Actualités

Football : Pape Gueye de retour après sa période de suspension !

L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Gennaro Gattuso, accueille un renfort majeur avec le retour du milieu de terrain sénégalais Pape Alassane Guèye, après une suspension de quatre mois et une amende de 2,5 millions d’euros. Guèye est de nouveau disponible pour les matchs officiels et devrait effectuer son retour ce week-end contre Lorient, où il retrouvera Bamba Dieng. 

Le champion d’Afrique avait été suspendu par la FIFA, suite à un litige contractuel avec Watford en 2020, confirmé par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Malgré cette suspension, Guèye s’était entraîné en solo et avait participé à quelques matchs avec l’équipe réserve de l’Olympique de Marseille. Considéré comme l’un des piliers de l’équipe nationale du Sénégal dirigée par Aliou Cissé, le joueur gauche de l’OM effectue son retour au meilleur moment, à quelques semaines du début de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire).

Salma

Football – Casa Sport : Ansou Diadhiou limogé en raison de performances insuffisantes !

Suite à un début de saison difficile, marqué par la dernière place au classement de la Ligue 1 après six journées, les dirigeants du Casa Sport ont pris la décision de se séparer de leur entraîneur, Ansou Diadhiou. Le Comité Directeur du Casa Sports s’est réuni tard dans la nuit du lundi pour aborder la crise qui affecte le club depuis le début de la saison. 

Le Casa Sports n’a pas réussi à remporter un seul match en six journées de la Ligue 1, accumulant seulement 2 points sur les 18 possibles. Cette situation a conduit le comité directeur du club à prendre des mesures pour redresser la trajectoire. Le coach Diadhiou, malgré ses succès antérieurs avec deux victoires consécutives en Coupe du Sénégal en 2021 et 2022, ainsi qu’un titre en Ligue 1 en 2022, n’a pas pu éviter le limogeage en raison des résultats insatisfaisants.

Saliou

Bignona: Des braqueurs ouvrent le feu sur les passagers d’un véhicule de transport en commun

C’est une scène digne d’un film hollywoodien qui s’est déroulée, ce mardi 05 décembre 2023, sur la route Biti – Mongole, dans le Nord-Sindian, dans le département de Bignona.

En effet, des braqueurs ont ouvert le feu sur des personnes à bord d’un véhicule de transport en commun. Quatres personnes ont été blessées, selon les informations de iRadio.

Les blessés ont été évacués au centre de santé de Diouloulou. Informée, l’armée est intervenue afin de restaurer la sécurité dans cette zone agitée.

Senenews

Messi désigné sportif de l’année par le magazine Time

La superstar argentine, Lionel Messi, a été désigné sportif de l’année par le magazine Time mardi, pour son impact sur le football américain depuis qu’il a rejoint l’Inter Miami cet été.
« Messi a réussi ce qui semblait impossible: faire des Etats-Unis un pays de football », écrit le magazine.
Récompensé d’un huitième Ballon d’Or fin octobre, Messi (36 ans) a quitté en juillet le Paris Saint-Germain pour rejoindre l’Inter Miami, club co-dirigé par David Beckham, sept mois après son titre de champion du monde conquis fin 2022 avec l’Argentine.
« Ma première option était de retourner à Barcelone, mais ce n’était pas possible. Il est aussi vrai que j’ai envisagé ensuite le championnat saoudien, une compétition puissante qui peut devenir importante dans le futur dans un pays que je connais », explique Messi à Time.
« C’était finalement l’Arabie Saoudite ou la MLS, et les deux options m’intéressaient », poursuit +La Pulga+
Vainqueur de la Leagues Cup en août après son arrivée, le premier trophée du club, Messi a ensuite enchaîné les absences alors que l’Inter Miami a échoué à se qualifier pour les play-offs du championnat.
En 2024, en plus de la MLS, l’Argentin sera attendu à la Copa America en juin et juillet aux Etats-Unis. Le tirage au sort est prévu jeudi.
Messi n’a pas fermé la porte à une éventuelle participation à une 6e Coupe du monde en 2026, disputée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Violent incendie au marché de Ziguinchor: « la présence de bouche d’incendie nous ont permis de… » Erasme SAMBOU commandant du groupe d’incendie et de secours

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Drame à Yenne : Un étudiant meurt en plein match de football

Un match de football a viré au drame, au terrain municipal de Yenne. Un joueur s’est écroulé, dimanche dernier, en pleine compétition. Ses coéquipiers ont tenté de le réanimer, en vain. M. M. NDiaye est finalement décédé au cours de son évacuation dans une clinique de la place. Selon des sources de Seneweb, il s’agirait d’un étudiant âgé de 23 ans.
Suite à ce drame, les gendarmes de la brigade de Yenne ont ouvert une enquête. Il ressort de l’autopsie sollicitée par les hommes du major Habib Ndiaye, que M. M. NDiaye a succombé à un arrêt cardiaque. Mais le dossier n’est pas encore bouclé par les enquêteurs

Seneweb

Maraboutage, folie… : Le gros calvaire de Mandiaye Seck révélé par son manager

La vie de Mandiaye Seck, le cousin du célèbre artiste Wally Seck, prend un tournant sombre, selon son manager Paco, qui affirme que le chanteur est actuellement victime de maraboutage, entraînant des conséquences dévastatrices sur sa carrière et sa santé mentale.

Après le scandale des audios et vidéos divulgués mettant en cause sa mère, Mandiaye Seck continue de faire les gros titres, mais cette fois-ci pour des raisons plus troublantes. Absent de la scène musicale récemment, le chanteur se retrouverait confronté à d’énormes difficultés, comme l’a révélé son manager dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

Selon Paco, Mandiaye Seck souffrirait de dépression et aurait perdu ses facultés mentales en raison d’un maraboutage délibéré orchestré par ses proches. Le manager lance un appel poignant pour que Mandiaye Seck soit laissé tranquille, soulignant que sa carrière est en danger, et qu’il traverse une période de détresse, sans domicile fixe, pleurant son sort.

« Qu’on laisse Mandiaye Seck tranquille. Sa carrière a été détruite et sa vie est en train de prendre une autre tournure. Actuellement, il n’a plus où il habite, il a été détruit, marabouté par ses ex-proches, sa carrière est menacée et il passe tout son temps à pleurer », déclare Paco.

Dakarbuzz

Casa Sports : Ansou Diadhiou évincé !

Ansou Diadhiou n’est plus l’entraîneur du Casa Sports. Il  a été éjecté de son poste de coach principal du Casa Sports, conséquence du début de saison catastrophique du club fanion de Ziguinchor. 

Pour rappel, le champion du Sénégal 2022 est actuellement lanterne rouge avec 2 pts pris en six matches. 
À noter qu’Ansou Diadhiou a remporté trois trophées majeurs avec le Casa (Coupe du Sénégal 2021 et 2022, et champion du Sénégal 2022). 
Cheikh Cissé et Mame Moussa Diarra vont assurer l’intérim sur le banc du club du président Seydou Sané.

Seneweb

Polémique autour d’un marché de 71 milliards francs : l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dénonce une attribution injuste

L’Association des fournisseurs de matériels médicaux exprime son mécontentement face à l’attribution d’un marché d’une valeur de plus de 71 milliards de francs à un unique fournisseur sénégalais. C’est ce qu’a révélé un communiqué de l’association qui dénonce fermement le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché. Celui-ci contient plusieurs lots, notamment la construction d’un hôpital, la construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances et d’équipements en imagerie médicale.

Le document précise que le lot d’équipement en imagerie médicale, évalué à environ 40 milliards de francs, comprend plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie et de reprographie. Il générera annuellement entre 15 et 20 milliards de francs. Actuellement, le marché d’imagerie est ouvert et géré par plusieurs fournisseurs sénégalais pour la maintenance et la fourniture de consommables. Cependant, l’association avertit que l’attribution de ce lot à une seule société mènera inévitablement toutes les autres structures du secteur à la faillite.

Le bureau de l’Association des fournisseurs de matériels médicaux se dit convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers encourus sur les plans social, économique et sanitaire. L’association a donc demandé au président de la République d’annuler ce marché ou, au moins, d’exclure le lot relatif à l’imagerie médicale, pour préserver le système sanitaire et maintenir une gouvernance vertueuse.

Sanslimites

Contentieux foncier aux Almadies : Le collectif «Ngor Debout» s’oppose à l’appropriation d’un espace public

Un différend territorial menace de faire des vagues dans le quartier littoral des Almadies à Dakar. Au cœur de la controverse se trouve un parking, où deux Sénégalais se disputent le contrôle de l’espace. Cependant, la situation pourrait s’envenimer rapidement, comme l’ont laissé entendre les membres du collectif ‘Ngor Debout’ lors d’une conférence de presse tenue hier, selon le site d’information Walf-groupe.com.

Les membres du collectif, résidents de la zone, s’opposent fermement à ce que leur espace soit usurpé par des individus étrangers à la communauté. Ils contestent le tracé des limites entre un restaurant et le parking en question, et espèrent trouver une solution pour résoudre ce conflit. Ce n’est pas la première fois que la zone Ngor Almadies est le théâtre de contentieux fonciers.

En mai 2023, une querelle concernant la construction d’une brigade de gendarmerie sur le parking, alors que la commune plaidait pour l’érection d’une école, avait dégénéré en affrontements violents. Le bilan avait été lourd : nombreux blessés et une perte tragique, celle d’Adji Diallo, une jeune fille de 17 ans.

Sanslimites

Le journaliste Assane Gueye à Me Moussa Diop : « Vous n’avez pas de conviction…Vous avez commis des fautes.. »

Les questions de Assane Gueye ont fâché Me Moussa Diop. Le journaliste est allé trop loin avec des mots choquants à l’endroit de l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk. Le candidat déclaré à l’élection présidentielle 2024, très en colère, a tenté d’apporter des précisions.

La tension monte

« Me Moussa Diop n’a pas beaucoup de chances pour l’élection présidentielle. Il a commis beaucoup d’erreurs lors de son passage à Dakar Dem Dikk. Il a spolié l’assiète foncière en donnant ça à l’Apr. C’est une faute. Les bijoux de famille, on les garde. Il a aussi fait une grosse erreur de communication sur Ila Touba. Il fait trop de régionalisme. Ce qui est dangereux et grave…« , a déclaré Assane Gueye.

Le journaliste semble être courageux de ses propos. « Me Moussa Diop, vous êtes de l’opposition ou vous avez une position bancale. Je pense que vous n’avez pas de conviction. Quand vous étiez au pouvoir, tout était rose. Et aujourd’hui, vous êtes de l’autre coté, vous critiquez…Je pense que vous n’avez pas de conviction…Les Sénégalais ne vont pas voter pour vous… », a-t-il rétorqué, sur le plateau de Itv, dans l’émission « Retour sur l’actualité (RSA) » animée par le journaliste Baba Ndiaye.

Les explications Me Moussa Diop qui ne rassure pas!

Me Moussa Diop, pour sa part, en colère, demande au journaliste de lui donner les preuves de ce qu’il avance… »Moi, je parle d’un dossier de spoliation foncière. Moi je suis un juriste. Si je veux par mon projet que le Sénégal se développe, il faut qu’on fasse ce qui doit être. Et ce qui doit être c’est le droit. Mais pour ce dossier, Assane n’a pas les données« , a fait savoir l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk.

Me Moussa Diop fait dans la précision. « Sur ce dossier, l’assiette appartient à Dakar Dem Dikk. J’ai respecté toute la procédure en demandant à qui de droit. Le conseil d’administration a validé…Les gens sont venus pour respecter ce qui a été fait. Ce n’est pas l’Apr seulement qui a acheté. Il y a aussi une banque qui a acheté. Je ne suis pas dans le commentaire.Tous ont acheté aux mêmes conditions... », a-t-il dit.

Senego

Condamnation à payer 1,1 milliard : La Sonatel conteste le blocage de ses comptes bancaires, le juge a tranché

Condamnée à payer la somme de 1,1 milliard Fcfa à la start-up Interface Sas, la Sonatel ne s’est toujours pas exécutée. A la demande de Interface, les comptes bancaires de l’opérateur téléphonique ont été bloqués. Ce que l’opérateur a contesté devant la justice, mais n’a pas totalement obtenu gain de cause.

La société d’ingénierie (Interface Sas), qui avait développé un procédé sous la marque Beinday, avait signé un accord de confidentialité avec la Sonatel. Quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel avait copié le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au PDG d’Interface Sas, Maguette Sylla.

Après une plainte, la Sonatel avait été condamnée à payer 1,1 milliard Fcfa à la société d’ingénierie pour violation des droits de la propriété intellectuelle (600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue et 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi).

Pour récupérer son argent, Maguette Sylla a fait bloquer les comptes de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. Une procédure attaquée par la Sonatel qui n’a pas obtenu totalement gain de cause, rapporte Pressafrik.

En effet, ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision.

Senenews

Nécrologie : La presse sénégalaise endeuillée avec le décès d’un Doyen

Le monde de la presse nationale est en deuil suite au décès hier à Rufisque du Doyen Mame Ongué Ndiaye. Cet homme a indéniablement été l’une des plus belles plumes du Sénégal. Il a exercé son métier à travers les différentes époques du Sénégal, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

Il a exercé son métier sous les régimes de Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Mame Ongué Ndiaye s’est particulièrement illustré en tant que journaliste militant, occupant les fonctions de Directeur de Publication et de Rédacteur en chef de « L’Unité », l’organe central du Parti socialiste sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il avait maintenu une collaboration avec certains journaux privés locaux avant de se retirer complètement dans sa vieille ville, où il aimait raconter l’histoire politique qui y était riche.

Selon le journal « Le Témoin », il aimait rappeler qu’il siégeait aux instances supérieures du Parti, étant souvent convié aux réunions du bureau politique par le président Senghor lui-même. Mame Ongué Ndiaye collaborait avec des cadres du Parti socialiste, tels que le regretté Premier ministre Habib Thiam, ainsi que des ministres tels que Jacques Baudin, Thierno Bâ et Doudou Sine.

Ces dernières années, malgré sa maladie, il continuait à fréquenter les lieux publics de Rufisque et profitait de chaque occasion pour porter un regard critique sur le travail de ses jeunes confrères.

Senenews

Grogne dans la fonction publique

Ils sont plus de 800 citoyens Sénégalais recrutés dans la fonction publique mais qui attendent encore leur formation. Mais l’Etat semble les oublier car depuis leur entretien, ils n’ont franchi aucune autre étape. D’ailleurs, ces 800 nouvelles recrues de la fonction publique ont déjà établie une stratégie afin de passer à l’étape supérieure pour avoir gain de cause.

Sous l’anonymat, l’une des recrues de la fonction publique confie avoir travailler dans le bénévolat depuis plus de 20 ans. « C’est récemment que le ministère de la fonction publique et de la Transformation du Secteur public nous a recruté« . Après cette étape, détaille t-il, « nous devrions subir une formation et on s’est inscrit depuis des mois. Après que les agents du ministère de la formation publique nous ai demandé de rester à l’écoute au mois d’aout, nous n’avons plus eu de leur nouvelle« .

Plus de quatre mois que plus de 800 citoyens attendent dans l’espoir d’avoir un travail. Pour la plupart des enseignants, ces recrues trouvent inadmissible que le pays ait un déficit d’enseignants alors que , « nous sommes des enseignants qui courent toujours derrière l’Etat pour être formé« .

Ces recrues de la fonction publique semblent avoir assez attendu car leurs grognes va très bientôt se transformer en action si les autorités s’entêtent à faire le sourd, ajoutent-ils.

Senenews

Réception des logements de la cité Baraka : “L’objectif d’un Sénégal zéro bidonville est atteignable” (Macky Sall)

Le Président de la République, Macky Sall, a déclaré, ce mardi 5 novembre, que “l’objectif d’un Sénégal zéro bidonville avec l’accès au logement au plus grand nombre est une perspective atteignable”. Le chef de l’État s’exprimait lors de la cérémonie de réception de la Cité Baraka à Liberté 6. 
“La réception aujourd’hui de ces logements est un pas important dans la concrétisation de notre conviction qu’il est possible de transformer un bidonville en un quartier moderne où les populations concernées y sont relogées », a ajouté Macky Sall. 

La nouvelle cité Baraka est constituée d’un complexe de onze immeubles dont deux cent dix appartements pour les populations impactées et régis selon les règles organisant la copropriété au Sénégal, ainsi que soixante appartements à usage commercial. 
Il intègre aussi une mosquée, un centre de formation, une case de santé, une école élémentaire et un cyber pop.

“Pour réaliser le projet, l’Etat du Sénégal a cédé, à titre gratuit, l’assiette du terrain, exproprié les propriétaires de baux privés pour les intégrer à l’assiette du projet”, a rappelé Macky Sall.
Le chef de l’État a invité les populations de Baraka à bien prendre soin de leurs logements : “Ces logements sont à vous. Veillez à en faire bon usage pour relever le défi de l’entretien. J’engage toutes les parties prenantes au respect des obligations stipulées dans les contrats signés, y compris le paiement régulier des frais de participation symbolique aux charges d’entretien et de gestion des immeubles”.

