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Immigration clandestine : Boubacar Sèye lance un cri d’alarme à l’État et aux acteurs politiques

Alors que le dialogue national et le projet de loi d’amnistie occupent le devant de la scène politique, un drame tragique au large de Saint-Louis vient rappeler une réalité douloureuse : l’immigration clandestine. Dans la soirée du mercredi 28 février, les autorités ont repêché environ 24 corps dans les eaux au nord du Sénégal, un événement qui suscite une vive émotion et des appels à l’action urgente.

Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons Sans Frontières, a exprimé son indignation et son appel à l’action lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. « Ce drame doit interpeller l’État du Sénégal et tout acteur politique », a-t-il déclaré avec gravité. Alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle, la jeunesse sénégalaise continue de périr en Méditerranée, un phénomène qui, selon Sèye, nécessite une réaction immédiate et une réflexion approfondie sur ses causes profondes.

« Les jeunes partent parce qu’ils n’ont plus d’espoir », a souligné Boubacar Sèye, mettant en lumière le désespoir qui pousse tant de jeunes à risquer leur vie dans des voyages périlleux vers l’inconnu. Pour inverser cette tendance alarmante, il est impératif de restaurer l’espoir et de rétablir la confiance en l’avenir. Sèye a insisté sur l’importance cruciale de préserver les ressources halieutiques, soulignant que la protection de ces ressources constitue le premier pas vers une solution durable à la crise migratoire qui touche le pays.

À travers ses paroles poignantes, Boubacar Sèye appelle à une action concertée et urgente de la part de l’État, des acteurs politiques et de la société dans son ensemble pour aborder de manière holistique la question de l’immigration clandestine et pour offrir un avenir meilleur à la jeunesse sénégalaise.

Naufrage tragique au large de Saint-Louis : Le Bilan macabre s’alourdit à 26 victimes

Saint-Louis, Sénégal – La tragédie de la pirogue échouée au large de Saint-Louis a plongé le pays dans le deuil alors que le bilan des victimes s’alourdit. Selon les dernières informations recueillies par ledakarois.sn auprès de sources proches de l’enquête, le nombre de morts s’élève désormais à 26.

Les corps sans vie des victimes reposent actuellement à la morgue de l’hôpital régional de la vieille ville, attendant d’être identifiés et rendus à leur famille pour un dernier adieu. Pendant ce temps, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans l’espoir de retrouver d’autres éventuels survivants.

Les circonstances de cette tragédie maritime commencent à se préciser. La pirogue, surchargée de quelque 300 personnes, avait quitté le port de Joal le mercredi 21 février dernier avec pour destination l’Espagne. Cependant, en haute mer, le capitaine a perdu le cap, aboutissant involontairement au Maroc. Désemparé et désorienté, ne sachant plus quelle direction prendre pour atteindre leur objectif, le capitaine a pris la décision pénible de rebrousser chemin vers le Sénégal.

C’est dans ces circonstances dramatiques que les autorités ont découvert la pirogue ce mercredi vers 11 heures à Sal Sal, à la frontière avec la Mauritanie. Le navire, surchargé et en détresse, a été arraisonné, révélant l’ampleur de la catastrophe humaine qui s’était jouée en mer.

Parmi les victimes, une diversité de nationalités a été identifiée, témoignant de la dimension internationale de cette tragédie. Des Sénégalais, des Mauritaniens, des Guinéens, et sans doute d’autres encore, étaient à bord de cette embarcation de fortune, tous aspirant à une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine et les traversées périlleuses vers l’Europe, cette nouvelle catastrophe maritime vient rappeler avec une cruelle évidence les dangers mortels auxquels sont confrontés ceux qui tentent désespérément de fuir la pauvreté et les conflits en quête d’un avenir plus prometteur.

Keur Balla village : 1 043 parcelles divisent le maire de Tivaoune Peulh et le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café

Dans le paisible village de Keur Balla, situé quelque part entre les douces vagues du lac Rose et la sérénité des terres fertiles, une ombre menaçante s’est abattue. Un conflit foncier a éclaté, semant la discorde parmi les habitants et mettant en opposition le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café et le maire de Tivaoune Peulh.

La querelle, qui semblait être en dormance depuis un certain temps, a pris une tournure plus sérieuse lorsque des agents de la DESCOS de Rufisque, escortés par le maire et le commandant de la brigade de Niaga, ont tenté de pénétrer sur le site contesté. Pour les propriétaires de terrains, c’était comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes, laissant entrer le chaos et l’incertitude. Des biens ont été détruits, des clôtures abattues, et une aura de peur s’est répandue parmi les résidents.

Omar Ly, porte-parole du Collectif, a exprimé avec véhémence l’indignation de ses compagnons. « Un beau jour, des destructions de biens, clôtures, bornes et onglettes y sont constatées », a-t-il déclaré, soulignant l’injustice apparente dans la tentative d’appropriation de leurs terres. Les habitants se sentent trahis, abandonnés à leur sort face à des prédateurs fonciers sans scrupules.

Au cœur de cette lutte se trouve un enchevêtrement complexe de questions juridiques et politiques. Les habitants affirment que la zone en question est leur propriété légitime, un héritage transmis de génération en génération. Mais les autorités locales, soutenues par des documents qui semblent être de nature douteuse, prétendent le contraire. C’est une bataille de volontés, une lutte pour la vérité et la justice.

Dans leur désespoir, les propriétaires de terrains se tournent vers la seule institution qui pourrait leur offrir un espoir de rédemption : la justice. Ils annoncent leur intention de porter l’affaire devant les tribunaux, de faire entendre leur voix et de réclamer ce qui leur appartient de droit. Mais ce n’est pas seulement une question de terres et de propriété ; c’est une question de dignité et de respect.

Malgré les défis qui se dressent sur leur chemin, les habitants de Keur Balla restent résolus. Ils refusent d’être écrasés par les forces du pouvoir et de l’oppression. Ils se battent pour un avenir meilleur, pour eux-mêmes et pour leurs enfants à venir. Et même si les nuages de l’incertitude obscurcissent leur horizon, ils continuent d’avancer, avec courage et détermination, vers la lumière de la justice et de la vérité.

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Fin de l’Ère Rigobert Song : Les Lions indomptables à la recherche d’un nouveau Capitaine

Après une période de près de deux ans à la barre des Lions Indomptables, l’emblématique Rigobert Song tire sa révérence en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun. Cette annonce, faite par Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), lors d’un entretien exclusif avec France 24, a marqué la fin d’un chapitre significatif dans l’histoire du football camerounais.

Le parcours de Rigobert Song à la tête de l’équipe nationale a été parsemé de hauts et de bas. Si l’ancien défenseur international camerounais a apporté sa passion et son dévouement au développement de l’équipe, les résultats sur le terrain n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes. Malgré cela, Samuel Eto’o a tenu à saluer les contributions de Song à l’équipe nationale, soulignant son engagement et son dévouement envers le football camerounais.

Cependant, les récents résultats décevants de l’équipe, notamment son élimination précoce lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, ont conduit la Fecafoot à prendre la décision de ne pas renouveler le contrat de Rigobert Song. Cette décision a été confirmée par un courrier du ministère des Sports adressé à Song, mettant fin à son mandat en tant que manager sélectionneur des Lions Indomptables.

La nouvelle de son départ a suscité des réactions mitigées parmi les supporters et les observateurs du football camerounais. Si certains reconnaissent les défis auxquels Song a dû faire face en tant qu’entraîneur et saluent son engagement envers l’équipe nationale, d’autres remettent en question ses choix tactiques et sa capacité à amener l’équipe au niveau souhaité.

Maintenant que Rigobert Song quitte son poste, les regards se tournent vers l’avenir de l’équipe nationale du Cameroun. Qui prendra les rênes de l’équipe et guidera les Lions Indomptables vers de nouveaux sommets ? C’est une question qui reste en suspens, mais une chose est sûre : le prochain entraîneur aura la lourde tâche de revitaliser l’équipe et de la ramener sur la voie de la victoire.

En attendant, les supporters continuent de soutenir passionnément leur équipe nationale, dans l’espoir que de jours meilleurs sont à venir pour les Lions Indomptables. Et pour Rigobert Song, son héritage en tant que joueur et entraîneur restera à jamais inscrit dans l’histoire du football camerounais, rappelant son dévouement et sa passion pour le jeu.

Violence à Ouakam : Un taxi incendié après la mort d’un jeune homme

Un tragique accident survenu à Ouakam a plongé la communauté locale dans l’indignation et la colère, aboutissant à l’incendie d’un taxi près des locaux de la brigade de gendarmerie de la région. La mort d’un jeune homme, heurté par le taxi en question, a été le déclencheur de cet acte de violence.

Les événements ont débuté aux alentours de 17 heures, alors que les habitants du quartier se sont rassemblés près de la scène de l’accident. La tension était palpable alors que la foule exprimait sa frustration et sa douleur face à la perte tragique d’un membre de leur communauté. Sans attendre, certains ont décidé d’agir, déplaçant le taxi impliqué dans l’accident avant d’y mettre le feu.

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et sont intervenus rapidement pour maîtriser les flammes vers 18 heures, évitant ainsi que l’incident ne prenne des proportions encore plus graves. Cependant, les cicatrices émotionnelles et sociales de cet événement perdurent dans la communauté, laissant derrière elle un sentiment de chagrin et d’injustice.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’accident s’est produit dans la nuit du 27 au 28 février 2024, aux alentours de 23 heures, lorsque le chauffeur de taxi a perdu le contrôle de son véhicule et heurté violemment un jeune homme. Malgré les efforts des secours et son transport à l’hôpital, la victime n’a pas survécu à ses blessures, décédant tragiquement le 28 février.

À l’heure actuelle, le chauffeur de taxi est entre les mains des autorités de gendarmerie, alors que ses proches réclament justice pour l’incident qui a entraîné la mort du jeune homme et pour l’incendie du taxi. Les accusations fusent, certains affirmant que l’incendie était un acte délibéré de vengeance, tandis que d’autres soulignent que le taxi n’appartenait même pas au chauffeur impliqué dans l’accident.

Dans cette atmosphère tendue, la communauté de Ouakam est confrontée à des questions de responsabilité, de justice et de réconciliation. Alors que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’accident et de l’incendie, il est crucial de faire preuve de retenue et de travailler ensemble pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence.

Migration irrégulière : Une vingtaine de corps repêchés au large des côtes de Saint-Louis

Une tragédie d’une ampleur dévastatrice a frappé les côtes de Saint-Louis, où une pirogue surchargée de migrants a sombré, entraînant la perte tragique d’une vingtaine de vies humaines. Les détails macabres de cet incident ont choqué la nation et ont poussé les autorités à agir rapidement pour faire face à cette catastrophe humanitaire.

Selon les premiers rapports émanant de RFM, une pirogue transportant plus de 300 migrants désespérés cherchant à rejoindre les côtes espagnoles a chaviré aux premières heures de la journée, échouant sur les plages de Saint-Louis. L’ampleur de la tragédie est devenue rapidement évidente alors que les garde-côtes et les équipes de secours se sont déployés pour tenter de retrouver des survivants parmi les eaux tumultueuses.

Le gouverneur de la région a immédiatement pris des mesures en mettant en place un comité de gestion de crise pour coordonner les opérations de secours et de récupération des corps. Cette réponse rapide témoigne de la gravité de la situation et de l’urgence d’agir pour sauver des vies et soutenir les familles touchées par cette tragédie sans précédent.

Les témoignages des survivants ont révélé l’horreur de la scène alors que la pirogue surchargée luttait contre les vagues déchaînées, finissant par basculer dans les profondeurs de l’océan, emportant avec elle des dizaines de vies innocentes. Les images poignantes des corps échoués sur le rivage ont choqué le monde entier, rappelant la cruelle réalité de la migration forcée et des dangers mortels auxquels sont confrontés tant de personnes en quête d’une vie meilleure.

Au milieu de l’horreur et du chagrin, les efforts de secours se poursuivent sans relâche alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent jour et nuit pour retrouver d’autres survivants et récupérer les corps des victimes. Les communautés locales se sont mobilisées pour offrir un soutien et une solidarité aux familles touchées, tandis que les autorités gouvernementales ont appelé à une action urgente pour prévenir de futures tragédies en mer.

Cette catastrophe met en lumière les dangers omniprésents de la migration irrégulière et désespérée, alimentée par la pauvreté, les conflits et les crises humanitaires. Alors que les gouvernements du monde entier cherchent des solutions à cette crise mondiale, il est impératif de reconnaître la nécessité d’une approche globale qui garantisse la sécurité et la dignité de tous les migrants, tout en adressant les racines profondes de la migration forcée.

En cette période de deuil et de réflexion, nous sommes confrontés à un choix collectif : continuer à tolérer les tragédies en mer et les pertes de vies humaines, ou prendre des mesures décisives pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de désespoir. La réponse à cette question résonne au-delà des côtes de Saint-Louis, elle résonne dans nos cœurs et dans nos consciences, nous rappelant notre humanité commune et notre responsabilité envers nos frères et sœurs en quête de sécurité et de dignité.

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Travailleurs de Chocosen réclament quatre ans de salaire à la banque régionale des marchés

Les employés de Chocosen, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de chocolat et de confiseries au Sénégal, sont plongés dans le désespoir après avoir passé près de quatre ans sans percevoir leur salaire. Confrontés à une situation intolérable, ils ont tenu une réunion pour trouver des solutions légales à leur problème, mais ont été expulsés des lieux par la police.

Cheikh Ahmedou Dia, délégué du personnel, exprime son indignation face à cette situation précaire. Il rappelle l’historique des problèmes avec la Banque Régionale des Marchés (BRM), actionnaire majoritaire de Chocosen. Depuis 2020, les travailleurs font face à des difficultés financières causées par des détournements de fonds et des vols au sein de l’entreprise.

Les travailleurs réclament désormais que la justice prenne une décision, soit en liquidant Chocosen, soit en trouvant un repreneur pour l’entreprise. Ils demandent également à la BRM de payer les arriérés de salaires et d’indemnités, mettant en lumière les conséquences tragiques de cette situation sur les familles des employés, certains ayant même perdu la vie.

Dans l’incapacité de dialoguer avec la BRM malgré de multiples tentatives, les travailleurs lancent un appel à l’aide aux autorités étatiques, aux ministères concernés et à la banque centrale. Ils ont déposé leur dossier auprès du tribunal et suivent de près l’évolution de l’affaire, exhortant la BRM et la justice à prendre des mesures rapides pour résoudre ce problème financier qui les accable depuis trop longtemps.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Ex-Pastef : Ibrahima Guéye et Bentaleb Sow libérés

La vague de libération des détenus se poursuit au Sénégal. Ce mercredi, plusieurs personnes incarcérées ont été élargies de prison, parmi lesquelles figurent les Patriotes Bentaleb Sow et Ibrahima Guéye, également connu sous le nom de « Nay lerr ».

Ibrahima Guéye, plus connu sous le surnom « Nay lerr », avait été arrêté il y a plusieurs mois suite à ses interventions dans les médias, au cours desquelles il critiquait ouvertement le président de la République et adressait des reproches à la police et à la gendarmerie.

Quant à Bentaleb Sow, il était membre de la cellule de communication du parti désormais dissous, Pastef. Son arrestation était liée à une affaire concernant le séjour illégal de l’avocat franco-espagnol Juan Branco au Sénégal.

Après avoir passé un certain temps en détention, les deux hommes ont finalement recouvré leur liberté ce mercredi.

Ces libérations interviennent dans un contexte où la question des libertés individuelles et de l’opposition politique est au centre des débats au Sénégal. Elles soulèvent également des interrogations sur le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression dans le pays.

Il convient de noter que ces libérations pourraient être perçues comme un signe de détente de la part des autorités sénégalaises, mais l’avenir politique de ces hommes demeure incertain dans un pays où les tensions politiques persistent.

Seydi Gassama: « Macky Sall n’a jamais été un homme de paix » – Un regard critique sur la proposition de Loi d’Amnistie

La proposition de loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall a suscité une vive réaction de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International section Afrique. Dans une déclaration publique, Gassama a exprimé son opposition ferme à cette initiative, arguant que le chef de l’État n’a jamais été un homme de paix et que ses actions récentes contredisent les valeurs de justice et de démocratie.

Dans son message, Seydi Gassama pointe du doigt le comportement du président Sall envers ses adversaires politiques. Selon lui, plutôt que d’opter pour un dialogue constructif et une conciliation, le président a choisi de persécuter et de marginaliser ses opposants les plus notables, notamment Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, en utilisant des tactiques politiques et judiciaires discutables pour les éliminer du paysage politique.

