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PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

L’aéroport de Saint-Louis rejoint l’ASECNA : Un bond en avant pour la navigation aérienne au Sénégal

Après une décennie de démarches infructueuses, l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal a officiellement intégré l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette décision a été adoptée lors de la 73ème session du Comité des Ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou. Le ministre sénégalais El Malick NDIAYE, accompagné de ses équipes, a su convaincre ses homologues grâce aux mises aux normes satisfaisantes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) de l’aéroport de Saint-Louis.

Après trois mois de discussions intensives et de corrections des anomalies, le Ministre NDIAYE et son équipe ont réussi à obtenir l’aval des autorités de l’ASECNA. L’examen de la demande du Sénégal figurait parmi les points principaux de l’ordre du jour de cette session. Grâce à la résolution adoptée par le Comité des Ministres, l’aéroport de Saint-Louis sera intégré aux activités communautaires de l’ASECNA dès le 1er janvier 2025.

Cette intégration apportera une meilleure sécurité de la navigation aérienne et permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA. Ces économies couvriront les charges de personnel, la maintenance, et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie. L’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne à partir de janvier 2025, tandis que AIBD SA continuera à gérer les aspects commerciaux de l’aérogare de Saint-Louis, se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes.

Le ministre NDIAYE a également exprimé son accord de principe pour l’intégration future de la Gambie à l’ASECNA, sous réserve de la satisfaction des conditions nécessaires.

La cérémonie d’ouverture de la session a été honorée par la présence du Premier Ministre du Burkina Faso. À cette occasion, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMBA, Ministre burkinabè chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais.

Les ministres présents ont été reçus par le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef de l’État du Faso, et ont rendu hommage au mémorial Thomas SANKARA.

L’examen et l’approbation des rapports des comités d’experts, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général de l’ASECNA, ont permis des discussions approfondies sur des sujets cruciaux, incluant la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet ambitieux de ciel unique pour l’Afrique.

Avec cette intégration, l’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959 et comptant aujourd’hui 19 États membres, renforce sa mission de sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

L’AFTU manifeste son indignation contre le directeur général du CETUD

L’Association des Transporteurs de Bus TATA (AFTU) a exprimé une vive colère contre le directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lors d’une conférence de presse tenue à leur siège situé dans la zone de captage. Les transporteurs ont déclaré leur stupéfaction et leur déception face à la récente décision du directeur du CETUD d’éliminer les bus TATA du corridor du Bus Rapide Transit (BRT).

L’AFTU, reconnue comme leader du transport interurbain à Dakar et dans les régions, revendique plus de 1,4 million de personnes transportées par mois. Selon l’association, cette décision met en péril leur position dominante et menace la viabilité de leurs opérations. Les membres de l’AFTU perçoivent cette mesure comme une tentative délibérée de « liquider l’AFTU » au profit d’entreprises étrangères.

Dans un discours teinté d’indignation, les représentants de l’AFTU ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette initiative qu’ils considèrent comme injustifiée et préjudiciable. Ils ont dénoncé l’attitude du directeur du CETUD et ont exigé sa démission immédiate. En outre, l’AFTU a appelé les autorités compétentes, en particulier leur ministre de tutelle, à intervenir et à réagir promptement pour résoudre cette crise.

L’exclusion des bus TATA du corridor BRT pourrait avoir des répercussions significatives sur le transport urbain à Dakar. Les bus TATA jouent un rôle crucial dans la mobilité quotidienne des habitants, et leur absence pourrait entraîner des perturbations importantes. Les membres de l’AFTU craignent que cette décision n’affecte non seulement leur activité économique, mais aussi le confort et la commodité des usagers.

Face à ce qu’ils considèrent comme une situation intolérable, les transporteurs de l’AFTU ont appelé à une mobilisation générale pour défendre leurs intérêts et garantir la continuité de leurs services. Ils ont également annoncé leur intention de prendre des mesures supplémentaires si leurs revendications ne sont pas entendues.

Cette conférence de presse marque le début d’une série d’actions que l’AFTU envisage pour faire entendre sa voix et obtenir justice. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir du transport urbain à Dakar, alors que les parties prenantes cherchent une solution à cette impasse.

L’AFTU a clairement exprimé son désarroi et sa détermination à lutter contre la décision du directeur du CETUD. Leur appel à la démission du directeur et à l’intervention des autorités montre l’ampleur de la crise actuelle. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les mesures prises pour répondre aux préoccupations des transporteurs et des usagers du service de bus TATA.

Découverte Macabre à Keur Katim Diama : Un corps en putréfaction avancée repêché d’un puits

Ce vendredi, un corps en état de putréfaction avancée a été repêché dans un puits à Keur Katim Diama, situé dans la commune de Médina Sabakh. La découverte macabre a été faite par les habitants du village, mettant fin à la recherche de plusieurs jours pour retrouver un cultivateur porté disparu depuis mercredi dernier.

Selon des sources locales, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, était connue pour souffrir de troubles psychiques depuis quelque temps. La disparition du cultivateur avait suscité l’inquiétude parmi les résidents, qui avaient lancé des recherches intensives pour le retrouver. Ce n’est que vendredi que son corps a été retrouvé flottant dans le puits, en état de décomposition avancée.

Alertés par les villageois, les pandores de la Brigade de Nioro se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Les sapeurs-pompiers ont ensuite été appelés pour procéder au repêchage du corps.

Les circonstances exactes de la mort demeurent encore floues, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet incident tragique. Les habitants de Keur Katim Diama restent sous le choc face à cette découverte tragique, qui vient troubler la quiétude de cette paisible communauté rurale.

Nous vous tiendrons informés des développements de cette affaire dès que nous aurons plus d’informations.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°234 – du 27 et 28/07/2024

🔴 RUFISQUE – LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : FARBA SENGHOR RESSUSCITÉ PAR UN SCANDAL FONCIER
🔴 SAISINE DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES : LE SEN APR SOLDE SES COMPTES AVEC LES DÉTRACTEURS DU MACKY

🔴 SOUTIEN FINANCIER : LA FSF ACCORDE 60 MILLIONS F CFA AUX CLUBS POUR LES COMPÉTITIONS INTERCLUBS DE LA CAF
🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE POUR 9,8 MILLIARDS F CFA

Serigne Bassirou Abdou Khadr à la presse : Préparatifs du grand magal de Touba 2024

Le dimanche 28 juillet 2024, à partir de 16h, Serigne Bassirou Abdou Khadr, président du Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba et porte-parole du Mouridisme, tiendra une conférence de presse à la Résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la Grande Mosquée de Touba. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’édition 2024 du Grand Magal de Touba, événement phare de la communauté mouride.

La note accompagnant l’annonce souligne l’importance de cette conférence de presse, qui vise à informer et à mobiliser les fidèles et les partenaires autour des dispositions prises pour assurer le bon déroulement de cette manifestation religieuse. Le Grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et rassemble chaque année des millions de fidèles venus du monde entier.

Serigne Bassirou Abdou Khadr abordera les différents aspects logistiques, sécuritaires et sanitaires liés à l’organisation de l’événement. Il évoquera également les initiatives prises pour faciliter l’accueil et le séjour des pèlerins à Touba, ainsi que les mesures de coordination avec les autorités locales et nationales.

Les attentes sont grandes, car le Grand Magal de Touba représente non seulement un moment de dévotion et de communion pour les mourides, mais aussi un défi organisationnel d’envergure pour les organisateurs. La conférence de presse de ce dimanche permettra de faire le point sur les avancées et les défis restant à relever à moins de trois mois de l’événement.

La communauté mouride et les médias sont invités à suivre cette intervention de Serigne Bassirou Abdou Khadr pour s’informer des dernières nouvelles concernant l’édition 2024 du Grand Magal de Touba.

La délégation Sénégalaise brille lors du défilé au Stade sur les Quais de Seine

Le vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a été marquée par le passage éclatant de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine. Cet événement a mis en lumière l’enthousiasme et la détermination des athlètes sénégalais, dirigés par Combe Seck et Louis-François Mendy, tous deux en quête de la première médaille olympique du Sénégal depuis 36 ans.

Combe Seck, âgé de 29 ans, et Louis-François Mendy, âgé de 25 ans, ont eu l’honneur de porter le drapeau sénégalais en tête de cortège. Leur sourire et leur fierté étaient palpables alors qu’ils marchaient accompagnés de leurs coéquipiers, représentant un espoir immense pour le pays. Ces deux athlètes, reconnus pour leur talent et leur persévérance, incarnent la nouvelle génération de sportifs sénégalais déterminés à marquer l’histoire.

Le Sénégal n’a pas remporté de médaille olympique depuis l’exploit d’Amadou Dia Ba en 1988. Aujourd’hui, la délégation sénégalaise espère renouveler cet exploit et même le surpasser. Avec des athlètes comme Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, les espoirs sont grands et les rêves audacieux.

La cérémonie d’ouverture, tenue dans le cadre pittoresque des quais de Seine, a offert un spectacle mémorable aux spectateurs du monde entier. Le passage de la délégation sénégalaise a été l’un des moments forts de la soirée, suscitant des applaudissements et des encouragements fervents. Ce moment de gloire est le prélude à des compétitions où les athlètes sénégalais donneront le meilleur d’eux-mêmes pour décrocher la victoire tant attendue.

Le défilé des athlètes sénégalais symbolise l’esprit de camaraderie, de détermination et de persévérance qui anime l’équipe. Avec Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, la délégation sénégalaise se lance dans ces Jeux olympiques avec une énergie renouvelée et une ambition sans limite. Les prochains jours seront cruciaux, et tout le Sénégal retient son souffle en attendant les exploits de ses champions.

En somme, le passage de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine n’était pas seulement un moment de célébration, mais aussi un rappel de la longue et riche histoire sportive du Sénégal, et un présage de futurs triomphes. Que les Jeux commencent, et que les rêves se réalisent !

Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée

Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.

La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.

« Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »

Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.

Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.

En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.

La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.

En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

Recrudescence des Noyades à Dakar : Les solutions prônées par Abdoul Mbaye

Face à la montée alarmante des cas de noyades à Dakar et dans les autres régions, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a pris la parole pour proposer des solutions. En tant que président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), il a mis en avant l’importance de corriger les erreurs du passé en matière d’urbanisme.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a souligné la nécessité de repenser l’urbanisme, qui selon lui, s’est développé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements et des infrastructures nécessaires. « L’heure est venue de corriger un urbanisme qui s’est organisé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements, des infrastructures et surtout des espaces dédiés à notre jeunesse, et davantage pendant la période estivale, » a-t-il déclaré.

Pour lutter contre les noyades, Abdoul Mbaye propose également des solutions immédiates. Il plaide pour le recrutement et la formation de maîtres-nageurs. Selon lui, une véritable politique de jeunesse doit inclure des mesures provisoires telles que l’aménagement et la surveillance des plages.

« Une formation et un recrutement de maîtres-nageurs et de surveillants sur les plages sont des mesures de grande envergure urgence pour ne plus déplorer ces trop nombreuses morts par noyade, au moment où les plages sont quasiment devenues les seuls espaces de loisirs pour nos enfants, » a-t-il ajouté.

Les propos de l’ancien Premier ministre mettent en lumière la nécessité d’une action rapide et concertée pour protéger les jeunes et les populations des dangers liés à la baignade. Les plages, étant devenues les principaux lieux de loisirs, requièrent une surveillance accrue pour prévenir les incidents tragiques.

Abdoul Mbaye appelle ainsi à une révision urgente de l’urbanisme et à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des plages. Son intervention vise à sensibiliser les autorités et la population sur l’importance de la prévention des noyades, en espérant que ces recommandations seront suivies d’actions concrètes.

Déféré par la Sûreté Urbaine : Ameth Suzanne Camara en attente d’une décision du procureur

Ce vendredi matin, Ameth Suzanne Camara, membre actif du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), a été déféré devant la Sûreté Urbaine. Selon les informations obtenues par Seneweb via son avocat, Me Michel Mahécor Diouf, M. Camara fait l’objet d’un retour de parquet. Il devra patienter jusqu’à lundi prochain avant de pouvoir comparaître devant le procureur, qui pourrait potentiellement requalifier le dossier en matière criminelle en ouvrant une information judiciaire.

Les charges retenues contre Ameth Suzanne Camara sont graves. Il est accusé d’offense ou de discrédit envers les hautes autorités de l’État ainsi que d’incitation des citoyens à enfreindre les lois. Ces délits, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des sanctions sévères.

Ce développement survient dans un contexte politique tendu où les actions et déclarations des membres influents de l’Apr sont scrutées de près. Le réseau des enseignants de l’Apr, dont M. Camara fait partie, joue un rôle crucial dans la mobilisation et la formation des partisans du parti. Les répercussions de cette affaire pourraient donc avoir un impact significatif au sein du parti et au-delà.

L’attente jusqu’à lundi pour la décision du procureur laisse planer une incertitude sur le sort de M. Camara. Si une information judiciaire est ouverte, cela signifierait une enquête approfondie et possiblement un procès, ce qui pourrait prolonger considérablement son séjour en détention.

Les sympathisants de l’Apr et les observateurs politiques suivent de près cette affaire, qui pourrait avoir des implications importantes pour la dynamique politique actuelle. En attendant, Ameth Suzanne Camara reste en détention, dans l’expectative de connaître la suite des événements juridiques qui le concernent.

Pape Gueye dénonce les pratiques des dirigeants de l’OM sur Instagram

L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, Pape Gueye, a récemment pris la parole sur Instagram pour dénoncer les pratiques de certains dirigeants du club phocéen. Le milieu de terrain sénégalais, désormais engagé avec Villarreal, critique sévèrement le traitement médiatique réservé aux joueurs jugés indésirables par l’OM.

Dans son message, Pape Gueye accuse certains dirigeants de propager de fausses informations sur les réseaux sociaux pour ternir la réputation des joueurs qu’ils souhaitent voir partir du club. Sans nommer explicitement les personnes ni le club, le joueur de 25 ans semble clairement pointer du doigt ses anciens employeurs marseillais.

Les tensions entre Pape Gueye et l’Olympique de Marseille ne datent pas d’hier. Lorsqu’il a refusé de prolonger son contrat avec le club, les dirigeants marseillais ont pris des mesures drastiques, écartant le joueur et le privant de la Ligue Europa. Cette situation a créé un climat de tension qui a perduré jusqu’à son départ.

En rejoignant Villarreal, Pape Gueye espérait tourner la page sur son expérience marseillaise. Cependant, les récentes accusations révèlent que les blessures sont encore vives. Selon lui, ces pratiques visent à manipuler l’opinion publique et à justifier des décisions controversées prises par la direction du club.

Pape Gueye conclut son message en appelant à plus de transparence et de respect dans les relations entre les clubs et les joueurs. Il exhorte les dirigeants à cesser d’utiliser les médias pour diffamer les joueurs et à privilégier des discussions honnêtes et directes.

Cette sortie médiatique de Pape Gueye pourrait bien avoir des répercussions sur l’image de l’Olympique de Marseille et sur la façon dont le club gère ses relations avec les joueurs. Les supporters et les observateurs du football suivront de près l’évolution de cette affaire, qui souligne une fois de plus les défis et les tensions inhérents au monde du football professionnel.

En attendant, Pape Gueye se concentre sur sa nouvelle aventure avec Villarreal, déterminé à prouver sa valeur sur le terrain loin des polémiques marseillaises.

Lac 2 Guiers Libéré : Retour sur l’affaire de trafic de visas

Le lutteur de l’écurie Wallo de Guédiawaye, Lac 2 Guiers, a retrouvé la liberté après plusieurs semaines de détention à la prison de Rebeuss. Emprisonné pour une affaire de trafic de visas, sa libération a suscité un vif soulagement parmi ses proches et supporters.

Lac de Guiers 2 avait été arrêté le 14 mai dernier par la police de Guédiawaye. Accusé d’escroquerie dans le cadre d’une affaire de trafic de visas, il a été placé en détention à la prison de Rebeuss. Cette arrestation avait plongé le monde de la lutte sénégalaise dans la stupéfaction, compte tenu de la notoriété du lutteur.

Les démarches pour sa libération ont été menées de front par ses proches et ses fans. Bécaye Mbaye, une figure influente, avait annoncé avoir réuni la somme de 25 millions de francs CFA nécessaire pour rembourser l’intégralité de la somme due aux plaignants de Lac 2. Cette action a joué un rôle crucial dans l’obtention de sa liberté provisoire.

La libération provisoire de Lac 2 ce vendredi marque une étape importante dans cette affaire. Ses fans, ses proches ainsi que l’ensemble du milieu de la lutte se réjouissent de cette nouvelle. Toutefois, cette libération n’efface pas les accusations portées contre lui, et le processus judiciaire suivra son cours.

