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Découverte macabre à Saly aérodrome : Un homme retrouvé en état de putréfaction, l’émotion S’empare de la commune de Malicounda

La commune de Malicounda est secouée par une nouvelle tragédie, une macabre découverte qui a plongé les habitants dans l’émoi. Le corps en état de putréfaction d’un homme a été retrouvé dans le quartier Saly Aérodrome, à proximité du croisement Saly. Cette découverte glaçante intervient à peine vingt-quatre heures après l’inauguration du cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour.

Le quartier Saly Aérodrome, faisant partie de la commune de Malicounda, est malheureusement connu pour sa réputation de dangerosité, avec la présence notoire d’agresseurs opérant dans les environs. La nouvelle de la découverte du corps en décomposition a accentué les inquiétudes au sein de la communauté locale déjà préoccupée par les problèmes de sécurité.

L’identité de la victime et les circonstances exactes de sa mort restent pour l’instant inconnues. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, ont été dépêchées sur les lieux pour procéder aux premières constatations et lancer une enquête approfondie.

Cette affaire survient dans un contexte où la sécurité dans la région est devenue une préoccupation majeure. La proximité de l’événement avec l’inauguration du cantonnement GMI à Mbour soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité récemment mises en place.

Les résidents du quartier Saly Aérodrome et des zones avoisinantes expriment leur inquiétude croissante face à la présence d’agresseurs dans leur communauté. Certains demandent des actions immédiates pour renforcer la sécurité et assurer la protection des citoyens.

Les autorités locales ont assuré que l’affaire sera suivie de près et que toutes les mesures nécessaires seront prises pour élucider les circonstances de ce décès tragique. Les prochaines heures seront cruciales pour comprendre les détails de cette affaire qui a jeté une ombre sombre sur la tranquillité de la commune de Malicounda. Une affaire à suivre avec attention alors que la communauté cherche des réponses et que les autorités s’efforcent d’apporter la lumière sur cette tragédie.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Guy Marius Sagna prêt à former un gouvernement parallèle en cas de report de l’élection présidentielle au Sénégal

Lors de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination de Karim Wade et d’autres candidats, le député Guy Marius Sagna a lancé un appel passionné à tous les démocrates pour s’opposer au possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal.

Guy Marius Sagna, fervent défenseur des droits et activiste politique, a exprimé son opposition catégorique à toute tentative de report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il a exhorté les démocrates à faire barrage à cette volonté présumée du chef de l’État.

Lors de son intervention, Guy Marius Sagna a déclaré : « En 2012, Macky Sall avait dit à Abdoulaye Wade qu’il allait mettre en place un gouvernement parallèle s’il reportait l’élection. Nous, le 02 avril, on ne lui donnera pas une seconde. S’il reporte l’élection, le 03 avril, il ne sera plus notre président. Ce qu’il disait en 2012, on va le faire. On mettra en place un gouvernement parallèle. Non au report. »

Cette déclaration audacieuse fait référence aux événements de 2012, où Macky Sall, alors opposant, avait menacé de former un gouvernement parallèle si le président Abdoulaye Wade reportait l’élection. Guy Marius Sagna semble maintenant prêt à concrétiser cette menace en cas de report de l’élection présidentielle de février.

La position de Guy Marius Sagna reflète les inquiétudes croissantes au sein de l’opposition quant à d’éventuels retards dans le processus électoral. Le député appelle à une mobilisation massive des forces démocratiques pour faire pression contre toute tentative de report.

Il est à noter que le contexte politique au Sénégal reste tendu, notamment en raison des débats sur les conditions d’élimination de certains candidats, dont Karim Wade. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire vise à éclaircir ces circonstances et à garantir un processus électoral transparent et équitable.

L’annonce de Guy Marius Sagna quant à la formation d’un gouvernement parallèle en cas de report souligne la fermeté de l’opposition face à toute remise en question du calendrier électoral, tandis que le pays se prépare à un moment crucial de son processus démocratique.

Vers une révolution numérique dans le secteur de la Santé au Sénégal : Signature d’une convention entre le MSAS et SENUM SA

Le Sénégal s’engage résolument vers l’avenir de la santé numérique avec la signature d’une convention cadre entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et SENUM SA, marquant ainsi une étape cruciale vers l’intégration des technologies de l’information dans le secteur de la santé.

L’accord, signé récemment, vise à établir les bases d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement sénégalais et SENUM SA, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. L’objectif principal de cette alliance est de promouvoir la santé numérique et de créer un écosystème intégré qui améliorera l’efficacité des services de santé dans le pays.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour moderniser le système de santé sénégalais. « La santé numérique représente une opportunité exceptionnelle d’optimiser la prestation des soins de santé, d’améliorer la gestion des données médicales et de renforcer la connectivité entre les différents acteurs du secteur de la santé », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature.

Le partenariat entre le MSAS et SENUM SA s’articulera autour de plusieurs axes majeurs, notamment :

Gestion Électronique des Dossiers Médicaux : La mise en place d’un système de gestion électronique des dossiers médicaux permettra aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et efficacement aux informations médicales des patients, facilitant ainsi le suivi des traitements et des antécédents médicaux.

Télémédecine : L’intégration de solutions de télémédecine permettra de désenclaver les zones éloignées en offrant des consultations médicales à distance. Cela contribuera à garantir un accès équitable aux soins de santé à l’ensemble de la population.

Systèmes d’Information Sanitaire : Le renforcement des systèmes d’information sanitaire favorisera la collecte, l’analyse et la gestion efficace des données de santé, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la planification stratégique.

Formation et Sensibilisation : Des programmes de formation seront mis en place pour familiariser les professionnels de la santé avec les nouvelles technologies et assurer une transition en douceur vers la santé numérique.

SENEGAL-ELECTRICITE-COLLECTIVITE / Ndiaganiao : le village de Kothiane connecté au réseau électrique

Le village de Kothiane, situé dans la commune de Ndiaganiao (Mbour, Ouest) a été connecté, mardi, un peu tard dans la soirée, au réseau électrique de la Senelec, a appris l’APS du maire de Ndiaganiao.

”Aujourd’hui, nous avons mis en service l’électrification du village de Kothiane, un des dizaines de village en cours d’électrification par le PUDC (Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) », a dit Téning Séne, maire de la commune de Ndiaganiao.

Selon elle, la satisfaction de cette “vieille doléance“ est comme un »rêve qui s’est réalisé » pour ce village de 600 habitants.

Le village de Kothiane a bénéficié de ce programme de l’État du Sénégal, qui vise à améliorer l’accès des populations rurales aux services sociaux de base, à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques.

»Le PUDC a initié dans le cadre du programme de deux milles villages, l’électrification des villages de Tassette, Keur Waly venant de Soum Soum peulh, Sanghay, Gnigning, Kothiane », a ajouté l’édile de Ndiaganiao.

”D’autres gros villages sont en cours d’électrification”, a dit Mme Séne, selon qui, Ndiaganiao compte 38 villages, dont seuls moins de 20 sont électrifiés.

Téning Sène a plaidé pour que le prochain programme couvre les hameaux non encore connectés au réseau électrique. Sa collectivité compte sur le PUDC pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2026, a dit Téning Séne

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des « irrégularités » dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Sédhiou : Les bailleurs réclament plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées

Une dizaine de bailleurs à Sédhiou, réunis au sein d’un collectif, a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse hier, réclamant plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées. Ces bailleurs ont mis leurs propriétés à la disposition de l’État via la Sn Sogepa pour héberger divers services publics et l’administration territoriale.

Le porte-parole du collectif, Jules Souleymane Sow, a qualifié la situation d’inacceptable et d’insoutenable, mettant en péril le gagne-pain de nombreux bailleurs. Il a dépeint une réalité sombre, mentionnant que certains d’entre eux sont malades et incapables de se soigner, tandis que d’autres ont contracté des prêts bancaires et ne peuvent plus rembourser. Certains dépendent également de ces revenus pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille, y compris la scolarisation des enfants et les cérémonies familiales.

Jules Souleymane Sow a souligné que le paiement des locations n’a jamais été régulier. Il a rappelé qu’en 2020, la situation avait été partiellement résolue avec la régularisation de 36 mois d’arriérés grâce à l’intervention du président de la République. Cependant, il a insisté sur le fait que cette résolution n’était pas suffisante pour garantir une stabilité financière à long terme pour les bailleurs, qui continuent de faire face à des retards de paiement préjudiciables à leur bien-être économique.

Commission d’enquête parlementaire : les obstacles potentiels à l’initiative du PDS

Les députés se sont réunis en plénière ce mercredi pour discuter de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire initiée par le groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie). Cette commission vise à éclairer les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en prévision de l’élection présidentielle du 25 février prochain, impliquant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye pourrait compliquer cette initiative. En vertu de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est stipulé qu’« il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours ».

Le texte ajoute : « Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. » La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye, notamment pour outrage à magistrat, diffamation et discrédit sur une décision de justice, pourrait entraver l’initiative parlementaire du PDS. Le procureur de la République ne s’était pas encore saisi de l’affaire jusqu’à la rédaction de cet article.

Adji Mergane Kanouté défend l’examen du projet de résolution sur la commission d’enquête parlementaire

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a pris la défense de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission a pour objectif d’élucider les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la course présidentielle. Invitée sur « Rfm Matin » ce mercredi 31 janvier, elle a souligné que le Conseil constitutionnel a le droit d’assurer ses prérogatives, tout comme les députés ont le droit de créer une commission d’enquête parlementaire.

Adji Mergane Kanouté a affirmé que le pouvoir législatif ne doit pas être piétiné, et que la création d’une commission d’enquête parlementaire est légitime dans ce contexte. Elle a souligné que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a accusé leur candidat Amadou Ba, et pour éliminer tout soupçon avant les élections, ils veulent que la lumière soit faite sur ces accusations.

Actuellement, les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale pour finaliser la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption et de conflits d’intérêts impliquant des juges du Conseil constitutionnel. Le PDS a initié cette procédure le 25 janvier, au lendemain de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Association de malfaiteurs : Condamnation d’une prostituée à Mbour

A. Guèye, une prostituée réputée de Mbour, a été condamnée à deux ans de prison, dont un ferme, pour association de malfaiteurs avec usage d’une arme blanche. Son amant, également poursuivi, est en cavale. Les faits remontent à la nuit du 31 décembre 2023, lorsque le couple décide de passer la nuit dans une auberge pour célébrer le Nouvel An. Ils engagent les services d’un conducteur de moto-Jakarta, M. Thiongane.

En cours de route, ils agressent violemment le conducteur, armé d’une machette, et lui volent sa recette quotidienne ainsi que sa moto. Malgré ses blessures, la victime parvient à alerter ses collègues Jakarta men qui reconnaissent la prostituée comme étant complice. Les forces de l’ordre se rendent chez A. Guèye, où ils découvrent la moto, mais son amant, Aliou, s’est enfui avec l’argent.

Le tribunal de grande instance de Mbour a condamné A. Guèye à deux ans de prison, dont un ferme, pour son rôle dans cette affaire. Son amant est toujours en fuite, et l’enquête se poursuit pour le retrouver. Cet incident souligne les risques liés aux agressions violentes impliquant des prostituées et leurs complices dans certaines régions du Sénégal.

Tensions à l’Assemblée nationale sénégalaise autour d’une commission d’enquête

Les échanges tendus ont atteint leur apogée lorsque Mame Diarra Fam a vigoureusement empêché Thierno Alassane Sall de prendre la parole, allant même jusqu’à l’intercepter physiquement lors de sa marche vers le podium. Malgré l’intervention de Guy Marius Sagna pour apaiser la situation, d’autres parlementaires ont exprimé leur détermination à faire taire Thierno Alassane Sall. La députée a reçu le soutien d’autres parlementaires qui ont contribué à évacuer Thierno Alassane Sall de l’enceinte parlementaire avec l’assistance de Birame Souleye Diop et d’autres collègues.

Face à l’intensité du désordre, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a pris la décision de suspendre temporairement la séance. Cet incident témoigne des tensions grandissantes au sein du parlement sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

La députée Gueye du PDS provoque l’altercation à l’Assemblée nationale

Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise le 31 janvier 2024, une altercation violente a éclaté entre Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam du Parti démocratique sénégalais (PDS). L’incident a été déclenché par les propos de Mme le député Gueye lors de son discours, dans lequel elle a accusé Thierno Alassane Sall d’avoir invalidé la candidature de Karim Meissa Wade en introduisant un recours auprès du Conseil constitutionnel.

Les déclarations de Mme le député ont provoqué la colère de Thierno Alassane Sall, qui s’est approché du Président de l’Assemblée nationale pour exprimer son indignation. C’est à ce moment-là que Mame Diarra Fam et un autre député du PDS ont tenté de déloger Thierno Alassane Sall, entraînant une confrontation physique.

La députée Gueye a également remis en question l’impartialité du Conseil constitutionnel, soulignant l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade en 2023 sans vérification de sa nationalité en 2019. Elle a appelé au report des élections pour réintégrer Karim Meissa Wade dans le processus électoral.

Cet épisode met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de « forfaiture » et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces « manquements graves », ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une « énième forfaiture » contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

La séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise a été marquée par des tensions et des violences physiques. Les débats portaient sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sall, qui avait déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cela a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre.

Une confrontation physique s’est ensuivie, impliquant Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. La situation a dégénéré lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Cet incident souligne la polarisation et l’animosité entourant les discussions politiques au Sénégal, en particulier en cette période électorale.

Commission d’enquête parlementaire : Guy Marius Sagna exprime sa colère…

La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, proposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, suscite des réactions, notamment celle du député de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna. Dans une vidéo diffusée, le député s’est offusqué du traitement sélectif des dossiers au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise.

Guy Marius Sagna a dénoncé ce qu’il considère comme un non-respect de l’article 60 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qualifiant l’institution de « anti-démocratique ». Il a exprimé son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme une hiérarchisation des Sénégalais en « première zone » et « seconde zone ».

Le député a souligné que la proposition de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire ne devrait pas être traitée avec plus de dignité que celles déposées par d’autres députés avant celle du PDS/Wallu en décembre 2023. Selon Guy Marius Sagna, le traitement des cas devrait se faire par ordre d’arrivée.

Rappelons que les députés libéraux du PDS/Wallu ont initié cette démarche pour enquêter sur ce qu’ils considèrent comme des « connexions douteuses » et des « conflits d’intérêts » de certains juges constitutionnels, en réaction à l’élimination de leur candidat Karim Wade de la course présidentielle.

Présidentielle au Sénégal : Amsatou Sow Sidibé exige la libération de Bassirou Diomaye Faye et appelle à une « 3e Voie »

Dans le contexte pré-électoral au Sénégal, Amsatou Sow Sidibé, présidente du mouvement Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR/Leneen), a émis une déclaration demandant la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques, en particulier le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Dans un communiqué transmis à Seneweb le 31 janvier, Amsatou Sow Sidibé a souligné l’importance de préserver l’intégrité de la démocratie sénégalaise. Elle a appelé à la libération du candidat Bassirou Diomaye Faye, mettant en avant le respect des droits et des principes démocratiques.

