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« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Aide Publique au Développement : le tarissement  inexorable

La solidarité et la compassion des pays développés vis-à-vis des pays du Sud dont l’Afrique au Sud du Sahara  connaissent elles une mutations avec la baisse constatée des flux monétaires bilatéraux  aux titres de l’aide publique au développement……. 

Améliorer l’accès à l’eau, aux soins de santé  et à une éducation de qualité, protéger l’écosystème  ou atténuer les changements  climatiques : autant d’objectifs essentiels, à la fois pour les populations du Sud,  l’Afrique en premier pour endiguer la pauvreté chronique et favoriser la stabilité de nos pays..  Malheureusement  de tels projets n’intéressent pas toujours les investisseurs  privés, qui les jugent trop risqués, voire non prioritaires. Malgré tous les outils et mécanismes de gestion de risque, la finance  internationale   va encore trop peu vers les pays pauvres dont la plupart se trouve en Afrique au Sud du Sahara.

 Entre 2011 et 2021, en moyenne, 35% de l’aide publique au développement allait en Afrique subsaharienne. Subitement en 2022 avec le focus sur la guerre en Ukraine , cette part a chuté à 20%. Un des niveaux les plus bas depuis nos indépendances. On est tombés sous la barre des 30 milliards de dollars pour l’APD bilatérale, et c’est la lutte contre l’extrême pauvreté qui prend un sacré coup. Rien que le service de la dette de l’Afrique au Sud du Sahara représente presque 20 milliards de dollars annuels à notre sous région.  

L’encours de la dette extérieure publique de l’Afrique subsaharienne a triplé entre 2015 et fin 2022, passant de 400 milliards $US à environ à 1000 milliards de dollars, dont 500 milliards à long terme,  370 milliards dus à des organismes publics et 130 dus à des sociétés privées, le reste vis-à-vis de la chine.

Dans notre zone UEMOA  le très faible niveau de mobilisation des ressources fiscales par nos États membres  (16% du PIB pour l’ensemble de l’Union) et le durcissement des conditions financières mondiales et régionales ont accru les déficits budgétaires à presque 6% du PIB soient plus de 7 000 milliards. Le taux d’endettement de l’UEMOA est estimé à 58,7% du PIB en 2022 selon le FMI, soit une augmentation de 13,5 pts de PIB par rapport à la situation pré-COVID (45,2% en 2019).

Avec la Covide 19, la guerre en Ukraine, les tensions sur le marche’ des céréales tous nos pays sont en situation de surendettement avec l’assèchement des transferts monétaires bilatéraux aux titres de l’aide publique au développement, et bien sur la dette intérieure et extérieure des nos états explose et accroît  les vulnérabilités socio- économiques pour ne pas dire la pauvreté. Justement la résurgence de l’émigration clandestine dans nos pays est en partie expliquée par ces vulnérabilités sur fond de baisse de rendement agricole dû aux changements climatiques.

Dans la zone UEMOA la part de la dette extérieure demeure la plus importante (60,9% du PIB en 2022 contre 39,1% pour la dette domestique), mais a diminué par rapport à 2021 (63,9% du PIB), traduisant ainsi la volonté des Etats d’accroître la part des ressources issues du marché régional. Malheureusement cette sur- sollicitation du marché financier  régional par nos états pour leurs déficits publics évince l’investissement privé indispensable  pour l’infrastructure et l’activité industrielle pour le secteur privé de nos pays c’est  le fameux effet d’éviction. 

 Pour 2023, l’encours de la dette publique devrait encore progresser pour se situer à 61,7% du PIB avant de commencer à décliner pour atteindre environ 60% du PIB en 2024 d’après les prévisions du FMI. Cependant, la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers internationaux et régionaux, qui renchérit le service de la dette des Etats, pourrait entamer  la soutenabilité de la dette de certains pays. Si le pétrole et le gaz ne se matérialisent  dans nos ressources publiques nos pays connaîtront des situation de cessation de paiement inévitablement.

Le FMI et la Banque Mondiale tardent à mettre en place  des mécanismes qui remplacent  les flux en baisse de l’aide publique au développement pendant que les marchés financiers et les agences de notation nous refusent les meilleures conditions d’endettement à bon marche’.  

La baisse tendancielle de l’aide au développement met à nu  les contradictions de certains  pays développés comme la France qui organise réunion après réunion sur l’architecture financière internationale au nom de leur préoccupation pour l’Afrique ; mais ce pays  est seulement  4e bailleur mondial avec 0,56% du revenu national brut consacré à l’APD même pas 1%,  donc moins de 1 milliards d’euro destine’ à l’APD contrairement à d’autre pays comme l’Allemagne.

Le G20 et le système de Bretton woods doivent se pencher urgemment sur ces problématiques de fond au nom de la paix et la stabilité de l’Afrique. L’aide publique au développement – multilatérale comme bilatérale –  n’est plus une soupape.

C’est le lieu de se désoler du SENEGAL, pays  en campagne politique et électorale permanente  alors que des urgences économiques et sociales nous attendent.  

                                                                                                 Moustapha DIAKHATE

                                                                                                 Ex Conseiller Special PM

                                                                                                 Expert et Consultant en Infrast

                                                                                                 Specialiste Pol. Energetique

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Réunion ministérielle avec la communauté universitaire : Le Premier ministre prend 11 recommandations phares

A l’issue de la réunion ministérielle consacrée à la concertation-revue avec la communauté universitaire du Sénégal, qui s’est tenue ce jeudi 22 février, dans un contexte où certaines universités du pays sont fermées depuis les manifestations violentes de juin dernier, notamment l’Ucad, le Premier ministre, Amadou Ba, a pris 11 recommandations, qui vont dans le sens d’apaisement mais surtout d’assurance vis-à-vis des acteurs. Il s’agit :

1. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités ;
2. Le Ministre de l’Enseignement supérieur en relation avec le ministre chargé des Finances prendra les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ;
3. Le Ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Électricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs. Il procédera à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation ;
4. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ;
5. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ;
6. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement ;
7. Le Ministre de l’Enseignement supérieur procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT ;
8. Le Ministre de l’Enseignement supérieur veillera à la mise en service diligente du Super calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs ;
9. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux ;
10. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
11. Le Ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’Enseignement supérieur (EPES).
A noter que la rencontre, qui a duré plus de quatre tours d’horloge, a enregistré la présence des membres du gouvernement, les recteurs des universités, le corps enseignant, des syndicats, bref, tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

« Je veux continuer comme ça pour gagner d’autres titres »

Vinicius a reçu le trophée du meilleur joueur ibéro-américain de 2023, décerné par « EFE ». L’attaquant du Real Madrid a insisté sur le fait qu’il souhaitait continuer sur une bonne dynamique « pour gagner d’autres titres ».

Vinicius, l’attaquant brésilien du Real Madrid, a déclaré jeudi après avoir reçu le trophée du meilleur joueur ibéro-américain de l’année 2023 des mains du président d' »EFE », Miguel Ángel Oliver, que ce prix est important dans sa vie sportive, car il « travaille tous les jours » pour atteindre « sa meilleure version et aider l’équipe ».

« L’équipe m’aide à gagner des prix individuels et je dois remercier mes coéquipiers. Je veux continuer comme ça pour gagner d’autres titres », a souligné Vinicius dans la salle des trophées du Real Madrid, où il était accompagné du président du club, Florentino Pérez.

« C’est un honneur pour moi de figurer sur cette liste aux côtés de nombreuses légendes du football. Je veux continuer à travailler pour continuer à gagner et pour que mon nom apparaisse dans l’histoire de ce club. Je suis heureux de tout ce que je fais cette saison et j’espère que nous pourrons continuer à gagner des titres pour le Real Madrid », a déclaré Vinicius, qui suit les traces de compatriotes brésiliens qui ont remporté le prix à un moment donné de l’histoire, tels que Roberto Carlos, Ronaldo Nazario, Casemiro, Ronaldinho, Romario et Rivaldo.

Vinicius a remporté ce trophée de l’EFE pour la deuxième année consécutive. Miguel Ángel Oliver, président de l’EFE, a fait l’éloge de Vinicius, rappelant les illustres joueurs qui ont soulevé cette coupe avant lui -Roberto Carlos, Casemiro, le club lui-même…-, notant qu’il n’est pas seulement un joueur du Real Madrid et de l’équipe nationale brésilienne, mais aussi un patrimoine du football mondial.

« Tu es un crack, suivi et admiré par tes fans à Santiago Bernabéu, mais aussi dans le monde entier. Félicitations, Vinicius », a déclaré Oliver lors de la cérémonie de remise des prix. Le joueur brésilien a inscrit 23 buts la saison dernière et a joué un rôle clé dans la victoire de la Coupe du monde des clubs 2023, où il a remporté le Ballon d’or, et de la Copa del Rey.

EFE

Macky Sall réagit vivement à la campagne de la communauté internationale : « Je ne mérite pas cette campagne nauséabonde »

Les récentes tensions entre le Président Macky Sall et la communauté internationale ont atteint un nouveau sommet suite à l’opposition farouche de cette dernière à la décision du gouvernement sénégalais de reporter l’élection présidentielle. Face à cette opposition exprimée à travers des communiqués incisifs, le chef de l’État a répondu avec véhémence, exprimant sa déception profonde.

Dans une déclaration chargée d’émotion, Macky Sall a exprimé son désarroi face aux réactions internationales. « Je l‘accueille avec beaucoup de peine », a-t-il déclaré, soulignant son incompréhension quant à la réaction de certains partenaires internationaux. Il a estimé que ceux-ci auraient dû se pencher davantage sur la situation interne du Sénégal avant de condamner de manière aussi véhémente le gouvernement sénégalais.

« Ils doivent d’abord venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon péremptoire et de façon très violente le président de la République du Sénégal », a-t-il ajouté avec une critique cinglante.

Macky Sall a également exprimé son indignation face à cette réaction internationale, affirmant que jusqu’à présent, aucune loi n’a été enfreinte au Sénégal. « Personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret, n’était pas dans son droit. Pourquoi toute cette levée de boucliers, toute cette campagne de presse qui sont aux antipodes de ma pratique de démocrate », s’est-il interrogé.

De façon véhémente, le chef de l’État a dénoncé la campagne internationale dirigée contre lui, la qualifiant de « nauséabonde ». Il a affirmé avec conviction qu’il ne méritait pas une telle campagne et a dénoncé vigoureusement les critiques venues de l’étranger, arguant qu’il n’avait enfreint aucune règle démocratique.

« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureuse. Parce que moi je suis un homme libre, je n’ai violé aucune règle pour me retrouver dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays », a-t-il conclu avec une amertume palpable.

Les propos francs et émotionnels du Président Sall témoignent de la profonde frustration ressentie face à la réaction internationale, soulignant les tensions persistantes entre son gouvernement et la communauté internationale. Cette déclaration soulève également des questions sur les relations diplomatiques du Sénégal et la perception de la démocratie dans le pays, soulignant ainsi l’importance des enjeux en jeu.

Arona Ndoffène Diouf : « Le Sénégal ne sera pas confié à des aventuriers » – La coalition de Boubacar Camara dévoile un programme ambitieux pour l’avenir du pays

Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.

Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.

« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.

Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.

Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.

Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.

Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Libération possible de Bassirou Diomaye Faye : Macky Sall ouvre la voie au dialogue politique

Dans une démarche visant à promouvoir le dialogue politique et à apaiser les tensions au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la possibilité de la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’ex-Pastef encore détenu. Lors d’une interview accordée à plusieurs médias nationaux, dont Seneweb, iTV, Le Soleil et la RTS, le chef de l’État a exprimé son désir de favoriser un climat propice à la réconciliation nationale et à la participation de tous les acteurs politiques au processus démocratique.

Sall a souligné l’importance de créer des conditions de paix et de stabilité pour le pays, affirmant avoir donné des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures en ce sens. « Dans le cadre du dialogue que j’ai souhaité, j’ai instruit à mon gouvernement, la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà. Parce que le pays a besoin de pardon et de poursuivre sa marche vers l’émergence. Ainsi, il faut que nous créions les conditions de la paix et de la stabilité », a-t-il déclaré.

Le président a spécifiquement mentionné la possibilité de la libération provisoire de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer au dialogue politique à venir. Cette déclaration a suscité un espoir parmi les partisans de l’ex-Pastef et a été perçue comme un geste de bonne volonté envers l’opposition.

Cette ouverture de Macky Sall envers la libération de Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de favoriser un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes. Elle représente un pas important vers la réconciliation nationale et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles, cette initiative pourrait contribuer à apaiser les tensions politiques et à garantir un processus électoral juste et transparent. Reste à voir comment cette offre de dialogue et de libération sera accueillie par les différentes parties et quel impact elle aura sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.

Macky Sall annonce des mesures de clémence en vue du dialogue politique

Dans une démarche visant à favoriser un dialogue inclusif et à apaiser les tensions politiques au Sénégal, le président Macky Sall a promis des mesures de clémence envers les candidats et leaders politiques actuellement détenus. Cette annonce intervient alors que le pays se prépare pour des discussions politiques cruciales fixées au lundi 26 février prochain.

« J’ai toujours appelé à un dialogue inclusif. Pour que notre pays continue à avancer harmonieusement, il est essentiel de favoriser la réconciliation, quelles que soient les infractions et les crimes pour lesquels les individus ont été conduits devant la justice. Dans cette optique, aucune personne ne doit être exclue, et toute personne peut bénéficier de mesures de clémence si des dépassements de faits sont envisageables », a déclaré Macky Sall.

Le président a précisé que ces mesures de clémence ne se limiteront pas aux seuls candidats, mais s’étendront également aux leaders politiques incarcérés. Il a notamment évoqué la possibilité d’accorder une liberté provisoire à des personnalités politiques de premier plan, dont le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko.

« Je ne fais pas de distinction entre les individus, je regarde l’intérêt de notre nation. Mon objectif en tant que chef de l’État est de promouvoir l’unité et la réconciliation. Donc, une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Oui, c’est possible, sous réserve de la décision de leurs avocats et de la justice », a ajouté le président Sall.

Cette annonce de mesures de clémence envers les détenus politiques marque un pas important vers la détente et le dialogue inclusif au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des différends politiques et à la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats

Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.

La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.

« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.

Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.

Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.

En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.

Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.

Réconciliation nationale : Les exigences de Boubacar Camara

Dans une conférence de presse récente, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle sénégalaise, a mis en lumière l’urgence de mettre fin à la répression et à la violence qui secouent actuellement le pays. Pour lui, la réconciliation nationale est impérative, et cela commence par rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la justice et la démocratie.

« Nous devons nous incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie au nom de la justice et de la démocratie », a déclaré le leader de la coalition Kamah Président. Il insiste sur le fait que la lutte pour la réconciliation ne doit pas s’arrêter là, mais doit aller au-delà, exigeant une vigilance constante pour prévenir toute répétition des événements passés. « Plus jamais ça ! », a-t-il martelé.

Pour Boubacar Camara, la première étape vers la réconciliation implique la libération inconditionnelle de tous les individus détenus, ainsi que l’arrêt des poursuites en cours. Il appelle également à une évaluation approfondie pour établir la vérité sur les événements récents, afin de permettre une réparation adéquate des préjudices subis par les victimes et de tourner enfin la page pour avancer.

En présentant son équipe de campagne, Boubacar Camara a exprimé son optimisme quant à la perspective de remporter le scrutin présidentiel de 2024 avec la coalition Kamah dès le premier tour. Son message est clair : la réconciliation nationale est essentielle pour garantir un avenir de paix et de prospérité pour tous les Sénégalais, et il est prêt à œuvrer en ce sens avec détermination et engagement.

Nouvelle date pour la Présidentielle : La réponse de Macky Sall

Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.

« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.

Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.

Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.

Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.

Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.

En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Le président du Sénégal, Macky Sall, a surpris le pays en annonçant que sa mission à la tête de l’État prendra fin le 2 avril. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par des manifestations et des troubles civils après l’arrestation d’Ousmane Sonko, une figure de proue de l’opposition.

