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Crise sénégalaise : Macky Sall courtisé par les lobbies de la communication

Depuis l’annonce controversée du report de l’élection présidentielle au Sénégal, le président Macky Sall est sous les feux des critiques tant au niveau national qu’international. Dans ce contexte de crise politique, il est désormais la cible d’approches insidieuses de la part de lobbies de communication cherchant à tirer profit de sa situation délicate.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce mercredi, le président Sall est l’objet d’une cour assidue de la part de ces lobbies, qui proposent leurs services sous couvert d’une offre communicationnelle. Leur objectif est de capitaliser sur la mauvaise posture du chef de l’État pour lui vendre leurs stratégies de communication de crise.

Parmi ces spécialistes de la communication, certains envisagent déjà des actions concrètes pour redorer l’image du président sénégalais. L’Observateur anticipe ainsi la possible publication d’une édition spéciale du prestigieux magazine ‘Jeune Afrique’ consacrée au Sénégal dans les prochaines semaines, une stratégie souvent employée dans ce type de situations. Deux autres groupes, Concerto et Advox, se positionnent également pour offrir leurs services à Macky Sall.

Cette tentative de courtiser le président Sall met en lumière l’importance de la communication dans la gestion de crise politique et souligne les enjeux médiatiques auxquels font face les dirigeants confrontés à des situations délicates. Alors que la pression continue de monter sur le gouvernement sénégalais, il reste à voir quelle stratégie de communication sera adoptée pour faire face à cette crise sans précédent.

Mimi Touré critique Amadou Ba et appelle à la mobilisation des Sénégalais

Suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, Aminata Touré, mieux connue sous le nom de Mimi Touré, a exprimé son désaccord dans un tweet cinglant.

Lors du conseil des ministres présidé par Macky Sall le 7 février dernier, le Premier ministre Amadou Ba a déclaré être en parfait accord avec cette décision de report. Une position que Mimi Touré peine à comprendre. Elle s’interroge même sur les motivations d’Amadou Ba, se demandant si les accusations de corruption portées contre lui par la commission d’enquête parlementaire n’ont pas influencé son revirement soudain. « La commission d’enquête parlementaire le visant personnellement pour accusation de corruption de membres du conseil constitutionnel aurait-elle déjà fait ses effets qui expliqueraient le revirement à 180 degrés de Amadou Ba », s’interroge-t-elle.

Dans son message, Mimi Touré appelle les Sénégalais à se mobiliser à travers tout le pays pour que l’élection puisse avoir lieu à la date initialement prévue, le 25 février. Elle affirme que la violation de la Constitution est inacceptable pour les Sénégalais, soutenus par la communauté africaine et internationale.

Cette prise de position de Mimi Touré souligne les tensions croissantes au sein de la classe politique sénégalaise à la suite du report de l’élection présidentielle et met en lumière les préoccupations concernant le respect de la Constitution et de l’ordre démocratique dans le pays.

L’Union européenne exige la tenue de l’élection présidentielle sénégalaise le 25 février 2024

L’Union européenne se mêle au Le concert de désapprobation du report de la Présidentielle sénégalaise, intimant l’ordre mercredi au Président Macky Sall de tenir lesdites élections au 25 février 2024.  

Une préoccupation unanime de l’interruption du processus électoral, ce 3 février, par le Président Macky Sall, frustre la communauté internationale et et autres organismes qui invitent  à remettre les choses à l’endroit.

Entre autres, l’indignation de l’Union européenne, soulignant que le calendrier électoral sénégalais doit être respecté. L’élection Présidentielle doit se tenir à date échue, c’est-à-dire le 25 février 2024.

« L’UE est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude », déclare Nabila Massrali, porte-parole de la Commission européenne,

L’Ue « demande instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la Cedeao ».

L’Union européenne dénonce aussi le fait que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

Désaccord exprimé par Souleymane Jules Diop concernant le retrait définitif de la licence de Walfadjiri

Dans un entretien sans détour accordé à Rfm Matin ce jeudi 8 février 2024, Souleymane Jules Diop, délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a vivement critiqué la décision prise par le ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, Moussa Bocar Thiam, de retirer définitivement la licence de la télévision Walfadjiri.

Affirmant son désaccord avec cette mesure jugée excessive, Jules Diop a déclaré : « Le président Macky Sall est entouré de gens qui ne l’aident pas du tout. On n’a absolument rien à perdre ou à gagner de cette décision de retrait définitif de la licence de la télévision Walfadjiri. Je ne suis pas d’accord ! Le nouveau Président directeur général du groupe est notre neveu, on l’a vu grandir. J’ai appelé Cheikh Niasse pour lui dire que si son papa avait cette attitude, jamais il (Cheikh Niasse) n’allait trouver Walfadjri encore debout ».

Souleymane Jules Diop a également critiqué ce qu’il perçoit comme un excès de zèle, soulignant que le président Macky Sall devrait s’entourer de personnes dotées de bon sens et de compassion.

Concernant la fermeture définitive de Walfadjiri, Jules Diop a exprimé son pessimisme quant à la possibilité de maintenir cette décision, prédisant que d’autres prendraient le relais si le gouvernement ne rendait pas la licence à Walfadjiri. Il a ainsi conseillé : « Personne ne peut fermer Walfadjri définitivement. Si nous ne leur rendons pas leur licence, d’autres le feront à notre place. Mieux vaut le faire pendant qu’il est temps ».

Cette prise de position franche de Souleymane Jules Diop reflète les tensions et les dissensions au sein du gouvernement sénégalais concernant le retrait de la licence de Walfadjiri et souligne l’importance des débats sur la liberté de la presse dans le pays.

Souleymane Jules Diop révèle les coulisses du dialogue national et les discussions avec Ousmane Sonko

 Invité de RFM matin, Souleymane Jules Diop a évoqué plusieurs sujets, notamment le dialogue national auquel Ousmane Sonko avait refusé de participer il y a plusieurs mois. Pourtant, dit-il, Barthélémy Dias lui avait assuré que le leader de l’ex-Pastef participerait. 

« Février dernier, j’ai partagé le même vol avec Barthélémy Dias. Il m’a fait savoir que Macky Sall souhaitait éliminer Khalifa Sall et Sonko. Je lui ai demandé si Macky Sall organisait un dialogue avec eux, est-ce qu’ils viendront ? Barthélémy Dias m’a répondu qu’il a discuté avec Ousmane Sonko et ce dernier lui a fait savoir que si Macky Sall l’appelle au dialogue, il viendra. J’ai donc pris mes responsabilités, j’ai appelé Macky Sall, je lui ai raconté ce que Barthélémy Dias m’a dit. Je lui ai fait savoir que c’était normal que Barthélémy pense à un complot et qu’il fallait appeler tout le monde autour d’une table. C’est comme ça que Macky Sall a organisé ce dialogue », a-t-il fait savoir.
Un dialogue auquel Ousmane Sonko ne participera pas. « Avant le dialogue, j’ai appelé tous les proches de Sonko et des guides religieux pour leur demander de dire à Sonko de participer au dialogue et de répondre à toutes ses convocations au Tribunal. Il ne l’a pas fait », a ajouté l’Ambassadeur du Sénégal à l’Unesco. 

Révélation de Souleymane Jules Diop : Macky Sall opposé au report de l’élection présidentielle, mais influencé par des opposants

L’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal a secoué le pays et suscité des interrogations quant aux motifs qui ont conduit à cette décision. Mais des révélations récentes de la part de l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, ont jeté une lumière crue sur les dessous politiques de cette affaire.

Selon les dires de l’ambassadeur, relayés par la radio Rfm, le président Macky Sall aurait initialement rejeté l’idée de reporter l’élection présidentielle. Cependant, il aurait été influencé par des opposants politiques qui l’auraient contacté en coulisse pour le persuader de changer d’avis. Ces opposants auraient assuré au président que les manifestations qui suivraient seraient de courte durée et que la situation reviendrait rapidement à la normale.

Ces révélations mettent en lumière les pressions politiques auxquelles les dirigeants peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance et la transparence du processus décisionnel au sein du gouvernement sénégalais.

De plus, Souleymane Jules Diop a également mentionné que certains opposants politiques ne souhaitent pas la libération d’Ousmane Sonko, actuellement détenu. Leur raisonnement serait que sa libération pourrait leur être politiquement préjudiciable, préférant donc qu’il reste en prison.

Ces révélations suscitent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique et soulèvent des questions sur la véritable volonté politique derrière le report de l’élection présidentielle. Il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des mesures soient prises pour garantir la confiance du public dans le gouvernement et le processus électoral.

[Éditorial] Moussa Bocar Thiam, l’avocat du monstre

Il aura marqué son passage au département en charge de la Communication. Une confusion inexplicable sur des dispositions du Code de la Presse en juin 2023 et les programmes de Walfadjiri TV furent suspendus pour trente jours (30) jours. Signé Moussa Bocar THIAM, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

La clameur qui avait envahi alors l’espace public aux fins de dénonciation d’une mesure plutôt attentatoire à la liberté de la Presse, n’a pas suffi à ramollir le ministre, décidément incapable d’apprendre de ses erreurs. Et bis repetita ! un semestre plus tard. Revoilà donc le braconnier qui vient achever l’animal avec le plus redoutable des outils interdits en zone protégée : retirer une licence de télévision comme on retire une vie. Rien de moins.

Cet acte est un coup sournois, une atteinte très grave à la liberté de presse et d’expression dans un pays où la presse a, depuis des décennies, toujours apporté sa pierre à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la liberté d’expression.

A une autre échelle, notamment économique et sociale, cet acte cherche à priver de moyens de vivre des centaines d’épouses, d’époux, d’enfants, de proches et dépendants sociaux qui se retrouvent subitement sans ressources, par la seule volonté d’un ministre de la République qui semble ne vouloir accepter la Presse que dans le rôle de tambourineur du Roi.

Que vous êtes arrivé trop tard dans la place, monsieur le ministre ! Vous avez ici l’occasion de découvrir la réalité, que votre méthode de gouvernance du secteur est éculée. Les médias sénégalais et ceux qui les animent ne peuvent être des bêtes promises aux abattoirs pour alimenter le menu des aboyeurs, au service exclusif d’un groupe ou d’un clan.

La volonté de faire taire un producteur de contenus ne peut prospérer, si la seule raison doit en être que ce dernier a déjà été frappé du carton du régulateur de l’audiovisuel. On ne tue pas celui dont on a la responsabilité de la tenue en public, au motif qu’il aurait récidivé dans l’interdit. A moins d’être un monstre froid !

Il n’est certes pas question de rapport filial entre le membre du gouvernement et le secteur, mais la circonstance nous autorise cet écart métaphorique, que l’infanticide n’a jamais servi à résoudre une méconduite, le cas échéant. Le ministre a eu la main exagérément trop lourde. Ce n’est pas ici qu’il était attendu, mais manifestement et malheureusement, l’autorité de tutelle est incapable de discernement.

Le groupe Walfadjiri a employé et formé des générations de grands professionnels médiatiques dont ceux, jusqu’à récemment encore, cibles de recruteurs qui ne tarissent pas d’éloges pour leurs nouvelles conquêtes.

Monsieur le ministre, vous avez encore le temps de dire NON et au plus vite faire opposer une réponse négative à toute initiative qui concourrait à vous maintenir dans l’inconfortable situation dont vos collaborateurs et ceux qui vous apprécient positivement souhaiteraient que vous sortiez au plus vite.

La République en a besoin. Par ailleurs, vous en sauront gré les milliers de vos concitoyens qui n’avaient que Walf TV pour suivre et vivre le rythme des affaires de la cité qu’avec eux vous avez en partage.

Il n’est pas de démocratie sans liberté pour les journalistes de collecter, traiter et rapporter dans l’espace public, des faits et opinions qu’ils peuvent commenter et critiquer en n’ayant comme seules limites, que celles que leur imposent les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent leur secteur. Sur ce registre, les acteurs médiatiques ont les instruments et moyens organisationnels pour corriger des inconduites avérées.

Nous, Coordination des Associations de Presse (CAP), constituée du CEDEPS, de la CJRS, du CORED, de l’APPEL, du SYNPICS, du CTPAS, de l’URAC et de l’UNPJS, tenons à rappeler au ministre en charge du secteur et à toute autre voix, quelle qu’elle soit, que les journalistes, les professionnels des médias et les entrepreneurs médiatiques du Sénégal ne baisseront pas les bras devant de pareilles forfaitures.

A l’indécence faussement habillée du manteau de mission républicaine, nous opposons une détermination à la hauteur du défi, afin que nulle mesure autoritaire ne vienne remettre en question les précieux acquis que sont la pluralité médiatique et la diversité des lignes éditoriales, indispensables au respect du droit du public à l’information qui consolide sa citoyenneté.

Nous ne sommes pas dans la menace, mais dans l’assurance que les auteurs de mesures attentatoires aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de presse, nous aurons toujours en face.

Coordination des Associations de Presse (CAP) (édito commun)

Macky Sall prend des mesures pour apaiser les tensions au Sénégal suite au rapport de l’élection présidentielle

Face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
 Le président du Sénégal Macky Sall a ordonné mercredi 7 février à son gouvernement de prendre des mesures pour « pacifier l’espace public », face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, indique un communiqué de ses services publié dans la nuit. Le communiqué ne précise pas quelles seraient ces mesures, demandées en premier lieu au ministère de la justice.
Le président Sall a décrété samedi 3 février le report de dernière minute de la présidentielle initialement prévue le 25 février, après trois ans de tensions récurrentes et en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin.
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L’Assemblée nationale a approuvé lundi le report de la présidentielle au 15 décembre avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé. Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.

Un choc et un tollé
Ce report sans précédent et les conditions dans lesquelles il a été décidé ont causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années. Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
M. Sall a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation », lors du conseil des ministres de mercredi, précise un communiqué de ses services. Il a « demandé au gouvernement, notamment [à la] ministre de la justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision.
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M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection ». Il a « renouvelé sa confiance au premier ministre Amadou Ba ». De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours. Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.

La Révolution Iranienne : 45 ans après, une Foi Ébranlée

Il y a 45 ans, la Révolution islamique promettait de faire de l’Iran un phare de l’islam dans le monde, mais aujourd’hui, cette vision semble être sérieusement remise en question. Malgré les tentatives du régime de promouvoir un islam politique radical, la société iranienne montre des signes croissants de rejet envers un régime répressif et une religion d’État.

Les vestiges historiques de Persépolis, symbole de la grandeur de l’Empire perse, ont été menacés après la Révolution de 1979. Des militants religieux ont tenté de les détruire, considérant ces vestiges comme contraires aux valeurs islamiques. Cependant, la résistance populaire a empêché cette destruction, mettant en lumière le profond attachement des Iraniens à leur patrimoine culturel millénaire.

Ce n’est pas un cas isolé. De nombreux aspects de la culture et de l’histoire iraniennes sont contestés par le régime islamique, mais ils restent profondément enracinés dans la conscience collective du peuple iranien. Malgré les efforts du régime pour imposer un islam radical, de plus en plus d’Iraniens rejettent cette vision, ne se reconnaissant plus dans la religion officielle du gouvernement.

Le climat de terreur instauré par le régime a contribué à ce déclin de popularité. Les violations des droits de l’homme, les arrestations arbitraires et la répression systématique ont alimenté un sentiment de dégoût envers le régime, même parmi ceux qui avaient initialement soutenu la Révolution islamique. De nombreux Iraniens pratiquent encore leur foi, mais ils choisissent de le faire en dehors des limites imposées par le gouvernement.

Les statistiques officielles sur la religion en Iran peuvent être trompeuses. Selon certaines études indépendantes, près de la moitié des Iraniens ont abandonné leur religion, tandis qu’un nombre croissant se déclare sans affiliation religieuse. Ces chiffres témoignent du fossé croissant entre le gouvernement et la population, ainsi que de la crise de légitimité que traverse la République islamique.

Alors que l’Iran célèbre le 45e anniversaire de la Révolution islamique, il est clair que les aspirations religieuses qui ont motivé ce mouvement ont été érodées par les réalités politiques et sociales du pays. L’avenir de l’Iran semble être marqué par un profond changement de paradigme, alors que les Iraniens cherchent à redéfinir leur identité nationale et leur rapport à la religion dans un contexte de contestation croissante du régime en place.

Le Mali Justifie Juridiquement son Retrait de la CEDEAO

Le Mali a récemment annoncé son retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), suscitant une controverse quant au délai de ce départ. Alors que la CEDEAO exige un préavis d’un an conformément à ses règles, le Mali persiste à vouloir quitter l’organisation « sans délai ». Dans une lettre adressée à la Commission de la CEDEAO et rendue publique, le ministère malien des Affaires étrangères a invoqué des arguments juridiques pour justifier cette position.

Le ministère malien insiste sur l’irréversibilité de sa décision de quitter la CEDEAO, malgré les appels à une « solution négociée » émanant de l’organisation régionale. Il soutient que le retrait doit être immédiat, en dépit de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO, qui stipule un préavis d’un an.

Sur le plan juridique, le Mali affirme que les sanctions économiques infligées en janvier 2022 par la CEDEAO, telles que la fermeture des frontières, ont violé les textes communautaires et le droit d’accès à la mer du Mali, garanti par la convention des Nations unies sur le droit de la mer de Montego Bay de 1982. Ces « manquements » rendraient « inopérant » le Traité de la CEDEAO, selon le Mali.

Cependant, les opinions divergent quant à la validité de cet argument juridique. Si certains estiment que l’argumentation du Mali est fondée et recevable, d’autres soulignent que les textes de la CEDEAO autorisent la conférence des chefs d’État à prononcer des sanctions, y compris la fermeture des frontières, en cas de besoin.

Ce débat juridique reflète les tensions persistantes entre le Mali et la CEDEAO, exacerbées par les différends politiques et les sanctions économiques. Alors que le Mali insiste sur son droit de quitter l’organisation sans délai, la CEDEAO maintient sa position selon laquelle un préavis d’un an est nécessaire.

Dans ce contexte, la réaction de la CEDEAO est très attendue, alors que les hostilités entre l’organisation régionale et le Mali se poursuivent. Ce différend juridique s’inscrit dans une série de tensions entre le Mali et la CEDEAO, illustrant les défis auxquels est confrontée l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Équipe ivoirienne en finale de la CAN : Emerse Faé, coach, savoure l’exploit

Après une qualification en finale remarquable, l’équipe nationale de football de la Côte d’Ivoire se prépare à affronter de nouveaux défis. Menés par leur entraîneur, Emerse Faé, les Éléphants ont surmonté les obstacles pour atteindre ce stade tant convoité de la Coupe d’Afrique des Nations.

Lors de la demi-finale contre la RD Congo, l’équipe ivoirienne a montré une détermination sans faille, remportant la victoire avec un score de 1-0. Cette performance a été saluée par leur coach, Emerse Faé, qui a exprimé sa joie lors d’une conférence de presse.

« C’est comme dans un rêve ! Quand on revient deux semaines en arrière, personne n’y croyait. On avait perdu ici devant la Guinée Équatoriale, mais on est revenu pour se qualifier. Aujourd’hui, on était bien collectivement même si on a eu quelques difficultés au début de la première période. Je suis très satisfait de la performance de mes joueurs », a déclaré Faé.

Cette qualification est le fruit d’un travail acharné et de la résilience de toute l’équipe. Malgré les revers subis précédemment, les joueurs ont su relever la tête et se mobiliser pour atteindre cet objectif. Faé a souligné l’importance de la performance collective et de la détermination de ses joueurs dans cette réussite.

Maintenant, l’équipe ivoirienne se tourne vers la finale, avec l’objectif clair de remporter le titre de la Coupe d’Afrique des Nations. Sous la direction d’Emerse Faé, les Éléphants sont prêts à affronter ce défi avec confiance et détermination, motivés par le désir de ramener le trophée à la maison.

