Actualités

Un garçon de 14 ans meurt par pendaison

Médina Chérif  Extension,  ce quartier de la commune de Kolda est dans l’émoi et la consternation. Et pour cause, Alassane Barry, habitant cette localité,  s’est pendu à travers la fenêtre de son domicile en jouant avec un morceau de tissu. 

Ce garçon, âgé de 14 ans, est élève en classe de 5e au CEM Sikilo Ouest, un établissement d’enseignement public général situé à la périphérie de la ville de Kolda. 

Les faits se sont déroulés ce samedi après-midi en l’absence de ses parents de la maison. 

Le corps sans vie a été récupéré par les sapeurs pompiers qui l’ont déposé  à la morgue de l’hôpital régional, en passant par le commissariat central pour des formalités administratives.

Aby Ndour contre-attaque : Viviane Chidid auditionnée à la Division Spéciale de cyber-sécurité

La bataille judiciaire fait rage entre deux célèbres chanteuses ! Suite à la plainte déposée contre lui par Viviane Chidid, Aby Ndour a aussi saisi la justice. La sœur du chanteur Youssou Ndour a été victime d’insultes sur les réseaux sociaux.
C’est dans ce cadre que la reine du Djolof Band a été interrogée longuement sur procès-verbal par les enquêteurs de la Division Spéciale de Cybersécurité, selon des sources de Seneweb.
Au terme de son interrogatoire, Viviane Chidid a regagné hier vendredi son domicile. Les éléments de cette unité d’élite de la police nationale mènent l’enquête lentement mais sûrement.
Pour rappel, Aby Ndour et sa fille B.N avaient été auditionnées à la Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe suite à une plainte déposée par Viviane Chidid. Au terme de l’enquête, le dossier a été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire, selon des sources de Seneweb. Ainsi la balle est maintenant dans le camp du procureur.
Mais avec la plainte de Aby Ndour, un nouveau feuilleton judiciaire vient de démarrer.

Ourossogui : Le convoi de Khalifa Sall bloqué par la gendarmerie

La gendarmerie  de Ourossogui a arrêté le convoi du candidat Khalifa Sall, ce samedi 2 décembre. 
Ce dernier est depuis vendredi dans la région de Matam pour  une visite de 5 jours. L’administration territoriale locale a brandi l’arrêté préfectoral interdisant les cortèges comme motif de ce blocage. Du côté du camp de Khalifa Sall, on dénonce des « fouilles et des contrôles injustifiés » depuis l’arrivée du leader de Taxawu Sénégal à Matam.
Khalifa Sall est sur place pour rencontrer les militants. 

Bouna Sarr opéré d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche

Le défenseur du Bayern Munich, Bouna Sarr, a été opéré avec succès vendredi d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, a annoncé le club allemand dans un communiqué, une blessure qui va nécessiter de longs mois de pause.
« Bouna Sarr a été victime à l’entraînement d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Le défenseur latéral sénégalais a été opéré dès vendredi avec succès et sera absent les prochains mois », a expliqué le Bayern.
Le Sénégalais de 31 ans est arrivé en Bavière début octobre 2020 en provenance du club français de l’Olympique de Marseille. Il est sous contrat au Bayern jusqu’au 30 juin 2024. En trois saisons et demie avec le Bayern, il n’a joué que 33 rencontres, avec un temps de jeu limité (une grosse demi-heure par rencontre disputée).
Il a souvent été ralenti par de nombreuses blessures (rotule, adducteurs) et avait été opéré du genou gauche en début de saison dernière.
L’international (13 sélections), titulaire lors du sacre à la CAN-2022, a remporté trois titres de champion d’Allemagne avec le Bayern (2021, 2022, 2023), ainsi qu’une Supercoupe d’Allemagne (août 2021) et un Mondial des clubs (février 2021).
Il était absent lors du Mondial-2022 et va manquer la CAN-2024 (13 janvier-11 février) en Côte d’Ivoire.

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition « Mimi 2024 » reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA. »
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur « les justes nouvelles » qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
« Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ? », ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt « l’incohérence » de son accusatrice. 

Guédiawaye : le faux mari de Soumboulou Bathily envoyé en prison

K. Gueye, né en 1984, a été condamné à six mois ferme. Il lui est reproché d’avoir usurpé l’identité du tradipraticien et mari de l’actrice Soumboulou Bathily, Serigne Abdoulaye Diop Khass.

Dans son édition de ce vendredi 1er décembre, Le Soleil rapporte que la dame M. Thiam, à la recherche d’une assistance mystique, est tombée sur l’annonce du prévenu faite sur les réseaux sociaux. Les deux ont convenu d’un rendez-vous.

Flairant le piège dès son entrée au domicile du marabout, la cliente s’enquiert des nouvelles de Soumboulou. Son hôte lui répond sans sourciller qu’elle se porte comme un charme. Loin d’être convaincue, M. Thiam prétexte un achat urgent de crédit mais, elle revient avec la police.

Arrêté, le faux Abdoulaye Diop Khass a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine. Ses dénégations n’ont pas empêché sa condamnation. Le représentant du Procureur a requis l’application de la loi pénale.

Seneweb

Migrants: la Tunisie, terre de transit, refuse de jouer les «garde-côtes» de l’Europe

En Tunisie, la question des migrations est centrale. C’est des villes côtières du littoral tunisien que partent désormais l’essentiel des embarcations de migrants en quête d’Europe. Des candidats au rêve européen qui déchantent en Tunisie, terre de transit.

C’est un véritable calvaire que vivent les migrants désireux de rallier les côtes européennes depuis la Tunisie. Fuyant des guerres – comme les Soudanais par exemple – ou encore des situations économiques difficiles – comme les Ivoiriens – ils se retrouvent pour beaucoup dans une situation inextricable sur le territoire tunisien. Et c’est d’autant plus douloureux pour eux à accepter que certains ports tunisiens ne se trouvent qu’à une petite centaine de kilomètres des premières îles italiennes.

Ne souhaitant pas ou ne pouvant pas rentrer chez eux si près du but, ces migrants ne peuvent pas non plus mener d’existence apaisée en Tunisie. Car le pays ne ménage pas ses efforts pour les dissuader de rester sur le territoire national au point même de les traquer. C’est ce qui s’est passé cet été, quand des centaines de migrants ont été déportés par cars entiers dans des zones désertiques et isolées, sans eau ni vivres. L’affaire avait fait grand bruit et scandalisé à l’échelle internationale.

Depuis, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Pas plus tard que le week-end dernier, des violences ont éclaté dans la région de Sfax entre migrants et forces de l’ordre tunisiennes après que celles-ci ont détruit des embarcations en fer qui avaient vocation à prendre la mer vers l’Europe. Des opérations qui ont contribué à sortir de leurs gonds des grappes de candidats au départ qui ont pris d’assaut et saccagé une camionnette de la garde nationale tunisienne. Des images qui ont amplement circulé et choqué en Tunisie, d’autant que dans la confusion, un fusil a été dérobé aux forces de l’ordre, créant des craintes de règlements de comptes sanglants.