La déclaration de Sall, prononcée lors d’une allocution télévisée, a immédiatement suscité des réactions diverses à travers le pays. Certains ont salué sa décision comme un geste de respect envers la démocratie et les principes constitutionnels, tandis que d’autres ont exprimé leur scepticisme quant à ses motivations et à l’impact potentiel sur la stabilité politique du Sénégal.

La question de la succession présidentielle devient désormais un enjeu majeur, avec des spéculations sur les potentiels candidats et le processus électoral à venir. Alors que la date de départ de Sall approche, le pays se prépare à une période de transition politique cruciale, qui pourrait façonner l’avenir du Sénégal pour les années à venir.

Il reste à voir comment cette annonce influencera le paysage politique sénégalais et si elle réussira à apaiser les tensions qui ont éclaté ces dernières semaines. Dans tous les cas, le Sénégal est sur le point d’entrer dans une période de changement significatif, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir politique et social.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Affaire Ngagne Demba Touré : Me Khoureychi Bâ dénonce le mandat de dépôt de son client

Le placement sous mandat de dépôt du coordonnateur de la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps),  Ngagne Demba Touré n’a pas plu à ses avocats. Après la décision du juge d’envoyer une des figures de l’ex-Pastef en prison, son avocat Me Khoureychi Bâ indique que la décision de « placer Ngagne Demba Touré en détention n’est pas lisible et est incompréhensible ».  Pour l’avocat, emprisonner un cadre de la justice dans un contexte de grève des syndicats des travailleurs de la justice relève « d’un errement ».
D’ailleurs, cette décision ne fera que « bonifier » le jeune acteur de la justice Ngagne Demba Touré « au contact des réalités de la vie en prison », a dit M. Ba.


Le greffier et coordonnateur de la Jeunesse Patriotique de l’ex Pastef placé sous mandat de dépôt ce jeudi 22 février  est  poursuivi pour activités subversives, manipulation, diffusion de fausses nouvelles calomnie et dénigrement des institutions de la République et des autorités les incarnant. 

Sénégal : Critiques à l’égard de Macky Sall concernant la communication autour de l’élection présidentielle

Selon Diongue, la décision de Macky Sall d’opter pour une forme de communication plus étendue, impliquant plusieurs organes de presse, laisse penser qu’il n’est pas prêt à fournir une réponse claire et immédiate sur la question cruciale de la date de l’élection présidentielle. Cette approche contraste avec ses déclarations antérieures, qui étaient plus directes et solennelles.

Alors que les Sénégalais attendent des réponses claires et concises sur la date des élections, la stratégie de communication de Macky Sall suscite des inquiétudes quant à ses intentions et à sa volonté de prendre des décisions fermes dans un contexte politique tendu. Les prochains jours diront si le président parviendra à dissiper ces préoccupations et à répondre aux attentes de la population.

Sénégal : Incertitudes autour de la présidentielle et tensions politiques croissantes

Parmi les figures centrales de cette controverse se trouve Karim Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature a été invalidée en raison de sa double nationalité. Wade et ses partisans ont vivement contesté cette décision et exigent une reprise complète du processus électoral, mettant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement et les institutions.

Cette situation complexe a également mis en lumière les lacunes du processus électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des candidatures et des parrainages. Les candidats recalés et leurs supporters dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des injustices et des irrégularités dans le processus de sélection des candidats.

Face à cette impasse, certaines voix se sont élevées pour proposer des solutions de compromis. Des suggestions ont été faites pour réouvrir le processus de candidature tout en maintenant la liste des candidats déjà validés. Cette approche vise à rétablir la confiance dans le processus électoral tout en répondant aux préoccupations légitimes des candidats recalés.

Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et ne parviennent pas à apaiser les tensions. Les candidats regroupés autour du Front pour le Changement du 25 Février (FC25) continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à perturber le processus électoral et à limiter la participation démocratique.

Dans ce contexte, la responsabilité incombe aux institutions sénégalaises, en particulier au Conseil constitutionnel, de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. L’avenir politique du Sénégal dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à surmonter ces défis et à assurer des élections libres et équitables.

Ngagne Demba Touré inculpé pour de lourdes charges : Nouveaux développements dans l’affaire

Selon ces sources, le greffier incriminé fait face à une série de présomptions extrêmement graves. Les charges retenues contre lui comprennent des accusations d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, d’attentats et de complots visés par les articles 72 à 84 en relations avec une entreprise terroriste, ainsi que d’offense au chef de l’État. De plus, il est également accusé d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à entraîner des troubles politiques graves, ainsi que d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrats, selon nos sources proches du dossier.

Cette inculpation marque un tournant significatif dans l’affaire, renforçant les charges pesant contre Ngagne Demba Touré et suggérant une escalade des implications judiciaires dans cette affaire en cours. Il est à noter que Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Mamadou Seck, soulignant la gravité des accusations portées contre lui et l’urgence de l’enquête en cours.

Cette affaire continue de susciter un vif intérêt dans l’opinion publique, alors que les détails émergent progressivement et que la justice poursuit son travail pour éclaircir les circonstances entourant les actions présumées de Ngagne Demba Touré.

Tragédie à Fass : Un ouvrier périssait dans l’effondrement d’une laverie de station-service

Une onde de choc a frappé le quartier de Fass à Dakar mercredi dernier, alors qu’une laverie automobile d’une station-service s’est effondrée, entraînant la mort tragique d’un ouvrier. Selon les rapports de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), cette catastrophe a secoué la communauté locale et a conduit à une intervention rapide des services de secours.

Le drame a eu lieu en plein jour, vers 13 heures, alors que des ouvriers s’activaient à démolir la dalle de la laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao. La victime, un homme dont le sexe a été identifié comme masculin, a été tragiquement ensevelie sous les décombres, malgré les efforts des sapeurs-pompiers pour la secourir.

Les témoins de l’incident ont décrit un effondrement soudain et dévastateur, prenant les travailleurs par surprise et laissant peu de temps pour réagir. L’ouvrier décédé, faisant partie de l’équipe de démolition, a été pris au piège sous les débris, marquant ainsi une perte tragique pour la communauté et ses proches.

Cette terrible tragédie souligne l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction et de démolition. Elle met également en évidence la nécessité de respecter rigoureusement les normes de sécurité pour prévenir de telles catastrophes et protéger la vie des travailleurs.

À la suite de cet événement déchirant, les autorités devront mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et prendre des mesures préventives adéquates pour éviter de futurs accidents similaires. En attendant, la communauté de Fass pleure la perte d’un de ses membres et se mobilise pour soutenir les familles affectées par cette tragédie inattendue.

Le Real Madrid fixe une date de retour à la compétition pour Courtois

Le Real Madrid avait un nouveau visage à l’entraînement ce mercredi : Thibaut Courtois. Le gardien de but, qui s’est déchiré les ligaments croisés au début du mois d’août, s’est entraîné pendant quelques minutes avec le reste de ses coéquipiers.

Thibaut Courtois a participé à la dernière séance d’entraînement du Real Madrid mercredi, franchissant ainsi une nouvelle étape dans son rétablissement après la rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche subie au début du mois d’août.

Blessé depuis la pré-saison, le plan de récupération du Belge progresse lentement mais sûrement, le rapprochant du moment souhaité pour son retour sur les terrains. Selon la presse espagnole, le gardien de but a apprécié son retour à l’entraînement mercredi, travaillant pendant quelques minutes avec le reste de ses coéquipiers.

Même si Courtois va déjà mieux, le Real Madrid ne s’attend pas à ce qu’il soit disponible avant le mois d’avril. L’idéal serait d’attendre qu’il soit rétabli à 100 % afin de jouer la dernière ligne droite de la saison.

afp

EURO | ALLEMAGNE | TONI KROOS OFFICIALISE SON RETOUR EN SÉLECTION

C’est une annonce qui était dans l’air. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, Toni Kroos, milieu de terrain du Real Madrid, a officialisé son retour en sélection allemande. En décembre dernier, le sélectionneur Julian Nagelsmann avait évoqué la possibilité de rappeler le milieu de terrain de 34 ans, qui avat pris sa retraite internationale en 2021.

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Il y a dix jours, Toni Kroos avait confirmé, en conférence de presse, être « en train de réfléchir à propos de l’équipe nationale« . Sa réflexion a visiblement bien évolué, puisque le milieu de terrain de 34 ans, qui avait pris sa retraite internationale en 2021, a confirmé son retour avec la Mannschaft. « Je jouerai pour l’Allemagne en mars, a-t-il annoncé dans un communiqué. Pourquoi ? Parce que l’entraîneur national me l’a demandé, que j’en ai envie et que je suis sûr qu’avec l’équipe, il est possible de faire beaucoup mieux à l’Euro que ce que la plupart des gens croient actuellement. »

En décembre dernier, le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann avait déjà évoqué la possibilité de rappeler Kroos. En vain. Mais les discussions n’ont jamais été stopées, ce qui a finalement poussé l’ancien joueur du Bayern Munich à revoir sa position. Pour rappel, l’Allemagne, en crise de résultats et d’idendité depuis plusieurs années, jouera l’Euro 2024 à domicile.

Eurosport

La Fédération espagnole prolonge le sélectionneur Luis de la Fuente

La RFEF a annoncé ce jeudi la prolongation du contrat de Luis de la Fuente. Le sélectionneur de la Roja a prolongé son contrat jusqu’à l’été 2026, après la Coupe du monde aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Le sélectionneur de l’Espagne, Luis de la Fuente, a accepté de prolonger son contrat jusqu’à la Coupe du monde 2026.

Le précédent contrat de De la Fuente, 62 ans, devait expirer cet été, mais cette prolongation lui permet de continuer sur le banc de la Roja au-delà de l’Euro 2024, qui se déroulera en Allemagne. 

De la Fuente a conduit l’Espagne à son premier titre en Ligue des Nations l’année dernière, lorsqu’elle a battu la Croatie aux tirs au but en finale.

L’ancien entraîneur d’Alavés a été nommé sélectionneur de l’Espagne pour succéder à Luis Enrique, après l’élimination de la Coupe du monde par le Maroc en huitièmes de finale en 2022.

afp

Daniel Alves condamné à quatre ans et demi de prison

Le Brésilien Dani Alves, ancienne star du Barça et du PSG, a été condamné jeudi par un tribunal de Barcelone à quatre ans et demi de prison pour le viol d’une jeune femme dans une discothèque de la ville en décembre 2022.

« Il existe des éléments de preuve qui, au-delà du témoignage de la plaignante, permettent de considérer le viol comme prouvé », a indiqué le tribunal dans un communiqué. 

« L’accusé a brusquement saisi la plaignante, l’a jetée au sol et l’a pénétrée vaginalement, en évitant qu’elle ne bouge, alors que la plaignante disait non et qu’elle voulait s’en aller », a-t-il ajouté.

Alves, qui est en détention provisoire depuis plus d’un an et va faire appel de ce verdict, a également été condamné à verser 150.000 euros à la victime, à cinq ans de liberté surveillée une fois sa peine purgée et à se tenir éloigné de la victime pendant neuf ans et demi.

Le parquet avait pour sa part réclamé une peine bien supérieure de neuf ans de prison à l’encontre du footballeur de 40 ans.

« Exemplaire »

Dans sa décision, le tribunal a  notamment mis en avant les lésions sur les genoux de la victime qui sont « le produit de la violence utilisée par M. Alvès » ainsi que l’état émotionnel de la jeune femme après les faits ou les « séquelles » psychologiques dont elle souffre.

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Il a jugé en outre que le témoignage de la victime avait été « cohérent » tout au long de la procédure et qu’elle n’avait jamais voulu tirer un « intérêt économique » de cette affaire.

La condamnation d’Alves à l’issue de ce procès très médiatisé, qui s’est tenu il y a deux semaines, a fait réagir jusqu’au gouvernement de gauche espagnol, qui a fait adopter en 2022 une loi sur le consentement sexuel explicite.

« C’est terminé », a déclaré la numéro trois de l’exécutif, la ministre du Travail d’extrême gauche Yolanda Diaz, en référence au slogan de l’équipe féminine de football après le baiser forcé de l’ex-président de la Fédération Luis Rubiales à la joueuse Jenni Hermoso.

« Fini le machisme, finies les agressions sexuelles. J’espère que cela servira de mesure exemplaire », a-t-elle ajouté dans les couloirs du Parlement.

Alves, 40 ans, se trouvait la nuit du 30 au 31 décembre 2022 avec un ami dans une zone VIP de la discothèque Sutton, après être rentré du Mondial au Qatar.

Selon l’acte d’accusation, l’ex-international brésilien avait alors offert du champagne à la plaignante, à sa cousine et à une amie et l’aurait ensuite invitée à le suivre dans une pièce attenante comportant des toilettes.

Là, selon le ministère public, il aurait eu une « attitude violente » envers la jeune femme, qui a vécu une « situation d’angoisse et de terreur ». 

« Pas de carte blanche »

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Dans sa décision, le tribunal a balayé la défense du joueur, qui avait nié lors du procès tout viol, affirmant que la jeune femme avait dansé « collée » à lui dans la discothèque et qu’il y avait entre eux « une tension sexuelle ».

Mettant en avant le caractère fondamental du consentement, il a estimé que « ces attitudes (…) ne signifient pas donner une carte blanche à (…) une agression postérieure ».

La défense d’Alves a été fragilisée par ses nombreux changements de versions. Après avoir affirmé n’avoir jamais rencontré la plaignante, le joueur avait justifié son mensonge en expliquant avoir voulu protéger son mariage, avant de finir par reconnaître une relation sexuelle, mais selon lui consentie.

Le tribunal a en revanche reconnu que le versement par le joueur, dès le début de la procédure, de 150.000 euros visant à dédommager la victime constituait une circonstance « atténuante », Alves ayant montré sa volonté de « réparation ».

Il a en revanche refusé de considérer l’ébriété du joueur comme un élément de « modification de la responsabilité pénale », un argument qui avait été avancé par les avocats et les proches du Brésilien.

Footballeur parmi les plus titrés de l’histoire, Dani Alves a connu la période la plus glorieuse de sa carrière au Barça, entre 2008 et 2016, remportant 23 trophées.

Au moment de son incarcération, Alves, qui a aussi évolué à Séville (Espagne), à la Juventus de Turin (Italie) et au Paris Saint-Germain, jouait dans le club mexicain des Pumas qui l’a immédiatement licencié.

afp

Affaire de Mbacké : Arrestation d’un tailleur pour insultes envers des personnalités publiques

L’incident, qui a jeté une lumière crue sur les tensions politiques et sociales dans la région, a été déclenché par des messages audio envoyés par le tailleur à la députée via l’application de messagerie WhatsApp. Dans ces messages, l’individu aurait proféré des insultes virulentes à l’encontre du Président Macky Sall et du général de corps d’armée Moussa Fall, chef de la gendarmerie nationale.

Les autorités ont réagi rapidement à cette affaire, mobilisant les gendarmes de la Brigade de recherches de Touba pour procéder à l’arrestation de Kh. Sow. Celui-ci a ensuite été transféré à Dakar, où il est actuellement détenu à la Brigade de recherches de la capitale.

Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et les limites à ne pas franchir, même sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées à l’encontre de personnalités publiques telles que le Président de la République et le chef de la gendarmerie nationale ont été jugées inacceptables par les autorités, entraînant des conséquences juridiques pour l’auteur présumé.

À l’heure actuelle, l’enquête suit son cours et la justice devra déterminer les suites à donner à cette affaire. Elle souligne également l’importance de promouvoir le respect et le dialogue dans le discours public, ainsi que la nécessité pour les citoyens de s’exprimer de manière responsable et civique, même dans le contexte des médias sociaux.

Drame dans une auberge à Ngor : Mort soudaine d’un homme devant sa compagne

Une tragédie a frappé une auberge à Ngor, mardi dernier, avec le décès soudain d’un homme nommé O. Sonko. Selon les rapports de L’Observateur, la victime se trouvait dans une chambre en compagnie de sa petite amie, une certaine S. Gassama, lorsque l’incident s’est produit.

Soudainement, l’homme est tombé du lit, plongeant dans une crise qui a rapidement pris une tournure tragique. Paniquée, la jeune femme a immédiatement alerté Ch. Ndoye, le gérant de l’auberge. À leur arrivée, O. Sonko était allongé au sol, inconscient et inerte, selon les témoignages recueillis par le journal.