Seneweb

Niger: les nouvelles autorités annoncent la fin de deux missions de l’Union européenne

Au Niger, les nouvelles autorités ont annoncé lundi 4 décembre mettre fin à deux missions de défense et de sécurité de l’Union européenne dans le pays. Annonce faite au moment où une délégation russe se trouvait à Niamey, et moins de deux semaines après que le Parlement européen a adopté une résolution pour condamner le coup d’État et exiger la libération de Mohamed Bazoum, le président renversé le 26 juillet.

Au Niger, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) continue de reconfigurer ses partenariats, et met peu à peu fin aux liens avec ses partenaires occidentaux qui avaient été tissés par le régime déchu. Après avoir demandé le départ des soldats français, et s’être rapproché du Mali et du Burkina Faso dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel, Niamey a donc annoncé ce lundi mettre un terme à deux missions européennes qui étaient présentes dans le pays.

La première : EUCAP Sahel Niger. Une mission civile de 120 personnes, en cours depuis une dizaine d’années, axée sur un soutien à la sécurité intérieure nigérienne, notamment pour la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et la migration irrégulière. Elle « a entraîné plus de 20 000 éléments des forces de sécurité intérieure », rappelle le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Elle a six mois pour quitter le pays. La seconde est la mission de coopération militaire de l’Union européenne, EUMPM, lancée il y a moins d’un an en appui à la lutte contre le terrorisme.

L’UN « regrette » cette décision

L’Union européenne a réagi ce mardi et dit « regretter » cette décision prise par Niamey. « L’Union européenne regrette la décision prise par la junte de dénoncer l’accord établissant la base juridique de déploiement de la mission européenne EUCAP Sahel Niger et de la mission de coopération militaire EUMPM », a déclaré ce mardi Josep Borrell dans un communiqué. L’UE avait toutefois déjà suspendu toute coopération en matière de sécurité et défense avec le Niger après le coup d’État.

Il a ajouté que l’UE en tirerait « les conséquences opérationnelles qui s’imposent ». Interrogée sur ce que cela entraînait concrètement, une porte-parole du chef de la diplomatie européenne n’a pas voulu donner plus de détails.

Coopération renforcée avec la Russie

Comme le Burkina Faso, le Niger a par ailleurs acté il y a quelques jours sa sortie du G5 Sahel et a abrogé la loi de 2015 sur la migration. Au moment où le Niger rompt ces accords avec les Européens, il renforce sa coopération militaire avec la Russie.

Plusieurs documents « dans le cadre de ce renforcement » ont été signés ce lundi 4 décembre à Niamey, à l’occasion de la visite d’une délégation conduite par le vice-ministre russe de la Défense, qui a été reçu par le chef du CNSP, le général Tiani.

Rfi

[En direct] Intenses bombardements dans le sud de la bande de Gaza, les hôpitaux submergés

Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, l’armée israélienne intensifie ce mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un « scénario encore plus infernal » pour les civils, selon les Nations unies. Khan Younes, ville où ont été déplacés un grand nombre de Palestiniens du Nord, est désormais la cible de l’armée israélienne. Les ONG humanitaires ne cachent plus leur désespoir face à la situation dans l’enclave palestinienne.

Ce qu’il faut retenir :

■ La trêve à Gaza a volé en éclats vendredi matin, le 1ᵉʳ décembre.

■ L’armée israélienne a déplacé son offensive vers la moitié sud du territoire. Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans cette partie de Gaza, au niveau de la grande ville de Khan Younes, proche de la frontière avec l’Égypte. L’hôpital Nasser, le plus grand de Khan Younes, a reçu mardi matin des dizaines de blessés.

■ Le Qatar demande au Conseil de sécurité de l’ONU de forcer Israël à revenir à la table des négociations sur la guerre à Gaza, a déclaré ce mardi l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe à Doha.

■ « Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre », a déclaré la Coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens.

■ Plus de 15 900 Palestiniens, dont 70% de femmes et d’enfants, ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré lundi 4 décembre le ministère de la Santé de la bande de Gaza. Le nombre de blessés s’élève à plus de 42 000 Palestiniens. Depuis le 7 octobre, plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

■ Durant la trêve, 110 otages – 86 Israéliens et 24 étrangers – ont été libérés par le Hamas, selon le décompte d’Israël. De son côté, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens ; 136 otages restent détenus à Gaza, selon l’armée israélienne.

Rfi

CAN féminine 2024 (Éliminatoires) : Les Lionnes à 90 minutes de la qualification pour Maroc 2024

La sélection féminine du Sénégal affronte son homologue d’Égypte, le mardi 5 décembre 2023, au stade Al Salam du Caire, dans l’optique de décrocher une deuxième qualification consécutive en Coupe d’Afrique des Nations (CAN)-Maroc 2024.

Après avoir étrillé l’Égypte à Thiès (0-4), l’équipe féminine du Sénégal tentera d’obtenir un bon résultat au Caire pour décrocher le ticket pour la CAN 2024.

Les protégées du sélectionneur Mame Moussa Cissé sont attendues à mettre beaucoup d’intensité et d’impact physique sur ce match capital, comme elles l’avaient fait à l’aller en inscrivant deux buts encore en seconde période pour se mettre à l’abri.

La bande à la capitaine Korka Fall devra être très prudente dans les 90 minutes de combat si l’on sait que c’est très difficile de jouer en terre égyptienne.

Le technicien sénégalais reconnaît que son équipe va falloir «se battre» pour ne pas «perdre» ce match-là face aux protégées de Riham Abdelhakim. «Nous avons nos atouts et on va jouer avec. Les équipes Maghrébines savent bien jouer et si on leur laisse des espaces, elles vont jouer leur jeu et peuvent faire mal à tout moment. Nous avons nos qualités et nos forces pour jouer. On va essayer de marquer à l’extérieur ce qui nous fera du bien», a soutenu Mame Moussa Cissé.

À l’aller, Marième Babou (25’), Nguénar Ndiaye (29’), Hapsatou Malado Diallo (68’) et Mbayang Sow (88’) avaient marqué les buts de la victoire.

Cheikh Demba NDIAYE

Programme 2ème tour retour

Mardi 5 décembre 2023

Stade Al Salam Caire

16h00 Égypte / Sénégal (0-4)

Liste des 23 Lionnes

Gardiennes (3) : Adji Ndiaye, Tenning Sène, Fatou Diop

Défenseures (8) : Mbayang Sow, Anta Dembélé, Ndèye M. Lohourignon, Noelie Mendy, Wolimata Ndiaye, Meta Camara, Maty Cissokho, Marième Babou.

Milieux (6) : Safiétou Sagna, Bineta Korkel Seck, Marie V. N. Fatou Ndiaye, Korka Fall (Dakar SC), Sadigatou Diallo (USPA), Fatoumata Dramé

Attaquantes (6) : Nguenar Ndiaye, Coumba Sylla Mbodj, Mama Diop, Hapsatou Malado Diallo, Haby Baldé, Jeanne Coumba Niang

Stade

Performant à Pau FC : Henri Saivet, des stats mais pas seulement… 

Auteur de 6 buts et 3 passes décisives en 11 rencontres de Ligue 2, Henri Saivet continue d’accumuler les bons chiffres. L’international sénégalais est en passe de réaliser les meilleurs performances que la saison dernière, où il avait marqué 7 buts en 34 matchs.

Dans l’entrejeu Palois, l’ancien Bordelais a aussi montré sa capacité à briller dans les petits espaces. Sur le terrain, ce milieu au panel de jeu extra-large s’est même parfois mué en numéro 10. Il joue plus haut et plus libéré dans le dispositif de Nicolas Usaï, l’entraîneur de Pau FC.

En club, il marque des points aux yeux de Aliou Cissé. Mais, sa participation à la prochaine CAN semble incertaine. Le sélectionneur dit avoir sur ses fiches beaucoup de joueurs qui jouent à son poste.

Stade

Au-delà de Yaxam et Mimi, le mythe du média public

« Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette Une du journal Le Soleil du lundi 27 novembre 2023 a déclenché une polémique du côté de la classe politique. Alors que les uns démentent, la candidate Aminata Touré annonce une plainte contre Yaxam Mbaye, Directeur général et Directeur de publication du quotidien national pour diffusion de fausses nouvelles.

La réplique du journaliste-politicien ne s’est pas fait attendre. Il annonce à son tour une plainte pour fausse nouvelle, parce que, dit-il, Mimi, qui n’est plus membre de l’Apr, ne peut pas avoir accès aux chiffres du parti afin de savoir quel est le nombre de parrains exact du candidat Amadou Ba pour ainsi le démentir.

Au-delà du jeu de ping-pong entre Mimi Touré et Yaxam Mbaye, c’est surtout le rapport des acteurs politiques avec les médias publics qui se pose. Ils sont prompts à vouer aux gémonies ces médias, lorsqu’ils sont dans l’opposition. Mais dès qu’ils franchissent la barrière pour se retrouver du côté du pouvoir, ils attribuent toutes les vertus à ces supports.

C’est d’ailleurs cette incohérence que Yaxam pointe chez Mimi, lorsqu’il fait remarquer que l’ancienne Premier ministre est en train de « brûler, aujourd’hui, ce qu’elle a adoré et sublimé, hier, et qui lui a tant profité ».

Pas besoin d’avoir une mémoire d’éléphant pour se rappeler ce qui s’est passé aux élections législatives de juillet 2022. Tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar, Mimi Touré a fait venir la Rts, dirigée par son camarade de parti Racine Talla, pour lire en direct, à des heures indues (au-delà de minuit), les résultats compilés par son camp et qui donnaient Benno vainqueur du scrutin.

Ce jour-là, la Rts a diffusé une fausse nouvelle, car Mimi avait soutenu que Benno avait remporté le scrutin à Goudomp, ce qui n’était pas conforme à la vérité.

Mimi n’est qu’un cas, le réflexe est presque naturel chez les acteurs politiques. Abdoulaye Wade, Macky Sall et leurs partisans ont traîné les médias publics dans la boue, la Rts en particulier. Macky Sall, en plus de réclamer la tête de Babacar Diagne, avait affirmé lors de son meeting de clôture en 2012, que la RTS se préparait à diffuser des résultats qui n’ont rien à voir avec ceux sortis des urnes.

Ce qui a suscité une réaction de Diagne dans laquelle il déclarait que ces propos ont ‘’blessé profondément’’ la Rts. Arrivés au pouvoir, Macky Sall et Abdoulaye Wade ont vu dans les médias publics, des instruments de propagande.

Un petit monde qui se parle via la Rts

En fait, malgré le développement de la télévision au Sénégal, en dépit de la multiplication des moyens de diffusion, les médias publics continuent à capter l’attention des acteurs politiques. On continue à dénoncer l’inaccessibilité de la télé publique pour les opposants, le manque d’équilibre dans le traitement de l’information.

Pourtant, le public s’est bien éclaté ; certains suivent rarement la presse publique, préférant accorder leur confiance aux médias privés qu’ils considèrent comme plus équilibrés. Ce qui reste à démontrer, surtout depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

D’autres ont choisi tout simplement de se détourner des médias de masse pour se connecter sur internet dont ils chantent l’accessibilité, la fiabilité, la transparence,… autant de vertus qui ne sont en fait que des illusions. Malgré cet éclatement, au Sénégal, les politiques et les décideurs restent encore attachés aux médias publics, la télévision en particulier. Les moindres faits et gestes des ces supports sont scrutés et peuvent faire l’objet de polémique.

Cela peut s’expliquer aussi par le fait qu’il y a un petit monde qui se regarde et s’écoute via la télévision publique. Si le peuple se sent de moins en moins concerné au point de ne presque plus regarder le 20h de la Rts, il y a une classe composée du président, de ministres, de DG, de décideurs, de politiques, d’intellectuels, d’hommes d’affaires, qui continue à se ‘’fréquenter’’ par le canal de la Rts. C’est sans doute parce que chacun veut se faire voir et entendre par cette ‘’élite’’ que l’on accorde une place importante aux médias publics.

Ce n’est pas un hasard si la Rts est tant sollicitée pour les couvertures médiatiques. Certains reporters de la chaîne l’ont tellement compris qu’ils se prennent parfois pour les patrons des reporters tant ils sont souvent choyés par des entités publiques comme privées.

Seneweb

De la pudeur à la vulgarité »: Mia Guissé critiquée pour son nouveau look

Pas besoin d’une loupe pour constater qu’entre la Mia Guissé d’avant et celle d’aujourd’hui, c’est deux tableaux différents. Elle s’est carrément métamorphosée. La nouvelle Mia a adopté un nouveau style qui n’enchante pas tout le monde.

Depuis son divorce marquant le début d’une nouvelle page de sa vie personnelle et professionnelle, Aissata Mia Guissé se sent beaucoup plus libre, plus ouverte et plus aisée sur scène qu’auparavant.

Lors de sa dernière prestation ce week-end à la Place du Souvenir Africain, en marge du Salon de l’entreprenariat féminin, l’artiste a adopté un out fit plus ou moins « punk style ». Lors de sa prestation, elle a été rappelée à l’ordre  par un spectateur qui lui conseillait de baisser sa mini-jupe qui laissait apparaître ses cuisses, bien qu’elle portait un bas en dessous. 
Un habillement que beaucoup d’internautes ont désapprouvé. Regrettant le fait qu’elle soit « passée de la pudeur à la vulgarité ». 
« Tu n’es pas une adolescente, cet accoutrement n’est pas digne d’une mère de famille, tu peux être sexy sans être vulgaire, tu n’as pas besoin de t’habiller ainsi pour prouver ton talent, son style est aussi compliqué que la situation du pays …», peut-t-on lire parmi les multiples reproches que lui ont servi  des internautes.

Dakarbuzz

Le Conseil Constitutionnel dévoile le logiciel développé pour contrôler les parrainages

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, une avancée notable a été réalisée par le Conseil Constitutionnel du Sénégal. D’après la décision nº 1/E/2023 de cette institution, un logiciel spécifique a été développé pour renforcer le processus de vérification des parrainages.

Le Rôle Central du Nouveau Logiciel

Le logiciel mis en place joue un rôle essentiel dans le processus de vérification. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.

Méthodologie et Précision

Le Conseil Constitutionnel a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces vérifications incluent, mais ne se limitent pas à, l’authentification de l’identité des parrains et la conformité avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.

Sanslimitesn

Matam : le Saems et le Cusems observent une grève totale et exigent le départ de l’inspecteur

En désaccord avec l’inspecteur de l’académie, les enseignants de la région de Matam ont mis leur menace de grève en exécution. Ils exigent, en plus du refus d’entrer dans les salles de cours, le départ de Mbaye Babou, leur autorité académique avec qui ils ne sont plus en odeur de sainteté.

Ils ont été surpris de voir des ponctions sur leurs salaires de la fin de ce mois, en réponse à la grève contre le redéploiement d’un des leurs, le mois dernier. Les enseignants de Matam, réunis autour des syndicats Saems et Cusems, observent une journée de grève ce mardi 5 décembre 2023 pour dénoncer les pratiques de leur autorité académique.

Dans le communiqué conjoint dont SeneNews a une copie, les camarades de Djibril Doumbouya (Saems) et Mamoudou Sy (Cusems) s’insurgent contre les « ponctions abusives et répétées sur les salaires des agents, les redéploiements abusifs et arbitraires faisant fi des principes sacro-saints des règles de gestion démocratique du personnel, la discrimination et les accusations infondées à l’endroit de son personnel par des lettres-circulaires impopulaires ; des dysfonctionnements dans le pilotage des PHARES ».

En sus de la restitution des sommes défalquées sur leurs salaires, les enseignants de Matam exigent « le départ de Monsieur l’Inspecteur d’académie au regard des nombreuses difficultés et autres perturbations occasionnées depuis son arrivée à la tête de cette académie ».

Pour y parvenir, ils comptent sur « le boycott des PHARES et de tout le processus qui l’accompagne (évaluations standardisées au niveau des zones, participation aux cellules zonales, proposition de sujets pour les compositions zonales dans l’académie) » mais également « La restitution de toutes les heures supplémentaires dans l’académie et le refus d’effectuer tous les compléments horaires qui ne respectent pas la distance réglementaire ».

Senenews

Saisie de 3 tonnes de cocaïne : le fils d’un chef d’État dans le coup

L’enquête sur cette prouesse de la marine nationale livre ses premiers secrets. Les conclusions de l’Ocrtis, reprises par L’Observateur dans son édition de ce mardi, peuvent être résumées en cinq points.

1. Identités des suspects

Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête qui a suivi la saisie de 2975 tonnes de cocaïne par la marine nationale. Il s’agit du Sénégalais Mamadou Bathia, des Bissau-Guinéens Joaquim Lopes Dos Reis Simoes et Alcali Gomies, du Portugo-Capverdien Domingos Da Costa, du Colombien Rogelio Valiencia Vergara et des Nigérians Innocent Onyejekwe, Elijah Udo Esetang, Godstime Ugnorugbo, Amacchi Leo Nkwocha et Ezekiel Tumbiri. Ces derniers constituaient l’équipage du «Ville d’Abidjan», le navire à bord duquel la drogue a été trouvée la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar.  