La Tunisie, prête à accueillir un sommet sur le thème des migrations

La Tunisie a très mal pris d’être pointée du doigt par les ONG de défense des droits de l’homme et par la presse internationale cet été. Pour protester, mais aussi redorer son image, le pays a convié, la semaine dernière, des agences de presse et des journalistes étrangers à un colloque de deux jours à Tunis sur la thématique de la couverture médiatique de la migration illégale.

Au niveau politique, c’est par la voix de son Président que Tunis a martelé qu’elle ne deviendrait pas le garde-côte de l’Union Européenne. C’est ce qu’a dit en substance cette semaine encore, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères tunisien. De passage à Barcelone pour le sommet de la Méditerranée, il en a profité pour donner une interview au quotidien espagnol El Pais dans laquelle il explique qu’aucun pays ne peut résoudre seul le problème de la migration illégale.

Tunis souhaiterait que des solutions soient trouvées à la racine, dans les pays de départ, pour endiguer les flux plutôt que d’avoir à les subir en tant que terre de transit. La Tunisie se dit prête à accueillir un sommet sur cette thématique, réunissant les pays du sud et ceux du nord.

rfi

Mali: à Tombouctou, des camions arrivent d’Algérie, les premiers depuis le blocus du Jnim

Au Mali, la situation s’améliore à Tombouctou. Des camions de marchandise en provenance d’Algérie sont entrés jeudi 30 novembre dans la ville, les premiers depuis début août. Le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), avait alors imposé un blocus sur la ville. L’arrivée de ces camions est évidemment un signe positif pour les habitants, qui témoignent d’une relative amélioration, quoique limitée et fragile.

Ils ont livré du sucre, des pâtes, du carburant et même des tapis. Cela faisait près de quatre mois que des camions en provenance d’Algérie n’étaient plus entrés à Tombouctou.

Les jihadistes n’ont pas officiellement levé le blocus imposé sur la ville depuis le 8 août. Fin septembre, le groupe jihadiste avait promis son allègement avant de faire machine-arrière et d’en imposer d’autres dans le nord et dans le centre du Mali

L’arrivée de ces premiers camions venus d’Algérie a-t-elle été permise par les opérations récentes de l’armée ? Les jihadistes du Jnim, qui ont tué la semaine dernière plusieurs dizaines de soldats maliens à Niafunké et Goundam, dans la même région de Tombouctou, concentrent-t-il ailleurs leurs efforts ? Certaines sources croient savoir que la levée du blocus pourrait être annoncée prochainement. D’autres estiment que les transporteurs n’ont pu passer qu’en payant les jihadistes. Impossible à ce stade de savoir précisément ce qui a permis leur retour, ni s’ils pourront continuer de passer de manière durable. 

Approvisionnement par le fleuve 

L’arrivée de ces camions, alors que beaucoup de produits habituellement consommés à Tombouctou viennent d’Algérie, constitue en tous cas un soulagement pour les habitants joints par RFI, qui témoignent d’une relative amélioration ces dernières semaines et veulent croire à une dynamique de long terme.

Certains prix demeurent plus élevés qu’à l’habitude – certains accusent les commerçants de faire de la spéculation – mais les produits ne manquent pas. 

Si les routes reliant Tombouctou au sud du pays sont toujours incertaines et peu fréquentées – aucun camion n’arrive plus de Mopti ni de Bambara-Maoudé par exemple -, les pinasses approvisionnent la ville par voie fluviale.  

Les gros bateaux de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) n’ont en revanche pas repris leur circulation depuis l’attaque de septembre dernier, au cours de laquelle au moins une soixantaine de personnes avaient été tuées. Une reprise pourrait être envisagée. Mais, à partir de janvier, la baisse du débit du fleuve ne permettra plus les liaisons, indique la Comanav.

Retour de la population arabe 

La compagnie aérienne Sky Mali indique quant à elle qu’elle reprendra sa desserte hebdomadaire jeudi prochain. Les vols étaient suspendus depuis début septembre, pour des raisons de sécurité.  

Dernier signe positif : la population arabe, qui avait en partie fui Tombouctou à cause du blocus, mais aussi par crainte de représailles de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe russe Wagner, a commencé à revenir dans la ville.  

Les autorités militaires et politique maliennes ont toujours nié l’existence de ce blocus, tout en assurant prendre les mesures nécessaires pour sécuriser et approvisionner la ville.

Guinée-Bissau: l’armée annonce une situation «sous contrôle» et l’arrestation du chef de la Garde nationale

L’état-major bissau-guinéen a dit, ce 1er décembre 2023, détenir le chef de l’unité des forces de sécurité impliquée dans une nuit d’affrontements dans la capitale, et a assuré que l’armée contrôlait la situation.

En Guinée Bissau, l’armée annonce que la situation est « totalement sous contrôle », après l’arrestation du chef de la garde nationale. Depuis cette nuit, cette unité, retranchée dans une caserne de Bissau, affrontait les forces spéciales. Ces échanges de tirs faisaient suite à ce qui s’apparente à une tentative d’évasion de deux hautes personnalités de l’État soupçonnées de corruption.

Le commandant qui dirigeait cette opération s’est finalement rendu. Il s’agit du colonel Victor Tchongo. Il commandait donc les éléments de la garde nationale qui ont exfiltré de leur cellule le 30 novembre 2023 le ministre de l’Économie Souleiman Seidi et le secrétaire d’État au Trésor public Antonio Monteiro. Les hommes armés s’étaient ensuite retranchés dans une caserne située dans le quartier Santa Luzia.

Éviter un bain de sang

Ce matin du 1ᵉʳ décembre résonnaient encore dans Bissau des tirs nourris entre cette unité et les forces spéciales, jusqu’à ce que le colonel Tchongo décide de se rendre pour éviter un bain de sang, a-t-il expliqué.

Plusieurs de ses éléments ont aussi été arrêtés. Les autres sont en fuite. Le ministre Seidi et le secrétaire d’État Monteiro ont tous les deux été récupérés sains et saufs. Ils ont été remis dans leur cellule. Pour l’heure, il n’y a pas de bilan en termes de morts ou de blessés. L’armée sillonne les rues, et les accès à la présidence ont été fermés.

Des événements qui se sont déroulés alors que le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, est en déplacement à Dubaï pour la COP 28.

Un bilan provisoire fait état de 2 morts et de plusieurs blessés dont six ont été évacués au Sénégal. Plusieurs membres du gouvernement sont restés injoignables vendredi. Le président de l’Assemblée nationale et la ministre de l’Intérieur notamment. Dans un communiqué, l’état-major a appelé la population au calme. L’ONU, elle, a demandé le respect de l’État de droit et exhorté les membres des forces de sécurité à s’abstenir de toute ingérence dans la vie politique. 

