Dans un éditorial percutant intitulé « Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall », publié ce mardi, le directeur de publication de « Jeune Afrique », Marwane Ben Yahmed, lève le voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel président sénégalais.
Selon Ben Yahmed, Macky Sall vise à sauver l’essentiel en organisant au plus vite l’élection présidentielle dans les conditions les moins défavorables, et ainsi sortir par le haut de la crise politique qui secoue le pays. Le plan de Macky Sall comprend plusieurs étapes clés : mener des concertations politiques pour parvenir à un consensus sur les règles du jeu électoral, élargir la liste des candidats à l’élection présidentielle tout en réformant le système des parrainages, promulguer une loi d’amnistie pour apaiser les tensions et libérer certains détenus politiques.
Cependant, un obstacle majeur demeure : la date butoir du 2 avril, marquant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Contrairement aux demandes de certains de ses détracteurs exigeant son départ à cette échéance, Ben Yahmed souligne que Macky Sall prévoit de rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, invoquant la continuité institutionnelle prévue par la Constitution en cas de non-élection d’un nouveau président à la date prévue.
Le patron de « Jeune Afrique » envisage que, si un consensus est trouvé sur ce point crucial, la date de l’élection présidentielle pourrait être repoussée de quelques semaines, permettant ainsi une organisation plus démocratique et moins précipitée du scrutin, probablement courant mai ou juin.
Dans ce scénario, Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), et une alliance serait scellée avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Abdoulaye Wade, Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans l’optique d’un front républicain face au Pastef, parti de l’opposant Ousmane Sonko.
Cet éclairage de Marwane Ben Yahmed met en lumière les manœuvres politiques en cours au Sénégal et les enjeux cruciaux liés à la transition démocratique dans le pays.
Le ministre de la Justice du Sénégal, Me Aïssata Tall Sall, a pris la parole lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’hôtel King Fahd Palace pour aborder les récentes opérations de libération de détenus. Cette rencontre avec les médias intervient dans un contexte marqué par des critiques et des interrogations sur la procédure de libération et son impact sur l’espace politique du pays.
La vague de libérations de détenus, annoncée comme une mesure visant à pacifier l’environnement politique, a suscité des préoccupations quant à son processus et à ses implications. Selon des sources, certains actes d’instruction des dossiers des détenus n’avaient pas été finalisés au moment de leur libération, soulevant ainsi des questions sur la légitimité et l’équité de ces décisions.
Des voix au sein de l’appareil judiciaire ont également exprimé leur inquiétude quant à une possible influence de l’exécutif sur ces libérations, mettant en lumière des cas où des détenus ont été libérés alors que leur dossier était encore en cours d’examen. De plus, certains détenus libérés devront toujours comparaître devant la justice, tandis que les avocats de certains d’entre eux ont été exclus du processus, selon des rapports.
Lors de la conférence de presse, le ministre de la Justice a abordé ces préoccupations, s’efforçant de fournir des éclaircissements sur le processus de libération et les critères pris en compte. Aïssata Tall Sall a souligné l’importance de respecter les principes de justice et d’équité dans toutes les décisions prises par son ministère, tout en assurant que les libérations étaient conformes à la loi et aux normes internationales.
Elle a également affirmé que son ministère continuerait à travailler de manière transparente et responsable pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et le respect des droits de l’homme pour tous les citoyens.
La conférence de presse de Me Aïssata Tall Sall a été suivie avec attention par les médias et le public, qui attendent des réponses claires sur les questions soulevées par les récentes libérations de détenus. Alors que le pays continue de naviguer dans un contexte politique délicat, la transparence et la responsabilité dans les actions gouvernementales restent essentielles pour maintenir la confiance du public et assurer l’intégrité du système judiciaire.
Le Professeur Mounirou Sy, éminent juriste et représentant de la coalition Dionne 2024, a récemment pris la parole sur la libération des détenus politiques et les préparatifs électoraux lors d’une intervention à la TFM. Son analyse met en lumière les enjeux juridiques et politiques entourant ces événements récents.
Dans une perspective de philosophie du droit pénal, le Professeur Sy souligne l’importance fondamentale de l’information du mis en cause lors de son arrestation, notamment concernant la nature de l’infraction commise et les peines encourues. Il déplore le manque de clarté autour des arrestations multiples, soulignant que certains détenus ont été incarcérés sans que la nature exacte des accusations portées contre eux ne soit clairement établie.
Concernant la libération en masse des détenus politiques, le Professeur Sy salue cette mesure comme un geste d’apaisement, notamment en prévision du mois de ramadan et des élections à venir. Cependant, il soulève la nécessité de comprendre les motivations derrière cette décision et les discussions qui l’ont précédée, appelant à la transparence et à la clarification des circonstances entourant ces libérations.
Par ailleurs, le Professeur Sy affirme que la coalition Dionne 2024, dont il est le mandataire, est engagée dans une approche non politicienne, basée sur une connaissance approfondie des rouages de l’État et des procédures légales. Il insiste sur le respect des règles et des principes constitutionnels, tout en reconnaissant la décision historique du Conseil constitutionnel concernant les élections à venir.
Enfin, le Professeur Sy souligne l’importance de dissiper les zones d’ombre entourant le processus électoral, notamment en ce qui concerne la participation du président en exercice et le contrôle constitutionnel des clauses relatives à la durée et au nombre de mandats présidentiels. Il insiste sur la nécessité de clarifier ces questions avant de procéder à des élections, affirmant que la transparence et la clarté sont essentielles pour garantir l’intégrité du processus démocratique.
Thierno Alassane Sall (TAS), leader de la République des Valeurs, n’a pas mâché ses mots dans une récente déclaration sur les réseaux sociaux, pointant du doigt certains hommes politiques qu’il accuse d’être complices de la déstabilisation orchestrée par le Président Macky Sall.
Dans cette déclaration percutante, TAS met en lumière les discussions entre Macky Sall et les candidats recalés, qu’il qualifie de mascarade visant à justifier un coup d’État constitutionnel. Il révèle également l’existence de rencontres discrètes ayant pour objectif le report de l’élection présidentielle. Pour TAS, ceux qui ont proposé des compromis coupables, comme l’amnistie contre une élection inclusive, sont responsables de la déstabilisation en cours et du cycle de violence auquel le Sénégal est confronté.
TAS souligne l’importance du respect des lois et affirme que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des principes démocratiques. Il exprime également sa prudence quant aux promesses de Macky Sall, rappelant le revirement du Président concernant le report de l’élection présidentielle. Pour TAS, Macky Sall a démontré sa capacité à ne pas respecter ses engagements, remettant ainsi en question sa crédibilité en tant que garant de l’ordre constitutionnel.
En conclusion, la déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les tensions et les divisions qui règnent dans le paysage politique sénégalais. Elle soulève des questions cruciales sur la légitimité et l’intégrité des processus électoraux, ainsi que sur l’engagement des acteurs politiques envers les principes démocratiques fondamentaux.
Dans le tumulte des événements politiques qui secouent le Sénégal, une figure semble progressivement s’effacer des radars : Amadou Bâ. Pourtant, ce dernier, Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, aurait pu jouer un rôle central dans la course à la présidentielle. Cependant, les récentes péripéties politiques ont sérieusement ébranlé sa position, laissant planer des doutes quant à sa capacité à s’affirmer sur la scène politique nationale.
La récente volte-face du Conseil constitutionnel, qui a finalement décidé de maintenir la date de l’élection présidentielle, a laissé un flou persistant sur le sort de la candidature d’Amadou Bâ. Si la démocratie sénégalaise et ses institutions ont, tant bien que mal, résisté aux tumultes politiques, la candidature de Bâ semble quant à elle avoir été sérieusement compromise.
Les accusations de corruption lancées à son encontre par les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) et les dissensions au sein de son propre camp ont sérieusement écorné sa réputation. Comparé à Édouard Balladur, ancien Premier ministre français, dont la déroute lors de l’élection présidentielle de 1995 reste dans les mémoires, Amadou Bâ semble avoir été la cible d’une véritable campagne de déstabilisation.
Malgré les critiques et les pressions, Amadou Bâ est resté en poste, refusant de démissionner et manifestant ainsi sa loyauté envers le président Macky Sall, qui lui a offert cette opportunité politique. Cependant, cette fidélité pourrait également être interprétée comme une dépendance, soulignant ainsi les limites de son autonomie politique.
En effet, Amadou Bâ semble avoir du mal à affirmer sa propre individualité et à dicter son propre tempo dans cette course à la présidentielle. Son agenda politique semble être subordonné à celui du président sortant, accentuant ainsi l’impression qu’il est davantage un collaborateur qu’un véritable candidat à part entière.
Pour conquérir le cœur des électeurs, Amadou Bâ doit impérativement sortir de l’ombre de Macky Sall et démontrer qu’il est un candidat capable de défendre ses propres idées et convictions. Il doit montrer qu’il est plus qu’un simple pion dans le jeu politique, mais un leader authentique et indépendant.
En somme, la candidature d’Amadou Bâ semble être en péril, face à un président omniprésent et une campagne électorale qui peine à décoller. Pour espérer s’imposer dans cette compétition politique, il devra faire preuve de courage et d’audace, et surtout, se libérer de l’ombre tutélaire du président Macky Sall.
Dans le tumulte politique qui agite le pays, l’activiste Assane Diouf n’hésite pas à exprimer son point de vue tranchant sur le dialogue en cours entre le Président de la République Macky Sall et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko. Dans une déclaration faite lors de l’émission « Li Ci Deuk Bi » sur Walf Tv, il ne mâche pas ses mots pour critiquer Sonko et son parti, qu’il accuse d’avoir renié leurs principes en acceptant de participer aux pourparlers.
Selon Assane Diouf, le parti de Sonko, qui avait initialement refusé de dialoguer avec le gouvernement, semble aujourd’hui avoir changé de position, ce qui soulève des interrogations sur la sincérité de leur engagement politique. Il dénonce cette volte-face en déclarant que le parti en question, désormais dissous, est en partie responsable de la situation actuelle du pays.
L’activiste va plus loin en affirmant que certains acteurs politiques ont été traités durement pour avoir accepté de dialoguer avec le régime en place, citant l’exemple de Khalifa Sall, qui aurait subi des critiques acerbes pour sa volonté de collaboration. Il insiste sur le fait que ces actions politiques ne devraient pas être oubliées, et que Khalifa Sall comprend parfaitement les enjeux actuels.
Dans ses propos, Assane Diouf pointe du doigt une réalité dérangeante : le jeu politique où les alliances se font et se défont au gré des intérêts, parfois au détriment des principes initiaux des partis. Cette critique franche met en lumière les tensions et les contradictions qui caractérisent le paysage politique sénégalais, mettant en garde contre les compromis qui pourraient nuire à la démocratie et à la transparence.
En conclusion, les déclarations d’Assane Diouf soulignent l’importance de rester vigilant face aux évolutions du paysage politique et de ne pas oublier les engagements passés des acteurs politiques. Une voix dissidente qui rappelle l’importance de l’intégrité et de la cohérence dans la vie politique du pays.
Alors que la polémique enfle autour de la composition définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba, mandataire de la « coalition Diomaye Président », se positionne avec fermeté contre toute tentative de reprise du processus électoral pour modifier la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Ba est catégorique : « Aucun dialogue, la démission de Macky ou la suppléance du Président de l’assemblée nationale ne peuvent JURIDIQUEMENT modifier la liste des candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel ». Cette affirmation met en lumière la rigueur juridique et la fermeté de sa position quant au respect de la légalité dans le processus électoral en cours.
L’exemple qu’il donne pour illustrer sa pensée est sans équivoque : « Si on « REPORTE » la coupe d’Afrique ou la ligue des champions même de plusieurs mois, à l’arrivée, seules les équipes DÉJÀ QUALIFIÉES y participeront ». Cette analogie sportive simplifie un concept juridique complexe en soulignant que seuls les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel peuvent légitimement prétendre à participer à l’élection présidentielle.
Amadou Ba enfonce le clou en soulignant qu’une reprise du processus électoral pour modifier la liste des candidats nécessiterait une « ANNULATION complète de l’élection présidentielle ». Il insiste sur le fait qu’aucun décret ou loi constitutionnelle ne peut permettre une telle annulation partielle, soulignant ainsi la nécessité de respecter scrupuleusement les règles établies.
Ces propos mettent en lumière la position ferme d’Amadou Ba et de la coalition Diomaye Président en faveur du respect des principes démocratiques et de l’ordre juridique établi. Dans un contexte politique où les débats font rage, cette déclaration rappelle l’importance cruciale de la légalité et de la stabilité institutionnelle pour garantir l’intégrité des processus électoraux et la démocratie dans le pays.
Dans un contexte politique sénégalais en ébullition, les déclarations de Cheikh Oumar Sy, coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », ont récemment fait écho sur les ondes de RFM. Son intervention s’inscrit dans un paysage politique marqué par des tensions au sein de la coalition Bby/Wallu et une série de controverses entourant la candidature du Premier ministre Amadou Ba.
Alors que certains députés de la coalition semblent questionner la trajectoire politique actuelle, Cheikh Oumar Sy a pris position en faveur de la candidature d’Amadou Ba, soulignant son alignement avec le Président de la République. Cette prise de position révèle des divergences au sein de la coalition et suggère une volonté de consolider l’unité au sein du groupe au pouvoir.
Cependant, le coordinateur n’a pas hésité à exprimer son mécontentement concernant la suspension du processus électoral, qu’il estime être une source de difficultés pour le pays. Sa critique se porte également sur l’inefficacité de la Commission d’enquête parlementaire, qu’il qualifie de « mort-née » en raison de son manque de résultats tangibles.
Sur le front des accusations de corruption visant des juges du Conseil constitutionnel et Amadou Ba, Cheikh Oumar Sy souligne le manque de preuves présentées par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il rejette également la proposition de dissoudre le Conseil constitutionnel, mettant en garde contre ce qu’il considère comme des manœuvres politiques inutiles.
Pour lui, la priorité absolue réside dans la tenue des élections. Il appelle ainsi à un dialogue restreint, impliquant les candidats, le Président Macky Sall et le Conseil constitutionnel, afin de fixer une date électorale et d’assurer la stabilité politique du pays. Il suggère de reporter les autres problèmes à traiter après les élections, insistant sur le fait que le dialogue rapide ne résoudra pas les questions en suspens depuis longtemps.
En somme, les propos de Cheikh Oumar Sy mettent en lumière l’importance cruciale de l’organisation des élections pour le futur politique du Sénégal. Sa critique des manœuvres politiques et son appel à la concentration sur cet objectif central reflètent une volonté de recentrage sur les enjeux essentiels pour l’avenir démocratique du pays.
Cheikh Oumar Sy, ancien député et coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », a pris la parole sur RFM Matin pour commenter la lettre controversée de l’Assemblée nationale défiant le Conseil constitutionnel, dans le contexte de la candidature soutenue du Premier ministre Amadou Ba.
Selon M. Sy, le contenu de cette lettre ébranle les Sénégalais attachés à la justice. Il rappelle que la décision du Conseil constitutionnel annulant le report des élections présidentielles au 15 décembre a été adressée au Président de la République. Suite à l’adoption du report par l’Assemblée nationale, celui-ci l’a transmis au Conseil constitutionnel pour avis sur sa conformité à la Constitution.
Pour Cheikh Oumar Sy, l’Assemblée nationale n’a pas compétence dans cette affaire. Il interprète la lettre de l’Assemblée nationale comme un défi ouvert envers le Conseil constitutionnel, se questionnant sur son origine, si elle émane du Président de l’Assemblée nationale ou de la conférence des leaders de la majorité présidentielle.
Il souligne également que la lettre n’est pas signée par le Président ni par les députés, exhortant ces derniers à assumer leurs responsabilités en s’adressant directement au Conseil constitutionnel s’ils désapprouvent ses décisions.
En conclusion, Cheikh Oumar Sy estime que la décision du Conseil constitutionnel reflète la volonté du peuple de tenir les élections avant le 2 avril, et il appelle le Président Macky Sall à respecter cette volonté en procédant à la passation de service. Cette intervention met en lumière les tensions politiques autour du processus électoral et souligne l’importance du respect des institutions démocratiques pour la stabilité du pays.
Le journaliste a mis en lumière la diversité des témoignages, tous convergents sur un point : les droits et libertés des citoyens sénégalais sont bafoués dans des conditions inacceptables. Les récits des arrestations, empreints de brutalité, ont ému Abdoulaye Cissé au point de lui arracher des larmes. Il a appelé à une condamnation unanime de ces agissements, soulignant que les actes perpétrés par les forces de sécurité dépassent les limites de l’humanité.
La vidéo de son intervention, diffusée lors de l’émission, montre l’indignation palpable du journaliste face à ces actes de violence. Son message est clair : la brutalité exercée contre les manifestants est inacceptable et doit être condamnée de manière ferme et unie par l’ensemble de la société.
La dénonciation publique de ces abus par des figures respectées comme Abdoulaye Cissé met en lumière l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens et de garantir le respect de l’État de droit, même dans des circonstances difficiles.
Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), a exprimé son appréciation pour le comportement des Lionnes du Sénégal lors du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) en Belgique, tout en regrettant la défaite contre le Nigeria. Dans une entrevue accordée à RECORD, il a discuté des perspectives futures de l’équipe nationale féminine, des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, ainsi que du rôle de l’entraîneur Alberto Antuña Leal.
Malgré la non-qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Me Ndiaye a souligné le bon comportement de l’équipe sénégalaise, en particulier lors du match contre le Nigeria, où elles ont rivalisé avec leurs adversaires pour la première fois depuis 2015. Il a noté que l’équipe avait mené pendant une grande partie du match et était restée compétitive jusqu’à la fin malgré certaines difficultés physiques.
L’analyse de Me Ndiaye met en lumière le défi posé par la profondeur du banc du Nigeria, qui a finalement été déterminante dans leur victoire. Il a également mentionné l’importance de trouver un équilibre entre les joueuses expérimentées et les nouvelles recrues pour assurer une transition pacifique et maintenir le niveau de l’équipe nationale.
Concernant les prochaines échéances, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Me Ndiaye a indiqué que la Fédération était prête à organiser la fenêtre africaine qui regroupera le Sénégal, le Mali, le Rwanda et le Mozambique. Il a également souligné le besoin de renforcer l’équipe avec des joueuses capables de rivaliser au niveau international, notamment en faisant appel à des joueuses évoluant à l’étranger.
Quant à l’avenir de l’entraîneur Alberto Antuña Leal, Me Ndiaye a déclaré que la décision serait prise après une évaluation complète de la participation de l’équipe au TQO et après avoir effectué des détections à travers le monde pour identifier de nouveaux talents.
En conclusion, malgré la déception de la non-qualification olympique, Me Babacar Ndiaye reste optimiste quant à l’avenir du basketball féminin au Sénégal, soulignant les progrès réalisés par l’équipe et les perspectives encourageantes pour les années à venir
Cette semaine, plusieurs détenus politiques ont été libérés dans le cadre de la décrispation de l’espace politique. Cependant, malgré l’espoir de certains de ces anciens détenus d’obtenir une indemnisation pour le préjudice subi pendant leur incarcération, l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo clarifie la situation.
Pour espérer obtenir une réparation, Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur jugement. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent ensuite saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. Cependant, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême pour obtenir une indemnisation.
L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) vient de franchir une étape significative dans ses efforts pour renforcer la sécurité et promouvoir le développement économique au Sénégal. En effet, l’ANAT a récemment signé deux conventions de partenariat avec des entités clés : le Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Opérations de lutte Antiterroriste (CICO) et la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG).
La première convention de partenariat concerne le CICO, un organisme crucial dans la lutte contre le terrorisme au Sénégal. L’ANAT s’est engagée à accompagner le CICO en fournissant une formation spécialisée et en mettant à sa disposition tous les outils nécessaires pour assurer une surveillance efficace du territoire national. Cette collaboration renforcée entre l’ANAT et le CICO démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à préserver la sécurité et la stabilité du pays face aux menaces terroristes.
Parallèlement, l’ANAT a également signé une convention de partenariat avec la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG), une entité essentielle dans la mise en œuvre du Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT). Cette collaboration vise à soutenir la SEMIG dans son rôle crucial de gestionnaire du marché d’intérêt national, en fournissant un appui technique et logistique pour optimiser ses opérations et contribuer ainsi au développement économique du pays.
Ces deux partenariats témoignent de l’engagement de l’ANAT à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés dans des domaines essentiels tels que la sécurité et le développement économique. En unissant leurs efforts, ces organisations visent à renforcer la résilience du Sénégal face aux défis sécuritaires et à promouvoir une croissance économique inclusive et durable à travers le pays.
Ces conventions de partenariat marquent une étape importante dans les efforts de l’ANAT pour renforcer la sécurité et stimuler le développement rural au Sénégal. En collaborant avec le CICO et la SEMIG, l’ANAT démontre sa volonté de travailler en synergie avec d’autres acteurs pour relever les défis nationaux et créer un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Le groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’État de droit, Sursaut Citoyen, a récemment émis un communiqué de presse exprimant son inquiétude face à l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal. En collaboration avec ses partenaires de la société civile, notamment Demain Sénégal, et en tant que membre de la coalition Aar Sunu Election, Sursaut Citoyen soulève des préoccupations importantes concernant le respect des principes constitutionnels fondamentaux.
