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Lancement du projet Feed the Future Senegal Yiriwaa : Un Partenariat USAID-Declic pour le développement des jeunes en Casamance

Le 17 janvier dernier, à Ziguinchor, le projet Feed the Future Senegal Yiriwaa a été officiellement lancé dans le cadre d’un partenariat entre l’USAID Senegal et Declic. La cérémonie de lancement a réuni des autorités locales de renom, dont le Gouverneur de la Région, les Préfets de Ziguinchor, Bignona, et Oussouye, ainsi que le Maire de Ziguinchor. La présidence de l’événement était assurée conjointement par le Gouverneur de la Région et le Directeur du Bureau Croissance Économique de l’USAID.

Le projet Yiriwaa, d’une valeur de 3 millions de dollars américains (environ 2 milliards de francs CFA), vise à intensifier l’engagement des jeunes au sein de leurs communautés en mettant en œuvre des clubs 4-H, en renforçant le leadership des jeunes, et en créant un écosystème inclusif favorable à l’engagement et au développement positif des jeunes.

L’USAID et Declic entendent ainsi contribuer activement au développement des jeunes en Casamance, en favorisant leur participation active dans la vie communautaire et en créant des opportunités pour leur épanouissement. Le projet Yiriwaa s’inscrit dans une démarche globale de promotion de l’engagement et du leadership des jeunes, créant ainsi un cadre propice à un développement durable et inclusif.

Le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) : Vers un enseignement de qualité au Sénégal

Le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, en partenariat avec la Banque mondiale, a récemment lancé le Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE) avec des ambitions claires pour renforcer la qualité et l’équité dans l’éducation de base. Après les réussites du Projet d’Amélioration de la Qualité et de l’Équité dans l’Éducation de Base (PAQEEB), le PAPSE vise à consolider ces acquis et à relever de nouveaux défis.

D’une enveloppe globale de 57 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans, le PAPSE se positionne comme un levier essentiel pour bâtir un système éducatif performant au Sénégal. Le coordonnateur du PAPSE, Serigne Saliou NGOM, a souligné les défis majeurs auxquels le projet compte s’attaquer, notamment la formation, l’assistance technique, et l’équipement des responsables de l’éducation tant au niveau central que déconcentré.

L’objectif du PAPSE est mesuré à travers divers indicateurs tels que la participation des enseignants à des programmes d’encadrement et le nombre d’élèves bénéficiant d’interventions directes visant à améliorer leur apprentissage. Serigne Saliou NGOM a exprimé la détermination du projet à contribuer significativement à l’amélioration de ces indicateurs cruciaux.

La Directrice de Cabinet, Mme Khadidiatou Diallo, qui a présidé les travaux du comité de pilotage, a salué les efforts déployés au cours de la première année d’exécution du PAPSE. Elle a encouragé tous les acteurs et partenaires du projet à privilégier le dialogue de gestion et la concertation pour maximiser les résultats des activités entreprises.

Mme Khadidiatou Diallo a également souligné que l’avènement du PAPSE s’inscrit dans la continuité de la politique de l’État du Sénégal en faveur du développement du secteur de l’éducation et de la formation. Le projet vise notamment à promouvoir les Daara, à soutenir le développement de l’enseignement des sciences, de la technologie, et du numérique éducatif.

Le PAPSE a déjà élaboré son plan de travail annuel pour l’année 2024, comprenant des actions concrètes visant l’amélioration des compétences des enseignants et l’accompagnement des élèves. Serigne Saliou NGOM a conclu en exprimant la volonté du projet à collaborer avec les différentes parties prenantes pour instaurer un enseignement de qualité au Sénégal.

CAN 2023 : Cheikhou Kouyaté, symbole de détermination et d’unité pour l’équipe Sénégalaise

Malgré la période difficile qu’il traverse après les obsèques de son père, Cheikhou Kouyaté a fait preuve d’une détermination exceptionnelle en retrouvant rapidement ses coéquipiers à Yamoussoukro pour la CAN 2023. Cette décision témoigne de la force mentale du capitaine sénégalais et de son engagement envers l’équipe nationale.

La perte d’un être cher est toujours une épreuve déchirante, mais Cheikhou Kouyaté a choisi de se joindre à ses coéquipiers pour le défi majeur que représente la Coupe d’Afrique des Nations. Sa présence à Yamoussoukro envoie un message fort d’unité et de solidarité au sein de l’équipe.

La vidéo de Cheikhou Kouyaté rejoignant ses coéquipiers montre une détermination palpable et un état d’esprit focalisé sur les objectifs de l’équipe nationale. En tant que capitaine, il continue d’incarner le leadership et l’esprit d’équipe, inspirant ses coéquipiers à donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain.

La CAN 2023 est un moment crucial pour le Sénégal, et la présence de Cheikhou Kouyaté, malgré les circonstances personnelles difficiles, renforce le lien qui unit cette équipe. Les supporters peuvent espérer que cette détermination se traduira par des performances exceptionnelles sur le terrain et peut-être par la conquête du titre tant convoité.

En soutenant son équipe malgré les épreuves personnelles, Cheikhou Kouyaté incarne les valeurs du sport, montrant que le football peut être bien plus qu’un simple jeu, mais aussi une source d’inspiration et de force dans les moments les plus difficiles.

Pikine Nietty Mbaar : WhatsApp a sauvé A. Cissé d’une tentative de suicide

Une récente tentative de suicide à Pikine Nietty Mbaar a été avortée grâce à l’intervention rapide des voisins, alertés par un statut WhatsApp alarmant. A. Cissé, une femme de 30 ans, a été sauvée de l’irréparable grâce à la vigilance et à la réactivité de son réseau social virtuel.

À leur arrivée, ils ont découvert la jeune femme en possession d’une bouteille d’acide chlorhydrique, prête à commettre l’irréparable. Leur intervention rapide a permis de maîtriser la situation jusqu’à l’arrivée des policiers de Thiaroye, venus constater les faits et organiser l’évacuation d’A. Cissé vers une structure de soins appropriée.

Cette histoire met en lumière le rôle crucial que peut jouer la technologie dans la prévention des tragédies. WhatsApp, souvent critiqué pour diverses raisons, a ici servi de plateforme d’alerte efficace, contribuant à sauver une vie. Cela souligne également l’importance de rester connecté et attentif aux signaux d’alarme émis sur les réseaux sociaux, afin de créer une communauté virtuelle vigilante et solidaire.

La réactivité exemplaire des voisins d’A. Cissé offre une lueur d’espoir et démontre comment la technologie peut jouer le rôle d’un ange gardien moderne, capable de prévenir des situations tragiques. Cette histoire souligne la nécessité d’une sensibilisation continue sur la santé mentale et l’importance d’une communauté bienveillante, même à travers les frontières virtuelles.

Contentieux électoral : Amadou Ba conteste la candidature de Diomaye Faye devant le Conseil constitutionnel

Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.

Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.

Délocalisation réussie à Ngandiouf : Un modèle à suivre pour les zones minières au Sénégal

L’expérience de délocalisation et de relocalisation des populations impactées par l’exploitation minière dans la commune de Ngandiouf, département de Tivaouane, est saluée comme un « modèle » à suivre. Cette réussite a été soulignée lors d’une visite de travail dirigée par le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, accompagné de chefs de service et du haut conseiller des collectivités territoriales, Abdoul Aziz Diop.

La commune de Ngandiouf a été le théâtre d’un processus de délocalisation géré de manière exemplaire, impliquant la société civile, en particulier l’antenne de la Coalition « Publiez ce que vous payez » à Thiès. Abdoul Aziz Diop, membre du Forum civil, a souligné l’importance de vulgariser et de dupliquer ce modèle dans d’autres zones minières où les populations sont réticentes à tout déplacement.

Les villages de Ngassama 1 et 2, ainsi que Bayakh Peul et Galbeut, ont été délocalisés depuis 2015 pour permettre les activités minières de la compagnie G-PHOS. Cette délocalisation, facilitée par la société civile, a été saluée comme un exemple de collaboration réussie entre les autorités, l’entreprise et les populations.

Gorgui Bâ, chef du village de Bayakh Peul, a exprimé sa gratitude pour les opportunités créées par le projet. Il a souligné l’importance du dialogue et de la collaboration entre les différentes parties, saluant l’administration, en particulier le préfet Mamadou Guèye et les sous-préfets des arrondissements de Niakhène et Mérina Dakhar, pour leur soutien.

Le maire de Ngandiouf, Ngouda Ciss, a souligné l’approche inclusive adoptée dans le projet, rompant avec les tensions souvent associées à de tels projets ailleurs. Il a également salué l’engagement financier de G-PHOS, dépassant les normes nationales d’indemnisation.

Moustapha Dieng, directeur général adjoint de G-PHOS, a annoncé des investissements de plus de 4 milliards de francs CFA, avec une projection de doubler cette somme dans les années à venir. Il a assuré que les engagements envers les populations déplacées seraient respectés, et les premiers produits marchands de G-PHOS devraient être disponibles sur le marché international d’ici octobre 2024.

Le préfet Mamadou Guèye a salué la détermination des différentes parties prenantes, soulignant que la conduite de ce projet jusqu’au terme n’a pas été facile. Il a souligné l’importance du dialogue, de la concertation et de la confiance mutuelle dans la réussite de ce modèle de délocalisation.

Abdoul Aziz Diop, représentant de la société civile, a souligné l’importance de prendre en compte la dimension anthropologique dans les projets miniers, soulignant que les populations sont attachées à leur terroir malgré les indemnités.

La délocalisation réussie à Ngandiouf est présentée comme un modèle de collaboration et de gestion des impacts sociaux des projets miniers. La concertation multipartite a été la clé de cette réussite, et il est recommandé d’appliquer des approches similaires dans d’autres zones minières du Sénégal.

CAN 2023 : Le Sénégal vise la victoire contre le Cameroun pour une deuxième victoire consécutive

Ce vendredi 19 janvier 2024, les Lions de la Téranga du Sénégal et les Lions Indomptables du Cameroun s’affronteront lors de la deuxième journée de la CAN 2023 au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro à 17 heures GMT. Les enjeux sont élevés, et l’historique des confrontations entre les deux équipes ajoute une tension supplémentaire à ce match crucial.

Les Lions de la Téranga ont bien débuté leur campagne en dominant les Scorpions de la Gambie par 3 buts à 0, montrant une forme convaincante. D’un autre côté, les Lions Indomptables ont été tenus en échec par le Sily national de Guinée lors de leur premier match.

Cette rencontre sera la 17e confrontation entre le Sénégal et le Cameroun, avec un historique de rencontres comprenant des matchs amicaux, des éliminatoires de la CAN, des phases finales de la CAN et des Jeux Olympiques. Les Lions Indomptables ont remporté sept fois, tandis que les Lions du Sénégal ont glané cinq succès, et quatre rencontres se sont soldées par un nul.

L’historique des matchs entre ces deux équipes remonte à soixante ans, marquant le début d’une rivalité intense. Le Sénégal a remporté la première confrontation aux Jeux de l’Amitié en 1963, et depuis lors, les deux équipes ont échangé des victoires et des nuls.

Le dernier affrontement entre le Sénégal et le Cameroun en octobre 2023 s’est soldé par une victoire sénégalaise avec un but marqué par Sadio Mané sur penalty.

Les Lions de la Téranga visent maintenant une deuxième victoire consécutive contre le Cameroun pour renforcer leur position dans la compétition. Avec l’historique de ces rencontres, on peut s’attendre à un match intense et imprévisible, plein de moments palpitants qui captiveront les amateurs de football en Afrique et au-delà.

Restez connectés pour vivre l’excitation de ce choc entre deux géants du football africain dans le cadre de la CAN 2023.

El Hadji Diouf critique sévèrement le Cameroun avant le choc décisif en Afrique Cup of Nations

El Hadji Ousseynou Diouf, l’ancien international sénégalais et double ballon d’or Africain en 2001/2002, a déclenché une polémique avec ses commentaires cinglants sur l’équipe nationale du Cameroun avant le match crucial de l’Afrique Cup of Nations.

Lors d’une sortie médiatique, Diouf a déclaré : « Le Cameroun se prend pour le continent, mais c’est plutôt l’hôtel continental. Le Cameroun a beaucoup régressé, et j’ai mal pour les supporters camerounais. Ils se reposent sur leur passé, et c’est triste… Aujourd’hui, le vrai problème du Cameroun n’est pas sur le terrain, c’est un problème de gestion. »

Ces commentaires ont déclenché une vague de réactions enflammées parmi les supporters camerounais, qui ont qualifié les propos de Diouf de déplacés et irrespectueux. Certains estiment que cette sortie vise à déstabiliser moralement l’équipe camerounaise avant le match crucial.

Diouf a également critiqué des figures clés du football camerounais, notamment Rigobert Song et Samuel Eto’o, affirmant qu’ils étaient responsables de certaines lacunes dans la gestion du football au Cameroun. Ces déclarations ont suscité des réactions vives, car Song et Eto’o sont actuellement impliqués dans des rôles de leadership dans le football camerounais.

Le match entre le Sénégal et le Cameroun s’annonce maintenant plus que jamais comme un affrontement intense, non seulement sur le terrain, mais aussi sur le plan des rivalités verbales entre les anciennes stars du football africain. L’enjeu est élevé, car les deux équipes visent la victoire pour avancer dans la compétition.

Scandale Financier à Guédiawaye: La Gestion douteuse du Maire Ahmed Aïdara

Guédiawaye, une commune paisible de la région de Dakar, se retrouve au cœur d’un scandale financier qui soulève des inquiétudes quant à la rigueur et à l’expérience de gestion du maire Ahmed Aïdara. L’affaire, impliquant un virement par erreur de 79 millions de francs CFA du Trésor public, met en lumière des failles dans la supervision et la transparence au sein de l’administration municipale.

Manque de Rigueur Administrative :
La première faille apparente dans cette affaire est le manque de rigueur administrative. L’erreur dans le virement semble découler d’une confusion lors de l’appel d’offres pour la fourniture de fournitures scolaires. Le secrétaire en charge de cette tâche aurait dû exercer un contrôle plus strict pour éviter de telles erreurs, mettant ainsi en doute la compétence et la rigueur du personnel municipal.

Responsabilité du Comptable de la Mairie :
Une gestion financière appropriée est cruciale pour toute administration municipale. Dans ce cas, la responsabilité du comptable de la mairie est remise en question. Un contrôle financier adéquat aurait dû être effectué pour garantir que les transactions sont conformes aux procédures établies. Le manque de supervision adéquate sur de telles opérations financières soulève des préoccupations sur la gestion des fonds publics.

Opacité et Manque de Transparence :
Le mystère entourant le destinataire du virement de 79 millions de francs CFA et les circonstances qui ont conduit à cette erreur soulève des questions sur la transparence de l’administration municipale. Les citoyens de Guédiawaye méritent de savoir comment de telles erreurs peuvent se produire et qui est responsable de cette confusion financière.

Appels à la Reddition de Comptes :
Face à ces révélations troublantes, la population de Guédiawaye appelle à une reddition de comptes. Le maire Ahmed Aïdara doit non seulement clarifier sa position dans cette affaire, mais aussi prendre des mesures immédiates pour renforcer les procédures administratives et financières au sein de la mairie.
Le scandale financier à Guédiawaye souligne la nécessité urgente d’une gestion plus rigoureuse, transparente et responsable au sein de l’administration municipale. Les citoyens méritent une explication claire sur la manière dont de telles erreurs ont pu se produire et des mesures correctives immédiates doivent être prises pour restaurer la confiance dans la gestion des ressources publiques.


Cheikh Kane

Récap’ CAN 2024 : un alléchant duel de Lions en perspective

La CAN 2024 entre un peu plus dans le vif du sujet, vendredi, avec la suite de la 2e journée de la phase de groupes, avec au programme un Sénégal – Cameroun prometteur. Et un Cap-Vert – Mozambique qui pourrait rebattre le cartes du groupe B après le nul entre l’Égypte et le Ghana jeudi. Un résultat qui confirme que les favoris ne sont pas toujours à la fête dans cette Coupe d’Afrique des nations, à l’image de la Côte d’Ivoire, battue par le Nigeria.

L’affiche du jour

Duel de Lions ce samedi. Ceux de la Teranga ont rendez-vous avec ceux réputés indomptables. Pour ceux qui connaissent par cœur les surnoms, vous savez que l’on parle du choc du groupe C entre le Sénégal et le Cameroun. 

Les Champions d’Afrique en titre pourront compter sur leur pépite, Lamine Camara, pour l’emporter. Le jeune milieu du FC Metz, issu de la filière Génération Foot, est le symbole d’une jeunesse qui renouvelle l’équipe pour continuer de dominer le continent.

Ce qu’il s’est passé hier

La Guinée équatoriale foudroie la Guinée-Bissau : grâce à un triplé de son capitaine Emilio Nsué, la Guinée équatoriale a largement disposé de la Guinée-Bissau (4-2) et entrevoit déjà les huitièmes de finale.

Le Nigeria se relance et refroidit la Côte d’Ivoire : dans le match le plus intense et relevé de la CAN jusque-là, le Nigeria est venu à bout de la Côte d’Ivoire (1-0) grâce à un penalty converti par son capitaine Ekong. Les Super Eagles sont relancés dans le groupe A, la Côte d’Ivoire connaît un premier couac.

L’ennui, puis le festival avec Égypte – Ghana : après une terne première mi-temps, le choc entre les Pharaons et les Black Stars s’est emballé (2-2). Encore une fois, les septuples champions d’Afrique se sont faits peur, menés par deux fois grâce à un doublé de Mohammed Kudus. Les Égyptiens restent en ballotage favorable dans cette CAN mais ont peut-être perdu Mohamed Salah (voir plus bas).

En bref

« T’es pas content ? Triplé de Nsue ! » : en inscrivant un triplé contre la Guinée-Bissau jeudi, Emilio Nsué est le premier joueur à réaliser cette performance depuis 2008. Et surtout le plus vieux joueur à réaliser cet exploit dans une phase finale de Coupe d’Afrique. Il est pour le moment le meilleur buteur de la compétition. Un objectif pour lui.

Litige foncier à Djibeuneu : Les populations accusent la municipalité, Madia Diop Sané et Bacary Badji réagissent

Djibeuneu, village au cœur de la commune de Niaguis, fait face à un litige foncier, suscitant des accusations envers la municipalité. Les populations victimes expriment leur mécontentement, et les porte-paroles, Madia Diop Sané du Mouvement Diop Sané et Bacary Badji, réagissent aux allégations. Découvrons leurs points de vue dans cette affaire délicate.

Madia Diop Sané, coordinateur du Mouvement Diop Sané, exprime son inquiétude face au litige foncier à Djibeuneu. Il souligne que les populations victimes pointent du doigt la municipalité pour son rôle présumé dans cette affaire. Selon lui, la transparence et la justice doivent prévaloir dans le règlement de ce litige, et il appelle à une enquête approfondie pour établir les faits. Madia Diop Sané insiste sur la nécessité d’une collaboration entre la municipalité et les citoyens pour résoudre ce différend foncier de manière équitable.

Litige Foncier à Djibeuneu : Les Populations accusent la Municipalité, Madia Diop Sané

Bacary Badji, également porte-parole dans cette affaire, réagit en wolof pour partager le point de vue des populations de Djibeuneu. Il insiste sur le fait que la municipalité est mise en cause par les citoyens victimes de ce litige foncier. Dans sa réaction, Bacary Badji souligne l’importance d’une gestion transparente et équitable des questions foncières pour prévenir de tels litiges à l’avenir. Il appelle à une médiation rapide et efficace pour apaiser les tensions au sein de la communauté.

https://youtu.be/G9T01FTo1hw

Les deux porte-paroles, Madia Diop Sané et Bacary Badji, partagent un appel commun à la résolution pacifique de ce litige foncier. Ils encouragent la coopération entre les parties impliquées, soulignant que la vérité doit être établie de manière impartiale. Les deux intervenants mettent l’accent sur l’importance de restaurer la confiance au sein de la communauté et de trouver des solutions durables pour éviter de futurs litiges fonciers.

La Russie accuse la France d’avoir des mercenaires en Ukraine et convoque son ambassadeur

L’ambassadeur français en Russie a été convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères pour répondre aux accusations du Kremlin concernant la présence de mercenaires français en Ukraine. La Russie avait en effet justifié le bombardement d’un hôtel à Kharkiv, mardi, par la présence de combattants français à l’intérieur. Le Quai d’Orsay dénonce une accusation mensongère et une tentative de manipulation. 

Le Quai d’Orsay se serait bien passé de cette polémique. La France « n’a pas de ‘mercenaires' » en Ukraine, a affirmé jeudi 18 janvier le ministère français des Affaires étrangères, en réaction aux affirmations de Moscou qui assure avoir visé mardi un bâtiment abritant des « mercenaires français » à Kharkiv (nord-est).

« La France n’a pas de ‘mercenaires’, ni en Ukraine, ni ailleurs, contrairement à d’autres. Il s’agit d’une nouvelle manipulation grossière russe. Il ne faut pas lui donner plus d’importance qu’aux précédentes et qu’aux suivantes qui ne manqueront pas d’arriver », a ajouté le Quai d’Orsay. Dans la foulée, l’agence Tass a rapporté que l’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a été convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères citant la porte-parole du ministère. 