Cette affaire met en lumière les défis et les responsabilités auxquels sont confrontés les sportifs de haut niveau au Sénégal, particulièrement dans le monde de la lutte. Lac 2 Guiers, maintenant libre, devra se concentrer non seulement sur sa défense mais aussi sur la reconquête de sa réputation dans l’arène.

En attendant le dénouement final de cette affaire, le lutteur de Guédiawaye peut compter sur le soutien indéfectible de ses fans et de son entourage pour traverser cette épreuve.

Le Grand Parti affiche un soutien inattendu au Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, le leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou, a exprimé son soutien ferme et inconditionnel au Président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, faite lors de la réunion du Bureau politique du GP tenue ce jeudi, a surpris plus d’un observateur qui s’attendait à voir le GP adopter une position d’opposition.

Malick Gakou, en réaffirmant son « soutien résolu et sans condition » au chef de l’État, a souligné que cette position était indiscutable et reflétait une conviction profonde. Il a déclaré sans équivoque : « Le soutien au Président Bassirou Diomaye Faye est donc une évidence. »

Cette allégeance va au-delà des simples mots, car Gakou a salué plusieurs mesures prises par le nouveau gouvernement, notamment celles visant la réduction du coût des denrées de première nécessité, l’amélioration de la reddition des comptes et les réformes du système judiciaire. Il a exprimé son appréciation pour ces initiatives en disant : « Nous saluons les mesures prises pour la réduction de certaines denrées de première nécessité, la reddition des comptes, les réformes du système judiciaire. »

Cependant, Malick Gakou a également lancé un appel aux nouvelles autorités pour qu’elles ne s’arrêtent pas là. Il a exhorté le Président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à poursuivre et à intensifier les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple sénégalais. Il a insisté : « Il est crucial d’entreprendre toutes les réformes nécessaires pour réaliser les espoirs du peuple sénégalais. »

Cette prise de position marque un tournant significatif pour le Grand Parti et pourrait avoir des répercussions importantes sur l’échiquier politique sénégalais. Le soutien de Malick Gakou au Président Faye pourrait renforcer la stabilité du gouvernement actuel et faciliter la mise en œuvre de ses réformes, tout en redessinant les alliances politiques au Sénégal.

Rapport Financier de la FSF pour 2023 : Un Bilan de Réalisations et de Défis

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a publié un rapport détaillé sur sa situation financière pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, répondant ainsi aux exigences légales et statutaires. Ce document de 18 pages, certifié par le commissaire aux comptes, a été transmis aux autorités compétentes, notamment le ministre des Sports, Khady Diène Gaye, pour approbation.

L’un des événements majeurs de l’année a été le lancement des travaux de rénovation du stade Demba Diop. Ce projet, crucial pour le développement des infrastructures sportives du pays, bénéficie d’un budget total de 5,113 milliards de FCFA. La FSF finance 63,03% de ce budget, tandis que la FIFA en couvre 36,97%.

Le Comité Exécutif de la FSF a pris la décision stratégique d’augmenter les subventions accordées aux clubs. Cette initiative vise à soutenir davantage les équipes locales et à anticiper les versements des subventions pour la saison 2023-2024.

Au 31 décembre 2023, la FSF affiche un solde de trésorerie de 4,213 milliards de FCFA. Les créances s’élèvent à 1,343 milliard de FCFA, provenant principalement de sponsors et partenaires commerciaux. Parmi ces créances, on trouve également le prize money de la Confédération Africaine de Football (CAF) et les financements des programmes Forward 3.0 et 2.0. Notons une dette de 877 millions de FCFA due par le ministère des Sports.

Le chiffre d’affaires a connu une baisse significative de 70% par rapport à l’exercice précédent, passant de 17,658 milliards de FCFA à 5,446 milliards de FCFA. Cette diminution s’explique par l’absence de compétitions majeures telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du Monde. En parallèle, les dépenses liées aux championnats et compétitions ont baissé de 17,48%.

Les subventions reçues par la FSF ont augmenté de 36,7%, en grande partie grâce à la participation de la FIFA au financement de la rénovation du stade Demba Diop. Les subventions versées par la FSF ont, quant à elles, connu une hausse impressionnante de 160%, reflétant l’engagement accru de la Fédération envers le développement du football local.

Ce rapport financier, accompagné des pièces comptables, sera soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre prochain. Cette assemblée sera l’occasion pour les membres de la Fédération de discuter des réalisations et des défis de l’année écoulée, tout en planifiant les futures stratégies de développement du football sénégalais.

En somme, malgré un contexte économique difficile marqué par la baisse des revenus liés aux compétitions, la FSF a su maintenir une gestion rigoureuse et initier des projets structurants pour l’avenir du football au Sénégal.

Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

Rapport 2023 de l’ONLPL : Augmentation de la population carcérale au Sénégal

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a publié son rapport annuel pour 2023, révélant une hausse significative de la population carcérale au Sénégal. Selon ce rapport, le nombre de détenus dans les citadelles des 14 régions du pays a atteint 12.910 personnes, marquant une augmentation de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation de la population carcérale est principalement attribuée à deux facteurs majeurs :

Le rapport mentionne que 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, et atteinte à la sûreté de l’État. Ces arrestations sont en grande partie le résultat des tensions politiques et des oppositions au régime de l’actuel président, Macky Sall.

Par ailleurs, 3339 individus ont été incarcérés pour des infractions liées à la traite de personnes et au trafic de migrants. Ces arrestations reflètent les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la migration irrégulière, un problème croissant dans le pays et la région.

Le rapport de l’ONLPL souligne la nécessité de réformes urgentes dans le système judiciaire et pénitentiaire sénégalais pour faire face à cette augmentation de la population carcérale. Il appelle également à une meilleure gestion des tensions politiques pour éviter que des manifestations pacifiques ne conduisent à des incarcérations massives.

En outre, la lutte contre la traite de personnes et le trafic de migrants doit être intensifiée avec une approche plus humaine et préventive, visant à protéger les droits des individus tout en s’attaquant aux réseaux criminels responsables de ces infractions.

La hausse de la population carcérale au Sénégal, telle que documentée par l’ONLPL, reflète des défis sociaux et politiques complexes. Elle met en lumière la nécessité de politiques plus équilibrées et de réformes pour garantir la sécurité tout en respectant les droits humains. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme suivront de près l’évolution de cette situation pour s’assurer que les actions prises par les autorités sénégalaises respectent les normes internationales en matière de justice et de droits de l’homme.

La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

Barack Obama soutient Kamala Harris pour la Présidence en 2024

Ce vendredi, l’ancien président Barack Obama a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris pour l’élection présidentielle de 2024. Cette déclaration marque une étape importante pour le camp démocrate alors que la course à la Maison Blanche s’intensifie.

« En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des États-Unis et qu’elle avait tout notre soutien », a déclaré M. Obama sur le réseau social X. Cette annonce souligne la confiance et l’estime que l’ancien président et la première dame portent à la vice-présidente.

Kamala Harris, qui a été choisie par Joe Biden comme colistière lors de l’élection de 2020, a joué un rôle crucial au sein de l’administration actuelle. Son expérience en tant que sénatrice de Californie et procureure générale de l’État, ainsi que ses efforts pour promouvoir la justice sociale et l’égalité, ont été largement reconnus.

Le soutien d’Obama pourrait avoir un impact significatif sur la candidature de Harris. Barack Obama reste une figure influente et respectée au sein du Parti démocrate, et son endorsement pourrait rallier de nombreux partisans derrière la vice-présidente.

Pour Kamala Harris, cette annonce intervient à un moment stratégique. Alors que les primaires démocrates approchent, obtenir le soutien de l’un des anciens présidents les plus populaires pourrait renforcer sa position face à d’éventuels concurrents. Harris a déjà montré sa capacité à mobiliser une base diversifiée de soutien, et avec l’appui d’Obama, elle pourrait consolider davantage son influence.

Cette déclaration souligne également l’unité au sein du Parti démocrate. Alors que les tensions internes peuvent parfois surgir, le soutien d’Obama à Harris indique un effort concerté pour présenter un front uni contre le camp républicain en 2024.

En conclusion, le soutien de Barack Obama à la candidature de Kamala Harris pour la présidence est un développement majeur dans la politique américaine. Avec l’approbation de l’ancien président, Harris entre dans la course avec un avantage significatif, renforçant ses chances de devenir la prochaine présidente des États-Unis.

Tragédie nocturne à Mbour 3 : Deux frères périssent dans une fosse septique

Une nuit tragique a bouleversé la commune de Thiès Ouest, particulièrement à Mbour 3, où deux jeunes frères ont trouvé la mort dans une fosse septique à ciel ouvert, remplie d’eau de pluie. Ce drame s’est produit dans la soirée d’hier, dans une construction inachevée, souvent fréquentée par les enfants du quartier pour leurs jeux.

Les deux garçons, dont l’identité n’a pas été révélée, jouaient dans cette zone lorsque l’accident mortel s’est produit. La fosse, dissimulée par les eaux de pluie, s’est transformée en piège mortel pour les deux frères. Incapables de s’en sortir, ils ont malheureusement perdu la vie avant l’arrivée des secours.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès se sont rendus sur les lieux pour récupérer les corps des victimes. Ces derniers ont été transportés à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Les familles et les voisins sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire.

Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique. Des interrogations subsistent sur les raisons pour lesquelles cette fosse septique, située dans une construction non achevée, n’avait pas été sécurisée pour éviter de tels accidents.

La communauté de Mbour 3 est en deuil, alors que les parents des deux garçons se préparent à faire face à une perte inimaginable. Ce drame met en lumière l’urgence de sécuriser les sites de construction inachevés et d’améliorer les mesures de prévention pour protéger les enfants des dangers invisibles dans leur environnement.

La municipalité de Thiès Ouest a promis de prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents de ce genre, notamment en sécurisant les fosses septiques et les constructions inachevées. En attendant, les habitants de Mbour 3 restent unis dans la douleur, partageant leur tristesse et leur soutien envers les familles des victimes.

Aly Fall élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal

Me Aly Fall est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, il a été élu ce jeudi avec une majorité significative, obtenant 175 voix contre 78 pour son concurrent, Me Papa Samba Bitèye.

Me Fall succède à Me Mamadou Seck à la tête de l’Ordre. Le processus électoral n’a pas été sans controverse. En effet, la sélection des candidats avait fait l’objet d’une plainte déposée par Me Mbaye Guèye, un candidat écarté de la course. Me Guèye avait dénoncé ce qu’il considérait comme un complot, après que seules les candidatures de Mes Samba Bitèye et Aly Fall ont été retenues par l’Ordre.

L’ancien Bâtonnier, Me Guèye, avait alors saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel, espérant renverser la décision. Cependant, sa plainte n’a pas été couronnée de succès, sa demande ayant été rejetée par la Cour.

Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’Ordre des avocats du Sénégal, avec Me Aly Fall désormais à sa tête, prêt à poursuivre les missions et les défis de la profession juridique dans le pays.

La Gouvernance du football Sénégalais au cœur des débats : Le collectif des clubs amateurs monte au créneau

Le Collectif des clubs du football amateur au Sénégal a récemment attiré l’attention du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture sur des manquements présumés dans la gouvernance de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Cette démarche a conduit la nouvelle ministre à demander le report de l’Assemblée générale de la FSF, initialement prévue le 13 juillet, au 21 septembre prochain.

Dans un climat de tension palpable, la Fédération vient de publier ses rapports d’activités et financiers, documents remis au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cependant, Moussa Diaw Dieng, membre influent du Collectif des clubs du football amateur, a exprimé dans les colonnes de Stades de sérieuses réserves concernant la gestion de Me Augustin Senghor, président de la FSF. Les griefs formulés par le Collectif portent principalement sur deux points : la taille du Comité exécutif (Comex) et les émoluments des membres de cet organe fédéral.

Diaw Dieng critique vivement la taille actuelle du Comex, qu’il juge non conforme aux statuts de l’instance. «L’article 34 des statuts stipule que le Comex doit compter 23 membres. Si ce nombre a été modifié, les procédures n’ont pas été respectées. Aucune disposition ne prévoit le passage de 23 à 31 membres», explique-t-il. Il insiste également sur le fait que les candidatures doivent être proposées par un membre de la même catégorie et envoyées au secrétariat de la FSF pour être partagées avec les membres, une procédure qui, selon lui, n’a pas été suivie. «Toutes les décisions prises par ce Comex dans sa composition actuelle sont irrégulières et doivent être nulles et non avenues», affirme-t-il.

Le second point de contestation de Diaw Dieng concerne les émoluments des membres du Comex, qu’il qualifie d’indus. «La FSF est une association de bénévolat. C’est la première fois que les membres du Comex perçoivent, sans aucune base légale, chaque année 3,6 millions FCFA. Les statuts de la FSF et le code des obligations civiles et commerciales ne prévoient pas de salaire pour les membres des associations sportives et culturelles», déclare-t-il. Diaw Dieng souligne également l’iniquité entre les montants reçus par les membres du Comex et les clubs amateurs qui peinent à financer leurs activités tout au long de la saison.

Il critique également les avantages financiers octroyés aux membres du Comex lors des campagnes des Lions, certains pouvant percevoir jusqu’à cinquante millions de FCFA par individu. «Nous espérons que la FSF apportera des éclaircissements sur toutes ces questions financières lors de la prochaine Assemblée générale», conclut-il.

Cette situation met en lumière des tensions croissantes au sein du football sénégalais, et l’Assemblée générale de septembre s’annonce décisive pour l’avenir de la gouvernance de la FSF.

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

Drame à Potou : Un talibé poignarde son maître coranique

Lundi dernier, un incident tragique a eu lieu dans une école coranique de Potou, impliquant le maître coranique Oumar Bâ et son talibé de 17 ans, Ch. S. B. Selon les informations rapportées par L’OBS, la journée a commencé comme n’importe quelle autre, avec Oumar Bâ enseignant la leçon du jour à ses nombreux élèves. Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves, dont Ch. S. B., ont montré des signes de distraction.

Mécontent de leur manque de concentration, Oumar Bâ a averti les élèves qu’ils ne pourraient quitter les lieux sans avoir récité correctement leur leçon. Ch. S. B., manifestant son mécontentement à voix basse, a attiré l’attention de son maître. En réponse, Oumar Bâ, pris d’une colère noire, a sévèrement battu l’élève.

Humilié et en colère après cette correction publique, Ch. S. B. a décidé de se venger. Cachant un couteau dans son boubou, il a guetté l’arrivée de son maître dans la cour de l’école. Saisissant l’occasion, il l’a attaqué en lui infligeant un coup de couteau au flanc. Grièvement blessé, Oumar Bâ s’est effondré, se vidant de son sang.

Dans un acte de panique et cherchant à éviter la vindicte populaire, Ch. S. B. s’est réfugié dans les locaux de la gendarmerie où il a avoué son acte. « Mon maître coranique ne me pardonne rien. Pour un rien, il s’acharne sur moi et m’humilie en public. Ne pouvant plus supporter ce manque de respect, j’ai décidé de me venger afin qu’il me laisse tranquille. Je précise que je n’ai pas attenté à sa vie… », a-t-il déclaré aux gendarmes.

Après avoir récupéré, Oumar Bâ a choisi de ne pas porter plainte contre son élève, tentant même de le défendre. Malgré cela, Ch. S. B. a été placé en garde à vue et déféré mercredi dernier au parquet de Louga.

Cet incident soulève des questions importantes sur les méthodes disciplinaires dans certaines écoles coraniques et les conséquences psychologiques de l’humiliation et de la violence physique sur les élèves.

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

Sénégal : Les autorités renforcent la transparence et la lutte contre la pêche illicite

La transparence, tant clamée par les nouvelles autorités sénégalaises dans le secteur de la pêche, commence à se matérialiser concrètement. Le Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a récemment intensifié ses efforts pour combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et pour préserver les précieuses ressources halieutiques du pays.

Dans un communiqué publié par Dakaractu, le ministre a annoncé des avancées significatives dans cette lutte. « 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, et non-détention de licence de pêche à bord, » a-t-il précisé. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, qui régit le Code de la Pêche Maritime au Sénégal.

Les sanctions financières sont substantielles. Les amendes pour ces infractions varient entre 400 000 000 et 599 000 000francs CFA, selon les termes de la loi. En 2023, un montant de 103 000 000 de francs CFA a été versé dans les caisses du Trésor, un chiffre notable mais encore inférieur aux amendes imposées cette année.

Le ministère a assuré que des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises contre les contrevenants pour garantir la durabilité des ressources halieutiques. Cette initiative marque une étape importante vers une gestion plus transparente et responsable des ressources maritimes du Sénégal.

Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de renforcer la surveillance et la protection des eaux sénégalaises, en s’assurant que les activités de pêche respectent les lois et régulations en place. Cette politique de transparence et de rigueur vise à préserver l’écosystème marin pour les générations futures tout en contribuant au développement économique durable du secteur de la pêche.

