Sheikh Alassane Sène, Président de la Coalition JAMMI REEW MI, a récemment écrit une lettre d’adieu au Président Macky Sall, à l’approche de la fin de son mandat présidentiel le 2 avril prochain. Dans cette lettre, empreinte de sagesse et de réflexion, Sheikh Alassane Sène accorde son pardon au président sortant et aborde les perspectives qui attendent le Sénégal sans la direction de celui qui a gouverné le pays pendant les 12 dernières années.
L’homme politique commence par saluer la fin du mandat présidentiel de Macky Sall en ces termes : « Enfin, que la noce commence ! Ce 2 avril à minuit, exactement dans 28 jours, s’achèvera votre mandat à la tête du pays qui aura duré 12 ans. » Il souligne ensuite que le Sénégal reste parmi les 25 pays les plus pauvres au monde malgré ces années de gouvernance.
Sheikh Alassane Sène interroge la capacité de Macky Sall à guider le pays avec une parfaite maîtrise de l’histoire collective, remettant en question sa préparation à « conduire la destinée de notre pays. » Cependant, il appelle à préparer l’avenir avec intelligence, soulignant l’importance d’un « changement de paradigmes » et d’une transition harmonieuse vers un nouveau leadership.
Le leader de JAMMI REEW MI aborde également la question du pardon, exprimant sa volonté de cultiver « l’intelligence du dépassement » et de promouvoir l’union sacrée autour des valeurs de la République. Il rappelle les épreuves qu’il a lui-même traversées, passant 13 mois en détention sous diverses accusations, et insiste sur l’importance de surmonter la haine et de favoriser la paix.
Sheikh Alassane Sène conclut sa lettre en appelant le Président Macky Sall à choisir son orientation future, soulignant que « aimer est passionnant » tandis que « haïr est abjecte. » Il termine en disant « Adieu » tout en exprimant le respect dû au rang du président sortant.
Cette lettre d’adieu de Sheikh Alassane Sène offre une perspective unique sur la transition politique au Sénégal et met en lumière la nécessité du pardon et de l’unité pour construire un avenir pacifique pour le pays.
Candidat déclaré à l’élection présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur, a abordé la question épineuse de la double nationalité des candidats à la Présidentielle lors d’un entretien accordé à Seneweb. Interrogé sur le cas particulier de Karim Wade, il a émis la promesse de mettre fin à l’interdiction de la double nationalité pour les candidats à la magistrature suprême s’il était élu président.
Aly Ngouille Ndiaye a argumenté en faveur de cette proposition en soulignant le potentiel inexploité de millions de Sénégalais nés à l’étranger, détenant la double nationalité, et possédant des compétences, une expérience et une expertise considérables. Il a remis en question la pertinence de priver le pays de ces ressources précieuses simplement en raison de la double nationalité. « Est-ce qu’on doit se priver de leur expertise uniquement parce qu’ils ont la double nationalité ? Je considère que non », a-t-il déclaré, promettant que cette réforme serait l’une des premières actions de son mandat présidentiel.
L’ancien ministre de l’Intérieur a tenu à souligner que sa proposition ne se limitait pas au cas spécifique de Karim Wade, mais visait à adresser une question plus vaste, englobant tous les Sénégalais à l’étranger qui se trouvent dans une situation similaire. Il a insisté sur la nécessité de revoir une règle qu’il qualifie de « trop sévère » et a exprimé sa conviction que cette réforme contribuerait à élargir la participation des compétences étrangères au développement du pays.
Cette déclaration d’Aly Ngouille Ndiaye apporte une nouvelle perspective à la campagne présidentielle en cours, soulevant des questions importantes sur les critères d’éligibilité et les politiques relatives à la double nationalité au Sénégal. Alors que la nation se prépare pour les élections, les électeurs seront attentifs aux propositions des candidats sur des questions clés comme celle-ci, susceptibles de redéfinir le paysage politique du Sénégal.
Dans une séquence parlementaire marquée par des débats passionnés sur la loi d’amnistie, les députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) ont réitéré leur position catégorique contre le projet de loi n°05/2024, malgré son caractère amnistiant. Cette décision fait suite à leur vote défavorable en commission technique, où ils ont insisté sur la nécessité de « rétablir la vérité des faits » avant d’envisager tout processus de réconciliation ou de pardon.
Les députés Sokhna Ba, Mansour Kébé, et Awa Diène ont tous pris la parole pour condamner ce qu’ils considèrent comme « l’injustice résultant du vote en faveur de la loi d’amnistie ». Ils ont souligné les dommages importants survenus lors des manifestations depuis 2021, mettant en avant les pertes humaines et les blessés, et ont rappelé que la réparation de ces injustices est cruciale avant tout projet de clémence généralisée.
Sokhna Ba a présenté une alternative à l’amnistie, suggérant une « grâce amnistiante » en remplacement. Selon la députée, cette approche devrait exclure explicitement les « crimes de sang » de la liste des actes amnistiés, soulignant ainsi la gravité de ces infractions qui, selon elle, ne devraient pas bénéficier de l’effacement légal proposé par la loi.
Cette position du PUR reflète la volonté de certains parlementaires de maintenir une perspective axée sur la justice et la vérité plutôt que sur une réconciliation immédiate. Alors que les débats se poursuivent en séance plénière, l’opposition du PUR à la loi d’amnistie apporte une dimension supplémentaire aux discussions politiques animées autour de cette proposition législative. L’issue du vote reste incertaine, mais la position ferme du PUR contribue à accentuer les divisions au sein de l’Assemblée nationale.
Au cours de la commission des lois de l’Assemblée nationale, qui a précédé la séance plénière de ce mercredi, les députés du parti ex-Pastef ont choisi de s’abstenir lors du vote sur l’adoption de l’examen de la loi d’amnistie, provoquant une réaction forte de la part de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir.
Thierno Bocoum a vivement critiqué cette décision, affirmant que s’abstenir revient à soutenir implicitement cette loi d’amnistie. « Voter pour ou s’abstenir de voter contre cette loi d’amnistie c’est délivrer un permis de tuer, de saccager, de torturer en toute impunité. Quand on refuse, on dit NON », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de prendre position contre une législation qui, selon lui, pourrait permettre des actes répréhensibles en toute impunité.
Le leader d’Agir a également appelé ceux qui avaient précédemment dénoncé avec vigueur les actes de violence à soutenir les parents dans leur quête de vérité. Il a insisté sur le fait que ce n’était pas le moment de rester silencieux ou d’adopter une position ambiguë, exhortant clairement au rejet du projet d’amnistie proposé par le président Macky Sall.
Actuellement, en séance plénière, les députés débattent et voteront pour ou contre la loi d’amnistie. Les regards sont particulièrement tournés vers les députés de l’ex-Pastef, dont le vote est scruté de près, étant donné leur abstention controversée en commission des lois.
Cette situation souligne la tension politique entourant la question de l’amnistie et met en lumière les divergences d’opinion au sein de l’Assemblée nationale. L’issue du vote aura probablement des répercussions significatives sur le pays et son climat politique.
Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.
El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.
Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.
La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.
Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.
La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.
Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.
Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.
Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.
L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.
Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.
En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.
Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.
La proposition de loi d’amnistie au Sénégal a suscité des réactions vives et contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Parmi les voix s’élevant contre cette initiative se trouve la plateforme politique Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, qui a exprimé son opposition catégorique à cette mesure.
L’initiative de loi d’amnistie, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et de tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années, a été accueillie avec scepticisme par de nombreux acteurs politiques et citoyens. Pour la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, cette loi représente une menace pour la justice et les droits humains fondamentaux.
Selon les responsables de la plateforme, cette loi accorderait une « impunité totale et définitive » aux présumés responsables de graves violations des droits humains commises pendant la période couverte par la loi. Cette position est en contradiction avec les principes éthiques inscrits dans la Constitution sénégalaise et constitue une injustice envers les victimes des abus.
Dans un communiqué public, la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a vigoureusement condamné la proposition de loi d’amnistie, la qualifiant de politiquement inopportune et moralement inacceptable. Ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler l’opposition en utilisant les prisonniers politiques comme des pions dans un jeu politique.
La plateforme a appelé à la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et a insisté sur le fait que cette libération ne nécessite pas une loi d’amnistie. Ils ont également demandé la tenue d’enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités dans les violences et les violations des droits humains.
La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a exhorté les députés à voter contre la loi d’amnistie lors du vote à l’Assemblée nationale. Ils ont appelé à la mobilisation de tous ceux qui défendent les intérêts du Sénégal pour rejeter fermement cette mesure et ont encouragé tout candidat de l’opposition qui arriverait au pouvoir en 2024 à travailler pour abroger cette loi.
Enfin, la plateforme a rejeté la tentative de diversion du président Macky Sall et a exigé que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément à la décision du Conseil constitutionnel.
La position ferme de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg met en lumière les divisions profondes et les tensions croissantes au sein de la politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des élections cruciales et à des décisions importantes concernant son avenir politique, le débat sur la loi d’amnistie continue de faire rage, reflétant les enjeux complexes et les divergences d’opinions au sein de la société sénégalaise.
À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.
D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.
De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.
Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.
Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.
Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.
Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.
L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.
Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.
En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.
La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.
Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.
Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.
Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.
Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.
Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.
Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.
Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.
Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.
En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.
Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.
Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.
Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.
La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.
En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.
La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.
Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.
De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.
Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.
Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.
La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.
Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.
L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.
La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.
Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.
Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 et les controverses qui l’ont accompagnée, Dr Rose Wardini demeure au cœur des débats politiques. Cette fois-ci, face à de nouvelles allégations concernant une supposée créance envers la Banque Bicis, l’ex-candidate ne s’est pas laissée accabler. Ses proches ont vigoureusement réfuté ces accusations et ont contre-attaqué, rejetant toute implication de sa part dans cette affaire.
Dans un communiqué diffusé par sa cellule de communication, il est catégoriquement précisé que « Dr Rose Wardini n’a rien à voir dans cette affaire ». La créance en question serait plutôt liée à la structure Keyna Spa Sarl, appartenant à des particuliers. En outre, le communiqué dément formellement toute allégation selon laquelle Rose Wardini serait placée sous contrôle judiciaire. La cellule de communication affirme qu’elle est libre de tout mouvement et dispose de preuves établissant sa bonne foi.
Le communiqué exprime également le regret du mouvement Sénégal Nouveau face aux attaques persistantes et aux accusations infondées dirigées contre sa présidente depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. Face à cet « acharnement répétitif », le mouvement affirme qu’il ne restera pas les bras croisés et qu’il réagira fermement contre toute attaque injustifiée à l’encontre de Rose Wardini.
Il convient de rappeler que ces déclarations interviennent suite à la publication d’un article de presse rapportant une prétendue créance de 150 millions de Francs CFA que Rose Wardini aurait envers la Banque Bicis, avec une menace de saisie de son immeuble situé à la Cité Belle Vue.
En définitive, cette réponse cinglante des proches de Rose Wardini vise à défendre son intégrité contre toute accusation infondée et à réaffirmer sa détermination à faire face aux attaques politiques qui visent à la discréditer.
Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.
Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.
Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.
Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.
Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.
Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.
Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.
Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.
Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.
Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.
Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.
Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.
L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».
Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.
La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.
La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.
Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.
Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.
Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.
A l'ex Pastef, votre ambiguïté sur le projet de loi d'amnistie ne vous différencie pas des politiciens habituels. Nous verrons à la plénière. pic.twitter.com/T8bNGKd4eD
Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.
Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.
Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.
Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».
En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.
Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.
Une panne majeure affecte actuellement les plateformes de Meta, dont Facebook et Instagram, ainsi que Threads et Messenger, le réseau social lancé récemment en réponse à une demande croissante d’alternatives.
Les utilisateurs de Facebook ont signalé des difficultés sur le site Downdetector, indiquant qu’ils ont été déconnectés de leurs comptes le 5 mars 2024 et qu’ils ne peuvent pas recevoir de code dans le cadre de la double authentification. Certains ont également signalé que leurs mots de passe ne fonctionnaient plus. Sur Instagram, les utilisateurs rencontrent des problèmes pour actualiser leur fil d’actualité.
À ce stade, Whatsapp ne semble pas être touché par cette panne. Cependant, Meta n’a pas encore fait de déclaration sur les causes de cet incident. Les utilisateurs, quant à eux, expriment leur frustration face à ces perturbations, en attendant des explications et des solutions de la part de l’entreprise.
Cette panne souligne une fois de plus la dépendance croissante envers les plateformes numériques et met en lumière les conséquences potentiellement importantes de leur dysfonctionnement sur la vie quotidienne et les communications. Les utilisateurs doivent souvent s’adapter à ces interruptions imprévues et attendre que les services reviennent à la normale. Reste à voir comment Meta réagira pour résoudre rapidement cette situation et rétablir la confiance de ses utilisateurs.
L’école Pikine 17, dans un état de délabrement depuis plusieurs années, est sur le point de bénéficier d’une cure de jouvence. Cette initiative, portée par Coumba Gawlo Seck à travers son association Lumière pour l’Enfance, en partenariat avec l’Ambassade du Japon, représente un investissement significatif de 70 000 euros.
Grâce à ce financement, l’école retrouvera bientôt sa splendeur, pour le plus grand bonheur de ses 300 élèves et des enseignants de la banlieue dakaroise.
Lundi dernier, Coumba Gawlo, présidente de l’association, et Son Excellence Izawa Osamu, l’ambassadeur du Japon, ont procédé à la signature du contrat de don, officialisant ainsi cette précieuse contribution. Ce geste s’inscrit dans le cadre du programme du Japon dénommé Assistance aux Projets Locaux (APL), qui vise à soutenir les initiatives locales contribuant à la sécurité humaine.
Cette collaboration exemplaire entre des acteurs de la société civile et une ambassade étrangère illustre la puissance de l’engagement citoyen et de la solidarité internationale. Elle témoigne également de la détermination de Coumba Gawlo Seck et de ses partenaires à améliorer les conditions d’éducation et de vie des enfants sénégalais, et à promouvoir un avenir meilleur pour les générations futures.
Arrivé à Rome dans les dernières heures du mercato estival, Matteo Guendouzi n’a pas perdu de temps: l’ancien Marseillais est rapidement devenu indispensable à la Lazio, opposée mardi au Bayern Munich en 8e de finale retour de la Ligue des champions.
Les négociations pour son transfert, sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire de 13 millions d’euros, ont traîné en longueur.
Mais à l’image de son premier match sous le maillot lazial le 2 septembre 2023, une victoire 2-1 sur le terrain du champion en titre Naples qu’il a contribué à étouffer physiquement, Guendouzi, 24 ans, a vite pris ses marques.
Il a même été désigné par l’UEFA « Joueur du match » du 8e de finale aller remporté 1 à 0 par la Lazio dans son Stade olympique mi-février.
Au point que son entraîneur Maurizio Sarri le considère comme l’un de ses cadres inamovibles: il l’a aligné lors des 25 derniers matches de Serie A (22 comme titulaire, pour 1875 minutes de jeu et deux buts).
Cette série va toutefois prendre fin: vendredi, dans une fin de match complétement folle contre l’AC Milan (défaite 1-0), Guendouzi a été exclu, comme deux autres de ses coéquipiers, et pourrait écoper pour son mauvais geste de deux matches de suspension.
Mais il faudrait plus que ce carton rouge pour que les supporters de la Lazio tournent le dos à celui qu’ils considèrent comme la meilleure recrue de l’été 2023, voire de ces dernières intersaisons.
Ce n’était pourtant pas gagné: le vice-champion du monde 2022 avait la lourde tâche de remplacer Sergej Milinkovic-Savic, parti en Arabie saoudite après huit saisons sous le maillot de la Lazio.
« Passion et grinta »
Mais le milieu de terrain, formé au Paris SG et passé par Lorient (2016-18), Arsenal (2018-20), le Hertha Berlin (2020-21) et Marseille (2021-23), a déjà fait oublier son prédécesseur serbe, considéré comme l’un des meilleurs milieux de terrain de Serie A.
« Je n’aime pas parler des individualités parce que Guendouzi ne nous fait pas gagner nos matches à lui tout seul, relève le président et propriétaire de la Lazio, Claudio Lotito, mais c’est un joueur qui fait preuve de passion, de +grinta+, qui a envie de se battre et de tout donner pour son équipe ».
« A la différence des autres recrues arrivées cet été et en dépit de sa jeunesse, il a beaucoup d’expérience. Grâce à son parcours, il est prêt à relever tous les défis », renchérit son entraîneur.
Sarri avait déjà repéré le combattif milieu lorsqu’il entraînait Chelsea (2018-19) et que ses Blues avaient battu Arsenal en finale de la Ligue Europa (4-1).
La présence du technicien italien a été déterminante lorsqu’il a fallu tourner la page marseillaise plus tôt que prévu et sur l’insistance de ses dirigeants.
Homme à poigne, parfois abrasif, Sarri rappelle sans doute à Guendouzi les deux entraîneurs qu’il a connu à l’OM, Jorge Sampaoli, auquel il était très attaché, et Igor Tudor.
