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Yémen: comment les cargos tentent d’éviter les attaques houthies?

Les attaques des Houthis en mer Rouge donnent lieu à de curieuses tentatives de la part des équipages de cargo afin de les déjouer. Depuis quelques jours, les capitaines essayent de faire passer des messages aux rebelles yéménites via le système international AIS, qui permet l’identification des navires. Des données librement accessibles sur lesquelles RFI s’est penchée. 

L’AIS est un système d’intensification automatique destiné à rendre plus sûre la navigation maritime, en évitant les collisions en mer. Ainsi les cargos émettent des messages écrits captés par les autres bateaux aux alentours. Ces messages peuvent être récupérés sur un simple récepteur comparable à un boitier GPS. Les données  peuvent s’afficher sur un écran à cristaux liquides, une image radar, ou sont accessibles depuis des sites internet comme marine-traffic ou vesselfinder. 

Un expert consulté par RFI, affirme que sur l’AIS, on retrouve : « le nom du navire, son numéro d’identification auprès de l’Organisation Maritime Internationale, sa destination, sa route, sa vitesse, pavillon (…)  Et tout ce qu’on veut en informations complémentaires »… Certains équipages transitant par le détroit de Bab el Mandeb y ajoutent des messages écrits afin de se prémunir d’une attaque.

Exemple ce cargo transportant du bétail, et battant pavillon togolais qui annonce que « tout son équipage est musulman ». Un pétrolier aux couleurs du Panama précise qu’« il n’y pas d’Israéliens à bord et que tout l’équipage est chinois », un vraquier battant pavillon des iles Marshall annonce pour sa part « n’entretenir aucun lien avec Israël ».

On ne sait pas si ces mesures sont efficaces. Ce 13 février, « des rebelles houthis ont visé lundi au large du Yémen un navire grec qui a continué sa traversée en mer Rouge en direction de l’Iran, n’ayant subi que des dégâts mineurs », a affirmé l’armée américaine qui précise que « les deux missiles ont été tirés vers le cargo grec battant pavillon des Iles Marshall MV Star Iris, qui circulait en mer Rouge, en provenance du Brésil ».

En principe, l’ONU autorise la coupure l’AIS sous certaines conditions, notamment dans un environnement hostile comme dans les zones touchées par la piraterie maritime. Ce fut le cas dans les années 2010 lors des attaques des pirates somaliens dans le golfe d’Aden, avant la mise en place d’un corridor protégé par une force internationale. 

États-Unis: à New York, une victoire démocrate riche d’enseignements

Lors d’une législative partielle à New York, le candidat démocrate, Tom Suozzi, a remporté le siège tenu jusqu’à présent par le parti républicain. Celui qui l’occupait jusqu’ici, George Santos, a été contraint de démissionner après une série de mensonges en cascade. 

La victoire du centriste Tom Suozzi contre la conservatrice Mazi Pilip permet aux démocrates de réduire un peu plus la très mince majorité des républicains à la Chambre de représentants. En cette année d’élections présidentielle et législatives qui s’annoncent serrées, la victoire du candidat démocrate à New York est très symbolique. C’était un test grand nature pour une stratégie électorale qui a finalement été couronnée de succès et dont les élus démocrates pourraient s’inspirer, notamment dans les très convoitées banlieues des grandes villes.

Le candidat Tom Suozzi, un ancien sénateur et centriste bien connu à New York, a focalisé sa campagne sur la défense des droits à l’avortement et sur une ligne dure en matière de politique d’immigration. Sur ce sujet, il avait promis de travailler avec les républicains afin de trouver une solution commune. Selon les sondages, ce positionnement sur l’immigration jugé « réaliste » lui a valu les votes décisifs des électeurs indépendants.

Une campagne de « coups tordus » et de « mensonges » 

Tom Suozzi, 61 ans, politicien expérimenté, s’est réjoui d’avoir « gagné » malgré une campagne de « coups tordus » et de « mensonges » sur ce même thème de l’immigration. Eric Adams, le maire démocrate à poigne de la mégapole de 8,5 millions d’âmes – qui a accueilli depuis avril 2022 plus de 165 000 migrants et demandeurs d’asile d’Amérique latine et d’Afrique de l’Ouest – a salué une « bonne nouvelle pour New York ».

Mazi Pilip a dit avoir concédé sa victoire en appelant son concurrent pour le féliciter. Tom Suozzi a peut-être bénéficié d’une faible participation ce mardi en raison d’une tempête de neige qui a paralysé la ville et son agglomération et après que nombre d’électeurs, notamment démocrates, avaient déjà voté ces derniers jours.

Avec ce siège new-yorkais perdu à la Chambre des représentants, la situation des républicains devient inconfortable. Car il suffit désormais de trois défections au sein du groupe conservateur pour qu’un de leurs textes de loi ne passe pas. La victoire de Tom Suozzi devrait aussi réjouir la Maison Blanche, occupée ces derniers jours à trouver une parade aux critiques concernant l’âge du président Joe Biden.

Libye: la fermeture temporaire du plus grand champ pétrolier liée à un trafic d’armes

Début janvier 2024, à la surprise générale, le plus grand champ pétrolier de Libye, al-Sharara, a été fermé par des manifestants qui protestaient officiellement contre leurs conditions économiques et sociales, dans un Sud libyen abandonné par Tripoli. Mais d’autres raisons semblent avoir motivé cette fermeture de plus de deux semaines, comme le dévoile la presse espagnole.

C’est une fuite de la police espagnole à la presse qui a révélé l’affaire. Comme l’écrivaient ce week-end deux médias espagnols, Cronica Global et Atlantico Hoy, la fermeture du champ pétrolier libyen aurait été organisée par Saddam Haftar, le fils le plus influent du maréchal Haftar qui dirige l’armée nationale libyenne (ANL) à l’est du pays. Il aurait ainsi voulu se venger des autorités espagnoles, qui lui avaient bloqué un trafic d’armes.

Selon un procès-verbal de la police nationale espagnole obtenu par les médias en question, l’Espagne a intercepté fin 2023 des armes et des matériels militaires acheminés depuis l’Europe vers Abou Dhabi, avec la ville de Benghazi, en Libye, comme destination finale. Saddam Khalifa Haftar, qui dirige la brigade Tarek Ben Ziad, l’une des plus fortes et des plus équipées de l’Armée nationale libyenne, devait en être le destinataire.

D’après la police, Madrid a accordé à Saddam Haftar une autorisation de transports de biens commerciaux pour le compte de deux sociétés étrangères domiciliées aux Émirats arabes unis : la société al-Asala, pour l’importation de vêtements et de textiles, et la société al-Aldra Alameen Security, une entreprise de conseil en sécurité. 

340 000 barils de pétrole produits chaque jour

Quel rapport entre cette affaire et le champ pétrolier al-Sharara, qui produit 340 000 barils de pétrole par jour ? Ce champ pétrolier, le plus important de Libye, est en effet situé dans le sud du pays, zone sous contrôle de l’ANL. Et c’est Repsol, l’un des principaux groupes pétroliers espagnols, qui l’exploite en majorité.

La fermeture de ce champ pétrolier semble donc être intervenue, affirme la presse espagnole, sur instruction de Saddam Haftar, qui visait à frapper les intérêts de la société Repsol et à imposer à l’Europe une nouvelle équation : du pétrole contre des armes.

Le 3 janvier dernier, des groupes de manifestants ont fermé le champ pétrolier de Sharara, exigeant une amélioration de leurs conditions de vie, la construction d’une raffinerie dans le sud, l’entretien de routes délabrées, ou encore la fin des pénuries de carburant dans le sud de la Libye. La production du champ pétrolier de Sharara a repris deux semaines plus tard, le 21 janvier, mais n’a pas manqué de provoquer une flambée des prix mondiaux du pétrole, affectés par l’arrêt provisoire de la production libyenne.

Bamako affirme avoir piraté une entreprise française pour récupérer des données électorales

Les autorités maliennes de transition affirment avoir piraté une entreprise française pour récupérer des données électorales. Mardi soir, dans le journal de la télévision d’État ORTM, un long reportage a été consacré au piratage, par des hackers maliens au service des autorités de transition, de l’entreprise française Idemia accusée d’avoir « pris en otage » ces données.

Avec cette accusation de « prise d’otage » des données électorales, Bamako avait ainsi justifié, fin septembre dernier, le report sine die de la présidentielle prévue ce mois de février. Mardi 13 février au soir, les autorités de transition ont donc expliqué aux Maliens, dans une mise en scène soignée, avoir récupéré les précieuses données.

Son visage est flouté, son nom n’est pas révélé. Le représentant du « Comité technique des experts bénévoles » raconte que son équipe de hackers, qui s’est gracieusement mise au service des autorités maliennes de transition, a travaillé « trois semaines jour et nuit » pour « récupérer tous les mots de passe de tous les serveurs » et accéder aux précieuses données Ravec, le recensement administratif à vocation d’État civil.

Sous les applaudissements du président de transition du Mali en personne, le colonel Assimi Goïta, et du colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale, en charge des élections. Qui, dans la foulée, présente le nouveau fichier Mali Koura Biométrie – « Mali Koura » signifiant « Mali Nouveau », expression devenue la devise des autorités de transition.

« Solution souveraine »

Le « basculement » de l’ancien fichier, créé par l’entreprise française Idemia, vers ce nouveau fichier n’aura « rien coûté » aux finances publiques, se réjouit le ministre. « L’affront » ayant été « lavé » et le « danger écarté », selon le commentaire du journaliste de l’ORTM, les treize hackers « patriotes » ont été décorés Chevaliers de l’ordre national par le Colonel Assimi Goïta.

Le président de transition salue le « travail excellent » de ces « experts nationaux » et la mise en place du nouveau système d’identification biométrique, une « solution souveraine développée par des Maliens ».

« Le Mali a toujours eu accès aux données »

Sollicitées par RFI, les autorités françaises n’ont pas réagi à ce stade. Pas de réaction officielle non plus du côté de l’entreprise mise en cause, Idemia, mais une source proche de l’entreprise assure à RFI que « le Mali a toujours eu accès au système de données » en question.

« La collaboration s’était arrêtée mais ils disposaient des mots de passe et les données étaient disponibles », affirme cette source, qui rappelle ce que les autorités maliennes avaient elles-mêmes indiqué à l’époque, à savoir que c’était le « transfert de propriété du système » qui était au cœur du litige. Une intrusion a-t-elle tout de même été constatée dans les systèmes informatiques de l’entreprise, avec quelles conséquences ? Aucune réponse sur ce point.

Dette et élections

Fin septembre, il y a quatre mois et demi, les autorités maliennes de transition avaient également reconnu, dans leur communiqué, avoir contracté une dette de plus de 5 milliards de francs CFA auprès de l’entreprise Idemia, « raison pour laquelle la base de donnée Ravec est arrêtée depuis mars 2023 », avait encore précisé Bamako. Qui avait apparemment surmonté cette difficulté en juin, pour organiser son référendum constitutionnel.

Les autorités de transition avaient pourtant invoqué ce problème, désormais présenté comme résolu, pour justifier ensuite le report de la présidentielle, qui aurait justement dû se dérouler en ce moment même – selon les dates initialement prévues, nous serions précisément dans l’entre-deux tours.

Les Maliens peuvent-ils, en conséquence, s’attendre à ce qu’une nouvelle date soit enfin fixée pour ce scrutin, qui doit mettre fin à la période de transition ? L’avenir le dira. Mardi soir, l’occasion n’a pas été saisie pour annoncer de nouvelles échéances.

Rfi

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRESDU MERCREDI 14 FEVRIER 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 14 février 2024 au Palais de la République, sous la
présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République, en ce mercredi des Cendres, a
souhaité à la communauté chrétienne, un excellent mois de Carême : période de pénitence, de
solidarité et de prières pour la paix et la stabilité du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a ensuite adressé ses chaleureuses félicitations au Khalife général des Layènes,
Serigne Mamadou Matar LAHI et à la Communauté Layène, suite au succès des célébrations de la
144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou LAHI, qui s’est déroulée les 10 et 11 février 2024.
Revenant sur le développement de l’Enseignement supérieur et la transformation du système
éducatif, le Président de la République a rappelé la priorité qu’il accorde au secteur de l’Education
en général. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller au bon
fonctionnement des Universités publiques afin de consolider les performances de notre système
d’Enseignement supérieur et la qualité du capital humain national.
Le Président de la République a notamment souligné l’impératif de promouvoir un climat scolaire et
universitaire serein, ainsi que la nécessité d’une mutualisation des programmes, des ressources
humaines et des fonctions support des universités en vue d’une optimisation des ressources
financières mobilisées pour asseoir l’excellence universitaire dans le cadre du Plan Sénégal
Emergent (PSE).
Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé, au Premier Ministre et aux Ministres concernés, de tenir une
concertation-revue avec la communauté universitaire afin de trouver les voies et moyens rapides
d’assurer le déroulement normal des enseignements et le déploiement adéquat des œuvres
sociales.
Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé l’importance primordiale qu’il accorde à la
finalisation intégrale des infrastructures de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima NIASS
(USSEIN) et au lancement des travaux de construction de l’Université Souleymane NIANG de
Matam et de l’Université du Sénégal oriental.
Enfin, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire un point hebdomadaire, en
Conseil des ministres, sur la situation pédagogique et sociale dans les écoles et universités.
Revenant sur les préparatifs de l’exploitation de nos ressources en hydrocarbures, le Président de
la République a salué l’arrivée dans les eaux territoriales sénégalaises du navire FPSO (Floating
Production Storage and Offloading ou FPSO) ou unité flottante de production, de stockage et de
déchargement Léopold Sédar SENGHOR dans le cadre du projet Woodside SANGOMAR FPSO
Sénégal.
Le Chef de l’Etat a félicité le Gouvernement, notamment les Ministres chargés des Finances et du
Pétrole, PETROSEN HOLDING SA et toutes les parties impliquées, pour le pilotage réussi de cette
opération de grande envergure, avec ce bâtiment qui lance le processus d’exploitation de nos
ressources pétrolières et gazières.
Le Président a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir une réunion d’évaluation avec tous les
acteurs publics et privés concernés, notamment le Secrétariat du COS – PETROGAZ, en vue
d’assurer la mise en opération optimale du FPSO Léopold Sédar SENGHOR

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
sujets suivants :

  • la modernisation de la liaison maritime Dakar-Gorée et les travaux du mémorial de
    Gorée : en félicitant le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime et le Directeur général
    du Port autonome de Dakar pour le pragmatisme et les diligences accomplies en vue de la
    modernisation, dans la sécurité et la sûreté, des transports maritimes entre Dakar et l’îlemémoire.
    Le Président de la République a, en outre, demandé aux Ministres en charge du Patrimoine
    historique, des Finances et de l’Economie de prendre toutes les dispositions pour accélérer
    les travaux d’édification du Mémorial de Gorée, qu’il a lancés le 06 janvier 2024 ;
  • l’exécution des mesures de sécurité routière : en demandant au Premier Ministre, et aux
    Ministres chargés de l’Intérieur, des Forces armées et des Transports terrestres, d’une part,
    de faire l’évaluation de l’état d’application des mesures de prévention et de sécurité routières
    prises l’année dernière et, d’autre part, de renforcer le déploiement des forces de sécurité au
    niveau des axes routiers les plus concernés par les accidents.
    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
  • la rencontre avec les représentants des centrales syndicales ;
  • la réunion du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Centres africains de contrôle
    et de prévention des maladies ;
  • le suivi des travaux du TER.
    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
    la campagne de contre saison froide 2023/2024 et les exportations de produits horticoles ;
  • le Ministre, auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur,
    chargé des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur sa participation à la
    conférence ministérielle de Haut niveau sur les Pays à revenu intermédiaire (PRI) tenue à
    Rabat le 6 février 2024.
    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
  • le projet de loi portant organisation de l’action de l’Etat en mer ;
  • le projet de décret portant changement de dénomination de la commune de Darou Mousty
    qui porte désormais le nom de « Daroul Mouhty ».
    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris la décision suivante :
  • Docteur Cheikh Tacko DIOP, Médecin en Santé publique et Economiste de la Santé, est
    nommé Directeur général de l’Agence de la Couverture Maladie universelle, en
    remplacement du Docteur Bocar Mamadou DAFF, admis à faire valoir ses droits à une
    pension de retraite.
    Fait à Dakar, le 14 février 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

Flux financiers illicites : Appel à la coopération des opérateurs de transfert d’argent avec la police judiciaire

Le Directeur de la Police judiciaire, Idrissa Cissé, a lancé un appel aux opérateurs de transfert d’argent œuvrant au Sénégal pour renforcer leur collaboration avec les autorités judiciaires dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, organisé par Wave digital finance en partenariat avec la Division spéciale de cybercriminalité, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les opérateurs de mobile money et les autorités judiciaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités illicites.

L’objectif principal de cet atelier de deux jours est de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liées aux services de mobile money. Cela permettra aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money de mieux comprendre ces nouvelles formes d’infractions à caractère financier et d’améliorer leur efficacité dans les enquêtes.

Le Directeur de la Police judiciaire a souligné que les enquêtes sur les crimes liés aux services de mobile money sont de plus en plus complexes, nécessitant une coopération étroite entre tous les acteurs impliqués. Il a appelé à un partage d’expériences et à une interaction entre les forces de l’ordre et les opérateurs de transfert d’argent pour détecter, identifier et traquer les criminels impliqués dans ces activités, où qu’ils se trouvent.

Le Secrétaire permanent de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal, Mamoudou Niane, a également souligné l’importance de veiller à ce que les données circulent tout en respectant la vie privée des utilisateurs, soulignant ainsi l’équilibre nécessaire entre la sécurité des transactions financières et la protection des données personnelles.

CAN 2023 : La FSF dément toute sanction contre Krépin Diatta par la CAF

Dans un élan de clarification, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié un communiqué officiel mettant fin aux spéculations entourant des sanctions présumées contre Krépin Diatta par la Confédération africaine de football (CAF).

Selon un article récent, plusieurs médias ont annoncé que Krépin Diatta faisait face à une suspension de quatre matchs assortie d’une amende, une information qui s’est avérée être inexacte. La FSF a émis un communiqué officiel pour rétablir la vérité. L’instance dirigée par Augustin Senghor a confirmé que Krépin Diatta avait fait l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire de la CAF. « Le joueur a fait effectivement l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire ouverte par la CAF sur des propos d’accusation de corruption de la CAF que lui ont prêtés des organes de la presse française. »

Cependant, elle a souligné que ces allégations étaient basées sur des enregistrements réalisés à l’insu du joueur, en dehors d’une interview officielle en zone mixte. Elle a également rappelé que le joueur a déjà répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF, ne faisant pas partie des officiers médias désignés pour le site de compétition ou le match en question. Le communiqué ajoute : « Le joueur a par la suite fait l’objet d’une audition par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024 et a réfuté les allégations portées contre lui sur des accusations de corruption de la CAF. »

Ainsi, selon toujours l’instance sénégalaise, qu’aucune notification officielle ni publication de la décision de la CAF n’ont été reçues depuis lors. « Ni Krépin Diatta ni la FSF n’ont reçu de notification officielle d’une quelconque décision concernant cette affaire et n’ont pas eu connaissance d’une publication par la CAF d’une décision sur cette affaire par quelque moyen que ce soit. En définitive, la FSF informe l’opinion qu’elle suit le dossier dans le strict respect des règles disciplinaires de la CAF et en étroite collaboration avec son joueur qui n’a jamais eu à connaître dans sa carrière des écarts de comportements sujets à sanctions », précise le document parvenu à la rédaction de wiwsport. Pour rappel, cette affaire était au cœur de l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la CAN 2023 face à la Côte d’Ivoire. Le joueur de l’AS Monaco aurait été accusé de véhiculer des propos controversés à la suite de cette défaite contre le pays hôte et futur vainqueur de la compétition.