En conclusion, les actions entreprises par le Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires démontrent un engagement ferme à lutter contre la pêche illicite et à promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques. La transparence accrue et l’application rigoureuse des lois sont des pas essentiels vers un avenir où les ressources marines du Sénégal seront protégées et gérées de manière durable.

SERIGNE NDIAYE, PROCHE DE XARAÑ LÔ, FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « Modou Lô n’affrontera plus jamais Balla Gaye 2 »

L’espoir d’une troisième confrontation entre Modou Lô et Balla Gaye s’effondre après les récentes déclarations de Serigne Ndiaye, acolyte de Papiss Xaragne Lô. Dans une interview accordée à Albourakh TV, Serigne Ndiaye a mis fin aux spéculations en confirmant que le roi des Arènes, Modou Lô, n’affrontera plus jamais Balla Gaye.

Serigne Ndiaye a clairement affirmé : « Les affiches Modou Lô contre Balla Gaye, Modou Lô contre Eumeu Sène, ou Balla Gaye contre Eumeu Sène n’ont plus grand intérêt. Il faut maintenant ouvrir la voie à la jeune génération, comme Yékini et Bombardier l’avaient fait à leur époque. Que les gens ne se fatiguent pas, Modou Lô et Balla Gaye, c’est terminé ! » Cette déclaration marque un tournant décisif dans la carrière de Modou Lô, qui semble déterminé à ne pas revenir sur ses décisions.
Serigne Ndiaye a également révélé que Modou Lô est un homme de parole, affirmant que rien ne pourrait le pousser à changer sa décision, pas même une offre financière importante. « Récemment, on lui a proposé un contrat publicitaire de plus de 400 millions FCFA. Mais il a refusé, estimant que cette marque n’est pas en adéquation avec ses valeurs et ses convictions », a-t-il précisé.
Cette décision de Modou Lô de ne pas retourner sur le ring contre des adversaires qu’il a déjà affrontés, et de privilégier les jeunes talents de la lutte sénégalaise, marque une nouvelle ère dans la lutte sénégalaise, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles stars.
Après sa victoire sur Eumeu Sène en 2019, qui lui a valu le titre de roi des Arènes, Modou Lô avait déjà signalé son désir de se concentrer sur des combats contre des lutteurs de la nouvelle génération. Cette position renforce l’idée que les combats de revanche contre ses anciens adversaires sont désormais derrière lui.
Le monde de la lutte sénégalaise se prépare donc à une nouvelle ère, où la jeunesse pourrait bien prendre le devant de la scène, sous l’œil bienveillant des champions établis comme Modou Lô.

Procès en Appel pour la Tuerie de Boffa-Bayotte : Verdict attendu le 29 Août

Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.

Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°233 – du 26/07/2024

🔴 CESSATION D’ACTIVITÉ SUITE À UN REDRESSEMENT FISCAL : L’ÉPÉE DU « SONKO-DIOMAYE » TRANCHE LA TÊTE À PREMIER BET
🔴 NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS EN MAURITANIE : L’ATLANTIQUE RÉGURGITE 45 CORPS MÉCONNAISSABLES

🔴 JO PARIS 2024 – LUTTE CONTRE LE RACISME DANS LE SPORT : DIOMAYE PORTE LE COMBAT
🔴 LE PROCHE DE XARAÑ LÔ FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « MODOU LÔ N’AFFRONTERA PLUS JAMAIS BALLA GAYE 2 » (SERIGNE NDIAYE)

Vacances Agricoles : Driss Junior Diallo investit les champs de Sedhiou

Dans un contexte où l’agriculture se retrouve au cœur des préoccupations économiques et de souveraineté des autorités Sénégalaises, Driss Junior Diallo, Directeur Général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), se distingue par son engagement passionné. À la tête de son Groupement d’Intérêt Économique, le GROUPE AINDIA BUSINESS (GAB), il incarne l’esprit entrepreneurial et l’innovation nécessaires pour transformer le paysage agricole de la région de Sedhiou.

Dans un entretien exclusif, M. Diallo nous a ouvert les portes de son expérience et de sa philosophie. « Nous avons démarré cette aventure en 2014 sur un hectare avec seulement deux personnes », confie-t-il, une lueur de fierté dans les yeux. « Aujourd’hui, après neuf années d’efforts inlassables, nous avons étendu notre exploitation à 14,5 hectares et employons directement 17 jeunes », ajoute-t-il, soulignant ainsi l’impact socio-économique de son initiative.

Driss ne se contente pas de cultiver des terres ; il s’engage également à promouvoir l’agriculture dans la région. Son engagement envers l’agriculture durable se manifeste à travers une attention particulière à l’environnement et une volonté de former la jeunesse. « L’agriculture n’est pas seulement une question de production, c’est aussi une école de vie. Nous devons transmettre notre savoir aux générations futures », déclare-t-il avec conviction.

Sous sa direction, le GAB a su tirer parti des nouvelles technologies pour optimiser ses rendements. « L’intégration des outils numériques dans nos pratiques agricoles nous permet de suivre de près nos cultures et d’anticiper les défis », explique-t-il. Cette approche novatrice a non seulement amélioré la productivité, mais a également renforcé la résilience du GIE face aux aléas climatiques.

Par son dynamisme et sa détermination, Driss Junior prouve que l’agriculture peut être à la fois une source de souveraineté et un vecteur de développement social. Son parcours inspire et témoigne d’un avenir prometteur pour l’agriculture à Sedhiou.

Renforcement des relations entre le Cameroun et Médina Baye : Le Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass en tournée

Le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience ce mercredi 24 juillet par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’État, le Président Paul Biya. Cette rencontre intervient après les efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour, entre autres initiatives.

Au cours de l’audience, le fils de Mame Baye Niasse a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant le développement, la croissance et l’expansion du pays. Le Premier ministre, représentant le Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience symbolise une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a également profité de l’occasion pour discuter des perspectives de collaboration future visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale. La discussion a couvert divers domaines, y compris les projets éducatifs et de santé, qui sont essentiels pour le bien-être des communautés locales.

Cette rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais marque un moment significatif dans la diplomatie religieuse et témoigne de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. Le rôle des leaders religieux comme le Khalife est crucial dans la promotion de la paix et de l’harmonie sociale, en particulier dans des régions souvent marquées par des conflits et des tensions.

Le Khalife a mis en avant la nécessité d’une coopération continue pour assurer un avenir prospère pour le Cameroun et ses citoyens. Il a souligné que la paix durable et le développement ne peuvent être atteints que par une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris les leaders religieux, les gouvernements et la société civile.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à travailler en partenariat avec les leaders religieux pour atteindre ces objectifs. Il a reconnu l’importance des contributions du Khalife et de la communauté Tidjaniya dans la promotion de la paix et du développement durable.

La tournée du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass au Cameroun et son audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute représentent une avancée significative dans les relations entre le Cameroun et Médina Baye. Cette rencontre illustre l’importance de la diplomatie religieuse et son potentiel pour favoriser la paix et le développement dans la région. Les prières et les bénédictions du Khalife, ainsi que son engagement en faveur du dialogue interreligieux, sont des éléments essentiels pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un avenir harmonieux pour le Cameroun.

J.O Paris 2024 : Le Président Diomaye Faye plaide contre le racisme et pour le développement durable dans le sport

À la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le sommet « Sport4SD » a rassemblé, ce mercredi 25 juillet, une pléiade de leaders mondiaux pour discuter de l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable. Parmi les orateurs les plus remarqués, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait une intervention poignante qui a résonné dans l’auditoire composé de 500 participants, dont des Chefs d’État et des dirigeants sportifs de premier plan.

Le Président Diomaye Faye a profité de cette tribune pour dénoncer avec force « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport ». Il a souligné que, dans un contexte mondial où les discours haineux et xénophobes sont de plus en plus banalisés, il est impératif de rester « debout et intransigeants » face à ces dérives.

« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », a déclaré le Chef de l’État sous les applaudissements nourris des participants.

Le sommet « Sport4SD », qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), a servi de plateforme idéale pour le Président Faye afin d’interpeller les décideurs mondiaux sur des enjeux plus larges liés au développement durable. Il a insisté sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Le Chef de l’État a rappelé que cette rencontre inspirée de l’idéal olympique devrait « sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». Il a notamment évoqué des problématiques économiques cruciales telles que « l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites » qui, selon lui, privent les pays en développement de ressources vitales nécessaires au financement de leur développement.

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé, soulignant l’importance de réformer les systèmes financiers internationaux pour garantir une répartition plus équitable des ressources et une meilleure justice économique.

Au-delà de son plaidoyer contre le racisme et pour le développement durable, le Président Diomaye Faye a également exprimé sa gratitude envers le Comité international olympique (CIO) et son président, Thomas Bach, pour avoir choisi le Sénégal comme hôte des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026. Il s’est engagé à faire de cet événement « un rendez-vous historique » qui marquera positivement l’histoire sportive et culturelle du pays.

Le Chef de l’État a promis que le Sénégal mettra tout en œuvre pour organiser des Jeux qui reflètent les valeurs olympiques et promeuvent l’inclusion, la diversité et la durabilité. « Nous nous engageons à offrir un événement qui soit à la hauteur des attentes du CIO et des jeunes athlètes du monde entier », a-t-il affirmé.

Les propos du Président Faye ont trouvé un écho favorable parmi les participants du sommet. De nombreux dirigeants sportifs et politiques ont salué son discours comme un appel nécessaire à l’action collective contre le racisme et pour un développement durable. Le sommet « Sport4SD » a ainsi renforcé l’idée que le sport peut être un puissant vecteur de changement social et économique, et qu’il est essentiel de protéger ses valeurs fondamentales pour le bien-être de la société mondiale.

En conclusion, l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye au sommet « Sport4SD » a été un moment fort de la rencontre, marquant les esprits par son engagement et sa détermination à lutter contre le racisme et à promouvoir un développement durable à travers le sport. Son appel à une plus grande justice économique et sociale, ainsi que son ambition pour les JOJ Dakar 2026, ont réaffirmé le rôle crucial du sport comme levier de transformation positive dans le monde.

Déclaration de parution et dépôt légal : Ultimatum pour les médias à se conformer à la Loi d’ici le 29 Juillet

À travers un communiqué de presse rendu public ce jeudi, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Ousseynou Dieng, a lancé un appel ferme aux médias qui ne se sont pas encore conformés aux exigences légales en vigueur. Cette initiative vise à renforcer le respect des textes encadrant l’exercice de la presse écrite et digitale au Sénégal.

Selon le communiqué, il a été observé que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 de la presse digitale, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore fait de déclaration de parution ni respecté le dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse. « Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi », peut-on lire dans le document.

Le communiqué souligne également les obligations des éditeurs et des distributeurs selon l’article 94 du Code de la presse, qui stipule : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code. »

En outre, le directeur de la Communication rappelle que les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) doivent se rapprocher du ministère chargé de la Communication pour obtenir une licence conformément à la loi. « Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi », a déclaré Ousseynou Dieng.

Le communiqué précise que les médias qui ne se conformeront pas à ces exigences d’ici le 29 juillet 2024 s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Cette initiative vise à renforcer la réglementation et à garantir que tous les acteurs du secteur des médias respectent les normes en vigueur, assurant ainsi une presse libre, responsable et conforme aux exigences légales.

Cette action du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique souligne l’importance de la conformité aux lois et règlements pour assurer une gestion transparente et légale des médias au Sénégal. En respectant ces directives, les médias pourront continuer à jouer leur rôle crucial dans la société tout en adhérant aux normes juridiques et éthiques établies.

En somme, le directeur de la Communication appelle à une mise en conformité immédiate des médias avec les exigences légales, rappelant l’importance de respecter le Code de la presse pour maintenir une presse libre et responsable. Les médias ont jusqu’au 29 juillet 2024 pour se conformer, faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions légales. Cette initiative vise à garantir la transparence et le respect des normes dans le secteur médiatique sénégalais.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Ziguinchor : Découverte des corps sans vie de deux jeunes garçons dans des eaux de ruissellement

Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.

Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.

Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.

Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.

Assemblée Nationale : Convocation des membres du bureau

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion des membres du bureau, prévue pour ce vendredi 26 juillet 2024. La réunion se tiendra dans la salle de conférence de la Présidence.

La convocation, publiée ce jeudi 25 juillet, indique simplement « Informations » comme ordre du jour, sans fournir de détails supplémentaires.

Cette rencontre intervient dans un contexte où plusieurs sujets sensibles et importants pourraient être abordés, notamment les récentes affaires judiciaires, les discussions sur les réformes constitutionnelles, ou encore des questions économiques et sociales d’actualité.

Les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont donc appelés à se préparer pour cette réunion, qui pourrait avoir des implications significatives pour le fonctionnement de l’institution et la politique nationale.

Les détails supplémentaires et les décisions prises lors de cette réunion seront probablement suivis de près par les observateurs politiques et le public, compte tenu du flou entourant l’ordre du jour.

Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

Abdou Mbow exige la libération des « otages politiques » au Sénégal

Ce matin, Abdou Mbow, Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a effectué une visite au commissariat central de Dakar pour rencontrer Ahmed Suzanne Camara, actuellement en garde à vue à la sûreté urbaine. Mbow a exprimé une vive condamnation des détentions en cours, qualifiant Ba Diakhaté, Imam Ndao, et Ahmed Suzanne Camara de « otages politiques ».

Lors de sa déclaration, Mbow a affirmé : « Nous sommes clairs. Nous allons nous dresser contre ce régime pour combattre cette dictature rampante que le Sénégal n’a jamais connue. Aujourd’hui, nous constatons que Ba Diakhaté, Imam Ndao et Ahmed Suzanne Camara sont des otages politiques et nous exigeons leur libération. »

Cette déclaration marque une intensification du débat politique au Sénégal, alors que les tensions autour des détentions prolongées de ces figures publiques continuent de susciter des réactions dans le pays. Mbow a appelé ses partisans et la communauté internationale à se mobiliser pour obtenir la libération immédiate de ces individus qu’il considère comme victimes d’un système politique injuste.

Scandale au commissariat de Zak Mbao : Neuf Policiers accusés de vol de 200 millions de francs CFA

Neuf policiers du commissariat de Zak Mbao sont actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA lors d’une opération récente. L’affaire a éclaté après une saisie d’argent appartenant à deux ressortissants maliens, initialement soupçonnés de transporter de la drogue.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les deux Maliens ont été arrêtés par la brigade de Zak Mbao, et ce qui semblait être de la drogue s’est révélé être de l’argent liquide. Après leur arrestation, les suspects ont été conduits au commissariat de Zak Mbao pour enquête.

Lors du décompte de l’argent, les policiers ont initialement recensé 450 millions de francs CFA. Toutefois, l’un des Maliens a affirmé que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA, alléguant que 200 millions avaient été subtilisés par les policiers.

Alertée par ces accusations, la hiérarchie a ordonné une enquête, et les policiers ainsi que les deux Maliens ont été transférés à la DIC. Une perquisition effectuée au domicile de l’un des policiers suspects à Almadies 2 a permis de découvrir deux coffre-forts, dont l’un contenait plus de 60 millions de francs CFA, tandis que l’autre était vide.

Les deux ressortissants maliens sont poursuivis pour blanchiment d’argent et autres infractions, tandis que les policiers sont accusés de vol présumé. L’affaire continue d’évoluer, avec une enquête en cours pour éclaircir toutes les implications de cette affaire de corruption et de détournement.

Triste accident à Matam : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye exprime sa compassion

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa profonde tristesse après le tragique accident survenu ce jeudi dans la région de Matam. En visite à Paris pour les Jeux olympiques, le chef de l’État a réagi sur le réseau social X pour faire part de ses condoléances et de son soutien aux victimes et à leurs familles.

Dans son message, le président a déclaré : « Je viens d’être informé du tragique accident entre Ndouloumadji et Ourossogui, faisant six morts et 14 blessés, dont sept blessés graves. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus attristées. »

Il a également annoncé avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés et a assuré qu’il continuera de suivre la situation de très près. L’accident s’est produit lorsqu’un minicar de 20 places, en provenance du village de Gaol et se dirigeant vers Ourossogui, est entré en collision avec un camion.

Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale, plongeant de nombreuses familles dans le deuil. Le président a réitéré son engagement à veiller sur les blessés et à fournir tout le soutien nécessaire en ces moments difficiles.

Confrontation au procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

Le procès en diffamation opposant les anciens ministres Mansour Faye et Aminata Touré a donné lieu à des débats intenses. La partie civile, représentée par Me Adama Fall, a accusé Aminata Touré de diffamation en raison de propos jugés offensants à l’encontre de son client. L’accusation soutient que les déclarations de l’ancienne garde des sceaux constituaient une imputation diffamatoire.

