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Ziguinchor, les femmes réclament leurs parts des financements du ministère de la femme.

Elles ont tenu samedi 16 décembre 2023 un grand rassemblement autour d’Amy Tamba, chargée de mission du président de la république Macky Sall, responsable politique de Benno Bokk Yaakaar, pour une séance d’explication concernant le retard constaté de financements du ministère de la femme et ensuite réclamer leur part de financements de la part du ministère de tutelle.

« Il y a un malentendu concernant les financements du ministre de la femme. Ces financements ne sont pas encore venus et ça créé beaucoup de problèmes. C’est dans ce sens qu’Amy Tamba a préféré se rendre auprès du ministre de la femme pour être édifié, aufin de trouver d’y solution. Dixit Madjiguéne Diallo chargée de mission d’Amy Tamba présidente de la cellule de
communication.

Elle précise tout de même « Sous peu de temps le ministre de la femme sera là par ce que ces financements, les femmes de Ziguinchor doivent en bénéficier. On fait partie de ce ministère. A Ziguinchor toutes les femmes de la commune se sont inscrites pour bénéficier de financements du ministère de la femme. Donc, aujourd’hui, nous attendons ces financements. Pourquoi les autres régions et pourquoi pas Ziguinchor ?
Nous tendons la main à Doudou Ka, ministre de l’économie,un digne fils de la région donc nous voulons qu’il parle avec notre sœur qui est une femme comme nous afin qu’elle vienne à Ziguinchor pour nous donner ces financements.
Nous les femmes de Ziguinchor on a toujours bénéficier des financements d’aminata Tamba. »

L’occasion a été saisie pour un appel à l’union autour d’Amy Tamba pour soutenir le candidat de Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2023.

« Nous les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Ziguinchor notamment nous les inconditionnels d’Amy Tamba nous soutenons notre sœur à soutenir le candidat du président de la république, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar en l’occurrence notre frère le président Amadou Ba. Quand je dis les inconditionnels, il y a des femmes qui sont des opératrices économique, il a des jeunes qui ne font pas de la politique, nous lançons un message à toutes nos sœurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar de s’unir, de travailler dans une dynamique unitaire, par ce que ces élections ce ne sont pas des élections à n’egliger. Et inchallah nous allons accompagner nos frères pour cette belle victoire le soir du 27 février »

AS Le Dakarois Ziguinchor

L’otage sud-africain Gerco van Deventer, retenu au Mali, a été libéré après six ans de captivité

Gerco van Deventer avait été capturé en Libye en novembre 2017 puis vendu au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) et transféré au Mali où il avait partagé une partie de sa captivité avec l’otage français Olivier Dubois. Il a été libéré samedi 16 décembre et transmis aux autorités algériennes à la frontière avec le Mali, selon la fondation sud-africaine Gift of the Givers, qui sert de médiatrice depuis 2018.

L’otage sud-africain Gerco van Deventer va pouvoir passer Noël en famille. Il a été libéré samedi 16 décembre et transmis aux autorités algériennes à la frontière avec le Mali, selon la fondation sud-africaine Gift of the Givers qui sert de médiatrice depuis 2018. Selon elle, aucune rançon n’a été payée, rapporte notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson. La famille n’avait pas les moyens de payer la rançon initiale de trois millions de dollars, passée à 500 000 dollars et qui serait tombée à zéro. 

La fondation dit avoir reçu un appel d’un Mauritanien, le 5 décembre, qui aurait expliqué travailler à la libération de Gerco van Deventer. C’est finalement via l’Algérie que le Sud-Africain a été libéré et conduit à l’hôpital pour passer des examens de santé. Gerco van Deventer avait été blessé par balle au bras gauche durant sa détention.

Six ans de détention

La libération de Gerco van Deventer met fin à plus de six ans de détention. Cet ambulancier sud-africain avait été kidnappé le 3 novembre 2017 dans le sud de la Libye avant d’être vendu au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), lié à al-Qaïda, et transféré dans le nord du Mali.

Le journaliste français Olivier Dubois, libéré le 20 mars 2023, avait indiqué avoir passé un peu plus d’un an et demi de captivité avec Gerco van Deventer dans le désert malien. Ce père de trois enfants va enfin pouvoir retrouver sa famille, sa femme Shereen qui continuait à médiatiser son cas, parfois dans une relative indifférence.

Contactée par RFI, la femme de Gerco van Deventer, Shereen, dit toujours attendre une preuve concrète de sa libération. Côté sud-africain, les autorités n’ont pas encore réagi malgré nos multiples relances.

Affaire Ndiaga Diouf – « C’est tellement injuste…Barth n’a pas tué… », Khalifa Sall

Khalifa Sall prend la défense de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf... L’ancien maire de Dakar s’exprimait en marge de la cérémonie de dédicace du livre de Moussa Taye, son conseiller politique, ce samedi, à Dakar.

La colère

« Cette affaire Ndiaga Diouf est tellement injuste et anormale. Que Barthélémy se défende c’est tout à fait normal. Ce qui nous est certain, c’est que Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf. Parce que moi, je suis ce dossier depuis 13 ans maintenant. Je suis au cœur du procès. Je connais bien le dossier et Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf« , a déclaré Khalifa Sall.

Pour le leader de la coalition Taxawu Sénégal, ce qui fait mal à Barthélémy Dias, c’est le fait d’avoir rouvert ce dossier en cette veille d’élection. Ce qui lui paraît suspect. « Dès qu’une élection pointe à l’horizon, ils réactivent le dossier. On n’est pas dans une défiance de la Justice, au contraire. Mais, il a le droit de dire quand quelque chose lui paraît suspecte« , a-t-il souligné.

Mercato : Burnley dégaine une grosse offre pour Pape Gueye (OM)

Burnley a formulé une première offre pour le milieu de terrain Pape Gueye. Les Clarets, qui végètent dans la zone rouge de Premier League, veulent s’offrir l’international sénégalais dès ce mercato hivernal.

Pape Gueye restera t-il un joueur de l’Olympique de Marseille à la fin de la saison prochaine ? C’est l’une des questions chaudes que les supporters de l’OM se posent depuis plusieurs semaines. À 24 ans, le milieu de terrain international sénégalais n’a plus que six mois de contrat avec le club phocéen. S’il a entamé des négociations pour renouveler son bail dans la Cité phocéenne, il se retrouve très courtisé en Angleterre.

Burnley veut casser sa tirelire pour Pape Gueye

Ces derniers jours, la presse anglaise annonçait que l’ancien joueur du Havre AC intéresse plusieurs clubs de Premier League comme Brentford, Nottingham Forest ou encore Fulham. Mais il s’avère qu’une autre formation dans l’élite anglaise soit la plus intéressée. D’après The Sun, Burnley, dont l’entraîneur Vincent Kompany apprécie particulièrement le profil du joueur, serait passé à l’action pour recruter Pape Alassane Gueye.

Les Clarets, actuellement 19es du Championnat, seraient même prêts à mettre un peu plus de 17 millions d’euros sur la table (15 millions de livres Sterling) pour s’attacher des services du Champion d’Afrique sénégalais. La même source indique que l’entourage du joueur est séduit à l’idée de découvrir le championnat anglais, comme cela aurait pu être le cas à l’été 2020 lorsque Pape Gueye était tout proche de rejoindre Watford.

wiwsport.com

Lutte contre l’immigration irrégulière: 93 candidats de nationalités étrangères interpellés

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la Gendarmerie nationale a mené une série d’opérations dans différentes localités du pays, dans la période du 15 au 16 Décembre 2023. En effet 93 candidats tous de nationalités étrangères, sont interpellés entre Thiés (toglou) et Saint-Louis (Gandiol). Parmi les 93 candidats on compte 83 maliens, 07 gambiens et 03 mauritaniens
Ils ont été respectivement appréhendés par la brigade de proximité de Diass et la SR de Saint-Louis.

Dakaractu

De retour au pays, Karim Wade effectuera son premier déplacement à Touba

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre. Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.


Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche matin à destination de Kigali où il doit assister à la cérémonie d’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager, a-t-on appris de source officielle.

Sur sa page facebook, la présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’.

La même source signale qu’à son départ de Dakar à l’Aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, le président Sall a été salué par le Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires

APS

Transfert : La bonne nouvelle est confirmée, Pape Gueye vers la Premier League

Suspendu pendant les quatre premiers mois de la saison, Pape Gueye fait son retour sur les terrains avec l’OM, et curieusement, sa valeur n’a pas diminué, bien au contraire. Cette situation intéresse particulièrement un club anglais prêt à débourser une somme conséquente pour l’acquérir dès cet hiver.

Le 21 juillet dernier, la FIFA infligeait une suspension de quatre mois à Pape Gueye, confirmée par le Tribunal arbitral du sport. Cette sanction découlait de son litige avec Watford, où il avait été transféré du Havre en 2020 avant de rejoindre l’OM sans avoir joué pour Watford. Malgré cette période d’indisponibilité, le prêt réussi à Séville a ravivé l’intérêt, même si le joueur était hors compétition en début de saison.

Bien que Marcelino, l’entraîneur espagnol, ait quitté le club, la cote de Pape Gueye reste élevée auprès de Gattuso et des supporters marseillais. Son retour sur le terrain, même bref, a renforcé sa place au sein de l’équipe. Les performances du joueur ont suscité l’intérêt de plusieurs clubs, notamment en Angleterre.

Burnley manifeste un intérêt sérieux en offrant 17 millions d’euros, selon les informations de The Sun. Cette offre exceptionnelle s’inscrit dans la volonté de Burnley, actuellement en difficulté en Premier League, de renforcer son milieu de terrain. Vincent Kompany, ancien joueur de Manchester City et entraîneur de Burnley, voit en Pape Gueye un atout précieux pour son équipe. Le club anglais serait prêt à débourser cette somme conséquente pour obtenir le joueur dès cet hiver, malgré la pression du temps.

Selon les indiscrétions du Sun, Pape Gueye souhaite également rejoindre la Premier League pour avoir une deuxième chance et découvrir ce championnat qu’il apprécie. Gattuso ne semble pas opposé au départ du joueur, surtout à ce prix, car les 17 millions d’euros permettraient à l’OM de renforcer son effectif à d’autres postes lors du mercato hivernal. Cependant, la participation probable de Pape Gueye à la CAN constitue un obstacle potentiel, puisqu’il risque d’être convoqué par le Sénégal et manquer ainsi une partie importante du mois de janvier, voire février, compromettant le timing idéal pour un transfert.

Face-à-Face : Grosse bagarre entre Modou Lo et Boy Niang 2. Regardez la vidéo !

La confrontation très attendue entre Modou Lo et Boy Niang 2, prévue pour le 1er janvier 2024, a pris une tournure inattendue lors de leur face-à-face préliminaire, se transformant en une violente bagarre. Tout a commencé par une altercation verbale tendue qui a rapidement dégénéré en un échange de coups entre les deux lutteurs.

La situation a atteint un point critique lorsque Boy Niang 2, ne supportant plus la tension, s’est levé de sa chaise pour se placer devant le Roi des Arènes, déclenchant ainsi une série de mots acerbes. De son côté, Modou Lo a violemment poussé Boy Niang 2, provoquant une réaction immédiate des accompagnateurs présents dans la salle.

Regardez

Rufisque : La police met la main sur 208 kg de drogue en provenance de la Casamance

Un véritable coup de filet à l’actif des éléments du commissariat central de Rufisque qui ont fait tomber un trafiquant en possession de 208 kg de chanvre indien, selon des informations exclusives de Seneweb. Cette belle prise a été réalisée hier jeudi,  à la plage de Thiawlène. 

En moins de trois mois, la police de Rufisque a semé la terreur dans le milieu interlope, avec la saisie de près de 500 kg de drogue. En cours du mois d’octobre dernier, les hommes du commissaire Mamadou Lamarana Diallo avaient mis la main sur 270 kg de chanvre indien. Seneweb vient d’apprendre également que les éléments du commissariat central de la ville de Mame Coumba Lamb ont fait tomber un dealer avec 208 kg de cette marchandise illicite. N’eût été la vigilance et la persévérance de ces limiers, cette importante quantité de drogue allait être écoulée dans le milieu interlope.

Comment le coup de filet a fonctionné

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police de Rufisque a été informée de l’éventuel débarquement d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance.

Nanti de ce renseignement provenant d’une source bien introduite dans le milieu interlope, le limier en chef de cette localité a aussitôt actionné ses éléments de la brigade de recherches.

Ainsi la mission d’investigations et de filature a permis aux policiers d’identifier la pirogue contenant la drogue et l’arraisonner à la plage de Thiawlène. Le trafiquant M. Diouf a été arrêté en flagrant délit en possession de 138 kg de chanvre indien répartis dans quatre sacs, selon des sources de Seneweb.

Interrogé sur les faits, le mis en cause, âgé de 44 ans, a avoué que le piroguier a débarqué d’autres sacs. La poursuite des investigations s’est soldée par la découverte de 70 kg de chanvre indien.

Au total, les éléments du commissariat central de Rufisque ont saisi hier jeudi vers 21 h, 208 kg de drogue à la plage de Thiawlène. 

M. Diouf est en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La police est à pied d’œuvre pour arrêter tous les autres membres de ce vaste réseau qui se ravitaille en drogue depuis la région méridionale. 

Nouvelle saisie de trois tonnes de Cocaïne au large du Sénégal : Équipage hétéroclite intercepté

La marine sénégalaise a récemment annoncé la saisie de trois tonnes de cocaïne à bord

d’un navire intercepté au sud des eaux sénégalaises, à 425 km au large. L’opération a été menée par un patrouilleur de haute mer jeudi dernier, et le navire avec ses sept membres d’équipage a été ramené à la base navale de Dakar samedi, selon un communiqué officiel de la marine relayé sur les réseaux sociaux.

L’équipage varié du navire comprend un citoyen sénégalais, un Vénézuélien, et cinq ressortissants de la Guinée-Bissau, a confirmé une source de la marine lors d’un entretien téléphonique avec l’AFP.

La marine n’a pas fourni de détails supplémentaires sur la façon dont l’opération s’est déroulée ni sur la provenance exacte de la drogue. Cependant, elle a souligné que la valeur minimale de la cargaison de cocaïne saisie était estimée à 126 milliards de francs CFA.

Cette récente saisie intervient à peine vingt jours après une opération similaire où près de six tonnes de cocaïne ont été découvertes à bord d’un autre navire intercepté au large du Sénégal. Dans cette affaire, l’équipage comprenait dix personnes, dont un ressortissant sénégalais.

La région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est de plus en plus affectée par le trafic de drogue, autrefois considérée principalement comme une zone de transit. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), cette région connaît désormais une augmentation de la consommation locale de drogue en plus d’être une route majeure pour le transport de stupéfiants de l’Amérique latine vers l’Europe.

En janvier de cette année, la marine sénégalaise avait déjà saisi plus de 800 kg de cocaïne sur un autre navire au large de Dakar, illustrant la persistance du problème dans cette partie du monde. Les autorités sénégalaises continuent de renforcer leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue en intensifiant les opérations de surveillance maritime et en collaborant avec d’autres pays de la région pour contrer ce fléau croissant.

Ligue 1 : Coup d’arrêt pour le Jaraaf tenu en échec par l’AS Pikine (0-0)

Deuxième du championnat de Ligue 1, le Jaraaf de Dakar s’est contenté d’un match nul et vierge ce samedi en marge de la réception de l’AS Pikine au stade Iba Mar Diop.

C’est au courage que l’AS Pikine a arraché le point du nul face à une équipe de Jaraaf sur une très belle dynamique depuis deux journées. Impressionnant face à Génération Foot (3-0) et renversant lors du clasico le weekend dernier contre le Casa Sports (1-2), le club de la médina n’a pas été capable de faire la différence face aux hommes de Joseph Senghor dans ce match comptant pour la 8e journée de Ligue 1.

Malgré quelques occasions de but, les verts et blancs se sont heurtés à une très bonne défense mais surtout à un gardien Pikinois qui a misé sur son expérience pour calmer le jeu à chaque fois que la pression était trop forte devant ses buts. Malgré les huit minutes de temps additionnel accordé par l’arbitre, Jaraaf ne réussira pas à marquer. L’AS Pikine s’en sort ainsi bien avec ce point du nul obtenu sans ses supporters privés de déplacement. De son côté Jaraaf (2e) perd l’occasion de prendre provisoirement les rênes du championnat devant Teungeuth FC.

Wiwsport

Ligue 2 : Oslo FA bat Ndiambour et reprend les rênes du championnat, Wallydaan renverse l’AS Douanes

Oslo FA a repris la première place du championnat après sa courte mais précieuse victoire 1-0 devant Ndiambour alors que Wallydaan a renversé le cours de la rencontre face aux gabelous..

Oslo FA a effectué un très bon résultat en cette 8e journée de Ligue 2. Le club académicien a battu un adversaire direct pour s’accaparer du fauteuil de leader devant NGB qui joue ce dimanche.

L’unique but du match a été marqué sur penalty par Ousmane Diassi qui permet à Oslo de s’imposer devant Ndiambour (1-0) au stade municipal des parcelles assainies.

Au stade Maniang Soumaré de Thiès, on a assisté à une rencontre renversante. Mené pendant de longues minutes, Wallydaan va marquer deux buts coup sur coups grâce à ses remplaçants pour changer complètement la rencontre. Serigne Touré et Elvis Joseph Niouky on permis à Wallydaan de s’imposer (2-1) dans les ultimes minutes du match.

Notons que les rencontres entre DUC v Demba Diop FC et Ajel Rufisque v RS Yoff se sont soldées sur des scores nuls. Un but partout pour entre le club estudiantin et Demba Diop FC et 0-0 entre Ajel et RS Yoff.

SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Présidentielle 2024: les populations de Matam invitées à  »ne pas céder à la passion »

Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt a appelé, samedi, les populations à  »ne pas céder à la passion » dans ce contexte préélectoral et à faire leur choix  »dans le sens de la responsabilité », le 25 février.

L’autorité administrative s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle dédiée à feu Thierno Madiakhaté Kâ, à Agnam Ouro Ciré, dans la commune des Agnam.

 »Cette rencontre religieuse est une occasion pour nous de délivrer un message qui doit être conforme au contexte actuel. On est à la veille d’une élection extrêmement importante. Ce sont des moments de passion, c’est dans ce sens que nous invitons les populations de Matam à ne pas céder à la passion », a-t-il dit.

Il était accompagné du Préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye et du Sous-préfet de l’arrondissement des Agnam Mamadou Bâ, en présence du maire Mouhamadou Ngom.

Mouhamadou Moctar Watt a également appelé les populations  »à faire leur choix dans le sens de la responsabilité et veiller à ce qu’il y ait la stabilité au niveau de la région ».

Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février pour élire le président de la République.

Italie :  Le Gouvernement de l’extrême droite a besoin 452 000 migrants…

Les Africains, notamment notamment les Subsahariens, ne devraient plus mourir dans la Méditerranée en tentant de rallier Lampedusa…. Le gouvernement de Giorgia Meloni a révélé la recette miracle.  Il a décidé de faire entrer 452 000 travailleurs étrangers d’ici 2025 en Italie.

Coup de théâtre ! Fin des drames humains, pourrait-on dire si cette initiative de faire débarquer légalement dans la Botte de l’Europe des milliers de migrants est mise en œuvre.

Élus sur la promesse de combattre l’immigration, Giorgia Meloni et son gouvernement ont fait un revirement migratoire, annonçant la rentrée de 452 000 travailleurs étrangers d’ici 2025 en Italie.

Pourtant, rapporte francetvinfo.fr, la Patronne de l’extrême droite italienne promettait, à chaque meeting, de bloquer l’immigration. Mais, le vieillissement de la population italienne a lourdement pesé sur la balance.

Un an après son élection, son gouvernement autorise pourtant ces quotas d’immigration légale, les plus importants depuis douze ans.

L’idée  est d’accueillir les migrants sur trois ans, avait été lancée en septembre dernier par le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.

Ainsi, 452 mille migrants pourront débarquer en Italie de manière tout à fait légale, dans le cadre du décret Flussi, rapporte l’Agence de presse italienne Nova.

Les secteurs concernés sont l’agriculture, la restauration et la pêche notamment. Des corps de métier en tension qui ne trouvent plus de main-d’œuvre à cause du vieillissement de la population italienne.

Senego

Union européenne: une législation pour protéger les journalistes et les médias

Le Parlement européen, la Commission et les vingt-sept États membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord, ce vendredi 15 décembre, après des mois de tractations pour une législation qui protège les médias et les journalistes. Devant la multiplication des atteintes à la liberté de la presse y compris en Europe, l’Union européenne met en place des garde-fous destinés à sauvegarder la liberté des médias, le pluralisme et l’indépendance éditoriale.

Les tractations entre le Parlement et les vingt-sept capitales auront été rudes jusqu’à la fin car plusieurs État membres de l’Union européenne (UE) – dont la France et l’Italie – voulaient des exceptions au nom de leur droit à sauvegarder leur sécurité nationale. Selon les négociateurs du Parlement, une des grandes qualités de ce règlement européen est de repousser ce qui permettrait aux États de justifier l’espionnage des journalistes et des médias.

« Crimes graves »

Pour Sabine Verheyen, députée européenne, « il est important de voir que les États membres ont le devoir de protéger leur sécurité nationale, mais cela ne doit pas être au centre de leurs actions contre les journalistes, seulement si c’est vraiment nécessaire. Nous avons mis en place des obstacles et des charges énormes pour les États membres avant qu’ils puissent le faire. Non seulement cela nécessite la décision préalable d’un juge, mais il doit s’agir de crimes graves et non d’un fourre-tout pour ce qu’ils voudraient appeler « sécurité nationale ». »

Règles pour les médias publics

Outre la limitation de la surveillance par les autorités comme l’interdiction des logiciels espions, le règlement prévoit aussi des règles pour les médias publics, leur financement et la nomination de leurs dirigeants afin d’éviter une interférence politique voire une mainmise comme en Hongrie. Ce règlement prévoit aussi la protection des sources, la transparence sur les propriétaires des médias.

Rfi

Golfe : Le prince héritier Cheikh Mechaal désigné nouvel émir du Koweït

Le prince héritier du Koweït, Cheikh Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, âgé de 83 ans, a été désigné nouvel émir du pays le samedi suivant le décès de son prédécesseur, Cheikh Nawaf, comme annoncé par la télévision d’État.

L’émir du Koweït, Cheikh Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, est décédé samedi à l’âge de 86 ans, selon un communiqué du Palais. Son mandat de trois ans a été marqué par des tensions politiques récurrentes à la tête de ce pays du Golfe, riche en pétrole. « Nous sommes profondément attristés par le décès de Cheikh Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, émir de l’État du Koweït », a rapporté un communiqué diffusé par la télévision d’État koweïtienne, interrompant ses programmes pour diffuser des versets du Coran.

En novembre, Cheikh Nawaf avait été hospitalisé en raison d’une urgence de santé, selon l’agence de presse officielle KUNA, sans détails précis sur sa maladie. Étant donné son âge, sa santé avait souvent été une préoccupation pendant son mandat. Son état était alors considéré comme stable. Le Koweït, riche État pétrolier du Golfe, traverse depuis plusieurs années une crise profonde opposant les pouvoirs exécutif et législatif, compromettant les espoirs de réformes. Le prince héritier actuel, Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, demi-frère de l’émir, a 83 ans. La question actuelle est de savoir si la famille royale optera pour un dirigeant plus jeune.

Le décès de Cheikh Nawaf et l’âge avancé de son successeur suscitent des incertitudes dans un pays marqué par des divisions internes au sein de la famille Al-Sabah, certains membres accusant d’autres de corruption ou de conspiration. La Constitution koweïtienne stipule que le souverain doit être un descendant du fondateur de la nation, Moubarak Al-Sabah. Cependant, une tradition d’alternance entre les branches familiales des Salem et des Jaber a longtemps prévalu. L’ancien émir, Cheikh Sabah, de la branche des Jaber, avait rompu avec cette tradition en nommant comme prince héritier Cheikh Nawaf, un autre Jaber, écartant ainsi la branche des Salem.

Le Koweït, pays conservateur où les postes de souveraineté sont concentrés au sein de la famille Al-Sabah, abrite pourtant le Parlement le plus actif et le plus puissant du Golfe. Malgré ses réserves pétrolières considérables, le Koweït, confronté à une instabilité politique, peine à progresser dans les réformes et le développement des infrastructures, à l’instar de ses voisins plus politiquement verrouillés, notamment le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Le conflit récurrent entre l’exécutif et les parlementaires a engendré une succession de changements de gouvernement et la dissolution du Parlement à de multiples reprises ces dernières années.