La Russie a revendiqué mercredi une frappe menée la veille au soir sur un bâtiment dans lequel étaient déployés des « mercenaires français » à Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, où les autorités locales avaient fait état de 17 civils blessés.
« Alors que le ministère russe de la Défense affirme avoir tué des mercenaires français », ils ont en réalité frappé des infrastructures énergétiques et médicales », a réagi dans la foulée l’ONG All Eyes on Wagner sur le réseau social X (ex-Twitter).

La France dénonce une tentative de manipulation

Ces accusations russes sont intervenues après l’annonce par le président Emmanuel Macron mardi que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et signer un accord de sécurité avec l’Ukraine. Les alliés de l’Ukraine ont par ailleurs lancé jeudi à Paris une coalition « artillerie » pour répondre aux besoins criants en armement de Kiev.

Pour un haut gradé français, le tempo des accusations répond précisément aux annonces françaises. « La Russie utilise le champ informationnel pour répliquer au champ politique », explique-t-il sous couvert de l’anonymat.

« Cela rentre dans le cadre de leur narratif, articulé autour d’une guerre de l’Otan contre la Russie et du complot contre Moscou pour l’empêcher d’être une puissance », ajoute-t-il.

Selon lui, les accusations russes sont d’abord à destination de la population russe, « pour confirmer que ses dirigeants se battent courageusement face à un bloc de pays ». Elles entretiennent aussi « une sorte de flou pour ceux qui pensent, dans les pays occidentaux, que la Russie est dans son bon droit ».

Simplon Sénégal : Atelier sur la conteneurisation avec docker et métier du DevOps

Cet atelier a permis aux apprenants d’acquérir des compétences pratiques dans le domaine de la conteneurisation, une technologie clé dans le développement et le déploiement d’applications modernes. La maîtrise de Docker et des principes du DevOps constitue un atout majeur pour les professionnels du numérique, permettant une gestion efficace des environnements d’application et une collaboration harmonieuse entre les équipes de développement et d’exploitation.

Simplon Sénégal, en tant qu’acteur engagé dans la formation aux métiers du numérique, continue de fournir des opportunités d’apprentissage pratiques et pertinentes pour préparer les apprenants à réussir dans le secteur en constante évolution de la technologie de l’information. L’initiative vise également à contribuer à la modernisation de l’administration grâce à des compétences numériques de pointe.

Amadou Ba salue la richesse culturelle de la Casamance : Le Bois Sacré, un trésor ancestral à préserver

Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a exprimé sa reconnaissance envers la richesse culturelle de la Casamance lors de sa visite à Oussouye. Il a particulièrement souligné l’importance du Bois Sacré, un élément emblématique des traditions et des rites ancestraux de la région.

La Casamance, réputée pour son patrimoine culturel unique, est également connue pour ses traditions riches et variées. Le Bois Sacré, gardien de coutumes ancestrales, incarne l’héritage culturel profondément enraciné de la région. Le Ministre Amadou Ba a tenu à exprimer sa gratitude envers le Roi Sibiloumbaye Diédhiou et les gardiens dévoués de ces traditions, qui jouent un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel de la Casamance.

La visite du Ministre à Oussouye a été marquée par l’enthousiasme et l’accueil chaleureux des habitants. Cette manifestation d’engagement envers la préservation des traditions et la valorisation du patrimoine culturel contribue à renforcer le lien entre les autorités gouvernementales et les communautés locales.

La Casamance, en plus de ses attraits naturels, se distingue par sa diversité culturelle, représentant un atout majeur pour le tourisme et le développement régional. La reconnaissance du Bois Sacré et des coutumes locales par le Ministre Amadou Ba souligne l’importance de préserver ces éléments uniques qui contribuent à l’identité culturelle de la Casamance.

Les remerciements exprimés par le Ministre témoignent de l’importance accordée par le gouvernement à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel du Sénégal, en particulier dans des régions telles que la Casamance, qui jouent un rôle clé dans l’enrichissement de la diversité culturelle nationale.

Le ministre Amadou Ba sur le chantier de l’Aéroport de Ziguinchor : Un jalon clé vers le désenclavement de la Casamance

Le Premier Ministre , Amadou Ba, a récemment effectué une visite majeure sur le chantier de l’aéroport de Ziguinchor, marquant ainsi une avancée significative dans les efforts du gouvernement sénégalais pour désenclaver la région de Casamance. La Casamance, reconnue pour sa richesse naturelle et son potentiel touristique, est la seule région du pays à bénéficier actuellement de deux aéroports.

L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme global visant à renforcer les infrastructures de transport afin de favoriser le désenclavement de la région et de stimuler son développement économique. Cette démarche stratégique vise à rapprocher la Casamance des autres régions du Sénégal, créant ainsi de nouvelles opportunités pour le tourisme, les affaires et le commerce.

La visite du Ministre Amadou Ba sur le chantier de l’aéroport de Ziguinchor souligne l’engagement résolu du gouvernement en faveur d’un développement inclusif et équilibré sur l’ensemble du territoire. Le désenclavement de la Casamance est identifié comme une étape clé pour renforcer la connectivité de la région et ouvrir des perspectives économiques prometteuses.

Les investissements dans les infrastructures de transport, en particulier les aéroports, jouent un rôle crucial dans la stimulation du tourisme, l’attraction des investissements et la création d’opportunités économiques durables. L’aéroport de Ziguinchor, en cours de développement, contribuera à améliorer la connectivité régionale, facilitant les déplacements et favorisant l’échange culturel et commercial.

Saint-Louis : Bientôt une maison de l’étudiant Mbourois pour les étudiants de Mbour

Saint-Louis : Bientôt une maison de l’étudiant Mbourois pour les étudiants de Mbour

Le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, a marqué le début de la construction de la Maison de l’Étudiant Mbourois à Saint-Louis, un projet visant à fournir un logement aux ressortissants de Mbour inscrits à l’université Gaston Berger. La pose de la première pierre de ce bâtiment a eu lieu jeudi, représentant un pas significatif vers la concrétisation d’un engagement pris lors de la campagne électorale de janvier 2022.

La réalisation de la Maison de l’Étudiant Mbourois à Saint-Louis s’inscrit dans les actions prioritaires promises par Cheikh Issa Sall, également directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il a rappelé que cette initiative fait suite à l’inauguration récente de la première Maison de l’Étudiant Mbourois à Bambey, soulignant son engagement envers le bien-être des étudiants originaires de Mbour.

Le bâtiment, qui comprendra un rez-de-chaussée et trois étages, a été conçu pour répondre aux besoins de logement des étudiants de Mbour inscrits à l’université Gaston Berger. Cheikh Issa Sall a exprimé son souci d’éviter les problèmes liés au logement auxquels les étudiants peuvent être confrontés, soulignant qu’il comprend les défis auxquels sont confrontés les étudiants, ayant lui-même été étudiant.

Le maire de Mbour a encouragé les étudiants à se concentrer sur leurs études et à ne pas se laisser distraire, soulignant que la vie estudiantine est courte mais décisive pour l’avenir. Il a exprimé ses vœux de réussite aux étudiants et a promis de revenir très prochainement pour l’inauguration du bâtiment une fois les travaux terminés.

Pape Matar Gning, président de l’Association des étudiants ressortissants de la Petite-Côte, a exprimé sa gratitude envers Cheikh Issa Sall, soulignant le soutien continu apporté aux étudiants. Il a souligné l’importance de résoudre le problème du logement pour favoriser la réussite des étudiants.

Le maire de Mbour a également fait un geste financier en offrant deux millions de francs CFA aux étudiants pour le paiement de leur loyer en attendant la finalisation de la construction de la Maison de l’Étudiant Mbourois. De plus, une contribution de 500 mille francs CFA a été apportée au projet de construction de la mosquée de Sanar Oulof.

Mobilisation citoyenne à Matam : Formation de relais pour encourager le retrait des cartes d’électeur

Dans le cadre du programme « Nietti Elections » financé par le National Democratic Institute (NDI), quinze (15) relais citoyens ont été formés à Matam pour jouer un rôle crucial dans la sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeur en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette initiative vise à assurer une participation active des citoyens et à encourager une présence massive aux urnes.

Ousmane Ba, observateur à long terme (OLT) du programme dans la région de Matam, a souligné l’importance de cette formation des relais citoyens issus des trois départements de Matam, Kanel, et Ranérou. Ces relais auront pour mission principale de sensibiliser la population sur l’importance du retrait des cartes d’électeur en vue de l’élection présidentielle.

La campagne de sensibilisation débutera le 25 janvier et se poursuivra jusqu’à la veille de l’élection présidentielle, le 24 février. Les relais citoyens auront également pour responsabilité de cibler les primo-votants, les jeunes et les femmes, les encourageant à retirer leurs cartes pour garantir une participation massive.

Cette mobilisation citoyenne est cruciale dans le contexte des élections présidentielles, et elle démontre l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans le renforcement de la démocratie au Sénégal. Alors que la date du scrutin approche, cette initiative contribuera à créer une conscience collective sur l’importance du processus électoral et à encourager la pleine participation des citoyens dans le choix de leur leader.

Mobilisation citoyenne à Diourbel : Des relais formés pour faciliter le retrait des cartes d’électeur

Dans une initiative visant à renforcer la participation citoyenne et à faciliter le processus électoral, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a récemment organisé une formation à Diourbel. Quinze « relais citoyens » ont été formés pour aider les électeurs de la région à retirer leurs cartes d’électeur en prévision des prochaines élections présidentielles prévues le 25 février 2024.

Le programme « Nietti Élections » du COSCE, qui s’étend sur trois ans, vise à contribuer à la consolidation de la gouvernance politique et démocratique au Sénégal. Cela inclut le renforcement du dialogue politique, le soutien à l’administration électorale et l’éducation civique des citoyens. La formation des relais citoyens à Diourbel s’inscrit dans le cadre de ce programme, avec pour objectif de garantir la transparence du processus électoral.

Ces relais citoyens, originaires des trois départements de la région de Diourbel, joueront un rôle crucial en incitant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur auprès des autorités administratives. Cette mobilisation vise à assurer la participation active des citoyens dans le processus démocratique.

Ibrahima Ngom, représentant du COSCE à Bambey, a souligné l’importance de cette initiative, expliquant que les relais citoyens seront sur le terrain du 25 janvier au 24 février 2024. Leur mission consistera à sensibiliser les électeurs sur l’importance du retrait de leur carte d’électeur, un élément essentiel pour exercer leur droit de vote lors des élections à venir.

À l’approche des élections présidentielles, cette mobilisation citoyenne revêt une signification particulière, d’autant plus que le président sortant ne se présente pas pour un nouveau mandat. La transparence du processus électoral et la participation active des citoyens sont des éléments clés pour renforcer la démocratie au Sénégal.

Alors que la commission de contrôle du Conseil constitutionnel prépare la publication de la liste des candidatures recevables le 20 janvier, cette mobilisation à Diourbel constitue un exemple concret de l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans la promotion d’élections justes et transparentes.

Le Dakarois Quotidien N°085 – du 19/01/24

Le Dakarois Quotidien N°085 – du 19/01/24
🔴 Scandale Financier à Guédiawaye : La Gestion douteuse du Maire Ahmed Aïdara

Exclusif : Absent du Sénégal, le marabout de Sonko, Serigne Abdourahmane Mbacké réapparait avec des révélations inédites

Absent du territoire sénégalais depuis des mois, le guide religieux et par ailleurs marabout de Ousmane Sonko en tournée européenne est réapparu dans un entretien sur la télévision des patriotes, Jotna TV, à moins d’un mois de la présidentielle.

Sa famille religieuse, son parcours, ses relations avec les hommes politiques mais surtout ce qui le lie avec le leader des patriotes, Ousmane Sonko, qui selon lui incarne l’espoir de tout un pays ont été au menu de échanges.

Regardez

Grand Entretien reçoit Serigne Abdou Mbacké

Coline Fay Libérée et Expulsée : Un acte controversé sans information préalable aux avocats

Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.

Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la « cloche de bois », sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.

Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.

Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.

Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.

L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.

CAN 2023 : Égypte et Ghana se neutralisent (2-2) dans un duel palpitant

Un affrontement épique entre l’Égypte et le Ghana lors de la CAN 2023 s’est soldé par un match nul 2-2 au Stade Félix-Houphouët-Boigny à Abidjan. Une rencontre passionnante qui, malgré le partage des points, a laissé une atmosphère tendue dans le Groupe B de la compétition. Les conséquences de ce résultat pourraient être significatives, surtout avec le Cap-Vert et le Mozambique prêts à en profiter lors de leur confrontation à venir.

Une Première Période Tendue

La première période du match a été caractérisée par une bataille acharnée entre les deux équipes. Cependant, le moment clé est survenu juste avant la pause lorsque Mohammed Kudus, servi par Salis Abdul Samed, a marqué pour le Ghana d’une frappe croisée (43e+3). Un coup dur pour les Pharaons, d’autant plus que leur capitaine, Mohamed Salah, avait quitté le terrain plus tôt en raison d’une blessure, laissant planer des inquiétudes sur son état pour les matchs à venir.

Une Seconde Période Animée

La seconde période a été le théâtre d’une action plus intense, avec des erreurs des deux côtés. L’Égypte a profité d’un temps fort pour égaliser grâce à Marmoush (69e), mais la réponse du Ghana ne s’est pas fait attendre. Kudus a inscrit son deuxième but de la soirée (71e), surprenant El-Shenawy avec une frappe déviée par Abdelmonem. Cependant, l’Égypte a montré sa détermination en égalisant rapidement avec le but de Mohamed (74e), plaçant ainsi les deux équipes dos au mur.

Conséquences et Perspectives

Ce match nul n’a pas favorisé clairement l’une ou l’autre des équipes dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale. Le Cap-Vert et le Mozambique, qui se rencontrent prochainement, pourraient profiter de cette situation en revenant dans la course. Le Groupe B promet une troisième journée palpitante, avec toutes les équipes en lice cherchant à marquer des points cruciaux pour la suite de la compétition.

La confrontation entre l’Égypte et le Ghana à la CAN 2023 restera dans les mémoires comme un match intense où les deux équipes ont tout donné. Le résultat final de 2-2 souligne la compétitivité du Groupe B et crée une atmosphère tendue avant la troisième journée. Les supporters peuvent s’attendre à une suite captivante de la compétition avec des équipes déterminées à se démarquer et à décrocher leur ticket pour les phases éliminatoires.

CAN 2023 : Cameroun vs Sénégal – Rigobert Song promet une performance retrouvée

CAN 2023 : Cameroun vs Sénégal – Rigobert Song Promet une Performance Retrouvée
À la veille du duel très attendu entre le Cameroun et le Sénégal à la CAN 2023, le sélectionneur camerounais, Rigobert Song, a exprimé sa confiance quant à une reprise du « sens de l’efficacité » de son équipe. Song a assuré que son équipe sera à la hauteur de sa réputation lors de ce face-à-face crucial entre les Lions, correspondant à la deuxième journée du groupe C de la compétition.

Retrouver le Sens de l’Efficacité

En conférence de presse à Yamoussoukro, Rigobert Song a souligné l’importance du match contre le Sénégal et a promis que l’équipe camerounaise montrerait une autre facette d’elle-même. Il a insisté sur le fait que l’équipe retrouvera son « sens de l’efficacité » et sera prête à se mesurer à la hauteur de son statut face aux Lions de la Teranga.

Corriger les Erreurs

Après un match d’ouverture qui s’est soldé par un match nul 1-1 contre la Guinée, Rigobert Song a admis que son équipe n’a plus droit à l’erreur. Il a assuré que des correctifs ont été apportés et qu’une tactique ajustée sera mise en place pour remporter les trois points contre le Sénégal.

Un Match Important

Le sélectionneur camerounais a souligné l’importance de ce deuxième match, le qualifiant de « finale » pour son équipe. Il a exprimé la détermination du Cameroun à tout faire pour obtenir les trois points et se replacer dans la compétition. Song a insisté sur la nécessité d’aborder le match avec l’état d’esprit de chercher la victoire.

Confiance Face à l’Équipe Sénégalaise

Rigobert Song a évoqué la génération talentueuse des footballeurs sénégalais, mais a affirmé que le Cameroun a toujours été au-dessus. Il a exprimé sa confiance envers son équipe et a assuré que le match contre le Sénégal serait l’occasion de confirmer cette supériorité.

Des Déclarations Confiantes

Georges-Kevin Nkoudou, ailier gauche du Cameroun, a également pris la parole pour partager son point de vue. Il a souligné que bien que le Sénégal soit considéré comme l’un des favoris, le Cameroun est une « grosse équipe » avec les atouts nécessaires pour mettre en difficulté leurs adversaires. Nkoudou a prédit un match difficile mais a assuré que le Cameroun avait les arguments pour rivaliser.

Alors que l’excitation monte à l’approche du choc entre le Cameroun et le Sénégal à la CAN 2023, les déclarations confiantes de Rigobert Song et de Georges-Kevin Nkoudou témoignent de la détermination de l’équipe camerounaise. Les fans de football africain peuvent s’attendre à un affrontement passionnant entre deux équipes déterminées à se démarquer dans ce groupe C compétitif de la compétition continentale.

CAN 2023 : Sénégal-Cameroun, un duel sans Esprit Revanchard, mais avec sérénité et confiance selon Aliou Cissé

À la veille du très attendu match entre le Sénégal et le Cameroun, Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions de la Teranga, a insisté sur l’approche sereine et confiante de son équipe. Malgré des souvenirs douloureux face aux Lions Indomptables en Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le technicien sénégalais aborde ce duel sans esprit revanchard, privilégiant la sérénité, l’humilité, et la confiance.

Une Première Victoire Motivante

Après une victoire convaincante de 3-0 contre la Gambie lors de la première journée, le Sénégal arrive avec une dose supplémentaire de motivation. Aliou Cissé souligne l’importance de cette victoire initiale, mais insiste sur la nécessité de rester concentrés pour affronter le Cameroun dans un match qui promet d’être disputé.

Une Approche Sereine et Humble

Aliou Cissé a déclaré en conférence de presse que son équipe aborderait le match avec « sérénité et humilité », écartant tout esprit de revanche. Les rencontres entre le Sénégal et le Cameroun ont toujours été serrées, mais Cissé préfère se concentrer sur l’envie de continuer sur la lancée positive plutôt que sur des sentiments de revanche.

Le Respect envers le Cameroun

Le sélectionneur souligne le fait que le Cameroun, malgré un match nul contre la Guinée, reste une équipe redoutable. Cissé rappelle la victoire amicale en octobre, mais insiste sur le contexte différent de la CAN. Il prévient contre l’euphorie et souligne le statut de « bête de compétition » du Cameroun, une équipe qui cherchera à redorer son blason lors de ce deuxième match.

Effectif Compétitif et Solidarité

Aliou Cissé se réjouit de la compétitivité de son effectif, où chaque joueur peut jouer un rôle majeur. Il souligne l’importance de la solidarité dans l’équipe, indiquant que peu importe qui est sur le terrain, l’objectif est la cohésion collective. Les rectifications apportées après le match contre la Gambie sont perçues comme des ajustements bénéfiques pour la suite de la compétition.

La Déclaration d’Idrissa Gana Gueye

Le milieu de terrain du Sénégal, Idrissa Gana Gueye, a également pris la parole, exprimant la détermination de l’équipe à défendre son pays. Il affirme que l’équipe est prête à jouer le match à 200% et adoptera une attitude sans compromis face à toute opposition.
Alors que le Sénégal se prépare à affronter le Cameroun dans un match qui réveille des souvenirs de confrontations passées en CAN, l’approche sereine et confiante d’Aliou Cissé souligne la maturité de l’équipe sénégalaise. Dans ce duel où les enjeux sont élevés, les Lions de la Teranga chercheront à écrire une nouvelle page de leur histoire, sans porter le fardeau des revers antérieurs, mais avec l’objectif de marquer une victoire significative dans la CAN 2023.

Lamine Camara : La Pépite Sénégalaise Qui Rappelle les Légendes du Football Anglais, Selon El Hadji Diouf

Lamine Camara, la jeune pépite sénégalaise âgée de 20 ans, a captivé l’attention du monde du football, et son talent a même conquis un ancien international sénégalais de renom, El Hadji Diouf. Après une performance exceptionnelle lors de son premier match en Coupe d’Afrique des Nations (CAN), où il a inscrit un doublé et a été désigné « Man of the Match », El Hadji Diouf n’a pas hésité à faire une comparaison flatteuse en évoquant les noms de Steven Gerrard et Frank Lampard.

Un Talent Hors du Commun

Lamine Camara a fait une entrée remarquée dans le monde de la CAN, attirant les éloges pour ses prouesses sur le terrain. Son doublé contre la Gambie a non seulement contribué à la victoire des Lions, mais a également suscité des commentaires élogieux de la part des observateurs du football. Sa prestation exceptionnelle au milieu de terrain a été saluée par le jury de la CAF, qui lui a décerné le titre de « Man of the Match ».

Les Éloges d’El Hadji Diouf

El Hadji Diouf, figure emblématique du football sénégalais, a exprimé son admiration pour le jeune talent. Selon lui, Lamine Camara ne se contente pas de jouer au football, il incarne un style de jeu qui le fait rappeler à deux légendes du football anglais, Steven Gerrard et Frank Lampard. Cette comparaison flatteuse souligne le potentiel exceptionnel de Camara et son impact sur le jeu.