« Avec lui, j’apprends beaucoup sur le plan tactique, j’ai progressé dans ce registre », a-t-il reconnu dans l’une de ses rares interviews.
Depuis Rome, il espère retrouver aussi le chemin des Bleus et convaincre Didier Deschamps, qui ne l’a plus convoqué depuis le Mondial-2022, de le retenir pour l’Euro-2024 en Allemagne: « C’est clairement un objectif, pour cela, il faut que je continue d’être performant match après match ».
A commencer par ce déplacement à Munich où la Lazio peut décrocher pour la deuxième fois en sept participations à la C1 son visa pour les quarts de finale.
Mikel Arteta, l’entraîneur d’Arsenal, pense que l’ailier anglais Bukayo Saka peut devenir un attaquant de pointe à l’avenir, à l’image de son idole Cristiano Ronaldo.
Mikel Arteta, l’entraîneur d’Arsenal, a lancé un défi à Bukayo Saka. Il pense que l’international anglais « peut devenir bien meilleur » et qu’il pourrait même égaler les talents de buteur de Cristiano Ronaldo.
Alors qu’il était ailier gauche, l’international portugais a inscrit 25 buts lors de sa dernière saison avec Manchester United en 2008/09. Saka compte actuellement 16 buts et 13 passes décisives à son actif, dont sept buts lors de ses cinq derniers matches de Premier League.
A la question de savoir si l’Anglais devrait s’inspirer de Ronaldo pour devenir un ailier prolifique, Arteta a répondu : « J’espère que c’est ce qu’il fait, parce qu’il peut devenir bien meilleur. Je pense qu’il peut encore se mettre dans de meilleures positions. Sa finition, en particulier dans certaines surfaces, doit s’améliorer, de même que son timing. Il peut donc faire mieux. »
Même s’il n’a marqué qu’un petit but en 11 matches en octobre et novembre, le joueur de 22 ans est désormais en pleine forme. Pour le plus grand bonheur de son entraîneur : « Est-il plus efficace aujourd’hui ? La réponse est oui. L’impact qu’il a eu au cours des sept ou huit derniers matches a été très bon. Je suis très heureux d’avoir un joueur en forme. »
Pour rappel, Bukayo Saka a récemment révélé sur le podcast « Men in Blazers » que Cristiano Ronaldo était son idole lorsqu’il était plus jeune.
Le traumatologue Enrique Gastaldi a analysé la très grave blessure de Mouctar Diakhaby au micro de SER Deportivos. Il a déclaré qu’il s’agissait de la « plus grave blessure au genou qu’un joueur de football puisse avoir ».
Mouctar Diakhaby, gravement blessé samedi soir lors d’un match de Liga match contre le Real Madrid (2-2), souffre d’une « luxation du genou droit« , a annoncé dimanche son club.
Lors d’un duel en fin de match avec le milieu de terrain international français du Real Aurélien Tchouaméni, ce dernier est retombé involontairement sur Diakhaby (86e) faisant plier sa jambe droite.
Le joueur a été évacué sur une civière sous l’ovation du public de Mestalla avant d’être emmené à l’hôpital à bord d’une ambulance.
Certains médias parlent d’une indisponibilité d’au moins un an. D’autre part, le spécialiste en traumatologie et chirurgie orthopédique Enrique Gastaldi, médecin à l’Hôpital clinique universitaire de Valence depuis 1986, s’est exprimé au micro de ‘SER Deportivos Valencia’ et a assuré que le défenseur central ne devait pas se fixer de date limite.
« Diakhaby a la blessure la plus grave qu’un footballeur puisse subir au genou. Dans des blessures comme celle-ci, la première chose à vérifier est que le patient puisse à nouveau marcher, a affirmé le chirurgien. C’est effrayant. La luxation a pris le ligament croisé antérieur et le ligament croisé postérieur en avant. Ce sont des blessures très graves, inhabituelles. Pour que l’os sorte, il faut que les ligaments se cassent. On parle de quatre ou cinq ligaments, cela nécessite une étude ultérieure très poussée. »
Bien que ses déclarations semblent très décourageantes, Enrique Gastaldi estime qu’au moins le Guinéen retrouvera une vie normale au quotidien : « Quand vous avez une lésion de l’artère fémorale, votre jambe est en jeu, mais vous n’aurez pas de problèmes pour marcher ». Cependant, le traumatologue maintient qu' »il y a une forte probabilité que Diakhaby ne puisse pas rejouer au football ».
Présent en conférence de presse mardi, l’attaquant Erling Haaland se dit heureux de jouer à Manchester City mais admet qu' »on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve ».
Erling Haaland a rejoint Manchester City en provenance du Borussia Dortmund à l’été 2022 pour la modique somme d’environ 45 millions d’euros. Depuis son arrivée, il écrase tout sur son passage, avec déjà 80 buts inscrits en 83 matches.
Le contrat du joueur de 23 ans avec le club anglais expire en juin 2027, mais son nom revient avec insistance du côté du Real Madrid. Interrogé sur son avenir, le Norvégien s’est dit « très heureux » de jouer pour les Sky Blues, tout en laissant la porte ouverte à un éventuel départ à un moment donné.
« Je suis très heureux, surtout avec les gens qui m’entourent. Je le dis maintenant, ce sera probablement un gros titre, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, mais je suis heureux. Vous pouvez écrire cela, mais vous devez aussi écrire tout ce que j’ai dit auparavant. Je suis heureux », a-t-il dit en conférence de presse mardi, à la veille du huitième de finale retour de C1 contre Copenhague.
À noter qu’en privé, les proches de Haaland se sont moqués des dernières rumeurs l’envoyant au Real Madrid, mais on sait depuis longtemps qu’il a toujours aimé l’idée d’y jouer.
Le milieu de terrain du Real Madrid, Eduardo Camavinga, a déclaré en conférence de presse qu’il ne sait pas où jouera son compatriote Kylian Mbappé la saison prochaine.
L’avenir de Kylian Mbappé ne cesse de faire les gros titres de la presse sportive. Après que la star française a informé le PSG qu’il ne prolongerait pas son contrat afin de pouvoir partir gratuitement à la fin de la saison, beaucoup supposent que sa prochaine destination sera finalement le Real Madrid, qui l’attend depuis des années.
Ces dernières semaines, de nombreux joueurs du Real ont été interrogés sur l’éventuelle arrivée du Tricolore, à l’instar d‘Eduardo Camavinga lors de la conférence de presse ce mardi, à la veille du huitième de finale retour de Ligue des champions contre le RB Leipzig.
« Tu veux que je te dise la vérité ? Je ne lui ai pas parlé, c’est un joueur du PSG et je ne sais pas ce qu’il va faire la saison prochaine. Quand j’irai au rassemblement de la sélection, nous en parlerons sûrement, mais il ne dira rien. C’est normal », a répondu le milieu français.
En quête de réparation, BP et ses partenaires se préparent à une bataille juridique pour recouvrer les dommages subis, avec un montant de préjudice pour BP estimé à plusieurs centaines de millions de dollars. La part attribuée à Kosmos Energy pourrait atteindre jusqu’à 160 millions de dollars, tandis que BP pourrait réclamer environ 534 millions de dollars. Les analystes de Groupe Futurs Médias anticipent des démarches judiciaires intenses et complexes dans les mois à venir.
Ce litige risque de prolonger les délais et d’impacter les coûts du projet Grand Tortue Ahmeyim, tout en soulignant les défis potentiels auxquels sont confrontées les entreprises impliquées dans des projets d’exploitation offshore de grande envergure. La résolution de ce différend pourrait également avoir des répercussions sur la confiance des investisseurs dans de futurs projets énergétiques en Afrique de l’Ouest.
Le Bureau de mise à niveau (Bmn) en collaboration avec la Coopération belge ont récemment lancé un programme ambitieux visant à renforcer la compétitivité de 17 petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans la région centrale du Sénégal. Cette initiative stratégique vise à dynamiser le secteur agroalimentaire en facilitant l’accès des entreprises à des solutions de financement et en renforçant leur organisation.
Une convention stratégique avec l’agence belge Anabel en 2022 a marqué un tournant décisif en ouvrant de nouvelles perspectives pour ces entreprises, notamment en matière d’exportation. Concentré sur les régions centrales telles que Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel, ce programme vise à intégrer avec succès ces PME au sein de l’Agropole Centre, un pôle d’excellence dans le domaine agroalimentaire.
Malgré des critères d’éligibilité stricts ayant limité le nombre d’entreprises soutenues à 17, les résultats sont déjà tangibles. Plus de 450 millions de francs CFA ont été attribués sous forme de prime, générant ainsi plus de 200 emplois directs. On estime que 11 entreprises sont actuellement en phase de finalisation de leur financement, tandis que trois autres se financent par leurs propres moyens et que les restantes n’ont pas besoin de fonds supplémentaires.
Cet accompagnement personnalisé représente une véritable opportunité pour ces PME de consolider leur position sur le marché et de contribuer activement au développement économique du Sénégal. En favorisant l’émergence d’entreprises compétitives et innovantes, ce programme s’inscrit dans une dynamique de croissance durable et inclusive.
Une lueur d’espoir brille sur la commune de Kothiary, située près de Tambacounda, au Sénégal, alors qu’une ambulance toute neuve a été officiellement remise au poste de santé local ce samedi. Pour une population qui a attendu patiemment pendant trois longues années, cet événement représente un tournant crucial, comblant un vide essentiel dans les services de santé de la région. Le maire, Ismaïla Kaba, n’a pas caché sa satisfaction lors de la cérémonie de remise de l’ambulance, exprimant son soulagement et sa gratitude : « Je suis un homme comblé. Et je pourrais dorénavant dormir les poings fermés. »
Cette ambulance est perçue comme un espoir tangible pour la communauté locale, confrontée à des défis sanitaires amplifiés par l’absence d’un tel véhicule. Les évacuations médicales étaient difficiles et les infrastructures inadéquates, mais désormais, avec l’arrivée de cette ambulance, une solution concrète est enfin à portée de main. Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) a joué un rôle essentiel dans l’acquisition de cet équipement vital.
Les responsables de la santé, notamment le médecin-chef du district de Goudiry et le Sous-préfet de l’arrondissement de Kothiary, ont souligné l’impact positif que cette ambulance aura sur la prise en charge médicale de la population locale. Cependant, ils ont également insisté sur l’importance d’un entretien régulier et d’une utilisation appropriée de ce véhicule pour en garantir l’efficacité à long terme.
En résumé, l’arrivée de cette ambulance à Kothiary représente bien plus qu’un simple véhicule médical. C’est un symbole d’espoir et de progrès pour une communauté qui mérite des services de santé dignes et accessibles.
Dans le cadre d’une récente finale du championnat populaire à Kelle, le contrôleur financier à la présidence de la République du Sénégal, Ousseynou Fall, a émis un appel pressant pour le désenclavement et le développement économique du Cayor des profondeurs. Cette initiative vise à ouvrir de nouvelles perspectives et à réduire le chômage des jeunes dans la région de Mérina Dakhar et ses environs.
Ousseynou Fall a souligné l’importance cruciale de faciliter la mobilité dans cette partie enclavée du département de Tivaouane. Il a appelé à un soutien accru de la part des autorités pour mettre en œuvre des projets majeurs visant à créer des opportunités d’emploi et à dissuader les jeunes de recourir à l’émigration irrégulière.
« Je demande aux jeunes de rester ici. Nous avons un beau pays, ce qui reste évident, c’est qu’il y a des projets et des programmes qui sont là pour absorber le déficit d’emplois des jeunes », a déclaré M. Fall.
Il a également appelé à l’attention des autorités étatiques pour accompagner davantage le Cayor des profondeurs, en mettant en avant le besoin d’infrastructures et d’équipements sportifs qui favorisent l’épanouissement des jeunes de la région.
Des autorités municipales locales ont également participé à cette rencontre qui a attiré une foule nombreuse venue de différentes contrées du Cayor.
En conclusion, Ousseynou Fall a insisté sur l’importance des projets prévus pour la région, affirmant qu’ils devraient contribuer à réduire de manière significative le taux de chômage à la fois dans le Cayor des profondeurs et dans l’ensemble du Sénégal.
Suite à l’agression brutale de Maimouna Ndour Faye, directrice de la 7TV, la Section de Recherches a pris en charge l’enquête avec détermination. Les autorités déploient des moyens considérables pour retrouver l’agresseur présumé, mobilisant notamment les images des caméras de surveillance disponibles dans la zone.
Cependant, selon les informations recueillies par nos confrères de Senenews, les images récupérées présentent une qualité médiocre en raison de l’heure tardive de l’agression. Cette difficulté technique entrave l’avancée de l’enquête, mais les enquêteurs ne baissent pas les bras pour autant.
Les gendarmes ont entendu plusieurs témoins, notamment ceux qui sont intervenus en premier secours auprès de Maimouna Ndour Faye. Malgré ces efforts, aucun suspect n’a encore été appréhendé à ce jour.
L’agression de la directrice de la 7TV a eu lieu jeudi dernier dans la soirée, lorsqu’elle a été attaquée avec un couteau. Elle a été rapidement prise en charge et évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam, où son pronostic vital n’est pas engagé.
Cette affaire suscite une vive émotion et une grande inquiétude dans l’opinion publique sénégalaise. Les autorités s’efforcent de faire la lumière sur cette agression odieuse afin de traduire en justice les responsables de cet acte de violence. En attendant, la solidarité et les vœux de rétablissement rapide affluent en direction de Maimouna Ndour Faye et de sa famille.
Dans un entretien accordé au média français Brut, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement sénégalais, a vivement critiqué l’absence de l’opposition lors du dialogue national visant à fixer la date de l’élection présidentielle. Pour Fofana, cette décision de l’opposition constitue une erreur majeure et un échec pour le processus démocratique du pays.
L’opposition sénégalaise, représentée par 17 des 19 candidats recalés et la quasi-totalité des partis politiques, a choisi de boycotter le dialogue national qui s’est tenu les 26 et 27 février derniers. Selon Fofana, ce refus de participer au dialogue était une tentative irresponsable d’imposer sa volonté sans respecter les règles démocratiques établies.
Le ministre a souligné l’importance du dialogue comme cadre privilégié pour discuter des différentes options de dates pour l’élection présidentielle. Il a déploré le fait que l’opposition ait choisi de fuir cette opportunité de débattre et de présenter ses arguments de manière constructive.
Fofana a également critiqué l’opposition pour avoir ensuite cherché à mobiliser des manifestations, ce qu’il qualifie d’irresponsable et de tentative de recherche de la violence. Selon lui, les voies de la démocratie doivent être respectées et les désaccords doivent être exprimés de manière pacifique et constructive.
Pour Fofana, l’absence de l’opposition au dialogue national constitue un échec pour ceux qui ont choisi de ne pas y participer. Il a appelé à un engagement constructif de la part de tous les acteurs politiques dans le processus démocratique du pays, soulignant l’importance de venir exprimer ses opinions même en cas de désaccord.
Cette déclaration de Fofana reflète les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition au Sénégal, alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle. La question de la participation politique et du respect des règles démocratiques reste au cœur des débats, alimentant ainsi les divisions politiques au sein de la société sénégalaise.
Le débat autour de la loi d’amnistie au Sénégal continue de faire rage, mettant en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants. Abdou Karim Fofana, ministre et porte-parole du gouvernement, a récemment pris la parole pour défendre les forces de l’ordre et aborder la question de la violence des manifestants.
Interrogé sur le sujet, Fofana a balayé les accusations d’exactions et de tortures visant les forces de l’ordre, affirmant que ces dernières ne faisaient que leur travail. Selon lui, il est « aberrant » d’accuser les forces de l’ordre dans le contexte de l’amnistie. Il a souligné que les actions des forces de défense et de sécurité étaient justifiées face à des manifestants armés ou préparant des cocktails Molotov, et a insisté sur l’importance de les respecter et de les féliciter pour leur travail.
Fofana a également mis l’accent sur la nécessité de prendre en compte la violence des manifestants, déplorant le manque de reconnaissance de cette réalité au sein de la société sénégalaise. Il a appelé à un respect accru envers les forces de l’ordre, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de l’ordre et de la sécurité nationale.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants, qui réclament entre autres la fin des exactions présumées des forces de l’ordre et des réformes politiques. Alors que le débat autour de la loi d’amnistie se poursuit, les opinions divergent sur la question de la responsabilité des différents acteurs impliqués dans les manifestations et les troubles sociaux.
Il est à prévoir que les déclarations de Fofana susciteront des réactions variées au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi le débat autour de la violence lors des manifestations et de la réponse des autorités.
L’Assemblée nationale du Sénégal est sur le point d’examiner en urgence un projet de loi portant amnistie des événements survenus entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. Cette décision, prise lors d’une réunion de la Conférence des présidents du Parlement, suscite des remous au sein de la classe politique, notamment au sein du parti Taxawu Sénégal.
