Actualités

Equipe de France : Tchouameni arrive « à maturité »

Aurélien Tchouameni, devenu l’un des patrons du milieu des Bleus, estime qu’il a « gagn(é) en maturité » et compte le montrer contre l’Allemagne de ses coéquipiers du Real Madrid Toni Kroos et Antonio Rüdiger, samedi à Décines.

« Oui, je suis bien », répond le Madrilène (29 sélections, 3 buts) quand on lui demande s’il vit sa meilleure saison.

« Je commence à gagner en maturité. Après, j’ai 24 ans, encore beaucoup d’années devant moi, j’espère que je continuerai à progresser pour atteindre les sommets », poursuit l’ambitieux joueur formé aux Girondins de Bordeaux.

Travailleur méticuleux, il s’est entouré d’une équipe personnelle avec un coach mental, un préparateur physique, un kiné… Il a aussi engrangé de l’expérience. « Il y a eu la Coupe du monde, les matches au Real, la période Ligue 1 qui m’a permis de me forger », explique le milieu passé aussi par Monaco.

En l’absence d’Antoine Griezmann, pour la première fois depuis 84 matches des Bleus, il aura d’autres responsabilités, à la récupération ou pour les projections vers l’avant.

« Tout le monde va devoir élever son niveau de jeu », nuance-t-il, « (Griezmann) est un joueur clef. Il va falloir récupérer plus de ballons, faire plus de passes, les milieux, les attaquants, les défenseurs… Ça va passer par l’équipe, on a ce qu’il faut pour pallier à cette blessure-là, ça va bien se passer ».

L’avènement de Tchouameni, quasi systématiquement titulaire de Didier Deschamps depuis novembre 2021, coïncide avec la fin de l’ère Paul Pogba (suspendu pour dopage) et N’Golo Kanté (parti en Arabie Saoudite).

Joueur à la frappe de mule, buteur de loin contre l’Angleterre (2-1) à la Coupe du monde ou contre l’Irlande (2-0) en septembre, il a été l’un des meilleurs Bleus de l’automne, même s’il a manqué le rassemblement de novembre pour une fracture de fatigue.

Ce France-Allemagne « représente beaucoup » pour lui. « Je vais jouer contre Kroos, Rüdiger, on s’est pas mal chambré aux derniers entraînements », rigole-t-il.

Malgré « une période de flottement », la « Mannschaft » reste « une grande équipe, historique, il y a juste à regarder le nombre d’étoiles sur leur maillot (quatre étoiles de champions du monde, NDLR) ».

Tchouameni est « sûr qu’ils vont avoir l’esprit revanchard, surtout avant un Championnat d’Europe chez eux, ça peut être de gros prétendant pour la victoire finale », après trois tournois ratés, des éliminations au premier tour des deux dernières Coupes du monde et dès les 8e de finale de l’Euro-2020.

Revanchards, les Bleus le seront un brin, contre la seule équipe qui les a battus en 2023, 2-1 dans un autre match amical, en septembre à Dortmund.

« Ça nous a un peu titillé, ce n’est pas pour ça que ça va vraiment changer quelque chose », relativise le joueur qui a pris de l’épaisseur au Real, où il joue sa deuxième saison.

A Madrid, il incarne le futur avec son coéquipier Bleu Eduardo Camavinga, derrière la génération Kroos et Luka Modric. Tchouameni a même dépanné en défense centrale, signe de la confiance de l’entraîneur Carlo Ancelotti.

Cela « me permet d’avoir une autre vision du football, un poste où on est un peu reculé ». Milieu reste toutefois son « poste de prédilection », mais « j’ai pris du plaisir à le faire et je pense que j’y fais plutôt un bon boulot », assure Tchouameni.

Plein d’assurance, le Madrilène a « campé sur (ses) positions » au sujet du trop dense calendrier des joueurs professionnels, même s’il s’est fait « un petit peu taper dessus » après une sortie sur le sujet.

Pour « taper du poing », les joueurs devraient « tous être unis pour avoir (leur) mot à dire et discuter avec les instances du foot ».

Autre signe de sa montée en puissance, Tchouameni va avoir un stade à son nom, celui du club de son enfance, la Sportive Jeunesse Artigues-près-Bordeaux.

« C’est le stade de mes débuts, mon Santiago Bernabeu à moi, j’ai gardé une super relation avec toutes les personnes avec qui j’ai grandi. J’espère avoir un petit moment pour l’inaugurer, c’est une fierté », a conclu l’homme qui monte chez les Bleus.

afp

Pape Djibril Fall : La figure montante de l’échiquier politique sénégalais

Depuis son entrée en politique, Pape Djibril Fall ne cesse de se démarquer sur la scène politique sénégalaise, affichant une confiance en lui et une détermination à diriger le pays. Ancien journaliste, il a su transformer son engagement médiatique en action politique, suscitant l’adhésion d’une partie de la population.

Sa trajectoire politique atypique reflète une tendance émergente au Sénégal depuis 2012, où des journalistes se lancent activement dans l’arène politique. Issu de la 42ème Promotion du Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Pape Djibril Fall a marqué ses débuts à l’Agence de presse sénégalaise (APS), à la Radio Sénégal internationale (RSI), ainsi que sur les chaînes privées 2stv et Tfm.

Sa capacité à convaincre et à mobiliser s’est illustrée à travers ses analyses pertinentes sur les enjeux nationaux, lui valant une popularité croissante auprès des citoyens. Soucieux des défis socio-économiques du pays, il a dénoncé la cherté de la vie, le chômage des jeunes et les inégalités sociales.

Son passage à l’action politique a été motivé par le désir de mieux défendre les intérêts des populations en accédant à des postes de responsabilité. Fondant son propre mouvement politique, « Les Serviteurs », Pape Djibril Fall a rapidement séduit une jeunesse engagée, incarnant ainsi le renouveau générationnel au sein de la classe politique sénégalaise.

En seulement quelques mois, son mouvement a enregistré des succès électoraux significatifs, avec notamment sa victoire en tant que député à l’Assemblée nationale. Malgré la jeunesse de son parti, il a su mobiliser un nombre impressionnant de voix, démontrant sa capacité à rivaliser avec des formations politiques établies depuis longtemps.

Fervent patriote, Pape Djibril Fall reste résolument engagé envers le Sénégal et ses concitoyens. Son parti, « Les Serviteurs », a rapidement gagné en notoriété et en adhésion à travers le pays, se transformant en une force politique bien structurée présente dans la majorité des départements et des communes du pays, ainsi que dans plusieurs pays à l’étranger.

Né à Thiadiaye, dans le département de Mbour, Pape Djibril Fall incarne l’espoir d’une nouvelle génération de dirigeants politiques au Sénégal. Ayant surmonté les obstacles, y compris ceux liés aux parrainages, il se présente comme le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2024. Avec détermination et pragmatisme, il s’engage pleinement dans la campagne électorale, offrant une alternative crédible dans le paysage politique sénégalais.

Élection présidentielle : Après Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy également retire sa candidature

Dans un développement inattendu, Habib Sy a annoncé officiellement le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le dimanche 24 mars 2024. L’ancien maire de Linguère a choisi d’officialiser cette décision lors de la caravane de Bassirou Diomaye Faye, qu’il a accueilli dans son fief ce jeudi.

La candidature de Habib Sy, validée par le conseil constitutionnel, avait été portée par l’ex-Pastef dans le cadre de sa stratégie de candidatures multiples pour promouvoir son « projet ».

Ce retrait fait suite à celui de Cheikh Tidiane Dièye, qui avait également retiré sa candidature pour apporter son soutien au porteur du Projet, Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, le nombre de candidats en lice pour l’élection présidentielle passe de 19 à 17.

Cette décision de retrait de Habib Sy vient donc renforcer le positionnement de Bassirou Diomaye Faye dans la course à la présidence, tout en réduisant le nombre de concurrents. Il reste à voir quel impact cela aura sur le paysage politique et électoral à l’approche du scrutin.

En cas de second tour, le Forum du justiciable demande à Macky Sall de repousser son départ

Alors que le président Macky Sall a réaffirmé son intention de quitter ses fonctions dès le 2 avril, que le successeur soit élu au premier tour ou qu’un second tour soit nécessaire, le Forum du justiciable soulève une question cruciale : celle de la transition démocratique.

Pour le Forum du justiciable, il est impératif que le président sortant assure la transmission du pouvoir au président nouvellement élu, qu’il soit élu au premier tour ou lors d’un éventuel second tour. Cette transition pacifique et démocratique est, selon l’organisation, une tradition fondamentale qui distingue le Sénégal sur la scène internationale.

Si le Forum du justiciable reconnaît la posture républicaine du président Sall, qui s’apprête à quitter le pouvoir à la fin de son mandat, il lui demande néanmoins de faire preuve de flexibilité et de maintenir cette tradition démocratique en cas de second tour.

Dans un communiqué adressé à Seneweb, le Forum du justiciable exprime son respect pour la décision du président, mais l’implore de rester en fonction jusqu’à ce que la transition soit complète, offrant ainsi un dernier service au peuple sénégalais.

Ainsi, dans l’intérêt de la stabilité politique et de la continuité démocratique, le Forum du justiciable appelle le président Sall à faire preuve de responsabilité et à rester en poste en cas de second tour de l’élection présidentielle. Car, comme le souligne l’organisation, le Sénégal est au-dessus de tout, et sa démocratie doit être préservée à tout prix.

« Nous ne voulons pas que le Sénégal tombe entre les mains de saïsaï » : Quand Amadou Ba se pose en rempart contre le désordre

À quelques jours de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Ba, figure de proue du camp présidentiel, se positionne comme le rempart contre ce qu’il décrit comme le désordre incarné par ses principaux rivaux. Dans un discours vibrant devant une foule de partisans à Diourbel, il revendique son rôle de défenseur de l’ordre et de la stabilité nationale.

Le paysage sablonneux de Diourbel, orné de centaines de partisans vêtus de boubous, de tee-shirts et de pancartes à son effigie, est le théâtre de la transformation inattendue d’Amadou Ba, ancien Premier ministre, en un orateur combatif et en un candidat présidentiel résolu. Il se présente désormais comme un rempart contre ce qu’il qualifie de menace des « bandits », visant ainsi le candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye et son allié Ousmane Sonko.

Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye se retrouvent en tête des favoris pour l’élection présidentielle de dimanche, malgré leurs différences notables. Bien que tous deux aient servi dans l’administration fiscale, ils se livrent à une joute verbale intense, chacun critiquant vivement l’autre.

M. Faye, connu pour son opposition farouche au président Macky Sall, a déclaré préférer ce dernier à Amadou Ba. Quant à Ousmane Sonko, il a qualifié Amadou Ba de « fonctionnaire milliardaire » dont la fortune doit être justifiée, malgré ses modestes origines.

Face à ces attaques, Amadou Ba n’hésite pas à riposter, insistant sur son expérience et son engagement en faveur de la stabilité et du progrès économique. Sa campagne, axée sur sa vision de garant de l’emploi des jeunes et de la prospérité économique, met en avant son expertise en tant qu’ancien ministre de l’Économie et du Budget, ainsi que son expérience en tant que Premier ministre.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés en cours de route, y compris des accusations de corruption et des dissensions au sein de son propre camp, Amadou Ba reste déterminé à faire valoir sa candidature et à défendre ses convictions.

À l’approche du scrutin, son discours se fait plus confiant et résolu, tandis qu’il sillonne le pays pour convaincre les électeurs de lui accorder leur confiance. Pour Amadou Ba, l’enjeu est clair : assurer la stabilité et le développement du Sénégal, en évitant que le pays ne tombe entre les mains de ceux qu’il perçoit comme des forces destructrices.

Macky Sall ambitionne de faire du Senegal Connect Park un parc novateur à l’échelle africaine

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé jeudi dernier son ambition de faire du Parc des technologies du numérique de Diamniadio, connu sous le nom de Senegal Connect Park, un « parc tout à fait novateur à l’échelle africaine ». Cette déclaration est intervenue à l’issue d’une visite pré-inaugurale des travaux de la première phase du parc.

Construit sur un site de 25 hectares, pour un coût de 46 milliards de francs CFA, le Senegal Connect Park est une plateforme sous-régionale qui comprend trois tours de sept étages, des centres, des espaces et des bureaux équipés. Ces installations accueilleront des centres de données, d’externalisation des processus d’affaires, de production audiovisuelle et de contenus multimédias, d’innovation, d’études et de recherche, de formation, ainsi qu’un bâtiment administratif construit et équipé avec des technologies de dernière génération.

Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant à la conception et à la construction du parc, soulignant qu’il répond aux meilleurs standards internationaux et peut accueillir non seulement des start-ups, mais aussi des entreprises du numérique. Il a également souligné l’importance de l’apport de professionnels marocains dans le développement de ce parc, affirmant que cela permettra de susciter la recherche et le développement dans le domaine des technologies numériques.

Le président s’est dit impressionné par le dynamisme des jeunes entrepreneurs sénégalais présents dans le domaine des start-ups, notamment dans la robotique, l’agriculture, la e-santé et l’imprimerie industrielle. Il a souligné que le Senegal Connect Park offrirait des perspectives importantes en termes d’emplois et d’innovations, et a exprimé sa conviction que ce centre jouerait un rôle majeur dans le développement économique et technologique du Sénégal et de l’Afrique.

Saly : Les attentes cruciales des acteurs touristiques en vue de l’élection Présidentielle

L’une des principales exigences du comité est que le prochain ministre du Tourisme soit issu du secteur privé dans sa totalité, plutôt que de la sphère politique. Pour ces professionnels, cette mesure est cruciale pour assurer une gestion efficace du secteur et pour répondre aux besoins spécifiques de l’industrie touristique sénégalaise.

Une autre recommandation importante du comité est la mise en place d’assises nationales du tourisme, organisées chaque année, afin d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les plans de développement en conséquence. Cette initiative permettrait d’impliquer l’ensemble des acteurs du secteur dans le processus décisionnel et de garantir une approche participative et inclusive.

Le comité a élaboré un mémorandum contenant ses propositions détaillées pour le secteur du tourisme, qu’il prévoit de transmettre à tous les candidats à l’élection présidentielle. Ces recommandations visent à mettre en avant les besoins et les priorités du secteur touristique sénégalais, dans l’espoir d’influencer positivement les politiques et les décisions futures en matière de tourisme.

Macky Sall préside la signature du contrat de 458 milliards pour l’usine de dessalement de la grande côte

Une étape majeure dans la quête d’une meilleure gestion de l’eau au Sénégal se profile avec la signature imminente du contrat pour la construction d’une usine de dessalement sur la Grande Côte, au lac Rose. Ce projet, d’une envergure considérable, sera financé à hauteur de 458 milliards de francs CFA par la société saoudienne ACWA Power, marquant ainsi une collaboration internationale importante dans le secteur de l’eau.

La cérémonie de signature de ce contrat historique entre ACWA Power et la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) sera présidée par le président Macky Sall ce jeudi 21 mars. L’usine de dessalement de la Grande Côte sera chargée de produire jusqu’à 400 000 mètres cubes d’eau par jour, surpassant ainsi la capacité record de production de l’usine KMS3 (Keur Momar Sarr 3), actuellement de 200 000 mètres cubes par jour.

La nécessité de cette nouvelle usine découle de la croissance rapide de la demande en eau potable dans la région de Dakar, Thiès et Petite Côte. Les prévisions indiquent qu’à l’horizon 2043, une demande supplémentaire de 2 millions de mètres cubes d’eau devra être satisfaite pour répondre aux besoins croissants de la population.

Kaolack : 58 chefs de village apportent leur soutien à Amadou Ba pour la Présidentielle 2024

Dans la course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a reçu un soutien de poids dans le département de Kaolack. Mohamed Ndiaye, également connu sous le nom de « Rahma », a réussi à mobiliser 58 chefs de village de la région en faveur de la candidature d’Amadou Bâ.

Kaolack : Soutien de 58 chefs de village du département à Amadou Ba

Ce soutien massif des chefs de village de Kaolack est perçu comme une étape significative dans la campagne électorale en cours. Il démontre la capacité de mobilisation de Mohamed Ndiaye et son influence auprès des leaders locaux dans la région. Ce succès souligne également la confiance accordée à Amadou Bâ en tant que candidat capable de répondre aux besoins et aux aspirations des habitants de Kaolack.

La mention spécifique d’Ousmane Ndiaye comme chef de file de ces 58 chefs de village met en lumière l’importance de cette mobilisation et la volonté de mener une campagne de terrain intensive. Cette approche, axée sur les visites de proximité et le porte-à-porte, permet de renforcer le lien entre le candidat et les citoyens, en mettant en avant les enjeux locaux et les préoccupations spécifiques de la région de Kaolack.

À l’approche de l’élection présidentielle, le soutien solide de ces chefs de village témoigne de la confiance accordée à Amadou Bâ et renforce sa position dans la course. Cela souligne également l’importance cruciale des alliances et des appuis locaux dans la politique sénégalaise, où la voix des communautés locales joue un rôle essentiel dans le processus démocratique.

Le dernier « journal de la campagne » diffusé exceptionnellement en une seule tranche le vendredi

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé une modification exceptionnelle concernant la diffusion de l’émission « Journal de la Campagne » pour le dernier jour de la campagne électorale, le vendredi 22 mars 2024.

Dans un communiqué officiel, le CNRA a informé que l’émission du dernier jour de campagne sera diffusée en une seule tranche, à partir de 22 heures. Cette décision inédite a été prise en accord avec les dispositions régissant le déroulement de la campagne électorale et en tenant compte des horaires et modalités prévus pour l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à la présidence, diffusée par la Radiotélévision sénégalaise (RTS).

Les candidats ont été notifiés que les enregistrements et les fiches de montage devront être remis à la RTS au plus tard à 20 heures, pour être inclus dans la diffusion de l’émission du « Journal de la Campagne » de cette journée cruciale.

Cette modification de programmation intervient dans le cadre du respect des règles électorales et vise à garantir une équité de traitement entre tous les candidats en lice. En effet, conformément aux réglementations en vigueur, aucun élément de propagande ne pourra être diffusé dans les médias le jour précédant et le jour de l’élection, soit le samedi 23 et le dimanche 24 mars 2024.

Cette décision du CNRA reflète l’engagement des autorités à assurer un déroulement transparent et équitable du processus électoral, en veillant au respect des règles établies pour garantir une compétition démocratique et un accès équitable aux médias pour tous les candidats.

Le mouvement « J’aime le Sénégal » endosse Aliou Mamadou DIA du PUR pour la Présidentielle 2024

Après une semaine de débats et de présentations des programmes électoraux des différents candidats à l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, le Mouvement « J’aime le Sénégal » a officiellement annoncé son soutien au candidat du Parti de l’Unité et de la Réconciliation (PUR), Aliou Mamadou DIA. Cette décision marque un tournant dans le paysage politique sénégalais et reflète la volonté du Mouvement de contribuer activement à l’avancement du pays.

Dans un communiqué publié récemment, Moulaye Camara, président du Mouvement « J’aime le Sénégal », a déclaré que cette décision avait été prise après une évaluation minutieuse des discours et des programmes des différents candidats en lice. Il a souligné que le choix d’endosser Aliou Mamadou DIA résultait de la conviction que ce dernier incarne les valeurs et les aspirations du Mouvement pour un Sénégal prospère et uni.

Le soutien du Mouvement « J’aime le Sénégal » à Aliou Mamadou DIA se matérialise également par la signature de la charte d’adhésion, démontrant ainsi un engagement ferme envers la vision et les objectifs du candidat du PUR. Moulaye Camara a appelé tous les membres du Mouvement à se mobiliser massivement en faveur du meeting de clôture qui se tiendra prochainement à Guédiawaye, marquant ainsi leur soutien indéfectible à la candidature d’Aliou Mamadou DIA.

En outre, le président du Mouvement « J’aime le Sénégal » a lancé un appel particulier à Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), ainsi qu’à Ousmane Sonko, pour qu’ils rejoignent la cause du PUR. Moulaye Camara a rappelé l’importance historique du PDS et du PUR dans le paysage politique sénégalais et a souligné la nécessité de l’unité pour garantir le succès de la Coalition « Yewwi Askanwi ».

En conclusion, le Mouvement « J’aime le Sénégal » a exprimé sa confiance en Aliou Mamadou DIA en tant que candidat capable de conduire le pays vers un avenir meilleur. Cette déclaration illustre l’engagement du Mouvement envers la promotion de valeurs telles que l’unité, la solidarité et le progrès pour l’ensemble de la population sénégalaise.

Mame Boye Diao : Une vision axée sur la jeunesse et l’égalité des chances au Sénégal

Dans la perspective d’une échéance électorale majeure, Mame Boye Diao se positionne comme un candidat déterminé à placer la jeunesse sénégalaise et l’égalité des chances au centre de son projet politique. Conscient du rôle fondamental de ces segments de la population dans le développement du pays, il a élaboré un programme ambitieux et concret visant à dynamiser ces domaines clés.

