Actualités

Journée nationale de l’arbre : « Cadeau Vert », Cheikh Baye Mbaye Niass compte planter 3013 arbres

L’entrepreneur agricole Baye Mbaye Niass Al Kaolakhi a lancé le concept « Cadeau vert » pour participer à la célébration de la Journée nationale de l’arbre de ce dimanche 4 août 2024. L’action, qui consiste à distribuer des plants aux citoyens et à leur fournir les explications nécessaires pour réussir un bon reboisement, a été amorcée ce samedi 3 août. L’initiative a suscité un intérêt particulier auprès des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à Médina Baye et recevoir leur « cadeau vert ».

Ainsi, plus de 313 arbres provenant de la pépinière de l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye, mise sur pied par M. Baye Mbaye Niass et les pensionnaires de cet établissement scolaire, ont été distribués. Ces dotations sont composées essentiellement de manguier, de corossolier, de grenadier, de badamier, de flamboyant et d’albizia. « Avec Mme Aida Ndiaye, présidente du Mojip, et les jeunes de la JPS dirigée par El Hadji Bitèye et Abdoulaye Thiam, les ‘Bajanu Gox’, les imams, les maîtres d’écoles coraniques, les taximen ainsi que les jakartamen, nous avons ratissé large dans la distribution des plants, » a révélé M. Niass.

Ne se limitant pas à donner des plants aux populations, l’entrepreneur agricole est revenu en détail sur les actes à poser pour réussir un bon reboisement. « En premier lieu, il s’agit de creuser des trous de 50 cm ou 40 cm de profondeur et de largeur, de mettre une couche de coque d’arachide de 20 cm d’épaisseur au fond du trou avant de mettre du fumier décomposé. Ensuite, on doit arroser avant de revenir le lendemain pour bien mélanger le contenu du trou. L’arrosage doit être renouvelé durant trois jours avant de planter un arbre fruitier. Sans ce procédé, il est difficile pour les arbres fruitiers de résister dans une zone comme la commune de Kaolack, connue pour la salinité de ses sols. La meilleure heure pour le reboisement est le matin ou le soir, en l’absence des rayons du soleil, » a détaillé Baye Mbaye Niass.

Cependant, l’entrepreneur agricole et concepteur de « Cadeau Vert » a aussi apporté des éclaircissements sur les autres arbres comme le badamier, le flamboyant, l’albizia ou le prosopis africana, qui ne nécessitent pas tout ce procédé car ils sont plus résistants au sel. M. Niass et ses équipes comptent continuer l’activité « Cadeau Vert » ce dimanche en distribuant des plants dans différents endroits publics de Kaolack, notamment les daraas et les écoles de la place. L’objectif de la campagne est de planter 3013 arbres durant ce mois d’août.

Nigeria: Le Président Tinubu appelle à la fin des manifestations et des effusions de sang

Le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a appelé dimanche à la fin des manifestations contre la vie chère et à mettre un terme aux « effusions de sang ». Cette intervention survient après qu’au moins 13 manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, selon un rapport d’Amnesty International.

Dans un discours télévisé, sa première prise de parole publique depuis le début des manifestations la semaine dernière, le président Tinubu a déclaré : « Je vous ai entendus clairement. Je comprends la douleur et la frustration qui motivent ces manifestations. » Il a exprimé sa compassion envers les manifestants et reconnu la légitimité de leurs préoccupations.

Les manifestations, qui ont débuté il y a une semaine, sont en grande partie motivées par l’augmentation du coût de la vie, une situation qui a provoqué une vague de mécontentement à travers le pays. Les manifestants réclament des mesures urgentes pour atténuer l’impact économique sur les citoyens nigérians.

Amnesty International a dénoncé la répression violente des manifestations par les forces de l’ordre, affirmant que l’utilisation de la force létale contre des manifestants non armés est inacceptable. L’organisation a appelé les autorités nigérianes à enquêter sur les décès et à traduire en justice les responsables.

Le président Tinubu a promis de prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie des Nigérians et a appelé au dialogue pour résoudre les tensions. Il a également exhorté les forces de l’ordre à faire preuve de retenue dans le maintien de l’ordre public.

« La violence ne résoudra pas nos problèmes, » a-t-il ajouté. « Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables. »

Les appels à la fin des manifestations et des violences interviennent alors que la situation reste tendue dans plusieurs régions du Nigeria. Les observateurs internationaux suivent de près l’évolution de la crise, appelant au respect des droits humains et à une réponse proportionnée des forces de l’ordre.

Louis-François Mendy : Un espoir sénégalais aux jeux olympiques Paris 2024

À seulement 25 ans, le hurdleur sénégalais Louis-François Mendy nourrit de grands espoirs pour son pays lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dimanche matin, il a rempli son premier objectif en se qualifiant brillamment pour les demi-finales du 110 mètres haies, en terminant premier de sa série avec un temps impressionnant de 13’’31.

Mendy a devancé ses concurrents avec assurance, laissant derrière lui le Jamaïcain Orlando Bennett (13″35) et le Belge Michael Obasuyi (13″41). Les trois premiers de chaque série se qualifient directement pour les demi-finales, prévues le mercredi 7 août. Grâce à un départ fulgurant, Mendy a su maintenir son avance jusqu’à la ligne d’arrivée, démontrant ainsi son excellent état de forme.

En tant que porte-drapeau du Sénégal, aux côtés de la céiste Combé Seck, Louis-François Mendy porte sur ses épaules les espoirs de toute une nation. Sa performance à Paris contraste fortement avec celle des Jeux de Tokyo, où il avait été éliminé dès les séries.

Le chrono réalisé par Mendy à Paris constitue son meilleur temps de la saison, surpassant son précédent record de 13″34 établi il y a quelques semaines. Il se rapproche ainsi de son record personnel de 13″18, témoignant de sa progression constante et de son potentiel à réaliser de grandes performances.

Louis-François Mendy aborde les demi-finales avec confiance et détermination, prêt à défendre les couleurs du Sénégal et à viser une place en finale. Ses performances prometteuses augurent un avenir radieux pour ce jeune athlète, qui pourrait bien marquer l’histoire du sport sénégalais.

Rendez-vous donc le 7 août pour suivre la suite des aventures de Louis-François Mendy aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Le Sénégal tout entier est derrière lui, espérant le voir franchir une nouvelle étape vers la gloire olympique.

Bachir Fofana : L’ancien directeur de communication de l’AEME prend un nouveau départ

Bachir Fofana, le désormais ex-directeur de la communication de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME), est déjà tourné vers de nouvelles perspectives après son limogeage annoncé hier. Dans une déclaration faite ce samedi, le journaliste a exprimé sa gratitude et son soulagement de quitter une structure qu’il qualifie d’« enfer ».

« Je rends grâce à Dieu et je me réjouis même de quitter cette structure qui n’était simplement qu’un enfer pour moi. Je peux bien confirmer que je ne suis plus le directeur de la communication de l’AEME. Déjà, là où je me trouve, je suis en train d’accomplir un travail pour simplement dire que seul Dieu reste le Tout puissant », a déclaré Bachir Fofana.

Bachir Fofana n’est pas un inconnu sur les plateaux de télévision sénégalais. Réputé pour son franc-parler, il n’a jamais hésité à critiquer ouvertement le régime actuel ainsi que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, qu’il n’a jamais épargné. Ses interventions médiatiques incisives ont souvent suscité des réactions diverses, rendant sa position au sein de l’AEME particulièrement délicate.

La fin de son mandat à l’AEME marque un tournant important dans la carrière de Bachir Fofana. Pour lui, cette transition semble être une opportunité de se consacrer à de nouveaux projets, sans toutefois préciser la nature de ces derniers. En s’en remettant à la providence divine, Fofana semble prêt à aborder cette nouvelle phase de sa vie professionnelle avec optimisme et détermination.

La communication autour de son départ s’inscrit dans un contexte politique tendu au Sénégal. Les critiques acerbes de Fofana envers le régime en place et son opposition ouverte à certaines figures politiques ont probablement joué un rôle dans son éviction de l’AEME. Ce limogeage pourrait ainsi être perçu comme une réponse à ses positions tranchées et à sa liberté de ton.

Pour le moment, Bachir Fofana reste discret sur ses futurs projets professionnels. Cependant, son engagement et sa détermination laissent présager qu’il ne tardera pas à retrouver une tribune pour exprimer ses opinions et continuer son travail. Ses partisans et ses détracteurs suivront sans doute avec intérêt la suite de ses aventures.

En conclusion, Bachir Fofana quitte l’AEME avec un sentiment de délivrance et une foi renouvelée en l’avenir. Sa capacité à rebondir et à s’adapter à de nouvelles situations pourrait bien le mener vers des opportunités encore plus grandes.

Le Soudan du Sud éliminé des jeux olympiques après une défaite contre la Serbie

Le Soudan du Sud a vu son parcours aux Jeux Olympiques se terminer prématurément après une défaite contre la Serbie (96-85) ce samedi. Cette rencontre, cruciale pour les deux équipes, s’est déroulée sous une intense pression, mais les coéquipiers de Carlik Jones n’ont pas réussi à surmonter l’obstacle serbe lors de leur troisième et dernier match de la phase de groupes.

Les espoirs du Soudan du Sud étaient élevés alors qu’ils entraient sur le terrain pour affronter une équipe serbe redoutable. Malgré des efforts considérables et un jeu dynamique, les joueurs soudanais n’ont pas réussi à prendre l’ascendant. Carlik Jones, pilier de l’équipe, a fourni une performance impressionnante, mais cela n’a pas suffi pour inverser le cours du match.

Bien que leur parcours olympique se termine ici, la participation du Soudan du Sud aux Jeux Olympiques reste une réalisation historique et source de fierté. Pour une nation ayant récemment obtenu son indépendance en 2011, se qualifier pour une compétition de cette envergure représente un immense accomplissement. Le Soudan du Sud peut se targuer d’avoir disputé des matchs de haut niveau et de s’être mesuré à des adversaires redoutables.

Malgré l’élimination, l’équipe soudanaise peut tirer de nombreux enseignements de cette expérience. Les jeunes joueurs ont acquis une précieuse expérience sur la scène internationale, ce qui ne manquera pas de les aider à se développer et à améliorer leurs performances futures. Le Soudan du Sud a montré qu’il pouvait rivaliser avec certaines des meilleures équipes du monde, et cette expérience pourrait être le tremplin vers de futurs succès.

En conclusion, la défaite contre la Serbie marque la fin de l’aventure olympique du Soudan du Sud cette année, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités et à une croissance continue pour cette jeune équipe pleine de potentiel.

Inauguration du poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar : Un pas décisif vers une sécurité de proximité

Ce vendredi 2 août 2024, j’ai eu l’honneur d’inaugurer le Poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar, en compagnie du Gouverneur de Dakar et des membres de mon cabinet.

J’ai chaleureusement félicité le Général de brigade Mamadou Ndoye, Commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour le concept innovant de PIIS. Ce poste illustre parfaitement la sécurité de proximité. Le concept de PIIS devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité. Nous prévoyons d’implanter des unités similaires sur tout le territoire national, pour la police et la gendarmerie, afin de raccourcir les délais d’intervention et de mitiger les conséquences des sinistres.

Fonctionnel depuis le 8 juillet 2024, le PIIS est bâti sur 5 850 mètres carrés et a coûté 268 millions de francs CFA. En peu de temps, il a déjà exécuté 138 interventions. Cette initiative démontre notre engagement à améliorer la sécurité et les services d’urgence pour tous les citoyens.

Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’intérieur 

Football : Casa Sports engage Balla Djiba comme nouvel entraîneur principal

Le Casa Sports a procédé à une importante réorganisation de son staff technique en annonçant, vendredi, la nomination de Balla Djiba au poste d’entraîneur principal de son équipe première. Cette décision, adoptée suite aux recommandations de l’atelier de planification qui s’est tenu du 24 au 26 juillet 2024, vise à insuffler une nouvelle dynamique au club de Ligue 1 sénégalaise.

Originaire de Ziguinchor, Balla Djiba a entamé sa carrière de footballeur dans sa ville natale avant de poursuivre son développement à l’académie Génération Foot. Ses aspirations ont été contrariées par des blessures répétitives, ce qui l’a poussé à se reconvertir en entraîneur. Il a dirigé l’académie Génération Foot jusqu’à la fin de la saison 2022-2023, remportant un troisième titre de champion de Ligue 1. Cependant, après une saison difficile, il a été remercié de ses fonctions.

Djiba remplace Cheikh Tidiane Cissé, qui avait été nommé entraîneur par intérim en décembre dernier après le départ d’Ansou Diadhiou. La nouvelle direction technique espère que l’arrivée de Balla Djiba apportera l’expérience et les compétences nécessaires pour redynamiser l’équipe et atteindre de nouveaux sommets.

Avec cette nomination, le Casa Sports s’apprête à entrer dans une nouvelle phase de sa saison, et les attentes sont élevées quant aux résultats que pourra obtenir l’équipe sous la conduite de Balla Djiba. Les supporters du club ainsi que les observateurs du football sénégalais suivent de près cette transition, espérant que le nouvel entraîneur saura conduire le Casa Sports vers des succès significatifs.

3e Édition « Setal Sunu Réew » à Kaolack : Le Promoteur des « 72h du Saloum » au chevet des marchés et de la gare routière

El Hadj Fallou Kébé, promoteur des « 72h du Saloum, » s’est associé aux autorités administratives de la région de Kaolack pour participer à la troisième édition de l’initiative d’assainissement « Setal Sunu Réew, » lancée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de cette journée, à la gare routière, Kébé a appelé les Kaolackois à unir leurs efforts pour le développement de leur ville.

Le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a salué la forte mobilisation des acteurs du transport, y compris les chauffeurs, leurs apprentis, les équipes de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), les équipes du Cadre de vie, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la municipalité. Il a également reconnu la contribution des mécènes comme le Président de l’Asc Saloum.

« La forte mobilisation démontre l’importance de l’appel du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et rappelle le rôle que chaque entité doit jouer dans la préservation de notre environnement. Les gares routières, accueillant quotidiennement des centaines de personnes, doivent être maintenues propres, sûres et accueillantes, » a déclaré M. Ousmane Kane.

Le Gouverneur a également souligné le problème du suivi des initiatives de nettoyage, annonçant la mise en place d’un comité pour évaluer et ajuster les efforts d’assainissement. « Nous avons constaté des activités de nettoyage organisées partout, mais il y a souvent un manque de suivi. Un comité sera mis en place pour faire l’état des lieux et déterminer les ajustements nécessaires, » a-t-il révélé.

En outre, M. Ousmane Kane a apprécié le geste de M. Fallou Kébé, qui a offert 30 bacs à ordures à la gare routière de Dakar. « Au-delà du ‘Setal Sunu Réew,’ c’est aussi une journée de solidarité. M. Fallou Kébé a apporté sa contribution en accompagnant l’État dans cette initiative de nettoyage, » a-t-il ajouté.

M. Fallou Kébé a rappelé que le développement de Kaolack repose avant tout sur ses habitants. « Nous saluons l’engagement des acteurs du transport de la région. Avant l’intervention de tiers, c’est aux Kaolackois de changer le visage de cette ville qui nous a tout donné, » a-t-il déclaré.

Il a souligné que Kaolack n’a pas connu de progrès significatif depuis 40 ans et manque d’infrastructures pour booster son émergence. Cependant, il a exprimé l’espoir que l’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye facilitera de nombreuses réalisations dans la ville. « Au-delà de cette journée d’investissement humain, nous comptons organiser d’autres activités pour le bien-être de la population, » a assuré M. Fallou Kébé.

En outre, les marchés Ocass de Ndorong et de Médina Baye ont également bénéficié d’un important lot de matériels de nettoiement, comprenant des bacs à ordures, des brouettes, des pelles, des râteaux et des fourches.

Kaolack : mobilisation du réseau national des éco-citoyens du Sénégal pour la journée nationale de reboisement

Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal s’est mobilisé à travers tout le pays pour célébrer la Journée Nationale de l’Arbre, marquant ainsi le début de la campagne nationale de reboisement 2024. Cette année, le manguier a été choisi comme arbre parrain, et le thème retenu est : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

Hamath Kama, coordonnateur national du Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, a déclaré : « À travers cet arbre parrain, le manguier, et ce thème révélateur, les autorités souhaitent mettre en avant l’importance du reboisement, en particulier l’arbreculture. Planter des arbres fruitiers dans les champs et partout où c’est possible peut aider les familles et les populations à lutter contre la faim et à asseoir la souveraineté alimentaire. »

M. Kama a souligné trois axes importants : les fonctions écologiques, économiques et sociales des arbres. Sur le plan économique, il a expliqué que les arbres améliorent le sol par une fertilisation naturelle, augmentant ainsi la biocapacité des écosystèmes agricoles. « Cela permet aux agriculteurs d’obtenir de meilleurs rendements, favorisant ainsi la sécurité alimentaire. De plus, les arbres peuvent attirer la pluie, » a-t-il ajouté.

Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal a mis en place un programme diversifié dans la région de Kaolack, avec des activités prévues dans plusieurs localités telles que Gandiaye, Thiomby, Ndiaffat, et Keur Madiabel. À Touba, où se déroulera la cérémonie nationale, l’équipe locale se mobilisera en partenariat avec celles de Diourbel et de Bambey.

« Le Réseau jouera sa partition du côté de Touba Ca Kanam. Pendant une semaine, nos équipes seront à pied d’œuvre pour assurer le succès total de cette journée nationale de reboisement, » a conclu Hamath Kama lors de la conférence de presse tenue ce samedi.

Cette mobilisation nationale souligne l’engagement des citoyens et des autorités pour un avenir plus vert et plus durable pour le Sénégal.

Grève à Sabodala : les tensions montent entre travailleurs et direction

Depuis quelques jours, une grave tension règne à Sabodala où les travailleurs de Sabodala Gold Operations (SGO) ont décidé de se mettre en grève. Une décision qui a provoqué une réaction ferme de la part de la direction. Endeavour Mining, la société mère, a annoncé via un communiqué la suspension des contrats de travail des mineurs grévistes et leur expulsion des installations de Sabodala Massawa.

Cette situation de crise a suscité l’indignation de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, qui a dénoncé ce qu’il considère comme une « conduite incorrecte de Endeavour Mining ». En tant que défenseur des droits de l’homme, Seck appelle les autorités sénégalaises à intervenir pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation injuste envers les travailleurs de SGO.

La grève des employés de SGO, qui exploitent l’un des plus grands sites aurifères du Sénégal, est née d’un mécontentement croissant au sein du personnel. Les revendications des travailleurs incluent de meilleures conditions de travail, des augmentations salariales, et une plus grande sécurité sur le site minier. Selon des sources proches des grévistes, les négociations avec la direction n’ont pas abouti, poussant les employés à prendre des mesures radicales.

En réponse à la grève, Endeavour Mining a adopté une position de fermeté. Dans son communiqué, l’entreprise a justifié la suspension des contrats et l’expulsion des grévistes comme une mesure nécessaire pour maintenir l’ordre et la sécurité sur le site. Cette décision a été critiquée non seulement par les travailleurs mais aussi par plusieurs organisations de défense des droits humains.

Birahim Seck, figure de proue du Forum Civil, a publiquement condamné les actions de Endeavour Mining. Selon lui, la réaction de l’entreprise est disproportionnée et viole les droits fondamentaux des travailleurs. « Il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent pour protéger les droits des travailleurs et assurer une résolution pacifique de ce conflit, » a-t-il déclaré.

La situation à Sabodala reste tendue, avec des travailleurs déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. De leur côté, les dirigeants de Endeavour Mining semblent peu enclins à céder sous la pression. L’intervention des autorités sénégalaises pourrait être déterminante pour éviter une escalade de la situation et trouver une solution acceptable pour les deux parties.

Alors que les regards se tournent vers les autorités sénégalaises, il reste à voir si une médiation efficace pourra mettre fin à cette impasse et restaurer un climat de travail serein à Sabodala.

Yves Bourhis continue son aventure olympique avec une qualification en huitièmes de finale de Kayak Cross

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, le kayakiste sénégalais Yves Bourhis poursuit son parcours prometteur sur les eaux vives de Vaires-sur-Marne. Après une performance solide lors des séries, Bourhis s’est qualifié pour les huitièmes de finale du Kayak Cross.

Ce samedi, Bourhis a disputé sa série contre le Français Titouan Castryck et l’Irlandais Noel Hendrick. Avec une détermination remarquable, il a terminé en deuxième position, derrière Castryck, mais suffisamment fort pour éliminer Hendrick et assurer sa place en huitièmes de finale.

Le prochain défi pour Yves Bourhis se déroulera ce dimanche à 13h30 GMT. En jeu, une place en quart de finale et la possibilité de se battre pour une médaille. Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si Bourhis pourra poursuivre son ascension et réaliser un exploit sur cette grande scène olympique.

Incendie tragique au Daara de Keur Malamine à Tivaouane : Une enquête ouverte

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi au daara de Keur Malamine, à Tivaouane, provoquant une onde de choc dans la communauté locale. Le bilan est lourd : quatre jeunes talibés ont tragiquement perdu la vie et deux autres ont été blessés et admis à l’hôpital.

Le préfet du département, Mamadou Gueye, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame, accompagné par la Police, les sapeurs-pompiers, et d’autres services de l’État pour évaluer la situation et apporter le soutien nécessaire. Lors de sa visite, le préfet a exprimé ses condoléances les plus sincères au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement.

« Nous sommes profondément attristés par cette tragédie qui frappe notre communauté. Nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes et aux blessés, » a déclaré le préfet Mamadou Gueye.

L’enquête pour déterminer les causes de cet incendie a été immédiatement ouverte. Les autorités locales travaillent d’arrache-pied pour comprendre les circonstances de cette tragédie et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

La solidarité s’organise également au sein de la population de Tivaouane, avec de nombreux résidents offrant leur aide et leur soutien aux familles touchées par cet événement.

Alors que les autorités continuent de travailler sur l’enquête, la communauté reste unie dans la douleur, espérant des réponses et des mesures pour sécuriser les daaras à l’avenir.

Ousmane Sonko réitère Son engagement pour la transparence lors de la journée nationale de l’arbre

À l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a une fois de plus affirmé sa détermination à rendre justice au peuple sénégalais. Dans une intervention marquée par son engagement envers la transparence et le développement durable, Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les fondamentaux pour réaliser les ambitions futures du pays.

« Il nous faut d’abord gérer les fondamentaux. C’est très important pour la projection que nous envisageons de faire. Dans les prochains jours, nous allons montrer aux Sénégalais des résultats relatifs au travail de transparence que nous menons actuellement », a déclaré le chef du gouvernement, insistant sur la nécessité de la patience et du travail collectif pour atteindre les objectifs fixés.