Me Adama Fall et ses collègues ont fait valoir que le rapport en question se situe dans le domaine de l’allégation plutôt que de l’imputation directe. Ils ont souligné que le nom d’Amadou Mansour Faye n’était pas mentionné dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19, et ont critiqué l’usage des termes tels que « carnage financier », qui ne figurent pas dans le document officiel.

De leur côté, les avocats de la défense, Me Ciré Bathily et ses confrères, ont affirmé que les accusations portées contre Mansour Faye sont infondées. Ils ont rappelé que, au moment des faits, les Directeurs généraux des administrations étaient les ordonnateurs des fonds, et non les ministres. Me Ciré Bathily a insisté sur le fait que les Dages étaient responsables et non les ministres, et a critiqué l’absence de mention de ces faits dans le rapport.

La défense a également pointé du doigt le président Macky Sall, qu’elle considère comme le principal responsable du « carnage financier » évoqué par Aminata Touré. Me Moussa Sarr a souligné qu’un montant de 20 milliards FCFA était en jeu, ce qui justifie les accusations de « carnage financier ». Il a également rappelé que Mansour Faye avait été cité par son propre Dage dans le rapport.

En réponse aux accusations, les avocats de l’ancien Premier ministre ont plaidé pour une condamnation d’Aminata Touré, réclamant un milliard de FCFA en dommages et intérêts. Ils ont mis en garde contre les implications d’un jugement en faveur de Mansour Faye, suggérant que cela pourrait inciter d’autres dignitaires de l’ancien régime à poursuivre des citoyens pour des faits dont ils seraient responsables.

Enfin, la défense a demandé un milliard de FCFA pour procédure abusive, une somme qu’ils envisagent d’utiliser pour la construction d’hôpitaux.

La décision dans cette affaire sera rendue le 8 août prochain.

Lamine Camara: La Jeune Pépite Sénégalaise du FC Metz Courtisée par l’Arabie Saoudite

Dans un contexte de mercato estival en ébullition, le jeune milieu de terrain sénégalais, Lamine Camara, se trouve au cœur des convoitises. Âgé de seulement 20 ans, Camara est sous contrat avec le FC Metz jusqu’en 2026, malgré la récente relégation du club en Ligue 2. Le talent précoce du joueur attire les regards, et c’est le club saoudien d’Al Qadsiah qui a formulé une offre significative pour s’attacher ses services.

Selon le journal L’Équipe, Al Qadsiah a proposé une somme alléchante de 16 millions d’euros pour recruter Lamine Camara. Cette proposition témoigne de la reconnaissance croissante du talent du jeune Sénégalais sur la scène internationale. Al Qadsiah, en pleine expansion, semble prêt à investir massivement pour attirer des talents prometteurs.

Malgré l’attrait financier de l’offre saoudienne, Lamine Camara a choisi de rester fidèle à son club actuel. Selon des sources proches du dossier, le joueur préfère continuer son aventure avec le FC Metz pour le moment, en attendant de trouver une opportunité plus intéressante. Cette décision met en lumière la détermination de Camara à privilégier le développement sportif et la stabilité plutôt que les gains financiers immédiats.

Le club anglais de Southampton se positionne comme un prétendant sérieux dans ce dossier. La Premier League, réputée pour être l’un des championnats les plus compétitifs au monde, pourrait offrir à Camara une plateforme idéale pour faire éclore pleinement son talent. Southampton, à la recherche de jeunes talents pour renforcer son effectif, voit en Camara un atout potentiel pour ses ambitions futures.

Le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz, malgré les offres alléchantes, montre une maturité et une vision à long terme qui sont rares à son âge. Alors que le mercato est encore ouvert, il reste à voir si d’autres clubs se manifesteront pour le jeune milieu de terrain sénégalais. Une chose est sûre : Lamine Camara est un nom à surveiller de près dans les années à venir, et son évolution sera suivie avec grand intérêt par les amateurs de football du monde entier.

En conclusion, bien que l’offre d’Al Qadsiah représente une opportunité financière non négligeable, le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz et de prendre le temps de choisir la meilleure option pour son avenir témoigne d’une sagesse et d’une détermination qui présagent d’une carrière prometteuse. Les supporters du FC Metz et les observateurs du football attendent désormais avec impatience de voir quelles seront les prochaines étapes de ce jeune talent en pleine ascension.

Glissement de terrain en Éthiopie : Le bilan s’alourdit à 257 morts, les opérations de secours continuent

Un glissement de terrain dévastateur a frappé le sud de l’Éthiopie, causant la mort d’au moins 257 personnes selon les dernières informations fournies par l’agence humanitaire des Nations Unies (Ocha) dans un rapport publié le 25 juillet. Les autorités redoutent que le nombre de victimes puisse atteindre jusqu’à 500 décès.

Ce tragique événement s’est produit dans une région difficile d’accès, compliquant les efforts de secours. L’Ocha rapporte que les opérations de secours se poursuivent malgré des conditions extrêmement difficiles. « Les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles, faute d’autres options, » indique le rapport de situation.

En raison de la gravité de la situation, le gouvernement éthiopien, en collaboration avec les autorités locales, a mis en place un plan d’évacuation d’urgence. Plus de 15 500 personnes, dont au moins 1 320 enfants de moins de cinq ans et 5 293 femmes enceintes et allaitantes, vivant aux alentours, sont en cours d’évacuation.

L’Ocha souligne que la zone affectée présente encore « un risque élevé de nouveaux glissements de terrain et doit être évacuée immédiatement. » Cette situation critique nécessite une intervention rapide pour prévenir de nouvelles tragédies et protéger les vies humaines.

Les efforts de secours et les évacuations se poursuivent, mais la communauté internationale est appelée à fournir une assistance urgente pour soutenir les opérations en cours et répondre aux besoins des populations déplacées.

Kamala Harris condamne la profanation du drapeau Américain par des manifestants

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a vivement dénoncé l’action « abjecte » et « antipatriotique » de manifestants qui ont brûlé un drapeau américain mercredi, en signe de protestation contre la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington.

Dans un communiqué publié jeudi, Kamala Harris, qui est également candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son indignation face à cet acte de profanation. « Nous avons assisté à des actes abjects de la part de manifestants antipatriotiques et à une rhétorique dangereuse alimentée par la haine », a-t-elle déclaré.

La vice-présidente a souligné l’importance du respect des symboles nationaux, en affirmant que le drapeau américain « ne devrait jamais être profané de cette manière ». Selon elle, brûler le drapeau national n’est pas seulement une attaque contre un symbole, mais aussi contre les valeurs et les idéaux que représente la nation.

Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues autour de la visite de Benjamin Netanyahu, qui a suscité des réactions contrastées au sein de la population américaine. Certains groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement face à la politique du gouvernement israélien et son impact sur les relations internationales, tandis que d’autres ont montré leur soutien au Premier ministre.

Les réactions aux déclarations de Kamala Harris n’ont pas tardé à se faire entendre. Des partisans ont salué son engagement à défendre les symboles nationaux et à promouvoir l’unité, tandis que ses détracteurs ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une tentative de détourner l’attention des préoccupations légitimes des manifestants.

La profanation du drapeau reste un sujet sensible et controversé aux États-Unis, où il est souvent perçu comme une atteinte à l’identité nationale et aux valeurs démocratiques. En tant que figure de proue du Parti démocrate, Kamala Harris cherche à naviguer ces eaux tumultueuses en affirmant fermement ses positions tout en appelant au dialogue et à la compréhension mutuelle.

Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, il est probable que les questions de patriotisme, de respect des symboles nationaux et de liberté d’expression continueront à occuper une place centrale dans le débat public. Kamala Harris, par ses déclarations, a clairement indiqué qu’elle n’hésitera pas à prendre position sur ces questions cruciales pour l’avenir du pays.

Diéguy Diop Fall Conteste la Passation de Service et Dénonce des Manœuvres Politiques

Accusée de détournement, l’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire riposte et pointe du doigt le ministre de tutelle

La démission de Diéguy Diop Fall, directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, n’a pas calmé les tensions au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire. En effet, une lettre datée du 22 juillet 2024, lui signifiant de préparer la passation de service pour le 25 juillet et de remettre les documents au plus tard le 26 juillet, a suscité la colère de l’ancienne directrice.

Cette lettre, signifiée par Maître Ngoné Faye Fall, huissier de justice, et remise par le secrétaire général du ministère, Gorgui Ndiaye, a été perçue par Diéguy Diop Fall comme une tentative de « manœuvre politique visant à évincer une adversaire politique ». Elle dénonce un « excès de zèle » de la part du ministre de tutelle, Alioune Dione.

Accusée dans un rapport d’inspection interne de détournement présumé de plusieurs millions de francs CFA, Diéguy Diop Fall réfute les accusations et critique la procédure. « Le rapport, je l’ai vu comme tout le monde sur la place publique. Alors qu’un rapport est censé être contradictoire. D’abord, c’est l’intéressé qui doit être le premier à être informé. Je n’ai pas été interpellée et je suis au même niveau d’information que tous les Sénégalais à propos de ce rapport », a-t-elle déclaré, soulignant la violation du principe du contradictoire.

Interrogée par Seneweb, Diéguy Diop Fall a exprimé son mécontentement face à la situation. « J’ai une cérémonie religieuse ce vendredi et demain samedi. Je n’ai même pas leur temps », a-t-elle lancé, manifestant son indignation avant d’ajouter, visiblement énervée, qu’elle compte bien se défendre contre ce qu’elle considère comme une injustice.

En attendant de voir comment cette affaire évoluera, la passation de service semble s’annoncer sous de vives tensions, mettant en lumière des divisions profondes au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

Tragique accident à Hayré Sédo : Bilan de six morts et quatorze blessés

Un tragique accident s’est produit ce jeudi 25 juillet aux abords du village de Hayré Sédo, dans la région de Matam, entraînant la mort de six personnes et blessant quatorze autres, dont sept grièvement. C’est le bilan dressé par la brigade des sapeurs-pompiers.

Selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, interrogé par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), « l’accident a eu lieu aux environs de 10 heures dans le village de Hayré Sédo. Un camion a heurté un minibus à la sortie d’un croisement ». Les victimes ont été rapidement transportées à l’hôpital régional de Ourossogui pour y recevoir les soins nécessaires.

Le chef de l’État, BDF, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur X (anciennement Twitter). « J’ai donné instruction pour une prise en charge rapide des blessés et je continue de suivre la situation de près », a-t-il déclaré.

Les sapeurs-pompiers se sont rapidement mobilisés pour secourir les victimes et dégager la route. Le lieutenant Ndiaye a souligné l’importance de la vigilance sur les routes, particulièrement aux abords des villages où les croisements peuvent être particulièrement dangereux.

Les blessés, dont sept dans un état grave, sont pris en charge à l’hôpital régional de Ourossogui. Le personnel médical est mobilisé pour fournir les soins nécessaires et stabiliser les patients dans les plus brefs délais.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus la nécessité de respecter les règles de sécurité routière et d’adopter une conduite prudente, surtout dans les zones à risque. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La région de Matam est en deuil suite à ce terrible événement, et les pensées de la nation entière accompagnent les familles des victimes et les blessés en cette période difficile.

Tribunal de Grande Instance : Aminata Touré déclare Macky Sall responsable des harcèlements

Devant la barre du tribunal de grande instance, l’ancien premier ministre, Aminata Touré, a été interrogée sur un post partagé sur les réseaux sociaux, dans lequel elle accuse l’ancien ministre de l’équité sociale, Mansour Faye. Dès le début de l’audience, elle a été invitée à confirmer l’authenticité de ses propos.

Aminata Touré a confirmé avoir écrit le post incriminé. « J’ai absolument écrit cela. Cette affaire est la suite d’une longue série de harcèlement du président de la république Macky Sall dont Mansour Faye n’est qu’une infime partie. Je l’ai dit Macky Sall est le premier responsable », a-t-elle affirmé. Elle s’est appuyée sur les conclusions du rapport définitif de la Cour des comptes concernant les 1000 milliards de fonds covid-19, spécifiquement aux pages 100 et 101, pour étayer ses accusations contre Mansour Faye.

Le rapport de la Cour des comptes, au cœur du procès pour diffamation, évoque une surfacturation de riz de 2,7 milliards Fcfa. Aminata Touré a déclaré : « Je ne suis pas la seule à le dire, des centaines de sénégalais et des journalistes l’ont dit ». Elle a également mentionné que 20 députés ont demandé à ce que Mansour Faye soit traduit devant la haute Cour de justice pour cette surfacturation.

Interpellée par le procureur sur le terme « carnage », Aminata Touré a répondu : « Ça renvoie à la surfacturation. Pour le cas précis, il est dit dans le rapport qu’il y’a une surfacturation en riz pour 2,7 milliards Fcfa. […] Avec cette somme, on pouvait construire des hôpitaux ».

Lorsqu’un conseil de la partie civile a demandé si le rapport indiquait que Mansour Faye était coupable, l’accusée a répondu que le rapport mentionnait clairement une surfacturation par le ministère de l’équité sociale dirigé par Mansour Faye.

À la question de savoir si Mansour Faye travaillait seul au ministère, Touré a rappelé que les ministres sont les ordonnateurs des dépenses. Elle a ajouté que « une personne ne pouvait pas être engagée sans l’approbation du ministre en question ».

Lorsque l’avocat du plaignant a demandé si le terme « carnage financier » figurait dans le rapport, Aminata Touré a répondu que ce mot était un commentaire approprié à la situation. Elle a insisté sur le fait que le rapport constatait une surfacturation, et a demandé aux autorités de faire la lumière sur cette affaire.

Enfin, lorsqu’on lui a demandé si elle présenterait des excuses en cas de culpabilité, Aminata Touré a maintenu son innocence et a affirmé : « Je n’ai aucune excuse à présenter, c’est Mansour Faye qui doit présenter des excuses au peuple sénégalais. Je considère que je ne devais pas être là ». L’ancienne présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (Cese) a conclu en clamant son innocence devant la cour.

Crise des otages sénégalais en Tunisie : L’indifférence des autorités déplorée

Le journaliste Adama Gaye a vivement réagi à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Sénégal. Tandis que 70 de nos compatriotes sont retenus en otage par des bandes armées en Tunisie, le journaliste s’étonne de voir le Président Diomaye Faye s’adonner au tourisme sportif à Paris.

Cette révélation provient de l’ONG Horizon sans Frontière (HSF), dirigée par Boubacar SEYE. Pour HSF, cette situation est un véritable aveu d’échec pour un gouvernement dont la mission première devrait être de secourir les Sénégalais en détresse. Hélas, les autorités sénégalaises semblent totalement indifférentes à cette nouvelle alarmante.

Le 23 juillet 2024, lors d’une audience au siège de l’ONG, le maire de Thiaroye sur Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar SEYE ont rencontré le collectif des familles des victimes de cette prise d’otages. Au cours de leurs échanges, il a été révélé que plus de 70 Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans et originaires de Thiaroye sur Mer, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw Rail, sont détenus en Tunisie à Gafsa depuis près de trois mois dans des conditions qui mettent leur vie en danger.

Malgré les nombreuses interpellations des autorités sénégalaises depuis des lustres, aucun acte concret n’a été posé en réponse à cette crise. Pour Adama Gaye, ces Sénégalais souffrent dans l’indifférence totale des autorités, tandis que le Président de la République se trouve en tourisme sportif à Paris, selon le journal Tribune.

Face à cette situation critique, il est urgent que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour venir en aide à ses citoyens en détresse et mettre fin à cette prise d’otages inacceptable.

Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

Le Port de Dakar résilie ses partenariats médiatiques : Quel avenir pour la Presse Sénégalaise ?

Dans un mouvement qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans les relations entre les entreprises publiques et les médias sénégalais, le nouveau directeur général du Port de Dakar, Waly Diouf Bodian, a récemment annoncé la résiliation des contrats de partenariat avec plusieurs organes de presse. Cette décision, relayée par le journal Les Échos dans son édition de ce jeudi, soulève des questions sur les motivations et les conséquences potentielles d’une telle action.

Dans sa correspondance, Waly Diouf Bodian a informé les médias concernés de la fin des partenariats les liant au Port de Dakar. Bien que les raisons précises de cette décision n’aient pas été détaillées dans le communiqué, Les Échos n’a pas manqué de souligner les implications potentiellement préoccupantes de cette initiative. Le journal s’interroge sur la possibilité que cette résiliation vise à « asphyxier la presse », rappelant qu’une mesure similaire avait été prise récemment par la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).

La décision du Port de Dakar n’est pas un cas isolé. En effet, la Lonase avait, il y a peu, également mis fin à ses contrats de partenariat avec plusieurs médias. Ces décisions successives de grandes entreprises publiques de couper les ponts avec les organes de presse interpellent sur une possible tendance visant à restreindre la liberté de la presse à travers des moyens financiers. La question qui se pose est donc de savoir si ces actions sont simplement des décisions de gestion interne ou s’il s’agit d’une tentative plus large de contrôle de l’information.

