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«Mine de diamants», «achat d’armes» : ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs

Me Moussa Diop a été placé en garde à vue ce lundi 11 décembre après ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, notamment. D’après Libération, qui donne l’information, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles.

Le journal indique que face aux enquêteurs, Me Moussa Diop a réitéré ses graves accusations. Mieux, souffle la même source, il a remis aux policiers de la Sureté urbaine (SU) des documents qui seraient les preuves de ses dires. Il s’agit d’un connaissement, pour le présumé achat d’armes par la Présidence, et de ceux qu’il avait brandis lors de sa conférence de presse de samedi.

Selon Libération, Me Moussa Diop a refusé de dévoiler l’origine de ces documents. 
avec Seneweb

💥 SCÈNE INCROYABLE EN TURQUIE !!! (Images)

Le président d’Ankaragücü, Faruk Koca, qui est entré sur le terrain après le match Ankaragücü contre Rizespor, a donné un coup de poing à l’arbitre Halil Umut Meler à cause de la décision de la VAR contre son équipe.

Élection de Représentativité Syndicale à Diourbe: Plus de 4000 Électeurs Attendent le Scrutin

Le département de Diourbel se prépare activement pour l’élection de représentativité syndicale, prévue le 12 décembre 2023. Pas moins de 4045 électeurs sont attendus dans quatre centres de vote, répartis sur dix bureaux.
Dans la commune de Diourbel, six bureaux seront opérationnels à l’école Mame Diarra Bousso. Quant à la commune de Ndoulo, trois bureaux de vote sont prévus, dont deux à l’école SEIB et un autre dans le chef-lieu de l’arrondissement. Enfin, un bureau de vote sera alloué à la commune de Ndindy.
Cette élection revêt une importance significative pour la représentation syndicale, offrant aux électeurs l’opportunité d’exercer leur droit de vote. Les résultats auront un impact direct sur la direction de la voix des travailleurs dans le département de Diourbel.
Les autorités locales assurent que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable, selon les déclarations du préfet du département de Diourbel, Mamadou Khouma.
Nd Y. MBAYE

Coupe des Champions d’Arabie saoudite : Sadio Mané domine Habib Diallo et met fin à une série de 6 matchs sans marquer

Al Nassr de Sadio Mané affrontait Al Shabab d’Habib Diallo ce lundi, en quarts de finale de la Coupe des champions d’Arabie saoudite. C’est Sadio Mané qui a remporté le duel entre attaquants des Lions. Le n°10 de l’équipe nationale du Sénégal, qui n’avait plus marqué avec son club depuis six matchs, a inscrit le deuxième but de son équipe qui s’est largement imposée (5-2). 
Auteur de deux passes décisives en championnat la semaine dernière, Sadio Mané retrouve la joie du buteur en participant à ce festival offensif de son équipe. Son partenaire en équipe nationale et adversaire du jour, Habib Diallo, entré à la 64e mn, n’a rien pu faire pour éviter la défaite de son équipe. 
À trente jours de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2023), ce but va faire du bien au fer de lance de l’attaque sénégalaise, qui sera très attendu en Côte d’Ivoire.

Alassane Niang tué par son épouse à Pikine ? Voici les résultats de l’autopsie

Du nouveau concernant la mort de de Alassane Niang qui a eu lieu, vendredi dernier, à Pikine Tally bu bess, lors d’une dispute avec son épouse.

Contrairement à plusieurs indiscrétions, les résultats de l’autopsie relèvent une mort naturelle par arrêt cardiaque, selon PressAfrik. Ce qui vient confirmer les dires des proches de la victime. Ainsi, initialement suspectée d’être à l’origine de ce décès puis arrêtée, A.S , l’épouse de la victime, a été finalement libérée.

Toutefois, il faut souligner que l’enquête suit son cours.

Pour rappel, une certaine presse indiquait le défunt a été frappé à la tête avec une bonbonne de gaz. Ce qui se solderait par sa mort. Cependant, l’autopsie révèle mort naturelle par arrêt cardiaque.

Entraîneur africain de l’année : la belle pensée de Regragui pour Cissé après son sacre

Tout juste sacré meilleur entraineur africain de l’année ce lundi, le sélectionneur de l’équipe du Maroc, Walid Regragui, a rendu hommage à son homologue du Sénégal, Aliou Cissé, formidable looser lors de la cérémonie des CAF Awards 2023.

Sans surprise, Walid Regragui a été consacré meilleur entraîneur de l’année, eu égard à son parcours avec les Lions de l’Atlas à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Pour mémoire, le technicien de 48 ans a terminé quatrième de la compétition après s’être hissé en demi-finales, un stade jamais atteint auparavant par une sélection africaine. Il arrive devant le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, huitième de finaliste avec les Lions, et l’Algérien Abdelhak Benchikha, vainqueur du double Coupe de la Confédération africaine de football (CAF)-Supercoupe avec l’USM Alger.

Le message de Regragui pour Aliou Cissé

Le lauréat a dédié sa récompense au roi du Maroc, à son staff et à la Fédération marocaine de football (FRMF), au président Fouzi Lekjaa, à sa femme, présente à ses côtés à la cérémonie, et à ses enfants, sans oublier ses joueurs dont Ez Abde présent en public. « Sans les joueurs, chaque entraîneur le sait, on n’est rien du tout. On dépend beaucoup des joueurs et merci à eux d’avoir cru au projet de pouvoir gagner cette Coupe du monde et d’avoir donné le maximum », a-t-il notamment déclaré.

Il en également profité pour rendre hommage à Aliou Cissé auquel il succède, et à Benchikha. « Il y a Aliou et Benchika aussi. Pour moi ce titre, bien sûr qu’il fait plaisir je ne vais pas vous mentir, mais je pense que tous les entraineurs le méritent parce que ce n’est pas évident, a-t-il affirmé. C’est un métier qui est très difficile pour nous. (…) Pour finir, j’ai toujours dit qu’on représentait l’Afrique à la Coupe du monde (2022) et je vous dis qu’on est ensemble, on avancera ensemble et Inch’Allah on va gagner ensemble. » La classe !

la justice examine à nouveau la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales

Ce sera peut-être le dernier épisode du feuilleton judiciaire qui oppose Ousmane Sonko à l’État Sénégalais autour de sa radiation des listes électorales. Le tribunal de première instance de Dakar doit décider mardi 12 décembre au matin s’il faut radier ou réintégrer l’opposant sénégalais Ousmane Sonko sur les listes électorales. Une décision dont dépend sa candidature à la présidentielle de 2024 et qui fait suite à la décision de la Cour suprême de rejeter sa réintégration dans les listes.

Le 17 novembre dernier, la plus haute instance juridictionnelle du pays avait rejeté la décision de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales et a renvoyé l’affaire devant le tribunal de Dakar.

Mardi matin, c’est un retour à la case départ pour l’opposant numéro un du pays. Car la Cour de première instance va reprendre l’affaire de A à Z et rejuger le différend qui oppose Ousmane Sonko à l’État du Sénégal sur le fond : elle va décider s’il est juste ou non qu’Ousmane Sonko ait été radié des listes électorales suite à sa condamnation le 1er juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse.

Pour les avocats de la défense, Ousmane Sonko a été jugé par contumace, puis arrêté. Cette arrestation impose l’organisation d’un nouveau procès, selon la loi sénégalaise. En attendant, la condamnation initiale est annulée et les droits civiques de la personne restaurés, avancent les avocats.

Depuis des semaines, le casse-tête juridique qu’est devenu le parcours de l’opposant politique Ousmane Sonko se cristallise autour de ce point. Car être inscrit sur les listes électorales est la première condition si on veut être candidat à une élection.

Or le temps presse : les prétendants à la présidentielle ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

Sûreté urbaine : Me Moussa Diop placé en garde à vue

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, non moins candidat à la présidentielle de 2024 vient de payer les frais de ses récentes accusations. Convoqué et entendu à la sûreté urbaine de Dakar ce lundi, Me Moussa Diop vient d’être placé en garde à vue après une notification qui lui a été servie. Lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’énergie, des mines et de l’industrie, d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ». Ce dernier, après « ces accusations », a intenté une action judiciaire en déposant une plainte de même que le procureur de la République qui s’auto-saisit de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk a également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss et même le président de la République.

Marché gré à gré de 71 milliards FCfa entre ACD et le Ministère de la Santé : La Directrice générale de Tahar Projects dément ACD et révèle le deal…

L’affaire du marché de gré à gré de « 71 milliards FCfa » attribué à ACD, est loin de connaître son épilogue. En effet, c’est la Directrice générale de Tahar Projects, qui a démenti ACD et en a profité pour révéler le deal du ministère de la Santé.

« Suite aux révélations lu dans l’article d' »Africa Intelligence » paru le 1er décembre 2023 et repris largement par la presse nationale sénégalaise, concernant le marché gré à gré d’un montant de 71 milliards de nos francs Cfa, attribué à la société ACD par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, je viens par la présente apporter ma part de vérité dans cette nébuleuse et scandalisant affaire, qui ternit l’image de notre pays, plus particulièrement du ministère de la Santé et de l’Action sociale, suite à l’affaire des 1.000 milliards francs Cfa de la COVID-19.

À la suite d’une dénonciation faite par un agent du ministère de la Santé, sur un marché de gré à gré de 71 milliards FCfa entre le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’entreprise ACD, sur financement de la banque allemande KFW et malgré les dénégations de la concernée, des voix s’élèvent pour relever le caractère irrégulier du marché et ses motifs infondés, qui auraient conduit à la surfacturation de plus 20 milliards Cfa
», a-t-elle dit.

Ainsi, un membre du bureau des fournisseurs est revenu sur ce dossier, pour démentir, point par point, la sortie de la patronne de ACD. Selon elle, « ce marché, contrairement à ce qu’a répondu Mme Cissé, n’est pas régulier et n’est pas le même que ceux conclus avec les hôpitaux comme Le Dantec, puisqu’il a été conclu en 24 h seulement, par entente directe et cela, sans que la DCMP ne prenne de mesures idoines pour procéder aux vérifications nécessaires, puisque saisie le 15, elle a répondu le jour suivant, précisément le 16, soit en l’espace de 24 h. Il faut préciser que même un marché d’un montant de 10 millions FCfa, prend au minimum, une semaine auprès des corps de contrôle pour vérification ».

D’après « La Tribune », elle ajoute : « Comment ce marché a pu être approuvé par le Ministère des Finances, sur la base d’une simple lettre d’intention (term-sheet), alors qu’au même moment des milliers de lettres d’intention dorment dans les tiroirs du Ministère que dirige Dr. Marie Khémesse Ngom. Il s’y ajoute aussi que la patronne de ACD, la société indexée, n’avait nullement contesté devant ses pairs, à l’occasion d’une réunion du bureau de l’association des fournisseurs de matériels médicaux, avoir été à l’origine de la proposition qui datait de 2022, laquelle vient d’être approuvée. Ce qui remet en cause le motif d’urgence impérieuse allégué ».

Rejet du Projet de Loi sur l’Immigration à l’Assemblée Nationale : Une Débâcle Politique pour le Gouvernement

La scène politique française a été secouée lundi avec le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’immigration, marquant un revers significatif tant pour le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, que pour le président Emanuel Macron.

Le ministre Darmanin s’est rendu immédiatement à l’Élysée lundi soir, présentant sa démission au président, qui l’a refusée. Le vote a été serré, avec 270 députés en faveur de la motion de rejet des écologistes et 265 contre. Les groupes Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) ont annoncé leur intention de soutenir la motion, mettant ainsi fin à tout débat approfondi sur le projet de loi.

Les implications politiques de cette défaite pour le président Macron et son gouvernement demeurent incertaines. Le président a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne et au ministre de l’Intérieur de proposer des solutions pour surmonter les « blocages » et parvenir à un texte de loi efficace.

Les réactions de l’opposition ont été vives, avec des députés de gauche et du RN applaudissant debout dans l’hémicycle. Les écologistes ont appelé le gouvernement à retirer définitivement le texte, soulignant qu’une autre réforme était possible.

Le ministre Darmanin, qui espérait rassembler une majorité malgré les avertissements de LR, a échoué dans son entreprise. Les débats sur ce texte, en gestation depuis un an, visaient à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux tout en permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans des secteurs en tension.

La majorité des députés LR a voté en faveur de la motion de rejet, soulignant la cohérence de leur position. Marine Le Pen du RN a qualifié le rejet de « désaveu extrêmement puissant pour le gouvernement ».

La suite du parcours législatif du texte reste incertaine, et le gouvernement devra désormais décider s’il abandonne le projet ou s’il poursuit son examen au Sénat. La défaite à l’Assemblée nationale soulève des questions sur la capacité du gouvernement à naviguer dans des questions aussi sensibles que l’immigration.

Côte d’Ivoire: contrôle judiciaire levé pour deux figures de l’opposition

Il semble que les contrôles judiciaires de Maurice Kakou Guikahué et de Pascal Affi N’Guessan, deux opposants majeurs en Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle de 2020, ont été levés. Les deux politiciens étaient sous enquête pour des accusations telles que « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme » liées à leur opposition au troisième mandat controversé du président Alassane Ouattara.

Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a annoncé que la mesure d’astreinte au conseil judiciaire a été levée le 7 décembre 2023, à la suite d’une requête de ses avocats. De même, Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI), a confirmé que son contrôle judiciaire a également été levé.

Les deux opposants avaient annoncé la formation d’un pouvoir parallèle, le Conseil national de transition (CNT), en opposition au troisième mandat d’Alassane Ouattara. Le climat politique tendu pendant l’élection présidentielle de 2020 avait entraîné la mort de 85 personnes.

Depuis leur libération sous contrôle judiciaire, les deux hommes ont suivi des trajectoires politiques divergentes. Pascal Affi N’Guessan s’est rapproché du parti au pouvoir en faisant une alliance pour les élections locales de septembre 2023, tandis que Maurice Kacou Guikahué est resté un cadre du PDCI, le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Grève à la CBAO : Pourquoi la direction doit satisfaire aux exigences légitimes de ses agents

Il semble que les employés de la Cbao, la deuxième structure bancaire du Sénégal, soient engagés dans un mouvement de protestation depuis plus de deux mois, cherchant à améliorer leurs conditions de rémunération. Malgré leur position au sein de la banque, ils estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leurs efforts et revendiquent des améliorations.

Les employés, souvent perçus comme nantis, affirment subir les mêmes contraintes sociales que la population en général et insistent sur le caractère légitime de leurs demandes. Ils ont choisi de faire grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de travail et plaident en faveur d’une réponse de la direction de la banque à leurs doléances.

L’article suggère également que le blocage des négociations et les concessions minimes de la direction ont entraîné une situation de blocage total, avec des employés quittant même la banque pour d’autres opportunités. La compétition accrue dans le secteur bancaire est soulignée comme un facteur qui pourrait inciter les employés à rechercher des options plus avantageuses.

En fin de compte, l’article met en avant la nécessité pour la direction de répondre favorablement aux demandes des employés, non seulement pour résoudre la situation actuelle de grève, mais aussi pour maintenir la stabilité et l’efficacité au sein de la banque.

Meilleur jeune joueur africain : Lamine Camara succède à Pape Matar Sarr

Félicitations à Lamine Camara pour avoir remporté le titre de meilleur jeune joueur africain de l’année 2023 lors des CAF Awards. À 19 ans, le milieu de terrain prometteur du FC Metz et de l’équipe nationale du Sénégal a été reconnu pour ses performances exceptionnelles au cours de l’année.

C’est une réussite notable pour Lamine Camara, et remporter le titre de « Young Player Of The Year 2023 » représente une reconnaissance significative de son talent et de sa contribution au football. Succéder à son coéquipier en sélection, Pape Matar Sarr, démontre la profondeur du talent émergent au sein de l’équipe nationale du Sénégal.