Senenews

Chirurgie esthétique en Tunisie : Nouvelle tendance chez les stars sénégalaises

Depuis le début de l’année 2023, on assiste de plus en plus souvent à un phénomène qui attire l’attention : un nombre croissant de stars sénégalaises se rendent en Tunisie pour subir des opérations de chirurgie esthétique.
Parmi les personnalités concernées, nous retrouvons des noms bien connus tels que Aicha Koné, Dieyna Baldé, Big Mama, Halima Gadji, entre autres. 
Bien que certaines de ces transformations soient documentées, d’autres restent encore sujettes à des spéculations. Certaines même nient tout simplement être passées sous le bistouri.
C’est le cas de Fatel Sow, épouse de Ngaaka Blindé. Aicha Konéet Big Mama ont subi une réduction mammaire, tandis que Halima Gadji a opté pour une liposuccion et une abdominoplastie. 
Il est important de noter que les choix de subir une chirurgie esthétique sont des décisions personnelles et intimes. Certaines peuvent vouloir retrouver une confiance en elles, améliorer leur estime de soi, comme pour le cas de Halima Gadji. 
Dans certains cas, des problèmes de santé peuvent également justifier ces interventions. C’est la raison donnée par Aicha Koné. 
Quant à Fatel Sow, elle explique avoir été en Tunisie juste pour faire la publicité de la clinique qui fait ses opérations. Par contre, pour le cas de Dieyna Baldé, des questions se posent jusqu’à aujourd’hui car beaucoup se demandent ce qui pourrait bien la motiver à faire une chirurgie esthétique. Elle ne s’est pas épanchée sur le sujet au niveau sur ses réseaux sociaux et n’a pas donné d’explications sur le type de chirurgie effectué. 
Néanmoins, lorsqu’une personnalité publique décide de subir une opération de chirurgie esthétique, cela peut influencer ses fans et les inciter à envisager des modifications similaires. Il est essentiel que les stars sénégalaises prennent en compte l’impact de leurs actions sur leurs admirateurs et adressent un message responsable.
D’autant plus que les revers de ces chirurgies ne sont pas toujours mis en avant par les concernés, comme par exemple les douleurs causées et le temps de guérison. D’ailleurs certains de leurs fans leur ont demandé d’avoir une communication plus franche sur le sujet.

Seneweb

Mairie de Dakar : Barthélémy Dias assène ses vérités à Macky Sall

En conférence de presse ce vendredi, Barthelemy Dias vilipende l’Etat du Sénégal concernant le budget de la mairie de Dakar. Ainsi, le budget passe de 3,1 milliards à 55,3 millions de francs CFA dû à la taxe de contribution économique locale sur la valeur ajoutée.

Pour 2023 renseigne le maire, l’État du Sénégal a décidé que la contribution économique locale de valeur ajoutée (CEL VA) qui sera remise à la mairie de Dakar sera de 56 millions de francs CFA. Il rappelle qu’en 2022, la ville avait reçu 3,421 milliards. Barthelemy Dias considère que c’est inconcevable que l’Etat du Sénégal décide de priver la ville de Dakar de son budget.

Pour lui, « ce n’est plus une volonté de vouloir asphyxier Dakar. Ça devient un sabotage. En 2019, la mairie avait 4 milliards. En 2020, la ville a reçu deux milliards avant de tirer la sonnette d’alarme. En 2021, ils ont essayé de se rectifier en mettant 3 milliards et aujourd’hui, on passe à une dégringolade« , dénonce Barthélemy Dias.

Le maire ajoute : « Je ne quémande pas, mais cette somme ne correspond pas à ce que la mairie doit recevoir, surtout en comparaison avec les dernières années« .

Senego

Ce grand événement religieux coïncidant avec la présidentielle, S. Mountakha prend une décision inédite

Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le magal de Darou Mouhty, événement religieux majeur, et l’élection présidentielle vont coïncider. Prévus initialement pour le 25 février 2024, cette coïncidence pose un défi sans précédent, nécessitant une réorganisation importante.

Les autorités religieuses de Darou Mouhty, confrontées à cette situation inédite, ont dû prendre une décision urgente. La journée électorale, marquée par l’interdiction du transport en commun entre les départements, risque d’affecter significativement la participation au Magal et au vote. Une préoccupation particulière est portée sur l’accessibilité des citoyens aux urnes.

Face à ces enjeux, le Khalife de Darou Mouhty a mandaté Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, son porte-parole, pour consulter le Khalife Général des Mourides. Après une évaluation approfondie des implications de la tenue simultanée des deux événements, une décision historique a été prise : avancer le magal d’une semaine. Cette modification permettra de célébrer le magal le dimanche 18 février 2024, assurant ainsi la participation des fidèles et la fluidité du processus électoral.

Cette décision du Khalife témoigne d’une interaction respectueuse et pragmatique entre les sphères religieuse et civile.

Senego

Real Betis / Equipe Nationale : Le retour de blessure de Youssouf Sabaly se précise

Ecarté des terrains depuis septembre après avoir notamment rechuté en novembre, Youssouf Sabaly se rapproche du retour.

Youssouf Sabaly doit trouver le temps long. Très souvent plombé par des blessures, il avait rechuté en novembre dernier lors d’un entraînement avec son club, victime d’une entorse de grade 2 du ligament latéral interne du genou droit. S’il ne devrait pas rejouer avant la fin de l’année 2023, le latéral droit du Real Betis a néanmoins pu avancer dans son processus de retour.

Sabaly va-t-il rejouer avec le Betis avant la CAN ?

En conférence de presse ce samedi, l’entraîneur du club andalou, Manuel Pellegrini, a confirmé que Sabaly a commencé à retoucher le ballon. Son apparition au sein des séances collectives devrait intervenir sous peu d’ailleurs. « Il devrait être en conditions sur les premiers jours du mois de janvier. Il a commencé à retoucher le ballon et on espère le récupérer après les fêtes de Noel ».

Son retour à la compétition approche, même s’il faudra voir si l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux pourra participer à une rencontre avec le Real Betis avant de rejoindre le rassemblement des Lions pour la CAN. Sabaly devrait être opérationnel avec les Verdiblancos pour le déplacement sur la pelouse du Celta Vigo le 3 janvier. Reste à voir s’il serait déjà dans La Tanière à cette date.

Wiwisport

SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : les listes provisoires de 55 joueurs des équipes qualifiées soumises à la CAF

La Confédération africaine de football (CAF) a reçu, jeudi, les listes provisoires de 55 joueurs des 24 nations qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir de janvier 2024 en Côte d’Ivoire, a annoncé l’instance en charge du football africain, dans un communiqué publié, vendredi.

Les équipes qualifiées à la prochaine CAN avaient jusqu’au 14 décembre pour soumettre une liste provisoire de 55 joueurs, en attendant la date limite d’envoie des listes définitives fixée au 3 janvier 2024.

Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions.

Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match du tournoi. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation’’.

L’instance dirigeante du sport africain informe qu’en ‘’cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match de l’équipe, le joueur blessé pourra être remplacé, sur présentation du certificat médical et après validation par la Commission médicale de la CAF’’.

La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.

Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, le Guinée et la Gambie.

Les Lionnes du Sénégal joueront leur premier match contre Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h.

APS

SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Thiès: divers acteurs lancent un appel pour une élection présidentielle apaisée

Des acteurs politiques, des hommes de médias, des religieux et des membres de la société civile ont uni leurs voix lors d’un panel, vendredi à Thiès, pour appeler à une élection présidentielle apaisée le 25 février 2024, a constaté l’APS.

Ils s’étaient retrouvés dans un hôtel de la capitale du rail, au deuxième jour des “ 72 heures de la presse locale“, une série d’activités initiées par l’Association de la presse locale de Thiès (APL), et lancées jeudi par le gouverneur Mamadou Oumar Baldé.

Lors d’un panel sur le thème : “La presse face aux défis de la présidentielle », des représentants de partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition, comme l’APR, le Rewmi, le PDS, Jammi Rewmi, la Plateforme pour le développement local Njerinu askan-wi, dont le responsable est aussi candidat à la présidentielle, entre autres, ont insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver la stabilité du pays.

Ils ont aussi diagnostiqué les causes de violences en période d’élection, en insistant sur le rôle de la presse.

Décrivant la délicatesse du contexte dans lequel doit se tenir le scrutin présidentiel, Maodo Malick Mbaye, un responsable de l’APR qui a préféré intervenir en tant que médiateur, a fait part de ses craintes.

 »J’ai peur et je sais pourquoi j’ai peur », a-t-il dit, faisant remarquer que jamais une élection présidentielle sénégalaise n’a été organisée auparavant avec “autant de floraison de médias et de réseaux sociaux ».

Ces échéances électorales se tiendront dans un climat où “on ne se parle plus, on se crache dessus, on ne communique plus, on s’invective“, avec à la clef, un  »appel à la haine », qui commence à se faire entendre, a-t-il poursuivi.

Les participants ont aussi pris en compte, dans leur analyse situationnelle la perspective d’exploitation du gaz et du pétrole, à un moment où le Sénégal est entouré d’une “ceinture de feu“.

Autant d’ingrédients qui fondent Maodo Malick Mbaye, journaliste de formation, à croire que l’on s’achemine vers une “élection à haut risque“ et à prôner “la censure et l’autocensure“.

Le modérateur de la rencontre, Abdoul Aziz Diop du Forum civil a évoqué avec  »nostalgie » ce Sénégal où la rivalité politique était policée, où les candidats se donnaient des sobriquets “sans animosité“. “C’est ce Sénégal-là dont nous sommes nostalgiques », a-t-il dit.

“L’exception sénégalaise, c’est aussi, a-t-il poursuivi, ce dialogue interreligieux, inter-confrérique, interethnique », où le premier président sénégalais d’obédience chrétienne, à la tête du pays pendant vingt ans, avait parmi “ses principaux soutiens“, des chefs religieux musulmans.

Un objectif qu’avait, d’emblée, campé Pierre Pouye, président du comité d’organisation des “72 heures de la presse locale“.

 »Nous voulons lancer un appel (à la paix) à partir de Thiès, pour que cela fasse tâche d’huile à travers le pays“, a-t-il dit, avant de rappeler : “nous sommes d’abord des citoyens avant d’être des journalistes“. Il n’a pas manqué d’évoquer à quel point les journalistes, à l’instar de toutes les couches de la population ont été affectés par les évènements politiques que le pays a connus ces dernières années et qu’ils ne souhaitent plus revivre.

Pouye a souligné la “grande responsabilité“ de la presse dans la stabilité du pays, tout comme celle des autres entités de la société, qui doivent chacune jouer sa partition pour préserver le pays de tout chaos.

Pour lui, cette  »alerte » était destinée à faire prendre conscience à tous les acteurs que le Sénégal survivra à la présidentielle du 25 février 2024.

Mor Talla Ndiéguène, qui était venu représenter son père Serigne Mounirou Ndiéguène le khalife de Keur Mame Elhadji, a relevé que la prochaine présidentielle, partie pour être “la plus disputée“ de l’histoire du pays, sera un scrutin dans lequel “la clarté du discours sera déterminante“.

Les pratiques politiques anciennes de promesses et de manipulation sont démodées, a-t-il laissé entendre, car au-delà du Sénégal, “le monde s’est réveillé (suite à) un bouleversement cosmique et cosmologique“.

Vu leur position d’interface entre les candidats et les électeurs et leur rôle dans le façonnement de l’opinion, les journalistes ont été surtout invités à la responsabilité, à la sélection dans la distribution de la parole publique, au respect de l’éthique et de la déontologie.

Certains participants ont recommandé aux hommes de média de se spécialiser davantage, pour mieux maîtriser les sujets qu’ils sont appelés à traiter, et donner ainsi de la plus-value à leurs productions.

Le journaliste Cheikh Diop de la RTS (télévision nationale) a, pour sa part, tenu à relativiser la supposée menace qui planerait sur le pays lors de la prochaine présidentielle, rappelant que le Sénégal est une vieille démocratie où les gens votent depuis le 19-ème siècle. Il a appelé la presse à ne pas accepter d’être  »mis dans le carcan » consistant à penser que la présidentielle de 2024 sera la plus violente de toutes.

Convoquant l’histoire, il a noté que le Bloc démocratique sénégalais (BDS) de Senghor et la SFIO de Lamine Guèye s’étaient livré une bataille sanglante, faisant des morts dans le cadre d’une élection, avant l’indépendance. L’élection de 1988 avait aussi donné lieu à des violences, a-t-il rappelé.

Par contre, les scrutins de 2000, 2012, 2019, pour lesquels des “scénarios catastrophes“ avaient été prédits, s’étaient déroulés sans heurts, les électeurs sénégalais ayant démontré leur maturité.

Il a souligné parmi les maux à mettre en exergue pour avoir une  »presse de qualité », la  »précarité » des hommes  de média, mais aussi la  »prolifération d’écoles de journalisme » dont le choix des formateurs laisse à désirer.

Cheikh Diop a invité les journalistes à  »faire de la recherche pour se cultiver », estimant que même sans spécialisation, des supports existent sur Internet pour permettre au journaliste de se faire un background et avoir la  »posture » attendue de lui.

Pour Abdoul Aziz Diop du Forum civil, cet  »appel de Thiès » qui tenait lieu de  »pacte verbal de non-violence », n’était qu’un premier pas que les autres régions du pays sont invitées à emboîter, pour contribuer à une élection apaisée.

APS

Présidentielle 2024 : Le plan de retour de Karim

Karim Wade, candidat du PDS, sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer.

Le PDS prépare activement le retour de Karim Wade. Wade-fils sera bien à Dakar, seule la date exacte du retour est méconnue. Pour tout le reste, rapportent des sources du journal Le Quotidien, les partisans de Karim Wade et militants du Pds sont suffisamment outillés pour accueillir leur candidat. Les véhicules et la logistique de campagne sont prêts, ainsi que le programme de campagne. Karim Wade ne se retrouvera pas dans l’impréparation.

En effetle candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer. Certains de ses proches assurent que la date a même déjà été retenue, mais qu’elle ne sera pas annoncée à l’avance, pour maintenir le suspense.

Mais pour tout le reste, à savoir la logistique, le comité d’accueil et le programme de son arrivée, tout a déjà été ficelé. Ceux de ses proches, qui ont accepté de s’adresser au journal Le Quotidien, ont exigé que leur anonymat soit préservé, au risque pour eux «d’être exclus du cercle des proches».

Ils assurent ainsi que la toute première chose que fera Karim Wade, à son arrivée au Sénégal, sera de prendre l’Autoroute Ila Touba, pour se rendre dans la capitale de la Mouridiya. Le fils du Président Wade va aller faire son ziar auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il sera accompagné de ses compagnons de voyage, ainsi que de la délégation qui sera venue l’accueillir.

Bien qu’il sera difficile, au vu des circonstances, de rééditer l’exploit du retour de Abdoulaye Wade en 2000, le Pds compte néanmoins sur une sortie massive de ses partisans et du public pour participer à l’accueil.

Pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement, et d’essuyer des tirs de lacrymogènes, comme tant d’autres candidats, la délégation va voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées, pour se retrouver devant la résidence du khalife et accompagner leur champion dans son ziar. Il s’agit, en effet, de démontrer également que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini par faire de Touba son bastion électoral.

APS

L’émir du Koweït Cheikh Nawaf est mort à l’âge de 86 ans

L’émir du Koweït, Cheikh Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, est décédé samedi à l’âge de 86 ans, a annoncé le Palais, après un mandat de trois ans marqué par des conflits politiques à répétition à la tête de ce pays du Golfe riche en pétrole.
« Avec une grande tristesse, nous pleurons la mort de Cheikh Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, émir de l’Etat du Koweït », selon un communiqué diffusé par la télévision d’Etat koweïtienne, qui avait auparavant interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran.
En novembre, cheikh Nawaf avait été admis à l’hôpital « en raison d’un problème de santé urgent », selon l’agence de presse officielle KUNA, qui n’a pas donné de détails sur sa maladie.
Il a ensuite été déclaré dans un état stable. Compte tenu de son âge, sa santé a souvent été une préoccupation pendant son mandat.
Cheikh Nawaf a été nommé prince héritier en 2006 par son demi-frère, Cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, et a pris la relève en tant qu’émir à sa mort de ce dernier en septembre 2020.
Riche Etat pétrolier du Golfe, le Koweït est plongé depuis plusieurs années dans une profonde crise entre les pouvoirs exécutif et législatif, qui sape les espoirs de réformes.
L’actuel prince héritier, Mechaal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, demi-frère de l’émir, est âgé de 83 ans, et la question qui se pose désormais est de savoir si la famille princière va choisir un dirigeant plus jeune.
La disparition de cheikh Nawaf et l’âge avancé de son successeur augmentent les incertitudes dans un pays secoué par les divisions au sein même de la famille des Al-Sabah, dont certains membres accusent d’autres de corruption ou de conspiration.
La Constitution du Koweït énonce que le souverain doit être un descendant du fondateur de la nation, Moubarak Al-Sabah. Mais une tradition d’alternance entre les branches familiales des Salem et des Jaber a longtemps été observée.
L’ancien émir, cheikh Sabah, de la branche des Jaber, a mis fin à cette tradition en nommant comme prince héritier cheikh Nawaf, un autre Jaber, mettant ainsi à l’écart la branche des Salem.
– Bras de fer entre exécutif et législatif –
Le Koweït, pays conservateur où les postes de souveraineté sont concentrés entre les mains de la famille Al-Sabah, abrite néanmoins le Parlement le plus actif et le plus puissant du Golfe.
Doté de réserves en pétrole parmi les plus importantes au monde, le Koweït est un Etat extrêmement riche où l’instabilité a ralenti les réformes et le développement des infrastructures, comme celles à l’oeuvre chez ses voisins, bien plus verrouillés politiquement, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en tête.
Le bras de fer permanent entre l’exécutif et les parlementaires a abouti à une valse de gouvernements et à la dissolution de l’Assemblée à de nombreuses reprises ces dix dernières années.
Début avril, la petite monarchie a formé son septième gouvernement en trois ans. Mais, quelques jours plus tard, l’émir du Koweït a dissous le Parlement et convoqué de nouvelles législatives.
L’émir Nawaf al-Ahmad Al-Sabah est resté habituellement en retrait de la vie politique au profit du prince héritier, Cheikh Mechaal.
Les 4,5 millions d’habitants de ce petit pays se plaignent régulièrement de la détérioration des infrastructures et des services publics dans le pays, l’un des principaux exportateurs de pétrole au monde et qui détient près de 7% des réserves mondiales de pétrole.

APS

Youcef Atal jugé lundi pour provocation à la haine

Youcef Atal, joueur de l’OGC Nice, est convoqué lundi devant les juges pour provocation à la haine pour avoir partagé une vidéo appelant à un « jour noir » pour les juifs, après l’attaque sanglante du Hamas et le début des bombardements d’Israël sur Gaza.
Son nom a déjà résonné vendredi dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Nice, où son ancien entraîneur Christophe Galtier était jugé pour harcèlement et discriminations, principalement contre les musulmans de l’équipe.
Mais lundi, à partir de 13h30, le défenseur international algérien de 27 ans ne sera plus témoin mais prévenu. Côté parties civiles, la Licra (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et l’Observatoire juif de France.
Quelques jours après l’attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre et le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, et alors qu’il était en Algérie avec l’équipe nationale des « Fennecs », Youcef Atal avait partagé à ses 3,2 millions d’abonnés sur Instagram la vidéo à deux visages d’un prédicateur, Mahmoud Al Hasanat.
Dans les premiers extraits, que l’AFP a pu visionner, le prédicateur, ému aux larmes, évoque le sort des enfants de Gaza. Puis, dans un dernier extrait, il appelle Dieu à envoyer « un jour noir sur les juifs » et à « accompagner la main » des habitants de Gaza s’ils « jettent la pierre », selon le parquet.
Plusieurs responsables politiques avaient aussitôt dénoncé cette publication et le joueur l’avait rapidement supprimée en présentant des excuses. Mais, saisi par le préfet et le maire de Nice, le procureur de la République, Damien Martinelli, avait ouvert une enquête préliminaire le 16 octobre.
Au départ, elle visait aussi le chef d’apologie du terrorisme. Après examen de la vidéo et à l’issue d’une audition du joueur, placé en garde à vue les 23 et 24 novembre, la justice n’avait finalement retenu que la provocation à la haine à raison de la religion.
Depuis Atal est sous contrôle judiciaire, avec une caution de 80.000 euros et une interdiction de quitter le territoire national, sauf pour des motifs liés à son activité de footballeur professionnel.

– Transfert en Turquie ? –
Mais cette activité est pour l’instant réduite. Dès le début du scandale, « compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité », Nice a en effet suspendu son joueur « jusqu’à nouvel ordre » .
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel avait ensuite formalisé la sanction en infligeant à Atal sept matches de suspension, qui s’achèveront après la réception de Lens mercredi lors de la 17e journée de Ligue 1.
Théoriquement, Atal pourrait donc retrouver le maillot niçois le 6 janvier pour le match de Coupe de France contre Auxerre.
Son entraîneur Francesco Farioli a laissé entendre en conférence de presse que c’était possible, mais le club semble vouloir profiter du mercato d’hiver pour se débarrasser de cette nouvelle épine dans le pied. Des clubs turcs seraient intéressés.
Atal garde en effet du crédit hors de France: il était titulaire avec l’équipe d’Algérie en octobre et encore pour les deux matches de qualification au Mondial disputés en novembre.
Plusieurs de ses coéquipiers en sélection lui ont d’ailleurs apporté leur soutien, rappelant ses excuses et assurant qu’il n’avait pas regardé la vidéo jusqu’à la fin avant de la répercuter.
Originaire de la région de Tizi-Ouzou, en Kabylie (Algérie), Youcef Atal a joué dans plusieurs clubs d’Alger avant de partir en 2017, à 21 ans, pour Courtrai (Belgique), puis de s’installer à Nice à l’été 2018.
Défenseur latéral droit rapide et offensif, il est un élément important de l’équipe de Nice, malgré des blessures récurrentes qui l’ont empêché de se montrer régulier au plus haut niveau.
Lors de l’enquête sur les soupçons de discrimination de Galtier contre les musulmans pendant la saison 2021/2022, il a rapporté comme d’autres joueurs quelques bruits de couloirs, tout en estimant ne pas avoir été privé de temps de jeu en raison de sa religion.

APS

Présidentielle 2024 : Importante annonce pour ces 8 candidats déclarés

Selon Les Échos, huit candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été retenus pour participer à un « Grand oral » prévu au King Fahd Palace le samedi prochain.

La liste des candidats sélectionnés comprend Aminata Touré (Mimi 2024), Mame Boye Diao (Sénégal nouveau), Cheikh Bamba Dièye (Fsd/Bj), Amadou Ba (Bby), Mamadou Lamine Diallo (Tekki), Aida Mbodj (And Saxal Sénégal), Déthié Fall (Prp) et Aliou Dia (Pur), rapporte le journal.

Bien que le journal ne précise pas quels candidats ont confirmé leur participation, il souligne que chacun d’entre eux aura 15 minutes pour exposer son programme devant la presse nationale et internationale. Ensuite, ils répondront aux questions des journalistes pendant une période de 15 minutes.

La modératrice désignée pour l’événement est Diatou Cissé Coulibaly, ancienne Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Les auditions débuteront à 9 heures et se termineront à 13 heures, selon la source.

Senenews

Côte d’Ivoire: la justice suspend «in extremis» le congrès du parti d’opposition PDCI

En Côte d’Ivoire, alors que le congrès du PDCI devait se dérouler samedi 16 décembre, sa tenue a été suspendue in extremis par une ordonnance en référé du tribunal de Grande instance d’Abidjan (TGI). Le parti espérait désigner le successeur de l’ex-président Henri Konan Bédié décédé le 1er aout, et qui a dirigé le parti pendant près de 30 ans.

Selon cette décision que RFI a pu consulter, deux militants du PDCI ont déposé un recours en justice contre la tenue de ce congrès extraordinaire du parti d’opposition. Ces militants font état de plusieurs griefs contre l’organisation du congrès. Il devait permettre de choisir un nouveau président au Parti pour succéder à Henri Konan Bédié.

Tractations

Après tractations, le congrès devait dégager un consensus entre les deux principaux choix de leader : le financier Tidjiane Thiam et le maire de Cocody Jean-Marc Yacé.

Les militants à l’origine du recours en justice jugent son organisation opaque et estiment surtout que le secrétaire exécutif du parti et député Maurice Kakou Guikahué a été injustement écarté de la course à la présidence du PDCI alors qu’il remplissait les critères de candidature.

Confusion

Le TGI d’Abidjan a jugé le recours recevable, estimant que « les irrégularités dénoncées » risquent de « compromettre l’élection du nouveau président du PDCI » voire « d’engendrer des troubles à l’ordre public », cette requête et prononce la suspension du congrès et son report.

La confusion régnait samedi matin à l’aube chez les cadres du PDCI : beaucoup n’étaient pas au courant de cette ordonnance en référé du tribunal de Grande instance d’Abidjan, prise vendredi soir.

