Le Casa Sports a besoin de « temps et de patience » pour reconstruire une équipe avec une « bonne assise » en défense et en attaque afin de pouvoir se mesurer aux autres adversaires, a soutenu, mercredi, à Pikine, son entraîneur intérimaire, Cheikh Tidiane Cissé.
Il s’exprimait après la lourde défaite, 1-3, du Casa Sports, mercredi, contre AS Pikine, à l’occasion du match en retard de la neuvième journée de Ligue 1. Le club de la Casamance, double champion du Sénégal (2012,2022), est dernier au classement avec cinq points. ‘’Nous avons eu des matchs difficiles ces dernières journées. D’abord le Jaraaf, puis Génération Foot, ensuite AS Pikine et Teungueth pour la prochaine journée. Il nous faudra du temps pour avoir une bonne équipe avec une bonne assise en défense pour essayer de contrer les autres équipes’’, a-t-il dit au micro de APS. Selon Cissé, « la reconstruction demande beaucoup de temps. Nous avons des titulaires suspendus. Les garçons qui jouaient dans l’axe étaient des novices. AS Pikine a mis des buts sur des erreurs de notre équipe qui est jeune », a-t-il expliqué.
Cheikh Tidiane Cissé estime que dans ce « genre de situation, c’est difficile pour un entraîneur de prendre les rênes d’une équipe et relevé tout de suite le défi ». Il a rappelé que son objectif n’est pas de gagner le championnat, ni une coupe, mais d’entamer un projet de reconstruction de l’équipe. Le Casa Sports, quatre fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, a « fauté en libérant 14 joueurs et voulant reprendre sur du neuf, donc il faudra du temps pour avoir une belle défense et un bon milieu de terrain pour pouvoir attaquer ». Le coach du Casa Sports a rappelé, comme l’avait annoncé le manager général du club, Siaka Bodian, que son équipe va faire des recrutements, lors du mercato de février. « Nous allons certes continuer à aller au fond, mais j’ai ciblé des joueurs. Nous sommes derniers avec cinq points, mais le championnat est loin d’être perdu », a-t-il rassuré.
Dans un effort de réglementation et de protection des enfants âgés de 0 à 3 ans, le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture ainsi que les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge. Cette décision, prise lors du conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, survient dans le contexte délicat du scandale récent entourant la pouponnière « Keur Yermandé » de Ndella Madior Diouf.
Le décret, dont les détails précis seront rendus publics prochainement, vise à établir des normes strictes pour garantir le bien-être des enfants accueillis dans ces structures. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par le scandale de « Keur Yermandé », où la promotrice, Ndella Madior Diouf, est actuellement inculpée et placée sous mandat de dépôt.
Le scandale a éclaté lorsque des informations ont révélé que la pouponnière « Keur Yermandé » aurait fonctionné sans autorisation officielle, entraînant la mort de plusieurs enfants dans des conditions qualifiées de dégradantes. La directrice de la structure est confrontée à des accusations graves, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à une personne en danger, et d’obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation.
L’avocat de Ndella Madior Diouf, Me Aboubacry Barro, a confirmé les chefs d’inculpation, soulignant la gravité des accusations portées contre la promotrice de la pouponnière. La justice sénégalaise prend fermement position pour faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que ceux responsables de négligence et d’activités illégales soient tenus pour responsables.
Le gouvernement, par le biais de ce décret, aspire à renforcer la surveillance et le contrôle des structures d’accueil pour assurer la sécurité et le bien-être des tout-petits. Les autorités encouragent la population à être vigilante et à signaler toute activité suspecte dans le domaine de la prise en charge de la petite enfance, soulignant l’importance de protéger les enfants vulnérables.
Une onde de choc a secoué la tranquillité de la ville de Bignona le 15 décembre dernier, lorsque quatre militaires ont perdu la vie dans l’explosion dévastatrice d’une mine antichar. Alors que la nation pleure la perte de ces héros, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier.
Huit individus, dont le chef du village de Diaboudior, ont été appréhendés dans le cadre de cette enquête. Selon les autorités, le chef du village est suspecté d’être un complice du principal poseur de la mine. Cette implication locale soulève des questions cruciales sur la sécurité de la région et la possible connivence entre des membres de la communauté et des forces hostiles.
L’explosion a eu lieu dans le département de Bignona, créant un climat d’inquiétude au sein de la population. Les autorités ont rapidement réagi en déployant des équipes d’enquête spécialisées pour faire toute la lumière sur cet acte de violence inouï.
Tous les individus appréhendés, y compris le chef de village, ont été placés en garde à vue pour approfondir les investigations. Les enquêteurs cherchent à déterminer le degré de complicité et les motivations derrière cet attentat, soulignant l’importance de la coopération de la population pour garantir le succès de l’enquête.
Le ministère de la Défense a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées des militaires et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables de cet acte odieux. Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que le sacrifice de nos soldats soit vain. Chaque effort sera déployé pour identifier et poursuivre en justice ceux qui sont impliqués dans cette attaque lâche.
Alors que la nation pleure la perte de ces courageux défenseurs, l’enquête se poursuit avec détermination. Les autorités s’engagent à renforcer la sécurité dans la région et à prévenir de futurs actes de violence. La coopération de la population est cruciale dans la quête de justice et pour assurer la sécurité durable de la communauté de Bignona.
Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.
Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.
L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.
Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.
Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.
Les agences de voyage sénégalaises dans le viseur pour leur implication présumée dans un réseau de trafic
Les États-Unis intensifient leurs efforts pour démanteler un réseau de trafic de migrants impliquant des agences de voyage sénégalaises. Selon le commissaire des Douanes et de la protection des frontières (CBP) des États-Unis, des agences basées à Dakar sont accusées de proposer des voyages sans visa vers l’Europe et les États-Unis, en collaboration avec des acteurs établis aux États-Unis fournissant des moyens de transport pour récupérer les migrants à la frontière.
Le Sénégal est souvent identifié comme un point de départ majeur dans cette entreprise illégale, avec des agences à Dakar facilitant des voyages sans visa vers des destinations prisées par les migrants. Les autorités américaines mettent en garde contre ces pratiques, affirmant qu’elles alimentent un afflux de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Face à cette problématique, les autorités américaines ont annoncé des mesures renforcées pour réprimer les réseaux de transport de contrebande, en particulier les « lignes de bus et de fourgonnettes » utilisées par ces trafiquants. Les agences de voyage à Dakar sont averties de possibles actions légales à leur encontre.
Les efforts illicites de ces groupes internationaux ont entraîné une vague de migrants sans précédent, conduisant à la suspension des opérations aux points de passage de San Ysidro en Californie, de Lukeville en Arizona, ainsi qu’à El Paso et Eagle Pass au Texas.
Le commissaire aux douanes et à la protection des frontières, Troy A. Miller, supervise ces efforts visant à contrer le trafic de migrants. Ces opérations ciblent spécifiquement les entreprises de transport et leurs employés qui facilitent les activités de trafic de migrants. Troy A. Miller dirige les missions du CBP liées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières, et au contrôle du commerce, tout en facilitant le commerce et les voyages internationaux.
Cette collaboration renforcée entre les États-Unis et le Sénégal souligne l’importance de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants et assurer la sécurité des frontières
Le maire de Dakar avertit : Pas d’inclusion, pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse
Suite à la réunion présidentielle du mardi 26 décembre 2023, où le président Macky Sall a exhorté le gouvernement à impliquer fortement les jeunes, les acteurs culturels, et les collectivités territoriales dans l’organisation des JOJ 2026, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a exprimé son mécontentement en dénonçant son absence à la rencontre au Palais présidentiel.
Dans un communiqué, l’édile de Dakar a averti le gouvernement en ces termes : « Si une autre réunion se tient sans la ville de Dakar, il n’y aura pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar. » Barthélemy Dias, se sentant mis à l’écart, revendique sa place dans l’organisation de cet évènement sportif mondial. Demande de Transparence et Respect de l’Esprit Olympique
Barthélemy Dias estime que l’État doit faire preuve de transparence et respecter l’esprit du mouvement olympique en s’engageant dans une démarche inclusive et participative. Le maire de Dakar souligne l’importance d’impliquer la ville dans toutes les étapes de la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse afin d’assurer leur succès et leur légitimité.
Réclamation de sa Place dans l’Organisation
Le maire de Dakar revendique ainsi son droit à être partie prenante dans les prises de décision liées à l’évènement et à la préparation des infrastructures nécessaires. Barthélemy Dias met en garde contre toute tentative de tenir des réunions sans la participation de la mairie de Dakar, sous peine de compromettre la tenue même des JOJ 2026 dans la capitale sénégalaise.
Recours Possible au Comité International Olympique (CIO)
Barthélemy Dias n’exclut pas de saisir le Comité International Olympique (CIO) si nécessaire pour faire valoir les droits de la ville de Dakar dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Cette menace souligne les tensions persistantes entre le gouvernement et la municipalité de Dakar, mettant en péril la coopération nécessaire pour le succès de cet évènement international majeur.
Le Maire actuellement en détention préventive dénonce une décision « scandaleuse ».
La municipalité de Keur Massar Sud est plongée dans une crise politique suite au remplacement contesté du Maire Bilal Diatta, actuellement en détention préventive, par son premier adjoint, Ousmane Diop. Cette décision, prise par le conseil municipal il y a quelques jours, est vivement critiquée par Bilal Diatta, qui dénonce une tentative de confisquer la volonté des populations ayant voté en sa faveur lors des élections aux suffrages universels.
Un Remplacement Contesté en Pleine Détention
Bilal Diatta, actuellement en détention préventive pour des faits qu’il nie catégoriquement, a exprimé sa désapprobation quant à son remplacement à la tête de la municipalité. Dans un communiqué, il affirme avoir remporté l’élection aux suffrages universels directs le 23 janvier 2022, devenant ainsi le premier maire élu de la nouvelle commune de Keur Massar Sud. La détention préventive résulte, selon lui, des événements politiques de mars 2023.
Menace de Poursuites Judiciaires et Appel à la Solidarité
Bilal Diatta se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne participant à la mise en œuvre de cette décision, la qualifiant de « scandaleuse ». Il exprime sa confiance en sa prochaine libération avec le soutien de ses avocats et espère pouvoir continuer à servir la population de Keur Massar Sud. Il en appelle à la solidarité des élus et de l’administration pour accomplir ensemble la mission confiée par les habitants.
Engagement à Protéger les Intérêts du Maire Contesté
Selon le communiqué, toute personne signant des documents au nom du maire fera l’objet de poursuites judiciaires. Bilal Diatta affirme ainsi son engagement à protéger ses droits et intérêts dans le cadre de cette crise municipale.
L’Incertitude Plane sur la Gouvernance Municipale
La situation à Keur Massar Sud souligne les défis auxquels la municipalité est confrontée, avec des implications politiques et juridiques significatives. Alors que la crise persiste, l’avenir de la gouvernance municipale reste incertain, et la résolution de cette situation dépendra probablement des développements judiciaires entourant la détention de Bilal Diatta et des actions entreprises par les autorités locales.
Le processus de sélection s’intensifie avec moins d’une centaine de candidats* Le Conseil constitutionnel du Sénégal a enregistré un total de 93 dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle parmi les 266 prétendants potentiels ayant retiré des fiches de parrainages. La date limite pour le dépôt des candidatures était fixée à minuit mardi dernier, marquant une étape cruciale dans le processus électoral.
70 Dossiers Enregistrés, 23 en Attente
Selon les rapports du quotidien Le Soleil, 70 dossiers ont été effectivement déposés avant la date limite, tandis que 23 autres étaient en attente à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Les mandataires de ces candidats sont arrivés quelques minutes avant la fermeture des portes, poussant ainsi la juridiction à accorder un délai supplémentaire.
Report du Tirage au Sort pour l’Ordre de Contrôle des Parrainages
En raison de l’afflux de dossiers de dernière minute, le Conseil constitutionnel a décidé de reporter d’un jour le tirage au sort prévu pour déterminer l’ordre de contrôle des parrainages. Initialement planifiée pour le jeudi, cette étape cruciale a été remise au vendredi, obligeant les mandataires des candidats à la candidature à se rendre dans les locaux de la juridiction à 10 heures.
Une Sélection Rigoureuse en Perspective
Avec seulement 93 dossiers sur les 266 initiaux, le Conseil constitutionnel doit maintenant entreprendre un examen minutieux pour garantir que chaque candidat potentiel répond aux critères légaux requis. Ce processus de sélection rigoureux vise à assurer la validité des candidatures et à maintenir l’intégrité du processus électoral.
Les Enjeux de l’Élection Présidentielle
L’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du pays. Les citoyens attendent avec impatience de connaître les candidats qui auront l’opportunité de concourir pour le fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans ce processus en garantissant que seuls les candidats légitimes participent à cette compétition démocratique. La prochaine étape consistera en l’examen approfondi des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel, jetant ainsi les bases d’une élection présidentielle équitable et transparente au Sénégal.
Un moment d’unité rare entre factions politiques rivales
En un rare moment d’harmonie, les conseillers des partis Pastef, Benno, et Taxawu ont uni leurs voix pour adopter à l’unanimité le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024. Cette décision, prise le mercredi 27 décembre, témoigne d’une rare convergence d’opinions entre ces chapelles politiques souvent en désaccord, mettant en lumière une volonté commune de servir l’intérêt public.
Un Budget Consensuel de 69 Milliards 994 Millions 282 Mille 165 Francs CFA
Le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024 s’élève à la somme significative de 69 milliards 994 millions 282 mille 165 francs CFA. L’adoption à l’unanimité de ce budget démontre une volonté partagée de garantir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens de Dakar.
Unité Exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu
Les partis Pastef, Benno, et Taxawu, généralement perçus comme des rivaux politiques, ont réussi à dépasser leurs différences pour parvenir à un consensus sur la question cruciale du budget municipal. Cette unanimité est d’autant plus remarquable étant donné les divergences fréquentes et publiques entre ces factions politiques.
Un Signal Fort en Faveur de l’Intérêt Public
L’unité affichée par les conseillers municipaux de différentes affiliations politiques envoie un signal fort en faveur de l’intérêt public. En dépit des querelles politiques qui peuvent animer la scène municipale, l’adoption unanime du budget suggère une volonté commune de mettre de côté les différences partisanes pour se concentrer sur les besoins concrets de la population dakaroise.
Un Précédent pour la Coopération Future
Cette collaboration exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu pourrait constituer un précédent encourageant pour la coopération future. Alors que les partis politiques continuent de débattre et de diverger sur diverses questions, cet exemple d’unité autour d’une question budgétaire cruciale démontre qu’il est possible de trouver un terrain d’entente pour le bien commun.
L’adoption unanime du budget de la Mairie de Dakar pour 2024, au-delà de ses implications financières, laisse entrevoir la possibilité d’une collaboration politique constructive au niveau local, offrant un espoir de stabilité et de progrès pour la capitale sénégalaise.
La Coalition Sonko2024 persiste malgré les défis administratifs.
Le dépôt du dossier de candidature d’Ousmane Sonko, le candidat de la Coalition Sonko2024, au Conseil constitutionnel, n’a pas été de tout repos. La conférence de presse tenue le mercredi 27 décembre a révélé les nombreux obstacles surmontés par la coalition pour rassembler les documents requis.
Fiche de Parrainage Contestée
Le dossier de parrainage de la coalition diffère des fiches standard fournies par la Direction Générale des élections (DGE). Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko, a déclaré lors de la conférence de presse que malgré la rébellion administrative de l’administration, l’huissier a documenté le respect de toutes les procédures nécessaires pour obtenir ces documents. La coalition a opté pour le parrainage des élus, ajoutant une couche de complexité à un processus déjà tendu.
Problèmes avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)
Ayib Daffé a également révélé des difficultés lors du dépôt de la caution, mentionnant n’avoir jamais reçu le chèque retourné par la CDC. Malgré le dépôt de la quittance et du relevé du compte bancaire, la CDC aurait refusé de délivrer l’attestation nécessaire. Le dépôt du relevé du compte bancaire visait à prouver la disponibilité des fonds, contrecarrant ainsi les tentatives de forclusion contre Ousmane Sonko.
Casier Judiciaire Vierge et Investiture Politique
El Malick Ndiaye a souligné que Ousmane Sonko a déposé un casier judiciaire vierge, soulignant qu’il n’est actuellement l’objet d’aucune condamnation définitive. Des indiscrétions rapportent que Sonko a reçu l’investiture de trois partis politiques légalement constitués, soulignant le soutien multipartite dont il bénéficie.
Pièces du Dossier de Candidature
Conformément aux exigences sénégalaises pour postuler à la Magistrature suprême, le dossier de candidature de Sonko comprend six mentions et neuf pièces, notamment un certificat de nationalité, une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO, un extrait d’acte de naissance récent, un bulletin n°3 du casier judiciaire, une attestation d’investiture par un parti politique, une liste de parrainage, et des déclarations sur l’honneur.
Malgré les défis, la Coalition Sonko2024 affirme avoir surmonté toutes les difficultés administratives pour déposer un dossier complet et conforme aux exigences du Conseil constitutionnel, marquant ainsi une étape cruciale dans la course à la présidence.
Dans une initiative majeure visant à alléger le trafic routier à Dakar, un accord historique a été conclu entre le gouverneur de Dakar, El Hassan Sall, et la Directrice Générale du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, Mme Fatoumata Niang Ba. Cet accord vise à transformer le paysage logistique du transport de fruits et légumes dans la capitale sénégalaise.
À partir du 1er janvier 2024, près de 200 gros porteurs transportant des fruits et légumes seront déviés vers la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, marquant ainsi une étape importante dans la gestion du flux de marchandises vers Dakar. L’annonce de cette mesure a été faite par le gouverneur El Hassan Sall à travers un communiqué de presse.