Par ailleurs, la présidente de CAR/Leneen a avancé l’idée d’une « 3e voie » comme alternative pour éviter une polarisation politique excessive et favoriser la réconciliation de toutes les franges de la population sénégalaise. Cette proposition vise à assurer la souveraineté sécuritaire et économique du pays, offrant ainsi une option différente aux citoyens.

Amsatou Sow Sidibé a également exprimé des préoccupations quant aux « tares graves et inadmissibles » des procédures électorales au Sénégal, dénonçant notamment le manque de fiabilité du fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel. Ces déclarations soulignent les enjeux et les défis qui entourent le processus électoral dans le pays, à l’approche de l’élection présidentielle.

Drame à Thiaroye-sur-Mer : Mort suspecte de deux sœurs, un autre membre de la famille hospitalisé

Thiaroye-Sur-Mer a été secoué par un drame tragique, marqué par la mort suspecte de deux sœurs, S. et A. Diop, et l’hospitalisation d’un autre membre de la famille. L’incident a semé l’émoi au sein de la communauté, laissant place à des interrogations sur les causes exactes de ces décès.

Jusqu’à présent, le mystère entoure les circonstances de cette tragédie, générant diverses spéculations au sein de la population locale. Si certaines sources évoquent la possibilité d’une intoxication alimentaire, d’autres plaident pour la prudence en attendant les résultats d’une enquête approfondie.

Selon des informations rapportées par l’AS, une théorie suggère que les deux sœurs auraient ingéré un désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille. Toutefois, cette hypothèse nécessite une confirmation officielle.

Cette situation a provoqué une onde de choc parmi les proches et la communauté locale, confrontés à l’incompréhension et à la tristesse. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant ces décès et déterminer s’il s’agit d’un accident tragique ou d’un acte criminel.

Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour apporter des réponses aux familles endeuillées et pour aider la communauté à surmonter cette épreuve douloureuse et inattendue.

Effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla : Macky Sall exprime sa compassion

Suite à l’effondrement tragique d’un bâtiment survenu hier mardi au quartier Khar Yalla de Grand-Yoff, le président Macky Sall a exprimé sa profonde compassion sur sa page officielle X (ex-Twitter).

Le président a publié le message suivant : « Je suis profondément attristé par le tragique effondrement d’un bâtiment, à Khar Yalla, occasionnant sept décès et des blessés graves. J’adresse mes condoléances émues aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. »

Cet incident tragique a entraîné la perte de sept vies et a laissé plusieurs personnes grièvement blessées. Les autorités locales et les équipes de secours sont intervenues rapidement sur les lieux pour porter assistance aux victimes et coordonner les opérations de sauvetage.

Les enquêtes sur les causes de l’effondrement seront probablement lancées pour déterminer les responsabilités éventuelles dans cet incident. Cela souligne également la nécessité de renforcer la surveillance et la régulation des normes de construction pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

Thiaroye : Tentative d’égorgement sur fond de démence – La famille sous le choc

C. F., un homme de 51 ans, résidant à Thiaroye, est actuellement en garde à vue à la police locale après avoir tenté d’égorger ses deux filles âgées de 5 et 3 ans. L’horreur a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de la police locale, qui a interrompu l’acte macabre.

Selon des informations exclusives de Seneweb, l’homme aurait séquestré ses deux enfants dans sa chambre avant de commencer à trancher la gorge de sa cadette, A. F. La fillette blessée a été immédiatement conduite aux soins intensifs de l’hôpital de Fann.

Les sources indiquent que C. F. aurait basculé dans la démence après son retour au Sénégal suite à un long séjour en France. Les Échos du jour rapportent que lors de ses crises, il terrorisait sa famille et proférait des menaces. En raison de son état mental, il avait suspendu ses activités commerciales et suivait un traitement à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, avec le soutien de son épouse.

Lors de sa dernière crise, l’homme aurait séquestré ses deux filles, criant le nom d’un membre de sa belle-famille et proférant des menaces. Il aurait accusé la famille de comploter contre lui et aurait averti qu’une tentative de le tuer aboutirait à deux cadavres dans la maison.

L’incident a plongé la famille dans le choc, mettant en lumière les défis liés à la santé mentale et à ses conséquences dévastatrices sur la vie familiale. Les autorités enquêtent sur l’affaire pour comprendre les circonstances exactes et déterminer les actions à entreprendre pour assurer la sécurité de tous les membres de la famille.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Thiaroye-Sant: Un père de famille a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans

Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.

Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.

C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.

Source: Libération

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Equipe Nationale : « Désolé, vous ne méritez pas ça… », Le message très émouvant de Moussa Niakhaté après l’élimination des Lions

Le défenseur de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter après cette défaite. Il se dit « désolé » pour le penalty raté.

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, à égalité au terme de la prolongation (1-1), ont du se départager lors d’une séance de tir aux but en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. 5 à 4 pour les Eléphants. Les champions d’Afrique sortants, devant pendant plusieurs minutes dans cette rencontre, ont cru filer vers la victoire mais les Ivoiriens sont revenus à la marque à la 86e minute. Lors de cette séance fatidique, Moussa Niakhaté, troisième tireur côté sénégalais, a vu sa tentative repousser par le poteau de Yahia Fofana.

FERA - Fonds d

Quelques heures après cette désillusion, le défenseur central de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter, via un message très émouvant. « Désolé, écrit celui qui a pourtant réalisé un superbe match dans l’ensemble. Je suis conscient que ce penalty manqué a conduit à notre élimination de cette CAN23. Ça a brisé le rêve de mes coéquipiers, de ce staff et des millions de supporters de cette Equipe Nationale. Vous ne méritez pas ça. Ce groupe avait la qualité et l’objectif de rentrer avec la coupe à Dakar. J’en suis conscient et j’en prend la responsabilité. Ça va être dur à avaler pour moi et je sais que j’oublierai jamais. »

Dans son message, Niakhaté salut quand même le soutien des supporters. « Ce sentiment de culpabilité personne ne pourra me l’enlever ni même ma famille ni même ce groupe malgré leur soutien infaillible. Mais quand je vois vos messages… je réalise encore plus la chance que j’ai d’être sénégalais, Alhamdulilah. Et d’évoluer dans cette Équipe Nationale. Sincèrement j’ai pas de mots pour vous. Mon seul but à partir d’aujourd’hui sera de me rattraper et de vous rendre l’amour que vous me témoignez en vous offrant un titre à l’avenir Je vous en dois une ! » Un très beau message à la hauteur des performances du joueur dans sa première CAN.

CAN2023 : L’Afrique du Sud sort le Maroc dès les huitièmes de finale (2-0) !

Nouvelle énorme sensation à la CAN des surprises. L’Afrique du Sud a terrassé le Maroc en huitièmes de finale (2-0). Les Lions de l’Atlas n’accompagneront pas la Côte d’Ivoire en quarts de finale et prennent donc la porte.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Forum d’Animation Socio-Économique : L’autonomisation des femmes au cœur des préoccupations à Pikine

Dans le cadre de l’initiative visant à octroyer des financements aux organisations féminines, un forum d’animation socio-économique sera présidé par Mme le Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Fatou Diane Gueye. Cet événement crucial se tiendra le 02 Février 2024 à l’esplanade de l’Arène Nationale à partir de 15h, marquant une étape importante pour l’autonomisation des femmes du département de Pikine.

L’objectif principal de ce forum est de créer une plateforme dynamique pour discuter et mettre en œuvre des initiatives visant à renforcer l’autonomie des femmes dans la région. La présence de Mme le Ministre témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’autonomisation des femmes, reconnaissant leur rôle crucial dans le développement socio-économique du pays.

Les organisations féminines joueront un rôle central dans ce processus, en présentant leurs projets et en partageant leurs expériences. Ce forum offre une opportunité unique d’échanger des idées, de créer des partenariats et d’explorer des stratégies innovantes pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes.

L’événement mettra en lumière le rôle clé de Mme Fatou Diane Gueye, Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, dans la promotion de l’émergence des femmes au sein de la société sénégalaise. Son leadership et son engagement envers les questions de genre seront mis en avant, soulignant l’importance de créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes.

Le hashtag Emergence Au Féminin sera utilisé pour encourager la participation en ligne et pour susciter un dialogue plus large sur les médias sociaux. Les citoyens, les organisations et les partenaires intéressés par la question de l’autonomisation des femmes sont invités à suivre et à contribuer à la discussion.

Ce forum s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement sénégalais visant à promouvoir l’égalité des sexes, à créer des opportunités économiques pour les femmes et à renforcer leur rôle en tant que moteurs du développement. L’autonomisation des femmes est un pilier essentiel de la croissance inclusive et durable du Sénégal, et cet événement marque une étape significative dans la concrétisation de cet engagement.

Le Sénégal célèbre la journée internationale de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN)

La célébration de cette journée offre une opportunité symbolique de faire le point sur les progrès réalisés, tout en constituant un moment propice pour plaider en faveur d’efforts accrus et renforcer la mobilisation en vue de préserver les avancées enregistrées. Il s’agit également d’une occasion de réaffirmer la volonté du gouvernement, de la communauté et des partenaires de collaborer pour lutter contre les inégalités à l’origine des MTN et de réaliser des investissements significatifs et durables pour soulager les personnes touchées.

Les Maladies Tropicales Négligées sont reconnues comme des problèmes nécessitant une action mondiale en vertu de la cible ODD 3.3 des Nations Unies, appelant à « mettre fin à l’épidémie de SIDA, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées » d’ici 2030. La réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) est étroitement liée à la réussite des objectifs concernant les maladies tropicales négligées.

Le Sénégal est endémique à 14 MTN, couvrant des domaines allant de la chimio-prévention à la prise en charge au cas par cas. Ces maladies ont des répercussions graves telles que la stérilité, le cancer de la vessie, la cécité, les lymphœdèmes, l’hydrocèle, des glomérulonéphrites, une insuffisance rénale, et même la mortalité.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, aligné sur la vision du Président de la République visant à améliorer les services de santé, s’est engagé à lutter de manière durable contre les maladies tropicales négligées. Les efforts déployés pour contrôler et éliminer ces maladies intensifient, avec un engagement politique fort pour éradiquer les MTN d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable.

Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

Le musée historique de Gorée, sur l’île éponyme au large de Dakar, abrite actuellement une exposition exceptionnelle dédiée à douze ans de fouilles archéologiques dans la vallée de la Falémé, dans le Sénégal oriental. Ces fouilles ont mis au jour des vestiges qui retracent l’histoire et la culture du peuplement sénégalais sur une période impressionnante de plus de 300 000 ans.

Ces sites offrent un aperçu fascinant de la manière dont les populations se sont adaptées aux variations climatiques, développant des techniques pour exploiter les ressources de la vallée de la Falémé dans tous les domaines. Les résultats des recherches sont présentés à travers des panneaux, des vitrines exposant des objets retrouvés, des vidéos, des photos, et des entretiens avec des scientifiques.

Matar Ndiaye a souligné l’ampleur du travail réalisé au cours de ces douze années, avec la participation de spécialistes et des analyses effectuées dans les meilleurs laboratoires mondiaux. Cette exposition met en lumière un peuplement très ancien et représente un honneur pour le Sénégal.

Le professeur Eric Huysecom de l’université de Genève, partenaire suisse du projet, a souligné que cette initiative a favorisé des échanges Nord-Sud ainsi que des collaborations Sud-Sud entre des étudiants de différentes nationalités africaines.

Une quarantaine de chercheurs de diverses disciplines ont contribué à ce projet de recherche, établissant ainsi une compréhension approfondie du passé de la Falémé sur plus de 300 000 ans. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 30 avril prochain, constitue une fenêtre fascinante sur l’histoire ancienne du Sénégal.

CAN 2023 : Le Mali bat le Burkina Faso (2-1) et rejoint la Côte d’Ivoire en quarts de finale

Au terme d’une rencontre bien maîtrisée, le Mali a remporté son duel de huitième de finale face au Burkina Faso (2-1). Les Aigles se qualifient donc pour les quarts de finale de cette CAN, où ils affronteront la Côte d’Ivoire, vendredi 2 février.

Le Mali a battu le Burkina Faso (2-1), mardi à Korhogo, et s’est qualifié pour un quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) contre la Côte d’Ivoire. Les « Aigles » du Mali ont marqué au début de chaque période, un but contre son camp d’Edmond Tapsoba (3) et le troisième but dans la compétition de Lassine Sinayoko (47), avant la réduction du score du capitaine burkinabè Bertrand Traoré (57 s.p.).

Renforcement du capital humain au Sénégal : Triomphe de la première édition du « Dakar Soft Skills Forum »

La première édition du « Dakar Soft Skills Forum » a connu un succès retentissant, réunissant des intervenants majeurs du secteur de la formation, des experts, des étudiants, des employeurs, ainsi que des représentants officiels et des partenaires techniques et financiers au Sénégal. Cet événement, dédié au renforcement du capital humain, a offert une plateforme dynamique pour discuter des compétences essentielles nécessaires dans le contexte professionnel en constante évolution.

Sur deux jours, les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur les différentes dimensions des « Soft Skills » et de discuter de la manière dont ces compétences comportementales et relationnelles peuvent être intégrées dans le développement du capital humain au Sénégal.

Mamadou Mounirou Ly a encouragé une collaboration accrue entre les partenaires techniques et financiers afin de soutenir davantage la formation des jeunes. Il a rappelé les efforts soutenus des autorités sénégalaises dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’insertion, en mettant en avant des initiatives telles que le programme « Xeeyu Ndawni ».

La jeunesse a été identifiée comme le moteur de l’avenir du pays, et M. Ly a souligné l’importance cruciale de les former, les informer et les accompagner pour les sensibiliser aux enjeux actuels et futurs du monde.

Le « Dakar Soft Skills Forum » a ainsi apporté une contribution significative à la réflexion sur le renforcement du capital humain au Sénégal, fournissant une plateforme dynamique pour partager des idées novatrices et des pratiques exemplaires dans le domaine de la formation professionnelle et du développement des compétences.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Sénégal : Formation de cinquante femmes « Ndayou Daara » à la fabrication de savon et d’eau de javel

Une session de formation en fabrication de savon et d’eau de javel a été organisée à Dakar au profit de cinquante marraines d’écoles coraniques et de mères volontaires. Cette initiative, portée par la Direction de l’emploi, vise à renforcer les compétences économiques des participantes dans le but de favoriser des activités génératrices de revenus.

La formation, qui s’est déroulée à la Maison du Coran aux Maristes sur une durée de deux jours, a été axée sur la saponification et la javellisation. Ndèye Codou Mbow, chargée des initiatives communautaires et de l’autonomisation de la femme à la Direction de l’emploi, a souligné l’importance de doter ces femmes de compétences dans ces domaines spécifiques pour qu’elles puissent développer des sources de revenus durables.

L’objectif principal de cette formation est d’améliorer l’hygiène au sein des écoles coraniques, appelées « daara », et de promouvoir le développement durable au sein de la communauté. La plupart des participantes sont des mères volontaires ou des marraines d’écoles coraniques qui s’occupent bénévolement du linge des enfants de la rue.