Selon les informations rapportées par Les Échos, les députés de Taxawu Sénégal se sont réunis en secret hier soir, en compagnie de leur leader emblématique, Khalifa Sall. Cette réunion, qui aurait duré jusqu’à tard dans la nuit, aurait été l’occasion de discuter de la position à adopter par rapport au vote sur le projet de loi d’amnistie.
Il semble que les débats au sein de cette réunion aient été animés, reflétant les divisions au sein du parti concernant cette question délicate. Une source anonyme citée par le journal prédit même que la confrontation entre le parti Pastef et Taxawu Sénégal se poursuivra au sein de l’hémicycle après les récents affrontements dans les rues.
Ces tensions font suite aux échauffourées survenues samedi dernier entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et d’Ousmane Sonko, lors d’un rassemblement organisé par le Front de Résistance. Cette coalition, regroupant plusieurs entités politiques, milite pour la tenue d’une élection présidentielle anticipée avant la fin du mandat du président Macky Sall, prévu pour le 2 avril prochain.
La question de l’amnistie des événements survenus ces dernières années constitue un enjeu majeur pour la stabilité politique du pays et pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Les débats à venir à l’Assemblée nationale s’annoncent houleux, alors que les différents partis politiques cherchent à défendre leurs positions et à protéger leurs intérêts dans ce contexte tendu.
Les maires à travers le pays expriment leur indignation face à une récente décision gouvernementale concernant une nouvelle indemnité destinée aux percepteurs des collectivités territoriales. Cette mesure, baptisée « indemnité de gestion », a suscité un profond mécontentement parmi les édiles, qui la considèrent comme une charge supplémentaire pour leurs maigres recettes locales.
La mise en place de cette mesure a été décidée en août dernier par le ministre des Finances et du Budget, sur la base d’une recommandation issue d’un rapport émanant du directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor. Cette décision a été accueillie avec consternation par les maires, qui estiment que cela ajoute une pression financière supplémentaire sur leurs collectivités déjà en difficulté.
Un maire, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a vivement critiqué cette nouvelle indemnité, dénonçant le manque d’efforts de recouvrement de la part des percepteurs et soulignant que ce sont les collectivités territoriales qui se retrouvent à l’avant-garde de la lutte pour récupérer les fonds nécessaires au bon fonctionnement des services locaux.
La transformation de cette indemnité en paiement mensuel a suscité des interrogations quant à son impact financier sur les budgets déjà serrés des collectivités locales. Cette décision a été qualifiée d’inadmissible par certains maires, qui pointent du doigt le gouvernement et le président de la République pour avoir validé une mesure qu’ils estiment être en désaccord avec les réalités budgétaires locales.
Face à cette vague de mécontentement, il est probable que cette question devienne un sujet de débat et de tension entre les autorités locales et le gouvernement central dans les prochaines semaines. Les maires, déterminés à défendre les intérêts de leurs administrés, pourraient intensifier leurs actions pour obtenir des modifications ou des compensations à cette nouvelle politique financière.
L’Inter Milan fonce vers le 20e titre de champion d’Italie de son histoire après sa victoire 2 à 1 lundi face au Genoa qui lui offre une avance confortable de quinze points sur la Juventus Turin.
A onze journées du terme de la saison 2023-24, le service marketing de l’Inter peut commencer à concevoir le maillot nerazzurro 2024-25 orné d’une deuxième étoile.
A moins d’une incroyable implosion, le club milanais devrait devenir la deuxième équipe dans l’histoire de la Serie A après la Juve (36 titres) à atteindre le chiffre magique des vingt « scudetti ».
La question n’est sans doute plus de savoir si l’Inter va succéder à Naples, mais quand l’équipe de Simone Inzaghi sera sacrée.
Au rythme où file l’Inter et où musarde la concurrence, la consécration pourrait même arriver bien avant la 33e journée fin avril où est programmé le derby contre l’AC Milan – certains tifosi intéristes rêvent que le titre soit décidé à l’issue de ce match particulier.
Contre le Genoa, en clôture de la 27e journée, l’Inter a signé grâce à Kristjan Asllani (30e) et Alexis Sánchez (38e) sa neuvième victoire consécutive en championnat, son 23e de la saison en Serie A, pour une seule défaite.
« Quinze points, c’est une avance importante, mais il ne faut pas s’emballer, il y a encore beaucoup de matches et il faut rester concentrés », a toutefois prévenu Asllani.
« Nous avons notre destin en mains, c’est clair », a reconnu son entraîneur, avant de prévenir: « Je suis dans le football depuis tant d’années, je reste prudent, car on va avoir des matches très compliqués, contre Bologne, l’Atletico ou Naples ».
Thuram de retour
Aucune équipe parmi les cinq grands championnats européens ne soutient la comparaison avec les finalistes de la Ligue des champions 2023 qui se rendront la semaine prochaine à Madrid avec un avantage d’un but (1-0 à l’aller) pour affronter l’Atletico en 8e de finale retour de la C1.
L’Inter de Lautaro Martinez (en tête du classement des buteurs avec 23 réalisations) et de Marcus Thuram, de retour lundi après deux semaines d’arrêt sur blessure à une cuisse, a la meilleure attaque (69 buts inscrits) et la meilleure défense (13 encaissés) du « Big 5 européen ».
Elle peut même viser le record de points engrangés dans une saison de Serie A détenu depuis 2013-14 par la Juve (titrée avec 102 pts).
Le grand rival piémontais a laissé au cours des quatre dernières semaines le champ libre à l’Inter. Depuis le 4 février, les joueurs de Massimiliano Allegri n’ont empoché que quatre points en cinq matches, tandis que l’Inter a réalisé dans le même temps un impressionnant carton plein de 18 points en marquant 19 buts pour seulement trois encaissés !
Derrière l’AC Milan, 3e à 16 points, Bologne, surprenant 4e et prochain adversaire de l’Inter, accuse 21 points de retard. Le champion en titre Naples est lui relégué à 29 points (7e).
Fort de sa victoire 2-0 à l’aller, le Paris SG a l’opportunité rêvée de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions mardi soir (21h00) contre la Real Sociedad à Saint-Sébastien, malgré les tensions des derniers jours entre Kylian Mbappé et l’entraîneur Luis Enrique.
Eliminé deux fois de suite en huitième de finale de la compétition reine en Europe, le club a cette fois-ci mis toutes les chances de son côté… si ce n’était la polémique qui a entouré la gestion de son attaquant star par le coach lors des trois derniers matches.
Mbappé est particulièrement scruté en France et en Espagne depuis qu’il a annoncé à ses dirigeants qu’il allait quitter le PSG cet été. C’est le moment qu’a choisi Luis Enrique pour rogner son temps de jeu et affirmer son leadership sur l’équipe.
Vendredi dernier à Monaco (0-0), l’entraîneur espagnol a sorti sa superstar dès la mi-temps, après l’avoir fait démarrer sur le banc à Nantes le 17 février (2-0) puis l’avoir remplacé à l’heure de jeu contre Rennes le 25 février (0-0).
L’attitude de Kylian Mbappé au stade Louis-II a exacerbé la tension: il est sorti du vestiaire alors que le match avait repris depuis quelques minutes, contournant lentement la pelouse pour rejoindre non pas le banc de son équipe mais la tribune où était assise sa mère, qui gère ses intérêts.
Luis Enrique a ensuite redit qu' »il faudra s’habituer à jouer sans Kylian Mbappé », une lourde tâche au vu des 32 buts inscrits par l’attaquant cette saison, toutes compétitions confondues.
En cas de faux-pas à Saint-Sébastien, sa gestion du cas Mbappé sera forcément source de débats et il sortira extrêmement fragilisé de l’épisode, moins d’un an après sa nomination.
L’entourage du joueur s’est de son côté employé à déminer ce terrain dangereux et a assuré que le capitaine de l’équipe de France était « concentré sur le match de mardi ».
« Concentrés », c’est aussi ce que Luis Enrique a souhaité pour ses joueurs lundi en conférence de presse, leur donnant l’exemple en éludant les questions autour de Mbappé. Quitte à s’appuyer sur l’incompréhension de la traductrice, dans une séquence illustrant sa gêne sur ce dossier.
« Je pense que le match de demain (mardi) est le plus important, je n’ai pas d’autre commentaire à faire », a-t-il finalement répondu.
Et le technicien d’évoquer le résultat obtenu au match aller: « Un résultat très bon, sans aucun doute, mais il peut être compliqué si tu ne sors pas sur le terrain avec une très bonne attitude, concentrée. »
« Les yeux dans les yeux »
Car en plus de cette mini-crise qui pourrait laisser des traces, Luis Enrique souhaitant gérer le cas Mbappé « au mieux pour l’équipe » sur le long terme, le PSG doit aussi chasser les démons qui l’assaillent lors des matches retours.
Le club a dans son histoire récente dilapidé son avantage, comme lors de la fameuse remontada en 2017 contre Barcelone (victoire 4-0 à l’aller, défaite et élimination 6-1 au retour) mais aussi contre Manchester United en 2019 (victoire 2-0 à l’aller en Angleterre, défaite et élimination 3-1 au retour au Parc des Princes) et contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3).
Et il doit aussi « s’améliorer à l’extérieur », comme l’a dit l’attaquant Bradley Barcola. « On travaille beaucoup pour ça », après les défaites à Newcastle et Milan en phase de groupes, a-t-il assuré. « On n’a pas de matelas d’avance, pas sur ce type de match », a aussi affirmé l’ancien Lyonnais, buteur au match aller.
Reste qu’une élimination serait une énorme surprise doublée d’une terrible désillusion.
La chance du PSG est d’affronter une Real Sociedad en plein marasme, qui a perdu cinq de ses dix derniers matches (pour seulement deux victoires) et figure en 7e position en Liga.
« Il y a trois mois, personne ne pensait qu’on terminerait premier de notre groupe en Ligue des champions. On l’a fait », a rappelé l’entraîneur basque Imanol Alguacil lundi pour motiver ses troupes.
« Nous avons été capables de regarder le PSG les yeux dans les yeux en première période à l’aller. Je pense qu’on peut le faire », a-t-il insisté.
« Quand je suis dans un bon jour, je peux affronter n’importe qui », a prévenu de son côté la pépite japonaise de la Real Takefusa Kubo, auteur d’une bonne première période à Paris sans parvenir à se créer d’occasions.
Dans le cadre des préparatifs pour la 13ème édition des Journées de Prière de Yoff, prévue ce mercredi, le saltiqué Mamadou Mbengue a orchestré un panel portant sur le thème de la paix et du développement durable. L’événement s’est tenu ce lundi 4 mars à la mairie de Yoff. Cette initiative vise à sensibiliser et conscientiser les citoyens, en particulier les jeunes, sur l’importance cruciale de la paix et du développement durable dans notre société.
Le modérateur de ce panel, Dr Omar Danla Dieng, a mis en avant l’essence de cette rencontre en soulignant l’urgence de préserver la paix et l’harmonie sociale dans un contexte où ces valeurs fondamentales sont menacées par la montée de la violence et des tensions. « Pour amorcer un développement durable, il est impératif de garantir un environnement propice où chaque individu peut contribuer et valoriser ses compétences. La paix est un prérequis incontestable dans tous les aspects de la vie communautaire, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques », a-t-il affirmé.
Les échanges ont été riches en perspectives, réunissant des intervenants diversifiés tels que des leaders religieux, des représentants de la société civile, des acteurs éducatifs, ainsi que des jeunes engagés dans des initiatives de paix et de développement. Ces derniers ont particulièrement insisté sur l’implication active de la jeunesse dans la construction d’une société pacifique et prospère. Ils ont encouragé les jeunes à œuvrer pour le bien-être commun en rejetant toute forme de violence et d’extrémisme.
Le panel a également été l’occasion de mettre en lumière les défis auxquels le pays est confronté en matière de paix et de développement, tout en proposant des solutions concrètes pour y faire face. Parmi les propositions évoquées, des programmes éducatifs et de sensibilisation, des projets de développement communautaire, ainsi que des actions visant à renforcer la cohésion sociale et l’inclusion des jeunes.
En conclusion, cette initiative orchestrée par Mamadou Mbengue a revêtu une importance capitale dans les préparatifs des Journées de Prière de Yoff. Elle a offert une tribune de dialogue et de réflexion sur des enjeux cruciaux pour la société sénégalaise. Elle a également mis en exergue l’importance d’une participation active de tous les acteurs de la société pour bâtir un avenir prometteur et harmonieux pour le pays.
A moins d’un mois de la fin du mandat du président de la République Macky Sall. La question se pose si Macky Sall restera jusqu’à l’arrivée de son successeur où il aura un président intérimaire d’ici la date retenir par le dialogue pour la tenue des élections présidentielles de 2024. Certains responsables de sa majorité saluent la responsabilité et l’esprit d’apaisement du président Macky Sall. A cette même occasion, l’inspecteur de l’enseignement cheikh Ndiaye magnifie le travail abattu par Macky Sall à la tête du pays depuis 2012, qu’ils ont si brillamment servi et affirme que ce travail sera à jamais inscrit dans l’histoire du pays. Selon M. Ndiaye le président Sall veut laisser le pays dans la paix…
» Excellence Monsieur le Président de la République, je rêve de ce jour historique du 02 avril 2024. J’attends ce moment à la fois avec émotion mais aussi et surtout avec une allégresse démocratique qui dépasse toutes les limites possibles imaginables. Vous avez duré Excellence à poser des actes républicains, mais celui-ci sera à jamais inscrit en lettres d’or au panthéon des actes démocratiques les plus marquants de l’histoire de notre nation. L’humanité est témoin et l’histoire retiendra. Vous avez pris le pouvoir des plus belles manières en 2012 grâce à Celui dont le Seul Agenda Compte et, voilà que par Sa Grâce, vous le quittez à son terme, sans un jour de plus, ni de moins » yaay gor « . Je suis sûr qu’ IL( LUI qui donne le pouvoir à qui Il veut ), est hautement satisfait de cette reconnaissance. S’il en est autrement , ce sera au nom des intérêts supérieurs de la nation. Acte plus impressionnant encore et hautement prophétique, Vous décidez de privilégier la réconciliation nationale en refermant aussitôt cet épisode douloureux, qui a failli détruire cette grande nation. Les hommes passent et au nom de cette vérité divine que nul n’ignore, il n’y a rien de plus grand qu’un dirigeant peut prendre comme acte et léguer aux générations actuelles et futures, que la paix. Vous l’avez compris très tôt et vous serez bien compris après, Excellence » yagatul « . Cette formidable leçon de de gouvernance, de vie tout court, sera une source d’inspiration pour toute l’humanité… » a déclaré le responsable politique de l’APR grand yoff Cheikh Ndiaye.
Il ajoute que le Sénégal est sans conteste, sous votre magistère, la fontaine, la source d’inspiration démocratique de toutes les nations du monde ; en atteste la manière dont les différentes institutions du pays se sont exprimées de façon régalienne qui aboutit à une résolution de crise de façon pacifique et républicaine. Aucun excès de pouvoir de part et d’autre. Les institutions ont dialogué, les territoires ont dialogué, les politiques ont dialogué , les forces vives ont dialogué, tout le monde a dialogué pendant tout votre règne, puisque le dialogue n’est rien d’autre que l’expression des points de vue et leur traduction dans un sens qui met l’intérêt de la nation au dessus des intérêts partisans. Cette réalité démocratique tangible, ne saurait être entachée par aucune entreprise de diabolisation interne ou externe. Le Sénégal continuera à être cité en exemple.
Ce lundi, Pedri González a partagé son premier message sur les réseaux sociaux après avoir appris sa blessure au fémur droit : « Les larmes d’impuissance seront à nouveau des larmes de bonheur ».
Le calvaire de Pedri González se poursuit. Le joueur du Barça souffre d’une nouvelle blessure à cuisse droite et a tenu à faire une brève déclaration sur ses réseaux sociaux.
« Il est difficile de s’arrêter et de recommencer après tous les efforts et le travail. Mais ne doutez pas que les larmes d’impuissance d’hier redeviendront bientôt des larmes de bonheur », a déclaré le milieu de terrain.
Pedri González a conclu par des mots d’affection pour les supporters barcelonais : « C’est incroyable tout l’amour que vous m’avez témoigné ces dernières heures. Pour vous, pour le staff, pour tous ceux qui m’entourent et pour moi-même, nous devons regarder vers l’avant. Nous avons encore beaucoup de joie à partager. Som-hi !
Le FC Barcelone a annoncé que le « 8 » et Frenkie de Jong sont toujours en attente de nouveaux développements. La progression des deux dans leur processus de guérison respectif déterminera leur disponibilité.
L’international italien de Sassuolo Domenico Berardi souffre d’une rupture d’un tendon d’Achille et sera indisponible pour l’Euro-2024 (14 juin-14 juillet) en Allemagne, a annoncé lundi son club.