Le directeur exécutif d’Amnesty International section Afrique affirme que cette stratégie du président Sall a sapé les fondements de la démocratie au Sénégal, en étouffant la voix de l’opposition et en restreignant les libertés civiques. Cette répression politique, selon Gassama, a contribué à créer un climat de méfiance et de tension au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi les troubles sociaux et les manifestations qui ont éclaté ces dernières années.

Gassama souligne également les conséquences tragiques de cette répression, en mettant en lumière les pertes humaines et les atteintes aux droits de l’homme survenues lors des manifestations qui ont secoué le pays entre mars 2021 et février 2024. Près de 60 personnes ont perdu la vie, des dizaines ont été soumises à la torture et à des mauvais traitements, et environ un millier ont été emprisonnées arbitrairement. Ces événements, selon Gassama, témoignent du climat de répression et d’intimidation qui règne sous le régime de Macky Sall.

Dans un appel poignant à la fin de son message, Seydi Gassama rejette catégoriquement la proposition de loi d’amnistie et dénonce tout acte de déni de justice. Il appelle à la responsabilité et à la transparence de la part du gouvernement sénégalais, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux de tous les citoyens et à œuvrer pour une véritable démocratie et un État de droit au Sénégal.

La prise de position de Seydi Gassama reflète les préoccupations croissantes au sein de la communauté internationale concernant la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des défis socio-politiques majeurs, les appels à la justice, à la responsabilité et au respect des droits fondamentaux résonnent de plus en plus fort, appelant à une action urgente et concertée pour promouvoir la paix et la stabilité dans le pays.

Mourinho revient sur son pire souvenir au Real Madrid

Désormais sans équipe, José Mourinho attend de nouveaux projets. Dans le dernier documentaire consacré au Portugais, l’entraîneur se souvient d’une défaite qui a marqué sa carrière : celle du Real Madrid face au Bayern Munich en demi-finale de la Ligue des champions 2011-2012.

José Mourinho a dirigé son dernier match à la tête de la Roma le 14 janvier. Il a été licencié du club italien, ce qui a mis fin à sa relation avec le club. En attendant de nouvelles opportunités, la dernière chose que l’on sait du Portugais est le documentaire qu’Amazon Prime Video a consacré à sa carrière. Et certaines déclarations à propos d’une défaite qui a été bien plus que cela dans sa carrière ont pris de l’ampleur.

« Oui, j’ai pleuré », reconnaît Mourinho lui-même lorsqu’on lui rappelle l’élimination du Real Madrid en demi-finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich. Ce penalty de Sergio Ramos qui est passé au-dessus de la barre le 25 avril 2012 et qui aurait pu changer le destin de Mou en tant que coach du Real Madrid. C’était avant la « Décima » et l’âge d’or du madridismo de ce siècle. Mais il n’oublie pas.

Lorsqu’on lui demande s’il a fini par pleurer après ce match, le Portugais répond : « Bien sûr, je ne l’ai pas fait sur le terrain ou dans le vestiaire, mais c’est arrivé sur le chemin du retour ». Une nuit qui n’a pas été seulement difficile pour lui, puisqu’il se souvient dans ce chat d’un appel téléphonique qu’il a reçu cette même nuit.

C’était Jorge Mendes. « Rendez-moi service, allez chez Cristiano parce qu’il est mort », s’est souvenu Mourinho dans son intervention. Ces demi-finales ont laissé Cristiano tout près de ce qui aurait pu être sa première Ligue des champions avec le Real Madrid (qui a eu lieu en 2014). Je lui ai dit que j’étais aussi (mort), mais je me suis dit : « Prépare-toi, ne pleure pas et va chez Cristiano ».

Il s’est rendu chez l’attaquant sur les recommandations de Jorge Mendes et l’attaquant, comme son agent le lui avait dit, se souvenait encore de la défaite : « Il était dans le même état que moi. Nous étions tous les deux dévastés. »

EFE

Affaire Baidy Amar : Ses amis déférés devant le procureur pour usage de drogue

La mort tragique de Baidy Amar a suscité une onde de choc dans les réseaux sociaux et la presse locale. Alors que les circonstances entourant ce drame demeurent encore floues, quatre amis du défunt sont désormais confrontés à des accusations d’usage de drogue, notamment de cocaïne.

La petite amie de Baidy Amar, M. D., de nationalité algérienne, son camarade Z. F., sa copine J. M. et le chauffeur A. S. ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le décès de ce dernier et sont actuellement entre les mains du procureur de la République.

Lors d’une perquisition effectuée dans l’appartement où le drame s’est déroulé, les forces de l’ordre ont découvert un sachet contenant 25 grammes de cocaïne. À l’exception du chauffeur, les autres suspects ont admis avoir consommé cette drogue dure.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Baidy Amar ont révélé une cause probable de décès : un arrêt cardiorespiratoire vraisemblablement causé par une intoxication due à une surdose inhalée de drogue.

Cette affaire tragique met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues illicites et soulève des questions sur les activités et les fréquentations du défunt. Alors que l’enquête se poursuit, la justice cherchera à éclaircir les circonstances exactes de cet événement tragique et à déterminer les responsabilités de chacun des mis en cause.

Clôture de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar : Retour sur les détails de l’affaire

La police du Plateau a annoncé avoir bouclé son enquête sur l’affaire tragique de Baïdy Amar, fils de feu l’homme d’affaires Ameth Amar, dont le corps a été retrouvé sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les derniers développements de cette affaire, qui a suscité une vive émotion dans l’opinion publique sénégalaise, révèlent des éléments troublants sur les circonstances entourant la mort de ce jeune homme.

Baïdy Amar, jeune homme issu d’une famille influente, a été retrouvé mort dans des circonstances encore troubles. Son décès a plongé sa famille dans une profonde douleur et a soulevé de nombreuses questions quant aux causes exactes de sa mort. Son père, Ameth Amar, célèbre homme d’affaires sénégalais, a exprimé sa profonde tristesse et son désarroi face à cette tragédie, soulignant le choc ressenti par toute la famille.

Les résultats de l’autopsie, dévoilés par les autorités médicales, ont révélé que le décès de Baïdy Amar était lié à une overdose. Le médecin légiste a conclu que la cause probable du décès était un arrêt cardiorespiratoire résultant probablement d’une intoxication par une dose excessive de drogue inhalée. De plus, les tests d’urine effectués après une prise de sang ont confirmé la présence de substances illicites dans son organisme, confirmant ainsi les soupçons initiaux.

Lors de l’examen minutieux de l’appartement où le corps de Baïdy Amar a été découvert, les enquêteurs ont trouvé des traces de cocaïne sur le lit qu’il partageait avec sa compagne algérienne. De plus, la découverte d’un sachet contenant 25 grammes de substance a renforcé les soupçons quant à une possible consommation de drogue. Ces éléments, combinés aux résultats de l’autopsie, ont jeté une lumière crue sur les activités qui se déroulaient dans l’appartement.

Dans le cadre de l’enquête, quatre personnes ont été interpellées, dont Z. F., un ami proche de la victime, sa compagne française, J. M., ainsi que le chauffeur A.S. Ces individus ont été déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leur implication présumée dans cette affaire. Les circonstances exactes de leur arrestation et leur rôle potentiel dans la mort de Baïdy Amar restent encore à déterminer, mais leur implication soulève de nouvelles questions sur les événements qui ont précédé le décès tragique du jeune homme.

La clôture de l’enquête marque une étape cruciale dans la recherche de vérité et de justice pour Baïdy Amar et sa famille. Alors que l’opinion publique sénégalaise reste sous le choc de cette tragédie, les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cette affaire afin d’apporter des réponses aux questions qui persistent. En attendant, la mémoire de Baïdy Amar reste gravée dans les cœurs de ses proches et de ceux qui ont été touchés par sa disparition prématurée.

Escroquerie foncière : Condamnation pour vol et vente frauduleuse d’un terrain

J. F. D. Diène a été jugé coupable de délits d’escroquerie au foncier devant le tribunal de grande instance de Mbour, après avoir volé le document d’un terrain appartenant à son cousin et l’avoir vendu frauduleusement pour un montant de 13 millions FCFA. Le préjudice total est estimé à 26 millions FCFA.

L’affaire a débuté lorsque J. F. D. Diène a découvert des documents appartenant à son cousin, M. S. Ndiaye, parmi les papiers conservés par son père. Profitant de cette opportunité, il a pris une photo du document et en a fait une copie. Ensuite, il a engagé les services de M. Dieng, un individu travaillant dans les démarches administratives à la Somone, afin d’obtenir un duplicata du document original moyennant le paiement de 300 000 FCFA.

Par la suite, J. F. D. Diène a vendu frauduleusement le terrain de son cousin à un certain M. Soumaré pour 13 millions de francs CFA. Lors du procès, le prévenu a reconnu les faits, tandis que M. Soumaré a témoigné avoir reçu un duplicata du document de propriété et une copie d’identité du propriétaire du terrain au nom de Maxime Simon Ndiaye, avant de clôturer le terrain et de réaliser des dépenses totalisant plus de 26 millions FCFA.

M. Dieng, accusé de complicité, a nié toute implication. Malgré cela, le procureur a requis une peine d’un an de prison ferme contre J. F. D. Diène et de six mois contre son complice M. Dieng. Le tribunal a finalement condamné J. F. D. Diène à trois mois de prison ferme et lui a ordonné de payer à M. Soumaré la somme de 22 millions FCFA à titre de dommages et intérêts. Quant à M. Dieng, il a écopé de trois mois de prison pour complicité.

Cette affaire met en lumière les dangers de l’escroquerie foncière et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions immobilières pour éviter de telles fraudes préjudiciables.

Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière

Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).

Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.

« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.

Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »

Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.

Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.

FA Cup : Manchester City qualifié avec cinq buts de Haaland

Manchester City, tenant du titre, s’est qualifié mardi pour les quarts de finale de la Coupe d’Angleterre aux dépens de Luton (6-2), terrassé par cinq buts d’Erling Haaland et quatre passes décisives de Kevin De Bruyne.

Cela a été beaucoup plus laborieux pour Newcastle qui a eu besoin d’une séance de tirs au but, avec deux arrêts de son gardien Martin Dubravka, pour s’imposer chez Blackburn (1-1, 4-3 t.a.b.), seizièmes de Championship (D2).

Bournemouth, autre membre de l’élite, a de son côté pris la porte face à Leicester, leader de la deuxième division (1-0 après prolongation).

Manchester City a connu un 5e tour beaucoup plus tranquille à Luton grâce à Haaland. L’avant-centre norvégien s’est régalé avec un quintuplé (3e, 18e, 40e, 55e, 58e), quasiment un an après celui infligé à Leipzig (7-0), en mars 2023, en huitièmes de finale retour de Ligue des champions.

Son meilleur complice, Kevin De Bruyne, a réalisé un quadruplé de passes décisives, avant une autre signée Bernardo Silva pour le géant blond. Mateo Kovacic a mis le dernier but pour City (72e).

« Je reviens à mon meilleur niveau. Je me sens enfin bien. C’est un sentiment incroyable. (…) Nous sommes prêts à attaquer », a commenté Haaland à l’antenne du diffuseur ITV.

Mené 3-0 peu avant la pause, Luton est revenu à 3-2 par Jordan Clark: le milieu a envoyé un missile lointain en lucarne (45e, 3-1) puis réalisé une belle volée après un joli contrôle de la poitrine (52e, 3-2).

Seule fausse note pour Manchester City, Jack Grealish est sorti sur blessure en première période, se recouvrant le visage pour masquer sa détresse. 

L’ailier gauche, remplacé par Jérémy Doku, faisait son retour comme titulaire dans l’équipe de Pep Guardiola après des pépins physiques, et une baisse de forme que son entraîneur avait publiquement soulignée.

Le staff redoute une rechute après une blessure à l’aine qui l’a perturbé ces dernières semaines.

afp

Majorque crée la surprise et se qualifie pour la finale de la Coupe du Roi

Le Real Mallorca a battu la Real Sociedad 5-4 aux tirs au but et s’est qualifié pour la finale de la Coupe du Roi mardi. L’équipe d’Aguirre affrontera l’Atlético de Madrid ou l’Athletic Club de Bilbao en finale.

Les deux équipes s’étant quittées sur un score nul et vierge à l’aller (1:1) après prolongation, c’est Majorque qui disputera la finale à Séville, au stade de la Cartuja, le 6 avril prochain. L’équipe des Baléares affronteront le vainqueur de la deuxième demi-finale de jeudi, l’Athletic Bilbao, qui mène 1-0 avant son match à domicile contre l’Atlético de Madrid.

Après 140 minutes de jeu sans but à l’aller comme au retour, le défenseur uruguayen Giovanni Gonzalez a finalement marqué pour donner l’avantage à Majorque à Saint-Sébastien. Gonzalez reprenait un bon centre de Jaume Costa et trompait le gardien de Sociedad, Alex Remiro, d’une tête à bout portant.

Mais alors que les Majorquins commençaient à penser à leur première participation à la finale de la Coupe depuis deux décennies, la Sociedad revenait à hauteur grâce à son capitaine Mikel Oyarzabal, qui marquait d’un coup de tête sur une passe décisive de Brais Mendez dans la surface de réparation, à une demi-heure de la fin du temps réglementaire.

Les deux équipes ne parvenaient pas à se départager, ce qui donnait lieu à une prolongation, puis à des tirs au but. Oyarzabal était le premier à tirer, mais le joueur qui avait maintenu Sociedad en demi-finale a manqué son tir, bien anticipé par le gardien de Majorque Dominik Greif.

Les joueurs de Majorque n’ont pas perdu leur sang-froid et, alors que les équipes étaient à égalité 4-4 aux tirs au but, Darder a placé le ballon dans le coin inférieur droit, hors de portée du bras de Remiro, pour envoyer toute une île à Séville.

Majorque, qui n’a que deux places d’avance sur la zone de relégation de la Liga, a maintenant une chance d’ajouter à son unique succès en Coupe en 2003.

afp

Ligue des nations : les Bleues à une marche d’un premier titre historique

Un immense défi attend l’équipe de France féminine, opposée aux championnes du monde espagnoles en finale de la Ligue des nations, mercredi à Séville, avec en point de mire un premier titre majeur, à quelques mois de l’objectif principal des JO à domicile.

Alors que le grand rendez-vous olympique approche à grands pas, les Bleues ont l’occasion de marquer les esprits et d’inscrire enfin leur nom au palmarès d’une grande compétition internationale après plusieurs échecs cruels.

Les joueuses d’Hervé Renard ne partent pas avec les faveurs des pronostics face à une Roja inarrêtable depuis son sacre l’été dernier et évoluant de surcroît devant son public.

Mais toutes savent bien qu’un premier trophée constituerait forcément un tournant pour le football féminin tricolore, qui attend ce moment depuis tant d’années, et serait un formidable tremplin en vue des JO. 

« Cela pourrait être une très grande détonation, cela enverrait un gros message pour dire que la France est prête à jouer ce genre de grandes compétitions », a confié à l’AFP la gardienne des Bleues Pauline Peyraud-Magnin, alors que les Bleues ont remporté le dernier match contre l’Espagne en 2019 (2-0).

Pour la joueuse de la Juventus, « la Ligue des nations, c’est très important, c’est ce qui peut aussi nous faire monter la petite marche qui fait qu’on pourra faire de bons JO ». 

Mais pour écrire l’histoire, les Bleues devront une nouvelle fois hausser leur niveau de jeu, à l’image de leur première période contre l’Allemagne vendredi dernier (2-1). 

Solides défensivement, elles ont bien résisté au physique des Allemandes et ont été suffisamment entreprenantes pour se créer des occasions, en particulier sur le côté droit. Avant d’être beaucoup moins mordantes dans le second acte.

Celles qui gagnent seront « championnes d’Europe » 

Connues pour leur animation offensive, leur jeu de passes et leur technique, les Espagnoles ne feront aucun cadeau aux Françaises, qui devront afficher une grosse force de caractère pour résister aux assauts de Salma Paralluelo ou Jenni Hermoso.

Les coéquipières de la Ballon d’Or 2023 Aitana Bonmati ont de nouveau été impitoyables contre les Pays-Bas en demi-finale de Ligue des nations vendredi (3-0), pour se qualifier pour leur premiers Jeux Olympiques à Paris où elles viseront un fabuleux doublé Coupe du monde-JO.

Une médaille d’or aurait une forte portée symbolique pour une sélection qui a mené avec succès un combat contre l’ex-président de la Fédération espagnole Luis Rubiales, suspendu trois ans par la Fifa pour avoir embrassé de force Jennifer Hermoso lors des célébrations du Mondial.