Félicitations également à Amara Diouf et Abdessamad Ezzalzouli pour leur présence parmi les finalistes. Ces distinctions mettent en lumière la richesse du vivier de jeunes talents africains dans le monde du football.

Procès de ce 12 décembre, le préfet de Dakar interdit la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs

Il semble que le Préfet de Dakar a émis une note interdisant la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar pendant une période spécifique, de 6 heures du matin à minuit, le mardi 12 décembre 2023. Cette mesure intervient à quelques heures de l’audience spéciale prévue concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales.

L’interdiction de la circulation des motos peut être liée à des considérations de sécurité et de maintien de l’ordre public, en particulier en prévision d’événements politiques ou judiciaires importants. Les autorités peuvent prendre de telles mesures pour prévenir d’éventuels troubles ou manifestations.

Il est conseillé aux résidents et aux usagers de prendre connaissance de ces restrictions et de les respecter conformément aux instructions des autorités locales. Des mesures de cette nature sont souvent mises en place pour assurer la sécurité publique lors d’événements sensibles.

Le président Macky Sall honoré aux CAF Awards

le président Macky Sall a été honoré aux CAF Awards pour sa contribution au rayonnement du Sénégalais et africain. Cette distinction reconnaît probablement son engagement et son soutien continu au développement du sport, en particulier du football, dans la région et sur le continent africain.

Le fait que le trophée ait été reçu par le ministre des Sports, Lat Diop, suggère que la reconnaissance est liée aux efforts et aux réalisations dans le domaine du sport, et cela peut inclure la promotion du football, la construction d’infrastructures sportives, ou d’autres initiatives visant à renforcer le secteur sportif au Sénégal.

C’est une marque de reconnaissance importante qui souligne l’impact positif du président Macky Sall dans le domaine du sport, et cela contribue à célébrer son rôle dans le développement de l’athlétisme et du football au Sénégal et en Afrique.

CAF Awards 2023 : Victor Osimhen remporte le Ballon d’Or africain

Félicitations à Victor Osimhen pour avoir remporté le Ballon d’Or africain de l’année 2023 lors des CAF Awards à Marrakech, au Maroc. L’attaquant de Naples a été récompensé pour sa performance exceptionnelle au cours de la saison précédente, marquée par 31 buts et 4 passes décisives en 39 matchs, et la conquête du titre de champion d’Italie avec son équipe.

Le palmarès des CAF Awards 2023 révèle également d’autres lauréats remarquables, tels qu’Asisat Oshoala, élue Joueuse de l’année, et les entraîneurs de l’année, Walid Regragui chez les hommes et Desiree Ellis chez les femmes.

C’est une reconnaissance bien méritée pour ces talents du football africain, et cela souligne l’impact significatif qu’ils ont eu sur la scène sportive continentale. Les diverses catégories récompensent également d’autres acteurs importants du football, que ce soit au niveau des clubs ou des équipes nationales, ainsi que des jeunes joueurs prometteurs.

Le football africain continue de produire des joueurs exceptionnels, des entraîneurs talentueux et des équipes performantes, et ces récompenses célèbrent la richesse du talent footballistique sur le continent.

Propos de Me Moussa Diop, Guy Marius Sagna pose un acte fort

Le député, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna a déposé, ce lundi 11 décembre 2023, une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop.

« J’ai déposé aujourd’hui lundi 11 décembre 2023 une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop relatives à des permis d’exploration et d’exploitation d’une mine de diamants impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Monsieur Macky Sall et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en violation de l’article 25 de la constitution du Sénégal.

Suivant avec intérêt le débat entre le groupe Walfadjiri et le ministre de la communication, j’ai déposé aussi une question écrite relative à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse. Le ministre de la communication ne doit pas gérer ce fonds de manière antidémocratique et combattre de manière décomplexée des groupes – comme Walfadjiri – dont la ligne éditoriale n’est pas conforme aux objectifs politiciens du parti du président de la république.

Les populations de Pékesse (département de Tivaouane)ont manifesté il y a quelques heures pour dire qu’elles ne veulent pas que leur forage soit arraché de leur main et confié à Aquatech. J’ai saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement du Sénégal sur les résistances des populations face à la réforme de la gestion de l’eau en milieu rural et les résultats des délégataires du service public de l’eau.

Sur plus de 50 villages et 07 hameaux, 22 villages sont sans électricité dans la commune de Toubacouta. J’ai demandé au gouvernement si le budget 2024 a prévu l’électrification de ces 22 villages de Toubacouta.

Au lycée de Niodior, chaque année les élèves font la grève pour les mêmes raisons. Huit (08) salles de classe sur dix-huit (18) sont délabrées. Depuis le 20 novembre 2023, les élèves sont en grève. C’est pourquoi j’ai aussi interpellé le gouvernement du président Macky Sall sur la situation du lycée de Niodior.

Au CEM El Hadji Ibrahima Thiaw de l’Unité 8 des Parcelles Assainies de Dakar, il y a un (01) robinet pour 1400 élèves et un (01) seul gardien pour assurer la sécurité. Six (06) classes physiques sur les dix-neuf (19) sont délabrées alors que l’école compte vingt-six (26) classes pédagogiques. Le gouvernement du Sénégal a été interpellé par une question écrite.

« Un état civil pour chacun » : Des pays de l’Afrique francophone partagent leurs expériences sur les défis

Le premier symposium international des pays de l’Afrique francophone sur les défis de l’état civil s’est ouvert ce lundi 11 décembre 2023, à Dakar, au Sénégal. Organisé par le Sénégal, cet événement international, qui se tiendra trois jours durant (du 11 au 13 décembre), est une initiative de l’Agence nationale de l’Etat Civil (ANEC) du Ministère en charge des Collectivités territoriales du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des instructions du Président de la République du Sénégal, Macky Sall de faire de l’état civil un secteur moderne, fiable, sécurisé et vecteur de développement. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été co-présidée par M. Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires et Mme Harmonie Koutsivitis, cheffe de section politique à la délégation de l’UE au Sénégal, par ailleurs, représentante de Son Excellence M. Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

Objectif : « mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs »
Cette première édition du symposium dont le thème est « Les défis d’un état civil pour chacun » se tient avec le concours de l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC). Ce projet, dénommé « NEKKAL », est financé par la commission européenne et piloté par l’Agence nationale de l’état civil.
Ce thème entre en droite ligne avec les recommandations internationales, sous-régionales et nationales de rendre chaque personne visible. L’objectif est d’identifier et de partager les défis et enjeux, les meilleures expériences et pratiques enregistrées sur le financement de l’état civil, la centralisation et la protection des données personnelles, l’accès universel et l’offre de services aux populations. A termes, il s’agit de mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs afin d’améliorer particulièrement l’enregistrement des faits d’état civil et l’établissement des statistiques d’état civil des pays d’Afrique francophone.
Ainsi, pendant trois jours, des Directeurs généraux et nationaux de l’état civil de l’Afrique francophone et des délégations internationales composées de hauts fonctionnaires et d’experts du secteur, aborderont trois grandes thématiques, à savoir : le financement de l’état civil, des collectivités territoriales à l’Etat central ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, un accès universel et l’offre de services aux populations.

Malgré les efforts, des défis subsistent encore
Les pays d’Afrique francophone sont, dans leur ensemble, confrontés à de nombreux défis en matière d’enregistrement des faits d’état civil (naissances, mariages et décès). Ces difficultés constituent un véritable frein à leur développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que la plupart de ces Etats, notamment le Sénégal, se sont engagés, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dans un processus d’élaboration de stratégies nationales ayant pour objectif la modernisation des systèmes d’information avec une dynamique de centralisation unique des données d’état civil, l’adaptation des cadres législatif et réglementaires aux dynamiques en constante évolution et le respect des principes d’universalité et d’inclusivité alors qu’une grande partie des populations restent malheureusement exclue des systèmes d’état civil.   
Malgré les résultats déjà enregistrés, des défis subsistent et concernent principalement le financement pérenne des systèmes d’état civil, leur sécurisation, la protection des données d’état civil et l’accès des populations à l’état civil. En marge de ces défis communs, il existe aussi des bonnes pratiques et expériences qu’il convient de valoriser et de partager afin de renforcer les capacités des Etats et réduire les écarts entre pays africains en matière d’enregistrement des faits d’état civil et de modernisation des systèmes d’état civil.

Me Moussa Diop conduit à la Sûreté urbaine

Il semble que Me Moussa Diop, leader de Ag/Jotna, ait été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar et se soit dirigé vers le commissariat central, comme annoncé sur sa page Facebook. La convocation semble être liée aux révélations faites par Me Moussa Diop concernant un supposé contrat minier d’exploitation de diamants, ce qui a suscité des démentis et des plaintes de la part de plusieurs personnes.

Il est mentionné que le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a donné des instructions pour ouvrir une enquête. Cette action suggère que les autorités judiciaires prennent des mesures pour examiner les allégations de Me Moussa Diop et éventuellement déterminer s’il y a matière à enquête ou à des poursuites.

Il sera intéressant de suivre le développement de cette affaire pour voir comment les autorités réagiront et quels seront les résultats de l’enquête éventuelle.

La chaloupe Dakar-Gorée de nouveau en panne

La chaloupe Coumba Castel qui assure la liaison Dakar-Gorée est encore tombée en panne

Il semble que des personnes qui prévoyaient de regagner Gorée ce lundi ont rencontré un obstacle. La chaloupe qui assure la desserte entre Dakar et Gorée est en panne depuis dimanche en raison d’un problème lié à l’hélice qui s’est enlisée dans des filets. Les efforts de réparation sont en cours pour résoudre le problème.

Les pannes techniques dans le transport maritime peuvent parfois entraîner des retards et des désagréments pour les passagers. Il est à espérer que les réparations seront effectuées rapidement afin que le service puisse reprendre normalement pour les personnes souhaitant se rendre à Gorée.

Se faisant passer pour une fille, un élève en classe de 1ère collecte des images obscènes d’une fille de 18 ans et le vend à Kocc

Collette illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, ce sont les faits qui sont reprochés à Cheikh Diéne. Élève en classe de première, il a été attrait à la barre de tribunal pour s’être fait passer pour une fille du nom de Dior sur Instagram pour approcher et soutirer des vidéos obscènes à Ramatoulaye Thiam.

Âgés respectivement de 17 et 18 ans, ces élèves en classe de première et terminale ont été attraits à la barre du tribunal des flagrants délits pour des faits de collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité.

En effet, toute cette histoire qui oppose Cheikh Diéne et Ramatoulaye Thiam, est parti d’une discussion sur Instagram. Sous un faux compte avec le nom d’une fille, Dior, Cheikh Diéne a échangé avec Ramatoulaye pour l’appâter avant d’obtenir son contact et l’inviter sur WhatsApp. Ce que cette dernière a accepté tout en ignorant qu’elle communiquait avec un garçon. Ce faisant, elle lui a envoyé ses vidéos obscènes. Et dès qu’il a reçu ces images pornographiques, Cheikh Diène a commencé à faire chanter la fille.

Et pour ne pas divulguer ses « nudes », Cheikh Diéne a invité Rama pour coucher avec lui. Mais, il n’a pas tenu sa promesse, car il les a partagées avec d’autres personnes. Mieux encore, il a vendu les vidéos obscènes à Kocc Barma. Ce dernier à son tour les a publiées sur son site.

Ce qui a engendré d’énormes conséquences du côté de la jeune élève en classe de terminale. « A cause de ça, mon père m’a chassée de chez moi lorsqu’il l’a su. Quand on a demandé à Kocc Barma de les supprimer, il ne l’a pas fait. Et il a fallu que mes proches débourse 300 euros pour que Kocc accepte d’enlever les vidéos obscènes sur son site», a-t-elle expliqué avant de se faire rabrouer par la juge. «Vous avez intérêt à revoir votre comportement puisque vous ignorez ce que vous allez devenir dans le futur. Tout ce qui est publié sur internet reste là-bas pour toujours», a-t-il déclaré.

De son côté, son bourreau Cheikh Diène a fait montre d’une mauvaise foi inouïe à la barre, en soutenant n’avoir jamais donné de rendez-vous à la victime pour coucher avec elle. Poursuivi pour collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, il a persisté en disant n’avoir envoyé à personne les images alors que lors de l’enquête, il avait reconnu les faits. «Quelques jours après qu’elle m’a envoyé les vidéos, je l’ai invitée à passer me voir mais c’était sans condition. La seconde fois que je l’ai invitée, elle m’a confié qu’elle voyait ses règles. C’est elle qui m’avait proposé un plan à trois avec une autre de ses amies pour coucher avec elles», s’est défendu le mis en cause.

Le procureur, convaincu de sa culpabilité, a requis 6 mois de prison ferme contre Cheikh Diène. Pour la défense de celui-ci, Me Bassirou Sakho a quémandé la clémence du tribunal. L’avocat a reconnu que son client a été retrouvé avec un portable contenant des images pornographiques.

Le tribunal l’a finalement condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 1 mois ferme. Il doit payer à sa victime, Ramatoulaye Thiam, la somme de 1 million FCA à titre de réparation.

Dr Momar Thiam : « C’est pourquoi Idrissa Seck s’est murer dans le silence ces derniers temps »

Depuis un certains temps, Idrissa Seck, bien que candidat à la Présidentielle de 2024, s’est éclipsé du monde médiatique. Aucune déclaration, aucun post, le leader de Rewmi s’est murer dans le silence. Une approche décryptée par le Dr Momar Thiam, Directeur général de WellCom’In Communication.

« (Sa dernière déclaration remonte à l’été dernier lors de laquelle Idrissa Seck a parlé de sa candidature et de son positionnement politique dans cette Présidentielle). Et, je pense que c’est largement suffisant. Compte tenu de sa participation à deux Présidentielles, de son parcours politique et de son expérience. Il n’a pas vraiment intérêt à s’épancher encore plus dans le paysage médiatique, tout le monde le connaît, il n’est pas en mal de reconnaissance ou de notoriété », a explique le Dr. Thiam dans L’Obs.

« Il s’emmure souvent dans un silence assourdissant, dans la mesure où tous les médias en parlent et s’interrogent. Ce qui veut dire que son silence devient un message qui interpelle, il est donc l’absent le plus présent sur le paysage médiatique », ajoute le spécialiste.

Le silence de Idrissa Seck serait donc un moyen de communication, de telle sorte de lui permettre de rester encore présent dans le paysage politique sénégalais.

« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…

« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.

A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .

« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.

Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.

Le s’auto-saisit suite aux révélations de Me Moussa Diop sur des supposés contrats miniers

Suite aux accusations lancées par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et aspirant à la présidence en 2024, l’affaire prend une tournure judiciaire. Me Moussa Diop accuse Aly Ngouille Ndiaye, ex-ministre de l’énergie, d’avoir présumément accordé des autorisations d’exploration minière à un industriel étranger opérant au Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a déposé une plainte contre Me Moussa Diop pour ces allégations. Parallèlement, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, et la sûreté urbaine de Dakar serait en charge de l’enquête.

Accident de la route : Soham Wardini s’en sort miraculeusement !

Soham Wardini a survécu miraculeusement à un accident de la route survenu vendredi dernier. L’ancienne maire de Dakar présente cependant quelques séquelles, sans plus de détails sur le lieu et les circonstances de l’accident. Selon les informations fournies, la voiture de l’ancienne maire est « complètement endommagée ». Soham El Wardini a été la première femme à diriger la mairie de Dakar, assumant cette fonction en tant que maire intérimaire après l’incarcération en mars 2017 du maire Khalifa Ababacar Sall.