Un Avenir Brillant en Perspective

La comparaison avec Gerrard et Lampard est loin d’être anodine, car ces deux joueurs sont reconnus comme des légendes du football anglais, marquant une époque avec leur classe et leur influence sur le terrain. Si Lamine Camara peut être associé à de telles figures, cela présage un avenir prometteur pour le jeune milieu de terrain sénégalais.

La Confirmation d’une Étoile Montante

La désignation de Lamine Camara en tant que « Man of the Match » lors de son premier match en CAN n’est pas simplement un honneur individuel, mais une confirmation de son statut d’étoile montante du football africain. Les attentes autour de lui ne font que croître, et sa capacité à être comparé à des légendes du jeu renforce la conviction qu’il pourrait jouer un rôle majeur dans le futur du football sénégalais et continental.

Lamine Camara, avec sa performance éclatante et les éloges d’El Hadji Diouf, est en train de s’imposer comme une force incontournable dans le monde du football. Sa comparaison flatteuse avec Steven Gerrard et Frank Lampard ne fait que renforcer son statut de jeune talent à suivre de près. Alors que la CAN 2023 se poursuit, les yeux du monde du football restent rivés sur cette pépite sénégalaise et les exploits qu’il pourrait encore offrir sur le terrain.

L’OFOR annonce un programme ambitieux de Plus de 18 000 branchements sociaux et 85 forages à travers le Sénégal

En déplacement à Ziguinchor, le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a dévoilé un plan d’envergure visant à mettre en place plus de dix-huit mille branchements sociaux et à construire 85 nouveaux forages à l’échelle nationale. Ce programme ambitieux, qui sera lancé en février prochain, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

L’annonce a été faite au cours d’une visite de travail qui a conduit le Directeur général à Boutoupa Camaracounda dans le département de Ziguinchor et à Loudia Wolof dans le département d’Oussouye. L’objectif de cette visite était de constater sur le terrain la densification des branchements sociaux réalisés par l’ONG ACRA dans quatorze sites.

Selon Hamade Ndiaye, l’ONG ACRA a accompli un travail extraordinaire en densifiant les branchements réseaux dans ces quatorze sites. Il a salué cet exemple et souligné que l’OFOR considère cela comme la deuxième mission de l’organisation, à savoir accompagner les acteurs du domaine de l’hydraulique.

Le Directeur général a rappelé les grands investissements réalisés par l’OFOR, tels que la construction du château d’eau, tout en notant que des moyens supplémentaires sont nécessaires pour étendre ces infrastructures et mettre en place des branchements sociaux. La visite avait pour but d’évaluer le travail accompli par ACRA sur le terrain.

Hamade Ndiaye a souligné l’impact positif de ces initiatives, mentionnant qu’environ dix mille branchements sociaux ont déjà été installés au Sénégal. Il a conclu en affirmant que cette démarche positive dans le secteur de l’hydraulique rurale influence directement la vie des populations en matière de santé publique et d’éducation.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Abdou Karim Fofana appelle au renforcement du système de Parrainage pour préserver la qualité de la démocratie Sénégalaise

Lors de son passage sur le plateau de « Soir d’infos » sur la Tfm, Abdou Karim Fofana, Ministre Porte-parole du Gouvernement, a souligné la nécessité de renforcer le dispositif du système de parrainage dans le cadre du processus électoral sénégalais. Il a rappelé que le Sénégal, en tant que grande démocratie, a récemment franchi l’étape des parrainages avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Fofana a noté que de nombreux sceptiques ont finalement décidé de franchir le cap des parrainages, affirmant que le nombre de candidats ayant réussi cette étape démontre que les critiques à l’égard du processus sont un faux débat.

Cependant, Abdou Karim Fofana a plaidé en faveur d’un renforcement du système de parrainage, arguant que cela permettrait de filtrer les candidats qui ne pourraient pas obtenir 1% du suffrage, les excluant ainsi du scrutin. Bien que le parrainage ait été assoupli, il a souligné la nécessité de verrouiller davantage le système pour préserver la qualité de la démocratie sénégalaise.

Le Ministre a également abordé les recours introduits par la Coalition Benno Bokk Yakaar au Conseil constitutionnel, visant à invalider les candidatures de Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye, membres d’un parti politique dissous par la loi. Il a expliqué que cette décision était motivée par la volonté d’assurer des élections inclusives, transparentes et ouvertes, tout en affirmant que la coalition n’acceptera pas des candidats ne remplissant pas tous les critères requis par le code électoral et considérés comme des fossoyeurs de la République. Abdou Karim Fofana a conclu en soulignant que la coalition n’hésitera jamais à utiliser toutes les voies de recours juridiques disponibles pour faire valoir ses positions.

Soupçons de scandale à Guédiawaye : 79 millions FCfa «virés par erreur», le maire Ahmed Aïdara au cœur d’une grave polémique

La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête sur des soupçons de scandale financier à la Ville de Guédiawaye. Les gendarmes se sont saisis de l’affaire, après avoir reçu un soit-transmis du parquet de Pikine-Guédiawaye.

Dans le cadre de leurs investigations, ils ont placé en garde-à-vue et déféré au parquet, l’entrepreneur Ibrahima Ndao. Ce dernier est sous bracelet électronique. Aussi, les enquêteurs ont entendu le maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara. D’après « Libération », qui révèle cette affaire dans son édition du jour, ce dernier est au cœur du dossier. Ibrahima Ndao affirme lui avoir remis d’importants montants en espèces.

Tout est parti d’un virement de 79 millions 986 mille francs Cfa du Trésor public, dans le compte de l’entrepreneur. C’était une erreur, selon l’édile guédiawayois, entendu par les enquêteurs. «Cette année, explique Ahmed Aïdara, repris par « Libération », nous avons lancé un appel d’offres pour la livraison de fournitures scolaires d’un montant de 79 millions 983 mille 300 francs Cfan que devait réaliser l’entreprise Comptoir commercial Dabakh. Étant donné que l’année dernière, on avait le même marché avec la société Sotrel, dont la personne morale est le sieur Ibrahima Ndao, le secrétaire général Babacar Gaye, qui établissait l’acte d’engagement, s’est trompé en laissant le numéro du compte de la société Sotrel, ce qui a fait que le Trésor public a viré l’argent dans son compte par erreur.»

Versements d’espèces, défaut de décharges

Ibrahima Ndao conteste cette version. «L’argent versé dans mon compte, est mon dû», défend l’entrepreneur face aux gendarmes, affirmant qu’il s’agit d’une partie des 135 millions 640 mille francs Cfa que lui devrait la Ville de Guédiawaye, en contrepartie de prestations réalisées à son profit entre 2022 et 2023.

Quid des prestations supposées ? Ibrahima Ndao cite, notamment, 654 lampadaires (71 940 000 FCfa), 500 poulets (2 millions), 6 tonnes de dattes (14 millions), 9 tonnes de sucre (9,9 millions), des travaux dans le bureau du maire (2 millions) et dans son domicile (9,5 millions). L’entrepreneur évoque aussi des remises d’espèces à Ahmet Aïdara (7 millions, 15 millions, 4 millions, 2,5 millions, 500 000, 10 millions à un de ses proches nommé Oumar Sy…).

« Libération » rapporte que l’édile de Guédiawaye a réfuté ces affirmations de Ndao. «Il ne m’a jamais rien donné, ni en main propre ni par intermédiaire, jure-t-il. Nous n’avons signé aucun marché avec lui cette année. (…) S’il pense qu’on lui doit de l’argent, il n’a qu’à nous montrer des preuves.»

Le journal renseigne qu’Ibrahima Ndao a confessé être incapable de produire des pièces en ce sens, indiquant que tout se faisait «sur la base de la confiance».

«Il n’y avait jamais d’écrit, insiste l’entrepreneur. Ce n’était que des marchés de gré à gré, en présence de témoins. C’est après avoir versé le premier acompte, qu’Oumar Sy m’a envoyé ces documents, donc je viens de savoir que la Ville avait monté un dossier fictif.»

CAN 2023 : Aliou Cissé remet en place un journaliste des Lions Indomptables lors de sa conférence de Presse Pré-Match

Dans l’ambiance électrique précédant le choc entre le Sénégal et le Cameroun lors de la CAN 2023, Aliou Cissé, l’entraîneur de l’équipe nationale sénégalaise, a sévèrement recadré un journaliste des Lions Indomptables lors de sa conférence de presse pré-match.

Can 2023 / Sénégal - Cameroun : Aliou Cissé recadre sévèrement un journaliste des Lions indomptables

Le journaliste en question avait posé des questions incisives et provocatrices, remettant en cause la préparation et la stratégie de l’équipe sénégalaise. Aliou Cissé, visiblement agacé, a immédiatement pris la parole pour rétablir l’ordre et rappeler l’importance du respect dans le cadre de la compétition sportive.

L’entraîneur a souligné le professionnalisme attendu des médias et a exprimé son mécontentement face aux insinuations négatives. Il a insisté sur le fait que l’esprit sportif et la camaraderie doivent primer, même dans l’intensité d’une compétition aussi prestigieuse que la CAN.

Cette confrontation au cours de la conférence de presse met en lumière les tensions préexistantes entre les équipes en lice et l’impact significatif que peuvent avoir les médias sur le climat d’un tournoi majeur. Aliou Cissé, par son recadrage ferme, a clairement affirmé sa position et celle de son équipe en faveur d’une approche concentrée et respectueuse, soulignant l’importance de l’éthique sportive avant le match crucial contre le Cameroun. Cette interaction promet d’ajouter une dimension supplémentaire à l’intensité de la confrontation à venir sur le terrain.

Modernisation des procédures : lancement Officiel de la plateforme de paiement des amendes forfaitaires au Sénégal

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en collaboration avec plusieurs partenaires, dont la Police et la Gendarmerie nationales, la Direction générale des Transports terrestres, l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), et la société Diotali, a officiellement lancé une nouvelle application de paiement digital des amendes forfaitaires. La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 18 janvier 2024, marquant une étape majeure dans la modernisation des procédures administratives.

Selon Cheikh tidiane Diop, directeur général de la DGCPT, ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent et de la Stratégie Sénégal numérique 2025. L’objectif est de faciliter et sécuriser le paiement des contraventions, offrant aux usagers un gain de temps considérable. Cette initiative vise à créer une administration connectée au service du citoyen et des entreprises, mettant en avant la généralisation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts et taxes.

Le projet, développé en collaboration avec les forces de l’ordre, permettra aux usagers de payer leurs amendes forfaitaires via des options telles que Orange Money, Wave, ou carte bancaire. Les avantages sont multiples, avec un paiement rapide sur place, la récupération immédiate des documents (permis de conduire, carte grise, assurance, etc.), une célérité dans le traitement et la collecte des fonds pour l’État, et une amélioration de l’efficacité et de la traçabilité des paiements.

Waldiodio Ndiaye, DG des Transports terrestres, souligne l’importance de cette digitalisation pour simplifier les procédures et faciliter la vie des usagers de la route. Mamadou Ndiaye, SG de l’Union des transporteurs du Sénégal, salue cette initiative qui permettra aux transporteurs de gagner du temps et d’éviter des tracas administratifs.

Le général Diop de la Gendarmerie nationale et M. Diagne, directeur adjoint de la police, saluent l’initiative et s’engagent à assurer la bonne réussite de ce projet, le jugeant innovant et rapide, offrant aux agents et aux transporteurs un gain de temps et une plus grande efficacité dans leur travail.

La phase test débutera dans la région de Dakar, avec des plans d’extension à l’ensemble du pays après cette période d’essai. La nouvelle plateforme marque ainsi une avancée significative dans la simplification des démarches administratives au Sénégal.

Préparation de la Ziarra Omarienne 2024 : Une Réunion nationale sous la présidence du ministre de l’intérieur, Maître Sidiki Kaba

Ce jeudi 18 janvier 2024, la salle de conférence du Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une réunion nationale d’importance capitale. Présidée par le Ministre de l’Intérieur, Maître Sidiki Kaba, cette rencontre a été dédiée à la préparation de la Ziarra de la famille Omarienne, édition 2024. Prévue du 25 au 28 janvier à Dakar, cet événement religieux majeur mobilise les autorités pour assurer une organisation optimale.

Satisfaction de la Famille Omarienne

Lors de cette réunion, le porte-parole de la famille Omarienne a exprimé toute sa satisfaction quant à la prise en charge des questions liées à la bonne organisation de la Ziarra. Cet événement revêt une importance particulière pour la communauté religieuse, et la collaboration étroite avec les autorités sénégalaises est cruciale pour son bon déroulement.

Engagement du Ministre de l’Intérieur

Maître Sidiki Kaba, en sa qualité de Ministre de l’Intérieur, a présidé la réunion avec une attention particulière aux détails logistiques et sécuritaires. La Ziarra Omarienne est un moment de dévotion et de recueillement pour des milliers de fidèles, et le Ministre a souligné l’importance de garantir un environnement propice à la spiritualité et à la sécurité de tous les participants.

Préparatifs Logistiques et Sécuritaires

La réunion a été l’occasion d’examiner en détail les préparatifs logistiques et sécuritaires nécessaires à l’accueil des nombreux pèlerins attendus. Des aspects tels que le transport, l’hébergement, la restauration, et la gestion des flux de personnes ont été discutés en vue d’assurer une expérience fluide et agréable pour les participants à la Ziarra.

Collaboration Entre les Autorités et la Famille Omarienne

La satisfaction exprimée par le porte-parole de la famille Omarienne témoigne de la collaboration fructueuse entre les autorités gouvernementales et la communauté religieuse. Cette synergie d’efforts est essentielle pour garantir le succès de la Ziarra et renforce les liens entre l’État et les différentes communautés religieuses du pays.

À l’approche de la Ziarra Omarienne 2024, la réunion nationale présidée par Maître Sidiki Kaba a démontré l’engagement des autorités à assurer le bon déroulement de cet événement religieux majeur. La collaboration étroite entre le gouvernement et la famille Omarienne s’annonce comme un exemple de dialogue constructif et de coopération pour la préservation des valeurs spirituelles et culturelles au Sénégal. La nation attend avec anticipation la célébration de cette Ziarra, dans le respect des traditions et des préparatifs méticuleux évoqués lors de cette réunion nationale.

Sénégal-Cameroun : Nouveaux forfaits de taille chez les Lions, la rencontre sous tension

À la veille de son affrontement contre le Cameroun, le Sénégal est confronté à de nouveaux défis avec l’absence probable de certains de ses joueurs clés. La rencontre, prévue demain vendredi à 17 h au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, pourrait se dérouler sans Youssouf Sabaly, Moussa Niakhaté, Abdallah Sima, et Cheikhou Kouyaté.

Youssouf Sabaly, déjà absent lors du premier match contre la Gambie, s’est entraîné à l’écart du groupe lors de la séance de veille de match. Le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté, touché à une jambe lundi dernier, a été aperçu courant en boitillant avec le préparateur physique pendant les 15 minutes ouvertes au public.

Abdallah Sima, qui souffre au niveau des adducteurs, était absent à l’entraînement, comme annoncé par le sélectionneur Aliou Cissé en conférence de presse. La participation de ces joueurs cruciaux reste incertaine pour le match crucial contre les Lions indomptables.

En outre, Cheikhou Kouyaté, en deuil après la perte de son père, n’a pas encore rejoint le groupe. Sa présence dans le match reste également en suspens, ajoutant une dimension émotionnelle à un contexte sportif déjà tendu.

La pression est donc palpable dans le camp sénégalais, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter un adversaire redoutable. Ces forfaits potentiels de joueurs clés soulèvent des interrogations sur la stratégie que le sélectionneur adoptera pour maintenir la cohésion de l’équipe face aux Lions indomptables du Cameroun.

Un Programme ambitieux pour l’accès à l’eau au Sénégal : plus de dix-huit mille branchements sociaux prévus

Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a récemment annoncé le lancement prochain d’un programme d’installation de plus de dix-huit mille branchements sociaux et de 85 forages à l’échelle du Sénégal. Cette initiative, inscrite dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), vise à renforcer l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national. La déclaration a été faite lors d’une tournée à Boutoupa Camaracounda, soulignant le travail exceptionnel réalisé par l’ONG ACRA dans la densification des branchements sociaux.

Un Programme National d’Envergure

Le lancement de ce programme d’installation de branchements sociaux et de forages est prévu pour le mois de février. Le projet ambitionne de répondre aux besoins essentiels des populations en matière d’eau potable, en particulier dans les zones rurales. Le Directeur général de l’OFOR a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre du PUDC, démontrant l’engagement continu du gouvernement sénégalais à améliorer les conditions de vie des communautés.

Un Partenariat Fructueux avec ACRA

Hamade Ndiaye a salué le travail accompli par l’ONG ACRA, déclarant qu’elle réalisait un travail extraordinaire dans la densification des branchements sociaux. La tournée du DG de l’OFOR a permis de constater directement les progrès réalisés dans quatorze sites, notamment à Boutoupa Camaracounda et Loudia Wolof. ACRA est ainsi reconnue comme un partenaire essentiel dans la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale au Sénégal.

Défis et Perspectives

Le Directeur général a rappelé que l’OFOR était impliqué dans des projets d’ampleur, tels que la réalisation de châteaux d’eau. Cependant, l’extension des infrastructures et des branchements sociaux nécessite des moyens supplémentaires, d’où l’importance de collaborer avec des acteurs tels qu’ACRA. La capacité de cette organisation à installer plus de dix mille branchements sociaux est soulignée comme un exemple positif de l’impact direct sur la santé publique et l’éducation des populations.

Ce programme d’installation de branchements sociaux et de forages en cours de l’OFOR au Sénégal reflète l’engagement envers l’amélioration des conditions de vie, en particulier dans les zones rurales. La collaboration fructueuse avec des organisations telles qu’ACRA témoigne de la nécessité de partenariats stratégiques pour relever les défis liés à l’hydraulique rurale. Alors que le lancement de ce programme approche, l’espoir réside dans l’amélioration significative de l’accès à l’eau potable pour les communautés sénégalaises.

Désillusion pour la Côte d’Ivoire à la CAN 2023 : Le Nigeria s’impose 1-0

La CAN 2023 réserve déjà son lot d’émotions et de rebondissements, avec le choc opposant la Côte d’Ivoire au Nigeria au stade d’Ebimpé. Après une victoire initiale prometteuse, les Eléphants ont été douchés par le Nigeria, s’inclinant 1-0 au terme d’un match intense. Retour sur ce duel qui a laissé les supporters ivoiriens sur leur faim.

Une Déception en Seconde Période un Penalty Qui Fait la Différence

Le tournant du match est survenu avec l’obtention d’un penalty par Victor Osimhen, transformé avec sang-froid par William Troost-Ekong. Ce but a scellé le destin de la Côte d’Ivoire dans cette confrontation, laissant peu de chances de remontée. La solidité défensive du Nigeria et l’efficacité offensive ont fait la différence.

Un Groupe A Relancé

Cette victoire du Nigeria relance complètement le groupe A, créant une tension palpable pour les prochains matchs. Les résultats de cette rencontre font planer l’incertitude sur l’identité des équipes qui se qualifieront pour les phases éliminatoires. La compétition s’annonce plus ouverte que jamais, avec des rebondissements à prévoir jusqu’à la dernière journée.

La Complexité de la question de la nationalité au Sénégal : Un enjeu crucial dans la campagne Présidentielle

La question de la nationalité est devenue un point central des débats houleux au Sénégal, notamment en raison des allégations de double nationalité visant le candidat à l’élection présidentielle, Karim Wade. Les contestations, soulevées par son adversaire Thierno Alassane Sall, mettent en lumière l’importance de la conformité à la Constitution, qui exige que tout candidat à la présidence soit exclusivement de nationalité sénégalaise. Pour comprendre l’évolution de cette problématique, il est nécessaire d’examiner l’évolution de la législation sénégalaise sur la nationalité.

Évolution de la Législation Sénégalaise sur la Nationalité

Depuis son adoption en 1961, la législation sénégalaise sur la nationalité a subi plusieurs modifications. Initialement basée sur le droit du sol, la législation a été ajustée en 1972 pour résoudre des problèmes liés aux coutumes des communautés libanaises. La réforme la plus récente, en 2013, a éliminé les discriminations liées au genre et a ajusté les critères d’attribution. Aujourd’hui, la nationalité sénégalaise peut être attribuée à des personnes nées au Sénégal de parents sénégalais, à celles dont l’un des parents est sénégalais, ainsi qu’aux personnes mineures non mariées dont le parent a acquis la nationalité sénégalaise par naturalisation.

Acquisition de la Nationalité Sénégalaise

Outre l’attribution automatique par le droit du sol, la législation sénégalaise prévoit deux moyens d’acquérir la nationalité : la naturalisation par décision administrative et l’acquisition par mariage. Les étrangers résidant au Sénégal pendant au moins 10 ans peuvent demander la naturalisation, ajoutant ainsi une dimension temporelle à ce processus.

Perte et Déchéance de la Nationalité Sénégalaise

Législation Française sur la Perte de la Nationalité

La question de la nationalité au Sénégal est complexe et suscite des débats passionnés, surtout en période électorale. Les dispositions légales visent à garantir une attribution équitable de la nationalité et à traiter les cas de double nationalité de manière appropriée. Alors que la campagne électorale se poursuit, une compréhension approfondie de ces aspects légaux est cruciale pour une évaluation juste des candidatures et pour assurer la transparence et la légitimité du processus démocratique.