« Il faudra élever le curseur de l’équipe », a reconnu vendredi soir Eugénie Le Sommer, promue capitaine des Bleues en raison du forfait de Wendie Renard, blessée à la hanche. « L’équipe qui gagne est championne d’Europe. C’est un titre important », a insisté mardi l’attaquante lyonnaise, omniprésente aux côtés de Kadidiatou Diani contre l’Allemagne.

« On est conscients d’affronter l’équipe première du classement Fifa et championne du monde en titre. C’est un énorme challenge à relever », a appuyé Hervé Renard mardi en conférence de presse, et de souligner: « concentration, détermination et confiance en soi ».

« On pratique le football pour cette adrénaline, il ne faut pas en avoir peur », a insisté le sélectionneur.

Loin de l’ambiance du Groupama stadium à Lyon et des 30.000 spectateurs derrière elles, les joueuses d’Hervé Renard, qui se sont toutes entrainées mardi sous le soleil à Séville, devront faire face à un public chaud bouillant au stade de la Cartuja dans la capitale andalouse. 

« Personnellement, cela ne me gêne pas les ambiances hostiles, au contraire j’aime bien », a prévenu Kadidiatou Diani, tout comme Selma Bacha: « Aucune pression, quand tout le monde est contre nous c’est ce que j’aime, c’est là où on est les plus fortes. On sera dans notre bulle pour aller chercher notre premier titre ».

Cet été en Australie lors du quart de finale de la Coupe du monde perdu contre les Matildas à Brisbane (0-0, 7-6 t.a.b.), les Bleues avaient semblé tétanisées par l’atmosphère, incapables de mettre en place leur jeu. Mercredi à Séville, elles devront donc hausser le ton et l’intensité contre la Roja pour frapper un grand coup avant les JO à Paris.

afp

Coupe de France : Lyon file en demies aux tirs au but

Lyon s’est qualifié pour les demi-finales de la coupe de France après avoir battu Strasbourg 0 à 0, 4 à 3 aux tirs au but mardi au Groupama stadium au terme d’un match médiocre dont le gardien brésilien Lucas Perri a été le héros.

Transféré au début du mercato hivernal pour 3,2 millions d’euros du club carioca de Botafogo, Perri (26 ans), titularisé à la place d’Anthony Lopes comme il l’avait déjà été au tour précédent face à Lille (2-1), s’est interposé sur la première tentative de Thomas Delaine alors que Lucas Perrin a envoyé le ballon dans les tribunes pour le cinquième tir au but strasbourgeois.

A son tour, Perri, impressionnant par son envergure et son 1,97 m, illustre le mercato hivernal réussi de l’Olympique lyonnais qui lui permet de se retrouver à une marche de la finale.

« C’est un avantage pour lui. Il prend de la place dans le but et il est évident que les tireurs doivent prendre des risques et d’ailleurs le dernier a tiré au dessus. Cela a une influence psychologique. Il avait à coeur de marquer sa première séance de tirs au but par un arrêt. Il a fait ce qu’il fallait », s’est réjoui l’entraîneur de l’OL, Pierre Sage.

De leur côté, les Lyonnais ont réalisé un sans faute.

L’OL continue sa bonne série et remporte ainsi son sixième match consécutif, deux en coupe et quatre en championnat. 

Pour Strasbourg, le doute s’installe de plus en plus. Cette élimination survient après quatre défaites consécutives en Ligue 1 avec une fin de saison difficile en perspective, bien plus que pour l’OL qui paraît s’éloigner définitivement de la zone de relégation.

Avant cette séance de tirs au but, les deux équipes ont livré un match de faible niveau avec de nombreuses approximations, conforme, finalement, au classement des deux clubs en L1 (10e et 13e).

Lyon a largement dominé la première période face à un adversaire limité qui a refusé le jeu. 

Toutefois, malgré le soutien sans faille de 56.602 spectateurs, les hommes de Pierre Sage, peut-être crispés par l’enjeu, manquant de rythme dans l’animation offensive, ont été très brouillons dans les derniers trente mètres et ne se sont créé aucune occasion avant la mi-temps.

Ils se sont montrés un peu plus dangereux après la pause mais sans être suffisamment adroits devant la cage.

Maxence Caqueret a envoyé un tir au dessus malgré une belle position (51e) avant que Saïd Benrahma ne manque le cadre de peu (53) puis ne trouve le poteau sur un corner joué directement (56).

Entré en cours de jeu à la place d’Alexandre Lacazette, touché, Gift Orban s’est heurté au gardien Alaa Bellaarouch (81) avant que Jake O’Brien n’envoie une reprise de la tête de peu au dessus à la suite d’un corner (85).

C’était très insuffisant pour prendre l’avantage et Strasbourg aurait pu en profiter sur une reprise de la tête de Mahamadou Diarra à la réception d’un centre délivré de l’aile droite (75).

Dimanche, l’OL recevra Lens (20H45) en espérant surfer sur sa réussite actuelle et continuer à remonter au classement.

afp

Le Bayern ouvert à un départ d’Alphonso Davies

Max Eberl, lors de sa conférence de presse d’intronisation, a abordé la situation d’Alphonso Davies, dont le contrat expire en 2025.

Le contrat d’Alphonso Davies avec le Bayern Munich expire en juin 2025, et il ne semble pas très emballé par l’idée de le renouveler. Et selon la presse locale, le Real Madrid est le principal candidat pour accueillir le Canadien à la fin de la saison. 

Afin d’éviter de le voir partir gratuitement dans un an, le club bavarois est ouvert à une éventuelle négociation pour le transfert du latéral gauche dès cet été. C’est en tout cas ce que laisse entendre le nouveau directeur sportif du Bayern, Max Eberl.

« Bien sûr, ce n’est jamais agréable de perdre des joueurs libres. Aucun club ne souhaite cela, pas même le Bayern Munich. Nous avons déjà eu des discussions avec son agent, je vais donc essayer de les poursuivre. Il faudra voir ce qu’il en est », a-t-il dit, lors de sa conférence de presse d’intronisation.

afp

Nouvelle tuile pour Jack Grealish

Jack Grealish est sorti à la 38e minute du huitième de finale de la FA Cup contre Luton Town. L’Anglais, qui faisait son retour dans le onze de départ, a rechuté alors qu’il revenait tout juste de blessure.

Rien ne va pour Jack Grealish. L’Anglais vit une saison assez difficile et c’est en partie dû au grand nombre de blessures qu’il subit.

Grealish a fait son retour dans le onze de départ contre Luton mardi après avoir récupéré de sa blessure dont il avait souffert contre Copenhague lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions. Cependant, il a rechuté et n’a pas pu continuer le match.

Grealish a quitté le terrain à la 38e minute de jeu, l’air abattu. Sur le banc de touche, on pouvait le voir retenir ses larmes. En attendant des examens médicaux complémentaires, il s’agit d’un nouveau revers pour le joueur, qui a déjà manqué jusqu’à 14 matches depuis le début de la saison.

afp

Deux hommes reconnus coupables du meurtre en 2002 de Jam Master Jay, figure du hip-hop

Après près de deux décennies d’enquête et d’attente, la justice a enfin été rendue dans l’affaire du meurtre de Jam Master Jay, membre du célèbre trio de rap Run-DMC. Mardi, un jury du tribunal fédéral de Brooklyn a déclaré deux hommes, Ronald Washington et Karl Jordan Jr, coupables du meurtre du DJ iconique, survenu le 30 octobre 2002 dans son studio d’enregistrement du Queens à New York.

Ce verdict met fin à des années d’incertitude et de spéculations entourant ce crime qui avait choqué le monde du hip-hop. Jam Master Jay, de son vrai nom Jason Mizell, avait été tué par balle à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui trois enfants et un héritage musical indélébile.

Selon l’accusation, les deux hommes condamnés avaient agi par vengeance, suite à leur exclusion d’une transaction de drogue. Karl Jordan Jr, filleul de la victime, aurait tiré sur Jam Master Jay tandis que Ronald Washington menaçait les autres personnes présentes dans le studio.

Lors de l’annonce du verdict, l’émotion était palpable dans la salle d’audience, avec des réactions contrastées. Tandis que le procureur fédéral Breon Peace soulignait l’importance de la justice rendue, Ronald Washington exprimait son désaccord et clamait son innocence.

Ce procès a également mis en lumière l’implication d’un troisième suspect, Jay Bryant, inculpé en 2023 et attendu pour un procès ultérieur. Les avocats de la défense ont suggéré que Bryant était le véritable coupable, insistant sur le fait qu’il avait facilité l’entrée des deux hommes dans le studio ce jour-là.

La mort tragique de Jam Master Jay a laissé un vide dans l’univers du hip-hop, rappelant d’autres pertes dévastatrices telles que Tupac Shakur et The Notorious B.I.G. Les funérailles du DJ avaient été un événement marquant, réunissant des milliers de personnes influentes de l’industrie musicale.

Cependant, ce procès a également mis en lumière des aspects sombres de la vie de Jam Master Jay, notamment son implication présumée dans le trafic de drogue pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches, alors que le groupe Run-DMC connaissait un déclin de sa popularité.

La conclusion de ce chapitre judiciaire apporte une forme de clôture pour la famille et les admirateurs de Jam Master Jay, tout en mettant en lumière les complexités de sa vie et de sa mort.

Maguette Sy (PDS) : « Le Conseil constitutionnel n’a jamais dit que Macky Sall devait organiser l’élection avant le 2 avril »

La controverse entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal s’intensifie, avec des voix discordantes s’exprimant sur la légalité de fixer le scrutin avant la fin du mandat présidentiel en cours.

Maguette Sy, secrétaire national chargé des élections au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a récemment pris la parole pour défendre la position selon laquelle l’élection ne serait pas tenue avant la date du 2 avril, marquant la fin du mandat actuel du président Macky Sall.

Dans une déclaration à RFI, Sy a critiqué les opposants qui contestent la proposition de tenir l’élection présidentielle avant la fin du mandat en cours, les qualifiant de « mauvaise foi ». Il a souligné que le Conseil constitutionnel n’a jamais explicitement stipulé que le président devait organiser les élections avant le 2 avril. Selon lui, le Conseil constitutionnel a plutôt demandé que les autorités compétentes organisent l’élection dans les meilleurs délais, tout en reconnaissant que celle-ci ne pourrait pas se tenir avant le 2 avril.

Sy a également mis en avant le fait que la responsabilité de fixer la date de l’élection revient au président de la République, qui prendra un décret en ce sens. Il a souligné que c’est dans les prérogatives du président de prendre cette décision, et que les opposants sont conscients de cette réalité.

La position de Maguette Sy reflète les tensions persistantes autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal, alors que les différents acteurs politiques continuent de s’affronter sur cette question cruciale pour l’avenir politique du pays. Alors que le président Macky Sall doit prendre une décision concernant la date du scrutin, l’incertitude et les divergences d’opinions persistent, alimentant un climat politique tendu dans le pays.

Après les conclusions du dialogue national : L’opposition et la société civile contre-attaquent

Le dialogue national initié par le président Macky Sall a pris fin hier mardi à Diamniado. Ce mercredi, les candidats réunis autour du FC25, le F24 et la plateforme Aar Sunu Élection feront face à la presse à 17h.

Ces groupes qui réclament tous la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle se termine le mandat du président Macky Sall, vont certainement se prononcer sur les conclusions du dialogue qu’ils ont boycotté.

Les propositions issues au sortir de ce dialogue national seront présentées au président Macky Sall. La date du 2 juin a été proposée pour la tenue du scrutin présidentiel. Le processus se poursuivra avec les 19 candidats retenus avec comme condition la réévaluation des dossiers des candidats écartés et leur probable réintégration.

En outre, entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu, il a été proposé que Macky Sall assure l’intérim.

Le bras de fer politique persiste

La scène politique sénégalaise reste tendue alors que les divergences persistent sur la date de l’élection présidentielle. Les partis de l’opposition, rassemblés sous les bannières du FC25, du F24 et de la plateforme Aar Sunu Élection, maintiennent leur position ferme : l’élection doit avoir lieu avant le 2 avril, conformément à la fin du mandat présidentiel en cours.

Le refus des acteurs politiques de participer au dialogue national témoigne de leur désaccord profond avec les conclusions présentées. Les critiques fusent, accusant le gouvernement de vouloir prolonger artificiellement le mandat présidentiel au mépris de la Constitution.

Un processus électoral sous tension

La proposition de tenir l’élection présidentielle le 2 juin suscite des interrogations et des inquiétudes quant à la légitimité du processus électoral. Les conditions dans lesquelles les candidats écartés pourraient être réintégrés restent floues, alimentant le scepticisme quant à l’équité du processus.

La question de l’intérim entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu soulève également des débats animés. Certains craignent une concentration excessive de pouvoir entre les mains de Macky Sall pendant cette période transitoire.

Une presse attentive

La presse nationale et internationale reste attentive aux développements de cette crise politique. Les prochaines déclarations des candidats et des organisations de la société civile seront scrutées de près, alors que le pays s’engage dans une période décisive pour son avenir politique.

La situation politique au Sénégal demeure incertaine alors que l’échéance du mandat présidentiel approche. Le dialogue national n’a pas réussi à apaiser les tensions, et le bras de fer entre l’opposition et le gouvernement semble se poursuivre. La pression de la société civile et de la presse pourrait jouer un rôle déterminant dans l’issue de cette crise politique.

Dialogue national : Débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et ses implications constitutionnelles

La situation politique décrite semble complexe et suscite des débats juridiques importants. Voici un résumé des principaux points soulevés :

  1. Date de la Présidentielle : Après les discussions du dialogue national, la date du 2 juin a été retenue pour le scrutin présidentiel. Cependant, cette décision pose un défi constitutionnel car le mandat du président en fonction prend fin le 2 avril.
  2. Interprétation de l’article 36-2 : Un juriste constitutionnaliste remet en question l’interprétation de l’article 36-2, affirmant que le président en exercice doit rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Cette interprétation vise à éviter tout dysfonctionnement pendant la période de transition entre deux présidents.
  3. Rôle du Conseil constitutionnel : Le Conseil constitutionnel avait demandé au président de fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais. Cependant, si cette date n’est pas fixée avant le 2 mars, le Conseil pourrait décider lui-même de la date de l’élection.
  4. Requêtes des candidats : Des candidats ont déposé des requêtes auprès du Conseil constitutionnel pour remédier à l’absence de fixation de la date de l’élection par le président en fonction. Ces requêtes pourraient inciter le Conseil à agir.

En résumé, la situation semble délicate sur le plan juridique en raison du décalage entre la fin du mandat présidentiel et la date proposée pour l’élection présidentielle. Les débats portent sur la meilleure interprétation des dispositions constitutionnelles et sur le rôle du Conseil constitutionnel dans ce contexte.

Réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef) à la fixation de la Présidentielle au 2 juin

Suite à la proposition faite lors du dialogue national de fixer la date de l’élection présidentielle au 2 juin et de permettre à Macky Sall de rester au pouvoir jusqu’à l’intronisation de son successeur, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye de l’ex-Pastef, a vivement réagi, qualifiant cette proposition d’illégale et de non négociable.

Dans une déclaration à RFI, Amadou Ba a exprimé son refus catégorique de cette proposition, la qualifiant de fraude aux décisions du Conseil constitutionnel. Selon lui, reporter l’élection de quatre mois supplémentaires tout en permettant au président sortant de rester au pouvoir pendant cette période va à l’encontre des principes constitutionnels du pays.

Pour Amadou Ba, il est impératif que l’élection présidentielle se tienne avant la fin officielle du mandat de Macky Sall, fixée au 2 avril. Cette position reflète le souhait de nombreux opposants politiques qui estiment que tout report au-delà de cette date constituerait une violation flagrante de la Constitution et des principes démocratiques.

La réaction d’Amadou Ba souligne les tensions persistantes autour de la question de la date de l’élection présidentielle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la classe politique. Ces dissensions pourraient potentiellement compliquer davantage le processus électoral et accentuer les divisions au sein de la société sénégalaise.

