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Qualifications CAN 2025 : Sénégal-Burundi, le dernier acte décisif pour les Lions

Le Sénégal affronte ce mardi 18 novembre l’équipe du Burundi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio pour le dernier match de la phase de qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Une rencontre attendue par les supporters, car elle déterminera la clôture du parcours des Lions dans le groupe L, où ils trônent actuellement en tête.

Les hommes de Pape Thiaw ont effectué leur dernière séance d’entraînement dimanche sur le terrain annexe du stade, à deux jours de la rencontre. Toutefois, si le sourire était de mise chez le sélectionneur intérimaire, il a dû composer avec une mauvaise nouvelle : Boulaye Dia, l’attaquant de la Lazio de Rome, est forfait. Déjà absent lors du match contre le Burkina Faso (1-1), Dia souffre d’un accès palustre qui l’a contraint à rentrer en Italie pour continuer sa convalescence. Le club romain a confirmé cette information, relayée par L’Observateur.

Malgré cette absence de taille, trois bonnes nouvelles sont venues redonner espoir au staff et aux supporters. Le premier retour notable est celui de Lamine Camara, milieu de terrain de l’AS Monaco, qui avait manqué le match contre les Étalons du Burkina Faso en raison d’une blessure aux adducteurs. Camara s’est entraîné normalement lors des dernières séances, et il a même été soumis à des exercices d’explosivité, signe de sa remise en forme.

Les deux autres retours sont ceux de Krépin Diatta et El Hadji Malick Diouf, respectivement pensionnaires de Monaco et du Slavia Prague. Diatta, touché au genou, et Diouf, blessé à la cheville, avaient été ménagés en fin de semaine dernière. Cependant, ils ont tous deux participé à la séance de dimanche, démontrant leur disponibilité pour la confrontation face au Burundi.

Avec ces retours dans le groupe, le Sénégal aborde ce match avec confiance, malgré l’absence de Boulaye Dia. L’équipe reste déterminée à confirmer sa position de leader du groupe L et à finir ces qualifications sur une note positive.

Le coup d’envoi sera donné à 19h GMT, et le stade Abdoulaye-Wade s’annonce prêt à vibrer pour cette ultime rencontre. Une victoire permettrait aux Lions de conforter leur place et de poursuivre leur préparation pour la CAN 2025 avec sérénité.

La rencontre sera scrutée par les observateurs et les supporters, qui espèrent voir une équipe sénégalaise dominatrice et inspirée. Tous les regards sont désormais tournés vers Diamniadio pour ce dernier acte qui promet d’être intense.

Kaour / Élections législatives anticipées 2024 : Résultats du parti PASTEF dans la commune (909 voix, soit 61,37 %)

C’est un véritable raz-de-marée pour PASTEF dans la commune de Kaour, département de Goudomp, à l’exception du village de Singhère, d’où est originaire Souleymane Ndiaye, ancien directeur du SAPCO, lors du scrutin législatif de ce dimanche. Le parti PASTEF s’est emparé de tous les bureaux de vote des villages rattachés à la commune.

Au niveau de la commune de Kaour, PASTEF a obtenu 909 voix, soit 61,37 %, suivi de Mankoo Liguèye Sénégal avec 301 voix (20,32 %), Takku Wallu Sénégal avec 104 voix (7,02 %), et les autres partis ont enregistré un total de 167 voix (11,29 %), selon les déclarations de Malamine Biaye.

« Un grand merci à l’ensemble des militants, sympathisants et parents. Leur courage et leur engagement ont porté notre vision. Ensemble, nous avons prouvé que l’unité et la solidarité peuvent mener à de grandes victoires. Cette victoire marque le début d’une nouvelle étape pour PASTEF. Nous avons la responsabilité de transformer cette confiance en actions concrètes et de continuer à défendre les intérêts de notre peuple. Nous devons rester mobilisés et travailler ensemble pour bâtir un Sénégal plus juste, plus transparent et une commune équitable », a déclaré Malamine Biaye, responsable politique communal du parti PASTEF.

« Félicitations à Pastef : Un message d’unité et de reconnaissance de la coalition Takku Wallu Sénégal »

Je voudrais, en mon nom personnel et en celui des leaders et membres de la Coalition Takku Wallu Sénégal, féliciter la Coalition Pastef pour sa victoire à l’issue des élections législatives de ce dimanche 17 novembre 2024.

Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble.

Je voudrais dans le même élan remercier tous mes compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste que j’ai eu l’honneur de diriger.

Nous restons un grand peuple, une grande nation.

Nous sommes parce que le Sénégal est.

Merci à tous.

Que Dieu bénisse le Sénégal.

Discours de Victoire : Ensemble, une Victoire Historique pour Pastef et le Sénégal !

Chers amis, chers membres de Pastef,**

Je me tiens devant vous aujourd’hui avec une immense gratitude et une profonde émotion. Nous avons remporté une victoire éclatante, et cela n’aurait pas été possible sans chacun d’entre vous.

Tout d’abord, je tiens à remercier nos électeurs. Votre confiance et votre soutien sont le véritable moteur de notre mouvement. Grâce à vous, nous avons pu obtenir

Pastef : 234 voix

  • Defar sa gokh : 1 voix
  • Sama sa kadu : 4 voix
  • Koolute ngir Sénégal : 1 voix
  • Jotali kaddu askan bi : 1 voix
  • Takku wallu : 13 voix
  • Les restes zero pour un total de 41 candidats
    dans notre bureau de vote, un résultat qui témoigne de votre adhésion à nos valeurs et à notre vision pour un avenir meilleur. Vous avez fait entendre votre voix, et nous vous en sommes infiniment reconnaissants.

Je voudrais également saluer le travail acharné de notre équipe de campagne. Chaque membre, chaque sympathisant a contribué à cette réussite. Votre dévouement, votre passion et votre détermination ont été essentiels. Vous avez parcouru les rues, discuté avec vos voisins, et partagé notre message. Grâce à vous, nous avons pu atteindre ce résultat exceptionnel.

À nos candidats et à tous ceux qui ont soutenu notre mouvement, un grand merci. Votre courage et votre engagement à porter notre vision sont une source d’inspiration pour nous tous. Ensemble, nous avons prouvé que l’unité et la solidarité peuvent mener à de grandes victoires.

Cette victoire est le début d’une nouvelle étape pour Pastef. Nous avons la responsabilité de transformer cette confiance en actions concrètes et de continuer à défendre les intérêts de notre peuple. Nous devons rester mobilisés et travailler ensemble pour bâtir un Sénégal plus juste, plus transparent et plus équitable.

Ensemble, nous avons les moyens de réaliser de grands changements. Je vous invite donc à poursuivre cet élan et à rester engagés.

Merci encore à tous pour votre soutien, votre confiance et votre détermination. Ensemble, nous allons de l’avant !

Vive Pastef, vive les patriotes!

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024

🔴 VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE ET AUX LÉGISLATIVES : LA CONFIRMATION !
🔴 LÉGISLATIVES 2024 – RAPPORT DE CLÔTURE DU FORUM CIVIL : PRÉSENCE MINIMALE DES MANDATAIRES LORS DU DÉPOUILLEMENT

🔴 PROCÈS CONTRE TFC ET GFC POUR RUPTURE ABUSIVE DE CONTRAT : EL HADJI MBAYE BADJI EMPOCHE 14 MILLIONS F CFA
🔴 BOXE – MIKE TYSON APRÈS SON RETOUR RATÉ : « [ CETTE] DÉFAITE A UN GOÛT DE VICTOIRE »

Législatives 2024 : Thierno Bocoum félicite Pastef après les premières tendances

Dans le cadre des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR et membre de la coalition « Sàmm Sa Kaddu », a salué la tenue pacifique du scrutin et félicité la coalition Pastef pour sa victoire, suite aux premières tendances des résultats.

Dans une déclaration sur ses pages officielles, Bocoum a adressé ses félicitations à Pastef, soulignant la « maturité démocratique » du peuple sénégalais qui a encore une fois démontré son attachement à la paix et à la concorde durant ces élections.

« Nos encouragements aux leaders, militants et sympathisants de Sàmm Sa Kaddu et de toute l’inter-coalition », a écrit Thierno Bocoum, tout en exprimant sa reconnaissance envers les électeurs pour leur civisme exemplaire et leur participation active.

Ces félicitations de Bocoum interviennent après celles de Bougane Gueye Dany et de Barthélemy Dias, qui ont également salué le résultat du Pastef tout en réaffirmant leur engagement à poursuivre le combat politique dans un cadre démocratique.

Législatives 2024 : Pastef domine largement dans les résultats provisoires

Les résultats des élections législatives de 2024 continuent de tomber au fur et à mesure du dépouillement des votes, et la coalition Pastef semble bien partie pour obtenir une large majorité. Selon les premières tendances qui émergent des résultats affichés, Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, arrive en tête dans une grande majorité des centres de vote à travers le Sénégal, consolidant sa position de force politique dans le pays.

Dans plusieurs régions stratégiques, le parti semble avoir largement devancé ses concurrents. Des villes comme Ziguinchor, Touba, Diourbel, Saint-Louis, Sédhiou, Mbour et Linguère figurent parmi les zones où Pastef a remporté une victoire nette. Les résultats préliminaires indiquent également que la coalition a enregistré un fort soutien dans la diaspora, où le taux de participation semble avoir été élevé malgré les obstacles logistiques.

Une victoire marquante a été obtenue par Ousmane Sonko lui-même, qui a remporté son bureau de vote à Ziguinchor, une zone traditionnellement contestée par l’opposition. Le leader de Pastef a ainsi confirmé son enracinement profond dans le sud du pays, affirmant sa position de leader d’opinion auprès des électeurs sénégalais.

Cependant, Pastef a également infligé des défaites notables à des figures emblématiques de l’opposition. Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, ainsi qu’Amadou Ba, deuxième à la présidentielle de 2024 et ancien Premier ministre, ont été battus dans leurs propres bureaux de vote. Ces résultats témoignent de la dynamique ascendante du parti de Sonko, qui semble avoir su mobiliser une large base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.

L’un des points marquants de cette élection a été la participation des électeurs, qui semble avoir été moins élevée que lors de la présidentielle de mars 2024 (61,3%). Pourtant, elle est restée comparable à celle des législatives de 2022 (46,6%), ce qui montre une mobilisation générale encore solide, bien que moins forte qu’en mars dernier. Cette participation moyenne pourrait être expliquée par la nature des élections législatives, qui suscitent généralement un intérêt moindre comparé à la présidentielle.

Malgré la sérénité globale du scrutin, la coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ex-président Macky Sall, a vivement contesté les résultats. Dans un communiqué, elle a dénoncé ce qu’elle appelle une « fraude massive » orchestrée par Pastef pour influencer les résultats. Cette accusation de fraude n’est pas nouvelle dans le contexte politique sénégalais, mais elle vient raviver les tensions entre les deux grandes forces politiques du pays.

D’autres acteurs politiques et organisations de la société civile ont salué le bon déroulement global de l’élection et l’absence d’incidents significatifs. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a souligné la bonne organisation de ce scrutin, malgré les accusations de fraude.

Les projections des résultats définitifs devraient être disponibles dans les heures à venir, avec une analyse plus précise des tendances et de la composition du futur Parlement sénégalais. Toutefois, il semble que Pastef soit bien en position pour obtenir une large majorité à l’Assemblée nationale et ainsi pouvoir poursuivre son agenda politique de rupture et de justice sociale, un programme qui a fait sa popularité lors des élections précédentes.

Avec une dynamique de plus en plus forte au sein de l’opposition, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour le paysage politique sénégalais, où les débats sur la gouvernance, les réformes et l’avenir démocratique du pays devraient s’intensifier.

Législatives 2024 à Malicounda : Maguette Sène s’impose à Mballing

Dans la commune de Malicounda, département de Mbour, Maguette Sène, leader de la coalition La Marche des Territoires Andu Nawlé, a réalisé une véritable démonstration de force. Il a remporté tous les bureaux de vote de Mballing, confirmant son emprise sur cette localité stratégique.

Avec des résultats largement en sa faveur, Maguette Sène distance nettement ses principaux concurrents, notamment le Pastef, Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddù, et Jam Ak Njariñ. Cette victoire renforce la position du maire au sein de la scène politique locale et pourrait peser dans les équilibres régionaux.

Cette performance traduit le soutien massif des populations locales à sa coalition, fruit d’un travail de proximité et d’un ancrage politique bien établi à Malicounda. Un succès qui, selon ses partisans, reflète la confiance renouvelée des électeurs envers sa vision de développement pour le territoire.

Législatives anticipées : Barthélémy Dias félicite le Pastef et salue la maturité politique des Sénégalais

Dans un message empreint de respect et de reconnaissance, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, a adressé ses félicitations au Pastef suite aux premières tendances des législatives anticipées de 2024. Reconnaissant la victoire de la coalition dirigée par Ousmane Sonko, le maire de Dakar a salué un moment clé pour la démocratie sénégalaise.

« Le Sénégal vient de vivre un moment démocratique fort. En ma qualité de tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, je tiens à féliciter chaleureusement le vainqueur des élections, Pastef, pour sa victoire », a déclaré Barthélémy Dias. Il a ajouté que ce scrutin illustre la maturité politique du peuple sénégalais, qui a su exprimer sa voix dans le respect des valeurs républicaines.

Barthélémy Dias n’a pas manqué de remercier les électeurs qui ont soutenu sa coalition. « Votre soutien est une source d’inspiration et de motivation pour continuer à défendre les intérêts de notre pays et de notre jeunesse », a-t-il affirmé. Malgré les résultats, il a réitéré son engagement indéfectible envers un Sénégal plus juste et solidaire.

Dans son discours, le maire de Dakar a également insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la préservation de la démocratie. « Ensemble, nous continuerons à travailler pour que la démocratie sénégalaise brille toujours plus fort », a-t-il martelé, se positionnant ainsi comme un acteur clé de l’opposition et du développement politique du pays.

Ces élections anticipées marquent un tournant dans la politique sénégalaise, avec une confirmation du poids croissant de certaines coalitions et un renouvellement des dynamiques politiques. Les propos de Barthélémy Dias témoignent d’une volonté de reconnaître les résultats tout en poursuivant la lutte pour ses idéaux.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME DÉPLOIE 50 OBSERVATEURS

La présidente de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDHS) s’est exprimée ce midi lors d’une conférence de presse sur le monitoring électoral. Les Institutions nationales des droits de l’homme (INDH) et les Organisations de la société civile (OSC), en collaboration avec la CNDHS, jouent un rôle important pour garantir des élections législatives libres et transparentes. Au cours de cette rencontre, Amsatou Sow Sidibé a félicité le Directeur général de la Direction générale des élections, M. Biram Sène, qui a réussi en quelques mois à organiser des élections claires, libres et transparentes. « Il peut y avoir quelques critiques, mais ces élections sont bien gérées », a-t-elle affirmé. Selon M. Sène, certains désagréments rencontrés pendant ces élections sont dus, non pas à l’administration, mais aux représentants des bureaux de vote.

Elle a mentionné le partenariat avec le Think Tank Africajom Center et le Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH/BRAO) pour débattre autour du thème de l’organisation des élections législatives et de la transparence attendue. La professeure a également exprimé sa gratitude envers les acteurs de la société civile et les autres institutions internationales pour leur implication dans le bon déroulement de ces élections.

Jacob Seck Ngom, chargé de programme à la Commission nationale des droits de l’homme, a informé que la commission a déployé 50 observateurs sur le terrain et a mis en place un projet de suivi médiatique pour détecter tout discours de haine dans les médias, ainsi que pour évaluer la participation des femmes et des jeunes. Il a également évoqué la problématique des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal, précisant que la commission a adressé ses recommandations au Président de la République pour garantir le bon déroulement du scrutin dans les zones affectées. Selon lui, le scrutin se déroule comme prévu par la commission et les autorités étatiques. Il a également noté une forte participation des personnes âgées et une présence significative des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote.

Le Directeur général des élections, M. Biram Sène, a admis des retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote. Il a expliqué : « Parfois, il y a des désagréments, mais ils sont dus, non pas à l’administration, mais aux représentants des bureaux de vote, qui tardent à se présenter à l’heure. Nous insistons beaucoup auprès des formations politiques pour leur demander de venir une heure avant 8 heures, l’heure d’ouverture officielle. Avec 41 listes, si vous arrivez à 8 heures, il est certain que vous accuserez un retard de 30 minutes à une heure pour organiser le bureau. »

Par ailleurs, le directeur général des élections a assuré que l’État du Sénégal a pris toutes les dispositions nécessaires pour un plan de contingence : « Nous disposons de véhicules prêts à déployer tout le matériel nécessaire dans les bureaux de vote, des bulletins jusqu’aux petits équipements. Ces véhicules interviennent dans certaines zones stratégiques. De plus, il y a des réserves de matériel de vote au niveau des préfectures. »

« Bougane Gueye Dany félicite le Pastef et réitère son engagement pour l’opposition »

Chers compatriotes,
Gueum Sa Bopp Les Jambars félicite M. Ousmane Sonko et le Pastef.

Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier. Je remercie mes camarades de Samm Sa Kaddu pour l’engagement et la détermination manifestées durant la campagne. Nous en tirons toutes les conséquences et réitérons notre ancrage dans l’opposition.

J’exhorte le camp présidentiel à désormais se pencher sur la satisfaction des besoins des Sénégalais.

Fier de la démocratie Sénégalaise et heureux du comportement des militants et sympathisants de Gueum Sa Bopp « les Jambars ». Des défis importants nous attendent, nous sommes décidés à les relever pour le bonheur du Sénégal, objet de notre engagement.

