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Kaolack : L’Association Handicap FormÉduc sensibilise les personnes handicapées sur le processus électoral pour les législatives du 17 novembre 2024

Après un atelier interrégional réunissant les régions de Kaolack, Ziguinchor, Dakar, Saint-Louis et Thiès dans le cadre du programme Nietti Élections, financé par le National Democratic Institute (NDI), une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées a été mise en œuvre par l’Association Handicap FormÉduc. Dans ce cadre, six forums sont organisés dans la région de Kaolack, avec pour objectif de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

« Nous avons organisé des forums dans les trois départements de la région de Kaolack : Paoskoto, Keur Baka, Koutal, Nganick, ainsi que dans la commune de Kaolack. À chaque étape, nous avons constaté une forte participation, incluant les personnes handicapées », a expliqué Mamadou Kébé, chargé de projet à Handicap FormÉduc, lors du forum tenu ce jeudi dans la commune de Kaolack.

Le projet Nietti Élections vise à sensibiliser les personnes handicapées sur l’éducation civique et électorale en amont des élections législatives anticipées. « Les bilans sont satisfaisants, car dans chaque commune visitée, les associations de personnes handicapées et la population ont salué l’initiative. Les participants ont bien compris les explications données sur le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’inscription des personnes handicapées sur les listes électorales et leurs droits lors du vote, conformément au Code électoral de 2021 », a ajouté M. Kébé.

L’article L-38 permet aux personnes handicapées de signaler leur handicap lors de l’inscription sur les listes électorales, et l’article L-39 leur garantit une priorité le jour du scrutin, leur permettant d’éviter la file d’attente. « Un autre avantage est prévu par l’article L-80, qui permet aux personnes handicapées d’être assistées dans les bureaux de vote, soit par le président du bureau de vote, un membre du bureau, ou une personne de leur choix, » a précisé M. Kébé.

« Nous espérons que les autorités respecteront les droits des personnes handicapées le jour du scrutin, et qu’elles éviteront toute forme de violence susceptible de mettre en danger cette population vulnérable, » a conclu Mamadou Kébé, chargé de projet à l’association FormÉduc.

Cheikh Gadiaga auditionné par la DIC : ses déclarations controversées sur la mort de Mamadou Moustapha Bâ suscitent l’intérêt des enquêteurs

L’affaire prend une nouvelle tournure. Selon le quotidien L’AS, Cheikh Gadiaga, chroniqueur controversé, a été convoqué et auditionné par la Division des investigations criminelles (DIC) dans la soirée du jeudi 14 novembre. Cette convocation fait suite à ses récentes déclarations chocs sur le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget.

Invité sur le plateau de l’émission Balance diffusée sur Walfadjri, Cheikh Gadiaga a créé la surprise en affirmant que Mamadou Moustapha Bâ aurait été « liquidé ». Interrogé par l’animateur sur la nature suspecte de la mort de l’ancien ministre, Gadiaga a répondu sans détour par l’affirmative, laissant entendre que ce décès pourrait ne pas être naturel.

Ces propos ont attiré l’attention des autorités, incitant la DIC à réagir promptement. Selon L’AS, Gadiaga a été interrogé pendant plusieurs heures. Les enquêteurs cherchent à comprendre les fondements de ces accusations, ainsi que les sources d’information de Gadiaga. Ses déclarations, jugées graves, pourraient avoir des conséquences judiciaires si elles s’avèrent infondées ou diffamatoires.

La mort de Mamadou Moustapha Bâ a suscité de nombreuses interrogations dans l’opinion publique. Cet ancien haut responsable avait occupé des postes stratégiques dans l’appareil d’État et était reconnu pour son expertise dans les finances publiques. Son décès, survenu de manière inattendue, a laissé place à de nombreuses spéculations, alimentées par les réseaux sociaux et les commentateurs comme Gadiaga.

Pour l’instant, aucun détail supplémentaire n’a été communiqué par les autorités sur la suite de l’enquête ou sur une éventuelle inculpation de Gadiaga. Cependant, cette audition montre que les autorités prennent au sérieux les accusations qui peuvent porter atteinte à l’intégrité d’une personnalité publique, surtout lorsqu’elles sont diffusées sur une plateforme médiatique.

Cheikh Gadiaga n’en est pas à sa première controverse. Connu pour ses prises de position tranchées et souvent polémiques, il s’est déjà retrouvé au cœur de plusieurs affaires médiatiques. Cette nouvelle sortie pourrait encore une fois renforcer son image d’agitateur de la scène médiatique sénégalaise.