Considérant la jeunesse comme l’« alpha et l’oméga » du progrès national, Mame Boye Diao aspire à améliorer ses conditions de vie en mettant en place un fonds d’investissement spécifique. Son programme éducatif intégrera également des modules sur l’entrepreneuriat et des stages obligatoires en entreprise, offrant ainsi aux jeunes les compétences et les opportunités nécessaires pour réussir dans le monde professionnel. De plus, afin de stimuler le secteur agricole, chaque village se verra attribuer une parcelle pour la pratique agricole, une initiative qui pourrait générer jusqu’à 300 000 emplois. Sans oublier son engagement à promouvoir le transfert de compétences dans l’industrie minière, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes talents du pays.

Les femmes ne sont pas en reste dans le programme de Mame Boye Diao, qui promet une véritable égalité des chances et d’opportunités économiques. Son plan comprend la création d’une banque dédiée aux femmes, ainsi que des mesures d’inclusion financière et d’autonomisation économique pour les aider à accéder aux ressources nécessaires pour développer leurs entreprises. De plus, une adaptation des services financiers sera mise en place pour répondre aux besoins spécifiques des femmes entrepreneures. Mame Boye Diao s’engage également à garantir la parité homme-femme au sein du gouvernement et dans d’autres institutions, transformant ainsi son engagement en une réalité concrète pour l’ensemble de la société sénégalaise.

Porteur d’une vision progressiste et inclusive, Mame Boye Diao aspire à promouvoir une société où chaque citoyen a les mêmes chances de réussite, indépendamment de son origine ou de son genre. En mettant l’accent sur la jeunesse et l’égalité des chances, il espère gagner la confiance et le soutien des électeurs sénégalais lors des prochaines élections, ouvrant ainsi la voie à un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

Amadou Ba promet de dynamiser le crédit hôtelier et le secteur de la pêche lors de sa campagne présidentielle à Mbour

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Amadou Ba, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), a récemment fait des engagements significatifs lors d’un événement à Mbour, mettant en lumière son intention de revitaliser le crédit hôtelier et de renforcer le secteur de la pêche s’il est élu président de la République.

Lors de son discours à Mbour, une région connue pour son industrie touristique et sa pêche artisanale florissante, Amadou Ba a exprimé sa volonté de soutenir le développement des infrastructures hôtelières. Il a souligné l’importance de mettre en place des politiques et des mécanismes qui permettront aux hôtels de répondre aux normes internationales, garantissant ainsi une expérience de séjour de qualité pour les visiteurs.

En outre, conscient du rôle crucial que joue la pêche dans l’économie locale et nationale, Amadou Ba a promis de mettre en œuvre un programme spécial de modernisation de ce secteur vital. Ce programme inclura des mesures telles que la subvention des pirogues, la fourniture de pirogues modernes et de moteurs aux pêcheurs, ainsi que l’amélioration des dispositifs de sécurité en mer pour assurer la protection et l’assurance des travailleurs de la pêche artisanale.

L’érosion côtière, un défi majeur pour la région de Mbour, a également été abordée par le candidat. Amadou Ba a pris l’engagement ferme d’éradiquer ce problème en mettant en œuvre des solutions durables pour protéger les côtes et préserver les communautés côtières de Mbour.

En plus de ses engagements en matière de développement économique et environnemental, Amadou Ba a également annoncé des projets de construction religieuse à Mbour. Il a promis la construction intégrale, par l’État, d’une grande mosquée et d’une cathédrale, dans le cadre d’un programme plus large de modernisation des villes et des cités religieuses à travers le pays.

Ces promesses témoignent de l’engagement d’Amadou Ba envers le développement socio-économique et environnemental du Sénégal, ainsi que de sa volonté de répondre aux besoins spécifiques des communautés locales telles que celle de Mbour. Alors que la campagne présidentielle se poursuit, les électeurs sont invités à considérer ces propositions avec attention, car elles pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la nation.

Khalifa Sall propose une intégration de l’enseignement professionnel dans les Daaras pour favoriser l’emploi des jeunes

Dans le cadre de sa campagne présidentielle pour l’élection de 2024, Khalifa Abacar Sall, leader de Taxawu Sénégal, a récemment fait une annonce capitale lors de sa visite à Ndiambour, une région reconnue pour sa contribution significative à la diaspora sénégalaise et son engagement envers le progrès.

L’accent a été mis sur la contribution économique essentielle de la diaspora sénégalaise, qui envoie annuellement environ 1,600 milliards de francs CFA en transferts vers le pays. Khalifa Sall a souligné que ces ressources financières doivent être canalisées de manière stratégique vers des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche, afin de stimuler le développement économique et de créer des opportunités d’emploi durables pour les citoyens sénégalais.

Cependant, au-delà de cet aspect économique, Khalifa Sall a également mis en lumière le rôle crucial des daaras dans la société sénégalaise. Ces écoles coraniques traditionnelles sont depuis longtemps des institutions importantes dans la vie éducative et culturelle du pays. En reconnaissant cette importance, Khalifa Sall a proposé une idée innovante et ambitieuse : intégrer l’enseignement professionnel dans les daaras.

Cette initiative vise à moderniser ces institutions en leur offrant une dimension éducative supplémentaire axée sur la formation professionnelle. L’objectif est de donner aux jeunes apprenants les compétences pratiques nécessaires pour réussir sur le marché du travail, tout en respectant les valeurs traditionnelles et religieuses transmises dans les daaras.

L’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras ouvrirait de nouvelles perspectives pour les jeunes sénégalais, en leur offrant une voie vers des carrières lucratives et durables dans divers secteurs tels que l’artisanat, la construction, l’agriculture et bien d’autres encore. Cela contribuerait non seulement à réduire le chômage des jeunes, mais aussi à renforcer l’économie du pays en tirant parti du potentiel de sa jeunesse dynamique et talentueuse.

Cette proposition reflète l’engagement de Khalifa Sall envers une éducation inclusive et adaptée aux besoins du marché du travail. En investissant dans l’avenir des jeunes à travers l’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras, il aspire à créer un Sénégal où chaque individu a la possibilité de réaliser son plein potentiel et de contribuer de manière significative au développement national.

Alors que la campagne présidentielle continue de s’intensifier, les électeurs sénégalais sont invités à considérer cette proposition avec sérieux. L’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras offre une perspective prometteuse pour l’avenir de l’éducation et de l’emploi au Sénégal, et Khalifa Sall se positionne comme un leader visionnaire prêt à transformer les aspirations en actions concrètes pour le bien-être de tous.

Pape Djibril Fall : La voix de la jeunesse Sénégalaise se lève

Cependant, ce n’est pas seulement à travers les médias qu’il a marqué les esprits. Sa voix s’est élevée au-delà des écrans, lorsqu’il a commencé à animer des conférences, dénonçant les injustices sociales, le chômage des jeunes et la vie chère. Son engagement envers son pays et sa détermination à défendre les intérêts des citoyens l’ont finalement conduit à franchir le pas de la politique.

À l’âge de 39 ans, Pape Djibril Fall a fondé son propre mouvement politique, « Les Serviteurs », en avril 2022. Sous sa direction, ce mouvement a rapidement évolué en un parti politique structuré, rassemblant une coalition diversifiée de jeunes Sénégalais déterminés au changement. Trois mois seulement après sa création, Les Serviteurs ont remporté une victoire significative lors des élections législatives, démontrant ainsi leur pertinence et leur potentiel sur la scène politique.

Né à Thiadiaye, dans le département de Mbour, Pape Djibril Fall incarne l’esprit combatif et la détermination des jeunes Sénégalais à prendre en main l’avenir de leur pays. Son parcours, marqué par des défis surmontés et des obstacles franchis, témoigne de sa résilience et de sa capacité à mobiliser les énergies pour le bien commun.

En se lançant dans la campagne présidentielle de 2024, Pape Djibril Fall incarne l’espoir d’un changement véritable et d’une gouvernance plus inclusive et dynamique. Son message résonne auprès de la jeunesse sénégalaise, qui voit en lui un leader capable de transformer les aspirations en réalité.

Aly Ngouille Ndiaye s’engage à développer l’agriculture à Ziguinchor

Le candidat de la coalition « Aly Ngouille 2024 » a fait une promesse ambitieuse lors de sa campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 24 mars : développer l’agriculture pour stimuler la croissance économique de la région de Ziguinchor.

Aly Ngouille Ndiaye a déclaré : « Nous allons nous appuyer sur l’agriculture pour développer la région de Ziguinchor. Nous allons réformer ce secteur pourvoyeur d’emplois en y injectant des ressources financières conséquentes. » Il a également souligné son intention d’offrir un million d’emplois à la jeunesse du pays dans le domaine de l’agriculture au cours de son premier mandat présidentiel.

Le candidat a spécifiquement mentionné le problème de la pourriture des fruits, notamment la mangue et les « maad », dans la région de Ziguinchor. Il a promis d’apporter des solutions concrètes à cette question en soutenant la transformation des fruits et légumes locaux.

En ce qui concerne le conflit armé en Casamance, Aly Ngouille Ndiaye a exprimé sa volonté de privilégier le dialogue avec les combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) pour parvenir à une résolution définitive de la crise.

Ces engagements soulignent l’importance que le candidat accorde au développement économique régional et à la résolution des conflits locaux, démontrant ainsi son engagement envers le progrès et la stabilité dans la région de Ziguinchor et au-delà.

Idrissa Seck souligne l’importance de Saint-Louis dans le développement du Sénégal

Idrissa Seck, candidat de la coalition « Idy2024 » à l’élection présidentielle du 24 mars, a souligné mercredi l’importance de la ville de Saint-Louis (nord) dans l’histoire et le développement économique du Sénégal.

Lors d’un entretien avec la presse en début de soirée, Idrissa Seck a déclaré : « Je voudrais dire que Saint-Louis représente une partie extrêmement importante du Sénégal dans son histoire mais aussi dans son développement économique. » Il a notamment évoqué les défis rencontrés dans le secteur de la pêche, notamment en raison de la rareté des ressources et des questions environnementales soulevées par l’exploitation du pétrole et du gaz.

Idrissa Seck a également mis en lumière l’importance du tourisme pour Saint-Louis, soulignant que ce secteur mérite une attention particulière. Dans le cadre de son programme PACTE (Paix autorité compassion/compétence travail espoir), il a annoncé un programme spécifique dédié à la ville de Saint-Louis et axé sur le développement économique, en mettant l’accent sur les secteurs prioritaires comme la pêche et le tourisme.

Par ailleurs, Idrissa Seck a affirmé que l’environnement occupe une place de choix dans son programme, tant en termes d’aménagement d’espaces de vie adéquats que de gestion des défis liés au changement climatique et à l’embouchure de la ville.

Cette déclaration met en lumière l’engagement du candidat envers le développement durable et l’amélioration des conditions de vie dans la ville historique de Saint-Louis, démontrant ainsi son attention aux préoccupations locales et nationales.

Bassirou Diomaye Faye promet de résoudre le problème d’accès à l’eau à Bambey

Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président » à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé à résoudre le problème d’accès à l’eau dans le monde rural, en particulier à Bambey (Diourbel, centre), s’il est élu président de la République.

Lors d’une caravane dans les rues de la commune de Bambey, Bassirou Diomaye Faye a souligné le problème d’accès à l’eau potable partagé par de nombreuses localités rurales, dont Ndiaganiao. Il a observé que depuis plusieurs mois, les populations sont en conflit avec les sociétés chargées de la gestion des forages ruraux.

Le candidat de la coalition « Diomaye Président » a exprimé son ambition de mettre en œuvre, dès son accession au pouvoir, des réformes dans la gestion de l’hydraulique rurale. L’objectif est d’assurer aux populations un accès à l’eau en qualité et en quantité.

Bassirou Diomaye Faye a également souligné le manque d’espoir chez les jeunes qui se livrent à l’émigration clandestine, invitant la jeunesse à soutenir le projet qu’il propose aux Sénégalais. Il a enfin exhorté ses militants et sympathisants à se mobiliser et à voter dès les premières heures du scrutin pour assurer la victoire dès le premier tour.

Cheikh Tidiane Dièye se retire de la présidentielle et soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans une déclaration faite lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Tidiane Dièye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a annoncé son retrait de la course et a appelé à voter en faveur de Bassirou Diomaye Faye.

Initialement considéré comme un plan de secours en remplacement du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Cheikh Tidiane Dièye a décidé de retirer sa candidature. Depuis le début de la campagne électorale, il a utilisé son temps d’antenne à la télévision publique, la RTS, pour présenter le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

Avant de se lancer dans la politique, Cheikh Tidiane Dièye a été actif dans divers mouvements liés à la doctrine tiers-mondiste ainsi que dans des plateformes citoyennes, en tant qu’universitaire et chercheur.

Ce retrait et cet appel au soutien de Bassirou Diomaye Faye pourraient avoir un impact significatif sur l’issue de l’élection présidentielle, en consolidant le soutien autour de ce dernier et en renforçant sa position dans la course présidentielle.

Kolda se déclare « totalement prêt » pour le scrutin présidentiel, selon le préfet

Le département de Kolda, dans le sud du Sénégal, affirme être prêt à accueillir le scrutin présidentiel prévu pour le dimanche 24 mars, selon les dires du préfet local, Mbassa Sène.

Lors d’un entretien accordé à l’APS, M. Sène a déclaré que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’élection. Il a souligné que le matériel électoral a été reçu avant la date prévue, et qu’il a été distribué dans les différents centres de vote de la région.

En ce qui concerne le retrait des cartes d’électeur, le préfet a rapporté un taux de retrait de 77,3% à la date du 14 mars, ce qui équivaut à la distribution de plus de 24 000 cartes sur les 31 664 reçues. Il a également mentionné que les opérations de retrait se poursuivent dans les commissions de distribution établies dans chaque commune de Kolda.

Le département de Kolda compte 167 lieux de vote et 273 bureaux de vote pour un total de 106 011 électeurs inscrits, selon la carte électorale.

Ces déclarations du préfet de Kolda témoignent des efforts déployés par les autorités locales pour assurer le bon déroulement du processus électoral dans la région, en garantissant notamment un accès facile au matériel de vote et en encourageant le retrait des cartes d’électeur.

La plateforme « Ettu Jaam » dialogue avec les médias pour un scrutin calme et apaisé

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue ce dimanche, la plateforme « Ettu Jaam », dédiée à la veille des femmes pour la paix et la sécurité, a initié une concertation avec une vingtaine de journalistes. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les médias à favoriser une communication positive et responsable afin d’éviter la propagation de messages haineux pouvant engendrer des tensions pendant le processus électoral.

La présidente de la plateforme, Oumou Khairy Niang, a souligné l’importance cruciale des médias dans la promotion d’un scrutin calme et apaisé. Elle a affirmé l’engagement de « Ettu Jaam » à travailler pour la paix et la cohésion sociale, tout en reconnaissant le rôle clé des médias dans cet effort.

La rencontre a été l’occasion d’échanger sur la responsabilité sociale des médias et les risques liés à une mauvaise gestion de l’information dans le contexte électoral. Les participants ont discuté du rôle des médias dans la prévention de la violence, de la liberté de la presse, de la démocratie et du respect des droits humains.

Des recommandations ont été formulées pour mettre en place un dispositif de sécurité pour les journalistes afin de garantir une couverture médiatique adéquate de l’élection présidentielle et de maintenir un climat de paix et de sécurité. Il a également été suggéré de créer un cadre d’alerte précoce pour aider les journalistes à anticiper d’éventuels troubles ou violences.

Enfin, les participants ont élaboré une déclaration d’engagement pour une couverture responsable et équilibrée de la présidentielle, qui sera lue lors d’un forum d’appel pour un scrutin apaisé organisé par la plateforme vendredi à Dakar.

Cette initiative de dialogue entre « Ettu Jaam » et les médias illustre l’importance de la collaboration entre différents acteurs pour garantir un processus électoral transparent, pacifique et démocratique au Sénégal.

À Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche

La Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Pikine, dirigée par Alioune Coulibaly, s’emploie activement à garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche. Avec près de 400 000 électeurs inscrits dans 65 centres de vote et 695 bureaux de vote répartis dans les 12 communes du département, l’enjeu est de taille pour assurer le bon déroulement du processus électoral.

Alioune Coulibaly a souligné l’importance de la mobilisation des ressources humaines pour garantir le bon fonctionnement du scrutin. Le jour du vote, 695 contrôleurs et 86 superviseurs seront déployés pour veiller à ce que tout se déroule selon les normes établies. De plus, lui-même et son équipe parcourront le département pour superviser les opérations de vote et répondre aux éventuels besoins ou problèmes rencontrés sur le terrain.

La formation du personnel électoral est également une priorité pour la CEDA de Pikine. Les superviseurs ont déjà été formés et les contrôleurs seront formés jeudi pour être prêts à assumer leurs responsabilités le jour du scrutin.

Alioune Coulibaly a tenu à rassurer sur la disponibilité et la préparation du matériel électoral. Tout le matériel nécessaire à l’organisation du vote a été réceptionné et préparé en amont pour éviter tout désagrément le jour J.

En reconduisant le même dispositif que lors des précédentes élections, la CEDA de Pikine vise à capitaliser sur l’expérience passée pour garantir une organisation fluide et efficace du scrutin présidentiel. Cette démarche témoigne de l’engagement et du professionnalisme de l’équipe en charge de superviser le processus électoral dans le département.

À quelques jours du scrutin, la CEDA de Pikine demeure vigilante et déterminée à assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral, contribuant ainsi à consolider la démocratie au Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet présidentiel

À peine six jours après sa libération de prison, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président », est entré en action dans la course présidentielle avec la détermination d’un leader porteur d’un projet politique dont la force ne cesse de grandir. Son parcours politique, marqué par les épreuves et les défis, en fait désormais un protagoniste majeur dans la lutte pour un renouveau politique au Sénégal.

La candidature de Bassirou Diomaye Faye est le fruit d’une longue bataille menée par son parti politique depuis 2021, année où des accusations de viols ont été portées contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), une formation politique aujourd’hui dissoute. Ce cheminement tumultueux a forgé la détermination de Bassirou Diomaye Faye à poursuivre le combat politique, malgré les épreuves tragiques telles que la prison, la mort et les blessures.

La période passée derrière les barreaux, d’une durée d’environ un an, a renforcé le soutien et l’engagement envers Bassirou Diomaye Faye au sein de ses alliés et sympathisants politiques. Sa libération a été accueillie comme une intronisation populaire, symbolisant son ascension en tant que figure de proue d’un mouvement politique en quête de changement.

Le parcours de Bassirou Diomaye Faye illustre une transformation politique remarquable. De simple lieutenant d’Ousmane Sonko, il est devenu un leader charismatique, capable de mobiliser les foules et de susciter l’enthousiasme autour de son projet politique. Sa sortie de prison, où il a partagé la cellule avec son mentor, a marqué le début d’une nouvelle ère pour sa carrière politique.

Bassirou Diomaye Faye incarne désormais l’avenir politique de son pays. Son ambition de briguer la magistrature suprême témoigne de sa détermination à apporter un changement significatif au Sénégal. Son parcours académique et professionnel, marqué par des succès et des défis, en fait un candidat crédible, capable de diriger le pays avec intégrité et détermination.

Sa vision pour le Sénégal, axée sur la création d’emplois, le développement économique et la lutte contre la corruption, reflète les aspirations d’une nouvelle génération de leaders politiques. Son engagement en faveur d’un Sénégal prospère et équitable trouve un écho favorable auprès des électeurs, qui voient en lui un espoir pour l’avenir de leur pays.

La candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence représente un tournant historique dans la politique sénégalaise. Son ascension fulgurante, de lieutenant à leader incontesté, témoigne de sa force de caractère et de sa détermination à mener à bien son projet politique. À l’approche de l’élection présidentielle, le pays tout entier attend de voir si Bassirou Diomaye Faye pourra concrétiser ses ambitions et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le Sénégal.

Tout le matériel électoral réceptionné à Mbour, assure le préfet

Le préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a annoncé avoir réceptionné l’intégralité du matériel électoral nécessaire à l’organisation du scrutin présidentiel prévu pour dimanche prochain.

« Nous avons reçu l’ensemble du matériel. Actuellement, nous sommes dans une phase où nous allons procéder au conditionnement et au déploiement d’une partie du matériel », a déclaré M. Mané. Il a précisé que des équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le matériel lourd.

Pour cette élection, le département de Mbour compte 351 023 électeurs répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote. « Il n’y a pas de nouveaux lieux de vote pour cette élection », a-t-il ajouté. Sur le plan sécuritaire, M. Mané a affirmé que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité ».

Il a indiqué que huit communes seront entièrement couvertes par la gendarmerie, tandis que les autres seront sous la responsabilité de l’armée. La zone urbaine de Mbour commune et Saly relève de la compétence de la police.

Mamadou Lamine Mané a également assuré que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité se fera au plus tard vendredi, soit deux jours avant le scrutin, pour garantir un déroulement pacifique et sécurisé de l’élection.

Anta Babacar Ngom s’engage à créer cinq millions d’emplois, dont deux pour les jeunes et un pour les femmes

Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition « Alternative pour la relève citoyenne » (ARC) à l’élection présidentielle, a annoncé son intention de créer cinq millions d’emplois en cas de victoire à l’élection du 24 mars. Lors d’une caravane à Richard-Toll, elle a souligné l’importance de l’emploi pour la jeunesse et a présenté son plan ambitieux visant à répondre aux besoins de cette population dynamique.