Les 5 principales conclusions du Dialogue national au Sénégal

Après des jours de délibérations intenses, les plénipotentiaires du dialogue national ont émis plusieurs recommandations clés, dessinant ainsi les contours de la prochaine étape politique du Sénégal. Voici un résumé des cinq principales conclusions qui émergent de ces discussions au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CIDAD) :

  1. Date de la Présidentielle : Les participants au dialogue ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle. Cette date, si elle est confirmée, marquera un tournant dans le processus électoral du pays.
  2. Processus électoral : Malgré le report de l’élection, les dialoguistes ont recommandé que le processus électoral se poursuive. Cela signifie que le scrutin aura lieu avec les 19 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel. Cette décision vise à assurer la continuité du processus démocratique.
  3. Réévaluation des candidatures recalées : Une proposition importante du dialogue est la réévaluation des dossiers des candidats jugés injustement recalés, notamment celui de Karim Wade. Cette démarche vise à garantir l’équité et l’intégrité du processus électoral en réexaminant les candidatures exclues.
  4. Loi d’Amnistie : Les participants ont convenu d’introduire dès ce jeudi 29 février un projet de loi d’amnistie à l’Assemblée nationale pour son adoption. Cette mesure vise à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale dans un contexte de crise politique.
  5. Soumission au Conseil Constitutionnel : Enfin, les conclusions du dialogue pourraient être soumises à l’appréciation du Conseil Constitutionnel. Cette démarche vise à garantir la conformité des recommandations avec les principes constitutionnels du pays.

Ces conclusions représentent un pas important vers la résolution de la crise politique actuelle au Sénégal et ouvrent la voie à une transition démocratique pacifique et transparente. Cependant, leur mise en œuvre et leur acceptation par toutes les parties prenantes restent des défis à relever dans les prochains jours.

Conseil des ministres : Un moment clé dans la crise politique au Sénégal

Le Conseil des ministres prévu ce mercredi au Sénégal sera particulièrement scruté, alors que le pays est plongé dans une crise politique suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement le 26 février. Les débats s’intensifient autour de la date du scrutin et de la question de l’amnistie générale.

Date de l’élection présidentielle :

Le chef de l’État Macky Sall doit prendre une décision cruciale concernant la date de l’élection présidentielle, après les recommandations issues du « dialogue national » qui s’est tenu récemment. Plusieurs participants ont suggéré que le scrutin soit organisé après le 2 avril, date de l’expiration du mandat de M. Sall. Des propositions évoquent le 2 juin comme date possible pour l’élection, mais des opinions divergentes subsistent quant à cette échéance.

Une proposition de maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation de son successeur a également été avancée, soulevant des préoccupations constitutionnelles et politiques. Certains acteurs politiques craignent que cette prolongation ne soit une manœuvre pour favoriser le camp présidentiel ou pour permettre à M. Sall de s’accrocher au pouvoir.

Amnistie générale :

Parallèlement à la question de la date de l’élection, un projet de loi d’amnistie générale est également attendu lors du Conseil des ministres. Cette amnistie est considérée comme une réponse à la crise déclenchée par le report de l’élection présidentielle. Cependant, cette initiative suscite également des controverses, notamment en ce qui concerne les conditions de son application et son impact sur la justice et la vérité.

Réactions et incertitudes :

Les propositions émanant du « dialogue national » ont été accueillies avec méfiance par une partie de la classe politique et de la société civile, notamment ceux qui ont boycotté le dialogue. Des interrogations persistent quant à l’acceptation de ces propositions par le président Macky Sall et la réaction des opposants au report de l’élection.

La situation reste donc incertaine, avec des enjeux constitutionnels et politiques majeurs en jeu. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait précédemment exprimé son opposition au report de l’élection, ainsi que la mobilisation de l’opposition et de la société civile seront également déterminantes dans les développements à venir de la crise politique au Sénégal.

Pape Djibril Fall rencontre les experts de l’Union Européenne : les dessous d’une audience cruciale

Le candidat à l’élection présidentielle, Pape Djibril Fall, a récemment fait l’objet d’une rencontre significative avec une délégation de la Mission d’observation des élections de l’Union Européenne (UE). Cette réunion, qui s’est déroulée après son refus de participer au dialogue national, a duré environ deux heures et a permis d’aborder les récents développements de l’actualité politique au Sénégal.

Selon un communiqué émanant des services de communication de Pape Djibril Fall, cette audience a été l’occasion pour le leader des Serviteurs de réaffirmer la position de sa coalition, la Coalition Papa Djibril Fall Président. Cette dernière exige la tenue du scrutin présidentiel avant le 2 avril 2024, avec la participation des 19 candidats déjà validés.

Cependant, cette demande semble être en désaccord avec les propositions émises lors du dialogue national. En effet, les participants à ce dialogue ont suggéré que l’élection présidentielle se déroule le 2 juin, soit deux mois après la fin du mandat de Macky Sall.

Cette rencontre entre Pape Djibril Fall et les experts de l’UE revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle témoigne de l’intérêt des acteurs internationaux pour le processus électoral en cours et de leur volonté de s’assurer de son bon déroulement et de sa conformité aux normes démocratiques.

La position ferme exprimée par Pape Djibril Fall lors de cette réunion souligne également les tensions et les divergences qui persistent au sein de la scène politique sénégalaise, notamment en ce qui concerne les dates et les modalités de l’élection présidentielle à venir.

Présidentielle 2024 : Les défis de la réintégration des candidats spoliés, dont Karim Wade

Le dialogue national, clôturé hier, a abouti à plusieurs propositions concernant le processus électoral pour la présidentielle de 2024. Outre la fixation de la date du 2 juin pour le scrutin présidentiel, les discussions ont porté sur la réévaluation du sort des candidats dits spoliés, avec la possibilité de les réintégrer dans la course électorale.

Parmi ces candidats, le cas de Karim Wade a suscité une attention particulière. Sa candidature, initialement validée, a été ultérieurement rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité.

L’analyse d’expert met en lumière les défis juridiques et les complications potentielles qui pourraient découler de la réintégration des candidats spoliés. Selon le Pr Amath Ndiaye, maître de conférences en droit public à l’UCAD, la proposition de réévaluation des candidatures risque de créer un véritable imbroglio. Il souligne que les critères et la procédure de sélection des candidats à réintégrer ne sont pas clairement définis, ce qui pourrait entraîner une confusion supplémentaire.

Le Pr Ndiaye met en avant l’article 34 de la Constitution pour appuyer son argumentation, soulignant que seuls les cas de décès, d’empêchement définitif ou de retrait d’un candidat entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour justifient une telle procédure. Or, dans le cas présent, aucune de ces conditions n’est remplie, ce qui rend la réintégration des candidats spoliés, y compris Karim Wade, juridiquement difficile voire impossible.

Il met également en garde contre les conséquences potentielles d’une telle démarche sur la tenue même de l’élection présidentielle, soulignant que si ces questions ne sont pas résolues de manière adéquate, le processus électoral pourrait être compromis.

Ainsi, la réintégration des candidats spoliés reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, nécessitant une approche prudente et conforme à la loi pour éviter toute crise juridique ou politique.

Transition politique : Divisions au sein du dialogue national sur la prolongation du mandat présidentiel

Les travaux du dialogue national, entamés lundi dernier, se sont poursuivis avec des débats houleux concernant la transition politique et la prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 avril, date initiale de la fin du mandat de Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Les Échos, une commission dirigée par le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a proposé que le président reste au pouvoir jusqu’après l’élection présidentielle prévue pour le 2 juin. Cette proposition a été soulevée dans le but de garantir une transition stable et ordonnée.

Cependant, cette suggestion a rencontré une forte opposition de la part de Zahra Iyane Thiam, directrice de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) et membre du camp présidentiel. Thiam a vigoureusement contesté cette proposition, affirmant qu’elle constituerait une violation flagrante de l’article 3 de la Constitution, qui établit la souveraineté nationale appartenant au peuple sénégalais et exercée par ses représentants élus ou par voie référendaire.

En conséquence, Zahra Iyane Thiam a souligné que toute décision visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà de la date constitutionnelle serait contraire aux lois et règlements du pays.

Cette division au sein du dialogue national souligne les tensions et les enjeux politiques entourant la transition politique au Sénégal. Alors que certains plaident en faveur d’une prolongation du mandat présidentiel pour des raisons de stabilité, d’autres s’opposent fermement à toute mesure qui pourrait être perçue comme une violation de la Constitution et une atteinte à la démocratie.

Il reste à voir comment ces divergences seront résolues et quelle sera l’issue de ce débat crucial pour l’avenir politique du pays.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Valence-Real Madrid, déclaré match à haut risque

La Commission anti-violence a déclaré que le match entre Valence et le Real Madrid était à haut risque. La sécurité sera renforcée à l’extérieur et à l’intérieur du stade.

A quelques jours du match, Valence-Real Madrid fait déjà parler de lui. Ce match s’inscrit dans le cadre du retour de Vinicius à Mestalla après le scandale de la saison dernière.

Par conséquent, plusieurs mesures ont déjà été prises à cet égard. L’une d’entre elles a été prise par la Commission anti-violence, qui a déclaré le match à haut risque et renforcera la sécurité avec davantage de policiers avant et après le match afin d’éviter tout incident.

En outre, le club lui-même a pris part à cette affaire. Il a notamment refusé l’accès aux caméras de la célèbre plateforme Netflix, qui filme un documentaire sur le Brésilien. L’un des principaux projets consistait à placer une caméra fixe pointant directement vers l’appareil photo.

Par ailleurs, le match de coupe entre l’Athletic Club et l’Atlético de Madrid a également été déclaré à haut risque par les autorités compétentes.

efe

Quatre jours pour valider les objectifs du futur dialogue inter-Maliens

Deuxième journée d’atelier ce mardi 27 février sur le dialogue inter-Maliens. Censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix », ce dialogue a été annoncé il y a près de deux mois, à l’occasion du Nouvel An. Il a été doté fin janvier d’un imposant comité de pilotage – 140 personnes – qui propose à présent un plan de travail, lequel doit encore être validé ou amendé d’ici jeudi par le comité lui-même, et par des représentants des régions – notamment les gouverneurs – et de la diaspora. RFI a pu consulter les propositions.

Le dialogue inter-Maliens, quand il aura commencé, devra durer un mois. Présenté comme une alternative 100% nationale à l’accord de paix de 2015, désormais officiellement rompu et qui avait été négocié en Algérie avec une médiation internationale, ce dialogue met à contribution toutes les communautés, toutes les régions et tous les profils du Mali – institutions et représentants de l’État, armée, chefs traditionnels, organisations religieuses ou socioprofessionnelles, réfugiés –, mais sans associer les principaux acteurs du conflit, à savoir les rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), signataires de l’accord de 2015.

Le programme prévoit quatre niveaux de concertation et pour chacun, trois jours de travail : niveau communal – 50 à 100 participants –, régional – 100 à 200 participants, et même 600 à 800 pour le seul district de Bamako –, ambassades et consulats – 50 à 100 participants –, et enfin national – 1 000 à 3 000 participants prévus pour ce rendez-vous final à Bamako.

Cinq thématiques sont proposées : paix et réconciliation nationale, mais aussi questions politiques et institutionnelles, économie et développement durable, défense et sécurité ou encore géopolitique et environnement international. Un programme plus que vaste, qui devra aboutir à un rapport final et à des recommandations. « Objectif général », selon le document officiel : « La restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. » Le travail en atelier a commencé lundi matin, sous l’égide du Premier ministre de transition Choguel Maïga. Il doit se conclure jeudi.

Zinedine Zidane se verrait bien entraîner en Italie

Zinedine Zidane a assisté à la présentation du documentaire biographique sur Marcello Lippi, qui fut son entraîneur à la Juventus. Le Français en a profité pour faire une déclaration à Sky Sport sur son retour sur le banc de touche : « Entraîner en Italie, pourquoi pas ? Tout peut arriver. »

L’ancien entraîneur du Real Madrid, Zinedine Zidane, s’est entretenu avec Sky Sport au sujet de son retour sur le banc de touche : « Entraîner en Italie, pourquoi pas ? Tout peut arriver. »

 Il l’a fait à l’occasion de la présentation du documentaire biographique sur Marcello Lippi, un personnage de grande importance à l’époque où le Français jouait à Turin.

Zidane a évoqué son avenir : « En ce moment, je fais autre chose, mais je suis sûr que je reviendrai sur le banc, j’aimerais bien ». Il n’a plus dirigé d’équipe depuis son départ de Madrid en juin 2021. 

En revanche, il a eu de bons mots pour le protagoniste de l’événement : « Marcello Lippi a été celui qui m’a fait venir à la Juventus, le premier qui a cru en moi et m’a laissé jouer. Cela n’a pas été facile pour lui, je venais de France où tout était différent, mais Lippi m’a permis de devenir ce que je suis devenu par la suite. »

EFE

Cristiano devra s’expliquer devant le Comité d’éthique

Bandar Alotaibi, journaliste à ‘Arriyadiyah’, rapporte que le comité de discipline et d’éthique de la Ligue saoudienne a convoqué le joueur d’Al Nassr, Cristiano Ronaldo, pour qu’il s’explique sur les gestes qu’il a faits en direction des tribunes lors du match contre Al Shabab.

En Arabie Saoudite, il est courant que les supporters qui veulent mettre Cristiano Ronaldo en colère scandent le nom de son ennemi juré en Europe, Leo Messi.

Le Portugais ne s’amuse généralement pas de cette situation et a déjà fait quelques gestes de mépris ou de colère à l’égard des spectateurs qui s’adressaient à lui de cette manière. Le dernier épisode en date remonte au match de championnat contre Al Shabab, où évolue l’ancien joueur de l’Atlético de Madrid Yannick Carrasco.

Cette fois, l’affaire est allée plus loin que d’habitude. Selon le journaliste Bandar Alotaibi dans ‘Arriyadiyah’, la commission de discipline et d’éthique a ordonné la comparution du Portugais pour qu’il explique ce qu’il a fait en regardant les supporters lors de ce match où son équipe s’est imposée 2 à 3.

CR7, en réponse à des cris provenant d’une partie du stade, a porté sa main ouverte à son oreille pour signifier qu’il ne les entendait pas ou qu’il voulait les entendre plus clairement – de manière sarcastique. Il s’est ensuite accroupi, a écarté les jambes et a approché son bras de la zone pour la secouer d’avant en arrière. Pour des raisons évidentes, les responsables du concours n’ont pas apprécié ce mouvement.

La source mentionnée dans le deuxième paragraphe de cette information affirme que Cristiano pourrait être suspendu pour deux matches. Si tel est le cas, Al Nassr ne pourra compter sur lui ni contre Al Hazem ce week-end, ni contre Al Raed le 7 mars. 

Mbappé va diner à l’Élysée avec Macron, Al Khelaïfi et l’émir du Qatar

‘Le Parisien’ rapporte que Kylian Mbappé dînera à l’Elysée mardi soir avec Emmanuel Macron, président de la République française, Nasser Al-Khelaïfi, patron du Paris Saint-Germain, et Tamim bin Hamad Al-Thani, émir du Qatar.

Le contrat de Kylian Mbappé est souvent un sujet d’actualité en France. C’est compréhensible. La Ligue 1, qui est pour l’instant l’un des cinq grands championnats du football mondial, risque de perdre beaucoup en termes de sponsoring et de droits télévisés si la star du PSG confirme finalement son départ du Parc des Princes, ce qui a déjà été évoqué dans la presse internationale.

Par le passé, même le président de la République, Emmanuel Macron, est allé jusqu’à s’exprimer en public pour encourager l’attaquant à rester en France.

Pour cette raison et pour la bonne tonalité ressentie les fois où ils ont coïncidé – des cérémonies de remise de prix comme la Coupe du monde 2018 – une harmonie amicale entre les deux est courante et sera particulièrement perceptible ce mardi soir, lorsque l’attaquant sera invité à un dîner à l’Élysée.

Selon Le Parisien, le joueur de Luis Enrique dînera avec Nasser Al-Khelaïfi, son président, et l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani.

Le dirigeant du pays du Moyen-Orient rencontrera le président français à plusieurs reprises au cours des semaines et des mois à venir pour discuter du conflit entre le Hamas et Israël, dans lequel tous deux ont une influence évidente et savent que les conséquences peuvent affecter leurs nations. 

Mbappé ne pourra guère apporter quelque chose à cet égard. Il est fort probable que les questions politiques seront laissées pour une autre occasion et que, avec la présence d’Al-Khelaïfi, qui participera aux sommets prévus dans un proche avenir en tant que consultant ou intermédiaire, l’événement se déroulera sur un ton jovial et sera axé sur l’héritage du joueur à Paris. En principe, il n’y a pas eu de fuites selon lesquelles les instances dirigeantes françaises essaieraient de le convaincre de renouveler son contrat.

AFP

Propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine: précisions françaises et réactions européennes

Après les déclarations du président français Emmanuel Macron sur un potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine, les premières réactions européennes n’ont pas tardé. Les pays alliés de l’Ukraine ont dit ne pas avoir prévu d’envoyer des troupes. Un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu’il n’existait aucun projet d’envoi de troupes de l’Otan pour combattre les forces russes.