Bougane Gueye Dany
Président de Gueum Sa Bopp Les Jambars

Législatives 2024 : Bougane Gueye Dany félicite Ousmane Sonko et réaffirme son rôle dans l’opposition

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp Les Jambars, a félicité Ousmane Sonko et le Pastef pour leurs performances électorales. Dans une déclaration officielle, il a salué le choix des Sénégalais tout en remerciant ses militants pour leur engagement et leur détermination tout au long de la campagne.

« Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier », a-t-il affirmé, faisant référence à la dynamique amorcée lors des élections passées. Bougane Gueye Dany a tenu à exprimer sa gratitude envers les membres de Samm Sa Kaddu, l’aile militante de son mouvement, pour leur dévouement, tout en rappelant que Gueum Sa Bopp reste solidement ancré dans l’opposition.

Dans un ton à la fois ferme et constructif, Bougane Gueye Dany a adressé un message au camp présidentiel. Il les a exhortés à se concentrer sur la satisfaction des besoins essentiels des Sénégalais, insistant sur la nécessité d’une gouvernance axée sur les préoccupations réelles de la population.

Fier du comportement exemplaire de ses militants, il a réaffirmé sa conviction dans l’avenir démocratique du Sénégal. « Des défis importants nous attendent, mais nous sommes décidés à les relever pour le bonheur du Sénégal, objet de notre engagement », a-t-il déclaré avec optimisme.

Cette prise de parole souligne que Gueum Sa Bopp entend continuer à jouer un rôle clé sur l’échiquier politique sénégalais. Tout en félicitant ses adversaires, Bougane Gueye Dany réaffirme son engagement à défendre les intérêts des citoyens et à œuvrer pour une alternance démocratique, dans une opposition déterminée mais constructive.

Législatives 2024 : Bougane Guèye Dany battu dans son bureau de vote par Pastef

Le scrutin législatif du 17 novembre 2024 a réservé une surprise dans le centre de vote de Liberté 5, où Bougane Guèye Dany, leader de la coalition « Gueum Sa Bopp » et membre de « Samm Sa Kaddu », a été défait dans son propre bureau de vote. Le procès-verbal du bureau numéro 1 révèle que sur les 558 inscrits, 306 électeurs ont pris part au vote.

Dans cette bataille locale, Pastef a largement surclassé ses adversaires, recueillant un total de 183 voix. « Samm Sa Kaddu », le parti dirigé par Bougane Guèye Dany, a obtenu 100 voix, loin derrière la performance du principal concurrent. Le reste des votes a été réparti entre les autres coalitions, avec 4 voix pour Jamm Ak Njariñ.

Législatives 2024 : Abass Fall critique l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants

À l’occasion des élections législatives du 17 novembre 2024, le taux de participation, jugé faible, a suscité de vives réactions, notamment de la part d’Abass Fall, tête de liste départementale de Pastef à Dakar. Le leader politique a exprimé son mécontentement face à la situation, critiquant ouvertement l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants dans les bureaux de vote.

Pour Abass Fall, cette absence de mobilisation témoigne d’un manque de sérieux et de préparation des partis politiques concernés. Il a souligné que pour participer à une élection, il est essentiel d’avoir une organisation rigoureuse et d’assurer une présence effective dans les bureaux de vote. « Comment peut-on prétendre être un grand parti politique si l’on n’est même pas capable de placer des représentants dans les bureaux de vote ? » a-t-il déclaré, dénonçant une incohérence entre les ambitions affichées par ces partis et leur capacité à s’organiser sur le terrain.

Abass Fall a également ajouté que, selon lui, ceux qui ne parviennent pas à assurer cette présence ne devraient pas se permettre de contester les résultats une fois proclamés. Il a plaidé en faveur d’une révision du code électoral pour intégrer une évaluation du niveau de représentativité des partis politiques, une mesure qu’il estime nécessaire pour garantir un processus électoral « plus sérieux et crédible ».

Élection législative 2024 : Rapport intermédiaire du Forum Civil sur le déroulement du scrutin

Le Forum Civil a publié ce 17 novembre 2024 un rapport intermédiaire sur le déroulement des élections législatives, offrant un aperçu détaillé de la situation au Sénégal en mi-journée. Ce rapport met en évidence plusieurs éléments positifs, tout en soulignant quelques préoccupations mineures liées au processus électoral.

Le rapport note un taux de 99,8 % de présence des matériaux nécessaires au scrutin, ce qui témoigne d’une bonne organisation logistique. Les bureaux de vote étaient bien équipés, avec des bulletins de vote complets, de l’encre indélébile, des listes d’émargement, des enveloppes inviolables et le procès-verbal de dépouillement à disposition. En outre, le respect du silence électoral a été largement respecté, avec un taux de conformité de 97,9 %.

Cependant, le Forum Civil rapporte des incidents mineurs : des actes de violence dans certains bureaux de vote, représentant 2,5 % des cas observés, ainsi que l’arrêt des votes dans quelques bureaux, également à hauteur de 2,5 %. Ces éléments restent relativement faibles, mais ils soulignent la nécessité de maintenir une vigilance accrue tout au long de la journée.

En ce qui concerne la participation, 62 % des électeurs présents dans les files d’attente étaient des femmes, et la présence de jeunes électeurs s’élevait à 57,3 %. Bien que ces chiffres ne soient pas négligeables, ils reflètent une dynamique où l’engagement des jeunes et des femmes pourrait être davantage encouragé. Ce constat rejoint une tendance observée dans d’autres régions, notamment avec la participation plus modeste des jeunes et des femmes au Sénégal, comme cela a été noté à Dubaïcurité et organisation

Le rapport note également une présence importante des forces de l’ordre dans les centres de vote, avec 98,8 % des bureaux sécurisés, et une vérification de la présence des électeurs à hauteur de 99,7 %. Ces chiffres témoignent de la bonne organisation et de la mise en place de mesures pour garantir la transparence du scrutin.

Dans l’ensemble, ce rapport intermédiaire met en lumière un déroulement satisfaisant des élections législatives de 2024, tout en soulignant quelques axes d’amélioration, notamment la mobilisation des jeunes et des femmes, ainsi que la gestion de certaines tensions sur le terrain.

Centre Masse Massaer Niane 1 : Barthélémy Dias perd son bureau de vote

Les résultats des élections législatives 2024 continuent de faire écho à travers le pays. Au centre de vote Mass Massaer Niane 1, un résultat inattendu a frappé les observateurs : Barthélémy Dias, leader de la coalition « Sam Sa Kaddu », a perdu dans son propre bureau de vote. Sur les 580 inscrits, 333 électeurs ont voté, avec un bulletin nul.

Le bilan du scrutin dans ce bureau de vote montre une victoire de la coalition Pastef, qui a recueilli 172 voix, contre 138 voix pour « Sam Sa Kaddu ». Le candidat de la coalition Jam Ak Njariñ, Abass Fall, a quant à lui obtenu 3 voix. Cette défaite a des répercussions symboliques, car elle marque une défaite importante pour Barthélémy Dias, également connu sous le nom de « Borom Ndakaru », un surnom qui l’associe fortement à sa base électorale de Dakar.

Ce résultat semble indiquer une dynamique politique complexe, marquée par une forte compétition entre les différents partis dans la capitale. Il suggère également un renforcement de la popularité de Pastef, qui continue de séduire un nombre croissant d’électeurs, tout en mettant en lumière des défis pour certains leaders locaux, malgré leur positionnement national.

Élections législatives 2024 : Le WANEP publie ses observations sur le déroulement du scrutin et les incidents signalés

Le 17 novembre 2024, la cellule de veille West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) a rendu publiques ses observations concernant les élections législatives au Sénégal, menées le même jour. À travers ce communiqué, l’organisation a fourni une analyse détaillée du déroulement de la journée de vote, en se concentrant sur la mobilisation des électeurs, la présence des forces de l’ordre et de défense, ainsi que les incidents qui ont pu survenir pendant le scrutin.

Le WANEP a déployé 100 observateurs sur l’ensemble du territoire, répartis dans 42 des 46 départements jugés à risque de violence électorale. Grâce à cette couverture étendue, 99,7 % des bureaux de vote ont pu être observés. Le rapport indique que, globalement, le scrutin s’est déroulé « dans la discipline et sans incidents majeurs ». Cependant, un faible taux de participation a été constaté, notamment en milieu de journée, avec des files d’attente relativement courtes dans 95,7 % des bureaux observés, où moins de 20 personnes étaient présentes. Néanmoins, certains bureaux ont signalé des files d’attente plus longues, dépassant les 20 électeurs.

Une tendance préoccupante a été notée : dans 83,5 % des bureaux, la présence des jeunes électeurs était faible, une observation similaire concernant la participation des femmes. Ce constat soulève des questions sur l’engagement des jeunes et des femmes dans ce processus électoral, des catégories qui jouent un rôle central dans la vie politique du pays.

Quant à la présence des forces de l’ordre et de défense, le WANEP a rapporté la présence de 2 à 9 agents de sécurité par bureau, mais avec une faible représentation des femmes dans 98,8 % des centres de vote observés. Cette faible proportion de femmes dans les équipes de sécurité pourrait soulever des préoccupations concernant l’équité et la diversité dans la gestion du processus électoral.

Concernant les incidents, l’organisation a déploré des dérapages mineurs, notamment des violations de la procédure de vote pour les personnes en situation de handicap. Un incident a été rapporté au centre de vote de Thiowor à Louga, où une personne malvoyante a été assistée par une représentante d’un parti politique. Cette intervention a provoqué des contestations de la part des autres représentants, entraînant une altercation verbale.

En conclusion, le WANEP souligne que, dans l’ensemble, les élections législatives 2024 au Sénégal se sont déroulées sans heurts majeurs, malgré un taux de participation relativement faible à mi-journée. L’organisation appelle à une vigilance continue sur les processus électoraux pour garantir un environnement transparent et inclusif, tout en prenant en compte les défis liés à l’inclusivité et à l’engagement des jeunes et des femmes dans le processus démocratique.

Législatives : Barthélémy Dias battu dans son propre bureau de vote à Mermoz

Le verdict des urnes commence à tomber pour les élections législatives, et les résultats préliminaires réservent déjà des surprises inattendues, même pour les candidats les plus en vue. À Mermoz, plus précisément à l’école Mass Massaer Niane, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a essuyé une défaite dans son propre fief, laissant place à une première désillusion.

Dans le bureau numéro 1 de l’école Mass Massaer Niane, Barthélémy Dias n’a pas réussi à séduire une majorité des électeurs. Selon des résultats rapportés par la RFM, la coalition de Dias a récolté 138 voix, tandis que Pastef, le parti d’opposition, a pris l’avantage avec 172 voix. Un camouflet pour le maire qui, malgré son poids politique dans la commune, n’a pu éviter cette déconvenue.

Au-delà du bureau numéro 1, la tendance semble avoir penché en faveur de Pastef dans l’ensemble du centre de vote. Sur les 10 bureaux que compte l’école Mass Massaer Niane, Barthélémy Dias n’a réussi à remporter que le bureau numéro 8, avec 167 voix contre 156 voix pour Pastef. Un résultat serré mais qui ne suffit pas à renverser la tendance générale.

Cette défaite dans son propre centre de vote pourrait être un signal d’alarme pour Barthélémy Dias, qui comptait sur son influence locale pour asseoir sa légitimité dans ces élections législatives. Le fait de perdre dans son propre fief pourrait bien avoir un impact sur le moral des troupes et la dynamique de sa campagne à l’échelle de la circonscription de Dakar.

Ces législatives s’annoncent cruciales pour déterminer la future configuration de l’Assemblée nationale, et chaque voix compte pour Barthélémy Dias, qui espérait mobiliser massivement ses partisans. Cette défaite partielle pourrait bien indiquer un changement de rapport de force, notamment avec la montée en puissance de Pastef, qui semble avoir su capter l’attention des électeurs, même dans des zones traditionnellement acquises aux leaders de la coalition au pouvoir.

Bien que ces résultats préliminaires ne soient qu’une partie du tableau, ils envoient un message fort sur l’état des forces en présence. Le dépouillement se poursuit dans d’autres bureaux de vote, et il reste à voir si cette tendance se confirmera à l’échelle de la commune, voire de la région de Dakar. Quoi qu’il en soit, les premières effluves de ces législatives laissent présager une bataille électorale serrée et disputée.

Barthélémy Dias parviendra-t-il à inverser la tendance et mobiliser son électorat dans les autres localités ? Réponse dans les heures et jours à venir, lorsque les résultats finaux seront proclamés.

Victoire écrasante de Pastef au Centre de vote Grand Médine : Amadou Ba défait dans son propre bureau

Les premiers résultats des élections législatives au centre de vote Grand Médine continuent de tomber, et les tendances semblent confirmer une domination écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko. Les chiffres jusqu’ici publiés indiquent une avance considérable pour Pastef, marquant ainsi une défaite marquante pour Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Ndierigne, qui a pourtant voté dans ce même centre.

Le revers est d’autant plus symbolique pour Amadou Ba, qui a été défait dans son propre bureau de vote, le bureau numéro 8. Les résultats révèlent une victoire nette de Pastef avec 193 voix, laissant loin derrière la coalition Samm sa Kaddu qui récolte 73 voix, tandis que Jamm ak Ndierigne n’obtient qu’un score négligeable.

Les tendances observées au bureau numéro 8 se confirment également dans d’autres bureaux du centre de Grand Médine. Par exemple, au bureau numéro 5, Pastef enregistre une performance impressionnante avec 218 voix. La coalition Samm sa Kaddu suit avec 79 voix, loin devant Jamm ak Ndierigne qui ne parvient à obtenir que 9 voix. Le camp Takku Wallu, quant à lui, n’obtient que 4 voix, illustrant sa faible pénétration dans cette zone.

En attendant la publication complète des résultats des autres bureaux de vote, les chiffres disponibles jusqu’à présent pointent vers une victoire écrasante de la coalition dirigée par Ousmane Sonko. Cette situation constitue un signal fort pour la suite des élections et marque un coup dur pour Amadou Ba, dont le propre électorat semble avoir basculé massivement vers Pastef.

Ces résultats préliminaires reflètent une dynamique de changement au sein de l’électorat sénégalais, notamment dans la commune de Grand Médine. Le vote semble avoir pris une tournure protestataire contre la coalition Jamm ak Ndierigne, qui peine à s’imposer face à l’élan de popularité de Pastef et de son leader charismatique Ousmane Sonko.

Les résultats définitifs des autres bureaux de vote sont attendus avec impatience, mais la tendance actuelle montre clairement que le vent semble souffler en faveur de Pastef, marquant ainsi un tournant significatif dans cette élection.

Législatives 2024 à Ziguinchor : une large victoire pour Pastef dans plusieurs bureaux de vote

Les premières tendances des élections législatives de 2024 à Ziguinchor confirment l’assise populaire de la coalition Pastef dans cette région. Les résultats provisoires provenant de plusieurs bureaux de vote de la ville montrent une nette avance pour les Patriotes, dirigés par Ousmane Sonko, natif de Ziguinchor et figure emblématique de cette formation politique.

Dans le bureau de vote Boucotte Sud Nema, sur 183 votants, la coalition Pastef a recueilli 165 voix, confirmant sa domination dans ce secteur. Le reste des suffrages s’est réparti de la manière suivante : Takku Wallu Sénégal a obtenu 6 voix, et Jamm ak Njeringg s’est vu attribuer 4 voix.

La tendance se confirme également dans le bureau de vote Boucotte Ouest, où Pastef a enregistré une performance similaire. Sur 196 votants, la coalition a récolté 146 voix, loin devant ses adversaires. Jamm Ak Njering s’est contenté de 13 voix, tandis que Takku Wallu Sénégal a comptabilisé 12 voix. La coalition Samm Sa Kaddu a, quant à elle, obtenu 7 voix.

Ces résultats confirment Ziguinchor comme un bastion solide pour Ousmane Sonko, chef de file de la coalition Pastef. En effet, la mobilisation importante en faveur des Patriotes témoigne de la popularité persistante de Sonko, malgré le contexte politique tendu et les récents événements qui ont marqué la scène politique nationale.

La participation dans les bureaux de vote mentionnés démontre un engagement citoyen notable. Dans une ville qui a souvent été le théâtre de tensions politiques, cette mobilisation pacifique est un signe encourageant pour le processus démocratique.

Les résultats finaux des élections législatives sont attendus dans les prochains jours, mais il est clair que Pastef réalise déjà une percée significative à Ziguinchor. Si ces tendances se confirment à l’échelle nationale, la coalition pourrait jouer un rôle déterminant dans la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale.

À suivre : Les résultats complets de la ville de Ziguinchor et des autres localités du pays, ainsi que les réactions des différentes coalitions face à ces premières tendances.

À HLM 86, les graphistes déclarent la guerre au franc CFA

Au Sénégal, le combat pour la sortie du franc CFA est devenu une réalité tangible. En témoignent les murs des HLM 86, ornés d’un énorme graffiti qui ne passe pas inaperçu. Juste au-dessus de l’œuvre, on peut lire clairement : « Sortie du FCFA ». Un message qui souligne que, sans sa propre monnaie, l’Afrique ne pourra jamais atteindre une véritable souveraineté financière. Les passants peuvent ainsi contempler ce slogan tout au long de la journée.

Cette œuvre dénonce non seulement le franc CFA, perçu comme une monnaie coloniale et impérialiste, mais ouvre également la voie à une réflexion sur la création d’une monnaie commune, symbole de souveraineté et d’indépendance pour la Confédération des États du Sahel (AES). L’AES entend démontrer que l’Afrique est prête à imposer sa propre politique économique et monétaire face aux anciens impérialistes.