« La jeunesse, c’est l’emploi. C’est pourquoi, dans notre programme, nous envisageons de créer cinq millions d’emplois. Parmi ces cinq millions d’emplois, deux seront pour la jeunesse et un million pour les femmes. Nous avons une vision et nous restons ambitieux », a-t-elle déclaré.

Pour atteindre cet objectif, Anta Babacar Ngom propose de renforcer les secteurs clés tels que la pêche, l’agriculture et le transport. Elle estime que le développement du Sénégal passe par l’industrialisation, notamment par la création d’usines dans les domaines de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture.

La candidate de l’ARC envisage la mise en place de 250 mille complexes agro-industriels à travers le pays, dont 100 dans la région de Saint-Louis. Ces complexes seront des moteurs de création d’emplois pour les jeunes entrepreneurs, contribuant ainsi à mettre fin à l’émigration irrégulière.

En mettant l’accent sur la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, Anta Babacar Ngom propose une approche holistique pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Sa vision ambitieuse vise à offrir des opportunités économiques équitables et à encourager l’entrepreneuriat local, dans le but de promouvoir le développement durable et inclusif du Sénégal.

Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables à Fatick

Lors de son récent meeting à Fatick, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a dévoilé un programme ambitieux visant à résoudre le problème de salinité des terres dans la région. Cette initiative vise à accroître les surfaces cultivables pour les agriculteurs locaux, afin de dynamiser le secteur agricole et de stimuler l’économie régionale.

La salinité des sols constitue depuis longtemps un défi majeur pour les agriculteurs de Fatick, entravant souvent leurs rendements et limitant leur capacité à cultiver des terres productives. Conscient de cette problématique, Amadou Bâ a annoncé son intention de mettre en place un programme de désalinisation des terres afin de restaurer leur fertilité naturelle.

« La terre de Fatick a un taux important en sel. C’est pourquoi je compte mettre en place un programme de désalinisation qui va redonner à la terre sa force pour de meilleures productions agricoles », a déclaré Amadou Bâ lors du meeting.

Cette initiative vise à éliminer les concentrations de sel dans le sol, permettant ainsi aux agriculteurs de cultiver sur des terres auparavant non utilisables en raison de leur salinité élevée. En augmentant les surfaces cultivables, Amadou Bâ espère stimuler la production agricole, améliorer la sécurité alimentaire et créer des opportunités économiques pour les habitants de la région.

En outre, le candidat de la coalition BBY s’est engagé à soutenir les agriculteurs en facilitant l’accès aux intrants agricoles, à la formation et aux technologies agricoles modernes. Il a également promis de mettre en place des usines de transformation agricole dans la région, afin de valoriser les produits locaux et de créer des emplois dans le secteur de la transformation alimentaire.

Par ailleurs, Amadou Bâ a souligné son engagement à soutenir l’entrepreneuriat local en offrant un accompagnement financier et technique aux jeunes entrepreneurs de Fatick. Il envisage également de mettre en place des programmes de formation professionnelle et de développement des compétences pour renforcer l’employabilité des jeunes dans la région.

En conclusion, les propositions d’Amadou Bâ visent à résoudre le problème de salinité des terres à Fatick et à stimuler le développement agricole et économique de la région. Si élu, il compte mettre en œuvre ces initiatives pour améliorer les conditions de vie des habitants et favoriser la croissance économique de Fatick.

Le tribunal reporte la possible requalification en crimes contre l’humanité dans le procès du massacre de 2009 en Guinée

Le procès historique du massacre survenu en 2009 en Guinée a récemment connu un développement majeur, avec le report par le tribunal d’une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité. Cette décision a été prise après des délibérations et des échanges entre les parties impliquées, marquant ainsi une nouvelle étape dans cette affaire qui a profondément marqué l’histoire du pays.

Le tribunal, présidé par le juge Ibrahima Sory II Tounkara, a annoncé que la question de la requalification sera examinée lors de la décision finale sur le fond du dossier. En conséquence, les débats se poursuivront jusqu’à cette phase cruciale du procès. La date du 25 mars a été fixée pour le début des confrontations dans cette affaire qui reste d’une importance capitale pour la justice guinéenne.

Rappelons que ce procès concerne l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara et dix autres anciens responsables militaires et gouvernementaux, accusés d’implication dans le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, des membres des forces de sécurité réprimant un rassemblement de l’opposition avaient perpétré des atrocités dans un stade de Conakry et ses environs. Le bilan a été effroyable, avec des centaines de personnes tuées, blessées et violées, selon les rapports des enquêteurs.

Le fait que la requalification en crimes contre l’humanité soit encore en suspens soulève des questions cruciales quant à la gravité des actes commis lors de ce massacre. Les organisations de défense des droits de l’homme, telles que Human Rights Watch, ont depuis longtemps appelé à ce que les responsables soient tenus pour répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Cet événement tragique demeure l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire politique de la Guinée, un pays marqué par des périodes de turbulence et de violence. En attendant la décision finale du tribunal, la communauté internationale continue de surveiller de près l’évolution de cette affaire, dans l’espoir que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.

Analyse des Programmes des Candidats : Mame Boye Diao et Khalifa Sall en Tête

Dans la course à la présidentielle sénégalaise, l’enjeu crucial de la future production du pétrole et du gaz est un thème sur lequel peu de candidats se sont attardés avec clarté et précision, à l’exception notable de Khalifa Sall et Mame Boye Diao. Ces deux candidats se démarquent par leurs recherches approfondies et leurs propositions concrètes concernant l’utilisation de ces nouvelles ressources, qui représentent un enjeu majeur pour le pays.

Si les citoyens sénégalais sont réellement préoccupés par une gestion adéquate des importantes réserves de pétrole et de gaz, ils devraient accorder une attention particulière aux seuls candidats qui ont élaboré des programmes solides sur cette question.

La plupart des autres candidats ne font que mentionner brièvement les hydrocarbures, voire se concentrent uniquement sur la renégociation des contrats et la rente potentielle. Cela démontre un manque de prise en compte des enjeux cruciaux que représentent ces ressources, qui façonneront l’avenir du pays pour les décennies à venir.

En effet, le Sénégal dispose de vastes réserves de gaz et de pétrole qui pourraient le propulser vers l’émergence, à l’image de certains pays du Golfe tels que les Émirats arabes unis et le Qatar. Toutefois, pour y parvenir, il est impératif d’avoir un leadership fort, à l’image du père de l’unité des Émirats arabes, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan.

Selon mon humble avis, Mame Boye Diao offre le programme le plus complet et ambitieux. Bien qu’il n’ait pas précisé la part du Sénégal dans le partage des revenus, il a le mérite de fournir une documentation de base et affiche une ambition qui dépasse nos frontières. Il envisage notamment un approvisionnement énergétique non seulement pour le Sénégal, mais également pour toute la zone UEMOA, avec des mesures concrètes pour assurer une autonomie stratégique.

La deuxième offre programmatique qui a retenu l’attention est celle de Khalifa Sall. Malgré quelques lacunes dans son analyse du dispositif contractuel et de la répartition des revenus, il a fait un effort pour cadrer le débat autour des ressources naturelles et du partage de la production de pétrole et de gaz.

Pour les autres candidats, aucun n’a accordé à ce sujet la place stratégique qu’il mérite. Leurs programmes contiennent simplement des mentions éparses et peu détaillées sur les hydrocarbures.

En conclusion, les électeurs devraient porter une attention particulière aux propositions de Mame Boye Diao et de Khalifa Sall, qui se distinguent par leur approche sérieuse et leurs propositions concrètes concernant la future production du pétrole et du gaz au Sénégal.

Panthères du Gabon : Un joueur héberge son épouse dans l’hôtel de la sélection et se fait renvoyer

Convoqué par le sélectionneur des Panthères du Gabon pour les matchs amicaux du mois de mars,  Kanga Guelor a été finalement mis à l’écart de l’effectif pour indiscipline. C’est une décision du sélectionneur Thierry Mouyouma.

Selon les explications de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), le milieu offensif de l’Étoile rouge de Belgrade a été surpris en train d’héberger son frère et son épouse dans le même hôtel que l’équipe nationale.

Il a fait ses valises, malgré les excuses présentées au coach
Cet acte est jugé incompatible avec les nouvelles directives du staff technique en matière de discipline au sein de la sélection. Malgré les excuses présentées par le joueur, le coach gabonais lui a demandé de faire ses valises. 
Il ne participera donc pas aux matchs amicaux internationaux des 22 et 25 mars 2024 contre le Congo et le Sénégal en France.
Depuis qu’il a pris la tête des Panthères du Gabon, Thierry Mouyouma est inflexible sur la discipline du groupe.

Aubameyang blacklisté ?
Il n’a jamais convoqué l’attaquant de l’Olympique de Marseille Pierre Emerick Aubameyang, malgré ses statistiques impressionnantes avec le club phocéen.
Sans doute, craint-il un autre écart de comportement de l’ancien Ballon d’Or africain. En novembre 2023, Mouyouma avait déjà exclu du groupe Aaron Boupendza et Didier Ibrahim Ndong parce qu’ils n’ont pas vite rejoint leurs coéquipiers à Bongoville, malgré les billets de vols domestiques mis à leur disposition.
 Le Gabon affronte ce mois-là le Kenya et le Burundi, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

seneweb

Bambey : Aïda Mbodj Accueille Diomaye avec Ferveur et Promet une Victoire Éclatante

La ville de Bambey, située dans la région de Diourbel et fief d’Aïda Mbodj, a réservé un accueil chaleureux à Bassirou Diomaye Faye, candidat soutenu par la coalition DiomayePrésident. Malgré les rigueurs du jeûne du Ramadan, des centaines de personnes se sont rassemblées pour saluer l’ancienne édile et exprimer leur soutien à leur candidat, à quelques minutes de la rupture du jeûne.

Coordinateur départemental de la coalition, Alioune Badara Diouf, a exprimé sa confiance en la victoire de Bassirou Diomaye Faye dans la commune de Bambey, affirmant que celle-ci serait remportée avec un soutien de plus de 80 %. Il a souligné que la mobilisation était forte dans toutes les communes et villages du département, témoignant ainsi du choix clair en faveur de Bassirou Diomaye Faye.

Aïda Mbodj, figure politique influente dans la région, a également promis une victoire éclatante pour Diomaye Faye le soir du 24 mars, déclarant que cela marquerait le début du changement tant attendu par le peuple sénégalais. Elle a insisté sur l’intégrité morale de Diomaye Faye, affirmant qu’il incarne les valeurs d’intégrité et de probité.

« Voter pour Diomaye, c’est voter pour un homme aux mains propres, jouissant d’une grande probité morale. J’ai été profondément touchée par les mots de Moussa Sène Absa, affirmant que Diomaye est l’incarnation des grands hommes. C’est un homme de savoir qui le confirme », a-t-elle déclaré.

La mobilisation exceptionnelle s’est également poursuivie à Diourbel, où le cortège de Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par une foule enthousiaste, bloquant le passage pendant plusieurs minutes. Cette démonstration de soutien souligne l’engagement et la détermination de la coalition à remporter les élections présidentielles.

Ramadan 2024 : Lamine Camara, le Golden Boy des Lions, Nourrit ses Compatriotes de Diouloulou

En cette période sacrée du Ramadan, la générosité de Lamine Camara, surnommé le Golden Boy des Lions, brille de tout son éclat. Originaire de Diouloulou, dans le département de Bignona, ce jeune talent du football s’est illustré par un geste de solidarité en offrant des vivres alimentaires à ses concitoyens.

Actuellement en regroupement avec l’équipe nationale du Sénégal pour des matches amicaux contre le Gabon et le Bénin en France, Lamine Camara a pris l’initiative de soutenir financièrement sa communauté durant ce mois béni. Le milieu de terrain du FC Metz a ainsi décidé d’offrir du riz et du sucre aux habitants de la commune de Diouloulou, marquant ainsi son attachement et sa considération envers sa terre natale.

Ce geste de solidarité n’est pas une première pour Lamine Camara. Il y a un an, après avoir signé son premier contrat professionnel avec le FC Metz, il avait déjà témoigné son soutien aux jeunes footballeurs de Diouloulou en leur offrant des chaussures de football.

Selon ses proches, la valeur totale des vivres offerts cette année s’élève à deux millions de francs CFA. Ce geste de générosité reflète l’engagement de Lamine Camara envers sa communauté et sa volonté de contribuer au bien-être de ses concitoyens, démontrant ainsi que le sportif de haut niveau peut également être un modèle d’altruisme et de solidarité.

Communiqué du Conseil des ministres du 20 Mars 2024

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 20 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la tenue ce dimanche 24 mars 2024 de l’élection présidentielle, en félicitant le Gouvernement, les forces de défense et de sécurité et l’Administration sénégalaise dans son ensemble pour toutes les dispositions prises afin d’assurer une bonne organisation du scrutin au Sénégal et à l’étranger.
Le Chef de l’Etat a également salué le bon déroulement de la campagne électorale dans la paix et le respect de l’Etat de droit afin de conforter le rayonnement de la démocratie sénégalaise et la
solidité de nos institutions. 
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé aux acteurs politiques et aux citoyens de préserver nos acquis démocratiques en allant voter le 24 mars 2024, dans le calme et la sérénité.
Poursuivant sa communication sur l’accompagnement de l’Etat pour asseoir le développement des entreprises de presse, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle majeur joué par les médias dans la démocratie et la stabilité sociale.
A la faveur de l’audience qu’il a accordé le lundi 18 mars 2024 à la délégation du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller au respect des dispositions du Code de la Presse en renforçant la professionnalisation du secteur ainsi que la modernisation soutenue des entreprises de Presse.
A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, notamment aux Ministres chargés la Communication et des Finances de renforcer les ressources allouées au Fonds d’Appui pour le Développement de la Presse et d’engager sans délais, les voies et moyens d’appliquer un régime fiscal adapté aux entreprises de presse, en plus de l’effacement des dettes fiscales de ces dernières pour la période antérieure au 31 décembre 2023.
Le Président de la République a également souligné l’urgence d’un traitement adéquat des redevances dues à l’ARTP, la nécessité d’actualiser le modèle économique de la TNT et d’assurer la viabilité financière et le développement des activités techniques de Télédiffusion Sénégal (TDS SA).
En outre, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité de veiller au développement des entreprises de presse publiques (RTS, SN APS, SOLEIL) et d’assurer un financement adéquat à travers une
redevance encadrée par une réglementation spécifique, en rapport avec la réorganisation du marché de la publicité.
Enfin, le Président de la République a indiqué, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, l’impératif de bâtir avec les acteurs des médias, une Stratégie nationale de Communication (SNC) consensuelle, conforme à la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035.
Abordant la préservation des archives et de la mémoire historique du Sénégal, le Chef de l’Etat a félicité et encouragé le Commission de Coordination de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal pour le travail notable accompli avec la publication de nombreux ouvrages qui doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires.
Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement, d’accorder une attention particulière à la sauvegarde, à l’entretien et à la vulgarisation de notre patrimoine historique, qui contribue à perpétuer nos valeurs et traditions dans le cadre de la consolidation de la Nation.
Revenant sur la Journée mondiale de l’Eau et de la maitrise stratégique du secteur de l’Eau, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette célébration prévue ce 22 mars 2024 pour demander au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
A cet effet, le Président de la République a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux efforts consentis pour améliorer l’accès à l’eau des populations en milieu rural et d’accentuer le déploiement des programmes de branchements sociaux.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable avec le développement des projets de dessalement de l’eau de mer, de même que les projets de transfert d’eau dans plusieurs localités pays.
Au regard de la forte urbanisation et des évolutions démographiques du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de poursuivre avec toutes les parties prenantes, les réflexions stratégiques pour garantir la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau dans le périmètre affermé et en milieu rural, avec le renouvellement
des forages et réseaux.
Sur le climat social, le suivi et la gestion des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur l’organisation du marché de la ferraille au Sénégal, en demandant au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de finaliser avec tous les acteurs impliqués, notamment les entreprises et les organisations de ferrailleurs, un cadre réglementaire de régulation
de l’exploitation, des importations et exportations du marché de la ferraille au Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
? la situation de la mise en œuvre du 2e Compact du Millennium Challenge Account (MCA) ;
? l’état d’avancement du Programme d’accès universel à l’électricité ;
? le suivi du démarrage des activités du BRT .
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
? le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
? le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’implémentation de la comptabilité analytique hospitalière, la digitalisation du « dossier patient unique » (DPU), la convention hospitalo-universitaire et le Plan national de sécuritaire sanitaire mondial ;
? le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
? le projet de décret relatif à l’octroi de la dignité d’Ambassadeur émérite du Sénégal ;
? le projet de décret portant création du système national de gestion des données « APIPNR » par voie aérienne au Sénégal ;
? le projet de décret relatif au financement de l’éditeur public national de la communication audiovisuelle (RTS).

La nomination du Conseil des ministres du 20 Mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Amy MBACKE, Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevée au rang d’Ambassadeur.
Monsieur Cheikh Abdou NDIAYE, Secrétaire permanent de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Monsieur El Hadj Mamadou Moussa DIA, Conseiller spécial à la Présidence de la République, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Madame Maïmouna KANTE, Professeur de l’Enseignement moyen de 1e classe-2e échelon, précédemment Directeur de la Formation professionnelle et technique, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
Madame Awa NDIAYE, Professeur de Lettres, est nommée Président de l’Observatoire national de la Parité (ONP), en remplacement de Madame Fatou DIOP.
Monsieur Léonce NZALLY, Administrateur civil principal, est nommé Directeur du contrôle budgétaire à la Direction générale du Budget du Ministère l’Economie, des Finances et du Plan, en remplacement de Monsieur Bakar Faye, admis à faire valoir ses droits
Madame Ndeye Yacine Gueye, économiste de l’éducation, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, est nommée Directrice de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Serigne Fallou Mbacké rejoint Amadou Ba pour la Présidentielle : Un soutien majeur pour Bby

Dans le paysage politique sénégalais, un nouveau ralliement vient renforcer la candidature d’Amadou Ba en vue de l’élection présidentielle. Serigne Fallou Mbacké, président du Conseil départemental de Mbacké et figure de proue du mouvement And Suxali Sénégal, a officiellement annoncé son soutien à l’ancien Premier ministre.

Réélu sous la bannière de l’intercoalition Yaw-Wallu, Serigne Fallou Mbacké a pris cette décision stratégique après une période de réflexion et d’analyse approfondie des programmes des différents candidats. Pour lui, le choix d’Amadou Ba repose sur une convergence de visions politiques et de valeurs partagées.

Lors d’une rencontre à Taïf, Serigne Fallou Mbacké a exposé les raisons de son soutien à Amadou Ba, soulignant notamment la validation par ce dernier d’un programme de développement d’urgence pour le Conseil départemental de Mbacké. Ce programme, évalué à 50 milliards de francs CFA sur une période de dix ans, a été accueilli favorablement par Amadou Ba, témoignant ainsi de son engagement envers le développement local.

À travers ce ralliement, Serigne Fallou Mbacké mobilise les membres de son mouvement pour soutenir activement la candidature d’Amadou Ba et œuvrer à une victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. De plus, il appelle à maintenir la cohésion nationale et à promouvoir l’unité dans le pays, soulignant l’importance de la solidarité et de la convergence d’efforts pour l’avancement du Sénégal.

Ce soutien de Serigne Fallou Mbacké représente un atout significatif pour la campagne d’Amadou Ba, renforçant sa légitimité et sa crédibilité auprès des électeurs de la région de Mbacké. Il témoigne également de la volonté du candidat de fédérer autour de lui un large éventail de forces politiques et sociales pour conduire le Sénégal vers un avenir prometteur.

Inauguration de la Tour R+10 de la RTS par le Président Macky Sall : Un jalon majeur dans le paysage Audiovisuel Sénégalais

Le président Macky Sall a présidé l’inauguration de la Tour R+10 de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), marquant ainsi un tournant historique dans le développement du secteur audiovisuel du pays. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de dignitaires et de représentants du gouvernement, a été l’occasion de célébrer un projet ambitieux qui promet de transformer le paysage médiatique du Sénégal.

Initiée il y a 22 mois, la construction de la Tour R+10 représente un investissement majeur dans le secteur de la radiodiffusion et de la télévision. Dotée d’équipements de pointe et de systèmes innovants, cette nouvelle infrastructure positionne la RTS à la pointe de la technologie et lui permettra de fournir des services de diffusion de qualité supérieure à ses téléspectateurs.

Lors de son discours d’inauguration, le président Macky Sall a souligné l’importance de ce projet pour le développement des médias au Sénégal. Il a salué les efforts déployés par tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette tour emblématique, affirmant que cet investissement témoigne de l’engagement du gouvernement envers le secteur des médias et de la communication.

La Tour R+10 de la RTS marque ainsi l’entrée de la radiodiffusion sénégalaise dans l’ère postmoderne, offrant aux téléspectateurs une expérience audiovisuelle immersive et diversifiée. Avec ses installations modernes et ses équipements de pointe, elle renforcera la capacité de la RTS à informer, éduquer et divertir le public sénégalais, tout en promouvant la culture et les valeurs nationales.

Outre ses implications directes pour la RTS, l’inauguration de la Tour R+10 revêt également une signification symbolique plus large. Elle témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de moderniser les infrastructures médiatiques du pays et de renforcer le rôle des médias publics dans la promotion du dialogue national et du développement socio-économique.

