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Remaniement administratif : Khadidiatou Sène nommée Sous-préfet de Dakar-Plateau

Un remaniement important a eu lieu au sein de l’administration sénégalaise. Lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une décision marquante a été prise concernant la direction de l’Arrondissement de Dakar-Plateau. Djiby Diallo, qui occupait le poste de Sous-préfet de cet arrondissement central de la capitale sénégalaise, a été remplacé.

C’est Madame Khadidiatou Sène, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 866/G, qui a été désignée pour prendre la relève. Auparavant en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Madame Sène apporte avec elle une riche expérience administrative, ayant servi dans divers rôles au sein de l’administration publique sénégalaise.

Cette nomination intervient dans un contexte où l’arrondissement de Dakar-Plateau revêt une importance stratégique, tant au niveau administratif que symbolique. Situé au cœur de la capitale, cet arrondissement est un point névralgique pour les affaires politiques, économiques, et sociales du pays.

Monsieur Djiby Diallo, l’ancien Sous-préfet, a été appelé à d’autres fonctions, bien que les détails de sa nouvelle affectation n’aient pas encore été communiqués. Son passage à la tête de Dakar-Plateau a été marqué par une gestion rigoureuse des dossiers sensibles, et son départ laisse place à une nouvelle ère sous la direction de Madame Sène.

Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer l’efficacité de l’administration publique en nommant des responsables compétents et expérimentés à des postes stratégiques. Khadidiatou Sène, avec son parcours exemplaire au sein du Ministère de l’Intérieur, est perçue comme un choix judicieux pour continuer à assurer la stabilité et le développement de cet arrondissement crucial de Dakar.

Les observateurs s’attendent à ce qu’elle poursuive les efforts de modernisation et de gestion efficace qui ont été amorcés sous la direction de son prédécesseur, tout en apportant sa propre vision pour répondre aux défis spécifiques de Dakar-Plateau.

Madiambal Diagne critique les nominations de Kilifeu et Nitdoff : « Une récompense pour des rôles sombres »

Les rappeurs Mor Talla Gueye, alias Nitdoff, et Landing Mbessane Seck, plus connu sous le nom de Kilifeu, ont été récemment nommés à des postes stratégiques par le président Bassirou Diomaye Faye. Nitdoff a été désigné Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (Fdcu), tandis que Kilifeu a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national.

Ces nominations n’ont pas manqué de faire réagir Madiambal Diagne, journaliste et patron du Groupe Avenir Communication. Dans une publication sur X, il a sévèrement critiqué ces décisions, affirmant qu’elles sont une récompense pour les « rôles sombres » joués par les deux rappeurs lors des récentes manifestations.

« Les nominations de Kilifeu et de Nitdoff donnent encore du sens à mon propos du 22/07/2024 : Le parcours tumultueux de leur formation politique a comporté des phases sombres durant lesquelles certains militants et responsables ont été chargés de rôles et de missions inavouables, et cela les oblige à nommer n’importe qui à n’importe quelle fonction », a-t-il écrit, exprimant ainsi son désaccord avec ces choix du gouvernement.

Guinée-Bissau : Le président Embalo accuse son ex-Premier ministre Nabiam d’implication dans le putsch manqué de 2022

En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a tenu une conférence de presse marathon la semaine dernière, au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets cruciaux de la vie politique du pays, notamment le putsch manqué de février 2022. Lors de cet échange, le président a formulé de graves accusations contre son ancien Premier ministre, Nuno Nabiam, l’accusant d’avoir été au courant de la tentative de coup d’État.

Embalo a affirmé avoir entendu Tchami Yala, le supposé cerveau du putsch, déclarer que Nabiam était « de leur côté ». Malgré de multiples tentatives de contact, Nabiam n’aurait pas répondu aux appels du président, qui dit l’avoir appelé plus de 30 fois ce jour-là.

Le 1er février 2022, une trentaine de militaires avaient pris d’assaut le Palais du Gouvernement à Bissau, où se tenait une réunion du Conseil des ministres présidée par Embalo. Le président a exprimé son regret de voir un homme qu’il a aidé en politique lui souhaiter « la mort ». Depuis ces événements, Embalo aurait ordonné une surveillance accrue de son ex-Premier ministre.

Controverse autour du port du voile dans les établissements catholiques : Cheikh Yérim Seck appelle au dialogue et à la fermeture du débat

Le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Seck s’est récemment exprimé sur la polémique entourant la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques au Sénégal. Ce débat, qui a enflammé les discussions publiques, soulève des questions profondes sur la laïcité, le respect des croyances religieuses, et l’état de l’éducation dans le pays.

Lors de son passage dans l’émission de Maimouna Ndour Faye sur la 7Tv, Cheikh Yérim Seck a affirmé avec fermeté qu’il est « inadmissible, dans un pays comme le Sénégal, d’interdire à une élève de porter un voile », rappelant que « c’est un vêtement religieux ». Il a souligné l’importance du respect de toutes les croyances dans un État laïc comme le Sénégal, où musulmans et chrétiens cohabitent en harmonie.

Cheikh Yérim Seck a critiqué la manière dont le gouvernement a géré cette situation, en soulignant que le recours au dialogue aurait dû être privilégié dès le début. Il a cependant salué l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, qui a pris l’initiative de rencontrer l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour apaiser les tensions et clarifier les positions.

Pour l’analyste, cette affaire devrait désormais être classée, car le Sénégal est un pays unique où les familles sont souvent composées à la fois de musulmans et de chrétiens. « Cette affaire doit être définitivement close car le Sénégal est un pays unique où l’on trouve des musulmans et des chrétiens dans presque toutes les familles », a-t-il ajouté.

Cheikh Yérim Seck a également dévié le débat sur un autre point qu’il considère plus crucial : la défaillance du système éducatif public. Il a exprimé son indignation face au fait que de nombreuses familles se tournent vers les écoles privées malgré les investissements massifs dans l’éducation publique. « Ce qui devrait véritablement indigner Ousmane Sonko, c’est que les gens se tournent vers les écoles privées alors que des milliards de F CFA sont investis dans l’école publique. C’est là que réside le véritable scandale », a-t-il conclu.

Dans un contexte où les tensions religieuses peuvent rapidement s’enflammer, les propos de Cheikh Yérim Seck invitent à la réflexion sur l’importance du dialogue, de la tolérance, et d’une éducation publique de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Woodside Conteste un redressement fiscal de 41,467 milliards de francs CFA au Sénégal

La compagnie australienne Woodside, exploitante du champ pétrolier Sangomar au large du Sénégal, se trouve actuellement en litige avec la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal. Ce différend porte sur un redressement fiscal d’un montant colossal de 41,467 milliards de francs CFA, réclamé par les autorités fiscales sénégalaises. L’information, initialement révélée par le journal Libération, a été confirmée par un porte-parole de Woodside à l’agence Reuters.

Face à cette réclamation, Woodside a immédiatement déposé une opposition-assignation devant le tribunal de grande instance de Dakar, contestant ainsi la décision de la DGID. Selon les déclarations du porte-parole, bien que la société n’ait pas explicitement confirmé le montant réclamé, elle a entrepris les démarches judiciaires nécessaires pour exprimer son désaccord avec cette imposition.

L’affaire est particulièrement suivie, car elle concerne un acteur majeur du secteur pétrolier au Sénégal. Le champ pétrolier de Sangomar est en effet l’un des projets les plus prometteurs pour le pays, avec des retombées économiques importantes attendues. Cependant, ce litige fiscal pourrait compliquer les relations entre Woodside et les autorités sénégalaises, voire impacter l’exploitation future du champ.

Il est à noter que les autorités fiscales sénégalaises n’ont pas encore réagi aux sollicitations de l’agence Reuters pour commenter cette affaire, selon le quotidien sénégalais Bés Bi dans son édition du jeudi.

Ce contentieux met en lumière les tensions potentielles entre les multinationales et les États dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles, où les enjeux financiers sont considérables. Les prochains développements de ce dossier seront déterminants pour l’avenir des opérations de Woodside au Sénégal.

« Louis François Mendy s’exprime après sa demi-finale : un rêve brisé et un appel au soutien des athlètes sénégalais »

Louis François Mendy 🇸🇳 réagit sur Instagram après sa course : « Merci à tous pour votre soutien et vos encouragements. Une médaille olympique demande beaucoup de moyens financiers et une bonne préparation. Le haut niveau n’est pas une plaisanterie. Avec mon niveau de préparation, on ne pouvait pas rêver mieux. Je n’avais pas tous les moyens nécessaires pour atteindre la finale, donc il est normal que je m’arrête en demi-finale. Je me suis débrouillé comme j’ai pu. Il faut plus de considération envers les athlètes si le Sénégal veut une autre médaille olympique. C’était un plaisir de représenter le pays. Un rêve brisé, ma dernière sélection. Un grand merci à Édouard Mendy et au Comité Olympique et à la comité Olympique National. »

Réorganisation administrative au Sénégal : Le Président Diakhar Faye procède à 126 nominations stratégiques

Le Président Diomaye Diakhar Faye a présidé ce mercredi 7 août 2024 la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres au Palais de la République, marquée par une série de nominations importantes. Au total, 126 postes ont été réattribués, reflétant la volonté du chef de l’État de renforcer son contrôle sur l’appareil administratif sénégalais.

Ces nominations, qui visent à consolider l’autorité du Président à travers le pays, ont principalement concerné des postes de préfet dans diverses régions stratégiques du Sénégal. Quinze préfets ont été installés dans leurs nouvelles fonctions, remplaçant pour la plupart leurs prédécesseurs appelés à d’autres fonctions ou admis à la retraite. Cette réorganisation témoigne de la volonté du Président Diakhar Faye de s’entourer de fidèles collaborateurs dans la gestion des affaires publiques.

Parmi les principales nominations figurent :

  • Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Koumpentoum, qui prend désormais les rênes du Département de Pikine, succédant à Moustapha NDIAYE.
  • Maguette DIOUCK, ancien Préfet de Diourbel, est nommé à la tête du Département de Rufisque, remplaçant Abdou Khadre DIOP.
  • Ahmadou Coumba NDIAYE, ancien Préfet de Ranérou, est désormais en charge du Département de Guédiawaye, succédant à Saïd DIA.
  • Jean Paul Malick FAYE, précédemment Préfet de Salémata, prend la direction du Département de Foundiougne, succédant à Ousseynou MBAYE.

Ces changements s’inscrivent dans une logique de renforcement du contrôle administratif et de l’efficacité de la gouvernance à travers le pays. En plaçant des administrateurs civils de confiance à des postes-clés, le Président Diakhar Faye entend assurer une gestion plus centralisée et optimale, répondant ainsi aux défis politiques et sociaux auxquels le Sénégal est confronté.

Les nouvelles nominations s’étendent à plusieurs autres localités telles que Kébémer, Diourbel, Koungheul, et Matam, illustrant l’ampleur de cette vague de réaffectations. Ces décisions stratégiques montrent clairement l’intention du Président de consolider son administration en plaçant des individus qui partagent sa vision de gouvernance et son engagement envers le développement national.

Les observateurs politiques estiment que ces nominations pourraient également refléter une volonté de préparer le terrain pour des réformes plus larges au sein de l’administration sénégalaise, visant à accroître la cohésion et l’efficacité des services publics dans tout le pays.

RÉFORME GLOBALE DU SYSTÈME DE LA SANTÉ : Le financement participatif en perspective

À l’issue du Conseil des ministres de mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé une refonte globale du système de santé national. Face aux défis posés par l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU), qui aggrave la dette hospitalière et compromet la viabilité du système, le Président a appelé à une transformation radicale et innovante.

Le Chef de l’État a ainsi exhorté le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que les ministres concernés, à mettre en place un mode de financement participatif novateur pour le système de santé. Cette réforme implique une réévaluation approfondie de la réforme hospitalière de 1998, une actualisation de la carte sanitaire, et une gestion rigoureuse des projets de construction de nouveaux hôpitaux et établissements de santé en fonction des besoins de la pyramide sanitaire.

La digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire est également une priorité, visant à améliorer la transparence et l’efficacité. Diomaye Faye a souligné la nécessité de contrôler les activités des établissements privés de santé, d’améliorer la prise en charge de la santé communautaire, et de maintenir un dialogue social constructif avec les syndicats du secteur.

Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, notamment à travers la certification des soins dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU). Il a également demandé une régulation stricte des activités liées à la pharmacie et au médicament, appelant à un renforcement de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et à une meilleure intégration de cette entité dans la stratégie de souveraineté pharmaceutique.

Enfin, le Chef de l’État a chargé le ministre de la Santé et de l’Action sociale de garantir un accès constant à des soins essentiels de qualité, tout en promouvant la prévention sanitaire et en renforçant la surveillance épidémiologique.

Le Dakarois

Mame Mactar Guèye surprend par sa position modérée sur la polémique du port du voile dans les établissements catholiques

Dans un contexte où la question du port du voile dans les établissements catholiques continue de susciter des débats passionnés au Sénégal, Mame Mactar Guèye, le vice-président de l’ONG Jamra, a pris une position qui étonne bon nombre d’observateurs. Connu pour ses prises de position souvent en faveur d’un islam radical, Guèye a cette fois-ci opté pour la modération et le dialogue.

Dans des propos rapportés par le journal Les Échos, il a préconisé une table ronde réunissant « l’ensemble des parties prenantes » pour discuter de cette question sensible. « L’Église a ses arguments, l’État pareil », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de la concertation et du respect mutuel pour parvenir à un consensus.

Cette approche mesurée contraste avec l’attitude généralement attendue de la part de Guèye. En effet, il n’a pas hésité à critiquer les religieux musulmans qui ont pris publiquement la défense du Premier ministre Ousmane Sonko, celui qui a en grande partie relancé la polémique autour du port du voile. « Après le discours du PM sur le voile, la polémique a refait surface. Et il y a eu une riposte énergique de l’Église à travers une lettre ouverte de l’abbé André Latyr Ndiaye. Ce que nous déplorons, c’est l’excès de zèle de la part de certains collectifs islamiques », a-t-il déclaré.

Guèye n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme une attitude incohérente de certains leaders musulmans, notamment en les interpellant sur leur silence face à d’autres sujets tout aussi sensibles. « Où étiez-vous quand Jean-Luc Mélenchon faisait sa conférence de presse et parlait de l’homosexualité ? Donc, vous avez peur de Mélenchon, mais vous osez quand même vous attaquer à abbé André Latyr Ndiaye », a-t-il lancé, exprimant ainsi une critique acerbe envers ceux qui, selon lui, font preuve de sélectivité dans leurs prises de position.

La sortie de Mame Mactar Guèye montre une volonté de promouvoir le dialogue et le respect mutuel entre les différentes communautés religieuses du pays, un message qui, bien qu’inattendu venant de lui, pourrait apaiser les tensions autour de cette question brûlante.

CONTINUATION DES NOMINATIONS PARTISANES : L’appel à candidatures, pour le moment, chimérique !

Le binôme Diomaye-Sonko n’a pas, une fois de plus, respecté ses engagements électoraux concernant l’appel à candidatures pour les postes nominatifs. À travers le communiqué du Conseil des ministres passé en revue par le Dakarois Quotidien, le Premier ministre, Ousmane Sonko a simplement demandé au ministre, secrétaire général du Gouvernement, de collaborer avec les ministres des Finances, du Budget et de la Fonction publique pour préparer les projets de décrets nécessaires. Ces projets devraient être soumis au Conseil des ministres en septembre 2024 et concerneront l’appel à candidatures pour les postes de chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, le fonctionnement de leurs organes délibérants, les statuts-types des sociétés nationales, ainsi que l’organisation et le fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.

En attendant la concrétisation de ces réformes, le régime en place continue de récompenser ses partisans. Mor Talla Gueye, connu sous le nom de scène Nitt Doff, a été nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU) au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. De son côté, Landing Mbessane Seck, alias Kilifeu, également rappeur et allié du régime, a été désigné PCA du Grand Théâtre national, au sein du même ministère.

Par ailleurs, Kilifeu et ses acolytes, Thierno Amadou Diallo alias « Thier » et Simon Kouka, devaient comparaître le 7 décembre 2023 devant le tribunal correctionnel de Dakar. Cependant, l’audience a été reportée au 4 janvier 2024, sans être finalement tenue. Les prévenus, actuellement en liberté, sont accusés d’association de malfaiteurs, de corruption, de complicité de corruption, de tentative de faux dans un document administratif, d’usage de faux, et de tentative de trafic de migrants. Ces accusations sont liées à l’affaire des faux passeports diplomatiques révélée en 2021.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°244 – du 08/08/2024

🔴 RÉFORME DU SYSTÈME DE LA SANTÉ : VERS UN MODE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF
🔴 NOMINATIONS DES FRÈRES D’ARMES : L’APPEL À CANDIDATURES RESTE…UN EFFET D’ANNONCE !

🔴FINALE DU 110 MÈTRES HAIES : LOUIS-FRANÇOIS MENDY ÉLIMINÉ DES JO PARIS 2024

Nomination : Kilifeu Nommé PCA du Grand Théâtre National

Le rappeur Landing Mbessane Seck, mieux connu sous le nom de scène « Kilifeu », a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national. La décision a été officialisée ce mercredi lors du conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’État.

Kilifeu, figure emblématique du rap sénégalais et membre du groupe de musique populaire « Keur Gui », apporte avec lui une richesse d’expérience et une connaissance approfondie du monde culturel. Sa nomination au Grand Théâtre national, un pilier central de la culture sénégalaise, est perçue comme un gage de renouvellement et de dynamisme pour cette institution.

En tant que Président du Conseil d’Administration, Kilifeu sera chargé de superviser la gestion et le développement du Grand Théâtre national, ainsi que de promouvoir ses activités culturelles. Le Grand Théâtre, situé au cœur de Dakar, est un lieu de référence pour les arts du spectacle et la culture au Sénégal, accueillant des événements variés allant des spectacles de musique aux pièces de théâtre.

Kilifeu succède à Ahmet Ndiaye, qui a été nommé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le Grand Théâtre national cherche à renforcer son rôle en tant que centre culturel majeur et à diversifier ses offres artistiques.

La nomination de Kilifeu est attendue avec intérêt par les acteurs du monde de la culture. Avec son parcours artistique et son implication dans la scène musicale, il est espéré qu’il apportera une nouvelle vision et dynamisme au Grand Théâtre national, en renforçant ses liens avec la communauté artistique et en enrichissant ses programmes culturels.

Cette nomination, aux côtés de celle de Mor Talla Guèye à la tête du Fonds de Développement des Cultures Urbaines, marque un tournant significatif pour la gestion des institutions culturelles sénégalaises, mettant en avant des figures du milieu artistique à des postes clés.

Mor Talla Guèye, alias Nit Doff, nommé PCA du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU)

Le rappeur Mor Talla Guèye, connu dans le monde de la musique sous le nom d’artiste « Nit Doff », a été officiellement nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU). La décision a été annoncée lors du conseil des ministres de ce mercredi, sous l’autorité du président de la République.

Mor Talla Guèye n’est pas étranger au monde des cultures urbaines et de la musique. Sa carrière dans le rap et son influence dans le milieu culturel font de lui un choix pertinent pour ce poste. Sa nomination est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son expertise dans le domaine artistique.

En tant que Président du Conseil d’Administration du FDCU, Nit Doff aura pour mission de guider et de promouvoir le développement des cultures urbaines au Sénégal. Le FDCU, relevant du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, joue un rôle crucial dans la valorisation des pratiques culturelles urbaines et l’accompagnement des artistes.

Cette nomination pourrait marquer un tournant significatif pour le FDCU, avec la possibilité d’introduire de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Mor Talla Guèye. Les acteurs du milieu culturel attendent avec impatience les projets et les orientations que le nouveau président apportera à cette institution.

Le parcours artistique de Nit Doff et son engagement dans le développement des cultures urbaines pourraient bien insuffler une dynamique nouvelle au Fonds et contribuer à la promotion et à l’épanouissement des artistes et des pratiques culturelles urbaines au Sénégal.

Rufisque : Le préfet Abdou Khadr Diop affecté à Diourbel

Dans un récent communiqué du conseil des ministres, Abdou Khadr Diop a été nommé Préfet du Département de Diourbel, succédant à Monsieur Maguette Diouck, appelé à d’autres fonctions. Précédemment en poste à Rufisque, M. Diop, administrateur civil de matricule 653 031/F, est reconnu pour sa rigueur et son efficacité dans l’exécution de ses fonctions.

Abdou Khadr Diop s’est fait remarquer lors des récentes opérations de déguerpissement menées à Rufisque, où il a démontré une gestion déterminée et respectée. Son approche rigoureuse et son art de convaincre les citoyens à se conformer aux décisions administratives lui ont valu une réputation de respect et d’admiration parmi les résidents.

Avec sa nomination à Diourbel, M. Diop commence un nouveau chapitre de sa carrière administrative. Sa gestion à Rufisque a été marquée par un engagement fort envers l’application des directives de l’autorité administrative, ce qui augure bien pour sa nouvelle mission. Les attentes sont élevées quant à sa capacité à s’attaquer aux défis spécifiques de Diourbel et à continuer de servir avec la même efficacité et détermination.

Le remplacement de Monsieur Maguette Diouck, qui se voit confier d’autres responsabilités, marque un tournant important dans la gestion administrative des départements sénégalais. Les autorités locales et les citoyens de Diourbel attendent avec impatience le début de cette nouvelle collaboration sous la direction d’Abdou Khadr Diop.

Magal de Touba 2024 : 119 agents mobilisés pour une grande opération de désinfection et de saupoudrage

À l’approche du Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août 2024, les autorités locales se préparent activement pour accueillir les millions de pèlerins attendus dans des conditions optimales de propreté et de sécurité. Le service d’hygiène de la région de Diourbel a déployé des ressources considérables pour garantir le bon déroulement de cette célébration religieuse d’envergure.

Pour assurer un environnement sain, 119 agents sont mobilisés pour les opérations de désinfection et de saupoudrage. Ces interventions concernent principalement les lieux de culte, les sites d’hébergement et les artères de la ville. Selon le Capitaine El Hadj Niass, chef de service de la brigade régionale de Diourbel, les équipes ont déjà traité 450 concessions et sites d’hébergement.

Les opérations ont débuté avec un accent particulier sur les lieux de culte et les zones résidentielles. Elles se poursuivront avec le saupoudrage des principales artères de Touba, après les opérations d’aspersion intra-domiciliaires. Le Capitaine Niass précise que les mesures visent à minimiser les risques sanitaires pour les visiteurs comme pour les résidents, afin d’assurer une célébration dans les meilleures conditions possibles.

Sous la supervision du chef de service national de l’hygiène, le Colonel Maodo Malick Diop, l’équipe dispose d’une logistique impressionnante : 19 pickups, 3 camions, un bus, ainsi que divers appareils motorisés et manuels. Cette logistique est essentielle pour mener à bien les opérations de nettoyage et de désinfection sur le terrain.

Le Capitaine Niass a souligné l’importance de ces mesures, en notant que la propreté et l’hygiène sont cruciales pour offrir un cadre sécurisé et agréable aux pèlerins. Les autorités mettent tout en œuvre pour que le Magal se déroule sans incidents sanitaires, en assurant un environnement propice à la célébration et au recueillement.

Le Magal de Touba est l’un des plus grands rassemblements religieux du Sénégal, commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Serigne Touba. Chaque année, des millions de fidèles convergent vers Touba pour participer aux cérémonies et rendre hommage au Saint homme.

Cette année, la mobilisation des services d’hygiène souligne l’importance accordée à la sécurité sanitaire des participants. Les autorités locales s’engagent à offrir un accueil de qualité aux pèlerins, en veillant à ce que toutes les mesures nécessaires soient en place pour assurer leur bien-être tout au long de l’événement.

Les préparatifs se poursuivent avec détermination, dans l’objectif de garantir une célébration réussie et respectueuse des traditions religieuses, tout en préservant la santé publique.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 07 Août 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre de la Primature :

•       Madame Ndèye Khansou CAMARA, Magistrat, est nommée Directrice de l’Action normative, en remplacement de Monsieur Amadou NGOM ;

        Au titre du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines :
•       Monsieur Ibrahima GASSAMA, Docteur en géologie, est nommé Directeur Général des Mines et de la Géologie au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines en remplacement de Madame Roseline Anna Coumba MBAYE ;

   Au titre du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération :
•       Madame Ndèye Fatou MBODJ, Comptable, est nommée Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires, en remplacement de Madame Néné Fatoumata TALL.  

Au titre du Ministère de la Formation professionnelle : 

•       Madame Adjaratou Bousso DIAGNE, Professeur de l’Enseignement secondaire, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, matricule de solde n° 648 183/N, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Amadou Bouré SENE.

         Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
•       Monsieur Alassane NDAO, Titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur polytechnicien en Génie civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de l’Assainissement (ONAS)  en remplacement de Monsieur Ibrahima AGNE ;
•       Monsieur Cheikh BADIANE, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en Études du Développement, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) en remplacement de Monsieur Pape Mael THIAM. 

  Au titre du Ministère de la Communication et des Télécommunications :
•       Monsieur Mody NIANG, Enseignant à la retraite est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication – Le Soleil (SSPP- Le Soleil), poste vacant.
        Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :
•       Madame Madeleine Suzane LO, Economiste, matricule de solde n° 666 369/Z, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère de l’Industrie et du Commerce.
Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

•       Monsieur Papa Ndiamé SENE, spécialiste en Finances publiques, matricule de solde n° 625 106/B, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Al Hassane DIOP.