Référendum constitutionnel au Tchad : la campagne entre dans la dernière ligne droite

À une semaine du vote sur la nouvelle Constitution au Tchad, les partisans du « oui » et du « non » intensifient leurs efforts dans la campagne. Les militants du Mouvement patriotique du salut (MPS), l’ancien parti au pouvoir, ainsi que des partis alliés soutenant la transition, se disent confiants quant à leur victoire. Ils appellent à voter « oui » pour permettre la poursuite rapide du processus constitutionnel et défendent l’idée d’un Tchad uni et indivisible.

Cependant, le camp du « non » reste déterminé, mettant en avant les problèmes engendrés par la position de l’État unitaire, qui, selon eux, a favorisé la formation de rébellions et de conflits. Ils appellent à voter « non » contre la Constitution unitaire proposée, affirmant que cela avantage la propagande antifédéraliste.

Le texte de la nouvelle Constitution, adopté en juin par le Parlement de transition, vise à rétablir l’ordre constitutionnel après la mort de l’ex-président Idriss Déby. Il reprend l’architecture de la loi fondamentale de 1996 et propose une décentralisation avancée plutôt qu’un fédéralisme en réponse à la question centrale de la forme de l’État. Le référendum est prévu pour le dimanche 17 décembre.

Attaque contre un convoi du CICR à Khartoum, au Soudan : deux morts et sept blessés, dont trois employés de l’organisation humanitaire

Dimanche 10 décembre, un convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été attaqué à Khartoum, la capitale du Soudan. L’opération visait à évacuer environ une centaine de personnes vulnérables prises au piège des combats entre l’armée nationale et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF). Le CICR avait coordonné l’évacuation avec les parties en conflit, qui avaient donné leur accord et fourni des garanties de sécurité.

Cependant, lorsqu’il est entré dans la zone d’évacuation, le convoi de six véhicules, tous marqués de l’emblème de la Croix-Rouge, a été pris pour cible. L’attaque a fait au moins deux morts et sept blessés, dont trois employés du CICR. Le chef du CICR au Soudan, Pierre Dorbes, a qualifié l’attaque d' »inacceptable » et a exprimé son choc face au non-respect total de l’emblème de la Croix-Rouge, qui doit être protégé selon le droit humanitaire.

L’armée soudanaise a reconnu être à l’origine des tirs, affirmant que le convoi avait violé l’accord en déviant de la route prévue. Les RSF ont déclaré avoir escorté le convoi jusqu’à la limite de leur territoire, après quoi l’armée aurait ouvert le feu sur les véhicules du CICR.

Cet incident soulève des préoccupations quant à la sécurité des travailleurs humanitaires et met en danger les opérations d’assistance dans des régions touchées par des crises. Une enquête devrait être menée pour identifier les responsables et assurer la sécurité des travailleurs humanitaires. La situation complique également les efforts visant à organiser une rencontre entre les chefs des deux camps d’ici 15 jours.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur le Hall de l’Hôtel

Le Président Macky Sall a eu la surprise d’un accueil chaleureux à Doha, où des militants l’attendaient avec impatience pour célébrer son anniversaire. Sur le hall de l’hôtel, une manifestation spontanée de soutien a marqué cet événement, témoignant de la ferveur de ses partisans.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur…

Exclusion surprise de Vincent Aboubakar et de quatre autres joueurs du Besiktas après une défaite en derby

Au lendemain d’une défaite dans le derby d’Istanbul, le Besiktas a annoncé l’exclusion de cinq de ses joueurs, dont le Camerounais Vincent Aboubakar, meilleur buteur du club. La formation stambouliote a justifié cette décision par les performances sportives jugées « mauvaises » et l' »incompatibilité » des joueurs. Bien que la décision soit irréversible, cette exclusion pourrait affecter la préparation d’Aboubakar pour la Coupe d’Afrique des nations, où le Cameroun doit affronter le Sénégal le 19 janvier 2024.

Difficultés d’obtention de passeports au Consulat général du Sénégal à Madrid : La communauté sénégalaise en Espagne en détresse

La communauté sénégalaise en Espagne est confrontée à des difficultés majeures dans l’obtention de passeports au consulat général du Sénégal à Madrid. Autrefois considéré comme une référence en Europe, le consulat est désormais critiqué pour ses retards et son incapacité à répondre aux besoins des Sénégalais en matière de documents de voyage.

La pénurie de passeports crée des obstacles pour le renouvellement ou l’acquisition de la carte de séjour, mettant en danger le statut légal de nombreux Sénégalais en Espagne. La situation complique également l’accès aux prestations sociales et la demande de nationalité espagnole, compromettant l’intégration et le bien-être de la communauté sénégalaise en Espagne. Les nouveaux arrivants et les nouveau-nés sont particulièrement touchés, créant une vulnérabilité juridique et sanitaire. Les membres de la communauté appellent à des mesures immédiates pour remédier à cette situation et demandent au gouvernement sénégalais de tenir ses engagements envers la diaspora sénégalaise en Espagne.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la « mise en place d’une commission d’enquête parlementaire » suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à « clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays ».

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Lynchage à Touba : Un présumé voleur battu à mort par la foule

Vendredi dernier à Touba, un supposé voleur a été violemment battu à mort par une foule en colère dans le quartier de Dianatou Saloum, près de la nouvelle gare routière de la ville. Les habitants ont réagi après qu’un individu a volé le téléphone d’un jeune talibé. Malgré les cris de la victime, le voleur présumé a été appréhendé et lynché par les riverains. Son corps a été découvert plus tard par les autorités. Une enquête est en cours pour identifier les responsables de cet acte de violence.

Accident tragique sur la RN6 : Un mort et de nombreux blessés dans un accident impliquant le bus ‘Horaire’ Kolda-Richard Toll

Un accident d’une rare violence s’est produit sur la RN6, entre Dabo et Mampatim, ce dimanche 10 décembre. Le bus de transport assurant la liaison entre Kolda et Richard Toll a dévié de sa trajectoire pour heurter un arbre, provoquant un bilan tragique : un mort et de nombreux blessés. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Kolda. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours.

Violence familiale à Dialacoto : Rapatrié de la France, le ‘Modou-Modou’ agresse violemment sa mère avec un marteau

La ville de Dialacoto, dans le département de Tambacounda, a été le théâtre d’un acte de violence familiale choquant. Un homme, récemment rapatrié de France en raison de problèmes de documentation et surnommé le ‘Modou-Modou’, a été arrêté par les gendarmes locaux pour avoir violemment agressé sa mère, Awa Dramé. Cet incident fait suite à plusieurs autres cas de violence familiale impliquant le suspect.

L’accusé est entré dans la chambre de sa mère aux premières heures du matin, armé d’un marteau et d’autres objets, avant de la maltraiter gravement. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital, où elle a été admise en soins intensifs. Elle a déposé une plainte pour coups et blessures volontaires.

Les autorités ont rapidement réagi, arrêtant El Hadj Diakhaby et le plaçant en détention préventive. Malgré les dénégations de l’accusé, des témoins, dont Fatoumata Sylla, ont confirmé avoir vu l’accusé avec un marteau au moment des faits.

Face à la constance des témoignages, le procureur a requis une application stricte de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 13 décembre prochain.

Soudan : Les Généraux al-Burhan et «Hemedti» Acceptent une Rencontre après le Sommet de l’Igad

Les généraux soudanais Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Daglo, surnommé « Hemedti », ont accepté de se rencontrer, selon un communiqué de l’organisation régionale de la Corne de l’Afrique (Igad) à l’issue d’un sommet extraordinaire à Djibouti. Cette annonce représente une percée diplomatique inédite pour l’Igad dans les efforts pour mettre fin à la guerre au Soudan, qui dure depuis sept mois.

Les deux généraux ont convenu de se rencontrer dans les quinze prochains jours, une avancée notable après l’échec des discussions de Djeddah supervisées par Washington et Riyad. Abdel Fattah al-Burhan a participé pour la première fois à ce sommet extraordinaire, tandis que Mohamed Hamdan Daglo s’est entretenu par téléphone avec les chefs d’État de l’Igad, selon le communiqué.

Le général al-Burhan a exprimé son engagement à signer un cessez-le-feu, une proposition acceptée par Mohamed Hamdan Daglo, comme le confirme une lettre publiée sur les réseaux sociaux. Cependant, des divergences subsistent, notamment sur le retrait des combattants des Forces de Soutien Rapide (FSR) et l’arrestation d’anciens cadres du régime précédent.

En parallèle, le gouvernement soudanais a déclaré persona non grata une quinzaine de diplomates émiratis, les accusant de fournir des armes aux FSR. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays. Les diplomates émiratis ont 48 heures pour quitter le Soudan.

Affaire des 540 millions volés au CMS : Conclusions Accablantes de l’Enquête

L’enquête sur le détournement de 540 millions FCFA au Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) de la Médina révèle des conclusions accablantes. Le détournement a été rendu possible par une entente illicite impliquant la femme d’affaires A. Kounta, le chef de l’Agence Médina du CMS, R. Ngom, et les agents du CMS, Anta Kadior Moussa et Samuel Ndour.

Selon l’enquête, A. Kounta cherchait des clients à qui elle promettait une aide sociale de 200 000 FCFA. Anta Kadior Moussa, agent de crédit au CMS, facilitait cette activité délictuelle en montant rapidement des dossiers de crédits au nom de différentes personnes pour le compte de Mme Kounta.

Après la constitution des dossiers, A. Kounta, accompagnée de Samuel Ndour, responsable des gages, amenait les bijoux chez le bijoutier El Amadou Guissé pour expertise et évaluation. Guissé remplissait le bordereau de gage, contresigné par Samuel Ndour, scellait les bijoux, et remettait le bordereau à Ndour, qui les déposait dans les coffres de la banque.

Raymond Ngom, chef d’agence, validait le dossier et autorisait le paiement. Le prête-nom récupérait l’argent à la caisse et le remettait à Anta Kadior Moussa, qui lui donnait 200 000 FCFA à titre d’aide de la part de Astou Kounta. Le reste de l’argent était ensuite partagé entre les complices après le paiement de certaines échéances.

L’enquête révèle que toutes les personnes impliquées étaient conscientes que l’emprunteur n’était pas le véritable bénéficiaire du montant prêté. Les clients étaient simplement des prête-noms. Lorsqu’une cliente s’est désistée, Anta Kadior Moussa a immédiatement débloqué la somme, et Raymond Ngom l’a contactée pour la persuader de prendre les 200 000 FCFA.

Échec au Bac : Une Candidate Tente d’Acquérir un Faux Diplôme pour 200 000 CFA

Une candidate, Cyndie S. S., a mal vécu son échec au baccalauréat 2022-2023 et a tenté d’obtenir un faux diplôme moyennant 200 000 francs. Après avoir échoué, elle s’est approchée de M. Souaré, qui prétendait avoir des contacts à l’Office du baccalauréat du Sénégal. Ce dernier a demandé la somme de 200 000 francs pour la fabrication du faux document.

Cyndie a rapidement déboursé la somme demandée. Quelques jours plus tard, M. Souaré lui a donné rendez-vous à l’Office du bac. Une fois sur place, elle a été démasquée par les agents présents. Interrogée, elle a admis sa faute.

Mise à la disposition de la justice, la candidate a été inculpée pour tentative de délivrance indue d’un document administratif. Tout au long de son interrogatoire devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a exprimé des regrets, expliquant agir sous le coup de la passion et de la précipitation, souhaitant poursuivre des études supérieures.

Le maître des poursuites, compte tenu de la gravité des faits, a demandé trois mois d’emprisonnement ferme contre la prévenue. L’avocate de la défense n’a pas cautionné l’acte de sa cliente. L’affaire souligne les tentatives désespérées de certains candidats face à l’échec aux examens officiels.

Me Doudou Ndoye critique le pôle industriel de Diamniadio et remet en question la création de 23 000 emplois au Sénégal

L’avocat Me Doudou Ndoye a exprimé des critiques sévères à l’égard du pôle industriel de Diamniadio et a remis en question la faisabilité de créer 23 000 emplois au Sénégal. Invité de l’émission JDD sur IRadio, il a partagé son point de vue sur l’industrialisation du pays à travers cette zone et sur la politique d’emploi en général.

Selon Me Ndoye, Diamniadio était initialement destiné à être une zone agroéconomique, favorisant l’agriculture, la forêt et l’élevage. Il considère la transformation de cette zone en une ville comme une « erreur historique » et critique la conception d’une autoroute qui divise la zone en deux.

Par ailleurs, l’avocat doute de la possibilité de créer 23 000 emplois au Sénégal, soulignant que cela entraînerait une augmentation de 200 000 demandeurs d’emplois par an. Il conteste également l’idée que l’industrialisation soit la solution pour le Sénégal, arguant que le marché sénégalais, principalement constitué de personnes à faible revenu, ne peut pas absorber la production industrielle.

Les opinions de Me Doudou Ndoye mettent en lumière des préoccupations importantes concernant le développement économique et l’emploi au Sénégal.

Réouverture de l’UCAD : 168 Enseignants-chercheurs Contredisent le Ministre et Appellent à la Reprise des Cours en Présentiel

Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.

Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.

Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.

Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.

Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

Cambriolage chez Abdou Mbow à Thiès : Des Téléviseurs et Ordinateurs Dérobés

La maison d’Abdou Mbow, située à Thiès, a été la cible d’un cambriolage dans la nuit de samedi. Selon Les Échos, des voleurs ont pénétré sa résidence en brisant des vitres et ont dérobé des téléviseurs et des ordinateurs. Le journal signale également d’autres dégâts causés lors de l’intrusion.

L’information rapporte que le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar a été victime de ce vol alors qu’il se trouve actuellement à Dubaï pour des activités parlementaires. Une plainte a été déposée, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du cambriolage.

Cette intrusion souligne les défis persistants liés à la sécurité résidentielle, même pour des personnalités publiques. L’enquête en cours permettra de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour faire face à cette violation de la propriété d’Abdou Mbow.

Fraude Fiscale : Les Quatre Entreprises Coupables de Vol de 5 Milliards à l’État Révélées

Lors de l’examen du Budget 2024 à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a dévoilé une annonce majeure concernant des poursuites pénales à l’encontre de quatre contribuables accusés d’avoir collecté des taxes sans les reverser à l’État.

Initialement gardée confidentielle par souci de discrétion, l’identité des entreprises accusées de fraude fiscale a été partiellement dévoilée par Les Échos dans son édition de ce lundi. Selon le journal, il s’agit de trois entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures et d’une spécialisée dans la conception.

Les entreprises pétrolières font l’objet de poursuites pour un montant d’environ 3,5 milliards de francs CFA, tandis que la dernière entreprise, spécialisée dans la conception, est accusée d’un montant d’environ 2 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Les Échos. La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a décidé d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces entreprises après avoir épuisé toutes les voies de recours.

Cette révélation met en lumière l’engagement du gouvernement à lutter contre la fraude fiscale et à assurer la transparence financière. Les détails sur ces affaires seront sans aucun doute scrutés de près à mesure que les procédures judiciaires progressent, jetant ainsi un éclairage sur les pratiques de fraude fiscale dans le pays.

Présidentielle 2024 : Engagement Ferme de la Coalition Alioune Président (CAP2024) pour la Victoire d’Alioune Sarr

Suite à son congrès d’investiture tenu samedi dernier, la Conférence des Leaders de la Coalition Alioune Président 2024 (CAP2024) a tenu une conférence de presse ce samedi 9 décembre 2023 au siège de la coalition, situé à Liberté 6 Extension près du Camp Militaire Idrissa CHUTE. Les dirigeants de la Coalition Alioune Président ont utilisé cette occasion pour rassurer les militants et sympathisants de CAP 2024 sur le choix d’Alioune Sarr comme président de la coalition, sur les parrainages, et ont évoqué les orientations programmatiques, politiques et organisationnelles de la CAP2024. .