Rfi

Can Côte d’Ivoire 2023 : Un attaquant camerounais déclare forfait

À 29 jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, les Lions indomptables du Cameroun subissent un coup dur. En effet, leur attaquant Bryan Mbeumo (24 ans), qui avait été touché à une cheville, a finalement été déclaré forfait pour la CAN. Le joueur de Brentford, opéré de la cheville, sera absent pendant trois mois. C’est vrai un coup dur pour Rigobert Song et son staff technique qui comptaient  beaucoup sur l’attaquant gaucher, auteur de 3 buts en 7 sélections, pour briller en terre ivoirienne. Pour rappel, le Cameroun qui dans le groupe C avec le Sénégal, la Guinée et la Gambie, rencontrera les Lions lors de la 2ème journée. 

CAN 2023 : La CAF confirme les listes à 27 mais apporte des précisions

Ce vendredi, la CAF a officiellement donné l’option aux sélections participantes à la CAN 2023 de convoquer 27 joueurs, mais avec certaines indications.

Aliou Cissé et les autres sélectionneurs ont officiellement obtenu gain de cause. En vue de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, la Confédération Africaine de Football a autorisé une sélection jusqu’à 27 joueurs pour les 24 nations qui prendront part à la compétition. Une présélection de 55 joueurs doit être envoyée à l’instance au plus tard le 14 décembre, soit jeudi dernier. Ce qui a déjà été fait par Aliou Cissé, notamment.

« Conformément au règlement du tournoi, chaque association membre qualifiée pour la phase finale doit soumettre une liste provisoire de 55 joueurs maximum au plus tard le 14 décembre 2023. Dans le même ordre d’idées, le comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies de la CAF a annoncé que les équipes finales du tournoi final comprendront 27 joueurs, sur les 23 initiaux des événements précédents », lit-on.

Limite 23 joueurs sur la feuille de match

La CAF avait déjà adopté un élargissement similaire pour la dernière CAN, face aux risques de contaminations à la Covid-19 et de quarantaine qui menaçaient de dépeupler les effectifs. Cependant, pour Côte d’Ivoire, les différents sélectionneurs auront le choix entre une liste à 23 ou jusqu’à 27. « L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation », précise la CAF.

Toutefois, il faut noter que pour la sélection qui convoque 27 joueurs, il n’y aura qu’un nombre limite pour les feuilles de match : « seuls 23 joueurs seront disponibles pour la sélection pour chaque match du tournoi », ajoute l’instance faitière du football africain. Ce qui signifie donc qu’avant chaque rencontre, Aliou Cissé, par exemple, devra écarter au maximum quatre joueurs, qui seront envoyés en tribunes. Ce qui n’est pas facile.

Wiwsport

Présidentielle 2024 : revoilà Idrissa Seck

Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. 
A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.

« Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. 
Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ».
Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.

Seneweb

Thiès : 20.040 bouteilles de vinaigre avariées saisis

La brigade recherche de Thiès a procédé à la saisie de 1022 cartons de 20 bouteilles de vinaigre 250ml, soit vingt-mille quatre cent quarante (20440) bouteilles de vinaigre impropre à la consommation au quartier Mbour 2

La brigade de recherches de Thiès a procédé ce 14 décembre 2023 à 18h au quartier Mbour2, à la saisie de vinaigre impropre à la consommation dont certains cartons étaient déjà reconditionnés dans des bouteilles neuves et étiquetées en vue d’être introduites dans le marché local, a-t-on appris de la gendarmerie nationale via X, Twitter.

Cette saisie record de ces produits qui s’apprêtait à être introduite sur le marché local, s’est tenue hier jeudi 14 décembre 2023. Au cours de cette opération, les agents de la brigade ont interpellé un individu et mis la main sur 240 cartons de 10 bouteilles de 01 litre chacune, 200 bouteilles vides de petit modèle, 100 bouteilles vides de 01 litre et 1300 étiquettes neuves.

Présidentielle 2024: L’c du juge de Dakar qui balise la voie à Ousmane Sonko (Documents)

Le tribunal d’instance de Dakar a publié l’ordonnance qui a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral. Le juge Ousmane Racine Thione a fait mieux que régler la question de la radiation. D’après l’analyse qui ressort de ce document, il a démontré qu’Ousmane Sonko n’est plus un contumax. Ainsi, sa condamnation pour corruption de la jeunesse est anéantie.

Cette ordonnance du juge Ousmane Racine Thione balise la voie à Ousmane Sonko, car si l’on analyse bien son contenu, aucune condamnation pénale ne pèse désormais sur le leader du Pastef qui l’empêcherait de candidater en 2024, car son jugement par contumace est anéanti à la suite de son arrestation, conformément à l’article 307 du Code de procédure pénale.

Attendu qu’il ressort de ces considérations que la mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; qu’elle est, par conséquent, irrégulière et encourt l’annulation », a tranché le président du tribunal de Dakar.

Pour Ousmane Racine Thione, il n’ y a pas lieu de dire qu’Ousmane Sonko a été arrêté pour une autre cause que la condamnation par contumace. Mieux, ajoute-t-il, le seul fait qu’il a écrit à l’administration de la justice pour dire qu’il n’acquiesce pas à cette condamnation, anéantit de plein droit le jugement par contumace.

Retour de Karim Wade : la date retenue, une impressionnante cagnotte constituée pour…

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre.
Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.

Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

Senewebs

Taxawu Sénégal : zappé lors de la tournée de Khalifa Sall, un cadre jette l’éponge

Défection dans les rangs de Khalifa Sall. El Hadji Mbayang Diop, coordonnateur communal de Taxawu Sénégal dans la commune de Kamb, situé dans le département de Linguère, annonce sa démission de la plate-forme Taxawu Sénégal. 
Interrogé par Source A, ce dernier reproche au coordonnateur départemental, Aly Coura Diop, de l’avoir zappé lors la tournée « Motali Yéené » de l’ex-maire de Dakar et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 dans le département. 

« Khalifa Sall n’est pas au courant mais…»

« Lors de l’élaboration du calendrier, j’ai alerté le coordonnateur départemental (Aly Coura Diop) pour qu’il puisse rectifier le calendrier mais en vain, fulmine-t-il. Étant donné que pour des raisons professionnelles je n’ai pas pu assister à cette rencontre, ils ont fait un partage à l’hyène. »
Hors de lui, il ajoute : « Il y a une opacité et une gestion clanique de Taxawu qui ne dit pas son nom. Il y a deux ou trois personnes qui sont en haut et qui ne consultent pas les autres. Et pourtant ces personnes qu’ils sont en train de minimiser ont une base plus solide que la leur. »
« Je suis un responsable et j’ai ma base. J’ai fait mordre la poussière à Benno à Ndothi lors des dernières élections locales et législatives. Je ne veux pas être enterré vivant. Ils ont posé un acte politique et je vais répondre politiquement. C’est pourquoi, je vais démissionner », embraie-t-il avant d’annoncer « qu’il reste ouvert à la formation politique qui est porteuse d’espoir et de programme pour (sa) localité ».

Seneweb

Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

La Direction de la protection judiciaire et sociale (DPJS) et ses
partenaires ont procédé, ce vendredi, au lancement du guide opératoire dont le but est
d’accompagner les enfants victimes de violences sexuelles au Sénégal, a appris l’APS.

 ‘’Ce guide opératoire vise à renforcer le système de référencement et à préparer les
enfants à l’autoprotection et à la protection de leurs pairs face aux situations et risques
de violence’’, a déclaré le magistrat, Directeur de la protection judiciaire et sociale
(DPJS) au ministère de la Justice, Amadou Ndiaye.

S’exprimant au cours de l’atelier de lancement, le représentant du ministre de la Justice
a souligné que ‘’le projet, dans ses articulations stratégiques, s’adresse aux acteurs
institutionnels et prévoit de renforcer leurs compétences en vue d’une prise en charge
de qualité des enfants victimes de violences’’.

Ce guide vient  « clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs de la justice,
notamment les magistrats et les éducateurs spécialisés sur l’accompagnement des
enfants victimes de violences sexuelles’’.

‘’Ce document qui s’aligne avec la législation en vigueur, permet de doter les services de
la justice d’un référentiel d’intervention pour accompagner et assurer une continuité au
sein des services pour les enfants victimes de violences (…) », a déclaré Amadou Ndiaye.

Le Directeur a également souligné que ‘’le processus d’élaboration de ce document a été
effectué avec l’implication de tous les acteurs concernés notamment ceux de la justice,
dans un cadre purement participatif’’.

Cela a permis, selon lui, de faire ressortir les bonnes pratiques ainsi que les
manquements dans l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles.

Cette démarche permet aussi de ‘’bonifier les pratiques pour une meilleure prise en
compte des droits et des besoins spécifiques des enfants victimes’’.

Le représentant de l’UNICEF, Emmanuel Michot, s’est réjoui du résultat du travail
effectué dans le cadre de ce projet.

‘’On est content d’avoir ce mode opératoire notamment parce que ça concerne le
secteur de la justice qui est un secteur clé dans la prise en charge des enfants victimes
de violence’’, a-t-il dit.

M. Michot souligne que ce guide permet d’avoir ‘’quelque chose d’intégral avec de
nombreux outils qui vont aider à renforcer la capacité des services pour offrir une prise
en charge adéquate aux besoins des enfants victimes de violence dans le long terme’’.

Selon lui, ‘’il y a dans le cadre de ce projet avec des tranches de formation initiales et
spécialisées au niveau du secteur de la justice mais aussi au niveau des autres
secteurs’’.

La Directrice adjointe des opérations de l’organisation  »Affaires mondiales Canada »,
Claude Landry, par ailleurs, directrice adjointe des opérations s’est réjouie de
‘’l’engagement de l’Etat du Sénégal à matérialiser ses obligations pour un Sénégal digne
de ses enfants en leur offrant précisément un environnement protecteur garantissant
leur épanouissement’’.

‘’A travers ce projet, le Canada réaffirme sa disponibilité à appuyer le gouvernement du
Sénégal et à soutenir les efforts nationaux afin de renforcer son rôle dans la protection
des filles et des garçons contre toute forme de violence et d’abus’’, a soutenu
la conseillère à l’ambassade du Canada au Sénégal.

Felipe Juarès, représentant pays du bureau international des droits des enfants (IBCR)
au Sénégal , a rappelé l’importance de la collaboration avec les différents services
concernés.

Il a remercié particulièrement les bailleurs de fonds, dont l’UNICEF et Affaires mondiales
Canada, pour ‘’leur implication et leur engagement pour la défense de la promotion des
droits de l’enfant’’.

Dakartimes

UTILISATION DE LA CIGARETTE ELECTRONIQUE PAR LES ENFANTS: L’OMS alerte…

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une action urgente est nécessaire pour
encadrer les cigarettes électroniques afin de protéger les enfants et les non-fumeurs et de
réduire au minimum les effets néfastes sur la santé de la population. La cigarette électronique,
en tant que produit de consommation courante, ne s’est pas révélée efficace pour aider les
fumeurs à arrêter de fumer. Au contraire, des données alarmantes prouvent son effet néfaste
sur la santé de la population.
A en croire l’agence onusienne, les cigarettes électroniques ont été autorisées et mises sur le
marché, et bénéficient d’un marketing agressif auprès des jeunes. À l’heure actuelle, 34 pays
interdisent la vente de cigarettes électroniques, 88 pays n’ont pas instauré d’âge minimum
pour l’achat de cigarettes électroniques et 74 pays n’ont pas adopté de réglementation pour
ces produits nocifs.
« Les enfants sont sollicités et piégés dès leur plus jeune âge pour qu’ils utilisent des
cigarettes électroniques et ils risquent de devenir dépendants à la nicotine, estime le
D r  Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Je demande instamment aux
pays de mettre en œuvre des mesures strictes pour dissuader leur population d’utiliser ces
dispositifs afin de protéger leurs citoyens, en particulier les enfants et les jeunes. »

De plus, l’OMS souligne que les cigarettes électroniques contenant de la nicotine créent une
forte dépendance et sont nocives pour la santé. Même si leurs effets à long terme sur la santé
ne sont pas encore totalement connus, il a été établi que les substances toxiques qu’elles
génèrent peuvent provoquer des cancers et augmenter le risque de problèmes cardiaques et
pulmonaires. L’utilisation de cigarettes électroniques peut également affecter le
développement du cerveau et entraîner des troubles de l’apprentissage chez les jeunes. Chez
la femme enceinte, l’exposition à la cigarette électronique peut nuire au développement du
fœtus. Les cigarettes électroniques présentent aussi des risques pour les personnes exposées à
leurs émissions.
« Les cigarettes électroniques ciblent les enfants par le biais des médias sociaux et des
influenceurs, en proposant au moins 16 000 arômes. Certains de ces produits ont recours à
des personnages de dessins animés et affichent un design élégant, qui séduit la jeune
génération. On observe une augmentation alarmante de l’utilisation de la cigarette
électronique chez les enfants et les jeunes, avec des chiffres supérieurs à ceux des adultes
dans de nombreux pays », affirme le D r  Ruediger Krech, Directeur du Département
Promotion de la santé à l’OMS.
Dans toutes les régions de l’OMS, les enfants de 13 à 15 ans sont plus nombreux que les
adultes à utiliser des cigarettes électroniques à une fréquence élevée. Par exemple, au Canada,
l’utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes de 16 à 19 ans a été multipliée par
deux entre 2017 et 2022, et en Angleterre (Royaume-Uni), le nombre de jeunes utilisateurs a
triplé au cours des trois dernières années.
Même une brève exposition à du contenu présentant des cigarettes électroniques sur les
médias sociaux peut être associée à une intention accrue d’utiliser ces produits, ainsi qu’à des
attitudes plus positives à l’égard de la cigarette électronique. Toutes les études montrent que
les jeunes qui utilisent des cigarettes électroniques sont presque trois fois plus susceptibles de
consommer des cigarettes plus tard dans leur vie.

… prône une action urgente pour protéger les enfants

Pour l’OMS, il faut agir de toute urgence pour prévenir l’adoption des cigarettes
électroniques et contrer la dépendance à la nicotine, tout en abordant la lutte contre le
tabagisme de façon globale et en tenant compte des circonstances de chaque pays.
Dans ses recommandations, l’OMS estime que lorsque les pays interdisent la vente de
cigarettes électroniques, renforcer la mise en œuvre de l’interdiction et poursuivre le suivi et
la surveillance afin d’appuyer les interventions de santé publique et de garantir une
application rigoureuse.
L’OMS souligne aussi que lorsque les pays autorisent la commercialisation (vente,
importation, distribution et fabrication) des cigarettes électroniques en tant que produits de
consommation courante, veiller à ce qu’une réglementation stricte soit mise en place afin de
réduire leur attrait et leur nocivité pour la population, notamment en interdisant tous les

arômes, en limitant la concentration et la qualité de la nicotine et en les soumettant à des
taxes.
L’agence onusienne indique que les stratégies en matière de sevrage doivent se fonder sur les
meilleures preuves d’efficacité disponibles, de manière à aller de pair avec d’autres mesures
de lutte anti-tabac, et elles doivent faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation. Au regard des
éléments dont nous disposons actuellement, il n’est pas recommandé que les pouvoirs publics
autorisent la vente de cigarettes électroniques comme produits de consommation visant un
objectif de sevrage.
A en croire, l’OMS, toute autorité publique qui appliquerait une stratégie de sevrage reposant
sur le recours aux cigarettes électroniques doit contrôler les conditions dans lesquelles ces
produits sont disponibles et réglementer ces derniers comme des médicaments (notamment en
exigeant une autorisation de commercialisation comme médicaments). Cette décision de viser
un objectif de sevrage, même sous une forme contrôlée, ne devrait être prise qu’après avoir
examiné la situation du pays, de même que le risque d’adoption, et après avoir épuisé toutes
les autres stratégies de sevrage qui ont fait leurs preuves.
Pour l’OMS, l’industrie du tabac tire profit de la destruction de la santé et utilise ces
nouveaux produits pour obtenir une place à la table des décideurs aux côtés des
gouvernements afin de faire pression contre les politiques de santé. L’OMS est préoccupée
par le fait que l’industrie du tabac finance et encourage l’utilisation de fausses preuves pour
affirmer que ces produits réduisent les risques, tout en faisant une promotion intensive de ces
produits auprès des enfants et des non-fumeurs et en continuant à vendre des milliards de
cigarettes.
Enfin, l’OMS note que des mesures énergiques et décisives pour empêcher l’adoption de la
cigarette électronique sont nécessaires, en se fondant sur les preuves de plus en plus
nombreuses de son utilisation par les enfants et les adolescents et de ses effets néfastes sur la
santé, en tenant compte de la situation nationale.

40 ANS DE LUTTE CONTRE LE VIH EN AFRIQUE: De la tragédie à l’espérance

La commémoration des 40 ans de la découverte du virus d’immunodéficience
humaine (VIH) invite à jeter un regard rétrospectif sur quatre décennies de lutte
contre ce fléau dans l’Afrique au sud du Sahara. Cette région a payé le plus lourd
tribut à la pandémie.
Au début des années 2000, les trois quarts des adultes mourant du sida et 80 % des
enfants vivant avec le VIH étaient des Africains. La création en 2001-2002
du Fonds mondial, à l’initiative du secrétaire général de l’ONU, le Ghanéen Kofi
Annan, va contribuer à l’accès universel au traitement et à désamorcer la bombe du
sida. Lors du lancement officiel du Fonds mondial à New York en 2001, moins de
1 % des patients africains ont accès aux traitements. À cette époque où des
chercheurs militants parlent de « crime contre l’humanité » pour dénoncer l’apathie
de la communauté internationale face à la pandémie, la naissance du Fonds
inaugure une réponse d’envergure au niveau mondial.

Aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne abrite 65 % du nombre total de personnes
vivant avec le VIH dans le monde, soit 25,6 millions d’individus sur 39 millions.
Le continent a également connu des progrès non négligeables en matière d’accès
au traitement : les trois quarts des personnes vivant avec le VIH en Afrique
subsaharienne suivent désormais un traitement antirétroviral.
Au cœur des drames causés par la maladie dite du syndrome d’immunodéficience
acquise (sida), l’Afrique subsaharienne a aussi contribué à faire avancer la
connaissance et à générer des mobilisations collectives inédites, associatives et
politiques, certains de ses médecins et chercheurs ayant mené leurs combats
jusqu’au sommet des programmes internationaux. La lutte contre le sida en
Afrique représente un combat global, transnational, auquel ont significativement
contribué quelques personnalités parfois insuffisamment connues.
Premières années : le tout-prévention
Le virus d’immunodéficience humaine est officiellement découvert en 1983 par
une équipe de l’Institut Pasteur (pour cela, Françoise Barré-Senoussi et Luc
Montagnier seront récompensés par le prix Nobel de médecine 25 ans plus
tard, après moult controverses). Initialement diagnostiqué en France et aux États-
Unis dans les milieux gays, le VIH va se propager et devenir une pandémie.
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L’Afrique subsaharienne va vite devenir la région du monde la plus touchée par
cette maladie. La mise à disposition du test diagnostique Elisa intervient en 1985 et
la majorité des pays peut déclarer officiellement les premiers cas de sida. Pour
autant, quelques cas sont détectés avant la généralisation du test Elisa grâce à des
réseaux d’instituts de recherche, notamment la présence d’antennes américaines du
Center for Disease Control (CDC) dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, au
Sénégal et en Côte d’Ivoire par exemple. Les premiers cas sont également
diagnostiqués au sein de la communauté homosexuelle en Afrique du Sud. Des
ONG vont aussi permettre de diagnostiquer des cas de sida, comme la Croix-
Rouge dans l’ex-Zaïre.
Des médecins travaillant sur les maladies infectieuses dans les hôpitaux des
grandes villes africaines seront les précurseurs de la lutte contre le sida dans leurs
pays, en mettant en place des comités de suivi ou des ersatz de veille
épidémiologique, avec ou sans l’aide de partenaires internationaux, suivant les
concours de circonstances. Ils deviendront des fers de lance officiels de la riposte
au sida dans leurs pays lorsque l’OMS mettra en place le premier programme
mondial de lutte contre le sida, le Global Programme on AIDS (GPA), en 1986.
Sous la direction d’un professeur de santé publique de l’Université de Harvard,
Jonathan Mann, le GPA va inciter à la mise en place des Programmes nationaux de

lutte contre le sida (PNLS) en Afrique. Le Sénégal en Afrique de l’Ouest et
l’Ouganda en Afrique australe seront parmi les premiers pays à mettre en place ces
PNLS, dès 1986. Ils vont également illustrer, de manière différente, le rôle du
leadership politique et le lien entre les sommets des États et les associations.
En l’absence de traitements efficaces et du fait des moyens modiques affectés à la
riposte dans cette première décennie des années sida, les PNLS vont être tournés
vers le « toute prévention ». La thématique des « populations à risque » va orienter
le ciblage des campagnes de prévention : les « prostituées », rebaptisées plus tard
« les professionnelles du sexe » ; les transporteurs par car, réputés comme étant
vulnérables au « risque sida » du fait de leur surexposition aux relations sexuelles
non protégées ; et plus largement « les jeunes ».
Après une petite période de relativisation ou de déni politique de la maladie, les
slogans vont passer à la vitesse supérieure dès la fin des années 1980. Ils mettent
alors en avant la lutte contre « le vagabondage sexuel » et s’accompagnent de
discours catastrophistes. Les campagnes de prévention affichent des images de
malades du sida en phase terminale accompagnées du message abrupt : « Le sida
tue. » Ces pratiques vont se heurter à la réalité cognitive des représentations des
plus jeunes : personne ne s’infecte avec des malades squelettiques en phase
terminale.
Les précurseurs africains évoqués plus haut vont avoir un rôle pionnier et des
carrières connectées aux réseaux internationaux, entre hasard et nécessité.
L’histoire du jeune docteur Pierre M’Pelé est aussi emblématique qu’elle est peu
connue au-delà des spécialistes.
Pierre M’Pelé du Congo-Brazzaville, au cœur du combat
initial
Après des études de médecine à la faculté des sciences de la santé de Brazzaville,
en République du Congo, Pierre M’Pelé poursuit sa formation à Paris, dans un
service de maladies infectieuses et de médecine tropicale. Au sein de l’Hôpital de
la Salpêtrière à Paris, il intègre le département de médecine tropicale et de santé
publique au moment même où apparaissent les premiers cas de sida en France.

Sous la direction du professeur Marc Gentilini, il sera confronté à cette
« nouvelle » maladie qui ne faisait partie ni de son projet de formation ni des
activités de ce service. Il va donc vite découvrir l’expérience de la prise en charge
du VIH/sida en même temps que ses pairs médecins, notamment les docteurs Willy
Rozenbaum et Jean-Claude Chermann et leur patron Marc Gentilini.
C’est à partir d’un prélèvement effectué par Willy Rozenbaum sur le ganglion d’un
patient que Françoise Barré-Senoussi va isoler ce qui sera désigné comme étant le
VIH. Pierre M’Pelé est présent dans l’équipe, avec laquelle il travaille au
quotidien. Dans un ouvrage publié en 2019, il revient sur l’histoire de la
découverte du VIH :
« C’est Willy qui orienta les biologistes de l’Institut Pasteur à la recherche
étiologique d’origine virale de la maladie chez BRU, les trois premières lettres de
ce jeune malade français, fébrile, épuisé mais sympathique, admis dans le service
depuis quelques semaines et dont le ganglion adressé à l’équipe du Pr Luc
Montagnier permettra la découverte en 1983 du rétrovirus “LAV-BRU”
responsable du sida. Bru mourut en 1988 […]. »
Au-delà du cycle de la découverte du VIH, le docteur M’Pelé effectuera une autre
découverte dont sa paternité est connue et peu reconnue en tant que telle.
Il commence à distinguer des symptômes spécifiques aux patients originaires
d’Afrique, précisément du Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) et
du Congo-Brazzaville. Par rapport aux autres patients, il révèle une prédominance
de la coïnfection avec la tuberculose et une faible prédominance chez les patients

africains d’une pathologie pulmonaire fréquente chez les autres patients,
le Pneumocystis carinii.
La revue de référence Lancet ne publiera pas son article alors que ces spécificités
vont être reconnues par ailleurs autour de ce qui sera appelé « le sida africain »,
dont la présentation a été effectuée en 1985 lors d’une conférence organisée à
Bangui (en République centrafricaine), sous la houlette de Françoise Barré-
Senoussi. M’Pelé explique que le Lancet n’a pas publié son article, « peut-être
parce que venant d’un Africain inconnu, premier sur la liste des auteurs sur ce
constat qui différencie le sida des Américains, des Européens de celui des
Africains et c’est dommage et injuste ».
Fort de cette expérience, M’Pelé rentre à Brazzaville en juin 1986 et devient le
« Monsieur sida du Congo » comme d’autres pionniers africains, riches de leurs
collaborations internationales dans leurs pays respectifs.