L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine constituait jusqu’à présent un tabou absolu, les pays membres de l’Otan étant soucieux d’éviter l’escalade avec une Russie dotée de l’arme nucléaire. Ce mardi 27 février, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a évoqué, à l’Assemblée nationale, de nouvelles mesures de soutien à l’Ukraine qui nécessiteraient la présence de troupes sur place « sans franchir le seuil de belligérance », appuyant ainsi les propos d’Emmanuel Macron de la veille.

L’Élysée a également annoncé que le chef de l’État avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration « relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine » le 16 février, suivie d’un débat et d’un vote. La date du débat n’a pas été précisé. Emmanuel Macron veut « faire monter les enjeux et le rôle de la France pour avoir un siège à la table de la redéfinition des équilibres de la sécurité européenne », estime un diplomate d’un autre pays allié interrogé par l’AFP.

Pluie de réactions européennes

Si ce mardi soir, l’Ukraine a fait savoir que les propos d’Emmanuel Macron constituaient « un bon signe », les responsables européens, eux, mais également d’autres, se sont empressés de réagir pour exprimer leurs réticences à l’idée d’envoyer de manière officielle des soldats européens.

 Un responsable de l’Alliance atlantique : « L’Otan et les Alliés apportent une aide militaire sans précédent à l’Ukraine. Nous l’avons fait depuis 2014 et nous sommes passés à la vitesse supérieure après l’invasion russe à grande échelle. Mais il n’y a aucun projet de troupes de combat de l’Otan sur le terrain en Ukraine », a confié ce responsable à l’AFP.

– Olaf Scholz, chancelier allemand, en conférence de presse à Fribourg-en-Brisgau : « Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l’avenir », à savoir « qu’il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens, ni par les États de l’Otan sur le sol ukrainien ». « Il est important de toujours s’assurer de cela », a-t-il ajouté, estimant qu’il y avait « une très grande unanimité sur cette question » parmi les pays alliés de l’Ukraine.

– Un porte-parole de Rishi Sunak, le Premier ministre britannique : « Un petit nombre » de personnes envoyées par Londres se trouvent déjà sur place « pour soutenir les forces armées ukrainiennes, notamment en termes de formation médicale ». « Nous ne prévoyons pas de déploiement à grande échelle », a-t-il ajouté.

– Pilar Alegría, porte-parole du gouvernement espagnol, à l’issue du Conseil des ministres : « Notre pays a déjà manifesté sa position sur cette question et nous ne sommes pas d’accord » avec l’idée de « déployer des troupes européennes en Ukraine ». « Nous devons nous concentrer sur ce qui est urgent, à savoir accélérer la livraison de matériel » militaire à Kiev, a-t-elle ajouté, en insistant sur la nécessaire « unité » des européennes qui est « l’arme la plus efficace dont dispose l’Europe » face à la Russie.

 Donald Tusk, Premier ministre polonais : « On n’envisage pas d’envoyer nos troupes en Ukraine et nous avons sur ce point une position commune » avec la République tchèque, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue tchèque, Petr Fiala. « Aujourd’hui, nous devrions nous concentrer, comme l’ont fait les gouvernements polonais ou tchèque, à soutenir l’Ukraine au maximum dans son effort militaire », a ajouté Donald Tusk.

 Ulf Kristersson, Premier ministre suédois, dont le pays va bientôt devenir le 32e membre de l’Otan : « Il n’y a pas de demande » côté ukrainien pour des troupes au sol, rappelle-t-il, donc « la question n’est pas d’actualité », même si cette possibilité n’est pas exclue à l’avenir. « Pour l’instant, nous sommes occupés à envoyer du matériel avancé à l’Ukraine (et ce) de différentes manières », a-t-il poursuivi.

 Peter Szijjarto, ministre des Affaires étrangères hongrois : « La position de la Hongrie est claire et ferme : nous ne sommes pas prêts à envoyer des armes ou des soldats en Ukraine. Il faut mettre fin à la guerre, et non l’approfondir et l’élargir », a-t-il écrit dans un message publié sur Facebook. Pour rappel, Budapest est la seule capitale parmi les 27 à avoir maintenu des liens étroits avec Moscou après le lancement de l’invasion de l’Ukraine il y a deux ans ; elle a aussi bloqué un certain temps une nouvelle aide européenne à Kiev.

 Le gouvernement italien de Georgia Meloni dans un communiqué estime que l’aide occidentale à l’Ukraine « ne prévoit » pas le déploiement de troupes européennes ou de l’Otan.

– La Maison Blanche a fait savoir ce mardi que les États-Unis n’enverraient pas de soldats combattre en Ukraine. « Le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine », a déclaré Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, ajoutant que le président estime que « le chemin de la victoire » passera par une aide militaire pour l’instant bloquée par le Congrès.

Combats violents dans l’est de l’Ukraine

L’Ukraine se trouve dans une « situation extrêmement difficile », selon le président Volodymyr Zelensky. Des « combats violents » se déroulent près de la ville de Tchassiv Iar, ville-clé près de Bakhmout, dans l’est du pays. Une éventuelle prise de cette localité quasiment désertée pourrait permettre aux forces russes d’intensifier d’un cran leurs attaques contre Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass contrôlée par Kiev et visée de plus en plus souvent par des bombardements russes.

L’armée ukrainienne est toujours dans l’attente d’armes occidentales nécessaires à sa survie, tandis que le Congrès américain bloque toujours une aide de 60 milliards de dollars.

Dialogue National : Proposition de prolongation du mandat de Macky Sall après le 2 avril

Après plusieurs jours de discussions au sein du dialogue national sur la fixation de la date de l’élection présidentielle, une proposition controversée a émergé. En effet, la majorité des participants au dialogue a proposé que le président de la République, Macky Sall, reste au pouvoir après le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin, pour assurer une période de transition jusqu’à l’installation de son successeur.

Selon les informations rapportées par Senego, la majorité des participants ont approuvé la date du 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle. Toutefois, ils ont également convenu que le mandat de Macky Sall prendrait fin le 2 avril, conformément à la Constitution.

Cependant, en invoquant l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, qui stipule que le président en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, les participants ont proposé que Macky Sall prolonge son mandat pour assurer une transition stable et ordonnée.

Cette proposition a suscité des réactions mitigées au sein de la population et de la classe politique. Alors que certains soutiennent cette mesure comme un moyen de garantir la continuité et la stabilité politique, d’autres la considèrent comme une violation de la Constitution et une tentative de prolongation du mandat présidentiel.

Il est à noter que cette proposition devra encore être discutée et évaluée par les autorités compétentes, y compris le président lui-même et le Conseil Constitutionnel, pour déterminer sa légalité et sa faisabilité.

En attendant, cette proposition soulève des questions importantes quant à l’avenir politique du pays et à la manière dont les autorités géreront cette période de transition délicate.

Dialogue national : capacités dynamiques en mouvement (par Dr Ousseynou TOURE)

Les acteurs du dialogue national ont usé des ressources-compétences pour enclencher un processus d’échanges, mais, malheureusement sans un effet direct sur les citoyens. Avec un réel risque, sur un horizon non-maîtrisé, dans un contexte conflictuel très changeant. Notre parti-pris s’analyse à l’aune d’une meilleure prise en compte de l’agir sociologique et des intelligences locales.

UN : les propos liminaires du Chef de l’État n’ont pas exercé une influence positive sur la suite des échanges. En l’espèce, le seul usage des ressources tangibles et intangibles (présence des acteurs institutionnels, secret des délibérations, code électoral, Constitution, posture étatique…) et des compétences clefs (maîtrise des éléments de langage, de la stratégie politique, de la posture cognitive…) ne suffisent plus pour atteindre des résultats. Il y a lieu de prendre en considération l’artefact psychologique des différentes parties prenantes. Dès lors, la question qui se pose est celle du lien qui existe entre l’adoption d’un Considérant qualitatif (vérité des faits et des dires) et l’atteinte des résultats. En d’autres termes, en quoi la fixation sur un Considérant qualitatif peut influencer les résultats attendus ?

Le Considérant qualitatif projeté par le Chef de l’État envers l’opinion publique, renvoie d’une part, particulièrement à l’exploitation du contenu des textes juridiques (Code électoral et Constitution) et, d’autre part, à la gestion des relations transversales avec plusieurs acteurs institutionnels comme politique. Le résultat est connu ; il s’agit de retenir une date et une gestion de l’après 2 avril 2024, à la suite d’une décision unilatérale. Or, il me semble que le contenu des textes juridiques s’avère incomplet, pour servir d’arbitre, et de surcroît, pour être à la base d’une manifestation d’un fort consensus, même si les décisions du Conseil constitutionnel s’appliquent à Tous. C’est pourquoi, dès le départ, la lettre du dialogue est biaisée. Et dans l’esprit, le « Je » présidentiel est à l’opposé du « Nous » rassembleur de l’Opposition (16/19 candidats validés). La conséquence immédiate est les autres candidats spoliés vont produire des éléments de langage spoliés, et du coup, une apnée cognitive mettant tous les corps constitués ainsi que les citoyens, très mal à l’aise et donnant l’impression de fragments et bribes de messages insuffisamment reliés, à l’image d’une improvisation. La prise de décision issue du dialogue sur la base d’un léger consentement ne fera que craqueler notre démocratie. Pourquoi alors provoquer un capharnaüm de mauvais aloi ?

Surement le Considérant qualitatif s’adosse sur des transformations permanentes. La cristallisation sur le développement des relations transversales avec une bonne partie de l’Opposition (les recalés) et quelques membres de la société civile, sont des exemples de ces transformations permanentes. A y voir de près, ce Considérant qualitatif maladroitement élaboré renseigne sur la fragilité du processus. Il est liberticide et pernicieux. Dès lors, le dialogue qualitatif devra être porté par le prochain Président pour accorder plus d’importance à l’évaluation et à l’amélioration des points d’attention dans leur ensemble.

DEUX : Le Considérant quantitatif est relatif au poids numérique des participants au dialogue. Certains protagonistes politiques misent sur une pluralité de participants, pour, (peut-être ?), crédibiliser les résultats qui en sortiront. Les tenants de cette option semblent vouloir passer par le plus long chemin, au-delà des délais prévisionnels, pour ne pas aller, au plus vite, aux élections. D’autres acteurs ont fait émerger la notion de la quantité gratuite, avec l’idée que les 19 candidats validés qui devraient être au cœur du dialogue risquent de saper l’obtention de consensus. Dans ce prolongement, la non-participation de 16 candidats validés, au dialogue, par un contournement tactique, dénature les enjeux des échanges. Il en résulte donc que la mise en place d’un dialogue inclusif provoquerait, à l’état des choses, des changements dans la tenue des élections, les prises de décisions et les perspectives au sein de l’État et des états-majors politiques. Ce dialogue inclusif affecterait certainement les objectifs attendus, c’est-à-dire, la tenue des élections avant 02 avril. Cette affectation, difficilement mesurable, se ressent immédiatement dans le fonctionnement normal de nos institutions, la plupart, en hibernation. Ainsi, l’on peut dire que le fait de miser sur la quantité, en termes de participation, serait une projection d’une contre-performance future. Ici, la qualité doit être de rigueur, au détriment de la quantité. La tenue d’un dialogue avec les 16, permet de sublimer leurs efforts fournis lors des parrainages, de valoriser leur statut social d’homme/femme politique et de valider leurs contenus programmatiques. Toute chose parmi tant d’autres qui repose réellement sur un agir social dans ce contexte de frugalité politicienne.

TROIS : Le Considérant financier et économique n’a pas été convoqué pour mobiliser les acteurs socio-politiques au dialogue. Et pourtant, me semble-t-il, c’est le plus important. Une invite articulée autour des enjeux financiers et économiques avec des impacts réels sur notre PIB (risque de chute), sur les conditions de vie des populations, sur le rétrécissement du pouvoir d’achat, apparaît opportune. C’est pourquoi, une nouvelle intelligence collective basée sur les impacts économiques et financier s’impose. Comment réunir tous les acteurs sans positionner, de façon tranchée, la donne économique et financière, de la tenue urgente des élections ? Privilégier les considérants outre qu’économique et financier me paraît réducteur, en termes d’approche et de stratégie de sortie de crise. Porter des œillères n’incluant pas la donne économique et financier obère l’action de développement que le dialogue pourrait charrier. Pour mieux mesurer les effets de ce statut quo politique, une approche qui mobilise à la fois, le qualitatif, le quantitatif et le financier, c’est-à-dire qualimètrique serait indispensable. Cela sera d’autant plus utile qu’il permettra de mesurer les impacts et surtout d’intégrer tous les éléments véridiques inhérents à la gestion des hommes, des femmes et de leurs humeurs. Le plus court chemin doit être une ligne droite vers la vérité, rectiligne vers les élections et sans anicroche vers le développement économique. Cela paraît simple non ! Toute autre approche serait superflue et nous mènera vers le chaos. Qu’Allah nous en préserve.

Au total, ici, le paradoxe d’une prise de décision unilatérale, en porte-à-faux avec la normalité d’une entité démocratique, requiert, pour sa solution, des capacités dynamiques. Celles-ci devraient mettre l’accent sur le caractère instable de la position politique avantagée des uns et des autres dans un environnement qui change rapidement et de façon continue. Ainsi, les chapelles politiques doivent s’appuyer sur des capacités dynamiques pour apprendre du processus et modifier leurs bases et ressources dans le temps, afin de maintenir le pays dans un environnement apaisé. Réfléchissons SENEGAL.

Dr Ousseynou TOURE,

Spécialiste en communication et formation

Date de l’élection présidentielle : Un consensus trouvé pour le 2 juin

Après des jours de discussions intenses et de débats au sein du dialogue national, une lueur d’espoir émerge enfin. Lors de la réunion à huis clos des commissions du dialogue national ce mardi 27 février au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, un consensus a été trouvé concernant la date de l’élection présidentielle.

Selon des sources proches des négociations rapportées par Seneweb, la commission politique a proposé que la présidentielle soit fixée au 2 juin 2024. Cette proposition marque un pas important vers la résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Parallèlement, une autre commission aurait suggéré que le chef de l’État assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur. Cette proposition, bien que n’étant pas encore confirmée officiellement, soulève des questions importantes quant à la gestion de la période pré-électorale et à la garantie de la stabilité politique du pays.

Il est à noter que la décision finale concernant la date de l’élection présidentielle sera soumise au chef de l’État, qui devra ensuite la présenter au Conseil Constitutionnel pour validation. Cette étape constitue un jalon crucial dans le processus visant à assurer un déroulement pacifique et démocratique de l’élection présidentielle.

En attendant une confirmation officielle, cette proposition de fixer la présidentielle au 2 juin marque un moment clé dans le dialogue national et offre un espoir de sortie de crise pour le Sénégal.

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une seconde épouse

Guy Marius Sagna, connu pour son engagement politique et social, a récemment pris une décision marquante dans sa vie privée. En effet, le député s’est converti à l’Islam dimanche dernier, annonçant ainsi sa nouvelle foi.

Cette conversion représente un tournant significatif dans la vie de Guy Marius Sagna, témoignant de son cheminement spirituel personnel.

Mais ce n’est pas tout. Dans la foulée de sa conversion, Guy Marius Sagna a également pris une seconde épouse, selon des sources concordantes. Cette décision, bien que relevant de sa sphère privée, n’a pas manqué de susciter l’attention, étant donné le profil public du député et ses activités politiques et sociales.

Il est important de noter que le choix de prendre une seconde épouse est une pratique légale dans certaines cultures et religions, y compris dans l’Islam, sous réserve du respect des lois en vigueur.

Cette annonce vient ainsi compléter le parcours de Guy Marius Sagna, ajoutant une dimension personnelle à son engagement public.

Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Loi d’amnistie : Le Forum civil dénonce une volonté de cacher la vérité et d’accorder l’impunité

Dans un communiqué de presse, le Forum civil, représenté par Birahim Seck et ses collaborateurs, a vivement critiqué l’annonce du président de la République, Macky Sall, concernant la saisine de l’Assemblée nationale pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale couvrant les faits liés aux manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Considérant cette démarche comme inappropriée et dangereuse, le Forum civil a dénoncé une tentative flagrante d’occulter la vérité et de permettre l’impunité. Il qualifie cette initiative de permis tacite accordé pour commettre des actes de violence, de torture, de saccage, de brimade et de destruction, tout en consolidant le règne de l’impunité.