L’inauguration de la Tour R+10 de la RTS par le président Macky Sall représente un jalon majeur dans l’histoire de la radiodiffusion sénégalaise. Ce projet ambitieux ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur audiovisuel du pays et souligne l’importance de l’investissement dans les médias pour la construction d’une société moderne et dynamique.

Mamadou Lamine Diallo souhaite faire inscrire le Magal de Touba dans l’agenda de l’Union africaine

Dans le cadre de sa campagne électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat de la coalition Tekki, s’est engagé à promouvoir la reconnaissance internationale du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal. Lors d’une rencontre dans le Baol, M. Diallo a affirmé son attachement au Magal et a proposé de l’inscrire officiellement dans l’agenda de l’Union africaine une fois élu.

Selon lui, le Grand Magal de Touba, célébration annuelle commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba, mérite une reconnaissance internationale en raison de son importance spirituelle et de son impact sur la société sénégalaise. En intégrant cet événement dans l’agenda de l’Union africaine, Mamadou Lamine Diallo souhaite valoriser la dimension religieuse et culturelle du Sénégal sur le continent africain.

Par ailleurs, le candidat a partagé sa vision concernant les institutions du pays, soulignant l’importance des chefs religieux en tant qu’institutions sociales. Selon lui, depuis l’époque de Blaise Diagne, les chefs religieux ont joué un rôle crucial dans la vie politique et sociale du Sénégal. Il s’engage ainsi à impliquer pleinement ces leaders spirituels dans la gouvernance du pays, reconnaissant leur contribution historique à la construction de la nation sénégalaise.

En outre, Mamadou Lamine Diallo a abordé la question de l’accès à l’eau à Touba, promettant de résoudre définitivement ce problème une fois élu. Il a également appelé à des prières pour la paix dans le pays, soulignant que la politique doit se dérouler dans un climat de tolérance et de respect des libertés individuelles.

En conclusion, le candidat a réaffirmé son engagement en faveur d’une démocratie décentralisée, mettant en avant l’importance des pôles régionaux de développement pour assurer une gouvernance inclusive et participative au Sénégal.

ONAS : Mamadou Mamour Diallo met le cadre de travail sous un éclat de lumière

Un éclat de lumière illumine le hall du nouveau bâtiment avec une salle d’attente munie d’un petit salon. Les lustres brillent du faux-plafond. Les murs sont parés aux couleurs jaune et bleue de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Au milieu, près une vitrine s’insère harmonieusement dans une poutre blanchâtre. Le cadre est idyllique. L’architecte exhibe deux images, une d’aujourd’hui et l’autre d’hier. Entre les deux, il n’y a pas photo. La vision est traduite en œuvre architecturale, disons en chef d’œuvre. « Nous avons essayé de traduire une vision, cette grande ambition du Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. Il a fait de l’ONAS, une grande institution par la transformation du cadre de vie », a commenté l’architecte, Monsieur Niang.

Le hall du nouveau bâtiment central a tous les atours de l’accueil d’un hôtel atteste Maniang Diaw, délégué syndical. « Actuellement, les travailleurs de l’ONAS n’ont rien à envier aux agents d’autres services. Ici, nous avons un accueil identique avec ce que nous voyons dans des hôtels. Le DG Mamadou Mamour Diallo a donné un autre statut à l’ONAS », affirme Maniang Diaw. 

La conviction du Directeur Général qui a certainement lu l’ouvrage Germinal de Emile Zola a compris que le cadre influe sur la production. « Ce n’est pas compliqué. Il suffit juste d’inscrire la rénovation des bureaux dans le budget chaque année pour réaliser les travaux », a certifié le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. Cette rénovation est une concrétisation d’un point de sa feuille de route déclinée depuis sa prise de fonction un jour du 7 novembre 2022. « Depuis notre prise de service, nous avons inscrit au cœur de nos préoccupations, l’amélioration des conditions de travail. Et qui dit amélioration des conditions de travail parle du cadre de vie. Un cadre de vie sain est porteur de résultats en principe », a argumenté le Directeur Général qui a félicité l’architecte, Monsieur Niang qui a traduit sa vision en acte. Il a remercié tout le personnel notamment le Directeur Administratif et financier, Bamba Fall qui s’est beaucoup investi pour que les travaux puissent se terminer dans des délais relativement courts. 
Entre le 7 novembre 2022 et mars 2023, l’ONAS présente un nouveau visage et projette une image plus attrayante. A partir de la route, on a un nouveau panorama avec les couleurs de l’institution. Un imposant logo est posé à gauche, à l’entrée d’une baie vitrée. « L’autre aspect non important, nous sommes dans un monde dominé par la communication. L’image et la notoriété de l’ONAS méritent que l’on mette les travailleurs dans ce cadre de travail adéquat », a soutenu le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. 

Les confessions des plus anciens 
De là, le Directeur Général et ses agents se dirigent vers le hall de l’entrée principale. L’harmonie de la décoration valorise l’institution. Elle rehausse son image. L’hôte ne peut contempler la cascade et l’aquarium. Tout nous plonge dans le champ d’action de l’ONAS. Le visiteur est émerveillé d’entrée. « Nous avons voulu être à la fois généreux et accueillants. Nous ne devons pas avoir une vision minimaliste pour une institution qui prend son envol sous la conduite d’un Directeur Général qui a de l’ambition pour l’ONAS », témoigne l’architecte. Il ne manquait que cela pour cette institution, qui est une référence en matière d’assainissement en Afrique. « Nous avons les compétences autant que des agents des autres services qui sont dans le secteur, mais ce qui nous manquait, c’était l’attraction du cadre de travail. Aujourd’hui, c’est chose faite. Nous remercions le Directeur Général pour cette belle œuvre. Le cadre est essentiel dans l’amélioration de la productivité des travailleurs », a reconnu le Directeur de l’Exploitation Pèdre Sy.
L’œuvre de rénovation va se poursuivre. L’architecte et ses équipes vont démarrer incessamment la rénovation des bureaux du Département de la communication. Les murs des couloirs seront une sorte de galerie où seront exposés en permanence les grands travaux de l’ONAS. Après des travaux de construction d’un bâtiment de la documentation, d’une salle de sports et d’une mosquée seront engagés. 

Présidentielle 2024 : “Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné comme l’autre qui a besoin de la présence de son mentor‘’ (Aliou Sall)

Face à la presse locale, hier, à Guédiawaye, Aliou Sall s’est prononcé sur les relations entre le président de la République et son candidat Amadou Ba. À ce sujet, le frère du président sortant laisse entendre qu’‘’Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné par Macky Sall comme l’autre candidat qui, lui, a besoin de la présence de son mentor ». Il fait allusion à Bassirou Dioamaye Faye qui est épaulé sur le terrain par son leader Ousmane Sonko. 

Selon l’ancien maire de Guédiawaye, le soutien de Macky Sall à Amadou Ba est plus utile dans l’ombre que sur le terrain et que le président de la République et son candidat Amadou Ba s’entendent très bien.
Par ailleurs, Aliou Sall invite les Sénégalais à ne pas commettre l’erreur de voter pour sanctionner, ce qui pourrait engendrer des regrets. Il donne l’exemple d’Ameth Aidara, son successeur à la tête de la ville de Guédiawaye. Selon lui, ce dernier n’a fait aucune réalisation jusqu’ici.

Présidentielle 2024 : Les acteurs culturels exigent le respect des droits d’auteur

Alors que la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars bat son plein au Sénégal, les acteurs culturels du pays expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante des droits d’auteur et un manque de considération envers le secteur culturel de la part des candidats.

La Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) a été particulièrement vocal dans sa critique, dénonçant l’utilisation non autorisée d’œuvres artistiques à des fins de propagande politique. Selon la loi n°2008-09, toute utilisation d’œuvres protégées à des fins commerciales ou politiques nécessite le paiement d’une redevance aux artistes concernés. Or, de nombreux candidats ont utilisé des chansons sans respecter ces dispositions légales.

Les artistes exhortent donc les candidats à se conformer à la loi en se rapprochant de la SODAV pour régulariser leur utilisation des œuvres protégées et s’acquitter des redevances dues. Cette démarche vise à garantir le respect des droits des créateurs et à assurer une juste rémunération pour leur travail.

Outre cette question cruciale des droits d’auteur, les acteurs culturels regrettent également le manque de considération de la part des candidats à l’égard de la culture dans leurs programmes électoraux. Sur les 19 candidats en lice, aucun n’a proposé de politique culturelle claire et cohérente, ce qui témoigne, selon les artistes, d’un désintérêt pour un secteur pourtant essentiel à la vie économique et sociale du pays.

Face à cette situation, les acteurs culturels appellent les candidats à s’engager davantage avec les professionnels de la culture pour élaborer des politiques inclusives et ambitieuses qui favorisent le développement d’un secteur culturel dynamique. Ils soulignent que la culture est un moteur de création d’emplois et de croissance économique, et qu’elle mérite donc une place de choix dans les programmes politiques.

En conclusion, les acteurs culturels du Sénégal lancent un appel à l’action aux candidats et à l’ensemble de la classe politique, les exhortant à reconnaître la valeur de la culture et à œuvrer pour sa promotion et sa protection dans l’intérêt de tous les citoyens.

Incendie chez Al Mouridiyyah : Réaction de Hizbut-Tarqiyyah et Perspectives d’Avenir

Ce matin, un événement tragique a secoué la communauté médiatique sénégalaise avec l’incendie des locaux du groupe Media Al Mouridiyyah. Les dégâts causés par le feu sont considérables, détruisant les plateaux, les studios, la régie et les bureaux. Cette catastrophe a suscité une vive réaction de la part de la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah, l’entité responsable du groupe, ainsi que des observateurs et de la population en général.

Dans un communiqué officiel publié suite à l’incident, la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah a exprimé sa gratitude pour le fait que personne n’a été blessé ou perdu la vie dans l’incendie. Le directeur général, Serigne Youssouph Diop, également Responsable Moral de Hizbut-Tarqiyyah, a exprimé sa reconnaissance envers Dieu pour cette protection providentielle. Malgré les dégâts matériels importants, la priorité reste la sécurité et le bien-être de tous les employés et membres de la communauté Al Mouridiyyah.

Cette réaction de gratitude et de résilience témoigne de la force morale de Hizbut-Tarqiyyah face à l’adversité. Au-delà des pertes matérielles, la direction générale a souligné la nécessité de surmonter cette épreuve avec courage et détermination. Le communiqué a également exprimé la solidarité envers ceux qui ont été touchés par cet incident et a remercié tous ceux qui ont offert leur soutien et leur assistance.

Dans le contexte de cet incendie, de nombreuses questions se posent quant aux causes possibles et aux conséquences à long terme pour Al Mouridiyyah et Hizbut-Tarqiyyah. Les enquêtes sur l’incendie sont en cours pour déterminer l’origine et les circonstances de l’incident. Cependant, il est clair que la reconstruction des installations endommagées prendra du temps et nécessitera des efforts considérables.

Malgré ces défis, la direction générale a annoncé la reprise du signal TV du groupe ainsi que la continuation de ses activités sur les supports numériques. Cette décision montre la détermination de Hizbut-Tarqiyyah à maintenir ses engagements envers son public et à poursuivre sa mission malgré les obstacles rencontrés.

Dans une perspective plus large, cet incident souligne également l’importance de la sécurité et de la conformité aux normes de prévention des incendies dans tous les établissements, en particulier dans le secteur médiatique où la protection des équipements et des infrastructures est essentielle pour assurer la continuité des opérations.

En fin de compte, l’incendie chez Al Mouridiyyah représente un défi majeur pour Hizbut-Tarqiyyah et la communauté médiatique sénégalaise dans son ensemble. Cependant, avec une réaction mesurée et résolue, ainsi qu’avec le soutien de la population et des autorités, il est possible de surmonter cette épreuve et de reconstruire un avenir plus fort et plus résilient pour Al Mouridiyyah et ses partenaires.

Cheikh Tidiane Dièye retire sa candidature et soutient Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle

Cheikh Tidiane Dièye a surpris aujourd’hui en annonçant le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’une conférence de presse. Dans un geste inattendu, M. Dièye a appelé ses partisans à soutenir le candidat Bassirou Diomaye Faye pour l’élection à venir.

Cette décision radicale intervient après une discussion avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Selon M. Dièye, cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du pays et dans le but de renforcer l’unité de l’opposition.

Ce retrait stratégique de la course présidentielle marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les élections approchent à grands pas. La décision de M. Dièye de soutenir M. Faye pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final, étant donné l’importance de son électorat et son influence dans certaines régions clés.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette alliance inattendue pourrait influencer le paysage politique sénégalais dans les jours précédant le scrutin, et si elle pourrait changer la dynamique de la campagne électorale à venir.

Réfutation des Allégations sur le Processus Électoral

La Direction générale des élections (DGE) a publié un document intitulé « Précisions et éclairages sur une prétendue analyse de la carte électorale », dans lequel elle réfute les affirmations erronées concernant le processus électoral. La DGE a vivement contesté les allégations portant sur la supposée existence de bureaux de vote fictifs, de bureaux non localisables et d’abris provisoires.

Biram Sène, Directeur de la formation et de la Communication de la DGE, a souligné l’impossibilité de réaliser de tels procédés dans le système électoral actuel, en précisant que la carte électorale ne peut être modifiée ni voir l’ajout de bureaux de vote. Il a rappelé que l’existence d’abris provisoires est justifiée par le manque d’infrastructures publiques dans certaines circonscriptions, et que leur présence est prévue dans la carte électorale publiée.

La DGE a également abordé la question du découpage des circonscriptions électorales, rejetant l’accusation de « gerrymandering », qui consiste en un découpage partisan du territoire. Biram Sène a souligné que cette notion était inappropriée dans le contexte de l’analyse de la carte électorale.

Concernant la modification du Code électoral, la DGE a clarifié qu’il s’agissait du vote d’une nouvelle loi électorale résultant des points de consensus obtenus par la Commission politique du Dialogue national, et non d’une modification unilatérale. Les allégations sur une prétendue exclusion de plus de deux millions d’électeurs pour l’élection présidentielle de 2024 ont été qualifiées d’affabulation et de désinformation.

La DGE a également contesté les informations selon lesquelles la carte électorale n’aurait pas été publiée, rappelant qu’elle l’avait été conformément aux dispositions légales. Biram Sène a expliqué que la modification de la carte électorale s’effectue selon les dispositions du Code électoral et est concomitante à la révision exceptionnelle des listes électorales.

En résumé, la DGE a démenti les allégations portant sur des irrégularités dans le processus électoral, affirmant que les opérations sont menées conformément à la loi et dans le respect des principes démocratiques.

Benzema disponible pour participer aux JO de Paris

L’attaquant français Karim Benzema s’est montré enthousiaste à l’idée de participer aux prochains Jeux Olympiques, qui se dérouleront à Paris.

Plusieurs joueurs français ont déjà exprimé leur volonté de représenter l’équipe de France aux prochains Jeux Olympiques, qui se dérouleront à Paris du 26 juillet au 11 août.

Après Kylian Mbappé, Antoine Griezmann, Dimitri Payet et bien d’autres, c’est au tour de Karim Benzema d’offrir ses services au sélectionneur olympique Thierry Henry, qui ne peut emmener que trois joueurs de plus de 23 ans à cette compétition.

« Les Jeux olympiques ? Pourquoi pas ? Bien sûr, ça peut être génial », a déclaré le natif de Lyon, interrogé par le quotidien L’Équipe.

Mais cette question ne dépend pas que du joueur… pour cela, il faut que son club, Al Ittihad, accepte de libérer sa star pendant cette période de pré-saison et aussi avant le début des compétitions officielles.

Le sélectionneur olympique des Bleus l’a d’ailleurs expliqué lors de la dernière conférence de presse : « Tout le monde veut participer, mais s’ils peuvent partir… c’est un autre débat. »

Pour rappel, le Ballon d’Or 2022 avait annoncé sa retraite internationale en décembre 2022 après des problèmes rencontrés au début de la Coupe du monde au Qatar. 

afp

Suspension pour le gardien du Jaraaf, amende pour GFC

À la suite des incidents survenus lors de la rencontre entre le Jaraaf et Guediawaye FC, la Commission juridique de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a pris des mesures disciplinaires. Le gardien de but du Jaraaf, Cheikh Lo Ndoye, a été suspendu pour deux matchs et condamné à une amende de 350 000 F CFA pour avoir versé un liquide dans ses buts lors du match, qui s’est terminé par un match nul (0-0).

Les images captées lors de la rencontre ont montré Cheikh Lo Ndoye en train de verser un liquide suspect dans ses buts, ce qui a soulevé des questions sur son intégrité sportive. La Commission juridique de la LSFP a jugé cette action comme contraire à l’éthique sportive, entraînant ainsi les sanctions à l’encontre du joueur.

De son côté, Guediawaye FC a également été sanctionné. Le club de la banlieue a écopé d’une amende de 500 000 F CFA pour l’utilisation de fumigènes lors du même match. Bien que souvent utilisés par les supporters pour animer les tribunes, les fumigènes sont strictement interdits dans les enceintes sportives en raison des risques pour la sécurité des spectateurs et des joueurs.

Ces mesures prises par la LSFP visent à maintenir l’intégrité et la sécurité des compétitions de football au Sénégal, en assurant le respect des règles et des normes éthiques.

Dani Alves libéré de prison sous caution

Le tribunal de Barcelone a accepté la demande de Dani Alves et celui-ci sera mis en liberté provisoire, bien qu’il doive payer une caution d’un million d’euros. Il pourra ainsi quitter la prison le temps que soient résolus les derniers recours dans son affaire après sa condamnation pour viol.

Le tribunal de Barcelone a accepté d’accorder la liberté conditionnelle à Daniel Alves, condamné il y a quelques semaines à 4 ans et demi de prison pour agression sexuelle. L’ex-footballeur a été jugé au début du mois pour avoir violé une femme de 23 ans dans les toilettes de la boîte de nuit Sutton à Barcelone le 30 décembre 2022.

Le Brésilien devra payer une caution d’un million d’euros et sera ensuite libéré. Il devra se présenter chaque semaine à l’Audience provinciale de Barcelone, où s’est déroulé son procès. Le tribunal lui a également interdit de s’approcher à moins de mille mètres du domicile de la plaignante, de son lieu de travail et de tout autre lieu qu’elle fréquente, ainsi que de communiquer avec elle.

Le ministère public, le procureur privé et le joueur ont fait appel de la sentence et Daniel Alves sera désormais libre en attendant sa condamnation définitive. Son passeport sera retenu et il ne pourra pas quitter le pays.​

Le joueur est en prison depuis plus d’un an, depuis le 20 janvier 2023, et peut maintenant attendre que sa peine soit décidée en dehors de la prison.  

Le Tribunal supérieur de justice de Catalogne examinera l’affaire en première instance. En plus de la peine d’emprisonnement, le joueur a également été condamné à verser une indemnité de 150 000 euros à la victime, ce qui a réduit sa peine.

© AFP

Entendu par vidéoconférence depuis la prison de Barcelone où il est détenu, l’ancien arrière latéral de la Seleçao avait assuré au tribunal qu’il ne prendrait pas la fuite, ajoutant qu’il croyait en la justice, selon des sources judiciaires.

Son avocate, Me Inés Guardiola, qui avait proposé une caution de 50.000 euros en contrepartie de la remise en liberté de son client, avait rappelé, de son côté, que l’ancien joueur avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance. 

Un argument pris en compte par le tribunal, qui s’était jusqu’à présent opposé aux différentes demandes de remise en liberté du joueur en raison justement du risque de fuite, jugé élevé compte tenu de ses moyens financiers.

« Il faut prendre en compte le temps qui a passé » depuis le début de son incarcération, qui le rapproche de sa date potentielle de remise en liberté, a souligné dans sa décision le tribunal pour justifier son changement d’appréciation.

De quoi agacer l’avocate de la plaignante. « C’est un scandale qu’on laisse en liberté une personne alors qu’on sait qu’elle peut rassembler le million d’euros en un rien de temps », a déclaré Me Ester García sur la radio catalane RAC-1.

Le parti de gauche radicale Sumar, membre de la coalition de gauche au pouvoir à Madrid, a également vertement critiqué la décision. « Dani Alves peut attendre chez lui la sentence définitive d’un viol parce qu’il a un million d’euros. La justice est patriarcale et de classe. Ca suffit! », a lancé Sumar dans un message sur le réseau social X. 

afp

Neuer forfait avec l’Allemagne

L’équipe nationale allemande a confirmé mercredi que Manuel Neuer manquera la pause internationale actuelle. Le gardien de but souffre d’une déchirure de la fibre du muscle adducteur gauche 20 jours avant d’affronter Arsenal en quart de finale de la Ligue des champions.

L’Allemagne a perdu Manuel Neuer pour cette trêve internationale et sa présence est compromise pour le quart de finale aller de la Ligue des champions contre Arsenal le 9 avril.

La Mannschaft a annoncé mercredi que le gardien de but du Bayern Munich souffrait d’une rupture d’une fibre musculaire de l’adducteur gauche et qu’il manquerait les matches amicaux contre la France et les Pays-Bas.