La décision découle de la mise en service de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, et une séance de travail a eu lieu le 21 décembre avec la participation des autorités de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG), ainsi que des représentants des transporteurs, des commerçants, des exploitants agricoles, et d’autres intervenants.
Selon les termes de l’accord, les gros porteurs en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger, transportant des fruits et légumes destinés aux marchés de Dakar, seront tenus de décharger leurs produits au Marché d’Intérêt National de Diamnadio. La Gare des Gros Porteurs fournira un espace de stationnement adéquat, permettant ainsi de libérer les artères de Dakar de la congestion souvent associée à ces activités.
Le gouverneur El Hassan Sall a souligné que cette mesure contribuera à la pleine utilisation du Marché d’Intérêt National, tout en allégeant la congestion des routes de Dakar. De plus, elle facilitera un contrôle sanitaire renforcé des produits alimentaires, supervisé par le Laboratoire National d’Analyse et de Contrôle (Lanac). Cette collaboration exemplaire entre les autorités locales et la SEMIG représente une avancée significative dans la gestion du transport des denrées alimentaires à Dakar. Elle ouvre la voie à des bénéfices multiples, notamment la réduction du trafic, l’amélioration des conditions sanitaires, et une optimisation globale de la chaîne logistique pour le bien-être de la communauté dakaroise.
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) sont actuellement la cible d’une tentative d’escroquerie, avertit l’institution. Une affiche circulant sur les réseaux sociaux, arborant le nom de l’UCAD et son logo, promet des cours en ligne gratuits à l’université de Dakar, avec la fourniture d’un ordinateur portable et la délivrance d’un certificat.
Cependant, l’UCAD a rapidement réagi en émettant une alerte officielle sur sa page Facebook, déclarant : « L’UCAD informe le public que des individus mal intentionnés diffusent actuellement, sur les réseaux sociaux, un appel d’offres pour des cours et du matériel informatique, dans le but d’extorquer de l’argent. »
Cette tentative d’arnaque exploite le contexte actuel d’enseignement à distance, offrant des avantages alléchants aux étudiants. La promesse de cours en ligne gratuits, d’ordinateurs portables gratuits et de certificats inclus peut sembler attrayante, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a fortement influencé les méthodes d’enseignement.
Les étudiants et le public en général sont exhortés à faire preuve de vigilance et à vérifier toutes les communications prétendument émises par l’UCAD. L’université a souligné que toute information officielle est diffusée uniquement à travers ses canaux de communication officiels.
Cette alerte souligne l’importance pour les étudiants et la communauté universitaire de rester informés et de se méfier des offres trop alléchantes qui pourraient cacher des intentions malveillantes. La collaboration entre l’UCAD et les étudiants est cruciale pour contrer de telles tentatives d’escroquerie et préserver l’intégrité de la communauté universitaire.
Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a approuvé « le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus. » Cette décision intervient en réponse au scandale lié à la pouponnière de Ndella Madior Diouf, qui continue de susciter des débats et des préoccupations au sein de la société sénégalaise.
Il est important de souligner que, jusqu’à présent, l’ouverture des orphelinats, crèches ou pouponnières n’était pas réglementée au Sénégal. Suite à l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé », Maïmouna Cissokho, directrice générale de la Case des Tout-petits, avait déjà annoncé un projet de décret visant à établir des règles et des bases juridiques pour encadrer le secteur de la petite enfance.
Ainsi, le projet de décret adopté en conseil des ministres cette semaine représente une étape cruciale dans les efforts visant à réguler et à assainir le secteur de la petite enfance au Sénégal. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge dans ces établissements, tout en renforçant la transparence et la responsabilité au sein de ces structures essentielles pour la société.
Alioune Tine, le Président d’Afrika Jom Center, a récemment organisé une journée de conférences et de sensibilisation à Saint-Louis, dans le cadre de sa campagne pour des élections présidentielles transparentes, apaisées et inclusives au Sénégal. Cette initiative a réuni des représentants de partis politiques, des organisations de la société civile (OSC), des syndicats, ainsi que des intellectuels et des universitaires.
Lors de cette journée de réflexion, l’accent a été mis sur la formation et la sensibilisation des jeunes membres des partis politiques, des syndicats et de la société civile. Alioune Tine, dans son message d’ouverture, a appelé à une participation inclusive, soulignant l’importance de permettre aux électeurs sénégalais de choisir librement leurs candidats.
« Il faut qu’il y ait la possibilité pour l’électeur de choisir librement son candidat. C’est un élément essentiel pour une démocratie saine et robuste », a déclaré le fondateur d’Afrika Jom Center face à la presse.
L’intervention d’Alioune Tine a également mis en lumière le rôle crucial des intellectuels et des universitaires dans le renforcement de la démocratie sénégalaise. Il a salué le courage et l’engagement des jeunes juristes, exprimant un grand espoir quant à leur contribution au développement démocratique du pays.
« Ce qui rend la démocratie sénégalaise fascinante, c’est le courage, l’engagement et la prise de position de ses intellectuels. Aujourd’hui, nous avons de très jeunes juristes, très courageux. Cela fait que nous avons beaucoup d’espoir sur le développement de la démocratie sénégalaise », a souligné Alioune Tine.
Parmi les autres intervenants, le journaliste Gabriel Barbier a insisté sur le rôle crucial de la presse et de sa neutralité dans le traitement de l’information. Dr. Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB), a abordé le rôle de la société civile dans l’assurance du respect des décisions de justice, soulignant son importance pour la consolidation de l’État de droit.
En outre, Dr. Mamadou Sané, également enseignant-chercheur à l’UGB, a évoqué le rôle de l’administration dans le processus électoral, en se référant à l’incident survenu à Touba lors des élections législatives de 2017.
Cette journée de conférences et de sensibilisation s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir des élections présidentielles sans violence, favorisant ainsi un processus électoral transparent, apaisé et inclusif au Sénégal. Elle met en lumière l’importance de la participation de tous les acteurs, y compris les jeunes, les intellectuels, la presse et la société civile, pour le renforcement de la démocratie dans le pays.
La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a émis un appel énergique en faveur d’une élection présidentielle apaisée lors de la 33e assemblée plénière du HCDS qui s’est tenue mercredi à Saly. Alors que le Sénégal se prépare pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024, Mme Ndiaye a adressé cet appel tant aux acteurs politiques qu’à la population dans son ensemble.
« Le Sénégal ne doit pas s’arrêter au lendemain des échéances électorales de 2024 », a souligné Mme Ntap Ndiaye. Elle a insisté sur le fait que le Sénégal, souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa démocratie, doit maintenir ce statut en assurant des élections pacifiques et en permettant à chaque citoyen de jouer son rôle démocratique en votant.
La présidente du HCDS a souligné que cet appel s’inscrit dans la continuité des efforts du Sénégal pour maintenir une stabilité politique et sociale, contribuant ainsi à son statut de modèle en Afrique. Elle a encouragé les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de maturité tout au long du processus électoral.
Par ailleurs, la 33e assemblée plénière du HCDS a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment les orientations du Plan d’actions prioritaires 2024-2028 (PAP3), les projets phares et les réformes clés du Plan Sénégal Émergent (PSE), ainsi que les résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.
Cette rencontre a également permis aux participants de s’approprier les résultats des plans d’Actions prioritaires (2014-2018) et (2019-2023) du PSE, tout en jetant un regard sur le portefeuille des vingt-deux projets phares et des treize réformes clés.
L’appel d’Innocence Ntap Ndiaye intervient dans un contexte crucial pour le Sénégal, marqué par les préparatifs intensifs en vue de l’élection présidentielle de février 2024, et témoigne de l’engagement du pays envers la démocratie et la stabilité politique.
En République démocratique du Congo (RDC), l’opposition a appelé mercredi 27 décembre à la manifestation. Le gouvernement a interdit le rassemblement, alors que l’opposant Martin Fayulu avait appelé, avec quatre autres candidats, à une marche pour demander l’annulation des élections générales qui se sont tenues la semaine dernière. Après des tensions le matin, la situation s’est calmé au cours de la journée.
La situation s’est brusquement tendue mercredi matin, alors qu’une centaine de militants attendaient devant le QG du parti Ecide (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de commencer leur manifestation. « On devait se mettre en route à midi », confirme Martin Fayulu. Et peu avant 11 heures, des échauffourées ont débuté entre des militants, jeunes souvent très jeunes, et des policiers. Jets de pierre contre grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre et il y a eu quelques arrestations.
Devant le siège du parti de Martin Fayulu, une centaine de jeunes attendaient le début de la manifestation. Avec un mot d’ordre pour cette journée. « Il y a eu un braquage électoral, nous ne pouvons pas tolérer ce genre de comportements, ces irrégularités qui continuent dans notre jeune démocratie », en dit un manifestant. « Moi en tant que jeune et un enseignant non payé, je veux tout faire pour chasser tous ces délinquants, qui sont en train de détruire le pays », enchaîne un autre.
Pendant une petite heure, les militants et les policiers se sont fait face. Des jets de pierre ont fusé au-dessus de l’entrée du bâtiment avant qu’un responsable d’Ecide ne sorte, avec un voile blanc. Il est parti discuter avec les policiers. Puis la situation s’est brusquement calmée, les jeunes sont ressortis du siège du parti, les policiers ont reculé, les blessés ont été évacués.
Des échauffourées avant même le début de la manifestation
Mais avant même le début de la marche, des échauffourées ont commencé avec les forces de l’ordre. Depuis, une partie du dispositif sécuritaire a été levé. Le responsable de la police de Kinshasa a tenu à rappeler que la manifestation était interdite et il met en cause les organisateurs. Selon lui, il y avait des mineurs parmi les manifestants devant le QG, notamment.
Pour le chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba, des éléments perturbateurs étaient présents ce matin : « Il s’est agit d’une manifestation non autorisée pour des raisons sécuritaires évidentes. Et vous avez vu comment, lorsque les organisateurs se sont entêtés, il y a eu effectivement des éléments perturbateurs de leur marche, qui ont commencé par des jets de pierre et qui les ont insécurisés. C’est alors que la police est venue pour réinstaurer le calme. »
Martin Fayulu, le seul parmi les candidats qui avaient appelé à se rassembler à être présent sur les lieux, a pour sa part dénoncé une utilisation de la violence pour empêcher toute manifestation. Martin Fayulu et ses alliés n’ont donc pas marché jusqu’à la Commission électorale comme c’était prévu. L’opposant dénonce l’usage de la force pour empêcher une manifestation et promet de nouveaux rassemblements à venir.
Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a organisé, ce mercredi 27 décembre 2023, à l’hôtel Fleur de Lys, un séminaire de partage sur les JOJ Dakar 2026 avec la presse sportive. Une journée pleine qui a démarré par une cérémonie d’ouverture. Une opportunité pour Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS et de AIPS Afrique, de revenir sur le contexte de l’organisation de ces joutes. Pour lui, le 8 août 2018, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO), restera à jamais gravé dans l’histoire du sport avec la désignation de Dakar pour accueillir les JOJ. À Buenos Aires, en Argentine, le pays de la Teranga venait d’être la 4e nation à pouvoir abriter ces épreuves, au détriment de la Tunisie, du Botswana et du Nigéria.
« Pierre Corneille ne disait-il pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Le Sénégal est certes un petit pays de par sa superficie (196.722 km2, 35ème sur 54), mais regorge en son sein, des hommes et des femmes de valeur qui ne cessent d’inscrire ces 7 lettres sur le marbre de la postérité. A l’image de Amadou Barry, des juges Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye et des présidents Lamine Diack, Abdoulaye Sèye «Moreau» et Mamadou Diagna Ndiaye, devenus, tous, «immortels» parce qu’ayant siégé au sein du CIO. Toutefois, c’est à ce dernier, Diagna, comme l’appellent affectueusement ses proches, qu’il reviendra l’honneur de réussir un tel challenge : avoir le courage de présenter la candidature du Sénégal, en mettant l’accent sur trois villes (Dakar, Diamniadio et Saly) tout en arrimant sa motivation sur le Plan Sénégal Emergent dans sa conquête de l’Olympe », a-t-il dit.
« C’est à Mamadou Diagna Ndiaye que nous devons ce défi mondial »
Pour le directeur de publication de Sud Quotidien, c’est fort de ce consensus de partage que le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, a réuni la presse sportive pour les briefer sur les efforts consentis et de l’enjeu des JOJ. Il espère tout de même qu’une telle rencontre pourra se tenir périodiquement pour tenir informée l’opinion nationale et internationale. Une doléance qui a été prise en compte. En réponse, Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, a assuré de la tenue d’un « Média Tour africain ». Mieux, il y aura une session du genre tous les six mois pour dire où ils en sont. Chaque trimestre, il y a aura des visites de chantier sur le terrain.
Le non moins vice-président du CNOSS a salué, lui aussi, l’œuvre du président Mamadou Diagna Ndiaye. « C’est à lui que nous devons ce défi mondial, une première en Afrique. Je voudrais lui rendre une fière chandelle, lui témoigner notre reconnaissance. Je remercie l’équipe, au quotidien, qui n’a pas baissé les bras depuis la désignation du Sénégal. Notre rencontre est possible parce que votre président, Abdoulaye Thiam, au-delà des simples couvertures, veut que nous ayons un moment de partage, d’informations… Personne, dans cette salle, connait c’est quoi l’olympisme, les JO… Nous sommes dans un processus d’apprentissage. C’est pourquoi, nous nous formons régulièrement », a-t-il signifié, convaincu que ce n’est pas de la responsabilité de Diagna Ndiaye de faire les Jeux, mais de la responsabilité collective de tous les Sénégalais voire les Africains.
À leur suite, à l’image des experts de l’Ageroute, en charge des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures sportives dont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des parties prenantes à l’organisation ont fait le point sur le travail. Cécile Faye, secrétaire générale aadjointe du CNOSS et directrice de la planification de la coordination au COJOJ, a ouvert le bal en abordant le thème de l’olympisme et de la philosophie de l’olympisme. Elle a sensibilisé les journalistes sportifs qui sont appelés à parler le même langage, expliquer aux Sénégalais ce vers quoi nous allons, avec les termes qui sied. Elle a ensuite tracé l’histoire des Jeux, des Jeux de l’antiquité, il y a 3000 ans, à Olympie, en Grèce, aux Jeux olympiques modernes que nous devons à Pierre de Coubertin depuis 1894.
35 sports, 4676 athlètes, 14 jours de compétition
Sa présentation est suivie de deux vidéos traitant des valeurs de l’olympisme et du processus ayant abouti à la désignation du Sénégal. Ibrahima Wade est revenu à la charge pour expliquer le principe de la co-construction. Dès leur retour de Buenos Aires, en novembre 2018, les membres du COJOJ ont travaillé avec des équipes d’experts (111), avec des groupes de travail dirigés, entre autres, par le Pr Abdoulaye Sakho, Dr Abdallah Wade, Dr Mame Diarra Beye, et des équipes de la Police et de la Gendarmerie. Il estime que « Dakar » était prêt à livrer les Jeux en 2022 mais la pandémie de Covid-19 a fait repousser l’échéance en 2026, de commun accord entre le gouvernement, la mairie de Dakar et le CIO. Le COJOJ étant crée sur la base de ces trois membres fondateurs. Les communes de Saly et Diamniadio sont membres associés du Comité d’organisation. Un avenant au contrat a été signé après le report, a-t-il précisé.
La visite-surprise de Diagna Ndiaye
À son tour, Balla Dièye, directeur des sports pour les COJOJ, a rappelé que Dakar 2026 bat le record en termes de sports (35). 4676 athlètes de 41 disciplines sont attendus, 5000 volontaires pour 14 jours de compétition. Chargé de la conformité de la compétition sportive, de placer l’environnement optimal pour les athlètes, les entraînements, le président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo a présenté les différents sites. À Diamniadio. des compétitions de cyclisme, badminton, taekwondo, tennis de table, futsal, gymnastique rythmique se dérouleront entre le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le centre d’équitation. Autre illustration, Saly Beach Est, Saly Beach Ouest et le Golf de Saly (18 trous) abriteront des tournois de golf, penthelon modern, thriathlon, volleyball, beach wrestling, Canoe, rowing, sailing…
Le département des Sports a mutualisé au maximum, d’après Balla Dièye. C’est pourquoi, le beach wrestling se fera à Saly et non à l’Arène nationale. Quant à Fanta Dialo, directrice de la Formation et de la mobilisation de la jeunesse, elle a insisté sur les valeurs de l’olympisme et mis en exergue les efforts fournis depuis l’étape de la désignation de Dakar. Son coup de cœur est l’organisation du Festival Dakar en Jeux. Un projet qui a bouclé sa deuxième édition et qui a séduit le CIO de par sa parfaite organisation.
La série de présentations a été clôturée par le speech sur les événements clés de la communication globale des JOJ. Avant de donner leurs conclusions, les membres du Comité ont annoncé la visite-surprise de Mamadou Diagna Ndiaye. Entouré de Baidy Agne (président de la Fédération de Golf et du CNP, Louis Lamotte et autres, le patron du CNOSS a salué le rôle de la presse sportive, donné un aperçu des décisions du Conseil présidentiel d’hier avant de répondre à quelques questions. Autre annonce, 5 membres de l’ANPS dont 3 femmes reporters vont subir une formation pour devenir « sport reporter ». L’ANPS a enfin signé un protocole d’accord avec le COJOJ.
Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.
« Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.
Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »
L’AS Pikine s’est imposé ce mercredi (3-1) sur sa pelouse face au Casa Sports à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Le club sudiste reste bon dernier du classement.
Après son nul sur la pelouse du Jaraaf lors de la précédente journée, l’AS Pikine tient son quatrième succès de la saison dans le Championnat sénégalais. Sur leur terrain ce mercredi après-midi dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1, les Banlieusards ont dominé une équipe du Casa Sports en rechute sur la marque de 3 buts à 1.
