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Le Gouvernement Lance un Plan National de Relance Économique pour la Casamance

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi, lors d’une réunion interministérielle, la mise en place d’un ambitieux plan national visant à relancer l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, dans le sud du Sénégal, à travers une initiative intitulée « Plan du Président de la République pour la Casamance ». Ce programme, d’une durée de deux ans (2024-2025), s’inscrit dans une dynamique de réhabilitation et de développement après plusieurs décennies de conflit dans cette région.

Le Premier ministre a souligné que cette relance économique est orchestrée sur « instructions du président de la République » et que son objectif est de « restaurer l’équilibre au niveau de cette région impactée par plusieurs années de conflit ». La Casamance, en proie à une rébellion indépendantiste depuis le début des années 1980, a vu de nombreux villages désertés par leurs habitants, fuyant l’insécurité.

Le plan de relance, doté d’un budget total de 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Il prévoit la construction d’infrastructures de base ainsi que le rétablissement des services déconcentrés de l’État dans les zones touchées. En outre, Ousmane Sonko a précisé que des comités de pilotage seront créés dans chaque région concernée, sous la supervision des gouverneurs locaux, afin d’assurer une meilleure coordination des efforts de développement.

Le Premier ministre a également mis en avant les progrès réalisés en matière de sécurité, notamment grâce à l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, représentant 5.655 ménages. Cependant, il reste encore 33 villages, soit 992 ménages, qui n’ont pas pu revenir à cause des séquelles du conflit. Le gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour assurer leur retour dans les meilleures conditions possibles.

Un autre volet crucial de ce plan est la déminage de la région, une opération essentielle pour garantir la sécurité des habitants. À cet effet, le gouvernement a alloué un budget spécial de 10 milliards de francs CFA pour mener à bien cette mission, qui permettra d’accélérer le retour à une vie normale pour les populations locales.

Ce plan de relance économique marque un tournant pour la Casamance, une région longtemps marginalisée en raison de son instabilité. Il symbolise l’engagement du gouvernement sénégalais à rétablir la paix et la prospérité dans cette partie du pays.

Accréditation annuelle des journalistes sportifs : l’ANPS et la LSFP mettent en place un nouveau système

L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé, à l’issue d’une rencontre, de mettre en place un système d’accréditation annuelle pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025. Cette initiative vise à améliorer l’organisation et la gestion des accès des journalistes sportifs aux différentes compétitions.

La réunion, qui s’est tenue lundi, a réuni des délégations de l’ANPS, dirigée par son président Abdoulaye Thiam, et de la LSFP, conduite par Mohamed Djibril Wade. À cette occasion, les deux entités ont convenu que l’ANPS fournirait à la LSFP une base de données des journalistes à accréditer. Ce dispositif inclut un journaliste de la presse écrite, deux journalistes de la radio et de la télévision, ainsi que dix photographes pour chaque rencontre. Cependant, certaines exceptions pourront être faites en fonction des stades et des rencontres spécifiques.

Un point important à noter est l’exclusion des médias digitaux du processus d’accréditation, selon les termes de l’accord. Pour chaque stade accueillant un match, l’ANPS désignera un point focal pour assurer une meilleure coordination entre les journalistes et les clubs.

La LSFP s’est engagée à mettre en place des espaces de presse sécurisés pour les interviews et à désigner un point focal dans chaque club pour faciliter la communication avec les médias. Un dispositif spécial sera mis en place pour faciliter l’accès des journalistes aux stades, avec des emplacements réservés et l’assistance des responsables.

Les deux parties ont également convenu d’organiser un atelier pour partager ces nouvelles mesures avec tous les acteurs concernés. Une évaluation de ces dispositifs sera faite après les sept premières journées de championnat pour ajuster et améliorer le système si nécessaire.

Cette démarche conjointe entre l’ANPS et la LSFP marque une avancée dans l’encadrement de la couverture médiatique du football sénégalais, assurant ainsi une meilleure organisation pour les journalistes sportifs.

Législatives anticipées 2024 : le format traditionnel des bulletins de vote sera maintenu

Le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a annoncé lundi que le bulletin de vote traditionnel sera utilisé lors des législatives anticipées du 17 novembre 2024. Cette décision intervient à l’issue d’une rencontre avec des acteurs politiques et la société civile, où aucun consensus n’a pu être atteint concernant une proposition de modification du format des bulletins.

« Il n’y a pas eu de consensus sur la question, donc nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel. Il n’y a pas de débat à poser, donc pas de changement sur le format du bulletin de vote », a affirmé le ministre.

Cette réunion de concertation, la troisième en son genre dans le cadre des préparatifs des élections, a pour objectif d’assurer la transparence et l’inclusivité du processus électoral. Bien qu’une proposition ait été formulée pour réviser le format du bulletin en raison de l’inflation potentielle des listes électorales, aucun accord n’a pu être trouvé entre les différents participants. En effet, la situation logistique était complexe, avec 46 listes déposées nécessitant environ 2.000 tonnes de papier pour imprimer près de 360 millions de bulletins, dont seuls 7 millions seraient utilisés.

Le général Tine a également assuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir des élections « transparentes, claires et démocratiques ». Il a appelé les citoyens à voter massivement et pacifiquement.

Lors de cette rencontre, une enquête de satisfaction a été lancée pour recueillir les avis des acteurs politiques sur le travail de la Direction générale des élections (DGE). Cette initiative vise à identifier les points à améliorer ou à maintenir dans le processus électoral. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de ces consultations.

Bien que le consensus sur le changement du format des bulletins ait échoué, cette réunion a permis de renforcer la collaboration entre les différents acteurs et de réaffirmer l’engagement de l’État à organiser des élections dans un climat de paix et de transparence.

Kafountine : 24 candidats à l’immigration irrégulière arrêtés, le convoyeur en fuite

La gendarmerie de Kafountine, dans le département de Bignona, a procédé à l’arrestation de 24 candidats à l’immigration irrégulière ce mardi matin. Parmi eux, cinq personnes sont d’origine malienne, dix sont des ressortissants gambiens, et le reste des Sénégalais. Une fillette gambienne de deux ans fait également partie des individus interceptés.

Selon des sources locales, les personnes arrêtées sont actuellement interrogées par les enquêteurs du détachement de la Gendarmerie de Kafountine. Le convoyeur, quant à lui, est en fuite et fait l’objet d’une intense recherche par les forces de l’ordre. La gendarmerie semble déterminée à lutter contre le phénomène d’immigration clandestine qui continue de faire de cette partie sud du Sénégal un point de départ vers l’Europe.

La région de Kafountine, jadis connue pour être une zone majeure de départ de migrants, reste sous haute surveillance des autorités. Ces dernières multiplient les actions pour freiner l’immigration irrégulière, souvent risquée et coûteuse en vies humaines.

Suspicion de marchés irréguliers à l’ASER : la Banque SANTANDER et l’ARCOP soulèvent des doutes sur AEE Power EPC

L’affaire des marchés d’électrification rurale impliquant la société AEE Power EPC et l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) a pris une nouvelle tournure. Selon un courrier du 30 septembre 2024, adressé à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARCOP), la Banque SANTANDER a soulevé de sérieuses interrogations concernant la gestion financière du contrat signé entre AEE Power EPC et ASER.

La Banque SANTANDER, partenaire financier du projet, a exprimé ses préoccupations après avoir sollicité des éclairages de la part de la société espagnole AEE Power EPC sur l’utilisation des fonds débloqués pour ce marché. Cependant, la banque affirme n’avoir reçu aucune réponse de la part de l’entreprise. Cela a renforcé les doutes sur la transparence financière du projet et la manière dont les fonds sont gérés.

En plus de ces interrogations, la banque espagnole a également demandé des clarifications concernant l’éligibilité de l’entreprise AEE Power EPC à la garantie souveraine de l’État sénégalais en cas de résiliation du contrat. SANTANDER souhaite savoir si cette garantie est valable, en particulier en ce qui concerne les primes qui devaient être payées au moment de la souscription, conformément au code CIMA, une législation en vigueur dans les États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance.

Dans cette affaire, l’ARCOP a pris la décision de suspendre l’exécution du marché jusqu’à ce que le Comité de Règlement des Différends (CRD) rende sa décision. Plusieurs éléments justifient cette suspension : ASER n’a toujours pas transmis les documents exigés par le CRD, et la société AEE Power Sénégal a dénoncé la signature d’un protocole d’accord entre ASER et AEE Power EPC, craignant le début des travaux sans garantie sur la régularité des procédures.

De plus, la Banque SANTANDER et la compagnie d’assurance CESCE ont exprimé leurs inquiétudes concernant des transferts d’argent constatés sur le compte destiné au dépôt de l’avance de démarrage, bien que les travaux n’aient pas encore débuté. Ces mouvements financiers non justifiés et l’absence de communication de la part d’AEE Power EPC ont accentué les suspicions de gestion douteuse autour de ce projet.

En attendant la décision finale du Comité de Règlement des Différends, cette affaire continue de soulever de nombreuses questions quant à la transparence des marchés publics au Sénégal et à la gestion des fonds engagés dans ce projet d’électrification rurale.

Attaque contre Macky Sall : La ministre des Affaires étrangères sous le feu des critiques pour avoir défendu une militante du Pastef

Les propos de Yacine Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, ont suscité une vague d’indignation au sein de la population sénégalaise. La ministre est critiquée pour avoir pris position en faveur d’une militante de son parti, le Pastef, qui avait publiquement accusé l’ancien président Macky Sall d’être un « assassin de nos enfants ». Cet épisode a choqué de nombreux Sénégalais, qui dénoncent un comportement inapproprié de la part de la cheffe de la diplomatie.

Dans un communiqué, Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR) et ancien président du groupe parlementaire BBY, a fermement condamné la position de Yacine Fall. Selon lui, la ministre semble cautionner les insultes envers Macky Sall, ce qui serait inacceptable, d’autant plus qu’il s’agit d’un ancien chef de l’État ayant servi le pays.

Mbow s’est dit profondément choqué par le fait que la ministre ait publiquement soutenu une militante qui, selon lui, cherche à instaurer « l’insulte comme mode d’expression ». Il souligne que cette défense de la militante est perçue par beaucoup comme une tentative d’institutionnaliser le recours à des propos injurieux, particulièrement en période de tensions politiques.

« Les Sénégalais ont été outrés par les mots de la cheffe de la diplomatie sénégalaise, qui tendent, de fait, à encourager les militants de son parti Pastef à insulter et à traiter un ancien président de la République de ‘tueur d’enfants’, » a-t-il ajouté. Abdou Mbow regrette que cette posture devienne un outil de campagne pour le parti au pouvoir, Pastef, soulignant que les nouvelles autorités encourageraient ainsi la banalisation des insultes.

Cette affaire intervient dans un contexte où plusieurs citoyens sénégalais ont été emprisonnés pour avoir critiqué publiquement des personnalités ou dénoncé des faits perçus comme des mensonges. Mbow déplore la « dérive » des nouvelles autorités, qui, selon lui, semblent plus préoccupées par la diffusion de messages violents que par la recherche de solutions aux nombreux défis auxquels le pays est confronté.

La réaction de Yacine Fall a également ravivé le débat sur la responsabilité des responsables politiques dans le maintien d’un discours respectueux, surtout à l’approche des élections. Beaucoup craignent que la campagne électorale soit marquée par une absence de propositions concrètes, remplacée par des attaques personnelles et des insultes, ce qui pourrait aggraver les divisions au sein de la société sénégalaise.

Port de Dakar : La Douane réclame plus de 800 milliards F CFA à McDermott et ses partenaires pour infractions douanières

Dans une affaire révélée par Libération, la Douane sénégalaise a exigé une somme colossale de 822 milliards 917 millions 816 mille 365 francs CFA à trois entreprises : McDermott Marine Construction, Oma Sénégal, et Oma Logistics. Ce montant découle d’un contrôle douanier mené sur plusieurs navires opérant sous le régime d’admission temporaire exceptionnelle dans les eaux sénégalaises.

McDermott, une société américaine spécialisée dans l’ingénierie sous-marine, et ses partenaires sénégalais, Oma Sénégal et Oma Logistics, sont accusés de ne pas avoir respecté leurs engagements douaniers. Les navires sous admission temporaire étaient censés opérer dans les eaux sénégalaises sans être soumis aux droits et taxes d’entrée. Cependant, après des investigations approfondies, notamment auprès de la Marine nationale, la Douane a découvert que ces navires avaient quitté le territoire sans s’acquitter de leurs obligations fiscales ni obtenir l’autorisation formelle de sortie.

Selon le rapport de la Douane, les entreprises en question sont accusées d’avoir fait sortir les navires du territoire sénégalais en violation des engagements liés au régime d’admission temporaire. McDermott, représentée par Oma Sénégal et Oma Logistics, est notamment épinglée pour cette infraction, ce qui a entraîné une demande de sanctions financières massives.

La Douane sénégalaise exige, en premier lieu, la confiscation à l’équivalent des navires concernés, dont la valeur totale est estimée à 387 milliards 148 millions 811 mille 668 francs CFA. En plus de cette confiscation, une amende supplémentaire de 424 milliards 702 millions 246 mille 399 francs CFA est demandée, représentant la valeur des navires sur le marché intérieur.

En outre, des droits et taxes non acquittés, s’élevant à 11 milliards 66 millions 758 mille 298 francs CFA, viennent s’ajouter à la somme totale réclamée par la Douane, portant ainsi la demande globale à plus de 800 milliards de francs CFA.

Ce n’est pas tout. La Douane demande également des peines de prison pour les dirigeants d’Oma Sénégal et d’Oma Logistics, respectivement Madame Dapina et Cooshna Sandeep. Ils risquent des peines allant de six mois à cinq ans pour exportations sans déclarations et blanchiment de capitaux.

Face à ces accusations, le parquet a requis l’ouverture d’une information judiciaire, afin d’examiner plus en profondeur les infractions supposées et de faire la lumière sur les pratiques des entreprises concernées. Cette affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur le secteur maritime et les relations commerciales au Sénégal.

Ayib Daffé : « Ousmane Sonko est bel et bien électeur et éligible »

La coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par Macky Sall et Karim Wade, a lancé une nouvelle offensive contre Ousmane Sonko en déposant, le lundi 7 octobre, un recours auprès du Conseil constitutionnel pour contester l’éligibilité du leader de Pastef. Ce recours s’appuie sur une condamnation passée de Sonko à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200 000 F CFA, en plus d’un état de contumace présumé.

Réagissant à ces accusations, Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et membre influent de Pastef, a tenu une conférence de presse ce mardi 8 octobre pour défendre la légitimité de la candidature de Sonko aux élections législatives. « Ousmane Sonko est bel et bien électeur et éligible. Il a voté lors de la dernière élection présidentielle du 24 mars 2024, ce qui prouve qu’il remplit toutes les conditions requises pour être candidat », a martelé Ayib Daffé, en réponse aux accusations portées par l’opposition.

Daffé n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme des manœuvres politiques de la part de l’opposition, accusant ses adversaires de chercher à écarter Sonko de la course par des moyens détournés. « Ils savent qu’ils ne peuvent pas battre Ousmane Sonko sur le terrain politique, alors ils essaient de le faire tomber par des recours fallacieux. Ce recours contre sa candidature est la preuve qu’ils sont dans la manipulation et la peur d’affronter notre leader aux urnes », a-t-il ajouté.

L’un des points soulevés par Ayib Daffé concerne la loi d’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale. Il rappelle que, lors des débats autour de cette loi, il avait été explicitement mentionné que l’affaire Ousmane Sonko était effacée, ce qui, selon lui, rend caduque toute tentative de contestation de son éligibilité. « Ceux qui avaient autrefois accusé les juges constitutionnels de corruption, comme Macky Sall et Karim Wade, reviennent aujourd’hui pour déposer une requête devant ces mêmes juges. C’est de l’hypocrisie pure », a-t-il lancé.

Au cours de la conférence de presse, Ayib Daffé a également évoqué le processus d’investiture des candidats au sein de Pastef. Il a reconnu que ce processus n’a pas été simple, en raison des critères stricts mis en place pour sélectionner les candidats les plus compétents. « Nous avons des critères de sélection rigoureux car nous voulons une Assemblée nationale qui représente réellement les intérêts des Sénégalais. Nous ne voulons plus de députés qui ne servent qu’à faire de la figuration, comme ceux que l’on trouve actuellement », a souligné Daffé.

En réponse aux critiques de l’opposition sur la parité sur certaines listes du Pastef, Daffé a affirmé que tout a été fait dans le respect des lois électorales. « Contrairement à ce qu’ils disent, nous avons respecté la parité. C’est leur propre désorganisation qui les pousse à déposer des recours sans fondement », a-t-il précisé.

Pour conclure, Ayib Daffé a annoncé que le programme politique de Pastef sera officiellement dévoilé le 14 octobre prochain par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce programme, appelé « Le Projet », sera axé sur le développement économique, la justice sociale et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Selon Daffé, ce plan ambitieux constituera une réponse directe aux attentes des Sénégalais et marquera un tournant dans l’histoire politique du pays.

Ayib Daffé conclut en exhortant les sympathisants de Pastef et les Sénégalais à ne pas se laisser distraire par les manœuvres de l’opposition. « Ils savent que la victoire de Sonko est inévitable, c’est pour cela qu’ils s’agitent. Mais nous sommes prêts et déterminés à mener cette campagne et à remporter ces élections », a-t-il assuré, en invitant l’opposition à concentrer ses efforts sur un véritable programme politique, plutôt que sur des attaques infondées.

Incident sur le port du voile : une élève exclue des Cours Sainte Bernadette

Le port du voile dans les écoles catholiques du Sénégal continue d’alimenter les débats. Ce mardi 8 octobre 2024, une nouvelle polémique a éclaté aux Cours Sainte Bernadette, à Dakar, où une élève a été interdite de suivre ses cours en raison de son voile. L’affaire a rapidement pris de l’ampleur, ravivant les discussions sur la compatibilité entre les convictions religieuses des élèves et les règlements des établissements confessionnels.

La mère de l’élève, qui s’est exprimée sur PressAfrik, a déclaré que sa fille a été empêchée d’entrer en classe parce qu’elle portait un voile. « On vient de m’informer que ma fille a été empêchée de suivre ses cours à l’école Cours Sainte Bernadette. La surveillante lui a demandé de retirer son voile, et comme elle a refusé, elle n’a pas pu assister aux cours », a expliqué la mère de l’élève.

Interrogées sur l’incident, les autorités de l’école ont justifié leur décision en se basant sur les règlements internes de l’établissement. Elles ont précisé que le port du voile est strictement interdit dans leur école. Selon le proviseur, si l’école avait été informée que l’élève comptait porter le voile, elle n’aurait pas été acceptée lors de son inscription.

La mère de l’élève a expliqué que sa fille avait pris la décision de se voiler durant les vacances scolaires. Cette nouvelle situation semble avoir pris de court l’administration de l’école.

Cet incident intervient alors que le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, avait récemment lancé un appel au respect des sensibilités religieuses, notamment dans les écoles confessionnelles, afin de préserver la cohésion sociale. Il avait souligné l’importance pour chaque établissement de trouver un équilibre entre ses principes éducatifs et le respect des croyances des élèves.

Le cas de cette élève relance ainsi le débat sur le port du voile dans les écoles catholiques au Sénégal, une question sensible qui continue de susciter des tensions entre les établissements et les familles concernées. Pour l’heure, aucune solution définitive n’a été trouvée, mais l’affaire attire l’attention sur la nécessité de trouver des solutions inclusives qui respectent à la fois les règles internes des écoles et les choix religieux des élèves.

Marché de 91 milliards suspendu : Bougane Gueye Dany dénonce une nébuleuse autour de l’électrification rurale

Un nouveau rebondissement secoue le secteur de l’électrification rurale au Sénégal, suite à la décision de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché de 91 milliards de francs CFA attribué à AEE Power Espagne et AEE Power Sénégal pour l’électrification de 1600 villages. Ce projet, initialement financé par la banque espagnole Santander avec une avance de démarrage de 37 milliards de francs CFA, est désormais bloqué. La banque elle-même a suspendu son financement, laissant planer des doutes sur la continuité du projet.

Le 30 septembre 2024, les autorités sénégalaises ont été informées de la décision de suspension par la banque partenaire, Santander. Ce marché, encadré par une garantie souveraine de l’État du Sénégal, a suscité de nombreuses interrogations sur la transparence et les pratiques entourant l’attribution du contrat.

Dès l’origine, des voix critiques, dont celle de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, ont dénoncé la gestion opaque du dossier et les multiples irrégularités qui l’entourent. Selon Gueye Dany, les manquements flagrants observés dans ce projet concernent notamment des violations des procédures, particulièrement en matière d’assurance et de respect des normes contractuelles.

L’une des questions soulevées dans cette affaire est le limogeage soudain de Saer Niang, directeur de l’ARCOP, au lendemain de la suspension du marché par le Comité de Règlement des Différends (CRD). Ce départ brusque laisse planer des doutes sur d’éventuels intérêts menacés, d’autant plus que l’ARCOP joue un rôle clé dans la régulation et la transparence des marchés publics.

Certaines voix critiques estiment que ce limogeage pourrait être lié à des pressions ou des intérêts économiques en jeu, mettant en lumière la sensibilité de ce marché, d’autant plus que des irrégularités avaient déjà été pointées dans d’autres projets, comme l’affaire ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal).