Convocation

À l’origine de ces événements, les deux membres du gouvernement avaient été convoqués jeudi matin par la justice, avant d’être placés en garde à vue. Ils étaient interrogés sur le retrait suspect de 10 millions de dollars des caisses de l’État.

Lundi déjà, le ministre était questionné par les députés sur ce retrait effectué sans l’aval du gouvernement. Il a répondu avoir reversé la somme à des opérateurs économiques pour soutenir le secteur privé.

Le problème, c’est que ces opérateurs sont tous des soutiens de certains membres de la coalition du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), majoritaire à l’Assemblée nationale depuis les législatives de juin dernier. Selon un chercheur au CNRS, cette nuit de tirs s’explique par des rivalités anciennes entre la présidence et le PAIGC.

Saudi League : Kalidou Koulibaly prend le dessus sur Sadio Mané

La 15ème journée du championnat d’Arabie saoudite a offert ce vendredi un duel 100% sénégalais entre Al Hilal SFC de Kalidou Koulibaly et Al Nassr de Sadio Mané. Une rencontre au sommet qui a tourné en faveur de Kalidou Koulibaly.

En effet, l’équipe d’Al Hilal SFC du capitaine des Lions, s’est imposée nettement (3-0). Ce sont les internationaux serbes Sergej Milinkovic-Savic (64e) et Aleksandar Mitrovic (89e et 90+2) qui ont marqué les buts d’Al Hilal SFC. Grâce à cette victoire, Al Hilal SFC (1er,41 pts) compte désormais sept points d’avance sur sa victime du jour (2ème, 34 pts).

[Document] La Cour suprême inflige un nouveau revers à Ousmane Sonko

La Cour Suprême a rejeté, ce vendredi 1 décembre, le recours déposé par les avocats de Ousmane Sonko.

Ceux-ci avaient déposé mardi dernier un rabat d’arrêt devant cette jurdidiction. Ce dépôt intervenait quelques jours seulement après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Hôpital Roi Baudouin Guédiawaye : Le Sames décrète une grève de 24h renouvelable lundi 4 décembre

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), section hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye va observer  ce lundi 4 décembre une grève de  24 heures renouvelables. Le syndicat dénonce une absence de transparence dans la gestion du budget de 2022 et 2023.L’organisations syndicale s’insurge également contre les agressions et acharnements contre les praticiens  (médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes). 
Le Semes pose comme préalable aux négociations le changement du mode de gestion et l’humanisation des relations entre les agents de santé et la direction.

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

 Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

aps

COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

« Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

APS

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Mondial handball féminin : Les Lionnes concèdent le nul face à la Croatie

Pas de victoire pour les Lionnes, pour leur première sortie dans la poule A du Mondial-2023 de handball. Elles ont été accrochées ce vendredi par la Croatie (22-22).
 Le Sénégal, qui menait au score, a été rejoint dans les dernières secondes de la partie. 

La prestation de Doungou Camara (10 buts), qui a été désignée Meilleure joueuse de la rencontre, n’a pas permis aux Lionnes de démarrer avec une victoire. 
Pour sa deuxième sortie, le Sénégal fera face à la Suède, demain dimanche à 17 h. 

Avec 1,84 milliard de personnes impactées par la sécheresse : Le président Macky Sall plaide pour une action solidaire

Selon le chef de l’État Macky Sall, le fléau de la sécheresse touche désormais 1,84 milliard de personnes dans le monde, dont 85 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.


Le président du Sénégal s’exprimait en marge de la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) qui s’est tenu ce vendredi 1er décembre à Dubaï. 


Macky Sall a, en effet, participé à cette réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse à Dubaï. Pour lui, les États ont intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation.
Le président sénégalais propose également, entre autres priorités, que les États s’accordent pour « une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Gabon : Ali Bongo ne peut plus payer ses factures d’électricité, révèle son entourage

Ali Bongo est-il vraiment libre de ses mouvements, comme le prétend son tombeur Oligui Nguéma ? Dans l’entourage de l’ancien président, on répond par la négative. L’ex-dirigeant est plutôt surveillé. « Il n’est pas du tout libre…Un garde républicain est constamment là pour écouter ses propos. Ses sorties dans le jardin sont limitées », expliquent ses proches à RFI.

« Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés »

Ali Bongo serait également dans la gêne. En effet, selon son entourage l’ex-chef d’Etat n’a plus accès à ses comptes bancaires. Ils auraient été gelés. La conséquence immédiate est l’accumulation d’arriérés de factures d’électricité. « Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés. On a peur d’une coupure » s’inquiètent ses proches.

« Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils »

Il faut dire que l’ex-président aurait pu s’épargner ce train de vie inconfortable s’il avait accepté de quitter le pays. Mais l’homme n’envisage aucunement l’exil sans sa femme et son fils aîné. « Il ne comprend pas cette violence contre lui. L’armée lui a proposé de s’exiler il y a environ un mois. Un avion était prêt, mais il a refusé de quitter le Gabon. Preuve de sa solidité. Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils », a expliqué  un  proche de la famille à RFI. Le président déchu estime que Sylvia et Noureddin « n’ont rien fait ».

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

CONTRIBUTION: Le maître du JEU !

Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko

Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !

Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.

Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans. 

Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.

De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.

Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•46 du Vendredi 01/12/23

A lire Gratuitement !!!

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🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !

Autoroute à Péage : Un camion se renverse et occasionne un embouteillage monstre

L’autoroute à péage est confrontée à un bouchon terrible au niveau de Diass allant dans le sens Thiès Dakar. Et pour cause un camion s’est renversé occasionnant cet embouteillage monstre. Plus de détails à venir…

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  « mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet. » Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : « Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse. »
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, « que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne. »

« On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque », indique-t-il.

« Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer », souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à « vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage ».

Cambriolage à la Médina : les aveux terrifiants du cerveau

Un braquage suivi d’une fusillade a été perpétré mercredi en plein jour dans un magasin situé à proximité du stade Iba Mar Diop de la Médina. L’auteur du tir qui a blessé un policier lors du vol a été appréhendé. Ce dernier identifié sous le nom de Ousmane Ben Afane Ndiaye est un caïd redoutable. Multirécidiviste, il avait été déféré, courant 2020, suite à une série de cambriolages qui portent sa signature.

D’après L’Observateur, il a fait des confessions détonantes lors de son audition, avouant avoir « expressément acheter l’arme à feu pour les besoins de ce braquage et autres éventuels forfaits similaires. »

Face aux enquêteurs, le mis en cause a été, toutefois, peu loquace sur son acolyte en fuite, ainsi que le mode opératoire mis en place pour dépouiller la victime de 4 millions de francs Cfa. L’enquête se poursuit pour savoir si les malfrats connaissaient leur victime et s’ils l’avaient pris en filature le jour du braquage.