Amadou Ba soutient le report de la Présidentielle, Macky Sall lui renouvelle sa confiance

Contrairement aux attentes de certains observateurs, le Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a pas présenté sa démission lors du récent Conseil des ministres. Au contraire, il a exprimé son soutien aux décisions récentes prises par le Président Macky Sall, selon un communiqué officiel.

Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises et Porte-parole du Gouvernement, a souligné que le Premier ministre a réaffirmé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à la décision prise le 3 février 2024, suite au message adressé à la nation.

Dans le communiqué, il est mentionné que Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance renouvelée à son égard, ainsi qu’envers le gouvernement tout entier. Il a appelé les ministres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement du dialogue national et la conduite efficace du processus électoral.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a précisé que lors du Conseil des ministres, Amadou Ba a abordé plusieurs sujets liés à la coordination des activités gouvernementales, notamment la réunion des banques centrales sur les changements climatiques et une audience avec les acteurs syndicaux.

Cette déclaration de soutien de la part du Premier ministre Amadou Ba témoigne de la cohésion au sein du gouvernement et de l’engagement continu envers les décisions prises par le Président Macky Sall dans le cadre du report de la Présidentielle.

ITIE : Oulimata Sarr remplace Eva Marie Coll Seck

Suite à la démission d’Eva Marie Coll Seck de la présidence de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une nouvelle nomination a été annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Macky Sall. C’est désormais Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui prend les rênes de l’ITIE.

Cette décision intervient après la démission de Mme Eva Marie Coll Seck, ancienne présidente de l’ITIE, et marque une transition importante dans la direction de cette organisation. Oulimata Sarr apporte avec elle une expérience significative dans le domaine de l’économie et de la coopération, ayant occupé des postes de responsabilité dans le gouvernement précédent.

La nomination de Mme Sarr à la tête de l’ITIE témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de maintenir et de renforcer l’engagement du pays en faveur de la transparence dans les industries extractives. L’ITIE joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur extractif, en veillant à ce que les revenus générés par ces industries bénéficient équitablement à la population et contribuent au développement durable du pays.

Oulimata Sarr aura ainsi la responsabilité de poursuivre le travail initié par son prédécesseur et de veiller à ce que l’ITIE continue de jouer un rôle actif dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de gouvernance dans le secteur extractif sénégalais. Sa nomination est un signal fort de l’engagement continu du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur crucial de l’économie nationale.

Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal

Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.

Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.

Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.

Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.

La nomination du Conseil des ministres du 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Dans son discours inaugural, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, réaffirmant sa décision de ne pas participer à cette élection.

Il a exprimé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Chef de l’État a également souligné sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, tout en préservant la stabilité du pays.

Dans cette perspective, le Président a décidé de mettre en place un processus d’apaisement et de réconciliation, sous la supervision du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, afin de pacifier l’espace public en vue du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, et d’améliorer les politiques publiques pour renforcer les valeurs républicaines.

En ce qui concerne le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Président a salué les performances de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), encourageant le renforcement des efforts gouvernementaux dans ce domaine.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de promouvoir les PME/PMI en capitalisant sur les actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) et en relançant le Conseil Présidentiel de l’Investissement.

Sur le climat social et les affaires intérieures, le Président a abordé l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam et les préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye, appelant à une coordination efficace pour garantir le bon déroulement de ces événements.

En conclusion, le Premier Ministre a exprimé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à sa décision du 03 février 2024, tout en appelant les ministres à œuvrer pour une bonne organisation du dialogue national et du processus électoral.

Au titre des communications des ministres, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024 et la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032.

Le Conseil des Ministres a ainsi marqué son engagement en faveur du développement économique et social du pays, tout en veillant au respect des principes démocratiques et à la préservation de la paix et de la stabilité nationale.

CAN 2023 : La Côte d’Ivoire écarte la RD Congo et se qualifie pour la finale (1-0)

Grâce à un sublime but de Sébastien Haller et une énorme solidité défensive, la Coté d’Ivoire, pays hôte, a remporté sa demi-finale de CAN contre la RD Congo, ce mercredi (1-0), et rejoint le Nigeria pour la grande finale, dimanche 11 février. La RDC jouera l’Afrique du Sud pour la petite finale.

Les Eléphants ne sont plus qu’à une victoire d’accomplir totalement le miracle. Solide et inspirée, la Côte d’Ivoire est venue à bout d’une République Démocratique du Congo visiblement émoussée ce mercredi soir en demi-finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (1-0). Entreprenants en début de rencontre, se bénéficiant notamment de quelques situations chaudes, les Congolais ont petit à petit laissé laissé le jeu à leurs adversaires, qui en ont donc profité grâce à leur talents offensifs.

Campagne sous tension pour la coalition Khalifa Président : Confrontation avec les forces de l’ordre

Malgré le report de l’élection présidentielle annoncé par le président de la République, la coalition Khalifa Président continue de faire face à des défis majeurs dans le cadre de sa campagne électorale. La dernière confrontation s’est produite lors d’une assemblée générale de la jeunesse de la coalition, qui a été rapidement encerclée par les forces de l’ordre.

L’événement s’est déroulé à la permanence Papa Babacar Mbaye de Grand-Yoff, où les membres de la coalition s’étaient réunis pour discuter des prochaines étapes de leur campagne. Cependant, leur rassemblement a été perturbé par la présence imposante de la police, créant ainsi un climat de tension et d’incertitude parmi les participants.

Bassirou Samb, responsable des jeunes de la coalition, a vivement réagi à cette intrusion des forces de l’ordre, exprimant son indignation face à ce qu’il a qualifié d’intimidation politique. Malgré cet obstacle, Samb a affirmé la détermination de la coalition à poursuivre sa campagne, soulignant que les pressions extérieures ne les dissuaderont pas de faire entendre leur voix.

« Nous ne permettrons pas que l’intimidation l’emporte, et nous continuerons notre campagne coûte que coûte », a déclaré Samb, soulignant ainsi la résolution de la coalition à défendre ses idéaux et à participer activement au processus démocratique.

Cette confrontation entre la coalition KhalifaPrésident et les forces de l’ordre met en lumière les tensions croissantes dans le paysage politique sénégalais. Alors que les différents acteurs politiques rivalisent pour attirer les électeurs et faire avancer leurs agendas, les confrontations avec les autorités et les forces de sécurité risquent d’accentuer les divisions au sein de la société.

Il est essentiel de surveiller de près l’évolution de la situation et de voir comment la coalition KhalifaPrésident et les autorités réagiront à cette confrontation. Dans un contexte marqué par l’incertitude politique et la polarisation, il est impératif de garantir le respect des libertés démocratiques et des droits des citoyens à participer pleinement au processus électoral.

Aly Ngouille Ndiaye réclame la dissolution du gouvernement et poursuit sa campagne électorale

Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle et ancien ministre de l’Intérieur, a réaffirmé sa position concernant la situation politique actuelle lors d’une sortie avec les leaders de l’opposition. Il a exprimé son intention de déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel suite à l’abrogation de la convocation du corps électoral, et a insisté sur la nécessité de reprendre la campagne électorale dès que le recours sera déposé.

L’ancien ministre a critiqué la décision du gouvernement de ne pas dissoudre son cabinet malgré les accusations de corruption portées contre le Premier ministre candidat de la coalition présidentielle. Selon Aly Ngouille Ndiaye, cette décision aurait dû être prise pour maintenir l’intégrité du processus électoral, même si le président Macky Sall avait décidé de se présenter sans candidat.

Aly Ngouille Ndiaye a également rappelé son opposition à tout report des élections et a demandé au Conseil constitutionnel de revoir la procédure de validation du parrainage. Il a souligné les anomalies relevées dans ce processus par certains candidats et a exprimé sa déception quant au discours attendu du président Sall, qui n’a pas eu lieu comme prévu.

Dans le même temps, Aly Ngouille Ndiaye a plaidé pour la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat remplaçant de l’opposition, afin qu’il puisse participer pleinement à la campagne électorale et présenter son programme aux Sénégalais.

Cette sortie de Aly Ngouille Ndiaye témoigne de la détermination des candidats de l’opposition à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles rencontrés dans le processus électoral. Elle soulève également des questions sur la transparence et l’équité de ces élections, alors que les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal.

Découvrez la nouvelle chaloupe Dakar-Gorée : Boubacar Joseph Ndiaye

Une nouvelle ère de transport maritime s’ouvre pour les habitants de Dakar et de l’île de Gorée avec l’arrivée tant attendue de la nouvelle chaloupe. Arrivée à bon port ce mercredi, cette chaloupe de dernière génération promet d’offrir une liaison fiable et confortable entre Dakar et Gorée, marquant ainsi une avancée significative dans le domaine des transports maritimes au Sénégal.

Cette nouvelle chaloupe incarne donc bien plus qu’un simple moyen de transport. Elle symbolise le lien indéfectible entre Dakar et Gorée, entre le passé et le présent, et elle contribue à renforcer le patrimoine culturel et historique du Sénégal. En offrant une expérience de voyage inédite et en honorant la mémoire des ancêtres, la chaloupe Boubacar Joseph Ndiaye est une véritable fierté pour tous les Sénégalais.

CAN 2024 : Le Nigeria se qualifie pour la finale après un match épique contre l’Afrique du Sud

Le Nigeria s’est qualifié pour sa huitième finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une victoire aux tirs au but (1-1, tab : 4-2) contre une coriace équipe d’Afrique du Sud. Malgré quelques moments de tension, les Super Eagles joueront la finale ce dimanche 11 février contre le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo.

Ce match entre le Nigeria et l’Afrique du Sud restera dans les mémoires comme l’un des plus palpitants de la CAN 2024. Les rebondissements, la tension dramatique et le suspense jusqu’aux tirs au but ont captivé les supporters présents au stade de Bouaké.

Les Nigérians ont dû traverser un véritable roller-coaster émotionnel. En l’espace de trois minutes, ils ont connu le bonheur d’un deuxième but inscrit par Victor Osimhen, suivi de l’égalisation de Mokoena pour l’Afrique du Sud. Cependant, ce même Mokoena, ayant manqué un tir au but crucial, a permis au Nigeria de se qualifier pour la finale.

Le tournant du match s’est produit à la 86e minute, lorsque Osimhen a cru marquer le but du break après avoir provoqué un penalty. Cependant, la VAR a annulé le but pour une faute commise dans la surface nigériane sur Percy Tau, accordant un penalty à l’Afrique du Sud. Mokoena a saisi cette opportunité pour égaliser à la dernière minute du temps réglementaire (90e). Le Nigeria a évité de peu la défaite dans les derniers instants de la prolongation, mais a finalement triomphé aux tirs au but.

Ce match a illustré la résilience et la détermination des deux équipes, offrant aux supporters un spectacle mémorable. Le Nigeria avance avec confiance vers la finale, tandis que l’Afrique du Sud quitte le tournoi la tête haute après avoir offert une performance remarquable. La prochaine rencontre entre le Nigeria et le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo promet d’être un affrontement palpitant pour déterminer le champion de la CAN 2024.

Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs

Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.

Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.

Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.

Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.

Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.

Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

Adji Mbergane Kanouté défend le report de la présidentielle et rejette la responsabilité sur les députés

Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a pris la parole hier sur la TFM pour justifier le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Selon elle, le président Macky Sall n’est pas à l’origine de cette décision, affirmant que ce sont les députés qui l’ont actée.

Elle souligne que Macky Sall n’avait pas le droit de décider seul du report de l’élection, insistant sur le fait que son implication dans le processus électoral, notamment dans le choix d’un candidat et dans les campagnes, démontre son engagement envers le scrutin. Adji Mbergane Kanouté affirme que le président avait le droit de se présenter pour un second mandat, mais qu’il y a renoncé, démontrant ainsi son désir de respecter la volonté du peuple sénégalais.

Selon la députée, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a exercé son droit en demandant la mise en place d’une enquête parlementaire, en se basant sur l’article 48 de l’Assemblée nationale. Cette enquête vise à examiner les accusations portées contre des juges du Conseil constitutionnel, le candidat de BBY et le processus électoral dans son ensemble.

Adji Mbergane Kanouté insiste sur le fait que les irrégularités signalées par certains candidats ne seront pas ignorées, et que l’enquête parlementaire se poursuivra. Elle souligne également que si la culpabilité du président élu est établie, il pourrait être contraint à démissionner.

Report de la présidentielle : L’UE condamne la décision de Macky Sall

La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter la présidentielle prévue le 25 février au 15 décembre 2024 continue de susciter des réactions critiques, cette fois-ci de la part de l’Union européenne (UE). Dans un communiqué, l’UE exprime sa vive préoccupation face à ce report inattendu, soulignant qu’il compromet la longue tradition démocratique du Sénégal et crée une période d’incertitude pour le pays.

L’UE déplore également le manque de consultation et de transparence dans la prise de cette décision majeure, qui affecte un moment clé de l’exercice démocratique du pays. Elle exhorte donc instamment la classe politique sénégalaise à prendre rapidement les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution et à la charte de la CEDEAO.

Parallèlement à la déclaration de la CEDEAO, l’UE souligne les impacts négatifs de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal. Elle rappelle l’importance fondamentale du respect des libertés fondamentales, telles que le droit de manifester et de s’exprimer, qui sont des principes essentiels de l’État de droit et ne doivent souffrir d’aucune exception.

Cette prise de position de l’Union européenne s’ajoute aux pressions croissantes exercées sur le gouvernement sénégalais pour rétablir le calendrier électoral initial et préserver l’intégrité du processus démocratique dans le pays.

Tragédie sur la route du Magal : 5 morts et 13 blessés dans un accident à Ndoulo

Un drame d’une extrême gravité a endeuillé la commune de Ndoulo, avec un terrible accident ayant causé cinq décès et treize blessés, selon des informations relayées par Seneweb et confirmées par une source sécuritaire.

L’incident s’est produit mercredi vers 14h45, au niveau du village de Touré Ndoulo, sur la route menant au Magal de Kaju Rajab à Touba.

Les circonstances de l’accident sont aussi tragiques que troublantes : un véhicule particulier a été contraint de freiner brusquement pour éviter un obstacle inattendu sur la chaussée. Le conducteur d’un véhicule double cabine qui le suivait a réagi en appuyant également sur les freins, mais cette manœuvre a malheureusement entraîné le renversement du véhicule, causant ainsi le décès de cinq personnes sur les lieux de l’accident et blessant gravement treize autres.

Les deux véhicules impliqués dans ce tragique événement se dirigeaient tous deux vers le Magal de Kazu Rajab à Touba, où ils espéraient participer aux festivités religieuses.

Face à cette situation épouvantable, les gendarmes de la Brigade de Ndoulo ont immédiatement ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et déterminer les éventuelles responsabilités.

Cet accident rappelle cruellement les dangers omniprésents sur les routes sénégalaises et souligne l’importance cruciale de respecter les règles de sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Déthié Fall du PRP réagit avec fermeté : « Arrêtez de demander où sont les leaders, nous sommes sur le terrain ! »

Face aux critiques accusant l’opposition de désertion du terrain politique, Déthié Fall, leader du Parti pour la République et le Progrès (PRP), a réagi avec vigueur, qualifiant ces reproches d’idées fallacieuses. « Qu’on arrête de nous dire où sont les leaders. On est là. Toujours sur le terrain ! », a-t-il affirmé de manière catégorique.

Poursuivant sur sa lancée, Déthié Fall a rappelé son engagement en tant qu’opposant et candidat politique, affirmant que lui et ses collègues ont continué à mener la campagne électorale malgré les difficultés et les entraves rencontrées. Il a souligné leur détermination à défendre la démocratie et les libertés, même au prix de leur propre sécurité.

Évoquant le report de la présidentielle décidé par le Président Macky Sall, Déthié Fall a exprimé son rejet de cette décision, arguant que la légitimité des candidats provient du Conseil constitutionnel et non du président en exercice. Il a affirmé que la date du 25 février sera maintenue si les recours introduits sont examinés et jugés conformément à la loi.

S’adressant à tous les Sénégalais, Déthié Fall a souligné l’importance de l’action collective dans cette période critique, affirmant que le moment était venu de passer de la parole aux actes. Il a également alerté la communauté internationale sur la situation politique actuelle au Sénégal, mettant en garde contre les atteintes à la démocratie et aux droits fondamentaux.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la détermination de l’opposition à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques, malgré les obstacles et les pressions rencontrés.

Situation critique à l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye : Les insuffisants rénaux en danger

Depuis un mois, les patients insuffisants rénaux de l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye sont privés de leurs séances de dialyse, une situation alarmante qui met leur vie en péril. En outre, les kits nécessaires à ces traitements vitaux font cruellement défaut, aggravant encore la détresse des malades.

L’association des insuffisants rénaux de Guédiawaye lance un cri d’alarme et en appelle au ministre de la Santé ainsi qu’au chef de l’État pour intervenir de toute urgence. Le secrétaire général de l’association, Cheikh Ibra Bop, exprime la gravité de la situation en soulignant que l’absence de matériel met en danger la vie des patients, pour qui la dialyse est une nécessité vitale.

« Actuellement, nous sommes confrontés à un problème de matériel. Ce problème est récurrent depuis le mois de décembre et un dialysé qui ne fait pas la Dialyse est en sursis de vie », explique-t-il, mettant en lumière l’urgence de la situation. Il souligne également l’impuissance du directeur de l’hôpital à résoudre ce problème crucial.

Les patients, quant à eux, vivent dans l’angoisse constante de ne pas pouvoir recevoir leur traitement vital. « Depuis 4 heures du matin, nous sommes là, nous ne pouvons pas faire la dialyse et Dieu seul sait si les malades vont tenir jusqu’à demain », témoigne l’un des patients, lançant un appel désespéré aux autorités pour une résolution immédiate de cette crise sanitaire.

Face à cette situation critique, l’association des insuffisants rénaux de Guédiawaye demande une intervention rapide et efficace des autorités compétentes afin de sauver des vies et de garantir l’accès à des soins de santé essentiels pour tous.

Inquiétude croissante du service des Eaux et Forêts de Tivaouane : Une augmentation alarmante des incendies de forêt

Le département des eaux et forêts de Tivaouane tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence inquiétante des incendies de forêt dans la région. Depuis le début de l’année, neuf feux de brousse ont déjà été signalés, ravageant une superficie totale de 42,5 hectares, selon les déclarations du capitaine Younouss Diédhiou.

Cette situation préoccupante suscite une vive appréhension au sein des autorités locales, d’autant plus que le nombre d’incendies et l’étendue des dégâts enregistrés en un mois dépassent déjà ceux enregistrés pour toute l’année 2023. En effet, l’année précédente, seuls cinq incendies de brousse avaient été répertoriés, entraînant la destruction de 33,5 hectares de végétation.

Les incendies de forêt représentent une menace sérieuse pour l’équilibre écologique fragile de la région, mettant en péril la biodiversité locale et contribuant à la détérioration de l’environnement. De plus, ces incendies peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les communautés locales, en détruisant des sources de subsistance et en provoquant des perturbations économiques.

Malgré l’ampleur des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été signalée jusqu’à présent, ce qui constitue un soulagement dans ce contexte difficile. Cependant, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour lutter contre ce fléau et prévenir de nouvelles catastrophes.

Le chef du service des eaux et forêts de Tivaouane en appelle à une mobilisation générale pour sensibiliser la population à l’importance de la préservation de l’environnement et à l’adoption de comportements responsables. Des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention doivent être mises en œuvre pour limiter les risques d’incendie et protéger nos précieuses forêts.