La suspension du projet d’électrification des 1600 villages pose désormais des questions cruciales sur l’avenir de l’électrification rurale dans les régions concernées, et sur l’impact financier pour l’État sénégalais, qui avait accordé une garantie souveraine pour ce projet. De plus, la décision de la banque Santander de suspendre son financement est un signal d’alerte quant aux doutes qui entourent la gestion du marché.

Bougane Gueye Dany, dans son communiqué, promet de revenir sur les détails de cette affaire, mettant en garde contre d’éventuelles autres révélations qui pourraient émerger dans les jours à venir. Ce scandale, selon lui, pourrait encore réserver bien des surprises et renforcer le climat de suspicion autour de la gestion des grands projets publics au Sénégal.

L’affaire du marché de 91 milliards entre l’ASER et AEE Power s’ajoute à une liste croissante de scandales liés aux marchés publics au Sénégal. Alors que la lumière est encore à faire sur les raisons profondes de la suspension et sur les responsabilités des différents acteurs, le limogeage de Saer Niang, directeur de l’ARCOP, et la décision de la banque Santander de geler ses financements laissent entrevoir une affaire complexe et potentiellement lourde de conséquences pour l’État sénégalais.

Suspension du marché d’électrification rurale : l’ARCOP intervient suite à des soupçons d’irrégularités entre ASER et AEE Power EPC

L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a pris une décision importante, le 2 octobre 2024, en suspendant à titre conservatoire l’exécution du marché public attribué à AEE Power EPC. Ce contrat porte sur l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Cette mesure découle de soupçons d’irrégularités soulevés autour du processus d’attribution et de l’exécution du marché, mettant en cause l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et AEE Power EPC.

La décision de suspension de l’ARCOP, officialisée par la publication de la décision n° 107/2024/ARCOP/CRD/DEF le 7 octobre 2024, répond à une requête déposée par la société AEE Power Sénégal, représentée par un cabinet d’avocats. Ce dernier conteste la gestion du contrat par ASER et AEE Power EPC. Selon les informations relayées par Dakaractu, AEE Power Sénégal s’oppose à la résiliation de son contrat initial et pointe l’irrégularité du nouvel accord signé entre ASER et AEE Power EPC, soulevant ainsi de nombreux doutes sur la transparence de l’opération.

Parmi les principales préoccupations mentionnées dans la plainte figurent des interrogations concernant le rôle de la Banque SANTANDER dans le financement de ce projet et des doutes exprimés par la société CESCE, un organisme espagnol spécialisé dans la garantie des exportations. Ces deux entités ont exprimé des réserves quant aux conditions de gestion financière du contrat et aux risques potentiels liés à son exécution.

AEE Power Sénégal, qui se trouve évincée du projet, dénonce la signature d’un protocole d’accord entre l’ASER et AEE Power EPC sans que les dispositions légales et réglementaires relatives à la transparence du processus d’attribution aient été respectées. La société redoute que le démarrage des travaux dans ces conditions compromet le bon déroulement du projet, notamment en termes de conformité et de respect des engagements initiaux.

AEE Power Sénégal a ainsi saisi le Comité de Règlement des Différends (CRD), demandant un examen approfondi des faits. En réponse à cette saisine, le CRD a sollicité de l’ASER les documents relatifs au marché. Toutefois, l’ASER n’a pas encore fourni les éléments requis, ce qui a conduit l’ARCOP à suspendre l’exécution du contrat en attendant que le CRD se prononce sur la validité de l’accord.

La suspension de ce marché soulève plusieurs questions, non seulement sur le plan juridique, mais aussi sur le plan financier. Le projet d’électrification des régions concernées repose sur des partenariats financiers internationaux, notamment avec la Banque SANTANDER, qui a émis des inquiétudes concernant l’avancement du projet dans des conditions floues.

Cette situation risque de retarder les travaux d’électrification rurale dans des régions qui, pour beaucoup, dépendent encore de sources d’énergie insuffisantes. Cela pourrait également entraîner une instabilité politique, le projet étant une initiative clé du gouvernement pour améliorer l’accès à l’électricité dans les zones les plus reculées du pays. De plus, la gestion controversée de ce marché public pourrait nuire à la réputation des institutions impliquées, en particulier l’ASER, dont la mission est de promouvoir l’électrification rurale.

L’ARCOP a souligné que cette suspension est provisoire et sera maintenue jusqu’à ce que le CRD rende sa décision finale sur les plaintes déposées par AEE Power Sénégal. Le Comité dispose de 72 heures après réception de tous les documents demandés pour trancher sur l’affaire. Il est donc possible que cette situation évolue rapidement, à mesure que les différentes parties impliquées fournissent des éclaircissements.

En attendant, l’exécution du marché d’électrification dans ces cinq régions reste suspendue, en attente de la résolution des différends. Les retards dans la mise en œuvre de ce projet essentiel pourraient avoir des conséquences importantes sur le terrain, notamment sur les habitants des zones concernées qui comptaient sur une amélioration rapide de leur accès à l’électricité.

La suspension du marché d’électrification rurale entre l’ASER et AEE Power EPC met en lumière des questions plus larges sur la transparence et la gestion des marchés publics au Sénégal. Alors que le Comité de Règlement des Différends est appelé à clarifier cette affaire, l’avenir du projet reste en suspens, avec des enjeux financiers et politiques majeurs en jeu.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Retour de Macky Sall dans l’arène politique : Un aveu d’échec selon Cheikh Oumar Sy

Moins de sept mois après avoir quitté la présidence du Sénégal, Macky Sall est déjà de retour sur la scène politique. L’ancien chef de l’État, désormais tête de liste de la coalition « Takku Wallu », brigue un poste de député, un mouvement qui suscite diverses réactions. Parmi elles, celle de Cheikh Oumar Sy, ancien parlementaire et membre de la coalition « Jamm ak Njarin », qui voit dans cette décision un « aveu d’échec ».

Invité sur l’émission « Salam Sénégal » de la Radio Sénégal International (RSI), Cheikh Oumar Sy n’a pas mâché ses mots. Selon lui, ce retour précoce de Macky Sall dans l’arène politique constitue un échec sur plusieurs fronts. D’une part, l’ancien président n’aurait pas réussi à préparer un successeur politique. « Le fait que Macky Sall revienne aussi tôt montre qu’il n’a pas réussi à préparer de dauphin politique, un héritier de son pouvoir, comme il aurait dû le faire depuis des années », a-t-il déclaré.

Cette absence de stratégie de succession, pour Cheikh Oumar Sy, symbolise une défaillance majeure dans la gestion du leadership au sein du pouvoir de Macky Sall. En règle générale, un président sortant devrait, selon lui, « prendre de la hauteur », permettant ainsi à ceux qui prennent la relève de déployer leur action. « Le président de la République, par décence, doit prendre de la hauteur pendant au moins une ou deux années, laisser ceux qui sont au pouvoir dérouler, et revenir plus tard s’il le souhaite », a ajouté Cheikh Oumar Sy.

En outre, l’ancien parlementaire critique la récente réconciliation entre Macky Sall et certaines figures politiques qu’il avait autrefois écartées du jeu électoral, à savoir Karim Wade et Khalifa Sall. Ce rapprochement inattendu est perçu comme une manœuvre opportuniste, qui détonne avec les actions passées de Macky Sall à l’égard de ces deux figures emblématiques de la politique sénégalaise, autrefois exclues de la course présidentielle.

Pour Cheikh Oumar Sy, ce retour hâtif de Macky Sall trahit l’absence de continuité et de vision à long terme pour le pays. La place de l’ancien président dans les premières joutes électorales post-présidence suscite de nombreuses interrogations sur la stabilité et l’avenir politique du Sénégal, dans un climat où les alliances, souvent éphémères, rythment la scène politique.

Le débat est lancé, et ce retour en politique de Macky Sall pourrait bien redéfinir les équilibres et les dynamiques des élections à venir.

Libération d’Aicha Camara après une altercation avec l’ancien président Macky Sall à l’aéroport du Maroc

Aicha Camara, une ressortissante sénégalaise, a recouvré la liberté après avoir été brièvement arrêtée à la suite d’une altercation survenue à l’aéroport du Maroc. Cet incident l’a opposée à l’ancien président sénégalais Macky Sall, perturbant ainsi le déroulement de son vol. Selon des sources diplomatiques, Mme Camara a bénéficié de l’assistance juridique du gouvernement sénégalais, sous la direction de la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères.

L’altercation s’est produite à bord d’un vol que partageaient Macky Sall et Aicha Camara. Cette dernière aurait interpellé l’ancien président sur son bilan politique, l’accusant d’être responsable de la mort de plusieurs Sénégalais durant son mandat. Les échanges, apparemment tendus, ont rapidement dégénéré, entraînant l’intervention des autorités marocaines, qui ont procédé à l’arrestation de Mme Camara.

Dès que l’incident a été signalé, la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal a immédiatement réagi en instruisant l’Ambassade du Sénégal à Rabat ainsi que le Consulat général à Casablanca de fournir une assistance juridique à la ressortissante sénégalaise. Selon un communiqué de l’ambassade, cette intervention a permis la libération rapide de Mme Camara, confirmant l’engagement du Sénégal à protéger ses citoyens, quel que soit le lieu où ils se trouvent.

Cet événement pourrait potentiellement prendre une dimension politique, alors que Macky Sall, qui a quitté ses fonctions en 2023, reste une figure influente au Sénégal. Les accusations formulées par Mme Camara à l’encontre de l’ancien président reflètent des tensions encore vives autour de son mandat, marqué par des contestations et des débats sur son héritage.

L’assistance juridique fournie à Aicha Camara témoigne de l’efficacité des services consulaires sénégalais à l’étranger. Ce soutien s’inscrit dans une démarche plus large de protection des droits des ressortissants sénégalais, particulièrement dans des situations délicates comme celle-ci.

Aucune poursuite n’a finalement été retenue contre Mme Camara, et elle a pu quitter les locaux de la police marocaine après quelques heures de détention.

Cheikh Issa Sall Bloqué à la Frontière Sénégalaise : Un Acte aux Relents Politiques

Le 3 octobre 2024, Cheikh Issa Sall, maire de Mbour et président de l’Union nationale pour l’intégration, le travail et l’équité (Unité), a été empêché de quitter le territoire sénégalais alors qu’il se rendait en Mauritanie pour se recueillir auprès de son guide religieux, Cheikhna Cheikh Sadbou Aidara, à Nimzatt. Cette interdiction soulève des questions sur les dérives autoritaires et l’atteinte aux libertés fondamentales sous le nouveau régime en place.

Selon Cheikh Issa Sall, arrivé à la frontière nord du Sénégal, il a été informé par les services de contrôle qu’une directive avait été donnée de remonter les informations sur les personnalités politiques liées à l’ancien régime et d’attendre des instructions. Ce retard inhabituel a rapidement éveillé des soupçons chez l’édile. « Le temps qu’a pris le contrôle des papiers et de mes pièces d’identité ne laissait aucun doute sur une intention délibérée de retarder mon voyage », explique-t-il.

Face à cette situation, Cheikh Issa Sall a finalement rebroussé chemin, après avoir récupéré ses documents, préférant rentrer à Mbour en passant par NGoumba Gueoul, où reposent deux fils de son guide religieux.

L’interdiction de quitter le territoire, sans justification claire et sans décision judiciaire, suscite l’indignation du maire de Mbour. « Le fait de priver d’honnêtes citoyens de la liberté de circulation est une atteinte grave aux droits les plus élémentaires », déclare Cheikh Issa Sall, soulignant que cette restriction devient d’autant plus préoccupante lorsqu’elle touche à l’exercice des convictions religieuses.

L’édile s’interroge également sur la gestion de l’information au sein des instances de gouvernance. Il déplore le fait qu’un journaliste ait été informé de son blocage avant même qu’il n’en soit lui-même averti. « Cela pose des questions sur la sécurité du circuit de l’information dans nos institutions », critique-t-il.

Dans sa déclaration, Cheikh Issa Sall n’a pas hésité à dénoncer ce qu’il considère comme des « dérives autoritaires » orchestrées par le nouveau régime. Selon lui, des actes tels que celui dont il a été victime traduisent une méconnaissance flagrante des principes de l’État de droit. « L’émission d’interdiction de quitter le territoire national est un acte de nature judiciaire encadré par la législation sénégalaise », rappelle-t-il, accusant le pouvoir en place d’utiliser des pratiques contraires aux normes légales.

En dépit de ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation, Cheikh Issa Sall reste ferme. Il réaffirme son engagement à défendre les droits des citoyens et à lutter contre les dérives du pouvoir. « Je ne céderai ni à l’intimidation ni à la pression psychologique », prévient-il. Il invite par ailleurs les nouvelles autorités à se concentrer sur les vrais problèmes qui préoccupent les Sénégalais, notamment la cherté de la vie et les difficultés économiques croissantes.

Le maire de Mbour appelle ainsi à une prise de conscience collective face à ce qu’il qualifie d’abus de pouvoir. Ce blocage à la frontière marque un nouvel épisode dans les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place, dans un contexte de crise politique et sociale au Sénégal.

Recours de Takku Wallu au Conseil Constitutionnel : L’affaire Mame Mbaye Niang, une menace pour Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition avec le recours déposé par la coalition Takku Wallu Sénégal auprès du Conseil Constitutionnel. Ce recours pourrait mettre en péril la candidature d’Ousmane Sonko, leader de la coalition des Patriotes, dans la course aux élections. Le spectre de sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang plane désormais sur son avenir politique.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise, a été condamné dans cette affaire très médiatisée, une décision qui pourrait entraîner sa disqualification dans la course électorale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en saisissant le Conseil Constitutionnel, espère que cette condamnation jouera un rôle déterminant dans l’examen de la validité de sa candidature.

Les membres de la coalition des Patriotes, quant à eux, sont sur le qui-vive. Leurs partisans dénoncent une tentative d’élimination politique orchestrée par leurs adversaires, tandis que les observateurs appellent à une justice impartiale et à une application stricte de la loi, quelles que soient les personnalités concernées. La situation est d’autant plus tendue que la condamnation de Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang a exacerbé les tensions entre les différentes forces politiques du pays.

Si le Conseil Constitutionnel tranche en défaveur de Sonko, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la campagne électorale. Les Patriotes se préparent à toutes les éventualités, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions et en appelant leurs militants à rester mobilisés. Pour eux, l’enjeu dépasse de loin la simple question de la candidature de leur leader : c’est l’avenir même du jeu démocratique au Sénégal qui est en question.

Les jours à venir seront cruciaux. Les yeux sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision pourrait bouleverser l’échiquier politique sénégalais.

DÉMISSIONS, MISES À L’ÉCART : L’APR amputée avant les législatives

L’Alliance pour la République (APR) est dans la tourmente avec une cascade de départs. Awa Guèye et Doudou Sène ont claqué la porte tandis qu’Abdoulaye Diouf Sarr est dans les dispositions de les suivre suite à la publication provisoire des listes pour les législatives du 17 novembre 2024.

À la surprise générale, Mamadou Lamine Massaly, Abdou Lahad Seck Sadaga et Diéguy Diop, infatigables défenseurs de l’ex-mouvance présidentielle, malgré les nombreuses attaques subies de leurs adversaires, ont été zappés de la liste de « Takku Wallu Senegal ». Une situation déplorée par certains militants et proche de Massaly qui disent ne pas comprendre ce choix vu tous les combats de principe que leur leader a mené. La dernière en date : la démissionné de son poste de Président du conseil d’administration (PCA) après la perte du pouvoir.

Quant à Zahra Iyane Thiam, Amy Ndiaye Gniby et Victorine  Ndèye, elles ont été investies par la coalition « Jam ak Jariñ » d’Amadou Ba. Figures emblématiques de l’APR, ces dernières ont tourné le dos a Macky Sall après la perte du pouvoir. Ce qui pourrait fragiliser Macky Sall.

Pour rappel, sur 49 dossiers déposés, 41 ont été retenus par la Direction générale des élections (DGE) qui a publié, ce lundi, la liste des candidatures retenues pour les législatives anticipées du 17 novembre. Toutefois, il faut signaler que « les recalés ont 24 heures pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitiv ».

Affaire Dermond Oil : Khadim Bâ incarcéré, Coris Bank sous pression pour une dette de 700 milliards de FCFA

L’affaire Dermond Oil, qui secoue actuellement le monde des affaires au Sénégal, prend un tournant inquiétant pour certains acteurs financiers de premier plan. Le patron de Locafrique, Khadim Bâ, a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment faux et usage de faux dans un document administratif, importation sans déclaration de marchandises prohibées, violation de la règlementation de change, et escroquerie portant sur des deniers publics.

Cette affaire retentissante a attiré l’attention du public, d’autant plus que l’un des autres protagonistes, le directeur général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a pour sa part été relâché. Libéré sur ordre du Pool judiciaire financier (PJF), sa situation reste cependant sous haute surveillance. Selon les révélations du journal Source A, cette affaire pourrait avoir des implications beaucoup plus vastes pour l’ensemble du secteur bancaire.

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est entrée dans le dossier à la suite d’une réclamation choquante de la Douane sénégalaise, qui exige 700 milliards de francs CFA de la part de Coris Bank. Cette dette colossale menace non seulement la santé financière de la banque panafricaine, mais également l’équilibre du secteur bancaire dans toute la région UEMOA.

Un tel montant est jugé impossible à honorer par la banque sans courir le risque de faire faillite. Selon les observateurs, une faillite de cette envergure aurait un effet domino qui pourrait déstabiliser le secteur bancaire et financier de toute la zone UEMOA. C’est pour cette raison que la BCEAO, en tant que régulateur, a senti le besoin d’intervenir pour éviter une crise systémique.

Si Khadim Bâ se retrouve actuellement derrière les barreaux, Ibrahima Mar Fall, quant à lui, n’est pas encore directement inquiété malgré la menace des 700 milliards de francs CFA qui pèse sur son établissement. Cette divergence dans le traitement des deux hommes reflète peut-être la complexité de l’affaire, qui touche à la fois les secteurs pétrolier, bancaire et douanier.

Le dossier Dermond Oil, avec ses ramifications financières et judiciaires, met en lumière les fragilités et les interconnexions de l’économie sénégalaise, tout en soulevant de graves questions sur la gouvernance des affaires publiques et privées.

L’implication de la BCEAO est un signe que les autorités financières de la région prennent cette affaire très au sérieux. Toutefois, la capacité de Coris Bank à surmonter cette tempête reste incertaine. D’autres banques, bien qu’indirectement concernées, surveillent de près l’évolution du dossier, craignant des répercussions potentielles sur leurs propres opérations.

L’affaire Dermond Oil est loin d’avoir livré tous ses secrets. Pour l’heure, c’est l’ensemble du paysage économique sénégalais et ouest-africain qui retient son souffle, tandis que la justice poursuit son travail dans cette affaire aux multiples facettes.

Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024

🔴 ENTRE DÉMISSIONS ET NON INVESTITURE DE SES PLUS VIRULENTS DÉFENSEURS AUX LÉGISLATIVES : L’APR MAL EN POINT
🔴 FRUSTRATIONS AUTOUR DES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES : JPS-TOUBA FACE À UNE FRONDE ET JAM AK JARIÑ MENACÉE D’UN BOYCOTT À KAOLACK

🔴 ISMAIL JAKOBS DÉCLARÉ FORFAIT PUIS ALIGNÉ PAR GALATASARY : LA FSF EXIGE LA LIBÉRATION DU SÉNÉGALAIS
🔴 MERCATO : PAPE ABOU CISSÉ À LA CONQUÊTE DU QATAR AVEC AL SHAMAL


Moustapha Mamba Guirassy : « Très satisfait » de la rentrée des classes 2024-2025

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, s’est déclaré « très satisfait » de la rentrée scolaire 2024-2025 après avoir visité plusieurs établissements de l’académie de Dakar ce lundi. Il a salué la mobilisation des enseignants, élèves, et communautés, qui ont contribué au bon démarrage des cours.

Selon le ministre, les écoles étaient prêtes à accueillir les élèves, et la plupart des enseignants ont répondu présent, permettant la mise en œuvre du concept « oubi tay, jang tay » (rentrée immédiate des classes et début des cours). Il a souligné que l’innovation de cette année réside dans le déploiement massif du personnel administratif et des inspecteurs d’académie à travers le pays pour s’assurer de la réussite de cette rentrée.

Cependant, Guirassy a reconnu certains défis, notamment les départs massifs d’enseignants dans certaines régions, avec des pertes allant de 200 à 300 enseignants. Mais il a rassuré que le ministère a anticipé ces mouvements en mettant en place une approche efficace pour assurer le remplacement des enseignants affectés à d’autres localités.

Le ministre a également salué l’engagement des communautés locales, des associations sportives et culturelles, ainsi que des « bajenu gox » (marraines de quartier), qui ont répondu à l’appel du président de la République en participant à la journée de nettoiement dédiée aux écoles. Cette initiative a permis de rendre les établissements plus propres et prêts à accueillir les élèves.

Toutefois, il a noté que certaines écoles dans certaines régions sont encore touchées par des inondations, mais il a assuré que le ministère travaille activement sur cette question pour y apporter des solutions rapides.

Lors de sa visite au Collège Cathédrale, Moustapha Mamba Guirassy a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner le système éducatif dans son ensemble, en soulignant l’importance de préserver la diversité culturelle du pays. « Il s’agit d’une seule école, l’école sénégalaise, et tout sera fait pour que cette cohésion soit renforcée », a-t-il affirmé.