Élections législatives du 17 novembre 2024 : Bassirou Diomaye Faye appelle à la sérénité et à la paix

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir civique ce 17 novembre 2024 à Ndiaganiao, au centre de vote de Ndiandiaye. Dans une déclaration marquée par un appel à la responsabilité et à la paix, le chef de l’État a adressé un message fort aux citoyens et aux acteurs politiques.

« Rendre grâce à Dieu de nous permettre d’être témoins et acteurs de ce grand jour d’expression démocratique », a commencé le président, soulignant l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise. Il s’est réjoui de constater que les électeurs participent au scrutin dans le calme et la sérénité, fidèle à la tradition démocratique du Sénégal.

Il a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais, tout en rappelant que celle-ci repose également sur la responsabilité des acteurs politiques. « La maturité démocratique, c’est aussi des acteurs responsables qui s’affrontent par les idées et les programmes, dans le respect mutuel », a-t-il déclaré.

Le président Faye a exhorté les candidats et leurs partisans à accepter les résultats des urnes, quelle qu’en soit l’issue. « Il y aura toujours des vainqueurs et des vaincus. En définitive, c’est le peuple sénégalais qui sera gagnant », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de préserver l’image positive du Sénégal sur la scène internationale.

Il a conclu en appelant à un comportement exemplaire tout au long de la journée électorale, que ce soit de la part des simples citoyens ou des candidats, en jouant la carte de la sérénité et de la paix.

Cette déclaration du président intervient dans un climat où les tensions et les défis du processus électoral nécessitent un leadership apaisant. Son message, adressé autant aux électeurs qu’aux candidats, vise à renforcer la confiance dans la démocratie sénégalaise et à perpétuer l’héritage d’élections transparentes et pacifiques.

COMMUNIQUÉ : la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

A quelques heures de la clôture du scrutin pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce avec la dernière énergie les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

La coalition Takku Wallu Sénégal exprime  sa vive préoccupation par apport à la mascarade et au sabotage du scrutin a Touba et environs. Les bulletins de vote et les listes de ses représentants et mandataires de bureaux de votes ont fait l’objet de rétention de la part des autorités administratives.

A Mbour jusqu’à 13h 30 près de 2000 électeurs ne savaient pas où voter ! Des bourrages d’urnes sont signalés à ZIGUINCHOR ! A Kadam – Beinteigner – Toglou dans la commune de Diass, des irrégularités manifestes nous ont été signalées  au bureau 2 et la qualité de l’encre indélébile pose problème !

A Paris des vidéos démontrent les travers constatés dans l’organisation du vote.

Par conséquent , la Coalition Takku Wallu Sénégal tient le Ministre de l’intérieur, le Général Jean Baptiste Tine pour responsable de cette mascarade indigne de notre grande démocratie, reconnue comme majeure de par le monde. Monsieur le Ministre de l’intérieur votre responsabilité qu’il vous faudrait bien mesurer est d’organiser un scrutin régulier et  transparent et non de faire gagner votre camp. Le Sénégal a dépassé ce type de pratique d’un autre âge au regard de notre trajectoire démocratique.

La Coalition Takku Wallu Sénégal interpelle également la Cena chargée de la supervision des opérations électorales en plus  de ses prérogatives propres. Son silence et son inaction devant une telle forfaiture et un tel sabotage pourraient être compris comme une complicité passive ou un choix délibérément  partisan.

En tout état de cause, la Coalition Takku Wallu Sénégal prend à témoin, l’opinion nationale et internationale devant cette fraude massive organisée par le  PASTEF avec la complicité active de l’administration

La coalition Takku Wallu  Sénégal compte ainsi saisir ses conseillers juridiques pour l’annulation pure et simple du vote à Touba, où manifestement la sincérité du vote a été fortement entachée d’irrégularités

La Coalition Takku Wallu Sénégal appelle les démocrates et républicains à s’opposer avec détermination à toute stratégie de sabotage et de confiscation du suffrage des citoyens sénégalais.

Fait à Dakar, le 17 novembre 2024

Législatives 2024 : Barthélémy Dias vote sans faire de déclaration publique

Le leader de la coalition « Samm Sa Kaddu », Barthélémy Dias, a exercé son droit de vote ce dimanche 17 novembre 2024, au bureau numéro 1 du Centre Mass Massaer Niane, aux environs de 16 heures.

Contrairement à ses habitudes, la tête de liste de « Samm Sa Kaddu » a choisi de ne pas s’exprimer devant les nombreux journalistes présents. Un malentendu entre les membres de la presse a marqué ce moment, alors qu’ils tentaient de recueillir une déclaration de l’homme politique. Barthélémy Dias, visiblement agacé par cette situation, a préféré quitter les lieux directement après avoir voté, sans aucune réaction.

Cette attitude inhabituelle a surpris les observateurs, étant donné que Barthélémy Dias est connu pour ses interventions directes et souvent incisives. Toutefois, ce silence pourrait être interprété comme une volonté de rester concentré sur l’enjeu du scrutin.

Les résultats des élections législatives détermineront si sa coalition « Samm Sa Kaddu » parvient à marquer des points significatifs sur l’échiquier politique national.

Élections législatives à Koweït City : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais établis à Koweït City ont également exercé leur devoir civique lors des législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Riyadh : Résultats du bureau numéro 02

Les Sénégalais résidant à Riyadh ont également pris part aux législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 02 :

Élections législatives à Djeddah : Résultats des bureaux numéro 02 et 03

Les Sénégalais de Djeddah ont également participé au scrutin législatif du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour les bureaux de vote numéro 02 et 03 :

Élections législatives à Istanbul : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais résidant à Istanbul ont également pris part aux élections législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Dubaï : Résultats des bureaux numéro 01 et 02

Les Sénégalais de l’étranger, notamment ceux de Dubaï, ont également participé activement aux élections législatives du 17 novembre 2024. Les résultats des bureaux de vote numéro 01 et numéro 02 ont été communiqués, mettant en lumière la mobilisation des expatriés sénégalais dans cet émirat.

Bassirou Diomaye Faye : Après son vote, une visite pleine d’émotion chez son père

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué ce jour d’élections législatives par un geste symbolique et familial. Après avoir voté dans son village natal de Ndiaganiao, où il avait passé la nuit précédente, le chef de l’État s’est rendu chez son père, Samba Faye, pour une visite empreinte d’émotion.

Souriant et détendu, Bassirou Diomaye Faye a témoigné une fois de plus de son amour profond et de son respect indéfectible envers son père. Ce dernier, visiblement fier de son fils devenu le cinquième président du Sénégal, a accueilli ce moment avec une grande chaleur.

Ce geste du président traduit non seulement son attachement à ses racines, mais aussi son engagement à préserver les valeurs familiales et la proximité avec le peuple sénégalais.

En choisissant de voter à Ndiaganiao et de rendre visite à son père dans un cadre aussi symbolique, Bassirou Diomaye Faye montre qu’il demeure proche de ses origines. Cette attitude renforce l’image d’un président accessible et respectueux des traditions, même dans les moments de haute responsabilité.

Alors que les élections législatives se déroulent dans tout le pays, ce moment familial du chef de l’État offre une note humaine et chaleureuse dans un climat électoral où l’apaisement et la sérénité sont au cœur des attentes des Sénégalais.

Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

  • Un an après l’alternance : l’éducation sénégalaise au cœur des préoccupations de la COSYDEP

  • Sénégal : Dates de démarrage de l'exploitation du gaz et du pétrole confirmées

    Les prix du pétrole chutent à leur plus bas niveau depuis 2021, impactés par les tensions commerciales et l’augmentation de l’offre

  • « De la pitié pour le Président du Palais de la République qui avoue son abdication » par Mansour Faye

  • Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°436 – 07/04/2025

Thierno Bocoum, candidat de Samm Sa Kaddu, déplore une faible participation électorale et appelle les citoyens à voter massivement

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR et candidat de la coalition Samm Sa Kaddu, a exprimé ses inquiétudes concernant la faible participation électorale lors des élections législatives de ce dimanche. Il s’est rendu au centre de vote HLM Grand Médine, situé aux Parcelles Assainies, où il a voté sans rencontrer les longues files d’attente habituelles, un signe, selon lui, d’une mobilisation insuffisante des électeurs.

Dans sa déclaration après avoir voté, Thierno Bocoum a fait part de son inquiétude : « C’est la première fois que je viens dans ce centre sans faire la queue. Je suis venu et j’ai voté tranquillement. Cela veut dire que les Sénégalais ne sont pas sortis pour le moment. » Cette observation soulève des questions sur le niveau de participation à ces élections pourtant cruciales pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.

Conscient de l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise, Thierno Bocoum a exhorté les électeurs à exercer leur devoir civique. « Ces élections sont importantes pour la démocratie, ils devront choisir leurs représentants. On appelle tout le monde à sortir massivement dans la paix et la sérénité pour accomplir leur devoir citoyen. Nous demandons à tout le monde de sortir et de choisir leurs députés », a-t-il déclaré avec insistance.

Le candidat n’a pas manqué d’évoquer les préoccupations concernant la transparence du scrutin, faisant allusion à des déclarations et rumeurs qui pourraient entacher le processus électoral. « Il y a un des candidats qui a dit qu’il peut donner des injonctions au ministre de la Justice. Il y a des rumeurs qui circulent sur des arrestations de certains candidats. Nous demandons à l’administration des élections libres et transparentes », a martelé Thierno Bocoum.

Ces élections législatives interviennent dans un contexte politique tendu, où la transparence et l’équité du processus sont au centre des préoccupations. Les appels à une mobilisation massive et pacifique des citoyens, comme celui de Thierno Bocoum, visent à renforcer la légitimité du vote et à éviter toute contestation ultérieure des résultats.

En attendant les premiers chiffres officiels de la participation, les acteurs politiques multiplient les appels à la mobilisation. La journée s’annonce décisive pour déterminer l’avenir de la représentation parlementaire au Sénégal.

Élections législatives au Sénégal : Ousmane Sonko vote tôt et appelle à une participation massive et pacifique

Ousmane Sonko, Premier ministre et président du parti Pastef, a créé la surprise ce matin en se rendant dès l’ouverture des bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen lors des élections législatives au Sénégal. Ce geste symbolique, inhabituel pour un leader politique sénégalais, témoigne de son engagement à mobiliser les électeurs et à encourager une participation massive à ce scrutin souvent perçu comme moins important que l’élection présidentielle.

Entouré de partisans et face aux médias, Sonko a exhorté les Sénégalais à se rendre aux urnes en grand nombre, insistant sur l’importance cruciale de ce vote pour l’avenir du pays. « D’habitude, le taux de participation est beaucoup plus faible pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial que chaque citoyen prenne part à ce processus », a-t-il déclaré. Pour Sonko, ces élections constituent une opportunité clé pour les citoyens de faire entendre leur voix et d’influencer la composition du futur parlement, élément essentiel de la vie politique et institutionnelle du Sénégal.

En choisissant de voter dès l’ouverture des bureaux, Sonko entend marquer l’importance de ce scrutin. « Ces élections sont tout aussi importantes que le scrutin présidentiel du 24 mars. Nous devons tous comprendre que notre avenir se joue ici, et c’est pour cela que j’ai voulu être parmi les premiers à venir voter », a-t-il expliqué.

Dans un contexte de tensions politiques exacerbées, notamment entre les partis de l’opposition et ceux du pouvoir, Ousmane Sonko a lancé un appel à la sérénité et à la paix. « Nous serions les seuls perdants si le vote ne se déroulait pas dans le calme », a-t-il averti, soulignant que la démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de stabilité et de respect mutuel. « Dans une démocratie, il n’y a pas de place pour la violence. La démocratie s’exprime dans la paix et la stabilité », a-t-il insisté.

Sonko a rappelé que le vote est l’occasion pour chaque citoyen de choisir librement son représentant, sans pression ni intimidation. « Chacun présente son programme durant la campagne, et c’est le peuple, le jour du scrutin, qui doit choisir librement. C’est ça la démocratie, et il n’y a pas de place pour la violence. »

Ces élections législatives revêtent une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal, car elles détermineront la composition de l’Assemblée nationale, laquelle jouera un rôle clé dans l’orientation politique du pays, notamment à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour mars 2024. Sonko a insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. « Le rôle des observateurs et des autorités compétentes est crucial pour assurer que tout se passe dans la transparence et la sérénité », a-t-il affirmé.

Le leader du Pastef a conclu en réitérant son appel à une participation massive et à un scrutin pacifique, insistant sur l’importance du respect du choix des citoyens. « Chacun doit pouvoir voter librement et sereinement, sans pression, ni intimidation. Le choix des citoyens doit être respecté », a-t-il martelé.

Alors que la journée électorale se poursuit, les Sénégalais attendent avec attention les premiers résultats et espèrent que ce scrutin, marqué par des enjeux élevés et un climat de tensions, se déroulera dans le calme et la transparence, renforçant ainsi la démocratie sénégalaise.

Législatives du 17 novembre 2024 : Karim Wade appelle les électeurs à voter massivement pour les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu

À l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Karim Wade, figure politique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a adressé un message mobilisateur sur ses réseaux sociaux. Dans une publication largement partagée, il a exhorté les citoyens à accomplir leur devoir électoral en soutenant les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu dans les départements où elles sont représentées.

Karim Wade a souligné l’importance de ce jour décisif pour l’avenir du Sénégal, mettant en avant le rôle crucial des élections dans l’équilibre des institutions et la lutte contre l’injustice. « Voter, c’est choisir l’équilibre des institutions, le combat contre l’injustice pour un Sénégal meilleur », a-t-il déclaré, tout en encourageant les électeurs à ne pas se laisser influencer par des manipulations visant à détourner leur engagement citoyen.

Dans son message, il a insisté sur une mobilisation dans la paix et la dignité, rappelant que le vote est un moyen de défendre les valeurs et les aspirations des citoyens pour un avenir meilleur.

Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu, soutenues par Karim Wade, figurent parmi les forces politiques engagées dans ces législatives, avec l’objectif de renforcer leur présence au sein de l’Assemblée nationale.

Ce message s’inscrit dans un contexte où plusieurs acteurs, aussi bien politiques que civils, appellent à des élections paisibles et transparentes. Le scrutin de ce 17 novembre est attendu comme un moment clé pour l’avenir politique du Sénégal.

Législatives 2024 : Le COSCE appelle à un scrutin paisible et serein

À la veille des élections législatives du 17 novembre, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé un appel à tous les acteurs impliqués pour garantir un scrutin calme et serein. Lors d’une déclaration faite à Dakar, Pr Babacar Guèye, président du COSCE, a insisté sur l’importance d’une élection paisible, respectant les principes démocratiques.

Depuis le 1er octobre, la Mission d’observation électorale du COSCE (MOE-COSCE) est en action avec 46 observateurs de long terme couvrant tous les départements du pays. Pour le jour du scrutin, le collectif a mobilisé 1 100 observateurs de court terme, dont 500 fixes et 600 mobiles.

Ces observateurs, opérant selon des échantillons statistiques, suivront les opérations électorales et le dépouillement des votes. Pr Babacar Guèye a souligné que la mission du COSCE respecte strictement les principes d’indépendance, d’impartialité et d’objectivité, en conformité avec les standards internationaux et les lois sénégalaises.

Le COSCE a formulé plusieurs recommandations pour assurer la réussite des élections :

  • À l’État, garantir aux électeurs l’exercice libre de leur droit de vote et veiller à une organisation optimale du scrutin.
  • Aux candidats et acteurs politiques, maintenir la paix et la cohésion sociale tout en appelant leurs militants à éviter toute violence.
  • Aux citoyens, participer massivement au vote dans un esprit calme et serein.
  • Aux médias, couvrir les élections avec professionnalisme et respect des règles déontologiques.

La déclaration du COSCE a réuni 17 organisations non gouvernementales de la société civile, ainsi que des partenaires communautaires et internationaux. Cet engagement collectif témoigne de l’importance accordée à la préservation de la paix sociale et au bon déroulement des élections.

Législatives du 17 novembre : L’appel à la sérénité de Thierno Madani Tall

À la veille des élections législatives, le guide religieux Thierno Madani Tall, serviteur de la Hadra omarienne de Dakar, a lancé un message solennel à l’endroit des Sénégalais. Il appelle à des élections pacifiques et au respect des valeurs citoyennes et démocratiques.

Lors d’un discours prononcé à la mosquée omarienne, Thierno Madani Tall a invité les électeurs à accomplir leur devoir citoyen dans la sérénité. « J’appelle les Sénégalais et les Sénégalaises à aller accomplir leur devoir citoyen dans la sérénité », a-t-il déclaré.

Le guide religieux a exhorté les citoyens à éviter tout comportement pouvant perturber le climat électoral. « Ne restez pas dans les lieux de vote, ne provoquez personne et ne répondez non plus à la provocation », a-t-il conseillé, soulignant qu’il est impossible de manipuler ou de voler les élections au Sénégal.

Il a également adressé un message à ceux qui pourraient rencontrer des difficultés liées à leur inscription sur les listes électorales. Il leur demande de s’en remettre à Dieu et de ne pas créer de tensions inutiles.

Thierno Madani Tall a également appelé les candidats et les partis politiques à respecter les résultats des élections. « Aux hommes politiques, j’exhorte à accepter les résultats qui sortiront des urnes », a-t-il déclaré, rappelant que les élus doivent se consacrer pleinement au service du peuple.

S’adressant aux futurs députés, il a insisté sur leur rôle de représentants de la Nation : « Soyez des députés de la Nation et rappelez-vous que votre seul patron est le peuple. »

Dans un climat pré-électoral marqué par des tensions, le message de Thierno Madani Tall résonne comme un appel à l’unité et à la foi dans le processus démocratique sénégalais. En rappelant les valeurs de paix et de responsabilité, le guide religieux cherche à apaiser les esprits et à encourager une participation citoyenne exemplaire.