Il est également essentiel de renforcer les capacités des équipes de lutte contre les incendies et d’investir dans des équipements modernes pour faciliter leur intervention rapide et efficace. La protection de nos ressources naturelles est l’affaire de tous, et il est urgent d’agir ensemble pour préserver notre patrimoine environnemental pour les générations futures.

Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko

Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.

Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.

Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.

Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.

Report de la Présidentielle : Cheikh Yérim Seck analyse les raisons profondes

Dans le tumulte politique qui secoue le Sénégal suite au report inattendu de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck, actuellement en France pour des raisons familiales, a partagé son analyse sur les raisons sous-jacentes de cette décision surprenante.

Interrogé par « La Voix du Nord », Cheikh Yérim Seck a dévoilé un tableau complexe des événements et des dynamiques politiques qui ont conduit le président sénégalais, Macky Sall, à reporter le scrutin.

Parmi les facteurs déterminants évoqués par le journaliste, figurent les controverses entourant la candidature de Rose Wardini, arrêtée pour parjure en raison de sa double nationalité, ainsi que le rejet de la candidature de Karim Wade, malgré sa renonciation à la nationalité française. Ces situations ont entaché la crédibilité du processus électoral aux yeux du président.

Par ailleurs, Cheikh Yérim Seck pointe du doigt les événements du 26 octobre dernier, marqués par le rejet de 41 candidatures dans des conditions floues et contestées, ainsi que les accusations de corruption portées par le Premier ministre à l’encontre de deux magistrats du Conseil constitutionnel. Ces éléments ont contribué à semer le doute quant à l’intégrité du processus électoral.

En outre, le journaliste souligne les tensions internes au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, exacerbées par la désignation d’Amadou Ba comme successeur de Macky Sall. Cette nomination a suscité des remous au sein du parti présidentiel, certains militants considérant Amadou Ba comme un arriviste opportuniste. Ces divisions ont affaibli la cohésion politique et ont contribué à fragiliser le processus électoral.

Dans ce contexte, Cheikh Yérim Seck estime que le report de l’élection présidentielle, bien que surprenant, est justifié par la nécessité de rétablir la crédibilité du processus électoral et de répondre aux tensions politiques internes.

Accident mortel à Thiès : Un policier fauché par un camion

Une tragédie a frappé la ville de Thiès ce mercredi 7 février 2024, avec un accident fatal survenu aux premières heures de la journée. Vers 5 heures du matin, sur la route de Tivaouane, précisément au Rond-point Diassap à la sortie de la commune de Thiès-Ouest, un policier en service au poste de police de Médina Fall, répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, a été victime d’un terrible accident.

Selon les informations rapportées par une source sur place, l’agent de police se trouvait en faction lorsqu’il a été violemment fauché par un camion. Le chauffeur du véhicule incriminé aurait pris la fuite dans un premier temps, laissant derrière lui le policier gravement blessé. Malheureusement, Abdoulaye Ndiaye n’a pas survécu à ses blessures.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté que le camion impliqué dans l’accident a tenté de s’échapper, mais a finalement été arrêté par la suite. Les circonstances exactes de l’accident restent encore floues et font l’objet d’une enquête en cours pour déterminer les responsabilités et les causes précises de ce drame.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde tristesse et émotion. La perte d’un agent de police, qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions, est un choc pour ses collègues, sa famille et l’ensemble de la population. En attendant les résultats de l’enquête, les hommages affluent en mémoire de Abdoulaye Ndiaye, un serviteur de l’ordre dont la vie a été brutalement interrompue.

Le Forum civil annonce des manifestations contre le report de l’élection présidentielle

Face au report de l’élection présidentielle sénégalaise jusqu’au 15 décembre prochain, le Forum civil a décidé de passer à l’action en organisant des manifestations dans tout le pays. Cette décision fait suite à une série de contestations contre ce report, initialement prévu pour le 25 février.

Le coordonnateur de la section sénégalaise de Transparency International, Birahime Seck, a lancé un appel aux différentes branches du Forum civil réparties à travers le territoire national, les invitant à organiser des marches pacifiques. Dans un message diffusé sur les plateformes numériques, il a souligné l’importance de dénoncer ce qu’il considère comme un coup de force inacceptable et de demander le respect du calendrier électoral initial.

Le Bureau exécutif du Forum civil a donné instruction à ses sections territoriales de solliciter les autorisations nécessaires auprès des autorités administratives compétentes pour la tenue de ces manifestations. L’objectif est de mobiliser la population et de faire entendre la voix de l’opposition au report de l’élection présidentielle.

Ces manifestations, prévues pour être pacifiques, s’inscrivent dans la lignée de l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la démocratie et du respect des droits fondamentaux. Elles visent à exercer une pression sur les autorités pour qu’elles reviennent sur leur décision et rétablissent le calendrier électoral initial.

Dans un contexte marqué par une forte polarisation politique et une tension croissante, ces manifestations représentent un moyen pour le Forum civil de défendre les principes démocratiques et de faire valoir les intérêts du peuple sénégalais.

Mame Boye Diao dénonce la situation actuelle : une « Insulte pour toute la population »

Dans une déclaration poignante, Mame Boye Diao, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, exprime son indignation face à la crise politique actuelle qui secoue le pays. Pour lui, cette situation constitue « une insulte pour toute la population » sénégalaise, alors que le pays est plongé dans des moments troublés et est devenu, selon ses mots, la risée du monde.

Malgré le report inattendu de l’élection présidentielle, Mame Boye Diao refuse de baisser les bras et estime que le combat n’est pas encore perdu. Il rappelle qu’une première requête a été déposée au Conseil constitutionnel, demandant aux sages de jouer leur rôle d’arbitre conformément aux dispositions constitutionnelles.

Lors d’un point de presse tenu par le collectif des candidats, Mame Boye Diao a expliqué la démarche entreprise, notamment l’utilisation du principe de la connaissance acquise à partir du discours du président de la République Macky Sall. Il a également souligné l’importance cruciale de l’alinéa 7 de l’article 103 de la Constitution, garantissant la forme républicaine du Sénégal.

Pour Mame Boye Diao, la première requête déposée devrait suffire à permettre un retour à la normale et une reprise de la campagne électorale. Cependant, il encourage également les députés de l’opposition à contester la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui déroge à l’article 31 de la Constitution.

Dans cette période de crise, Mame Boye Diao demeure résolu à défendre les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal. Il appelle toutes les parties concernées à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais et à œuvrer pour restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays.

Confirmation du Conseil des Ministres à 15h : Stabilité institutionnelle au Sénégal malgré les Rumeurs

Contredisant les informations précédentes relayées par la RFM et reprises par Seneweb, le Conseil des Ministres se tiendra bel et bien ce mercredi 7 février au Palais de la République. Des sources concordantes ont confirmé que la réunion hebdomadaire se déroulera à 15 heures au Palais présidentiel.

Cette annonce met fin aux spéculations et aux incertitudes qui ont suivi la diffusion de la nouvelle de l’annulation supposée du Conseil des Ministres. Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques en raison du report de l’élection présidentielle, la confirmation de la tenue de cette réunion gouvernementale est un signe de continuité et de stabilité institutionnelle.

Il est à noter que cette confusion autour de l’annulation du Conseil des Ministres souligne l’importance de la communication claire et transparente de la part des autorités, en particulier dans des moments de crise et d’incertitude. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, il est essentiel que les citoyens puissent compter sur des informations précises et fiables de la part de leurs dirigeants.

En attendant, la tenue du Conseil des Ministres offre une opportunité aux membres du gouvernement de discuter des questions urgentes et des défis auxquels le pays est confronté, démontrant ainsi leur engagement envers la gestion efficace des affaires publiques et le maintien de la stabilité dans le pays.

Le journal Le monde analyse les motivations troublantes de Macky Sall

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal par le président Macky Sall continue de susciter des interrogations et des préoccupations, cette fois-ci exprimées dans un éditorial percutant du journal Le Monde, publié ce mercredi 7 février, intitulé « Sénégal : le jeu dangereux de Macky Sall ». L’analyse du journal met en lumière les motifs inquiétants qui semblent sous-tendre cette décision sans précédent et soulève des craintes quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise.

En l’absence d’une date de report précise, le président Sall laisse planer le doute quant à ses intentions réelles, laissant ainsi la porte ouverte à une prolongation de son mandat au-delà de la date d’échéance. Cette incertitude met en péril la réputation du Sénégal en tant que modèle démocratique en Afrique de l’Ouest et renforce les craintes quant à la stabilité politique et sociale du pays.

Dans ce contexte incertain, il est impératif que la communauté internationale reste vigilante et continue de soutenir les efforts visant à préserver la démocratie et l’état de droit au Sénégal. L’avenir du pays dépend de la capacité de ses dirigeants à écouter les aspirations de leur peuple et à respecter les principes fondamentaux de la démocratie.

Report inattendu de l’élection Présidentielle au Sénégal : Craintes de crise institutionnelle

Le Sénégal, longtemps reconnu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, est confronté à une période d’incertitude sans précédent suite à l’annonce inattendue du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Cette décision, survenue alors que le scrutin était initialement prévu pour le 25 février, suscite des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Le Sénégal s’est démarqué en Afrique de l’Ouest par son respect des principes démocratiques depuis son accession à l’indépendance en 1960, ainsi que par des transitions politiques pacifiques. Cependant, les récents développements politiques ont semé le doute quant à la solidité de cette démocratie.

Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, a alimenté les spéculations sur une possible tentative de prolongation de son mandat au-delà des limites constitutionnelles en évoquant l’idée d’un troisième mandat. Bien qu’il ait finalement abandonné cette idée, cela a suscité des tensions exacerbées dans un climat déjà tendu, marqué par des manifestations violentes.

Le durcissement politique s’est également illustré par l’interdiction du parti de l’opposant Ousmane Sonko en juillet dernier, témoignant d’une polarisation croissante au sein du paysage politique sénégalais.

Le report de l’élection présidentielle, sans date précise, est justifié par des allégations portées contre l’intégrité des juges constitutionnels par des proches du président Sall. Cette situation renforce les craintes d’une crise institutionnelle et nourrit les suspicions quant à une éventuelle prolongation du mandat présidentiel.

L’absence de clarté sur le calendrier électoral représente un danger pour le modèle démocratique sénégalais et risque d’entraîner des troubles sociaux généralisés dans un pays déjà fragilisé par les tensions politiques et sociales.

Face à cette situation préoccupante, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin de trouver une solution pacifique et conforme aux principes démocratiques. L’avenir de la démocratie au Sénégal dépend de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour préserver les acquis démocratiques du pays.

Une décision cruciale pour la stabilité et la démocratie au Sénégal

Cette décision, saluée par de nombreux observateurs, témoigne de la volonté du Président de prévenir tout risque de troubles pré ou post électoraux, et de garantir des élections libres, inclusives et transparentes. En effet, les préoccupations soulevées par 41 candidats exclus de la course présidentielle, ainsi que les allégations de corruption portées à l’encontre de deux juges du Conseil Constitutionnel, ne pouvaient être ignorées sans compromettre l’intégrité du processus démocratique.

Le dialogue national proposé par le Président Sall offre une opportunité unique à l’opposition de faire entendre ses préoccupations et de contribuer à l’amélioration du processus électoral. En posant les problèmes liés au fichier électoral et au parrainage, l’opposition joue un rôle essentiel dans la construction d’une démocratie plus forte et plus inclusive, garantissant ainsi un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal

En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.

Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.

Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.

Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.

À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.

Seydina Oumar Touré et le député Cheikh Aliou Béye libérés après une nuit de détention

Seydina Oumar Touré a été libéré ce mercredi 7 février ainsi que le député Cheikh Aliou Béye et Cheikh Bassirou Dieng, proche de Mimi Touré.

L’ex-capitaine de la gendarmerie et compagnie ont passé la nuit d’hier en détention dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye. faire un article

Sheikh Alassane Sène :  »Je condamne avec fermeté un report anticonstitutionnel d’une élection »

Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le leader de la Coalition JAMMI REEW MI, Sheikh Alassane Sène a adressé son message d’indignation au peuple sénégalais suite au  »report anticonstitutionnel » de la présidentielle du 24 février 2024. Voici le document in extenso :

Mes chers compatriotes

En ces moments de lourdes peines, j’appelle à l’élévation, à l’union sacrée autour des valeurs qui nous lient, qui dépassent nos personnes, poussière que nous sommes. Le peuple Sénégalais est plus fort que cette crise, plus doué que ceux qui nous l’imposent.

À cette crise, s’ajoutent l’incompréhension et la haine viscérale qui nous poursuivent jusque dans nos foyers, et qui font coaguler des colères en nous-mêmes. Cette situation pourtant n’est que la résultante d’actes éhontés, qui ont agressé notre vœu fort d’aller de l’avant au soir du 25 février 2024. Nous ne l’accepterons pas!

Je ne suis pas d’accord avec un processus électoral biaisé qui a été émaillé de bout en bout par une chaine de corruption et de trahison. Tout comme je condamne avec fermeté un report anticonstitutionnel d’une élection aussi cruciale pour notre pays.

Nous sommes capables de renverser cette situation, capables de réinventer les fondamentaux qui nous lient et de ne plus, à l’avenir, accepter un tripatouillage de notre constitution ou un affaissement de nos institutions sous le prétexte fallacieux d’une quelconque hypertrophie d’un pouvoir issu de la survivance des lois monarchiques.

J’appelle l’opposition, annoncée victorieuse à cette élection finalement reportée, à mettre en place un gouvernement dès le 2 Avril, date à laquelle Macky Sall n’aura plus aucune légitimité à la tête du pays. Travaillons tous ensemble pour cette nouvelle alternance. L’ère du changement a sonné, rien ni personne ne pourra l’arrêter

Sheikh Alassane SÈNE
Coalition JAMMI REEW MI

Organisation des Fanzones : Démenti du député Aly Mané sur le verdict de la Cour d’appel

Le député Aly Mané a démenti les informations rapportées concernant le verdict de la Cour d’appel de Dakar sur l’organisation des fanzones, mettant en cause la décision en faveur de la RTS et de SD Consulting. Dans une note adressée à Seneweb, le parlementaire a souligné que la Cour ne s’était pas encore prononcée sur cette affaire.

Dans sa déclaration, le député a exprimé son mécontentement face aux « mensonges et manipulations » propagés sur les réseaux sociaux concernant une prétendue ordonnance de subordination. Cette ordonnance aurait été interprétée comme un désaveu en faveur de la RTS et de SD Consulting, imposant une caution de 500 millions FCFA à l’entreprise Global Service du député Aly Mané.

Cependant, Aly Mané a précisé que cette ordonnance ne reflète pas nécessairement la vérité des faits, étant donné qu’elle est basée sur un exposé unilatéral des faits par le demandeur, sans possibilité de débat contradictoire. Il a également souligné que ses avocats estiment qu’attaquer cette ordonnance dans le contexte actuel ne présente aucun intérêt, compte tenu de la désertion des fanzones par le public.

Le député a insisté sur le fait que cette ordonnance ne remet pas en cause le droit de son entreprise à organiser des fanzones, qui est toujours en vigueur selon lui. Il a également souligné que seule la décision de la Cour d’appel, qui n’a pas encore été rendue, pourrait éventuellement remettre en question ce droit.

En conclusion, Aly Mané a exprimé sa confiance dans la justesse de ses arguments et a prédit une victoire en appel pour faire valoir définitivement le droit de tout Sénégalais à mettre en place des fanzones. Il a assuré que, dans l’état actuel des procédures en cours, la justice lui avait donné raison.

Djeddah Thiaroye Kao : Le récit du suicide raté d’une dame frustrée

Dans le quartier Fass 3 de Sant Yalla à Djeddah Thiaroye Kao, un drame a été évité de justesse selon le journal Les Échos. Cette fois, c’était une tentative de suicide par overdose médicamenteuse qui a été déjouée.

La dame en question avait accumulé une grande frustration envers ses proches, menant à cette décision tragique. Déterminée à mettre fin à ses jours, elle s’est retirée dans sa chambre et a avalé une quantité importante de comprimés. Prise de crise, elle a vomi et s’est traînée jusqu’à la porte, frappant avec insistance pour alerter sa famille.

Alertés par le bruit, ses proches sont intervenus en défonçant la porte pour lui porter secours. Les autorités locales, informées de la situation, ont rapidement mobilisé les pompiers pour prodiguer les premiers soins à la dame.

Heureusement, grâce à l’intervention rapide de sa famille et des secours, la dame a été sauvée in extremis. Malgré la gravité de la situation, elle a pu se relever et embarquer dans l’ambulance pour recevoir les soins appropriés.

Face aux enquêteurs, elle a exprimé les raisons de son geste désespéré. Elle explique que la maladie de sa mère, associée à l’absence de soutien de la part de sa famille, l’avait poussée à bout. Se sentant impuissante à subvenir aux besoins de sa mère malade et abandonnée, elle avait décidé de mettre fin à sa propre vie pour échapper à cette souffrance.

Cette tentative de suicide met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines familles, notamment en matière de soutien aux membres vulnérables. Cela souligne également l’importance de la sensibilisation et du soutien communautaire pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Scandale « Keur Yeurmandé » : La liste des bébés décédés s’allonge

Le quotidien Libération annonce une nouvelle tragique : deux des 48 bébés retirés de la pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Fall ont perdu la vie hier à l’hôpital régional de Thiès, portant le nombre de décès liés à cette affaire à huit.

Le journal rappelle que la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) les avait récupérés avant de les confier à des structures spécialisées en raison de leur état de santé jugé alarmant.

Ce sinistre scandale a été découvert en décembre dernier. À la suite d’une information judiciaire demandée par le Doyen des juges, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt pour traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliments à des enfants, soins entraînant la mort sans intention de la donner et obtention illicite de certificats aux fins d’inhumation.

Concernant le personnel impliqué, outre la patronne, son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux, Djiby Sow, et l’animateur à Saphir Fm, El Hadi Sène, ont également été inculpés. El Hadi Sène a admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière.

Quant aux nourrices, elles ont été inculpées sous le régime du contrôle judiciaire.

Retrait de la Licence de Walfadjri : La CAP annonce une série d’actions

La Coordination des associations de presse (CAP), réunie mardi, a décidé d’entreprendre plusieurs actions pour exiger la restitution de la licence de diffusion du groupe Walfadjri, suite au retrait annoncé par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.

Dans un communiqué relayé par l’APS, la CAP a dévoilé son plan d’actions, qui comprend notamment une journée sans presse, la convocation d’un Conseil des médias, une saisine du président de la République, la rédaction d’un éditorial commun, une rencontre avec les patrons de presse et les organisations de la société civile, ainsi qu’une veillée nocturne devant les locaux de Walfadjri.

La décision du ministre de retirer la licence de diffusion des programmes de Walfadjri a été motivée par des violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles, ainsi que par des actes qualifiés de récidive manifeste, selon l’article 142 du Code de la presse.

Les organisations de la CAP et les acteurs des médias s’engagent à poursuivre leur combat jusqu’à la réinstauration de la normale, et demandent un engagement du gouvernement à ne plus couper l’Internet mobile, ce qui entrave sérieusement l’économie des médias et le droit du public à l’information, garanti par la Constitution.

Les participants à la réunion ont unanimement dénoncé les atteintes graves à la liberté de presse et d’expression engendrées par le retrait de la licence de WalfTV. Ils estiment que le ministre de la Communication a outrepassé ses prérogatives en ignorant la procédure prévue par les lois et règlements en vigueur, et en ne fournissant pas de justification claire quant à cette sanction.

Report de la Présidentielle : BBY évoque la crainte d’une Crise Institutionnelle

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), majoritaire, a déclaré que le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 a été voté pour éviter une crise institutionnelle majeure au Sénégal. Cette décision a été motivée par les dysfonctionnements constatés dans le processus électoral, selon M. Mbow.