Face à ces résiliations en série, les médias sénégalais se trouvent dans une position délicate. La dépendance financière vis-à-vis de ces partenariats est réelle, et leur suppression pourrait mettre en péril l’équilibre économique de plusieurs organes de presse. La liberté de la presse, déjà fragile, pourrait en sortir encore plus affaiblie si ces entreprises publiques décident de continuer sur cette voie.

Il est crucial que les observateurs, les journalistes et les citoyens restent vigilants face à ces évolutions. La santé d’une démocratie repose en grande partie sur la liberté de la presse et la diversité des voix dans l’espace public. Si des entreprises publiques de premier plan comme le Port de Dakar et la Lonase prennent des mesures qui pourraient étouffer la presse, il en va de la responsabilité de tous de s’interroger et de veiller à ce que la pluralité de l’information soit préservée.

La résiliation des contrats de partenariat par le Port de Dakar et la Lonase est un signal d’alarme pour la presse sénégalaise. Les motivations exactes derrière ces décisions restent floues, mais les implications potentielles pour la liberté de la presse sont claires. Il est impératif que la société sénégalaise reste attentive et proactive pour garantir que ces actions ne mènent pas à une érosion de la diversité médiatique et de la liberté d’expression.

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Thierno Bocoum dénonce l’arrestation de Ahmat Suzanne Camara : « Un malaise évident »

L’arrestation récente de Ahmat Suzanne Camara, à la suite de ses propos critiques envers le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation parmi les acteurs politiques, notamment Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationelle pour les Intérêts de la République (AGIR). Dans une déclaration cinglante, Bocoum s’insurge contre ce qu’il considère comme une application de la loi à deux vitesses.

« C’est à un malaise que nous sommes en train d’assister quand des insulteurs sanctionnent l’insulte », a déclaré Bocoum, dénonçant l’hypocrisie et l’injustice du traitement réservé à Camara. Cette situation met en lumière, selon lui, une pratique préoccupante où ceux qui tiennent des discours virulents se voient protégés lorsqu’ils appartiennent au camp au pouvoir, tandis que les opposants subissent des répressions sévères.

L’ancien parlementaire a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours pour exprimer son désaccord avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. Il accuse le gouvernement de restreindre la liberté d’expression et de cibler systématiquement les voix dissidentes.

Cette arrestation et les réactions qu’elle a engendrées soulèvent des questions cruciales sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Les critiques de Bocoum reflètent une inquiétude croissante parmi les citoyens et les observateurs internationaux concernant l’équité et la justice sous le régime actuel.

Les partisans de Camara appellent à sa libération immédiate et à la fin des poursuites qu’ils qualifient d’injustes et de politiquement motivées. Pendant ce temps, Thierno Bocoum et d’autres leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire, appelant à une mobilisation pour défendre les libertés fondamentales et l’égalité devant la loi.

La situation reste tendue, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national.

Affaire de diffamation : Aminata Touré et Mansour Faye devant la Justice

Ce jeudi 25 juillet 2024, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, figure éminente de la coalition Diomaye Président, comparaîtra devant la justice pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien ministre de l’Infrastructure et des Transports, Mansour Faye. Ce procès, très attendu, est le dernier rebondissement d’une querelle publique entre deux personnalités politiques influentes du Sénégal.

Aminata Touré, qui a également occupé la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est accusée par Mansour Faye de diffamation. Ce dernier, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien président Macky Sall, a intenté cette action en justice suite à des déclarations de Mme Touré concernant la gestion des fonds Covid-19. Elle l’aurait accusé de malversations portant sur un montant de 1 000 milliards de francs CFA, alloués à la lutte contre la pandémie.

Les tensions entre les deux protagonistes ont éclaté au grand jour lors de débats publics, où Aminata Touré a pointé du doigt la gestion des fonds par Mansour Faye, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation appropriée des ressources publiques durant la crise sanitaire. Mansour Faye, de son côté, a fermement nié ces accusations, les qualifiant de diffamatoires et infondées, et a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour restaurer son honneur et sa réputation.

La comparution de ce jour s’annonce décisive, avec des enjeux politiques et personnels considérables pour les deux parties. Ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs carrières politiques respectives et sur l’opinion publique, en particulier dans le contexte politique actuel marqué par des tensions et des luttes de pouvoir.

Les observateurs suivent de près cette affaire, qui reflète les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Les résultats du procès pourraient également influencer les dynamiques politiques au sein de la coalition Diomaye Président et au-delà.

En attendant le verdict, les déclarations des deux camps et les preuves présentées devant la cour seront scrutées avec attention, alors que le Sénégal observe ce chapitre juridique important de son histoire politique contemporaine.

Affaire Boffa-Bayote : René Capin et Oumar Ampoï Badian clament leur innocence en appel

Le 24 juillet, la cour d’appel de Ziguinchor a examiné l’affaire dite Boffa-Bayote, où René Capin et Oumar Ampoï Badian ont une fois de plus comparu devant le juge lors du procès en appel. Condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, les deux accusés se sont défendus vigoureusement, affirmant leur innocence. L’affaire, qui a vu l’arrestation de 22 personnes, dont 16 placées sous mandat de dépôt avant d’être libérées, porte sur des charges graves : association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation.

Lors de l’audience de ce matin, les avocats de la défense ont mis en avant des vices de procédure. « Il n’y a pas de justice dans cette affaire », a déclaré Me Ciré Clédor Ly après la suspension du procès. L’avocat a également dénoncé des violations des droits humains constatées dans le dossier.

La séance, qui a débuté à midi, a été suspendue à 21 heures. La cour a donné rendez-vous pour la reprise de l’audience le jeudi 25 juillet à 9 heures.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, un groupe de personnes cherchant du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, a été attaqué par des assaillants armés présumés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). L’attaque a fait 14 morts, 7 blessés, et 3 personnes ont réussi à s’échapper indemnes, selon la gendarmerie nationale qui a qualifié l’incident d’« embuscade ».

Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer le sort des deux accusés, alors que la défense continue de plaider pour leur libération en raison de ce qu’elle qualifie de manquements graves dans la procédure judiciaire.

AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

Le ministre des Transports El Malick Ndiaye réfute les accusations de népotisme et annonce des poursuites judiciaires

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, a annoncé une plainte contre ses détracteurs qui l’accusent de népotisme dans le recrutement du personnel de son cabinet. Cette déclaration a été faite lors de l’émission « Faram faccé » animée par le journaliste Pape Ngagne Ndiaye sur la chaîne TFM.

L’affaire a pris de l’ampleur lorsque des accusations ont émergé, affirmant que le ministre aurait intégré des membres de sa famille au sein de son ministère. Ces accusations ont rapidement enflammé le débat politique, en particulier parmi les rangs de l’opposition, qui y voit un exemple flagrant de népotisme.

En réponse à ces allégations, El Malick Ndiaye a fermement rejeté les accusations, les qualifiant de sans fondement. Il a précisé que les recrues de son cabinet ont été sélectionnées sur la base de leur compétence et de leur expérience, et non en raison de leurs liens familiaux. Le ministre a également souligné que cette campagne de dénigrement vise à ternir sa réputation et celle de son ministère.

Pour appuyer la défense du ministre, Ousseynou Ly, conseiller spécial du Président Bassirou Diomaye Faye, a pris la parole. Il a affirmé qu’il ne s’agit pas de favoritisme, mais plutôt de la sélection d’hommes de confiance par le chef de l’État. Selon lui, ces nominations reposent sur la compétence et la confiance, et non sur des relations familiales. Ousseynou Ly a insisté sur le fait que le président et son gouvernement sont déterminés à choisir des personnes qualifiées pour occuper des postes stratégiques afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration.

La polémique autour de ces nominations reflète une fois de plus les tensions politiques croissantes dans le pays. L’opposition, utilisant ces accusations pour critiquer le gouvernement, appelle à plus de transparence dans les processus de recrutement au sein des ministères.

El Malick Ndiaye, en annonçant sa décision de porter plainte, espère non seulement rétablir son intégrité mais aussi dissuader les futurs détracteurs de propager des informations qu’il considère diffamatoires. Cette démarche judiciaire montre la volonté du ministre de défendre son honneur et de clarifier la situation auprès de l’opinion publique.

L’affaire est maintenant entre les mains de la justice, et les prochains développements seront suivis de près par l’ensemble du paysage politique national. En attendant, le ministre Ndiaye continue de se concentrer sur ses fonctions, insistant sur son engagement à servir le pays avec intégrité et transparence.

Ameth Suzanne Camara en garde à vue : Trois chefs d’accusation pour offense au chef de l’État


Ameth Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’APR, a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Dakar après son interrogatoire. Trois chefs d’accusation pèsent sur lui : offense au chef de l’État, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République, et incitation des citoyens à enfreindre les lois.


Ameth Suzanne Camara est poursuivi pour des propos tenus lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, visant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko. Selon les sources, ses déclarations auraient été jugées offensantes envers les hautes autorités de l’État.


Lors de son interrogatoire, Ameth Suzanne Camara a reconnu être l’auteur des propos incriminés. Cependant, il a précisé que son intention n’était pas d’offenser ou de discréditer les autorités de l’État, ni d’inciter les citoyens à enfreindre les lois.


Le responsable républicain doit être déféré au parquet ce jeudi, sauf changement de dernière minute, selon des sources de Seneweb. Le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, ordonnant au commissaire Bara Sangharé, chef de la SU, d’arrêter M. Camara.


L’affaire suscite des réactions diverses au sein de la population et des acteurs politiques. La suite des événements sera déterminante pour Ameth Suzanne Camara, qui attend désormais son passage devant le parquet.

La Baie de Hann : Vers une restauration environnementale et une amélioration de la qualité de vie

Ce mercredi, Dr Cheikh Dieng, directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a conduit une visite des travaux en cours du projet de dépollution de la baie de Hann. Accompagné de ses équipes, il a pu observer les installations modernes de traitement des eaux usées et industrielles, destinées à réduire l’impact nocif sur la zone côtière et marine, et à restaurer la faune locale.

Le projet de dépollution de la baie de Hann s’inscrit dans une dynamique de restauration de l’intégrité environnementale et d’amélioration de la qualité de vie des populations locales. En visitant le site, Dr Dieng a souligné l’importance du traitement des eaux extrêmement polluées provenant de la zone de Thiaroye, tout en promouvant l’économie circulaire. Un système de collecte des eaux usées est en cours de déploiement, bénéficiant à 2.000 ménages sur un réseau secondaire de 15 km. Les eaux traitées seront ensuite rejetées en mer, un aspect qui rassure le directeur général de l’ONAS.

Ce projet de grande envergure est soutenu par plusieurs partenaires stratégiques, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Néerlandaise Invest International Public Project, l’Union Européenne et la China Development Bank (CDB). Leur contribution financière s’élève à 94,129 milliards de francs CFA, permettant ainsi à l’ONAS de mener à bien l’exécution du projet dont les premiers ouvrages commencent à prendre forme.

À Mbao, la construction d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 25.000 m³/jour est en cours. Destinée à traiter principalement des eaux industrielles, cette station sera l’une des plus performantes en Afrique de l’Ouest en matière de réduction de la pollution. Les contours des différents ouvrages se précisent, montrant une avancée significative du projet.

Les travaux de construction de l’intercepteur des stations de pompage à Hann-Montagne progressent également. Ce système comprendra un intercepteur principal de plus de 14 km avec des diamètres variant entre 500 mm et 1200 mm, sept stations de pompage, un émissaire marin de 3 km de diamètre 1000 mm, ainsi qu’un réseau secondaire de 15 km pour le raccordement des industriels. L’assainissement du canal 6 et du Port de Dakar sont aussi inclus dans ce vaste projet.

La mise en service des différents ouvrages transformera le cadre de vie de plus de 500.000 personnes dans les communes de Hann-Bel Air, Dalifort, Thiaroye Sur Mer, Mbao, Guinaw Rail Sud, Guinaw Rail Nord, ainsi que dans la zone du Port Autonome de Dakar. Ces améliorations environnementales et infrastructurelles marquent un tournant significatif vers un avenir plus propre et plus sain pour ces communautés.

En somme, la dépollution de la baie de Hann représente un projet phare pour le Sénégal, visant à restaurer une des plus belles baies au monde tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants. Le soutien de partenaires internationaux et les efforts concertés de l’ONAS témoignent de l’engagement du pays à préserver son environnement et à promouvoir le développement durable.

Moderniser la Gestion des Carrières : Collaboration stratégique entre le MEN et le MFPRSP

En réponse à l’appel du Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Éducation Nationale (MEN) et son collègue de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public (MFPRSP) ont signé une déclaration d’intentions historique. Cette collaboration marque une étape cruciale dans la création d’un environnement éducatif plus efficace et harmonieux, répondant aux préoccupations des enseignants et améliorant la qualité de l’enseignement au Sénégal.

Reconnaissant l’importance d’une éducation de qualité et d’un climat social stable, les deux ministères s’engagent à travailler main dans la main pour relever les défis du secteur. Cette déclaration d’intentions témoigne de leur volonté de renforcer le dialogue, d’améliorer les conditions de travail des enseignants et de simplifier les processus administratifs.
Le MEN et le MFPRSP ont défini des objectifs clairs et des actions concrètes pour atteindre leurs ambitions communes. Parmi les initiatives clés figurent :

  1. Accélération des Procédures Administratives : Les deux ministères s’engagent à réduire les délais de traitement des dossiers des enseignants, tels que l’intégration, la validation, l’avancement, etc., afin de garantir une gestion plus efficace de leur carrière. Ce processus implique la mise en place de mécanismes agiles pour traiter les demandes et répondre aux besoins des enseignants dans les plus brefs délais.
  2. Digitalisation et Interopérabilité : La mise en place d’un système intégré et numérique permettra de simplifier les processus, d’améliorer la transparence et de faciliter la communication entre les différentes parties prenantes. Ce système permettra également une meilleure gestion des ressources humaines et une réactivité accrue face aux évolutions du secteur.
  3. Dialogue Social Renforcé et Permanent : Un mécanisme de dialogue permanent avec les organisations syndicales sera établi pour assurer une meilleure prise en compte des préoccupations des enseignants et favoriser un climat social apaisé. Ce dialogue constant vise à anticiper et résoudre les conflits potentiels, garantissant ainsi une atmosphère de travail sereine et collaborative.
  4. Projet de Création d’un Guichet Unique : Conscients de la complexité des circuits administratifs pour les enseignants, les ministères ont entamé des démarches pour la mise en place d’un guichet unique, centralisant et simplifiant la gestion de leurs dossiers. Ce guichet unique sera un point de référence pour toutes les démarches administratives, offrant un service rapide et efficace.
  5. Mise en Place d’un Comité de Gestion : Un comité de gestion conjoint sera créé pour superviser et coordonner les actions menées dans le cadre de cette déclaration d’intentions, garantissant ainsi une mise en œuvre efficace et efficiente des mesures prévues. Ce comité aura pour mission de suivre l’évolution des projets, d’évaluer leur impact et d’apporter les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
    Cette collaboration entre le MEN et le MFPRSP, soutenue par la vision du Président de la République, ouvre la voie à une nouvelle ère de progrès dans le secteur de l’éducation. En travaillant ensemble, les deux ministères sont convaincus qu’ils peuvent créer un environnement propice à l’épanouissement des enseignants et des élèves, contribuant ainsi à l’essor du Sénégal.
    Irama Djiba, président de la Ligue Régionale de Football, s’est également exprimé sur la nécessité d’améliorer les infrastructures sportives dans la région de Ziguinchor, soulignant que la région mérite mieux. Cette déclaration renforce la nécessité de collaboration et d’amélioration continue pour le développement du Sénégal.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian : Les accusés rejettent les charges

Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.

L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.

Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.

Déclarations des accusés

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.

Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.

Éléments de la défense et controverses

L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.

Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.

L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°232 – du 25/07/2024

🔴 AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : LE SÉNÉGAL S’OUVRE À L’EXPLOITATION LOCALE DU BRUT DE SANGOMAR
🔴 TUERIE DE BOFFA-BAYOTTE : LE SYNOPSIS DU PROCÈS EN APPEL

🔴 JO ET JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024 : KHADY DIÈNE GAYE REMET LE DRAPEAU À LA DÉLÉGATION SÉNÉGALAISE
🔴 JO PARIS 2024 – PORT DU VOILE : LA FRANÇAISE SOUNKAMBA SYLLA INTERDITE DE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Jeux Olympiques 2024 : Le Maroc s’impose face à l’Argentine après une fin de match rocambolesque

Le tournoi de football des Jeux Olympiques 2024 a débuté en fanfare avec une rencontre mouvementée entre l’Argentine et le Maroc. Les Lions de l’Atlas ont finalement triomphé 2-1, mais la victoire n’a pas été sans controverse.