Pour l’organisation de la société civile, une réconciliation nationale véritable doit reposer sur la vérité et la justice. Une réconciliation bâclée ou arrangée, même présentée comme légale, ne ferait qu’attiser la haine, le ressentiment et l’incompréhension, menaçant ainsi l’unité nationale.

Le Forum civil rappelle les violences extrêmes subies par de nombreux citoyens durant la période de 2021 à 2024, ainsi que les impacts économiques et humains dévastateurs. Il souligne la nécessité de situer les responsabilités avant d’envisager toute forme de réconciliation véritable.

Ainsi, le Forum civil appelle le gouvernement et la justice du Sénégal à diligenter des enquêtes transparentes et indépendantes pour établir les responsabilités concernant les événements survenus entre 2021 et 2024, ainsi que sur le recrutement et la formation des forces de défense et de sécurité depuis 2020.

En outre, l’organisation encourage la presse et les citoyens à continuer à collecter des preuves pour faire éclater la vérité et à œuvrer ensemble pour une réconciliation nationale authentique, basée sur la justice et la transparence.

Ismaila Madior Fall : « L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko ne fait pas partie de la loi d’amnistie »

Lors d’une intervention sur le plateau de la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, a apporté des précisions importantes concernant la loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall lors du dialogue politique.

Cette loi d’amnistie, destinée à couvrir les faits survenus entre 2021 et 2024, ne concernera pas l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko, ainsi que l’affaire impliquant Mame Mbaye Niang, selon les déclarations du ministre.

« L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko et l’affaire contre Mame Mbaye Niang n’ont rien à voir avec la loi d’amnistie« , a souligné Ismaila Madior Fall. Il a précisé que cette loi vise spécifiquement les faits liés aux manifestations.

Interrogé sur la possibilité que cette exclusion puisse être interprétée comme un piège, le ministre a répondu : « Non, ce n’est pas un piège. Si on ne mentionne pas expressément ces affaires dans le périmètre de l’amnistie, elles n’en feront pas partie. Pourquoi les gens veulent-ils inclure ces affaires dans l’amnistie ? ».

Ces déclarations apportent des éclaircissements importants sur le champ d’application de la loi d’amnistie proposée, et semblent exclure explicitement les affaires judiciaires spécifiques mentionnées.

Cette clarification pourrait contribuer à dissiper les craintes et les spéculations entourant le projet de loi d’amnistie et à clarifier son objectif spécifique visant à couvrir les faits liés aux manifestations survenues dans la période concernée.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Dialogue national : Les commissions travaillent à huis clos

Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, se sont poursuivis mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Au deuxième jour de ce dialogue lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé leurs travaux à huis clos.

Les membres de ces commissions se sont attelés à la tâche de réfléchir sur la proposition d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle, après le report de celle-ci initialement fixée au 25 février. Ils se penchent également sur la suite à donner au processus électoral et sur les mesures à prendre après le 2 avril, date de la fin du mandat du président sortant.

La commission chargée de proposer une nouvelle date pour la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

Quant à l’autre commission, elle est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, qui assure l’intérim de la ministre de la Justice. Cette commission se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

Ces discussions se déroulent dans un contexte tendu marqué par des attentes élevées de la part de la population et des acteurs politiques. Les décisions qui seront prises lors de ce dialogue national auront un impact majeur sur l’avenir politique du pays.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Ahmed Khalifa Niasse plaide pour la participation de Karim Wade aux élections lors du Dialogue National

Le Dialogue National au Sénégal, entamé récemment, a été le théâtre de débats animés et de prises de position marquantes. Parmi les voix influentes ayant participé à cet événement crucial, celle d’Ahmed Khalifa Niasse s’est distinguée en plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections présidentielles.

Ahmed Khalifa Niasse, figure politique respectée au Sénégal, a mis en avant l’importance de l’inclusivité dans les processus électoraux. Son plaidoyer en faveur de Karim Wade, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a attiré l’attention et suscité des débats passionnés.

Selon Ahmed Khalifa Niasse, exclure Karim Wade du processus électoral constituerait une erreur politique et une violation des principes démocratiques fondamentaux. Il a souligné la nécessité de respecter les droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux qui expriment des désaccords avec le gouvernement en place.

En plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections, Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur l’importance de créer un environnement politique ouvert et inclusif, où toutes les voix sont entendues et toutes les perspectives sont prises en compte. Il a appelé à la mise en place de conditions équitables et transparentes pour permettre à tous les candidats de concourir sur un pied d’égalité.

La position de Ahmed Khalifa Niasse intervient dans un contexte de tensions politiques et de contestations autour du processus électoral au Sénégal. Son appel au dialogue et à l’inclusivité reflète l’aspiration à un débat démocratique constructif et à la recherche de solutions consensuelles pour l’avenir du pays.

Le plaidoyer de Ahmed Khalifa Niasse lors du Dialogue National souligne l’importance de cette plateforme comme lieu de délibération démocratique et d’échange d’idées, où les différents acteurs de la société peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner le cours politique du Sénégal.

Pourquoi ce complexe du dialogue nous handicape-t-il tant ?

Dans un article signé par Mame Mactar Gueye, le questionnement sur le complexe du dialogue national au Sénégal est soulevé avec une certaine vigueur et réflexion. Retraçant l’histoire de la participation de l’ONG Islamique JAMRA aux dialogues nationaux depuis 1988, l’auteur met en lumière l’importance de cet exercice dans la consolidation de la démocratie et de la paix sociale dans le pays.

L’article rappelle que le dialogue national n’est pas un concept nouveau pour le Sénégal, ayant déjà été mis en œuvre à différentes époques pour résoudre des crises politiques et sociales. Par exemple, lors des tensions entre le président Abdou Diouf et l’opposant Abdoulaye Wade dans les années 1980, le dialogue national a été utilisé comme un outil pour apaiser les tensions et restaurer la stabilité politique.

De même, dans les années 1990, le dialogue national a été instrumental dans la mise en place de réformes démocratiques importantes, telles que des changements dans le code électoral visant à assurer la transparence et l’intégrité des élections.

Cependant, malgré cette histoire riche et positive, l’article soulève une question importante : pourquoi le dialogue national suscite-t-il encore autant de méfiance et de résistance chez certains acteurs politiques au Sénégal ?

L’auteur suggère que cette réticence pourrait être attribuée à un complexe de parlarisme politique, où certains acteurs politiques sont plus préoccupés par la victoire de leur propre camp que par le bien-être de la nation dans son ensemble. Cette attitude partisane extrême peut conduire à une polarisation de la société et à une dégradation de la qualité du dialogue démocratique.

L’article met en garde contre les dangers de cette mentalité parparlo, soulignant qu’elle peut éroder les fondements de la démocratie en favorisant la pensée unique et en limitant la liberté d’expression.

En conclusion, l’article appelle à une réflexion collective sur l’importance du dialogue national dans la construction d’une société démocratique et inclusive. Il encourage chacun à faire preuve d’ouverture d’esprit et de respect pour les opinions divergentes, afin de promouvoir un véritable dialogue démocratique au Sénégal.

« La loi d’amnistie de Macky va accorder l’impunité aux auteurs d’homicides… », Seydi Gassama

La décision du président Macky Sall d’introduire une loi d’amnistie générale, visant à couvrir les manifestations politiques entre 2021 et 2024, suscite des critiques virulentes de la part de Seydi Gassama, directeur de la Section Amnesty International au Sénégal.

Selon Seydi Gassama, cette loi d’amnistie est un stratagème pour accorder l’impunité aux auteurs d’actes criminels, tels que les homicides, les actes de torture et les mauvais traitements infligés aux manifestants. Pour lui, elle constitue une tentative de blanchiment des violations des droits de l’homme commises durant cette période tumultueuse.

En effet, cette annonce intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations politiques et des troubles sociaux, notamment en réaction au report de l’élection présidentielle. De nombreux manifestants ont été victimes de violences, faisant craindre une escalade de la répression et une détérioration de la situation des droits de l’homme au Sénégal.

Seydi Gassama met en garde contre les conséquences désastreuses d’une telle loi, qui risque de compromettre les principes fondamentaux de la justice et de l’état de droit. Il appelle à une mobilisation citoyenne pour s’opposer à cette initiative et demander des comptes aux responsables des violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de Seydi Gassama souligne les enjeux cruciaux liés à l’amnistie et met en lumière les préoccupations légitimes concernant la protection des droits fondamentaux des citoyens sénégalais. La société civile et les défenseurs des droits de l’homme restent vigilants face à cette mesure et continueront à plaider en faveur de la justice et de la vérité pour toutes les victimes de violations des droits de l’homme au Sénégal.

Refus d’Idrissa Seck de participer au Dialogue : Ce n’est pas conforme à l’intérêt supérieur de la Nation

Le refus d’Idrissa Seck, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, de participer au Dialogue National convoqué par le Président de la République, Macky Sall, a suscité une vive réaction de la part de certains cercles politiques.

Ce rejet intervient dans un contexte marqué par la décision du Président Sall de proposer un projet de loi d’amnistie pour les actes commis entre 2021 et 2024, une initiative qui divise profondément l’opinion publique. Pour Idrissa Seck et ses partisans, cette proposition est incompatible avec les principes de justice et d’équité.

Selon lui, cette loi d’amnistie constitue une menace pour les fondements de la justice et de l’équité, et ne saurait être acceptée sans compromettre les valeurs fondamentales de la société. Il rejette catégoriquement toute forme d’impunité et insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes et de condamner les auteurs de crimes et de délits.

Dans une déclaration publique, la Plateforme Idy Président 2024, dont Idrissa Seck est le coordonnateur, appelle le Président Macky Sall à respecter les recommandations du Conseil constitutionnel et à ne pas céder à la tentation de l’amnistie. Elle exhorte également les députés à rejeter fermement cette éventuelle loi et à défendre les valeurs fondamentales de la justice.

Ce refus de participer au Dialogue National est donc présenté comme une position de principe, conforme à l’intérêt supérieur de la Nation, et destiné à préserver les valeurs démocratiques et l’état de droit au Sénégal.

Par Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024

Appel à une ville morte à Kolda : seul le système éducatif a été perturbé

L’appel à une journée « ville morte » lancé par la plateforme « Aar Sunu Election » n’a pas produit les résultats escomptés dans la ville de Kolda. Malgré cet appel à la mobilisation, tous les secteurs d’activité ont fonctionné normalement. Du commerce au transport en passant par les autres secteurs informels, la vie économique de la ville a continué comme d’habitude. Les usagers et les employés dans ces différents domaines affirment ne pas avoir été informés de cette décision, ce qui explique en partie le manque de participation.

Au marché central, véritable cœur battant de Kolda, l’activité commerciale n’a pas connu de répit. Boutiques, cantines, magasins et étalages sont restés ouverts, accueillant les clients comme à l’accoutumée.

Cependant, c’est dans le secteur de l’éducation que l’impact de la journée de mobilisation a été le plus notable. En effet, en ce mardi de grève nationale, de nombreuses écoles publiques et privées ont été paralysées en raison de l’absence d’enseignants et d’élèves. Certains enseignants ont suivi l’appel à la grève, tandis que d’autres ont choisi de dispenser leurs cours malgré une ambiance parfois confuse.

Cette journée de mobilisation à Kolda illustre les difficultés rencontrées par les mouvements de contestation pour mobiliser efficacement la population, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la communauté éducative.

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Immeuble en sursis à la Cité Keur Gorgui : Bougane Gueye réagit et accuse la Banque Agricole d’escroquerie

Une affaire judiciaire secoue actuellement l’entrepreneur sénégalais Bougane Guéye Dani, suite à une décision du Tribunal de commerce ordonnant une expertise sur l’un de ses immeubles situé à la Cité Keur Gorgui. Cette mesure fait suite à une demande de la Banque Agricole, exigeant le remboursement d’un prêt de 393 millions de francs CFA, garanti par une caution solidaire de Bougane Guéye.

Cependant, dans une note adressée à Seneweb, Bougane Guéye Dani réagit avec vigueur, accusant la Banque Agricole de mauvaise foi et d’escroquerie. Selon ses précisions, le prêt en question aurait déjà été entièrement soldé, comme le rapport d’expertise daté de septembre 2022 le confirme.

Le chef d’entreprise dénonce également le fait que la banque tente d’imputer de nouveaux frais sur la caution de Bougane Guéye, alors qu’il n’est aucunement engagé dans cette affaire. Il qualifie cette démarche de tentative d’escroquerie inacceptable de la part d’une institution financière de cette envergure.

En outre, Bougane Guéye conteste la validité d’une hypothèque définitive sur son immeuble à Keur Gorgui, mentionnée dans une décision de la cour d’appel, mais jamais officiellement servie à son avocat ni à lui-même. Il souligne que la procédure de cassation contre cette décision est déjà en cours.

Enfin, Bougane Guéye met en lumière le volume important des échanges financiers entre sa société Boss et la Banque Agricole, estimé à plus de 81 milliards de francs CFA au fil des années de collaboration.

Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques bancaires et judiciaires, mettant en lumière les tensions entre les acteurs économiques et financiers au Sénégal. Bougane Guéye affirme sa détermination à défendre ses droits et à lutter contre toute tentative d’injustice à son encontre.

Qualité de l’air : La poussière de retour dans les régions Centre et Nord

D’après les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), une augmentation de la concentration de poussière est prévue ce mardi dans les régions Centre et Nord du Sénégal.

Dans son bulletin publié ce jour, l’Anacim annonce un temps ensoleillé sur l’ensemble du pays pour les prochaines 24 heures, mais souligne également la présence attendue d’une légère suspension de poussière dans les régions Centre et Nord. Cette situation pourrait entraîner une réduction de la visibilité en raison de particules de poussière en suspension, en particulier dans les localités Nord et Centre-Ouest.

Il est recommandé aux personnes âgées et à celles souffrant de maladies respiratoires dans ces régions de prendre des précautions supplémentaires. En effet, une exposition prolongée à la poussière peut aggraver les problèmes respiratoires existants et causer des inconforts chez les personnes sensibles.

Cette annonce intervient après une période où plusieurs régions du Sénégal, notamment la capitale Dakar, ont été recouvertes par une couche de poussière ces derniers jours. La vigilance reste donc de mise pour la population, et il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales en matière de santé publique et de sécurité.

Sénégal – Emigration : Une pirogue transportant 154 migrants interceptée par la Marine nationale

Une nouvelle interception de candidats à l’émigration irrégulière a eu lieu au large des côtes sénégalaises. Selon un post publié sur le compte X et consulté par Senego, la Marine nationale sénégalaise a annoncé que son patrouilleur de haute mer WALO a secouru plusieurs personnes hier lundi.

D’après les informations communiquées, le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, située à 30 km au sud de Dakar.

Le communiqué précise que parmi les personnes secourues, il y a un total de 154 migrants, comprenant 5 femmes et un mineur. Tous ont été pris en charge par les services compétents de l’État pour les procédures appropriées.

Cette interception met en évidence la persistance du phénomène de l’émigration irrégulière dans la région, malgré les dangers et les risques associés à ce type de voyage. Les autorités maritimes continuent de surveiller étroitement les eaux sénégalaises pour prévenir les traversées dangereuses et assurer la sécurité des personnes en mer.

Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!

Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.

La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.

Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.

Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.

Différend avec la Banque agricole : Bougane Guèye Dany risque de perdre son immeuble à Cité Keur Gorgui

Un nouveau développement est survenu dans le contentieux opposant la Banque agricole (LBA), ex-Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS), à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) de Bougane Guèye Dani. Le Tribunal de commerce a ordonné, lors d’une audience référée lundi, une expertise sur l’immeuble du Titre Foncier numéro 19.652 / GR situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar.

Selon les informations rapportées par Les Échos dans sa publication du jour, la première chambre du tribunal de commerce de Dakar, qui a tranché le litige, avait condamné Bougane Guèye Dany et sa structure à verser à la banque une somme de 611.489.959 Fcfa, ainsi que 14.720.857,4 Fcfa au titre des pénalités de 10%, conformément à l’article 13 de l’acte de gage du 5 septembre 2014, sans préjudice des intérêts échus ou à échoir.

De plus, Bougane devra payer 5.000.000 Fcfa à la Banque agricole à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive, ainsi que 3.000.000 Fcfa au titre des frais irrépétibles. Par ailleurs, le tribunal a décidé que Bougane Guèye Dany sera tenu solidaire du paiement de la somme jusqu’à concurrence de 590.346.984 Fcfa en principal.