Présidentielle en Indonésie: Prabowo Subianto revendique «la victoire au 1er tour»

Ce 14 février, les Indonésiens devaient élire 580 députés et 20 000 représentants régionaux et locaux. Mais c’est surtout le scrutin présidentiel qui a retenu l’attention dans cette démocratie considérée comme la troisième au monde par le nombre d’habitants. Le résultat officiel ne sera proclamé qu’au mois de mars 2024 mais on dispose déjà des premières projections.

On s’oriente vers une large avance pour Prabowo Subianto, le ministre de la Défense au passé controversé, écrit notre envoyée spéciale à Jakarta, Juliette Pietraszewski. Même s’il a revendiqué la victoire pour succéder en octobre prochain à Joko Widodo à la tête de la troisième démocratie au monde, l’ex-général a indiqué qu’il attendrait le « résultat officiel » de la commission électorale. « Nous pensons que la démocratie indonésienne fonctionne bien. Le peuple a décidé, le peuple a décidé », a-t-il déclaré à des journalistes, avant d’appeler à l’unité.

Patience

Prudence, et surtout patience, c’est aussi le discours des deux autres candidats. Ganjar Pranowo, ancien gouverneur de Java central, donné dernier dans les estimations basées sur l’échantillonnage, a notamment appelé à attendre les résultats officiels du KPU. Le KPU [General Elections Commission], c’est la commission chargée de l’élection générale. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que si les premières estimations de cette élection en Indonésie sont tombées, le résultat officiel va arriver beaucoup plus tard, dans un délai maximum de 35 jours. Ils sont attendus à la mi-mars. En attendant, il faut donc rester calme et patient car tout est encore en cours, ont déclaré certains soutiens du candidat Ganjar.

Autre prise de parole, ce soir, celle du camp de Anies Baswedan, ancien gouverneur de Jakarta, le candidat qui, selon les premières estimations, tournerait autour des 25%. Le camp de Anies Baswedan a lui aussi déclaré attendre donc les résultats officiels. Il a également mentionné avoir «de nombreux rapports suggérant de la triche», mais sans fournir plus de détails.

Rhétorique nationaliste

Si les estimations actuelles sont, par la suite, confirmées officiellement par le KPU, Prabowo Subianto deviendrait donc le prochain président indonésien et son vice-président ne serait autre que Gibran, le fils de l’actuel président Joko Widodo.

Candidat pour la troisième fois, M. Prabowo a développé une rhétorique nationaliste et populiste et s’est engagé à poursuivre la politique du président sortant. Les autres candidats et des mouvements étudiants ont accusé ce dernier d’avoir utilisé les ressources de l’État pour tenter d’influencer l’élection en faveur de son ministre. En tant que chef des forces spéciales, M. Prabowo a été accusé par des ONG d’avoir ordonné l’enlèvement de militants pro-démocratie dans les années 1990, vers la fin du régime de Suharto. Il a rejeté ces accusations et n’a jamais été poursuivi.

Dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall : Les conditions posées par l’ex-Pastef

L’éventualité d’un dialogue entre Ousmane Sonko et le président Macky Sall suscite l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a apporté des éclaircissements sur ce sujet lors de son passage dans l’émission Tolluwaay sur Seneweb le mercredi 14 février.

Selon M. Thiam, Ousmane Sonko n’est pas opposé au dialogue, mais sous certaines conditions. Il a souligné que Sonko est un homme de paix et de dialogue, mais qu’il exige des préalables pour toute discussion. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il affirmé.

Parmi les préalables évoqués par M. Thiam figurent la libération des détenus politiques, y compris Ousmane Sonko lui-même, et la reconstitution de l’appareil politique du parti Pastef, qui a été dissous. Il a également souligné l’importance pour Macky Sall de dialoguer avec Ousmane Sonko en tant qu’homme politique et non en tant que simple citoyen.

Ainsi, selon Khoureychi Thiam, la responsabilité de favoriser un climat propice au dialogue entre Sonko et Macky Sall repose davantage sur le président de la République. Si Macky Sall respecte les préalables énoncés, cela pourrait ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les deux parties.

Refus de négociations des familles des détenus politiques : Appel à la mobilisation pour la marche du samedi 17 février

Le Collectif des familles des détenus politiques a tenu une conférence de presse ce mercredi 14 février pour exprimer leur ferme refus de toute forme de négociation pour la libération des prisonniers. Dans un contexte marqué par le report de l’élection présidentielle et le maintien en détention de nombreux jeunes, les familles des détenus ont décidé de ne pas dialoguer avec le gouvernement.

« Il est impensable de laisser Macky encore 9 mois à la tête du pays alors que des jeunes souffrent dans les prisons… Depuis des mois, les détenus vivent un calvaire. A chaque fois qu’ils ont tenté de faire du bruit, on les calmait en leur disant qu’après l’élection présidentielle, ils allaient tous sortir. Et maintenant, Macky Sall ose reporter la présidentielle. Au nom de quoi ? Nous n’allons pas l’accepter. Nous n’allons pas dialoguer », a déclaré Diop Taif, un ancien détenu.

Il a ajouté : « S’il veut, il libère tous les prisonniers ou bien il laisse tomber. En tout cas, de notre côté, nous n’allons pas nous laisser faire. La souffrance a trop duré ».

Le Collectif a également lancé un appel à la mobilisation pour la marche prévue le samedi 17 février. Les familles des détenus et tous les citoyens solidaires sont invités à se joindre à cette manifestation pour exprimer leur désaccord face à la situation actuelle et exiger la libération des prisonniers politiques.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Drame à Dima-Niakhène : un mort et deux blessés lors d’un affrontement entre voleurs de mouton et habitants

Un tragique incident a secoué la localité de Diama-Niakhène, dans l’arrondissement de Niakhène, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février 2024, vers 01 heure du matin. Un affrontement violent a opposé un groupe de voleurs de bétail à des habitants du village, laissant un mort et deux blessés.

Selon les informations recueillies, trois individus se sont introduits clandestinement au domicile de M. Assane Niang, un cultivateur résidant à Diama-Niakhène. Lors de cette intrusion, Assane Niang a été agressé et blessé à la tête par les voleurs, qui ont ensuite dérobé 25 de ses moutons avant de s’échapper dans la brousse environnante.

Alertés par cet acte criminel, les habitants de Diama se sont mobilisés pour poursuivre les voleurs. Un affrontement violent a alors éclaté entre les deux groupes dans la brousse. Grâce à la détermination des villageois, les moutons ont été récupérés, mais malheureusement, un des voleurs, identifié comme Omar Sow, a perdu la vie lors de l’affrontement.

En outre, deux personnes ont été blessées dans le chaos : Assane Niang, le propriétaire des moutons volés, ainsi que Dame Ndiaye, un autre habitant du village. Les forces de l’ordre, alertées de la situation, se sont rendues sur les lieux accompagnées d’une infirmière pour constater les faits.

Le corps sans vie d’Omar Sow a été transporté à la morgue du district sanitaire de Mékhé, tandis qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet affrontement tragique.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

Report de l’élection présidentielle : L’ADES appelle à la préservation de la paix et à la démocratie

L’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) a exprimé son désaccord face au report de l’élection présidentielle et a appelé la classe politique à privilégier la paix et à éviter les manœuvres politiques au détriment des citoyens. Dans un communiqué diffusé par Baye Salla Mar et ses collègues, l’ADES a vivement critiqué les événements qui ont conduit à cette situation et a appelé à un retour au calendrier initial de l’élection.

Le communiqué rappelle les circonstances entourant le report de l’élection, notamment l’abrogation du décret fixant la date de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall et l’adoption du projet de loi repoussant l’élection au 15 décembre 2024 par le Parlement sénégalais, dans un climat de grande confusion et de tensions politiques. Cette décision a été suivie de manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à trois personnes, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.

L’ADES souligne que la paix et la démocratie sont des valeurs essentielles pour l’avenir du pays et que l’élection présidentielle, conforme à la constitution, est un moment crucial dans la vie démocratique du Sénégal. Ils appellent donc la classe politique à faire preuve de responsabilité et à éviter les manœuvres politiques qui pourraient compromettre ces principes fondamentaux.

L’organisation dénonce également ce qu’elle qualifie de coup de force visant à prolonger de facto le mandat du président actuel et à lui permettre de rester au pouvoir. Elle appelle donc l’État du Sénégal à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, notamment le droit de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement.

En conclusion, l’ADES lance un appel à l’unité et à la solidarité nationale pour préserver la paix et la démocratie au Sénégal, et insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.

Le projet de loi d’amnistie au Sénégal : Entre attentes et déceptions

L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.

Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.

Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.

Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.

En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.

Le Président et l’héritage de la désillusion : Un regard sur l’opinion publique

Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.

Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.

L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.

Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.

L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.

En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.

Suspension de l’internet : Les syndicats et les opérateurs télécoms critiquent l’État

Les syndicats des opérateurs de télécommunications Sonatel, Free et Expresso ont exprimé leur mécontentement face aux récentes coupures d’internet sur les données mobiles décidées par l’État. Lors d’une conférence de presse mercredi, ils ont dénoncé les préjudices subis et ont appelé le gouvernement à rétablir la connexion et à cesser ces interruptions intempestives.

« Nous appelons l’État à rétablir la connexion via les données mobiles, et à mettre fin aux coupures intempestives de ce service », ont souligné les syndicats des opérateurs télécoms Sonatel, Free et Expresso.

Ces coupures d’internet, survenues notamment les 01 juin et 31 juillet 2023, ainsi que le 05 février 2024, ont été déclenchées en réaction à des événements politico-judiciaires, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Les syndicalistes ont exposé les conséquences désastreuses de ces interruptions sur l’économie et sur la population, décidant ainsi de lancer des actions de protestation pacifiques, telles que le port de brassards et des journées de débrayage.

Ils ont également dénoncé les coupures d’internet comme une violation des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du droit à l’information et des droits économiques. De plus, ils ont vivement critiqué le ministre de la Communication, l’accusant de ne pas prendre au sérieux les conséquences de ces interruptions et de considérer l’internet comme un simple divertissement.

« Jamais les TIC n’ont été l’arme de privation de ce qu’elles sont censées faciliter : la liberté d’expression. Le fallacieux prétexte de diffusion de messages haineux et subversifs constitue le seul argument d’un régime aux abois, tristement entré dans l’histoire des pourfendeurs jamais égalée des libertés et de la démocratie », ont-ils ajouté.

Cette déclaration des syndicats et des opérateurs télécoms met en lumière les préoccupations croissantes concernant les restrictions de l’accès à internet et souligne l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris la liberté d’expression et l’accès à l’information, dans un contexte politique tendu.

Danger public : Plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly

La tension politique au Sénégal prend une nouvelle dimension avec l’annonce de la plateforme des forces vives de F24-Thiès d’initier une plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la Nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP). Les accusations portées contre lui font écho à des événements survenus le vendredi 9 février 2024, où il aurait été impliqué dans plusieurs délits graves.

Parmi les accusations, on retrouve notamment une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, la détention illégale d’une arme à feu, la mise en danger de la vie d’autrui, des actes de violences et voies de fait, ainsi que le trouble à l’ordre public. Ces accusations font état de comportements extrêmement préoccupants et dangereux, qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la communauté.

Saliou Soulèye Ndiaye, coordinateur départemental de la plateforme des forces vives de F24-Thiès et leader du mouvement « Y en a marre » à Thiès, a souligné l’importance de cette démarche citoyenne en déclarant : « C’est un ensemble de plaintes populaires et citoyennes que nous allons mettre à disposition des populations Thiessoises. Chaque citoyen et citoyenne aura l’opportunité de remplir et de déposer sa plainte, de manière personnelle et volontaire, ce jeudi 15 février 2024, auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Thiès, contre cet acteur politique ».

Cette initiative vise à mobiliser la population locale et à exprimer son rejet des comportements répréhensibles de Mouhamadou Lamine Massaly. Elle souligne également la volonté de la société civile de prendre ses responsabilités et de demander des comptes aux acteurs politiques dont les actions menacent la paix sociale et la sécurité des citoyens.

En rappelant que Mouhamadou Lamine Massaly est un récidiviste, la plateforme des forces vives de F24-Thiès appelle les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures fermes pour mettre fin à de tels comportements dangereux. Cette plainte citoyenne constitue un appel à l’action et à la justice pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité de tous les citoyens sénégalais.

Crise politique au Sénégal : Rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Aminata Touré

Dans le contexte de la crise politique actuelle au Sénégal, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi a tenu une rencontre cruciale le 13 février avec Mme Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure importante de la scène politique sénégalaise. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la situation politique tendue dans le pays et du rôle crucial que le Sénégal joue en tant que modèle démocratique pour la région.

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur Raynor a souligné l’engagement continu des États-Unis en faveur de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal. Il a réaffirmé l’appel des États-Unis au gouvernement sénégalais pour qu’il organise une élection présidentielle libre et équitable dans les meilleurs délais, conformément à la constitution du pays.

Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, marqué par des manifestations de masse et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Les États-Unis continuent de suivre de près la situation et de travailler en étroite collaboration avec les acteurs politiques et la société civile sénégalaise pour promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie dans le pays.

Le Sénégal, souvent salué pour son histoire démocratique et son engagement en faveur des droits de l’homme, est actuellement confronté à des défis politiques majeurs. Dans ce contexte, le soutien international, y compris celui des États-Unis, revêt une importance capitale pour aider le pays à surmonter ses défis et à consolider ses institutions démocratiques.

La rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Mme Aminata Touré illustre l’importance des efforts diplomatiques pour résoudre la crise politique au Sénégal et pour soutenir les aspirations du peuple sénégalais à la démocratie, à la liberté et à la justice.

Ligue des champions asiatique – Al-Nassr: Sadio Mané incertain pour le déplacement à Al Fayha, son entraineur…

Sadio Mané pas sûr de faire partie du groupe de Al Nassr qui affronte ce soir Al Fayha (18h Gmt). Un match comptant pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions asiatique. L’attaquant international sénégalais pourrait ne pas être aligné pour ce match décisif.

L’entraîneur portugais d’Al-Nassr, Luis Castro, hésiterait entre Otavio et Sadio Mané pour la cinquième place attribuée à un joueur étranger, renseigne le média saoudien « Al-Riyadiah ». Les quatre autres places seront occupées par Cristiano Ronaldo, Talisca, Aymeric Laporte et Marcelo Brozovic, indique le média.

Face à la presse, Luis Castro n’a pas été clair à ce sujet. « Je n’ai pas encore décidé quels seront les cinq joueurs étrangers qui seront sur le terrain », a-t-il confié en conférence de presse d’avant match.

En Ligue des champions asiatique, les équipes ne sont autorisées à aligner que 05 joueurs nés en dehors du continent asiatique.

Veillée nocturne en mémoire de Tounkara et des jeunes tués lors des manifestations : Les étudiants de l’UASZ réclament justice

Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor maintiennent leur demande de justice pour leur camarade Alpha Yora Tounkara, étudiant à l’université de Saint-Louis, décédé lors des récentes manifestations. Dans la continuité de leur mobilisation, une veillée nocturne a été organisée hier pour rendre hommage à la mémoire de leur camarade et des jeunes tombés sous les balles lors des troubles, notamment Landing Camara, connu sous le nom de « Laminé Diédhiou », élève au lycée Djignabo de Ziguinchor. Tous réclament justice pour ces pertes tragiques.

Ismaëla Fall, étudiant de l’UASZ, exprime sa profonde consternation face à cette perte tragique et en appelle aux autorités pour faire toute la lumière sur cette tragédie. La Coordination des amicales des étudiants de l’UASZ se joint à cet appel, soulignant que la situation dans les universités sénégalaises est préoccupante, avec la recrudescence des meurtres d’étudiants, d’élèves et de futurs étudiants. Pour Adèle Datta, coordinatrice de cette coordination, « l’université sénégalaise ne va pas bien. Nous vivons des meurtres d’étudiants, d’élèves, de futurs étudiants. L’étudiant n’est plus en sécurité ».

En mémoire de leur camarade Alpha Yora Tounkara et de Lamine Camara, les étudiants de l’UASZ ont décidé d’observer une cessation des activités pédagogiques pendant 72 heures à compter d’hier. Cette action vise à rendre hommage aux victimes et à attirer l’attention sur la nécessité d’une réponse urgente de la part des autorités pour garantir la sécurité et la justice pour tous les étudiants et jeunes du pays.

Cette mobilisation étudiante souligne l’importance de la solidarité et de l’action collective pour faire face aux défis rencontrés par la jeunesse sénégalaise. Elle met également en lumière l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour prévenir la violence et assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, en particulier des étudiants et des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Banalisation des divorces : À la source de toutes les désunions

Dans une époque où réussir sa vie conjugale semble être devenu une exception, les couples se séparent à un rythme effarant, comme si le mariage était aussi éphémère que des vacances. La banalisation de la sacralisation du mariage est devenue une réalité sociale scrutée de près par de nombreux couples.

L’union pour le meilleur et pour le pire semble être reléguée au second plan de nos jours. Les conjoints semblent accorder peu d’importance aux engagements sacrés du mariage. Les preuves de cette tendance sont flagrantes, avec une fréquence de divorces qui dépasse l’entendement. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes filles se vanter d’avoir signé plusieurs actes de divorce, n’hésitant pas à partager ces expériences sur les réseaux sociaux et les sites d’informations générales.

Mais pourquoi cette tendance à ne plus s’engager pour le pire ? Plusieurs causes sont invoquées, parmi lesquelles la polygamie figure en bonne place. En effet, les querelles et les disputes rythment la vie des familles polygames, poussant certaines femmes à mettre fin à leur mariage. L’exemple de KH. Guèye est frappant : confrontée à la perspective que son mari prenne une deuxième épouse plus jeune que sa dernière fille, elle a posé un ultimatum clair.

Après la polygamie, c’est l’infidélité qui est pointée du doigt comme source de désunion. Des exemples comme celui de L.D et O.TH mettent en lumière les conséquences dévastatrices de l’infidélité sur un couple, menant souvent à une rupture irrémédiable.

La gestion des biens est également un motif fréquent de séparation. Les désaccords financiers, comme ceux entre Astou W. et Mamadou S., peuvent créer des tensions insurmontables au sein du couple.

L’infertilité constitue également une cause de divorce, certains couples ne supportant pas la pression sociale ou familiale liée à l’incapacité de procréer.

Enfin, les mariages de filles mères avec d’autres hommes peuvent également être à l’origine de désunions, les enfants issus de ces unions complexifiant les relations familiales.

Face à cette réalité alarmante, il est crucial pour les couples de prendre conscience des défis que représentent le mariage et de travailler ensemble pour surmonter les difficultés. La communication, le respect mutuel et l’engagement sont des éléments clés pour préserver la stabilité et la durabilité des relations conjugales.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Coupures d’internet: Les travailleurs des opérateurs de télécommunications montent au créneau

Depuis le 2 juin 2023 jusqu’au 13 février 2024, les opérateurs de télécommunications au Sénégal ont été confrontés à une série de coupures d’internet mobiles orchestrées par le ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam. Ces interruptions répétées, au nombre de 13 au total sur cette période, ont eu des répercussions désastreuses sur l’économie et la population, avec des pertes estimées à environ trois milliards de FCFA.

C’est ce qu’a souligné Rosemary Balacoune Diouf, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste et des télécommunications, lors d’une déclaration sur Rfm. Selon elle, ces coupures ont représenté en moyenne l’équivalent d’une journée et demie sans accès à internet chaque mois, causant ainsi d’énormes pertes économiques pour les opérateurs et des préjudices sociaux-économiques pour des millions de clients et pour la population sénégalaise dans son ensemble.

Face à cette situation inacceptable, les travailleurs des opérateurs de télécommunications ont décidé de passer à l’action. Ils ont exprimé leur mécontentement en organisant ce matin un mouvement d’humeur, annonçant également leur intention d’organiser dans les prochains jours des journées de débrayage, avec le port de brassards rouges dans leurs différents lieux de travail.

« Suite à ces pertes énormes sur l’économie et sur les populations, nous avons décidé de passer à une autre vitesse pour marquer notre solidarité aux populations sénégalaises qui réclament leur droit à la communication, à l’information et à la liberté d’expression », a déclaré Mme Diouf. « Nous appelons l’Etat à rétablir la connexion via les données mobiles et à mettre fin aux coupures intempestives de ces services. Nous sommes déterminés à mener ce combat jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.

