Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qualifiant l’organisation de « menace » pour les pays membres. Ces déclarations font suite au retrait du Mali de la Cedeao et interviennent après le départ préalable de la Mauritanie.
« Il faut comprendre que la Cedeao est progressivement devenue une menace pour nos pays. Elle est instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, avec l’imposition de mesures coercitives qui ont un impact sur nos États », a déclaré M. Diop. Il a ajouté que le Mali, dans une optique de survie, a pris la décision de se retirer de la Cedeao, cherchant ainsi à échapper à l’influence qu’il considère comme déstabilisatrice.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette décision pourrait permettre au Mali de se réorganiser et de tirer profit des opportunités qui se présentent, tout en continuant à collaborer avec les pays qui le souhaitent.
Pour étayer ses propos, Abdoulaye Diop a mentionné l’exemple de la Mauritanie, qui s’est retirée de la Cedeao il y a une vingtaine d’années. Selon lui, la Mauritanie se porte bien et continue d’avancer malgré son retrait de l’organisation régionale.
Les déclarations du ministre malien mettent en lumière les tensions et les divergences au sein de la Cedeao, remettant en question la cohésion de cette organisation régionale et les défis auxquels elle est confrontée dans la gestion des affaires politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.
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