Le ministre a insisté sur la nécessité de ne laisser aucun enfant de côté, quel que soit son lieu d’origine ou sa culture. « Chaque enfant, peu importe la région d’où il vient, peu importe sa religion ou sa culture, l’école doit l’accompagner pour développer ses talents et compétences afin de participer au développement de notre nation », a-t-il conclu.

Grâce à cette mobilisation générale et aux mesures prises, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce prometteuse, avec une volonté claire de l’État de faire de l’éducation un levier du développement national.

Exclusif : Arrêté ministériel déclare irrecevables les listes de Macky à Bakel et en Afrique de l’Ouest pour les législatives

L’arrêté ministériel portant publication des déclarations de candidatures en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 a été récemment publié, révélant que plusieurs listes de candidatures ont été déclarées irrecevables. Parmi elles figurent les listes départementales de la coalition « TAKKU WALLU SÉNÉGAL », dirigée par Macky Sall, notamment dans le département de Bakel et la circonscription d’Afrique de l’Ouest.

Le document précise que la candidature de la coalition pour le scrutin majoritaire dans le département de Bakel a été rejetée car elle ne comportait qu’un seul candidat sur les listes des titulaires et des suppléants, alors que la réglementation exige deux candidats pour chaque liste. Ce manquement constitue une violation du décret n°2024-1982 du 13 septembre 2024, qui établit les règles de répartition des sièges de députés à élire.

De même, la liste pour le scrutin majoritaire d’Afrique de l’Ouest a été déclarée irrecevable car elle ne comptait que deux candidats sur les listes des titulaires et des suppléants, au lieu des trois prévus. Cela va à l’encontre des articles L.149 et L.173 du Code électoral, qui régissent les conditions d’éligibilité.

Outre la coalition de Macky Sall, d’autres entités politiques ont également été touchées par ces décisions. Par exemple, la coalition « ALLIANCE SAMM SUNU SÉNÉGAL », dirigée par l’ancien ministre du Commerce Alioune Sarr, a vu sa liste rejetée pour avoir présenté une candidature incomplète au scrutin proportionnel. L’entité indépendante « FRONT ETHIQUE RÉPUBLICAIN AVEC MAMADOU SIDIBÉ (FERMS) » a également été sanctionnée pour avoir soumis une liste proportionnelle incomplète, ne comportant que quinze titulaires sans liste de suppléants.

Le parti « EN AVANT CA KANAAM » a été déclaré irrecevable pour ne pas avoir présenté la quittance confirmée du dépôt de son cautionnement, tandis que le parti « EN MARCHE POUR LA RENAISSANCE DU SÉNÉGAL (M.P.R.) » a été sanctionné pour l’absence de liste de suppléants sur ses candidatures.

D’autres entités, comme la coalition « RV NAATANGUE » et « DEFAR SA GOKH », ont également été rejetées pour des raisons de non-respect des dispositions de parité et de dépôt de liste de suppléants.

Enfin, l’entité indépendante « ALSAR » a vu sa candidature à Thiès rejetée pour avoir investi deux candidats sur les listes, alors que la réglementation exigeait quatre candidats.

Ces déclarations d’irrecevabilité soulignent une certaine désorganisation au sein des coalitions en lice pour les élections législatives. Les conséquences de ces décisions pourraient avoir un impact significatif sur le paysage politique du Sénégal, surtout à l’approche des élections anticipées. Les coalitions concernées devront revoir leurs stratégies et s’assurer de respecter scrupuleusement les dispositions réglementaires afin de garantir leur participation au scrutin.

APPEL demande au ministre de la Communication de revoir la création de la commission de validation des entreprises de presse

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a récemment réagi à la création de la Commission d’examen et de validation de la déclaration des entreprises de presse, mise en place par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette commission a pour but d’organiser le secteur médiatique et de garantir que seules les entreprises de presse respectant les critères légaux puissent exercer au Sénégal.

Cependant, APPEL a exprimé des préoccupations majeures concernant cette initiative, la qualifiant d’« arrêté élaboré de manière cavalière ». Dans un communiqué, l’association a critiqué l’absence de concertation avec les acteurs du secteur avant la mise en place de cette commission, soulignant que cet arrêté donne au ministre des pouvoirs trop étendus, « s’arrogeant un droit de vie ou de mort sur les entreprises de presse ».

APPEL a également soulevé la question de la légitimité de la commission à valider ou rejeter les demandes d’enregistrement, un rôle qui, selon eux, outrepasse les prérogatives du ministère de la Communication. L’association a mis en avant l’importance du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), qui, selon elle, se trouve marginalisé dans cette nouvelle structure. De plus, la présence des ministères de l’Intérieur et de la Justice au sein de la commission a suscité des interrogations sur la transparence et l’indépendance de cette initiative.

APPEL a rappelé que l’enregistrement des entreprises de presse n’a jamais posé de problème majeur, notamment lors de la campagne d’enregistrement de 40 jours lancée en décembre 2022 par le prédécesseur de l’actuel ministre. Ils estiment que cette initiative de création d’une nouvelle commission est redondante et que l’énergie aurait pu être mieux investie dans le renforcement de la Direction de la Communication, pour étudier les dossiers de manière conforme au Code de la presse et à ses textes d’application.

L’association a donc invité le ministre à surseoir à la mise en œuvre de cet arrêté, avertissant que si cette décision n’est pas revue, ils n’hésiteront pas à recourir à tous les moyens légaux pour contester la création de cette commission.

APPEL a également souligné que les objectifs communs entre le ministère et les acteurs du secteur doivent être l’assainissement et la professionnalisation du secteur médiatique au Sénégal, et qu’une concertation ouverte aurait permis d’éviter les « errements » constatés dans cette décision.

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«Carnage financier» sous Macky Sall : Birame Soulèye Diop dénonce l’opacité dans la gestion des finances publiques

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a tiré la sonnette d’alarme sur la gestion opaque des finances publiques sous le régime de l’ancien président Macky Sall. Une semaine après les révélations du Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre a exposé de nouvelles informations qui montrent l’ampleur de cette opacité, notamment dans le secteur de l’énergie.

Lors d’une intervention au lycée Malick Sy de Thiès à l’occasion de la journée “Setal Sunu Reew”, Birame Soulèye Diop a affirmé que 38 des 44 contrats signés dans son secteur entre 2019 et 2023 ont été attribués sans appel d’offres, via entente directe. Il a révélé que 5400 milliards de francs CFA ont été engagés dans ces contrats, ce qui représente 88% des 5900 milliards investis sur cette période.

Selon le ministre, cette pratique a permis au ministre de l’époque de choisir ses partenaires sans aucune concurrence, au détriment de la transparence et de l’efficacité. « Ce sont des choix personnels qui ont déterminé ces contrats, alors qu’un appel d’offres aurait pu permettre d’obtenir “le meilleur coût et une meilleure qualité de travail”« , a-t-il déclaré.

Birame Soulèye Diop a également remis en question les justifications de certains qui continuent de nier ces chiffres. Il a insisté sur la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des ressources publiques et sur le rôle crucial des appels d’offres dans la bonne gouvernance.

Ces révélations interviennent dans un contexte où le nouveau gouvernement cherche à réformer en profondeur la gestion des finances publiques et à instaurer des pratiques de bonne gouvernance, afin de renforcer la confiance du public et des partenaires internationaux dans les institutions sénégalaises.

Takku Wallu saisit le Conseil Constitutionnel pour contester la candidature d’Ousmane Sonko

Le mouvement politique Takku Wallu dépose un recours afin de bloquer la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, invoquant des motifs d’inéligibilité.

Élections législatives : Les listes nationales dévoilées pour le scrutin du 17 novembre

La Direction générale des élections (DGE) a publié les listes nationales des principaux partis et coalitions en lice pour les législatives du 17 novembre 2024. Parmi elles, figurent la liste du parti Pastef d’Ousmane Sonko, la coalition « Jamm ak Njariñ » menée par Amadou Ba, la coalition « Samm Kassy Yi » dirigée par Barthélémy Dias, ainsi que celle de l’ex-chef de l’État Macky Sall, qui est la tête de liste de sa formation.

Ces coalitions se disputeront les 53 sièges du scrutin proportionnel, tandis que les 112 autres sièges seront attribués au niveau départemental dans le cadre du scrutin majoritaire. Les listes comptent des candidats issus de divers horizons politiques, reflétant la diversité et l’intensité des enjeux pour cette élection législative.

Les électeurs sont invités à consulter les noms des titulaires dans leurs circonscriptions respectives pour découvrir les candidats en lice et leur programme pour ces élections déterminantes.

Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Bougane Guèye Dany : Critique acerbe du gouvernement et appel à une gouvernance responsable

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, ne cache pas son mécontentement face à la gestion actuelle du pays par les nouveaux occupants du palais présidentiel. Dans une récente déclaration, il a vivement critiqué la décision de l’agence Moody’s de baisser la note de crédit du Sénégal à B1, pointant du doigt des choix gouvernementaux jugés « irréfléchis » et destructeurs pour l’image du pays.

Selon Bougane, cette dégradation de la note de crédit découle d’une gestion financière désordonnée et d’un amateurisme flagrant de la part des dirigeants, en particulier du président et du Premier ministre. Il a déclaré : « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées. »

Le leader de Gueum Sa Bopp a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de solutions concrètes face aux problèmes pressants des Sénégalais. Pour lui, le président et le Premier ministre semblent piégés dans une approche rétrograde, se concentrant sur des théories du complot plutôt que sur des résultats tangibles. Il a déclaré : « Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique. »

Bougane a mis en exergue la question de la crédibilité des institutions, notamment la Cour des comptes, en remettant en cause le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022. « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes quand on conteste des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes », a-t-il affirmé.

Le leader de Gueum Sa Bopp a également dénoncé ce qu’il considère comme une « confusion des rôles au sommet de l’État », appelant les Sénégalais à exiger plus de sérieux de la part du gouvernement dans la gestion des informations économiques. Il insiste sur la nécessité de définir des choix stratégiques clairs dans un cadre crédible.

Il a également rappelé l’importance de la démocratie et de la transparence, en évoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Ousmane Sonko, une action qu’il qualifie de violation de la Constitution. Selon Bougane, les prochaines élections législatives représentent la dernière chance pour « sauver le Sénégal ».

Ainsi, son message reste clair : le gouvernement doit prendre des décisions responsables et transparentes pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.

Madiambal Diagne entre en politique et cède la présidence de l’UPF

Le journaliste sénégalais de renom, Madiambal Diagne, se lance officiellement en politique. Candidat aux élections anticipées prévues pour le 17 novembre prochain au Sénégal, il a décidé de se retirer de ses fonctions de président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) afin de se concentrer sur sa nouvelle mission.

Dans un communiqué publié ce lundi, Madiambal Diagne a déclaré : « En raison de mon nouvel engagement politique au Sénégal, j’ai décidé de passer la main à la tête de L’UPF. » Il a proposé la journaliste marocaine Meriem Oughiri pour assurer l’intérim de la présidence internationale, un choix qui a été validé à l’unanimité par les membres du Bureau international de l’organisation.

Madiambal Diagne, administrateur général du groupe de presse Avenir Communication et du journal Le Quotidien, avait été reconduit à la tête de l’UPF en juillet 2023, après avoir quitté cette fonction en juillet 2022 à l’expiration de son dernier mandat. Il avait alors occupé la présidence de l’organisation pendant huit ans. Sur ses réseaux sociaux, il s’était exprimé avec fierté : « Le satisfecit de mes pairs me rattrape ! », en référence à la reconnaissance de son travail à la tête de l’UPF.

Ce passage de témoin marque une nouvelle étape dans le parcours de Madiambal Diagne, qui met désormais son expérience et son engagement au service de la politique sénégalaise. Sa décision de rejoindre la scène politique intervient dans un contexte d’élections anticipées, où il s’apprête à relever de nouveaux défis.

L’annonce de sa candidature pourrait avoir un impact significatif, compte tenu de son influence dans les médias et de sa réputation en tant que défenseur de la liberté de la presse. Avec cette nouvelle voie, Madiambal Diagne semble prêt à faire entendre sa voix sur des sujets qui dépassent les frontières du journalisme, et à peser sur les débats politiques à venir au Sénégal.

Moody’s sur le Sénégal : les oublis qui biaisent la note de l’agence (Omar Diop)

Moody’s s’est basé sur le déficit budgétaire réel de l’État du Sénégal (10 % au lieu de 5,5 %) et sur le taux d’endettement réel (87 % au lieu de 73 %) pour abaisser la note du pays, passant de Ba3 (catégorie spéculative) à B1 (catégorie très spéculative). Cette révision aura pour conséquence une augmentation du risque lié aux crédits alloués au Sénégal, et donc une hausse du taux d’intérêt appliqué à ces derniers. L’agence de notation évalue ainsi la solvabilité du Sénégal, c’est-à-dire sa capacité à rembourser ses dettes.

Cependant, la découverte de gaz au Sénégal, estimée à 910 milliards de mètres cubes, place le pays au 5e rang des producteurs de gaz en Afrique et au 20e rang mondial. De plus, l’exploitation d’un champ pétrolier au large des côtes sénégalaises espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. La production d’or du Sénégal en 2023 est estimée à plus de 9 tonnes, représentant une contribution économique de plus de 219 milliards de FCFA par la société minière responsable de son exploitation.

Le Sénégal possède également un important potentiel en métaux précieux, métaux de base, minéraux industriels et matériaux de construction. En 2023, le secteur minier a généré plus de 1 000 milliards de FCFA. Si l’on se base sur le potentiel exceptionnel du Sénégal en ressources naturelles, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que ce pays est solvable, toutes choses étant égales par ailleurs. L’analyse de Moody’s aurait dû tenir compte de tous ces aspects avant d’attribuer une note au Sénégal.

Heureusement, la nouvelle orientation des autorités préconise la construction d’un modèle économique endogène, qui repose sur le financement de la politique économique sur des fonds propres et sur des partenariats public-privé, plutôt que sur un endettement contreproductif et inefficace.

Kaolack/ politique : Sérigne Momar Sokhna, président de la fédération du pds de kaolack quitte le Parti Démocratique Sénégalais avec l’ensemble des 29 secteurs

À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans la région de Kaolack vient de perdre le président du Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal (GMDS). Cela montre que ce parti traverse une tempête politique. De son côté, l’ancien président de la Fédération rurale de Latmingué, Sérigne Momar Sokhna, dénonce une injustice dont il serait victime depuis des années. Il affirme que cette action résulte d’un complot politique orchestré par ses camarades, notamment Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu, Saliou Dieng et Famara Senghor. Ces derniers n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale lors des dernières élections. M. Sokhna souligne qu’il s’agit d’une injustice flagrante, sans fondement.

Sérigne Momar Sokhna estime qu’il n’a plus d’avenir au sein du PDS. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Sokhna a décidé de quitter la formation politique de Me Abdoulaye Wade avec l’ensemble des 29 secteurs et la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène. « À partir d’aujourd’hui, je vous annonce ma décision de quitter le PDS avec l’ensemble des 29 secteurs, la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène, le responsable des jeunes de la commune de Keur Socé, Sérigne Niasse Thiam, et la présidente des femmes de la section communale de Ndoffane, Mame Sèye Ndour. Nous allons continuer à élargir mon mouvement dénommé Le Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal, déjà implanté dans les 45 départements du pays », a précisé Sérigne Momar Sokhna, président du mouvement (GMDS).

Le président du GMDS, par ailleurs président des exportateurs de métaux du Sénégal, a déjà annoncé son soutien, avec l’ensemble des 70 000 ferrailleurs, au candidat qui prendra en compte les préoccupations des paysans du Saloum et des ferrailleurs, a-t-il ajouté. Cette décision, relayée par l’ancien président de la fédération départementale du PDS de Kaolack, Sérigne Momar Sokhna, laisse présager une implosion imminente au sein du parti de Me Abdoulaye Wade dans la région de Kaolack. M. Sokhna souhaite désormais jouer un rôle central dans le débat politique et contribuer activement à façonner l’avenir du département de Kaolack, et plus largement celui du pays.

Élections législatives 2024 : Macky Sall en tête de liste pour Takku Wallu

L’ancien président du Sénégal mène la coalition Takku Wallu, marquant son retour sur la scène politique et ambitionnant de jouer un rôle clé dans la prochaine Assemblée nationale.

Liste complète de Takku Wallu avec Macky Sall tête de liste

Législatives 2024 : 41 dossiers retenus par la DGE, les recalés ont 24 heures pour faire recours

La Direction Générale des Élections (DGE) a rendu sa première décision concernant les candidatures aux élections législatives de 2024. Sur les 49 dossiers de candidature déposés, 41 ont été validés, tandis que 8 ont été recalés pour diverses raisons administratives ou de conformité.

La validation des candidatures par la DGE constitue une phase clé dans la préparation des législatives, marquant le passage vers la campagne officielle. Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, tout n’est pas encore perdu. Ils disposent d’un délai de 24 heures pour introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel, qui aura le dernier mot sur la publication de la liste définitive des candidats.

Bien que les détails exacts des motifs de rejet des 8 dossiers n’aient pas encore été communiqués de manière officielle, les raisons habituelles incluent des erreurs dans la documentation, des irrégularités dans le parrainage ou des omissions dans les critères d’éligibilité. Les candidats concernés devront agir rapidement pour corriger ces défauts, s’ils espèrent encore figurer sur la liste officielle.

Une fois saisi, le Conseil constitutionnel dispose d’un délai relativement court pour examiner les recours déposés. Sa décision sera sans appel, et sa publication permettra de confirmer la liste définitive des candidats pour ces élections cruciales. Ce processus vise à garantir la transparence et l’équité dans le déroulement du scrutin, tout en assurant que seules les candidatures conformes aux exigences légales sont retenues.

Avec cette sélection des candidatures, le paysage politique se dessine progressivement, et les partis comme les coalitions affûtent leurs armes pour une campagne qui s’annonce intense. Les législatives de 2024 sont particulièrement attendues dans un contexte où les enjeux socio-économiques et politiques sont nombreux.

La prochaine étape, après la validation définitive des candidatures, sera le lancement officiel de la campagne électorale, durant laquelle chaque candidat pourra défendre son programme et convaincre les électeurs. Les recalés, eux, espèrent encore pouvoir se frayer un chemin via le Conseil constitutionnel.

Ismail Jakobs : forfait ou confusion autour de sa blessure ?

La situation d’Ismail Jakobs, international sénégalais évoluant à Galatasaray, suscite la controverse à la veille des prochaines rencontres du Sénégal contre le Malawi, prévues les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Annoncé officiellement forfait en raison d’une blessure, Jakobs a néanmoins été titularisé par son club ce week-end lors d’un match de championnat contre Alanyaspor, où il a disputé l’intégralité de la rencontre (victoire 1-0).

Ce retournement de situation a plongé la Fédération sénégalaise de football (FSF) dans l’incompréhension, d’autant que le joueur avait été remplacé dans la liste des Lions par Abdoul Aziz Ndiaye du Jaraaf, en raison de sa supposée indisponibilité. La presse sénégalaise, notamment Le Quotidien, rapporte que la FSF n’a pas pris à la légère cet épisode, qualifié de « bizarrerie ». Les autorités sportives du Sénégal exigent ainsi la présence de Jakobs au rassemblement des Lions qui commence ce lundi à Diamniadio.

L’incohérence entre les déclarations du club turc et l’alignement du joueur sur le terrain laisse place à des interrogations. Selon des sources proches de la Fédération, les dirigeants turcs auraient joué un jeu ambigu, ce qui a suscité la colère des responsables sénégalais.

Dans ce contexte, la FSF semble bien décidée à clarifier la situation autour de Jakobs. Le Sénégal, qui entame une campagne de qualification importante pour la CAN 2025, veut pouvoir compter sur ses joueurs clés, et ne tolérera pas les incertitudes autour des blessures.

La suite des événements, et surtout la réponse du joueur et de son club, devrait permettre de dissiper les doutes. Mais cette affaire met en lumière une certaine tension entre la Fédération sénégalaise et certains clubs européens, qui, parfois, manquent de transparence concernant l’état de santé de leurs joueurs internationaux.

Blocage des Salaires des Députés Sortants : Une Directive Polémique du Premier Ministre ?

Les députés de la 14e législature se retrouvent dans une situation inédite : privés de salaires et de carburant depuis plusieurs jours. Selon le quotidien Bés Bi, les élus, habitués à être payés dès le 2 de chaque mois, n’ont toujours pas reçu leurs émoluments à ce jour, dimanche 7 octobre. Le Trésor public, qui aurait été interpellé à plusieurs reprises, affirme attendre des « instructions », sans préciser de quelle autorité ces directives doivent émaner.

Cependant, des rumeurs circulent, attribuant ce blocage à une décision du Premier ministre. Ce dernier, dans une posture ferme, avait déjà annoncé la suspension des salaires des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), des institutions qu’il n’a pas pu dissoudre en raison de l’opposition du groupe parlementaire Benno et d’une partie de l’opposition.

Une situation contraire à la Constitution ?

Ce blocage des salaires semble toutefois aller à l’encontre des dispositions constitutionnelles. En effet, comme le rappelle Bés Bi, l’article 87 alinéa 4 de la Constitution stipule que le mandat des députés sortants ne prend fin qu’à la date de proclamation des résultats des élections législatives. Cela signifie que les élus actuels sont en droit de percevoir leurs salaires et avantages jusqu’à la proclamation des résultats des élections prévues pour le 17 novembre prochain.