Demba Ba a ouvert le score sur penalty à la 20e minute, avant d’inscrire un doublé en début de seconde période (53e). Adama Diaw a corsé l’addition (73e), quelques minutes avant la réduction du score de Boubacar Coly (78e). L’AS Pikine remonte à la 4e place, à deux unités du leader. Le Casa Sports est dernier avec 5 points au compteur.
En déplacement mercredi au Stade Municipal des HLM, Diambars s’est incliné 2-1 face à l’US Ouakam.
Les Académiciens retombent dans leurs travers. Un peu moins de deux semaines après s’être redonné de l’air en battant le Jamono Fatick (1-0, Diambars n’a pas pu profiter d’un nouvel affrontement face à un promu pour enclancher une série. En déplacement aux HLM, les hommes de Bruno Rohart ont été battus 2-1 par l’USO.
À l’image de Demba Ba lors de la victoire de l’AS Pikine contre le Casa Sports, Souleymane Coly a marqué un doublé pour l’US Ouakam (19e, 77e). Le club de Saly a réduit l’écart à dix minutes de la fin du temps règlementaire. Au classement à l’issue de cette 9e journée, l’USO se classe à la 6e place. Diambars est 10e.
L’attaquant sénégalais aura à cœur de se remettre en confiance à l’occasion de avant-dernier rendez-vous avec Chelsea avant la CAN, face à Crystal Palace ce mercredi soir (19h30 GMT).
Coincés en milieu de tableau après une nouvelle défaite sanctionnant leurs carences, les Blues veulent réagir à domicile face à une équipe de Crystal Palace qui reste sur 7 matches sans succès. A quelques jours du début du rassemblement des Lions pour la CAN, Jackson est titulaire pour ce match et aura à cœur de se montrer décisif.
La scène politique sénégalaise est sur le point de vivre un moment décisif alors que la coalition « Sonko Président 2024 » s’apprête à investir officiellement Ousmane Sonko comme candidat à la Présidentielle 2024. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse dynamique tenue ce mercredi 27 décembre, où les partisans de Sonko ont révélé que la cérémonie d’investiture aura lieu ce samedi 30 décembre sur le Terrain Acapes des Parcelles Assainies.
Le choix du Terrain Acapes, expliqué par El Malick Ndiaye, porte-parole de la coalition, témoigne de la volonté de créer un événement ouvert à tous, symbolisant l’ampleur du soutien populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. « Ce sera la cérémonie d’investiture du candidat du peuple Ousmane Sonko. Ce ne sera pas dans une salle, parce qu’une salle ne peut pas contenir notre candidat. Ce sera au terrain Acapes des Parcelles Assainies », a déclaré Ndiaye.
L’investiture de Sonko revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral, marquant le début officiel de sa campagne présidentielle. C’est également l’occasion pour le leader de Pastef de présenter sa vision, ses ambitions, et son programme aux Sénégalais, tout en mobilisant ses partisans dans une démonstration de force politique.
Il est à noter que le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil Constitutionnel par son mandataire, Ayib Daffé. Bien que le dossier n’ait pas été déposé avec le quitus de la Caisse de dépôt et consignation ni les fiches de parrainage de la Direction Générale des Élections, Daffé a souligné que Sonko a été le premier candidat à déposer officiellement sa candidature, exprimant ainsi la détermination et l’anticipation de l’équipe de campagne.
La journée de samedi promet d’être un moment fort dans l’arène politique sénégalaise, avec l’investiture de Sonko marquant le début d’une nouvelle phase dans la course à la Présidentielle de 2024. Les partisans de Sonko se préparent à faire entendre leur voix et à démontrer le soutien populaire derrière leur candidat, jetant ainsi les bases d’une campagne présidentielle intense et captivante.
Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.
Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :
Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.
Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :
Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.
*Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :
Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.
Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.
Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.
Lancement officiel du projet par le Premier ministre Amadou Ba, le 27 décembre 2023.
Le Sénégal franchit une étape décisive dans sa quête de modernisation des infrastructures de transport avec le lancement officiel du Bus Rapid Transit (BRT), projet phare du Plan Sénégal Émergent (PSE). La cérémonie d’inauguration, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a eu lieu ce mercredi 27 décembre 2023, marquant le début d’une nouvelle ère dans la mobilité urbaine de la capitale sénégalaise.
Le coût estimé du projet s’élève à environ 419 milliards FCFA, répartis à hauteur de 69% pour l’État et les partenaires au développement, et 31% pour le secteur privé.
Le BRT se déploiera sur un linéaire de 18,3 km, couvrant deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes, et deux mairies de la ville, intégrant ainsi l’agglomération dakaroise.
Le projet mettra en circulation 158 bus 100% électriques, dont 121 ont déjà été réceptionnés, marquant ainsi l’engagement en faveur de solutions de transport durables.
Le BRT vise à transporter environ 300 000 passagers par jour, offrant une alternative écologique et efficiente pour répondre à la demande croissante de déplacements dans la région.
La réalisation du projet a créé 1000 emplois directs, avec une attention particulière portée à la parité, attribuant 35% des postes aux femmes et 50% au niveau des communes concernées.
Le Bus Rapid Transit représente bien plus qu’un simple moyen de transport ; il incarne une réponse structurée aux défis de la mobilité urbaine à Dakar.
En offrant une alternative fiable à la voiture particulière, le BRT vise à diminuer la congestion routière, favorisant ainsi un transfert modal vers des moyens de transport collectif.
Le projet contribuera au renouveau du centre-ville, avec des aménagements urbains visant à améliorer la qualité de vie des citoyens.
Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement cohérente en favorisant une connexion optimale avec le Train Express Régional (TER), renforçant ainsi l’intermodalité des transports.
Les temps de trajet entre Guédiawaye et le Centre-ville seront réduits de manière significative, passant de 90 à 45 minutes, améliorant ainsi l’efficacité et la régularité du réseau de transport.
Le lancement du BRT à Dakar marque un pas de géant vers une mobilité urbaine plus durable, efficiente et accessible pour tous. Sous la vision du Président Macky Sall, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de ses infrastructures de transport pour accompagner sa croissance économique et répondre aux besoins de sa population croissante.
Un grave accident survenu ce mercredi 27 décembre à hauteur du village de Nguer dans le département de Mbirkilane secoue la région.
Une collision meurtrière entre un camion et un minibus de transport en commun a endeuillé la journée du mercredi 27 décembre à Kaffrine, précisément à Nguer, dans le département de Mbirkilane. L’accident a causé la perte de deux vies et a laissé quatre personnes grièvement blessées.
Selon les premières informations recueillies sur les lieux du drame, le conducteur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule, entraînant une collision violente avec le minibus à sept places. Le choc a été d’une telle violence que deux personnes ont perdu la vie instantanément, tandis que quatre autres passagers ont été grièvement blessés.
Les secours ont été immédiatement dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les blessés et évacuer les victimes. Les équipes médicales ont transporté les blessés vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des soins d’urgence.
Cet incident souligne une fois de plus l’importance de la sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités appellent à la vigilance des conducteurs et des usagers de la route pour prévenir de tels drames à l’avenir.
La communauté locale est profondément attristée par cette perte soudaine et adresse ses condoléances aux familles des victimes. Les proches des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur leur état de santé.
Cet accident vient rappeler la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière et l’importance du respect des règles de conduite pour éviter de telles tragédies.
À l’approche de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, qui se déroulera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février, l’excitation monte parmi les équipes qualifiées. Un aspect clé de cet événement majeur du football africain est la récompense attribuée au vainqueur final, une somme qui demeure inchangée depuis la dernière édition.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé que le vainqueur de la CAN 2023 recevra une prime de 5 millions de dollars, soit environ 3 milliards de francs CFA. Cette décision maintient le montant inchangé par rapport à la dernière édition, où le Sénégal a été couronné champion en 2019.
Cette somme représente une augmentation significative par rapport aux éditions précédentes, marquant l’engagement de la CAF à valoriser davantage le succès des équipes participantes. Avant cette augmentation, le montant remporté par le vainqueur était de 3,9 millions d’euros. Les derniers à bénéficier de cette prime étaient les Verts d’Algérie, vainqueurs de la CAN 2019.
Cependant, malgré cette hausse, la récompense pour le vainqueur de la CAN reste inférieure à celle d’autres compétitions majeures. Par exemple, lors de l’Euro 2020, l’Italie a remporté 10 millions d’euros, plus du double de la prime de la CAN. De même, la Copa América, avec une récompense de 10 millions de dollars pour l’Argentine, maintient un écart significatif.
L’importance de cette récompense va au-delà de la simple reconnaissance financière. Elle représente également une opportunité pour la CAF de renforcer la position du football africain sur la scène mondiale, en encourageant la compétitivité et l’excellence.
Alors que les équipes se préparent à lancer leur campagne pour la CAN 2023, la question de la récompense pour le vainqueur demeure un sujet clé. Les 5 millions de dollars en jeu ajoutent une motivation supplémentaire pour les équipes participantes, créant un enjeu significatif pour ce prestigieux tournoi continental.
Lamine Camara, l’un des joueurs clés du FC Metz cette saison, pourrait bientôt faire le saut vers la Premier League anglaise, suscitant un vif intérêt de la part de deux clubs majeurs. Selon des informations relayées par la presse britannique, Chelsea et Brighton sont parmi les prétendants qui suivent de près le milieu de terrain sénégalais.
À l’approche du mercato hivernal, The Guardian a inclus Lamine Camara dans une liste de joueurs attendus en Premier League. Le journal britannique a spécifiquement souligné que le joueur du FC Metz serait « sur le radar » de plusieurs clubs anglais, et les noms de Chelsea et Brighton ont été mentionnés comme étant particulièrement intéressés par le milieu de terrain talentueux.
Sous la direction de l’entraîneur Laszlo Bölöni, Lamine Camara s’est révélé être un élément constant depuis ses débuts avec Metz. Au cours de la saison actuelle de la Ligue 1, le milieu de terrain a participé à 17 matchs, enregistrant un but et délivrant deux passes décisives. Sa performance constante et ses compétences footballistiques ont attiré l’attention des recruteurs de la Premier League.
L’avenir de Lamine Camara, tant au niveau du club que de la sélection nationale, sera suivi de près par les amateurs de football sénégalais, qui espèrent voir leur talentueux joueur briller dans une nouvelle étape de sa carrière. La confirmation de ce transfert potentiel ajoutera une intrigue supplémentaire à la scène du football sénégalais et à la réputation croissante des joueurs africains dans les ligues européennes de premier plan.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, les « Lions » du Sénégal intensifient leurs préparatifs avec un match amical crucial contre le Niger au stade Abdoulaye Wade, prévu pour le 8 janvier prochain. Cette rencontre représente une opportunité clé pour peaufiner les stratégies et renforcer la cohésion de l’équipe avant le coup d’envoi de la compétition continentale.
Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a dévoilé les détails de cette préparation, annonçant que le processus débutera le 30 décembre 2023. Le match amical contre le Niger, prévu pour le 8 janvier 2024, au stade Abdoulaye Wade, sera un moment déterminant pour évaluer la forme de l’équipe nationale.
La FSF a souligné l’importance stratégique de ce match amical, offrant une opportunité cruciale aux Lions de la Teranga de peaufiner leurs tactiques et de renforcer leur unité en prévision de la CAN. Le choix du stade Abdoulaye Wade pour cet événement ajoute une dimension spéciale à cette rencontre, renforçant l’enthousiasme des supporters et la fierté nationale.
Après le match amical, l’équipe nationale quittera le Sénégal le lendemain, après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République. Cette démarche symbolique souligne l’engagement et l’importance attachés à la représentation nationale, renforçant les liens entre l’équipe et ses supporters.
Le ministre des Sports a révélé que le Sénégal se rendra en Côte d’Ivoire le 9 janvier, marquant le début officiel de leur quête pour conserver le trophée de la CAN. Augustin Senghor a souligné l’importance particulière de cette compétition, étant la première après la victoire historique de l’équipe, et a exprimé l’ambition de défendre le titre malgré les attentes élevées, les Lions étant désormais l’équipe à battre.
La logistique de la participation du Sénégal à la CAN 2023 est minutieusement gérée, avec une attention particulière portée à l’évaluation des besoins en billets de stade pour permettre aux Sénégalais présents en Côte d’Ivoire de soutenir les Lions pendant les phases de poule. Augustin Senghor a lancé un appel au soutien inconditionnel des Sénégalais, soulignant le slogan fédérateur « Manko Wutti Nam Li » (ensemble pour la victoire).
Champion en titre, le Sénégal est placé dans le groupe C aux côtés du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie. Le premier défi des Lions sera contre les Scorpions de la Gambie le 15 janvier à 14h. La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades en Côte d’Ivoire, avec le stade Alassane Ouattara accueillant le match d’ouverture et la finale. Les Lions du Sénégal sont prêts à rugir à nouveau sur la scène africaine, portant avec fierté l’espoir de toute une nation.
À la suite des récentes compétitions de lutte, les sanctions financières émises par le CNG (Comité National de Gestion de la Lutte) ont été révélées, mettant en lumière des différences significatives entre les amendes infligées à Reug Reug et Bombardier. À la clôture de la journée du dimanche 24 décembre 2023, il a été annoncé que Reug Reug devrait payer une amende de 620 000 FCFA, tandis que Bombardier a été pénalisé de 50 000 FCFA.
Bombardier, son adversaire, a écopé d’une amende nettement moindre de 50 000 FCFA, selon les informations fournies. Cette différence frappante de 12 fois entre les amendes infligées aux deux lutteurs soulève des interrogations sur l’équité des sanctions imposées par le CNG.
Ces sanctions du CNG mettent en lumière l’importance accordée à la conformité aux règles et aux normes établies dans le domaine de la lutte au Sénégal. Cependant, la disparité entre les amendes de Reug Reug et Bombardier soulève des questions sur la manière dont les sanctions sont déterminées et appliquées, suscitant des débats au sein de la communauté de la lutte.
Les sanctions financières imposées à Reug Reug et Bombardier mettent en évidence les enjeux entourant le respect des règles dans le monde de la lutte sénégalaise. Alors que la discipline est encouragée, la transparence dans le processus de sanction reste cruciale pour maintenir l’intégrité et la confiance au sein de cette pratique sportive emblématique du Sénégal.
Le président du conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouph Bengelloune, également député à l’Assemblée nationale, a dévoilé des propositions audacieuses en vue de la Présidentielle 2024, mettant l’accent sur le maintien de l’unité des responsables politiques pour former une coalition forte et dynamique. Son objectif clair est de collaborer étroitement et de soutenir le candidat de la majorité présidentielle.
Après le lancement réussi de Kaolack Nouvelle Vision (KNV), une initiative qui a déjà captivé l’attention des citoyens, Ahmed Youssouph Bengelloune a récemment inauguré une nouvelle plateforme intitulée Sénégal Nouvelle Vision (SNV). Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme par la population, marquant ainsi un pas de plus dans la mobilisation en faveur de la vision politique de la région.
Lors d’une cérémonie officielle, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a souligné l’importance cruciale de l’unité et du travail collectif pour concrétiser la volonté du Président Macky Sall. L’objectif déclaré est d’élire Amadou Ba, le candidat de la Coalition BBY, dès le premier tour. Fofana a lancé un appel passionné aux responsables politiques de la région de Kaolack, les incitant à se rassembler et à renforcer l’unité régionale pour atteindre cet objectif commun.
Le ministre du Commerce a également exprimé une ferme condamnation à l’égard des appels à des manifestations massives, qualifiant cela d’inacceptable dans un pays se proclamant démocratique et prospère. Cette déclaration vise à maintenir un climat politique stable et pacifique, soulignant la nécessité d’une expression démocratique sans recours à des moyens susceptibles de perturber la paix et la sécurité nationales.
Les propositions audacieuses de l’association des Départements, telles que présentées par Ahmed Youssouph Bengelloune, visent à consolider les forces politiques en faveur du candidat de la majorité présidentielle. La création de la plateforme Sénégal Nouvelle Vision (SNV) s’inscrit dans cette stratégie, cherchant à mobiliser et à unir les différentes forces politiques régionales derrière une vision commune.
La période pré-électorale s’annonce donc cruciale, non seulement pour les ambitions politiques de la région de Kaolack, mais également pour la stabilité politique globale du pays. L’appel à l’unité et au rejet de tout recours à la violence lors des élections reflète la volonté de construire une démocratie forte et résiliente.
Les initiatives politiques telles que KNV et SNV, soutenues par les leaders régionaux, ouvrent une nouvelle voie pour une participation politique active et constructive. La Présidentielle 2024 promet d’être le théâtre de débats animés, et l’unité régionale sera un élément clé pour influencer les résultats et réaliser les aspirations politiques de la région de Kaolack.
Cette tragédie survient à peine quelques semaines après qu’un véhicule militaire ait sauté sur une mine antichar le 14 décembre dernier, coûtant la vie à quatre militaires sur l’axe Diokadou-Kadialock, dans le Nord Bignona, près de la frontière gambienne. Ces incidents récents soulignent la nécessité continue de renforcer la sécurité dans la région, où les mines et les attaques rebelles demeurent des menaces sérieuses.
Le gouvernement du président Macky Sall a réussi à pacifier la région au cours des derniers mois, incitant même le camp de Diakaye à déposer les armes en mai dernier. Cependant, les récentes attaques démontrent que le calme précaire dans la région reste vulnérable aux soubresauts des groupes rebelles.
La Casamance, région naturelle du sud du Sénégal, est en proie à une rébellion indépendantiste depuis plus de 40 ans, depuis le 26 décembre 1982. Les efforts pour mettre fin à ce conflit persistent, mais les événements récents soulignent la complexité de la situation sécuritaire dans cette région stratégique.
