Actualités

Mort d’Ismaïl Haniyeh : Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mercredi après-midi en réponse à une demande de l’Iran, à la suite de la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a été tué mercredi lors d’une frappe à Téhéran, a indiqué la présidence russe de l’organe. La demande de l’Iran pour cette réunion, programmée à 22 heures, a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.

L’Iran a exhorté le Conseil de sécurité « à prendre des mesures immédiates pour garantir que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d’imposer des sanctions et d’autres mesures pour empêcher de nouvelles agressions ».

Cette réunion d’urgence intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les actions militaires et les réponses diplomatiques sont scrutées par la communauté internationale. Le décès d’Ismaïl Haniyeh, une figure centrale du Hamas, a exacerbé les relations déjà tendues entre l’Iran et les forces opposées, augmentant les risques de nouvelles escalades dans la région.

Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Réponse de Bougane Gueye Dany aux propos du Premier Ministre sur les réseaux sociaux

Le président du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko concernant les dérives des réseaux sociaux. Dans une prise de parole énergique, Bougane Gueye Dany a défendu la jeunesse sénégalaise, affirmant que celle-ci n’est pas « mal éduquée » mais qu’elle agit comme des « anticorps » face aux promesses non tenues des gouvernants.

Le Premier ministre, lors de la célébration de la fête de l’excellence, avait déclaré que l’État du Sénégal resterait intransigeant face aux abus sur les réseaux sociaux. Cette position stricte visait à encadrer les discours et les comportements en ligne qui, selon lui, pouvaient nuire à la cohésion sociale et à l’ordre public.

Bougane Gueye Dany a néanmoins souligné que la réaction des jeunes sur les réseaux sociaux reflète un sentiment de frustration et de déception face aux autorités. « Cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses », a-t-il affirmé.

Cette divergence de vues entre les deux leaders met en lumière le débat actuel au Sénégal sur la liberté d’expression et la régulation des contenus en ligne. Tandis que le gouvernement prône un contrôle strict pour éviter les dérives, certains acteurs de la société civile, comme Bougane Gueye Dany, plaident pour une reconnaissance des critiques comme un signe de vitalité démocratique.

Le dialogue semble nécessaire pour concilier ces positions et trouver un équilibre entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, tout en tenant compte des attentes et des frustrations de la jeunesse sénégalaise.

Lourd endettement des entreprises parapubliques au Sénégal : un enjeu économique majeur

Le secteur parapublic sénégalais est confronté à un défi financier considérable. Selon les dernières données de la Direction de la dette publique, la dette des entreprises parapubliques atteignait 1 389,6 milliards de FCFA à la fin septembre 2023. Ce chiffre, combiné à la dette de l’Administration centrale, porte la dette publique totale du pays à 15 184,7 milliards de FCFA, comparé aux 13 772,9 milliards de FCFA sans l’inclusion des entreprises parapubliques.

La Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) suit avec une dette de 315,2 milliards de FCFA. Cette dette peut s’expliquer par les investissements dans les sphères ministérielles de Diamniadio, des infrastructures construites par des entreprises privées pour le compte de l’État.

Parmi les entités parapubliques les plus endettées, Petrosen occupe la première place avec une dette colossale de 590,4 milliards de FCFA. Cette situation est principalement due aux investissements nécessaires pour l’acquisition de participations et le financement des projets d’exploitation de pétrole et de gaz.

Senelec, la société nationale d’électricité, se place en troisième position avec une dette de 147,4 milliards de FCFA. Elle est suivie par Air Sénégal, dont la dette s’élève à 104,1 milliards de FCFA.

En dessous de la barre des 100 milliards de FCFA, on trouve le Port autonome de Dakar (PAD) avec 50 milliards de FCFA, la Société africaine de raffinage (SAR) avec 45,7 milliards de FCFA, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) avec 40,9 milliards de FCFA. Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) affiche une dette de 25,4 milliards de FCFA, tandis que l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont des dettes respectives de 17,4 milliards de FCFA et 11 milliards de FCFA.

Certaines entreprises, bien que toujours endettées, affichent des montants inférieurs à 10 milliards de FCFA. C’est le cas de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) avec 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) avec 8,1 milliards de FCFA, et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) avec 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction, Sicap et SN-HLM, ont respectivement des dettes de 4,2 milliards de FCFA et 2,6 milliards de FCFA, tandis que la Sonacos affiche une dette de 3,5 milliards de FCFA.

La gestion de cette dette colossale pose un défi majeur pour le gouvernement sénégalais. La nécessité de réformer et de mieux gérer les finances des entreprises parapubliques devient urgente pour éviter que cette situation n’entrave davantage la croissance économique du pays. La transparence dans la gestion des fonds et une politique rigoureuse de réduction de la dette seront cruciales pour assurer la stabilité financière du Sénégal à long terme.

La situation actuelle appelle à une réflexion profonde et à des mesures audacieuses pour redresser la barre et garantir une gestion plus saine et durable des finances publiques et parapubliques.

Rapatriement des Jeunes Sénégalais de Dakhla : Un Retour Progressif

Le processus de rapatriement des jeunes Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournaient à Dakhla depuis le 14 juin 2024, a commencé hier, marquant une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour ramener ses citoyens en toute sécurité.

Un premier groupe de neuf Sénégalais, comprenant trois femmes, a quitté le Maroc à bord d’un vol régulier de la Royal Air Maroc. Arrivés à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) vers 1h du matin, ces rapatriés ont été accueillis par les autorités sénégalaises et les organisations humanitaires.

Ce premier retour marque le début d’une série de rapatriements planifiés pour les prochains jours. Selon le journal Libération, un deuxième groupe de 40 Sénégalais est prévu pour quitter le Maroc le 6 août 2024. Cependant, il reste encore environ une centaine de compatriotes à Dakhla, qui attendent de rentrer au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les autorités marocaines et diverses organisations non gouvernementales, travaille sans relâche pour assurer le retour en toute sécurité de ces jeunes. Ces derniers avaient entrepris le périlleux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe, mais ont été interceptés et détenus dans des conditions précaires à Dakhla.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces jeunes à leur retour, en leur offrant un accompagnement psychologique et des opportunités de réintégration socio-économique. Divers programmes d’aide sont en place pour faciliter leur réintégration et les dissuader de tenter à nouveau l’émigration irrégulière.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre priorité est de ramener tous nos citoyens en sécurité et de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie ici, au Sénégal. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour garantir leur bien-être. »

Ce rapatriement est un rappel poignant des dangers de l’émigration irrégulière et de la nécessité de solutions durables pour offrir des opportunités aux jeunes Sénégalais dans leur propre pays. Les efforts continus pour sensibiliser la population sur les risques et pour améliorer les conditions de vie au Sénégal sont cruciaux pour prévenir de telles situations à l’avenir.

Les comptes du groupe de presse Walfadjri de nouveau saisis : une situation financière délicate

Les comptes bancaires du groupe de presse Walfadjri ont une fois de plus été saisis, plongeant l’entreprise dans une situation financière complexe. Alors qu’elle se préparait à verser les salaires de ses employés, la direction a découvert que les comptes étaient bloqués en raison d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Cette mesure fait suite à une créance fiscale datant de 2016, dont une partie avait pourtant déjà été remboursée.

Le PDG de Walfadjri, Cheikh Niasse, avait précédemment informé ses employés que la traditionnelle avance de Tabaski ne pourrait être versée, en raison du blocage des comptes bancaires. Il avait alors précisé que cette situation découlait de la gestion de son défunt père, Sidy Lamine Niasse, et que l’État se tournait contre lui pour recouvrer les dettes fiscales.

Face à cette crise, la direction de Walfadjri avait annoncé avoir versé un acompte sur la somme due aux services fiscaux. En outre, elle s’était engagée à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier établi d’un commun accord avec les autorités fiscales.

Cette nouvelle saisie des comptes fragilise davantage le groupe de presse, mettant en péril les salaires des employés et la stabilité financière de l’entreprise. La situation nécessite une solution rapide et concertée pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation économique du groupe et assurer la continuité de ses activités.

Souleymane Jules Diop quitte ses fonctions d’ambassadeur à l’Unesco après un mandat marquant

Souleymane Jules Diop, ambassadeur délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a annoncé la fin de son mandat à l’occasion de la clôture de la 46e session du Comité du Patrimoine mondial, tenue à New Delhi.

Dans un message émouvant partagé sur les réseaux sociaux, Diop a exprimé sa gratitude et sa fierté pour les réalisations accomplies durant ses cinq années de service. « J’ai annoncé ce matin aux membres du Comité du Patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays », a-t-il déclaré.

Au cours de son mandat, Souleymane Jules Diop a joué un rôle crucial dans la promotion et la préservation du patrimoine culturel sénégalais. Parmi les moments marquants, il a notamment souligné l’inscription du ‘Ceebu Jen’, le plat national sénégalais, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité. Cette reconnaissance internationale du ‘Ceebu Jen’ est un hommage à la richesse culinaire et culturelle du Sénégal.

De plus, Diop a réussi à faire retirer le parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années de présence sur cette liste. « Je suis fier d’avoir fait entrer le ‘Ceebu Jen’, plat national du Sénégal, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir, avant mon départ, sorti le Niokolo de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années sur cette liste », a-t-il souligné.

Sous son leadership, le Sénégal a également été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial. Ces accomplissements témoignent de l’engagement et du dévouement de Diop à promouvoir la culture et le patrimoine sénégalais sur la scène internationale.

Diop a révélé qu’il demandait depuis deux ans à être déchargé de ses fonctions à Paris pour relever de nouveaux défis professionnels. Son départ marque la fin d’une époque pour la délégation sénégalaise à l’Unesco, mais son héritage et ses réalisations continueront d’inspirer les futures générations.

Appel à l’Action : La société civile pousse le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter ses engagements

Les organisations rappellent au Président Faye ses promesses de bonne gouvernance et de réformes institutionnelles

Plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, les membres de la société civile, regroupés au sein du collectif des Mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN 2008/2009) et de la Commission Nationale des Réformes des Institutions (CNRI/2013), se manifestent pour rappeler au nouveau chef de l’État les engagements pris lors de sa campagne. En effet, le collectif insiste sur la nécessité de mettre en œuvre le Pacte de bonne gouvernance démocratique, un contrat social basé sur les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la CNRI.

Ce mardi 30 juillet, lors d’une conférence de presse, Mamadou Ndoye, porte-parole du collectif, a souligné l’importance pour le gouvernement de démontrer un respect inébranlable des engagements pris par le candidat Diomaye durant sa campagne électorale. « La première différence, par rapport à ce que le peuple a observé jusqu’ici, doit être de montrer qu’elles respectent les engagements auxquels elles ont librement souscrits à travers le candidat Diomaye vis-à-vis du Pacte, mais aussi de Ousmane Sonko qui a signé la charte des Assises nationales, » a déclaré Ndoye.

Le collectif a également fait part de ses efforts pour engager un dialogue direct avec le Président Faye. Une lettre de félicitations accompagnée d’une demande d’audience a été envoyée au nouveau chef de l’État le 25 mars 2024, suivie d’une relance le 19 avril 2024. Cependant, à ce jour, aucune réponse n’a été reçue.

Les organisations de la société civile maintiennent la pression pour que le gouvernement actuel se distingue de ses prédécesseurs par une réelle application des principes de bonne gouvernance et de réforme institutionnelle. Le collectif réaffirme que ces réformes sont cruciales pour le développement démocratique du Sénégal et attend du Président Faye qu’il honore ses promesses électorales.

Avec cette démarche, le collectif espère mobiliser davantage l’opinion publique et les forces vives de la nation pour soutenir la mise en œuvre des réformes nécessaires, conformément aux aspirations exprimées par le peuple sénégalais lors des Assises nationales et dans le cadre de la CNRI. La société civile demeure vigilante et déterminée à jouer son rôle de gardien de la démocratie et de la transparence gouvernementale.

Cyberattaque : Les services de Microsoft 365, azure et minecraft touchés

Ce mardi 30 juillet, une cyberattaque a provoqué une panne mondiale affectant les services de Microsoft 365, Azure, et le jeu vidéo Minecraft, rendant des millions d’utilisateurs incapables d’accéder à leurs plateformes habituelles. La perturbation a été ressentie sur de nombreux services, y compris Outlook, Entra, Power Apps, et les sites web de Microsoft 365.

Microsoft a confirmé que la cause initiale de la panne était une attaque de type DDOS (déni de service distribué), où les pirates ont submergé l’infrastructure de Microsoft avec un flot de connexions simultanées. Ces connexions massives ont saturé les serveurs, les rendant inaccessibles. Un rapport d’incident de Microsoft révèle que l’impact de l’attaque a été amplifié par une erreur dans la mise en œuvre des défenses de l’entreprise.

« Bien que l’événement déclencheur initial ait été une attaque DDOS, les premières investigations suggèrent qu’une erreur dans la mise en œuvre de nos défenses a amplifié l’impact de l’attaque au lieu de l’atténuer », précise Microsoft dans son rapport.

Face à cette situation critique, Microsoft a déployé un correctif pour rétablir les services. L’incident, qui a duré plus de 10 heures, a affecté non seulement les particuliers, mais aussi des clients professionnels tels que des banques, des administrations et des clubs de football, comme l’a rapporté la BBC.

Microsoft a présenté ses excuses pour les désagréments causés : « Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée », a déclaré l’entreprise sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.

Cette cyberattaque intervient moins de deux semaines après une autre panne mondiale qui avait rendu inaccessibles 8,5 millions d’ordinateurs. Cette précédente panne avait été causée par une mise à jour défectueuse des systèmes d’exploitation Windows de Microsoft, en lien avec une solution de cybersécurité de Crowdstrike, entraînant une interruption généralisée et simultanée de nombreux secteurs.

La succession de ces incidents met en lumière les défis continus auxquels Microsoft fait face en matière de cybersécurité et de fiabilité de ses services cloud et informatiques.

Crise au sein de E-Media Invest : Abdoulaye Sylla porte plainte contre Mamadou Ibra Kane et Alassane Samba Diop pour abus de biens sociaux

Le groupe de presse E-Media Invest traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions accrues entre ses actionnaires. Selon le journal Source A, dans son édition du mercredi 31 juillet, Abdoulaye Sylla, l’un des associés, a déposé une plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant, Abdoulaye Sylla, dénonce plusieurs irrégularités dans la gestion du groupe, visant directement Mamadou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop. Les accusations portent principalement sur des faits d’« abus de biens sociaux ». Sylla critique la poursuite des activités du groupe malgré une perte significative de plus de la moitié du capital social, une violation flagrante de l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable pour absence d’inventaire et de rapports financiers annuels, et des accusations de banqueroute conformément à l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour non-tenue de la comptabilité.

Interrogé par Source A, Alassane Samba Diop, actuel directeur général, a rejeté ces accusations en déclarant : « Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux. » Mamadou Ibra Kane n’a pas pu être contacté, souligne le journal.

Le patron de Ecotra, également repris par Source A, exprime son indignation face à la gestion du top management du groupe. Il critique notamment le fait que l’état de cessation de paiement de la société n’ait pas été déclaré dans le délai de trois mois prescrit. Au lieu de cela, les comptes n’ont pas été présentés à l’approbation de l’Assemblée générale des associés, dissimulant ainsi la véritable situation financière de la société. Cette dissimulation aurait conduit à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA, dont environ 2 milliards au détriment du requérant.

Les accusations vont plus loin. Abdoulaye Sylla reproche également aux dirigeants de presse d’avoir utilisé des stratagèmes pour s’enrichir personnellement. Il pointe du doigt des opérations financières opaques, notamment la création d’un compte courant de plus de 800 millions de francs CFA au profit de E-Media Rédacteurs, dont les bénéficiaires seraient Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

La situation semble s’aggraver, laissant présager de nouvelles révélations et tensions au sein du groupe de presse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de E-Media Invest et la clarification des accusations portées.

Touba : Le Khalife général des mourides lance un appel urgent face à la montée de la nappe phréatique

Le nouveau régime est mis à l’épreuve par une problématique environnementale urgente à Touba. Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a exprimé la préoccupation croissante concernant la montée de la nappe phréatique dans la ville. Lors de la réunion du Comité d’organisation, tenue ce mardi en préparation du Magal prévu le 24 août prochain, et en présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, il a fermement demandé des solutions immédiates.

« La nappe continue de monter. Le Khalife général [Serigne Mountakha Mbacké] a décaissé près de 100 millions de francs CFA pour trouver une solution à la montée de la nappe qui envahit la place où se tient la cérémonie officielle », a déclaré Serigne Bass Abdou Khadre. Il a souligné que la situation actuelle constitue une véritable « bombe écologique », ajoutant que des études récentes ont révélé que le niveau de l’eau sous la grande mosquée de Touba est à seulement un mètre de profondeur.

Serigne Bass Abdou Khadre a également critiqué les précédents gouvernements pour leur manque d’investissement adéquat à Touba. « Les régimes successifs ont fait des progrès, mais c’est minime par rapport aux besoins de la ville. Par exemple, [l’ancien régime] a investi, en 12 ans, près de 2 000 milliards à Dakar, tandis qu’à Touba, l’investissement n’a pas dépassé 115 milliards », a-t-il déploré.