•       Monsieur Edouard NDECKY, Ingénieur des Travaux de Planification, matricule de solde n°618 687/H, est nommé Directeur des Infrastructures Portuaires au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ousmane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. 

•       Monsieur Mamadou Aliou DIALLO, Docteur en Droit Public et Sciences politiques, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN) en remplacement de Monsieur Amadou KA. 

  Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :
•       Madame Ndèye Marième SAMB, Docteur en Géographie et Aménagement de l’espace, est nommé Coordonnateur du Programme de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), en remplacement de Monsieur Moussa SOW, 

•       Monsieur Baidy NIANG, Inspecteur du Trésor, matricule de solde n°616 256/H, est nommé Directeur Général du Fonds de Solidarité national au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement du Docteur Kalidou BA, 

•       Madame Mbossé BADIANE, Titulaire d’un Master 2 en Management du
Développement local et Ingénierie sociale, matricule de solde n°715 210/J, est nommée Directrice de l’Evaluation des Programmes et Projets au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement de Madame Seynabou Diouf MBOUP.

      Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
•       Monsieur Moussa TINE, Architecte diplômé d’Etat, est nommé Directeur général de la Construction et de l’Habitat au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Amadou THIAM, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Cheikh Ibrahima DIEDHIOU, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un Master 2 en Ingénierie du Développement territorial, matricule de solde n°652.509/K, est nommé Directeur de la Promotion des Pôles urbains au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Madame Fatim TALL, appelée à d’autres fonctions.

      Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale :
•       Monsieur Seydina Ousmane BA, titulaire d’un Doctorat en Médecine, précédemment Chef du Service de la Médecine physique et de la Réadaptation fonctionnelle à l’hôpital principal de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Appareillage orthopédique (CNAO), en remplacement de Monsieur Djibril BEYE. 

•       Monsieur Mouctar LY, titulaire d’un Doctorat en Médecine, matricule de solde n°
735.228/A, est nommé Directeur de l’Établissement public de Santé de niveau 1 « Roi BAUDOIN », en remplacement de Monsieur Cheikh Mbaye SECK. 

•       Monsieur Papa Madièye GUEYE, Professeur titulaire de Biochimie pharmaceutique, est nommé Président du Conseil de Réglementation de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Monsieur Sylvain Alphonse BOYER.     

      Au titre du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture :
•       Monsieur Mor Talla GUEYE, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures urbaines (FDCU) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Moustapha DIENG, appelé à d’autres fonctions ;

•       Monsieur Babacar Wagane FAYE, Ingénieur-statisticien, précédemment Chef du Bureau des Méthodes à l’Agence nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD) est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIATTA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 

•       Monsieur Landing Mbessane SECK, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Ahmet NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ; 

•       Monsieur Mohamed Abdallah LY, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur général du Musée des Civilisations noires au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Hamady BOCOUM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•       Monsieur Balla NDIAYE, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 615 448/B, est nommé Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel SORANO au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abel MARONE, appelé à d’autres fonctions ; 


•       Monsieur Médou Mané DIOP, Expert fiscal, mandataire judiciaire, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Cheikh Tidiane DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
•       Monsieur Mamadou SYLLA, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°690633/I, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, poste vacant.

•       Monsieur Amadou Alassane NDIAYE, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°724378/E, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de
Sédhiou au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en remplacement de Monsieur Mamadou SYLLA, appelé à d’autres fonctions.

  Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat :
•       Monsieur Doudou Gnagna DIOP, diplômé en hôtellerie, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO), en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane Diba.


         Au Titre du Ministère de l’Intérieur : 

•       Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil, matricule de solde 604 137/E, précédemment Gouverneur de la Région de Kaolack, est nommé Gouverneur de la Région de Dakar en remplacement de Monsieur Al Hassan SALL, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Al Hassan SALL, Administrateur civil, matricule de solde 604 141/L, précédemment Gouverneur de la Région de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Saint-Louis en remplacement de Monsieur Alioune Badara SAMBE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, Administrateur civil, matricule de solde 519 025/J, précédemment Gouverneur de la Région de Matam, est nommé Gouverneur de la Région de Kaolack en remplacement de Monsieur Ousmane KANE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, matricule de solde 517 932/C, précédemment Gouverneur de la Région de Kolda, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou BALDE, appelé à d’autres fonctions.


•       Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616324/F, précédemment Préfet du département de Saint-Louis, est nommée Gouverneur de la Région de Sédhiou en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions.

•       Madame Ngoné CISSÉ, Administrateur civil, matricule de solde 661 356/C, précédemment Préfet du département de Guinguinéo, est nommé Gouverneur de la Région de Fatick en remplacement de Madame Seynabou GUEYE, appelée à d’autres fonctions.

•       Monsieur Saïd DIA, Administrateur civil, matricule de solde 515 927/E, précédemment préfet du Département de Guédiawaye, est nommé Gouverneur de la Région de Matam en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, matricule de solde 511 569/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Moustapha NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Pikine, est nommé Gouverneur de la Région de Kolda en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions.


•       Monsieur Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, matricule de solde 603 968/B, précédemment Préfet du Département de Koumpentoum, est nommé Préfet du Département de Pikine en remplacement de Monsieur Moustapha NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Rufisque en remplacement de Monsieur Abdou Khadre DIOP, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde
624 576/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Guédiawaye en remplacement de Monsieur Saïd DIA, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Mbour en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

•         Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 661 358/E, précédemment Préfet du Département de Salémata, est nommé Préfet du Département de
Foundiougne en remplacement de Monsieur Ousseynou MBAYE, appelé à d’autres fonctio

•         Monsieur Ousseynou MBAYE, Administrateur civil, matricule de solde 517 929/E, précédemment Préfet du Département de Foundiougne, est nommé Préfet du Département de Kébémer en remplacement de Monsieur Abou SOW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 604 925/B, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Koungheul en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

•         Monsieur Abdou Khadre DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 653 031/F, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé Préfet du Département de Diourbel en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, matricule de solde 517 781/K, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Assane GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 363/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Ranérou en remplacement de Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

•         Monsieur Sidy Sarr DIEYE, Administrateur civil, matricule de solde 681 542/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Louga chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Salémata en remplacement de Monsieur Jean Paul Malick FAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Safiatou Joséphine DIENG, Administrateur civil, matricule de solde  696 368/B, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Koumpentoum en remplacement de Monsieur Hamdy MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Téning FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 367/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Matam en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur   Daouda      SENE,         Administrateur       civil,   matricule      de      solde 
627 745/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Bakel en remplacement de Monsieur Amadou Salmone FALL, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Aichatou Ndiaye DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde  696 323/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Kaffrine en remplacement de Monsieur Moustapha DIAW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Diokel Ngor NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 357/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud en remplacement de Monsieur Youssoupha FAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Youssoupha FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 613 069/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Oumar Mamadou SOW, Instituteur, matricule de solde 602 413/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry en remplacement de Monsieur Pape DIENG, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Pape DIENG, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 515 316/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride en remplacement de Monsieur Amdy Moustapha BA, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Amdy Moustapha BA, ITP, matricule de solde 602 425/A, précédemment
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta en remplacement de Monsieur Hamath Saikho LY, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Hamath Saikho LY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 916/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty en remplacement de Monsieur Moussa BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Moussa BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 178/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niakhar en remplacement de Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 687/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia en remplacement de Monsieur Oumar DIA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Khadidiatou SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde
609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar Plateau en remplacement de Monsieur Djiby DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdou Aziz Dabakh SY, Instituteur, matricule de solde 641 631/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth en remplacement de Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde
516 371/M, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming en remplacement de Monsieur Djidiack KITAL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Djidiack KITAL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 516 231/J, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal en remplacement de Monsieur
Abdoulaye Daouda SALL, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdoulaye Daouda SALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 107/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela en remplacement de Monsieur Ousmane DIEDHIOU, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ousmane DIEDHIOU, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 100/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye en remplacement de Madame Oumou DIAMANKA, appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Oumou DIAMANKA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 907/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye, est nommée
Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord en remplacement de Monsieur Abdoul SY, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdoul SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 519 232 /L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika en remplacement de Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 669/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor en remplacement de Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 975/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ousmane NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 460/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdou Salam GUEYE, Instituteur, matricule de solde 518 829/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Cas-cas en remplacement de Monsieur Oumar SY, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alfred Birame MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 788/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou en remplacement de Monsieur Abdou Salam GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdoulaye SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 515 894/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal en remplacement de Monsieur Abdou Aziz
Dabakh SY appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 602 352/H, précédemment
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara Ferlo en remplacement de Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Pape Sandéné NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 632 646/C précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Bouyal Bamba, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob en remplacement de Monsieur Abdoulaye SOW, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar SY, Instituteur, matricule de solde 633 040/J, précédemment Souspréfet de l’Arrondissement de Cas-Cas, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona en remplacement de Monsieur Mody Amadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mody Amadou NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 608 131/O, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff en remplacement de Monsieur Abdoulaye
NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 601 455/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane en remplacement de Monsieur Amadou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 434/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ibrahima NDOUR, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 732/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane en remplacement de Monsieur Diom Aly BA, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Diom Aly BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 088/N, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal en remplacement de Monsieur Demba Nialy NDAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ismaïla SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 630 353/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Niakhéne, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Fafacorou en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•         Monsieur Aliou WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 102/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki en remplacement de Monsieur Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Al Hassane Bâ CISSE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 670/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène en remplacement de Monsieur Papa Sandéné SENE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 426/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara
Ferlo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré en remplacement de
Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Papa Sandéné SENE, Instituteur, matricule de solde 517 946/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Tendouck en remplacement de Monsieur Mbaye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mbaye DIOUF, Instituteur, matricule de solde 514 287/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé en remplacement de Monsieur Abdoul KONATE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoul KONATE, Agent technique d’agriculture, matricule de solde 618 073/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé en remplacement de Monsieur Daouda SARR, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Daouda SARR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 255/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby en remplacement de Madame Ndèye Sophie SENE,
appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Ndèye Sophie SENE, Inspectrice de l’Animation du développement, matricule de solde 619 134/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine en remplacement de Monsieur Aliou WADE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Yoro Dia FALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 517 819/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki en remplacement de Monsieur Lancé CISSE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Lancé CISSE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 733/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba en remplacement de Monsieur Gormack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Gormack NDIAYE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 727/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel en remplacement de Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, Instituteur, matricule de solde 600 175/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Ogo en remplacement de Monsieur Badara DIAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Badara DIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 435/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ogo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim en remplacement de Monsieur Al Hassane FAYE,
appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Al Hassane FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 653 088/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji en remplacement de Monsieur Aliou BA, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Aliou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 626 267/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior en remplacement de Monsieur Balla Moussa MANE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Balla Moussa MANE, Secrétaire d’administration, matricule de solde
625 103/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou SALL, Instituteur, matricule de solde 626 474/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji en remplacement de Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 471/K, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor en remplacement de Monsieur Yoro Dia FALL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 506 201/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy en remplacement de Monsieur Massamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Massamba MBAYE, Instituteur, matricule de solde 638 024/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niaguiss en remplacement de Monsieur Magatte NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Magatte NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 031/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaguiss, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha en remplacement de Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, Instituteur, matricule de solde 601 970/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Cabrousse en remplacement de Monsieur Alassane ANNE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane ANNE, Instituteur, matricule de solde 509 339/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1 en remplacement de Monsieur Amadou WAGUE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ousmane THIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 196/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène en remplacement de Monsieur Mbaye SY, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mbaye SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 038/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh en remplacement de Monsieur Ousmane THIAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 693/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto en remplacement de Monsieur Babacar DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Babacar DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 513 035/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Agnam Civol en remplacement de Monsieur Mahmoudou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mahmoudou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 606 942/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Agnam Civol, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies en remplacement de Monsieur Diokel Ngor NGOM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou WAGUE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 610 986/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff en remplacement de Monsieur Bocar COULIBALY, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Babacar KEBE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 604 774/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Daouda MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 197/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff en remplacement de Monsieur Ibrahima SOW, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ibrahima SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 519/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji en remplacement de Monsieur Salif BA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;

•         Monsieur Lamine DIOP, Attaché technique d’agriculture, matricule de solde 605 448/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna en remplacement de Monsieur Amadou Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mouhamadou WADE, Instituteur, matricule de solde 511 215/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar en remplacement de Monsieur Pape Massaër DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Pape Massaër DIOP, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 198/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto en remplacement de Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Rokhaya CISS, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 157/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay en remplacement de Monsieur Mouhamadou WADE,
appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Awa BOKOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 908/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang, est nommée
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel en remplacement de Madame Rokhaya CISS, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 611 202/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang en remplacement de Madame Awa BOKOUM, appelée à d’autres fonctions.

Monsieur Abdoulaye DIOP, Instituteur, matricule de solde 516 284/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng en remplacement de Monsieur Babacar KEBE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Coumba Sall WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 428/I, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye en remplacement de Monsieur Ousmane DIA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Youssou FAYE, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde 516 693/J, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi en remplacement de Monsieur Lamine DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 506 256/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu en remplacement de Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Babacar Ibra MAR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 537/E en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP, appelé à d’autres fonctions.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 07 Août 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 07 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie marquant la Journée nationale de l’Arbre qu’il a présidée, le dimanche 04 août 2024, à Touba. Il a remercié le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE, pour l’accueil chaleureux qu’il lui a réservé, son soutien renouvelé et ses prières abondantes pour la réussite de sa mission à la tête du Sénégal. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, les membres du Gouvernement, les autorités territoriales, les populations de Touba, les personnels des Eaux et Forêts, les associations citoyennes et l’ensemble des parties prenantes qui se sont mobilisés pour cette journée qui a connu un franc succès.
 
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir un « SENEGAL VERT » à travers l’appropriation citoyenne des campagnes nationales de reboisement et l’ancrage d’une économie durable autour du développement des pépinières, des aménagements paysagers, de la reforestation et des sites naturels à protéger. Pour ce faire, il a souligné la nécessité d’impliquer davantage les Collectivités territoriales et de renforcer les personnels techniques des Eaux et Forêts avec des recrutements spéciaux ou le redéploiement d’éléments volontaires de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.
 
Abordant la question de l’accélération du processus de transformation du système sanitaire national, le Président de la République a rappelé que la santé est un secteur prioritaire de l’action de l’Etat coïncidant avec une demande sociale de premier ordre de nos concitoyens qui réclament, avec insistance, l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous ses aspects.
 
Le Chef de l’Etat a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité dans une dynamique de promotion de la prévention sanitaire et de renforcement continu de la surveillance épidémiologique.
 
        Le Président de la République a demandé l’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998, l’actualisation de la carte sanitaire et la maitrise de l’agenda des réalisations de nouveaux projets d’hôpitaux et d’établissements de santé selon les différents niveaux de la pyramide sanitaire. Il a aussi prôné la digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire, le contrôle des activités des établissements privés de santé, l’amélioration de la prise en charge de la santé communautaire et la stabilité sociale à la faveur d’un dialogue social responsable avec les syndicats du secteur de la santé.
 
Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, particulièrement la certification de la qualité des soins prodigués dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU) mais également la régulation soutenue des activités relatives à la pharmacie et au médicament. A ce titre, il a appelé le Gouvernement à renforcer la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et de repositionner l’entité publique dans la mise en œuvre de la stratégie de souveraineté pharmaceutique.
 
Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Premier Ministre, en relation avec les Ministres impliqués, à travailler pour la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU) qui amplifie la dette hospitalière et menace la stabilité et la viabilité du système sanitaire national.
 
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué la question de la consolidation de la paix et du développement durable de la Casamance, notamment le retour massif de familles déplacées noté ces derniers mois. Il a indiqué que ce processus marque un tournant majeur dans la consolidation de la paix et la relance des activités économiques et sociales dans les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.
 
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres impliqués d’accompagner les populations concernées dans leur réinstallation adéquate.
 
Enfin, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de finaliser, pour la prochaine Loi de Finances, le Programme intégré de Développement durable de la Casamance (PIDEC). Ce programme ambitieux et multisectoriel va matérialiser, dans le cadre du PROJET, la volonté soutenue de l’Etat d’assurer la stabilité économique et sociale de cette région naturelle au potentiel exceptionnel. 
 
        Dans sa communication, le Premier Ministre s’est tout d’abord appesanti sur la problématique de l’inclusion, dans notre système éducatif, des enfants vivant avec un handicap. À cet égard, il a engagé les Ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à accorder la priorité qui sied à la construction de nouveaux instituts spécialisés, au renforcement du système des Assistants de Vie scolaire et à la facilitation de l’obtention de la carte d’égalité des chances. Il a également relevé l’urgence attachée à l’intégration de la langue des signes dans la formation des instituteurs et professeurs ainsi qu’à l’amélioration de l’environnement pédagogique et logistique des enfants scolarisés vivant avec un handicap. 
      Abordant la question de la prise en charge de la période de soudure durant l’hivernage, le Premier Ministre a souligné la vigilance particulière à exercer au niveau de certaines zones du pays pour garantir la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, il a informé le Conseil de la tenue, sous sa présidence, la semaine prochaine, d’une réunion avec les départements ministériels et les structures concernés, en vue d’apprécier la situation exacte sur la base des données de terrain les plus récentes et d’arrêter les mesures idoines de riposte et d’atténuation.
      Par ailleurs, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Secteur public, de prendre les dispositions appropriées afin de soumettre au Conseil des Ministres, au cours du mois de septembre 2024, les projets de décrets d’application de la loi d’orientation relative au secteur public, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat. Il s’agit notamment des projets de décrets relatifs à l’appel à candidatures pour le recrutement des chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, au fonctionnement de l’organe délibérant des entités du secteur parapublic, aux statuts-types applicables aux sociétés nationales ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.
      Le Premier Ministre est également revenu sur l’urgence qu’il attache à la formalisation des exigences en matière d’exercice de fonctions publiques dans le sillage de la lettre adressée par Monsieur le Président de la République, dès sa prise de fonction, aux fonctionnaires et agents de l’Administration. Dans ce cadre, il a demandé aux Ministres concernés de soumettre au Conseil, au mois de septembre 2024, le projet de loi portant Code général d’éthique et de déontologie des agents du secteur public.
     Enfin, en perspective de la prochaine rentrée scolaire, le Premier Ministre a invité le Ministre de l’Education nationale à revoir le dispositif de commande d’uniformes scolaires, en privilégiant la proximité, par le recours aux tailleurs des quartiers où se situent les écoles.
Cette initiative devra toutefois s’adosser à des mesures incitatives à formaliser leurs activités.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur la visite sur site des experts du Groupe d’Action financière (GAFI) ;
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations :
•       Le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication portant sur les bâtiments menaçant ruine ;  
•       Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait le point sur la situation du Groupe La Poste.
 
         AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté : 
 
•       Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;
•       Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds de Développement géologique et minier ;
•       Le Projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Kaffrine : Un prestataire de la Senelec décède par électrocution à Keur Laye

À Kaffrine, un technicien de la Senelec, El Hadji Malick Badiane, a tragiquement perdu la vie suite à une électrocution survenue à Keur Laye.

Selon les informations fournies par Radio Sénégal, la victime, âgée d’une trentaine d’années, effectuait des travaux d’entretien dans la commune de Missirah, située dans le département de Koungheul.

Après l’accident, les agents de santé du poste de Missirah Wadene ont rapidement pris en charge le corps sans vie de El Hadji Malick Badiane. Celui-ci a été transféré au poste de santé de Missirah avant d’être conduit à la morgue du centre de santé de Koungheul.

Combe Seck : une étoile montante du canoë-kayak sénégalais aux JO de Paris 2024

Combe Seck, céiste sénégalaise de renom, brille parmi les athlètes de son pays en tant que l’une des porte-drapeaux du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) Paris 2024. Elle représente l’espoir et l’excellence de son sport, s’apprêtant à concourir jeudi pour une place en demi-finale des épreuves de canoë-kayak sprint.

Dernière athlète sénégalaise à entrer en lice, Combe Seck participe à la troisième série des qualifications dès 8h30 au stade nautique de Vaires-sur-Marne. Pour se qualifier en demi-finale, elle devra finir parmi les deux céistes les plus rapides de sa série. Sinon, elle aura une seconde chance en quart de finale.

Combe Seck partage l’honneur de porter le drapeau sénégalais avec l’athlète Louis François Mendy. En devenant la deuxième céiste sénégalaise à participer aux JO, après Kathia Ba en 2008 à Pékin, Seck inscrit son nom dans l’histoire sportive de son pays.

La céiste s’est préparée intensivement au club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy (ASL) dans le Pas-de-Calais, France. Cette préparation a été cruciale pour affûter ses compétences et son endurance, lui permettant de décrocher une médaille d’argent aux derniers championnats d’Afrique à Abuja, au Nigeria, en novembre 2023, qualification directe pour les JO de Paris.

Multiplement médaillée en Afrique, Combe Seck aspire à réaliser une performance exceptionnelle au stade nautique de Vaires-sur-Marne. Ses efforts et son dévouement montrent qu’elle est prête pour le haut niveau, espérant marquer les esprits et réaliser un exploit mémorable pour son pays.

En cette journée décisive, tous les yeux sont rivés sur Combe Seck, symbole de détermination et de fierté sénégalaise. Son parcours aux JO de Paris est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes et une preuve que le travail acharné et la passion peuvent mener aux plus grands sommets.

Le Forum du justiciable sonne l’alarme sur la crise de la presse Sénégalaise

Après la Coordination des associations de presse (CAP), le Forum du justiciable exprime à son tour une vive préoccupation face à la situation critique que traverse le secteur de la presse au Sénégal. Dans une note transmise à Seneweb, l’organisation a souligné les nombreux défis auxquels font face les médias, allant des retards de paiement des salaires à la suspension de la parution des quotidiens, en passant par des difficultés financières sévères.

Le Forum du justiciable, conscient du rôle fondamental de la presse dans la société, appelle le gouvernement sénégalais à initier des discussions urgentes pour trouver des solutions viables à ces problèmes. “Conscient du rôle important de la presse dans l’expression plurielle et le débat public, conscient du rôle qu’elle joue dans la promotion et le renforcement de la démocratie, conscient de son apport dans l’approfondissement de la démocratie et de l’État de droit, le Forum du justiciable invite les autorités étatiques à engager des discussions avec les éditeurs de presse pour trouver des mécanismes et des solutions durables aux problèmes que traverse la presse”, déclare Babacar Ba, dirigeant du Forum.

Cette situation préoccupante intervient dans un contexte où la presse sénégalaise est censée être un pilier de la démocratie, assurant une information libre et indépendante, essentielle pour l’expression des différentes opinions et le débat public. La crise actuelle menace non seulement la viabilité économique des entreprises de presse, mais aussi la qualité et la diversité de l’information disponible pour le public.

Le Forum du justiciable exhorte ainsi le gouvernement à entreprendre rapidement des consultations avec toutes les parties prenantes, y compris les éditeurs de presse et les journalistes, afin de mettre en place des mesures concrètes pour stabiliser et revitaliser ce secteur crucial. “Le Forum du justiciable encourage vivement le gouvernement à entreprendre très rapidement des discussions avec toutes les parties prenantes, en vue de relancer la normalisation de ce secteur”, ajoute Babacar Ba.

En conclusion, le Forum du justiciable réitère son appel à une action rapide et concertée pour garantir la survie et le développement de la presse sénégalaise, un acteur indispensable à la démocratie et à l’État de droit.

La Mendicité et le travail des enfants : Un défi pour les acteurs de la protection de l’enfance

Lors de l’atelier de renforcement de capacités des acteurs du réseau des journalistes en protection de l’enfance, la question de la mendicité a été soulevée comme une préoccupation majeure. Les agents du ministère du Travail ont clairement indiqué que la mendicité est considérée comme l’une des pires formes de travail des enfants. Cependant, une ambiguïté législative persiste : l’article 245 du code pénal réprime la mendicité, mais fait exception pour celle pratiquée aux lieux de culte.

L’article 245 du code pénal est au cœur d’un paradoxe. D’une part, il vise à éradiquer la mendicité en la pénalisant, reconnaissant ainsi son caractère dégradant et nuisible, surtout pour les enfants. D’autre part, il tolère la mendicité dans les lieux de culte, créant une zone grise exploitée par certains pour justifier l’exploitation des enfants sous couvert de pratiques religieuses.

Un autre point crucial abordé lors de l’atelier concerne l’emploi des filles de moins de 18 ans comme domestiques. Cette pratique est strictement interdite par la loi, et ceux qui emploient des mineures pour des tâches domestiques enfreignent clairement les protections légales établies pour ces jeunes filles. Mame Coumba Thiaw, directrice de la cellule de lutte contre le travail des enfants, a souligné que leur rôle est avant tout de surveiller et de récupérer les enfants victimes de ces abus, laissant la prise en charge à d’autres structures compétentes.

La protection des enfants contre le travail forcé et la mendicité est une responsabilité collective. Les journalistes, en tant qu’acteurs de la société civile, ont un rôle crucial à jouer en sensibilisant le public et en mettant en lumière ces pratiques illégales et immorales. Les autorités doivent également clarifier les ambiguïtés législatives et renforcer l’application des lois existantes pour assurer que tous les enfants puissent jouir de leurs droits fondamentaux à l’éducation et à une enfance sécurisée.

En conclusion, l’atelier a permis de rappeler l’importance de la vigilance et de la responsabilité de chaque acteur dans la lutte contre le travail des enfants et la mendicité. La collaboration entre les autorités, les journalistes et les organisations de protection de l’enfance est essentielle pour créer un environnement où chaque enfant peut grandir en toute dignité et sécurité.