CAN 2023 : La Guinée-Équatoriale domine la Guinée-Bissau et se rapproche des huitièmes de finale

Lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, la Guinée-Équatoriale a réalisé une performance convaincante en battant la Guinée-Bissau 4-2, s’appuyant sur un triplé d’Emilio Nsue. La Guinée-Équatoriale a montré sa puissance offensive en prenant le dessus sur la Guinée-Bissau lors d’une victoire 4-2 au Stade Alassane-Ouattara.

Emilio Nsue a ouvert le score pour le Nzalang Nacional à la 21e minute, mais la Guinée-Bissau a riposté avec un but contre son camp d’Esteban Obiang à la 37e minute. Cependant, la deuxième mi-temps a été un cauchemar pour la Guinée-Bissau, avec Josete Miranda marquant à la 46e minute, suivi d’un triplé d’Emilio Nsue aux 51e, 61e minutes.

Malgré un effort tardif de José Correia qui a marqué pour la Guinée-Bissau à la 90e+3e minute, la victoire équato-guinéenne était déjà scellée. Avec cette victoire, la Guinée-Équatoriale est bien positionnée pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la CAN 2023, tandis que la Guinée-Bissau est dans une situation difficile après avoir subi sa deuxième défaite consécutive dans le tournoi.

La compétition continue d’offrir des moments passionnants, et les équipes continueront à se battre pour une place dans les phases éliminatoires.

Affaire de viol à Kolda : Un fils de l’imam ratib déféré pour viol sur une mineure

Le commissariat central de Kolda a présenté ce mercredi au parquet un individu, identifié comme A. Tall, fils de l’imam ratib de la ville. Agé de 23 ans, le suspect est accusé de viol sur une mineure de 13 ans et de menaces de mort.

L’affaire a été portée à la connaissance des autorités le 31 décembre dernier lorsque M. S., une enseignante, a déposé plainte contre A. Tall au commissariat central de Kolda. Dans sa déposition, elle a révélé que sa petite sœur de 13 ans aurait été abusée sexuellement par le suspect, qui aurait utilisé de l’argent pour attirer la victime.

La victime, identifiée comme O. S., a corroboré les allégations de sa grande sœur lors de son témoignage. Elle a expliqué avoir été conduite par A. Tall sur la terrasse de leur domicile familial, où elle aurait été attachée et violée. Selon ses déclarations, le suspect lui aurait offert de l’argent pour la manipuler, la première fois à hauteur de 2 000 F CFA et la dernière fois à hauteur de 5 000 F CFA. De plus, elle aurait été menacée pour la dissuader de parler.

Interpellé par la police, A. Tall a nié les accusations, affirmant que la victime cherchait à ternir son image. Cependant, il aurait admis qu’il serait difficile pour lui de rétablir son honneur, reconnaissant que la plaignante était une mineure.

Au terme de l’enquête, le présumé violeur a été déféré ce mercredi et sera présenté devant le parquet pour répondre des chefs d’accusation de viol sur mineure et menaces de mort. L’affaire souligne l’importance de protéger les enfants contre les abus et la nécessité d’une réponse judiciaire adéquate pour de tels actes répréhensibles.

Démantèlement d’un réseau de trafic d’ecstasy – Deux fournisseurs de prostituées arrêtés

La police du commissariat urbain de Mbacké a réussi à démanteler un réseau de trafic d’ecstasy, également connu sous le nom de « volet ». Deux individus ont été appréhendés en possession de 19 comprimés de cette drogue synthétique. Selon les informations, le duo approvisionnait des jeunes et des prostituées de la région.

Le démantèlement de ce réseau a été possible grâce à l’exploitation d’informations fournies sur un intense trafic d’ecstasy à proximité d’un restaurant réputé. Le commissaire Alioune Fall a immédiatement mobilisé ses équipes, qui ont procédé à une surveillance discrète à quelques mètres du lieu, situé non loin de l’héliport de Touba.

L’opération a abouti à l’interpellation de deux suspects circulant à moto dans la nuit du dimanche au lundi dernier. La fouille de la selle de la moto a conduit à la découverte de 19 comprimés d’ecstasy, confirmant ainsi les informations reçues.

Les deux individus, identifiés comme S.F.Khouma et C.Seck, résidant à Touba, ont été placés en garde à vue au commissariat urbain de Mbacké. Ils font face à des accusations d’association de malfaiteurs et d’offre ou cession de stupéfiants.

L’exploitation des téléphones portables des suspects a permis de confirmer leur statut de trafiquants notoires. Les enquêteurs ont constaté que S.F.Khouma et C.Seck recevaient régulièrement des commandes via l’application WhatsApp.

Il a également été révélé que la clientèle de ces trafiquants était principalement composée de jeunes et de femmes, dont des prostituées, selon des sources proches du dossier.

Suite à une enquête approfondie menée par la police de Mbacké, S.F.Khouma et C.Seck ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Diourbel. L’affaire souligne une fois de plus les efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur la société.

Saint-Louis : Le centre Aminata Mbaye, un refuge pour l’épanouissement des enfants déficients intellectuels

Le centre médico-éducatif Aminata Mbaye, établi à Saint-Louis depuis 2008, s’engage à accueillir et à accompagner des enfants et jeunes adultes souffrant de handicap intellectuel. Située dans le quartier Léona Château d’eau, la structure, qui compte actuellement une trentaine de pensionnaires, fonctionne en collaboration avec le centre éponyme de Dakar et bénéficie du soutien de l’Association sénégalaise pour la protection des enfants déficients mentaux (ASEDEME).

Le président de l’Association des parents d’élèves (APE), Babaly Sall, souligne l’importance sociale du centre, visant à aider les enfants déficients à s’insérer dans la vie sociale en développant leurs capacités. L’ASEDEME offre une subvention pour contribuer au fonctionnement du centre. Babaly Sall, également enseignant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, exprime le désir d’étendre l’accueil du centre et d’orienter les enfants vers des filières professionnelles.

Le centre dispose de trois classes, « Yeewu » 1 et 2 (éveil en wolof) et une troisième classe appelée « Yakaar » (espoir en wolof). L’encadrement y est individualisé, adapté aux besoins spécifiques des élèves. Les enseignements sont réalisés de manière orale et gestuelle, offrant une approche adaptée aux capacités des enfants.

Les éducateurs et responsables du centre médico-éducatif Aminata Mbaye mettent en avant l’implication des enfants dans les ateliers, soulignant l’importance d’un soutien continu pour encourager ces initiatives.

Ainsi, le centre Aminata Mbaye à Saint-Louis représente un espace essentiel pour les enfants en situation de handicap intellectuel, offrant non seulement des apprentissages scolaires adaptés, mais également des opportunités de développement personnel et professionnel. L’objectif est de changer les perceptions de la société sur ces enfants et de favoriser leur épanouissement.

Lancement officiel du projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » à Ziguinchor : Un engagement de Trois Millions de Dollars pour renforcer l’emploi des jeunes

Le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » a été officiellement lancé à Ziguinchor, porté par l’organisation Declic et financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à hauteur de trois millions de dollars (1 810 393 600 francs CFA) pour une durée de quatre ans. Lors de la cérémonie de lancement présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, il a été souligné que ce projet vise à relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion des jeunes.

Ce projet ambitieux ciblera initialement vingt-sept communes de la Casamance et impactera 50 collectivités territoriales d’ici 2027, selon les initiateurs. L’objectif principal est de promouvoir le leadership des jeunes, les dotant d’outils pour participer activement au développement de la région de Ziguinchor.

Déjà lancé en 2016 par l’organisation Declic, le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » vise à renforcer les capacités des jeunes, leur offrant un coaching pour développer leur confiance et relever les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs communautés. La coordinatrice du projet, Aby Diallo, a souligné que l’objectif est de créer des structures où les jeunes peuvent être formés et coachés pour contribuer positivement au développement local.

Matten A Burton du bureau des croissances économiques à l’Usaid a également exprimé le soutien de l’agence américaine à ce projet, soulignant l’importance de créer des opportunités pour les jeunes de la Casamance. Le projet vise ainsi à favoriser l’intronisation des jeunes, la mobilisation et la participation active des jeunes et de la population dans le développement régional.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

Kolda : La bibliothèque de l’Association « Banouna-Ba » attire de nombreux élèves

Au cœur de la commune de Kolda, l’Association « Banouna-Ba » a érigé une bibliothèque qui se révèle être un lieu incontournable pour de nombreux élèves assoiffés de savoir. Cet espace dédié à la lecture et à la formation informatique est devenu un refuge pour ceux qui cherchent la quiétude pour réviser leurs cours ou simplement s’adonner à la lecture.

La bibliothèque, gérée par la secrétaire générale de l’association, Diallo Diyé Diao, connaît une affluence remarquable, en particulier chez les élèves du collège Sikilo Ouest, allant de la sixième à la terminale. La fréquentation atteint son apogée les mercredis après-midi et pendant le week-end, avec une moyenne de plus de 50 personnes qui viennent profiter de ce lieu de savoir.

Pour Diallo Diyé Diao, la bibliothèque offre un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche documentaire. Elle souligne que les élèves y viennent non seulement pour emprunter des livres, mais aussi pour suivre des séances de formation en informatique.

Djibril Maé Barry, élève en sixième au collège Sikilo Ouest, explique qu’il fréquente la bibliothèque pour réviser ses leçons et profiter du calme. Hady Ba, une collégienne, confirme que la bibliothèque est devenue un lieu idéal pour la lecture de romans et pour approfondir les cours.

Ouverte en 2011, la bibliothèque offre une variété de livres, couvrant les programmes scolaires ainsi que des romans. Elle dispose également d’une salle informatique équipée d’ordinateurs et de photocopieuses pour faciliter les recherches et les formations en informatique.

Le dispositif de gestion est rigoureux, avec un système de paramétrage des ordinateurs pour éviter des utilisations inappropriées. Chaque élève doit disposer d’une carte d’accès gratuite, permettant un suivi précis des livres empruntés grâce à un logiciel d’enregistrement.

La bibliothèque « Banouna-Ba » a ainsi su créer un espace éducatif dynamique, offrant aux élèves un environnement propice à l’apprentissage, à la recherche et à l’épanouissement intellectuel.

Saint-Louis : Inauguration de l’extension de la Grande Mosquée en présence du Président Macky Sall

La ville tricentenaire de Saint-Louis, au nord du Sénégal, s’apprête à célébrer un moment historique avec l’inauguration de l’extension de sa Grande Mosquée. La cérémonie, prévue ce vendredi, sera honorée par la présence du président de la République, Macky Sall. Cette extension, financée intégralement par le chef de l’État dans le cadre de la phase II des travaux de reconstruction, marque une étape significative dans le renforcement des infrastructures religieuses de la région.

Selon le comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis, l’événement religieux revêt une importance stratégique, symbolisant la vision du président Sall pour le développement et la promotion de la diversité architecturale du pays. L’extension de la Grande Mosquée est un véritable joyau architectural, contribuant désormais au patrimoine classé de la ville.

La mobilisation autour de cet événement a été intense, avec une préparation minutieuse pour l’accueil du président Macky Sall. La cérémonie débutera par la prière du vendredi, suivie de l’inauguration officielle de l’extension. La Grande Mosquée de Saint-Louis, construite entre 1838 et 1847, a toujours été un symbole religieux majeur de la région, et cette extension renforce son statut en tant que lieu de culte d’importance nationale.

Kaffrine : 40 femmes formées aux techniques d’emballage pour dynamiser la transformation des céréales

Dans le cadre d’un partenariat entre le GIE « Fass Diom » et le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), quarante femmes de la région de Kaffrine, au centre du Sénégal, ont bénéficié d’une formation intensive aux techniques de transformation des céréales et d’emballage. Cette initiative vise à renforcer les compétences des femmes dans le domaine de la transformation alimentaire et de l’emballage pour favoriser la commercialisation de leurs produits.

Ndeye Sylla, directrice régionale de la Famille, a salué le rôle significatif des femmes du GIE « Fass Diom » dans le développement économique de la région. Elle a souligné que cette formation contribuera à créer une chaîne de valeur, répondant ainsi à la vision du président de la République et du ministre de tutelle, qui cherchent à renforcer les coopératives pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités des femmes dans le secteur de la transformation alimentaire, contribuant ainsi au développement économique local et à l’autonomisation des femmes rurales.

Présidentielle 2024 : Khalifa Sall choisit Barthélemy Dias comme directeur de campagne

Le candidat de la coalition Taxawu Senegaal, Khalifa Ababacar Sall, a annoncé la nomination de Barthélemy Dias, actuel maire de Dakar, en tant que directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2024. Cette décision reflète la confiance de Khalifa Sall dans l’expérience et le leadership de Barthélemy Dias pour mener une campagne présidentielle efficace.

Barthélemy Dias, une figure politique respectée et expérimentée, occupera un rôle clé dans l’organisation et la coordination des activités de campagne de Khalifa Sall. En tant que maire de Dakar, il apporte une connaissance approfondie des enjeux locaux et une compréhension des préoccupations de la population, renforçant ainsi la portée de la campagne de Khalifa Sall.

La nomination de Barthélemy Dias en tant que directeur de campagne souligne l’importance stratégique accordée par Khalifa Sall à la constitution d’une équipe solide et compétente pour atteindre ses objectifs lors de cette élection présidentielle. Les observateurs politiques s’attendent à ce que cette collaboration renforce la dynamique de la campagne de Khalifa Sall et consolide son positionnement sur l’échiquier politique sénégalais. La campagne électorale promet d’être intense et cette nomination marque le début d’une mobilisation active en vue de l’élection présidentielle de 2024.

FIKA met en lumière les projets de l’USAID pour le développement économique à Kaolack

La Foire Internationale de Kaolack (FIKA) a continué à offrir une plateforme riche en échanges et en partages lors d’une journée thématique consacrée aux projets de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Cette rencontre a permis de mettre en avant trois projets majeurs de l’USAID dans la région.

Trois projets ont été mis en avant lors de cette journée dédiée : le projet Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji, le projet Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay, et le projet USAID Entrepreneuriat & Investissement.

**Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji :** Ce projet vise à structurer des chaînes de valeur horticoles commerciales compétitives et résilientes pour favoriser l’insertion des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes.

**Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay :** Axé sur le renforcement de l’écosystème des affaires, ce projet aspire à accroître et diversifier les sources de revenus des ménages, réduire le taux de prévalence de la pauvreté, et renforcer la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.

**USAID Entrepreneuriat & Investissement :** Ce projet a pour objectif de préparer la prochaine génération d’entrepreneurs sénégalais en les inspirant à créer des start-ups, des innovations, et à favoriser la création d’emplois. Il vise également à améliorer l’offre de services de développement des entreprises pour répondre à la demande croissante des jeunes entrepreneurs.

Au cours de la journée, les bénéficiaires et partenaires ont participé à des sessions de « Master class sur l’éducation financière », de « Coaching administratif, comptable et financier », et de « l’Importance de la transformation agroalimentaire dans la structuration des chaînes de valeurs agricoles ». Ces échanges ont permis de mieux comprendre les projets et d’explorer des opportunités de collaboration.

La commune de Kaolack a également joué un rôle actif en symboliquement remettant la première phase de financement aux groupements de femmes, soulignant ainsi l’importance de l’implication locale dans ces projets.

La FIKA offre une vitrine exceptionnelle pour mettre en avant les projets de l’USAID et permet aux bénéficiaires de ces initiatives de partager leurs expériences, de renforcer leurs réseaux et de contribuer au développement économique de la région.

Macky Sall honore trois tirailleurs au Palais : Élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion

Ce mercredi, le Président Macky Sall a rendu hommage à trois tirailleurs au Palais présidentiel en les élevant à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion. Cette distinction reconnaît et célèbre la contribution exceptionnelle de ces vétérans au service de la nation.

Bien que les noms des anciens combattants décorés n’aient pas été immédiatement communiqués, leur sacrifice et leur dévouement ont été mis en lumière par le chef de l’État qui les a cités en exemple pour toute la nation. Ces trois vétérans font partie de la cohorte des tirailleurs, et leur retour avait été célébré le 28 avril 2023.

L’élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion représente une reconnaissance officielle de l’engagement courageux de ces hommes au service du Sénégal. Le geste du Président Macky Sall souligne l’importance de préserver la mémoire et de montrer une gratitude nationale envers ceux qui ont contribué de manière significative à l’histoire et à la défense du pays.

Cette cérémonie honore non seulement les individus distingués, mais également l’héritage des tirailleurs et de tous les anciens combattants, soulignant l’importance de leur contribution à la construction et à la protection de la nation sénégalaise.

Changements attendus dans le onze du Cameroun face au Sénégal : Retour d’Onana et ajustements en attaque

Après le match nul contre la Guinée, l’entraîneur du Cameroun, Rigobert Song, prévoit des changements dans son onze de départ pour affronter le Sénégal. Le gardien de Manchester United, André Onana, devrait retrouver sa place de titulaire, à moins d’une surprise majeure, après son arrivée tardive à la Coupe d’Afrique des Nations.

Selon des informations de Cameroon Info, Onana serait sur le point de reprendre sa position de gardien de but principal pour le crucial affrontement contre le Sénégal. Le retour du gardien expérimenté pourrait apporter une stabilité accrue à la défense camerounaise.

L’entraîneur Song envisage également des ajustements du côté de l’attaque, avec l’inclusion possible de Frank Magri, Georges Kevin Nkoudou, et Nicolas Moumi Ngam. Ces changements visent à renforcer le potentiel offensif de l’équipe camerounaise dans le prochain match.

La rencontre contre le Sénégal s’annonce décisive pour les deux équipes dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations, et les ajustements tactiques de l’entraîneur Song reflètent une volonté de maximiser les chances de succès face à un adversaire redoutable. Les supporters attendent avec impatience de voir comment ces changements influeront sur les performances de l’équipe sur le terrain.

Supposé double nationalité de Karim: Renonciation ou Immixtion Française ?

Le Dakarois Quotidien N°071 – du 03/01/24

Le Dakarois Quotidien a récemment titré sur une controverse entourant l’identité de Karim Wade, un sujet qui a été ravivé par l’intervention de Thierno Alassane Sall. Cette controverse trouve ses racines dans un article publié par Libération le 24 avril 2014, et elle a pris un nouvel élan au cours de la semaine dernière.

Thierno Alassane Sall, une figure politique influente, a déposé un recours au Conseil Constitutionnel, invoquant l’article 28 de la constitution sénégalaise. Ce recours vise à clarifier la situation concernant la nationalité française de Karim Wade. La polémique s’est intensifiée avec les récentes déclarations de ce dernier.
Dans une déclaration publique, Karim Wade a répondu aux accusations en dénonçant la polémique comme étant « stérile et dangereuse ». Il a qualifié les allégations de Thierno Alassane Sall de manœuvres visant à gagner en visibilité, suggérant également que ce dernier agit au nom du Premier ministre Amadou Ba, qu’il accuse de manœuvres déloyales.
Karim Wade a présenté le décret du Ministre de l’Intérieur français, actant sa renonciation à la nationalité française, comme une preuve de sa constance. Il a également accusé la France d’ingérence dans les affaires sénégalaises. Ses déclarations soulèvent des questions sur la politique et les relations internationales entre les deux pays.
Dans un ton incisif, Karim Wade a critiqué Amadou Ba, qualifiant son manque de témérité face à la confrontation de « désormais évident ». Il a appelé à la fin de ces « manœuvres déloyales » et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déposer de recours devant le Conseil Constitutionnel, estimant que la décision devrait revenir au peuple sénégalais dans le cadre d’une élection présidentielle ouverte et inclusive.
Cette polémique soulève des questions importantes sur la transparence et l’éthique en politique, ainsi que sur les relations diplomatiques entre le Sénégal et la France. Alors que les déclarations publiques se multiplient, l’opinion publique attend avec impatience des clarifications et des éclaircissements sur cette affaire complexe.

Les députés britanniques adoptent le projet de loi pour expulser des migrants au Rwanda

Surmontant une tentative de fronde dans sa majorité, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a obtenu mercredi le feu vert des députés à son projet de loi, controversé, visant à expulser au Rwanda les migrants clandestins. Le texte doit désormais être approuvé par la Chambre des Lords.

Victoire politique pour le Premier ministre Rishi Sunak qui a promis de mettre fin à l’arrivée des bateaux de migrants sur les côtes britanniques. Les députés britanniques ont adopté, mercredi 17 janvier au soir, le projet de loi controversé sur l’expulsion de migrants vers le Rwanda.

Le Premier ministre a surmonté une tentative de fronde dans sa majorité. Après deux jours sous haute tension au palais de Westminster avec débats houleux, tractations à huis clos et démissions retentissantes, les dissidents sont revenus dans les rangs du Parti conservateur et le texte a été approuvé en troisième lecture à la Chambre des Communes avec 320 votes pour et 276 contre.

C’est un soulagement pour Rishi Sunak. Largement devancé dans les sondages par les travaillistes en ce début d’année électorale, il a mis tout son poids dans la balance pour faire aboutir ce projet censé montrer sa fermeté sur une préoccupation majeure de sa base mais qui aura exposé à vif les divisions de sa majorité, les modérés redoutant une atteinte au droit international et les plus à droite voulant aller plus loin.