Lors d’une conférence de presse entouré de députés de BBY, M. Mbow a évoqué les soupçons de corruption et de conflits d’intérêts entourant deux membres du Conseil Constitutionnel, notamment après l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Il a également mentionné la révélation de la double nationalité de la candidate Rose Wardini et les contestations concernant les vérifications des parrainages, parmi d’autres problèmes.

Selon M. Mbow, le groupe parlementaire BBY a ressenti le besoin d’informer le peuple sénégalais sur ces questions et a conclu que les conditions nécessaires pour une élection présidentielle libre et transparente n’étaient pas réunies. C’est pourquoi ils ont soutenu le report du scrutin jusqu’au 15 décembre 2024.

M. Mbow a également souligné que si le président Macky Sall avait eu l’intention de prolonger son mandat, il n’aurait pas réaffirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Cette déclaration vise à dissiper les soupçons concernant les motivations du report et à rassurer sur l’engagement du président envers les principes démocratiques.

Report du Scrutin Présidentiel : Les États-Unis exhortent le Sénégal à respecter la Constitution

Les États-Unis expriment leur profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, des actions qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique du pays. Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis sont particulièrement alarmés par les informations faisant état de l’expulsion forcée de parlementaires ayant exprimé leur opposition à un projet de loi visant à retarder les élections. Cette situation a conduit à un vote à l’Assemblée nationale que les États-Unis ne considèrent pas comme légitime, compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé.

Dans leur communiqué, les États-Unis exhortent le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales en vigueur. Ils soulignent également l’importance de garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à ce que ces droits soient pleinement respectés.

Les États-Unis réaffirment leur engagement à rester en contact avec toutes les parties prenantes et les partenaires régionaux dans les jours à venir pour trouver une solution équitable et respectueuse de la démocratie. Cette déclaration témoigne de l’importance accordée par les États-Unis au respect des principes démocratiques et à la stabilité politique dans la région.

https://www.state.gov/postponement-of-election-in-senegal/

Guy Marius Sagna et Abass Fall Libérés, Ex-Capitaine Touré en Garde à Vue

Dans un récent développement, les activistes Abass Fall et Guy Marius Sagna, ainsi que Gérard Koïta, ont été libérés selon les informations communiquées par Me Cheikh Khoureychi Bâ. Cependant, une note de différence se dessine avec l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye, selon la même source.

« Les honorables députés Guy Marius Sagna et Abass Fall enfin libérés après une longue attente au Commissariat central de Dakar. Gérard Koïta et les deux membres du staff du Recteur Mary Teuw Niane également libérés quittent l’Hôtel de Police. Pendant ce temps à Pikine, le député Bèye de Pastef et le capitaine Seydina Oumar Touré sont placés en garde à vue au commissariat de Guédiawaye », a rapporté Me Bâ.

Selon des sources de Seneweb, Abass Fall et Guy Marius Sagna ont été appréhendés par les forces de l’ordre du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies, puis remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Toutefois, l’autorité judiciaire compétente a rapidement ordonné leur libération.

Cette série d’événements soulève des questions sur les circonstances exactes entourant les arrestations et les libérations des différentes personnes impliquées. Alors que certains ont été relâchés, d’autres sont toujours sous la garde des autorités, alimentant ainsi les spéculations et les inquiétudes au sein de l’opinion publique. La situation reste donc à surveiller de près pour connaître les développements ultérieurs.

Appel au dialogue du Groupe Parlementaire de Benno Bokk Yakaar : Une invitation à l’Unité Nationale

Les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) se sont exprimés lors d’une conférence de presse au lendemain du vote de la proposition de loi portant sur le report de l’élection présidentielle de 2024. Sous la direction d’Abdou Mbow, président du groupe, les parlementaires ont appelé à une large adhésion au dialogue lancé par le président de la République dans son dernier discours à la nation.

Abdou Mbow, également membre influent de l’Alliance pour la République (APR), a souligné l’importance d’un dialogue ouvert, inclusif et constructif pour garantir une élection libre et transparente le 15 décembre prochain. Dans un contexte marqué par des tensions politiques et des controverses autour du processus électoral, le groupe parlementaire BBY affirme que la participation de toutes les sensibilités de la société sénégalaise est essentielle pour assurer la légitimité et la crédibilité du processus électoral.

L’appel au dialogue lancé par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY reflète une volonté de promouvoir la démocratie et la stabilité politique au Sénégal. En invitant toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, les députés de la majorité espèrent favoriser un consensus national qui permettra de surmonter les divisions et de renforcer l’unité nationale.

En fin de compte, cette initiative témoigne de la volonté des responsables politiques sénégalais de mettre en œuvre des processus démocratiques transparents et inclusifs, dans le but de garantir la paix, la stabilité et le progrès économique du pays.

Réajustement du calendrier électoral au Sénégal : Diop Sy explique son amendement

Lors d’une conférence de presse du parti Benno Bokk Yaakaar ce mardi, le député-maire de Tivaouane, Diop Sy, est revenu sur les motivations qui l’ont poussé à proposer un amendement au calendrier électoral sénégalais. Cet amendement, qui a été voté par 104 députés, a pour but de réajuster la date de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, au 15 décembre.

Diop Sy a souligné que le choix du 15 décembre était stratégique, prenant en compte plusieurs facteurs essentiels. Tout d’abord, il a rappelé que le mandat présidentiel actuel prend fin le 2 avril prochain, et non le 25 février. Par conséquent, les six mois supplémentaires proposés devraient être calculés à partir de cette date, garantissant ainsi une transition en douceur jusqu’à la fin du mandat.

En outre, le député a mis en lumière l’impact des événements religieux majeurs, tels que le Magal de Touba et le Gamou, sur le calendrier électoral. Ces célébrations importantes nécessitent une prise en compte dans la planification des élections afin de respecter les traditions et les sensibilités religieuses du pays.

En proposant cet amendement, Diop Sy a également cherché à éviter toute polémique ou controverse entourant la transition présidentielle. En clarifiant et en ajustant le calendrier électoral de manière transparente, il espère contribuer à maintenir la stabilité et l’ordre public tout en garantissant un processus électoral démocratique et équitable.

L’explication fournie par Diop Sy lors de cette conférence de presse vise à dissiper les malentendus et à clarifier les raisons derrière l’amendement. En fin de compte, il s’agit de garantir la légitimité et la crédibilité du processus électoral au Sénégal, tout en tenant compte des réalités sociales, religieuses et constitutionnelles du pays.

Rétablissement de la connexion des données mobiles après une suspension temporaire

Après plus de 24 heures de suspension temporaire de l’internet des données mobiles, la situation est revenue à la normale. La connexion des données mobiles a été rétablie vers minuit. Cette suspension avait été décidée par le gouvernement, via le ministère des Télécommunications, suite à la circulation sur les réseaux sociaux de messages haineux susceptibles de déclencher des manifestations généralisées.

La décision de suspendre temporairement l’internet des données mobiles avait pour objectif de prévenir tout risque de troubles sociaux résultant de la diffusion de ces messages incendiaires. Cependant, cette mesure avait suscité des critiques de la part de diverses organisations représentant les travailleurs des opérateurs de télécommunications ainsi que des consommateurs.

Suite au rétablissement de la connexion des données mobiles, ces organisations pourraient revoir leurs stratégies de contestation. La suspension de l’internet des données mobiles avait soulevé des préoccupations quant à son impact sur la liberté d’expression et l’accès à l’information, et certains groupes avaient exprimé leur intention de contester cette décision.

Dans ce contexte, le rétablissement de la connexion des données mobiles marque une étape importante vers le retour à la normalité pour les utilisateurs et les entreprises qui dépendent de l’internet mobile pour leurs activités quotidiennes. Cependant, cela soulève également des questions sur la manière dont les autorités gèrent les tensions et les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux dans un environnement politique et social tendu.

CAN 2024: l’Ivoirien Simon Adingra, «petit héros» deviendra grand

Sauveur de la Côte d’Ivoire en quart de finale face au Mali, alors qu’il aurait pu rater la CAN pour blessure, le jeune attaquant Simon Adingra pourrait être le chaînon manquant des Éléphants dans leur quête de sacre. Contre la RD Congo, en demi-finale, mercredi 07 février, le natif de Yamoussoukro devrait avoir un peu plus de temps de jeu et poursuivre sa folle ascension.

Toute sa vie, il va s’en souvenir. Ce but inscrit en quart de finale contre le Mali ne sera pas une réalisation destinée aux écoles de foot, mais plutôt aux archives de l’histoire du foot ivoirien. Elles raconteront comment le jeune Simon Adingra, 22 ans, a égalisé contre le Mali dans la dernière minute du temps réglementaire pour permettre à son pays de poursuivre son rêve de décrocher une troisième étoile. Un but qui a allumé le feu dans le stade de Bouaké qui n’avait certainement jamais vécu un après-midi aussi fou. Simon Adingra non plus n’avait pas vécu un tel maelstrom d’émotions. « C’était incroyable, raconte-t-il. Je ne peux pas expliquer ce que j’ai ressenti. Ça partait de zéro à 10, de 10 à zéro. Ça monte, ça descend, c’est incroyable ».

Incroyable surtout que Simon Adingra était à deux doigts de rater la CAN pour une blessure aux ischios détectée la veille de la publication de la liste des 27 pour la Coupe d’Afrique. Malgré le délai minimum de quatre semaines pour un rétablissement, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset, avait tenu à l’incorporer dans sa liste. Le désormais ex-entraîneur pourra toujours se féliciter pour son flair.

Mais revenir aussi vite et aussi décisif, Simon Adingra ne le doit qu’à lui-même. Pendant que les Ivoiriens s’inquiétaient de son absence sur blessure ou à cause d’un refus de son club Brighton (Premier League anglaise), l’attaquant montrait toute sa détermination de disputer la CAN chez lui. « Je ne peux exprimer la fierté que me procure le fait de devoir me rendre sur le terrain pour représenter la nation. Les rumeurs selon lesquelles Brighton me retiendrait sont complètement fausses. Je suis motivé pour représenter mon pays. Je travaille extrêmement dur chaque jour pour me remettre de ma blessure », avait ainsi publié Adingra pour rassurer ses supporters fin décembre.

Il a fallu patienter et surtout rester impuissant face à la déroute des copains humiliés au premier. Simon Adingra, en « convalescence » était obligé de suivre les deux premières rencontres de la Côte d’Ivoire depuis les tribunes. Lors de la rencontre face à la Guinée équatoriale (4-0), il sera jeté dans le naufrage qu’à la 87e minute pour en ressortir avec des larmes qui ont ému les Ivoiriens.

Aujourd’hui, le sourire semble ne plus quitter celui qui a étrenné sa première convocation avec les Éléphants en juillet 2023 et qu’un journaliste ivoirien a tendrement qualifié de « petit héros » à la fin de la rencontre.

Convainquant lors de son entrée en huitièmes de finale face au Sénégal, déterminant devant le Mali en quarts de finale, Simon Adinga pourrait avoir sa chance ce mercredi en demi-finales face à la RD Congo. Lui qui n’a disputé que 71 minutes depuis le début de la CAN a l’air de ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. « On n’est pas venus jusqu’ici pour s’arrêter. On veut aller en finale », a-t-il martelé après la qualification de la Côte d’Ivoire dans le dernier carré.

rfi

Hossam Hassan nommé nouveau sélectionneur de l’équipe nationale égyptienne

Suite à une sortie prématurée lors de la récente Coupe d’Afrique des nations (CAN), où l’Égypte a été éliminée en huitièmes de finale, la fédération égyptienne de football a pris la décision de remplacer l’entraîneur portugais Rui Victoria. Dans cette optique, les dirigeants ont choisi de confier les rênes de l’équipe à une véritable légende du football égyptien, Hossam Hassan.

Agé de 57 ans, Hossam Hassan est un ancien attaquant qui a marqué l’histoire du football égyptien en jouant pour les deux plus grands clubs du pays, Al Ahly et Zamalek. Au cours de sa carrière, il a remporté la Coupe d’Afrique des nations à trois reprises en tant que joueur, en 1986, 1998 et 2006. Avec 176 sélections et 69 buts à son actif, il est une figure emblématique du football égyptien et jouit d’un immense respect au sein de la communauté footballistique.

Sa nomination en tant que sélectionneur de l’équipe nationale est donc perçue comme un retour aux sources, mettant en avant un entraîneur issu du vivier local et ayant une connaissance approfondie du football égyptien. Hossam Hassan hérite d’une mission cruciale, celle de qualifier les Pharaons pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en 2025 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du Monde 2026 qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

En prenant les commandes de l’équipe nationale, Hossam Hassan apporte non seulement son expertise en tant que joueur légendaire, mais aussi son expérience en tant qu’entraîneur. Les supporters égyptiens espèrent qu’il saura insuffler un nouvel élan à l’équipe et lui permettre de retrouver son lustre d’antan sur la scène internationale.

Pape Alioune Ndiaye rejoint le club turc Pendikspor pour un nouveau défi

Le milieu de terrain sénégalais Pape Alioune Ndiaye a pris une nouvelle direction dans sa carrière en rejoignant le club turc Pendikspor. Cette décision marque une étape importante pour le joueur de 33 ans, qui cherche à relancer sa carrière après une période moins active sur le plan footballistique.

Formé à l’académie Diambars, Pape Alioune Ndiaye possède une vaste expérience dans le championnat turc, ayant évolué auparavant avec des clubs renommés tels que Galatasaray, Trabzonspor et Fatih Karagümrük. Avec 32 sélections et 2 buts à son actif en équipe nationale du Sénégal, il apporte également une expertise internationale précieuse à son nouveau club.

En rejoignant Pendikspor, un club moins médiatisé qui occupe actuellement la 16ème place du championnat turc, Pape Alioune Ndiaye montre sa volonté de contribuer à la progression et au succès de l’équipe. Son expérience et ses compétences devraient être des atouts importants pour aider Pendikspor à atteindre ses objectifs sportifs.

Ce transfert représente une nouvelle opportunité pour Pape Alioune Ndiaye de démontrer son talent sur le terrain et de continuer à écrire son histoire dans le monde du football. Les supporters de Pendikspor espèrent certainement que sa présence renforcera l’équipe et contribuera à son ascension dans le championnat turc.

Pour Pape Alioune Ndiaye, ce nouveau défi offre l’occasion de redonner un élan à sa carrière et de poursuivre sa passion pour le football dans un environnement stimulant. Les fans attendent avec impatience de le voir briller sous les couleurs de Pendikspor et de porter haut les ambitions du club sur le terrain.

CAN 2024: le sélectionneur du Nigeria José Peseiro, de la porte de sortie à la portée du titre

Passé deux fois près du limogeage, l’entraîneur du Nigeria José Peseiro s’est refait une santé pendant la CAN 2024 malgré les critiques et les menaces de renvois. Il a déjà gagné son pari en conduisant les Super Eagles jusque dans le dernier carré. Mais pas question de s’arrêter là.

On ne sait pas de quel bois est fait José Peseiro, à 63 ans, mais sûrement pas de ceux qui craquent au moindre coup de vent. Cet entraîneur a la peau dure, le cuir solide, et il est capable de traverser les tempêtes déclenchées par la Fédération nigériane de football, d’échapper plusieurs fois au limogeage et de se retrouver en demi-finale, à deux matches de remporter la CAN. L’histoire du technicien portugais et du Nigeria est une série à rebondissements qui pourrait même rendre jaloux les scénaristes de Nollywood.

Il y a d’abord sa nomination surprise et surprenante en mai 2022. Comment un entraîneur quasi inconnu, qui n’a sur son CV qu’un éphémère poste d’entraîneur-adjoint au Real Madrid avec Carlos Queiroz et une finale de Coupe de l’UEFA perdue avec le Sporting (2005), s’est retrouvé à la tête de l’une des équipes les plus titrées du continent africain ? Comment passe-t-on de sélectionneur du Venezuela à entraîneur du Nigeria, trois fois champion d’Afrique ?

Seul Amaju Melvin Pinnick, ex-président de la Fédération nigériane de football, pourrait répondre à ces questions. Une chose est sûre, son successeur Ibrahim Musa Gusau ne s’est jamais montré ravi d’avoir hérité de Peseiro. Un an après l’arrivée du coach portugais, qui compte un premier bilan de 4 victoires et 5 défaites en 9 matches à la tête des Super Eagles, Ibrahim Musa Gusau fait en effet la proposition lunaire de faire voter les supporters nigérians sur le maintien ou non de Peseiro. Ce dernier encaisse sans sourciller.

Pas d’argent pour le limoger…

Quatre mois plus tard, son contrat prend fin, mais Peseiro accepte d’être reconduit à court terme avec un salaire… à la baisse. « Les joueurs m’ont demandé de rester parce qu’ils croient que nous pouvons gagner (la CAN). Nous pouvons la gagner », confie-t-il pour justifier son envie de rester à la tête du Nigeria. Mais l’épée de de Damoclès est toujours au-dessus de sa tête.

Car à peine un mois plus tard, et après deux matches nuls décevants face au Lesotho (1-1) et au Zimbabwe (1-1) en éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la Fédération fait part de son envie de limoger Peseiro. Mais elle n’a pas les moyens de son « ambition ». « Si nous avions l’argent (pour payer ses indemnités), nous serions prêts à le démettre de ses fonctions, nous ne sommes pas contents », a déclaré devant la presse Nse Essien, membre du comité exécutif de la Fédération. « Tout le monde demande le limogeage de l’entraîneur principal. (…) C’est regrettable, mais nous sommes dans une situation très précaire ».

Le Nigeria est donc obligé de garder son sélectionneur et José Peseiro continue d’avaler des couleuvres à moins de deux mois de la CAN.

C’est cet homme qui est aujourd’hui en demi-finale de la CAN, à deux matches d’un sacre qui serait incroyable à la lecture de sa trajectoire ces derniers mois. Lui ne veut pas parler de revanche (pour l’instant), il poursuit son chemin avec un groupe qu’il a réussi à façonner et qu’il dirige en alternant la carotte et le bâton. Comme cette interdiction des téléphones portables à une certaine heure pour ses joueurs. « Je suis un entraîneur démocratique, se défend-il. C’est vrai, c’est moi qui décide, mais j’aime bien discuter avec les joueurs, avoir leur ressenti sur le match, sur eux. Je peux m’énerver si les règles ne sont pas suivies, mais je discute beaucoup avec mes joueurs. »

Ola Aina, le défenseur présent avec lui en conférence de presse ce 6 février, confirme. « C’est un entraîneur qui est « équilibré » dans sa façon de gérer le groupe. Il sait quand il faut taper sur la table et quand il faut lâcher un peu les joueurs. Nous, ça nous va comme management. »

Un management gagnant qui pourrait conduire à un sacre le 11 février prochain, à condition d’abord d’écarter l’Afrique du Sud en demi-finale. Un gros morceau, mais José Peseiro en a vu d’autres…

Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante

Le Groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement, affilié au Parti démocratique sénégalais (PDS), a récemment proposé la création d’une Cour constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante, chargée de superviser les questions électorales avec intégrité et efficacité. Cette proposition survient dans un contexte de crise politique et de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024.

Lors d’une conférence de presse, le président du groupe DLC, Mamadou Lamine Thiam, a souligné l’importance d’organiser des élections présidentielles régulières et transparentes sous la surveillance d’un tribunal impartial. Il a également appelé à un dialogue national pour réformer le code électoral et le processus électoral, conformément aux aspirations démocratiques du pays.