La décision récente du Conseil Constitutionnel, n° 1/C/2024, a rejeté comme inconstitutionnelle la loi n° 4/2024 et annulé le décret présidentiel 2024-106 du 3 février 2024, qui visaient à reporter les élections présidentielles initialement prévues le 25 février au 15 décembre 2024. Cette décision a rendu caduques ces mesures de report et a relancé le débat sur la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le groupe Sursaut Citoyen insiste sur l’importance cruciale du respect de la Constitution et de la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais impartis. Selon la Constitution sénégalaise, l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours, soit avant le 2 avril 2024. Tout retard dans la fixation de la nouvelle date électorale compromettrait la légitimité du processus électoral et la stabilité démocratique du pays.
Sursaut Citoyen appelle donc le président Macky Sall à annoncer sans délai la date de l’élection présidentielle, fixée au 3 mars 2024, conformément aux exigences constitutionnelles. Cette démarche est cruciale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et garantir la stabilité démocratique du Sénégal.
Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit sont mis à l’épreuve, Sursaut Citoyen réaffirme son engagement en faveur de la sauvegarde des institutions démocratiques et appelle à la mobilisation de tous les citoyens et acteurs politiques pour veiller au respect des principes constitutionnels fondamentaux.
La population sénégalaise attend avec impatience des mesures concrètes de la part des autorités pour assurer le bon déroulement du processus électoral et la préservation de la démocratie dans le pays.
La quiétude du Cap Skirring a été troublée par un acte de violence inouï : le meurtre brutal de Binta, une jeune femme, perpétré par son propre compagnon. Après des jours d’enquête, la Section de Recherches (SR) de Ziguinchor a clos ses investigations, mettant en lumière les détails troublants de cette affaire.
Le principal suspect, Omar S., l’amant de la victime, a été formellement inculpé d’assassinat par le juge d’instruction. Après deux retours de parquet, il a été placé sous mandat de dépôt, attendant son procès dans une atmosphère de consternation et d’incompréhension.
Les faits sont aussi tragiques qu’ils sont sordides : Binta F. partageait sa vie avec un ressortissant français, qui lui avait octroyé un appartement. Elle y avait installé son salon de coiffure, tout en vivant en concubinage avec Omar S. Cependant, une dispute fatale a précipité la tragédie.
Pris d’une rage incontrôlable, Omar est revenu dans leur chambre, armé d’un coupe-coupe, portant des coups mortels à Binta, lui tranchant la gorge. Après cet acte impardonnable, il a tenté de manipuler les autorités, essayant de déguiser son crime en accident tragique.
Fort heureusement, la vigilance de la SR de Ziguinchor a permis de déjouer les mensonges d’Omar. Confronté aux preuves accablantes, il a finalement avoué le meurtre, révélant un mobile déconcertant : un sentiment d’humiliation et de manque de respect à l’égard de Binta.
Les voisins ont également témoigné de la nature violente et agressive d’Omar, ajoutant une dimension sombre à ce portrait déjà sinistre d’un crime passionnel.
Alors que la justice suit son cours, le Cap Skirring est plongé dans une profonde consternation. Ce tragique événement rappelle la fragilité de la vie humaine et la nécessité de rester vigilant face aux signes de violence domestique et aux conflits non résolus.
La mer, souvent source de subsistance, peut également devenir le théâtre de tragédies. Le 18 février 2024, un signal de détresse a alerté les autorités maritimes de la Casamance : une pirogue de pêcheurs, transportant cinq hommes courageux, avait chaviré au large des côtes.
Face à cette situation critique, la Marine nationale s’est immédiatement mobilisée pour répondre à l’appel de détresse. Le patrouilleur NIANI, spécialisé dans les missions de sauvetage en mer, a été dépêché sur les lieux du naufrage, entamant sans délai les opérations de recherche et de sauvetage.
Dans l’immensité de l’océan, chaque minute compte. Les équipes à bord du NIANI, formées et équipées pour faire face à de telles situations d’urgence, ont engagé des recherches méticuleuses, scrutant l’horizon à la recherche de tout signe de vie ou de la pirogue naufragée.
Malgré les défis inhérents à ces opérations, l’espoir demeure. Le patrouilleur NIANI, symbole de la bravoure et de la détermination des forces maritimes sénégalaises, poursuit inlassablement sa mission, dans l’espoir de ramener ces marins disparus sains et saufs à leurs familles.
En cette période d’incertitude, la solidarité et le soutien de la communauté maritime et de la nation entière sont essentiels. Chacun retient son souffle en attendant des nouvelles de ces cinq hommes courageux, dans l’espoir que le NIANI, tel un phare dans la nuit, les guide vers un retour sûr et bienheureux.
Réeroo amul, ñakka waxtaan a am.Il n’y a pas de malentendu seulement subsiste l’absence de dialogue. Il n’est pas besoin d’être un expert ou un acteur politique chevronné pour comprendre que nous sommes dans un tourment collectif, malgré la décision du Conseil constitutionnel qui apporte un bol d’air, sans mettre à disposition toutes les réponses. Les problèmes demeurent, relativement au processus électoral, avec la multitude de contestations des spoliés par là, des recalés par ci, des partisans du statu quo ante, ou des attentes de ceux qui désirent une remise à zéro des compteurs. La floraison d’interrogations sur la date du scrutin, sur la fiabilité du fichier, sur la double nationalité des candidats admis à participer aux élections, etc., tout cela est révélateur d’un désordre que la simple évocation des codes et règles de droit ne résoud pas automatiquement. La diversité et le nombre d’interprétations, de la part des agrégés et experts juridiques, en est la preuve. Dans de telles conditions, être dans le fétichisme des dates et des principes, pour reprendre les propos de Me Ousmane Ngom à un média de la place, ne nous permet pas d’avancer. C’est même d’une certaine manière reporter les problèmes aux lendemains tout proches, avec le risque de leur aggravation. Par ailleurs, le fétichisme n’engendre, pour la plupart des cas, que de la désillusion. Face à ce tourment collectif, à cette épreuve qui fragilise notre stabilité et notre unité, face à cette crise de confiance, de légitimité et d’autorité qui se profile, une remise à l’ordre est nécessaire. J’entends la voix de mes jeunes amis, qui me dit qu’il n’y a d’ordre que républicain. Heureusement ! Car en dehors de la République, et de ses fondements et institutions, le péril nous guette. Mais l’ordre républicain n’est pas un dogme figé. L’ordre républicain, c’est une harmonie qui se réajuste face aux réalités et à ses désordres, sur la base de règles consensuelles, fondées sur la raison et les valeurs sociétales. C’est alors une construction permanente mais partagée, entre les acteurs politiques et sociaux. Et là, il est grand temps !J’emprunte la formule à mon homonyme et guide, Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amine, qu’Allah agrée ses œuvres. Il est grand temps ! Il est grand temps que nous nous parlions, que nous dissipions ces voiles de suspicion, de méfiance réciproque et de défiance, que nous démolissions ces cloisons de peur qui nous font nous dresser les uns contre les autres, pour nous retrouver autour de ce que nous avons en commun et que nous ne pouvons pas nous partager, le Sénégal.Ce n’est pas la première fois que, sur le long chemin de la démocratie, notre pays traverse des écueils qui menacent sa stabilité et son unité. Et nous nous en sommes sortis, car nous avons toujours pu retrouver notre nature, en tant que pays de dialogue. À l’image de l’adage qui dit qu’il est facile à l’oiseau de voler, car c’est sa nature, on peut dire qu’il doit être facile alors pour le Sénégal de dialoguer, puisque c’est un pays de dialogue. Dialoguer, c’est permettre les mutations positivesDialoguer n’est pas un aveu de faiblesse ni de capitulation, c’est une posture de sagesse et de grandeur que seuls peuvent adopter ceux et celles qui sont conscients des enjeux. Ce sont de tels guides qui sont capables de prendre des décisions qui semblent ramer à contre-courant de leurs intérêts du moment, mais qui concourent à la victoire des lendemains proches, sur la base d’acquis consolidés. C’est une posture de maturité, que de faire des arrangements aujourd’hui, à la place d’une épreuve de force inféconde, et construire les conditions d’arriver aux objectifs, dans le futur. Le dialogue est un outil qui permet les mutations positives pour éviter les fractures irréversibles.Deux ou trois exemples pour illustrer mon propos. Le premier porte sur la posture du Messager d’Allah lors de l’arrangement avec les Qurayshites, qui a conclu « l’accord de Hudaybiya ». Alors qu’il était tout proche de la Mecque avec ses compagnons et les fidèles, pour accomplir le rituel de la ‘umra, il fut stoppé à Hudaybiya et empêché de poursuivre son chemin. Et il dut, après des pourparlers avec des négociateurs Qurayshites, reporter sa ‘umra à l’année suivante. Cet arrangement, connu sous le nom de « pacte de Hudaybiya », avait irrité certains de ses compagnons, dont Ali son cousin et gendre, qui avaient manifesté leur désaccord. Certes cette décision n’était pas agréable à prendre, c’était comme une reddition, mais le Messager d’Allah avait compris qu’aussi difficile soit-elle, c’était la bonne à prendre. Et le triomphe de la conquête de la Mecque sans effusion de sang en fut la résultante.Le 2e exemple se rapporte à Mandela. Après 27 années d’une longue, âpre et meurtrière lutte conte l’apartheid, alors qu’il était encore en prison, il a encouragé et conduit la réconciliation, a négocié avec ses plus irréductibles adversaires, pour entrer dans le gouvernement de Klerk. Cela a contribué à créer les bases de la nouvelle Afrique du Sud, nation arc-en-ciel, et lui a valu le prix Nobel de là paix. Le 3e exemple est bien de chez nous, avec les Présidents Diouf et Wade, et avec eux une partie de la classe politique sénégalaise d’alors. Ils avaient compris que s’arc-bouter sur des positions irréductibles risquait de nous précipiter dans le gouffre. Leurs conversations secrètes, leurs concertations et négociations confidentielles, ont balisé la route à l’alternance de 2000, grâce aux cadres consensuels établis pour une vie politique apaisée. C’est dire que le dialogue, loin d’être une capitulation, est une posture de dépassement et de progrès, même si, sur le cliché de l’instantané, certains le perçoivent comme une abdication. Il n’en est rien ! Le dialogue est un moyen de retrouver la bonne direction et de s’y engager, pour sortir des impasses de la passion aveugle et aller de l’avant, avec la boussole de la raison.
Convertir une réalité conflictuelle en réalité consensuelle Aujourd’hui, tout le monde constate que le climat sociopolitique actuel est vicié par la méfiance réciproque, et c’est un défi complexe de vouloir le transformer en environnement propice à la construction de la paix sociale. Complexe oui, mais pas impossible, il y a bien des chemins pour y parvenir si nous voulons rester ce pays distingué dans le concert des nations. Et plus tôt nous redeviendrons unis, grâce à la gestion intelligente et sage de la diversité et de la pluralité politique, mieux ce sera pour nous et nos enfants. Plus tôt nous comprendrons que les divergences une fois exprimées et bien exprimées, sont des invitations à trouver un minimum de convergence, mieux ce sera pour réduire les fractures, apaiser les souffrances, et rassurer sur l’avenir de notre démocratie.Pour cela, il est impératif que nous empruntions le chemin de la rencontre et de la conversation, avec un sentiment autre que la haine. Car la haine fausse le chemin, par sa capacité à distordre les perceptions et à crisper les positions. Et il est illusoire de vouloir sortir de la crise par le radicalisme des uns et des autres, l’héroïsme aveugle sur le front de la rue, l’outrance du discours des oppositions, ou l’arrogance des hommes au pouvoir. Ce dont il s’agit, c’est d’adresser une réalité conflictuelle et la redresser pour la convertir en une réalité consensuelle. Pour ce faire, il urge de s’engager ensemble, ou à la majorité des acteurs, exposer courageusement le mal qui nous divise, et coopérer avec honnêteté pour lui trouver un remède durable. Cela peut se faire si, comme le disait Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amine, nous plaçons le Sénégal au-dessus de nous tous. Diouf et Wade avaient emprunté ce chemin qui fût difficile en son temps, et nous avons hérité de l’alternance démocratique. Commençons alors par bâtir des ponts de confiance qui nous mènent aux convergences des intérêts en commun. Ainsi, toutes les actions d’apaisement et de reconversion vers la paix sociale pourraient être examinées de part et d’autre : accords de renoncement à la violence de part et d’autre, remise des peines pour les détenus concernés par les manifestations violentes, établissement de cadre garantissant les règles équitables, consensuelles, pour le jeu démocratique, etc. Bien sûr, tout cela doit se faire dans le sens de préserver et consolider la République et l’Etat de droit, sans fétichisme ni aventurisme. Il faut aussi, dans ce cadre, que le leadership politique, pouvoir comme opposition, adopte une attitude empathique qui reflète sa volonté sincère de construire la paix, pour tous et avec tous. Il serait décevant que, pour une raison ou une autre, chaque camp se retranche dans ses certitudes, refuse de faire un pas vers l’autre, et chauffe ses troupes pour la bagarre. Or, on constate que, le plus souvent, ce qui est obtenu par la force, est aussi perdu par la force. Les leçons sont nombreuses dans la sous-région et ailleurs dans le monde. Des entités politiques dans la sous-région, ont été enivrées par la détermination de la foule à faire tomber leur régime, le peu de démocratie qui leur avait permis ces rassemblements, est mort avec la chute des régimes auxquels ils ont refusé le dialogue. Les printemps arabes n’ont pas du tout enfanté la démocratie, pour la plupart du temps. Et il est clair que les régimes portés par ces printemps ont plutôt engendré un long hiver pour la vie de la démocratie dans ces pays. Ouvrons les yeux !
Restaurer la confiance et soutenir les efforts de dialogue Grande peut être la tentation de surfer sur les lignes de défense réciproques, sur les sujets qui nous divisent, de titiller l’amour propre des troupes pour créer une opinion contre le dialogue. Grand pourrait être le risque, pour les Forces de Défense et de Sécurité d’être débordées dans leur devoir régalien de sécurité et de répression pour établir l’ordre public. Mais tout radicalisme fait le jeu des mouvements radicaux de quelque obédience qu’ils puissent se réclamer. Ils attisent le feu de la discorde et de la division pour nous encourager dans notre affrontement, ce qui va nous précipiter dans l’abîme.Il est alors grand temps, que nous ayons une conscience aiguë du sérieux de la situation et que nous nous engagions, citoyens organisés dans des cadres ou non, acteurs politiques aux côtés des autres acteurs sociaux, sans préjugés, pour restaurer la confiance entre nous, et créer les conditions d’une vie politique apaisée et d’une compétition équitable. Il est grand temps que nous nous dressions au travers de tout ce qui menace la paix et l’unité nationale, en soutenant avec force les efforts de dialogue. Allons à la rencontre de l’autre avec l’esprit du croyant qui, animé par l’enseignement du Messager d’Allah, désire pour l’autre ce qu’il désire pour lui-même. Là, les peurs et les pièges ne seront pas de mise. Tout cela pour rester fidèles à notre devise : Un Peuple, Un But, Une Foi, dans le respect de l’esprit de la Constitution, la lettre étant déjà dépassée par les délais et la complexité des attentes divergentes des différents acteurs.Professeur Abdoul Azize KébéMinistre conseiller aux Affaires religieuses
Dans la ville de Thiès, au Sénégal, les récentes manifestations du vendredi 9 février ont entraîné l’arrestation de 18 individus, dont sept ont comparu devant le tribunal de grande instance ce lundi 19 février 2024. Alors que l’attention du pays est captivée par cette affaire, leur sort demeure incertain, avec une prochaine audience prévue pour le lundi 26 février, tandis que les autres prévenus seront jugés le mercredi 21 février.
Les tensions ont monté lors de ces manifestations organisées par la coalition Aar Sunu Élection, exprimant des préoccupations concernant le respect des droits civiques et la démocratie au Sénégal. Le verdict du tribunal est attendu avec impatience, les observateurs internationaux et les militants des droits de l’homme suivant de près cette affaire.
Dans une démonstration de solidarité, le ministère public a requis la relaxe pour cinq des accusés, tandis que deux autres pourraient être condamnés à un mois de prison avec sursis. Toutefois, les responsables d’Aar Sunu Élection/Thiès ont exhorté à la libération de tous les détenus politiques à travers le pays, ainsi que des jeunes qui ont simplement exercé leur droit de manifester.
Ces événements reflètent les tensions persistantes autour des libertés civiques et des manifestations pacifiques au Sénégal. La question de la démocratie et de l’État de droit demeure au cœur du débat national, mettant en lumière les défis auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité politique et sociale.
Dans un paysage politique secoué par des remous intenses, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim2024 ont réagi de manière significative à la décision du Conseil constitutionnel invalidant le décret présidentiel portant sur la tenue de l’élection présidentielle. Lors d’une conférence de presse mémorable, les représentants de cette coalition ont exposé leur vision du paysage politique actuel et leurs aspirations pour l’avenir de la nation sénégalaise.
Mamadou Lamine Thiam, porte-parole de la coalition et président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, a souligné l’importance de la décision du Conseil constitutionnel, la qualifiant de validation éclatante des arguments avancés par le PDS et Karim2024 quant à l’impossibilité pratique de tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue. Cette décision, selon lui, représente une victoire pour le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, mettant en lumière les failles et les erreurs qui ont entravé le processus électoral.
La coalition maintient fermement sa position selon laquelle Karim Meïssa Wade a été injustement exclu de la course à la présidence, alors que d’autres candidats peu éligibles ont été autorisés à concourir. Ils dénoncent également les multiples irrégularités ayant affecté le processus électoral, depuis les étapes des parrainages jusqu’à la publication de la liste finale des candidats.
Face à cette situation, le PDS et Karim2024 réaffirment leur engagement envers un dialogue national, annoncé précédemment par le président Macky Sall. Ils voient en cette initiative une opportunité cruciale de garantir la tenue d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive. Les conclusions de ce dialogue devront, selon eux, refléter la volonté collective du peuple sénégalais et assurer un processus électoral démocratique.
Parallèlement, le PDS réclame la mise en place d’une cour constitutionnelle indépendante, dont les décisions pourraient faire l’objet de recours. Une telle institution serait essentielle pour éviter les injustices et les impasses auxquelles le pays a été confronté lors de cette élection présidentielle.
Dans l’ensemble, le PDS et la coalition Karim2024 continuent de défendre avec ardeur les principes de démocratie, de justice et de transparence. Ils appellent à un dialogue national rapide et inclusif pour surmonter les défis politiques actuels et ouvrir la voie à un avenir plus prometteur et plus stable pour le Sénégal et ses citoyens.
Dans un geste sans précédent de sacrifice et de dévouement envers la nation, Rose Wardini a pris la décision courageuse de retirer sa candidature à l’élection présidentielle, lançant ainsi un appel fort à l’unité et à la stabilité du Sénégal.
Cette décision, fruit d’une profonde réflexion et de consultations approfondies avec ses proches et ses collaborateurs au sein du mouvement Sénégal Nouveau, incarne un engagement sincère envers la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale. Consciente des enjeux cruciaux qui traversent le pays en cette période électorale, Wardini a placé l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle, démontrant ainsi sa loyauté envers les valeurs fondamentales de la République.
Dans une déclaration émouvante, la candidate a souligné son profond attachement aux principes républicains et à la cohésion nationale, affirmant que la paix et la stabilité constituent les piliers essentiels de la démocratie sénégalaise. Son acte de retrait de la course présidentielle témoigne d’un sens aigu de la responsabilité et de l’altruisme, mettant en lumière sa conviction que l’unité et la solidarité sont indispensables pour assurer un avenir prospère à tous les citoyens.
Face aux défis juridiques auxquels elle était confrontée en raison de sa double nationalité, Wardini a fait preuve d’un leadership exemplaire en acceptant de se retirer de la compétition électorale. Son choix délibéré de respecter les lois et les règlements en vigueur illustre son engagement indéfectible envers l’état de droit et la bonne gouvernance.
En renonçant à sa candidature présidentielle, Rose Wardini envoie un message puissant de réconciliation et d’harmonie à travers le pays, exhortant ses concitoyens à transcender les clivages politiques et à œuvrer ensemble pour le bien-être commun. Son geste courageux incarne l’esprit de sacrifice et de détermination qui anime les véritables leaders, et il restera gravé dans l’histoire de la démocratie sénégalaise comme un symbole de grandeur et de noblesse d’âme.
Le retrait de Rose Wardini de la course présidentielle marque un tournant décisif dans la vie politique du Sénégal, offrant une lueur d’espoir pour un avenir de paix, de prospérité et d’unité nationale. Son exemple inspirant rappelle à chacun la valeur du compromis et de la coopération dans la construction d’une société plus juste et plus solidaire pour tous.
Une situation alarmante a secoué la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, alors que 118 détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions préventives et le déni de leurs droits fondamentaux. Cette action désespérée souligne les conditions difficiles et les frustrations croissantes au sein du système carcéral sénégalais.
Face à cette crise humanitaire, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris la parole lors d’une conférence de presse émouvante pour exprimer sa profonde inquiétude et appeler à une action urgente de la part des autorités judiciaires.
Madia Diop Sané, porte-parole de Vision Citoyenne, a souligné la gravité de la situation, mettant en lumière le sort cruel de détenus qui attendent depuis mai 2023 d’être jugés, faute de disponibilité de chambres correctionnelles. Ces hommes, confrontés à une incertitude prolongée et à des délais judiciaires inacceptables, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur détresse et exiger que justice leur soit rendue.