Accompagné du ministre de l’Environnement, des Services des Eaux et Forêts, de l’Administration territoriale, ainsi que des autorités locales, Ousmane Sonko a profité de cet événement pour rappeler à la jeunesse sénégalaise l’importance de se focaliser sur l’essentiel et de s’armer de patience. Il a encouragé les jeunes à s’investir dans des actions concrètes pour le bien-être du pays, tout en assurant que les fruits de ces efforts seront récoltés en temps voulu.

La Journée nationale de l’arbre, célébrée chaque année, vise à sensibiliser la population sur l’importance de la reforestation et de la protection de l’environnement. Cette édition a été marquée par des plantations d’arbres à travers le pays, symbolisant l’engagement du gouvernement et des citoyens envers un avenir plus vert et durable.

Les discours du Premier ministre et des autres autorités présentes ont mis en lumière la nécessité de combiner efforts gouvernementaux et actions citoyennes pour surmonter les défis environnementaux et économiques. L’appel à la transparence et à la justice sociale lancé par Ousmane Sonko résonne comme une promesse de changements positifs et durables pour le Sénégal.

En conclusion, cette Journée nationale de l’arbre a été une occasion de réaffirmer l’importance de la gestion environnementale et de la transparence dans la gouvernance. Sous la direction d’Ousmane Sonko, le Sénégal s’engage sur la voie d’un développement équitable et durable, avec la participation active de tous ses citoyens.

Suspension de projet à Mbour : Le FERA dément les rumeurs

Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a publié un communiqué de presse pour démentir les informations récentes selon lesquelles un projet de construction de 3 km de voie urbaine dans la commune de Mbour aurait été supprimé. Le FERA affirme que ces informations sont fausses et proviennent de la mauvaise foi de leurs auteurs.

Contrairement aux rumeurs, aucune convention de financement pour un tel projet n’a été signée ou paraphée avec la commune de Mbour.

Les allégations de suspension ou de transfert de projets sont totalement infondées. Le FERA regrette la confusion et l’inquiétude causées parmi les citoyens et les parties prenantes par ces fausses informations.

Le FERA réitère son engagement à maintenir une communication transparente et invite toute personne ou entité à contacter directement l’organisme pour obtenir des informations vérifiées et fiables.

    Le FERA poursuit ses efforts pour améliorer les infrastructures routières du pays et encourage le public à se référer aux communications officielles pour toute information concernant ses activités et projets.

    Pour toute question ou clarification, le FERA peut être contacté au +221 33 859 29 49 ou à leur adresse à Dakar.

    Ce démenti vise à rassurer la population et à clarifier la situation concernant les projets de construction routière à Mbour.

    Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

    Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

    Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

    Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

    En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

    Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

    PORT DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES : Abbé André Latyr NDIAYE Membre du Clergé Catholique Écrit à Ousmane Sonko

    LETTRE OUVERTE ET CONSEILS Á UN JEUNE POLITICIEN NOUVELLEMENT PROMU Á UN HAUT POSTE DE RESPONSABILITÉ

    Mon cher jeune politicien nouvellement promu ,

    Les latins disaient :  » qui bene amat , bene castigat  » : qui aime bien , châtie bien ! »

     » La politesse est l´apanage , le langage des rois et des princes . Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes  » ( proverbe tunisien )

     » Soyez polis , écrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )
    Satan ne me fait pas peur . Pourquoi aurai-je peur d´un voile !

    L´école privée catholique éduque au respect de l´autre , à
    `l´amour , á la paix , à l´ouverture d´esprit . Pourquoi et comment aurait-elle peur d´un voile ?

    Mon cher jeune politicien , tout nouvellement promu ,

    Je viens tremper ma plume dans l´encre de ma citoyenneté sénégalaise , dans l´encre de l´éthique du  » Jub , Jubal , Jubanti  » , dans l´encre de mon éducation familiale et surtout dans l´encre épaisse et non diluée de ma foi inébranlable en Jésus Christ mort et ressuscité , le Souverain des rois de la terre , pour apporter mon point de vue et surtout pour des conseils si toutefois vous daignez bien les accepter !

     » ON N´ACCEPTERA PLUS L´ INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ! « 

    Dans la salle du Grand Théatre de Dakar où l´excellence était fêtée avec gravité , solennité et magnanimité , ces paroles ont résonné au dehors , dans l´espace public comme des grondements de tonnerre . A l´évidence nous n´avons pas besoin d´être des  » salitigués  » pour savoir et décoder qu un orage se prépare à l´horizon , dans le ciel de la rentrée scolaire prochaine 2024-2025 .

    Ces propos sont-ils des menaces ou une déclaration de guerre ?Je ne saurai répondre . Seul vous qui êtes l´auteur de ses propos pouvez répondre .

    J´ose seulement espérer pour ma part que ce n´est pas là , le résumé ou la synthèse du Projet ou de la Déclaration de Politique Générale que tout le monde attend comme le retour de Godot !

    La politesse est la grâce de l´esprit  » ( Henri Bergson ) .Quand on s´adresse à une institution ou à une minorité fut-elle négligeable insignifiante , dérisoir pour certains religieux pharisiens , la politesse et le respect doivent être de mise .

    Un langage contient non seulement une forme d´éducation , de culture , mais aussi des éléments constitutifs d´une société : gestion des émotions et code de politesse .

     » La politesse coûte peu et achète tout selon Michel Montaigne
     » Soyez polis . Ecrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )

    L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE EST POLIE : ELLE FORME ET PRODUIT POUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE ET POUR LE MONDE ENTIER DES CADRES , DES ÉLITES TRÈS POLIES ET TRÉS CULTIVÉES ! VOUS EN AVEZ LA PREUVE AU QUOTIDIEN : VOTRE BINÔME ET CERTAINS DE VOS MINISTRES OU DIRECTEURS GÉNÉREAUX !

    L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE COMME TOUTES LES AUTRES ÉCOLES PRIVÉES EST UNE INSTITUTION . ON NE TANCE PAS UNE INSTITUTION EN PUBLIC ; ON NE PARLE PARLE PAS Á UNE INSTITUTION SUR LE TON DE LA MENACE ! ALLEZ APPRENDRE CE QUE SIGNIFIE DIALOGUER AVEC LES INSTITUTIONS !

    Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
    Un jour et un lieu de célébration de l´Excellence et du Savoir tel que le Concours général , ne devraient pas servir de prétexte pour faire une pareille déclaration , comme si on voulait déverser une bile longtemps accumulée dans son ventre .

    Il y a un temps et un lieu pour tout dit Quohelet dans la Bible : une temps pour rire , un temps pour pleurer , un temps pour chanter , pour fêstoyer , un temps pour fulminer , un temps pour faire des déclarations intempestives etc…

    L´ortographe , la grammaire et la conjugaison sont aussi une sorte de politesse .
    Notre Maître au CM2 nous avait demandé d´utiliser rarement  » On  » : pronom personnel indéfini ,( qui qualifie celui qui l´emploi) . Pourquoi n´avoir pas dit  » je  » , vous dont le courage est légendaire ? Pourquoi subitement se cacher derrière  » on « ?

    La politique est une affaire aussi de politesse , de sagesse de courage , de prudence et d´audace , d´élégance et non d´arrongance ni d´inélegance , de précipitation . La politesse est comme le zéro , qui sans avoir de la valeur en soi , en ajoute ` toutes les autres .

    L´EGLISE N´A PAS PEUR DU VOILE ! LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE , DE SA LITURGIE , DE SA PARAMENTIQUE ( de son habillement ) . ELLE A CONNU LE VOILE , IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS , BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS ( cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16)

    Je fais partie des 2 milliards et quelques des diciples de Jésus Christ crucifié sur une croix , mort et ressuscité et non un disciple d´ un Jésus Christ qu´on aurait echangé avant la crucifixion avec un autre . Ce Jésus Christ n´est pas le mien . Je ne crois pas en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort .

    Jésus Christ nous a vacciné contre la peur . Tous les jours de
    l´année , 365 fois dans la Bible , il nous dit :  » N´ayez pas peur  » . Le Seigneur est ma lumière et mon salut , de qui aurai-je crainte .chante le psalmiste .
    Satan ne nous fait pas peur , pourquoi aurions-nous peur d´un voile ?

    Mon cher jeune politicien , nouvellement promu !

    La politique c´est l´art de gouverner la cité , l´art de savoir parler aux gens  » ci njek ak Terranga  » .

    Vous vous targuez bien d´être un panafricaniste ! Un vrai panafricaniste n´ignore pas et ne foule pas aux pieds l´art oratoire , les règles et les vertus du dialogue sous l´arbre á palabre . Les grands sujets et les sujets sensibles se traitent sous l´arbre á palabre entre autorités et sages du village et non sur la place publique .

    Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
    Sortez de votre bulle d´opposant , sortez maintenant du  » Gatsa -Gatsa ,riez , détendez-vous , éclatez-vous , libérez-vous de votre scaphandre d´opposant . Marchez librement comme le jeune David et non en  » Dandy  » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze ! La guerre est finie , une autre commence : la bataille contre la vie chère , contre le chômage , la pauvreté etc..

    Mon cher jeune politicien nouvellemet promu

    NE VOUS TROMPEZ PAS DE COMBAT ! LE COMBAT POLITIQUE N´EST PAS LE COMBAT DE DIEU NI LE COMBAT POUR DIEU !

    Arrêtons de prendre Dieu comme un éternel mineur , qui compterait sur nos forces pour brandir partout son étendard et engager son combat et ses guerres sur tous les terrains du monde .

    Le bras du Seigneur est puissant , qui redonne vie ! Dieu n´a pas besoin de notre force de fourmi ! Nos chants de rossignol et notre force de fourmi n´ajoutent rien à ce qu´il est !

    Vous avez été élu pour le combat contre la vie chère , contre la pauvreté , contre le chômage des jeunes mais pas pour le combat pour Dieu , le combat pour un signe religieux !

    Dieu est Dieu ! Et n´ importe qui ne peut pas s´improviser pou être son Général de guerre , constituer son État- Major , encore moins former ses troupes ou sa milice .

    Dieu est Dieu ! Aucune des trois religions révélées et monothéistes ne peut le contenir , ni prétendre défendre sa cause .

    Il faut une probité morale et une idonéité pour mener les combats religieux et moraux .
    Certaine langues , certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu , les combats pour les symboles religieux .

    Que d´autres mènent ce combat du voile et Dieu qui voit tout saura reconnaître les siens .
     » Ces hommes m´honorent des lèvres , mais leurs coeurs sont loin de moi  » dit Dieu à travers le prophète Isaie

    Mon cher jeune politicien récemment promu !

     » Qui bene amat , bene castigat ! » :  » qui aime bien , châtie bien ! »
    Cela fait partie du  » Jub, Jubal , Jubanti ! « 
     » Fabricando fit Faber ! C´est en forgeant qu´on devient forgeron ! »
    Evitez la vitesse et la précipitation , les déclarations va-t-en guerre . C´est encore un conseil !
    Changez votre réthorique de guerre sinon elle risque de vous perdre !
    Le roi de Babylonne : Nabuchodonosore a vu en plein festin , un doigt géant écrire sur le mur :  » MÉNÉ TÉKÉ OU PHARSI ! « 
    Allez comprendre ce que ces mots signifient .

    Abbé André Latyr NDIAYE
    Membre du Clergé Catholique

    Éducation : Apaisement du climat social dans le système éducatif du pays

    Le ministre de la Fonction publique, M. Olivier Boucal, a rencontré ce vendredi 2 août 2024 les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation et de la formation (G7) dans la salle de conférence du ministère, dans le cadre de l’apaisement du climat social.

    Les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants ont tour à tour abordé les différentes plateformes revendicatives, notamment les questions des décisionnaires, des professeurs contractuels ayant plusieurs années d’expérience, les pesanteurs administratives, et l’acquittement des rappels, entre autres.

    En prenant la parole, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, M. Olivier Boucal, a informé les syndicats des initiatives qu’il a prises avec ses collègues des ministères sectoriels, notamment ceux de l’Éducation nationale, des Finances, et du Budget, pour apporter des solutions aux différents points de revendications. Il a précisé que ces solutions seront partagées à l’occasion de la prochaine réunion du comité de suivi des accords, qui se tiendra dans les prochaines semaines.

    Pour rappel, le G7 est composé des syndicats suivants :

    • Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS)
    • Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS)
    • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS)
    • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire/ Authentique (CUSEMS/A)
    • Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN)
    • Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC)
    • Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale (SIENS)

    La rencontre de ce jour marque une étape importante dans la démarche du gouvernement visant à améliorer les conditions de travail des enseignants et à apaiser le climat social dans le secteur de l’éducation.

    Diplomatie en Ébullition : Le Sénégal Réprimande l’Ambassadeur Ukrainien

    Une tempête diplomatique s’est abattue sur Dakar ce samedi, alors que Yurii Pyvovarov, l’Ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, a été convoqué au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. La convocation survient à la suite d’une publication controversée sur la page Facebook de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar.

    La publication incriminée comportait une vidéo de propagande de l’armée ukrainienne, accompagnée d’un commentaire de l’Ambassadeur Pyvovarov lui-même. Dans ce commentaire, il exprimait un soutien sans équivoque à une attaque terroriste perpétrée entre les 25 et 27 juillet 2024 dans le nord du Mali. Cette attaque, menée par des rebelles Touaregs et des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), visait les Forces Armées Maliennes (FAMA).

    Le Ministère sénégalais des Affaires étrangères n’a pas tardé à réagir, rappelant à l’ambassadeur ukrainien les obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence inhérentes à sa mission diplomatique. Dans un communiqué, le ministère a fermement condamné la tentative de transférer la propagande médiatique du conflit ukrainien sur le sol sénégalais.

    Le Sénégal a réaffirmé sa position ferme contre le terrorisme sous toutes ses formes, rejetant catégoriquement toute apologie du terrorisme sur son territoire, particulièrement lorsque cela vise à déstabiliser un pays frère comme le Mali. Le ministère a également renouvelé sa solidarité inébranlable avec le gouvernement et le peuple maliens, présentant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

    Cette convocation marque une nouvelle escalade dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Ukraine. Il reste à voir comment Kiev répondra à cette réprimande, et si cela affectera les relations bilatérales entre les deux pays. En attendant, Dakar reste ferme dans sa position de soutien à la stabilité régionale et à la lutte contre le terrorisme.

    Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

    Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

    « L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

    Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

    « Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

    Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

    Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

    « L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

    Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

    « Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

    Les Commerçants du marché petersen de Dakar dénoncent la confiscation illégale de leurs marchandises

    Le collectif des commerçants du marché Petersen de Dakar a tenu un point de presse ce vendredi pour dénoncer la confiscation illégale de leurs marchandises par Massamba Mbaye, un ex-gérant du centre commercial. Depuis la fête de la Korité, les commerçants ont vu leurs biens, d’une valeur de plus de 5 millions de francs CFA, saisis et placés dans le dépôt personnel de Massamba Mbaye sans aucun droit légal.

    Les commerçants, représentés par Cheikh Mbacké, ont exprimé leur indignation face à cette situation qu’ils qualifient d’injuste et inacceptable. « Nos moyens de subsistance ont été illégalement confisqués et nous sommes laissés sans recours », a déclaré Mbacké. Le collectif exige une intervention immédiate des autorités compétentes pour résoudre cette affaire et restituer les biens confisqués.

    Massamba Mbaye, au cœur de cette polémique, avait été arrêté par la police et détenu pendant un mois et quelques jours. Cependant, à la surprise générale, il a été libéré sans que justice ne soit rendue aux commerçants affectés. Cette libération a provoqué une grande frustration parmi les commerçants qui estiment que leurs droits ont été bafoués.

    Face à cette situation, le collectif interpelle les autorités pour qu’elles prennent des mesures urgentes afin de garantir la restitution de leurs biens et la justice pour tous les commerçants lésés. Ils soulignent que leur subsistance dépend de ces marchandises et que toute confiscation illégale représente une atteinte grave à leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

    Le marché Petersen, connu pour être un centre névralgique du commerce à Dakar, est actuellement plongé dans une crise qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’activité économique locale. Les commerçants espèrent une résolution rapide de cette situation pour pouvoir reprendre leurs activités normales et continuer à contribuer au dynamisme économique de la région.

    En attendant une réponse des autorités, le collectif reste mobilisé et prêt à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir justice et la restitution de leurs marchandises.

    Nomination de Mokhtar Ould Diay au poste de Premier ministre de Mauritanie

    Mokhtar Ould Diay, ancien ministre mauritanien des Finances âgé de 51 ans, a été nommé Premier ministre au lendemain de l’investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la République Islamique de Mauritanie. La nomination de Diay intervient suite à la démission du Premier ministre sortant, Mohamed Ould Bilal Massoud, comme l’a rapporté l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

    Mokhtar Ould Diay a occupé le poste de ministre des Finances, où il a joué un rôle crucial dans la gestion économique du pays. Son expertise et son expérience en matière de finances publiques sont des atouts qui devraient lui permettre de mener à bien les réformes nécessaires pour renforcer l’économie mauritanienne.

    L’investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pour un second mandat présidentiel marque la volonté de continuité dans les politiques de développement et de stabilité. La nomination de Mokhtar Ould Diay est perçue comme une étape clé dans cette direction. En tant que Premier ministre, Diay devra faire face à plusieurs défis, notamment la diversification de l’économie, la lutte contre le chômage et l’amélioration des infrastructures.

    La transition entre Mohamed Ould Bilal Massoud et Mokhtar Ould Diay s’est déroulée sans heurts, reflétant une stabilité politique rare dans la région. Le nouveau Premier ministre aura la responsabilité de former un gouvernement capable de répondre aux attentes de la population et de mettre en œuvre les promesses de campagne du président El Ghazouani.

    Avec Mokhtar Ould Diay à la tête du gouvernement, les observateurs s’attendent à voir des mesures économiques audacieuses et une gouvernance renforcée. Sa nomination est un signal fort de la détermination du président El Ghazouani à poursuivre les réformes et à moderniser le pays.

    En somme, l’arrivée de Mokhtar Ould Diay au poste de Premier ministre est un développement significatif pour la Mauritanie, promettant de nouvelles dynamiques politiques et économiques pour les années à venir.

    Kamala Harris devient la candidate démocrate pour l’élection Présidentielle de 2024

    Kamala Harris, vice-présidente américaine, est désormais assurée d’être la candidate démocrate pour l’élection présidentielle de 2024 face à Donald Trump. Le congrès du Parti démocrate n’est plus qu’une formalité après que Harris ait obtenu suffisamment de voix des délégués démocrates. Jaime Harrison, président du Comité national démocrate (DNC), a fait cette annonce vendredi lors d’un événement en ligne avec des partisans démocrates.

    Le processus de vote des délégués a commencé virtuellement jeudi et se poursuivra jusqu’à lundi soir. Harris a exprimé son « honneur d’être la candidate présomptive du Parti démocrate », tout en précisant qu’elle accepterait officiellement l’investiture lors de la convention démocrate prévue à Chicago à la fin du mois d’août.

    La campagne de Harris a également réalisé une performance historique en termes de collecte de fonds, avec 310 millions de dollars (284 millions d’euros) récoltés en juillet. Cette somme représente la plus grande collecte pour l’élection de 2024 et a été soutenue par un record de contributions de petits donateurs, plus du double de ce que la campagne de Donald Trump a recueilli le même mois.

    Donald Trump a, de son côté, annoncé un débat télévisé avec Harris sur la chaîne Fox News le 4 septembre. Le président Joe Biden a exprimé sa fierté envers Harris sur les réseaux sociaux, soulignant que son choix de Harris comme vice-présidente était l’une de ses meilleures décisions.

    Avec Harris désormais candidate officielle, l’élection du 5 novembre s’annonce comme un duel déterminant entre deux visions distinctes pour l’avenir des États-Unis.

    Akon City : Le projet de 6 milliards de dollars au Sénégal menacé d’arrêt

    En 2020, le rappeur sénégalo-américain Akon annonçait avec grand enthousiasme le lancement d’un projet ambitieux : Akon City. Dotée d’un budget colossal avoisinant les 6 milliards de dollars, cette ville futuriste devait devenir une vitrine de l’innovation et du développement en Afrique de l’Ouest. Cependant, près de quatre ans après son annonce, le projet est à l’arrêt.

    Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et des zones touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a récemment lancé un ultimatum à Akon, demandant le démarrage immédiat des travaux sous peine de perdre une grande partie des terres allouées au projet.

    Sapco-Sénégal, l’entité publique chargée de développer les zones côtières et touristiques du pays, a officiellement mis en demeure Akon de commencer les travaux de construction de sa ville ou de voir le gouvernement reprendre 90% des terres accordées. Serigne Mboup a précisé dans un courriel que plusieurs paiements dus à Sapco n’ont pas été effectués par Akon, ce qui a mené à cette décision drastique.

    Akon City avait été présenté comme un projet avant-gardiste, incluant des infrastructures modernes, des résidences écologiques, et des zones commerciales et de loisirs de pointe. Toutefois, depuis son annonce, le projet a été marqué par des retards et des incertitudes financières.

    Deux sources proches du dossier ont confirmé qu’Akon avait reçu l’avis de mise en demeure après avoir manqué plusieurs paiements à Sapco. Un porte-parole d’Akon a refusé de commenter la situation, tandis qu’un membre de son personnel a déclaré n’être au courant d’aucun avis lorsqu’il a été contacté par téléphone.

    Le sort d’Akon City reste incertain. Si le projet ne démarre pas rapidement, il risque de perdre les vastes étendues de terres qui lui avaient été attribuées. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de développement ambitieux en Afrique, souvent entravés par des problèmes de financement et de gestion.

    Pour Akon, dont la réputation est en jeu, il est crucial de trouver une solution rapide pour relancer ce projet emblématique. Les autorités sénégalaises, de leur côté, attendent avec impatience de voir si le rappeur pourra tenir ses promesses et concrétiser sa vision d’une ville futuriste en Afrique de l’Ouest.

    Akon City, qui avait suscité beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, se trouve à un tournant critique. L’ultimatum de Sapco-Sénégal pourrait être le coup de grâce pour ce projet si les travaux ne débutent pas bientôt. Le monde entier regarde, dans l’attente de savoir si Akon pourra transformer son rêve en réalité ou si Akon City restera une promesse non tenue.

    Double qualification historique pour l’Afrique en demi-finales de football aux jeux olympiques de 2024

    Les Jeux Olympiques de 2024 ont marqué un tournant historique pour le football africain. Pour la première fois, deux équipes africaines, le Maroc et l’Égypte, se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi de football masculin, garantissant ainsi une médaille pour le continent.

    Vendredi dernier, l’équipe U23 d’Égypte a livré un match intense contre le Paraguay U23 en quarts de finale. Après un match nul 1-1 au terme du temps réglementaire et des prolongations, la décision s’est finalement jouée aux tirs au but. Les Égyptiens ont démontré une grande maîtrise et sang-froid, s’imposant 5-4 et décrochant leur ticket pour les demi-finales.