En réponse, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que le Magal se déroule dans « les meilleures conditions ». Cet engagement gouvernemental est crucial pour rassurer les habitants de Touba et les pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur.

La montée de la nappe phréatique à Touba nécessite une intervention urgente et coordonnée pour éviter une catastrophe écologique et pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants et des visiteurs. Le Khalife général des mourides et son porte-parole ont clairement exprimé la gravité de la situation et l’urgence d’une action gouvernementale substantielle.

RECONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : Un processus qui ne garantit pas à lui-seul l’autosuffisance en énergie

Le Sénégal, avec ses nouvelles réserves de gaz, compte sur cette ressource pour résoudre ses problèmes énergétiques. Cependant, une étude met en avant plusieurs défis et devra faire déchanter tous ceux qui avaient cru que le gaz allait résoudre la totalité des problèmes liés à l’électricité. En effet, selon les experts, le gaz est juste un complément aux énergies renouvelables. De plus, sa reconversion en électricité est un lourd chantier extrêmement coûteux.

Après les importantes découvertes de gaz, de nombreux Sénégalais sont aujourd’hui convaincus que l’exploitation domestique du gaz permettra de résoudre les problèmes énergétiques du pays. Même si le gaz a un rôle important à jouer et contribuera directement à la hausse de la production d’électricité, l’envergure des projets de conversion du gaz en électricité et leur interaction avec les plans relatifs aux énergies renouvelables auront des conséquences déterminantes sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de développement durable.

A cet effet, le Sénégal a commandé une étude menée en collaboration avec l’USAID et le Natural Resource Governance Institute sur ses ambitions de conversion du gaz en électricité. À l’issue de cette expertise, six défis doivent être relevés par le Sénégal.

CHALLENGES

● La suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de conversion du gaz en électricité

Bien que le Sénégal puisse tirer profit de la production d’électricité à partir ses ressources gazières, les autorités devraient examiner attentivement l’envergure de ces ambitions et à leur compatibilité avec les plans d’énergie renouvelable du pays : il s’agit en effet d’un moment décisif pour les objectifs du gouvernement, tant en matière d’énergie que de développement durable.

● Le financement

 Les récents plans visant à développer une capacité de conversion du gaz en électricité de plus de 3 gigawatts (GW) d’ici 2050 pourraient rencontrer des obstacles. Le Sénégal pourrait ne pas être en mesure d’extraire suffisamment de gaz pour alimenter ses centrales électriques, et pourrait également avoir des difficultés à mobiliser les fonds nécessaires (au moins 2,2 milliards de dollars américains, environ 1341 milliards F CFA) pour construire les infrastructures indispensables.

● Le rôle des énergies renouvelables

Un mix énergétique plus équilibré, avec une plus grande part accordée aux énergies renouvelables en complément du gaz, offrirait au Sénégal une voie plus sûre, mais nécessiterait une stratégie cohérente à long terme, ainsi que le soutien international.

● Le partenariat de développement durable

Suite à sa participation à un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), le Sénégal a revu ses objectifs d’énergie renouvelable à la hausse, envisageant une capacité d’environ 1 GW à moyen terme (d’ici 2030). Pour aider le pays à atteindre ces objectifs, ses partenaires de développement doivent fournir à temps le soutien financier et technique promis.

● Le mix énergétique

Si  le Sénégal s’en tient exclusivement aux plans déjà publiés, le gaz représentera 75 % de la capacité installée à long terme. En l’absence d’un plan à long terme pour les énergies renouvelables, le pays risque de s’enliser dans une production d’électricité principalement axée sur le gaz, compromettant non seulement l’effet catalyseur escompté du JETP, mais empêchant aussi le gouvernement d’exploiter pleinement le potentiel solaire et éolien du pays.

● Gestion transparente et inclusive

Une approche plus transparente et inclusive aidera le gouvernement sénégalais à affiner et à mettre en oeuvre ses plans énergétiques , à gérer les attentes des citoyens et à renforcer la confiance du public, mais aussi à accroître sa crédibilité auprès des investisseurs.

RECOMMANDATIONS

Il résulte de cette analyse que le Gouvernement risque de ne pas atteindre ses objectifs s’il poursuit une expansion aussi importante de la capacité de conversion du gaz en électricité tel qu’envisagée dans les plans récents, et sous-estime le rôle que pourraient jouer les énergies renouvelables dans le futur mix énergétique du pays. Selon les experts ayant mené l’étude, gaz devrait être considéré comme un complément aux énergies renouvelables et, si possible, n’être utilisé que pour répondre aux « pics » de demande. À cette fin, le Gouvernement devra non seulement faire des choix judicieux pour les technologies de ses centrales à gaz, mais aussi négocier adéquatement les prix du gaz et les contrats d’exploitation des centrales

Ce processus est très coûteux c’est pourquoi les partenaires internationaux du Sénégal doivent tenir leurs engagements à court terme, notamment en réduisant les coûts de financement encore trop élevés, et en acceptant d’investir dans des projets jugés risqués et difficiles à financer. En effet, d’après les estimations, les 346 MW de capacité supplémentaire en énergies renouvelables requis pour atteindre 999 MW en 2030 pourraient coûter jusqu’à 920 millions de dollars, c’est-à-dire pas moins de 560 milliards de francs CFA. Et encore, ce calcul exclut les améliorations du réseau, les systèmes de flexibilité et la capacité de stockage d’énergie.

Parallèlement, le duo Diomaye-Sonko doit créer un environnement plus favorable aux investissements dans la conversion du gaz en électricité et dans les énergies renouvelables.

Par ailleurs, pour des besoins d’efficacité et de transparence, le Gouvernement devrait aussi distribuer plus clairement les responsabilités entre les différentes institutions, et clarifier les processus et procédures à suivre pour prendre des décisions réglementaires clés.

En outre, accroître le consensus et la confiance du public renforcera la crédibilité de la planification à long terme, ainsi que la stabilité du cadre réglementaire. Étant donné les attentes élevées du public concernant l’impact transformateur des plans de conversion de gaz en électricité, une sensibilisation accrue du public aux différentes opportunités, risques et compromis pourrait modifier le discours dominant et les perceptions afin de permettre au niveau régime en place d’adapter la stratégie énergétique de manière appropriée.

Le Dakarois

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Le Premier Ministre dénonce les dérives médiatiques lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024

Ce mardi, au Grand Théâtre, le Premier Ministre a profité de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 pour aborder un sujet sensible : les dérives des médias. Sans porter de gants, il a fermement dénoncé les pratiques de certains médias locaux qu’il accuse de passer leur temps à inventer des histoires et à insulter d’honnêtes citoyens.

Le Premier Ministre a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une déviation dangereuse du rôle des médias. « Plusieurs médias de la place passent tout leur temps à inventer et insulter d’honnêtes citoyens au niveau de certains plateaux », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient dans un contexte où la prolifération des fausses informations et des discours haineux dans les médias est de plus en plus préoccupante. Le Premier Ministre a averti qu’il sera intransigeant face à ce phénomène, soulignant la nécessité de préserver l’intégrité et la crédibilité du paysage médiatique national.

Il a appelé les professionnels de l’information à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans l’exercice de leur métier. « La liberté de la presse est un pilier de notre démocratie, mais elle ne doit pas être utilisée pour bafouer la dignité des individus », a-t-il martelé.

La cérémonie, marquée par la remise des distinctions aux lauréats du Concours général, a également été l’occasion pour le Premier Ministre de rappeler l’importance de l’excellence académique et de l’engagement citoyen. Toutefois, son discours sur les médias a largement retenu l’attention et suscité de vives réactions.

Il reste à voir quelles mesures concrètes seront mises en place pour encadrer les dérives médiatiques dénoncées, mais le message du Premier Ministre est clair : le respect de la vérité et des personnes doit primer dans les médias.

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°237 – du 31/07/2024

🔴 SONKO MET EN GARDE LES ÉCOLES INTERDISANT LE PORT DU VOILE : « CE NE SERA PLUS TOLÉRÉ ! »
🔴 CONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : SIX DÉFIS À RELEVER PAR LE SÉNÉGAL

🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR SIGNE À CRYSTAL PALACE
🔴 LAMINE CAMARA EXPRIME SON ENTHOUSIASME POUR L’AS MONACO : « UN CLUB QUI A ACCUEILLI DES LÉGENDES »

Emigration clandestine : La Marine Nationale Sénégalaise arraisonne une pirogue avec 111 personnes au large de Dakar

Le 29 juillet 2024, la Marine nationale sénégalaise a réussi une opération importante dans sa lutte contre l’émigration clandestine. Selon une publication sur le compte Facebook de la Marine nationale, une pirogue transportant 111 personnes a été arraisonnée au large de Dakar.

L’intervention a eu lieu à environ 140 kilomètres de la côte dakaroise, lorsqu’une unité de la Marine, le PHM NIANI, a intercepté la pirogue en question. Les passagers étaient répartis comme suit : 62 Sénégalais, 22 Gambians et 20 Guinéens.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités sénégalaises pour contrôler les flux migratoires illégaux et garantir la sécurité en mer. La marine a souligné l’importance de telles actions pour contrer les dangers associés aux traversées périlleuses souvent entreprises par des migrants en quête d’une vie meilleure.
Les autorités ont également rappelé que ces interventions visent non seulement à prévenir les risques auxquels sont confrontés les migrants, mais aussi à lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la détresse des personnes cherchant à fuir des conditions de vie difficiles.
La Marine nationale a exprimé sa détermination à poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité maritime et soutenir les initiatives nationales et internationales visant à gérer les migrations de manière humaine et efficace. Cette interception s’ajoute à une série d’actions visant à renforcer le contrôle des frontières et à protéger les vies humaines en mer.

Thierno Alassane Sall et le projet des cliniques mobiles : Une réflexion sur la réforme de la santé au Sénégal

Lors de la dernière campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, avait présenté un ambitieux programme visant à transformer significativement le quotidien des Sénégalais. En mettant l’accent sur des projets réalistes et réalisables, Sall aspirait à révolutionner divers aspects de la vie sénégalaise, notamment la production, la santé et l’éducation.

Un des éléments centraux de son programme était de positionner le Sénégal comme la clinique de l’Afrique de l’Ouest. Sall mettait en avant la nécessité de mettre en place des cliniques mobiles dotées d’une plateforme digitale pour offrir une gamme étendue de services, opérées par un personnel militaire. Ce projet visait à améliorer l’accès aux soins dans les zones reculées, où les infrastructures médicales sont souvent insuffisantes.

Pour financer ce projet ambitieux, Sall proposait la vente de l’avion présidentiel, arguant que le président du Sénégal ne devrait pas avoir plus de privilèges qu’un roi du Maroc, qui n’utilisait pas un avion privé. Selon lui, cet argent pourrait être réinvesti dans le secteur de la santé pour des initiatives de prévention et de traitement des pathologies courantes telles que le diabète, l’hypertension, le glaucome, ainsi que divers cancers touchant principalement les femmes.

Sall cite l’exemple de Cuba, dont la politique de santé est axée sur la prévention et l’encadrement des populations, comme un modèle à suivre. Il souligne que, tout comme le Burkina Faso, qui a mis en place des cliniques mobiles en période de crise, le Sénégal dispose des ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Il appelle ainsi les autorités actuelles à adopter cette approche pour améliorer la couverture sanitaire et répondre efficacement aux besoins des Sénégalais, notamment dans les zones rurales.

En conclusion, Thierno Alassane Sall invite à une réflexion sérieuse sur la politique de santé au Sénégal et exhorte les décideurs à concrétiser ces idées pour un avenir où chaque Sénégalais pourrait bénéficier d’un accès optimal aux soins médicaux.

Controverse en Gambie : Adama Barrow promet de rester au pouvoir jusqu’à la mort de son opposant Ousainou Darboe

Le président gambien Adama Barrow a déclenché une vive polémique samedi dernier en affirmant qu’il attendrait la mort de son principal opposant, Ousainou Darboe, avant de quitter le pouvoir. « Je resterai président aussi longtemps que Darboe sera en vie. Je ne quitterai la présidence que lorsque j’apprendrai sa mort et que j’assisterai à son enterrement », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement à Brikama, après l’inauguration du bureau régional du Parti national du peuple (NPP), l’un des partis soutenant l’action gouvernementale.

Un « discours de haine »

Adama Barrow a justifié ses propos en affirmant que c’était le meilleur moyen d’empêcher M. Darboe de mettre à exécution une menace de confisquer une terre qui lui a été attribuée, menace qu’il assure avoir entendue publiquement de la part de son opposant.

Ces déclarations ont été rapidement condamnées par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile. Le parti Gambie pour tous (GFA) a dénoncé un « discours de haine », tandis que le Parti démocratique uni (UDP), la formation politique de M. Darboe, a qualifié ces propos de « dégoûtants, irresponsables et dangereux ».

« Le président plaisantait »

Pour atténuer la controverse, le conseiller spécial du président, Saihou Mballow, a tenté de banaliser les propos de son patron. Dans une interview accordée au Standard, il a affirmé que le président plaisantait. « Ces déclarations ont été faites sur des plateformes politiques imprégnées de plaisanteries, sans aucune mauvaise intention, en réponse à des déclarations antérieures d’opposants. Barrow n’a aucune intention de nuire à Darboe… Est-ce que quelqu’un sait qui des deux mourra en premier ? Cela peut vous convaincre que le président plaisantait », a-t-il expliqué.

M. Mballow a regretté que des commentaires politiques suscitent une telle controverse, mais a promis que le président tirerait des leçons de cette polémique.

La situation reste tendue en Gambie, où la classe politique et la société civile suivent de près les développements autour de ces déclarations controversées.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre la traite des enfants et des femmes/Sénégal : Mody Ndiaye et son équipe mènent une guerre sans état d’âme dans la sous-région pour éradiquer ce fléau…

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce mardi 30 juillet 2024 à l’hôtel Radisson, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, a déclaré mener une guerre sans état d’âme contre la traite des enfants au Sénégal et dans la sous-région. « Plusieurs facteurs essentiels caractérisent et amplifient le phénomène de la traite des enfants au Sénégal. C’est pourquoi il est urgent de mener une guerre sans état d’âme contre ces pratiques… » a-t-il déclaré.

Cette manifestation a été célébrée sur le thème : « Ne laissons aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des personnes », en présence d’un représentant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que des ambassadeurs du Nigéria et de la Suisse au Sénégal. Selon lui, la lutte contre la traite des enfants, phénomène qu’il qualifie de désastre, justifie une mobilisation générale et coordonnée des services publics et nationaux comme la police, la justice et les forces vives de la nation en général.

Il ajoute que la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes a mis en place plusieurs plans d’action s’articulant autour de quatre priorités, dont la prévention, l’information, la sensibilisation des utilisateurs, la protection des victimes et la poursuite avec le renforcement des capacités. « La traite des personnes est considérée comme la troisième activité illégale dans plusieurs pays en termes de profits. L’efficacité de la lutte contre la traite nécessite, au regard de sa compétitivité, la maîtrise de ses différentes dimensions juridiques, judiciaires, économiques et psychosociales… » a précisé le secrétaire permanent de la cellule, Mody Ndiaye.

Selon le représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), Amado De Andrés, au cours de cette même période, plus de 217 victimes, dont 27 mineures, ont été retirées d’une situation de traite. « On a vu, au cours des 18 derniers mois, au niveau du Sénégal surtout, 15 condamnations de personnes soupçonnées de traite… », a-t-il révélé, en ajoutant que plus de 474 acteurs de la justice pénale ont été formés dans ce cadre.

Il termine en disant que 19 comités de vigilance communautaires ont été formés pour identifier et orienter les victimes de la traite des personnes. « Une mission est en cours visant à évaluer les liens et l’impact du travail de l’ONUDUC sur les pays de la région en ce qui concerne la lutte contre la traite… » a-t-il conclu.

Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose

La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.

En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.

Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.

Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Les Pharaons enflamment Bordeaux et s’emparent de la première place

Lors des troisièmes journées des groupes de football aux Jeux Olympiques 2024 de Paris, l’équipe d’Égypte a affronté l’Espagne sur la pelouse du stade du Matmut Atlantique de Bordeaux. Après un match nul (0-0) contre la République dominicaine et une victoire (1-0) contre l’Ouzbékistan, les Pharaons ont démontré une fois de plus leur détermination et leur talent.

La première période a été marquée par un jeu équilibré et dynamique des deux côtés. Cependant, l’Égypte a su tirer son épingle du jeu grâce à Ibrahim Abel, qui a ouvert le score à la 40e minute, peu avant la mi-temps. Ce but a galvanisé l’équipe égyptienne, qui est revenue sur le terrain avec encore plus d’énergie et de détermination.

En seconde période, l’Égypte n’a pas tardé à doubler la mise, mettant l’équipe à l’abri avec un second but signé encore une fois par Ibrahim Abel à la 62e minute. Les Pharaons ont déployé un jeu offensif impressionnant, tentant plus de 20 frappes au cours du match. Leur efficacité offensive a été la clé de leur succès.

Malgré une réduction du score par Samu Omorodion pour l’Espagne à la 90e minute, l’issue du match était déjà scellée. L’Égypte a verrouillé une victoire précieuse (2-1), s’emparant ainsi de la première place du groupe C.