L’indignation de Vision Citoyenne s’est manifestée avec force, dénonçant le non-respect des droits des détenus et l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Madia Diop Sané a souligné l’engagement non tenu du ministère de tutelle à résoudre les problèmes de longues détentions préventives, dénonçant le manque de volonté politique pour concrétiser ces promesses.
Il a également insisté sur le fait que les détenus, en dépit de leur situation, demeurent des êtres humains dignes de respect et de traitement équitable. La grève de la faim, a-t-il souligné, est le dernier recours pour des hommes désespérés qui n’ont d’autre moyen d’exprimer leur détresse.
Vision Citoyenne a lancé un appel pressant aux autorités judiciaires, les exhortant à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. L’organisation a appelé à des actions immédiates pour garantir les droits des détenus et assurer des procédures judiciaires rapides et équitables.
Enfin, Vision Citoyenne a souligné sa détermination à poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des détenus. L’organisation a appelé à la solidarité de tous les citoyens et à la mobilisation collective pour mettre fin à l’injustice et à la souffrance dans les centres pénitentiaires du Sénégal.
Mathys Tel très reconnaissant envers Sadio Mané. L’international français Espoirs a révélé que ce dernier l’a beaucoup aidé lors de son bref passage au Bayern Munich. En effet, dans un entretien accordé aux médias du club munichois, le jeune attaquant a expliqué comment l’international sénégalais le poussait lors des entrainements.
« Sadio Mané. Il m’a beaucoup aidé, l’année dernière il m’a beaucoup poussé. Après l’entraînement, nous allions à la salle de sport pour nous entraîner ensemble. Honnêtement, il était comme un grand frère pour moi. Il m’a beaucoup aidé », a reconnu Mathys Tel.
Il a confié que Sadio Mané est le meilleur joueur avec lequel il a joué. Mané a rejoint Al Nassr à l’été 2022 après une pige avec le Bayern Munich.
• Le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
Mathys Tel: "Sadio Mané. Il m'a beaucoup aidé, l'année dernière il m'a beaucoup poussé. Après l'entraînement, nous allions à la salle de sport pour nous entraîner ensemble. Honnêtement, il était comme un grand frère pour moi. Il… pic.twitter.com/WGsOEn4ZYO
Une onde de choc a frappé le quartier de Goumel à Ziguinchor, plongeant la communauté dans la tristesse et la consternation. Un jeune homme nommé Tony a tragiquement perdu la vie ce dimanche dans les eaux du fleuve Casamance.
Selon les informations recueillies, le jeune bachelier se trouvait au bord du fleuve en compagnie de ses amis pour une partie de football. Malheureusement, un drame s’est produit, plongeant la journée en une tragédie inattendue.
Le corps sans vie de Tony a été découvert ce lundi par les sapeurs-pompiers, mettant fin à l’espoir de le retrouver sain et sauf. Cette nouvelle a plongé la communauté dans un profond chagrin, alors que la perte d’un jeune si plein de vie et d’avenir est ressentie comme une grande tragédie.
La disparition de Tony rappelle de manière poignante les dangers qui peuvent accompagner les activités récréatives près des cours d’eau, et souligne l’importance de la vigilance et de la prudence lors de telles occasions.
En ces moments difficiles, la communauté de Goumel se rassemble pour soutenir la famille et les proches de Tony, partageant leur douleur et leur peine face à cette perte incommensurable.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Tony, et nous espérons que cette tragédie servira de rappel poignant de la fragilité de la vie et de l’importance de la sécurité dans nos activités quotidiennes.
Le militant politique et député Guy Marius Sagna a récemment rendu hommage à Daba Diouf Badji, l’épouse de Didier Badji, un gendarme dont la disparition mystérieuse a secoué le pays depuis novembre 2022. Dans un émouvant message, Sagna a partagé des détails poignants sur la vie et le décès de Daba Diouf Badji, survenu en France où elle travaillait, le jour même de son 45e anniversaire.
Dans ses paroles chargées d’émotion, Guy Marius Sagna décrit Daba comme une femme remarquable, brillante étudiante devenue médecin à Mbour avant de s’établir en France. Il souligne également le courage dont elle a fait preuve face à un cancer, luttant jusqu’à la victoire contre la maladie. Cependant, son décès laisse derrière elle une douleur profonde, notamment pour ses enfants qui ont continué à questionner sur le sort de leur père, Didier Badji, disparu depuis plus d’un an.
Le député exprime également sa colère face à ce qu’il considère comme un manque de soutien de la part de l’État sénégalais envers la famille Badji, privée non seulement de la présence de leur père, mais aussi de toute assistance financière ou psychosociale. Il critique sévèrement l’absence de réponse de l’État face à la situation difficile dans laquelle se trouve la famille Badji, notamment les enfants qui continuent à réclamer leur père et à vivre dans l’incertitude.
Sagna souligne ainsi le besoin urgent d’une réponse de l’État sénégalais pour soutenir la famille Badji dans cette période difficile et pour faire toute la lumière sur la disparition de Didier Badji. Son message témoigne également de la solidarité et du respect envers Daba Diouf Badji, une femme courageuse et admirable qui mérite le soutien et la compassion de tous.
En concluant son hommage, Guy Marius Sagna adresse ses condoléances à la famille de Daba et affirme son engagement à continuer à lutter pour la justice et la transparence dans cette affaire, en hommage à la mémoire de sa sœur de cœur, Daba Diouf Badji.
Dans un décret présidentiel, le chef de la transition en Guinée, Mamadou Doumbya, a annoncé la dissolution du gouvernement dirigé par le Dr Bernard Goumou. Cette décision survient dans un contexte de difficultés croissantes dans le pays, marqué par des problèmes d’électricité, des restrictions d’accès à internet et aux médias privés, ainsi qu’une inflation galopante qui pèse lourdement sur le quotidien des citoyens.
Selon le décret présidentiel, la gestion des affaires courantes sera désormais assurée par les directeurs de cabinets, les secrétaires généraux et leurs adjoints, en attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement. Cette dissolution soulève des interrogations quant aux prochaines étapes de la transition politique en Guinée et à la direction que prendra le pays dans les mois à venir.
En effet, cette période de transition est marquée par une incertitude croissante, alors que peu de progrès tangibles ont été réalisés sur le plan politique. Les citoyens expriment leur frustration face à la détérioration des conditions de vie et à l’absence de progrès significatifs dans la résolution des problèmes socio-économiques auxquels le pays est confronté.
La situation politique en Guinée reste également préoccupante, avec une transition dont la fin est de plus en plus incertaine. Les défis auxquels le pays est confronté exigent des solutions urgentes et une direction politique claire pour surmonter les obstacles et répondre aux aspirations de la population en matière de stabilité, de développement et de gouvernance démocratique.
Alors que la dissolution du gouvernement ouvre la voie à de nouveaux changements, il reste à voir comment ces développements seront accueillis par la population et quelles seront les prochaines étapes dans le processus de transition en Guinée.
Dans un contexte marqué par une série de libérations de détenus au Sénégal au cours de la semaine dernière, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, prendra la parole lors d’une conférence de presse prévue pour ce mardi 20 février 2024 à 16 heures, à l’hôtel King Fahd Palace.
Cette annonce intervient alors que le pays observe un mouvement de libération de détenus, notamment des personnalités politiques et des membres de la société civile. Cette initiative a été largement saluée par la population et a suscité un vif intérêt quant aux motivations et aux implications de ces libérations.
La conférence de presse d’Aissata Tall Sall offre une occasion importante de clarifier la position du gouvernement sur ces libérations et de fournir des éclaircissements sur les critères et les processus qui ont guidé ces décisions. Les journalistes présents auront ainsi l’opportunité de poser des questions et d’obtenir des informations cruciales sur les perspectives de la politique pénale du gouvernement.
En tant que Ministre de la Justice, Aissata Tall Sall joue un rôle central dans la mise en œuvre de la politique judiciaire du pays. Sa prise de parole lors de cette conférence de presse revêt donc une importance capitale pour éclairer l’opinion publique sur les orientations futures en matière de justice et de droits de l’homme au Sénégal.
La population sénégalaise attend avec impatience les déclarations de la Ministre de la Justice, dans l’espoir d’obtenir des réponses claires sur les enjeux liés aux récentes libérations de détenus et sur les mesures envisagées pour garantir le respect de l’état de droit et des libertés individuelles dans le pays.
Cette conférence de presse représente ainsi un moment crucial dans le dialogue entre le gouvernement et la société civile, offrant une opportunité de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires judiciaires du pays.
Dans sa première apparition publique depuis sa libération, le rappeur sénégalais Nit Doff a partagé ses réflexions sur la situation politique actuelle du pays. Dans une vidéo relayée par plusieurs médias, il a exprimé sa gratitude envers les citoyens pour leur soutien et leur solidarité envers les détenus politiques récemment libérés.
Nit Doff a souligné l’importance de l’unité et de la compassion au sein de la société sénégalaise, déclarant que les Sénégalais sont des êtres de paix et de solidarité. Il a exprimé son espoir que cette vague de libérations se poursuive et que la solidarité entre les citoyens persiste dans la lutte contre l’injustice.
Le rappeur a également réaffirmé son engagement à lutter contre l’injustice au Sénégal, soulignant la nécessité de faire entendre la voix des opprimés et de lutter pour leurs droits. Sa déclaration reflète une détermination ferme à poursuivre le combat pour la justice et la démocratie dans le pays.
La libération de Nit Doff et d’autres détenus politiques a suscité un élan de solidarité et d’unité parmi les Sénégalais, illustrant la volonté du peuple de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme. La déclaration du rappeur témoigne de la force de la résilience et de la détermination de la société civile à poursuivre le combat pour la justice et la liberté.
Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et sociaux, la voix de figures publiques engagées telles que Nit Doff joue un rôle crucial dans la mobilisation de la société civile et dans la défense des droits fondamentaux. Sa déclaration encourageante inspire l’espoir et renforce la détermination de nombreux Sénégalais à continuer à se battre pour un avenir plus juste et plus démocratique.
Brahim Díaz devrait bientôt mettre fin au feuilleton sur sa nationalité sportive, car il doit être convoqué par Luis de la Fuente pour la prochaine trêve internationale de mars. Cependant, le Maroc ne perd pas l’espoir de renverser la situation.
Brahim Díaz brille sous le maillot du Real Madrid. Le but magnifique qu’il a marqué contre le RB Leipzig en Ligue des champions n’est qu’un exemple parmi d’autres des bonnes performances qu’il a réalisées cette saison. C’est pourquoi il a attiré l’attention de Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’Espagne.
Cependant, le joueur possède également la nationalité marocaine et, Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, est un grand admirateur du profil de Brahim, qui devrait bientôt être convoqué par De la Fuente pour les matches de la Roja en mars. S’il joue ne serait-ce qu’une minute, le milieu offensif ne pourra plus changer de nationalité sportive, selon les règles de la FIFA.
Mais Fouzi Lekjaa, président de la Fédération marocaine de football, ne perd pas espoir. « Je n’ai jamais vu quelqu’un qui s’appelle Brahim jouer pour l’Espagne« , a-t-il déclaré, mais il semble que cela soit sur le point de changer.
Cette saison, Brahim a inscrit 8 buts et délivré 3 passes décisives en 29 matches avec le Real Madrid, toutes compétitions confondues.
La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a officialisé la nomination d’Emerse Faé en tant que nouvel entraîneur des Éléphants de Côte d’Ivoire, confirmant ainsi son statut de technicien champion d’Afrique. Cette décision a été prise par le président de la FIF, Idriss Yacine Diallo, en reconnaissance des performances remarquables de Faé lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023.
Emerse Faé a pris les rênes de l’équipe nationale ivoirienne en remplacement de Jean-Louis Gasset en cours de la compétition, et a conduit brillamment les Éléphants à la victoire finale. Cette réussite a été saluée par la FIF et a conduit à la promotion de Faé au poste de sélectionneur en chef.
Les détails du contrat de Faé ainsi que ceux de son staff demeurent confidentiels pour l’instant, mais il est prévu qu’ils subissent des ajustements avant la prochaine pause internationale. Cette nomination marque un moment historique pour Emerse Faé, qui rejoint ainsi le cercle restreint des sélectionneurs africains ayant remporté la Coupe d’Afrique des Nations.
Cette confirmation était largement attendue par les fans de football en Côte d’Ivoire, qui ont été enthousiasmés par les performances impressionnantes de l’équipe nationale sous la direction de Faé. Sa capacité à motiver et à guider les joueurs a été un élément clé de leur succès, et les supporters ont exprimé leur confiance dans sa capacité à continuer à conduire l’équipe vers de nouveaux sommets.
En tant que nouveau sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé aura la lourde tâche de maintenir le niveau de performance élevé de l’équipe tout en développant de nouveaux talents et en préparant l’équipe pour les défis à venir, notamment les qualifications pour la Coupe du Monde et les prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations.
La nomination d’Emerse Faé témoigne de la confiance de la FIF dans ses compétences et son leadership, et marque le début d’un nouveau chapitre prometteur pour le football ivoirien sous sa direction.
Roy Hodgson a démissionné de son poste d’entraîneur de Crystal Palace, 16e de Premier League, a annoncé dans un communiqué publié sur le site du club londonien celui qui était à 76 ans le doyens des techniciens du championnat anglais.
« Je comprends, au vu des événements récents, qu’il puisse être plus prudent en cette période pour le club qu’il aille de l’avant, et c’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de me retirer afin de lui permettre de se mettre en quête d’un nouvel entraîneur », a déclaré Hodgson.
Paddy McCarthy et Ray Lewington, ses anciens assistants, dirigeront l’équipe dès le match contre Everton, 18e, ce lundi soir, essentiel pour deux clubs qui luttent pour éviter d’être relégués.
Oliver Glasner, libre de tout contrat depuis son départ de l’Eintracht Francfort, qu’il avait mené au titre en Ligue Europa en 2022, serait le favori pour lui succéder.
Le départ de Hodgson, ancien sélectionneur de l’équipe d’Angleterre, intervient une semaine après la défaite à domicile de Crystal Palace contre l’autre club londonien de Chelsea lors de la 24e journée, lundi dernier.
Il a été brièvement hospitalisé après avoir été pris d’un malaise lors d’un entraînement jeudi, mais a quitté l’hôpital depuis.
Hodgson, qui a été dans sa carrière l’entraîneur de près d’une vingtaine de clubs parmi lesquels Liverpool et l’Inter Milan, avait été rappelé pour un deuxième mandat à la tête de l’équipe de Crystal Palace en mars 2023, après un premier passage de 2017 à 2021.
Les « Eagles » — surnom des joueurs de Crystal Palace — ont perdu dix de leurs 16 derniers matches de Premier League, n’ont que cinq points d’avance sur le premier relégable Everton, à qui ils rendent visite lundi soir en clôture de la 25e journée.
Depuis le jeudi 15 février, un processus de libération a été enclenché, permettant la sortie d’au moins 300 membres de l’opposition et de la société civile détenus à la maison d’arrêt de Rebeuss. Ce jeudi, un véritable vent de joie souffle autour de l’établissement carcéral, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour accueillir les libérés. Suivez en direct les réactions des détenus fraîchement libérés depuis Reubeuss.
Après des jours, voire des semaines, de détention, les détenus politiques et membres de la société civile retrouvent enfin la liberté. Leur libération a été accueillie avec une exaltation palpable par leurs proches, leurs partisans et les défenseurs des droits de l’homme présents aux abords de la prison de Reubeuss.
Dans ce moment historique, les sourires éclatent sur les visages des libérés, tandis que des accolades chaleureuses et des étreintes émouvantes marquent leurs retrouvailles avec leurs proches. Certains brandissent des pancartes et des banderoles revendicatives, témoignant de leur détermination à poursuivre leur combat pour la justice et la démocratie.
Des chants de victoire résonnent dans l’air, accompagnés du son des tambours et des youyous, traduisant la liesse qui anime la foule réunie à l’extérieur de la prison. Les discours d’encouragement et de solidarité se succèdent, exprimant la gratitude envers ceux qui ont œuvré pour la libération des détenus et appelant à poursuivre la lutte pour un Sénégal plus juste et plus libre.
Cette libération massive des détenus politiques et des membres de la société civile marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, offrant un nouvel espoir pour un dialogue inclusif et une réconciliation nationale. Cependant, elle souligne également la nécessité de poursuivre les efforts pour garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le pays.
Alors que les libérés retrouvent peu à peu leur liberté, l’attention se tourne vers l’avenir et les défis à relever pour construire un Sénégal plus juste et plus démocratique pour tous ses citoyens.
Le journal britannique The Athletic affirme ce lundi que le Bayern Munich ciblerait bel et bien Xabi Alonso, entraîneur du Bayer Leverkusen, pour remplacer Thomas Tuchel à la fin de la saison.
Avec le Bayern qui traverse une telle crise sportive, il est inévitable de ne pas commencer à penser à des alternatives pour remplacer l’entraîneur, Thomas Tuchel. Selon The Athletic, la direction des Bavarois ciblerait ni plus ni moins que Xabi Alonso pour ce poste.
L’entraîneur espagnol, qui dirige actuellement l’équipe sensation de cette saison, le Bayer Leverkusen, pourrait débarquer à Munich à la fin de la saison. Si Tuchel est licencié d’ici là, le Bayern envisagera une solution à court terme pour inverser la tendance.
La pression qui pèse actuellement sur Thomas Tuchel augmente de jour en jour, et elle n’a fait qu’empirer avec la nouvelle défaite du Bayern sur la pelouse de Bochum (2-3) ce dimanche.
Bien que le directeur général du géant allemand, Jan-Christian Dreesen, ait déjà pris la défense de Tuchel et déclaré qu’il resterait l’entraîneur de l’équipe, malgré les trois dernières défaites consécutives.
Dans une interview exclusive accordée à Senego TV, Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli a apporté des éclaircissements saisissants sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle au Sénégal. Le député a révélé que le Président Macky Sall aurait pris un engagement crucial devant Serigne Mountakha Mbacké, une figure religieuse de premier plan, concernant la candidature de Karim Wade.
Les révélations de Cheikh Abdou Mbacké offrent un nouvel éclairage sur les motifs sous-jacents au report du scrutin présidentiel, un événement qui a alimenté de nombreuses spéculations et interrogations dans le pays.
D’après le député, l’engagement de Macky Sall envers Serigne Mountakha aurait joué un rôle déterminant dans la décision de reporter la date du scrutin présidentiel. L’acceptation présumée de la candidature de Karim Wade aurait exigé une réorganisation du calendrier électoral pour garantir la participation de tous les candidats potentiels.
Au-delà de cette révélation, Cheikh Abdou Mbacké a fourni d’autres clarifications lors de son entretien avec le journaliste Khalil Camara, bien qu’il n’ait pas donné de détails spécifiques sur l’accord conclu entre Macky Sall et Serigne Mountakha.
Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur les implications politiques et religieuses de cet engagement présumé, ainsi que sur son impact potentiel sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.
L’interview de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli met en lumière les interactions complexes entre le pouvoir politique et les autorités religieuses au Sénégal, ainsi que les jeux d’influence qui peuvent influencer les grandes décisions politiques.
Alors que le pays se prépare à une élection présidentielle cruciale, ces révélations continueront de susciter un vif intérêt parmi les acteurs politiques et la société civile, mettant en lumière les dynamiques complexes qui façonnent la scène politique sénégalaise
Une tragédie s’est abattue ce samedi à Colobane, lorsque qu’un camion a mortellement fauché deux hommes, M. Ndiaye et M. Kane, tous deux marchands ambulants. Le choc brutal a entraîné la perte tragique de ces deux membres de la communauté, laissant derrière eux des familles dévastées par le chagrin et le deuil.
L’accident a également laissé M. Diouf avec des blessures légères, tandis que l’autre rescapé, C. Ndiaye, âgé de 35 ans, se bat toujours pour sa vie dans un état critique.
Dans une vidéo poignante, les parents de l’une des victimes, M. Ndiaye, sont filmés dans un état d’inconsolabilité. Les mots semblent leur manquer alors qu’ils tentent de revenir difficilement sur les événements tragiques qui ont bouleversé leur vie en un instant.
La douleur palpable dans leurs yeux et dans leurs gestes témoigne de l’ampleur de la perte et de la souffrance qu’ils ressentent face à la disparition soudaine de leur être cher. Leurs sanglots déchirants résonnent dans l’air, reflétant le profond désarroi et la détresse qui les envahissent.
Cette tragédie rappelle de manière poignante les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs de la rue, souvent exposés à des risques élevés dans leur quotidien. Elle soulève également des questions sur la sécurité routière et la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels accidents à l’avenir.
En cette période de deuil et de tristesse, la communauté de Colobane se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour honorer la mémoire des victimes. Leur présence et leur solidarité offrent un semblant de réconfort dans cette épreuve insoutenable.
Alors que les familles pleurent la perte de leurs proches, la société dans son ensemble est confrontée à une douloureuse prise de conscience de la fragilité de la vie et de la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité de tous sur les routes.
La récente décision du Conseil constitutionnel, confirmant l’écartement de Karim Wade de la course présidentielle, a placé le Parti démocratique sénégalais (PDS) face à un dilemme politique majeur. Avec son candidat exclu du processus électoral, le PDS se retrouve à reconsidérer ses stratégies et alliances en vue de l’élection présidentielle à venir.