Cette protestation des travailleurs des opérateurs de télécommunications met en lumière l’importance de l’accès à internet dans la société moderne et souligne l’impact dévastateur des coupures répétées sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Il reste désormais à voir comment le gouvernement répondra à ces revendications légitimes et quelles seront les mesures prises pour garantir un accès stable et ininterrompu à internet pour tous.

Me El Hadi Diouf annonce une prise de parole cruciale concernant la possible libération de Sonko

Me El Hadi Diouf, avocat et figure publique bien connue au Sénégal, s’apprête à prendre la parole dans un contexte marqué par l’attente de la libération éventuelle d’Ousmane Sonko, leader politique et candidat recalé à la présidentielle. Cette annonce survient après la réaction controversée de l’ex-masseuse Adji Sarr, opposée à toute libération de Sonko.

La réaction de l’ex-masseuse Adji Sarr, celle de son avocat est attendue. Les Échos annonce que Me El Hadji Diouf fera face à la presse ce mercredi après midi. La robe noire a convoqué la presse chez lui, aux Almadies, à partir de 16 heures.

Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb lundi, Alioune Tine annonce que Ousmane Sonko devrait être libéré dans les prochains jours. Adji Sarr n’a pas tardé à manifester son opposition à cette éventualité. «Je ne pardonne pas, il (Sonko) doit purger sa peine. Un point, un trait. Je ferai face, peu importe les conséquences », a-t-elle vigoureusement réagi.

La source rappelle que Me El Hadji Diouf fait aussi partie des candidats recalés de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Report de la présidentielle : « Tous les démocrates doivent se mobiliser pour l’en empêcher » (Thierno Bocoum)

Thierne Bocoum ne décolère toujours pas contre le report de la présidentielle du 25 février 2024. Selon le président du mouvement Agir, Macky Sall, a volontairement installé le Sénégal dans une impasse.

Voici en intégralité son post :

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, nous serons face à des difficultés.

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Le président Macky Sall n’a pas appelé à la concertation et au dialogue avant de prendre son décret d’abrogation du décret portant convocation du corps électoral. Au contraire, il a répondu à quelques membres de l’opposition dont certains venaient fraîchement  de le quitter que la décision du conseil constitutionnel était définitive et qu’elle ne pouvait en aucune manière être susceptible de voie de recours. Il venait ainsi leur opposer les dispositions de l’article 92 de la constitution. Cette décision ferme a été par la suite exposée au public à travers un communiqué signé par son ministre- porte-parole. 
Les recalés et le peuple sénégalais étaient ainsi informés de la prééminence de la décision du conseil constitutionnel. 

À la surprise générale, le Président Macky Sall à travers un discours à la nation a décidé d’interrompre le processus électoral en violant les dispositions décisives qu’il avait lui-même opposées aux recalés en en informant le peuple sénégalais.

Dans ce discours, le Président Macky Sall avait mis l’accent sur la nécessité d’aller vers un dialogue. Cependant, au moment où il fallait choisir une autre date à travers une loi constitutionnelle, sa majorité parlementaire n’a ouvert aucun débat et a préféré faire un forcing et imposer le vote sans débat.

Une cohorte d’éléments de la gendarmerie a sorti manu militari des députés de l’opposition de la salle de vote. Ils ont été poussés vers la sortie, sans discernement. 

À la suite de ces forfaitures, une campagne devant couvrir la loi constitutionnelle d’un drap d’injusticiabilité a été enclenchée pour qu’aucun recours ne puisse arrêter la machine du coup d’Etat. Le conseil constitutionnel serait ainsi incompétent pour se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle.

Un argument qui a été longuement développé dans le camp du pouvoir en faisant référence à une jurisprudence constante de cette juridiction. 

Cependant, il reste évident que l’objet est légèrement différent lorsqu’il s’agit d’une loi couverte d’une clause d’intangibilité. 

Dans une contribution en réponse au ministre des affaire étrangères, le professeur Ismaila Madior Fall, nous avions mis l’accent sur cet aspect en précisant que le conseil constitutionnel pouvait effectivement se prononcer sur la constitutionnalité d’une telle loi, en l’occurrence celle portant sur la durée du mandat présidentiel dont le cadre temporel est fixé par l’article 31 de constitution. 

Une tribune d’éminents professeurs de droit, des sommités universitaires, est venue confirmer cette réalité en révélant une décision du conseil constitutionnel n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006. 
Cette décision considère que le pouvoir constituant qui est souverain peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée, « sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision »

Il est donc explicitement confirmée que la durée du mandat ayant été introduite en 2016 à l’alinéa 7 de l’article 103, comme ne pouvant pas faire l’objet d’une révision, le conseil constitutionnel serait en droit de rejeter et de déclarer inconstitutionnelle une loi touchant à la durée du mandat présidentiel qui constitue une clause intangible. 

J’ajouterai à cette réflexion que cette jurisprudence a été aussi celle du Conseil constitutionnel français depuis 1992. 
En effet la décision n° 92-312 DC du 2 septembre 1992 consacre les limites temporelles et les limites matérielles du pouvoir constituant comme c’est aussi le cas dans la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 du Conseil constitutionnel sénégalais. Ainsi concernant la limite matérielle, elle interdit de revenir sur une clause intangible qui concerne la forme républicaine du Gouvernement (dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution française qui est le corolaire de l’article 103 al 7 de la Constitution sénégalaise.)

Le conseil constitutionnel a cependant, malgré cette jurisprudence constante la possibilité de déclarer inconstitutionnelle ou pas cette loi portant modification de l’article 31 compte tenu du fait qu’il peut confirmer la jurisprudence tout comme il peut opérer un revirement jurisprudentiel. 

Tous les deux scénarios nous révèlent l’impasse où nous a mis le Président Macky Sall.

Si le Conseil constitutionnel déclare la loi inconstitutionnelle. Cela signifierait que les élections doivent se tenir à date échue. 

Or, le Président Macky Sall a, déjà, d’une manière unilatérale bloqué le processus électoral sans aucune base légale. Cela signifie qu’au moment où nous rédigeons ces lignes les délais sont éteints et la campagne électorale bloquée. Il est évidemment peu probable que l’élection se tienne à date échue si les candidats ne jouissent pas du droit de faire campagne en conformité avec les dates fixées par le code électoral et lorsque le Président Macky Sall dont l’illégal décret d’abrogation n’a pas encore été annulé, a la latitude de demeurer dans son illégalité en décidant de ne pas prendre un autre décret de convocation du corps électoral ou en le faisant tardivement ? 

Des observateurs et acteurs de la vie politique pensent qu’un dialogue pourrait permettre de décanter la situation en repoussant le délai de quelques jours pour permettre aux candidats de rattraper le temps perdu tout en maintenant la date de départ du Président Macky Sall ou l’allonger de juste quelques jours. 

Le délai ne peut évidemment pas   être rallongé même d’une journée sans le vote d’une loi. Or en cas de vote d’une loi, dans son rôle de contrôle a priori, le conseil constitutionnel saisi, ne permettra pas une rallonge de la date au nom de la même règle qui l’avait poussé à déclarer la loi inconstitutionnelle pour cause de violation d’une clause intangible relative à la durée. 

Si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent en laissant appliquer la volonté souveraine du pouvoir constituant, cela signifierait que la date du scrutin sera reportée au 15 décembre 2024. Précisons que c’est le scrutin qui a été reporté dans les dispositions de la nouvelle loi. L’élection n’a pas été annulée.

Or, par rapport au scrutin qui a été reporté, le conseil constitutionnel a déjà donné une décision définitive concernant la liste des candidats retenus. Cette décision n’est pas susceptible de recours. 
Ce qui signifie que le Conseil constitutionnel ne pourra pas revenir sur une telle décision au moment où le souhait du Président Macky Sall est d’ouvrir la liste et y inclure d’autres candidats et peut-être en sortir d’autres en tenant compte des revendications et appréhensions. 

Si par contre un nouveau processus devrait être enclenché pour pouvoir organiser l’élection du 15 décembre dans des conditions inclusives et transparentes. Il faudra faire table rase de tout ce qui a été fait jusqu’ici en retournant à l’Assemblée nationale et voter de nouvelles lois qui entre autres, rendront inopérantes les décisions définitives du conseil constitutionnel. 
Tout en précisant que ce même Conseil pourra être saisi pour un contrôle a priori sur une loi touchant ses prérogatives et ses décisions avant qu’elle n’entre en vigueur à travers sa promulgation. Sera-t-elle capable de se faire hara-kiri ? Irons-nous vers l’invocation des pouvoirs exceptionnels du Président de la République en cas de crise qu’un revirement de jurisprudence du Conseil pourrait engendrer sur la limitation des prérogatives du pouvoir constituant dérivé ?

En dehors de ces aspects liés au processus électoral, le dialogue qui sera ouvert ne pourra en aucune manière contenter tout le monde. 

Les 44 recalés n’ont pas les mêmes objectifs que les 20 candidats retenus. Ces derniers n’accepteront évidemment pas de voir leur passage aux différents filtres être remis en question. Les recalés non plus n’auront pas fait toutes ces réclamations motivées au point d’être désignés par le pouvoir en place comme étant une des raisons du report, pour ne pas être pris en compte. 
Sans compter toutes les velléités de discussions souterraines et bilatérales devant conduire à des conditionnalités qui seront entérinées en dehors du dialogue global. 

Le Président Macky Sall a mis ce pays dans une impasse incroyable au moment où les candidats étaient prêts à faire campagne et les électeurs prêts à voter à l’issue d’une campagne électorale encadrée par des offres programmatiques.

Il a ignoré le débat entre candidats et ce rendez-vous avec le peuple pour tout ramener à lui et essayer d’être le maître du jeu dans une série de forcing habillée par une demande constante à aller vers le dialogue. 

Pour l’instant c’est son « je » qui a décidé de mettre notre pays dans une situation d’instabilité et d’insécurité juridique sans précédent. 

Il n’a pas à chercher à tirer son épingle du jeu en promettant monts et merveilles. Il doit partir conformément aux pertinentes dispositions de notre constitution revêtues d’une clause intangible.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans (art 27 de la constitution de la République sénégalaise). L’article 103 précise que cette durée ne peut être révisée. 

Par conséquent, le Président Macky Sall n’a pas le droit de faire 5 ans et un autre jour. Il veut en faire au moins 300 de plus. 

Inacceptable !

Tous les démocrates de ce pays doivent se mobiliser pour l’en empêcher. 

Alberto Antuña, nouveau souffle pour les Lionnes du Sénégal : « Je vais essayer d’être le meilleur entraîneur possible pour le Sénégal »

Après avoir marqué les esprits en tant que coach de basket en Ouganda lors de l’Afrobasket féminin Kigali 2023, Alberto Antuña pose désormais ses baluchons dans la Tanière des Lionnes du Sénégal, avec un regard plein d’optimisme vers l’avenir.

Ancien entraîneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball de l’Ouganda, Alberto Antuña a rejoint la sélection sénégalaise avec une réputation déjà établie pour ses performances remarquables. Sous sa direction, l’équipe ougandaise a réussi à se hisser jusqu’en quarts de finale de l’Afrobasket féminin 2023, démontrant ainsi ses compétences et son savoir-faire.

Agé de 33 ans, l’entraîneur espagnol se montre enthousiaste à l’idée de travailler au Sénégal et en Afrique. Il met en avant l’importance du scoutisme et de l’étude du jeu pour remporter des matchs et surmonter les défis posés par les équipes adverses.

Son objectif principal est de contribuer au succès de l’équipe nationale sénégalaise et de représenter dignement le pays sur la scène internationale. Dans une déclaration à L’Observateur, Alberto Antuña exprime son désir de devenir le meilleur entraîneur possible pour le Sénégal, montrant ainsi sa détermination à faire de son mieux pour l’équipe.

Alberto Antuña a été nommé sélectionneur des Lionnes en novembre dernier, succédant ainsi à Moustapha Gaye. Avec son expérience et son engagement envers l’excellence, il apporte un nouveau souffle et une nouvelle vision à l’équipe, nourrissant les espoirs de succès et de réalisations pour les Lionnes du Sénégal dans les compétitions à venir.

Entente historique : Le Sénégal et le Maroc signent un accord sur les Collectivités Territoriales

Le 12 février dernier, une étape historique a été franchie dans les relations entre le Sénégal et le Maroc avec la signature d’un protocole d’accord entre l’Association des Départements du Sénégal (ADS) et l’Association des Régions du Maroc (ARM). Cette signature, inédite, renforce les liens historiques et culturels qui unissent ces deux nations.

L’objectif central de cet accord est de fournir un cadre formel et structuré pour la coopération et le partenariat entre les deux associations. En unissant leurs forces, elles aspirent à concrétiser des relations bilatérales déjà solides, fondées sur la compréhension mutuelle et la coopération fructueuse, selon Ahmed Youssouph Bengelloune, Président de l’ADS.

Cette collaboration transcende les frontières géographiques et vise à exploiter le potentiel des collectivités respectives pour favoriser un développement harmonieux et durable. À travers cet accord, les deux parties concrétisent leur engagement à partager leurs expériences, à apprendre les uns des autres et à mettre en œuvre des projets conjoints bénéfiques à leurs citoyens.

M. Bengelloune souligne que les défis et les aspirations communs en matière de développement territorial unissent l’ADS et l’ARM. Ensemble, elles peuvent explorer des stratégies novatrices pour promouvoir le développement socioéconomique territorial et améliorer la qualité de vie des concitoyens.

Il exprime sa gratitude envers le Président de l’ARM pour sa volonté de collaborer et de partager une vision commune de développement territorial. Ensemble, ils sont appelés à transcender les frontières nationales et à bâtir un avenir où leurs collectivités prospéreront en toute solidarité.

En conclusion, cette signature marque le début d’une ère fructueuse de coopération entre l’ADS et l’ARM. Leurs actions conjointes ouvriront la voie à un partenariat durable, contribuant ainsi au progrès et à la prospérité de leurs collectivités respectives.

Touba : Les Baye Fall annoncent leur opposition aux manifestations politiques

À Touba, les membres de la confrérie des Baye Fall ont déclaré leur ferme opposition à toute manifestation politique, en réponse à l’appel du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha, qui a exprimé son opposition à toute activité politique dans la ville sainte et ses environs.

Dans une intervention récente, les Baye Fall ont organisé une patrouille dans les rues de Touba, armés de machettes, de bâtons et d’autres armes blanches, afin de dissuader tout manifestant potentiel. Ils assurent ainsi la surveillance stricte du « Ndiguel » (consigne) du Khalife général des Mourides, qui proscrit toute manifestation politique dans la région.

Cette déclaration des Baye Fall intervient dans un contexte où les tensions politiques sont vives au Sénégal, notamment en raison du report de l’élection présidentielle. Les autorités religieuses jouent un rôle important dans la gestion de ces tensions, appelant souvent à la paix et à la non-ingérence politique dans les zones religieuses telles que Touba.

L’opposition des Baye Fall aux manifestations politiques soulève des questions sur les limites de l’expression politique dans la région et met en lumière le rôle des autorités religieuses dans la régulation des activités politiques.

Absa Hane, journaliste de Seneweb, raconte son agression brutale par les forces de l’ordre lors d’une manifestation

Absa Hane, une journaliste de Seneweb, a été arrêtée et agressée par les forces de l’ordre lors de la manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, vendredi dernier. Dans un récit détaillé sur les réseaux sociaux, elle décrit comment elle a été « lâchement et sauvagement agressée par des éléments de la Police Nationale du Sénégal » alors qu’elle faisait son travail de journaliste.

Dans son témoignage, devenu viral, Absa Hane dénonce une agression brutale, incluant des gifles et des coups de pieds, dont plusieurs à la tête qui l’ont rendue inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. Malgré cette violence, elle affirme ne pas avoir peur et préfère affronter l’arbitraire pour défendre ses convictions, ses droits, et sa liberté d’expression.

Elle décrit l’attaque comme le résultat de la lâcheté de quelques policiers qui ont choisi d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente. Absa Hane affirme qu’elle retient le matricule de son principal agresseur et qu’elle fera tout en son pouvoir pour qu’il réponde de ses actes, et pour empêcher que d’autres personnes subissent la même violence gratuite.

Cette affaire soulève de vives préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à l’utilisation disproportionnée de la force par les forces de l’ordre lors des manifestations. Les appels à une enquête approfondie et à des mesures contre les responsables présumés de cette agression se multiplient dans le contexte de cette affaire.

Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Rebeuss : un dealer arrêté avec 721 comprimés de « volets » et des médicaments contrefaits

La police de Rebeuss a frappé un grand coup en démantelant un réseau de trafic de drogue opérant entre Rebeuss et Fass. L’opération a abouti à l’arrestation de M. Ndiaye (23 ans) et de son complice K. Keita (18 ans), tous deux accusés de trafic de stupéfiants.

L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme signalant l’existence d’un réseau de trafic de « volets » dans le quartier de Rebeuss. Les éléments de la Brigade de Recherches ont alors infiltré le réseau, ce qui leur a permis d’identifier K. Keita comme membre actif. L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de police ait passé une commande de dix comprimés d’ecstasy, établissant ainsi la culpabilité de K. Keita. Interrogé, celui-ci a révélé l’identité de son fournisseur, M. Ndiaye.

Lors de l’interpellation de M. Ndiaye à son domicile à Fass, les policiers ont découvert une quantité impressionnante de drogue, comprenant 721 comprimés d’ecstasy et plusieurs autres médicaments contrefaits. L’enquête a également révélé que certains des comprimés contenaient des substances dangereuses, y compris des dépresseurs du système nerveux central.

Les résultats de l’analyse des drogues saisis ont confirmé la présence d’ecstasy dans neuf des comprimés, tandis que quatre autres contenaient des substances illicites. De plus, quatre comprimés étaient des médicaments contrefaits, dont l’un contenait un dépresseur du système nerveux central.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,5 millions de F CFA, selon les déclarations de M. Ndiaye. Celui-ci et son complice sont désormais poursuivis pour détention et trafic de drogue, ainsi que pour détention et trafic illicite de médicaments.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé publique contre les substances illicites et les médicaments contrefaits.

Message du Khalife Général des Tidianes au Président Macky Sall : Un appel à la Paix et au Dialogue

Face aux récentes tensions politiques et aux événements tragiques ayant endeuillé le Sénégal, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a pris la parole pour exprimer sa compassion envers les familles des victimes et adresser un appel vibrant à la préservation de la paix dans le pays.

Dans un discours empreint de solennité, le guide religieux a d’abord exprimé sa profonde tristesse et sa solidarité envers les familles endeuillées par les récents événements. Il a présenté ses condoléances les plus attristées et a assuré les proches des victimes de ses prières pour le repos éternel de leurs êtres chers.

Revenant sur la situation politique tendue qui prévaut au Sénégal, Serigne Babacar Sy Mansour a appelé à la retenue et à la paix. Il a souligné l’importance pour tous les acteurs de la société, qu’ils soient politiques, membres de la société civile ou simples citoyens, de privilégier le dialogue et la concertation pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

S’adressant directement au président de la République, Macky Sall, le Khalife a appelé à la recherche de solutions inclusives et constructives pour sortir de l’impasse actuelle. Il a encouragé le chef de l’État à favoriser le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation afin de trouver des solutions pacifiques et durables aux crises politiques et sociales en cours.

Dans un appel à l’unité nationale, Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté l’ensemble de la classe politique à placer l’intérêt supérieur du peuple sénégalais au-dessus des considérations partisanes. Il a invité les différentes factions politiques à accepter les mains tendues et à œuvrer ensemble pour assurer la stabilité du pays et la tenue d’élections apaisées et inclusives.

En concluant son message, le Khalife a rappelé la nécessité de préserver l’unité et la cohésion sociale du Sénégal, soulignant que seule une approche basée sur le dialogue et le respect mutuel peut permettre de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Message de Paix du Président Macky Sall aux Chrétiens en ce Jour de Carême

En ce jour symbolique du Carême, marquant le commencement d’une période de jeûne et de réflexion pour la communauté chrétienne, le président Macky Sall a transmis un message empreint de paix et d’harmonie à tous les fidèles catholiques.