Les prochaines heures s’annoncent décisives pour savoir si l’affaire restera au stade de l’interrogatoire ou si des poursuites judiciaires seront engagées. En attendant, les propos de Cheikh Gadiaga continuent de faire réagir sur les réseaux sociaux, où les avis sont partagés entre ceux qui appellent à une enquête approfondie et ceux qui dénoncent une tentative de manipulation de l’opinion publique.

Mamadou Ndoye Bane abandonne les poursuites contre Souhaibou Diop : Fin d’un litige judiciaire

L’affaire opposant Mamadou Ndoye Bane, maire de Pire, à l’animateur Souhaibou Diop de Walf TV a pris une tournure inattendue. D’après les informations de nos confrères du journal Les Echos, Mamadou Ndoye Bane a décidé de se désister, mettant ainsi un terme à la procédure judiciaire qu’il avait engagée pour diffamation et injures.

À l’origine de cette affaire, des propos tenus par Souhaibou Diop sur le réseau social TikTok, dans lesquels il accusait Mamadou Ndoye Bane d’entretenir un réseau de femmes aux mœurs légères, en échange de fortes sommes d’argent. Diop avait également affirmé que le maire de Pire nourrissait une haine profonde envers Ousmane Sonko, leader de l’opposition, et son entourage. Pour Ndoye Bane, ces déclarations publiques constituaient une atteinte grave à son honneur, sa réputation et son intégrité en tant que maire et père de famille.

Dans sa plainte déposée devant le tribunal correctionnel de Dakar, Ndoye Bane exigeait 30 millions de F CFA en dommages et intérêts pour le préjudice subi, ainsi que la contrainte par corps maximale en cas de condamnation de l’animateur de Walf TV.

Le mercredi 13 novembre 2024, lors de l’audience, l’avocat de Mamadou Ndoye Bane, Me Aboubacry Barro, a annoncé le désistement de son client. Cette décision a surpris plus d’un observateur, compte tenu de la virulence des accusations portées et de la somme réclamée initialement. Suite à cette déclaration, le juge a acté l’extinction de l’action publique, clôturant ainsi le dossier.

Les raisons de ce désistement soudain n’ont pas été clairement évoquées, mais il est possible que Mamadou Ndoye Bane ait souhaité éviter une longue bataille judiciaire ou cherché à apaiser les tensions. Cette décision pourrait également être interprétée comme un signe de réconciliation ou un geste d’apaisement, dans un contexte politique tendu où les polémiques se multiplient.

Cette affaire rappelle les tensions récurrentes entre personnalités publiques et médias, notamment sur les réseaux sociaux, où les propos peuvent rapidement devenir viraux et avoir des répercussions judiciaires. Elle pose également la question des limites de la liberté d’expression, de la diffamation et de la protection de l’honneur des figures publiques.

En mettant fin à cette procédure, Mamadou Ndoye Bane a peut-être choisi la voie de la sagesse, mais cette affaire restera sans doute dans les mémoires comme un exemple des défis posés par la communication numérique et l’impact des réseaux sociaux sur la vie publique.

Politique au Sénégal : Farba Ngom réagit aux propos d’Ousmane Sonko à Agnam

Dans un contexte électoral tendu, le passage du cortège de Ousmane Sonko à Agnam, fief historique de Farba Ngom, a suscité une réaction marquée de ce dernier. Le député, ancien allié et lieutenant du président Macky Sall, est enfin sorti de sa réserve face aux attaques de la tête de liste de Pastef.

Farba Ngom a débuté sa prise de parole en dénonçant les propos de Sonko. « Vous êtes venus jusqu’ici à Agnam pour dire du mal de moi, en affirmant que ce sera ma dernière élection. Ce n’est pas vrai », a-t-il déclaré avec assurance, répondant ainsi aux rumeurs propagées par l’opposant. En continuant sur sa lancée, le député a rappelé à son adversaire que « passer deux jours à Matam ne suffit pas à renverser la tendance ».

Fidèle à son style provocateur, Farba Ngom n’a pas manqué de rappeler son ancrage politique dans la région de Matam. « Ici, c’est le fief de Macky Sall », a-t-il martelé. Selon lui, aucun des responsables présents dans la région ne peut être influencé ou acheté par les adversaires politiques. « Il ne reste que 72 heures pour vous montrer que le département est solidement acquis à Macky Sall », a-t-il affirmé, avec la conviction que Sonko sera battu à Matam et sur l’ensemble du territoire national.