Les autorités devront intensifier les mesures de sécurité et de prévention des mines pour protéger les forces armées et la population civile, tout en poursuivant les opérations visant à éradiquer les bases rebelles. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme seront également attentives à l’évolution de la situation dans le nord Sindian et à la nécessité d’une solution durable pour ramener la paix dans cette région longtemps troublée par les conflits.
Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, a officiellement lancé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle étape cruciale dans le paysage politique sénégalais. À la tête de la coalition ‘SONKO président 2024’, le maire a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel, franchissant ainsi une étape clé dans le processus électoral.
La confirmation de la candidature d’Ousmane Sonko intervient après des mois de spéculations et de rumeurs autour de ses intentions politiques. La coalition ‘SONKO président 2024’ a été formée pour soutenir la candidature de Sonko et promouvoir son programme politique pour le Sénégal.
Une conférence de presse d’envergure est prévue ce mercredi à l’harmattan, où l’on s’attend à ce qu’Ousmane Sonko fasse une déclaration significative concernant sa candidature et expose ses principaux axes de campagne. Cette annonce est attendue avec intérêt, car elle pourrait clarifier les positions politiques et les aspirations de Sonko pour le futur du pays.
La candidature de Sonko ajoute une dimension significative à la compétition électorale, car il est déjà un acteur politique majeur, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement en faveur du changement. Sa présence dans la course présidentielle promet d’intensifier le débat politique et de susciter l’intérêt des électeurs à travers le pays.
La période électorale qui s’annonce sera donc marquée par une diversité de candidats et d’idées, renforçant ainsi la démocratie au Sénégal. Les citoyens suivront avec attention le développement de la campagne électorale, cherchant des informations sur les programmes, les visions, et les propositions des différents candidats, dont Ousmane Sonko.
En conclusion, l’officialisation de la candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024 ouvre une nouvelle page dans le paysage politique sénégalais. La conférence de presse à venir devrait apporter des éclaircissements sur les plans et les objectifs de Sonko, tout en lançant officiellement sa campagne électorale. La nation observe avec anticipation les développements à venir dans cette période cruciale précédant les élections présidentielles.
Après une période de fermeture consécutive aux manifestations survenues le 20 juin 2023, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) annonce la reprise des enseignements en présentiel pour le second semestre de l’année universitaire 2022-2023. Une nouvelle accueillie positivement par la communauté estudiantine et les acteurs universitaires.
Les autorités universitaires ont officialisé la date de reprise des cours, fixée du 3 janvier 2024 au 31 janvier 2024. Cette décision intervient après des mois d’interruption causée par des manifestations violentes qui avaient contraint l’UCAD à fermer temporairement ses portes. Cette fermeture avait suscité des préoccupations quant à l’impact sur le déroulement normal de l’année académique.
La période de fermeture a permis aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire. La décision de rouvrir l’université pour le second semestre témoigne des efforts déployés pour rétablir un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche.
Les étudiants et le corps professoral se préparent désormais à retrouver les salles de classe et les campus pour poursuivre les enseignements dans des conditions plus sereines. Cette annonce vient également souligner l’importance accordée à la continuité pédagogique et à la reprise des activités académiques normales.
Il est à noter que la période de fermeture a été l’occasion pour l’UCAD de travailler sur des dispositifs alternatifs d’enseignement à distance, permettant ainsi aux étudiants de maintenir une certaine continuité dans leurs études malgré les circonstances difficiles. La reprise en présentiel marque donc une étape significative vers un retour à la normalité académique.
Les autorités encouragent les étudiants à se tenir informés des détails spécifiques concernant la reprise des cours, tels que les horaires, les modalités d’évaluation, et toute autre information pertinente. Cette communication proactive vise à garantir une transition fluide vers la reprise des activités académiques.
La communauté universitaire de l’UCAD se réjouit de cette annonce et espère que cette nouvelle période sera marquée par la stabilité, la concentration académique, et le succès pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif. La reprise des cours en présentiel représente un pas important vers la normalisation de la vie universitaire à l’UCAD.
Une scission au sein du gouvernement sénégalais a éclaté au grand jour lorsque le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a remis en question ouvertement l’autorité du Premier ministre Amadou Ba sur le gouvernement actuel. Cet acte de dissension survient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles de 2024.
Lors de son intervention dans l’émission « Sen Show » sur Sen TV le mardi 26 décembre 2023, Mame Mbaye Niang a clairement affirmé que le gouvernement auquel il appartient n’est pas celui d’Amadou Ba, mais « le gouvernement du président de la République Macky Sall ». Cette déclaration souligne une fracture apparente au sein du camp au pouvoir et met en lumière des tensions internes susceptibles d’avoir des répercussions majeures.
La contestation de Mame Mbaye Niang met en lumière des divergences profondes au sein du gouvernement, à un moment où l’unité et la cohésion sont cruciales pour le parti au pouvoir. Alors que le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall, cherche à consolider son soutien en vue des élections présidentielles, les déclarations de Niang pourraient avoir des implications significatives sur la dynamique politique interne.
La Constitution sénégalaise, dans son article 53, est claire sur la question de la direction du gouvernement : « Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les Ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre. » Pourtant, Mame Mbaye Niang a exprimé ouvertement son allégeance au Président Macky Sall plutôt qu’au Premier ministre Amadou Ba.
En outre, Niang a lié son avenir politique à celui du président Sall, laissant entendre qu’il envisage de quitter ses fonctions après l’élection présidentielle et le départ annoncé du président sortant. Cette position soulève des inquiétudes quant à la stabilité du gouvernement dans un contexte où la continuité et l’unité sont cruciales.
La déclaration de Mame Mbaye Niang intervient au moment où Amadou Ba s’efforce de rassembler un maximum de soutien en prévision des élections présidentielles. La prise de position de Niang pourrait non seulement perturber la dynamique interne du gouvernement mais aussi influencer la perception publique de la campagne d’Amadou Ba, qui cherche à se présenter comme un successeur viable et unifié après le président Sall.
La question qui se pose maintenant est de savoir si le Premier ministre consentira à maintenir au sein de son gouvernement un membre qui conteste ouvertement son autorité. Cette situation souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais dans sa quête de stabilité et d’unité en cette période cruciale.
La guerre menée contre le Hamas durera encore « de nombreux mois », a confirmé mardi 26 décembre le chef d’état-major d’Israël. Plus de 300 000 soldats réservistes sont mobilisés. Et si ces soldats ont reçu des compensations financières en quittant leur travail pour aller combattre, ce n’est pas le cas de leurs épouses, qui se retrouvent seules à la maison avec leurs enfants. Deux d’entre elles, Franco-Israéliennes, ont accepté de témoigner.
Pendant que son mari Yohanan est à la guerre, Levanna Botbol, elle, doit tout gérer à la maison, à commencer par les enfants : « Nous avons cinq enfants entre 3 et 12 ans. Bien sûr, cela chamboule tout, parce qu’en général, mon mari est là le matin. C’est lui qui s’occupe d’eux, de les réveiller, de les habiller. Et donc là, je dois faire les deux jobs. »
Sans oublier son métier d’ingénieure informatique. Alors, Levanna est passé en télétravail. Mais d’autres femmes ont dû choisir entre travail et famille. C’est le cas d’Anëlle, mère de trois enfants : « Moi, je suis orthophoniste et je ne suis pas retournée travailler depuis le 7 octobre, parce que je ne peux pas tout gérer. Comme je suis à mon compte, cela veut dire qu’on n’a plus de salaire. Ça fait 6 000 shekels par mois, 1 000 euros par mois environ. C’est compliqué. »
Elles sont de plus en plus nombreuses à craquer. Elles sont 4 000 femmes de soldats réservistes à avoir rejoint l’association lancée par la juriste Sapir Bloser, elle-même compagne d’un militaire. Elles interpellent ensemble leur gouvernement : « Nous demandons trois choses. La première, c’est une compensation financière. La deuxième, la protection de l’emploi, car malheureusement, on a certaines femmes qui ont été mises en congé sans solde ou licenciées. Et la troisième, c’est de l’aide psychologique. »
Face à la colère qui monte, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu, en début de semaine, le fardeau supporté par ces familles et assure que le gouvernement va travailler sur un système de compensation pour les soutenir.
En Libye, la Bourse de Tripoli a rouvert ses portes lundi 25 décembre, après une fermeture de neuf ans. Les autorités espèrent que ce sera un premier pas vers la normalisation et la stabilisation de l’économie libyenne, après des années de conflit.
La cloche de la Bourse de Tripoli a retenti, lundi 25 décembre, pour la première fois depuis neuf ans, en présence du Premier ministre du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdulhamid al-Dbeibah et d’un parterre d’officiels. Huit des dix compagnies libyennes cotées en bourse étaient enregistrées à l’ouverture du marché, et les autorités espèrent que d’autres seront introduites prochainement.
En relançant les activités boursières, les autorités libyennes veulent redynamiser l’économie locale pour booster le PIB et réduire le déficit budgétaire. Il s’agit d’un pas supplémentaire pour restaurer la confiance dans les institutions financières et attirer les investisseurs, tout en offrant aux Libyens la possibilité de placer leur argent de manière « plus sûre que dans une banque » selon les autorités.
Celles-ci comptent sur la reprise des échanges pour favoriser l’entrepreneuriat et la culture du commerce en général dans le pays. La bourse libyenne avait fermé ses portes en 2014, au début de la guerre civile à Tripoli comme à Benghazi. Dans la deuxième ville du pays, la Bourse rouvrira en janvier, après la fin des travaux de rénovation.
Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.
« Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite », a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.
Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.
Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations », a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.
Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.
Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.
La décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar avait été accueillie avec enthousiasme par les partisans de Sonko et avait ouvert la voie à sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, l’État a réagi rapidement en se pourvoyant en cassation, créant ainsi un nouvel épisode dans cette bataille judiciaire qui se déroule dans le contexte tendu des élections présidentielles.
La Cour Suprême jouera un rôle crucial dans la résolution de ce litige, déterminant si la réintégration de Sonko dans les listes électorales est définitive ou si de nouveaux développements juridiques modifient la donne. Le Sénégal, en attente de la conclusion de cette affaire, observe avec attention les rebondissements qui pourraient influencer le cours des élections à venir.
À moins de 24 heures de la clôture des candidatures pour les élections présidentielles au Sénégal, le dépôt de la candidature d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition, a été entouré de discrétion, suscitant des interrogations sur les raisons de cette stratégie clandestine.
Derrière le voile de discrétion se cachent une série de défis judiciaires et administratifs qui ont jalonné le parcours de candidature de Sonko. Après son retrait de la liste électorale par le gouvernement, une bataille judiciaire a éclaté. Malgré les ordonnances des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar en faveur de sa réinscription, l’administration sénégalaise n’a pas suivi ces décisions. Le mandataire de Sonko s’est vu refuser l’accès aux fiches de parrainage, la DGE soutenant que Sonko n’était pas régulièrement inscrit sur les listes électorales.
La quête pour déposer la caution nécessaire a également été entravée, avec un refus de la Caisse de dépôt et de consignation. Face à ces obstacles, la discrétion semble être une tentative d’éviter de nouveaux blocages, notamment de la part des autorités. Cette stratégie, bien que non détaillée, a permis le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel, confirmé mais entouré de mystère quant à son exécution.
Le dossier de Sonko, apparemment incomplet sans les fiches de parrainage officielles et l’attestation de dépôt de caution, place le Conseil constitutionnel devant un dilemme. Devra-t-il valider la candidature en reconnaissant les efforts de Sonko malgré les entraves gouvernementales, ou la rejeter en se basant sur l’absence de documents requis ? La décision aura des implications profondes, non seulement pour Sonko, mais aussi pour le paysage politique sénégalais dans son ensemble.
Le Sénégal retient son souffle, attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui façonnera le destin politique du pays dans les mois à venir.
L’enquête sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » a franchi une étape cruciale avec le bouclage par la Sûreté urbaine (SU) et le dépôt des conclusions sur la table du procureur de la République. Ndella Madior Diouf, la principale suspecte, ainsi que neuf employés désignés comme complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet et seront fixés sur leur sort ce mercredi.
Parmi les charges qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, l’une des plus sérieuses est celle de traite de personnes. Un témoin, l’auteur de la vidéo dévoilant le scandale, aurait déclaré aux enquêteurs avoir entendu du personnel affirmer que Ndella Madior Diouf aurait vendu un enfant pour la somme de huit millions de francs CFA.
Malgré les dénégations de la principale suspecte, la police aurait découvert que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes en état de détresse ou vulnérables. Ces femmes étaient ensuite acheminées vers la pouponnière, où elles accouchaient avant d’abandonner leurs bébés. Ndella Madior Diouf aurait ensuite été impliquée dans un trafic d’êtres humains, offrant les nourrissons à d’autres personnes en échange d’une compensation financière.
L’affaire pourrait évoluer vers une information judiciaire, avec le maître des poursuites devant faire son réquisitoire introductif aujourd’hui. Il est également prévu qu’un cabinet d’instruction soit désigné pour approfondir l’affaire, jetant ainsi une lumière crue sur les activités présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».
L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » secoue l’opinion publique avec l’arrestation de dix suspects, dont la fondatrice Ndella Madior Diouf. Les accusations portées contre eux sont graves, allant de maltraitance à l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative. Voici la liste des dix personnes arrêtées, qui feront l’objet d’un retour de parquet et seront fixées sur leur sort aujourd’hui :
Ndella Madior Diouf – Fondatrice de la pouponnière, accusée d’association de malfaiteurs, maltraitance, mise en danger de nourrissons, exercice illégal de médecine, exploitation illégale de la pouponnière et traite de personnes.
Awa Mbaye – Nounou à la pouponnière.
Fanta Cissokho – Nounou à la pouponnière.
Fatou Sène – Nounou à la pouponnière.
Sadio Keïta – Nounou à la pouponnière.
Anta Sarr – Nounou à la pouponnière.
Yacine Sow – Nounou à la pouponnière.
Koumath Diakham – Gardien de la pouponnière.
Cheikh Tidiane Ndiaye – Médecin à SOS Santé, structure dirigée par Ndella Madior Diouf.
Ely Sène – Animateur à Saphir FM, impliqué dans l’inhumation clandestine de deux bébés au cimetière de Yoff.
Ces individus font face à des accusations graves, et l’issue de leur comparution devant le procureur aujourd’hui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’affaire. Les charges retenues laissent présager un dossier d’instruction approfondi, mettant en lumière les pratiques présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».
Cette chute significative, avec 187 candidats ayant apparemment renoncé à leurs aspirations présidentielles, a suscité des interrogations quant aux raisons de ces désistements massifs. Parmi les 266 candidats initiaux, 77 avaient déjà versé la caution de 30 millions de francs CFA, soulignant la sévérité du processus de sélection.
Le Conseil constitutionnel, chargé de superviser le processus électoral, se prépare maintenant à examiner les candidatures déposées. Un tirage au sort, organisé le jeudi 28 décembre, déterminera l’ordre de présentation des dossiers devant la commission chargée de les évaluer.
Cette situation inattendue soulève des questions sur les critères de sélection, les contraintes financières et les éventuelles pressions politiques qui pourraient avoir conduit à ce nombre massif de désistements. L’issue de cet examen par le Conseil constitutionnel pourrait éclaircir les motivations derrière ces disparitions soudaines et influencer le paysage politique à l’approche de l’élection présidentielle.
Suite à l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Ker Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, des révélations choquantes ont émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques horribles au sein de l’établissement.
Les enquêteurs ont visé Ndella Madior Diouf pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment les « homicides involontaires, maltraitance d’enfants, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la profession de médecin, ouverture et exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, traite de personnes, etc. »
Au cours de son audition, l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé avoir assisté la « docteur » lors de trois accouchements. Des noms de bébés, tels que « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », et « bébé Bijou Ngoné I » sont cités parmi ceux décédés dans des conditions atroces.
Les révélations incluent la dissimulation du corps sans vie de « bébé Akon » dans une bassine remplie de glace, et l’incertitude quant à la localisation des bébés « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 » et « Reine de Saba ».
Enfin, une nounou a révélé l’utilisation d’un biberon avec de l’eau de robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés. Ndella Madior Diouf et ses complices font l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation, et une ouverture d’une information judiciaire est prévue
À la clôture du dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle de 2024, le nombre de prétendants a considérablement diminué. Alors que 266 individus avaient initialement retiré les fiches de parrainages, seulement une cinquantaine s’est effectivement présentée pour le dépôt des dossiers.
Cette baisse notable s’explique en partie par des désistements spontanés, où certains candidats ont choisi de ne pas poursuivre leur candidature. Cependant, la plupart des retraits se sont faits de manière discrète, sans annonce officielle.
Le processus de sélection a déjà commencé avec le versement de la caution de 30 millions de francs CFA. Sur les 266 candidats initiaux, seuls 77 ont effectivement versé la caution, indiquant une première réduction du nombre de prétendants
La commune de Diourbel, au cœur du Sénégal, a franchi une étape cruciale dans son développement en adoptant un budget record de 2 907 996 233 francs lors d’une session du conseil municipal tenue ce mardi. Cette allocation financière marque une augmentation significative de plus de 7 millions par rapport à l’exercice précédent, soulignant l’engagement continu de la commune à répondre aux besoins croissants de sa population et à soutenir le développement local.
Les autorités municipales considèrent cette hausse budgétaire comme une réponse proactive aux défis auxquels la communauté est confrontée. Les dépenses prévues couvriront une gamme étendue de domaines, englobant l’éducation, la santé, les infrastructures, et d’autres services publics essentiels. Cette diversification témoigne de la volonté de la municipalité de promouvoir un développement intégré et équilibré, prenant en compte les besoins variés de ses résidents.
L’adoption de ce budget historique reflète les efforts concertés des responsables locaux pour optimiser l’utilisation des ressources financières au profit de la collectivité. Les autorités municipales se sont engagées à assurer une gestion transparente et efficace de ces fonds, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans la gouvernance locale.