Les autorités locales ont été contactées et des éléments de la brigade de proximité de Ngor se sont rendus sur les lieux pour enquêter sur cet événement tragique. Un médecin de SOS Médecin a constaté le décès de O. Sonko. Aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de la victime, indiquant que sa mort aurait pu être due à une crise cardiaque, selon les déclarations de S. Gassama.

L’Observateur rapporte que le gérant de l’auberge a été convoqué dans le cadre de l’enquête en cours. La dépouille de la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des examens supplémentaires et des autopsies afin de déterminer les causes exactes de son décès.

Ce tragique événement soulève des questions sur les circonstances entourant la mort soudaine de O. Sonko et suscite une profonde tristesse pour ses proches et sa famille. Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident et offrir des réponses à ceux qui sont touchés par cette perte inattendue.

Tension lors de l’audition de Ngagne Demba Touré : Solidarité des greffiers et report de l’audience

Une scène inhabituelle s’est déroulée hier au bureau du juge du deuxième cabinet lors de l’audition de Me Ngagne Demba Touré, greffier en fuite depuis septembre 2023 et membre actif du parti politique Pastef. Arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) conformément à un mandat d’arrêt délivré à son encontre, Me Touré était censé être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que pour offense au chef de l’État.

Cependant, l’audition a été retardée en raison d’une mobilisation remarquable des collègues greffiers de Me Touré. Réunis devant le bureau du juge, ils ont formé un front uni pour exiger sa libération immédiate. Cette démonstration de solidarité, soutenue par les syndicats Sytjust, UNTJ et AGS, a souligné l’unité et la détermination de la profession face à l’arrestation d’un des leurs.

De plus, le greffier désigné pour assister à l’audition de Me Touré a refusé de participer à la procédure. Ce geste a contraint le juge à reporter l’audience, espérant que le greffier reconsidérerait sa position ou qu’un remplaçant serait désigné pour siéger.

Grève de la faim à la MAC de Ziguinchor : La société civile réclame des mesures urgentes

Parmi les détenus en grève de la faim, on trouve des individus qualifiés de « détenus politiques ». Madia Diop Sané s’interroge sur le traitement différencié entre les détenus politiques à Dakar bénéficiant d’une libération massive et ceux dans les régions, dont les dossiers semblent ignorés. Il appelle à une équité de traitement pour tous les détenus politiques, où qu’ils se trouvent.

Cette grève de la faim à la MAC de Ziguinchor met en lumière les inquiétudes croissantes concernant les conditions carcérales et le respect des droits des détenus au Sénégal. La société civile exhorte les autorités à agir rapidement pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir une justice équitable pour tous.

L’Imam Mahjoub Mahjoubi interpellé en vue d’une potentielle expulsion

Une nouvelle vague de controverses secoue la France alors que l’imam tunisien Mahjoub Mahjoubi, résidant à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, a été interpellé à son domicile. Cette arrestation fait suite à une enquête préliminaire ouverte pour apologie du terrorisme, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo où il qualifie le drapeau français de « drapeau satanique » sans valeur aux yeux d’Allah.

La polémique avait éclaté en décembre dernier lorsque le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait requis le retrait du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi en vue de son expulsion, suite à la diffusion de la vidéo litigieuse. Cependant, la procédure d’expulsion s’annonce complexe étant donné la validité du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi jusqu’en 2029.

La loi française stipule que l’expulsion d’un étranger ne peut être ordonnée que en cas de « menace grave pour l’ordre public ». Néanmoins, certaines exceptions sont prévues, notamment pour les étrangers résidant en France depuis plus de vingt ans, ceux mariés à un citoyen français, ainsi que ceux ayant des enfants résidant en France.

Pierre Goudiaby Atepa : Les attentes avant le discours de Macky Sall

Alors que le président sénégalais Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi lors d’une interview diffusée sur quatre médias, dont Seneweb, les attentes montent et les voix se font entendre. Parmi celles-ci, celle de l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui soulève des préoccupations cruciales concernant la situation politique actuelle dans le pays.

Pierre Goudiaby Atepa, dans une déclaration poignante sur la Sen TV, a appelé le chef de l’État à libérer les principaux détenus liés aux affaires politiques, notamment Ousmane Sonko et Diomaye Faye, avant de s’adresser à la nation. Pour lui, cette action serait un geste significatif qui contribuerait à apaiser les tensions et à favoriser un dialogue constructif. « Imaginez qu’il libère les principaux acteurs politiques qui sont en prison, ça va calmer les choses. Ça va faire que les gens vont écouter le discours. Ce serait bien que Macky Sall fasse un geste avant de s’adresser à la Nation. Ça va rendre l’atmosphère moins lourde. Si on nous dit ce jeudi que Sonko et Diomaye sont rentrés chez eux, ça va calmer tout le monde. C’est ce qu’on attend de lui », a-t-il déclaré.

En outre, Pierre Goudiaby Atepa a plaidé en faveur du rétablissement du parti Pastef, dissous récemment par les autorités. Selon lui, cette démarche serait essentielle pour garantir un dialogue inclusif et équitable entre toutes les parties prenantes. « Personnellement, j’aimerais bien qu’il revoie la dissolution de Pastef. C’est un acte administratif. On n’en a pas parlé, mais c’est logique. Si tu veux discuter avec des personnes qui ont un parti, avant un quelconque dialogue, il faudrait leur redonner ce parti. Ils vont venir discuter en tant que quoi sinon ? Il faut qu’on soit logique », a-t-il ajouté.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa reflètent une préoccupation profonde pour la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif au Sénégal. Alors que le pays fait face à des défis politiques et sociaux complexes, ses appels à la libération des détenus politiques et au rétablissement du parti Pastef soulignent l’importance de la justice, de la transparence et du respect des droits démocratiques fondamentaux dans le processus politique du pays

Maodo Malick Mbaye : Une voix qui quitte la politique pour se consacrer à la médiation Africaine

Maodo Malick Mbaye, directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO) et une figure importante de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès, a annoncé son retrait de la scène politique. Dans une récente interview accordée à Vox Pop, il a expliqué les raisons qui l’ont conduit à cette décision, affirmant vouloir consacrer son temps et son énergie au groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) dont il préside depuis presque trois ans.

Ancien conseiller municipal et départemental, ainsi que président de l’Association nationale des élus départementaux (ANED), Maodo Malick Mbaye a déclaré : « C’est au vu de ces responsabilités continentales que j’ai décidé de me soustraire des contingences politiques sénégalaises et de me placer dans une posture équidistante des chapelles politiques de mon pays. » Cette décision témoigne de son désir de se focaliser sur des initiatives panafricaines de médiation et de développement.

Il a également annoncé la prochaine création du Cadre de concertation des chefs coutumiers d’Afrique (4CA) par le GIMA. Un symposium sera organisé à Abidjan dans ce but, afin de rassembler la sagesse endogène du continent africain et de promouvoir la médiation comme une ressource cruciale pour le développement et la résolution des conflits en Afrique.

Le retrait de Maodo Malick Mbaye de la politique sénégalaise marque la fin d’une ère politique pour lui, mais ouvre de nouvelles opportunités pour contribuer de manière significative à des initiatives continentales visant à promouvoir la paix, le développement et la coopération en Afrique. Son engagement en faveur de la médiation à l’africaine témoigne de sa vision pour un continent plus uni et prospère, où les valeurs traditionnelles et la sagesse locale jouent un rôle central dans la résolution des défis auxquels l’Afrique est confrontée.

Abdourahmane Baldé : Une figure emblématique pour le développement de Kolda

Au cœur de la région de Kolda, une figure émerge comme le catalyseur d’un véritable changement politique et social. Abdourahmane Baldé, président du Mouvement Kolda Debout (MKD), incarne cet espoir renouvelé et cette énergie positive qui transforment peu à peu la vie des habitants de cette région.

Depuis maintenant sept ans, Abdourahmane Baldé, affectueusement surnommé « Doura », s’est engagé de manière inébranlable à servir le Sénégal, en particulier le Fouladou, en plaçant la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses priorités.

Dans le domaine de la santé, ses actions sont multiples et palpables. Depuis cinq ans, il organise des consultations médicales gratuites et a inscrit 5000 personnes, dont 2000 élèves, 1000 talibés et 2000 adultes, à la Couverture Maladie Universelle (CMU), un investissement de 10 millions de francs. De plus, il a fait don de médicaments et d’équipements à diverses structures sanitaires, et a pris en charge des malades à travers différentes spécialités médicales. Le dernier acte remarquable de Abdourahmane Baldé est la construction du poste de santé de Talto Diéga et la réhabilitation de plusieurs autres postes de santé, offrant ainsi des infrastructures modernes et bien équipées à la population.

Dans le domaine de la formation et de l’emploi des jeunes, Abdourahmane Baldé ne ménage pas ses efforts. Depuis 2016, il a mis en place des mécanismes de formation en conduite automobile et dans d’autres secteurs porteurs d’avenir. De plus, il a facilité l’accès à des études à l’étranger pour de nombreux jeunes et a offert des opportunités d’emploi à travers le recrutement dans son propre cabinet et la promotion de jeunes cadres à des postes de responsabilité.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

[Le Récap] Accusé de traîner les pieds, Macky Sall va enfin parler

Dans un contexte de tension politique grandissante au Sénégal, le président Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi pour éclaircir la situation entourant la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Accusé de « mauvaise volonté » par quinze candidats à la présidentielle, le chef de l’État est sous pression pour clarifier ses intentions.

La crise politique, déclenchée par la décision controversée du président Sall de reporter l’élection au 15 décembre, a suscité des manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment réaffirmé l’impossibilité de maintenir la date du 25 février et a exigé que l’élection soit organisée « dans les meilleurs délais ».

Dans ce contexte tendu, les Sénégalais attendent avec impatience les déclarations du président Sall concernant la nouvelle date du scrutin. Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État a souligné son engagement pour un processus inclusif de consultation et de dialogue en vue de rétablir la stabilité politique et sociale du pays.

Le président Sall a également chargé la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de finaliser des projets de textes visant à promouvoir la réconciliation et le pardon, tout en respectant l’État de droit.

Dans un communiqué commun, quinze candidats à la présidentielle ont dénoncé la lenteur du processus électoral et ont accusé le président Sall de ne pas remplir ses obligations en tant que garant de l’organisation de l’élection. Ils affirment que tout fonctionne au rythme de sa « mauvaise volonté ».

Me Ciré Clédor Ly interpelle Macky Sall : « Il est l’heure de sonner la fin de la récréation »

En tant qu’avocat à la Cour et membre du Collectif de défense des intérêts d’Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly a pris la parole sur les récents développements de la crise politique au Sénégal. Alors que le Président de la République, Macky Sall, s’apprête à répondre aux questions des journalistes ce jeudi, l’avocat a souligné l’importance cruciale de la situation actuelle.

D’emblée, Me Ly a mis en avant le besoin pressant d’une action politique décisive pour assurer la paix, la stabilité et l’apaisement des tensions. Il a cependant noté un manque de volonté politique, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour le président Sall s’il ne prend pas la bonne direction dans son discours à venir. « Il est l’heure H de sonner la fin de la récréation », a-t-il conseillé, appelant à une annonce claire et précise d’une date d’élection définie par le Conseil Constitutionnel.

Le principal point de préoccupation de l’avocat reste la détention de nombreux individus sous des charges qu’il qualifie de fausses et abusives, principalement en raison de leur affiliation présumée au parti politique Pastef. Il a insisté sur le fait que le seul langage acceptable est celui du non-lieu et de la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans l’ensemble, l’intervention de Me Ciré Clédor Ly met en lumière les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté en cette période de crise politique, appelant à une action décisive et responsable de la part des autorités pour assurer la stabilité et la démocratie dans le pays.

Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition ‘Diomaye Président’ face à l’attente de la prise de parole présidentielle

Le peuple sénégalais retient son souffle alors que le pays se trouve à un tournant crucial de son histoire politique. En attente de la prise de parole du Président Macky Sall, les diverses coalitions politiques se mobilisent et expriment leurs positions avec fermeté.

Les membres de la coalition expriment leur consternation face au mutisme persistant du Président de la République, malgré la décision claire du Conseil constitutionnel. Ils soulignent que ce silence entretient une incertitude juridique et politique préoccupante. En effet, une semaine après l’annulation du décret présidentiel et de la loi constitutionnelle, le pays demeure dans l’attente d’une action concrète pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis.

La coalition ‘Diomaye Président’ insiste sur l’impératif de respecter la Constitution et les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant que tout dialogue ne saurait être envisagé qu’après la prestation de serment du prochain Président élu légitimement. Cette position sans équivoque met en avant la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et la volonté souveraine du peuple sénégalais.

Par ailleurs, les membres de cette coalition ont rendu hommage aux récents décès survenus dans le contexte des manifestations, soulignant ainsi le lourd tribut payé par ceux qui luttent pour le respect des principes démocratiques fondamentaux.

À quelques heures de la sortie de Macky Sall : Amadou Ba promet une victoire dès le premier tour de la Présidentielle

Le climat politique sénégalais est en ébullition alors que le Chef de l’État, Macky Sall, s’apprête à faire face à la presse ce jeudi 22 février. Cette rencontre intervient à un moment crucial, marqué par l’organisation de l’élection présidentielle au Sénégal, dont la date avait été initialement reportée le 3 février puis invalidée par le Conseil constitutionnel le 15 février dernier.

À quelques heures de cet entretien médiatique très attendu, le candidat choisi par Macky Sall pour ce scrutin, Amadou Ba, a tenu une réunion avec le Directoire de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Dans un communiqué daté du mercredi 21 février, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à conduire la coalition à la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance de relever les défis majeurs auxquels fait face le pays, notamment ceux liés à la paix, à l’emploi des jeunes et au pouvoir d’achat des ménages.

Le candidat de BBY a exprimé sa confiance en la victoire, assurant que toutes les conditions sont réunies pour mener une campagne électorale fructueuse. Il a appelé à l’unité, à la solidarité et à la mobilisation de toutes les composantes de la coalition pour renforcer l’élan vers la victoire.

Amadou Ba a également insisté sur l’importance du travail sur le terrain et de la mobilisation des électeurs pour assurer une victoire nette dès le premier tour de l’élection présidentielle, quel que soit le calendrier retenu à l’issue des concertations initiées par le Président de la République.

Cette réunion du Directoire de campagne de BBY, marquée par un fort engagement et une volonté affichée de victoire, intervient dans un contexte électoral tendu où chaque mouvement politique se prépare à affronter les enjeux cruciaux de la prochaine élection présidentielle au Sénégal.

Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

LIVE – ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Le Dakarois Quotidien N°114 – du 22/02/24

Le Dakarois Quotidien N°114– du 22/02/24
🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

PREMIER LEAGUE, 26E JOURNÉE : LIVERPOOL GARDE LA CADENCE FACE À LUTON TOWN (4-1)

Liverpool s’est fait peur mais a assuré l’essentiel. Ce mercredi, des Reds remaniés ont longtemps été menés par Luton Town avant de finalement inverser la tendance dans ce match avancé de la 26e journée (4-1). Virgil van Dijk a réveillé les siens avant que Gakpo, Luis Diaz et Elliott n’enfoncent le clou. Avec un match en plus, la troupe de Jürgen Klopp dispose de quatre points d’avance sur City.

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Les Reds ont de la ressource et n’ont pas l’intention de lâcher dans la course au titre. D’abord secoué par Luton, Liverpool a logiquement fini par s’imposer largement sur sa pelouse, mercredi, en match avancé de la 26e journée de Premier League (4-1). Les joueurs de Jürgen Klopp enchaînent une troisième victoire de suite et comptent quatre points d’avance en tête du classement avec une rencontre en plus. Le coach allemand a dignement fêté ce succès qui a demandé beaucoup d’énergie.

Eurosport

Le Bayern annonce se séparer de son entraîneur Thomas Tuchel à la fin de la saison

Le Bayern Munich, englué dans une rare crise, a décidé de se séparer de son entraîneur Thomas Tuchel à la fin de la saison, a annoncé le club bavarois dans un communiqué mercredi.