Législatives 2024 : Le gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine rassure sur le bon déroulement du scrutin

Le vendredi 15 novembre 2024, à deux jours des élections législatives anticipées, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a effectué une tournée de supervision du dispositif électoral dans la région. Cette tournée, qui a débuté à la sous-préfecture de Niassya, a permis au gouverneur de faire un point sur l’état de préparation des élections, en s’assurant que toutes les mesures sont prises pour garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien organisé.

Lors de son intervention, Mor Talla Tine a exprimé sa satisfaction quant à l’application des directives du ministre de l’Intérieur. Selon lui, les préfets et sous-préfets ont suivi scrupuleusement les instructions pour garantir des élections dans de bonnes conditions. Il a particulièrement salué le travail effectué sur le terrain par les autorités administratives locales.
« Ce que j’ai constaté sur le terrain me rassure et me donne entière satisfaction. Les autorités locales ont appliqué les instructions de manière rigoureuse, et nous veillons à ce que le processus se déroule correctement dans la région de Ziguinchor », a déclaré le gouverneur.
Un des principaux défis de cette élection résidait dans la gestion du matériel électoral, surtout avec la présence de 41 listes en compétition. Toutefois, Mor Talla Tine a confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà arrivé dans les préfectures et sous-préfectures. Il a également salué l’implication de la direction générale des élections pour la livraison à temps de ce matériel, soulignant qu’aucune difficulté logistique n’est à prévoir.
« Le matériel électoral est déjà disponible dans les bureaux de vote, et nous avons pris des mesures minutieuses pour que chaque bulletin de vote soit correctement distribué. Le 17 novembre, les électeurs pourront voter en toute tranquillité », a-t-il ajouté.
En matière de sécurité, le gouverneur a précisé que des dispositifs de sécurité sont déjà en place, avec la mobilisation des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, la police et l’armée, pour assurer le bon déroulement du scrutin. Une réunion de sécurité tenue début novembre a permis de mettre en place un dispositif renforcé, garantissant une protection optimale des électeurs et des urnes pendant toute la durée du processus électoral.
Mor Talla Tine a également félicité les acteurs politiques de la région pour leur responsabilité pendant la campagne électorale. Selon lui, les tensions ont été limitées grâce à la collaboration entre les responsables politiques qui ont su éviter tout incident majeur.
« Les caravanes ont été bien gérées, et là où des risques de collision se sont posés, nous avons appelé les acteurs concernés à se concerter et à s’entendre sur les itinéraires. Nous sommes confiants que ces élections se dérouleront sans heurts », a-t-il conclu.
La région de Ziguinchor compte au total 697 bureaux de vote répartis entre ses trois départements :
Département de Ziguinchor : 278 bureaux pour 134.658 électeurs.
Département de Bignona : 340 bureaux pour 140.315 électeurs.
Département d’Oussouye : 79 bureaux pour 33.287 électeurs.
Au total, la région abrite 308.260 électeurs qui se rendront dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix le 17 novembre.
Mor Talla Tine a assuré que l’administration régionale ne ménage aucun effort pour que le processus électoral se déroule dans un climat de paix et de sérénité. Il a également encouragé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique.


Alex SAGNA

Élections législatives au Sénégal : 104 observateurs de la CEDEAO et de l’UA déployés pour garantir la transparence

Les Commissions de la CEDEAO et de l’Union Africaine ont annoncé l’arrivée au Sénégal de leur Mission conjointe d’Observation Électorale, composée de 104 observateurs de court terme issus de 20 États membres africains. Cette mission est déployée dans le cadre des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024.

La mission conjointe, arrivée les 12 et 13 novembre, a pour mandat d’observer les derniers jours de la campagne électorale, les opérations de vote le jour du scrutin, et les procédures de clôture et de dépouillement des voix. Ce travail s’effectuera de manière indépendante, objective et impartiale, conformément aux standards internationaux et au cadre légal sénégalais.

La délégation est conduite par des figures expérimentées : SEM Francis Alex Tsega, ancien ambassadeur du Ghana près le Royaume d’Espagne, pour la CEDEAO, et SEM Calixte Aristide Mbari, chef de la Division de la Démocratie, des Élections et du Constitutionnalisme de l’Union Africaine, pour l’UA.

Les observateurs incluent des représentants d’Organes de Gestion des Élections (OGE), des organisations de la société civile, des universitaires et des experts électoraux. Leur objectif est de garantir la transparence du scrutin et de formuler, si nécessaire, des recommandations pour renforcer le processus électoral sénégalais.

La mission prévoit de collaborer avec les acteurs locaux et internationaux du processus électoral pour collecter des informations et partager ses observations. Une déclaration préliminaire sur le déroulement des élections sera présentée le 19 novembre 2024, suivie d’un rapport final détaillé qui sera accessible aux parties prenantes sénégalaises.

Ce déploiement massif d’observateurs témoigne de l’intérêt de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour la stabilité et la crédibilité des élections au Sénégal. Alors que le pays s’apprête à vivre un moment clé de son histoire politique, cette mission conjointe apporte une garantie supplémentaire d’un processus démocratique respectueux des règles.

Arrestation et libération d’un proche de Barthélemy Dias : Habib Mboup entendu par la DIC

Ce samedi, Habib Mboup, un collaborateur proche de Barthélemy Dias, a été arrêté par les agents de la Division des Investigations Criminelles (DIC) aux environs de 16h. L’information, confirmée par une source autorisée, indique que Mboup a été relâché quelques heures plus tard après avoir été entendu par les enquêteurs.

Selon des informations préliminaires, Habib Mboup était suspecté d’une implication dans les violences électorales survenues à Saint-Louis, un foyer de tensions dans le cadre des élections législatives prévues le 17 novembre. Ces violences ont suscité des préoccupations sur l’escalade des confrontations dans ce contexte électoral.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite sur les éléments de l’enquête ni sur les raisons exactes ayant conduit à sa libération. L’arrestation de Mboup intervient dans un climat politique tendu, où les acteurs et les forces de l’ordre sont mobilisés pour prévenir d’éventuels troubles liés aux élections.

Cet épisode souligne l’importance de la vigilance et de l’apaisement dans un processus démocratique marqué par des enjeux élevés. La libération rapide de Habib Mboup pourrait apaiser les craintes de ses partisans, mais le spectre des violences électorales reste une préoccupation majeure à l’approche du scrutin.

Législatives 2024 : Le Forum du Justiciable appelle à des élections apaisées et démocratiques

À quelques heures des élections législatives du 17 novembre 2024, le Forum du Justiciable, sous la direction de Babacar Ba, a publié un communiqué appelant à un scrutin transparent, inclusif et pacifique.

Dans son message, le Forum exhorte tous les partis politiques, coalitions et candidats indépendants à adopter un comportement exemplaire, évitant tout acte ou discours susceptible de générer des violences le jour du scrutin. L’organisation insiste également sur la nécessité de s’abstenir de proclamer prématurément des résultats non officiels, afin d’éviter tout malentendu ou désordre.

Le Forum rappelle que seule la proclamation des résultats consolidés et validés par les institutions compétentes garantit une transparence et une légitimité électorale.

Le Forum du Justiciable invite les autorités en charge de l’organisation des élections à s’assurer que tous les centres de vote soient correctement équipés en matériel avant le début des opérations. Il demande également à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de veiller strictement au respect des procédures pour garantir des élections régulières et conformes aux lois en vigueur.

Aux citoyens, l’organisation adresse un appel à se mobiliser massivement pour exercer leur droit de vote tout en respectant les lois de la République, contribuant ainsi à un climat de paix et de sérénité.

Le Forum du Justiciable conclut son communiqué en souhaitant une journée de scrutin pacifique et sécurisée à tous les Sénégalais, espérant que ces élections renforcent la démocratie sénégalaise et reflètent la volonté populaire dans le calme et le respect.

Coalition Takku Wallu Sénégal : Message du Président d’honneur Abdoulaye Wade en prévision des élections du 17 novembre 2024

Dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Président d’honneur de la Coalition Takku Wallu Sénégal, Abdoulaye Wade, a adressé un message fort à l’ensemble des Sénégalais, des militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), et des membres de la coalition. Ce message, empreint d’espoir et de mobilisation, vient à un moment décisif à l’approche des élections du 17 novembre 2024.

Lors d’une rencontre de courtoisie avec une délégation de la Coalition Takku Wallu, Abdoulaye Wade a exprimé sa satisfaction quant aux échanges fructueux qui ont eu lieu. « Ces moments d’échange me touchent profondément et réaffirment notre détermination à préserver et à défendre ensemble les valeurs et les acquis qui font la fierté de notre pays », a-t-il déclaré. Ce rendez-vous a permis de renforcer les liens au sein de la coalition et de confirmer l’engagement collectif en faveur de l’avenir du Sénégal.

La coalition, par sa diversité et sa force, incarne un véritable esprit d’unité nationale et un engagement sincère pour l’intérêt général. Abdoulaye Wade a salué les efforts des membres pour réconcilier les Sénégalais autour de valeurs partagées telles que l’espoir, la justice et la stabilité. « Vous êtes la voix de l’espoir, de la justice et de la stabilité. Votre engagement est essentiel pour maintenir notre cohésion sociale et préserver la paix », a-t-il affirmé.

Dans son allocution, Abdoulaye Wade a tenu à souligner l’importance de la jeunesse dans le processus politique et le développement du pays. « Je suis particulièrement fier de la place que vous accordez à la jeunesse, cette jeunesse qui est notre force et notre avenir », a-t-il insisté. En s’adressant aux étudiants, aux jeunes entrepreneurs et à l’ensemble des jeunes citoyens, il a lancé un appel vibrant : « Croyez en vos capacités, prenez part à l’action politique, car le Sénégal a besoin de vous, de votre énergie, de vos idées et de votre engagement ».

Fidèle à son engagement pour un Sénégal stable et démocratique, Abdoulaye Wade a mis en garde contre les dérives susceptibles de menacer la démocratie du pays. Il a exhorté tous les citoyens, militants et sympathisants à se mobiliser pour soutenir la Coalition Takku Wallu lors des élections à venir. « Le Sénégal ne doit jamais sombrer dans des dérives qui mettraient en péril notre démocratie et notre stabilité. J’invite tous les Sénégalais à soutenir notre coalition pour garantir un avenir prospère », a-t-il lancé.

À quelques jours des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, ce message du Président Abdoulaye Wade sonne comme un appel à la mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance d’assurer un équilibre des pouvoirs, nécessaire pour un développement harmonieux et durable du Sénégal.

Le message du Président Abdoulaye Wade s’est conclu par une prière pour le Sénégal, invoquant la bénédiction divine pour guider le pays sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès. « Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès », a-t-il souhaité avec ferveur.

Avec ce discours inspirant, Abdoulaye Wade réaffirme sa vision pour un Sénégal uni et prospère, et appelle tous les citoyens à prendre part activement à la construction de l’avenir du pays. La Coalition Takku Wallu Sénégal, par son engagement et sa diversité, se présente comme un acteur clé pour les échéances à venir.

En attendant les élections du 17 novembre 2024, le Sénégal est à un tournant. Cette période électorale s’annonce cruciale pour l’avenir du pays, et chaque citoyen est invité à faire entendre sa voix pour bâtir un Sénégal plus juste et plus fort.

Liberté provisoire pour le colonel Cheikh Sarr : décision du juge dans l’affaire Dora Gaye et Zakiloulahi Sow

Le colonel de la Gendarmerie, Cheikh Sarr, a été remis en liberté provisoire ce samedi, suite à une décision du juge du 3e cabinet. Cette mesure fait suite à une demande formulée par ses avocats, plaidant pour une suspension de sa détention.

Cheikh Sarr était poursuivi pour complicité d’escroquerie dans le cadre de l’affaire opposant Dora Gaye et Zakiloulahi Sow, une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre en raison de ses implications complexes et des personnalités impliquées. Les détails de l’affaire restent flous, mais elle concerne une présumée escroquerie qui aurait impliqué des transactions financières importantes et des manipulations d’actifs.

Pour la défense de Cheikh Sarr, cette mise en liberté provisoire représente une première victoire dans ce dossier, mais elle reste prudente quant à la suite des événements. Les avocats du colonel ont insisté sur l’innocence de leur client, arguant que sa détention provisoire n’était pas justifiée par les éléments du dossier.

« C’est une décision qui montre que la justice a pris en compte nos arguments, » a déclaré un membre de l’équipe juridique de Cheikh Sarr. « Nous restons confiants pour la suite et nous continuerons à défendre la bonne foi et l’intégrité de notre client. »

Malgré cette décision, le dossier reste ouvert et le colonel Cheikh Sarr n’est pas encore définitivement blanchi des accusations portées contre lui. Le juge du 3e cabinet a tenu à rappeler que la mise en liberté provisoire ne constitue pas une relaxe, mais une suspension de la détention dans l’attente des prochains développements de l’enquête.

La libération provisoire du colonel a suscité diverses réactions. Certains estiment qu’elle pourrait influencer l’opinion publique, qui se montrait de plus en plus critique à l’égard des procédures judiciaires dans cette affaire. D’autres, en revanche, y voient une simple application de la loi et du principe de la présomption d’innocence.

La sortie de Cheikh Sarr de prison pourrait relancer le débat sur la transparence et la diligence dans les affaires judiciaires au Sénégal, particulièrement lorsque des figures de l’autorité publique sont impliquées.

L’affaire reprendra dans les semaines à venir avec de nouvelles audiences prévues. Les avocats des parties adverses, notamment ceux de Dora Gaye et de Zakiloulahi Sow, n’ont pour l’instant pas réagi officiellement à cette décision. Le procès devrait se poursuivre avec une attention accrue de la presse et du public, compte tenu de la notoriété des protagonistes.

En attendant, le colonel Cheikh Sarr reste sous contrôle judiciaire, avec des restrictions qui lui ont été imposées par le tribunal, notamment l’interdiction de quitter le territoire national sans autorisation.

Bassirou Diomaye Faye : Une arrivée symbolique à Ndiaganiao pour accomplir son devoir civique

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé ce samedi soir à Ndiaganiao, dans la région de Thiès, pour participer aux élections de ce dimanche 17 novembre 2024. Le chef de l’État, toujours soucieux de ses engagements civiques, a tenu à accomplir son devoir de citoyen dans sa ville natale, soulignant ainsi l’importance qu’il accorde aux valeurs démocratiques et à l’implication personnelle dans les processus électoraux.

À son arrivée à Ndiaganiao, Bassirou Diomaye Faye a posé un acte fort et symbolique. Avant d’entrer dans sa résidence, il s’est retourné pour saluer chaleureusement les habitants venus l’accueillir. Ce geste, simple mais plein de significations, montre une fois de plus l’attachement du Président à sa communauté d’origine. Les témoins sur place ont salué ce moment de proximité et de considération, qui rappelle les qualités humaines de l’homme d’État, fidèle à ses racines.

Le retour à Ndiaganiao pour voter n’est pas seulement un acte de routine pour le Président Faye ; c’est une démonstration de sa volonté de servir d’exemple en matière de civisme. À la veille d’une journée électorale, ce geste se veut inspirant pour les citoyens, les incitant à exercer leur droit de vote et à participer activement à la vie démocratique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye incarne ainsi une vision de la politique ancrée dans le respect des traditions et des valeurs citoyennes, tout en restant ouvert sur le monde et engagé dans le développement régional. Sa présence à Ndiaganiao et son retour de Guinée-Bissau sont des symboles forts qui marquent l’actualité nationale et témoignent de sa proximité avec le peuple, même dans les moments les plus officiels.

Visite officielle : Le Président Bassirou Diomaye Faye célèbre le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau aux côtés du Général Umaro Sissoco Embaló

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a répondu favorablement à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embaló, pour participer aux festivités marquant le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau. Cet événement, empreint de symbolisme, coïncidait également avec le centenaire d’Amílcar Cabral, figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, et la Journée des Forces Armées du pays.

Dans une déclaration sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État sénégalais a exprimé toute son émotion et son honneur d’avoir pris part à cette journée commémorative : « À l’invitation de mon frère et homologue, le Général Umaro Sissoco Embaló, j’ai participé ce jour à la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, coïncidant avec le centenaire d’Amílcar Cabral et à la Journée des Forces Armées. Une journée de mémoire, d’unité et d’amitié entre nos peuples ».

Les festivités ont été marquées par une série d’événements solennels et culturels, visant à rendre hommage aux héros de la lutte pour l’indépendance. Amílcar Cabral, leader visionnaire et père fondateur de la Guinée-Bissau moderne, a été particulièrement mis à l’honneur. Né il y a tout juste un siècle, Cabral est reconnu pour son rôle décisif dans la libération des peuples de Guinée-Bissau et du Cap-Vert du joug colonial portugais.

La célébration a également inclus un défilé militaire impressionnant, symbolisant la force et l’engagement des Forces Armées bissau-guinéennes. Cet événement a permis de rappeler le chemin parcouru depuis l’indépendance proclamée le 24 septembre 1973, une date historique qui a changé à jamais le destin du pays.

La présence du Président Faye à cette commémoration témoigne des liens forts et historiques entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Les deux nations partagent une frontière commune, mais surtout, une histoire entrelacée par la lutte pour l’émancipation africaine. Au-delà des aspects protocolaires, cette visite s’inscrit dans un cadre de renforcement de la coopération bilatérale, en matière de sécurité, de développement économique et de promotion des échanges culturels.

Les échanges entre les deux chefs d’État ont également porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la stabilité régionale et la lutte contre les défis transfrontaliers. Le Sénégal et la Guinée-Bissau, membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), jouent un rôle central dans la promotion de la paix et du développement durable dans la sous-région.