Abdourahmane Sow, un précurseur de Dakar à Genève
Dans la majorité des pays africains, les premiers cas de sida sont diagnostiqués à
partir de 1985, date de la mise à disposition par l’OMS des tests Elisa. Dans
certains pays, comme le Sénégal, des relations entretenues avec les partenaires
internationaux, dont le Center for Disease Control, vont permettre de reconnaître
plus tôt la présence du VIH. C’est dans cette logique qu’à l’issue d’une recherche
clinique menée par une équipe sénégalaise du Pr. Souleymane M’Boup de l’hôpital
Le Dantec à Dakar, une équipe française et une équipe américaine révèlent dès
1984 l’existence en Afrique de l’Ouest d’un second sous-type du VIH, le VIH2,
diffèrent du sous-type 1 (le VIH1, le plus répandu dans le monde) et présent au
Sénégal, au Cap-Vet et en Guinée-Bissau. Le VIH2 se révèle moins pathogène et
moins virulent que le VIH1.
Abdourahmane Sow est un médecin formé à la faculté de médecine de Dakar puis
à Paris, où il est lauréat du concours d’agrégation en maladies infectieuses et
tropicales. Il fait partie des jeunes médecins qui diagnostiquent les premiers cas de
sida au Sénégal, au CHU de Dakar. Il prend la tête de la lutte contre le sida en tant
que chef du service des maladies infectieuses de Dakar en 1986. Il est appelé à
Genève en 1989, suite à la création du Global Programme on AIDS en 1986. Ce
programme est dirigé par un professeur de santé publique issu de l’école de santé
publique de Harvard, le professeur Jonathan Mann, qui s’entoure d’une petite
équipe d’une dizaine de spécialistes venus du monde entier.
Le Pr. Sow s’inscrit dans cette dynamique internationale où il est question de
répondre à un péril mondial avec des moyens thérapeutiques d’une grande
modicité jusqu’au milieu des années 1990. Au sein de cette équipe, il va
s’impliquer dans la mise en place des PNLS en Afrique, notamment au Togo, au
Bénin et au Gabon. Il restera au GPA jusqu’à la fin de cette structure, qui sera

remplacée par l’organisation inter-agences des Nations unies sur le sida
(ONUSIDA) en 1996.
Au Sénégal, dont les bases de la riposte au sida ont été fixées par le Pr. Sow, la
relève sera assurée par le docteur Ibra Ndoye, qui restera à la tête du PNLS
sénégalais de 1986 à son départ à la retraite en 2014. Un record de longévité en
Afrique dans la lutte contre le sida, et un mandat marqué par la mise en place dès
2002 du premier programme d’accès aux ARV en Afrique francophone.
Une distribution inégale du VIH en Afrique

Prévalence du VIH en Afrique, 2021. Cliquer pour zoomer.  Polaert/Wikipedia , CC BY-NC-SA
À la fin des années 1980, explique Philippe Denis, « l’épidémie était solidement
installée dans les territoires “pionniers” (Côte d’Ivoire, République centrafricaine,
Rwanda, Burundi, Ouganda, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe)_ ». Il poursuit : « La
décennie 1990 vit l’embrasement de l’Afrique australe. Alors que le nombre de cas
nouveaux semblait plafonner dans plusieurs sites d’Afrique centrale, orientale et
occidentale, il explosait au sud où des taux inégalés étaient atteints. »
En 2003, la géographe française Jeanne-Marie Amat-Roze montre de manière
magistrale cette distribution et cette progression inégales de la maladie sur le
continent africain. L’Afrique australe va constituer l’épicentre de la maladie.
L’Afrique du Sud compte à ce jour près de 9 millions de personnes vivant avec le
VIH, mais également un des taux d’accès aux médicaments parmi les plus élevés
en Afrique.
Du sida sans médicaments à l’accélération de l’accès aux
antirétroviraux en Afrique
L’annonce officielle de l’efficacité des molécules antirétrovirales (ARV), les
trithérapies, intervient lors de la Conférence mondiale sur le sida à Vancouver en

1996, peu après la promulgation, en janvier 1995, de l’Accord sur les aspects des
droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) qui protège
ces médicaments sur 20 ans. L’ADPIC est la première résolution adoptée par
l’Organisation mondiale du Commerce, créée en 1994. La bonne nouvelle de
l’efficacité des ARV rend amers les militants pour l’accès aux médicaments et aux
soins en Afrique. Le slogan employé ces militants lors de la Conférence mondiale
de Genève en 1998 est clair : « Les médicaments sont au Nord, les malades sont au
Sud. » C’est la thématique du « droit contre la morale ».
Après bien des atermoiements et de vraies-fausses concessions des laboratoires
pharmaceutiques sur l’élargissement de l’accès aux médicaments pour les patients
du Sud, dont la Côte d’Ivoire et l’Ouganda vont être les “pilotes” en Afrique dans
les années 1990, le combat va se poursuivre au niveau international.
L’ambassadeur américain à l’ONU, Richard Holbrooke, inscrit la question du sida
en Afrique à l’agenda du Conseil de Sécurité en janvier 2000. L’oligopole de 39
laboratoires pharmaceutiques qui avaient déposé des plaintes contre le Brésil et
l’Afrique du Sud pour non-respect des brevets est contraint de retirer ses plaintes
en avril 2001 sous la pression des ONG internationales, dont MSF et Act’Up, qui
rebaptisent les laboratoires en question « Marchands de mort ».
Sous la houlette du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, le Fonds
mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose est fondé en 2001 et
les premières subventions sont accordées avec les contributions des pays du G8 en
2002 à Gênes en Italie. Les copies des médicaments antirétroviraux fabriqués avant
2005 peuvent être distribuées via des financements du Fonds mondial et le passage
à l’échelle peut devenir réalité sur le continent africain. Entre 2002 et 2012, la
prévalence et la mortalité liées au VIH chutent de manière significative en Afrique.
Et le Fonds mondial peut se targuer d’avoir sauvé plusieurs dizaines de millions de
vies depuis sa création. Le programme américain, lancé en 2003 sous la houlette du
président George W. Bush ( President Emergency Plan fo AIDS relief – PEPFAR ),
suit la cadence. Les présidents Lula et Chirac lancent en 2006 un fonds
complémentaire, l’Unitaid.

Les années 2000-2010 vont représenter une remarquable inversion de paradigme
qui rend effective la prise en charge des patients africains vivant avec le VIH.
Dans ce registre, le président du Botswana, Festus Mogae, va incarner un modèle
achevé d’engagement pour l’accès universel aux ARV. Il lance en 2000 le premier
programme d’accès gratuit aux ARV en Afrique avec 80 % des financements
domestiques. C’est « l’État militant ».
Reste la question des maladies non transmissibles qui posent la question de « la
santé globale ». Celle-ci vise à promouvoir, au niveau international, l’inscription
sur les agendas internationaux des principaux chocs épidémiologiques et des
questions majeures de santé. Autrement dit, il s’agit de rompre avec la

« biopolitique » définie par Michel Foucault comme « le droit de faire vivre et de
laisser mourir » pour privilégier ce que Didier Fassin nomme « les politiques de la
vie ». C’est encore un autre chantier. Source : The Conversation

Dakartimes

L’armée de l’Air sénégalaise reçoit un nouvel hélicoptère russe Mi-17

Le Sénégal dispose désormais de trois hélicoptère russes Mi-
17, après que l’entreprise Russian Helicopters lui a livré la
version Mi-17-1V. Ils sont engagés dans diverses missions,
dont des opérations sénégalaises de maintien de la paix au
Mali et en Centrafrique

La société Russian Helicopters, qui fait partie du groupe Rostec, a livré à
Dakar un Mi-17-1V, rapporte la Défense sénégalaise. C’est un hélicoptère de
transport moyen biturbine qui peut participer aux combats. Il vient s’ajouter à
la flotte existante de deux Mi-17 au Sénégal.
L’aéronef peut transporter jusqu’à 36 passagers ou 4 tonnes de fret et opérer
dans diverses conditions météorologiques.
Utilisés pour diverses missions, ces appareils soutiennent notamment les
opérations de maintien de la paix sénégalaises au Mali et en Centrafrique.
Les hélicoptères assurent également le transport de troupes, l’évacuation
médicale, la recherche et le sauvetage, la lutte contre les incendies et la
patrouille frontalière.
Le Mi-17 est l’un des hélicoptères les plus utilisés au monde. Plus de 12.000
unités ont été produites et exportées dans plus de cent pays dont ceux
d’Afrique (Angola, Éthiopie, Ghana, Kenya, Nigeria, Rwanda, Soudan,
Ouganda).
La livraison du nouveau Mi-17-1V pourrait constituer un remplacement d’un
autre Mi-17 perdu dans un accident survenu au Sénégal en mars 2018, note
le média Military Africa.

EDUCATION : Semaine russe des mathématiques,de la physique et de l’informatique au Sénégal

Durant la semaine du 20 au 25 novembre 2023, des cours de mathématiques, de
physique et d’informatique destinés aux lycéens sénégalais étudiant le russe se sont déroulés
dans les principaux lycées de Dakar, Thiès et Bambey. Le programme de formation a été dispensé par des enseignants de l’Université électrotechnique d’État de Saint-Pétersbourg
(LETI).

Les cours, menés avec la participation active des professeurs de russe sénégalais,
comprenaient non seulement des conférences, des exercices, des recherches scientifiques et des
textes, mais aussi une communication active avec les écoliers.
Au total, plus de 40 cours ont été dispensés pendant six jours, auxquels ont participé 365
lycéens.
Les enseignants universitaires expérimentés du LETI avaient pour mission de susciter
l’intérêt des adolescents sénégalais pour des disciplines qui constituent la base de professions
aussi prometteuses que celles de concepteur de systèmes techniques complexes, d’ingénieur
électricien ou de concepteur-programmeur. Ces professions seront sans aucun doute nécessaires
à la nouvelle économie sénégalaise et ces spécialités peuvent être obtenues dans les universités
techniques de Russie.
Le principal obstacle à la formation supérieure des ingénieurs en Russie est la langue,
même pour les lycéens sénégalais qui étudient le russe. La langue scientifique et technologique
russe n’est pas encore enseignée dans les lycées sénégalais, et les écoliers participant au
programme de la Semaine ont fait la première expérience d’apprentissage actif de matériel
scientifique en russe.
La transmission magistrale de connaissances scientifiques et techniques à des
adolescents, qu’ils soient sénégalais ou russes, ne peut être efficace. C’est pourquoi, dans les
classes, toutes les explications théoriques étaient nécessairement accompagnées d’expériences
communes, de quêtes et de résolutions collectives de problèmes.
En cours de mathématiques, les élèves ont créé de manière autonome des figures
topologiques complexes. L’étape suivante est la création d’objets virtuels.
Les cours d’informatique ont éveillé l’intérêt pour le travail dans l’espace virtuel. Pendant
ces cours, les enfants ont également dû se mesurer à l’intelligence artificielle pour résoudre des
problèmes. Les écoliers ont gagné !
Pavel Baranov, professeur associé au département de télévision et d’ingénierie vidéo de
l’université électrotechnique d’État LETI de Saint-Pétersbourg, enseignant en informatique dans
le cadre du programme : « Les écoliers sont formidables ! Il est très inhabituel d’être applaudi
pendant les cours. Le Sénégal est un pays chaleureux, non seulement en termes de climat,
mais les gens ici sont très chaleureux et ouverts »
La physique est un vaste champ de connaissances théoriques, mais les élèves sénégalais
ont réussi à appliquer des forces électromagnétiques invisibles pour créer une boussole. Les lois
de la thermodynamique, testées dans des expériences avec des objets simples, ont montré que
l’expérience ancienne des personnes vivant dans des climats difficiles peut inspirer les futurs
ingénieurs sénégalais pour créer les maisons et les villes de l’avenir.
Daniil Safronov, professeur associé au département de mesure laser et de systèmes de
navigation du LETI SPbGETU, enseignant de physique dans le cadre du programme : « Pendant
les cours sur l’électricité et le magnétisme, les écoliers ont été très attentifs et ont manifesté un
grand intérêt. La barrière de la langue a été atténuée par les professeurs sénégalo-russes qui
nous accompagnaient. Je leur en suis très reconnaissant ! Seuls de tels projets peuvent
renforcer les liens internationaux. Une chose est l’enseignement en ligne avec des cours
magistraux sans la participation en direct des gens, une autre est le contact direct avec les
étudiants, où, en plus des cours, nous communiquons, ils nous posent des questions sur notre
culture, et nous nous intéressons à leur vie. Ce type d’interaction permet de mieux
appréhender les possibilités, y compris celle de suivre un enseignement non seulement dans
un autre pays, mais aussi sur un autre continent ».
Anastasia Minina, vice-rectrice chargée des activités internationales de l’institut LETI
SPbGETU. « La Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique
organisée par le LETI, en collaboration avec l’agence russe Rossotrudnichestvo, est devenue

pour nous une nouvelle étape dans l’établissement de relations constructives entre la
Fédération de Russie et le Sénégal dans le domaine de l’enseignement des sciences et de la
technologie. Outre l’expérience acquise, les résultats du travail conjoint des spécialistes
russes et des enseignants sénégalais de langue russe sont devenus du matériel pédagogique et
méthodologique qui pourra être utilisé pour préparer les écoliers sénégalais à maîtriser la
langue russe de la science et de la technologie, ainsi que du matériel en physique, en
mathématiques et en informatique. Nous attendons les enfants sénégalais en Russie, j’espère
vraiment qu’ils choisiront nos universités pour la suite de leurs études !»
Fondée en 1886, la Première université électrotechnique a diplômé son premier étudiant
sénégalais en 1976. Aujourd’hui, dans le cadre du projet Engineering Training for Africa,
SPbGETU LETI propose des formations en ligne en mathématiques, physique et informatique,
ainsi que des cours de russe pour un public francophone. En 2023, pour la première fois, le LETI
a accepté un groupe de candidats sénégalais au département préparatoire à temps plein.
L’équipe du projet espère que l’un des résultats du programme sera un plus grand nombre
d’étudiants, de maîtres et de jeunes scientifiques sénégalais recevant une formation en Russie.
Toutes les conditions sont réunies pour cela : des contacts directs établis avec les écoles
sénégalaises, l’Association des professeurs de langue russe et l’Association des diplômés des
universités russes et, peut-être plus important encore, l’énorme potentiel créatif et intellectuel des
étudiants sénégalais, qui peut être exploité dans le cadre de futurs programmes et projets
éducatifs conjoints.
Le projet « Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique » a été
mis en œuvre avec le soutien de l’agence d’État Rossotrudnichestvo de la Fédération de Russie et
du ministère sénégalais de l’éducation publique.
La mise en œuvre du programme éducatif a bénéficié de l’aide active:
L’Ambassade de Russie au Sénégal et personnellement le second consul Diana Klepatskaya
l’Association des professeurs de langue russe et personnellement Mr Ngor Sarr, Mr Amade Sega
Diop, Mr Ibrahima Sane,
l’Association des diplômés universitaires russes en République du Sénégal et personnellement
Mr Mamadou Diagne ,Mr Demba BA, Mr Ngor Sarr , Mr Mamadou Ibra Kane ainsi que les
proviseurs : Mme Fatimata Sow Sarr (Lycée Kennedy), Mr. Thomas D. Kamara (Lycée
Thiaroye), Mr. Daouda Fall (Lycée Malick Sy) et Mr Ibou Ngom (Lycée Bambey Serere).

Dakartimes

DMITRI KHOURAKOV AMBASSADEUR DE LA RUSSIE A DAKAR« Le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie »

L’ambassadeur de la Russie au Sénégal Son Excellence Dmitri Khourakov a tenu
un discours à l’occasion de la fête nationale – la Journée de la Russie. «Nous
célébrons cette fête chaque année le 12 juin. Cette année, pourtant, faute d’un
nombre de raisons objectives, nous avons dû reporter cet événement à une date
ultérieure » a-t-il rappelé.

A l’entame, il a déclaré : «je suis heureux que nous ayons finalement réussi à nous
réunir pour célébrer dignement et solennellement cette date mémorable pour la
Russie. Pourtant la date de 12 decembte n’a pas été choisie par hasard. C’est ce
même jour que nous célébrons une autre date importante de notre histoire –
l’Anniversaire de l’adoption de Constitution ».

Selon lui, «ces deux évènements historiques, Déclaration de souvérainité de l’Etat
Russe et la nouvelle Constitution ouvrent une nouvelle page de notre histoire,
l’histoire d’un État véritablement démocratique, fondé sur les libertés civiles et la
primauté du droit ».

Il a souligné que «ces dates rassemblent et unifient notre peuple multinational,
incarnent la grandeur et la gloire de la Russie, font preuve du dévouement du
peuple à l’égard de notre Patrie. Dans les circonstances complexes actuelles pour
le peuple russe, ces sentiments deviennent de plus en plus aigus, consolidant
davantage notre société ».

A en croire l’ambassadeur russe, «ces valeurs d’unité nationale et de l’amour
envers la Patrie nous ont été léguées par nos ancêtres. Aujourd’hui, nous
comprenons particulièrement bien ce que signifient leurs innombrables
réalisations héroïques, leur ferme détermination à protéger la terre natale, à
travailler sans relâche pour le bien commun et la prospérité du pays ».

Il a déclaré que «l’histoire de la Russie est riche en rebondissements. Elle a connu
des hauts et des bas, des victoires et des révolutions sanglantes. Rien qu’au XXe
siècle des millions de nos citoyens ont perdu leurs vies. Rappelons-nous aussi les
transformations radicales des années 1990, lorsque, après l’effondrement de
l’Union soviétique, tout changeait – du système économique aux relations
humaines ».
«Cependant, en une courte période historique nous avons reussi tout comme
auparavant, de s’en sortir encore plus fort en jetant des bases juridiques solides
pour la création d’une Russie moderne, d’assurer la stabilité de sa souveraineté et
de son système démocratique, de préserver la paix et l’harmonie entre les peuples
du pays multiethnique et multiconfessionnel, de maintenir et d’accroître la richesse
et la diversité de sa grande culture » ajoutera-t-il.

Monsieur Dmitri Khourakov a ajouté que «malgré toute sorte des sanctions
imposées contre notre pays, la Russie se tient debout avec confiance, prend le
leadership dans les affaires mondiales, reste indépendante et ouverte à une
coopération internationale tous azimuts. Nous croyons fermement en un monde
multipolaire dans lequel chaque pays a le droit d’exprimer librement sa position et
d’être entendu ».

L’ambassadeur s’est félicité «du rôle et du poids politique croissants des pays
africains à l’échelle internationale ». Il a souligné le «mérite personnel
considérable du président du Sénégal Son Excellence Macky Sall, car il déploie
des efforts inlassables pour promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Afrique sur les
divers plateformes multilatéraux ».
Par ailleurs, il a indiqué que «le renforcement de l’amitié et l’élargissement de la
coopération avec les États du continent sont les priorités les plus importantes de la
politique étrangère de la Russie. Dans ce contexte, le Deuxième sommet «Russie-
Afrique», qui s’est tenu en juillet dernier à Saint-Pétersbourg, a donné un élan
significatif au développement des relations avec l’Afrique. Comme l’a souligné à
l’issue du Sommet le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, « la
Russie cherche sincèrement à construire un partenariat vraiment stratégique et
multiforme avec l’Afrique, et nous voyons le même esprit – agir ensemble, main
dans la main – de la part de nos amis africains » ».

Selon lui, «le Sénégal est un partenaire très important pour nous. Nos pays
entretiennent depuis longtemps des relations amicales fondées sur le respect et la
confiance mutuels, la prise en compte des intérêts de l’autre. Ces dernières années
nous avons intensifié notre coopération sur des questions clés de l’agenda global
et régional et renforcé la coordination au sein des Nations Unies ».

Monsieur Dmitri Khourakov a soutenu que «nos liens commerciaux et
économiques se développent graduellement. Il existe une intention mutuelle

d’étendre la coopération bilatérale dans ce domaine ». Il a rappelé que le chiffre
d’affaires commercial entre la Russie et le Sénégal s’élève à plus de 750 milliards
de fr. CFA. Et, dira-t-il «la majeure partie des exportations russes vers le Sénégal
sont des produits pétroliers, des engrais minéraux et des céréales ».
Pour lui, le forum économique et humanitaire qui s’est tenu dans le cadre du
Deuxième sommet «Russie-Afrique» «semble avoir accru de manière significative
l’intérêt des structures d’affaires russes pour le marché africain et, en particulier,
sénégalais ».
Rappelant la visite à Dakar d’une délégation d’hommes d’affaires russes venus dans
le but de nouer des contacts à long terme avec des partenaires sénégalais,
l’ambassadeur a soutenu que «l’établissement de liens directs entre les régions des
deux pays est également considéré comme une incitation importante à
l’approfondissement du partenariat commercial et économique ».

La Russie et le Sénégal coopèrent aussi d’une manière active dans le domaine de la
culture. D’ailleurs, un projet pilote unique à cet égard est la construction sur le
territoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’initiative de la fondation
«Innopraktika», d’un bâtiment qui va incorporer une médiathèque russe, et dont la
construction devrait être achevée d’ici l’été prochain. «Nous espérons que cette
initiative contribuera à populariser la langue russe et à promouvoir la culture de
notre pays dans l’ensemble du Sénégal. La récente visite au Sénégal de recteur de
l’Institut russe de l’art théâtral GITIS, a constitué un événement marquant dans le
développement des relations culturelles. Au cours de cette visite plusieurs accords
ont été conclus entre GITIS et le Grand Théâtre de Dakar ainsi qu’avec l’Ecole
Nationale des Arts et Métiers de la Culture du Sénégal » dira-t-il.
Dans le domaine de l’éducation «nous constatons avec satisfaction qu’au
cours de trois dernières années nous avons réussi à augmenter le nombre des
bourses d’études octroyées aux citoyens sénégalais de 30 à 75 places, avec
100 places allouées pour l’année académique 2024/25. On note aussi l’intérêt
accru de certaines universités russes pour la création et le développement de

projets académiques conjoints en partenariat avec des organisations scientifiques
et éducatives de la République du Sénégal afin de promouvoir l’éducation et la
culture russes et d’améliorer la qualité de l’enseignement de la langue russe »
ajoute-t-il. Cette année, des représentants d’universités de la Russie ont tenu des
conférences thématiques et des classes de maître dans des écoles et des lycées du
Sénégal. En outre, les professeurs sénégalais de russe ont suivi des cours de
perfectionnement professionnel de courte durée dans notre pays. «Ce n’est que
quelques exemples de notre coopération qui, j’en suis sûr, va se développer
davantage au cours des années à venir » a-t-il souligné.
«Aujourd’hui le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie et nous continuons à
travailler avec nos amis sénégalais pour développer davantage
la coopération bilatérale dans tous les domaines » a déclaré l’ambassadeur qui se
dit «convaincu qu’en unissant nos efforts, nous réussirons. Nous disposons de
toutes les conditions et de toutes les possibilités pour y parvenir ».

Dakartimes

Un Geste Généreux de Solidarité : Une Diourbelloise Offre du Matériel Médical d’une Valeur de 16 Millions de Francs au Centre de Santé de la Commune

Ce vendredi 15 décembre, la commune de Diourbel a été le théâtre d’une manifestation de solidarité exemplaire. Marième Sall, originaire de Diourbel et résidant en Europe, a offert un don significatif de matériel médical d’une valeur de 16 millions de francs au centre de santé de la commune. La cérémonie de remise du don a eu lieu en présence du préfet du département, Mamadou Khouma, du maire de la ville, Malick Fall, et d’autres personnalités venues célébrer ce geste louable.

Dès le début de la cérémonie, le maire Malick Fall a exprimé ses vifs remerciements à la donatrice, soulignant l’importance cruciale de l’implication de la diaspora dans le développement local. Cette initiative de Marième Sall témoigne non seulement de son attachement profond à son terroir d’origine mais également de sa volonté de contribuer positivement à la santé de la communauté diourbelloise.

Le médecin chef de district a souligné l’importance stratégique du don, venant combler un déficit de matériel médical au sein du centre de santé. Il a exprimé sa gratitude envers Marième Sall, soulignant que ce geste généreux contribuera grandement au bon fonctionnement des services médicaux dans la région.

Ce don de matériel médical met en lumière une fois de plus le patriotisme et l’attachement profond de certains membres de la diaspora sénégalaise envers leur terroir. L’engagement de Marième Sall envers la santé et le bien-être de la communauté locale constitue un exemple inspirant de solidarité transfrontalière.

Dakartimes

Élections Générales de Représentativité des Centrales Syndicales : La FGTS/B Occupe la Cinquième Place avec Plus de 10%

Ce vendredi, la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B) a tenu une conférence de presse pour annoncer les résultats des élections générales de représentativité des centrales syndicales qui ont eu lieu le 12 décembre. Malgré des défis et une organisation jugée défaillante, la FGTS/B déclare occuper la 5ème place avec une moyenne de plus de 10%.

Le secrétaire général de la FGTS/B, M. Mballo Dia Thiam, a exprimé ses préoccupations quant à la mauvaise organisation des élections, soulignant des omissions et des disparitions de listes, ainsi que des cartes électorales défectueuses. Malgré ces obstacles, cinq centrales syndicales, dont la FGTS/B, ont dépassé le seuil de 10% de représentativité.