    Le Maroc avait déjà assuré sa place en demi-finale avant l’Égypte, après avoir réalisé un parcours remarquable. Leur qualification a été accueillie avec une immense fierté à travers tout le continent africain, et l’attente était grande pour savoir si l’Égypte allait les rejoindre.

    Les demi-finales promettent d’être spectaculaires. Le Maroc affrontera l’Espagne, une équipe redoutable avec une longue tradition de succès dans les compétitions internationales. De son côté, l’Égypte aura la tâche ardue de défier la France, le pays hôte, qui bénéficiera du soutien massif de son public.

    Quelle que soit l’issue des demi-finales, une chose est certaine : le continent africain repartira avec une médaille. C’est un accomplissement monumental pour le football africain, témoignant de la progression et du talent des jeunes joueurs du continent. Cette double qualification inspire des millions de jeunes footballeurs en Afrique, leur prouvant que tout est possible avec du travail acharné et de la détermination.

    En attendant les demi-finales, les supporters africains, et plus largement les amateurs de football du monde entier, suivent avec enthousiasme et impatience les performances des équipes marocaines et égyptiennes. Les yeux seront rivés sur les stades olympiques lundi prochain pour soutenir ces deux équipes dans leur quête vers la gloire.

    Ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar

    Ce lundi, l’ex-Directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (DPESS) au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar. Le motif de cette convocation reste à ce jour inconnu.

    Dans un message écrit à ce sujet, l’ex-Directrice a exprimé ses préoccupations et dénoncé ce qu’elle considère comme une campagne de discrédit orchestrée par un adversaire politique. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », a-t-elle écrit.

    Cette responsable de l’Alliance pour la République (Apr) semble déterminée à faire face à cette situation, qualifiant les démarches de son adversaire de tentative d’intimidation.

    Cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, où les rivalités internes et les conflits de pouvoir semblent prendre le dessus. L’évolution de cette affaire est donc à suivre de près pour comprendre les dessous de cette convocation et les éventuelles répercussions sur le paysage politique local.

    Intégration de 600 Daaras dans le Système Éducatif : L’académie de Kaolack au cœur de l’initiative du ministère de l’Éducation

    Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.

    La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.

    Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.

    Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.

    Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.

    Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.

    Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.

    Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.

    En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.

    Mariama MASSALY
    Correspondante à Kaolack

    Interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé : Une mesure pour préserver l’écosystème

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.

    « Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.

    Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.

    Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.

    Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.

    « Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.

    Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.

    Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.

    Le Dakarois

    UN PROCHE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ DANS L’AFFAIRE FONGIP / CMS : Ndème Dieng bénéficie-t-il de la protection d’une main de l’ombre ?

    Dans le cadre du scandale financier impliquant le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), la récente libération de Ndème Dieng, porte-parole d’Aïda Mbodj, déléguée générale de la DER/FJ, suscite des interrogations.

    Tandis qu’une information judiciaire a été confiée au doyen des juges du tribunal de Thiès, plusieurs arrestations ont été effectuées la semaine dernière, mais seul Ndème Dieng a été relâché parmi les cinq suspects appréhendés. Les quatre mis sous mandat de dépôt, sont des militants de l’Alliance pour la République (APR). Il s’agit de N. K., O.C.D., D.D., et P.F.N. En effet, seul Ndème Dieng, président des jeunes de l’Alliance Nationale pour la Démocratie (AND), n’appartient pas au camp de l’opposition.

    Contacté par nos confrères de PressAfrik, Ndème Dieng a fermement nié toute implication dans des affaires financières illégales. Selon lui, il a été convoqué en tant que témoin et non comme suspect. Il a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il n’a jamais été impliqué dans des détournements de fonds et qu’il s’est simplement rendu à la gendarmerie pour répondre aux questions des enquêteurs avant de rentrer chez lui.
    M. Dieng affirme également que son statut d’opposant sous Macky Sall lui aurait empêché de bénéficier des financements en question. D’après lui, les véritables bénéficiaires étaient des membres du régime sortant et il n’aurait eu aucune possibilité d’en bénéficier ou d’en faire bénéficier des tiers.

    Dans la même affaire, El Hadj Dia, cadre de l’APR et ex-coordinateur départemental de Benno Bokk Yakaar à Diourbel, fait l’objet d’une convocation à la section de recherches de Thiès pour des besoins de l’enquête.

    Pour le moment, les éléments de l’enquête révèlent que les fonds alloués par le Crédit Mutuel aux bénéficiaires auraient dépassé plusieurs millions de francs CFA alors que seulement 200 000 francs CFA étaient réellement remis aux destinataires.


    Le Dakarois

    TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Déclaration de patrimoine immatériel

    Plus de trois mois après sa prestation de serment, le 02 avril 2024, le président Bassirou D. D. FAYE fait enfin sa déclaration de patrimoine comportant normalement toutes les informations – peut-être pas – relatives aux biens et actifs détenus, direction ou indirectement, par le président en exercice. Pour en avoir le cœur net, rien de mieux que la presse écrite dont les manchettes sont dominées, le 30 juillet au matin, par les infos tant attendues depuis plus de 100 jours.

    Pourtant, la déclaration de patrimoine aurait pu être faite officiellement dès après la prestation de serment disposée en même temps qu’elle par l’article 37 de la Constitution dont la teneur complète est la suivante :

    «Le Président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique.

    Le serment est prêté dans les termes suivants :

    “Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

    Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

    S’agissant du patrimoine, l’alinéa 3 de l’article 37 aurait été complet à notre goût (fureteur) si ledit alinéa avait été rédigé  ainsi qu’il suit :

    «Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine matériel et immatériel déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

    Après tout ce qui est dit dans la presse sur la déclaration (matérielle), notre curiosité porte évidemment sur ce qui devrait être une déclaration de patrimoine immatériel du chef de l’État. À celles et ceux – sans doute nombreux – qui se demandent de quoi nous parlons, nous renvoyons aux valeurs, toutes immatérielles,  se trouvant dans les termes du serment. Les voici pour l’essentiel : fidélité, scrupule, intégrité,  unité, etc.

    Mais quelles chances avons-nous aujourd’hui encore en tant que citoyens de pouvoir dire sans risque de nous tromper que l’immatériel au cœur du serment suffit à nous protéger du parjure et des violations par le Président de la loi fondamentale pour des raisons bassement matérielles ? Aucune ! Sauf que la patrimoine immatériel du premier président du Sénégal, comparé à celui (insaisissable) du cinquième, en dit long sur le bien-fondé d’un préjugé plus favorable à Léopold Sédar SENGHOR qu’à Bassirou Diomaye Diakhar FAYE près d’un demi-siècle après le départ du pouvoir de l’auteur de Hosties noires (1948).

    Tyaroye comme si c’était aujourd’hui

    «Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort,

    Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’arme, votre frère de sang?

    Je ne laisserai pas la parole aux ministres et pas aux généraux,

    Je ne laisserai pas -non!- les louanges de mépris vous enterrer furtivement,

    Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur,

    Mais je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France.»

    Extraits des Hosties noires, ces vers du «poème liminaire»  de Léopold Sédar Senghor répond, un peu moins de neuf décennies plus tôt, au présent bavard et matérialiste auquel les rédactions de presque tous les organes ont consacré leurs unes mardi dernier. Quatre-vingt-quatre ans plus tôt, Senghor refusa, et pour l’éternité, «la parole aux ministres». Bien sûr, aux premiers des ministres et aux présidents aussi dont le niveau zéro dans l’immatériel hypothèque à jamais ce qui est attendu d’eux par les floués des tranches d’âge, au-dessus de 18 ans, des pyramides nationale et africaine.

    «D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur “reconnaissance” à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette “morts pour la France”. Pourquoi cette subite “prise de conscience” alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?» Qui donc veut «donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir» ? Thiaroye est déjà «nouveau» comparé à «Tyaroye», titre du poème que Senghor consacra à l’indicible ignominie. Des résistants, le général Faidherbe disait : «Ces gens-là, on les tue ; on ne les déshonore pas.» C’est à la lumière de cette sentence que l’on doit lire, aujourd’hui encore, le poème Tyaroye. C’est que l’immatériel a définitivement gravé dans le marbre ce dont on revendique la signification intrinsèque. Il nous paraît alors plus juste de modifier le nombre en passant du singulier au pluriel dans le libellé, patrimoines (avec un S) se substituant à patrimoine sans S) qui exclut l’immatériel d’une vraie déclaration de ce que l’on vaut vraiment.

    Déclaration de patrimoines

    Nous nous contentons, sous la rubrique MATÉRIEL du tableau synoptique ci-après, des pièces jointes à la déclaration de patrimoine du président FAYE rendue publique par la juridiction supérieure compétente, le Conseil constitutionnel (DÉCISION Nº 3/C/2024,  AFFAIRE Nº 3/C/24).

    Rien à signaler (RAS) sous la rubrique IMMATÉRIEL. Suffisant pour celles et ceux qui prennent la politique pour une simple morale appliquée. Le philosophe allemand Hegel (1770-1831) dit d’elle – la politique – qu’elle est la morale elle-même. Dans ses Principes de la philosophie du droit (1820) Hegel affirme l’unité de l’idée (immatérielle) et du réel (matériel). Le condensé est sans appel : «Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel.»

    Contrairement au premier président du Sénégal,  le legs immatériel du cinquième ne comporte pour l’instant aucune ligne. Le 24 mars 2024, l’oeuvre éthique et politique déclinée à travers plusieurs genres artistiques et littéraires n’a motivé un seul des 6 électeurs sur 10 – 5,428 exactement – ayant sauté dans le vide. Ce n’est évidemment pas la faute à Diomaye. C’est la faute à nous tous qui n’avons de considération que pour les avoirs d’ici-bas. Le message préélectoral  se passe de commentaires : «Dis-moi juste quand est-ce qu’on vote ; ma colère a choisi depuis plusieurs années déjà.»

    Avouant lui-même, face à la presse pour la première fois depuis son entrée en fonction, le caractère déformateur de sa formation d’inspecteur des Impôts et des Domaines, le président FAYE n’est pas sans savoir que les droits d’auteur déclarés par les éditeurs locaux sont imposables dans les mêmes conditions que les salaires. L’immatériel n’est donc pas que l’éthique du matériel ; il en est même une source saine au terme d’une peine longue.

    Le but de ce qui écrit ici est certes de faire prendre conscience à l’électeur lambda de l’importance d’une formation politique grâce à laquelle le vote est motivé autrement que par le plaisir éphémère du remplacement d’anciens mandataires par de  nouveaux. Ce qui est écrit ici vise aussi à sensibiliser les Sages du Conseil constitutionnel sur la fonction pédagogique d’une déclaration de patrimoine dont le prestige du volet immatériel l’emporte sur celui matériel pour le confort des hauts magistrats qui s’assurent d’abord que l’élu.e qui prête serment pour se faire installer dans ses fonctions de Président.e de la République est plus riche de l’éthique impérissable de l’écrivain que d’un avoir dont l’origine toujours douteuse aux yeux du plus grand nombre augure une gouvernance suspecte. Juste pour dire, sans préjudice pour l’égalité des citoyens devant la loi électorale, que recevoir le serment de l’homme de lettres Léopold Sédar Senghor est sans doute plus stimulant pour les juges des élections de 1960 à 1980 que l’enregistrement de la promesse solennelle du percepteur Bassirou Diomaye Diakhar Faye par leurs collègues d’aujourd’hui.

    A.A.DIOP

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°240 – du 03 ET 04/08/2024

    🔴 PROTECTION DE LA FALÉMÉ SUR UN RAYON DE 500 MÈTRES : INTERDICTION TRIENNAL DES ACTIVITÉS MINIÈRES
    🔴 SCANDALE FONGIP/CMS – LE PORTE-PAROLE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ : DEUX POIDS DEUX MESURES ?

    🔴 JUDO – ÉLIMINÉ AU 2e TOUR DES JO 2024 : MBAGNICK NDIAYE DÉÇU : « J’AI FAIT MIEUX QU’À TOKYO MAIS JE VEUX PLUS »
    🔴 OUSMANE NDOYE CONTENT DU COME-BACK DE L’UASSU : « J’EN SUIS UN PUR PRODUIT »

    Le GSIM affirme détenir deux otages russes au Niger

    Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a publié une vidéo vendredi, dans laquelle il présente deux « otages russes ». Ces derniers affirment avoir été enlevés dans le sud-ouest du Niger.

    Les deux hommes, habillés en tenue beige avec des cheveux et barbes grisonnants, se présentent brièvement en anglais. L’un d’eux, se faisant appeler Yurit, explique être né en Russie et vivre en Ukraine. Il travaillait comme géologue pour une entreprise russe à Mbanga lorsqu’il a été capturé par le GSIM. Son compagnon, Greg, affirme être arrivé au Niger un mois plus tôt pour travailler également pour une entreprise russe à Mbanga.

    La vidéo, bien que non datée, ne précise pas le moment exact de leur enlèvement. Cette annonce intervient alors que la Russie avait conseillé à ses ressortissants d’éviter de se rendre au Mali et au Niger en raison des risques sécuritaires.

    La région de Mbanga, située dans la région de Tillabéri, près des frontières du Burkina Faso et du Mali, est connue pour ses sites aurifères et est régulièrement ciblée par des groupes jihadistes tels que le GSIM et l’État islamique.

    Ce n’est pas la première fois que des étrangers sont enlevés à Mbanga. En juin 2021, deux ressortissants chinois avaient été kidnappés par des hommes armés avant d’être libérés neuf mois plus tard. En février 2024, trois Italiens enlevés au Mali par le GSIM en mai 2022 avaient également été libérés.

    Depuis cette dernière libération, le GSIM ne détenait officiellement plus d’otages occidentaux au Sahel. Le Niger, en proie à des violences jihadistes depuis plusieurs années, est dirigé par un régime militaire, tout comme ses voisins, le Burkina Faso et le Mali. Malgré les promesses de sécurité, les attaques jihadistes persistent, avec environ 1.500 victimes civiles et militaires recensées au cours de la dernière année, selon l’organisation Acled.

    La Russie est devenue un partenaire important pour les régimes militaires sahéliens, fournissant des instructeurs et du matériel militaire. En avril et en mai, des envois ont été réalisés à Niamey. Les autorités militaires nigériennes rapportent régulièrement des opérations réussies contre des « terroristes ».

    Les relations avec les anciens partenaires du Niger se sont détériorées. Fin 2023, la France a retiré ses troupes basées au Niger et les États-Unis prévoient de fermer leur base de drones à Agadez d’ici mi-septembre.

    Dans ce contexte, la Russie a réaffirmé son soutien au Mali après les lourdes pertes subies par l’armée malienne et le groupe Wagner face à des séparatistes et des jihadistes. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie se tient fermement aux côtés du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel, dans un entretien téléphonique avec son homologue malien Abdoulaye Diop.

    Nouveau plan de circulation à Dakar : Restrictions et modifications pour améliorer la mobilité

    Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan de circulation entré en vigueur le 29 juillet 2024, des restrictions ont été imposées aux charrettes et détenteurs de pousse-pousse, leur interdisant de circuler sur le tracé du Bus Rapid Transit (BRT). Cette mesure, annoncée par le Préfet du département de Dakar, vise à améliorer la fluidité de la circulation et à assurer la sécurité des usagers de la route.

    Le nouveau plan de circulation implique des modifications importantes des sens de circulation dans plusieurs rues de Dakar. Les rues suivantes sont désormais à sens unique :

    • Rue Escarfait
    • Rue Diaraf Mamadou Assane PAYE (place 65)
    • Avenue Petersen
    • Rue du Liban
    • Rue Félix Eboué
    • Rue Place 127
    • Avenue Pr Macky SALL ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
    • Rue Abdou Cogna DIOP CO-39
    • Limamoulaye (ME-37)
    • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
    • Rue Kaolack (PE-23)
    • Avenue Birago DIOP (PE-27)
    • Rue SC-0
    • Rue SC-105
    • Rue GY-332

    Afin de garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement est désormais interdit en dehors des lieux spécifiés, sur les voies de circulation, les trottoirs et les pistes cyclables. De plus, la circulation est interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes affectés au transport routier de marchandises de 6h00 à 21h00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT. Les modes de transport à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) sont également interdits dans ces zones.

    Les populations et les usagers de la route sont invités à respecter strictement la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol. Le commissariat central de Dakar, la Compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents sont chargés de veiller à l’application et au respect de ce nouveau plan de circulation.

    Ce nouveau plan de circulation, disponible sur le site du CETUD (www.cetud.sn), est une étape importante pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar. Les autorités comptent sur la coopération de tous pour assurer une mise en œuvre réussie et améliorer la qualité de vie dans la capitale.

    Promesse olympique inaboutie : Saly Sarr échoue aux qualifications du triple saut

    La délégation sénégalaise avait de grandes espérances pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, particulièrement pour la jeune athlète de 21 ans, Saly Sarr. Cependant, pour son entrée en lice ce vendredi, la triple sauteuse n’a pas réussi à se qualifier pour la finale, une grosse déception pour le Sénégal.

    Malgré une performance honorable avec un saut de 13,96 mètres, Saly Sarr s’est classée 17e, insuffisant pour accéder à la finale tant espérée. Cette défaite marque un coup dur pour la délégation sénégalaise, qui voyait en elle une potentielle médaillée.

    Saly Sarr, à seulement 21 ans, portait les espoirs de son pays. Sa performance, bien que respectable, n’a pas suffi face à une compétition acharnée. Le triple saut étant une discipline exigeante, chaque centimètre compte, et Saly Sarr a malheureusement manqué le seuil de qualification.

    La participation de Saly Sarr aux Jeux de Paris 2024 n’a pas été sans défis. Elle a dû surmonter des blessures et s’adapter à des conditions de préparation parfois difficiles. Malgré ces obstacles, sa présence aux Jeux est déjà une réalisation significative et témoigne de son potentiel et de sa détermination.

    Bien que cette élimination soit une déception, Saly Sarr reste une athlète talentueuse avec un avenir prometteur. À seulement 21 ans, elle a encore de nombreuses compétitions devant elle pour affiner ses compétences et viser les podiums internationaux.

    Avec cette élimination, la délégation sénégalaise voit ses espoirs de médailles diminuer. Sur les 11 représentants présents à ces Jeux Olympiques, la plupart ont déjà été éliminés. Louis François Mendy, engagé sur le 110m haies, semble être le dernier espoir pour le Sénégal. Son parcours sera suivi de près alors qu’il s’efforce de décrocher une place en finale, voire une médaille.

    La défaite de Saly Sarr aux qualifications du triple saut est une déception pour le Sénégal, mais elle souligne également la compétitivité et les défis des Jeux Olympiques. Avec son talent et sa détermination, Saly Sarr a encore un avenir brillant devant elle. Le Sénégal, quant à lui, attend avec impatience les performances de Louis François Mendy dans l’espoir de ramener une médaille à la maison.

    Visite du ministre de l’enseignement supérieur au complexe universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite de prospection au Complexe Universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée des structures universitaires du Sénégal, a été marquée par des échanges enrichissants avec Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur de l’université.

    Le ministre a été frappé par les nombreuses particularités du CCAK, qu’il considère comme un modèle unique dans le paysage éducatif sénégalais. Il a souligné que cette institution, qui va de la maternelle à l’enseignement supérieur, combine éducation nationale, formation professionnelle et enseignement supérieur. « Quand on vient de nos universités classiques et qu’on entre ici, on est frappé par un certain nombre d’originalités. C’est une université qui va de la maternelle à l’université. Il y est allié l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.

    Une autre originalité notée par le ministre est l’absence de cloisonnement linguistique au sein de l’université. Le français, l’arabe et le wolof y cohabitent harmonieusement, offrant ainsi une éducation multilingue. « Ici, on a pris le meilleur chez les blancs, le meilleur chez les arabes et on en a fait un mixte après y avoir ajouté le meilleur de chez nous », a-t-il ajouté.

    Le CCAK se distingue également par son modèle de financement. L’université, bien que publique-privée, ne demande aucun frais de scolarité à ses pensionnaires. En plus des matières classiques, les étudiants y apprennent le Coran, les Khassaides, l’informatique, l’agronomie, la technologie et bien d’autres disciplines.

    Interrogé sur l’objectif de sa mission à Touba, le ministre Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour explorer les moyens par lesquels l’État pourrait soutenir cette initiative privée du Khalife Général des Mourides. « D’ici la fin du mois d’août, on va mettre en place un comité technique entre l’université et le ministère. Et nous prendrons toutes leurs demandes et toutes leurs doléances en ayant conscience qu’ils peuvent prendre en charge toutes ces préoccupations par eux-mêmes », a-t-il affirmé.

    Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur du CCAK, s’est réjoui de cette visite ministérielle et a profité de l’occasion pour rappeler quelques-uns des objectifs de l’institution. Il a exprimé son souhait de voir l’université continuer à évoluer et à offrir une éducation de qualité, tout en restant fidèle à ses valeurs et à sa mission.

    Cette visite et les échanges qui en ont découlé marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le CCAK et l’État, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations pour le développement de l’éducation au Sénégal.

    Grave accident sur la route de Mbour : Trois morts et plusieurs blessés

    Un grave accident de la route s’est produit ce vendredi 2 août sur la route de Mbour, à hauteur de Bandia. Le bilan est lourd : trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées. Cet accident implique quatre véhicules, dont deux camions.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine, en tournée à Thiès, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame. Interpellé par nos confrères de l’Aps, le ministre a exprimé sa profonde tristesse face à ce nouvel incident tragique. Il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour lutter contre les véhicules en mauvais état.

    Jean Baptiste Tine a exhorté les forces de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, à intensifier les contrôles sur les routes afin de prévenir de tels accidents. Il a souligné l’importance de ces mesures pour assurer la sécurité des usagers de la route.

    Le ministre a également abordé la question de la corruption, un fléau qui, selon lui, contribue à l’insécurité routière. Il a assuré que l’État mettra tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, en renforçant les contrôles et en sanctionnant sévèrement les contrevenants.

    Les quatre blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital de Mbour pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sanitaires locales sont mobilisées pour assurer leur prise en charge.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité sur la route. Le ministre a appelé tous les conducteurs à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

    La rédaction présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Maroc en demi-finales des jeux olympiques : Une victoire éclatante contre les États-Unis

    Les Lions de l’Atlas ont réalisé un exploit mémorable ce vendredi en validant leur ticket pour les demi-finales des Jeux olympiques après une victoire éclatante contre les États-Unis, sur le score sans appel de 4-0.

    Dès le coup d’envoi, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont montré une détermination sans faille, prenant rapidement l’ascendant sur leurs adversaires américains. Le match s’est véritablement animé à la demi-heure de jeu lorsque Soufiane Rahimi, le meilleur buteur du tournoi, a ouvert le score sur penalty. Ce but porte son total à 5 réalisations dans la compétition, confirmant son statut de fer de lance de l’attaque marocaine.