Si ces mesures sont confirmées, elles risquent de soulever des questions juridiques et politiques. S’agit-il d’une volonté de l’exécutif de sanctionner certains membres de la majorité parlementaire, ou simplement d’une mesure administrative en attente de clarification ? Le flou persiste. Toutefois, pour l’heure, les députés se retrouvent sevrés de leurs ressources, dans un climat de tension croissante à l’approche des élections législatives.

Le gouvernement se retrouvera probablement sous pression pour clarifier la situation rapidement, afin d’éviter que cette affaire ne prenne une tournure politique plus grave.

Diomaye Faye et Serigne Mbaye parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde selon Time Magazine

Dans son édition récemment publiée, Time Magazine a désigné deux Sénégalais parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. En effet, le Président Diomaye Faye et le Chef cuisinier Serigne Mbaye figurent dans ce prestigieux classement, respectivement dans les catégories «Leader» et «Innovateur», selon un rapport relayé par Les Échos.

Diomaye Faye, âgé de 44 ans, est désormais le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Son accession au pouvoir a suscité l’enthousiasme aussi bien au niveau national qu’international. Le Time Magazine souligne que sa victoire électorale est perçue comme une victoire pour la démocratie en Afrique de l’Ouest, une région récemment marquée par plusieurs coups d’État militaires. Plus encore, elle symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders politiques dans un pays où la population est majoritairement jeune, avec une médiane d’âge de 19 ans. Ce changement générationnel ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir du Sénégal.

En plus de son impact politique, Diomaye Faye incarne un modèle de gouvernance jeune et dynamique, ce qui fait de lui une figure de proue non seulement pour son pays mais aussi pour la sous-région ouest-africaine. Sa présence dans ce classement rehausse l’image du Sénégal comme une démocratie stable et en pleine mutation.

Outre le chef de l’État, Serigne Mbaye, un talentueux Chef cuisinier sénégalais, s’est distingué dans la catégorie des «Innovateurs». Installé aux États-Unis, Mbaye a su conquérir les palais les plus exigeants en revisitant la cuisine sénégalaise avec une touche d’innovation. Son inclusion dans ce classement met en lumière l’influence croissante des talents sénégalais sur la scène internationale, notamment dans le domaine culinaire.

Ces distinctions marquent une reconnaissance importante pour le Sénégal, dont les fils et filles continuent de briller sur la scène mondiale dans des domaines variés.

Nouvelle saignée à l’APR : Awa Guèye et Abdoulaye Diouf Sarr sur le départ ?

Le parti de l’Alliance pour la République (APR), dirigé par le président Macky Sall, traverse une nouvelle zone de turbulences à l’approche des législatives du 17 novembre. Selon Les Échos, Awa Guèye, membre fondateur et figure influente de la formation beige-marron, a récemment démissionné du parti. Cette décision serait le résultat d’un désaccord profond sur la manière dont elle a été écartée des investitures pour les prochaines élections législatives.

Après avoir joué un rôle prépondérant au sein de l’APR, notamment en assurant l’intérim à la tête de l’organisation des femmes de son camp politique, Awa Guèye n’aurait pas digéré son exclusion jugée « cavalière » par certains de ses proches. Cette mise à l’écart intervient après une législature qualifiée d’« excellente » par plusieurs observateurs.

Mais Awa Guèye ne serait pas la seule figure à envisager un départ de l’APR. Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre et membre de l’APR depuis 2009, serait également en réflexion. Selon les informations relayées par Les Échos, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a traversé plusieurs gouvernements sous Macky Sall, serait mécontent de la manière dont les investitures pour les législatives ont été gérées. Cette frustration viendrait s’ajouter à d’autres désaccords accumulés au fil des années, notamment après avoir dû avaler plusieurs « couleuvres » pendant ses fonctions.

Ces défections, si elles se confirment, marqueraient une nouvelle étape dans les tensions internes de l’APR, à un moment crucial où le parti doit faire face à des défis électoraux de taille. La gestion des investitures, qui semble cristalliser de nombreux mécontentements, pourrait provoquer une véritable saignée au sein du parti, affaiblissant son unité à l’approche des élections.

La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres cadres influents suivront le mouvement initié par Awa Guèye et peut-être bientôt Abdoulaye Diouf Sarr, ou si l’APR parviendra à contenir cette fronde interne. Le parti de Macky Sall, déjà secoué par des tensions autour de la succession du président sortant, devra réagir rapidement pour éviter une crise politique majeure à quelques semaines des législatives.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°290 – du 07/10/2024

🔴 SORTIE MÉDIATIQUE DE BIRAME SOULÈYE DIOP SUR LES MOTIFS DE LIMOGEAGE : DÉMENTI DU COLLECTIF DES LICENCIÉS
🔴 ACCUSATIONS DE SONKO CONTRE L’ANCIEN RÉGIME : L’APR DÉPLORE CES « PROPOS IRRESPONSABLES »

🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL DE HANDBALL – DAMES : GOLF HBC REMPORTE LA PALME FACE À DIAMONO

Diourbel : Le mouvement « Yonou Deugu » voit le jour pour un changement politique

À quelques jours des élections législatives, le mouvement « Yonou Deugu » a fait son apparition sur la scène politique de Diourbel, promettant de donner un nouveau souffle à la commune. Lors d’une rencontre grandiose au quartier Serigne Mbaye Sarr, le mouvement a été lancé dans une ambiance festive, attirant l’attention des médias et des habitants.

Le président du mouvement, Pape Diagne, a expliqué que « Yonou Deugu » est composé essentiellement de jeunes, mais aussi de femmes, de travailleurs du secteur informel et de sages. Titulaire d’un master en droit maritime et président sortant de l’amicale de la faculté de droit, Pape Diagne a souligné la nécessité de redonner à Diourbel un nouveau visage, face à un constat alarmant : « Diourbel est laissé en rade. Rien ne marche ici et rien n’a changé. Le maire, Malick Fall, je ne le dénigre pas, mais il a montré ses limites. Diourbel mérite mieux, et nous sommes là pour relever les défis. »

Pape Diagne a précisé que, bien qu’ils ne soient pas candidats aux prochaines élections législatives, leur objectif est d’orienter les Diourbellois vers les meilleurs choix. « Nous veillerons au grain et nous appelons les jeunes à prendre conscience. Les Diourbellois sont fatigués, surtout les femmes », a-t-il affirmé.

Le mouvement « Yonou Deugu » se veut être un véritable acteur de changement, visant à inciter les citoyens à s’impliquer dans le processus politique et à revendiquer leurs droits. « Nous tenons à remercier tous les membres qui ont porté leur choix sur ma personne et appelons les Diourbellois à venir adhérer au mouvement pour redonner à Diourbel le respect et la considération mérités », a ajouté Pape Diagne.

Le lancement du mouvement « Yonou Deugu » s’inscrit dans un contexte où les citoyens de Diourbel expriment un besoin croissant de changement et d’initiatives qui répondent aux défis socio-économiques auxquels ils font face. En mobilisant les différentes couches de la population, le mouvement aspire à créer une dynamique participative pour améliorer les conditions de vie dans la commune.

Ainsi, avec des valeurs de solidarité et de responsabilité, « Yonou Deugu » se positionne comme un nouvel espoir pour les habitants de Diourbel, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur.

“Setal Souniou Rew” à Diourbel : Moussa Bala Fofana mobilise les troupes pour des ecoles propres

Dans le cadre de l’initiative « Setal Souniou Rew » lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Moussa Bala Fofana, a mobilisé les jeunes de Diourbel le 5 octobre 2024 pour une journée dédiée au nettoyage et à l’entretien des établissements scolaires de la commune.

Cette journée, placée sous le signe de l’engagement civique, a vu la participation active de nombreux patriotes, qui ont répondu présent à l’appel du ministre avec du matériel de nettoyage. Le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, le préfet Abdou Khadre Diop, ainsi que des acteurs de l’éducation, des élèves et des parents d’élèves, ont également pris part à cette initiative.

Parmi les établissements qui ont bénéficié de cette opération, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) ex-CEMT a été particulièrement mis en avant. Les jeunes du quartier Demba Welle, accompagnés des patriotes, se sont attelés au désherbage et à l’évacuation des ordures, contribuant ainsi à rendre l’établissement plus accueillant.

L’École Maternelle Fatoumata Ka, située au centre-ville, a également été nettoyée. L’ambiance était empreinte d’émotion, surtout après le passage des bénévoles qui ont amélioré considérablement le cadre de vie de l’établissement.

Le ministre a également visité l’École Serigne Bassirou, située au quartier Médinatoul, où il a félicité les enseignants et la direction pour les résultats remarquables obtenus lors des examens du CFEE et de l’entrée en sixième cette année.

D’autres établissements comme le Centre de Formation Professionnel CRETEF et le CEM Mouhamadou Moustapha Mbacké ont également reçu la visite du ministre, renforçant ainsi le soutien aux acteurs éducatifs de la région.

Un moment particulièrement touchant a eu lieu à l’École Algor Dioum, où le ministre a fait ses premiers pas dans le monde de l’éducation. S’asseyant sur une table-banc de sa classe de CM2, Moussa Bala Fofana a partagé ses souvenirs d’enfance, entouré de ses anciens camarades de classe, illustrant ainsi le lien fort qui unit les générations.

La journée s’est conclue dans le quartier Demba Welle, où le ministre a tenu une session d’investissement humain avec les jeunes et les femmes, renforçant ainsi l’esprit communautaire et le sens du devoir.

La cinquième édition du programme « Setal Souniou Rew » à Diourbel a été couronnée de succès, le ministre Moussa Bala Fofana ayant réussi à mobiliser les troupes autour d’une cause noble : le service à la nation et la promotion d’un cadre éducatif sain et propice à l’apprentissage. Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves à Diourbel, tout en renforçant les liens communautaires.

Ziguinchor : l’école Francisco Carvalho a abrité officiellement la journée de Set-Setal le samedi 05 octobre 2024

L’école Francisco Carvalho se situe dans le quartier de Santhiaba, dans la commune de Ziguinchor. Elle est localisée dans une zone où la nappe phréatique est affleurante, rendant les lieux envahis par des eaux stagnantes et des herbes, sans compter l’état de délabrement des toilettes. Cela présage une rentrée scolaire certainement difficile.

La journée de Set-Setal a vu la participation du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la déléguée générale de la DER Aïda Mbodj, des autorités administratives et locales, ainsi que de représentants d’autres secteurs professionnels, entre autres. L’objectif était de trouver une solution pour faciliter la rentrée scolaire des élèves et enseignants de cet établissement.

« Nous sommes ici à Santhiaba, dans une zone où la nappe phréatique est affleurante. Chaque année, c’est la situation que nous vivons à la rentrée des classes. Malheureusement, cette année, l’hivernage n’étant pas encore terminé, et avec la nappe affleurante, les pluies continuent de tomber. Hier encore, il a plu, et selon les prévisions météorologiques, d’autres pluies sont attendues. Malheureusement, nous continuerons peut-être à observer cette situation difficile. Cependant, nous, l’État, la communauté éducative, la mairie et le conseil départemental, allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour créer des conditions acceptables afin que, dans les plus brefs délais, les élèves de cet établissement puissent réintégrer les classes et commencer leur année scolaire, comme d’autres élèves dans le pays, et même ici à Ziguinchor », a expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye.

Il a assuré qu’un suivi adéquat serait mis en place pour faciliter la rentrée scolaire.

« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de donner un coup de râteau ou d’autres petites actions. Il s’agit aussi de rester présents à l’école pour continuer à mobiliser des ressources pour désherber, nettoyer, et les sapeurs-pompiers sont ici pour pomper l’eau. Nous ferons tout pour que les conditions soient moins difficiles que ce que nous avons observé. Tout le monde constate l’état d’envahissement par les herbes et les eaux. Nous espérons que d’ici les prochains jours, ou même les prochaines heures, avec l’aide de Dieu, nous allons au moins créer les conditions pour que la rentrée se fasse rapidement. Je ne peux pas m’engager sur une date précise, mais nous ferons tout ce qui est possible pour permettre la reprise des cours. »

Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « Il n’y a pas meilleur endroit que la devanture d’une école pour parler du sens et de l’enjeu de cette journée, tel que le président de la République l’a défini. Ce n’est pas seulement un acte symbolique de nettoiement mensuel, mais aussi un acte de gouvernance, aussi important que les grands projets. »

Il a ajouté que « les projets du gouvernement, qu’il s’agisse de construction de routes, d’autoroutes de l’eau ou de grandes infrastructures, de financement de l’économie, tout cela est important. Mais il n’y a rien de plus crucial que de former des citoyens de qualité grâce à l’éducation. Toutes les nations qui se sont développées ont commencé par éduquer leur peuple. »

De son côté, la déléguée générale de la DER, Aïda Mbodj, a souligné l’importance de réfléchir à l’implantation des écoles pour éviter les zones à problèmes. « Après ces journées de nettoiement, il ne s’agit pas simplement de quitter l’école et de la laisser à son sort. Il est nécessaire de mener une réflexion sur l’implantation des écoles, notamment dans les zones comme Ziguinchor, où il pleut beaucoup. Une meilleure collaboration entre les ministères de l’Urbanisme et de l’Éducation nationale est indispensable pour éviter ces situations. »

Elle a également insisté sur l’impact des toilettes délabrées, notamment sur la fréquentation des filles à l’école. « Nous ne pouvons pas tourner le dos à cette situation. Nous allons continuer à suivre ce dossier, et personnellement, je m’engage à contribuer à la réfection de ces toilettes. »

Enfin, pour marquer leur soutien, « la DER a offert 15 brouettes et 20 balais à Monsieur le ministre », a conclu Aïda Mbodj, en réaffirmant que la DER soutiendra les initiatives des pouvoirs publics.

« Ubi tey jang tey » : Podor Nouvelle Vision au chevet de l’école Donaye 1

Le mouvement Podor Nouvelle Vision a mis la main à la pâte ce dimanche 6 octobre en organisant une importante journée de reboisement à Wouro Madiwou, ainsi qu’une cérémonie où les meilleurs élèves de l’école Donaye 1 ont été primés.

« Cet événement marque une nouvelle étape dans notre engagement pour la protection de l’environnement et la préservation de notre patrimoine naturel. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des conséquences comme l’érosion côtière et les inondations, la mobilisation citoyenne est plus que jamais nécessaire », a expliqué M. Mamadou Seydou Sall, membre de Podor Nouvelle Vision.

En parallèle de cette action écologique, le président du mouvement, Monsieur Mamadou Seydou Sall, qui est également le parrain de l’école Donaye 1, a honoré les meilleurs élèves en leur attribuant des prix d’excellence. Ce geste souligne son engagement en faveur de l’éducation et son encouragement à la réussite scolaire.

« Ces deux initiatives montrent notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour les jeunes et pour notre département. En investissant dans l’éducation et en agissant pour l’environnement, Podor Nouvelle Vision continue de se battre pour une société plus juste et durable », a-t-il expliqué en évoquant les raisons de son action. Il a également remercié les participants pour leur engagement et leur détermination, qui ont fait de cette journée un succès.

Manipulation des chiffres des finances : L’Apr dénonce des « accusations sans preuves »

L’Alliance pour la République (Apr) s’est exprimée ce dimanche sur le rapport d’audit des finances publiques du Sénégal, récemment publié par le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Ce rapport fait état d’une manipulation supposée des chiffres économiques, en particulier sur la situation financière du pays.

Dans un communiqué, l’Apr a rejeté ces accusations, dénonçant des « jugements hâtifs » qui, selon elle, ne sont pas encore validés par la Cour des comptes. « Il est inacceptable que des accusations soient portées sans preuves tangibles, mettant ainsi en péril la confiance du public envers nos institutions », peut-on lire dans le texte.

L’Apr rappelle que seule la Cour des comptes a l’autorité nécessaire pour évaluer la régularité des finances publiques et déterminer si des irrégularités ont eu lieu. « La Cour des comptes dispose d’un délai de trois mois pour valider les conclusions d’un rapport d’audit et ne se prononcera qu’après avoir recueilli les observations des anciens ministres des Finances et des acteurs concernés, dans le cadre du principe du contradictoire », ajoute le communiqué.

Les partisans de l’ancien président Macky Sall ont également salué « la retenue des anciens ministres des Finances, injustement accusés par le Premier ministre ». Ils critiquent par ailleurs l’empressement d’Ousmane Sonko à tirer des conclusions d’un rapport qui n’est, selon eux, « que provisoire ».

Dans ce contexte, l’Apr a tenu à rappeler que « prudence, retenue et discrétion » sont des vertus essentielles dans l’exécution des missions de l’État, et a déploré ce qu’elle qualifie de « manque de respect » envers l’administration économique et financière du pays.

L’Apr appelle donc à attendre la validation définitive du rapport par les autorités compétentes avant de se prononcer sur la gestion des finances publiques.

Sensibilisation à l’économie d’énergie : l’AEME forme les journalistes sur les bonnes pratiques

Ce vendredi 3 octobre 2024, l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME) a organisé un atelier destiné aux membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et aux journalistes spécialisés dans l’environnement. L’objectif était de les sensibiliser aux bonnes pratiques et à l’importance de la maîtrise de l’économie d’énergie.

Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, a profité de cette occasion pour présenter les solutions d’efficacité énergétique disponibles, notamment dans le secteur du bâtiment et des technologies performantes. Elle a insisté sur l’importance d’adopter des systèmes de gestion intelligente des équipements et des installations solaires, ainsi que des pratiques de sobriété énergétique qui, ensemble, permettront de réduire les dépenses énergétiques à tous les niveaux.

Elle a souligné la nécessité pour les journalistes de mieux comprendre ces enjeux afin de transmettre l’information avec précision. « Nous voulons que vous ayez une meilleure connaissance des programmes de l’AEME en rapport avec la maîtrise de l’énergie. Cela inclut les bonnes pratiques d’économie d’énergie et les comportements à adopter pour réduire la consommation, » a-t-elle précisé.

Mme Ndiaye a également mis en avant le rôle clé des technologies et solutions de digitalisation dans la gestion de l’énergie dans les ménages et les administrations. Elle a insisté sur l’importance d’outiller les journalistes pour qu’ils puissent mieux informer le public sur les solutions concrètes d’économie d’énergie qui peuvent être appliquées à tous les niveaux.

Cette session marquait une première étape pour mieux faire connaître l’étendue des missions et interventions de l’AEME, visant à intégrer davantage l’efficacité énergétique dans les discours médiatiques et les pratiques quotidiennes des citoyens.

Audit des Finances Publiques : Le Président Bassirou Diomaye Faye salue la coopération avec le FMI et réaffirme l’engagement du Sénégal

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé, ce dimanche, sa gratitude envers le Fonds Monétaire International (FMI) pour l’esprit de coopération qui a prévalu après la publication des premiers résultats de l’audit des finances publiques du Sénégal. Cet audit, couvrant la période 2012-2024, fait état de la gestion des finances publiques sur plus d’une décennie.

Sur son compte X (anciennement Twitter), le Président Faye a déclaré : « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, concernant la gestion 2012-2024. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est engagé dans une série de réformes économiques visant à améliorer la gestion de ses finances publiques. L’audit a mis en lumière certaines faiblesses en termes de déficit budgétaire et d’endettement, avec des recommandations à suivre pour assainir les finances de l’État.

« Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai exprimé lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a ajouté le Chef de l’État, rappelant ainsi sa détermination à mener des réformes structurelles ambitieuses pour renforcer l’économie du pays.

Le gouvernement du Sénégal, en étroite collaboration avec le FMI, prévoit de mettre en œuvre des mesures correctives afin de redresser la situation économique. Des réformes en matière de gouvernance financière, de gestion de la dette et de réduction du déficit budgétaire sont au cœur de cette coopération.

MOODY’S corrobore et conforte l’option des nouvelles autorités pour une transparence budgétaire à toute épreuve

La note à long terme du Sénégal de Ba3 à B1, en raison d’une situation budgétaire et d’un endettement nettement plus faibles que prévu selon MOODY’S est un baisse d’un cran pas une dégradation.

 Une dégradation a lieu lorsque l’agence de notation considère que les perspectives se sont affaiblies par rapport à la recommandation originelle, généralement en raison d’un changement important et fondamental

Or pour ce qui concerne le Sénégal nous avons un cran inférieur de Ba à B1 gardant toutefois notre le banc de la stabilité c’est-à-dire B.

Il y’a trois agences principales  1er Standard et Poor’s, le 2eme Fitch et le dernier Moody’s donc si le Sénégal est revu d’un cran inférieur par Moody’s, notre pays garde exactement son ranking et notation auprès des deux premiers cad S et P et Fitch

Il est clair  notre futur taux d’endettement sera plus qu’eleve’ mais relativement – pour ne pas dire faiblement –   dans la mesure que les deux autres agences ne s’alignent pas encore sur  Moody’s .

La dette du Sénégal est constituée à 65% de concessionnel et juste moins de 20% pour la dette commerciale et privée d’où l’impact limité sur la partie variable du la dette commerciale et privée indexée .

Évidemment nous devons travailler à consolider les fondamentaux des finances publiques pour revenir à la discipline budgétaire surtout à l’endroit des investisseurs étrangers , cette catégorie d’investisseurs pourrait être séduite par l’option de transparence sur la situation budgétaire réelle du pays mise en avant par les nouvelles autorités.