Babacar Gueye, coordinateur de la Conférence des Leaders, a souligné l’aspect historique de cet événement qui a réuni l’ensemble des partis manifestant de la Coalition Alioune Président 2024, comprenant actuellement plus de 15 partis politiques et 70 mouvements citoyens, avec une représentation de toutes les régions, départements du pays, et de la diaspora.

« La Coalition Alioune Président 2024 a pris toutes les dispositions conformément à la loi pour assurer une victoire éclatante au président Alioune Sarr le soir du 25 février 2024 », a déclaré Babacar Gueye. Il a expliqué que le mandataire national de la coalition a déposé à la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) un montant de trente millions (30 000 000) FCFA conformément au dispositif du code électoral, et que la coalition a également atteint l’objectif. fixé de 0,8% par le fichier électoral, représentant le nombre d’électeurs domiciliés dans sept régions différentes.

Il a souligné que cette nouvelle politique dynamique découle de l’analyse de la situation politique, économique, sociale nationale et internationale, ainsi que du tournant décisif que représente l’élection présidentielle de février 2024. Il a mis en lumière les défis actuels, notamment les tensions politiques, la crise multiforme, les insuffisances dans la souveraineté et la séparation des pouvoirs, ainsi que la nécessité urgente d’engager le pays dans une nouvelle perspective.

Babacar Gueye a conclu en félicitant tous les membres de la Coalition Alioune Président 2024 pour leur mobilisation exceptionnelle et a invité les compatriotes parrains à exercer pleinement leurs droits constitutionnels à chaque étape du processus électoral, pour renforcer la démocratie et concrétiser les réformes attendues par la jeunesse .

Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Le Dakarois Quotidien N°053 – du 11/12/23
🔴Rassemblement Historique à Asnières pour une Victoire Éclatante de BBY ! : Amadou Bat le Record

Meeting d’Asnières : Amadou Ba Mobilise ses Partisans pour une Victoire au 1er Tour

Lors du récent meeting à Asnières, en France, le candidat Amadou Ba a réussi à susciter une mobilisation exceptionnelle de ses partisans, posant ainsi les bases d’une victoire éclatante pour la Coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dès le premier tour. Près de trois mille personnes ont exprimé leur soutien, confirmant ainsi la décision de la coalition de faire de lui leur candidat pour la préservation de l’héritage présidentiel.

Amadou Ba était entouré des principaux responsables de la coalition Benno, parmi lesquels les ministres Mansour Faye, Cheikh Oumar Anne, Serigne Mbaye Thiam, Doudou KA, Abdoulaye Saydou Sow, Daouda Dia, Annette Seck, Birame Faye, Pape Malick Ndour, et le Coordonnateur du SEP de Benno, Mor Ngom, entre autres.

S’exprimant depuis le Gymnase Teddy Rinner d’Asnières, Amadou Ba a clairement défini ses ambitions et a lancé un appel à la mobilisation : « Nous avons l’obligation de faire plus, de faire mieux et d’aller très vite. » Il a souligné sa volonté de suivre les traces du Président Macky Sall, le « Grand Bâtisseur », et a appelé à la solidarité pour faire du Sénégal le pays de leurs ambitions.

Répondant à l’appel de la diaspora, Amadou Ba a salué la contribution de ses compatriotes à la construction nationale et à la consolidation des liens sociaux avec ceux restés au Sénégal. Il a exprimé sa disponibilité totale à soutenir la diaspora et a souligné l’importance de ses transferts financiers, annonçant un projet de banque nationale pour faciliter les investissements des Sénégalais de l’étranger.

Le candidat a également abordé sa vision pour la jeunesse sénégalaise, soulignant que la jeunesse serait au cœur des nouvelles politiques publiques. « Nous allons renforcer les mécanismes dédiés à l’emploi et à l’insertion des jeunes, afin de permettre à chacun de jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique de notre pays », a-t-il déclaré.

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : « Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

Renforcement des capacités des journalistes en prévision des élections : Un séminaire de la CJRS en collaboration avec RSF à Kaolack

À l’approche des élections au Sénégal, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), en collaboration avec Reporters Sans Frontières (RSF), a organisé un séminaire de quatre jours à Kaolack, visant à renforcer les capacités des journalistes de la zone centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine, et Diourbel) en période électorale.

Le travail des journalistes pendant les élections est souvent entravé, alors que la couverture médiatique de ces événements revêt une importance cruciale pour garantir le pluralisme politique et permettre à l’électorat d’exercer ses droits politiques. Le séminaire avait donc pour objectif de préparer les journalistes à une couverture électorale plus informée et éthique.

Durant ces quatre jours de formation et d’échanges, plusieurs thèmes ont été abordés, dont le rappel des principes du journalisme, le rôle du journaliste, les stratégies de couverture médiatique, et l’établissement d’une collaboration efficace entre les journalistes et les Forces de Sécurité et de Défense (FDS).

Dans le cadre de la sensibilisation à la collaboration avec les FDS, Joséphine Sarr, commissaire de police à la retraite, et Mbaye Sady Diop, chef du bureau de l’information publique de la police, ont mis l’accent sur le rôle impartial des Les journalistes dans la couverture du processus électoral, tout en provoquant les tensions avec les forces de sécurité.

Ibrahima Bakhoum, doyen et journaliste formateur, invité d’honneur du séminaire, a rappelé aux journalistes l’importance cruciale de la presse en période électorale. Il les a exhortés à faire preuve de vigilance, à éviter la propagande et à ne pas tomber dans les pièges politiques lors de la couverture médiatique.

Nd Mbaye Ledakarois, Diourbel

Lorient – OM (2-4) : Une troisième victoire d’affilée pour les Marseillais en L1

Lors de la 15e journée de la Ligue 1 française, l’Olympique de Marseille a remporté une victoire convaincante contre Lorient avec un score de 4-2. Les buts pour l’OM ont été marqués par Mbemba (3e minute), Aubameyang (9e et 42e minutes) et Balerdi (33e minute). Cette victoire a permis à l’Olympique de Marseille d’enchainer un troisième succès consécutif en championnat.

Les quatre buts ont été décisifs pour l’équipe phocéenne, qui se relance ainsi en occupant la 6e place du classement de la Ligue 1. Les joueurs sénégalais Bamba Dieng et Formose Mendy étaient présents du côté de Lorient, tandis que Pape Guèye et Ismaïla Sarr sont entrés en jeu en deuxième période. La performance exceptionnelle de Pierre-Emerick Aubameyang, auteur de deux buts, a été particulièrement remarquée dans cette victoire de l’OM.

Ligue 1 : Jaraaf remporte le choc de la 7ème journée devant le Casa Sports

Après sa victoire (3-0) de la précédente journée face à Génération Foot, Jaraaf enchaîne avec un autre succès en battant (2-1) le Casa Sports en match comptant pour la 7ème journée du championnat sénégalais. C’est le 3ème succès des Médinois depuis le début de la saison.

Le dernier de Ligue 1 a pourtant bien démarré la rencontre en pratiquant du beau jeu. Mieux, l’équipe phare de la région de Ziguinchor a remporté la première période après le but de Jean Koté Gomis (1-0, 45′) sur une belle passe de Mamadou Coly.

C’est en seconde période que le club le plus tiré du Sénégal a fait la différence en marquant deux buts pour remonter le Casa Sports. D’abord, Ameth Niang pour l’égalisation (1-1, 76′), puis Mouhamed El Bachir Guèye pour donner la victoire (2-1, 90′) aux Médinois.

Dans les autres affiches de ce dimanche 10 décembre, AS Pikine a dominé (1-0) la SONOCAS, Demba Ba est auteur de l’unique but de la partie. De son côté, US Ouakam a renoué avec le succès en s’imposant (2-0) contre Guédiawaye FC. Les buteurs des Requins sont Samba Seck et Souleymane Coly. À Thiès,
le tenant du titre Génération Foot a été tenu en échec (0-0) par Linguère. Dans le derby mbourois entre Stade de Mbour et Diambars, les deux clubs se sont quittés sur le score de (1-1).

Le rappeur Samba Peuzzi épouse la fille de Mame Boye Diao (images)

Après des spéculations sur leur prétendue relation amoureuse depuis plusieurs années, Samba Peuzzi et Dieyna Diao viennent de prouver leurs sentiments  l’un envers l’autre. Ils ont officialisé leur amour ce 10 décembre. Le maire de Kolda et par ailleurs candidat à la Présidentielle de 2024, Mame Boye  Diao, a béni cette union qui a compté la présence de plusieurs célébrités.

Consolidation de la Paix en Casamance : Inauguration d’une Case Culturelle à Bissine

Dans un pas significatif vers la consolidation de la paix en Casamance, le village de Bissine, dans la commune d’Adéane, célèbre l’inauguration de sa première affaire culturelle de citoyenneté et de bon voisinage. Cette initiative, portée par le Secrétariat Exécutif Permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), témoigne de l’engagement continu en faveur du retour des populations déplacées dans leurs terroirs d’origine.

Bissine, un village abandonné en raison des conflits en Casamance, voit aujourd’hui le retour de ses habitants grâce aux opérations de ratissage et de sécurisation menées par l’armée sénégalaise. La construction de cette case communautaire s’inscrit dans le cadre de soutien à la réintégration des populations déplacées, offrant un espace dédié au dialogue, à la citoyenneté et à la coexistence pacifique.

Mamadou Lamine Diop, adjoint au préfet de Ziguinchor, souligne l’importance de cette affaire de citoyenneté et de bon voisinage dans le renforcement des liens entre les communautés. Il la décrit comme une réponse à l’histoire douloureuse qu’ont connue ces populations et un moyen de consolider la paix et la cohésion sociale.

La case servira également de lieu d’intégration entre différentes communautés, y compris celles des pays voisins tels que la Guinée-Bissau. Elle sera un espace propice à la concertation et au dialogue entre les populations des deux côtés de la frontière, contribuant ainsi à la prévention des conflits et à la gestion pacifique des différends.

Le colonel Babacar Touré, secrétaire exécutif permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, souligne les aspects économiques et sociaux de cette initiative. Outre son rôle dans l’instauration d’un climat social apaisé, la case offrira des solutions économiques aux femmes de la localité, avec la prévision d’électrification solaire et l’accompagnement en machines de couture pour des activités génératrices de revenus.

Georgette Bassène Mendy, représentante du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, exprime sa satisfaction de contribuer à cet effort d’accompagnement dans le cadre du processus de paix. Elle réaffirme l’engagement du HCR à soutenir le gouvernement dans le renforcement des synergies en faveur de programmes de réintégration innovants et durables.

Cette inauguration marque ainsi une étape cruciale dans la promotion de la paix et de la coexistence harmonieuse dans la région de Casamance, démontrant la puissance du dialogue et de la collaboration pour construire un avenir pacifique.

AS – Le Dakarois Ziguinchor


La décision de la CEDEAO est tombée concernant la nomination des membres de la CENA

Le Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a examiné la question du décret controversé portant nomination de nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au Sénégal. Selon le rapport de la rencontre, le président Macky Sall a remplacé par décret l’ensemble des 12 membres de la CENA le 3 novembre 2023, suite à la demande de la CENA de réintégrer Ousmane Sonko comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Le rapport souligne que le remplacement des membres de la CENA moins de quatre mois avant l’élection présidentielle pourrait être contraire au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il mentionne que l’article 2 (1) de ce protocole stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.

La décision pourrait également être en contradiction avec l’article 3 du Protocole, qui stipule que les organes chargés d’organiser les élections doivent être indépendants, neutres, et jouir de la confiance de tous les acteurs politiques. Cependant, les autorités sénégalaises ont affirmé qu’aucune loi électorale n’avait été modifiée par la nomination des nouveaux membres de la CENA et que le mandat des membres remplacés avait expiré depuis longtemps.

Tariq Ramadan réagit aux allégations de financement qatari pour Ousmane Sonko

L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.

Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du « Canard Enchaîné » n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.

Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye : ‘Si je suis élu président..

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye, candidat investi pour la Présidentielle du 25 février, est qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu Président de la République. Il a exprimé son engagement à respecter cette promesse et a précisé que ce mandat unique serait consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors de son investiture en tant que candidat et a été rapportée par Igfm.

L’ONG Jamra a désigné la personnalité de l’année 2023

L’ONG Jamra dirigée par Mame Makhtar Guèye a désigné la personnalité de l’année 2023. Il s’agit de la journaliste Oumy Ndour. Elle a été désignée pour son nom le combat contre la cherté des factures d’électricité.

Selon l’ONG Jamra, « Elle a su utiliser son influence d’éminente femme publique, de journaliste émérite, pour faire entendre les préoccupations du Sénégalais lambda, et défendre becs et ongles les consommateurs aux faibles revenus, contre la boulimie financière de la SENELEC, qui écrase impitoyablement les « baadolos » que nous sommes, à travers le système de facturation particulièrement meurtrier, imposé à ses abonnés aux compteurs prépayés, dit « Woyofal. Lesquels sont en passe de devenir un véritable « Diisal », contre nos maigres porte-monnaies de goorgorlus ! »

CONVAINCUE que « l’accès à l’électricité est un droit fondamental pour tous les citoyens, qui doivent bénéficier de tarifs justes et abordables », OUMY NDOUR initia une PÉTITION CITOYENNE, qui a abondamment circulé à travers les réseaux sociaux et a recueilli le soutien massif de plusieurs franges de la population, ajoute l’ONG Jamra dans un post paru sur sa page Facebook.

L’ONG Jamra s’est basée sur des critères pour désigner la personnalité de l’année. Ces critères obéissent « simplement à la méthodologie classique en usage dans les organismes, publics ou privés, qui décernent symboliquement cette distinction honorifique aux personnalités qu’ils estiment s’être éloquemment distinguées dans un domaine spécifique de la vie publique, durant l’année finissante. »

En sus de ceux ou celles qui se seront illustré(e)s à travers des ACTES DE HAUTE PORTÉE MORALE OU CITOYENNE, JAMRA y inclu également des compatriotes qui auront quitté ce bas-monde en MARTYRS.

Pourquoi doit-on élire le président Hamidou Thiaw ?

Hamidou Thiaw incarne l’exemple d’un Sénégalais engagé, doté d’une vision claire pour l’avenir de son pays. Son choix de revenir au Sénégal au lieu de poursuivre une carrière internationale démontre son attachement profond à la patrie et son désir sincère de contribuer au progrès national.

En tant qu’ingénieur doublé d’un financier, Hamidou Thiaw apporte une approche holistique et stratégique à la résolution des défis auxquels le Sénégal est confronté. Son expérience sur le plan national et international ainsi qu’à la Banque mondiale, lui confère une compréhension précieuse des mécanismes financiers, une compétence essentielle pour guider le pays vers une croissance économique durable.

Le choix de mettre l’accent sur la création d’emplois résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le chômage demeure un enjeu majeur. Hamidou Thiaw comprend que le secteur privé national joue un rôle crucial dans le développement économique, et il s’engage à lui fournir les ressources nécessaires pour prospérer.

La vision de Hamidou Thiaw va au-delà de simples promesses électorales. C’est un appel à l’action pour rompre avec les habitudes politiques du passé. En choisissant un leader issu du secteur privé avec un palmarès de réussites, les Sénégalais ont l’opportunité de mettre en place un changement réel et significatif.

Février 2024 symbolise un moment crucial où le destin du Sénégal peut prendre une nouvelle direction. Il est impératif que les citoyens fassent un choix éclairé, optant pour une personnalité authentique et déterminée comme Hamidou Thiaw. Le vrai changement, celui qui transcende les discours politiques.