La commémoration du centenaire d’Amílcar Cabral a servi de toile de fond pour réaffirmer l’importance des valeurs de liberté, de justice et de solidarité entre les peuples africains. Cabral, figure du panafricanisme, demeure une source d’inspiration pour de nombreux dirigeants actuels, dont le Président Bassirou Diomaye Faye, qui se montre engagé dans la promotion des idéaux d’unité africaine.

Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’importance de l’unité et de la coopération entre les pays africains pour surmonter les défis contemporains.

En conclusion, la visite du Président sénégalais en Guinée-Bissau pour le 51e anniversaire de l’indépendance représente un geste fort, soulignant l’importance des relations fraternelles et de la coopération régionale. À travers cet événement, le Sénégal et la Guinée-Bissau réaffirment leur engagement commun à bâtir un avenir de paix et de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Tension sur le plateau de Jakaarlo Bi : altercation entre Boubacar Camara et Badara Gadiaga

L’émission Jakaarlo Bi, diffusée sur la TFM, a connu une soirée tendue ce vendredi avec un échange houleux entre Boubacar Camara, leader du mouvement Jengu Tabax et soutien de Pastef, et le chroniqueur de la chaîne, Badara Gadiaga. L’incident s’est produit lors d’un débat où les esprits se sont rapidement échauffés, nécessitant l’intervention du modérateur de l’émission, Abdoulaye Der, pour apaiser les tensions.

Tout a commencé lorsque Badara Gadiaga a interpellé Boubacar Camara sur sa position politique, en lui reprochant de ne pas assumer son rôle d’opposant. « Vous venez sur ce plateau sous les habits d’opposant sans l’assumer… » a lancé Boubacar Camara, visiblement agacé par les propos du chroniqueur. La réplique de ce dernier n’a pas tardé : « Ce que vous devez éviter, c’est d’être l’envoyé spécial de ces politiciens que vous avez critiqués il y a quelques mois… ».

Après cet échange verbal tendu, l’atmosphère sur le plateau s’est alourdie. À la fin de l’émission, des membres de la sécurité accompagnant Boubacar Camara ont tenté de s’introduire sur le plateau. Selon plusieurs témoins, ces hommes ont proféré des menaces à l’encontre de Badara Gadiaga, visiblement en réponse aux propos tenus pendant l’émission. Il a fallu l’intervention de la sécurité de la TFM pour éconduire cette dizaine de personnes, qui semblaient animées par un esprit d’intimidation.

Face à cette situation inquiétante, il a été proposé à Badara Gadiaga de changer d’itinéraire pour quitter les locaux de la TFM, afin d’éviter tout risque de confrontation. Le chroniqueur a refusé cette proposition, déclarant qu’il passerait par la porte principale comme à son habitude, malgré la menace qui pesait sur lui. Cette position a été perçue comme un acte de défiance face aux intimidations.

Cet incident sur le plateau de Jakaarlo Bi révèle une escalade de la violence verbale et des tensions politiques dans les débats télévisés au Sénégal. La montée de l’intolérance et des menaces physiques à l’encontre des journalistes et chroniqueurs pose des questions sur la liberté d’expression et la sécurité des acteurs médiatiques. L’affaire suscite déjà de vives réactions sur les réseaux sociaux, où de nombreuses voix s’élèvent pour condamner ces méthodes d’intimidation.

L’épisode met également en lumière la polarisation du débat politique sénégalais, notamment avec la montée de tensions entre les soutiens des différents camps, à l’approche des échéances électorales. La question de l’impartialité et de l’engagement des chroniqueurs est également soulevée, pointant du doigt le difficile équilibre entre analyse politique et militantisme déguisé.

Pour l’heure, ni Boubacar Camara ni la TFM n’ont officiellement réagi à l’incident. Les téléspectateurs et observateurs s’interrogent sur les répercussions de cet événement, alors que la liberté d’expression et la sérénité des débats publics semblent de plus en plus menacées.

Polémique autour du décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ : Abdou Mbow appelle à une meilleure gestion

Le décès récent de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s’est exprimé sur la polémique entourant cette disparition, mettant en avant des dysfonctionnements et des fuites d’informations regrettables.

Dans une interview accordée au journal Source A, Abdou Mbow a tenu à rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, rappelant les qualités d’un homme qu’il décrit comme « serviable » et « grand pédagogue ». Il a souligné l’impact positif de l’ancien ministre, aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, en tant que figure respectée.

Cependant, l’hommage rendu par Abdou Mbow ne s’est pas fait sans une critique ouverte de la manière dont l’affaire a été gérée par les autorités. « Je crois que cette affaire aurait dû être mieux gérée », a-t-il déploré, pointant du doigt les difficultés rencontrées par la famille du défunt pour récupérer le corps, une situation qui aurait, selon lui, pu être évitée avec une meilleure coordination des services de l’État.

Abdou Mbow, investi aux législatives sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ancien président Macky Sall, a également exprimé ses préoccupations concernant les informations divulguées dans la presse. « Concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, je pense que la Justice doit faire son travail. Mais si nous avons des dirigeants responsables, ils doivent tout mettre en œuvre pour que certaines informations ne fuitent pas, car elles peuvent choquer », a-t-il affirmé.

Pour le responsable politique, la priorité aurait dû être de préserver la dignité du défunt et d’épargner la famille de situations éprouvantes. Il a appelé les dirigeants à faire preuve de plus de retenue et de responsabilité dans de tels moments de deuil national. « C’était un homme très respecté ici et au niveau international. Donc, il fallait épargner les populations et surtout sa famille », a conclu Abdou Mbow.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une certaine cacophonie au sommet de l’État, alimentant les spéculations et les débats sur la gestion de ce dossier sensible. La sortie d’Abdou Mbow pourrait relancer le débat sur la responsabilité des autorités et sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des affaires touchant à la vie privée et à l’intimité des familles des hauts responsables décédés.

En attendant, la classe politique continue de rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, saluant son parcours exemplaire et son engagement au service de la nation.

Élections législatives anticipées au Sénégal : le dispositif est prêt pour le scrutin du 17 novembre

Ce vendredi marque la fin de la campagne électorale pour les législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Plus de 7 millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour élire les 165 députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale. À la veille de ce scrutin historique, le Directeur général des élections (DGE), Biram Sène, se montre confiant quant à la logistique mise en place et assure que toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement fluide des opérations électorales.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil, Biram Sène a affirmé que le matériel électoral, incluant les bulletins de vote et autres documents nécessaires, a été entièrement acheminé vers les autorités administratives des différentes régions du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques à l’étranger. « Nous sommes fin prêts sur le plan de la logistique. Tout le matériel électoral est mis à la disposition des autorités administratives », a-t-il déclaré.

Cette préparation s’inscrit dans une approche proactive adoptée par la DGE, basée sur l’anticipation. Dès la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier par le Président Bassirou Diomaye Faye, la DGE a établi un chronogramme précis pour s’assurer du bon déroulement des opérations. Selon Sène, « notre style de management, c’est l’anticipation pour chaque élection ».

Consciente des défis posés par les récentes crues du fleuve Sénégal, la DGE a prévu des mesures spécifiques pour garantir le droit de vote des électeurs déplacés. « Des pirogues ainsi que des véhicules seront mobilisés toute la journée pour assurer la navette entre les lieux de recasement et les lieux de vote », assure le Directeur général. Cette initiative vise à minimiser l’impact des inondations et à permettre à chaque citoyen de participer au scrutin.

Une des grandes nouveautés de ce scrutin est l’introduction de la consultation en ligne du fichier électoral et de la carte électorale. Cette innovation vise à faciliter l’accès à l’information pour les électeurs et à renforcer la transparence du processus. « Nous devons permettre aux citoyens de disposer d’informations fiables sur les activités de la DGE, particulièrement sur le déroulement des différentes étapes du processus électoral », souligne Biram Sène.

Le magistrat, qui a précédemment occupé le poste de directeur de la formation et de la communication à la DGE, dévoile également une vision ambitieuse pour l’avenir, avec la digitalisation complète des opérations électorales. Parmi les perspectives envisagées figurent la révision des listes électorales, le parrainage, le dépôt des dossiers de candidature et la gestion des résultats via des plateformes numériques.

Ces élections législatives, organisées de manière anticipée suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un défi important pour la DGE. Toutefois, Biram Sène se montre confiant quant à la capacité des autorités à garantir un processus électoral inclusif, transparent et sécurisé. Le succès de cette élection pourrait marquer une étape décisive dans la modernisation du système électoral sénégalais, en s’appuyant sur une logistique maîtrisée et une digitalisation progressive.

Les électeurs sont désormais appelés à se rendre massivement aux urnes ce dimanche pour choisir leurs représentants, dans un climat espéré calme et serein. Le Sénégal, souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, est à nouveau à l’épreuve de sa capacité à organiser des élections libres et transparentes, dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes.

L’avenir de la 15e législature se joue ce 17 novembre, et tous les regards seront tournés vers le déroulement de ce scrutin crucial pour la stabilité politique du pays.

Kahone : Absence des commissions domaniale et des marchés, la population s’inquiète

Les habitants de la commune de Kahone, dans le département de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement ce vendredi 15 novembre, face à la gestion du maire Fatou Sène. Cette dernière n’a toujours pas mis en place les commissions domaniale et des marchés, contrairement aux pratiques habituelles de la politique locale. Selon les habitants, la mairie dispose traditionnellement de ces commissions, chargées de la gestion des biens fonciers et des marchés, pour assurer une gestion plus transparente et collective. Toutefois, cette fois-ci, le maire a choisi de conserver la gestion de ces secteurs sensibles, sans déléguer de responsabilités spécifiques, ce qui suscite de vives critiques et des inquiétudes concernant la transparence de l’administration municipale.

Les habitants soulignent qu’il s’agit d’une première dans l’histoire politique de Kahone et dénoncent un manque de transparence flagrant de la part du maire Fatou Sène. Cette situation, perçue comme un refus d’impliquer d’autres élus ou de partager la gestion des affaires publiques, est vécue comme une rupture avec la tradition démocratique locale et un recul en matière de gouvernance participative.

Face à cette situation, la population de Kahone interpelle directement le président de la République, demandant son intervention pour que des mesures soient prises et que des commissions soient créées afin de garantir une gestion équitable et transparente. Les habitants estiment que le maire devrait s’appuyer sur ses adjoints et autres conseillers municipaux pour assurer une administration ouverte et en adéquation avec les attentes de la population.

Ils demandent également que le chef de l’État encourage le maire de Kahone à instaurer ces commissions, afin de préserver la confiance des citoyens et de garantir une gestion claire et équitable des affaires publiques dans la commune. De plus, ils réclament un audit exhaustif du foncier, un secteur qui attire l’appétit vorace des spéculateurs, au détriment des populations autochtones et des riverains du bras de mer, en particulier le Saloum.

Pour conclure, les protestataires s’interrogent sur l’état de vétusté du parc automobile de la mairie. Ils se demandent comment une institution aussi prestigieuse peut être privée de véhicule de fonction depuis des mois, obligeant les employés à emprunter des motos Jakarta, avec tous les risques que cela comporte.

Sénégal : Une Croissance Encourageante des Recettes Fiscales Malgré des Défis Budgétaires

Au 30 septembre 2024, les recettes fiscales du Sénégal ont atteint 2 642,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 8,3 % par rapport à la même période en 2023, d’après les données fournies par le ministère de l’Économie et des Finances. Cette progression significative a été qualifiée de « encourageante » par le professeur Magaye Gaye, malgré un contexte économique marqué par des tensions budgétaires persistantes.

Le rapport de conjoncture de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques indique une amélioration notable des ressources globales (hors dons en capital), estimées à 2 780,5 milliards de FCFA. Cette augmentation de 6,6 % en glissement annuel est en grande partie attribuable à la hausse des recettes fiscales, qui ont progressé de 8,3 %, soit un supplément de 202,3 milliards de FCFA par rapport à 2023.

Selon le professeur Magaye Gaye, ces résultats sont positifs pour la gestion macroéconomique du pays, mais le Sénégal doit encore faire face à des défis budgétaires importants. « Il est essentiel de renforcer un État stratège capable de réduire les dépenses inutiles, dégager des marges budgétaires et accroître ses recettes fiscales », a-t-il déclaré.

Avec un taux de pression fiscale de 19 %, le Sénégal se positionne bien au-dessus de la moyenne de 14 % observée dans la zone UEMOA. Cette différence s’explique par une diversité de prélèvements fiscaux imposés aux entreprises, qui doivent gérer en moyenne 53 taxes, contre 36 en Afrique subsaharienne. Bien que cette situation puisse entraîner des fermetures d’entreprises et des pertes d’emplois, le professeur Gaye estime qu’il s’agit plutôt d’un effort de mobilisation des recettes que d’une véritable augmentation de la pression fiscale.

Les recettes fiscales ont été stimulées par une progression de l’impôt sur le revenu, de la TVA intérieure hors pétrole, ainsi que des taxes liées au commerce extérieur. Par exemple, la TVA à l’importation a augmenté de 31,4 milliards de FCFA, atteignant 481,1 milliards de FCFA, tandis que les droits de port ont progressé de 21,8 milliards de FCFA, atteignant 280,9 milliards de FCFA.

En outre, l’amélioration de la balance commerciale, soutenue par une augmentation des exportations d’or et de pétrole, a contribué à renforcer les recettes fiscales du pays. Cependant, le professeur Gaye appelle le gouvernement à maintenir cette dynamique en élargissant l’assiette fiscale et en assurant une gestion transparente des finances publiques.

Le rapport met également en avant une maîtrise des dépenses publiques, qui s’élevaient à 3 390,5 milliards de FCFA à fin septembre 2024, contre 3 291,9 milliards de FCFA à la même période en 2023, soit une augmentation modérée de 3,0 %. Les dépenses de fonctionnement ont diminué de 10,1 %, représentant une réduction de 134,3 milliards de FCFA. Les investissements financés sur ressources internes ont également baissé de 39,7 %.

Pour pérenniser ces résultats, le professeur Gaye recommande une restructuration de l’endettement dans la zone UEMOA et une meilleure maîtrise des dépenses salariales, qui s’élèvent à 1 063,1 milliards de FCFA et 567,8 milliards de FCFA respectivement. Il estime que ces mesures sont nécessaires pour garantir une gestion budgétaire efficace tout en préservant les acquis de la progression fiscale actuelle.

En somme, bien que les résultats soient prometteurs, ils soulignent la nécessité pour le Sénégal de poursuivre ses efforts en matière de gestion des ressources publiques, afin de renforcer sa résilience économique dans un contexte mondial incertain.

Mike Tyson s’incline face à Jake Paul : La légende des poids lourds dépassée par la nouvelle génération

Dans une soirée à la fois étrange et spectaculaire, Mike Tyson, 58 ans, a fait son retour sur le ring face à Jake Paul, star de YouTube devenue boxeur, lors d’un combat qui a captivé des millions de spectateurs. Organisé par Jake Paul lui-même via sa société de promotion, l’événement diffusé en direct sur Netflix avait tout d’un show à l’américaine, mêlant sport, nostalgie et divertissement.

Dès le coup d’envoi, Tyson a montré qu’il n’avait rien perdu de sa puissance légendaire. Les deux premiers rounds ont vu l’ancien champion des poids lourds imposer son rythme, envoyant des coups puissants et précis, rappelant aux fans les heures de gloire de « Iron Mike ». Pourtant, l’âge et le manque d’endurance ont rapidement rattrapé le boxeur. À partir de la troisième reprise, Tyson a accusé le coup, peinant à suivre le rythme effréné imposé par son adversaire.

Jake Paul, conscient de la fatigue de son adversaire, a profité de l’ouverture. Un enchaînement de crochets et de jabs bien placés a marqué le tournant du combat, permettant à Paul de prendre l’ascendant. Les juges ont rendu leur verdict à l’unanimité, déclarant Jake Paul vainqueur d’un combat qui restera dans les annales pour son caractère atypique.

Jake Paul n’a pas manqué de saluer son adversaire : « C’est un tel honneur. Mike Tyson est une légende, le plus grand de l’histoire. Il m’a inspiré et ce combat a été aussi dur que je m’y attendais », a-t-il déclaré après le match. Visiblement ému, Paul a pris le temps de remercier Tyson, une icône du sport qu’il admirait depuis son enfance.

De son côté, Mike Tyson s’est montré satisfait malgré la défaite : « Je suis heureux. Je n’ai rien à prouver à personne d’autre qu’à moi-même », a-t-il confié. Interrogé sur son avenir et la possibilité de refaire un autre combat professionnel, Tyson a laissé planer le doute : « Je ne sais pas, ça dépend. »

Ce combat, premier retour officiel de Tyson dans un ring professionnel depuis 2005, soulève de nombreuses questions sur l’évolution de la boxe et la popularité croissante des célébrités devenues boxeurs. La soirée a attiré une audience massive sur Netflix, preuve que la formule d’un mélange entre sport de haut niveau et spectacle populaire continue de captiver le public.

Pour Jake Paul, cette victoire est une nouvelle étape dans son ascension fulgurante dans le monde de la boxe, lui permettant de solidifier son statut de boxeur sérieux et non plus simplement de « YouTuber ». Pour Tyson, c’est un rappel poignant de son passé glorieux, mais aussi une preuve qu’il reste une figure centrale et admirée de ce sport, même à 58 ans.

La question de savoir si Mike Tyson remontera sur le ring reste en suspens. Sa performance, bien que marquée par une baisse de régime, montre que la passion du combat ne l’a pas quitté. Quant à Jake Paul, ce succès face à une légende ne manquera pas de renforcer sa popularité et d’attirer d’autres opportunités lucratives.

Ce combat, symbole de la rencontre entre deux générations, laisse entrevoir un futur intéressant pour le monde de la boxe, où les frontières entre sport traditionnel et show-business sont de plus en plus floues.