Moustpaha Diakhate

Ex Conseil Special PM

Expert et Consultant finance d’infrastructure

Les 44 agents en cessation d’activité du Ministère de l’Énergie répliquent aux déclarations du ministre Birame Souleye Diop

Suite aux récentes sorties médiatiques du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, les 44 agents mis en cessation d’activité depuis le 12 août 2024 ont vivement réagi à travers un communiqué. Ces agents dénoncent ce qu’ils qualifient d’« allégations » de la part du ministre et expriment leur profond désaccord avec les propos tenus lors de son intervention le 5 octobre 2024 à Thiès.

Dans leur communiqué, les agents reprochent au ministre de persister dans sa décision de les mettre en cessation d’activité de manière qu’ils jugent « illégale ». Ils affirment que leur mise à l’écart ne respecte pas le cadre juridique établi par le code du travail. Citant l’article L.53, ils rappellent que toute rupture de contrat à durée indéterminée sans préavis ou sans indemnisation entraîne une obligation pour l’employeur de verser une « indemnité de préavis », correspondant à la rémunération et aux avantages dont auraient bénéficié les employés durant la période de préavis.

Les agents réfutent également les déclarations du ministre concernant la source de leur rémunération. Selon eux, les salaires ne proviennent pas d’une simple caisse d’avance mais d’un fonds spécifique, dénommé « fonds de développement minier et géologique », inscrit dans le budget de l’État depuis plus de quarante ans. Ce fonds, affirment-ils, a permis de rémunérer des générations d’employés, dont certains sont désormais à la retraite. Ils contestent également la notion de « dépassement » budgétaire avancée par le ministre, expliquant qu’un fonds de relance de 3 milliards de francs CFA avait été prévu pour couvrir les charges supplémentaires, y compris les cotisations sociales.

Par ailleurs, les agents mettent en lumière ce qu’ils considèrent comme une incohérence dans les propos du ministre au sujet des dépenses. Ils affirment que les chiffres avancés – 5.400 milliards de dépenses engagées par entente directe de 2019 à 2024 – ne correspondent pas à la réalité du budget du ministère, qui s’élève à 8 milliards par an. Ils en concluent que le ministre aurait confondu les dossiers ou mal interprété certains éléments.

Le collectif des agents exprime également son inquiétude quant à leur avenir au sein du ministère, faisant état de rumeurs concernant des recrutements liés au parti Pastef et un audit en cours. Certains d’entre eux craignent de ne pas être retenus après cet audit, malgré leurs années de service et leur rôle actif dans la collecte des recettes minières.

Pour conclure, les agents insistent sur la régularité de leurs contrats et rappellent que leurs recrutements ont été faits dans le respect des lois en vigueur. Ils réfutent toute irrégularité et affirment que la signature des contrats n’exigeait pas l’approbation du ministre, contrairement aux déclarations de ses conseillers.

Dans une déclaration empreinte de dignité, les 44 agents en cessation d’activité martèlent qu’ils ne demandent qu’à travailler et à voir leurs droits respectés. Ils considèrent comme injuste le traitement qu’ils subissent et réclament simplement de pouvoir continuer à subvenir aux besoins de leurs familles.

Le bras de fer entre les agents et le ministère semble donc loin d’être terminé, laissant planer des incertitudes sur le dénouement de cette affaire.

Audit des Finances Publiques du Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Réaffirme Son Engagement pour la Transparence

Le dimanche 6 octobre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réagi publiquement aux résultats provisoires de l’audit des finances publiques couvrant la période de gestion de 2012 à 2024. Cet audit, commandité en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI), est perçu comme un moment décisif dans l’évaluation de la gestion économique du Sénégal sous les précédents gouvernements.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État a salué le soutien et la coopération du FMI tout en soulignant l’importance de cet exercice de transparence. « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, après la gestion 2012-2024. Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai dit lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a-t-il déclaré.

Depuis son investiture, Bassirou Diomaye Faye s’est positionné comme un fervent défenseur de la bonne gouvernance et de la transparence budgétaire. La gestion efficace des ressources publiques est un élément central de son programme, et cette première étape d’audit vise à restaurer la confiance des partenaires internationaux et des citoyens. Cette action fait suite à sa promesse d’éradiquer la mauvaise gestion financière qui, selon de nombreuses critiques, a entaché les administrations précédentes.

La coopération avec le FMI, au-delà de l’audit, témoigne de la volonté du gouvernement actuel de renforcer les relations avec les institutions financières internationales. En réaffirmant cet engagement pour la transparence, le président Faye souhaite offrir une nouvelle dynamique aux relations économiques du Sénégal. L’audit provisoire, bien qu’attendant encore ses résultats définitifs, pourrait jouer un rôle crucial dans la formulation des futures politiques économiques et financières du pays.

Les défis sont nombreux pour l’administration Faye, qui a hérité d’une économie marquée par des controverses autour de la gestion des fonds publics. Le président a déjà montré sa détermination en prenant des mesures concrètes pour redresser la situation économique et pour poser les bases d’un développement durable. Cet audit s’inscrit ainsi dans une volonté plus large de renforcer la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale, notamment auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.

Les résultats définitifs de cet audit sont attendus avec impatience. Ils auront un impact significatif non seulement sur l’image du gouvernement, mais aussi sur les orientations économiques futures du Sénégal. L’audit, qui vise à mettre en lumière les zones de mauvaise gestion et à promouvoir une meilleure allocation des ressources, pourrait ouvrir la voie à des réformes profondes dans le cadre de la gestion publique.

Le peuple sénégalais, ainsi que les observateurs internationaux, surveillent de près cette évolution, espérant voir des changements concrets qui amélioreront la situation économique et la gestion des finances publiques. Pour le président Faye, il s’agit d’une étape clé pour consolider son mandat et pour démontrer que la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion est bien plus qu’une promesse électorale, mais une réalité politique en cours de réalisation.

En somme, cet audit des finances publiques représente une occasion pour le Sénégal de prouver son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, deux piliers essentiels pour attirer de nouveaux investissements et consolider la confiance des partenaires économiques internationaux. Le président Bassirou Diomaye Faye, en réitérant son attachement à ces principes, envoie un signal fort pour l’avenir économique du Sénégal.

Abdoul Mbaye sur la gestion économique du Sénégal : « Des lendemains difficiles se profilent »

Lors de son passage dans l’émission « Grand Jury » diffusée sur la Radio Futurs Médias (RFM), Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a fait part de ses inquiétudes concernant la situation économique du pays. Il a rappelé qu’il avait depuis plusieurs années averti sur des « lendemains difficiles » pour le Sénégal, anticipant des ajustements douloureux. Cependant, il critique sévèrement la manière dont le régime actuel, dirigé par Diomaye Faye, gère et communique sur cette crise.

Abdoul Mbaye a exprimé son scepticisme face aux récentes déclarations du gouvernement, qui semble accuser trop rapidement certains acteurs sur la gestion des finances publiques. Il déplore un climat de « procédure à charge anticipative », qui, selon lui, donne l’impression que le gouvernement cherche coûte que coûte à désigner des coupables pour apaiser la population. « Il faut être plus serein car la justice n’a pas besoin de publicité inutile », a-t-il insisté, appelant à une gestion plus rigoureuse et moins théâtrale des dossiers publics.

Pour l’ancien Premier ministre, il est essentiel de laisser la justice suivre son cours sans interférences ni pression médiatique, afin d’avoir une vision claire et juste de la situation réelle des finances du pays. Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter des décisions hâtives qui pourraient aggraver les difficultés.

En analysant la situation économique actuelle, Abdoul Mbaye a fait état de prévisions sombres pour l’avenir du pays. Il pointe du doigt la nécessité pour le Sénégal de faire face à des ajustements structurels inévitables, en particulier dans le secteur des subventions. « On ne peut pas fonctionner sans remettre en cause les subventions, notamment celles de l’énergie », a-t-il déclaré.

L’ancien chef de gouvernement a souligné que ces ajustements ont déjà commencé, notamment au niveau des douanes et des redressements fiscaux. Il avertit que la situation de la trésorerie de l’État ne permet plus de couvrir efficacement la dette intérieure, et que les réductions ou suppressions des subventions entraîneront inévitablement une hausse des coûts de l’énergie et du transport, affectant le quotidien des Sénégalais.

Ce qui inquiète le plus Abdoul Mbaye, c’est l’incapacité perçue du régime actuel à proposer des solutions rapides et efficaces face aux défis économiques. « Nous allons vers des heures beaucoup plus difficiles », a-t-il prévenu, insistant sur le fait qu’un changement de stratégie s’impose de toute urgence.

Dans cet appel lancé au président et à son équipe, le leader de l’ACT estime que les mesures jusqu’ici adoptées sont loin de répondre aux besoins pressants de la population. Il exhorte ainsi le gouvernement à changer de cap avant que la situation ne se détériore davantage, invitant à une révision profonde des politiques économiques et fiscales pour éviter une crise plus grave.

Les propos d’Abdoul Mbaye dressent un tableau préoccupant de l’avenir économique du Sénégal. Alors que des réformes structurelles semblent inévitables, l’ancien Premier ministre appelle à une gestion plus sereine et réfléchie des finances publiques, loin des accusations précipitées. Face à l’urgence, il plaide pour des décisions responsables et justes afin d’atténuer les effets de la crise sur la population.

Lat Diop frappé par un nouveau coup dur : Son père Codé Diop s’éteint après une crise

Le destin semble s’acharner sur Lat Diop. Après son arrestation le samedi 21 septembre 2024, suivie de son défèrement au parquet du Pool judiciaire financier le jeudi 26 septembre, et de l’émission d’un mandat de dépôt deux jours plus tard, l’ancien directeur de la Lonase et ex-ministre des Sports doit maintenant affronter une autre épreuve. Son père, Codé Diop, est décédé ce dimanche 6 octobre 2024, aux environs de midi, dans une clinique de Dakar.

Selon les informations recueillies par DakarActu, Codé Diop luttait contre la maladie depuis plusieurs jours. Son état de santé déjà précaire s’est brutalement dégradé après qu’il a appris l’arrestation de son fils, seulement quatre jours avant son décès. Incapable de supporter la nouvelle, il a fait une crise violente, plongeant encore plus la famille dans la tristesse.

Les proches, dans un souci de protection, avaient choisi de ne pas l’informer plus tôt de la situation de son fils, de crainte que cela ne précipite la tragédie. Mais le sort en a décidé autrement.

Cette perte vient alourdir une série de malheurs qui frappent Lat Diop, qui se trouve actuellement derrière les barreaux. La famille, déjà secouée par les événements judiciaires, doit à présent faire face à la douleur de cette disparition.

Lat Diop traverse ainsi une période des plus sombres, devant désormais concilier sa propre défense avec le deuil d’un être cher. Le monde politique et sportif est sous le choc, et des messages de soutien affluent vers la famille Diop en ces heures difficiles.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Moustapha Cissé Lô appelle à la préservation des acquis démocratiques et plaide pour une alternance générationnelle

Moustapha Cissé Lô, ancien député et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, sort de son silence. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, il salue les avancées démocratiques réalisées par le peuple sénégalais, qu’il qualifie de mature. Cependant, l’ancien président du Parlement de la CEDEAO exhorte tous les acteurs à préserver ces acquis. Il se déclare partisan de l’Alternance Générationnelle et encourage la jeunesse à s’investir pleinement dans la construction nationale.

Lettre adressée à son S.E M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal et son Premier Ministre Ousmane Sonko.

Après avoir observé avec attention les 6 (six) premiers mois de votre exercice du pouvoir, je voudrais exprimer toute ma solidarité avec le peuple sénégalais. Le 24 mars 2024, lors de l’élection présidentielle, les citoyens sénégalais ont souverainement choisi de vous porter avec brio à la tête du Sénégal pour un mandat de 5 ans et ce, dès le premier tour de ce scrutin.

En tant que citoyen, je voudrais inviter tous à lutter pour préserver notre acquis démocratique envié à travers l’Afrique et dans le monde. Notre cher pays reste un modèle de paix, de démocratie et de stabilité dans un océan de tumultes qu’est devenue la sous-région ouest-africaine.
Oui ! Ceux qui nous gouvernent doivent rester toujours vigilants et ne jamais verser dans la haine, la vengeance et la précipitation qui sont des poisons mortels. La justice a souvent été utilisée comme arme pour liquider des adversaires politiques depuis notre indépendance.

Est-ce-que nos dirigeants qui avaient été victimes des décisions controversées de cette même justice-là, doivent continuer les procédés en ne changeant que les hommes qui ne les arrangent et en plaçant ceux qui les obéissent au doigt et à l’œil ?

Nous pensons bien que non ! Les Sénégalais ont trop souffert des méthodes peu orthodoxes utilisées par Dame justice qui rend souvent des décisions controversées, dictées par l’Exécutif. Ses anciennes pratiques peu orthodoxes sont révolues et doivent être jetées aux musées de l’histoire ancienne, ne serait-ce que, pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la concorde nationale. Aucun pays ne s’est jamais développé sans la justice, la paix, la transparence et l’équité. Ce sont des leviers indispensables pour bâtir un Sénégal fort économiquement.

Aujourd’hui, nous voulons lancer un vibrant appel aux nouvelles autorités et à tout le peuple sénégalais. Que tout le monde reste vigilant, tolérant transparent, mais surtout, patient face aux grands défis de l’heure qui nous interpellent. Nous conseillons aussi aux autorités étatiques de ne plus nommer à des fonctions de haute responsabilité des hommes et femmes de plus de 65 ans. Nous sommes au temps de la vitesse et il urge de compter sur une jeunesse saine, bien formée, dynamique et expérimentée (entre 30 et 40 ans) pour le décollage économique de notre cher Sénégal. L’énergie jeune doit être placée au centre de notre politique pour propulser davantage le Sénégal vers l’émergence. Il est alors grand temps de nous débarrasser des papys politiques, ces gens-là qui veulent manger à tous les râteliers. Pour dire, ils ont été comptables de la gestion de presque tous les régimes politiques qui se sont succédés au Sénégal.

Les jeunes ont massivement voté en mars 2024 pour une Alternance Générationnelle qu’il faut donner forme. Nous devons, de toute évidence, respecter leur choix. La jeunesse, c’est l’avenir. Elle est le fer de lance de tout développement digne de ce nom. Mettons les bouchées doubles et œuvrons ensemble pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, j’invite toute la jeunesse à plus de vigilance. Elle est appelée à se mobiliser comme un seul homme, avec courage et abnégation, pour voter les listes où figureront plus de candidats jeunes, corrects, sérieux et dévoués à la cause de notre République. Moi, personnellement, je n’ai pas encore choisi ma liste et je communiquerai dès que les listes des candidats seront publiées et affichées.

Pour conclure, sachez dès à présent que je ne serai l’otage ou l’esclave d’aucun homme ou d’une quelconque chapelle politique. J’entends toujours être du côté de la vérité.

Macky Sall démissionne de son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris

L’ancien président sénégalais se retire pour se concentrer sur les élections législatives anticipées, où il conduit la coalition Takku Wallu Sénégal.

« Monsieur le Président,

Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024.

Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêts, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements.

Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris pour les peuples et la planète aura été pour moi une tâche exaltante. Je tiens à vous remercier vivement pour votre confiance, en vous renouvelant mon fidèle attachement à notre amitié. Soyez assuré que je reste toujours disposé à travailler avec vous sur des sujets d’intérêt commun.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute et amicale considération ».

Macky Sall

La Chute Économique du Sénégal : Un Réquisitoire contre la Gouvernance Sonko

Six mois après l’alternance de mars 2024, le Sénégal fait face à une dégradation sans précédent de sa note économique, plongeant le pays dans une crise aux conséquences lourdes pour la population.

Selon un communiqué en date du 04 octobre 2024 du ministère des Finances et du Budget, l’agence Moody’s a revu à la baisse la note économique du Sénégal. Dans la foulée de la sortie du Premier ministre, M. Ousmane Sonko himself, qui a déclaré urbi et orbi que le Sénégal est une façade qui cache une structure en ruines, notre pays est passé de Ba3 pays stable à B1 pays sous surveillance.

En français facile, cette agence internationale de notation, suivant la logique du Premier ministre, a fait chuter le Sénégal du statut de pays économiquement stable à celui de pays failli à placer sous surveillance.

Dans un article au titre évocateur (« Own goal ou but contre son camp »), Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, a exprimé en réalités palpables le jargon de l’agence de notation: « Les conséquences immédiates et non exhaustives de cette dégradation pour le Sénégal sont: l’augmentation immédiate des intérêts de la dette commerciale ; un accès de plus en plus difficile aux prêts multilatéraux et bilatéraux ; un accès extrêmement limité ou à des taux usuraires aux marchés financiers ; une pression plus contraignante pour la prise immédiate de mesures drastiques de redressement qui seront insupportables pour la masse des pauvres de notre peuple ; un climat des affaires encore plus morose. »

À tous ceux qui demandaient d’attendre avant de dresser un bilan de l’action du régime issu de l’alternance de mars 2024, on ne peut s’empêcher d’opposer ce résultat tangible: une  dégradation sans précédent de la réputation financière et économique du Sénégal au bout des six premiers mois du mandat.

Si l’objectif d’Ousmane Sonko consistait à saccager le label Sénégal, il l’a atteint avec brio. Il était, en effet, difficile de faire mieux pour abîmer l’économie de ce pays.

Les chiffres du déficit budgétaire et du ratio de la dette par rapport au PIB avancés par Ousmane Sonko – dont la contestation m’a valu deux jours de garde-à-vue – ont produit des effets plus destructeurs que la destruction.
Alors que les Sénégalais ne voient plus le diable pour lui tirer la queue, cette note dégradée vient repousser encore plus loin l’horizon d’une sortie de la crise économique.

Sur ce registre, au moins, vous avez réussi, M. le Premier ministre.
Votre retentissante conférence de presse a produit un effet plus dévastateur que la dévastation. Chapeau bas, chef ! Bravo, M. Sonko !

Cheikh Yérim Seck

Autorisation accordée à Dangote pour les tirs de mines dans la carrière : tensions avec les populations de Ngomène

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a récemment annoncé avoir délivré une autorisation à l’entreprise Dangote pour l’utilisation de tirs de mines dans une carrière située à proximité de Ngomène. Cette décision intervient alors que la multinationale rencontre des difficultés techniques liées à ses machines d’extraction, toutes actuellement hors service, mettant en péril ses engagements de production.

Selon les propos du ministre, cette autorisation a été accordée dans le cadre légal, en toute transparence, afin de permettre à Dangote de respecter ses obligations. En effet, l’entreprise utilise normalement des machines pour l’extraction des ressources, mais ces dernières étant en panne, les tirs de mines ont été jugés nécessaires pour éviter des retards supplémentaires. Le ministre a également souligné que le chef de village de Ngomène, Cheikh Ngom, a été impliqué dans les discussions menées avec Dangote afin de trouver une solution à la situation. Il l’a encouragé à communiquer ces décisions à sa communauté.

Cependant, la population de Ngomène ne partage pas cet avis et a manifesté son opposition face à l’usage des tirs de mines dans la région. Les habitants dénoncent les conséquences potentiellement néfastes sur leur environnement, leurs habitats et leur santé. Les récentes manifestations témoignent d’une inquiétude croissante quant à l’impact de ces activités minières sur la qualité de vie dans le village.

Cette situation met en lumière un conflit entre les impératifs industriels et les préoccupations locales liées à la protection de l’environnement et à la santé publique. Alors que l’État et Dangote tentent de rassurer la population sur la transparence et la légalité du processus, il semble que le dialogue devra être intensifié pour apaiser les tensions et trouver un compromis acceptable pour toutes les parties prenantes.

Goudomp : Journée nationale de Sétal Sunu Rewmi dédiée à l’école. Le ministre Olivier Boucal retourne dans son royaume d’enfance.

« Je voudrais d’abord féliciter toute la population de Goudomp qui s’est mobilisée massivement. Et au-delà de la population, nous devons également tirer un bilan de satisfaction quant au taux de participation. Nous avons vu les forces de défense et de sécurité participer massivement à cette journée d’investissement humain. Il faut rappeler que cette journée est dédiée à l’éducation et à l’enseignement professionnel », a expliqué M. Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, à l’occasion de la journée de Sétal Sunu École.

Les autorités déconcentrées ont choisi le Lycée de Goudomp. Pour moi, natif de Goudomp, revenir participer dans un lieu où j’ai étudié et enseigné est un grand plaisir. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut vraiment magnifier tout le travail et le niveau de compréhension de l’idée du Président de la République », a ajouté le ministre Olivier Boucal.

« Nous n’avons jamais rencontré ce problème à Goudomp pour la réouverture, mais je sais que les élèves sont suffisamment sensibilisés. Aujourd’hui, nous avons nettoyé les salles de classe, rangé les tables-bancs, et nous sommes en train de finir le désherbage. Nous pensons donc que le Lycée de Goudomp est fin prêt, comme les autres établissements de la ville. Nous pensons que les élèves viendront lundi pour la rentrée, car nous devons concrétiser le concept ‘Oubi Tey, Jang Tey’. J’ai fait le tour avec le proviseur et nous avons constaté que le Lycée de Goudomp, qui a ouvert ses portes il y a seulement cinq ans, est dans un état de délabrement très avancé. Je ne comprends pas l’origine de cette dégradation, mais il est surprenant qu’un lycée livré il y a seulement cinq ans soit dans un tel état », s’est interrogé M. Boucal.

« De toute façon, nous avons fait le constat et nous porterons ce que nous avons observé à l’attention du ministre de l’Éducation afin qu’il prenne les dispositions nécessaires », a conclu le ministre de la Fonction publique.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Bassirou Diomaye Faye exhorte les élèves du lycée Demba Diop à l’humilité et au travail

Ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu visite aux élèves du lycée Demba Diop de Mbour, un établissement où il a fait une partie de son parcours. À cette occasion, il a prodigué des conseils précieux aux jeunes apprenants, les invitant à adopter des valeurs fondamentales telles que l’humilité et le travail acharné pour réussir dans la vie.