Les juges ont également validé l’hypothèque conservatoire inscrite sur l’immeuble objet du Titre Foncier 19.652/GR situé à Dakar Sicap Cité Keur Gorgui, lot n° R130, appartenant à Bougane Guèye Dany, jusqu’à concurrence de la somme de 611.489.959 Fcfa. Cependant, cette procédure n’a pas été effectuée.

Lors de son audience du 19 février dernier, le tribunal de commerce a, sur demande de la Banque agricole, ordonné une expertise sur l’immeuble objet du lot numéro R130 du titre foncier numéro 19652/GR sis à la Cité Keur Gorgui, désignant M. Algor, expert immobilier, pour y procéder.

Cette évolution suscite des craintes quant à la saisie éventuelle du bien appartenant à Bougane Guèye Dany, candidat recalé et patron de presse.

Dialogue – Macky Sall aux candidats : « Ceux qui ne sont pas venus ont tort… »

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a ouvert officiellement la cérémonie inaugurale du Dialogue National ce lundi, marquant ainsi une étape importante vers la consolidation de la paix et de la cohésion nationale dans un contexte politique tendu. Malgré cela, plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont choisi de boycotter la rencontre. Néanmoins, selon Macky Sall, ces absents ont tort.

La réponse à l’appel du Président Sall a été globalement positive, avec la participation de figures religieuses éminentes, de représentants syndicaux, d’acteurs de la société civile, ainsi que de candidats non retenus, tous unis dans le but commun de construire un avenir paisible pour le pays.

Dans son discours, Macky Sall a adressé une critique implicite aux candidats qui ont refusé de prendre part au dialogue. « J’ai déjà décliné ma position, je ne suis plus candidat et à partir du 2 avril, je ne serai plus président de la République. Mais on a l’impression que c’est la fin du monde. Je précise que ceux qui ne sont pas venus ont tort parce qu’ils ne le font pas au président… la nation est au-dessus de nous tous », a déclaré Macky Sall à l’endroit des candidats réfractaires.

Le chef de l’État a également réaffirmé que le dialogue reste pour lui la seule solution viable : « Que les gens le veuillent ou non, il me faut dialoguer avant de prendre un décret pour fixer la date de l’élection. »

En concluant, Macky Sall a souligné l’importance de l’unité nationale et de la recherche de solutions concertées pour surmonter les défis actuels, insistant sur le fait que le dialogue demeure le moyen privilégié pour y parvenir.

[Le Récap] Amnistie, Vote avant l’hivernage, “J’ai envie de partir” : Retour sur les temps forts de la première journée du Dialogue

La première journée du dialogue national au Sénégal a été marquée par des déclarations fortes et des positions divergentes alors que le pays est plongé dans une profonde crise politique. Voici un résumé des événements majeurs de cette journée décisive :

Projet de loi d’amnistie : Le président Macky Sall a annoncé un projet de loi d’amnistie pour les actes commis lors des troubles politiques des trois dernières années. Cette initiative vise à favoriser la réconciliation nationale, mais elle suscite également des inquiétudes et des oppositions.

Pressions pour une nouvelle date de l’élection présidentielle : Alors que la crise politique s’intensifie, les pressions nationales et internationales s’accroissent pour organiser rapidement la présidentielle. Le président Sall n’a toutefois pas encore annoncé de nouvelle date, ce qui maintient l’incertitude et l’instabilité dans le pays.

Boycott de certains acteurs politiques : Malgré l’appel au dialogue, une partie importante de l’opposition a boycotté les concertations, exprimant ainsi son mécontentement et ses réserves quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche.

Déclarations controversées du président Sall : Le président Macky Sall a suscité des réactions en déclarant son intention de partir après son mandat, mais sans préciser de date. Cette déclaration personnelle a alimenté les spéculations et les interrogations quant à ses réelles intentions politiques.

Débat sur la succession présidentielle : Les discussions ont également porté sur la question de la succession présidentielle, avec des opinions divergentes sur la manière de gérer la période post-électorale et d’assurer une transition pacifique du pouvoir.

Scepticisme et critiques : Certains acteurs politiques et membres de la société civile ont exprimé leur scepticisme quant à la sincérité et à l’efficacité du dialogue national, le qualifiant de « théâtre » politique. Des craintes persistent quant à d’éventuelles manœuvres visant à manipuler le processus électoral.

Attente des conclusions du dialogue : La première journée s’est conclue sans annonces majeures, laissant place à l’attente des conclusions du dialogue sur des sujets cruciaux tels que la date de l’élection présidentielle et les modalités de l’après-2 avril.

Tensions et incertitudes persistantes : Malgré les efforts de dialogue et de médiation, les tensions et les incertitudes persistent au Sénégal, alimentant les inquiétudes quant à l’avenir politique du pays et à la stabilité de la région.

La deuxième journée du dialogue national s’annonce donc décisive pour trouver des solutions concrètes et apaiser les tensions dans un contexte de crise politique et sociale profonde.

Dialogue national : la ferme réplique de Macky Sall à un ministre

Lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad, le ministre du Travail et Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Samba Sy, a exprimé des réserves sur le projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part du Président Macky Sall.

Repris par Les Échos, Samba Sy a clairement affirmé que son parti est contre l’amnistie, mais en faveur de la poursuite du processus électoral. Il a souligné son opposition à la violence lors des manifestations passées, déclarant : « Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter, que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fournitures d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie. »

Cependant, cette prise de position n’a pas été du goût du Président Macky Sall, qui a réagi fermement. Selon le journal, il a exprimé son mécontentement en soulignant que sa parole en tant que président de la République prime sur les positions partisanes. « Chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts, mais il faut savoir que moi, je ne parle pas au nom de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant de l’unité nationale. Donc, il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu’il veut mais moi, en tant que président de la République, c’est ma décision », a-t-il souligné avec fermeté.

Suite au dialogue National : Avancées sur la date de l’élection présidentielle et l’amnistie

Le dialogue national convoqué par le président Macky Sall se poursuit malgré le boycott d’une partie de l’opposition et de la société civile. Après la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée hier au Centre de conférence internationale Abdou Diouf (CICAD), les travaux en commission débutent ce mardi.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la première commission, chargée de discuter de la date de l’élection présidentielle, sera présidée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba. Quant à la seconde commission, elle sera consacrée à la question de l’amnistie et sera dirigée par Ismaïla Madior Fall.

Notons que cette dernière commission est particulièrement importante dans le contexte politique actuel, alors que des voix se sont élevées pour réclamer une amnistie pour certains acteurs politiques et activistes emprisonnés ou poursuivis dans le cadre de la vie politique du pays.

Il est également à noter que le ministre Ismaïla Madior Fall, en charge des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a pris la direction de cette commission, remplaçant ainsi sa collègue Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.

Malgré le boycott de certains acteurs politiques, le dialogue national se poursuit avec l’objectif de trouver des solutions consensuelles aux défis politiques et institutionnels auxquels le pays est confronté. Les résultats des travaux des commissions seront très attendus dans les prochains jours, alors que le Sénégal se dirige vers une période électorale cruciale.

Présidentielle 2024 : Rose Wardini se retire de la course et décide de jouer un rôle clé

Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a pris la décision de se retirer de la course à la présidentielle de 2024 suite à des accusations d’irrégularités liées à sa nationalité franco-sénégalaise. Malgré son retrait officiel, elle a annoncé son intention de continuer sa campagne en vue de l’élection présidentielle, avec pour objectif de jouer un rôle influent dans le processus électoral à venir.

Arrêtée le 2 février pour des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’inscription sous une fausse qualité, Rose Wardini a été libérée sous contrôle judiciaire quatre jours plus tard. Ces accusations découlent du fait qu’elle aurait omis de mentionner sa double nationalité au moment du dépôt de sa candidature, seule la nationalité sénégalaise étant éligible pour les candidats à la présidence selon la loi.

Bien que sa candidature ait été retirée, Rose Wardini a décidé de poursuivre sa campagne, désormais en tant que faiseur de roi. Son directeur de campagne, Cheikhou Diakhaté, a affirmé lors d’une conférence de presse que malgré ce revers, leur mouvement continue de mobiliser et de briguer le maximum de suffrages. Leur objectif principal est de sensibiliser sur la question de la double nationalité, qu’ils estiment être victimes.

Contestant les accusations portées contre elle, Rose Wardini a affirmé avoir initié la procédure de renoncement à sa nationalité française dès le 1er août. Cependant, des retards dans le traitement de cette demande, notamment en raison des congés du personnel de l’ambassade française, ont entravé le processus.

Quant à ses intentions de soutien à un candidat, Rose Wardini n’a pas encore fait de choix formel, mais elle recherche un candidat partageant les principes et les objectifs de son mouvement pour lui accorder sa consigne de vote.

Ainsi, bien que retirée de la course à la présidence, Rose Wardini reste une figure à suivre dans le paysage politique sénégalais, avec une influence potentielle sur le résultat de l’élection à venir.

Dialogue National/Capitaine Diéye : Notre pays a été infiltré par des groupes organiser.

Lors du dialogue national en cours au Sénégal, le Capitaine Diéye a pris la parole pour partager ses préoccupations quant à la situation actuelle du pays. Son intervention a été marquée par des déclarations surprenantes, mettant en lumière des problèmes de sécurité et d’infiltration par des groupes organisés.

Le Capitaine Diéye a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité nationale, soulignant que le pays avait été infiltré par des groupes organisés. Cette déclaration soulève des questions importantes sur les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal et la nécessité de prendre des mesures pour protéger la population et maintenir l’ordre public.

Face à cette menace potentielle, le Capitaine Diéye a appelé à la vigilance et à l’action de la part des autorités compétentes. Il a souligné l’importance de renforcer les capacités de sécurité et de coopérer avec les forces nationales et internationales pour contrer toute tentative d’infiltration ou d’activité criminelle sur le territoire sénégalais.

Pour faire face à cette menace, le Capitaine Diéye a plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination entre les différentes agences de sécurité et de renseignement du pays. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités de surveillance et de contrôle aux frontières pour prévenir toute intrusion ou activité illicite.

L’intervention du Capitaine Diéye au dialogue national met en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le Sénégal et souligne l’importance de prendre des mesures pour protéger le pays contre toute menace potentielle. En sensibilisant sur ces questions, il contribue à susciter une prise de conscience collective et à mobiliser des efforts pour assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Dialogue National : Cheikh Tidiane Gadio Dénonce l’ingérence des médias étrangers et des chancelleries

Lors du dialogue national entamé ce lundi, Cheikh Tidiane Gadio, candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 et ancien membre de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a vivement critiqué l’implication de certains médias internationaux et de certaines chancelleries dans la gestion de la crise politique sénégalaise. Une situation qu’il juge inacceptable.

« Ce qui me peine le plus dans cette crise, c’est l’ingérence des étrangers les plus influents et de certaines chancelleries », a déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères. Il a particulièrement mis en cause le comportement de certaines radios internationales, les accusant de se comporter comme des acteurs majeurs de la vie politique sénégalaise. Selon lui, ces médias étrangers semblent penser que le destin du Sénégal est entre leurs mains, une situation qu’il considère comme inacceptable.

Sans citer explicitement de pays en particulier, Cheikh Tidiane Gadio a critiqué les diktats des grandes puissances mondiales, y compris celles qui se prétendent être des grandes démocraties. Il a souligné leur capacité à utiliser leur influence pour influencer les affaires intérieures du Sénégal, remettant en question leur légitimité à le faire. Selon lui, ces pays se positionnent comme des parties prenantes face aux défis que le Sénégal doit relever, une attitude qu’il considère comme une forme d’ingérence inacceptable.

Cheikh Tidiane Gadio a appelé le peuple sénégalais à comprendre les défis auxquels le pays est confronté, notamment la menace du terrorisme international, la présence des trafiquants de drogue et l’influence des lobbys pétroliers et gaziers. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de faire face aux défis internes et externes sans ingérence étrangère indue.

Les propos de Cheikh Tidiane Gadio reflètent les préoccupations croissantes au Sénégal concernant l’ingérence étrangère dans les affaires politiques du pays. Alors que le dialogue national se poursuit, il est crucial de trouver des solutions internes aux défis auxquels le pays est confronté, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

Mbappé a pris la décision de quitter le PSG en décembre

Selon L’Équipe, Kylian Mbappé avait déjà pris la décision de quitter le PSG en décembre. La star française avait pourtant déclaré à la presse en janvier dernier qu’il n’avait pas encore pris sa décision alors qu’il avait déjà un accord avec le Real Madrid.

Tout semble indiquer que le feuilleton Kylian Mbappé touche à sa fin. Comme l’ont rapporté plusieurs médias ces dernières semaines, le Français a déjà fait part à la direction du PSG de son souhait de partir à la fin de la saison.

D’ailleurs, Luis Enrique lui-même a admis en conférence de presse qu‘il fallait s’habituer à jouer sans lui, puisque l’attaquant a été remplacé ce dimanche alors que son équipe était menée au score contre Rennes (1-1).

Selon L’Équipe, le joueur avait pris sa décision bien plus tôt. Plus précisément, en décembre de l’année dernière. Il ne voulait pas que son avenir soit le sujet principal de la saison et il a donc décidé de prendre cette mesure bien avant le huitième de finale de la Ligue des champions contre la Real Sociedad.

Cette même source croit même que Mbappé avait déjà un accord de principe avec le Real Madrid en décembre. Il garantit toutefois qu’aucune des deux parties ne fera d’annonce officielle avant la fin de la saison, étant donné que les deux équipes sont encore en lice en Ligue des champions et qu’il est possible qu’elles s’affrontent pendant la compétition.

D’autre part, Mbappé aurait également insisté auprès de Nasser Al Khelaïfi, président du PSG, pour qu’il n’essaie pas de le convaincre de rester, car la décision était prise et totalement irrévocable. Le dirigeant qatari l’a accepté et n’a essayé à aucun moment de le convaincre de prolonger son contrat qui expire en juin 2024.

À noter que Mbappé avait assuré en janvier dernier qu’il ne savait toujours pas de quoi son avenir serait fait, ce qui, apparemment, n’est pas vrai.

afp

Oscar Bobb prolonge Manchester City jusqu’en 2029

L’ailier norvégien Oscar Bobb a renouvelé son contrat avec Manchester City jusqu’en juin 2029.

Oscar Bobb a renouvelé son contrat avec Manchester City jusqu’en juin 2029. Le contrat du joueur de 20 ans devait expirer à l’été 2026.

« Je suis très fier et honoré d’avoir signé mon nouveau contrat avec City. C’est un environnement incroyable et le meilleur endroit possible pour un jeune joueur. J’ai déjà beaucoup appris de Pep, de son équipe d’entraîneurs et de mes coéquipiers. Savoir que je serai ici jusqu’en 2029 signifie tout pour moi », a déclaré l’international norvégien. 

Depuis qu’il a rejoint Manchester City en provenance du club norvégien de Valerenga à l’été 2019, l’ailier a progressé dans le centre de formation de City. Il a fait ses débuts en équipe première lors de la victoire (5-1) contre Fulham en septembre 2023.

Il a fait 16 apparitions en équipe première toutes compétitions confondues cette saison, inscrivant deux buts et délivrant deux passes décisives.

Bobb a également fait la première de ses quatre apparitions en équipe nationale, lors de la victoire 4-0 de la Norvège contre Chypre en octobre. 

afp

Le Bayern Munich nomme Max Eberl comme directeur sportif

Le Bayern Munich a annoncé la nomination de Max Eberl en tant que nouveau directeur sportif du club. Il prendra ses fonctions le 1er mars.

Le Bayern Munich a annoncé ce lundi la nomination de Max Eberl en tant que nouveau directeur sportif. 

L’homme de 50 ans, qui a travaillé au Borussia Mönchengladbach et au RB Leipzig, a signé un contrat avec les Bavarois jusqu’à l’été 2027.

Eberl prendra ses fonctions dans son nouveau club le 1er mars et sera chargé de désigner le successeur de Thomas Tuchel à la fin de la saison.

« J’ai passé toute mon enfance et ma jeunesse au FC Bayern et à Munich, c’est donc quelque chose de spécial pour moi de revenir dans le club où tout a commencé dans un nouveau rôle. Le poste de directeur sportif est un grand défi que je relèverai avec beaucoup de respect et d’humilité, mais avec encore plus d’impatience », a-t-il réagi.

afp

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

EXCLUSIF : Baïdy Amar décédé d’une overdose : Résultats de l’autopsie révélés

Dans une nouvelle étape cruciale de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar, fils du défunt milliardaire Ameth Amar, des révélations exclusives ont été obtenues par Seneweb. Selon les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau, le décès de Baïdy Amar est attribué à une overdose.