« En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un carême béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité. Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort. Ensemble, rappelons-nous que la paix est un objectif essentiel », a-t-il exprimé.

Ce message, empreint de valeurs universelles telles que la solidarité et la compassion, souligne l’importance de la paix intérieure et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Le président Sall invite ainsi chacun à s’unir dans un esprit de tolérance et de compréhension, en mettant l’accent sur les vertus du partage et de la bienveillance.

Alors que les fidèles entament cette période de méditation et de purification, le président Sall encourage à faire preuve de générosité envers les plus démunis et à cultiver un sentiment de solidarité envers tous les membres de la communauté, quelles que soient leurs croyances ou leurs origines.

Ce message présidentiel témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur du vivre-ensemble et de la promotion des valeurs de tolérance et d’unité nationale. En cette période de Carême, il invite chacun à méditer sur ces principes fondamentaux et à œuvrer ensemble pour un Sénégal plus pacifique et solidaire.

Krépin Diatta, suspension lourde : La CAF inflige une sanction sévère à l’attaquant Sénégalais

La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris une décision sévère à l’encontre de Krépin Diatta, joueur de l’équipe nationale du Sénégal et de l’AS Monaco. Après son coup de gueule contre un officiel de la CAF, suite à l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) par la Côte d’Ivoire, Diatta a écopé d’une lourde sanction de la part de l’instance continentale.

La CAF a annoncé une suspension de quatre matchs pour Diatta, dont deux sont fermes, ainsi qu’une amende de 10 000 dollars (environ 6 millions de francs CFA). Le joueur de 24 ans avait lancé des accusations de corruption envers un officiel guinéen de la CAF, déclarant « Vous êtes des corrompus » devant les médias après la défaite de son équipe.

Suite à cet incident, la CAF a ouvert une enquête et a auditionné Diatta par vidéoconférence. Cependant, le joueur n’a pas été en mesure de fournir des preuves pour étayer ses allégations. En conséquence, la CAF a pris des mesures drastiques. Diatta sera exclu des deux prochains matchs du Sénégal, avec une période probatoire pour les deux matchs suivants, pendant une année entière.

En plus de la sanction infligée au joueur, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a également été pénalisée. La FSF devra payer une amende de 6 millions de francs CFA pour le comportement de l’un de ses joueurs vedettes lors de la compétition continentale.

Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

Le Dakarois Quotidien N°107 – du 14/02/24

Le Dakarois Quotidien N°107 – du 14/02/24
🔴 Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise

LIGUE DES CHAMPIONS – PSG-REAL SOCIEDAD – « ÇA N’A JAMAIS ÉTÉ TRACÉ D’AVANCE » : AUX ORIGINES DE LA COMÈTE BRADLEY BARCOLA

Bradley Barcola sera probablement titulaire aux côtés de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé pour affronter la Real Sociedad mercredi soir. Si son arrivée dans la capitale et le prix de son transfert avaient questionné, le voici titulaire indiscutable. A l’image de son histoire : celle d’un gamin jamais annoncé comme un « crack » mais toujours prêt. Portrait, grâce à ceux qui l’ont côtoyé.

Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé, Bradley Barcola. Il ne faut jamais jurer de rien avec Luis Enrique, mais voilà à quoi ressemblera très probablement le trio d’attaque du PSG pour affronter la Real Sociedad en huitièmes de finale aller de Ligue des champions, mercredi soir (21h). Le premier a été recruté pour ces moments, le deuxième est l’atout numéro 1 du club francilien. Le troisième, lui, partait de plus loin à son arrivée en toute fin de mercato estival. Mais en cinq mois et demi, l’ailier formé à Lyon a déjà fait son trou dans la capitale, s’imposant aux yeux de son coach espagnol comme à ceux d’un Parc des Princes qui en a déjà fait l’un de ses chouchous. Une adaptation à l’image de son explosion, fulgurante, à 21 ans. Randal Kolo Muani ou Gonçalo Ramos n’ont qu’à patienter sur le banc.

Vu sous cet angle, le récit semble presque banal. Des jeunes toujours plus précoces, toujours plus talentueux, s’imposent régulièrement dans les plus grands clubs européens après avoir sauté les étapes durant toute leur formation. Mais le parcours de Bradley Barcola n’a rien à voir avec tout cela. Parce que son destin n’a jamais été tout tracé. Parce que personne ne l’a jamais mis sur un piédestal, ni vendu comme le crack de demain. Parce qu’il a constamment dû faire plus que les autres.

L’histoire de Barcola est d’abord celle d’un gamin toujours dans les pattes de son frère Malcolm – gardien passé par l’OL – lors de ses entraînements à l’AS Buers Villeurbanne. Bradley imite son aîné de trois ans et s’impose, une fois n’est pas coutume, comme une évidence. Mehdi Ghazel, son entraîneur en U7 et U8, se souvient : « Il était vraiment au-dessus. Ce qui est impressionnant, c’est qu’il avait les mêmes facultés qu’à l’heure actuelle : très rapide, très bon dans des petits espaces, à éliminer en un contre un, à finir. Les gens voyaient un garçon tout petit dribbler tout le monde, aller super vite, c’est ce qui choquait un peu tout le monde ».

Dès le début de sa saison en U8, la maman du jeune Bradley n’est plus seule à l’observer de près, elle qui filme tous ses matches. Le voilà qui tape dans l’œil des recruteurs lyonnais et, rapidement, son départ à l’OL en fin de saison est acté. Du classique, jusqu’ici, pour un joueur ayant percé dans l’élite.

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LE DIFFICILE CAP DE LA FORMATION : « IL N’ÉTAIT PAS DANS LES TOPS JOUEURS »

A 8 ans, Barcola rejoint donc le grand Lyon. Le cadre n’est plus le même. Le niveau non plus, naturellement. L’attraction principale de Villeurbanne se retrouve noyée dans la masse, au point que son passage dans la catégorie au-dessus se fait parfois de justesse. « Ça n’a pas été un garçon qui était précoce », rembobine Jean-François Vulliez, qui l’a suivi durant toute sa pré-formation, puis en tant que directeur du centre de formation.

« Ça n’a jamais été un parcours facile, tracé d’avance. Il n’a jamais été surclassé. Il n’était pas dans les tops joueurs de sa catégorie. Il était très longiligne, avec peu de force, peu de puissance. C’était un bon joueur de football à l’Olympique Lyonnais », résume celui qui a vu débarquer les Amine Gouiri, Maxence Caqueret et autres Rayan Cherki.

Le Lyonnais de naissance n’est donc pas au-dessus du lot. Il ne fait pas partie de ces jeunes sélectionnés dans toutes les catégories en équipe de France et ne découvre les Bleus qu’en janvier 2020, à l’occasion d’un stage au CNF Clairefontaine avec la sélection U18 de Jean-Claude Giuntini. Barcola se démarque alors autrement. Par le travail, évidemment, pour celui qui a fait de Cristiano Ronaldo un modèle. Par un comportement irréprochable, aussi.

« C’est un gamin qui est tellement gentil, même dans la vraie vie, loue Mehdi Ghazel. Il a toujours dû bosser plus que les autres, il ne faisait pas de problèmes, il était attentif, il écoutait ce qu’on lui disaitIl était apprécié de tout le monde. Ça vient de l’éducation aussi, avec des parents toujours à l’heure, qui disaient tout le temps bonjour, qui ne se mêlaient pas du foot, qui venaient juste regarder leur enfant ».

Eurosport

Révélations Explosives: Boubacar Camara dénonce les manœuvres politiques

Dans une interview exclusive accordée à Maimouna Ndour Faye, diffusée le mardi 13 février 2024, le Président du Parti Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax, Boubacar Camara, a levé le voile sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Ses déclarations ont éclairé d’une lumière crue les coulisses de la politique sénégalaise, révélant un tableau troublant de manœuvres politiques et de calculs de pouvoir.

M. Camara a d’abord souligné que lorsqu’il évoquait la possibilité d’un report, il le faisait dans un esprit de prévoyance et de consensus avec tous les acteurs concernés. Cependant, il a fermement condamné le report unilatéral orchestré par le Président Macky Sall, affirmant que cela violait la Constitution et ôtait toute légitimité au chef de l’État à partir du 2 avril.
Le candidat à la présidentielle a ensuite révélé l’existence d’un complot ourdi par des politiciens influents, visant à reporter l’élection pour écarter les candidats qui n’avaient pas participé aux dialogues politiques antérieurs. Cette manoeuvre, selon M. Camara, témoigne d’une volonté de maintenir le pouvoir entre un cercle restreint de politiciens, aux dépens d’une réelle alternance démocratique.
L’évocation des « Mastodons » politiques, tels que le PS, l’AFP, le PDS et l’APR, a soulevé une autre révélation de M. Camara : aucun de ces partis n’avait de candidat parmi les 20 en lice. Cette absence de représentation souligne, selon lui, la peur de ces partis face à une reconfiguration politique qui pourrait les exclure du pouvoir.
Enfin, M. Camara a déclaré qu’il ne participerait qu’au dialogue organisé par le conseil constitutionnel après avoir rejeté la décision de reporter les élections. Cette position démontre son engagement envers la démocratie et son refus de cautionner des manoeuvres politiques jugées anti-démocratiques.
Les révélations de Boubacar Camara s’ajoutent à un ensemble de critiques et de doutes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral au Sénégal. Elles soulignent l’importance cruciale de la vigilance démocratique et de la transparence dans le fonctionnement des institutions politiques pour garantir l’intégrité du processus électoral et le respect des principes démocratiques fondamentaux.

M. Coly

Louga : la collégienne poignarde le commerçant puis l’accuse de…

Une rocambolesque affaire de vol défraie la chronique à Louga. Selon L’Observateur, elle oppose une collégienne à un commerçant. Les deux parties s’accusent mutuellement.

Arrêtée vendredi par les éléments du commissariat central de Louga, T. S, 16 ans et élève en classe de Seconde, est accusée d’avoir poignardé I. L., propriétaire d’une boutique spécialisée dans la vente d’effets vestimentaires.

Un témoin oculaire confie que le jour des faits, il a, comme il a l’habitude de le faire chaque vendredi, appelé son collègue commerçant pour qu’ils se rendent ensemble à la Mosquée. Mais, ce jour-là, ce dernier l’a supplié de lui venir en aide. Ainsi, grande fut sa surprise de trouver celui-ci affalé au sol et gisant dans une mare de sang. Lorsqu’il s’est approché, décrit-il, « il a constaté que son interlocuteur avait le ventre ouvert et les boyaux dehors. »

Le témoin ajoute avoir remarqué la présence d’une jeune fille tenant un couteau entre les mains gantées, qu’il dit avoir désarmée avant d’ameuter les passants.

Alertés, les éléments de la 52e Compagnie d’incendie et de secours ont procédé à l’évacuation du commerçant au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye où le commerçant sera admis aux urgences.

Blessée à la main, la mineure mise en cause, a fait un tour à l’hôpital, avant son arrestation.

D’après L’Obs, elle a déclaré que sa victime a tenté de la violer. Une version contestée par le commerçant, lors de son audition sur son lit d’hôpital.

Pourquoi l’amnistie de Ousmane Sonko ne devrait pas être accordée

Le débat sur l’amnistie de Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, soulève des questions cruciales concernant la justice, la responsabilité et l’intégrité de l’État de droit. Bien que certains puissent soutenir qu’une amnistie pour Sonko serait un geste de réconciliation et de pacification dans un climat politique tendu, il est impératif de reconnaître les raisons pour lesquelles une telle mesure serait problématique et contre-productive.

Tout d’abord, accorder une amnistie à Ousmane Sonko enverrait un message troublant sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans une société démocratique. Sonko est confronté à des accusations sérieuses et graves, notamment de viol présumé, qui doivent être traitées avec la plus grande rigueur juridique. Accepter une amnistie en de telles circonstances pourrait saper la confiance du public dans le système judiciaire et donner l’impression que les personnes puissantes peuvent échapper à la justice.

De plus, accorder une amnistie à Sonko pourrait compromettre la lutte contre la violence sexuelle et les agressions contre les femmes au Sénégal. En tant que personnalité publique, Sonko est censé être un exemple de respect des droits des femmes et de la dignité humaine. L’amnistier enverrait un message dévastateur aux survivantes de viol et à leurs défenseurs, en minimisant l’importance de leur quête de justice et en sapant les efforts visant à éliminer la culture du silence et de l’impunité.

En outre, accorder une amnistie à Sonko pourrait aggraver les divisions politiques et sociales déjà présentes au Sénégal. Dans un contexte où les tensions politiques sont vives et où le pays est confronté à des défis économiques et sociaux, une amnistie pourrait exacerber les sentiments d’injustice et de méfiance entre les différents segments de la société. Plutôt que de favoriser la réconciliation, cela risquerait d’alimenter le ressentiment et la polarisation.

Accorder une amnistie à Ousmane Sonko serait une erreur morale et politique. Cela enverrait un message dangereux sur l’importance de la responsabilité et de la justice, compromettrait les progrès réalisés dans la lutte contre la violence sexuelle et aggraverait les divisions sociales et politiques au Sénégal. Au lieu de cela, il est impératif que Sonko soit traité équitablement par le système judiciaire et que toute décision concernant son sort soit prise dans le respect de l’État de droit et des droits de l’homme.

PATEFENE

João Cancelo ne retournera plus à Manchester City

Selon le journal Mundo Deportivo, João Cancelo ne devrait plus porter le maillot de Manchester City. Tout semble indiquer qu’il reste en Catalogne la saison prochaine.

Le journal Mundo Deportivo rapporte mardi que Manchester City n’est plus intéressé par le retour de João Cancelo, bien que les deux parties aient un contrat jusqu’en 2027. Le Portugais aurait eu un désaccord avec l’entraîneur des Sky Blues, Pep Guardiola, la saison dernière, ce qui a entraîné son prêt au Bayern en janvier 2023, puis au FC Barcelone cette saison.

La même source indique que les champions d’Europe en titre ont déjà décidé de ne pas rappeler le latéral polyvalent en raison du désaccord qu’il avait avec Guardiola, ce qui pourrait faciliter le transfert définitif du joueur chez les Blaugrana, pour lesquels il a déjà joué 26 matchs cette saison.

Bien qu’il s’agisse d’un joueur très convoité en Europe, le journal espagnol affirme que, compte tenu de l’adaptation de Cancelo à Barcelone et des bonnes relations entre l’agent du joueur, Jorge Mendes, et le club catalan, il y a de fortes chances qu’il reste en Catalogne la saison prochaine, que ce soit définitivement ou sous la forme d’un nouveau prêt.

C1 | LEIPZIG – REAL (0-1) | TCHOUAMÉNI, NOUVEAU PATRON DE LA DÉFENSE MADRILÈNE : « MAIS NE LE DITES PAS À DESCHAMPS ! »

Auteur d’une nouvelle performance convaincante en défense centrale, Aurélien Tchouaméni a brillé lors de la victoire du Real Madrid sur la pelouse de Leipzig (0-1) ce mardi soir lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions. S’il ne rechigne pas à dépanner son équipe au vu des nombreuse absences dans ce secteur, l’ancien Monégasque ne compte pas s’y installer. Didier Deschamps est prévenu.

Ne le dites pas trop fort. Mais ce mardi soir, lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions face à Leipzig (0-1), Aurélien Tchouaméni s’est encore sublimé au poste de défenseur central. Contraint une nouvelle fois de reculer pour survenir aux absences d’Eder Militao, David Alaba et Antonio Rüdiger, l’international français ne s’est pas fait prier. Au point d’envisager une reconversion… en équipe de France

« Par rapport à l’équipe de France ? Non, attention le coach (Didier Deschamps, ndlr) regarde, a-t-il plaisanté au micro de Canal +. Il ne faut pas lui dire ça. Mon poste de prédilection, c’est milieu de terrain. Si le coach fait appel à moi en tant que défenseur, je vais donner le maximum. Mais je pense que nous avons ce qu’il faut en sélection, ça va aller. »

TCHOUAMÉNI ET LA POSSIBLE ARRIVÉE DE MBAPPÉ AU REAL

Que Tchouaméni se rassure, Carlo Ancelotti, son entraîneur, ne semble pas avoir prévu de l’installer dans ce rôle de manière définitive. « Il n’aime pas jouer défenseur central comme Camavinga n’aime pas jouer défenseur latéral, indiquait-il en décembre dernier. Mais il est très bon comme défenseur central et il le sait. Il a compris que s’il y a une urgence, il jouera défenseur central pour un ou deux matchs. Après, le futur de Tchouaméni au Real Madrid, c’est comme pivot (milieu de terrain), et nous le savons tous. »

Enfin, toujours au micro de Canal+, l’ancien Monégasque a évoqué la possible arrivée de Kylian Mbappé (PSG) au Real Madrid en fin de saison. « S’il m’a annoncé son choix personnellement ? Bah non, a-t-il répondu. Mais même s’il me l’avait annoncé, je ne vous l’aurais pas dit (rires). On en parle dans le vestiaire de temps en temps. C’est un sujet important depuis pas mal d’années. On espère que ça va se décanter dans les semaines à venir. »

Eurosport

Les Eléphants champions d’Afrique décorés et primés

La sélection ivoirienne de football, devenue championne d’Afrique pour la troisième fois de son histoire dimanche, à domicile, a été décorée et primée mardi lors d’une cérémonie à la présidence à Abidjan.

Chaque joueur a reçu une prime du Président de la République Alassane Ouattara d’un montant de 50 millions de francs CFA (76.000 euros) et une villa d’une valeur identique. 

Le sélectionneur Emerse Faé qui a pris les rênes de l’équipe en cours de route, après l’éviction de Jean-Louis Gasset, reçoit quant à lui une prime de 100 millions de francs (152.000 euros).

L’ensemble des joueurs et du staff ont également été décorés de l’ordre national, la plus grande distinction en Côte d’Ivoire.

« Vous avez procuré du bonheur à tous les Ivoiriens, bravo, bravo », a lancé le président Ouattara lors de cette cérémonie, en présence de l’ensemble du gouvernement et des présidents d’institutions.

« Vous n’imaginez pas à quel point vous avez réussi à unir les Ivoiriens », a ajouté le chef de l’Etat qui a également salué les forces de sécurité pour « la manière dont cette CAN a été sécurisée ». 

« Nous avons montré qu’une Côte d’Ivoire unie est capable de beaucoup de choses », a abondé Max-Alain Gradel, le capitaine de la sélection.

La cérémonie a aussi été l’occasion pour les joueurs de rendre un hommage appuyé au président Ouattara qui avait publiquement encouragé les Eléphants, le 23 janvier après l’humiliante défaite en phases de groupes contre la Guinée Equatoriale (4-0). 

« Tout le monde nous avait tourné le dos. Mais vous avez eu les mots d’un père qui donne de la confiance parce qu’il fait confiance. Merci pour ce que vous avez dit au moment où vous l’avez dit », a déclaré Max-Alain Gradel. 

La Côte d’Ivoire a réussi un parcours quasi miraculeux pour gagner cette CAN: au bord de l’élimination après sa déroute contre la Guinée Equatoriale, elle a ensuite battu le Sénégal, le Mali, la RDC et le Nigeria, déjouant les pronostics.

Un triomphe couplé à une organisation réussie de la compétition qui a permis un moment d’unité nationale dans le pays.

« Félicitations aux autorités, au président Alassane Ouattara et à tous ceux qui ont organisé cette CAN sur notre territoire pour une 3e victoire historique », a salué Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, dans un communiqué.

afp

Cisjordanie: la France annonce des «sanctions» contre 28 colons israéliens «extrémistes»

La pression internationale s’intensifie mardi pour un accord de trêve entre Israël et le Hamas incluant une nouvelle libération d’otages, malgré les menaces d’une offensive sur Rafah, dernier refuge pour plus d’un million de Palestiniens de la bande de Gaza. Des pourparlers seraient en cours au Caire sous l’égide de l’Égypte et des États-Unis.