    Au retour des vestiaires, les Marocains n’ont laissé aucune chance aux États-Unis de revenir dans la partie. Ilias Akhomach, l’attaquant de Villareal, a inscrit le second but en début de seconde période, accentuant ainsi la pression sur les Américains. Le défenseur du PSG, Achraf Hakimi, a ensuite marqué le but du break à la 70e minute, scellant pratiquement le sort de la rencontre.

    En toute fin de match, El Mehdi Maouhoub, l’attaquant du Dynamo Moscow, a ajouté une quatrième réalisation sur penalty, confirmant la domination totale des Lions de l’Atlas et scellant définitivement la victoire marocaine.

    Grâce à cette victoire impressionnante, le Maroc se qualifie pour les demi-finales où il affrontera soit le Japon, soit l’Espagne. Les attentes sont désormais élevées pour cette équipe marocaine qui a démontré sa capacité à jouer à un niveau exceptionnel et à surmonter des adversaires de taille.

    Cette performance remarquable est le fruit d’un travail collectif impeccable et d’une discipline tactique irréprochable. Les fans marocains, ainsi que les observateurs du football mondial, attendent avec impatience la prochaine confrontation des Lions de l’Atlas, espérant voir cette équipe talentueuse continuer son parcours brillant dans ces Jeux olympiques.

    Le Maroc est en demi-finales, et tous les espoirs sont permis pour cette équipe qui semble prête à écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire footballistique.

    Touba à l’Honneur : Un weekend axé sur le développement durable et l’environnement

    Ce weekend, la ville religieuse de Touba devient le centre d’activités majeures axées sur le développement durable et l’environnement. En plus d’accueillir la 3e journée nationale « Sétal sunu reew », initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, la cité religieuse sera également la ville hôte du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement, demain, samedi 3 août.

    La journée nationale « Sétal sunu reew », prévue ce samedi, met l’accent sur l’importance de la propreté et de la protection de l’environnement. Cette initiative présidentielle vise à mobiliser les citoyens pour des actions de nettoyage et d’embellissement à travers tout le pays, renforçant ainsi l’engagement communautaire envers un cadre de vie sain et agréable.

    Le point culminant du weekend sera sans doute la Journée nationale de l’arbre, célébrée le dimanche 4 août. Le président de la République présidera la cérémonie officielle de cette journée, qui se déroulera sous le thème : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

    Cette journée marque également le lancement de la campagne nationale de reboisement, une initiative cruciale pour combattre la désertification et promouvoir la biodiversité au Sénégal. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette journée, appelant les Sénégalais à « participer activement à cette journée importante, partout sur le territoire national, pour un Sénégal plus vert et prospère ».

    Les activités de ce weekend à Touba s’inscrivent dans une vision plus large de développement durable et de souveraineté alimentaire pour le Sénégal. Le reboisement est reconnu non seulement comme une mesure écologique, mais aussi comme un levier économique vital. En enrichissant les sols et en prévenant l’érosion, les arbres jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la résilience des communautés locales.

    En conclusion, ce weekend à Touba est une opportunité pour les citoyens de s’unir autour de valeurs communes de propreté, de respect de l’environnement et de développement durable. Ces initiatives présidentielles soulignent l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir plus vert et plus prospère pour ses générations futures.

    CENTRE DE SANTE DE YEUMBEUL : 1500 patients de la cataracte à opérer en 5 jours

    Au Sénégal, la cécité et les déficiences visuelles sont des problèmes majeurs de santé. Ainsi, pour réduire de façon drastique cette pathologie, le ministère de la santé et de l’action sociale multiplie les partenariats. Et avec celui noué avec l’ONG koweïtienne Direct Aid Society, les camps de chirurgie de la cataracte s’étendent à travers le Sénégal. D’ailleurs, un programme de chirurgie de la cataracte de 5 jours, initié ce 31 aout, va prendre fin ce week-end au centre de santé de Yeumbeul.
    Dr Mokhtar Dieng Badiane, médecin ophtalmologiste, coordonnateur du programme national de promotion de la santé oculaire au ministère de la santé, revient sur les causes de la cécité au Sénégal:

    « Nous en sommes à notre deuxième semaine de campagne de chirurgie de la cataracte. La première semaine s’est déroulée au centre hospitalier regional de Kolda où nous avons pris en charge 900 malades et nous sommes là au centre de santé de Yeumbeul depuis le 31 juillet pour encore deux jours c’est à dire jusqu’au 4 août », fait-il savoir.
    « Ces campagnes de cataracte sont menées habituellement pour essayer de prendre en charge nos compatriotes qui n’ont pas eu la possibilité ou la chance de se prendre en charge dans les structures de routine », a-t-il ajouté.
    Dr Badiane de préciser que la cataracte constitue la première cause de cécité au Sénégal avec entre 35000 et 50000 cas recensés par an et les personnes qui sont opérées sont à peu près 25000, mais il relève « un gap qui est là » et, poursuit-il,  » c’est lors de ces campagnes de chirurgie que l’on prend en charges ces personnes là pour améliorer les indicateurs de la chirurgie de la cataracte ».
    Les personnes du troisième âge constituent plus de 80% de la cible, mais le médecin rappelle que les enfants également peuvent être atteints par la cataracte: « c’est une pathologie liée à la sénilité, mais elle peut atteindre aussi les enfants et les jeunes. Nous avons eu à prendre en charge un enfant qui a 3 ans et qui est atteint de cataracte congénitale », informe Dr Badiane.

    Abondant dans le même sens, le nouveau directeur général de l’ONG Direct Aid Society, Mohamed Hamadi, dira que ce camp entre dans le cadre du programme de lutte contre la cécité en collaboration avec le ministère de la santé: « nous avons beaucoup d’activités mais celle là est particulière. La semaine passée, nous étions à Kolda et nous comptons faire d’autres campagnes dans d’autres régions d’ici la fin de l’année. Chaque année nous avons un objectif de 15000 patients mais vu le nombre de patients nous dépassons notre objectif », a-t-il expliqué avant de remercier le ministère de la santé pour l’accompagnement et la collaboration.
    Pour sa part, Mohamed Hindi, directeur général de l’ONG l’Oeil du monde, structure chargée de l’exécution des programmes liés à la santé occulaire au Sénégal, dira: « c’est la cinquième année que nous travaillons au Sénégal et nous intervenons très souvent ici à Yeumbeul. Nous bénéficions de la conférence des habitants de cette localité et celà nous fait plaisir », a-t-il indiqué avant de préciser que la formation fait également partie de leur domaine de compétence.

    Cette campagne de chirurgie de la la cataracte à été appréciée à sa juste valeur par les bénéficiaires qui n’ont pas manqué de remercier les initiateurs mais aussi de solliciter sa pérennisation.

    « Je viens de Ziguinchor après avoir manqué le camp tenu la semaine dernière à Kolda. C’est pourquoi j’ai fait le déplacement à Yeumbeul pour ma prise en charge dans ce camp gratuit d’opération de la cataracte. Là, je viens de subir une opération avec succès. Aujourd’hui, je suis revenu pour un contrôle. Macha ALLAH, nous rendons grâce au Tout puissant de nous avoir envoyé ces gens qui viennent nous soigner gracieusement alors que ce sont des opérations qui peuvent coûter jusqu’à 500 mille francs et même plus. Nous ne les remercierons jamais assez pour ces gestes et nous espérons surtout qu’ils vont revenir au Sénégal bientôt pour aider les populations qui n’ont pas les moyens de se faire opérer », a témoigné Ismaïla Goudiaby, la soixantaine révolue, le sourire aux lèvres.

    A.Saleh

    Inauguration de la piscine olympique de l’école nationale des sapeurs-pompiers à Thiès par le ministre de l’intérieur

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le général Jean Baptiste Tine, a inauguré ce vendredi la nouvelle Piscine Olympique de l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers. Cette infrastructure de pointe, qui a coûté 500 millions de francs CFA à l’État du Sénégal, représente une avancée significative pour la formation des sapeurs-pompiers et le développement des infrastructures sportives du pays.

    Lors de son discours, le général Tine a exprimé sa satisfaction face à cette réalisation : « Un sentiment de satisfaction d’avoir visité l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers qui une nouveauté qui accompagne la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers dans sa montée en puissance… Une satisfaction aussi d’avoir inauguré la Piscine Olympique qui marque une avancée majeure. »

    La piscine olympique n’est pas seulement destinée aux sapeurs-pompiers. Elle servira également à la formation des personnels militaires et à l’apprentissage de la natation par la population, dans le cadre du concept armée-nation. « Cela permet de former les personnels militaires de l’école, de la Brigade dans les conditions de sécurité optimales mais aussi les conditions les plus réalistes possibles. Ce qui met à la disposition de nos populations dans le cadre du concept armée-nation, une infrastructure pouvant leur permettre d’apprendre la natation dans les conditions de sécurité idoines. Et enfin, cela met à la disposition du monde sportif sénégalais une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir les compétitions internationales dans les excellentes conditions, » a précisé le ministre.

    En cette période de forte chaleur et de grandes vacances, le ministre a également lancé un appel à une surveillance accrue des plages. « L’occasion pour moi de demander à toutes les parties, les sapeurs-pompiers et les municipalités d’accentuer la sensibilisation sur les cas de noyade, sur la fréquentation de nos plages en cette période de canicule. Le Ministère de l’Intérieur à travers ses organes, a déployé suffisamment de moyens aussi bien dans les plages autorisées que paradoxalement dans les plages non autorisées pour prévenir les cas de noyade, en tout cas limiter les dégâts au cas où cela devrait arriver, » a-t-il ajouté.

    Cette inauguration marque une étape importante pour la sécurité publique et le développement sportif au Sénégal, renforçant ainsi les capacités de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et offrant une infrastructure de qualité à la population et aux sportifs du pays.

    LES REFORMES ECONOMIQUES STRUCTURANTES DANS LE SECTEUR EXTRACTIF

    En 2023, la croissance économique devait atteindre 4,7 %. Donc pour avoir une plus-value dans tous les secteurs de l’économie et une croissance économique soutenue, il faut une politique efficace de transformation des matières premières. A cet effet il faudra développer l’industrie de transformation. Une industrie qui transforme des matières premières, des produits agricoles ou des produits intermédiaires, en produits semi-finis qui sont utilisés par une industrie de produits finis, qui eux-mêmes sont utilisés par les consommateurs finaux. La transformation est le procédé technique qui permet de transformer des matières premières en produits de grande consommation. Quelles sont alors les types ou les secteurs de transformations ? Pour moi, il s’agit des secteurs extractifs (du pétrole, du gaz et des mines), de l’agriculture, de la pêche et de l’agro-alimentaire. Alors quelles réformes pour lesdits secteurs ?  Pour ce qui concerne cette étude nous nous pencherons essentiellement sur le secteur extractif qui englobe le pétrole et le gaz d’une part (A) et les mines d’autre part (B).

    1. Le secteur du pétrole et du gaz

    Le Sénégal est officiellement depuis le mardi 11 juin 2024 un pays producteur de pétrole avec l’arrivée du premier baril dit first oil extrait des puits de Sangomar par Woodside l’opérateur australien actionnaire majoritaire dans le champ pétrolier de Sangomar. Il rejoint le club fermé des producteurs de pétrole brut et sous peu d’exportateur de pétrole brut avec une production prévue de 100.000 barils par jour et des revenus attendus de 700 milliards Fcfa.

    Il faut noter que le secteur du pétrole engrange plusieurs activités qui va de l’exploration à la commercialisation. Les activités pétrolières peuvent être regroupées en trois grandes étapes appelées Upstream, Midstream et Downstream. En termes simples il s’agit de l’amont, de l’intermédiaire et de l’aval des activités extractives.

    L’amont concerne l ‘exploration, l’exploitation, la recherche, le développement et la production pétrolière. L’intermédiaire concerne le stockage du pétrole brut tiré du puit avant son transport par voie routière, ferroviaire, maritime, sous-marine et par pipeline vers les lieux de vente ou vers les raffineries. L’aval concerne le raffinage, le stockage de produits raffinés, le transport, et la distribution ou la commercialisation desdits produits.

    Le secteur de l’amont est un secteur exclusivement réservé des investisseurs en raison de la technicité de ses activités comme la recherche sismique, le forage etc. Mais ne disposant pas suffisamment de moyens financiers, techniques et de compétences nos entreprises, le secteur le plus rentable pour un pays producteur de pétrole brut, de gaz et de mines serait de promouvoir et développer les secteurs d’activités Aval, notamment le raffinage ou l’affinage et la commercialisation ou la distribution, secteurs dans lesquels il y a plus de valeur ajoutée pour une économie locale comme celle du Sénégal.  

    Pour entreprendre des réformes il faut d’abord jeter un regard sur la situation actuelle du secteur Aval.

    1. Le raffinage au Sénégal : la situation actuelle

    Au Sénégal il n’existe qu’une seule raffinerie la SAR (société africaine de raffinage). La SAR a été créée en 1961 à l’initiative du gouvernement sénégalais et de la Société africaine de pétrole (SAP), avec le concours de grandes sociétés pétrolières. La capacité de raffinage de la SAR est d’environ 1.500.000 tonnes par an. La Société Africaine de Raffinage doyenne des raffineries de l’Afrique de l’Ouest, a pour vocation d’importer et de raffiner le pétrole brut. Elle approvisionne le marché sénégalais en produits pétroliers : gaz butane, essence, kérosène, gasoil, diesel, fuel oil etc.… La SAR importe du pétrole brut principalement du Nigéria (Bonny Light et surtout Erha). La SAR telle qu’elle existe n’est pas en mesure de relever le défi du raffinage au Sénégal avec le brut de Sangomar comme Dangote au Nigéria. Pourquoi alors une raffinerie locale et quelle est son importance sur l’économie locale d’un pays ?

    • Importance d’une raffinerie sur les économies locales

    Le raffinage du pétrole brut constitue une activité stratégique. En effet le marché international et sous régional des produits raffinés est plus rentable économiquement pour le pays producteur que la seule exportation du pétrole brut. Le secteur pétrolier aval couvre des activités aussi diverses que le raffinage de pétrole brut, l’approvisionnement, le trading de pétrole et de produits dérivés, la distribution, le commerce et la vente de détail de produits raffinés (stations-services). C’est grâce au secteur aval que le pétrole et le gaz naturel sont livrés au consommateur. Ce secteur Aval comprend les raffineries de pétrole, les usines pétrochimiques, les points de vente au détail et les réseaux de distribution du gaz naturel. Le transport du segment aval représentant 65 % de la consommation mondiale de pétrole, c’est pourquoi il existe des possibilités pour optimiser cette partie de l’industrie pétrolière et gazière. En règle générale, le pétrole extrait du sol ne peut pas être utilisé tel quel. Un traitement s’avère nécessaire. La raffinerie permet de transformer le pétrole en produits pétroliers dérivés comme de l’essence, du carburant diésel, du carburéacteur, des produits à base d’asphalte, du mazout pour le chauffage et du kérosène pour les particuliers et les entreprises. Le raffinage du pétrole brut permet d’avoir des produits dérivés comme :  du propane, du butane, du naphta léger, du naphta lourd, du butime et de l’asphalte, de l’essence aviation, du carburant auto, du supercarburant, du kérosène, du carburant pour pirogue, des huiles motrices et autres lubrifiants.

    C’est pourquoi le Sénégal gagnerait à créer une nouvelle raffinerie pour relever le défi de la transformation pétrolière et gazière que la SAR devenue vétuste ne peut seul prendre en charge. Oui, il faut une nouvelle raffinerie comme celle de Dangote ou celles qu’envisage de mettre en place le Ghana appelé « Projet Petroleum Hub ». En effet le Ghana entend mettre en place trois (3) raffineries, cinq (5) usines pétrochimiques et des installations de stockage. Pour exemple il existe plus de 15 raffineries au Canada. Ensemble, elles produisent près de 111 milliards de litres de carburants et d’autres produits raffinés par année. Individuellement, les raffineries peuvent produire près de 12.000 à 300.000 barils par jour. Les raffineries du Canada emploient plus de 17.000 travailleurs. On peut avoir des produits pétrochimiques en créant une usine de pétrochimie. L’Alberta est le plus grand fabricant de produits pétrochimiques au Canada. Elle produit des plastiques, de l’ammoniac et de l’urée pour les engrais, des additifs pour carburant, du méthanol, des fibres textiles, des produits pharmaceutiques, et ainsi de suite. Le secteur des produits pétrochimiques représente environ le tiers des exportations totales de produits manufacturés de l’Alberta et emploie plus de 10.000 personnes.

    Le raffinage du pétrole désigne l’ensemble des traitements et transformations visant à tirer du pétrole le maximum de produits à haute valeur commerciale. Selon l’objectif visé, en général, ces procédés sont réunis dans une raffinerie. Donc pourquoi avoir sa propre raffinerie ?

    • Pourquoi avoir sa propre raffinerie et usine pétrochimique ?

    Le Sénégal importe du pétrole du Nigéria, le Bonny light ou l’Erha, qu’il transforme pour les besoins de la Senelec et des consommateurs à la pompe. Le Nigéria ayant compris que le fait d’exporter son brut vers l’Europe et d’importer de l’essence, du kérosène et autres produits dérivés étaient plus coûteux que lorsque celui-ci est transformé sur place, a décidé de mettre en place une raffinerie locale. La raffinerie Dangote est une raffinerie de pétrole située à Lekki, au Nigeria, inaugurée en mai 2023. Elle a la capacité de traiter environ 650.000 barils de pétrole brut par jour, ce qui en fait la plus grande raffinerie à train unique au monde. L’investissement s’élève à plus de 20 milliards de dollars américains. Produire son propre pétrole brut puis le raffiner soi-même permet d’avoir une maitrise sur les cours mondiaux du brut et des produits dérivés. Lorsque l’essence et le diésel sont produits par les raffineries, ils sont envoyés aux terminaux de produits, puis transportés aux points de vente au détail par camion. Au Canada, il existe près de 12.000 points de vente d’essence au détail, 88 marques d’essence et plus de 84.000 personnes travaillant aux points de vente répartis un peu partout au Canada. C’est pour cette raison que Petrosen T&S (Trade & Service)avait envisagé avec l’arrivée du pétrole brut de mettre en service sur toute l’étendue du territoire près de 365 stations-services labélisées Petrosen comme c’est le cas déjà à Fatick.

    • Quels sont les avantages du raffinage du pétrole brut sur place ?

    Les avantages sont multiples :

    • La réduction des prix à la pompe
    • La réduction des subventions à la pompe qui entraine l’allégement du budget par la réorientation de ces sommes d’argent vers d’autres secteurs comme la santé, l’enseignement…
    • La réduction du coût de l’électricité pour les ménages et les PME-PMI
    • La réduction des prix du transport routier, ferroviaire, maritime et aérien
    • La réduction des importations de produits dérivés qui implique l’exportation de nos produits dérivés dans la sous-région et à l’international
    • La rentrée de devise forte en raison de la vente de produits dérivés sur le marché international
    • La création d’emplois directs et indirects
    • La réduction du coût de la vie
    • L’approvisionnement régulier du marché intérieur.

    La même question se pose pour le gaz. Une fois que le gaz naturel est traité, il est également envoyé par un réseau de gazoducs et livré aux résidences et entreprises. Chaque jour, l’équivalent de sept (7) millions de bonbonnes à barbecue de neuf (9) kilogrammes est expédié dans les pipelines du Canada. Fort de ses découvertes récentes et substantielles de pétrole et de gaz, le Sénégal se prépare désormais à faire en sorte que ses vastes ressources en gaz naturel contribuent à répondre à la demande future d’électricité et à mettre fin aux prix excessifs et prohibitifs de l’électricité qui minent son économie et les ménages. Grâce à l’accès anticipé du Sénégal au gaz domestique bon marché, les coûts d’exploitation deviennent moins impactant que les coûts d’investissement. En d’autres termes, étant donné que les bas prix du gaz diminuent les coûts d’exploitation, il est financièrement sain pour le pays de s’appuyer sur les centrales électriques ICE, qui sont moins chères à construire. Le gaz peut alimenter le projet « Gas to power » de la Senelec, c’est-à-dire remplacer à la longue l’utilisation du fuel pour produire de l’électricité par le gaz, énergie propre. La stratégie Gas-to-Power vise à réduire la dépendance énergétique nationale vis-à-vis du pétrole et du charbon en encourageant les investissements dans le gaz comme combustible transitoire dans la transition énergétique : c’est le mix énergétique.

    • Quels sont les avantages de la transformation du gaz ?

    Les avantages sont :

    • La réduction du prix de l’électricité de 30% par le mix énergétique avec le pétrole
    • La réduction substantielle des charges des ménages et des entreprises locales
    • La réduction de l’effet de serre
    • La mise en service de gaz domestique pour la cuisson ou le chauffage
    • La rentrée de devise grâce à la vente de gaz à l’export.
    • Le secteur des mines

    Pour ce secteur, l’affinage local des minerais apporterait plus de valeur ajoutée que leur vente à l’état brut (poudre d’or). Le sous-sol sénégalais recèle une grande variété de richesses minérales : fer, or, cuivre, tourbe, cuivre, chrome, phosphates d’alumine, argiles céramiques et industrielles (attapulgite), pierres ornementales (marbre, granite etc.), sables lourds (ilménite, zircon, rutile), sables extra siliceux (sable de verrerie).

    L’or et le zircon constituent les minerais les plus avantageux pour notre économie locale en construction. Le zirconium est principalement utilisé pour la production d’énergie nucléaire. Le zirconium est indispensable pour produire de l’énergie nucléaire. Réputé pour sa robustesse et ses propriétés blanchissantes et opacifiantes, le zircon blanchi se retrouve la plupart du temps dans les frittes et les vernis, appliqués aux céramiques – carrelages ou équipements sanitaires, par exemple. Également connu pour sa capacité à résister à de très hautes températures, le zircon dit « réfractaire » est souvent utilisé dans l’industrie pour créer la barbotine utilisée pour mouler des pièces. Le sable de zircon est également utilisé pour la production de zirconia fusionné, qui sert dans les pigments (ou les céramiques) et dans l’industrie automobile (plaquettes de frein). Mais le zircon est aussi présent dans notre quotidien : ses propriétés anti-abrasives et sa brillance comparable aux diamants, lui confèrent une place de choix en joaillerie, où on le retrouve sous forme de dioxyde de zirconium. On le retrouve même dans les prothèses dentaires bien que les quantités de zircon dans ce type d’application soient limitées. D’où l’importance pour le Sénégal de mettre en œuvre toute une industrie locale de transformation ou d’affinage du Zircon.