Cette victoire place les Pharaons dans une position idéale pour la suite de la compétition. Les performances remarquables d’Ibrahim Abel et de l’ensemble de l’équipe démontrent leur potentiel pour aller loin dans ces Jeux Olympiques. Les supporters égyptiens peuvent être fiers de leur équipe, qui continue de briller sur la scène internationale.

Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024

Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.

Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.

Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.

Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.

Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.

Cérémonie de Remise des Prix du Concours Général 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a accueilli aujourd’hui la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Dans son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats pour leur excellence et a remercié les partenaires pour leur soutien indéfectible.

Le Président Diomaye a également saisi cette occasion pour annoncer une nouvelle de taille qui réjouira les acteurs du secteur éducatif : un programme de recrutement spécial d’enseignants prévu à l’horizon 2030. Cette initiative vise à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades, problématiques récurrentes du système éducatif sénégalais.

Le thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », a été qualifié de particulièrement pertinent par le Président. Selon lui, ce thème ouvre la voie à une réflexion profonde sur le système éducatif sénégalais, notamment à travers le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de l’éducation, des lauréats et de leurs familles, ainsi que de nombreux partenaires de l’éducation nationale. La mise en avant de l’excellence académique et les perspectives de réformes annoncées par le Président Diomaye témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif pour le rendre plus inclusif et en phase avec les réalités nationales.

La perspective de ce programme de recrutement d’enseignants est accueillie avec enthousiasme, car il répond à un besoin crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En renforçant le corps enseignant, le gouvernement espère offrir une éducation de qualité à tous les élèves, dans des conditions d’apprentissage optimales.

Le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, évoqués par le Président, sont perçus comme des leviers importants pour moderniser et rendre plus accessible le système éducatif. Ces mesures devraient permettre aux élèves de mieux s’approprier les contenus pédagogiques et de favoriser une éducation en adéquation avec les enjeux contemporains et culturels du pays.

Ainsi, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 s’est conclue sur une note d’optimisme et d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal, avec des réformes ambitieuses en vue pour bâtir une école véritablement au service de la souveraineté nationale.

Amara Diouf, la pépite Sénégalaise au cœur d’un tourbillon judiciaire

Le jeune talent Amara Diouf, étoile montante de Génération Foot, est désormais au centre d’une controverse qui secoue l’académie sénégalaise. Ayant récemment confié la gestion de sa carrière à l’agence DODICI Sports Management International, basée en Uruguay, Diouf se retrouve en plein cœur d’une bataille juridique.

En 2023, Amara Diouf s’est imposé comme l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs de sa génération. Avec Génération Foot, il a brillé dans des tournois internationaux contre des académies prestigieuses telles que le Real Madrid, le Borussia Dortmund et l’Ajax Amsterdam. En sélection nationale, il a été l’un des piliers de l’équipe sénégalaise lors de la CAN U17 au Maroc, terminant champion et meilleur joueur de la compétition. À seulement 15 ans, il a également fait ses débuts avec les Lions A du Sénégal, établissant un record de précocité.

Grâce à ses performances impressionnantes, Diouf est devenu la cible de nombreux agents. L’agence DODICI Sports Management International, représentée par Alberto Simonian, a réussi à convaincre Diouf et ses parents de signer un contrat de gestion exclusif de cinq ans, allant du 30 novembre 2022 au 30 novembre 2027. Cependant, ce contrat va à l’encontre des réglementations de la FIFA, qui limitent la durée des contrats de gestion à deux ans.

Le document, consulté par dsports.sn, porte les signatures et empreintes digitales de Diouf et de ses parents. Il stipule que l’agence a un mandat exclusif et irrévocable pour gérer tous les aspects de la carrière de Diouf, y compris les contrats de transfert, de publicité, et tout autre contrat économique.

La direction de Génération Foot, dirigée par Mady Touré, n’a pas tardé à réagir. Touré a confirmé que le club a assigné en justice l’agence DODICI Sports Management International, arguant que Diouf est toujours sous contrat avec eux. « Depuis ses 8 ans, on l’entretient et on le met dans de bonnes conditions de performance. Nous n’allons pas nous laisser faire », a déclaré Touré.

Malgré les tentatives de contact, Serigne Ady Diouf, le père d’Amara Diouf, actuellement en Espagne, n’a pas pu être joint pour commenter la situation.

En plus des complications juridiques, Amara Diouf fait face à un autre défi majeur. Le jeune joueur a récemment subi une opération du genou à Barcelone pour une blessure aux ligaments croisés, ce qui l’éloignera des terrains pendant neuf mois. Cette opération, prise en charge par son agent, a été effectuée sans que Génération Foot n’en soit informée.

L’avenir d’Amara Diouf est actuellement dans une phase de grande incertitude. Entre la bataille juridique opposant son académie et son nouvel agent, et sa convalescence suite à une grave blessure, la jeune pépite sénégalaise devra surmonter de nombreux obstacles avant de pouvoir retrouver le chemin des terrains.

Ameth Suzanne Camara présenté au procureur pour offense au chef de l’état

Ameth Suzanne Camara, responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour « offense au chef de l’État » et « actes de nature à jeter le discrédit sur une institution ». Sa comparution devant le procureur de la République, accompagnée de son avocat Me Fadel Diack, a mené à une première décision de retour de parquet. Toutefois, le procureur a choisi de criminaliser l’affaire en lançant une information judiciaire, et a demandé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de M. Camara.

L’arrestation de M. Camara découle d’un mandat émis par le procureur de la République suite à des propos où il qualifiait le président de la République et son Premier ministre de « fenkat » (menteur). Lors de son audition, M. Camara n’a exprimé aucun regret et a affirmé ses propos sans présenter d’excuses, ce qui pourrait compliquer son dossier selon son avocat, Me Fadel Diack.

Après un premier retour de parquet, M. Camara a subi un second retour en attendant la désignation d’un juge d’instruction, prévue pour ce mardi. Le chef du parquet de Dakar, dans son réquisitoire introductif, a requis un mandat de dépôt et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Kéwoulo rapporte que le procureur a également déposé un réquisitoire supplétif pour renforcer son action.

Ce mardi, M. Camara doit être présenté pour connaître l’identité du juge chargé de l’instruction et pour décider de son éventuelle incarcération. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle met en lumière les tensions politiques et les enjeux de la liberté d’expression au Sénégal.

Matthieu Seye : Une Première Expérience Olympique Enrichissante

Le nageur sénégalais Matthieu Seye a rencontré une sortie de route prématurée lors de l’épreuve du 100 mètres nage libre ce mardi, où il a terminé 6e de sa série avec un temps de 50,84 secondes. Cette performance ne lui a pas permis de se qualifier pour les tours suivants, mettant fin à son parcours olympique plus tôt que prévu.

Malgré cette élimination dès le premier tour, cette expérience reste significative pour le jeune athlète. Participer à une compétition olympique pour la première fois représente un accomplissement majeur, et Seye a eu l’opportunité de se mesurer à l’élite mondiale de la natation. Bien que déçu de ne pas avoir pu aller plus loin dans la compétition, cette rencontre avec les meilleurs nageurs du monde lui offrira une précieuse expérience pour ses futures compétitions.

Le parcours de Matthieu Seye souligne le courage et la détermination nécessaires pour se lancer sur la scène internationale. Cette première expérience olympique pourrait bien marquer le début d’une carrière prometteuse, avec des leçons précieuses tirées pour ses prochaines performances.

Amadou Ba poursuit ses visites de courtoisie dans les foyers religieux

L’ancien Premier ministre Amadou Ba continue sa série de visites de courtoisie auprès des foyers religieux sénégalais. Après avoir été accueilli à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, M. Ba se trouve actuellement à Tivaouane. Il y est reçu par Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidianes.

Ces visites interviennent dans un contexte politique marqué par les récentes élections, où Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), n’a pas remporté la présidence. Malgré sa défaite, il maintient un dialogue actif avec les leaders religieux du pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les traditions sénégalaises.

Ces rencontres témoignent de l’importance accordée par M. Ba aux relations avec les guides religieux, des acteurs influents dans le paysage politique et social du Sénégal.

Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.

En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.

Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.

Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024

Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.

Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.

Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.

Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.

Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.

En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.

Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.

Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative

L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.

Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.

Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.

Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.

Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.

La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.

Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.

Tragique accident entre Méckhé et Kébémer : Le SYNAES appelle à une application stricte du Code de la Route

Hier, un accident tragique survenu entre les communes de Méckhé et Kébémer a fait état de 12 morts et de plusieurs blessés. Le Syndicat national des auto-écoles du Sénégal (SYNAES) a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Dans une déclaration, le SYNAES a rappelé l’importance de l’auto-école dans le système de transport, soulignant que celle-ci constitue le premier maillon de la chaîne par la formation dispensée aux candidats à l’obtention du permis de conduire. Le syndicat a attiré l’attention du Ministère de tutelle sur la nécessité d’appliquer de manière urgente et sans délai la loi n.2022-04 du 15 avril 2022, portant Code de la Route. L’article L.17 de cette loi stipule que les candidats doivent suivre une formation didactique et pratique en conduite automobile dans une auto-école pour être aptes à conduire en toute sécurité.

Papa Malick Barry, président du bureau national du SYNAES, et ses camarades ont constaté que la plupart des candidats à l’obtention du permis dans les catégories professionnelles C, D et E, déposent directement leur dossier de candidature sans suivre une formation théorico-pratique auprès d’une auto-école agréée. Cette pratique pose un grave problème de sécurité routière, selon le syndicat.

Le SYNAES s’est dit disposé à rencontrer le Ministre de tutelle pour établir un dialogue et contribuer aux réformes prévues par le nouveau Code de la Route. Le syndicat insiste sur le fait que l’application stricte de cette loi est essentielle pour garantir la sécurité routière et éviter de tels drames à l’avenir.

La continuité d’une ligne critique : Bassirou Diomaye Faye reprend le flambeau de Macky Sall sur la scène internationale

Lors des dernières années de son mandat, Macky Sall n’a cessé de critiquer les agences de notation, les conditions d’accès au financement ainsi que la transition énergétique imposée aux pays sous-développés, et particulièrement ceux d’Afrique. Cette position semble aujourd’hui être reprise et renforcée par son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Lors de son voyage à Paris, à l’occasion des Jeux Olympiques, le président sénégalais a livré un discours percutant, plus axé sur l’économie que sur le sport, en participant au sommet sur le sport et le développement.

Profitant de la tribune, Bassirou Diomaye Faye a dénoncé les restrictions imposées aux pays en développement. Il a pointé du doigt l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs, et les flux financiers illicites qui privent les pays africains de ressources vitales pour le développement. « Je pense à l’évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et aux autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation biaisé sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique », a-t-il déclaré.

Le président Faye a également exprimé son désaccord sur les conditions de la transition énergétique, qu’il juge inéquitables. « Quand certains partenaires interdisent le financement à l’étranger de ressources d’énergie fossile, y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon », a-t-il affirmé, soulignant une double posture occidentale qui pénalise les pays en développement.

En résonance avec les critiques de Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une réforme de l’architecture de la gouvernance économique, politique et financière mondiale. Pour lui, cette gouvernance, héritée de la seconde guerre mondiale, est dépassée par les réalités actuelles. Il a cité la formation des Brics comme une preuve de la contestation du système international, insistant sur la nécessité de le rendre plus inclusif, juste et transparent.

Bassirou Diomaye Faye suit ainsi les pas de Macky Sall, qui, durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, avait déjà dénoncé à plusieurs reprises l’appréciation des risques sur la dette des pays africains ainsi que la transition énergétique. Sall regrettait « un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique » et qualifiait les notations de « parfois très arbitraires ». Il soulignait que « 20 % des critères de notation des pays africains relèvent de facteurs plutôt subjectifs d’ordre culturel ou linguistique, sans lien avec les paramètres qui jaugent la stabilité d’une économie ».

Sur le plan énergétique, Macky Sall avait dénoncé une double posture des Occidentaux en fonction de leurs intérêts. « Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. (…) Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement », avait-il déclaré à Dubaï lors de la Cop 28.

Les critiques de Diomaye Faye samedi dernier résonnent donc comme une continuité des préoccupations de son prédécesseur, illustrant une ligne politique claire et une volonté de défendre les intérêts des pays africains sur la scène internationale.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

Affaire de corruption au commissariat de Zac Mbao : 12 personnes déférées au parquet

Le commissariat de Zac Mbao est au cœur d’une affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la brigade de recherches et des ressortissants maliens. Selon une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC), douze personnes ont été mises à la disposition du parquet de Pikine-Guédiawaye.

L’enquête, révélée par Libération, a mis en lumière une affaire de corruption après l’arrestation de deux ressortissants maliens en possession de 650 millions de FCFA. Ces derniers ont accusé les policiers d’avoir détourné 200 millions de FCFA. Les agents mis en cause nient les accusations, mais les preuves semblent s’accumuler contre eux.

Deux vidéos de surveillance ont joué un rôle crucial dans cette enquête. Elles montrent clairement un indicateur des policiers quittant les lieux au moment de l’interpellation des Maliens. Cet indicateur, interrogé par les enquêteurs, a fourni des explications jugées incohérentes par les autorités, malgré les preuves vidéos versées au dossier.

Les deux ressortissants maliens arrêtés ont affirmé être impliqués dans le commerce de l’or. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concrètes de leurs activités commerciales. Cette absence de preuves a renforcé les suspicions à leur égard et a complexifié davantage l’affaire.

Les policiers impliqués dans cette affaire nient fermement les accusations portées contre eux. Néanmoins, les preuves vidéos et les incohérences dans les explications de leur indicateur ont semé le doute sur leur version des faits. La DIC continue de mener une enquête approfondie pour déterminer la véracité des allégations.

Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du commissariat de Zac Mbao et soulève des questions sur l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre. Le parquet de Pikine-Guédiawaye est désormais en charge du dossier, et la justice devra faire la lumière sur cette affaire complexe. La population attend avec impatience les résultats de l’enquête et les éventuelles sanctions qui en découleront

L’enquête se poursuit, et de nouvelles révélations pourraient faire surface, modifiant potentiellement le cours de l’affaire.

Le Parlement de la CEDEAO animé par les interventions de Guy Marius Sagna

Le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a jamais connu une telle effervescence lors de ses sessions. Cette nouvelle dynamique médiatique est attribuée à l’activiste et député sénégalais Guy Marius Sagna, connu pour son franc-parler. Ses interventions au sein de l’hémicycle régional à Abuja ont non seulement capté l’attention des médias, mais ont également suscité des tensions parmi ses collègues parlementaires, provoquant de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Le 29 juillet, Guy Marius Sagna a reçu un soutien massif de la part de plusieurs acteurs sociaux, culturels et politiques du Sénégal. Dans une déclaration signée par plus de 80 personnes, les députés indignés par les propos de Sagna à l’encontre des chefs d’État de la sous-région ont été qualifiés de « laudateurs de leurs présidents ».

La déclaration de soutien accuse certains députés de vouloir transformer le Parlement en une simple chambre d’enregistrement, allant jusqu’à devenir un instrument de soutien aux chefs d’État de la CEDEAO. Un passage de la déclaration du bureau du Parlement, cité dans le communiqué, souligne cette position : « Notre statut de Parlement communautaire ne nous dispense pas de l’obligation de respect et de courtoisie envers nos chefs d’État et de gouvernement ».

La note souligne que les membres du bureau semblent désireux de « étouffer tout débat sur la responsabilité des dirigeants de la CEDEAO » concernant la situation économique et sociale de leurs pays, préférant un Parlement « de laudateurs des dirigeants » plutôt qu’une institution véritablement au service des peuples.

En réponse aux attaques contre Guy Marius Sagna, les signataires du communiqué ont exprimé leur soutien sans équivoque. Ils « condamnent fermement les tentatives d’agression contre sa personne », « rejettent les critiques infondées des membres du bureau du Parlement », et « applaudissent et soutiennent sa posture de député du peuple ». Ils encouragent Sagna à « continuer à défendre les intérêts des populations de la Communauté ».

Ainsi, Guy Marius Sagna continue de polariser l’opinion au sein du Parlement de la CEDEAO, son franc-parler et ses prises de position mettant en lumière des tensions sous-jacentes et suscitant un débat essentiel sur le rôle et les responsabilités des députés au service des populations de la région.

Journée mondiale de lutte contre les hépatites : L’OMS encourage le Sénégal à poursuivre ses efforts

À l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites, le Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a salué les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’hépatite et a invité l’État à persévérer dans cette voie.

Dr Yaméogo a souligné que le Sénégal mérite le soutien de toute la communauté internationale. Il a assuré que l’OMS continuera à appuyer le Sénégal dans les trois composantes clés de son programme : la prévention, le dépistage et le traitement. En matière de prévention, l’OMS s’engage à aider le Sénégal à organiser des campagnes de dépistage dans les zones les plus reculées du pays, afin d’atteindre les populations les plus éloignées et vulnérables.

Le représentant de l’OMS a également insisté sur l’importance de garantir l’égalité dans l’élimination de l’hépatite d’ici 2030. « Il faut aller là où il y a la population et partout, il y a la population qui a sa demande. Nous allons aider le Sénégal à atteindre les plus éloignés possibles, » a-t-il affirmé.