APIX et CDC signent une convention pour stimuler le développement territorial au sénégal

Le 7 août 2024, un jalon significatif a été posé dans la stratégie de territorialisation des investissements au Sénégal avec la signature d’une convention de partenariat entre l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX-SA) et la Caisse de Dépôt de Consignation (CDC). Cette alliance vise à renforcer la résilience économique du pays et à dynamiser les pôles économiques régionaux en favorisant des investissements ciblés et structurants.

Dans un contexte économique mondial complexe, APIX-SA a mis en avant l’importance de la territorialisation des investissements comme axe stratégique pour soutenir le développement économique du Sénégal. La signature de cette convention avec la CDC est un pas crucial vers la réalisation de cette vision. L’objectif est de développer des infrastructures stratégiques, d’aménager et de promouvoir des Zones Aménagées pour l’Investissement (ZAI), et de créer des villes industrielles qui génèrent de la valeur et des opportunités d’emploi pour les populations locales.

Les principaux axes de collaboration définis dans l’accord incluent :

Montage et structuration des infrastructures : Développement des infrastructures nécessaires pour soutenir les activités économiques.

Financement et développement territorial : Structuration et financement des zones d’activités économiques pour dynamiser les pôles économiques régionaux.

Programme de financement du secteur privé local : Mise en place de programmes visant à soutenir les entreprises locales.

Renforcement de l’attractivité du Sénégal : Développement de programmes pour attirer davantage d’investissements étrangers et intra-africains.

Projets Green et programmes souverains : Structuration, financement et développement de projets respectueux de l’environnement et d’initiatives stratégiques définies par l’État.

Depuis sa création il y a 24 ans, APIX-SA joue un rôle central dans la promotion des investissements au Sénégal en offrant un environnement d’affaires attractif, sécurisé et incitatif. La CDC, quant à elle, est un levier stratégique pour mobiliser des ressources en soutien aux politiques publiques et au développement économique. Ses missions comprennent le financement du logement social et de standing, des équipements collectifs, des PME, ainsi que des projets structurants.

La signature de cette convention marque le début d’une nouvelle phase dans la structuration de l’écosystème économique du Sénégal. En collaborant avec la CDC, APIX-SA s’engage à créer des conditions favorables pour les investissements privés et à générer des impacts positifs pour les territoires et les populations locales.

Cette alliance est donc une avancée majeure pour le développement économique du Sénégal, promettant de créer des opportunités et de renforcer la dynamique de croissance à l’échelle régionale et nationale.

Ziar à Thiénaba : Amadou Ba présente ses condoléances au Khalife Baye Serigne Assane Seck

Ce mercredi après-midi, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a effectué une visite de condoléances à Thiénaba, dans la région de Thiès, suite au décès de Serigne Ousmane Seck Borom Khass. Accompagné d’une délégation de haut niveau, dont les anciens ministres Cheikh Oumar Anne, Zahra Iyane Thiam, l’ex-maire de Guédiawaye Aliou Sall, le maire de Sakal Ousmane Dieng, et Mamadou Ibra Kane, Amadou Ba est venu exprimer sa sympathie et son soutien au Khalife de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, ainsi qu’à toute la communauté religieuse de la localité.

À son arrivée, la délégation a été accueillie par le maire de la cité religieuse, Talla Diagne, qui a souligné les liens forts entre la famille d’Amadou Ba et Thiénaba, remontant à l’époque où ce dernier était élève dans la région. Talla Diagne a décrit cette visite comme un acte de reconnaissance et de respect pour la communauté locale.

Lors de la cérémonie, Amadou Ba a pris la parole pour adresser ses salutations et ses condoléances au Khalife ainsi qu’à la famille de Serigne Souleymane Seck, dont la perte a touché profondément la communauté. Malgré la tristesse de l’événement, l’ancien Premier ministre a exprimé sa gratitude envers le Khalife pour ses prières et son soutien.

« J’avais prévu cette visite depuis longtemps. Même dans ce moment difficile, il était important pour moi de venir solliciter des prières et présenter mes condoléances, » a déclaré Amadou Ba. Il a également salué l’engagement du maire Talla Diagne en faveur de la communauté et a appelé à des prières pour un Sénégal en paix.

Le Khalife, touché par la visite, a remercié Amadou Ba pour sa présence et ses paroles réconfortantes. En signe de bénédiction, il a offert à son hôte un chapelet, en exprimant le souhait que toutes ses demandes soient exaucées.

« Je me réjouis de votre visite. Elle n’est pas d’ordre politique mais témoigne d’une profonde marque de reconnaissance et de respect, » a déclaré le Khalife, ajoutant une bénédiction pour que la démarche de l’ancien Premier ministre soit récompensée par Dieu.

Cette visite à Thiénaba, marquée par la solennité et la chaleur humaine, a été l’occasion pour Amadou Ba de réaffirmer ses liens avec la communauté religieuse et de rendre hommage à la mémoire du défunt tout en sollicitant des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal.

Diéguy Diop dénonce un « acharnement sauvage » du Régime Faye

La militante de l’Alliance pour la République (APR), Diéguy Diop, est de retour sous les feux des projecteurs. Deux jours après son audition, l’ex-directrice de la Promotion de l’Économie Sociale et Solidaire (Dpess) a fait face à la presse ce mercredi 7 août pour dénoncer un « acharnement sauvage » dont elle se dit victime de la part du régime du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Tout a commencé après son invitation à l’émission RFM Matin pour discuter des «100 jours» du gouvernement, le 24 juin 2024. Selon Diéguy Diop Fall, dès le lendemain, elle a reçu une lettre de mise en demeure marquée du sceau confidentiel. Deux jours plus tard, elle a été « retirée du groupe de travail composé des directeurs du ministère, du ministre et de son cabinet ».

Mme Fall affirme avoir déposé le procès-verbal de passation signé avec accusé de réception ainsi que les clés de sa voiture, de son bureau, et les cartes de carburant et de péage dès le 25 juillet 2024, réfutant ainsi toute accusation de « refus de procéder à une passation de service ».

La militante de l’APR se dit victime de « persécutions, de harcèlements, de dénigrements mensongers et d’un acharnement politico-administratif » sous un régime qu’elle qualifie de « dictatorial émergent ». Selon elle, ces actions visent à « l’humilier et la briser dans sa dimension d’opposante et dans sa dimension humaine ».

Pour rappel, Diéguy Diop a procédé à la passation de service avec son successeur sous la supervision d’André Amath Diouf, inspecteur des affaires administratives et financières du ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, après son audition à la brigade de gendarmerie de Keur Massar.

La situation de Diéguy Diop illustre les tensions politiques croissantes au sein du gouvernement, soulevant des questions sur les méthodes employées pour gérer les oppositions internes.

Des accusations de Guy Marois Sagna contre Abdou Mbow : Un appel à la transparence dans la gestion des deniers publics

Dans une déclaration poignante, le député Guy Marois Sagna a vivement critiqué son collègue Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), pour ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante en matière de gestion transparente des finances publiques.

Sagna, membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, s’est dit choqué par une récente déclaration de Mbow où ce dernier se disait « soucieux d’une gestion transparente de nos deniers publics et du respect strict des règles ». Pour Sagna, cette déclaration est en totale contradiction avec les actions du groupe BBY, qui, selon lui, n’a pas rendu compte de la gestion de plus de 40 milliards de francs CFA de l’Assemblée nationale depuis deux ans.

Guy Marois Sagna a souligné l’importance de la transparence et de la redevabilité, en particulier pour les fonds publics. Il a rappelé que le gouvernement doit rendre des comptes et a ajouté que cette obligation s’étend également à l’Assemblée nationale. « Le gouvernement rend compte et va continuer de rendre compte et dans cette perspective va vous répondre. Mais monsieur le Président du groupe parlementaire BBY, à quand le compte rendu de l’Assemblée nationale ? », a-t-il demandé avec indignation.

Pour renforcer son argument, Sagna a cité les articles 30 et 31 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal. L’article 30 stipule que l’Assemblée nationale doit élire, au début de chaque législature et lors de la session ordinaire unique de l’année, une Commission de Comptabilité et de Contrôle composée de vingt membres. Cette commission est chargée du contrôle, de la comptabilité et de la gestion des crédits inscrits au budget de l’Assemblée nationale.

L’article 31 précise que cette commission doit recevoir, à la fin de chaque trimestre, un rapport écrit détaillant l’état des crédits et la situation des dépenses engagées. Ces documents doivent être fournis par les questeurs, et la commission est autorisée à examiner les documents comptables correspondants.

Selon Sagna, l’incapacité de la commission BBY à se conformer à ces exigences réglementaires est une indication claire de mauvaise gestion et de manque de transparence. Il accuse le gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et du premier ministre Ousmane Sonko, de promouvoir des pratiques de « JUB JUBAL JUBBANTI » (termes wolof pour désigner des comportements vertueux) tandis que l’Assemblée nationale dirigée par BBY pratique le « DËNG, DËNGAL » (termes wolof pour désigner le mensonge et la tromperie).

Cette prise de position de Guy Marois Sagna souligne une demande croissante pour une gestion plus transparente et responsable des finances publiques au Sénégal. La transparence dans la gestion des fonds publics est cruciale pour maintenir la confiance des citoyens et assurer une utilisation efficace et équitable des ressources nationales.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir si le groupe parlementaire BBY répondra aux accusations et aux appels à la transparence lancés par Sagna, et si des mesures seront prises pour renforcer la reddition de comptes au sein de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Louis François Mendy échoue de peu à la finale olympique du 110m haies

Le rêve olympique de Louis François Mendy, champion d’Afrique sénégalais, s’est éteint ce mercredi lors des demi-finales du 110m haies. Le hurdler sénégalais, qui avait nourri de grands espoirs de médaille, a terminé à la 3e place ex-aequo de sa demi-finale avec un temps de 13 secondes et 34 centièmes.

Malgré une performance impressionnante, ce chrono n’a pas été suffisant pour lui permettre de décrocher une place en finale. Dans la première demi-finale, le Japonais Muratake a réalisé un meilleur temps, privant ainsi Mendy de l’opportunité de concourir pour une médaille olympique.

Cet exploit aurait été une confirmation éclatante de son titre de champion d’Afrique, remporté quelques semaines plus tôt à Yaoundé. Le parcours de Mendy aux Jeux Olympiques avait suscité de grands espoirs au sein de la délégation sénégalaise et parmi ses nombreux supporters.

L’élimination de Mendy marque un coup dur pour le Sénégal, qui voit désormais ses chances de médailles sérieusement compromises avec la sortie de 10 de ses 11 athlètes présents à ces Jeux Olympiques. Le champion sénégalais avait pourtant démontré une détermination et une forme remarquables, rendant cette élimination d’autant plus décevante.

Louis François Mendy peut néanmoins être fier de son parcours et de ses performances, qui inspireront sans doute les futurs athlètes sénégalais. Malgré cette déception, le champion africain continue de représenter une lueur d’espoir pour l’athlétisme sénégalais sur la scène internationale.

Rencontre à Paris : Le Président Augustin Senghor discute des avancées du football sénégalais avec Gianni Infantino

Le Président de la Fédération Sénégalaise de Football, Augustin Senghor, a été reçu aujourd’hui dans les locaux de la FIFA à Paris par le président de l’organisation, Gianni Infantino. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’impact positif du programme Football For Schools sur les enfants sénégalais.

Les deux dirigeants ont également abordé la mobilisation des fonds du programme FIFA Forward, visant à soutenir le développement du football au Sénégal. Cet échange témoigne de l’engagement continu de la FIFA et de la Fédération Sénégalaise de Football à promouvoir et améliorer le sport au niveau local.

Arrestation de Joris Dutel : Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal Déféré au Parquet pour Fraude Fiscale et Détournement de Fonds Publics

Joris Dutel, directeur général de Premier Bet Sénégal, a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass et déféré au Parquet ce mardi. Selon les informations de Libération, Dutel a tenté de justifier sa tentative de fuite alors qu’il faisait l’objet d’une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte de la Direction des impôts et domaines (DGID).

« À la suite de mon interrogatoire, mon épouse a paniqué et a décidé de rentrer au pays avec les enfants, plus précisément à Lyon [en France]. J’ai donc décidé de les accompagner », a-t-il expliqué aux enquêteurs.

L’affaire remonte à 2021 lorsque la DGID a découvert des irrégularités fiscales chez Premier Bet Sénégal, une plateforme de paris en ligne contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un contrôle, il a été révélé que la société n’avait pas mentionné la déclaration du bénéficiaire effectif, entraînant une amende de 10 millions de francs CFA. De plus, la société n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, s’élevant à 120 millions de francs CFA. Dutel a versé 21 millions, mais restait devoir 99 millions au Fisc, montant qui ferait l’objet d’une saisie de biens.

Une mission de vérification générale de comptabilité, réalisée tous les quatre ans, a mis en lumière des malversations financières au sein de la société, incluant des produits non déclarés et des acquisitions surfacturées, aboutissant à un redressement fiscal de 12 milliards de francs CFA.

Dutel se défend en affirmant qu’il a rejoint Premier Bet Sénégal en septembre 2022, en remplacement d’Eric Assoun, licencié en même temps que le directeur financier Bheesham Lobin, également poursuivi pour détournement. Il soutient que la société était déjà en difficulté financière à son arrivée.

Concernant la notification de défaut de déclaration de TVA de 120 millions, reçue en 2023, Dutel explique qu’il a adressé une correspondance à la Lonase, soulignant que le mois d’octobre 2021 correspondait au début de leur partenariat, et croyant que l’exonération de TVA applicable à la Lonase s’étendait également à ses cocontractants.

Dutel écarte également les accusations de surfacturation, affirmant que les prix appliqués sont communs à toutes les sociétés opérant dans le secteur des jeux de hasard. Toutefois, il admet que Premier Bet Sénégal n’a pas appliqué la TVA depuis 2021.

L’affaire reste en cours, et le préjudice provisoire est estimé à plus de 12 milliards de francs CFA.

Kamala Harris et Tim Walz lancent leur campagne en Pennsylvanie : Un nouveau souffle pour les démocrates

C’est devant une salle comble et sous les applaudissements nourris que Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence des États-Unis, a officiellement présenté son colistier, Tim Walz, lors d’un meeting électoral en Pennsylvanie, un état clé pour l’élection de novembre.

Kamala Harris, actuellement vice-présidente, a choisi Tim Walz pour l’accompagner dans cette course cruciale vers la Maison Blanche. Lors de leur première apparition publique ensemble, elle a dédié une grande partie de son discours à détailler la vie et la carrière de Walz, mettant en avant son profil accessible et son expérience de terrain.

« C’est un mari, un papa. Pour ses anciens élèves de lycée, il est Monsieur Walz. C’est un patriote, un enfant des grandes plaines du Nebraska qui a grandi dans une ferme », a-t-elle déclaré avec émotion. Ce portrait vise à capitaliser sur l’image de « Monsieur tout le monde » de Walz, une figure proche des préoccupations quotidiennes des Américains.

La présentation de Tim Walz a été un franc succès pour le camp démocrate. L’événement a suscité un fort engouement, témoignant de l’énergie nouvelle apportée par la candidature de Kamala Harris. Avec cette alliance, les démocrates espèrent renforcer leur dynamique positive et élargir leur base électorale.

Bien que Tim Walz soit encore inconnu pour 70% des citoyens américains, selon les sondages, cette première apparition publique visait à le présenter sous un jour favorable. Walz a su se montrer à l’aise, avec un discours direct et empreint d’humour. Il n’a pas hésité à lancer des piques à l’encontre de Donald Trump et J.D. Vance, les qualifiant de « gens bizarres » et critiquant leurs positions sur des sujets sensibles comme l’avortement.

« Donald Trump ne se bat pas pour vous ou votre famille. Il n’a jamais eu à s’asseoir, comme je l’ai fait, à la table de la cuisine en se demandant comment payer les factures. Il s’est assis dans son club de Mar-a-Lago, se demandant comment faire baisser les impôts pour ses amis fortunés. Je dois vous le dire, ces gens font peur et oui, ils sont super bizarres », a-t-il affirmé, suscitant des rires et des applaudissements dans l’assistance.

Après ce lancement réussi en Pennsylvanie, le duo Harris-Walz se prépare à parcourir six autres états clés. Leur prochaine étape sera le Wisconsin dès ce mercredi 7 août. L’objectif est clair : utiliser le profil de Tim Walz pour attirer l’électorat blanc rural et renforcer leur soutien dans ces régions décisives.

Kamala Harris et Tim Walz ont trois mois devant eux pour convaincre les électeurs et faire la différence. Leur stratégie repose sur un mélange d’expérience, d’accessibilité et d’enthousiasme, espérant ainsi offrir un contraste marqué avec leurs adversaires républicains. Leurs apparitions publiques et leur capacité à mobiliser les foules seront déterminantes dans cette course vers la présidence.

Par Loubna Anaki, correspondante à New York

Immigration irrégulière : encore 14 morts retrouvés au large des côtes dominicaines

Une nouvelle tragédie de l’immigration irrégulière vient de frapper. Une embarcation contenant plusieurs cadavres a été découverte au large des côtes de la République dominicaine. Selon les autorités, le bateau serait parti du Sénégal.

À l’intérieur de l’embarcation, les enquêteurs ont trouvé dix-huit téléphones portables et divers documents appartenant aux occupants. Quatorze corps sans vie ont été retrouvés à bord, laissant planer de nombreuses interrogations sur le silence du gouvernement sénégalais.

Cette découverte macabre souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels s’exposent les migrants en quête d’un avenir meilleur. Les autorités locales et internationales continuent d’examiner les circonstances entourant cette tragédie, alors que les familles des victimes et la communauté internationale attendent des réponses et des actions concrètes pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.

Des officiels du Tchad, reçus par le ministre Malick Ndiaye, disent vouloir s’inspirer du modèle de transport sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, a reçu ce mardi 6 août la ministre des Transports et de l’Aviation civile du Tchad, Madame Fatime Goukouni Weddeye.

Accompagnée d’une forte délégation, dont le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, Monsieur Abderaman, et l’ancien ambassadeur, Adoum Younousmi, Madame Fatime Goukouni Weddeye, qui effectue actuellement une visite au Sénégal pour solliciter le soutien de Dakar à la candidature du Tchad au poste de directeur général de l’ASECNA, a déclaré qu’elle est venue pour “s’inspirer” de la politique nationale des transports du Sénégal.

Dans son discours, elle a salué les efforts du Sénégal dans la modernisation de ses infrastructures et de son système de transport.

“Nous voulons développer un partenariat d’échange et de partage d’expérience avec le Sénégal, qui a bâti un système de transport moderne à travers son aéroport international (AIBD), son TER, son BRT et sa compagnie aérienne Air Sénégal”, a expliqué Madame Fatime Goukouni Weddeye.

“Nous voulons nous inspirer des textes et des procédures du Sénégal. Nous voulons savoir ce qui se fait ici dans le domaine des transports”, a-t-elle conclu.

Prenant la parole, le Ministre Malick Ndiaye, dans un discours aux accents panafricanistes, a exprimé à sa collègue tchadienne sa satisfaction et ses remerciements pour l’intérêt que son pays porte au système de transport sénégalais.

“Le Tchad est un pays frère du Sénégal et peut compter sur l’expérience, l’expertise, la volonté et la générosité du Sénégal pour bâtir son système de transport”, a-t-il déclaré.

“Le Sénégal mettra à la disposition du Tchad ses différents experts dans le domaine du transport”, a-t-il ajouté. C’est dans ce sens qu’il a invité sa collègue à faire venir au Sénégal une mission d’experts pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de transport.

“Les États africains doivent, entre eux, être en mesure de partager leurs expériences en matière de transport. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts”, a-t-il estimé.

“L’Afrique, malgré sa diversité culturelle, constitue un même peuple”, a-t-il affirmé.

Le ministre n’a pas manqué de souligner les projets de désenclavement du gouvernement du Sénégal. Pour lui, le désenclavement reste un grand défi pour les gouvernements africains.

Mais ce défi est réalisable, selon les deux jeunes ministres, qui estiment que grâce à leur jeunesse et leur dynamisme, ils réussiront à réaliser les projets de leurs gouvernements.

Nouvelles révélations sur l’accord secret conclu entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Les discussions qui ont conduit à la libération, en pleine campagne électorale, des opposants Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, attise toujours les inimitiés au sein du parti de Macky Sall. Quatre mois après la présidentielle, Jeune Afrique continue de lever le voile sur les médiateurs de l’ombre qui ont permis de rapprocher les ennemis jurés.

Mawunyo Hermann Boko
Publié le 6 août 2024

Le sujet n’a pas été oublié. Alors que la page de l’élection présidentielle s’est refermée et que l’on s’achemine vers une dissolution, en septembre, de l’Assemblée nationale où l’ancienne coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) est encore majoritaire, certains cadres de l’Alliance pour la République (APR), l’ex-parti présidentiel, en veulent toujours à Macky Sall d’avoir sacrifié son candidat Amadou Ba en négociant avec son plus farouche adversaire, Ousmane Sonko.

« Macky Sall, seul responsable de l’échec de notre candidat, doit venir faire le bilan et nous expliquer ce qu’il s’est passé », réclame un responsable de la formation politique. Les frustrations et les rancœurs sont telles qu’elles ébranlent l’unité de l’APR, divisée désormais entre les partisans d’Amadou Ba, lequel travaille à créer son propre mouvement politique, et les fidèles de l’ancien chef d’État. Ce dernier dirige toujours le parti qu’il a créé en 2008 depuis Marrakech, où il s’est installé.

En face, le collectif des familles des victimes de la répression des manifestations qui ont secoué le pays ces trois dernières années continue de réclamer justice. Il souhaite saisir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains pour demander l’ouverture d’enquêtes approfondies. Problème, ces faits sont tombés sous le coup de l’amnistie, après d’âpres négociations menées entre les hommes du palais présidentiel et Ousmane Sonko, alors emprisonné à la prison dakaroise du Cap Manuel depuis novembre 2023, après son transfert de Sebikotane où il avait été incarcéré en juillet. Pourtant, les fractures entre le leader de l’opposition et le chef d’État d’alors étaient si profondes que les deux hommes semblaient irréconciliables.

Sous pression, Macky Sall cherche une porte de sortie
Retour fin décembre 2023. Macky Sall est vivement préoccupé par la situation politique du pays. Après plusieurs mois de manifestations en lien avec les démêlés judiciaires d’Ousmane Sonko, la société civile maintient la pression pour obtenir une libération des détenus politiques et la participation du président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à la présidentielle. À ce moment-là, ce dernier, dont l’éligibilité a fait l’objet de deux décisions judiciaires contradictoires – le tribunal d’instance de Dakar a ordonné le 14 décembre sa réintégration sur le fichier électoral, confirmant une décision précédemment rendue à Ziguinchor mais qui avait été cassée par la Cour suprême – joue le tout pour le tout pour faire valider son dossier de candidature.

Macky Sall évoque ses difficultés à certains de ses visiteurs, à la recherche de solutions pour apaiser le climat politique avant la présidentielle, encore fixée au 25 février 2024. C’est ainsi que lors d’un dîner à sa résidence de Mermoz à Dakar, le président qui a renoncé à briguer un troisième mandat quelques mois plus tôt et qui n’est donc pas candidat à sa propre succession, exprime à nouveau son souhait de laisser un Sénégal pacifié. Deux de ses amis maliens sont autour de la table : le colonel Guichma Ag Hakaily, président du Conseil d’administration de l’Agence malienne de développement des biocarburants (Anadeb) et l’homme d’affaires Ousmane Yara.

Ce dernier suggère à Macky Sall d’entamer des discussions avec Ousmane Sonko et se propose de conduire les négociations en son nom. Ce proche du président nigérian, Bola Tinubu, et ami de longue date de Macky Sall n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, l’opérateur économique a déjà été au cœur de missions de médiation menées par l’ancien président guinéen Alpha Condé, dont il est également proche. À l’époque, il faisait partie de ceux qui avaient convaincu Abdoulaye Wade de renoncer à voir son fils Karim participer à la présidentielle – à la condition que celui-ci puisse concourir à celle de 2024.

Le soutien de Marième Faye Sall…
Macky Sall ne se laisse pas convaincre immédiatement. Sans doute a-t-il conscience qu’un apaisement des tensions avec Ousmane Sonko, dont il a dissous le parti, susciterait une levée de boucliers au sein du camp présidentiel. Ousmane Yara ne renonce cependant pas à son idée et obtient au bout de quelques jours le soutien de Marième Faye Sall, la première dame. Laquelle finit par convaincre son époux d’entamer des pourparlers avec le leader de l’opposition, dont la candidature n’a finalement pas été retenue par le Conseil constitutionnel dans sa liste provisoire publiée le 5 janvier. Ousmane Sonko avait anticipé un tel scénario en désignant pour le remplacer son bras droit Bassirou Diomaye Faye, également incarcéré depuis avril 2023.

Le président ordonne alors à Aïssata Tall Sall, sa ministre de la Justice, de faciliter à Ousmane Yara l’obtention d’un permis de visite à Ousmane Sonko en prison. Le document, signé du doyen des juges, lui est délivré dans la soirée du 10 janvier et a une validité de quatre mois. L’homme d’affaires malien se rend immédiatement à la prison du Cap Manuel, située non loin de la présidence, mais ne réussit pas à rencontrer celui qui est aussi maire de Ziguinchor. Il s’en ouvre à Abass Fall, cadre influent de Pastef et homme de confiance du chef de l’opposition. Ousmane Yara l’a rencontré à plusieurs reprises afin de l’assurer des bonnes intentions du président sénégalais.