    L’autre minerai le plus important pour l’économie, c’est l’or. L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Ce qui est étonnant dans l’extraction de l’or est que la suisse affine et le Sénégal s’efface (selon Frédéric Koller). C’est à Neuchâtel que se dresse l’usine d’affinage Metalor Technologies, la destination des 11 tonnes d’or de la mine de Sabodala-Endeavour. Ce qui veut dire que l’or profite à d’autres mais pas aux sénégalais ni à l’état du Sénégal. La majorité de la production aurifère du pays est exportée vers la Suisse. La région des mines est aussi la plus pauvre du pays. Le Temps à remonter la filière du précieux minerai, de son extraction sur place à son affinage dans le canton de Neuchâtel, permet de comprendre les paradoxes d’un commerce toujours aussi peu équitable. A l’instar du Nigéria, le Sénégal devrait conditionner l’octroi de ses licences minières à la transformation locale minière notamment aux sociétés étrangères qui présenteraient un plan de traitement local des minerais. Le Rwanda a mis en place une usine de transformation in situ d’or depuis 2019. Tout l’or qui partait à l’étranger est désormais transformé à Kigali.

    L’affinage local permet d’avoir :

    • Une rentrée de devises fortes
    • La création de joailleries locales
    • La création d’emplois directs et directs
    • La création de site d’hébergements pour les acquéreurs, les revendeurs locaux, les touristes
    • La création de mesures d’accompagnement comme le transport vers les sites d’affinages et les joailleries
    • L’économie en temps et gains pour nos femmes qui vont acheter à l’international
    • La réduction du prix de l’or.

    Conclusion

    La Société africaine de raffinage (SAR) est une entreprise sénégalaise implantée à Mbao, près de Dakar appelés raffinerie de Mbao. La raffinerie de Mbao n’a pas réalisé à ce jour des investissements qui lui permettent de traiter le pétrole brut de Sangomar. Ce brut sénégalais contient du soufre au-delà de certaines limites. C’est pourquoi la raffinerie de Mbao traite depuis de longues années le brut nigérian notamment le Bonny light ou le Erha très faible en soufre comme le WTI (West Texas Intermediate) des USA extrait et raffiné sur place.

    L’extraction du first oil devra pousser les autorités à envisager la création d’une nouvelle raffinerie pour suppléer la SAR. En effet la production pétrolière journalière selon le Directeur de Petrosen E&P (Exploration & Production) attendue serait de 100.000 barils pétrole brut en provenance de Sangomar. Mais seulement 30.000 barils pétrole brut Sangomar seront destinés à la SAR, c’est-à-dire au marché local. Selon les perspectives, la SAR pourrait raffiner 30% de brut Sangomar et 70% de brut nigérian. Donc pour absorber la majeure partie du brut Sangomar le Sénégal doit penser à mettre en place une seconde raffinerie, soit en association avec des privés nationaux, soit par des privés uniquement mais nationaux ou africains.

    La raffinerie pose alors le problème du stockage et du transport du brut de Sangomar vers le site de Mbao (Midstream), mais également le transport et le stockage des produits raffinés de la SAR vers les lieux de commercialisation après raffinage (Downstream).

    D’où une autre réflexion, car pour une meilleure rentabilité de coût minimum, il faut résoudre la question de la meilleure logistique de transport. Il faut envisager certainement pour le pétrole comme pour le gaz à une canalisation sous-marine, à un gazoduc ou à un oléoduc, à des camions citernes appropriés ou dédiés pour le transport du pétrole et du gaz vers lesdits sites.  Par exemple si c’est par voie maritime, un navire ou un tanker de 50KT (Handymax) pourrait être envisager pour des rotations tous les 10 jours. Ainsi au cours de l’année le navire pourra effectuer entre 35 et 36 rotations (Trois rotations par mois). Dans le cas échéant un affrétement à temps serait idéal par rapport à l’achat d’un navire qui serait onéreux pour l’état. Cet affrétement à temps procurerait de meilleurs résultats au plan économique. C’est une niche économique et un lieu d’investissement pour les privés nationaux notamment le patronat sénégalais.

    Il faut noter que des Sénégalais, j’allais dire des investisseurs sénégalais ont déjà réfléchi sur la question d’une seconde raffinerie. Il suffit de les appeler pour cela. L’un deux, serait un spécialiste du pétrole et fut Directeur Général de la SAR (2004 à 2008), il s’agit de Monsieur Jean Michel Seck. A l’occasion de nos échanges il m’a fait comprendre que la nouvelle capacité de traitement du pétrole brut (1,6 millions tonne par an) ne permet pas la couverture intégrale des besoins du marché sénégalais qui est de l’ordre de 3,4 millions de tonnes par an. Pour atteindre cette capacité le Sénégal pourrait lancer la construction d’une nouvelle raffinerie de 5 millions de tonnes par an. Des sénégalais y avaient réfléchi et avaient fait la proposition à l’ancien régime (de Macky) pour leur permettre d’anticiper sur la question, mais proposition restée sans réponse. Un projet avait été ficelé et même le site de la nouvelle raffinerie identifié. Les nouvelles autorités doivent prendre le taureau par les cornes afin de créer de la richesse nationale et des emplois pour les jeunes.

    Cet aval pétrolier, gazier et minier pourrait répondre aux problèmes récurrents de l’emploi des jeunes, de la cherté de la vie… et permettre de voir l’avenir avec beaucoup d’espoir.

    En définitive, l’Etat du Sénégal gagnerait à plus investir dans le Midstream et le Downstream pétrolier gazier et minier où il peut dégager plus de valeur ajoutée et de richesse pour le peuple.

    Henri Valentin B. GOMIS
    Avocat à la cour 1er Secrétaire de Conférence
    Maitrise en Droit Public option Relations Internationales
    Master II en Droit de l’Homme
    Master II en Droit et Gestion MaritimeMaster II en Management de l’Energie et des Ressources Pétrolières

    Côte d’Ivoire et Sénégal : création d’un comité conjoint pour renforcer leur coopération bilatérale

    La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont franchi une étape importante dans le renforcement de leur partenariat bilatéral avec la mise en place d’un Comité conjoint. Cette décision a été prise lors de la 10ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération, qui s’est tenue à Abidjan du 31 juillet au 1er août 2024. Le comité nouvellement créé est chargé de superviser et de suivre l’application des accords signés, assurant ainsi une coordination efficace entre les deux nations.

    La session a vu la signature de 11 accords sur les 12 prévus, sous la direction de M. Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur pour la Côte d’Ivoire, et Mme Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères pour le Sénégal. Ces accords couvrent une gamme variée de domaines : économie, justice, sécurité, culture et transports, avec l’objectif de renforcer les relations entre les deux pays.

    L’accord économique majeur signé lors de cette session vise à ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat et à créer un environnement économique stable et inclusif. De plus, une Convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale, ainsi qu’une Convention d’entraide judiciaire en matière pénale, ont été établies. Une convention relative à l’extradition et un accord sur le transfèrement des condamnés ont également été signés, renforçant ainsi la coopération judiciaire entre les deux nations.

    Les discussions ont également permis d’évaluer les performances des secteurs de coopération existants et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration, y compris le sport, les transports, les télécommunications, l’agriculture et les pêches.

    Les ministres ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et ont réaffirmé leur engagement à les renforcer. Ils ont annoncé que la 11ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise se tiendra au Sénégal à une date ultérieure, marquant ainsi la continuité et l’approfondissement de leur partenariat stratégique.

    Le Ministre de l’intérieur déplore l’hécatombe routière : « Les services de contrôle et les forces de sécurité peuvent faire mieux »

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.

    L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.

    Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.

    Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.

    Nécrologie : Le Maire de Rufisque-Ouest, Alioune Mar, n’est plus

    C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès du maire de la commune de Rufisque-Ouest, Alioune Mar. Réélu lors des élections locales de 2022 sous la bannière de Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dani, Alioune Mar était un pilier de sa communauté.

    La nouvelle de son décès a plongé la commune de Rufisque-Ouest dans le deuil. Alioune Mar était connu pour son dévouement envers ses concitoyens et son engagement indéfectible au service du développement de sa commune. Ses réalisations en tant que maire ont marqué la vie des habitants de Rufisque-Ouest et laissé une empreinte durable dans la région.

    En cette période difficile, le Groupe Ledakarois tient à présenter ses sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à ses amis, collègues et tous les habitants de Rufisque-Ouest. Que son âme repose en paix et que ses actions continuent d’inspirer ceux qui l’ont connu.

    Tragédie routière à Bandia : Trois morts et quatre blessés dans un carambolage

    Un grave accident de la route s’est produit ce matin à Bandia, sur la route de Mbour, entraînant un lourd bilan humain. Trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, dont deux se trouvent dans un état critique.

    L’accident, impliquant deux camions et un véhicule particulier, a provoqué un carambolage spectaculaire qui a immédiatement mobilisé les services de secours. Les sapeurs-pompiers de Saly sont rapidement intervenus sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone.

    Les causes exactes de la collision restent encore à déterminer, mais les autorités ont déjà lancé une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Des témoins oculaires ont rapporté que la visibilité réduite et une vitesse excessive pourraient être en cause, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par les enquêteurs.

    Cet accident rappelle tragiquement les dangers permanents sur les routes et souligne l’importance de la prudence et du respect des règles de conduite. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance, surtout dans des conditions de circulation difficiles.

    Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus proche, où ils reçoivent actuellement des soins intensifs. Les familles des victimes décédées ont été informées, et un soutien psychologique leur est proposé pour les aider à traverser cette épreuve difficile.

    Cette nouvelle tragédie routière relance le débat sur la sécurité des routes au Sénégal, et il est à espérer que des mesures concrètes seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

    Keur Massar : Inauguration de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers par le Ministre de l’Intérieur

    Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.

    Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.

    La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.

    Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »

    À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.

    Sabodala Gold Operations : La réaction surprenante de la direction face à la grève des employés

    La Direction de Sabodala Gold Operations (SGO) a réagi de manière inattendue à la décision des employés de faire grève. «Malgré la qualité du dialogue social et les efforts de toutes les parties pour trouver une issue favorable au préavis de grève transmis par vos délégués du personnel le 30 juin, la direction de Sabodala Gold Opérations prend acte avec regret de la décision des employés d’exercer leur droit de grève en ce jour 1er août 2024», a déclaré d’emblée Lawrence Manjengwa, vice-président et chef des opérations Sénégal.

    Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de la mine, peu de temps après la mise en service de l’usine BIOX, indispensable pour l’avenir et la performance de l’outil de travail. Une grève compromettrait gravement la production du deuxième trimestre 2024, pourtant essentielle pour atteindre les objectifs annuels.

    En réaction à ce mouvement décrété hier vers 20 heures, des mesures ont été prises contre les travailleurs grévistes. «En ma qualité de vice-président chef des opérations, je vous rappelle la sensibilité de la nouvelle usine BIOX qui requiert une attention particulière et une surveillance constante. Même si cette grève était de courte durée, tout arrêt de notre usine affecterait les équipements mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or, et il nous faudra des mois avant d’espérer un retour à l’activité normale. Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabodala et Massawa», a déclaré Lawrence Manjengwa dans un document.

    Il précise également que l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’une occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats. «Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève, ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad.»

    Le vice-président chargé des opérations au Sénégal soutient également que «les prochains jours seront décisifs pour envisager une reprise rapide des activités». «Je crois fermement en notre capacité collective à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour tous en poursuivant notre dialogue social. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation et vous rappelle que ma porte reste toujours ouverte», a-t-il déclaré à l’endroit des grévistes.

    La FAO Alerte : La Lucilie Bouchère menace les animaux et les humains au Sénégal

    Les agriculteurs et les vétérinaires du Sénégal n’avaient jamais rien vu de tel. La lucilie bouchère a infesté le pays, provoquant une myiase, une invasion parasitaire des plaies par des larves. Tous les mammifères, y compris les humains, peuvent être touchés. Il n’est donc pas surprenant que la soudaineté et la gravité de l’infestation causée par la lucilie bouchère aient déclenché un signal d’alarme.

    « Le caractère inédit et violent des cas a été l’élément déclencheur » qui a poussé le pays à demander une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’après Frédéric Poudevigne, vétérinaire principal à la FAO et membre de l’équipe du Centre de gestion des urgences chargée de la mission.

    La lucilie bouchère dépose ses œufs sur les plaies d’animaux ou d’êtres humains vivants. Au Sénégal, des milliers d’animaux ont été infestés durant la saison des pluies, entre juillet et décembre 2023. Certains ont été traités avec des larvicides ou des remèdes plus artisanaux, tandis que d’autres ont été si gravement atteints qu’ils n’ont pas survécu. Le temps passé à inspecter les bêtes et le coût des consultations et des produits vétérinaires ont accru l’impact de l’infestation sur les moyens de subsistance des agriculteurs.

    Dans le cadre de leur mission commune, la FAO, le Centre mixte FAO/Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités sénégalaises ont visité sept des quatorze départements du pays, recueillant près de 2 000 signalements de cas auprès d’agriculteurs et de vétérinaires. Seuls 16 cas avaient été portés à la connaissance des autorités chargées de la santé animale jusqu’alors. Bien que la lucilie bouchère puisse infecter les êtres humains, aucun cas confirmé n’a été détecté au Sénégal.

    En plus d’aider le pays à planifier sa réponse, l’une des tâches principales des experts consistait à déterminer le type de lucilie responsable de l’épidémie, puisque cela aurait des répercussions majeures sur la riposte et la façon d’aborder les futures épidémies.

    Un diagnostic préliminaire de deux échantillons envoyés au laboratoire vétérinaire national de Dakar incriminait la lucilie bouchère du Nouveau Monde (Cochlyomyia hominivorax). Il se serait agi du premier cas d’introduction d’une espèce invasive et hautement agressive d’Amérique en Afrique subsaharienne.

    Au début des années 1990, une grave épidémie de lucilie bouchère du Nouveau Monde a été stoppée en Lybie en moins de trois ans, grâce à un programme d’urgence piloté par la FAO et l’AIEA. La réponse s’appuyait principalement sur la technique de l’insecte stérile (TIS), qui a montré son efficacité. La TIS consiste à élever des insectes en captivité et à les exposer à un rayonnement gamma lorsqu’ils sont à l’état de pupe afin de les stériliser. Les mouches stériles sont ensuite dispersées. Leur accouplement avec des mouches sauvages fertiles ne produisant pas de nymphes, cela concourt à réduire et, in fine, à éradiquer la population parasitaire.

    Confirmant les tests ADN excluant la présence de la lucilie bouchère du Nouveau Monde, la mission du Sénégal a analysé les échantillons disponibles, avec le concours d’un expert principal de l’AIEA, et mis en évidence la responsabilité de la lucilie bouchère de l’Ancien Monde (Chrysomya bezziana).

    La lucilie bouchère de l’Ancien Monde est endémique dans une grande partie du continent africain, ce qui signifie que son impact écologique est bien inférieur à celui d’une espèce invasive. Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser la TIS pour éradiquer la lucilie bouchère de l’Ancien Monde. Les autorités doivent donc recourir à des mesures préventives, comme l’utilisation d’insecticides et de larvicides.

    L’apparition soudaine de la lucilie bouchère au Sénégal reste un mystère, étant donné qu’aucun cas n’avait été signalé dans le pays depuis plus de 60 ans. De plus, aussi mystérieusement qu’elle était apparue, la vague de myiases imputable à la lucilie bouchère a reflué au Sénégal en janvier 2024, à la fin de la saison des pluies. Cependant, on ne peut exclure la possibilité d’une recrudescence de cas à l’arrivée de la prochaine saison des pluies. L’humidité pourrait faire réapparaître les mouches enfouies dans le sol, une fois leur cycle de développement achevé et après être restées en état de dormance au stade de pupe.

    Consciente de ce risque et en l’absence de données probantes sur l’évolution de l’infestation, l’équipe « Une seule santé » de la FAO s’est longuement entretenue avec des agriculteurs, des vétérinaires et des membres du personnel hospitalier. À la lumière de ces évaluations de terrain, ainsi que des analyses de laboratoire et des données recueillies, les experts ont formulé une série de recommandations visant à atténuer l’impact d’une éventuelle récurrence.

    Ces recommandations prévoient notamment des mesures au niveau national visant à renforcer la surveillance des importations de cheptel en provenance de pays où la lucilie bouchère est endémique, à mettre le meilleur traitement à la disposition de tous et à constituer des stocks, si nécessaire, à sensibiliser les populations, y compris les agriculteurs, les vétérinaires et les agents de santé publique à la nécessité d’un diagnostic et, le cas échéant, d’un traitement systématiques de la lucilie bouchère chez les animaux et les humains.

    Heureusement, les professionnels de terrain, les vétérinaires et les agriculteurs disposent d’un réseau national de messagerie efficace qui permet de surveiller et de signaler de manière précoce les cas d’épidémie. La plateforme officielle « Une seule santé » du Sénégal, sous supervision présidentielle, permet aux divers acteurs concernés de rester en contact et de coordonner les échanges entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.

    Le Sénégal fait partie des pays où le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO aide depuis longtemps à la gestion des situations d’urgence en matière de santé animale, et serait en mesure d’apporter son concours à la gestion des échantillons provenant d’animaux touchés, si nécessaire.

    Comme le résume Frédéric Poudevigne, « ce n’est pas aussi dramatique qu’une maladie infectieuse, mais en l’absence de TIS, tout est question de prévention et de communication ».

    La mission FAO/AIEA a montré qu’il était extrêmement important d’intervenir rapidement et de faire en sorte que les échantillons soient envoyés immédiatement aux laboratoires aux fins de leur analyse. De telles mesures permettront au Sénégal de mieux faire face à une future infestation de lucilie bouchère et seront certainement porteuses d’enseignements pour les autres pays susceptibles d’être confrontés à une situation similaire.

    Hydrogène vert : Nouakchott, futur hub

    Dans la nouvelle géopolitique mondiale pour les énergies propres ou peu émettrice de gaz à effet de serre, la Mauritanie avance un pion décisif avec un code dédié exclusivement à l’hydrogène vert et au contenu local, c’est le seul pays en Afrique au Sud du Sahara qui anticipe les tendances lourdes dans les énergie du futur et propres comme l’hydrogène qui a vraiment le vent en poupe.  

    Avec cette législation proactive la Mauritanie se positionne déjà comme un pionnier dans le domaine des carburants du futur avec l’hydrogène vert dont le pays à un potentiel énorme et illimité, c’est pourquoi d’ailleurs les intention d’investissement commencent déjà avec le britannique Chariot Limited et Total Energies qui lancent  déjà l’étude de faisabilité pour  co-développer le projet Nour de production à grande échelle d’hydrogène à destination de l’Europe. Puis  c’est autour du groupe allemand Conjuncta qui annonce également son intention d’investir 32 milliards d’euros dans un projet d’hydrogène vert à travers un  accord conjoint  avec le  groupe énergétique émirati Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) et le fournisseur d’énergie égyptien Infinity.

    Avec son gaz offshore et onshore estime’ à plus de 3500 milliards de m3  et maintenant les  gisements d’hydrogène,   la Mauritanie est un futur eldorado énergétique qui va bouleverser la carte énergétique de tout le continent si les intentions d’investissement sur le gaz et l’hydrogène se matérialisent.

    L’hydrogène dans sa forme primaire existe partout, c’est un vecteur constitue’ des éléments les plus simples et les plus abondants de la planète et du système solaire : il représente presque 90 % de la masse visible de l’univers, principalement sous sa forme gazeuse, cependant certains pays comme la Mauritanie et le mali ont la particularité’ d’en avoir sous des caractéristiques physiques et chimiques faciles à exploiter dans l’état actuel de la recherche – développement.

    C’est l’hydrogène vert et blanc. Et l’avenir de la transformation économique du monde – compétitivité industrielle – dans un contexte de transition énergétique dépend du positionnement des puissances du monde face à cette source propre d’énergie d’où la course effrénée vers  des pays comme la Mauritanie.

    l’hydrogène représentera 20 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui signifie une multiplication par huit de la taille du marché mondial de l’hydrogène. L’Agence internationale de l’énergie estime que l’hydrogène couvrira 10 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui représenterait une multiplication par trois par rapport aux niveaux actuels. L’Union européenne quand à elle  estime que les investissements cumulés dans l’hydrogène pourraient atteindre 180 à 470 milliards d’euros d’ici 2050 et la Chine s’attend à ce que l’hydrogène représente 10 % de sa part énergétique d’ici 2050

    Le Sénégal devrait à l’instar de son  voisin accélérer son marketing institutionnel pour capter les investissements dans l’hydrogène vert et pour se faire, notre pays devrait avant la Côte d’Ivoire concevoir un code de l’hydrogène cohérent et attractif. En effet dans la course pour les futures formes d’énergie propres, le sur – place n’est plus possible.  

    Moustapha DIAKHATE
    Expert en Infrastructure et  Politique Énergie

    Jeux Olympiques 2024 : Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique, s’incline en huitièmes de finale

    Pour ses débuts aux Jeux Olympiques 2024, le judoka sénégalais Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique de judo, a fait forte impression en se qualifiant pour les huitièmes de finale dans la catégorie des +100 kg.

    Lors du premier tour, Mbagnick Ndiaye a dominé son adversaire bissau-guinéen Bubacar Mané, démontrant sa maîtrise et son expérience sur le tatami. Sa victoire a été un moment de fierté pour le Sénégal, affirmant sa position parmi les meilleurs judokas africains.

    Cependant, le parcours olympique de Ndiaye a pris fin en huitièmes de finale. Il a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili, un concurrent redoutable et ancien champion du monde dans la catégorie des poids lourds. La défaite face à Tushishvili souligne la compétitivité et le niveau élevé des combats aux Jeux Olympiques.

    Malgré cette élimination prématurée, la performance de Mbagnick Ndiaye reste remarquable. Sa participation et sa qualification pour les huitièmes de finale montrent son potentiel et son avenir prometteur dans le judo international. Le Sénégal peut être fier de son champion, qui continuera sans doute à briller sur les tatamis du monde entier.

    Mbagnick Ndiaye repart de Paris avec de précieux enseignements et une expérience olympique enrichissante, prêt à relever de nouveaux défis et à viser encore plus haut dans sa carrière sportive.

    En résumé, bien que la quête olympique de Mbagnick Ndiaye se soit arrêtée en huitièmes de finale, sa performance aux Jeux Olympiques 2024 reste un accomplissement significatif pour le judo sénégalais et africain.

    Mansour Elimane Kane annonce son départ du poste d’Ambassadeur des États-Unis

    Mansour Elimane Kane, l’actuel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal aux États-Unis, a annoncé son départ imminent de ses fonctions. Dans une lettre adressée à l’ensemble du personnel, il a précisé que sa mission prendra fin le 31 août 2024.

    « Je voudrais faire part à l’ensemble du personnel que ma mission aux Etats-Unis d’Amérique en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal prendra fin le 31 août 2024 », a-t-il écrit.