Dr Yaméogo a conclu en réitérant l’engagement de l’OMS à soutenir le Sénégal dans la disponibilité des vaccins et des traitements nécessaires, tout en appelant la communauté internationale à renforcer son soutien pour atteindre cet objectif ambitieux.

La Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites est une occasion de sensibiliser et de mobiliser les efforts mondiaux pour éradiquer cette maladie d’ici 2030, et le Sénégal, avec l’appui de l’OMS, est bien déterminé à jouer un rôle crucial dans cette lutte.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Sen’Eau : Les tensions entre la direction et les travailleurs s’intensifient

Les relations entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs sont de plus en plus tendues depuis le licenciement de Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES). Cette situation a engendré une crise interne, alimentée par des accusations de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale.

Ndiaya Diop, directeur communication et relations publiques de Sen’Eau, a tenté de clarifier la position de l’entreprise dans un entretien avec Dakaractu. Selon lui, il n’y a pas de crise interne, les troubles étant limités à des rumeurs externes. Il affirme que le travail continue normalement, avec les salaires versés à temps, les primes distribuées sans retard, les véhicules correctement approvisionnés en carburant, et les soins médicaux des employés assurés par l’IPM.

Cependant, Diop a également exprimé des critiques envers Oumar Ba, indiquant que les actions et propos de ce dernier ne correspondent pas à l’image de l’entreprise. Il souligne que les déclarations du syndicaliste sont en décalage avec la réalité au sein de Sen’Eau.

Face aux menaces de grève, Diop se montre rassurant, affirmant que le service continuera malgré tout. Il rappelle qu’une tentative de grève similaire en 2021 n’avait pas abouti.

Quant au licenciement d’Oumar Ba, Diop précise qu’aucune notification formelle n’a encore été émise. Toutefois, une demande d’explication lui a été adressée après que la commission de discipline a relevé des actes et propos jugés contraires au règlement intérieur de l’entreprise. Une demande d’autorisation de licenciement a été soumise à l’inspection générale, en attente de validation.

Cette situation délicate entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de gestion des relations internes et de communication. Le futur de ces relations dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes et de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

Sécurité routière : Le Ministre des Transports annonce des mesures radicales suite à un tragique accident à Louga

Ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, s’est rendu sur les lieux d’un grave accident de la route survenu dans la région de Louga, causant la mort de 11 personnes et faisant 8 blessés. Le ministre, profondément affecté par l’ampleur des dégâts, a promis une accélération des mesures de sécurité routière radicales pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Lors de sa visite, El Malick Ndiaye a observé de près les conséquences de la collision entre un camion et un minibus, puis s’est rendu à l’hôpital de Louga pour évaluer l’état de santé des blessés. Pointant du doigt les comportements dangereux des conducteurs, il a affirmé que « 80 % des causes des accidents relèvent du facteur humain. On ne peut pas laisser cette situation perdurer ».

Face à cette situation alarmante, le ministre a annoncé une série de mesures strictes visant à réinventer le système de transport du pays. Parmi ces mesures figurent :Un règlement mis à jour et rigoureusement appliqué pour encadrer la conduite sur les routes.Des règles plus strictes concernant l’entretien et la gestion des infrastructures routières.Pour assurer que tous les véhicules en circulation respectent les normes de sécurité.L’utilisation de la technologie pour surveiller et sanctionner les infractions en temps réel.Un système de pénalisation des conducteurs fautifs par le biais de points retirés sur leur permis de conduire.

Une sanction sévère pour les conducteurs ne respectant pas les règles de sécurité.

    El Malick Ndiaye a souligné la nécessité de ces mesures, malgré leur dureté, pour garantir la sécurité de tous sur les routes : « Il nous faut réinventer notre système de transport. Un nouveau code de la route sera mis en place et sera rigoureusement appliqué. C’est dur, mais c’est comme cela que cela va se passer ».

    En outre, le ministre a assuré que le gouvernement prendrait toutes les dispositions nécessaires pour soutenir les familles des victimes et les blessés, réaffirmant ainsi l’engagement de l’État à assumer pleinement sa mission de sécurité routière. Ces mesures visent à créer un environnement routier plus sûr et à réduire significativement le nombre d’accidents, protégeant ainsi la vie de nombreux citoyens.

    El Malick Ndiaye évalue les installations du Train Express Régional

    Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a effectué ce lundi une visite des installations du Train Express Régional (TER). Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a entreprise depuis sa nomination, visait à évaluer le fonctionnement du TER et à appréhender les réalités sur le terrain.

    La visite a débuté à la gare principale de Dakar, où le ministre a eu droit à une présentation détaillée de la gare, de ses fonctionnalités, ainsi que du système de billetterie. Ensuite, à bord du TER, El Malick Ndiaye s’est rendu à la gare de Colobane, considérée comme le poumon technique du TER. Sur place, il a visité le Poste de Commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des Opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR).

    Au PCC, le ministre a échangé avec les collaborateurs de Senter et de Seter, portant essentiellement sur le réseau technique du TER. « Je suis agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER », a-t-il déclaré, saluant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Cependant, il n’a pas manqué de souligner son inquiétude concernant l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant.

    Lors de la visite du SMR, El Malick Ndiaye a demandé aux directeurs généraux de la SENTER et de la SETER de peindre rapidement les trains aux couleurs nationales, rappelant que cette initiative est déjà en cours pour les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. « Il s’agit de ‘républicaniser’ notre TER », a-t-il ajouté. Cette requête avait déjà été adressée au directeur général de la société Dakar Dem Dikk.

    Malheureusement, la visite prévue aux gares de Rufisque et de Diamniadio a été interrompue par un tragique accident survenu le même jour sur l’axe Ndande-Ngaye, causant 11 morts et 8 blessés graves. Informé de cet accident, El Malick Ndiaye s’est immédiatement rendu à Louga et à l’hôpital de Kébémer pour apporter son soutien aux blessés.

    Cette tournée de prise de contact permet au ministre de mieux comprendre les défis et les opportunités liés aux infrastructures et aux transports, en vue d’améliorer les services offerts aux citoyens.

    Déclaration de Patrimoine du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye Publiée

    Le journal officiel du Sénégal a récemment publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document, déposé au Conseil Constitutionnel le 2 juillet 2024 sous le numéro 127, offre une transparence précieuse sur les avoirs et les revenus du chef de l’État.

    La déclaration inclut plusieurs pièces justificatives, notamment :

    1. Le bulletin de salaire de juin 2024 : Ce document révèle que le président perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 francs CFA.
    2. Une attestation de revenus annuels extra salariaux : Celle-ci concerne les fonds communs et les primes d’incitation au rendement.
    3. Le relevé d’identité bancaire de plusieurs comptes :
      • Compte courant à la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (Bicis)
      • Compte épargne à la Bicis
      • Compte à United Bank for Africa (UBA)
    4. La carte grise de son véhicule : Une Ford Explorer Platinum.
    5. Ses propriétés immobilières :
      • Un terrain bâti à Mermoz
      • Un terrain à Ndiaganiao
      • Un terrain à Sandiara
      • Un terrain à Keur Moussa

    Cette démarche s’inscrit dans un souci de transparence et de bonne gouvernance, permettant aux citoyens de mieux connaître le patrimoine de leur Président.

    Le dépôt de cette déclaration de patrimoine inclut une lettre confidentielle reçue et enregistrée le 2 juillet 2024. Ce geste répond aux exigences légales de transparence pour les hautes fonctions de l’État, visant à prévenir les conflits d’intérêts et à renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

    Les informations révélées montrent une diversité d’actifs détenus par le Président, incluant des liquidités sur plusieurs comptes bancaires, des biens immobiliers et un véhicule.

    Revenus et Biens du Président :

    • Salaire mensuel : 4 859 302 F CFA
    • Propriétés :
      • Terrain bâti à Mermoz
      • Terrains à Ndiaganiao, Sandiara et Keur Moussa
    • Véhicule : Ford Explorer Platinum

    En publiant cette déclaration, Bassirou Diomaye Diakhar Faye montre un engagement envers la transparence financière, renforçant ainsi son image de leader intègre et responsable.

    Cette publication a suscité des réactions variées parmi les citoyens et les observateurs politiques. Certains saluent cette initiative comme un exemple de bonne gouvernance, tandis que d’autres appellent à une surveillance continue pour s’assurer que de telles déclarations restent fidèles à la réalité et exempts de dissimulation.

    Cette déclaration marque un moment important dans l’histoire politique du Sénégal, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Les citoyens sont désormais mieux informés sur le patrimoine de leur Président, ce qui pourrait renforcer la confiance envers les institutions de l’État.

    La publication de la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par le journal officiel du Sénégal est une étape significative vers plus de transparence et de responsabilité dans la vie publique. Cette démarche contribue à renforcer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et à promouvoir une culture de bonne gouvernance.

    Pour plus d’informations et des mises à jour sur ce sujet, restez connectés avec nos publications futures.

    Yves Bourhis manque de peu la médaille olympique en Canoë Slalom

    le Sénégalais Yves Bourhis a connu un revers déchirant après s’être brillamment qualifié pour la finale en canoë slalom. Alors qu’il avait réalisé le meilleur temps des quatre premiers concurrents, Bourhis a été pénalisé de 50 secondes par les juges pour avoir omis une partie du parcours. Cette pénalité l’a privé de toute chance de médaille.

    Malgré ce coup dur, la performance de Bourhis reste remarquable. Le Sénégal n’avait pas vu l’un de ses athlètes se qualifier pour une finale olympique depuis les Jeux de Beijing en 2008, où Ndiss Kaba Badji s’était classé cinquième au saut en longueur. Cette qualification en elle-même est un exploit pour le sport sénégalais, témoignant des progrès accomplis et du potentiel des athlètes du pays.

    Outre Yves Bourhis en canoë slalom, trois autres athlètes sénégalais ont déjà été éliminés de ces Jeux : Bineta Diongue en escrime, Ibrahima Diaw en tennis de table et Oumy Diop en natation. Malgré leur élimination, leur participation à ces Jeux Olympiques est une source de fierté pour le Sénégal et inspire de nombreux jeunes sportifs.

    L’échec de Bourhis à obtenir une médaille souligne la dureté et l’imprévisibilité de la compétition olympique. Cependant, sa détermination et son talent resteront gravés dans les mémoires, et il est certain qu’il reviendra encore plus fort lors des prochaines compétitions. Pour le sport sénégalais, Yves Bourhis demeure un modèle de persévérance et d’excellence.

    Salaire et déclaration de patrimoine du Président Bassirou Diomaye Faye

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rendu publique sa déclaration de patrimoine dans le Journal Officiel. Selon cette déclaration, M. Faye perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 F CFA.

    Cette transparence fait suite à son élection triomphale au premier tour, qui a eu lieu le 24 mars dernier. Cette victoire marque un moment significatif dans l’histoire politique du Sénégal, illustrant le choix des citoyens pour un leadership renouvelé et une gouvernance transparente.

    M. Faye, depuis son entrée en fonction, a mis un point d’honneur à la transparence et à l’intégrité, valeurs qu’il avait fortement prônées durant sa campagne électorale. La publication de son patrimoine s’inscrit dans cette démarche de transparence, visant à renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

    La somme de 4 859 302 F CFA perçue chaque mois par le Président reflète les responsabilités et les exigences de la plus haute fonction de l’État. Elle est également en ligne avec les pratiques internationales en matière de rémunération des dirigeants.

    Cette initiative de publication du patrimoine pourrait également encourager d’autres hauts fonctionnaires et politiciens à suivre son exemple, contribuant ainsi à une culture de transparence et de responsabilité au sein des institutions publiques du Sénégal.

    En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye, par son élection et ses actions, s’efforce de mettre en place une gouvernance basée sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité, des valeurs essentielles pour le développement et la prospérité du Sénégal.

    Validation de l’audit genre au ministère de la Fonction publique : vers une parité dans la hiérarchie A

    Ce lundi 29 juillet 2024, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a validé politiquement l’atelier consacré à l’audit genre de son ministère. Cette initiative marque une étape importante dans la quête de l’égalité hommes-femmes au sein de la fonction publique, en particulier dans les postes décisionnels.

    Lors de son allocution, le ministre Boucal a souligné l’objectif central de cet audit : identifier et corriger les déséquilibres de genre présents dans les structures publiques. « Cet audit est lancé pour trouver des mesures pour corriger le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique et surtout dans les sphères de décision », a-t-il affirmé.

    Le ministre a également mis en avant la nécessité de former les femmes pour leur permettre d’accéder à des fonctions de responsabilité. « Elles doivent être formées pour qu’elles accèdent aux fonctions de responsabilité, car elles sont très peu à accéder à la hiérarchie A », a-t-il précisé.

    Pour concrétiser cette vision, Olivier Boucal a annoncé l’ouverture prochaine d’une académie dédiée à la formation des femmes aux postes de responsabilité. Prévue pour octobre prochain, cette académie accueillera une première cohorte de 20 femmes. Lors de la seconde phase, la formation sera élargie aux femmes des autres ministères.

    Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir une réelle parité au sein de la fonction publique et de garantir une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision. Le ministre Boucal espère ainsi instaurer des bases solides pour un environnement de travail plus inclusif et équitable, contribuant à une meilleure gouvernance publique.

    En conclusion, la validation de cet audit genre par le ministre Olivier Boucal constitue une avancée significative vers l’égalité des sexes dans la fonction publique. Elle promet des changements concrets et durables, renforçant le rôle des femmes dans la prise de décision et l’administration publique.

    Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

    Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

    Détails de la Déclaration

    • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
    • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
    • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
    • Fonction actuelle: Président de la République
    • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
    • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
    • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
    • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
    • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

    Comptes Bancaires

    • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
    • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
    • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

    Prêts Bancaires

    • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
    • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

    Véhicules

    • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

    Propriétés Immobilières

    • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
    • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
    • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
    • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

    Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

    Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

    Élection Présidentielle Américaine : Kamala Harris contre Donald Trump

    Le compte à rebours est lancé pour l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, où la vice-présidente démocrate Kamala Harris affrontera l’ex-président républicain Donald Trump. À 100 jours du scrutin, les sondages montrent une course serrée et pleine d’incertitudes.

    Bien que Kamala Harris n’ait pas encore été officiellement désignée par son parti, tout indique qu’elle sera choisie lors de la convention nationale du 19 au 22 août. Depuis qu’elle a remplacé Joe Biden, sa popularité a considérablement augmenté, rendant peu probable l’émergence d’un autre candidat démocrate.

    Cependant, l’avance accumulée par Donald Trump après le débat de Joe Biden en juin dernier exige une unité sans faille du camp démocrate pour espérer l’emporter. Toute autre candidature démocrate pourrait compromettre cette unité retrouvée avec Kamala Harris, qui, malgré sa position d’outsider, semble avoir une carte à jouer.

    Les sondages montrent des résultats variés mais indiquent tous une course serrée. Le sondage New York Times/Siena College du 21 juillet montrait Joe Biden en retard de trois points sur Donald Trump (44 % contre 47 %). Depuis le retrait de Biden, Kamala Harris a réussi à réduire cet écart. Selon une enquête du 27 juillet, Harris n’est plus qu’à deux points derrière Trump (46 % contre 48 %).

    Divers autres sondages confirment cette tendance. HarrisX/Forbes place Trump deux points devant Harris (46 % contre 48 %), tandis que CNN/SSRS estime cet écart à trois points (46 % contre 49 %). À l’inverse, Ipsos/Reuters voit Harris devancer Trump de deux points (44 % contre 42 %). Morning Consult donne également une légère avance à Harris, avec un point d’avance.

    L’élection se jouera dans les États-clé tels que l’Arizona, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et la Géorgie. Selon une étude de l’Emmerson College pour le site The Hill, Trump mène dans presque tous ces États, sauf le Wisconsin où les candidats sont à égalité. L’Arizona montre un écart plus significatif, avec Trump en avance de quatre points.

    Les électeurs indécis seront cruciaux, représentant 7 % des votants en Arizona, en Pennsylvanie et en Géorgie, et même 9 % dans le Michigan. Ces indécis pourraient basculer le résultat de l’élection à la dernière minute.

    Avec encore 100 jours avant l’élection, de nombreux rebondissements peuvent survenir. Kamala Harris sera-t-elle officiellement désignée candidate démocrate ? Sa dynamique actuelle va-t-elle perdurer ? Un éventuel débat pourra-t-il changer la donne ? Le rôle de Robert F. Kennedy Jr., en tant que troisième candidat, pourrait-il influencer le résultat final ?

    L’élection présidentielle de 2024 promet d’être l’une des plus disputées et imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis. Restez attentifs aux développements à venir.

    RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

    En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

    Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

    Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

    Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

    Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

    En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

    Le Dakarois

    Ibrahima Diaw : Un parcours Olympique marqué par la bravoure et la compétitivité

    Le pongiste sénégalais s’incline de justesse face au numéro 5 mondial après une performance remarquable

    Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a livré une prestation impressionnante lors de sa rencontre avec Wong Chun-Ting, le numéro 5 mondial du tennis de table. Malgré une détermination sans faille, Diaw s’est incliné sur le score serré de 4-3 après un match haletant qui a duré jusqu’au 7e set, illustrant ainsi l’intensité et la compétitivité de ce duel olympique.