Arrivé sur le banc munichois à la fin mars 2023 pour remplacer Julian Nagelsmann, écarté à la surprise générale, Thomas Tuchel avait signé un contrat jusqu’au 30 juin 2025, terme du contrat qui a été ramené au 30 juin 2024, a expliqué le Bayern.

« Après des discussions ouvertes, nous sommes arrivés à la conclusion de mettre un terme à notre travail en commun à l’été », a expliqué le président du directoire, Christian Dreesen, cité dans le communiqué du club.

Tuchel dirigera ainsi encore au maximum entre 13 et 18 matches du Bayern (en fonction du parcours en Ligue des champions) et quittera Munich seulement un peu plus de 15 mois après l’avoir rejoint.

Distancé en championnat (8 points de retard sur le Bayer Leverkusen à douze journées de la fin de la saison), éliminé en Coupe, battu en huitième de finale aller de la Ligue des champions, le Bayern est sous la menace de vivre en 2024 une première année sans trophée depuis 2011.

En 2023, il avait sauvé les meubles en décrochant un onzième titre consécutif de champion d’Allemagne, arrachant le « Schale » -nom du trophée remis au champion- des mains du Borussia Dortmund à la 89e minute de la dernière journée sur un but de Jamal Musiala.

Le Bayern a vécu un enchaînement cauchemardesque avec une gifle reçue il y a dix jours sur la pelouse du Bayer Leverkusen (3-0) pour le choc au sommet de la Bundesliga, puis une défaite sur la pelouse de la Lazio à Rome (1-0) en huitième de finale aller de la Ligue des champions, et enfin un revers à Bochum (3-2) qui se bat pour son maintien.

Les Munichois n’avaient pas connu une telle série négative depuis la fin de la saison 2014/15, deux revers en championnat entrecoupés d’une défaite en demie aller de Ligue des champions à Barcelone. Et encore, à l’époque le titre de champion était déjà assuré depuis longtemps. Cet enchaînement avait débuté par une élimination de la Coupe en demie à Dortmund, aux tirs au but.

afp

L’intégralité du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.

Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.

Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.

A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).

Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.

Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.

Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.

Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.

Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;

• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails :

en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;

• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale du sous-secteur ;

• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics d’enseignement supérieur ;

• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024

Le mercredi 21 février 2024, s’est tenu au Palais de la République le Conseil des Ministres sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

Dans son allocution, le Président de la République a évoqué en premier lieu la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral. Il a chargé le Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, en vue d’organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Le Chef de l’Etat a également lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour soutenir la démocratie et renforcer la crédibilité des institutions et du processus électoral. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour consolider la stabilité politique, économique et sociale du pays.

Par ailleurs, le Président SALL s’est félicité des performances économiques du Sénégal, classé parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024 avec un taux de croissance projeté à 8,2%. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie de communiquer sur ces résultats encourageants, fruits de la politique économique du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Conseil des Ministres a également abordé d’autres sujets importants tels que l’évaluation des politiques de promotion des femmes, la situation de l’industrie pharmaceutique, le climat social, la gestion du cheptel national, et le suivi des décisions présidentielles concernant les daara.

Enfin, des communications ont été faites par différents Ministres sur des sujets tels que la participation aux sommets internationaux, la situation dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et de l’équipement rural.

Le Conseil des Ministres a également examiné un projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale.

COMMUNIQUE-DU-CONSEIL-DES-MINISTRES-DU-21-FEVRIER-2024Télécharger

Griezmann souffre d’une entorse « modérée » de la cheville

L’attaquant de l’Atlético Madrid Antoine Griezmann a subi une entorse « modérée » de la cheville droite lors du huitième de finale aller contre l’Inter Milan mardi, a annoncé son club mercredi dans un communiqué, sans préciser la durée d’indisponibilité de son joueur.

Sorti touché à la 78e minute de la rencontre perdue 1 à 0 par les siens, Griezmann souffre d’une « entorse modérée » et « reste en attente d’évolution », précise le communiqué, confirmant le diagnostic posé juste après la rencontre par son entraîneur Diego Simeone qui n’espérait « rien d’inquiétant » après la blessure de l’international français.  

L’Atlético se déplace samedi à Almeria lors de la 26e journée de Liga, puis doit disputer la demi-finale retour de la Coupe d’Espagne face à Bilbao jeudi 29 février. 

Le huitième de finale retour de Ligue des champions à domicile face à l’Inter est lui programmé le 13 mars prochain.

afp

La caravane électorale de Cheikh Tidiane Dièye perturbée par les autorités à Fissel Mbadane

La campagne électorale du candidat à la présidentielle, Cheikh Tidiane Dièye, a été interrompue de manière inattendue par les forces de gendarmerie à Fissel Mbadane, dans la région de Mbour. Cette interruption est survenue alors que le candidat tentait de rencontrer et de s’adresser aux habitants de la région dans le cadre de sa tournée politique.

Le candidat a expliqué que la gendarmerie est intervenue alors qu’il tenait une causerie avec les populations à la gare routière de Fissel. Les forces de l’ordre ont affirmé que la caravane n’avait pas obtenu l’autorisation nécessaire pour mener cette activité politique.

Bien que Cheikh Tidiane Dièye ait insisté sur le droit de mener des activités de campagne électorale sans autorisation préalable, les autorités ont insisté pour mettre fin à la tournée et escorter l’équipe de campagne de retour à Dakar.

Cette interruption a suscité la frustration du candidat et de son équipe, qui ont dénoncé une violation de leurs droits démocratiques fondamentaux. Malgré cet incident, Cheikh Tidiane Dièye a affirmé sa détermination à poursuivre sa campagne sur le terrain en vue de l’élection présidentielle prévue pour le 2 avril.

Cabrousse en deuil : La communauté pleure la perte de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.

Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS

Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.

La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.

Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.

Dakar : Un homme décède lors de l’effondrement d’une laverie

Un incident tragique a secoué le quartier de Fass à Dakar, mercredi dernier, lorsque la dalle d’une laverie automatique s’est effondrée, entraînant la mort d’un homme. L’effondrement s’est produit aux alentours de 13 heures alors que des ouvriers travaillaient à la démolition de la structure. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour secourir la victime, mais malheureusement, ils n’ont pu que récupérer son corps des décombres.

Cet incident a suscité une vive émotion parmi les habitants du quartier, mettant en lumière les risques associés aux travaux de construction et de démolition. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’effondrement et prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs accidents similaires.

L’événement tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction. Il souligne la nécessité pour les entreprises et les autorités de respecter strictement les normes de sécurité afin de protéger la vie des travailleurs et des habitants. En cette période de deuil, la communauté locale appelle à des mesures immédiates pour renforcer la sécurité sur les chantiers et éviter de nouvelles tragédies.

Racky Aidara fait sensation dans une tenue rouge flamboyante avec un piercing à la langue

Racky Aidara, l’actrice sénégalaise connue pour son charisme et son style audacieux, continue de faire parler d’elle avec ses choix vestimentaires osés. Après avoir captivé l’attention avec une tenue ultra-sexy pour la Saint-Valentin, elle revient sous les projecteurs dans une ensemble rouge vif, attirant tous les regards.

Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, Racky Aidara a dévoilé son look flamboyant, vêtue de la tête aux pieds en rouge, une couleur qui ne manque pas de faire sensation. Mais ce n’est pas tout : l’actrice a également ajouté une touche de provocation avec un piercing visible sur sa langue, conférant à son style une dimension encore plus audacieuse.

Racky Aidara s’est fait connaître grâce à son rôle de Katy dans la série à succès « Cœurs Brisés », où elle a brillé par son talent et sa présence à l’écran. Son interprétation remarquable lui a valu une augmentation significative de sa notoriété, avec une base de fans toujours plus grande sur les plateformes de médias sociaux.

À travers ses choix vestimentaires et son attitude assumée, Racky Aidara incarne l’esprit de la nouvelle génération d’artistes sénégalais, n’hésitant pas à repousser les limites et à affirmer sa personnalité avec confiance et audace.

Son look en total rouge, associé au piercing à la langue, témoigne de sa volonté de se démarquer et de se distinguer dans l’univers du divertissement. Une fois de plus, Racky Aidara prouve qu’elle est bien plus qu’une simple actrice : elle est une icône de style et une source d’inspiration pour ses nombreux admirateurs.

Sedhiou : Les FDS neutralisent un gang de voleurs de bétail, les éleveurs rassurés

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les éleveurs de bétail de la région de Sedhiou, alors que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont annoncé la neutralisation d’un gang de voleurs qui semait la terreur dans la localité. Ce groupe criminel, composé de deux individus originaires de la commune de Koussy, située à 22 kilomètres au nord de Sedhiou-commune, était recherché depuis deux longues années.

L’opération des FDS a abouti à l’arrestation des suspects en possession de plusieurs bêtes non encore abattues, offrant ainsi un soulagement bienvenu aux éleveurs de la région, qui pouvaient enfin espérer retrouver leurs biens volés.

Cependant, malgré cette victoire pour la sécurité locale, un nouveau défi se présente : les victimes hésitent à venir déposer plainte de peur de représailles de la part des voleurs, qui pourraient être libérés et chercher à se venger de leurs dénonciateurs.

Dans ce contexte délicat, les autorités encouragent les victimes à surmonter leurs craintes et à faire leur devoir en déposant formellement plainte, afin de renforcer les charges pesant contre les présumés voleurs. Cette démarche est cruciale pour garantir que la justice soit pleinement rendue et que les criminels ne puissent échapper à leurs responsabilités.

L’arrestation de ce gang de voleurs représente un pas significatif vers la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans la région de Sedhiou. Cependant, la collaboration des citoyens est essentielle pour consolider ces progrès et s’assurer que les criminels répondent de leurs actes devant la justice.

Youssoupha Niang appelle à l’union sacrée au sein de BBY pour soutenir le candidat de Macky Sall

Dans un contexte politique marqué par des tensions et des controverses au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar (BBY), Youssoupha Niang, responsable politique APR à Grand-Médine, lance un appel pressant à l’unité autour du candidat choisi par le Président Macky Sall.

Dans une note transmise à Senego, Youssoupha Niang exprime fermement son soutien à la candidature de l’actuel Premier ministre, Amadou Bâ, malgré les contestations internes au sein de la coalition.

Il souligne l’importance de préserver l’unité de la coalition BBY, affirmant que la seule bataille qui compte est de soutenir le président Macky Sall dans ses efforts pour maintenir la stabilité politique du pays. Mettant en avant les réalisations positives du gouvernement au cours des 12 dernières années, Niang appelle à dépasser les querelles internes et à concentrer les énergies sur la victoire électorale à venir.

L’appel de Youssoupha Niang à l’union sacrée et à la cohésion au sein de BBY vise à relever le défi électoral de manière unifiée et à assurer la continuité des politiques initiées par le président sortant. Alors que les échéances électorales approchent, l’unité au sein de la coalition pourrait s’avérer cruciale pour garantir une victoire solide et préserver la stabilité politique du Sénégal.

Seydi Gassama d’amnesty international : Appelle à la libération de Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour la pacification politique

La libération récente de plusieurs détenus politiques par les autorités sénégalaises a été saluée par Seydi Gassama, le secrétaire exécutif d’Amnesty International section Sénégal. Toutefois, il estime que pour une véritable pacification de l’espace politique, il est impératif de libérer Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, et Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle.

Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice Aïssata Tall Sall a expliqué que ces libérations visaient à désengorger les prisons et à éviter les longues détentions. Cette déclaration fait suite à une série de libérations de détenus politiques ces derniers jours.

Cependant, Seydi Gassama estime que ces efforts doivent aller plus loin pour garantir une réelle décrispation du climat social et politique au Sénégal. Il affirme que la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye serait un pas décisif vers la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale.

Dans une intervention sur la Rfm, Seydi Gassama a souligné : « Nous demandons que les principaux leaders de l’ex-Pastef puissent également recouvrer la liberté parce que ce sont ces libérations qui vont sceller définitivement la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale qui doit avoir lieu. On est des Sénégalais et on n’a pas évidemment intérêt à créer un climat de tension permanent dans ce pays ».

Cette déclaration met en évidence l’importance cruciale que revêt la libération de tous les acteurs politiques emprisonnés pour instaurer un climat de confiance et de dialogue dans le pays.

Alors que le Sénégal cherche à surmonter les tensions politiques et sociales, l’appel de Seydi Gassama souligne la nécessité d’une action concertée pour garantir la liberté d’expression et les droits fondamentaux de tous les citoyens, éléments essentiels à la stabilité et à la prospérité nationale.

Crise Politique au Sénégal : Rencontre Clé entre l’Ambassadeur d’Allemagne et Aminata Touré

La crise politique qui secoue le Sénégal attire l’attention de la communauté internationale, et notamment de l’Allemagne. Ce mercredi, Sonke Siemon, ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, a pris l’initiative de rencontrer Aminata Touré, candidate recalée à l’élection présidentielle de 2024 lors de l’étape du parrainage, pour discuter de la situation du pays.

Aminata Touré a elle-même annoncé cette rencontre sur ses réseaux sociaux, soulignant ainsi son importance dans le contexte actuel. « J’ai reçu, ce matin, l’ambassadeur d’Allemagne, M. Sonke Siemon, et nous avons largement échangé sur la situation du pays », a-t-elle partagé.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le Sénégal fait face à des tensions politiques croissantes, exacerbées par le report de l’élection présidentielle par le président sortant, Macky Sall. En réaction à cette décision, l’Allemagne avait déjà exprimé son point de vue en publiant un communiqué appelant à la reprise du processus électoral et à la tenue d’élections transparentes et inclusives.

Le fait que l’ambassadeur d’Allemagne choisisse de rencontrer Aminata Touré, une figure politique majeure du pays malgré son exclusion de la course présidentielle, souligne l’intérêt de l’Allemagne pour une perspective diversifiée et inclusive dans le processus politique sénégalais.

Cette rencontre pourrait également être interprétée comme un signe de soutien tacite à la demande de transparence et d’inclusivité dans le processus électoral sénégalais, exprimée à la fois par la société civile nationale et par la communauté internationale.

Macky Sall : «Si j’avais voulu prolonger, j’aurais tout simplement brigué un 3e mandat»

Au Sénégal, pas moins de 16 candidats sur 19 en lice ont regretté « un refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente ». Mais en réalité, Macky Sall ne serait pas en train de jouer les prolongations. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le directeur de publication de « Jeune Afrique ». Marwane Ben Yahmed écrit que le chef de l’Etat sortant est même « pressé d’en finir » avec le pouvoir.


« Las d’être pilonné à longueur de journée, Macky Sall est pressé d’en finir, contrairement à la réputation qui lui colle à la peau. ‘On ne peut pas me faire ce procès, nous a-t-il expliqué lors d’un entretien au palais, mi-février. Si j’avais voulu jouer les prolongations, j’aurais tout simplement brigué un troisième mandat, comme la Constitution me le permettait. J’ai dit et répété que j’y renonçais. Ce n’est pas pour me dédire aujourd’hui ! Il était, en revanche, irresponsable d’aller à l’élection dans les conditions qui prévalaient à la veille du début de la campagne. J’ai pris mes responsabilités… »’, a notamment rapporté le journaliste franco-tunisien dans son éditorial. 


« Reste à savoir s’il parviendra à imposer son (dernier) choix ou s’il cédera à la pression générale », a ajouté M. Yahmed. 

Ngagne Demba Touré transféré à la Maison d’Arrêt de Rebeuss après son audition par la DIC

L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, sera transféré à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, à Dakar, après son audition, a appris l’APS d’une source policière.

M. Touré, leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.
Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.
Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.
Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.
Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.
La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.
Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

Cheikh Oumar Diagne :  » Ce que le directeur de la prison du Cap manuel nous a fait vivre avec Bassirou Diomaye Faye « 

Leader du Rassemblement pour la vérité (RV-ACD), Cheikh Oumar Diagne a fait face à la presse pour revenir sur  le temps passé en prison et sur la situation du pays.  Incarcéré  à la prison du Cap manuel pour avoir appelé à une manifestation pacifique pour demander, entre autres, la libération des détenus, une enquête sur les morts connus pendant les manifestations et la démission du chef de l’État.