L’annonce de cette exclusion a provoqué une onde de choc au sein du PDS, contraignant les membres du parti à réévaluer leur position et leurs objectifs politiques. Face à cette nouvelle réalité, la question de l’avenir du PDS à la présidentielle mérite une attention particulière, comme le souligne le journal « Le Quotidien ».
Dans cette période de transition politique, l’attention se porte désormais sur les prochaines actions du PDS et sur la direction que pourrait prendre le parti. Wade-fils, désormais contraint de tracer une ligne claire, devra faire un choix déterminant qui pourrait façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.
Une option qui semble se profiler est une alliance avec la coalition au pouvoir, Benno bokk yaakaar (BBY). Cette alliance offrirait au PDS une opportunité de jouer un rôle significatif dans l’issue de l’élection présidentielle et de consolider sa position politique dans le pays.
Cependant, cette décision ne serait pas sans conséquences. Le PDS pourrait être confronté à des divisions internes et à des tensions au sein du parti, notamment après les récentes accusations de corruption portées par certains de ses membres à l’encontre de juges constitutionnels.
Le défi pour le PDS est donc de trouver un équilibre entre ses ambitions politiques et la réalité politique du pays. Alors que le parti était autrefois un prétendant sérieux à la présidence, il se retrouve désormais dans une position de « faiseur de roi », avec une influence potentielle sur le résultat électoral mais sans candidat en lice.
Dans cette situation délicate, le PDS devra naviguer avec précaution pour éviter une dislocation interne tout en cherchant à maximiser son influence politique. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer la trajectoire politique du PDS et son impact sur le paysage politique sénégalais dans un contexte électoral en pleine évolution.
Dans un revirement politique inattendu, Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a annoncé son retrait de la course à la présidence lors d’une conférence de presse tenue ce lundi. Cette décision fait suite à la découverte de sa double nationalité, révélée après la publication de la liste officielle des candidats.
L’annonce de ce retrait de candidature intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les enjeux de démocratie et de gouvernance sont au centre des débats. Elle souligne également l’importance du respect des lois électorales et des principes démocratiques fondamentaux pour assurer l’intégrité des élections et la crédibilité du processus démocratique.
En attendant de plus amples informations et réactions, le pays retient son souffle, observant avec attention les développements à venir dans cette élection présidentielle qui s’annonce désormais encore plus imprévisible.
Près de 118 détenus, dont une dizaine de femmes ainsi que des prisonniers mineurs et politiques, ont lancé une grève de la faim illimitée à la Mac de Ziguinchor, à compter de ce lundi 19 février 2024. Cette action vise à dénoncer les conditions de vie précaires en détention ainsi que les longues périodes de détention préventive.
Les détenus, par le biais de cette manifestation, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme des injustices et des violations de leurs droits fondamentaux. Parmi les participants à cette grève se trouve le maire de Diacounda, dans le département de Bounkiling, affilié à l’ancien parti Pastef.
La surpopulation carcérale, les conditions sanitaires déplorables, ainsi que les détentions préventives prolongées sont au cœur des revendications des prisonniers. Ces derniers exigent une amélioration immédiate de leurs conditions de vie en détention ainsi qu’une réduction significative des délais de détention préventive.
Cette action témoigne de la frustration et du désespoir croissants au sein de la population carcérale, confrontée à des conditions de détention inhumaines et à des délais de procédure souvent excessifs.
Il est essentiel que les autorités prennent rapidement des mesures pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir le respect de leurs droits humains fondamentaux. Cette situation requiert une attention urgente et une intervention rapide pour éviter toute escalade des tensions et préserver la dignité des personnes incarcérées.
L’affaire demeure à suivre attentivement pour observer l’évolution de la situation et les éventuelles réponses des autorités compétentes face à cette mobilisation des détenus.
Le musicien guinéen Soul Bang’s et son épouse Manamba ont eu une altercation avec la police sénégalaise à leur arrivée à l’AIBD. L’artiste a dénoncé des bavures policières et a lancé un live devenu viral sur les réseaux sociaux.
L’affaire a même été traitée par le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté. Ce dernier a annoncé que tout était rentré dans l’ordre après un règlement de l’affaire à l’amiable, mais n’a pas manqué de hausser le ton pour annoncer qu’il va tout faire pour mettre fin aux tracasseries policières des Guinéens au Sénégal. « Je garantis que votre gouvernement sera toujours à vos côtés pour défendre vos droits… Nous allons mettre fin à ces tracasseries policières au Sénégal vis-à-vis des Guinéens », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par « Guineematin ». « Bien qu’il fût 3 h du matin à Addis-Abeba où je suis actuellement, j’ai tenu à prendre en main moi-même cette grave altercation entre des policiers sénégalais et le couple Soul-Manamba. Il s’agit de deux hautes personnalités de notre pays. Une forte équipe de notre ambassade à Dakar leur a porté assistance, et j’ai parlé avec de hautes autorités du Sénégal… Après les explications des deux parties, j’ai proposé au couple Soul-Manamba de choisir entre porter plainte avec l’assistance de notre ambassade ou régler à l’amiable, étant donné qu’il a aussi commis des erreurs, notamment les fameux refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Le couple a choisi le règlement à l’amiable. C’est ce qui vient de se faire », a ajouté le ministre guinéen.
Dans un récent article publié par Libération, les difficultés rencontrées par African Agriculture, la société dirigée par Frank Timis, sont mises en lumière. Basée à New York, cette entreprise ambitieuse avait pour projet d’exploiter 2,9 millions d’hectares de terres en Afrique de l’Ouest, notamment 25 000 hectares au Sénégal, pour la production d’aliments destinés au bétail en vue de leur exportation.
Cependant, les ambitions démesurées de l’entreprise semblent être confrontées à une réalité bien plus complexe. En effet, le cours de l’action d’African Agriculture, qui avait fait son entrée en bourse en décembre dernier, a subi une chute vertigineuse de 90% à mi-janvier. Passant de 10 dollars à moins de 0,90 dollar, cette dégringolade reflète les doutes grandissants des investisseurs quant à la viabilité et à la pertinence des projets de l’entreprise.
Selon Massa Koné, porte-parole de la Convergence globale des luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest, cette méfiance des investisseurs est justifiée. Les projets d’African Agriculture sont qualifiés d’extravagants et néfastes pour les communautés locales, ce qui explique en partie l’effondrement du cours de l’action. Les communautés rurales de la région ainsi que les investisseurs de Wall Street semblent convaincus qu’ils n’ont aucun intérêt à céder leurs terres ou à investir leur argent dans de tels projets.
Au Sénégal, le projet d’African Agriculture se heurte à une forte opposition de la part du Collectif pour la défense des terres du Ndiaël, qui regroupe 37 villages et 10 000 personnes dans le nord du pays. Le porte-parole de ce collectif, Ardo Sow, a adressé un avertissement aux potentiels partenaires de Frank Timis dans son projet. Il affirme que les terres en question appartiennent aux communautés locales, constituant ainsi leur patrimoine, leurs pâturages, et leur souveraineté alimentaire.
Face à ces oppositions et à la chute brutale de la valeur de son entreprise, Frank Timis doit désormais faire face à un sérieux revers dans ses ambitions agroalimentaires en Afrique de l’Ouest.
Un bras de fer juridique se profile entre Mbackiyou Faye, homme d’affaires renommé, et un collectif de propriétaires de maisons démolies à Almadies 2 (Keur Massar). Les dix maisons démolies lors d’un incident survenu samedi dernier ont déclenché une vive réaction de la part des propriétaires, qui annoncent une plainte contre l’homme d’affaires ce lundi.
Dans des propos relayés par Libération dans son édition de ce jour, le porte-parole des plaignants, Ousmane Guèye, a dénoncé l’intervention illégale qui aurait été orchestrée par Mbackiyou Faye et ses associés. Selon lui, aucun représentant de la DSCOS n’était présent sur les lieux lors de la démolition, laissant ainsi place à des individus en civil opérant les destructions.
Les membres du collectif affirment que la SCI Promobilière, propriété de Mbackiyou Faye, tente de s’approprier un hectare de l’assiette foncière où étaient érigées les maisons détruites. Ousmane Guèye met en garde contre toute tentative d’accaparement de leurs terrains, soulignant que les propriétaires sont établis sur plus de deux hectares dans la cité.
Deux individus sont identifiés par les victimes présumées comme étant les responsables des démolitions. Ils auraient agi au nom de Mbackiyou Faye, prétendant que les terrains en question lui appartiennent. Le collectif a annoncé son intention d’engager des procédures légales dès ce lundi, en sollicitant l’intervention du procureur de la République pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation.
Dans le récit poignant recueilli par L’Observateur, le chauffeur du camion impliqué, Modou Guèye, pointe du doigt une défaillance technique, attribuant l’accident à une défection soudaine du système de freinage. « J’ai tenté de freiner en vain », explique-t-il avec regret. « C’est ainsi que j’ai percuté un véhicule particulier qui roulait devant moi. Pour éviter le pire, j’ai manœuvré en donnant un coup de volant. Malheureusement, j’ai fini sur le trottoir où étaient plusieurs marchands. »
Le véhicule impliqué est une semi-remorque de marque Renault, circulant sur l’Autoroute Seydina Limamoulaye en direction de Colobane depuis la Patte d’Oie. Selon le récit de Modou Guèye, le camion n’aurait jamais dû se trouver à cet endroit précis au moment de l’accident. Un simple coup de fil a tout bouleversé.
« J’avais quitté Rufisque plus tôt », se remémore Guèye. « Sur le chemin du retour, alors que je roulais sur l’autoroute, on m’a joint au téléphone pour me demander de revenir au Port de Dakar pour récupérer un autre bon qui avait pour destination la région orientale. C’est ainsi que j’ai fait demi-tour en empruntant la voie qui dessert la bretelle de Colobane pour retourner au Port. Malheureusement, mon système de freinage a lâché. »
Les autorités ont réagi rapidement, arrêtant Modou Guèye pour homicide involontaire. Actuellement en garde à vue, il fait face à des accusations graves alors que les enquêteurs cherchent à comprendre les circonstances exactes de ce drame épouvantable.
Aux alentours de 4 heures du matin, des flammes dévastatrices ont éclaté, engloutissant rapidement les structures commerciales et les marchandises qu’elles abritaient. Les témoins ont décrit une scène de chaos et de panique alors que les commerçants tentaient désespérément de sauver ce qui pouvait encore l’être, assistés par les services de secours locaux.
Les efforts des pompiers de la 62ème compagnie de secours ont permis de circonscrire l’incendie vers 5 heures du matin, mais le bilan était déjà lourd : des millions de francs CFA de marchandises ont été réduits en cendres, laissant derrière eux des commerçants désemparés et une communauté choquée.
Cet incendie dévastateur met en évidence la vulnérabilité des marchés locaux et des petites entreprises face aux catastrophes imprévues. Alors que la ville de Kédougou commence à panser ses plaies et à évaluer l’étendue des dégâts, il est impératif que les autorités et la communauté locale se mobilisent pour apporter un soutien immédiat aux commerçants affectés et pour mettre en place des mesures de prévention des incendies à l’avenir.
Tivaouane – Le Tribunal d’Instance de Tivaouane a été le théâtre d’une affaire peu commune impliquant un mécanicien accusé d’avoir tenté de voler un sac d’oignon sur le marché animé de Mboro. Cette histoire insolite a attiré l’attention de la communauté locale, mettant en lumière les défis de la justice face à des incidents apparemment mineurs mais non dénués de conséquences.
Le prévenu a également affirmé qu’il avait volé le sac d’oignon pour nourrir sa famille, plutôt que dans l’intention de le revendre. Cependant, cela n’a pas atténué la gravité de l’incident aux yeux de la cour.
Malgré l’absence de la plaignante, qui avait déjà récupéré son bien, le tribunal a prononcé une condamnation de trois mois de prison avec sursis à l’encontre du mécanicien.
Dans un développement surprenant, l’épouse du marabout, Mme Sow, a porté plainte contre deux de ses voisines, les accusant d’avoir partagé une photo du couple avec un individu nommé Mollah Morgan. Ce dernier les aurait accusées de se livrer à des sacrifices humains, alimentant ainsi un climat de suspicion et de méfiance au sein de la communauté.
Le drame initial a également provoqué des réactions violentes, avec un groupe en colère qui a décidé de mener une expédition punitive contre la maison du marabout. Les jeunes mécontents de la libération temporaire du marabout ont saccagé les lieux et emporté des biens d’une valeur estimée à 30 millions de francs CFA.
Lors du procès, S. N. Traoré et T. Mbow ont plaidé leur innocence, affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions malveillantes des destinataires de la photo. Leur avocat a souligné leur ignorance quant à la législation concernant la divulgation de données à caractère personnel.
Le délibéré est attendu le 23 février prochain, alors que la communauté locale reste sous le choc de cette série d’événements tragiques et troublants. Les accusations de sacrifices humains et les affrontements subséquents ont laissé des cicatrices profondes dans cette paisible localité, mettant en lumière les défis complexes de la justice et de la cohésion communautaire dans cette affaire déchirante.
Une nuit paisible s’est transformée en tragédie dimanche soir à Néma, lorsque la vie d’un enseignant à la retraite a été brutalement interrompue dans un accident de la route. Les circonstances de l’accident, impliquant un chauffeur en état d’ivresse, ont secoué la communauté locale et soulevé des questions sur la sécurité routière dans la région.
La victime, un enseignant âgé de 72 ans et respecté de tous dans la région pour sa contribution à l’éducation, a été fauchée par un camion conduit par J.P. Diémé. Selon les témoins, le chauffeur semblait être sous l’influence de l’alcool au moment de l’accident, perdant le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment l’enseignant.
La perte de cet enseignant bien-aimé a laissé un vide dans la communauté éducative locale et a suscité une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Alors que la famille de la victime pleure sa disparition, la question de la responsabilité et de la prévention des accidents de la route reste au cœur des préoccupations de tous ceux touchés par cette terrible perte.
Les Rues de la Capitale Sénégalaise S’emplissent d’Ordures alors que les Travaux de Ramassage sont Interrompus par une Grève Revendicative
Les agents des concessionnaires du nettoiement, essentiels au maintien de l’hygiène et de la salubrité dans les quartiers de Dakar, ont déclenché cette grève pour faire entendre leur voix face à une dette accumulée par l’État. Cette somme représente non seulement un enjeu financier crucial pour les travailleurs, mais également un obstacle majeur à la poursuite de leurs opérations quotidiennes.
Depuis les premières heures de la matinée, les signes de l’interruption des services de nettoiement sont évidents à travers toute la ville. Les poubelles débordantes jonchent les trottoirs, les odeurs nauséabondes se répandent dans l’air et les rues, autrefois animées, semblent désormais abandonnées à leur sort.
Face à cette crise, les résidents de Dakar expriment leur frustration et leur inquiétude quant aux conséquences potentielles sur leur santé et leur environnement. Certains soulignent le risque accru de propagation de maladies liées à la présence de déchets non collectés, tandis que d’autres dénoncent l’incapacité des autorités à résoudre ce problème persistant.
Dans l’attente d’une résolution rapide de ce conflit, la population de Dakar se trouve confrontée à une réalité désagréable et à des conditions de vie précaires. La grève des agents de nettoiement met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la gestion des déchets dans les grandes villes africaines, mettant en évidence la nécessité d’une action urgente et concertée pour garantir un environnement sain et durable pour tous.
Luis Suarez a révélé qu’il aurait pu aller au Real Madrid avant de signer au FC Barcelone en 2014. Mais la morsure qu’il a infligée à Chiellini lors d’un match de la Coupe du monde a fait capoter l’opération.
Luis Suarez a débarqué en MLS pour s’engager en faveur de l’Inter Miami. Le joueur a déjà joué pour des équipes telles que Liverpool, Barcelone, Atlético et Grêmio. Le « Pistolero » a déclaré qu’avant de rejoindre les Blaugrana, il était très proche de signer au Real Madrid.
« Mon représentant a parlé au Real Madrid avant la Coupe du monde 2014. Le Real Madrid voulait me signer et tout allait dans le bon sens […] Ils pensaient vendre Benzema à Arsenal, tout était déjà en place », a-t-il déclaré dans une interview accordée à La Mesa.
Mais les choses ont changé pendant la Coupe du monde, après cette image de Luis Suarez mordant Chiellini lors d’un match entre l’Italie et l’Uruguay. Un geste qui n’a pas du tout plu aux Merengues, qui ont alors décidé d’abandonner le dossier : « Quand la Coupe du monde a commencé, le Barça est entré dans la course et j’ai évidemment favorisé le Barça. Avec la situation des morsures, l’intérêt du Real Madrid a diminué et le Barça s’est montré plus intéressé… Finalement, j’avais les deux options et j‘ai choisi le Barça parce que c’était mon rêve« .
L’Uruguayen a également indiqué que l’Inter Miami serait sa dernière équipe : « Ma famille le sait déjà. Je n’ai pas encore de date, mais c’est la dernière étape. Je suis prêt à relever ce dernier défi, mais il y a une usure inévitable et, à la fin, je veux avoir une qualité de vie. »
La triste nouvelle du décès de Madame Daba Diouf, épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, a été annoncée par le député Guy Marius Sagna. Son départ laisse derrière elle un héritage de bravoure, de détermination et de courage, mais également un mystère entourant la disparition de son époux, survenue en novembre 2022 lors d’une partie de pêche où il a été porté disparu, en même temps que le sergent Fulbert Sambou.
Madame Badji, décédée en France où elle exerçait son métier, a été saluée par Sagna comme une femme remarquable, brillante élève et étudiante, médecin dévouée tant à Mbour qu’en France. Elle a combattu avec force un cancer jusqu’à la victoire, mais a finalement succombé, le jour même de son anniversaire, à l’âge de 45 ans.
La douleur de sa perte est exacerbée par le mystère entourant la disparition de son époux, laissant leurs enfants dans l’incertitude et la question incessante : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? »
Guy Marius Sagna exprime ses sincères condoléances à la famille de Madame Badji, soulignant le lien fort qu’il entretenait avec elle, la considérant comme une sœur. Il rappelle également ses efforts pour combattre la discrimination dont son époux, en tant que gendarme, avait été victime, et exhorte à lutter contre toutes formes d’injustice et de discrimination.
L’entraîneur italien Gennaro Gattuso va quitter l’Olympique de Marseille, au lendemain de la défaite subie à Brest en Ligue 1 (1-0), a appris l’AFP lundi auprès d’une source proche des négociations.
Le technicien (46 ans) était arrivé à la tête de l’OM fin septembre 2023 en remplacement de l’Espagnol Marcelino. Mais il n’est pas parvenu à redresser la situation d’une équipe qui n’a remporté aucun match en championnat en 2024 et pointe à la 9e place du classement, loin d’une qualification pour une Coupe d’Europe. En dehors de son succès étriqué en Coupe de France contre Thionville (1-0), une formation du 5e niveau, Marseille n’a plus gagné depuis le 17 décembre et la réception de Clermont.
Distancé en L1, éliminé en Coupe de France (par Rennes en 16es), l’OM est confronté au risque d’une saison blanche même s’il est en ballottage favorable en barrages de la Ligue Europa, après l’aller contre le Shakhtar Donetsk (2-2) et le retour prévu jeudi au Vélodrome.
Le club n’en finit pas de payer les choix très discutables du président Pablo Longoria avec les recrutements de Marcelino puis de Gattuso et des mercatos frénétiques et manqués qui ont considérablement affaibli l’effectif.
Le départ de Gattuso devrait s’effectuer sous forme d’une rupture à l’amiable et non d’une mise à pied, selon la même source.
La séparation entre les deux parties a été actée à l’issue d’une réunion entre Gattuso et ses dirigeants lundi matin. L’Italien a reconnu « ne plus avoir de solutions » pour relancer l’OM, selon la source proche des négociations.
Si le divorce entre l’OM et son entraîneur n’est pas encore totalement finalisé, le club est déjà en quête d’un successeur, le profil étant un « homme de coups, capable de rentrer dans la tête de ses joueurs et plutôt francophile ».
La principale nouveauté de la séance d’entraînement du FC Barcelone de ce lundi matin est le retour de João Félix. Il n’est pas encore remis de l’entorse à la cheville, mais tout porte à croire que Xavi pourrait le convoquer pour le huitième de finale aller de la C1 contre Naples.
L’ailier du FC Barcelone João Félix a participé à une partie de la séance d’entraînement avec ses coéquipiers lundi, deux jours avant le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Naples.
L’international portugais est absent depuis trois semaines après s’être fait une entorse du ligament latéral externe de la cheville droite à l’entraînement. Le joueur a manqué les trois derniers matches de Liga contre Osasuna, Grenade et le Celta Vigo.
João Félix, qui avait justement fixé la date de son retour pour ce mercredi, pourrait être l’une des nouveautés du groupe de Xavi pour le déplacement en Italie.
L’entraîneur du Barça a organisé une séance d’entraînement ce lundi avec tous les joueurs disponibles de l’équipe première, ainsi qu’avec Astralaga, Cubarsí, Hector Fort, Marc Guiu, Casadó et Pelayo de l’équipe réserve.
Le journaliste suggère d’utiliser l’article 52 de la Constitution pour fixer un nouveau cadre électoral
Dans sa chronique parue ce lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne propose une solution légale au président sénégalais Macky Sall pour la fixation de la date de l’élection présidentielle, suite à l’annulation du décret reportant le scrutin au 15 décembre par le Conseil constitutionnel.