Les membres du conseil municipal soulignent l’importance de la participation active de la population aux consultations publiques et aux discussions sur l’affectation de ces fonds. Cette démarche démocratique vise à garantir que les besoins et les priorités de la communauté sont pris en compte dans le processus décisionnel.
En adoptant ce budget substantiel, la Mairie de Diourbel pose un jalon significatif dans son engagement envers le bien-être de ses habitants et la promotion du progrès local. Ce geste démontre la volonté de la commune d’investir judicieusement dans des projets et des services qui auront un impact durable sur la qualité de vie de ses résidents.
Lors de l' »Open press » organisé ce mardi au stade Allasane Djigo, Eumeu Sène, ancien roi des arènes, a apporté son soutien indéfectible à Boy Niang, le fils de la localité, qui s’apprête à affronter Modou Lô le 1er janvier prochain. Battu à deux reprises par Modou Lô lui-même, Eumeu Sène a exprimé sa confiance en la capacité de Boy Niang à surmonter ce défi de taille.
Eumeu Sène a symboliquement remis le drapeau de Pikine à Boy Niang, exprimant ainsi la confiance de la communauté envers le lutteur local. Malgré la renommée indiscutable de Modou Lô en tant que champion confirmé, Eumeu Sène a souligné que Boy Niang possède les qualités nécessaires pour battre n’importe quel adversaire.
Cette déclaration d’encouragement de la part d’Eumeu Sène a ajouté une dimension supplémentaire à l’événement à venir, renforçant le soutien de la communauté de Pikine à leur représentant. Le combat entre Boy Niang et Modou Lô promet d’être un spectacle palpitant, avec le poids symbolique du drapeau de Pikine confié à Boy Niang, qui tentera de décrocher le titre de roi des arènes. Les amateurs de lutte sénégalaise attendent avec impatience cet affrontement qui s’annonce épique
Arouna Sangante, défenseur international sénégalais évoluant au sein du Le Havre AC, est devenu l’une des sensations du mercato hivernal. Grâce à ses performances exceptionnelles tout au long de la saison, le joueur est désormais au centre des convoitises de plusieurs clubs européens.
L’excellent parcours d’Arouna Sangante en Ligue 2 française avec Le Havre AC a attiré l’attention de nombreux clubs du Vieux Continent. Selon les informations obtenues auprès d’Ekrem Konur, le défenseur sénégalais serait dans le viseur de plusieurs écuries européennes prestigieuses.
Parmi les prétendants intéressés par les services d’Arouna, on compte l’Olympique Lyonnais, West Ham, Fulham, Newcastle et même la Juventus, selon la même source. Cette liste illustre l’ampleur de l’intérêt suscité par le talent du joueur sur la scène européenne.
Cette attention croissante envers Arouna Sangante suggère la possibilité d’un départ vers de nouveaux horizons pour cet espoir sénégalais. Les négociations et les tractations pourraient s’intensifier dans les prochaines semaines, redéfinissant potentiellement le parcours professionnel du jeune talent sénégalais sur la scène internationale. Les amateurs de football suivront de près l’évolution de cette histoire lors du mercato.
La 24ème édition du comité de pilotage du Programme national de développement (PNDL) s’est tenue à Saly, offrant l’occasion au Ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Modou Diagne Fada, de présenter les résultats significatifs du programme en 2023.
Selon le ministre, les activités mises en œuvre dans le cadre de l’exécution des projets ont eu un impact positif sur la vie d’au moins 402 627 000 personnes réparties dans 914 villages. Un bilan impressionnant qui témoigne de l’efficacité des projets initiés dans le cadre du PNDL.
Modou Diagne Fada a souligné que 123 conventions datant de 2002 ont été honorées, représentant un montant de 2 905 000 000 FCFA. De plus, 110 nouvelles notifications ont été signées en faveur des collectivités territoriales pour un montant total de 3 547 500 000 FCFA. Ces actions témoignent d’une gestion proactive des engagements pris dans le cadre du programme.
Le Programme de Développement des Zones Prioritaires (PDZP) a également enregistré 771 sous-projets, notamment des bergeries, des poulaillers, des périmètres maraîchers et des magasins de stockage, illustrant la diversité des interventions entreprises.
En ce qui concerne les infrastructures, 484 kilomètres de linéaire de piste ont été réceptionnés, améliorant la mobilité de 402 627 personnes réparties dans les 914 villages desservis par ces pistes. Le montant de 19 897 094 784 FCFA a été décaissé au profit des entreprises, démontrant l’engagement financier sérieux du PNDL dans la réalisation de ces infrastructures.
Sur le plan financier, le programme a enregistré un taux de couverture budgétaire de 51,18%, mobilisant efficacement des ressources d’un montant de 7 350 186 600 FCFA sur un budget de 14 360 789 779 FCFA au 15 décembre 2023.
Dans le cadre de la composante « Promotion du développement territorial », 30 communes ont déployé des dispositifs pour l’insertion des jeunes dans leur tissu économique, tandis que 145 micro-entreprises fonctionnent actuellement, résultat des efforts déployés dans l’appui à la restructuration des chaînes de valeur.
Au total, 443 sous-projets d’infrastructures et d’équipements de soutien aux chaînes de valeur ont été réceptionnés en 2023, portant ainsi le nombre total à 934.
Le ministre a également abordé les défis persistants, notamment les conventions en souffrance, soulignant la nécessité de maintenir l’élan positif du PNDL pour garantir un développement continu au niveau des collectivités territoriales.
Le parti politique ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, est plongé dans le deuil suite au décès tragique d’Ibrahima Seye, Secrétaire général de Magui PASTEF dans le département de Keur Massar. La nouvelle de sa disparition a été confirmée ce mardi vers 17h, alors qu’il était hospitalisé à la suite d’une agression survenue dans le quartier Montage le 24 décembre.
Les circonstances entourant cette attaque restent floues, mais selon les informations recueillies par Seneweb, la victime aurait quitté son domicile tôt le matin pour se rendre à la mosquée lorsque les assaillants ont perpétré leur acte odieux.
La communauté politique et les membres de Magui PASTEF sont choqués par cette tragédie, perdant un membre actif et engagé. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont appelées à faire toute la lumière sur cette agression et à traduire les responsables en justice.
Cette douloureuse épreuve met en évidence les défis sécuritaires auxquels peuvent être confrontés les membres de partis politiques et les citoyens ordinaires. La nécessité de renforcer la sécurité dans les quartiers et de garantir la protection des citoyens devient une préoccupation majeure dans le contexte actuel. La famille d’Ibrahima Seye ainsi que ses collègues et amis sont en deuil, et le pays attend des réponses rapides et efficaces pour faire face à cette tragédie.
Sadio Mané s’est illustré ce mardi soir lors de l’écrasante victoire d’Al Nassr sur Al Ittihad. L’attaquant sénégalais s’est offert un doublé alors que son équipe s’est imposée sur le score de 5 buts à 2.
Pour l’avant dernier match de l’année avec son club Al Nassr, Sadio Mané a été plus que décisif pour les Jaune et Bleu de la Saudi League Pro. Le champion d’Afrique a pris part au fulgurant succès des siens sur la formation de Karim Benzema et Fabinho, Al Ittihad (5-2). Si la star portugaise, CR7 s’est offert un doublé notamment sur penalty, Mané lui a fait trembler les filets à deux reprises (75’ et 82’) soit les deux dernières réalisations de son équipe.
Ces deux buts viennent porter le nombre de réalisations de la star sénégalaise à 8 après 17 matchs disputés en championnats. Une première partie de saison digne des meilleures saisons de sa carrière jusqu’ici alors qu’il reste un match en 2023. Al Nassr disputera son dernier match de l’année samedi prochain contre Al Taawon.
Le processus électoral au Sénégal prend une tournure intrigante avec le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel. Malgré le refus catégorique de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, l’opposant a réussi à franchir cette étape cruciale.
L’information a été confirmée par Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, lors d’une déclaration à nos confrères de Radio France Internationale (RFI). «Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! », a déclaré Daffé. Cependant, il reste évasif sur l’identité du dépositaire de ce dossier, gardant ainsi le mystère autour de cette démarche, tenue secrète depuis dimanche dernier. Même les journalistes postés devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu obtenir des informations directes du mandataire officiel d’Ousmane Sonko. Cette discrétion contraste avec les pratiques habituelles où les mandataires commentent généralement le dépôt après leur sortie du bureau du greffe du Conseil. Une stratégie délibérée, semble-t-il, selon des sources du parti dissout Pastef. Selon ces sources, cette discrétion aurait pour objectif de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage ». Cette attitude énigmatique soulève des questions sur les défis auxquels Sonko fait face dans sa quête présidentielle et les stratégies déployées pour les surmonter. Le refus de la Dge de délivrer les fiches de parrainages a été un obstacle majeur, mais le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel suggère que l’opposant a trouvé une voie alternative pour répondre aux exigences du processus électoral. Cette situation souligne également les enjeux élevés de la campagne électorale et la détermination des acteurs politiques à naviguer dans un contexte souvent complexe et contesté. L’attente demeure quant à la réaction officielle du Conseil constitutionnel et la manière dont cette démarche particulière sera perçue par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise. En somme, le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko ajoute une dimension intrigante à la course présidentielle, mettant en lumière les défis et les tactiques utilisées dans un processus électoral en constante évolution.
L’objectif premier de cette plateforme est de fournir aux jeunes des informations essentielles, démystifiant ainsi le monde professionnel. Elle offre une panoplie de modules de formation couvrant des aspects cruciaux tels que la communication professionnelle, la gestion du temps et des compétences techniques sectorielles. Ces modules visent à armer les jeunes d’aptitudes pertinentes et à les préparer efficacement au marché du travail. La plateforme mise sur la diversité des modules pour développer les compétences clés demandées par le marché. Des formations sur mesure seront proposées, couvrant des domaines variés tels que la création d’entreprise, la gestion financière et les stratégies marketing. En favorisant l’acquisition de compétences polyvalentes, la plateforme ambitionne de créer une génération de jeunes professionnels et d’entrepreneurs compétents et confiants. Un élément central de la plateforme est sa flexibilité, permettant aux utilisateurs de suivre les modules à leur propre rythme. Cette approche autonomise les apprenants, leur permettant de concilier formation, travail, et autres engagements. Les cours interactifs, comprenant des vidéos, des quiz et des forums de discussion, garantissent une expérience d’apprentissage immersive et engageante. Chaque utilisateur bénéficiera d’un suivi personnalisé, recevant des conseils adaptés à son parcours et à ses aspirations professionnelles. Cette approche individualisée renforce l’efficacité de la plateforme en fournissant un soutien continu tout au long du parcours d’apprentissage. La plateforme sera régulièrement mise à jour pour refléter les tendances du marché du travail. Cela garantit que les utilisateurs acquièrent des compétences alignées sur les exigences actuelles et futures, assurant ainsi leur pertinence sur le marché de l’emploi. En plus des cours interactifs, la plateforme offrira une variété de ressources, notamment des documents PDF, des webinaires en direct, des podcasts, des QCM et des études de cas. Cette diversité vise à répondre aux différents styles d’apprentissage et à maximiser l’accessibilité pour tous les utilisateurs. En somme, la Plateforme d’Accompagnement en Ligne se positionne comme un catalyseur essentiel dans le renforcement de l’employabilité des jeunes, offrant une voie claire vers le succès professionnel et entrepreneurial. Grâce à cette initiative novatrice, la direction de l’emploi démontre son engagement envers la croissance et le développement de la jeunesse, élément clé pour le progrès économique et social.
Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature. Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé. Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »
Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».
Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir. » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.
Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.
Sans entrer dans les détails de sa décision, TOURE met en avant les valeurs qui lui ont valu l’amour et le respect des Sénégalais. Il exprime également sa détermination à continuer son engagement politique aux côtés de ce qu’il considère comme la « vraie opposition ».
Bien que les raisons précises de son retrait restent floues, des indices laissent entendre que des difficultés pour rassembler les parrainages nécessaires et pour payer la caution de 30 millions de FCFA pourraient être à l’origine de cette décision. Ces étapes sont cruciales pour officialiser une candidature, selon les informations recueillies sur le site Walf-groupe.com.
Seydina Oumar TOURE ne fait pas explicitement référence à ces obstacles financiers, mais appelle à la mobilisation et à la vigilance des citoyens, soulignant l’importance du respect de la loi et de la volonté du peuple. Son retrait soulève des questions sur les défis financiers auxquels peuvent être confrontés certains candidats, mettant en lumière les obstacles qui subsistent dans le processus démocratique au Sénégal. L’évolution de la situation politique sera suivie de près par les observateurs et les citoyens engagés dans le processus électoral.
Une communauté de Sénégalais en provenance du Nicaragua traverse une période de grande précarité. Ces individus, sans papiers et sans emploi, font face à des difficultés considérables pour se loger et subvenir à leurs besoins. Ils expriment ouvertement leur frustration quant au manque de solidarité de la part de leurs compatriotes, en particulier des autorités établies aux États-Unis.
Au cœur des plaintes de cette communauté se trouve un manque de solidarité de la part des Sénégalais établis aux États-Unis, une situation qui contraste avec l’entraide observée entre d’autres nationalités. Certains dénoncent même des cas d’exploitation de la part de compatriotes plus établis.
Cette situation souligne également l’importance d’un dialogue ouvert sur les problèmes auxquels sont confrontés les migrants, ainsi que la nécessité d’une solidarité accrue au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis. Les autorités et les organisations de la société civile sont appelées à jouer un rôle crucial dans l’adresse de ces préoccupations et dans la création de solutions durables pour cette communauté en difficulté.
La communauté de Jaxaay est secouée par une affaire de viols présumés impliquant Oustaz Bayo, un éducateur religieux renommé dans la région. Accusé d’avoir commis des actes odieux sur neuf jeunes filles parmi les 96 pensionnaires de son établissement, Oustaz Bayo est actuellement en détention et fait face à des accusations graves.
Les détails de l’affaire, révélés par le quotidien « l’Observateur », indiquent que les examens médicaux effectués sur les victimes présumées ont mis en lumière « de multiples déchirures anciennes », témoignant silencieusement des sévices subis par ces jeunes filles âgées de 12 à 14 ans.
Malgré les preuves médicales accablantes, Oustaz Bayo nie vigoureusement toutes les accusations portées contre lui. Cependant, plutôt que de fournir des preuves tangibles en sa faveur, sa défense prend une tournure inhabituelle en lançant des menaces de malédictions envers les enquêteurs, selon des sources rapportées par « Les Echo ».
Cette stratégie de défense peu orthodoxe semble être une tentative désespérée de détourner l’attention des preuves accablantes. Les enquêteurs, cependant, n’ont pas été intimidés par ces menaces inhabituelles et ont poursuivi leurs investigations avec détermination.
À côté de la
L’affaire continue d’évoluer, et les autorités judiciaires s’efforcent de garantir que tous les faits soient éclaircis et que la justice soit rendue dans cette affaire choquante de violences sexuelles sur des mineures.
Au cours d’une cérémonie grandiose, Amadou Bâ, entrepreneur émérite et candidat à la présidence de la République en 2024, a lancé officiellement sa campagne à la jeunesse sénégalaise. Dans un discours passionné, le leader charismatique a exprimé sa vision d’un Sénégal prospère, soutenu par l’implication active et l’innovation des jeunes.
Mon ambition, c’est d’être le président de l’émergence des jeunes », a affirmé Amadou Bâ, promettant de placer la jeunesse au cœur de son programme politique. Il a souligné l’importance de l’entrepreneuriat et de l’éducation pour libérer le potentiel des jeunes, affirmant que le développement du pays dépend de l’implication active de cette génération dynamique.
Le candidat a lancé plusieurs initiatives destinées à stimuler l’entrepreneuriat chez les jeunes. Il a annoncé la création d’un fonds national pour soutenir les jeunes entrepreneurs et encourager l’innovation. « Nous devons investir dans la créativité et l’esprit d’entreprise de nos jeunes pour bâtir une économie forte et dynamique », a déclaré Amadou Bâ.
Amadou Bâ a également insisté sur la nécessité de réformer le système éducatif afin de mieux préparer les jeunes à affronter les défis du monde moderne. Il a promis d’investir massivement dans l’éducation, en mettant l’accent sur les compétences techniques et professionnelles, tout en renforçant l’accès à l’enseignement supérieur.
Dans son allocution, le candidat a appelé à l’unité nationale et à la collaboration de toutes les forces vives de la nation pour bâtir un avenir meilleur. Il a exhorté la jeunesse à s’impliquer activement dans le processus démocratique et à défendre leurs droits avec détermination.
La candidature d’Amadou Bâ a suscité un vif enthousiasme parmi les jeunes, qui voient en lui un leader capable de transformer le pays et de créer des opportunités pour leur avenir. La campagne du candidat mettra l’accent sur l’autonomisation des jeunes, la création d’emplois et le renforcement de l’économie nationale.
En conclusion, Amadou Bâ se positionne comme un catalyseur du changement, promettant de placer la jeunesse sénégalaise au cœur du développement du pays. Son engagement envers l’émergence des jeunes et son programme ambitieux font de lui un candidat à suivre de près dans la course à la présidence de 2024.
Le Parti SET (Sénégal En Tête) a dévoilé ce dimanche son candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit de Ousmane Sonko, leader du mouvement politique « La Patrie en Tête » depuis 2024. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée dans la capitale, en présence de nombreux partisans et responsables du parti.
Le Parti SET, sous la direction charismatique de Moustanapha Guirassy, a choisi de miser sur Ousmane Sonko en raison de sa vision progressiste et de son engagement envers le développement inclusif du Sénégal. Sonko, connu pour son discours axé sur la lutte contre la corruption et l’injustice sociale, a été acclamé par les membres du parti et les sympathisants présents.