Colonel Cheikh Sarr : Enquête en cours et demande de liberté provisoire dans l’affaire Doro Gaye

L’affaire Doro Gaye continue de faire couler beaucoup d’encre au Sénégal. Le colonel Cheikh Sarr, ancien chef de la Section de recherches de la gendarmerie, est au cœur des débats depuis son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. Les dernières informations révélées par le quotidien Les Échos indiquent que le colonel a déposé une demande de mise en liberté provisoire. Cette requête a été transmise au juge d’instruction du troisième cabinet, en charge du dossier, jeudi dernier, soit trois jours après son audition sur le fond.

La demande de mise en liberté provisoire du colonel Cheikh Sarr met désormais le juge d’instruction face à une décision délicate. Selon la procédure, le magistrat doit d’abord consulter le procureur avant de statuer sur la requête. Cette étape est cruciale, car elle déterminera si l’officier pourra attendre la suite de l’enquête en liberté ou s’il restera en détention.

Le colonel Sarr est cité dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant des ventes de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Le préjudice total est estimé à environ 1,2 milliard de francs CFA, selon la plainte déposée par Zakiroulahi Sow, PDG de la société Cim-Translog Suarln. Le plaignant affirme que l’officier de gendarmerie aurait perçu une commission de 400 millions de francs CFA. Une accusation que le colonel Cheikh Sarr réfute fermement, assurant n’avoir aucun lien avec cette opération frauduleuse.

Dans cette affaire, Doro Gaye, le principal suspect, bénéficie pour sa part d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Cette décision de la justice a surpris plus d’un, d’autant que le montant de l’escroquerie alléguée est considérable. Certains observateurs estiment que cette différence de traitement pourrait être un signe de l’évolution de l’enquête et des nouvelles informations recueillies par les enquêteurs.

L’affaire met en lumière les complexités des transactions foncières au Sénégal, notamment sur des sites stratégiques comme celui de l’ancien AILSS, un terrain qui attise les convoitises depuis sa fermeture. Le nom du colonel Cheikh Sarr, figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise, associé à une telle affaire, suscite l’attention médiatique et pose des questions sur d’éventuelles complicités à haut niveau.

Le dépôt de la demande de mise en liberté provisoire pourrait marquer un tournant dans cette affaire. Toutefois, le dernier mot revient désormais au juge d’instruction, qui devra statuer après consultation avec le procureur.

Le Sénégal suit de près l’évolution de cette affaire qui met en exergue les défis liés à la gestion du foncier dans le pays. Si la demande du colonel Sarr est acceptée, cela pourrait relancer le débat sur la transparence et l’équité dans le traitement judiciaire de cas impliquant des personnalités influentes.

Analyse : Les Enjeux Politiques du Scrutin Législatif du 17 Novembre selon Cheikh Yérim Seck

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, les analyses politiques se multiplient pour tenter de déceler les dynamiques qui pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais. Le journaliste et chroniqueur Cheikh Yérim Seck, connu pour ses interventions incisives, a partagé son analyse sur le plateau de la 7TV, soulignant les conséquences potentiellement lourdes pour Barthélémy Dias et la coalition Sam sa Kaddu, notamment dans le département clé de Dakar.

« Il joue gros », a martelé Cheikh Yérim Seck en évoquant Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam sa Kaddu. Selon lui, une défaite à Dakar serait plus qu’un simple revers électoral. Ce serait un coup dur pour la carrière politique de Dias, mais aussi pour l’équilibre des forces dans la capitale sénégalaise, qui a une importance stratégique particulière. En effet, une perte de ce département pourrait ouvrir la voie à une reprise par le parti Pastef d’Ousmane Sonko, récemment interdit mais toujours très influent sur la scène politique.

Selon Seck, la perte de Dakar signifierait que « Pastef va récupérer la mairie ». En d’autres termes, Barthélémy Dias risquerait de perdre son emprise sur la capitale au profit de la mouvance politique de Sonko, qui pourrait proposer une délégation spéciale pour remplacer le maire en exercice. Cette éventualité est particulièrement significative dans le contexte actuel de tensions politiques accrues, où l’opposition menée par Sonko continue de mobiliser ses partisans malgré les obstacles juridiques et politiques.

Toutefois, Cheikh Yérim Seck a également tempéré ses propos en mentionnant que l’avenir de Barthélémy Dias pourrait être influencé par une décision du président de la République. « Le chef de l’État peut ne pas signer », a-t-il souligné, laissant entendre que Macky Sall pourrait refuser de valider une proposition de remplacement de Dias par une délégation spéciale. Cette décision serait cruciale, car elle pourrait à la fois sauvegarder la position de Dias et créer une nouvelle source de tension entre l’exécutif et l’opposition.

En résumé, Cheikh Yérim Seck met en lumière des enjeux qui vont bien au-delà d’une simple bataille électorale. Le scrutin législatif du 17 novembre est perçu comme un tournant potentiellement décisif pour plusieurs figures politiques clés, notamment Barthélémy Dias, dont l’avenir politique pourrait être bouleversé par les résultats dans le département de Dakar. Pour l’opposition, notamment le mouvement Pastef, c’est une occasion de regagner du terrain et de renforcer sa présence sur l’échiquier politique sénégalais.

Le jeu des alliances, les décisions présidentielles et la mobilisation des électeurs feront de cette élection un véritable baromètre pour mesurer l’évolution des rapports de force au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si la prédiction de Cheikh Yérim Seck se réalisera, ou si Barthélémy Dias parviendra à conserver sa position dans une capitale où la lutte politique s’annonce acharnée.

ENTRE INONDATIONS DANS LE NORD-EST, DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES ET FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : Les Sénégalais auront-ils la tête au vote ?

Alors que les législatives anticipées se tiennent ce dimanche 17 novembre 2024, plusieurs facteurs risquent de compromettre une forte participation. Des inondations au nord et à l’est, un faible retrait des cartes d’électeurs, et une situation économique difficile pourrait constituer autant de freins pour de nombreux citoyens.

Sur les 278 736 cartes d’électeurs disponibles, seules 16 660 ont été retirées au 8 novembre, soit un maigre taux de 5,98 %. Cela signifie que 94,02 % des cartes restent encore en attente de distribution, soit 262 076 électeurs potentiels non équipés pour voter.

Dans certaines régions, les taux de retrait sont particulièrement inquiétants. Kaffrine enregistre le pourcentage le plus élevé avec 9,33 %, suivi de Dakar à 8,89 %, tandis que Kolda affiche un taux alarmant de 0,04 %. À Médina Yoro Foula, aucune carte n’a encore été récupérée. Même dans la capitale, où le taux de retrait atteint 31,37 % pour le département de Dakar, les efforts de sensibilisation des autorités semblent insuffisants pour inverser la tendance.

L’IMPACT DES INONDATIONS

Les inondations qui ont frappé les régions du Nord et de l’Est pourraient également favoriser l’abstentions aux législatives. À Saint-Louis, Podor, Dagana ou Bakel, des milliers de familles vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires. Selon les estimations, la région de Saint-Louis compte plus de 8 000 sinistrés, dont beaucoup n’ont toujours pas d’abri stable.

Dans des zones comme Séroum, Ouro Hamady Bagga et les villages alentours, des familles dorment à la belle étoile, sans protection contre les moustiques ou les intempéries. Ces conditions difficiles, combinées à l’absence de solutions d’hébergement, laissent penser que ces populations sinistrées auront d’autres préoccupations que le vote ce dimanche.

UNE ÉCONOMIE EN CRISE, UN CHÔMAGE EN HAUSSE

À ces difficultés s’ajoute la crise économique qui affecte lourdement les ménages. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES), le taux de chômage (élargi) a grimpé à 21,6 % au deuxième trimestre 2024, contre 18,6 % un an plus tôt. La hausse du coût de la vie, couplée à cette montée du chômage, dissuade de nombreux électeurs, notamment ceux vivant loin des centres de vote, qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

Malgré ces défis, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a assuré que les écoles utilisées comme refuges pour les sinistrés ont été libérées et rendues disponibles pour servir de lieux de vote dans le Nord. Il reste à savoir si ces mesures suffiront à atténuer les effets des multiples crises qui pèsent sur les populations.

Lors de la dernière élection présidentielle, le taux de participation était estimé à 61,30 %. Cette année, le contexte économique et social laisse craindre une baisse significative. Le Sénégal devra peut-être composer avec une abstention élevée, reflet d’une population partagée entre les contraintes du quotidien et l’exercice de son devoir citoyen.

La Dakaroise

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Une histoire sénégalaise des violences politiques

Invité par l’antenne de Thiès du mouvement Y en a marre pour l’animation du panel sur la «préparation de 2012 à la lumière de l’Histoire», nous avons introduit, le dimanche, 18 décembre 2011, au Palais des Arts, le thème : «Tradition électorale et violences politiques… » Face à la montée des périls consécutive au contentieux constitutionnel sur la recevabilité ou non de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, l’hypothèse d’école de troubles postélectoraux se double de l’hypothèse préélectorale d’une crise politique majeure, faite de violences, bien avant même que les Sénégalais ne se rendent aux urnes pour élire leur président.

La subdivision du temps politique – qui n’est rien d’autre que le temps de la vie – en trois séquences (préélectorale, électorale et postélectorale) permet, à la lumière des faits politiques cumulés dans chacune des trois séquences, de déterminer laquelle d’entre elles doit faire l’objet d’un examen minutieux pour jeter les bases d’une régulation politique crédible, efficace et durable. Au Sénégal, l’hypothèse d’un fait politique postélectoral dominant, et que l’on pourrait qualifier de violent, si elle se vérifiait, donne une indication sur ce que devrait être une régulation politique en amont plutôt qu’en aval de la séquence politique dite électorale. Un jeune sénégalais, dont l’âge ne s’écarte pas trop de la moyenne d’âge des jeunes militants de Y en a marre, trouverait l’hypothèse intéressante dès lors qu’il scrute le passé, relativement récent, pour se faire une idée sur les formes de manifestation de la violence politique, son ampleur, ses conséquences et la manière de la juguler. Mais qu’est-ce que la violence politique ? Avant de nous quitter en février 2021, le journaliste Marcel Mendy, auteur d’un essai sur «La violence politique au Sénégal» (Editions Tabala, janvier 2006), suggère une définition : «La violence politique, écrit-il, est un acte ou un fait commis par un ou plusieurs individus contre un ou plusieurs individus, contre des biens meubles ou immeubles, à un moment donné et dans un espace donné, pour des raisons politiques.» Concernant les formes sous lesquelles la violence politique se manifeste, Marcel Mendy évoque «les assassinats, les agressions physiques et verbales, les incendies et/ou dégradations de biens publics ou appartenant à des hommes politiques». Partant de là, force est de reconnaître que la violence politique existe bel et bien au Sénégal, qu’elle a une histoire et que son histoire est aussi celle des assassinats politiques. C’est à Thiès même que le député et maire de Mbour, Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) de l’Assemblée nationale, est tombé. Il était 10 heures du matin quand, le 3 février 1967, Demba Diop est sauvagement poignardé dans le parking de la préfecture de Thiès par un certain Abdou Ndafakhé Faye, à la suite d’une altercation avec un autre député UPS de Mbour, Jacques D’Erneville, appartenant à la tendance du député Ibou Kébé, mauvais perdant face à Demba Diop aux élections municipales de février 1966. Diop était la victime de ce que l’on appelle aujourd’hui encore une «guerre des tendances» internes aux partis politiques sénégalais et, singulièrement, au parti dominant qui exerce le pouvoir.

Invoquant les tendances, le président Wade explique : «Les tendances étaient une idée du génie Senghor pour tenir tout le monde. (…) Dans chaque localité, il y a le représentant officiel du parti élu par les militants et il y a son adversaire ; l’un représentant la tendance A et son adversaire la tendance B. (…) Cela veut dire que si vous allez dans une autre coordination, c’est un autre monsieur qui est en cause. Entre les tendances, il n’y avait aucun dénominateur commun. C’était une sorte de parcellisation du pouvoir par Senghor qui lui permettait de tenir tout le monde.» (Mendy, 2006). Poussant, plus tard, la «trouvaille senghorienne» à son paroxysme, Abdoulaye Wade transposa la tendance locale à sa relation avec les numéros 2 de son propre parti. Facteurs de violence interne aux partis politiques sénégalais, les tendances se métamorphosent sous la forme d’un face à face entre le parti dominant au pouvoir et son opposition. Un des exemples les plus révélateurs de ce phénomène est le face à face qui opposa Abdou Diouf à son challenger Abdoulaye Wade peu de temps avant les élections générales du 28 février 1988. S’adressant à Diouf, en ordre de bataille, par presse interposée, Wade avertit : «Je ne pose pas le problème en termes d’alternative pacifique ou non pacifique. Quand il faut faire une révolution, il faut la faire. (…). Si le pays veut l’alternance, il faut que l’alternance soit faite quels que soient les prix et les moyens.» (Mendy, 2006). On connaît la suite.

Après l’assassinat en mai 1993 du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, et l’amnistie (huée) des crimes politiques depuis 1983, le temps politique entre 1998 et 2010 est plutôt fait de séquences relativement apaisées. Se refusant à accepter d’être exclu de l’élection présidentielle de 2012 pour cause d’inconstitutionnalité établie de sa candidature pour un troisième mandat, le président sortant Abdoulaye Wade exhume la hache de guerre de février 1988. A cette date, il voulait une «révolution». En 2011, il annonce un passage en force, validant du coup l’hypothèse préélectorale d’une violence politique inouïe jamais observée au Sénégal.

Les pics ultra-violents et inattendus depuis 2021, année où l’essayiste Marcel Mendy tira sa révérence, montrent qu’une histoire sénégalaise des violences politiques est toujours en cours d’écriture sans que personne ne songe à la stopper.

A.A.DIOP

À MOINS DE 48 HEURES DES LÉGISLATIVES : Badara Gadiaga attaqué par des nervis à la TFM après son discours courageux face à Boubacar Camara

Le climat politique sénégalais, déjà tendu à l’approche des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre 2024, est de nouveau marqué par un incident inquiétant. Badara Gadiaga, chroniqueur de l’émission « Jakaarlo » diffusée sur la TFM, a été pris pour cible par des nervis à la fin de l’émission de ce vendredi.
Joint par « Le Groupe Le Dakarois », Badara Gadiaga a raconté son agression. Selon lui, deux pick-up remplis de nervis ont fait irruption dans les locaux de la chaîne dès la fin de l’émission. “Ils sont venus directement sur le plateau pour me menacer. Ils m’ont demandé pourquoi j’ai manqué de respect à Boubacar Camara. Des personnes présentes dans les locaux m’ont permis de quitter les lieux avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit”, explique le chroniqueur.
Ces menaces interviennent après les propos que Badara Gadiaga a tenus contre Boubacar Camara, anciennement critique du Premier ministre mais désormais soutien affiché et défenseur virulent de « Pastef ». Dans l’émission, le chroniqueur a dénoncé l’attitude qu’il juge contradictoire et opportuniste de Camara. “Celui qui choisit le larbinisme, cela l’engage. J’ai choisi d’être libre”, a déclaré Gadiaga, ajoutant qu’il refuse de cautionner les actes qu’il considère comme hypocrites et indignes de la part de certains responsables politiques.
En effet, Badara Gadiaga a critiqué Boubacar Camara pour son changement de position subit, rappelant qu’il avait précédemment accusé l’actuel Premier ministre d’« aventurier. « Comment peut-on aujourd’hui faire l’éloge de ceux que l’on traitait de tous les noms hier ? », a-t-il lancé, avant de fustiger ce qu’il appelle « des nominations acquises dans l’indignité” ».
Ces propos semblent avoir profondément heurté les sympathisants de Boubacar Camara. À peine l’émission terminée, des hommes de main ont pris d’assaut les lieux, sommant Gadiaga de ne plus parler ainsi de leur leader.
Badara Gadiaga, connu pour son courage, dénonce fermement cette tentative d’intimidation. « Personne ne pourra m’empêcher de donner mon avis sur des questions qui concernent le pays », a-t-il réaffirmé.
À moins de 48 heures du scrutin, ces actes de violence risquent d’assombrir davantage une campagne déjà marquée par des polémiques, discours violents et des affrontements.


Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024

🔴 INONDATIONS AU NORD ET À L’EST, FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS, PROBLÈMES ÉCONOMIQUES : MOTIFS D’ABSTENTION AUX LÉGISLATIVES ?
🔴 PRÉTENDUE IMPLOSION DE L’INTER-COALITION DE L’OPPOSITION À DAKAR : ZAHRA IYANE THIAM DISSIPE LE BROUILLARD

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – POUR REMPLIR LE STADE ABDOULAYE WADE : LES BILLETS À PRIX CASSÉS
🔴 NIGÉRIA – JEUX AFRICAINS MILITAIRES : L’ASFA REÇOIT LE DRAPEAU NATIONAL

« Médias reconnus par l’État » : une polémique autour de l’arrêté du ministre de la Communication

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (Mctn) a annoncé, par communiqué, son intention de publier avant le 30 novembre une liste des médias reconnus par l’État. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du processus d’enregistrement des entreprises de presse, encadré par un arrêté daté du 1er octobre 2024.

Cependant, cette initiative suscite une vive controverse, particulièrement de la part du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps). Son président, Mamadou Ibra Kane, dénonce une décision « illégale » sur un plan juridique. Dans une déclaration publiée jeudi dans L’Observateur, il affirme que l’arrêté du ministre est « nul et de nul effet » dans sa partie relative à la validation des entreprises de presse.