Le match a débuté sous les meilleurs auspices pour le Maroc, avec Soufiane Rahimi en grande forme. L’attaquant marocain a rapidement pris les commandes du match, inscrivant deux buts qui ont permis à son équipe de mener 2-1. Malgré une bonne défense de l’Argentine, Rahimi a su trouver les failles pour mettre son équipe en position favorable.

Alors que le match touchait à sa fin, l’Argentine a réussi à égaliser grâce à Cristian Medina. Ce but de dernière minute a été rapidement contesté par le camp marocain, l’attaquant argentin étant soupçonné d’être en position de hors-jeu. Les officiels ont alors eu recours à la vérification vidéo (VAR) pour éclaircir la situation

Alors que les deux équipes étaient déjà retournées aux vestiaires, pensant que la rencontre était terminée, l’incertitude a continué de planer sur le stade. Pendant près d’une heure, les spectateurs et les joueurs ont dû patienter, rendant l’atmosphère de plus en plus tendue. Des incidents ont éclaté dans les tribunes, obligeant les forces de sécurité à intervenir et à évacuer le stade pour des raisons de sécurité.

Finalement, l’arbitre a décidé d’annuler le but argentin pour hors-jeu, permettant ainsi au Maroc de conserver son avance de 2-1. La reprise du match a été marquée par une intensité accrue, avec 15 minutes de temps additionnel. Malgré la pression et les tentatives désespérées de l’Argentine, le Maroc a tenu bon et a remporté cette victoire importante.

Ce premier match a donné le ton pour le reste du tournoi de football des Jeux Olympiques 2024. La rencontre entre l’Argentine et le Maroc restera dans les annales pour son dénouement dramatique et les émotions qu’elle a suscitées. Les Lions de l’Atlas peuvent se réjouir de cette victoire, mais les débats autour de l’arbitrage et de la VAR continueront probablement à alimenter les discussions dans les jours à venir.

Le tournoi s’annonce déjà très mouvementé, promettant des moments tout aussi palpitants pour les amateurs de football du monde entier.

Samba Sine alias Kouthia gravement malade : Le gouvernement sénégalais et Youssou Ndour se mobilisent

L’humoriste sénégalais Samba Sine, mieux connu sous le nom de Kouthia, traverse une période difficile alors que son état de santé est jugé préoccupant. Ancien employé de la Télévision futurs médias (TFM), Kouthia est actuellement pris en charge dans une structure sanitaire de Dakar.

Cette situation alarmante a été rendue publique par la journaliste Bineta Diallo. Suite à son intervention, le gouvernement du Sénégal a réagi rapidement. Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a annoncé que l’État s’engage à soutenir Kouthia dans cette épreuve.

Par ailleurs, Youssou Ndour, propriétaire du Groupe Futurs Médias (GFM), n’a pas été en reste. Malgré la démission de Bineta Diallo du GFM le 24 février dernier, elle a tenu à souligner le soutien constant de Youssou Ndour envers Kouthia depuis qu’il a appris la nouvelle de sa maladie.

Cette mobilisation montre un élan de solidarité nationale autour de l’une des figures emblématiques de l’humour sénégalais, rappelant ainsi l’importance de l’unité et du soutien mutuel en temps de crise.

10ème rencontre bilatérale des Douanes Sénégalaises et Gambiennes : Vers une intégration Douanière renforcée

À l’occasion de l’ouverture des travaux de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des douanes sénégalaise et gambienne, l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye, a souligné la qualité des relations entre les deux pays. « Nous entretenons une relation bilatérale exemplaire. L’intégration devrait commencer par un cercle concentrique », a-t-il déclaré en ouverture de la rencontre qui se déroule sur trois jours à Dakar.

Durant cette rencontre, plusieurs grandes orientations ont été dégagées. Les discussions porteront principalement sur la facilitation du commerce entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que sur le partage des systèmes d’informations pour simplifier les procédures douanières. « Nous réfléchissons ensemble pour la mise en place de postes de contrôle juxtaposés », a précisé Mbaye Ndiaye, mettant en avant l’importance de la collaboration pour améliorer l’efficacité des contrôles douaniers.

La Gambie étant un pays de transit important, les autorités locales ont exprimé les difficultés rencontrées en matière de contrôle et de facilitation du commerce. « Lors de ma visite, les autorités locales m’ont expliqué les tracasseries qu’elles rencontrent. J’ai proposé à mon retour au ministre du Budget le renforcement d’outils aux postes de Séléti et de Sénoba pour réduire les tracasseries », a conclu l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye.

Cette rencontre bilatérale marque une étape importante dans le renforcement des relations douanières entre les deux pays, visant à faciliter les échanges commerciaux et à promouvoir une intégration régionale plus approfondie.

Senelec renforce sa relation clientèle à travers le système de prépaiement Woyofal

La Senelec continue de progresser dans sa mission d’électrification du Sénégal avec des résultats impressionnants. Actuellement, la société compte 2.500.000 clients, parmi lesquels 1.800.000 foyers (73%) utilisent déjà le système de compteur prépayé Woyofal. Ce dispositif vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité.

Lors de l’ouverture de l’atelier sur le renforcement, la compréhension et l’adhésion des clients aux initiatives de Senelec, Tabara Ndoye Ba, directrice principale du commercial, a souligné l’importance d’un tel événement. « Le Woyofal, système de prépaiement, vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité. Cet atelier est une occasion unique d’écouter les retours de nos clients et de les informer sur les avantages de ce système », a-t-elle déclaré.

Cet atelier, organisé par la Senelec en collaboration avec les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC), s’est concentré sur les mécanismes du Woyofal, notamment en cette période de canicule. Les discussions ont abordé divers aspects du système, tels que son fonctionnement, ses avantages et les défis rencontrés par les utilisateurs. Des présentations détaillées ont permis de démontrer comment le Woyofal contribue à réduire les factures impayées, à éviter les coupures intempestives et à promouvoir une gestion plus efficace de la consommation d’électricité.

Les membres du CNDC ont saisi cette occasion pour poser des questions et exprimer leurs préoccupations, offrant à Senelec des suggestions précieuses pour l’amélioration continue de son service. Mbaye Ndiaye, président du CNDC, a affirmé : « Cet atelier nous permet non seulement de mieux comprendre le système, mais aussi de participer activement à son perfectionnement ».

Cet atelier fait partie d’une série d’actions entreprises par Senelec pour renforcer sa relation avec ses clients et répondre de manière proactive à leurs besoins. En promouvant l’innovation et l’efficacité dans la fourniture d’électricité, Senelec s’engage à améliorer continuellement ses services et à soutenir le développement durable au Sénégal.

Abdoulaye Niakhaté Ndiaye rejoint le Stade Brestois pour la saison 2024-2025

Le Stade Brestois 29 a officiellement annoncé l’arrivée du jeune défenseur sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye pour la saison 2024-2025. Le joueur, en provenance de l’ESTAC Troyes, rejoint les rangs brestois sous forme de prêt avec option d’achat. Cette nouvelle recrue vient renforcer l’effectif du club breton, qualifié pour la prochaine Ligue des Champions.

À seulement 22 ans, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye s’apprête à découvrir l’élite du football français. Après deux saisons en Ligue 2, d’abord au Sporting Club de Bastia puis à l’ESTAC Troyes, le défenseur central va faire ses premiers pas en Ligue 1. Cette progression rapide témoigne de son talent et de son potentiel, repérés par les dirigeants brestois.

Le Stade Brestois, qui a terminé troisième de la Ligue 1 la saison dernière, se prépare à une saison historique avec sa qualification pour la Ligue des Champions. L’arrivée de Ndiaye est perçue comme un atout majeur pour l’équipe, qui vise à faire bonne figure sur la scène européenne. Le club a exprimé son enthousiasme dans un communiqué officiel :

« Le Stade Brestois 29 est heureux d’annoncer l’arrivée du jeune défenseur central Abdoulaye N’Diaye sous la forme d’un prêt avec option d’achat pour la saison 2024-25 en provenance de l’ESTAC Troyes. »

Avec ses 1,88 mètre, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye apporte une présence physique impressionnante à la défense brestoise. Sa capacité à lire le jeu et à intervenir de manière décisive sera un atout précieux pour le club, qui s’attend à des défis de taille tant en Ligue 1 qu’en Ligue des Champions.

Pour Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, cette opportunité représente une étape cruciale dans sa carrière. Jouer en Ligue des Champions est un rêve pour de nombreux jeunes footballeurs, et le défenseur sénégalais aura l’occasion de se mesurer aux meilleurs talents européens. Son adaptation rapide et ses performances seront déterminantes pour l’avenir de Brest sur la scène nationale et internationale.

Avec cette nouvelle recrue, le Stade Brestois 29 continue de renforcer son effectif en vue de la saison 2024-2025. Les supporters brestois attendent avec impatience de voir leur équipe évoluer en Ligue des Champions, et l’arrivée de Ndiaye suscite déjà beaucoup d’enthousiasme et d’espoir.

Le parc national du Niokolo-Koba retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco

Le parc national du Niokolo-Koba, le plus grand parc naturel du Sénégal, a été retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco ce mercredi, à la suite des « efforts encourageants » des autorités sénégalaises dans la conservation de cette réserve mondiale de biosphère.

Situé dans la région de Tambacounda, au sud-est du pays, et couvrant une superficie de 913.000 hectares, le parc de Niokolo-Koba avait été inscrit sur la liste des sites en péril en 2007 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce parc abrite des forêts-galeries, des savanes, ainsi qu’une faune diverse comprenant l’élan de Derby, des chimpanzés, des lions, des léopards, des éléphants, et de nombreux oiseaux et reptiles.

Réuni à New Delhi, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a décidé de retirer le parc de cette liste, reconnaissant les progrès significatifs réalisés par le Sénégal dans la préservation et l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel. « La diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines ont menacé sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le Comité du patrimoine mondial à l’inscrire en 2007 sur la liste des sites en péril », a rappelé l’Unesco.

En réponse à cette situation critique, le Sénégal a mis en œuvre un plan d’action ambitieux avec le soutien de l’Unesco et de la communauté internationale. Ce plan, déployé au cours des sept dernières années, a permis une amélioration notable de l’état de conservation du parc. Les efforts ont inclus le renforcement du suivi des espèces emblématiques, l’allocation de moyens considérables à la surveillance pour lutter contre le braconnage et l’orpaillage illégal, ainsi que l’organisation améliorée de la transhumance du bétail.

Un dispositif de contrôle de la pollution minière a également été instauré, avec l’installation d’équipements d’analyse de l’eau et des sols, et des actions ont été menées pour éradiquer une espèce invasive, Mimosa pigra.

Grâce à ces efforts, la faune commence à réinvestir le parc. Les éléphants, en particulier, reviennent en nombre, bien que certaines espèces, comme le lycaon, soient encore peu présentes.

L’inscription du parc du Niokolo-Koba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1981 avait souligné son importance écologique. Le retrait de la liste des sites en péril marque une nouvelle étape dans la préservation de ce trésor naturel, tout en soulignant l’importance de la vigilance continue et des efforts de conservation soutenus.

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

Un espoir de changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël ?

Les récentes déclarations de Kamala Harris concernant la guerre à Gaza laissent entrevoir un possible changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël. En pleine campagne pour obtenir l’investiture du Parti démocrate après le retrait de Joe Biden, la vice-présidente des États-Unis tente de convaincre un électorat divisé sur la question israélo-palestinienne.

Le mercredi 24 juillet, Kamala Harris sera absente au Congrès lors de l’intervention du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Officiellement, son absence est due à des contraintes d’emploi du temps, mais certains voient cela comme un signe de sa volonté de se distancer de la politique actuelle des États-Unis envers Israël, notamment dans le contexte de la guerre à Gaza.

Kamala Harris a fait preuve de plus de nuances que son prédécesseur Joe Biden concernant le conflit israélo-palestinien. En mars, elle a appelé à un cessez-le-feu pour mettre fin à « l’immense souffrance » et a critiqué Israël pour l’insuffisance des livraisons d’aide humanitaire à Gaza. Ces commentaires, les plus fermes émis par un membre de l’administration Biden à l’époque, ont été perçus comme une tentative de répondre aux attentes des partisans de la cause palestinienne et des jeunes électeurs démocrates, souvent critiques de la politique américaine vis-à-vis d’Israël.

Avec une campagne ayant récolté plus de 80 millions de dollars depuis le retrait de Joe Biden, Kamala Harris bénéficie du soutien des grandes voix de son parti. Cet enthousiasme reflète l’espoir de nombreux démocrates de voir un changement de positionnement américain sur cette question épineuse.

L’équilibre fragile entre le soutien à Israël, un allié historique des États-Unis, et la dénonciation des horreurs en cours à Gaza est de plus en plus difficile à maintenir pour les démocrates. Joe Biden a soutenu fermement la guerre d’Israël contre le Hamas et a maintenu l’aide militaire, malgré les tensions avec Benjamin Netanyahu. En revanche, Kamala Harris semble prendre une direction plus modérée, ce qui pourrait attirer les électeurs déçus par la politique de Biden.

Kamala Harris se trouve à un carrefour délicat, où elle doit jongler entre les attentes de différents segments de l’électorat démocrate. Sa position sur la guerre à Gaza et sa relation avec Israël seront des éléments clés de sa campagne pour l’investiture du Parti démocrate et pourraient signaler un tournant dans la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

Rétablissement de l’internet mobile en Mauritanie après 22 jours de coupure

Nouakchott, 24 juillet (AFP) – L’internet sur les données mobiles en Mauritanie a été rétabli mercredi matin après une interruption de 22 jours. Cette coupure faisait suite aux manifestations qui avaient éclaté après l’annonce de la réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidence du pays.

Le 1er juillet, les protestations avaient causé officiellement trois morts à Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, bien que les familles des victimes et les médias locaux rapportent un bilan de quatre morts. Les manifestations avaient également été accompagnées de pillages et d’une série d’arrestations survenues quelques heures après l’annonce des résultats provisoires, qui donnaient à M. Ghazouani une large victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 29 juin.

Les autorités mauritaniennes n’avaient pas immédiatement communiqué sur les raisons de la coupure de l’internet mobile. Cependant, le porte-parole du gouvernement a ensuite justifié cette mesure en la qualifiant de « nécessaire » pour des « raisons sécuritaires ».

Les restrictions d’accès à internet sont devenues une pratique courante de la part des gouvernements confrontés à des protestations dans le monde entier.

Le rétablissement de l’internet mobile intervient huit jours avant l’investiture du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un second mandat avec 56,12 % des voix. La cérémonie, prévue pour le 1er août, verra la présence d’une quarantaine de délégations, dont plusieurs chefs d’État, selon une source à la présidence.

Parmi les six concurrents de M. Ghazouani, seul Biram Dah Abeid, militant antiesclavagiste arrivé en deuxième position avec 22,10 % des voix, continue de contester les résultats du scrutin, les qualifiant de « frauduleux ». Il appelle à un dialogue pour résoudre « la crise postélectorale que le régime a créée ».

Les jours suivants le scrutin de 2019, qui avait également vu la victoire de M. Ghazouani dès le premier tour, avaient été marqués par des affrontements, l’arrestation d’opposants et de ressortissants de pays voisins accusés de participation aux manifestations, ainsi que par une coupure d’internet qui avait duré une dizaine de jours.

Arrestation de Ameth Suzanne Camara par la sûreté urbaine de Dakar

Ameth Suzanne Camara, un responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar. Cette arrestation fait suite aux propos tenus par M. Camara lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, diffusée hier.

Selon une source autorisée, M. Camara est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République durant son intervention. Ces déclarations ont rapidement suscité une réaction de la part des autorités judiciaires.

Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a ordonné au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine, de procéder à l’arrestation de M. Camara. Ce dernier sera placé en garde à vue après son interrogatoire initial.

L’arrestation de M. Camara survient dans un contexte politique sensible, où les propos tenus par les figures publiques sont scrutés avec attention. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique et social du pays.

L’affaire Ameth Suzanne Camara illustre la sensibilité actuelle autour des discours politiques au Sénégal. La suite des événements sera suivie de près, tant par les partisans de M. Camara que par ses détracteurs, ainsi que par l’ensemble de la population sénégalaise.

Tribunal correctionnel : A. Diallo Condamnée pour prostitution sans carnet sanitaire

La prévenue A. Diallo, née en 2000 et domiciliée aux Parcelles Assainies, a été reconnue coupable du délit de prostitution sans carnet sanitaire et condamnée à 15 jours d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel.

Interpellée au courant du mois de juillet lors d’un contrôle de routine sur l’avenue Cheikh Anta Diop, A. Diallo a été arrêtée par la police alors qu’elle se trouvait à bord d’un taxi se dirigeant vers Sahm. Lors de la fouille, les policiers ont découvert 16 préservatifs en sa possession, répartis en quatre paquets de quatre unités chacun.