Ce qu’il faut retenir

■ Une délégation israélienne s’est rendu ce mardi au Caire pour de nouveaux pourparlers avec des responsables américains, qataris et égyptiens sur un accord de trêve dans la bande de Gaza. Le chef du Mossad, David Barnea, et le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure), Ronen Bar, y rencontreront notamment le directeur de la CIA, Richard Burns. Joe Biden a annoncé qu’un accord de libération des otages détenus à Gaza, accompagné d’une pause « d’au moins six semaines » dans les hostilités entre Israël et le Hamas, était actuellement en discussion.

■  Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir adopté des « sanctions » à l’encontre de 28 «colons israéliens extrémistes » coupables de « violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie ».

■ L’Afrique du Sud a annoncé mardi avoir déposé un nouveau recours auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l’ONU afin qu’elle examine en urgence l’annonce par Israël d’une prochaine offensive militaire sur Rafah et s’oppose si nécessaire à « une nouvelle violation des droits ».

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, communiqué ce mardi 13 février, 28 473 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Il a fait état d’un total de 133 morts au cours des dernières 24 heures. Les victimes sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre également 68 146 blessés.

23h30 : La stratégie du Hezbollah fait débat

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah l’a réaffirmé ce mardi lors d’un discours à Beyrouth : son mouvement ne cessera de viser le nord d’Israel que si la guerre à Gaza s’arrête. Cela fait quatre mois que le Hezbollah, proche de l’Iran, mène des attaques auxquelles l’armée israélienne riposte. un choix qui suscite de l’adhésion mais aussi des critiques au Liban, pointe notre envoyé spécial au Liban, Nicolas Falez.

Le Hezbollah bénéficie d’un très fort soutien de sa base populaire : les musulmans chiites du Liban. Intellectuel et militant politique, Hares Sleiman lui fait partie des rares voix chiites critiques du Hezbollah. « Je suis Libanais avant d’être chiite. Je ne suis pas Iranien. Je pense que l’Iran ont leurs intérêts. Et moi je suis une victime du pouvoir iranien et de l’hégémonie iranienne sur les pays arabes. »

Les Chrétiens libanais eux sont divisés sur la stratégie du Hezbollah. Le Patriarche chrétien maronite a mis en garde contre une confrontation armée qui pourrait entrainer le tout le Liban dans l’abîme. Plusieurs partis politiques chrétiens sont sur la même ligne. Mais pas celui de Tony Frangié, jeune député du parti Marada : « Il y a un cas spécial au Liban qui a évolué en résistance et qui est devenu aujourd’hui un groupe politique et militaire très fort, le Hezbollah. On n’est pas en train de dire que c’est une situation normale qui doit continuer. Mais aujourd’hui avec la confrontation et le besoin de protection des terres libanaises, je pense que le Hezbollah est beaucoup mieux équipé que l’armée libanaise. »

Le député est le fils de Sleiman Frangié en lice pour  devenir un jour président du Liban, poste vacant depuis plus d’un an. Le Hezbollah sera incontournable pour sortir de ce blocage politique.

22h35 : Les États-Unis examinent les informations faisant état de civils blessés par Israël, selon le Département d’État

Les États-Unis examinent les informations selon lesquelles Israël aurait blessé des civils dans sa guerre à Gaza, dans le cadre d’un ensemble de lignes directrices visant à garantir que les pays recevant des armes américaines mènent des opérations militaires conformément au droit humanitaire international, a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

L’administration Biden a été critiquée pour avoir continué à fournir des armes à Israël alors que les allégations s’accumulent selon lesquelles des armes de fabrication américaine auraient été utilisées dans des frappes qui ont tué ou blessé des civils. « Nous cherchons à évaluer de manière approfondie les rapports faisant état de dommages civils par les destinataires autorisés des articles de défense fournis par les États-Unis dans le monde entier », a déclaré Miller lors d’un point de presse, ajoutant qu’un processus dans le cadre du Civilian Harm Incident Response Guidance (CHIRG) du Département d’État évaluait les incidents dans le conflit à Gaza.

Le CHIRG a été créé en août 2023, quelques semaines seulement avant que le groupe militant palestinien Hamas ne tue 1 200 personnes et ne prenne 240 otages lors d’un raid dans le sud d’Israël le 7 octobre, selon des chiffres israéliens. L’attaque israélienne contre Gaza qui a suivi a tué plus de 28 000 Palestiniens et en a blessé plus de 68 000, selon les responsables de la santé de Gaza.

Matthew Miller n’a pas précisé quand le processus CHIRG a été lancé ni combien d’incidents étaient en cours d’examen. Mais une source proche du processus a déclaré que le département étudiait au moins 50 incidents signalés impliquant des civils. « Ce processus n’est pas destiné à fonctionner comme un mécanisme de réponse rapide, a déclaré Miller. Au contraire, il est conçu pour évaluer systématiquement les incidents causant des dommages aux civils et élaborer des réponses politiques appropriées pour réduire le risque que de tels incidents se reproduisent à l’avenir et pour inciter les partenaires à mener des opérations militaires conformément au droit international humanitaire ».

Ce processus est distinct des évaluations que le Département d’État entreprend parfois pour déterminer si des crimes contre l’humanité ou même un génocide ont été commis dans un conflit.

Le président Joe Biden a publié la semaine dernière un nouveau mémorandum sur la sécurité nationale qui oblige les pays recevant l’aide américaine en matière de sécurité à fournir l’assurance qu’ils respecteront le droit international et ne restreindront pas l’accès à l’aide humanitaire en cas de conflit. Le mémorandum exige également que les départements d’État et de la Défense rendent compte au Congrès si les armes financées par les États-Unis ont été utilisées d’une manière incompatible avec le droit international ou incompatible avec les meilleures pratiques établies pour prévenir les dommages civils.

22h05 :  MSF appelle Israël à protéger les personnes hospitalisées à l’hôpital Nasser

Médecins Sans Frontières (MSF) a confirmé que les forces israéliennes ont ordonné aux personnes déplacées à l’intérieur du complexe médical de Khan Younis de quitter l’hôpital. « MSF appelle l’armée israélienne à épargner le personnel médical, les patients et les personnes déplacées », a déclaré le groupe d’aide médicale dans une série de publications sur les réseaux sociaux.

Manchester City l’emporte à Copenhague et fait un pas vers les quarts

Le tenant du titre Manchester City a fait un pas vers les quarts de finale de la Ligue des champions en allant battre, non sans difficulté, le FC Copenhague 3-1, mardi en 8e de finale aller. 

« Nous avons joué le match que nous devions », s’est félicité l’entraîneur des Citizens Pep Guardiola à la fin de la rencontre.

Parfois titillés par des Lions danois décidés à ne rien lâcher, les champions en titre ont largement dominé la rencontre, ouvrant le score dès la 10e minute.

Servi en profondeur par Phil Foden, Kevin De Bruyne a placé un rapide tir croisé, son premier but en Ligue des Champions cette saison, ne laissant aucune chance au gardien du FCK, Kamil Grabara.

Puis les Danois ont égalisé (34e) grâce à une reprise du droit de la nouvelle recrue Magnus Mattsson, dans le onze de départ à la faveur de l’absence de Lukas Lerager, sur un tir enroulé de 20 mètres dans l’axe après une relance loupée d’Ederson, le gardien mancunien.

Foden douche les espoirs danois

Cette action a ragaillardi Parken, le stade un peu somnolent après les débuts tonitruants de City.

En fin de première mi-temps, Bernardo Silva a réussi à tromper à nouveau Kamil Grabara, et a redonné l’avantage à Manchester City (45e+1), dont le buteur vedette Erling Haaland est toutefois resté timide.

En deuxième période, la domination des Citizens est restée forte mais semblait moins menaçante, mieux canalisée par la défense à cinq adoptée par Jacob Neestrup, le jeune entraîneur adverse, après la pause.

Juste avant le coup de sifflet final, Foden, sur une passe de De Bruyne, a douché tout espoir danois (90e+2).

Guardiola n’avait pas pris Copenhague de haut, alignant toutes ses stars.

Aligné au début de la rencontre, Jack Grealish a été remplacé par Jérémy Doku. Guardiola ne prend pas de risques avec son ailier anglais qui a paru être touché aux adducteurs.

Le match retour aura lieu le 6 mars.

afp

Toni Kroos ouvre la porte à un retour en sélection allemande

Le milieu de terrain du Real Madrid Toni Kroos, a ouvert la porte lundi à un éventuel retour en équipe nationale allemande, tout en précisant qu’il n’avait pas encore pris de décision à ce sujet ni sur son avenir en club.

« Je suis en train de réfléchir à propos de l’équipe nationale. Il y a une possibilité, oui, mais nous verrons, tout comme pour la prolongation (avec le Real Madrid). Pour le moment, je ne sais pas », a déclaré Kroos lors de la conférence de presse précédant le match de Ligue des champions contre Leipzig mardi. 

En décembre dernier, le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann avait évoqué la possibilité de rappeler le milieu de terrain de 34 ans, qui avait pris sa retraite internationale en 2021.

Kroos pourrait être tenté d’apporter son expérience à un groupe mal en point après la fin de sa génération dorée sacrée championne du monde en 2014, en vue de l’Euro-2024 à domicile en juin prochain.

L’ex-joueur du Bayern Munich, dont le contrat avec le Real Madrid expire en juin, assure aussi être encore en réflexion sur son avenir dans la capitale espagnole: « Je n’ai encore rien décidé. Je suis très heureux que beaucoup de gens veuillent que je joue une année de plus, c’est toujours un signe positif. Je me sens bien, mais je n’ai pas encore pris de décision », a-t-il ajouté.

afp

Brahim Diaz offre la victoire au Real Madrid à Leipzig

Bousculé mardi sur la pelouse de Leipzig en l’absence de son homme providentiel Jude Bellingham, le Real Madrid s’en est remis à un bijou de son remplaçant Brahim Diaz pour l’emporter (1-0) en huitième de finale aller, prenant un premier avantage pour le retour au Bernabéu.

Le meneur de jeu espagnol a donné la victoire aux Madrilènes en décochant une frappe sublime du gauche après un slalom entre quatre joueurs adverses en début de seconde période (48e, 1-0).

Une nouvelle réalisation dans un grand rendez-vous cette saison pour l’ancien Milanais devenu joker de luxe de Carlo Ancelotti, déjà buteur à deux reprises contre l’Atlético Madrid en Supercoupe d’Espagne (5-3) et en Liga la semaine passée (1-1).

Intraitable en Liga, les Merengues poursuivent néanmoins leur sans-faute en C1 après une phase de poules bouclée avec six victoires en six rencontres, malgré un effectif incomplet et décimé par les blessures.

Une hécatombe qui semble se poursuivre, le héros du jour Brahim Diaz, visiblement touché au mollet, ayant été contraint de céder sa place à Lucas Vasquez à la 84e minute.

Brahim brille, Lunin écoeure Sesko

Les Allemands pourront regretter de ne pas avoir su faire fructifier leurs temps forts dans une première mi-temps enlevée, où ils ont fait jeu égal avec le grand Real, club le plus titré de l’histoire de la compétition (14).

Les locaux ont cru ouvrir le score dès la deuxième minute de jeu, avant que le but de Benjamin Sesko soit refusé pour un hors-jeu de position d’Henrichs devant le gardien madrilène Andriy Lunin.

La défense merengue, qui se présentait avec un charnière centrale Tchouaméni-Nacho en raison des absences d’Eder Militao, David Alaba et Antonio Rüdiger, a eu du mal à gérer les assauts adverses mais s’est montrée au final très solide, malgré plusieurs occasions franches côté Leipzig.

Le Real peut remercier son portier ukrainien, auteur de plusieurs interventions décisives devant le buteur slovène Benjamin Sesko (10e, 51e, 62e, 82e) et vigilant sur les tentatives de loin de Xavi Simons (81e) et Haïdara (82e).

Une performance de haut niveau qui pourrait permettre à Lunin de s’installer définitivement comme titulaire dans les buts dans son duel avec Kepa Arrizabalaga, en attendant le retour du Belge Thibaut Courtois pour la saison prochaine.

A l’expérience, la Maison Blanche a finalement été sauvée par un nouvel exploit individuel, Brahim Diaz donnant un avantage certain aux Madrilènes avant le retour au Santiago Bernabéu le 6 mars prochain.

afp

Mali-Niger-Burkina: une monnaie commune, à quel prix?

La création d’une monnaie commune n’a pas été officiellement annoncée, mais les dirigeants des pays de l’Alliance des États du Sahel n’hésitent plus à en faire un objectif affiché. Quelles en seraient les conditions ?

Le général Abdourahmane Tiani, chef du régime militaire au Niger, a remis cette ambition sur la table dimanche soir dans une interview télévisée, estimant que la création d’une telle monnaie constituait une étape nécessaire pour que le Niger, le Mali et le Burkina sortent de la colonisation et recouvrent leur souveraineté. La semaine dernière, c’est le président de transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, qui abordait le sujet et rappelait sa volonté de couper tout lien avec la France. Depuis que ces trois pays ont annoncé leur départ de la Cédéao, le 28 janvier dernier, la création d’une monnaie commune est donc présentée comme une prochaine étape.

Son possible nom, le Sahel, a déjà été éventé par des personnalités proches des régimes malien, nigérien et burkinabè. Sur les réseaux sociaux, des modèles des futurs billets ont même été proposés, à l’effigie du colonel Assimi Goita, du capitaine Ibrahim Traoré et du général Abdourahmane Tiani.

Quitter l’UEMOA pour quitter le franc CFA

Pour lancer leur monnaie commune, les pays de l’AES devront d’abord quitter l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ), dont les huit pays membres ont pour monnaie commune le franc CFA. RFI a interrogé des économistes et des juristes indépendants, ainsi que des experts internes de l’UEMOA : tous vont dans le même sens, avec des arguments à la fois juridiques, liés aux traités qui régissent l’UEMOA, et politiques, vu le contexte dans lequel la question se pose. 

Du fait de l’histoire de sa construction, deux traités régissent actuellement le fonctionnement de cet espace : le traité UMOA (Union monétaire ouest-africaine) et le traité modifié de l’UEMOA, qui le complète. Les experts sollicités par RFI se fondent notamment sur l’article 3 du traité UMOA, selon lequel « les États membres s’engagent, sous peine d’exclusion de l’UMOA, à respecter les dispositions du présent traité, du traité de l’UEMOA et des textes pris pour leur application », et sur l’article 103 du Traité modifié de l’UEMOA qui fixe les conditions d’adhésion des États membres. Ces textes semblent pourtant laisser une fenêtre de tir aux pays de l’AES, puisqu’ils indiquent qu’un pays ne peut quitter le franc CFA sans quitter l’UMOA, mais sans être aussi catégorique pour ce qui concerne l’UEMOA. 

« C’est vraiment un tout », explique une source au sien de l’UEMOA, qui rappelle que les différentes instances de décision de l’UEMOA sont communes aux huit États membres. Au-delà d’un éventuel débat juridique, les experts interrogés rappellent aussi l’aspect politique de la question : en substance, ils expliquent que les pays membres défendant l’intérêt de leur Union, on voit mal la conférence des chefs d’État de l’UEMOA accepter de laisser trois pays « rebelles » s’affranchir de certaines règles – monétaires – et continuer de bénéficier d’autres avantages, douaniers notamment. Impossible juridiquement, irréaliste politiquement : les experts interrogés excluent donc unanimement cette possibilité.

Or les trois pays de l’AES ont annoncé fin janvier leur départ de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), mais pas de l’UEMOA. Or ce maintien est aujourd’hui un filet de sécurité pour les pays de l’AES, comme l’a d’ailleurs rappelé le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, puisqu’ils continueront de bénéficier, au sein de cet espace, de la libre circulation des biens, des personnes et des marchandises. Les membres de l’UEMOA bénéficiant sur ces points des dispositions similaires à celles de la Cédéao. 

Héritage colonial, déjà en sursis

Pour abandonner le franc CFA et se doter d’une politique monétaire propre, le Mali, le Niger et le Burkina devront donc accepter de perdre les avantages qu’offre l’appartenance à l’UEMOA, sur lesquels ils comptent actuellement pour limiter les conséquences économiques et humaines de la sortie de la Cédéao. C’est le prix à payer pour s’affranchir d’une monnaie que les dirigeants de l’AES considèrent comme une tutelle. Son nom rappelle d’ailleurs à lui seul et sans équivoque l’héritage colonial que constitue le franc CFA. 

Un héritage colonial symboliquement très fort, mais déjà en sursis, puisque la Cédéao et la France ont officiellement acté sa mort en décembre 2019, et son remplacement par une monnaie commune à toute la Cédéao : l’éco. Sa mise en place est longue et complexe, avec un lancement prévu en 2027 – échéance que certains jugent même très optimiste –, mais la France a déjà, depuis quatre ans, cessé de siéger dans les instances de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest et la BCEAO n’a plus pour obligation de stocker la moitié de ses réserves de change au Trésor français. À ce jour, la France ne joue plus qu’un rôle de garant financier, avec le maintien de la parité fixe avec l’euro et la garantie de convertibilité. Un dernier lien dont les pays de l’AES veulent également s’affranchir.

Réserves et infrastructures

Enfin, la création d’une monnaie implique de posséder d’importantes réserves de change, afin d’assurer à la nouvelle devise une certaine stabilité. Le Mali, le Niger et le Burkina n’en disposent pas, mais possèdent des matières premières, notamment de l’or pour le Mali et le Burkina ou du pétrole et de l’uranium pour le Niger. À ce stade, les économistes sollicités par RFI notent cependant que ces trois pays ne disposent pas de stocks qui permettraient de jouer un tel rôle de garantie. 

Les pays de l’AES devront aussi se doter d’infrastructures pour battre monnaie et investir pour adapter leurs systèmes de paiement ou, comme ils l’avaient déjà recommandé en novembre dernier, créer un fonds de stabilisation et une banque d’investissement. Des impératifs qui ne semblent en aucun cas diminuer la détermination des dirigeants de l’AES, qui n’ont toutefois donné aucune indication de calendrier pour ces projets d’envergure. « Au moment opportun, nous déciderons », a déclaré, sans plus de précisions, le général Tiani dimanche soir. 

Toutes ces considérations ne sont de surcroît relatives qu’aux conditions concrètes d’une sortie de l’AES du franc CFA et ne portent pas sur les conséquences d’une telle décision. La balance entre les avantages et les risques pour les trois pays concernés de créer leur propre monnaie posant encore d’autres questions en termes de stabilité à long terme de la future devise, d’attractivité pour les investissements extérieurs ou encore de capacité pour ces États à lever des fonds sur les marchés internationaux. Dans tous les cas, ce sont les populations qui bénéficieront ou pâtiront des conséquences de cette décision.

Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise

Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.

Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.

Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.

Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.

Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.

Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.

Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.

Interception de 46 présumés candidats à l’immigration clandestine à Kaolack

Dans une opération nocturne menée à Kaolack, les autorités locales ont mis fin aux plans de 46 individus soupçonnés de chercher à immigrer clandestinement. Cette intervention a eu lieu vers minuit, à l’entrée de la commune de Kaolack, dans le sud du Sénégal.

Les personnes appréhendées, âgées de 12 à 35 ans, voyageaient à bord d’un véhicule de type Ndiaga-ndiaye au moment de leur arrestation. Selon les premières informations disponibles, ils se dirigeaient vers Joal-Fadiouth, une localité côtière réputée pour être un point de départ pour les candidats à l’immigration clandestine. Il est supposé qu’une embarcation les attendait là-bas pour une tentative de traversée clandestine des frontières maritimes.

L’immigration clandestine est un défi majeur pour de nombreuses régions du monde, mettant en danger la vie des personnes impliquées et alimentant les préoccupations sécuritaires. Les autorités sénégalaises sont engagées dans la lutte contre ce phénomène et poursuivent leurs efforts pour prévenir de telles situations.

Cette interception soulève des questions sur les réseaux de trafic humain et la vulnérabilité des populations à la recherche de meilleures perspectives de vie. Les détails précis sur les circonstances de cette tentative d’immigration clandestine restent à clarifier, et les autorités locales devraient probablement annoncer des mesures pour faire face à cette situation.