Pour Mamadou Ibra Kane, il est inacceptable qu’une autorité administrative puisse s’arroger le droit de décider de l’existence légale des entreprises de presse. « Jamais une autorité administrative ne va donner l’autorisation à une entreprise de presse d’exercer sur le territoire national. Cela ne relève pas de sa compétence », a-t-il déclaré. Il insiste sur le fait que la création d’un média repose exclusivement sur la volonté de l’entrepreneur, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir une quelconque validation de l’administration.

Le président du Cdeps perçoit dans cette démarche ministérielle une tentative de « museler la liberté de la presse ». Il s’agit, selon lui, d’une atteinte grave à un droit fondamental protégé par la Constitution sénégalaise.

Face à cette situation, Mamadou Ibra Kane assure que le patronat des médias ne restera pas passif. Il promet un combat juridique pour empêcher la mise en œuvre de cette mesure, qu’il qualifie de « forfaiture ». « Nous n’allons pas accepter que cette tentative aboutisse », a-t-il déclaré fermement. Selon lui, cette décision reflète soit une méconnaissance de la loi, soit une volonté délibérée d’imposer un contrôle autoritaire sur la presse.

Mamadou Ibra Kane rappelle que la liberté de la presse est une conquête majeure du peuple sénégalais, inscrite dans la Constitution de 2000. Pour lui, il est hors de question que cette liberté fondamentale soit remise en question par une mesure administrative qu’il juge contraire au cadre légal en vigueur.

Cette polémique met en lumière des tensions persistantes entre les autorités publiques et les acteurs de la presse sénégalaise. Elle soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre la régulation des médias et la préservation de leur indépendance. Alors que la date butoir du 30 novembre approche, il reste à voir si ce bras de fer trouvera une issue conforme aux principes démocratiques.

Dakar-Port : Les douanes sénégalaises lancent la surveillance électronique des marchandises en transit

Dans un effort de modernisation de ses systèmes de contrôle et de surveillance, l’administration des douanes sénégalaises a mis en place le TOP-TIE (Tracking des Opérations du Transit Interne des Expéditions), un dispositif de suivi électronique des marchandises en transit. Cette initiative a été officiellement présentée lors d’une cérémonie organisée au môle 8 du port de Dakar, en présence du colonel Ibrahima Faye, directeur régional des douanes de Dakar-Port.

Le système TOP-TIE repose sur l’utilisation de balises GPS permettant un suivi en temps réel des marchandises, qu’elles soient en transit ou destinées à la réexportation. Ce nouvel outil représente une avancée significative dans le renforcement des capacités technologiques de l’administration douanière sénégalaise, et vise à rendre les processus douaniers plus transparents, sécurisés et efficaces.

Le TOP-TIE offre plusieurs avantages majeurs, tant pour l’administration que pour les opérateurs économiques. Tout d’abord, il renforce la lutte contre la fraude en permettant une surveillance continue et précise des marchandises. Cela réduit les risques de déversements illégaux de produits sur le marché local et protège ainsi l’économie sénégalaise.

Ensuite, il contribue à la sécurisation des recettes douanières en réduisant les pertes dues aux pratiques frauduleuses. En garantissant une meilleure traçabilité des marchandises, le système assure une mobilisation plus fiable des ressources pour l’État.

Le suivi électronique permet également de protéger les biens des opérateurs économiques en renforçant la sécurité des marchandises en transit. Cela crée un environnement plus sécurisé, renforçant ainsi la confiance des entreprises dans les services douaniers.

De plus, TOP-TIE optimise le recours aux escortes physiques traditionnelles, réduisant ainsi les coûts et les délais d’acheminement des marchandises, tout en améliorant l’efficacité des opérations douanières.

L’un des objectifs majeurs de ce système est d’améliorer la compétitivité du port de Dakar, un des principaux hubs commerciaux de la sous-région. En accélérant les processus de transit, le Sénégal espère attirer davantage d’investisseurs et de partenaires économiques, en offrant un environnement des affaires plus fiable et efficient.

Le lancement du TOP-TIE s’inscrit dans la stratégie des douanes sénégalaises de promouvoir la digitalisation tout en assurant la sécurité des transactions. Ce système pourrait servir de modèle pour d’autres administrations douanières à travers l’Afrique, qui cherchent à moderniser leurs opérations et à améliorer la transparence et la compétitivité dans leurs pays respectifs.

Amadou Bâ dément les propos d’Adama Faye et annonce une action judiciaire

Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jam Ak Njariñ, a réagi fermement aux récentes déclarations d’Adama Faye, frère de l’ex-première dame Marieme Faye Sall. Lors d’une interview accordée à Dakaractu et d’autres médias, l’ancien Premier ministre a catégoriquement rejeté les affirmations selon lesquelles un différend financier l’opposerait à Macky Sall, ancien président du Sénégal.

Adama Faye avait insinué que des questions d’argent seraient à l’origine de tensions entre Amadou Bâ et Macky Sall. Ces propos, tenus en pleine période de campagne électorale, ont rapidement suscité des réactions. Amadou Bâ, visiblement outré, a nié en bloc ces allégations.

« Je rejette ses propos qui sont totalement faux ! », a-t-il déclaré avant d’annoncer une action judiciaire. « J’ai instruit mes avocats pour intenter une action dans ce sens. »

Cette sortie intervient alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre touche à sa fin, dans un climat déjà marqué par des tensions et des affrontements verbaux entre différentes figures politiques.

Amadou Bâ, en tant que leader de la coalition Jam Ak Njariñ, a également profité de cette déclaration pour rappeler son engagement envers une campagne basée sur des débats de fond et non sur des polémiques personnelles.

Cette affaire, désormais portée sur le terrain judiciaire, illustre les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un contexte où les accusations publiques peuvent rapidement polariser l’opinion. Reste à voir si cette action en justice permettra de clore ce chapitre ou si elle alimentera davantage le débat public à l’approche des élections.

Polémique Ousmane Sonko-Tahirou Sarr : Souleymane Allou Diallo, le Migrant, recadre le nationaliste

La campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 tire à sa fin. C’est l’occasion saisie par le lanceur d’alerte sur les questions de migration pour saluer l’accalmie, la paix et l’esprit de dépassement qui règnent ces dernières quarante-huit heures dans la circonscription du département de Dakar. Il appelle les Sénégalais de tous bords politiques à la sérénité et à aller voter dans le calme. Ce vendredi 15 novembre, face à la presse nationale et internationale, Souleymane Allou Diallo a dénoncé les propos de Tahirou Sarr, qu’il considère comme des déclarations à caractère racial.

Monsieur le Président de l’ONG Otra Africa a saisi cette occasion pour condamner les propos raciaux et haineux tenus par notre compatriote à l’égard des pays voisins. Ces déclarations, selon lui, n’ont pas leur place dans l’espace de liberté d’expression au Sénégal. Il s’insurge contre la diabolisation des frères africains, perçus comme des « envahisseurs » privant les jeunes Sénégalais d’opportunités d’emploi. Il a demandé l’arrêt des propos diffamatoires tenus par l’animateur de la ligne extrême droite, pointant du doigt les incohérences dans le programme du nationaliste, et a souligné l’arrogance dont il fait preuve. Le défenseur des migrants se demande comment un responsable du ministère de l’Intérieur peut ignorer l’existence d’une division des visas à la Direction de la Surveillance Territoriale (DST) pour la délivrance des visas à l’entrée du Sénégal. Il a également précisé que c’est au niveau de la Direction de la Police des Étrangers à Dieuppeul que les étrangers et les ressortissants non-CEDEAO régularisent leurs cartes de séjour au Sénégal.

Monsieur Souleymane Allou Diallo, très en verve, est revenu sur le débat entre le Président Ousmane Sonko et le leader des nationalistes, demandé par ce dernier, qu’il juge sans intérêt et sans valeur ajoutée pour notre démocratie. Il conseille à l’extrémiste de revoir son discours populiste et incohérent, tant dans la forme que dans le fond. Il rappelle que certains propos de l’activiste montrent une ignorance totale des lois et règlements du pays ainsi que de la conduite des relations internationales.

L’analyste consultant a salué la sortie rassurante du Président de la coalition PASTEF, qui a brisé le silence sur les attaques xénophobes et discriminatoires dont sont victimes de nombreux étrangers vivant parmi nous, notamment les Peuls de Guinée et les Libano-Syriens.

M. Diallo, le patron de l’ONG Otra Africa, a conclu son discours en lançant un appel aux responsables politiques, aux leaders d’opinion et aux chefs religieux, les invitant à se mobiliser pour condamner de tels propos qui, selon lui, ternissent l’image du Sénégal, pays d’accueil et de la Teranga.

Élections législatives du 17 novembre : l’ONU appelle au calme et à la responsabilité

À la veille des élections législatives anticipées au Sénégal, Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), a adressé un message important aux Sénégalais. Dans un communiqué publié par l’UNOWAS, il les invite à accomplir leur devoir civique dans un esprit de paix et de responsabilité.

M. Santos Simão a appelé l’ensemble des acteurs nationaux, notamment les responsables politiques, les candidats et leurs partisans, à éviter tout acte ou discours pouvant attiser des tensions. Il a insisté sur la nécessité de maintenir un climat serein, avant, pendant et après le scrutin du dimanche 17 novembre.

« Nous exhortons tous les acteurs à s’abstenir de toute action ou rhétorique pouvant alimenter la violence ou semer la division. Les discours de haine n’ont pas leur place dans ce processus électoral. »

Le Chef de l’UNOWAS a également réaffirmé le soutien indéfectible des Nations Unies au Sénégal. Il a exprimé son souhait de voir des élections pacifiques et inclusives, en soulignant l’importance de ce scrutin pour renforcer les institutions démocratiques du pays.

Ce message intervient dans un contexte où les appels au calme et à la responsabilité sont cruciaux pour garantir des élections libres, transparentes et sans violences. En réitérant l’engagement des Nations Unies, M. Santos Simão a mis l’accent sur l’importance d’un processus démocratique exemplaire, fidèle à la réputation du Sénégal comme modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest.

Alors que les électeurs se préparent à se rendre aux urnes, l’accent est mis sur la nécessité d’un comportement responsable de tous les acteurs, afin de préserver l’unité nationale et de faire des législatives de 2024 une réussite démocratique.

Réunion sur le processus électoral : le Sénégal se prépare pour des élections sécurisées et inclusives

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Jean Baptiste Tîne, a présidé ce matin une importante réunion avec des représentants des médias. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les élections prévues le 17 novembre 2024, mettant en lumière les enjeux de sécurité, d’organisation et de gestion des défis liés aux récentes inondations dans certaines régions.

Dans son discours, le ministre a insisté sur la priorité absolue de la sécurité à l’approche des élections. Il a rappelé les mesures préventives mises en place pour assurer un climat de paix et de sérénité pendant la période électorale. Parmi celles-ci, un arrêté interdisant la détention d’armes a été pris, avec des poursuites déjà engagées contre des contrevenants. De plus, une nouvelle plateforme a été déployée pour renforcer l’interaction entre la population et les forces de défense et de sécurité. Ces efforts, selon le ministre, visent à prévenir tout incident et à garantir un scrutin libre et transparent.

L’organisation des élections a également été au centre des discussions. Jean Baptiste Tîne a annoncé plusieurs innovations, notamment la possibilité pour les électeurs de choisir jusqu’à cinq listes lors du vote. Par ailleurs, les détenteurs d’ordres de mission pourront exercer leur droit de vote dans le cadre de leur mission, à condition qu’elle se déroule dans le département où ils sont inscrits. Ces ajustements visent à simplifier le processus électoral tout en respectant les contraintes pratiques des citoyens.

Un autre sujet majeur abordé lors de la rencontre concerne les conséquences des récentes inondations dans les zones situées autour du fleuve Sénégal. Bien que ces crues n’aient causé aucune perte de vie, elles ont perturbé l’organisation dans certaines localités. Le ministre a précisé que tous les centres de vote touchés ont été réinstallés dans des lieux accessibles, permettant ainsi à tous les citoyens de voter sans entrave. En outre, le gouvernement a mobilisé des ressources pour fournir une assistance humanitaire aux populations affectées, incluant des tentes, des vivres et des soins médicaux.

Jean Baptiste Tîne a clôturé la réunion par un appel à la paix et à la responsabilité collective. Il a exhorté tous les acteurs, y compris les médias, à éviter tout discours ou action susceptible de générer des tensions. Il a également mis en garde contre l’impact des fake news sur le climat électoral, appelant à une vigilance accrue de la part des citoyens et des journalistes.

Cette rencontre témoigne de l’engagement du gouvernement à garantir un processus électoral sécurisé, transparent et inclusif, tout en répondant efficacement aux défis imprévus. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé la mobilisation totale des forces de sécurité et des services publics pour faire des élections du 17 novembre un véritable succès démocratique.

Zahra Iyane Thiam : Une intercoalition stratégique pour l’unité de l’opposition

Face aux défis imposés par le contexte politique sénégalais, Zahra Iyane Thiam, figure centrale de la coalition Jàmm ak Njariñ, a salué la formation d’une intercoalition historique entre son mouvement et deux autres coalitions de l’opposition, Takku Wallu Sénégal et Sàmm Sa Kaddu. Ce rapprochement stratégique a pour objectif de maximiser les chances de l’opposition dans les élections législatives anticipées, en évitant la fragmentation des voix.

Lors d’une déclaration, Zahra Iyane Thiam a qualifié cette initiative de « décision historique et responsable », soulignant qu’elle représente une véritable alternative pour le peuple sénégalais face au régime actuel. Selon elle, cette alliance s’inscrit dans une logique de complémentarité et de convergence des forces :

« Cette alliance stratégique, loin d’être un rapprochement contre nature, s’inscrit dans une dynamique de complémentarité et de convergence autour de l’objectif commun : garantir une victoire claire et nette de l’opposition, pour le bénéfice exclusif du peuple sénégalais. »

Zahra Iyane Thiam a également insisté sur l’importance d’éviter l’éparpillement des voix, un risque majeur dans le système de scrutin majoritaire départemental. Ce mode de scrutin favorise les coalitions les mieux structurées et unies, rendant nécessaire une stratégie coordonnée pour l’opposition.

« Notre union, fruit de la réflexion et du courage politique, permet de maximiser nos chances tout en donnant au peuple sénégalais une réelle opportunité de changement, dans l’unité et la cohérence. »

La mise en place de cette intercoalition n’a pas été un long fleuve tranquille. Dans un contexte marqué par l’urgence des élections anticipées, les négociations entre les leaders des trois coalitions ont été complexes. Toutefois, grâce à une détermination commune et un sens élevé des responsabilités, les obstacles ont été surmontés.

Bien que l’intercoalition repose sur des accords clairs dans plusieurs départements stratégiques, elle n’est pas généralisée. Dans certaines circonscriptions, chaque coalition conservera sa liste, laissant aux électeurs la liberté de choisir en fonction de leurs convictions. Cette flexibilité reflète une volonté de pragmatisme et d’écoute des attentes populaires.

« Nous avons entendu le cri du peuple sénégalais, qui aspire à un changement profond et durable. Cette alliance est une réponse à cet appel, un témoignage de notre capacité à dépasser les clivages pour le bien de notre pays. »

En mettant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des considérations partisanes, cette intercoalition se présente comme un espoir pour le Sénégal. Elle marque une nouvelle ère de coopération au sein de l’opposition et vise à offrir aux citoyens un choix clair et uni pour un avenir meilleur.

TENTATIVES D’EXTORSION DE FONDS : Ces maîtres-chanteurs au collet des opérateurs économiques tels Tahirou Sarr

Ces derniers temps, une nouvelle forme de chantage se développe dans le milieu des affaires, où des individus se réclamant proches des autorités utilisent la presse pour extorquer de l’argent à des opérateurs économiques. À la tête de ce cartel de racketteurs se trouve un ancien émigré sénégalais qui se présente comme un médiateur auprès des chefs d’entreprises, dans le but d’obtenir des fonds sous prétexte de régler des différends.
Ces malfaiteurs, exploitant les tensions liées à la reddition des comptes, proposent leurs services pour « éviter la prison » ou régler des affaires juridiques, tout en jouant sur la réputation de leurs victimes. Ils n’hésitent pas à se faire passer pour des personnes influentes auprès des autorités en place, et utilisent leur fausse légitimité pour faire pression sur leurs cibles. C’est ainsi que plusieurs articles de presse ont été publiés contre des opérateurs économiques, les accusant de faits souvent non avérés et sans aucune enquête judiciaire en cours.
L’affaire de Tahirou Sarr, par exemple, illustre bien ce phénomène. Bien qu’il ait été mentionné dans un article du L’Observateur, il n’existe aucune procédure judiciaire le concernant, et son dossier des 94 milliards a déjà fait l’objet d’une décision de justice définitive. Pourtant, certains individus continuent de tenter de profiter de la situation en manipulant les médias pour obtenir de l’argent en échange d’un soi-disant « règlement à l’amiable ».
Depuis la création du Parquet financier, ces racketteurs semblent avoir trouvé un terrain de jeu propice pour s’impliquer dans le paysage médiatique. En envoyant des messages privés à des personnalités influentes, ils leur proposent de négocier pour éviter toute poursuite judiciaire. Cependant, ces manœuvres relèvent purement du chantage et de l’escroquerie, sans aucune base légale.
Il est urgent que les opérateurs économiques visés par ces pratiques portent plainte pour escroquerie et fassent preuve de vigilance face à ces individus malintentionnés. Le seul moyen de stopper ce fléau est d’agir de manière collective et de refuser d’être manipulé par ceux qui cherchent à tirer profit des failles du système.


La Dakaroise

Dr. Mbacké condamné à 45 jours de prison : le frère de Dieynaba Ndiaye dénonce une justice à deux vitesses

La condamnation du Dr Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam, à 45 jours de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, suscite un tollé. Cette décision rendue par le tribunal de Matam alimente un débat brûlant sur l’équité de la justice sénégalaise, notamment dans les affaires impliquant des violences faites aux femmes.