Ainsi, indique le journal, les commissaire Sankharé et ses hommes de la Sûreté urbaine (Su) vont entendre leur collègue blessé par balle, souligne L’Obs.

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »

Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.

« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.     La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Nouveau livre de Madiambal : l’ombre de Mimran – Amadou Ba sera-t-il le président des lobbies ?

L’empire de Jean-Claude Mimran refuse de mourir. Le fait que Diagna Ndiaye, à travers Madiambal Diagne, adoube Amadou Ba, prédispose à redouter à une persistance des tares du passé.

Diagna Ndiaye, préfacier du bouquin publié aux Editions du Quotidien. «Amadou Ba, la dernière marche». Ainsi le journaliste Madiambal Diagne assume sa dangereuse connivence avec un homme d’affaires craint et dont le nom est associé à la famille du richissime Jean-Claude Mimran, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css).

Pendant longtemps, des théories du complot ont cherché à établir des connexions entre le fondateur du Groupe Avenir Communication et Mimran.

On se rappelle que Madiambal Diagne était dans le rôle du licteur lorsque Abdoul Mbaye était éjecté de la Primature. Pour souvenir, la mise à l’écart de Abdoul Mbaye était consécutive à son bras de fer avec Mamadou Diagna Diagne. Les deux hommes, qui faisaient partie de l’entourage de premier cercle du boss de la Css, sont les protagonistes d’un duel à mort, qui dure depuis plusieurs années déjà. Les cancans qui minaient son quotidien de célébrité reprochaient au leader du parti ACT de léser le groupe de Jean-Claude Mimran à des fins de règlements de comptes.

C’est dans ce contexte que le thuriféraire attitré du Premier ministre Amadou Ba signait, en 2013, une tribune intitulée « Abdoul Mbaye, pour combien de temps encore ? », comme s’il demandait au président Macky Sall de limoger l’alors chef du gouvernement. Volant au secours de Diagna Ndiaye, Madiambal écrivit : « Le Président Macky Sall voudrait garder aussi longtemps que possible son Premier ministre Abdoul Mbaye, jusqu’à rester sourd à tous les nombreux avis négatifs émis à l’encontre de ce dernier. Le chef de l’Etat, submergé par la presque unanimité qui se dégageait contre Abdoul Mbaye, se serait ému, il y a quelques mois, en confiant à un de ses visiteurs que «jamais quelqu’un ne lui a parlé de son Premier ministre en bien». Qu’à cela ne tienne ! Macky Sall lui garde encore sa confiance, comme qui dirait, «Abdoul Mbaye contre tous !».

Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mamadou Diagna Ndiaye est bien introduit dans le « Macky » et l’on n’entend plus Jean-Claude Mimran, qui menaçait de fermer son entreprise et de faire supprimer des emplois, se plaindre.

En d’autres termes, toutes les faveurs que les régimes précédents ont faites au patron de la Compagnie sucrière sénégalaise restent inchangées. Et l’on devine que ce n’est pas Amadou Ba devenu chef d’Etat qui va mettre fin à cette situation.

Le Dakarois Quotidien

Football – 2eme tour éliminatoires CAN féminine 2024: les Lionnes corrigent l’Égypte et remportent la première manche

Les Lionnes n’ont pas tremblé ce jeudi après-midi au moment d’entamer le premier acte de cette double confrontation contre l’Égypte. Pour bien aborder ce premier acte, les Lionnes devaient absolument s’imposer à domicile au stade Lat Dior de Thiès. Une mission réussie par le Sénégal qui a explosé la sélection égyptienne sous le score sans appel de (4-0.)

Au terme d’une rencontre à sens unique, l’équipe nationale féminine du Sénégal a frappé un grand coup en remportant une large victoire qui leur assure quasiment la qualification à la prochaine CAN. Ravi de la prestation de ses joueuses, le coach Mame Moussa Cissé, a assisté aux réalisations signées par Mareme Babou, Nguénar Ndiaye, Hapsatou Malado Diallo et Mbayang Sow. Le match retour est programmé le 5 décembre prochain, au Caire. 

Football – Classement FIFA: Les Lions perdent des points, le Maroc prend de l’avance !

La FIFA a dévoilé son classement mondial, ce jeudi. Après avoir battu le Brésil dans le cadre des éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, l’Argentine conserve son leadership. Ce sera le dernier avant la CAN et le Sénégal reste 2eme en Afrique toujours derrière le Maroc. Sur le plan comptable les Lions ont laissé quelques points en route…

À l’image du Maroc (13e mondial) qui le devance au classement africain, le Sénégal est plus ou moins resté constant. En effet, les Lions n’ont pas vraiment tiré profit des deux journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Avec une victoire face au Soudan du Sud (4-0) et un match nul (0-0) face au Togo, les hommes d’Aliou Cissé ont perdu 6,5 points d’après les calculs de la FIFA (1600.82 en octobre, contre 1594.31 points au mois de novembre.)

Contrairement au statu quo des Sénégalais, la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie ont réduit l’écart avec les Lions de la Teranga et ceux de l’Atlas. Les tunisiens restent à la 3e place africaine, de même que les algériens (4e). Les Pharaons égyptiens complètent le top 5 africain. Le Nigeria, sixième africain, perd deux places dans le classement mondial en reculant de la 40e à la 42e place. La Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (13 janvier-11 février 2024), gagne une place au niveau africain en quittant le neuvième rang pour le huitième.

Concernant le classement mondial, notons qu’il y a un changement sur le trio de tête. L’Argentine et la France sont toujours devant, mais le Brésil a été devancé par l’Angleterre. Le Brésil est à la 5e place derrière la Belgique. C’est la dernière mise à jour de la FIFA avant la Coupe d’Afrique des nations. Le prochain classement est attendu le 21 décembre.

Lutte avec frappe : Grosse de Jules Baldé sur l’état de santé d’Ama Baldé…

Quelques semaines après leur combat de lutte avec frappe, le 5 novembre dernier, Ama Baldé qui avait perdu le choc, royal, face à Modou Lô, était blessé. C’est du moins ce qu’a révélé son frère Jules Baldé. Pour sauver cette affiche, Ama Baldé qui doit se rendre à l’étranger pour se soigner, s’est « sacrifié » selon son grand frère.

« Ama Baldé a lutté contre Modou Lô blessé. Seulement, il fallait sauver ce combat qui n’avait que trop duré. Cinq ans pour un combat, c’est trop dur. Et c’est financièrement pénible. Alors, il doit voyager pour se soigner. Mais il n’est pas encore parti. Je répète qu’il part se soigner. Si c’est pour s’entraîner, il reste ici », a révélé Jules Baldé dans un entretien accordé à « 4 appuis TV. »

À la question de savoir si l’état de santé d’Ama Baldé ne peut pas avoir des conséquences sur la tenue du combat contre Ama Baldé vs Gris Bordeaux, le 7 Janvier 2024, Jules répondra ceci… « Nous sommes à l’écoute du médecin. Si celui-ci dit qu’Ama ne peut pas lutter, nous allons nous plier à sa décision. Quand on traîne une blessure pendant longtemps, les conséquences peuvent être néfastes pour un athlète », répond le grand frère d’Ama Baldé. Qui estime que son petit frère « n’a pas eu le soutien qu’il aurait dû avoir lors de son combat contre Modou Lô. Nous n’avons pas vu le 200% Pikine. S’il a existé un moment, il n’existe plus aujourd’hui » regrette-t-il.