L’affaire est toujours en cours de développement, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Mission de Diplomatie Parlementaire de la CEDEAO sur la Situation Préélectorale au Sénégal: Appel au Dialogue et à la Stabilité

Une délégation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a mené une mission de diplomatie parlementaire au Sénégal les 12 et 13 février 2024, dans un contexte de tensions politiques croissantes suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

La délégation, dirigée par le Président du Parlement de la CEDEAO, le Très Honorable Dr. Sidie Mohamed Tunis, a rencontré diverses parties prenantes, y compris des représentants gouvernementaux, des groupes parlementaires, des acteurs de la société civile et des candidats à l’élection présidentielle. L’objectif principal de la mission était d’apporter une contribution à la préservation de la stabilité et du processus démocratique au Sénégal.

Après des consultations approfondies, la délégation a formulé des recommandations clés :

Appel à la Non-violence : La délégation a appelé à la retenue et à la non-violence de toutes les parties prenantes, soulignant l’importance de résoudre les différends de manière pacifique et constructive.

Priorité à l’Intérêt National : Il a été souligné que l’intérêt supérieur du Sénégal doit être placé au-dessus de toute considération partisane, avec un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect de la Constitution.

Dialogue Politique Inclusif : La délégation a encouragé toutes les parties à engager un dialogue politique national inclusif, impliquant tous les acteurs politiques et sociaux pertinents, afin de parvenir à des solutions consensuelles et de créer un environnement propice à des élections libres et équitables.

Soutien de la CEDEAO : La délégation a recommandé que la Commission de la CEDEAO envoie une mission conjointe avec le Parlement de la CEDEAO pour faciliter le dialogue politique national et soutenir le processus électoral au Sénégal.

Le Parlement de la CEDEAO réaffirme son engagement envers la stabilité et la démocratie au Sénégal, soulignant l’importance de préserver ces valeurs fondamentales pour la région Ouest-Africaine dans son ensemble. La mission de diplomatie parlementaire a été un pas important vers la résolution des tensions politiques au Sénégal et vers la promotion d’un processus électoral transparent et inclusif.

    Report de la présidentielle : Aar Sunu Election appelle à la mobilisation pour le respect du calendrier électoral

    Le collectif Aar Sunu Élection a annoncé le report de sa marche silencieuse prévue initialement ce mardi à 15 heures. Cette décision fait suite à l’interdiction de la manifestation par le préfet de Dakar, craignant des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens. Face à cette situation, la Plateforme, regroupant des organisations de la société civile, s’est réunie pour déterminer un nouveau calendrier après des discussions étroites avec le préfet.

    Ainsi, lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, les membres d’Aar Sunu Election ont informé que la marche aura lieu le samedi 17 février 2024 à partir de 11 heures, avec comme itinéraire SIPRES rond-point Liberté 6.

    À cette occasion, Aar Sunu Election lance un appel à la mobilisation des Sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora pour exprimer leur opposition à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.

    La décision de reporter la marche témoigne de la volonté du collectif de respecter les décisions des autorités tout en continuant à défendre ses revendications de manière pacifique et démocratique. Cette mobilisation vise à maintenir la pression sur les autorités et à rappeler l’importance du respect du calendrier électoral pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

    Aar Sunu Election affirme ainsi son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit, et invite tous les citoyens soucieux de l’avenir du pays à se joindre à cette mobilisation pacifique le samedi 17 février pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits démocratiques.

    Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

    Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

    Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

    L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

    La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

    Madiambal Diagne clarifie les audios circulant sur les réseaux sociaux: « Tant pis si certains idiots… »

    Ces derniers jours, des enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux, attribués à Madiambal Diagne. Cependant, l’intéressé a tenu à mettre les choses au clair ce mardi, en démentant formellement être l’auteur de ces enregistrements.

    Dans une déclaration publique, Madiambal Diagne a déclaré : « Des audios circulent depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les personnes qui me connaissent savent bien que ce n’est pas ma voix. Aussi, on peut quand-même mesurer que j’ai un meilleur niveau intellectuel que la personne qui y parle. Tant pis si certains idiots voudraient croire que c’est la voix de Madiambal Diagne. Ils doivent au moins admettre que j’ai le courage de mes idées. »

    Cette réaction vient dissiper toute confusion quant à l’implication de Madiambal Diagne dans ces enregistrements et met en lumière son engagement envers l’intégrité intellectuelle et la clarté dans ses positions. Il souligne également son refus de se laisser entraîner dans des manipulations médiatiques.

    Il est essentiel de rester vigilant face à la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et de toujours chercher des sources fiables pour confirmer la véracité des informations.

    Thierno Alassane Sall critique Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et appelle à la vérité pour la paix

    Thierno Alassane Sall, ancien ministre sénégalais et figure politique éminente, a vivement critiqué les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour leurs positions sur le dialogue et l’amnistie. Dans une déclaration poignante, il a souligné l’assassinat impuni de Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, qualifiant ce crime d’odieuse tache dans l’histoire politique du Sénégal.

    Sall a accusé les précédents dialogues et lois d’amnistie d’avoir permis à leurs commanditaires de piller l’État et la République. Il a déploré que ces initiatives n’aient pas favorisé un véritable progrès, mais aient plutôt conduit au pillage à grande échelle du pays.

    Il a également critiqué le manque de compassion envers les migrants qui risquent leur vie en mer, soulignant que les anciens dirigeants n’ont pas entendu leurs cris de détresse.

    Sall a pointé du doigt une « démocratie de l’impunité » où les mêmes acteurs politiques, d’hier et d’aujourd’hui, cherchent à maintenir un système injuste. Il a également accusé Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ainsi que Macky Sall, de collaborer dans leurs ambitions personnelles et claniques, au détriment de la Constitution et de la justice équitable.

    Pour Sall, le véritable dialogue et la paix ne peuvent être atteints que par la vérité et le respect de la Constitution. Il a souligné que le 3 avril 2024 aurait dû être un nouveau départ, marqué par la libération des prisonniers injustement détenus et la restauration de la justice équitable. Cependant, il a exprimé sa crainte que les accords en cours n’aboutissent à une impunité généralisée.

    En conclusion, Sall a réaffirmé que les conditions d’un dialogue sincère et inclusif exigent le respect de la Constitution et le départ de Macky Sall. Il a mis en garde contre une paix illusoire qui ne repose pas sur la vérité, soulignant que la véritable paix doit être fondée sur la justice et la transparence.

    Sénégal : Les Syndicats des opérateurs de Télécommunications dénoncent la coupure d’internet et appellent à la mobilisation

    Les syndicats des opérateurs de télécommunications au Sénégal ont exprimé leur profonde préoccupation face à la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par le gouvernement. Dans un communiqué conjoint, ces syndicats ont dénoncé cette mesure et ont appelé à une mobilisation pour défendre l’accès à internet et les droits des citoyens.

    La suspension de la connexion internet des données mobiles constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information, des droits fondamentaux garantis par la Constitution sénégalaise et par les normes internationales des droits de l’homme. Les syndicats des opérateurs de télécommunications considèrent cette mesure comme injustifiée et contraire aux principes démocratiques.

    Pour protester contre cette coupure d’internet, les syndicats ont annoncé une série d’actions. Tout d’abord, une conférence de presse est prévue le mercredi 14 février 2024 à la permanence du SYTS, située à l’immeuble de la Grande Poste près du marché Kermel, à partir de 10 heures. Cette conférence de presse permettra aux syndicats de communiquer leurs positions et leurs revendications à la presse nationale et internationale.

    En outre, les syndicats ont décrété une présence négative pour la journée du 14 février 2024, de 10h à 12h, afin de marquer leur opposition à la coupure d’internet. Pendant cette période, les employés des opérateurs de télécommunications observeront un arrêt de travail symbolique pour protester contre les restrictions imposées à l’accès à internet.

    De plus, les syndicats ont appelé leurs membres à porter des brassards rouges durant toute la journée du 14 février 2024, en signe de solidarité et de protestation contre la coupure d’internet.

    Cette mobilisation des syndicats des opérateurs de télécommunications témoigne de l’unité et de la détermination du secteur à défendre les droits des citoyens à un accès libre et non censuré à internet. Les syndicats appellent également le gouvernement à reconsidérer sa décision et à respecter les principes démocratiques et les droits de l’homme.

    En cette période critique pour la liberté d’expression et l’accès à l’information au Sénégal, il est essentiel que tous les acteurs de la société civile, y compris les syndicats, se mobilisent pour défendre ces droits fondamentaux et faire entendre leur voix contre toute forme de censure et de restriction de la liberté sur internet.

    Coopération Décentralisée : Vers un développement Territorial durable

    Le 13 Février 2024 restera gravé dans les annales comme une date déterminante pour la coopération décentralisée au Sénégal. Sous la houlette du ministre Modou Diagne Fada, un atelier d’une importance capitale s’est tenu, réunissant une pléiade d’acteurs clés, des représentants territoriaux aux autorités diplomatiques, en passant par des organismes internationaux.

    L’objectif ? Partager les missions et orientations stratégiques de la direction de la coopération décentralisée, mais surtout, promouvoir un dialogue fructueux entre toutes les parties prenantes. Dans son allocution, le ministre a mis en exergue l’impératif de cette coopération pour le développement territorial, soulignant l’urgence d’actions concrètes et structurantes.

    Au cœur des débats, la nécessité de créer un cadre propice à la compréhension mutuelle des enjeux. Car c’est de cette compréhension que naîtra la mise en œuvre de projets ambitieux, façonnant ainsi l’avenir des collectivités locales. Le ministre a appelé à un partage sans réserve d’expertise et d’expériences, insistant sur la valeur ajoutée d’une coopération renforcée.

    Les participants, animés par une volonté commune de relever les défis, ont engagé des discussions riches et constructives. De la recherche d’opportunités à la résolution des obstacles, chaque échange a nourri la réflexion collective. L’objectif ultime : élaborer des stratégies efficaces pour promouvoir un développement territorial durable, ancré dans la réalité locale.

    Cet atelier marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la coopération décentralisée au Sénégal. En unissant leurs forces et leurs expertises, les acteurs impliqués ouvrent la voie à un avenir plus solidaire et prospère pour toutes les communautés, des villes aux villages les plus reculés.

    Une foule immense accompagne les leaders de la coalition « Diomaye Président » lors d’une campagne électorale dynamique à HLM

    La vidéo de l’événement montre une foule enthousiaste et dynamique, manifestant son soutien aux leaders de la coalition « Diomaye Président » et exprimant son désir de changement et de progrès.

    La distribution de spécimens aux résidents des HLM au nom de la coalition « Diomaye Président » témoigne de l’engagement des leaders à toucher directement les électeurs et à gagner leur confiance pour les prochaines élections.

    Cette campagne électorale intense reflète l’importance cruciale des HLM en tant que bastion politique et démontre la détermination des leaders de la coalition « Diomaye Président » à mobiliser un large soutien populaire.

    Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet

    Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.

    Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.

    Crises politiques au Sénégal : Les députés de la CEDEAO discutent avec le président de l’Assemblée nationale

    Le report de l’élection présidentielle au Sénégal a suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), poussant des députés de l’organisation régionale à engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop.

    Cette rencontre, qui a eu lieu hier lundi, a été l’occasion pour les députés de la CEDEAO, sous la direction de Mohamed Tunis Sidie, président du parlement communautaire, d’explorer les raisons des récentes tensions politiques survenues au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle et aux événements qui ont suivi.

    Selon des sources de l’Agence de presse sénégalaise (APS) citées par Senego, cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 40 de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO, concernant les relations extérieures et la diplomatie parlementaire.

    L’objectif de la mission est de recueillir des informations pertinentes sur la situation politique actuelle au Sénégal afin de formuler des recommandations aux autorités de la CEDEAO, aux autorités sénégalaises et à toutes les parties prenantes. Ces recommandations visent à promouvoir le maintien de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans le pays.

    Il est crucial pour la CEDEAO de suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal, un pays considéré comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. Les efforts visant à résoudre les tensions et à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour éviter une escalade de la crise et préserver la démocratie dans la région.

    Cette mission de la CEDEAO témoigne de l’importance accordée par l’organisation régionale à la résolution des crises politiques et à la promotion de la bonne gouvernance dans ses États membres. Espérons que les recommandations formulées contribueront à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans le processus démocratique au Sénégal.

    Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie

    Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.

    Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.

    Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.

    Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.

    Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.

    Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.

    Karim Wade : « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall »

    Dans une déclaration récente, Karim Wade, ancien ministre sénégalais et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son soutien à Ousmane Sonko, actuellement détenu, et a appelé à sa libération rapide.

    Voici en intégralité le post de Karim Wade :

    « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui.

    Je félicite toutes les personnes, qui depuis maintenant 8 mois qu’il est en prison, officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération: Pierre Goudiaby Atepa, Alioune Tine, Seydi Gassama, Boubacar Camara et d’autres.

    Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal. »

    Cette déclaration de Karim Wade intervient dans un contexte où les spéculations sur une possible négociation entre Ousmane Sonko et le Président Macky Sall pourraient influencer le paysage politique sénégalais. La libération de Sonko est largement soutenue par certains acteurs politiques et défenseurs des droits de l’homme, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à l’impact de telles négociations sur la stabilité politique du pays.

    OUI AU DIALOGUE, POUR UN SÉNÉGAL DE TOUS, UN SÉNÉGAL POUR TOUS.

    Le vote de la loi constitutionelle modifiant l’article 31 de la Constitution à suscité de vives réactions de tout bord.
    Une partie de l’opposition, demanderesse de ce report à travers plusieurs sorties, communiqués et initiatives à curieusement pris l’option de la traîtrise pour réfuter l’idée d’un report afin de corriger les dysfonctionnements inacceptables dans le processus électoral.
    Le Président de la République, clé de voûte des institutions a, comme la Constitution l’y autorise rapporté le décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 FEVRIER 2024.
    Les raisons évoquées sont connues de tous les acteurs politiques et il est manifestement clair qu’une élection sincère, transparente et inclusive ne saurait se tenir dans ces conditions.
    Qu’il faille jeter le Président Macky SALL à la vindicte populaire avec la complicité d’une presse étrangère est une œuvre que l’on peut qualifier de maléfique.
    Je félicite le président de la République pour cette sage décision et son appel au dialogue.
    Le DIALOGUE, oui le dialogue, pour le Sénégal et par les Sénégalais.
    C’est pour ces raisons que le Président Macky SALL d’ailleurs reconnaît avec humilité que le dialogue est l’unique voie permettant de transcender cette crise et de restaurer la confiance dans le processus démocratique, garant de la stabilité nationale.

    Son appel à la concertation et à la recherche de solutions consensuelles traduit une compréhension profonde des enjeux sociopolitiques auxquels fait face le pays et témoigne de sa détermination à trouver des solutions pacifiques pour sortir de l’impasse actuelle.

    Le dialogue national, éminemment fondamental, a façonné le paysage institutionnel et politique de notre pays à travers plusieurs réformes substantielles. À titre d’exemple, le Code Consensuel de 1992, fruit de discussions approfondies entre les différentes forces politiques, qui a jeté les bases d’un système électoral plus transparent et consolidé les assises démocratiques du pays.

    Parallèlement, l’assouplissement du dispositif de parrainage électoral, également forgé par le dialogue national, a permis d’élargir la participation politique en réduisant les obstacles à l’accès des candidats aux élections.

    Un autre exemple probant de l’impact bénéfique du dialogue est la réhabilitation des droits civiques de personnalités politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall, initialement privées de leurs droits en raison de condamnations judiciaires.

    Ces exemples mettent clairement en évidence l’importance du dialogue, qui devrait être considéré comme un pont plutôt qu’un mur entre les acteurs politiques.

    Dans cet instant décisif, où les enjeux sont aussi pressants que complexes, le dialogue devient la boussole qui doit guider nos actions pour transcender les divisions et bâtir le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.

    Vive le Sénégal
    Vive la démocratie
    Oui au dialogue

    Ansoumana Sané
    Maire de Sindian
    Directeur Général ARM
    Responsable politique APR

    Dialogue, loi d’amnistie, libération des prisonniers : En colère, Me El Hadji Diouf convoque la presse…

    Face à la situation politique actuelle du Sénégal, Me El Hadji Diouf, candidat recalé au 2e tour de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, a annoncé une conférence de presse qui se tiendra ce mercredi 13 février 2024 à 16h, à son domicile aux Almadies. Cette conférence vise à aborder plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique du pays.

    « La situation actuelle du pays est très grave. Après analyse, on n’a pas le droit de rester sous silence. Sur ce, j’invite toute la presse nationale et internationale demain (mercredi), chez moi, à 16h, pour une conférence de presse« , a informé Me El Hadji Diouf, au téléphone de Senego.

    L’avocat prévoit d’aborder plusieurs sujets lors de cette conférence, notamment le dialogue national, la loi d’amnistie, la libération des prisonniers politiques, dont Ousmane Sonko, ainsi que le report de l’élection présidentielle, entre autres.

    Cette annonce intervient dans un contexte de tension politique croissante au Sénégal, marqué par des contestations, des manifestations et des débats autour de la légitimité des institutions et du processus électoral. Me El Hadji Diouf compte ainsi exprimer son point de vue et ses préoccupations sur ces questions cruciales qui impactent l’avenir démocratique du pays.

    Foot : Sergio Ramos veut revenir en sélection nationale pour l’Euro

    Le défenseur central a exprimé son souhait de retrouver sa sélection nationale cet été pour l’Euro 2024, même s’il ne semble pas être dans les petits papiers du sélectionneur, pour le moment.
    En février 2023, Sergio Ramos annonçait sa retraite internationale. Non pas qu’il n’eût plus envie de porter le maillot de la Roja, c’est plus Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’Espagne, qui a décidé de se passer de lui. Mais ce week-end, après la victoire de Séville face à l’Atletico (1-0), le défenseur a exprimé son souhait de revenir porter le maillot de son pays. Alors qu’il aura 38 ans au moment du championnat d’Europe cet été, Ramos ne cache pas ses ambitions d’aller décrocher un troisième championnat d’Europe avec la Roja après 2008 et 2012. «Le sélectionneur dispose d’une grande variété de joueurs. Ce sera très difficile pour lui, mais ceux d’entre nous qui sont espagnols travaillent et jouent toujours avec le rêve d’aller en équipe nationale et c’est l’entraîneur qui décidera» déclarait-il en zone mixte.
    Sa dernière convocation sous le maillot espagnol remonte à mars 2021 lors d’un match contre le Kosovo. Interrogé à ce sujet en novembre, Luis de la Fuente avait été catégorique. «J’ai une liste de joueurs qui me donnent des garanties et de la confiance» avait-il tranché.

    Seneweb

    ARABIE SAOUDITE: CAMOUFLET POUR BENZEMA, ÉCARTÉ PAR AL-ITTIHAD POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS ASIATIQUE

     Revenu en retard à Al Ittihad, Karim Benzema paie le règlement de la Ligue des champions asiatique. Alors que cinq joueurs non-asiatiques sont autorisés à participer à la compétition, le Français n’a pas été retenu par Marcelo Gallardo.

    Mauvaise nouvelle pour Karim Benzema. En difficulté ces dernières semaines avec son club d’Al-Ittihad, le Français paie notamment le règlement de la Ligue des champions asiatique. Alors que seulement cinq joueurs non-asiatiques sont autorisés à participer à la compétition, le Français n’a pas été retenu par Marcelo Gallardo, au contraire d’Ahmed Hegazy, N’Golo Kanté, Fabinho, Romarinho et Abderrazak Hamdallah, pour disputer le huitième de finale face au club ouzbek du Navbahor Namangan (jeudi 15 février).

    Retour tardif et tensions avec le coachAu coeur d’une intersaison mouvementée, le Ballon d’or 2022 était revenu sur le tard pour s’entraîner avec ses coéquipiers après des jours d’incertitude liés à un éventuel départ – ce que le principal intéressé a démenti. De retour dans le groupe, l’attaquant a été au centre des débats lorsqu’il aurait refusé d’écouter Marcelo Gallardo. Son entraîneur à Al-Ittihad lui aurait demandé de s’entraîner seul, ce qu’il aurait refusé avant de quitter la séance.