Le groupe DLC a exprimé sa satisfaction quant au report de l’élection présidentielle, affirmant que cette décision a permis de restaurer les droits des candidats injustement écartés du processus électoral. Parmi eux figure Karim Meissa Wade, candidat du PDS, qui aurait été exclu du processus pour des motifs de nationalité controversés malgré sa renonciation officielle à la nationalité française.

Mamadou Lamine Thiam a également critiqué les nombreuses anomalies et irrégularités observées lors du processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel. Parmi ces irrégularités, il a mentionné l’absence de centaines de milliers d’électeurs sur le fichier électoral, le contrôle des parrainages sans rigueur et l’application incohérente des critères d’éligibilité des candidats.

Face à ces failles, le PDS a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et a déposé une proposition de loi pour reporter l’élection présidentielle de six mois, jusqu’au 15 décembre 2024. Cette proposition a été votée par une large majorité à l’Assemblée nationale après des amendements apportés par les députés.

En conclusion, le PDS et le groupe DLC continuent de plaider en faveur d’une réforme électorale visant à garantir l’intégrité, la transparence et l’inclusivité des processus électoraux au Sénégal, et la mise en place d’une Cour constitutionnelle indépendante serait une étape importante dans cette direction.

Seydou Gueye nommé Ministre, Secrétaire général du Gouvernement

Dans un remaniement ministériel intervenu ce mardi, Seydou Gueye a été nommé Ministre, Secrétaire général du gouvernement au Sénégal. Cette nomination fait suite à la démission d’Abdou Latif Coulibaly, qui occupait précédemment ce poste et a présenté sa démission le samedi dernier.

Il convient de noter que Seydou Gueye n’est pas un novice dans ce rôle, ayant déjà occupé cette fonction par le passé. Sa nomination témoigne de la confiance accordée par le gouvernement à son expérience et à ses compétences dans la gestion des affaires administratives et gouvernementales.

En tant que Ministre, Secrétaire général du gouvernement, Seydou Gueye aura la responsabilité de coordonner les activités administratives du gouvernement et d’assurer le suivi des décisions prises lors des réunions ministérielles. Son rôle consistera également à faciliter la communication et la coordination entre les différents ministères et départements gouvernementaux.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer son équipe et assurer une gestion efficace et transparente des affaires publiques. Seydou Gueye apportera sans aucun doute sa contribution à cet objectif en mettant à profit son expérience et son engagement envers le service public.

Saisie importante de billets noirs par les Douanes de Kolda

La Subdivision des Douanes de Kolda a annoncé une saisie majeure de billets noirs d’une valeur de 900 millions de francs CFA, résultat d’une opération d’infiltration menée par le Chef de la Subdivision des Douanes de Kolda.

Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de ladite subdivision, les faussaires, à la recherche de personnes pour blanchir des billets noirs, ont été infiltrés par les agents des Douanes. Deux individus, dont un Sénégalais résidant dans la localité de Bantancountou Maoundé et un fonctionnaire étranger, ont été appréhendés le 04 février 2024 à environ 15 km de Kolda.

Lors de leur arrestation, les suspects ont été trouvés en possession d’un paquet de billets noirs en coupures de 200 et 100 euros, d’une valeur totale de 900 millions de francs CFA. Actuellement en garde-à-vue, ils attendent leur comparution devant le Parquet de Kolda, tandis que l’enquête se poursuit.

La Subdivision des Douanes de Kolda a réaffirmé sa détermination à lutter contre la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes, en particulier la criminalité financière.

Cette saisie constitue une étape significative dans les efforts des autorités pour contrer les activités illicites et protéger l’intégrité du système financier.

Sénégal-Alliance des États du Sahel : le défi de la Cédéao

Dans un communiqué diffusé ce mardi soir 6 février, la Cédéao dit « suivre avec préoccupation l’évolution de la situation au Sénégal » et « déconseille toute action ou déclaration » pouvant aller « à l’encontre » de la Constitution et « encourage » la classe politique à « rétablir le calendrier électoral ». Elle prendra « toutes les mesures nécessaires pour accompagner » le Sénégal et « maintenir » sa « tradition démocratique ». C’est effectivement LE nouveau défi sur lequel la Cédéao joue peut-être sa survie. Alors que Macky Sall a annoncé et obtenu le report de l’élection présidentielle qui devait se tenir dans trois semaines, ses opposants dénoncent la « dérive autoritaire » du président sénégalais. Ce report survient après que les régimes putschistes du Mali, du Niger et du Burkina, ont annoncé leur retrait de la Cédéao qui, justement, exige d’eux l’organisation d’élections. Si les situations ne sont pas les mêmes, le moment pose en tout cas un défi de taille à l’organisation régionale. 

S’agit-il de sauver la crédibilité d’un processus électoral fragilisé ? Ou d’un stratagème pour se maintenir au pouvoir ? Le président sénégalais Macky Sall a en tout cas repoussé l’élection présidentielle et prolongé son propre mandat. Le dernier pays ouest-africain à avoir pris une telle décision, c’est le Mali du colonel Assimi Goïta, dont la présidentielle était -hasard du calendrier- également prévue ce mois de février.

Macky Sall est arrivé au pouvoir par les urnes lors d’élections démocratiques et non à la faveur d’un double coup d’État militaire, il a réitéré son engagement à ne pas briguer de nouveau mandat et un camp politique opposé au sien a lui-même demandé le report du scrutin. Au Mali, enfin, aucune nouvelle date n’a été annoncée depuis l’annonce du report il y a quatre mois et demi.

Qu’importe, l’aubaine est trop belle pour les tenants du « néo-panafricanisme » qui exultent et classent désormais Macky Sall dans la catégorie des « putschistes ». Sur les réseaux sociaux circulent des montages du président sénégalais affublé d’un treillis militaire, ou du sobriquet de « Mackyavel ».

L’opposition sénégalaise dénonce la « dérive autoritaire » du chef de l’État au moment où les régimes militaires des pays de l’Alliance des États du Sahel claquent la porte de la Cédéao, qui les pressait justement d’organiser des élections pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Cette simple concordance des temps pose un défi à toute la sous-région et la Cédéao, régulièrement accusée de faire « deux poids deux mesures », joue peut-être sa survie sur ses décisions à venir.

Dès lundi, sur le Sénégal, la Commission de la Cédéao faisait part de « sa préoccupation quant aux circonstances qui ont conduit au report » et appelait à « l’organisation d’une élection transparente, inclusive et crédible. » Le président bissau-guinéen, qui présidait la Cédéao jusqu’à l’été dernier, n’a pas eu le même réflexe : Umaro Sissoco Embaló a immédiatement « félicité » Macky Sall pour sa « sage décision », « dans le but d’aller vers de futures élections plus inclusives. » 

« La problématique pour la Cédéao, c’est que ceux qui détiennent le pouvoir respectent des limites »

Baba Dakono, chercheur à l’Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) à Bamako

RFI : Après le report de la présidentielle sénégalaise, que type de réaction peut-on attendre de la Cédéao ?

Baba Dakono : C’est très difficile. Je pense que cette annonce de report, qui a été suivie d’un vote par l’Assemblée nationale sénégalaise, a pris de nombreux acteurs au dépourvu. Y compris la Cédéao, qui était déjà dans la tourmente du fait de la situation politique dans la région, avec l’annonce du retrait du Mali, du Burkina et du Niger, en plus du coup d’État en Guinée… La Cédéao était déjà en proie à de nombreuses difficultés dans la gestion de ces crises. Avec la crise politique sénégalaise, il y a une croissance des difficultés et ça va être très difficile pour la Cédéao de gérer cette situation, d’autant plus que c’est intervenu dans un cadre constitutionnel, avec un président qui était élu démocratiquement. 

La Cédéao pourrait-elle décider de sanctions contre le Sénégal, comme elle l’a fait avec le Mali ou actuellement avec le Niger ? 

C’est ce qui est attendu de la part de nombreux acteurs africains, qui ont toujours dénoncé le fait que la Cédéao n’intervenait pas quand il y avait des mandats présidentiels qui allaient au-delà du mandat initialement prévu par la Constitution. On a vu des chefs d’État qui ont modifié la Constitution pour faire des troisièmes mandats. C’était une situation dénoncée par les acteurs africains qui estimaient qu’il y avait des sanctions en cas de coup d’État militaires, mais que ces situations considérées comme des « coups d’État institutionnels » n’étaient pas sanctionnées par la Cédéao. Aujourd’hui, l’organisation est peut-être placée face à son destin dans un contexte d’attente des populations ouest-africaines de sanctions ou ne serait-ce que de condamnation de ces agissements qui vont à l’encontre, du point de vue de ces populations-là, de la consolidation de la démocratie. 

Ceux qui désignent Macky Sall comme un « putschiste institutionnel », ceux qui le mettent dans la même catégorie que les militaires au pouvoir au Mali, au Niger ou au Burkina, ont-ils raison ?

Pas forcément, parce que dans ces pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce sont des coups d’État militaires, ce sont des régimes en transition. Pour le cas sénégalais, c’est une crise, on va dire, de la démocratie, une crise politique qui perdure. Ce report du scrutin présidentiel constitue un épisode de cette crise politique-là. 

En tout cas, la Cédéao joue gros sur la manière dont elle va gérer ces différents cas, qui lui tombent dessus en même temps… 

Aujourd’hui, la problématique sur le continent, c’est : comment faire en sorte que ceux qui détiennent le pouvoir, que ça soit par des faits d’armes ou à travers des élections, puissent respecter un certain nombre de limites. Et parmi ces limites justement, que la fin d’un mandat prévu soit la fin du pouvoir. 

rfi

Le Forum Civil demande des sanctions contre les tous les participants au « coup de force constitutionnel »

Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme une persistance de la mal gouvernance et une dégradation de l’état de droit et de la démocratie au Sénégal. Dans une déclaration faite le 6 février 2024, l’organisation a réagi à l’annonce faite par le président de la République, Monsieur Macky SALL, le 3 février 2024. Le président Sall a abrogé, par le décret n° 2024-10 du même jour, le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023, qui avait convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le Forum Civil a qualifié cette action présidentielle d’ »agression contre la Constitution » et de manifestation d’un « manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain ».

Dans le prolongement de cette annonce, le chef de l’État a également proposé la tenue prochaine d’un dialogue, une initiative à laquelle le Forum Civil a décidé de ne pas participer. Cette décision s’inscrit dans un contexte où l’organisation a observé ce qu’elle décrit comme un traitement déshonorant des députés de l’opposition et un « coup de force » par la majorité parlementaire visant à adopter une loi jugée « déconsolidante » et nuisible aux fondements de la démocratie et de l’État de droit dans le pays.

Le Forum Civil a donc annoncé qu’il ne prendrait pas part au dialogue annoncé par le président Sall et a appelé à des sanctions de la part de l’Union Africaine, la CEDEAO, les États-Unis, l’Union Européenne, le Canada, la Grande-Bretagne, ainsi que d’autres partenaires techniques et financiers contre tous les acteurs impliqués dans ce qu’il considère comme un « coup de force constitutionnel ». Ces sanctions sont envisagées si la date initialement prévue pour l’élection présidentielle, le 25 février 2024, n’est pas respectée.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Après avoir été inculpée par le Doyen des juges pour plusieurs délits, Rose Wardini, leader du mouvement Senegal Nouveau, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Cette décision fait suite à une audience devant le premier cabinet d’instruction, dirigé par le juge Oumar Makham Diallo.

Les chefs d’accusation retenus contre Rose Wardini incluent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’autres délits liés à des inscriptions sous une fausse qualité et à des déclarations jugées inexistantes ou trompeuses.

Malgré ces accusations, Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’elle est autorisée à rentrer chez elle tout en étant soumise à certaines restrictions et obligations imposées par les autorités judiciaires. Ce contrôle judiciaire vise à garantir sa présence lors des audiences ultérieures et à assurer le respect des conditions fixées par le tribunal.

Cette décision marque une étape importante dans le processus judiciaire entourant l’affaire de Rose Wardini, qui continuera à être examinée par les autorités compétentes.

Report de la présidentielle au Sénégal : La CEDEAO demande le rétablissement du calendrier initial

Face à la crise politique qui secoue le Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, la Commission de la CEDEAO a pris une position ferme, exprimant sa préoccupation face à la situation actuelle dans ce pays réputé pour sa stabilité politique. Dans un communiqué publié ce mardi 6 février, la Commission a adressé un appel pressant à toutes les parties concernées pour rétablir le calendrier électoral initial, prévu pour le 25 février.

La CEDEAO, tout en rappelant l’importance du respect de la Constitution sénégalaise, a mis en garde contre toute action ou déclaration contraire aux dispositions constitutionnelles du pays. Elle a souligné la responsabilité de la population et de la classe politique dans le maintien de la paix et de la stabilité nationale.

Plus précisément, la Commission a encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures immédiates pour rétablir le calendrier électoral initial, soulignant que toute modification du mandat présidentiel est formellement interdite par la Constitution. Par conséquent, le report de l’élection, décidé par le président Sall et entériné par l’Assemblée nationale, va à l’encontre de ces dispositions fondamentales.

Dans un contexte où la tension monte et où la violence menace de s’installer, la CEDEAO a lancé un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles renoncent à la violence et à toute action susceptible de perturber davantage la paix et la stabilité du pays. Elle a également appelé les forces de l’ordre à faire preuve de retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de préserver la stabilité politique et sociale au Sénégal, ainsi que dans toute la région ouest-africaine, et souligne la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre la crise actuelle.

Santé au Sénégal : Le SAMES dévoile un plan d’action contre la fuite des cerveaux

Parmi les points clés abordés par le plan d’action figurent la revendication de salaires plus décents, de meilleures conditions de travail et une reconnaissance accrue de la part des autorités envers les professionnels de la santé. Le SAMES souligne également la nécessité d’offrir des mesures incitatives pour encourager les médecins à rester dans le pays et à contribuer au système de santé national.

Par ailleurs, le SAMES met l’accent sur l’importance de lutter contre la fuite des cerveaux, soulignant que le maintien des médecins qualifiés au Sénégal est essentiel pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens. Le syndicat appelle donc le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et à reconnaître le rôle crucial des professionnels de la santé dans le développement du pays.

En conclusion, le plan d’action du SAMES témoigne de l’engagement des professionnels de la santé au Sénégal à défendre leurs droits et à œuvrer pour un système de santé plus juste et plus efficace. Il appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et la société civile pour relever les défis actuels et assurer un avenir meilleur pour la santé au Sénégal.

Processus électoral au Sénégal : El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel afin de poursuivre le processus électoral en cours. Cette démarche a été annoncée par la coalition qui soutient sa candidature.

La requête déposée comprend plusieurs éléments, notamment une copie de la proposition de loi visant à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document contenant le message à la nation du président Macky Sall daté du 3 février 2024, ainsi qu’une clé USB. Ces documents ont été enregistrés lundi au greffe du Conseil constitutionnel, selon les informations fournies par la coalition Diao 2024.

La proposition de loi, votée lundi soir par les députés de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar et de Wallu, vise à reporter l’élection présidentielle qui était initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date proposée pour le scrutin est le 15 décembre 2024.

Cette saisine du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des débats houleux autour du processus électoral et des modalités de tenue du scrutin présidentiel. La décision finale du Conseil constitutionnel aura un impact significatif sur le déroulement des élections et sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Il convient de noter que cette démarche de El Hadji Mamadou Diao souligne l’importance des principes démocratiques et de la primauté du droit dans le processus électoral, ainsi que la volonté des différents acteurs politiques de faire valoir leurs droits dans le respect des institutions constitutionnelles du pays.

« Capitaine » Touré et Cheikh Aliou Bèye arrêtés : Nouvelle vague d’arrestations dans la coalition Diomaye Président

À l’heure actuelle, les raisons précises de ces arrestations demeurent floues. Cependant, il semble probable qu’elles soient liées au rassemblement de la coalition Diomaye Président, qui a été interdit par les forces de l’ordre. Cette action des autorités a conduit à l’arrestation de plusieurs leaders politiques, dont les députés Guy Marius Sagna et Abass Fall, ainsi que d’autres personnalités influentes au sein de la coalition.

Cette vague d’arrestations soulève des interrogations quant à la liberté d’expression et de rassemblement dans le contexte électoral sénégalais. Les membres de la coalition Diomaye Président dénoncent une répression politique et affirment leur détermination à poursuivre leur action malgré les entraves rencontrées.

Condamnation unanime de la suspension de WALF TV par la presse sénégalaise

La presse sénégalaise est unie dans sa condamnation de la suspension brutale du signal de WALF TV et du retrait de sa licence. Cette décision, jugée abusive, a déclenché une vague d’indignation parmi les acteurs du milieu médiatique, qui dénoncent le non-respect des procédures établies par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.

La Coordination des associations de presse (CAP), représentant les différents acteurs du secteur, a fermement qualifié ces mesures d’abusives. Elle pointe du doigt le ministre de la Communication pour son manque de transparence et son absence de justification quant à cette sanction extrême. Cette situation suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de l’information quant à la liberté de la presse et à l’accès à l’information.

Face à cette atteinte aux droits de WALF TV, les associations de presse ont exprimé leur détermination à lutter pour la restitution des droits bafoués de la chaîne. Un plan d’action ambitieux a été élaboré, comprenant notamment l’organisation d’une ‘journée sans presse’, des mobilisations devant le siège de Walfadjri, ainsi que des démarches auprès de différentes instances, y compris la présidence. Les médias sénégalais appellent également le gouvernement à annuler cette décision jugée inique et à garantir le plein accès à Internet mobile, vital pour leur fonctionnement et pour le droit à l’information.

Cette unité sans précédent dans la presse sénégalaise reflète l’importance accordée à la liberté de la presse et à la défense des médias indépendants dans le pays. Les professionnels de l’information restent déterminés à faire entendre leur voix et à protéger les principes démocratiques fondamentaux qui sous-tendent leur travail.

Organisation des fanzones : la Cour d’Appel impose des conditions drastiques au député Aly Mané

La Cour d’Appel du Tribunal de Grande Instance de Dakar a rendu une décision majeure concernant l’organisation des fanzones lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire 2023, mettant ainsi un terme à la polémique suscitée par cette affaire. Le député Aly Mané, propriétaire de la société Global Com SARL, a été débouté par la Cour, qui a également ordonné le paiement d’une caution de 500 millions de FCFA.

Dans son verdict, le juge de la Cour d’Appel, Amady Diouf, a réaffirmé le monopole de diffusion des matches de la CAN détenu par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) sur le territoire national. Cette position a été prise après examen des documents prouvant l’existence d’un contrat entre la RTS et la société New World TV pour la diffusion exclusive des matches de la CAN, ainsi que d’une correspondance de la Commission Nationale de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) confirmant ce monopole.

En conséquence, la Cour d’Appel a ordonné que l’exécution de l’ordonnance rendue par le juge des référés soit subordonnée à la constitution par Global Com SARL d’une caution de 500 millions de FCFA, à consigner à la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette mesure vise à éviter tout trouble particulièrement intolérable résultant de la méconnaissance des droits de propriété de la RTS et des droits essentiels de SD Consulting.

Cette décision de la Cour d’Appel met fin à une controverse importante et réaffirme le monopole de diffusion des matches de la CAN par la RTS, tout en établissant des conditions strictes pour toute initiative concurrente dans ce domaine.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Suite à son inculpation par le patron du premier cabinet d’instruction, Rose Wardini, chef de file du mouvement Senegal Nouveau, a été placée sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Cette décision marque un nouveau développement dans l’affaire qui secoue l’opinion publique sénégalaise.

Le juge Oumar Makham Diallo a remis en liberté Rose Wardini tout en lui reprochant plusieurs délits. Parmi ceux-ci figurent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, l’inscription tendant à dissimuler une incapacité, ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sa présence sur une liste.