Julian Nagelsmann titularisera donc Marc-André ter Stegen – en principe – contre la France samedi à Lyon.

L’équipe nationale allemande a fait appel à Oliver Baumann et Bernd Leno pour compléter la liste. En l’absence d’éléments nouveaux, la convocation d’un remplaçant extérieur à l’équipe est exclue, puisque celle-ci compte déjà jusqu’à trois gardiens de but.

afp

Journée mondiale de la santé buccodentaire : Plus de 76 % de la population sénégalaise touchée par les affections

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé buccodentaire, placée sous le thème « Une bouche heureuse… Un corps heureux », le Sénégal se mobilise pour sensibiliser la population à l’importance de maintenir une bonne santé buccale. Cette journée vise à fournir aux individus les connaissances, les outils et la confiance nécessaires pour garantir une bonne hygiène buccodentaire, tout en encourageant les écoles, les groupes de jeunes, et les professionnels de la santé à promouvoir des pratiques saines.

Au Sénégal, les affections buccodentaires touchent plus de 76 % de la population adulte, avec des répercussions négatives sur le bien-être général. Pour remédier à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est engagé à renforcer la politique de promotion de la santé buccodentaire. Des stratégies de prévention communautaire et l’amélioration de l’accessibilité à des soins de qualité sont mises en œuvre pour répondre à ce défi.

Cependant, malgré ces avancées, des défis persistent. Ils incluent le manque de sensibilisation de la population aux méthodes de prévention, le financement insuffisant des activités de santé buccodentaire, ainsi que des lacunes dans la qualité des données de surveillance. Pour surmonter ces obstacles, des stratégies efficaces et efficientes doivent être adoptées pour réduire la charge de morbidité liée aux affections buccodentaires.

Le gouvernement sénégalais a réalisé des progrès significatifs dans ce domaine au cours des dernières années. Le recrutement de chirurgiens-dentistes, le renforcement des équipements dentaires et l’ouverture de services dentaires dans les établissements de santé sont autant d’initiatives qui ont contribué à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins dentaires dans le pays.

En outre, des programmes de renforcement des capacités des professionnels de la santé, y compris les infirmiers-chefs de poste et les sages-femmes, sont en cours pour assurer une prise en charge adéquate des affections buccodentaires au niveau des soins de santé primaires. La promotion du recours précoce aux soins dentaires et la lutte contre le Noma font également partie des priorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Enfin, l’amendement de la législation relative à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’ordre national des chirurgiens-dentistes témoigne de l’engagement continu du gouvernement sénégalais à améliorer la santé buccodentaire de sa population. Ces réalisations et initiatives reflètent l’importance accordée à la santé buccodentaire dans le cadre de la politique de santé publique du Sénégal.

Ngoné Ndour adresse un dernier message à Macky Sall avant son départ

Lors d’une conférence de presse ce mercredi, les acteurs culturels ont vivement critiqué l’utilisation non autorisée d’œuvres artistiques dans la campagne électorale, dénonçant le non-paiement des redevances à la Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV). Cette pratique constitue une violation flagrante de la loi 2008-09 régissant ce domaine.

À cette occasion, la présidente du Conseil d’administration de la SODAV, Ngoné Ndour, a adressé un ultime appel au président Macky Sall concernant la question de la copie privée.

« Nous demandons solennellement au président de la République Macky Sall de faire appliquer la loi sur la copie privée avant son départ le 2 avril. C’est la seule chose que je lui demande de faire en toute humilité, car ça fait des années que nous menons un combat pour la mise en vigueur de cette loi. Il aura un prédécesseur et on ne sait jamais dans la vie. Nous lui demandons uniquement de nous aider sur cette question », a-t-elle déclaré devant les médias.

Cette requête souligne l’importance cruciale de la protection des droits d’auteur dans l’industrie culturelle sénégalaise et met en lumière les efforts continus déployés par les acteurs du secteur pour faire respecter la législation en vigueur. La mise en œuvre de la loi sur la copie privée avant le départ de Macky Sall revêt ainsi une importance capitale pour garantir la juste rémunération des créateurs et préserver la richesse culturelle du pays.

Heurts entre militants d’Amadou Ba et de Diomaye Faye à Fatick : Des blessés et un bus incendié

Des affrontements violents ont éclaté à Fatick entre les partisans d’Amadou Ba et la caravane de Bassirou Diomaye Faye, laissant plusieurs personnes blessées et entraînant des dommages matériels importants. L’incident s’est produit lors d’un rassemblement à la place Les Berges du Sine, où Bassirou Diomaye Faye était censé tenir un discours politique.

Les tensions ont rapidement monté lorsque des jeunes ont commencé à entonner le nom d’Amadou Ba, provoquant une réaction hostile de certains individus présents. Des affrontements ont alors éclaté entre les deux groupes, conduisant à des blessures pour certains manifestants ainsi qu’à des dégâts matériels, notamment des motos-Jakarta vandalisées. De manière alarmante, le bus d’une école privée appartenant au responsable communal de l’ex-parti Pastef à Fatick, Cheikh Bitéye, ainsi qu’une salle de classe, ont été incendiés lors de ces violences.

Pour l’heure, les auteurs de ces actes de violence restent inconnus, mais cet incident met en lumière les tensions politiques exacerbées dans la région. Les autorités locales et les forces de sécurité sont mobilisées pour identifier les responsables et rétablir l’ordre dans la région. Des enquêtes sont en cours pour clarifier les circonstances exactes de ces heurts et pour traduire en justice les coupables.

Ces violences interviennent dans un contexte tendu à l’approche des élections, soulignant la nécessité d’un dialogue apaisé et du respect des règles démocratiques pour garantir la stabilité et la sécurité de tous les citoyens.

Mairie de Guédiawaye : Aliou Sall Accuse Ahmed Aidara de Négliger les Intérêts des Habitants

L’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a récemment pris la parole sur plusieurs sujets, notamment l’emploi des jeunes et les défis auxquels sont confrontés les habitants de cette banlieue. Cependant, il a également lancé des accusations contre son successeur à l’Hôtel de ville, Ahmed Aidara.

Dans une interview diffusée sur les ondes d’iRadio, le coordonnateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar a affirmé qu’Ahmed Aidara « néglige les intérêts des populations qui l’ont élu et ne s’occupe que de ses intérêts personnels ».

Aliou Sall a souligné les disparités lors des élections locales, mettant en lumière l’ampleur des ressources dont disposait Ahmed Aidara par rapport à ses concurrents. « Aux élections locales, si vous avez bien observé, Ahmed Aidara avait une armada logistique que nous n’avions pas. Nous n’avions même pas le dixième. Il avait des budgets de campagne que nous n’avions pas. C’est ça la vérité », a-t-il déclaré.

Il a également remis en question l’argument selon lequel Ahmed Aidara serait un opposant, soulignant ses relations étroites avec les autorités. « Il a toutes les relations qui lui permettent de faire face aux problèmes de Guédiawaye. Mais est-ce qu’il est préoccupé par cela ? », s’est interrogé Aliou Sall.

Enfin, il a exprimé des doutes quant à l’engagement d’Ahmed Aidara envers les préoccupations des habitants de Guédiawaye. « Il y a des opposants qui font des résultats parce qu’ils sont préoccupés, mais je ne suis pas sûr que c’est le cas pour lui », a-t-il déclaré, tout en lui conseillant de redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Ces accusations soulèvent des questions sur la gestion de la municipalité de Guédiawaye et mettent en lumière les tensions politiques dans la région. Il reste à voir comment Ahmed Aidara réagira à ces allégations et quelles seront les implications pour son mandat à la mairie.

Incendie Dévastateur au Siège de Almouridiyyah TV à Touba

Une tragédie a frappé la ville sainte de Touba ce mercredi matin, alors qu’un incendie ravageait les locaux de la télévision Almouridiyyah TV. Les flammes ont déclenché d’énormes dégâts matériels, réduisant en cendres les studios, les plateaux de tournage et même le service d’accueil, selon des sources de Seneweb.

L’incendie a pris naissance aux premières lueurs du jour, plongeant le quartier dans l’effroi et l’agitation. Malgré les efforts courageux des secours et des personnes présentes sur les lieux, les flammes ont rapidement pris de l’ampleur, engloutissant tout sur leur passage. Quelques matériels ont pu être évacués du siège dès le début de l’incendie, mais les dégâts sont considérables.

Les causes exactes de cet incendie restent encore inconnues et font l’objet d’une enquête en cours. Les autorités locales et les services de secours ont agi avec promptitude pour contenir les flammes et éviter toute propagation aux bâtiments environnants. Les équipes de la télévision Almouridiyyah TV s’efforcent également de quantifier les dommages et de planifier les étapes suivantes.

Cet événement tragique est un coup dur pour Almouridiyyah TV et pour la communauté de Touba tout entière. Alors que les habitants de la ville sainte se remettent de ce choc, l’heure est à la solidarité et au soutien envers ceux qui ont été affectés par cette catastrophe. Les pensées et les prières de tous vont aux personnes touchées par cet incendie dévastateur.

Kaffrine : Ousmane Sonko dénonce les violences et appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye

La ville de Kaffrine a été le théâtre d’une vive agitation lors de la visite tardive du président Ousmane Sonko dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mars. Arrivé vers 4 heures du matin, Sonko s’est adressé à ses partisans et sympathisants réunis pour l’accueillir.

Cependant, le convoi de Bassirou Diomaye Faye, conduit par Ousmane Sonko, a été attaqué dès son entrée dans la commune de Kaffrine. Ces attaques ont été attribuées à certains militants supposés appartenir au camp d’Abdoulaye Saydou Sow. Les forces de défense et de sécurité sont intervenues pour rétablir l’ordre, utilisant des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

Dans la foulée, des actes de vandalisme ont été perpétrés : la photo décorative du Président Macky Sall affichée devant le siège de l’Apr a été saccagée, et des jets de pierres ont endommagé des bancs publics devant la mairie de Kaffrine.

Face à ces incidents, Ousmane Sonko s’est exprimé devant ses partisans, affirmant qu’il ne se laisserait pas intimider par de tels actes de sabotage. Il a également critiqué les responsables locaux de l’Apr à Kaffrine, affirmant que même leur chef, Amadou Bâ, n’osait pas lui répondre.

Sonko a ensuite appelé les habitants de Kaffrine à élire le meilleur candidat en la personne de Bassirou Diomaye Faye. « Il est jeune, intègre et a les capacités pour diriger ce pays », a-t-il déclaré.

Ces événements soulignent les tensions politiques dans la région et mettent en lumière les enjeux de la campagne électorale. Alors que les différents candidats rivalisent pour le soutien des électeurs, il est essentiel que le processus électoral se déroule dans le calme et le respect mutuel

Élection présidentielle : des responsables de la fédération du PDS demandent à Karim Wade d’appuyer Amadou Ba

Dans une tournure surprenante des événements, les responsables et les cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS) invitent Karim Wade à soutenir le candidat à la présidence Amadou Ba. Abdou Thiam, chef de parti à Linguère et membre de la cellule de communication PDS, a transmis ce message, soulignant la nécessité pour le parti de maintenir son rôle historique de manière responsable.

« Nous appelons notre candidat, notre président de groupe parlementaire, nos dirigeants et nos militants à se joindre à nous dans cette position républicaine pour s’assurer que le PDS remplit son rôle historique. Nous devons démontrer que le PDS est une partie responsable », a déclaré M. Thiam.

Ces cadres du PDS considèrent que la coalition DiomayePresident incarne « l’immaturité, l’amateurisme et le populisme ». Par conséquent, ils font valoir que « le choix qui nous est devant nous, en tant que citoyens, est une raison. Dans ce contexte, Amadou Ba représente le meilleur choix. Il incarne l’expérience et la stabilité », a affirmé M. Thiam.

Cet appel inattendu à l’appui de l’intérieur du PDS marque un changement stratégique dans les alliances politiques avant l’élection présidentielle. Alors que Karim Wade a été un personnage important du PDS, son soutien à Amadou Ba aurait probablement des implications importantes pour le paysage électoral.

Alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle, la dynamique politique continue d’évoluer, avec des alliances formant et changeant dans la poursuite du succès électoral. La position adoptée par ces responsables du PDS ajoute une dimension intrigante au récit qui se déroule de la course à la présidence. Tous les yeux restent sur la réponse de Karim Wade et les ramifications potentielles de sa décision sur le paysage politique du Sénégal.

Une embarcation de migrants Sénégalais chavire au Maroc : Appel à l’aide des rescapés

Une tragédie s’est déroulée au large des côtes marocaines, où une embarcation transportant des migrants sénégalais a chaviré. Partis de Mauritanie le jeudi 14 mars dernier dans l’espoir de rejoindre l’Espagne, ces candidats à l’émigration irrégulière ont été confrontés à des conditions périlleuses en mer.

Le récit bouleversant de Cheikh, un jeune originaire de la région de Louga, témoigne de l’ampleur de la tragédie. « La pirogue a chaviré au niveau des eaux marocaines. Les vagues nous ont aidés à rejoindre la plage. Par chance, moi et mes amis nous nous portons bien », raconte-t-il. Cependant, la chance n’a pas souri à tous, et plusieurs vies ont été tragiquement perdues lors du naufrage. Selon Cheikh, « Il y a eu des morts lors du naufrage et deux avaient perdu la vie avant même le chavirement ».

Le nombre exact de personnes à bord de l’embarcation reste encore indéterminé, mais selon les informations fournies par Cheikh, « 48 sénégalais dont six femmes » ont été secourus. Ces rescapés se trouvent désormais sur le territoire marocain depuis hier, et ils lancent un appel déchirant aux autorités sénégalaises pour obtenir de l’aide.

Face à cette tragédie humaine, il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent rapidement pour porter assistance aux rescapés et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles pertes de vies. Cette nouvelle catastrophe soulève une fois de plus la nécessité d’une action concertée au niveau international pour aborder la question des migrations de manière humaine et respectueuse des droits de l’homme.

Macky Sall : « Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute »

Dans un entretien accordé à la BBC, le président sénégalais Macky Sall a affirmé qu’il ne ferait aucune excuse au peuple sénégalais à la fin de son dernier mandat. Selon lui, son administration n’a commis aucune faute durant son magistère, et toutes les actions entreprises ont été conformes aux lois et à la Constitution.

Le chef de l’État a déclaré : « Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute. Je parle en tant que président de la République. Je suis responsable de ce pays jusqu’au 2 avril. Toutes les actions qui ont été posées l’ont été dans le cadre des lois et du règlement. » Macky Sall a également souligné que les institutions juridiques et judiciaires du Sénégal n’ont jamais remis en cause la sincérité de ses actions.

Lorsque son interlocuteur a tenté de l’interroger sur les événements ayant causé la crise politique au Sénégal, Macky Sall a répondu que le débat était mal posé. Selon lui, il ne s’agit pas d’une question de pardon, mais plutôt de comprendre ce qui s’est réellement passé. Il a insisté sur le rôle du Parlement, en tant qu’institution législative du pays, et sur le respect de la Constitution dans toutes les actions gouvernementales.

Macky Sall a conclu en affirmant que toutes les actions de son administration ont été menées dans le respect strict de la Constitution sénégalaise. Il a même sorti un exemplaire de la Constitution de sa poche pour appuyer ses propos.

Ces déclarations du président sénégalais suscitent des réactions diverses au sein de la population et de la classe politique. Alors que certains soutiennent sa position, d’autres expriment des opinions divergentes quant à la gestion de certaines situations et aux actions de son gouvernement au cours de son mandat présidentiel.

Accusations d’Aliou Sall contre Ahmed Aidara: Aperçus de la commune de Guédiawaye

Dans une interview récente sur iRadio, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et coordinateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a exprimé son point de vue sur diverses questions touchant la municipalité. Cependant, au milieu de discussions sur l’emploi des jeunes et les défis locaux, Sall a lancé des accusations à l’encontre de son successeur à la mairie, Ahmed Aidara.

Sall a affirmé qu’Aidara « n’attire pas les intérêts du peuple qui l’a élu et ne se concentre que sur ses intérêts personnels ». Il a souligné les disparités dans les ressources de campagne lors des élections locales, affirmant qu’Aidara disposait d’un soutien logistique et de budgets de campagne beaucoup plus importants que ses adversaires.

« Il n’a pas de problème pour accéder aux autorités. Il est ami avec tout le monde. Il ne devrait pas utiliser l’excuse d’être une figure de l’opposition alors qu’il dînait avec le ministre des Finances un soir et en prenant le petit déjeuner avec le ministre de l’Intérieur le lendemain matin. Il a tous les liens pour aborder les problèmes de Guédiawaye. Mais est-il vraiment préoccupé par eux? demanda Aliou Sall.

Soulignant la distinction entre les figures de l’opposition qui produisent des résultats de véritables préoccupations et celles qui peuvent ne pas être d’un tel dévouement, Sall a exprimé le souhait qu’Aideara déploie des efforts substantiels pour relever les défis municipaux. Il a souligné qu’il espérait qu’Aidara réussirait dans son rôle de prévenir d’éventuelles perturbations de la gouvernance.

Les remarques d’Aliou Sall donnent un aperçu de la dynamique de la politique locale à Guédiawaye, en faisant la lumière sur les préoccupations concernant les priorités en matière de leadership et l’engagement en faveur du bien-être communautaire. Alors que la municipalité parcourt sa trajectoire de développement, ces allégations soulignent l’importance d’une direction responsable et dévouée pour une gouvernance et une prestation de services efficaces.

Élections présidentielles le 24 mars : les ONG mettent en garde contre les « arrêts de l’internet »

À la veille de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars, l’organisation non gouvernementale Access Now, ainsi que 49 associations formant la coalition « KeepItOn », un réseau mondial qui s’emploie à mettre fin aux fermetures d’Internet, ont adressé une lettre au Président Macky Sall. Des copies de la lettre ont également été envoyées au Premier Ministre Sidiki Kaba, Ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam, Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP) Abdou Karim Sall, Président du Conseil national de réglementation de l’audiovisuel (CNRA) Babacar Diagne, ainsi qu’aux PDG d’Expresso Sénégal et de Sonatel, Fatou Sow Kane et Sékou Dramé, respectivement.

Le journal souligne que dans la lettre, les écrivains appellent « un engagement public à faire en sorte que la population de la République du Sénégal ait un accès sans entrave à l’Internet, aux médias sociaux, aux plateformes et à tous les canaux de communication partout dans le monde lors de la prochaine élection présidentielle du 25 mars 2024 ».

Cette demande intervient après que des restrictions ont été observées sur l’accès à Internet en février dernier avant que les élections ne soient reportées.

Tout en reconnaissant la gravité de l’incitation à la violence et de la propagation de la désinformation, les autorités sénégalaises doivent cesser de violer les droits de l’homme en fermant l’Internet sous couvert de la sécurité nationale. Les restrictions à la liberté d’expression doivent respecter les normes relatives aux droits de l’homme », déclare Jaimee Kokonya, responsable des communications pour la campagne africaine à Access Now, et ses collègues. Ils font valoir que « les arrêts généralisés sur Internet constituent une réponse disproportionnée à ces risques ».

L’appel de ces ONG souligne l’importance du maintien de l’accès numérique en tant que droit fondamental pendant les processus démocratiques. Elle reflète les préoccupations croissantes suscitées par les restrictions potentielles sur les voies de communication et la nécessité d’un environnement électoral transparent et ouvert. Alors que les élections approchent, tous les yeux restent sur le Sénégal, attendant une réponse à ces appels à la sauvegarde des libertés numériques au cours de cette période critique.

Mbour préparé pour l’élection présidentielle : tous les documents électoraux reçus

À l’approche de l’élection présidentielle ce dimanche, Mamadou Lamine Mané, préfet du département de Mbour, a confirmé la réception complète du matériel électoral. Cette étape cruciale ouvre la voie à la distribution de matériaux essentiels essentiels à l’organisation des élections. « À l’heure actuelle, nous sommes dans une phase où nous emballons et déployons une partie des matériaux », a-t-il déclaré.

Avec ses 351 023 électeurs inscrits, le département de Mbour n’introduira aucun nouveau bureau de vote pour les prochaines élections, maintenant le nombre de bureaux de vote à 219 bureaux de vote et 729 bureaux de vote. L’accent est mis sur la sécurité, les équipes étant déployées sur le terrain et la couverture complète de huit municipalités par la gendarmerie. L’armée et la police sont également mobilisées pour assurer le bon déroulement des élections.

Le personnel chargé de l’application des lois et de la sécurité devrait être en place à partir de ce vendredi, ce qui garantirait la sécurité du processus électoral deux jours avant les élections. Mamadou Lamine Mané souligne l’importance de cette organisation pour une expérience de vote pacifique.

Alors que l’anticipation s’est tenue pour l’élection présidentielle, le traitement efficace du matériel électoral et les mesures de sécurité rigoureuses mises en œuvre à Mbour reflètent l’engagement de mener des élections équitables, transparentes et sûres. Tous les systèmes étant en place, les électeurs peuvent se réjouir de voter dans un climat de sécurité et de confiance.

Cheikh Yerim Seck anticipe la victoire d’Amadou Ba lors du premier tour de l’élection présidentielle

À quelques jours du scrutin présidentiel, les déclarations de Cheikh Yerim Seck suscitent l’attention et alimentent les spéculations politiques. Dans une récente entrevue avec Maimouna Ndour Faye, le journaliste a évoqué la possibilité d’une victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection.