Abass Fall pense d’abord qu’il s’agit « d’un nouveau complot » du camp présidentiel contre le Pastef avant de se laisser convaincre. Il accepte donc de faire une note écrite au président du Pastef, dans laquelle il lui demande de recevoir l’opérateur économique malien. Le lendemain, Ousmane Yara le rencontre, mais Ousmane Sonko est méfiant. Contrairement à l’influent architecte Pierre Goudiaby Atepa, proche d’Ousmane Sonko et qui possède lui aussi un permis de visite et qui a déjà tenté une médiation, Ousmane Yara ne connaît pas personnellement le leader de l’opposition et le voit pour la première fois. Les premières minutes sont pesantes.

…et l’intervention d’Anna Sonko
Mais un heureux hasard contribue à détendre l’ambiance : l’arrivée d’Anna Sonko. La deuxième épouse de l’ancien inspecteur des Impôts et domaines, qui est chargée d’apporter ce jour-là le repas à son mari, surprend la discussion entre les deux hommes. Elle reconnaît surtout Ousmane Yara, dont la femme fut une amie d’enfance. Ces retrouvailles fortuites en prison permettent de briser la glace et lancent le top départ de négociations qui vont durer plusieurs semaines. Elles seront désignées comme « le protocole du Cap Manuel ».

À partir de ce jour, Ousmane Yara rendra régulièrement visite à Ousmane Sonko en prison. Objectif : se familiariser avec son interlocuteur et porter les messages de Macky Sall. Ils sont d’abord en tête à tête, avant d’être rejoints par d’autres interlocuteurs, comme Abass Fall, Birame Souleye Diop, alors président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (YAW), devenu ministre du Pétrole, Cheikh Diba, actuel ministre des Finances ou encore le colonel Guichma Ag Hakaily qui fait la navette entre Bamako et Dakar.

Il est alors question de la libération de centaines de détenus politiques, majoritairement des partisans et militants de Pastef arrêtés durant les manifestations de contestation en 2023. Le leader de l’opposition demande surtout que soit libéré « son frère » Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs en lice pour la présidentielle de février 2024. En réponse, Macky Sall lui propose une loi d’amnistie – à ce moment-là, ce sujet n’est pas encore soumis aux cadres du parti présidentiel.

La question du report de la présidentielle est également évoquée lors de ces échanges. Ousmane Sonko adopte une position peu claire, bien qu’il affirme être « un légaliste ». Le sujet revient toutefois avec insistance lorsque la candidature de Karim Wade est définitivement écartée de la course à la présidentielle le 20 janvier par le Conseil constitutionnel, car il détient la nationalité française. Ce scénario inattendu que n’a pas prévu le président sénégalais accélère les événements. Macky Sall comptait de surcroît sur les voix du Parti démocratique sénégalais (PDS) en cas de deuxième tour opposant son candidat Amadou Ba à celui de Pastef.

Profitant d’une crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale déclenchée par le groupe parlementaire de la formation libérale, qui accuse les juges d’avoir été corrompus par le candidat du pouvoir, Macky Sall reporte le 3 février l’élection présidentielle. Et libère quelques jours plus tard les centaines de prisonniers politiques.

Premières fissures entre Macky Sall et Amadou Ba
Ce n’est que mi-février que le chef d’État évoque ouvertement au sein de son gouvernement et de son parti un projet de loi d’amnistie sur les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle liés aux manifestations et couvrant la période du 1er février 2024 au 25 février 2024. Il compte ainsi apaiser les tensions politiques, mais il a surtout l’intention de remettre à zéro le processus électoral déjà très avancé, pour faire participer Karim Wade et Ousmane Sonko.

Mais cela provoque les premières fissures au sein de l’exécutif, entre Macky Sall préoccupé par son image et l’après-présidence, et Amadou Ba, encore Premier ministre et candidat du camp présidentiel, opposé à toute amnistie et à la perspective de voir le maire de Ziguinchor revenir dans le jeu. Une position défendue par une bonne partie des cadres de l’APR.

Les dissensions s’aggravent au sommet de l’État après les deux décisions du Conseil constitutionnel, qui rejette le 15 février le report de la présidentielle au 15 décembre, voté neuf jours plus tôt par l’Assemblée nationale, avant d’exiger qu’elle se tienne le 31 mars. Macky Sall choisira le 24 février, après un court dialogue national de deux jours. Le 5 mars, l’hémicycle vote la loi d’amnistie. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, définitivement candidats, sortent de prison le 14 mars en pleine campagne électorale. Tous deux, après un tour express de l’ensemble du territoire, battent Amadou Ba, dès le premier tour à plus de 54 % des suffrages, laissé par le camp présidentiel seul face à son destin.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

Visite de courtoisie du ministre de l’éducation nationale à l’archevêque de Dakar : Un appel à la cohésion et au dialogue

Sur instruction du Premier ministre, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a récemment effectué une visite de courtoisie et d’amitié à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la cohabitation harmonieuse et salutaire entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Lors de cette rencontre, le ministre Guirassy a abordé le débat actuel autour du port du voile au Sénégal, soulignant que les diverses interprétations de ce sujet témoignent de la vitalité de la société sénégalaise. Il a mis en avant l’importance de ramener l’enfant et les règlements intérieurs des établissements scolaires au centre de la discussion.

« L’absence de débat est souvent un mauvais signe pour une nation en marche vers la prospérité. L’essentiel est donc d’avoir des dialogues calmes, francs et sincères entre toutes les parties concernées. Rendons grâce à Dieu. Le fait religieux à l’école est maîtrisé depuis longtemps. Notre nation n’a pas ce problème. Ne lui en créons pas », a déclaré le ministre.

Moustapha Mamba Guirassy a rappelé que ses visites auprès des autorités religieuses, sur instruction du chef du gouvernement, visent à consolider une cohabitation harmonieuse et respectueuse des diversités religieuses et culturelles du pays. Cette démarche reflète la volonté du gouvernement de maintenir un climat de paix et de compréhension mutuelle entre les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Le ministre a souligné l’importance d’un dialogue sincère et apaisé entre toutes les parties concernées, afin de préserver la paix sociale et de promouvoir une meilleure compréhension des enjeux liés à la laïcité et à la liberté religieuse. Cette approche, selon lui, est essentielle pour éviter la création de problèmes artificiels et pour maintenir l’harmonie qui caractérise la société sénégalaise.

En conclusion, la visite de courtoisie du ministre de l’Éducation nationale à l’archevêque de Dakar s’inscrit dans une démarche de dialogue et de cohésion sociale. Elle réaffirme l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir une cohabitation harmonieuse et respectueuse des diversités religieuses, tout en mettant en avant l’importance de la discussion et de la compréhension mutuelle dans le traitement des questions sociétales.

PROGRAMME D’INTERCONNEXION DE LA BANQUE MONDIALE : Tambacounda : de l’obscurité à un pôle énergétique rayonnant de la sous-région

Le Projet d’extension du système électrique soutenu par la Banque Mondiale a transformé Tambacounda en un centre énergétique clé pour l’Afrique de l’Ouest. Depuis fin 2023, les coupures d’électricité ont disparu avec une fourniture stable de 600 mégawatts. Cette transformation a boosté l’économie locale et favorisé le développement de nouvelles entreprises. Le succès du projet est amplifié par la boucle de 225 kV de l’OMVG, qui renforce la résilience énergétique.

Tambacounda a connu une transformation remarquable grâce au Projet régional d’extension du système de transport électrique soutenu par la Banque Mondiale. Ce projet ambitieux a transformé une région historiquement mal desservie en un centre névralgique de l’énergie en Afrique de l’Ouest, fournissant désormais 600 mégawatts d’électricité au Sénégal, au Mali et à la Mauritanie.

Avant fin 2023, cette région de l’est du Sénégal souffrait de fréquentes coupures d’électricité qui affectaient gravement la vie quotidienne et les activités économiques. Les entreprises, comme la Sodefitex et la Menuiserie DABA, dépendaient largement de groupes électrogènes pour maintenir leurs opérations. Selon Sadio Sèye, directeur d’exploitation de la Sodefitex, qui se prononce à l’occasion de l’enquête de la Banque Mondiale, l’entreprise utilisait ses générateurs pendant 704 heures en 2018, entraînant des coûts significatifs. Cependant, en 2023, la situation s’est considérablement améliorée, les groupes électrogènes étant désormais inutilisés.

Impact Économique et Social

Le changement est également palpable dans le quotidien des habitants. Les nouvelles infrastructures électriques ont permis aux entreprises et aux foyers de bénéficier d’une alimentation électrique stable et fiable. Abdoul-Aziz Makhanera, propriétaire de la Menuiserie DABA, a pu étendre ses opérations et former de nouveaux employés grâce à la disponibilité constante de l’électricité, d’après la Banque Mondiale.

Le maire de Goudiry a noté une augmentation importante du nombre d’abonnés à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et une augmentation des recettes municipales. Cette amélioration a stimulé le développement économique local grâce à l’apparition de nouveaux commerces et une activité économique croissante.

Oumar Mamadou Baldé, gouverneur de la région de Tambacounda précise que l’amélioration de l’approvisionnement électrique a permis à l’économie locale de se développer et a positionné Tambacounda comme un hub énergétique majeur de la sous-région.

Le projet en question

Le succès de Tambacounda est directement lié au Projet régional d’extension du système de transport électrique financé par la Banque Mondiale. Soutenu par l’Association internationale de développement (IDA), il a impliqué la construction d’un réseau de transport de l’électricité de 225 kV reliant Kayes, au Mali, à Tambacounda, au Sénégal. Ce réseau de 285,3 kilomètres, dont les deux tiers se trouvent au Sénégal et un tiers au Mali, a permis de renforcer les échanges d’électricité entre ces trois pays.

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a salué ce projet comme un succès régional majeur. Il a précisé l’importance de cette interconnexion pour le développement des énergies renouvelables, la réduction des coûts de production et la création d’emplois, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de la région.

La transformation de Tambacounda en un hub énergétique est le résultat d’un projet ambitieux soutenu par la Banque Mondiale, qui a non seulement résolu les problèmes d’approvisionnement en électricité mais a également catalysé le développement économique de la région. Cette réussite offre un modèle précieux pour d’autres régions d’Afrique de l’Ouest, illustrant l’impact positif que peuvent avoir des investissements dans les infrastructures énergétiques sur le développement régional.

En outre, avec le soutien de la Banque Mondiale, la promotion du commerce de l’électricité en Afrique de l’Ouest a franchi une nouvelle étape avec l’achèvement de la boucle de 225 kV de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Ce réseau de 1 667 kilomètres relie le Sénégal, la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, offrant à la Guinée-Bissau un accès à une électricité moins coûteuse et renforçant ainsi la résilience énergétique de la région.

Le Dakarois

DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE : « Sonko ne [la] fera pas. Diomaye n’a aucune autoritésur lui », affirme avec conviction Madiambal

Madiambal Diagne a fait, ce mardi, des révélations inattendues concernant le Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans une série de tweets, il affirme avec certitude que Sonko ne « fera pas de déclaration de politique générale (DPG) ». Selon le journaliste, cette position est désormais irrévocable.

Le patron d’Avenir Communication déclare : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multi milliardaire. »

Pour mettre en contexte ces déclarations, il est important de rappeler qu’après avoir reçu les conclusions d’un groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait convoqué une réunion de bureau. Suite à cela, une lettre avait été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour obtenir un avis sur la question. Cependant, cette demande est restée sans réponse, d’après des confrères. C’est ce qui a renforcé, d’ailleurs, les doutes sur la volonté réelle des autorités d’organiser la DPG.

En outre, il semble que le président Faye ait saisi le Conseil Constitutionnel pour obtenir des éclaircissements sur la date appropriée pour procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette dissolution pourrait avoir pour but d’éviter à Sonko une motion de censure, alors que le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » y détiennent une majorité.

Le Dakarois

Révélations Pré-électorales au Sénégal : Une Nouvelle Donne Politique

Le paysage politique sénégalais se trouve actuellement au cœur d’une tempête médiatique suite aux révélations du journal « Jeune Afrique » sur des négociations secrètes ayant précédé l’élection présidentielle. Ces discussions, impliquant des figures politiques majeures telles que l’ex-président Macky Sall, le leader de l’opposition Ousmane Sonko, et le nouveau président élu Bassirou Diomaye Faye, soulèvent de nombreuses questions sur les dynamiques et les enjeux politiques de ces négociations.

D’après les informations divulguées, Macky Sall aurait entrepris des négociations dès le début de la période pré-électorale, en particulier après l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. L’objectif de Sall semblait être de prolonger son mandat en envisageant un report des élections, une manœuvre qui aurait permis de réintégrer des figures clés de l’opposition comme Ousmane Sonko et Karim Wade dans la course électorale. En échange, il espérait obtenir leur soutien pour un éventuel second tour.

Un acteur clé de ces discussions était Ousmane Yara, un homme d’affaires malien et proche de Macky Sall. Son rôle aurait été déterminant dans l’établissement des contacts avec Ousmane Sonko et d’autres figures de l’opposition. Cette médiation soulève des questions sur l’influence des relations personnelles et des intérêts économiques dans la politique sénégalaise.

Parmi les sujets abordés lors de ces pourparlers figuraient des questions sensibles comme la loi d’amnistie. Toutefois, le manque de garanties de consensus, notamment en raison du rôle prépondérant du Conseil constitutionnel dans la fixation de la date des élections, montre les limites de ces discussions.

Un des points marquants de ces révélations est la facilitation accordée à Ousmane Sonko pour se rendre à Ziguinchor depuis l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor le jour du vote, malgré les restrictions interrégionales. Cet arrangement particulier met en lumière la complexité des liens et des accords entre les acteurs politiques majeurs.

La rencontre précoce entre Macky Sall, Ousmane Sonko, et Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel avant même la proclamation officielle des résultats, ainsi que l’existence présumée du « protocole du Cap Manuel » pendant la détention de Sonko et Diomaye Faye à la prison du même nom, soulignent la nature secrète et intrigante de ces négociations. Ces éléments renforcent les interrogations sur la transparence et l’équité du processus électoral.

Ces révélations ont un impact significatif sur la perception de la démocratie et de la transparence en politique au Sénégal. Elles mettent en lumière les coulisses de la politique et les alliances changeantes qui peuvent influencer le résultat des élections. Les électeurs et les observateurs politiques attendent désormais des clarifications supplémentaires pour mieux comprendre l’impact de ces révélations sur la vie politique du pays.

En conclusion, les révélations de « Jeune Afrique » sur les négociations pré-électorales au Sénégal posent des questions cruciales sur la démocratie et la transparence des processus politiques. Elles montrent à quel point les dynamiques et les alliances peuvent être complexes et influentes dans la sphère politique sénégalaise.

Ousmane Sonko rencontre des ex-détenus politiques et des représentants du secteur informel

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment accueilli chez lui des ex-détenus politiques ainsi que des représentants du secteur informel. Selon le journal Source A, la réunion, tenue dimanche dernier, a abordé plusieurs sujets, notamment les crimes supposés commis sous le régime de l’ancien Président Macky Sall.

Lors de cette rencontre, Sonko a exprimé son choc en apprenant que deux victimes des violences électorales, l’une ayant reçu une balle dans la tête et l’autre brûlée au troisième degré, n’ont toujours pas reçu les soins nécessaires. Très affecté par cette révélation, il a immédiatement ordonné que des mesures soient prises pour leur évacuation médicale, y compris l’envoi de l’un des blessés en Chine.

Le leader du parti au pouvoir, Pastef, a également affirmé à ses invités que des poursuites seraient engagées contre les responsables de ces violences. Cependant, il a demandé à tous de faire preuve de patience, expliquant que des procédures légales devaient être respectées.

Ousmane Sonko, dont une photo des victimes des violences électorales de 2021 à 2024 est accrochée au mur de son domicile, a déclaré avec émotion : « C’est pour eux que je me tue à la tâche. Je ne veux point que leurs sacrifices soient vains. »

Niger rompt ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, accusée de soutenir des groupes terroristes

Le Niger a annoncé mardi la rupture « avec effet immédiat » de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. Cette décision fait suite à une accusation contre Kiev de fournir un soutien à des « groupes terroristes » impliqués dans des combats meurtriers contre l’armée malienne et les forces du groupe paramilitaire russe Wagner.

Le porte-parole du gouvernement nigérien, le colonel-major Amadou Abdramane, a déclaré dans un communiqué lu à la télévision publique que le Niger se montre solidaire du Mali, qui avait pris une mesure similaire deux jours auparavant. Le communiqué fait référence aux propos d’Andriï Ioussov, un responsable du renseignement militaire ukrainien, qui avait laissé entendre que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour faciliter leur attaque contre les forces maliennes à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne.

Fin juillet, des séparatistes et des jihadistes ont revendiqué avoir tué des dizaines de soldats maliens et de membres de Wagner lors de combats à Tinzaouatène. Cette bataille a marqué la plus lourde défaite subie par le groupe Wagner en Afrique. Bien que l’armée malienne et Wagner aient reconnu des pertes importantes, aucun bilan précis n’a été communiqué.

Les déclarations d’Ioussov ont été relayées par l’ambassadeur ukrainien au Sénégal, Yuri Pyvovarov, qui a exprimé un soutien explicite aux rebelles. Cette prise de position a suscité une vive indignation au Mali et au Niger. Les autorités nigériennes ont dénoncé les propos de l’ambassadeur ukrainien comme un soutien évident à une coalition de groupes terroristes.

Le Mali, dirigé par le colonel Assimi Goïta, et le Niger, sous le commandement du général Abdourahamane Tiani, se sont rapprochés de la Russie après l’instauration de régimes militaires hostiles aux puissances occidentales. Les deux pays accueillent désormais des instructeurs russes, renforçant ainsi leurs liens avec Moscou.

En réponse à la rupture des relations, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a rejeté les accusations et a regretté une décision qu’il juge « précipitée ». Kiev a réaffirmé son engagement envers les normes du droit international et a déclaré qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour répondre à ces actions hostiles.

Le régime nigérien a également annoncé son intention de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner ce qu’il considère comme une agression ukrainienne. Il a critiqué le silence des États africains et de l’Union africaine, appelant à une prise de responsabilité de la communauté internationale.

La rupture des relations diplomatiques entre le Niger et l’Ukraine marque une escalade significative des tensions dans la région. Elle met en lumière les alliances changeantes et les dynamiques géopolitiques complexes en Afrique de l’Ouest, où les influences russe et occidentale se confrontent sur fond de conflits locaux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°243 – du 07/08/2024

🔴 PROJET D’INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE DE LA BANQUE MONDIALE : TAMBACOUNDA PASSE D’UNE RÉGION MAL DESSERVIE À UN HUB ÉNERGÉTIQUE MAJEUR
🔴 RÉVÉLATIONS CHOC DE MADIAMBAL : « SONKO NE FERA PAS DE DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE. DIOMAYE N’A AUCUNE AUTORITÉ SUR LUI (…) »

🔴 ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALES DES JO 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF ÉTABLIT UN NOUVEAU RECORD DU SÉNÉGAL DU 400 MÈTRES
🔴 CONVOCATION DE BALLA GAYE 2 PAR LE CNG : LE LUTTEUR REFUSE D’Y DÉFÉRER

Crise financière et incertitudes pour le Groupe Walfadjri : Cheikh Niass envisage l’ouverture du capital

Lors de l’assemblée générale du Groupe Walfadjri, le président-directeur général, Me Cheikh Niass, a mis en lumière la crise profonde qui affecte actuellement les entreprises de presse au Sénégal. La réunion a permis de dresser un tableau sombre des défis auxquels le groupe est confronté, notamment la pression fiscale croissante, le manque d’aide à la presse, les résiliations de conventions, et la menace de coupure du signal télévisé par la Télédiffusion du Sénégal (TDS).

Cheikh Niass a souligné la gravité de la situation en citant une lettre récente de la directrice générale de la TDS, Dr Aminata Sarr. Celle-ci exigeait le paiement immédiat des redevances de signal TNT, sous peine de saisir le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour suspendre la diffusion de WalfTv, conformément à l’article 9 alinéa 4 du contrat de diffusion. Cette menace accentue les difficultés financières du groupe, déjà sévèrement touché.

Le PDG a exprimé son intention d’ouvrir le capital de l’entreprise au public ou à des partenaires financiers, une mesure visant à attirer des fonds et stabiliser la situation financière de Walfadjri. Cette déclaration est intervenue après un épisode particulièrement difficile pour le groupe : le 30 juillet 2024, les comptes du Groupe Walfadjri ont été saisis suite à un avis à tiers détenteur (ATD), empêchant ainsi le versement des salaires. Cette action faisait suite à une dette datant de 2016, partiellement remboursée mais encore en cours de recouvrement par la Direction des Impôts, qui insiste sur le paiement total des sommes dues.

La crise actuelle n’est pas une surprise totale pour les employés. En juin 2024, Cheikh Niass avait déjà averti son personnel des difficultés financières imminentes, précisant que la direction ne pourrait pas verser l’avance Tabaski en raison du blocage des comptes bancaires pour des impôts impayés de 2016 à 2018. À cette époque, les comptes avaient été débloqués après quelques jours de négociations avec la Direction des Impôts.

Le Groupe Walfadjri, un acteur majeur de la presse sénégalaise, se trouve donc à un tournant crucial. La décision d’ouvrir le capital pourrait être une bouée de sauvetage, mais elle nécessite une mise en œuvre rapide et efficace pour prévenir une éventuelle suspension de ses activités. Les semaines à venir seront déterminantes pour l’avenir de l’entreprise et de ses employés.

Crise dans le secteur de la presse sénégalaise : La CAP alerte sur les risques et demande une intervention urgente

Le secteur de la presse au Sénégal traverse une crise sévère, marquée par la fermeture de plusieurs entreprises de presse et la perte conséquente d’emplois pour de nombreux journalistes, techniciens et personnel d’appui. Cette situation alarmante a conduit la Coordination des Associations de Presse (CAP) à exprimer ses préoccupations dans un communiqué publié ce mardi.

La CAP déplore la récente suspension de parution des quotidiens Stades et Sunu Lamb, ainsi que l’absence de parution de Vox Pop. Selon l’organisation, cette crise pourrait s’aggraver, avec d’autres publications risquant de fermer leurs portes si des mesures correctrices ne sont pas prises rapidement.

Le communiqué de la CAP accuse l’État d’adopter une attitude de mépris à l’égard du secteur de la presse, pointant du doigt des décisions et injonctions qui semblent viser la destruction des médias privés. « L’État opte pour le mépris et ses démembrements continuent d’enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays », dénonce le communiqué.

La CAP critique également l’absence de dialogue et de concertation de la part des nouvelles autorités. Malgré l’état critique du secteur, les réformes nécessaires n’ont pas été engagées. L’organisation souligne que les pressions exercées sur les médias, telles que les contrôles fiscaux, les confiscations et les résiliations de conventions commerciales avec des structures publiques, n’apporteront pas de solution durable à la crise. « Ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes que l’État mettra de l’ordre dans le secteur des médias », lit-on dans le communiqué.

Face à cette situation, la CAP appelle à des mesures correctives audacieuses et à une refonte de l’écosystème médiatique. L’organisation se dit prête à participer à ces discussions, notamment avec la prochaine revue des conclusions des assises des médias, qui se tiendra ce week-end après plus de deux ans de travaux.

La CAP appelle l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté de la presse, à se mobiliser pour attirer l’attention sur les dangers menaçant le journalisme au Sénégal si des actions correctrices ne sont pas mises en place rapidement.

Les travailleurs du SAMU annoncent une grève pour réclamer le paiement d’arriérés de primes et d’heures supplémentaires

Les travailleurs du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU), affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), ont annoncé leur décision de déclencher une grève à partir de mercredi. Cette décision intervient pour réclamer le paiement d’arriérés de primes et d’heures supplémentaires, selon les déclarations faites mardi par Mohamed Traoré, secrétaire général de la section SAMU du SAMES, lors d’une conférence de presse au siège du SAMU à Dakar.

Mohamed Traoré a précisé que toutes les activités secondaires seront suspendues durant la grève. Cela inclut la recherche de places, les consultations de routine, les transports simples, la couverture médicale et les activités à l’Aéroport international Blaise Diagne. Seules les urgences primaires seront prises en charge pendant cette période.

Le docteur Mohamed Traoré a expliqué que cette grève fait suite au non-respect des engagements pris lors de récentes négociations concernant le paiement d’arriérés de primes liées au travail effectué dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Il a souligné que les agents du SAMU sont en attente du versement de la prime de motivation dénommée ‘’Nepad’’ ainsi que du règlement des heures supplémentaires effectuées.

Le SAMU joue un rôle crucial dans la prise en charge des urgences médicales au Sénégal, et cette grève met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur de la santé. Malgré leur engagement et leur dévouement, les professionnels du SAMU expriment leur frustration face au non-respect des engagements financiers, soulignant l’importance d’une reconnaissance adéquate de leur travail acharné, en particulier en temps de crise sanitaire.

Cette grève est un appel à l’action pour les autorités compétentes afin de résoudre rapidement ces différends et de garantir que les travailleurs de première ligne reçoivent les primes et paiements qu’ils méritent.