2. Lourdes charges  

Les dix personnes arrêtées à bord du navire qui transportait les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale, ont été présentées au procureur lundi dernier, mais elles ont fait l’objet d’un retour de parquet. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, détention aux fins de trafic international de drogue par vecteur maritime en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, aide ou assistance dans une entreprise de trafic international et faux et usage de faux.

3. Itinéraire de la cocaïne

Les trois tonnes de cocaïne saisie par la Marine étaient stockées dans «Ville d’Abidjan». Ce navire, immatriculé à Sao Tomé-et-Principe, a quitté l’Île du Prince, à Bissau, le 11 novembre. Six jours plus tard, il rejoint en haute mer un yacht en provenance de Salvador et transportant la cargaison de drogue dure. Après le transbordement de la marchandise, cap sur Dakar. À 150 kilomètres de la destination, le bateau est intercepté par la marine nationale, qui met la main sur la drogue et les dix membres d’équipage.

4. Fils de…

Les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale sur un bateau en provenance de Bissau devaient être livrées en Gambie. Un nommé Jack Holland, recruteur présumé de certains membres de l’équipage du navire, devait récupérer 10% de la marchandise. Parmi les propriétaires de la drogue, l’enquête cite le fils du chef d’État d’un pays ouest-africain et un Hollandais. Les identités de ces derniers n’ont pas été révélées.     

5. Téléphones satellitaires

Après l’interception du bateau contenant trois tonnes de cocaïne, les enquêteurs ont fouillé le navire. L’opération a permis de mettre la main sur 18 téléphones, dont 2 satellitaires, 1 GPS, 2 ordinateurs portables ainsi que de l’argent en franc CFA (160 500), en naira (100), en euro (450) et en dobra (450, monnaie de Sao Tomé-et-Principe).  

Senenews

Ziguinchor, le marché Saint Maurs a pris feu.

C’est ce mardi 5 décembre 2023, aux environs de six heures du matin que les populations habitant aux alentours du marché on constaté une fumée sortir du marché.


Madoumbé Seck pdt régional de lUnacois de Ziguinchor, « C’est tôt le matin qu’on m’a informé qu’une partie du marché a pris feu, ce qui fait mal. Les sapeurs informé, ont pris d’assaut le marché central, ils ont fait travail remarquable. Mais ce qui a rendu difficile leur intervention c’est que le marché est exigus et les entrées sont quasiment bloquées, ils ont du mal a pénétrer à l’intérieur du marché. Les populations ont été d’un grand apport pour l’extinction du feu d’ailleurs il était les premiers sur place. Pour le moment l’on ne pas faire le bilan des destruction, mais des biens sont partis en feu. Tout de même l’on peut réjouir du fait que les sapeurs pompiers ont pu maîtriser le feu et la majeure partie est restée intacte. »

Pour rappel le marché Saint Maurs de Ziguinchor avait entièrement brûlé en le 05 mars 1995.

Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois

Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

Senego

Crédit mutuel du Sénégal : du nouveau dans l’affaire du prêt de 540 millions F CFA

Après la femme d’affaires A. Kounta et le chef de l’Agence Médina du Crédit mutuel du Sénégal (CMS), R. Ngom, une troisième personne vient d’être arrêtée dans le cadre de l’enquête sur le prêt de 540 millions de francs CFA accordée à la femme d’affaires contre une garantie en toc.

D’après Source A, qui donne l’information, il s’agit du bijoutier El Hadji Amadou Guissé. Son rôle, souffle le journal, était de certifier que l’or déposé par A. Kounta au niveau du CMS en garantie de prêt, est authentique.  

C’est ainsi que le bijoutier a confirmé que la femme d’affaires avait bel et bien déposé du métal précieux au CMS pour obtenir son prêt de 540 millions de francs CFA. Mais lorsqu’elle a recouru à une contre-expertise, l’institution financière s’est rendu compte que la garantie était en toc. D’où sa plainte contre Guissé, Kounta et Ngom.

Sene web

Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs “Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort.
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Le Dakarois Quotidien N°048 – du 05/12/23

🔴Macky Sall – « Nous avons des ennemis communs : Le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent”

Dépôt caution présidentielle 2024: Pape Djibril Fall a remis sa caution pour la présidentielle

Dans son processus de préparation de la future présidentielle, les serviteurs a déposé sa caution ce lundi soir au niveau de la caisse de dépôt des considérations. Accompagnés par une forte délégation dont le porte parole de la coalition, Balla Gaye, le chargé de la communication Mohamed seye, et des sages du parti, la mandataire de la coalition des serviteurs, Mme Niang Penda a déposé la caution pour la candidature de Pape Dibrjil Fall, une somme de 30 millions comme prévu l’article L.122 du code électoral, à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Une occasion pour la mandataire de rassurer et garantir la participation et une victoire certaine pour Pape Dibrjil Fall, candidat des serviteurs.

 » Nous ressentons vraiment une immense émotion, tout simplement parce que c’est un long parcours. nous avons travaillé sur notre parrainage, le nombre maximum de parrainage qui est demandé à tout les candidats, nous l’avons eu , nous avons également notre système de sécurité qui sessi et bien traité ce qui veut dire k nous près, comme jamais on l’était jusqu’à présent. Et si aujourd’hui nous sommes près parce que les Sénégalais nous accompagnent depuis le début. Depuis que nous sommes laissé sur cette aventure les Sénégalais sont avec nous. les Sénégalais nous ont parrainé, les Sénégalais ont participé à cette caution et aujourd’hui nous pouvons dire, nous les serviteurs, que les Sénégalais ne redoutent plus le changement, au contraire les Sénégalais attentent le changement. Ce changement c’est nous les serviteurs qui devons l’incarner parce que nous sommes une jeunesse devoie, nous sommes une jeunesse décomplexée et nous sommes vraiment une jeunesse résolument engagés pour faire venir le changement. Et en plus d celà nous avons la caution et soutien moral des de nos aînés qui sont toujours avec nous pour donner cette caution morale là… » a déclaré Mme Niang penda, mandataire nationale de Pape Dibrjil Fall.

Elle affirme que Comme l’a dit notre candidat le président Pape Dibrjil Fall lors de ça déclaration de candidature a thiadiaye le 06 mai passé.  » la caution ne va pas nous freiner et le parrainage aussi ne sera pas un frein de notre candidature. ce que je veux vous dire et vous le garantir c’est que nous ferons un rendez-vous le 25 février 2024 et cette élection inchallah nous allons là gagner… » a-t-elle assuré devant les camarades.

M. Balla Niang porte parole des serviteurs affirme qu’avec le candidat Pape Dibrjil Fall s’est la rupture et changement Total.  » Les serviteurs est regroupé de jeunes dévoient, engagés et très intégre. Au soir du 25 février 2024, le palais de la République accueillira un jeune leader, qui va changer le pays. Avec Pape Dibrjil Fall comme président de la République du Sénégal, les jeunes auront plus d’espoi. Ils ne prendront plus la mer, ni la désert ou n’importe quelle chemin rejoindre l’Europe.

Saliou

Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

« Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : « vous avez une caravane ». Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

Rfi

Guinée-Bissau: le président Embalo dissout le Parlement après la «tentative de coup d’État»

Il avait dénoncé « une tentative de coup d’État » ce samedi : le président Umaro Sissoco Embalo reprend la main à Bissau, trois jours après des affrontements qui ont semé la panique dans la capitale, dans la nuit de jeudi à vendredi 1er décembre. Ce lundi matin, le président bissau-guinéen a décidé de dissoudre le Parlement, dominé par l’opposition.

Une réunion du Conseil d’État a été convoquée au palais présidentiel, à l’initiative du président Umaro Sissoco Embalo, ce lundi matin. Parmi les membres de ce Conseil, tous les représentants des grands corps de l’État, le président de la Cour suprême, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira, et le Premier ministre Geraldo Martins, ainsi que les leaders des partis politiques.

À l’ordre du jour : la dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée ce lundi par le président Embalo, trois jours après des événements qu’il a qualifiés de « tentative de coup d’État », qui entraîne mécaniquement une dissolution du gouvernement de cohabitation. 

Cette option était plus qu’envisagée tant il est vrai que, depuis les élections législatives de l’été dernier, la cohabitation est des plus dures et complexes entre le chef de l’État et le Parlement d’opposition victorieux au sein de la plate-forme de l’Alliance inclusive-Terra Ranka. La tentative de coup d’État de la semaine dernière, provoquée par un interrogatoire de police à l’encontre de deux ministres de cette opposition, en est l’illustration.

Dans ce qui est, actuellement, une cohabitation politique entre le président Bissau Guinéen et l’Assemblée nationale majoritairement composée d’opposants politiques, c’est un joli bras de fer constitutionnel qui se profile. 

En effet, peu de temps après l’annonce de cette dissolution, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira (le meilleur ennemi politique d’Embalo) déclarait que cette dissolution n’avait aucune légitimité. La Constitution, explique-t-il, interdit la dissolution du Parlement avant six mois d’exercice. Or, l’Assemblée actuelle n’a que trois mois d’existence. 

Un détail qui n’a pas l’air de soucier le président Embalo qui, aussitôt l’annonce faite, redistribuait les postes au sein de son gouvernement de cohabitation, Umaro Sissoco Embalo s’attribuant les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur tandis qu’il confie à son Premier ministre, Geraldo Martins, celui des Finances en lui renouvelant « sa confiance.». 

En effet, peu de temps après l’annonce de cette dissolution, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira (le meilleur ennemi politique d’Embalo) déclarait que cette dissolution n’avait aucune légitimité. La Constitution, explique-t-il, interdit la dissolution du Parlement avant six mois d’exercice. Or, l’Assemblée actuelle n’a que trois mois d’existence. 

Un détail qui n’a pas l’air de soucier le président Embalo qui, aussitôt l’annonce faite, redistribuait les postes au sein de son gouvernement de cohabitation, Umaro Sissoco Embalo s’attribuant les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur tandis qu’il confie à son Premier ministre, Geraldo Martins, celui des Finances en lui renouvelant « sa confiance.». 

Nouveau scrutin législatif

Tandis qu’ils étaient interrogés, des éléments de la Garde nationale ont fait irruption dans les locaux de la police judiciaire, jeudi soir dernier, pour les libérer. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des affrontements avec les éléments de la Garde nationale, retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, et les forces spéciales de la Garde présidentielle ont éclaté, faisant au moins deux morts.

Une ingérence des forces de sécurité intolérable pour le président Embalo, qui a donc décidé de faire table rase du paysage politique actuel en provoquant un nouveau scrutin législatif. Des élections anticipées pour tenter de ramener un peu de sérénité dans le pays et d’équilibre entre législatif et exécutif.

« La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions […] de la Constitution », indique ce lundi un décret présidentiel communiqué à la presse. Le président Embalo invoque la « complicité » entre la Garde nationale et « certains intérêts politiques au sein même de l’appareil d’État ».

« Après cette tentative de coup d’État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l’existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique », a-t-il ajouté.

Rfi

Angleterre: Le défenseur de West Ham, Kurt Zouma, victime d’un cambriolage

Dans un communiqué publié ce lundi, le club de football anglais West Ham a révélé que Kurt Zouma a été victime d’un cambriolage samedi alors qu’il se trouvait à son domicile. Les Hammers promettent une récompense pour toute personne en mesure de donner des informations sur les malfaiteurs. Les Hammers apportent leur soutien à Kurt Zouma. Absent dimanche du match de Premier League entre West Ham et Crystal Palace pour « raisons personnelles », le défenseur français a été victime d’un cambriolage la veille alors qu’il se trouvait à son domicile en compagnie de sa famille.

Dans un communiqué ce lundi, West Ham a invité « toute personne ayant des informations relatives à l’identité des cambrioleurs à se manifester ». Le club promet même une récompense de 25.000 livres sterling, soit plus de 29.000 euros, pour ceux qui seraient en mesure de faire avancer l’enquête. Une adresse mail a été donnée dans cette démarche et les messages seront ensuite relayés à la police. 

Saliou

Golden Boy 2023: Jude Bellingham sacré devant Jamal Musiala et Lamine Yamal

La ville de Turin accueille, ce lundi soir, la 21ème édition des Golden Boy Awards. A l’instar des autres cérémonies du type, plusieurs distinctions sont attribuées au cours de la soirée. Le journal italien Tuttosport a listé un total de douze catégories pour cette nouvelle année, organisée à l’OGR Torino en présence de nombreux médias internationaux dont Foot Mercato mais également des représentants de joueurs et de clubs. Si Jude Bellingham a bien remporté la plus haute distinction devant Jamal Musiala (2ème) et Lamine Yamal (3ème), d’autres joueurs peuvent se réjouir de figurer dans le classement des 20 meilleurs jeunes joueurs de moins de 21 ans. Dans la catégorie «Golden Player», c’est l’attaquant norvégien de Manchester City, Erling Haaland, qui remporte ce trophée, récompensant le meilleur joueur de la saison passée. Il succède ainsi à l’international français, Karim Benzema, qui avait gagné lors de la précédente édition l’année passée, pour le 20ème anniversaire des Golden Boy Awards. 

Salma

Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2024: Il faudra 1.600.000 FCFA par journaliste pour une bonne couverture médiatique !

L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a animé une conférence de presse pour dévoiler les modalités de couverture de la CAN 2023, ce lundi, à la Maison de la Presse Babacar Touré. À l’occasion, le président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), Abdoulaye Thiam a dévoilé les conditions nécessaires pour une bonne couverture médiatique de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024.

L’ANPS a effectué deux missions de prospection en octobre (tirage au sort) et novembre dernier. Ces déplacements ont permis de se faire une idée sur les conditions d’hébergement. C’est ainsi qu’on a trouvé un réceptif d’une capacité d’accueil de 90 personnes, dénommé Molomé, à Yamoussoukro. Il offre toutes les commodités pour un bon séjour. Pour sécuriser l’hôtel, l’ANPS a déjà versé 60%, c’est-à-dire 27 millions. Les journalistes devront verser une caution avant de rejoindre l’hôtel. L’ANPS a fixé les conditions suivantes pour tout journaliste désireux de loger dans la « Maison de la Presse » : – Accréditation approuvée par la CAF – Engagement de l’organe de presse de prendre en charge les frais de l’envoyé spécial – Versement de la caution de 750 000 couvrant l’hébergement du 1er tour (11 -23 janvier). La caution doit être versée au plus tard le 5 janvier 2024 (délai de rigueur)

Toutefois, il faut noter qu’il faut la somme de 1.600.000 francs pour assurer tout l’hébergement durant toute la compétition (11 janvier – 11 février). Ce montant ne prend pas en compte le transport et la restauration (durant toute la CAN). Les nuitées sont fixées comme suit : standards (45 000), supérieures (65 000 francs), familles (75 000), mini suites (100 000) et suites (130 000). En plus, l’ANPS a trouvé un accord avec Air Sénégal International pour une offre spéciale de 300 000 francs. L’Association devrait juste soumettre la liste des concernés pour un départ groupé. Rappelons que l’ANPS n’a pas pour vocation de se substituer aux organes de presse. Elle offre des facilitations aux journalistes pour une meilleure couverture. 

Tottenham : La blessure de Pape Matar Sarr inquiète

Lors de la 14ème journée de Premier League, les Spurs ont encore composé sans Pape Matar Sarr, insuffisamment remis. Déjà absent contre Aston Villa, le milieu sénégalais ne figurait pas la feuille de match de Manchester City / Tottenham (3-3), dimanche dernier.

Il s’est blessé lors de la dernière trêve internationale. Et le club anglais n’a pas encore communiqué la durée de son indisponibilité. Grosse inquiétude pour «PMS» en vue de la prochaine CAN. Le staff des Lions pourrait faire face à une préoccupation majeure concernant l’état de santé du joueur formé à Génération Foot.