« Il y a deux domaines dans lesquels j’ai appris que l’effort ne se perd jamais », a déclaré le chef de l’État. Il a illustré ses propos en évoquant d’abord le sport, un milieu où les résultats de l’effort sont rapidement perceptibles. « Le sportif qui s’entraîne le plus progresse plus que celui qui s’entraîne moins, car il fait davantage d’efforts pour acquérir des aptitudes », a expliqué Bassirou Diomaye Faye. Il a ainsi insisté sur l’importance de la persévérance dans la quête d’une amélioration continue.

Le second domaine dans lequel l’effort est toujours récompensé, selon le président, est celui de l’apprentissage. Il a encouragé les élèves à faire preuve de sérieux dans leurs études et à consacrer du temps à l’acquisition de connaissances. « Celui qui y met plus de sérieux, consacre plus de temps et est conscient des objectifs qu’il cherche à atteindre à travers ses efforts, est celui qui devient le meilleur », a-t-il ajouté.

Pour conclure, Bassirou Diomaye Faye a invité les élèves à allier humilité et travail pour se distinguer dans leur parcours académique et dans la vie. Ses propos ont laissé une impression marquante sur les élèves, qui ont accueilli ces conseils avec enthousiasme et motivation.

Emmanuel Macron appelle à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël dans le conflit à Gaza

Samedi, le président français Emmanuel Macron a exprimé sa position en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées dans le conflit en cours à Gaza. Lors de son intervention sur France Inter, il a souligné l’importance de privilégier une solution politique à la situation actuelle, en insistant sur la nécessité de mettre fin aux livraisons d’armes alimentant les combats.

« Je pense qu’aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a déclaré Macron. Bien que la France ne fournisse pas directement d’armes dans ce cadre, selon ses propos, le président a tenu à marquer une position ferme en faveur de la désescalade et du dialogue.

Ces déclarations interviennent alors que le conflit entre Israël et les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza continue de s’intensifier. Des frappes aériennes israéliennes ont répondu aux tirs de roquettes provenant de Gaza, entraînant de lourdes pertes civiles des deux côtés. Ce climat de violence exacerbé a provoqué des réactions internationales variées, la communauté mondiale appelant majoritairement à un cessez-le-feu immédiat.

Macron a également réaffirmé l’engagement de la France à chercher des solutions diplomatiques pour mettre fin à la crise. Selon lui, un retour au dialogue entre les parties concernées est la seule issue viable pour instaurer une paix durable dans la région.

Les propos du président français traduisent un sentiment plus large au sein de la communauté internationale, où les appels à l’arrêt des violences et à une solution politique se multiplient. Toutefois, les perspectives d’une désescalade rapide semblent encore incertaines, alors que les tensions restent vives.

Tentative de déstabilisation au Burkina Faso : Paul-Henri Damiba sous le coup d’une demande d’extradition

Le Burkina Faso est à nouveau secoué par des révélations préoccupantes concernant l’ancien leader de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement en exil à Lomé, au Togo. Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé le 5 octobre 2024, lors d’une intervention radiophonique, que Damiba serait impliqué dans un vaste complot visant à déstabiliser le régime en place à Ouagadougou. À cet effet, des négociations ont été entamées avec les autorités togolaises pour obtenir son extradition.

Paul-Henri Damiba, ancien lieutenant-colonel de l’armée burkinabè, avait pris le pouvoir en janvier 2022 à la suite d’un coup d’État contre le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré. Sa promesse d’apporter une réponse efficace à la menace terroriste au Burkina Faso, gangrené par l’insécurité depuis plusieurs années, n’avait pas suffi à calmer le mécontentement grandissant. Quelques mois plus tard, en septembre 2022, il était à son tour renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui le relégua à un exil au Togo.

Bien qu’éloigné de la scène politique nationale depuis, Paul-Henri Damiba continue d’alimenter les discussions. En effet, selon les accusations récentes du gouvernement burkinabè, l’ex-dirigeant aurait renoué avec des ambitions déstabilisatrices. Son implication présumée dans une attaque terroriste survenue à Barsalogho en août 2024 renforce ces soupçons.

Selon Ibrahim Traoré, les autorités burkinabè disposent de preuves incriminant Damiba dans des actions visant à saper la stabilité du pays. Ce dernier aurait collaboré avec des groupes armés terroristes dans le cadre d’un projet de déstabilisation qui viserait des cibles stratégiques au Burkina Faso. L’attaque de Barsalogho, un village au nord du pays, aurait fait partie de ce plan, impliquant des alliances dangereuses entre Damiba et des factions jihadistes actives dans la région.

Le président de la Transition a également révélé que le gouvernement n’avait initialement pas envisagé d’adopter une approche hostile à l’encontre de Damiba après sa chute en 2022. Cependant, ces récentes découvertes ont forcé Ouagadougou à reconsidérer sa position et à engager des discussions avec Lomé en vue de l’extrader pour qu’il réponde des accusations portées contre lui.

Selon les déclarations de Traoré, les autorités togolaises, jusqu’alors bienveillantes envers Damiba, auraient elles-mêmes été prises de court par ces révélations. Le Togo, jusqu’à présent, n’avait exprimé aucun signe d’inquiétude par rapport aux activités de l’exilé sur son territoire. Toutefois, la gravité des accusations pourrait changer la donne, ouvrant la voie à une coopération entre Lomé et Ouagadougou.

Les négociations entre les deux États sont désormais en cours. Le gouvernement burkinabè espère obtenir l’extradition de Paul-Henri Damiba pour qu’il soit jugé sur le sol burkinabè. Si cette démarche aboutit, elle marquerait une étape décisive dans la gestion des tensions internes et permettrait au régime en place de réaffirmer son contrôle sur les tentatives de déstabilisation.

Dans ce climat d’incertitude, la situation sécuritaire reste fragile au Burkina Faso, en proie à de multiples menaces. L’implication présumée d’un ancien chef d’État dans des actions terroristes met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires qui se jouent dans la région du Sahel. Le dénouement des négociations entre Ouagadougou et Lomé sera déterminant pour la suite des événements.

Le peuple burkinabè, épuisé par des années de conflits armés, attend avec impatience que la lumière soit faite sur ces accusations graves et que la stabilité puisse enfin être restaurée dans le pays.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Macky Sall quitte ses fonctions à la tête du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P) pour se consacrer aux élections législatives anticipées

Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal, a annoncé son départ de ses fonctions d’envoyé spécial et de président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une décision qui intervient à un moment clé de la politique sénégalaise, alors que des élections législatives anticipées se profilent à l’horizon. Sall occupait ce rôle depuis la fin de son mandat présidentiel, suite à sa nomination par Emmanuel Macron, président de la République française.

Selon une source proche de Macky Sall, celui-ci a fait le choix de « répondre aux sirènes nationales » en se concentrant sur la situation politique de son pays. « Il a répondu à l’appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l’international », a expliqué cette source, précisant que l’ancien chef d’État se prépare pour les élections législatives prévues pour le 17 novembre.

Désigné comme tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall a officiellement mis fin à ses fonctions au sein du 4P ce 9 octobre. Cette coalition, largement perçue comme une force de l’opposition au sein du paysage politique sénégalais, espère jouer un rôle clé dans ces élections anticipées qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays.

Le départ de Macky Sall du 4P intervient dans un contexte où la scène politique sénégalaise connaît d’importantes tensions, avec des appels à une réforme électorale et des manifestations populaires. Son retour actif dans la politique nationale est vu comme un signal fort de son engagement pour le futur du Sénégal, un pays qu’il a dirigé pendant deux mandats successifs.

Pour de nombreux observateurs, cette décision démontre que Macky Sall souhaite désormais se recentrer sur les enjeux internes du Sénégal, après avoir occupé une fonction internationale symboliquement importante au sein du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, une initiative visant à promouvoir des actions durables à l’échelle mondiale.

Les semaines à venir seront donc cruciales pour Macky Sall et la coalition Takku Wallu Sénégal, qui devra mobiliser ses forces pour espérer peser dans ces élections législatives anticipées, où les enjeux sont de taille pour la stabilité et le développement du pays.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Sénégal : Moody’s abaisse la note de crédit du pays après les annonces alarmantes du gouvernement

La situation économique du Sénégal traverse une période critique après la récente annonce de Moody’s. En effet, l’agence de notation a dégradé la note souveraine du pays, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette révision intervient dans un contexte de turbulences économiques provoquées par des révélations inquiétantes sur l’état des finances publiques héritées de l’administration de Macky Sall. Le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, avait commandé un audit financier qui a révélé un déficit budgétaire de 2023 dépassant les 10%, soit le double de ce qui avait été initialement rapporté par le précédent gouvernement.

Cette chute de la note sénégalaise a des répercussions immédiates sur les obligations en dollars émises par le pays. Dès l’annonce du nouveau président sur l’état ‘’désastreux’’ des finances publiques lors de l’allocution du ministre Ousmane Sonko, les obligations sénégalaises ont connu une chute vertigineuse. La situation est d’autant plus préoccupante que Moody’s justifie sa décision par une détérioration de la position fiscale et un endettement « nettement » aggravé.

L’agence de notation met ainsi en lumière les risques économiques accrus qui pèsent sur le pays, avec un endettement qui dépasse les projections antérieures. La baisse de la note à B1 signifie une hausse du risque pour les investisseurs internationaux, rendant l’accès aux financements externes plus coûteux pour Dakar.

Les conséquences de cette dégradation de la note ne se limitent pas aux cercles financiers. L’ancien journaliste et désormais acteur politique Mamoudou Ibra Kane (M.I.K), ex-Directeur Général d’Emedia Invest, n’a pas tardé à réagir. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a directement imputé cette situation aux récentes annonces alarmantes du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

« Baisse de la note du Sénégal décidée par l’agence de notation Moody’s. Il fallait s’y attendre après les annonces alarmantes du gouvernement. La gestion d’un État ne s’improvise pas. Bienvenue aux mesures d’austérité comme la fin des subventions », a-t-il déclaré. Cette prise de position met en exergue les divergences politiques croissantes concernant la gestion des finances publiques et les mesures à prendre pour redresser la barre.

Alors que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye tente de rassurer la population et les investisseurs, la perspective de mesures d’austérité semble de plus en plus inévitable. Les subventions, particulièrement dans les secteurs sensibles comme l’énergie, pourraient être réduites, affectant directement le quotidien des Sénégalais. Une telle démarche risque d’aggraver les tensions sociales dans un pays où le coût de la vie a déjà considérablement augmenté ces dernières années.

Pour le nouveau gouvernement, le défi est de taille. Il s’agit non seulement de restaurer la confiance des investisseurs internationaux, mais aussi de stabiliser les finances publiques tout en évitant un choc social majeur. La révision à la baisse de la note du Sénégal par Moody’s met en lumière les urgences économiques auxquelles le pays doit faire face.

Il reste à voir comment Bassirou Diomaye Faye et son équipe s’y prendront pour redresser la situation, et si la politique économique du nouveau gouvernement saura convaincre à la fois les acteurs locaux et internationaux. Une chose est sûre : les mois à venir seront déterminants pour l’avenir économique et politique du Sénégal.

Découverte macabre sous le pont de l’Émergence : Une enquête en cours

Ce vendredi, une scène troublante a eu lieu sous le pont de l’Émergence, où un corps sans vie a été découvert, plongeant les habitants de la Patte d’Oie et des environs dans l’émoi. Immédiatement alertée, la police scientifique s’est rendue sur place pour mener les premières investigations.

Selon les premiers éléments recueillis, le défunt est un homme d’une quarantaine d’années, habillé d’un jean gris et de deux tee-shirts. Le corps ne présentait aucune trace de blessures béantes ni de signes apparents de violences, rendant la cause du décès mystérieuse.

Le procureur de la République a ordonné que la dépouille, non encore identifiée, soit transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour une autopsie, dans l’espoir d’éclaircir les causes du décès. Cependant, les premiers rapports des médecins légistes ont souligné « le caractère non exploitable du corps », ce qui complique davantage l’enquête.

Le commissariat de police des Parcelles Assainies a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette découverte. La zone environnante de la Patte d’Oie est en effervescence, les spéculations allant bon train parmi les riverains, tandis que les autorités continuent leurs investigations pour lever le voile sur cette affaire troublante.

Le mystère reste entier, et les habitants, inquiets, attendent avec impatience les résultats de l’enquête et de l’autopsie pour obtenir des réponses sur ce drame.

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Législatives du 17 novembre : Les candidatures retenues seront publiées lundi prochain

La Direction générale des élections (DGE) s’apprête à dévoiler la liste provisoire des candidatures pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain. L’annonce a été faite par le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, lors d’un entretien avec Le Soleil.

D’après le commissaire Sarr, certains candidats ont vu leur dossier rejeté, leurs mandataires ayant été informés de l’irrecevabilité. « Les exclus ont été frappés d’irrecevabilité et/ou de forclusion pour défaut de certaines pièces et mentions obligatoires devant figurer dans le dossier de candidature », a-t-il précisé, sans toutefois divulguer les noms des concernés.

La publication de la liste provisoire marque une étape importante dans le processus électoral. Les candidats recalés disposeront de 24 heures après la publication pour déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel. De son côté, la haute juridiction aura 72 heures pour examiner les requêtes et trancher, avant de rendre publique la liste définitive des candidats autorisés à concourir lors du scrutin du 17 novembre.

Cette procédure, minutieusement encadrée, vise à garantir la transparence du processus électoral et à assurer le respect des critères légaux par les candidats, avant que le peuple ne fasse son choix.

Bassirou Diomaye Faye lance la 5e édition de « Setal Suñu Réew » à Mbour

Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 5e édition de la journée « Setal Suñu Réew » au lycée Demba Diop de Mbour, une initiative dédiée à la propreté et à l’embellissement des écoles. Lors de cet événement, Faye a visité l’Espace Numérique Ouvert de Mbour avant de planter un arbre symbolique. Ce retour a une valeur particulière pour lui, ayant été élève dans ce même lycée de 1997 à 2000, avant de poursuivre ses études à l’Université Cheikh Anta Diop.

Législatives : certains dossiers rejetés par la DGE avant la publication des listes provisoires

La Direction générale des élections (DGE) a rejeté certains dossiers de candidature pour les législatives prévues le 17 novembre prochain. Le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, a annoncé que plusieurs candidats ont été recalés en raison de l’absence de pièces ou de mentions obligatoires dans leurs dossiers. Bien que les noms des candidats concernés n’aient pas été divulgués, leurs mandataires ont été informés.

La liste provisoire des candidatures retenues sera publiée lundi prochain. Les candidats exclus disposeront de 24 heures pour faire appel auprès du Conseil constitutionnel, qui aura ensuite 72 heures pour examiner et trancher sur les recours avant de publier la liste définitive des candidats pour les législatives.

BILAN DES RECETTES CHAOTIQUE AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2024 : Le Sénégal face à la crise budgétaire

Le Sénégal traverse une période de turbulence économique dont il sera difficile de se remettre. Le bilan des recettes pour le deuxième trimestre de 2024 révèle une situation alarmante et un échec total à tous les niveaux.

Le Sénégal est dans un maelström duquel il lui sera difficile de sortir. Le bilan des recettes du deuxième trimestre est chaotique. C’est un fiasco à tous les niveaux. Aucune rubrique des recettes n’est en progression. En effet, aucune rubrique des recettes n’affiche de progression. Les chiffres obtenus au deuxième trimestre de l’année 2024, sont largement inférieurs à ceux enregistrés à la même période l’année précédente.
Les recettes globales, qui s’élevaient à 1 866 963 188 451 F CFA au deuxième trimestre de 2023, ont chuté à 1 092 362 767 358 F CFA en 2024. Cela représente une baisse drastique de 41 %, un signe inquiétant des difficultés financières croissantes du pays.
Cette dégringolade des recettes est observée dans tous les sous-secteurs, comme l’indique le « Rapport trimestriel d’exécution budgétaire ». La rubrique des « Recettes fiscales », par exemple, est passée de 1 668 319 725 958 F CFA à 1 053 874 990 167 F CFA, soit une diminution de 37 %. Les « Impôts sur le revenu, les bénéfices et gains en capital » ont également connu une chute significative, passant de 658 774 486 678 F CFA à 475 648 490 983 F CFA, représentant une baisse de 28 %.
Les autres catégories fiscales montrent des reculs tout aussi préoccupants. Les « Impôts sur les salaires et la main-d’œuvre » ont enregistré une régression de 46 %, passant de 21 224 385 453 F CFA à 11 369 378 680 FCFA. Les « Impôts sur le patrimoine » ont également diminué, passant de 41 942 595 977 F CFA à 32 289 235 733 FCFA, soit une baisse de 23 %.
Quant aux « Impôts sur les biens et services », estimés à 718 154 985 447 F CFA, ils se sont effondrés à 409 855 379 109 F CFA ; ce qui représente une réduction de 43 %. De plus, les « Impôts sur le commerce extérieur et les transactions » ont chuté de 45 %, passant de 206 451 760 626 F CFA à 112 962 550 335 FCFA. Les « Droits de douane et autres droits à l’importation », qui étaient également chiffrés à 206 451 760 626 F CFA, ont connu le même sort, atteignant 112 962 550 335 F CFA.
Les « Autres recettes fiscales » ne sont pas en reste, passant de 21 771 511 777 F CFA à 11 749 955 327 F CFA, soit un recul de 46 %. En ce qui concerne les « Dons », dont le montant était de 111 952 888 132 F CFA, une chute vertigineuse a été constatée, avec une baisse de 88 % pour atteindre seulement 13 350 633 332 F CFA.
Enfin, les « Autres recettes », qui s’élevaient à 86 690 574 362 F CFA l’année précédente, sont tombées cette année à 25 137 143 859 FCFA, marquant une baisse de 71 %. Les « Recettes diverses non identifiées » ont également été affectées, passant de 11 563 776 770 F CFA à 2 730 942 370 FCFA, soit un recul de 76 %.
Ces chiffres inquiétants mettent le Sénégal dans une situation difficile, exacerbée par, dernièrement, la méfiance des bailleurs étrangers démoralisés par le discours du Premier ministre sur de supposées falsifications des données par l’ancien régime.
Aujourd’hui, les enjeux sont énormes. Des lendemains sombres s’annoncent si des mesures drastiques ne sont pas mises en place rapidement.


La Dakaroise

ANNONCE DE GUIRASSY SUR UNE RÉCENTE RÉDUCTION DES FRAIS DE SCOLARITÉ : Une volonté d’appropriation d’une réalisation de l’ancien régime ?

« Les frais d’inscription des lycées sont désormais fixés à 5 000 francs CFA au lieu de 10 000 francs CFA », a affirmé Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale. Cependant, cette annonce est contredite par un arrêté pris sous l’administration de Macky Sall. En effet, cette règlementation n’est pas le fruit des nouvelles autorités ; elle date de 2023, suite aux concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, au cours desquelles des mesures de régulation des tarifs applicables à tous les niveaux de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique ont été prises, conformément aux dispositions scolaires et universitaires.
Les autorités du défunt régime avaient décidé, « conformément aux dispositions des articles premier 3 et 6.2 du décret no 2022-89 du 17 janvier 2022 relatif aux régimes de prix et aux procédures de dénouement du contentieux économique », de fixer les frais d’inscription et d’études dans les établissements d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, ainsi que dans les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle et technique. L’article 2 de cet arrêté stipule que « les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire ». De plus, le même article fixe les frais d’inscription « à 3 000 F CFA dans les établissements de l’enseignement public moyen et secondaire général », avec la possibilité d’une augmentation à 5 000 F CFA sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
Concernant les établissements de formation professionnelle et technique, l’arrêté précise les frais d’inscription comme suit : Certificat d’aptitude professionnelle : 15 000 F CFA par apprenant ; Brevet d’étude professionnelle : 20 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien : 25 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien supérieur : 35 000 F CFA par apprenant.
Quant à l’enseignement privé, les pouvoirs publics ont décidé, dans l’article 3 de cet arrêté, de réduire les frais de scolarité de tous les établissements privés d’enseignement préscolaire, élémentaire et moyen secondaire général de 10 % par rapport aux tarifs appliqués durant l’année académique 2021-2022. Cependant, cela a été fait « sous réserve de l’application d’un montant minimal déterminé ci-après : 2 500 F pour l’enseignement préscolaire, 3 000 F pour l’enseignement élémentaire, 4 000 F pour l’enseignement moyen, 5 000 F pour l’enseignement secondaire ». Par ailleurs, il avait été précisé que « nonobstant les dispositions de l’alinéa premier du présent article, les frais de scolarité sont payés mensuellement suivant un système arrimé à l’année scolaire ».
Pour ce qui est des frais de scolarité des établissements privés de l’enseignement supérieur, l’article 4 indique qu’ils « sont baissés pour les apprenants de nationalité sénégalaise ou originaires de l’Uemoa » de 10 % dans la région de Dakar, de 5 % dans les autres régions du pays et de 5 % dans les établissements privés de l’enseignement supérieur du secteur de la santé sur tout le territoire national.
Dans un souci de régulation, les pouvoirs publics ont également interdit, dans l’article 5 de l’arrêté, « à tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen, secondaire général, supérieur ou de formation professionnelle et technique de subordonner la fourniture de ses services au paiement de frais de scolarité par l’apprenant ». De plus, l’article 6 impose à « tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, supérieur ou de formation de publier les tarifs fixés par le présent arrêté de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage et l’affichage ».
Les autorités précédentes avaient également prévu des sanctions en cas de non-respect des dispositions fixées.
Ainsi, l’article 7 stipule que « les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la législation en vigueur ». Enfin, il est mentionné que le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, ceux du préscolaire, de l’élémentaire, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et technique, ainsi que le directeur du Commerce intérieur, « sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’application du présent arrêté ».