Ce texte vise à répondre aux objections de la Cour suprême britannique, qui a jugé le projet illégal dans sa version précédente par crainte notamment pour la sécurité des demandeurs d’asile envoyés au Rwanda.

Selon le projet, ces derniers, d’où qu’ils viennent, verraient leur dossier examiné au Rwanda et ne pourraient ensuite en aucun cas retourner au Royaume-Uni, ne pouvant obtenir l’asile que dans le pays africain en cas de succès.

Lors de son examen, des dizaines de députés conservateurs ont soutenu, en vain, des amendements visant à durcir le texte, tentant notamment de limiter le droit des migrants à faire appel de leur expulsion.

La tension est également montée d’un cran après la démission mardi de deux vice-présidents du parti conservateur, partisans d’une ligne plus dure, qui ont reçu le soutien de l’ancien Premier ministre Boris Johnson.

Un texte bloqué jusqu’à présent

Annoncé en avril 2022 par ce dernier, ce projet visait à décourager l’afflux de migrants dans des petites embarcations à travers la Manche : près de 30 000 l’an dernier après un record en 2022 (45 000).

Ce week-end, cinq migrants sont morts alors qu’ils tentaient de rejoindre une embarcation à la mer dans une eau glaciale. Mercredi matin, d’autres bateaux ont été vus en train de tenter cette traversée périlleuse, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).

Mais le texte n’a jusque-là jamais pu être mis en oeuvre. Un premier avion a été bloqué in extremis par une décision de la justice européenne, puis la justice britannique avait, jusqu’à la Cour suprême, déclaré le projet illégal dans sa version initiale.

Pour tenter de sauver son texte, vivement critiqué par les associations humanitaires, le gouvernement a signé un nouveau traité avec le Rwanda. Il est adossé à ce nouveau projet de loi qui définit le Rwanda comme un pays-tiers sûr et empêche le renvoi des migrants vers leurs pays d’origine.

Il propose également de ne pas appliquer aux expulsions certaines dispositions de la loi britannique sur les droits humains, pour limiter les recours en justice.

L’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé mercredi que la dernière version du projet n’était « pas compatible » avec le droit international.

L’avenir du projet de loi incertain

Le projet de loi devra désormais être approuvé par les membres non élus de la Chambre des Lords, qui pourraient fort bien l’amender.

Et s’il est adopté à temps avant les législatives, prévues en l’état à l’automne, le Labour, mené par Keir Starmer, a promis de l’abroger s’il arrive au pouvoir après 14 ans dans l’opposition.

Un durcissement trop important pourrait par ailleurs fragiliser le partenariat avec le Rwanda, qui a déjà reçu près de 240 millions de livres (280 millions d’euros) de la part du Royaume-Uni.

« Cet argent ne sera utilisé que si les (migrants) viennent. Si ce n’est pas le cas, nous pourrons le rendre », a assuré le président rwandais Paul Kagame, interrogé mercredi au Forum économique mondial à Davos (Suisse).

AFP

L’État s’engage à assurer le bon déroulement de la ‘ziara’ dédiée à Cheikh Moussa Camara

Le sous-préfet d’Orkadiéré, Alassane Bâ Cissé, a assuré que tous les services publics locaux, y compris la sécurité et la santé, travailleront en collaboration pour garantir la réussite de cette ‘ziara’ exceptionnelle. Le président de la République, Macky Sall, a spécifiquement instruit les autorités de contribuer à l’organisation de cet événement religieux.

Les mesures prises seront soumises à l’examen du gouverneur de la région de Matam, et les autorités locales ont été chargées de répondre aux besoins du comité d’organisation de la ‘ziara’. Des réunions préparatoires supplémentaires sont prévues pour coordonner efficacement cet événement d’importance religieuse à Ganguel Soulé, dans le département de Kanel.

À Yamoussoukro, les Sénégalais se sentent bien comme chez eux

Des Sénégalais vivant à Yamoussoukro témoignent de leur intégration réussie dans cette ville ivoirienne, où ils exercent divers métiers tels que la restauration, la bijouterie, la couture ou le commerce.

À l’entrée du marché de l’Habitat à Yamoussoukro, un délicieux thiéboudiène (riz au poisson) émane du restaurant sénégalais Chez Wely, dirigé par Wely Dioum. Elle a rejoint son époux à Yamoussoukro il y a plus d’une décennie et dirige avec succès son restaurant, attirant une clientèle majoritairement composée d’Ivoiriens.

D’autres Sénégalais, tels que Mamadou Seck, un commerçant de bijoux, et Fallou Sylla, un couturier, partagent également leur expérience positive à Yamoussoukro. Mamadou Seck, membre du Rotary Club depuis 2007, souligne sa parfaite intégration et son engagement dans des activités philanthropiques.

En résumé, la communauté sénégalaise à Yamoussoukro se sent bien accueillie et appréciée, participant activement à la vie économique et sociale de la ville ivoirienne.

Accès à la terre à Kaolack : Une plateforme veut corriger les inégalités

La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières à Kaolack vise à contribuer de manière significative à la correction des inégalités liées à l’accès à la terre dans la région, selon Absa Diakhaté, responsable de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).

Absa Dia : lors d’un atelier de deux jours sur la définition et la validation des activités de la plateforme pour l’exercice 2024, elle a souligné que résoudre les problèmes liés aux questions foncières est essentiel pour parvenir à un développement durable dans la paix.

Absa Diakhaté a plaidé en faveur de conditions plus favorables permettant aux femmes d’accéder à la terre, soulignant que cela contribuerait à lutter contre l’insécurité alimentaire et à atteindre une souveraineté alimentaire durable et endogène.

Elle a rappelé les efforts de l’APROFES en faveur de l’accès des femmes à la terre, mentionnant un exemple à Keur Socé, où quarante groupements de femmes ont obtenu un hectare chacun pour leurs activités de maraîchage. Cependant, elle a souligné que davantage d’organisations de femmes de la région ont besoin d’un accès accru à la terre pour contribuer au développement du pays. Elle a encouragé les femmes à prendre des initiatives et à continuer de faire des demandes pour accéder à la terre.

Kaolack : La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack s’est réuni pendant deux jours pour définir et valider ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir. Les travaux ont eu lieu au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA) à Ndorong.

L’objectif principal de cette initiative est d’anticiper les problèmes potentiels liés à la gestion du foncier, dans un contexte où la question foncière au Sénégal est marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

Le président de la plateforme, Sidy Ba, a souligné que bien que la région de Kaolack ait moins de problèmes que d’autres, il est essentiel d’anticiper et de mettre en place des mécanismes pour une gestion apaisée du foncier. Les autorités, y compris le gouverneur, ont salué et approuvé cette initiative, démontrant le soutien de l’État pour accompagner les acteurs de la société civile dans ce processus.

Les travaux du comité de pilotage ont été menés en collaboration avec les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) et du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sidy Ba a souligné l’importance du foncier pour l’agriculture, déclarant que la sécurisation du foncier est essentielle pour permettre aux agriculteurs de produire. Il a également noté que la cohabitation pacifique entre tous les acteurs utilisant la terre est cruciale, en particulier dans une région où le foncier est une question stratégique.

Cette initiative vise à assurer une gestion apaisée du foncier, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au bien-être des exploitations familiales dans la région de Kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°084 – du 18/01/24

Le Dakarois Quotidien N°084 – du 18/01/24
🔴Supposé double nationalité de Karim: Renonciation ou Immixtion Française ?

Baisse de 4 % des emplois dans le secteur Postal en 2022, malgré une hausse des investissements

Selon un rapport récent de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), le secteur postal a enregistré une diminution de 4 % de ses emplois en 2022, comptabilisant un total de 4 807 emplois, dont 3 329 permanents, 603 temporaires, et 875 prestataires. Cette tendance contraste avec l’année précédente, où une hausse de 8 % avait été observée malgré la pandémie mondiale.

L’Observatoire du secteur postal de l’ARTP a souligné que les investissements des opérateurs postaux ont atteint plus de 485 243 865 francs CFA en 2022, marquant une augmentation significative de 53,21 % par rapport à 2021. Bien que les emplois aient diminué, le chiffre d’affaires du secteur postal a continué de croître, passant de 13 milliards 403 millions 313 mille 100 francs CFA en 2020 à 17 milliards 145 millions 322 mille 597 en 2022.

Les revenus générés par les envois de colis nationaux de 2 à 20 kilogrammes ont connu une baisse de 14 % en 2022 par rapport à 2021, s’établissant à 380 935 281 francs CFA. En revanche, les envois internationaux ont enregistré une hausse significative de 87 %, passant de 1 milliard 618 millions 578 mille 634 francs CFA en 2021 à 2 milliards 33 millions 636 mille 434 en 2022.

Malgré ces fluctuations, le secteur postal maintient sa résilience face à la pandémie de Covid-19, avec un chiffre d’affaires en constante augmentation. Les experts soulignent que les indicateurs économiques du secteur, tels que le volume de courrier traité, les revenus générés, et la croissance annuelle, restent des éléments cruciaux pour évaluer son dynamisme et son adaptation aux avancées technologiques.

Amadou Ba inaugure le poste de santé de Fanda dans la commune de Niaguis

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Ba, a marqué un arrêt significatif dans la commune de Niaguis pour inaugurer le nouveau poste de santé de Fanda. Cet événement revêt une importance particulière en raison de la position stratégique de cette infrastructure qui profitera à plusieurs localités, certaines situées même au-delà des frontières du Sénégal.

Ce poste de santé, réalisé dans le cadre du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), est conçu pour améliorer de manière significative la prise en charge des besoins de santé des citoyens, avec un accent particulier sur le bien-être des femmes.

Amadou Ba a souligné l’importance de chaque structure de santé construite dans une localité, considérant cela comme un pas supplémentaire vers la réalisation de l’équité territoriale et le bien-être de chaque Sénégalais. Il a mis en avant l’engagement du gouvernement en faveur du renforcement des infrastructures de santé à travers le pays, mettant l’accent sur l’accessibilité et la qualité des services de santé.

Ce nouveau poste de santé est donc une étape cruciale dans la mise en œuvre de la politique de santé du gouvernement sénégalais, visant à assurer une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population. La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le ministre de saluer les efforts déployés par le PUMA dans le développement des zones frontalières, renforçant ainsi les liens et la coopération avec les localités voisines.

Maltraitance des enfants dans les daaras : Des mesures annoncées par la ministre de la femme

La ministre de la Femme et de la Protection des enfants, Fatou Diané, a réagi de manière catégorique aux récents cas de maltraitance des enfants survenus à la pouponnière Keur Yermandé et dans un daara à Jaxaay, dans le département de Keur Massar. Lors de sa visite dans le département, la ministre a dévoilé une série de mesures visant à lutter contre ces abus et à assurer la sécurité des enfants.

L’une des mesures phares annoncées par la ministre est le lancement d’un recensement national des daaras. Elle a souligné que la question de la petite enfance est une préoccupation nationale, et le recensement vise à évaluer la situation à l’échelle nationale pour élaborer des politiques plus efficaces.

Dans le même ordre d’idées, Fatou Diané a appelé les maires des six communes de Keur Massar à allouer des terrains pour la construction de structures dédiées aux tout-petits. Elle a souligné que l’espace aménagé est essentiel pour fournir des installations appropriées, contribuant ainsi à la protection des enfants.

La ministre a également évoqué la mise en place d’un dispositif d’alerte et de prise en charge en cas de violence ou de mauvaise gestion des daaras. Elle a insisté sur la nécessité de la participation active de la communauté dans la dénonciation des abus. Une enquête est actuellement en cours pour établir une cartographie des daaras, crèches et pouponnières, dans le but de mettre en œuvre des politiques plus claires et plus efficaces.

Fatou Diané a conclu en soulignant l’engagement de son département à sensibiliser et à prévenir de tels cas de maltraitance des enfants. Elle a assuré que des actions concrètes seront prises pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants vulnérables au Sénégal.

CAN 2023 : la RDC frustrée d’entrée

Malgré les meilleures occasions en sa faveur, la RD Congo a dû se contenter du match nul contre la Zambie (1-1) ce mercredi à San-Pédro pour son entrée en lice à la CAN 2023. Les Léopards ont rapidement réagi et égalisé après avoir encaissé un but casquette, mais sans jamais parvenir ensuite à inscrire le but de la victoire qui leur tendait les bras. 25 tirs à 3, 6 cadrés à 1 : les chiffres parlent d’eux-mêmes !

La RDC démarrait tambour battant, avec deux situations après seulement trois minutes de jeu. À la conclusion d’une première action, Gaël Kakuta tentait un tir croisé dans la surface, bloqué par un défenseur adverse qui faisait don de son corps. Quelques secondes plus tard, la frappe de Charles Pickel s’envolait au-dessus (4e). Les Léopards dominaient les débats par la suite mais étaient douchés par l’ouverture du score zambien contre le cours du jeu, elle-même la conséquence d’une succession d’erreurs défensives. Sur une touche concédée par le gardien Lionel Mpasi s’étant aventuré en-dehors de la surface, et rapidement jouée par un coéquipier, Kings Kangwa tentait un lob qui terminait sa course dans les filets, aux dépens des défenseurs s’étant troués sur leurs interventions (0-1, 23e).

La RDC répond au coup par coup

Les hommes de Sébastien Desabre réagissaient sur-le-champ par Yoane Wissa, auteur du but égalisateur trois minutes plus tard. Trouvée à droite dans la profondeur sur une passe lobée impeccable signée Kakuta, Cédric Bakambu centrait en retrait pour l’ailier de Brentford qui n’a plus qu’à conclure dans le but vide (1-1, 27e). Gonflés à bloc, les Congolais auraient pu mener au tableau d’affichage pratiquement dans la foulée, n’eût été un sauvetage du défenseur zambien Stoppila Sunzu. Ce dernier renvoyait notamment sur la ligne une frappe de Wissa, passé lui proche du doublé (30e). Peu après, les Chipolopolos réalisaient un nouveau sauvetage sur corner (37e).

Les Léopards ne baissaient pas le pied après la reprise. Quelques secondes après un centre dangereux de la gauche ne trouvant personne, Kakuta manquait d’un rien son retourné acrobatique dans la surface (47e). Quatre minutes plus tard, servi dans la profondeur sur une action de contre, Bakambu s’excentrait à droite puis enlevait son tir au-dessus (51e). Arthur Masuaku tirait lui un coup franc plein axe capté en deux temps par Lawrence Mulenga (56e). La chance semblait enfin sourire aux fauves alors que l’arbitre Tessema Weyesa sifflait un penalty pour une main au sol de Tandi Mwape sur un centre, mais l’Éthiopien revenait sur sa décision après visionnage de la VAR (60e). Et pour cause, le ballon avait été bloqué par le torse du défenseur du TP Mazembe.

La Zambie peut s’estimer heureuse

Les vagues déferlaient sur la cage de Mulenga, mais les Congolais manquaient toujours un d’un soupçon de réussite, à l’image de Simon Banza, entré cinq minutes plus tôt à la place de Cédric Bakambu. Alors qu’il était parfaitement servi sur un centre venant de droite, le buteur de Braga esseulé au centre de la surface, contrôlait avant de tirer dans les gants de Mulenga (87e). Dans les arrêts de jeu, le centre ultra dangereux de Bongonda était contré au second poteau par un défenseur (90e+4).

Résultat, la RDC récolte un tout petit point et se place deuxième derrière le Maroc, large vainqueur de la Tanzanie (3-0) un peu plus tôt. Pouvant s’estimer heureuse au vu de la physionomie de la rencontre, la Zambie se classe elle en troisième position devant les Taifa Stars tanzaniens. La bande à Chancel Mbemba visera un meilleur résultat dimanche contre le Maroc.

Dilemme sur l’aile droite : Ismaila Sarr ou Illimane Ndiaye pour le Sénégal contre le Cameroun

À l’approche du match crucial entre le Sénégal et le Cameroun lors de la CAN 2023, un dilemme tactique suscite des débats animés parmi les supporters sénégalais. La question brûlante est de savoir qui devrait occuper l’aile droite de l’équipe nationale entre Ismaila Sarr et Illimane Ndiaye.

Les deux joueurs ont récemment fait preuve de leur potentiel lors du match contre la Gambie, où ils ont tous deux délivré des passes décisives. Cependant, un moment-clé du match a laissé certains fans indécis quant à la décision à prendre. Ismaila Sarr a raté une opportunité en face-à-face avec le gardien, alimentant ainsi le débat sur sa place de titulaire.

Ismaila Sarr, connu pour sa vitesse explosive et sa capacité à déstabiliser les défenses adverses, a longtemps été un élément clé de l’équipe nationale sénégalaise. Cependant, sa récente occasion manquée soulève des questions sur sa forme actuelle. Certains estiment que sa vitesse est un atout crucial, surtout face à une défense camerounaise réputée pour sa rapidité.

En revanche, Illimane Ndiaye a également démontré sa qualité en délivrant une passe décisive lors du dernier match. Sa précision dans le jeu et sa vision pour créer des occasions pourraient être des éléments clés contre le Cameroun. Certains supporters estiment que sa performance mérite une place de titulaire.

Le contexte de l’opposition face à une défense camerounaise solide et rapide est un facteur déterminant. Le sélectionneur de l’équipe nationale devra prendre une décision éclairée pour garantir une attaque dynamique et efficace. Choisir entre la vitesse d’Ismaila Sarr et la vision d’Illimane Ndiaye représente un défi stratégique important.

La réponse à ce dilemme sera révélée sur le terrain, mais en attendant, les discussions animées et les spéculations passionnées des supporters continueront de rythmer les jours précédant ce match crucial contre le Cameroun. Une chose est sûre, la tension monte à mesure que les fans attendent avec impatience la composition officielle de l’équipe pour ce face-à-face décisif.

CAN 2023 : Prévisions du onze probable du Sénégal pour le match contre le Cameroun

CAN 2023 : Prévisions du onze probable du Sénégal pour le match contre le Cameroun
Le choc entre le Sénégal et le Cameroun dans le cadre de la CAN 2023 suscite l’attente et l’excitation des fans de football. Alors que la confrontation approche à grands pas, de nombreuses spéculations émergent quant au onze de départ probable pour l’équipe sénégalaise. Voici une analyse du onze probable du Sénégal pour ce match crucial :

Formation tactique : 4-3-3

Gardien de but :

  1. Eduard Mendy : Le gardien expérimenté devrait occuper la place entre les poteaux, apportant sa stabilité et son assurance à la défense sénégalaise.

Défense :

  1. Jackobs (Arrière gauche) :** Solide en défense et actif dans les montées, il devrait occuper le flanc gauche.
  2. Kalidou Koulibaly (Défenseur central) :** Incontournable en défense, il apporte son leadership et sa robustesse physique.
  3. Niakhaté (Défenseur central) :** Associé à Koulibaly, il complète la paire centrale avec son sens du placement.
  4. Krepin Diatta (Arrière droit) :** Un choix probable pour occuper le flanc droit de la défense.

Milieu de terrain :

  1. Nampalis Mendy (Milieu défensif) :** Chargé de protéger la défense, il sera le pivot au milieu du terrain.
  2. Pape Gueye (Milieu central) :** Jeune talent prometteur, il pourrait occuper une position clé au milieu.
  3. Lamine Camara (Milieu offensif) :** Polyvalent, il peut contribuer tant défensivement qu’offensivement.

Attaque :

  1. Sadio Mané (Ailier gauche) : Star incontestée de l’équipe, il apporte sa vitesse et sa finesse technique.
  2. Nicolas Jackson (Avant-centre) :** En pleine forme, il pourrait être l’option en pointe pour le Sénégal.
  3. Illimane Ndiaye (Ailier droit) :** Apportant sa puissance technique et son détermination, il pourrait occuper le flanc droit de l’attaque.

Cette composition est sujette à des ajustements en fonction de la stratégie adoptée par l’entraîneur et des considérations tactiques. Les fans attendent avec impatience cette confrontation cruciale qui déterminera la position du Sénégal dans le groupe.

Présidentielle au Sénégal: Fatick, fief imprenable de la majorité?

Le 25 février prochain, le Sénégal ira aux urnes pour choisir un nouveau président de la République. D’ici là, RFI sillonne le pays pour voir comment cette élection se joue sur le terrain. Première étape : la ville de Fatick, sur les terres du président sortant Macky Sall, qui ne se représente pas. Dans ce fief de la majorité présidentielle, d’autres candidats espèrent pouvoir percer, qu’ils soient dissidents ou d’opposition.

C’est ici que l’actuel chef de l’État est né et qu’il a grandi. Fatick a été le point de départ de sa carrière politique. Fatick est son fief. L’hôtel de ville que Macky Sall a occupé en tant que maire de 2009 à 2012 trône au bout d’une longue avenue. Cette région de plus de 900 000 habitants a voté pour lui à 80% lors de la dernière élection présidentielle de 2019.

La région de Fatick est une région rurale qui vit principalement de la culture du mil, du niébé et de l’arachide, mais aussi de l’élevage. Du côté du département de Foundiougne et du delta du Sine Saloum, il y a aussi la pêche et le tourisme. Mais le taux de chômage reste très élevé – près de 30 %, face à l’absence d’usines.

Alors les habitants essaient de se débrouiller pour assurer la dépense quotidienne. Par exemple, Ahmed, un jeune de 22 ans rencontré à la gare routière, explique qu’il essaie de passer son permis pour devenir chauffeur. Mais cela coûte trop cher, beaucoup de jeunes préfèrent conduire une mototaxi.