Stade

Premier League: nouveau montant record pour les droits TV, à 6,7 mds de livres sur quatre ans

La Premier League a annoncé lundi un nouvel accord sur les droits TV du championnat d’Angleterre pour un montant record de 6,7 milliards de livres sterling (7,8 milliards d’euros) sur quatre ans, à partir de la saison 2025-26.
Le contrat en cours (2022-2025), le plus élevé parmi les grands championnats nationaux de football, est estimé à 5 milliards de livres (5,8 milliards d’euros) sur trois ans.
Ramenée sur une saison, les droits TV restent donc relativement stables, passant de 1,66 milliard de livres (1,94 milliard d’euros) en moyenne par saison à 1,67 milliard (1,95 milliard d’euros) pour le nouvel accord.
En outre, les droits futurs portent sur un plus grand nombre de matches diffusés: pour la première fois, toutes les rencontres d’une journée de championnat seront retransmises en direct à l’exception de la case du samedi 15h00 (non diffusée pour favoriser la fréquentation des stades).
Les diffuseurs Sky Sports et TNT Sports ont conservé leurs droits de retransmission des matches en direct. Amazon qui avait participé au précédent appel d’offres et avait remporté les droits de vingt matches par saison, n’a pas décroché de lot cette fois-ci.
BBC Sport a gardé de son côté les droits de son programme phare « Match of the Day », qui présente les moments forts de chaque journée de championnat.
« Le résultat de ce processus souligne la force de la Premier League », a déclaré Richard Masters, directeur général de la Premier League.
« En tant que partenaires de longue date, Sky Sports et TNT Sports sont réputés pour offrir une couverture et une programmation de classe mondiale », a-t-il ajouté. « Nous avons connu des records d’audience et de fréquentation dans les stades au cours des dernières saisons, et nous savons que leur innovation permanente (des diffuseurs du football anglais, NDLR) incitera davantage de personnes à regarder et à suivre la Premier League ».
Un débat est en cours pour savoir si l’interdiction des retransmissions télévisées dans le créneau de 15h00 pourrait être levée pour les matches féminins.
Sky diffusera au moins 215 matches en direct par saison; TNT 52.

Sene web

Le président de la Cour d’appel de Saint-Louis appelle les juges à se démarquer de « certaines pratiques »

Lors d’un atelier de renforcement des capacités pour les juges du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, le président Ousmane Chimère Diouf a insisté sur l’importance de l’indépendance judiciaire dans le contexte des élections présidentielles. Il a souligné la nécessité pour les magistrats de travailler en toute impartialité et en conformité avec les lois.

En préparation aux prochaines élections présidentielles, le président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a marqué une étape importante en réaffirmant lundi l’importance cruciale de l’indépendance judiciaire. S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités, M. Diouf a insisté sur le devoir des juges de maintenir une distance avec les représentants des candidats et des partis politiques, et de « faire leur travail dans le strict respect des lois. »

Ces propos, rapportés par l’Agence de presse sénégalaise (APS), mettent en exergue la volonté de la Cour d’assurer une conduite éthique et professionnelle des magistrats dans un contexte politique souvent tendu. « Nous devons faire notre travail en nous démarquant de certaines pratiques, c’est tout ce que nous demandons aux collègues, » a déclaré M. Diouf, soulignant l’importance d’une justice équitable et transparente.

L’atelier a réuni des juges des régions administratives de Louga, Matam, et Saint-Louis. L’objectif principal était de rappeler certains principes fondamentaux et d’échanger des expériences, surtout à l’approche d’une échéance électorale majeure. Le président de la Cour d’appel a également encouragé les échanges fructueux dans les commissions, notamment celles incluant des non juristes, tout en rappelant aux magistrats la nécessité de ne pas influencer la prise de décision.

Salma

La réponse de Birahime Seck à Madiambal Diagne

Face aux accusations du député Matar Diop de la coalition BBY qui avait, devant les parlementaires, fait état des « ignominies » du maire de Ziguinchor qui aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au  Sénégal. 
Madiambal Diagne avait interpellé le coordonnateur du Forum civil en se demandant si le poisson était si gros qu’on chercherait à le noyer. Pour lui, au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre, le silence de Birahime Seck et Cie laisse perplexe.

Salma

Présidentielle 2024 : Habib Sy passe à la caisse …

Le mandataire du candidat Habib Sy a procédé au dépôt de la caution nécessaire pour officialiser la participation à la course présidentielle.

Ce geste stratégique, réalisé à la CDC, souligne la volonté du candidat de concourir de manière active et déterminée pour le scrutin présidentiel de 2024.

Le dépôt de la caution est une étape incontournable dans le processus électoral. Il témoigne de la conformité du candidat Habib Sy avec les exigences et les règles électorales en vigueur.

C’est également un signal fort envoyé aux électeurs, démontrant la préparation et l’engagement du candidat à participer activement à la vie politique du pays.

Salma

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

« Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés. » Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


« Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté »


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

Mauritanie : Le verdict vient de tomber pour l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été condamné à 5 ans de prison et à la confiscation de ses biens pour enrichissement illicite et blanchiment. La décision de la Cour criminelle chargée des crimes de corruption a surpris, car elle ne correspond pas aux réquisitions initiales du procureur, qui demandait 20 ans de réclusion. Les coaccusés d’Aziz, y compris ses anciens Premiers ministres et son gendre, ont reçu des peines avec sursis et la confiscation de leurs biens.

Mohamed Ould Abdelaziz, président de la Mauritanie de 2009 à 2019, a été accusé de corruption, blanchiment d’argent, et d’autres délits financiers, ayant accumulé une fortune estimée à 90 millions de dollars. Tout au long du procès, il a nié les accusations, affirmant avoir déclaré son patrimoine à son entrée et sortie de fonction, et dénonçant un complot politique. Cependant, la cour a rejeté son argument d’immunité présidentielle, concentrant l’attention sur les preuves de sa culpabilité.

Lors de sa dernière intervention le 27 novembre, Aziz a accusé son successeur, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, d’être impliqué dans les fonds détournés, allégation réfutée par l’entourage de Ghazouani. Aziz a prétendu que ces fonds étaient en réalité des dons en espèces liés à la campagne présidentielle de 2019.

La condamnation d’Aziz a été suivie de près à l’étranger, où ses soutiens ont exprimé leur mécontentement. Des figures militaires en exil ont annoncé la création d’un Front national pour le changement, visant à influencer la présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas eu d’impact significatif à Nouakchott.

Salma

[EXCLUSIF] Keur Massar: 2 milliards FCFA en faux billets saisis, deux hommes arrêtés

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar vient de réaliser un nouveau grand coup de filet dans la banlieue dakaroise. Selon des informations exclusives de Seneweb, les éléments de cette unité ont procédé à la saisie de billets noirs d’une contre-valeur de 2 milliards francs cfa. Un ressortissant gambien et un sénégalais ont été arrêtés hier dimanche. Détails !

N’eût été la vigilance et la persévérance des gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Keur Massar, deux milliards francs CFA en billets noirs allaient être lavés puis écoulés sur  le marché. Les éléments de cette unité d’élite ont réussi à mettre la main sur les auteurs de ce trafic de faux billets.

Comment la BR de Keur Massar a réussi cette prouesse

Tout a commencé lorsque les hommes du Major Abdou Aziz Kandji ont été informés de l’existence d’un vaste réseau de faux-monnayeurs. Séance tenante, les gendarmes ont réussi à infiltrer cette mafia. Le cerveau, M.T, de nationalité gambienne et son compère de nationalité sénégalaise, B.C, ont voulu laver leurs billets noirs, selon des sources de Seneweb. L’agent infiltré a, alors, fixé un rendez-vous à ces faux-monnayeurs.

2 milliards francs cfa en billets noirs saisis

C’est dans ces circonstances que le duo incriminé a été arrêté hier dimanche. Les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) ont procédé hier à Keur Massar, à la saisie de 2 milliards FCFA en billets noirs.

Le businessman M.T et le technicien en génie civil B.C placés en garde à vue

Le technicien en génie civil B.C et le ressortissant gambien M.T sont en garde à vue dans les locaux de cette unité de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar pour les besoins de l’enquête.

Abdou Karim Fofana : « Depuis 2022, l’Etat a mis 1600 milliards pour stabiliser les prix »

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Toute la vérité » sur SEN TV. Face à Fabrice Nguéma, Abdou Karim Fofana est revenu sur de nombreux sujets relatifs à l’actualité de son ministère ou à celle de son camp politique. Morceaux choisis.

Disponibilité des produits et maitrise des prix

« Nous n’avons jamais eu un problème de disponibilité des produits contrairement à d’autres pays. Il y avait un problème d’accessibilité des produits pour les populations. Je donne un exemple : le riz brisé indien consommé par 80% des Sénégalais coûte dans les pays voisins entre 400 et 450 francs CFA le kg. Chez nous, à l’heure où je vous parle, nous sommes à 325 francs CFA le kg. Le principe, depuis les années 1990, est la liberté des prix. Au Sénégal, la loi de 2021 sur la protection du consommateur et les prix nous a permis d’avoir un panier de produits dont les prix sont sous administration. On a ainsi des produits qui sont sous le régime de l’homologation des prix : la farine, l’huile de palme raffiné en bidons de 20 litres, le sucre en poudre cristallisé en sac de 50 kg, le riz brisé ordinaire d’origine asiatique et le fer à béton. Sur tous ces produits nous avons noté une stabilité sauf sur le sucre. Toutefois le sucre n’a augmenté que de 13% alors que depuis le début de l’année sur le marché mondial il a augmenté de plus de 50%. Entre 2012 et 2020 le prix n’a jamais augmenté. Et le prix auquel il est vendu aujourd’hui à savoir 650 francs est le prix de 2012. Sur l’huile de palme on a observé une baisse, le prix est passé de 1200 francs CFA à 1000 francs CFA. On note pour certains produits qui sont sous le régime de la liberté des prix des différences dans les prix pratiqués d’un commerçant à l’autre. C’est pourquoi nous sommes en train d’étudier la possibilité de plafonner ces prix. Pour cela, il faut prendre un décret afin de les rapatrier dans le régime de l’administration des prix. »

Effets positifs des subventions

« Entre 2022 et aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a mis plus de 1600 milliards pour stabiliser les prix. Il y a eu une période où lorsque vous achetiez un litre de gasoil l’Etat subventionnait à hauteur de 500 francs CFA pour que ça puisse être vendu à 657 francs CFA au consommateur. Dans certains pays mieux nantis que le Sénégal quand le prix du carburant augmente, l’Etat ne subventionne pas. Le Sénégal est allé jusqu’à mettre 6% du PIB dans les subventions. Autre exemple, durant toute l’année 2022, pour chaque baguette de pain acheté à 175 francs CFA, l’Etat a mis 150 francs CFA de subvention. Il en est de même pour la bonbonne de gaz qui devait revenir à 4000 francs CFA mais qui est vendu à 2800 francs CFA grâce à la subvention de 1115 francs CFA. Quel est l’Etat qui fait ça dans le monde ? L’Etat du Sénégal est celui qui subventionne le plus sa population. »

Accord avec les boulangers

« Les boulangers sont nos partenaires. Je les ai reçus, nous avons discuté. Ils ont quelquefois des revendications légitimes parce qu’il y a eu une augmentation de l’électricité avec une partie de la subvention retirée depuis janvier. Nous avons fait des études avec eux qui ont permis de voir qu’il y a un impact sur le coût de production du pain mais que l’impact n’était pas si important et que nous pouvons le juguler en réorganisant le circuit de distribution du pain. En effet, entre le boulanger et le consommateur final, il y a trop d’intermédiaires. Il y a quelquefois le boutiquier, il y a aussi le distributeur du pain qui souvent est mis en cause parce qu’il prend une commission très importante. Donc au lieu d’augmenter le prix du pain, il faut rationnaliser ce circuit de commission qui n’a pas lieu d’être. C’est la raison pour laquelle vous avez entendu les boutiquiers dire qu’on leur a interdit de vendre le pain. Non, la règlementation dit que pour vendre du pain, il faut avoir un espace dédié avec des normes sanitaires et sécuritaires. Nous n’avons pas seulement la responsabilité de stabiliser les prix, nous avons aussi celle de sécuriser le consommateur. »

Diminution du train de vie de l’Etat

« Le train de vie de l’Etat était à 12% du budget de fonctionnement de 2000 à 2012. Il est aujourd’hui à 8%. Par exemple, avant un ministre avait une ligne téléphonique de 500.000 francs CFA par mois. Le Président Macky Sall a mis fin à ça. Maintenant les ministres ont une dotation dans leur salaire pour le crédit téléphonique. Avant on dépensait 30 milliards entre l’acquisition de véhicules et l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, les acquisitions de véhicules sont réservées à des services essentielles comme les services du contrôle économique, l’armée, la police, les services de l’agriculture. Hormis la fonction ministérielle et certaines personnalités énumérées par décret, tout le monde a une indemnité qui fait passer les dépenses concernant les véhicules de 30 milliards par an à 5 milliards annuels. »

Avancées sur la régulation des loyers

« Le problème se situe d’abord dans la disponibilité du logement. Il n’y a pas assez de logements disponibles dans les zones urbaines. C’est un problème structurel. Quand on est dans une situation où la demande en logements est supérieure à l’offre, il y a une crise, les prix augmentent. Pour les logements sociaux, il y a d’abord un problème structurel de disponibilité foncière. Maintenant le problème conjoncturel est la hausse abusive des loyers. Et il y a souvent une incompréhension entre bailleurs et locataires. En créant la CONAREL nous avons mis en place une structure de conciliation. Cela a permis de régler plus de 2000 cas depuis sa création. (…) En 2014 une étude de l’ANSD a montré que grâce à la loi sur le loyer, les loyers ont baissé. Et aujourd’hui, depuis le mois de mars, les études ont montré que les loyers sont en baisse. Maintenant il y a des contentieux, on y travaille. Ma préoccupation, c’est la confiance que les bailleurs et les locataires doivent avoir dans l’administration et qu’ils aient les réflexes d’aller vers les structures dédiées pour exposer les problèmes et que ce soit réglé de façon pacifique et efficace. »

L’enjeu Dakar pour la victoire à la présidentielle

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. (…) A Dakar il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire (…) Quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Etat de la démocratie sénégalaise

« Nous sommes dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. (…) Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Macky Sall : « Nous avons des ennemis communs : le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent»

Le Sénégal accueille, du 3 au 5 décembre, le Sommet Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean (RENEWPAC) 2023. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la République, Macky Sall, a prononcé un discours dans lequel il a livré un message fort. 
En abordant la préservation du régime démocratique, il estime que celle-ci repose sur le partage du pouvoir, favorisant ainsi la stabilisation des institutions et la pacification de l’espace politique. « Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et  à la stabilité des États », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a lancé un appel à tous les États africains pour qu’ils fassent preuve de solidarité, afin de lutter contre cette doctrine. « C’est le prix à payer pour que vivent les idéaux qui nous rassemblent. J’y reste, pour ma part, engagé », a conclu Macky Sall.

Semaine nationale de la petite enfance : Macky Sall appelle à la culture de la paix dès le berceau

A l’occasion de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le Président de la République a adressé un message fort aux parents ainsi qu’au corps professoral.  « Cultivons la paix dès le berceau ! La Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits célèbre les valeurs d’éducation à la paix dès le plus jeune âge », lance le Chef de l’Etat.  

 Ouverte ce lundi 4 décembre jusqu’au 11 sur toute l’étendue du territoire national, la 17eme édition    est centrée sur « L’éducation dès le la petite enfance ». 
Ainsi, Macky Sall appelle à la culture de la paix, la tolérance, le dialogue et l’amour pour un monde meilleur pour nos tout-petits. Car ajoute-t-il, « l’avenir de nos enfants interpelle notre Nation »

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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Education

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ». 
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.

seneweb

Mali: l’armée affirme avoir repoussé quatre attaques jihadistes

L’armée malienne a affirmé dimanche avoir repoussé quatre attaques « terroristes » dans quatre localités du nord du pays, dont une dans la ville de Ménaka, encerclée par les jihadistes de l’Etat islamique. « Les Forces armées maliennes (Fama) ont repoussé successivement des attaques terroristes contre quatre postes (militaires) dans les localités de Labbezagan, Gossi, Tessalit et Ménaka », dit un communiqué publié dimanche soir. 

A Ménaka, ville importante du nord-est du Mali proche de la frontière nigérienne, « malgré une concentration importante de combattants terroristes décidés à en découdre avec nos forces, les Fama leur ont infligé une sanglante défaite avec la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes et l’interpellation d’une vingtaine », a assuré l’armée malienne. 
L’antenne-relai de l’opérateur de téléphonie Orange-Mali dans la ville a été endommagée lors de l’attaque, selon un fonctionnaire du gouvernorat, rendant les communications sur place très difficiles. La collecte et la vérification de l’information est compliquée par la difficulté d’accès à des sites éloignés et à des sources indépendantes dans un contexte globalement dégradé. Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, aux violences des groupes proclamés d’autodéfense et au banditisme. 
La crise sécuritaire se double d’une crise humanitaire et politique profonde. Le nord en particulier est en proie depuis août à une intensification des confrontations militaires. Le retrait de la mission de l’ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir, a déclenché une course pour le contrôle du territoire entre l’armée, les jihadistes et les séparatistes qui ont repris les armes contre l’Etat central. 
La crise sécuritaire dans ce pays dirigé par une junte depuis 2020 s’est propagée au centre ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, deux pays également aux mains de régimes militaires depuis des coups d’Etat respectivement en 2022 et 2023.