Le journaliste souligne que le président Sall n’a désormais que peu de marge de manœuvre et doit agir rapidement pour organiser les élections dans les meilleurs délais. Selon lui, la clé réside dans la collaboration étroite avec le Conseil constitutionnel.
Diagne insiste sur la nécessité d’inscrire tout nouveau processus électoral dans un cadre légal, étant donné que le président ne peut plus recourir à une procédure législative pour modifier certains délais électoraux. Il propose alors d’utiliser l’article 52 de la Constitution, qui accorde au président des « pouvoirs exceptionnels » en cas de menace grave et immédiate sur les institutions ou l’exécution des engagements internationaux.
En vertu de cet article, Macky Sall pourrait prendre des mesures législatives exceptionnelles pour réduire la durée de la campagne électorale ou modifier d’autres délais électoraux, tout en assurant la participation des candidats en lice dans le processus décisionnel. Cette approche, bien que pouvant sembler cavalière, reste légale et légitime, selon Diagne.
Selon les dernières informations du journal Marca, l’attaquant Kylian Mbappé aurait déjà trouvé un accord avec le Real Madrid.
Kylian Mbappé et le Real Madrid ont déjà un accord depuis quelques semaines et il deviendra officiel le 1er juillet, date à laquelle le contrat de l’attaquant avec le PSG expirera. L’information est rapportée en Espagne par Marca.
Selon la même source, les premiers contacts ont eu lieu en janvier dernier. Les Merengues ont demandé aux représentants du Français s’il souhaitait toujours partir à la fin de la saison, et la réponse a été positive. Les négociations ont repris début février. Florentino Pérez a indiqué à Fayza Lamari, la mère et agent du joueur, que le joueur devait revoir ses exigences à la baisse et s’adapter au plafond salarial du club.
Selon Marca, Mbappé touchera un salaire compris entre 15 et 20 millions d’euros, plus des primes pour les buts marqués, dans le cadre d’un contrat qui court jusqu’en 2029. À cela s’ajoutera une prime à la signature, en compensation de l’arrivée du Bondynois à « coût zéro », sans que le Real Madrid n’ait à payer d’indemnité de transfert.
Le géant espagnol pense déjà à la présentation du buteur 25 ans, qui aura lieu après le 1er juillet au nouveau Santiago Bernabéu.
Des allégations graves émanent des séparatistes touaregs au Mali, qui accusent l’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner d’avoir tué sept civils originaires du Tchad et du Niger lors de frappes de drones près de la frontière algérienne.
Selon les informations fournies par le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), les frappes auraient visé un point de vente de carburant à Talhandak dans la nuit de mardi à mercredi. Le village, situé à proximité de la frontière algérienne, est considéré comme un carrefour stratégique. L’armée malienne, en coalition avec les forces de Wagner, est pointée du doigt dans cette affaire.
Interrogé sur ces accusations, l’état-major de l’armée malienne a choisi de ne pas commenter l’information, tandis que Fousseynou Ouattara, vice-président de la commission défense et sécurité du Conseil national de transition, a qualifié ces allégations de « affabulations proférées par des terroristes ».
La DW (Deutsche Welle) a tenté de recueillir des témoignages auprès des habitants de la région, mais ces derniers n’étaient pas en mesure de confirmer les faits.
Cependant, Paul Oula, analyste des questions sécuritaires, reconnaît une augmentation de l’insécurité dans la région ces derniers temps. Il attribue cette situation en partie à la tension diplomatique entre le Mali et l’Algérie, exacerbant les tensions dans cette zone frontalière et entraînant des attaques sporadiques.
Il est à noter que les forces armées maliennes et les mercenaires russes de Wagner ont souvent été accusés de crimes contre les civils dans la région, alimentant ainsi les préoccupations concernant les violations des droits de l’homme et la sécurité des populations civiles dans le nord du Mali.
Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le président Macky Sall entreprend aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, des concertations officielles afin d’établir un nouveau calendrier pour l’élection présidentielle. Cette démarche fait suite à la décision du Conseil constitutionnel de déclarer nul le décret annulant la convocation du corps électoral le 25 février, et de demander aux autorités compétentes d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais.
Le journal du groupe Avenir Communication précise que les différents acteurs seront reçus individuellement par le président Macky Sall, permettant ainsi des échanges sur les éléments nécessaires à la constitution du nouveau processus électoral. À l’issue de ces discussions, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral, y compris la durée du premier tour et, le cas échéant, celle du second tour.
Cette initiative vise à répondre aux exigences constitutionnelles tout en garantissant un processus électoral transparent et équitable. Les concertations avec les différents acteurs de la scène politique sénégalaise démontrent l’engagement du gouvernement à assurer la légitimité et la crédibilité des prochaines élections présidentielles.
Les Sénégalais attendent avec impatience les résultats de ces discussions et les nouvelles dates qui seront annoncées par le président Macky Sall, dans un contexte où la stabilité politique et la démocratie du pays demeurent des priorités essentielles.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.
ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.
Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.
Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.
Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ?
Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.
Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme.
C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.
Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.
ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.
Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.
Dakar le 18 février 2024
Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
À l’aube de 2024, à compter du 1er janvier, cinq pays supplémentaires sont devenus membres à part entière des BRICS, une association transnationale qui comprenait jusqu’alors le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, et est ainsi devenue BRICS+ (BRICS Plus), totalisant dix pays.
L’Égypte, située au nord-est de l’Afrique et en partie sur la péninsule du Sinaï, qui constitue un isthme vers l’Asie du sud-ouest, ce qui en fait un pays transcontinental, est considérée comme une puissance majeure en Afrique du Nord, dans la mer Méditerranée, dans le monde islamique et dans la mer Rouge. Un pays arabe historique peuplé – avec 104,5 millions d’habitants – avec un héritage culturel long et très riche et en même temps le pays militaire le plus puissant d’Afrique qui contrôle le canal stratégique de Suez. L’Égypte possède également d’énormes réserves de gaz naturel, estimées à 2.180 kilomètres cubes, et le gaz naturel liquéfié égyptien est exporté vers de nombreux pays.
L’Éthiopie est un pays situé dans la Corne de l’Afrique, à l’extrémité orientale du africain continental. Avec une population de 107,5, millions d’habitants, selon une estimation officielle pour 2023, c’est l’État méditerranéen-c’est-à-dire qui n’a pas de mer- le plus peuplé du monde. Un pays pauvre mais en développement rapide avec un grand poids géostratégique en Afrique, qui, outre sa production agricole qui contribue à 41% du PIB, possède également les plus grande ressources en eau de tout le continent. L’Éthiopie est le plus grand producteur de café d’Afrique et le deuxième producteur de maïs.
L’Iran est un pays du Moyen-Orient en Asie du Sud-Ouest. Sa population est de 88,5, millions d’habitants selon l’estimation moyenne des Nations Unies pour 2022. L’Iran est considéré comme une puissance régionale majeure et occupe une position de premier plan en matière de politique énergétique et d’économie mondiale, principalement en raison de ses importantes réserves de pétrole et de gaz naturel. L’Iran était le huitième pays producteur de pétrole au monde en 2022 avec 3.822.000 barils par jour. En même temps, l’ Iran dispose de forces armées puissantes et d’un important personnel scientifique, stationnés dans des régions clés de la planète telles que la mer d’Oman et le golfe Persique.
L’Arabie saoudite est un pays de la péninsule arabique, qui en occupe la majeure partie, soit environ 80 %, et qui est baignée par le golfe Persique au nord-est et la mer Rouge à l’ouest. Selon une estimation officielle pour 2022, sa population est de 32,2, millions d’habitants, dont 30 % de citoyens non saoudiens (estimation 2013). L’économie de l’Arabie saoudite repose sur le pétrole, dont proviennent environ 75 % des recettes budgétaires et 90 % des exportations. En 2022, l’Arabie saoudite est arrivée au deuxième rang mondial après les États-Unis avec une production de 12.136.000 barils par jour et détient 17 % du total des réserves prouvées de pétrole à l’échelle mondiale.
Les Émirats arabes unis, en abrégé EAU, sont un État fédéral composé de sept émirats, situé à la pointe sud-est de la péninsule arabique. Les Émirats arabes unis sont baignés par le golfe Persique et le golfe d’Oman et bordent l’Arabie saoudite et le sultanat d’Oman. Ils comptent 9,3 millions d’habitants selon une estimation officielle pour 2020. Le pays est riche en gisements de pétrole et de gaz naturel et sa population bénéficie d’un revenu comparable à celui des pays occidentaux développés. Les Émirats arabes unis étaient le septième pays producteur de pétrole au monde en 2022, avec 4.020.000 barils par jour.
Quant à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, qui comptent parmi les pays les plus riches en termes de PIB par habitant, ils ont continué à afficher une croissance économique malgré les incertitudes mondiales, notamment les taux d’intérêt élevés, l’inflation et les tensions géopolitiques, alors qu’ils se concentrent sur la diversification de leurs économies.
Selon le FMI, l’économie de l’Arabie saoudite a connu une croissance de 8,7 % en 2022 – le taux de croissance annuel le plus élevé parmi les 20 plus grandes économies du monde – et de seulement 0,8 % pour l’ensemble de 2023. En revanche, l’économie des Émirats arabes unis a connu une croissance de 3,4 %. % en 2023, avec une croissance du PIB pétrolier de 0,7 % et du PIB non pétrolier de 4,5 %, soutenus par de solides performances dans le tourisme, l’immobilier, la construction, les transports, l’industrie manufacturière et l’augmentation des dépenses d’investissement.
Avec cette intégration, le groupe, qui apparaît comme la force rivale du G7, s’étend désormais au Moyen-Orient et inclut en son sein les pays, alliés traditionnels de l’Occident, qui manifestent désormais des tendances à l’autonomie et contrôlent bien sûr un une grande partie de la production mondiale d’hydrocarbures, renforçant ainsi la solidité financière du groupe.
Ainsi, les pays BRICS+ représentent collectivement désormais 45 % de la population mondiale avec environ 3,5 milliards d’habitants, un tiers de la surface solide de la Terre, 44 % de la production pétrolière mondiale totale ainsi que près d’un tiers du PIB mondial, s’élevant à environ 29 mille milliards de dollars, dépassant en termes parité de pouvoir d’achat, le G7, le groupe des sept économies les plus puissantes du monde développé.
Dans le même temps, au moins trente autres pays en développement ont déjà exprimé leur vif intérêt à rejoindre le groupe. Parmi ces pays figurent l’Algérie, le Congo, la Bolivie, le Venezuela, l’Indonésie et le Kazakhstan, qui ne sont pas des pays riches, mais possèdent d’énormes richesses minières et aimeraient bien se libérer de l’étau des multinationales occidentales et du dollar.
Ainsi, dans ce sens, les pays du groupe BRICS ont créé la Nouvelle Banque de Développement (NDB) depuis 2014, alors qu’une grande partie des échanges entre eux se fait en monnaies nationales et non en dollars. Ils avancent également dans les discussions et les élaborations sur la création d’une monnaie commune (ralenties toutefois par les objections indiennes). Et ils recherchent toujours des solutions alternatives de transaction internationale contre à SWIFT. En conséquence, tous ces mouvements en cours conduisent progressivement à une dédollarisation du système économique mondial.
Lors du prochain sommet des BRICS+ qui se tiendra en octobre 2024 à Kazan, capitale du Tatarstan, ville russe située au confluent de la Volga et de la Kazanka en Russie d’Europe centrale, d’autres pays -géants de l’énergie- pourraient rejoindre le groupe et cela aura comme effet d’augmenter le contrôle du marché mondial de l’énergie des 40% qu’il représente aujourd’hui à un pourcentage plus élevé.
En conclusion, je voudrais souligner que l’expansion du groupe BRICS provoque des troubles dans les pays occidentaux et surtout aux États-Unis, qui procèdent à des réactions instinctives, avec la seule idée de la perte définitive. de leur leadership mondial, et constitue une véritable étape vers le cours historique inévitable de la formation d’un nouvel ordre mondial intercontinental, un monde polycentrique.
Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète. Il a étudié l’économie et a terminé des études supérieures en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français, espagnol, italien, portugais, suédois, roumain, bulgare et albanais et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des colonnes de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.
Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en cauchemar pour la communauté de Colobane, alors qu’un terrible accident de la route a coûté la vie à deux personnes et en a blessé deux autres, provoquant une onde de choc à travers la région. Les détails poignants de cette tragédie ont émergé, révélant une série d’événements qui ont conduit à une perte irréparable.
L’incident, survenu aux environs de 10 heures du matin, a impliqué une semi-remorque de marque Renault en provenance de l’autoroute Seydina Limamoulaye. Selon des sources locales, le conducteur du camion aurait soudainement perdu le contrôle du véhicule, victime présumée d’une défaillance mécanique, déclenchant une série d’événements tragiques.
Le camion, hors de contrôle, a heurté violemment un véhicule particulier qui circulait dans le même sens, avant de terminer sa course mortelle sur des vendeurs ambulants de friperie, présents dans la zone. L’impact dévastateur a été immédiat, laissant deux marchands ambulants, identifiés comme M. Ndiaye et M. Kane, sans vie sur les lieux, tandis que deux autres personnes, M. Diouf et C. Ndiaye, ont été grièvement blessées, avec ce dernier plongé dans un état critique.
La communauté de Colobane a été plongée dans un deuil profond alors que les familles des victimes et les témoins ont été confrontés à la dure réalité de la perte et de la souffrance. L’accident a également laissé des traces matérielles, avec des dégâts importants sur le véhicule impliqué dans la collision.
Les autorités ont rapidement réagi à la tragédie, dépêchant des agents de la police sur les lieux pour mener une enquête approfondie. Dans le cadre de cette enquête, le chauffeur du camion, M. Guèye, a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, signe d’un effort pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.
Alors que la communauté pleure ses morts et soutient les blessés, des questions demeurent sur les circonstances exactes de l’accident et sur les mesures qui pourraient être prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Cette catastrophe routière rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.
En ces moments sombres, la solidarité et le soutien mutuel de la communauté sont essentiels pour traverser l’adversité. La route vers la guérison sera longue, mais avec un engagement collectif envers la sécurité et la responsabilité, la communauté de Colobane pourra surmonter cette épreuve et envisager un avenir meilleur.
Le Front Démocratique pour des Élections Inclusives, regroupant les candidats recalés lors du récent processus électoral au Sénégal, a émis un communiqué de presse exprimant leur désaccord avec la décision du Conseil Constitutionnel annulant le décret présidentiel reportant l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les candidats spoliés reconnaissent la décision de la plus haute juridiction du pays, mais exigent une révision complète du processus électoral pour garantir transparence et inclusion.
Selon les membres du collectif des candidats spoliés, la reprise intégrale du processus implique l’annulation de toutes les décisions antérieures relatives à l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils soulignent que le Conseil constitutionnel n’a pas explicitement ordonné la tenue de l’élection avant le 2 avril, et donc, appellent à une réévaluation complète du calendrier électoral.
Le collectif demande également à l’Exécutif de se conformer à cet esprit de renouveau et de remplir ses responsabilités dans l’intérêt général, la préservation de l’ordre public, de la paix et de la stabilité institutionnelle. Ils rejettent toute forme de manifestation susceptible de déstabiliser le pays, soulignant l’importance de l’unité et de la cohésion nationale dans ce contexte délicat.
Proposant une voie vers une élection présidentielle apaisée et inclusive, les candidats spoliés enjoignent les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, à agir rapidement pour rétablir la confiance dans le processus électoral et garantir la stabilité du pays.
Ce communiqué met en lumière les tensions persistantes entourant le processus électoral au Sénégal et souligne l’urgence d’une action concertée pour assurer des élections justes et démocratiques, qui reflètent véritablement la volonté du peuple sénégalais. La manière dont les autorités répondront à ces demandes aura des implications cruciales pour l’avenir politique du pays.
Vous faites malhonnêtement un mauvais procès au Président Macky SALL. Tous les hommes animés de bonne foi reconnaissent que le report s’est imposé au président de la République pour des motifs bien évidents. Le bon sens n’autorise pas qu’on impute à Macky Sall ce report de la présidentielle. Sans trahir un secret de Polichinelle le président Macky SALL n’attendait que le 02 Avril 2024 pour partir, après avoir installé son successeur. Il avait organisé sa vie à partir du 02 avril, des vacances ensuite des voyages. Il n’est pas encore parti, qu’on l’appelle déjà es qualité un Grand Homme d’Etat qui a marqué l’Histoire du Sénégal. Dans le même esprit, pour ne pas gêner son successeur, il envisageait de s’installer provisoirement au Maroc. Aucun doute ne résiste face aux responsabilités évidentes des membres du Conseil constitutionnel qui ont failli dans leur mission. Après deux alternances démocratiques, le Sénégal ne pouvait pas se payer le luxe d’élections décriées impliquant la responsabilité des juges constitutionnels. Au-delà de l’aspect électoral, le Sénégal allait connaître une crise dans son système judiciaire à cause de la validation de la candidature d’un détenu poursuivi pour des faits graves contre la sûreté de l’Etat. C’est une offense aux Institutions que de valider la candidature d’un prisonnier. Ensuite, la mise à l’écart de Karim Wade relève d’un acte d’ostracisme que rien ne peut justifier. Je n’ose pas accuser les auteurs de racisme, comme l’ont déclaré certains observateurs téméraires. Dans son discours, le président de la République a fourni des arguments solides et suffisants pour justifier sa décision de reporter la présidentielle dans le but de sauvegarder la stabilité et la paix. Cet homme mérite des ovations nourries, pour avoir mis son image et sa crédibilité en jeu, en annonçant le report. Un tel sacrifice ne peut trouver sa justification que dans l’Amour qu’il porte pour le Sénégal. Ne peuvent pas être entachées par la presse occidentale, ces belles œuvres du Chef de l’Etat, à la tête du Sénégal. Cette presse occidentale, cachant son agenda, financée par des lobbies pour désinformer et amplifier. Cette lucidité et cette sagesse légendaires dont il s’est armées, lui ont inspiré cette décision d’arrêter ce processus électoral entaché d’irrégularités qui n’honorent guère la démocratie Sénégalaise. Que les partenaires du Sénégal sachent que le président Macky Sall qui s’est investi pendant plusieurs années au service de l’Afrique, de la démocratie et des Libertés, ne va pas s’inventer une carrière de dictateur pour 44 jours ou 10 mois. Il a une pleine conscience de la situation et œuvre pour l’unité des sénégalais dans un dialogue sincère. Le Sénégal est un Etat de droit qui a connu de grandes avancées démocratiques sous le magistère de Macky Sall. Il revient alors aux acteurs politiques de tout bord, de saisir la main tendue par le chef de l’Etat, pour épargner notre pays d’une crise qui, à la longue, risque de compromettre tous nos efforts de développement économique et social. C’est le lieu de saluer l’initiative heureuse prise par les anciens présidents Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, qui, malgré leur opposition politique jadis, ont su se retrouver pour lancer un message de paix à leurs compatriotes. Une belle leçon est ainsi administrée à ce collectif de politiques perdants qui viennent de signer une contribution revancharde. L’un des signataires Abdoulaye BATHILY vient d’échouer lamentablement en Libye en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies. La crise dont il est chargé de résoudre en Libye, s’est empirée depuis sa nomination tant décriée par les parties prenantes au pays de Khadafi. Kader BOYE, Dior Fall SOW et leurs comparses complètent la liste des pastefiens encagoulés qui voient leur espoir s’effilocher et s’éloigner depuis l’emprisonnement de leur messie. C’est lieu de saluer la grandeur du Chef de l’Etat, Président de la République et Gardien de la Constitution Macky SALL qui est attaché aux valeurs républicaines et à l’Etat droit. Des valeurs qu’il a réaffirmées en s’engageant sans réserve à poursuivre le processus électoral, dans le sens indiqué par le Conseil Constitutionnel. Alors, allons dialoguer pour nous concerter au nom de l’intérêt supérieur de la nation, au nom.de la sécurité et de la stabilité de NOTRE Sénégal Vive l’unité nationale Samuel SARR Président du PLSS Ancien ministre d’Etat Wadiste Eternel et Mackyiste Éclairé
Malick Gackou, président du Grand parti et candidat déclaré à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, a lancé un défi à ses concurrents politiques en les appelant à se conformer strictement aux dispositions constitutionnelles. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 18 février au siège de son parti, Gackou a invité spécifiquement Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, à rendre public son quitus fiscal et à clarifier sa nationalité.
Face aux accusations portées contre lui concernant une supposée nationalité polonaise, Gackou a vigoureusement défendu sa position en affirmant posséder exclusivement la nationalité sénégalaise, conforme aux exigences de la Constitution. Cette déclaration vise à dissiper toute incertitude entourant sa candidature et à renforcer sa légitimité auprès des électeurs.
En plus de ce défi, Gackou a présenté un calendrier électoral détaillé pour l’élection présidentielle, proposant la date du 3 mars 2024 pour le scrutin, avec une proclamation provisoire des résultats le 8 mars. Il a également prévu une période de contentieux de 72 heures, jusqu’au 11 mars, suivie de l’examen des recours pendant cinq jours, pour aboutir à une proclamation des résultats officiels le 17 mars. Dans le cas où un second tour serait nécessaire, Gackou a suggéré la date du dimanche 31 mars.
De manière significative, le candidat a également appelé à une réduction drastique de la durée de la campagne électorale, passant de 21 à seulement 10 jours. Cette proposition vise à concentrer les efforts des candidats sur des messages clairs et concis, tout en limitant les perturbations pour la population.