    Le match de ce lundi restera gravé dans les mémoires pour son intensité et son suspense. Ibrahima Diaw a rivalisé de manière égale avec Wong Chun-Ting, un adversaire redoutable et expérimenté. Le duel a été marqué par des échanges rapides et des coups spectaculaires, mettant en lumière le talent et la résilience du pongiste sénégalais.

    Avant ce match épique, Diaw avait déjà montré son potentiel en éliminant le Népalais Santos Shrestha au premier tour avec un score sans appel de 4-0. Cette victoire a démontré la détermination et les compétences techniques de Diaw, le propulsant comme un sérieux compétiteur dans ce tournoi olympique.

    Malgré cette défaite, la performance d’Ibrahima Diaw est une source de fierté pour le Sénégal. Son parcours olympique illustre le développement du tennis de table dans le pays et inspire de nombreux jeunes sportifs sénégalais. Diaw a porté haut les couleurs de son pays, prouvant que le Sénégal peut rivaliser avec les meilleures nations du monde dans cette discipline.

    À seulement 28 ans, Ibrahima Diaw a encore de nombreuses années devant lui pour progresser et atteindre de nouveaux sommets. Sa performance face à l’un des meilleurs joueurs du monde est un signe prometteur pour l’avenir. Diaw continuera sans doute à travailler dur et à s’entraîner pour représenter le Sénégal sur les scènes internationales à venir.

    Le parcours d’Ibrahima Diaw aux Jeux Olympiques est un exemple inspirant de courage, de détermination et de talent. Même face à des adversaires de haut calibre, Diaw a prouvé qu’il pouvait rivaliser au plus haut niveau. Nous sommes impatients de voir ce que l’avenir réserve à ce brillant pongiste sénégalais.

    Accident de la circulationa d’une rare Violence sur l’Axe Ngaye Mékhé – Kebemer : 11 Morts et plusieurs blessés

    Un tragique accident de la circulation s’est produit ce matin sur l’axe Ngaye Mékhé – Kebemer, faisant 11 morts et plusieurs blessés. La collision, d’une rare violence, a impliqué un camion et un minibus, selon des sources concordantes.

    Les premiers témoignages rapportent que le camion et le minibus se sont percutés de plein fouet, causant des dégâts considérables et des pertes humaines importantes. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone de l’accident.

    Les autorités locales ont déployé des équipes médicales et des forces de l’ordre pour gérer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins appropriés.

    Les causes exactes de l’accident restent pour le moment indéterminées. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Des experts en accidentologie sont attendus sur place pour analyser les éléments matériels et recueillir les témoignages des survivants.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les axes très fréquentés. Les autorités appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance et à respecter les consignes de sécurité pour éviter de telles catastrophes.

    Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période de deuil et de souffrance.

    Plus d’informations à venir.

    Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

    Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

    L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

    Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

    Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

    Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

    En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

    Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

    BASKET – FINALE DES PLAYOFFS : L’ASC Ville de Dakar élimine le DUC et valide son ticket pour  la BAL

    La finale des playoffs s’est jouée ce samedi 27 juillet à Marius Ndiaye, où l’ASC Ville de Dakar s’est imposée devant les étudiants de la DUC avec un score de 65 à 45.
    Après les dames, c’est au tour des hommes de la VDD de briller. L’équipe s’est montrée puissante dès l’entame de la rencontre. Ce fut une journée exceptionnelle pour le club de Dakar qui a remporté les trophées chez les dames et les hommes. Les hommes de Libasse Faye ont parfaitement maîtrisé le match, dominant le DUC avec un large score de 31-20 à la mi-temps. Ville de Dakar a continué à s’imposer malgré les efforts fournis par les joueurs du Dakar Université Club. L’équipe municipale a finalement triomphé avec une vingtaine de points d’écart (65-45). C’est une belle saison pour Ville de Dakar qui a également remporté la coupe St Michel.
    Ville de Dakar succède ainsi à l’AS Douanes et devient la troisième équipe sénégalaise à se qualifier pour la Basketball Africa League (BAL). Après le DUC en 2020 et l’AS Douanes en 2022, 2023, et 2024, ils représenteront le Sénégal pour la saison 5 de la BAL.


    Nd CAMARA

    JO 2024 : Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop éliminées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw en route vers les demi-finales

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont vu les athlètes sénégalais vivre des moments de joie et de déception au cours de la première journée de compétition.

    Ndeye Binta Diongue : Une déception amère
    Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise de 36 ans, a fait son entrée dans les Jeux Olympiques avec de grandes attentes. Cependant, son parcours a pris fin prématurément lors des 32es de finale. Opposée à l’Égyptienne Aya Hussein sur la piste du Grand Palais, Diongue a subi une défaite serrée avec un score de 6-7.
    Le combat a été intense et équilibré, avec une égalité à 6-6 lors de la première période. Diongue, connue pour son habileté et ses performances précédentes, a montré une grande détermination mais n’a pas réussi à exploiter les failles de son adversaire. La différence d’un point a suffi pour éliminer la sénégalaise. Cette élimination marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, riche en succès, notamment avec plusieurs médailles lors des Jeux Africains et des championnats d’Afrique. Diongue se prépare désormais à se lancer dans l’enseignement de l’escrime.

    Oumy Diop : Une quatrième place décevante
    La nageuse Oumy Diop n’a pas pu se qualifier pour les finales des 100 mètres papillon, se contentant de la quatrième place lors des séries féminines. Malgré un bon effort, Diop n’a pas réussi à se hisser parmi les trois premières places nécessaires pour avancer dans la compétition. Cette performance est une déception pour la nageuse, qui espérait mieux pour représenter le Sénégal sur la scène internationale.

    Yves Bourhis : Une performance prometteuse au Canoë Slalom
    En revanche, le canoë slalom a été un domaine de succès pour le Sénégal. Yves Bourhis a fait preuve de résilience et de compétence pour se qualifier pour les demi-finales. Après avoir terminé neuvième lors des préliminaires avec un chrono de 94,68 secondes, Bourhis a montré une amélioration significative lors du deuxième tour, où il a obtenu la deuxième place avec un temps de 92,4 secondes. Sa performance laisse entrevoir des chances prometteuses pour les prochaines étapes de la compétition.

    Ibrahima Diaw : Victoire encouragement dans le Tennis de table
    Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a également réalisé une belle performance en se qualifiant pour la prochaine manche du tournoi de tennis de table. Diaw a remporté sa confrontation contre le Népalais Santoo Shrestra, marquant une victoire nette avec une avance de quatre points. Cette victoire permet à Diaw de continuer son parcours dans le tournoi, apportant de l’espoir pour des succès futurs.

    Un mix de réalisations et de déceptions
    La première journée des JO 2024 a été marquée par un mélange de déceptions et de réussites pour les athlètes sénégalais. Tandis que Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop ont connu des sorties prématurées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw ont démontré leur potentiel en avançant dans leurs compétitions respectives. Les performances des athlètes sénégalais continuent de captiver l’attention et d’apporter de l’espoir pour les jours à venir, alors que les Jeux Olympiques se poursuivent à Paris.


    Nd CAMARA

    BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la CAN Égypte 2024

    L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.
    Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.
    Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.
    Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

    Ndeye CAMARA

    Enquête sur la gestion des fonds Covid : Les assurances du ministre de la Justice, Ousmane Diagne

    Samedi dernier, lors d’une rencontre avec les représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, une organisation de la société civile, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a apporté des clarifications sur l’avancée de la procédure judiciaire concernant la gestion controversée des fonds Covid. Selon le journal Wal fadjri, le ministre a affirmé que l’enquête suit son cours et qu’elle est sur la bonne voie.

    Ousmane Diagne a précisé que l’information judiciaire ouverte progresse normalement et que, dans un avenir proche, les infractions identifiées par le rapport de la Cour des comptes seront traitées conformément à la loi. « Le juge sera saisi et le droit sera dit », a-t-il souligné, comme rapporté par Article 19 sur ses plateformes, information reprise par le journal du groupe de Front de terre.

    La Cour des comptes a récemment publié un rapport accablant sur la gestion des fonds Covid, mettant en lumière de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés par ces révélations. Les nouvelles autorités avaient promis de prendre des mesures contre les responsables des malversations, mais beaucoup estiment que la procédure pour y parvenir stagne. Le régime de Diomaye Faye, cependant, réfute ces accusations de lenteur, affirmant que la justice ne doit pas être expéditive mais bien respecter le cadre légal.

    Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de laisser la procédure judiciaire suivre son cours sans précipitation, afin de garantir que toutes les étapes légales soient respectées et que les responsables soient jugés de manière équitable. Cette déclaration vise à rassurer la population et les observateurs quant à l’engagement des autorités à faire toute la lumière sur cette affaire et à sanctionner les fautifs conformément à la loi.

    La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

    La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

    Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

    Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

    En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

    Modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : une étape cruciale vers l’adoption

    L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape significative vers la mise à jour de son règlement intérieur. En effet, le bureau de l’institution, réuni en session spéciale vendredi dernier, a déclaré « recevable » la proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur. Cette proposition émane des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), ainsi que du représentant des non-inscrits, Sanou Dione.

    Selon le quotidien Les Échos, cette proposition de loi, déposée mercredi dernier sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, suit désormais la procédure législative en vigueur. Le président de l’Assemblée nationale va, dans un premier temps, consulter le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour recueillir son avis sur la question.

    Ensuite, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale sera convoquée pour examiner la proposition de loi, qui sera défendue par l’un des présidents de groupe à l’origine du texte. Les Échos souligne que cette étape devrait mener à l’adoption de la proposition de loi, soulignant l’urgence de la situation : « tout le monde convient qu’il y a urgence à mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

    Cette initiative intervient après que deux propositions de loi similaires, déposées il y a quelques semaines par Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo, ont été rejetées pour non-respect de la procédure. La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est attendue pour permettre la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, au sein de l’hémicycle.

    La réforme du règlement intérieur s’annonce comme une étape cruciale pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale et la transparence des débats politiques au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour suivre l’évolution de cette proposition de loi et son adoption éventuelle.

    Tensions diplomatiques autour de la reconnaissance des Tirailleurs Sénégalais : réactions et conséquences

    En 1944, l’armée française a exécuté des dizaines de tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, près de Dakar, un événement tragique longtemps resté dans l’ombre de l’histoire. Près de huit décennies plus tard, la France a accordé la reconnaissance « Mort pour la France » à six de ces tirailleurs, dans une démarche de réparation mémorielle. Cette décision récente a toutefois suscité une vive réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation face à cette reconnaissance tardive et, selon lui, insuffisante. Dans une déclaration publique, il a souligné l’importance de traiter ce souvenir douloureux avec une sensibilité appropriée, et a critiqué l’approche unilatérale de la France. Sonko a rappelé que cet épisode tragique ne peut être apaisé par des gestes symboliques isolés, mais nécessite un dialogue respectueux et une reconnaissance complète des faits historiques.

    Madiambale voit dans la prise de position de Sonko manœuvre t-il pour empêcher le prochain séjour du Président Diomaye Faye en France. Ce dernier est invité à la 80ème commémoration du Débarquement en Provence des Tirailleurs Sénégalais, prévue pour le 14 septembre 2024. Cette invitation revêt une importance particulière, car elle représente une occasion unique de parler de Thiaroye 44 dans un contexte de commémoration internationale.

    La commémoration du Débarquement en Provence, où de nombreux tirailleurs sénégalais ont combattu, est un événement de grande envergure qui rassemble des dirigeants du monde entier pour rendre hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Pour le Président Diomaye Faye, cette invitation représente une opportunité de faire entendre la voix du Sénégal et de rappeler les sacrifices des tirailleurs sénégalais, y compris ceux de Thiaroye.

    La question de la reconnaissance des tirailleurs sénégalais et des événements de Thiaroye reste sensible et complexe. La reconnaissance « Mort pour la France » de six tirailleurs est un pas vers la réconciliation, mais pour beaucoup, ce n’est qu’un début. Ousmane Sonko et d’autres leaders sénégalais appellent à une reconnaissance plus large et à des gestes concrets pour honorer la mémoire des victimes de Thiaroye.

    La décision de la France de reconnaître six tirailleurs sénégalais comme « Morts pour la France » a ravivé des tensions historiques et diplomatiques entre les deux pays. Alors que le Sénégal se prépare à participer à la commémoration du Débarquement en Provence, les attentes sont élevées pour que cet événement serve de plateforme pour une reconnaissance plus complète et un dialogue sincère sur le passé colonial. Il reste à voir comment ces dynamiques influenceront les relations franco-sénégalaises à l’avenir.

    Bougane Gueye Dany accuse Ousmane Sonko de trahison et de populisme dans l’affaire des 86 Martyrs

    Dans une récente déclaration, Bougane Gueye Dany, leader de Guem Sa Bopp, a vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, sur sa position concernant l’hommage de la France aux tirailleurs sénégalais de Thiaroye 44. Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots, accusant Sonko de trahir les idéaux panafricanistes et de dissimuler des vérités cruciales sur des événements tragiques récents au Sénégal.

    « Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord la vérité sur les 86 martyrs (2021/2024) et sur le protocole avec Macky Sall. Sonko, tu as trahi le panafricanisme… » a lancé Bougane Gueye Dany, reprochant à Sonko d’avoir renoncé aux causes panafricanistes. Selon lui, Sonko, autrefois un camarade de l’opposition, ne peut plus prétendre parler au nom des Africains. Bougane l’accuse de « trahison » et d’abandon des luttes justes, le qualifiant de « client de l’abandon des bonnes causes ».

    Bougane a aussi fustigé Sonko pour ses récentes actions politiques : « Ce n’est pas par un post que tu vas regagner la confiance de la jeunesse sénégalaise et celle des panafricains qui te conjuguent désormais au passé. » Il critique également la posture de Sonko, qu’il perçoit comme contradictoire et populiste, notamment en référence à ses relations avec des personnalités françaises.

    Le leader de Guem Sa Bopp a exhorté Sonko à être transparent sur « le deal de l’amnistie » entre lui et le Président Macky Sall, une amnistie supposée négociée après la mort de 86 jeunes Sénégalais entre mars 2021 et février 2024. Bougane affirme que dans un État de droit, « ils seraient tous traînés devant la CPI ».

    « Arrête ton cirque et dis-nous la vérité. Ainsi, ensemble, nous nous occuperons de la France pour qu’elle dégage comme vous l’aviez promis aux Sénégalais. Faites comme la France, reconnaissez votre responsabilité et celle des dignitaires de l’ancien régime sur la mort de 86 jeunes Sénégalais dont le sang a arrosé le tapis vous ayant conduit au Palais. Dites-nous la vérité sur le protocole de Terrou Baye Sogui signé avec Macky Sall. Pansez les plaies des familles éplorées qui attendent toujours la vérité » a conclu Bougane Gueye Dany.

    Cette sortie de Bougane Gueye Dany accentue les tensions politiques au Sénégal et met en lumière des questions sensibles sur la gestion des récentes crises par Ousmane Sonko et ses alliés. Les réponses à ces accusations seront cruciales pour l’avenir politique du leader de Pastef et pour la confiance du public dans le processus politique sénégalais.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024

    🔴 SÉNÉGAL / FRANCE : DIOMAYE RÉINVENTE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES, SONKO TIRE AILLEURS !
    🔴 VISITE DU KHALIFE DE LA FAYDATIDIANIYA AU CAMEROUN : CHEIKH MAHI NIASS CONVERTIT PLUS DE 100 PERSONNES À L’ISLAM

    🔴 CAN BEACH SOCCER : Le Sénégal qualifié pour la 11e fois
    🔴 ÉCHOS DES JO 2024 : NDÈYE BINTA DIONGUE ET OUMY DIOP QUITTENT PARIS, YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW RESTENT

    Président de la république des valeurs critique les voyages répétés du chef de l’état

    Le président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, s’est exprimé vivement sur les récentes activités du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, dénonçant un manque d’actions concrètes face aux urgences nationales. Dans une déclaration publique, il a souligné que malgré les promesses de rupture avec l’allégeance à la France, le Président Faye a déjà effectué deux visites en France en seulement trois mois de présidence pour des événements qu’il qualifie de « folkloriques ».

    Sall a rappelé que la promesse de rompre avec l’ancienne puissance coloniale était un des engagements phares du Président Faye. Cependant, ces visites rapprochées en France contrastent fortement avec cette promesse, surtout en présence de nombreuses urgences non traitées dans le pays. Selon Sall, cette situation démontre un décalage entre les paroles et les actes du président actuel.

    Dans un second temps, Thierno Alassane Sall a élargi sa critique aux Jeux Olympiques, qu’il considère comme un symbole de l’arrogance de l’Occident. Le député sénégalais dénonce l’exclusion de la Russie pour sa guerre en Ukraine tout en accueillant Israël, accusé de génocide par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) et condamné par la Cour internationale de justice (CIJ). Il a également critiqué l’interdiction du port du hijab pour certaines athlètes, qu’il voit comme une atteinte à la liberté de religion, tout en tolérant des représentations qu’il juge blasphématoires lors de la cérémonie d’ouverture.