Thiès célèbre le 1er Safar avec une parade des jeunes mourides

En cette journée du 1er Safar, les grandes artères de Thiès ont été animées par une parade organisée par les jeunes mourides. Cette manifestation, empreinte de dévotion et de ferveur religieuse, a vu la participation de nombreux fidèles, tous vêtus de blanc en hommage à Cheikhoul Khadim.

La marche a débuté à Darou Salam, point de départ emblématique de cette procession. Les participants ont ensuite traversé le marché Moussanté, lieu incontournable de la ville, avant de conclure leur itinéraire à la place de France. Tout au long de leur parcours, les marcheurs ont scandé le nom de Cheikhoul Khadim, rappelant ainsi l’importance et la vénération portées au fondateur du mouridisme.

Les hommes et les femmes, unis dans cette expression de foi, ont arboré des pancartes à l’effigie de leur guide spirituel. Chants et louanges ont rythmé la procession, créant une ambiance de communion et de partage.

Cette parade, au-delà de son aspect religieux, renforce les liens communautaires et souligne l’importance des valeurs de solidarité et de dévotion au sein de la confrérie mouride. Les habitants de Thiès, témoins de cette manifestation, ont pu ressentir la profondeur de l’engagement des jeunes envers leur foi et leur guide.

Le 1er Safar est ainsi célébré avec éclat à Thiès, marquant une journée de réflexion, de prière et de fraternité parmi les fidèles mourides.

JEUX OLYMPIQUES « PARIS 2024 » : Cheikh Tidiane Diouf établit un nouveau record national malgré l’élimination en demi-finales

Ce mardi, sur la piste du Stade de France, Cheikh Tidiane Diouf a affronté un défi colossal en demi-finales du 400m des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le sprinter sénégalais a terminé à la 6e place de sa série avec un chrono de 44’’94. Bien que ce temps ne lui ait pas permis de se qualifier pour la finale en raison des deux premières places directement qualificatives, Diouf a réalisé un exploit notable en battant le record national du Sénégal.

Le précédent record, établi par Amadou Gakou lors des Jeux Olympiques de 1968, était en vigueur depuis près de 56 ans. Diouf a ainsi non seulement marqué un tournant dans l’histoire de l’athlétisme sénégalais mais aussi démontré une remarquable performance au plus haut niveau. Son temps de 44’’94, bien qu’il ne lui ait pas permis d’accéder à la finale, demeure une avancée significative pour le sport sénégalais.

Ousseynou Pouye, envoyé spécial du Soleil à Paris, souligne la grandeur de cette réalisation dans un contexte extrêmement compétitif. Malgré la déception de l’élimination, Diouf est applaudi pour avoir repoussé les limites et ouvert la voie pour les futures générations d’athlètes sénégalais.

Souleymane Ciss exhorte le gouvernement à considérer les aspects constructifs de la lettre de l’Abbé Ndiaye

Les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, suivies de la lettre de l’Abbé André Latyr Ndiaye, ont suscité une controverse. Cependant, selon l’homme politique Souleymane Ciss, la lettre de l’Abbé Ndiaye contenait des éléments constructifs. Dans une lettre ouverte publiée par Seneweb, Souleymane Ciss exhorte le chef du gouvernement à considérer ces aspects positifs.

Lettre ouverte au Premier ministre, M. Ousmane Sonko.

Objet : Invitation à considérer les aspects constructifs de la lettre de l’abbé André Latyr Ndiaye

Monsieur le Premier ministre,

Je me permets de vous écrire à la suite de la 
polémique née de la question du voile. Avant d’entrer en matière, je voudrais souligner que je n’ai pas l’intention de faire du manichéisme, mais simplement de partager quelques réflexions en rapport avec la lettre de l’abbé André Latyr Ndiaye.

Bien que cette lettre ait pu paraître heurtante à certains égards, il est néanmoins important de reconnaître qu’elle renferme des aspects de grande sagesse qui méritent amplement votre attention.

En effet, ce sont parfois dans les moments de malentendus et de critiques que se cachent des opportunités d’évaluation personnelle et de croissance. Les hommes d’État d’une grande envergure sont souvent confrontés à l’isolement par la nature même de leur position. Les responsabilités et les prébendes qu’ils peuvent distribuer font que, très souvent, les vérités qu’ils doivent entendre sont étouffées par des intérêts divers. C’est dans ces moments que l’hybris peut insidieusement s’installer, hélas.

L’abbé André Latyr a, entre autres, tenté de vous rappeler que pour la cohésion sociale, il est important que certains sujets sensibles soient inscrits dans le cadre d’un dialogue ouvert et respectueux. Sa missive est aussi une incitation à réfléchir sur la manière dont nous communiquons et interagissons avec les différentes composantes de notre société, en particulier sur des sujets sensibles.

Je vous exhorte à ne pas vous focaliser sur les parties de la lettre qui pourraient paraître vexantes, mais à vous concentrer sur les aspects positifs et constructifs de son message. Il est crucial de voir sa lettre non comme une attaque personnelle, mais comme une opportunité de renforcer votre leadership par la sagesse et l’humilité.

Respectueusement,

Souleymane Ciss, sentinelle de la justice et de la démocratie ».

Décès du Maire Alioune Mar : Le Premier ministre Ousmane Sonko présente ses condoléances à Rufisque Ouest et aux Almadies 2

Cet après-midi, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Rufisque Ouest et aux Almadies 2 pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées suite au décès du Maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, et de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF.

À Rufisque Ouest, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde tristesse et son soutien à la famille de Alioune Mar, un dirigeant local respecté dont le décès a laissé un grand vide dans la communauté. Sonko a salué l’engagement et le dévouement de Mar pour sa ville et ses habitants, et a promis de soutenir la famille dans cette épreuve difficile.

Aux Almadies 2, le Premier ministre a également présenté ses condoléances à la famille de Mactar Dabo, un membre influent de PASTEF dont la perte est vivement ressentie par ses proches et ses collègues. Sonko a évoqué l’impact significatif de Dabo dans le domaine scientifique et politique, et a réaffirmé son soutien aux proches du défunt.

Ces visites marquent un moment de solidarité et de respect envers les familles endeuillées, renforçant l’unité et la compassion au sein de la communauté.

Madiambal Diagne : « Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale »

Le Premier ministre Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale (DPG). Madiambal Diagne, le patron du Groupe Avenir Communication, en est convaincu. En commentant un article de Seneweb intitulé « DPG de Sonko : Ce qui retarde l’exercice », qu’il a republié sur X, il affirme qu’il n’y a plus l’ombre d’un doute sur ce sujet.

L’article de Seneweb souligne que « qu’après avoir reçu les conclusions du groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion de bureau à l’issue de laquelle une lettre a été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour ‘’avis’’. Mais, celle-ci est restée lettre-morte ».

Pour Madiambal Diagne, les choses sont très claires. Il tweete : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés, encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multimilliardaire ».

Pour rappel, d’après plusieurs médias, le Président Faye aurait déjà saisi le Conseil Constitutionnel pour avoir une idée claire sur la date à laquelle il pourra procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale où le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » sont minoritaires. Ce qui semble donner du crédit à la thèse selon laquelle le régime actuel veut dissoudre l’Assemblée nationale avant la DPG pour éviter à son PM une motion de censure.

Cheikh Tidiane Diouf établit un nouveau record national du 400m aux jeux olympiques

Malgré une non-qualification pour la finale du 400m aux Jeux Olympiques, le sprinteur sénégalais Cheikh Tidiane Diouf a marqué l’histoire de l’athlétisme sénégalais. En terminant 6e de sa demi-finale avec un temps impressionnant de 44.94 secondes, Diouf a réussi à battre le précédent record national du Sénégal qui datait de 1968.

Le record historique de 45.01 secondes, détenu par Amadou Gakou depuis 56 ans, a finalement été surpassé par Cheikh Tidiane Diouf lors des Jeux Olympiques à Paris. Cette performance représente un accomplissement majeur non seulement pour Diouf mais aussi pour l’athlétisme sénégalais.

Le record précédent de Gakou, établi lors des Jeux Olympiques de Mexico en 1968, semblait indépassable depuis des décennies. Cheikh Tidiane Diouf, avec son temps de 44.94 secondes, a non seulement démontré ses capacités exceptionnelles mais aussi mis en lumière le potentiel croissant de l’athlétisme au Sénégal.

Bien que Cheikh Tidiane Diouf ait exprimé sa déception de ne pas atteindre la finale, il peut se réjouir d’avoir réalisé une performance historique. Sa détermination et ses efforts ont porté haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale, inspirant ainsi une nouvelle génération d’athlètes sénégalais.

Diouf peut être fier de son parcours et de son accomplissement. Sa performance aux Jeux Olympiques de Paris est un témoignage de son talent et de son engagement envers son sport et son pays. Le Sénégal tout entier célèbre cette victoire et attend avec impatience de voir ce que l’avenir réserve à ce jeune athlète prometteur.

Cheikh Tidiane Diouf, en battant un record national vieux de plus d’un demi-siècle, a écrit une nouvelle page de l’histoire de l’athlétisme sénégalais. Même s’il n’a pas atteint la finale, sa performance restera gravée dans les annales du sport sénégalais et servira de source d’inspiration pour les futurs athlètes du pays. Bravo à Cheikh Tidiane Diouf pour cette réalisation exceptionnelle et pour avoir porté haut les couleurs du Sénégal sur la scène olympique.

Visite du Ministre des Pêches aux quais de Hann et Thiaroye : Lutte contre l’immigration irrégulière et perspectives de développement

Dr Fatou Diouf, Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, a effectué une visite significative aux quais de pêche de Hann et de Thiaroye. Au cœur de cette visite, une préoccupation majeure : l’immigration irrégulière. Ce phénomène, étroitement lié au secteur de la pêche, appelle des réponses concrètes et urgentes.

« L’immigration irrégulière a été affiliée à la pêche parce que les embarcations utilisées sont des pirogues. Dans le fond, on y voit des femmes, des enfants, des pêcheurs… C’est un problème assez global dont une part importante revient au secteur de la pêche », a déclaré Dr Fatou Diouf.

Le Ministre a mis en lumière les efforts de sensibilisation en cours pour dissuader les jeunes de partir. Un soutien financier, notamment par l’intermédiaire de la DER/FJ, est fourni pour permettre aux pêcheurs de disposer de pirogues en fibres. « Un message important leur a été délivré pour leur demander de rester au Sénégal parce qu’il n’y a pas plus important que de vivre auprès de ses proches. Je crois que c’est un manque de compréhension et il n’y a pas meilleur que de rester chez soi et d’y travailler », a-t-elle souligné.

Dr Fatou Diouf a également rappelé la volonté ferme de l’État de trouver des solutions durables face à ce phénomène. « Le président de la République, son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre, Ousmane Sonko ont demandé aux jeunes de rester et c’est ce qu’ils veulent pour travailler ensemble. Quand ils sont arrivés, ils ont trouvé beaucoup de difficultés. La première chose à faire dans ce cas, c’est apporter des solutions à ces difficultés avant de se propulser vers le développement. Ils sont dans cette logique », a-t-elle affirmé.

Lors de cette visite, le Ministre a annoncé l’inauguration prochaine du complexe frigorifique de Hann, dont les travaux sont achevés à presque 97%. Cette infrastructure, comportant trois chambres froides de 900 tonnes, deux unités de production de glace de 20 tonnes, une salle de traitement et de conservation, un parking et des commodités comme des toilettes, représente une avancée majeure pour le secteur.

Cette visite de Dr Fatou Diouf marque une étape clé dans la lutte contre l’immigration irrégulière et le développement des infrastructures maritimes au Sénégal. En s’attaquant aux racines du problème et en offrant des alternatives viables, le ministère espère apporter des solutions pérennes pour le bien-être des communautés locales.

Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko : une controverse nationale

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé la date de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), prévue pour le 15 juillet prochain. Cette annonce, faite dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, a déclenché une vive polémique sur la scène politique sénégalaise.

Interpellé par le député Sagna, Ousmane Sonko a confirmé son intention de présenter sa DPG à la date indiquée. Cependant, il a précisé que si la situation de « carence » concernant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persiste, il procédera à cet exercice devant une « assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

Cette déclaration a suscité une vive réaction du journaliste et administrateur du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne. Sur X (anciennement Twitter), Diagne a exprimé son indignation en qualifiant l’initiative de Sonko de « coup d’État ». Il a notamment dénoncé l’idée de contourner l’Assemblée nationale pour présenter la DPG devant une assemblée alternative, affirmant que cela constituait une menace pour les institutions démocratiques du Sénégal.

Diagne a publié : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure. »

L’annonce de Sonko soulève des questions sur le respect des procédures constitutionnelles et la séparation des pouvoirs au Sénégal. La DPG est traditionnellement présentée devant l’Assemblée nationale, qui joue un rôle clé dans le contrôle et l’évaluation des actions du gouvernement. Le contournement de cette institution pourrait créer un précédent dangereux et affaiblir le système parlementaire.

La décision de Ousmane Sonko de fixer une date pour sa DPG et de proposer une alternative en cas de blocage institutionnel met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal. Alors que certains voient cela comme une tentative audacieuse de réformer le système, d’autres y voient une menace directe à la démocratie. Le 15 juillet 2024 pourrait bien devenir une date marquante dans l’histoire politique du pays.

Le débat politique s’intensifie : L’ancien ministre Zahra Iyane Thiam répond à Ousmane Sonko

La tension monte sur la scène politique sénégalaise alors que Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire sous le régime de Macky Sall, répond vigoureusement aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier avait récemment exprimé son indignation en découvrant, selon ses termes, « un pays en ruines. » Ses propos ont été prononcés lors de la journée nationale de l’arbre à la Patte d’Oie, suscitant des réactions diverses au sein de l’opinion publique et parmi les acteurs politiques.

Zahra Iyane Thiam, membre de l’Alliance pour la République, a tenu à réagir fermement aux critiques de Sonko. « Notre Premier ministre Ousmane Sonko trouve que le Sénégal est en ruines. Vivement donc sa Déclaration de Politique Générale (DPG), dont il a laissé la délicatesse de la date de sa tenue au président Bassirou Diomaye Faye pour enfin nous éclairer au moins théoriquement sur le référentiel économique, » a-t-elle déclaré.

Thiam souligne que la DPG de Sonko pourrait avoir le mérite d’informer sur la méthode d’exécution budgétaire après les modifications apportées aux différents ministères sectoriels dans la Loi de Finances Initiale. Elle espère également que cela permettra de clarifier l’effectivité de la baisse des prix, un point de préoccupation majeur pour de nombreux Sénégalais.

Toutefois, l’ancienne ministre met en garde contre les risques potentiels associés à une approche improvisée de la gouvernance. « Il ne faut pas se tromper de chemin en cours de route, cela arrive vite quand on avance par tâtonnements, » alerte-t-elle, soulignant l’importance d’une vision claire et d’une planification rigoureuse.

Ce débat marque une nouvelle étape dans l’évolution politique du Sénégal, alors que le gouvernement de Sonko continue de naviguer dans un contexte économique et social complexe. Les attentes sont élevées, tant parmi ses partisans que parmi ses détracteurs, quant à la capacité de l’administration actuelle à apporter des solutions concrètes et efficaces aux défis du pays.

En attendant la Déclaration de Politique Générale de Sonko, les Sénégalais observent attentivement les échanges et les développements qui en découleront, espérant que ces discussions conduiront à des actions bénéfiques pour l’avenir du pays.

La faible contribution du secteur minier à l’économie sénégalaise : un constat préoccupant

Ngagne Demba Touré, directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen), a récemment partagé une analyse percutante de la contribution du secteur minier à l’économie du Sénégal lors d’un entretien avec Seneweb TV. Selon lui, le secteur minier, loin d’être le moteur de croissance attendu, n’apporte qu’une contribution limitée.

Touré a révélé des chiffres révélateurs : la contribution du secteur minier au Produit Intérieur Brut (PIB) du Sénégal s’élève à seulement 4,94%. De plus, les recettes fiscales générées par ce secteur ne représentent que 6,94% des revenus de l’État, soit moins de 7%. Ces statistiques mettent en évidence une sous-performance inquiétante pour un secteur qui devrait jouer un rôle clé dans le développement économique du pays.

Outre la contribution financière, le secteur minier se distingue par sa faible capacité à créer des emplois. Touré a précisé que ce secteur ne contribue qu’à hauteur de 0,23% à l’emploi national, un chiffre dérisoire comparé aux attentes. Ce constat soulève des questions sur la gestion et l’exploitation des ressources minières du pays.

Pour remédier à cette situation, Touré insiste sur l’importance d’une meilleure connaissance des ressources minières du Sénégal. Il souligne la nécessité d’un système d’information minière performant pour éviter une méconnaissance du potentiel géologique du pays. « Le plus important avant de développer les mines, c’est de connaître les ressources », a-t-il affirmé.

Touré a également mis en lumière un paradoxe inquiétant : « La vérité, c’est que le Bureau de recherche géologique et minière (Brgm), qui est une entreprise française, connaît plus nos ressources que nous Sénégalais. » Cette déclaration souligne un déficit de compétence et de contrôle local sur les ressources minières, laissant entrevoir une dépendance vis-à-vis des expertises étrangères.

Les propos de Ngagne Demba Touré dressent un tableau préoccupant du secteur minier sénégalais. Pour que ce secteur devienne un véritable levier de développement économique et social, il est impératif de renforcer les capacités locales de connaissance et de gestion des ressources, d’améliorer les systèmes d’information et d’accroître la transparence et l’efficacité de la gouvernance minière. Seule une telle approche permettra au Sénégal de tirer pleinement parti de son potentiel minier et de répondre aux attentes de sa population.

Rappel à Dieu du Khalife Général Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné) ibn Cheikh Chamsidine

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le rappel à Dieu du Khalife Général Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné) ibn Cheikh Chamsidine. Son décès est survenu dans la nuit du lundi 05 au mardi 06 août à Daroul-Khaïry, dans le département de Bignona.

Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné), en plus de sa position spirituelle en tant que Khalife Général, était largement respecté et admiré pour son engagement indéfectible dans le processus de paix en Casamance. Sa sagesse, son dévouement et son rôle crucial dans les négociations pour la paix ont marqué de manière indélébile les esprits et les cœurs de ceux qui l’ont connu et travaillé avec lui.

En ces moments de douleur et de recueillement, nous présentons nos sincères condoléances à toute la communauté musulmane, à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont été touchés par son leadership et son humanité. Que son héritage de paix et de réconciliation continue d’inspirer et de guider les générations futures.

Puisons dans sa mémoire la force de continuer à œuvrer pour la paix et l’harmonie, valeurs qu’il a toujours prônées et incarnées.

Qu’Allah le Tout-Puissant l’accueille dans Son Paradis éternel. Ameen.

Diéguy Diop cède la direction de la PESS après des accusations de procédure irrégulière

L’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (PESS), Diéguy Diop, a accepté de transmettre les documents et responsabilités à son successeur pour éviter une arrestation imminente. Cette décision survient après son audition par les enquêteurs de la brigade de recherches de Keur Massar, où elle a révélé avoir été écartée de ses fonctions pendant trois mois.

La cérémonie officielle de passation de service aura lieu ce mardi dans les locaux de la PESS. Lors de son audition, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance de ne pas avoir respecté les procédures établies, ce qui aurait conduit à son éviction temporaire. Selon les déclarations consignées dans le procès-verbal, c’est cette non-conformité qui l’a empêchée de remettre les rênes de la PESS à son successeur dans les délais prévus.

En outre, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance d’avoir violé la confidentialité de ses données personnelles. Ces accusations ont renforcé les tensions entre elle et son ministère de tutelle.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar avait ordonné aux enquêteurs de placer Diéguy Diop en garde à vue si elle refusait de se présenter à la cérémonie de passation de service prévue ce mardi. Face à cette menace, elle a finalement choisi de coopérer pour éviter une possible arrestation.

Cette passation de service marque la fin d’une période tumultueuse pour la PESS, alors que l’attention se tourne désormais vers la manière dont son successeur gérera la transition et les défis à venir dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal.

Tensions croissantes à la frontière entre le Sénégal et la Gambie : Les Camionneurs en Colère bloquent leurs véhicules .

Les tensions continuent de s’accentuer entre le Sénégal et la Gambie, immobilisant des centaines de camions à la frontière. Hier, lundi 5 août 2024, les chauffeurs ont décidé de bloquer leurs véhicules en réaction aux nouvelles exigences de l’administration douanière gambienne. Cette décision, annoncée le 30 juillet, impose désormais aux camions empruntant la transgambienne de payer des frais de balise dans les deux sens.

Jusqu’à présent, seuls les véhicules se dirigeant vers la Casamance devaient s’acquitter de ces frais de 16 000 FCFA, utilisés pour le contrôle du transit. Les camionneurs dénoncent également d’autres difficultés, incluant les frais de visa, de pesage, et de passage du pont, ainsi que des extorsions par les forces de l’ordre. Abdoulaye Kébé, porte-parole des conducteurs, affirme que la situation devient de plus en plus intenable. Il explique que la balise, initialement imposée à l’entrée nord pour les véhicules en route vers la Casamance, est maintenant exigée dès la frontière sud.

Les conducteurs se plaignent également des extorsions récurrentes de billets de 1000 FCFA sans attestation ni quittance de paiement. Les frais de pesage et de passage du pont accroissent leur frustration, exacerbée par l’absence de courtoisie et de gestion adéquate. Selon des sources proches de l’administration douanière gambienne, ces balises visent à éviter les détours des camionneurs à l’intérieur du territoire gambien. Les ordres de mission avec dispense d’acquit sont également ignorés, obligeant même les autorités sénégalaises à payer des frais injustifiés.

Mamadou Sow, chauffeur pour l’administration sénégalaise, décrit comment des policiers gambiens confisquent régulièrement ses documents de voyage et exigent des paiements de 1000 FCFA, entraînant des pertes de temps significatives. Une mission d’urgence du secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, est actuellement en Gambie pour tenter de résoudre la situation. Cette crise coïncide avec la visite de travail de deux jours du vice-président gambien, Mohamed BS Jallow, au Sénégal, visant à renforcer les relations entre les deux pays. Cependant, les usagers de la transgambienne insistent sur l’urgence pour les autorités de résoudre ces crises répétitives qui risquent de dégénérer en incidents diplomatiques.

TDS-SA exige des arriérés de diffusion : Le secteur de la télévision Sénégalaise sous tension

Les nouvelles autorités de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) se montrent intransigeantes quant au recouvrement des arriérés de paiement liés à la diffusion des chaînes de télévision sur la TNT. Cette fermeté suscite une vive réaction dans le paysage médiatique sénégalais.

Dans son édition d’hier, le journal Les Échos a dénoncé « l’excès de zèle » des nouvelles autorités de TDS-SA. Parmi les chaînes de télévision visées, le groupe Wal Fadjri, dirigé par Cheikh Niass, se trouve en première ligne. Le groupe doit s’acquitter d’une dette de 10 millions de francs CFA, correspondant à la diffusion de Walf TV sur la TNT.

La situation est similaire pour la chaîne 7TV. Dr Aminata Sarr, directrice de TDS-SA, réclame 12 millions de francs CFA à Maïmouna Ndour Faye, patronne de 7TV. Cette dernière dispose d’un délai d’une semaine pour régler cette somme, faute de quoi le signal de sa chaîne sera coupé.

Ces mesures strictes témoignent de la volonté de TDS-SA de redresser la situation financière et d’assurer le respect des obligations contractuelles. Cependant, elles suscitent des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur la diversité et la pluralité du paysage audiovisuel sénégalais.

La communauté médiatique reste en attente de la réaction des chaînes concernées et de l’évolution de cette situation tendue. Le débat est lancé sur l’équilibre à trouver entre rigueur financière et soutien à la liberté de la presse.

Crise salariale et mécontentement à l’aéroport International Blaise Diagne de Dakar

La situation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD) atteint un point critique alors que les travailleurs restent sans salaires pour le mois de juillet. Selon les dernières informations, les salaires n’ont toujours pas été versés jusqu’à hier, lundi 5 août, suscitant une colère grandissante parmi le personnel.

Habituellement, les employés de l’AIBD reçoivent leurs salaires avant la fin du mois. Cependant, ce mois-ci marque une rupture avec cette habitude, plongeant les travailleurs dans une incertitude financière préoccupante. En plus des salaires impayés, les cartes de restauration, essentielles pour beaucoup d’employés, n’ont pas été rechargées ni pour le mois en cours ni pour le mois précédent, aggravant encore la situation.

Le climat de mécontentement est exacerbé par les rumeurs persistantes de possibles ruptures de contrat, alimentant les craintes d’un avenir professionnel incertain pour de nombreux employés. Face à cette situation inédite et catastrophique, une réunion cruciale est prévue aujourd’hui mardi entre la direction générale et les représentants des travailleurs. Les discussions porteront notamment sur la problématique de l’avancement des travailleurs et les mesures à prendre pour résoudre cette crise salariale.

La situation actuelle à l’AIBD met en lumière des dysfonctionnements internes majeurs et pose la question de la gestion des ressources humaines au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal. La communauté des travailleurs, soudée dans l’adversité, attend avec impatience les résultats de la réunion d’aujourd’hui et espère une résolution rapide et équitable de leurs revendications légitimes.

Alors que l’AIBD est un pivot essentiel pour le trafic aérien en Afrique de l’Ouest, la résolution de cette crise salariale est impérative pour garantir non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le bon fonctionnement de l’aéroport et la sécurité des opérations aériennes. La direction générale de l’AIBD est désormais face à une pression considérable pour apporter des réponses concrètes et immédiates à cette situation alarmante.