Souleymane Ba, chargé communication du parti MPR

Niger: la Cedeao maintient ses sanctions, en posant des conditions à leur allègemen

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir ses sanctions contre le Niger tout en posant des conditions à leur éventuel allègement. Ces sanctions ont été imposées au Niger après le coup d’État militaire survenu en mars 2021, au cours duquel le président élu Mahamane Ousmane a été renversé.

La CEDEAO, qui est une organisation régionale composée de pays d’Afrique de l’Ouest, a insisté sur la nécessité de restaurer un ordre constitutionnel au Niger. Les sanctions comprennent des restrictions sur les mouvements des membres du gouvernement de transition et des militaires qui ont pris le pouvoir, ainsi que des sanctions économiques.

L’annonce de la CEDEAO indique qu’elle est prête à envisager un allègement des sanctions si le Niger remplit certaines conditions, notamment la nomination d’un gouvernement de transition inclusif, la libération des personnes détenues illégalement depuis le coup d’État, et le respect des engagements en faveur du retour à un ordre constitutionnel.

La situation politique au Niger demeure donc sous la surveillance de la CEDEAO, qui cherche à encourager la restauration de la stabilité politique et constitutionnelle dans le pays.

Pour protéger notre pays des horreurs de la guerre des religions : l’État doit purger le Sénégal du poison de l’intolérance. ( Par Moustapha Diakhaté )

Il faut éviter à notre pays les horreurs de la guerre des religions par la réaffirmation du caractère constitutionnel du respect de la liberté de culte.
Depuis son accession à l’indépendance, la République du Sénégal s’est portée garante, pour tous les citoyens, du respect de la liberté de conscience. C’est ainsi qu’elle prohibe toute atteinte aux libertés cultuelles.

Au Sénégal toute entrave à l’exercice d’une liberté religieuse est punie par la loi. C’est sur cette base que la justice laïque vient de condamner Monsieur Oumar Sall d’une peine de six mois avec sursis, à la suite de ses propos sur les pratiques cultuelles propres à la Tidiania.

La condamnation de Monsieur Sall par la justice est exemplaire en ce sens qu’elle participe de la protection de la liberté de culte et du vivre-ensemble sénégalais.
Les identités liées à la religion doivent être respectées par toutes et tous sur l’ensemble du territoire national pour éviter de nourrir, par la religion, la haine et la discrimination envers un groupe social.

Toutefois, et il faut le souligner avec force, le combat ne saurait être uniquement judiciaire ni l’apanage d’une confrérie. Il relève de la survie du modèle social sénégalais de tolérance religieuse.

Par conséquent, Monsieur le Président de la République et son ministre de l’Intérieur doivent prendre leurs responsabilités afin de combattre, avec la plus grande fermeté, les propos provocateurs d’individus comme Monsieur Oumar Sall.

La République doit imposer le respect de la liberté de croire ou de ne pas croire des Sénégalais. Ainsi, le discours injurieux et diffamatoire anti-soufisme, anti-confrérique ne doit être toléré sous aucune forme. La liberté de culte est un principe imprescriptible de notre Charte fondamentale.

La religion ne saurait être un champ d’affrontement identitaire. La République doit combattre le discours religieux haineux qui fragmente la communauté nationale, détruit le vivre ensemble et sape les fondements de l’unité nationale.

Pour la sécurité nationale, la cohésion nationale et la préservation de notre vivre ensemble, Monsieur Oumar Sall doit être interdit de prêches et d’enseignements religieux dans les mosquées, les daaras et les médias.

La bokoharamisation de son discours et son funeste projet de « délaïcisation » de l’État et de « déconfrérisation » de l’Islam sénégalais représentent un danger pour notre pays déjà en proie à de graves menaces intérieure et extérieure.

Face à ces périls, il ne doit y avoir le moindre laxisme ni la moindre complaisance de l’État, des partis politiques et de la société civile.

Sans trahir les valeurs et principes républicains de la neutralité confessionnelle de la République et de sa non immixtion dans les convictions religieuses des Sénégalais, l’État doit élaborer un cadre législatif suffisamment répressif pour combattre toutes les intolérances religieuses et confrériques qui sont au cœur du projet de la frange islamiste extrémiste du Sénégal.

DEUX DRONES VENANT DU YÉMEN ABATTUS PAR UNE FRÉGATE FRANÇAISE EN MER ROUGE

Une frégate française patrouillant en mer Rouge a abattu deux drones provenant du nord du Yémen, dans une zone sous contrôle des rebelles Houthis, qui ont proféré des menaces dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas.

Une interception périlleuse mais couronnée de succès. Ce dimanche 10 décembre, l’état-major des armées a annoncé que deux drones en provenance du Yémen ont été interceptés et détruits par une frégate française patrouillant en mer Rouge.
La structure militaire française a notamment indiqué que ces drones, provenant d’une région contrôlée par les rebelles Houthis, se dirigeaient vers la frégate. «L’interception et la destruction de ces deux menaces caractérisées» ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à 110 kilomètres des côtes yéménites, à la hauteur de Hodeida, port du nord du Yémen sous contrôle des rebelles.
UN SOUTIEN À DISTANCE POUR LE HAMAS
Ces derniers ont menacé samedi d’attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas une aide d’urgence. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux avant l’annonce française, les Houthis ont déclaré qu’ils «empêcheraient le passage des navires se dirigeant vers l’entité sioniste» si les habitants du territoire palestinien, bombardé par Israël depuis deux mois, ne recevaient pas plus d’aide humanitaire, comme de la nourriture et des médicaments.
Une menace bien accueillie par le Hamas, qui a salué cette décision «courageuse et audacieuse» des rebelles yéménites. «Nous appelons les pays arabes et musulmans à user de toutes leurs capacités, sur la base de leurs responsabilités historiques et par esprit chevaleresque, pour lever le siège de Gaza», a indiqué l’organisation dans un communiqué.

 Au cours des dernières semaines, les Houthis s’en sont pris à de nombreux navires au large des côtes du Yémen, mais également à Israël, en lançant une série de drones et de missiles en direction du pays. Des engins interceptés en masse par le pays, mais également par des navires de guerre américains.

Gaza: les efforts « se poursuivent » en vue d’une trêve (Qatar)

Les efforts de médiation en vue d’une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza se poursuivent en dépit des bombardements israéliens incessants qui « réduisent les possibilités », a affirmé dimanche le Premier ministre du Qatar.

« Nos efforts, déployés par l’Etat du Qatar conjointement avec nos partenaires, se poursuivent. Nous n’abandonnerons pas », a assuré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors du Forum de Doha.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées. Les bombardements israéliens menés en représailles sur la bande de Gaza ont fait plus de 17.700 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le Qatar a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à une trêve de sept jours fin novembre, au cours de laquelle des dizaines d’otages israéliens ont été échangés contre des prisonniers palestiniens, jusqu’à la reprise des combats le 1er décembre.

Les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël dans cette guerre, ont mis vendredi leur veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu.

« Nous allons continuer, nous sommes déterminés à faire libérer les otages, mais nous sommes également déterminés à arrêter la guerre », a encore dit le Premier ministre qatari.

Mais, a-t-il concédé, « nous ne voyons pas la même volonté de la part des deux parties » et « la poursuite des bombardements réduit nos possibilités ».

– « Paralysie » de l’ONU –

S’exprimant avant lui lors du même évènement, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré la « paralysie » des Nations unies face à la guerre, disant regretter que le Conseil de sécurité n’ait pas voté en faveur d’un cessez-le-feu.

M. Guterres a estimé que le Conseil de sécurité était « paralysé par des divisions géostratégiques », compromettant sa capacité à trouver des solutions à la guerre.

« L’autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises » par sa réponse tardive au conflit, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto américain, a-t-il déploré.

« J’ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (…) malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire », a encore regretté M. Guterres.

« Je peux promettre que je ne renoncerai pas », a-t-il ajouté, alertant sur « un risque grave d’effondrement du système humanitaire ».

Dans une allocation virtuelle, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part déclaré que Moscou avait condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre, mais que « nous ne pensons pas qu’il soit acceptable d’utiliser cet événement pour infliger une punition collective à des millions de Palestiniens ».

Participant également au Forum de Doha, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé que les Etats-Unis devraient être « tenus responsables » de la mort de civils à Gaza, après leur veto.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Aymane Safadi, a lui accusé Israël d’entraîner la région « plus profondément dans l’océan de la mort ».

« Israël pense simplement qu’il peut le faire, qu’il n’a pas de comptes à rendre », a-t-il affirmé.

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Pikine : Les populations réclament l’achèvement des travaux du nouveau cimetière

Les populations de Pikine ont répondu à l’appel du collectif chargé du désherbage du cimetière de la localité. Lors de cette journée, les habitants ont exprimé leur préoccupation quant à l’achèvement des travaux du nouveau cimetière octroyé par l’État. Le cimetière existant a atteint ses limites depuis des années, mais il continue d’accueillir de nouvelles tombes, ce qui motive le collectif à demander la concrétisation rapide du nouveau cimetière prévu.

La journée de désherbage organisée par le collectif a également permis d’améliorer l’environnement autour des tombes, offrant ainsi aux familles endeuillées un meilleur cadre pour se recueillir devant les sépultures de leurs proches.

Un présumé voleur trouvé mort et abandonné dans la rue

Un présumé voleur a été victime de violence à Touba, dans le quartier Dianatou Salam, près de la nouvelle gare routière. Les faits ont eu lieu après qu’un homme d’environ 25 ans ait volé le téléphone portable d’une dame, confié à un talibé pour retirer de l’argent au multiservice local. Le talibé a crié à l’aide, attirant l’attention des habitants du quartier qui ont réussi à capturer le présumé voleur.

Le présumé voleur a été soumis à une justice populaire et a été battu à mort. Son corps sans vie a été abandonné dans la rue. La découverte du cadavre a été faite par un agent de l’État, qui a informé le commissariat spécial de Touba. La police a constaté les faits, et la dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

Malgré ces événements, aucun habitant du quartier n’a témoigné ni dénoncé les auteurs présumés du meurtre. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire de justice populaire.

Abdou Karim Sall assure une forte mobilisation à Paris et rassure Amadou Ba lors d’un méga-meeting

Comme il l’avait fait en novembre 2018, il y a cinq ans, avec une mobilisation des grands jours de ses inconditionnels à Asnières-Gennevilliers lors de l’assemblée générale du mouvement « Doolé Diaspora avec AKS pour la réélection Président Macky Sall» dont il est le parrain, M. Abdou Karim SALL remet ça.

Et cette fois-ci, c’est de fort belle manière pour le compte du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande Coalition « Benno Bokk Yakaar » pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le responsable politique de l’APR et BBY du département de Pikine et non moins Maire de la commune de Mbao a encore frappé fort du point de vue de la mobilisation ce samedi 09 décembre 2023 lors d’un méga-meeting organisé en l’honneur de Amadou Ba à Asnières-sur-Seine par la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur (DSE/France).

Les inconditionnels de AKS, casquettes bien vissées sur la tête, ont bien marqué leur empreinte dans les gradins de la grande salle du méga-meeting avec d’imposantes bâches à l’effigie de leur mentor et du Premier ministre sur lesquelles on pouvait lire ceci : « Doolé Diaspora AKS pour élire Amadou Ba au 1er tour ». Cette grande mobilisation en France a fait dire à un des responsables politiques venus de Dakar que « AKS n’est pas seulement qu’un leader sur le plan politique national, il a aussi une envergure internationale ». Et il n’était pas le seul à faire ce constat très encourageant du reste pour Abdou Karim Sall.

D’ailleurs, ce dernier bien installé au présidium derrière le premier ministre s’est fier de ses militants tout en réaffirmant son engagement ferme à élire le candidat Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle à venir. Aussi, les amis et proches de AKS ont-ils donné les mêmes assurances au Premier ministre lors de l’audience que celui-ci leur a accordée en marge de l’événement de Asnières-sur-Seine.   Sans surprise, la satisfaction se lisait sur le visage de celui que certains surnomment affectueusement « Borom niaty Base yi : Mbao – Orkadiéré – Diapora ». Juste rappeler que Abdou Karim Sall n’en est pas à son coup d’essai. On se le rappelle encore comme si c’était hier sa mobilisation grandiose au stade municipal de Mbao, plein à craquer lors du méga-meeting de confirmation dédié justement au candidat Amadou BA, le 21 octobre dernier. Et « Borom Mbao » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prend date pour le 27 décembre prochain avec un autre méga-meeting toujours en l’honneur de Amadou BA, cette fois-ci au Fouta, dans son Orkadiéré natal.

Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko

Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.

En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.

En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.

Anniversaire Sanglant à Hann : Crime Tragique en Août 2009, Justice Rendue des Années Plus Tard

Dans la nuit du 27 au 28 août 2017, Ndèye Mour Thiaw  vit un horrible cauchemar.  Elle est violée et voit  son mari, Gérard Gallais,  57 ans, assassiné devant ses yeux.  Et pourtant cette journée tragique, était censée être un moment de bonheur mémorable pour le couple. Récit d’un crime particulièrement horrible.

Tué à l’anniversaire de sa femme, violée sous ses yeux

La nuit du crime, Ndèye Mour Thiaw devait souffler une bougie de plus. Son mari, Gérard Gallais, en bon romantique, lui fait une surprise. Il organise une petite fête en amoureux sur son bateau de plaisance “Fleur de Sel”, amarré à deux cent (200) mètres de la plage de Hann et lui offre une chaîne en or en guise de cadeau. Il lui a aussi promis, un terrain a? usage d’habitation a? Saly (Mbour). Le couple baigne dans le bonheur. Et rien ne semblait pouvoir troubler ce moment féérique qui s’est terminé en beauté dans leur chambre. La soirée finie, les époux Gallais plongent dans les bras de Morphée.

Un sommeil interrompu par une visite inattendue qui les arrache de la torpeur. A trois (3) heures du matin, des malfaiteurs s’introduisent dans leur chambre. Des bandits qui semblent avoir tout planifié. Le rêve commence à virer au cauchemar.

Les fauteurs de trouble s’appellent Modou Seck alias Ablaye Ndiaye, Malang Camara et Thierno Bâ.  Le mari est tenu en respect par deux (2) des assaillants, au moment où le dernier abusait de son épouse. Il déchire sa culotte avant de la violer devant son conjoint, sous la menace d’un couteau.

Puis, dans le salon, les malfaiteurs violent tour à tour Ndèye Mour, devant le regard impuissant de son mari. qui souffre  de handicap (sa jambe était amputée). Pour prévenir toute velléité de révolte de sa part, il est ligoté avant d’être étranglé à mort par Malang Camara. Leur forfait accompli, les malfrats prennent la fuite, brisant à jamais l’union idyllique du couple.  

Nu, ligoté, bâillonné et tué, le visage couvert d’hématomes

La bande à Malang ne s’est pas contentée de violer et de tuer. Leur objectif premier était le vol. Et ils ont accompli leur besogne. Après avoir commis ce double crime, les visiteurs nocturnes ont nettoyé le voilier. Ils se sont emparés d’une somme de neuf cent mille (900.000) Fcfa, de quatre (4) chaînes en or et de bijoux appartenant à la dame, de deux (2) ordinateurs portables, de 2 téléphones portables, d’un (1) moteur de pirogue de quinze (15) chevaux entre autres, avant de prendre la fuite à bord d’un zodiac.

De son côté, Ndèye Mour n’avait que ses cris de douleur pour manifester son désespoir en découvrant le corps sans vie de son mari. Ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs, elle avait réussi, a? force de se débattre toute seule,  par se détacher.