    Kane a exprimé sa gratitude et ses remerciements pour les cinq années passées ensemble, soulignant les bons moments et les succès partagés. « Je voudrais saisir cette occasion pour vous manifester mes sentiments de reconnaissance et de profonde gratitude pour les bons moments passés ensemble, au cours de ces presque 5 ans de collaboration. Soyez sincèrement remerciés d’avoir contribué à rendre mon séjour si agréable et si fructueux. Je suis très heureux des multiples succès que nous avons remportés ensemble, qu’il serait impossible de citer dans le registre étroit d’une note d’adieux et de remerciements », a-t-il déclaré.

    Ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, Mansour Elimane Kane avait été nommé ambassadeur du Sénégal aux États-Unis en remplacement de M. Momar Diop, qui avait été appelé à d’autres fonctions.

    Cette annonce marque la fin d’une période de service diplomatique notable et laisse présager une nouvelle phase dans la carrière de M. Kane, ainsi que des changements potentiels dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis.

    Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

    L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

    Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

    Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

    En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

    L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

    Khalifa Sall persiste dans l’opposition : vers une nouvelle coalition politique

    Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, demeure fermement ancré dans l’opposition, travaillant activement à la formation d’une coalition politique en vue des prochaines élections législatives. Lors de la Présidentielle du 24 mars dernier, Sall n’a pas réussi à s’imposer, mais cela n’a pas entamé sa détermination. Le 20 juillet dernier, il a présidé une réunion cruciale avec les membres de sa formation politique pour discuter des stratégies à venir, rapporte le journal Les Échos.

    Durant ce conclave, plusieurs participants ont pris la parole pour analyser les raisons de la défaite. Ils ont pointé du doigt un manque de moyens, des problèmes de communication et ont critiqué Sall pour ses discussions avec le Parti socialiste. En réponse, Khalifa Sall a admis être en pourparlers avec le Parti socialiste depuis 2022, tout en soulignant que ce dernier dialogue actuellement avec diverses entités politiques. Il a ainsi minimisé les inquiétudes, affirmant qu’il ne voyait pas de problème fondamental à ces discussions.

    En prévision des échéances électorales futures, notamment les Législatives, Khalifa Sall a exprimé son intention d’élargir le cercle des discussions. Il prévoit d’engager des pourparlers avec divers partis, mouvements d’opposition, acteurs de la société civile et autres composantes de la nation pour bâtir une large coalition.

    Malgré les suggestions de certains de ses militants de se rapprocher du tandem Diomaye-Sonko, Khalifa Sall a rejeté cette option, affirmant sa volonté de maintenir le cap de l’opposition. Les Échos rapportent que cette position a été clairement exprimée lors de la réunion du 20 juillet, renforçant ainsi sa détermination à œuvrer pour une alternative politique solide en vue des prochaines législatives.

    Youssou Ndour : Une vision de solidarité pour le développement du Sénégal

    Lors d’une interview accordée à l’Observateur, Youssou Ndour, célèbre chanteur sénégalais et ancien candidat à la présidence, a partagé ses réflexions sur les clés du développement pour le Sénégal et l’Afrique. Animé par un réalisme inspirant, il a exposé ses idées sur l’importance de la solidarité et du partage pour le progrès.

    Pour Youssou Ndour, le développement de l’Afrique ne peut se réaliser sans un esprit de solidarité profondément ancré dans les communautés. Il rejette l’idée des hommes providentiels, insistant sur la nécessité d’une vision partagée par la population. « Un leader doit avoir une vision partagée et soutenue par la population pour que le développement soit atteignable. Sans cohésion, point d’amélioration », a-t-il affirmé avec conviction.

    Illustrant ses propos, il a rappelé les paroles de sa chanson « Sama Dom » (Mon cher Enfant) : « Si 10 personnes creusent un puits et que 10 personnes s’emploient à le recouvrir, malgré tous les efforts possibles, il ne peut y avoir que de la poussière, mais point de puits. » Par cette métaphore, Youssou Ndour souligne que les efforts collectifs doivent être harmonisés et dirigés vers un objectif commun pour être fructueux.

    Honoré par l’université Yale aux États-Unis en 2011 et lauréat du prestigieux prix Polar Music en 2013, l’artiste met également en avant l’importance de l’amour et du respect mutuel. « Il faut avoir de la considération pour l’être humain et la nature. Nos diversités doivent servir comme des richesses et pas comme une arme de division », a-t-il martelé.

    Sa vision pour le Sénégal repose sur la valorisation des diversités culturelles et la promotion de l’unité nationale. Youssou Ndour croit fermement que la considération et le respect pour chaque individu, ainsi que pour l’environnement, sont essentiels pour construire une société harmonieuse et prospère.

    À travers ses mots et ses actions, Youssou Ndour continue d’inspirer, prônant une Afrique solidaire et unie, où chaque citoyen contribue au développement collectif. Son message est clair : c’est par l’unité et la coopération que le Sénégal, et l’Afrique en général, pourront atteindre un véritable progrès durable.

    El Hadj Tidiane Ndiaye, nouveau directeur général d’AIR SÉNÉGAL, promet de nouveaux horizons

    La compagnie nationale d’AIR SÉNÉGAL amorce une nouvelle ère avec la nomination d’El Hadj Tidiane Ndiaye au poste de Directeur Général, succédant à Alioune Badara Fall. Cette décision a été officialisée lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier. El Hadj Tidiane Ndiaye, promoteur du Groupe IRIS GSA SENEGAL, a exprimé sa gratitude et sa détermination face aux défis à venir.

    « Nous tenons d’abord à remercier le président de la République, son Premier ministre et le ministre des transports aériens pour la confiance. Nous savons que rien n’est impossible. L’Union fait la force, par conséquent, avec le soutien de tout le monde, nous parviendrons à redonner à la compagnie cette allure attendue par le peuple sénégalais », a déclaré le nouveau directeur à Dakaractu lors de ses premiers mots en fonction.

    Avec une expérience avérée dans le secteur, El Hadj Tidiane Ndiaye est conscient du travail colossal qui l’attend. Il appelle à un dialogue juste et inclusif entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. « Nous sommes la compagnie nationale. Nos nouvelles autorités ont une vision claire pour la compagnie et nous nous tâcherons de la matérialiser sous leurs instructions au bénéfice de tous les usagers. Mais je tiens également à rappeler que nous serons ouverts pour une communication plus large et une collaboration inclusive qui est la base de toute réussite », a-t-il ajouté.

    Cette nouvelle nomination marque un tournant pour AIR SÉNÉGAL, qui aspire à renforcer sa position sur le marché et à répondre aux attentes des usagers sénégalais. Avec la promesse d’une direction inclusive et transparente, El Hadj Tidiane Ndiaye se montre déterminé à propulser la compagnie vers de nouveaux horizons.

    Bras de fer juridique : la Société Générale remporte une manche contre Moustapha Tall

    Le conflit juridique entre la Société Générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall connaît un nouveau rebondissement. La banque a remporté une victoire significative devant le tribunal de commerce. Selon les informations rapportées par Les Échos, le tribunal a statué en faveur de la Société Générale, condamnant Moustapha Tall et sa société à payer une indemnité colossale.

    Le tribunal de commerce, siégeant en audience publique de la première chambre, a rendu un verdict qui impose à Moustapha Tall et à la société Moustapha Tall SA de verser la somme de 1.080.022.632 francs CFA. Cette indemnité couvre une période de 104 mois, avec un montant mensuel de 10.384.833 francs CFA.

    Cette décision marque une étape importante dans le différend qui oppose la banque à l’importateur de riz. Les motifs précis de cette condamnation n’ont pas été détaillés dans les rapports, mais il semble que le conflit soit lié à des obligations contractuelles non respectées par Moustapha Tall et sa société.

    Ce jugement est une manche gagnée par la Société Générale dans une bataille juridique qui s’annonce encore longue et complexe. Moustapha Tall et sa société ont la possibilité de faire appel de cette décision, ce qui pourrait prolonger le contentieux.

    Les enjeux financiers sont considérables pour les deux parties. Pour la Société Générale, cette victoire est une reconnaissance de la validité de ses revendications. Pour Moustapha Tall, le montant de l’indemnité représente une charge financière très lourde, susceptible d’affecter sérieusement ses activités commerciales.

    Cette affaire retient l’attention des milieux économiques et juridiques en raison des montants en jeu et de la notoriété des protagonistes. La suite du litige pourrait avoir des répercussions importantes sur le secteur bancaire et commercial au Sénégal.

    En attendant, la décision du tribunal de commerce renforce la position de la Société Générale dans ce bras de fer juridique et met une pression accrue sur Moustapha Tall et sa société. La réponse de ces derniers, et éventuellement le recours à des voies d’appel, seront déterminants pour l’issue finale de ce conflit.

    1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

    En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

    La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

    Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

    Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

    Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

    En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

    Le Dakarois

    SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

    Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

    Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

    Les zones concernées par cette suspension sont :

    • Lotissement BOA
    • Lotissement Hangar Pèlerins
    • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
    • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
    • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
    • Site de Batterie à Yoff
    • Site de Terme Sud Ouakam
    • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
    • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
    • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
    • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

    Le Dakarois

    COMMUNE DE TIVAOUANE PEULH : Ibrahima Cissokho dénonce une gestion chaotique de la mairie

    Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.

    Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.


    Ibrahima FALL

    CAMPAGNE AGRICOLE À ZIGUINCHOR : Le DG de la SONACOS dénonce la présence des opérateurs chinois

    Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.

    El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
    Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
    El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
    Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
    El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
    L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
    En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.

    AS – Le Dakarois Ziguinchor

    Kaolack : Lancement de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnière pour les enfants

    Ce vendredi marque le début de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) à Kaolack. Cette initiative vise à protéger les enfants âgés de trois mois à cinq ans contre le paludisme, une maladie endémique qui profite des conditions climatiques favorables à son développement. La campagne, dirigée par Seydina Alioune Kébé, coordonnateur du programme paludisme dans le district sanitaire de Kaolack, se déroulera jusqu’au lundi 5 août.
    Selon Seydina Alioune Kébé, la nouvelle phase de la CPS concerne un total de 83 419 enfants.

    La campagne est divisée en deux groupes d’âge spécifiques :
    Enfants de 3 à 11 mois : 7 889 enfants
    Enfants de 1 à 5 ans : 41 565 enfants


    La campagne de cette année intervient dans un contexte où l’environnement et le climat de Kaolack sont particulièrement propices à la propagation du paludisme. La première phase de cette campagne s’est tenue en juillet dans 21 postes de santé du district. Cette deuxième phase, qui commence aujourd’hui, s’étendra à l’ensemble des postes de santé du district sanitaire, incluant le centre de santé de Kaznack.
    Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques et représente une menace significative pour la santé publique, surtout chez les jeunes enfants dont le système immunitaire est encore en développement. La prévention du paludisme saisonnier est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie pendant les périodes de forte transmission.


    Le Programme national de lutte contre le paludisme supervise la campagne pour assurer une couverture efficace et garantir que les médicaments préventifs soient administrés correctement. La campagne vise à protéger les enfants vulnérables et à diminuer le nombre de cas de paludisme dans la région.
    Seydina Alioune Kébé a souligné que le climat de Kaolack, qui favorise la reproduction des moustiques, rend cette campagne particulièrement importante. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes de santé et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la CPS, en soulignant l’importance de leur contribution pour atteindre les objectifs de santé publique.


    La campagne de prévention du paludisme saisonnier est une mesure essentielle dans la lutte contre cette maladie endémique. Avec le démarrage de cette deuxième phase, les autorités sanitaires de Kaolack espèrent renforcer la protection des enfants contre le paludisme et améliorer les conditions de santé dans le district. Les résultats de cette campagne seront cruciaux pour évaluer son efficacité et planifier les futures interventions dans la lutte contre le paludisme.

    Mariama MASSALY
    Correspondante à Kaolack

    COOPÉRATION SÉNÉGALO-RUSSE : Le maire de Thiès scelle un partenariat sur 5 ans avec le gouverneur de Sébastopol

    Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.

    La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé.
    L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :

    Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous.
    Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs.
    Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel.
    Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.

    Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés.
    En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.

    Ligue 1 sénégalaise : Amara Traoré prochain coach du Casa Sports ?

    Amara Traoré, l’ancien entraîneur des Lions, pourrait bientôt prendre les rênes de Casa Sports, une équipe phare de la Ligue 1 sénégalaise. Selon les informations rapportées par Dsports, les négociations entre les deux parties sont en phase finale et un accord semble imminent.

    Amara Traoré est reconnu pour sa passion et son engagement envers le football. « Amara Traoré a toujours aimé entraîner. C’est ce qu’il adore le plus : être sur le terrain, préparer les matchs, être au contact des joueurs, parler tactique, c’est sa passion », a déclaré un proche de l’ancien entraîneur des Lions. Cette déclaration souligne l’enthousiasme de Traoré à l’idée de reprendre un rôle actif sur le terrain.
    Bien que le poste d’entraîneur principal soit le plus probable, les discussions pourraient également aboutir à une autre fonction au sein du club. « Un poste de Directeur sportif aussi lui irait à merveille. Les discussions peuvent aussi porter là-dessus », ajoute la même source. Cela montre que Casa Sports envisage de tirer parti de l’expérience et de la polyvalence de Traoré pour renforcer ses structures techniques et administratives.
    L’arrivée d’Amara Traoré pourrait représenter un tournant majeur pour Casa Sports. Avec son expérience, notamment en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, il apporterait une expertise précieuse. Sous sa direction, l’équipe pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique, tant au niveau des stratégies de jeu que de la gestion des talents.
    Alors que les négociations se poursuivent, les supporters de Casa Sports attendent avec impatience l’officialisation de cet accord potentiel. L’intégration d’Amara Traoré pourrait non seulement renforcer l’équipe sur le plan technique mais aussi redonner un nouvel élan au club. En attendant une annonce officielle, l’excitation monte autour de ce qui pourrait être un nouveau chapitre prometteur pour Casa Sports et Amara Traoré.

    JO PARIS 2024 : Mbagnick Ndiaye, Yves Bourhis et Saly Sarr en lice aujourd’hui

    Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut), seront en lice ce vendredi pour tenter de décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024.

    Mbagnick Ndiaye (Judo)

    Horaire : Vendredi à 10 heures (8 heures à Dakar)
    Lieu : Arèna Champs de Mars
    Épreuve : Mbagnick Ndiaye affrontera le Bissau-guinéen Bubacar Mané en 16e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.

    Mbagnick Ndiaye, le porte-drapeau du Sénégal lors des JO de 2021, espère surpasser sa performance de Tokyo, où il avait été éliminé par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 de la catégorie des plus de 100 kg. Triple champion d’Afrique, Ndiaye est bien conscient des défis à relever. Son adversaire, Bubacar Mané, n’est pas un inconnu pour lui. Mané, qui a récemment acquis la nationalité bissau-guinéenne, a auparavant remporté quatre médailles continentales en défendant les couleurs du Sénégal. Leur confrontation s’annonce intense, avec Ndiaye déterminé à franchir le premier tour et à progresser dans la compétition.

    Yves Bourhis (Kayak Cross Contre la Montre)

    Horaire : Vendredi à 16h40 (14h40 à Dakar)
    Lieu : Station à Vaires-sur-Marne
    Épreuve : Kayak cross contre la montre

    Yves Bourhis, après deux échecs au canoë slalom et au kayak slalom, revient en force pour s’aligner sur le kayak cross contre la montre. Lundi, lors de la finale de canoë slalom, il avait initialement terminé 12e avec un chrono de 95.78 avant d’être pénalisé de 50 secondes, ce qui l’a relégué à la dernière place. Mardi, il n’a pas réussi à passer les préliminaires du kayak slalom, se classant 22e sur 24 concurrents. Bourhis espère maintenant tourner la page de ces déceptions et se concentrer sur cette nouvelle épreuve pour viser une médaille. Sa détermination et son esprit de compétition seront ses atouts majeurs dans cette course contre la montre.

    Saly Sarr (Triple Saut)

    Horaire : Vendredi à 18h15
    Lieu : Stade de France
    Épreuve : Triple saut

    Saly Sarr, en athlétisme, est la première des trois athlètes sénégalais à ouvrir la voie dans cette discipline. Spécialiste du triple saut, elle participe pour la première fois aux Jeux olympiques. À 21 ans, Sarr est déjà championne d’Afrique en titre du triple saut et espère améliorer son record personnel de 14,18 m. Elle voit ces Jeux comme une opportunité pour continuer son apprentissage à un niveau de compétition extrêmement élevé. Sa jeunesse et son potentiel laissent entrevoir de belles performances, et elle est déterminée à représenter fièrement le Sénégal sur cette scène internationale.

    Ces trois athlètes représentent non seulement leurs propres aspirations personnelles, mais aussi les espoirs de tout un pays. Leur participation aux JO de Paris 2024 est l’aboutissement de nombreuses années de préparation, de sacrifices et de persévérance. Chaque athlète, à travers sa discipline, met en avant les valeurs de résilience et de détermination propres au peuple sénégalais.
    Mbagnick Ndiaye, avec son expérience et son palmarès impressionnant, incarne l’espoir d’une médaille en judo. Yves Bourhis, malgré ses récentes contre-performances, est déterminé à rebondir et à montrer son véritable potentiel dans le kayak cross contre la montre. Saly Sarr, jeune et prometteuse, apporte un souffle de renouveau et d’ambition dans le domaine de l’athlétisme.
    Les performances de ces athlètes aux Jeux olympiques ont un impact significatif sur le Sénégal. Elles inspirent la jeunesse, renforcent la fierté nationale et mettent en lumière le talent et le potentiel des sportifs sénégalais sur la scène mondiale. En suivant et en soutenant leurs athlètes, les Sénégalais vivent des moments de communion et d’émotion, partageant les victoires et les défaites avec passion.
    Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) joue également un rôle crucial en offrant un soutien logistique et moral à ces athlètes, garantissant qu’ils disposent des meilleures conditions possibles pour concourir. Le gouvernement sénégalais, à travers diverses initiatives, a aussi renforcé son engagement à promouvoir le sport et à soutenir ses athlètes.
    En conclusion, les épreuves de vendredi s’annoncent passionnantes pour les Sénégalais, avec Mbagnick Ndiaye, Yves Bourhis et Saly Sarr prêts à tout donner pour décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024. Leur détermination, leur talent et leur esprit de compétition sont des sources d’inspiration pour tous, et nous leur souhaitons le meilleur pour ces compétitions.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°239 – du 02/08/2024

    🔴 1386,9 MILLIARDS F CFA DE PASSIF EN SEPTEMBRE 2023 : LE PARAPUBLIC CROULE SOUS LES DETTES
    🔴 SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR 3 MOIS : 11 SITES VISÉS PAR LA DSCOS

    🔴 JO PARIS 2024 : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE AUJOURD’HUI
    🔴 LIGUE 1 SÉNÉGALAISE : AMARA TRAORÉ PROCHAIN COACH DU CASA SPORTS ?

    Limogeage de Cheikh Dieng : retour sur une décision controversée

    Le limogeage de Cheikh Dieng de son poste de directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) après seulement trois mois de service a suscité de nombreuses réactions et alimenté les débats. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette décision du président Bassirou Diomaye, notamment par le journaliste Babacar Touré qui a révélé quatre manquements majeurs rapportés par les services de renseignement au Chef de l’État concernant la gestion de Cheikh Dieng.

    Le premier manquement concerne l’acceptation par Cheikh Dieng d’un véhicule 4×4 Land Cruiser d’une valeur de 80 millions FCFA offert par une entreprise soumissionnaire aux marchés de travaux de l’ONAS. Non seulement Dieng a accepté ce cadeau, mais il a également muté le véhicule à son nom. Lorsque son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, a pris connaissance de cette situation, il a ordonné à Dieng de rendre le véhicule en raison d’un évident conflit d’intérêts. Plutôt que de suivre cette instruction, Dieng a revendu le véhicule à l’entreprise qui le lui avait offert et a empoché l’argent.

    Le deuxième manquement concerne la création par Cheikh Dieng d’une Brigade d’intervention rapide pour les inondations et autres urgences, avec le recrutement de nouveaux travailleurs. Cependant, le processus de recrutement à l’ONAS exige l’information et l’accord du Conseil d’administration, ce qui n’a pas été le cas pour ces recrutements. Cette démarche unilatérale a provoqué des tensions entre Dieng et son ministre de tutelle.

    Enfin, un autre problème soulevé est la nomination du directeur administratif et financier (DAF) de l’ONAS, qui est un parent de Cheikh Dieng. Cette nomination constitue un autre cas de conflit d’intérêts et a contribué à la décision de son limogeage.

    Le limogeage de Cheikh Dieng a déclenché une vive polémique, les critiques pointant du doigt des pratiques de gestion controversées et des conflits d’intérêts au sein de l’ONAS. Les partisans de Dieng, quant à eux, peuvent estimer que cette décision est hâtive et mérite une enquête approfondie. Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les défis de gouvernance et d’éthique auxquels sont confrontées les institutions publiques au Sénégal.

    La suite de cette affaire et ses répercussions sur la gestion de l’ONAS seront à suivre de près, avec l’espoir que des mesures correctives seront mises en place pour assurer une administration transparente et équitable.

    Décès de Ismaïl Haniyeh

    Les condoléances de la Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal au peuple palestinien

    La Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal se joint à la communauté internationale pour présenter ses condoléances suite au décès de Dr Ismail Haniyeh, leader politique du Mouvement de la résistance islamique palestinienne, lors d’une attaque perpétrée à Téhéran.

    « Nous avons appris, avec un profond chagrin et une grande tristesse, la nouvelle du martyre du commandant militant Ismaïl Haniyeh », lit-on dans un communiqué du Bureau exécutif de la Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne.
    « En ces moments
    de la douleur de la séparation », nom de tout le peuple sénégalais, les membres de la coalition
    « présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille du noble martyr, au courageux
    peuple palestinien, ainsi qu’à la direction et à tous les membres du Mouvement de
    Résistance Islamique (Hamas) ».

    La coalition Sénégalaise de soutien au peuple palestinien n’a pas manqué de s’indigner par rapport aux conditions dans lesquelles Haniyeh a été tué: « nous condamnons, avec les termes les plus forts, cette lâche agression qui confirme la bassesse des sionistes et souligne qu’il n’y a pas d’autre solution avec eux que la lutte sainte au nom de Dieu et de les repousser avec force », ajoute le document.

    « En ce moment historique, où les combattants à Gaza et dans toute la terre bénie
    mènent la bataille de la libération et brisent l’épine de l’ennemi, nous renouvelons notre soutien et notre solidarité au Mouvement de Résistance Islamique et au peuple palestinien dans la noble lutte qu’ils mènent pour libérer la terre et les lieux saints », précise le Bureau exécutif qui implore « le Tout-Puissant, Celui dont La Grandeur est infinie, de
    couvrir de Sa Vaste Miséricorde son serviteur Ismaïl Haniyeh et les martyrs de la cause
    en général, et de leur accorder à leur famille une patience sincère et un réconfort
    parfait ».
    « Certes, nous sommes à Dieu, et c’est vers Lui que nous retournons », rappelle le document signé Bureau Exécutif de la Coalition Nationale de Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal.