 Cheikh Oumar Diagne a été dans la même prison que Bassirou Diomaye Faye. Il est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec le candidat à l’élection présidentielle. 

« Au Cap manuel, avec Bassirou Diomaye Faye, on discutait tout le temps du pays. Nos débats tournaient autour de la situation politique du pays, mais surtout de la justice de notre pays », dit-il.

Pour lui, « le candidat Bassirou Diomaye Faye  est une chance pour le Sénégal. Une personne consciente des enjeux du Sénégal, un grand intellectuel et surtout très pieux. En prison, il ne faisait que réfléchir sur le pays. Diomaye est l’opposé de Macky ». 

 Selon Cheikh Oumar Diagne, Bassirou Diomaye est incassable, à l’image de plusieurs  citoyens  arrêtés pour avoir fait valoir leur droit de manifester. « En prison, beaucoup ont intégré le Pastef. Ils n’étaient pas membres de cette formation politique, mais on a tout fait en prison pour acheter la carte et le bracelet. Bassirou Diomaye vit  dignement son incarcération. Il participe au récital de Coran que nous organisons chaque semaine dans la prison. On y a créé des liens forts », ajouté le leader de RV-ACD.

Le directeur interdit le téléphone  à Bassirou Diomaye

 « Le délit pour lequel Bassirou Diomaye Faye est en prison est injuste. Dans notre pays, on vous poursuit pour outrage à magistrat et on vous confie à un magistrat pour qu’il vous juge ».  Selon lui, ceci est une facette des injustices qu’ils ont vécues à la prison. 
« Le directeur de la prison a posé des actes que l’administration ne lui permet pas. Depuis la campagne, depuis la prison, parce que conscients que seules des élections vont nous libérer, nous avons commencé à appeler au téléphone et à recevoir de la visite. Mais le directeur nous a convoqués pour interdire le droit de téléphoner. On lui a rétorqué que nous avons juste perdu la liberté d’aller et venir » explique Cheikh Oumar Diagne. Poursuivant, il dira que le directeur leur a aussi interdit de discuter de politique au téléphone.
Le directeur régional à qui nous avons écrit, à travers notre avocat, dit ne pas être au courant, le patron de toutes les prisons aussi n’a pas donné l’ordre. « C’est un fonctionnaire qui s’est arrogé le droit de nous priver du droit de téléphoner.  C’est un politicien encagoulé  et  je le dénonce vigoureusement. Il a juste peur de perdre le siège ».

L’ADHA dénonce les traitements inhumains infligés aux détenus et demande des mesures immédiates

L’ADHA exhorte le Procureur de la République à prendre l’initiative d’enquêter sur ces allégations et à garantir que les responsabilités soient établies et que des sanctions appropriées soient appliquées. De plus, elle appelle les organisations de défense des droits humains à se mobiliser pour prévenir de tels abus à l’avenir.

En outre, l’ADHA demande aux autorités de garantir un suivi sanitaire, psychologique et financier aux détenus libérés, afin de faciliter leur réintégration dans la société. La situation précaire dans laquelle se trouvent ces individus risque de compromettre leur réinsertion sociale, avec les risques de préjugés, de stigmatisation et d’isolement qui en découlent.

Enfin, l’ADHA annonce son intention de lancer une campagne d’évaluation de la situation carcérale au Sénégal, visant à sensibiliser sur les conditions de détention et à plaider en faveur d’une réforme du système carcéral afin de garantir le respect des droits fondamentaux des détenus.

Le Ministre Modou Diagne Fada salue le travail remarquable de l’Agence de Développement Municipal (ADM)

Au cours de cette visite, le ministre a tenu à exprimer ses félicitations au Directeur général par intérim de l’ADM, Monsieur Baye Oumy Gueye, pour l’excellent travail accompli. Il l’a également encouragé à poursuivre sur cette lancée dynamique, saluant les résultats concrets des différents projets et programmes exécutés au profit des populations.

Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement envers le développement local et met en lumière le rôle crucial des institutions telles que l’ADM dans la concrétisation des objectifs de développement territorial et de bien-être des populations.

Jeune surpris en flagrant délit : tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour

Une scène inhabituelle s’est déroulée à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour, mettant en lumière une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’enceinte carcérale. Selon les informations rapportées par L’AS, un jeune visiteur du nom de S. Mbathie a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait de faire entrer du chanvre indien dans la prison.

Les gardes pénitentiaires ont rapidement repéré Mbathie, ignorant la présence des caméras de surveillance, alors qu’il jetait un sachet suspect à l’intérieur de l’enceinte carcérale. Une inspection minutieuse a révélé que le sachet contenait de la drogue, ce qui a immédiatement conduit à l’arrestation du jeune homme.

Mbathie a rapidement avoué son crime et a désigné M. Wane, un détenu de la Mac de Mbour purgeant une peine pour détention de chanvre indien, comme le destinataire du sachet de drogue.

Cependant, lors de sa comparution devant le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mbathie a soudainement changé sa version des faits, niant avoir jeté le sachet de drogue dans la prison. Il prétend maintenant que la drogue a été découverte lors de la fouille de ses poches.

L’enquête a révélé que Mbathie avait en sa possession trois cornets de chanvre indien. Le verdict final sera rendu lors du délibéré prévu pour mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans cette affaire de tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour.

Usurpation d’identité : Un homme se fait passer pour l’aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à un astronome sénégalais

M. R. Diouf, responsable de la logistique à l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), s’est retrouvé devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’accusations d’usurpation de fonction et d’identité numérique.

Les faits remontent au 9 février dernier, lorsque Diouf a été placé sous mandat de dépôt pour avoir prétendu être une autorité haut placée, notamment l’ancien Directeur général de l’Asp, Birame Faye, devenu ministre de l’Artisanat. Selon les informations rapportées par Les Échos, Diouf aurait utilisé cette fausse identité pour obtenir des faveurs.

Devant le juge, Diouf a expliqué qu’il gérait la flotte mobile de l’Asp et avait enregistré son numéro de service au nom de Birame Faye. Il a admis avoir répondu à des messages en se faisant passer pour le ministre, rassurant même un interlocuteur sur la situation à Keur Massar.

Un autre épisode de cette mascarade a impliqué l’astronome sénégalais Maram Kaïré. Diouf aurait alors prétendu être l’aide de camp du président de la République pour contacter Kaïré et lui envoyer son CV dans l’espoir de décrocher un emploi. Cependant, Kaïré a demandé à voir la personne avec qui il communiquait par appel vidéo, mettant fin au stratagème de Diouf.

Lors du procès, l’avocat de Diouf a argué que son client n’avait pas commis d’acte relevant de la gendarmerie malgré sa déclaration mensongère. Le tribunal a finalement relaxé Diouf des autres accusations, mais l’a condamné à deux ans de prison avec sursis pour usurpation d’identité.

Modou Lô choisit son prochain adversaire : Reug Reug ou Sa Thiès ?

Après deux revers face à Balla Gaye 2, Modou Lô semble vouloir prendre sa revanche par procuration en affrontant le jeune frère de ce dernier, Sa Thiès. C’est du moins ce que révèlent des sources proches du journal spécialisé, soulignant le désir du lutteur des Parcelles Assainies de laver l’affront subi.

Cependant, la réalisation de ce combat royal dépendra du résultat du duel entre Sa Thiès et Eumeu Sène, prévu pour le 5 mai prochain. Si Sa Thiès remporte cette confrontation, il pourrait alors se voir offrir l’opportunité d’affronter Modou Lô dans l’arène.

Cette décision de Modou Lô suscite déjà de vives attentes et discussions parmi les amateurs de lutte sénégalaise. La perspective d’un combat entre Modou Lô et Sa Thiès ou Reug Reug promet un spectacle captivant pour les fans de la lutte traditionnelle, et pourrait bien redéfinir les enjeux et les dynamiques au sein de l’arène sénégalaise.

Dans l’attente des développements futurs, les regards se tournent vers les prochains combats à venir, alors que Modou Lô continue de marquer son empreinte dans le monde de la lutte avec sa détermination et son ambition sans faille.

Dani Alves connaîtra le verdict de son dossier ce jeudi

Le footballeur Dani Alves connaîtra le verdict de son dossier ce jeudi. Le Brésilien est accusé d’agression sexuelle contre une jeune fille de 23 ans.

Le tribunal de grande instance de Barcelone a convoqué Dani Alves pour jeudi afin de l’informer de la sentence du procès pour agression sexuelle qui s’est tenu contre lui il y a quinze jours, une affaire pour laquelle il risque une peine pouvant aller jusqu’à 12 ans d’emprisonnement.

Outre Dani Alves, les avocats de la défense du footballeur et de l’accusation privée de la victime devront comparaître demain devant le tribunal de Barcelone pour recevoir la sentence.

Le parquet demande neuf ans de prison pour l’international brésilien, accusé d’un délit d’agression sexuelle pour avoir violé une jeune fille de 23 ans dans les toilettes d’une discothèque Sutton à Barcelone dans la nuit du 30 décembre 2022.

De son côté, le ministère public, exercé par l’avocate Ester Garcia, demande 12 ans de prison et le même dédommagement que l’accusation, soit 150 000 euros.

La défense du joueur, qui nie le viol, demande au tribunal de l’acquitter ou, à défaut, de le condamner à un an de prison pour agression sexuelle.

afp

Nouveau drame à l’Université Gaston Berger : un étudiant blessé lors des manifestations succombe à ses blessures

Une nouvelle tragédie frappe l’Université Gaston Berger de Saint-Louis alors qu’un autre étudiant, Prosper Célestin Senghor, est décédé des suites de blessures subies lors des récentes manifestations. Cette nouvelle perte survient peu de temps après le décès d’Alpha Yoro Tounkara, plongeant davantage la communauté universitaire dans le deuil et la consternation.

Cette nouvelle tragédie soulève une fois de plus des questions sur la sécurité et le bien-être des étudiants lors des manifestations. Les récentes tensions politiques qui ont secoué le pays ont malheureusement eu des conséquences tragiques pour la communauté universitaire, avec la perte de deux jeunes vies prometteuses.

Les autorités de l’université ainsi que les étudiants sont profondément attristés par cette nouvelle perte et expriment leurs condoléances à la famille et aux proches de Prosper Célestin Senghor. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des conflits sont lancés dans l’espoir d’éviter de futures tragédies et de préserver la sécurité et la stabilité de l’environnement universitaire.

Naples, autopsie de sept mois de chute

Si le FC Barcelone est un champion d’Espagne bien pâle, que dire de Naples, son adversaire des 8e de finale de la Ligue des champions: 48 heures avant le match aller de mercredi, le Napoli a fait le pari insensé de changer d’entraîneur pour la 3e fois depuis juillet.

Il y a tout juste un an, Naples survolait la Serie A et faisait trembler le reste de l’Europe.

La saison d’après est catastrophique: avant de défier le Barça, le champion d’Italie est coincé en milieu de tableau (9e à 27 points de l’Inter), a été éliminé de la Coupe d’Italie et sera sans doute sevré de trophée après sa défaite en finale de la Super Coupe d’Italie. 

Garcia, Mazzarri et maintenant Calzona, l’impossible succession

Si le Barça, 3e de la Liga à huit points du Real Madrid, devra trouver un successeur à Xavi en fin de saison, Naples n’a toujours pas réglé la question de son entraîneur, ouverte par le départ de Luciano Spalletti, l’homme du sacre 2023 qui a souhaité prendre du recul, avant de devenir cet été sélectionneur de l’Italie.

L’omniprésent président-propriétaire de Naples, Aurelio De Laurentiis, reconnaît une erreur dans la gestion de ce dossier, non pas en nommant Rudi Garcia en juillet 2023, mais en laissant partir Spalletti.

« J’aurais dû lui dire +Tu as signé un contrat il y a deux ans, tu continues+. C’est l’erreur qui a déclenché toutes les autres », a expliqué fin janvier le producteur de cinéma.

Garcia a tenu quatre mois, avant d’être licencié mi-novembre pour laisser la place à un ancien de la maison, Walter Mazzarri.

L’entraîneur italien, dépassé par les événements, a été remercié lundi, avec un bilan plus mauvais que son prédécesseur français (1,25 point par match en championnat, contre 1,75 à Garcia).

C’est maintenant Francesco Calzona, un entraîneur italien habitué aux seconds rôles comme adjoint à Naples déjà, Empoli ou Cagliari, qui doit répondre aux attentes sans doute irréalistes des tifosi napolitains et de De Laurentiis.

Sélectionneur de la Slovaquie, avec qui il disputera l’Euro-2024, Calzona est accompagné par d’autres anciens membres du staff de Spalletti. Mais il n’a qu’une séance d’entraînement mardi pour préparer le choc contre le Barça.

Osimhen, dernière danse sans rythme

Très convoité l’été dernier, Victor Osimhen est reparti avec le Napoli dans un groupe quasiment inchangé.

Mais l’attaquant masqué n’a disputé que 13 des 24 matches de championnat. La faute à une longue absence sur blessure puis à la Coupe d’Afrique des nations.

Avec sept buts en Serie A (plus un en C1), il est loin des 26 « pions » de la saison dernière qui lui ont valu le titre de meilleur buteur.

En tribunes samedi après un retour retardé et mouvementé à Naples, Osimhem devrait revêtir le maillot napolitain mercredi pour la première fois depuis deux mois !

Le Nigérian qui a prolongé son contrat fin décembre, semble déjà avoir la tête ailleurs: il quittera Naples cet été « pour le Real Madrid, ou le Paris SG ou un club anglais », a reconnu son président.

La malédiction du stade Diego-Armando-Maradona

Naples peut rentrer dans l’histoire de la Serie A, en réalisant la… pire saison d’un champion en titre.

Depuis l’instauration de la victoire à trois points, en 1994-95, ce « titre » est détenu par l’AC Milan cuvée 1996-97 qui avait terminé 11e.

Après la 25e journée, le Milan de Marcel Desailly et Roberto Baggio était 7e avec 36 points, soit le même nombre de points que le Napoli de cette saison, qui a toutefois disputé un match de moins.

Le bilan du Napoli est plombé par ses fragilités devant son public: il a laissé échapper 18 points (sur 36) à domicile en concédant cinq défaites dans son stade, sept toutes compétitions confondues en incluant une déroute 4 à 0 en Coupe d’Italie face à la modeste équipe de Frosinone.

Les supporters napolitains redoutent un nouvelle épisode de cette malédiction mercredi.

afp

Le FDPEI maintient sa ferme position : « Le report de la Présidentielle est non négociable »

Pour le FDPEI, le report de l’élection présidentielle est désormais inéluctable et non négociable. Cette prise de position reflète la volonté ferme du Front de remettre en question le calendrier électoral actuel.

Le communiqué émis par le FDPEI met également en avant son appel en faveur d’un dialogue national. Les candidats recalés voient dans cette initiative une opportunité de concertation entre toutes les parties prenantes, répondant ainsi à l’invitation du Conseil constitutionnel d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Le FDPEI maintient sa détermination à rechercher réparation pour les préjudices subis en raison de la violation du droit de concourir à l’expression des suffrages. Cette position souligne les inquiétudes persistantes des candidats recalés quant à l’équité du processus électoral.

Des figures majeures telles que Mamadou Diop Decroix, Mayoro Faye et Mouhamed Ben Diop, parmi d’autres, insistent sur la nécessité d’une élection inclusive, transparente et acceptée par tous pour préserver la paix, la stabilité et l’intérêt général du pays.

Tuerie de Boffa-Bayotte : Le journaliste René Capin Bassène menace de mettre fin à ses jours en prison

Dans une interview poignante accordée depuis sa cellule à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, le journaliste René Capin Bassène exprime ses doutes quant à la possibilité que la vérité éclate un jour dans son affaire. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, il souligne les accords de paix signés entre l’État et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), notamment avec le chef rebelle de la branche armée de Kassolole, César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime qui lui est imputé.