Ndèye Aïssatou Sarr, membre de l’association nationale des « Ndayou Daara » du Sénégal, a exprimé sa gratitude envers les initiateurs de la formation. Elle a souligné que la vente des produits fabriqués lors de cette formation pourrait fournir des rentrées d’argent supplémentaires, contribuant ainsi à aider davantage les enfants de la rue pris en charge par ces femmes bénévoles.

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

Khalifa Ababacar Sall approuve et signe le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique »

La coalition Taxawu Sénégal a officiellement signé le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique » ce mardi 30 janvier 2024. L’initiative, portée par la Coalition de la société civile, vise à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI). Parmi les signataires de cette convention nationale figurent des personnalités telles que Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Mahammad Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall, Rose Wardini, et Boubacar Camara.

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, exprime sa satisfaction quant à cette avancée significative. Il s’est dit ravi de participer à la concrétisation de cet engagement pris depuis les années 2008-2009, soulignant l’importance de mettre en œuvre les accords conclus pour redonner au Sénégal sa place légitime sur la scène internationale.

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, a honoré de sa présence la signature du pacte et a affirmé son engagement à respecter l’ensemble des conclusions et engagements résultant des travaux des Assises nationales et de la CNRI. Il a souligné que cette démarche reflète sa constance à répondre à l’appel du peuple émanant des assises.

L’ancien maire de Dakar s’est également dit honoré par l’actualité et la pertinence des résultats des travaux des Assises nationales et des conclusions de la CNRI. Son engagement en faveur de la bonne gouvernance démocratique et du respect des accords préalablement établis demeure constant, selon ses déclarations.

Cette signature témoigne de la volonté collective de plusieurs acteurs politiques de mettre en pratique les recommandations des Assises nationales et de la CNRI, œuvrant ainsi pour une gouvernance démocratique et transparente au Sénégal. Elle pourrait également avoir des implications significatives dans le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Polémique autour du Conseil Constitutionnel au Sénégal : Risque de remake des événements de 1993, alerte d’actions républicaines

Une vive polémique agite actuellement la scène politique sénégalaise, mettant en lumière des suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel et suscitant des craintes de blocages institutionnels. La plateforme Actions Républicaines, soutenant le candidat Amadou Ba, a publié un communiqué dénonçant les manœuvres qui, selon elle, pourraient conduire à une situation similaire à celle de 1993.

La décision du Conseil constitutionnel d’écarter la candidature de Karim Meïssa Wade, membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a suscité des critiques de la part des soutiens de ce dernier. Des allégations de « corruption » visant certains membres du Conseil constitutionnel ont émergé, entraînant une réaction du bureau de l’Assemblée nationale, favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS.

Actions Républicaines exprime dans son communiqué des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de cette commission d’enquête à des fins politiques, cherchant à influencer l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La plateforme souligne que la décision du Conseil constitutionnel est légale et motivée, répondant aux exigences de conformité légale et de sincérité des déclarations.

Le communiqué rappelle également les événements de 1993, lorsque feu Kéba Mbaye, président du Conseil constitutionnel, avait démissionné sous la pression du PDS. Actions Républicaines souligne qu’il est crucial d’éviter un scénario similaire, appelant à la préservation de la stabilité du pays et à la vigilance face aux considérations politiques potentiellement préjudiciables à la démocratie sénégalaise.

La plateforme insiste sur l’absence de justification pour le report de l’élection présidentielle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas de compétence sur le Conseil constitutionnel. Elle appelle le Président de la République à ne pas affaiblir l’intégrité du Conseil constitutionnel et souligne que le respect scrupuleux du calendrier électoral est essentiel pour garantir la paix et la stabilité.

En conclusion, Actions Républicaines appelle à l’unité des voix en faveur de la démocratie et du respect de la République, face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture d’une telle gravité », et encourage toutes les forces démocratiques à s’opposer aux manœuvres qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral.

Free Sénégal révolutionne la communication et la connectivité dans les régions sylvopastorales avec l’intégration du Pulaar

Dans un geste novateur, le Directeur Général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, a annoncé une initiative audacieuse visant à intégrer la langue Pulaar dans tous les supports de communication de l’opérateur téléphonique. L’annonce a été faite lors d’une visite à Dahra, où une convention a été signée avec l’association Potital Djoloff, ouvrant ainsi la voie à une communication plus accessible pour la communauté Hal-Pulaar.

Selon Mamadou Mbengue, les clients de Free Sénégal auront bientôt la possibilité de choisir le Pulaar comme langue de communication avec le service client, permettant ainsi une communication plus efficace, en particulier pour les membres de la communauté Peul en milieu rural qui ne parlent pas le wolof.

Boubou Ciré Ba, président de l’association « ya wuiuir pulaar », a exprimé sa satisfaction envers cette décision, soulignant l’importance de cette avancée pour les Peuls en milieu rural qui éprouvent des difficultés à communiquer avec les téléconseillers des autres opérateurs établis au Sénégal. Il a également appelé toutes les familles Hal-Pulaar du pays et de la diaspora à opter pour les puces de Free pour faciliter la communication.

Outre cette avancée linguistique, Free Sénégal s’est engagé à renforcer sa présence dans la zone Sylvopastorale. Mamadou Mbengue a annoncé l’installation d’antennes dans le Djoloff et le Fouta afin d’améliorer le réseau, offrant ainsi aux populations locales un accès à un réseau 4G avec une connexion internet rapide.

Ziguinchor : Un projet d’envergure pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance cible 2 040 personnes

Un projet ambitieux intitulé « Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance » a été officiellement lancé aujourd’hui à Ziguinchor. Porté par l’ONG Humanité et Inclusion, anciennement Handicap International, ce projet vise à toucher directement 2 040 personnes, dont 1 020 femmes et 1 020 hommes, dans dix localités des départements de Ziguinchor et Goudomp, région de Sédhiou. Au total, environ 5 000 personnes seront impactées directement et indirectement.

Le chef de projet Réduction de la Violence Armée (RVA) au sein de l’ONG, Ousmane Diallo, a présenté les grandes lignes du projet lors de son lancement. « Les jeunes bénéficiaires du projet seront formés et sensibilisés. Nous allons organiser des animations sportives et des jeux pour leur permettre de se retrouver, de vivre ensemble et de recréer cette ambiance d’avant », a-t-il déclaré. Financé par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du ministère des Affaires étrangères de la France, le projet s’étend de novembre 2023 à octobre 2024.

La mise en œuvre du projet sera assurée par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance et l’ONG Play International. L’objectif principal est de promouvoir une cohésion sociale durable en renforçant le dialogue intercommunautaire à travers diverses activités telles que le sport, les loisirs, la médiation, la prévention des conflits, la mobilisation sociale et communautaire, en garantissant la participation active des jeunes et des femmes dans la construction de la paix.

Ousmane Diallo a souligné que le projet intervient dans un contexte où de nombreuses populations, vivant souvent dans des conditions de pauvreté, de promiscuité et d’insécurité, sont exposées aux risques d’accidents liés aux mines et aux restes explosifs de guerres. Le projet s’engage à accompagner le retour de ces populations dans leurs localités respectives.

Un Engagement Financier et Humain pour une Casamance Réconciliée

L’ONG Humanité et Inclusion s’investit ainsi financièrement et humainement dans cette initiative qui vise à favoriser le vivre-ensemble et à contribuer à la réconciliation dans une région marquée par des années de conflit. Le projet entend redonner aux jeunes la possibilité de se rassembler, d’échanger et de partager des moments de joie à travers des activités ludiques et sportives.

La mobilisation sociale et communautaire sera au cœur de cette démarche, impliquant activement les jeunes et les femmes dans la construction d’une paix durable. Les organisateurs du projet sont convaincus que le renforcement de la cohésion sociale contribuera non seulement au retour des populations dans leurs localités, mais aussi à la création d’un environnement propice au développement économique et social de la Casamance.

Ce projet d’envergure s’inscrit dans une démarche de reconstruction et de pacification, symbolisant l’espoir d’un avenir plus serein pour une région longtemps marquée par les séquelles des conflits. Les mois à venir seront déterminants pour mesurer l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des populations concernées et sur la dynamique de paix en Casamance.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

MI-TEMPS : Le Mali prend l’avantage sur le Burkina Faso avec un but d’avance !

À la mi-temps du passionnant affrontement entre le Mali et le Burkina Faso, le tableau d’affichage affiche un avantage en faveur de l’équipe malienne, qui a réussi à inscrire un but. Cette rencontre tant attendue, qui s’inscrit dans le cadre d’une compétition sportive de haut niveau, a captivé l’attention des amateurs de football des deux nations.

Le match, disputé avec intensité, a été le théâtre de différentes phases de jeu, avec des efforts notables des deux côtés pour prendre le contrôle du terrain. La compétition entre le Mali et le Burkina Faso est toujours source d’émotions fortes, chaque équipe cherchant à démontrer sa maîtrise tactique et technique sur le terrain.

Les détails spécifiques du but marqué pendant cette première période offrent matière à discussion et à analyse. Les stratégies déployées par les entraîneurs, les performances individuelles des joueurs, ainsi que les moments clés du match contribuent à l’excitation générale entourant cette compétition.

Le public, passionné et engagé, vit au rythme des actions sur le terrain, chaque arrêt, chaque dribble et chaque tir étant accueilli avec des réactions variées dans les tribunes et devant les écrans. Les médias sociaux sont également en ébullition, les supporters exprimant leurs sentiments et partageant des analyses sur le déroulement du match.

Alors que la mi-temps offre une pause dans cette confrontation intense, l’anticipation pour la seconde moitié du match est à son comble. Les deux équipes ont encore tout à prouver, et les spectateurs du monde entier attendent avec impatience le dénouement de ce duel palpitant entre le Mali et le Burkina Faso.

La suite de la rencontre promet des moments de tension, de suspense et d’excitation, et le monde du football retient son souffle en attendant de voir quelle équipe émergera victorieuse à la fin de ce face-à-face captivant.

Démenti formel : Aucun cas de décès ou de violence envers la communauté ivoirienne à Dakar après le match de football

Suite à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant un prétendu décès et des violences envers la communauté ivoirienne à Dakar à la suite du match de football entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les autorités sénégalaises et ivoiriennes ont émis un démenti formel.

Selon le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, aucune situation de décès lié à l’événement sportif ni d’actes violents envers la communauté ivoirienne n’a été constatée dans le département de Dakar. Les services hospitaliers n’ont enregistré aucun individu blessé après le match, et aucune déclaration de violence envers des étrangers n’a été déposée auprès des services de police.

La première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a également confirmé que la rumeur était totalement infondée après des vérifications approfondies. Une délégation de l’ambassade s’est rendue à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le supposé corps de la victime aurait été transféré, mais aucun citoyen ivoirien n’a été répertorié dans les registres de l’hôpital après le match.

Malgré des mécontentements isolés qui ont suivi le match, la conseillère a souligné que ceux-ci ont été maîtrisés par les forces de l’ordre. Elle a appelé à la sérénité et à la retenue, tant du côté des résidents ivoiriens à Dakar que de ceux en Côte d’Ivoire.

Ces déclarations officielles mettent en lumière l’importance de la vérification des informations avant de les partager, surtout dans le contexte émotionnel entourant les événements sportifs internationaux. La propagation de fausses informations peut avoir des conséquences graves et nuire aux relations entre les communautés.

Réformes à l’OFNAC au Sénégal : Renforcement de la lutte contre la fraude et la corruption

Les députés sénégalais ont récemment apporté des modifications significatives à la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), ainsi qu’à celle relative à la déclaration de patrimoine. Ces réformes interviennent après huit années d’application des dispositions initiales et visent à améliorer l’efficacité du dispositif anti-corruption du pays.

Les principaux points de ces réformes comprennent une extension du champ d’assujettissement, touchant désormais certaines catégories d’agents publics occupant des postes de responsabilité. Cette modification vise à garantir une meilleure couverture des acteurs publics susceptibles d’être impliqués dans des actes de corruption ou de fraude.

Les contrôles effectués par l’OFNAC ont également été précisés pour assurer une application plus claire et efficace des dispositions. De plus, la mise à jour régulière des déclarations de patrimoine est désormais obligatoire.

En ce qui concerne la transparence, la réforme prévoit la publication régulière de la liste des assujettis en règle et de ceux en défaut. Cette mesure vise à informer le public sur la situation patrimoniale des dirigeants publics et à renforcer la confiance dans le processus anti-corruption.

Il est important de noter que ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas au président de la République, dont le régime de déclaration de patrimoine est régi par l’article 37 de la Constitution sénégalaise. De même, les magistrats de la Cour des comptes continueront de déclarer leur patrimoine conformément aux dispositions spécifiques de la loi organique portant statut des magistrats de la Cour des comptes.

El Hadji Omar Youm salue la posture des Casques bleus sénégalais au Mali

Le ministre des Forces armées du Sénégal, El Hadji Omar Youm, a exprimé ses félicitations et sa reconnaissance envers le onzième détachement sénégalais (DETSEN) déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Lors de la cérémonie de dissolution du 11ème DETSEN, Youm a salué la posture responsable et digne des Casques bleus sénégalais, soulignant leur engagement et leur résilience dans un contexte de complexité et de violence au Mali.

Le ministre a rendu hommage au professionnalisme, au courage, à l’abnégation et au dévouement des troupes sénégalaises, soulignant leur adaptabilité et leurs aptitudes opérationnelles démontrées dans des zones telles que Bamako, Gao, Kidal et Mopti. Il a souligné que l’engagement au Mali n’était pas ordinaire pour le Sénégal en raison des liens historiques, culturels et religieux partagés avec ce pays voisin.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte où le Mali a connu des défis complexes en matière de sécurité, et où la mission de maintien de la paix des Nations Unies a joué un rôle crucial dans la stabilité régionale. L’appréciation du ministre envers les Casques bleus sénégalais souligne l’importance du rôle du Sénégal dans les opérations de maintien de la paix et son engagement envers la stabilité dans la région.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

L’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal, a réaffirmé son « attachement profond » aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions, considérés comme les fondements du modèle républicain du pays et essentiels à la stabilité nationale. Cette déclaration intervient dans un contexte de vives discussions après la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à établir une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

Dans un communiqué, l’APR a exprimé son engagement envers la préservation des principes républicains, soulignant que la séparation des pouvoirs et le respect des institutions sont cruciaux pour la stabilité et le vivre-ensemble au Sénégal. Cette déclaration fait suite à la réaction des membres du Conseil constitutionnel, qui ont émis un communiqué lundi exigeant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, soulignant qu’elle pourrait potentiellement déstabiliser les institutions et menacer la paix publique.

Commission d’enquête parlementaire : Les limites et étapes de la procédure

L’Assemblée nationale du Sénégal se prépare à examiner la proposition de résolution du Parti démocratique sénégalais (Pds) visant à créer une Commission d’enquête parlementaire sur la décision du Conseil constitutionnel invalidant la candidature de Karim Meissa Wade à la prochaine élection présidentielle.

La commission des lois a déjà adopté le projet de résolution et a proposé une liste de 11 députés qui devront siéger dans la commission d’enquête parlementaire. Cette proposition sera soumise à l’Assemblée nationale lors d’une séance plénière, où les députés décideront par un vote de la mise en place ou non de la commission d’enquête.