« Les examens ont mis en évidence que Domenico Berardisouffre d’un rupture totale du tendon d’Achille de la jambe droite », a expliqué Sassuolo dans son communiqué.
Berardi (28 sélections, 8 buts) sera opéré mardi, a précisé son club, qui n’a pas donné de détails sur la durée de son indisponibilité.
L’attaquant, membre de l’équipe d’Italie sacrée championne d’Europe en 2021, s’est blessé dimanche lors de la défaite de son équipe à Vérone (1-0).
Alors qu’il disputait son premier match depuis un mois et demi en raison d’une blessure à un genou, il a dû quitter, en larmes, ses coéquipiers à la 60e minute après s’être effondré en contrôlant un ballon qui semblait anodin.
Berardi, 29 ans, était l’un des hommes de base du sélectionneur de la Nazionale Luciano Spalletti dans un secteur offensif manquant notoirement d’efficacité.
Il a notamment inscrit deux buts lors du match de qualification à l’Euro-2024 contre Malte (4-0) mi-octobre.
La Nazionale, dirigée depuis août par Spalletti, affrontera en phase de poules de l’Euro-2024 l’Albanie, l’Espagne et la Croatie (groupe B).
La Fédération croate de football a annoncé la convocation de 25 joueurs – dont six réservistes – pour un tournoi amical qui sera disputé par l’équipe des Balkans à Abou Dhabi lors de la trêve de mars. Modric est bien là.
À un peu moins de trois mois du début de l’Euro 2024 en Allemagne, les équipes se préparent déjà à l’événement. C’est le cas de la Croatie, qui tentera de se préparer dès le mois de mars avec un tournoi amical à Abu Dhabi.
La « W Cup » se déroulera du 22 au 26 mars aux Emirats Arabes Unis et la Fédération des Balkans a proposé ce lundi la convocation pour cet événement. A noter que LukaModric, qui n’a pas beaucoup joué avec le Real Madrid cette saison, est chargé de diriger l’équipe.
La demi-finale opposera la Croatie à la Tunisie, tandis que l’autre match opposera l’Égypte à la Nouvelle-Zélande pour une place en finale.
Al Ain a battu Al Nassr 1-0 lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions de l’AFC. Le but de Soufiane Rahimi oblige l’équipe dirigée par Cristiano Ronaldo à revenir au score au match retour. Aymeric Laporte a été expulsé dans les arrêts de jeu pour agression.
Al Nassr et CristianoRonaldo n’ont pas répondu aux attentes. Ils se sont inclinés 1-0 face à Al Ain lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions de l’AFC. L’équipe de Luis Castro devra revenir au score au match retour.
Soufiane Rahimi a trouvé le chemin des filets à la mi-temps. Malgré le changement de dynamique après la pause, le club saoudien n’a pas marqué et n’a pas été à la hauteur de la tâche.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Al Nassr est survenue dans les arrêts de jeu. Lors d’une dispute sur un corner, Aymeric Laporte a reçu un carton rouge pour agression. Le défenseur central espagnol ne participera pas au match retour.
Sans son pilier en défense et sans Cristiano Ronaldo qui n’a pas son rendez-vous avec le but. Al Nassr devra montrer un tout autre visage s’il veut rester dans la course à la Ligue des champions de l’AFC.
Rafael Leão, dans une interview accordée au Corriere della Sera, a confirmé qu’il avait l’intention de rester à Milan malgré les rumeurs l’envoyant au Paris Saint-Germain.
Rafael Leão a révélé lundi qu’il n’envisageait pas de quitter l’AC Milan, auquel il est « fidèle » et avec lequel il a encore un contrat de quatre ans, soit jusqu’en 2028. « Mon avenir est à Milan. Je suis ici et j’ai encore quatre ans de contrat. Milan m’a aidé quand j’étais dans une situation très difficile et je ne l’oublie pas, je suis loyal », a-t-il déclaré dans une interview publiée par le Corriere della Sera.
« Quand vous êtes à Milan, vous devez réussir. Ce n’est pas un choix, c’est un devoir. Laisser son nom dans l’histoire », a-t-il dit, avant d’évoquer le fléau du racisme dans les stades de football, notamment en Italie.
« Le racisme est partout, malheureusement. C’est pourquoi nous, les footballeurs, devons essayer de faire quelque chose, car nous jouissons d’une grande popularité. Nous devons tirer parti de cette force en envoyant des messages. Milan est très conscient de ce problème. L’affaire Maignan à Udine l’a montré. Nous avons eu raison d’agir ainsi, c’était la bonne chose à faire que de quitter le terrain. »
Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.
Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.
L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.
Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.
Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.
La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.
Dans une opération nocturne menée avec succès, le commissariat central de Saint-Louis a contrecarré les plans de 48 individus qui envisageaient une traversée illégale vers des horizons incertains. Sous la conduite déterminée du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, les forces de l’ordre ont opéré une interception de grande envergure dans la nuit du jeudi au vendredi précédent, marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre les réseaux de trafic humain et les traversées clandestines.
Les policiers, dans le cadre de leur mission de surveillance et de protection des frontières, ont non seulement arrêté les 48 candidats à l’exil, mais ont également réussi à appréhender l’organisateur présumé de cette tentative de voyage clandestin, selon des sources autorisées au sein de l’enquête. Cette série d’arrestations témoigne de la vigilance accrue des autorités locales face aux activités criminelles liées à l’émigration clandestine et de leur détermination à prévenir les risques inhérents à de telles traversées.
Après des investigations méticuleuses et des interrogatoires approfondis, le présumé convoyeur a été déféré devant le parquet compétent ce lundi. Cette étape cruciale marque le début du processus judiciaire visant à traduire en justice les responsables présumés de cette entreprise illégale, démontrant ainsi la ferme volonté des autorités de lutter contre le trafic d’êtres humains et de protéger les droits des migrants.
Cette action répressive s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités pour contrecarrer les tentatives d’émigration clandestine et pour assurer la sécurité des citoyens. Elle souligne également l’engagement des forces de l’ordre à appliquer rigoureusement la loi et à faire face aux défis posés par les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des migrants à des fins lucratives.
La présentation du convoyeur présumé devant le parquet constitue un signal fort envoyé aux trafiquants d’êtres humains et à tous ceux qui envisagent de se livrer à de telles pratiques illégales. Cette mesure vise à dissuader les individus de se risquer dans des voyages périlleux et non réglementés, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois et les normes internationales en matière de migration.
Cette opération de la police de Saint-Louis souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre, les autorités locales et les partenaires internationaux dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la protection des droits des migrants. Elle met en lumière la détermination des autorités à garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens, tout en adressant un avertissement sévère aux individus impliqués dans des activités criminelles qui exploitent la détresse des autres à des fins personnelles.
La question de l’émigration irrégulière demeure une préoccupation majeure pour les autorités sénégalaises, notamment dans la région de la petite-côte où de nombreux candidats à l’exil tentent de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations précaires. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, les forces de sécurité ont récemment intensifié leurs efforts, démontrant ainsi leur engagement à protéger la vie des migrants et à prévenir les risques associés à ces traversées clandestines.
Sous les ordres du Haut commandement de la gendarmerie nationale, les éléments de la Légion de Thiès, placés sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, ont renforcé leur dispositif de surveillance le long de la côte pour contrer les départs illégaux vers l’Espagne et d’autres destinations européennes. Cette stratégie proactive a récemment porté ses fruits avec une nouvelle opération fructueuse menée par la Brigade de proximité de Nianing.
Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, les gendarmes de Nianing ont déjoué une tentative d’embarcation clandestine, mettant ainsi un terme aux projets de voyage de 55 migrants désireux de rejoindre les côtes européennes. Parmi eux, on compte trois ressortissants gambiens, un guinéen et cinquante-et-un sénégalais, dont deux femmes. En outre, quatre complices impliqués dans l’organisation de cette traversée illégale ont également été appréhendés, démontrant la détermination des forces de sécurité à démanteler les réseaux de trafic humain.
L’opération s’est soldée par la saisie d’un ensemble d’équipements destinés à la traversée périlleuse, comprenant deux véhicules, une moto Jakarta, deux GPS, du matériel de navigation, 420 litres de carburant marin, 32 paquets de 30 sachets d’eau et deux bidons de 20 litres d’eau. Ces éléments confisqués témoignent de la préparation minutieuse des candidats à l’exil et soulignent les dangers inhérents à ce type de voyage clandestin.
Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a souligné l’importance de cette opération dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Il a mis en avant l’engagement des autorités à prévenir les départs clandestins et à dissuader les réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Cette action démontre la volonté de la gendarmerie nationale de protéger la vie des citoyens et de promouvoir des voies légales et sûres pour la migration, conformément aux valeurs de solidarité et de respect des droits de l’homme.
Cette opération témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à garantir la sécurité et le bien-être des migrants. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la prévention des drames humains en mer.
Dans un entretien accordé à Seneweb, Serigne Saliou Dia, le sélectionneur de l’équipe nationale U20, revient sur l’objectif du Sénégal aux Jeux africains d’Accra prévus du 8 au 24 mars 2024. Il a aussi abordé les raisons pour lesquelles certains joueurs ont été libérés pour rejoindre leurs clubs respectifs, entre autres.
En perspective des Jeux africains Accra-2024, l’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans, dont vous êtes le coach, a entamé la dernière phase de préparation depuis le 26 février dernier. Avec autant de changements dans l’effectif, comment faire adhérer à un projet collectif tous les joueurs ? Je pense que depuis un mois, on a commencé la dernière phase du stage. Elle a été précédée par d’autres. La première, il s’agissait de repérer des joueurs dans le championnat local. Après, on s’est projeté chez les U17 qui jouent régulièrement. Maintenant, c’est la sélection finale. Je peux vous dire qu’on est sur la dernière ligne droite. En principe, ce n’est pas du tout facile de mettre en place une nouvelle équipe. Certes, les U17 comprennent mieux le projet. Il faudra juste essayer de travailler davantage et ça va nous permettre de mettre en place une belle équipe. Je reste optimiste, car j’ai des joueurs très compétitifs.
En pleine préparation, certains joueurs étaient libérés pour rejoindre leurs clubs respectifs. Pourquoi ? Je pense que ce n’est pas méchant de laisser les joueurs aller jouer dans leurs clubs respectifs. Depuis quelques années, c’est la stratégie, puisque ça va les aider à avoir plus de minutes dans les jambes. C’est important qu’ils aient joué. D’autant plus que le championnat était arrêté depuis un bon moment. Il ne faut pas oublier que ces joueurs sont des employés. D’ailleurs, leurs clubs comptent sur eux.
À un moment donné, le Sénégal trônait sur le toit de l’Afrique dans toutes les catégories confondues. Le scénario semble avoir changé. Que faire pour reprendre notre leadership, vu que le Sénégal n’est pas novice ? Ce qui est important pour nous, c’est de bâtir une équipe. Nos prédécesseurs ont effectué un travail remarquable dans cette catégorie. On a pris le train en marche. L’objectif, c’est d’aller imposer l’équipe dans cette compétition dont le Sénégal n’est pas novice. Notre participation va nous donner des certitudes sur nos objectifs. D’autres compétitions sont devant nous, il s’agit du tournoi de l’Ufoa qualitatif à la Coupe d’Afrique. Mais pour la Coupe du monde, on peut compter sur l’équipe.
Quels sont vos rapports avec les jeunes joueurs et quels sont les moments les plus mémorables de votre carrière d’entraîneur ?
Les joueurs sont nos enfants, c’est encore une fierté. Le métier d’entraîneur est très noble. Il y a beaucoup d’affection entre nous. J’ai beaucoup de relations humaines avec mes joueurs. Ils ont besoin de conseils, d’être encadrés et appuyés. C’est pour cela qu’on se donne corps et âme. Dans ces catégories, on vise à construire de bons joueurs qui pourront être appelés chez les U23, voire l’équipe nationale A. L’essentiel pour nous est de fournir tous les ingrédients nécessaires sur le plan tactique et technique. Au-delà d’être joueur, il faut d’abord être un homme. J’ai eu beaucoup de souvenirs dans ma carrière d’entraîneur. Le fait le plus marquant, c’est la Coupe d’Afrique des U17 qu’on a gagnée face au Maroc. Toutes les catégories avaient fini de gagner. On était les derniers. Donc, il fallait suivre leurs pas.
Quel discours tenez-vous aux joueurs qui auront probablement une grande importance pour amener de l’impact sur les fins de match ? Le discours, ce n’est pas seulement le jour du match. Nous travaillons pour un projet. Et le projet ce n’est pas pour l’entraîneur, mais plutôt pour les joueurs. Si le staff réussit à le leur mettre dans la tête, sûrement ils auront les mêmes objectifs que nous. Ils vont se battre et nous irons jusqu’au bout de nos rêves. Comme vous le savez, l’équipe nationale est un rêve pour tous les gamins. Si l’entraîneur te choisit parmi ceux qui vont défendre les couleurs… Le Sénégal a beaucoup de talents. Nous pouvons avoir trois sélections.
Avez-vous rencontré des difficultés particulières au cours de votre carrière d’entraîneur ? Affirmatif ! Je pense que dans la vie, tout entraîneur a eu des difficultés. Je garde toujours un mauvais souvenir, après notre victoire aux Jeux africains de 2015. À la veille de notre départ, on avait un joueur qui est décédé suite à un arrêt cardiaque. C’était très compliqué pour nous. Je n’oublierai jamais.
Thierno Bocoum a exprimé son opposition au projet de loi d’amnistie présenté par le président sénégalais Macky Sall, estimant qu’il cherche à imposer un « oubli collectif » et à effacer les crimes et délits qui ont secoué le pays pendant la période visée. Dans une note parvenue à Seneweb ce lundi 4 mars, l’ancien parlementaire a critiqué fermement cette initiative du gouvernement.
Pour Bocoum, ce projet de loi constitue une tentative de « faire table rase sur les crimes ignobles et délits » qui ont marqué le pays au cours des dernières années. Il accuse également le président Sall de reconnaître implicitement sa propre responsabilité ainsi que celle des autres acteurs politiques dans les événements survenus pendant la période couverte par le projet de loi.
Le 1er mars, le président Macky Sall a signé un décret présentant un projet de loi d’amnistie. Ce texte vise à amnistier « de plein droit tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».
Cette décision du président Sall a suscité une controverse importante, certains critiquant fermement cette tentative d’amnistie qu’ils perçoivent comme un moyen d’effacer les crimes politiques et de museler la justice. La proposition de loi devra être examinée par l’Assemblée nationale, où elle suscitera certainement un débat animé.
Ce lundi, lors de la réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a abordé la question cruciale de la date de l’élection présidentielle, en soulignant la nécessité de respecter les dispositions légales du Code électoral sénégalais. Selon ses propos, la date potentiellement fixée au 2 juin découle du respect de l’article LO 137 du Code électoral, plutôt que d’une autre plus proche de la fin de son mandat, le 2 avril.
« Il était essentiel qu’on revienne aux bases légales d’une élection. On ne peut organiser une élection en faisant fi des dispositifs du code électoral, qui organisent le processus. La première exigence, quand on parle du collège électoral, c’est les dispositifs de l’article LO 137 : la nécessité d’avoir 80 jours entre la date du décret et la date de la Présidentielle », a déclaré le chef de l’État.L’article LO 137 du Code électoral stipule clairement : « Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel au moins quatre-vingt (80) jours avant la date du scrutin. En cas de deuxième tour, où de nouveau tour de scrutin après l’annulation des élections, la publication du décret de convocation a lieu au plus tard huit (8) jours avant la date du scrutin. Toutefois, en cas de vacance de la Présidence, par démission, empêchement définitif ou décès, le décret est pris dans les soixante (60) jours avant le scrutin ».Ainsi, en prenant en compte cet article, si le 2 juin est retenu comme date de l’élection présidentielle, Macky Sall est dans l’obligation de publier son décret d’ici 10 jours, soit au plus tard le jeudi 14 mars 2024, coïncidant au 80e jour avant le 2 juin.
Cette référence à la loi électorale met en lumière la volonté du président de respecter les procédures légales et d’assurer un processus électoral transparent et conforme aux normes démocratiques du pays. La confirmation de la date de la Présidentielle devrait donc intervenir dans les prochains jours, après la consultation du Conseil constitutionnel et la prise en compte des recommandations issues du dialogue national.
Ce lundi, lors d’une réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a pris la parole pour mettre en avant l’importance du partage d’idées et de concertation dans le processus électoral sénégalais. Il a souligné sa décision de ne pas fixer immédiatement la date de l’élection présidentielle, malgré la possibilité qui lui était offerte de le faire après la décision du Conseil constitutionnel.
« J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (de la Présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes », a déclaré Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national.
Le président a également évoqué sa volonté de consulter le Conseil constitutionnel pour avis, ainsi que son intention de se baser sur les conclusions du dialogue national pour déterminer une date qui reflète le consensus et l’unité nationale.