    L’ancien ministre de l’Énergie regrette que le Président Faye légitime ce qu’il considère comme des incohérences et une vision du monde coloniale, centrée sur l’Occident. Thierno Alassane Sall accuse le chef de l’État de ne pas tenir ses promesses de rompre avec cette vision unilatérale de la civilisation, et d’ignorer les véritables besoins et urgences du pays.

    Les critiques de Thierno Alassane Sall mettent en lumière un mécontentement croissant concernant la direction actuelle du pays et l’attitude du Président Faye face aux engagements pris lors de son élection. Le président de la République des Valeurs appelle à une action concrète et immédiate pour traiter les urgences nationales et respecter les promesses de rupture avec l’influence coloniale française.

    Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

    En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

    Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

    Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

    Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

    Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

    BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la can Égypte 2024

    L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.

    Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.

    Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.

    Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

    AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

    L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

    « Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

    La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

    Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

    « À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

    Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

    La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

    L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

    Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

    L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

    L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

    Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

    La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

    Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

    Me Aly Fall élu nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal

    Dans une élection très attendue, Me Aly Fall a été élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, succédant à Me Mamadou Seck. Cette victoire a été obtenue avec une majorité claire de 175 voix contre 78 pour son adversaire, Me Papa Samba Bitèye.

    Le scrutin, tenu jeudi, n’a pas été exempt de controverses. Me Mbaye Guèye, ancien Bâtonnier, avait été écarté de la course et avait déposé une plainte, alléguant un complot visant à l’empêcher de participer. Sa contestation portait sur la validation des candidatures par l’Ordre, qui n’avait retenu que celles de Me Samba Bitèye et Me Aly Fall. Me Guèye avait saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel pour annuler cette décision.

    Cependant, la Cour d’appel a rejeté la demande de Me Guèye, permettant aux élections de se dérouler comme prévu. Ce verdict a ouvert la voie à une compétition entre Me Aly Fall et Me Papa Samba Bitèye, où Me Fall a émergé victorieux.

    Le nouveau Bâtonnier, Me Aly Fall, est désormais chargé de diriger l’Ordre des avocats du Sénégal. Ses premières initiatives et priorités pour son mandat seront observées avec attention, alors qu’il prend la relève de Me Mamadou Seck, dont le mandat a été marqué par plusieurs réformes significatives visant à moderniser la profession juridique au Sénégal. Les défis à venir incluent la défense des droits des avocats, l’amélioration des conditions de travail, et l’adaptation aux évolutions législatives et technologiques.

    Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

    La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

    « Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

    Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

    Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

    Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

    Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

    Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

    Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

    Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre renouvelle ses recommandations à la veille du Magal

    Comme chaque année, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, en sa qualité de Président du comité d’organisation du Magal, a délivré sa traditionnelle déclaration de veille de l’événement. Il a profité de cette occasion pour rappeler aux fidèles Mourides les épreuves endurées par Serigne Touba durant sa persécution par les colonisateurs. Cheikh Bassirou a évoqué les souffrances incroyables qu’a subies le Soufi, jusqu’à ce que Dieu décide de l’honorer à jamais.

    Le 18 Safar, date marquant le début des atrocités, a été institué par Serigne Touba comme un jour de commémoration annuelle pour rendre grâce au Seigneur. Cheikh Bassirou a rappelé la recommandation du Cheikh, insistant sur le fait que le « mbérndé » (repas collectif) est l’activité principale attendue de chaque disciple lors du Magal. « Les talibés de Serigne Touba n’attendent personne pour célébrer le Magal. Chacun d’entre nous sait se débrouiller pour s’organiser par rapport à l’événement. Et quand on n’a pas de quoi cuisiner, il est recommandé d’aller vers ceux qui organisent ces berndés et de bien se régaler », a-t-il affirmé.

    Cheikh Bass Abdou Khadre a également souligné que toutes les prières de Serigne Touba ont été exaucées. Il a invité les Mourides à se consacrer davantage au travail et à l’adoration de Dieu, rappelant ainsi l’importance de la spiritualité et de l’effort personnel dans la vie de chaque disciple.

    En somme, ce message réitère les valeurs de solidarité et de dévotion qui sont au cœur de la commémoration du Magal, tout en encourageant les fidèles à poursuivre le chemin tracé par Serigne Touba.

    La Team USA brille lors de son premier match de basket aux Jeux Olympiques de Paris 2024

    La Team USA a fait une entrée fracassante dans le tournoi masculin de basket des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce dimanche, l’équipe des États-Unis a surclassé la Serbie avec un score impressionnant de 110 à 84.

    Les stars américaines ont brillé sur le parquet, notamment Kevin Durant, qui a été le meilleur marqueur du match, et l’infatigable LeBron James, dont l’expérience et le talent continuent d’impressionner. Face à eux, la Serbie, emmenée par sa superstar Nikola Jokic, n’a pas pu rivaliser avec la puissance offensive et la défense étouffante de l’équipe américaine.

    Ce résultat sans appel envoie un message fort à toutes les équipes engagées dans la compétition : le basket américain règne toujours en maître sur la scène internationale. Les États-Unis, avec leur mélange de jeunes talents et de vétérans aguerris, ont montré une cohésion et une détermination qui les placent comme les grands favoris de ce tournoi.

    La prochaine rencontre des USA dans le groupe C sera très attendue. Ils affronteront le Soudan du Sud, qui a créé la surprise en battant Porto Rico 90 à 79. Ce match promet d’être un véritable test pour les deux équipes.

    Avec cette victoire éclatante, la Team USA se positionne déjà comme un prétendant sérieux à la médaille d’or, et les fans du monde entier attendent avec impatience de voir jusqu’où elle pourra aller dans cette compétition olympique.

    Les Bright Stars éblouissent pour leur première participation Olympique

    Les « Bright Stars » du Soudan du Sud ont fait une entrée remarquée pour leur première participation aux Jeux Olympiques en battant Porto Rico sur le score de 90 à 79. Cette victoire historique marque un tournant pour le basketball sud-soudanais et donne de l’espoir pour la suite du tournoi.

    En dominant Porto Rico, les Bright Stars ont prouvé qu’ils méritaient leur place sur la scène olympique. Cette victoire, bien que surprenante pour certains, est le résultat d’années de travail acharné et de dévouement. L’équipe a su démontrer une cohésion et une détermination qui ont fait la différence sur le terrain.

    Le prochain match s’annonce encore plus intense pour les Bright Stars, qui affronteront l’équipe des États-Unis, emmenée par la superstar LeBron James. Les Américains, grands favoris du tournoi, représentent un défi de taille pour les Sud-Soudanais. Toutefois, l’équipe du Soudan du Sud a montré des signes prometteurs lors d’un récent match amical où ils ont failli l’emporter face aux États-Unis, s’inclinant de justesse 100 à 101. Cette performance laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle surprise.

    Pour clôturer la phase de groupes, le Soudan du Sud sera opposé à la Serbie, une autre équipe redoutable. Les Serbes, connus pour leur jeu physique et leur technique, offriront une nouvelle occasion aux Bright Stars de prouver leur valeur. Une victoire contre la Serbie serait non seulement une autre prouesse historique mais aussi un pas crucial vers la qualification pour le tour suivant des Jeux Olympiques.

    Les Bright Stars du Soudan du Sud ne cessent de surprendre et de captiver les fans de basketball à travers le monde. Leur parcours aux Jeux Olympiques est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes dans leur pays et au-delà. Quelle que soit l’issue de leurs prochains matchs, l’équipe sud-soudanaise a déjà marqué l’histoire et continue de rêver en grand.

    Les prochains jours seront déterminants pour les Bright Stars. Ils devront faire preuve de tout leur talent et de leur résilience pour continuer à briller sur la scène olympique et peut-être, écrire un nouveau chapitre glorieux de leur histoire sportive.

    Aminata Touré renforce Son engagement en tant que militante des droits de l’homme

    Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, continue de démontrer son engagement inébranlable pour les droits de l’homme. Malgré son passage marquant aux Nations Unies, elle n’a pas perdu de vue sa mission de défendre les causes justes.

    Récemment, Touré a reçu une délégation du Collectif des Victimes des Violences Politiques, conduite par Boubacar Seye, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF). Cette rencontre a été l’occasion pour l’ex-garde des sceaux de réaffirmer son soutien sans réserve à la lutte contre l’impunité et pour le droit à la justice.

    Lors de cette rencontre, Touré a exprimé sa volonté de soutenir activement le Collectif dans ses efforts pour obtenir justice pour les victimes de violences politiques. Elle a souligné l’importance de ne pas laisser les actes de violence impunis, et de veiller à ce que chaque victime ait accès à une justice équitable.

    Le président de HSF, Boubacar Seye, a salué l’engagement de Touré, affirmant que son soutien est crucial dans la lutte contre l’impunité et pour la promotion des droits de l’homme. Il a également souligné que la collaboration avec des figures influentes comme Aminata Touré peut apporter une visibilité et un poids considérables à leur cause.

    Cette rencontre marque une étape importante dans le combat pour les droits de l’homme au Sénégal. Aminata Touré, avec son expérience et sa détermination, reste une figure clé dans cette lutte, inspirant et mobilisant d’autres acteurs à s’engager pour une société plus juste et équitable.

    Affrontements à Tinzaouatène : Les deux camps revendiquent la victoire malgré de lourdes pertes

    Les combats entre l’armée malienne, appuyée par des mercenaires russes, et les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) laissent place à des bilans contradictoires.

    Depuis le jeudi 25 juillet, la localité de Tinzaouatène est le théâtre de violents affrontements entre les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) et l’armée malienne, appuyée par des mercenaires russes. Alors que les deux camps revendiquent la victoire, les informations provenant du terrain montrent des pertes importantes de part et d’autre.

    Dans trois communiqués distincts, l’armée malienne a exposé sa version des faits, affirmant avoir affronté une coalition de « terroristes ». Selon ces communiqués, l’armée reconnaît la perte de deux soldats, tout en affirmant que les forces ennemies ont subi des pertes bien plus lourdes, avec « plus de vingt personnes tuées ».

    Cette version des événements est vigoureusement contestée par les rebelles du CSP. Le porte-parole des combattants affirme que l’armée malienne, ainsi que ses alliés russes, ont en réalité subi des revers significatifs et de lourdes pertes. Les rebelles ont fourni des images prises sur le terrain, ainsi que des déclarations et des photos, pour appuyer leurs dires. Selon eux, le bilan provisoire indique la mort et la capture de plusieurs dizaines de soldats ennemis.

    Un élu du nord du Mali, réputé pour son impartialité, corrobore la version des rebelles. Selon lui, l’armée malienne et les mercenaires russes ont essuyé des défaites lors des batailles des trois derniers jours à Tinzaouatène, subissant des pertes considérables.

    De son côté, l’armée malienne maintient avoir quitté volontairement le secteur de Tinzaouatène après trois jours d’affrontements. Cette déclaration, toutefois, est perçue par certains observateurs comme une tentative de minimiser l’ampleur des pertes subies.

    Ces affrontements illustrent la complexité et la violence du conflit qui ravage le Mali. La présence de mercenaires russes aux côtés de l’armée malienne ajoute une dimension internationale à ce conflit interne, compliquant davantage la situation. Alors que les deux camps continuent de revendiquer la victoire, les civils de Tinzaouatène et des environs subissent les conséquences de ces combats, plongés dans l’incertitude et l’insécurité.

    Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’évolution de la situation à Tinzaouatène et plus largement au Mali. Les différentes versions des faits soulignent la nécessité d’une vérification indépendante et impartiale pour établir la réalité des événements et aider à trouver une solution pacifique à ce conflit.

    Serigne Gueye Diop répond aux accusations de Népotisme : Une mise au point nécessaire

    Serigne Gueye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce, a finalement pris la parole pour répondre aux accusations de népotisme qui pèsent sur lui. Il est accusé d’avoir recruté plusieurs proches dans son cabinet, notamment sa fille Daba Diop, ainsi que deux anciennes collaboratrices de Nestlé, Seynabou Kébé Ndiaye et Yacine Diakhaté, sans oublier son gendre. Face à ces allégations, le ministre a tenu à clarifier la situation lors de l’émission « Jury du Dimanche ».

    Serigne Gueye Diop a fermement rejeté les accusations, affirmant que ses enfants sont des professionnels qualifiés récemment rentrés au Sénégal. « En réalité, mes enfants sont des professionnels qualifiés. Ils viennent tout juste de rentrer au Sénégal. Ce sont des ingénieurs agroalimentaires, des journalistes, des cadres qualifiés, et certains ne sont même pas au Sénégal. Je ne parle jamais de ma famille, mais de manière générale, dans mes activités politiques, je n’associe jamais ma famille », a-t-il déclaré.

    Le ministre a également souligné qu’il a toujours favorisé le recrutement de jeunes talents qualifiés dans ses fonctions passées. « Depuis que j’étais à Sandiara, j’ai toujours, en tant que maire, cherché à recruter les jeunes les plus qualifiés. À Nestlé, j’ai fait de même, recrutant des personnes hautement qualifiées. Cette question concernant mes enfants est totalement fausse », a-t-il expliqué.

    En ce qui concerne la structure actuelle de son cabinet, Serigne Gueye Diop a précisé qu’il n’a pas encore nommé de directeur de cabinet. « Actuellement, si vous regardez mon cabinet, il y a six personnes, dont trois que je viens de recruter d’Australie, des États-Unis et de l’Angleterre. En fait, nous n’avons pas encore de directeur de cabinet. Je viens de proposer une nomination pour ce poste, qui devrait être confirmée dans une ou deux semaines », a-t-il ajouté.

    Ces précisions visent à répondre aux critiques et à rassurer sur la transparence et la compétence des membres de son équipe. Le ministre de l’Industrie et du Commerce semble déterminé à dissiper les doutes et à se concentrer sur ses responsabilités professionnelles avec une équipe qualifiée et diversifiée.

    Une nouvelle prouesse médicale pour l’hôpital Militaire de Ouakam

    L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO), géré par l’armée sénégalaise, a réalisé sa quatrième transplantation rénale avec succès ce samedi 27 juillet 2024. Cette avancée médicale remarquable témoigne de l’engagement et de l’expertise des professionnels de santé sénégalais.

    Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’équipe ayant mené cette opération était exclusivement composée de membres sénégalais. Le consortium HMO-Dantec, en collaboration avec un chirurgien vasculaire, a assuré le bon déroulement de la procédure. La DIRPA a également annoncé sur sa page X (anciennement Twitter) que le couple donneur-receveur se porte bien, une information qui souligne le succès de l’intervention.

    La première transplantation rénale réalisée par l’Hôpital Militaire de Ouakam date de novembre 2023. Depuis, l’établissement n’a cessé de démontrer son savoir-faire et son dévouement pour l’amélioration des soins de santé au Sénégal. Avec quatre transplantations à son actif, le HMO se positionne comme un acteur clé dans le domaine des transplantations rénales dans le pays.

    Cette série de réussites médicales met en lumière l’importance des collaborations entre les différentes structures de santé, ainsi que l’investissement dans la formation et le développement des compétences locales. L’excellence démontrée par l’équipe de l’Hôpital Militaire de Ouakam est un motif de fierté nationale et un encouragement à poursuivre sur cette voie d’innovations médicales.

    L’Hôpital Militaire de Ouakam continue ainsi d’inscrire son nom dans l’histoire de la médecine sénégalaise, offrant un espoir renouvelé aux patients nécessitant des transplantations rénales et renforçant la confiance dans le système de santé du pays.

    Touba : L’ancien PM Amadou BA reçu par Serigne Mountakha et Serigne Bass Abdou Khadre 

    Après la Présidentielle du 24 mars 2024, l’ancien Premier Ministre Amadou BA a repris ses activités.
    Ainsi, il a effectué ce samedi 27 juillet 2024 une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ ainsi que chez les dignitaires religieux de la localité en l’occurrence le porte-parole du Khalife Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ.
    Accompagné par une forte délégation, le Chef de l’opposition sénégalaise a été chaleureusement accueilli par le Patriarche de Darou Miname qui a lui toujours réservé un accueil chaleureux. « Yaw sama woleuré nga té damako fonk téyéko, and bou rafet bou Matt seuk té ndiarigne la yemoul fène « ( Vous êtes un proche pour moi je continue de garder cette amitié), a indiqué le saint homme à l’endroit de Amadou BA.
    Dans une atmosphère de ferveur et de piété l’ancien Chef du Gouvernement a réitéré ses ziars au Khalife de Cheikh Ahmadou BAMBA .
    Ensuite, le ziar s’est terminé par les prières du
    Khalife qui a magnifié cette visite de l’ancien PM et a prié pour lui dans sa nouvelle mission. Le Khalife a également eu un long tête à tête avec l’ancien PM Amadou BA.
    Après cette visite au Khalife, l’ancien Premier Ministre et sa délégation ont fait cap vers le domicile de Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ, porte-parole du Khalife.
    Accueilli chaleureusement, Amadou BA a rappelé ses amitiés avec Serigne Bass qui durent depuis plus de 20 ans, du temps de Serigne Saliou MBACKÉ. « C’est le mouton que vous m’avez donné pour la Tabaski que j’ai égorgé », a confié Amadou BA à l’assistance.
    Prenant la parole, Serigne Bass a adressé des mots forts à l’endroit de Amadou BA. « Ngour douniou bolé ak nitt ….Serigne Touba diokhnaniou lepp » (C’est pas le pouvoir qui nous lie à quelqu’un …Serigne Touba nous a tout donné).
    Des paroles pleines de sens qui ont ému l’assistance. Après ce ziar chez Serigne Bass, Amadou BA et sa délégation ont été gâtés par le « Berndé » de Sokhna Baly Mountakha comme à l’accoutumée.
    Après ces visites ponctuées de ferveur, avec des Khassidas, l’ancien PM Amadou BA et sa délégation ont fait cap vers Dakar.