Lors de son audience, A. Diallo a expliqué les circonstances de son arrestation : « On m’a arrêtée dans un taxi vers 4 heures du matin. Je partais voir mon petit copain. Quand je suis arrivée vers l’hôpital Abass Ndao, je suis descendue pour entrer dans une pharmacie de la place acheter des préservatifs pour mon petit ami ». Elle a fermement nié les accusations de prostitution, précisant qu’elle avait acheté les préservatifs pour une rencontre prévue avec son petit ami.

En larmes devant le juge, elle a insisté sur son innocence et sur sa situation personnelle difficile. « Je ne me prostitue pas. Mon premier fils n’a même pas 1 an. J’avais ces préservatifs au cas où mon petit copain devait passer me voir à la maison », a-t-elle déclaré. Elle a également mentionné qu’elle vivait seule avec son grand-père malade et qu’elle avait récemment divorcé à cause du stress.

Malgré ses explications, le tribunal a retenu le délit de prostitution avec défaut de carnet sanitaire et a statué publiquement et contradictoirement pour la condamner à 15 jours de prison ferme. Cette décision met en lumière la rigueur avec laquelle les autorités traitent les cas de prostitution non réglementée et l’importance des documents sanitaires pour les travailleurs du sexe.

Drame à Ndiago 2 : Un jeune garçon tué par la foudre en jouant au football

Un tragique incident a secoué le village de Ndiago 2, situé dans la commune de Keur Mandogo, dans l’arrondissement de Wack Ngouna, ce mardi soir. Un jeune garçon, âgé d’une vingtaine d’années, a trouvé la mort après avoir été frappé par la foudre alors qu’il jouait au football avec ses amis sous la pluie.

Les faits se sont produits aux environs de 19 heures, selon les témoins présents sur les lieux. Le groupe de jeunes profitait de la pluie pour s’adonner à une partie de football lorsque la tragédie est survenue. La victime, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été immédiatement touchée par un éclair, provoquant une scène de panique parmi ses camarades.

Les éléments de la Brigade de proximité de la gendarmerie de Wack Ngouna se sont rapidement rendus sur place pour constater les faits. Après une évaluation initiale, la dépouille du jeune garçon a été transportée au district sanitaire de Nioro pour les formalités d’usage et une éventuelle autopsie.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers liés aux orages et la nécessité de prendre des précautions lors de phénomènes météorologiques extrêmes. La communauté de Ndiago 2 est en deuil, et une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cet accident tragique.

Mia Guissé: L’éclosion d’une voix unique de la musique Sénégalaise

Après avoir tourné la page de Maabo, Mia Guissé, l’une des plus belles voix de la musique sénégalaise, revient avec force dans sa carrière solo. Cette transition, bien que marquée par de nombreux défis, a permis à Mia de se réinventer et de perfectionner son art. Elle se prépare désormais pour un méga concert au Casino de Paris le 7 septembre 2024, entourée d’un staff de professionnels expérimentés tels que Youssou Dieng, Gueun Man Xuman, Kruma, et son frère Djiby Guissé.

Mia Guissé, connue pour son talent exceptionnel au sein du groupe MAABO, ne se laisse pas définir par une seule identité musicale. Elle affirme : « Chaque chanson exige de nouvelles options. Je ne me limite à aucune spécificité. Durant cette transition, j’ai beaucoup entendu. Mais les critiques, je les vis positivement et naturellement ». Cette philosophie ouverte et exploratoire se reflète dans ses nouvelles créations, où elle fusionne diverses sonorités pour exprimer pleinement son identité artistique.

Née dans une famille où la musique occupe une place centrale, Mia Guissé a commencé à chanter dès l’âge de deux ans, interprétant des chansons de célébrités confirmées comme Baba Maal. Encouragée par son père, elle a pu concilier sa passion pour la musique avec ses études. Après avoir obtenu son baccalauréat, Mia a décidé de se consacrer entièrement à sa carrière musicale, se produisant sur scène et captivant le public par sa voix puissante et émotive.

Le divorce avec No Face, son ex-mari et partenaire musical dans MAABO, a marqué un tournant dans la vie de Mia Guissé. Cependant, plutôt que de se laisser abattre, elle a embrassé cette nouvelle phase avec détermination et créativité. Son retour en solo est marqué par une volonté de renouvellement et d’exploration, intégrant des influences variées qui enrichissent sa musique et touchent un public diversifié.

Mia Guissé se prépare activement pour son méga concert au Casino de Paris, une étape cruciale qui promet de marquer les esprits et de consolider sa place dans le paysage musical sénégalais et international. Avec l’appui de son staff expérimenté et sa passion inébranlable pour la musique, Mia est prête à conquérir de nouveaux sommets.

La voix de Mia Guissé, pleine d’émotions et de nuances, continue de résonner, promettant une carrière solo aussi éclatante que celle qu’elle a connue avec MAABO. Les amateurs de musique peuvent s’attendre à une soirée inoubliable le 7 septembre 2024, où Mia dévoilera toute l’étendue de son talent et de sa créativité.

Sénégal : Vers une renégociation des contrats d’hydrocarbures pour mieux servir l’intérêt national

Le directeur général de Petrosen Holding, Alioune Guèye, a récemment exprimé la nécessité de renégocier les contrats d’hydrocarbures, une initiative soutenue par les nouvelles autorités du Sénégal. Selon lui, les termes actuels de ces contrats sont défavorables à l’État du Sénégal et doivent être revus pour mieux servir l’intérêt national.

Actuellement, les retombées financières des projets en cours s’élèvent à 278 millions de dollars, soit environ 130 milliards de francs CFA. De cette somme, Petrosen empoche 48 milliards de francs CFA, tandis que l’État du Sénégal ne perçoit que 11 milliards de francs CFA. Alioune Guèye considère ces parts comme étant insignifiantes et injustes pour le Sénégal.

La renégociation des contrats est perçue comme une étape cruciale pour garantir que le Sénégal tire des bénéfices proportionnels à ses ressources naturelles. En revoyant les termes des accords, les autorités visent à accroître la part des revenus allouée à l’État, assurant ainsi une meilleure rentabilité des ressources pétrolières et gazières du pays.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal. En obtenant des parts plus équitables des revenus issus des hydrocarbures, le pays pourrait financer des projets de développement, améliorer les infrastructures et renforcer les secteurs clés de l’économie nationale.

La renégociation des contrats d’hydrocarbures est une priorité pour les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à rectifier les déséquilibres existants et à garantir une répartition plus juste des revenus. Pour Alioune Guèye et Petrosen Holding, cette initiative est essentielle pour assurer un avenir prospère et équitable pour le Sénégal, en maximisant les bénéfices tirés de ses ressources naturelles.

Conflit au gisement grand tortue Ahmeyim : BP et Cosmos en arbitrage International

Le gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, est au cœur d’un conflit entre les multinationales BP et Cosmos. Selon Alioune Guèye, directeur général de Petrosen Holding, cette dispute a conduit les deux entreprises devant un tribunal d’arbitrage international.

Origines du Conflit Le litige trouve ses origines dans la hausse récente du prix du baril de pétrole. BP, via sa filiale GM, détenait l’exclusivité de la vente du pétrole extrait du bloc GTA. Cependant, cette situation est remise en question par Cosmos, qui estime être désavantagée par rapport à son concurrent. Cette perception d’injustice a poussé Cosmos à entamer des procédures de renégociation.

La montée des prix du pétrole sur le marché mondial a exacerbé les tensions entre les deux compagnies. BP, profitant de sa position dominante, a maintenu son monopole sur les ventes, ce qui a provoqué le mécontentement de Cosmos. La situation a atteint un point critique, nécessitant une intervention juridique pour trouver une solution équitable.

Petrosen Holding, société nationale du Sénégal, joue un rôle clé dans ce conflit. Alioune Guèye, son directeur général, a exprimé ses préoccupations concernant les implications de ce différend sur le développement et l’exploitation du gisement GTA. Il souligne l’importance de parvenir à un accord qui bénéficie à toutes les parties prenantes, y compris les économies locales du Sénégal et de la Mauritanie.

Les procédures engagées par Cosmos ont conduit les deux parties devant un tribunal d’arbitrage international. Ce recours à l’arbitrage vise à résoudre le différend de manière impartiale et à déterminer les droits et obligations de chaque partie concernant l’exploitation et la vente du pétrole extrait du gisement GTA.

Ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur l’exploitation future du gisement Grand Tortue Ahmeyim. Une résolution rapide et équitable est cruciale pour garantir la stabilité des investissements et la poursuite des activités d’extraction. Les décisions qui seront prises par le tribunal d’arbitrage auront des conséquences non seulement pour BP et Cosmos, mais aussi pour les nations sénégalaise et mauritanienne, qui comptent sur les revenus générés par ce projet.

Le litige entre BP et Cosmos au sujet du gisement Grand Tortue Ahmeyim met en lumière les défis auxquels sont confrontées les multinationales opérant dans le secteur pétrolier. Alors que le monde assiste à une fluctuation des prix du pétrole, il est essentiel de trouver des mécanismes de coopération et de résolution des conflits pour garantir une exploitation équitable et durable des ressources naturelles. Le verdict du tribunal d’arbitrage international sera déterminant pour l’avenir de ce projet stratégique.

70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées

Le maire de la commune de Thiaroye-sur-Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans Frontières, ont alerté sur la situation préoccupante de 70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées. Lors d’une audience tenue hier au siège de la commune, les deux responsables ont reçu les membres d’un collectif constitué de familles dont des proches ont embarqué clandestinement à bord d’une pirogue partie de Yenne le 5 mai 2024 en direction des rives européennes.

Les échanges ont révélé que plus de 70 jeunes Sénégalais, âgés de 19 à 35 ans et originaires de Thiaroye-sur-Mer, Yenne, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw-Rails, sont détenus en Tunisie, à Gafsa, depuis près de trois mois dans des conditions mettant leurs vies en danger. Selon le journal EnQuête, ces personnes seraient aux mains de ravisseurs exigeant des rançons de leurs familles.

Face à cette situation critique, le maire de Thiaroye-sur-Mer a adressé, par correspondance bordereau n°51 datée du 10 juillet 2024, un rapport au représentant de l’État, appelant les autorités compétentes à intervenir pour secourir les victimes. Un appel solennel a également été lancé aux autorités étatiques et au président de la République pour qu’ils prennent en charge cette crise et organisent rapidement des assises sur l’émigration irrégulière, fléau qui décime la jeunesse sénégalaise depuis plusieurs décennies.

Cette affaire met en lumière l’urgence de trouver des solutions pérennes à l’émigration clandestine, phénomène qui continue de briser des familles et d’exposer des milliers de jeunes à des dangers mortels.

FAIM ET MALNUTRITION : Podor se retrouve avec le taux d’insécurité alimentaire le plus élevé du Sénégal (39%)

Le département de Podor (nord du Sénégal) est en proie à une grave crise alimentaire avec un taux d’insécurité alimentaire. Le retard dans les travaux de réaménagement des terres et d’autres facteurs ont exacerbé la situation plus que préoccupante.

Le département de Podor, situé dans la région de Saint-Louis au nord du Sénégal, fait face à une crise alimentaire alarmante avec un taux d’insécurité alimentaire atteignant les 39% ; le taux le plus élevé du pays selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation critique découle de divers facteurs : l’indisponibilité de certaines terres, les pertes post-récoltes significatives et des déficits en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et halieutiques.

Au cours du premier trimestre de 2024, les riziculteurs ont tiré la sonnette d’alarme. En raison de travaux de réaménagement entrepris par l’État depuis deux ans et demi, les terres qu’ils cultivaient n’étaient plus accessibles. Cette situation a particulièrement touché les périmètres irrigués villageois de l’Île à Morphil, une île composée de plusieurs villages entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué. Environ 3 000 hectares de terres ont été recensés, nécessitant un réaménagement urgent.

En 2022, les enquêtes SMART ont révélé un taux de malnutrition de 13,3% dans le département, indiquant une situation préoccupante pour la santé des habitants, en particulier des enfants. Les agriculteurs locaux, principalement des riziculteurs, ont également signalé des difficultés croissantes liées à l’accès aux terres cultivables. Les retards dans les travaux de réaménagement entrepris par l’État ont privé les périmètres irrigués villageois de ressources cruciales depuis plus de deux ans, exacerbant ainsi les tensions alimentaires.

Une récente étude menée par l’Initiative Prospective Agricole et Rural (IPAR) en collaboration avec des organisations locales (commune de Fanaye) et internationales telles que l’USAID et DAI met en avant l’urgence d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources alimentaires.

Face à cette crise, des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations vulnérables. En janvier 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 121 milliards F CFA) pour la troisième phase du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP–3) au Sénégal. Ce programme vise à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires, bénéficiant directement à environ 600 000 personnes, dont une forte proportion de femmes, ainsi qu’aux agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs agricoles.

Dans les villages comme Aram et Kénéne, des initiatives communautaires ont été lancées pour combattre la malnutrition infantile. Les greniers communautaires, alimentés par des contributions volontaires en nature et en espèces des habitants, représentent une réponse locale essentielle pour fournir une assistance immédiate aux enfants souffrant de malnutrition et d’insuffisance pondérale.

Le Dakarois

Audience sur la gestion des fonds Covid : Le Maire de Saint-Louis répond devant la justice

Le maire de Saint-Louis se retrouve sous les projecteurs alors qu’il doit répondre aux accusations portées contre lui par l’ancienne Première ministre concernant sa gestion des fonds Covid. Une audience est prévue ce jeudi 25 juillet au tribunal de Dakar, à 9h dans la salle 3.

Dans une note publiée par le mouvement MIMI 2024, il est clairement indiqué que cette session judiciaire est d’une importance capitale. Les militants de la coalition ont été invités à se mobiliser massivement pour soutenir leur leader. « À cet effet, nous exhortons toutes les structures et militants de MIMI 2024 à se mobiliser massivement très tôt le matin pour accompagner notre leader à cette audience », a déclaré le mouvement.

L’ancienne Première ministre a récemment pointé du doigt la gestion des fonds Covid par le maire de Saint-Louis, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation des ressources allouées pour faire face à la pandémie. Ces accusations ont déclenché une vague de réactions et ont poussé le maire à privilégier la voie judiciaire pour clarifier sa position et défendre son intégrité.

Le mouvement MIMI 2024, qui soutient le maire, appelle donc à une forte mobilisation de ses membres. Ce soutien est crucial non seulement pour montrer l’unité et la détermination du mouvement, mais aussi pour défendre l’honneur de leur leader face aux accusations. Les militants sont attendus en grand nombre dès les premières heures du matin devant le tribunal de Dakar.

L’audience de ce jeudi marquera une étape significative dans cette affaire, et beaucoup d’yeux seront tournés vers le tribunal de Dakar pour suivre l’évolution des événements. Le maire de Saint-Louis, déterminé à prouver son innocence, aura l’opportunité de présenter ses arguments et de répondre aux accusations dans un cadre officiel.

En attendant le verdict, l’appel à la mobilisation montre une fois de plus la solidarité et l’engagement des membres du mouvement MIMI 2024 envers leur leader. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les jours à venir.

Rapport de l’ONUSIDA 2023 : Le Sénégal enregistre des progrès significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida

Le dernier rapport de l’ONUSIDA, publié le 23 juillet 2023, révèle que 39,9 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH dans le monde. Ce document, qui met un accent particulier sur la situation en Afrique de l’Ouest et du Centre, offre des perspectives encourageantes pour le Sénégal.

Le Sénégal a enregistré une baisse notable de son taux de prévalence du VIH. De 2,1 % en 2021-2022, ce taux est passé entre 0,5 % et 0,3 % en 2023. Cette diminution reflète les efforts continus du pays dans la prévention et la lutte contre la propagation du virus. Les autorités sanitaires sénégalaises ont estimé à 44 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH, dont 42 000 sont âgées de 15 ans et plus.

Parmi les 44 000 personnes affectées, les filles de 15 ans et plus représentent une proportion significative, avec 24 000 cas. Les enfants de 0 à 14 ans, quant à eux, sont au nombre de 2200. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité de stratégies ciblées pour les groupes les plus vulnérables de la population.

Le rapport de l’ONUSIDA note également une réduction de 46 % des nouvelles infections au VIH entre 2010 et 2023 en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au Sénégal, 2800 nouvelles infections ont été enregistrées en 2023, illustrant une amélioration continue mais montrant aussi qu’il reste des efforts à fournir pour éradiquer la transmission du virus.

Malgré les défis persistants, des progrès notables ont été réalisés en termes d’accès au traitement, particulièrement pour les enfants. Selon Berthilde Gahongayire, directrice régionale de l’ONUSIDA, ces avancées sont le fruit de politiques sanitaires efficaces et de campagnes de sensibilisation intensives. En 2023, environ 1000 personnes ont perdu la vie à cause du VIH/Sida au Sénégal, un chiffre qui reste préoccupant mais qui reflète une baisse par rapport aux années précédentes grâce aux progrès dans le traitement et la prise en charge des patients.