Selon les informations rapportées par Source A, les membres de la commission d’enquête seront choisis en fonction du nombre de membres par groupe parlementaire. Il est prévu que six membres proviennent de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), deux de Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition), deux de Wallu (dirigé par le Pds) et un député non inscrit.

Si la proposition est adoptée en plénière, la commission d’enquête pourra commencer ses travaux dès le lendemain en convoquant les personnes impliquées, les témoins ou toute autre personne pouvant éclairer l’affaire. Cependant, il est souligné que l’audition des membres du Conseil constitutionnel visés dans la procédure nécessitera l’accord du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), conformément à l’article 83 de la Constitution.

Il est important de noter que, conformément à l’article 48, les rapports des commissions d’enquête sont exclusivement destinés à l’Assemblée nationale. La décision de publier ou non le rapport se prend à huis clos. Si l’Assemblée nationale décide de ne pas publier le rapport, tout député qui le fait est pénalement responsable. En cas de publication, seuls le procureur de la République peut s’autosaisir si le rapport présente des faits graves susceptibles de déclencher des poursuites judiciaires.

Renforcement de la sécurité à Mbour : Inauguration du camp du GMI colonel Mayatta Ndiaye

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a présidé l’inauguration du nouveau cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour, nommé en hommage au regretté Colonel Mayatta Ndiaye. Cette initiative vise à répondre à la demande croissante de sécurité de la population et à renforcer la lutte contre l’insécurité.

Le camp du GMI Colonel Mayatta Ndiaye, inauguré ce mardi 30 janvier 2024, jouera un rôle crucial dans la sécurisation de la région de Mbour, particulièrement en raison de son importance démographique et de son statut de zone touristique prioritaire dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE).

Me Sidiki Kaba a rendu un vibrant hommage au Colonel Mayatta Ndiaye, soulignant sa carrière militaire exemplaire. Ancien officier du bataillon des parachutistes, le Colonel Ndiaye a commandé le GMI pendant de nombreuses années, marquant son passage par une discipline rigoureuse et le développement des valeurs essentielles du corps d’élite, telles que la cohésion, l’harmonie et le respect de la hiérarchie. Il a également servi avec distinction lors des guerres d’Indochine et d’Algérie.

Le ministre de l’Intérieur a justifié l’implantation de ce nouveau cantonnement à Mbour en raison de l’importance géographique et démographique de la ville, ainsi que de son rôle clé dans le développement économique du pays.

Me Sidiki Kaba a appelé à une collaboration renforcée entre les forces de sécurité et la population locale, soulignant l’importance du concept de « Police de proximité ». Il a également encouragé les fonctionnaires de police à s’engager davantage auprès de la communauté pour mieux répondre à ses besoins en matière de sécurité.

Lors de la cérémonie, l’édile de Mbour a salué cet investissement comme une contribution significative à la sécurité des habitants de la région, soulignant l’importance de renforcer la sécurité dans un contexte international marqué par la recrudescence de diverses menaces.

Ainsi, le nouveau cantonnement du GMI à Mbour s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la sécurité, contribuant aux multiples réalisations de l’État du Sénégal dans la région, y compris le développement économique et la mise en œuvre de projets stratégiques.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient sa note dans la zone rouge, selon le rapport de Transparency International

L’Organisation Transparency International a récemment dévoilé les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023, plaçant le Sénégal dans la zone rouge avec une note de 43/100, selon les informations relayées par le Forum civil. Cette note est identique à celle attribuée dans les éditions précédentes de l’IPC en 2021 et 2022.

Le Forum civil mentionne dans un document que bien que des initiatives aient été prises, telles que l’adoption de lois sur la lutte contre la corruption, notamment la création d’un Parquet national financier et des modifications à la loi sur l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), le Sénégal demeure en retard dans la prévention de la corruption.

Le Forum civil souligne l’immobilisme institutionnel persistant, pointant du doigt le manque de loi sur l’accès à l’information, l’absence de régulation des financements de campagnes électorales et de financement des partis politiques. Malgré l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020, son efficacité et sa mise en œuvre n’ont pas répondu aux attentes.

La section sénégalaise de Transparency International émet des recommandations, appelant le président de la République à consacrer du temps à la Cour des comptes pour la réception des rapports sur la gestion des organismes publics. De plus, elle encourage le président entrant à prendre des mesures concrètes dans les cent premiers jours après la prestation de serment. Parmi les recommandations figurent la finalisation des textes sur le Cadre général de l’éthique et de la déontologie dans la Fonction publique et la gestion des dossiers des corps de contrôle transmis au président sortant.

En conclusion, le rapport met en lumière les lacunes persistantes dans la lutte contre la corruption au Sénégal malgré les efforts déployés, soulignant la nécessité d’une action plus concrète et d’une mise en œuvre effective des réformes législatives.

Journée brassards rouges : Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio envisagent une grève générale

Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio ont observé une journée de port de brassards rouges suivie d’un rassemblement pour exprimer leur mécontentement face à l’issue insatisfaisante d’une audience avec le secrétaire général adjoint du gouvernement. Cette manifestation a eu lieu conformément aux instructions données par le président de la République le 23 décembre 2023 pour prendre en compte les préoccupations du collectif interministériel, composé de plus de 30 000 agents.

Lors de la rencontre avec le secrétaire général adjoint du gouvernement, les agents ont exprimé leur déception, décrivant le comportement du gouvernement comme « bizarre et incompréhensible ». Malgré des rencontres antérieures avec le cabinet du président, les agents estiment que tout le travail de déblayage a déjà été réalisé et attendent une réponse du Premier ministre.

Face à cette situation, le collectif annonce le déclenchement d’une grève générale dans toute l’Administration le 11 février 2024. Les agents se disent déterminés à poursuivre la lutte et expriment leur préoccupation quant au dilatoire de l’État, estimant que celui-ci cherche à gagner du temps.

Dans un souci de dialogue, le collectif prévoit de rencontrer tous les candidats déclarés à l’élection présidentielle de février 2024 pour discuter de leurs préoccupations. Ils soulignent leur ouverture au dialogue tout en affirmant que leurs revendications, jugées légitimes, doivent être prises en compte par le gouvernement. Une déclaration officielle sera faite après ces rencontres, et le collectif espère que le président Macky Sall les recevra pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.

Détournement de fonds : Une commerçante écope de trois mois avec sursis

Accusée d’abus de confiance par son fiancé, D. Ngom, une commerçante, a été jugée pour avoir détourné la somme de 12 millions de francs CFA à des fins médicales. L’accusation portée par son fiancé, O. Ndiaye, faisait référence à un projet d’achat et de vente de véhicules que la commerçante lui avait présenté.

Lors du procès, la mise en cause a déclaré qu’elle souffrait d’une maladie cardiaque et qu’elle avait utilisé l’argent pour subir deux opérations. Cette justification a été confirmée par le plaignant, indiquant qu’il avait déjà pris en charge les frais médicaux de sa fiancée par le passé.

Plaidant en faveur de la commerçante, le plaignant a souligné que son état de santé nécessitait une évacuation à l’étranger. Il a retiré partiellement sa plainte et a sollicité la clémence pour sa fiancée.

La famille de la prévenue s’est engagée à verser cinq millions au plaignant, avec un acompte d’un million. L’avocat de la défense a plaidé en faveur de la clémence, soulignant que la prévenue n’était pas une délinquante classique et que son état de santé ne convenait pas à la détention.

Le tribunal a finalement condamné la commerçante à trois mois de prison avec sursis et à payer cinq millions en réparation.

Dakar : Condamnation à trois mois avec sursis pour une bagarre entre ex-meilleures amies

Lors d’une soirée privée aux Almadies, à Dakar, une dispute entre deux anciennes meilleures amies, L. Thiam et K. R. Marie, a dégénéré en une bagarre violente. Les deux jeunes femmes ont été présentées devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, accusées de coups et blessures volontaires réciproques.

Lors de l’audience, L. Thiam a expliqué que des tensions étaient apparues entre elles en raison de leurs relations amoureuses respectives. Au cours de la soirée, les échanges verbaux ont pris une tournure violente, culminant par des coups.

K. R. Marie, en contre-argument, a accusé L. Thiam d’avoir initié la violence en cassant une bouteille. En réponse, elle a poignardé son amie au cou avec un tesson de bouteille.

Le juge, manifestement irrité par la situation, a rappelé aux jeunes femmes l’importance de se concentrer sur leurs études plutôt que de s’engager dans des querelles et a qualifié leur comportement de débauché.

La déléguée du procureur a également réprimandé les prévenues, soulignant qu’elles étaient encore jeunes pour mener une vie de débauche.

Finalement, bien que reconnues coupables, L. Thiam et K. R. Marie ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. Leur avocat avait plaidé en faveur de la clémence en raison de leur reconnaissance de culpabilité.

Sénégal – Nioro : Prise en charge médicale de 920 patients lors du Gamou de Taïba Niassène

Lors de l’édition 2024 du Gamou de Taïba Niassène, un événement religieux célébrant la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, plus de 920 patients ont été consultés gratuitement grâce au dispositif sanitaire mis en place par Baye Assistance Médicale (BAM). L’association, composée de disciples du fondateur de la cité religieuse de Médina Baye, a mobilisé plus de 85 spécialistes, dont 51 médecins, 15 pharmaciens, 12 infirmiers, 5 sages-femmes et un chirurgien-dentiste.

Cependant, le secrétaire exécutif de BAM, le Dr Mamba Guirassy Diop, a souligné que le dispositif était confronté à des problèmes d’approvisionnement en médicaments, en particulier ceux destinés au traitement de l’hypertension artérielle et de l’ulcère. De plus, des pénuries de gants ont été signalées au niveau de la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Kaolack.

Malgré ces défis, le dispositif sanitaire a obtenu des résultats satisfaisants dans la prise en charge médicale des pèlerins. Les spécialistes ont permis à de nombreuses personnes, y compris celles venant de zones reculées et des villages environnants, de recevoir des consultations spécialisées.

La Pharmacie régionale d’approvisionnement a également contribué à cette initiative en fournissant des médicaments d’une valeur de trois millions de francs CFA pour soutenir Baye Assistance Médicale. Taïba Niassène, située dans l’arrondissement de Paoskoto, département de Nioro, dans la région de Kaolack, abrite chaque année le Gamou, un événement d’une grande importance pour la communauté religieuse locale.

Sénégal – Bakel et Kidira : Crise environnementale due à la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de la Falémé par l’orpaillage artisanal

Les producteurs des communes de Bakel et Kidira au Sénégal font face à une crise environnementale résultant de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent, la Falémé. Cette pollution est attribuée à l’utilisation de produits chimiques dans le cadre des activités d’orpaillage en amont, dans la région de Kédougou, située à 50 kilomètres de là.

Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, tandis que ceux de Bakel utilisent celles du fleuve Sénégal pour l’irrigation de leurs cultures, principalement le maraîchage. Cependant, la qualité de l’eau a considérablement diminué en raison de la présence de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure utilisés par les orpailleurs pour extraire l’or en amont, dans la région de Kédougou.

La pollution des eaux a entraîné une réduction drastique des rendements agricoles et des moyens de subsistance des agriculteurs de la région. Les eaux boueuses et toxiques ont également affecté la faune et la flore locales, créant une crise environnementale. La couleur inhabituelle de l’eau est devenue un signe visible de la pollution.

Les agriculteurs se plaignent de la disparition de cultures telles que le maïs, les patates douces, les arachides, et le gombo. Même les cultures de piment, qui semblent mieux résister à l’eau polluée, sont touchées par des conflits sur les prix homologués, avec chaque producteur fixant son propre prix sur le marché.

Les conséquences environnementales de la pollution touchent tout le long de la Falémé, sur une étendue de 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne. Les membres du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal appellent à mettre fin à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir tous les orpailleurs clandestins de la Falémé.

La population locale, y compris les agriculteurs et maraîchers, envisage d’organiser des manifestations pour protester contre les activités des orpailleurs clandestins et protéger leurs moyens de subsistance. La dégradation de la qualité de l’eau du fleuve Sénégal et de la Falémé pose un défi majeur pour les communautés agricoles de Bakel et Kidira, nécessitant une intervention immédiate pour sauvegarder l’environnement et les moyens de subsistance des populations locales.

Diourbel, Sénégal : Plus de 3400 cartes d’électeurs en attente, le préfet appelle à leur retrait

Le département de Diourbel au Sénégal fait face à une situation où plus de 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées, selon les informations fournies par Maguette Diouck, le préfet de la région. Alors que 4037 cartes ont été distribuées sur un total de 7525, le reste des cartes demeure en souffrance, principalement concentré dans l’arrondissement de Ndoulo.

Maguette Diouck a souligné que dans la commune de Diourbel, 1128 cartes d’électeurs attendent d’être récupérées. Il a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils se rendent rapidement aux centres de distribution afin de retirer leurs cartes, soulignant que le retrait des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, jusqu’à minuit.

Concernant la logistique électorale, le préfet a informé que le département de Diourbel compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote, prêts à accueillir les 124483 électeurs. Il a également rassuré sur la sécurité des établissements scolaires qui abriteront les bureaux de vote, assurant que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 février dans la région.

Alors que la date du scrutin approche, le préfet a souligné l’engagement de l’administration à assurer une élection sereine et a encouragé la participation citoyenne en exhortant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeurs et à exercer leur devoir civique le jour du scrutin.

Sénégal : Position ferme de la société civile contre un report de la présidentielle malgré des « manquements »

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) au Sénégal a pris une position tranchée en s’opposant catégoriquement à tout report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février prochain, même en dépit de certaines critiques formulées quant à la gestion du processus électoral.

Dans une déclaration publique émise à Dakar, la société civile a souligné des « manquements » dans la conduite du processus électoral, citant notamment « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises par ses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. »

Cependant, la SOS/Paix maintient son opposition à un éventuel report de l’élection présidentielle, faisant remarquer que jusqu’à présent, le calendrier électoral et les délais légaux ont été respectés. La déclaration précise que la Direction Générale des Élections (DGE) et l’administration n’ont pas signalé d’incapacité à organiser matériellement le scrutin.

La société civile s’est également inquiétée des actions entreprises par un parti politique dont le candidat a été exclu, accusant deux membres du Conseil constitutionnel de corruption et initié une enquête parlementaire. Ces agissements, selon la SOS/Paix, pourraient compromettre la crédibilité du Conseil constitutionnel et susciter des contestations post-électorales, mettant en danger la démocratie et l’État de droit.

En plus de leur opposition au report de l’élection, les 23 organisations regroupées au sein de la SOS/Paix ont formulé six recommandations pour une gestion améliorée du processus électoral. Ces recommandations incluent la publication publique de la carte électorale, la garantie de la sécurité des candidats, le respect des dispositions du Code électoral, la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics, et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.

À mesure que la date de l’élection présidentielle approche, la société civile continue de jouer un rôle actif en surveillant de près le processus électoral et en exprimant ses préoccupations pour la préservation de la démocratie au Sénégal.

L’APR ajuste sa position sur la Commission d’Enquête Parlementaire dans l’Affaire Karim Wade

Au cœur d’une affaire politiquement sensible, l’Alliance Pour la République (APR) a récemment révisé sa position initiale concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion controversée de Karim Wade de la présidentielle. Ce revirement de situation, clairement exprimé dans un communiqué récent de l’APR, met en évidence une évolution notable dans la perspective du parti au pouvoir.