Le Dakarois Quotidien

Dépenses soulevées et imprévues dans le budget :Le » bonus » de 50 milliards de Moustapha Ba

De nombreuses préoccupations ont été soulevées par les parlementaires pendant le marathon budgétaire. Parmi ces préoccupations, certaines n’étaient pas prévues dans le projet de budget. Mais devant la représentation nationale, le ministre des Finances et du Budget a pris des engagements. « Elles seront prises en charge au cours de la gestion 2024. J’ai obtenu l’aval du Premier Ministre et du Président de la République. Mes équipes en ont fait l’inventaire exhaustif et assureront leur prise en charge en relation avec les départements ministériels concernés » dit-il.


Il précise toutefois que « pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé ne peut pas à ce stade faire l’objectif de changement mais nous avons prévu une réserve de gestion et de précaution qui permettront de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à 50, 430 milliards de FCFA ».  

Et d’ajouter, cela permettra dès le début de gestion de gérer beaucoup de demandes. Il s’agit dit le ministre de renforcer l’appui aux daaras qui était de 6 milliards en 2023, d’accélérer la résorption des abris provisoires, de revoir à la hausse le montant d’un milliard positionné pour les travaux du lycée technique de Sandiara et la hausse du budget de l’université numérique. S’y ajoute l’instauration d’un service d’action éducatif en milieu ouvert ( AEMO) à Linguère, construire un nouvel aéroport de niveau 3 dans le département de Mbour, les fonds d’aide et de secours aux Sénégalais de la diaspora entre autres.

Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution

Les candidats déclarés ont commencé à déposer leurs cautions à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Ce jeudi 30 nombre 2023, la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), est passée à l’acte. En effet, dans le cadre du processus électoral, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, Anta Babacar Ngom Diack a déposé sa caution de 30.000 000 de FCFA par le biais de son mandataire, Issakha Diouf.

 « Parmi les différentes étapes du processus électoral, il y a une étape cruciale qui consiste à déposer sa caution. Cet acte accompli marque la farouche détermination et l’engagement profond de Mme Diack. Qui, prouve qu’elle est extrêmement déterminée pour arriver à être élue présidente de la République du Sénégal au soir du 25 février 2024 », a déclaré Issakha Diouf au sortir du siège de la Caisse des dépôts et consignations.

Face à la presse, le mandataire du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), ajoute ainsi que plus de 300.000 parrains ont été collectés.

Dette publique, FMI, Masse salariale : Les chiffres clés de Moustapha Ba

Le projet budget du ministère des Finances et du Budget a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée nationale en séance plénière. Pour le financement du budget, le Sénégal compte d’abord sur ses propres ressources, selon le ministre Mouhamadou Moustapha Ba. Le ministre a précisé que l’endettement est autorisé par le Parlement avec le vote de la Loi de Finances. Le taux d’endettement (Dette/PIB) est de 68,2% en 2022 et de 69,4% en 2023. Ce qui est inférieur au seuil de 70% préconisé au sein de l’UEMOA. Pour ce qui est du   taux de 72,2% sorti de la conférence de presse conjointe entre le Fonds monétaire international et le ministère des Finances et du Budget, il a informé qu’il est dû à une anticipation sur le besoin de financement des quatre (4) premiers mois de l’année électorale 2024, hors ressources internes, qui est de 604,8 milliards. 
Répondant aux députés qui parlent souvent d’endettement ou de surendettement, il indique que le terme n’est pas péjoratif. « Pour couvrir le besoin en financement, le Sénégal va recourir à l’endettement. Notre profil de risque de surendettement modéré prédispose le Sénégal à couvrir ce besoin de financement avec des charges financières moins onéreuses. Tous les pays du monde s’endettent et le surendettement est une classification au niveau mondial. En Afrique, sur 55 pays 15 pays sont modérément endettés dont le Sénégal  », a dit le ministre

Le Sénégal a opté pour lever ces fonds maintenant afin de pallier les difficultés de lever de fonds sur le marché international des capitaux et sur le marché sous régional en début d’année électorale. Ainsi, à partir du mois de janvier, ce taux devrait connaître une baisse. S’y ajoute qu’une analyse de viabilité de la dette (AVD) a été faite en avril et mai 2023. Le seuil de la valeur actuelle nette de la dette extérieure rapportée au PIB est à 55% et le Sénégal était à 46% en 2022 et 45% en 2023. Pour la valeur actualisée de la dette extérieure par rapport aux exportations, le Sénégal est à 187% en 2022 et 191% en 2023 alors que le seuil est de 240%. A noter que le je taux de liquidité de la dette, c’est le service de la dette sur l’année rapporté aux recettes. Ce taux ne doit pas dépasser 23%. Le Sénégal était à 9,8% en 2022 et à 16% en 2023.

Relation avec le FMI
Le Sénégal ne compte pas rompre ses relations avec le FMI. Le ministre des Finances et du Budget a été interpellé sur la question par la représentation nationale. En effet, Mouhamadou Moustapha Ba dira « qu’il n’en a jamais été question ». En effet, après l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), le Sénégal a bénéficié de l’instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) qui s’est terminé en décembre 2022. Le nouveau Programme économique est financier avec le Fonds monétaire international, pour un montant de 1156 milliards de FCFA. Ce programme est structuré autour de quatre axes, correspondant chacun à ceux du PSE, à savoir le renforcement des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance ; la construction d’une économie résiliente et inclusive, la consolidation de la résilience aux changements climatiques. « Le FMI a félicité le Sénégal en relevant en point de presse qu’en dix (10) ans, pour la première fois en Afrique, un pays fait un budget vert ». Par ailleurs, « le programme conçu à partir du PSE a été présenté au FMI qui a marqué son accord et s’est engagé à le financer de juin 2023 à juin 2025. Lorsque le dossier est passé au Conseil d’administration, le 26 juin 2023, un décaissement de l’ordre de 129 milliards de FCFA a été opéré ». Le ministre ajoute que la revue du programme qui a été concluante en octobre dernier, permettra un décaissement de 166 milliards de FCFA à partir du 14 décembre après le passage du dossier du Sénégal au Conseil d’administration du FMI, soit au total 295 milliards FCFA décaissés au titre du Programme correspondant à 26,1% de l’enveloppe. A noter que « la prochaine revue est prévue en mai 2024, bien après l’élection présidentielle. Une autre revue en décembre 2024 et le dernier en mai 2025 afin de décaisser 861 milliards FCFA, soit 73,9% l’enveloppe ».