Le journaliste affirme que sa situation est le résultat d’une tentative de le sacrifier en raison de son activisme journalistique jugé gênant. Il réclame justice et clame son innocence, exprimant sa frustration face à l’attente prolongée de son procès en appel depuis le 13 juin 2022. Il questionne également la fiabilité de la justice, soulignant les incohérences et les injustices qu’il perçoit dans son traitement judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de la justice et de la paix en Casamance, où les intérêts politiques et les dynamiques internes au conflit semblent se télescoper avec les aspirations à la vérité et à la justice.

Guy Marius Sagna répond à Khalifa Sall : « L’urgence, c’est de faire partir Macky Sall »

Khalifa Sall avait suggéré l’existence d’un dialogue dont les premières retombées seraient la libération de certains détenus politiques affiliés à Sonko. Cependant, Guy Marius Sagna a catégoriquement nié avoir connaissance de ce dialogue, mettant en avant l’urgence de l’unité au sein de l’opposition pour renverser le président en place.

Dans son entrevue avec Seneweb, le député a souligné que répondre à Khalifa Sall risquerait de diviser davantage l’opposition et de l’affaiblir dans sa lutte commune contre le régime actuel. Pour lui, l’objectif principal demeure le départ de Macky Sall et tout ce qui pourrait détourner l’attention de cet objectif devrait être mis de côté.

Cette réplique de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions internes au sein de l’opposition sénégalaise, alors que des divergences d’opinion apparaissent sur la stratégie à adopter face au gouvernement en place. Si certains prônent le dialogue comme moyen de résolution des crises politiques, d’autres insistent sur la nécessité de la mobilisation populaire et de l’unité pour provoquer un changement de régime.

Arrestation de Me Ngagne Demba Touré à son retour d’exil à Dakar

Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal, a été arrêté par la police à son domicile à Grand-Yoff, à son retour d’exil. Cette arrestation fait suite à sa récente réapparition à Dakar après huit mois d’absence.

L’information, initialement publiée par Jotna Tv, a été confirmée par Me Babacar Ndiaye à Seneweb. Me Touré avait précédemment refusé de répondre à une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a huit mois, avant de s’exiler au Mali.

Sa détention à la DIC marque un tournant dans cette affaire, soulevant des interrogations quant aux motifs de son arrestation et aux développements ultérieurs. Les circonstances entourant son retour au Sénégal et les actions qui ont conduit à son arrestation restent floues pour le moment.

Cette arrestation soulève également des questions sur les implications politiques et juridiques de l’affaire, Me Ngagne Demba Touré étant une figure importante au sein de la Jeunesse Patriotique du Sénégal. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique et les médias.

Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année

Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »

Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.

Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.

Le Dakarois Quotidien N°113 – du 21/02/24

Le Dakarois Quotidien N°113 – du 21/02/24
🔴Me Aïssata Tall Sall: ‘’Aucune libération massive de détenus sans procédure établie ‘’

Le PSV et Dortmund dos à dos, le retour sera chaud

Le PSV Eindhoven et le Borussia Dortmund, dos à dos mardi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-1) ont conservé leurs chances de qualification pour le prochain tour, mardi à Eindhoven.

Il y aura de l’ambiance le 13 mars au Westfalenstadion, antre du Borussia où se départageront ces deux équipes qui jouent dans la même catégorie, d’après ce qui a été proposé mardi.

Il y a d’abord eu une histoire de trahison: le club néerlandais a été refroidi par l’un de ses anciens joueurs, Donyell Malen, auteur de l’ouverture du score à la 24e minute. 

La trahison n’était pas complète cependant: après sa frappe puissante rentrée avec l’aide de la barre transversale, l’attaquant néerlandais n’a pas célébré, semblant presque s’excuser auprès de son ancien public.

Bien refroidi, le Philipsstadion a dû attendre la seconde période pour se réveiller. Après une faute peu évidente de Mats Hummels dans la surface sur Malik Tillman, sifflée puis confirmée par la vidéo, c’est le buteur maison Luuk de Jong qui a transformé le pénalty pour égaliser (56e).

Ce match serré et disputé, entre voisins distants de moins de 175 km, était aussi une soirée de retrouvailles pour l’entraîneur du PSV Peter Bosz, face au club qui lui avait donné sa chance moins d’une demi-saison avant de le licencier en 2017.

Le PSV, premier et invaincu en championnat néerlandais, n’a perdu que quatre points en 22 matches sous la houlette de Bosz. 

Légèrement favori de la rencontre, le PSV a manqué l’occasion de se mettre à l’abri malgré de nombreuses occasions.

Le Borussia d’Edin Terzic a tenu la comparaison. Dortmund connaît une campagne nationale difficile en Bundesliga. Après avoir perdu le titre la saison dernière à la différence de buts lors de la dernière journée, Dortmund est quatrième, à 17 points du leader Leverkusen et s’accroche à la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.

Mais en Europe, Dortmund a impressionné, terminant en tête d’un groupe extrêmement relevé comprenant le Paris Saint-Germain, l’AC Milan et Newcastle.

Gêné par une longue liste de blessés, le PSV avait été tenu en échec 1-1 par un Ajax en pleine renaissance plus tôt dans le mois. Mais le club brabançon est resté invaincu en Eredivisie. Et même en Ligue des champions depuis le 20 septembre 2023 et une claque infligée par Arsenal (0-4).

Assez pour rester confiant devant le fameux « Mur jaune » du Westfalenstadion ? Réponse au retour le 13 mars. 

afp

L’Inter vient à bout de l’Atlético Madrid mais perd Thuram

Dominateur mais maladroit, l’Inter Milan s’en est remis à un but en fin de match de Marko Arnautovic pour battre l’Atlético de Madrid (1-0) mardi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, prenant l’avantage pour le match retour.

L’attaquant autrichien de 34 ans, entré en jeu à la mi-temps à la place de Marcus Thuram, touché à l’adducteur droit, a délivré le stade Giuseppe-Meazza après un face-à-face raté par Lautaro Martinez contre Jan Oblak (79e, 1-0).

Un sauveur inattendu pour le finaliste malheureux de la compétition l’an passé, en bonne position pour retrouver les quarts de finale.

Il faudra pour cela que les hommes de Simone Inzaghi parviennent à conserver leur avantage le 13 mars au Metropolitano, où l’Atlético est toujours invaincu cette saison.

Portés par leurs supporters, les Nerazzurri sont sortis vainqueurs d’une bataille tactique et physique de haut niveau, entre deux des formations les mieux organisées d’Europe. 

Arnautovic en sauveur, Thuram sort blessé

Dans une entame de match accrochée, les Milanais auraient pu bénéficier d’un pénalty lorsque la frappe de Lautaro Martinez, déviée par Witsel, a touché le bras de Molina dans la surface (14e). 

Un contact pas suffisant selon l’arbitre roumain Istvan Kovacs, alors que le ballon filait en touche et pas vers le but.

Les Interistes se sont par la suite montrés les plus entreprenants, mais se sont cassés les dents sur une défense madrilène bien en place, emmenée par un Axel Witsel impérial.

Malgré l’activité de Marcus Thuram, le premier tir cadré côté italien n’est arrivé qu’à la 36e minute sur une tête de son compère d’attaque Lautaro Martinez captée par Oblak (36e).

L’international français a profité des premiers espaces laissés par les Colchoneros pour faire parler sa puissance et sa vitesse et servir son capitaine argentin, contré par Gimenez (39e).

Mais alors qu’il poussait pour faire la différence en fin de première période, Thuram a été stoppé net sur une frappe croisée qui a de nouveau trouvé les gants d’Oblak (43e).

Le fils du champion du monde 98, étincelant depuis son arrivée à Milan, s’est tout de suite mis au sol en se tenant les adducteurs et a ensuite été contraint de céder sa place à Marko Arnautovic à la mi-temps.

Il souffrirait, selon son club, d’une « contracture à l’adducteur droit » et devra être examiné « dans les prochains jours ».

Un gros coup dur pour l’actuel leader de Serie A, qui doit sa première partie de saison quasi-parfaite à la réussite de l’ex-buteur de Mönchengladbach parfait dans son rôle de lieutenant de Lautaro Martinez.

Son remplaçant autrichien a eu d’entrée l’occasion de s’illustrer mais a d’abord manqué de sang-froid devant le but en manquant le cadre à trois reprises (49e, 52e, 63e).

Il a fini par être le héros de la soirée en reprenant victorieusement la frappe de Martinez repoussée par Oblak, que Reinildo n’a pas pu repousser sur sa ligne (79e, 1-0).

Antoine Griezmann, également touché à la cheville droite, n’a pas pu terminer la rencontre et a été remplacé par Correa.

afp

Ndindy : Un enfant de 7 ans péri dans un incendie

Une onde de choc a secoué le paisible village de Darou Salam, niché dans la commune de Neuneu, au cœur du département de Diourbel. Hier, un sinistre d’une rare intensité a éclaté, plongeant la communauté dans l’effroi et la douleur, alors qu’un incendie ravageur dévorait tout sur son passage, coûtant la vie à un enfant de seulement 7 ans.

Aux alentours de 17 heures, le feu a pris naissance dans une concession du village, se propageant à une vitesse alarmante et engloutissant sans pitié deux habitations entières. Dans l’une d’elles, l’enfant, paisiblement endormi, n’a pas eu le temps de réagir, succombant aux flammes avant même que les villageois ne puissent intervenir efficacement.

Les tentatives désespérées des habitants pour sauver l’enfant et préserver les biens ont été vaines, face à l’ampleur dévastatrice du brasier incontrôlable. Malgré leur bravoure et leur dévouement, la tragédie était inévitable, plongeant la communauté dans le deuil et la consternation.

Dans l’adversité, la solidarité s’est manifestée, les villageois se mobilisant rapidement pour soutenir la famille endeuillée et offrir leur aide dans cette période de chagrin insoutenable. Cependant, le chemin vers la guérison et la reconstruction s’annonce long et difficile pour ceux qui ont tout perdu dans cet incendie dévastateur.

Alors que l’enfant repose désormais en paix dans le cimetière du village, les questions sur les origines exactes de ce drame demeurent, laissant les résidents perplexes et anxieux quant à l’avenir.

Cet événement tragique met en lumière la recrudescence alarmante des incendies et des feux de brousse dans la région de Diourbel, un phénomène qui menace la sécurité et le bien-être des communautés locales. Il souligne l’urgence d’une action concertée pour sensibiliser et prévenir de tels désastres à l’avenir, afin de protéger les vies et les biens de ceux qui sont les plus vulnérables face aux flammes dévastatrices de la nature.

Présidentielles de 2024: Le Collectif des Amis, Camarades et Sympathisants d’Amadou Ba affirme son engagement et assure sa victoire

Dans un contexte politique marqué par des enjeux socio-économiques cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Collectif des Amis, Camarades et Sympathisants d’Amadou Ba a tenu une assemblée générale suivie d’un point de presse le mardi 20 février 2024, à Noire Foire. Cette réunion a été l’occasion pour le collectif de réaffirmer son soutien indéfectible au Premier Ministre Amadou Ba, candidat de la majorité présidentielle pour les élections présidentielles de cette année.

Dans un discours empreint de détermination et d’engagement, Cheikh Bamba Dieng, Chargé de Communication du Collectif, a souligné l’importance cruciale de soutenir un candidat tel qu’Amadou Ba, qu’il a décrit comme une figure porteuse d’espoir pour toute la nation sénégalaise.

« Face aux défis socio-politiques auxquels notre pays est confronté, il est essentiel pour chacun d’entre nous de contribuer à la préservation de notre nation en promouvant des leaders intègres, compétents et capables de réunir l’ensemble de la classe politique ainsi que tous les citoyens sénégalais », a déclaré M. Dieng.

Le collectif a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour avoir renouvelé sa confiance envers Amadou Ba, et a appelé tous les militants à se rassembler autour de lui afin d’assurer sa victoire aux élections présidentielles.

« Quelle que soit la date retenue pour le scrutin présidentiel, nous sommes prêts et déterminés à soutenir Amadou Ba jusqu’à la magistrature suprême, d’un seul élan et sans jamais faiblir dans notre engagement », a ajouté M. Dieng.

En conclusion, le collectif a lancé un appel à tous les Sénégalais et Sénégalaises pour accorder leur confiance à Amadou Ba, qu’ils ont décrit comme un symbole de loyauté, de consensus, de courage et de résilience, et à se mobiliser en masse pour assurer sa victoire et le progrès du Sénégal.

Présidentielles de 2024: Mamadou Lamine Diallo appelle le Conseil Constitutionnel à fixer une date et clôturer le débat

Dans un discours empreint de fermeté et de conviction, Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle et appelé le Conseil Constitutionnel à trancher le débat en fixant une date pour les élections présidentielles de 2024.

S’exprimant depuis le siège de sa coalition à Liberté 5, Mamadou Lamine Diallo a salué la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024, qualifiant cet événement de moment décisif pour la démocratie sénégalaise. Il a souligné que le respect de cette décision était essentiel pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir la stabilité politique du pays.

L’ancien vice-président de l’ensemble national a rappelé avec fierté son engagement de longue date en faveur du modèle démocratique sénégalais, caractérisé par la règle des deux mandats présidentiels de 5 ans maximum. Selon lui, cette règle est un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise et doit être respectée par tous les acteurs politiques.

Évoquant sa récente rencontre avec le président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo a déclaré que les détails de leur discussion étaient confidentiels. Cependant, il a souligné l’importance des questions régionales dans le débat politique actuel, affirmant que la stabilité de la sous-région était une priorité majeure.

Sur la question électorale, Mamadou Lamine Diallo a noté que la récente décision du Conseil Constitutionnel avait ramené le nombre de candidats à la présidentielle à 19, suite au retrait de la candidature de la Professeure Dr. Rose Wardini. Il a appelé le Conseil Constitutionnel à fixer rapidement une date pour les élections présidentielles, afin de mettre fin aux spéculations et de permettre au processus électoral de progresser de manière transparente et ordonnée.

Au-delà des enjeux électoraux, Mamadou Lamine Diallo a également abordé des questions politiques et économiques cruciales pour l’avenir du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’une réduction des pouvoirs présidentiels et d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, affirmant que ces réformes étaient essentielles pour promouvoir la transparence, l’équité et le développement durable dans le pays.

Mamadou Lamine Diallo a réaffirmé son engagement envers la démocratie sénégalaise et sa détermination à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous les citoyens. Il a appelé à l’unité et à la solidarité entre les différentes forces politiques et sociales du pays, dans le but de construire un Sénégal plus juste, plus démocratique et plus prospère pour les générations futures.

Mamadou Lamine Diallo demande au conseil constitutionnel à fixer une date et ...

La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, à Dakar pour des discussions cruciales avec le Président Macky Sall

Dans un contexte de préoccupation croissante face à la détérioration de la situation politique au Sénégal, en particulier en vue des élections présidentielles prévues pour février 2024, Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a entrepris une visite à Dakar ce mardi.

Son déplacement vise à échanger avec le président sénégalais, Macky Sall, sur la crise politique qui secoue le pays. Cette démarche intervient après la publication d’un communiqué exprimant les inquiétudes de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) quant à la situation politique sénégalaise.

Louise Mushikiwabo a salué la décision du président Macky Sall de mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel du 15 février, qui a réaffirmé la nécessité de poursuivre le processus électoral conformément aux décisions antérieures. Elle l’a également encouragé à agir rapidement afin de donner au peuple sénégalais une vision claire des prochaines étapes du processus électoral.

Lors de ses discussions avec le président sénégalais, la Secrétaire générale de la Francophonie a souligné que l’OIF disposait de l’expertise nécessaire pour accompagner la mise en œuvre du processus électoral au Sénégal, si le pays le souhaitait. Elle a rappelé l’importance d’apaiser les tensions et de préserver la stabilité politique, non seulement pour les Sénégalais, mais aussi pour toute la région, déjà éprouvée par de nombreuses crises.

Cette rencontre entre Louise Mushikiwabo et Macky Sall revêt une importance cruciale dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à garantir la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques conformément aux principes fondamentaux de la Francophonie.