Dans son communiqué, l’APR souligne son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions républicaines, marquant ainsi une nette distinction par rapport à sa position antérieure. Alors que, dans un premier temps, le parti avait encouragé le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar à examiner la question de la commission d’enquête, le dernier communiqué suggère une reconsidération de cette approche.

L’accent mis sur la stabilité politique et le respect du modèle républicain reflète un changement de ton significatif au sein de l’APR. La déclaration insiste sur l’importance de préserver les principes fondamentaux, tels que la séparation des pouvoirs, et réaffirme le soutien indéfectible de l’APR au président Macky Sall.

La prochaine séance plénière du Parlement, convoquée pour mercredi à 10 heures, devrait être le point focal de cette évolution de position. L’ordre du jour principal de cette séance sera la ratification de la commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Karim Wade. Cette séance revêt une importance cruciale, car elle déterminera l’orientation future de l’enquête et clarifiera la position finale de l’APR sur cette question brûlante.

Ce réexamen de la position de l’APR peut être interprété comme une tentative de trouver un équilibre délicat entre la stabilité politique et la nécessité de mener une enquête approfondie. L’issue de cette séance parlementaire sera scrutée de près, car elle façonnera le cours de cette affaire controversée et suscitera des interrogations sur les motivations qui sous-tendent ce changement de cap au sein de l’APR.

30 janvier 2004-30 janvier 2024 : Hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui persiste après 20 ans

Vingt ans se sont écoulés depuis la disparition tragique de Pape Babacar Mbaye, une figure marquante du Parti Socialiste sénégalais, rappelant à tous que les belles âmes continuent de briller bien au-delà de leur existence terrestre. Né le 15 avril 1967 et décédé le 30 janvier 2004 à l’âge de 36 ans, Mbaye a laissé un héritage politique durable et un souvenir impérissable.

Ancien secrétaire général des jeunesses socialistes, il incarnait le renouveau et la jeunesse au sein du Parti Socialiste. Aux côtés de son camarade et ami Khalifa Sall, il portait l’espoir et la vitalité de la jeunesse socialiste de Colobane. Malgré son passage éphémère sur la scène politique, Mbaye a inscrit des pages mémorables dans l’histoire du Parti Socialiste.

Son engagement sincère et son refus de dévier de ses convictions socialistes ont fait de lui un exemple pour la jeunesse du PS. Dans un paysage politique où les frontières idéologiques semblent s’estomper, Pape Babacar Mbaye a résolument maintenu le cap du socialisme, refusant même des offres tentantes lors de la première alternance en 2000.

Ministre chargé des Relations entre les Assemblées de 1998 à 2000, puis député à l’Assemblée Nationale jusqu’à son décès, Mbaye a laissé un vide difficile à combler. Sa fille unique, Ghäels Babacar Mbaye, orpheline à l’âge de 4 ans après la disparition de son père, a courageusement pris la relève, suivant fièrement les traces de celui qu’elle considère comme sa muse et son idole.

Dans une lettre posthume lors du 17e anniversaire de la disparition de son père en janvier 2021, Ghäels Babacar Mbaye écrivait : « Mon père que j’ai connu à travers sa famille, ses amis et sympathisants, représente ma muse, mon idole en tout et pour tout. Nous avons les mêmes traits, lui et moi. Le même sourire. La même fougue. Nous nous exprimons de la même manière. Donc, ce qui nous lie est très précieux ; ça va au-delà d’un lien sanguin. Je dirais plutôt que c’est une connexion particulière ».

Aujourd’hui, à l’aube du 30 janvier 2024, nous rendons hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui continue de briller dans le cœur des Sénégalais, rappelant que certaines âmes ne meurent jamais et que leur impact perdure à travers le temps.

Accident sur l’autoroute : Un poids lourd se renverse à Sebikotane, perturbant le trafic

Une scène d’accident s’est déroulée aujourd’hui sur l’autoroute à hauteur de Sebikotane, impliquant le renversement d’un poids lourd. Cet incident a eu un impact significatif sur le trafic, entraînant des perturbations importantes dans la région.

Les autorités ont été alertées de l’accident, survenu dans la matinée, mobilisant rapidement des équipes de secours et de dépannage pour gérer la situation. Selon les premières informations, le poids lourd transportait des marchandises, et les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer.

Le renversement du camion a entraîné des retards substantiels pour les automobilistes circulant dans cette zone. Les services de secours ont été déployés pour stabiliser la situation, dégager les voies de circulation et assurer la sécurité des personnes impliquées.

Les usagers de la route sont invités à faire preuve de prudence et à suivre les instructions des autorités sur place. Des mesures de déviation temporaires peuvent être mises en place pour faciliter la fluidité du trafic pendant les opérations de récupération du poids lourd accidenté.

Il est essentiel de rappeler aux conducteurs l’importance de respecter les règles de conduite sur les autoroutes et de maintenir une vigilance constante pour éviter de tels incidents. Les autorités compétentes mèneront une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter des situations similaires à l’avenir.

Nous exhortons les usagers de la route à faire preuve de patience pendant que les équipes travaillent à rétablir la normalité sur l’autoroute. Nous tiendrons nos lecteurs informés des développements ultérieurs concernant cet accident et de tout impact prolongé sur la circulation dans la région de Sebikotane.

Le futur d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal incertain après une défaite décevante

La déclaration d’Aliou Cissé laisse transparaître une atmosphère de déception et de réflexion au lendemain d’une performance qui n’a pas répondu aux attentes de l’équipe et de ses supporters. La défaite, qui a probablement pesé lourd sur les épaules du coach, a suscité des interrogations sur la direction future de l’équipe nationale.

Bien que ne donnant pas de réponse catégorique, Aliou Cissé a laissé entendre qu’il y aurait « sûrement des discussions avec la fédération » à propos de son avenir. Il insiste toutefois sur le fait que, pour le moment, son futur à la tête de l’équipe nationale importe peu, mettant en avant le besoin de prendre du recul après ce résultat décevant.

Cette situation incertaine ouvre la porte à des spéculations sur d’éventuels changements au sein de l’encadrement de l’équipe nationale. Les discussions entre Aliou Cissé et la fédération seront scrutées de près par les passionnés de football au Sénégal, tandis que la question de la succession potentielle de l’entraîneur soulève des interrogations sur la direction que prendra l’équipe à l’approche des prochains défis.

Tragédie à Khar Yalla : Bilan alarmant de l’effondrement d’un immeuble, 7 victimes identifiées

Dans la nuit du lundi au mardi, un drame a secoué le quartier de Khar Yalla, à proximité de Liberté 6, avec l’effondrement d’un immeuble de trois étages. Alertés vers une heure du matin, les sapeurs-pompiers ont immédiatement mobilisé leurs équipes pour intervenir sur les lieux.

Le bilan de cette tragédie s’avère malheureusement lourd, avec sept corps sans vie récupérés des décombres par les services de secours. Au total, on déplore 27 victimes, comprenant 6 décès confirmés, une personne traitée sur place, et les autres évacuées vers des structures sanitaires de Dakar.

Les noms des victimes identifiées parmi les corps retrouvés dans les décombres sont les suivants : Aliou, Ameth, Joie, Marie, Gabriella, Nafissatou B. La perte de ces vies a plongé la communauté dans une profonde tristesse et des prières pour les familles endeuillées sont formulées dans tout le quartier.

Un rayon d’espoir émerge cependant dans ce tragique événement, avec le sauvetage miraculeux d’un bébé de 9 mois qui a été extrait des décombres sans aucune égratignure, grâce à l’intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers. Cet acte héroïque offre un éclat de soulagement au milieu de la sombre réalité.

Cependant, quatre personnes restent introuvables, et des engins de chantier sont actuellement déployés pour explorer minutieusement les débris à la recherche de toute trace d’espoir. Les autorités locales ont lancé une opération de secours d’envergure pour retrouver les disparus et apporter un soutien aux familles affectées.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la sécurité des structures immobilières et soulève des questions sur les normes de construction en vigueur. Une enquête approfondie sera certainement lancée pour déterminer les causes exactes de cet effondrement et éventuellement éviter de futures tragédies similaires. La communauté locale et le pays tout entier sont unis dans le deuil, appelant à la solidarité et à des actions concrètes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Début imminent de la campagne électorale au Sénégal : Découvrez l’ordre de passage des 20 candidats à la RTS

Le coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal sera donné le dimanche 4 février. Pendant 21 jours, du 4 février à 00 heure au 23 février à minuit, les 20 candidats en lice parcourront les 46 départements du pays pour rencontrer les Sénégalais et solliciter leurs suffrages. Un élément clé de leur campagne sera le temps d’antenne accordé à la télévision nationale, la RTS, pour présenter leurs idées et convaincre les électeurs.

Lors d’une réunion tenue ce lundi 29 janvier au siège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le temps quotidien alloué à chaque candidat a été déterminé, tout comme l’ordre de passage fixé par tirage au sort. Voici l’ordre de passage des 20 candidats pour l’enregistrement à la RTS :

Vendredi (Les 10 premiers candidats) :

1. Idrissa Seck

2. Amadou Ba

3. Habib Sy

4. Thierno Alassane Sall

5. El Hadji Malick Gakou

6. Daouda Ndiaye

7. Mamadou Lamine Diallo

8. El Hadji Mamadou Diao

9. Anta Babacar Ngom

10. Serigne Mboup

Samedi (Les 10 derniers candidats) :

11. Aly Ngouille Ndiaye

12. Bassirou Diomaye Faye

13. Cheikh Tidiane Dieye

14. Dethié Fall

15. Alioune Mamadou Dia

16. Rose Wardini

17. Pape Djibril Fall

18. Khalifa Ababacar Sall

19. Mohamed Boune Abdallah Dionne

20. Boubacar Camara

Cet ordre de passage vise à assurer une équité dans la diffusion des messages de campagne sur la chaîne nationale. Les électeurs auront ainsi l’opportunité d’entendre les propositions de chaque candidat au cours de cette période cruciale précédant les élections présidentielles. La démarche est orchestrée de manière à garantir un processus électoral transparent et équilibré au Sénégal.

Liberté 6 : Un immeuble de trois étages s’est effondré

Un immeuble habité de trois étages s’est effondré dans la nuit du lundi 29  au mardi 30 janvier  à Liberté 6 près du rond-point Derklé, renseignent nos confrères de la RFM.

Des éléments de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers sont sur place pour effectuer les premiers secours.

Pour l’instant, aucun bilan humain n’a été dévoilé par ces derniers.

Plus d’infos à venir avec nos confrères de Seneweb

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

MTN : les autorités appelées à soutenir les campagnes de distribution de médicaments

Plaidoyer pour le soutien des campagnes de distribution de médicaments dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Le coordonnateur du programme Maladies tropicales négligées (MTN) au sein de l’organisation « Speak up Africa » a lancé un appel aux autorités sénégalaises pour un soutien accru au programme national de lutte contre ce groupe d’affections. Il a souligné l’importance du financement des campagnes de distribution de médicaments, coûteuses mais essentielles pour éliminer ces maladies tropicales négligées. Le plaidoyer vise à mobiliser davantage de ressources financières de la part des partenaires et de l’État afin de garantir la pérennité de ces campagnes. Les maladies tropicales négligées affectent plusieurs régions du Sénégal, et le renforcement des efforts de sensibilisation et de financement est crucial pour atteindre l’objectif d’élimination d’ici 2030.

CAN 2023 : L’élimination du Sénégal, Lamine Camara inconsolable

Le parcours prometteur du Sénégal à la CAN 2023 s’est brusquement interrompu en huitièmes de finale, éliminé par la Côte d’Ivoire aux tirs au but. La déception était palpable, et le jeune joueur Lamine Camara a été particulièrement touché, éclatant en larmes et devenant presque inconsolable.

Lamine Camara, le cadet de l’équipe, a exprimé son chagrin et sa frustration après cette défaite déchirante. Sa réaction émotionnelle sur le terrain a illustré l’ampleur de l’engagement et de l’espoir que l’équipe nationale du Sénégal avait investis dans cette compétition.

Les images de Camara, incapable de se tenir debout et porté par Cheikhou Kouyaté, ont circulé largement, suscitant la sympathie des supporters sénégalais. Cette élimination douloureuse restera gravée dans la mémoire des joueurs et des fans, mais elle sert également de rappel de l’intensité et des émotions qui accompagnent le football de haut niveau.

Les supporters du Sénégal continueront de soutenir et d’encourager leur équipe nationale malgré cette défaite, reconnaissant les efforts déployés et nourrissant l’espoir d’une performance encore meilleure dans les compétitions futures.

CAN 2023 : Les Lions tombent aux tirs au but et sont éliminés par la Côte d’Ivoire !

La fin est cruelle pour le champion en titre, l’équipe nationale du Sénégal. Malgré une performance solide, les Lions ont été éliminés dès les huitièmes de finale de la CAN 2023 par la Côte d’Ivoire aux tirs au but (1-1, tab 4-5).

Le match a été particulièrement disputé, avec une équipe sénégalaise déterminée à défendre son titre. Malheureusement, la Côte d’Ivoire a résisté et a réussi à égaliser, forçant ainsi la rencontre à aller aux tirs au but.

Les tirs au but ont été tendus, mais c’est finalement la Côte d’Ivoire qui a émergé victorieuse avec un score de 4-5. Les joueurs sénégalais ont montré du courage et de la détermination tout au long du match, mais la cruelle réalité des tirs au but a scellé leur sort dans cette compétition.

Les supporters et les amateurs de football au Sénégal expriment leur déception, mais reconnaissent également l’effort exceptionnel de l’équipe. Les Lions ont représenté fièrement leur nation sur la scène africaine, et bien que cette édition de la CAN se termine prématurément pour eux, l’espoir demeure pour les compétitions futures.

Le Sénégal en tête à la mi-temps grâce à un but précoce de Diallo

Le Sénégal domine la première mi-temps avec une avance, s’appuyant sur un but marqué tôt par Diallo. L’équipe montre une performance solide sur le terrain, contrôlant le jeu et créant des opportunités. La défense a également été solide, maintenant l’équipe adverse à distance. Les supporters sont impatients de voir comment le reste du match se déroulera et espèrent que l’élan se maintiendra dans la seconde mi-temps.

Cédéao: un départ du Mali, du Niger et du Burkina, après des mois de tension

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de la Cédéao. Les juntes militaires des trois pays ont annoncé, au soir de dimanche 28 janvier, quitter l’instance sous-régionale « avec effet immédiat ». « La Cédéao est devenue une menace pour ses États-membres et ses populations », ont justifié les militaires dans un communiqué conjoint. Cette annonce intervient après des mois de tensions entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la Cédéao. « Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective », a déclaré à RFI Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, membre de la mission de médiation de la Cédéao au Niger

La rumeur d’un tel départ avait déjà agité le microcosme politique ouest-africain, en décembre, avant le dernier sommet de l’organisation sous-régionale. Déjà très fortes à l’époque, les tensions se sont accentuées, ces dernières semaines, entre la Cédéao et le Niger, le dernier chapitre étant l’échec, jeudi 25 janvier, d’une mission à Niamey de l’organisation sous-régionale, une mission de négociations dont un premier voyage, début janvier, avait été repoussé par les autorités nigériennes.