En tant que candidat officiel du Parti SET, Ousmane Sonko s’est adressé à la nation lors de son discours d’investiture. Il a déclaré : « Je suis honoré de recevoir la confiance du Parti SET pour représenter notre vision commune d’un Sénégal prospère et équitable. Notre engagement envers la transparence, la justice sociale et le développement durable guidera notre action politique. »
L’annonce de la candidature d’Ousmane Sonko a été précédée par une longue période de consultation au sein du parti. Moustanapha Guirassy, le leader du SET, a souligné l’importance de l’unité au sein du parti pour relever les défis à venir. « Nous devons tous nous unir autour de la vision de progrès et de changement que représente Ousmane Sonko. Il incarne les valeurs de la Patrie en Tête et saura conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. »
Le SET a également dévoilé son slogan de campagne, défini comme « le célèbre la victoire de la justice et de la vérité, du magnifique et du digne de foi, du sage et du puissant. » Ce slogan symbolise la volonté du parti de promouvoir des principes éthiques et de lutter contre les maux qui entravent le développement du pays.
Ousmane Sonko a conclu son discours en appelant à l’unité nationale et à la participation citoyenne. « Ensemble, nous pouvons construire un Sénégal où chaque citoyen a sa place, où la justice prévaut, et où le progrès est partagé par tous. Je compte sur vous, chers concitoyens, pour nous rejoindre dans cette quête commune. »
Ainsi, avec l’investiture d’Ousmane Sonko, le Parti SET lance officiellement sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, cherchant à incarner le changement tant attendu par la population sénégalaise.
Cinq jours après les élections générales en RDC, l’armée vient d’instaurer un important dispositif militaire à Lubumbashi, fief de Moïse Katumbi, le challenger important du président sortant Félix Tshisekedi. Ce qui inquiète plus d’un habitant dans la ville du cuivre. Les autorités administratives, quant à elles, assurent que l’armée est déployée pour assurer la sécurité en cette fin d’année.
Avec notre correspondante à Lubumbashi,Denise Maheho
Depuis ce dimanche, des dizaines de militaires de la Garde républicaine sont visibles dans plusieurs endroits stratégiques de Lubumbashi. C’est notamment au cœur de la ville, à la place de la poste, à la RTNC et à l’entrée Nord de la ville ….Lourdement armés, ces soldats sillonnent certaines avenues. Ce qui inquiète Gislain Kalwa, président de la société civile locale :
« La présence renforcée des militaires crée la panique et soulève des questions. Qu’est-ce qui se passe ?Pourquoi déployer autant des militaires ? La peur gagne du terrain et cela crée de la panique».
Pour sa part, le maire de la Ville, Martin Kazembe, se veut rassurant. La population de Lubumbashi n’a rien à craindre :
« Ce sont nos militaires. Ils sont là pour assurer la sécurité. Ils remplissent leur mission régalienne pendant ces fêtes de fin d’années. La population de Lubumbashi doit vaquer paisiblement à ses activités.».
D’autres sources estiment que ce dispositif militaire est renforcé afin de barrer la route à toute réaction violente de la part des militants de Moïse Katumbi à la suite de la publication des résultats partiels de l’élection présidentielle.
Alors que l’armée a, dans son communiqué de ce dimanche, accusé la chaîne de télévision Nyota, proche de Katumbi, de diffuser des informations tendant à démoraliser et déstabiliser les militaires, ce média a formellement rejeté ces accusations.
Le bilan humain des violences du week-end dans l’État du Plateau au Nigeria a continué à s’alourdir. Lundi soir 25 décembre, les autorités locales de cet État du centre du pays évoquaient au moins 160 morts, victimes d’attaques perpétrées dans trois circonscriptions : Mangu, Bokkos et Barkin-Ladi.
Les premières violences ont été signalées samedi soir, elles se sont poursuivies dimanche et encore ce lundi. Des attaques perpétrées par des hommes armés contre des communautés rurales, selon Amnesty International Nigeria. L’organisation dénonce l’incapacité des autorités fédérales à protéger la population.
Au niveau local, d’après le président du conseil gouvernemental de Bokkos, les assaillants sont des membres de bandes criminelles, appelés au Nigeria « bandits ». Ils ont attaqué plus de vingt villages entre samedi soir et lundi matin dans sa circonscription, selon Monday Kassah.
Des attaques « coordonnées », dit-il, qui ont fait au moins 160 morts, mais aussi plus de trois cents blessés transférés vers les hôpitaux à Bokkos, de Barkin-Ladi et de la capitale de l’État du Plateau, Jos, qui se trouve au nord des circonscriptions meurtries.
Dans celle de Barkin-Ladi, un élu de l’Assemblée locale, évoquait au moins quatre villages attaqués.
Amnesty demande au président Bola Ahmed Tinubu une enquête impartiale et efficace pour comprendre ce qui a motivé ces attaques dans un État du Plateau déjà endeuillé à plusieurs reprises par le passé par des violences meurtrières entre communautés chrétiennes et musulmanes ou entre éleveurs et agriculteurs.
The brazen failure of the authorities to protect the people of Nigeria is gradually becoming the ‘norm.’ President Bola Tinubu said he will enact security measures in response to these attacks, but these promises have — so far — proven to be empty.
L’armée israélienne poursuit, ce mardi 26 décembre, ses combats à Gaza, après avoir annoncé lundi l’intensification de son offensive visant à détruire le Hamas. Le Premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahu, affirme que la paix ne sera obtenue que si l’enclave est « démilitarisée » et « déradicalisée ».
Ce qu’il faut retenir :
■ De nouveaux bombardements ont été menés par l’armée israélienne. Le camp de réfugiés de Nur Shams, mais aussi une maison et le secteur avoisinant l’hôpital Nasser dans la ville de Khan Younès en ont été les cibles.
■ La quasi-totalité de la population de Gaza est en situation d’insécurité alimentaire aiguë. D’ici quelques semaines, près d’un demi-million de personnes pourraient être dans une situation équivalente à la famine.
■ Après une visite à Gaza, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé une intensification des combats et a estimé que la paix ne sera obtenue que si Gaza est « démilitarisée » et « déradicalisée »
■ Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé, mardi 26 décembre, que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 20 915 morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre, et plus de 54 918 blessés. 1140 personnes ont été tuées lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, selon les données fournies par le gouvernement israélien. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 2000 combattants palestiniens depuis la fin de la trêve début décembre.
14h28 : Une explosion filmée par l’armée israélienne à Tulkram, en Cisjordanie
L’agence Reuters a publié mardi 26 décembre les photos d’une explosion dans la ville de Tulkram, en Cisjordanie.
14h12 : L’ensemble des télécommunications de nouveau coupées à Gaza
La compagnie palestinienne des télécommunications, Paltel, a annoncé mardi 26 décembre une nouvelle coupure des télécommunications dans la bande de Gaza, la quatrième depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.
« Nous regrettons d’annoncer une interruption totale des services de télécommunications fixes et d’internet […] dans la bande de Gaza en raison de la poursuite de l’agression », a indiqué la compagnie dans un communiqué, ajoutant que ses équipes techniques « travaillent pour rétablir les services malgré la dangerosité des conditions sur le terrain ».
14h09 : Explosions et missiles au large du Yémen
Des explosions ont été entendues et des missiles ont été aperçus mardi 26 décembre à proximité d’un navire transitant par la mer Rouge, a indiqué l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO.
« Des explosions ont été entendues et des missiles vus » à proximité de Hodeida, port de l’ouest du Yémen sous contrôle des rebelles yéménites Houthis, a-t-elle ajouté en précisant que le navire et son équipage étaient en sécurité. Plus tôt mardi, deux autres explosions ont retenti à proximité d’un autre navire, également au large de Hodeida, a dit l’agence maritime britannique, sans faire état de dégâts ou de victime. Ces attaques n’ont pas été revendiquées.
Ces dernières semaines, les Houthis ont multiplié les attaques près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique et par lequel transite 12% du commerce mondial, d’après l’International Chamber of Shipping (ICS). Les rebelles yéménites soutenus par l’Iran, ont prévenu qu’ils viseraient, en solidarité avec Gaza, des navires naviguant en mer Rouge au large des côtes du Yémen ayant des liens avec Israël.
Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont lancé des dizaines d’attaques de drones et de missiles, ciblant 10 navires marchands impliquant plus de 35 pays. Ces attaques, menaçant de perturber les flux du commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une force multinationale de protection maritime en mer Rouge.
13h48 : L’ONU « profondément inquiète » des frappes israéliennes à Gaza
« Nous sommes profondément inquiets des bombardements continus sur le centre de Gaza par les forces israéliennes. […] Toutes les attaques doivent strictement respecter les principes du droit humanitaire international, notamment la distinction (entre civils et militaires, NDLR), la proportionnalité et la précaution », a déclaré mardi le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Seif Magango, dans un communiqué.
13h42 : Israël salue la décision du Japon de geler les avoirs du Hamas
Dans un message publié sur Twitter en japonais, le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, a salué la décision du Japon de geler les avoirs de trois dirigeants du Hamas, Yahya Sinwar, Muhammad Deif et Marwan Isa. « Israël apprécie le ferme engagement du Japon dans la lutte contre le terrorisme », a écrit Eli Cohen.
Le Japon, qui avait immédiatement condamné les attaques menées par le Hamas le 7 octobre, s’était toutefois abstenu de qualifier l’organisation de « terroriste » comme la plupart des autres pays occidentaux.
13h34 : Une visite du président iranien en Turquie prévue début janvier
Le président iranien Ebrahim Raïssi se rendra à Ankara le 4 janvier pour rendre visite à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, une rencontre qui devrait être axée autour de la situation dans la bande de Gaza et en Syrie, et sur le renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays, selon un officiel turc.
La visite du président Raïssi, prévue en novembre, avait été repoussée en raison de difficultés d’agenda, toujours selon une source officielle turque. La Turquie, qui soutient la solution à deux États au sujet du conflit israelo-palestinien, est très critique au sujet des opérations menées par Israël à Gaza. Le pays a toutefois maintenu ses échanges commerciaux avec Israël, s’attirant des critiques de la part de l’Iran.
13h15 : Un « objet volant » abattu au large du Sinaï égyptien
Un « objet volant » a été abattu au large du Sinaï égyptien frontalier d’Israël, ont rapporté mardi 26 décembre le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News et des témoins. La scène se serait déroulée « à deux kilomètres au large de la côté de Dahab », ville balnéaire située dans le Sinaï à 150 kilomètres au sud de la frontière avec Israël, a indiqué la chaîne de télévision Al-Qahera News. « On a entendu le bruit sourd d’une explosion provenant de la mer et on a ensuite vu un objet étrange tomber dans la mer », ont rapporté des témoins à l’AFP.
L’Egypte, médiateur historique entre Palestiniens et Israéliens et qui tient l’unique ouverture sur le monde de Gaza qui ne soit pas aux mains d’Israël, se retrouve en première ligne depuis l’attaque sanglante du Hamas en territoire israélien le 7 octobre et la riposte israélienne qui a suivi. Mi-décembre, un drone « d’origine inconnue » avait été abattu par les forces aériennes égyptiennes au large de Dahab, d’après une source sécuritaire.
13h02 : L’armée israélienne accuse le Hezbollah d’une frappe de missile dans le nord du pays
L’armée israélienne a publié sur X un message accusant le Hezbollah d’avoir tiré un missile sur une église du village d’Iqrit, au nord d’Israël près de la frontière libanaise. L’attaque aurait touché un civil, toujours selon l’armée.
Hezbollah attacked the St. Mary’s Greek-Orthodox Church of Iqrit in northern Israel.
An anti-tank missile from Lebanon directly hit the church, injuring a civilian.
This attack is not only a clear violation of @UN Security Council Resolution 1701, but also a violation of the…
12h54 : Des habitants de la bande de Gaza évacuent la zone de Bureij après l’ordre de l’armée israëlienne
12h45 : L’attaque contre un chef iranien en Syrie a fait trois autres morts, selon une ONG
Une frappe israélienne qui a visé lundi en Syrie un important commandant des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, a fait trois autres morts, des combattants pro-iraniens, a indiqué une ONG mardi.
« Trois autres combattants pro-iraniens, un Syrien et deux étrangers, ont également été tués dans cette frappe », a indiqué L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, précise l’AFP.
12h39 : Un nouveau bilan de 20 915 morts depuis le début de la guerre, selon le Hamas
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mardi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 20 915 morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Ce bilan comprend 241 personnes tuées lors des 24 dernières heures, a précisé le ministère, qui a également fait état de plus de 54 918 blessés depuis le 7 octobre.
12h35 : « Nous sommes dans une guerre multi-fronts », déclare le ministre israélien de la Défense
Yoav Gallant, ministre de la Défense, a déclaré qu’Israël était engagé dans « une guerre multi-fronts, et sous les assauts de sept théâtres d’opérations : Gaza, le Liban, la Syrie, la Judée-Samarie (Cisjordanie), l’Irak, le Yémen et l’Iran ».
« Nous avons déjà répliqué et mené des actions dans six de ces sept théâtres », a ajouté le ministre.
11h49 : Plus d’une cinquantaine d’arrestations par l’armée israélienne en Cisjordanie occupée, dont la députée palestinienne Khalida Jarrar
Au moins 55 personnes ont été arrêtées ce mardi matin par l’armée israélienne, parmi eux de hauts responsables mais aussi la députée palestinienne Khalida Jarrar, l’une des figures du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), arrêtée chez elle.
Députée au Parlement palestinien suspendu depuis 2007, Khalida Jarrar avait été libérée en septembre 2021 après avoir purgé une peine de deux ans dans une prison israélienne. Elle avait été arrêtée en octobre 2019 dans la foulée de la mort d’une Israélienne de 17 ans, tuée dans une attaque en Cisjordanie occupée imputée par l’armée israélienne au FPLP, mouvement d’obédience marxiste considéré comme « terroriste » par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.
La municipalité de Tivaouane a récemment approuvé un budget de 3,6 milliards de francs CFA pour l’exercice financier de l’année 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du conseil municipal, reflétant les priorités et les projets envisagés pour le développement de la collectivité au cours de la prochaine année.
Le budget, élaboré en concertation avec les autorités locales et les parties prenantes, vise à soutenir divers secteurs clés tels que l’infrastructure, l’éducation, la santé, et d’autres initiatives visant à améliorer la qualité de vie des résidents de Tivaouane.
Les détails spécifiques du budget, y compris la répartition des fonds entre les différents secteurs et projets, n’ont pas encore été divulgués dans le communiqué de presse. Cependant, cette allocation financière témoigne de l’engagement continu de la municipalité envers le développement économique, social et culturel de Tivaouane.
Les citoyens de Tivaouane ainsi que les observateurs attentifs à la gestion des collectivités locales dans la région suivront de près la mise en œuvre de ce budget afin d’évaluer son impact sur la communauté et son développement global au cours de l’année 2024.
La Marine nationale du Sénégal a réalisé une saisie spectaculaire de 690 kg de cocaïne au large de Saint-Louis, vendredi dernier. Les trafiquants, un groupe de cinq Espagnols, voyageaient à bord d’un zodiac « Go-Fast » équipé de 4 à 5 moteurs, selon des sources citées par L’Observateur.
L’intervention des marins sénégalais n’a pas été de tout repos. Les trafiquants ont refusé d’obtempérer aux sommations des autorités maritimes. Conscients de la légèreté et de la rapidité de leur embarcation par rapport aux bateaux patrouilleurs, les Espagnols ont pris la fuite en direction de l’Europe, déclenchant une longue course-poursuite en mer.
Face à cette situation, le patrouilleur sénégalais a décidé d’opter pour une méthode plus dissuasive en ouvrant le feu. Cette tactique a porté ses fruits, forçant l’équipage du Go-Fast à se rendre. Cependant, les trafiquants ont tenté de jeter à l’eau plusieurs sacs soupçonnés de contenir de la drogue. Les forces de la marine ont rapidement réagi pour empêcher cette manœuvre, prenant ainsi possession du Go-Fast.
Les cinq membres de l’équipage ont été identifiés comme J. M. C. Regual, J. Antonio, M. A. A. Corris, Is. Nogale, et J. M. M. Lorenzo. Après leur capture, ils ont été conduits à la base navale Amiral Faye Gassama. Cependant, en raison d’une prétendue maladie, ils ont ensuite été transférés dans un hôpital local pour observation. Il est prévu qu’ils soient remis aux enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ce mardi pour la poursuite de l’enquête, selon les informations de L’Observateur.
Cette opération marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue en mer et souligne l’efficacité des forces de sécurité maritimes dans la région.
À la suite d’une enquête menée par la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, Ndella Madior Diouf et une dizaine d’autres personnes ont été déférées ce mardi au parquet de Dakar, selon les informations fournies par Me Aboubacry Barro à Seneweb.
Le groupe en question est actuellement retenu dans la cave du tribunal de grande instance hors-classe de Dakar, en attendant de comparaître devant le procureur de la République. Les détails précis concernant les charges retenues contre Ndella Madior Diouf et les autres individus ne sont pas encore disponibles.
L’enquête menée par la brigade des mœurs s’inscrit probablement dans le contexte des affaires liées aux comportements ou activités contraires aux normes sociales et morales. L’implication de Ndella Madior Diouf, personnalité publique et animatrice, pourrait attirer une attention particulière sur cette affaire.
Cette situation soulève des interrogations quant à la nature exacte des faits reprochés et à l’issue judiciaire potentielle de cette affaire. Les prochains développements seront surveillés de près par le public et les médias alors que l’affaire est portée devant le parquet de Dakar.