Inauguration historique du BRT à Dakar : Aissata Tall Sall salue la vision transformative du Président Macky Sall

Lors de la cérémonie inaugurale du Bus Rapid Transit (BRT) qui s’est tenue dimanche à la Place de la Nation, Aissata Tall Sall a exprimé sa joie et sa fierté en tant que témoin de cet événement historique. La députée a salué l’engagement et la clairvoyance du Président Macky Sall, soulignant que le BRT représente une première en Afrique.

Aissata Tall Sall a souligné l’impact significatif que le BRT aura sur la mobilité des populations dakaroises, offrant une solution de transport plus rapide et fiable. Elle a félicité le Chef de l’État pour sa vision audacieuse visant à créer un Sénégal meilleur et plus prospère.

Le BRT, en tant que système de transport en commun rapide par bus, est conçu pour améliorer l’efficacité des déplacements urbains en réduisant les temps de trajet et en offrant une alternative accessible et efficace. Son inauguration marque une étape majeure dans le développement des infrastructures de transport au Sénégal.

Aissata Tall Sall a conclu en réaffirmant son soutien à l’initiative du BRT et son engagement envers la transformation positive du pays sous la direction du Président Macky Sall.

Visite de l’équipe de l’USAID à Tambacounda : Renforcement de la collaboration avec les partenaires locaux

Une délégation de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a entamé une visite de deux jours à Tambacounda, dans le cadre d’une mission d’explication des procédures de travail et des possibilités de financement offertes par l’agence. La mission vise à renforcer la collaboration avec les partenaires locaux, notamment les ONG, les organisations communautaires de base et la société civile.

L’USAID, qui collabore avec l’État du Sénégal depuis 60 ans, souhaite favoriser davantage de financements directs aux partenaires locaux, marquant ainsi un changement de paradigme dans son approche. Cette nouvelle orientation vise à offrir plus d’opportunités aux acteurs locaux et à renforcer leur capacité à œuvrer dans des domaines tels que la bonne gouvernance, la croissance économique, l’éducation et la santé.

La délégation de l’USAID a également annoncé la tenue d’un atelier d’information avec les organisations locales pour présenter et expliquer les procédures de l’agence, favorisant ainsi une collaboration plus efficace entre les acteurs locaux et l’USAID.

Atelier régional à Dakar : Réflexion sur la contribution de la migration au développement en Afrique

Un atelier régional de deux jours s’est ouvert à Dakar, organisé par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA). L’objectif de cet atelier est de réfléchir et d’élaborer une stratégie visant à améliorer la gestion de la main-d’œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique.

Khaled Hussein, chef du bureau Afrique du nord de la CEA, a souligné l’importance des envois de fonds de la diaspora africaine, dont 90% sont destinés à des secteurs socio-économiques tels que la santé, l’éducation et la construction, des leviers essentiels pour les États africains.

L’atelier réunit 50 participants de six pays africains et vise à partager les expériences et les meilleures pratiques pour optimiser la contribution des migrants au développement de leurs pays d’origine. Les résultats attendus incluent une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement, le renforcement de la coopération sud-sud, et une collaboration améliorée entre les parties impliquées dans les questions migratoires en Afrique.

CAN 2023 : Le Maroc en maîtrise face à la Tanzanie (3-0)

À l’instar du Sénégal contre la Gambie, le Maroc n’a fait qu’une bouchée de la Tanzanie pour ses débuts à la CAN 2023 (3-0).

C’était sans doute l’équipe la plus attendue dans cette première journée de la Coupe d’Afrique des Nations. Et le moins que l’on puisse dire est que le Maroc de Walid Regragui n’a pas fait dans les détails face à la Tanzanie, ce mercredi après-midi au Stade Laurent Pokou, à San Pedro pour le premier match du groupe F. Solides collectivement, les Lions de l’Atlas ont totalement maîtrisé leur sujet.

FERA - Fonds d

Les 20 premières minutes ont, certes, été poussives mais, il faut clairement dire que les demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde n’ont jamais eu des difficultés face au Taifa Stars, qui n’ont pas cadré dans cette rencontre. Sur un coup-franc d’Hakim Ziyech repoussé par le gardien tanzanien, Aishi Manula, le capitaine Romain Saiss a surgi pour ouvrir le score après une demi-heure de jeu (3-0).

Plus dominant au retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas n’ont pas laissé l’occasion à leurs adversaires d’espérer une égalisation. Même s’il a fallu attendre la 77e minute pour voir Ounahi doubler la mise, quelques minutes après l’expulsion de Dismas (70e). En-Nesyri a dans la foulée corsé l’addition, sur un but d’abord refusé par l’arbitre puis validé par la VAR (80e). La RD Congo et la Zambie sont averties.

Tambacounda : Pape Malick Sakho, Expert Local dans la Fabrication de Matériels Agricoles

Pape Malick Sakho, soudeur machiniste et entrepreneur, se démarque dans la fabrication de matériels agricoles à Tambacounda, offrant son expertise non seulement à la région, mais également à des pays voisins de la sous-région. Sa spécialité réside dans la conception de machines dédiées au traitement du mil, de l’arachide, du maïs, ainsi que des semoirs, répondant ainsi aux besoins des agriculteurs locaux.

Le machiniste souligne l’importance d’un bon service après-vente et propose même une formation aux utilisateurs pour garantir une utilisation optimale des machines. Les commandes affluent, car les clients préfèrent acheter localement pour faciliter l’approvisionnement en pièces de rechange en cas de besoin.

La diversité de la production de M. Sakho est remarquable, avec des machines telles que les décortiqueuses et les presses à huile, qui connaissent une forte demande. Les machines sont fabriquées sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des agriculteurs.

Malgré les défis, notamment dans l’approvisionnement en matières premières et la concurrence étrangère, Pape Malick Sakho maintient une capacité de production appréciable, confectionnant jusqu’à cinq machines par semaine avec une équipe de sept personnes.

Inauguration du mémorial du bateau Le Joola : Un héritage mémorable et éducatif

Sous l’égide de Son Excellence le Président Macky SALL, le Mémorial du Bateau Le Joola a été récemment inauguré, marquant ainsi un moment solennel et mémorable dans l’histoire du Sénégal. Ce musée, dédié à la mémoire des victimes du tragique naufrage du Joola, est bien plus qu’une simple commémoration ; c’est un lieu de recueillement, d’éducation et de sensibilisation citoyenne.

L’inauguration de ce mémorial revêt une signification profonde, rappelant la tragédie humaine qui a eu lieu le 26 septembre 2002. Le Joola, ferry surchargé, a sombré au large des côtes sénégalaises, entraînant la perte de milliers de vies. Ce mémorial sert non seulement de lieu de mémoire, mais aussi de rappel poignant des conséquences dévastatrices de cette catastrophe.

Le musée vise à sensibiliser les générations actuelles et futures sur les enjeux liés à la sécurité maritime, à l’importance des normes de transport, et à l’impact des tragédies sur les communautés. En tant que témoin historique, le Mémorial du Bateau Le Joola offre une perspective éducative, encourageant la réflexion sur la prévention des accidents maritimes et la protection des vies humaines.

Son Excellence le Président Macky SALL a exprimé à travers cette initiative son engagement envers la préservation de la mémoire collective et la promotion de la sécurité maritime. Le musée, intégré au patrimoine culturel sénégalais, incarne également un lieu de recueillement, où les familles des victimes et le public peuvent se recueillir et se souvenir.

Au-delà de la tragédie, le Mémorial du Bateau Le Joola symbolise l’importance de tirer des leçons des événements passés pour construire un avenir plus sûr. En faisant de ce lieu un point d’ancrage éducatif, le Sénégal s’efforce de transformer une tragédie en un héritage édifiant, rappelant que la sécurité maritime et le respect des normes sont des impératifs pour préserver la vie humaine.

Hélène Tine, Députée Respectée, Rejoint la Coalition « Khalifa Président »

Sur son compte Facebook officiel, Moussa Tine a partagé une déclaration importante annonçant que l’Honorable Hélène Tine, une députée respectée, a rejoint la coalition « Khalifa Président ». Cette nouvelle a suscité une grande réaction sur les médias sociaux, reflétant l’importance de cette adhésion dans le paysage politique sénégalais.

Dans sa publication, Moussa Tine a exprimé sa gratitude envers Hélène Tine pour son engagement en faveur d’une politique centrée sur le peuple et sa décision de soutenir Khalifa Sall dans sa quête présidentielle. Il a souligné l’importance de rassembler des leaders engagés pour apporter des changements positifs au Sénégal.

La déclaration sur Facebook a également mis en lumière les valeurs communes partagées par la coalition « Khalifa Président », notamment l’accent mis sur l’inclusion, la justice sociale et le progrès. Moussa Tine a appelé les citoyens sénégalais à se rallier autour de cette coalition pour construire un avenir meilleur.

Cette annonce sur les médias sociaux marque un moment significatif dans la préparation des élections présidentielles de cette année, démontrant l’importance croissante de la coalition « Khalifa Président » en attirant des personnalités politiques influentes et respectées comme Hélène Tine.

SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.

Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.

Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.

Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.

Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.

Affaire d’escroquerie au visa : Lac de Guiers localisé en France, Salam toujours introuvable

Lac de Guiers 2, chef de file de l’écurie Walo de Guédiawaye, est actuellement localisé en France, selon des informations relayées par une source proche du dossier. Convoqué par la police de Wakhinane Nimzatt dans le cadre d’une affaire présumée d’escroquerie au visa, le lutteur aurait répondu favorablement à sa convocation, tout en informant les autorités de sa présence à l’étranger. Il aurait promis de rentrer au Sénégal dès que possible.

Pendant ce temps, Salam, le présumé complice de Lac de Guiers 2 dans cette affaire, reste toujours introuvable. Depuis sa première audition par la police, où il aurait admis les faits qui lui sont reprochés, Salam aurait pris la fuite. Sa disparition complique l’avancée de l’enquête.

L’affaire a éclaté après qu’un tailleur du nom de A.S. a déposé plainte contre Lac de Guiers 2 et Salam pour escroquerie au visa. D’autres candidats malheureux ont également porté plainte contre le lutteur. Par ailleurs, Salam est également impliqué dans un autre dossier où il est poursuivi pour une somme de 200 millions de F CFA.

L’enquête sur cette affaire présumée d’association de malfaiteurs et d’escroquerie au visa est en cours, avec la collaboration de Lac de Guiers 2, bien qu’il soit actuellement hors du pays. Cependant, la situation de Salam, toujours en fuite, pose un défi pour faire progresser l’enquête.

Karim Wade affirme sa renonciation à la Nationalité Française : Fin de la polémique sur sa Candidature

Dans une récente déclaration, Karim Wade, candidat potentiel à la présidentielle sénégalaise, a répondu aux allégations entourant sa nationalité. Il a souligné que le décret émis par le Ministre de l’Intérieur français actant sa renonciation à la nationalité française est une preuve tangible de sa constance.

Wade a qualifié la polémique de stérile et dangereuse, accusant Thierno Alassane Sall d’alimenter cette controverse pour gagner en visibilité et agir au nom du Premier ministre Amadou Ba. Il a critiqué les manœuvres déloyales d’Amadou Ba et souligné son manque de témérité face à la confrontation.

Malgré des informations suggérant que d’autres candidats pourraient avoir acquis d’autres nationalités, Karim Wade a annoncé qu’il ne déposerait aucun recours devant le Conseil Constitutionnel. Il a fermement exprimé sa conviction selon laquelle seule la décision du peuple sénégalais devrait prévaloir dans une élection présidentielle ouverte et inclusive.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, mettant en lumière les enjeux entourant la citoyenneté des candidats. L’annonce de la renonciation de Wade à sa nationalité française vise à apaiser les préoccupations concernant son éligibilité et à mettre un terme à la controverse.

Qui a intérêt à sauver la candidature de Karim Wade ?

L’immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral pour tenter de sauver la candidature de M. Karim Meissa Wade traduit une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme.


Comme par magie, Karim Wade exhibe un décret daté du 16 janvier 2024, par lequel le Gouvernement français le « libère de son allégeance à l’égard de la France », autrement dit lui retire la nationalité objet de controverses.

Plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.

En effet, il est aujourd’hui incontestable que :

– Lorsqu’il a officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci d’une déclaration sur l’honneur affirmant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel de l’écarter définitivement ;

– Il récidive dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur contraire à la vérité. Karim Wade administre lui-même la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable, car il avait au moins deux nationalités.

En conséquence de ce qui précède, notamment que la perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024, la contestation de la liste provisoire est fondée. Non seulement cette contestation est fondée, mais Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs :

– D’une part, les délais de dépôt de dossiers de candidatures ayant été épuisés le 26 décembre, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.

– D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français ne pouvant avoir des effets rétroactifs, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire sans remplir une exigence majeure découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité à cette date de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.

La Françafrique doit mourir. Il est étonnant qu’une candidature repêchée par le dialogue national, une forfaiture à laquelle nous avions refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes.

Pour toutes ces raisons, je demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution.

Thierno Alassane Sall
Candidat à l’élection présidentielle
Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor

Université Assane Seck de Ziguinchor : grève des enseignants associés pour le paiement des arriérés de salaires

Ziguinchor, le 16 janvier 2024 – Les Enseignants Associés de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont déclenché un mouvement de grève de 72 heures renouvelables pour protester contre le non-paiement des arriérés de salaires correspondant au premier semestre de l’année universitaire 2022-2023.

Le collectif, qui avait déposé un préavis de grève au rectorat le 16 décembre 2023, affirme avoir averti à l’avance de la situation précaire. Ayant observé une période de trente jours après le dépôt du préavis, les enseignants ont pris la décision de déclencher une grève de 72 heures, laquelle est susceptible d’être renouvelée si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Dans une correspondance adressée au recteur le 22 décembre 2023, les Enseignants Associés de l’UASZ ont mentionné avoir déposé les fiches de déclarations des heures de vacations effectuées par l’ensemble des vacataires il y a plus d’un mois. Selon eux, la grève s’accompagnera d’une rétention des notes d’examen, et celles-ci ne seront levées qu’après le paiement total et effectif des vacations.

Cette action vise à attirer l’attention des autorités universitaires sur les difficultés financières rencontrées par les enseignants associés, mettant en lumière la nécessité urgente de résoudre la question des arriérés de salaires pour assurer le bon déroulement des activités académiques au sein de l’université.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Double nationalité de Karim Wade : Thierno Alassane Sall dénonce “l’immixtion de la France

Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a vivement critiqué ce qu’il qualifie d' »immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral » pour soutenir la candidature de Karim Wade. Ce dernier est contesté en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Emmanuel Macron a signé un décret « libérant » Karim Wade de son allégeance à la France. Thierno Alassane Sall estime que cela traduit une solidarité entre les partisans de la Françafrique et du néocolonialisme.

Le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor a déposé un recours au Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, soutenant que ce dernier ne remplit pas les conditions d’éligibilité en raison de sa nationalité française. Dans son communiqué, Thierno Alassane Sall souligne que le décret signé par Emmanuel Macron ne fait que confondre et enfoncer Karim Wade, dénonçant les actes de parjure du candidat.

Selon Thierno Alassane Sall, Karim Wade aurait sciemment menti sur sa nationalité lors du dépôt de sa candidature en 2019 et aurait récidivé en 2024. Il estime que la contestation de la liste provisoire est fondée et que Karim Wade doit être retiré de la liste définitive. Il souligne également que le décret du 16 janvier 2024 ne peut avoir d’effets rétroactifs et que Karim Wade aurait dû être exclu de la liste provisoire s’il avait révélé sa double nationalité.

L’Aéroport International Blaise Diagne enregistre une forte croissance en 2023

En 2023, l’Aéroport International Blaise Diagne a accueilli un total de 2 942 594 passagers, marquant une progression notable de +11,91% par rapport à l’année précédente. Cette performance confirme la tendance positive du trafic de l’aéroport, qui suit une courbe ascendante depuis son ouverture le 7 décembre 2017.

Malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19 entre 2020 et 2022, l’Aéroport Blaise Diagne a rapidement retrouvé son niveau de trafic d’avant la pandémie dès juin 2022. La croissance observée entre 2022 et 2023, avec une augmentation de près de 12%, est particulièrement remarquable, surtout dans un contexte où d’autres aéroports luttent pour retrouver leur trafic normal.

Les mouvements d’avions ont également connu une hausse de +6,93%, totalisant 28 587 mouvements enregistrés, retrouvant ainsi le niveau de 2019. En ce qui concerne le trafic cargo, l’AIBD a enregistré 38 612 tonnes de fret, affichant une augmentation significative de +11,88% par rapport à 2022.

Cette performance exceptionnelle est attribuée à l’intensification du réseau de l’Aéroport International Blaise Diagne, qui compte désormais une trentaine de compagnies aériennes opérant une cinquantaine de lignes aériennes à travers le monde. Ces résultats démontrent la robustesse et la résilience de l’aéroport face aux défis récents du secteur de l’aviation.

Inauguration du Musée Mémorial le Joola : un hommage aux victimes et un Pas vers la Paix

La journée du mardi 16 janvier 2024 restera gravée dans l’histoire de la région de Ziguinchor, marquée par une série d’inaugurations d’infrastructures publiques à caractère économique et social. Au cœur de ces cérémonies, le musée mémorial Le Joola, érigé en hommage aux victimes de cette tragédie maritime.

Le musée mémorial Le Joola revêt une importance particulière, symbolisant la mémoire collective de la douleur, de la tristesse et du deuil qui ont marqué la région il y a deux décennies. Le bateau Le Joola a chaviré au large du fleuve Gambie, causant la perte de plus de deux mille vies, dont mille quatre cents dans la région de Ziguinchor. La commune de Ziguinchor a elle-même enregistré neuf cent soixante-quatorze victimes.

Le Premier ministre, lors de la cérémonie d’inauguration, a souligné la nécessité de rendre hommage à ce drame en érigeant ce mémorial. Il a déclaré : « Le mémorial en souvenir du drame et des victimes sera une célébration de la vie, manifestant notre engagement permanent à dire plus jamais ça. Ce mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peuples et encourage les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté. »

Le Premier ministre a également souligné que le musée mémorial Le Joola devrait être un pas vers la paix définitive dans la belle région de Casamance. Il a rappelé l’importance de tirer les bonnes leçons de cette tragédie et de mettre en pratique ces enseignements pour mobiliser la communauté dans l’effort et la rigueur.

Cette inauguration marque un moment significatif dans l’histoire de Ziguinchor, rendant hommage aux victimes du passé tout en jetant les bases d’un avenir imprégné de paix et de souvenirs durables.



AS Le Dakarois Ziguinchor

Ousmane Sonko dément toute implication dans la demande au Président Macky Sall Concernant le Parrainage

Dans un document relayé par plusieurs médias, des candidats recalés au parrainage auraient adressé une demande au Président Macky Sall, soulignant des « irrégularités » et sollicitant son intervention pour faciliter la reprise du contrôle du parrainage. Ousmane Sonko, actuellement détenu, aurait été mentionné comme l’un des signataires de cette lettre. Cependant, le parti politique Pastef, auquel Sonko est affilié, a publié un communiqué démentant toute implication de son leader dans cette démarche.

Selon le communiqué de Pastef, « le Président Ousmane Sonko tient à démentir toute implication dans cette initiative, dont il n’a jamais été informé ». Le parti souligne également que, à cette étape du processus, le président Macky Sall ne dispose d’aucune prérogative, car le Conseil constitutionnel est seul responsable du déroulement des opérations liées au parrainage.

Le communiqué conclut en invitant à ne pas associer le nom d’Ousmane Sonko à des initiatives auxquelles il n’a ni été consulté ni consenti. Cette clarification vise à dissiper toute confusion et à réaffirmer la position du leader de Pastef dans le processus électoral en cours.

Appel contre l’ordonnance du doyen des juges : le parquet réclame le mandat de dépôt contre Pape Sané.

Pape Sané a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire le 20 novembre dernier pour diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres tendant à compromettre la sécurité publique. Suite à cette décision, le ministère public a fait appel contre l’ordonnance du doyen des juges qui avait placé le chroniqueur sous contrôle judiciaire. Il a été révélé que le parquet avait initialement demandé le mandat de dépôt contre Pape Sané dans son réquisitoire introductif.

Pour rappel, son arrestation en novembre dernier était liée à une publication sur sa page Facebook rendant hommage au Général Jean-Baptiste Tine. Actuellement, Pape Sané est en liberté provisoire, soumise à un contrôle judiciaire strict, avec l’obligation de signer chaque dernier vendredi du mois et l’interdiction de quitter le territoire sans autorisation.

Mamadou Mamour Diallo annonce des travaux d’assainissement à Grand-Médine et Unité 19 des Parcelles Assainies

Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a entrepris une visite à Grand-Médine, Unité 19 des Parcelles Assainies, pour aborder les problèmes d’assainissement avec les résidents. Accompagné d’une délégation d’ingénieurs, il a prêté une oreille attentive aux préoccupations des habitants et a assuré la mise en œuvre de solutions concrètes.

La communauté a exprimé ses inquiétudes concernant les inondations persistantes et les défis liés à l’assainissement dans la région. Certains ont souligné les difficultés rencontrées au fil des ans malgré les tentatives précédentes d’amélioration. Le Directeur Général a salué l’engagement des résidents dans l’amélioration de leur environnement et a promis des solutions efficaces.