Bus de l’As Pikine attaqué : Les supporters du Jaraaf au banc des accusés

A l’occasion du match comptant pour la sixième journée qui les a opposés à l’Us  Gorée, les pikinois disent avoir été victimes d’attaques.En effet, le bureau du Comté Supporters accuse les supporters du Jaraaf d’être les auteurs des jets de pierres sur le bus du club de la banlieue.
Dans une note, le  bureau du Comté Supporters de l’AS Pikine appelle la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et la Ligue de Football Professionnel (LSFP) à « prendre toutes ses responsabilités face à cette situation qui ne cesse de se produire à chaque fois que l’As Pikine se déplace au Stade Iba Mar Diop de Dakar ».
Pour rappel les supporters pikinois n’ont pas fait le déplacement au stade Iba Mar  Diop de Dakar.  Ils ont installé une fanzone au Complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine dans le but d’éviter des affrontements.

Ligue des champions CAF: le TP Mazembe se relance contre Mamelodi, victoires historiques pour Nouadhibou et Medeama

Les ténors du continent africain peuvent trembler ! Cette seconde journée de la Ligue des champions CAF 2023-2024 a réservé son lot de performances surprises, laissant présager une phase de groupes particulièrement relevée cette saison.

Après sa défaite d’entrée la semaine dernière, le TP Mazembe s’est bien relancé à domicile face à Mamelodi Sundowns (1-0) grâce au seul but de la rencontre inscrit de la tête par Likonza en seconde période (60e). Un très bon résultat pour les Congolais face au club sud-africain, qui s’est affirmé comme l’un des nouveaux favoris de la compétition depuis la saison passée. Dans l’autre rencontre du groupe A, les Mauritaniens de Nouadhibou ont dominé le FC Pyramids (2-0), signant une première victoire historique dans la compétition. Une réalisation très rapide d’Amar (4e) et une seconde d’Oubeid dans les dernières secondes (90e+4) ont assuré leur succès, alors qu’ils ont pourtant dû jouer la moitié de la rencontre en infériorité numérique après le carton rouge reçu par Denine dès le début de la seconde période (48e).

Autre sensation, les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas ont infligé une seconde défaite de suite au Wydad Casablanca (1-0), déjà surpris lors de la première journée par les Botswanais du Jwaneng Galaxy. Karamoko Sankara a trouvé la faille dans les vingt dernières minutes de la rencontre, bien servi par Gbakre (72e). De son côté, le Jwaneng Galaxy n’a pas réussi à capitaliser sur sa victoire de prestige arrachée la semaine dernière, en signant seulement un match nul face au Simba SC (0-0).

Autre succès historique pour Medeama

Les Soudanais d’Al Hilal Omdurman se sont eux aussi imposés avec la manière face à un grand du continent africain en dominant largement l’Espérance Tunis (3-1). Meriah a lancé malgré lui le match du club soudanais avec un but contre son camp dans les premières minutes (8e), suivi dans la foulée par un pénalty transformé par Abdel Raman (15e). Sowe a tenté de redonner espoir aux Tunisiens en réduisant la marque (59e), mais Ndiaye a mis les siens hors de portée en inscrivant le troisième but soudanais (78e). Le Petro Luanda a quant à lui battu l’Étoile du Sahel (2-0) grâce au Portugais Alexandre Guedes, qui a d’abord vu son premier but être refusé après l’intervention de la VAR en raison d’une faute (45e+2). Il s’est ensuite rapidement corrigé en inscrivant un doublé (45e+4 et 67e).

L’autre performance de cette deuxième journée revient sans doute aux Ghanéens de Medeama, qui ont également décroché la première victoire de leur histoire en Ligue des champions CAF face au CR Belouizdad (2-1). Pourtant punis avant la mi-temps par Benguit sur pénalty (39e), ils ont immédiatement recollé au score grâce à Lomotey (45e). Kamaradin a finalement arraché ce succès historique pour le club ghanéen dans le temps additionnel de la rencontre (90e+4). Les Égyptiens d’Al Ahly ont de leur côté laissé filer leurs premiers points cette saison face aux Young Africans (1-1). Tau a pourtant cru obtenir la victoire en marquant dans les dernières minutes du match (86e), mais les Tanzaniens ont égalisé cinq minutes plus tard grâce à Zouzoua (90e+1).

Attaque à Paris: l’assaillant avait prêté allégeance à l’État islamique dans une vidéo

S’exprimant en langue arabe dans cette vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, apportait « son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones », a déclaré en conférence de presse Jean-François Ricard. « Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X (ex-Twitter) », ouvert début octobre et qui comportait « de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine », selon le magistrat.

La mère de l’assaillant, un Franco-Iranien de 26 ans, avait fait remonter aux autorités qu’elle s’inquiétait pour son fils qui « se repliait sur lui-même », a rapporté en conférence de presse Jean-François Ricard.

Armand Rajabpour-Miyandoab était fiché pour radicalisation islamiste après avoir été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, à la suite d’un projet d’action violente en 2016 dans le quartier d’affaires de la Défense, dans l’ouest de Paris.

L’homme de 26 ans, né à Neuilly (Hauts-de-Seine) en 1997, présentait des troubles psychiatriques, a également déclaré le procureur devant la presse. Une enquête a été ouverte des chefs « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes », a-t-il également précisé.

Darmanin réclame que les autorités puissent «demander une injonction de soins»

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a réclamé dimanche soir que les autorités « puissent demander une injonction de soins » pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l’acte comme celui de l’assaillant du pont Bir Hakeim. « Ce qu’il faut sans doute changer – on l’a vu autour de la Première ministre (Elisabeth Borne) -, c’est que le pouvoir public, les préfets, les policiers puissent demander, exiger une injonction de soins, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

L’assaillant « est adhérent à l’islam radical et il est malade psychiatrique. Il avait arrêté les soins à la demande de certains médecins », a déclaré M. Darmanin. Le ministre de l’Intérieur s’exprimait sur TF1 à l’issue d’une réunion à Matignon consacrée à la sécurité.

Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Paris et la Direction générale de la Sécurité intérieure.

Soulignant que les « policiers n’étaient pas des médecins », il a fait valoir qu’ils avaient « à gérer des personnes aux troubles psychotiques et adhérant à l’islam radical ». Le ministre a insisté sur le fait que la France était « durablement sous le coup de la menace islamiste radicale ». « Il faut avoir une réponse pénale extrêmement ferme », a-t-il ajouté.

Cette attaque au couteau a des répercussions mondiales. Le lieu tout d’abord, près de la tour Eiffel, connue partout dans le monde et symbole de la France. Cette attaque s’est déroulée à Paris à moins d’un an des Jeux olympiques. Et enfin, en raison de la nationalité de la victime et des blessés. Un jeune touriste germano-philippin tué et un touriste britannique blessé à l’œil par un marteau. 

Exécutif sous pression

Le gouvernement se retrouve donc plus que jamais sous pression pour contrer la menace terroriste. À la demande du président de la République, Elisabeth Borne a tenu une réunion sécuritaire en fin de journée ce dimanche. Étaient convoqués le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran et le ministre de l’Intérieur.

Gérald Darmanin, en première ligne après cette nouvelle attaque terroriste, estime qu’il n’y a pas eu de faille dans le suivi de l’assaillant par les services antiterroristes. Droite et extrême droite n’ont pas tardé à réagir. En déplacement à Florence, le président du RN a proposé de rouvrir le débat sur la rétention de sûreté en France.

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

RDC: début du retrait de la Force de l’EAC avec un premier groupe kényan

La force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a entamé, ce dimanche 3 décembre, son départ de la République démocratique du Congo (RDC). Un premier groupe d’une centaine de militaires kényans a quitté Goma à 5h00, heure locale, à destination de Nairobi.

Le 24 novembre, à l’issue d’un sommet de la communauté est-africaine, en Tanzanie, la RDC avait annoncé ne pas renouveler le mandat de la force de l’EAC, présente au Nord-Kivu, qui arrive à terme le 8 décembre alors que la force est très critiquée.

C’est un premier départ dans la lignée de ce qui avait été annoncé, après le sommet de l’EAC, en novembre dernier, explique-t-on côté kényan. Le chef d’état-major de l’armée kényane était en visite à Goma, vendredi 2 novembre, où il a félicité ses troupes pour leur travail dans le Nord-Kivu. Il les a appelés à rester « vigilants » alors que la force entame une « période de transition ».

Les premiers soldats est-africains sont arrivés à Goma, il y a tout juste un an, pour faire face à la résurgence de la rébellion du M23, mais la force régionale est très critiquée en RDC. Kinshasa l’accuse de ne pas avoir réussi à résoudre le problème pour lequel elle était déployée et lui reproche de ne pas avoir contraint les rebelles à déposer les armes.

Aujourd’hui, les combats continuent entre le M23, l’armée congolaise et des milices d’auto-défense. Un soldat kényan de l’EAC a d’ailleurs été tué par des éclats d’obus, en octobre dernier. Pour ne pas laisser de vide sécuritaire après le retrait de la force est-africaine, Kinshasa compte sur le déploiement de troupes de la SADC, la communauté d’Afrique australe, mais leur arrivée ne s’est pas encore concrétisée.

Le calendrier pour la suite du retrait des troupes de l’EAC de la RDC n’a, lui, pas été communiqué.

Par ailleurs, Kinshasa a aussi demandé le départ « accéléré », à partir de janvier 2024, de la mission de l’ONU, la Monusco, présente en RDC depuis 1999. Elle comprend environ 14 000 casques bleus, mais est, elle aussi, accusée d’inefficacité.

Rfi

Football – Résultats de la 6eme journée Ligue 1: Le Jaraaf renverse Génération Foot, les Rufisquois domptent les Diambars, le Casa n’y arrive plus !

Dakar Sacré-Cœur et Teungueth FC sont les leaders de la Ligue 1 de football après six journées disputées. Ce weekend a été assez prolifique avec 13 buts marqués, pour trois victoires et quatre matchs nuls. Si le Jaraaf a réalisé un exploit en dominant Génération Foot, le Casa Sport, battu par la Sonacos, poursuit dans la lignée de son début de saison très compliqué…

Le Jaraaf de Dakar a frappé très fort ce samedi, pour le compte de la 15e journée de Ligue 1,sur la pelouse du stade Iba Mar Diop de Dakar. Les médinois qui recevaient Génération Foot, ont sorti l’artillerie lourde pour s’imposer (3-0) avec des buts signés Souleymane Cissé, Aliou Souané et Ababacar Diop, les joueurs de Malick Daf ont donné une véritable correction aux grenats, champions de L1 en titre. Avec ce probant succès, le Jaraaf est toujours invaincu cette saison. Mieux, il s’agit de leur deuxième victoire sur les trois derniers matchs. Le Jaraaf est 3eme avec 10 points, à deux unités des deux premiers Teungueth FC et Dakar Sacré-Cœur qui comptent 12 points chacun. Avec deux matchs en moins, GF est 7eme de la Ligue 1.

L’autre belle affiche de cette 15eme est le duel entre les Rufisquois et les académiciens de Saly. Et, c’est une solide équipe de Teungueth qui s’est imposée (2-0) à domicile, contre Diambars qui connaît un début de saison très compliqué. Après le malheureux feuilleton avec la Ligue Pro, les Diambars qui sont actuellement avant-derniers du classement (un match en retard), peinent à trouver leur vitesse de croisière. Là où Le TFC (12 pts +4) est provisoirement co-leader de la Ligue 1 derrière Dakar Sacré-Cœur (12pts+5.)

Justement, les Gones de DSC ont dû partager les points avec le stade de Mbour (0-0.) Dans un affrontement qui a débuté de manière fulgurante, Guédiawaye FC a rapidement pris l’ascendant au stade Amadou Barry. En seulement deux minutes, Abdoulie Kassama a ouvert le score, propulsant les Crabes en tête. La réplique ne s’est pas fait attendre, car Jamono a égalisé dix minutes plus tard grâce à Chérif Kambaye (1-1). Cependant, la joie des Fatickois a été de courte durée, car Guédiawaye FC a repris l’avantage peu de temps après, rentrant aux vestiaires avec un avantage de 2-1. Réduite à dix, l’équipe de Guédiawaye a dû faire face aux assauts de son adversaire avant de concéder l’égalisation en fin de match. Ibrahima Tamba a rétabli l’équilibre à la 98e minute, évitant ainsi une défaite contre Sonacos (2-2). Les Huiliers occupent désormais la 7e place de la Ligue 1, à égalité de points avec les Crabes (6e) à la fin de cette sixième journée.

Ancien champion il y a deux saisons, le Casa Sports occupe actuellement la dernière place du championnat, ayant subi une nouvelle défaite ce dimanche contre Sonacos lors de la 6e journée de la Ligue 1. L’équipe de Ziguinchor semble totalement méconnaissable cette saison, n’ayant enregistré aucune victoire après six journées, plongeant ainsi dans une crise profonde et se retrouvant en queue de classement. Leur défaite face à l’équipe modeste de Sonacos (1-0) au stade Lat Dior les laisse avec seulement deux petits points sur dix-huit possibles.

L’AS Pikine a manqué l’opportunité de remporter les trois points ce dimanche contre l’US Gorée, étant rejoint par l’équipe insulaire en toute fin de match (1-1). En déplacement au stade Iba Mar Diop sans le soutien de ses fans, l’AS Pikine a presque marqué dans un match très disputé contre l’US Gorée. Ce n’est qu’à la 85e minute que Mor Talla Faye a ouvert le score pour Pikine, trompant la défense avant de battre le gardien (0-1). Pensant avoir scellé le sort du match, les hommes de Joseph Senghor ont malheureusement été surpris par Gorée, qui a égalisé à la 90e minute. Ainsi, le club insulaire a échappé de justesse à la défaite, tandis que l’AS Pikine regrettera de laisser filer deux points dans la course au titre. 

Saliou

Coupe du monde féminine de handball: Les Lionnes dominées par une clinique sélection Suédoise !

Le Sénégal a subi sa deuxième défaite (26-18) au Mondial féminin de handball ce dimanche face à une solide sélection suédoise qui jouait à domicile. Malgré un début de match disputé, les Suédoises ont creusé l’écart à la fin de la première période, menant 14-12. Les Lionnes ont tenté de revenir après la pause, mais la défense suédoise s’est renforcée, scellant la victoire avec un score final de 26-18. Soukeina Sagna a brillé en tant que meilleure marqueuse avec 8 buts, tandis que Jamina Roberts a été élue meilleure joueuse avec 5 buts. 

Avec une défaite et un match nul, le Sénégal se classe actuellement 3e dans le groupe A, derrière la Suède et la Croatie. Leur prochain match crucial contre la Chine, déterminera leur sort pour passer au second tour. Dans ce même groupe A, pour le compte de la deuxième journée, la Croatie a étrillé la Chine (39-13). Avec un match nul et une défaite, le Sénégal reste à la 3e place derrière la Suède et la Croatie. Les Lionnes joueront leur avenir dans ce mondial, contre les Chinoises. 

Salma

Ligue 1 – Lorient: Bamba Dieng retrouve le chemin des filets !

Entré en jeu en seconde période, l’attaquant sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba Dieng a été crucial pour le FC Lorient en marquant le but du match nul sur le terrain de Toulouse, dimanche après-midi (1-1.) alors que son équipe était menée (1-0) le sénégalais a égalisé dans les ultimes minutes du temps additionnel. 

Après une longue période de disette sans marquer depuis le 30 avril 2023, Bamba Dieng a inscrit son premier but de la saison, permettant à son équipe d’égaliser dans les derniers instants du match. Son but, résultant d’une belle connexion avec son coéquipier Théo Le Bris, a témoigné de la qualité technique et de la lucidité de Bamba Dieng. Ce dernier met fin à une longue periode sans trouver le chemin des filets, après une période difficile marquée par une blessure aux adducteurs. 

Malgré le résultat, le FC Lorient maintient sa position au 16e rang. L’ancien attaquant de l’olympique de Marseille est en train de revenir à son meilleur niveau au meilleur moment. En effet, après avoir disparu, l’équipe nationale du Sénégal, il faut encore rêver d’une participation à la prochaine coupe d’Afrique des nations. Pour se faire, l’ancien pensionnaire de Diambars doit enchaîner les bonnes performances.

Saliou

Football – Premiership: Auteur doublé, Abdallah Sima offre la victoire au Glasgow Rangers

Après avoir été tenus en échec par Aberdeen la semaine dernière, les Glasgow Rangers ont rapidement rebondi en remportant une victoire convaincante sur Saint Mirren (2-0) ce dimanche lors de la 15e journée de Premiership. L’attaquant sénégalais, Abdallah Sima, a brillé en marquant les deux buts de la rencontre. L’ancien attaquant d’Angers met ainsi fin à une série de huit matchs sans marquer dans toutes les compétitions. Les Rangers, dirigés par Philippe Clement, reprennent leur élan après deux nuls consécutifs et confirment leur forme avec une performance solide, notamment grâce à la contribution exceptionnelle d’Abdallah Sima. À moins de deux mois de la coupe d’Afrique des Nations de football Côte d’Ivoire, 2024, Sima peut encore espérer recevoir une convocation avec l’équipe nationale du Sénégal.