En ce qui concerne la décrispation politique, Gackou a pris une position ferme en demandant la libération de tous les détenus politiques, y compris des personnalités notables telles que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette demande souligne l’engagement du candidat en faveur de la démocratie et de la justice, ainsi que sa volonté de garantir des élections libres et équitables.
Avec ces initiatives, Malick Gackou cherche à marquer sa différence dans la course à la présidence et à positionner son parti comme une force politique sérieuse, prête à relever les défis et à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. La réponse des autres candidats à ces défis et propositions pourrait façonner le paysage politique à l’approche des élections cruciales de 2024.
COMMUNIQUE SUR LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL La conférence des leaders de la CDS s’est réunie le vendredi 16 février 2024 pour apprécier la situation politique nationale dominée par les péripéties du report de l’élection Présidentielle dont le tournant décisif est marqué par les décisions prises en dernier ressort par le Conseil Constitutionnel (CC). En effet, par son délibéré n°1/C/2024 du 15 février 2024, le CC a rejeté la loi votée par l’Assemblée Nationale portant report de la Présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 et annulé le décret n° 2024-106 du 03 février 2024 pris par le Président de la République et portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, parce que contraires, selon lui, à la constitution. Par la même occasion ; le CC « constatant l’impossibilité d’organiser l’élection à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ». La CDS se réjouit d’une telle décision de droit du CC qui la conforte dans sa position de principe de respect du calendrier républicain et de refus de tout report de l’élection présidentielle, énoncée depuis le 02 février, tranchant ainsi le débat sur la question et indiquant aux autorités comme aux acteurs politiques la conduite à tenir en la circonstance. Ce faisant, le CC administre la preuve qu’il est bien une institution judiciaire indépendante, exerçant pleinement son autorité sur tout le processus de l’élection présidentielle, contrairement à l’idée fausse développée dans l’opinion, le présentant comme inféodé à l’exécutif. De même, la CDS salue l’attitude républicaine du Président Macky SALL qui exprime son acceptation de la décision du CC et son engagement à appliquer les mesures édictées par celui-ci et sa volonté de mener sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection Présidentielle dans les meilleurs délais. Pour la CDS, le Sénégal vient de faire, encore une fois, la démonstration, dans ces quelques semaines d’effervescence politique, de la maturité de son système démocratique dont le fonctionnement régulier est en conformité avec sa réputation reconnue, en dépit des critiques faciles et des inquiétudes et appréhensions exprimées ici et ailleurs. Les composantes de la CDS invitent toutes les forces démocratiques et républicaines à répondre positivement à la concertation lancée par le Président de la République afin de créer les meilleures conditions d’organisation dans les meilleurs délais d’une présidentielle apaisée et transparente. Dans cet esprit, la CDS soutient les initiatives du chef de l’Etat allant dans le sens de l’apaisement du climat politique avec l’élargissement des détenus à la suite des manifestations violentes développées dans le pays, dans le cadre du respect des lois et règlements y afférents.
Fait à Dakar, le 17 février 2024
La Conférence des Leaders
Massirin SAVANE (AJ/PADS/A), Cheikh Mouhamadou Bassirou SARR (AJS), Jean Léopold GUEYE (CNNO), Nicolas NDIAYE (LD), Mamadou Bana WAGUE (MRG), Cheikh SARR (NIAXX JARINU/MAG), Samba SY (PIT-S), El Hadj Momar SAMBE (RTA-S), Pr Pape Demba SY (UDF/MBOOLOO MI)
L’actrice et chanteuse Mame Diarra Thiès, connue pour le rôle de Cathy dans la série « Virginie », a célébré son mariage ce samedi avec Alioune Diagne, un célèbre artiste peintre.
Son évolution artistique est étroitement liée à son parcours de vie, mêlant souvenirs, double culture et éthique dans ses œuvres qui combinent l’art figuratif et l’art abstrait.
Le parcours de cet artiste contemporain se distingue par ses multiples influences et sa polyvalence. Alioune Diagne incarne un artiste engagé, porteur de nombreuses valeurs qu’il exprime à travers ses toiles. Au cœur de son mouvement figuro-abstrait réside la volonté de créer des formes figuratives intégrant des éléments abstraits. L’artiste se libère ainsi du détail pour mettre en avant formes et couleurs, exprimant ainsi des sentiments inconscients et abstraits.
Washington exhorte le M23 à cesser immédiatement ses hostilités, soulignant que les actions du groupe rebelle mettent en danger la vie de millions de personnes. Les incursions récentes du M23 dans le carrefour stratégique de Sake, à moins de 25 kilomètres à l’ouest de Goma, sont particulièrement préoccupantes selon les États-Unis.
Les affrontements récents dans la région ont déjà entraîné la mort d’environ trente personnes, dont des militaires et des civils, depuis la mi-janvier, semant ainsi la panique parmi les populations locales. Le nombre de déplacés internes atteint désormais près de 135 000 personnes, contraintes de chercher refuge plus près de Goma au cours du mois écoulé.
Par ailleurs, Washington dénonce le soutien présumé apporté par Kigali au M23 et demande le retrait des forces armées rwandaises de la RDC. Les États-Unis insistent notamment sur le démantèlement des missiles sol-air installés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma. Les forces rwandaises sont accusées par l’ONU d’avoir ouvert le feu sur un drone d’observation de la Monusco il y a environ deux semaines, une action considérée comme mettant en danger non seulement les civils, mais aussi les travailleurs humanitaires et les vols commerciaux dans l’est de la RDC.
Pour l’instant, le Rwanda n’a pas encore réagi à ces accusations.
On ne l’attendait même plus. Karim Benzema va refouler les terrains avec le club saoudien d’Al-Ittihad, avec lequel il n’a plus joué depuis près de deux mois. Mis à l’écart par son entraîneur Marcelo Gallardo, le Ballon d’Or 2022 a l’occasion dès ce dimanche contre Al Riyad en championnat (18h) de répondre aux vives critiques le visant ainsi qu’aux multiples rumeurs d’un départ.
Pour la première fois depuis décembre, Karim Benzema est titulaire à l’occasion du match d’Al-Ittihad contre Al Riyad dimanche en championnat saoudien (18h), quelques jours après avoir été écarté de l’équipe en Ligue des champions asiatique. Le club l’a annoncé sur X, au lendemain d’une série de tweets le montrant souriant aux côtés de l’entraîneur Marcelo Gallardo et rapportant qu’il « se préparait à rejouer« .
Le Ballon d’or 2022 n’avait pas été retenu par son club pour disputer le 8e de finale aller de la Ligue des champions asiatique jeudi en Ouzbékistan contre le Navbahor Namangan. Une déconvenue qui s’ajoutait à plusieurs autres accumulées depuis quelques semaines, entre le feu nourri de critiques émanant des supporters sur son faible rendement (9 buts, 5 passes décisives en championnat), une brouille avec son entraîneur et un retard au retour de la trêve hivernale.
Le Français, âgé de 36 ans, se sentant sous « pression » à Al-Ittihad, avait demandé à quitter « temporairement » le club, qui lui a proposé un prêt dans une autre équipe du championnat saoudien, avait appris l’AFP fin janvier de source proche du club. L’option d’un départ dans un autre club saoudien a été refusée par le joueur, qui se sent « incapable de donner le meilleur de lui-même à Al-Ittihad à cause de la pression« , avait précisé la même source, qui ajoutait que le joueur privilégie un prêt en Europe. Contacté par l’AFP, l’entourage du Français, sous contrat jusqu’en 2026, n’avait pas souhaité confirmer ces informations.
Ange Postecoglou a admis qu’il ne pouvait pas donner un coup de baguette magique pour relancer les efforts de Tottenham pour terminer dans les quatre premières places de la Premier League.
L’équipe de Postecoglou s’est effondrée samedi à domicile face aux Wolves (2-1), ce qui la place à deux points de la quatrième place, Aston Villa.
La victoire 2-1 de Villa à Fulham lui permet de dépasser Tottenham, qui a dû composer avec l’absence des latéraux Pedro Porro et Destiny Udogie, tous deux blessés. Tottenham était revenu à la quatrième place grâce à une victoire in extremis sur Brighton le week-end dernier, mais sa première défaite en six matches de championnat constitue un revers majeur.
Joao Gomes a donné une avance méritée aux Wolves à la 42e minute. Dejan Kulusevski a égalisé 34 secondes après la reprise pour Tottenham, avant que Gomes n’inscrive son deuxième but à la 63e minute, à la suite d’une excellente course en solitaire de Pedro Neto. Tottenham n’a pas réussi à marquer en première mi-temps lors de ses cinq derniers matches à domicile et Postecoglou a déclaré que la seule solution à ces problèmes était de se mettre au travail sur le terrain d’entraînement.
« Il est vrai qu’il faut travailler dur, nous avons deux semaines pour préparer notre prochain match (contre Crystal Palace) et il n’y a pas lieu de s’apitoyer sur notre sort« , a-t-il déclaré. « Il faut prendre les coups et aller de l’avant, indépendamment de ce qui s’est passé dans le passé. Il faut s’assurer d’être prêt pour le prochain match.
« Il n’y a pas d’astuces, c’est du travail. Je ne suis pas un magicien, je suis un manager de football. C’est un travail acharné que ces gars ont fait toute l’année. « Comme je l’ai dit, nous sommes arrivés à ce stade, qui est plutôt décent, grâce à un travail acharné et c’est ce que nous allons continuer à faire.
Le Borussia Dortmund a été tenu en échec 1-1 sur le terrain de Wolfsburg. Füllkrug a donné l’avantage aux visiteurs, mais Gerhardt a égalisé à la 63e minute.
Le Borussia Dortmund, distrait par le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le PSV Eindhoven, a perdu deux points à la Volkswagen Arena contre Wolfsburg (1-1), mettant en péril sa quatrième place en Bundesliga.
L’équipe d’Edin Terzic avait la victoire en main. Ils se sont retrouvés devant sans beaucoup d’efforts et sans beaucoup de mérite, et lorsqu’ils ont voulu reprendre l’avantage au tableau d’affichage, après l’égalisation laborieuse de leurs adversaires, ils n’ont pas trouvé la faille.
Même si la série d’invincibilité du Borussia s’accroît, avec huit matches sans défaite, le match nul ne suffit pas à ses aspirations. D’autant que les hommes de Terzic sont dans une situation délicate en bas de tableau.
De même, Wolfsburg, qui reste sur sept matches sans victoire, n’a toujours pas gagné en 2024. Pourtant, les hommes de Niko Kovac, qui n’ont perdu que deux de leurs deux derniers matches, sont difficiles à battre. Les autres ont été des matchs nuls, comme celui contre le Borussia.
Malgré une belle entame de match, symbolisée par le but dès la 3e minute de jeu de Joselu, le Real Madrid, pas toujours très inspiré, a été tenu en échec sur la pelouse d’une solide équipe du Rayo Vallecano (1-1). Raul de Tomas, sur penalty, avait remis les deux équipes à égalité à la 27e. Les hommes de Carlo Ancelotti, toujours leaders, pourraient voir revenir Gérone à trois points au classement.
Petit coup d’arrêt pour le Real Madrid. Émoussés et encore fragilisés par l’absence de nombreux joueurs, notamment en défense, les Merengue n’ont pas su trouver l’étincelle sur la pelouse du Rayo Vallecano. Les hommes de Carlo Ancelotti avaient pourtant ouvert le score, avant de baisser le pied et de laisser revenir leurs adversaires sur un penalty consécutif à une main d’Eduardo Camavinga (1-1). Le Real Madrid prend quand même provisoirement six points d’avance sur Girona en tête du classement.
Carlo Ancelotti a beau être un magicien quand on regarde la liste des joueurs du Real Madrid à l’infirmerie, parfois, cela ne suffit pas pour produire un miracle. En voyage sur la pelouse du Rayo Vallecano, les leaders de la Liga se sont d’abord rendus le match facile en ouvrant le score rapidement. Sur un contre, Federico Valverde a pu transmettre à Joselu, qu’on a d’abord cru en position de hors-jeu (0-1, 3e). Les Madrilènes ont dû se dire que ce but allait suffire face à une équipe très laxiste dans les premières minutes. Mais à force de ronronner, le Real, trop tranquille, a fini par se faire rattraper par la patrouille.
LE REAL N’AVAIT SANS DOUTE PLUS JUS
Le Rayo Vallecano, pourtant derrière au score, a trouvé des ressources suffisantes pour déclencher une réaction d’orgueil. Elle leur a permis d’égaliser après une main dans la surface d’Eduardo Camavinga qui n’a pas échappé à la vigilance du VAR sur une frappe d’Oscar Trejo qui partait bien. Raul de Tomas s’est chargé de transformer le penalty sans trembler face à son club formateur (1-1, 27e). Derrière, le Real Madrid a bien failli encaisser un deuxième but à l’issue de quelques occasions chaudes à défendre (31e, 43e, 46e).
Il aura certainement manqué un peu de fraîcheur physique aux joueurs de Carlo Ancelotti. La deuxième période n’a pas accouché d’un spectacle très alléchant, avec une rencontre qui a peu à peu perdu en rythme, en qualité et, même, en envie. Il a quand même fallu que Stole Dimitrievski se fende d’une belle envolée sur un coup franc bien brossé par Toni Kroos (80e). Mais il n’y a pas eu d’homme providentiel pour sauver le Real Madrid du traquenard, comme aurait pu l’incarner Jude Bellingham, blessé. Les Merengue ont même terminé à dix contre onze en raison d’une entrée en jeu peu concluante de Dani Carvajal, expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes en deux minutes. Un match à oublier, mais un petit point pris quand même.
La diaspora sénégalaise exprime sa solidarité et son attachement aux principes démocratiques
Des Sénégalais résidant à Stockholm (Suède) ont manifesté leur mécontentement face au report controversé de l’élection présidentielle prévue en février 2024 par le président Macky Sall. À travers cette action, la diaspora sénégalaise témoigne de sa solidarité et de son engagement en faveur du respect des principes démocratiques fondamentaux dans leur pays d’origine.
En dénonçant le report de l’élection présidentielle, les Sénégalais de Stockholm envoient un message fort aux autorités sénégalaises, affirmant que la démocratie ne peut être compromise et que la voix du peuple doit être respectée. Cette manifestation illustre également la volonté de la diaspora sénégalaise de jouer un rôle actif dans la promotion et la défense des droits démocratiques, tant au Sénégal qu’à l’étranger.
Les Lions de la plage reviennent de loin ! Mandione Diagne et compagnies se sont imposés ce dimanche lors de la 2e journée de la Coupe du Monde de Beach Soccer. Menés 2-0 par la Colombie après le premier tiers-temps puis 3-2 dans le dernier tiers-temps, les Lions ont bien réagi avant de l’emporter (5-3).
Lors de la première journée, les protégés de Mamadou Diallo ont été battus (4-6) par la Biélorussie. Ils vont donc jouer la finale de la poule C face aux Japonais pour une place en quarts de finale.
Les Cafeteros, eux, sont tout proche de la sortie dans leur première phase finale de Coupe du Monde de football de plage.
Dans une déclaration récente, Dr Oumar Sarr, président du Parti de la Liberté et de la Démocratie/Alliance Nationale pour la Démocratie (PLD/AND SUQALI), a souligné l’importance cruciale du dialogue pour surmonter l’impasse électorale actuelle au Sénégal. En s’inspirant de grands hommes d’État tels que Nelson Mandela et Winston Churchill, Dr Sarr appelle à un rassemblement des acteurs politiques pour trouver des solutions aux défis nationaux.
Face à l’impasse électorale actuelle, Dr Oumar Sarr estime qu’il est impératif que les acteurs politiques se rassemblent pour simplifier la résolution des problèmes. Il appelle à une révision du processus électoral et à l’adoption d’un code électoral consensuel, s’inspirant de l’exemple de 1993 où un tel consensus a été atteint. L’objectif ultime est d’établir de nouvelles règles garantissant des élections présidentielles libres, inclusives et transparentes.
Dr Sarr souligne l’importance du dialogue en citant des exemples de pays comme la Côte d’Ivoire et le Tchad, où le dialogue a joué un rôle crucial dans la résolution des conflits politiques. Il exhorte le Sénégal à emprunter cette voie du dialogue pour assurer la paix nationale et le bien-être des générations futures.
En conclusion, l’appel au dialogue de Dr Oumar Sarr reflète la volonté du PLD/AND SUQALI de contribuer à la construction d’un Sénégal uni, stable et prospère, où le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines reste au cœur de la gouvernance politique.
L’Assemblée nationale du Sénégal a émis une déclaration suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février, reportée au 15 décembre par une loi votée le 5 février. Dans son communiqué, l’Assemblée nationale a affirmé prendre acte de cette décision tout en exprimant ses préoccupations quant à son impact sur la souveraineté parlementaire.
La loi votée pour reporter l’élection présidentielle a été jugée contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit à son annulation. Cette décision a suscité des réactions au sein de l’Assemblée nationale, qui estime que cela remet en question la souveraineté du pouvoir législatif.
L’Assemblée nationale a expliqué que la proposition de loi visait à accorder plus de temps aux autorités compétentes pour résoudre les dysfonctionnements observés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel. Cette initiative émanait d’un groupe parlementaire de l’opposition et avait pour objectif de favoriser le dialogue pour remédier aux lacunes constatées.
Dans sa réaction, l’Assemblée nationale a réaffirmé son attachement aux valeurs de la démocratie et à la séparation des pouvoirs. Tout en respectant la décision du Conseil constitutionnel, elle a exprimé sa préoccupation quant à la préservation de la souveraineté parlementaire dans le processus législatif.
Cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre des pouvoirs et la gouvernance démocratique au Sénégal. Les prochains développements politiques et juridiques seront surveillés de près alors que le pays se prépare à poursuivre son processus électoral dans un climat de débat et de vigilance démocratique.
Le fondateur d’Africa Jom Center œuvre pour la prévention de la division et de la haine au Sénégal.
Alioune Tine a également insisté sur l’importance d’un dialogue direct entre Macky Sall et Ousmane Sonko, soulignant qu’il est indispensable que les deux acteurs politiques se parlent. « Je pense que c’est indispensable que Sonko sorte. Que Diomaye sorte. C’est extrêmement important. Qu’ils parlent, qu’ils aillent au grand jour au palais parler à Macky Sall », a-t-il ajouté.
En tant que médiateur engagé dans la prévention de la division et de la haine au sein de la société sénégalaise, Alioune Tine continue de plaider en faveur d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties concernées, dans le but de garantir la stabilité et l’unité nationale.
Le médiateur souligne l’importance d’une communication directe entre les acteurs politiques pour apaiser les tensions.
Alioune Tine, médiateur entre le président Macky Sall et son principal opposant, Ousmane Sonko, a souligné l’importance du dialogue direct entre les deux leaders politiques pour restaurer la paix et la stabilité au Sénégal. Dans une récente intervention sur la Rfm, Tine a insisté sur la nécessité pour Macky Sall et Ousmane Sonko de se parler et de travailler ensemble à l’apaisement du climat politique actuel.
« Il est indispensable que Macky Sall et Ousmane Sonko se parlent. Ce sont des acteurs politiques et ils doivent tous travailler pour la stabilité du pays », a déclaré Alioune Tine. Il a rappelé ses efforts passés pour encourager le dialogue entre différents acteurs politiques et a souligné que la médiation actuelle n’est pas le fruit de l’improvisation, mais plutôt d’une longue expérience dans le domaine.
Tine a également révélé que Macky Sall était prêt à faire des concessions nécessaires, y compris dialoguer avec Sonko, afin de garantir la stabilité et la sécurité du pays. Il a plaidé en faveur d’une concertation permanente entre les acteurs politiques pour éviter que les tensions ne s’aggravent davantage.
« Nous devons éviter de laisser prospérer cette haine qui ne cesse de prendre des proportions inquiétantes », a souligné Alioune Tine. Sa position reflète la volonté de nombreux Sénégalais de voir les dirigeants politiques mettre de côté leurs différences pour travailler ensemble à l’intérêt supérieur de la nation.
Le Conseil constitutionnel appelé à clarifier la candidature controversée dans un contexte de double nationalité
La candidature de Rose Wardini continue de susciter des débats et des interrogations au sein de la classe politique sénégalaise. Dans une récente intervention lors de l’émission JDD sur IRadio, le Pr Ameth Ndiaye, spécialiste en droit public à l’Ucad, a abordé la question de l’admissibilité de Wardini en tant que candidate à la présidence, en soulignant l’importance de la compétence du Conseil constitutionnel dans ce dossier.
Selon le Pr Ndiaye, le Conseil constitutionnel dispose de la compétence et de la prérogative de revoir la liste des candidats si un empêchement définitif est constaté. En ce qui concerne l’affaire Wardini, qui a été initialement validée en tant que candidate avant que des questions sur sa double nationalité ne soient soulevées, le Pr Ndiaye estime que le Conseil constitutionnel devrait avoir la capacité de clarifier la situation.
« Le Conseil a les ressources pour mettre de l’ordre »
« Si le Conseil a constaté l’empêchement définitif, je pense sincèrement que si on avait le numéro de Rose Wardini et qu’on l’appelle là pour lui demander si elle est encore candidate, elle vous dirait non », a déclaré le Pr Ndiaye. Il souligne que si Wardini ne peut pas fournir des justificatifs suffisants pour témoigner de sa nationalité exclusive, le Conseil pourrait décider de l’écarter de la liste des candidats remaniée.