    MAISON DE LA PRESSE : Les grandioses projets du Dg Sambou BIAGUI pour les acteurs des médias

    Le nouveau directeur général de la Maison de la presse Babacar Touré a rencontré, ce week-end, de nombreuses associations de la presse sénégalaise et étrangère pour leur présenter ses projets destinés aux acteurs des médias.
    Cette rencontre de prise de contact et d’information a permis à Sambou Biagui de présenter ses grands chantiers qui vont, désormais, ouvrir les portes de la maison de la Presse à toute la presse.

    Dans son agenda, il sera d’abord question de la mise en œuvre d’un centre de perfectionnement et de renforcement de capacité destiné aux professionnels de l’information et de la communication. Ce centre permettra de développer le Programme « BAATU WOLOF » pour faciliter aux jeunes journalistes une meilleure compréhension de la langue de « Kocc Barma » qui, il faut le reconnaître, occupe de nos jours, une place primordiale dans le milieu médiatique.

    Ensuite, sera mis en œuvre un programme intitulé « Carte Presse » qui devra permettre aux journalistes écrivains de mieux vulgariser leurs œuvres avec des séances de dédicaces et de présentation en partenariat avec les services de la Maison de la Presse Babacar Touré (MPBT).

    Le nouveau Dg mettra aussi en compétition « le prix Babacar Touré », l’un de ses projets phares. Ce prix sanctionnera positivement l’entreprise de presse qui se sera occupé le mieux de ses employés sur le plan professionnel, organisationnel et social.

    Parmi ses grandioses projets, figure en grande place l’organisation prochaine de la première édition du Salon International des Médias d’Afrique (SIMA) qui sera lancé au courant l’année 2025 en partenariat avec le ministère de la Communication et de la Culture du Sénégal.

    Est aussi inscrit dans l’agenda de M. Biagui, le projet de dotation de siège ou de local aux Associations de Presse qui ne sont pas encore bénéficiaire à la MPBT pour servir de bureaux pour leurs réunions.

    Le Dg de la Maison de la presse annonce également la mise en place d’un restaurant au 8ème étage, sur la terrasse panoramique avec un service de haute qualité et une parfaite vue sur mer dont les tarifs seront subventionnés par la MPBT dont l’ouverture est prévue le 1er Août prochain pour tous les professionnels de l’information et de la communication ainsi que le personnel de la MPBT et de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

    A signaler aussi que le grand hall du rez-de-chaussée où se trouvait le restaurant sera transformé à un espace média avec toutes les commodités où les professionnels des médias pourront passer après un reportage au centre ville pour écrire leurs papiers et l’envoyer à leurs rédactions.

    Parmi les projets phares de Sambou Biagui, on peut aussi noter sa volonté d’une prise en charge médicale de certains cas particuliers par la Maison de la presse pour l’allègement des factures médicales et le bien être des journalistes.

    Une visite guidée des locaux de la MPBT, notamment, l’emplacement du nouveau restaurant au 8ème étage, des chambres et du hall qui va abriter l’espace média, a été le clou de la rencontre avec les associations de presse.

    A. Saleh

    5e édition phénoménale de la Coupe du recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

    UNIVERSITÉ NUMÉRIQUE CHEIKH HAMIDOU KANE : Mobilisation de grande envergure pour la Coupe du Recteur.

    Moussa Lo, recteur de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) est très satisfait du bon déroulement de son tournoi sportif et culturel doté de la Coupe du Recteur du mardi 23 au samedi 27 juillet 2024 à Diamniadio. Pour cette 5e édition, le recteur a déployé de gros moyens grâce à l’appui de plusieurs partenaires.

    5e édition phénoménale de la Coupe du recteur de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

    Cameroun/Plus de 100 chrétiens et païens se sont convertis à l’islam devant Cheikh Mahi Ibrahim NIASSE.

    FAYDHA TIJAANIYA| Cameroun 2024

    Plus de 100 chrétiens et païens se sont convertis à l’Islam au Cameroun sous la supervision du Khalife

    Cameroun/Plus de 100 chrétiens et païens se sont convertis à l'islam devant Cheikh Mahi Ibrahim....

    Son Éminence Cheikh Mohammed Al-Mahi Ibrahim Niass, Khalife Général de la Fayda Tijaniyya et Président de l’Union Islamique Africaine, a supervisé cet après-midi au village de Rimbi, à la frontière camerouno-tchadienne, une cérémonie au cours de laquelle plus de cent chrétiens et païens se sont convertis à l’islam.

    Le groupe, composé de personnes âgées de vingt à soixante-dix ans, appartient aux tribus Massa et Toubouri.

    Ce groupe, qui est entré dans l’Islam aujourd’hui, a exprimé une grande joie de passer des ténèbres de l’incrédulité à la lumière de la foi.

    C’est le deuxième groupe converti à l’Islam sous la supervision du Khalife, après le groupe qui s’est converti à Yaoundé le premier jour de l’arrivée du Khalife au Cameroun.

    Le Serviteur de la Oummah ♥️

    Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

    Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

    Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

    L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

    Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

    Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

    Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

    Journée de l’Excellence au Lycée Moderne de Rufisque : L’École comme Solution à la Crise des Valeurs

    Journée de l'excellence/lycée moderne de Rufisque: l'école une solution au crise des valeurs...

    Lors de la Journée de l’Excellence organisée au Lycée Moderne de Rufisque, les intervenants ont souligné l’importance de l’éducation dans la résolution des crises de valeurs qui touchent la société sénégalaise. Cette célébration a mis en lumière les succès académiques et l’impact positif de l’éducation sur le développement personnel et collectif des élèves.

    Publication des rapports de l’inspection générale d’état : Un appel urgent de Birahime Seck

    Le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, a récemment lancé un appel pressant à l’actuel régime pour qu’il procède à la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon Seck, cette publication est « trop attendue » et revêt une importance capitale pour la transparence et la lutte contre les flux financiers illicites.

    Dans un post sur sa page X, anciennement connue sous le nom de Twitter, Birahime Seck a rappelé au président de la République l’engagement pris devant le peuple sénégalais de publier ces rapports. Cet engagement est perçu comme une promesse clé pour renforcer la gouvernance et prévenir la corruption au sein de l’administration publique.

    Les rapports de l’IGE sont considérés comme des outils essentiels pour la prévention des flux financiers illicites. Ils offrent une évaluation indépendante et détaillée des pratiques financières et administratives des institutions publiques. La publication de ces documents permettrait non seulement de mettre en lumière les irrégularités, mais aussi de proposer des recommandations pour améliorer les systèmes en place.

    Birahime Seck a souligné l’importance de cette démarche dans le contexte actuel, où la transparence et la reddition de comptes sont plus que jamais nécessaires pour assurer une gestion publique saine et équitable. En divulguant ces rapports, le gouvernement montrerait son engagement envers les principes de bonne gouvernance et de responsabilité.

    Le Forum Civil, en tant qu’organisation de la société civile, joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption au Sénégal. L’appel de son coordonnateur résonne comme un rappel fort à l’actuel régime de tenir ses promesses et de travailler activement à la mise en place d’un cadre de gestion publique exemplaire.

    La publication des rapports de l’IGE serait un pas significatif vers la réalisation de ces objectifs, et permettrait de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions. En attendant cette publication, Birahime Seck et le Forum Civil continuent de plaider pour une gouvernance plus transparente et responsable, fidèle aux engagements pris par les dirigeants du pays.

    Amadou Ba rend visite au Khalife Général des Mourides à Touba

    Ce samedi, Amadou Ba a effectué une visite de courtoisie chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, à Touba. Cet événement a été marqué par des témoignages poignants et des échanges chaleureux.

    Lors de cette rencontre, Serigne Mountakha Mbacké a tenu à souligner la profondeur de sa relation avec l’ancien Premier ministre. « Que tout le monde sache qu’Amadou Ba est plus qu’un ami pour moi (sama wolëré leu, na sa xél dale), » a déclaré le patriarche de Darou Marname. Ce témoignage fort met en lumière une amitié sincère et durable entre les deux hommes.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte actuel, où les relations personnelles et spirituelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale. Amadou Ba, connu pour son dévouement et son engagement envers la communauté, a trouvé en Serigne Mountakha Mbacké un allié et un guide spirituel.

    Au-delà des échanges cordiaux, cette rencontre a également été un moment de recueillement et de réflexion pour les deux hommes. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les défis actuels du pays et les moyens de promouvoir la paix et la solidarité au sein de la communauté mouride et au-delà.

    La visite d’Amadou Ba chez le Khalife Général des Mourides témoigne de l’importance des liens personnels et spirituels dans la vie publique sénégalaise. Elle rappelle également le rôle crucial des guides religieux dans le maintien de la cohésion sociale et dans l’accompagnement des leaders politiques. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de reconnaissance mutuelle.

    L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

    Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

    Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

    « L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

    Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

    Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

    Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

    L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

    Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

    Russie critique la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris

    La Russie, exclue des Jeux Olympiques de Paris en raison de son invasion de l’Ukraine, a exprimé samedi son mécontentement face à la cérémonie d’ouverture des Jeux, la qualifiant de « échec massif ».

    Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a dénoncé sur Telegram divers dysfonctionnements lors de cette cérémonie et dans la préparation des Jeux. Parmi les critiques, elle a mentionné un « effondrement des transports » attribué à des sabotages du réseau ferré français et des « spectateurs restés assis sous une pluie battante pendant des heures » sans que les organisateurs aient prévu de solutions adéquates telles que la dispersion des nuages ou des auvents.

    Zakharova a également reproché à Paris d’avoir transformé son centre-ville en « ghetto » et d’être « inondée par les rats ». Elle a critiqué le choix de Snoop Dogg, qualifié de « rappeur toxicomane », pour porter la torche olympique, ainsi que d’autres problèmes organisationnels.

    En outre, Zakharova a fustigé ce qu’elle a décrit comme une « parodie LGBT de la Cène », représentant un « sujet sacré pour les chrétiens » avec des apôtres dépeints par des travestis. Cette critique a également été formulée par l’Église orthodoxe russe, qui a qualifié cet acte de « suicide historique et culturel » dans « l’une des capitales chrétiennes de la civilisation européenne ».

    Vakhtang Kipchidzé, porte-parole de l’Église orthodoxe russe, a dénoncé la représentation de la Cène avec des travestis imitant le Christ et ses disciples.

    Le journal sportif russe Sovetski Sport a remarqué que le drapeau olympique à Paris avait été hissé à l’envers, se moquant des Français en affirmant qu’ils avaient « oublié à quoi ressemble le drapeau olympique ».

    Cette série de critiques met en lumière les tensions continues entre la Russie et les nations occidentales, exacerbées par le contexte des Jeux Olympiques de Paris 2024.

    Nouvelle régulation de la circulation à Dakar : Mise en place du plan d’influence du BRT à partir du 29 juillet 2024

    À compter du lundi 29 juillet 2024, un nouveau plan de circulation sera mis en œuvre dans la zone d’influence du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, selon une annonce du préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Ce changement vise à améliorer la fluidité de la circulation dans cette zone stratégique. Les détails du plan sont accessibles sur le site du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).

    Modifications des Sens de Circulation

    Les rues suivantes passeront en sens unique pour optimiser le flux de circulation :

    • Rue Escarfait
    • Rue Diaraf Mamadou Assane Faye (place 65)
    • Avenue Petersen
    • Rue du Liban
    • Rue Félix Éboué
    • Rue Place 127
    • Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
    • Rue Abdou Cogna Diop CO-39
    • Limamoulaye (ME-37)
    • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
    • Rue Kaolack (PE-23)
    • Avenue Birago Diop (PE-27)
    • Rue SC-01
    • Rue SC-105
    • Rue Gy-332

    Restrictions de Stationnement

    Pour assurer la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement sera strictement interdit en dehors des emplacements désignés. Il sera également prohibé sur les voies de circulation, les trottoirs et la piste cyclable.

    Interdictions de Circulation

    Des restrictions supplémentaires seront appliquées pour certaines catégories de véhicules et modes de transport :

    • Les véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) affectés au transport routier de marchandises ne pourront circuler sur le corridor et la zone d’influence du BRT entre 06h00 et 21h00.
    • Les véhicules à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) seront interdits de circulation sur l’ensemble du corridor et de la zone d’influence du BRT.

    Respect des Signalisation et Panneaux

    Les usagers de la route devront impérativement respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indication et les marquages au sol pour assurer une circulation fluide et sécurisée.

    Surveillance et Application du Plan

    Le commissariat central de Dakar, la compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents seront chargés de veiller au respect et à l’application de ce nouveau plan de circulation.

    Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar, visant à fluidifier le trafic et à garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Les autorités invitent les populations et les usagers à se conformer aux nouvelles régulations pour une cohabitation harmonieuse sur les routes de la capitale.

    Réaction de la ministre Yacine Fall à la nomination controversée de Sophie Nzinga Sy

    La ministre de l’Intégration africaine, Yacine Fall, a réagi à la polémique suscitée par la nomination de sa fille, Sophie Nzinga Sy, à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Artisanat (Apda). Dans un entretien avec Papé Alé Niang sur la RTS, elle a tenu à clarifier les circonstances de cette nomination.

    « Croire que je peux influencer le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nomment ma fille, c’est mal les connaître. J’étais à Accra quand ma fille a été nommée, je n’étais même pas au courant. Chacun est libre de me croire ou pas », a déclaré Yacine Fall.

    Elle a insisté sur le fait que la nomination de Sophie Nzinga Sy repose uniquement sur ses compétences en matière d’artisanat, en comparaison avec d’autres nominations fondées sur des compétences spécifiques, comme celle de Mabouba Diagne dans l’Agriculture. « Je suis ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et ma fille Sophie Nzinga Sy a été nommée au ministère de l’Artisanat parce qu’ils ont vu ses compétences en la matière, comme c’est le cas avec Mabouba Diagne dans l’Agriculture », a-t-elle ajouté.

    La ministre a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans le processus de nomination. « On a présenté ma fille à son ministre de tutelle à mon insu, ils ont échangé. Elle a été nommée et je n’y suis pour rien », a-t-elle affirmé, mettant un terme aux spéculations sur une possible influence de sa part.

    Ces déclarations visent à dissiper les doutes et les suspicions autour de cette nomination, en soulignant la transparence et le mérite comme seuls critères de choix.

    Sénégal : Report du décaissement du FMI suite à l’absence du ministre des Finances

    Le Sénégal, après avoir conclu début juin une émission d’Eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars, soit environ 450 milliards de F CFA, s’apprêtait à recevoir un nouveau décaissement de 230 milliards avant celui de décembre portant sur 109 milliards. Cependant, ce décaissement a été reporté suite à l’absence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une réunion cruciale.

    La dernière mission de revue du FMI, qui s’est déroulée à Dakar du 6 au 19 juin, avait conclu positivement quant à la présentation du dossier du Sénégal devant le Conseil d’administration de l’institution internationale en juillet 2024. LeQuotidien rappelle que la réunion de validation du décaissement était initialement prévue pour le 24 juillet dernier.

    Cependant, cette réunion a été reportée au mois de septembre prochain. Selon le journal LeQuotidien, ce report est dû à l’absence du ministre sénégalais des Finances et du Budget. L’absence de Cheikh Diba a conduit l’institution de Bretton Woods à geler le décaissement prévu.

    Des sources proches du journal de Madiambal Diagne indiquent que le ministre Diba aurait ressenti la nécessité de mieux se préparer pour expliquer aux bailleurs les raisons et les circonstances entourant le dernier Eurobond de 450 milliards de F CFA, auquel les partenaires internationaux n’avaient pas été associés. Cette absence stratégique pourrait être interprétée comme une volonté de renforcer la transparence et de mieux structurer les échanges avec les partenaires financiers.

    Le report du décaissement du FMI représente un défi pour le Sénégal, qui comptait sur ces fonds pour soutenir ses projets de développement et stabiliser ses finances publiques. La situation met en lumière les exigences croissantes des institutions financières internationales en matière de transparence et de communication.

    Le Sénégal devra désormais attendre la prochaine réunion en septembre pour espérer un déblocage des fonds. En attendant, il sera crucial pour les autorités sénégalaises de préparer une présentation convaincante afin de rassurer les partenaires internationaux et de garantir le soutien financier nécessaire.

    L’incident souligne l’importance d’une préparation minutieuse et d’une communication transparente dans les relations avec les institutions financières internationales. Le Sénégal, en retardant ce décaissement, se donne l’opportunité de renforcer ses arguments et d’assurer une meilleure compréhension et collaboration avec ses partenaires financiers.