Mamadou Mamour Diallo a apaisé les préoccupations de la communauté en annonçant le début des travaux d’assainissement en février 2024. Ces travaux, prévus sur une période de trois mois, ont pour objectif de résoudre les problèmes d’inondations et de reflux d’eaux usées dans la région. Il a souligné que la commune des Parcelles Assainies reçoit chaque année une importante allocation dans le cadre du Programme Décennal de lutte contre les inondations (PDLI), et une partie de ces fonds sera utilisée pour résoudre les problèmes spécifiques soulevés par la population.

Le Directeur Général a également dévoilé un programme ambitieux qui couvrira les unités 1 à 26 des Parcelles Assainies, ainsi que des quartiers de Pikine, une partie de Guédiawaye et les Maristes. Ce programme, qui s’inscrit dans le cadre d’un Partenariat Public et Privé, illustre l’engagement continu des autorités à améliorer l’assainissement dans ces zones.

Les travaux annoncés font partie intégrante des initiatives du gouvernement sénégalais visant à résoudre les problèmes d’assainissement et à améliorer la qualité de vie des citoyens. La population locale peut désormais envisager un avenir plus sec et sécurisé grâce à ces interventions planifiées.

CAN 2023 – Huis clos, Sabaly, Niakhate… le point de la tanière !

À la veille de leur prochain match dans le cadre de la CAN 2023, l’équipe nationale du Sénégal se prépare activement, mais fait face à quelques défis.

Lors de la récente séance d’entraînement, seuls les remplaçants et les joueurs non-alignés lors de la victoire contre la Gambie (3-0) ont participé. Parmi eux figuraient Iliman Ndiaye, Nampalys Mendy, Pathé Ciss, Abdoulaye Seck, Gana Gueye, Bamba Dieng, Niakhate Ndiaye, Nicolas Jackson, Abdallah Sima, Mory Diaw et Alfred Gomis. Fode Ballo-Toure a également été présent mais ménagé en fin de séance.

Un incident a marqué la séance d’entraînement lorsque Pathé Ciss et Pape Matar Sarr se sont accrochés, restant au sol pendant quelques minutes. Pape Matar Sarr, joueur de Tottenham, a eu du mal à se relever.

Certains joueurs étaient absents, notamment Cheikhou Kouyate, qui a quitté la tanière pour Dakar en raison du décès de son père, et Youssouf Sabaly, qui n’est toujours pas apte à jouer. Le défenseur droit risque de manquer le prochain match de la CAN 2023.

La séance d’entraînement de mercredi se déroulera à huis clos, et 25 joueurs devraient y participer. Moussa Niakhate, qui a été remplacé lors du match précédent, devrait également être présent après avoir rassuré en zone mixte. Les préparatifs se poursuivent dans l’objectif d’assurer une performance solide lors du prochain match.

Affaire Ousmane Sonko : Ngouda Mboup dénonce l’ingérence de la caisse des dépôts et consignations

Dans un contexte politique tendu au Sénégal, Ngouda Mboup, défenseur des droits démocratiques et des libertés, a vivement réagi à l’ingérence présumée de la Caisse des Dépôts et Consignations dans le processus électoral. Selon lui, cette institution, en tant qu’administration en charge de la gestion des cautions, n’a aucune compétence pour juger de la validité d’une candidature à l’élection présidentielle.

Dans une déclaration vigoureuse, Ngouda Mboup a souligné que le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations ne possède ni l’autorité ni la compétence pour interpréter le statut électoral d’un candidat. Il a qualifié cette intervention de la Caisse des Dépôts et Consignations d’empiètement injustifié sur les prérogatives de la juridiction constitutionnelle, pouvant être considéré comme une forfaiture en vertu de l’article 118 du Code pénal.

Ngouda Mboup a rappelé les exigences claires fixées par la Constitution sénégalaise et le Conseil constitutionnel pour garantir le respect de la liberté de candidature. Selon lui, en suivant la théorie de l’effet utile et en se basant sur la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko, en tant que leader de l’opposition, doit être rétabli dans ses droits et inclus dans la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

La déclaration conclut en affirmant la candidature légitime d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, soulignant que le respect du droit garantira sa participation au scrutin de février 2024.

Amadou Ba : L’Investissement dans les infrastructures routières au service du développement et de la mobilité

Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, met en avant l’importance des infrastructures routières dans le développement économique et la mobilité des citoyens sénégalais. Selon lui, la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures de transport est cruciale pour le progrès du pays, facilitant les déplacements rapides et confortables, ouvrant de nouveaux marchés et renforçant les liens familiaux.

Le candidat a souligné spécifiquement les projets récents, tels que les ponts de Baïla et de Diouloulou, la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, comme des initiatives majeures qui ouvrent la voie à une ère de mobilité améliorée, créent des opportunités d’investissement et favorisent le développement du secteur touristique en Casamance.

Amadou Ba affirme que ces projets ne sont que le début de son engagement envers le développement régional et le bien-être des citoyens. Il insiste sur la détermination de son équipe à continuer d’investir dans des infrastructures cruciales pour soutenir le rayonnement des régions et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

La vision d’Amadou Ba repose sur la conviction que des infrastructures solides sont un pilier essentiel pour la croissance économique, la connectivité sociale et le renforcement de l’économie locale. Ses projets routiers visent à stimuler l’activité économique, à créer des emplois et à favoriser un développement équilibré à travers tout le pays.

Réclamation d’Amadou Bâ contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye : El Malick Ndiaye déclare, « C’est peine perdue »

Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.

La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.

Lamine Camara VS Pape Mactar Sarr : Le Duel des préférences des supporters Sénégalais

Le retour de Pape Mactar Sarr, en provenance de Tottenham et récemment remis de sa blessure, suscite un débat parmi les supporters de l’équipe nationale du Sénégal. La question centrale : doit-il reprendre sa place de titulaire face au Cameroun ? Les réponses des fans sont diverses, mais une tendance en faveur de Lamine Camara, actuellement en grande forme, émerge clairement.

Les Arguments en Faveur de Lamine Camara

Lamine Camara, âgé de 20 ans, est salué pour sa performance physique, sa polyvalence sur le terrain et son implication constante dans le jeu. Certains supporters estiment qu’il mérite pleinement sa place de titulaire, soulignant son impact lors du dernier match. Ses capacités sur les coups de pied arrêtés et son jeu physique sont mis en avant.

Les Réserves sur Pape Mactar Sarr

Les critiques envers Pape Mactar Sarr, 21 ans, se concentrent sur son rendement jugé en deçà des attentes. Certains supporters soulignent son jeu latéral, son manque d’inspiration devant la surface, et une apparente difficulté à jouer un match complet et abouti avec l’équipe nationale. L’idée que le joueur est encore en phase d’apprentissage est avancée par certains fans.

La Préférence pour la Performance Actuelle

Les partisans de Lamine Camara insistent sur le principe de mérite, soutenant que les performances actuelles devraient primer sur la réputation ou le statut du club où évolue le joueur. La préférence pour les joueurs qui se sont distingués récemment sur le terrain est un thème récurrent parmi les commentaires des supporters.

Vers une Nouvelle Hiérarchie ?

Certains supporters appellent à une révision de la hiérarchie au sein de l’équipe, soulignant que la confiance doit être accordée aux joueurs en forme, peu importe leur statut ou expérience. L’idée que Lamine Camara est désormais le titulaire incontesté est avancée, demandant au sélectionneur Aliou Cissé de prendre en compte les performances actuelles des joueurs.

Une Décision Délicate pour Aliou Cissé

Le débat en cours souligne la délicatesse de la décision qui incombe à Aliou Cissé. Le sélectionneur devra équilibrer l’expérience, la forme actuelle des joueurs et les préférences des supporters pour composer son équipe. La rencontre face au Cameroun sera scrutée de près pour voir quelle décision sera prise et comment elle sera accueillie par les amateurs de football au Sénégal.

Le Cameroun Décevant contre la Guinée : Benjamin Moukandjo analyse le match et évoque les défis à venir

L’ancien capitaine de l’équipe nationale camerounaise, Benjamin Moukandjo, a partagé ses commentaires sur le nul décevant du Cameroun contre la Guinée (1-1). S’exprimant au micro de beIN SPORTS France, Moukandjo a critiqué le manque d’inspiration de l’équipe camerounaise et a souligné des lacunes dans leur approche malgré l’avantage numérique.

Benjamin Moukandjo a souligné que le Cameroun a manqué d’inspiration face à la Guinée, en particulier après avoir eu l’avantage de jouer à 11 contre 10. Il a noté que l’équipe aurait dû emballer le match, développer le jeu et créer des occasions, mais il a plutôt observé une équipe qui semblait hésitante et peu créative dans certaines situations.

L’ancien capitaine a exprimé sa déception face à la prestation de l’équipe, qualifiant le résultat de « nul calamiteux ». Il a souligné que le Cameroun devait montrer plus d’initiative et de détermination dans de telles situations pour prétendre à la victoire.

Malgré la déception, Benjamin Moukandjo se montre optimiste quant à la possibilité de redressement du Cameroun, surtout face au Sénégal. Il a rappelé que le Cameroun apprécie les rencontres contre de grandes nations et a souligné l’importance d’être prêts pour affronter le Sénégal. Moukandjo est convaincu que l’équipe peut se reprendre, mais il a souligné la nécessité d’une meilleure préparation, surtout compte tenu de la qualité démontrée par le Sénégal.

La déclaration de Moukandjo souligne le défi qui attend les Lions Indomptables dans les prochains matchs, en particulier contre des adversaires de haut niveau comme le Sénégal. Les supporters et les observateurs seront attentifs à la réaction de l’équipe camerounaise et à sa capacité à surmonter les difficultés rencontrées lors du match contre la Guinée.

La question est ouverte aux supporters du football : partagez-vous l’analyse de Benjamin Moukandjo sur la performance du Cameroun et ses perspectives face au Sénégal ? Les prochains matchs seront cruciaux pour l’équipe, et la réaction des joueurs sera scrutée de près.

Assimi Goïta rejette les suggestions de Macron pour la transition au Mali : « J’ai dit non !

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a révélé lors d’une rencontre avec les forces vives de la nation et les autorités religieuses qu’il avait refusé les suggestions faites par le président français Emmanuel Macron concernant la direction de la transition après le putsch.

Selon les déclarations de Goïta, Macron lui aurait proposé trois personnalités pour diriger la transition, mais le président malien a catégoriquement refusé cette ingérence étrangère dans le processus de décision malien. Il a souligné que les Maliens étaient en concertation pour prendre une décision collective sur la direction de la transition.

« J’ai dit non ! Les Maliens sont en concertation (pour prendre une décision). J’ai maintenu ma position jusqu’à la fin de l’échange avec le chef de l’Élysée », a déclaré Assimi Goïta. Il a également rappelé l’importance pour le Mali de décider de son propre destin sans ingérence extérieure, soulignant le précédent avec l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita qui avait souvent annoncé qu’il réfléchirait à des propositions similaires.

Outre la France, Assimi Goïta a mentionné que la CEDEAO et une autre puissance étrangère avaient également suggéré des noms de personnalités pour diriger le gouvernement de transition. Cependant, il a maintenu sa position de laisser les Maliens décider de manière autonome de leur avenir politique.

Cette révélation met en lumière la volonté d’Assimi Goïta de préserver la souveraineté nationale du Mali et de garantir que les décisions cruciales pour l’avenir du pays soient prises de manière démocratique et indépendante.

Karim Wade fournit la preuve de la renonciation à sa nationalité française : Une fin à la polémique sur sa nationalité

Karim Wade, le candidat de la Coalition K24 à l’élection présidentielle au Sénégal, a mis fin à la polémique sur sa nationalité française en fournissant la preuve de sa renonciation. Maguette Sy, mandataire de la Coalition K24, a déposé auprès du Conseil Constitutionnel la copie attestant de la perte de nationalité française par renonciation.

Cette démarche vise à dissiper les doutes et les controverses entourant la nationalité de Karim Wade, et elle intervient dans le contexte du processus post-électoral, où les candidats peuvent faire face à des questions liées à leur éligibilité.

Dans son message, Karim Wade souligne que la prétendue polémique sur sa nationalité française est désormais définitivement réglée. Il appelle à se concentrer sur les véritables priorités et les attentes du peuple sénégalais, mettant en avant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée.

Il exprime sa gratitude envers Thierno Alassane Sall pour l’avoir informé de son inscription sur les listes électorales en France, une situation qu’il affirme n’avoir jamais autorisée ni exploitée en votant dans ce pays.

Karim Wade conclut son message en affirmant son engagement envers le Sénégal, la République, l’Afrique, et encourage l’équipe nationale sénégalaise de football, les Lions.

Cette clarification de la situation de Karim Wade concernant sa nationalité vise à apaiser les inquiétudes et à établir une base solide pour la suite du processus électoral. Il appartient désormais au Conseil Constitutionnel de prendre acte de ces informations et de prendre les décisions appropriées conformément aux dispositions légales en vigueur.

Présidentielle au Sénégal : Amadou Bâ dépose des réclamations contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

À la suite de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a initié des procédures de contentieux en déposant des réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ces réclamations ciblent spécifiquement deux candidats, à savoir Bassirou Diomaye Faye, ancien membre de Pastef, et Cheikh Tidiane Dieye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg.

Les motifs précis de ces réclamations n’ont pas encore été divulgués, mais Amadou Bâ a évoqué le non-respect par les candidats visés de certains principes régissant la conduite d’une campagne présidentielle en conformité avec les règles électorales en vigueur.

Le processus post-électoral au Sénégal autorise les candidats à déposer des réclamations auprès du Conseil constitutionnel pour contester divers aspects du déroulement du scrutin, assurant ainsi la transparence et l’équité du processus démocratique. Ces réclamations seront examinées par le Conseil constitutionnel, qui rendra ultérieurement des décisions conformément aux dispositions légales.

La période post-électorale est souvent marquée par des contestations et des recours, les candidats cherchant à faire valoir leurs droits et à garantir l’intégrité du processus électoral. La vigilance des institutions compétentes est cruciale pour assurer la légitimité des résultats et la crédibilité du système démocratique sénégalais.

Il est important de noter que les réclamations déposées par Amadou Bâ envers Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye ne sont pas encore assorties de décisions formelles du Conseil constitutionnel. L’évolution de cette situation sera suivie attentivement par les acteurs politiques et les observateurs dans les jours à venir.

L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) lance un master en géomatique pour répondre aux enjeux contemporains

La cérémonie de lancement s’est déroulée au campus de Khelcom Birame en présence de Ngoné Cissé, préfet du département de Guinguinéo, de la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, et d’autres personnalités universitaires et territoriales.

La rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kane, a expliqué que ce master en géomatique a pour mission de former des professionnels capables d’intervenir dans divers domaines, y compris l’équipement des espaces en infrastructure géodésique, l’établissement des cartes, le cadastre, l’expertise foncière, et la collecte, le traitement et la représentation de l’information spatiale.

La cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention-cadre de partenariat entre l’USSEIN et l’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Maram Kaïré, directeur de l’ASES, a souligné l’engagement de son agence à collaborer avec l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques et techniques pour atteindre efficacement leurs missions respectives.

La création de ce master en géomatique contribue à la diversification de l’offre de formation professionnelle de l’USSEIN, répondant ainsi aux besoins du pays en matière de développement territorial et d’utilisation rationnelle de l’espace grâce aux systèmes d’information géographique.

Renforcement de la sécurité aux frontières : Le Sénégal et la Gambie créent un comité bipartite de défense

Les forces armées du Sénégal et de la Gambie ont officiellement établi un comité bipartite de défense visant à renforcer la lutte contre la criminalité transfrontalière. La convention a été signée à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, marquant un engagement conjoint à sécuriser et contrôler les espaces frontaliers de manière collaborative.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées sénégalaises, a souligné que ce comité bipartite servira de cadre officiel pour discuter et prendre en compte toutes les menaces aux frontières communes. L’initiative découle de la volonté exprimée en août 2023 par les présidents Macky Sall du Sénégal et Adama Barrow de la Gambie, lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Banjul, de renforcer le dialogue sur toutes les questions d’intérêt commun.

Le séminaire bipartite de deux jours, qui s’est tenu à Ziguinchor, a permis une analyse approfondie de la situation sécuritaire aux frontières. Le consensus émergeant de la réunion souligne l’accord unanime sur la nécessité de sécuriser et de contrôler de manière commune ces espaces frontaliers.

Fatoumata Coulibaly, l’actrice emblématique de « Moolaadé » : Entre personnage et combat contre l’excision

À plus de soixante ans, Fatoumata Coulibaly continue d’incarner avec passion le rôle de Collé Ardo, personnage central du film « Moolaadé », réalisé il y a deux décennies par le regretté cinéaste sénégalais Sembène Ousmane. Lors des Rencontres cinématographiques africaines ‘Roots Rabat 2023’, l’actrice malienne a été chaleureusement accueillie, témoignant de la pérennité de ce film marquant qui aborde la problématique de l’excision.

Fatoumata Coulibaly, également journaliste et réalisatrice, est intimement liée à la cause contre l’excision. Ayant elle-même été excisée dans son enfance, elle a témoigné de l’impact de cette pratique sur sa vie et son engagement à sensibiliser les communautés sur les dangers de l’excision.

« Le personnage et le combat se sont conjugués et ont donné une force au film. Je suis rentrée dans mon personnage parce que je me suis mise à la place d’une mère qui ne veut pas que ses enfants soient excisées », explique la comédienne surnommée affectueusement « la sorcière » par sa grand-mère en raison de son engagement.

À travers des reportages à la Radio nationale malienne et des campagnes de sensibilisation, Fatoumata Coulibaly a contribué à faire évoluer les mentalités sur l’excision. Elle se souvient des réprimandes qu’elle a essuyées lors de projections en plein air dans certains quartiers, mais souligne également les progrès accomplis, notamment l’adoption de lois au Mali et au Burkina Faso.

Vingt ans après la sortie de « Moolaadé », Fatoumata Coulibaly reste fidèle à son engagement. Interrogée sur le bilan de son combat, elle répond avec fierté : « Je m’appelle Fatoumata Coulibaly, tout le monde m’appelle FC. Je suis journaliste, réalisatrice, comédienne, chargée de production à la Télévision nationale du Mali, et je suis la fille adoptive d’Ousmane Sembène ». Son parcours illustre une vie dédiée à la lutte contre l’excision et à la préservation des droits des femmes.

L’IFC et Duopharm s’associent pour promouvoir la souveraineté pharmaceutique au Sénégal

Dans une démarche visant à renforcer l’indépendance pharmaceutique du Sénégal, la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale, et Duopharm, une entreprise de distribution de médicaments, ont récemment signé un partenariat stratégique. L’objectif principal de cette collaboration est d’établir une unité de fabrication de médicaments au Sénégal, avec l’ambition de réduire les importations de médicaments à moins de 50 % d’ici 2035.

Le Directeur de Duopharm S.A, Dr Jules Kébé, a exprimé l’importance de ce partenariat pour les pharmaciens du pays, soulignant qu’il ouvre la voie vers la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que répondre à la demande croissante de médicaments, due à l’augmentation de la démographie, nécessite une transition vers la production locale.

Jules Kébé a insisté sur la nécessité de collaborer avec des institutions internationales telles que l’IFC pour trouver des solutions durables à la question de la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que la production locale de médicaments permettra de répondre de manière plus précise aux besoins de la population et des professionnels de la santé.

CAN 2024 : Aliou Cissé, le tacticien, et l’énigme Pape Mactar Sarr

À l’approche de la CAN 2024, la sélection sénégalaise dirigée par Aliou Cissé suscite des interrogations, notamment autour de l’énigme que représente Pape Mactar Sarr, actuellement titulaire à Tottenham en Premier League. Bien que son club occupe une position enviable dans le classement, sa performance en équipe nationale soulève des questions.

Alors que la logique voudrait que Pape Mactar Sarr occupe le rôle central dans la hiérarchie des milieux de terrain du Sénégal, l’énigme persiste. En équipe nationale, les joueurs sont évalués en fonction de leurs performances sur le terrain, plutôt que de leurs exploits en club. Depuis son intégration en 2021, Sarr a été titularisé à plusieurs reprises par Aliou Cissé, mais n’a jamais réussi à s’imposer.

La comparaison avec Lamine Camara, qui a rapidement suscité l’unanimité avec ses performances en équipe nationale, met en lumière les difficultés de Pape Mactar Sarr à laisser une empreinte significative sur le jeu. Camara a impressionné en seulement 15 minutes contre l’Algérie 🇩🇿, puis a récidivé contre le Soudan du Sud 🇸🇸 (4-0) et la Gambie 🇬🇲 (3-0).

Cette situation soulève la question de savoir pourquoi Pape Mactar Sarr n’a jamais réussi à avoir un match référence malgré ses nombreuses titularisations. Les rencontres à venir contre le Cameroun ou la Guinée 🇬🇳 pourraient offrir une opportunité à Sarr de démontrer qu’il mérite sa place au milieu de terrain, surtout face à la forte concurrence de Nampalys Mendy, Pape Gueye, et du talentueux Lamine Camara.