Balla Gaye 2 convoqué par le comité national de gestion (CNG) de lutte

Le célèbre lutteur sénégalais Balla Gaye 2, connu pour ses victoires mémorables, notamment contre Tapha Tine, est convoqué ce mercredi 7 août par le Comité national de gestion (CNG) de lutte. Cette convocation, révélée par le quotidien Les Échos, reste vague, se contentant de mentionner « affaire le concernant ». Toutefois, les rumeurs et les spéculations vont bon train quant aux raisons de cette convocation.

Selon des sources bien informées citées par Les Échos, cette convocation serait liée aux récentes déclarations de plusieurs acteurs de la lutte sénégalaise, critiquant la gestion actuelle de la discipline par l’équipe dirigeante. Balla Gaye 2, en particulier, a exprimé son mécontentement face aux sanctions financières imposées, allant jusqu’à accuser Bira Sène et ses collègues de vol.

Ces accusations de vol formulées par Balla Gaye 2 ont sans doute attiré l’attention du CNG. En effet, ces déclarations pourraient non seulement ternir l’image du comité, mais également ébranler la confiance des autres lutteurs et des fans dans la gestion de ce sport emblématique du Sénégal.

Les sanctions financières imposées par le CNG ont souvent été une source de mécontentement parmi les lutteurs. Ces amendes, jugées excessives par certains, sont perçues comme un moyen de contrôle strict de la discipline, mais également comme une ponction injuste sur les revenus des athlètes. Balla Gaye 2, en dénonçant ces pratiques, semble être devenu le porte-voix d’un malaise plus large au sein de la communauté des lutteurs.

La question qui se pose maintenant est de savoir quelles conséquences cette convocation aura pour Balla Gaye 2. Le CNG pourrait décider d’imposer des sanctions disciplinaires supplémentaires si les accusations sont jugées diffamatoires ou nuisibles à l’intégrité du comité. Il est également possible que cette convocation soit une occasion pour Balla Gaye 2 de clarifier ses propos et de trouver un terrain d’entente avec le CNG.

Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les tensions existantes dans le monde de la lutte sénégalaise et pourrait inciter à une réflexion sur la gouvernance et les méthodes de gestion de cette discipline prisée. Les fans de Balla Gaye 2 et les observateurs de la lutte attendent avec impatience l’issue de cette convocation pour savoir ce que l’avenir réserve à l’un des lutteurs les plus populaires du Sénégal.

Après Cent Jours, le climat délétère persiste: Un appel à la sérénité et au dialogue

Cent jours après l’instauration des nouvelles autorités, le climat délétère continue de peser sur le pays. Malgré les efforts et les initiatives des dirigeants pour instaurer un environnement pacifique et harmonieux, la société semble encore divisée et en proie à des tensions importantes.

Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, appelle à une restauration urgente de la sérénité, de l’intercompréhension et du dialogue. Selon lui, les polémiques inutiles doivent être évitées pour prévenir tout dérapage potentiel dans les débats publics. « Les débats passionnels peuvent déraper », avertit-il, soulignant l’importance de maintenir des discussions respectueuses et constructives pour éviter l’escalade des tensions.

L’Église, en tant qu’institution influente dans la société, a également exprimé sa disponibilité à promouvoir le dialogue et la paix civile. Son rôle de médiateur et de promoteur de la cohésion sociale est crucial dans cette période de transition. Elle se tient prête à intervenir pour favoriser des discussions ouvertes et pacifiques entre les différentes factions de la société.

L’espoir suscité par la victoire électorale contre Macky Sall demeure palpable parmi la population. Cependant, Alioune Tine note un doute naissant et une impression de désenchantement qui commencent à se faire sentir. Ce sentiment pourrait compromettre les progrès réalisés si des mesures adéquates ne sont pas prises pour apaiser les tensions et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants.

Pour surmonter ces défis, il est essentiel que les autorités, la société civile et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et sincère. La restauration de la sérénité et de l’intercompréhension est une condition sine qua non pour garantir la stabilité et le développement du pays. Seul un effort collectif et une volonté commune de travailler ensemble pour le bien commun permettront de surmonter les obstacles actuels et de bâtir un avenir prospère pour tous.

CROISSANCE DE 2,48 % DU NOMBRE DE VOYAGEURS À L’AIBD : Le Sénégal, une destination phare

L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), porte d’entrée principale du Sénégal, affiche des résultats prometteurs pour le premier semestre 2024. Selon les dernières statistiques, le nombre de passagers a connu une hausse notable de 2,48 % par rapport à l’année précédente, atteignant 1 427 663 voyageurs. Ce développement met en évidence non seulement l’attractivité croissante du Sénégal en tant que destination touristique, mais aussi le dynamisme de l’aéroport dans le secteur aérien.

Cette augmentation des passagers s’accompagne d’une croissance parallèle des mouvements d’avions. Le premier semestre 2024 a vu le nombre de vols passer de 13 831 à 14 106, soit une hausse de 1,99 %. Cette croissance indique une intensification des activités aériennes et une diversification accrue des liaisons proposées par l’AIBD.

Le trafic cargo ne demeure pas en reste, avec une progression spectaculaire de 15,08 %. Le volume de fret transporté a atteint 22 651 106 kilogrammes au cours de cette période. Cette hausse reflète l’expansion des échanges commerciaux et la place stratégique de l’aéroport dans le transport de marchandises, confirmant son rôle central dans le commerce international.

Les autorités aéroportuaires attribuent ces résultats à la capacité de l’AIBD à s’adapter aux défis économiques et sanitaires actuels. Elles estiment que cette tendance positive pourrait renforcer la position de l’aéroport sur la scène internationale et soutenir son développement futur.

Ainsi, l’Aéroport International Blaise Diagne continue de jouer un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal, affirmant son statut de hub aérien majeur et contribuant significativement à l’essor économique et touristique du pays.

Le Dakarois

PROJETS DE TÉLÉPHONIE ET DE LARGE BANDE À FIBRES OPTIQUES PILOTÉS PAR L’EX ADIE : Le RESTIC exige un audit sur les 200 milliards F CFA alloués

Le RESTIC (Réseau des Entreprises de Services et de Technologies de l’Information et de la Communication) a publié un communiqué, ce lundi, appelant à un audit global des projets de téléphonie en mode CDMA et de large bande à fibres optiqued initiés par l’ex-Agence de l’Informatique de l’État (ADIE), aujourd’hui renommée SENUM (Sénégal Numérique SA).

Selon la note reçue par Le Dakarois, le RESTIC « attend toujours avec impatience les audits de l’ex-ADIE concernant deux projets majeurs ». Le premier, lancé en 2013 avec un budget de 60 milliards de francs CFA, en partenariat avec la Chine, visait à « introduire la technologie cryptée CDMA » pour optimiser les coûts de téléphonie de l’administration. Cependant, « la téléphonie a été abandonnée », ainsi que les services continuent de recourir aux trois opérateurs pour leurs besoins en téléphonie et en connectivité.

Le second projet concernait l’« extension de l’intranet gouvernemental et l’interconnexion à large bande par fibres optiques », financé par des prêts coréens et chinois pour un montant dépassant les 120 milliards de francs CFA. Dix ans après le lancement, le RESTIC note que « nous n’avons aucune évaluation de ces deux projets » et déplore leur « absence d’impact sur la productivité de l’administration ». Les administrations continuent ainsi de dépendre des services de télécommunication existants sans bénéficier des améliorations attendues.

Le RESTIC précise que ces deux projets, totalisant 200 milliards de francs CFA d’endettement auprès de partenaires extérieurs, doivent être audités en urgence pour évaluer leur efficacité et leur impact. « Le RESTIC lance un appel pressant au Président de la République et au Premier Ministre pour un audit urgent de ces deux projets publics dans les TIC et les télécoms à fort impact d’endettement mais sans aucun résultat. »

Le communiqué se conclut par un rappel de la nécessité de « restructurer le collège de régulation de l’ARTP et de remplacer les mandats expirés », mentionnant que le Président du Collège est actuellement à son troisième mandat.

Ainsi, le RESTIC plaide pour une révision approfondie des projets de téléphonie et de fibre optique pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Le Dakarois

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Gambie

Ce lundi, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a accueilli une délégation gambienne dirigée par le Vice-président Muhamad Jallow. Cette rencontre, rapportée par la Radio Futurs Médias (RFM), avait pour objectif principal de renforcer les relations de coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

Ousmane Sonko a déclaré : « Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts Casamançaises, ou des questions sécuritaires. » Il a souligné les insuffisances liées au cadre institutionnel qui, selon lui, n’a pas été suffisamment performant ces dernières années, notamment en ce qui concerne le Secrétariat Permanent chargé de la mise en œuvre et du suivi des mesures convenues.

En réponse à ces défis, le Sénégal s’engage à nommer trois représentants au Secrétariat Permanent et à trouver un siège pour cette institution au Sénégal.

De son côté, Muhamad Jallow a insisté sur la nécessité de redynamiser et de renforcer le Secrétariat Sénégalo-Gambien, institué en 1972, pour assurer le suivi des accords bilatéraux. Il a également abordé plusieurs points essentiels pour les deux pays, notamment la coupe illégale de bois dans la forêt Casamançaise et les problèmes liés au blocage des camions sénégalais à la frontière.

Un partenariat dans le domaine de la fourniture d’électricité a également été évoqué, promettant des bénéfices mutuels pour le Sénégal et la Gambie. Cette coopération renforcée vise à améliorer la sécurité, la préservation de l’environnement et à favoriser des échanges économiques plus fluides entre les deux nations.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Gambie, avec des initiatives concrètes visant à surmonter les défis communs et à promouvoir un développement durable et mutuellement bénéfique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°242 – du 06/08/2024

🔴 INTÉGRATION DU SÉNÉGAL À L’AES : SONKO ANNIHILE LE DERNIER ESPOIR DES PUTSCHISTES
🔴 AUGMENTATION DE 2,48 % DU NOMBRE DE PASSAGERS À L’AIBD : LE SÉNÉGAL, UNE DESTINATION INCONTOURNABLE

🔴 400 MÈTRES DES JO PARIS 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF REJOINT LES DEMI-FINALES
🔴 TITRE D’EMPEREUR OU DE ROI DES ARÈNES : Manga 2 interpelle le CNG sur l’organisation d’un tounoi pour déterminer le meilleur

Le Président Bassirou Diomaye Faye envisage de consulter le Conseil constitutionnel pour la dissolution de l’Assemblée nationale

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son intention de solliciter l’avis du Conseil constitutionnel afin de déterminer la date à partir de laquelle il pourra légalement dissoudre l’Assemblée nationale. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des objectifs de son camp politique, Pastef et ses alliés, selon des informations relayées par L’Observateur et partagées sur la page Facebook officielle de Pastef-Les Patriotes.

D’après les informations disponibles, le Conseil constitutionnel, souvent désigné par l’expression « les Sept sages », aurait déjà formulé une réponse, bien que celle-ci n’ait pas encore été officiellement communiquée. Selon cette instance, le mandat des députés ne peut être interrompu avant la fin des deux premières années de la législature, une période qui débute à compter de la date de leur installation officielle.

Ainsi, des juristes cités par L’Observateur indiquent que le Président Diomaye Faye pourrait invoquer l’article 87 de la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 14 septembre 2024. Cet article précise que la dissolution ne peut être effectuée qu’après consultation du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale.

La décision du Président Faye de consulter le Conseil constitutionnel avant d’envisager une dissolution témoigne de son engagement à suivre les procédures constitutionnelles en vigueur. Reste à voir comment cette initiative sera accueillie par les autres acteurs politiques et quelles seront les répercussions sur la scène politique nationale.

L’article 87 de la Constitution, souvent au cœur des débats politiques, stipule que la dissolution de l’Assemblée nationale est une prérogative du président de la République, mais elle doit être exercée dans le respect strict des conditions définies par la loi. La consultation préalable du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale vise à garantir une décision réfléchie et concertée, évitant ainsi les crises institutionnelles.

La date du 14 septembre 2024 pourrait donc marquer un tournant décisif pour l’avenir de l’Assemblée nationale, et par extension, pour la stabilité politique du pays. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les développements et les réactions des différents partis et coalitions politiques à cette possible dissolution.

En attendant l’officialisation de la réponse du Conseil constitutionnel, les spéculations vont bon train sur les intentions et les stratégies des différents acteurs politiques. La décision finale du Président Diomaye Faye pourrait bien redéfinir les équilibres politiques en place et ouvrir une nouvelle page dans l’histoire politique du pays.

Suspension provisoire de la série « Chez Jojo » par le CNRA

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé, ce lundi, la suspension provisoire de la diffusion de la série populaire « Chez Jojo ». Cette décision, prise conformément à l’article 26 de la loi n°2006-04 du 4 janvier 2006 portant création du CNRA et à l’article 210 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse, a été communiquée par l’assemblée du CNRA.

Selon le communiqué officiel, la Télé Futurs Médias (TFM) est tenue de retirer immédiatement la série de sa grille de programmes pour la période indiquée et de respecter scrupuleusement cette décision. Le CNRA a averti que toute récidive après la reprise de la diffusion de la série entraînera une interdiction définitive de la production et des sanctions contre la télévision, conformément à la réglementation en vigueur.

Cette décision fait suite à l’épisode diffusé le dimanche 4 août 2024, dans lequel un des acteurs, parmi les plus âgés et expérimentés, a proféré des injures d’une extrême gravité. Le CNRA, en tant qu’organe de régulation de l’audiovisuel, a jugé ces propos inadmissibles et contraires aux normes de décence et de respect que les médias doivent observer.

En conclusion, le CNRA réitère son engagement à veiller au respect des lois et des règlements en matière de contenu audiovisuel, afin de préserver l’éthique et la morale dans les médias sénégalais. Les téléspectateurs sont invités à suivre les prochains développements de cette affaire pour connaître la suite donnée à la diffusion de la série « Chez Jojo ».

Fermeture de l’usine Eticajou à Bouna Kane : Un coup dur pour les femmes et l’économie locale

La fermeture de l’usine de transformation de la noix de cajou « Eticajou », située à Bouna Kane, a entraîné le chômage de plus d’une centaine de femmes. Cette nouvelle, annoncée par Boubacar Konta, président de l’interprofession cajou au Sénégal, met en lumière les défis majeurs auxquels la filière est confrontée. Selon M. Konta, cette fermeture est principalement due à un déficit de production et à la concurrence féroce des exportateurs étrangers.

La fermeture d’Eticajou n’est pas un cas isolé. En effet, treize autres unités de transformation sont également menacées de faillite. Cette situation pourrait plonger de nombreuses familles dans des difficultés économiques graves, exacerbées par la crise actuelle. M. Konta souligne que ces unités de transformation sont cruciales pour l’emploi local, surtout pour les femmes qui représentent une grande part de la main-d’œuvre dans ce secteur.

Face à cette crise, Boubacar Konta plaide pour une intervention urgente de l’État. Il préconise la mise en place de subventions pour soutenir la filière cajou, une mesure qu’il considère comme la seule solution viable pour surmonter cette période difficile. Selon lui, un soutien gouvernemental pourrait aider à stabiliser la production et à réduire la dépendance aux exportations étrangères.

M. Konta et ses collaborateurs ont récemment rencontré le ministre de l’industrie, qui a exprimé son soutien et son engagement à aider la filière. Cette rencontre a apporté un certain soulagement et une lueur d’espoir aux travailleurs et aux entrepreneurs du secteur.

La situation à Bouna Kane n’est qu’une partie d’un problème plus vaste. À Kolda, la fermeture des unités de transformation de l’anacarde pourrait entraîner le chômage de milliers d’individus. La filière cajou joue un rôle vital dans l’économie locale, fournissant des emplois à travers toute la chaîne de production, de la collecte à la transformation.

La fermeture d’Eticajou et la menace qui pèse sur d’autres unités mettent en évidence l’importance d’une intervention stratégique et ciblée pour soutenir et revitaliser la filière cajou au Sénégal. Une action rapide et coordonnée est essentielle pour protéger les emplois et assurer la pérennité de cette industrie cruciale.

Le Grand Magal de Touba 2024 : Une Célébration de Foi et de Dévotion

Le vendredi 23 août 2024, correspondant au 18 Safar du calendrier islamique, marquera la célébration du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal. La confirmation de cette date est survenue ce lundi soir, suite à l’apparition du croissant lunaire.

Chaque année, le Magal de Touba réunit des millions de fidèles de la confrérie mouride dans la ville sainte de Touba. Cet événement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie, un acte qui symbolise sa résistance pacifique contre la colonisation française et sa profonde dévotion à l’Islam.

Le Magal est bien plus qu’une simple commémoration; c’est une période de prière intense, de récitations du Coran, et de chants religieux. Les mourides profitent également de cette occasion pour renforcer les liens communautaires et partager des repas copieux, notamment le traditionnel « thiéboudienne » (riz au poisson).

La ville de Touba se prépare depuis des mois pour accueillir l’afflux massif de pèlerins. Des mesures spéciales sont mises en place pour assurer la sécurité, la santé et le bien-être des visiteurs. Les autorités locales et les volontaires travaillent sans relâche pour organiser l’événement et garantir que chaque aspect de la célébration se déroule sans encombre.

Le Magal de Touba est un moment de réflexion sur les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, sa résilience face aux épreuves et son engagement indéfectible envers Allah. Les fidèles se rappellent de son exil de 1895, lorsqu’il fut déporté au Gabon par les autorités coloniales françaises, et de son retour triomphal, symbole de la victoire spirituelle.

Pour les mourides, le Magal de Touba est un rappel annuel de leur mission spirituelle et de leur engagement envers les principes de leur fondateur. C’est un temps pour renouveler leur foi, leur discipline et leur service envers la communauté.

Le Grand Magal de Touba 2024 promet d’être, comme toujours, un événement de grande ampleur, marquant la ferveur et la dévotion des fidèles mourides. Cette célébration, ancrée dans l’histoire et la spiritualité, continue d’inspirer des millions de personnes à travers le Sénégal et au-delà. Que cette journée soit un moment de paix, de réflexion et de renouveau spirituel pour tous ceux qui y participent.

Dieguy Diop répond à la convocation de la Gendarmerie de Keur Massar : Entre intimidation et défense de son honneur

Ce lundi 5 août 2024, Dieguy Diop, ancienne Directrice de la Promotion et de l’Éducation pour la Santé et la Solidarité (DPESS), a répondu à la convocation de la brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar. Après plusieurs heures d’audition, elle a finalement été libérée. Selon Buurnews, Dieguy Diop a assuré aux enquêteurs qu’elle n’avait jamais refusé de procéder à la passation de service. Pour elle, cette convocation visait uniquement à l’intimider.

Cette déclaration a surpris de nombreux Sénégalais, qui ont exprimé leur étonnement sur les réseaux sociaux. Lors de sa dernière intervention publique, Dieguy Diop avait informé de sa convocation par la gendarmerie, attribuant celle-ci à une campagne de discrédit menée par un adversaire politique en réponse à sa récente démission.

Elle avait alors fermement rejeté toute tentative d’intimidation, se déclarant prête à affronter cette épreuve avec détermination. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11 h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », avait-elle annoncé.

Les événements de ce jour marquent une nouvelle étape dans cette affaire, laissant de nombreux observateurs dans l’attente de la suite des développements. La réaction de Dieguy Diop et la mobilisation de ses soutiens montrent une fois de plus les tensions politiques qui peuvent surgir lors des transitions de pouvoir et des démissions à des postes de responsabilité.

Tensions politiques au Sénégal : Divergences entre le Premier ministre et le leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars

Le paysage politique sénégalais est actuellement marqué par une relation complexe et tendue entre l’actuel Premier ministre et Ousmane Sonko, leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars. Cette relation, oscillant entre critiques acerbes et déclarations conflictuelles, a été récemment mise en lumière lors de la journée nationale de l’arbre.

Ousmane Sonko a profité de cette occasion pour critiquer sévèrement l’état actuel du Sénégal. Lors de son interview, il a affirmé que son gouvernement avait hérité d’un pays en ruine, avec des difficultés majeures qui seraient bientôt exposées aux Sénégalais.

Cependant, ces déclarations ont été vivement contestées par Bougane Gueye Dany, qui n’a pas hésité à remettre en question les propos de Sonko. Dany a souligné plusieurs indicateurs économiques positifs, réfutant ainsi l’idée d’un Sénégal en crise. Il a rappelé que le FMI avait récemment mentionné un surfinancement du pays, une inflation maîtrisée à 3,1 %, et une projection de croissance économique de 7,1 % pour l’année 2024. De plus, il a mis en avant le fait que le Sénégal faisait partie des dix pays ayant attiré le plus d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023.

Face à ces contradictions, Bougane Gueye Dany appelle le Premier ministre à « tenir un langage de vérité aux Sénégalais ». Il estime que des déclarations alarmistes et non fondées ne servent qu’à déstabiliser le pays et à créer une atmosphère de méfiance parmi la population.

Les échanges tendus entre Sonko et le gouvernement mettent en évidence les fractures au sein de la classe politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des échéances électorales importantes, il est crucial que les leaders politiques privilégient la transparence et la vérité pour garantir un débat démocratique sain et constructif.

L’avenir dira si ces tensions se résorberont ou si elles continueront à influencer le climat politique au Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent attentifs aux discours de leurs dirigeants, espérant des solutions concrètes aux défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal : Un sujet de société sensible

Depuis quelques jours, le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires a été ravivé au Sénégal suite aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette question, qui touche à la fois à la laïcité et aux libertés individuelles, suscite une vive polémique et mobilise les voix de plusieurs figures religieuses du pays.

Parmi les personnalités ayant pris la parole, l’Abbé André Latyr Ndiaye, membre de l’église catholique, et Oustaz Alioune Sall, prêcheur musulman, se sont exprimés avec prudence et retenue, témoignant de la complexité du sujet. Leurs déclarations, empreintes de respect mutuel, montrent une volonté de maintenir un dialogue ouvert et constructif.

Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès, a également apporté sa réflexion sur ce sujet lors d’un discours prononcé ce dimanche. Dans son intervention, il a rappelé l’importance du respect des convictions religieuses des parents en matière d’éducation : « N’oublions pas que chaque parent a le droit de choisir pour son enfant l’éducation qui correspond à ses croyances. Un État ne peut en aucune manière intervenir dans ce choix. »

Monseigneur Gueye a aussi souligné que choisir une école catholique implique d’accepter les règles spécifiques de cet établissement. Cela met en lumière la nécessité pour les parents de bien comprendre les attentes et les régulations des écoles qu’ils choisissent pour leurs enfants. En même temps, l’évêque a insisté sur la nécessité de préserver la laïcité, un principe fondamental de la République du Sénégal.

Ces prises de position illustrent une volonté commune de prévenir une escalade des tensions autour de ce sujet sensible. Le respect des différences et la préservation de la laïcité semblent être les piliers autour desquels s’articule le débat. Les autorités religieuses, par leurs discours mesurés, appellent à un dialogue respectueux et à une compréhension mutuelle entre les différentes communautés du pays.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal est loin d’être résolu, mais les récentes interventions des figures religieuses montrent une direction encourageante : celle d’un dialogue inclusif qui respecte les droits et les convictions de chacun.

Aliou Sall appelle à la tolérance et à la paix suite à la polémique sur le port du voile dans les établissements privés au Sénégal

Dans un contexte marqué par une vive controverse sur le port du voile dans certains établissements privés au Sénégal, Aliou Sall, ancien directeur général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) et ex-maire de Guédiawaye, a adressé un message de solidarité à la communauté catholique sénégalaise.

Aliou Sall a exprimé sa solidarité envers la communauté catholique, expliquant que cette démarche est dictée par son statut de musulman et par les enseignements de l’Islam en matière de bon voisinage. « Chers compatriotes, comme beaucoup de Sénégalais musulmans, je me sens obligé, dans ce contexte de frustration et d’ostracisme, d’exprimer ma solidarité à la communauté catholique. Les raisons de ma solidarité sont multiples. C’est d’abord mon statut de musulman qui m’y oblige, fidèle aux recommandations de notre Prophète SAW en matière de bon voisinage. C’est aussi ma fidélité à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui caractérise le Sénégalais qui m’y encourage. C’est enfin le produit de l’école catholique que je suis qui forge ma loyauté à celle-ci », a déclaré Aliou Sall.

Aliou Sall a souligné la nécessité d’apaiser les tensions et de préserver le patrimoine de paix et de tolérance qui caractérise le Sénégal. Il a appelé à s’inspirer des relations exemplaires entre des figures historiques telles que Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor, ou encore entre Léopold Sédar Senghor et Serigne Falou Mbacké. « Le devoir, selon l’ancien maire de Guédiawaye, c’est d’apaiser les esprits et de s’inspirer des relations entre Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor ! Ou du même Léopold Sédar Senghor avec Serigne Falou Mbacké. Soyons juste prudents ! Ne mettons pas notre patrimoine de paix et de tolérance en péril. Alleluia ! Qu’Allah soit loué ! » ajoute-t-il en tant que promoteur éducatif.

En ces temps de tensions religieuses et sociales, l’appel d’Aliou Sall résonne comme un rappel de l’importance de la coexistence pacifique et du respect mutuel entre les différentes communautés au Sénégal.

Limogeage de Kaba Diawara: le sélectionneur de la Guinée remercié

La Fédération guinéenne de football (FGF) a annoncé lundi le limogeage de Kaba Diawara, sélectionneur de l’équipe nationale de football de Guinée et de l’équipe olympique. Le technicien guinéen a été remercié pour « absence de réalisation des objectifs sportifs qui lui avaient été fixés contractuellement », selon un communiqué transmis à l’AFP.