    En parallèle, Karim Benzema a fait son retour sur les réseaux sociaux – après les avoir désactivés pendant un mois – tout en ayant fait le ménage dans ses abonnements. Il avait profité de ce come-back pour faire le point sur sa situation. « Le fait d’être en Arabie saoudite est un nouveau défi qui me plaît: un projet à long terme dans un pays musulman. Je ne suis pas seulement un joueur de football en Arabie saoudite, je suis aussi un ambassadeur. Je suis ici pour faire venir de grands joueurs européens, dans un avenir proche, même s’il y en a déjà de grands dans le championnat saoudien. Notre défi est de l’élever au même niveau que les ligues européennes », expliquait-il à GQ.

    Seneweb

    Bayern : Annoncé absent jusqu’en fin de saison, Bouna Sarr fait son retour à l’entraînement

    Victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche en décembre 2023, Bouna Sarr a été opéré et annoncé absent au moins jusqu’à la fin de la saison. Mais surprise ce mardi : il a fait son retour à l’entraînement. 
    Alors que le club prépare son huitième de finale de Ligue des champions face à la Lazio, Bouna Sarr a été aperçu sur le terrain d’entraînement du Bayern. Il ne touche pas encore de ballon ni ne participe à l’entraînement collectif, mais il a repris la course. De bon augure pour la suite de son rétablissement. 
    Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, son entraîneur, Thomas Tuchel, l’a sélectionné sur la liste des joueurs retenus pour la Ligue des champions. Le latéral droit sénégalais pourrait donc faire son retour à la compétition beaucoup plus tôt que prévu. 

    Seneweb

    Football : Aliou Cissé vers une autre sélection africaine ?

    C’est une information du média « Compétition » rapportée par « Foot Africa ». L’actuel sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé serait intéressé pour prendre la tête de la sélection algérienne pour remplacer Djamel Belmadi.

    Selon le journal algérien « Compétition », des agents d’Aliou Cissé auraient contacté la Fédération algérienne de football pour une possible nomination à la tête des Fennecs suite au limogeage de Belmadi.
    Le sélectionneur sénégalais souhaite-t-il assurer ses arrières ou s’agit-il d’une simple rumeur de la presse algérienne ? L’avenir nous le dira. 
    Champion d’Afrique avec le Sénégal en 2022, Aliou Cissé a été éliminé en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023. Alors qu’il est en fin de contrat, la Fédération sénégalaise de football (FSS) n’a toujours pas officiellement tranché pour son avenir.

    Seneweb 

    60ME pour Bernardo Silva, le PSG va payer la clause

    Cible de longue date du Paris Saint-Germain, Bernardo Silva intéresse toujours le club de la capitale. Et le PSG devrait passer à l’action au prochain mercato. 

    Son nom avait longtemps circulé l’été dernier du côté de Paris, notamment après la finale de la Ligue des champions gagnée par Manchester City, Bernardo Silva était l’un des joueurs convoités par les champions de France pour venir renforcer leur effectif. Et plusieurs journalistes français annonçaient même un accord de principe. Au moment où l’international portugais se posait des questions sur son avenir, le PSG paraissait même être en concurrence avec l’Arabie Saoudite, où des millions d’euros étaient proposés au milieu de terrain de 29 ans. Mais finalement, le feuilleton s’arrêtait brutalement le 23 août lorsque Manchester City officialisait la prolongation de contrat de l’ancien monégasque jusqu’en 2026. Cependant, une clause libératoire a été insérée dans ce nouveau contrat, et cette fois le Paris Saint-Germain est prêt à la payer afin de faire venir Bernardo Silva au mercato 2024.

    Bernardo Silva obsède le PSG
    Journaliste pour Fichajes.net, Miguel Angel de Casas affirme que les dirigeants du PSG sont déterminés à recruter le milieu offensif portugais, dont la carrière est gérée par Jorge Mendes, proche de Luis Campos. Et pour cela, Nasser Al-Khelaifi a accepté l’idée de payer les 60 millions d’euros réclamés par Manchester City pour libérer Bernardo Silva. Ce dernier ne serait pas contre l’idée de faire son retour en Ligue 1 sous le maillot du Paris Saint-Germain.
    Une information qui confirme ce que Le Parisien annonçait le mois dernier, le média francilien évoquant également l’intérêt toujours très ferme des dirigeants français pour celui qui pèse lourd dans les performances des Cityzens en Premier League des Champions. Pour 60 millions d’euros, le PSG est en mesure de renforcer sérieusement son milieu de terrain, un prix qui n’est pas du genre à faire trembler NAK. Mais le feuilleton de l’été 2023 incite tout de même à une certaine prudence dans ce dossier Bernardo Silva.

    Seneweb 

    Le 2 avril, Macky Sall devrait organiser son départ », Yewwi Askan Wi

    Déthié Fall, de Yewwi Askan Wi, a annoncé lors d’une conférence de presse que la coalition est prête à voir le départ du président Macky Sall le 2 avril prochain, à la fin de son mandat.

    Déthié Fall a appelé le président sénégalais à organiser son départ de manière ordonnée, dans un climat de paix et de stabilité institutionnelle.

    « Nous lui disons très clairement au Président Macky Sall d’organiser proprement son départ le 2 avril dans la paix, et dans la stabilité de nos institutions. C’est tout à son honneur, parce qu’à partir du 2 avril, nous l’avons dit et répété, il ne sera plus considéré comme le président de la République du Sénégal », a-t-il déclaré.

    La coalition Yewwi Askan Wi affirme qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires d’ici le 2 avril, et appelle également le Président Sall à prendre les dispositions nécessaires pour que l’élection se tienne et que Yewwi triomphe.

    Selon M. Fall, président du Parti Républicain pour le progrès (PRP), un plan d’action sera mis en place pour que le Président Macky Sall respecte le calendrier électoral. Yewwi Askan Wi se dit également ouverte à toutes les organisations qui se sont mobilisées récemment pour la défense de la démocratie et des libertés.

    Arrêt de la commission d’enquête parlementaire-Amadou Ba: « Une deuxième fois, le Procureur vient sauver Macky »

    Amadou Ba, mandataire du candidat Bassirou Diomaye Daye, a vivement critiqué la décision du Procureur de la République, qu’il estime être une manœuvre pour sauver le président Macky Sall. Selon lui, l’ouverture d’une information judiciaire va enterrer la commission d’enquête parlementaire, empêchant ainsi toute demande de preuves concernant les accusations portées par Karim Wade et le PDS.

    Pour Amadou Ba, le timing choisi par le Procureur est très problématique, car il permet la poursuite de la commission d’enquête parlementaire et le vote de la loi de report de l’élection présidentielle. Il regrette que le Procureur ait attendu si longtemps pour enrôler la plainte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, ce qui a permis selon lui la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

    Il dénonce également le fait que la loi de report de l’élection présidentielle ait été votée sans attendre les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, pour ensuite être enterrée par une saisine de la justice. Pour Amadou Ba, il s’agit d’une véritable mascarade politico-judiciaire qui doit être dénoncée.

    Le journal Le Quotidien a révélé que le Procureur a ouvert une information judiciaire et saisi le Doyen des juges d’instruction à ce sujet, et que le ministère de la Justice a informé l’Assemblée nationale de cette décision par courrier.

    Cette nouvelle intervention du Procureur suscite de vives réactions dans le pays et soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice et la transparence du processus électoral.

    PSG-REAL SOCIEDAD : MBAPPÉ A PARTICIPÉ À L’ENTRAÎNEMENT DE MARDI, NUNO MENDES AUSSI

    Comme l’annonce Le Parisien, Kylian Mbappé, touché à une cheville mercredi dernier contre Brest (3-1) et préservé trois jours plus tard en championnat face à Lille (3-1), a participé à l’entraînement collectif du PSG mardi à la veille de la réception de la Real Sociedad en huitième de finale aller de la C1. Autre bonne nouvelle : Nuno Mendes est aussi sur la voie du retour.

    Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le PSG. A la veille du huitième de finale aller de Ligue des champions contre la Real Sociedad, Kylian Mbappé a participé à l’entraînement collectif de son équipe, indique mardi Le parisien. Mercredi dernier, lors de PSG-Brest (3-1, 8e de finale de la Coupe de France), l’attaquant parisien a été touché à une cheville et préservé trois jours plus tard en championnat contre Lille (3-1).

    Absent depuis le mois d’avril à cause d’une blessure aux ischios-jambiers, Nuno Mendes a participé à la « totalité » de l’entraînement collectif mardi, précise également le Paris Saint-Germain. Sauf immense surprise, l’arrière gauche international portugais ne débutera pas contre la Real Sociedad. Par ailleurs, « Milan Skriniar et Presnel Kimpembe poursuivent leurs exercices de rééducation« , conclut le communiqué du PSG.

    Eurosprort

    Veillée nocturne : La presse unie contre les violences faites aux reporters

    Les jeunes reporters ont répondu en masse à cet appel, exprimant leur solidarité et leur détermination à lutter contre les atteintes à la liberté de la presse. Cette veillée a été l’occasion pour les journalistes de toutes générations de se rassembler et de faire entendre leur voix contre les violences et les intimidations subies sur le terrain.

    La présence importante des membres de la presse a témoigné de l’unité et de la détermination de la profession à défendre ses droits et à dénoncer toute forme de répression ou d’entrave à la liberté d’expression. Les participants ont également partagé des témoignages poignants sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier et ont appelé à des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la protection des reporters.

    Cette veillée nocturne a été marquée par un élan de solidarité et de mobilisation collective, soulignant l’importance cruciale de la liberté de la presse dans une société démocratique. Les professionnels des médias ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur mission d’informer le public en toute indépendance, malgré les obstacles et les dangers auxquels ils sont confrontés.

    Le Canada consterné par les restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement et les actes de violence au Sénégal

    L’ambassade du Canada au Sénégal a rejoint la liste des représentations diplomatiques appelant à la tenue d’élections présidentielles dans le respect du calendrier électoral et de la Constitution sénégalaise. Dans un message relayé sur son compte Twitter, l’ambassade a exprimé sa profonde tristesse face aux décès survenus lors des récentes manifestations au Sénégal, présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

    L’ambassade canadienne a également exprimé sa consternation face aux actes de violence et aux restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement dans le pays. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal fait face à une crise politique et sociale, marquée par des manifestations et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

    Cette prise de position rejoint celles d’autres partenaires internationaux, tels que la CEDEAO, l’Union européenne, les États-Unis, l’Allemagne et la France, qui ont tous appelé le président Macky Sall à respecter le calendrier électoral et à garantir un processus électoral transparent et inclusif.

    Récemment, les députés de la majorité au Sénégal ont voté en faveur du report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date fixée pour le scrutin est le 15 décembre prochain. Cette décision a suscité des critiques et des tensions au sein de la société sénégalaise, alimentant les manifestations et les appels à la restauration de la démocratie et de l’état de droit.

    Dialogue, loi d’amnistie : La réponse de Ousmane Sonko à l’émissaire du Palais…!

    La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

    Selon des sources rapportées par ’’SourceA’’, Macky Sall aurait envoyé un de ses lieutenants rencontrer un proche collaborateur d’Ousmane Sonko, dans une tentative de détendre l’atmosphère politique tendue dans le pays. Cette initiative aurait eu lieu juste avant l’examen des dossiers de parrainages par la Commission de validation du Conseil constitutionnel.

    Le responsable de la Mouvance présidentielle aurait ainsi sollicité une rencontre entre un proche collaborateur du leader de Pastef et le maire de Ziguinchor, dans l’espoir d’entamer des discussions pour apaiser les tensions.

    Le proche collaborateur d’Ousmane Sonko aurait promis à l’émissaire du Palais qu’il informerait son leader des intentions du président de la République. Cependant, jusqu’à présent, le maire de Ziguinchor aurait refusé cette main tendue de la part du régime.

    Cette tentative de dialogue et d’amnistie intervient dans un contexte de vives tensions politiques, marqué par le report de l’élection présidentielle et la répression de manifestations. La réaction de Ousmane Sonko à cette proposition reste à connaître, alors que les appels au dialogue et à l’apaisement se multiplient dans le pays.

    (Photos) Première séance d’entrainement du jeune prodige sénégalais, Pape Daouda Diongue avec Chelsea FC

    Pape Daouda Diongue s’entraine avec l’équipe première de Chelsea. Le jeune milieu de terrain international U17 sénégalais a publié ses photos sur son compte Instagram.

    Annoncé en prêt à Strasbourg, le champion d’Afrique U17 attend l’officialisation de sa signature avec Chelsea. D’après les informations de Fabrizio Romano, les Blues décideront dans les prochains mois s’il sera envoyé au Racing, dont le propriétaire est aussi celui de Chelsea.

    Regardez!

    Sénégal : La saison touristique 2025 déjà hypothéquée…

    Le secteur du tourisme au Sénégal, bien que crucial pour l’économie nationale, est confronté à une série de défis qui menacent déjà la saison touristique 2025. En tant que deuxième contributeur à l’économie après la pêche, le tourisme représente plus de cent mille emplois directs et joue un rôle vital dans le développement du pays. Cependant, les récentes crises et les décisions politiques impactent gravement ce secteur vital.

    Les acteurs du tourisme planifient souvent un an à l’avance, et pour l’année 2025, de nombreuses agences réceptives ont déjà confirmé des voyages de touristes. Cette anticipation permet de mettre en marche toute la chaîne de valeur du tourisme, impliquant des hôtels, des transporteurs touristiques, des restaurants, des guides touristiques, des sites et édifices touristiques, ainsi que des acteurs de l’artisanat et de la culture. Tout obstacle à cette chaîne de valeur peut avoir des effets immédiats et impacter sur plusieurs années.

    Malheureusement, la saison touristique 2025 est déjà compromise. Après les événements de mars 2021 et de juin 2023, le report des élections et les périodes d’incertitude politique plongent le secteur dans une profonde crise. La stabilité politique est un facteur essentiel pour le tourisme, et l’annonce de l’élection présidentielle le 15 décembre 2025, en pleine haute saison touristique, suscite des inquiétudes légitimes. Les touristes et les tours opérateurs hésitent, craignant les perturbations liées aux élections.

    Cette situation compromet non seulement les emplois dans le secteur, mais également la compétitivité et la survie de toute la chaîne de valeur du tourisme. Il est donc urgent que les autorités étatiques prennent en compte la sensibilité du secteur avant de prendre des décisions importantes. Des consultations avec les acteurs du tourisme et une prise en compte du calendrier touristique pourraient contribuer à sauver ce secteur vital et à préserver l’économie du pays.

    Il est crucial de reconnaître l’expertise et l’expérience des professionnels du tourisme, tels que ceux qui ont une maîtrise en tourisme et une expérience de plusieurs années dans le secteur. Leur voix doit être entendue dans les discussions et les décisions politiques qui impactent directement le tourisme et l’économie nationale.

    Dialogue, loi d’amnistie : La surprenante réaction de Khalifa Sall

    Selon plusieurs médias, le Président de la République, Macky Sall, prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat socio-politique. Une nouvelle qui rend sceptique Khalifa Ababacar Sall, le leader du mouvement politique « Taxawu », qui lance des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti ex-Pastef. S’exprimant lors d’un point de presse ce lundi, Khalifa Sall a exprimé son doute quant aux intentions réelles derrière ces concertations en vue.

    « Ce dont parle depuis ce matin (lundi) (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas clair. Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient« , a déclaré Khalifa Sall.

    Le candidat à la Présidentielle dit non pour le moment et appelle à l’action. «Même quand j’étais en prison, nous avions toujours été au dialogue tant que l’intérêt de la nation est en jeu. Mais dans ce contexte, on doit d’abord parler de la question du report avant toute chose. On doit combattre jusqu’à mettre à terme l’idée de report de l’élection présidentielle. Ensuite on pourra dialoguer« , a fait savoir l’ancien maire de Dakar.

    La réaction de Khalifa Sall met en lumière les divergences d’opinions et les incertitudes entourant les propositions de dialogue et d’amnistie dans le contexte politique actuel au Sénégal.

    Amnistie par le dialogue : « C’est faire le choix de trahir les intérêts du Sénégal », selon TAS

    La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

    D’après les déclarations de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et du défenseur des droits de l’homme Alioune Tine, Macky Sall et Ousmane Sonko seraient disposés à entamer des pourparlers, ouvrant ainsi la voie à une possible amnistie pour les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

    Cependant, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, exprime une position critique sur X. Selon lui, accepter l’amnistie par le dialogue reviendrait à trahir les intérêts du Sénégal. Il estime que cela reviendrait à sauver un régime impliqué dans des transactions douteuses et des mensonges, et qu’une loi d’amnistie effacerait toutes les accusations de crimes économiques.

    Par ailleurs, la situation politique reste tendue, avec l’interdiction par le préfet de la marche prévue ce mardi à Dakar par l’opposition et la société civile au sein de ‘Aar sunu Élection’, sous prétexte de menaces pour l’ordre public.

    Cette marche avait pour objectif de contester la décision du Président de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre prochain.

    Les différentes positions exprimées révèlent les tensions et les enjeux importants qui caractérisent la situation politique actuelle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinions quant aux moyens de résoudre la crise en cours.

    Dialogue national : Me Juan Branco en désaccord avec Wade et Diouf

    L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, exprime publiquement son désaccord avec la déclaration conjointe des anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ces derniers ont récemment appelé à l’organisation d’un dialogue national dans les plus brefs délais, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 15 février, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

    Selon les déclarations de Me Branco rapportées par X, cette position des anciens Présidents semble conforter la décision de report des élections prise par le Président Macky Sall, au lieu de permettre au processus démocratique de suivre son cours normal. Branco suggère que Diouf et Wade renforcent ainsi Macky Sall dans son choix de reporter les élections, ce qui pourrait refléter une préoccupation commune pour les intérêts de la bourgeoisie de Dakar.

    L’avocat franco-espagnol critique également l’attitude de cette bourgeoisie, qu’il accuse de se solidariser pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko, actuellement emprisonné. Il va même jusqu’à affirmer que cette classe sociale est prête à « marcher sur le sang de la jeunesse », selon ses propres termes.

    Dans ses propos, Me Branco interroge les motivations de cette classe sociale à préférer des troubles violents plutôt que de permettre à la démocratie de suivre son cours naturel. Il évoque notamment des intérêts financiers cachés, des crimes passés sous silence et des scandales dissimulés.

    La position de Me Juan Branco soulève des questions importantes sur la situation politique actuelle au Sénégal et sur les dynamiques sociales et économiques qui la sous-tendent. Ses commentaires mettent en lumière les divergences d’opinion et les tensions au sein de la société sénégalaise face à la crise politique en cours.

    Suspension Temporaire des Données Mobiles

    Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.

    Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.

    Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.

    Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.

    Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.

    Communiqué : Anticipation de la fermeture du Train Express Régional (TER) en raison de Manifestations

    En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.

    Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »

    Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.

    Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.

    Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.

    Affaire de Corruption au Conseil Constitutionnel : La Commission Parlementaire entravée

    La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.

    Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.

    Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.

    Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.

    Cheikh Yérim Seck vs. Capitaine Seydina Oumar Touré : Un jour de vérité

    Après de nombreux renvois, le procès en diffamation opposant l’écrivain Cheikh Yérim Seck à l’ancien capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, sera enfin entendu aujourd’hui, mardi 13 février, au Tribunal correctionnel de Dakar.

    L’affaire remonte à la publication du livre de Cheikh Yérim Seck intitulé « Macky Sall face à l’histoire », où une section est consacrée au dossier impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancienne masseuse Adji Sarr. Dans cette partie de son ouvrage, Cheikh Yérim Seck évoque le rôle de Seydina Oumar Touré dans cette affaire, ce qui a suscité la réaction du plaignant se sentant diffamé.