Sans perdre de temps, elle alerte ses voisins qui viennent  à son secours.  Les éléments de la Gendarmerie de Hann, informés par téléphone,  se transportent sur la scène du crime. Ils  constatent le corps sans vie de Ge?rard Yves Gallais, allongé sur le lit, les mains ligotées derrière le dos avec un drap de couleur jaune. Un corps, en début de refroidissement. En sus, ils constatent que ce dernier, nu comme un ver de terre, avait la bouche bâillonnée, un visage couvert d’hématomes visibles au niveau des arcades sourcilières et un sillon visible autour du cou.

Thier et Malang tombent un an après à Joal et Thiaroye, Modou le fugitif

Le certificat médical du 31 août 2009,  établi avec les prélèvements effectués révèlent la présence de sperme et d’un germe infectieux sur les parties intimes de Ndèye. Quant au rapport d’expertise médico-légale du Dr Victorino Mendes, il détaille les causes de la mort de Gallais «due à un poly-traumatisme avec fracture et hémorragie interne et externe provoquée par les coups et blessures avec des objets durs et contondants».

Quant aux assaillants, ils ont pris la clé des champs. Disparaissant dans la nature, ils ont poursuivi leur vie.  Tranquillement.  Comme si de rien n’était.

De l’autre côté, Ndèye Mour pleurait son chéri, hanté par cette nuit horrible qui a transformé sa vie idyllique en enfer. Il a fallu à la veuve  Gallais une (1) année pour, enfin, trouver la réponse à ses questions.

Douze (12) mois après, elle a pu  poser un visage sur les agresseurs qui l’ont violée et ôté la vie à son  mari. Deux (2) des trois (3) individus qui lui avaient asséné ce coup fatal à sa vie, sont enfin arrêtés  à la suite d’une délégation judiciaire.  Et c’est hors de Dakar, loin de leur crime crapuleux, que  le chauffeur Thierno Ba alias «Thier» et le pêcheur Malang Camara sont interpellés. Quant au troisième membre de la bande, Modou Seck alias  Ablaye Ndiaye, il disparaît de la nature sans laisser la moindre trace.

L’enquête

Compagne de Gallais et témoin des faits, Ndèye Mour Thiaw déclare qu’elle s’est mariée avec Gérard le 3 mars 2007. Mais, selon la dame, “comme dans toutes les vies de  couple, leur ménage a connu des temps durs”. Un récent séjour au Cap-Vert avec son époux les a rapprochés. La veuve raconte que le soir du meurtre, son conjoint lui a offert un beau cadeau d’anniversaire et promis une parcelle de terrain à usage d’habitation à Saly. Après le dîner, ils sont allés se  coucher.

Vers 3 heures du matin, ils ont été brutalement réveillés par trois individus.

 « Ils ont immobilisé mon mari sur le lit, avant de m’emmener au salon. L’un d’eux m’a obligée, sous la menace d’un couteau, d’avoir des rapports sexuels avec lui. Il a été relayé par les deux autres », raconte-t-elle aux enquêteurs.

Ndèye Mour Thiaw indique qu’ensuite, elle a  été ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs qui se sont enfuis en emportant leur butin. Les témoins racontent avoir été alertés par les cris de détresse de l’épouse.

Le pêcheur Lamine Kébé se souvient avoir, cette nuit-là, vers 22  heures, alors qu’il prenait son dîner sous sa tente, été attirée par la présence de Mbaye Diodio, Malang Camara, Thierno Ba dit «Thier » et Philippe dit Fily,  des personnes de « mauvaise réputation ». Ils donnaient l’impression de préparer un coup, souligne-t-il.

Ce témoignage a été confirmé par le boutiquier du coin, Fara Diagne. L’enquête ouverte, les investigations menées, une délégation judiciaire permet l’arrestation du chauffeur Thierno Ba et du pêcheur Malang Camara. Domicilié à Thiaroye Azur, Thier a déjà fait de la  prison en 2009 pour vagabondage.  Selon lui, l’idée de cambrioler le voilier « Fleur Sel » est venue de Fily. Il leur a confié que Gallais détenait beaucoup  d’argent. Une fois dans le bateau, poursuit-il, ils ne voulaient pas réveiller le couple, mais Malang Camara, emporté par sa témérité et sa fougue de jeunesse, s’est précipité dans la  chambre à coucher. A signaler que Malang Camara avait déjà été condamné à 2 ans de prison pour trafic de chanvre indien. Il est célibataire et père d’un enfant.

« Ils ont tue? mon mari avant de me violer tour à tour »

Huit (8) ans après leur crime, la chambre criminelle a évoqué cette douloureuse affaire  le 16 mai 2017, lors d’une audience présidée par le juge Seck  Diouf. Ramatoulaye Ly a officié comme Avocat Général, du côté du ministère public.

Les accusés, Thierno Ba alias  «Thier» et Malang Camara, poursuivis pour association de  malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec escalade et usage d’arme et de violences ayant entraîné la mort  et viol collectif, ont répondu de leurs actes. Sept (7) ans après  leur arrestation.

Un voyage dans le passé qui leur permet d’affronter ces démons qui les ont fait commettre l’irréparable. A leur droite, Ndèye Mour Thiaw. Femme frêle renvoyant  une fragilité visible derrière sa tunique traditionnelle, elle a, des années après, écouté ceux-là qui ont détruit son existence. Se rappelant toujours des circonstances atroces  dans lesquelles son époux a été tue?, elle porte toujours son deuil.

Voix étreinte par l’émotion, elle raconte à la barre la nuit cauchemardesque du  29 août 2009 qui reste à jamais gravée dans sa mémoire. « Ils ont tué mon mari avant de me violer tour à tour», confie tristement la dame. Il a fallu à Ndèye beaucoup de  courage pour faire face à ses agresseurs. Qui, à  la barre, ont tenté, tout à tour,  de se dédouaner.  Ne voulant pas endosser la violence de l’acte, ils se sont renvoyés la  responsabilité du crime pour se tirer d’affaire.

Thier, petit-frère d’une amie de Ndèye Mour Ndiaye

Au cours des débats d’audience, les choses ont été beaucoup plus claires. Le mobile de ce crime a pris forme. Et c’est Thier qui a remodelé l’histoire en lui donnant une charpente plus lisse. Il a confirmé ses propos à l’enquête. Leur projet, qui a  germé à la plage de Hann lors d’une partie de grillade avec ses amis, n’a pas été suivi par Mbaye Diodio qui, explique t-il, s’était désisté, par la suite. Fili, lui, faisait le guet tandis que le reste du groupe avait rejoint le bateau pour  commettre le forfait. Même si Thier a donné les détails de leur plan, il a voulu jouer sur la sensibilité de la chambre. Au juge, il dit avoir été embarqué dans cette affaire  contre son gré, par Malang Camara. Il était, selon lui,  un gamin qui ne pouvait pas mesurer la gravité de ses actes au moment des faits. Un gamin de  … 24 ans. Des  arguments qui ne pouvaient faire flancher le juge, resté implacable. Poursuivant, il conteste aussi bien le viol que le meurtre et se décharge sur Malang Camara qui serait  l’auteur de ces actes. Mais, ces arguments ne pouvaient tenir d’autant plus que Ndèye Mour la connaît. Elle avait une relation amicale avec la sœur de Thier, elle aussi mariée à un ressortissant français.

Malang, l’amnésique

Si Thier avoue à moitié, tel n’est pas le cas de Malang. Lui opte pour la dénégation. Utilisant toutes les flèches à sa portée, il vise  l’accusation en se défendant sans état  d’âme. Même si l’enquête révèle que  des témoins déclarent avoir vu, vers 22 heures, les accusés en compagnie d’autres personnes, préparer un sale coup, Malang  Camara nie. Il se dit mêlé, ni de près ni de loin, à cette affaire. Le jeune homme ajoute qu’il n’est coupable d’aucun crime et n’a jamais été à la plage de Hann. Se voulant  amnésique à la barre, il efface ses déclarations circonstanciées devant les enquêteurs et devant le juge d’instruction Yakham Lèye. Lui qui affirmait que  c’est Ablaye Ndiaye, en  fuite, qui a menacé, couteau a? la main, Nde?ye Mour Thiaw pour la contraindre à avoir des rapports sexuels avec lui, a littéralement changé de fusil d’épaule.  En bloc, il  rejette ce qui lui est reproché avant d’accuser son ami, Thier, de vouloir se venger de lui à cause d’un vieux différend qu’ils ont eu.  

Une ligne de défense qui a irrité le conseil de la partie civile et la représentante du parquet. Me Etienne Ndione, avocat de Ndèye Mour considère que les accusés n’ont aucun regret. Malgré leur crime abject ! Dénonçant la stratégie de défense des accusés qui, à son avis, font dans le mensonge pour se tirer d’affaire, alors qu’ils devraient regretter cet acte « odieux et méprisable » et faire leur mea-culpa».

Très remonte? contre eux, Me Ndione estime que les malfaiteurs n’ont aucun état d’âme car ils auraient dû prendre compte de l’état physique du défunt avant de lui ôter la vie. « Ils ont commis un acte diabolique, dégueulasse », martèle la robe noire.   

Ndèye Mour, traumatisée par la mer et les bateaux  

Crachant toujours son courroux face à la posture des accusés, l’avocat relève les souffrances de sa cliente, toujours traumatisée. Ndèye «ne peut supporter de voir la mer encore moins un bateau»  Me Ndione réclame trente (30) millions F CFA  en guise de dommages et intérêts pour sa cliente.

Le parquet a emprunté la même trajectoire. Madame le procureur, Ramatoulaye Ly dénonce elle-aussi  « le comportement lâche » des deux accusés. Qui, selon elle, avancent des « arguments fallacieux et dénués de sens ». Les assaillants n’avaient pas, dénonce-t-elle, besoin d’une telle cruauté pour s’emparer de l’argent du Français. Faisant allusion au handicap de ce dernier, il leur crache : «Vous avez tué une personne sans défense». Pour la répression, elle  sollicité vingt (20) ans de travaux forcés pour l’association de malfaiteurs, dix (10) ans de travaux forcés pour viol collectif et les travaux forcés à perpétuité pour le vol aggravé ayant entraîné la mort de Gérard Gallais.

 Pour les avocats de la défense, le réquisitoire du maître des poursuites est très sévère. Ils plaident l’acquittement pour les faits de viol et l’application bienveillante de la loi pénale pour les délits de vol avec effraction. La défense avait plaidé une exception pour obtenir la nullité de la procédure.

Le 20 juin 2017, le président Seck Diouf a  condamné les agresseurs des époux Gallais à la prison à vie. Ils devaient aussi allouer à la veuve de Gérard la somme de vingt (20) millions de Francs Cfa en guise de dommages et intérêts.

Cette histoire, dont les secrets n’ont pas tous été révélés avec la non arrestation de personnes supposées impliquées, a poussé les filles de Gérard Gallais à porter plainte en France. Au Sénégal, la Justice a tranché en faveur de Ndèye Mour. Et mis hors d’état de nuire deux (2) criminels qui ont ôté la vie à Gérard Yves Gallais.  

Révélations choquantes de Me Moussa Diop : Implication présumée de personnalités politiques dans un scandale de corruption et d’exploitation minière

Lors d’une conférence de presse, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fait des révélations choquantes impliquant des personnalités politiques de premier plan dans un présumé scandale de corruption et d’exploitation minière. Voici les points clés de cette affaire :

Me Moussa Diop a exposé des preuves sous forme de correspondances confidentielles suggérant l’implication du Président Macky Sall, de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, et d’autres personnalités dans des transactions opaques autour des « diamants québécois ».

L’affaire concerne des transactions minières présumées entre des personnalités politiques sénégalaises, dont le Président Macky Sall, et des hommes d’affaires, notamment Jean Claude Mimran, autour de l’exploitation minière.

Me Moussa Diop a déclaré avoir fait face à des menaces et à des actes d’intimidation lors de son enquête. Il a souligné les risques personnels auxquels il est exposé en raison de ses révélations.

Me Diop a présenté des courriers confidentiels échangés entre des personnalités de haut rang, révélant des promesses d’autorisation d’exploration minière, des remerciements pour des comptes rendus, et des invitations à des réunions secrètes.

Une lettre présumée d’invitation de Macky Sall à Mamadou Diagne Ndiaye mentionne une réunion à Paris pour discuter des pourcentages sur l’exploitation minière, soulevant des questions sur la transparence dans les accords.

Me Diop a appelé à une enquête approfondie pour établir la véracité des allégations et comprendre l’ampleur des implications politiques et économiques.

Ces révélations ont suscité une attention considérable et ont jeté la lumière sur des questions de transparence, de corruption et d’exploitation minière au plus haut niveau de la politique sénégalaise.

Le sommet de la Cédéao s’ouvre à Abuja avec le Niger et les sanctions au cœur des discussions

Les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao se retrouvent dimanche 10 décembre lors du sommet de l’instance. Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent les transitions en cours au Mali, au Burkina et en Guinée – les trois pays membres suspendus de l’organe -, mais il sera aussi largement question du Niger. Le pays est sous le coup de sanctions et le président renversé Mohamed Bazoum est toujours détenu. Un important volet économique devrait être également évoqué.

Lorsqu’il est arrivé dans le hall d’un hôtel d’Abuja, le président togolais Faure Gnassingbé s’est dirigé vers l’ascenseur. Derrière lui, on reconnaissait son aide de camp avec une mallette en main. Dans cette petite valise, il y a notamment le schéma de sortie de crise que proposent les militaires de Niamey : la durée de la transition, le sort réservé au président renversé Mohamed Bazoum ou encore les sanctions qui frappement durement le Niger, rapporte notre envoyé spécial à Abuja, Serge Daniel.

Le général Abdourahamane Tiani a fait ces propositions via le chef d’État togolais, qui l’a reçu à Lomépeu avant le sommet d’Abuja.

Dans même hôtel de la capitale nigériane, un peu plus loin, une autre silhouette connue : celle de Ouhoumoudou Mahamadou, premier ministre du président nigérien renversé. Sauf changement de dernière minute, c’est lui et non le représentant de la junte au pouvoir qui va s’asseoir dans le fauteuil et derrière le drapeau du Niger.

Les transitions laborieuses au Mali, au Burkina Faso et en Guinée seront également d’autres sujets politiques sur la table. À Bamako, la date de la présidentielle devrait en principe être rapidement connue, ce qui serait un bon point, analyse un diplomate.

Dans le cas du Burkina Faso et de la Guinée, les chefs d’États ou leurs représentants parleront de la durée des transitions politiques et de la place accordée localement dans le débat aux formations politiques légalement créés.

Des ONG demandent une exemption dans les sanctions pour l’aide humanitaire

Avec leur plan de sortie de crise, les militaires de Niamey veulent notamment que les sanctions visant le Niger soient levées. Ces sanctions rendent la distribution humanitaire au Niger pratiquement impossible : plusieurs milliers de camions sont bloqués aux frontières du pays, alors que 4,3 millions de personnes ont un besoin urgent d’assistance, selon les signataires.

Dans ce contexte, un groupe de 11 ONG opérant au Niger – dont Action contre la faim et Oxfam – demande une exemption humanitaire aux sanctions de l’organisation sous régionale. Cette exemption a été rappelée par la commission fin août à trois pays frontaliers (Togo, Bénin, Nigéria). Mais faute de cadre juridique clair et d’inscription dans le cadre légal de ces sanctions, l’aide a beaucoup de mal à cheminer jusqu’aux humanitaires, dont les programmes tournent au ralenti.