    Aly Saleh

    Le Sénégal se lance dans la conquête spatiale avec le lancement imminent de son premier satellite

    Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé ce mercredi le lancement imminent du premier satellite fabriqué au Sénégal. Cette déclaration a été faite lors d’un exposé organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal ».

    Ce projet ambitieux, dont le coût est estimé à 650 millions de francs CFA, est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits », a expliqué Maram Kaïré.

    Créée le 29 mars 2023, l’ASES vise à faire du Sénégal une nation dotée d’une industrie spatiale développée, avec des ressources humaines et des infrastructures de qualité. Parmi les missions de l’agence figure le développement des ressources humaines et le renforcement des compétences dans le secteur spatial. « Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités internationales, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters en sciences et technologies spatiales, et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et les universités sénégalaises », a-t-il indiqué.

    Le renforcement du dispositif spatial existant, qui a beaucoup évolué au Sénégal, est également une priorité. « Nous voulons que ces établissements, en discussion avec les partenaires, puissent initialiser dès la prochaine rentrée la mise en place de ces Masters », a ajouté Maram Kaïré.

    Un élément fondamental dans le domaine de la technologie spatiale est la mise en place d’infrastructures au sol. À cet égard, Maram Kaïré a annoncé des plans pour la construction d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de micro-satellites en collaboration avec des partenaires. « Ce centre permettra aux jeunes de travailler dans le développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec pour objectif la fabrication locale de pièces pour concevoir des micro-satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres », a-t-il précisé.

    Si ce défi est relevé, le Sénégal pourrait devenir un leader dans le domaine spatial en Afrique de l’Ouest dans les cinq prochaines années. Les satellites, qui offrent une vue d’ensemble de la planète, sont utilisés dans divers domaines tels que les télécommunications, le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires.

    Le Sénégal se prépare ainsi à franchir une nouvelle étape dans la conquête de l’espace, ouvrant des perspectives inédites pour son développement scientifique et technologique.

    Amara Diouf : Le conflit éclate entre son Père et génération foot

    La tension monte entre Amara Diouf, jeune prodige du football sénégalais, et son club Génération Foot (GF). Amara Diouf, âgé de 15 ans, a récemment subi une opération chirurgicale au genou en Espagne pour réparer une blessure aux ligaments croisés. Cette intervention est venue en réponse à des douleurs persistantes aggravées par des infiltrations administrées alors qu’il jouait pour GF, selon les déclarations de son père, Serigne Ady Diouf.

    Ady Diouf a confirmé dans une interview à Dsports que son fils a été opéré des ligaments croisés après avoir joué sous infiltration, une pratique qu’il a vivement critiquée. « On lui faisait des piqûres pour aspirer le liquide dans le genou afin qu’il puisse jouer. C’est vraiment inhumain, » a-t-il dénoncé. Il a expliqué que cette situation a été découverte lorsque Amara, en Espagne pour rejoindre son père, a consulté un médecin qui a diagnostiqué la blessure.

    Le père du joueur a aussi révélé la source du conflit avec GF : un mandat exclusif signé avec une agence espagnole pour gérer la carrière d’Amara. Il refuse catégoriquement que GF impose un agent à son fils. « Jamais je n’accepterai que Génération Foot trouve un agent à mon fils. Ils savent qu’ils ne pourront pas me rouler dans la farine, » a-t-il affirmé.

    Ady Diouf a relaté un échange tendu avec Mady Touré, président de GF, qui a demandé le retour d’Amara au Sénégal malgré sa blessure. En réponse, Ady Diouf a refusé et a mentionné des menaces de plainte et de destruction du passeport diplomatique du jeune joueur. « Il a tenté de convaincre Amara en vain, le gosse lui a répondu qu’il se rangeait derrière moi, » a-t-il ajouté.

    En plus de la gestion de la carrière d’Amara, l’agence espagnole a également pris en charge les frais médicaux de Serigne Ady Diouf, qui lutte contre un cancer de l’estomac. « Ils m’ont dit que ce n’est pas pour gérer les affaires d’Amara, mais qu’ils peuvent patienter jusqu’à la maturité du joueur pour qu’on puisse négocier, » a précisé Ady Diouf, justifiant son choix par le manque de soutien de GF face à sa maladie.

    Malgré ces tensions, Ady Diouf a assuré qu’Amara rejoindra GF une fois rétabli, en dépit des « faits inhumains » subis. Le club est accusé d’avoir mis en péril la santé de l’un de ses talents les plus prometteurs, ce qui soulève des questions sur la gestion et la protection des jeunes athlètes au sein de l’institution.

    Le cas d’Amara Diouf met en lumière des pratiques préoccupantes dans le football sénégalais et pose des questions sur les responsabilités des clubs envers leurs jeunes joueurs. La situation exige une attention particulière des autorités sportives pour garantir la protection et le bien-être des athlètes.

    Salaire du Président Bassirou Diomaye : clarifications sur une controverse

    Dans le Journal officiel, il a récemment été publié que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoit un salaire de 4 859.302 F CFA. Cette information a suscité de vives polémiques, avec certains affirmant que son prédécesseur, le Président Macky Sall, percevait un salaire plus élevé.

    Face à ces allégations, Charles Émile Ciss, ex-directeur des soldes, a tenu à rétablir la vérité. Interrogé sur cette question, M. Ciss a déclaré : « Je dois urgemment rétablir la vérité. Cette information n’est pas fondée, l’ancien Président Macky Sall et le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoivent le même salaire. Il n’y a ni hausse, ni baisse. »

    M. Ciss a insisté sur l’importance de rétablir la vérité pour maintenir l’unité et la cohésion sociale du Sénégal. « Il urge de rétablir l’âme du Sénégal autour de la vérité et des questions essentielles, le développement et la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

    Cette clarification vise à apaiser les tensions et à recentrer le débat sur des sujets plus cruciaux pour le développement du pays.

    Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

    L’ailier sénégalais Ismaïla Sarr a quitté l’Olympique de Marseille pour s’engager avec le club anglais de Crystal Palace. Son transfert, estimé à environ 15 millions d’euros, a été officiellement annoncé par le club anglais ce jeudi.

    Après avoir fait ses adieux à l’OM sur les réseaux sociaux quelques instants après sa présentation, Sarr avait auparavant passé sa visite médicale à Londres mardi dernier. Cette nouvelle aventure marque son retour en Premier League, où il avait déjà évolué sous les couleurs de Watford.

    Une expérience marseillaise en demi-teinte

    L’international sénégalais, qui compte 64 sélections et 13 buts avec son équipe nationale, n’aura pas réussi à marquer de manière significative les supporters marseillais. En 35 matchs toutes compétitions confondues, Sarr a inscrit 5 buts et délivré 6 passes décisives. Un bilan mitigé qui ne reflète pas totalement son potentiel et ses capacités techniques.

    Une nouvelle opportunité en Premier League

    À Crystal Palace, Ismaïla Sarr retrouvera un championnat qu’il connaît bien et où il pourra mettre à profit son expérience et son talent pour aider son nouveau club à atteindre ses objectifs. Les Eagles, actuellement en quête de renforts offensifs, comptent sur lui pour dynamiser leur attaque et apporter de la créativité sur les ailes.

    Sarr s’est exprimé sur ce nouveau défi : « Je suis très heureux de rejoindre Crystal Palace. C’est une nouvelle étape importante dans ma carrière et je suis impatient de commencer à travailler avec mes nouveaux coéquipiers. J’espère pouvoir contribuer au succès du club et donner le meilleur de moi-même sur le terrain. »

    Les réactions des supporters

    Si certains supporters marseillais regrettent son départ, d’autres estiment que ce transfert pourrait être bénéfique pour les deux parties. Pour l’OM, c’est l’occasion de réinvestir les fonds du transfert dans de nouveaux talents, tandis que pour Sarr, c’est l’opportunité de relancer sa carrière dans un environnement différent.

    L’avenir nous dira si ce transfert sera couronné de succès, mais une chose est certaine : Ismaïla Sarr est déterminé à prouver sa valeur en Premier League et à écrire un nouveau chapitre brillant de sa carrière à Crystal Palace.

    Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

    Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

    « Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

    Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

    « Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

    Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

    Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

    Président Diomaye Faye mobilise l’inspection générale d’État pour un audit de grande envergure

    Le Président Diomaye Faye a récemment lancé une initiative de grande envergure en mobilisant l’Inspection générale d’État (IGE) pour auditer plus de 70 directions, agences et fonds publics. Cette opération a pour objectif de traquer d’éventuelles irrégularités de gestion et d’identifier leurs auteurs.

    Selon l’édition de ce jeudi du journal Le Témoin, les missions d’audit devraient être bouclées dans les prochains jours. Les rapports de l’IGE viendront s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

    Une fois complétés, tous ces rapports seront transmis au procureur de la République. Toutefois, ce ne sera pas l’actuel chef du parquet, Abdou Karim Diop, qui en sera le destinataire, mais son successeur. Le journal précise que les autorités attendent la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour nommer de nouveaux chefs de juridiction et de parquet, moment où les rapports des corps de contrôle seront transmis à la justice.

    Le Témoin va plus loin en annonçant l’imminence de convocations et d’arrestations de dignitaires de l’ancien régime. Il affirme que certains dossiers renferment des crimes financiers flagrants, si bien que le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire.

    Dans cette perspective, le ministère de la Justice a prévu un budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel, afin de les préparer à accueillir de nouveaux détenus. Cette mesure semble logique, étant donné que l’Administration pénitentiaire s’attend à devoir gérer des détenus d’un statut particulier.

    Cette initiative marque une étape significative dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion publique, signalant une volonté ferme de la part du Président Faye de rétablir l’intégrité et la transparence au sein des institutions publiques du pays.

    Suspension des opérations foncières à Dakar : mesures gouvernementales en vigueur

    Le gouvernement sénégalais a récemment pris une décision importante concernant la gestion des terres dans plusieurs zones de Dakar. À partir du 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières, à l’exception des projets initiés par l’État, sont suspendues pour une période de trois mois. Cette décision a été annoncée par la direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol.

    Le communiqué officiel précise que cette suspension concerne les zones suivantes :

    1. Lotissement BOA
    2. Lotissement Hangar Pélerins
    3. Lotissement Recasement 2 – Aéroport Dakar
    4. Lotissement EGBOS sur la VDN & Dakar
    5. Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
    6. Site de Batterie à Yoff
    7. Site de Terme Sud Ouakam
    8. Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
    9. Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
    10. Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
    11. Lotissement de Ndiobêne Gandiol sur le TF138 à Saint-Louis

    Cette mesure vise à réguler et à surveiller de manière plus stricte l’utilisation des terres dans ces zones stratégiques, en réponse à divers enjeux fonciers. Les projets de construction en cours qui ne sont pas initiés par l’État devront être temporairement arrêtés.

    Le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à assurer une gestion efficace et transparente des ressources foncières. Cette suspension permet également de réaliser des évaluations approfondies des projets existants et de s’assurer qu’ils sont conformes aux normes et réglementations en vigueur.

    Les autorités locales sont appelées à veiller à la mise en œuvre de cette décision et à informer les acteurs concernés des implications de cette suspension. Les parties prenantes et les citoyens sont invités à respecter ces mesures pour contribuer à une gestion harmonieuse et durable des terres au Sénégal.

    En conclusion, cette suspension temporaire des opérations foncières est une étape cruciale pour renforcer la gouvernance foncière et garantir un développement urbain cohérent à Dakar et dans ses environs. Les mois à venir seront déterminants pour observer l’impact de cette décision sur les dynamiques foncières de la région.

    Commandant Mame Rokhaya Lo : Une pionnière de la gendarmerie Sénégalaise

    Le lundi 29 juillet 2024 marque une étape importante pour la Gendarmerie sénégalaise et pour toutes les femmes sénégalaises et africaines. Le Commandant Mame Rokhaya Lo a été promue Commandant de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens. Cette nomination, qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée la veille, est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son leadership inspirant.

    En 2021, le Commandant Lo avait dirigé la 2e Force de l’unité de la police (FPU) composée de 135 militaires, dont 21 femmes, déployée en République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, elle fut désignée commandant de cette unité pour servir la MONUSCO, une première historique pour les forces armées sénégalaises depuis 1960. Sous sa direction, la FPU a joué un rôle crucial dans la protection des civils, la promotion des droits humains et la consolidation de la paix dans un contexte de conflit armé.

    Commandant Mame Rokhaya Lo est une figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise. Elle possède un Master 2 en Genre et consolidation de la paix, ainsi qu’un Master 2 en Administration et gestion des affaires. Sa passion pour l’intégration du genre dans les politiques de sécurité l’a amenée à être chargée de la planification des actions pour une prise en compte du genre au sein de la Gendarmerie sénégalaise, en tant que chef de la division Genre.

    Elle est également formée comme pilote d’avion ULM, officier de police judiciaire et formateur pour la petite enfance. Ses multiples compétences et son dévouement lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix Général Lamine Cissé pour les femmes, la paix et la sécurité. Elle figure également dans le palmarès des 50 jeunes qui font bouger le Sénégal.

    Commandant Mame Rokhaya Lo a marqué l’histoire en devenant la première femme pilote des forces armées sénégalaises et chef de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Sa promotion à la tête de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son engagement pour la cause des femmes et de la paix.

    Nous lui souhaitons plein succès dans cette nouvelle mission et espérons qu’elle continuera à inspirer de nombreuses générations de femmes à poursuivre leurs rêves et à s’impliquer dans des rôles de leadership au sein des forces armées et au-delà.

    Limogeage de Cheikh Dieng : Trois mois à la tête de l’ONAS et une gestion controversée

    Nommé en avril dernier, Cheikh Dieng n’aura passé que trois mois à la direction de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) avant d’être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Séni Diène, ingénieur hydrogéologue. L’annonce du Conseil des ministres, présidé par Diomaye Faye, a surpris ce mercredi 31 juillet et a déclenché des spéculations sur les raisons de ce limogeage soudain.

    Selon le journal L’AS, la raison principale du départ de Cheikh Dieng serait sa gestion qualifiée de « clanique » de l’ONAS. Il est reproché à Dieng d’avoir recruté des proches, des militants, et des habitants de son quartier, Djiddah Thiaroye Kao, au sein de l’office, certains sans compétences nécessaires pour les postes occupés. De plus, sa relation tendue avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait aggravé sa situation.

    Le quotidien révèle également que Cheikh Dieng avait initialement refusé le poste de directeur général de l’ONAS, préoccupé par l’état « désastreux » laissé par son prédécesseur, Mamour Diallo. Il a finalement accepté, ordonnant un audit pour évaluer la situation de l’office. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été publiés au moment de son limogeage.

    Par ailleurs, le journal Source A rapporte que Dieng était sur le terrain à Touba pour ouvrir une antenne régionale de l’ONAS et effectuer des inspections lorsque la décision de son limogeage a été rendue publique. Ses proches confirment qu’il était encore actif et engagé dans ses fonctions jusqu’au dernier moment.

    Ce limogeage rapide et inattendu soulève des questions sur les dynamiques internes et les défis de gestion au sein de l’ONAS. Le nouvel occupant du poste, Séni Diène, hérite désormais de ces défis et devra naviguer dans un contexte marqué par des tensions et des attentes élevées.

    Voyage : Le président Diomaye a quitté Dakar pour Nouakchott (Mauritanie) afin d’assister à la cérémonie d’investiture du président réélu de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

    Arrestations en Italie : deux sénégalais interpellés pour trafic de drogue

    La police italienne a procédé à l’arrestation de deux ressortissants sénégalais dans le cadre de deux opérations distinctes liées au trafic de drogues.

    Avant-hier, un Sénégalais de 45 ans a été arrêté à la suite d’une perquisition effectuée à son domicile, motivée par une dénonciation. Lors de cette perquisition, la police a saisi plus de 30 comprimés de MDMA (Ecstasy) et du haschisch. Les comprimés de MDMA, identifiés comme des Blue Punisher par leur forme et leur logo distinctifs, sont reconnus comme étant parmi les drogues de synthèse les plus puissantes au monde. Le suspect, désormais assigné à résidence, est à la disposition du parquet et doit comparaître en audience aujourd’hui.

    Dans une autre opération, un compatriote sénégalais a été appréhendé en possession d’environ un kilo d’héroïne à son domicile. La police locale, après une surveillance de sa maison, a observé le suspect vendre des doses à deux hommes, eux-mêmes arrêtés peu après. Le présumé dealer a été interpellé sur la Piazza Santa Fede et conduit au siège de la police routière. Lors de la fouille, les agents ont trouvé 36 doses de cocaïne et 520 euros en espèces sur lui. Une perquisition de son domicile a permis de découvrir plus d’un kilo d’héroïne, 46,34 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 7000 euros en espèces, dont 5000 cachés dans une chaussette, et du matériel d’emballage de drogues.

    Ces arrestations soulignent l’efficacité des forces de l’ordre italiennes dans la lutte contre le trafic de drogues et l’implication des autorités locales dans le démantèlement des réseaux de distribution de substances illicites. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’étendue de ces activités criminelles et les éventuels complices impliqués.

    Apparition de la fièvre du Nil occidental à Kaffrine, Sénégal

    La fièvre du Nil occidental a récemment été détectée dans le district sanitaire de Kaffrine, au Sénégal, selon un rapport publié dans L’Observateur par le Dr Mbaye Thiam, directeur régional de la santé. Cette zoonose, qui est une maladie infectieuse transmise de l’animal à l’homme, a été identifiée pour la première fois le 9 juillet grâce au dispositif national de surveillance épidémiologique. Le vecteur de cette maladie est le moustique du genre culex, connu pour être porteur de divers pathogènes importants.

    Premier Cas et Symptômes

    Le premier cas de fièvre du Nil occidental dans cette région a été diagnostiqué chez une jeune fille de 18 ans. Grâce à une prise en charge rapide, elle ne présente aucune séquelle et n’a pas transmis la maladie à son entourage. La fièvre du Nil occidental est souvent asymptomatique dans 80% des cas. Toutefois, lorsque les symptômes se manifestent, ils peuvent inclure de la fièvre, des maux de tête, une fatigue intense (asthénie), des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Les personnes âgées ou immunodéprimées peuvent cependant présenter des complications plus sévères.

    Absence de Traitement Spécifique

    Actuellement, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental. Malgré la nature vectorielle de sa transmission, la maladie n’est généralement pas mortelle, comme l’a souligné le Dr Mbaye Thiam.

    Mesures de Prévention

    Pour prévenir la propagation de la maladie, Dr Thiam a encouragé la population à rester calme mais vigilante. Il recommande de consulter un médecin en cas de signes suspects et d’utiliser des moustiquaires imprégnées pour se protéger des piqûres de moustiques.

    En conclusion, bien que la fièvre du Nil occidental soit majoritairement asymptomatique et non mortelle, la vigilance et la prévention restent essentielles pour contrôler la propagation de cette zoonose.

    Licenciement de Oumar Bâ : La CSTS se Mobilise pour la Défense des Droits Syndicaux

    Le climat social au sein de la SEN’EAU est actuellement marqué par une vive tension suite au licenciement de Oumar Bâ, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES). Cette décision, prise par le conseil de discipline de l’entreprise lors de sa séance du 23 juillet 2024, a déclenché une réaction immédiate et vigoureuse de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS), composée des syndicats SUTELEC, SUDETEN, SYNTES et SYCAS.

    Dans une note de soutien publiée récemment, les syndicats de la CSTS exigent l’arrêt immédiat de ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur camarade Oumar Bâ. Ils dénoncent fermement la démarche de la direction de SEN’EAU qui, selon eux, cherche à obtenir de l’inspection du travail l’autorisation de licenciement du Secrétaire Général du SATES sur la base de motifs fallacieux.

    Les syndicalistes considèrent cette action comme une tentative flagrante de museler les représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice des droits syndicaux. « La CSTS dénonce cet abus qu’elle assimile à une tentative de musellement des représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice du droit syndical. Elle affirme toute sa solidarité au Camarade SG du SATES et aux travailleurs de SEN’EAU qui, au regard de l’article 10, alinéa 3 de la Convention Collective Nationale Inter Professionnelle (CCNI), condamnent cette violation flagrante des libertés syndicales, par leur direction générale », peut-on lire dans la note.

    Les travailleurs de la SEN’EAU, soutenus par la CSTS, demandent également un audit de la gestion de leur direction générale, mettant en lumière une perte cumulée de quinze (15) milliards de FCFA sur trois ans. Ils estiment que cette transparence est essentielle pour rétablir la confiance au sein de l’entreprise et répondre aux inquiétudes légitimes des employés.

    Cette mobilisation syndicale souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et de leurs représentants dans le maintien d’un climat social serein et équitable. La CSTS reste déterminée à poursuivre son combat pour la justice et la défense des libertés syndicales, réaffirmant ainsi son engagement envers tous les travailleurs de SEN’EAU.

    Ziguinchor : Les membres du Collectif des Mécontents de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État dénoncent une gestion nébuluse

    Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.

    Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. »
    Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités.
    Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. »
    Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA.
    Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. »
    Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. »
    Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.

    AS – Le Dakarois, Ziguinchor

    TRAVAUX DE L’ESPLANADE À MÉDINA BAYE : Contentieux sur 800 millions F CFA entre l’Agence des grands travaux de la Faydatidianiya et Ansaroud-Dîne

    Les « Jeunes Espoirs de Médina Baye », dirigés par Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion et la communication autour du projet de construction de l’esplanade de la grande mosquée. Selon eux, l’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a manqué de transparence et d’efficacité, ce qui suscite de vives critiques.