La visite de Louise Mushikiwabo survient alors que la situation politique au Sénégal est devenue de plus en plus tendue. Les élections présidentielles prévues pour février ont été le point de départ de manifestations massives et de controverses politiques. Les opposants politiques ont exprimé leur préoccupation concernant l’intégrité du processus électoral et ont appelé à des réformes pour assurer des élections équitables et transparentes.

Dans ce contexte, l’intervention de la Secrétaire générale de la Francophonie revêt une importance particulière. En tant qu’organisation internationale engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme, l’OIF a un rôle crucial à jouer dans la résolution des crises politiques et la consolidation de la stabilité politique dans ses États membres.

Louise Mushikiwabo a souligné la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux défis politiques auxquels le Sénégal est confronté. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OIF à soutenir le peuple sénégalais dans ses efforts pour consolider la démocratie, promouvoir la paix et la stabilité et garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux.

En conclusion, la visite de Louise Mushikiwabo à Dakar représente une étape importante dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à promouvoir la démocratie et la stabilité dans la région. Son dialogue avec le président Macky Sall offre une opportunité précieuse de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’OIF et de trouver des solutions concertées aux défis politiques auxquels le pays est confronté.

Cap Skirring : Trois morts dans le naufrage d’une pirogue

Dans la nuit de lundi à mardi, une tragédie a frappé la communauté des pêcheurs au Cap Skirring, dans le sud du Sénégal, lorsque leur pirogue a chaviré en mer. Selon des sources locales, le bateau a sombré peu de temps après son départ du quai de pêche.

Le bilan provisoire de cet incident dévastateur fait état de trois personnes décédées, tandis que cinq autres ont été secourues. Cependant, le sort de plusieurs autres individus reste incertain, le nombre de personnes portées disparues n’étant pas encore établi.

Les circonstances exactes du naufrage n’ont pas été précisées dans l’immédiat. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été lancée pour déterminer les causes de cette tragédie maritime.

Cette nouvelle secousse la communauté locale du Cap Skirring, où la pêche est une activité vitale et omniprésente. Les pêcheurs prennent régulièrement la mer pour gagner leur vie, mais les dangers inhérents à cette profession sont malheureusement bien réels.

Les habitants de la région expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers les familles des victimes, tout en espérant que les autorités pourront fournir un soutien adéquat aux survivants et aux proches des disparus dans cette période de deuil et d’incertitude.

Sévices contre des manifestants : Amadou Tidiane Wone interpelle Sidiki Kaba

Dans un récent message publié sur sa page Facebook, Amadou Tidiane Wone a exprimé son inquiétude concernant les allégations de maltraitance envers des manifestants arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Il a également lancé un appel au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour faire toute la lumière sur ces accusations.

Wone a commencé par citer Boris Souvarine, critique acerbe du stalinisme, pour illustrer ce qu’il considère comme des signes avant-coureurs d’une dérive dictatoriale au Sénégal. Il a pointé du doigt les violations des droits humains, en particulier les cas de maltraitance policière envers des manifestants, dénonçant les interdictions de manifester et appelant à un meilleur respect des libertés constitutionnelles.

L’auteur a souligné le rôle crucial des forces de l’ordre dans une démocratie, affirmant qu’elles doivent être respectables pour être respectées. Il a appelé à une meilleure formation des forces de sécurité pour qu’elles puissent exercer leur mission de maintien de l’ordre dans le respect des droits des citoyens.

S’adressant directement au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, Wone a exprimé son espoir que toutes les allégations de sévices soient examinées avec sérieux et que la lumière soit faite sur ces incidents. Il a rappelé le parcours international de Kaba dans la défense des droits de l’homme et l’a encouragé à poursuivre cet engagement au sein du gouvernement sénégalais.

En conclusion, Amadou Tidiane Wone a appelé à la préservation de la démocratie par le respect des droits et des libertés de tous les citoyens, soulignant que c’est par des pratiques démocratiques que le Sénégal pourra progresser et prospérer.

Cet appel de Wone met en lumière les préoccupations croissantes concernant les droits humains et la démocratie au Sénégal, ainsi que l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance du pays.

Situation politique au Sénégal : Le représentant des Nations Unies rencontre Macky Sall

Ce mardi 20 février 2024, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a accordé une audience au représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région, ainsi que sur les récents développements politiques au Sénégal, selon un communiqué officiel.

Le représentant spécial a notamment salué l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à travailler ensemble pour créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.

Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a réaffirmé le soutien continu des Nations unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays pour consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Cette rencontre entre le représentant des Nations unies et le Président sénégalais revêt une importance particulière alors que le pays se prépare pour des échéances électorales importantes. Elle témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et la communauté internationale pour garantir des processus électoraux transparents et démocratiques, ainsi que pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

L’OM choisit Gasset pour sauver ce qui peut l’être

Après Marcelino, Gennaro Gattuso et Jacques Abardonado pour un bref intérim, l’OM a confirmé mardi que Jean-Louis Gasset, 70 ans, allait prendre en main l’équipe pour tenter de sortir de la crise et de sauver une saison mal née, qui risque de se finir sans qualification européenne.

Gasset, l’anti-portrait-robot

Quatrième coach à s’asseoir cette saison sur le très instable banc marseillais, Gasset est aussi le cinquième technicien nommé par Pablo Longoria depuis qu’il est président de l’OM, soit depuis trois ans. Auparavant, Longoria avait choisi Jorge Sampaoli, Igor Tudor, Marcelino et Gattuso. Gasset est donc le premier Français retenu par le dirigeant espagnol et à occuper le poste depuis Rudi Garcia (2016-2019).

Ayant acté l’échec de Gattuso après la défaite concédée dimanche à Brest (1-0), la direction marseillaise s’est donc tournée vers un profil qui correspond peu à ses choix précédents. Mardi, une source au fait des discussions en cours avait ainsi dressé pour l’AFP le portrait-robot d’un « homme de coups, capable de rentrer dans la tête de ses joueurs et plutôt francophile ».

Excédés par la saison pourrie traversée par leur club, les supporters marseillais ont accueilli l’arrivée de l’ancien adjoint de Laurent Blanc au Paris SG et en équipe de France avec un certain scepticisme.

Gasset sort en effet à peine d’une expérience très particulière avec la Côte d’Ivoire, qui a remporté la CAN après l’avoir écarté en cours de compétition. Son dernier passage en club, à Bordeaux lors de la saison 2020-2021, a été mitigé, mais il avait auparavant aidé Montpellier (2016-2017) puis Saint-Etienne (2017-2018) à se sortir de situations difficiles.

Ce sera aussi sa mission à Marseille, où il récupère une équipe neuvième de L1, éliminée en Coupe de France et qui n’a plus gagné contre une équipe professionnelle depuis mi-décembre. Pour éviter une saison blanche, il devra remonter au classement ou espérer un exploit en Ligue Europa, la compétition où il fera ses débuts marseillais, jeudi au Vélodrome face au Shakhtar Donetsk.

Longoria en échec

Cet énième changement d’entraîneur vient par ailleurs confirmer que Longoria, à qui tout semblait réussir lors des deux premières années de son mandat, a à l’inverse à peu près tout raté cette saison, marquée par un turn-over encore plus frénétique que d’habitude.

Les joueurs partis (Sanchez, Guendouzi, Payet…) sont regrettés, les recrues de l’été (Sarr, Ndiaye, Correa…) déçoivent et celles de l’hiver (Garcia, Onana, Moumbagna, Merlin) ne suffiront pas à redresser la situation.

Et sur le banc, il a choisi Marcelino et Gattuso, deux entraîneurs aux principes et systèmes de jeu opposés à ceux de Tudor, dont le football avait souvent enthousiasmé le Vélodrome l’année dernière.

Dans cette saison mal emmanchée, la fameuse réunion du mois de septembre entre la direction du club et les représentants des groupes de supporters a forcément aussi pesé d’un poids certain. 

Après cette entrevue très tendue, Marcelino, le directeur sportif Javier Ribalta et le directeur de la stratégie Pedro Iriondo avaient quitté l’OM. L’équipe était alors invaincue en championnat.

Blanc, Bleu, Vert

L’arrivée de Gasset, passé par Saint-Etienne, souligne également la coloration de plus en plus « verte » de l’OM. Ces derniers mois, plusieurs anciens de l’ASSE ont en effet rejoint Marseille à des postes importants, comme le directeur commercial Grégory La Mela ou le directeur de la communication Franckie Tourdre.

Mais c’est surtout le poids d’un autre ancien « Vert », le directeur général Stéphane Tessier, qui ne cesse de grandir. 

Arrivé en mars 2022 comme directeur général adjoint chargé des finances et des investissements, il est depuis le départ de Ribalta responsable de cinq pôles, « les opérations, le business, l’administratif et les finances, la communication et le sportif. »

« C’est quelqu’un de très discret et qui cultive cette discrétion, qui est un atout dans ce milieu. Mais il est aux manettes au club et quand on a la main sur les RH, le financier et le juridique, on a le pouvoir. C’est un vrai prétendant en cas de départ de Longoria », a déclaré à l’AFP une source au fait des jeux de pouvoir à la Commanderie.

afp

Ancelotti propose à Modric de rejoindre son staff la saison prochaine

Alors que son contrat avec le Real Madrid expire le 30 juin prochain, Luka Modric ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Selon la presse espagnole, Carlo Ancelotti lui a proposé d’intégrer son staff la saison prochaine.

Carlo Ancelotti a proposé à Luka Modric d’intégrer son staff du Real Madrid il y a deux mois, s’il décidait de prendre sa retraite à la fin de la saison.

Bien que l’international croate ait été reconnaissant de cette opportunité, il l’a refusée dans un premier temps.

La presse espagnole affirme toutefois qu’il ne s’agit pas d’un « non définitif », ce qui laisse entendre que le Ballon d’Or 2018 réfléchirait encore à la proposition, même si sa priorité est de continuer à jouer.

Le joueur de 38 ans est en fin de contrat avec le Real Madrid et n’a disputé que 28 matches toutes compétitions confondues. 

afp

Antonio Conte intéressé par le poste d’entraîneur du Bayern

Selon Bild, Antonio Conte, qui a notamment entraîné Tottenham et Chelsea, est très intéressé par la succession de Thomas Tuchel au Bayern Munich. Il estime qu’entraîner les géants bavarois serait un rêve pour lui.

La défaite (3-2) sur la pelouse de Bochum est la troisième d’affilée pour le Bayern, qui a été battu (3-0) par le Bayer Leverkusen le week-end dernier avant de s’incliner contre la Lazio (1-0) en 8es de finale de la Ligue des champions. 

Les champions d’Allemagne n’ont pas perdu trois matches d’affilée depuis 2015, lorsqu’ils ont perdu la double confrontation en demi-finale de C1 contre le FC Barcelone et face au Borussia Dortmund en Coupe d’Allemagne.

À cause de ces résultats,  il est inévitable de ne pas commencer à penser à des alternatives pour remplacer l’entraîneur, Thomas Tuchel. 

Selon le média allemand Bild, Antonio Conte, sans poste depuis son départ de Tottenham en mars 2023, serait ravi de prendre les rênes des Bavarois.

Âgé de 54 ans, le coach transalpin aimerait entraîner en Allemagne pour la première fois de sa carrière, après plusieurs expériences en Italie et en Angleterre. 

afp

Dr Toussaint Manga limogé de son poste de médecin Chef du centre de santé de Ngor et en attente d’affectation

Le Dr Toussaint Manga, récemment libéré de ses fonctions de médecin chef du Centre de Santé de Ngor, a annoncé cette décision dans un post sur sa page Facebook. Dans son message, il a également révélé qu’il avait été mis en attente en vue d’une probable affectation dans un centre de santé qui n’a pas encore été construit.

« D’abord je fus arrêté pour des raisons politico-politiciennes. Puis libéré sans raison. Enfin limogé du poste de médecin chef du centre de santé NGOR et mis en attente pour être probablement affecté dans un futur centre pas encore construit. « Aucune injustice ne peut freiner notre engagement pour le Sénégal. » », a-t-il écrit.

Le Dr Toussaint Manga a été récemment au centre de l’actualité en raison de son arrestation dans un contexte politique tendu. Son limogeage et sa mise en attente pour une éventuelle nouvelle affectation suscitent des interrogations quant aux motivations derrière ces décisions.

Cette annonce intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et les pratiques politiques sont de plus en plus discutées au Sénégal, alimentant les débats sur la transparence et l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Guy Marius Sagna alerte sur une surveillance constante : « Tout ce qui m’arrivera sera de leur responsabilité

Le député Guy Marius Sagna a récemment attiré l’attention du public sur ce qu’il qualifie de surveillance constante dont il est l’objet. Dans un message publié sur sa page Facebook, Sagna a déclaré que des véhicules le suivaient quotidiennement depuis des mois, même lorsqu’il dort. Il a fourni des détails spécifiques, y compris la plaque d’immatriculation « AA 179 LX » d’un des véhicules.

« AA 179 LX » est la plaque d’immatriculation d’une des voitures qui me suivent tous les jours depuis des mois. Même quand je dors, elle est présente. J’espère que ceux qui sont chargés de me suivre sont bien traités et que leurs droits sont respectés. L’État néocolonial du putschiste Macky peut me faire suivre comme il veut. Mais n’y a-t-il pas d’autres priorités ? », a écrit Sagna.

Il a souligné d’autres préoccupations urgentes auxquelles le gouvernement devrait accorder son attention, notamment la réponse à une question écrite qu’il a déposée en décembre 2023 concernant un cadeau fiscal de 136 milliards de francs CFA accordé à la Sabadola Gold Operation (SGO). Sagna a critiqué le retard dans la réponse à cette question ainsi que l’absence de mesures pour protéger les deniers publics, résoudre les problèmes de stress hydrique dans certaines régions et soutenir les travailleurs de l’usine Fabrimetal, dont certains ont été licenciés pour avoir tenté de former un syndicat.

Enfin, Sagna a averti que toute atteinte à sa personne serait de la responsabilité de ceux qui le suivent constamment.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression sont de plus en plus soulevées au Sénégal, alimentant les débats sur la surveillance et la répression présumées exercées par les autorités.

Libération de Sonko et Diomaye : Éclaircissements d’Aïssata Tall Sall

Alors que des libérations de détenus se sont multipliées ces derniers jours, de nombreuses interrogations persistent quant à la possible libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour apporter des éclaircissements sur ce sujet sensible, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a pris la parole pour expliquer le processus en cours.

Selon les explications de la ministre, chaque dossier de détenu est examiné de manière individuelle. Il n’y a pas de libérations automatiques ou générales, mais une évaluation minutieuse au cas par cas. Cette évaluation incombe soit au juge, suite à une demande de mise en liberté provisoire déposée par le détenu, soit au procureur, s’il estime qu’un détenu présente des garanties suffisantes pour être libéré malgré le mandat de dépôt émis à son encontre.

Ainsi, la ministre insiste sur le fait que la décision de libérer un détenu repose sur une analyse approfondie des circonstances propres à chaque affaire, en tenant compte de divers facteurs tels que la présomption d’innocence, les garanties de représentation devant la justice, et le respect de l’ordre public.

Concernant spécifiquement le cas d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, Aïssata Tall Sall n’a pas donné de précisions. Cependant, elle rappelle que tous les dossiers sont soumis à un examen rigoureux et que les décisions prises seront basées sur les principes de justice et d’équité, dans le respect de la loi.

En résumé, les propos de la ministre soulignent l’importance d’un traitement équitable et impartial de tous les dossiers de détenus, dans le cadre du respect des droits fondamentaux et des principes de l’État de droit.

Libération de Sonko et Diomaye : Les précisions d'Aïssata Tall Sall

Détenus dits ‘politiques’ : Aïssata T. Sall précise la situation

La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a apporté des éclaircissements sur les récentes libérations de détenus qualifiés de politiques. Elle a souligné que ces libérations ne sont pas politiques, mais concernent des individus arrêtés dans le cadre de délits de droit commun.

Dans ses déclarations, la garde des Sceaux a insisté sur le caractère provisoire de ces libérations, soulignant que ce n’était pas la fin de l’affaire. Elle a mis en garde contre toute idée selon laquelle ces libérations marqueraient la conclusion du processus, affirmant que d’autres actions judiciaires étaient à prévoir.