Selon Mohammed Chikhaoui, le représentant des ONG internationales au Niger, la conséquence du manque de cette exemption est que « les produits nécessaires à l’assistance humanitaire – que ce soit des médicaments, de la nourriture ou de l’assistance nutritionnelle pour les enfants malnutris – sont considérés comme des marchandises quelconque et donc ne bénéficient pas d’un laissez-passer spécial pour pouvoir entrer au Niger. »

Mohammed Chikhaoui, le représentant des ONG internationales au Niger, déplore que « jusqu’ici, seulement six camions humanitaires ont pu passer la frontière, ce qui démontre que le seul corridor, passant via le Burkina Faso, n’est pas viable »

L’inflation, la sécurité et le projet de monnaie commune

Du côté des sujets économiques, les dirigeants ouest-africains devront se pencher sur l’inflation qui frappe la plupart des pays de la zone. Plusieurs économies sont en grande souffrance. Ils pourraient se prononcer sur des mesures communes, réfléchies lors du dernier Conseil des ministres de la communauté économique l’Afrique de l’Ouest,rapporte notre correspondant à Abuja, Moïse Gomis.

Impossible pour les chefs d’État de faire l’impasse sur la situation sécuritaire, avec ces groupes armés qui frappent le Sahel et le Nigeria. Mais des mouvements terroristes qui débordent désormais sur les pays côtiers. Les leaders auront à lire un rapport rédigé par les services de renseignements de la zone. Plus de 10 millions d’habitantes et d’habitants de la Cédéao sont désormais soit réfugiés ou soit déplacés internes.

Le projet de monnaie commune eco devrait être également abordé. L’an dernier, un rapport qui n’a jamais fuité avait été présenté à la conférence des chefs d’État. Ce document proposait différents scénarios tenant compte des réalités et poids économiques de chaque État membre. L’enjeu de ce 10 décembre est bien de savoir si un chronogramme va enfin être lancé pour une monnaie pour les 15 pays ouest-africains.

Gorgui Sy Dieng prend sa retraite de la NBA et rejoint le staff des San Antonio Spurs en tant qu’entraîneur stagiaire

Le basketteur sénégalais Gorgui Sy Dieng, âgé de 33 ans, a annoncé sa retraite de la NBA après une carrière de 10 ans sur les parquets américains. En plus de sa retraite en tant que joueur, il a également pris un nouveau rôle en intégrant le staff technique des San Antonio Spurs en tant qu’entraîneur stagiaire.

La décision de prendre sa retraite a été motivée par son désir de s’arrêter en tant que joueur professionnel et d’explorer de nouvelles opportunités dans le domaine de l’entraînement. Gorgui Sy Dieng a connu une carrière notable en NBA, avec des passages chez les Minnesota Timberwolves, les Atlanta Hawks et les Memphis Grizzlies avant de rejoindre les San Antonio Spurs. Sa contribution au basketball sénégalais et sa décision de passer à un rôle d’entraîneur représentent une nouvelle étape dans sa carrière sportive.

Divorce avec Feuneu, Rita Hora en parle enfin : « Je dis aux Sénégalais que.. »

La déclaration de Rita Hora lors du mariage de Virginie de la série Karma avec Ashs The Best semble refléter sa reconnaissance envers le soutien reçu de la part des Sénégalais pendant une période difficile de sa vie, marquée par son divorce avec Feuneu. Rita Hora a exprimé sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenue.

L’information sur le divorce de Rita Hora et Feuneu a suscité beaucoup d’attention et de discussions dans les médias sénégalais. Le couple, qui était très médiatisé en raison de son implication dans le monde du showbiz, a été le sujet de spéculations sur des tensions conjugales au fil du temps. Les fans ont suivi de près les développements de cette relation, et la confirmation du divorce par Feuneu a mis fin aux spéculations.

Il semble que Rita Hora ait choisi l’occasion du mariage de Virginie pour s’exprimer sur son divorce et remercier le public pour son soutien. Cela témoigne probablement de sa volonté de partager ses émotions avec le public et de reconnaître l’importance du soutien reçu pendant cette période délicate de sa vie.

La ligue de Diourbel réclame le départ du président de la fédération sénégalaise de karaté

Selon les informations fournies, la ligue de Diourbel au sein de la fédération sénégalaise de karaté réclame le départ du président de la fédération. Pape Ngagne Sarr, vice-président de la ligue de Diourbel, a indiqué que la fédération est malade et a accusé la gestion de la structure.

Les membres de la ligue ont signé une pétition demandant le renouvellement du bureau de la fédération. Ils ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion de la fédération, dénonçant des détournements d’objectifs et une déstabilisation des combattants des régions.

La pétition a été adressée au ministre des Sports, mais jusqu’à présent, aucune réaction n’a été enregistrée. La ligue de Diourbel appelle le ministre des Sports, Lat Diop, à intervenir et résoudre le problème. Ils menacent de mettre en place un autre bureau national parallèle si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte. Selon eux, toutes les ligues des 14 régions rencontrent des problèmes similaires avec la fédération sénégalaise de karaté.

30% des acheteurs de maisons Dakar sont étrangers : Pourquoi les Sénégalais peinent à devenir propriétaires


L’article met en lumière les défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour devenir propriétaires à Dakar en raison de la hausse des prix de l’immobilier. Voici un résumé des points clés :

  1. Boom de l’immobilier à Dakar : Ces dernières années, Dakar a connu un boom immobilier, avec de plus en plus de constructions d’immeubles remplaçant les maisons basses.
  2. Inaccessibilité pour les classes populaires : Les prix de l’immobilier, en particulier dans les quartiers centraux, ont atteint des niveaux élevés, rendant l’accession à la propriété difficile pour les classes populaires.
  3. Prix élevés des propriétés : Dans les quartiers centraux comme le Plateau, les Almadies et Sacré-Cœur, le prix d’un appartement F4 (4 pièces) varie de 150 millions à 273 millions de francs CFA.
  4. Conditions économiques des habitants : 97% des habitants de Dakar n’ont pas de revenu fixe, évoluant souvent dans le secteur informel. Seuls 18% disposent d’un compte bancaire, limitant leur capacité à obtenir des prêts immobiliers.
  5. Prix du foncier et inflation des coûts : La principale raison de la hausse des prix de l’immobilier réside dans le coût élevé du foncier. Depuis les années 2000, le prix du mètre carré de terrain à Dakar a triplé.
  6. Propriété des terrains dans la périphérie : Dans la périphérie de Dakar, 95% des terrains appartiennent au Domaine national et sont inconstructibles. L’État n’accorde que peu de titres de propriété.
  7. Achats par des étrangers : Environ 30% des acheteurs de propriétés à Dakar sont des étrangers, dont des Ivoiriens, Nigérians, Maliens, Guinéens, cherchant des opportunités d’investissement. Les Sénégalais de la diaspora représentent également une part significative (10-15%) des acheteurs.

Cette situation crée des inégalités en matière de logement à Dakar, avec une majorité de la population incapable de se permettre des propriétés dans le contexte du marché immobilier actuel.

L’élève de terminale, la vidéo pornographique, Kocc et le million F CFA

Une affaire de sexe inédite a été jugée ce vendredi au tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle implique un élève en classe de première du nom de Ch. D. et l’élève de terminale R. T. Au milieu des faits, Kocc, très populaire dans les moeurs  et de diffusion de vidéos pornographiques avec « des acteurs sénégalais » en général.
Dans cette affaire, Ch. D., à la suite d’une discussion sur WhatsApp, a convaincu la fille R. T. qu’il répondait au nom de Dior. Elle lui a envoyé une vidéo peu compromettante avant que ce dernier lui propose de continuer la discussion sur WhatsApp. C’est ainsi qu’il lui a expliqué qu’il était bien un homme et qu’elle devait entretenir des relations sexuelles sous menace de publier les vidéos via les réseaux sociaux ou par l’entremise de Kocc.
 La fille a cédé, mais  finira par prétexter voir ses règles le jour du rendez-vous. Après moult tentatives avortées, la vidéo finira dans les mains de Kocc qui a diffusé les images. La fille et sa famille finissent par porter plainte. Son frère vivant au Maroc fera des pieds et des mains et surtout dépensera 300 euros pour que le diffuseur daigne retirer les images.
Concernant l’enquête de la Division des investigations criminelles, le numéro et le portable du mis en cause seront tracés. Il reconnaît détenir la vidéo, mais prétend laisser son téléphone à la disposition de certains de ses copains qui pourraient se transmettre la vidéo à son insu. D’ailleurs, il affirme avoir donné les numéros de ces derniers pendant l’enquête policière. Acculé par le procureur devant la barre,  il finit par avouer qu’il s’est présenté comme étant une fille. Il avait au préalable affirmé que la fille savait qu’il était un homme et voulait quelqu’un avec qui entretenir des relations sexuelles. R. T., quant à elle,  a reconnu avoir envoyé la vidéo et a fait de sorte qu’elle ne soit visible qu’une seule fois. « Damako flamme », mais il l’a enregistrée dans un autre téléphone, dit-elle.
L’avocat de la partie civile, qui a réclamé deux millions de francs en guise de dommages et intérêts, a affirmé tout comme le procureur que les faits sont constants. Ce dernier a demandé six mois de prison ferme. La défense a plaidé la clémence pour  permettre à son client de s’amender et poursuivre son année scolaire. 
CH. D. a été condamné à deux ans, dont un mois ferme et à un million de francs à payer à la partie civile

seneweb

Teungueth FC bat l’US Gorée 2-0 et prend provisoirement la tête de la Ligue 1 sénégalaise (Images)

Le Teungueth FC s’est imposé 2-0 face à l’US Gorée lors de la septième journée de la Ligue 1 sénégalaise, s’emparant provisoirement de la tête du classement avec quinze points. Mbaye Jacques Ndiaye, meilleur buteur de Teungueth FC avec quatre réalisations, a ouvert le score de la tête à la 48e minute, puis a joué un rôle de passeur décisif pour le deuxième but inscrit à la 50e minute par Papa Omar Ndiaye.

Dakar Sacré-Cœur, qui était en tête, a été tenu en échec 0-0 par Jamono de Fatick et occupe désormais la deuxième place avec treize points. La septième journée se poursuivra avec d’autres rencontres prévues dimanche. Génération Foot affrontera la Linguère, l’AS Pikine rencontrera SONACOS, le Casa Sports jouera contre Jaraaf, et Stade de Mbour affrontera Diambars. Enfin, Guédiawaye FC se déplacera pour affronter l’US Ouakam.

Al KHAIRY: Ashs the best epouse l’actrice Yesnah

L’information courait depuis quelques jours, cela vient d’être confirmée sur la page du photographe Mag Vision.
Le chanteur Ashs The Best vient d’épouser l’actrice et influenceuse Seynabou Gueye plus connue sous le nom de Yesnah. 

Élections en RDC : Moïse Katumbi promet de faire de Kinshasa la plus belle capitale d’Afrique

L’article rapporte que l’opposant Moïse Katumbi a tenu un meeting de campagne à Kinshasa, critiquant le bilan du président sortant Félix Tshisekedi, qui est candidat à sa propre succession lors des élections en République démocratique du Congo (RDC). Moïse Katumbi était accompagné de quatre candidats qui se sont désistés en sa faveur.

L’opposant a critiqué la gouvernance du président sortant, qualifiant sa gestion de « chaotique » et soulignant des scandales de corruption ainsi que des promesses non tenues, notamment sur les plans social, économique et sécuritaire. Il a posé des questions rhétoriques à la foule, demandant si le président Tshisekedi avait réussi à baisser les prix des denrées alimentaires, à réaliser les promesses de construction du métro à Kinshasa, à créer des emplois, etc.

Moïse Katumbi a exprimé son ambition de faire de Kinshasa la plus belle capitale d’Afrique avec des infrastructures modernes. Il a promis de réduire le train de vie des institutions politiques, de supprimer le bureau de la première dame, et de renoncer à son salaire s’il est élu. Il a également appelé ses partisans à rester aux sites de vote jusqu’à l’affichage des résultats pour contrer ce qu’il qualifie de « fraude planifiée ».

Les élections en RDC approchent, et les candidats intensifient leurs efforts de campagne à dix jours de la fin officielle de la campagne électorale.

Convocation de Pape Gueye à la CAN 2023, Aliou Cissé brise le silence : « Il fait partie de..

Malgré les mois difficiles qu’a traversés le milieu de terrain international sénégalais Pape Gueye, suspendu depuis juillet dernier, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, exprime sa confiance envers le joueur et envisage de l’intégrer dans l’effectif des Lions pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Pape Gueye, qui évolue actuellement à l’Olympique de Marseille, a été suspendu en raison d’incidents survenus lorsqu’il jouait au FC Séville. Cependant, après avoir retrouvé la compétition avec l’OM, Aliou Cissé souligne la résilience de Gueye face à la suspension et son retour prometteur sur le terrain. Le joueur semble avoir bien réagi à cette période difficile et montre des signes d’ambitions renouvelées.

Aliou Cissé décrit Pape Gueye comme étant serein depuis le début de cette épreuve, soulignant qu’il ne l’a jamais senti abattu ou déprimé. Le sélectionneur note que le joueur a déjà fait preuve de sa détermination lors de son entrée en jeu contre l’Olympique Lyonnais.

Pape Gueye, âgé de 24 ans, a précédemment évolué au FC Séville avant de rejoindre l’Olympique de Marseille. Aliou Cissé met en avant l’impact positif de l’expérience espagnole sur le joueur, notamment en renforçant sa dimension physique et en développant sa polyvalence sur le terrain.

Le Sénégal se prépare pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et Aliou Cissé exprime son optimisme quant à la contribution de Pape Gueye dans le tournoi. Il reconnaît que le retour du joueur à son meilleur niveau prendra du temps, mais il affirme que le Sénégal, en tant que nation ambitieuse, souhaite compter sur ses meilleurs éléments, et Pape Gueye en fait partie.

La performance de Pape Gueye dans les prochains matchs avec l’Olympique de Marseille sera cruciale pour déterminer son inclusion dans l’équipe nationale sénégalaise pour la CAN 2023. Les supporters attendent avec impatience de voir ce talentueux milieu de terrain retrouver son meilleur niveau et contribuer aux aspirations de victoire de l’équipe nationale.

Retraite de Gorgui Dieng de la NBA avec une demande exceptionnelle aux San Antonio Spurs

Gorgui Dieng, le joueur de basketball sénégalais, a officiellement annoncé sa retraite de la NBA après une carrière marquée par son professionnalisme et son engagement. Agé de 33 ans, Dieng a récemment terminé une saison avec les San Antonio Spurs, participant à 31 matchs et affichant une moyenne de 3,9 points, 3,5 rebonds et 1,7 passes décisives par match. Il a également affiché une performance de 38,5% au tir et 28% à trois points.

Ce qui rend la retraite de Dieng notable, c’est sa demande peu commune aux San Antonio Spurs avant de prendre sa retraite. Dans une entrevue avec Jeff McDonald du San Antonio Express-News, Dieng a exprimé le désir de rester avec les Spurs en tant que stagiaire non rémunéré après sa carrière de joueur. Les Spurs ont accepté la proposition, mais ont insisté pour lui verser un salaire, démontrant ainsi une grande estime et un profond respect pour le joueur.

Gorgui Sy Dieng, sélectionné en 21e position lors de la draft NBA 2013, a connu du succès en NCAA avec les Cardinals de Louisville, remportant le championnat NCAA en 2013. En NBA, il a également joué pour les Timberwolves du Minnesota, les Hawks d’Atlanta et les Grizzlies de Memphis. Sa carrière en saison régulière comprend des moyennes de 7,3 points, 5,6 rebonds et 1,3 passes décisives par match, avec des pourcentages de tir de 49,6% et de 35,5% à trois points en 628 matchs.

Les Spurs, actuellement en difficulté avec un bilan de 3-18, ont accepté la demande de Dieng, soulignant ainsi l’estime mutuelle entre le joueur et l’organisation.

Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais

Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.

Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.