Salma

Premier League – Manchester City-Tottenham: Erling Haaland pousse un gros coup de gueule contre l’arbitrage

Ce dimanche, Manchester City s’est éloigné de la place de leader de Premier League, détenue par Arsenal, après son nul concédé dans les derniers instants du choc contre Tottenham (3-3). Les Skyblues sont troisièmes, derrière les Gunners et Liverpool, alors qu’ils auraient pu l’emporter en toute fin de match, quand Jack Grealish partait seul au but… mais l’arbitre de la rencontre a décidé de ne pas donner l’avantage aux Skyblues.

Selon le média Foot mercato, c’est cette décision geste que n’ont pas compris les Cityzens et notamment Erling Haaland. Le buteur norvégien, qui n’a pu marquer dans cette rencontre, s’en est pris à M. Hooper juste avant le coup de sifflet final. Avant d’en remettre une couche après la rencontre, sur ses réseaux sociaux, en écrivant simplement : «WTF». Pas besoin de donner la traduction pour comprendre le ressenti de l’attaquant norvégien face à la situation et au match nul concédé.

Salma

Décret fixant la date de l’élection présidentielle : Le 25 février 2024, les Sénégalais choisiront leur 5e président

Par décret n°2023-339 du 16 février 2023, le président de la République a fixé à la date du 25 février 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.

« La fixation de cette date a permis la tenue d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par le décret n°2023-464 du 7 mars 2023, tant sur l’étendue du territoire national qu’à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur. A présent que toutes les opérations de la révision des listes électorales ainsi que les actes réglementaires nécessaires à l’organisation du scrutin sont en train d’être exécutés, il convient de convoquer le corps électoral à la date ci-dessus indiquée comme le prévoit l’article L0.137 du Code électoral », lit-on dans le communiqué du projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, signé par le ministre Sidiki Kaba.

Cette convocation concerne les électeurs sénégalais vivant sur le territoire national et ceux établis à l’étranger.

Le message d’Ousmane Sonko aux personnes vivant avec un handicap

À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, Ousmane Sonko leur a adressé un message. Le Dakarois vous livre l’intégralité de son message.

« Ils sont pour nous, pères ou mères, amis (es) ou compagnons, camarades ou collègues; en un mot, frères ou sœurs en humanité. À toutes ces personnes, nous voulons souhaiter une très belle célébration et à tous nos concitoyens en situation de handicap, nous voulons particulièrement dire ceci : nous savons que vous déplorez que peu de politiques s’intéressent à votre sort. Nous savons que vous êtes fort désireux de vous accomplir et de servir le Sénégal, mais que l’État vous en donne rarement la possibilité.Nous savons que vous êtes des milliers à être écartés de la voie du savoir, de nombreux diplômés à être mis à la lisière de l’emploi. Nous savons que vous attendez toujours que l’effectivité du droit à l’éducation soit garantie à tous les enfants vivant avec un handicap, notamment ceux déficients visuels comme verbo-auditifs à travers la multiplication d’instituts spécialisés dans l’enseignement par la méthode braille et le langage des signes, ainsi que l’accès à une éducation inclusive de qualité.Nous savons que vous attendez toujours, que l’article 29 de la loi d’orientation sociale relatif au recrutement de 15% de personnes vivant avec un handicap dans la Fonction publique soit effectivement appliqué, et les dossiers de candidature déposés par des diplômés handicapés à la direction de la fonction publique diligentés.
Nous savons que vous attendez toujours, que l’effectivité de la gratuité des soins pour les personnes vivant avec un handicap dans les services publics de santé prévue à l’article 8 de la loi d’orientation sociale soit enfin une réalité ; que la couverture maladie universelle (CMU) vous soit tous accordée et effectivement garantie, de même que vos familles.
Nous savons que vous attendez toujours, que la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes vivant avec un handicap soit mise en place ; que le fonds d’appui destiné à financer et à promouvoir votre pleine participation, votre intégration et vos activités économiques soit une réalité tangible.
Nous savons que vous attendez toujours, que votre cadre de vie soit amélioré, à travers notamment la mise aux normes d’accessibilité des édifices publics, voire privés, ainsi que des moyens de transport en commun.Nous savons que vous ne comprenez toujours, que seuls 3/11 décrets d’application prévus par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap aient été publiés en 13 ans ; que vous attendez toujours, que le président de la République publie les 8 autres décrets d’application de ladite loi, pour la pleine jouissance de vos droits.Nous savons que vous ne souhaiteriez plus compter sur le bien vouloir d’une autorité quelconque pour jouir de vos droits, mais plutôt sur un dispositif réglementaire et institutionnel cohérent qui vous garantit la pérennité de vos droits.
Parents, pères et mères de personnes vivant avec un handicap, nous savons que vous êtes nombreux à ressentir le besoin d’être soutenus, orientés et accompagnés dans l’éducation de vos enfants. Aussi êtes-vous nombreux à nourrir une inquiétude quant à l’avenir de vos enfants vivant avec un handicap et une crise de confiance en la capacité de la République à pouvoir leur donner une chance.Chers compatriotes, nous constatons avec vous, tant d’attentes de nos concitoyens vivant avec un handicap et leur famille, auxquelles le gouvernement du Sénégal doit s’honorer de répondre. Nous l’invitons à aller au-delà des simples déclarations d’intention, à inscrire la question du handicap dans ses priorités et à s’engager, devant les cibles et devant tout le peuple sénégalais, à sa prise en charge effective et durable, pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils !
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous rappelons le Gouvernement à son devoir d’éducation et de formation de tous les enfants vivant avec un handicap par des écoles publiques dont l’effectivité est garantie par la Constitution (art 21 et 22). Nous l’invitons à tenir cette promesse constitutionnelle concrétisée par la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes vivant avec un handicap, notamment par la construction d’autres instituts d’éducation et de formation.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous exhortons le Gouvernement à assurer le respect du droit des personnes vivant avec un handicap à l’emploi. Parce que l’accès à l’emploi n’est nullement une faveur faite à la personne vivant avec un handicap remplissant les conditions de formation et de qualification professionnelle requises, mais un de ses droits absolus et indispensables à sa participation active à la société.
Pour un Sénégal juste, qui donne une chance à tous ses fils, nous invitons M. Macky Sall à aller au-delà des déclarations d’intention, et à allouer le budget nécessaire aux politiques et programmes de prise en charge du handicap, dont le programme national de réadaptation à base communautaire et le dispositif de la carte d’égalité des chances. Nous l’appelons , solennellement, devant tout le peuple sénégalais et dans l’intérêt exclusif de nos concitoyens vivant avec un handicap, à publier l’ensemble des décrets d’application de la loi d’orientation sociale. À défaut, nous les Sénégalais patriotes, nous engageons à élaborer et à publier, une fois à la tête du Sénégal, dans un délai de deux ans au maximum, l’ensemble des textes réglementaires d’application prévus par la loi d’orientation sociale.
Hommes et femmes vivant avec un handicap du Sénégal, qui refusez la fatalité, qui vous battez sans relâche avec vos organisations, souvent face à l’indifférence et l’inertie des pouvoirs publics.
Nous comprenons votre peine. Mais sachez pouvoir compter sur nous pour nourrir de belles ambitions dans votre pays. 
Nous vous voyons, nous vous entendons, nous savons que vous êtes plus que jamais debout, pour défendre vos droits, pour prendre toute votre part à la construction de notre nation, pour faire face aux défis du monde moderne. À vous tous et toutes que l’humanité honore ce 3 décembre, nous vous témoignons nos sentiments de respect et d’admiration. Nous vous manifestons notre volonté de lutter contre toutes les formes d’exclusion et de stigmatisation. Nous nous engageons, à vos côtés, pour vous permettre de prendre toute votre part au développement de notre nation.
Élever la personne vivant avec un handicap à sa juste valeur d’être humain, la considérer avec ses forces et ses faiblesses, c’est l’honorer fort justement. C’est ce que l’on doit à tout humain. 
Si nous voulons effectivement intégrer les personnes vivant avec un handicap, il nous faudra manifester une réelle volonté politique, il nous faut faire preuve d’intelligence et de vision. Si nous voulons éradiquer la mendicité demain, il nous faut éduquer aujourd’hui et donner ainsi les armes pour la récuser. Le culte de la main tendue est révolu ! 
Les personnes vivant avec un handicap nous en administrent la preuve, chaque jour un peu plus, et à chaque fois qu’une chance de lever les obstacles des idées reçues leur est offerte, à chaque fois que la nation leur donne une chance de se réaliser par l’école, par leur talent et par leur mérite. Oui, elles sont juristes, politologues, informaticiennes, économistes, professeurs, expertes en tous domaines.Nous appelons donc l’État du Sénégal à garantir l’effectivité du droit à l’éducation à tous les enfants vivant avec un handicap, et à égaliser ainsi les chances entre ses citoyens à travers une éducation de qualité pour tous.
Vous autres compatriotes ne vivant pas avec un handicap, nous vous exhortons à agir ensemble, à cultiver le vivre ensemble quelles que soient nos différences. C’est avec nos différences que nous construirons, tous ensemble, un Sénégal prospère, solidaire et ancré dans des valeurs fortes. »

Mondial handball féminin : Le Sénégal tombe face à la Suède, tombe face à la Suède, pays hôte

Après le match nul (22-22)  concédé lors de leur première sortie dans la poule A du Mondial féminin 2023 face à la Croatie, vendredi dernier, les Lionnes étaient à la recherche d’un exploit, ce dimanche, devant le public de la Suède, pays organisateur. Hélas, elles ont été dominées sur la marque de 26-18.
Les Sénégalaises ont tenu tête aux Suédoises jusqu’à la fin de la première période, avant de lâcher prise. Ce qui permet au pays hôte de creuser l’écart dans les 10  dernières minutes de la partie.
Le Sénégal affronte la Chine,le  mardi, à 17 h, pour sa dernière sortie dans cette poule.    

Ligue 1 – 6e journée : Le Jaraaf et Teungueth assurent, le Casa Sports dans le dur

La 6e journée de Ligue 1 a pris fin ce dimanche. Bien que Dakar Sacré-Cœur ait conservé sa première place grâce à son match nul face au Stade de Mbour (0-0), le Jaraaf et le Teungueth FC ont été les équipes les plus performantes de la journée. 
En effet, au stade Iba Diop, les Vert-Blanc ont dominé Génération Foot (3-0). Grâce à cette victoire, le Jaraaf occupe désormais la 3e place avec 10 pots. 
En déplacement au stade Lat Dior, le Teungueth FC a pris le dessus sur Diambars (2-0). Cette victoire à l’extérieur permet aux Rufisquois de consolider leur deuxième place avec 12 pts.
 À Saint-Louis, la Linguère a renoué avec la victoire, en battant Ouakam (1-0). Ce qui positionne le club nordiste à la 4e place avec 9 pts. 
À Thiès, la Sonacos a infligé au Casa Sports sa 4e défaite de la saison (1-0). Le club ziguinchorois, auteur d’un doublé Coupe-Championnat il y a deux ans, est lanterne rouge du championnat avec 2 pts.
Au stade Amadou Barry, le Guédiawaye FC a été accroché par Jamono Fatick (2-2). Avec ce partage de points, les deux équipes occupent respectivement la 6e et la 5e place avec 8 pts. 
À la recherche de son premier succès, l’US Gorée a été tenue en échec par l’AS Pikine (1-1).
 Résultats complets 6e journée Ligue 1 :
 Jaraaf / Génération Foot 3-0
Diambars / Teungueth FC 0-2
US Gorée / AS Pikine 1-1
Guediawaye / Jamono Fatick 2-2
Linguère / US Ouakam 1-0
Sonacos / Casa Sports 1-0
Dakar Sacré-Cœur / Stade de Mbour 0-0

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Les Mamelles Jaboot : 12 agents arrêtés après le vol de 104 millions F CFA

Le limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao et ses hommes ont démantelé une grosse mafia aux Mamelles Jaboot.Des employés de cette sociétésituée à Sicap-Mbao détournaient des produits qu’ils bazardaient dans le marché. L’affaire s’est ébruitée lorsque le directeur général a été informé que  des produits de la société sont en train d’être détournés frauduleusement par ses employés. Le patron de cette grande sociétéindustrielle du secteur de l’agrobusiness au Sénégal a mené une enquête interne. Et c’est pour constater un trou de 104 millions F CFA. Il dépose alors une plainte sur la table du procureur de la République pour vol, abus de confiance et recel à l’encontre des nommés  P. D., J. B., J. T., B. B. et X. Le chef du parquet de Pikine-Guédiawaye transmet le dossier au chef de service du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao pour enquêter et procéder à l’arrestation de toutes personnes impliquées.

C’est ainsi que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont entendu l’auteur de la plainte. Le PDG des Mamelles Jaboot a évalué les pertes à 104 millions F CFA. Pour lui, ses employés incriminés ont coupé 197 bons de transfert de produits finis pour brouiller les pistes.

Les aveux sur procès-verbal

L’enquête policière a permis de mettre la main sur 12 agents.   J. T., B. B., G. M., M. G., E. D., L. I. N., J. C., M. D., M. T., N. S., O. S. et S. N.,  ont fini par avouer les faits. « M. G. reconnait les faits en déclarant qu’il a effectivement déchiré des factures dans ses carnets de facturation, ceci, après avoir commis des erreurs dans les factures concernées. Par contre, les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D. sont à l’origine des manquants des produits finis, de connivence avec les commerciaux. Ils ont réussi à faire sortir des produits depuis un bon moment en les vendant dans le circuit normal de la société et se sont partagé les gains issus de ce deal », confient des sources de Seneweb proches du parquet.

Interrogé à nouveau, J. T. a finalement reconnu son implication dans cette soustraction frauduleuse constatée au sein des Mamelles Jaboot, entre janvier et septembre 2023. Il précise qu’il a eu à déchirer plusieurs bons de transfèrement de produits finis au lieu de les transmettre au service commercial, sciemment, pour échapper au contrôle effectué par le service sur les produits.

J. T. appelait les commerciaux sur le terrain pour leur proposer ces produits. Comment ? En les défalquant sur les marchandises vendues et en retour, ils se partageaient les gains obtenus indument avec les autres magasiniers, notamment les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D., sans oublier la part du commercial concerné qui est au courant du circuit emprunté par ces produits pour ne pas dire qu’il était impliqué dans cette soustraction frauduleuse.

De plus, J. T. a confié que tous les magasiniers étaient au courant de ce trafic, de même que les commerciaux E.D., I. N., J. C., M. D. M. T., N. S., O. S. et S. N.

Au terme de l’enquête policière, les 12 agents de la société Les Mamelles Jaboot ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion au préjudice de leur employeur.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

A New York, un homme tue quatre membres de sa famille, blesse deux policiers avant d’être abattu

Quatre membres d’une même famille ont été tués au couteau dans la nuit de samedi à dimanche à New York par un proche, qui a ensuite blessé deux policiers sur place avant d’être abattu, ont annoncé dimanche les autorités.

Aucune des motivations du suspect n’ont pour l’instant été établies par les enquêteurs, qui semblent privilégier à ce stade une affaire familiale.
Le drame a eu lieu dans un quartier éloigné du centre de la mégapole, Far Rockaway, où les services de police ont été appelés à l’aube dimanche par l’une des victimes, « une jeune femme disant qu’un cousin était en train de tuer des membres de sa famille », a décrit un responsable policier, le chef Jeffrey Maddrey.
Arrivés près de la résidence, deux policiers ont croisé un homme et l’ont interrogé. L’individu de 38 ans les a alors attaqués et blessés au couteau, avant qu’un des policiers ne lui tire dessus et le blesse mortellement.
Sur place, alors qu’un incendie s’était déclaré dans la résidence, la police a d’abord découvert une enfant de 11 ans grièvement blessée devant la maison, qui est décédée ensuite à l’hôpital. A l’intérieur, dans deux chambres, trois autres personnes décédées ont été retrouvées, « un enfant de 12 ans, une femme de 44 ans et un homme d’une trentaine d’années », a indiqué le chef des inspecteurs de la police de New York, Joseph Kenny.
Une autre victime âgée de 61 ans, grièvement blessée, a été hospitalisée.
Les policiers blessés ont également été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la police.
Le suspect, un habitant de l’arrondissement du Bronx, était connu de la police pour une précédente affaire de violences familiales.

L’assaillant de la Tour Eiffel, converti à l’islam radical avec des troubles psychiatriques

Le jeune Franco-Iranien qui a poignardé à mort un touriste près de la Tour Eiffel à Paris était sorti il y a trois ans de prison, condamné pour préparation d’un acte terroriste. Présentant des troubles psychiatriques, il affichait une relation fluctuante à l’islam radical.

Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, né près de Paris de parents réfugiés iraniens chez qui il vivait en banlieue parisienne, a été arrêté samedi soir après avoir tué un touriste de nationalité allemande et philippine, et blessé légèrement deux hommes à coups de marteau.
En 2016, il avait déjà été interpellé pour un projet d’attentat dans le quartier d’affaires de La Défense, à la périphérie ouest de Paris.
Alors étudiant en biologie, il avait également formé le projet de rejoindre le groupe Etat islamique en zone irako-syrienne et entretenait des contacts avec « trois terroristes récidivistes », d’après le tribunal de Paris qui l’a jugé en mars 2018.
Condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis, pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, Armand Rajabpour-Miyandoab avait retrouvé la liberté en 2020 après quatre ans de détention.
Fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT), selon une source proche de l’enquête, il avait suivi un traitement médical psychiatrique tout au long de sa détention et après sa sortie, où il était placé sous contrôle judiciaire renforcé visant à prévenir des actes de terrorisme.
« Les premiers mois étaient encourageants », il semblait s’être « détaché de la religion » après sa remise en liberté, selon une source sécuritaire.
Mais samedi, peu après 21H00 (20H00 GMT), au moment de l’attaque près du pont Bir Hakeim enjambant la Seine, il a crié « Allah akbar » à plusieurs reprises, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

– « Auto-déradicalisé » –
Armand Rajabpour-Miyandoab s’était « intéressé » à l’islam en 2014 puis s’y était converti après avoir rencontré l’année suivante un jihadiste, Maximilien Thibaut, par l’intermédiaire d’un site de graffitis, selon la justice.
Il se définissait comme « salafiste », selon un de ses amis de lycée, qui l’a dépeint en 2016 comme « clairement pour l’idéologie de l’organisation de l’Etat islamique ».
« Son besoin de repères » avait accéléré la radicalisation, avait estimé, au cours de l’enquête en 2017, un psychologue l’ayant suivi, « l’Etat islamique lui donnant notamment des critères directifs de son mode de vie ».
Lors de son interpellation en 2016, il affirmait pourtant: « Je me suis radicalisé et auto-déradicalisé ». « Je ne suis plus musulman mais je m’intéresse quand même à ce qui se passe là-bas », disait-il, en référence à la Syrie.
En juin de la même année, le jeune homme faisait encore des recherches en ligne sur « des bombes au phosphore » ou sur Adel Kermiche, assassin du père Hamel assassiné par deux islamistes en pleine messe à Saint-Etienne-du-Rouvray (ouest), selon la justice.
Confrontré à ses contradictions, il avait reconnu avoir « encore des idées noires » – « l’attentat de Nice ne (lui) a pas déplu » – et estimait avoir « besoin d’un suivi ».
Le 14 juillet 2016 à Nice (sud-est), un Tunisien avait foncé dans la foule avec son camion, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400, attaque revendiquée par l’EI.
En 2020, selon le magazine L’Obs, il s’était présenté au commissariat après la décapitation du professeur Samuel Paty en octobre pour signaler qu’il avait échangé avec l’assaillant Abdoullakh Anzorov, un jeune jihadiste, sur les réseaux sociaux deux semaines plus tôt. Il avait alors été placé en garde à vue, mais n’avait pas été poursuivi.
A nouveau, il y avait assuré être devenu « anti islamistes radicaux ou non-radicaux » après son passage en prison.
Cet homme à la personnalité « très influençable », « très instable », avait suscité à nouveau des inquiétudes à partir de 2022, selon la source sécuritaire.

– « Aucune dangerosité » –
Après son arrestation samedi soir, il a déclaré aux policiers « qu’il en voulait à ce qui se passait à Gaza, que la France serait complice de ce que faisait Israël. Il aurait dit qu’il en avait marre de voir des musulmans mourir, tant en Afghanistan qu’en Palestine », selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Les enquêteurs vont aussi se pencher sur son suivi médical.
En mars 2022 il avait arrêté son traitement médicamenteux (neuroleptique), en accord avec son médecin, selon une source proche de l’enquête. Mais en août 2022, une expertise psychiatrique avait conclu à une injonction de soins, un mois plus tard par un juge, selon la même source.
Dans ses rapports successifs, le médecin coordonnateur n’avait pas conclu à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Le 21 avril dernier, il notait « aucune dangerosité d’ordre psychiatrique identifiée ».
Armand Rajabpour-Miyandoab avait, par ailleurs, une activité numérique importante.
Très peu de temps avant son attaque, une vidéo de revendication de son acte a été postée sur les réseaux sociaux. Il y évoque notamment « l’actualité, le gouvernement ou le meurtre de musulmans innocents ». Il porte un bonnet noir, des lunettes de soleil noires, une longue barbe noire et un masque chirurgical et s’y exprime en arabe.

Ligue 2 – 6e journée : Ndiambour et Oslo mènent la course en tête, HLM enchaîne

La 6e journée de la Ligue 2 a vécu. Le Ndiambour de Louga, qui est allé chercher un point au CNEPS de Thiès (1-1) conserve la tête du classement. Cependant, le club lougatois (12 pts) ne devance Oslo qu’à la différence de buts. 
En effet, Oslo FA (2e), qui a battu Demba Diop FC (1-0) compte le même nombre de points (12) que le Ndiambour. 
En déplacement dans la Petite Côte, HLM de Dakar a enchaîné un deuxième succès, en battant Keur Madior (3-2). Grâce à cette victoire, HLM de Dakar occupe la 7e place avec 8 pts.
 Au stade Ngalandou Diouf, AJEL s’est donné un bon bol d’air en battant l’AS Douanes (2-1). Au stade municipal des HLM, la Renaissance sportive de Yoff a pris le dessus sur le DUC (1-0). Ce précieux succès permet au Yoffois (9 pts) de s’emparer de la 5e place. Niary Tally, qui convoitait la première place, a été tenu en échec par Amitié FC (1-1). Malgré tout, il occupe la 3e place avec 10 pts. 
Au stade Maniang Soumaré, le derby thiessois entre Wallydaan et Thiès FC n’a pas connu de vainqueur (1-1). Avec ce partage des points, les deux clubs de Thiès occupent respectivement la 9e et la 11e place.
 Résultats complets 6e journée Ligue 2 :
 CNEPS Excellence / Ndiambour 1-1
Oslo F.A / Demba Diop FC 1-0
Niary Tally / Amitié 1-1

Keur Madior / HLM de Dakar 2-3
DUC / RS Yoff 0-1
AJEL de Rufisque / AS Douane 2-1
Thiès / Walydaan 1-1.

Situation de Ousmane Sonko : Pape Mahawa Diouf écarte l’accusation de règlement de compte politique

Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.

3 millions emportés à Touba: Nouvelles révélations sur le braquage de l’entreprise Henan Chine

De nouvelle révélations sur l’affaire du braquage spectaculaire perpétré dans  la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty. Selon nos sources, une dizaine de malfaiteurs ont trompé la vigilance des vigiles préposés à la porte centrale.


Le film du braquage spectaculaire !
Ces assaillants ont escaladé le mur d’arrière avant d’accéder à l’intérieur où ils ont surpris un seul vigile. Ce dernier a été aussitôt ligoté, d’après des témoignages recueillis par Seneweb.
Les bandits lourdement armés ont entamé la fouille des locaux pour rechercher de l’argent. Ils ont défoncé puis dépouillé deux coffres-forts avant d’emporter une somme évaluée à 3 millions F CFA, d’après des sources proches de l’enquête.
Pourquoi le cuisinier chinois a reçu une balle
Ayant entendu le bruit dans la nuit du vendredi au samedi vers 03h du matin, un cuisinier de nationalité chinoise s’est levé de son lit pour s’enquérir de la situation.
Un des bandits a, alors, ouvert le feu sur lui. Il a été blessé par la balle de plomb. Évacué au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, le ressortissant chinois a été transféré à Dakar pour extraire complètement les résidus de tir dans son corps, sur la demande de ses proches.
L’enquête ouverte par la gendarmerie suit son cours !   

seneweb

Le Nigeria appelle le Niger à libérer Mohamed Bazoum

Le Nigeria, qui préside actuellement la Communauté ouest-africaine, a appelé les militaires au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers, a indiqué le ministre nigérian des Affaires étrangères.
Depuis qu’il a été renversé le 26 juillet par un coup d’Etat militaire, il est séquestré dans sa résidence présidentielle à Niamey avec sa femme et son fils.
« Nous leur demandons de libérer Mohamed Bazoum pour qu’il puisse quitter le Niger », a indiqué le ministre Yusuf Tuggar à la chaîne de TV locale Channels Television dans un entretien diffusé dimanche sur son site internet.
« Il ne sera (alors) plus en détention. Il se rendra dans un pays tiers convenu d’un commun accord. Et ensuite, nous commencerons à parler de la levée des sanctions », a-t-il ajouté.
« L’opportunité est là. Nous sommes toujours prêts et disposés à les écouter, la balle est dans leur camp », a-t-il souligné.
Des membres de la famille du président renversé ont affirmé jeudi être sans nouvelles de Mohamed Bazoum depuis le 18 octobre et ont dénoncé des « arrestations et perquisitions abusives » visant certains d’entre eux.
Le Niger est dirigé depuis le putsch du 26 juillet par un régime militaire mené par le général Abdourahamane Tiani.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avait menacé d’intervenir militairement pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions – ce qu’elle n’a pas fait – et a imposé de lourdes sanctions économiques et financières à l’encontre du Niger.
Les dirigeants de la Cedeao doivent se réunir le 10 décembre dans la capitale nigériane Abuja pour discuter de la situation dans la région où depuis 2020 des militaires ont pris le pouvoir par des coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Niger.
Fin novembre, une tentative de coup d’Etat en Sierra Leone, membre de la Cedeao, a fait 21 morts.
Et samedi, Umaro Sissoco Embalo, président de Guinée-Bissau, autre pays membre, a dénoncé une « tentative de coup d’Etat » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts

Afrique du Sud: sept criminels présumés brûlés vifs par une foule

Sept criminels présumés ont été arrêtés, ligotés et brûlés vifs par une foule dans un des plus violents townships d’Afrique du Sud, a-t-on appris auprès de la police et des habitants.
Selon le porte-parole de la police, Mavela Masondo, « l’enquête préliminaire indique que les victimes ont été attaquées et brûlées par la foule ». Des renforts de police ont été envoyés sur place.
« Ils ont été poursuivis, attrapés et attachés avant d’être tués. Oui, c’était un collier », a précisé un habitant en référence au « supplice du collier », c’est-à-dire à l’utilisation d’un pneu (ou de cordes) placé autour du cou de la victime, aspergé d’essence avant d’être incendié.
La police « condamne fermement les actes d’autodéfense et le fait de se faire justice, car cela constitue une infraction pénale grave », selon le porte-parole.
L’Afrique du Sud affiche un taux de criminalité parmi les plus élevés du monde. Mais les responsables du township à majorité noire de Diepsloot, une ville de plus de 350.000 habitants au nord de Johannesburg avec de nombreux meurtres et viols, affirment que la ville a été abandonnée par les autorités.
Le pays, qui compte environ 60 millions d’habitants, a enregistré en moyenne 68 meurtres par jour au deuxième trimestre 2023, soit une augmentation de près de 20% par rapport à la même période en 2019.   

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

DIP dévoile les titres de son nouvel album

Dominique Preira plus connu sous le nom de DIP vient de révéler sur ses réseaux sociaux la liste des chansons qui vont composer son nouvel album intitulé « LFLF – Lepp Fi La Ñu Fekk ».

18 titres sont attendus par les mélomanes et autres amoureux du hip-hop. Parmi les surprises de Dip des featurings avec Faada Freddy, Ouse Zik Buzz, Bm Jaay, Bilou XIV, AsHs The Best et Mohrei.

 Pour rappel, le dernier album de Dip date de 2019.

Pape Djibril Fall sur la violence politique : « C’est totalement suranné et ringard… »

Le spectre de violence plane à l’approche d’élections. Selon le député Pape Djibril Fall, la violence doit être bannie au sein de la politique. Le député président du Mouvement Les Serviteurs invoque les valeurs qui doivent accompagner la politique. 
« Le football est un moment de partage de valeurs cardinales. Nous, en politique, on convoque ces valeurs, on cheville ces valeurs à notre pratique quotidienne du point de vue de notre approche politique. La politique a trop souffert de la violence, nous disons halte, nous disons basta. Stop à la violence politique. C’est totalement suranné et ringard de faire de la politique et en même temps de faire de la violence. Le football est une belle illustration pour endiguer la violence. La politique aussi a été inventée pour lutter contre toutes les formes de violences », a soutenu Pape Djibril Fall. 

Venu présider une finale zonale de navétane dans sa ville natale, le député Pape Djibril a profité de cette occasion pour plaider pour la réalisation d’infrastructures sportives adaptées pour la jeunesse de son terroir.
« C’est une très belle fête de la jeunesse. Nous avons énormément de talents dans le département de Mbour, dans Thiadiaye principalement. Nous avons eu à avoir de très grands joueurs dans la commune de Mbour. Aujourd’hui, il est évident que le défi infrastructurel reste l’un des grands chantiers qui est presque entier du point de vue des normes au niveau international. S’il y a un déficit infrastructurel, il est évident que pour prétendre arriver là où les grands jouent aujourd’hui ce sera extrêmement difficile », a jugé Pape Djibril Fall. Il promet de résoudre les carences des infrastructures sportives de sa commune dès son accession à la magistrature suprême.    

Ranérou : un feu emporte environ 100 hectares, des cases, des hangars et une salle de classe à Diongré

Un feu de brousse s’est déclaré à Diongré, dans la commune de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou (nord-est), emportant environ 100 hectares de végétation, a appris l’APS du service des eaux et forêts de Matam (nord-est), dimanche.

Les flammes ont également ravagé des cases en banco, des hangars et une salle de classe de l’école primaire en abri provisoire, a indiqué le capitaine Chérif Diallo de l’inspection régionale des eaux et forêts de Matam.

 »L’incendie a débuté, samedi à 5 heures du matin, mais les agents des eaux et forêts n’ont été informés que vers 12 heures 30 minutes. Pour les dégâts, nous avons noté des cases en bacon, des hangars et une classe en abri provisoire de l’école élémentaire du village, qui ont été emportés, de même que le tapis herbacé qui a été brûlé », a-t-il dit.

Après avoir été informés de l’incendie, des agents du service des eaux et forêts se sont rendus sur les lieux avec des citernes. Sur place, ils ont été aidés dans leur tâche par les populations pour éteindre le feu.

C’est vers 17 heures que le feu a été maîtrisé, souligne le capitaine Diallo. Citant des témoins trouvés sur place, il a indiqué que ‘’le feu a été aperçu entre 3 et 4 heures du matins, dans le village de Payer, une localité du département de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda ».

 »Mais, c’est seulement quand le feu est arrivé à hauteur du village de Diongré que les populations ont alerté le service des eaux et forêts de Matam », a-t-il expliqué.

 »Nous lançons un appel solennel à toute la population pour une bonne collaboration afin de combattre les feux de brousse qui causent d’importants dégâts. Si cette tendance continue, avertit il, les statistiques annuelles pourront dépasser de loin celles enregistrées l’année passée. »

Aps

Bundesliga : opéré avec succès, Bouna Sarr réagit sur ses comptes sociaux

L’international sénégalais du Bayern Bouna Sarr a été ‘’opéré avec succès d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche’’, a annoncé le Bayern, dans un communiqué rendu public samedi.

‘’Bouna Sarr a été victime à l’entraînement d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Le défenseur latéral sénégalais a été opéré dès vendredi avec succès et sera absent les prochains mois’’, indique l’équipe allemande dans un communiqué.

Après cinq apparitions seulement avec le Bayern toutes compétitions confondues, le défenseur de 31 ans est forfait pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février) et pour le reste de la saison.

Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

L’écrivain et poète sénégalais Amadou Lamine Sall a invité à une réforme du Grand Prix du Président de la république pour les arts et les lettres devant notamment permettre de le rebaptiser ‘’Grand Prix de la République’’

Ce Grand Prix est une récompense attribuée par le chef de l’Etat à une personnalité distinguée dans ces deux domaines.

‘’J’ai demandé de retourner à la formule +Grand Prix de la République+ ! La République nous gouverne tous et c’est elle seule qui restera après nous ! Je suis un fou de la République ! Elle est sacrée et rien ne doit être au-dessus d’elle !’’, a -t-il expliqué à l’APS pour justifier sa proposition.

Cette distinction, instituée en 1990 à son instigation sous le règne  du président Abdou Diouf, est dénommée ‘’Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres’’.

La dernière fois que ce prix a été remis remonte à 2017, année où l’écrivaine Rahmatou Seck Samb avait été honorée pour son roman ‘’Le fagot de la mémoire’’, ainsi que le cinéaste Ousmane William Mbaye et le musicien-chanteur Baaba Maal.

M. Sall est revenu sur la genèse de ce prix, mis en place alors que Moustapha Ka occupait le poste de ministre de la Culture. ‘’J’avais proposé l’appellation +Grand Prix de la République pour les arts et les lettres+ ! Nous attendions la réponse du président Diouf qui vint de monsieur le secrétaire général de la présidence de la République de l’époque, Jean Collin. Il indiquait +Grand prix du président de la République+ ! Cette option fut notée et acceptée !’’, s’est-il souvenu.