🔴[DIRECT] L'invité de #MNF: Le grand décryptage de Cheikh Yérim Seck sur la #présidentielle2024

Selon Cheikh Yerim Seck, cette issue serait envisageable si une union sacrée se formait autour de la coalition Benno Bokk Yakkar. Il estime que l’ancien Premier ministre dispose du potentiel nécessaire pour rallier la jeunesse et obtenir un soutien massif au sein de cette coalition.

« Amadou Ba peut rassembler la jeunesse dès le premier tour. S’il y a une union sacrée au sein du Benno Bokk Yakkar, il pourrait l’emporter dès le premier tour », a déclaré Cheikh Yerim Seck lors de son entretien avec Maimouna Ndour Faye.

Cette prédiction repose sur les sondages qui, selon le journaliste, témoignent du solide ancrage de la coalition Benno Bokk Yakkar dans le pays. Si ces prévisions venaient à se concrétiser, Amadou Ba deviendrait ainsi le nouveau président du pays, offrant une victoire sans contestation à la coalition au pouvoir.

Cependant, ces propos suscitent également des débats et des interrogations quant à la faisabilité d’une telle victoire, ainsi que sur les potentielles répercussions politiques au sein du pays.

Alors que la présidentielle approche à grands pas, les déclarations de Cheikh Yerim Seck ajoutent une nouvelle dimension au paysage politique, alimentant les spéculations et les attentes quant aux résultats finaux du scrutin.

Série « Bété Bété » : Le CNRA somme la SEN TV de respecter la réglementation audiovisuelle

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a émis un avertissement à la SEN TV concernant la série « Bété Bété », l’exhortant à se conformer strictement à la réglementation en vigueur. Cette décision fait suite à plusieurs plaintes déposées contre la série pour ses propos et images jugés malveillants ou injurieux envers certaines parties de la communauté.

Dans un communiqué publié mardi, le CNRA a déclaré avoir examiné plusieurs extraits de la série et constaté des manquements flagrants à la réglementation. Des propos, comportements et images jugés injurieux ou déshonorants ont été relevés, ce qui constitue une violation du cahier des charges relatif à l’établissement et à l’exploitation d’une chaîne de télévision privée commerciale, notamment en ce qui concerne l’article 12.

Selon cet article, les diffuseurs doivent s’abstenir de diffuser des propos incitant à l’intolérance, à la stigmatisation, à l’exclusion et à la marginalisation, ainsi que des contenus susceptibles de menacer la stabilité nationale et la cohésion sociale.

Le CNRA a donc demandé à la SEN TV de prendre des mesures immédiates pour corriger ces manquements et se conformer à la réglementation en vigueur. Cette intervention vise à garantir le respect des normes éthiques et morales dans le paysage audiovisuel sénégalais, ainsi qu’à préserver la cohésion sociale et la paix nationale.

Serigne Saliou Dia après la défaite des Lionceaux contre le Ghana : « C’est difficile mais on va se battre pour la médaille de bronze »

Après la défaite en demi-finale contre le Ghana, le sélectionneur des Lionceaux vise désormais la médaille de bronze aux Jeux Africains, contre le Congo ce vendredi.

« C’est difficile quand on perd sur cette manière mais on s’attendait aussi à un match compliqué. On a vu jouer le Ghana. C’est une bonne équipe. On a essayé de les pousser à commettre des erreurs. On a récupéré de nombreux ballons mais on n’a pas été tranchants sur nos actions. Mais ce sont des jeunes joueurs qui ont besoin d’apprendre.

On est forcément déçu mais on aura beaucoup d’enseignements à tirer sur cette défaite pour s’améliorer. On va se battre pour gagner la médaille de bronze (à jouer contre le Congo). On ne peut pas faire autrement. Pour moi, on méritait de se qualifier pour la finale. Mais c’est comme ça. On va maintenant remobiliser nos troupes pour le dernier match. »

wiwsport

Banditisme à Grand-Yoff : Zarco Pointe du Doigt les Hommes Politiques et Dévoile leur Stratégie

Dans un récent épisode de l’émission « Encore+ » diffusée sur la 2STV, le célèbre lutteur Zarco a pris la parole sur un sujet brûlant : la stigmatisation de la violence dans son quartier, Grand-Yoff. Selon lui, cette étiquette de violence est largement influencée par les hommes politiques.

Zarco a choqué les téléspectateurs en révélant que certains acteurs politiques fournissent aux jeunes du quartier des armes et un soutien financier, les incitant ainsi à semer la terreur pendant les périodes électorales. Une fois les élections terminées, ces mêmes jeunes se retrouvent abandonnés à leur sort et sombrent dans la délinquance.

Ces propos révèlent une réalité troublante qui mérite une attention immédiate. En effet, ils soulèvent des questions sur la responsabilité des autorités et la nécessité de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce cycle de violence et de manipulation. Il est essentiel que les autorités locales et nationales prennent conscience de cette situation et travaillent ensemble pour protéger les jeunes de Grand-Yoff et mettre un terme à cette influence néfaste des hommes politiques.

De telles révélations mettent en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans la politique sénégalaise. Les électeurs doivent être conscients des actions de leurs représentants et exiger des comptes lorsqu’ils abusent de leur pouvoir pour des gains politiques personnels, au détriment de la sécurité et du bien-être de la population.

En fin de compte, les propos courageux de Zarco mettent en lumière un problème urgent qui nécessite une action immédiate. Il est temps que les autorités prennent des mesures efficaces pour mettre fin à cette manipulation politique et protéger la jeunesse de Grand-Yoff contre les influences destructrices qui menacent leur avenir.

Daouda Ndiaye mobilise les troupes pour la victoire d’Amadou Bâ à Yeumbeul Nord

Yeumbeul Nord, fief historique de l’Alliance pour la République (APR), s’apprête à jouer un rôle déterminant dans l’élection présidentielle à venir. En effet, l’ancien maire emblématique de la commune, Daouda Ndiaye, a lancé un appel vibrant à la mobilisation de ses troupes en faveur du candidat de la coalition Benno Bok Yakaar, Amadou Bâ.

Lors d’une conférence de presse très médiatisée, Daouda Ndiaye a réuni ses partisans et les a exhortés à se rassembler derrière le programme et la candidature d’Amadou Bâ pour la présidence de la République. Entouré de figures importantes de l’APR, il a affirmé avec conviction que la victoire d’Amadou Bâ était non seulement possible, mais nécessaire pour le progrès et le développement de Yeumbeul Nord.

Cette mobilisation, orchestrée par Daouda Ndiaye, revêt une importance capitale dans le contexte politique actuel. En ralliant ses troupes autour d’un objectif commun, celui de faire triompher Amadou Bâ, il envoie un signal fort à l’ensemble de la région et du pays : Yeumbeul Nord est prêt à jouer son rôle dans le processus démocratique et à soutenir un candidat engagé pour le bien-être de tous.

En tant qu’ancien maire respecté et figure incontournable de la scène politique locale, Daouda Ndiaye a su galvaniser ses troupes et inspirer l’espoir dans la population. Son appel à l’action et à la solidarité résonne comme un appel à l’unité et à la détermination pour surmonter les défis qui se dressent devant la communauté.

La décision de Daouda Ndiaye de se ranger derrière Amadou Bâ marque un tournant décisif dans la campagne électorale. Elle renforce la position de la coalition Benno Bok Yakaar dans la région et confère une légitimité supplémentaire à la candidature d’Amadou Bâ.

Daouda Ndiaye incarne l’esprit de leadership et d’engagement qui caractérise les véritables hommes d’État. Sa mobilisation exemplaire à Yeumbeul Nord donne un nouvel élan à la campagne d’Amadou Bâ et ouvre la voie à une victoire éclatante pour la coalition Benno Bok Yakaar lors de l’élection présidentielle à venir.

Kobbie Mainoo convoqué pour la première fois avec l’Angleterre

Kobbie Mainoo, pépite de Manchester United, a été appelé dans l’équipe des Trois Lions pour les matches amicaux du mois de mars. Il s’agit de sa première convocation en équipe d’Angleterre.

Le milieu de terrain de Manchester United, Kobbie Mainoo, a été convoqué pour la première fois avec l’Angleterre pour les prochaines rencontres amicales contre le Brésil (23 mars) et la Belgique (26 mars).

Mainoo a été l’un des joueurs les plus impressionnants des Red Devils cette saison. Le joueur de 18 ans a participé aux 16 derniers matches de son équipe, toutes compétitions confondues.

Le natif de Stockport avait d’abord été sélectionné pour faire partie de l’équipe d’Angleterre des moins de 21 ans pour les matches contre l’Azerbaïdjan et le Luxembourg, mais le sélectionneur Gareth Southgate a finalement décidé de le convoquer avec les A dès maintenant. 

L’Angleterre remporte donc la féroce concurrence du Ghana, qui avait lancé les grandes manœuvres pour convaincre Mainoo de choisir les Black Stars plutôt que les Three Lions.

afp

Diomaye Faye Dénonce le Cadeau Fiscal à la Presse : Une Voix pour l’Intégrité Médiatique

Lors d’un échange avec des journalistes couvrant sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a pris position sur un sujet brûlant : le cadeau fiscal accordé par le président Macky Sall au patron de presse. Cette mesure, consistant à effacer les dettes fiscales de la presse, a suscité l’indignation du candidat, qui la considère comme une réponse inappropriée à un problème réel.

Pour Diomaye Faye, cette pratique constitue « une fausse solution à un vrai problème ». Il estime que le fait d’éponger les dettes fiscales de la presse ne fait qu’encourager la fraude fiscale, une infraction sévèrement réprimée dans tous les pays sérieux. Selon lui, il est impératif de ne pas opter pour la facilité et de traiter toute infraction comme telle, sans chercher à la couvrir ou à l’excuser.

En soulevant cette question, Diomaye Faye met en lumière les enjeux éthiques et légaux entourant les relations entre les médias et le gouvernement. Il souligne l’importance de maintenir l’intégrité et l’indépendance de la presse, tout en veillant à ce que les médias respectent les lois fiscales et ne bénéficient pas d’un traitement de faveur qui pourrait compromettre leur impartialité.

Cette prise de position franche de la part du candidat à la présidentielle révèle une volonté de promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur des médias, tout en reconnaissant les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans l’exercice de leur métier. Il s’agit là d’un appel à une réflexion collective sur les meilleures pratiques à adopter pour garantir une presse libre et éthique au Sénégal.

La dénonciation de Diomaye Faye vient rappeler l’importance cruciale de maintenir l’intégrité et l’indépendance de la presse dans une société démocratique, tout en veillant à ce que les médias respectent les lois fiscales et éthiques en vigueur.

Doro Gaye Porte Plainte Contre la Diffusion de Rumeurs sur son Supposé Mariage avec Racky Aidara

Les médias sénégalais se sont récemment enflammés avec des rumeurs persistantes sur une prétendue union entre l’homme d’affaires Pape Doro Gaye et l’actrice Racky Aidara. Malgré les démentis du mari de Clara, les spéculations ont continué à circuler, alimentant les potins de la presse people.

Ces rumeurs ont cependant pris une tournure légale lorsque l’avocat de M. Gaye a pris des mesures en saisissant la justice pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, entre autres délits. Cette action fait suite à la parution d’articles jugés mensongers par l’homme d’affaires.

« C’est tout simplement inadmissible. Comment peut-on écharper ainsi d’articles, les uns plus mensongers que les autres un honnête citoyen. J’ai fini de faire des captures d’écran de tous ces articles mensongers arguant que Doro se serait marié avec une certaine Racky Aïdara, avant de déposer la plainte pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, atteinte à son image par un supposé mariage », déclare l’avocat de Doro Gaye.

Selon lui, ces articles, véhiculant des affirmations non fondées et malveillantes, ont pour objectif de ternir la réputation de son client et de ses proches. « Le caractère des propos sous forme d’affirmations des auteurs, adossé à des rumeurs non avérées et malveillantes vise à salir la personne de Doro Gaye et ses proches. C’est normal qu’il porte plainte à partir du moment où il y a atteinte à la vie privée et où des rumeurs sont colportées comme des faits », déplore-t-il.

Les plaintes en question ciblent certains organes de presse et « pseudo influenceurs » qui ont contribué à répandre et à amplifier cette rumeur. Cette affaire met en lumière les défis posés par la diffusion de fausses informations et la responsabilité des médias dans la protection de la réputation et de la vie privée des individus.

Démission au sein du Parti Socialiste : Un Cadre Exprime ses Profonds Désaccords

Une onde de choc secoue le Parti Socialiste sénégalais avec la démission d’Amadou Arame Diagne, jusqu’ici 1er Vice-coordonnateur de Vision socialiste et membre du Bureau Politique. Dans une lettre adressée à Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire général du parti, Diagne expose ouvertement ses profonds désaccords avec la direction et l’orientation politique actuelle du parti.

La lettre de démission de Diagne pointe du doigt ce qu’il décrit comme une « dégradation sans précédent » du leadership, de l’influence et de la présence politique du Parti Socialiste depuis sa création. Parmi les reproches émis, il critique sévèrement le soutien du parti à Macky Sall lors des élections présidentielles de 2012, considérant désormais cette position comme incompatible avec ses convictions et aspirations.

Un autre aspect soulevé par Diagne concerne la stratégie adoptée par la direction du parti, qualifiée de « s’arrimer » au destin de Benno Bok Yakaar, la coalition au pouvoir, au détriment des valeurs et des intérêts du Parti Socialiste. Il dénonce un manque de vision et d’indépendance politique, accusant les instances dirigeantes de privilégier leurs intérêts personnels au détriment de l’avenir du parti.

En utilisant les mots de JC CAMBADELIS, qui avait fait référence au Parti Socialiste français en déclarant qu’il « ne respire plus », Diagne exprime sa déception face à l’état actuel du Parti Socialiste sénégalais, qu’il qualifie de « quasi-mort clinique ». Cette comparaison souligne l’ampleur de la crise traversée par le parti.

Dans sa conclusion, Diagne affirme qu’il ne peut plus continuer à être un cadre socialiste discipliné et respectueux au sein d’un parti dont la trajectoire ne correspond plus à ses convictions profondes de justice, d’équité et d’indépendance politique.

La démission de Diagne met en lumière les tensions internes et les défis auxquels est confronté le Parti Socialiste sénégalais, tout en suscitant des interrogations sur son avenir politique dans un paysage de plus en plus diversifié et compétitif.

Patrice Talon face au Pardon Politique : Entre Fermeté et Réconciliation

Dans le paysage politique d’Afrique de l’Ouest, la question du pardon politique occupe une place prépondérante, illustrant la délicate balance entre fermeté et réconciliation dans le cadre des relations entre gouvernements et opposants. Ces dernières années, les décisions des dirigeants régionaux, notamment celles des présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal, ont mis en lumière cette dynamique complexe.

Cependant, au Bénin, le président Patrice Talon se distingue par une approche différente. En effet, face à des opposants politiques tels que Reckya Madougou et Joël Aivo, Talon a maintenu une position de fermeté, refusant de céder aux pressions pour leur libération, malgré les appels de diverses figures politiques et de la société civile.

Lors d’un échange tendu avec son prédécesseur, Boni Yayi, Talon a affirmé sans équivoque son refus de gracier Reckya Madougou, soulignant que les acteurs politiques doivent répondre de leurs actes devant la justice. Cette position reflète une vision stricte de la responsabilité et de la justice, où le pardon politique est considéré comme une concession risquée, voire contraire à l’intérêt national.

Pourtant, les actions récentes de certains dirigeants de la région ont offert un contraste saisissant. En Côte d’Ivoire, le président Ouattara a choisi la voie de la réconciliation nationale en grâciant des opposants politiques, cherchant à apaiser les tensions et à promouvoir la cohésion nationale. De même, au Sénégal, Macky Sall a proposé une amnistie pour certains de ses opposants, dans une démarche visant à favoriser l’unité et la paix sociale.

Face à ces initiatives, certains observateurs se demandent si Patrice Talon pourrait reconsidérer sa position et opter pour une approche plus conciliante. Le pardon politique, souvent vu comme un outil pour renforcer la cohésion nationale et apaiser les tensions, pourrait-il trouver sa place dans la politique béninoise ?

Cependant, la décision de Talon de maintenir sa position de fermeté ne doit pas être sous-estimée. Elle reflète une vision politique ancrée dans la responsabilité individuelle et la primauté de la loi, où les actes doivent avoir des conséquences, même pour les acteurs politiques.

Dans un contexte où les enjeux politiques sont nombreux et les tensions palpables, la question du pardon politique demeure un sujet de débat essentiel pour le Bénin et pour l’ensemble de la région. La façon dont Patrice Talon naviguera entre fermeté et réconciliation déterminera en grande partie la trajectoire politique et sociale du pays dans les années à venir.

Mimi Touré Répond Vivement aux Menaces de Moussa Bocar Thiam à Ourossogui

Dans une campagne électorale déjà tendue, les propos incendiaires du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, lors d’une caravane à Ourossogui, ont suscité une vive réaction de la part d’Aminata Touré, également connue sous le nom de « Mimi », superviseure de la campagne de la coalition « DiomayePrésident ».

Lors d’un rassemblement à Fatick, Mimi Touré n’a pas mâché ses mots, dénonçant les menaces proférées par Moussa Bocar Thiam à l’encontre des électeurs étrangers, des Wolofs et des commerçants envisageant de voter pour l’opposition lors du scrutin présidentiel du 24 mars prochain. Elle a vivement critiqué ces déclarations du ministre, soulignant notamment que Fatick avait élu un maire originaire du Fouta, faisant allusion au président Macky Sall.

Mimi Touré a averti que de telles attitudes pourraient avoir des conséquences néfastes pour Macky Sall, le chef de l’État actuel, au pouvoir depuis 2012. Elle a qualifié les propos de Moussa Bocar Thiam de « malencontreux » et a souligné que le président Sall devrait être conscient du tort potentiel causé par de tels comportements.

Fidèle à sa campagne et à son candidat, elle a appelé les habitants de Fatick à soutenir le candidat de la coalition « DiomayePrésident », soulignant l’importance de voter pour « le fils du Sine Bassirou Diomaye Faye » – une référence claire à son candidat.

Ces échanges reflètent la tension croissante qui entoure la période électorale au Sénégal, mettant en lumière les enjeux politiques et les rivalités au sein du pays. Les propos de Mimi Touré sont une réponse directe à ce qu’elle considère comme une intimidation politique, mais ils illustrent également l’importance des alliances et des déclarations publiques dans la course à la présidence.

Karim Wade Affirme qu’un Second Tour est Imminent: Quelle Influence sur l’Élection Présidentielle à Venir?

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle au Sénégal, l’ancien candidat Karim Wade fait de nouveau parler de lui, malgré son inéligibilité. Dans une série de déclarations récentes, il évoque des échanges avec divers acteurs politiques et prétend avoir eu accès à des tendances officielles d’instituts de sondage, annonçant un second tour inévitable.

Karim Wade, pourtant écarté de la course présidentielle par une décision du Conseil constitutionnel en raison de sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite, reste un personnage influent dans la politique sénégalaise. Ses récentes déclarations sont perçues comme un effort pour maintenir une certaine présence et influencer le cours de l’élection à venir.

Dans ses propos, Wade souligne les turbulences observées dans la campagne électorale actuelle, pointant du doigt les manœuvres et l’agitation entourant les stratégies des différentes coalitions. Il insiste sur le fait que sa coalition, K24, et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), qu’il représente, n’ont pas encore pris position officielle.

L’évocation d’un second tour par Wade est une révélation significative. Si les sondages officiels suggèrent effectivement cette possibilité, cela pourrait avoir un impact majeur sur la stratégie des candidats en lice et sur le comportement des électeurs. Cela pourrait également influencer la dynamique politique post-électorale, en ouvrant la voie à des alliances et des négociations pour le second tour.

Cependant, il convient de noter que les déclarations de Karim Wade sont sujettes à controverse et peuvent être perçues comme une tentative de maintenir sa pertinence politique malgré son exclusion formelle de la compétition électorale. Certains pourraient également les considérer comme une tentative de manipuler l’opinion publique et d’influencer le résultat des élections.

Dans cette période cruciale pour la démocratie sénégalaise, il est essentiel que les électeurs fassent preuve de discernement et évaluent les informations de manière critique. L’objectif est de garantir des élections libres, équitables et transparentes, où la voix du peuple sénégalais puisse être entendue sans manipulation ni ingérence extérieure.

Tragédie à la Médina : Chute Mortelle d’un Maçon sur un Chantier

La Médina, habituellement animée par le rythme effervescent de ses rues, est aujourd’hui plongée dans un profond deuil suite à un tragique accident survenu sur un chantier de construction. Un maçon, S. F. Konté, a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, laissant derrière lui une communauté accablée par la perte brutale d’un de ses membres.

Le mardi dernier restera gravé dans les mémoires, non pas pour une quelconque célébration, mais pour la douleur qui a frappé de plein fouet la rue 15 de la Médina. Vers 14 heures, les éléments du commissariat d’arrondissement ont été alertés de l’accident et se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater l’ampleur du drame. Ce qu’ils ont découvert était des blessures graves, inscrites sur le corps de S. F. Konté, des blessures qui témoignaient de l’horreur de l’accident.