    Cheikh Macky Seck a dénoncé la manière dont l’AGTFT a critiqué publiquement la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, l’entité reconnue par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Lors d’une émission diffusée sur la radio Al Fayda, l’AGTFT a affirmé que cette structure n’était pas compétente pour gérer des événements comme le Mawlid, ce qui a provoqué l’indignation des « Jeunes Espoirs de Médina Baye ».
    De plus, Macky Seck a remis en question les déclarations financières de l’AGTFT, contestant notamment les 800 millions de francs CFA déclarés investis dans le chantier. Il a précisé que l’agence avait affirmé que les fondations seules avaient coûté plus de 500 millions de francs CFA, ce qu’il conteste fermement. « Nous les avons entendus dire à la radio que les fondations seulement ont coûté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme, nous la contestons car elle est loin de refléter la vérité des investissements effectués dans ce chantier », a-t-il expliqué.
    Selon Cheikh Macky Seck, l’AGTFT a montré son incompétence et son manque de transparence dans la gestion de ce projet. Il a souligné que l’agence avait assuré devant le président Macky Sall qu’elle pourrait terminer les travaux avec 300 millions de francs CFA. Malgré la remise de cette somme et les contributions supplémentaires des disciples de Baye Niass, les travaux ne sont toujours pas achevés. « Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier. Il est impensable de lui redonner la gestion de la grande mosquée de Médina Baye », a-t-il déclaré.
    Cheikh Macky Seck a rappelé les projets réussis par d’autres promoteurs, tels que le poste de santé de Médina Baye et le mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, qui ont été achevés et livrés dans les délais. Ces exemples illustrent, selon lui, la différence de gestion et d’efficacité entre ces promoteurs et l’AGTFT. « Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans et transformé un budget initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure », a-t-il mis en garde.
    Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte de ne pas confier la grande mosquée à l’AGTFT. Il a également appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à lancer un nouveau programme de modernisation pour Médina Baye, notamment en vue du Maouloud et des problèmes récurrents d’eau dans la cité. « Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité. Nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle », a conclu Cheikh Macky Seck.
    En somme, les « Jeunes Espoirs de Médina Baye » demandent une gestion plus transparente et compétente des projets de construction dans leur ville sainte, tout en appelant les autorités à intervenir pour assurer le bon déroulement des travaux et répondre aux besoins urgents de la communauté.

    Mariama MASSALY
    Correspondante à Kaolack

    OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT DU SÉNÉGAL : Dr Cheikh Dieng a-t-il été limogé pour incompétence ?

    Le Conseil des ministres d’hier, mercredi, a été marqué par une décision, somme toute, inattendue. Le limogeage du Dr Cheikh Dieng de son poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a surpris plus d’un, trois mois à peine après sa nomination. Cependant, ce changement à la tête de l’ONAS semble découler d’une série d’erreurs dans la communication et la gestion qui ont entaché la performance du désormais ex-DG.

    Le Dr Cheikh Dieng, ayant remplacé Mamour Diallo à l’ONAS, n’a pas su convaincre le duo Diomaye-Sonko. Une vidéo devenue virale sur TikTok a mis en lumière ses difficultés à trouver ses marques. Dans cette vidéo largement diffusée, le Premier ministre Ousmane Sonko interrogeait le Dr Dieng sur le coût d’un projet majeur piloté par l’ONAS. Après une petite hésitation, le Dr Dieng a fourni un chiffre erroné. Ce n’est que lorsque le chef de Gouvernement s’est tourné vers un employé de l’ONAS que la véritable estimation a été révélée par celui-ci.

    Ce manquement à fournir des informations précises a sans doute joué un rôle clé dans la décision de son éviction. En effet, la capacité à gérer et à communiquer efficacement des informations est essentielle pour le bon fonctionnement d’une telle institution.

    Pour remplacer le Dr Cheikh Dieng, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommé Séni Diène à la tête de l’ONAS.

    Le Dakarois

    DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

    Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

    Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

    Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

    Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

    Le Dakarois

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

    🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
    🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

    🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
    🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

    Recrudescence des accidents: Une introspection est une nécessité pour tous(Par Aly Saleh)

    Les routes sénégalaises continuent de décimer les populations.
    Il ne se passe pas de semaine sans que des vies humaines ne soient sacrifiées sur le foyer de l’insouciance, de l’indiscipline et du laxisme.
    Actuellement, ce qui hante le sommeil des usagers de la route, c’est la recrudescence des accidents de la circulation, dont le pourcentage très élevé, dépasse toutes les estimations et s’accroit de plus en plus.
    Et malheureusement au rythme de ce que l’on voit, la route est en passe de devenir le mal qui tue le plus au Sénégal.
    Tellement les accidents sont banalisés de nos jours qu’ils sont assimilés à de simples faits divers. C’est inadmissible ce qui se passe sur nos routes.

    Certains évoquent un pays accidentogéne mais tout cela relève du comportement indécent de la plupart des automobilistes. L’heure doit être aux solutions car on a trop disserté sur la question sans avancer. C’est pourquoi la revue du code la route est devenu un impératif.
    L’accent devrait être mis sur la formation des usagers de la route et particulièrement sur la valeur de l’utilisation des véhicules.
    De nos jours, la majeur partie des conducteurs n’ont plus de connaissance de la conduite et encore moins du code de la route.
    Il urge de prendre des sanctions sévères pour éradiquer les accidents en ramenant les automobiles à l’orthodoxie. Le laxisme a trop duré dans ce pays et on laisse faire.

    Et puis, où est passé le projet d’instauration du permis à points qu’on espèrait tant, même si c’est de la pure utopie, pourrait apporter de grandioses changements sur le comportement de certains conducteurs?

    Plusieurs solutions sont préconisées par les nouvelles autorités pour lutter contre les accidents de la circulation. La mise en place d’un nouveau code de la route et son application pourront, peut-être, résoudre l’épineuse équation des accidents de la circulation. Mais le passage obligatoire par une auto-école pourrait aussi être un gage pour amener les gens à la formation afin d’être sur la route en toute sécurité et sûreté.
    Un conducteur modèle qui va appliquer le code de la route, c’est de cela dont le pays a besoin.
    Car tout se caractérise par une indiscipline notoire et une insoucience sans borne qui sont souvent à l’origine des comportements irresponsables que l’on voit sur la route.
    Soit le conducteur est en communication, le téléphone collé à l’oreille, soit il communique par WhatsApp à travers des messages audio ou écrit.
    Trop c’est trop! L’Etat a l’obligation de sévir.
    Le gouvernement de Sonko annonce une réunion interministérielle sur la question. Reste à espérer que les mesures qui seront adoptées ne soient pas comme celles déjà prises par les gouvernements qui se sont succédé et qui sont restées encore dans les tiroirs.

    Nombreux sont ceux qui continuent de brandir et de fustiger une certaine corruption sur la route, l’obtention du permis de conduire et du certificat d’aptitude technique mais juste leur dire que la responsabilité est partagée. Car il ne peut y avoir de corrompu sans corrupteur et finalement cela gangrène tout le système. Le moment est donc venu pour tous de faire une introspection et d’être dans une dynamique de bonne foi et de probité.

    Pour la route, à méditer sur la pensée du philosophe Spinoza: « Il faut suspendre la tête des coupables sur un bâton, la trainer dans la rue, pour que les candidats au meurtre y voient leur avenir et reculent ».
    Ce ne sont que de telles sanctions musclées qui pourront rétablir l’ordre public.

    Aly Saleh Journaliste/ Chroniqueur

    Pour le respect des prix des produits de première nécessité (Par Souleymane sene)

    L’élaboration d’une bonne maitrise des prix soutenue par une politique de communication efficace n’assure pas à coup sûr un succès de satisfaction chez le consommateur.
    Tous ses efforts resteront vains s’il n’y a pas une disponibilité produite, des prix maitrisés et une communication parfaitement organisée et correctement structurée pour atteindre les objectifs visés.
    Les commerçants constituent un lien privilégié entre l’état et la population jouant un rôle indispensable dans le succès de l’approvisionnement du marché en produits de premiére nécéssite . Ils doivent donc être dans les meilleures dispositions commerciales possibles afin de contribuer efficacement aux objectifs de commercialisation, de distribution et de maintien des prix .
    Ainsi donc l’état devra gérer avec soin et doigtée toutes les phases de régulation avec ce segment très important.
    Je ne pense pas qu’il soit pertinent que le ministre, comme cela a été dit, envoie sur le terrain des agents afin de contraindre les commerçants ( Boutiquiers) qui ne sont, souvent pas les propriétaires. Cela risque d’empirer les choses. À mon humble avis, je pense qu’il faudrait gérer cette situation avec doigté et tact en les convoquant, par exemple, à un dernier tour de table qui permettrait de mieux cerner le problème. Surtout les grossistes.
    La majeure partie des ceux qui interviennent dans la distribution et la commercialisation des produits de première nécessité sont nos cousins peuls, mes #Mathioundos avec une excellente organisation. Ils ont fait un travail remarquable avec Orange ( Distribution de cartes etc…..) sans parler de Tigo actuel Free et Expresso.
    Dans L’agro-alimentaire, également, ils occupent une place de choix et contrôlent toute la chaîne.
    Si cela ne se fait pas, nous risquons d’assister à la raréfaction voire même à la rupture pré programmée dans la distribution de certains produits de première nécessité dans le retail. Ce qui, forcément, va impacter les populations et provoquer une situation de panique. Il faudrait, à ce propos, comprendre que les boutiquiers travaillent en toute solidarité et disposent de ce qu’on appelle « un réseau solidaire » constitué d’un ensemble de points de ventes relais appartement souvent à un seul grossiste. Cela leur permet, donc, de facilement dispatcher les produits selon leur convenance et donc, de zapper les zones de forte demande afin de provoquer une situation de crise. Pour un rien, un boutiquier peut envoyer un produit, le sucre par exemple, dans une zone souvent « incontrôlable » afin de l’écouler à prix d’or. Bien sûr, on le rétorquera que les populations vont le dénoncer. Mais, souvent, cela ne se passe pas réellement comme tel dans la mesure où ces mêmes populations sont dans une situation d’extrême urgence et ne pensent qu’à satisfaire leurs besoins. Au mieux, elles dénonceront la situation aux premières heures mais elles vont vite se résigner à acheter au prix fixé par certains boutiquiers, ce qui voudra dire le risque pour l’Etat de les laisser à la merci des commerçants.
    Pour régler ce problème, il faudrait nécessairement, et c’est mon humble avis, passer par les grossistes pour influer sur le prix au retail qui permettrait de mieux maitriser globalement les prix.
    Si on y prend pas garde, les prix de tous les produits de consommation de masse qui avaient subis une baisse vont revenir à leurs prix initiaux jusqu’à connaître même une hausse . Le secteur énergétique n’y échappera pas .
    Quand on fait le constat dans le retail, les détaillants délaissent de plus en plus les produits à très faible rentabilité et arrêtent même de les commercialiser malgré la forte demande ( Le sucre par exemple ) prétextant que les 1/2 gros et gros n’ont pas baissé les prix .
    Cette situation mal maîtrisée des prix plafond fixé par l’état risque de plonger les consommateurs dans le désarroi et va les pousser à accepter malgré eux les nouveaux prix imposés juste pour satisfaire leurs besoins surtout concernant les produits dits importés ( Oignon, pomme de terre ,huile etc…)
    La majeure partie des importateurs grossistes stockent leurs produits et sont à l’écoute des opportunités surtout conflictuelles ( état- Commerçants) pour influer sur la situation des prix du marché , ce que la direction du commerce intérieur ne peut maîtriser ou les obliger à quoique ce soit . Leur excuse c’est la hausse des prix à l’international ce qui fait qu’ils refuseront catégoriquement de vendre à perte. Certains vont user de stratagème pour brandir un stock déjà acheté juste pour continuer d’écouler leurs produits aux prix déjà fixé sur lesquels ils tirent profit. Cette situation comme déjà dit, va créer un semblant de rupture de certains produits et risque même de d’engendrer une certaine panique chez les consommateurs qui vont devoir s’approvisionner à de grandes quantités ce qui va pousser les commerçants à ajuster une légère hausse par produits que le consommateur ne pourrait refuser.
    L’essentiel est de disposer du produit.
    Pour espérer trouver des solutions afin de régler en définitive ce probléme, Il faut redéfinir à mon avis le rôle du marché d’intérêt général. Cet instrument peut aider à réguler mais aussi à servir de filtre de tous les intrus de la chaîne de commercialisation et de distribution des produits de forte consommation appelés produits de consommation de masse .Le marché peut aider à contourner les grossistes qui souvent parasitent le système , faudra penser à installer des point de stockage temporaires dans les marchés comme Castor, Thiaroyte etc ….pour éviter le surstockage des produits mais aussi leur pourrissement dans les zones de forte production qui ne disposent pas d’unité de stockage mais aussi créer une fluidité sur leur commercialisation en installant des points de vente relai pour le retail partout hors des marché souvent ciblés par les populations ce qui évitera de donner à certains véreux de jouer sur les prix.

    Souleymane Jules Sene, spécialiste de la vente, du marketing opérationnel et de la distribution
    Contact : 77 565 55 67
    Email : souleymaane.sene@gmail.com
    Responsable du développement commercial à Agro Business Sénégal

    Séance Académique de l’ANSTS : L’Industrialisation au Sénégal avec une Projection de 26 Milliards de Dollars à l’Horizon 2029

    Lors d’un atelier au Radisson, ce mercredi 31 juillet 2024, l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique marquante dans le cadre de son programme d’activités pour l’année 2024. Cette rencontre a été l’occasion pour le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise des Études Spatiales (ASES) et son équipe de présenter leur institution, ses visions et ses missions. Selon lui, l’installation d’un satellite est essentielle pour l’industrialisation du pays.

    L’ANSTS continue d’être un pilier essentiel pour l’évolution scientifique du Sénégal, en conseillant le gouvernement et en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales en matière de science, technologie et innovation. Conçue comme une société savante sous le patronage du Président de la République, elle a pour mission de conseiller et d’assister les autorités nationales dans les domaines de la science et de l’enseignement supérieur. Elle œuvre également à la cohésion et à l’efficacité de l’écosystème scientifique national et sensibilise le public à l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement et le bien-être social.

    Le Directeur Général de l’ASES, M. Cairé, a déclaré : « ASES a pour mission d’aider les entreprises dans le domaine des ressources humaines et de développer nos compétences en matière de questions spatiales. Dès le démarrage de notre activité, nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires et des universités internationales qui nous proposent aujourd’hui une série de formations en masters dans les sciences et technologies spatiales. Nous avons mis ces partenaires en contact avec les universités sénégalaises. Nous travaillons pour que ces établissements puissent initier la mise en place de ces masters dès les prochaines rentrées. Nous ne faisons pas de formation directement, mais nous renforçons les compétences existantes en les mettant en rapport avec les meilleures universités du monde. Déjà, l’Université du Sine Saloum a mis en place un Master en géométrie spatiale. Le développement spatial nécessite des ressources humaines compétentes ainsi que des infrastructures, et nous travaillons activement sur ces deux aspects urgents. »

    Depuis sa création, l’ANSTS a été un acteur clé dans la promotion de la culture scientifique, l’innovation et la prise de décisions fondées sur des données probantes. Ses contributions notables incluent la résolution de problèmes liés aux inondations, à la menace acridienne, à la réhabilitation des sols salins, et à la promotion de l’enseignement des sciences et des technologies. L’Académie a également développé un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux, aidant plusieurs pays voisins à créer leurs propres académies nationales des sciences et des technologies.

    Les objectifs stratégiques de l’ANSTS pour cette période incluent : la reconnaissance et la récompense de l’excellence scientifique au Sénégal ; le soutien aux jeunes scientifiques et aux groupes de recherche pour encourager la prochaine génération ; la contribution aux objectifs de développement nationaux et régionaux ; le renforcement des liens entre la science et la société ; la promotion de la coopération nationale, régionale et internationale en matière d’éducation et de recherche.

    Selon M. Cairé, « Aujourd’hui, nous parlons d’industries spatiales et d’économie spatiale pour le continent africain, un domaine existant depuis longtemps avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria ayant leurs propres satellites depuis des années. Le Sénégal a commencé à mettre en place son espace spatial il y a tout juste un an. Il est encore tôt pour parler d’industries, mais notre feuille de route pour les dix prochaines années inclut la priorité de faire du Sénégal une nation spatiale avec une industrie au cœur de nos efforts. Nous travaillons à développer un écosystème de start-ups innovantes et à mettre en place les infrastructures nécessaires au sol. Nous avons entamé avec nos partenaires la construction d’un centre d’assemblage et de test de micro-satellites, ce qui permettra de fabriquer localement les composants nécessaires, comme les cartes électroniques et les pièces de rechange. En développant cette industrie, nous espérons contribuer significativement à l’économie du pays. Les projections en Afrique parlent de 26 milliards de dollars d’économie dans le secteur spatial. Si nous réalisons ce travail, le Sénégal pourrait, dans les cinq prochaines années, devenir un leader en Afrique de l’Ouest et développer rapidement son industrie spatiale. »

    Dr. Cheikh Dieng limogé de l’ONAS : une décision inattendue

    Dans un retournement de situation surprenant, Dr. Cheikh Dieng, qui avait été nommé en avril dernier à la tête de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été démis de ses fonctions par le Président de la République. Cette décision, annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres, marque la fin prématurée de son mandat qui n’aura duré que trois mois.

    Dr. Cheikh Dieng avait pris les rênes de l’ONAS suite à la nomination du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, remplaçant ainsi Mamour Diallo. Cette première nomination faisait partie d’une série de changements opérés dans les hautes sphères de l’administration publique sénégalaise. Cependant, le mandat de Dr. Dieng à la tête de l’ONAS s’est brusquement arrêté, laissant place à de nouvelles interrogations sur les raisons de ce changement rapide.

    Selon le communiqué officiel du Conseil des ministres, « Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG ». Cette nomination introduit un nouveau visage à la direction de l’ONAS, avec M. Séni Diene, dont l’expertise en hydrogéologie est mise en avant.

    L’ONAS joue un rôle crucial dans la gestion de l’assainissement au Sénégal, une mission d’importance vitale pour la santé publique et le développement durable du pays. La transition rapide entre les directeurs généraux suscite des questions quant à la continuité et la stabilité des projets en cours. Il est essentiel que le nouvellement nommé Séni Diene puisse rapidement s’approprier les dossiers et assurer la poursuite des objectifs de l’ONAS.

    La nouvelle du limogeage de Dr. Cheikh Dieng a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux, où les réactions sont partagées entre surprise et spéculations. Beaucoup s’interrogent sur les raisons profondes de ce changement soudain. Des observateurs politiques et des spécialistes de la gestion publique espèrent obtenir des éclaircissements sur cette décision lors des prochains jours.

    Le limogeage de Dr. Cheikh Dieng de la tête de l’ONAS après seulement trois mois en poste soulève de nombreuses questions et met en lumière les défis de la gestion des institutions publiques au Sénégal. Avec l’arrivée de Séni Diene, l’ONAS doit maintenant se concentrer sur la continuité et l’efficacité de ses missions pour répondre aux besoins essentiels d’assainissement du pays.

    Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

    Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

    Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

    Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

    Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

    En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

    En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

    Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

    Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
     
    •       Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 
     
    •       Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
     
    •       Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
     
    •       Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
     
    •       Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de
    Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
     
    •       Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
     
    •       Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
     
    •       Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde
    614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ; 
     
    •       Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
     
    •       Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
     
    Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
     
    •       Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.

    Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de l’Etat. 
     
    Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.
     
    Le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidée le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif. 
     
    Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le Gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.
     
            S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier Ministre et aux Ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.
     
    Sur le même chapitre, le Chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif. 
     
    Le Président de la République a demandé dans le même esprit au Ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras. 
     
    Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le Chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal. 
     
    Le Président de la République a demandé, à cet égard, au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le Ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.
     
     Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024. 
     
    Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le Président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate. 
     
    Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le
    Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.
     
     Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la
    Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 200913 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature. 
     
    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au Président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.
     
              À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet
    2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé. 
     
           Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables. 
     
           Le Premier Ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avril-juin 2024 marqué par le démarrage de la quasi-totalité des actions et la finalisation de certaines d’entre-elles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire. 
            Dans ce sillage, le Premier Ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal. 
     
           Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement. 
     
          Enfin, le Premier Ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le Président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
     
    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
     
    •       Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar ; 
     
    •       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;
     
    •       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
     
    •       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du Gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période préélectorale.

    Crise au sein de l’Alliance pour la République (APR) après la perte du pouvoir

    L’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, traverse une période de turbulences après sa défaite électorale le 24 mars 2024. La crise se manifeste par une vague de démissions significatives, soulignant une désaffection croissante au sein de la formation politique.

    Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie et Coordinateur du programme « Yoonu Yokuté », a officiellement quitté l’APR. Membre du parti depuis 2009, son départ marque un coup dur pour l’organisation, d’autant plus qu’il survient une semaine après celui d’Aliou Sall, frère de l’ancien président. Aliou Sall, ancien ministre des Transports aériens, avait annoncé le 9 juillet son intention de se retirer de la politique pour se concentrer sur le développement de sa société de conseil, créée en avril 2024. Ce départ a été précédé d’une demande de Macky Sall à retarder l’annonce officielle.

    L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a également confirmé son départ de l’APR, accentuant la crise au sein du parti. Ces démissions successives révèlent des tensions internes et un désengagement croissant parmi les figures importantes de l’APR, laissant présager des défis importants pour le parti dans les mois à venir.

    Kaffrine : Une jeune fille de 18 ans diagnostiquée avec la fièvre du nil occidental

    Un cas de fièvre du Nil occidental a été identifié chez une jeune fille de 18 ans à Kaffrine, selon une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage relayée par Dakaractu. La maladie, également connue sous le nom de Nile West fever, est habituellement transmise par les piqûres de moustiques du genre Culex.

    La fièvre du Nil occidental est une zoonose, ce qui signifie qu’elle peut être transmise entre les animaux et les humains. Le virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques infectés. Les chevaux sont particulièrement sensibles à ce virus, et une infection peut entraîner une fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs.

    La patiente a été prise en charge par le district sanitaire de Kaffrine. La circulaire ministérielle précise également que les oiseaux migrateurs jouent généralement le rôle de réservoirs du virus. En réponse à ce cas, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a recommandé un renforcement de la surveillance épidémiologique.

    Le ministère a également appelé à une sensibilisation accrue des éleveurs sur les risques liés aux piqûres de moustiques et a insisté sur l’importance de la destruction des larves de moustiques pour prévenir la propagation de la maladie. Cette démarche vise à limiter l’impact de la fièvre du Nil occidental sur la population et le bétail, tout en assurant une meilleure gestion de la santé publique et animale.

    En somme, ce cas de fièvre du Nil occidental à Kaffrine souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’une coopération entre les autorités sanitaires et les communautés locales pour prévenir et contrôler cette maladie transmise par les moustiques.

    Kaffrine : Une fille âgée de 18 ans atteinte de la fièvre du nil occidental

    Mort d’Ismaïl Haniyeh : Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi

    Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mercredi après-midi en réponse à une demande de l’Iran, à la suite de la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a été tué mercredi lors d’une frappe à Téhéran, a indiqué la présidence russe de l’organe. La demande de l’Iran pour cette réunion, programmée à 22 heures, a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.

    L’Iran a exhorté le Conseil de sécurité « à prendre des mesures immédiates pour garantir que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d’imposer des sanctions et d’autres mesures pour empêcher de nouvelles agressions ».

    Cette réunion d’urgence intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les actions militaires et les réponses diplomatiques sont scrutées par la communauté internationale. Le décès d’Ismaïl Haniyeh, une figure centrale du Hamas, a exacerbé les relations déjà tendues entre l’Iran et les forces opposées, augmentant les risques de nouvelles escalades dans la région.

    Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

    Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

    Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

    La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

    Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

    Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

    Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

    Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

    Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

    Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

    Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

    Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

    Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

    En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

    Quitter la version mobile