Macky Sall au Qatar pour participer au Forum de Doha

Le Président sénégalais, Macky Sall, est arrivé à Doha, au Qatar, pour participer au 21ème Forum de Doha. Ce forum, axé sur le thème « Construire des futurs communs », rassemble des leaders mondiaux, des décideurs politiques, et des experts pour discuter de questions urgentes dans des domaines tels que les relations internationales, la sécurité, la politique économique, le développement, la cybersécurité, la confidentialité des données, l’intelligence artificielle et la durabilité.

Les autorités qataries ont réservé un accueil chaleureux au Président sénégalais, soulignant l’amitié et la coopération entre les deux pays. Macky Sall profitera de l’occasion pour participer aux discussions et renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et le Qatar.

Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY

Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.

Oustaz Oumar Sall libéré : promesse d’un festin somptueux en signe de reconnaissance

Suite à sa libération récente, Oustaz Oumar Sall a exprimé sa gratitude envers ses partisans, l’administration pénitentiaire et ses avocats. Le prêcheur a également rendu hommage à la justice sénégalaise malgré sa condamnation à six mois de prison avec sursis.

Lors de ses déclarations post-libération, le maître coranique a souligné sa détermination à exprimer son point de vue, affirmant qu’il était prêt à être « l’agneau du sacrifice » dans cette affaire. Il a insisté sur le fait qu’aucune intimidation ne pourrait le dissuader de s’exprimer.

Dans une annonce surprenante, Oumar Sall a déclaré avoir sacrifié un bœuf ce samedi pour organiser un festin somptueux en signe de reconnaissance envers ses partisans et en dépit des épreuves qu’il a traversées.

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Arrestation pour escroquerie au visa : Un opérateur économique écroué

Un opérateur économique du nom de A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) à la suite de plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers après plusieurs plaintes, le préjudice total étant estimé à 73 millions de francs CFA. L’une des victimes, B. Barry, a déclaré que Diouf avait promis de lui obtenir 5 visas pour l’Italie pour ses proches moyennant 35 millions, mais avait disparu après avoir encaissé l’argent. D’autres plaignants ont également signalé des transactions similaires. Diouf a admis les faits mais a affirmé avoir transféré les montants à son collaborateur en Italie, N. Datzi. D’autres victimes réclamant 29 millions n’ont pas comparu à l’audition à la DIC.

Oustaz Oumar Sall triomphant après sa sortie de prison : « J’étais prêt à tout… »

Oustaz Oumar Sall, récemment condamné à 6 mois avec sursis pour injures, a été accueilli triomphalement par ses proches après sa libération. Dans ses premières déclarations, le prêcheur a exprimé sa gratitude pour le soutien de ses compagnons, soulignant qu’ils ne toléreront plus d’être sacrifiés dans un pays qui appartient à tous. Oustaz Oumar Sall a déclaré qu’il était prêt à tout pour être l’agneau du sacrifice, estimant que cela ouvrirait la voie à d’autres opportunités. Il a conclu en rendant grâce à Dieu.

Oustaz Oumar Sall libéré : "dinaniou raye nag noce"

L’Université virtuelle sénégalaise remporte le prix de l’Iioe de l’Unesco pour l’innovation dans l’enseignement en ligne

L’Université virtuelle du Sénégal a été honorée lors du Sommet mondial des partenaires de l’Institut international de l’enseignement en ligne (Iioe) qui s’est tenu à Shenzhen, en Chine, le 7 décembre 2023. Le recteur de l’université, le Professeur Moussa Lo, a reçu le prix de l’Unesco, décerné par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur. La distinction vise à encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur. L’Université virtuelle du Sénégal a présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.

Drame à Pikine : Un homme décède après une dispute conjugale, les circonstances choquent la communauté.

Le quartier « 2e robinet » de Pikine Tally Boubess, en banlieue dakaroise, est secoué par un drame familial. Alassane N., un batteur de tam-tam d’une cinquantaine d’années, est décédé dans des circonstances tragiques après une dispute avec sa femme, A. Diouf. Le couple était connu pour ses querelles fréquentes, et la dernière dispute a eu des conséquences fatales. Un cousin d’Alassane, alerté par les disputes, a découvert le corps inerte de ce dernier après avoir ouvert la porte de la chambre. A. Diouf, debout près du corps de son mari, répétait qu’il l’avait frappée et qu’elle s’était défendue.

Malgré les tentatives des voisins pour sauver Alassane, il était déjà décédé avant toute évacuation. À ce stade de l’enquête, aucune accusation directe n’a été portée contre A. Diouf. Les résultats de l’autopsie, attendus prochainement, pourraient fournir des éclaircissements sur les circonstances du décès. Deux hypothèses sont avancées dans le voisinage : une dispute conjugale qui aurait mal tourné, entraînant une chute mortelle après un éventuel coup violent, ou un décès dû à un malaise suivi d’une chute mortelle. L’affaire a suscité l’émoi dans le quartier, et les autorités mènent une enquête pour comprendre les tenants et aboutissants de cette tragédie familiale.

Mali: la Minusma a quitté la base de Mopti

La mission onusienne au Mali Minusma a définitivement quitté ce vendredi 8 décembre sa base de Mopti-Sévaré, dans le Centre. Les derniers Casques bleus qui y étaient présents sont arrivés en fin de journée à Gao, et les derniers civils à Bamako. L’armée malienne et ses supplétifs de Wagner étaient déjà présents à Mopti, située dans une zone où les rebelles du CSP n’ont aucune prétention. Aucune attaque n’a été rapportée au cours de cette évacuation, déroulée sans heurts. Mopti était la dernière base onusienne restante avant la fin officielle de la mission.

Au total, 47 organisations de la société civile de Mopti et plusieurs services décentralisés de l’État malien se sont vu offrir du matériel, notamment des générateurs ou équipement de bureau. Ce sont des cadeaux d’adieu de la Minusma, après neuf années de présence des Casques bleus des contingents sénégalais, togolais, égyptiens ou encore bangladais.

Située au cœur de la zone d’influence de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim), lié à al Qaïda, Mopti-Sévaré était l’une des plus importantes des 12 bases de la Minusma au Mali – 13 si l’on compte Bamako. La base avait d’ailleurs subi en avril dernier une lourde attaque terroriste. C’est la partie occupée par l’armée malienne et ses supplétifs de Wagner qui avait principalement été visée.

Fin officielle de la Minusma et début de la phase de « liquidation »
Mopti laissée derrière elle, la Minusma actera lundi prochain, au cours d’une cérémonie officielle dans son quartier général de Bamako, la fin de ses activités au Mali, soit trois semaines avant la date limite du 31 décembre.

À ce jour, plus de 10 500 salariés civils et militaires de la Minusma ont quitté le pays. Environ 3 000 doivent encore suivre.

Certains resteront cependant présents à Gao, Tombouctou et Bamako pour la phase de « liquidation » qui commencera le 1er janvier, conformément à la résolution sur laquelle les Nations unies et les autorités maliennes de transition se sont accordées en juillet dernier. Inventaires, fermetures de contrats, transferts d’équipements vers d’autres missions de maintien de la paix dans le monde : durant cette phase, qui devrait durer plusieurs mois, la Minusma ne disposera plus d’aucun mandat.

Rencontre à Abuja : Le Ministre Ismaila Madior Fall Échange avec la Communauté Sénégalaise de la Sous-région

En marge des réunions de la CEDEAO à Abuja, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Ismaila Madior Fall, a rencontré les représentants de la communauté sénégalaise établie au Nigéria et dans les pays voisins tels que le Ghana, le Bénin et le Togo, le vendredi 8 décembre 2023.

Au cours de cette rencontre, des discussions fructueuses ont eu lieu, notamment sur des questions telles que l’obtention des passeports et cartes d’identité, l’acquisition de logements sociaux au Sénégal, le financement des femmes émigrées et les projets en cours, y compris la construction de mosquées.

Les représentants de la communauté sénégalaise ont exprimé leur gratitude envers l’État sénégalais et ont salué les efforts constants du Président Macky Sall pour prendre en charge leurs préoccupations à travers divers projets et programmes. Ils ont particulièrement remercié le Président Macky Sall pour le soutien continu accordé à la diaspora sénégalaise, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les membres de la communauté se sont engagés à soutenir le candidat choisi par le Président Macky Sall, à savoir le Premier ministre Amadou Ba, lors de l’élection présidentielle de 2024. Ils ont exprimé leur confiance dans l’avenir du pays et leur volonté de contribuer activement au succès du candidat soutenu par Benno lors de l’élection présidentielle à venir. Le Ministre des Affaires étrangères a salué leur gratitude envers le Président, a informé sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre à leurs préoccupations et a salué leur engagement en faveur du candidat de Benno.

Enquête au Sénégal : Seulement 29% des Femmes Utilisent le Préservatif

Selon les résultats de l’enquête démographique et de santé continue (EDS-Continue) au Sénégal, seulement 29% des femmes déclarent utiliser le préservatif. Cette statistique concerne les femmes ayant des rapports sexuels avec un partenaire non régulier.

L’enquête révèle également que parmi les femmes ayant eu deux partenaires ou plus au cours des 12 derniers mois, seulement 14% ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leurs derniers rapports sexuels.

Pour les hommes âgés de 15 à 49 ans, les taux d’utilisation du préservatif varient entre 7% et 72%, selon la source. Ces résultats soulignent l’importance de sensibiliser davantage sur l’utilisation du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées.

Arrestation d’un Maître Coranique à Tivaouane Peulh pour viols, son frère en cavale

À la suite d’une plainte déposée par l’oncle d’une adolescente de 14 ans, un maître coranique du nom d’El H. K. Daffé a été arrêté à Tivaouane Peulh pour des accusations de viols. Son frère, également impliqué dans les allégations, est actuellement en fuite et est activement recherché par la Division des investigations criminelles (DIC).

La victime présumée a déclaré avoir subi des viols répétitifs, sous la menace d’une arme blanche, de la part du maître coranique et de son frère. L’adolescente, après avoir fui et raconté les faits à son oncle, a été prise en charge médicalement, confirmant des blessures conséquentes.

Lors de l’interrogatoire, le maître coranique arrêté a avoué sa participation aux faits reprochés. L’enquête se poursuit pour localiser et appréhender le frère actuellement en cavale.

Interrogatoire de Coline Fay par le Juge Mamadou Seck dans l’affaire en cours

Dans le cadre de l’affaire impliquant la ressortissante française Coline Fay, celle-ci a été interrogée par le juge Mamadou Seck. L’interrogatoire a eu lieu devant la Cour suprême, où se déroulait l’audience liée au recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Coline Fay et ses co-inculpés, comprenant El Hadji Barro, Malang Mané, Ibrahima Manga, Ousmane Tamba et Benoît Sambou, ont été questionnés dans le fond du dossier au cours de cet interrogatoire mené par le juge du 2ème cabinet d’instruction, selon les informations fournies par l’avocat de Coline Fay, Me Cheikh Khoureychi Bâ.

Explosion de bonbonne de Gaz à Ngor : deux blessés dans un incident évité de Peu

Une explosion de bonbonne de gaz survenue à Ngor a fait deux blessés, évitant de justesse une tragédie similaire à celle survenue à Derklé en septembre dernier, où huit membres d’une famille ont perdu la vie.

Le journal Libération rapporte que l’incident s’est produit le 6 décembre dernier vers 13 heures dans un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble en face du stade. La dame A. Guèye, rencontrant des difficultés pour déclencher la bonbonne de gaz dans sa cuisine, a sollicité l’aide du gardien de l’immeuble, M. Diané. Cependant, lorsque ce dernier a ouvert la bonbonne, elle a pris feu subitement, propageant les flammes dans la cuisine.

Les voisins ont réussi à maîtriser le feu à l’aide de sable avant d’évacuer les deux blessés, A. Guèye et M. Diané, à l’hôpital Philippe Maguiléne Senghor.

L’enquête ouverte par les gendarmes a révélé que l’origine du feu était une fuite au niveau de la bonbonne de gaz. Contrairement à l’accident de Derklé, la bonbonne n’était pas de la marque Total gaz.

Arrestation pour Escroquerie au Visa : Un Opérateur Économique Entre les Mains de la DIC

L’opérateur économique A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à plusieurs plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers, et le préjudice total subi par les plaignants est estimé à 73 millions de francs CFA.

Selon les informations fournies par L’Observateur, B. Barry, l’une des plaignantes, a expliqué que Diouf s’était engagé à obtenir 5 visas pour l’Italie pour des membres de sa famille moyennant la somme de 35 millions. Cependant, accuse le plaignant, après avoir encaissé l’argent, Diouf a disparu.

D’autres victimes, M. Diome, A. Kébé, et A. K. Sène, ont déclaré avoir respectivement versé 5,5 millions, 3,7 millions et 29,5 millions à Diouf avant que ce dernier ne se volatilise.

Déféré récemment, Diouf a avoué les faits tout en précisant qu’il avait versé les montants reçus à son collaborateur et agent de joueur en Italie, N. Datzi.

D’autres victimes réclamant 29 millions à l’opérateur économique ne se sont pas présentées à l’audition à la DIC, rapporte L’Observateur.

Tensions dans le Secteur de la Formation en Santé: Le Collectif des Chefs d’établissements privés revendique sa légitimité

Le Collectif des Chefs d’établissements privés de formation en santé a tenu une conférence de presse le 8 décembre pour répondre aux chefs d’établissement d’écoles privées en santé rattachées à l’ANAQ SUP, rejetant la délibération de diplômes de licence professionnelle par ces écoles.

Selon Mamadou Lamine DIAKHATE, rapporteur de la commission et Directeur d’école de santé, certaines écoles, se prévalant de leur rattachement à une habilitation institutionnelle de l’ANAQ SUP, cherchent à discréditer d’autres écoles de formation en santé depuis plus d’un an.

Le président de la commission communication, Souleymane Aliou Diallo, a souligné que le collectif n’agit pas dans l’illégalité. Il a déclaré que plusieurs écoles de formation en santé sont en procédure administrative auprès de l’ANAQ SUP, en attente de la visite des experts évaluateurs, et qu’elles respectent la réglementation en vigueur.

Le collectif a également abordé la question des examens d’État que le Ministère de la Santé envisage d’arrêter d’organiser. Ils ont appelé le MSAS à prendre ses responsabilités pour éviter tout impact négatif sur le système sanitaire du pays, soulignant que l’absence de cet examen pourrait conduire chaque école à délivrer ses propres diplômes, ce qu’ils condamnent.

En conclusion, le collectif a appelé les autorités étatiques, en particulier le ministère de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, à organiser un congrès avec les acteurs du secteur pour assurer le bon déroulement du secteur de la formation en santé, mettant en avant l’importance de la qualité dans le domaine de la santé.

Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Après les 540 Millions, un Nouveau Dossier Révèle 810 Millions et 4,6 Milliards F CFA Disparus

Nouvelles révélations à Tivaouane et Ouakam
Crédit illégal et implications étendues
Détournement à Tivaouane et liens avec
l’affaire des Bijoux
Réformes urgentes pour restaurer la confiance

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Le Dakarois Quotidien N°052 – du 09 et 10/12/23

🔴Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts menacent de faire grève après 4 mois sans salaire

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts ont organisé un rassemblement devant les locaux du ministère de l’Environnement au Sénégal. Ils protestent contre leurs conditions de travail difficiles et réclament le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire par l’État. Les agents dénoncent un schéma récurrent de retards de paiement malgré les renouvellements de contrat. Selon leur porte-parole, Lat Guèye, ils ont eu des discussions avec les autorités du ministère, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour résoudre la situation. Les agents lancent un appel au président de la République et préviennent qu’ils pourraient passer à des actions plus importantes si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

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