Cette décision de placer Rose Wardini sous contrôle judiciaire soulève des questions et des interrogations quant aux accusations portées contre elle. Le contrôle judiciaire implique généralement une série de restrictions et d’obligations imposées à la personne concernée, notamment l’interdiction de quitter le territoire ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires.

L’affaire attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise en raison de la position de Rose Wardini en tant que chef de file du mouvement Senegal Nouveau. Les développements à venir dans cette affaire seront scrutés de près, alors que la justice poursuit son enquête sur les accusations portées contre elle.

Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours, alors que la situation évolue et que de nouveaux éléments sont révélés par les autorités judiciaires.

Parcelles Assainies: Arrestation du député Guy Marius Sagna par la BIP

Dans un nouvel épisode de tensions politiques aux Parcelles Assainies, une commune de Dakar, le député Guy Marius Sagna a été arrêté par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) de la police. Cette arrestation fait suite à celle du député Abass Fall, marquant ainsi une série d’incidents qui agitent la région à l’approche des élections.

Guy Marius Sagna, accompagné de militants de l’ex-Parti Pastef, s’était rassemblé au Terrain Acapes dans le cadre du lancement de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président. Cependant, le rassemblement a été rapidement dispersé par l’intervention des forces de l’ordre, aboutissant à l’arrestation du député par la BIP.

Ces événements soulèvent des préoccupations quant à la liberté d’expression et de rassemblement politique au Sénégal, en particulier à l’approche des élections. Les arrestations de membres de l’ex-Pastef et l’interdiction de leurs rassemblements pourraient exacerber les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

La coalition Diomaye Président, qui semble être à l’origine de ce rassemblement, pourrait être affectée par ces arrestations et ces restrictions. De plus, ces développements pourraient également avoir des répercussions sur le processus électoral en cours, remettant en question la légitimité des élections à venir.

La situation aux Parcelles Assainies reste tendue, et l’évolution de la situation sera suivie de près. Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours.

Arrestation de responsables de l’ex-Pastef aux Parcelles Assainies : Tensions en vue des élections

Des tensions ont éclaté aux Parcelles Assainies, une commune de Dakar, suite à l’arrestation de plusieurs responsables de l’ex-Parti Pastef, dont le député Abass Fall. Ces arrestations interviennent alors que le pays se prépare pour des élections présidentielles à venir.

Selon des informations obtenues, les responsables de l’ex-Pastef avaient l’intention de lancer leur campagne électorale dans la région. Cependant, les Forces de défense et de sécurité ont interdit leur rassemblement, ce qui a conduit à leur arrestation.

116 Universitaires dénoncent le report de l’élection présidentielle et appellent à restaurer la République

Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.

Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.

Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.

Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.

Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Moundiaye Cissé alerte sur les dangers pour la démocratie : « Une brèche dangereuse »

Le directeur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, a récemment exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions du report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, désormais programmée pour le 15 décembre 2024.

Dans une interview accordée à Satv.sn, la web TV du journal Source A, Moundiaye Cissé a mis en garde contre ce qu’il considère comme « une brèche dangereuse » pour la démocratie sénégalaise.

Selon ses propos, le fait que le report de l’élection passe par le Parlement pour être entériné pourrait remettre en question les principes fondamentaux de la démocratie, notamment en ce qui concerne la limitation de la durée et du nombre de mandats présidentiels.

Il a illustré son point de vue en évoquant un scénario hypothétique où un président en fin de mandat, soutenu par une majorité parlementaire, pourrait chercher à prolonger son mandat en utilisant divers prétextes.

Pour Moundiaye Cissé, cette situation compromet un acquis important en matière de démocratie : la garantie de l’intangibilité des mandats présidentiels, comme le représentait la déclaration du président Macky Sall sur sa non-candidature pour un troisième mandat.

En exprimant ses préoccupations, Moundiaye Cissé met en évidence les risques que ce report de l’élection présidentielle pourrait faire peser sur les fondements démocratiques du pays, exhortant ainsi à la vigilance et à la préservation des principes démocratiques essentiels pour l’avenir politique du Sénégal.

Manifestations à Ziguinchor : Des arrestations suite au report des élections

Le report des élections prévues le 25 février 2024 a déclenché des manifestations dans plusieurs quartiers de Ziguinchor, notamment à Lyndiane, Grand Dakar et Néma. Ces manifestations ont été suivies d’arrestations, selon diverses sources concordantes.

Hier soir, entre 19 heures et 20 heures, plusieurs manifestants ont affronté les forces de l’ordre en brûlant des pneus dans les quartiers périphériques. Des affrontements ont éclaté presque toute la nuit, comme le rapportent des témoignages. Ce matin, le calme est revenu, mais les traces des affrontements sont encore visibles dans la ville.

La situation à Bignona, en revanche, est restée relativement calme. Bien que des jeunes aient tenté sporadiquement de bloquer la route nationale, aucune situation de grande tension n’a été signalée.

Des groupes de jeunes ont ciblé les grandes artères de la ville en bloquant la circulation avec des barricades de déchets, de pneus et de bois, perturbant ainsi les activités normales des habitants.

Ces actes de perturbation ont entraîné des perturbations dans les écoles de la région depuis hier. Les activités économiques ont également été affectées, avec la fermeture anticipée du marché central de Bignona et de certaines institutions financières le long de la route nationale. Ce matin, entre 10 heures et 11 heures, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre les incendies sur la RN1. En conséquence, les institutions financières ont une fois de plus fermé leurs portes, bien que d’autres commerces continuent leurs activités.

Malgré ces troubles, les représentants des 20 candidats à l’élection présidentielle prévoient de poursuivre leur campagne dans la région, démontrant ainsi leur engagement envers le processus démocratique et leur détermination à faire entendre leur voix malgré les défis rencontrés.

Report de l’élection présidentielle salué par le collectif des chargés de mission : Stabilité et engagement pour le Sénégal

Le report de l’élection présidentielle du Sénégal à la date du 15 décembre 2024 a été accueilli favorablement par le Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République. Selon ces proches collaborateurs du chef de l’État, cette mesure contribuera à stabiliser le pays en évitant des contentieux pré-électoraux préjudiciables.

Dans un communiqué, les membres de cette instance ont exprimé leur satisfaction face à cette décision, soulignant son importance pour la stabilité politique du Sénégal. Ils ont affirmé que le président Macky Sall, soucieux de l’avenir du pays, a pris cette mesure afin de permettre un processus électoral serein, exempt de toute contestation.

Le collectif a également évoqué la nécessité de régler certains dossiers impliquant des acteurs politiques et le Conseil constitutionnel, affirmant que cela constituait la véritable motivation derrière le report de l’élection. Ils ont également dénoncé la présence de « traîtres » au sein de l’appareil politique, affirmant que ceux-ci seront identifiés et écartés pour préserver l’intégrité de la République et de l’État de droit.

Enfin, le collectif a réaffirmé son engagement indéfectible envers le président Macky Sall et son soutien à son leadership. Ils ont déclaré qu’ils travailleront activement pour assurer le succès du candidat choisi par le président lors des prochaines échéances électorales, affirmant leur détermination à garantir sa victoire dès le premier tour.

Cette déclaration du Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République met en lumière leur soutien indéfectible au président Macky Sall et leur engagement à assurer la stabilité et la prospérité du Sénégal sous sa direction. Elle souligne également l’importance du consensus politique et de l’unité nationale dans la conduite des affaires publiques.

Déjouement d’une tentative d’émigration clandestine : 3 convoyeurs et 19 candidats arrêtés par la BR de Saly

L’opération a permis l’interpellation de trois convoyeurs et de dix-neuf candidats de nationalité étrangère, dont trois Irakiens, selon des sources de Seneweb. Les gendarmes ont également saisi une pirogue utilisée dans le processus d’embarquement.

Les trois organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine, un Sénégalais, un Burkinabé et un Ivoirien, ont été placés en garde à vue pour trafic de migrants. Ils seront présentés au procureur de la République à l’issue de l’enquête en cours.

Cette opération réussie démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration clandestine et à protéger la vie des candidats à l’émigration, souvent victimes de réseaux de trafiquants sans scrupules. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau, ainsi que la nécessité de renforcer la sensibilisation sur les dangers de l’émigration irrégulière.

Thierno Alassane Sall pointe du doigt la France et la CEDEAO suite au report de la présidentielle au Sénégal

La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.

Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.

Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.

En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.

Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.

Report de la Présidentielle : Mamoudou Ibra Kane révèle la réaction en coulisse d’Amadou Ba

À trois semaines du scrutin présidentiel, l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection a suscité de vives réactions dans le pays. Parmi les personnalités politiques concernées, Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, a fait preuve d’une réaction remarquable, selon les dires de Mamoudou Ibra Kane.

Dans une déclaration rapportée par RFI, Mamoudou Ibra Kane indique que malgré les événements, Amadou Ba reste calme et observateur. « Il est serein, il observe ce qui se passe. Je ne peux pas parler à sa place. Il ne manquera pas l’occasion probablement, d’édifier les Sénégalais », a-t-il déclaré.

Selon les informations fournies par le journaliste-politicien, Amadou Ba aurait exprimé son désaccord lors d’une rencontre avec Macky Sall la veille de l’annonce du report de l’élection présidentielle. Cette rencontre aurait été marquée par une discussion franche où Amadou Ba aurait clairement exprimé son opposition à un tel report. « Une position républicaine qu’il faut saluer », souligne Mamoudou Ibra Kane.

Cependant, malgré cette prise de position, Amadou Ba n’aurait pas été entendu, selon les dires du journaliste. Cette situation soulève des interrogations sur l’avenir politique d’Amadou Ba, notamment concernant son maintien à son poste de Premier ministre. « Aucune option n’est écartée », déclare Mamoudou Ibra Kane. « Dans les prochains jours, on sera édifié sur la décision qu’il aura à prendre ou de la décision que Monsieur Le Président de la République va prendre ».

Cette révélation met en lumière les tensions et les divergences au sein du gouvernement sénégalais face à la décision de reporter l’élection présidentielle, laissant entrevoir des possibles changements politiques majeurs dans les jours à venir.

Comprendre le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 (Par Pr. Ismaila Madior Fall)

1. Qui a initié le report de l’élection présidentielle ?
• Ce n’est pas le Président de la République qui en a pris l’initiative.
• Le report a été initié par le groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS)  » Liberté, Démocratie et Changement « 
• Ce groupe a déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale la « proposition de loi constitutionnelle portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal ».
• Article premier. – « par dérogation à l’alinéa premier de l’article 31 de la Constitution aux termes duquel « Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu quarante- cinq jours au plus et trente jours au moins avant la date d’expiration du mandat du Président de la République en fonction », le scrutin pour l’élection présidentielle est reporté jusqu’au 25 août 2024 ».
• Cette proposition de loi a pour objet de reporter la tenue de l’élection présidentielle en août 2024 et permet au Président en exercice de rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
• Un amendement parlementaire a porté la date de la tenue de la prochaine présidentielle au 15 décembre 2024.

2. Quelles sont les raisons justificatives du report ?
• La crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel sur une supposée corruption de juges constitutionnels.
• La création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire et, au-delà, sur les modalités de vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel
• La réfutation des accusations par les membres du Conseil constitutionnel qui demandent que la lumière soit faite sur cette affaire.
• La découverte de fraudes commises par des candidats sur leur nationalité pour faire passer leur candidature.
• Le jet de discrédit sur le Conseil constitutionnel juge électoral source d’un rejet du verdict des urnes (potentiel contentieux électoral)
• Risques de contestations des résultats des élections et dedérapage préjudiciable à la stabilité politique du pays.

3. Quelle est la procédure mise en œuvre pour le report ?

• C’est une proposition de loi constitutionnelle émanant des députés, notamment du groupe parlementaire du PDS
• Cette proposition a été envoyée, pour avis, au Président de la République qui en a pris acte.
• La proposition a été adoptée en commission et approuvéeà la majorité des 3/5 des suffrages exprimés par l’Assemblée nationale le lundi 5 février 2024.
• Ce n’est pas une révision ou modification de la Constitution, mais une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution qui permet un réaménagement du calendrier électoral et non une remise en cause de la durée du mandat prévue par l’article 27 de la Constitution. Pour rappel une loi constitutionnelle peut avoir pour objet de modifier la Constitution ou de déroger à une ou plusieurs dispositions de la Constitution.
• La disposition relative à la durée du mandat et toutes les autres dispositions de la Constitution restent intactes, en l’état.
• La disposition dérogatoire a vocation à être ponctuelle, conjoncturelle, transitoire et cesse d’être en vigueur dès l’organisation de la prochaine présidentielle.

4. Quel est le rôle du Président de la République sur la mise en œuvre du report ?
• Le Président n’en est pas l’initiateur.
• Il doit juste donner un avis favorable ou défavorable oualors en prendre acte. Il a préféré la troisième option.
• Après le vote de la loi constitutionnelle, il appartient au Président de la République de procéder à sa promulgation dans les délais indiqués par la Constitution.

5. Quelle est la date de la prochaine présidentielle ?
• Avec l’approbation de cette loi constitutionnelle, la date de la prochaine présidentielle est celle y indiquée, c’est-à-dire le 15 décembre 2024. Pour rappel, la première présidentielle du Sénégal avait été organisée le 1erdécembre 1963.

6. Quand expire le mandat du Président de la République avec l’adoption de la loi constitutionnelle ?
• Le principe est clairement formulé comme suit : « Le Président en exercice poursuit ses fonctions jusqu’à l’installation de son successeur », c’est-à-dire à l’installation du Président qui sera élu le 15 décembre 2024.
• Cette installation se fera au mois de janvier en cas dedénouement de l’élection en un tour unique et en février en cas de double tour.

7. Est-ce que le Conseil constitutionnel peut censurer la loi constitutionnelle ?

• Non. Il est de jurisprudence constante que le pouvoir constituant est souverain et ne peut faire l’objet de contrôle.
• En conséquence, le Conseil constitutionnel s’est toujours déclaré incompétent pour contrôler une loi constitutionnelle. Autrement dit, il y a une injusticiabilitéde la loi constitutionnelle.
• Dans le même sens, le décret n°2024-106 du 3 février 2024 portant abrogation du décret n° 2023-2283 portant convocation du collège électoral relève, selon une jurisprudence constante, de la catégorie des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir.
• Au total, la loi bénéficie de l’injusticiabilitéconstitutionnelle, le décret de l’immunité juridictionnelle.

8. Est-ce qu’il y a des précédents de lois constitutionnelles dérogatoires à la Constitution ?

Bien sûr, au moins deux précédents peuvent être cités.

• 1er précédent : Loi n° 62-62 du 18 décembre 1962 portant modification de la Constitution

L’Assemblée nationale après en avoir délibéré, a adopté en sa séance du 18 décembre 1962, à la majorité qualifiée des 3/5.

Le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit :

Article unique

Il est ajouté à la Constitution de la République du Sénégal un article 66 bis, ainsi libellé :

Art. 66 bis

Par dérogation aux dispositions des articles 25, 53 et 66 de la Constitution fixant les pouvoirs et les attributions du Président du Conseil, le Chef de l’Etat devient Chef de l’Exécutif.

Il peut soumettre au référendum un projet de révision constitutionnelle, après avis du Président de l’Assemblée nationale, du Conseil des ministres et d’une commission spéciale de l’Assemblée.

La présente loi sera exécutée comme Constitution.

• 2ème précédent – Loi constitutionnelle n° 2007-21 du 19 février 2007 modifiant la loi n° 2006-11 du 20 janvier 2006 prorogeant le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001

L’Assemblée nationale a adopté en sa séance du mercredi 07 février 2007 et à la majorité des 3/5 des membres la composant ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article unique.- L’article unique de la loi constitutionnelle n° 2006-11 du 20 janvier 2006 est modifié ainsi qu’il suit :

« Par dérogation à l’alinéa premier de l’article 60 de la Constitution, le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001 est prorogé pour être renouvelé le 03 juin 2007 ».

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

9. Est-ce qu’il y a un précédent de report d’une élection présidentielle dans l’histoire du Sénégal ?
• Oui, suite à la première présidentielle de 1963 avec un mandat de 4 ans, la suivante, devant se tenir en début décembre 1967, a été reportée au 25 février 1968.

10. Quelle appréciation faire de cette loi au regard du parcours démocratique ?
• Une loi consolidante qui procède d’un simple réaménagement du calendrier électoral et non d’un report à proprement parler puisque le décalage ne sort pas de l’année d’expiration du mandat (2024), ne déborde pas sur l’année suivante (2025).
• Une loi qui permet de sauver le Sénégal des dérives d’un processus électoral qui aurait pu être désastreux pour notre pays.
• Une loi qui pose les jalons d’un dialogue qui permettra de réunir les conditions d’une élection libre, ouverte et transparente dans un Sénégal réconcilié et apaisé.

Portrait : Macky Sall, un président de temps troubles

Le Parlement du Sénégal a entériné dans une grande confusion le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, un vote qui plonge mardi le pays dans l’inconnu et fait craindre une ébullition. Au pouvoir depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall est accusé de « dérive autoritaire ».

Lui s’enorgueillit d’avoir transformé le Sénégal en douze années de présidence à force de réformes et de grands travaux. Les adversaires de Macky Sall voient en lui l’auteur du dernier coup de force en date en Afrique pour se maintenir au pouvoir. 

Au pouvoir depuis 2012

« Le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012 », disait Macky Sall en présentant le 31 décembre à 62 ans des vœux aux airs de bilan. Élu en 2012, réélu en 2019, il a maintenu pendant des mois l’incertitude sur une nouvelle candidature en 2024. Le non à un troisième mandat a été l’un des mots d’ordre de la contestation qui a ensanglanté le pays à différentes reprises depuis 2021.

En décrétant en 2023 qu’il en resterait là, même s’il maintient qu’il avait « le droit de (se) représenter », il avait apporté un soulagement. « Le 2 avril 2024, s’il plaît à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur », déclarait-il le 31 décembre en se projetant vers la fin officielle de son mandat. Depuis, la crise toujours latente a resurgi.

Le report de la présidentielle, « un coup d’État constitutionnel »

Macky Sall a annoncé samedi le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, dans un pays qui considérait le respect du calendrier électoral comme un signe d’inviolabilité de la pratique démocratique, malmenée ou anéantie par les putschs et les faits accomplis ailleurs dans la région.

L’opposant Khalifa Sall (sans lien de parenté) a dénoncé « un coup d’État constitutionnel » qui dissimulerait le dessein d’assouvir un « rêve d’éternité », même si le président a répété son engagement à ne pas se représenter.

L’ancien compagnon de route Abdou Latif Coulibaly a dit ne pas comprendre lui-même. « Peut-être est-ce simplement que quand on exerce le pouvoir on croit que tout est possible », a-t-il déclaré à la radio française RFI après avoir démissionné du gouvernement. Il a été parmi les nombreux à rappeler les propos tenus en 2012 par Macky Sall : le président « ne peut pas prolonger son mandat, c’est impossible », même d’une journée.

Visage sévère, stature imposante

L’incompréhension est d’autant plus grande que Macky Sall faisait partie à l’époque de ceux qui ont combattu au nom de la Constitution la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat dans un contexte déjà troublé. Macky Sall a rompu en 2008 avec celui qui avait été son mentor et dont il a été le ministre et le Premier ministre. Il avait fédéré l’opposition et avait battu M. Wade au second tour.

Dans son autobiographie Le Sénégal au cœur, Macky Sall propose deux traductions de son nom de famille : « entêté » et « qui refuse ». Le visage sévère et la stature imposante mais le propos affable, il se revendique, par sa mère, d’une lignée de guerriers qui « préfèrent mourir que de perdre la face ». Ses dernières années à la tête du pays ont été marquées par la confrontation sans merci entre le pouvoir et l’opposant anti-système Ousmane Sonko et les accès de violence auxquels elle a donné lieu.