La masse Salariale

La masse Salariale de 2023 tournait autour de 1273 milliards FCFA. Celle de 2024, dans le cadre de sa projection, une estimation des mises en solde est faite. Une incidence du recrutement de 1158 agents de la Fonction publique est prise en compte. Le ministre a aussi parlé des impacts de la mise en solde de 8500 professeurs contractuels et maîtres contractuels en respect au protocole d’avril 2018, en plus des rappels estimés à 50 milliards FCFA par an. Il a informé de la disponibilité d’une fiche exhaustive contenant notamment les prestations sociales. Ce qui donne exactement les 1442,465 milliards FCFA, d’où l’augmentation de la masse salariale de 169,5 milliards FCFA de 2023 à 2024.Les dépenses sociales sont constituées des budgets de l’Education, de la Santé, de l’Action sociale, de la Justice, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. Ces budgets additionnés font plus de 40% du budget national. Cependant le ministre explique « qu’un pays comme le Sénégal devrait être au moins à 35%, le ratio retenu. À la faveur de la relative performance du pays, l’indicateur a été relevé par le Sénégal à 40% ». Par rapport à la Délégation générale à la Promotion des Pôles urbisins de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), il dira prendre bonne note avec la DGID afin de répercuter l’information. Le ministre est revenu sur la répartition du budget de 17 milliards du programme Pilotage, Gestion et Coordination Administrative. Ainsi, un montant de 1,2 milliard FCFA est dédié au fonctionnement de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) Quant à la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), un montant de 3,450 milliards FCFA lui est alloué. Elle assure, notamment la gestion du stade maître Abdoulaye WADE. La SRMT est dotée d’un budget de 1,700 milliard FCFA. Le détail de cette répartition est globalisé dans le DPPD du ministère, a-t-il rappelé.

LUTTE CONTRE LES CONFLITS FONCIERS: Le Procasef dote les communes d’infrastructures numériques et physiques

Le Projet de cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) a engagé la bataille de la sécurisation foncière dans les collectivités territoriales. Il s’agit, à terme, de former tous les acteurs, de mettre en place des infrastructures numériques et physiques pour réduire fortement les conflits. C’est dans cette dynamique que le PROCASEF et la commune de Diender ont signé un protocole d’accord.
Le foncier est un bon levier pour faire décoller économiquement un pays, à travers l’habitat, l’agriculture, l’industrialisation, etc., mais il est aussi souvent source de conflits à n’en plus finir. C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal a consenti de lourds investissements, à travers le Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), pour aller dans le sens de la sécurisation de la gestion de cette ressource stratégique et précieuse. L’objectif à terme est de mettre fin à ce cycle de dérives dans la gestion foncière et tout au moins, le réduire à des proportions suffisamment négligeables.

Les investissements sont à la dimension de cet objectif, car prenant en compte la formation de tous les acteurs, la mise en place d’infrastructures numériques et physiques dans les communes. Il s’agit, selon Alain Diouf, coordonnateur technique du projet, de sécuriser la gestion foncière pour réduire les conflits. C’est dans ce cadre que la commune de Diender vient de signer un protocole d’accord avec le projet, un protocole identique à celui signé, avec les 134 autres communes, qui constituent la zone d’évolution du projet. Pour Alain Diouf, le protocole a pour objectif d’accompagner ces communes à se doter d’infrastructures, surtout dans le domaine des infrastructures numériques et physiques assez robustes, pour leur permettre de jouer leur rôle en matière de sécurisation foncière.Il s’y ajoute un accompagnement pour l’identification de tous les statuts d’occupation, afin de pouvoir déterminer les zones d’habitation, les zones de culture ou d’industrialisation. Il souligne que le PROCASEF, qui est aussi un bras technique du gouvernement dans ce domaine du foncier a déjà formé 147 jeunes et qui vont appuyer les communes et le processus de recrutement de 300 jeunes a aussi commencé, et qui seront ajoutés à cette première cohorte de 147 jeunes.

Kédougou : 100 kg de cyanure saisis à bord d’un taxi par les gendarmes à Kharakheyna

C’est aux environs de 20h, avant-hier nuit, que la police positionnée à Kolia, localité située sur le corridor Dakar – Bamako, a voulu procéder à un contrôle routier sur un taxi. Le chauffeur est passé outre.
 Mais à hauteur du village de Kharakheyna, il sera pris en chasse par les gendarmes. Sachant qu’il risque d’être interpellé, il a abandonné la voiture  et s’est évaporé dans la nature.

La fouille du véhicule par les gendarmes a permis de découvrir deux sacs de 50 kg de cyanure et un sac de 40 kg de charbon destiné à l’orpaillage cachés dans la malle arrière.
 Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, n’ont pas perdu de temps pour identifier le propriétaire du taxi qui habite la ville de Kédougou. 

Gambie : Le conseil d’Adama Barrow à Yahya Jammeh pour recevoir « honneur et respect »

Lors d’une récente tournée à Foni, sur les terres de Yahya Jammeh, le président gambien Adama Barrow a exhorté l’ex-chef d’Etat à accepter son statut d’ancien président. Il pourra ainsi bénéficier de « l’honneur et du respect » rattachés à ce rang.« Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte son titre d’ancien président »

« Ce qui s’est passé, c’est que vous avez eu un président ici pendant 22 ans. C’est un Foninka. Il est d’ici et toute la Gambie l’a suivi. Mais avant qu’il ne devienne président, quelqu’un était là : le président Jawara. Le président Jawara est devenu un ancien président et il est mort dans l’honneur. Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte également que son titre soit celui d’ancien président. S’il accepte qu’il est un ancien président, les charges qui pèsent contre lui diminueront (et) il sera honoré et respecté » a déclaré Adama Barrow selon le média en ligne « Fatu ».Pour rappel, l’ex-homme fort de Banjul n’a pas vraiment accepté sa défaite à la Présidentielle de 2016. Il avait contesté les résultats, arguant que le scrutin était « truqué ». La Gambie a ainsi basculé dans une crise post-électorale qui a connu son dénouement en janvier 2017 quand l’ex-dirigeant a finalement accepté de prendre le chemin de l’exil, laissant  le pouvoir à M. Barrow.

Recherché par les services de sécurité maliens : A. A. Y. neutralisé par la brigade de gendarmerie de Saraya

Les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya viennent de mettre la main sur un des cerveaux impliqués dans de nombreux braquages et vols à main armée dans le cercle de Kéniéba, situé dans la région de Kayes, au Mali.  Recherché par la gendarmerie malienne   pour association de malfaiteurs, braquages et vols à main armée, A. A. Y., âgé de 26 ans, s’est réfugié en territoire sénégalais, à Kharakheyna.Alertés par les populations sur la présence d’un individu qui n’inspire pas confiance dans le village, les éléments de la gendarmerie de Saraya,  en mission de sécurisation  dans la zone, ont procédé à son interpellation.