    Selon les propos rapportés par Les Échos, Seydina Oumar Touré a déclaré : « J’ai lu avec surprise quelques extraits du nouveau livre de monsieur Cheikh Yérim Seck, dont je m’abstiens de citer le titre, notamment les pages 186 et 187, dans lesquelles il m’accuse de faits graves. Ces déclarations sont inexactes et scandaleuses et témoignent d’une étroitesse d’esprit de la part de quelqu’un qui bénéficie malheureusement d’une grande audience. » Il a ensuite annoncé son intention de saisir les juridictions compétentes pour que Cheikh Yérim Seck fournisse la preuve de ses déclarations, qu’il considère mensongères.

    Ce procès met en lumière les tensions entre les acteurs médiatiques et politiques au Sénégal, ainsi que les enjeux de la liberté d’expression et de la responsabilité dans la diffusion de l’information. L’audience d’aujourd’hui sera donc un moment crucial pour la clarification des faits et pour la résolution de ce différend juridique qui a attiré l’attention de l’opinion publique.

    Report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall : Nouvelle date et lieu envisagés

    La visite tant attendue du Président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, à Dakar ce lundi, a été reportée sine die. Cette rencontre, qui devait initialement aborder les tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, a été annulée sans qu’aucune nouvelle date ne soit communiquée, selon les informations relayées par RFI.

    L’annonce du report est intervenue de la présidence sénégalaise un peu plus de deux heures avant l’arrivée prévue du Président nigérian. La raison officielle de ce report reste floue, mais un responsable média du Président nigérian a déclaré que la décision avait été prise de se rencontrer à Addis-Abeba ce jeudi, lors d’une réunion préparatoire au sommet de l’Union africaine.

    Ainsi, Macky Sall et Bola Tinubu devraient se retrouver en terre éthiopienne pour discuter de la crise politique qui secoue le Sénégal et qui menace également la stabilité sous-régionale, déjà fragilisée par les récents coups d’État en Guinée, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

    Pendant ce temps, une délégation du Parlement de la CEDEAO est actuellement à Dakar pour une visite de trois jours. Elle a déjà rencontré le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ce lundi. Les prochaines étapes de leur agenda incluent des rencontres avec les chefs des groupes parlementaires, les juges du Conseil constitutionnel et le Président Macky Sall.

    Ce report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall souligne les enjeux cruciaux de la situation politique au Sénégal et son impact sur la stabilité de la région ouest-africaine. Il reste à voir comment cette nouvelle date et ce lieu neutre influenceront les discussions entre les deux dirigeants et les efforts visant à résoudre la crise politique en cours.

    Khalifa Ababacar Sall exige le respect du calendrier Républicain pour la Présidentielle

    Dans un contexte politique tendu marqué par le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Khalifa Président, a pris une position ferme lors d’une conférence de presse tenue le 14 février 2024. Il a exigé que le calendrier républicain soit respecté et a appelé le chef de l’État à revenir sur sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    Pour Khalifa Ababacar Sall, il est impératif que le Conseil Constitutionnel tranche sur le contentieux en cours, soulignant que lors d’une affaire similaire en 2016, le Conseil avait clairement indiqué au président Macky Sall qu’il ne pouvait ni prolonger ni raccourcir un mandat présidentiel. Cette référence à une précédente décision constitutionnelle vise à rappeler l’importance du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.

    Le leader politique a également exprimé sa tristesse face aux décès, arrestations et blessures survenues depuis la décision du président Macky Sall de proroger son mandat. Selon lui, il est regrettable de voir des compatriotes se battre pour le respect de l’ordre républicain et subir de telles conséquences.

    La position de Khalifa Ababacar Sall met en évidence les enjeux cruciaux liés à la crise politique actuelle au Sénégal, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition sont vives. Son appel au respect du calendrier républicain et à la prise en compte des décisions constitutionnelles antérieures reflète la volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique et de garantir des élections libres et équitables.

    Dans un climat où la stabilité politique et la légitimité des institutions sont remises en question, la voix de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité nationale et au respect des principes fondamentaux de la démocratie. Son engagement en faveur de la transparence et de la légalité dans le processus électoral mérite d’être pris en considération alors que le Sénégal cherche à surmonter les défis qui se dressent devant lui.

    Report de la Marche Contre le Report de l’Élection Présidentielle : Tensions et défis pour la démocratie au Sénégal

    La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.

    La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.

    L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.

    Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.

    En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

    Le Dakarois Quotidien N°106 – du 13/02/24

    Le Dakarois Quotidien N°106 – du 13/02/24
    🔴 Appel à l’unité et au dialogue: Les anciens présidents Diouf et Wade ouvrent la voie à la réconciliation

    LIGUE DES CHAMPIONS – AVANT COPENHAGUE – MANCHESTER CITY – « DEVENIR L’UN DES MEILLEURS » : C’EST LA SAISON DE FODEN

    Phil Foden sera probablement titulaire dans le onze de Manchester City qui débutera à Copenhague mardi soir (21h), en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, le très polyvalent international anglais compte bien passer un cap pour devenir « l’un des meilleurs joueurs de Premier League ». Et ça tombe bien, c’est plus que jamais le cas.

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    Erling Haaland qui remet ses habits de serial buteur, Kevin De Bruyne sur la voie du retour à son meilleur niveau : c’est via le prisme de ce duo infernal que l’on est tenté d’aborder le début des choses sérieuses pour Manchester City en Ligue des champions. Les Citizens se rendent à Copenhague mardi soir (21h) en huitièmes de finale aller, avec la ferme volonté de ne pas s’y faire peur dans la défense de leur titre. Et ils s’appuieront évidemment sur leur binôme infernal.

    Mais qu’on ne s’y trompe pas. Puisque chacun d’eux a géré de sérieuses blessures cette saison, un autre élément s’est imposé comme l’homme (très) fort de City : Phil Foden.

    L’international anglais est tout simplement le joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, son gardien Ederson compris. 33 matches toutes compétitions confondues, 28 titularisations : Foden est automatiquement aligné par le technicien catalan, qui n’en avait fait qu’un second couteau dans sa quête de la Ligue des champions la saison dernière.

    LA SAISON OÙ IL A LE PLUS D’INFLUENCE

    « C’est la saison où il a le plus d’influence sur l’équipe, en termes de buts, de passes décisives, se réjouissait Pep Guardiola en conférence de presse il y a quelques jours. Il lit très bien le jeu, notre façon de jouer. Il a toujours plaisir à marquer, quand il est dans les 30 derniers mètres, la menace est toujours là. C’est un joueur exceptionnel. A un si jeune âge, il compte déjà plus de 250 matches pour City. Cela montre son impact et son influence depuis qu’il est là. Il adore jouer, il me fait penser à ces gamins qu’on voit jouer dans la rue ».

    Une véritable déclaration d’amour, une de plus – il l’avait déjà désigné comme le joueur « le plus talentueux » qu’il ait eu à coacher – pour un jeune élément qu’il a parfois dû piquer. « Ce n’est pas un joueur qui réfléchit tellement quand il joue », lâchait-il il y a encore trois mois. Mais depuis, les choses ont bien changé. Parce qu’en l’absence des armes fatales de City, Foden s’est imposé comme le joueur par qui tout passait.

    Il y a les statistiques flagrantes. Le joueur de 23 ans est le deuxième meilleur buteur de City (13, à égalité avec Julian Alvarez), et son meilleur passeur décisif (10). Mais aussi tout ce qu’on ne voit pas et qui explique pourquoi… on le remarque autant. Chez les Mancuniens, personne ne touche plus de ballons que lui parmi les joueurs offensifs – il en a touché 100 de plus qu’Alvarez avec un temps de jeu comparable – il est la référence en termes d’actions amenant un tir (115, avec Rodri), personne n’a obtenu plus de fautes que lui (46) et seul Jeremy Doku fait mieux en termes de dribbles réussis (77 contre 40). Ou comment donner une définition de l’omniprésence en chiffres

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    IL SUCCÉDERA À DE BRUYNE

    Le changement de statut est donc acté, et l’ambition ne peut que se décupler. « Je veux devenir l’un des meilleurs joueurs de Premier League cette saison, a-t-il assuré chez nos confrères de TNT Sports. Je veux essayer de devenir le joueur sur lequel l’équipe se repose pour créer, marquer et faire des passes décisives. Je ne suis plus considéré comme un jeune joueur, donc je sens qu’il y a un peu plus de pression mais c’est tout ce que j’aime. J’adore ça et je pense que je joue mieux sous pression ».

    Il s’est ainsi fait un plaisir d’enfoncer l’ennemi United au match aller (0-3), de marquer contre Tottenham (3-3), d’ouvrir le score à Leipzig (1-3) et d’égaliser au match retour contre ce même adversaire en C1 (3-2), par exemple. Face aux oppositions plus modestes, sa large palette et sa redoutable patte gauche lui permettent de débloquer bon nombre de situations. Dernier exemple en date : son triplé à Brentford, dont un but égalisateur au bout du premier acte pour mettre fin au festival du portier adverse Mark Flekken, et ainsi changer le visage d’une rencontre qui aurait facilement pu se transformer en bourbier. Un véritable « game changer » qui rappelle en cela un certain Kevin De Bruyne.

    « Il succédera à l’avenir à Kevin (De Bruyne) et Bernardo (Silva), j’en suis convaincu », a d’ailleurs annoncé Guardiola. La question est désormais de savoir comment faire cohabiter tout ce monde dans les très grandes affiches, en prenant en compte le fait que c’est à l’intérieur du jeu que Foden s’épanouit le mieux. « Je ne vois pas qui peut passer ou centrer le ballon comme lui, donc si on doit gagner quelque chose, on le fera avec un Kevin de retour au top », a en tout cas déclaré l’international anglais au sujet de son coéquipier belge. Progresser, oui. Mais avant de devenir l’unique patron de City et remplacer « KDB », il doit encore apprendre à ses côtés.

    Eurosport

    BOUBACAR KAMARA GRAVEMENT BLESSÉ À UN GENOU

    Gros coup dur pour Boubacar Kamara. Touché lors de la défaite face à Manchester United (1-2) dimanche, l’international français est gravement blessé à un ligament du genou selon un communiqué publié lundi par Aston Villa. La fin de saison de l’ancien Marseillais semble désormais compromise. Une éventuelle participation à l’Euro avec les Bleus également.

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    Boubacar Kamara pourrait ne plus refouler les terrains cette saison. L’international français d’Aston Villa, touché dimanche lors du match contre Manchester United, « souffre d’une importante blessure au ligament du genou« , a annoncé lundi le club anglais. Le milieu défensif âgé de 24 ans sera examiné par un spécialiste du genou, a précisé le club. Dimanche, l’ancien joueur de l’OM parti pour Aston Villa en 2022, est sorti sur blessure après l’heure de jeu (65e), remplacé par Moussa Diaby.

    Appelé plusieurs fois avec les Bleus par Didier Deschamps (5 sélections), Kamara avait notamment été contraint d’annuler son voyage de noces à la dernière minute pour rejoindre ses coéquipiers et remplacer Adrien Rabiot. La durée de son indisponibilité reste à définir, mais il semble désormais peu probable qu’il puisse participer à l’Euro avec l’équipe de France.

    Eurosport

    Communique : Dénonciation des dérives et manquements divers à l’origine de la crise politique au Sénégal

    Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.

     Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, Les Républicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.

    Nous dénonçons certains de ces faits tels que :

    • Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
    • Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
    • Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
    • Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
    • Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
    • Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
    • Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
    • Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.

    Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.

    Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.

    Le Collectif « Les Républicains Engagés »

    Exclusif : Le Préfet de Dakar interdit la Marche Silencieuse prévue ce mardi

    Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.

    Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.

    Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.

    Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.

    La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.

    Khalifa Sall maintient son refus de participer au dialogue initie par le Président Macky Sall

    Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a réitéré sa position ferme face au dialogue proposé par le président Macky Sall. Pour lui, tant que l’intérêt national est en jeu, il ne prendra pas part à ce dialogue. Cette déclaration vient s’ajouter à une série d’événements politiques tendus qui secouent actuellement le pays.

    Khalifa Sall a clairement exprimé son désaccord avec l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Il a souligné l’importance de maintenir cette date pour assurer la stabilité démocratique et la légitimité du processus électoral. Pour lui, tout report pourrait compromettre l’intégrité du processus électoral et menacer les fondements de la démocratie au Sénégal.

    En outre, Khalifa Sall a appelé le conseil constitutionnel à jouer son rôle en toute impartialité. Il a rappelé la décision prise par cette institution en 2016, refusant à Macky Sall la possibilité de proroger ou de raccourcir son mandat présidentiel. Selon lui, le conseil constitutionnel doit rester fidèle à ses principes et garantir la constitutionnalité des lois, sans céder à aucune pression politique.

    Par ailleurs, Khalifa Sall a réfuté les accusations concernant une supposée visite nocturne au Palais présidentiel. Il a affirmé que toute rencontre avec Macky Sall se fera en plein jour et sera rendue publique, soulignant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de l’ouverture dans le processus politique.

    En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé son engagement envers le peuple sénégalais et son désir de voir une élection transparente et inclusive se dérouler dans le pays. Son refus de participer au dialogue initié par le président actuel témoigne de sa volonté de défendre les intérêts du peuple, tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

    Sénégal: la visite du président en exercice de la Cédéao reportée sans nouvelle date

    Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.

    Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.

    Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

    La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.

    Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

    Développement du Sénégal à Partir des Territoires : Mamadou Djigo de l’ANAT Expose le Programme PAVART

    Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.

    Développement du Sénégal à Partir des Territoires: Mamadou Djigo DG de l'ANAT Expose le... PAVART

    Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).

    Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.

    Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.

    Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.

    Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.

    En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.

    Premier League : Chelsea s’impose face à Crystal Palace

    Grâce notamment à un doublé de l’ancien Eagle Conor Gallagher, Chelsea de Nicolas Jackson s’est imposé au forceps sur la pelouse de Crystal Palace (1-3), lundi soir en clôture de la 24e journée de Premier League.

    Chelsea ne brille toujours pas mais, du moins cette fois-ci, Chelsea était capable de s’en sortir sur le fil. Quelques jours après avoir éliminé Aston Villa de la FA Cup (1-3), les partenaires de Nicolas Jackson sont allés arracher une difficile victoire sur la pelouse de Crystal Palace, lundi, en clôture de la 24e journée du Championnat d’Angleterre (1-3). Une grosse fin de rencontre a permis aux Blues de renverser le score dans ce mini derby londonien.

    Peu convaincant en première période, Chelsea s’est retrouvé mener à la pause avec un sublime but de Lerma à la demi-heure de jeu. Mais la seconde période était très tôt partie pour totalement sourire aux Blues. Sur un joli centre de Gusto, Conor Gallagher a remis les pendules à l’heure d’une magnifique reprise de volée (47e). L’ancien de Palace s’est offert un doublé (90e+1), avant qu’Enzo Fernandez ne creuse l’écart (90e+4). Chelsea est 10e.

    Mboro : Arrestation de Ndiaga Ndiaye, partisan de Bassirou Diomaye Faye, pour activités politiques

    Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, avec une nouvelle arrestation signalée dans la ville de Mboro. Ndiaga Ndiaye, leader du Grand Mouvement Citoyen et fervent partisan de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a été appréhendé par la gendarmerie locale ce lundi vers 17 heures.

    Selon les informations fournies par les autorités, Ndiaga Ndiaye aurait été arrêté pour son implication présumée dans des activités politiques, notamment l’organisation ou la participation à une caravane dans la commune de Diogo, dans le cadre de la campagne électorale de son candidat. Cette arrestation survient dans un contexte tendu marqué par des arrestations de partisans de l’ex-Pastef et une atmosphère politique chargée à l’approche de l’élection présidentielle.

    La traque des partisans du candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, semble se poursuivre, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et la participation politique au Sénégal. Cette arrestation intervient également alors que le Président Macky Sall a récemment évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie générale dans le cadre d’efforts visant à apaiser les tensions politiques dans le pays.

    Athlétisme: mort du Kényan Kelvin Kiptum, recordman du monde du marathon

    Kelvin Kiptum, qui s’était emparé du record du monde du marathon en octobre 2023, est décédé dimanche 11 février dans un accident de la route qui a aussi coûté la vie à son entraîneur, Gervais Hakizimana. Il était âgé de 24 ans.

    Le monde de l’athlétisme est en deuil. Une terrible nouvelle est venue du Kenya, grande terre de coureurs de fond. Kelvin Kiptum est mort dans un accident de la route survenu dimanche 11 février dans la soirée. La police kényane a confirmé sa disparition dans la nuit de dimanche à lundi. Son entraîneur rwandais, Gervais Hakizimana, est également décédé. L’accident s’est produit dans l’est du pays, près de la ville de Kaptagat.

    Kelvin Kiptum, qui avait fêté son 24e anniversaire en décembre, était entré dans l’histoire de l’athlétisme le 8 octobre 2023. Ce jour-là, à Chicago, il s’était emparé du record du monde que détenait son compatriote Eliud Kipchoge sur le marathon. Il avait couru la distance en 2 heures et 35 secondes, devenant ainsi le premier homme à passer sous les deux heures et une minute.

    «Le nombre d’enfants associés aux groupes armés augmente chaque année»

    L’Unicef estime que 300 000 garçons et filles sont actuellement enrôlés de force dans des groupes armés dans le monde, un chiffre en constante augmentation ces dernières années, particulièrement sur le continent africain.

    L’Unicef rappelle dans son plaidoyer que ces filles et ces garçons, « témoins d’horreurs, de conflits ou forcés d’y prendre part, sont avant tout des victimes ». L’organisation onusienne rappelle que ces enfants ne sont pas forcément envoyés au front, mais qu’ils sont contraints de travailler au quotidien, soumis, parfois à 6 ou 7 ans, frappés, violés.

    Les zones de conflit sont donc le terreau des enlèvements d’enfants, des enrôlements forcés accentués dans ces territoires où les groupes armés interdisent aux populations d’aller notamment aux champs. L’Unicef note d’ailleurs que les zones de conflit coïncident aussi de plus en plus avec les régions touchées par les sècheresses.

    Dès qu’elle le peut, l’Unicef alerte et travaille avec les États concernés, comme en Somalie en 2002 où 600 mineurs ont été libérés et où, ensuite, ont été mis en place des processus de réintégration, avec appui psychologie et avec recherche des familles. Au sein de l’organisation onusienne, les responsables rappellent que la résilience de ces enfants est remarquable et que leur capacité à se reconstruire est très importante, malgré les traumatismes vécus. Questions à Adele Rutsobe, chargée de la protection de l’enfant en action humanitaire en Afrique.

    Ce 12 février marque la Journée internationale des enfants-soldats. Quelle est la situation en Afrique  ?

    Adele Rutsobe : Malheureusement, le nombre d’enfants associés aux forces armées et groupes armés augmente chaque année à cause de plusieurs facteurs. Notamment, il y a l’instabilité politique, l’augmentation des conflits armés, la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans laquelle je travaille est la région avec le plus grand nombre de cas de recrutement et utilisation des enfants. Nous avons plus de 48 000 enfants recrutés et utilisés, avec la RDC, le Nigeria, la République centrafricaine et le Mali parmi les pays les plus affectés au monde.

    Les programmes que vous mettez en place donnent des résultats. Les enfants-soldats qui sont sortis de la guerre réintègrent très bien la société… 

    Je peux confirmer que cela fonctionne. Un enfant qui a été associé aux forces armées et groupes armés peut retrouver une vie normale. Et ayant travaillé déjà dans ces domaines pendant plus de douze ans, je peux donner l’exemple du Mali où j’ai travaillé pendant plus de cinq ans. Donc j’ai été témoin d’un nombre d’enfants qui ont été séparés, des groupes armés qui ont bénéficié des soutiens qui sont redevenus aujourd’hui des membres sur lesquels toute la communauté compte.

    Il s’agit des enfants du nord du Mali et du centre du Mali. Des centaines d’enfants qui ont été recrutés et utilisés par des groupes armés, donc qui ont bénéficié de ces services, des protections et de réintégration socio-économique et qui ont retrouvé leur vie normale. Et cela grâce à une prise en charge adéquate et des services de réintégration socio-économique, mais aussi d’un suivi psychosocial. Donc le cas du Mali n’est pas le seul, il y a aussi beaucoup d’autres cas de succès dans d’autres pays. 

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