Après le coup d’État de juillet dernier, la Cédéao a durement sanctionné le pays, comme elle l’avait fait pour le Mali, en 2020, suite, là aussi, au renversement du pouvoir par les militaires. Cet été, elle avait même menacé les putschistes nigériens d’un recours à la force. Tour à tour, les trois pays ont été suspendus des instances de la Cédéao.

Depuis de longs mois, c’est un véritable dialogue de sourds qui s’est installé entre Bamako, Ouagadougou, Niamey et l’organisation sous-régionale, à la fois au sujet des sanctions économiques, de la lutte contre le terrorisme et du retour au pouvoir des civils.

Pour les trois juntes, la Cédéao, « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations » et ce « sous l’influence de puissances étrangères ». C’est ce qu’elles écrivent dans un communiqué conjoint diffusé dimanche soir. La rupture est donc consommée. On notera que cette annonce intervient non seulement au retour d’une tournée diplomatique de Lamine Zeine, Premier ministre nigérien – tournée dont l’étape principale était Moscou – mais aussi après la livraison gratuite, par la Russie, de 25 000 tonnes de blé au Mali et au Burkina Faso.

Vers un renforcement de l’AES

Les trois pays semblent se diriger maintenant vers un renforcement de leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette structure a été créée, le 16 septembre dernier, d’abord pour lutter contre les groupes jihadistes, mais la charte du Liptako-Gourma, signée entre les trois États, dépasse le simple cadre militaire, en témoigne cette clause de défense collective inscrite dans le texte.

La coopération se veut donc également politique, diplomatique et économique. Des réunions entre ministres de l’Économie et des Affaires étrangères des trois pays ont eu lieu ces derniers mois pour structurer l’architecture de l’Alliance. Fin décembre, les Premiers ministres des trois pays étaient à Niamey pour annoncer leur volonté d’avancer sur des projets communs, notamment en matière d’infrastructures routières et ferroviaires.

Il se murmure qu’à court terme, l’accent pourrait d’abord être mis sur l’aérien avec le développement de l’aéroport de Ouagadougou. Celui-ci deviendrait ainsi une sorte de hub pour les pays de l’Alliance.

« Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective »

La Cédéao se dit prête à une « solution négociée » après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exprimé, dimanche, sa volonté de sortir de l’impasse politique créée par l’annonce du retrait de ces trois pays, une solution oui, mais sur quelles bases ?

Joint par RFI, Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, l’un des quinze pays membres du bloc régional, fait partie également de la mission de médiation de la Cédéao au Niger. Pour lui, ce retrait risque de déstabiliser la région.

RFI : Quelle est votre réaction à cette annonce ?

Timothy Kabba:  C’est une nouvelle assez inquiétante, bien qu’elle soit attendue parce que ces trois pays avaient laissé entendre, l’année dernière, qu’ils allaient former l’Alliance des États du Sahel, ce qui signifie qu’ils allaient se retirer du bloc. Mais la Cédéao saisira l’occasion pour s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas et ne sortent pas de la communauté. Cette décision est une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la communauté parce que ces trois pays sont confrontés non seulement à leur instabilité politique, mais aussi aux groupes terroristes comme le mouvement al-Qaïda et Daech et, donc, c’est un peu inquiétant si ces pays font cavalier seul.

Mais le processus lui-même exige que tout pays désireux de se retirer doit exprimer formellement sa demande auprès de la Cédéao et qui sera ensuite examiné dans un délai d’un an. Mais pendant cette période, cet État doit continuer à se conformer à ses obligations. J’espère donc que la demande de retrait sera retirée, étant donné que notre sécurité collective est cruciale.

Quelles mesures peut prendre la Cédéao pour faire changer d’avis ces trois pays ?

Je pense que les chefs d’État vont se réunir et qu’il y aura un sommet imminent au cours duquel les dirigeants évalueront la situation et trouveront la meilleure solution. Je crois que la meilleure solution est une solution diplomatique. Et je pense que nous continuerons à être patients avec nos frères du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour trouver une solution à l’impasse politique dans laquelle se trouvent ces pays.

En annonçant leur retrait, ces pays ont accusé l’organisation de ne pas les avoir assez soutenus. Est-ce que c’est un argument valable ?

Non, pas à mon avis. Je pense que la Cédéao a ouvert la porte à la négociation lors du 64ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement. Il était clair, lors de cette rencontre, que l’organisation régionale avait déjà assoupli ses restrictions de voyage imposées aux chefs de ces différents gouvernements et elle avait également ouvert la voie à la médiation.

J’étais l’un des ministres des Affaires étrangères chargés par la Cédéao d’entamer des négociations avec les autorités nigériennes et malheureusement, le jeudi 25 janvier, nous n’avons pas pu nous rendre au Niger où nous étions attendus par les autorités nigériennes pour entamer des discussions sur la transition, car l’avion loué par la Cédéao a eu un problème technique à Abuja et nous n’avons donc pas pu participer à cette mission de médiation. Mais la Cédéao va s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas du bloc.

Que représentent ces trois pays pour la Cédéao ?

Il faut rappeler que le Niger, le Mali et le Burkina Faso représentent géographiquement plus de la moitié de la superficie de la Cédéao et 15 % de sa population. Ils sont donc très importants. Il y a des répercussions plus graves encore parce que ces pays sont liés culturellement et géographiquement et nous avons une longue histoire de coopération et d’interdépendance. Je pense donc qu’il serait une bonne chose que nous trouvions un moyen de sortir de cette impasse.

Craignez-vous que d’autres pays puissent emboiter le pas du Mali, Niger et du Burkina Faso ?

e ne suis pas convaincu que d’autres pays vont se ranger du côté de ces trois pays et choisir de quitter la Cédéao. Le monde est confronté à une myriade de défis allant du changement climatique aux insurrections terroristes et violentes et n’importe quelle nation voudrait faire partie d’une organisation qui fera face à ces défis interminables.

Faire partie de la Cédéao, cela a-t-il encore un sens aujourd’hui ?

Je pense que la Cédéao est toujours pertinente. Je parle en tant que ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone. Je suis conscient de la contribution de la Cédéao à la restauration de la démocratie et de la paix en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau et en Gambie, et je pense donc que la Cédéao a les outils pour rassembler ces pays et lutter pour le bien commun de notre région.

Je pense que ces trois pays méritent d’être entendus et je pense que leurs populations méritent de vivre en paix et sous un régime constitutionnel. C’est donc le rôle que nous allons jouer en tant que collectivité au sein de la communauté pour veiller à ce que ces pays respectent l’ordre constitutionnel et nous allons joindre nos efforts à ceux de nos frères du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.

Dissolution du dernier détachement sénégalais de la MINUSMA après 10 ans d’engagement au Mali

Le onzième et dernier détachement sénégalais (DTSEN11) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sera dissous lors d’une cérémonie prévue mardi au quartier Dial Diop, siège de l’état-major général des armées sénégalaises à Dakar.

La cérémonie comprendra une remise d’insignes de décoration et la réintégration du drapeau au ministre des Forces armées, ainsi que des hommages rendus à 15 militaires sénégalais tombés au service de la paix au cours des 10 ans d’engagement du Sénégal au Mali.

Le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye soulève des interrogations sur le temps d’antenne

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a souligné que les textes régissant le temps d’antenne des candidats à la télévision nationale ne prévoient pas le cas spécifique de Bassirou Diomaye Faye, autorisé à se présenter aux élections présidentielles tout en étant en détention. Le président du CNRA, Babacar Diagne, a indiqué que si le candidat n’est pas filmé en prison, il sera difficile de diffuser son temps d’antenne, ajoutant que c’est un problème qui trouvera une solution dans les prochains jours.

Le CNRA a effectué un tirage au sort pour déterminer le temps d’antenne de chaque candidat, et un consensus s’est dégagé autour de trois minutes par candidat. Babacar Diagne a souligné l’importance de la ponctualité des mandataires des candidats et a rappelé que les discours haineux ou appelant à la violence ne seront pas diffusés à la télévision.

CAN 2024: Nouvel Entraîneur de la Côte d’Ivoire, Emerse Faé, en Service Commandé

À la veille du huitième de finale le plus attendu de la CAN 2024, Emerse Faé, nouvel entraîneur de la Côte d’Ivoire, se prépare à affronter le Sénégal, tenant du titre. Ancien milieu de terrain des Éléphants et ex-international, Faé a été propulsé à la tête de la sélection après le limogeage de Jean-Louis Gasset. Malgré l’adversité, Faé est déterminé à guider son équipe vers la victoire.

Nommé à la surprise générale le jour de ses 40 ans, Faé sait qu’il doit relever le défi de qualifier la Côte d’Ivoire face à une équipe sénégalaise redoutable. En conférence de presse, il a affiché calme et détermination, soulignant l’importance de voir ses joueurs mouiller le maillot et représenter dignement le pays.

Ancien champion du monde avec la France en U17, Faé a ensuite choisi de porter les couleurs des Éléphants. Sa carrière de joueur a été interrompue à l’âge de 28 ans en raison de problèmes de santé, mais il est revenu dans le monde du football en tant qu’entraîneur.

Avant de prendre les rênes de la Côte d’Ivoire, Faé était adjoint de Gasset et s’occupait de l’équipe réserve du Clermont Foot. Il a maintenant la lourde responsabilité de guider l’équipe nationale vers la victoire face au Sénégal. Les joueurs semblent réceptifs à son approche axée sur la discipline et les valeurs, et la Côte d’Ivoire espère créer l’exploit sous sa direction.

Le CNCR sollicite les engagements des candidats à la présidentielle pour le monde rural

Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) au Sénégal cherche à rencontrer les 20 candidats à l’élection présidentielle de février 2024 pour recueillir leurs engagements sur les questions liées au monde rural. L’organisation paysanne souhaite partager les recommandations issues de trois ans de travail avec ses membres et plaider en faveur de leur mise en pratique auprès des autorités.

Parmi les principales recommandations figurent la mise en application de la Loi agrosylvopastorale pour la reconnaissance juridique des exploitations familiales, l’instauration d’une journée de concertation avec l’État pour résoudre les dysfonctionnements, le financement de l’agriculture, la protection sociale des paysans, l’augmentation des subventions aux producteurs, et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole.

Les producteurs de la zone des Niayes expriment leur inquiétude face à l’exploitation minière qui les prive de leurs terres. Ils appellent à la finalisation de la réforme foncière entamée en 2014. Le CNCR prévoit de remettre un mémorandum aux candidats rencontrés et évaluera leurs engagements en fonction de ce document.

Campagne Présidentielle 2024 : L’équipe d’Amadou Bâ se structure

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour l’élection présidentielle de 2024, a mis en place son équipe de campagne, optant pour un modèle de directoire plutôt que de nommer un directeur de campagne.

Selon Les Échos, ce directoire est structuré en plusieurs pôles, chacun dirigé par un responsable. Le pôle communication sera pris en charge par El Hadji Kassé, avec des unités dédiées au numérique, aux relations médias, aux arguments et aux éléments de langage.

Le pôle juridique sera dirigé par l’ancien ministre de la Justice El Hadji Amadou Sall. Dr Cheikh Kanté aura pour mission de fédérer les mouvements de soutien, tandis que Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue mobiliseront les femmes.

Moussa Sow dirigera le pôle Jeunesse, tandis que Yéya Diallo s’occupera de la Jeunesse féminine. Le pôle Programme sera dirigé par Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam.

Modou Diagne Fada et Oumar Bâ seront responsables des Relations avec les élus. Me Oumar Youm et Thérèse Faye auront en charge l’Organisation.

L’homme d’affaires Racine Sy assurera le lien entre Amadou Bâ et la Société civile. Les pôles Culture, Sport, Environnement et Élections seront respectivement dirigés par Aliou Sow, Seydou Diouf, Aly Haïdar et Benoît Sambou.

Un dernier pôle, supervisé par Moustapha Niasse, coordonnera la Stratégie et réunira les présidents d’institution tels qu’Amadou Mame Diop (Assemblée nationale), Abdoulaye Daouda Diallo (CESE), Aminata Mbengue Ndiaye (HCCT), avec la participation demandée du Président Macky Sall.

Bien que comptant sur un cabinet formé autour de lui, Amadou Bâ a l’intention de diriger personnellement sa campagne.

Alliance présidentielle : Pr. Cheikh Oumar Diagne et Dr. Cheikh Gueye désignent leur candidat !

Alors que l’élection présidentielle de 2024 approche, les candidats recalés, le Pr. Cheikh Oumar Diagne et le Dr. Cheikh Gueye, ont décidé de former une alliance avec la coalition « Diomaye Président ». Cette décision a été annoncée dans un communiqué commun envoyé à Senego.

Dans le communiqué, l’ancien maire, le Dr Cheikh Gueye, a informé qu’il a rencontré une délégation dirigée par Birame Souleye Diop, représentant le candidat Ousmane Sonko. Suite à cette rencontre et conformément aux conclusions de la commission « Stratégies d’alliance électorale » du comité ad-hoc, le Bureau Politique de son parti, le FEPP TAWFEKH, a approuvé à l’unanimité la décision de soutenir le candidat désigné par Ousmane Sonko.

Parallèlement, le Professeur Cheikh Oumar Diagne et son parti, le Rassemblement pour la Vérité, ont également annoncé leur adhésion à la coalition « Diomaye Président » dans un communiqué distinct. Ils soulignent la nécessité d’être responsables et de prendre en main le destin du Sénégal, appelant à un choix méticuleux pour élire un président qui incarne les notions de souveraineté, d’intégrisme et de patriotisme.

Il convient de noter que le Pr. Cheikh Oumar Diagne est actuellement en détention à la prison du Cap Manuel. Cette nouvelle alliance pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

La Mauritanie craque face au Cap-Vert, victorieux (1-0) et qualifié pour les quarts de finale

Pourtant longtemps hermétique en défense, la Mauritanie a craqué dans les derniers instants et permis au Cap-Vert de s’imposer et se qualifier pour les quarts de finale de cette CAN 2023 (1-0).

Le Cap Vert reste l’équipe surprise de cette Coupe d’Afrique des nations. Lundi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, les Requins Bleus ont battu la sélection de Mauritanie (1-0) en 8e de finale, grâce à un penalty signé Ryan Mendes (89e). Le Cap Vert, qui jouera pour la deuxième fois de son histoire un quart, rencontrera le Maroc ou l’Afrique du Sud pour une place en demi-finale.

CAN 2023 : SÉNÉGAL VS CÔTE D’IVOIRE, LES COMPOS OFFICIELLES !

Après avoir parfaitement négocié sa phase de poule, le Sénégal affronte la Côte d’Ivoire, pays hôte, dans le cadre des huitièmes de finale de la CAN 2023.