Après les investigations menées par le commandant de brigade, il s’est avéré qu’A. A. Y. faisait l’objet d’une recherche de la part des services de sécurité maliens.Informé, le parquet a ordonné sa mise à disposition à la gendarmerie de Kéniéba.A signaler que son acolyte A. T. est activement recherché par les services de sécurité maliens.

DES SALAIRES INDÉCENTS AUX ICS : Les recommandations de l’OIT violées au préjudice de braves travailleurs

« Toutes les crises des ICS sont dues à des défauts de management ». Le constat émane de l’Intersyndicale des travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS), membre de la coalition nationale des centrales syndicales affiliées à la CSI. À la faveur d’une rencontre avec la presse, elle a magnifié « l’engagement, la détermination et la mobilisation de l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues, derrière leurs représentants pour la satisfaction correcte de la demande sociale légitime des vaillants travailleurs après dix ans de rudes sacrifices pour hisser les résultats de l’entreprise à des niveaux jamais égalés ».
Un des responsables syndicaux de l’Intersyndicale, Ousmane Ndiaye, rappelle que « depuis le 22 septembre 2022, l’Intersyndicale avait soumis une plateforme revendicative à la direction générale, avec comme axes principaux la revalorisation de notre traitement salarial (après plusieurs années de stagnation) et la mise en place d’une organisation adéquate pour la pérennisation et la croissance de notre chère entreprise au profit de toutes les parties prenantes dans un partenariat gagnant-gagnant ».

Mais « après la réhabilitation de nos installations, de 2016 à nos jours, la production n’a cessé de croître jusqu’à atteindre 560 000 t de P2O5 en moyenne depuis quatre ans ». Ceci signifie, selon lui, que « nous sommes à la limite des capacités de nos installations. En 2017 et 2018, nous avons fait respectivement 97,8 et 109 % des budgets fixés. Et malgré les mauvais choix techniques qui nous avaient valu des pertes de production de l’ordre de 120 000 t de P2O5 entre 2019 et 2020, nous sommes à une moyenne de réalisation de 93,9 % des objectifs sur les quatre ans, malgré un manque d’effectif notoire et un défaut d’organisation ».
Des performances obtenues grâce à « l’engagement et au dévouement des travailleurs », souligne Ousmane Ndiaye, qui remarque que « les résultats évoqués ci-dessus tant salués par tous les partenaires de l’entreprise et notre ministre de tutelle lors de ses passages à l’Assemblée nationale nous ont valu les félicitations du PCA du groupe Indorama, Prakash Lohia ».
Poursuivant, « de 2014 à 2021, l’entreprise a généré un chiffre d’affaires cumulé de plus de 1 400 milliards F CFA, alors que l’investissement cumulé sur le capital humain ne s’élève qu’à un milliard huit cents millions F CFA, soit 0,12 % en valeur relative ».
« Quel paradoxe ! », s’étranglent les travailleurs, qui rappellent que « le capital humain constitue la première ressource, la meilleure ressource et l’ultime ressource pour une entreprise. Il est à la fois une ressource et un acteur d’où son importance capitale c’est-à-dire stratégique pour l’entreprise ». Ils pensent que « parler des équilibres de l’entreprise en laissant en rade le capital humain, les seules ressources agissantes, n’est pas conforme aux bonnes règles de management et constitue un manque de considération avéré à l’endroit des braves travailleurs ».
Ces derniers, « créateurs de la richesse de l’entreprise, ne font que réclamer des salaires décents, conformément aux recommandations de l’OIT », confie Ousmane Ndiaye, qui rappelle que « le groupe Indorama, dans son Manuel de gouvernance d’entreprise en sa version de 2022 a cité « la Déclaration universelle des Droits de l’homme » et « le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » qui définissent ce que c’est une rémunération équitable et décente ».
 En outre, en tant qu’entreprise multinationale, Indorama a l’obligation d’appliquer les règles contenues dans « la déclaration de principe tripartite sur les entreprises multinationale et politique sociale ».
L’Intersyndicale des travailleurs des ICS, qui dit n’avoir jamais basé sa demande sur le chiffre d’affaires de 2022, retient que « la plateforme a été déposée le 22 septembre 2022 » et se dit effarée de voir la direction générale « utiliser de bons résultats pour anéantir la demande légitime des travailleurs ».
Et de préciser : « Sur l’équilibre de l’entreprise, la direction générale écarte à tout point de vue l’existence des partenaires sociaux que nous sommes. Nous retenons que c’est avec la souffrance des travailleurs et de leurs familles qu’elle compte rassurer les banques, les partenaires financiers et les fournisseurs. Ceci est indécent ».
L’Intersyndicale appelle les travailleurs à « la vigilance, l’engagement, la mobilisation, pour la réalisation effective de nos légitimes attentes ».

Qualifications CAN féminine : Les Lionnes croquent l’Égypte

L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a réalisé un pas décisif vers la qualification à la CAN Maroc-2024, en corrigeant l’équipe égyptienne 4-0. Poussées par le public du stade Lat Dior de Thiès, les coéquipières de Mbayang Sow ont rapidement pris l’avantage avec Marieme Babou d’une belle frappe à l’entrée de la surface de réparation, à la 24e mn. 
Agressives et conquérantes, les Lionnes ont ensuite rapidement creusé l’écart grâce à Nguenar Ndiaye, idéalement servie par Wolimata Ndiaye à la 30e mn. À la pause, le Sénégal menait 2-0.

En seconde période, les Sénégalaises ont maintenu la pression sur la défense égyptienne. À la 68e mn, Hapsatou Malado Diallo a ajouté un troisième but. Dominatrices dans tous les compartiments du jeu, les Lionnes ont poursuivi leurs attaques, et à la 84e mn, Mbayang Sow a conclu le festival offensif du Sénégal avec un magnifique coup franc, portant le score à 4-0.
Grâce à cette victoire éclatante, le Sénégal a fait un pas important vers la qualification pour la CAN avant la manche retour prévue le 5 décembre au Caire.

Candidature de Ousmane Sonko : La CDC renvoie à Ayib Daffé le chèque déposé en guise de caution

La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a finalement retourné à Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution du candidat, Ousmane Sonko “La CDC a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales”, a fait savoir, Matar Diop, chargé de communication de la structure. 

Rappelons que Ayib Daffé, mandataire de la coalition Sonko2024, avait un peu plus tôt dans l’après -midi déposé une caution et reçu un quitus. 

Doudou Ka reçoit la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire

Le ministre de l’Économie et des Finances, Doudou Ka, a reçu la Médaille d’honneur de l’Aéronautique militaire. L’ancien ministre des Transports aériens a exprimé, sur Twitter, “sa profonde gratitude au Président de la République Macky Sall” et exprimé sa fierté de cette “reconnaissance” qui  vient d’une institution qui incarne les  valeurs les plus élevées de l’idéal républicain: l’Armée nationale”.