« A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis », a-t-il ajouté.
Cette démarche témoigne de la volonté du président de favoriser un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en impliquant les différentes parties prenantes dans la prise de décision. La date officielle de la Présidentielle devrait donc être communiquée dans les prochains jours, après consultation et prise en compte des recommandations issues du dialogue national.
Cette réaction de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition accrue entre les différentes formations politiques en vue de l’élection présidentielle à venir. Alors que les rivalités peuvent surgir, cet appel à l’unité et à la réconciliation reflète la vision d’un leadership responsable et soucieux de l’intérêt national.
En somme, l’incident survenu entre les partisans de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko est une illustration des défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Toutefois, la réaction mesurée et constructive de Khalifa Sall témoigne de sa volonté de dépasser les clivages pour un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.
L’Institut français de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, a brillé de mille feux ce week-end lors de la présentation de deux ouvrages captivants de l’écrivain-poète sénégalais Fara Ndiaye : « Il pleut sur Dakar des têtes révoltées » et « Mélopées divines ».
« Il pleut sur Dakar des têtes révoltées » transporte le lecteur dans un tourbillon d’émotions, explorant les méandres de la révolte et de l’altérité. À travers ce recueil de poèmes, Fara Ndiaye offre une plongée saisissante dans l’âme tourmentée de Dakar, capturant l’essence même de la lutte quotidienne du peuple. La présentation de cet ouvrage a été orchestrée avec éloquence par le professeur de philosophie Amadou Sow, qui a partagé son admiration pour l’œuvre de son ancien élève.
En présentant ces deux ouvrages, Fara Ndiaye continue de laisser une empreinte indélébile dans le paysage littéraire sénégalais, captivant les lecteurs avec sa sensibilité et sa profondeur poétique. Ces œuvres promettent de nourrir l’âme des amateurs de poésie et de perpétuer l’héritage culturel de la région avec éclat et splendeur.
La fondation Sococim a récemment accordé un financement de 3,5 millions de francs CFA à la ferme « Naagué » de Kobongoye, située à Fimela, dans la région centre-ouest du Sénégal. Cette subvention vise à soutenir l’expansion de l’exploitation agricole et d’élevage écologique de la ferme, a déclaré l’administratrice générale de la fondation, Patricia Diagne.
« La ferme Naagué, en activité depuis seulement un an et demi, a sollicité le soutien de la fondation Sococim pour son expansion. Nous avons été impressionnés par l’ambition de cette jeune entrepreneure, dont la ferme se consacre à la production biologique en agriculture et en élevage », a déclaré Mme Diagne lors de la signature de l’accord de financement avec la propriétaire de la ferme, Bowel Diop.
Elle a également souligné que la fondation Sococim accorde des prêts sans intérêt aux entrepreneurs afin de contribuer au renforcement du tissu économique local, en finançant des projets économiques générateurs d’emplois et participant au mieux-être social.
La ferme « Naagué » s’étend sur une superficie de 3,5 hectares et abrite 300 pieds de citronniers, 96 papayers et 100 pieds de corossol. La propriétaire de la ferme, Bowel Diop, a partagé que diverses variétés d’arbres fruitiers ont été testées sur un périmètre de 1 000 mètres carrés, avec des cultures mixtes de papayes, bananes, corossols, et autres, cohabitants harmonieusement.
« Nous avons démarré notre activité avec nos économies, mais le soutien financier de la fondation Sococim est une opportunité pour passer à l’étape suivante en augmentant nos commandes, tant pour l’agriculture que pour l’élevage de volailles », a déclaré Bowel Diop.
Elle a souligné que la ferme s’engage dans un élevage biologique de poulets locaux améliorés, de pintades et de canards, avec pour objectif de fournir des produits biologiques de qualité aux consommateurs, en pratiquant une agriculture écologique respectueuse de l’environnement.
Ce financement marque une étape cruciale dans le développement de la ferme « Naagué » et témoigne de l’engagement continu des acteurs économiques et des fondations philanthropiques à soutenir les initiatives agricoles durables au Sénégal.
Selon les données fournies par le chef du service départemental de l’élevage, Yoro Diaw, l’élevage constitue la principale source de richesse dans le département de Podor, situé dans le nord du Sénégal. Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 27 milliards de francs CFA par an, l’élevage dépasse même l’agriculture, qui génère entre 22 et 24 milliards de francs CFA annuellement.
Le département de Podor compte un cheptel considérable, avec environ 380 000 têtes de bovins, 850 000 têtes de petits ruminants, 25 000 chevaux et une volaille comptant 1,2 million de sujets. Ces chiffres font de Podor l’une des régions les plus importantes du pays en termes d’élevage.
La zone du Diéri, située entre Lingère, Ranérou et Dagana, est identifiée comme le principal foyer d’élevage dans le département. Il s’agit d’un élevage nomade, où les éleveurs se déplacent avec leurs animaux à la recherche de pâturages riches en nutriments, principalement composés de légumineuses. Ces déplacements s’effectuent généralement vers le centre et l’est du pays, pour revenir dans le département de Podor pendant la saison des pluies, lorsque les pâturages sont plus abondants.
Dans cette partie du département, un seul éleveur peut posséder plusieurs centaines, voire des milliers de têtes de bétail, ce qui souligne l’importance de l’élevage dans l’économie locale.
L’île à Morphil, située entre le fleuve Sénégal et le Doué, est également mentionnée comme une zone propice à l’élevage semi-extensif. Les troupeaux y sont relativement importants, contribuant ainsi à la dynamique économique de la région.
Malgré son importance économique, l’élevage dans le département de Podor rencontre certaines problématiques, notamment en termes d’accès aux soins vétérinaires, d’infrastructures et de développement de techniques d’élevage modernes. Il est donc essentiel que les autorités locales et nationales accordent une attention particulière à ce secteur afin de garantir sa pérennité et de stimuler davantage son potentiel économique dans la région.
Le Collectif des enseignants vacataires de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey a annoncé, ce lundi, un arrêt des cours pour une durée de trois jours afin de protester contre le retard dans le paiement de leurs heures de vacation.
Dans un communiqué adressé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), ces enseignants réclament avec insistance le paiement partiel de leurs émoluments dans les plus brefs délais, mettant en lumière le silence des autorités universitaires face aux difficultés rencontrées par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire.
Le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a souligné que près de 80% du corps enseignant de cette institution est composé de vacataires. Cette prévalence s’explique, selon lui, par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour l’université Alioune Diop.
« Nous sommes confrontés à un silence assourdissant de la part des autorités universitaires et du ministère de tutelle. Ce manque de considération est inacceptable, et nous exigeons que nos préoccupations soient prises en compte immédiatement pour éviter toute perturbation dans le déroulement des enseignements », a déclaré M. Ndiaye lors d’un entretien téléphonique.
Cette action de protestation soulève des inquiétudes quant à son impact sur le fonctionnement de l’université, déjà fragilisée par la précarité de ses effectifs enseignants. Les étudiants risquent également d’être affectés par cette grève, compromettant ainsi leur calendrier académique et leurs parcours d’études.
Face à cette situation, les autorités universitaires et la tutelle sont désormais appelées à engager un dialogue constructif avec les enseignants vacataires afin de résoudre cette crise de manière rapide et équitable. Il est impératif de reconnaître et de valoriser le travail des enseignants vacataires, qui contribuent de manière significative au fonctionnement de l’institution universitaire, tout en assurant la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants.
Dans l’intérêt de l’ensemble de la communauté universitaire, il est crucial que des mesures concrètes soient prises pour garantir le paiement régulier et complet des émoluments des enseignants vacataires, assurant ainsi la stabilité et la continuité des activités académiques à l’Université Alioune Diop de Bambey.
L’utilisation de produits dopants, notamment le diluant, dans le transport hippomobile se répand de plus en plus à Mbacké, au Sénégal, où des charretiers cherchent à stimuler les performances de leurs chevaux et ânes pour augmenter leurs gains. Face à cette pratique inquiétante, les autorités locales ont récemment pris des mesures pour réglementer ce mode de transport, dans le but de mettre fin à la maltraitance des équidés.
Mbacké, ville contiguë à Touba, la capitale du mouridisme, voit les véhicules à traction animale, principalement des charrettes attelées à des ânes ou des chevaux, envahir ses rues. Bien que ces charrettes soient indispensables pour de nombreuses activités quotidiennes, telles que les travaux champêtres, le transport de marchandises et de personnes, et même la vente d’eau potable, leur prolifération incontrôlée pose des problèmes de circulation et d’ordre public.
Cependant, malgré leur utilité, ces véhicules ne sont pas encore régulés par les autorités, ce qui rend difficile l’évaluation de leur nombre exact et des revenus qu’ils génèrent. Cette absence de régulation a conduit certains charretiers à recourir à des produits dopants pour augmenter les performances de leurs animaux, dans le seul but de réaliser des gains plus importants.
Le diluant, notamment utilisé sur des morceaux de tissu que les charretiers font renifler à leurs bêtes pendant la nuit, est particulièrement répandu parmi les conducteurs de charrettes à traction d’âne. Cette pratique vise à rendre les ânes plus actifs, augmentant ainsi leur productivité pour transporter des biens ou des passagers.
Pourtant, malgré les témoignages de certains sur l’existence de cette pratique, plusieurs charretiers interrogés préfèrent garder le silence. Les autorités locales, quant à elles, prennent cette situation très au sérieux. Le président des charretiers de Mbacké et Touba, Seydina Ousmane Sall, dénonce fermement l’utilisation de produits dopants sur les ânes et les chevaux, soulignant les risques pour leur santé et le bien-être animal.
En effet, le dopage des animaux est formellement interdit par la loi, car il met en jeu leur santé et peut même conduire à leur mort. Malgré cela, cette pratique persiste, alimentée par l’appât du gain et l’exploitation des enfants, souvent recrutés pour conduire les charrettes. Ces enfants, souvent issus d’écoles coraniques, sont exploités pour des salaires dérisoires, contribuant ainsi à l’insécurité croissante dans la ville.
Face à cette situation préoccupante, le chef du service départemental de l’élevage appelle à des mesures strictes pour mettre fin à cette pratique. Le préfet de Mbacké a déjà pris des mesures d’interdiction immédiate, conformément à la réglementation en vigueur, notamment en imposant un âge minimal pour les conducteurs de charrettes, en exigeant une assurance, et en fixant des heures de circulation spécifiques.
En outre, les autorités locales ont été invitées à ouvrir des fourrières municipales pour garantir le respect de ces mesures et protéger les animaux contre la maltraitance. Il est impératif de mettre un terme à cette pratique illégale et inhumaine afin de préserver le bien-être des équidés et de promouvoir des pratiques de transport plus respectueuses et durables.
À Thiès, une marche pour la paix et la cohésion nationale a eu lieu samedi dernier, réunissant des membres du mouvement politique Siggi Jotna d’Abdoulaye Dièye ainsi que d’autres militants de la coalition au pouvoir. Cette randonnée pédestre, dédiée à la promotion de la paix et de l’unité nationale, a été un moment symbolique où les participants, vêtus de blanc pour la plupart et brandissant des pancartes et des banderoles, ont parcouru les rues de la ville.
Il est important de souligner que cette marche n’était pas seulement une initiative politique, mais plutôt une rencontre d’éducation citoyenne, où la société dans son ensemble était invitée à prendre part à la promotion de la paix et de l’unité nationale. En ces temps où la cohésion sociale est cruciale, de telles initiatives prennent tout leur sens et contribuent à renforcer les fondements d’une société harmonieuse et prospère.
Chaque animal a sa manière subtile de se dissimuler pour échapper aux multiples dangers, d’être à l’affût pour attraper plus efficacement sa proie et de se déplacer pour être en meilleure harmonie avec la nature qui l’environne.
Les êtres humains pensent inventer un comportement alors qu’ils ne font que copier bêtement un animal de leur environnement, de leur subconscient et de leur mythologie Certains hommes portent un morceau de peau de lion. Ils veulent être des lions dans l’esprit des autres. Ils espèrent que tous ceux qui croisent leurs chemins, s’asseyent avec eux, aient peur d’eux à défaut de les respecter. Il y en a qui ont des gris-gris qui renferment des poils de singe. Ils veulent être insaisissables, impossibles à cerner, toujours capables d’échapper à une situation carabinée et, enfin, se retourner comme par enchantement, sains et saufs, à observer malicieusement les malheureux pris au piège. Quelques uns possèdent une corne dans laquelle se trouve enveloppée une tête de charognard. Ce sont des personnes à qui, dit-on, la vue, la parole et les mangeurs d’âmes ne peuvent pas faire de mal. Ce sont des personnes ignobles car indemnes des mauvais sorts, elles n’ont aucune retenue à pratiquer les plus viles attaques sur les autres afin d’arriver à leurs fins. La peau de serpent ramassée lors d’une mue est, dit-on, réputée pour ses vertus magiques lorsqu’une personne se lave avec l’eau d’un canari où elle est macérée. Cette personne sera définitivement protégée contre les jeteurs de sort qui recevront en retour la morsure mortelle d’un cobra invisible et insaisissable. Les animaux et les plantes sont de moins en moins nos compagnons. En effet les habitations occupent de plus en plus les forêts, les espaces humides, leurs lieux de prédilection. Il y a encore des guérisseurs qui ont vivace la science de dompter les forces que recèlent la faune et la flore pour les mettre à la disposition des êtres humains. Il y a aussi les charlatans, nombreux en ces temps de déprime, de vie chère et de réseaux sociaux présents partout, qui cherchent à s’enrichir le plus rapidement possible. Ils ont comme proie facile tous ceux qui, comme eux, veulent s’enrichir sans travailler, sans effort et hors des vues inquisitrices des voisins. Il y a une espèce humaine hors pair, une catégorie spéciale. On se demande comment les gens de cette espèce peuvent-ils exister, vivre et même avoir une longue vie. Imaginez des personnes qui passent leur temps à acquiescer sans jamais accomplir un petit bout de ce dont elles disent qu’elles sont d’accord. Des êtres humains qui font l’exact contraire de ce qu’elles disent accomplir. Des personnes qui ont une faculté exceptionnelle à tout accomplir le plus lentement possible. Elles inhibent tout le monde. Elles ont la faculté de paralyser tout le monde alors que personne n’ignore leur stratagème. Enfin, cette catégorie humaine a la capacité de changer d’orientation, de couleur, de forme, pour se fondre dans son environnement, sans aucune aspérité, sans aucune dissonance, sans aucune discordance. Ils sont les spécialistes des coups mortels portés par surprise sur tout ce qui bouge autour d’eux. Ces êtres sont dangereux pour la société. Car ils sont les principaux fossoyeurs de nos valeurs, les destructeurs des fils qui tissent notre vivre ensemble et les prédateurs des règles et institutions qui nous gouvernent. Ces êtres néfastes sont les adeptes des bains des canaris avec les peaux et les têtes des caméléons. Ils finissent par être des hommes-camelions.
Nous vivons malheureusement l’époque des hommes-camelions.
Méfions nous des hommes-caméléons !
Je vous souhaite une excellente semaine sous la protection divine.
Dans un geste de résistance contre le projet de loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall, député à l’Assemblée nationale du Sénégal, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas cette mesure controversée. Dans un communiqué rendu public ce lundi, M. Sall a exprimé ses préoccupations quant aux conséquences de cette amnistie sur la mémoire des victimes des manifestations et sur les familles en quête de vérité.
« À qui profite l’amnistie ? », s’interroge M. Sall, soulignant les violences et les souffrances infligées lors des manifestations passées. Il rappelle les tragédies qui ont marqué ces événements, telles que les victimes par balles, les femmes brûlées vives à bord de bus, les jeunes handicapés à vie, et les dommages infligés aux biens publics et privés.
En tant que président du parti de la République des Valeurs et candidat à l’élection présidentielle, M. Sall insiste sur l’importance de la vérité et de la justice pour les victimes et leurs familles. Il dénonce la tentative d’occulter la vérité au profit de quelques-uns, appelant à la lumière sur les circonstances des événements et à la responsabilité des auteurs.
Pour M. Sall, accorder l’impunité sans vérité ni réponses aux questions des victimes et de la population est un nouvel acte de violence. Il souligne que la vérité doit précéder le pardon, et que les victimes méritent la reconnaissance de leur souffrance et la recherche de responsabilité.
Face à la pression politique pour l’amnistie, la voix de Thierno Alassane Sall résonne comme un appel à la conscience collective et à la responsabilité citoyenne. Son engagement pour la vérité et la justice incarne l’espoir d’une société qui refuse d’oublier les souffrances passées et qui aspire à un avenir fondé sur les principes de dignité et de responsabilité.
Une affaire troublante secoue la ville de Dakar depuis la découverte du décès de Baïdy Amar, fils du milliardaire Ahmed Amar, retrouvé mort il y a une semaine dans un appartement de l’immeuble Cristal, situé au 74 rue Amadou Assane Ndoye. Les enquêteurs du commissariat du Plateau ont progressé dans leur investigation, révélant des détails choquants sur les circonstances entourant la mort de Baïdy Amar.