    Dakar se prépare pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : Un engagement renforcé par l’ouverture des JO de Paris

    Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a marqué sa présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, tournant déjà son regard vers un avenir sportif prometteur pour le Sénégal avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 prévus à Dakar. Lors de cet événement grandiose, Dias a exprimé sa gratitude envers la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son équipe pour une organisation exceptionnelle. La cérémonie, qui s’est déroulée sur la Seine, a été saluée pour son innovation et sa splendeur.

    « Ces Jeux Olympiques sont un moment de célébration, d’unité et de partage entre les nations. Ils incarnent les valeurs d’excellence, de respect et de solidarité que nous chérissons tant à Dakar », a déclaré le maire de Dakar. Ses mots ont résonné comme une promesse de continuer à porter haut les valeurs de l’olympisme lors des prochains Jeux de la Jeunesse.

    En marge de cet événement, Barthélemy Dias a également adressé un message de soutien et d’encouragement aux athlètes et participants. « Que ces Jeux Olympiques soient une source d’inspiration pour nous tous! » a-t-il reconnu, soulignant l’importance de l’engagement et de la passion des sportifs dans le rayonnement de ces compétitions internationales.

    En outre, le maire de Dakar a profité de cette occasion pour discuter avec Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), explorant les possibilités de financement pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Cet échange met en lumière l’engagement de la ville à organiser un événement mémorable et à mobiliser les ressources nécessaires pour assurer son succès.

    L’anticipation des Jeux de la Jeunesse à Dakar reflète une période d’opportunité et de dynamisme pour le sport sénégalais. La capitale du Sénégal se prépare à accueillir le monde, en espérant que ces jeux soient non seulement une plateforme pour les jeunes talents sportifs, mais aussi un vecteur de développement et de coopération internationale.

    Avec l’expérience des Jeux de Paris comme source d’inspiration, Dakar s’engage à offrir une édition inoubliable des Jeux Olympiques de la Jeunesse, mettant en avant les valeurs d’unité et de solidarité au cœur du mouvement olympique.

    Oumy Diop échoue à se qualifier pour les demi-finales du 100 m papillon aux JO 2024

    Ce samedi matin, Oumy Diop, la nageuse sénégalaise, a pris part à la compétition de 100 m papillon dans la piscine parisienne de la Défense Arena. Malheureusement, avec un temps de 1:01.82, elle n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales des Jeux Olympiques 2024.

    Diop a réalisé le quatrième temps de la première série, ce qui la place au 27e rang sur les 31 participantes. Pour accéder aux demi-finales, seules les 16 meilleures nageuses des préliminaires étaient retenues. Malgré son engagement et sa détermination, la performance de Diop n’a pas suffi à décrocher une place parmi l’élite mondiale de cette épreuve.

    Cette performance reste néanmoins un exploit remarquable pour la nageuse sénégalaise, représentant son pays avec honneur et dignité sur la scène olympique. Participer aux Jeux Olympiques est en soi une réussite et une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes au Sénégal et en Afrique.

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 continuent, et bien que Diop ne soit plus en lice pour le 100 m papillon, son parcours demeure un témoignage de la persévérance et de la passion nécessaire pour rivaliser au plus haut niveau de la natation mondiale.

    Inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la MAC de Thiès par le ministre de la justice

    Hier, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé la cérémonie d’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès. Cette initiative novatrice vise à utiliser l’escrime comme outil de réinsertion sociale pour les jeunes mineurs en conflit avec la loi.

    Lors de son discours, le Garde des Sceaux a souligné l’importance de cette académie dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés associés à la population carcérale. « Cette académie nous offre l’occasion de nous engager inéluctablement dans la voie de la déconstruction des mythes et stéréotypes attachés à la population carcérale et d’aboutir à une réponse adaptée au défi de la réinsertion », a-t-il déclaré.

    L’académie « Escrime et Justice Réparatrice » s’appuie sur des notions psychothérapeutiques de l’escrime pour aider à la reconstruction mentale des mineurs. Ce concept unique au monde a montré des résultats remarquables, avec un taux de récidive de 0% chez les jeunes qui pratiquent cette méthode. « Convaincu que seule une forte institution nationale de protection des enfants pourra relever les défis de la déviance, de la délinquance juvénile, et de la maltraitance des enfants, je m’emploierai à ce que la méthode escrime et justice réparatrice puisse être généralisée dans tous les centres dédiés aux mineurs sous protection ou surveillance judiciaire », a affirmé le ministre.

    Cette initiative ne se contente pas seulement de viser la réinsertion sociale, mais ambitionne également de former de futurs compétiteurs en escrime, avec l’espoir de voir émerger des champions à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus au Sénégal en 2026.

    En conclusion, le ministre Ousmane Diagne a exprimé son optimisme quant à l’impact de cette académie sur les jeunes mineurs et a réitéré son engagement à soutenir et à étendre cette méthode novatrice à travers le pays.

    L’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » marque une étape importante dans la mise en place de solutions innovantes et humanitaires pour la réinsertion des jeunes en conflit avec la loi, démontrant une fois de plus l’engagement du Sénégal en faveur de la protection de l’enfance et de la justice réparatrice.

    Ndeye Binta Diongue : Le parcours d’une escrimeuse Sénégalaise aux jeux Olympiques de Paris 2024

    Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise prometteuse, a été la première athlète de la délégation sénégalaise à entrer en lice aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Malgré une performance impressionnante, Diongue a été éliminée en 32e de finale après un duel acharné contre l’Égyptienne Aya Hussein, qui s’est soldé par un score très serré de 14-15.

    La rencontre a eu lieu sous la magnifique verrière du Grand Palais, un cadre emblématique pour ces Olympiades, ajoutant une touche historique et majestueuse à l’événement. Diongue a montré une détermination et une combativité exemplaires tout au long de la compétition, captant l’attention et l’admiration de nombreux spectateurs.

    Ndeye Binta Diongue n’en était pas à sa première expérience olympique. Elle avait déjà participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, où elle avait rencontré un parcours difficile en étant éliminée par la vice-championne du monde, la Chinoise Lin Sheng. Cette première participation lui avait permis d’acquérir une précieuse expérience et de se préparer mentalement et physiquement pour les Jeux de Paris.

    Le match contre Aya Hussein a été un véritable spectacle de talent et de stratégie. Les deux escrimeuses ont fait preuve d’une grande maîtrise technique, et chaque point a été disputé avec une intensité palpable. Le score final de 14-15 reflète bien la proximité du duel, où Diongue a manqué de peu une victoire qui aurait pu la propulser vers les phases suivantes de la compétition.

    Malgré cette élimination précoce, Ndeye Binta Diongue peut être fière de son parcours. Sa performance à Paris 2024 démontre son potentiel et son talent indéniable. Elle représente une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes sénégalais et africains, prouvant que la persévérance et la passion peuvent mener à des réalisations remarquables.

    En regardant vers l’avenir, Diongue pourra tirer des leçons précieuses de cette expérience et continuer à s’entraîner avec détermination. Son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 n’est qu’une étape parmi d’autres dans une carrière qui promet d’être riche en succès et en moments forts.

    En somme, Ndeye Binta Diongue reste une figure emblématique du sport sénégalais, et ses exploits aux Jeux Olympiques sont le reflet de son dévouement et de son amour pour l’escrime. Nous suivrons avec intérêt ses futures compétitions et ses prochaines victoires.

    TRIBUNE DU WEEK-END : Pourquoi les Sénégalais émigrent-ils ?

    Par Abdoul Aziz DIOP

    Se prononçant, le 6 juillet 2024 à l’’Université Gaston Berger de Saint-Louis sur «le naufrage meurtrier – [près de 90 personnes périssent sur un total de 170 passagers partis de Niodior] – d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, alors qu’ils tentaient de rallier les côtes espagnoles des Canaries», le Premier ministre Ousmane Sonko appelle la jeunesse à rester en Afrique. Analysée sérieusement, l’exhortation faite à la jeunesse sénégalaise par Sonko renvoie quoique courte à une analyse sans rides faite 25 ans plus tôt.

    Le mot de la spécialiste des migrations

    Le Monde diplomatique publie, en novembre 2000, une remarquable tribune de Saskia Sassen intitulée «Mais pourquoi émigrent-ils?» A la question, suscitée par «le travail mondialisé», la sociologue trouva les réponses inédites sous le prisme desquelles, nous examinâmes l’intervention de l’ancien président français, Jacques Chirac, au sommet Afrique-France, qui s’est tenu du 3 au 4 décembre 2005 dans la capitale malienne. Au mépris du thème central de la réunion – «la jeunesse africaine: sa vitalité, sa créativité, ses aspirations» -, Chirac parle surtout d’immigration.
    L’ancien président français, Jacques Chirac, innovait-il vraiment à cette réunion lorsqu’il se disait prêt à accorder des «visas de longue durée» aux «chefs d’entreprise», aux «professeurs», aux «chercheurs», aux «cadres» et aux «artistes» africains ? Pas autant qu’on pouvait l’espérer en tout cas. «L’ami [d’alors] de l’Afrique» avait sans doute à l’esprit la gestion, dans les postes consulaires de son pays, des files d’attente selon des «critères d’âge, de diplômes, de connaissance linguistique et d’expérience professionnelle», définis par l’ancien ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Ce dernier annonçe, bien avant le sommet de Bamako, «la mise en place d’une mission d’évaluation des capacités d’accueil et des besoins économiques de la France, qui [devrait] remettre ses conclusions [en] mars 2006». A la tribune du Palais des congrès de Bamako, Jacques Chirac claironne «l’immigration choisie» par Sarkozy et de Villepin. «L’avenir des jeunes africains est d’abord en Afrique», déclare-t-il à l’attention des 53 délégations africaines qui firent le déplacement. Contrairement au chef de l’État malien qui se contenta de s’exclamer «Jacques, tu es vrai !», les intentions de M. Chirac en matière d’immigration n’échappèrent pas aux rédactions de Radio France internationale (RFI) et de la chaîne de télévision francophone TV5 MONDE. En juin 2004, le président Wade s’en prenait, lui, aux «niches de gaspillage» et préconisait «le contre-transfert des cerveaux» (du Nord au Sud plutôt que l’inverse), les «passeports d’affaires» et «la suppression des pots-de-vin». On sait très bien ce qu’il en reste aujourd’hui.

    La tribune de la sociologue Saskia Sassen sur les flux migratoires montre que la jeunesse africaine, en raison justement de sa «vitalité», de sa «créativité» et de ses «aspirations» s’invitera encore longtemps dans les débats sur l’immigration. «Jadis chefs de terre, les patriarches [des] familles Touré et Niaré (…) [du Mali], sont aujourd’hui confinés dans des rôles de chefs de quartier ou d’imams. De génération en génération, certaines branches ont prospéré et répandu leurs patronymes dans la sous-région. D’autres végètent dans leur immuable carré de Bamako. Aujourd’hui, le grand chef des terres, c’est l’État. Et les bailleurs de fonds le pressent de privatiser tout ce qui peut l’être, à coup de Plans d’ajustement structurel (PAS)», écrit Monique Mass, journaliste à RFI. Saskia Sassen montra, entre autres, comment de telles mesures dans les pays du Sud dopent les flux migratoires.
    En faisant irruption dans bien des créneaux porteurs pour les couches urbaines et rurales pauvres des pays en développement, certaines sociétés multinationales limitent «les perspectives de survie» et créent «une main-d’œuvre mobile». Les flux de migrants consécutifs aux conflits en Afrique sont révélateurs de la responsabilité des gouvernements des pays concernés et de certains gouvernements étrangers dont celui de la France.

    En recevant sur son territoire des ressortissants français fuyant la Côte d’Ivoire en guerre, la France se trouva confrontée à une obligation dont elle se passerait en temps normal. Les migrants pouvaient bien être d’une autre nationalité. Il ne fait aucun doute qu’«il est (…) plus compliqué de tenir compte de l’impact des activités extérieures des États sur la constitution des flux migratoires que de voir dans l’émigration une simple conséquence de la pauvreté, le résultat du choix individuel des émigrants». «L’observation, sur le terrain, des causes de l’émigration tend à prouver que les flux s’inscrivent dans le temps et l’espace, et qu’ils dépendent largement des politiques menées dans d’autres sphères. De nombreuses études universitaires dans le monde entier l’attestent : il ne s’agit ni d’invasions de masse ni de mouvements spontanés de la pauvreté vers la richesse».
    «Si l’Etat-nation dispose toujours du pouvoir d’écrire le texte d’une politique de l’immigration, ses différentes obligations internationales font que sa politique de l’immigration, au sens conventionnel de cette expression, n’affecte qu’à la marge les réalités migratoires». C’est que «par-delà la mondialisation de l’économie, précisait Saskia Sassen, une autre transformation majeure des relations internationales contrebalance le pouvoir des États en matière de contrôle de l’immigration : la montée en puissance des régimes juridiques liés aux droits humains, dans le cadre des États ou de conventions internationales». «(…) En confinant sa politique migratoire à la seule dimension policière, l’État voit se multiplier les contentieux plus que s’affirmer ses capacités de régulation des flux. (…) D’un côté, tout pousse au multilatéralisme et, de l’autre, le traitement des problèmes d’immigration demeure unilatéral : cette contradiction est surmontée par la croissance de facto (plutôt que de jure) du bilatéralisme et du multilatéralisme dans la gestion de certains aspects spécifiques des migrations internationales», ajoutait-elle.
    «Les problématiques d’éducation, de formation et d’emploi méritent une réflexion à la fois nationale, dans les différents pays, et internationale, afin de faciliter les passerelles qui permettent à la jeunesse d’Afrique de concevoir un parcours professionnel entre plusieurs pays voire plusieurs continents», soutenait Saskia Sassen. Mais à Bamako, «l’immigration choisie» sonna, une fois encore, le glas du «dialogue franco-africain» dont Jacques Chirac présida le dernier en tant que chef d’État français.
    Plusieurs ONG maliennes choisirent alors de défendre un point de vue altermondialiste dans un «sommet alternatif citoyen Afrique-France», un rassemblement franco-panafricain organisé en contrepoint au sommet des chefs d’État. «Sans emplois productifs fournis à une échelle suffisante, il n’y aura pas de développement l», rappela un participant. Il est vrai que le Mali ne paraissait toujours pas avoir tiré de profit durable de la kyrielle de petits projets montés par les très nombreuses ONG étrangères bien que ces dernières se soient multipliées depuis le début des années 90, lorsqu’un vent démocratique a soufflé sur le pays.

    À l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Ousmane Sonko avait laissé entendre que «nous n’accepterons plus que nos ressources naturelles soient pillées pour nous laisser la pauvreté et le chômage qui va vous pousser à partir, vous les jeunes». En même temps, le chef du gouvernement n’est pas sans savoir qu’au Sénégal la crise que traverse la pêche artisanale montre comment les flux migratoires dépendent, dans une large mesure, des politiques menées par l’Union européenne. Au pays de la Téranga les jeunes, sommés de rester au pays, migrent donc comme le poisson parti on sait bien où. Celui qui n’accepte plus que nous ressources halieutiques soient pillées connaît donc au moins une direction à prendre parmi celles indiquées, il y a un quart de siècle maintenant, par l’universitaire Saskia Sassen dans les colonnes du très sérieux mensuel français diffusé en 25 langues.

    A. A. DIOP

    Bamba Ndiaye: Un entrepreneur sous le feu des projecteurs

    Bamba Ndiaye, entrepreneur sénégalais et dirigeant de la société Bamba Ndiaye SA, se trouve actuellement au cœur d’une polémique judiciaire et médiatique. La société de Bamba Ndiaye, chargée de la réfection du Building administratif Mamadou Dia, ravagé par un incendie au 10e étage, est accusée de rétention de documents importants relatifs au projet.

    Bamba Ndiaye a été gardé à vue pendant 48 heures par la Section de Recherches suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal. La plainte concerne principalement la rétention de documents techniques cruciaux pour la finalisation du projet. Malgré sa libération pour raisons de santé, Bamba Ndiaye est toujours sous le coup d’une enquête et devra se présenter de nouveau à la Section de Recherches la semaine prochaine. L’État du Sénégal reproche également à la société Bamba Ndiaye SA un retard considérable dans la livraison des travaux.

    Suite à l’incendie qui a endommagé le Building administratif Mamadou Dia, l’État avait confié les travaux de finition à l’Agetip, maître d’ouvrage délégué. Cependant, la société Bamba Ndiaye SA a refusé de remettre certains documents techniques et codes nécessaires pour la poursuite des travaux, aggravant ainsi les tensions entre les parties.

    L’État, en réponse à cette situation, a porté plainte contre Bamba Ndiaye. Le procureur de la République, ayant reçu cette requête, a transmis l’affaire à la Section de Recherches de Colobane pour les besoins de l’enquête.

    Un audit lancé par le nouveau régime pour examiner les coûts et le montage du marché n’a pas encore rendu ses conclusions publiques. Cet audit vise à clarifier les circonstances entourant les coûts jugés « faramineux » du projet et à déterminer les responsabilités éventuelles.

    L’affaire Bamba Ndiaye met en lumière les défis et les tensions qui peuvent émerger dans la gestion de grands projets publics. En attendant les résultats de l’enquête et de l’audit, l’opinion publique suit de près l’évolution de cette affaire qui soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au Sénégal.

    LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

    Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

    Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

    Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

    Le Dakarois

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