“Mais au-delà de ma personne, cette récompense est aussi un hommage rendu à tous les serviteurs silencieux de l’industrie du transport aérien sénégalais et des services de l’économie et des finances du Sénégal”, a-t-il ajouté.

Évacuation des agents de l’ONAS en cas d’urgence : Une ambulance médicalisée mise à la disposition du personnel

Une vieille promesse a été tenue. Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo a remis les clés d’une ambulance médicalisée au Directeur des ressources humaines Bamba Fall. Ce dernier les a données à la responsable de l’infirmerie Leticia Kampal madame Boucal.« L’ambulance a été une vieille doléance. Toute entreprise a besoin d’une ambulance. ONAS, au regard de notre cœur de métier, nous devons en avoir. J’ai eu des échanges avec une infirmière qui me disait que ce n’est pas moins de 200 patients qui sont consultés chaque mois à Cambérène et que parfois, il y a des cas qui nécessitent des évacuations », a souligné le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo.  
L’ambulance qui a été acquise grâce au Projet Hann Fann facilitera l’évacuation des agents en cas de besoin selon Madame Boucal, la responsable de l’infirmerie de l’entreprise. « Nous travaillons dans un milieu infectieux. Cette ambulance vient à son heure car nous avions eu à faire face aux évacuations de nos agents », a conforté Madame Boucal.

Son acquisition est la concrétisation d’une vieille doléance des organisations syndicales de l’ONAS. C’est pour cela que les délégués du personnel ont rendu à César ce qui appartient à César. « Plusieurs Directeurs Généraux se sont succédé. Mais c’est sous le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo que cette doléance s’est concrétisée », a indiqué Seydou Tall au nom du personnel. Il n’a pas manqué de remercier le Directeur Général pour ce qu’il est en train de faire pour mettre le personnel dans des meilleures conditions de performance. 

Pierre Goudiaby Atepa va réaliser « The Lungi Bridge » en Sierra Leone

 L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa a été choisi par le gouvernement sierra-léonais pour la réalisation architecturale et la construction d’un pont dénommé « The Lungi Bridge ».
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, il est indiqué qu’un mémorandum d’entente (MoU) est signé par la Sierra Leone, la China Road and Bridge Construction (CRBC) et le groupe Atepa.

« Le pont de Lungi, long de 8 km et d’un coût global de 1,5 milliard de dollars américains, soit un peu plus de 1 000 milliards de francs CFA, est destiné à mettre fin aux difficultés auxquelles font face les voyageurs et à améliorer la mobilité autour de l’aéroport international de Lungi. Également conceptualisé par le groupe Atepa, le nouvel aéroport international de Lungi, qui est situé sur une ancienne base aérienne britannique, de l’autre côté de l’estuaire de Freetown, servira à mettre fin à l’obligation des visiteurs qui y atterrissent à rejoindre Freetown par bateau. Le pont servira également à assurer une extension de Freetown, capitale de Sierra Leone », lit-on dans le communiqué.
China Road and Bridge Corporation est l’une des plus grandes entreprises d’ingénierie et de construction à l’échelle mondiale et est présente dans plus de 50 pays à travers l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Elle est membre de Fortune 500 où elle occupe la 61e place.
Le groupe Atepa, pour sa part, a à son actif plusieurs ouvrages de renommée mondiale.  

Sextape : Deux filles partagent la « vidéo compromettante » de leur amie

Une vidéo montrant un homme et une fille dans une position compromettante, fait grand bruit au quartier Mbour Sérère.

Tout est parti d’une plainte déposée par S.R sur la table du chef de service du commissariat central de Mbour. La plaignante a confié que F.Dione, M.L.Diop et C.Fall ont tenté de ternir son image dans leur quartier.

« Elles ont partagé une vidéo compromettante d’une fille qui me ressemble. Le trio a fait le tour du quartier pour dire que c’est ma sextape qui a fuité », a déclaré S.R, selon des sources de Seneweb.

La victime a traîné en justice ses trois amies pour diffusion de données à caractère pornographique et diffamation.

Les trois mises en cause ont toutes déférés  à la convocation du commissaire Bara Niang.

Interrogée, M.L.Diop a déclaré que son petit ami établi en Europe lui a envoyé la vidéo intime de S.R, via l’application WhatsApp.

L’élève âgée d’une de 20 ans a avoué avoir partagé la sextape avec son autre amie F.Dione. Cette dernière a transféré, à son tour,  ladite vidéo à C.Fall membre du même groupe.

Cette dernière a effacé la sextape de son téléphone après l’avoir regardé. C’est pour cela qu’elle a été libérée après son interrogatoire.

Les deux filles ayant partagé la supposée vidéo obscène de leur amie, ont, quant à elles,  été placées en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Mbour pour diffusion de données à caractère pornographique et diffamation.

Au terme de l’enquête, le duo incriminé a été présenté au procureur.

Horreur à Liberté 4: Un enfant chute du troisième étage d’une maison et perd la vie

Un enfant de moins de 5 ans du nom de Mame Cheikh a chuté du troisième étage d’un immeuble situé dans le quartier de Liberte 4. 

Un accident qui  a entraîné la mort de l’enfant. 

Pour l’instant, les causes exactes de ce drame ne sont pas encore connues. 
Nous y reviendrons. 

Actes contre nature à Mbacké : Le fils d’un imam en fuite après être surpris sur un jeune de 15 ans

Moustapha Sèye natif de Mbacké, plus précisément à Gawane, fils de Imam Ndiaga Sèye et responsable de boulangerie a été surpris sur un adolescent ayant la quinzaine vers les coups de 10 h, ce 19 août 2023.

Recherché par la police, il est en fuite. Les pandores ignorent sa destination.
Loin d’être son premier forfait, Moustapha a déjà eu par le passé un même problème en 2011. Il s’était réfugié au Maroc. Pour cette fois ci encore il s’est éclipsé. La population furieuse a saccagé sa voiture dans laquelle il commettait cette abomination et promet de le tuer si toutefois elle met la main sur lui.
Ce qui s’est réellement, selon certaines indiscrétions, Moustapha a corrompu l’adolescent pour profiter de lui dans sa voiture. Il paraît qu’il est coutumier des faits.

En effet, l’homosexualité est bannie au Sénégal, tant sur le plan religieux que culturel.
Pour terminer la population de Mbacké, dans le quartier de Gawane promet de le tuer si toutefois elle l’attrape. Sa famille loin de le soutenir s’est joint à la volonté du quartier. Son papa, imam l’a lui même banni et ne veux plus parler de lui selon nos informations.
Nul ne sait où il est actuellement, mais sa vie est en danger car sa tête est mise à prix.

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