Le Pr Ndiaye a également remis en question la pertinence de l’article 28 de la Constitution, qui exige que les candidats à la présidence aient une nationalité exclusivement sénégalaise. Il a souligné que ces dispositions pourraient être considérées comme dépassées à la lumière des évolutions récentes en matière de nationalité dans d’autres pays, telles que l’Allemagne.
Dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel, l’incertitude plane sur la candidature de Rose Wardini et sur la manière dont cette affaire sera résolue dans le contexte électoral actuel.
Le président de « Jeuf Jotna » évoque un échange constructif avec le chef de l’État dans un contexte politique tendu
Dans cette optique, Thione Niang a exprimé son soutien à l’effort du président Macky Sall pour maintenir une politique d’apaisement. Il a souligné que cette approche pourrait contribuer à trouver des solutions légales et politiques pour la libération des prisonniers politiques, notamment Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Thione Niang a également appelé à poursuivre les efforts de réconciliation et d’unité nationale, soulignant l’importance de détendre l’atmosphère politique et électorale.
Dans un contexte où le pays fait face à des défis majeurs, Thione Niang a plaidé en faveur de la solidarité et de l’action collective pour garantir la sécurité et le bien-être des générations futures. Il a appelé à dépasser les divisions et à travailler ensemble pour surmonter les obstacles, mettant ainsi en avant l’importance de l’unité dans cette période critique pour le Sénégal.
Selon les témoignages recueillis sur place, la Coalition Diomaye Président tentait de distribuer des spécimens de tracts électoraux et de mener une campagne pacifique en faveur de la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024. Cependant, les forces de sécurité ont réagi avec fermeté, lançant des grenades lacrymogènes dans le marché de Thiaroye et dans les environs.
Guy Marius Sagna, porte-parole de la Coalition Diomaye Président, a vivement dénoncé cette répression violente sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Des grenades lacrymogènes nous ont été lancées aujourd’hui à Thiaroye Gare alors que nous ne faisions que distribuer les spécimens de DIOMAYE PRÉSIDENT et scander « élection par force! ». Ils ont lancé des grenades lacrymogènes jusque dans le marché de Thiaroye ».
Cet incident soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et de manifestation au Sénégal, en particulier dans le contexte tendu entourant la question de la date de l’élection présidentielle. La Coalition Diomaye Président continue de demander la tenue du scrutin à la date initialement prévue, malgré les obstacles rencontrés sur le terrain.
Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore réagi à cet incident à Thiaroye, mais il met en lumière les tensions croissantes autour du processus électoral et la nécessité de garantir un environnement sûr et pacifique pour la participation politique des citoyens.
Le Maître de conférences souligne le manque de clarté dans l’appel à des élections « dans les meilleurs délais »
Le Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a exprimé ses réserves concernant la récente décision du Conseil constitutionnel du Sénégal sur le calendrier électoral. Invité de l’émission JDD sur IRadio ce dimanche 18 février 2024, le Pr Ndiaye a remis en question l’appel du Conseil à organiser les élections présidentielles « dans les meilleurs délais ».
Selon le Pr Ndiaye, cette formulation vague laisse place à l’interprétation et à l’incertitude quant à la date précise des élections. Il souligne que le Conseil constitutionnel aurait dû exercer son autorité en fixant un calendrier électoral clair et précis, plutôt que de déléguer cette responsabilité aux autorités compétentes.
« Quand le Conseil dit dans les meilleurs délais, cela veut dire quoi ? C’est là que commence la grimace. C’est là que le Conseil commence à rebrousser chemin et à ramer à contre-courant », a déclaré le Pr Ndiaye lors de l’émission. Il exprime ainsi son inquiétude quant à l’incertitude entourant la planification des élections présidentielles et les conséquences que cela pourrait avoir sur la stabilité politique du pays.
Le Pr Ameth Ndiaye a également souligné l’importance d’une organisation électorale efficace et transparente pour garantir la légitimité du processus démocratique. Il appelle à une action rapide et déterminée de la part des autorités compétentes pour clarifier le calendrier électoral et restaurer la confiance du public dans le processus démocratique.
En critiquant la décision du Conseil constitutionnel, le Pr Ameth Ndiaye met en lumière les défis et les enjeux auxquels est confronté le Sénégal dans la période pré-électorale, soulignant la nécessité d’une gouvernance institutionnelle solide et responsable pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays.
L’opposant français Jean-Luc Mélenchon a participé au rassemblement organisé, ce samedi 17 février 2504, par des sénégalais de la diaspora contre le report de la Présidentielle. Dans son discours, le leader du parti « La France insoumise » s’est fait l’avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, actuellement en prison. Il est revenu sur l’affaire Adji Sarr, le dossier Mame Mbaye Niang mais aussi son inéligibilité.
« Il y a déjà quelques temps que je me fais un honneur de me tenir aux côtés d’Ousmane Sonko lorsqu’il a commencé la bataille qu’il a engagé mais ce que nous représentons ici, ce sont toutes les oppositions sénégalaises dans leurs diversités », a-t-il expliqué dans cette vidéo exploitée par Senego.
Le leader de la France insoumise dénonce les entraves à la démocratie au Sénégal et soutient Ousmane Sonko.
Pour Mélenchon, une opposition forte et active est essentielle pour garantir le fonctionnement démocratique d’un pays. Il a appelé au respect et à l’écoute des voix dissidentes dans le cadre du processus démocratique, soulignant que toute opposition qui ne s’oppose pas perd sa légitimité.
En exprimant sa solidarité avec l’opposition sénégalaise, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, tant en France qu’à l’échelle internationale.
Décryptage des recommandations de Moubarack Lô pour sortir de la crise institutionnelle
La décision numéro 1/c/2024 du Conseil constitutionnel a rejeté la loi numéro 4/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, remettant en question la réduction ou l’allongement de la durée du mandat présidentiel selon les circonstances politiques. Selon Moubarack Lô, cette décision a été accueillie par les citoyens comme une grande victoire du droit, réaffirmant les principes de l’État républicain et de la séparation des pouvoirs.
L’expert souligne que le Conseil constitutionnel, en s’appuyant sur la Constitution et sa jurisprudence constante, a rappelé son rôle de régulateur du respect des dispositions constitutionnelles et de préservation de l’ordre public et de la stabilité institutionnelle.
Par ailleurs, Moubarack Lô met en évidence trois points clés à retenir pour la résolution de la crise institutionnelle :
Fixation de la date de l’élection présidentielle : Le Conseil constitutionnel n’a pas fixé lui-même la nouvelle date, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes conformément à l’article 30 de la Constitution.
Date du scrutin : Conformément à l’article 31 de la Constitution, le scrutin doit obligatoirement se dérouler au plus tard le dimanche 3 mars 2024, compte tenu de l’impossibilité de respecter la date initiale du 25 février 2024.
Convocation des électeurs : Pour respecter les dispositions de la Constitution et du Code électoral, il est nécessaire de raccourcir le délai de convocation des électeurs, permettant ainsi la tenue du scrutin le 3 mars 2024. Cette mesure nécessiterait une révision urgente de la loi électorale par l’Assemblée nationale.
En conclusion, Moubarack Lô souligne que le Conseil constitutionnel a offert une marge de manœuvre très limitée aux autorités compétentes pour organiser l’élection présidentielle, mettant en avant la primauté du droit dans la résolution de la crise institutionnelle au Sénégal.
Une dizaine de bâtiments détruits, les propriétaires menacent de recourir à la justice pour élucider l’affaire.
Une situation tendue prévaut à la cité Almadies 2 de Keur Massar suite à la destruction d’une dizaine de bâtiments sur un site de 2 hectares, ce samedi. La société SCI, la Promobilière de Mbackiyou Faye, est au centre de cette affaire, déclenchant la colère et l’indignation des habitants. Un collectif s’est rapidement formé pour dénoncer les agissements d’un promoteur immobilier et menace de porter plainte dès lundi pour obtenir des réponses.
Selon les propriétaires, deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye sont responsables de ce conflit, qui perdure depuis jeudi dernier. Les accusateurs prévoient de porter plainte dès lundi prochain. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeller le procureur de la République », a déclaré Ousmane Guèye.
Cette affaire met en lumière les tensions et les litiges fonciers persistants dans certaines zones urbaines du Sénégal, mettant en péril les droits et la sécurité des propriétaires immobiliers.
Le candidat à la présidentielle 2024 rappelle le rôle prépondérant de l’institution constitutionnelle dans le processus électoral
Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle de 2024 et président du Mouvement TEKKI, a exprimé sa position claire sur la question de la date de l’élection présidentielle. Selon lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proposer une date pour le scrutin présidentiel ainsi que celle d’un éventuel second tour. Dans un post sur son compte X, consulté par Senego, il a répondu aux interrogations de nombreux citoyens et journalistes concernant cette question cruciale.
« Je voudrais rappeler que seul le Conseil constitutionnel, suite à sa décision historique du 15 février 2024, peut proposer une date et celle d’un second tour, qui auront force de loi et s’imposeraient à tous », a-t-il souligné.
Mamadou Lamine Diallo a également souligné que la fin du dernier mandat du président de la République est le 2 avril. Il estime donc nécessaire que le nouveau président élu soit connu avant cette date butoir.
Cette déclaration intervient après la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le décret présidentiel de Macky Sall abrogeant le décret convoquant le corps électoral. De plus, le Conseil constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la loi adoptée par l’Assemblée nationale visant à reporter la date de l’élection présidentielle au 15 septembre 2024.
Dans ce contexte de crise politique et d’incertitude quant à la date de l’élection présidentielle, les déclarations de Mamadou Lamine Diallo mettent en lumière l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel pour assurer la légitimité et la transparence du processus électoral au Sénégal.
Moussa F. Mahamat encourage une résolution rapide conforme à l’État de droit lors de la 37e session de l’Union africaine
La 37e session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouverte avec une attention particulière portée à la crise politique qui secoue actuellement le Sénégal. Le président de la Commission de l’UA, Moussa F. Mahamat, a exprimé son souhait de voir le pays résoudre cette crise de manière pacifique et en accord avec les principes démocratiques et l’État de droit.
Au cœur des discussions lors de cette session, qui a débuté hier samedi, la situation politique au Sénégal a attiré l’attention des dirigeants africains. Moussa F. Mahamat a souligné l’importance de trouver une solution rapide et pacifique à la crise institutionnelle en cours dans le pays.
« Notre vif souhait est que, rapidement, le Sénégal retrouve la voie de la sagesse pour régler sa crise institutionnelle conformément aux principes de l’État de droit et aux intérêts fondamentaux de son grand peuple », a déclaré le président de la Commission de l’UA.
Cette intervention de Moussa F. Mahamat reflète l’inquiétude croissante au sein de l’Union africaine face à la situation politique au Sénégal, un pays qui est généralement considéré comme un modèle de démocratie en Afrique. La crise actuelle découle de l’abrogation d’un décret présidentiel concernant la convocation du corps électoral pour le 25 février, une décision qui a suscité des tensions politiques.
Le président sénégalais, Macky Sall, représenté à cette session par le ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, s’est engagé à respecter pleinement la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle. Cependant, l’UA continue d’appeler à un dialogue ouvert et inclusif pour résoudre la crise politique de manière à préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.
Le 37e sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert à Addis-Abeba le samedi 17 février, a débuté sur fond de multiples crises et tensions à travers le continent. Parmi les sujets majeurs abordés figurent les changements anticonstitutionnels, les putschs militaires et les conflits en cours, mettant ainsi en lumière les défis considérables auxquels l’Afrique est confrontée.
Dans son discours inaugural lors de la séance plénière, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, n’a pas hésité à évoquer les crises graves affectant différents pays du continent. Il a mentionné le Soudan, en proie à des tensions internes exacerbées par ses élites dirigeantes, ainsi que la Libye, confrontée à des ingérences extérieures. De plus, il a souligné les politiques de lutte contre le terrorisme qui se révèlent inefficaces, la montée des changements anticonstitutionnels et la fragilité de la CEDEAO suite au retrait de certains pays du Sahel. La crise politique au Sénégal et la recrudescence de la violence dans l’est de la RDC ont également été évoquées.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, en tant qu’hôte du sommet, a mis en avant les progrès réalisés par l’Afrique depuis la fin de la colonisation, tout en soulignant les défis à venir. Il a notamment évoqué la nécessité d’une éducation pour tous, le thème principal du sommet, ainsi que les enjeux liés au changement climatique et à la réforme de l’architecture financière mondiale. Ces sujets ont été appuyés par Azali Assoumani, président comorien, qui a plaidé en faveur de l’exploitation de l' »économie bleue » comme levier de développement pour les Comores.
Par ailleurs, l’Afrique cherche à renforcer son influence sur la scène internationale, notamment depuis son admission au sein du G20 en septembre dernier.
Sur le plan international, la situation au Moyen-Orient, notamment la guerre à Gaza, a été au cœur des débats. Le secrétaire général de la Ligue arabe a dénoncé les actions qualifiées de « barbares » menées par Israël, tandis que le Premier ministre palestinien a remercié l’Union africaine pour son soutien à la Palestine.
En tant qu’invité d’honneur, le président brésilien Lula da Silva a été chaleureusement accueilli, plaidant pour un nouvel ordre mondial dans lequel l’Afrique jouerait un rôle central.
Enfin, la Mauritanie a été confirmée à la présidence tournante de l’Union africaine pour les douze prochains mois, avec l’Angola comme vice-président.
Cependant, les sujets les plus brûlants sont discutés en coulisses, notamment les violences croissantes dans l’est de la RDC. Un mini-sommet extraordinaire, initié par le président angolais João Lourenço, s’est tenu en marge du sommet pour aborder cette crise. Malgré les efforts pour faciliter le dialogue entre les parties, les relations exécrables entre le Rwanda et la RDC ont entravé les discussions. Des entretiens bilatéraux séparés entre les dirigeants congolais et rwandais sont prévus dans les prochaines semaines, sous la médiation de l’Angola.
La recherche de solutions aux crises internes et externes reste donc au cœur des préoccupations de l’UA, dans un contexte régional et international marqué par l’instabilité et les tensions croissantes.
Les médias internationaux (France 24, RFI, le Monde.fr, BBC NEWS, Le Point, entre autres), vous avez des actualités beaucoup plus préoccupantes et sur lesquelles vous pouvez aboyer. Le pus grand opposant de Poutine, Aleixei NAVALNY est mort en prison, écrivez là-dessus ! Beaucoup de sujets vous interpellent au quotidien parce que vous vivez pire chez vous:
– l’économie; le pouvoir d’achat qui fait défaut chez vous (46%)
-L’avenir incertain de votre système social,
-Le taux de déliquescence qui ne cesse de s’accroître chez vous,
-Vos multinationales qui polluent le monde et qui provoquent des risques environnementaux énormes,
-L’insécurité, avec le terrorisme dans vos foyers,
-l’intensification des cyberrisques dans vos pays,
-Vos cultivateurs sont dans les rues, ils manifestent leur colère,
-Trop SDF chez vous,
-Le taux de chômage élevé chez vous, avec une grande majorité de votre jeunesse sans emploi,
-Les problèmes d’ordre géopolitiques qui vous rattrapent,
-Votre diplomatie obsolète et même devenue incapable à cause de votre ingérence injustifiée dans d’autres pays dans lesquels vous êtes chassés,
-La corruption chez vous,
-Votre ex-président accusé de choses graves,
-Etc… Des problèmes, vous en avez assez, mais vous préférez consacrer toute votre énergie sur les questions internes de nos pays. En moins de 72h, dans vos médias, plus de 50 articles sur l’actualité politique du Sénégal ??? C’est hallucinant comme si le monde n’a pas d’autres problèmes plus urgents. Des articles dont, les esprits et les lettres en disent beaucoup plus sur les motivations ! Nous comprenons que votre démarche très dégueulasse est entretenue par des Médias nationaux, par de mauvais politiques, mais aussi par des « Sociétés Civiles » et des « Panafricons », qui ne sont rien d’autre que des traîtres dont les âmes sont vendues depuis belle lurette contre de la reconnaissance, de la « bénédiction » et des chèques cadeaux. Foutez la paix au Sénégal ! Le Président Macky SALL est beaucoup plus intelligent, beaucoup plus cultivé, et beaucoup plus digne que vos Présidents. Nous savons tous que ces derniers n’ont aucunes solutions structurelles à vous proposer si ce n’est: diaboliser, déstabiliser, agresser et voler les ressources d’autres pays. Vous vivez de ça ! Malick GUEYE, bouclier du Président Macky SALL
La Juve n’y arrive plus. les Bianconeri ont enchaîné un quatrième match sans victoire, tenus en échec par Hellas Vérone samedi (2-2) pour le compte de la 25e journée de Serie A. Ce nul précipite la fin de la lutte pour le championnat des Turinois, repoussés à neufl ongueurs du leader Inter Milan, qui compte un match en moins.
La Juventus Turin a laissé échapper deux nouveaux points dans la course au titre en se contentant d’un nul (2-2) chez le mal classé Vérone, samedi lors de la 25e journée du Championnat d’Italie. La Juve accuse désormais neuf points de retard sur l’Inter Milan (63 pts), facile vainqueur (4-0) de la Salernitana vendredi et qui a disputé un match en moins.
Les Bianconeri ont perdu pied lors des trois dernières semaines, avec deux défaites et deux nuls, soit deux points sur douze possibles, tandis que le leader milanais a réalisé dans le même temps un sans-faute. Contre Vérone, la Juve a été menée à deux reprises et a égalisé à 1-1 sur pénalty grâce à Dusan Vlahovic (29e), puis à 2-2 par Adrien Rabiot (55e). Sa dernière victoire remonte à près d’un mois (3-0 à Lecce, le 21 janvier). Le club piémontais peut même être dépassé par l’AC Milan, 3e à deux points de la 2e place, si le club lombard s’impose à Monza dimanche.
L’OM est vide de certitudes au moment d’aborder un déplacement périlleux à Brest ce dimanche (20h45). Toujours aussi brouillons tactiquement, les Marseillais sont désormais plongés dans une spirale négative que personne ne paraît véritablement en mesure d’enrayer. Surtout pas Gennaro Gattuso, en tout cas, apparu terriblement impuissant cette semaine en Ligue Europa.
Sulfureux, électrique, passionné, bouillant. Il faut se souvenir des épithètes qu’on accolait au nom de Gennaro Gattuso lorsque le 27 septembre dernier, il a posé ses bagages à Marseille pour succéder à l’ennuyeux, au fade Marcelino. C’était d’ailleurs la principale qualité qu’on lui trouvait : sa fièvre, capable de remobiliser tout un groupe dont le morne début de saison décevait terriblement.
Il faut se souvenir de tout cela, et écouter les reactions de L’italien en conference de presse ce jeudi soir, après le très frustrant match nul de l’OM face au Shakhtar Donetsk (2-2) à Hambourg, en barrage de Ligue Europa. « En 400 matches passés sur un banc, cela ne m’est jamais arrivé« , a-t-il constaté, la voix grave et les yeux hagards, consterné par la fin du match qui a vu l’OM prendre l’avantage à quelques minutes du terme pour concéder l’égalisation 30 secondes après.
JE NE SAIS PAS POURQUOI ON N’ARRIVE PAS À GAGNER
Face aux Ukrainiens, son OM tenait une occasion rêvée de glaner une belle victoire. Celle après laquelle il court depuis le début de l’année civile, si l’on ose mettre de côté le succès 0-1 face à Thionville en Coupe de France, qui évolue en National 3. Raté. Les résultats sont toujours insuffisants, le plan de jeu marseillais est toujours aussi peu lisible ; mais le comble de la situation réside aujourd’hui dans le fait que l’entraîneur venu spécialement pour réveiller l’OM semble l’avoir endormi davantage. Et qu’il n’a aucune idée de comment le secouer.
« Toute la saison, on a eu ce genre de problèmes. Comment on les résout, je ne sais pas, j’ai du mal« , a également lâché l’Italien jeudi soir. « Je ne sais pas pourquoi on n’arrive pas à gagner. » A même été prêtée au technicien la terrible phrase : « Je ne sais pas comment entraîner ce type d’équipe« , avant que la traduction ne soit corrigée, et qu’elle se transforme en : « Je ne sais pas comment entraîner cette équipe sur ce point« , en référence aux lacunes mentales de l’OM. Autant de petites phrases qui ajoutent au désarroi général. Autant de mots qui amènent à déjà remettre en question le rôle du « Ringhio » à l’Olympique de Marseille, supposément venu pour raviver la flamme du Vélodrome.
SOUTENU PAR SES JOUEURS, POUR LE MOMENT
Evidemment, l’ancien milieu de terrain de l’AC Milan s’est présenté ce samedi en conférence de presse le couteau entre les dents. « J’ai encore plus la hargne« , a-t-il assuré, clarifiant au passage la teneur de ses mots de jeudi soir, qu’il a mis sur le compte de « l’amertume« . Et pour l’heure, ses joueurs continuent de faire corps. « Je sens une équipe investie« , a encore rassuré Geoffrey Kondogbia, 2 semaines à peine après la reunion de crise que Gennaro Gattuso a lui meme convoquée. Reunion au cours de laquelle il aurait lancé à ses joueurs : « Si c’est moi le problème, dites-le moi !« .