La CAN 2024 s’annonce comme un défi crucial pour Aliou Cissé et son équipe. La gestion des talents et la sélection des joueurs clés détermineront la trajectoire de l’équipe sénégalaise dans cette compétition prestigieuse. Pape Mactar Sarr a une chance de répondre aux questions qui entourent sa performance et de prouver au peuple sénégalais qu’il peut être un atout majeur au milieu de terrain. La compétition sera féroce, mais c’est dans ces moments que les joueurs peuvent écrire leur propre histoire.

Brillante victoire des lions du Sénégal : Lamine Camara, produit de l’Académie Génération Foot, brille sur le terrain

Une victoire éclatante contre la Gambie a suscité des félicitations et des éloges pour les Lions du Sénégal, et particulièrement pour Lamine Camara, un talent formé avec succès à l’Académie Génération Foot. Avec deux buts à son actif et le titre d’homme du match, Lamine Camara a brillamment représenté son pays, illustrant le talent exceptionnel développé au sein de l’académie.

L’Académie Génération Foot, reconnue pour son engagement envers le développement du football au Sénégal, a une fois de plus prouvé son rôle crucial dans la formation de jeunes talents. Lamine Camara, en tant que produit de cette académie, incarne la réussite de ce programme en propulsant le football sénégalais vers de nouveaux sommets.

La performance exceptionnelle de Lamine Camara n’est pas passée inaperçue, et il a été méritamment honoré en tant qu’homme du match. Ses deux buts et son impact sur le jeu ont été salués par les fans et les experts du football, soulignant la qualité de sa formation à l’Académie Génération Foot.

Les supporters, fiers de la victoire de leur équipe nationale, expriment également leur gratitude envers l’académie qui a joué un rôle clé dans le développement des compétences de joueurs comme Lamine Camara. Cette victoire renforce la réputation de l’Académie Génération Foot en tant que pépinière de talents exceptionnels, contribuant ainsi à l’évolution et à la réussite du football sénégalais.

Lamine Camara, avec son double exploit et sa distinction en tant qu’homme du match, s’affirme comme un talent à surveiller de près sur la scène du football sénégalais et international. Sa réussite témoigne du dévouement de l’Académie Génération Foot à former des joueurs compétitifs et à faire briller le football sénégalais aux yeux du monde.

Amadou Ba envisage un avenir prospère pour Sédhiou

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Amadou Ba, homme politique émérite, a récemment rencontré les acteurs économiques et les autorités de la région de Sédhiou. L’objectif de cette rencontre était de discuter des perspectives de développement économique et des programmes régionaux visant à stimuler la croissance et à créer des opportunités d’emploi.

Sédhiou, riche en potentiels économiques, est au cœur des préoccupations d’Amadou Ba, qui insiste sur l’importance des échanges francs et réalistes avec tous les acteurs locaux. La réussite des programmes régionaux, selon lui, dépend de la participation active et de la collaboration étroite avec la population locale.

La région de Sédhiou, à l’instar d’autres régions du Sénégal, est en train de bénéficier d’un programme accéléré de développement. Amadou Ba a souligné l’importance de doter rapidement la région en infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles, les centres de santé, et de mettre en œuvre des projets économiques favorables à la création d’emplois.

Les secteurs économiques locaux sont au cœur des plans de développement, et Amadou Ba reconnaît le potentiel inexploité de la région. Des programmes sont en cours d’accélération pour exploiter pleinement ces secteurs, favorisant ainsi la croissance économique et la prospérité.

L’engagement envers le développement de Sédhiou reflète la vision d’Amadou Ba pour un Sénégal émergent et prospère. Il met en avant une approche inclusive et participative, où les aspirations et les besoins de la population locale sont pris en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et des programmes.

Amadou Ba a également évoqué la nécessité de renforcer les infrastructures éducatives et de santé, soulignant l’importance de l’accès à une éducation de qualité et à des services de santé adéquats pour le bien-être de la population.

La rencontre avec les acteurs économiques et les autorités de Sédhiou confirme l’engagement d’Amadou Ba envers le développement inclusif et durable du Sénégal. Sa candidature à l’élection présidentielle s’articule autour d’une vision ambitieuse visant à créer un avenir prospère pour toutes les régions du pays, en mettant l’accent sur la collaboration et la participation active de la population dans le processus de développement.

L’Union européenne enregistre un bond des entrées irrégulières en 2023

Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, a publié ses chiffres concernant les entrées irrégulières en Europe sur l’année 2023. Selon l’agence, le nombre d’entrées atteint le niveau le plus élevé depuis 2016.

Basée à Varsovie, l’agence Frontex a enregistré 380 000 entrées irrégulières aux frontières de l’Union européenne en 2023, soit une hausse de 17% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre confirme « une tendance à la hausse constante au cours des trois dernières années », estime l’agence européenne dans un communiqué publié ce mardi.

Selon Frontex, les migrants utilisent majoritairement trois routes migratoires : 41% d’entre eux tentent de rejoindre l’Union européenne en empruntant une route maritime en Méditerranée dite centrale, 26% passent par les Balkans occidentaux et 16% par une route en Méditerranée orientale. Une autre route semble émerger, celle d’Afrique de l’Ouest avec 40 403 personnes entrant de manière irrégulière, notamment via les Canaries. En un an, cette route a vu plus que doubler son nombre d’arrivées et représente environ 11% des entrées dans l’Union européenne.

Plus de 100 000 Syriens parmi les migrants recensés

Les ressortissants syriens, plus de 100 000 selon Frontex, sont les plus nombreux à tenter de rejoindre l’Europe, suivi par les Guinéens et les Afghans. « Ces trois premières nationalités représentaient plus d’un tiers de toutes les détections », selon l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes. L’agence pointe aussi qu’approximativement 10% des entrées irrégulières ont été effectuées par des femmes et quasi autant par des mineurs.

Il faut préciser que Frontex ne recense que les franchissements portés à sa connaissance. Le chiffre réel d’entrées irrégulières pourrait donc être bien plus élevé. Cette agence européenne fait l’objet de nombreuses critiques au sein des 27 pays membres, certains l’accusant d’être devenue l’agent de la militarisation des frontières européennes, tandis que d’autres l’accusent de laxisme.

Rfi

Ukraine: les autorités de la région de Kharkiv demande l’évacuation de 26 localités

Ces villages sont situés dans le secteur de la ville de Koupiansk, en proie à d’intenses combats depuis plusieurs mois alors que la ligne de front reste, elle relativement statique. Les regards se portent vers le nord-est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes semblent attendre une offensive russe.

La ville de Koupiansk, occupée au début de l’invasion à grande échelle, avait été libérée comme la majorité de la région de Kharkiv à la fin de l’été 2022.

Depuis, la ligne de front est située plus à l’est. Mais courant 2023, l’armée russe s’est remise à pousser afin de reprendre cette petite ville, noeud ferroviaire stratégique au nord-est du pays.

Koupiansk est bombardée de manière quotidienne, et l’été dernier, les autorités régionales ont demandé aux habitants de quitter la ville.

Depuis, la pression augmente, les combats font rage à l’est de la rivière qui longe Koupiansk, et cette fois les autorités ont demandé l’évacuation forcée dans 26 localités. « Au regard de la situation, nous mettons en place une évacuation obligatoire de la population des communautés de Kindrachivska et Kourylivska dans le district de Koupiansk », a indiqué sur les réseaux sociaux le gouverneur régional Oleg Synegoubov, listant les noms des villages concernés où vivent 3 043 personnes, dont 279 enfants.

Récemment, l’état-major ukrainien s’est rendu à Koupiansk, semblant indiquer qu’une menace d’offensive russe renouvelée planait sur la cité.

Mais pour le moment, rien n’indique qu’une percée est imminente. Il s’agit plutôt d’éloigner la population civile du théâtre des combats.

Forum du premier emploi au Sénégal : Catalyseur de rencontres entre jeunes diplômés et employeurs pour façonner l’avenir professionnel

L’énergie palpable de l’enthousiasme et de l’espoir a envahi la 23e édition du Forum du Premier Emploi, lancée mardi à Dakar par le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS). Durant ces deux jours d’échanges intenses, jeunes diplômés et employeurs se sont rencontrés pour esquisser ensemble l’avenir professionnel du pays.

Le grand hôtel de Dakar a servi de cadre à cette rencontre cruciale, où des entreprises du secteur privé et public, partenaires du MEDS, ont joué le rôle d’acteurs clés dans le processus de recrutement. Des centaines de jeunes diplômés ont eu l’opportunité de se présenter, de mettre en avant leurs compétences et d’exprimer leurs aspirations professionnelles.

Parmi les participants, Dior Ngane, âgée de 30 ans, titulaire d’une licence en sciences de l’eau et de l’environnement ainsi que d’un master en hydraulique et assainissement, a attiré l’attention. Bien que déjà employée à la mairie de Ngaye Méckhé, elle aspire à un emploi plus enrichissant, espérant que le forum ouvrira de nouvelles portes pour sa carrière.

Le thème du forum, « Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur industriel », résonne avec les ambitions des participants. Assane Diop, 23 ans, étudiant en génie informatique, envisage de poursuivre ses études tout en travaillant, démontrant la quête constante de perfectionnement. De même, Amar Diagne, fraîchement diplômé en mécatronique et administration économique et sociale, se montre ouvert à débuter par un stage dans le domaine industriel.

Si le nom du forum suggère une première recherche d’emploi, la diversité des participants dévoile des trajectoires variées. Pour ces jeunes professionnels, l’événement représente une opportunité de décrocher des postes plus alignés avec leurs aspirations, de bénéficier de nouvelles expériences et de contribuer au dynamisme du secteur industriel sénégalais.

Des personnalités influentes, dont Ousmane Mbaye, directeur général de Dangote Cement Senegal et président de la Chambre des mines du Sénégal, ont partagé leurs parcours inspirants. À travers leurs témoignages, ils ont encouragé les jeunes à s’engager dans des filières scientifiques, techniques et technologiques, soulignant l’importance de ces domaines dans le paysage économique actuel.

Au-delà d’une simple rencontre entre employeurs et employés potentiels, le Forum du Premier Emploi se présente comme une plateforme dynamique où se tissent des liens professionnels, des collaborations se dessinent, et où les rêves professionnels prennent forme. Cet événement reflète l’engagement collectif à façonner un avenir professionnel prospère pour la jeunesse sénégalaise et à stimuler la croissance économique du pays.

Ukraine, école, natalité… ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron s’invite ce mardi 16 janvier à la télévision pour expliquer son cap, quelques jours après la nomination d’un gouvernement marqué à droite et déjà confronté à de premières polémiques. Les annonces d’Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse de 2h20.

Le président français Emmanuel Macron a commencé son propos liminaire par défendre le bilan de la première partie de son second quinquennat : « Nous avons créé plus de 2 millions d’emplois, plus de 300 usines […]. Nous avons massivement réinvesti dans nos armées, pour nos policiers, nos gendarmes, pour notre justice, mais aussi pour notre école et notre santé […]. Nous sommes mieux armés qu’il y a six ans et demi. »

Emmanuel Macron admet toutefois qu’il n’a pas « radicalement changé [les choses] » contre le « déterminisme social et familial ». « C’est la pire des injustices, l’inégalité de départ » alors que « la promesse républicaine, c’est celle de l’égalité des chances ».

■ Hommage aux victimes françaises du Hamas le 7 février annoncé

Emmanuel Macron a annoncé l’organisation le 7 février d’un hommage aux victimes de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël qui aura lieu « Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris.

Le chef de l’État a rappelé que la France avait « perdu 41 de ses enfants » dans ces attaques et qu’elle avait « encore trois otages » dans la bande de Gaza. « Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar, qui a un rôle décisif en la matière, avec plusieurs autres collègues pour les libérer ».

■ « Ne pas se joindre » aux frappes contre les Houthis pour éviter l’« escalade »

Paris a « décidé de ne pas se joindre » aux frappes de la coalition américano-britannique contre les Houthis au Yémen « pour éviter tout escalade », selon Emmanuel Macron. « Mais nous sommes présents pour préserver la liberté de navigation […]. Nous agissons pour protéger nos propres équipements et les équipements de nos alliés », a-t-il précisé.

■ Israël mis en garde contre « un risque dans la durée » pour sa sécurité

La poursuite par Israël d’opérations pas suffisamment ciblées à Gaza constitue « un risque dans la durée pour la sécurité » du pays, a prévenu le chef d’État, plaidant à nouveau pour un cessez-le-feu. « Nous allons poursuivre les initiatives diplomatiques, les résolutions, les discussions pour appeler un cessez-le-feu et je vais poursuivre le contact bilatéral pour essayer de l’obtenir de manière très concrète », a dit Emmanuel Macron. « C’est ça maintenant la priorité, car on le sait, c’est ce qui permettra d’aller au contact des populations, de les protéger ».

■ Emmanuel Macron en Ukraine en février 

À propos de l’aide à l’Ukraine, Emmanuel Macron a déclaré travailler avec Kiev sur un accord bilatéral de garantie de sécurité, qui devrait être signé dans quelques semaines. Il a également annoncé la livraison d’une quarantaine de missiles de longue portée Scalp, des « centaines de bombes » et de canons Caesar. « J’irai moi-même en février en Ukraine. J’annoncerai la finalisation de ces textes. Les livraisons de munitions que j’évoque là seront commencées », a-t-il poursuivi.

■ Uniforme testé dans 100 établissements scolaires à la rentrée 2024

À l’école, la France assumera un « choc des savoirs civiques », dit Emmanuel Macron. Il a annoncé l’expérimentation de la tenue unique pour une centaine d’établissements à la rentrée prochaine, et une généralisation en 2026 « si c’est concluant ». « Nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde », a aussi déclaré Emmanuel Macron lors de la conférence de presse.

Il a annoncé également une « rénovation des programmes » : « Dès la rentrée 2024, l’instruction civique sera refondée, son volume horaire sera doublé 1 h par semaine dès la 5e, avec, en appui, les grands textes fondateurs de la Nation. » Il évoque aussi le retour de l’histoire de l’art à la rentrée prochaine dans les collèges et lycées – l’histoire de l’art étant actuellement un enseignement optionnel. Le chef de l’État veut que « le théâtre devienne un passage obligé au collège » et l’instauration de cérémonies de remises de diplômes.

En pleine polémique sur les propos d’Amélie Oudéa-Castéra, pas de « conflit » entre école publique et privée

Emmanuel Macron a récusé tout « conflit » entre école privée et école publique, en pleine polémique sur les propos de sa nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, qui a mis ses enfants à l’école privée en dénonçant des « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. « Moi, je suis un enfant des deux écoles, comme disent les grands auteurs. J’ai été à la laïque et à l’école privée sous contrat, j’y ai vu des professeurs engagés à qui je dois beaucoup. Donc, je pense qu’il n’y a pas de conflit entre les deux écoles à avoir », a déclaré le président lors d’une conférence de presse.

■ Régulation de l’usage des écrans

Emmanuel Macron a affirmé souhaiter déterminer « le bon usage des écrans pour nos enfants, dans les familles, à la maison comme en classe », sur la base d’un rapport d’experts que le chef de l’État a réunis la semaine dernière. Emmanuel Macron n’a pas exclu qu’il y ait « des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans. « On a laissé beaucoup de familles sans mode d’emploi […]. Il faut qu’on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu’on éclaire un débat public, qui viendra ensuite. »

■ Régularisation des « médecins étrangers »

Emmanuel Macron souhaite mettre fin aux déserts médicaux et « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins ». Il faut « permettre des coordinations plus simples » entre médecine de ville et hôpital, et avec les professions paramédicales, a plaidé le chef de l’État.

Emmanuel Macron s’est dit favorable à une hausse des franchises médicales à un euro : « Au moment où je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser pour les forfaits de téléphonie, la vie quotidienne, se dire qu’on va passer de 50 centimes à un euro pour une boîte de médicaments, je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible ». Toutefois, il a déclaré que les personnes touchées par des affections de longue durée doivent être « protégées » par un plafond de 50 euros par an.

L’éventuelle hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, déjà envisagée par l’exécutif, a suscité de vives critiques des oppositions lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale pour 2024.

■ Congé de naissance et lutte contre la baisse de la natalité

Emmanuel Macron annonce la création d’un congé de naissance de six mois pour les deux parents, qui prendra la place du congé parental. Selon le président français, il sera « mieux rémunéré » et « plus court que le congé parental actuel », qui « écarte beaucoup de femmes du marché du travail ». La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, avait déjà promis en novembre la création en 2025 de ce « nouveau droit » pour les familles, indiquant à l’époque que ce congé « pourrait » coexister avec l’ancien congé parental, actuellement rémunéré à hauteur de 429 euros par mois.

Face à l’infertilité et la baisse de la natalité, le chef de l’État indique également la mise en place d’un « grand plan de lutte contre ce fléau sera engagé pour permettre justement ce réarmement démographique ». « La natalité baisse parce que l’infertilité progresse. Les mœurs changent, beaucoup de couples souffrent », justifie le président Macron.

■ « S’adapter » au changement climatique

Concernant la situation dans le Pas-de-Calais, faisant face à des inondations exceptionnelles, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement allait « continuer à intensifier [ses] efforts pour pomper et pour évacuer cette eau » et dit qu’il serait « à leurs côtés pour restaurer au plus vite ».

« Quels que soient les efforts qu’on fait pour baisser nos émissions […], nous aurons à vivre les conséquences du dérèglement climatique. Il est déjà là et donc on doit s’adapter », a-t-il ajouté. Le président a insisté sur la nécessité de bâtir une stratégie pour « s’adapter » aux conséquences du réchauffement climatique, ajoutant qu’« on continuera à vivre à Dunkerque, à Calais ». « Grâce à certains investissements, on adaptera nos territoires en France hexagonale comme ultramarine, à l’évolution des risques ».

■  Sur le nucléaire, des annonces dès l’été sur « les grands axes pour les 8 prochains » EPR

« J’ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l’été, j’annoncerai les grands axes pour les huit prochains », a indiqué le président, rappelant son engagement de relancer le nucléaire lors de son discours de Belfort de février 2022.

■ « Mieux gagner sa vie par le travail »

Le président Macron a souhaité aussi des mesures pour permettre de « mieux gagner sa vie par le travail ». Le chef de l’État a réclamé « un travail ardent » du gouvernement pour « permettre de mieux gagner sa vie par le travail, avec la dotation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches ».

Le président français a déclaré aussi : « Il en va de même pour nos fonctionnaires pour lesquels le principal critère d’avancement et de rémunération devra être à côté de l’ancienneté et également le mérite, en tout cas bien davantage qu’aujourd’hui. »

■ Deux milliards d’euros de baisses d’impôts 

« On aura entre autres, dans notre trajectoire financière, deux milliards de baisses d’impôts sur nos compatriotes qui sont dans ces catégories [classes moyennes, ndlr] en 2025 », a informé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse. Cette mesure est envisagée depuis le printemps 2023, mais son calendrier exact avait évolué au cours des mois, avec une possibilité qu’elle soit repoussée en fin de quinquennat.

■ « Règles plus sévères » pour les chômeurs

Concernant les chômeurs, le chef de l’État veut un « acte II de la réforme du marché du travail » avec des « règles plus sévères quand des offres d’emploi sont refusées et un meilleur accompagnement » des chômeurs. L’objectif de ces futures mesures est d’« atteindre le plein emploi », objectif fixé à horizon 2027 et correspondant à un taux de chômage de 5% contre 7,4% actuellement.

■ Dix opérations contre le trafic de drogue par semaine et la lutte contre l’islam radical

Emmanuel Macron veut dix opérations « place nette » par semaine contre le trafic de drogue, « dans toutes les catégories de ville », dans une volonté de restaurer « l’ordre ». « Nous allons accroître le rythme à partir de la semaine prochaine. Dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a déclaré le président lors de sa conférence de presse.

Il a ajouté vouloir lutter contre « l’islam radical », notamment grâce à la loi qui a permis de mettre fin « au système des imams détachés » depuis le 1er janvier 2024.

■ « Pas eu de mollesse » de la part de l’État pour le président français lors des émeutes de juin 2023

Sur les émeutes de juin 2023, Emmanuel Macron a commencé par se féliciter de l’« action implacable de l’État », avec un « record d’interpellations et de condamnations ». « Il n’y a pas eu de mollesse [de la part de l’État ndlr] ». Emmanuel Macron a toutefois refusé de faire un lien entre l’immigration et l’« embrasement » constaté après le décès du jeune Nahel.

Selon le président français, les causes des émeutes ne résidaient pas dans un déficit de « présence policière » ou une dimension exclusivement sécuritaire de la question, mais dans « l’oisiveté » de « jeunes qui s’ennuyaient » alors que les établissements scolaires ne les accueillaient plus en raison de la réforme des examens, un ennui dans lequel « les écrans ont eu un rôle » et « ont suscité une forme de mimétisme ».

■ Élire au suffrage universel direct les maires de Paris, Lyon et Marseille

Emmanuel Macron plaide pour que les maires de Paris, Lyon et Marseille soient élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.

Le président Emmanuel Macron a aussi assuré qu’il n’avait pas parlé des prochaines élections municipales à Paris avec Rachida Dati. Le chef de l’État a expliqué avoir proposé à l’ex-LR Rachida Dati, qui ne cache pas son ambition de devenir maire de la capitale, de devenir ministre de la Culture « parce que son énergie, son talent, sa liberté ne se réduisent pas à une appartenance politique ».
RFI

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