Le médecin légiste chargé de l’autopsie a déterminé que le décès de Baïdy Amar était dû à un arrêt cardiorespiratoire, probablement causé par une intoxication due à une dose excessive inhalée de substances. Cette conclusion met en lumière la gravité de la consommation de drogue présumée de la victime.

Les résultats des tests urinaires, réalisés après une prise de sang, ont confirmé la présence de substances illicites dans le système de Baïdy Amar. Ces résultats positifs à la consommation de drogue, selon nos sources, étayent l’hypothèse d’une overdose liée à une consommation excessive de substances psychoactives.

Des informations provenant du dossier suggèrent que Baïdy Amar était un consommateur régulier de drogues diverses, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Cette révélation soulève des questions sur les habitudes et les pratiques de la victime en matière de consommation de drogue, ainsi que sur les circonstances entourant son décès.

Des prélèvements supplémentaires ont été effectués pour réaliser des tests toxicologiques approfondis. Les résultats de ces tests sont attendus et pourraient fournir des informations supplémentaires sur les substances spécifiques retrouvées dans le système de la victime. Cependant, ces résultats ne sont pas encore disponibles pour les enquêteurs du commissariat du Plateau.

La révélation de ces résultats d’autopsie met en lumière la complexité de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar et soulève de nouvelles questions sur les circonstances entourant son décès. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à obtenir une image plus claire des événements ayant conduit à la tragédie et à identifier d’éventuels responsables. Restez à l’écoute pour des mises à jour alors que cette histoire continue de se développer.

Conakry : Deux morts et des blessés graves lors de manifestations

Des affrontements violents ont éclaté à Conakry, en Guinée, alors que les syndicats appelaient à une grève générale ce lundi. Les événements ont rapidement dégénéré, entraînant la mort de deux personnes et laissant plusieurs autres entre la vie et la mort.

Selon une source hospitalière citée par l’AFP, deux personnes ont été tuées par des tirs à balle réelle lors des manifestations. Parmi les victimes se trouve Mamadi Keïta, un élève de 18 ans touché au thorax à Sonfonia, un quartier de la haute banlieue de Conakry. Le deuxième décès a été signalé à Hamdallaye, où Abdoulaye Touré a succombé à ses blessures. Deux autres personnes gravement blessées se battent actuellement pour leur vie, portant ainsi le bilan humain à deux morts et plusieurs blessés graves.

Les troubles ont touché plusieurs quartiers, notamment Bambeto, Wanindara et d’autres points chauds de la route Le Prince. Ces affrontements ont entraîné une escalade de la violence, plongeant la capitale dans un climat de tension extrême. Malgré cela, le centre des affaires de Conakry, Kaloum, est resté relativement calme, une situation inhabituelle dans cette région habituée à l’agitation.

Les syndicats guinéens ont appelé à cette grève générale pour exiger la libération du leader du syndicat de la presse, condamné à trois mois de prison ferme. Outre cette demande, ils réclament également une baisse des prix des denrées de première nécessité. Malgré des tentatives de dialogue avec les autorités et les leaders religieux, aucune avancée significative n’a été réalisée.

La situation reste tendue à Conakry alors que les manifestations et les affrontements se poursuivent. Les autorités guinéennes sont confrontées à un défi de taille pour rétablir l’ordre et répondre aux revendications des manifestants, dans un contexte où le climat politique et social est déjà extrêmement instable.

Drame à Bambey : Le corps d’une élève retrouvé dans un puits

Une tragédie secoue la communauté de Bambey suite à la découverte macabre du corps en état de putréfaction d’une élève, A. Dieng, retrouvé dans un puits. Disparue depuis la nuit du samedi dernier, cette terrible nouvelle a plongé la région dans la consternation et l’incompréhension.

La découverte sordide a eu lieu ce lundi vers 16 heures, dans le village de Niokette, situé dans la commune de Ngogom. A. Dieng, élève de l’école coranique Alhazar de Bambey, était portée disparue depuis la nuit du samedi dernier. L’état avancé de putréfaction dans lequel son corps a été retrouvé a profondément choqué la communauté locale, plongeant les proches de la victime dans une profonde douleur.

Malgré l’horreur de la découverte, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps, sur instruction du procureur. A. Dieng a été inhumée rapidement, ajoutant une dimension tragique supplémentaire à cette affaire déjà poignante.

Face à cette tragédie, les autorités ont rapidement réagi en ouvrant une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la disparition et le décès de l’élève. La gendarmerie a été mobilisée pour mener des investigations approfondies et déterminer les responsabilités dans cette affaire des plus sombres.

Cette tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité des individus, en particulier des plus vulnérables comme les enfants. La communauté de Bambey et au-delà attend des réponses et des mesures pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus, et que justice soit rendue pour A. Dieng et sa famille.

La douleur et le chagrin envahissent désormais Bambey, mais dans l’ombre de cette tragédie, la quête de vérité et de justice demeure, afin que le souvenir de A. Dieng puisse être honoré et que son sacrifice ne soit pas vain.

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Pape Djibril Fall : « Ce que Macky Sall cherche réellement à faire lors du dialogue »

Pape Djibril Fall, candidat de la coalition PDF Président, a une position ferme : il ne participera pas au dialogue initié par le président Macky Sall. Selon lui, ce dialogue est une manœuvre pour piéger certains acteurs politiques.

Dans une déclaration, le leader des « Serviteurs » exprime sa méfiance envers ce dialogue, qu’il estime être une tentative d’hameçonnage de la part de Macky Sall. Pour lui, le président cherche à trouver des complices dans ce qu’il perçoit comme un effondrement général de l’héritage démocratique du pays.

Pape Djibril Fall souligne que les termes de référence du dialogue sont déjà biaisés, car la décision du Conseil Constitutionnel est claire : Macky Sall doit organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et passer le pouvoir avant le 2 avril, date butoir de son mandat de cinq ans. Ainsi, organiser un dialogue sur la date de l’élection présidentielle est, selon lui, dénué de sens.

Il critique également la composition des participants au dialogue, soulignant que le Conseil Constitutionnel a validé une liste définitive de 19 candidats, et pourtant le président souhaite inclure des candidats non retenus, la société civile, les religieux et les partis politiques. Pour Pape Djibril Fall, cette tentative de mélanger des acteurs aux intérêts divergents démontre le cynisme du processus.

Enfin, le candidat PDF Président accuse Macky Sall d’être le seul responsable de la crise institutionnelle imminente, en raison de son discours annonçant l’arrêt du processus électoral juste avant le début de la campagne électorale. Il estime que le président cherche à justifier la vacance du pouvoir après le 2 avril, alors qu’il en est l’unique responsable.

Dans l’ensemble, Pape Djibril Fall rejette fermement l’idée de participer à ce dialogue, qu’il considère comme une tentative de manipulation politique de la part du président Macky Sall.

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Lutte contre l’insécurité : La gendarmerie nationale intensifie ses actions

Dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans certaines zones de la région de Dakar, la gendarmerie nationale a récemment intensifié ses efforts pour contrer ce phénomène inquiétant. Face aux agressions récurrentes signalées dans le quadrilatère entre Khandar, les anciennes pistes, la VDN et les Almadies, une opération d’envergure a été menée avec détermination.

Le matin du 25 février 2024, entre 05 heures et 08 heures, la compagnie de Dakar a déployé un dispositif massif dans le cadre d’une action concertée pour assurer la sécurité des habitants et rétablir l’ordre dans ces zones sensibles. Cette opération, planifiée avec minutie, visait à traquer les criminels et à démanteler les points de regroupement utilisés par ces derniers pour perpétrer leurs méfaits.

Les résultats de cette intervention sont significatifs et témoignent de l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre. Au total, 72 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles figuraient 26 femmes. Les délinquants arrêtés étaient majoritairement des ressortissants sénégalais, bien que l’on ait également recensé la présence de trois individus originaires de Guinée-Bissau et d’un ressortissant guinéen.

Parallèlement aux arrestations, les autorités ont procédé à la mise hors d’état de nuire de plusieurs motos utilisées dans le cadre d’activités criminelles. Quatre engins ont ainsi été immobilisés, dans le but de mettre fin à leur utilisation illicite sur les voies publiques.

En outre, dans le cadre de cette opération de sécurisation, dix abris de fortune dissimulés dans ces zones ont été détruits. Ces structures précaires servaient souvent de cachettes pour les criminels, et leur élimination contribue à assainir l’environnement et à dissuader toute tentative de récidive.

Ces résultats encourageants témoignent de l’engagement sans faille des autorités à préserver la sécurité des citoyens et à lutter contre toutes les formes de délinquance. Toutefois, il est important de souligner que la vigilance reste de mise et que les opérations de sécurisation doivent être maintenues de manière constante pour garantir un climat de tranquillité et de sérénité à l’ensemble de la population.

En parallèle des actions répressives, il est également essentiel de renforcer les initiatives de prévention et de sensibilisation afin d’impliquer activement la société dans la lutte contre l’insécurité. Ensemble, forces de l’ordre, autorités locales et citoyens peuvent œuvrer de concert pour bâtir un environnement plus sûr et plus harmonieux pour tous.

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.

C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».

Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.

« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.

Paralysie dans toutes les sections

Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.

Les réseaux télécoms aussi

La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.

Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.  

Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.

Dialogue national : Un processus controversé dans un contexte politique tendu

Le Sénégal, pays réputé pour sa stabilité politique et son engagement démocratique, traverse actuellement une période de turbulences politiques sans précédent. Au cœur de cette tourmente se trouve le dialogue national convoqué par le président Macky Sall pour fixer la date des prochaines élections présidentielles. Cependant, ce processus suscite de vives controverses et soulève des interrogations quant à son efficacité et sa légitimité.

Dès son annonce, le dialogue national a été confronté à un sérieux défi : le boycott massif de 17 des 19 candidats à la présidentielle, y compris des figures clés de l’opposition politique. Cette absence remarquée a immédiatement jeté un doute sur la capacité du dialogue à réunir toutes les parties prenantes et à parvenir à un consensus significatif.

Ce dialogue intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des contestations concernant la régularité du processus électoral. Les désaccords persistants sur des questions telles que la date des élections et les conditions de leur organisation ont contribué à polariser davantage la scène politique sénégalaise.

L’échec apparent du dialogue national soulève des préoccupations quant aux risques de polarisation et de division au sein de la société sénégalaise. En l’absence d’un forum de discussion inclusif et représentatif, il devient difficile de surmonter les divergences politiques et de promouvoir la réconciliation nationale. Au contraire, le dialogue incomplet pourrait aggraver les divisions et accroître les tensions sociales.

Face à ce contexte délicat, il est impératif que les autorités sénégalaises et tous les acteurs politiques s’engagent dans un dialogue authentique et constructif. Une approche inclusive et transparente est essentielle pour restaurer la confiance dans le processus politique et garantir des élections libres, équitables et crédibles. Il est également crucial de rechercher des mécanismes de médiation neutres et indépendants pour faciliter les discussions et trouver des solutions durables aux défis actuels.

En fin de compte, le dialogue national au Sénégal représente un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Alors que les enjeux politiques et électoraux continuent de s’intensifier, il est impératif que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et s’engagent dans un processus de dialogue véritablement inclusif et constructif. Seule une telle approche permettra de surmonter les défis actuels et de jeter les bases d’un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Dialogue National: Un pas vers la réconciliation Politique

Le Sénégal, pays connu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, fait face à une période d’agitation politique sans précédent. Le président Macky Sall a récemment convoqué un dialogue national dans le but de résoudre les tensions et de garantir des élections présidentielles libres et transparentes. Cependant, ce processus de dialogue n’a pas été sans controverse, avec certains acteurs politiques refusant d’y participer.

Depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle, le pays est plongé dans une crise politique profonde. Les désaccords sur la date du scrutin, les accusations de corruption et les manifestations ont exacerbé les tensions au sein de la société sénégalaise. Face à cette situation, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national afin de trouver un consensus et de restaurer la stabilité politique.

La cérémonie d’ouverture du dialogue national a été marquée par la présence de divers acteurs politiques, membres de la société civile et représentants de la communauté internationale. Cependant, certains leaders de l’opposition ont décliné l’invitation présidentielle, préférant maintenir leur position de boycott. Parmi eux, on compte des personnalités politiques de premier plan telles qu’Idrissa Seck, qui ont justifié leur refus par des préoccupations concernant le processus de dialogue et l’intégrité des élections à venir.

Le dialogue national vise à résoudre les divergences politiques et à créer un environnement propice à des élections justes et équitables. Il s’agit également de renforcer la démocratie sénégalaise en favorisant la participation de tous les acteurs politiques et en promouvant le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques fondamentaux. Cependant, la réussite de ce dialogue dépendra de la volonté politique des différentes parties de s’engager dans un processus de compromis et de réconciliation.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le dialogue national représente une opportunité unique pour le Sénégal de renforcer son système démocratique et de consolider la paix sociale. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions inclusives et durables aux problèmes qui divisent la société sénégalaise. Dans cette optique, la participation de tous les acteurs politiques et la transparence du processus seront essentielles pour garantir la légitimité et l’efficacité du dialogue national.

Le dialogue national représente un pas important vers la réconciliation politique au Sénégal. En rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations, il offre l’opportunité de surmonter les divisions et de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Espérons que ce processus conduira à des élections libres et équitables et à une consolidation de la démocratie dans le pays.

Mame Boye Diao dépose une requête auprès du Conseil Constitutionnel pour la fixation de la date de l’élection présidentielle

Au milieu des tractations politiques et des appels au dialogue lancés par le président Macky Sall, les 16 candidats regroupés sous la bannière du collectif FC 25 ont choisi une voie différente. Au lieu de participer au dialogue politique proposé par le chef de l’État, ils ont opté pour le dépôt d’une requête auprès du Conseil Constitutionnel. C’est le candidat El Hadji Mamadou Diao, également connu sous le nom de Mame Boye Diao, qui s’est chargé de cette mission en déposant la requête devant le chef du greffe du Conseil Constitutionnel, Me Ousmane Ba.

La requête déposée ce lundi 26 février 2024 vise à constater et à remédier à ce que les candidats considèrent comme une carence du président de la République. Celui-ci s’abstiendrait de fixer la date de l’élection présidentielle, refusant ainsi de donner plein effet à la décision du Conseil Constitutionnel en date du 15 février 2024. Cette requête est enregistrée au greffe du Conseil Constitutionnel sous le numéro 45/E/24, comme l’atteste le récépissé de dépôt dont Dakaractu a obtenu une copie.

Parmi les pièces fournies en appui à la requête, on retrouve la liste des membres et des personnalités membres de Aar Sunu Élection, ainsi que plusieurs communiqués de presse émis par le président de la République le 16 février 2024, par le FC 25 les 18 et 20 février 2024, ainsi qu’une clé USB dont le contenu n’est pas précisé.

Cette démarche marque une nouvelle étape dans le processus électoral en cours et reflète les tensions persistantes entre les différents acteurs politiques du pays. Alors que le président Macky Sall prône le dialogue et cherche à instaurer un climat de réconciliation nationale, les candidats de l’opposition semblent opter pour des voies plus légales pour faire valoir leurs revendications et leurs préoccupations quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. La suite des événements dépendra en grande partie de la manière dont le Conseil Constitutionnel réagira à cette requête et des décisions qu’il prendra quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

Mort de Baïdy Amar : Premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un développement tragique qui a secoué la communauté, la mort de Baïdy Amar a suscité une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances entourant ce décès survenu dans un appartement du Plateau, comme rapporté par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon les premières informations rapportées, le corps sans vie de Baïdy Amar ne présentait aucun signe évident de violence physique. Cependant, des éléments troublants ont émergé de la scène du drame. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans l’appartement où se tenait une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de substances illicites sur les lieux soulève des questions sur les événements ayant conduit à cette tragédie. Les autorités ont pris des mesures en conséquence, plaçant en garde à vue des amis de la victime qui étaient présents lors de cette soirée. Le commissariat du Plateau a ouvert une enquête pour démêler les faits et établir la chronologie des événements qui ont conduit au décès de Baïdy Amar.

Cette tragédie met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues et à la tenue de soirées excessives, soulignant l’importance de la prudence et de la responsabilité dans de telles situations. Alors que l’enquête progresse, la communauté attend avec impatience des réponses et des clarifications sur ce qui s’est réellement passé lors de cette soirée fatidique.

La mort de Baïdy Amar est un rappel poignant des conséquences tragiques qui peuvent découler de comportements imprudents et de l’abus de substances illicites. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté est plongée dans le deuil et la réflexion sur la nécessité de promouvoir des choix de vie sains et responsables.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall

Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.

Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.

Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.

Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.

Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.

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