Composition officielle du Sénégal : Edouard Mendy – Kalidou Koulibaly – Moussa Niakhaté – Abdou Diallo – Krépin Diatta – Ismail Jakobs – Lamine Camara – Pape Matar Sarr – Ismaila Sarr – Habib Diallo – Sadio Mané

Composition officielle de la Côte d’Ivoire : Fofana, Aurier-Kossounou-Ndicka-Konan, Seri, Sangaré-Fofana, Diakité-Krasso-Gradel

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Anthony Baffoe (Ancien international ghanéen) : « Le Sénégal est champion et ils jouent comme des champions (…) Il y’a de la discipline dans l’équipe »

L’ex secrétaire Général adjoint de la CAF, Anthony Baffoe s’est prononcé sur le choc des huitièmes de finale entre le Sénégal et la Côte d’ivoire ce lundi (20H GMT). Sur Canal +, l’ancien défenseur des Black Stars voit l’équipe d’Aliou Cissé grandissime favori devant le pays hôte de cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations.

« C’est vrai qu’il peut y avoir un déclic [pour la Côte d’ivoire], mais le Sénégal est champion et ils jouent comme des champions. Il y’a de la discipline et l’entraineur lui même est très discipliné comme il l’a été en tant que joueur. C’est ce qu’il transmet à son équipe. La Côte d’ivoire est arrivée en huitième de finale avec beaucoup de chance. Il peut y avoir un déclic au niveau de l’engagement déjà. Pour eux il faut se battre même si il faut être honnête le Sénégal est clairement favori. C’est aux Éléphants de montrer réellement qu’ils sont prêts à se battre et à mouiller le maillot. C’est facile à dire mais c’est comme ça » a déclaré l’ancien défenseur dans l’émission Soir de Can de ce dimanche.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Chantage de Longoria à Pape Gueye : L’international sénégalais dépasse le niveau de l’OM

Pape Gueye, le milieu de terrain international sénégalais, se trouve au cœur d’une situation de chantage présumé de la part de Pablo Longoria, le président de l’Olympique de Marseille (OM). Bien que n’ayant pas toujours été pleinement valorisé par le club phocéen, Gueye a démontré son talent sur la scène internationale, notamment avec l’équipe nationale du Sénégal et lors de son passage en Espagne avec le FC Séville.

Malgré ses compétences avérées, Gueye a souvent été relégué sur le banc ou prêté au FC Séville par l’OM, qui a préféré d’autres joueurs moyens à lui. Polyvalent, il excelle tant en tant que milieu défensif qu’en tant que relayeur, voire en tant que numéro 10.

La situation actuelle met en évidence un éventuel chantage de Longoria en raison du refus de Gueye de prolonger son contrat. Gueye, qui n’a pas bénéficié d’une reconnaissance particulière de la part de l’OM tout au long de son parcours, n’est pas disposé à s’agenouiller devant le club phocéen, surtout à quelques mois de la fin de son contrat.

En équipe nationale sénégalaise, Gueye occupe une place de titulaire devant des joueurs tels que Pape Mactar Sarr de Tottenham et Gana Gueye d’Everton, tous deux titulaires en Premier League. Cela souligne que le numéro 26 du Sénégal mérite de jouer dans des clubs de plus grande envergure, comme Manchester City, Liverpool ou Arsenal, et qu’il est temps pour l’OM de reconnaître son potentiel.

Sénégal – FADP : Remise d’attestations à 65 bénéficiaires après une formation au CESTI

Samedi dernier, 65 stagiaires bénéficiaires du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) ont reçu leurs attestations après avoir suivi des formations d’une durée de 9 à 10 mois au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), selon les informations de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Le directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye, a précisé que parmi les stagiaires, 29 sont des journalistes, 18 sont des techniciens, et 18 ont suivi une formation en photojournalisme. Ces stagiaires appartiennent aux promotions 2019-2020, 2020-2021, 2021-2022 et du FADP, une initiative du ministère de la Communication visant à renforcer les compétences techniques et professionnelles des journalistes en exercice.

Mamadou Ndiaye a souligné l’importance de l’accompagnement financier du ministère de la Communication dans la formation des bénéficiaires du FADP au sein du CESTI, une école de journalisme et de communication affiliée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Amadou Kanouté, représentant le ministre de la Communication lors de la cérémonie de remise des attestations, a mis en avant la place centrale qu’occupe aujourd’hui le numérique dans le travail des journalistes. Il a noté que quatre promotions du FADP ont été spécifiquement formées sur les aspects du numérique et du journalisme mobile, soulignant ainsi l’adaptation aux évolutions du secteur médiatique.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Bignona : Un financement de 10 millions de francs CFA accordé à la coopérative des femmes de Mlomp

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire a octroyé une ligne de financement de 10 millions de francs CFA à la coopérative des femmes de la commune de Mlomp, située à Bignona. Cette initiative vise à soutenir et renforcer l’autonomisation des membres de la coopérative, couvrant divers secteurs d’activités au sein de la commune.

Le maire de la commune, Ansoumana Diémé, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette allocation financière, soulignant l’importance de ce soutien pour les femmes de Mlomp. En plus du financement, le ministère a également remis deux tricycles à la coopérative, renforçant ainsi les moyens de production et de transport à leur disposition.

Dans ses déclarations, le maire a informé que la commune a également bénéficié d’un tracteur offert par le chef de l’État. Ces initiatives visent à stimuler le développement local, en particulier dans le secteur de l’agriculture et des activités génératrices de revenus.

La représentante de la coopérative, Adama Diatta, a salué cette contribution financière, soulignant qu’elle arrivera à un moment crucial pour les femmes de Mlomp. Elle a exprimé sa gratitude envers le ministère pour cette aide, qui contribuera à améliorer les conditions de vie et de travail des membres de la coopérative.

Profitant de l’occasion, le maire a plaidé en faveur de mesures supplémentaires, appelant les autorités à doter la commune d’une ambulance en urgence. Il a également souligné l’importance de l’installation de lampadaires solaires et de l’approvisionnement en eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux de la collectivité.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats à la RTS pour leur premier enregistrement vendredi et samedi

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a établi l’ordre de passage des candidats à l’élection présidentielle pour l’enregistrement de leurs messages de campagne à la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), la chaîne publique. Les premiers enregistrements auront lieu les 3 et 4 février 2024, marquant le début officiel de la campagne électorale.

Selon le calendrier établi, les candidats suivants effectueront leur enregistrement le vendredi :

  • Idrissa Seck
  • Amadou Ba
  • Habib Sy
  • Thierno Alassane Sall
  • El hadji Malick Gakou
  • Daouda Ndiaye
  • Mamadou Lamine Diallo
  • El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye
  • Anta Babacar Ngom
  • Serigne Mboup

Quant aux enregistrements du samedi, ils concerneront les candidats suivants :

  • Aly Ngouille Ndiaye
  • Bassirou Diomaye Faye
  • Cheikh Tidiane Dièye
  • Déthié Fall
  • Aliou Mamadou Dia
  • Rose Wardini
  • Papa Djibril Fall
  • Khalifa Ababacar Sall
  • Mahammed Boune Abdellah Dionne
  • Boubacar Camara

La campagne électorale officielle débutera le 4 février à 00 heures, précédant l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Le Conseil constitutionnel a récemment publié la liste définitive des 20 candidats autorisés à concourir pour la plus haute fonction du pays. Cet enregistrement à la RTS marque le coup d’envoi des activités de campagne médiatique pour les candidats, offrant une plateforme cruciale pour partager leurs visions et programmes avec le public sénégalais.

Drame à Thiaroye-sur-Mer : Deux sœurs décèdent après avoir ingéré un désinfectant par erreur

Ce matin, un tragique incident a endeuillé la localité de Thiaroye-sur-Mer, où deux sœurs ont perdu la vie après avoir ingéré par mégarde un produit désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille.

Selon les informations relayées par Rfm, les deux sœurs ont malheureusement confondu le désinfectant avec un autre produit, pensant qu’il s’agissait d’essence vanille. Cette confusion a eu des conséquences fatales, entraînant le décès des deux jeunes femmes.

L’incident a provoqué une onde de choc au sein de la communauté locale, plongeant les proches et les habitants dans la tristesse et l’incompréhension. Les autorités locales et les services médicaux ont été alertés de la situation pour prendre en charge les conséquences de cette tragédie.

Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la prudence lors de la manipulation et du stockage de produits chimiques, en particulier à la maison. Les produits ménagers, même s’ils peuvent paraître inoffensifs, peuvent être dangereux s’ils sont confondus ou utilisés de manière incorrecte.

Les enquêteurs devront éclaircir les circonstances entourant cet incident tragique, tandis que la communauté pleure la perte de ces deux sœurs. C’est également l’occasion de sensibiliser le public sur la nécessité de lire attentivement les étiquettes des produits chimiques, de les stocker correctement et de les tenir hors de portée des enfants pour éviter de tels accidents à l’avenir.

Collision entre un bus et un camion frigorifique à Pire Goureye : Plusieurs blessés, le chauffeur du bus prend la fuite

Hier soir vers 20 heures, un grave accident de la route s’est produit à Pire Goureye, dans le département de Tivaouane, impliquant un bus transportant des fidèles chrétiens en provenance de Saint-Louis et un camion frigorifique. L’accident a entraîné plusieurs blessés, bien que, heureusement, aucun décès n’ait été enregistré jusqu’à présent.

Selon les informations fournies par Seneweb, l’accident s’est produit lorsque le bus, circulant à une vitesse élevée, tentait de dépasser un véhicule. Dans cette manœuvre, le bus s’est retrouvé face à face avec un camion frigorifique. Se rendant compte qu’une collision était inévitable, le chauffeur du bus a tenté de sortir de la route, mais la collision avec le camion frigorifique était inévitable. Le bus a fini sa course dans les buissons après le choc.

Les premiers secours ont été assurés par d’autres conducteurs et passagers présents sur les lieux de l’accident. À l’intérieur du bus, plusieurs personnes ont été blessées, bien que leurs blessures ne semblent pas être graves. En revanche, du côté du camion frigorifique, les dégâts sont importants, avec une cabine de chauffeur gravement endommagée et l’un des deux passagers du camion grièvement blessé.

Un élément troublant de l’accident est la fuite du chauffeur du bus, largement considéré comme responsable de la collision selon plusieurs témoins. La fuite du chauffeur soulève des questions sur sa responsabilité et la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités compétentes devront également évaluer les mesures de sécurité et de conduite sur la route pour éviter de tels incidents à l’avenir. L’état de santé des blessés et les développements de l’enquête seront surveillés de près dans les prochains jours.

Tensions au Conseil constitutionnel : Le juge Cheikh Ndiaye dépose plainte pour outrage et diffamation

Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, membre éminent du Conseil constitutionnel, a pris une mesure légale significative en déposant une plainte pour outrage à magistrat et diffamation. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 par son avocat, Me Bamba Cissé, soulignant que la plainte vise les « auteurs non identifiés d’une déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».

Cette démarche judiciaire intervient dans un contexte de fortes tensions au sein du Conseil constitutionnel, amplifiées depuis l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a publiquement accusé certains membres du Conseil de collusion avec des personnalités politiques et de conflit d’intérêts. Ces allégations ont suscité des appels en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire pour élucider ces suspicions.

La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye souligne l’importance de préserver l’intégrité des membres du Conseil constitutionnel et de faire face aux allégations infondées qui pourraient porter atteinte à leur réputation. Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, cette affaire risque de cristalliser davantage les tensions politiques et judiciaires, suscitant un débat animé sur la séparation des pouvoirs et la crédibilité des institutions démocratiques. L’évolution de cette situation sera suivie de près dans les prochains jours, avec des implications potentielles sur le paysage politique sénégalais.

Adoption unanime du budget 2024 par le Conseil Départemental de Thiès : Maintien de la rigueur financière pour une seconde année consécutive

Les élus du Conseil Départemental de Thiès ont, pour la deuxième année consécutive, voté à l’unanimité en faveur du budget de l’année 2024. Ce budget, équilibré en recettes et en dépenses, s’élève à la somme de 596 729 239 F CFA, se répartissant en 284 739 834 F CFA pour la section fonctionnement et 311 989 405 F CFA pour la section investissement. Comparativement à l’année précédente, le budget a connu une baisse globale de 15 195 387 F CFA en valeur absolue, soit 2 % en valeur relative.

Les recettes prévisionnelles pour l’exercice budgétaire 2024 sont estimées à 596 729 239 F CFA, avec 311 989 405 F CFA alloués aux investissements. Ce dernier montant est principalement dédié à divers projets, dont des équipements administratifs, des travaux de réhabilitation du centre artisanal de Thiès, des équipements et réparations sanitaires, des équipements scolaires, la construction de salles de classe, la réhabilitation d’équipements scolaires, la construction du siège de l’ODCAV, l’aménagement du stade de Khombole, l’achat d’équipements pour les femmes, et la reconstitution des bases de données de l’ex-conseil régional.

Il est à noter que cette répartition reflète une stratégie visant à maintenir la rigueur financière, avec une réduction par rapport à l’année précédente. Les élus du Conseil Départemental soulignent l’importance de la gestion responsable des ressources afin de répondre aux besoins de la population tout en assurant la stabilité financière du département.

Cette décision unanime témoigne de la collaboration entre les membres du Conseil Départemental de Thiès dans la gestion des affaires publiques et souligne leur engagement envers la transparence et la responsabilité financière dans un contexte économique parfois incertain. Les citoyens peuvent désormais attendre la mise en œuvre de ces projets pour contribuer au développement et au bien-être de la communauté.

Réaction du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement face au communiqué de l’UMS sur le Conseil Constitutionnel

Suite au communiqué émis par l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant le projet de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement a vivement réagi. Le groupe maintient sa détermination à faire la lumière sur les allégations de corruption et de collusion ayant conduit aux décisions du Conseil Constitutionnel.

Dans un communiqué complet, le groupe parlementaire exprime sa satisfaction quant au soutien unanime de la Conférence des Présidents à sa demande d’enquête parlementaire. Il souligne que les députés, élus par le peuple sénégalais, mèneront leurs investigations de manière sereine, laissant le jugement final aux citoyens.

Enfin, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement regrette que l’UMS ne considère pas la lutte contre la corruption, la collusion, et les conflits d’intérêts comme une priorité pour assurer une bonne gouvernance publique.

Cette réaction souligne les tensions croissantes entre les acteurs politiques et judiciaires au Sénégal, à l’approche des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Les développements ultérieurs de cette situation restent à surveiller de près.

Tensions politiques lors de l’inauguration du stade de Mbacké : Acclamations pro-Sonko défient le Premier ministre Amadou BA

L’inauguration du stade municipal de Mbacké par le Premier ministre Amadou BA, également candidat de la coalition BBY aux élections présidentielles, a pris une tournure inattendue alors que des acclamations en l’honneur d’Ousmane SONKO ont éclaté, plongeant l’événement dans un climat de tensions politiques.

Initialement prévu pour célébrer la réalisation d’un important projet d’infrastructure, le nouveau système de transfert d’eau douce à Sadio, représentant un investissement de 23 milliards de FCFA et promettant une production quotidienne de 16000 m3 d’eau, l’événement a été éclipsé par des manifestations de soutien à SONKO, figure emblématique de l’opposition actuellement en détention.

Les chants pro-Sonko ont résonné dans le stade municipal, témoignant de la polarisation de l’opinion publique à l’approche des élections présidentielles du 25 février. Cette « sonkorisation » de l’événement souligne la présence d’une partie de la population qui exprime ouvertement son désaccord avec la politique menée par la majorité présidentielle.