Le jour des faits présumés, des amis de la victime, dont sa copine algérienne Malak Hadia, Zakaria Fall, Juliette Nigliore et Abdoulaye Sarr, ont été signalés sur les lieux du drame. Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour plusieurs chefs d’accusation, dont homicide involontaire et non-assistance à personne en danger.
La soirée aurait débuté à Saly, d’où Baïdy Amar et ses amis ont quitté à bord d’une Rolls Royce noire retrouvée dans le sous-sol de l’immeuble Cristal. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans le véhicule, ainsi qu’une bouteille d’alcool. Les enquêteurs ont également mis en lumière que Baïdy Amar aurait été dépouillé de 17 millions de francs CFA, une somme héritée après le décès de son père, par une fille basée à Mbour.
L’appartement où le drame s’est déroulé a été trouvé dans un état de désordre, avec des bouteilles d’alcool, des traces de drogue et une valise contenant une importante somme d’argent appartenant à Malak Hadia.
Cette affaire dévoile des éléments troublants, mettant en évidence l’usage de drogue, le comportement imprudent des personnes impliquées, et des circonstances entourant la mort de Baïdy Amar qui continuent de susciter des questions. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Le Néerlandais souffre d’une entorse du ligament latéral externe de la cheville droite et l’Espagnol d’une lésion du muscle droit fémoral de la cuisse droite. Le Barça ne s’est pas prononcé sur la durée d’indisponibilité des deux joueurs.
Frenkie de Jong souffre d’une entorse du ligament latéral externe de la cheville droite et Pedri González d’une lésion du rectus femoris de la cuisse droite. C’est le résultat des examens que le service médical de Barcelone a effectués sur les deux joueurs lundi matin, lorsqu’ils sont arrivés à la Ciudad Deportiva quelques heures après leurs sorties sur blessure lors du match de championnat contre l’Athletic à San Mamés.
« Leur évolution déterminera leur disponibilité » peut-on lire dans le communiqué du Bará, de sorte qu’il n’y a pas de date limite spécifique ou officielle pour que Xavi Hernandez les convoque à nouveau.
Néanmoins, on sait que le Néerlandais pourrait être absent pendant environ un mois. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne sera pas présent lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre Naples, tout comme son coéquipier, avec lequel il faut être très prudent car il s’est déjà blessé à plusieurs reprises cette saison.
En fait, il s’agit de la huitième blessure de Pedri en l’espace de deux ans et demi. Lors du déplacement à San Mames, il a demandé à être remplacé après une longue passe qui l’a fait souffrir d’une zone qui lui a déjà posé des problèmes à plusieurs reprises depuis qu’il a signé à Barcelone.
Le milieu de terrain espagnol sera probablement forfait contre Naples, et son absence pourrait durer quelques semaines.
Brahim Díaz pourrait bientôt disputer ses premières minutes avec les Lions de l’Atlas. Selon le journal Marca, la fédération marocaine de football a informé le Real Madrid que le milieu offensif figure sur sa pré-liste pour les matches amicaux du mois de mars.
Brahim Díaz aurait enfin pris une décision pour sa nationalité sportive. Selon Marca, son nom figure dans la pré-liste du Maroc, mais aussi sur celle de l’Espagne.
La fédération royale marocaine de football (FRMF) a informé le Real Madrid que son joueur pourrait être convoqué pour les matches du mois de mars. De plus, le quotidien espagnol ajoute que la FRMF est de plus en plus optimiste quant à la possibilité de voir Brahim porter le maillot des Lions de l’Atlas.
Il s’agit d’une simple formalité. Mais le Maroc et le milieu offensif ont choisi d’avoir tous les documents en règle le plus rapidement possible. Le sélectionneur Walid Regragui pourrait ainsi le convoquer pour les matches amicaux contre l’Angola et la Mauritanie.
D’autre part, la fédération royale espagnole de football (RFEF) assure qu’elle n’a pas connaissance d’un changement dans les intentions du natif de Malaga de jouer pour la Roja. Ses performances plus que satisfaisantes au cours de cette saison laissent penser qu’il sera appelé par Luis de la Fuente dans les prochains jours, mais d’après plusieurs médias, Brahim aurait opté pour le Maroc, son pays d’origine.
Dans tous les cas, on devrait connaître la décision de Brahim dans les prochains jours…
L’Athletic a confirmé avoir trouvé un accord avec le Sporting Braga pour la signature d’Álvaro Djaló, qui a été formé dans plusieurs clubs du Pays basque avant de s’engager avec le club portugais, ce qui lui permet de s’intégrer dans la philosophie des « lions ». Il a signé pour cinq saisons avec l’équipe d’Ernesto Valverde.
L’Athletic et le SportingBraga ont conclu le transfert de l’attaquant ÁlvaroDjaló, 24 ans, né à Madrid et formé dans des clubs du pays basque avant de passer au football portugais. L’attaquant « rejoindra la discipline rouge et blanche la saison prochaine avec un contrat de cinq saisons ».
L’Athletic a confirmé ce lundi que le contrat, qui court jusqu’au « 30 juin 2029 », comprend « une structure salariale fixe et une composante variable basée sur des objectifs ».
Depuis le début de la saison, il a déjà marqué 14 buts, dont cinq en Ligue des champions et un en Ligue Europa.
Le club rouge et blanc estime que Djaló est « un joueur qui peut jouer aussi bien à l’avant qu’au milieu de terrain ou sur les deux côtés » et qu’il « se distingue par sa capacité à marquer des buts, son jeu associatif, sa vitesse et sa frappe, une qualité qui lui permet également d’être un spécialiste des coups de pied arrêtés ».
La famille judiciaire sénégalaise traverse actuellement une période agitée, marquée par des arrestations de greffiers et des mouvements de grève réclamant des améliorations dans les conditions de travail. Face à cette situation, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a publié un communiqué ce lundi, appelant à la sérénité et à l’unité au sein de la communauté judiciaire.
Les récentes arrestations des greffiers Me Ngagne Demba Touré et Me Abdoulaye Mboup, ainsi que les revendications pour la généralisation du passage à la hiérarchie A2 à tous les greffiers du pays, ont contribué à accroître les tensions au sein de la justice sénégalaise.
Dans son communiqué, le SYTJUST met en avant l’importance de l’unité au sein de la famille judiciaire. Il souligne que les liens qui unissent les magistrats, les greffiers, le personnel de la justice et les avocats sont profonds et indéfectibles. Ces liens, précise le communiqué, sont caractérisés par une amitié et une fraternité sincères, qui dépassent les carrières professionnelles et perdurent tout au long de la vie.
Le SYTJUST exprime son engagement à renforcer la cohésion de cette famille judiciaire, soulignant son rôle fondamental dans la marche de l’État-Nation du Sénégal. Il appelle donc tous les membres de la communauté judiciaire à agir de manière résolue pour combattre toute tentative de division.
En conclusion, le communiqué du SYTJUST, reçu par Seneweb, magnifie la force de cette famille judiciaire et appelle à l’action collective pour préserver son unité et sa solidarité face aux défis actuels.
Dans un contexte où la confiance du public envers le système judiciaire est primordiale, cet appel à l’unité et au calme de la part du SYTJUST revêt une importance capitale pour garantir le bon fonctionnement de la justice au Sénégal.
Une vidéo choquante mettant en lumière les violences policières et l’agression de Maimouna Ndour Faye a récemment suscité une onde de choc au Sénégal. Dans cette vidéo, Absa Hane, témoin de l’incident, livre des vérités poignantes sur les événements tragiques qui se sont déroulés.
Absa Hane, dans un récit poignant, détaille les circonstances de l’agression de Maimouna Ndour Faye, mettant en lumière la brutalité excessive des forces de police et la violence gratuite infligée à une citoyenne innocente. Son témoignage offre un aperçu déchirant des réalités souvent négligées et cachées des brutalités policières.
À travers ses paroles sincères et courageuses, Absa Hane souligne l’urgence d’une action immédiate pour mettre fin à ces abus de pouvoir et garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens sénégalais. Son témoignage est un appel à l’action pour la justice et le respect des droits fondamentaux de chacun.
En diffusant cette vidéo, Absa Hane lance un appel à la mobilisation citoyenne et à la solidarité envers les victimes de violences policières. Son courage et sa détermination sont une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour un Sénégal plus juste et plus équitable.
La vidéo de Absa Hane sur les violences policières et l’agression de Maimouna Ndour Faye est un rappel poignant de la nécessité de rester vigilants et engagés dans la lutte pour les droits humains et la justice sociale au Sénégal.
Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.
Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.
L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.
Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.
Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.
Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
Les 3 et 4 mars à Conakry, l’excellence au féminin africaine a été célébrée lors de la troisième édition des African Woman’s Awards (AWA). Cette cérémonie a une fois de plus mis en lumière la grandeur, la splendeur et l’impact significatif des femmes africaines sur la société.
Le Sénégal a particulièrement brillé lors de cet événement, remportant trois des cinq prix décernés. Parmi les nombreuses candidates africaines, six femmes sénégalaises se sont distinguées dans différentes catégories.
Khardiatou Sy Niang et Khady Fall ont été nominées pour la catégorie des « Médias », tandis que Dior Birima a été reconnue pour son excellence dans le secteur de « l’Entrepreneuriat ». Ghaëls Babacar Mbaye a été récompensée pour son « Engagement Communautaire », tandis que Nafi Guèye et Balkissa Ahmadou ont été honorées pour leur « Influence Administrative » et leur « Leadership Féminin » respectivement.
Ces trois dernières ont décroché les premiers prix dans leurs catégories respectives, une distinction bien méritée pour leur dévouement et leur impact remarquable.
Cette reconnaissance a été un honneur pour le Sénégal, qui a également été représenté par Sophie Gueye, fondatrice de « Les Racines de l’Espoir », en tant qu’ambassadrice de cette édition.
L’African Woman’s Awards vise à reconnaître et récompenser le potentiel des femmes entrepreneures, ainsi que leur contribution à la croissance économique inclusive et au développement social du continent africain. Cette cérémonie prestigieuse, réunissant des femmes remarquables de divers pays africains, met en lumière l’importance cruciale du rôle des femmes dans la construction d’un avenir meilleur pour l’Afrique.
Donald Trump, ancien président des États-Unis, est déterminé à utiliser le « Super Tuesday » comme une démonstration de force pour évincer définitivement sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, et se préparer à affronter Joe Biden.
Le « Super Tuesday » est un événement majeur de la politique américaine, où 15 États organisent simultanément leurs primaires présidentielles. De nombreux observateurs estiment cependant que cette journée revêt une dimension différente cette année, avec des résultats largement prévisibles.
Côté républicain, seuls deux candidats restent en lice. Donald Trump, âgé de 77 ans, est le grand favori malgré ses ennuis judiciaires. À l’exception d’une récente primaire à Washington remportée par Nikki Haley, Trump a remporté toutes les primaires depuis janvier, réduisant ainsi considérablement la concurrence républicaine.
Nikki Haley, 52 ans, est désormais la seule candidate restante à contester Trump. Elle a axé sa campagne sur la promesse de ramener un sentiment de « normalité » après le mandat tumultueux de Trump, mais les électeurs républicains semblent préférer le statu quo.
Malgré quelques victoires symboliques, Nikki Haley a enregistré plusieurs défaites cuisantes, et la perspective de continuer à concourir dépendra probablement des résultats du « Super Tuesday ».
De son côté, Donald Trump ne ménage pas ses critiques envers Haley, affirmant qu’elle « perdra chaque État » mardi. Il est déterminé à remporter la nomination républicaine le plus rapidement possible afin de se concentrer sur un affrontement avec Joe Biden.
Pour Trump, le temps presse, car il doit faire face à des ennuis judiciaires, avec un premier procès pénal prévu pour le 25 mars à New York. Il compte sur une victoire dès le « Super Tuesday » ou au plus tard le 19 mars.
Côté démocrate, Joe Biden, âgé de 81 ans, est candidat à sa réélection et fait face à une opposition minime. Les primaires de mardi semblent donc être une formalité pour lui.
Dans l’ensemble, le « Super Tuesday » s’annonce comme un tournant clé dans la course présidentielle de 2024, avec Trump cherchant à éliminer rapidement ses adversaires pour se concentrer sur un affrontement potentiel avec Biden.
Rigobert Song, ancien joueur de renom et pilier de l’équipe nationale du Cameroun, est largement reconnu pour sa robustesse défensive et son engagement sans faille sur le terrain. Sa réputation de défenseur intraitable a fait de lui un adversaire redoutable pour de nombreux attaquants, y compris son propre coéquipier en club, Samuel Eto’o.
Eto’o, qui a partagé les vestiaires avec Song et qui l’a côtoyé en équipe nationale, a récemment exprimé son respect pour le style de jeu intense de l’ancien joueur de Liverpool. Dans une révélation surprenante, Eto’o a admis qu’affronter Song sur le terrain était une tâche redoutable, voire redoutée.
« Rigobert Song, c’était vraiment difficile », a confié Eto’o à France 24. « La chance que j’avais c’est que je ne tombais sur lui que pendant 5 ou 6 jours, quand je revenais en équipe nationale. Il s’entraînait comme il jouait. C’était vraiment difficile. Il n’avait pas de sentiment ».
Cette déclaration met en lumière la force de caractère et le style de jeu sans compromis de Song, qui a fait de lui l’un des défenseurs les plus redoutables de sa génération. Son approche résolue et son engagement total sur le terrain ont laissé une marque indélébile dans l’esprit de ses adversaires, y compris des coéquipiers de renom comme Eto’o.
Aujourd’hui, Rigobert Song a tourné la page de sa carrière de joueur pour embrasser une nouvelle vie en tant qu’entraîneur. Bien que son passage à la tête de l’équipe nationale du Cameroun n’ait pas été couronné de succès, on ne peut que lui souhaiter tout le meilleur dans cette nouvelle phase de sa vie.
L’héritage de Rigobert Song en tant que défenseur inflexible et redoutable reste intact, et son influence sur le football camerounais et africain perdurera à travers les générations.
Idrissa Seck, président du parti Rewmi, est en deuil suite au décès d’un de ses proches, Sidy Kounta. Selon les informations relayées par Vox Populi, Sidy Kounta a rendu l’âme tard dans la soirée de dimanche dernier.
D’après une source proche de la famille résidant à Ndiassane, l’inhumation de Sidy Kounta est programmée pour ce lundi aux environs de 14 heures, dans cette cité religieuse située à proximité de Tivaouane.
Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin.
Selon des sources de Seneweb, le parquet devrait probablement ouvrir une information judiciaire contre le greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).
Me Mboup a été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.
Cette affaire a pris de l’ampleur suite à l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré, où des greffiers auraient tenu des propos jugés outrageants à l’endroit du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.
Pour éclaircir cette affaire, le parquet a actionné la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie.
La présentation de Me Abdoulaye Mboup au procureur de la République marque une étape importante dans cette affaire et pourrait conduire à l’ouverture d’une information judiciaire contre le greffier incriminé.
Dimanche soir, trois astronautes américains et un cosmonaute russe ont décollé de Floride à destination de la Station spatiale internationale (ISS), où ils passeront environ six mois.
Le décollage a été effectué à 22h53 heure locale (03h53 GMT lundi) depuis le Centre spatial Kennedy, avec la fusée Falcon 9 de SpaceX illuminant le ciel nocturne d’un impressionnant panache de flammes orangées.
La capsule « Endeavour », montée au sommet de la fusée, a pris environ neuf minutes pour atteindre l’orbite terrestre après le décollage. Elle transportait à son bord trois hommes et une femme, prêts à relever quatre membres d’équipage de l’ISS.
Initialement prévu pour samedi, le lancement avait été reporté d’une journée en raison de conditions météorologiques défavorables.
Les quatre passagers font partie de la mission Crew-8, la huitième rotation régulière de l’équipage américain vers l’ISS, assurée par SpaceX pour la NASA.
Parmi les membres de l’équipage, Michael Barratt est le seul à avoir déjà séjourné dans la station spatiale. Matthew Dominick, Jeanette Epps et le cosmonaute russe Alexandre Grebionkine vivent leur première expérience dans l’espace.
La collaboration entre la NASA et l’agence spatiale russe Roscosmos se poursuit malgré les tensions géopolitiques, avec un programme d’échange d’astronautes entre les deux pays.
Les membres de l’équipage Crew-8 rejoindront les sept occupants actuels de l’ISS et prendront le relais de l’équipage Crew-7 pour une période de six mois. Plus de 200 expériences scientifiques sont prévues pendant leur séjour, alors que la station spatiale continue de jouer un rôle crucial dans la recherche scientifique.
Cependant, l’âge de la station présente également des défis, notamment une fuite d’air détectée à l’extrémité d’un module russe, qui est actuellement isolée du reste de la station.