M. Dia Thiam a rendu hommage à Feu Sidya Ndiaye pour son engagement envers l’émergence de la FGTS/B, malgré les tentatives de déstabilisation interne et externe. Il a souligné que la FGTS/B a doublé son score par rapport aux élections précédentes malgré les pertes de voix dans certaines collectivités territoriales en raison de manœuvres internes.

Le secrétaire général a salué la détermination des organisations affiliées, en particulier la CNTLS (centrale alliée) dirigée par Pape Mamadou KANE, qui a renoncé à sa candidature pour soutenir la FGTS/B. Cependant, il a critiqué l’administration territoriale pour des problèmes d’organisation, notamment en ce qui concerne la polarisation et la disparition de listes de camarades.

M. Dia Thiam a conclu en attribuant le succès de la FGTS/B à la clarté et à la pertinence de son discours prônant la troisième voie et la centralité du travailleur. Il a remercié les militants, sympathisants et camarades qui ont contribué à cette percée fulgurante et à cette victoire éclatante malgré des conditions difficiles.

Dakartimes

Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures

Le Dakarois Quotidien N°058 – du 16 et 17 /12/23
🔴Affaire explosive des Diamants : Me Moussa Diop confronté à six accusations majeures

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•53 du Lundi 11/12/23

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•58 du Samedi 16 et Dimanche 17 /12/23

Élections de Représentativité des Centrales Syndicales : Dénonciations de Papa Mamadou Kane de la CNTLS

Lors d’une réaction à la conférence de presse de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B), Papa Mamadou Kane, président de la Centrale Alliée CNTLS, a vivement critiqué l’organisation des élections de représentativité des centrales syndicales par le ministère du Travail. Il a également fait des révélations troublantes concernant des pratiques de corruption qui auraient influencé le déroulement du scrutin.

Papa Mamadou Kane a déploré le choix de la date des élections, soulignant que des scrutins aussi cruciaux pour les travailleurs ne devraient pas se tenir un jour où la majorité des personnes sont au travail. Il a accusé les autres centrales syndicales de débloquer d’importantes sommes d’argent pour corrompre les enseignants afin qu’ils votent en leur faveur.

Le président de la CNTLS a affirmé avoir renoncé à sa candidature pour les élections de représentativité des centrales syndicales afin de rejoindre la FGTS/B, arguant qu’ils partageaient la même vision et les mêmes principes que la FGTS/B dirigée par feu Sidya Ndiaye et son successeur Mballo Dia Thiam. Cette alliance, selon lui, avait pour objectif de représenter dignement les travailleurs et les Sénégalais de manière générale.

« Le ministère du Travail a complètement échoué dans l’organisation de ces élections en raison de nombreux dysfonctionnements dans certains centres de vote. Certains de nos listes ont mystérieusement disparu, et dans d’autres centres, les travailleurs ne savaient pas où voter, réduisant ainsi notre pourcentage de travail. Malgré ces obstacles, la FGTS/B occupe désormais la cinquième place, démontrant que les travailleurs reconnaissent le rôle important de notre centrale syndicale, même avec des ressources limitées », a déclaré Papa Mamadou Kane.

Il a également accusé les autres centrales syndicales d’utiliser des subventions allant de 300 millions FCFA à 600 millions FCFA pour corrompre les syndicats d’enseignants afin d’influencer les résultats. Papa Mamadou Kane a déploré cette corruption, affirmant que sans cela, la coalition FGTS/B aurait occupé une place plus élevée à la table de négociation.

En conclusion, il a assuré que la coalition FGTS/B, à laquelle il est fier d’être allié, représentera dignement les travailleurs et le peuple sénégalais à la table de négociation. Il a souligné que cette coalition incarnait la troisième voie, promettant un changement dans les instances de décision en veillant au respect des principes et des valeurs annoncés par le Secrétaire Général actuel, Mballo Dia Thiam.

Dakartimes

LIGUE PRO/ 8 ème JOURNEE : Batailles de géants !

Il y a de la matière pour les amateurs du football local. A l’occasion de la 8 ème journée de la Ligue 1
et Ligue 2, plusieurs chocs entre cadors seront au menu. Parmi eux, les retrouvailles entre le Jaraaf
et l’AS Pikine, le Casa Sport qui reçoit Génération Foot. Tandis qu’en Ligue 2, un choc au sommet
opposera Oslo FA au Ndiambour de Louga.

L’acte 8 du championnat de Ligue 1 prévu ce weekend offre des chocs en stock. De grands noms du
championnat d’élite vont rivaliser d’ardeur.
En ouverture de cette 8 ème journée, ce samedi, le Jaraaf de Dakar reçoit dans son antre du stade Iba
Mar Diop, l’équipe de l’AS Pikine (coup d’envoi 16H 30). Voilà deux clubs traditionnels devenus de
grands rivaux après les multiples incidents qui ont émaillé leurs dernières rencontres. Les joueurs de
la Médina et ceux de la banlieue ont donc des comptes à régler sur le terrain cet après-midi. L’équipe
de Pikine placée au pied du podium (11 points) aura l’occasion d’intégrer le top 3 en cas de succès.
Mais la tâche s’annonce difficile face à un adversaire qui respire la confiance ces derniers temps.
Sous la houlette de l’expérimenté coach Malick Daf, le Jaraaf, en mode diesel cette saison est sur une
belle dynamique qui l’a propulsé à la deuxième place du classement (13 points, +5). A deux longueurs
du leader, l’équipe de la Médina peut devenir leader provisoire en cas de victoire et mettre la
pression à Teungueth FC qui se déplace demain au stade Lat Dior pour faire face à la Sonacos.
Leaders avec ses 15 points, les rufisquois devront confirmer leur statut face aux huiliers (1 ers non
relégables). Une rencontre toute particulière pour le coach de TFC, Cheikh Gueye qui va retrouver
son ancien club.
En grande difficulté depuis le début de saison, Diambars (10 ème , 6 points) va chercher à sortir un peu
la tête de l’eau lors de la réception de Jamano Fatick. Ce match prévu samedi au stade Lat Dior de

Thiès verra les fatickois (6 ème , 9 points) défier à nouveau des académiciens en plein doute. Diambars
est averti, le promu joue sans complexe.
L’autre grand rendez-vous de cette 8 ème journée aura lieu au stade municipal de Kolda où le Casa
Sport reçoit Génération Foot. Cette affiche considérée comme un autre classique du football local se
tient cette saison, dans un contexte difficile pour le club fanion de Ziguinchor qui baigne au bas fond
du classement (lanterne rouge) avec seulement 2 points en 7 journées. Cheikh Cissé, coach
intérimaire du Casa Sport et ses hommes veulent déclencher l’opération remontada. Pour
Génération Foot (8 ème , 8 points) qui ne connait pas non plus son meilleur début de saison, attention
au sursaut d’orgueil. Dans les autres affiches prévues ce dimanche, Dakar Sacré-Cœur qui a perdu la
tête du classement le weekend dernier tentera vite de se racheter face à l’US Ouakam (7 ème , 8 points).
L’équipe première du centre de formation des SICAP désormais troisième (13points +5) n’a pas droit
à l’erreur au risque d’être larguée par ses concurrents.
En Ligue, pour le compte de la 8 ème journée, une bataille au sommet du classement entre Oslo FA,
deuxième à l’ASAC Ndiambour, troisième. Ce choc prévu au stade municipal des Parcelles Assainies,
samedi (16H 30) pourrait aboutir à un changement sur le fauteuil de leader. L’autre match qui
oppose deux équipes bien classées vaudra aussi le détour. En effet, le leader de cette Ligue 2, NGB
Niarry Tally (13 points, + 3) fera face au CNEPS Excellence, quatrième avec 10 points (+2), lundi, au
stade Alassane Djigo. Auparavant, ce samedi, Wallydaan (5e, 10 points) jouera l’As Douanes (8 ème , 9
points), DUC (12ème, 8 points) vs Demba Diop (14 ème , 1 point) et Ajel de Rufisque (11 ème , 9 points-1)
contre la RS Yoff (8 ème , 9 points+0).

Dakartimes

Saudi Pro League : Al-Hilal de Kalidou Koulibaly poursuit sa série contre Al-Wehda

Intouchable Al-Hilal. Kalidou Koulibaly et ses partenaires ont signé une nouvelle victoire en Championnat face à Al-Wehda ce vendredi après-midi (2-0). De quoi prendre provisoirement 10 points d’avance sur le dauphin Al-Nassr.

Peu importe le rythme de compétition, Al-Hilal ne faiblit pas. Ce vendredi après-midi, les hommes de Jorge Jesus ont disposé d’Al-Wehda, lors de la 17e journée de Saudi Pro League. Avec Kalidou Koulibaly en charnière centrale, les leaders ont fait la différence grâce à Saud Abdulhamid (20e) et Aleksandar Mitrovic (80e).

Avec cette dixième victoire sur les dix derniers matchs de Championnat, Al-Hilal accentue son avance en tete du classement avec désormais 10 points d’avance sur leur dauphin, Al-Nassr, dont son match contre Al-Ittihad a été remporté. Koulibaly et ses partenaires accueilleront le premier relégable Abha, la semaine prochaine.

wiwsport

Gabon: la CEEAC maintient ses sanctions mais suspend la délocalisation de son siège

Le Gabon reste suspendu jusqu’à nouvel ordre des activités de la CEEAC. Ainsi ont décidé les chefs d’État de cette institution d’intégration régionale à l’issue du sommet tenu vendredi à Djibolho en Guinée Équatoriale. Mais le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise n’est pas rentré bredouille à Libreville.

C’est une douche froide pour les dirigeants de la transition gabonaise. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a travaillé durement pour obtenir la levée des sanctions de la CEEAC prises contre son pays au lendemain du coup d’État du 30 août dernier. Oligui Nguema a fait le tour des capitales des pays membres de l’organisation, sauf Luanda.

Au sommet de Djibolho, le président gabonais a rappelé les circonstances du putsch qu’il désigne par  « coup de la libération » et rappelé le chronogramme de la transition qui durera deux ans. Cela n’a pas suffi pour convaincre les cinq autres chefs d’État présents au sommet. Ils ont décidé de maintenir la suspension du Gabon des activités de l’organisation jusqu’à un retour à l’ordre constitutionnel.

En revanche, ils ont décidé de suspendre la délocalisation du siège de la CEEAC de Libreville vers Malabo suite au climat de paix qui règne au Gabon et le caractère inclusif de la transition. Le président centrafricain, Fausti- Archange Touadéra reste facilitateur de la situation gabonaise. La CEEAC lui accordera un budget pour mener à bien sa mission.

RDC: Corneille Nangaa lance une coalition politico-militaire dont fait partie le M23

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, a officiellement annoncé ce vendredi 15 décembre le lancement d’une nouvelle coalition dénommée « Alliance Fleuve Congo ». Depuis Nairobi, au Kenya, Nangaa a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a dévoilé les détails de cette alliance anti-Félix Tshisekedi, regroupant diverses entités, dont le M23 et d’autres groupes armés, ainsi que des regroupements politiques. Qu’est-ce qu’on sait de cette nouvelle alliance et quel est son objectif ?

Selon Corneille Nangaa, l’objectif principal de son initiative est la refondation de l’État. « Si pour y parvenir, il faut prendre le pouvoir à Kinshasa, nous le prendrons », a-t-il déclaré à RFI.  L’ancien président de la Céni a souligné que c’est une lutte politique, sociale et éventuellement armée, si cela s’avère nécessaire et justifié.

Selon lui, les groupes armés affiliés à son alliance sont disséminés dans l’ex-province orientale et dans l’espace Katanga, en passant par les deux Kivu et l’Ituri. Parmi ces groupes, on retrouve le M23, dont le président de la branche politique était présent à ses côtés à Nairobi. 

Ce groupe soutenu par Kigali, dont Bernard Maheshe Byamungu, identifié comme commandant adjoint des opérations et du renseignement du M23, vient d’être sanctionné par l’ONU.

Interrogé par RFI sur le fait d’avoir formé une alliance avec un mouvement sanctionné par les Nations unies, Nangaa a répondu de manière catégorique : « Je ne représente pas les Nations unies. Je travaille pour le Congo. Mon objectif est de résoudre définitivement le problème de l’est du pays ».

Parmi les membres de l’Alliance Fleuve Congo figure également Twirwaneho, au Sud-Kivu, dont le commandant, Michel Rukunda, vient d’être sanctionné par les États-Unis. 

Ce mouvement est critiqué par les États-Unis pour ses attaques contre des civils, y compris dans un camp de déplacés.

Corneille Nangaa a toutefois affirmé qu’il n’est pas en contact avec John Numbi, l’ancien inspecteur général de la Police nationale congolaise, aujourd’hui en exil, qui s’était également illustré par une vidéo menaçant directement Félix Tshisekedi.

Forum d’affaires Sénégal-Côte d’Ivoire : L’APIX dévoile les nombreuses opportunités du pays au secteur privé ivoirien

Dans le cadre de la 31ème édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK), où la Côte d’Ivoire est l’invitée d’honneur, s’est tenu ce vendredi 15 décembre 2023 à Dakar, un forum d’affaires Sénégal – Côte d’Ivoire. Co-organisé par l’Agence Nationale de Promotion de l’Investissement et des Grands Travaux (APIX-S.A) et le Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), en partenariat avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), cet événement résulte d’une collaboration étroite entre les ministères du Commerce des deux pays.

La cérémonie d’ouverture, co-présidée par le ministre Abdou Karim Fofana et son homologue ivoirien Souleymane Diarrassouba, a mis en lumière les opportunités d’investissement et les succès économiques des deux nations.

Investissements en hausse et environnement d’affaires favorable

Selon le Directeur général de l’APIX-S.A, Dr Abdoulaye Baldé, le Sénégal a enregistré une augmentation significative des Investissements directs étrangers (IDE) en 2021, atteignant 2,58 milliards USD, soit une croissance de 21% par rapport à 2020. Une croissance de 27% a également été observée dans le nombre de projets totalement nouveaux annoncés. L’environnement des affaires au Sénégal est salué, classant le pays 1er au niveau de l’UEMOA et 3ème au niveau de la CEDEAO. Ces résultats sont le fruit de réformes telles que le conseil présidentiel d’investissement visant à lever les obstacles aux investissements.

Le Sénégal, classé comme le 6ème pays le plus pacifique d’Afrique selon le Global Peace Index (GPI), se positionne également comme la 3ème économie la plus innovante d’Afrique subsaharienne.

Un marché régional attractif

Le Directeur général de l’APIX-S.A a invité le secteur privé ivoirien à explorer les nombreuses potentialités au Sénégal. En s’installant dans le pays, les investisseurs accèdent également aux marchés de l’UEMOA et de la CEDEAO, ainsi qu’à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il a particulièrement encouragé l’installation dans la zone de Diass (Thiès), où une zone économique spéciale est en développement, directement reliée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Renforcement des relations économiques et institutionnalisation du forum

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises du Sénégal, Abdou Karim Fofana, a souligné une augmentation de 66% du volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal de 2018 à 2022. Malgré ces avancées, il estime que les deux pays peuvent faire mieux pour atteindre des standards plus élevés dans le commerce intra-africain. Le forum a été salué comme une opportunité cruciale pour renforcer davantage les relations économiques et commerciales, avec des échanges bilatéraux atteignant 228 milliards de francs CFA en 2022.

Le ministre ivoirien Souleymane Diarrassouba a exprimé le souhait de voir ce forum d’affaires devenir une institution pérenne, soulignant l’importance de continuer à encourager et développer les relations de coopération économique et commerciale entre les deux nations.

La rencontre a également réuni de nombreux chefs d’entreprises ivoiriennes et sénégalaises, ainsi que des partenaires.

Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances

Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
« Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.

Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »

Me Moussa Diop confronté à six chefs d’inculpation suite à ses déclarations sur l’affaire des diamants

L’avocat Me Moussa Diop est confronté à six chefs d’inculpation à la suite de ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants impliquant des personnalités notables du Sénégal. Voici la liste complète des accusations qui lui sont reprochées :

Offense au Chef de l’État : Cette accusation concerne des propos ou des actions jugés insultants ou préjudiciables envers le Président Macky Sall.

Actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves : Cette inculpation vise les actions pouvant menacer la stabilité politique ou la sécurité du pays.

Diffusion de fausses nouvelles : Me Moussa Diop est accusé d’avoir propagé des informations fausses ou non vérifiées concernant l’affaire en question.

Diffamation : Cette accusation porte sur des déclarations présumées diffamatoires envers les personnalités impliquées dans le contrat d’exploitation minière.

Contrefaçon de sceau de l’État : Il est reproché à Me Moussa Diop d’avoir contrefait ou utilisé de manière illégale des sceaux officiels de l’État.

Faux et usages de faux (FUF) : Cette inculpation concerne la falsification de documents ou leur utilisation de manière frauduleuse.

    Ces accusations font suite aux déclarations de Me Moussa Diop concernant le contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, où il a mentionné la participation présumée du Président Macky Sall, de l’industriel Jean-Claude Mimran, de Mamadou Diagna Ndiaye (bras droit de Mimran) et de l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye.

    La décision du juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar de retenir ces six chefs d’inculpation illustre la gravité des accusations portées contre Me Moussa Diop. Ces accusations nécessiteront des investigations approfondies pour établir la véracité des déclarations faites et la légalité des actions entreprises.

    Réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : La décision judiciaire publiée

    La décision de justice concernant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales a été officiellement rendue publique aujourd’hui. Cette décision, prise par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, fait suite à une affaire judiciaire débattue dans les dernières semaines.

    Ousmane Sonko, personnalité politique notable au Sénégal, avait été radié des listes électorales pour des motifs précis qui avaient suscité un débat considérable au sein de l’opinion publique. Cette décision de justice ordonnant sa réintégration est le résultat d’un processus judiciaire suivi de près par de nombreux citoyens.

    La réintégration de Sonko sur les listes électorales revêt une importance significative, surtout dans un contexte politique où des élections futures sont envisagées. La publication de cette décision souligne l’importance de la transparence et de l’application équitable de la loi dans les affaires judiciaires, en particulier lorsqu’il s’agit de questions politiquement sensibles.

    La justice, en rendant cette décision publique, contribue à l’établissement et au maintien de l’état de droit. Cette annonce est susceptible de susciter un grand intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques, ainsi que de façonner le déroulement des futurs développements politiques au Sénégal.

    Urgence Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires…

    Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

    Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

    Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

    AS – Le Dakarois Ziguinchor

    Affaire des Diamants : Me Moussa Diop placé en détention provisoire

    L’avocat Me Moussa Diop a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi 15 décembre par le juge d’instruction du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, Mamadou Seck. Cette décision fait suite à une demande du Procureur de la République, Abdou Karim Diop, dans le cadre de l’affaire portant sur ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal.

    Me Moussa Diop, également candidat à l’élection présidentielle, aurait fait des déclarations impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, dans cet accord sur l’exploitation minière.

    La décision de placer Me Moussa Diop en détention provisoire ne préjuge en rien de sa culpabilité, mais vise à permettre la poursuite de l’enquête dans des conditions sécurisées. Il est important de souligner que la détention provisoire est une mesure courante dans les affaires où il existe un risque de fuite ou lorsque l’affaire est jugée sérieuse par les autorités judiciaires.

    Cette affaire suscite un vif intérêt au Sénégal, car elle implique des personnalités de premier plan. Elle nécessitera une enquête minutieuse afin de déterminer la véracité des déclarations de Me Moussa Diop ainsi que la légalité et la validité du contrat d’exploitation minière mentionné.

    La justice s’efforce généralement de mener des investigations impartiales et équitables, garantissant à toutes les parties impliquées un traitement juste et conforme aux lois en vigueur. La détention provisoire de Me Moussa Diop marque une étape préliminaire dans le processus judiciaire et sera suivie par des procédures régulières visant à établir les faits et à rendre une décision équitable.

    Ziguinchor, mise en niveau des magistrats sur le processus électoral en vue des prochaines présidentielles

    Un atelier de mise niveau des magistrats de Ziguinchor ce vendredi 15 décembre 2023, à l’actif de la cours d’appel de Ziguinchor. Cet atelier, sert de rappel aux connaissances déjà acquises, et de faire connaître les nouvelles règles du code électoral entre autres.

    « Je voudrais attirer l’attention de tous, sur l’importance des échéances électorales prochaines, qui promettent d’être un évènement politique majeur avec de nombreux candidats et des enjeux cruciaux. Notre pays, souvent présenté comme un modèle de démocratie en Afrique, est en un tournant de son histoire politique et l’issue de ces élections façonera son avenir pour de nombreuses années. La stabilité poste électorales dépendra en grande partie de la manière dont les magistrats asumerons leurs responsabilités et tout le pays aura le regard braqué sur nous. C’est déjà fait d’ailleurs, on parle de justice ces derniers temps, de justice et des élections. C’est donc l’occasion pour toute la magistrature sénégalaise de démontrer une fois à la face du monde son indépendance par rapport à tous les pouvoirs. » a tenu à rappeler Mamadou Dème, premier président de la cours d’appel de Ziguinchor

    Différents thèmes sont abordés lors de l’atelier pour permettre aux magistrats d’avoir une large vue des règles du jeu électoral.

    « Un thème est traité pour les délégués de la cours d’appel, qui sont les magistrats chargés de la supervision des opérations électorales, un thème sur le rôle de la commission départementale de recensement des votes, un thème sur les infractions en matière électorale et un autre sur le rôle des informaticiens dans le processus électoral. » Explique Saliou Mbaye procureur général de la cours d’appel de Ziguinchor

    Il précise tout de même  » C’est juste une remise à niveau, donc une revue des nouvelles règles puisque souvent les codes changent, donc il y a quelques règles qui changent. Ensuite, il y a un partage d’expérience …Nous insistons pour rappeler les magistrats leurs rôles aussi bien le jour du scrutin avec les délégués et également le recensement, nous avons aussi besoin de la collaboration des autres pour pouvoir faire notre travail correctement et les autres ont également besoin des magistrats de même que les représentants des candidats pour que tout se passe dans ma transparence, l’impartialité et que tout le monde respecte les règles du jeu électoral. »
    AS
    Le Dakarois Ziguinchor

    Marseille : La suspension d’Ilimane Ndiaye réduite finalement à deux matchs

    Initialement condamné à trois matches fermes par la commission de discipline de la LFP après son carton rouge reçu face à Rennes, Iliman Ndiaye devrait être disponible dès ce dimanche face à Clermont. L’attaquant sénégalais a bénéficié d’une réduction de « sa suspension ».

    D’après les informations de Foot Mercato, le CNOSF a entendu les arguments de l’OM, et une proposition de conciliation a été rendue à la LFP. La sanction passerait donc de trois matches fermes à deux matches fermes, et un avec sursis. Ce qui permet dans les faits au joueur olympien de voir sa sanction passer de 3 matches fermes à deux matches fermes plus un avec sursis.

    Suspendu lors du match lors du match face à Lyon et face à Lorient, l’attaquant sénégalais de 23 ans devrait être à la disposition de Gennaro Gattuso face au club auvergnat ce dimanche à l’Orange Vélodrome et tenter d’arracher une quatrième victoire consécutive en Ligue 1.  Le joueur sénégalais a été expulsé lors de la victoire de l’OM contre Rennes (2-0) sur une semelle sur le tibia du défenseur rennais Jeanuël Belocian.

    L’Intégrité Électorale en Péril : L’appel à l’action dans un Climat de Contestation (Par Pape Alé Niang)

    La conviction ferme de Ndiaga SYLLA sur l’irrégularité de la radiation d’Ousmane SONKO des listes électorales est partagée par de nombreux citoyens préoccupés par la santé de la démocratie. Face à la persistance du refus de la Direction Générale des Élections (DGE) de remettre les fiches de parrainage, la question cruciale émerge : jusqu’où devrions nous aller pour garantir l’intégrité du processus électoral?

    Le refus obstiné de la DGE d’obtempérer souligne le besoin pressant d’une action décisive. Comme le souligne Ndiaga SYLLA, déposer la candidature semble être la prochaine étape logique. Cette démarche, cependant, nécessite un examen minutieux de la part du Conseil Constitutionnel (CC). L’instance suprême en matière constitutionnelle devra évaluer l’affaire avec impartialité et objectivité, garantissant ainsi la justice et le respect du cadre légal.

    Il est impératif de rappeler que la démocratie repose sur la confiance du public dans le processus électoral. Tout acte perçu comme une tentative de manipulation ou de contournement des règles menace cette confiance fondamentale. La société civile, les citoyens et les acteurs politiques ont un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde de cette confiance, en exigeant la transparence et la conformité aux principes démocratiques.

    Ndiaga SYLLA soulève une proposition pragmatique en appelant à déposer la candidature, laissant ainsi la porte ouverte à la délibération du CC. Cette démarche, si elle est effectuée dans le respect des procédures légales, pourrait contribuer à résoudre cette impasse politique tout en préservant l’intégrité du processus électoral.