Ce phénomène n’est pas nouveau pour le Premier ministre, qui avait déjà été confronté à des scènes similaires dans la région de Touba. Les manifestations pro-Sonko lors de l’inauguration du stade de Mbacké mettent en évidence la persistance de clivages politiques profonds dans certaines régions du Sénégal.

Alors que l’événement était censé être une occasion de célébration des progrès et du développement, les acclamations pro-Sonko ont créé une atmosphère tendue. La réaction du Premier ministre et de son entourage face à ces manifestations sera scrutée de près, car elle pourrait influencer le climat politique dans les semaines à venir.

À mesure que la campagne électorale gagne en intensité, il sera intéressant de voir comment les différents acteurs politiques réagiront à ces expressions de mécontentement. Les partisans de SONKO semblent déterminés à faire entendre leur voix, même lors d’événements officiels.

L’inauguration du stade de Mbacké souligne la complexité des dynamiques politiques au Sénégal à l’approche des élections. Les défis liés à la gestion des tensions politiques deviennent de plus en plus évidents, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif pour apaiser les clivages et promouvoir l’unité nationale.

Les Lundis de Madiambal: « Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir »

Le Président Macky Sall indique que le calendrier électoral sera rigoureusement respecté et que le premier tour de l’élection présidentielle se déroulera normalement le 25 février 2024. Il l’avait confié en privé à des proches et à de hautes autorités religieuses, qui devenaient sceptiques quant à l’intention du pouvoir de respecter ledit calendrier. Il faut avouer que l’on n’avait pas manqué d’être choqué par la remarque narquoise d’un chef religieux, qui se demandait si on pouvait croire encore aux assurances données par le président de la République sur cette question. Mais Macky Sall a été amené à le redire en public, le 26 janvier 2024, à l’occasion de la Ziarra annuelle de la famille omarienne. On peut le croire sur parole, car sa posture et son statut ne devraient pas l’autoriser à agir autrement. Aussi, toute autre démarche de sa part équivaudrait à détruire de ses propres mains tout ce qu’il a construit durant son magistère et véritablement, il pâlirait devant l’œuvre de ses prédécesseurs. En effet, il a hérité d’un Sénégal avec des institutions démocratiques qui fonctionnent et une stabilité que lui envie toute l’Afrique. Le moins qu’on attendrait de lui est qu’il transmette le pouvoir à un successeur, dans les mêmes conditions de paix et de légalité républicaine et démocratique.

Karim Wade allume un feu qui ne le brûlera pas

La décision du Conseil constitutionnel rejetant la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle a poussé le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son leader charismatique et historique, Abdoulaye Wade, à rejouer la seule musique qu’ils savent jouer, c’est-à-dire celle des attaques, des accusations, des invectives et des menaces contre les institutions de la République et singulièrement les magistrats. Opposants, Abdoulaye Wade et ses camarades avaient acculé des membres du Conseil constitutionnel jusqu’à ce que son président, Kéba Mbaye, démissionne en plein processus électoral. Son vice-président, Babacar Sèye, a été victime des balles tueuses de la bande à Amadou Clédor Sène. Abdoulaye Wade, devenu président de la République, s’empressa de les libérer pour ensuite faire adopter une loi d’amnistie pour effacer leur crime. Cette même bande avait criblé de balles le domicile du juge Youssoupha Ndiaye, qui avait remplacé Kéba Mbaye.

Durant tout son magistère, le Président Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de pourfendre le Conseil constitutionnel et ses membres, qu’il aura pourtant nommés, chaque fois qu’ils ont eu l’outrecuidance de s’éloigner de ses volontés. En cherchant à jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel dont la dissolution est exigée par son parti, avec la conséquence qui sera fatalement un brutal coup d’arrêt au processus électoral, Karim Wade parle de corde dans la maison d’un pendu. Il a certes de qui tenir, mais force est de dire qu’il joue un rôle bien trop facile. En effet, il ne lui arrivera rien de fâcheux, si le feu prend au Sénégal du fait de son initiative. Des Sénégalais pourront en mourir, le pays pourra être à feu et à sang, mais le déluge ne le rattraperait pas jusqu’à son exil doré de Doha.

Ce qui accuse Macky Sall

Un groupe de candidats recalés avait demandé le report de l’élection présidentielle et s’était fendu d’une missive hérétique adressée au chef de l’Etat pour lui demander d’intervenir dans le processus électoral. Contre toute attente, le Président Sall les recevra en audience, pouvant donner l’impression de son intrusion illégale dans les attributions du Conseil constitutionnel. L’audience tourna court et dans un communiqué, la présidence de la République a tenu à réaffirmer le respect du calendrier électoral et a restauré le rôle et les attributions souveraines du Conseil constitutionnel. Les apparences sont sauves. Abdoulaye Wade, qui place toujours son fils Karim au-dessus de tout et de tout le monde, avait demandé la dissolution du Conseil constitutionnel qui a osé refuser la candidature de son héritier. Cet appel était inaudible. Mais le Pds a surenchéri en saisissant le 24 janvier 2024, l’Assemblée nationale d’une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur de supposés faits de corruption au Conseil constitutionnel. Le Pds ne dit pas encore qui a corrompu qui et comment, mais fait savoir partout qu’il détiendrait des preuves accablantes. Dans une procédure d’une rapidité vertigineuse, l’Assemblée nationale pose chaque jour un acte avec une cadence inouïe.

Le Bureau de l’institution a été réuni instamment le jeudi 25 janvier 2024 pour donner une suite à la demande de mise en place de la Commission d’enquête. La Conférence des présidents se réunit le 26 janvier 2024 pour jouer sa partition et fait inscrire à l’agenda de la Commission des lois, cette demande en l’invitant à se réunir le premier jour ouvrable suivant, à savoir le lundi 29 janvier 2024. Des députés croient savoir que l’affaire sera inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le mardi 30 janvier 2024 pour son adoption. Le Bureau de l’Assemblée nationale, encore moins la Conférence des présidents, n’a encore vu les fameuses preuves. Quelques journalistes triés sur le volet ont été appelés à écouter quelques extraits sonores de conversations ou à lire des bouts de courriels échangés. Assez léger me direz-vous, encore que la propension qui a cours au Sénégal, ces dernières années, de violer publiquement l’intimité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux, n’est pas encore de mise dans le cas d’espèce. On peut bien présumer que si des preuves irréfutables existaient, elles seraient déjà sur la place publique pour alimenter les discussions dans les chaumières. La classe politique ne nous a pas habitués à autant de retenue et de pudeur !

De quoi le Conseil constitutionnel serait-il coupable ? D’avoir strictement dit le Droit dans le cas Karim Wade. C’est-à-dire de refuser à un candidat qui a fait une fausse déclaration dans son dossier, de pouvoir revenir pour régulariser sa candidature avec une pièce justifiant postérieurement un état ou une situation. Le Conseil constitutionnel aurait d’ailleurs pu demander au Parquet d’ouvrir des poursuites pénales comme il a eu à le faire avec un autre candidat qui avait présenté une fausse liste de députés dans son dossier de parrainage.

Le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), a sorti un communiqué pour s’associer à l’initiative du Pds. Le crime est signé. Seulement, aucun calcul politicien ne devrait autoriser un tel acte. Pour la première fois, la majorité parlementaire du camp de Macky Sall s’allie officiellement avec le Pds, et à quelle fin ? Une action, sorte de collusion, destinée à jeter le discrédit sur le Conseil constitutionnel, une institution de la République, et entacher l’honorabilité de ses membres qui ont tous été nommés par Macky Sall lui-même. Sacrilège ! Il apparaît surréaliste que le régime politique qui avait fait condamner Karim Wade pour prévarication de ressources publiques et l’a accablé jusqu’à le pousser à l’exil, se réveille un beau matin, sans la moindre explication ou repentir ni contrition, pour l’absoudre de tout et chercher à pactiser avec lui. Peut-on s’imaginer que les magistrats ne feront pas bloc autour de leurs collègues ? Il aura sur les bras un lourd contentieux qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu avec la Magistrature de son pays.

Oseront-ils franchir le Rubicon pour recourir à l’article 52 de la Constitution et donner des pouvoirs exceptionnels au président de la République ?

Tout cela procèderait-il d’un plan ourdi pour maintenir Macky Sall au pouvoir ? Le cas échéant, rester au pouvoir sans aucune base légale, à la fin de son mandat constitutionnel, équivaudrait à un coup d’Etat institutionnel. Je ne vois pas Macky Sall s’engager dans une voie aussi dangereuse pour lui-même et pour la Nation. Il créerait les conditions favorisant de graves troubles politiques. On sait qu’il est si fier et a une haute estime de soi pour finir comme certains de ses pairs africains. Aussi avait-il expliqué tenir tant à sa parole donnée, jusqu’à renoncer à une candidature pourtant parfaitement légale pour la Présidentielle de 2024. Franchement, il ne peut pas renoncer à une possibilité légale pour se risquer à emprunter des chemins de traverse et se voir accusé d’être un vulgaire putschiste. Macky Sall sait aussi que ses courtisans qui l’enjoignent, au vu et au su de tout le monde, à garder le pouvoir, ne l’aiment pas tant pour l’avoir déjà insulté publiquement quand ils étaient en disgrâce ou en désaccord avec lui. Dans un tel schéma, Macky Sall sera l’unique perdant et compromettra toute son aura et le bel avenir qui s’ouvre devant lui à son départ du pouvoir. Il est assez intelligent pour ne pas se laisser embarquer dans une telle folie.

Au demeurant, l’accusation contre des juges du Conseil constitutionnel pourrait les pousser à démissionner, mais le cas échéant, l’institution ne continuerait pas moins de délibérer valablement, encore que le président de la République aurait la latitude de nommer, dans la minute qui suivra, des juges pour les remplacer. Pour ma part, je supplie ces juges de rester stoïques et de demeurer à leurs postes pour ne pas faire le jeu de leurs pourfendeurs. Aussi devraient-ils refuser de répondre aux éventuelles convocations de cette Commission d’enquête parlementaire. Les conjurés ne pourront ainsi rien attendre de cette Commission d’enquête autrement que de jeter en pâture des magistrats. Qu’ils sont bien bavards ces conjurés ! C’est ainsi qu’on sait qu’ils entendent créer, par ce moyen, un conflit artificiel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Mais on oublie qu’il appartient au Conseil constitutionnel de juger des conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. En d’autres termes, le Conseil constitutionnel ne peut être en conflit avec aucun autre pouvoir. L’institution continuerait d’ignorer royalement la Commission d’enquête parlementaire qui violerait le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Il ne faudra pas non plus aller vite en besogne, car on ne saurait préjuger du vote final. Qui pourrait être assuré que la totalité des députés de Benno bokk yaaakar (Bby) vont voter aveuglément avec le Pds ? Quelle sera l’attitude des députés de l’opposition comme ceux de l’ex-Pastef, du Pur, de Taxawu Senegaal ou des députés non inscrits ? Et le plus absurde est que la demande du Pds est portée par des membres de l’Apr, qui sont assez connus pour manifester une hostilité ouverte à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, candidat désigné par Macky Sall. On sait aussi qu’ils se feront un plaisir à mieux lui savonner la planche, en cherchant à l’humilier et l’accuser d’avoir corrompu les magistrats. Le Premier ministre sera le premier client à être entendu par la Commission d’enquête. A sa place, je ne répondrais pas à leur convocation, car l’Assemblée nationale n’a pas compétence pour enquêter sur des faits délictuels relevant exclusivement de la compétence du judiciaire. En sa qualité de Premier ministre, il ne doit pas participer à saper les fondements de l’Etat de Droit et de la séparation des pouvoirs.

Les candidats Khalifa Sall, Idrissa Seck, Mohammed Dionne et autres, gardent-ils le silence parce que l’opération pourrait affaiblir Amadou Ba ?

La mise en place de la Commission d’enquête ne pourra certainement pas être un acte suffisant pour invoquer le blocage des institutions ou une situation devant autoriser le recours à l’article 52 de la Constitution, pour donner les pleins pouvoirs au président de la République. Dans le texte de la Constitution du Sénégal, on lit : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions, et à assurer la sauvegarde de la Nation (…).» Les «pleins pouvoirs» autoriseront-ils à reporter l’élection présidentielle ou à dissoudre le Conseil constitutionnel et créer une situation d’exception sur une année par exemple, comme l’a déjà précisément indiqué le Pds ? On a connu la spirale du report des élections en Côte d’Ivoire où, à force de reports répétés, d’une année à une autre, le Président Gbagbo avait obtenu «un mandat cadeau». Seulement, on sait comment l’histoire s’était tristement terminée.

On ne soulignera jamais assez le jeu d’apprentis-sorciers assis sur des barils de poudre et s’amusant avec du feu. Jusqu’où tout cela pourra-t-il mener ? A l’autodafé du Conseil constitutionnel comme cela avait été le cas avec le Reichstag en Allemagne ? Il est de la responsabilité du Président Macky Sall de mettre un terme à ces graves périls qui guettent la Nation. Il en a les moyens, il lui suffira simplement de tenir un langage clair, sans ambiguïté aucune, à son camp, pour dire qu’il ne saurait cautionner des pratiques aux antipodes de la légalité. Abdoulaye Wade n’avait pas pu le réussir en 2012 pour garder le pouvoir par le truchement de l’offre d’un rabiot de deux ans préconisé par l’ancien Président nigérian Olesegun Obassanjo et le «droit-de-l’hommiste» Alioune Tine. Justement, cela n’avait pas pu se faire parce que Macky Sall s’y était farouchement opposé. (Voir notre chronique du 22 janvier 2024).

Macky Sall peut-il préférer Karim Wade à Amadou Ba ?

La question reste entière : Macky Sall sera-t-il à la hauteur de son rôle constitutionnel, celui de garant des institutions ? Il s’est engagé à préserver la paix civile et l’ordre républicain, et à rendre le pouvoir à l’issue d’une élection démocratique et transparente. S’il s’est exclu lui-même, de son plein gré, de la compétition électorale, contre l’avis de nombre de ses proches, on ne peut pas le croire possédé par un quelconque démon pour chercher à tordre le cou à la légalité et risquer ainsi de s’éclabousser pour chercher à donner le pouvoir à un autre.

Encore une fois, je ne le crois pas si décevant, en se montrant capable d’une telle forfaiture. Je sais également qu’il ne peut pas préférer Karim Wade à Amadou Ba.

Alors, je reste à Abidjan pour encourager l’Equipe nationale de football, engagée dans la Coupe d’Afrique des nations, et encore avoir des raisons d’être toujours fier de mon beau pays, le Sénégal.
Senego

Débat sur la séparation des pouvoirs au Sénégal : Birahim Seck « Corrige » l’Union des Magistrats Sénégalais

Une déclaration récente de Birahim Seck, une figure éminente de la société civile sénégalaise, a enflammé un débat intense en remettant en question le principe de base de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse se trouve la proposition de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) de convoquer des membres du Conseil Constitutionnel devant une Commission d’Enquête Parlementaire.

Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions. Alors que la séparation des pouvoirs a longtemps été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie, visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus, la proposition de Seck suggère que des interprétations rigides pourraient entraver la responsabilité et la transparence.

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