Malgré ces défis, la mission Crew-8 symbolise la poursuite de la collaboration internationale dans l’exploration spatiale et le maintien de l’ISS en tant que laboratoire de recherche et d’innovation dans l’espace.
Face à la recrudescence des actes criminels observés récemment dans certains quartiers de Dakar, le haut commandement de la gendarmerie a lancé des opérations de sécurisation intensives dans la capitale et sur l’ensemble du territoire national. Ces actions, menées du 27 février au 2 mars 2024, ont abouti à des résultats significatifs, comme l’annonce la gendarmerie nationale dans une vidéo publiée sur sa page X ce dimanche 3 mars 2024.
Au cours de ces opérations, plusieurs mesures ont été prises, notamment des interpellations, des déguerpissements et des saisies d’armes. Les zones ciblées comprenaient notamment Rufisque ainsi que les secteurs entre la Vdn, l’ancienne piste de l’aéroport, les environs de la Foire, les Almadies et la cité Ndoumbelane, où une grande partie des délinquants sévissait dans la capitale.
Le bilan des opérations est le suivant :
306 personnes ont été identifiées, dont 236 étrangers.
47 personnes ont été interpellées, dont 5 ressortissants guinéens et 1 Sierra-Léonais.
78 baraques ont été détruites.
65 véhicules, 125 motos et 1 charrette ont été immobilisés.
35 bonbonnes de gaz et 1 arme (carabine Mauser calibre 12) ont été saisies.
La gendarmerie souligne que ces opérations se poursuivent à Dakar et sur l’ensemble du territoire national. Cette action démontre l’engagement ferme des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre la criminalité, garantissant ainsi la tranquillité publique.
La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.
Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.
Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.
Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.
Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.
Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.
Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.
En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.
Jeudi dernier, Maïmouna Ndour Faye, la directrice de la 7TV, a été victime d’une attaque brutale à quelques pas de son domicile à Ouakam. Un individu surgi de l’obscurité l’a poignardée avant de prendre la fuite, laissant la journaliste dans un état critique.
Depuis lors, Maïmouna Ndour Faye est prise en charge à l’hôpital militaire de Ouakam. Selon les informations rapportées par Source A dans son édition de ce lundi, bien que son état de santé se soit légèrement amélioré, elle demeure encore aux urgences. Heureusement, son pronostic vital n’est plus en danger, ce qui apporte un certain soulagement dans cette situation tragique.
Toutefois, les visites à Maïmouna Ndour Faye sont strictement réservées aux membres de sa famille, comme le précise le journal. Cette mesure vise probablement à assurer son repos et sa tranquillité pendant sa convalescence.
L’agression de Maïmouna Ndour Faye a suscité une vague d’indignation et d’inquiétude au sein de la communauté médiatique et au-delà. Les circonstances de cette attaque restent floues, mais il est impératif que toute la lumière soit faite sur cet acte odieux afin que justice soit rendue.
En attendant, nous souhaitons à Maïmouna Ndour Faye un prompt rétablissement et exprimons notre solidarité envers elle et sa famille dans cette épreuve difficile.
Avant son départ pour Alger où il a participé au Forum des pays exportateurs de gaz, le Président Macky Sall a accordé une audience aux députés de la coalition Benno Bokk Yakaar. Cette rencontre, rapportée par Les Échos, s’est déroulée en début de matinée et a été marquée par des échanges prolongés.
Selon les informations du journal, cette audience revêtait une double importance pour le chef de l’État. D’une part, il souhaitait dire au revoir à ses parlementaires alors qu’il devrait quitter ses fonctions le 2 avril prochain. D’autre part, il a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude envers eux et pour expliquer en détail le projet de loi portant amnistie, une initiative gouvernementale qui sera soumise en urgence à l’Assemblée nationale.
Le projet de loi portant amnistie a été transmis en fin de semaine dernière au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et sera examiné en procédure accélérée. La conférence des présidents est prévue ce lundi afin de déterminer le calendrier de travail des députés pour l’examen de ce texte.
Cette réunion entre le Président Macky Sall et les députés de Benno Bokk Yakaar intervient dans un contexte politique chargé, marqué par des discussions sur l’avenir du pays et par l’anticipation des élections présidentielles à venir. Les échanges qui ont eu lieu lors de cette audience revêtent donc une importance particulière dans le cadre de la transition politique en cours au Sénégal.
Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.
Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.
Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.
Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.
L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.
Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.
Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.
Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.
Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.
Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.
Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin. Le parquet envisage très probablement l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).
Me Mboup avait été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.
Cette affaire a été déclenchée après une audition musclée de Me Ngagne Demba Touré. Des propos jugés outrageants auraient été tenus par des greffiers à l’encontre du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.
Pour faire toute la lumière sur cette affaire, le parquet a activé la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie. Les développements ultérieurs dans cette affaire seront suivis attentivement par le public et la communauté juridique.
Rose Wardini, ancienne candidate à la présidentielle sénégalaise et présidente du mouvement Sénégal Nouveau, fait face à de nouveaux défis juridiques. Après son retrait de la course présidentielle suite à son arrestation et son placement sous contrôle judiciaire pour parjure concernant sa nationalité, voici qu’elle se retrouve confrontée à une demande de remboursement de la part de la Bicis.
Selon des sources, un huissier aurait servi à Rose Wardini un commandement de saisie réelle à la requête de la Bicis. Cette banque réclame à l’ex-candidate la somme de 95 millions de francs CFA, représentant le solde d’un prêt initial de 150 millions de francs CFA.
Le quotidien L’Observateur rapporte que Rose Wardini dispose de 20 jours pour régler cette dette, faute de quoi son immeuble situé à la cité Bellevue pourrait être saisi et mis en vente.
La Bicis, dans sa démarche, affirme avoir rencontré des difficultés à récupérer le montant dû malgré plusieurs tentatives de règlement. Après de nombreuses mises en demeure restées sans réponse, la banque a pris la décision de passer à l’action légale.
Cependant, l’avocat de Rose Wardini, Me Abou Abdoul Daff, a déclaré à L’Observateur n’avoir reçu aucun document officiel concernant sa cliente dans cette affaire précise. Il précise que le seul document qu’il a reçu concerne une affaire opposant la Bicis à la société Keyna Spa Sarl, dont Rose Wardini est la gérante.
Cette nouvelle péripétie juridique s’ajoute à une série de déboires pour Rose Wardini, qui doit désormais jongler entre les affaires judiciaires et son engagement politique.
Monsieur le Président de la République, À l’approche de la fin imminente de votre mandat, nous signataires de cette lettre ouverte, sommes témoins des vents politiques agités qui traversent notre nation. Votre décision de quitter vos fonctions le 2 avril 2024, réitérée avec une fermeté inébranlable, suscite des interrogations quant à une possible « vacance de pouvoir », une situation sans précédent et non envisagée dans notre Constitution. Dans une tribune récemment publiée, d’éminents compatriotes soutiennent que “pour des raisons tenant aux fondamentaux de la raison politique et de la morale publique, ni le poids de la charge présidentielle, ni la clameur politique, encore moins une certaine pression internationale n’autorisent à aucun Président de la République, de surcroît nanti d’un bilan social et infrastructurel record, le privilège de claquer la porte du Palais”. En effet, quitter vos fonctions ne doit pas signifier abandonner le Sénégal que vous avez au cœur pendant qu’il a encore besoin de vous. C’est pourquoi, nous prenons la liberté citoyenne de vous adresser des mots d’encouragement et de reconnaissance pour votre engagement et votre dévouement à servir notre pays. Monsieur le Président de la République, Vous avez fait face à des défis sans précédent; à une opposition à la doxa populiste, quelques fois revancharde, trop souvent violente et hors de l’arc républicain, ainsi qu’à des crises économiques, sociales et politiques. Malgré les pressions internes et l’ingérence condescendante des forces néo-colonialistes – qui sentent l’odeur du pétrole et du gaz – vous avez maintenu le cap, œuvrant sans relâche pour le bien-être du Sénégal. Votre leadership axé sur les résultats et votre ténacité ont été remarquables, démontrant une résilience exceptionnelle face à une opposition revancharde et à une société civile partisane. Notre destin ne devrait pas se résumer à choisir entre votre détermination à quitter vos fonctions le 2 avril 2024 à minuit et les risques de désintégration de notre cher Sénégal. Monsieur le Président de la République Restez fort et déterminé dans cette période de transition qui nous sépare d’une élection inclusive et paisible, à continuer à défendre les valeurs démocratiques et à promouvoir l’unité et la cohésion nationales. Et si par extraordinaire le Conseil Constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois et métronome du jeu électoral, n’assume pas son rôle de régulateur de la vie politique, et que la tentation de jeter l’éponge vous habite, pensez à nous, vos mandants. Votre expérience et votre sagesse seront précieuses pour guider notre pays durant ces moments d’incertitudes et de montée des périls. Monsieur le Président de la République, Sachez que vous avez le soutien et la reconnaissance d’une large frange de vos compatriotes. Votre contribution à l’histoire du Sénégal est si précieuse qu’aucun coup de boutoir injustifié, aucune pression ne devrait ébranler votre détermination. Quelle que soit la réponse que le Conseil constitutionnel donnera à votre interpellation pour avis sur les conclusions du Dialogue national, nous vous prions de demeurer ce républicain qui tient à la sacralité de nos institutions, ce démocrate réceptif aux pulsions de l’autre et ce courageux qui sait faire face, à l’image de ce brave Satigi Samba Gelaajo Jeegi qui a vaincu ses adversaires à la bataille de Bilbassi et au célèbre triptyque: “hulataa, doggataa, ñamataa gacce” (celui qui n’a jamais peur, ne fuit jamais le combat, et ne tolère pas le déshonneur). Dans un passé récent, la Magistrature, la Gendarmerie, la Police et l’administration de manière générale, ont pleinement joué leur rôle de sauvegarde des fondements de l’Etat durant ces événements où le pays pouvait basculer dans le chaos. Pour nous, il est impératif de tenir compte de ces paramètres avant de voter une loi d’amnistie et de faire votre ultime choix. Le Sénégal a encore besoin de vous jusqu’à l’installation de votre successeur démocratiquement élu. Avec notre très haute considération Signataires Babacar GayeLeader du mouvement “Mankoo Mucc” Pape Coumba Ndjibi Ndiaye juriste diplômé de Lyon III Bounama Tall, chef d’entreprise El-Hadji Ousseynou Diouf, international de football Waly Thiobane, Président de l’association des parents d’élèves de la Région de Kaffrine Moussa Diakhaté, Député à l’assemblée nationale Ababacar Ba, Ancien Député, Président de l’Alliance pour le développement et la solidarité. / Par l’Afrique et Pour l’Afrique: ADS/PAPA. Cheikh Doudou Mbaye, MPH, Politique et Gestion des systèmes de soins de santé Abou Abel Thiam, Journaliste Atta Gueye, Infirmière d’Etat Seynabou Gaye Touré, Président de Conseil Départemental Moussa Baldé, Professeur des universités Alassane Diallo, Journaliste Mamoudou Ndjinda Wane, Administrateur de société Amadou Bakhaw Diaw, Autorité coutumière du Walo Adama Niang, Sciences-Po Paris Bakary Bine Camara, Député Wagane Faye, Professeur d’’anglais Nafissatou DIOUF, Enseignante-Chercheur
Bologne est sans doute la sensation de la Serie A cette saison. L’équipe entraînée par Thiago Motta a battu l’Atalanta dimanche et est actuellement 4e.
Un entraîneur suscite beaucoup d’intérêt des cadors italiens et européens: il s’agit de Thiago Motta, dont l’équipe, Bologne, est 4e de la Serie A (51 pts) et s’est rapprochée dimanche d’une qualification historique pour la prochaine C1.
En battant l’Atalanta 2 à 1 sur son terrain, Bologne a enchaîné une sixième victoire consécutive grâce à des buts de Joshua Zirkzee (57e) et Lewis Ferguson (61e) qui ont répondu à Ademola Lookman (28e).
L’Atalanta qui n’a empoché qu’un point sur ses trois derniers matches de championnat, a rétrogradé à la 6e place (46 pts).
L’AS Rome, en plein renouveau depuis qu’elle est entraînée par Daniele De Rossi, est intercalée entre les deux (5e) avec 47 points après sa démonstration (4-1) à Monza samedi.
Si Bologne est bien partie pour disputer la C1 pour la première fois depuis 1964-65, la Roma et l’Atalanta n’ont pas perdu tout espoir: la Serie A pourrait en effet hériter d’une cinquième place dans l’épreuve-reine du football européen grâce à son coefficient UEFA.
En bas de tableau, Cagliari s’est imposé 1 à 0 sur le terrain d’Empoli, et a grappillé une place (18e), à égalité de points avec Vérone, 17e et premier non-relégable, qui a pris le meilleur 1 à 0 sur un autre mal-classé, Sassuolo (19e).
Lors de ce match, l’international italien de Sassuolo Domenico Berardi, qui faisait son retour après deux mois d’absence, est sorti sur blessure. Selon les premiers examens réalisés, il souffre d’un rupture d’un tendon d’Achille qui le priverait de l’Euro-2024 en Allemagne.
Naples a peut-être offert sa couronne à l’Inter Milan: le champion en titre a battu dimanche la Juventus Turin qui pourrait être reléguée à quinze points du leader milanais à l’issue de la 27e journée du Championnat d’Italie.
En attendant d’affronter le Genoa lundi, Simone Inzaghi et ses joueurs ont fait un pas de plus vers le titre grâce à Naples.
Le Napoli s’est imposé 2 à 1 dans l’affiche du week-end et a renoué avec la victoire en championnat après une défaite et deux nuls.
Ce succès, obtenu grâce à une spectaculaire reprise de volée de Khvicha Kvaratskhelia (42e) et un pénalty en deux temps marqué par Giacomo Raspadori (85e), permet au champion 2023 de se replacer à la 7e place au classement.
Il a surtout réduit sans doute à néant les déjà minces espoirs de la Juve de priver l’Inter de son 20e « scudetto ».
Les Nerazzurri, malgré trois nettes occasions en première période de Dusan Vlahovic, dont l’une repoussée par le montant gauche d’Alex Meret et une égalisation de Federico Chiesa (81e), ont concédé leur troisième défaite en un mois.
Depuis le 4 février, les joueurs de Massimiliano Allegri n’ont empoché que quatre points en cinq matches, tandis que l’Inter a réalisé dans le même temps un impressionnant carton plein de 15 points en marquant 17 buts pour seulement deux encaissés !
« Il nous reste onze matches pour atteindre notre objectif qui est de se qualifier pour la Ligue des champions », a balayé Allegri, privé notamment de son international français Adrien Rabiot, blessé.
« Ce genre de match est important pour cette jeune équipe, peut-être la plus jeune de l’histoire de la Juve pour un match de championnat. Ils ont gagné en expérience, ils vont progresser », a ajouté le technicien italien, dont l’avenir à la Juve n’était pas encore assuré avant même cette défaite selon la presse italienne.
Le paysage politique sénégalais a été secoué par des événements troublants lors du rassemblement de la synergie des forces vives de la nation, le samedi 2 mars, sur le terrain des HLM Grand-Yoff. Des actes de violence ont éclaté, laissant un sentiment de consternation et d’inquiétude au sein de la population. Au cœur de cette tourmente, le Front de Défense de la Démocratie (FDD), membre du Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), s’est élevé contre ces actes condamnables et a annoncé son intention de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.
Dans un communiqué officiel, le FDD a exprimé son indignation face aux événements qui ont entaché le rassemblement pacifique. Des individus armés de machettes et de pompes à gaz ont infiltré la foule, semant le chaos et la terreur parmi les participants. Le FDD a dénoncé avec fermeté ces agressions physiques, soulignant qu’elles visaient délibérément à saboter la manifestation et à semer la discorde au sein de la société.
Parmi les victimes de ces actes violents figuraient plusieurs membres du FDD, qui ont été directement pris pour cible par les agresseurs. Cette attaque préméditée a profondément choqué le FDD, qui a immédiatement réagi en annonçant son intention de porter plainte contre les responsables de ces actes répréhensibles. Pour le FDD, il est impératif que la justice soit rendue et que les coupables soient tenus pour responsables de leurs actions.
Malgré ces événements tragiques, le FDD reste déterminé à poursuivre son engagement en faveur de la défense de la démocratie et des droits des citoyens. Dans un contexte marqué par l’incertitude et les tensions politiques, le FDD appelle à la solidarité et à l’unité pour surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
En attendant, les blessés lors de cette journée tumultueuse bénéficient du soutien et de la solidarité du FDD, qui leur souhaite un prompt rétablissement. Le FDD réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et de la démocratie, et continuera de lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’oppression.
Dans un pays où la démocratie et l’état de droit sont des valeurs fondamentales, il est essentiel que de tels actes de violence ne restent pas impunis. Le FDD appelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et à faire en sorte que la justice soit rendue dans cette affaire. En poursuivant les auteurs de ces agressions en justice, le FDD envoie un message clair : la violence et l’intimidation ne seront pas tolérées dans notre société, et ceux qui en sont responsables devront en répondre devant la loi.