Qu’espérer du match à Brest, dès lors ? Une réaction, mais sous quelle forme ? Les saisons des deux équipes font des Bretons les favoris de la rencontre, et ramener un point du stade Francis-Le Blé serait plutôt une jolie opération pour l’OM à l’heure actuelle, qui n’a plus gagné depuis deux mois en Ligue 1. Et c’est peut-être parce que ce pronostic est aujourd’hui formulable que Gennaro Gattuso a du souci à se faire.
Longtemps tenu en échec par le Celta Vigo samedi, lors de la 25e journée de Liga, le FC Barcelone a finalement retrouvé le chemin du succès grâce à un penalty de Robert Lewandowski au coeur d’un temps additionnel à rallonge (1-2). Le Polonais s’est d’abord raté, mais a eu l’occasion de re-tirer et s’est offert un doublé pour permettre aux siens de garder ses distances avec l’Atlético, 4e.
Ce n’était pas un grand Barça, mais l’essentiel est acquis. Pour le compte de la vingt-cinquième journée de Liga 2023-2024, le FC Barcelone s’est imposé sur la pelouse du Celta de Vigo (1-2). Apathiques voire inquiétants pendant l’intégralité de la rencontre, les hommes de Xavi Hernandez ont pu faire la différence grâce à l’inévitable Robert Lewandowski, auteur d’un doublé. Sans rassurer dans le contenu de son jeu déployé, les Catalans ont engrangé un peu de confiance avant de défier Naples, mercredi prochain, en huitième de finale aller de la Ligue des Champions.
L’enfer de Balaidos s’est terminé sur une bonne note pour le collectif blaugrana. Mais à n’en pas douter, le score final reste très (trop ?) flatteur pour une équipe globalement en manque d’inspiration. Heureusement pour le Barça, cette incapacité à créer du danger contre une équipe à la lutte pour le maintien n’a pas empêché Lewandowski de s’illustrer avec quelques miettes offensives. L’international polonais a notamment été à l’origine de la première occasion catalane, mais le tir de Lamine Yamal n’a pas surpris Vicente Guaita (10e). En toute fin de première période, Yamal a rendu la pareille à son partenaire d’attaque en le servant dans le bon tempo. D’un bel enchaînement, Lewandowski s’est montré plus réaliste que son jeune coéquipier pour ouvrir le score d’une belle frappe croisée (45e, 0-1).
UN PENALTY EN FORME DE POLÉMIQUE
Avec ce but juste avant de rentrer aux vestiaires, le Barça pensait peut-être avoir fait le plus dur. Au contraire, la défense centrale s’est retrouvée aux abois après la sortie de Ronald Araujo. Servi plein axe, Iago Aspas a trouvé le moyen d’égaliser rapidement grâce à un tir dévié par Jules Koundé (47e, 1-1). La suite ? Une très longue agonie pour des spectateurs galiciens en plein dilemme entre la satisfaction d’accrocher un point à domicile contre une équipe du haut de tableau et l’envie d’aller enfoncer le clou face à un adversaire en plein doute. Du coté du Barça, les entrées d’Ilkay Gundogan et Raphinha ont apporté un peu plus de contrôle du ballon sans que cela soit transcendant.
Le coup franc du Brésilien a été dévié par Guaita au-dessus de son but (65e), et puis c’est tout. Dans ce vide footballistique, le Barça est parvenu à exercer une dernière pression sur la défense locale pour obtenir un penalty généreux à Yamal. Face à ses responsabilités, Lewandowski a d’abord manqué sa première tentative, mais Guaita n’a pas gardé un pied sur sa ligne au moment du tir. Sans changer sa manière de tirer, Lewandowski a finalement inscrit son quatrième but sur les trois derniers matchs du Barça (98e, 2-1). Incapables de sortir vainqueur sur la pelouse du club galicien depuis octobre 2020, le FC Barcelone a gagné. Mais ce n’était clairement pas rassurant sur son état de santé…
Le Paris Saint-Germain a fini par faire sauter le verrou nantais. Gêné par le bloc compact des Canaris pendant plus d’une mi-temps, le champion de France en titre, remanié comme contre Lille, a trouvé la clé grâce à Lucas Hernandez puis Kylian Mbappé, buteur sur penalty alors qu’il était remplaçant au coup d’envoi. Le club francilien compte 14 points d’avance sur la 2e place.
La belle semaine du PSG se termine par une victoire sur la pelouse du FC Nances, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Les Parisiens, qui ont buté pendant une mi-temps sur la défense à trois imaginée par Jocelyn Gourvennec, ont fini par faire la différence grâce à des buts signés Lucas Hernandez et Kylian Mbappé (2-0). Remplaçant au coup d’envoi, l’attaquant a eu droit à une standing ovation pour ce dernier passage par la Beaujoire. Malgré le turnover opéré par Luis Enrique, le PSG enchaîne et prend 14 points d’avance sur Nice au classement. L’affaire est parfaite.
Rendez-vous compte : pour la deuxième journée de Ligue 1 de suite, Kylian Mbappé a démarré sur le banc. Un énième choix fort de Luis Enrique, qui a procédé à plusieurs changements dans le onze de départ par rapport à l’équipe qui s’est imposée face à la Real Sociedad en Ligue des champions, mercredi soir (2-0). Cela n’a pas empêché Mbappé de valider le succès de son équipe, en obtenant et en transformant un penalty en deuxième période, quelques minutes après son entrée en jeu à la place de Marco Asensio (0-2, 78e). Tout sourire sur le banc, il a pourtant vu son équipe être sans solution jusqu’à l’heure de jeu.
NANTES N’A PAS DÉMÉRITÉ
Le FC Nantes, avec sa défense à trois, a posé de sérieux problèmes au PSG dans cette partie. Avant la pause, hormis un centre-tir de Bradley Barcola qui aurait pu faire mouche (10e), le club de la capitale a peiné à se montrer dangereux. Luis Enrique a fait une première modification importante en remplaçant Barcola, justement, par Gonçalo Ramos, une manière de densifier l’axe face à un bloc bien en place. Il a quand même fallu un petit coup de pouce du destin pour ouvrir le score, puisque la frappe de Lucas Hernandez a été déviée par Moussa Sissoko (0-1, 60e). Dommage pour les Canaris, qui ont eu su donner quelques frayeurs aux Parisiens.
Les joueurs de Jocelyn Gourvennec auraient même pu rentrer aux vestiaires avec un but d’avance, sans une intervention déterminante d’Hernandez sur Douglas Augusto (45e), un arrêt de Gianluigi Donnarumma puis un sacrifice de Marquinhos dans la foulée (45e+2) et une position de hors-jeu qui a annulé un but de Nicolas Pallois (45e+3). Lors du second acte, le gardien du PSG a dû sortir le bleu de chauffe, notamment sur une frappe des 35 mètres de Pallois, décidément (54e), un tir dans un angle fermé de Mostafa Mohamed (70e) et une tentative de Pedro Chirivella déviée sur son poteau (80e). Nantes n’a clairement pas démérité dans cette partie.
À l’arrivée, ce cinquième succès de rang, doublé d’un dix-huitième match sans défaite, toutes compétitions confondues, ne risque pas de dissuader Luis Enrique d’arrêter de duper les observateurs du football avec sa gestion parfois compliquée à saisir. Pour le moment, elle lui donne amplement raison, même si la manière n’est pas toujours au rendez-vous. Les Parisiens sont en train de répondre présents dans cette période cruciale, et le coach espagnol se permet de concerner tout le monde. Et de mettre Mbappé sur le banc, donc.
Manchester City a sauvé les meubles. Mis sous pression par Liverpool et Arsenal, vainqueurs dans l’après-midi, menés par Chelsea à l’Etihad Stadium, les Citizens ont arraché l’égalisation grâce à Rodri à sept minutes du terme samedi (1-1). Raheem Sterling a longtemps cru jouer un très vilain coup à ses ex-coéquipiers, qui ont 4 longueurs de retard sur les Reds, avec un match en moins.
Manchester City bute sur un très bon Chelsea et voit Liverpool s’éloigner en tête de la Premier League (1-1). Surpris par des Londoniens qui ont répondu physiquement sans tenir le ballon, les joueurs de Pep Guardiola n’ont jamais trouvé la solution et s’en sont, à nouveau, remis à Rodri. Erling Haaland a manqué de réalisme tandis que Malo Gusto et Axel Disasi ont brillé dans une rencontre qui confirme la bonne forme des Blues.
Les deux Français ont montré durant 95 minutes leur savoir-faire français en matière de défense. Pourtant, face à Doku et Haaland, ni l’ancien Lyonnais, ni l’ex Monégasque n’inspiraient de la confiance avant ce choc d’Angleterre. Onzième au coup d’envoi, Chelsea présentait une défense fébrile malgré la récente victoire à Crystal Palace. Manchester City a longtemps, pour ne pas dire tout le temps, insisté sur le côté de l’ailier belge, volontaire mais peu en réussite. Placé à parfaite distance dans chaque duel entre anciens de Ligue 1, Malo Gusto n’a que très rarement été passé par son adversaire direct. Une concentration inébranlable, mêlée à une grande volonté offensive pour aider les siens à se projeter entre les lignes du bloc haut de Manchester.
HAALAND ET JACKSON MALADROITS
Le jeune latéral a bien cru offrir une belle passe décisive dès la 23e minute pour un Nicolas Jackson trop imprécis dans le dernier geste. Trouvé seul face à Ederson, le Sénégalais a manqué son contrôle et laissé le portier brésilien revenir dans ses pieds. Mais Jackson a montré de bien meilleures choses à la passe et dans ses déplacements, à l’image de son service pour Sterling buteur à la 42e après, lui aussi, un face à face manqué quelques minutes auparavant.
Sans pour autant faire le dos rond, Chelsea a défendu comme il fallait pour empêcher les triples tenants du titre de mettre en place leur jeu, au point de multiplier les centres vers Haaland. Après une première tête manquée à la 12e, le Norvégien a réitéré à la 45e et 72e en ne trouvant à chaque fois pas le cadre. Comme en finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan (1-0) et comme face à Sheffiled en août (2-1), c’est Rodri qui a sauvé les siens sur une lourde frappe légèrement déviée par Chalobah (83e). Assez pour réveiller l’Ethiad, insuffisant pour faire craquer une défense des Blues emmenée par Disasi, auteur de plusieurs interventions salvatrices.
Chelsea peut avoir des regrets sur le plan comptable, mais peut également s’appuyer sur ce très bon match pour (enfin) lancer sa saison et revenir pourquoi pas dans la course à l’Europe. Dans l’autre marathon, celui pour le titre, Manchester City perd deux points précieux et laisse Liverpool à quatre unités. Face à Brentford mardi, dans un match en retard de la 18e journée, le droit à l’erreur sera, cette fois, quasi nul.
Échanges fructueux sur le renforcement de la démocratie et de l’État de droit
Ce dimanche 17 février 2024, une rencontre d’importance a eu lieu entre Aminata Touré, personnalité politique sénégalaise, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les discussions ont porté sur la situation nationale du Sénégal et le rôle crucial de l’ONU dans le renforcement de la démocratie et de l’État de droit.
Lors de cette rencontre fructueuse, Aminata Touré a exprimé sa satisfaction quant aux échanges approfondis avec le Représentant Spécial de l’ONU. Ils ont pu discuter en profondeur des défis actuels auxquels fait face le Sénégal ainsi que des opportunités de collaboration entre le gouvernement sénégalais et les institutions internationales, en particulier l’ONU, pour garantir le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme.
« J’ai eu le plaisir de recevoir aujourd’hui le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel et nous avons largement échangé sur la situation nationale et le rôle important de l’ONU dans l’enracinement de la Démocratie et de l’Etat de Droit », a déclaré Aminata Touré à l’issue de la rencontre.
Cette réunion revêt une importance particulière dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir l’état de droit. La collaboration entre le Sénégal et l’ONU peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs en fournissant un soutien technique, en facilitant le dialogue politique et en renforçant les capacités nationales dans ces domaines cruciaux.
En conclusion, cette rencontre témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers les principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, ainsi que de sa volonté de coopérer étroitement avec la communauté internationale pour promouvoir la stabilité et le progrès dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.
« Le quartier Keur Issa endeuillé par le décès d’un travailleur suite à un accident survenu lors de travaux de rénovation »
Une tragédie a frappé le quartier Keur Issa de Thiès hier vendredi, alors qu’un maçon est décédé des suites d’un accident de travail sur un chantier de rénovation. M. Guèye, chargé de remplacer des ardoises vétustes par des morceaux de zinc sur une toiture, a fait une chute tragique vers 16 heures, selon des informations relayées par Seneweb.
Le maçon a été immédiatement pris en charge et évacué à l’hôpital régional de Thiès, mais malheureusement, ses blessures se sont avérées fatales. Il a succombé à ses blessures vers 18 heures, plongeant sa famille, ses proches et la communauté locale dans le deuil.
Cet accident met en lumière les risques auxquels sont confrontés les travailleurs du bâtiment et de la construction au quotidien. Malgré les mesures de sécurité mises en place sur les chantiers, les accidents peuvent malheureusement survenir, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la prudence à tout moment.
En ces moments difficiles, la communauté de Thiès se mobilise pour soutenir la famille du défunt et lui apporter réconfort et solidarité. Ce tragique événement rappelle également l’importance de garantir des conditions de travail sûres et sécurisées pour tous les travailleurs, afin d’éviter de telles pertes inutiles à l’avenir.
« Les autorités gambiennes exigent des réponses suite au décès tragique de Duwa Badjie, impliquant les forces sénégalaises »
Les autorités gambiennes ont lancé un appel pressant à une enquête conjointe avec le Sénégal à la suite du décès de Duwa Badjie, survenu dans des circonstances troubles près de la région de la Casamance. Cette demande intervient alors que la situation reste tendue dans la région, avec des accusations portées contre les forces de sécurité sénégalaises.
Lors des funérailles de Duwa Badjie, organisées le mercredi 14 février dans le village de Gilanfary, le ministre gambien de la défense, Serign Modou Njie, a exprimé la profonde tristesse ressentie par le pays suite à cet événement tragique. Il a souligné que la mort de Duwa Badjie était une perte inacceptable pour la Gambie et a assuré que le gouvernement gambien prenait cette affaire très au sérieux.
Suite à cette tragédie, le président gambien Adama Barrow a immédiatement convoqué une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité. Lors de cette réunion, il a ordonné le lancement d’une enquête approfondie sur les circonstances entourant la mort de Duwa Badjie. De plus, le président Barrow a exprimé son intention de discuter de l’incident avec son homologue sénégalais, Macky Sall, dans le cadre de la recherche de réponses et de solutions.
Dans un souci de transparence et de coopération, Adama Barrow a également appelé à une enquête conjointe entre la Gambie et le Sénégal. Cette démarche vise à garantir que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et à éviter toute escalade des tensions entre les deux pays voisins.
Les dirigeants locaux de la région de Foni, d’où était originaire Duwa Badjie, ont exprimé leur reconnaissance envers le gouvernement pour sa réactivité dans cette affaire. Ils ont également souligné l’importance de prévenir de tels incidents à l’avenir, afin de garantir la sécurité et la stabilité de la région.
En réponse aux propos selon lesquels Foni serait considéré comme faisant partie de la Casamance, les représentants politiques de la Gambie ont rappelé que Foni est une partie intégrante de leur pays, et ont insisté sur l’importance de résoudre cet incident dans le cadre des relations bilatérales entre la Gambie et le Sénégal.
« La célébration annuelle devient un symbole de paix et de résilience face aux défis nationaux »
Les festivités du Gamou des Kalounayes, qui ont eu lieu hier, ont pris une importance particulière cette année dans le contexte tendu du report de l’élection présidentielle au Sénégal. Cette célébration traditionnelle a servi de tribune pour exprimer un fort appel à la stabilité et au développement, malgré les défis politiques et socio-économiques auxquels la région et le pays sont confrontés.
Babacar Arouna Sané, membre du comité d’organisation du Gamou, a souligné la résilience de la communauté de Kalounayes face aux troubles qui ont secoué d’autres parties du pays. Il a mis en avant l’importance de la cohésion sociale et de la solidarité pour faire face aux défis actuels et futurs, en particulier dans le contexte de la crise politique en cours.
Le développement local est également au cœur des préoccupations, avec un appel à exploiter les ressources de la région pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des habitants. Babacar Arouna Sané a souligné les mesures préventives prises pour anticiper les éventuelles répercussions de la crise politique sur la communauté.
Au nom du Khalife des Kalounayes, Cheikh Bounama Coly, Babacar Arouna Sané a lancé un appel à la patience, à la sérénité et à la tranquillité. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre les différends et préserver la paix dans la région et dans tout le pays.
Le Préfet de Bignona, Mamadou Khouma, a salué l’engagement du Khalife en faveur de la paix et a sollicité ses prières pour la stabilité du pays. Il a souligné l’inefficacité de la violence comme moyen de résolution des conflits et a appelé à privilégier le dialogue et la médiation pour surmonter les divergences.
Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le Gamou des Kalounayes est apparu comme un phare de paix et de résilience, offrant un exemple inspirant de la capacité des communautés locales à rester unies et à promouvoir le progrès malgré les défis.
« Des milliers de Sénégalais expriment leur désir de stabilité et de démocratie après l’invalidation du report de l’élection présidentielle. »
Dans un climat de tension politique, des milliers de citoyens sénégalais ont convergé pacifiquement dans les rues de Dakar pour exiger des élections rapides et libres. Cette manifestation, organisée par le collectif citoyen « Aar Sunu Election » (« Protégeons notre élection »), intervient après deux semaines de bouleversements suite à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.
Les manifestants, vêtus de T-shirts noirs arborant le nom du collectif et portant des pancartes avec des slogans tels que « Respect du calendrier électoral » et « Non au coup d’État constitutionnel », ont exprimé leur désir de voir les élections se dérouler dans les meilleurs délais, conformément aux principes démocratiques.
Alors que la présence des forces de l’ordre était notable, celles-ci ont adopté une approche moins répressive qu’auparavant, renonçant à leurs tenues anti-émeutes et permettant ainsi à la manifestation de se dérouler dans le calme. Cette atmosphère contraste avec les manifestations précédentes, qui avaient été marquées par des violences et des arrestations.
Malgré l’acceptation par le président Macky Sall de l’avis du Conseil constitutionnel demandant la tenue rapide des élections, certains manifestants expriment des doutes quant à sa volonté réelle de respecter ses engagements. Ils appellent à une transition pacifique du pouvoir le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel.
La manifestation a également été l’occasion de réclamer la libération des opposants détenus, dont Ousmane Sonko, figure de l’opposition populaire, et Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la présidentielle actuellement en prison.
Alors que la communauté internationale observe de près la situation au Sénégal et appelle à des élections inclusives et transparentes, l’avenir politique du pays reste incertain. Les questions concernant la date exacte des élections et la participation des différents candidats demeurent en suspens, laissant planer un sentiment d’incertitude quant à l’évolution de la situation politique dans les semaines à venir.
Dans le voyage complexe de l’amour, il arrive parfois que les relations traversent des périodes de turbulences, où les sentiments autrefois forts semblent s’estomper peu à peu. Reconnaître ces signes d’érosion de l’affection est crucial pour prendre des décisions éclairées sur l’avenir de la relation. Voici cinq indicateurs subtils à garder à l’esprit :
1. Changement de communication : Si votre partenaire devient moins proactif dans la communication, répondant moins fréquemment à vos messages et appels, ou étant moins transparent sur ses pensées et sentiments, cela peut indiquer un éloignement émotionnel.
2. Distance émotionnelle : Observer un détachement lors des interactions, un manque d’attention et d’intérêt pour votre vie, ou une distraction constante peut signaler une perte d’intérêt de la part de votre partenaire.
3. Moins d’attention ou négligence : Des gestes d’affection réduits, moins de temps passé ensemble et un désintérêt pour votre bien-être peuvent suggérer un désamour.
4. Absence de projets d’avenir communs : Lorsque votre partenaire évite les discussions sur l’avenir de la relation, ne mentionne pas de plans communs tels que le mariage ou les enfants, cela peut indiquer une désertion émotionnelle.
5. Manque d’intimité physique : Une diminution significative de l’intimité physique, telle que l’évitement des contacts physiques et des rapports sexuels, peut refléter un désintérêt émotionnel.
Ces signes, bien qu’ils ne soient pas des verdicts définitifs, peuvent servir de sonnette d’alarme pour évaluer la santé de votre relation. Dans ces moments délicats, il est essentiel d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec votre partenaire pour comprendre ce qui se passe et décider ensemble de la meilleure façon de procéder. Se rappeler que votre bien-être émotionnel est primordial et qu’il est parfois nécessaire de prendre des décisions difficiles pour préserver votre bonheur à long terme.
Après une gestation mouvementée et une naissance dans la controverse, la commission d’enquête parlementaire chargée de mettre au jour les allégations de corruption visant deux juges du Conseil Constitutionnel est désormais officiellement déclarée morte avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’Assemblée nationale a publié un communiqué signé par Abdou Mbow, président de ladite commission composée de parlementaires, annonçant cet acte de décès.
Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice, qui a saisi « le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire », les travaux de la commission d’enquête parlementaire sont désormais officiellement suspendus à compter de ce jour, samedi 17 février 2024, selon les précisions fournies par le parlement.
La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire a été un point d’achoppement majeur entre les différentes factions politiques du pays. Elle a également été utilisée comme un argument majeur par le président de la République, Macky Sall, pour justifier son décret reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé illégal dans son arrêt rendu jeudi dernier, demandant au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.