Le récit du chef de chantier, qui a assisté à la tragédie, évoque un scénario terrifiant : le maçon était en train d’installer un monte-charge, tâche ordinaire sur un chantier de construction, lorsqu’il a été violemment propulsé en l’air par la machine elle-même. Un instant de négligence, une fraction de seconde où le destin bascule, et voilà un homme honnête et travailleur plongé dans le vide, emporté par une chute qui devait lui être fatale.

L’enquête ouverte par les autorités de la Médina cherche maintenant à démêler les fils de cette tragédie, à comprendre les défaillances éventuelles qui ont conduit à cet événement funeste. Il est essentiel que justice soit rendue à la mémoire de S. F. Konté, et que des mesures soient prises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Mais au-delà des enquêtes et des responsabilités, c’est le chagrin qui domine aujourd’hui à la Médina. La perte d’un être cher laisse dans son sillage un vide impossible à combler, une douleur partagée par toute une communauté. Les pensées et les prières vont à la famille de la victime, à ses proches, et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Dans cette épreuve, la solidarité de la Médina se manifeste avec force. Les habitants se rassemblent pour soutenir ceux qui pleurent, pour offrir un peu de réconfort dans cette nuit sombre qui a enveloppé la rue 15. Car même dans les moments les plus sombres, l’unité et la compassion demeurent les piliers de notre humanité.

Demi-finale des jeux africains : le Sénégal s’incline face au pays hôte

L’équipe nationale sénégalaise des moins de 20 ans a été battue en demi-finale des Jeux Africains. Les Lionceaux ont été défaits par le Ghana (1-0). Les partenaires de Serigne Fallou Diouf ont livré une bonne partie mais ont encaissé un but assassin dans les cinq dernières minutes. En finale, le Ghana affrontera l’Ouganda qui a battu le Congo Brazzaville (4-2).

seneweb

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Ouverture d’une enquête de la Ligue sur les accusations d’insulte raciste visant Acerbi

La Ligue italienne de football a annoncé mardi avoir ouvert une enquête après les accusations d’insulte raciste visant le défenseur de l’Inter Milan, Francesco Acerbi.

« Après avoir pris connaissance du rapport arbitral, le juge sportif estime nécessaire que le procureur de la fédération enquête afin de déterminer ce qu’il s’est passé entre le joueur de Naples Juan Jesus et celui de l’Inter Milan Francesco Acerbi concernant les éventuelles expressions de discrimination raciale proférées par ce dernier », a indiqué la Ligue dans son communiqué portant sur la 29e journée du Championnat d’Italie.

Après le match entre l’Inter et Naples qui s’est soldé par un nul (1-1), Jesus a déclaré qu’Acerbi avait « dépassé les bornes », tout en assurant que les deux joueurs s’étaient expliqués.

Le Brésilien, auteur du but de l’égalisation, avait prévenu l’arbitre de la rencontre qu’Acerbi avait proféré une insulte raciste à son encontre alors que la 29e journée de Serie A était dédiée à la lutte contre le racisme, les joueurs portant sur le maillot l’inscription « Keep Racism Out » (« Laissez le racisme dehors »).

Lundi, Acerbi a quitté l’équipe d’Italie, championne d’Europe 2021, rassemblée à Rome avant de s’envoler pour les Etats-Unis où elle disputera jeudi et dimanche deux matches amicaux contre le Venezuela et l’Equateur.

La Fédération italienne avait précisé qu’Acerbi avait expliqué qu’il « n’avait pas l’intention d’être diffamatoire, dénigrant ou raciste ».

A son retour à Milan, Acerbi, 36 ans, avait assuré devant des journalistes qu’il n’avait « rien dit de raciste », ce qui a incité Jesus à réagir sur les réseaux sociaux.

« Les commentaires d’Acerbi que j’ai lus ne correspondent pas à la réalité et avec ce qu’il m’a dit comme cela a été corroboré par les images vidéo », a écrit le défenseur de Naples, ancien joueur de l’Inter. « C’est insupportable (…) il faut combattre le racisme ici et maintenant », a-t-il conclu.

Acerbi encourt une suspension de dix matches, ce qui mettrait fin à sa saison avec l’Inter et pourrait le priver de l’Euro-2024 (14 juin-14 juillet).

afp

Affaire du Bébé Enlevé à l’Hôpital de Thiès : La Couturière M. D. Sène attend son jugement le 8 Avril

L’affaire du bébé enlevé au centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès connaîtra son dénouement ce lundi 8 avril 2024, date à laquelle le sort de la mise en cause, M. D. Sène, couturière de profession, sera scellé.

La journée d’hier, lundi, a été marquée par le jugement de M. D. Sène par le Tribunal départemental. Suite à ce procès, elle a été placée sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès pour tentative d’enlèvement d’un nouveau-né.

Les faits remontent au jour où M. D. Sène aurait pris un jumeau à la maternité de l’hôpital régional de Thiès avant de disparaître. Elle a été appréhendée plus tard par les autorités. Dans sa défense devant la barre, la prévenue a affirmé qu’elle était simplement assise à l’hôpital pour rendre visite à son petit-ami, un vigile, lorsque son amie l’a conduite à la maternité. Là-bas, elle aurait entendu un nouveau-né pleurer et aurait décidé de le prendre dans ses bras, mais affirme ne pas être sortie de la salle avec l’enfant.

M. D. Sène nie catégoriquement les accusations portées contre elle, clamant son innocence. Elle affirme ne pas connaître la mère des jumeaux lorsque interrogée sur leurs liens.

Le Procureur de la République a requis l’application de la loi dans cette affaire.

Alors que la couturière attend son jugement, l’ensemble de la communauté suit de près l’évolution de cette affaire qui a suscité émotion et indignation dans la région. Les autorités judiciaires devront rendre leur verdict, mettant ainsi fin à cette histoire tragique qui a secoué la ville de Thiès et rappelant l’importance de la vigilance et de la sécurité dans les établissements de santé.

Décès de Joe Barone, directeur général de la Fiorentina

Joe Barone, directeur général de la Fiorentina, est décédé mardi. Il avait été hospitalisé dimanche à Milan à la suite d’une urgence médicale alors qu’il se trouvait à Bergame.

Deuil dans les bureaux de la Fiorentina. Le club de Florence a annoncé mardi le décès de Joe Barone, directeur général du club, à l’âge de 57 ans.

Barone avait été hospitalisé d’urgence dimanche dernier alors qu’il se trouvait à Bergame avec l’équipe, la Fiorentina devant jouer son match contre l’Atalanta.

Finalement, Barone n’a pas pu surmonter les problèmes qui l’ont conduit à être transféré à l’hôpital de Milan. Les médias italiens affirment que le directeur général de la Fiorentina a été victime d’un arrêt cardiaque.

« C’est avec une profonde et immense tristesse que la Fiorentina a perdu l’une de ses figures les plus importantes, une figure qui a marqué l’histoire récente du club et qui ne sera jamais oubliée. Le directeur général Giuseppe Barone est décédé dimanche à l’hôpital San Raffaele de Milan des suites d’une maladie », a déclaré le club dans un communiqué.

Barone se trouvait depuis dimanche dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital San Raffaele de Milan. Malgré les soins médicaux, il n’a pas réussi à surmonter son problème cardiaque.

Joe Barone a rejoint la Fiorentina en 2019. Il était le bras droit de Rocco Comisso depuis plus d’une décennie et a finalement rejoint la Fiorentina.

acf

Thibaut Courtois s’est blessé au menisque et ne rejouera pas avant la saison prochaine

Selon Marca, Thibaut Courtois a quitté la séance d’entraînement du Real Madrid cet après-midi, blessé à l’autre genou et en larmes. Peu après, le club a confirmé qu’il souffrait d’une rupture du ménisque interne, ce qui signifie qu’il manquera également le reste de la saison.

Thibaut Courtois, en phase finale de récupération de sa rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, a subi une nouvelle blessure à l’entraînement mardi après-midi.

Selon Marca, le gardien a quitté la séance en larmes, avec des signes évidents de douleur et d’inquiétude au niveau du ménisque de l’articulation de l’autre jambe, ce qui laisse supposer qu’il s’agit d’une blessure grave.

Le gardien attend des examens pour déterminer l’ampleur de ce nouveau contretemps. Il arrive au moment le plus délicat car Carlo Ancelotti préparait son retour sur le terrain pour la phase finale de la saison, au cours de laquelle son équipe tentera de remporter une nouvelle Ligue des champions.

En quarts de finale, ils affronteront Manchester City, un autre des favoris pour le titre européen.

Dans ce contexte, Andriy Lunin devra rester dans les buts. On se souvient que le board avait réagi à l’absence du Belge cette saison en recrutant Kepa Arrizabalaga, prêté par Chelsea, mais au fil des mois, son homologue ukrainien s’est imposé en profitant des opportunités qui s’offraient à lui et surtout du temps passé par l’Espagnol en cale sèche au milieu de la saison.

Dans l’attente d’un rapport médical officiel du Real Madrid, Miguel Ángel Díaz et Arancha Rodríguez, de la chaîne ‘COPE’, ont confirmé que Courtois souffre d’une rupture du ménisque interne du genou droit.

SER’ a également confirmé cette fuite, ce qui signifie que le gardien manquera certainement la fin de la saison et peut-être les préparatifs pour le début de la prochaine, surtout s’il est opéré.

efe

Fenerbahçe menace de quitter la Süper Lig turque

Fenerbahçe a annoncé lundi à l’issue d’une réunion de son conseil d’administration la possibilité de quitter le championnat turc.

La controverse se poursuit en Turquie. Fenerbahçe envisage de quitter le championnat après les violences sur la pelouse de Trabzonspor et l’a fait savoir dans un communiqué publié lundi après la réunion de son conseil d’administration.

Une foule de supporters a envahi la pelouse du stade de Trabzonspor au coup de sifflet final d’une rencontre perdue (3-2) par leur équipe, alors que les joueurs de Fenerbahçe, un club d’Istanbul, célébraient leur victoire.

Fenerbahce a indiqué qu’il tiendrait une assemblée générale extraordinaire le 2 avril pour enquêter sur la question. Elle « évaluera les mesures à prendre, y compris le retrait de notre équipe de la Süper Lig, sur la base des événements qui se sont produits », précise le club stambouliote. 

À noter que le football turc ne vit pas exactement ses meilleurs moments. Ces derniers mois, des équipes ont quitté le terrain prématurément et le président d’Ankaragucu a agressé un arbitre il y a quelques mois.

afp

Campagne intense de récupération des cartes d’électeur à Thiès par Y’en a Marre

Le mouvement citoyen Y en a Marre déploie une énergie considérable dans une campagne de sensibilisation à Thiès, visant à inciter les jeunes à récupérer leurs cartes d’électeur en vue des prochaines élections présidentielles. Sous la direction de leur coordinateur national, Aliou Sané, cette initiative intitulée « Diéli sama carte nguir mana voté » est une réponse directe au constat alarmant d’une participation électorale insuffisante lors des scrutins précédents.

Avec seulement 3,2 millions de votants sur plus de 7 millions d’inscrits lors du dernier scrutin, il est devenu impératif pour Y en a Marre de mobiliser la jeunesse et de réveiller l’intérêt pour le processus démocratique. À Thiès, où seulement 55% des cartes d’électeur ont été récupérées selon les autorités locales, le mouvement dirigé par Bassirou Diop s’engage activement à augmenter ce taux et à garantir l’intégrité du processus électoral.

Aliou Sané met particulièrement l’accent sur l’importance de sensibiliser les primo-votants, soulignant le rôle crucial qu’ils joueront dans le façonnement de l’avenir du pays. Sa vision d’une élection transparente et apaisée est partagée par de nombreux citoyens qui aspirent à un processus électoral juste et équitable.

Cependant, des préoccupations subsistent quant à l’existence présumée de « bureaux fictifs » qui pourraient potentiellement compromettre l’intégrité du scrutin. Y en a Marre appelle à une vigilance accrue et à une surveillance rigoureuse du processus électoral pour prévenir toute tentative de fraude ou d’irrégularité.

En parallèle à cette campagne de récupération des cartes d’électeur, le mouvement condamne fermement les récentes manifestations de violence observées pendant la campagne électorale. Aliou Sané plaide en faveur d’un dialogue politique constructif et exhorte toutes les parties à opter pour une compétition pacifique centrée sur les idées et les programmes plutôt que sur les confrontations physiques.

En conclusion, Y en a Marre affiche une détermination sans faille dans sa mission de garantir un processus électoral transparent, inclusif et pacifique à Thiès et au-delà. La mobilisation citoyenne active et la vigilance constante demeurent des piliers essentiels pour assurer la légitimité et l’intégrité des élections à venir.

Saint-Louis : Engouement et ferveur autour de Anta Babacar Ngom Diack

Une marée humaine a accueilli chaleureusement Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, lors de sa campagne électorale dans la vieille ville de Saint-Louis. L’enthousiasme palpable et la ferveur qui ont accompagné son passage ont témoigné d’un soutien croissant envers sa candidature.

Dans les rues étroites et chargées d’histoire de cette cité emblématique, Anta Babacar Ngom Diack a su captiver les esprits et rallier les cœurs à sa cause. Sa vision pour un avenir meilleur a trouvé un écho profond parmi les habitants, qui aspirent à un changement positif et porteur d’espoir.

La présidente du mouvement ARC s’est révélée comme une figure charismatique et inspirante, capable de mobiliser les foules et d’incarner les aspirations du peuple. Son engagement en faveur du progrès et de l’inclusion a suscité un élan d’adhésion et de confiance, transformant sa campagne en un véritable mouvement populaire.

À Saint-Louis, berceau de l’histoire et de la culture sénégalaise, Anta Babacar Ngom Diack a laissé une empreinte indélébile dans le paysage politique. Son passage restera gravé dans les mémoires comme un moment historique, où les citoyens ont exprimé leur soutien indéfectible à sa candidature et à sa vision pour le futur.

Alors que la campagne électorale de 2024 bat son plein, l’engouement autour d’Anta Babacar Ngom Diack ne cesse de croître, portant avec lui l’espoir d’un renouveau et d’une gouvernance inclusive. À travers ses actions et ses discours, elle incarne les valeurs de progrès, de justice et de solidarité qui animent le peuple sénégalais.

En cette période cruciale pour la nation, Saint-Louis se dresse comme un symbole de résilience et d’espoir, portant haut les aspirations d’un peuple en quête de changement. Avec Anta Babacar Ngom Diack à sa tête, le mouvement pour un Sénégal meilleur et plus juste prend un nouvel élan, prêt à conquérir l’avenir avec détermination et optimisme.

Un atelier de renforcement des capacités en techno-pédagogie à l’UCAK de Touba

Un atelier de trois jours visant à renforcer les capacités des enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba en techno-pédagogie s’est récemment achevé. Cet atelier, organisé en partenariat avec l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), a été l’occasion de former les participants à l’utilisation des technologies numériques dans l’enseignement à distance.

L’objectif principal de cet atelier était de préparer les enseignants de l’UCAK à utiliser efficacement les outils technologiques pour dispenser des cours à distance. Près d’une centaine de participants, y compris des enseignants permanents et des vacataires, ont bénéficié de cette formation.

L’atelier a également permis la mise en place d’un dispositif d’enseignement à distance, permettant aux enseignants basés à l’étranger de dispenser des cours aux étudiants de l’UCAK sans avoir à se déplacer physiquement. Les participants ont été formés à scénariser leurs cours et à les intégrer progressivement dans la plateforme numérique de l’université.

À la suite de cet atelier, les enseignants auront la possibilité de commencer à enseigner à distance dans un délai d’une semaine. De plus, des sessions de formation seront prochainement organisées à l’intention des étudiants afin de les familiariser avec ce nouveau dispositif d’enseignement.

Les responsables de l’UCAK se sont engagés à continuer à former leur personnel et à mettre en place des infrastructures multimédias pour accompagner l’ensemble de la communauté universitaire dans l’utilisation des technologies numériques. Cette initiative vise à moderniser l’enseignement à l’UCAK et à répondre aux besoins actuels de l’éducation à distance.

L’UCAK de Touba s’engage résolument dans l’intégration des technologies numériques dans son système éducatif. Grâce à cet atelier et aux initiatives à venir, l’université se positionne comme un acteur majeur de l’enseignement à distance au Sénégal, offrant ainsi de nouvelles opportunités d’apprentissage à ses étudiants et une meilleure accessibilité à l’éducation.

Loi d’amnistie : Ngagne Demba Touré est libéré, une victoire pour la justice

Une lueur d’espoir brille pour Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a été libéré ce mardi suite à l’application de la loi d’amnistie. Cette nouvelle marque un tournant dans la lutte pour la justice et les droits des citoyens au Sénégal.

Ngagne demba est libre

Arrêté le 21 février dernier après plus de six mois d’exil au Mali, le retour de Me Ngagne Demba Touré dans son pays a été célébré avec enthousiasme dans son bastion à Grand-Yoff. Son arrestation avait suscité une vague d’indignation parmi ses pairs et ses partisans, mobilisés pour exiger sa libération.

Le soutien indéfectible de ses collègues greffiers, qui ont fermement dénoncé son arrestation, ainsi que celui de nombreux citoyens, a joué un rôle crucial dans sa libération. Celle-ci représente une victoire pour les valeurs de solidarité et de justice qui animent la société sénégalaise.

La loi d’amnistie, récemment votée à l’Assemblée Nationale, a également bénéficié à d’autres figures emblématiques telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette mesure souligne l’engagement du gouvernement à favoriser la réconciliation nationale et à apaiser les tensions politiques.

Alors que le Sénégal poursuit sa marche vers l’avenir, cette libération symbolise un pas important vers la restauration de la confiance dans le système judiciaire et le respect des droits fondamentaux. Elle réaffirme également l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la promotion de la justice et de la démocratie.

En cette période de transition, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent à œuvrer pour un Sénégal plus juste, inclusif et respectueux des libertés individuelles. La libération de Me Ngagne Demba Touré est un rappel puissant de la capacité du peuple sénégalais à surmonter les épreuves et à construire un avenir meilleur pour tous.

Les candidats à la présidentielle invités à signer une charte pour l’amélioration du système éducatif


Des syndicats de l’enseignement au Sénégal ont convié les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour une école sénégalaise de la réussite. Cette initiative vise à rappeler aux futurs dirigeants l’importance de leurs engagements envers le secteur de l’éducation et de la formation.


La charte souligne la nécessité de respecter les engagements pris lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation en 2014, ainsi que les accords signés antérieurement. Elle met également l’accent sur le recrutement suffisant d’enseignants et d’inspecteurs, ainsi que sur la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements.


Les syndicats insistent sur l’importance d’une gouvernance responsable et transparente dans le secteur de l’éducation. Ils appellent les candidats à s’engager publiquement à respecter ces principes et à agir avec honnêteté et éthique dans la prise de décision.


La charte a été élaborée en réponse aux lacunes des programmes des différents candidats concernant l’éducation. Les syndicats estiment qu’il est essentiel d’aborder des questions concrètes qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans les déclarations et programmes des candidats.


La signature de cette charte par les candidats à la présidentielle représenterait un engagement envers l’amélioration du système éducatif sénégalais. Les syndicats appellent les futurs dirigeants à agir de manière responsable et à répondre aux préoccupations urgentes du secteur de l’éducation pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Jeux Africains 2024 : Le Sénégal à l’assaut du Ghana en demi-finale

Ce mardi, à Accra Sports Stadium, à partir de 20 heures l’atmosphère sera électrique alors que le Sénégal affronte le pays hôte, le Ghana, en demi-finale du tournoi masculin des 13es Jeux africains. Les Lionceaux du Sénégal, qui ont récemment décroché une victoire serrée contre le Nigeria, se préparent à défier les Black Satellites du Ghana, leaders de la poule A.

Après avoir terminé deuxièmes de la poule B, les protégés de Serigne Saliou Dia se lancent dans cette confrontation avec détermination, espérant décrocher le trophée pour la deuxième fois depuis leur victoire en 2015. Pour cela, ils doivent vaincre les Ghanéens et poursuivre leur aventure dans la compétition. Affronter le public de l’équipe adverse ajoutera certainement un défi supplémentaire pour les Sénégalais, mais Serigne Saliou Dia semble confiant. « Nous sommes habitués à la pression du public grâce à notre dernière expérience à la CAN », a-t-il souligne en conférence de presse.

Cette demi-finale revêt également une dimension de revanche pour les Lionceaux, après la défaite de leurs homologues féminines face à l’équipe féminine du Ghana au même stade de la compétition. Une occasion supplémentaire de renforcer leur détermination et leur motivation pour atteindre la finale. L’autre demi-finale opposera l’Ouganda, leader de la poule B, et le Congo, deuxième du groupe A, ce même jour à 17 heures.

wiwsport

Mobilisation intensifie dans Agnam: Farba Ngom fait pression pour la victoire au premier tour

À l’approche des élections présidentielles du 24 mars 2024, Farba Ngom, maire d’Agnam, a convoqué des dirigeants politiques et des militants pour une assemblée générale cruciale. L’objectif déclaré est d’assurer la réélection d’Amadou Ba, soutenu par la coalition Benno Bokk Yakaar, au premier tour de scrutin. Ngom promet des ressources substantielles pour accomplir cette mission.