    En cette période cruciale, la société doit rester vigilante et active pour défendre les valeurs démocratiques. Les institutions en charge de l’élection doivent opérer dans la transparence et la légalité, et la population doit exprimer sa volonté de préserver une démocratie forte et équitable

    Affaire Ousmane Sonko : Déclaration importante du SG de la Cour d’appel de Ziguinchor

    Le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat Mamady Diané, a souligné que « le magistrat n’a pas à se préoccuper du sort qui sera réservé à sa décision. Il s’assure juste de faire son travail selon les règles qui régissent sa profession ».

    Cette déclaration fait suite à la décision du tribunal d’instance de Dakar, qui a statué en faveur de la réintégration du maire de Ziguinchor dans le fichier électoral. Selon le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat se concentre sur l’application rigoureuse des règles professionnelles qui guident son travail, sans prendre en compte les conséquences éventuelles de ses jugements. Son devoir consiste à garantir le respect de la procédure, indépendamment du résultat final ou de son impact.

    Les propos de Mamady Diané ont été tenus lors d’un atelier de mise à niveau des magistrats sur le processus électoral. Lors de cet événement, il a souligné l’importance pour les magistrats de se conformer aux normes professionnelles, mettant en avant le caractère indépendant de leur mission.

    senenews

    Niger: la Cour de justice de la Cédéao ordonne la libération de Cour de justice de la Cédéao et son retour au pouvoir

    À Abuja au Nigeria, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a donné raison aux avocats de Mohamed Bazoum, retenu avec sa femme et son fils depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 : elle a ordonné ce 15 décembre la remise en liberté immédiate et sans conditions des demandeurs, et le retour au pouvoir au président renversé.

    La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ordonne la remise en liberté immédiate et sans conditions de Mohamed Bazoum, de sa femme et de son fils.

    Le juge estime que plusieurs de leurs droits ont été violés : le droit d’aller et venir, puisqu’ils sont retenus à la résidence présidentielle depuis plus de 4 mois ; le droit de ne pas être arrêté et détenu arbitrairement.

    La justice ouest-africaine estime aussi que les droits politiques de Mohamed Bazoum ont été violés : elle demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger et la remise du pouvoir d’État au président renversé.

    La défense de l’État du Niger demandait, elle, à la cour de se déclarer incompétente, de déclarer la demande irrecevable. Demandes rejetées, donc.

    Les juges se sont prononcés par rapport au droit, mais les décisions de la Cour de justice de la Cédéao ne sont pas toujours suivies d’effet. Les avocats de Mohamed Bazoum estiment qu’il revient aux États membres de l’organisation de s’assurer que cette décision de justice soit appliquée. Mais si la Cédéao continue de réclamer la libération du président renversé, elle a désormais acté le coup d’État. 

    La cour de justice de la Cédéao fixe aux nouvelles autorités nigériennes un délai d’un mois, à partir de la notification, pour lui rendre compte de l’exécution de sa décision.

    Rfi

    Faux billets : un Français de 69 ans arrêté à Saly

    Un Français de 69 ans, qui tentait de laver des faux billets (noirs), et ses deux complices ont été arrêtés.

    J. Roux, ressortissant français, domicilié au quartier Saly Vélingara est dans de sales draps. Avec ses deux complices, I. Sy et M. Sène, ils croupissent à la prison de Mbour depuis la semaine dernière. Les éléments de la Brigade de recherche ont réussi à mettre la main sur le Français de 69 ans qui voulait laver une importante quantité de billets noirs contenus dans une grande valise qu’il gardait dans son domicile.

    Il avait engagé deux acolytes sénégalais afin de lui chercher un vendeur de mercure. La semaine passée, relate L’OBS, J. Roux qui vit sur la petite-côte depuis plus d’une décennie, contacte M. Sène, réparation de téléphones portables, et son ami I. Sy, chauffeur domicilié à Mbour.

    Senenews

    Tragédie à Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires perdent la vie

    Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

    Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

    Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

    AS – Le Dakarois Ziguinchor

    Dakar : Arrêté pour avoir couché avec une élève de CM2, les explications surprenantes du taximan

    Mamadou Nd, taximan, a été et a comparu hier jeudi devant le tribunal de Dakar pour répondre des faits de détournement de mineure. Il est en effet accusé d’avoir couché avec M. F., une jeune fille âgée de 13 ans et en classe de CM2 à la place de la somme de 4000 Fcfa que la jeune fille devait payer après une course. Devant le tribunal de Dakar, le taximan a donné des explications surprenantes.

    Selon les informations rapportées dans la presse, la jeune fille devait se rendre à Mbour pour retrouver son copain. Elle a pris un taxi de chez elle jusqu’à la Patte d’Oie pour ensuite prendre une voiture pour Mbour. Mais au moment de payer, elle a appelé son copain qui devait se charger de payer les frais. Mais la jeune fille n’a pas réussi à le joindre. Pour recouvrer son argent, le taximan va faire une proposition à la jeune fille.

    Accompagnée par son père au tribunal, la jeune fille a expliqué ce qui s’est passé. « Ce jour-là, je quittais chez moi en disant que je vais aller à l’école. Mais je suis partie voir une de mes amies de 16 heures à 21 heures. Pour éviter les représailles, j’ai décidé de prendre un taxi pour aller voir un ami répondant au nom de Mor Guèye résidant à Mbour. Ainsi, j’ai arrêté un taxi et le chauffeur qui est le prévenu ici présent m’a demandé 20 000 de nos francs. Je lui ai dit que je ne pouvais pas payer cette somme. Et je lui ai ensuite demandé de m’amener à la Patte d’Oie pour que je puisse trouver un autre moyen de locomotion pour aller à Mbour. Le prévenu a facturé la course à 4 000 francs cfa. Une fois, là-bas, je n’arrivais plus à joindre mon ami qui devait m’envoyer l’argent. Sur ces entrefaites, le taximan m’a demandé de choisir soit de lui payer son argent soit de l’accompagner dans une auberge. N’ayant plus le choix, car il faisait tard, j’ai accepté et on a passé toute la nuit à l’auberge. Il m’a forcée à coucher avec lui », a raconté la fille de 13 ans dans des propos rapportés par Dakaractu.

    Interrogé à son tour, le taximan a reconnu les faits, mais nie avoir forcé la jeune fille de 13 ans et d’avoir couché avec lui. « C’est elle qui m’a proposé l’auberge, mais cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Et j’ai payé 9 000 francs. On n’a jamais eu de rapport sexuel », se défend-il.

    Au cours des débats, le juge n’ayant pas de certitude sur l’âge exact de la jeune fille, a décidé de renvoyer l’affaire au 18 décembre prochain pour la production de son bulletin de naissance.

    Tragédie à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais perdent la vie dans l’explosion d’une mine

    Dans la soirée de vendredi, la région de Ziguinchor, située au sud du Sénégal, a été le théâtre d’une tragédie dévastatrice touchant l’armée nationale. Une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la perte de quatre vaillants militaires, victimes de l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village localisé dans la commune de Djibidione, au nord de Sindian. L’incident s’est produit aux alentours de 19 heures, entraînant également sept blessés parmi les membres des forces armées.

    L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, exécutaient une mission de sécurisation dans cette région particulièrement sensible du pays. Cette tragédie souligne de manière poignante les risques constants auxquels sont confrontées les forces de sécurité engagées dans la lutte contre l’insécurité régionale.

    La situation demeure tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise s’implique régulièrement dans des opérations visant à maintenir la paix et la sécurité. Cet événement tragique met en lumière la nature périlleuse de ces missions, exposant les militaires à des dangers sérieux alors qu’ils œuvrent pour la stabilité de la région.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont promis une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie. Les forces de sécurité continueront, malgré cette douloureuse perte, à œuvrer avec détermination pour assurer la stabilité et la paix dans cette région du Sénégal.

    Communiqué Situation des Travailleurs de Senego

    Depuis un mois, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS )observe avec beaucoup d’attention le comportement de Monsieur Sidy Mbacké, administrateur et propriétaire déclaré de SENEGO, un site d’Informations Générales établi au Sénégal.

    Monsieur Mbacké, qui serait propriétaire d’autres sites d’information thématique dont le trafic provient particulièrement du Sénégal, viole allégrement et jusqu’ici sans retenue, les Lois Sénégalaises.

    L’administrateur de Senego qui passe son temps ces dernières semaines à quémander de la part de ses « camarades » patrons de presse en ligne une censure des informations provenant de son conflit avec ses travailleurs, si ce n’est qu’il essaie de faire croire à des difficultés économiques, se comporte en « délinquant » sous plusieurs formes.

    Le propriétaire du «3e site le plus visité au Sénégal » et qui reçoit évidement la 3e enveloppe de revenus accent (Nous savons exactement combien il reçoit en moyenne de google par mois ) viole depuis des années La LOI portant Code du Travail, le Code Général des Impôts et le Code de la Presse et même le Code de la Publicité.

    Le SYNPICS qui dispose d’une copie du Procès-Verbal de conciliation établi par l’Inspection du Travail de Dakar, salue le professionnalisme et l’intégrité morale de l’inspecteur qui a hérité du recours introduit par les travailleurs et assure ses derniers de tout son soutien pour la résolution définitive de ce « cas ».

    Le SYNPICS :

    • Conscient des violations flagrantes et sur plusieurs années de suite des lois régissant les entreprises au Sénégal, particulièrement les Codes du travail, des Impôts, de la Presse notamment, 
    • Considérant la technique du dilatoire manifeste et malhonnête de Monsieur Sidy Mbacké,
    • Prenant compte du fait que Monsieur Mbacké est un résident d’un pays Européen, ce qui l’empêche de facto d’assurer les fonctions de directeur de publication d’un média basé au Sénégal, l’informe de ce qui suit :

    1 – Le Syndicat veillera personnellement à ce que la situation de tous les travailleurs soit rétablie conformément à la Loi, aux constats faits par l’inspection du travail et aux aveux du Sieur Mbacké tirés de ses échanges récents avec les parties concernées.

    2 – Veillera à ce que la situation de dilatoire que veut faire vivre Monsieur Mbacké à des dignes travailleurs qui se sont sacrifiés plus que de raison et pendant des années, prenne fin et de façon définitive.

    3- Entamera à ce propos toutes les poursuites et dénonciations tant au Sénégal que dans le pays de résidence de Monsieur Sidy Mbacké, afin qu’il se conforme aux Lois Sénégalaises et européennes.

    4- Engagera sans délais toutes poursuites diligentes auprès des tribunaux sénégalais et des organisations de médias pour que Senego et son propriétaire respectent les droits des travailleurs.

    Le SYNPICS encourage les autres médias sénégalais en ligne à continuer leurs efforts de conformité aux Lois en vigueur au Sénégal, notamment le code du travail, celui de la presse et des impôts.

    Le BEN du SYNPICS

    RC Lens : Nampalys Mendy sera absent entre « trois à quatre semaines » et est incertain pour la CAN

    Blessé contre le FC Séville mardi, l’international sénégalais souffre d’une lésion au niveau de la cuisse gauche qui lui fera manquer les derniers matchs de Lens avant la trêve hivernale. À tout juste un mois de la CAN, cette blessure tombe mal.

    Nampalys Mendy, le milieu de terrain du Racing Club de Lens, connaît l’exactitude de sa blessure contractée lors du match de Ligue des Champions face au FC Séville mardi. Selon son entraîneur, l’international sénégalais de 31 ans souffre d’une « lésion au niveau de la cuisse gauche ». Cette blessure lui fera rater les derniers matchs des Sang et Or avant la trêve hivernale et laisse planer le doute sur sa participation à la CAN.

    Selon les précisions de Franck Haise, l’ancien joueur de Leicester City ne devrait pas revenir sur les terrains avant au mois trois à quatre semaines. « Si cette blessure remet en doute sa participation à la CAN ? Ce n’est pas moi qui prendrais la décision. Ce qui est certain, c’est qu’on a évoqué (une absence) entre trois à quatre semaines au vue de la nature de sa blessure », a précisé le technicien français en conférence de presse ce vendredi.

    La Coupe d’Afrique des Nations débute dans moins d’un mois et le premier match de l’Equipe Nationale du Sénégal est prévu dans exactement un mois. Avec un tel timing, Aliou Cissé pourrait ne pas pouvoir cocher le nom de Nampalys Mendy sur sa liste pour la CAN. Le champion d’Afrique arriverait très juste pour la compétition, même s’il ne faudrait pas écarter l’espoir qu’il puisse revenir sur les terrains plus tôt.

    Urgent – Explosion de mine à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais tués

    Dans la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une tragédie a frappé l’armée nationale. Vendredi, une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la mort de quatre militaires, suite à l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village situé dans la commune de Djibidione, nord de Sindian. L’incident, survenu vers 19 heures, a également fait sept blessés parmi les forces armées.

    L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, menaient une opération de sécurisation dans cette partie sensible du pays. Cet événement tragique met en lumière les risques constants auxquels sont exposés les forces de sécurité dans leur lutte contre l’insécurité dans la région.

    La situation reste tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise est régulièrement engagée dans des opérations pour maintenir la paix et la sécurité.

    Arène nationale : Lat Diop, le ministre reçoit les acteurs de la lutte ce samedi

    Nouveau ministre des Sports, Lat Diop a succédé Amadou Ba à ce poste, lors du dernier remaniement ministériel. Et le patron des Sports sénégalais a décidé de rencontrer les acteurs de la lutte pour une première fois depuis sa nomination.

    Cette rencontre est prévue ce samedi, à l’arène nationale à partir de 10h. « Le Ministre des Sports Monsieur Lat Diop reçoit les acteurs de la lutte, en présence du Bureau du CNG au complet, le Samedi 16 Décembre 2023 à l’arène Nationale à 10h00 », annonce le CNGL.

    Pour une meilleure organisation de l’événement, chaque entité aura au moins quatre représentants. « Toutes les composantes (Promoteurs, Managers, Associations de lutte, etc… ) prendront part à la rencontre. Pour une meilleure efficacité des débats, chaque entité ou organisation sera représentée par quatre membres », déclare le président Bira Sène et son équipe.

    France : Sidy Sarr reconnu coupable de recours à la prostitution de mineures et condamné

    L’international Sénégalais Sidi Sarr a été mis en examen ce jeudi 14 décembre en France devant le tribunal correctionnel pour recours à la prostitution de mineures. Une affaire pour laquelle l’Ex joueur de Nimes avait été placé en garde à vue en octobre 2021.

    Sans club depuis son départ de Chaves au Portugal, Sidy Sarr est au bord du gouffre. L’international sénégalais qui a notamment évolué avec les U20, U23 et les seniors a comparu devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce jeudi 14 décembre. Il était jugé pour avoir eu recours à la prostitution de mineures en octobre 2021.

    Wiwsport

    CAN 2023 : Un mois avant leur début, les Lions peuvent-ils conserver leur titre ?

    Dans exactement un mois, l’Equipe Nationale du Sénégal entamera la défense de son titre à la CAN. Montés sur le toit de l’Afrique pour la première fois il y a deux ans, les Lions seront-ils suffisamment armés pour conserver leur couronne ? Le rêve est permis.

    Alors que la trente-quatrième édition de la Coupe d’Afrique des Nations approche de plus en plus, Wiwsport met en forme son compte à rebours. Cette fois, préférable de le lancer à un mois jour pour jour du début de l’Equipe Nationale du Sénégal, la tenante du titre, dans la compétition. Les Sénégalais, conscients des qualités de leur groupe de joueurs, voient leurs Lions être en mesure de rééditer l’historique performance réalisée au Cameroun. Mais deux ans plus tard, les hommes d’Aliou Cissé se présenteront-ils vraiment dans le même état ?

    Beaucoup de choses ont changé depuis l’épopée camerounaise. C’est sans aucun doute ce que doivent se dire les supporters de l’Equipe Nationale du Sénégal. Emmenés par un Sadio Mané en mission, les Lions n’avaient pas été vraiment flamboyants, mais ils ont su gérer toutes les difficultés à affronter dans une CAN pour glaner leur première étoile face à l’Egypte. Sur leur chemin, ils avaient alors éliminé le Cap-Vert, la Guinée-Equatoriale et le Burkina Faso. Des adversaires entièrement à la portée d’une équipe historiquement citée parmi les favoris.

    Aliou allie jeunesse et expérience

    Depuis la CAN 2021, les confettis ont laissé place à certaines réalités sportives. Plusieurs joueurs qui étaient dans cette campagne ont progressivement perdu leur place en sélection, et certains ne sont même plus appelés. Parmi eux, on peut notamment citer des internationaux comme Alfred Gomis, Bouna Sarr, Pape Abou Cissé, Ibrahima Mbaye, Moustapha Name ou encore Saliou Ciss et Famara Diédhiou. Ces deux derniers avaient d’ailleurs très activement participé à la victoire finale, en ayant disputé respectivement six et cinq rencontres durant cette CAN.

    Toutefois, Aliou Cissé a réussi à garder ses meilleurs éléments et conserver l’ossature du groupe. La présence de joueurs comme Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Cheikhou Kouyaté, Nampalys Mendy, Idrissa Gueye ou encore bien évidemment Sadio Mané semble indiscutable à l’heure actuelle. Outre ces joueurs expérimentés, le sélectionneur a commencé à donner des responsabilités à des jeunes et quelques nouveaux comme Moussa Niakhaté, Ismail Jakobs, Pape Matar Sarr, Iliman Ndiaye, Lamine Camara ou encore Nicolas Jackson.

    Alors qu’ils avaient été éliminés en huitièmes de finale de la dernière Coupe du Monde, les Lions ont repris du poil de la bête sur leurs dernières rencontres, même s’ils ont connu un petit coup de mou au Togo. Sur le papier, le Sénégal fait incontestablement partie des grands favoris pour remporter cette CAN 2023. Mais tout d’abord, il faudra négocier une phase de groupe qui s’annonce tout aussi difficile que la présente puisque les Lions devront jouer dans une poule assez homogène avec le voisin de la Gambie, le redoutable Cameroun et le très coriace Guinée.

    Wiwsport

    Dalifort : le film de l’attaque de 2 entrepôts, 2 vigiles malmenés

    Deux entrepôts attaqués à Dalifort. D’après Libération, les faits se sont produits dans la nuit du 10 au 11 décembre.   

    « Au moins 15 assaillants, à bord d’un camion, et qui s’exprimeraient en Soussou, ont attaqué deux entrepôts situés à l’endroit appelé Bada Lô », rapporte le journal.

    Selon des témoignages, poursuit la source, les cambrioleurs ont « sérieusement malmené » deux vigiles avant d’emporter plusieurs sacs de riz et des numéraires non encore évalués.
    Une enquête a été ouverte.

    Senewebs

    L’INPG lance Petrochallenge pour l’émergence de dirigeants modèles du pétrole et du gaz

    Une première en Afrique francophone. L’institut national du Pétrole et du Gaz a initié le Petrochallenge pour inciter les jeunes à l’appropriation des métiers du pétrole et du gaz. 
    C’est quasiment un truisme que de le souligner, nous sommes dans un monde de compétition où ses occupants sont de plus en plus intelligents et exigeants du point de vue de la qualité des services.

    Dans un souci de susciter l’émulation qui est un terreau fertile à la quête et de l’obtention de l’excellence nécessaire au développement de la nation, l’institut national du pétrole et du gaz ( INPG) à noué un partenariat avec SLB ex Schlumberger pour organiser la première édition de Petrochallenge. L’activité qui a eu pour cadre le complexe King Fahd palace a noté la présence des représentants du ministère du pétrole et des énergies et du SP Cos-Pétrogaz. Et des compagnies pétrolières présentes au Sénégal tel que BP WOODSIDE kosmos energy Subsea 7. 

    Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de L’INPG a exprimé, à haute et intelligible voix, sa toute sa fierté de la mise en œuvre du projet particulièrement les candidatures féminines. A en croire M Aguibou Ba, ceci entre dans la continuité logique de la mission de l’INPG d’encourager les jeunes filles à s’orienter vers les formations techniques liées au domaine des énergies. Faudrait-il le rappeler: Plus qu’un établissement de formation professionnelle, l’INPG se veut une solution étatique de renforcement des capacités sur l’optimisation du contenu local. Il ambitionne d’être le premier fournisseur en matière de formation dans le domaine du pétrole et du gaz au Sénégal et dans la sous région ouest africaine. 

    La compétition du pétro challenge, la première du genre, fait appel à l’intégration des géosciences, de l’ingénierie pétrolière, et d’autres disciplines pertinentes sur toute la chaîne de valeur. Au nombre des écoles participantes, il est à noter: l’ESP qui s’est adjugée le graal tant convoité. Il est suivi du prytanée militaire de Saint Louis classé 2e. C’est sur une note positive que l’activité a pris fin avec notamment la remise de cadeaux et l’adresse de félicitations aux lauréats. Rendez-vous pris pour de nouveaux challenges en 2024.

    Seneweb

    Affaire Ndiaga Diouf : Barthélémy Dias réagit

    Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, doit se présenter devant la Cour suprême le 22 décembre pour l’affaire Ndiaga Diouf, ce nervis tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Depuis l’annonce de la réouverture du dossier, l’édile de la capitale est resté silencieux.

    Le maire de Dakar va prendre la parole ce vendredi 15 décembre, d’après Les Échos. Le journal précise que la rencontre avec les journalistes est prévue à partir de 16 heures à la mairie de Dakar.

    Barthélémy Dias a été condamné en première instance à deux ans de prison dont six mois ferme. La peine a été confirmée en appel. Il s’agira de voir si la Cour suprême va maintenir la décision ou la casser.

    « Mine de diamants » : Me Moussa Diop file vers l’instruction

    Après avoir bénéficié d’un retour de parquet hier, Me Moussa Diop retourne au Tribunal où il sera déféré ce vendredi 15 décembre.

    Libération annonce que l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) sera fixé sur son sort aujourd’hui. Le journal souligne que le parquet a demandé l’ouverture d’une information judiciaire suite à ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, notamment.

    Le candidat déclaré à la présidentielle du 24 février 2024 sous la bannière de la coalition « And gor yi jotna » est visé pour « actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République, diffusion de fausses nouvelles » mais aussi « diffamation ».

    Seneweb

    Fonds étrangers, dons, impôts etcryptomonnaies : que sait-on du financement du Hamas ?

    Le financement du Hamas est complexe et opaque, et ses racines s’étendent bien
    au-delà de la bande de Gaza.
    Le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union
    européenne, est un paria financier, soumis à des sanctions depuis des décennies et
    sans accès au système bancaire international.
    Cependant, comme il a pu le démontrer le 7 octobre en lançant une attaque surprise
    contre Israël avec des milliers de roquettes, de drones et d’autres équipements
    technologiques, le groupe militant ne semble pas manquer de ressources.
    Comment parvient-il à se financer ?
    Le Hamas est un mouvement islamiste fondé en 1987 qui possède une branche
    politique et militaire.
    Leur mouvement armé, connu sous le nom de Brigades Ezzedin al Qassam, a mené
    de nombreuses attaques et attentats suicides contre Israël dans le passé.
    Mais elle gouverne et administre également un territoire où vivent plus de 2,3
    millions de personnes et est responsable de quelque 50 000 fonctionnaires.

    En tant qu’organisation politique et sociale, elle perçoit des impôts et reçoit une aide
    internationale de gouvernements étrangers et d’organisations caritatives partageant
    les mêmes idées, mais – comme le démontrent les attentats du 7 octobre – elle a
    également pu accéder à du matériel militaire.
    Le groupe islamiste dispose également d’un obscur portefeuille d’investissements
    internationaux qui utilise souvent les crypto-monnaies comme moyen de contourner
    les sanctions internationales.

    Le Qatar
    Ce petit pays du Golfe, l’un des pays les plus riches du monde, était l’un des rares
    gouvernements à soutenir, avec la Turquie, le Hamas après la rupture brutale avec
    le Fatah en 2007. Lorsqu’Israël a imposé le blocus de Gaza la même année, le
    Qatar a décidé pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza avec une aide
    humanitaire.
    En 2012, Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, alors émir du Qatar, a été le premier
    chef d’État à se rendre à Gaza sous le régime du Hamas, et il a promis une aide de
    plusieurs millions de dollars, qui a finalement été approuvée par Israël.
    Le Qatar offre, selon les analystes, un soutien politique au Hamas en permettant à
    ses dirigeants de s’installer à Doha depuis 2012 après qu’ils ont dû abandonner leur
    siège historique de Damas en raison de la guerre civile syrienne.
    Ismail Haniya, considéré comme le chef de l’organisation, et Khaled Meshaal, son
    prédécesseur, sont basés dans la capitale qatarienne, tout comme les dirigeants
    talibans jusqu’à ce qu’ils reprennent le contrôle de l’Afghanistan à l’été 2021.