Aïssata Tall Sall a également répondu à ceux qui évoquent déjà des demandes d’indemnisation pour les personnes libérées. Elle a rappelé que toute indemnisation ne pourrait intervenir qu’après un jugement définitif dans les affaires concernées. Ainsi, elle a souligné que les juridictions continueraient leur travail sans être influencées par des demandes prématurées d’indemnisation.

Ces clarifications interviennent dans un contexte où les libérations de détenus suscitent des réactions diverses et où des questions sur le caractère politique de ces actions émergent. Aïssata Tall Sall a clairement indiqué que la priorité était de respecter les procédures judiciaires en cours et de garantir un traitement équitable pour tous les individus concernés.

Ouest Foire : Horreur à Cité Xandar 2 avec la découverte de 5 bébés sans vie dans les ordures

Une scène des plus atroces a été révélée à Ouest Foire, plus précisément à la Cité Xandar 2, où les corps de cinq bébés sans vie ont été retrouvés parmi les ordures. Cette découverte macabre a profondément choqué la communauté locale et mis en lumière les sombres réalités auxquelles certains habitants sont confrontés.

Le délégué de quartier, Moustapha Niang, a exprimé son profond désarroi face à cette situation, qualifiant la Cité Xandar 2 de Mbeubeuss bis, en référence à la décharge notoire de Dakar. C’est lui-même qui a révélé ces découvertes macabres, soulignant qu’elles ont eu lieu au cours des trois dernières années. Suite à ces trouvailles, les autorités ont procédé à des enquêtes, conduisant même à l’arrestation de charretiers. Il a également révélé qu’une étudiante de l’Université de Dakar avait été appréhendée, identifiée comme la mère de l’un des bébés.

Outre ces découvertes tragiques, la Cité Xandar 2 est également confrontée à des problèmes récurrents de vols, contribuant à un climat d’insécurité généralisé. Moustapha Niang a souligné l’urgence de l’intervention des autorités pour résoudre ces problèmes croissants qui affectent la vie quotidienne des résidents.

Cette affaire a suscité une onde de choc dans la région, mettant en lumière les failles du système et les défis auxquels sont confrontées certaines communautés. Les habitants de la Cité Xandar 2 appellent à l’aide des autorités pour garantir leur sécurité et mettre fin à ces actes de violence et de négligence inacceptables.

Audience au Palais de la République : Révélation des Discussions entre Leonardo Santos Simão des Nations Unies et Macky Sall

Ce mardi 20 février, une rencontre d’importance a eu lieu au palais de la République entre le président de la République du Sénégal, Macky Sall, et Leonardo Santos Simão, représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

Selon un communiqué officiel, les discussions entre les deux personnalités ont porté sur divers sujets, notamment la situation de la paix et de la sécurité dans la sous-région, ainsi que les récents développements politiques au Sénégal.

Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a tenu à saluer l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à collaborer afin de créer un environnement favorable à la tenue d’élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.

Par ailleurs, le représentant spécial des Nations Unies a réaffirmé le soutien continu de l’organisation internationale et son engagement personnel à accompagner les efforts du Sénégal dans la consolidation de la démocratie, la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et politiques. Elle témoigne de l’engagement mutuel entre le Sénégal et les Nations Unies pour relever ces défis et promouvoir la paix et la stabilité dans la sous-région.

En résumé, cette audience illustre la volonté commune de Macky Sall et de Leonardo Santos Simão de renforcer la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies pour relever les défis actuels et construire un avenir pacifique et prospère pour tous les citoyens de la région.

Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale

Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».

La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.

Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.

La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.

Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.

Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.

Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.

Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.

Thierno Alassane Sall accuse : Les dessous d’un prétendu « dialogue inclusif »

Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « mascarade » orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.

Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un « coup d’État constitutionnel » perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis « coupables », notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.

Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.

Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Retrait de la candidature de Rose Wardini : Le Conseil Constitutionnel ajuste la liste des candidats

Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.

Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.

Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :

  1. Boubacar CAMARA
  2. Cheikh Tidiane DIEYE
  3. Déthié FALL
  4. Daouda NDIAYE
  5. Habib SY
  6. Khalifa Ababacar SALL
  7. Anta Babacar NGOM
  8. Amadou BA
  9. Idrissa SECK
  10. Aliou Mamadou DIA
  11. Serigne MBOUP
  12. Papa Djibril FALL
  13. Mamadou Lamine DIALLO
  14. Mahammed Boun Abdallah DIONNE
  15. El Hadji Malick GAKOU
  16. Aly Ngouille NDIAYE
  17. El Hadji Mamadou DIAO
  18. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
  19. Thierno Alassane SALL

Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.

La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.

Drame à la Cité Xandar 2 : La découverte macabre de cinq bébés sans vie dans les ordures

Une situation des plus tragiques secoue la Cité Xandar 2, une zone située à Ouest Foire, au cœur de Dakar, où les corps sans vie de cinq bébés ont été retrouvés parmi les déchets, évoquant un sinistre rappel du site de Mbeubeuss. Cette révélation a été faite par le délégué de quartier, Moustapha Niang, qui a soulevé l’indignation générale face à ces découvertes macabres.

Au cours des trois dernières années, selon les déclarations du délégué, ces terribles découvertes ont été réalisées, bouleversant profondément la communauté locale. « Lorsqu’on a récupéré les corps, la gendarmerie a arrêté les charretiers pour mener des enquêtes. Je me rappelle qu’une étudiante de l’Université de Dakar a été arrêtée », a-t-il précisé, soulignant l’arrestation d’une suspecte identifiée comme étant la mère de l’un des bébés.

Cette révélation a suscité une onde de choc parmi les résidents, qui expriment leur profonde détresse face à cette situation insoutenable. Moustapha Niang a souligné que le dernier cas d’infanticide remonte à moins de trois mois, ajoutant que les habitants sont à bout de nerfs, confrontés à une série de problèmes majeurs, notamment l’accumulation de déchets et l’insécurité grandissante.

Ousseynou Thiaw, président de l’Association des artisans automobiles, a mis en évidence le sentiment d’insécurité croissant dans la région, marqué par des vols quotidiens et un climat de menace constant. « Il y a des cas de vol chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité. Les ‘’boudioumen’’ (récupérateurs) volent nos radiateurs, nos fils de voiture, nos batteries », a-t-il déploré.

Selon un vendeur de pièces détachées, la présence de camions d’ordures dans la région aggrave la situation en attirant une foule de personnes suspectes, y compris des voleurs, des agresseurs et des trafiquants de drogue. Cette atmosphère de danger et de criminalité s’est intensifiée, alimentant les inquiétudes et le mécontentement parmi les résidents.

Face à cette situation alarmante, le délégué de quartier a pointé du doigt l’État, soulignant la nécessité d’une action gouvernementale urgente pour remédier à la situation. « Il faut une volonté de l’État. Il y a une forme de négligence », a-t-il conclu, appelant à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Pénurie d’eau à Touba : Révélation du DG de l’Ofor sur les causes et les solutions

Une pénurie d’eau sévit actuellement dans plusieurs quartiers de Touba, la capitale du mouridisme au Sénégal, suscitant l’inquiétude des habitants alors que les autorités locales peinent à apporter des solutions efficaces.

Interrogé sur les raisons de cette situation alarmante, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a révélé que trois forages étaient en panne, ce qui a contribué à aggraver la situation. Il a également souligné que les pompes de remplacement commandées par l’État n’avaient pas encore été livrées, ce qui complique davantage la résolution du problème.

« Trois forages sont tombés en panne. Les pompes commandées ne sont pas encore livrées. Mais on est en train de trouver une solution très rapide », a déclaré M. Ndiaye, mettant ainsi en lumière les défis auxquels est confrontée l’OFOR dans sa mission de fournir de l’eau potable aux populations.

Dans ce contexte, le DG de l’Ofor a appelé Mahou Rahmati, la structure locale chargée de la gestion de l’eau potable à Touba, à coopérer pour remédier à la situation en contribuant au dépannage des pompes défectueuses. Il a souligné que la gestion de l’eau potable à Touba est partagée entre l’OFOR et Mahou Rahmati, et a annoncé l’organisation d’une rencontre avec le maire de Touba pour discuter de la pénurie d’eau potable.

Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs du grand Magal de Daroul Mouhty, Hamade Ndiaye s’est rendu dans la deuxième capitale du mouridisme pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Il s’est dit satisfait des réparations effectuées sur les forages existants et a annoncé la mise en service d’un cinquième forage pour augmenter le volume d’eau potable disponible à Daroul Mouhty. De plus, pour renforcer l’approvisionnement en eau, il a affirmé que 10 camions-citernes seront déployés dans la cité religieuse.

Cette déclaration du DG de l’Ofor apporte un éclairage sur les efforts entrepris pour résoudre la pénurie d’eau à Touba, tout en mettant en lumière les défis persistants à surmonter pour assurer un approvisionnement en eau adéquat aux habitants de la ville.

Nettoiement : Les concessionnaires mettent fin à la grève

Après une semaine de grève entamée le 19 février dernier, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de mettre un terme à leur mouvement. Cette décision fait suite à un engagement de l’État quant au paiement des arriérés, selon un communiqué reçu par Seneweb ce mardi 20 février.

L’État s’est engagé à entamer immédiatement le paiement des huit mois d’arriérés, avec un étalement sur trois semaines. Un suivi rigoureux de ces engagements sera assuré par le Collectif des concessionnaires du nettoiement, afin de garantir que les paiements sont effectués conformément aux promesses faites.

Cette décision met fin à une semaine de tensions et de perturbations dans le secteur du nettoiement, où les concessionnaires ont revendiqué la régularisation de leurs arriérés de paiement. Avec la résolution de ce conflit, il est espéré que les services de nettoiement pourront reprendre leur cours normal et contribuer à maintenir la propreté des espaces publics dans les communautés concernées.

Il reste à voir comment l’État respectera ses engagements et comment le suivi sera effectué par le Collectif des concessionnaires du nettoiement. Cette situation souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des finances publiques, ainsi que du respect des droits des travailleurs dans tous les secteurs économiques.

Docteure Seynabou Mbaye élue présidente du Conseil sénégalais des femmes

Lors d’une assemblée générale ordinaire, la docteure Seynabou Mbaye, professeure de lettres modernes, a été élue présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), selon un communiqué officiel.

Seynabou Mbaye est une diplômée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’École normale supérieure de Dakar, avec une riche expérience dans le domaine de l’éducation et de l’administration publique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en administration publique de l’École nationale d’Administration publique (ENAP) de l’université du Québec, ainsi que de plusieurs certificats portant sur les questions de genre.

Ayant enseigné pendant 26 ans dans différents lycées du pays, Mme Mbaye a par la suite évolué dans l’Administration centrale, occupant des postes de conseillère technique, de cheffe de service et de directrice nationale.

Le Conseil sénégalais des femmes (COSEF), créé en 1995, a pour mission de promouvoir l’accès des femmes aux instances et processus de prise de décision, d’améliorer leur statut par le respect des droits humains, et de privilégier l’approche genre comme solution aux inégalités de genre.

L’élection de Seynabou Mbaye à la présidence du COSEF marque une étape importante dans la promotion des droits des femmes au Sénégal et dans la lutte pour l’égalité des genres. Sa vaste expérience académique et professionnelle, ainsi que son engagement en faveur des droits des femmes, font d’elle une leader qualifiée pour guider le COSEF dans la réalisation de ses objectifs.

Nouvelle loi renforçant l’OFNAC : Approbation de la société civile avec appel à l’indépendance

Une nouvelle loi modifiant et renforçant les pouvoirs de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a été votée récemment, suscitant l’approbation de la société civile sénégalaise. Toutefois, celle-ci émet un appel à ce que l’OFNAC demeure indépendant des jeux politiques.

Les membres de la société civile ont salué les nouvelles dispositions de la loi, les considérant comme un pas important dans la lutte contre la corruption. Le Pr Babacar Gueye a souligné le travail de la société civile dans l’élaboration de cette loi, mettant en avant le rôle accru que l’OFNAC pourra désormais jouer grâce à ces changements législatifs. Moundiaye Cissé de l’ONG 3D a également exprimé sa satisfaction quant aux pouvoirs renforcés de l’office, affirmant que cela le rendra plus efficace dans sa mission de lutte contre la corruption. De son côté, Djibril Gningue de Pacte a insisté sur l’importance de la prévention et de la répression de la corruption.

La nouvelle loi accorde à l’OFNAC des pouvoirs accrus en matière d’investigations, de saisine et de médiation. Parmi les nouvelles dispositions, l’OFNAC est désormais habilitée à placer en garde à vue des individus présumés coupables d’enrichissement illicite. De plus, le président de l’OFNAC peut désormais adresser directement des instructions aux enquêteurs assermentés ainsi qu’aux officiers de police judiciaires et assimilés.

Malgré cette avancée dans la lutte contre la corruption, les membres de la société civile mettent en garde contre toute instrumentalisation de l’OFNAC à des fins politiques. Ils appellent à ce que l’office demeure impartial et indépendant, loin des luttes politiques partisanes. Cette recommandation vise à garantir que l’OFNAC exerce ses fonctions de manière équitable et transparente, sans être influencé par des considérations politiques.

Journée mondiale de la justice sociale : L’OIT mobilise pour l’équité et le progrès

La Journée mondiale de la justice sociale, instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007, vise à attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande justice sociale dans le monde. Pour l’OIT, cette journée est l’occasion de promouvoir le dialogue et l’action en faveur d’une société où chacun bénéficie de l’égalité des chances, du respect des droits et de l’accès à un travail décent.

Dans le cadre de cette journée, l’OIT organise une série d’événements en ligne à travers le monde pour accroître la visibilité de l’événement et appeler à des actions concertées en faveur de la justice sociale. Cette année, l’accent est mis sur l’accélération des efforts pour faire progresser la dimension sociale des objectifs de développement durable.

Une deuxième table ronde, axée sur les défis de justice sociale auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, sera diffusée ultérieurement. Ces événements seront organisés sur OIT LIVE et UN Web TV, avec une promotion sur toutes les chaînes partenaires de l’OIT et une interprétation dans les trois langues officielles de l’OIT.

L’OIT souligne que la justice sociale est essentielle pour garantir le bien-être des sociétés et promouvoir la dignité humaine. Alors que de multiples crises exacerbent les inégalités dans le monde, il est crucial de renouveler les engagements en faveur d’une plus grande égalité et de prendre des mesures politiques et des investissements pour éliminer les obstacles à la justice sociale.

En cette Journée mondiale de la justice sociale, l’OIT appelle les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et la société civile à renouveler leur engagement en faveur de l’équité et du progrès social pour tous, partout dans le monde.

Présidentielle au Sénégal : La coalition Dionne 2024 approuve la décision du Conseil constitutionnel et exige la lumière sur les accusations de corruption

Réuni le lundi 19 février pour discuter de l’actualité politique nationale et mettre en place son directoire de campagne, le Comité d’orientation stratégique (COS) de la coalition Dionne 2024 a émis un communiqué appelant à la transparence dans la gestion des affaires liées à la supposée corruption de deux juges du Conseil constitutionnel.

Dans ce communiqué, Thierno Lô, président du COS, a souligné l’importance cruciale de clarifier les accusations graves portées par les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant certains membres du Conseil constitutionnel. La coalition Dionne 2024 estime que la lumière doit être faite sur ces allégations afin de garantir l’intégrité et la fiabilité des résultats électoraux à venir.

En outre, la coalition a exprimé son soutien à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle, se déclarant en phase avec les sept sages sur cette question. Elle a également appelé au strict respect des décisions de l’institution constitutionnelle, tout en demandant que le scrutin se tienne dans les meilleurs délais.

Dans un souci d’organisation et de mobilisation, la coalition Dionne 2024 a annoncé la mise en place d’une équipe composée de femmes et d’hommes expérimentés, chargée de promouvoir la vision et le programme du candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre.

Ce communiqué témoigne de l’engagement de la coalition Dionne 2024 en faveur de la transparence électorale et de la mise en place d’une campagne politique structurée et cohérente, axée sur les priorités et les aspirations du peuple sénégalais.

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