Les résultats présentés dans ce rapport démontrent que le Sénégal est sur la bonne voie dans sa lutte contre le VIH/Sida. Les efforts pour améliorer l’accès aux soins et la prévention doivent se poursuivre pour maintenir et amplifier ces avancées. Le soutien international et les initiatives locales continueront de jouer un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de l’ONUSIDA en matière d’éradication du VIH.

Le rapport 2023 de l’ONUSIDA est une source d’espoir et un appel à redoubler d’efforts pour un avenir sans VIH/Sida. Les progrès réalisés par le Sénégal sont exemplaires et montrent qu’avec une volonté politique forte et des actions concertées, il est possible de faire reculer cette pandémie.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°231 – du 24/07/2024

🔴 TAUX D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE 39% : PODOR CRÈVE LA DALLE !
🔴 CRISE DU MARCHÉ DE LA FERRAILLE : LE CHINOIS METALSEN SUR LA SELLETTE

🔴 JO PARIS 2024 : 11 LIONS À LA CONQUÊTE DE TITRES
🔴 CLÔTURE DE SAISON DE LA LIGUE RÉGIONALE À ZIGUINCHOR : ENTENTE SUD CHAMPION !

Lat Diop se défend et contre-attaque : « Rien ne pourra me détourner de mon objectif »

Après son audition à la gendarmerie de Keur Massar, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a décidé de s’adresser directement aux Sénégalais pour clarifier sa position. Accusé de tentative de corruption, Lat Diop a vigoureusement nié les accusations portées contre lui et a annoncé des actions en justice contre son accusateur.

Dans une déclaration publique, Lat Diop a rappelé les nombreuses accusations qu’il a subies au fil des années, qu’il considère comme des tentatives de ternir sa réputation. « Je suis un fonctionnaire, un administrateur civil de classe exceptionnelle. J’ai travaillé pour mon pays et je me suis battu pour ce pays, et rien ne pourra me détourner de cet objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Il a ensuite révélé avoir introduit une citation directe contre son accusateur, qui prétend que Lat Diop a tenté de lui offrir un milliard de FCFA. « On ira au tribunal et l’affaire sera tirée au clair », a-t-il déclaré, exprimant sa confiance dans le système judiciaire pour établir la vérité.

Lat Diop a profité de cette occasion pour réitérer son engagement envers le service public et sa détermination à continuer à œuvrer pour le bien du Sénégal, malgré les obstacles et les accusations infondées auxquelles il fait face. Cette contre-attaque judiciaire marque une étape importante dans la défense de son intégrité et de sa carrière.

Révision du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une transparence renforcée

L’Assemblée nationale du Sénégal est en pleine révision de son règlement intérieur, une démarche attendue et réclamée par les citoyens sénégalais. Cette révision permettra notamment au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG).

Cheikh Omar Sy, ancien député, voit cette opportunité comme un moment crucial pour introduire des sous-commissions parlementaires, visant à mieux traiter les problèmes des populations. Il a exprimé son avis sur iRadio, suggérant que le budget de l’Assemblée nationale, voté en plénière, soit rendu public : « Les parlementaires doivent profiter de cette occasion pour créer des sous-commissions, ce qui devrait aider à mieux prendre en compte les problèmes des populations. Le budget de l’Assemblée nationale doit être transparent et accessible à tous. »

Pour Sy, la révision du règlement intérieur est essentielle non seulement pour la déclaration de politique générale du Premier ministre, mais aussi pour renforcer les commissions parlementaires et améliorer leur rendement.

« Un des points forts de la proposition est la création de sous-commissions dédiées. Actuellement, certaines commissions, comme celles de l’éducation, des sports et des loisirs, comptent jusqu’à 30 parlementaires. Cependant, cette organisation peut être inefficace. Je pense qu’il faut subdiviser ces grandes commissions en sous-commissions spécialisées, chacune composée de dix députés, pour une meilleure gestion et une plus grande efficacité », préconise-t-il.

Il ajoute que la mise en place de ces sous-commissions permettrait à chaque commission d’avoir un vice-président chargé de faire des rapports pour le président de la commission. Cette nouvelle structure, avec des assistants, pourrait rendre le travail plus performant et les députés plus accessibles aux populations.

Cheikh Omar Sy insiste également sur la transparence du budget de l’Assemblée nationale. « Les parlementaires ne peuvent pas être ceux qui contrôlent le budget des institutions et des dépenses publiques sans être transparents sur leur propre budget. Dès l’ouverture de la session parlementaire, le premier budget à examiner devrait être celui de l’Assemblée nationale, pour que les Sénégalais sachent exactement comment sont dépensés les fonds. D’ailleurs, j’estime que l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale pourrait renforcer l’équilibre entre l’Exécutif et le Législatif. Car cette voie est essentielle pour une gouvernance plus transparente et efficace au Sénégal », a détaillé l’ancien député.

Cette révision du règlement intérieur est donc perçue comme une étape cruciale pour renforcer l’efficacité et la transparence du travail parlementaire au Sénégal. Elle pourrait offrir des solutions à de nombreux problèmes en rendant l’Assemblée nationale plus responsable et plus en phase avec les besoins des citoyens.

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Népotisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce : Les preuves qui accablent Serigne Guèye Diop

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, est plongé dans un scandale de népotisme supposé, suscitant une vive controverse. Accusé d’avoir nommé sa fille, Mme Ndiaye Seynabou Kébé, au poste de Directrice de cabinet, le ministre se retrouve sous les feux de la critique.

En réponse à ces accusations, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet, présentant la nomination de six conseillers techniques. Cependant, cet arrêté omet de mentionner la position cruciale du Directeur de cabinet, laissant planer le doute sur la transparence de cette décision. Il semble que le ministère tente de détourner l’attention de cette nomination controversée.

Cet arrêté du 11 juillet intervient après la divulgation de l’affaire, qui a été relayée par plusieurs sites sénégalais dès le 1er juillet. Senenews, par exemple, a publié un article intitulé « Le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop », reprenant une information d’Africa Intelligence.

Internet, avec sa mémoire persistante, permet de vérifier facilement que Mme Seynabou Kébé Ndiaye est bien identifiée comme Directrice de cabinet sur le site officiel du ministère. Une simple recherche sur Google associant son nom à celui du ministère confirme cette information, rendant les tentatives de dissimulation inefficaces.

Le silence du ministre Serigne Guèye Diop sur cette affaire, associé à la publication tardive de l’arrêté du 11 juillet, renforce les soupçons de népotisme. Ces éléments rendent difficile pour le ministère de convaincre l’opinion publique du contraire, et la controverse continue de s’amplifier.

L’ancien Ministre des Sports Lat Diop auditionné par la endarmerie de Keur Massar

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, en réponse à une convocation reçue hier. L’audition, qui a débuté vers 15 heures, fait suite aux accusations portées contre lui par un ancien collaborateur du Guédiawaye FC, concernant une somme d’un milliard de Fcfa.

Lat Diop s’est présenté aux autorités cet après-midi et est rentré chez lui immédiatement après l’audition. La justice a ouvert une enquête suite aux allégations de détournement de fonds émanant de ce collaborateur, accusations qui ont suscité une vive réaction dans le milieu sportif sénégalais.

Les détails exacts des accusations n’ont pas été dévoilés, mais cette affaire attire déjà beaucoup d’attention, compte tenu du montant en jeu et de la stature de Lat Diop dans le monde du sport et de la politique.

Guédiawaye Foot Club, l’un des clubs de football les plus en vue du pays, se retrouve ainsi au centre de cette polémique. Lat Diop, qui a longtemps été une figure influente au sein du club, devra désormais faire face aux conséquences de ces accusations qui ternissent sa réputation.

L’enquête en cours devra déterminer la véracité des allégations et le rôle exact de Lat Diop dans cette affaire. En attendant, l’ancien ministre a réitéré sa confiance en la justice et son souhait de voir la vérité éclater.

Cette affaire, qui pourrait bien ébranler le paysage sportif sénégalais, est à suivre de près dans les jours et semaines à venir.

Gendarmerie de Keur Massar : Lat Diop libre après son audition

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, suite aux accusations portées par l’un de ses anciens collaborateurs au Guédiawaye Foot Club.

Lat Diop avait reçu sa convocation hier, en lien avec des allégations graves concernant une somme d’un milliard de francs CFA. Ces accusations proviennent d’un ancien collaborateur de Lat Diop au sein du Guédiawaye Foot Club, où Lat Diop a eu des responsabilités notables.

Arrivé à la gendarmerie de Keur Massar aux alentours de 15 heures, Lat Diop a déféré à la convocation sans incident. Son audition, qui a duré plusieurs heures, s’est déroulée dans un climat de coopération, selon des sources proches de l’enquête. Après l’audition, Lat Diop a pu rentrer chez lui.

Cette audition marque une étape importante dans l’enquête ouverte par la justice sénégalaise. Les autorités examinent les allégations financières portées contre Lat Diop, cherchant à déterminer la véracité des accusations et à identifier d’éventuelles irrégularités financières.

La convocation et l’audition de Lat Diop ont suscité de nombreuses réactions, tant au sein de la communauté sportive que parmi les citoyens. Certains expriment leur soutien à l’ancien ministre, soulignant son intégrité et son dévouement au sport sénégalais, tandis que d’autres appellent à une enquête rigoureuse et transparente.

Lat Diop, connu pour ses contributions significatives au développement du sport au Sénégal, fait face à une situation délicate. Ses proches et soutiens espèrent que la justice fera rapidement la lumière sur cette affaire, permettant à Lat Diop de se défendre contre ce qu’il pourrait considérer comme des accusations infondées.

L’issue de cette enquête sera déterminante pour l’avenir de Lat Diop, tant sur le plan personnel que professionnel. En attendant, l’ancien ministre des Sports reste libre, en attendant les prochains développements de l’enquête judiciaire.

L’affaire suit son cours, et le public attend avec impatience les conclusions de la justice sénégalaise sur ces allégations financières impliquant une figure importante du sport national.

Guy Marius Sagna critique violemment la CEDEAO: Une institution assimilée à l’AOF

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment intensifié ses critiques à l’encontre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans ses discours, Sagna compare fréquemment l’institution régionale à l’Afrique occidentale française (AOF), une ancienne entité coloniale.

Cette escalade verbale a conduit le Bureau du Parlement de la CEDEAO à réagir par le biais d’un communiqué, exprimant sa « profonde préoccupation et désapprobation face aux excès verbaux observés au cours de nos sessions à l’égard des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de la CEDEAO par l’un de nous ». Bien que le communiqué ne mentionne pas nommément Sagna, il est clair que ses interventions ont déclenché cette réponse.

Le Bureau a rappelé que les membres du Parlement de la CEDEAO sont libres d’exprimer leurs opinions, y compris des points de vue dissidents, à condition que ceux-ci soient guidés par les valeurs de respect, de solidarité et de coopération. Toute remarque jugée non parlementaire ne sera ni admise ni tolérée, car elle va à l’encontre de l’esprit de fraternité et de collaboration qui doit prévaloir au sein de l’organisation régionale.

Le communiqué souligne que le Bureau condamne fermement toute déclaration ou action qui contredit les principes et les valeurs de la CEDEAO, et qui tend à discréditer l’institution. Il exhorte tous les parlementaires à œuvrer dans l’intérêt de l’intégration régionale et du bien-être des populations. Les défis actuels nécessitent une coopération renforcée et un dialogue constructif, plutôt que des attaques verbales et des divisions.

Le Parlement de la CEDEAO a également réaffirmé son engagement en faveur de la promotion des principes de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. Les membres sont rappelés à leur obligation de respect et de courtoisie envers les chefs d’État et de gouvernement, malgré leur statut de parlementaires communautaires.

Le Bureau a exhorté tous les membres du Parlement à agir conformément à l’Acte additionnel et au Règlement intérieur du Parlement de la CEDEAO. Le communiqué conclut en réaffirmant le soutien et la coopération du Parlement avec l’Autorité des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour réaliser les aspirations des peuples de la Communauté.

La première session ordinaire de la 6ème législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’étend du 1er au 24 juillet 2024, a été marquée par ces tensions, mettant en lumière les défis de gouvernance et de coopération au sein de l’organisation régionale.

Atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal : Vers une résilience financière

Les nouvelles autorités du Sénégal continuent de renforcer les dialogues entre l’État et les parties prenantes sur des questions d’intérêt national, dans le but de promouvoir une transformation systémique. C’est dans cette dynamique qu’a été initié l’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, visant à réfléchir et à trouver des solutions durables à ces périls qui affectent l’économie nationale et impactent directement le PIB.

Représentant le ministre des Finances, Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre, a ouvert la rencontre en soulignant les objectifs de cet atelier de deux jours. « Cet atelier a pour but de présenter les conclusions du diagnostic sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, ainsi que les options stratégiques permettant d’améliorer la résilience financière du pays », a-t-il déclaré.

Pendant deux jours, experts et techniciens se réuniront pour discuter des stratégies de financement visant à renforcer la résilience financière du Sénégal face aux risques climatiques. Alioune Ndiaye a également mentionné l’importance de lancer les discussions sur une stratégie nationale de financement des risques climatiques et de catastrophes, ainsi que le processus national d’adhésion au Global Shield, une initiative internationale visant à protéger les économies contre les impacts des catastrophes naturelles.

Les discussions au cours de cet atelier devraient aboutir à des recommandations concrètes pour une meilleure gestion des risques climatiques. L’objectif est de doter le Sénégal d’une stratégie robuste et cohérente pour faire face aux catastrophes naturelles, tout en minimisant leurs effets dévastateurs sur l’économie nationale.

L’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal s’inscrit dans une démarche proactive pour anticiper et atténuer les impacts des changements climatiques. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec des experts nationaux et internationaux, s’engagent ainsi à construire une résilience durable pour le pays.

Cet atelier représente une étape cruciale dans la mise en place d’une stratégie nationale visant à protéger l’économie sénégalaise des effets néfastes des catastrophes naturelles. Les efforts conjugués des différentes parties prenantes démontrent une volonté ferme de faire du Sénégal un modèle de résilience face aux défis climatiques, assurant ainsi une croissance économique stable et durable.

Attaque Jihadiste dans l’ouest du Niger : Une Escalade de la violence dans la région de tillabéri

Le lundi 22 juillet, une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger a été attaquée par des groupes armés terroristes sur l’axe Bankilaré-Téra, près du village de Fonéko, dans la région de Tillabéri. Cette région, située à la jonction des frontières du Niger, du Mali et du Burkina Faso, est connue pour être un foyer d’activités jihadistes, en particulier celles des groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda.

Selon le ministère de la Défense nigérien, le bilan provisoire de l’attaque fait état de 15 soldats tués, trois portés disparus, et 16 blessés. Le ministère a également affirmé que 21 terroristes ont été tués et que plusieurs motos et véhicules ont été détruits lors de ces affrontements.

La région de Tillabéri, surnommée la zone des « trois frontières », est une zone de haute instabilité, où les attaques jihadistes sont fréquentes malgré les efforts militaires pour contenir la menace. Les embuscades et les affrontements entre l’armée et les jihadistes ont fait plusieurs dizaines de morts dans les deux camps ces dernières semaines.

Le coup d’État militaire du 26 juillet 2023, justifié par la détérioration de la situation sécuritaire, n’a pas réussi à stabiliser la région. Les civils, tout comme les militaires, continuent de subir les conséquences de cette violence persistante. En juin, une attaque dans la même région avait fait 20 soldats et un civil morts, à laquelle l’armée avait répliqué en tuant plus de 100 terroristes, selon ses déclarations.

L’instabilité continue d’influencer les relations internationales du Niger. Le régime militaire en place, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, a cherché de nouveaux partenaires après avoir mis fin à la coopération militaire avec la France et les États-Unis. Des collaborations ont été nouées avec l’Iran, la Turquie, et la Russie, cette dernière ayant envoyé des instructeurs militaires.

Par ailleurs, la France a récemment demandé la libération immédiate de Mohamed Bazoum, l’ancien président civil renversé et détenu depuis le coup d’État. Cette demande met en lumière les tensions persistantes entre le régime militaire nigérien et les puissances occidentales.

Malgré les efforts déployés pour renforcer la sécurité, notamment par l’augmentation des effectifs militaires d’ici 2030, la situation dans la région de Tillabéri reste précaire. Les attaques jihadistes continuent de menacer la stabilité du Niger, rendant l’objectif de paix et de sécurité encore lointain. Le gouvernement nigérien, soutenu par ses nouveaux partenaires, devra intensifier ses efforts pour protéger les populations civiles et rétablir l’ordre dans cette région clé.

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