    Conflit israélo-palestinien : Le rôle complexe du Qatar dans la médiation pour la
    libération des otages du Hamas
    L’émirat est ainsi devenu un acteur clé dans les négociations avec des groupes que
    les puissances occidentales considèrent comme terroristes et dont la législation – et
    l’opinion publique – ne leur permettent pas de négocier directement.
    Ce rôle d’intermédiaire entre le Hamas et Israël, que l’Égypte a traditionnellement
    joué, est désormais joué principalement par le Qatar, comme c’est actuellement le
    cas avec les otages israéliens kidnappés par le groupe militant.
    Le Qatar, qui est l’un des principaux alliés des États-Unis en dehors de l’OTAN, a
    également envoyé des milliards de dollars d’aide humanitaire aux Palestiniens au fil
    des années pour atténuer les conséquences du blocus israélien de Gaza. Doha
    insiste sur le fait que cet argent est destiné aux Palestiniens et non au Hamas.
    On ne sait pas exactement quel est le montant de cette aide, que les analystes
    situent entre 1 000 et 2 600 millions de dollars depuis 2014 et qui a contribué à la
    reconstruction de la bande de Gaza après les nombreuses guerres avec Israël.
    En 2016, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a annoncé que son
    pays allouerait 113 millions de réaux qataris (environ 30 millions de dollars ) pour «
    alléger les souffrances des frères de la bande de Gaza et les graves difficultés
    financières auxquelles ils sont confrontés ». « En raison du siège injuste que leur
    impose l’occupation israélienne « .
    Cet argent, versé mensuellement, a permis de payer une partie des salaires de près
    de 50 000 responsables gazaouis, d’acheter du carburant pour alimenter le réseau
    électrique de la bande et d’aider les familles les plus pauvres, qui ont reçu un
    chèque mensuel de 100 dollars.
    Les fonds sont transférés en coordination avec les États-Unis et Israël, explique
    Khaled el Hroub, professeur d’études sur le Moyen-Orient à l’Université
    Northwestern au Qatar, à BBC Mundo.

    Légende image,
    La visite du cheikh Hamad bin Khalifa al Thani à Gaza en 2012 a apporté un soutien
    important au gouvernement du Hamas, dirigé par Ismail Haniya
    « Les dollars qui arrivent dans les territoires palestiniens, y compris Gaza, sont peut-
    être les plus surveillés au monde, puisque tant les services secrets américains que
    les Israéliens, les Jordaniens et les Egyptiens surveillent de très près ces montants,
    car une partie de l’argent arrive via leurs banques », affirme l’analyste palestinien,
    auteur de plusieurs ouvrages sur le Hamas.
    Cet argent est transféré de Doha vers Israël et entre depuis longtemps à Gaza dans
    des porte-documents remplis de billets de banque transportés par les envoyés
    qataris via le terminal d’Erez, au nord de la bande de Gaza. L’argent était distribué
    dans les bureaux de poste et les supermarchés directement aux fonctionnaires et
    aux familles modestes dès réception.
    Israël et les États-Unis ont accepté ces paiements parce que l’idée était « que si le
    problème (du Hamas et de Gaza) ne pouvait pas être résolu, il pourrait au moins
    être atténué », explique Matthew Levitt, analyste au Washington Institute for Near
    East.
    Selon ce spécialiste de l’antiterrorisme et du renseignement, l’idée était que « si des
    opportunités économiques étaient offertes, les choses se calmeraient, mais cela
    s’est avéré ensuite être une erreur ».
    Pour Makram Khoury-Machool, directeur du Cambridge Center for Palestine Studies,
    Israël a accepté le transfert des fonds « parce que (le Premier ministre) Benjamin
    Netanyahu est contre une solution à deux États, comme le Hamas, et pour éviter
    tout type de solution ». Maintenir le Hamas à Gaza et prolonger la division interne en
    palestinienne.
    Selon Levitt et d’autres analystes aux États-Unis et en Israël, une partie de cet
    argent de l’aide internationale finit entre les mains de la branche armée du Hamas,
    ce que le Fatah, le parti rival du Hamas qui dirige l’Autorité nationale palestinienne,
    accuse également.
    Le Hamas l’a toujours nié.
    « On ne sait pas exactement dans quelle mesure, mais personne qui étudie la
    question n’en doute », a déclaré Levitt, qui a par le passé conseillé le Trésor
    américain sur les questions de financement du terrorisme, à BBC Mundo.
    Mais Khaled el Hroub assure qu’il n’y a aucune preuve de cela :
    « Le principal problème économique du Hamas n’est pas le financement du parti ou
    de sa branche armée, c’est presque la partie la plus facile. Le plus difficile est de
    soutenir les millions de Palestiniens qui souffrent à Gaza, et le Hamas ressent cette
    pression »
    L’argent qatari et l’aide internationale, affirme l’analyste palestinien, « ont longtemps
    été considérés presque comme un analgésique, traitant les symptômes mais pas la
    racine du problème ».
    La principale organisation d’aide humanitaire à Gaza est l’UNRWA, l’Agence des
    Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient. Leur aide est
    distribuée directement par leurs équipes, qui ont passé des contrôles préalables,
    explique un porte-parole de l’UNRWA à BBC Mundo.
    L’agence est également soumise à des audits annuels réalisés par un organisme
    indépendant. « Tous les paiements aux entrepreneurs, aux fournisseurs et au
    personnel sont traités par l’intermédiaire d’une entité bancaire soumise à la

    réglementation

    relative à la lutte contre le financement du terrorisme », explique le
    porte-parole.

    L’Iran
    Le Hamas est l’un des groupes qui forment une alliance connue sous le nom d’Axe
    de la Résistance, dirigée par l’Iran et qui comprend également, entre autres, la Syrie
    et le groupe islamiste libanais Hezbollah. Leur principal point commun est leur
    sentiment anti-israélien et anti-américain.
    Pour contenir l’influence d’Israël et assurer la survie même du gouvernement des
    ayatollahs, Téhéran a contribué à tisser un réseau d’alliés dans la région, qu’il aide
    « en finançant, en entraînant ou en armant », analyse Sanam Vakil, directeur du
    Moyen-Orient de Chatham House.
    Parmi eux figurent le Hamas et d’autres groupes de résistance palestinienne, que
    l’Iran soutient de plus en plus depuis les années 1990, selon Vakil.
    Ce soutien se traduit, selon le Département d’État américain, par 100 millions de
    dollars par an versés au Hamas, au Jihad islamique et au Front populaire de
    libération de la Palestine.
    Guerre entre Israël et le Hamas : Pourquoi tout le monde parle-t-il de l’Iran ?
    Bien que le Hamas et l’Iran aient eu des divergences pendant la guerre civile
    syrienne, lorsque le groupe palestinien a refusé de soutenir Bachar al Assad, « le
    financement de l’Iran n’a jamais cessé, peut-être qu’il en a réduit une partie pour des
    activités politiques, mais les fonds pour le groupe armé ont continué », explique
    Matthew. Lévitt.
    Selon Khaled el Hroub, « on ne sait pas exactement combien d’argent le Hamas
    reçoit de l’Iran chaque année, mais il est clair qu’il reçoit des financements ».

    Le chef du Hamas lui-même, Ismail Haniya, a reconnu en 2022 dans l’émission « Al
    Muqabla » (l’interview) sur la chaîne Al Jazeera, que l’ Iran est son principal
    donateur et qu’il a contribué à hauteur de 70 millions de dollars au développement
    de ses systèmes de missiles.
    Plus récemment, dans une interview à la chaîne russe Russia Today, au lendemain
    de l’attaque du Hamas contre Israël, Ali Baraka, chef des relations extérieures du
    Hamas, a assuré que « le premier et le plus important » de leurs donateurs est l’Iran,
    qui leur fournit « de l’argent »,  » et des armes. « 
    La BBC n’a reçu aucune réponse du ministère iranien des Affaires étrangères
    concernant le financement présumé du Hamas par Téhéran.

    Impôts
    Le Hamas, en tant que dirigeant de Gaza, perçoit des taxes sur les importations – y
    compris celles introduites clandestinement via les tunnels avec l’Égypte – et sur
    d’autres activités commerciales dans la bande.
    On ne sait pas exactement combien d’argent le Hamas collecte mensuellement
    grâce aux impôts. Ce chiffre varie des 15 millions de dollars que le ministère des

    Finances de Gaza a reconnus en 2016 au correspondant de la BBC à Gaza, Rusdi
    Abu Alouf, aux 300 à 450 millions de dollars cités par des analystes comme Matthew
    Levitt.
    Ce qui est clair, c’est que Gaza, où selon l’ONU connaît un taux de chômage de 45
    % et où 80 % de sa population avait besoin d’aide humanitaire avant la guerre, est
    soumise à un niveau d’imposition assez élevé.
    « Gaza et la Cisjordanie sont gouvernées par la même bureaucratie, même si les
    niveaux de revenus sont très différents », explique Khaled al Hroub. A cela s’ajoutent
    d’autres taxes que le Hamas ajoute au fil des années « pour compenser le blocus »,
    comme les taxes sur les cigarettes, l’importation de jeans, de véhicules ou de
    certains produits alimentaires considérés comme de luxe ou non basiques, selon
    l’Université Northwestern.
    Pour Levitt, «quand on impose des impôts sur tout, et de plus en plus, c’est
    finalement de l’extorsion, une pratique mafieuse».
    L’augmentation des taxes et des droits de douane a généré des troubles au sein de
    la population, voire des protestations parmi les importateurs, qui ont été réprimées
    par le Hamas.
    Portefeuille d’investissement
    Selon l’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor
    américain, le Hamas dispose d’un bureau d’investissement international dont les
    actifs sont estimés à 500 millions de dollars.
    Ce réseau aurait des entreprises dans des pays comme le Soudan, la Turquie,
    l’Arabie Saoudite, l’Algérie et les Émirats arabes unis, selon l’OFAC, qui considère
    que le Conseil de la Choura et le Comité exécutif du Hamas, ses plus hauts
    dirigeants, contrôlent et supervisent ce portefeuille d’entreprises.

    Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

    La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

    Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

    « Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
    Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
    « Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
    Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
    Contourner la DGE et la CDC
    Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
    Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
    C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
    Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
    L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

    «Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

    Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
    « Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
    Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

    Les avantages de la 5G et de l’intelligence artificielle mis enexergue

    Dakar, 14 dec (APS) – La technologie 5G et l’intelligence artificielle (IA) ouvrent ère
    d’opportunités et de création à forte valeur ajoutée pour le Sénégal, a affirmé, jeudi, le
    secrétaire général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes
    (ARTP), Yellamine Goumbala.

    M. Goumbala s’exprimait, à Dakar, lors de la 6 édition du forum sur le développement
    des Services numérique à valeur ajoutée (SVA).

     « La 6 e d’édition du forum SVA se tient dans un contexte spécial, marqué par l’adoption
    par l’Etat du Sénégal de stratégies sur les données, sur l’intelligence artificielle ainsi que
    l’attribution de la 5G. La 5G et l’intelligence artificielle ouvrent une nouvelle ère
    d’opportunités et de création à forte valeur ajoutée pour le Sénégal », a-t-il fait savoir.

    Ce contexte justifie le choix des deux thématiques explorées au cours du forum,
    notamment  « la 5G et les nouvelles frontières numériques : transparence, souveraineté
    et règlementation des données et de l’internet » et  »la co-création de valeur entre les
    opérations et les fournisseurs de service à valeur Ajoutée (FSVA) : synergies, nouveaux
    modèles économiques et co-régulation ».

    Selon lui, l’échange autour de ces deux thématiques permettra de mettre  « en lumière
    des éléments cruciaux tels que la transparence, la souveraineté et la réglementation des
    données et de l’internet » mais aussi  »de passer en revue la recherche de synergies,
    l’émergence de nouveaux modèles économiques et la nécessité d’une co-régulation ».

    Le forum vise à créer un espace de dialogue et de réflexion entre les différents acteurs
    du segment de marché des SVA, a indiqué M. Goumbala en estimant que le moment de
    faire le bilan de l’activité des SVA et la mise en œuvre des recommandations du forum
    de l’édition précédente.

    Il a aussi fait noter que ce forum a contribué significativement à la mise en œuvre de
    plusieurs initiatives dans le segment de marché des SVA, notamment la libéralisation
    des codes USSD, la régulation de la tarification des prestations destinées aux FSVA et
    l’accès de ces derniers aux catalogues d’interconnexion des opérateurs, la mise sur pied
    d’un cadre de concertation sur la co-régulation, entre autres.

    Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues du précédent forum,
    des actions concrètes ont été menées, a t-il souligné.

    Il a cité le renforcement de l’espace économique des fournisseurs des SVA avec
    l’approbation d’offres de référence dans les catalogues 2023 d’interconnexion, la baisse

    des tarifs des offres USSD, l’introduction sur le marché du premier agrégateur SVA,
    déclaré au sein de l’ARTP en l’occurrence L’AFRICAMOBILE, entre autres.

    L’ARTP s’engage pleinement à continuer à œuvrer pour l’essor et le développement des
    fournisseurs de SVA, a assuré son SG, précisant que tous les moyens seront mis en
    œuvre afin de renforcer davantage l’espace économique des Fournisseurs de Service à
    Valeur Ajoutée (FSVA) et faire évaluer le cadre réglementaire.

    Moustapha Kane, le représentant des FSVA, a plaidé pour  « une régulation beaucoup
    plus technique qui va aller de manière verticale au niveau de la mise en œuvre des
    différentes plateformes pour s’assurer que les différents acteurs de l’écosystème
    respectent leurs limites et puissent travailler en harmonie ».

    Selon lui, il est important que la question de la connectivité au niveau national soit réglée
    une bonne fois pour toute parce que la technologie le permet, car dépendant de la
    volonté  politique.

    Par rapport au financement, M. Kane a estimé qu’une  « petite part de certaines taxes
    perçues par l’Etat » devrait leur être reversée pour  »permettre de financer l’activités des
    SVA (…) et développer l’ensemble de leurs services, en partenariat avec les institution
    financières et l’APTP ».

    L’ARTP a initié le premier forum sur le développement des Services numérique à valeur
    ajoutée (SVA) en 2013. Les SVA déclarés sont passés de 92 en 2013 à 400 en 2023.

    Dakartimes

    Le conseil du FMI: Le Sénégal bénéficie d’un décaissement de 166 milliards FCFA 

    C’est une bonne nouvelle pour la République. En approuvant le dossier du pays, le Conseil
    d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) lui alloue environ 166
    milliards de FCFA.

    Le ministère des Finances et du Budget indique, dans une note d’information parvenue à la
    rédaction de DakarTimes, que « cette approbation sanctionne ainsi positivement les résultats
    satisfaisants enregistrés par le Gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique
    économique et budgétaire et traduit la reconnaissance des réformes d’envergure entreprises
    en matière de transparence et de lutte contre le changement climatique ».
    Ainsi, ajoute la note du MFB, « dans la perspective d’accompagner le Sénégal dans cette
    dynamique vertueuse, le Fonds Monétaire International, a mis à la disposition du Sénégal un
    montant d’environ 166 milliards FCFA ».
    A noter que le Conseil d’administration du Fond Monétaire International (FMI) a conclu,
    mercredi 13 décembre 2023, la première revue du programme économique des autorités
    sénégalaises dans le cadre des accords au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEC), de la
    Facilité Elargie de Crédit (FEC) et de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
    La conclusion de ces revues a permis le déblocage immédiat en faveur du Sénégal d’environ
    214,86 millions de dollars au titre de l’accord combiné FEC/MEC et d’environ 64,45 millions
    de dollars au titre de l’accord FRD, soit un total d’environ 166 milliards de FCFA.
    De son côté, l’institution monétaire internationale souligne que la performance dans le cadre
    du programme FEC/MEC/FRD a été satisfaisante. Le FMI a précisé que tous les critères de
    réalisations quantitatifs et les cibles indicatives, à l’exception d’une seul pour la fin juin 2023
    dans le cadre du programme FEC/MEC, ont été atteints. Elle précise que quatre des six
    repères structurels pour la première revue du programme FEC/MEC ont été mis en œuvre,
    tandis que les deux autres l’ont été avec un léger retard.
    Le FMI indique également que les autorités ont fait progresser les réformes visant à améliorer
    la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte
    contre la corruption. La mise en œuvre des réformes dans le cadre du programme FRD
    progresse comme prévu, soutenant les efforts du Sénégal pour renforcer la résilience au
    changement climatique, poursuit l’institution de Breton Woods.
    Le FMI a aussi indiqué que la loi de finances 2024 approuvée par l’Assemblée nationale est
    en ligne avec l’objectif de déficit budgétaire convenu de 3,9 % du PIB, qui sous-tend les
    engagements politiques visant à soutenir l’assainissement budgétaire et la viabilité de la dette.
    Ladite loi s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour
    atteindre 20 % du PIB d’ici 2025, et d’une élimination progressive des subventions
    énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024.
    Les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec la production de
    pétrole et de gaz qui devrait commencer mi-2024 et à condition que des politiques
    appropriées soient mises en œuvre, rappelle le FMI, précisant toutefois que ces perspectives
    restent incertaines, mais que les risques sont orientés à la baisse. Il s’agit notamment de la
    possibilité d’une guerre prolongée en Ukraine, d’une exacerbation du conflit au Moyen-

    Orient, d’une hausse des prix des matières premières et d’un resserrement des conditions
    financières.
    Au niveau local, une plus grande instabilité politique et une polarisation politique accrue à
    l’approche de l’élection présidentielle pourraient peser davantage sur l’économie, alerte le
    Fonds, notant que le pays reste vulnérable aux effets du changement climatique.

    Dakartimes

    Niger : la Cédéao reconnaît « enfin » lecoup d’Etat et tourne la page Bazoum

    Le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et président du
    Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, réagit en s’adressant au chef d’État et de gouvernement de la
    Cédéao à Abuja le 30 juillet 2023.
    Dans un communiqué publié ce 14 Décembre, la Cédéao reconnait officiellement le coup d’Etat
    au Niger et suspend le pays de tous ses organes décisionnels « jusqu’au rétablissement de
    l’ordre constitutionnel ».
    Depuis le 10 décembre 2023, date du 64e sommet de la Communauté économique des Etats de
    l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenu le 10 décembre à Abuja, l’organisation sous-régionale
    annonce suspendre le Niger de toutes ses instances. C’est ce qu’on retient du communiqué de

    la commission de la Cédéao qui déclare que la situation au Niger constitue désormais un coup
    d’Etat.
    « Jusqu’à sa 64ème Session ordinaire tenue le 10 décembre 2023, la Conférence
    des Chefs d’Etat et de Gouvernement voyait dans la situation survenue au
    Niger une tentative de coup dEtat, et considérait toujours S.E.M. Mohamed
    BAZOUM comme le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat. » a déclaré
    l’organisation dans son communiqué. Et de poursuivre « Du fait de cette position, le Niger n’était
    pas suspendu des organes de décision de la CEDEAO et les membres du gouvernement de
    S.E.M. BAZOUM étaient habilités à représenter le Niger aux réunions statutaires de la
    CEDEAO ».
    « Le Sommet du 10 décembre a reconnu que le gouvernement de S.E.M. Mohamed BAZOUM
    avait été effectivement renversé par un coup d’Etat militaire. Par conséquent, à compter du 10
    décembre 2023, le Niger est suspendu de l’ensemble des organes de décision de la CEDEAO,
    jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays » conclut le communiqué signé le
    14 décembre 2023. Ce communiqué apporte ainsi des clarifications sur la présence des
    membres du gouvernement de Bazoum au dernier sommet.

    Dakartimes

    Succès, réaliste ou dealer ?

    A quelle sauce sera mangée la nouvelle constitution qui sera soumise au vote du
    peuple tchadien le 17 décembre? Pendant que les pros «oui» et les pros «non»
    s’affrontent dans une campagne pour un referendum attendu comme le véritable
    premier test de popularité du régime de transition du général Mahamat Idriss Deby,
    l’opposant Succès Masra vient de jeter un pavé dans la mare. Sans être un
    revirement à 360 degrés, la nouvelle position de l’adversaire politique le plus craint
    actuellement par la junte militaire tchadienne, n’en n’étonne pas moins dans le
    microcosme politique. Alors qu’il n’avait penché ni pour le «oui», ni pour le «non», le
    leader du parti Les Transformateurs, fraîchement revenu à la maison après un an

    d’exil, demande à ses compatriotes de donner leur «oui» à la constitution, qui, selon
    lui, n’est certes pas parfaite mais est meilleure à celles de 1996 et 2020.
    Cette première déclaration forte de Masra, dont le retour au bercail, le 3 novembre,
    a été réalité suite à une médiation facilitée par le président de la République
    démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, mandaté par la Communauté économique
    des Etats de l’Afrique centrale, est alors objet à plusieurs interprétations, et surtout
    à moult supputations. L’appel à voter «oui» n’est-il par un renvoi d’ascenseur au
    pouvoir de la transition qui a renoncé, pour l’instant en tout cas, à la peau de Succès
    Masra qu’il voulait par justice interposée? En effet, dès que l’opposant avait
    manifesté sa volonté de rentrer à N’Djamena, il lui a été brandi, en guise
    d’épouvantail, un mandat d’arrêt international émis par la justice de son pays qui lui
    reproche d’avoir tenu des propos, en mai de cette année, «incitant à la haine et à la
    révolte» et d’être l’auteur d’une «tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel».
    Succès Masra apporte de l’eau au moulin de ceux qui le suspectent d’avoir passé un
    «deal» malveillant avec le régime de Deby fils, non seulement pour son retour, mais
    parce que la procédure judiciaire à son encontre court toujours, même si le mandat
    d’arrêt, lui, a été suspendu.

    Succès Masra, lui, ne se reproche aucune compromission. Il fait certainement sienne
    cette vérité selon laquelle «la culotte d’aujourd’hui vaut mieux que le pantalon de
    demain». Et l’opposant l’a dit, la tête bien haute, sa démarche répond à l’attente du
    peuple qu’il a rencontré et qui dans sa majorité, est contre toute longévité dont
    pourrait bénéficier la transition. Et pour que la parenthèse de l’intérim au palais
    présidentiel de N’Djamena se referme, il faut, a reconnu, avec lucidité et réalisme,
    Succès Masra, il faut adopter cette loi fondamentale, quitte à la purger par la suite
    de ses aspérités. Dans la foulée, a, d’ailleurs, prévenu l’opposant, si Les
    Transformateurs viennent aux affaires, cette constitution sera amendée. Mais ça
    c’est une autre manche. Si la nouvelle option de Succès Masra est scrutée et surtout
    suspectée, il n’en demeure pas moins qu’elle a l’avantage de donner une chance
    supplémentaire au Tchad de mettre fin, le plus tôt possible, à l’intermède de la
    transition. Une transition militaire qui n’a que trop duré et qui met sous les feux de
    la contestation, le régime du général Mahamat Idriss Deby, celui-là même qui a pris
    le pouvoir par la force, à la mort de son père, en avril 2021.
    Succès Masra a-t-il eu raison d’appeler au «oui» à la nouvelle constitution? Oui, est-
    on tenté de dire, n’en déplaise aux jusqu’au boutistes qui oublient, que retarder
    l’avènement de la nouvelle loi fondamentale, c’est maintenir le Tchad en mode régime d’exception encore pour un temps indéfini. Avec toutes les dérives inimaginables qui sont générées par ce genre de pouvoir! En attendant que l’histoire donne tort ou raison à Succès Masra, les populations sont appelées aux urnes le 17 décembre prochain. Une constitution comme cadeau de Noël!

    Dakartimes

    Nicolas Sarkozy tresse des louanges à Mohammed VI et déclare le Saharamarocain

    La visite de Nicolas Sarkozy à Rabat, où il a présenté son dernier ouvrage « Le temps
    des combats », a été l’occasion pour l’ancien président français de louer les qualités du
    roi Mohammed VI. Cette relation particulière avec le souverain marocain a aussi
    poussé Nicolas Sarkozy à déclarer que le Sahara était marocain.

    Nicolas Sarkozy, s’est rendu à Rabat, au Maroc, ce 14 décembre 2023, pour une présentation de son dernier livre. Au cours de la cérémonie, devant le Conseiller du roi, André Azoulay et l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, l’ancien président français a salué le leadership du monarque comme étant celui d’un roi moderne et progressiste, qui a mené le Maroc vers une nouvelle ère de démocratie et de développement économique.


    « Sa Majesté le roi Mohammed VI est un homme que je n’ai cessé d’admirer et de respecter.

    C’est un homme d’exception et l’un des grands dirigeants sages et visionnaires », a déclaré Nicolas Sarkozy.


    Nicolas Sarkozy : Un soutien historique du Maroc Les liens entre Sarkozy et le Maroc remontent à son mandat présidentiel (2007-2012), durant lequel il a maintenu une relation étroite avec le royaume. Ces relations se sont caractérisées par une coopération renforcée dans les domaines économique et sécuritaire, et par un soutien aux initiatives culturelles et éducatives. La France, sous Sarkozy, a activement soutenu les investissements au Maroc et a encouragé l’implantation des entreprises françaises, renforçant ainsi les liens économiques bilatéraux. Sur le plan de la sécurité, la France de Sarkozy a reconnu l’importance du Maroc en tant qu’allié stable dans une région sujette à l’instabilité. Les deux pays ont collaboré étroitement dans la lutte contre le terrorisme et dans les échanges de renseignements. Concernant la question sensible du Sahara Occidental, la France a généralement soutenu, pendant cette période, la position marocaine, promouvant une solution négociée sous l’égide des Nations Unies.