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°289 – du 05 ET 06/10/2024

🔴 TOUTES LES RUBRIQUES DE RECETTES SIGNALENT ROUGE (RAPPORT TRIMESTRIEL DE L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE DU SÉNÉGAL) : « SUÑU GAAL » DANS UN TOURBILLON MARIN
🔴 « LES FRAIS D’INSCRIPTION DES LYCÉES SONT DÉSORMAIS FIXÉS À 5 000 F AU LIEU DE 10 000 » : UN ARRÊTÉ SOUS MACKY SALL DÉSAVOUE GUIRASSY

🔴 26 JOUEURS CONVOQUÉS POUR LA DOUBLE CONFRONTATION CONTRE LE MALAWI : DERNIÈRE LISTE DE CISSÉ AVANT SON ÉVICTION

Dégradation de la note financière du Sénégal : la réaction du ministère des Finances

Le Sénégal a récemment subi une révision à la baisse de sa note de crédit, la faisant passer de Ba3 avec une perspective stable à B1, tout en étant placée sous surveillance. Cette décision, annoncée par l’agence de notation Moody’s, fait suite à une augmentation alarmante du déficit budgétaire et du niveau d’endettement entre 2019 et 2023, selon les conclusions préliminaires d’un audit des finances publiques. Les résultats de cet audit ont été révélés par le gouvernement lors d’une conférence le 26 septembre 2024.

Commandé par les plus hautes autorités et supervisé par le Ministère des Finances et du Budget, cet audit s’inscrit dans le cadre des exigences de la loi 2012-22 du 27 décembre 2012, qui instaure un Code de transparence pour la gestion des finances publiques. À la suite de cette dégradation de la note, le Ministère des Finances a tenu à réagir en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre en œuvre « des réformes ambitieuses » visant à réduire significativement le déficit dès 2025.

Ces réformes comprennent une réduction progressive du taux d’endettement et la mise en place de réformes structurelles destinées à renforcer l’intégrité du cadre de gestion des finances publiques. Le ministère a souligné la nécessité de s’aligner sur « des standards internationaux élevés », tout en poursuivant la coopération avec des partenaires essentiels, tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

Pour garantir l’efficacité de ces réformes, plusieurs mesures sont envisagées, telles que l’adoption de systèmes financiers intégrés et informatisés, le renforcement des mécanismes de contrôle, ainsi que l’amélioration de la coordination institutionnelle. L’objectif est d’assurer une gestion optimisée de la dette, tout en renforçant la gouvernance financière et en garantissant une transparence accrue dans les processus budgétaires, conformément aux normes communautaires de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Le gouvernement a également exprimé son ouverture au dialogue avec ses partenaires tout au long de ce processus de réforme, afin de garantir « un avenir économique stable et prospère » pour le pays. Des mises à jour régulières seront communiquées au public à travers des communiqués de presse et des conférences, permettant ainsi aux citoyens de suivre l’évolution des réformes et des mesures correctives mises en place pour redresser la situation économique du Sénégal.

En somme, cette dégradation de la note financière du Sénégal représente un appel à l’action pour le gouvernement, qui doit maintenant se mobiliser pour restaurer la confiance des investisseurs et assurer une gestion saine des finances publiques, essentielle au développement économique du pays.

Keur Massar : Un responsable de la Sen’Eau et un charlatan arrêtés avec 1 milliard en faux billets

La Brigade de Recherches (BR) de Keur Massar a réalisé une opération spectaculaire en démantelant une importante mafia de faux-monnayeurs. Les gendarmes ont interpellé quatre individus, dont un charlatan et un chef d’équipe de la société Sen’Eau, lors de cette opération qui a eu lieu le vendredi 04 octobre 2024.

Les forces de l’ordre ont saisi des faux billets de banque d’une valeur estimée à un milliard de francs CFA, ce qui témoigne de l’ampleur de cette fraude. D’après des sources de Seneweb, les arrestations ont été effectuées alors que les suspects tentaient de « laver » les coupures de billets noirs.

Les individus appréhendés ont été placés en garde à vue, où ils seront soumis à un interrogatoire approfondi avant d’être déférés devant les juridictions compétentes. Les enquêtes se poursuivent afin de démêler les ramifications de ce réseau de faux-monnayeurs.

Fait troublant, les suspects utilisaient un véhicule de la Sen’Eau pour mener à bien leurs opérations frauduleuses, ce qui soulève des questions sur d’éventuelles complicités au sein de l’entreprise. Cette affaire met en lumière les dangers que représentent la contrefaçon et les mécanismes de blanchiment d’argent qui sévissent dans le pays.

Notation financière : Moody’s abaisse la note du Sénégal à B1

L’agence de notation financière Moody’s a annoncé, ce vendredi, une révision à la baisse de la note à long terme du Sénégal, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette décision résulte d’une évaluation qui met en lumière une position fiscale et d’endettement moins favorable que prévue pour le pays.

Cette révision de la note survient alors que le Sénégal est actuellement en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour des mesures correctives nécessaires. En effet, un audit commandé par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a révélé que le déficit budgétaire de 2023 dépasse les 10%, un chiffre significativement plus élevé que le 5% rapporté par l’administration précédente. Ce constat soulève des inquiétudes quant à la viabilité économique du pays et à sa capacité à gérer son endettement.

À la suite de cet audit, le gouvernement de Faye a pris la décision de ne pas demander le décaissement prévu du FMI en juillet, après l’examen du fonds en juin. Cette stratégie vise à mettre en place un cadre plus solide pour les finances publiques avant de solliciter des fonds extérieurs.

Dans son rapport, Moody’s souligne que, bien que le Sénégal s’attende à une forte amélioration de la croissance économique en 2025, le processus d’assainissement budgétaire sera long et complexe. L’agence a également indiqué que les notes à long terme du pays sont désormais « sous surveillance », ce qui laisse entendre qu’une nouvelle révision à la baisse pourrait être envisagée si la situation ne s’améliore pas.

L’abaissement de la note de crédit a des implications significatives pour le Sénégal, notamment en matière d’accès aux financements internationaux. Une note plus basse peut augmenter le coût des emprunts pour le gouvernement et, par conséquent, limiter les investissements publics nécessaires pour relancer l’économie.

L’annonce de Moody’s est donc un signal d’alarme pour les autorités sénégalaises, leur indiquant qu’il est crucial d’agir rapidement pour stabiliser les finances publiques et regagner la confiance des investisseurs.

En réponse à cette situation, le gouvernement doit désormais élaborer des politiques claires et efficaces pour redresser la barre. Cela pourrait inclure des réformes fiscales, une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques et des mesures pour stimuler la croissance économique. La priorité devra être de réduire le déficit budgétaire et d’améliorer la transparence financière pour éviter une nouvelle dégradation de la note par les agences de notation.

En somme, cette révision de la note par Moody’s est une invitation pressante pour le Sénégal à réévaluer ses priorités économiques et à s’engager sur la voie de la durabilité financière pour assurer un avenir prospère à ses citoyens.

Affaire Khadim Ba : Le DG de Coris Bank libéré mais reste sous surveillance judiciaire

Dans un nouveau développement de l’affaire à plusieurs milliards de francs CFA impliquant l’homme d’affaires Khadim Ba, directeur général de Locafrique, le Directeur Général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a été libéré sur décision du Pool judiciaire financier. Toutefois, cette libération s’accompagne d’une mesure stricte : le juge d’instruction chargé de l’affaire a demandé à Ibrahima Mar Fall de rester à la disposition de la justice. Cette instruction vise à faciliter la poursuite des investigations dans ce dossier complexe.

Le cœur de l’affaire concerne des infractions présumées liées au « règlement n°09/2010/CM UEMOA relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA ». Coris Bank est accusée d’avoir contrevenu à ce règlement, notamment dans l’exécution de lettres de crédit émises pour le compte de Khadim Ba. Ce dernier, figure centrale de l’affaire, est actuellement placé sous mandat de dépôt pour des irrégularités douanières présumées dans le cadre de ses opérations d’importation de pétrole.

L’enquête révèle que plusieurs établissements bancaires, dont Coris Bank, auraient participé à l’exécution de ces lettres de crédit. Ces documents financiers sont essentiels dans les transactions commerciales internationales, notamment pour les importations de pétrole effectuées par Khadim Ba. Or, des sources fiables rapportent que certaines infractions auraient été commises durant ces opérations, mettant ainsi Coris Bank dans une position délicate.

L’affaire Khadim Ba, qui touche non seulement au secteur bancaire mais aussi aux douanes et au commerce pétrolier, fait grand bruit dans les milieux économiques et juridiques. L’enquête continue de suivre son cours, et il reste à voir quelles seront les suites judiciaires pour les différents acteurs impliqués.

En attendant, Ibrahima Mar Fall, bien que libéré, reste sous l’œil vigilant des autorités judiciaires et pourrait être à nouveau entendu dans le cadre de cette enquête qui s’annonce longue et complexe.

Décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow : Le Président Faye présente ses condoléances à la famille

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce matin au domicile familial du Professeur Amadou Makhtar Mbow pour exprimer ses condoléances à sa veuve et à toute sa famille, suite à la disparition de l’éminent intellectuel sénégalais. Visiblement touché, le chef de l’État a partagé la profonde tristesse qui l’a submergé en apprenant la nouvelle du décès de M. Mbow, survenu lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Dans son hommage, le Président Faye a salué les qualités humaines hors du commun de celui qu’il a décrit comme un « défenseur de la liberté, un artisan infatigable du multilatéralisme et un fervent promoteur de l’éducation ». Le chef de l’État a tenu à rappeler l’immense contribution du Professeur Mbow non seulement au Sénégal, mais également à l’échelle mondiale, à travers ses actions pour l’éducation, la culture et la paix.

Le Président Faye a aussi annoncé qu’un hommage national sera organisé en l’honneur de cette figure emblématique, en reconnaissance de son œuvre remarquable et de son dévouement pour l’avenir de la jeunesse et de l’humanité. Le pays s’apprête ainsi à célébrer la mémoire d’un patriarche qui, à travers son engagement, a marqué de façon indélébile l’histoire du Sénégal et laissé un héritage dont le rayonnement transcende les frontières nationales.

Le décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow constitue une perte immense pour le Sénégal et le monde. Il laisse derrière lui un legs intellectuel et moral qui continuera à inspirer des générations à venir.

Affaire Khadim Bâ : Le directeur général de Locafrique placé sous mandat de dépôt pour infractions douanières

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, selon des informations relayées par Dakaractu. Cette décision a été prise par le Pool Judiciaire Financier après plusieurs retours de parquet, dans un contexte où des négociations avaient été annoncées entre l’homme d’affaires et les autorités douanières sénégalaises.

Accusé d’infractions douanières portant sur plusieurs milliards de francs CFA, Khadim Bâ fait face à une situation délicate, qui a suscité l’attention du public sénégalais. Le dirigeant de Locafrique, une société spécialisée dans le financement de projets d’infrastructures et d’énergie, est poursuivi pour des irrégularités présumées concernant des transactions avec la douane sénégalaise.

L’arrestation de Khadim Bâ intervient au même moment que celle d’Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, également présenté devant le procureur du Pool Judiciaire Financier. Ce dernier est, selon les premières informations, lié à la même affaire d’infractions douanières, bien que les charges exactes retenues contre lui ne soient pas encore rendues publiques.

Les détails précis des infractions reprochées à Khadim Bâ demeurent pour l’instant non divulgués, mais il est clair que les enjeux financiers sont considérables, avec des montants en jeu s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre certains acteurs économiques et les institutions de l’État, en particulier dans le domaine des régulations douanières et financières.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par Locafrique ou par Khadim Bâ lui-même concernant ces poursuites. Il reste à voir si les négociations, qui auraient été initiées entre l’homme d’affaires et la douane sénégalaise, pourront aboutir à une résolution amiable, ou si le processus judiciaire se poursuivra avec un procès qui s’annonce complexe et potentiellement long.

Cette situation soulève également des questions plus larges sur la régulation des secteurs bancaires et financiers au Sénégal, et pourrait avoir des répercussions sur la réputation et l’activité de Locafrique, une entreprise jusqu’ici perçue comme un acteur clé dans le financement des grands projets au Sénégal.

Khadim Bâ, figure influente dans le milieu des affaires, devra désormais faire face aux autorités judiciaires pour répondre aux accusations qui pèsent sur lui.

Saisie importante de drogue à Thiadiaye : un chauffeur en fuite après une patrouille

Le jeudi 2 octobre 2024, un événement marquant s’est produit sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua. Lors d’une patrouille matinale menée aux alentours de 5 heures, les gendarmes de la brigade de Thiadiaye ont intercepté un véhicule suspect. Cette opération, rapportée par le journal Le Soleil, s’inscrit dans les efforts continus des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région.

Les gendarmes ont aperçu un véhicule de type « sept places » qui sortait d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des forces de l’ordre, le conducteur a immédiatement accéléré et a tenté de fuir en s’enfonçant dans la brousse. Après une poursuite intense, le chauffeur a abandonné son véhicule en pleine nature et s’est volatilisé.

La fouille du véhicule a révélé une importante quantité de drogue, renforçant les soupçons des gendarmes quant à l’activité criminelle à laquelle se livrait le fugitif. Le véhicule et la marchandise illégale ont été saisis, tandis que l’enquête se poursuit pour retrouver le chauffeur en cavale.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région. Les autorités locales ont appelé à une vigilance accrue des populations et continuent de redoubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants qui sévissent dans la zone.

L’enquête, menée sous la direction des autorités compétentes, pourrait permettre d’identifier les complices potentiels et de démanteler ce réseau. En attendant, la saisie de la drogue et la fuite du chauffeur relancent le débat sur l’efficacité des mesures de lutte contre ce fléau dans le pays.

Affaire du Banquier Sénégalais en Fuite à Dubaï : Une Enquête Judiciaire en Cours

Un banquier d’affaires sénégalais, dont l’identité reste encore inconnue du grand public, est au cœur d’un scandale financier d’une ampleur considérable. Selon la revue ConfidentielDakar, cet influent homme d’affaires aurait perçu plus de 100 milliards de francs CFA de commissions dans le cadre d’une offre spontanée liée à des projets d’infrastructures routières au Sénégal. L’affaire, désormais sous la loupe du gouvernement sénégalais, pourrait aboutir à des poursuites judiciaires.

Bien que non nommé, un ministre sénégalais a récemment évoqué le rôle de ce banquier dans l’affaire, sans révéler son identité. Depuis que l’ombre des accusations plane sur lui, l’homme a trouvé refuge à Dubaï, un choix de destination qui n’est pas anodin. Dubaï est souvent perçue comme une place refuge pour les élites financières en difficulté, offrant une certaine sécurité juridique et économique. Selon les informations disponibles, il n’envisage pas de revenir à Dakar dans un avenir proche.

Malgré ce choix d’exil, des informations rapportent que le banquier aurait récemment voyagé à New York. Toutefois, aucun retour imminent dans la capitale sénégalaise n’est prévu.

Ce banquier est soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la signature d’un contrat controversé portant sur des infrastructures routières. Le gouvernement sénégalais, en pleine réévaluation du projet, pourrait bientôt déclencher des poursuites judiciaires contre les parties impliquées. L’enquête devrait également s’intéresser de près à un ancien ministre sénégalais, signataire du contrat incriminé.

Ce n’est pas la première fois que ce banquier attire l’attention. Il avait déjà marqué les esprits lors de son rôle dans l’intermédiation financière du projet de construction du Stade de Diamniadio, un autre projet phare du gouvernement sénégalais. Cette affaire renforce les interrogations autour de ses pratiques d’intermédiation dans les grands projets d’infrastructures du pays.

Face à l’ampleur des sommes en jeu et à la pression médiatique grandissante, le parquet financier sénégalais a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Les investigations pourraient non seulement concerner les montants perçus en commissions, mais aussi les conditions dans lesquelles ces projets ont été approuvés et mis en œuvre.

Le banquier, désormais installé à Dubaï, pourra-t-il échapper à la justice sénégalaise ? Cette affaire, en plus de soulever des questions sur la gestion des offres spontanées, met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence autour des grands projets d’infrastructures au Sénégal.

Découverte macabre à Patte d’Oie : le maire appelle à renforcer la sécurité

La commune de Patte d’Oie a été le théâtre d’une découverte tragique ce matin. Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé dans les eaux pluviales de la zone, plongeant la population dans la stupeur et la consternation. La nouvelle a été confirmée par le maire de la commune, qui a rapidement réagi en lançant un énième appel pour renforcer la sécurité dans cette région.

« Nous avons été informés de cette découverte macabre, mais il est encore trop tôt pour fournir des informations précises sur l’identité de la victime ou sur les circonstances de sa mort », a déclaré le maire de Patte d’Oie lors d’une conférence de presse. Malgré le flou entourant les détails de cette affaire, une chose demeure certaine : l’insécurité règne dans cette partie de la ville, où les incidents violents se multiplient depuis quelque temps.

Le maire a profité de cette tragédie pour renouveler son appel aux autorités compétentes, insistant sur l’urgence de sécuriser la zone. « Il faut agir maintenant, car la situation est devenue insoutenable. Les habitants vivent dans la peur et ne se sentent plus en sécurité dans leur propre quartier », a-t-il martelé.

En effet, la zone de Patte d’Oie a connu une recrudescence de violences ces derniers mois. Les résidents se plaignent régulièrement de la montée de la criminalité, des agressions et des vols à main armée. La découverte de ce corps sans vie vient ainsi ajouter une nouvelle couche à un sentiment d’insécurité grandissant au sein de la population locale.

Les autorités ont d’ores et déjà ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Toutefois, le maire insiste sur le fait que seule une réponse ferme et rapide permettra de restaurer la confiance des habitants et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

En attendant les résultats de l’enquête, les habitants de Patte d’Oie restent sous le choc, espérant que cet énième appel ne restera pas lettre morte, et que des mesures concrètes seront prises pour assurer leur sécurité au quotidien.

Hommage à Aliou Cissé, Héros du Football Sénégalais par Amadou Ba

Un parcours exceptionnel marqué par la gloire, la persévérance et l’engagement national

Texte intégral

Chers compatriotes,
En ma qualité d’ancien Premier ministre et ancien ministre des Sports, je souhaite rendre un hommage solennel et appuyé à Monsieur Aliou Cissé, dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire du Sénégal. Premier sélectionneur à avoir mené notre équipe nationale à la victoire tant attendue en Coupe d’Afrique des Nations, il a offert à notre pays l’un des plus beaux moments de fierté nationale.
Pendant neuf années, Aliou Cissé a su incarner la persévérance et l’excellence, guidant avec passion et détermination nos Lions vers les sommets du football africain. Ses succès éclatants, mais aussi les épreuves qu’il a affrontées, témoignent de son engagement sans faille envers notre nation. Grâce à lui, le Sénégal a retrouvé une place de choix sur la scène sportive internationale.
Aujourd’hui, alors qu’il quitte ses fonctions, je tiens à lui exprimer toute ma reconnaissance et celle du peuple sénégalais. Son travail acharné et sa volonté d’excellence ont marqué à jamais le football sénégalais. Nous lui devons cette page glorieuse de notre histoire sportive et nationale.
Je souhaite également tout le succès à son successeur, qui aura la lourde responsabilité de poursuivre l’œuvre entamée par Aliou Cissé. Le Sénégal continuera à soutenir avec ferveur son équipe nationale, uni dans l’espoir de nouvelles victoires et d’une continuité dans l’excellence.
Merci, Aliou Cissé, pour tout ce que vous avez accompli. Votre nom restera à jamais associé à l’honneur, au courage et à la gloire de notre nation.

Amadou BA

Ancien Premier Ministre

Ancien Ministre des Sports

Le préfet de Guédiawaye interdit un rassemblement contre l’arrestation de Lat Diop

Le préfet de Guédiawaye a décidé d’interdire un rassemblement prévu par les jeunes de la localité, qui comptaient protester contre l’arrestation jugée « arbitraire » de Lat Diop, une figure politique influente. Les organisateurs, qui avaient prévu une marche pacifique ce vendredi, dénoncent une atteinte à leur liberté d’expression et une interdiction qu’ils considèrent comme politique.

Selon Cheikh Tidiane Danfakha, porte-parole de ces jeunes, une demande officielle avait été soumise à la préfecture pour organiser une marche pacifique à 10 heures, mais aucune réponse positive n’a été donnée par les autorités. « L’autorité n’a pas donné suite à notre requête », a-t-il regretté lors d’une déclaration sur la radio RFM. M. Danfakha estime que cette interdiction s’inscrit dans une démarche politique visant à restreindre la liberté d’expression. « Nous vivons la même situation qu’il y a deux ans. La liberté d’expression est bafouée », a-t-il ajouté.

Les jeunes, qui soutiennent Lat Diop dans ce qu’ils qualifient de situation politique délicate, soulignent qu’ils n’ont aucune intention de recourir à la violence. « Nous ne jetons ni des pierres, ni ne brûlons des bus. Nous voulions simplement exprimer notre mécontentement de manière pacifique », a précisé Cheikh Tidiane Danfakha.