Se positionnant comme un acteur clé de la victoire de Ba, Farba Ngom s’est engagé à soutenir les comités électoraux dans la zone. À cette fin, vingt véhicules et fonds 4X4 neufs ont été alloués à chaque localité. Il s’appuie sur les réalisations notables du président Macky Sall, telles que l’électrification et l’accès à l’eau potable, pour persuader les électeurs.

Farba Ngom souligne la nécessité d’un vote massif en faveur du candidat Benno, qu’il considère comme un devoir. Il appelle les militants à s’engager sans relâche, en espérant que la mobilisation remarquable dont on a assisté lors des visites régionales du candidat se reflétera aux urnes.

La mobilisation menée par Farba Ngom souligne l’importance des efforts déployés par la base pour façonner les résultats des prochaines élections. Avec des ressources et de la détermination à leur disposition, les partisans d’Amadou Ba sont prêts pour une forte manifestation le jour des élections. Alors que le paysage politique s’intensifie, tous les yeux restent sur Agnam et son rôle central dans la construction de l’avenir de la nation.

Amical Sénégal-Gabon : Thierry Mouyouma et ses joueurs en regroupement

Le sélectionneur national des Panthères du Gabon, Thierry Mouyouma, a annoncé sur son compte Twitter que l’équipe gabonaise avait entamé son regroupement en France en vue de deux matchs amicaux notamment contre le Sénégal.

Les Panthères affronteront les Lions du Sénégal le 22 mars prochain au stade de La Licorne à Amiens. « Nous y sommes ! Place au Job ! », a déclaré Mouyouma. Ce match contre les champions d’Afrique de 2022 offrira une opportunité précieuse à l’équipe gabonaise de tester sa forme et ses stratégies contre un adversaire de haut niveau. Le Sénégal, de son côté, tentera de se ressaisir après une CAN 2024 marquée par une élimination en huitièmes de finale par la Côte d’Ivoire.

Les Lions du Sénégal ont également entamé hier leur regroupement en France en vue de ces matchs amicaux, incluant celui face au Bénin. Le groupe est complet, à l’exception malheureuse d’Abdou Diallo, qui est forfait pour cette double rencontre.

wiwsport

Engouement populaire autour de la candidate Anta Babacar Ngom à Saint-Louis


Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, a suscité un engouement impressionnant lors de sa campagne électorale à Saint-Louis. La foule compacte qui l’a accueillie témoigne du soutien croissant envers sa candidature et de l’enthousiasme qu’elle suscite parmi les habitants de la ville.


La présence massive de partisans dans les rues de la vieille ville de Saint-Louis a illustré l’engouement et la ferveur suscités par la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa vision pour l’avenir a captivé les foules et a nourri l’espoir d’un changement positif parmi les habitants.


Cette forte mobilisation témoigne du soutien grandissant envers la candidate et de son impact sur la population locale. Anta Babacar Ngom Diack s’est affirmée comme une figure majeure de la campagne électorale de 2024, grâce à son charisme et à sa vision convaincante pour l’avenir de Saint-Louis et du Sénégal.

La campagne électorale d’Anta Babacar Ngom à Saint-Louis a été marquée par un soutien massif et une ferveur palpable parmi les habitants. Son engagement envers le changement et sa capacité à mobiliser les foules font d’elle une candidate incontournable dans la course présidentielle de 2024.

Sédhiou célèbre la Journée mondiale du travail social : Un appel pressant aux gouvernants

En ce mardi 19 mars 2024, la Direction régionale de l’Action sociale de Sédhiou a orchestré une célébration vibrante de la Journée mondiale du travail social, sous le thème évocateur :  »Un avenir partagé pour un changement transformateur ». Cet événement a rassemblé les acteurs clés du secteur, offrant une plateforme propice à l’échange d’idées et à l’exploration de nouvelles approches axées sur l’innovation et la participation communautaire.

Au cœur des débats, la mission essentielle du travail social a été rappelée : aider les individus en situation de précarité et favoriser leur intégration dans la société. Les intervenants ont souligné le rôle primordial des travailleurs sociaux dans la promotion du changement social, la résolution des conflits interpersonnels, l’autonomisation individuelle et la libération des personnes des contraintes sociales.

Ibrahima Ndiaye, du Service régional de l’action sociale, a mis en lumière les valeurs fondamentales du travail social, telles que le respect de la dignité humaine et des droits de l’homme. Il a insisté sur l’importance pour les travailleurs sociaux de défendre l’intégrité et le bien-être de chaque individu, contribuant ainsi à leur pleine participation à la vie sociale et à leur épanouissement personnel.

Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour


Abdou Karim Sall, coordonnateur de l’APR et de BBY à Mbao, exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souligne l’engagement des militants et sympathisants de BBY et met en avant les qualités du candidat, affirmant qu’il est le mieux placé pour diriger le Sénégal.


Abdou Karim Sall affiche une grande confiance en la victoire d’Amadou Ba. Il souligne l’impressionnante mobilisation des partisans lors des caravanes et l’accueil chaleureux réservé au candidat. Selon lui, Amadou Ba sait où il va et a une vision claire pour le Sénégal.


Sall met en avant les qualités d’Amadou Ba en tant que candidat. Il le décrit comme un technocrate capable de présenter des faits concrets et une vision claire pour le pays, tout en ayant une dimension politique bien mesurée. Il estime qu’Amadou Ba est le candidat le mieux préparé pour gérer l’héritage laissé par le président Macky Sall.


Abdou Karim Sall appelle les partisans de BBY à se mobiliser encore plus pour assurer une victoire éclatante à Amadou Ba le jour de l’élection. Il se dit rassuré par l’engagement sans faille des militants et sympathisants de BBY et estime que la victoire d’Amadou Ba est désormais incontestable.


Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il met en avant les qualités du candidat et l’engagement des partisans de BBY, affirmant que la victoire est assurée.

Cadeau fiscal à la presse : Birahime Seck recommande des mesures complémentaires à Macky Sall

La récente décision du président Macky Sall d’effacer les dettes fiscales des entreprises de presse pour la période antérieure au 31 décembre 2023, ainsi que les redevances dues à l’ARTP, a suscité un débat animé au sein de la société civile sénégalaise. Cette annonce, perçue comme une bouffée d’oxygène pour un secteur souvent confronté à des difficultés financières, a toutefois généré des réserves, notamment exprimées par Birahime Seck, membre éminent du Forum Civil.

Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, Birahime Seck a exprimé ses inquiétudes quant à la rapidité avec laquelle la dette fiscale de la presse pourrait réapparaître et a mis en garde contre le risque d’encouragement de l’évasion fiscale. Pour lui, il est impératif de conditionner cette remise de dette à un plan d’investissement ambitieux visant à renforcer et à moderniser le secteur de la presse, tout en améliorant les conditions de travail des journalistes et des techniciens.

Selon Seck, une approche plus constructive consisterait à canaliser les ressources vers des initiatives concrètes telles que la formation professionnelle, l’acquisition d’équipements modernes et le soutien au développement de projets innovants dans le domaine de l’information. En reliant la remise de dette à ces mesures complémentaires, le gouvernement pourrait contribuer de manière significative à améliorer la qualité du journalisme et à garantir son rôle crucial dans la société sénégalaise.

Cette recommandation de Birahime Seck met en lumière l’importance d’une vision à long terme dans le soutien au secteur de la presse. Plutôt que de se limiter à des solutions temporaires, il est essentiel d’adopter des stratégies durables qui favorisent la professionnalisation et la pérennité économique de la presse tout en préservant son indépendance éditoriale.

En conclusion, la réaction de Birahime Seck souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre le gouvernement et la société civile pour élaborer des politiques qui répondent véritablement aux besoins et aux aspirations du secteur de la presse au Sénégal. En adoptant une approche inclusive, il devient possible de créer un environnement médiatique plus résilient et dynamique pour l’avenir.

Cinéma au Sénégal : « La femme du fossoyeur » à l’affiche mercredi à l’Institut français

Les cinéphiles de Saint-Louis auront l’opportunité de découvrir « La femme du fossoyeur » lors d’une soirée spéciale organisée par le ciné-club Aminata Fall de l’Institut français, prévue pour mercredi prochain. Cette projection promet une immersion dans l’univers captivant du septième art, offrant aux spectateurs une expérience cinématographique enrichissante.

Réalisé par Khadar Ayderus Ahmed, « La femme du fossoyeur » a remporté l’Étalon d’or Yennenga lors du prestigieux Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2021. Ce prix prestigieux témoigne de la qualité exceptionnelle du film et de son impact remarquable sur la scène cinématographique africaine.

Le ciné-club Aminata Fall, lancé récemment à Saint-Louis, est une initiative portée par Écran du fleuve, un collectif cinématographique et audiovisuel engagé dans la promotion et la diffusion du cinéma au Sénégal. Cette soirée de projection s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Institut français pour soutenir et valoriser la diversité culturelle à travers le cinéma.

« La femme du fossoyeur » offre une exploration captivante de thématiques profondes et universelles, offrant un regard poignant sur la condition humaine à travers une histoire empreinte d’émotion et de sensibilité. La projection de ce film constitue ainsi une occasion unique de découvrir le talent de Khadar Ayderus Ahmed et de plonger dans une œuvre cinématographique riche en nuances et en émotions.

En somme, la soirée de mercredi promet d’être un moment privilégié pour les cinéphiles de Saint-Louis, qui auront l’opportunité de vivre une expérience cinématographique inoubliable en compagnie de « La femme du fossoyeur ».

Un Sénégalais de 26 ans accusé de viol sur une femme sans-abri de 60 ans en Italie


Une affaire choquante secoue la commune italienne de Domodossola, où un Sénégalais de 26 ans est accusé de viol sur une femme sans-abri âgée de 60 ans. L’incident, survenu près de la gare, a été rapporté par un témoin, déclenchant une enquête et menant à l’arrestation du suspect.


Selon les rapports, un touriste chinois aurait été témoin de l’agression, où l’agresseur aurait traîné la victime jusqu’à une cave voisine pour commettre le viol. L’arrestation du suspect a suivi cette alerte, mais son identité n’a pas été révélée par les autorités.


Les experts divergent quant aux motivations de l’agression. Gianni D’Amato, un expert en migration, souligne qu’il est inapproprié d’attribuer automatiquement le crime à la migration en raison des origines sénégalaises de l’homme et du lieu de l’incident près d’un poste frontalier. Cependant, le psychiatre légiste Thomas Knecht considère l’acte comme une agression impardonnable, soulignant les caractéristiques d’un vol où l’agresseur prive la victime de son intégrité physique.


L’enquête est en cours pour élucider les circonstances exactes de l’agression. Cet incident soulève des questions sur la sécurité des personnes sans-abri et met en lumière la nécessité de lutter contre la violence sexuelle et l’exploitation des plus vulnérables dans la société.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye, les clés d’un profil captivant

Dans la course à la présidence, un bon profil politique est essentiel pour captiver l’attention des électeurs et laisser une impression durable. Bassirou Diomaye Diakhare Faye incarne parfaitement cet idéal, avec un profil qui attire l’œil et suscite l’intérêt dès le premier regard. En tant qu’informaticien et observateur averti de la scène politique, je me penche sur les qualités qui rendent son profil si captivant.

Tout d’abord, la clé de tout bon profil réside dans son authenticité. Bassirou Diomaye Diakhare Faye parvient à incarner sa véritable essence à travers son profil, mettant en avant ses valeurs, ses passions et ses aspirations avec sincérité. Cette authenticité est le fondement même de son attrait, car elle permet aux électeurs de se connecter réellement avec sa personne et sa vision pour le pays.

Ensuite, un bon profil politique doit être équilibré. Il doit offrir un mélange harmonieux d’informations personnelles et professionnelles, permettant aux électeurs de comprendre à la fois la personne derrière le politicien et ses compétences en tant que leader. Bassirou Diomaye Diakhare Faye parvient à trouver cet équilibre, présentant un profil complet qui donne une vue d’ensemble de sa personnalité et de son parcours.

De plus, la clarté et la concision sont des éléments clés d’un bon profil politique. Bassirou Diomaye Diakhare Faye communique efficacement les informations essentielles sans s’encombrer de détails superflus. Son profil est structuré de manière à être facile à lire, avec des sections bien définies et une présentation visuelle attrayante qui facilite la digestion des informations.

Enfin, un bon profil politique est évolutif et adaptable. Bassirou Diomaye Diakhare Faye comprend l’importance de maintenir son profil à jour pour refléter ses nouvelles expériences, compétences et réalisations. Il est également capable de s’adapter aux différentes plateformes et contextes dans lesquels il est présenté, ce qui lui permet de toucher un public plus large et diversifié.

En conclusion, le profil de Bassirou Diomaye Diakhare Faye est un exemple brillant de ce qu’un bon profil politique devrait être. Authentique, équilibré, clair et évolutif, il incarne les qualités essentielles qui attirent l’attention des électeurs et suscitent leur intérêt. Dans cette période cruciale de la présidentielle, son profil captivant pourrait bien être la clé de son succès politique.

Serigne Mboup propose un ambitieux plan pour créer un million d’emplois au Sénégal

Serigne Mboup, le candidat de la coalition ‘And nawle and ligueey’, a révélé lors d’une conférence de presse à Touba son projet ambitieux visant à stimuler l’économie sénégalaise et à générer un million d’emplois. Au cœur de cette initiative se trouvent six pôles régionaux de développement, présentés comme les piliers de sa stratégie globale.

Lors d’un moment de partage autour du repas de rupture du jeûne, Serigne Mboup a exposé son idée : ‘Pour créer un million d’emplois au Sénégal, nous allons subdiviser le pays en six pôles régionaux de développement avec une forte gouvernance locale’.

Chaque pôle serait dirigé par un ministre d’État et disposerait d’un budget significatif, allant de 1000 à 1500 milliards de francs CFA. Ces pôles, dotés d’une gestion locale, visent à être autonomes par rapport à la capitale, avec une autonomie fiscale et administrative accrue. ‘Nous n’aurons plus besoin de nous déplacer à Dakar pour quoi que ce soit’, a assuré Mboup, soulignant une gestion locale des exonérations et des impôts.

Ce modèle de gouvernance repose sur trois axes majeurs : le partenariat public-privé, les grands travaux de l’État et le suivi-évaluation. L’objectif ultime est de permettre aux Sénégalais de vivre et de travailler dans leur région respective, espérant ainsi que des mécanismes efficaces inciteront les populations à rester dans leurs régions d’origine.

Si cette vision se matérialise, elle pourrait transformer profondément le paysage socio-économique du Sénégal en enracinant l’emploi à l’échelle locale et en offrant de nouvelles opportunités de développement dans tout le pays. Serigne Mboup propose ainsi une approche novatrice et audacieuse pour relever les défis de l’emploi et de la décentralisation au Sénégal.

Sénégalais abattu à Lille : Trois Points Clés sur Samba Dior Diagne

La mort tragique de Samba Dior Diagne, un informaticien sénégalais abattu lors d’une intervention policière en France, a suscité une onde de choc. Voici trois éléments clés de sa vie qui émergent de son profil, tel que rapporté par L’Observateur.


Âgé de 31 ans, Samba Dior Diagne était sur le point de rentrer au Sénégal. Ayant déjà acheté son billet pour un départ prévu le 5 avril, il avait également notifié son bailleur pour la restitution de son appartement. Son retour anticipé souligne un désir de retrouver ses racines.


Originaire de Liberté 3, Samba Dior Diagne était surnommé « Papi » par ses proches. Ce surnom révèle une relation intime et affectueuse avec son entourage, soulignant peut-être une personnalité chaleureuse et aimée de tous.


Les témoignages de ses proches et collègues décrivent Samba Dior Diagne comme un individu brillant. Son parcours académique, de la Petite école protestante de Dieuppeul 3 à l’Université Cheikh Anta Diop, où il a étudié les Mathématiques, la Physique et l’Informatique, témoigne de son intelligence et de sa détermination. Son succès professionnel en tant que testeur de qualité dans une entreprise informatique en France confirme son excellence professionnelle.


La perte tragique de Samba Dior Diagne laisse un vide dans sa communauté et met en lumière son parcours remarquable et ses projets interrompus. Son héritage sera celui d’un individu brillant et aimé, dont la vie a été malheureusement écourtée dans des circonstances tragiques.

Confessions d’Abdoulaye Seck : Accompagner Idrissa Seck, un Devoir Familial


Abdoulaye Seck, fils aîné du candidat Idrissa Seck, est devenu un visage familier lors des activités politiques de son père. Dans une récente entrevue avec L’Observateur, il partage les motivations qui le poussent à accompagner son père dans ses engagements politiques, mettant en avant son devoir filial et son soutien indéfectible.


Depuis la campagne présidentielle de 2019, Abdoulaye Seck a pris conscience de l’importance d’être aux côtés de son père. Motivé par l’amour et le devoir envers son père, il considère son rôle comme essentiel dans le soutien logistique et moral apporté à Idrissa Seck.


Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la politique, Abdoulaye Seck met à profit ses compétences en pilotage pour assister les agents de sécurité accompagnant son père lors de ses déplacements. Il exprime sa fierté de contribuer ainsi à la cause de son père et de sa famille.


Interrogé sur ses propres ambitions politiques, Abdoulaye Seck reste humble, déclarant que la politique est trop compliquée pour lui. Cependant, il laisse une porte ouverte à l’avenir incertain en déclarant qu’il ne faut jamais dire « jamais ».


La présence d’Abdoulaye Seck aux côtés de son père lors des activités politiques souligne l’importance des liens familiaux et du soutien mutuel dans le monde de la politique sénégalaise. Son engagement exemplaire témoigne de la force des liens familiaux et de l’importance du soutien dans la vie politique.

Attaque Violente contre le Siège de la Coalition « Diomaye Président » à Kaffrine


La campagne présidentielle au Sénégal prend une tournure sombre alors que le siège de la coalition « Diomaye Président », dirigée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, a été la cible d’une attaque brutale dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine. Cette violence marque une escalade des tensions à l’approche des élections du 24 mars.


Les agresseurs ont délibérément attaqué et incendié les locaux de la coalition, provoquant d’importants dégâts matériels. Cette attaque constitue un acte de sabotage et une tentative de perturber le processus démocratique en cours au Sénégal. Les motivations derrière cette violence restent à clarifier, mais elle soulève des préoccupations quant à la sécurité des candidats et de leurs partisans.


Bassirou Diomaye Faye, récemment libéré de prison, n’a pas encore commenté publiquement l’attaque contre le siège de sa coalition. Cependant, il est probable que cet incident renforce sa détermination à poursuivre sa campagne malgré les obstacles. Les autorités locales et les forces de sécurité sont appelées à enquêter sur cet acte criminel et à traduire les responsables en justice.


Dans un contexte de tensions croissantes, il est impératif que tous les acteurs politiques et la population sénégalaise maintiennent le calme et rejettent toute forme de violence. La résolution pacifique des différends est essentielle pour garantir des élections libres et équitables et préserver la stabilité du pays.


L’attaque contre le siège de la coalition « Diomaye Président » à Kaffrine soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’intégrité du processus électoral au Sénégal. Cet incident met en lumière la nécessité d’un engagement ferme en faveur de la démocratie et de l’État de droit, ainsi que de la protection des droits fondamentaux des candidats et de leurs partisans.

Témoignage Poignant du Consul du Sénégal à Barcelone : Une Tragédie de l’Émigration Clandestine au Maroc


Aliou Diao, actuel consul du Sénégal en Catalogne, a partagé son expérience déchirante en tant que vice-consul au Maroc pendant sept ans. Dans un récit bouleversant, il expose les horreurs de l’émigration clandestine, notamment l’histoire tragique de l’enterrement de son propre neveu dans un état de décomposition, une réalité poignante qui illustre les souffrances endurées par de nombreux migrants.


Diao décrit l’enfer vécu au Maroc, témoignant de jeunes désespérés abandonnant tout pour entreprendre un voyage périlleux vers l’inconnu. Il évoque des histoires de professionnels qualifiés, y compris des instituteurs et des diplômés universitaires, embrassant l’émigration clandestine par désespoir. Son récit révèle les conditions de vie précaires et les risques mortels encourus par les migrants en transit.

Le moment le plus déchirant de son séjour au Maroc, selon Diao, fut l’enterrement de son neveu en état de décomposition avancée, qu’il était incapable de rapatrier au pays. Cette expérience personnelle met en lumière la détresse et la vulnérabilité des migrants, confrontés à des situations désespérées et dépourvus de toute assistance.


Outre les tragédies individuelles, Diao révèle avoir accueilli chez lui des migrants malades mentaux et paralysés, offrant un refuge dans un contexte de détresse physique et psychologique. Son engagement humanitaire témoigne de la compassion et de la solidarité face à la souffrance des migrants, même au prix de ses propres sacrifices.


Le récit poignant d’Aliou Diao offre un aperçu émotionnel des réalités brutales de l’émigration clandestine au Maroc, soulignant l’urgence d’une action humanitaire et politique pour atténuer les souffrances des migrants et prévenir de nouvelles tragédies.

Quitter la version mobile