Trente ans après, Amadou Lamine Sall appelle à le réformer avec un jury ‘’soigneusement choisi’’ et une hausse de la dotation à cinquante millions de francs CFA au moins.

‘’J’ajoutais que le jury de ce +Grand prix+ devait également être intraitable, pour ne pas en dire plus ! Un ami a proposé la création du +Grand Prix du plus mauvais livre de l’année+ ! Génial ! Il risque d’être mieux acheté et mieux lu que l’autre’’, ironise-t-il.

Le commissaire général du Mémorial de Gorée a aussi invité les capitaines d’industrie sénégalais très fortunés à rester dans l’histoire en créant de grands prix internationaux fortement dotés, comme le Nobel et récompensant nombre de disciplines.

‘’C’est le cas du prix Goncourt. L’Etat doit être relayé’’, suggère-t-il.

Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».

« Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.

« Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.

Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.

APS

Braquage à Touba : 3 millions FCfa emportés, un chinois atteint par balle

Des individus lourdement armés ont fait irruption dans la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty.
Les malfaiteurs ont tiré des coups de feu pour commettre  leur forfait. Un cuisinier de nationalité chinoise a été atteint par balle. Il a été évacué à l’hôpital.

Selon des sources de Seneweb proches du dossier, les braqueurs ont emporté presque trois millions de francs CFA  lors de cette attaque à main armée perpétrée dans la nuit du vendredi à samedi vers 03h du matin. Les bandits ont occasionné des dégâts matériels dans cette base de l’entreprise Henan Chine.

Informée du braquage, la gendarmerie a effectué le constat avant d’ouvrir une enquête.

Les ONG peinent à acheminer leur aide humanitaire au Niger

Un peu plus de quatre mois après le coup d’État, le Niger est toujours sous sanctions de la Cédéao, les frontières avec le Bénin et le Nigeria fermées. Parmi les conséquences qui se font sentir : les difficultés rencontrées par les organisations internationales et ONG pour acheminer l’aide humanitaire dont ont besoin un peu plus de 4 millions de Nigériens, selon les chiffres des Nations unies. Il y a deux semaines, le Programme alimentaire mondial annonçait l’arrivée de six camions. Une première depuis le 26 juillet, mais qui est loin de combler tous les besoins.

L’arrivée de ces six camions est une bonne nouvelle, pour le Programme alimentaire mondial. Ces produits nutritionnels doivent permettre de prendre en charge plus de 47 000 enfants pendant deux mois. Mais c’est aussi une goutte dans l’océan, avertit l’organisation.

Six camions seulement depuis fin juillet, alors que l’équivalent de 200 autres sont encore bloqués à l’extérieur, selon le PAM. Mi-novembre, des produits similaires manquaient dans plus de 1 200 centres de santé.

Pour arriver au Niger, les camions sont partis du Togo, puis passés par le Burkina Faso, sous escorte, suite à un accord entre les autorités nigériennes et burkinabè. Une alternative à la route du Bénin, avec lequel les frontières sont fermées, mais que les organisations humanitaires ne jugent pas viable en raison des coûts élevés, des contraintes sécuritaires, et donc, d’un rythme insuffisant par rapport aux besoins humanitaires du Niger.

Certaines organisations, qui avaient reçu leur approvisionnement annuel avant le coup d’État, voient leurs stocks commencer à s’amenuiser. Celles qui le peuvent se tournent vers les marchés locaux, mais tous les produits n’y sont pas disponibles. Elles plaident aussi pour une réouverture de la route béninoise

rfi

Le Niger et le Burkina Faso annoncent leur retrait du G5 Sahel

Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger claquent la porte du G5 Sahel. Dans un communiqué, les responsables de ces deux pays estiment notamment que l’organisation créée il y a neuf ans pour lutter contre le terrorisme dans l’espace sahélien peine à atteindre ses objectifs.

Cette décision des deux pays de quitter la force G5-Sahel n’est pas une surprise. En septembre dernier, après la signature d’une charte de défense de l’alliance des États du Sahel composé du Mali, du Niger et du Burkina, les observateurs avaient bien noté que l’attelage s’éloignait davantage de la force du G5 Sahel réduite aujourd’hui à ses deux piliers : le Tchad et à la Mauritanie.

Et pour annoncer leur départ de l’organisation, le Niger et Burkina Faso utilisent la même rhétorique que leur allié le Mali, qui a déjà claqué en mai 2022 la porte de cette force sous régionale antiterroriste : l’inefficacité de l’organisation neuf ans après sa création, précise le communiqué conjoint qui ajoute « son instrumentalisation par l’extérieur ».

Le G5 Sahel n’a pas eu de véritables moyens sur le terrain pour combattre le terrorisme. Les cinq pays qui composaient au début la force n’ont jamais pu mobiliser les troupes annoncées. De son côté, La communauté internationale n’a jamais voulu donner à la force, les véritables moyens et mandat robuste qu’elle demandait.

RFI

Après le Mali, le Burkina et le Niger quittent la force antijihadiste G5 Sahel

Après le Mali l’an dernier, le Burkina et le Niger, également gouvernés par des régimes militaires, ont annoncé leur départ de l’organisation antijihadiste G5 Sahel qui semble désormais vouée à disparaître, neuf ans après sa création.

A sa naissance en 2014, pour lutter contre le jihadisme au Sahel, l’organisation était composée du Mali, du Burkina, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.

Samedi, le Burkina et le Niger ont décidé « en toute souveraineté » de se retirer « de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe ». Une décision qui a pris effet dès le 29 novembre, indiquent les deux pays dans un communiqué conjoint.

Selon Ouagadougou et Niamey, « l’organisation peine à atteindre ses objectifs ».

« Pire, les ambitions légitimes de nos Etats, à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés, est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle », poursuivent-ils.

Ils affirment avoir pris une « responsabilité historique » en quittant une organisation  qui « saurait servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel, encore moins accepter le diktat de quelque puissance que ce soit au nom d’un partenariat dévoyé et infantilisant qui nie le droit à la souveraineté de nos peuples et de nos Etats ».

En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires depuis 2020, avait quitté le G5 Sahel, invoquant une organisation « instrumentalisée par l’extérieur ».


– Dégradation sécuritaire –

Les cinq pays du G5 Sahel avaient créé en 2014 cette organisation puis lancé en 2017 sa force militaire alors que l’étau des jihadistes se resserrait autour de ces Etats, aux armées sous-équipées. Seuls le Tchad et la Mauritanie sont désormais membres de cette organisation qui semble vouée à disparaître.

Largement financée par l’Union européenne, cette force représentait aux yeux des partenaires internationaux du Sahel une porte de sortie dans une région en proie aux violences jihadistes.

Mais les opérations conjointes sont restées peu nombreuses et la situation sécuritaire au Sahel n’a cessé de se dégrader.

Fin novembre, au moins 40 civils ont été tués dans une attaque jihadiste massive contre une base militaire, à Djibo dans le nord du Burkina Faso, selon l’ONU.

Les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina, pays sahéliens les plus touchés par les violences jihadistes et dont les relations avec la France sont exécrables, se sont rapprochés ces dernières semaines pour former l’Alliance des Etats du Sahel.

Les chefs de la diplomatie des trois pays ont proposé vendredi soir la création d’une confédération, avec pour ambition de parvenir à terme à une fédération.

Les trois ministres ont insisté sur la diplomatie, la défense et le développement « pour consolider l’intégration politique et économique » entre les trois pays.

Le Burkina a connu deux coups d’Etat militaires en 2022, tandis que le Niger est gouverné par des généraux qui ont pris le pouvoir par la force en juillet 2023.

Samedi, à Ouagadougou, plusieurs centaines de personnes ont manifesté en soutien au régime de transition conduit par le capitaine Ibrahim Traoré, aux slogans de « A bas l’impérialisme », notamment.

CICES : la gendarmerie tâte le terrain pour une bonne couverture sécuritaire du FIDAK

A une semaine de l’ouverture de la 31e Foire Internationale de Dakar, la gendarmerie nationale a procédé ce samedi à sa traditionnelle visite de terrain au CICES. Une reconnaissance des lieux pour assurer une bonne couverture sécuritaire de la 31e édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) prévue du 07 au 31 décembre 2023. 

La gendarmerie, qui collabore depuis longtemps avec le CICES, va déployer les gros moyens pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens aux alentours et à l’intérieur de la foire avec des ressources humaines en quantité suffisante. 

Des mesures qui ont rassuré le Directeur Général du CICES, Dr. Salihou Keita, qui accorde une importance capitale à la bonne gestion des airs de parking pour une bonne fluidité de la circulation. 

M. Keita a donné des assurances aux forces de l’ordre pour faire convenablement leur travail.

Euro-2024 : la composition des six groupes

La composition des six groupes lors de l’Euro-2024 (14 juin – 14 juillet en Allemagne), après le tirage au sort effectué samedi à Hambourg:

Groupe A

Allemagne, Hongrie, Écosse, Suisse

Groupe B

Espagne, Albanie, Croatie, Italie

Groupe C

Angleterre, Danemark, Slovénie, Serbie

Groupe D

France, Autriche, Pays-Bas, un barragiste (Pologne, Estonie, pays de Galles ou Finlande)

Groupe E

Belgique, Roumanie, Slovaquie, un barragiste (Israël, Islande, Bosnie ou Ukraine)

Groupe F

Portugal, Turquie, République tchèque, un barragiste (Géorgie, Luxembourg, Grèce ou Kazakhstan)

Troubles en Guinée-Bissau: le président Embaló dénonce «une tentative de coup d’État»

Le président bissau-guinéen a dénoncé samedi 2 décembre une « tentative de coup d’État » qui aura « de lourdes conséquences » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts.

« J’étais à Dubaï où j’ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d’État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves », a déclaré à son retour à Bissau le président Umaro Sissoco Embaló à la presse. « Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d’État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50ᵉ anniversaire des forces armées) », a-t-il poursuivi.

Les éléments de la Garde nationale ont fait irruption jeudi soir 30 novembre dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro. Les deux membres du gouvernement étaient interrogés par la police judiciaire, sur instruction du procureur général nommé par le président, à propos d’un retrait de dix millions de dollars des caisses de l’État.

Retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, les éléments de la Garde nationale ont affronté les forces spéciales de la Garde présidentielle, dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire. Le calme est revenu vendredi en milieu de matinée avec l’annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel Victor Tchongo.

Samedi, le dispositif sécuritaire a été allégé à Bissau, mais des militaires étaient toujours visibles autour de certains édifices stratégiques comme le palais présidentiel, la direction de la police judiciaire et certains ministères, a constaté un correspondant de l’AFP

« Le colonel Tchongo n’est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu’un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L’empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l’avocat de l’État », a dit M. Embaló. « On n’organise pas un coup d’État contre le président de l’Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il asséné.

Le président a annoncé qu’une commission d’enquête sera constituée lundi 4 décembre.

Certains officiers et soldats de la Garde nationale se sont dispersés à l’intérieur du pays, a indiqué samedi un communiqué de l’armée bissau-guinéenne sans préciser leur nombre. « L’état-major général des forces armées les informe par la présente qu’ils doivent rejoindre leur lieu d’affectation », poursuit-il

Le Burkina Faso suspend la diffusion du média français «Le Monde»

«Le gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023», a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, évoquant «un article tendancieux» au sujet d’une attaque jihadiste sanglante dans le nord du pays.

Attaque au couteau à Paris: une personne tuée et une autre blessée, l’assaillant interpellé

Une personne a été tuée au couteau samedi soir à Paris, une autre a été blessée. L’attaque a eu lieu dans le 15e arrondissement de Paris, à proximité du pont de Bir Hakeim. L’auteur des coups mortels est « né en France » en 1997 et est « Français », selon une source policière à l’Agence France-Presse. Il aurait crié « Allah akbar », selon cette même source, citée par l’AFP. Il était connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques.

Turquie: le président Erdogan rejette les appels de Washington à rompre les liens avec le Hamas

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a opposé samedi 2 décembre une fin de non-recevoir aux appels de l’administration américaine pressant la Turquie de rompre ses liens avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. En visite cette semaine dans le pays, le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et de l’intelligence financière, Brian Nelson, a fait part de la « profonde » inquiétude de Washington au regard des liens entretenus par Ankara avec le Hamas. Des liens et un soutien revendiqués par le président Erdoğan.

Vis-à-vis du Hamas, la position de la Turquie ne souffre d’aucune ambiguïté : les autorités d’Ankara le considèrent comme un acteur légitime. Un « parti politique qui a gagné des élections », selon le président Erdoğan, qui qualifie aussi le mouvement islamiste palestinien de « groupe de libérateurs qui protègent leur terre ». 

L’incursion sanglante du 7 octobre contre Israël n’y a rien changé : la Turquie a certes condamné toutes les attaques contre les civils, mais sans jamais citer nommément le Hamas dans ses condamnations. Et alors qu’il qualifie Israël « d’État terroriste », le président turc a déclaré ce week-end qu’il ne « considèrerait jamais le Hamas comme un groupe terroriste, quoi qu’ils en disent ». Autrement dit, malgré les pressions américaines, la Turquie ne fermera pas les bureaux du Hamas installés sur son territoire et n’expulsera pas ses membres.

Depuis le début du conflit, les États-Unis n’ont pas détecté de flux financiers en direction du Hamas via la Turquie. Mais l’existence de tels liens est connue depuis longtemps. Ces dernières années, des ONG, des banques et des entreprises turques ont été accusées, voire condamnées par la justice américaine ou sanctionnées par le Trésor américain pour soutien financier au Hamas. 
RFI

COP28 : les Etats-Unis annoncent 3 milliards de dollars de contribution au plus grand fonds climatique (Kamala Harris)

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé samedi à la COP28 à Dubaï une contribution de trois milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, rattrapant des années de non-contribution de la part du pays le plus riche du monde.

« Je suis fière d’annoncer un nouvel engagement de 3 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, qui aide les pays en développement à investir dans la résilience, les énergies propres et les solutions fondées sur la nature », a déclaré Kamala Harris, dépêchée à la 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique à la place du président Joe Biden.

La dernière annonce de contribution de Washington, pour un montant de 3 milliards de dollars également, date de 2014 et émanait du président démocrate de l’époque, Barack Obama, alors que de nombreux autres pays ont renouvelé leur contribution entre temps.

« Nous sommes à un moment charnière. Notre action collective ou, pire, notre inaction, aura des conséquences pour des milliards de gens pendant des décennies », a déclaré la vice-présidente, arrivée le jour-même aux Émirats arabes unis pour la conférence.

Cette annonce, même si elle est conditionnée à l’approbation périlleuse du Congrès américain, était un signal très attendu pour espérer apaiser les tensions entre le Nord et le Sud sur la finance internationale, qui constituent un nœud majeur des négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.

Si la promesse est tenue, les États-Unis deviendraient le premier contributeur au fonds en valeur absolue avec 6 milliards de dollars. Mais le Royaume-Uni (5,1 milliards, selon l’ONG NRDC), l’Allemagne (4,9 milliards) et la France (4,6 milliards) contribuent bien davantage, proportionnellement à leur population.

Né en 2010, le Fonds vert pour le climat est le plus grand en fonctionnement aujourd’hui.

Il finance aussi bien des panneaux solaires au Pakistan que des projets agricoles aux Philippines ou toutes autres initiatives liées visant à aider les pays en développement à se passer des énergies fossiles, ou à s’adapter à un climat plus dangereux.

Selon le fonds, plus de quatre milliards de dollars ont été déboursés à ce jour et 13,5 milliards engagés. Mais ses ambitions sont plus grandes: il veut doper son capital, actuellement de 17 milliards de dollars, pour le porter à 50 milliards d’ici 2030.

Depuis l’accord de Paris en 2015, il joue un rôle clé pour réaliser une partie de l’engagement des pays développés de fournir 100 milliards de dollars par an d’aide climatique, une promesse qui n’a probablement été atteinte que l’an dernier, et devenue un chiffon rouge des négociations internationales.

Football : Zinedine Zidane révèle la plus grande déception de sa carrière

Dans un entretien accordé au Skweek Show au micro de Tony Parker, l’ancienne gloire de l’équipe de France et du Real Madrid n’hésite pas à revenir sur sa carrière dans le football, avant d’évoquer sa vie après sa carrière de joueur. Interrogé sur le pire moment vécu en tant que footballeur, le champion du monde 1998 n’a pas mentionné son dernier match en Bleu, achevé par un coup de boule sur Marco Materazzi en finale de la Coupe du Monde 2006. 

Au contraire, le natif de Marseille, aujourd’hui âgé de 51 ans, est revenu sur une relégation au début de sa carrière à Cannes. « La plus grosse déception que j’ai eue, c’est plus jeune, quand je suis descendu (en deuxième division, ndlr) avec l’AS Cannes. (…) Je n’ai pas joué. Comme j’étais un espoir, ils m’ont vendu tout de suite. Je suis allé à Bordeaux (en 1992). J’étais jeune. Ma plus grande déception était de descendre avec un club », a déclaré le Ballon d’or 1998.

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