Ramallah, Cisjordanie – L’armée israélienne a appréhendé mardi la députée palestinienne Khalida Jarrar, une éminente figure du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), à son domicile à Ramallah. Agée de 60 ans, Jarrar avait été libérée en septembre 2021 après avoir purgé une peine de deux ans dans une prison israélienne.
Son arrestation en octobre 2019 était liée à une attaque en Cisjordanie occupée, attribuée au FPLP, au cours de laquelle une jeune Israélienne de 17 ans avait perdu la vie. Le FPLP, qualifié de « terroriste » par Israël, les États-Unis et l’Union européenne, a réagi en dénonçant une « vaste campagne d’arrestations » visant ses dirigeants et membres en Cisjordanie.
L’armée israélienne a confirmé l’arrestation de Khalida Jarrar, la qualifiant de « cheffe du FPLP » en Cisjordanie et la recherchant pour des accusations de « terrorisme ». Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une intensification des actions de l’armée israélienne en Cisjordanie depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre. Depuis cette date, environ 4 700 Palestiniens ont été arrêtés, selon le Club des Prisonniers.
Cette nouvelle arrestation ravive les tensions dans la région déjà marquée par les récents événements. Les autorités israéliennes attribuent la guerre dans la bande de Gaza à une attaque du Hamas, tandis que le bilan des pertes côté palestinien, fourni par le ministère de la Santé du Hamas, recense plus de 20 600 morts, principalement des civils, en grande partie des femmes, adolescents et enfants. La situation demeure tendue, et les arrestations de personnalités politiques palestiniennes continuent de susciter des inquiétudes quant à l’évolution de la stabilité régionale.
Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko, a annoncé le dépôt du dossier de candidature de ce dernier au Conseil Constitutionnel, malgré l’absence de certains documents requis. La fiche de parrainage de la Direction Générale des Elections (DGE) et le quitus de la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) manquaient. Ousmane Sonko a choisi de laisser le sort de sa candidature entre les mains des sept sages du Conseil Constitutionnel, dirigés par Mamadou Badio Camara.
Dans le passé, le Conseil Constitutionnel s’est penché sur des cas similaires, offrant des précédents susceptibles d’influencer le verdict à venir. Seybani Sougou, expert en Marchés Publics, souligne que les entraves posées par l’administration ne devraient pas constituer un obstacle juridique à la recevabilité de la candidature d’Ousmane Sonko, se basant sur une décision datant du 15 avril 1998 (Décision N°/E/3/98, du 5 avril 1998, Insa Sankharé, Mandataire R.P.J.S.). À l’époque, le Conseil Constitutionnel avait validé la candidature du Rassemblement pour le Progrès, la Justice et le Socialisme malgré l’absence d’un récépissé du Trésor Général.
Un autre précédent récent, la décision n°9/C/2023 du 14 décembre 2023, pourrait également jouer en faveur d’Ousmane Sonko. Salif Saney, professeur de droit à l’Université Gaston Berger, estime que cette décision est un « bon augure » pour Sonko. Il fait référence à une affirmation selon laquelle « un constat d’huissier, établi après que le requérant ait accompli toutes les diligences utiles, peut remplacer le refus de l’administration de livrer des documents demandés. »
Ngouda Mboup, juriste proche de PASTEF, ajoute que la jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel justifie une réponse justifiée et motivée, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il souligne que le Conseil constitutionnel a régulièrement précisé que les refus et agissements de l’administration non-imputables au(x) concerné(s) doivent conduire au rétablissement de leurs droits.
Le sort de la candidature d’Ousmane Sonko repose désormais entre les mains des sages du Conseil Constitutionnel, qui devront évaluer les arguments présentés et se prononcer sur la recevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Le dénouement de cette affaire sera suivi de près par la population sénégalaise, alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.
Keur Massar, Sénégal – A. Diouf, M. D., et B. T., trois résidents de Keur Massar, ont été appréhendés lors d’une tentative de retrait frauduleux d’une somme colossale de 100 millions de francs CFA à partir d’un chèque dérobé au groupe hôtelier Decameron Baobab, basé à Somone. L’incident a été rapporté par L’Observateur, qui a relayé les détails de l’arrestation.
Selon les informations recueillies, les trois amis ont été interceptés par les agents de la Brigade de recherche de Keur Massar au moment où ils tentaient de valider la transaction douteuse dans une agence de la Cbao. Le chèque en question avait été volé au sein du groupe hôtelier Decameron Baobab, ajoutant une dimension de criminalité complexe à l’affaire.
Les suspects ont été immédiatement placés en détention et ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye le vendredi dernier. Les chefs d’accusation auxquels ils font face sont particulièrement sérieux, incluant « association de malfaiteurs », « tentative d’escroquerie », « vol », « faux et usage de faux en écriture privée de banque », ainsi que « l’usage de chèque volé ».
La justice se prononcera sur le sort des accusés le mercredi 27 décembre. Le dénouement de cette affaire retient l’attention de nombreux citoyens, alors que le tribunal évalue les preuves et détermine la culpabilité des individus impliqués dans cette affaire de fraude financière d’envergure.
L’arrestation de ce trio met en lumière les risques associés aux crimes financiers et souligne l’importance du rôle des forces de l’ordre dans la préservation de l’intégrité du système financier. L’affaire continuera d’évoluer au fil des audiences et du verdict à venir, suscitant l’intérêt du public qui attend de connaître les détails et les implications finales de cette tentative de fraude spectaculaire.
Hier, le Maire de Tivaouane, Diop SY a tenu une réunion avec les populations de ces 06 localités pour apporter une solution à cette crise qui risque de provoquer l’irréparable.
Des promoteurs immobiliers ont mobilisé des engins pour terrasser une superficie de plus de 2.000 hectares dans le département de Tivaouane.
Seulement, les propriétaires de ces domaines fonciers n’ont pas été informés. Et ils n’ont pas été dédommagés. Plus grave encore, les promoteurs ont détruit des champs d’autrui, raser une forêt sans l’aval des Eaux et Forêts. Des cimetières situés dans la zone ont été profanés par les conducteurs d’engins. Plusieurs investissements privés ont été saccagés par les engins envoyés sur les sites par les promoteurs.
Après l’extension de la superficie communale de Tivaouane par Me Abdoulaye WADE sur 7.000 hectares, des projets devraient être édifiés sur les sites. Seulement, les propriétaires n’ont pas été associés dans le processus d’expropriation. Pire encore, les activités agricoles menées sur les sites ont été totalement détruites.
Des promoteurs de connivence avec le Maire de Tivaouane ont démarré leurs activités sur les sites.
D’ailleurs hier, le Maire Monsieur Diop Sy a tenu une réunion à Yadjine Kaw en présence de l’ensemble des chefs de villages, chefs de quartier, les propriétaires, chefs religieux, la jeunesse, les femmes etc… Les villageois se sont fortement mobilisés pour démontrer leur opposition au projet initié par la Mairie mais aussi pour manifester leur désapprobation face à la démarche.
Devant les villageois, Diop SY a plaidé pour la conciliation. Il a exposé les projets prévus. Il s’agit entre autre d’une route qui va partir de Touba Toul pour passer à Keur Bamba Ndoye pour venir à Aynoumadi vers Pire. Il y aura aussi une université vers Keur Bamba Ndoye plus un Centre technologique, des lotissements à usage d’habitation. Toutefois, le Maire n’avait pas impliqué les villageois en amont dans ce projet. Mieux encore, les projets énumérés sont négligeables par rapport à l’ampleur de la superficie ciblée. Jusqu’à hier, les villageois n’ont pas vu le projet d’aménagement prévu, ni le décret d’extension de la commune de Tivaouane encore moins un programme sérieux devant justifier leur expropriation ni le document de délibération de la mairie. Or en matière d’expropriation, la loi est assez claire aussi bien pour cause d’utilité publique que privée.
Dans le schéma d’indemnisation prévue par le Maire, les populations n’ont pas donné leur accord. Hier, on a assisté à un blocage dans les négociations entre Diop Sy et les propriétaires qui ont rejeté le plan de dédommage proposé par le Maire.
Ainsi, DIOP SY a décidé de suspendre les aménagements qui concernent les propriétaires qui ont refusé sa proposition d’indemnisation.
Hier après la réunion, des enseignants qui devraient être casés dans la zone, ont été aperçus sur le site. Ils auraient appris que les villageois s’opposent au projet.
Le Directeur de l’Urbanisme, des Domaines du département de Tivaouane sont interpelés par les populations. Tout laisse croire que la Mairie de Tivaouane a mis les charrues avant les bœufs. Il faut alors une large concertation entre les différentes parties pour éviter que l’irréparable ne se produise dans cette zone. Déjà, les populations ont failli s’en prendre aux conducteurs d’engins convoyés sur les sites. Ces derniers ont fui pour échapper au lynchage des populations très en colère.
Rappelons que dans le passé, sous le magistère de Diagne Sy Mbengue, il y avait eu une divergence oncière dans la même zone. A l’époque, un projet dénommé EVENTS a été prévu à Yadjine par le onseil Municipal de Tivaouane. Mais, les habitants de Yadjine avait exigé une large concertation entres les propriétaires des champs et la Mairie de Tivaouane avant d’entamer une nouvelle rocédure de lotissements à usage d’habitation.
Il faut rappeler qu’en 2011, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade voulant participer à la modernisation de la ville de Tivaouane, par un programme spécial, avait décidé d’augmenter le périmètre communal de Tivaouane de 7000 hectares.
Il semble que ce projet de la Mairie de Tivaouane entre dans cette logique. Seulement, les populations ne demandent qu’à être associées, informées et indemnisées dans les normes respectant leur droit en tant que propriétaires.
Notre candidature a été déposée ce matin au Conseil Constitutionnel. Je félicite notre mandataire national, nos délégués régionaux, tous les responsables et militants de #Mimi2024″, a-t-elle écrit, soulignant l’importance de l’effort collectif dans sa démarche présidentielle.
Au-delà de la simple officialisation de sa candidature, Mimi Touré a également souligné son engagement envers une élection inclusive et transparente. Elle a affirmé son intention de poursuivre la lutte pour garantir un processus électoral ouvert à tous et caractérisé par une transparence accrue.
Cette déclaration s’inscrit dans le contexte d’une atmosphère politique où la question de l’équité électorale et de la transparence revêt une importance cruciale. Mimi Touré, forte de son expérience en tant que première ministre, semble vouloir placer ces principes au cœur de sa campagne présidentielle.
Dans une récente apparition sur l’émission « Sous la lumière en mode CAN », Sadio Mané, la star de l’équipe d’Al Nassr, a partagé ses perspectives sur les ambitions du Sénégal de reconquérir la Coupe d’Afrique des Nations lors de l’édition 2023. Bien que l’équipe soit actuellement tenante du titre, le joueur a souligné la difficulté de cette entreprise.
Oui, nous sommes les tenants du titre, mais ça, c’est derrière nous maintenant… », a déclaré Mané, mettant en lumière la nécessité pour l’équipe nationale de se concentrer sur les défis à venir. Malgré la pression inhérente à la défense d’un titre, l’attaquant sénégalais demeure optimiste quant aux chances de son équipe.
Mané a reconnu ouvertement les obstacles qui se dressent sur le chemin de la reconquête, mais il a également souligné l’importance de rester positif. « La prochaine CAN représentera un enjeu encore plus élevé », a-t-il ajouté, laissant entendre que le niveau de compétition a évolué depuis ses débuts dans le tournoi.
Et je dirai plutôt que j’ai commencé à jouer la CAN, cette CAN sera la plus élevée », a confié Mané. Cette déclaration suggère non seulement une prise de conscience de l’intensité accrue de la compétition, mais aussi une détermination à relever le défi avec une attitude positive.
Alors que le Sénégal se prépare à affronter les meilleures équipes du continent, Sadio Mané émerge comme un leader confiant, prêt à guider son équipe vers de nouveaux sommets. La CAN 2023 promet d’être une compétition féroce, mais avec des joueurs tels que Mané à bord, le Sénégal est certainement prêt à relever le défi et à défendre son statut de champion en titre.
L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.
L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.
À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février, la journée d’aujourd’hui est cruciale au Conseil constitutionnel. Les candidats déposent leurs dossiers pour évaluation de leur recevabilité, et la date limite de dépôt est fixée à minuit. Hier, les mandataires de plusieurs candidats, dont Anta Babacar Ngom, Mary Teuw Niane,
Mame Boye Diao, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi Touré, étaient présents pour soumettre les documents nécessaires. Le Conseil constitutionnel a également fixé la date du 28 décembre pour le tirage au sort déterminant l’ordre de traitement des dossiers, une étape cruciale pour résoudre les problèmes potentiels de doublons dans les parrainages. Cette nouvelle procédure vise à éviter les frictions et le désordre qui ont eu lieu lors de la présidentielle de 2019.
Les récentes révélations de l’enquête de la Sûreté urbaine dans l’affaire de la pouponnière ‘Keur Yeurmandé’ mettent en cause Ndella Madior Diouf de manière accablante. L’enquête indique que, sur les six bébés décédés, certains sont morts à la pouponnière, tandis que d’autres sont décédés à divers endroits tels que l’hôpital Albert Royer, Dalal Jamm, Samu Municipal ou la clinique Amitié. Les investigations montrent que ces décès ont eu lieu en octobre 2023, et les bébés ont été enterrés clandestinement. L’animateur de la radio Saphir FM, EL Sène, était chargé de l’inhumation des nourrissons, tandis que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès à travers sa structure de santé SOS. Le scandale secoue la pouponnière et soulève des questions sur la gestion et les pratiques au sein de l’établissement.
Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko a déposé son dossier au Conseil constitutionnel, contournant ainsi l’administration sénégalaise qui lui refusait certains documents. Le parti Sénégal En Tête (SET) de Moustapha Guirassy a porté la candidature du maire de Ziguinchor après un parrainage parlementaire. Le dossier comprend un mémorandum détaillant les péripéties juridiques traversées par le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, depuis la décision du juge du tribunal de Ziguinchor jusqu’à la récente ordonnance du tribunal de Dakar.
D’autre part, le dossier de Bassirou Diomaye, également écroué, a été déposé après un parrainage citoyen. Sa candidature est portée par une coalition. Ces développements surviennent à quelques heures de la fin des dépôts de candidature au Conseil constitutionnel, marquant une étape importante dans le processus électoral sénégalais.*
À dix-huit jours du coup d’envoi de la CAN 2023, une révélation a suscité l’indignation : le sélectionneur national, Aliou Cissé, serait sans salaire depuis six mois. Cette information a provoqué une réaction quasi générale sur les réseaux sociaux. Malgré son statut de champion d’Afrique en titre et la deuxième place du Sénégal au classement FIFA, le pays peine à respecter ses engagements envers le technicien qui a conduit l’équipe à ses plus grandes victoires en football.
Aliou Cissé, qui nourrit de grandes ambitions pour la Coupe d’Ivoire en 2024, se dit consterné par ce débat. En novembre dernier, interrogé sur ces rumeurs, il avait esquivé la question en déclarant : « Je ne veux vraiment pas parler de cela ! Je suis concentré sur la préparation pour défendre notre titre de champion d’Afrique ». La préparation des Lions débutera le 30 décembre à Dakar, avec un match amical contre le Niger le 8 janvier, la veille du départ pour Yamoussoukro, leur camp de base.
Le Sénégal évoluera dans le groupe C de la CAN, aux côtés de la Gambie (son premier adversaire le 15 janvier à 14h GMT), du Cameroun et de la Guinée.
Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.
Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.
Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.
La récente déclaration du dicastère pour la Doctrine de la foi autorisant la possibilité pour des prêtres catholiques de bénir des couples homosexuels a suscité des réactions au sein de l’Église sénégalaise. L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a tenu à apporter des précisions sur cette question, critiquant au passage le traitement médiatique qui, selon lui, a entraîné une lecture biaisée du document.
Dans une interview accordée à « Senenews », Mgr Benjamin Ndiaye a exprimé son mécontentement quant à la manière dont les médias ont interprété la déclaration du dicastère. Il a appelé à une approche plus objective, soulignant l’importance de prendre le temps de lire le document avant de formuler un avis.
« Je dois battre ma coulpe, d’abord parce qu’avant même de lire le document, j’étais pris un peu par les résumés qui sont donnés par la presse. Je me suis dit mais dans quoi le Pape nous engage encore ? Avec des controverses comme si on voulait valider le mariages des unions qui ne sont pas admises dans la vie chrétienne. Les médias nous ont fait du tort en amenant à une lecture avec œillères. Il faut donc prendre le temps de lire d’abord le document, avant de vouloir se prononcer. Et à mon avis, le document est très équilibré », a déclaré Mgr Benjamin Ndiaye dans l’entretien avec Oficom.
L’archevêque a insisté sur le fait que le Pape François n’a pas expressément pris position en faveur de la bénédiction des couples homosexuels. Il a plaidé en faveur d’une compréhension approfondie du document, mettant en garde contre des interprétations hâtives et partielles.
Dans ce contexte, Mgr Benjamin Ndiaye a qualifié le document de « très équilibré » et a souligné l’importance de comprendre la nuance apportée par le dicastère pour la Doctrine de la foi. Cette clarification de l’archevêque de Dakar vise à dissiper toute confusion potentielle et à encourager une réflexion plus approfondie sur la position de l’Église catholique concernant la bénédiction des couples homosexuels.
Le Sénégal est plongé dans une crise électorale majeure alors que des allégations explosives émergent, suggérant que la moitié des candidats à l’élection présidentielle auraient obtenu frauduleusement des parrainages par le biais d’agents corrompus. L’affaire a pris un tournant judiciaire avec l’arrestation d’Amadou Diallo, ancien opérateur de saisie à la Direction de l’autonomisation du fichier (DAF), soupçonné de tentative de manipulation du fichier électoral.