Alors que le médecin-chef écope d’une peine relativement légère, ses co-prévenus Djibril Mbodj, Oumar Ly Ba, Ibrahima Sow et Mayacine Guèye ont été condamnés à deux mois avec sursis. De son côté, Dieynaba Sangharé Ndiaye, la victime présumée, a été condamnée à trois mois de prison ferme pour avoir filmé son agresseur dans une situation privée, avec une amende de 4 millions de francs CFA à payer en dommages et intérêts.

Cette situation a provoqué l’indignation d’Amadou Issa Dit Noirot Ndiaye, frère de la victime. Il s’est insurgé contre ce qu’il considère comme une justice inéquitable.

« Veut-on vraiment nous faire croire que c’est Dieynaba la délinquante dans cette affaire ? » a-t-il déclaré avec amertume, dénonçant une décision qui, selon lui, ignore les violences subies par sa sœur.

Le cri d’alarme pour les femmes sénégalaises

Dans une déclaration empreinte de colère et de désarroi, Amadou Ndiaye a évoqué l’injustice systémique qui frappe les femmes victimes de violences au Sénégal.

« Des centaines de femmes sont battues quelque part au Sénégal et aucune n’ose parler, parce que cela ne sert à rien. La justice n’est pas là pour les protéger. »

Il a appelé les femmes à faire preuve de courage et à poursuivre le combat contre les violences. Pour lui, le jugement prononcé envoie un message inquiétant aux victimes : leur douleur et leur combat pour obtenir justice sont minimisés.

Amadou Ndiaye a également dénoncé la stratégie employée par le Dr Mbacké lors du procès. Selon lui, le médecin a manipulé ses employés pour qu’ils participent à l’enlèvement de Dieynaba sous prétexte qu’elle souffrait de troubles mentaux. Une tactique qu’il qualifie de « cruelle » et d’indigne.

« Dieynaba est plus saine d’esprit que celui qui a orchestré ces violences. »

Selon Amadou Ndiaye, cette décision de justice laisse sa sœur dans un état de profonde amertume et de désillusion.

« Elle pourrait se sentir humiliée et abandonnée par un système censé protéger les victimes. »

Il a souligné que ce jugement pourrait dissuader d’autres femmes de dénoncer leurs bourreaux, renforçant ainsi un cycle de violences et d’impunité.

Un appel à la mobilisation

Amadou Ndiaye a conclu en appelant les leaders politiques, religieux, et les défenseurs des droits humains à s’unir pour condamner ce type de décisions.

« Le Sénégal est un pays de justice et de dignité. Nous devons nous lever pour défendre les droits des femmes et exiger que les bourreaux soient tenus responsables de leurs actes. »

Cette affaire, emblématique des défis auxquels font face les femmes victimes de violences au Sénégal, relance le débat sur la nécessité de réformer le système judiciaire pour garantir une véritable équité entre hommes et femmes.

VIOLENCES ÉLECTORALES « Farlu Jotna » condamne fermement

« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la dernière énergie, par la voix de son président, le Professeur


Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative,
« notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias
contre les militants du Pastef ». « Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat
politique dans un Etat démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre
pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi, ajoutant que: « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance
de bric et de broc, dont les membres ne partagent rien, ni valeur, ni projet ». Pr Malick Kane et ses camarades d’ajouter que: « contrairement à cette
alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un PROJET de
société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos
compatriotes en général, et qui propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus
compétitif et plus juste ».
Dans la même foulée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président «Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » »Farlu Jotna « invite le PASTEF ainsi que le Président de le République
Bassirou Diomaye Diahar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko à ne pas se laisser détourner
l’attention par des actes malveillants mais, au contraire, à demeurer unis pour être en capacité
d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. Les Sénégalais ont hâte de voir
dérouler le PROJET de transformation systémique du Sénégal », termine le document.         

A.Saleh

Polémique Sonko-Tahirou Sarr : Souleymane Allou Diallo recadre le nationaliste

Alors que la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 touche à sa fin, Souleymane Allou Diallo, président de l’ONG FONG Otra Africa, a pris la parole pour dénoncer la montée d’un discours qu’il qualifie de racial et discriminatoire. Face à la presse nationale et internationale ce vendredi 15 novembre, il a condamné fermement les propos de Tahirou Sarr, leader de la mouvance nationaliste, tout en appelant à la sérénité et au calme lors des prochaines élections.

Souleymane Diallo a reproché à Tahirou Sarr d’avoir tenu des propos stigmatisants à l’égard des étrangers, notamment ceux issus des pays voisins. Selon lui, ces déclarations, qui décrivent les migrants africains comme des « envahisseurs » privant les Sénégalais de leurs opportunités, sont non seulement infondées mais également dangereuses.Diallo a dénoncé cette diabolisation, rappelant que le Sénégal est un pays d’accueil, riche de sa tradition de Téranga. Il a également mis en lumière l’arrogance de Sarr, tout en soulignant son manque de maîtrise des lois et règlements relatifs à la gestion des migrations.

« Comment peut-on ignorer l’existence d’une division des visas au sein de la Direction de la Surveillance Territoriale (DST) ou encore le rôle de la police des étrangers à Dieuppeul dans la régularisation des titres de séjour ? » s’est interrogé M. Diallo.

Dans la foulée, Diallo a estimé que le débat réclamé par Tahirou Sarr à Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, était dénué d’intérêt. Il a qualifié ce dialogue de « populiste » et de « sans valeur ajoutée » pour la démocratie sénégalaise. Diallo a également souligné les contradictions dans les discours de Sarr, affirmant que ses propositions, loin d’être cohérentes, révèlent une méconnaissance des réalités socio-politiques du pays.

Souleymane Diallo a salué la prise de position d’Ousmane Sonko, qui a récemment condamné les attaques xénophobes visant notamment les communautés peules de Guinée et les Libano-Syriens établis au Sénégal. Pour Diallo, cette intervention démontre une volonté de préserver les valeurs d’hospitalité et d’ouverture qui caractérisent le Sénégal.

Le président de FONG Otra Africa a clôturé son intervention en appelant les leaders politiques, religieux et les figures d’opinion à condamner les discours haineux. Selon lui, ces déclarations ternissent l’image du Sénégal à l’international.

« Le Sénégal est un exemple de cohabitation et de solidarité en Afrique. Nous ne pouvons laisser des propos irresponsables entacher cette réputation et briser notre cohésion sociale », a-t-il conclu.

Scandale à la Société Générale Sénégal : L’affaire de détournement prend de l’ampleur

L’affaire de détournement de fonds à la Société Générale Sénégal (SGS) continue de secouer le secteur bancaire sénégalais, avec des révélations et des rebondissements qui jettent une lumière crue sur les failles dans le système de contrôle interne de l’institution. Alors que l’enquête suit son cours, six nouvelles inculpations ont été annoncées cette semaine, élargissant ainsi le cercle des accusés autour de l’expert bancaire Amadou Dicko, le principal suspect.

Arrêté et placé sous mandat de dépôt en septembre 2024, Amadou Dicko est accusé de faux, escroquerie et blanchiment de capitaux. Les premiers éléments de l’enquête laissaient entrevoir un préjudice de 1,911 milliard de FCFA. Cependant, une réévaluation récente a porté ce montant à 3,4 milliards de FCFA, accentuant l’ampleur du scandale. Ce détournement de fonds, qui s’étale sur plusieurs années, met en lumière des défaillances notables dans les mécanismes de supervision de l’une des principales banques du pays.

Selon des sources proches du dossier, une délégation judiciaire a permis à la Division des Investigations Criminelles (DIC) d’interpeller six nouvelles personnes liées à Dicko. Parmi elles, on trouve des proches du suspect, dont son frère, des voisins, ainsi que des partenaires commerciaux. Ces individus auraient servi de relais pour les virements frauduleuxorchestrés par Dicko, prétendument dans l’incapacité de recevoir directement les fonds sur ses comptes personnels.

Les accusés ont tenté de se défendre en affirmant que Dicko, de par sa position à la banque, leur aurait assuré que les fonds provenaient de transactions légitimes, nécessitant un passage par leurs comptes pour des raisons administratives. Cependant, cette ligne de défense n’a pas suffi à les dédouaner, bien que la justice ait opté pour des mesures moins coercitives : certains ont été placés sous bracelet électronique, tandis que d’autres sont soumis à un contrôle judiciaire, en attente des suites de l’enquête.

Ce scandale met en exergue des vulnérabilités inquiétantes dans le secteur bancaire sénégalais, notamment en matière de contrôle interne et de supervision des transactions. La Société Générale Sénégal, qui figure parmi les principaux établissements financiers du pays, est aujourd’hui au cœur d’une tempête médiatique. Le préjudice colossal et la multiplication des complices supposés soulignent une défaillance systémique, remettant en question la fiabilité des dispositifs anti-fraude et la diligence des audits internes.

Les observateurs s’accordent à dire que ce scandale pourrait avoir des conséquences graves pour la réputation de la SGSet, par extension, pour l’ensemble du secteur bancaire. La confiance des clients, déjà fragilisée par les précédents cas de fraude, risque de subir un coup dur. Les investisseurs et partenaires financiers pourraient également revoir leur positionnement face à une institution désormais entachée par ce scandale.

Alors que l’instruction judiciaire se poursuit, la société sénégalaise attend avec impatience la suite des événements. Les révélations récentes indiquent que le réseau de complicité pourrait s’étendre encore, et des figures de plus haut rang pourraient être impliquées. La question centrale reste désormais : jusqu’où ira cette enquête et quelles autres révélations viendront encore ébranler le secteur bancaire ?

En attendant, l’affaire Dicko continue de faire couler beaucoup d’encre, et les Sénégalais, tout comme les acteurs du secteur financier, suivent attentivement chaque nouvelle étape de cette enquête retentissante.

Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Doudou Ka appelle à rebaptiser une avenue en son honneur

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu en France le 4 novembre dernier, a suscité une vague d’émotion et de témoignages à travers le pays. Parmi les nombreuses voix rendant hommage à cet homme d’État remarquable, celle de Doudou Ka, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération sous la présidence de Macky Sall, s’est distinguée par la force de son propos.

Dans un vibrant message publié sur les réseaux sociaux, Doudou Ka a exprimé sa profonde tristesse et son respect pour la mémoire de Mamadou Moustapha Ba, saluant son dévouement et son engagement exemplaire envers le développement du Sénégal. « L’héritage de Mamadou Moustapha Ba restera une source d’inspiration incandescente pour guider nos ambitions individuelles et collectives pour la construction du Sénégal du futur », a-t-il déclaré.

Pour honorer durablement la mémoire de celui qu’il décrit comme un « immense serviteur de l’État », Doudou Ka a lancé un appel aux autorités locales. Il a proposé aux maires de Dakar et de Dakar-Plateau, Barthélémy Toye Dias et Alioune Ndoye, de renommer l’avenue Carde en hommage à Mamadou Moustapha Ba. Située au cœur de la capitale sénégalaise, l’avenue Carde est un lieu emblématique de l’administration économique et financière du pays, que l’ancien ministre affectionnait particulièrement.

« C’est le plus éloquent hommage que la Nation pourrait lui rendre », a insisté Doudou Ka. Ce geste symbolique permettrait de perpétuer le souvenir de Mamadou Moustapha Ba, tout en rappelant aux générations futures son apport inestimable à la gestion des finances publiques et à la modernisation de l’économie sénégalaise.

Le message de Doudou Ka témoigne de l’affection et du respect profonds que suscitait Mamadou Moustapha Ba parmi ses pairs et au sein de la classe politique sénégalaise. « Je salue la mémoire de cet immense serviteur du Sénégal et m’incline devant cet exceptionnel homme d’État. Adieu, « Grand Moustapha ». Que la terre de notre Saloum commun te soit légère », a conclu Doudou Ka, dans un message chargé d’émotion.

La proposition de rebaptiser l’avenue Carde a d’ores et déjà trouvé écho auprès de nombreux Sénégalais, qui voient en cette initiative un hommage mérité à une figure clé de l’administration publique. Si cette demande venait à être acceptée, elle marquerait une reconnaissance officielle du parcours exemplaire de Mamadou Moustapha Ba et de son dévouement inébranlable à la cause nationale.

La nation sénégalaise, en deuil, se souvient aujourd’hui d’un homme qui a consacré sa vie au service public et qui laisse derrière lui un héritage inspirant pour les générations futures.

Sécurité publique : la police nationale lance une opération coup de poing et interpelle 337 individus à travers le pays

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la police nationale a mené une vaste opération de sécurité sur l’ensemble du territoire sénégalais, sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique (DSP). Ce dispositif, visant à assurer la protection des personnes et des biens, s’est appuyé sur un maillage physique dense, la prévention et des actions de dissuasion.

337 interpellations, plusieurs infractions relevées

Au terme de cette opération d’envergure, 337 individus ont été interpellés par les forces de l’ordre. Les chefs d’accusation varient selon les cas, incluant :

  • Ivresse publique et manifeste : 28 personnes ont été appréhendées pour état d’ébriété sur la voie publique.
  • Enquêtes en cours : 18 personnes ont été retenues pour nécessités d’enquête.
  • Détention de drogue : 5 individus pour détention de chanvre indien et un pour possession de drogue dure.
  • Offre et cession de chanvre indien : 4 individus arrêtés.
  • Usage de produit cellulosique : 3 interpellations.
  • Rixes et violences : 8 individus ont été arrêtés pour des bagarres sur la voie publique, et un autre pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 30 jours.
  • Vols et délits divers : Plusieurs arrestations ont été effectuées pour vol, tentative de vol et vol avec effraction.

Saisies et infractions routières

En plus des interpellations, la police a saisi un kilogramme et 18 cornets de chanvre indien ainsi que deux boules de haschisch. Ces produits stupéfiants étaient destinés à la vente illégale, représentant un succès notable pour les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue.

Concernant la sécurité routière, des contrôles ont conduit à la mise en fourrière de 35 véhicules et l’immobilisation de 21 motos pour diverses infractions.

Une opération saluée par la population

Cette opération de grande envergure témoigne de l’engagement des forces de sécurité à renforcer la quiétude sur l’ensemble du territoire national. Sous l’égide de la Direction de la Sécurité publique, les éléments de la police nationale ont démontré leur efficacité et leur réactivité face aux divers défis sécuritaires.

Les autorités ont d’ores et déjà annoncé que d’autres opérations similaires seront menées dans les semaines à venir, afin de maintenir la pression sur les délinquants et garantir une meilleure sécurité pour tous les citoyens.

Élections législatives au Sénégal : Ousmane Sonko annonce une offensive décisive pour la coalition Pastef

À quelques jours des élections législatives cruciales prévues ce dimanche, la tension monte dans les rangs des partis politiques sénégalais. Ousmane Sonko, leader de la coalition Pastef/Les Patriotes, a galvanisé ses partisans lors d’un rassemblement à Grand Yoff, annonçant une véritable démonstration de force lors du scrutin. Devant une foule dense composée de militants et de nombreux jeunes, il a mis en garde l’opposition, affirmant que ce rendez-vous électoral pourrait marquer un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais.

« Nous nous acheminons vers un rendez-vous décisif dans le déroulement de notre programme gouvernemental », a déclaré Ousmane Sonko. Il a rappelé que, si l’élection présidentielle passée a permis à son camp de remporter une victoire significative, elle n’est qu’une étape dans la mise en œuvre de son agenda politique à long terme. « L’élection présidentielle dernière était importante, mais elle ne suffit pas. Il faut que ces élections législatives soient respectées car, elles nous permettront de poursuivre le travail vers 2050 », a ajouté le leader de Pastef, soulignant l’importance stratégique des législatives pour asseoir sa vision de développement pour le pays.

Ousmane Sonko a également insisté sur l’implication de la jeunesse dans le processus électoral. Dans un contexte où de nombreux jeunes hésitent à participer aux élections, le leader de Pastef a lancé un appel pressant : « Jeunes, allez récupérer vos cartes d’électeurs. Votre voix est cruciale pour faire avancer le changement que nous avons amorcé. » Cet appel témoigne de l’importance accordée par Sonko à la mobilisation des jeunes, un segment de la population souvent perçu comme le fer de lance de son mouvement.

Mais Ousmane Sonko ne s’est pas contenté de viser une majorité simple à l’Assemblée nationale. Il a exprimé clairement son ambition de réduire l’opposition à « sa plus simple expression », se montrant particulièrement offensif à l’égard de ses adversaires politiques. « Nous savons qu’après les élections, beaucoup d’entre eux vont raser les murs. Ils n’auront plus droit au chapitre », a lancé le leader, anticipant une débâcle de l’opposition au lendemain des législatives.

Le discours d’Ousmane Sonko montre une détermination sans faille à obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Avec une telle majorité, la coalition Pastef pourrait avancer ses réformes sans obstacle majeur, consolidant ainsi le pouvoir du parti et facilitant la mise en œuvre de son programme de gouvernance. Pour Sonko, ce scrutin représente bien plus qu’une simple élection : c’est une étape clé dans la construction de sa vision pour le Sénégal à horizon 2050.

À quelques jours du scrutin, l’intensité de la campagne électorale ne cesse de croître. Le message d’Ousmane Sonko est clair : il veut non seulement remporter ces élections, mais aussi affaiblir durablement ses opposants. Reste à voir si cet appel trouvera écho auprès des électeurs, en particulier les jeunes, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans l’issue de cette bataille politique.

Les prochaines heures seront décisives pour la coalition Pastef/Les Patriotes, tandis que l’opposition se prépare à un affrontement électoral qui pourrait redéfinir l’avenir politique du Sénégal.

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