Le Premier Ministre Amadou Ba a présidé ce samedi 02 mars 2024 un Grand Panel sur le secteur de la pêche au niveau du quai de pêche de Yoff. La cérémonie a débuté par une minute de silence destinée aux disparus de Saint Louis. Ouvrant les débats, le Ministre El Hadj Momar Samb a souhaité la bienvenue au Chef du Gouvernement. Il a dit agir en parfaite synergie avec Abdoulaye Diouf Sarr, maître d’œuvre du panel. Ensuite, c’est au tour du Ministre Alioune Ndoye de prendre la parole. Devant le Premier Ministre, il a révélé que : “celui qui est avec le monde de la mer, le pays ne va pas vous échapper”. Il a plaidé pour que le secteur soit davantage renforcé en louant les réalisations du Président Macky Sall. “Monsieur le Premier Ministre, une fois que vous serez Président, aidez davantage les acteurs de la pêche”,a-t-il déclaré.
Il a également rappelé les réalisations du Chef de l’État avec les quais de pêche et les subventions de moteur accordées aux pêcheurs. Il a aussi évoqué la problématique de la surveillance de nos côtes avec les navires de la marine et des avions de surveillance. Ensuite, c’est l’ancien Ministre des pêches Oumar Gueye de prendre la parole. Il est revenu sur les réalisations du Président Macky Sall dans le secteur de la pêche. « 97 milliards ont été investis dans le secteur de la pêche », a-t-il indiqué avant d’enchaîner : « ce que le Président a fait dans la pêche personne ne l’a fait ».
Il a également rappelé les phases tests de géolocalisation débutant à Yoff. Répondant à ceux qui dénoncent les accords de pêche, à Oumar Gueye de préciser qu’« il n’y a que 19 bateaux étrangers sur 500 donc ceux qui disent qu’on a vendu la mer n’ont rien compris ». « Le premier allié du secteur de la pêche est le Président Macky Sall et nous sommes sûrs que le Premier Ministre Amadou Ba va poursuivre l’œuvre du Chef de l’État »,a-t-il conclu.
Par la suite, les différents acteurs de la pêche de la localité ont magnifié la venue du Premier Ministre Amadou Ba et lui ont demandé d’appuyer davantage les pêcheurs une fois qu’il sera élu Président de la République. De même, le représentant des plongeurs a demandé au Premier Ministre de former davantage les plongeurs.
À l’issue des échanges, c’est le maître d’œuvre de la cérémonie Abdoulaye Diouf Sarr, DG du FONSIS qui a pris la parole pour introduire le Premier Ministre Amadou Ba pour le discours de clôture.
Devant le Premier Ministre, il s’est réjoui de la mobilisation des Yoffoises et Yoffois notamment les notables de la localité. « Monsieur le Premier Ministre, je vous confie le peuple de Yoff, un peuple digne et fidèle », a-t-il ajouté. Sur ce, il a appelé les populations locales à se mobiliser pour élire le Premier Ministre Amadou Ba comme 5eme Président afin de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall. Introduit par Diouf Sarr, Amadou Ba a remercié les populations de Yoff pour la forte mobilisation.
Dans la foulée, il a magnifié les différentes interventions des acteurs de la pêche et a remercié Diouf Sarr d’avoir instauré ce panel. « En faisant ce panel, Abdoulaye démontre qu’il aime Yoff et le porte dans son cœur », a-t-il ajouté. Devant accueillir le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé avoir le feu vert du Chef de l’Etat qui lui a demandé de rester jusqu’à la fin du panel . Ensuite, le Premier Ministre a salué les excellents panélistes en l’occurrence les anciens ministres de la pêche, Alioune Ndoye et Oumar Gueye. « Il y’a trois secteurs clés à Dakar : la pêche, la couture et la coiffure. Ce sont les activités les plus prisées dans la capitale », a-t-il souligné.
Revenant sur la pêche, il a évoqué que la pêche artisanale est l’une des activités les plus importantes dans le secteur de la pêche. « Le secteur mobilise beaucoup d’acteurs et comme l’ont annoncé les panelistes le Président Macky Sall a beaucoup fait pour le secteur », a-t-il expliqué. Ainsi, il promet de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall en mettant l’accent sur les ressources humaines et les infrastructures. Dans cette lancée, il a rappelé que le Chef de l’Etat a créé 600 000 emplois et qu’il compte porter la barre à 1 million d’emplois, une fois qu’il accédera à la magistrature suprême. « Sur le plan économique vôtre situation va globalement changer », a-t-il promis.
Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.
Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.
Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.
Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.
En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.
Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.
Lors du Forum de la Diplomatie en Turquie, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a abordé la question cruciale de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a souligné que la menace terroriste ne peut être vaincue par un seul pays isolément, plaidant ainsi pour une approche collective et communautaire.
Selon le ministre, les terroristes opèrent dans une vaste zone englobant environ huit pays du Sahel. Face à cette réalité, une réponse individuelle de chaque État s’avère inefficace. Au contraire, une stratégie coordonnée au niveau régional est nécessaire pour contrer efficacement cette menace transfrontalière.
C’est dans ce contexte que le Sénégal et d’autres pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’efforcent de développer une réponse collective au terrorisme. Cette approche implique une coopération renforcée entre les États membres, une coordination des efforts de renseignement et de sécurité, ainsi qu’une mobilisation des ressources régionales pour lutter contre les groupes terroristes opérant dans la région.
Cependant, cette vision d’une réponse communautaire est confrontée à des défis majeurs, notamment le retrait de certains pays du Sahel de la Cedeao. En effet, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, confrontés à une insécurité persistante causée par des groupes terroristes, ont récemment décidé de quitter l’organisation régionale. Ce départ affaiblit la cohésion régionale et la capacité de la Cedeao à coordonner efficacement la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Malgré ces défis, Ismaila Madior Fall reste optimiste quant à la possibilité de surmonter les obstacles et de renforcer la coopération régionale. Il souligne l’importance de maintenir le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs concernés, tout en appelant à un engagement continu en faveur de la paix et de la sécurité dans la région.
En conclusion, la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Sénégal met en lumière la nécessité d’une approche collective et régionale pour faire face au terrorisme dans le Sahel. Alors que la région continue de faire face à des défis sécuritaires persistants, il est impératif que les pays membres de la Cedeao et la communauté internationale redoublent d’efforts pour soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région.
Le récent Forum de la diplomatie à Antalya, en Turquie, a été le théâtre d’une prise de parole significative du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, sur la situation politique agitée que traverse le pays. Alors que le report de l’élection présidentielle a suscité des remous et des manifestations, le ministre a défendu la position selon laquelle tout s’est déroulé dans le respect des institutions démocratiques du Sénégal.
Selon Ismaila Madior Fall, le Sénégal maintient un cadre institutionnel solide et un ordre constitutionnel intact. Il a assuré qu’aucun coup de feu ni bagarre n’a été rapporté, et que toutes les décisions prises ont été conformes à la Constitution. Cette affirmation met en avant la stabilité relative du pays, soulignant que malgré les défis, le Sénégal reste attaché à ses principes démocratiques et à la primauté du droit.
Cependant, cette vision officielle contraste avec la réalité vécue par de nombreux citoyens sénégalais. Les manifestations qui ont éclaté après le report de l’élection présidentielle ont été marquées par des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants, entraînant la perte de vies humaines. De même, les protestations antérieures depuis 2021 ont également été confrontées à une répression sévère, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression au Sénégal.
Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères illustre la volonté du gouvernement sénégalais de présenter une image de stabilité et de légitimité institutionnelle sur la scène internationale. Cependant, elle ne peut ignorer les réalités des contestations et des violences vécues par une partie de la population. Elle soulève également des questions sur la nécessité de promouvoir un dialogue inclusif et respectueux des droits de l’homme pour résoudre les tensions politiques et sociales au Sénégal.
En fin de compte, la situation politique au Sénégal demeure complexe, avec un écart apparent entre les discours officiels et les réalités du terrain. Il est crucial que les autorités sénégalaises et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de trouver des solutions durables aux défis actuels et de garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.
L’adoption récente d’un projet de loi d’amnistie lors du conseil des ministres a suscité un vif débat au Sénégal. Cette initiative, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et d’apaiser les tensions sociales, soulève cependant des questions fondamentales concernant l’équilibre entre réconciliation et justice. Dans ce contexte, l’ancien ministre El Hadj Ibrahima Sall a exprimé ses réserves quant à cette mesure, soulignant les défis qu’elle pose pour le système judiciaire et l’État de droit.
Depuis les événements survenus entre 2021 et 2024, marqués par des manifestations et des troubles sociaux, le gouvernement a cherché des moyens de restaurer la stabilité et de promouvoir l’unité nationale. L’une des propositions avancées était l’adoption d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans ces événements, dans le but de tourner la page et de favoriser la réconciliation.
Cependant, El Hadj Ibrahima Sall a soulevé des préoccupations importantes quant à cette initiative. Pour lui, il est problématique d’interrompre l’action judiciaire en cours et d’amnistier des personnes avant que la justice n’ait eu l’occasion d’établir leur responsabilité. Selon lui, cela remet en question les principes fondamentaux de l’État de droit et pourrait compromettre l’indépendance du système judiciaire.
Le débat sur l’amnistie met en lumière la tension entre la nécessité de favoriser la réconciliation nationale et celle de garantir la justice pour les victimes de violences et d’abus. Alors que certains soutiennent que l’amnistie est essentielle pour tourner la page et reconstruire le tissu social, d’autres insistent sur l’importance de poursuivre les responsables d’actes répréhensibles et de les traduire en justice.
Au-delà du débat actuel, la question de l’amnistie soulève des questions plus larges sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal. Comment concilier le besoin de réconciliation avec l’impératif de justice ? Comment garantir que les droits des victimes sont respectés tout en favorisant la stabilité et l’unité nationale ? Ces questions restent au cœur du débat politique et sociétal au Sénégal et appellent à une réflexion approfondie sur les valeurs et les principes qui sous-tendent la société sénégalaise.
Le débat sur l’amnistie au Sénégal met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la nation alors qu’elle cherche à surmonter les divisions et à construire un avenir meilleur. Il souligne l’importance de trouver un équilibre délicat entre réconciliation et justice, tout en respectant les principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie.
Dans un contexte marqué par les récentes décisions du Conseil constitutionnel concernant les candidatures à l’élection présidentielle, El Hadj Ibrahima Sall, figure politique émérite du Sénégal, a émergé comme une voix de raison et de défense des valeurs démocratiques. Ancien ministre du Plan sous le régime socialiste, Sall incarne une vision de l’État de droit et de la transparence, mettant en lumière les défis et les lacunes du système électoral sénégalais tout en prônant des réformes profondes.
Dans un discours empreint de solennité, El Hadj Ibrahima Sall a souligné l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel, pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. Malgré son propre rejet en tant que candidat, Sall a appelé à considérer les décisions du Conseil comme irrévocables et sacrées, soulignant ainsi la primauté de l’État de droit et de la justice dans la société sénégalaise.
Fidèle à ses principes, Sall a rappelé son éducation dans un État où le respect des décisions de justice était inébranlable, soulignant que la justice devait être respectée par tous, indépendamment des intérêts personnels ou politiques.
Tout en prônant le respect des institutions, El Hadj Ibrahima Sall n’a pas hésité à mettre en lumière les lacunes et les irrégularités observées lors du processus électoral. Il a critiqué la non-disponibilité du fichier électoral, soulignant le besoin urgent de transparence et d’intégrité dans la gestion des élections.
Sall a également dénoncé le processus de parrainage, qu’il a qualifié de marché de corruption, où certains partis politiques ont tenté de restreindre l’accès au parrainage pour favoriser certains candidats au détriment de la démocratie.
En outre, il a souligné l’absurdité du tirage au sort effectué pour déterminer l’ordre des candidats sur les bulletins de vote, appelant à une réforme du Code électoral pour garantir l’équité et la transparence dans le processus électoral.
El Hadj Ibrahima Sall a également plaidé en faveur d’une lutte renforcée contre la corruption et les conflits d’intérêts dans la vie politique sénégalaise. Il a souligné la nécessité pour les candidats de déclarer leur patrimoine avant de se présenter à une élection présidentielle, afin de garantir l’intégrité et la responsabilité des dirigeants.
Sall a également critiqué les cas de membres de l’Administration aspirant à diriger le pays tout en maintenant leurs fonctions, appelant à une démission préalable pour éviter tout conflit d’intérêts et assurer la probité de la gouvernance.
El Hadj Ibrahima Sall a appelé à une réforme en profondeur du système électoral sénégalais, afin de garantir la transparence, l’équité et la démocratie dans le processus électoral. Avec sa voix calme mais déterminée, Sall incarne l’espoir d’un renouveau démocratique au Sénégal, où les principes de justice, d’intégrité et de responsabilité sont placés au cœur de la gouvernance politique.
Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle.
Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».
Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».
Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».
L’atmosphère était électrique lors du match entre Salernitana et Udinese, une rencontre qui aurait dû être marquée par l’effervescence du jeu et les tensions habituelles sur le terrain. Cependant, c’est un événement inhabituel qui a attiré l’attention et suscité le débat dans le monde du football. Boulaye Dia, l’attaquant sénégalais de Salernitana, a refusé d’entrer en jeu, déclenchant ainsi un débat houleux quant à son avenir au sein du club italien.
Le contexte de cette situation est essentiel pour comprendre l’ampleur de l’incident. Boulaye Dia, un talentueux attaquant international sénégalais, a connu une période tumultueuse ces derniers temps. Absent de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en raison d’une blessure, il avait déjà du mal à retrouver sa forme physique optimale. Son retour sur le terrain était donc attendu avec impatience par les supporters et l’encadrement de Salernitana.
Cependant, lors du match contre Udinese, tout a basculé. À sept minutes de la fin du match, alors que le score était toujours indécis à 1-1, l’entraîneur de Salernitana, Fabio Liverani, a décidé de faire appel à Boulaye Dia pour renforcer l’attaque de son équipe. Une décision logique pour tenter de décrocher la victoire.
C’est à ce moment que l’incident s’est produit. Alors que tous les regards étaient tournés vers Boulaye Dia, celui-ci a catégoriquement refusé d’entrer en jeu. Son geste a été perçu comme une désobéissance flagrante à l’autorité de l’entraîneur et a déclenché la colère de Liverani.
Les conséquences de cet incident ne se sont pas fait attendre. Liverani, visiblement agacé par le comportement de son joueur, a exprimé publiquement son mécontentement lors de la conférence de presse après le match. Ses paroles étaient sans équivoque : « Il a fait un choix que nous prendrons en considération à partir d’aujourd’hui. C’est un choix définitif. Le problème ne concerne pas seulement moi, mais aussi ses coéquipiers. Le retirer du groupe ? Je ne pense pas que ce soit le bon mot, mais je comprends que c’est quelqu’un sur qui je ne peux pas compter ».
Cette déclaration du coach Liverani a jeté un voile sombre sur l’avenir de Boulaye Dia à Salernitana. Son refus d’entrer en jeu a mis en lumière des tensions internes au sein du club et a soulevé des questions sur son engagement envers l’équipe. Les spéculations vont bon train quant à un éventuel départ du joueur ou à des mesures disciplinaires prises par le club.
Dans tous les cas, cet incident est révélateur des défis auxquels sont confrontés les clubs de football en matière de gestion des joueurs et de la discipline. Il met également en lumière les enjeux liés à la carrière des footballeurs professionnels et aux pressions auxquelles ils peuvent être soumis.
En conclusion, le refus de Boulaye Dia d’entrer en jeu lors du match contre Udinese a été un moment de tension et de controverse pour Salernitana. Les répercussions de cet incident restent à voir, mais il soulève des questions importantes sur la relation entre les joueurs et l’encadrement technique, ainsi que sur l’avenir de Boulaye Dia au sein du club.
Frenkie de Jong et Pedri sont sortis sur blessure lors de la première mi-temps du match de l’Athletic Club, ce dimanche. Une mauvaise nouvelle pour le FC Barcelone à neuf jours de la réception de Naples en C1.
L’hécatombe continue pour le FC Barcelone. Frenkie de Jong et Pedri sortent sur blessure pendant la première mi-temps du match face à l’Athletic Club, à l’occasion de la 27e journée de Liga.
Après un duel aérien face à Unai Gomez, le Néerlandais est retombé sur sa cheville (25e). Incapable de se relever, il est sorti sur civière sous les applaudissements du public de San Mamés.
Quelques minutes plus tard, c’était au tour du milieu espagnol de quitter ses coéquipiers, en pleurs. Il aurait visiblement rechuté de sa blessure à la cuisse récalcitrante.
Les deux footballeurs sont quasi forfaits pour le huitième de finale retour de la Ligue des champions face à Naples, le 12 mars.