    Une position sans ambiguïté sur le Sahara Interrogé, il y a deux jours, par une chaîne espagnole, l’ancien président français a pris une position sans détour concernant le Sahara : « Je suis pour la marocanité du Sahara Occidental et je pense que les autorités espagnoles ont bien fait de reconnaître cela », a-t-il déclaré.

    Et Nicolas Sarkozy de poursuivre : « quand on voit comment le roi Mohammed VI a géré le Maroc, a tenu les islamistes les plus extrémistes, les a contenus, on peut lui faire confiance. Le Sahara Occidental est marocain ».

    Dakartimes

    Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine

    Le Dakarois Quotidien N°057 – du 15/12/23
    🔴 Victoire Judiciaire pour Ousmane Sonko: Étape Cruciale, mais Incertaine

    Diourbel : Le Maire Interpellé pour le Saupoudrage et la Lutte Contre les Chiens Errants

    Le maire de la commune de Diourbel est actuellement au cœur d’une controverse en raison du non-saupoudrage de la ville et de l’échec apparent dans la lutte contre les chiens errants, une source de préoccupation majeure pour les habitants de la région. Depuis quatre ans, le saupoudrage, pourtant budgétisé, n’a pas été effectué, laissant la commune vulnérable aux moustiques et aux insectes porteurs de maladies infectieuses diarrhéiques.

    Un conseiller municipal, sous couvert d’anonymat, a pointé du doigt une défaillance technique de la municipalité, soulignant une gestion défaillante des opérations cruciales pour l’environnement et le bien-être des Diourbellois. La population exprime sa désillusion, dénonçant l’absence d’action face à la prolifération des chiens errants, signe selon eux d’une défaillance dans l’exercice des responsabilités municipales.

    Des voix parmi les citoyens, telles que Mbaye Sall Diop, un enseignant à la retraite, expriment leur indignation face à la situation. « C’est inadmissible pour une ville comme Diourbel. On dirait que nous n’avons pas de maire », déplore-t-il. Sylla, un menuisier métallique, exige des explications sur l’utilisation des fonds alloués à ces opérations cruciales, soulignant que les Diourbellois ont le droit de savoir comment leur argent est dépensé.

    La municipalité de Diourbel se trouve à un carrefour critique, et les attentes sont élevées quant aux réponses qui seront apportées pour restaurer la confiance de la population. La nécessité d’un engagement concret dans l’éradication des chiens errants et la réalisation du saupoudrage de la commune demeure une doléance urgente de la part des Diourbellois.

    Nd. Y. Mbaye – Ledakarois

    Mali: Tombouctou toujours sous blocus jihadiste, l’armée poursuit ses opérations dans la région

    Pas de répit à Tombouctou. Alors que le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, semblait avoir montré quelques signes d’allègement dans le blocus qu’il impose à la ville depuis début août, les jihadistes annoncent qu’ils maintiennent leur embargo. De nouvelles exactions attribuées à l’armée malienne et au groupe russe Wagner ont également été rapportées dans la région.

    Il y a deux semaines, des camions en provenance d’Algérie entraient à Tombouctou. Cela n’était plus arrivé depuis quatre mois. Les habitants voulaient croire à une dynamique positive et durable, mais le Jnim a douché leurs espoirs : dans un communiqué diffusé lundi 11 décembre, les jihadistes réaffirment leur « blocus total » sur la ville et mettent en garde les populations contre « les recrutements dans les rangs ennemis », à savoir l’armée malienne et ses supplétifs de Wagner.

    Fin septembre déjà, des notabilités locales avaient obtenu un allègement de l’embargo ; le Jnim avait fait volte-face moins d’une semaine plus tard. Aujourd’hui, Tombouctou reste donc sous blocus, mais la ville n’a jamais totalement cessé d’être approvisionnée. Des marchandises arrivent principalement par voie fluviale. Aucune pénurie n’est donc à déplorer, même si des habitants décrivent une situation difficile et des prix plus élevés qu’à l’habitude.

    Alors que les jihadistes refusent de desserrer l’étau, l’armée malienne et le groupe Wagner poursuivent leurs opérations près de Tombouctou. Comme à Aghlal, il y a une semaine, jeudi 7 décembre, avec des frappes aériennes, ou près de Léré lundi 11 décembre, avec une action terrestre : plusieurs sources sécuritaires et civiles locales déplorent des civils tués et des bâtiments détruits. L’armée n’a pas communiqué sur ces opérations et n’a pas répondu aux sollicitations de RFI.

    Il y a quelques jours, les responsables municipaux d’Aghlal ont appelé les populations qui avaient fui « lors des récents évènements » à revenir, précisant que « les autorités régionales » avaient « présenté leurs condoléances aux familles des victimes. »

    Rfi

    Amiens SC – Mercato : Omar Daf en quête de renforts offensifs

    Les arrivées d’Andy Caroll, Louis Mafouta, Abdoul Tapsoba ou encore Maxime Do Couto lors du mercato estival de la saison 2023-2024 n’ont visiblement pas suffi pour permettre à Amiens d’être suffisamment dangereux offensivement.

    C’est en tout cas ce que l’on peut conclure après 17 journées de Ligue 2 et la conférence de presse du coach Omar Daf, qui n’est pas satisfait du rendement de la 18e attaque du championnat (14 buts inscrits, la plupart en début de saison). Le Sénégalais a expliqué à nos confrères des 11 Amiénois que certaines solutions étaient envisagées, notamment sur le marché des transferts, pour compenser cette faiblesse qui empêche pour l’heure le club picard de faire mieux qu’une onzième place au classement général.

    « C’est le point noir depuis la reprise du championnat. Défensivement, on est assez solide, on a la cinquième ou sixième défense du championnat. Offensivement, on a encore des choses à améliorer. On l’a encore vu en coupe de France, où on domine notre adversaire, on se procure les situations, les occasions, mais on n’arrive pas à plier le match pour se mettre à l’abri. C’est un point dont tout le monde est conscient. On travaille là-dessus et j’espère que le mercato nous permettra de nous réajuster pour être plus compétitifs », estime le technicien sénégalais.

    Wiwsport

    Ligue Europa : Battu par Brighton, l’OM devra passer par les barrages

    En s’inclinant sur la pelouse de Brighton (1-0), l’Olympique de Marseille termine deuxième de son groupe et devra donc passer par les barrages de Ligue Europa.

    L’Olympique de Marseille, décevant et défait sur la pelouse de Brighton (1-0) jeudi soir dans le cadre de la sixième et dernière journée de la phase de groupes de Ligue Europa, devra disputer les barrages pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition. L’OM a manqué son objectif : conserver la première place du groupe B. Il pouvait pourtant se contenter d’un match nul.

    Un but Joao Pedro à la 88e minute a refroidi les hommes de Gennaro Gattuso, qui n’ont cadré aucun tir en 90 minutes, contrairement aux Seagulls (5 tirs cadrés) qui méritent leur victoire, eux qui découvrent les joutes européennes cette année. Il y aura donc quatre clubs français aux barrages de C3, avec le RC Lens, le Stade Rennais, Toulouse en plus de l’Olympique de Marseille donc.

    Europa League : Abdallah Sima, buteur, envoie les Rangers en 8ème de finale

    Les Rangers de Glasgow se qualifient pour les huitièmes de finale de l’Europa League, et une fois de plus, leur jeune attaquant international sénégalais, Abdallah Sima a été décisif. Le puissant ( 1m88 et 74 kg ) attaquant des Lions, actuel meilleur buteur du championnat d’Écosse, s’est illustré en marquant le premier but de son équipe lors de la victoire à l’extérieur contre le Bétis Séville(2-3
    Grâce à cette belle victoire, les Rangers terminent en tête du groupe C avec 11 points. À seulement 30 jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Abdallah Sima, actuel meilleur buteur du championnat d’Écosse avec 9 buts à son actif, et auteur de 3 buts en Europa League, affiche une grande forme.

    Révélation de Kalidou Koulibaly sur l’équipe nationale : « Tout le monde s’est moqué de moi.. »

    Interrogé par des jeunes footballeurs sénégalais du centre Ajamaat Football Club de Ziguinchor, Kalidou Koulibaly a partagé une anecdote amusante sur son tout premier but en sélection nationale lors de la Coupe du Monde au Qatar.

    Bien que défendant les couleurs de l’Équipe nationale du Sénégal depuis 2015 en tant que titulaire incontesté, il a fallu attendre sept ans et 67 sélections pour voir le défenseur central d’Al-Hilal inscrire son premier but avec les Lions. Lors de l’échauffement avant le match contre le Qatar, Edouard Mendy, son coéquipier, a remarqué sur un panneau publicitaire que Koulibaly avait plus de 60 sélections et aucun but.

    « Il (Edouard Mendy) n’y croyait pas. On en a parlé juste après le match (contre le Qatar) et il s’avère que sur le troisième match de qualification contre l’Équateur, j’ai réussi à marquer mon premier but en sélection après plus de 60 sélections », confie Kalidou Koulibaly.

    « Tout le monde s’est moqué de moi et rigolait dans les vestiaires. C’était vraiment amusant pour moi de voir Edou me parler ça juste avant le match d’avant et j’ai réussi à me débloquer grâce à ça. Ils étaient vraiment tous étonnés parce que je n’avais pas marqué de but alors que j’avais fait autant de sélections », a révélé le capitaine des « Lions ».

    Senenews

    Diamniadio : Amadou Ba inaugure le Centre Régional des Urgences de l’OMS

    Le Premier ministre a officiellement inauguré le Centre régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Dakar, situé à Diamniadio. Amadou Ba a exprimé sa satisfaction quant au choix du Sénégal, et plus particulièrement de Diamniadio, comme mise en place de ce hub des urgences par les autorités de la région Afrique de l’OMS.

    Ce centre, selon le Premier ministre, « améliorera la gestion des urgences sanitaires en Afrique, tant en termes de qualité que de rapidité des réponses aux épidémies ». Le hub est équipé de diverses composantes, notamment le prépositionnement stratégique des fournitures d’urgence. Il permettra au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique d’apporter un soutien plus rapide et mieux structuré aux États membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires.

    Sur le plan technique, le centre jouera un rôle clé dans un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires et l’évaluation des risques. Ce programme reposera sur quatre piliers majeurs, à savoir le renforcement des capacités de renseignements en santé publique, l’amélioration de la surveillance épidémiologique et la riposte intégrée aux maladies, le soutien aux activités de diagnostic et de surveillance génomique, et enfin, la modernisation des systèmes de gestion de l’information et d’analyse des données pour une meilleure surveillance des maladies.

    Le Premier ministre a également appelé les différents départements sectoriels à continuer leur accompagnement pour concrétiser la vocation de soutien logistique du hub de l’OMS. Il a souligné l’importance de la collaboration continue entre l’OMS et le ministère de la Santé et de l’Action sociale, notamment dans le contexte du déploiement des efforts pour la couverture maladie universelle au Sénégal.

    Le Dr Moeti Matshidiso, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a souligné que l’inauguration de ce centre régional des urgences est une étape importante dans les efforts déployés pour renforcer la réponse aux crises sanitaires en Afrique. Elle a rappelé les leçons tirées de la pandémie de Covid-19 et l’importance d’avoir des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence pour assurer une réponse efficace aux crises sanitaires.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une mission plus vaste visant à établir trois centres d’urgence dans la région, avec le centre régional de l’OMS à Dakar, inauguré aujourd’hui, étant le deuxième de ce type après celui-ci. de Nairobi au Kenya. Un troisième centre est prévu à Pretoria en 2024.

    Un autre bébé volé dans l’orphelinat de Ndella Madior Diouf : Les 2 ravisseurs arrêtés par la DSC

    La pouponnière de Ndella Madior Diouf est à nouveau secouée par un scandale. Selon des informations exclusives de Seneweb, un bébé a été enlevé dans cet orphelinat situé à Sacré-Cœur.

    Suite à la plainte de la fille de Madior Diouf, la Division spéciale de cybersécurité (DSC) a ouvert hier mercredi une enquête. Cette unité d’élite de la police nationale a réussi, ce jeudi, à mettre la main sur les kidnappeurs du bébé. Il s’agit d’une femme et d’un vigile de la pouponnière de Ndella Madior.

    Que s’est-il passé ?
    La dame incriminée faisait croire à son époux basé à l’étranger qu’elle était enceinte. L’émigré ne cessait d’envoyer de l’argent à son épouse. Sachant que son deal allait éclater un jour, elle s’est rendue à la pouponnière afin d’adopter un bébé. Mais la propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé a dit niet.


    Pour trouver un bébé, la femme mariée propose 2 millions F CFA à un vigile
    Loin de se décourager, l’épouse de l’émigré a proposé deux millions de francs CFA au préposé à la sécurité de la pouponnière, contre un nourrisson. Elle a versé aussitôt une avance de 65 000 F CFA, selon des informations de Seneweb. Le vigile a alors enlevé un bébé dans l’orphelinat vers 06 h, qu’il a remis à la dame.

    Le nourrisson retrouvé, les deux ravisseurs arrêtés

    Mais les éléments de la DSC ont réussi à retrouver l’enfant kidnappé en un temps record avant de le restituer à l’instant même à Ndella Madior Diouf. La dame incriminée et le vigile de la pouponnière Keur Yeurmandé sont en garde à vue dans les locaux de la DSC, provisoirement pour kidnapping.

    Pour rappel, un fait similaire s’était passé dans le même orphelinat. 

    Seneweb

    (Vidéo) -« Mariage » de l’acteur Bathie Massamba : clarification sur un shooting photo

    L’annonce du prétendu mariage de l’acteur Ousmane Ba et Biba Diallo, relayée par plusieurs médias ce mercredi, s’est révélée être une confusion. En réalité, il s’agissait d’une séance photo pour une marque de vêtements.

    “Mariage” de l’acteur Bathie Massamba : clarification sur un shooting photo

    C’est Bathie Massamba lui-même, également connu sous le nom d’Ousmane Ba, qui a dissipé le malentendu via ses réseaux sociaux. Il a déclaré : « J’ai vu qu’il y a eu beaucoup de buzz autour de mes photos avec Biba Diallo, je voulais juste éclaircir les choses et vous dire qu’il s’agissait juste d’un tournage. Je sais que vous aimeriez vraiment que j’aie une seconde épouse, mais ce n’est vraiment pas pour maintenant. »

    Me Moussa Diop conduit au parquet ce jeudi : inquiétudes autour de son dossier

    Après son arrestation lundi dernier, Me Moussa Diop sera présenté au procureur ce jeudi, selon les déclarations de son mandataire, Boubacar Camara. Cependant, des préoccupations émergent quant au traitement du dossier de ce candidat.

    Boubacar Camara, mandataire de Me Moussa Diop, a informé : «Cet après-midi, je me suis rendu au commissariat central avec d’autres responsables du parti pour rencontrer Me Moussa Diop. Le commissaire nous a informés qu’il sera déféré au parquet demain matin à partir de 8 heures.»

    Néanmoins, des inquiétudes persistantes, car le dépôt de la caution de leur candidat nécessite la signature de Me Moussa Diop, une formalité qui aurait été refusée au commissariat central hier, selon M. Camara.

    Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive

    Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :

    COMMUNIQUÉ

    Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.

    L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.

    En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.

    Collectif des Avocats de l’État.

    Ndiaga Sylla (Expert électoral) sur le cas de Sonko : « Si la DGE et la CDC persistent dans leur refus illégal, il faudra… »

    « Ma conviction sur l’irrégularité de la radiation de O. SONKO n’a jamais varié » , c’est du moins ce que déclare l’expert électoral Ndiaga Sylla dans un post paru sur sa page Facebook.

    « Si la Direction Générale des Élections (DGE) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature de OS en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro, non substantiel) et la quittance délivrée par la CDC en l’absence de l’ attestation. Il s’agira au préalable de faire constater par exploit d’huissier le refus de l’administration. Cf. Décision du CC en 2007 dans l’Affaire Ndiaga SYLLA, Mandataire.

    Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du TIHC de Dakar exécutoire. Je rappelle que l’AJE dispose de 10 jours à compter de la notification de la décision (2 jours) pour faire un pourvoi et la partie adverse (O. SONKO) a 8 jours pour produire sa défense.

    C’est au terme de cette procédure que la Cour suprême devrait, en cas de pourvoi, convoquer l’audience. D’ici là, la période de dépôt des candidatures prévue le 26 décembre sera bouclée. Encore que les motivations du deuxième juge intégreront certainement les constats faits par la Cour suprême dans sa cassation…

    Il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du droit fondamental de vote et la liberté de candidature.

    La jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l »indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes.

    Guinée: Reporters sans frontières dénonce la censure de médias privés

    L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a demandé jeudi aux autorités guinéennes dominées par les militaires de mettre « instamment » un terme à la série de mesures de restriction prises à l’encontre de certains médias privés, dénonçant des « atteintes à la liberté de presse d’une ampleur considérable ».

    Arrivée au pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat en septembre 2021, la junte s’était engagée à respecter la liberté de la presse, a rappelé RSF dans un communiqué. Mais depuis mai 2023, les atteintes se multiplient: réseaux sociaux et radios privées coupés, sites d’information interrompus ou suspendus durant plusieurs mois sans explication, journalistes agressés ou arrêtés sur le terrain…

    Derniers exemples en date, la Haute autorité de la communication, gendarme du secteur, a demandé samedi au fournisseur Canal+ et mardi à la plateforme de services de télévision payante StarTimes de retirer de son offre jusqu’à nouvel ordre Espace et Evasion, des chaînes de radio-télévision très suivies. Elle a invoqué des raisons de « sécurité nationale », sans autre précision.

    Ces médias restent inaccessibles jeudi, a constaté l’AFP.

    Les radios FIM FM, Djoma FM sont en outre inaccessibles dans le pays depuis deux semaines, leurs signaux étant brouillés sans explication. Les réseaux sociaux tels que WhatsApp, Facebook, Instagram et TikTok sont, quant à eux, toujours indisponibles sans VPN, souligne aussi RSF.

    « Le manque de transparence de ces décisions sous prétexte de +sécurité nationale+ est alarmant, discréditant par ailleurs l’indépendance supposée de l’organe de régulation », a dit Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, cité dans le communiqué.

    RSF exige des réponses claires de la part des autorités et qu’elles mettent tout en œuvre pour rétablir l’accès aux médias censurés et aux réseaux sociaux, a-t-il ajouté.

    Dans un communiqué il y a une semaine, le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) et diverses associations de presse ont déclaré « ennemis de la presse » plusieurs personnalités du gouvernement, dont le Premier ministre. Ils avaient appelé lundi à une journée sans presse, disant la profession « menacée d’extinction ».

    En octobre, les forces de sécurité ont interpellé une douzaine de journalistes et dispersé à l’aide de gaz lacrymogène leur manifestation pour le déblocage du site d’information Guinée Matin, également très suivi. Des poursuites ont été engagées contre eux.

    La Guinée occupe le 85e rang sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse publié par RSF en 2023.

    Sénégal : un ex-buteur de L1 envoie un message à Aliou Cissé !

    À moins d’un mois du coup d’envoi (le 13 janvier 2024), la CAN 2023 est dans toutes les têtes africaines. C’est le cas de l’attaquant sénégalais Abdallah Sima qui marche sur l’eau en ce moment avec Glasgow Rangers.

    Ce jeudi, à l’Estadio Benito Villamarín de Séville en Espagne, la formation écossaise du Glasgow Rangers va tenter d’obtenir la qualification pour le premier tour couperet de la Ligue Europa face au Betis, lors de la dernière journée de la phase de groupes. Face aux Andalous, les Gers disposent d’une arme de taille en la personne d’Abdallah Sima, prêté cette saison par Brighton. Toutes compétitions confondues, l’ailier droit de 22 ans reste sur quatre buts en trois matches. Troisième buteur des Ecossais le weekend passé pour la victoire 3-1 en championnat face à Dundee FC, le Sénégalais a porté à 13 son total cette saison en 27 apparitions.

    « La CAN, quelque chose que j’ai en tête »

    Sa bonne forme pourrait lui ouvrir les portes d’un retour en équipe du Sénégal en vue de la CAN 2023. Lui qui a fait une brève apparition dans la liste d’octobre du sélectionneur Aliou Cissé sans jouer (laissé sur le banc face au Cameroun) après deux ans d’absence, pour aussitôt être mis de côté en novembre. Interrogé mercredi en conférence de presse de veille de match de Ligue Europa, l’homme aux 4 sélections avec les Lions a reconnu garder la CAN dans un coin de la tête.

    « Evidemment, pour moi comme pour tout footballeur africain, la CAN est quelque chose de très important. Mais en ce moment, je me focalise sur mon club et sur ce que je suis en train de réaliser. On verra pour la CAN. Mais, évidemment, c’est quelque chose que j’ai en tête. Mais je vais devoir parler avec mon club et mon coach. On verra dans quelques semaines », a déclaré le joueur passé par Angers SCO la saison passée. Partira, partira pas pour le grand rendez-vous en Côte d’Ivoire ? Réponse dans la liste d’Aliou Cissé prévue d’ici au 3 janvier 2024.

    La Cédéao acte officiellement le coup d’État au Niger

    La communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest acte officiellement le coup d’État au Niger, quatre mois et demi après que des militaires ont renversé le président Mohamed Bazoum, le 26 juillet. Dans un communiqué publié 4 jours après le sommet des chefs d’État de la Cédéao à Abuja dimanche 10 décembre, l’organisation régionale apporte des « clarifications », en réponse aux critiques du CNSP nigérien avec qui l’organisation veut engager des discussions.

    « Le sommet du 10 décembre a reconnu que le gouvernement de Mohamed Bazoum avait été effectivement renversé par un coup d’État militaire », affirme la commission de la Cédéao dans son communiqué.

    Selon l’organisation régionale, jusqu’à dimanche dernier 10 décembre, la conférence des chefs d’État et de gouvernement considéraient Mohamed Bazoum, qui n’a toujours pas démissionné, comme le président du Niger, les membres de son gouvernement pouvaient donc représenter le pays aux réunions statutaires.

    Désormais, le coup d’État est officiellement acté, le Niger, suspendu des organes de décision de la Cédéao jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

    La Cédéao répond ainsi aux critiques du CNSP, dont le porte-parole a exprimé l’indignation, en raison de la participation au sommet de membres du gouvernement de Mohamed Bazoum. Une provocation, selon lui, « de nature à saper tout effort pour trouver une solution diplomatique et négociée à la situation politique actuelle ».

    La Cédéao a désigné dimanche un comité pour engager des discussions avec le CNSP.

    L’organisation ouvre la voie à un allègement des sanctions, tout en demandant à Niamey de s’engager sur une feuille de route pour une transition de courte durée.

    115 soldats israéliens tués à Gaza depuis le début de l’offensive

    L’armée israélienne a signalé le décès de 115 soldats dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive contre le Hamas, avec 10 décès enregistrés mardi, constituant le bilan le plus lourd en une seule journée du côté israélien.

    Les dix soldats, dont deux officiers supérieurs, ont perdu la vie au cours des combats dans le nord de ce territoire palestinien mardi, selon les informations fournies. Cette journée représente le bilan le plus tragique pour l’armée israélienne depuis le début de ses opérations terrestres le 27 octobre dans la bande de Gaza.

    Selon la liste officielle des noms des soldats tombés au combat, neuf des militaires décédés mardi appartenaient à des unités engagées dans une bataille intense à Chajaya, dans l’ouest de la ville de Gaza. « Hier après-midi, des membres de la [brigade] de Golani sont entrés dans un bâtiment, où ils ont essuyé un feu puissant et affronté les terroristes », a expliqué le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari. « D’autres membres de la brigade, assistés par l’unité de sauvetage 669 de l’Armée de l’air, ont investi le bâtiment pour les secourir sous un feu nourri ».

    Un autre responsable militaire a souligné que Chajaya était un bastion du Hamas et abritait un réseau d’édifices reliés entre eux, comprenant des caches d’armes. Les affrontements de mardi ont eu lieu dans l’un de ces ensembles de trois ou quatre bâtiments piégés au moyen de bombes artisanales, a-t-il rapporté.

    Selon ce responsable, environ 350 combattants du Hamas ont été tués à Chajaya depuis le début de l’offensive terrestre. Depuis le début de la guerre il y a plus de deux mois, le nombre de décès dans la bande de Gaza dépasse désormais 18 600, principalement des femmes, des enfants et des personnes de moins de 18 ans, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Israël a promis de détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos de ce mouvement islamiste infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël, causant environ 1 200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. Environ 240 personnes ont également été enlevées et emmenées à Gaza par le Hamas et d’autres groupes alliés.

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