L’ingénieur géologue de formation préfère qu’on se souvienne de lui pour ses nombreux chantiers au service du développement : nouvel aéroport, ville nouvelle de Diamniadio, parcs industriels, train express régional et autoroutes, triplement des capacités électriques…

Un interlocuteur écouté

À l’étranger, Macky Sall a été un interlocuteur écouté, en 2022-2023 en tant que président de l’Union africaine ou au sein de l’organisation ouest-africaine Cedeao. Il a été le chantre d’une réforme de la gouvernance politique et financière mondiale. Il a porté la parole d’une Afrique qui « a assez subi le fardeau de l’histoire », libre de ses choix, comme celui de continuer à investir dans les hydrocarbures quand elle ne produit que 4% des émissions polluantes, ou de réprimer l’homosexualité.

« Il ne peut y avoir de légitimité pour certains de définir et imposer à tous une seule façon de vivre, comme un prêt-à-porter civilisationnel », proclamait-il à la tribune de l’ONU en 2023. Il y disait condamner fermement « toute forme de changement anticonstitutionnel de gouvernement », face à la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

Accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus

Avec le report de la présidentielle, Macky Sall se retrouve accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus. L’opposition dénonce une dérive autoritaire. Elle accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Leurs ennuis judiciaires ont empêché Khalifa Sall et Karim Wade de concourir contre lui à la présidentielle de 2019. En 2024, Ousmane Sonko a connu le même sort.

Human Rights Watch écrivait récemment que, depuis trois ans, 37 personnes avaient été tuées dans des troubles sans que « personne (n’ait) eu à répondre de ces actes », et des centaines d’autres arrêtées. Ousmane Sonko le traite de « dictateur ». « Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’ils auraient pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », répondait M. Sall en novembre dans le magazine Jeune Afrique. « Ceux qui veulent l’anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions me trouveront sur leur chemin ».

Avec Europe 1 et AFP

Affaire Rose Wardini : Le dossier confié au Doyen des juges

Le feuilleton judiciaire autour de Rose Wardini prend une nouvelle tournure avec le passage du dossier entre les mains du juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal de grande instance de Dakar, Oumar Makham Diallo. Le procureur de la République a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cette candidate à la présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024.

Rose Wardini, leader du mouvement « Sénégal nouveau », se retrouve ainsi au cœur d’accusations graves, notamment d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’autres délits connexes. Son sort repose désormais entre les mains du juge d’instruction, qui devra décider de la suite à donner à cette affaire.

La procédure a été enclenchée après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) le vendredi 2 février 2024. Elle est accusée d’avoir dissimulé sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle. Depuis lors, Rose Wardini a été déférée au parquet de Dakar, où elle a passé une journée avant de bénéficier d’un retour de parquet.

Cette affaire fait écho aux enjeux politiques et juridiques entourant les élections présidentielles et soulève des questions cruciales sur l’intégrité du processus électoral. Alors que le Sénégal traverse une période de turbulence politique, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions judiciaires du pays pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Colère de MLD Tekki suite à l’irruption des gendarmes à l’Assemblée nationale : Violation de la démocratie sénégalaise

La présence de forces de sécurité à l’intérieur même de l’Assemblée nationale constitue une violation flagrante de la séparation des pouvoirs et une atteinte directe à la démocratie sénégalaise. Mamadou Lamine Diallo, député et figure de proue du Mouvement Tekki, a exprimé sa colère face à cette intrusion des gendarmes dans le processus législatif, déclarant que cela était inacceptable dans un pays qui se veut démocratique.

Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques majeurs, il est impératif que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés et que les institutions gouvernementales agissent dans le meilleur intérêt du peuple sénégalais. La réaction indignée de Mamadou Lamine Diallo et du Mouvement Tekki témoigne de la nécessité urgente de protéger les valeurs démocratiques et de garantir la liberté et la transparence dans le processus politique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24
🔴 Report Présidentielle au 15 Décembre 2024 : Macky Sall Encore Légitime

TEXTE COLLECTIF : RESTAURER LA RÉPUBLIQUE

Ce 3 février 2024, le président Macky Sall, en interrompant in extremis et illégalement le processus électoral, a plongé le pays dans une torpeur inédite et a embarqué celui-ci dans une aventure aux lendemains plus qu’incertains. Le plan de liquidation de la démocratie sénégalaise, que le régime en place déploie depuis une douzaine d’années, trouve son bouquet final dans cet acte d’annulation du processus électoral. Pour des accusations de corruption, à ce jour non étayées, de membres du Conseil constitutionnel, le président de la République, avec la complicité d’une majorité circonstancielle à l’Assemblée nationale, a fini de corrompre durablement notre tradition démocratique en interrompant ainsi brutalement le processus électoral en cours. Pourtant rien dans l’échafaudage institutionnel ne lui en donne la prérogative en l’état actuel des choses. Rien dans la trajectoire singulière du Sénégal ne pouvait lui servir de viatique pour poser un tel acte qui risque d’être le marqueur d’un avant et d’un après, pour l’histoire du Sénégal indépendant. Le président Macky Sall a fini de porter un redoutable coup au calendrier républicain qui faisait la singularité et la fierté du Sénégal et constituait le baromètre de la vitalité de notre système politique.

La décision par laquelle le président Macky Sall a abrogé le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 est, sans conteste, aux antipodes des principes élémentaires du Droit et de la Démocratie. Les arguments qui le sous-tendent sont à la fois faux et légers, et la décision elle-même viole littéralement plusieurs dispositions constitutionnelles. D’un ton qui s’est voulu solennel, le président Macky Sall a décliné les raisons qui l’ont poussé à prendre la décision qui porte un terrible coup à notre République et à la démocratie sénégalaise. Il a d’abord prétexté une crise institutionnelle qui résulterait d’un conflit entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Selon les députés du PDS qui ont sollicité la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, l’établissement de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aurait été faite sur fond de corruption de membres du Conseil constitutionnel. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire par l’Assemblée nationale suffit à ses yeux pour établir l’existence d’une crise. Il s’agit bien évidemment d’un argument fallacieux qui ne résiste à aucune analyse sérieuse. D’une part, le président Macky Sall a agi dans la précipitation pour accomplir sa forfaiture. Il est en effet étonnant qu’il se soit fondé sur de simples accusations dont les auteurs n’ont pas encore montré un début de preuve, pour arguer d’une crise institutionnelle. Il aurait été plus raisonnable d’attendre le rapport de la commission d’enquête parlementaire pour être plus crédible dans l’accusation de corruption. D’autre part, quand bien même il y aurait eu une crise institutionnelle, la Constitution prévoit des voies de résolution qui ne peuvent pas s’accommoder de l’attitude despotique du président Macky Sall. À rebours de son rôle de garant du fonctionnement régulier des institutions qu’il tire de l’article 42 de la Constitution, il s’est comporté en l’espèce en fossoyeur de la République. La véritable crise, c’est celle qui découlera de cette décision inédite remettant en cause le calendrier électoral et dont il est l’unique initiateur et l’ultime responsable.

Outre l’argument de la crise institutionnelle, le président Macky Sall a tenté de justifier sa décision par le fait qu’il existe une candidate à l’élection présidentielle qui ne serait pas exclusivement de nationalité sénégalaise, contrairement aux exigences de l’article 28 de la Constitution. Il a alors jugé opportun d’enfiler son manteau de « gardien de la Constitution » afin d’éviter que le scrutin ne soit biaisé. On tient là la preuve que notre « gardien de la Constitution » ignore tout du contenu de notre Charte fondamentale. Il n’y avait pas besoin de faire de ce cas de figure un prétexte dans la mesure où l’alinéa 1er de l’article 34 de la Constitution propose une solution. La candidate pourrait en effet être invitée à se retirer de la course ou, si le procureur ouvre une information judiciaire à son encontre dans le cadre des poursuites en cours, être déclarée définitivement empêchée. Dans ces deux hypothèses, le Conseil constitutionnel modifierait sa liste et la date du scrutin serait maintenue, comme le prévoit la Constitution.

En prenant la décision en question, le président Macky Sall s’est attribué des prérogatives qu’il ne tient ni de la Constitution, ni d’aucune loi de la République. L’artifice du parallélisme des formes sous-entendu est un prétexte ridicule pris par l’auteur de la forfaiture. En droit, il n’est pas toujours vrai que quand on a édicté un décret, on a systématiquement la latitude de prendre un autre décret pour abroger le premier. Pour prendre un exemple simple, un décret de nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ne peut pas être abrogé ou retiré par le président de la République dans le but de mettre fin de manière anticipée au mandat du juge concerné. L’abrogation du décret portant convocation du corps électoral implique des conséquences juridiques d’une extrême gravité. À travers sa décision annulant le scrutin, Macky Sall a piétiné les articles 27 et 103 qui interdisent respectivement que le président de la République puisse faire plus de deux mandats ou que la durée du mandat du chef de l’Etat soit modifiée. L’improbabilité de pouvoir tenir l’échéance du 2 avril 2024 vide ces deux articles de toute leur substance. Le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs rappelé dans sa décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 que le mandat du président de la République est intangible en des termes on ne peut plus clairs : « Considérant, en effet, que ni la sécurité juridique, ni la stabilité des institutions ne seraient garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que soit au demeurant l’objectif recherché, être réduite ou prolongée » (cons. 32).

La décision de Macky Sall constitue, enfin, une défiance à la Constitution qui dispose en son article 92 que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. Il s’agit sans doute d’un refus d’appliquer la décision du Conseil arrêtant la liste des candidats à l’élection présidentielle.  

En application de cette disposition de la Constitution, ni la loi, ni un décret ne peuvent modifier ou abroger la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats. Cette liste ne peut être modifiée que par une décision du Conseil constitutionnel et pour des motifs limitativement énumérés par les articles 29 à 34 de la Constitution. Cette défiance des pouvoirs politiques (Président de la République et Assemblée nationale) envers la juridiction constitutionnelle, arbitre suprême du jeu électoral, est la véritable source de crise institutionnelle.

C’est une évidence que depuis quelques années, ce régime nous a maintenus dans une crise quasi-permanente : disparitions de soldats dans des circonstances troubles, morts de manifestants, intimidations, arrestations, hordes de nervis, harcèlements judiciaires, malversations, corruption, reniements, impunité. Aujourd’hui pour les intérêts d’un homme et d’un clan, sous le fallacieux prétexte d’une crise institutionnelle, le Sénégal vient de gravement régresser dans son histoire démocratique. En effet, ce qui est en jeu les heures et les jours à venir, c’est la survie de l’idée de République ; c’est-à-dire notre volonté de vivre ensemble et d’inventer perpétuellement la société sénégalaise en tant qu’horizon et futur. Il est inadmissible de vouloir, pour le bénéfice d’un homme, d’un parti, d’un groupe de courtisans d’une autre époque, compromettre l’avenir d’une Nation qui a eu, un certain 19 mars, la ferme volonté d’entrer dans le nouveau millénaire pour s’inventer un présent et un futur de démocratie, de justice, de liberté, d’équité et simplement d’un vivre-ensemble harmonieux sénégalais. Il s’agit pour les Sénégalais de s’ériger contre cette forfaiture, d’exiger le respect du calendrier Républicain, de faire rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, de faire à nouveau nation et de résolument restaurer leur République et leur idéal de vie commune.

Vous pouvez signer cette déclaration en indiquant votre nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires.

1 – Babacar GUÈYE, Professeur titulaire, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

2 – Felwine SARR, Professeur titulaire, Agrégé en Sciences Économiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

3 – Maurice Soudiéck DIONE, Professeur assimilé, Agrégé en sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

4 – Malick DIAGNE, Professeur titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

5 – Mbissane NGOM, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

6 – Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

7 – Mamadou DIOUF, Professeur, Histoire, Columbia University (USA) ;

8 – Abdou Khadre DIOP, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université numérique Cheikh Hamidou KANE (ex UVS) ;

9 – Sidy Alpha NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

10 – Boubacar BA, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

11 – Ferdinand Diène FAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

12 – Moustapha Bassirou NIANG, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

13 – Abdou Yade SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

14 – Djibril DIOUF, Maître de conférences titulaire, Administration publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

15 – Tapsirou Bocar BA, Maître de conférences assimilé, Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

16 – Mamadou Salif SANÉ, Maître de conférences assimilé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

17 – Benoît TINE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

18 – Diouma KOBOR, Professeur titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

19 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche titulaire, Archéologie-Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

20 – Marie-Pierre Rokhayatou SARR, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

21 – Assane MBAYE, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

22 – Moustapha NGAÏDÉ, Maître de conférences, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

23 – Joseph Sambassene DIATTA, Maître de conférences titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

24 – Rokhy POUYE, Enseignante-chercheuse vacataire, Économie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

25 – Diéry NGOM, Enseignant-chercheur, Informatique, Université Alioune Diop de Bambey ;

26 – El Hadji Babacar LY, Professeur assimilé, Chimie organique, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

27 – Dominique MENDY, Docteur en sciences économiques, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ziguinchor) ;

28 – Awa DOUCOURÉ, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane ;

29 – Ami Collé SECK, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

30 – Mamadou DIANGAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

31 – Mouhamadou BOYE, Maître de conférences, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

32 – Gane Diouf, Maître de conférences titulaire, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

33 – Mouhamadou Moustapha SARR, Maître de conférences assimilé, Génie mécanique et productique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

34 – Massamba DIOUF, Professeur titulaire, Santé publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

35 – Mouhamadou Ngouda MBOUP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

36 – Minata SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

37 – Moustapha NDIAYE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

38 – Jean-Louis CORRÉA, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

39 – Cheikh Ibra Fall NDIAYE, Enseignant-chercheur vacataire, Droit public, Université Alioune Diop de Bambey ;

40 – Ndèye Dieynaba NDIAYE, Professeur, Droit des migrations, Université de Quebec à Montréal ;

41 – Ndioro NDIAYE, Professeur titulaire, Santé publique dentaire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

42 – Naphy SAMBA KA, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

43 – Mamecor FAYE, Maître de conférences titulaire, Biologie animale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

44 – Oumy GUÈYE, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

45 – Ibrahima KA, Maître de conférences assimilé, Électromécanique, École polytechnique de Thiès ;

46 – Babacar CAMARA, Maître de conférences, Agroforesterie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

47 – Ndèye Sophie DIAGNE, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

48 – Doudou DIOP, Directeur de recherche assimilé, Botaniste, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

49 – Saliou NGOM, Chargé de recherche titulaire, Sociologie politique, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

50 – Malado AGNE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

51 – Gilbert Coumakh FAYE, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

52 – Seydi Diamil NIANE, Chargé de recherche titulaire, Islamologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

53 – Mamadou Lamine SARR, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

54 – Momar Sylla DIENG, Maître de conférences titulaire, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

55 – Babacar DIENG, Maître de conférences assimilé, Gestion, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

56 – Alla MANGA, Chargé de recherche, Géographie, IFAN-Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

57 – Massamba GAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

58 – Sokhna Mariama Sèye FALL, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

59 – El Hadji Samba NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en Droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

60 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche, Archéologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

61 – Cheikh Abdoulaye NIANG, Chargé de recherche, Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

62 – Abdoulaye KEÏTA, Directeur de recherche, Littérature orale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

63 – Mouhamed Abdallah LY, Directeur de recherche assimilé, Sciences du langage, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

64 – Lamine Bodian, Enseignant-chercheur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

65 – Idrissa BA, Professeur titulaire, Histoire médiévale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

66 – Hamidou DIA, Chercheur, Sociologie, IRD / Université Paris Cité ;

67 – Fatoumata HANE, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

68 – Cheikh THIAM, Professeur titulaire, Études africaines, Amherst college (USA) ;

69 – Doyle CALHOUN, Assistant Professor, Francophone Studies, Trinity College (USA) ;

70 – Jean Alain GOUDIABY, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

71 – Babacar Mbaye DIOP, Professeur assimilé, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

72 – Fatou DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

73 – Pape Chérif Bertrand Bassène, Enseignant-chercheur, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

74 – Abdou Khadir DIALLO, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

75 – Ousmane MANÉ, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

76 – Ndéné MBODJI, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

77 – Souleymane GOMIS, Professeur titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

78 – Mounirou DIALLO, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

79 – Lamine DIÉDHIOU, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

80 – Abdou Salam SALL, Professeur des universités de classe exceptionnelle, chimie inorganique, Ancien Recteur, Ancien Président ANEF, Ancien Secrétaire général du SAES, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

81 – El Hadji Malick CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

82 – Ndèye Fatou LECOR, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

83 – Aliou DIAW, Maître de conférences, Lettres modernes, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

84 – Oumar DIOP, Enseignant-chercheur, Mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

85 – Ndiogou SARR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

86 – Ameth NDIAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

87 – Babacar FAYE, Phd, Formateur en anglais, Groupe AFORP, Paris ;

88 – Boubacar KANTÉ, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

89 – Cheikh KALING, Maître de conférences titulaire, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

90 – Laina Ngom DIENG, Maître de conférences, Psychologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

91 – Papa Alioune FALL, Professeur assimilé, Électronique et Télécommunications, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

92 – Oumy NIASSE, Enseignante-chercheuse, Data Science, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

93 – Ibrahima D. DIONE, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

94 – Abdoulaye NGOM, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

95 – Amary NDOUR, Maître de conférences assimilé, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

96 – Aboubekr THIAM, Enseignant-chercheur, Communication multimédia, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

97 – Alioune Badara THIAM, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

98 – Papa SY, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

99 – Ibra SÈNE, Associate Professor of History & Global and International Studies, The College of Wooster (USA) ;

100 – El Hadji Malick Sy CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

101 – Alpha DIA, Enseignant-chercheur, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

102 – Bara AMAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

103 – Ibrahima SILLA, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

104 – Papa Fara DIALLO, Maître de conférences, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

105 – Ngalla DJITTÉ, Professeur titulaire, Mathématiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

106 – Mactar KAMARA, Agrégé de droit public, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

107 – Youssou GNING, Professeur titulaire et émérite, Mathématiques, Ontario (Canada) ;

108 – Diouma DIALLO, Maître de conférences titulaire, Sciences de l’information et de la communication, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

109 – Yankhoba SEYDI, Professeur assimilé, Anglais, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

110 – Khadidja DIALLO, Maître de conférences titulaire, Anglais, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

111 – Christian Ousmane DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

112 – Maguette DIOP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

113 – Prof Mouhamadou THIAM, École Polytechnique de Thiès ;

114 – Mory THIAM, maître de conférences titulaire, philosophie, Ucad ;

115 – Samba TRAORÉ, Professeur titulaire de classe exceptionnelle à la retraite, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

116 – Mahamadou Lamine SAGNA, Professeur de Sociologie- WPI (USA) ;

Les universitaires qui souhaitent signer cette déclaration peuvent rajouter leur nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires, ci-dessous.

Report de la présidentielle : Amadou Ba maintient sa position malgré les tensions politiques

Malgré le report de l’élection présidentielle et les tensions politiques qui agitent le pays, Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), reste fermement ancré à son poste de Premier ministre et poursuit son travail avec détermination. C’est ce qu’a affirmé un proche conseiller du Premier ministre, Pape Amadou Sarr, dans une déclaration à Iradio.

Selon Pape Amadou Sarr, Amadou Ba ne prévoit pas de démissionner de son poste. Il a été récemment reconduit dans ses fonctions par le Président Macky Sall, témoignant ainsi de la confiance renouvelée du chef de l’État envers lui. Amadou Ba a également été désigné par la coalition BBY pour diriger les destinées de celle-ci lors des élections présidentielles initialement prévues en février 2024, désormais reportées au 15 décembre 2024.