En dépit de cette interdiction, le porte-parole affirme que d’autres actions seront entreprises pour faire entendre leur voix. Il estime que la démocratie et les libertés fondamentales sont en danger. « Nous allons poursuivre nos démarches car c’est notre liberté qui est en jeu », a-t-il affirmé.

Les jeunes de Guédiawaye prévoyaient un sitting devant la préfecture pour protester pacifiquement contre la détention de leur leader, mais cette tentative a été avortée par la décision préfectorale, attisant encore plus leur mécontentement.

La situation politique à Guédiawaye semble de plus en plus tendue, et ces événements mettent en lumière les préoccupations croissantes autour des libertés publiques dans cette partie du pays.

Macky Sall : Une Première Sortie Publique Annoncée à Paris Depuis Son Départ de la Présidence

L’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ du pouvoir le 2 avril dernier. Selon les informations du quotidien Enquête, Macky Sall se rendra en France le 10 octobre pour rencontrer les militants et sympathisants de la coalition Takku Wallu Sénégal, marquant ainsi un moment clé dans son retour sur la scène politique.

La coordination de l’APR en France confirme cette information, précisant que l’ancien chef d’État s’adressera à ses partisans lors d’un rassemblement prévu à Paris. «Le Président Macky Sall m’a informé qu’il sera en France le 10 octobre. Il m’a chargé de trouver une salle pour recevoir tous les militants et sympathisants», a confié une source au quotidien Enquête.

Demba Sow, ancien député APR de la Diaspora, a également appuyé ces informations, affirmant que les préparatifs sont en cours pour accueillir Macky Sall dans une ambiance festive. «L’heure est au rappel des troupes pour réserver à l’ancien président un chaleureux accueil», a-t-il déclaré, soulignant que cette rencontre pourrait clarifier plusieurs zones d’ombre qui planent sur la situation politique au Sénégal depuis quelques mois.

En effet, la sortie de Macky Sall est attendue avec impatience par ses partisans, notamment après une période marquée par des doutes et des incertitudes au sein de l’ancienne majorité présidentielle. Selon Demba Sow, cette rencontre pourrait dissiper ces inquiétudes et renforcer la cohésion autour de l’ancien président.

Bien que les organisateurs ne l’aient pas encore officialisé, cette sortie de Macky Sall à Paris pourrait également marquer le lancement de sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain. Des sources proches de la coalition Takku Wallu Sénégal laissent entendre que Macky Sall pourrait être la tête de liste de cette coalition pour le scrutin à venir, un rôle stratégique qui pourrait jouer en sa faveur dans son retour politique.

Ce rendez-vous parisien s’annonce ainsi comme un moment fort, non seulement pour les militants de la diaspora, mais aussi pour l’avenir politique de Macky Sall, qui pourrait amorcer un nouveau chapitre de sa carrière après son retrait de la présidence.

Affaire des 2750 kg d’or : Abdoulaye Sylla nie toute implication dans les versements soupçonnés, Mame Mbaye Niang dans le viseur

L’enquête sur l’affaire des 2750 kg d’or prend une nouvelle tournure avec l’audition d’Abdoulaye Sylla, patron de la société Ecotra. Après avoir été entendu par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des investigations criminelles (DIC), c’est devant les gendarmes de la Section de recherches (SR) qu’il a dû s’expliquer ce jeudi.

Selon Libération, Abdoulaye Sylla a été interrogé sur des transferts financiers douteux. Les enquêteurs l’ont notamment interrogé au sujet de versements d’un montant de 2 millions d’euros (soit 1,3 milliard de francs CFA), qu’il aurait effectués depuis Paris. Ces fonds auraient été versés à une société suspectée d’appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Ce dernier est désormais sous les projecteurs de l’enquête, les autorités cherchant à établir un lien entre ces mouvements financiers et l’ex-ministre.

Pour sa part, Abdoulaye Sylla nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Lors de son audition, il a présenté son passeport, affirmant qu’il n’était « pas en France durant la période des présumés versements ». En outre, il a déclaré ne pas connaître Mame Mbaye Niang, rejetant ainsi toute association avec cette affaire. « Je ne connais même pas Mame Mbaye Niang, » aurait-il ajouté lors de son audition.

Après avoir nié toute implication, Abdoulaye Sylla est reparti libre, mais l’enquête reste ouverte. Les autorités continuent de creuser pour éclaircir ces mouvements financiers et déterminer si des liens existent avec le vaste réseau de trafic d’or et les personnalités politiques mentionnées.

L’affaire des 2750 kg d’or continue de faire des vagues, laissant planer des questions sur de possibles complicités au plus haut niveau. La suite de l’enquête devrait permettre d’apporter plus de lumière sur cette sombre affaire qui secoue les milieux économiques et politiques.

Enquête sur Mame Mbaye Niang : Le rapport de l’IGF sur le Prodac refait surface

Une nouvelle étape semble s’ouvrir dans l’affaire du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), impliquant l’ancien ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. Ce vendredi 4 octobre, plusieurs journaux sénégalais ont rapporté l’ouverture d’une enquête, relançant les interrogations sur la gestion de ce programme sous sa tutelle. À l’origine de cette initiative, le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), un document contesté et objet de nombreuses controverses.

La Section de recherches de Colobane, en charge du dossier, a adressé une requête à la notaire Me Aïda Diawara Diagne pour inventorier toutes les entreprises que pourrait détenir Mame Mbaye Niang. Il s’agit de vérifier si des sociétés ont été créées en son nom auprès d’études notariales. Si tel est le cas, les actes de création devront être remis aux enquêteurs. D’après L’Observateur, cette enquête pourrait mener à la confiscation de toute entreprise potentiellement liée à l’ancien ministre par le Parquet financier, dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions politiques marquées par un contentieux de longue date entre Mame Mbaye Niang et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier avait, alors qu’il était opposant, accusé l’ex-ministre de malversations dans la gestion du Prodac, affirmant qu’un rapport de l’IGF épinglait ce dernier. En conséquence, Sonko avait été condamné pour diffamation, une décision qui l’avait privé de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Malgré les contestations de Mame Mbaye Niang, qui avait nié en bloc l’existence de ce rapport, Ousmane Sonko, désormais chef du gouvernement, avait déclaré que le fameux document était sur son bureau et qu’il serait transmis à la justice. Aujourd’hui, il semble que ce passage à l’acte ait bien eu lieu, ravivant les suspicions et jetant une nouvelle lumière sur la gestion du Prodac.

Les regards sont désormais tournés vers les développements à venir dans cette affaire, alors que la reddition des comptes semble devenir une priorité pour le nouveau gouvernement.

Cheikh Issa Sall Interdit de Sortir du Territoire : Un Autre Dignitaire de l’Ancien Régime Sous Surveillance

Cheikh Issa Sall, ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et actuel maire de Mbour, a récemment découvert qu’il faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Cette mesure, mise en place par les autorités sénégalaises, semble viser plusieurs figures de l’ancien régime de Macky Sall.

L’ancien dignitaire n’a appris son interdiction que ce jeudi, alors qu’il tentait de se rendre en Mauritanie, à destination de Nimzatt, un lieu de pèlerinage spirituel. C’est aux postes frontaliers de Diama que les policiers lui ont notifié l’interdiction de quitter le territoire sénégalais. Pris au dépourvu, Cheikh Issa Sall a été contraint de rebrousser chemin.

Les raisons exactes de cette mesure n’ont pas encore été officiellement communiquées, mais elle s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue à l’égard des anciens responsables politiques sous le régime de Macky Sall. Plusieurs personnalités politiques de premier plan, ayant exercé des fonctions stratégiques sous l’ancien régime, ont vu leurs déplacements à l’étranger restreints.

Cette situation soulève des interrogations sur les motivations derrière ces interdictions. Est-ce une mesure préventive liée à des enquêtes en cours ou une tentative de limiter les mouvements de certains acteurs politiques influents avant les prochaines échéances électorales ? La réponse reste floue pour le moment, mais une clarification des autorités sénégalaises est attendue.

Quant à Cheikh Issa Sall, la restriction de ses déplacements pourrait bien marquer un tournant dans son parcours politique et sa relation avec l’actuelle administration.

Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin assurent l’intérim après le départ d’Aliou Cissé

Après une ère marquée par de nombreux succès sous la houlette d’Aliou Cissé, l’équipe nationale de football du Sénégal se retrouve à un tournant. Le départ du sélectionneur a provoqué des interrogations quant à la direction que prendront les Lions de la Teranga. En attendant de connaître le futur remplaçant à la tête de la sélection, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris la décision de confier la gestion des Lions pour les prochaines rencontres de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 à un staff intérimaire.

C’est le duo formé par Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin qui aura la lourde responsabilité de mener l’équipe pour les 3e, 4e, 5e et 6e journées des éliminatoires. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette décision a été adoptée dans un esprit de continuité. En effet, Pape Bouna Thiaw, ancien international sénégalais, était déjà membre du staff technique en tant qu’adjoint d’Aliou Cissé. Quant à Teddy Pellerin, il occupait le poste de préparateur physique des Lions.

Le choix de la FSF est clair : ne pas bouleverser une équipe déjà en place, mais lui faire confiance pour la suite de la campagne de qualifications. « Nous avons pris la décision de poursuivre avec le staff qui était déjà en place pour les quatre prochains matchs. Il n’y a aucune raison de changer », confie une source proche de la Fédération au quotidien sénégalais. Cette continuité est d’autant plus renforcée par l’intégration de Mayacine Mar, le Directeur technique national (DTN), qui viendra en soutien.

La priorité immédiate de ce staff intérimaire sera de maintenir la dynamique positive enclenchée par Cissé et son équipe. Les Lions du Sénégal, champions en titre de la CAN 2022, se trouvent dans une position de favoris dans ces qualifications pour la CAN 2025. Avec une équipe solide et un cadre déjà bien rodé, l’objectif sera de poursuivre sur cette lancée, en gérant au mieux ces prochaines échéances cruciales.

Toutefois, la situation sera réévaluée après la fin de ces matchs de qualification. La Fédération prendra le temps d’analyser les résultats et le contexte global avant de se prononcer définitivement sur le futur de l’encadrement technique des Lions. Pour le moment, la transition semble se faire dans le calme et la cohésion, avec l’espoir de ne pas perturber le groupe dans cette phase décisive.

Nomination du nouveau Directeur général de l’ARCOP : une décision controversée

Lors du Conseil des Ministres du mercredi 2 octobre 2024, le Président de la République a procédé à la nomination de Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat et détenteur du matricule de solde n°602 388/E, au poste de Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP). Il remplace ainsi Monsieur Saer NIANG, dont la fin de mission était attendue.

Toutefois, cette nomination suscite une controverse, particulièrement du côté de la société civile. Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, a exprimé des réserves quant à la procédure suivie pour cette désignation. Selon lui, un appel à candidature aurait dû être lancé pour ce poste stratégique, conformément à la réglementation en vigueur. « M. le PR Bassirou Diomaye Faye, la fin de mission du Directeur général de l’ARCOP était très attendue mais, selon la réglementation le recrutement de son remplaçant doit se faire par appel à candidature, y déroger peut mettre en pièce la bonne gouvernance de la commande publique », a-t-il affirmé sur sa page X (anciennement Twitter).

Le poste de Directeur général de l’ARCOP est d’une importance cruciale dans le dispositif de régulation des marchés publics, un secteur où la transparence et la bonne gouvernance sont primordiales pour éviter tout risque de corruption ou de malversations. Selon Birahim Seck, ne pas respecter les procédures établies pourrait affaiblir la confiance dans cette institution et compromettre l’intégrité du processus de commande publique.

La nomination de M. Moustapha DJITTE intervient donc dans un contexte délicat, où les voix s’élèvent pour rappeler l’importance du respect des principes de bonne gouvernance, notamment dans le recrutement des dirigeants des institutions publiques. Reste à voir si cette nomination fera l’objet d’un débat plus large, ou si les autorités en place choisiront de justifier cette dérogation à la procédure habituelle.

La société civile, quant à elle, entend rester vigilante quant à la gestion de cette institution, veillant à ce que les normes de transparence et de mérite soient respectées dans les décisions publiques qui concernent la gestion des ressources de l’État.

Kaolack/ Éducation : « Journée de Sétal Sunu école » – La Fédération régionale des délégués de quartiers lance la mobilisation

Pour assainir nos établissements scolaires, la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack lance un appel à la mobilisation. Ce jeudi, son président, Mamadou Adama Ba, s’est adressé à la presse locale. Il a saisi cette occasion pour encourager ses collègues délégués à une forte mobilisation. « Nous, en tant que parents d’élèves, jouons un rôle extrêmement important dans le concept ‘Ubi tey, Jang tey’, auquel nous adhérons pleinement. Nous savons tous qu’il y a des difficultés pour que ce concept, initié par la Cosydep, soit une réussite dans certaines localités de la région de Kaolack. Le pays a été largement arrosé par les pluies, et certaines écoles sont inondées. Prenons le cas de la commune de Kaolack, où l’on dénombre plus de 20 établissements scolaires sous les eaux malgré l’intervention des sapeurs-pompiers », a expliqué Mamadou Adama Ba, président des délégués de quartiers de Kaolack, lors de son point de presse ce jeudi.

Ces problèmes observés dans les écoles pourraient compromettre le bon démarrage des cours. C’est pourquoi, en tant que délégués de quartiers, nous avons effectué des visites dans ces établissements pour faire un état des lieux et informer les autorités étatiques afin que des solutions soient trouvées, comme l’ont souhaité le gouverneur de la région et le préfet du département de Kaolack lors du CRD et du CDD préparatoires à la rentrée scolaire 2024-2025″, a ajouté M. Ba.

« Les parents d’élèves doivent comprendre que l’école est le pilier et le socle sur lesquels nous devons nous appuyer pour transformer notre nation et former le citoyen que nous souhaitons. Nous invitons toute la communauté à participer à cette journée dédiée à l’embellissement de nos écoles et à l’amélioration de l’environnement d’apprentissage de nos enfants », a plaidé Mamadou Adama Ba, président de la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°288 – du 04/10/2024

🔴 OPPOSITION À LA SONKO : LA NOUVELLE DONNE : BOUGANE SERT LA RECETTE « PASTEF »
🔴 CONVOCATIONS SYSTÉMATIQUES : YEN A MARRE ENTRE EN JEU

🔴 ALIOU CISSÉ QUITTE SON POSTE APRÈS 9 ANS À LA TÊTE DES LIONS : UN HÉRITAGE DE SUCCÈS

Bougane Gueye Dany : un engagement renforcé sous l’inspiration de Sonko

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Jambars, s’est adressé à la nation sénégalaise pour exprimer sa gratitude envers ses soutiens. Toutefois, dans son discours de remerciements, une mention particulière a été faite à une figure marquante de l’opposition sénégalaise : Ousmane Sonko.

Dans son allocution, Bougane Gueye Dany a reconnu l’influence déterminante de Sonko sur son propre engagement politique, affirmant que ce dernier a montré la voie à l’opposition. « Sonko moniou wane yoneuh bi… merci Grand Frère », a-t-il déclaré, en faisant clairement allusion à l’impact que le leader du parti PASTEF a eu sur la mobilisation des forces contestataires du régime actuel. Ce remerciement révèle non seulement une proximité idéologique entre les deux figures politiques, mais aussi une sorte de passage de relais dans la lutte contre les dérives qu’ils attribuent au gouvernement en place.

Libéré récemment, Bougane Gueye Dany apparaît plus déterminé que jamais à poursuivre son combat. Porté par l’élan populaire qu’il a su cultiver, et désormais galvanisé par le modèle de leadership offert par Sonko, il entend faire front commun avec l’opposition pour instaurer un changement radical au Sénégal.

Ce rapprochement symbolique entre les deux hommes marque une nouvelle phase dans la contestation politique sénégalaise. Si Ousmane Sonko a été une figure clé dans la cristallisation de la colère populaire, Bougane Gueye Dany semble prêt à reprendre le flambeau, réaffirmant ainsi sa détermination à tenir tête au régime de Macky Sall. Ce geste de reconnaissance adressé à Sonko pourrait également être interprété comme un appel à l’union des forces d’opposition, face à un régime qu’ils jugent de plus en plus répressif.

Dans ce climat politique tendu, où les voix dissidentes se heurtent souvent à des répressions, Bougane Gueye Dany se positionne désormais comme un acteur clé de la résistance, porté par une volonté de transformation et inspiré par le chemin déjà tracé par Sonko. Le combat de l’opposition sénégalaise semble donc loin d’être terminé, avec une nouvelle génération de leaders prêts à prendre le relais pour la cause nationale.

Ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga : Le gouverneur de Ziguinchor rassure sur l’organisation

Ce jeudi 3 octobre 2024, un Comité Régional de Développement (CRD) a été convoqué à Ziguinchor, présidé par le gouverneur Mor Talla Tine, pour discuter de l’organisation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga, nouvel Évêque de Ziguinchor, prévue pour le 23 novembre 2024. Cet événement majeur devrait réunir environ 6 000 personnes, avec un budget estimé à 90 millions de francs CFA.

Lors de cette réunion, le gouverneur a souligné l’importance de rassembler tous les services concernés afin de garantir le succès de l’événement. Il a précisé que l’administration, comme à son habitude, est mobilisée pour s’assurer que toutes les dispositions nécessaires soient prises en temps et en heure.

« Nous sommes rassurés que toutes les mesures nécessaires seront mises en place pour cet événement d’une dimension internationale, car des fidèles de différentes régions du pays et d’autres pays d’Afrique et du monde entier sont attendus », a-t-il déclaré. Le gouverneur a également insisté sur l’importance de la sécurité, de la logistique et de la couverture sanitaire pour accueillir dignement tous les invités.

L’abbé Fulgence Coly, administrateur diocésain de Ziguinchor, a exprimé sa satisfaction face aux efforts déployés pour l’organisation de cette cérémonie. Il a rappelé que cet événement marque un moment crucial pour le diocèse, qui a été sans évêque depuis le départ de Mgr Paul Abbel Mamba. Selon lui, l’ordination de Jean Baptiste Valter Manga représente une opportunité pour le diocèse de bénéficier d’un nouveau pasteur chargé de sa gouvernance.

L’abbé Coly a également mis en lumière la nécessité d’une mobilisation collective pour la réussite de cet événement, soulignant que le budget alloué est conséquent et que de nombreux efforts sont nécessaires pour accueillir tous les invités, notamment d’autres évêques qui viendront participer à la consécration.

Pour le diocèse, cet événement n’est pas simplement une formalité religieuse ; c’est un moment de communion et de prière pour toute la population de Ziguinchor et des environs. Le fait d’impliquer l’administration dans les préparatifs témoigne de la prise de conscience collective de l’importance de cet événement.

En conclusion, la préparation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga s’inscrit dans une dynamique de collaboration entre les autorités locales et l’Église, avec un engagement commun pour faire de cet événement une réussite totale. Le gouverneur de Ziguinchor et l’abbé Fulgence Coly ont tous deux exprimé leur confiance quant à l’aboutissement des engagements pris pour accueillir dignement le nouvel évêque et les nombreux invités.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Déclaration de Bougane Guèye Dany après sa libération : retour sur les circonstances de son arrestation

Le président du mouvement Guem Sa Bopp et leader des Jambaars, Bougane Guèye Dany, a tenu une déclaration publique à la suite de sa libération. Il a profité de cette occasion pour revenir longuement sur les circonstances de son arrestation et sur son audition devant les enquêteurs .

Bougane a dénoncé ce qu’il considère comme une arrestation injustifiée, affirmant que les autorités ont agi de manière disproportionnée en l’arrêtant. Selon ses propos, il était clair que cette arrestation visait à museler son mouvement et ses positions critiques à l’encontre du gouvernement. Cependant, il a tenu à remercier ses partisans et sympathisants qui l’ont soutenu tout au long de cette épreuve.

Lors de son audition, Bougane a affirmé avoir fourni des explications détaillées sur les déclarations qui lui sont reprochées. Il a évoqué les questions des enquêteurs concernant ses commentaires sur la situation politique et économique du pays, notamment en ce qui concerne les chiffres avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Malgré la pression des autorités, Bougane Guèye Dany a tenu à réaffirmer avec force ses propos concernant les chiffres et les déclarations faites par le Premier ministre. Il maintient que les statistiques avancées sont erronées et ne reflètent pas la réalité socio-économique du pays. Pour lui, il est de son devoir, en tant que leader politique et citoyen engagé, de dénoncer les incohérences et de continuer à porter la voix du peuple.

Le président de Guem Sa Bopp a également appelé à une mobilisation continue de ses partisans. Il affirme que son mouvement ne sera pas intimidé par les tentatives de répression et qu’il poursuivra son combat pour une justice sociale et économique au Sénégal.

Cette déclaration marque une nouvelle étape dans le bras de fer entre Bougane Guèye Dany et les autorités, alors que la situation politique du pays reste tendue. Le leader des Jambaars entend bien jouer un rôle clé dans les mois à venir, en continuant à se poser en opposant farouche des politiques actuelles.

Alors que les tensions politiques se renforcent, la position de Bougane Guèye Dany et de son mouvement semble se solidifier. Sa libération n’a fait que renforcer sa détermination, et ses critiques à l’encontre du gouvernement demeurent intactes. Il reste à voir comment cette dynamique influencera l’évolution du climat politique au Sénégal dans les prochains mois.

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