Nommé en 2021 par intérim et confirmé à son poste en 2022, Kaba Diawara avait pour mission de faire progresser le Syli national A parmi les 10 meilleures nations africaines au classement Fifa sur une période de deux ans. Malheureusement, cet objectif n’a pas été atteint, la Guinée occupant actuellement la 14e place en Afrique et la 76e au niveau mondial.

Ancien attaquant international de 48 ans, Kaba Diawara avait réussi à hisser la Guinée en quart de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire, un exploit qui avait suscité l’espoir parmi les supporters. Cependant, les récentes performances de l’équipe olympique aux Jeux de Paris ont été décevantes, avec trois défaites en autant de rencontres face à la France, aux États-Unis et à la Nouvelle-Zélande.

En réponse à ce limogeage, la FGF a mis en place une direction transitoire pour assurer la continuité dans la préparation des prochaines échéances du Syli national. L’identité du successeur de Kaba Diawara n’a pas encore été annoncée.

Sur sa page Facebook, Kaba Diawara a exprimé sa gratitude envers la fédération et l’équipe : « Ce fut un plaisir pour moi de servir mon pays durant ces dernières années en tant que coach. Merci à la fédération et à l’équipe de m’avoir facilité la tâche. »

Le départ de Kaba Diawara marque la fin d’une époque pour le football guinéen, alors que la FGF cherche maintenant à redéfinir sa stratégie pour atteindre les sommets du football africain.

Souveraineté alimentaire : la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye reçoit 50 tonnes de semences

La Coopérative de la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye a reçu ce 29 juillet une dotation de 50 tonnes d’arachide du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire à travers le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire ». Cet acte de l’État du Sénégal pour 150 daaras de la cité sainte de Baye Niass vise à assurer la sécurité alimentaire de ces institutions d’éducation et à booster leur participation à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

« Nous remercions d’abord M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe Tool Baye Agro-alimentaire qui nous a montré la voie et qui nous a également aidés à monter notre coopérative. Nous voulons aujourd’hui affirmer notre ferme engagement à participer activement à ce noble programme de quête de la souveraineté alimentaire initié par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à travers le ministère de l’Agriculture. Nous demandons au Dr Mabouba Diagne de ne pas nous oublier pour la dotation en engrais et en semences comme le maïs et le niébé, car l’implication des daaras peut aider à atteindre les objectifs et à éradiquer définitivement la mendicité, » a expliqué M. Babacar Niass.

M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » a rappelé les prouesses accomplies par le guide religieux Baye Niass en matière de production agricole tout en exhortant les gouvernants à impliquer les daaras dans le processus de la quête de la souveraineté alimentaire. « Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire est sur la bonne voie. Aujourd’hui, cette dotation va garantir la sécurité alimentaire à plus de 10 500 apprenants des daaras, et les épargner de la mendicité pour longtemps. Nous sommes conscients que si ce modèle est pérennisé, tout le monde sera à l’abri, » a-t-il argumenté.

Rappelons que le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » est une société qui intervient dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Il est spécialisé dans l’agro-alimentaire et se consacre à la production de semences et à la collecte d’arachides.

Pape Abou Cissé recalé lors de sa visite médicale avec Aris Salonique

Le défenseur sénégalais Pape Abou Cissé a récemment connu un revers dans sa carrière alors qu’il était sur le point de s’engager avec le club grec d’Aris Salonique. Âgé de 28 ans, Cissé se retrouvait libre de tout contrat depuis la fin de son aventure avec le club turc Adana Demirspor et s’apprêtait à signer un contrat de trois ans avec Aris Salonique. Cependant, son transfert a été annulé suite à l’échec de sa visite médicale.

Selon les informations rapportées par Wiwsport, un problème physique aurait été détecté lors de cette visite, poussant les Jaunes-Noirs à abandonner la piste menant à l’international sénégalais. Ce dernier espérait faire son retour dans le championnat grec cet été, après avoir évolué sous les couleurs d’Olympiakos.

Cissé était également dans le viseur de l’AEK Athènes, qui avait montré un intérêt marqué pour le champion d’Afrique 2022. Toutefois, pour des raisons qui restent inconnues, ce transfert n’a pas pu se concrétiser. Aris Salonique s’est alors positionné sur le dossier du défenseur, avant de se rétracter suite aux résultats défavorables de la visite médicale.

À présent, le club grec explore d’autres options pour renforcer sa défense, tandis que Pape Abou Cissé doit chercher une nouvelle opportunité pour poursuivre sa carrière. Ce revers est un coup dur pour le joueur, qui devra se remettre de cette déception et prouver sa valeur ailleurs.

Le Gouvernement détermine à réduire les accidents de la circulation : vers une réforme du permis de conduire

Lors d’une visite récente dans le département de Linguère, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a affirmé que « quatre-vingts pour cent des accidents de la circulation relèvent du comportement humain et le gouvernement prendra toutes les dispositions pour y mettre un terme ». Cette déclaration reflète la volonté ferme du gouvernement de s’attaquer à ce fléau qui cause de nombreuses pertes en vies humaines chaque année.

El Malick Ndiaye, intervenant sur la RFM, a réitéré cette détermination en évoquant les conditions inadmissibles dans les véhicules de transport en commun. « Mais je peux vous assurer que ça va cesser. Ils ont beau chercher à nous intimider, mais c’est peine perdue. Que les transporteurs sachent que les choses ont changé. Dans les voitures de transport en commun, les sièges appelés ‘versailles’ qu’on avait supprimé sont aujourd’hui remplacés par des chaises en plastique. Ce qui est inadmissible. Ce que je préconise, c’est qu’on stabilise ces véhicules ».

Le ministre a souligné que les mesures prises ne visent pas seulement à améliorer le confort des passagers mais surtout à garantir leur sécurité. La pratique de remplacer les sièges homologués par des chaises en plastique non sécurisées doit cesser immédiatement.

Face à l’augmentation alarmante des accidents de la route, le ministre a déclaré que l’introduction du permis à points est inéluctable, malgré les réticences de certains. « Les permis à points restent la seule alternative pour venir à bout de ces accidents. Les permis à points sont irréversibles. Je pense que quelqu’un qui n’a rien à se reprocher ne doit pas s’y opposer », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le gouvernement dispose de dispositifs adéquats pour mettre en place cette réforme et est prêt à tout entreprendre pour réduire le nombre d’accidents. « Tout ce qui pourra contribuer à réduire les accidents, on sera preneur parce qu’il y a trop de morts sur nos routes. Même dans les centres hospitaliers régionaux, certaines salles de soins sont appelées ‘salles Jakarta' », s’est-il désolé.

Cette série de mesures s’inscrit dans un effort plus large du gouvernement pour assurer la sécurité des usagers de la route et réduire le nombre d’accidents mortels. La mise en œuvre du permis à points et la régulation stricte des conditions des véhicules de transport en commun témoignent de l’engagement des autorités à mettre fin à ce fléau. Il est désormais attendu que toutes les parties prenantes coopèrent pleinement pour que ces réformes portent leurs fruits et sauvent des vies.

Sheikh Hasina, la Première ministre du Bangladesh, fuit vers l’Inde après avoir démissionné sous la pression des manifestants

Le Bangladesh est actuellement en proie à une crise politique majeure après la démission soudaine de la Première ministre Sheikh Hasina, qui a quitté le pouvoir ce lundi 5 août avant de fuir précipitamment vers l’Inde. En poste depuis 2009, celle que ses opposants surnommaient la « Dame de fer » a quitté la capitale, Dacca, peu avant l’arrivée de centaines de manifestants en colère à sa résidence.

Selon une source proche de la dirigeante de 76 ans, Sheikh Hasina avait l’intention d’enregistrer un discours pour annoncer sa décision, mais les circonstances ne lui ont pas permis de le faire. D’après la chaîne de télévision CNN-News18, l’ex-Première ministre aurait atterri à Agartala, une ville située dans le nord-est de l’Inde.

Ces événements surviennent après que des milliers de manifestants antigouvernementaux ont pris d’assaut la résidence officielle de Sheikh Hasina. Des images diffusées par la chaîne Channel 24 montrent des émeutiers s’emparant de chaises, renversant des meubles et brisant des portes vitrées à l’intérieur du palais. Selon les déclarations du journaliste Yeasir Arafat à l’AFP, « il y a plus de 1.500 personnes » dans l’enceinte de la résidence.

Face à cette situation chaotique, le chef de l’armée du Bangladesh, le général Waker-Uz-Zaman, a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire pour gérer la transition après la démission de la Première ministre.

La situation reste tendue et incertaine au Bangladesh, alors que le pays se prépare à traverser une période de turbulences politiques et sociales. Sheikh Hasina, qui a gouverné le pays pendant quinze ans, laisse derrière elle un héritage controversé, marqué par des succès économiques mais aussi par des accusations de corruption et de répression politique.

Idrissa Seck S’exprime sur l’Interdiction du Voile dans les Établissements Privés Catholiques

L’ancien Premier Ministre et ex-candidat à la présidentielle de mars 2024, Idrissa Seck, a pris position dans le débat sur l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques. Dans une déclaration adressée à la presse, Seck a rappelé l’importance de l’unité nationale au sein de la diversité qui caractérise le peuple sénégalais.

« Je voudrais inviter tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l’esprit que, le peuple sénégalais, c’est un peuple pluriel, mais uni. Pluriel dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses esprits politiques, » a-t-il souligné. Selon lui, le Sénégal doit s’appuyer sur cette diversité pour renforcer son unité nationale.

L’ancien Maire de Thiès et ancien Premier Ministre sous le régime de Wade a insisté sur le rôle primordial de l’État dans la promotion de cette unité. « Le premier devoir de l’État est d’organiser l’unité de la Nation et le rassemblement autour d’une seule préoccupation : abréger les souffrances des populations et abandonner les défenses des intérêts personnels pour se mettre résolument au service du peuple, » a-t-il déclaré.

Ces propos interviennent dans un contexte de débat intense sur la question de l’interdiction du port du voile dans certains établissements privés catholiques du pays. Les opinions sont partagées, certains soutenant la liberté religieuse tandis que d’autres plaident pour le respect des règlements internes des institutions éducatives.

Idrissa Seck appelle ainsi à une réflexion collective et apaisée, mettant en avant la nécessité de privilégier l’intérêt général et l’unité nationale face à des enjeux potentiellement divisifs. Par cette intervention, il souhaite rappeler aux Sénégalais l’importance de la cohésion sociale dans un pays riche de sa diversité culturelle et religieuse.

Drame à Pikine : Une Altercation entre Deux Mineures Tourne au Tragique

Le quartier « Deuxième Robinet » de Pikine a été le théâtre d’un drame tragique. Une altercation entre deux jeunes filles mineures, dont les identités n’ont pas été divulguées, a abouti à la mort de l’une d’entre elles. La victime a succombé à ses blessures après son évacuation vers une structure de santé, ayant été poignardée avec une pique à cheveux.

Selon les informations fournies par Les Échos dans son édition du lundi 5 août, la victime était la fille d’un commissaire de police, ayant servi dans la banlieue, et d’une juge du tribunal de grande instance de Pikine. Elle passait ses vacances scolaires dans le quartier et revenait, avec sa présumée meurtrière, d’un cours d’enseignement du Coran au moment des faits.

Le quartier est sous le choc alors que les résidents tentent de comprendre comment une simple altercation a pu dégénérer en une telle tragédie. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et établir les responsabilités.

Cet incident rappelle l’importance de la sensibilisation à la gestion des conflits et à la violence chez les jeunes, soulignant la nécessité d’un encadrement approprié et d’un dialogue constant pour prévenir de tels événements à l’avenir.

Les habitants de Pikine expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers la famille de la victime, espérant que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour éviter de futurs drames similaires.

Limogeage de Cheikh Dieng : une gestion contestée et des tensions ministérielles

La gestion clanique et les accusations de surfacturations au sein de l’ONAS, ainsi que les relations tendues avec le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, sont au cœur des raisons du départ de l’ancien directeur général.

Source A appuie le deuxième point, laissant entendre que Cheikh Dieng a été relevé de ses fonctions à cause d’une lettre de feu adressée à son ministre. La correspondance est datée du 31 juillet dernier, jour du Conseil des ministres actant départ et son remplacement par l’ingénieur hydrogéologie Séni Dieng. Le courrier est la réponse à une interpellation du ministre, «sur fond d’insinuations gravissimes de surfacturations et de favoritisme», servie deux jours plus tôt, révèle le journal.

L’affaire concerne le marché de curage de canaux à Dakar (Lot 1) et dans les autres régions (Lot 2) attribué à Tawfekh Taysir et à Delgas. Dans la capitale, les travaux au niveau du bassin de la Zone de captage et ceux du Canal 6 représentent 55% de la valeur du marché, selon le désormais ex-directeur général de l’ONAS. Qui souligne que les premiers ont été exécutés à 100% et les seconds à 97%, entre le 27 juin et 28 juillet, soit un mois, alors que la durée contractuelle est de quatre mois.

Pour le lot 2, Cheikh Dieng relève «de très bons taux d’exécution», atteignant 100% à Louga et Dagana, selon lui. Ces performances, insiste-t-il, ont été saluées par les gouverneurs des localités concernées, sauf ceux de Diourbel (5%) et de Matam (travaux pas encore démarrés), lors d’une réunion d’évaluation organisée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Démontant ses soupçons de surfacturation Cheikh Dieng sort la calculette  : «Dans votre lettre, vous dites que les précédentes opérations de curage du bassin de la Zone de captage ont été facturées à 83 millions francs CFA par l’entreprise VICAS pour un marché de clientèle (2021, 2022 et 2023). Cela signifie un coût de 66 400 francs par camion de 20 m3 de curage évacué à Mbeubeuss : presqu’un dixième du coût de revient réel ! Cela est impossible.»

L’ancien directeur de l’ONAS a pris la précaution de signaler que les travaux pour le site en question nécessite la mobilisation de «six engins lourds dont quatre de type moyen, à raison de 450 000 francs CFA (y compris le gasoil) pour 8 heures de travail par engin, et deux de type long bras à raison de 700 000 francs CFA (y compris le gasoil) par engin».

Il développe : «Ces engins doivent être mobilisés pendant 30 jours pour les petits et 15 jours pour les grands. Ce qui équivaut, au total, durant toute la période de curage, à 130 millions de francs CFA environ. Ainsi, le coût de la location des camions et la mobilisation des engins, donnerait un montant total de 315 millions, compte non tenu de la main d’œuvre déployée. Cette somme est conforme à l’offre financière de 300 millions HTVA [Hors Taxe sur la valeur ajoutée] de l’entreprise [adjudicataire].»

À propos du curage des canaux facturé à 18 000 francs CFA le mètre contre 5600 francs CFA dans les marchés précédents, Cheikh Dieng fait confiance là aussi à ses estimations. Il déclare : «Le curage de 100 mètres linéaires de canal pour une profondeur variant de 2 à 3 mères, équivaut en moyenne à 300 et 450 m3 de sable. Ainsi, rien que l’évacuation de ce sable nécessite 15 à 22 camions de 20 m3 à raison de 100 000 francs CFA par camion, soit 1,5 million à 2,2 millions francs CFA, sans compter le coût de la mobilisation d’un chargeur et la main d’œuvre du curage. Le coût de revient varie donc de 15 000 à 22 000 francs CFA/mètre. Ainsi, le prix de 18 000 francs CFA le mètre rentre dans un ordre de prix normal, si le travail doit être fait effectivement.»

La mention «si le travail doit être fait effectivement» revêt son importance dans l’argumentaire de Cheikh Dieng. Il s’agit manifestement pour lui d’un moyen de justifier les écarts entre les offres financières du marché dénoncé par le ministre et les prix appliqués pour les marchés précédents. Dans sa lettre, il affirme que les entreprises «moins disant» avaient une stratégie bien rodée : «proposer des prix fortement minorés pour éliminer toute concurrence et en lieu et place de faire le travail demandé, opter des pratiques condamnables et se faire payer». «On comprend dès lors pourquoi des inondations ont été notées dans la Zone de captage en 2021 et 2022», assène l’ancien directeur de l’ONAS.

Cheikh Dieng d’acculer son ex-patron : «Vous me notifiez votre décision de suspendre la procédure de passation des marchés relatifs aux travaux et de faire une entente directe avec des entreprises de votre choix (…). Je ne puis prendre l’initiative d’une telle procédure totalement illégale et visant à renforcer des positions d’hégémonie. Conforter les positions hégémoniques d’un petit groupe d’entreprises qui se disent ‘major’ tout en fermant le secteur aux autres Sénégalais perpétue un système de gestion opaque du secteur. Ces positions sont souvent acquises et conservées à travers des pratiques bien connues aux antipodes du Jubanti qui engage le gouvernement et toutes les autorités publiques.»

Signalant que la Direction centrale des marchés publics (DCMP) «a donné son avis favorable sur l’attribution provisoire des marchés aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas», l’ex-patron de l’ONAS défend que «la procédure de passation a été déroulée convenablement et sans aucune entorse aux procédures».

Woodside Energy Sénégal : accusée de délit fiscal par l’administration Sénégalaise

L’industrie pétrolière au Sénégal traverse une période tumultueuse. Woodside Energy Sénégal, la société australienne qui développe le champ pétrolier de Sangomar, se trouve au cœur d’une controverse fiscale. L’administration fiscale sénégalaise a récemment révélé des faits préoccupants dans les activités de la société, conduisant à un redressement fiscal massif.

Selon des informations obtenues par le journal Libération, Woodside Energy Sénégal a été redressée à hauteur de 41,467 milliards de francs CFA par le Fisc sénégalais. Ce redressement a été officiellement notifié à la société par une lettre émise par le chef de la Division du recouvrement de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), sous le numéro 00005517 MTb/Dgid/Dge/Brgen, en date du 12 juin 2024.

Woodside Energy Sénégal conteste fermement les montants en cause. Bien que le redressement actuel soit de 41,467 milliards de francs CFA, la somme initialement visée avant confirmation était encore plus élevée. La société a ainsi introduit une opposition-assignation, une procédure légale visant à contester les décisions fiscales, et cette affaire sera examinée par le tribunal dans la première quinzaine d’août 2024.

Ce redressement fiscal massif et le litige en cours pourraient avoir des répercussions significatives sur l’industrie pétrolière sénégalaise. Le champ pétrolier de Sangomar, crucial pour l’économie du pays, voit ses premiers barils de pétrole sortir dans un contexte de tensions fiscales. L’issue de cette affaire pourrait influencer la perception des investisseurs étrangers sur le climat des affaires au Sénégal.

La bataille fiscale entre Woodside Energy Sénégal et l’administration sénégalaise est loin d’être terminée. Alors que la société conteste les montants réclamés, le tribunal aura le dernier mot. Cette affaire souligne l’importance d’une gouvernance fiscale rigoureuse et transparente, essentielle pour assurer la stabilité et la confiance dans le secteur des hydrocarbures au Sénégal.

    Incendie tragique dans un Darra à Tivaoune : Un enfant perd la vie, le maître coranique arrêté

    Un incendie dévastateur s’est déclaré dans un Darra de Tivaoune dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024, entraînant la perte tragique d’un enfant. Les flammes ont ravagé deux des trois huttes en paille où dormaient les talibés, causant une immense douleur dans la communauté.

    Les autorités locales ont rapidement réagi à la tragédie. Les agents du commissariat urbain de Tivaoune ont arrêté le maître coranique Abdou Khoudoss Cissé, désormais en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de sécurité dans les écoles coraniques et la responsabilité des encadrants.

    Selon des témoins oculaires, l’incendie aurait été provoqué par une bougie allumée, une pratique courante dans ces établissements souvent dépourvus d’électricité. L’école coranique en question avait été initialement établie dans une zone inondable avant d’être relocalisée sur le site où le drame s’est produit.

    Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu cet après-midi à Tivaoune, plus précisément à Keur Malamine, pour exprimer son soutien et offrir ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

    Ce tragique événement met en lumière les conditions précaires dans lesquelles vivent et étudient de nombreux talibés à travers le pays. La question de la sécurité dans les écoles coraniques reste un sujet de préoccupation majeur pour les autorités et les organisations de défense des droits de l’enfant.

    La communauté de Tivaoune est en deuil et appelle à une action urgente pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les Daraas, afin d’assurer leur sécurité et leur bien-être.

    Tension croissante entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son Personnel

    La situation demeure tendue au sein de la société minière Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD, marquée par une série de différends entre les employés et l’employeur. Le collège des délégués du personnel a lancé une campagne d’explication et sollicite l’arbitrage de l’État ainsi que l’implication de tous les acteurs concernés pour résoudre ces conflits.

    Dans un communiqué, le collège des délégués du personnel exhorte les autorités et les acteurs du monde du travail à intervenir. Ils demandent à leur employeur de se conformer à la législation sénégalaise afin d’éviter une situation irréversible. « Au regard de tout ce qui précède, nous demandons aux autorités et autres acteurs du monde du travail et de la société civile, d’inviter notre employeur à se conformer à la législation sénégalaise avant que l’irréparable ne se produise. En ce qui nous concerne, nous restons déterminés et convaincus que les droits des mandants seront respectés », déclarent-ils.

    Les employés accusent la société de ne pas respecter l’accord conclu en 2016 ainsi que les lois sénégalaises en vigueur. Cette situation a conduit le collège des délégués à prendre des mesures, y compris un déplacement à Dakar pour tenter de résoudre le conflit, sans succès jusqu’à présent.

    Face à l’absence de solution, le collège des délégués annonce une grève imminente, en conformité avec les dispositions constitutionnelles et légales du droit de grève, spécifiquement les articles L.271 et suivants du Code du Travail. « Nous avons décidé d’exercer notre droit de grève à l’expiration du préavis de 30 jours », indique le collège du personnel.

    Les délégués du personnel reprochent à la société minière des actions illégales, telles que l’expulsion des travailleurs grévistes de leurs logements, considérés comme lieu de travail par l’employeur. De plus, la société est accusée de ne pas respecter les avantages en nature dus aux employés.

    Dans ce contexte conflictuel, l’entreprise menace de remplacer les travailleurs grévistes par des travailleurs temporaires. Cependant, le collège des délégués rappelle que, selon l’article 12 du décret 2009-1412 du 23 décembre 2009, il est formellement interdit de recourir à des travailleurs temporaires pour remplacer des grévistes.

    La tension entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son personnel continue de s’intensifier, et l’intervention des autorités semble de plus en plus indispensable pour trouver une solution pacifique et conforme à la législation.

    Débat sur le port du voile dans les établissements catholiques : Réaction du Conseil national du Laïcat sénégalais

    Dr Philippe Abraham Birane Tine et le Conseil national du Laïcat appellent au respect des règlements intérieurs et à la promotion du vivre ensemble

    1-Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent 
    plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à 
    ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
    2-Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait 
    été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
    3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point 
    « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
    4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité 
    des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre 
    des établissements privés catholiques.
    5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent
    hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont 
    entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation. 
    6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de 
    croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés 
    comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ». 

    Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
    8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit 
    à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais. 

    9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Église catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie. 
    10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels 
    d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
    11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du CI à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession 
    catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré 
    des valeurs évangéliques.
    12- Au demeurant, le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
    13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
    14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et 
    s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
    15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité 
    de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
    16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi 
    ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
    17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements 
    d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause. 
    18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement 
    dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction
    de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous–secteurs.
    19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement 
    économique et social inclusif. Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
    20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays. 
     Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

    Pour le Conseil national du Laïcat du Sénégal
     Dr Philippe Abraham Birane TINE

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°241 – du 05/08/2024

    🔴 PORT DU VOILE À L’ÉCOLE : SONKO S’ATTIRE LES FOUDRES DE LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE
    🔴 DIOMAYE PRÔNE L’UNION NATIONALE À TOUBA : « LA JOURNÉE DE L’ARBRE NE FAIT AUCUNE DISTINCTION ENTRE TARIKHAS, AFFILIATIONS OU CAMPS POLITIQUES »

    🔴 DEUXIÈME TRANSFERT AVORTÉ : PAPE ABOU CISSÉ RATE SA VISITE MÉDICALE À L’ARIS SALONIQUE
    🔴 REINE 2024 : MADJIGUÈNE SÈNE, DIOUMA BERTHE ET ÉLISABETH KAMITÉ NOMINÉES

    Déclarations du PM sur le voile : Le Conseil National du Laïcat réagit et demande le respect des régulations des établissements privés catholiques

    Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.

    1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».

    2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.

    3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.

    4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.

    5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.

    6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».

    7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.

    8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.

    9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.

    10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.

    11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.

    12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.

    13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.

    14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).

    15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».

    16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.

    17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.

    18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.

    19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.

    20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.

    Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

    Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
    Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
    Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques

    Quotidiens « Stades » et « Sunu Lamb » : Mamadou Ibra Kane annonce une mauvaise nouvelle

    Suspension de la parution des quotidiens « Stades » et « Sunu Lamb » ! L’annonce est du directeur de publication de ces quotidiens sportifs et administrateur général du groupe de presse Africome.  Mamadou Ibra Kane a dévoilé les raisons de cette décision.