Malgré les circonstances politiques difficiles, Amadou Ba demeure concentré sur ses responsabilités gouvernementales. Il s’attelle à résoudre les problèmes socio-économiques auxquels est confrontée la population sénégalaise, notamment le chômage des jeunes, la hausse du coût de la vie, la question du pouvoir d’achat, l’accès au logement, ainsi que les défis agricoles.

Pape Amadou Sarr a souligné l’importance de la stabilité socio-politique dans un environnement régional marqué par des crises, appelant à la prudence et à la retenue de tous les acteurs politiques. Il a exhorté à ne pas aggraver les tensions et à éviter toute situation d’instabilité, mettant en garde contre les conséquences néfastes que cela pourrait entraîner pour le Sénégal.

En maintenant sa position au sein du gouvernement et en poursuivant ses efforts pour répondre aux besoins de la population, Amadou Ba affiche sa détermination à assurer la continuité et la stabilité de l’administration gouvernementale dans cette période délicate de l’histoire politique du Sénégal.

Soutien sans faille de Kaolack au Président Macky Sall : Un message fort des responsables locaux

Dans un contexte politique tendu, marqué par des manifestations et des débats houleux, les responsables de la ville de Kaolack ont affiché leur soutien indéfectible au Président Macky Sall. Lors d’une grande manifestation organisée à Gandiaye, orchestrée par le Maire de la localité, Papa Songué Diop, le ministre Conseiller Mohamed Ndiaye, également connu sous le surnom de « Rahma », a prononcé un discours résolument en faveur du chef de l’État.

« Notre pays traverse un moment crucial. Mais, nous, responsables politiques partisans de la mouvance présidentielle, sommes derrière le Président Macky. Nous suivons et continuons de suivre toujours ses orientations. C’est un homme de vision et d’ambition. Ce qui l’intéresse, c’est le Sénégal. Nous lui réitérons notre engagement », a déclaré Mohamed Ndiaye.

Ce message intervient alors que l’Assemblée nationale a voté en faveur de la proposition de loi portant prolongement du mandat du président Macky Sall jusqu’au 15 décembre. Une décision qui a suscité des débats passionnés dans tout le pays et a été à l’origine de vives tensions politiques.

Le soutien affirmé des responsables de Kaolack au Président Macky Sall souligne l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la mouvance présidentielle face aux défis politiques actuels. Il met en évidence la confiance accordée au leadership du président et la reconnaissance de ses efforts en faveur du développement du Sénégal.

Cette déclaration renforce également l’engagement des partisans du Président Macky Sall à défendre ses décisions et à soutenir sa vision pour l’avenir du pays. Elle témoigne de la volonté des responsables locaux de contribuer activement à la stabilité politique et à la prospérité du Sénégal sous la direction de leur chef d’État.

En définitive, ce message émanant de Kaolack reflète un appel à l’unité et à la solidarité nationale dans un moment où le pays fait face à des défis majeurs, soulignant ainsi la détermination des partisans du Président Macky Sall à poursuivre leur engagement pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Réaction de Papiss Demba Cissé au report de l’élection présidentielle : Une voix forte du sport sénégalais

La décision de reporter l’élection présidentielle au Sénégal a suscité de vives réactions dans tout le pays, y compris parmi les personnalités publiques. L’ancien attaquant renommé de l’équipe nationale sénégalaise, Papiss Demba Cissé, s’est exprimé avec fermeté sur cette question brûlante.

Sur son compte Instagram, Papiss Demba Cissé a partagé son sentiment de honte et de douleur face à cette décision, déclarant : « J’ai honte vraiment. J’ai mal, la population ne mérite pas ça ». Ces mots reflètent le profond désarroi ressenti par de nombreux Sénégalais devant cette situation politique tumultueuse.

La réaction de Papiss Demba Cissé intervient dans un contexte où le Sénégal connaît une période d’agitation et de manifestations suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle. En utilisant le hashtag #FreeSenegal, il exprime ainsi son soutien aux mouvements de protestation et à ceux qui luttent pour la préservation des libertés démocratiques dans le pays.

En tant que figure emblématique du sport sénégalais, Papiss Demba Cissé utilise sa plateforme pour sensibiliser et mobiliser l’opinion publique sur les enjeux politiques et sociaux cruciaux auxquels le pays est confronté. Sa voix retentissante résonne au-delà des terrains de football, illustrant l’importance du rôle des personnalités sportives dans le débat public et la défense des valeurs démocratiques.

La déclaration de Papiss Demba Cissé témoigne de son engagement envers la démocratie et la justice sociale au Sénégal. En exprimant ouvertement son désaccord avec le report de l’élection présidentielle, il renforce l’appel à la transparence, à l’équité et à la responsabilité dans le processus électoral.

À travers ses paroles, Papiss Demba Cissé devient une voix puissante et influente qui incite à la réflexion et à l’action, invitant les citoyens sénégalais à se mobiliser pour la défense de leurs droits et de leur démocratie.

Pr Eva Marie Coll Seck quitte Macky Sall et démissionne de l’ITIE après le report de la présidentielle

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 24 février 2024, a entraîné une série de réactions politiques, notamment la démission de Pr Eva Marie Coll Seck de la présidence du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Selon des sources proches, cette décision serait motivée par un désaccord avec le Président Macky Sall concernant cette prorogation de mandat.

La révision de la Constitution sénégalaise par l’Assemblée nationale, le 5 février dernier, a en effet fixé la date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, prolongeant ainsi le mandat du Président Macky Sall. Une décision qui aurait irrité Pr Eva Marie Coll Seck, la poussant à prendre ses distances avec le chef de l’État.

Selon les déclarations d’un membre de son entourage, cette démission de l’ITIE est clairement destinée à exprimer son désaccord avec le report de l’élection présidentielle et à signifier sa désapprobation des actions du Président Macky Sall à cet égard.

Pr Eva Marie Coll Seck, une figure respectée dans le domaine de la santé publique et des politiques de transparence, avait été nommée à la présidence de l’ITIE en avril 2019. Elle a également occupé divers postes ministériels au sein du gouvernement sénégalais, notamment en tant que ministre d’État auprès du président de la République, ministre de la Santé et de la Prévention, ainsi que ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Experte en maladies infectieuses et bactériologie-virologie, titulaire d’un doctorat en médecine, Pr Eva Marie Coll Seck a dirigé le Département des maladies infectieuses à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de poursuivre une carrière internationale.

Sa démission marque un tournant dans son engagement politique et souligne les divergences croissantes au sein de la scène politique sénégalaise concernant le report de l’élection présidentielle et les conséquences constitutionnelles qui en découlent.

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

Hervé Penot interpelle la CEDEAO : « Pourquoi sanctionner le Niger et laisser faire le Sénégal ?

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, a engendré une vive réaction de la part d’Hervé Penot, un éminent journaliste sportif. La décision du gouvernement sénégalais a été vivement critiquée, notamment par l’Alliance des États du Sahel (AES), coalition regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui a accusé le président Macky Sall de mensonge et de parjure.

Cette réaction a soulevé des questions fondamentales sur la cohérence des actions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en matière de respect des principes démocratiques. En effet, il est pertinent de noter que la CEDEAO avait adopté des sanctions à l’encontre du Niger lors d’une situation similaire, comprenant notamment la suspension de l’aide financière et l’imposition de restrictions diplomatiques.

Hervé Penot a donc publiquement remis en question cette différence de traitement entre le Niger et le Sénégal. Il a souligné l’apparente contradiction dans le fait de sanctionner le Niger pour un report électoral et de ne pas agir de manière similaire face à la situation au Sénégal. Cette interrogation vise à mettre en lumière l’absence de cohérence dans les réponses de la CEDEAO aux défis démocratiques dans la région.

La déclaration de l’Alliance des États du Sahel, exprimant son attente d’une réaction de la CEDEAO et de possibles sanctions, souligne l’importance de l’action régionale en matière de respect des principes démocratiques et de l’État de droit.

Dans ce contexte, les propos d’Hervé Penot mettent en évidence la nécessité pour la CEDEAO d’agir de manière équitable et impartiale dans toutes les situations similaires, sans favoritisme ni partialité. Sa question résonne comme un appel à une action cohérente et ferme de la part de l’organisation régionale pour garantir l’intégrité des processus électoraux et la défense des valeurs démocratiques dans toute la région ouest-africaine.

Mobilisation générale des médias sénégalais suite au retrait de la licence de Walfadjri

Le secteur des médias au Sénégal est en émoi après la décision abrupte de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri, notamment de sa chaîne WalfTV. Cette mesure, jugée comme une atteinte grave à la liberté de presse, a suscité une réaction ferme de la part de la Coordination des Associations de Presse (CAP), qui appelle à une mobilisation générale.

Dans un communiqué officiel, la CAP a dénoncé avec vigueur cette décision et a exigé la restitution immédiate de la licence de WalfTV. Selon la CAP, cette action ne vise pas uniquement le groupe Walfadjri, mais représente une oppression envers l’ensemble de la presse sénégalaise.

Face à cette situation, la CAP a convoqué tous les responsables de médias, incluant les directeurs de publication, les coordonnateurs, les directeurs de rédaction et les rédacteurs en chef, à une réunion d’urgence. Cette réunion, qui se tiendra ce mardi à la Maison de la presse, a pour objectif d’élaborer un plan d’action efficace et inclusif afin de faire reculer le ministre responsable de cette décision.

Cette mobilisation souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels les médias peuvent être confrontés dans l’exercice de leur mission d’informer et de rendre compte.

La réaction rapide et unifiée des professionnels des médias témoigne de leur engagement indéfectible envers les principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d’expression.

Report de la présidentielle : 151 manifestants interpellés par la police

Le Sénégal fait face à une crise politique majeure suite à la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024. Cette annonce a déclenché des manifestations dans plusieurs régions du pays, mettant en lumière les divisions politiques et les inquiétudes croissantes concernant l’avenir démocratique du pays.

Les manifestants, mécontents de ce report, ont exprimé leur frustration en descendant dans les rues pour exiger le respect du calendrier électoral initial. Les heurts avec les forces de l’ordre ont conduit à l’arrestation de 151 personnes à travers le pays. Ces tensions témoignent de la polarisation politique croissante et de l’incertitude qui règne quant à la voie à suivre pour la gouvernance du pays.

La justification avancée par le président Macky Sall pour le report de l’élection réside dans la nécessité de résoudre les conflits juridiques liés à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Cependant, cette décision a suscité des interrogations quant à son impact sur la stabilité politique du Sénégal et à la confiance du public dans le processus démocratique.

Parallèlement, le pays a également été témoin de coupures d’internet mobile, suscitant des préoccupations quant à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Le gouvernement a justifié cette mesure par la diffusion de messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, contribuant ainsi à la polarisation accrue de la société.

La situation est complexe, avec des appels au dialogue lancés par le président Sall. Cependant, certains acteurs politiques, tels que Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, contestent vigoureusement le report de l’élection et annoncent des actions légales contre le décret présidentiel.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Sénégal, appelant au calme et à un dialogue inclusif pour résoudre la crise. La stabilité politique du pays, longtemps considérée comme un exemple en Afrique de l’Ouest, est actuellement mise à l’épreuve, et l’issue de cette crise reste incertaine.

Incendie au marché Ocass de Touba : Les Sapeurs-Pompiers interviennent rapidement pour éviter une catastrophe

Un incendie s’est déclaré le lundi 5 février au marché Ocass de Touba, ravageant des étals et des tables, selon les constatations de Seneweb. Heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu.

Le capitaine Modou Tine, commandant de la 23e compagnie d’incendie et de secours de Touba, a expliqué : « On nous a alertés ce lundi à 22h39 d’un incendie au marché Ocass. 10 minutes plus tard, nous sommes arrivés sur les lieux où des étals prenaient feu. Nous avons réussi à enrayer la propagation des flammes. »

Les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Diégane Sène du commissariat spécial de Touba, ont mis en place un périmètre de sécurité autour des lieux du sinistre.

L’origine de l’incendie et son bilan restent inconnus à ce stade, mais la police a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire. La promptitude de l’intervention des pompiers a contribué à éviter une catastrophe majeure au marché Ocass de Touba.

CAN 2024: Nigeria-Afrique du Sud, Côte d’Ivoire-RDC… ce qu’il faut savoir sur les demi-finales

Le dernier carré de cette Coupe d’Afrique des nations ivoirienne met aux prises quatre anciens vainqueurs aux profils très divers. L’expérimenté Nigeria face aux revenants sud-africains, la Côte d’Ivoire miraculée face à une République démocratique du Congo (RDC) transformée… Focus sur les demi-finalistes de cette CAN 2024.

Le Nigeria, une expérience unique au plus haut niveau

Les Super Eagles sont, de loin, les plus habitués à de telles hauteurs. Cette CAN 2024 représente la 20e participation du Nigeria au tournoi continental. Et sa régularité est impressionnante : la sélection nationale est pour la 15e fois dans le dernier carré. Les chiffres sont forts, très forts même. Lorsqu’il se qualifie pour une CAN, le Nigeria se hisse au moins en demi-finale 75% du temps !

Cette expertise, l’efficacité et surtout la solidité des Nigérians, qui n’ont concédé qu’un seul but en cinq rencontres depuis le début de la compétition (contre la Guinée équatoriale au premier tour), ont octroyé aux hommes de José Peseiro le statut de favoris naturels à la victoire finale. Encore faut-il passer l’écueil des demi-finales… Huit fois sur 15, ça a coincé pour le Nigeria. D’ailleurs, les Super Eagles ont beau être l’équipe montée le plus de fois sur le podium, ils ne pointent qu’au quatrième rang au classement des plus titrées, derrière l’Égypte, le Cameroun et le Ghana.

L’Afrique du Sud, le come-back d’un outsider

Portés notamment par Hugo Broos, le sélectionneur qui a déjà remporté la CAN en 2017 à la tête du Cameroun (le seul ancien vainqueur parmi les quatre entraîneurs demi-finalistes), et par Ronwen Williams, le gardien spécialiste des tirs au but, les Sud-Africains s’offrent, cette année, un retour en grâce au premier plan. Après quatre années fastes à la fin du siècle dernier – championne d’Afrique en 1996, vice-championne en 1998, troisième en 2000 –, l’Afrique du Sud était depuis rentrée dans le rang, ne faisant guère mieux que des quarts de finale. Vingt-quatre ans plus tard, la roue tourne enfin.

Pour accéder à une nouvelle finale, les Bafana Bafana vont devoir être solides et prendre le dessus contre un adversaire qui leur réussit assez peu. En treize confrontations, l’Afrique du Sud ne l’a emporté que deux fois (et jamais en phase finale d’une compétition), contre sept victoires nigérianes. Le dernier face-à-face remonte à la CAN 2019 avec un quart de finale remporté dans les derniers instants par les Super Eagles (2-1).

La Côte d’Ivoire, le miracle permanent

Et dire qu’il y a à peine deux semaines, le ciel tombait sur la tête des Éléphants avec cette énorme gifle reçue contre la Guinée équatoriale (0-4) et une qualification pour les huitièmes de finale entre les mains d’autres équipes… Depuis, la Côte d’Ivoire a remercié Jean-Louis Gasset, remplacé par Emerse Faé au poste de sélectionneur. Elle s’est qualifiée in extremis parmi les meilleurs troisièmes. Et elle a tout renversé sur son passage. Le Sénégal, champion en titre ? Rattrapé sur le fil, puis scalpé aux tirs au but en huitièmes de finale. Le Mali, en supériorité numérique pendant une très large partie du quart de finale ? Repris également dans les derniers instants, puis vaincu au bout du bout de la prolongation.

« On vaut rien, mais on est qualifié ! », scande-t-on avec le sourire dans tout le pays, sans oublier bien sûr le tube du moment, Coup du marteau. La Côte d’Ivoire, revenue de l’enfer, n’est pas impériale mais elle fait passer 1 000 émotions à ses supporters. Portés par un élan populaire et une force mentale retrouvée, les Éléphants sont de retour dans le dernier carré pour la première fois depuis leur dernier sacre, en 2015. Jusqu’où peuvent-ils aller ainsi ? Sachant qu’ils seront privés d’Odilon Kossounou, Oumar Diakité, Serge Aurier et Christian Kouamé, tous suspendus pour cette demie.

La RDC, unie pour un rêve

« Il y a un an, tout le monde se moquait de nous. Et aujourd’hui, on est en demi-finale. Comme Chancel (Mbemba) l’a dit, c’est la justice de Dieu ! » Au moment de commenter la qualification méritée des siens pour les demi-finales contre la Guinée, l’ailier Théo Bongonda n’a pas oublié d’où vient la RDC. La métamorphose est indéniable, entre la sélection qui avait bien mal entamé ses éliminatoires de la CAN et celle qui ne fait plus rire personne désormais. Entretemps, Sébastien Desabre l’a prise en main et lui a transmis un nouveau souffle et un état d’esprit irréprochable. Les Léopards avancent en groupe, concentrés et déterminés. Les favoris marocains, les coriaces égyptiens et les courageux guinéens en ont tous fait les frais.

Et c’est ainsi que revoilà les Congolais dans le dernier carré d’une CAN, comme en 2015 en Guinée équatoriale. Il y a neuf ans, leur rêve de se hisser en finale – ce qui ne leur est plus arrivé depuis 1974 – s’était brisé face à… la Côte d’Ivoire, future championne d’Afrique. Bien évidemment, les Léopards seraient ravis de prendre leur revanche face aux Éléphants dans leur antre d’Ébimpé. Tous les ingrédients pour une demi-finale intense sont réunis.

rfi

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique après le Vote du Report :

Suite au vote de la majorité parlementaire entérinant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, Ayib Daffé, député du parti Pastef, a exprimé son indignation face au déroulement du vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Ayib Daffé, ne comptant pas rester passif, a déclaré son intention de contester cette décision tant sur le plan juridique que politique, qualifiant l’événement de « putsch ».

Le député Pastef, aux côtés de ses collègues de l’opposition, prévoit d’engager une bataille judiciaire devant le Conseil constitutionnel. Cette démarche vise à contester la légalité de la décision et à faire valoir les arguments de l’opposition. De plus, Ayib Daffé affirme qu’ils ne se limiteront pas à la sphère juridique, mais qu’ils poursuivront également la bataille sur le plan politique.

La journée du lundi a été marquée par des tensions à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont été éconduits de l’hémicycle après avoir refusé de voter et demandé un débat général. Malgré leur absence lors du vote, la proposition de loi a été adoptée par la majorité parlementaire, accentuant ainsi les divergences politiques et les défis qui se profilent à l’horizon au Sénégal.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique...

Réaction de Zahra Iyane Thiam au Report de la Présidentielle : « Violation Flagrante » de la Constitution

La directrice générale de l’Aspex, Zahra Iyane Thiam, a exprimé son mécontentement suite au report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, entériné par l’Assemblée nationale ce lundi. Sa réaction fait suite à l’intervention des gendarmes lors du vote.

Sur ses plateformes digitales, Zahra Iyane Thiam a partagé sa colère en déclarant : « Donc le mandat de 2012 pouvait être réduit juste par la voie parlementaire! Tout ça pour ça! J’estime que l’acte posé ce jour est une violation flagrante de notre charte fondamentale. Quel gâchis! »

Sa déclaration souligne son point de vue selon lequel le report de l’élection présidentielle va à l’encontre de la Constitution, considérant cet acte comme une atteinte aux principes fondamentaux du pays. La réaction de Zahra Iyane Thiam reflète les inquiétudes croissantes au sein de la société civile et de certaines figures publiques quant au respect des normes constitutionnelles et à l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

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