Un prétendu marché de parrainages impliquant Amadou Diallo et un individu se faisant passer pour le mandataire d’un candidat a été révélé, jetant ainsi des doutes sur l’intégrité du processus électoral. Cette affaire met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté pour assurer la transparence et la légitimité de ses élections présidentielles.
Le défenseur du FC Barcelone, Jules Koundé, a exprimé son soutien à un programme sénégalais d’accompagnement des joueurs en dehors du terrain. En tant qu’ambassadeur de ce programme initié par l’organisation sénégalaise Siboo, spécialisée dans le marketing sportif, Koundé a rencontré la presse à Dakar pour partager son engagement.
Koundé a souligné l’importance de ce projet, faisant écho à ses propres expériences en tant que joueur professionnel. Il a partagé son plaisir de visiter le Sénégal pour la première fois et a mis en avant les aspects cruciaux de la formation dans le football, en particulier chez les jeunes.
Le projet lancé par Siboo vise à inspirer la jeunesse grâce à la présence d’un joueur professionnel renommé, tout en encourageant le développement communautaire par le biais du football. Jules Koundé agira en tant qu’ambassadeur pour ce programme qui marque le début d’une aventure visant à catalyser le potentiel sportif et communautaire au Sénégal.
Des responsables de l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (IRAS) ont exprimé leur colère lors d’un point de presse à Thiès. Ils ont vivement critiqué le récent congrès d’investiture du Parti socialiste, le qualifiant de farce qui ne représente pas la volonté des militants à la base. Selon l’IRAS, certains militants dévoués ont été ignorés, et leur voix a été étouffée au profit d’une manœuvre politique calculée.
Les leaders de l’IRAS estiment avoir été exclus du processus de consultations et dénoncent une absence de démocratie interne au sein du Parti Socialiste. Ils ont exprimé leur désolation face à l’érosion des valeurs progressistes et égalitaires qui étaient chères au père fondateur du parti, Léopold Sédar Senghor.
Le porte-parole de l’IRAS, Daour Sagna, a souligné que la Secrétaire générale par intérim Aminata Mbengue Ndiaye et son groupe de responsables ont livré le parti à une coalition révolue. Cette dénonciation intervient lors de la commémoration du 23ème anniversaire de la disparition de Léopold Sédar Senghor, un moment de réflexion et de recueillement pour les membres de l’IRAS.
La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement annoncé le calendrier complet des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025. Les matchs du tour préliminaire sont prévus du 18 au 26 mars 2024, tandis que le premier et le deuxième tour se dérouleront du 2 au 10 septembre 2024. Les matchs du troisième tour et du quatrième tour sont programmés du 7 au 15 septembre 2024, avec le dernier tour des qualifications prévu du 11 au 19 novembre 2024.
L’édition de la CAN 2025 se déroulera au Maroc en juin 2025, marquant le retour du tournoi dans le pays après trente-sept ans. Le Maroc avait été choisi pour organiser la CAN 2015, mais la CAF avait retiré l’organisation en raison de la demande de report de la compétition en raison de l’épidémie d’Ebola.
Les équipes nationales africaines s’affronteront avec passion dans ces éliminatoires pour décrocher leur place pour la prestigieuse CAN 2025, qui promet d’être un événement majeur dans le calendrier footballistique continental.
La tension monte chez les amateurs de football marocain alors que la liste des joueurs sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 sera dévoilée ce jeudi 28 décembre par le sélectionneur Walid Regragui. La présélection initiale de 55 noms sera réduite à 27 joueurs qui représenteront les Lions de l’Atlas lors de ce prestigieux tournoi.
Le sélectionneur devra prendre des décisions cruciales concernant des joueurs clés, notamment Noussair Mazraoui, blessé récemment, et Sofiane Boufal, éloigné des terrains depuis plusieurs mois. Les performances récentes d’Abderrazak Hamdallah, en dépit de sa saison réussie avec Al-Ittihad, suscitent également des interrogations quant à sa sélection.
L’annonce de la liste officielle sera faite lors d’une conférence de presse à l’Auditorium du Complexe Mohammed VI de Football. En parallèle, des détails sur le programme de préparation, qui devrait débuter le 2 janvier au Complexe Mohammed VI de football à Maâmora, seront également révélés.
يعقد السيد وليد الركراكي مدرب المنتخب الوطني الأول، ندوة صحافية بمركب محمد السادس لكرة القدم، بالمعمورة، يوم الخميس 28 دجنبر 2023 ، بداية من الساعة 11 صباحا للإعلان عن قائمة اللاعبين الذين ستوجه لهم الدعوة للمشاركة في نهائيات كأس أفريقيا للأمم التي ستحتضنها كوت ديفوار في الفترة… pic.twitter.com/5iBsNzl0ie
La liste des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 s’allonge avec le dépôt des dossiers de plusieurs personnalités politiques. Parmi les candidats de l’opposition figurent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko du parti dissous Pastef-Les patriotes. Les dossiers d’autres personnalités, dont Mary Teuw Niane, Anta Babacar Ngom, Thione Niang, et Aminata Touré, ont également été déposés.
Selon un proche des opposants Sonko et Faye, les dossiers ont été soumis au greffe du Conseil constitutionnel. Le mandataire de la coalition MTN2024, Tabouré Agne, a confirmé le dépôt du dossier de candidature de Mary Teuw Niane, ancien ministre, précisant que la caution a été payée par les étudiants formés par ce dernier. De même, le mandataire de la coalition soutenant Thione Niang, Youssouph Diallo, a annoncé avoir déposé le dossier avec plus de 52 000 parrains.
Anta Babacar Ngom, soutenue par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a également déposé sa candidature avec succès selon un communiqué de la direction de la communication de l’ARC. Enfin, Aminata Touré a confirmé le dépôt de sa candidature en remerciant tous les Sénégalais qui l’ont parrainée.
La présidentielle de 2024 promet d’être un scrutin hautement concurrentiel avec la participation de divers candidats issus de différents horizons politiques.
Alberto Antuna, le nouveau sélectionneur des Lionnes, affiche de grandes ambitions pour l’équipe nationale sénégalaise de basketball. Il vise d’abord la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et se montre confiant quant aux capacités de son équipe. « Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria », déclare-t-il, soulignant la détermination à réussir dans les prochaines compétitions.
Le technicien espagnol exprime ainsi sa confiance en la qualité et le potentiel de l’équipe sénégalaise, affirmant que la victoire contre le Nigeria est un objectif réaliste.
Dans un autre registre, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les fidèles à travailler pour la promotion d’un pays de justice et de paix lors de la veillée de Noël à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar. Il a encouragé la prière pour la venue du « Prince de Paix », Jésus-Christ, tout en exprimant ses vœux pour la fin du terrorisme et de la guerre, notamment dans les régions touchées par les conflits au Moyen-Orient.
La nuit de Noël a été l’occasion pour l’archevêque de prier pour une bonne gouvernance et de souhaiter que la lumière prévale sur les ténèbres au Sénégal et ailleurs dans le monde.
La fédération de football des Champions d’Afriques est fin prête pour rallier Yamoussoukro et effectuer la 30e participation du Sénégal au plus grand évènement de football dans le continent africain.
Augustin Senghor et son équipe ont tenu une réunion du comité exécutif de la FSF. A la suite de cette rencontre ils ont informe le public des dispositions prises pour la reconquête du trophée continental. « Nous allons en Côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée. Mais en sachant que nous serons très attendus par les 23 autres nations. Nous avons pris l’habitude de bien nous préparer et nous avons passé en revue l’ensemble des activités liés aux préparatifs. Et nous avons rendu compte au Comex des réunions tenues avec le ministre des sports et son équipe. Puis qu’aujourd’hui, ce qui est important de retenir c’est qu’il s’agit d’une cellule mixte, un comité de suivi compose du ministère et de la fédération qui va être à l’œuvre pour réussir cette mission importante de conservation du trophée continentale ».
Le regroupement des Lions va démarrer le 30 décembre à Dakar. Il est prévu un dernier match amical face au Niger avant le départ pour Yamoussoukro. «Nous souhaitons que cela soit l’occasion pour nos Lions de dire au revoir au public. Nous espérons que les supporters viendront en masse pour pousser les Lions vers la victoire » explique Augustin Senghor qui espère aussi que le discours du Chef de l’Etat aux Lions lors de la cérémonie de remise du drapeau servira aussi à « galvaniser les joueurs et l’ensemble de la délégation pour rééditer la prouesse en 2022 ».
Concernant le voyage à Yamoussoukro et les mesures sur place, la FSF informe être prêt. « Tous les aspects sont maitrisés. Concernant le transport aérien nous sollicitons la compagnie nationale AIR Senegal pour un vol direct vers Yamoussoukro le 9 janvier. Pour les Lions, la CAF a choisi un hôtel que nous avons visité. Nous sommes d’ailleurs en train d’y faire le branding aux couleurs du Sénégal. Une entreprise a déjà été choisi pour cela. Sur place, nous avons pris toutes les dispositions pour bloquer les hôtels pour le reste des délégations. Avec le ministère on est en train de prendre les dispositions nécessaires pour les besoins en ticketing ».
Le vendredi 22 décembre 2023, la 3e édition des Mbour Elite Awards a distingué Guedji Diouf, Coordonnateur du cadre Unitaire de la jeunesse Départementale de Mbour (CUJEM), en tant que Jeune le plus influent du Département de Mbour.
Cette récompense vient saluer l’engagement exceptionnel de Guedji Diouf dans le développement de la jeunesse locale. À la tête du CUJEM, il a joué un rôle crucial dans la mobilisation des jeunes pour des projets sociaux et des initiatives communautaires, contribuant ainsi de manière significative au progrès de la communauté.
La soirée des Mbour Elite Awards a été l’occasion de célébrer l’excellence de Guedji Diouf, mais également de mettre en lumière le dynamisme et l’ingéniosité de la jeunesse de Mbour. L’événement a ainsi servi de vitrine pour les talents et les réussites locales, soulignant le rôle inspirant de jeunes leaders comme Guedji Diouf pour les générations futures de Mbour.
En ce mois de décembre, la capitale sénégalaise, Dakar, se métamorphose en un tableau éblouissant de lumières et de couleurs pour célébrer les fêtes de Noël. Habituée à être vibrante et animée, Dakar revêt désormais ses plus beaux atours, créant une atmosphère féérique qui transporte les habitants dans un univers magique digne des contes de Noël.
Les rues de Dakar s’illuminent d’une manière spectaculaire, transformant la ville en un spectacle visuel éblouissant. L’explosion de lumières crée une ambiance chaleureuse et festive, capturant l’esprit joyeux de la saison des fêtes.
Les habitants de Dakar et les visiteurs sont invités à se plonger dans cette magie éphémère, à déambuler dans les rues illuminées, et à profiter de l’atmosphère unique qui règne dans la capitale sénégalaise pendant cette période spéciale de l’année. Les photos témoignent de la splendeur de Dakar parée de ses décorations festives, créant ainsi des souvenirs inoubliables pour tous ceux qui ont la chance de vivre cette expérience enchantée.
Depuis plus de quinze ans, les membres du regroupement national des cheminots, anciens travailleurs de l’ex-SNCS et de l’ex-FCS, se battent pour obtenir le règlement d’un contentieux social avec l’État s’élevant à 13 milliards FCFA. Réunis en assemblée générale à Thiès, les cheminots ont exprimé leur mécontentement et ont appelé le Président de la République, Macky Sall, à intervenir en donnant des instructions au ministre des Finances et aux autorités compétentes concernées.
Les cheminots, visiblement en colère, ont décidé de mettre en place un plan d’action pour manifester leur mécontentement de manière récurrente face à une situation qui perdure depuis trop longtemps. Ils appellent à des mesures rapides pour résoudre leurs préoccupations, soulignant l’urgence d’une prise en charge de ce dossier longtemps en suspens.
Lors de cette assemblée générale, des représentants venus de différentes régions du pays ont rappelé au ministre des Finances l’annonce antérieure concernant le paiement des indemnités forfaitaires s’élevant à 13 milliards FCFA. Les cheminots exigent désormais que cette promesse soit concrétisée, mettant en avant leurs droits légitimes et leur contribution passée au fonctionnement du secteur ferroviaire.
À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.
C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.
« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes. Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.
« Sa filleule voudrait un miracle de Noël » Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».
Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.
L’année 2023 au Sénégal a été riche en événements marquants, surtout dans la sphère politique, avec des personnalités qui ont attiré l’attention par leurs discours percutants et leurs actions controversées. Seneweb offre un récapitulatif de quelques figures qui ont particulièrement animé le pays.
Moussa Bocar Thiam, le « censeur » des réseaux sociaux
En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam a été au cœur d’une décision controversée en 2023 : la restriction des réseaux sociaux. Cette mesure, prise en juillet après des violences liées à l’affaire Ousmane Sonko, a suscité des critiques pour son impact sur la liberté d’expression. La suspension de l’application TikTok demeure également, posant des questions sur sa levée après les élections présidentielles de février.
Juan Branco, l’avocat tonitruant
L’avocat franco-espagnol Juan Branco s’est révélé au Sénégal en 2023 en représentant Ousmane Sonko. Son discours fort et ses actions, y compris une plainte contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité », ont attiré l’attention. Son intrusion surprise lors d’une conférence de presse a déclenché une série d’événements qui ont conduit à son arrestation et à son expulsion du Sénégal.
Les « pyromanes de la diaspora »
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a pointé du doigt des citoyens sénégalais vivant à l’étranger, les accusant d’appeler à des manifestations violentes depuis leurs positions confortables. Des activistes, dont Tounkara, Mollah Morgun, et Kyz Fof, ont été cités et accusés de fournir des informations sur les déplacements des autorités sénégalaises en Europe.
Clash Ngaka Blindé vs Akhlou Brick, quand l’injure prend le pas
Le clash entre Ngaka Blindé et le duo Akhlou Brick a marqué l’année, mais plus pour les insultes proférées que pour la créativité artistique. Les « diss tracks » ont été critiqués pour leur langage vulgaire, soulignant les limites de l’acceptabilité culturelle.
En résumé, ces figures ont contribué à rendre l’année 2023 inoubliable au Sénégal, mêlant politique, justice, et divertissement avec des épisodes parfois controversés.
L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.
Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.
Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.
L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.
L’affaire entourant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales continue de susciter des débats houleux. Samba Sy, ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, a pris la parole pour répondre aux critiques sur le respect de la justice dans cette affaire.
Selon le ministre, les décisions de justice doivent suivre un parcours rigoureux pour être considérées comme telles. Il a réagi aux commentaires de certaines personnes affirmant que le gouvernement ne respecte pas la justice et ses décisions.
« J’entends certaines personnes que je salue, que je respecte, dirent que le Gouvernement ne respecte pas la justice et les décisions de justice. Cela me fait un peu sourire parce qu’il y a une nouvelle religion et c’est bien parce que mieux vaut tard que jamais. Cette religion maintenant de dire oui on essaie de nous fier à la justice et d’être d’accord avec elle », a déclaré Samba Sy lors d’une intervention sur Iradio.
Le ministre a souligné que la justice, bien que parfois critiquée, doit être respectée, et il a appelé à reconnaître le temps nécessaire pour que les procédures judiciaires soient menées à bien. Il a soulevé une question philosophique sur l’application du droit, même aux personnes qui choisissent de ne pas le respecter.
« Est-ce qu’il faut appliquer le droit, y compris aux gens qui ont choisi de ne pas appliquer le droit ? » a ajouté le ministre.* *Pour rappel, le Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cependant, l’État a annoncé son intention de former un pourvoi en cassation, prolongeant ainsi la controverse autour de cette affaire.
Dans une démarche singulière, les figures emblématiques de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, ont récemment franchi une étape cruciale en déposant leurs candidatures au Conseil Constitutionnel en vue des prochaines élections présidentielles au Sénégal. Cette stratégie vise à maintenir la présence du parti dissous dans la course électorale, en espérant que l’une des deux candidatures soit validée.
Malgré l’absence de communication officielle de la part de la formation politique sur ces dépôts, des sources proches du mouvement ont révélé que cette manoeuvre tactique vise à maximiser les chances de participer au scrutin présidentiel.
Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, fait face à des obstacles administratifs significatifs dans le processus électoral. La collecte des parrainages et le dépôt de la caution requise sont entravés, principalement en raison de controverses entourant son éligibilité, liée à son statut sur les listes électorales. Malgré les ordonnances de réinscription émises par les tribunaux de Ziguinchor et Dakar, les autorités restent inflexibles.
La démarche de Sonko, bien que courageuse, soulève des questions quant à sa capacité à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à la compétition présidentielle.
Liste des candidats enregistrés au Conseil Constitutionnel
À la date du 24 décembre 2023, voici la liste ordonnée des individus ayant franchi cette étape cruciale :
1. Abdoulaye Sylla
2. Abdourahmane Diouf
3. Ada Coundoul
4. Aida Mbodj
5. Aliou Mamadou Dia
6. Alioune Sarr
7. Amadou Ba
8. Amadou Seck
9. Babacar Ndiaye
10. Bara Doly Mbacké
11. Bassirou Diomaye Faye
12. Birima Mangara
13. Boun Abdallah Dionne
14. Daouda Ndiaye
15. Dethié Fall
16. Hamidou Dème
17. Idrissa Seck
18. Jean Batiste Diouf
19. Karim Wade
20. Khalipha Ababacar Sall
21. Mame Boye Diao
22. Mamadou Lamine Diallo
23. Malick Gakou
24. Momar Ndao
25. Ousmane Sonko
26. Pape Djibril Fall
27. Serigne Mboup
28. Thierno Alassane Sall
L’inclusion d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye dans cette liste soulève des interrogations sur la manière dont les défis juridiques auxquels ils font face seront résolus dans le contexte électoral.
À mesure que la campagne électorale se profile, l’issue de ces candidatures controversées suscite l’attention nationale, ajoutant une dimension supplémentaire à un processus déjà complexe.