    « Le groupe de presse Africaine communication édition (Africome SAU) informe de la suspension de la parution des quotidiens ‘Stades’ et ‘Sunu Lamb’ sur support papier depuis le samedi 3 août 2024. Depuis deux ans, il connaît des exercices déficitaires, des dettes colossales vis-à-vis de ses fournisseurs (particulièrement étrangers pour son approvisionnement en intrants), des retards de paiement des salaires, l’arrêt du paiement des cotisations sociales et des frais pour la couverture maladie… Cette crise économique et sociale n’est pas propre à Africome et les entreprises sénégalaises du secteur des médias risquent de tomber comme des mouches », a-t-il exposé.

    Les causes de cette suspension

     Poursuivant ses explications, il note : « En effet, la presse sénégalaise connaît une crise sans précédent, depuis une décennie, crise exacerbée par le Covid-19 et la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, les médias sénégalais évoluent dans un environnement très hostile, marqué par la pression fiscale, l’absence de loi sur la publicité, un financement à des taux prohibitifs, l’inexistence de fonds pour la digitalisation des médias nationaux… Avec la suspension de ‘Stades’ et ‘Sunu Lamb’, Africome attend un environnement plus propice pour le développement des médias au Sénégal, pour continuer à assurer sa mission de service public dans le domaine du sport. »

    Mamadou Ibra Kane aussi revenu sur les créations des deux organes de presse. « Premier quotidien sportif de l’histoire de la presse sénégalaise, ‘Stades, le quotidien du sport’, a été créé en janvier 2003. Depuis toute cette période jusqu’à samedi dernier, ‘Stades’ a été le leader de la presse sportive, premier ou deuxième tirage de l’ensemble de la presse quotidienne nationale. Durant 21 ans et demi d’existence, ‘Stades’ est paru sous 6 228 numéros, pour un tirage global de plus de deux cents millions d’exemplaires.Le journal ‘Sunu Lamb’, seul quotidien de lutte au monde, a été créé en décembre 2004. ‘Le quotidien des arènes sénégalaises’ détient le record de tirage de la presse quotidienne nationale sur un jour, avec des pointes de 150 000 exemplaires pour un tirage global de plus de 160 millions d’exemplaires en près de 20 ans d’existence », informe-t-il.

    « Dans les prochains jours, une seconde vague de licenciements va concerner le personnel technique et administratif »

    Selon lui, «tout cela n’a été possible qu’avec, quotidiennement, la fidélité renouvelée et le soutien indéfectible de plusieurs milliers de lecteurs qui nous ont fait grandir ».

    Également, le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) de laisser entendre : « Si ces quotidiens ont innové dans le traitement de l’information sportive, cela n’aurait été possible sans des centaines de journalistes et techniciens des médias qui ont été formés à l’’école ‘Stades’. Avec la fermeture de ‘Stades’ et de ‘Sunu Lamb’, ce sont malheureusement 20 journalistes et techniciens des médias qui ont perdu leur emploi depuis le 31 juillet 2024. Dans les prochains jours, une seconde vague de licenciements va concerner le personnel technique et administratif.

    Vol de bijoux chez la mère de Marième Faye Sall : Un cambrioleur toujours en fuite

    Il y a quelques semaines, un vol de bijoux a été signalé dans un appartement situé sur la Corniche, où logeait la mère de Marième Faye Sall. Les bijoux volés appartenaient à la mère de la Première Dame et étaient des objets de valeur souvent détenus à domicile par de nombreuses femmes sénégalaises.

    Le cambriolage a eu lieu alors que la victime, une personne d’âge avancé, était absente pour se rendre à La Mecque. Le cambrioleur a profité de son absence pour pénétrer dans l’appartement et s’emparer des bijoux précieux. Selon les informations disponibles, aucun autre objet n’a été volé et l’appartement n’a été touché que par le vol de ces bijoux spécifiques.

    À ce jour, le cambrioleur reste introuvable et les enquêteurs continuent de rechercher des pistes pour retrouver le suspect. La police est activement engagée dans l’enquête pour résoudre ce vol et retrouver les objets dérobés.

    L’équipe féminine de basketball du Nigeria écrit une nouvelle page de l’histoire olympique

    Ce dimanche matin, l’équipe féminine de basketball du Nigeria a triomphé face au Canada avec un score de 79 à 70, marquant ainsi un moment historique pour le sport africain. En devenant la première nation africaine de basketball à atteindre les phases finales d’une compétition olympique, les D’tigers ont réalisé une performance exceptionnelle qui restera gravée dans les mémoires.

    Cette victoire décisive dans le groupe B était attendue avec impatience par les passionnés de basketball. Derrière l’équipe de France, favorite de la compétition, le Nigeria, l’Australie et le Canada se disputaient les dernières places qualificatives pour les quarts de finale. Les Nigérianes savaient qu’une victoire avec plus de 7 points d’écart leur assurerait leur billet pour la suite de la compétition. Elles ont relevé le défi de manière éclatante, particulièrement grâce à une deuxième mi-temps de très haut niveau.

    Le match contre le Canada était crucial pour les D’tigers. Dès le coup d’envoi, les Nigérianes ont montré une détermination sans faille, prenant rapidement les devants. La première mi-temps a été marquée par une intensité de jeu et une combativité remarquable, les deux équipes se rendant coup pour coup.

    Cependant, c’est en seconde mi-temps que l’équipe nigériane a véritablement pris son envol. Grâce à une défense solide et à une attaque incisive, elles ont réussi à creuser l’écart nécessaire pour assurer leur qualification. Les joueuses clés, telles que Ezinne Kalu et Adaora Elonu, ont brillé par leurs performances, apportant une contribution essentielle à cette victoire historique.

    Cette victoire est bien plus qu’une simple qualification pour les quarts de finale. Elle représente un tournant pour le basketball africain et un message fort envoyé à la communauté internationale. L’exploit des D’tigers prouve que le talent et la détermination peuvent surmonter tous les obstacles, ouvrant la voie à une nouvelle génération de joueuses africaines prêtes à se faire une place sur la scène mondiale.

    Le Nigeria peut être fier de son équipe féminine de basketball, qui continue de repousser les limites et de réaliser des exploits remarquables. Alors que les quarts de finale se profilent à l’horizon, les D’tigers ont déjà marqué l’histoire et inspiré de nombreux jeunes athlètes à travers le continent africain.

    Avec cette qualification pour les quarts de finale, l’équipe féminine de basketball du Nigeria se prépare à affronter de nouveaux défis. Leur parcours exceptionnel jusqu’à présent montre qu’elles ont la capacité de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Les prochaines étapes de la compétition offriront sans aucun doute des matchs passionnants et de nouvelles occasions pour les D’tigers de briller.

    En attendant, cette victoire contre le Canada restera un moment emblématique de l’histoire olympique, célébrant non seulement le talent et la résilience des joueuses nigérianes, mais aussi l’essor du basketball féminin en Afrique. Les D’tigers ont prouvé que rien n’est impossible et que les rêves peuvent devenir réalité grâce à la passion, au travail acharné et à l’esprit d’équipe.

    Mara Niass éconduit par le protocole présidentiel à Touba

    Ce dimanche à Touba, Mara Niass, voyant réputé pour son soutien affiché au régime en place, a vécu une expérience inattendue en se heurtant à la rigueur du protocole présidentiel lors de la visite du président Bassirou Diomaye Faye.

    Bien que n’étant pas membre de la délégation officielle, Mara Niass a tenté de s’infiltrer parmi les officiels présents pour se rapprocher des personnalités accompagnant le président. Cependant, les agents de la garde présidentielle, suivant des consignes de sécurité strictes, ont rapidement intercepté cette tentative.

    En dépit de l’intervention de Cheikh Bara Ndiaye, figure influente, la garde présidentielle a maintenu sa position et a éconduit Mara Niass manu militari. Cet incident souligne la stricte application des protocoles de sécurité lors des déplacements du président, garantissant ainsi la protection et le bon déroulement des événements officiels.

    La situation, bien que brève, a suscité l’attention des médias et des observateurs présents. Mara Niass, bien que déçu, a quitté les lieux sans résistance, acceptant la décision des agents de sécurité. Cet incident rappelle l’importance de respecter les protocoles établis lors des événements de haut niveau, même pour les personnalités connues et influentes.

    Sédhiou / Journée nationale de reboisement : Les recommandations du Ministre Olivier Boucal aux populations de la région

    Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Olivier Boucal, a présidé ce dimanche la Journée nationale de l’arbre, célébrée le 4 août 2024 sur l’ensemble du territoire national. Olivier Boucal s’est adressé aux populations pour demander de s’approprier cette journée en suivant les instructions fermes des services déconcentrés pour la sauvegarde du couvert végétal. « La pertinence de cette journée de l’arbre est corroborée par le thème retenu pour cette année, à savoir ‘le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement durable’, lequel colle parfaitement avec les réalités socio-économiques de la région, » a déclaré M. Boucal lors de la Journée nationale de reboisement.

    « C’est un secret de polichinelle de dire que les arbres jouent un rôle de premier plan dans l’économie de la région, dominée par le secteur primaire. À titre illustratif, l’agriculture occupe les quatre cinquièmes des ménages et 61% des activités des entreprises installées dans la région, selon les chiffres du dernier recensement général de la population de 2021, » a rappelé M. Boucal. « Par ailleurs, l’exploitation forestière et l’arboriculture occupent une place de choix dans les activités économiques de la zone, notamment grâce à la production d’anacarde, qui place la région au deuxième rang national avec 33% des récoltes enregistrées en 2021. »

    Le rôle des arbres, souligné avec force, témoigne de la pertinence du choix de son Excellence, le Président Bassirou Diomaye Faye, de jumeler la célébration de la Journée nationale de l’arbre avec la troisième édition de la Journée nationale d’investissement humain. « L’utilité des arbres est également démontrée pour la qualité des cours d’eau et la réduction des risques d’inondation, grâce notamment à leurs capacités d’infiltration et de réduction des risques d’érosion, » a indiqué le ministre Boucal.

    Dans l’optique d’assurer la souveraineté alimentaire, le service forestier de la région de Sédhiou a mis l’accent sur la production d’espèces fruitières et forestières dans ses pépinières. Pour une prévision de 400 000 plants, le service forestier a atteint 374 533 plants toutes espèces confondues, soit 93,63% de réalisation, dont 38 894 plants de manguiers, 133 849 plants d’anacardiers, 44 593 plants de citronniers et 1 335 plants de parkia (oul), entre autres, a listé M. Boucal.

    Cependant, le ministre de la Fonction publique a invité les populations à mettre fin aux coupes abusives de bois et à toutes les pratiques néfastes pouvant entraîner une dégradation de l’environnement. C’est pourquoi il appelle à la vigilance de tous les acteurs et au sens des responsabilités de chacun afin que, dans ce domaine de la protection de l’environnement et dans d’autres secteurs, les principes du « Jub, Jubal, Jubanti » soient appliqués avec rigueur, car ils constituent les fondements de la politique de gouvernance définie par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, a-t-il plaidé.

    À cette occasion, le ministre s’est engagé auprès des enseignants : « Je serai votre interprète auprès du Chef de l’État, du Premier ministre et des membres du gouvernement pour les informer régulièrement des préoccupations des populations de la région de Sédhiou. En rapport avec les parlementaires, les élus territoriaux de la région, les autorités morales coutumières et tous les acteurs de développement, je ne ménagerai aucun effort pour la prise en charge des préoccupations des populations, » a conclu le ministre Olivier Boucal.

    Thierno Alassane Sall Critique la Conduite du duo Diomaye-Sonko et le manque d’action du Premier Ministre

    Thierno Alassane Sall, ancien candidat à la présidentielle et leader du parti République des Valeurs, a exprimé ses critiques envers le duo Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, lors de son passage à l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio. Réagissant à la déclaration de politique générale, qui n’a toujours pas été effectuée par le Premier ministre, Sall a pointé du doigt un manque de respect et de retenue de la part de Sonko, ainsi qu’une passivité inquiétante du président Faye.

    Sall a déploré l’intention du Premier ministre de tenir sa déclaration de politique générale en dehors de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette décision sous-entend que les députés ne sont pas compétents, une vision qu’il trouve erronée et contraire aux principes démocratiques. « La Constitution ne stipule pas que le critère est un savoir académique ou une compétence technique. C’est un critère de légitimité démocratique, car les députés sont les représentants du peuple », a-t-il affirmé.

    Il a également critiqué le fait que quelqu’un comme Sonko, qui n’est pas élu, se permette de s’adresser à l’Assemblée nationale de manière désinvolte tout en exigeant du respect en retour. « C’est quand même assez grave, » a souligné Sall. « Le plus grave, c’est que le président de la République semble incapable de donner des directives claires à son Premier ministre pour effectuer sa déclaration de politique générale, et de parler correctement aux citoyens. »

    En ce qui concerne la relation entre le Premier ministre Diomaye Faye et le président de la République, Sall estime que les rôles sont inversés. « Le Premier ministre semble être l’autorité centrale, tandis que le président de la République apparaît comme l’autorité subordonnée, » a-t-il déclaré.

    Pour conclure, Sall a cité la maxime selon laquelle « les hommes d’État pensent aux générations futures, alors que les hommes politiques pensent à la prochaine élection », pour critiquer l’intention du président d’élire son Premier ministre dans les cinq ans à venir.

    Ces déclarations de Thierno Alassane Sall ajoutent une nouvelle dimension au débat politique actuel, mettant en lumière les tensions et les dysfonctionnements au sein du gouvernement sénégalais.

    Controverse sur l’interdiction du port du voile dans certaines écoles : Réactions et Répliques

    Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a vivement réagi à la lettre ouverte de l’Abbé André Latyr Ndiaye, adressée au Premier ministre Ousmane Sonko, concernant la récente interdiction du port du voile dans certaines écoles. Dans cette lettre, l’Abbé Ndiaye avait critiqué la décision du Premier ministre, suscitant ainsi une réaction immédiate du ministre Guirassy.

    Selon le ministre, la lettre de l’Abbé Ndiaye manque de spiritualité et de pondérance, des qualités qu’il estime indispensables pour quelqu’un chargé de l’éducation spirituelle des enfants. « La lettre de l’Abbé André Latyr Ndiaye n’est pas spirituelle pour un abbé. Elle est dénuée de spiritualité. Elle est dénuée de pondérance. Elle est dénuée d’esprit de paix. Il y a de l’empressement. Il y a du sensationnel là-dedans », a-t-il déclaré, cité par Dakaractu.

    Le ministre Guirassy a également souligné que l’Abbé Ndiaye aurait dû se concentrer sur un message de paix, en rappelant l’importance de revisiter les valeurs traditionnelles du Sénégal. « Et pour quelqu’un qui doit éduquer spirituellement nos enfants, je pense qu’il est passé à côté. Que ce soit politique ou autre, je dis simplement qu’il ne devait pas être un porteur d’un tel message. Son message devait être un message de paix et en revisitant le Sénégal, en revisitant les acquis, en revisitant notre tradition, il ne devait pas être porteur de cela… », a-t-il ajouté.

    Cette controverse intervient alors que le ministre de l’Éducation nationale présidait la campagne nationale de reboisement à Thiès, organisée dans le cadre de la Journée de l’arbre, le dimanche 4 août 2024. Cet événement visait à promouvoir les efforts de reforestation et à sensibiliser le public à l’importance de la protection de l’environnement.

    La déclaration du ministre Guirassy et la lettre de l’Abbé Ndiaye mettent en lumière les tensions existantes autour de la question du port du voile dans les écoles, un sujet sensible qui continue de diviser l’opinion publique. Tandis que certains soutiennent la nécessité de respecter les traditions et les libertés individuelles, d’autres plaident pour une laïcité stricte dans les institutions éducatives.

    Il reste à voir comment cette polémique évoluera et quelles seront les prochaines mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions et trouver un terrain d’entente sur cette question délicate.

    Le Président de la République rend hommage au Khalife Général des Mourides lors de la journée de l’arbre à Touba

    Lors de la Journée de l’Arbre, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative à Touba. Après avoir symboliquement planté un manguier à l’Héliport en présence de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le président s’est rendu à Darou Miname pour rencontrer le Khalife Général des Mourides.

    À cette occasion, le président Faye a tenu à rendre un vibrant hommage au Khalife Général pour son soutien indéfectible, qui a grandement contribué au succès de cette journée. « C’est grâce à vous que des disciples Mourides ont massivement contribué à la réussite de la journée en nous octroyant des plants. Cette journée ne fait aucune distinction entre tarikha, chapelles politiques ou coalitions diverses. Tout le monde est impliqué. Mais c’est grâce à vous que nous avons une structure comme Touba Ca Kanam, capable de reboiser une bonne partie de la commune. On gagnerait à avoir des structures du type Touba Ca Kanam dans toutes les communes du Sénégal, » a déclaré le président.

    En outre, Bassirou Diomaye Faye a profité de cette rencontre pour partager son ambition de révolutionner le Sénégal, sollicitant le soutien du Khalife et de tous les chefs religieux. « Nous prenons l’engagement de vous informer, vous et tous les chefs religieux, de tout ce que nous entreprendrons. Nous avons aussi démarré des échanges pour préparer le Grand Magal sous la conduite du Premier ministre pour que les décisions qui s’imposent pour la réussite de l’événement soient prises, » a-t-il affirmé. Cependant, il a exprimé ses regrets concernant le temps limité dont dispose son gouvernement pour satisfaire les nombreuses exigences associées à cet événement. « Les délais ont été trop courts mais c’est un sacerdoce pour nous de tout mettre en œuvre pour faciliter aux pèlerins leur venue ici à Touba, » a-t-il ajouté.

    En réponse, Cheikh Bassirou Mbacké, au nom du Khalife Général des Mourides, a salué le choix de Touba pour abriter cette journée et a félicité le président pour l’importance accordée à la religion dans sa gouvernance. Cette rencontre symbolise un moment de coopération et de respect mutuel entre le pouvoir politique et religieux, illustrant l’importance de l’engagement communautaire pour le développement durable du Sénégal.

    Controverse sur le Port du voile en milieu scolaire : L’Imam Kanté et l’Abbé Ndiaye en désaccord

    Dans le contexte actuel du débat sur le port du voile en milieu scolaire, l’Imam Kanté a récemment exprimé son mécontentement face à l’intervention de l’abbé André Latyr Ndiaye. Selon l’Imam, l’abbé n’a pas répondu à la question essentielle soulevée par le Premier ministre, qui portait spécifiquement sur l’interdiction du voile dans les établissements scolaires.

    Pour l’Imam Kanté, l’abbé Ndiaye a dépassé les limites de la discussion en abordant des aspects de la vie privée du Premier ministre, ce qui, selon lui, constitue un manque de respect. « L’abbé Ndiaye n’aurait jamais dû entrer dans la sphère privée du Premier ministre », a déclaré l’Imam. Cette divergence de point de vue entre les deux figures religieuses met en lumière les tensions et les sensibilités autour de la question du port du voile dans le système éducatif.

    L’Imam Makhtar, quant à lui, a suggéré que la référence à Ousmane Sonko par l’abbé Ndiaye n’était qu’un subterfuge pour aborder d’autres problématiques sous-jacentes. « En réalité, Sonko n’a été qu’un prétexte pour l’abbé Ndiaye afin de régler d’autres questions », a-t-il affirmé. Cette déclaration laisse entendre que des enjeux plus vastes et plus complexes pourraient être en jeu dans ce débat.

    Le débat sur le port du voile en milieu scolaire n’est pas nouveau et continue de diviser l’opinion publique. Pour certains, il s’agit d’une question de laïcité et de neutralité religieuse dans les institutions publiques. Pour d’autres, c’est une question de liberté individuelle et de respect des convictions religieuses.

    La controverse actuelle entre l’Imam Kanté et l’abbé André Latyr Ndiaye illustre bien la complexité et la sensibilité de cette question. Alors que les discussions se poursuivent, il est clair que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour trouver un consensus qui respecte à la fois les principes de laïcité et les droits individuels.

    En attendant, le débat reste ouvert et suscite des réactions passionnées de part et d’autre.

    Abdou Mbow appelle à des mesures urgentes contre l’émigration clandestine

    Le parlementaire Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a profité de son passage ce jour à l’émission Grand Jury de la RFM pour tirer la sonnette d’alarme sur le phénomène de l’émigration clandestine. Selon lui, ce problème a atteint une ampleur critique, ce qui l’a poussé à écrire au Premier ministre pour demander quelles mesures concrètes le gouvernement a mises en place pour endiguer cette vague de départs de jeunes.

    « En trois jours, une organisation internationale a dénombré plus de 734 jeunes migrants qui s’apprêtaient à braver la mer, » a précisé le parlementaire, illustrant l’urgence de la situation. Il a exprimé sa crainte que, si cette tendance continue, le pays risque de se vider de toute sa jeunesse en l’espace d’une année.

    M. Mbow a vivement critiqué les autorités en place, les qualifiant de « champions du reniement » et accusant les dirigeants de vendre des illusions aux jeunes, les poussant ainsi à risquer leur vie en mer. Il a également évoqué une promesse de l’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef, qui avait affirmé qu’une fois au pouvoir, il allouerait 50 000 F CFA à chaque jeune tenté par l’émigration clandestine. « Aujourd’hui, je me demande où en est ce vœu du leader de Pastef, » a-t-il ajouté, appelant à des actions concrètes et immédiates pour contrer ce fléau.

    L’intervention de M. Mbow met en lumière l’ampleur du défi que représente l’émigration clandestine au Sénégal et l’urgence de solutions durables pour offrir aux jeunes des perspectives d’avenir dans leur propre pays.

    Lancement de la journée de l’arbre à Touba : Une cérémonie marquée par la présence du Président de la République

    C’est sous de fines gouttelettes de pluie que Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a accueilli le Président de la République venu présider la cérémonie solennelle marquant le lancement de la Journée de l’Arbre à Touba. Cet événement, d’une grande importance symbolique, s’est déroulé en présence de Serigne Habibou Mbacké, personne morale de l’Association « Touba Ca Kanam », ainsi que de nombreuses autorités religieuses et politiques.

    Lors de son discours, le porte-parole du Khalife général des Mourides a exprimé sa gratitude pour le choix de la ville sainte de Touba comme lieu de cette célébration nationale. « Vous avez une responsabilité extrêmement lourde. Quiconque l’a sur ses épaules ne peut dormir. Nous avons compris que vous accordiez beaucoup d’importance à la religion », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le poids des responsabilités présidentielles et la reconnaissance des efforts du Chef de l’État en matière de respect des valeurs religieuses.

    Cheikh Bassirou Mbacké a poursuivi en rappelant l’importance historique et religieuse de l’arbre dans la culture mouride. « C’est la raison pour laquelle, pour cette Journée de l’Arbre, vous avez choisi Touba. Nous prions pour vous. Le Prophète a énormément sensibilisé autour de l’importance de l’arbre. De son vivant, Serigne Touba a, de sa propre main, semé un khaya et demandé à ce que les disciples le suivent dans cet exemple. Serigne Saliou, après avoir constaté la déforestation de Khelcom, a immédiatement exigé qu’une opération de reboisement soit organisée par les Mourides. Cela montre combien les chefs religieux de Touba, d’hier et d’aujourd’hui, ont toujours accordé de l’importance à l’arbre », a-t-il expliqué.

    L’évocation de la Journée de l’Insalubrité, couplée à celle de l’Arbre, a également été au centre du discours du porte-parole. « Serigne Mouhamadou Moustapha a toujours préparé les Magal par une opération d’investissement humain », a-t-il ajouté, rappelant ainsi les initiatives environnementales et communautaires prises par les chefs religieux pour préparer les grands événements de la communauté mouride.

    Cette journée a été marquée par un fort engagement en faveur de l’environnement, illustrant ainsi la symbiose entre les valeurs religieuses et la préservation de la nature. La présence du Président de la République à cet événement témoigne de l’importance accordée par l’État à la sensibilisation et à la mobilisation citoyenne pour la protection de l’environnement, en collaboration avec les autorités religieuses.

    En conclusion, cette Journée de l’Arbre à Touba s’est avérée être une célébration riche en symboles et en engagements, renforçant les liens entre le respect de la nature et les valeurs spirituelles.

    Journée de l’Arbre : Le Président de la République met l’accent sur le reboisement pour la souveraineté alimentaire et le développement économique

    Comme annoncé, le Président de la République a présidé ce dimanche la Journée de l’Arbre, placée cette année sous le thème : « Le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ». Le manguier a été choisi comme arbre parrain de cette édition. À son arrivée, il a été accueilli par le porte-parole du Khalife, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, accompagné de Serigne Habibou Mbacké Falilou, représentant de l’association « Touba Ca Kanam ».

    Dans son discours, S. E Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa satisfaction quant au travail remarquable réalisé par l’association « Touba Ca Kanam » en matière de reboisement. Selon lui, l’association dispose d’une pépinière de 28 000 plants, une information qui lui a été communiquée par le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique. « Touba Ca Kanam a fait un travail exceptionnel dans ce domaine. L’État s’engage à les accompagner à travers son ministère de l’Environnement », a-t-il déclaré.

    Le Chef de l’État a également profité de cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais à l’importance de planter des arbres et d’en assurer le suivi. « Planter des arbres doit être une activité quotidienne. C’est l’occasion d’encourager l’association et de la donner en exemple à toutes les populations de ce pays. Il s’agit de planter des arbres toute l’année mais aussi de veiller à leur entretien au-delà de l’hivernage », a-t-il souligné.

    Cette Journée de l’Arbre témoigne de l’engagement du gouvernement à promouvoir des pratiques écologiques pour assurer la souveraineté alimentaire et favoriser le développement économique du pays. Les efforts de reboisement, exemplifiés par « Touba Ca Kanam », montrent la voie à suivre pour un Sénégal plus vert et durable.

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