Farba Ngom a également évoqué l’avenir politique du pays, prédisant une défaite pour Ousmane Sonko et envisageant la formation d’un gouvernement d’union nationale. « Dimanche, vous serez battu à Matam, au Sénégal, et il y aura un gouvernement d’union nationale. En ce moment, on va vous renvoyer de la Primature », a-t-il lancé avec défiance, faisant allusion à la probable perte de pouvoir de Sonko.

Conscient des différences de parcours entre lui et Ousmane Sonko, Farba Ngom a conclu en reconnaissant la supériorité académique de son adversaire tout en se posant en mentor politique. « Vous avez certes beaucoup plus de diplômes que moi, mais je peux dire qu’en politique, je suis votre maître », a-t-il ironisé, affirmant sa longue expérience et son expertise sur le terrain.

Cette sortie de Farba Ngom intervient dans un climat de campagne où les échanges verbaux entre les différents candidats se multiplient. La région de Matam, perçue comme un bastion de la coalition de l’ancien président Macky Sall, pourrait bien être le théâtre d’un affrontement décisif dans le cadre de ces élections.

L’attente est palpable à quelques jours du scrutin, et la confrontation entre Ousmane Sonko et Farba Ngom s’annonce comme un des moments forts de cette élection. La population de Matam reste divisée, tandis que les déclarations des deux camps continuent d’alimenter les débats.

Farba Ngom : « Fier d’être griot de père en fils, je suis là par la grâce de Dieu »

A l’occasion de son grand meeting de clôture organisé ce jeudi à Agnam, son fief politique, Farba Ngom n’a pas mâché ses mots. Le candidat investi sur la liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal a profité de cet événement pour répondre avec force et fierté aux remarques faites par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Sans détour, Farba Ngom a revendiqué ses racines culturelles. « Toi, Ousmane Sonko, tu as pris la parole pour dire que je suis griot. Moi, le griot que je suis, j’en suis très fier », a lancé Farba Ngom devant une foule acquise à sa cause. « Je suis griot de père et de mère, et mes épouses sont aussi des griottes. Toutes mes filles se marieront également avec des griots », a-t-il poursuivi, exprimant avec assurance son attachement à la tradition et à son héritage familial.

L’homme politique n’a pas manqué de rappeler que c’est « Dieu qui dispose et qui décide ». « Aujourd’hui, Dieu a décidé que c’est Farba Ngom qui est là, et je sais que j’ai réussi. Parce que tu parles de moi dans tes meetings et rencontres politiques », a-t-il déclaré, voyant dans l’évocation de son nom une reconnaissance de son importance sur la scène politique nationale.

En réaffirmant son identité de griot, Farba Ngom renverse ainsi ce qui aurait pu être une critique en un hommage à ses origines. Ce discours résonne comme un rappel de la place centrale des griots dans la société sénégalaise, en tant que gardiens de la tradition orale et figures d’autorité respectées.

Cette sortie intervient dans un contexte de campagne électorale tendue, où les discours se radicalisent à mesure que les élections approchent. Farba Ngom, qui s’est toujours montré proche de la base et fier de ses origines, a une fois de plus démontré sa capacité à mobiliser et galvaniser ses partisans. En choisissant de célébrer son héritage griotique plutôt que de s’en distancer, il envoie un message fort à ses adversaires : sa légitimité politique ne dépend pas seulement de son statut, mais aussi de sa connexion profonde avec ses racines et sa communauté.

Le meeting d’Agnam marque ainsi une étape clé de cette campagne, où Farba Ngom a su imposer sa voix et sa présence, rappelant qu’au-delà des étiquettes et des stéréotypes, il reste un acteur incontournable de la politique sénégalaise.

Tahirou Sarr réplique à Ousmane Sonko : « Je ne laisserai personne ternir mon image »

Dans une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr, candidat de la coalition Diomaye Président, n’a pas hésité à exprimer sa frustration face aux critiques d’Ousmane Sonko et de son parti, le Pastef. Se présentant comme le défenseur des intérêts nationaux, Sarr a livré des propos virulents contre l’ancien maire de Ziguinchor, qu’il accuse de mensonges et de manipulation.

Tahirou Sarr a réaffirmé son engagement en faveur d’un discours nationaliste, assurant qu’il ne reculera devant aucune pression. « Je ne suis intéressé que par la vérité. Mon discours n’a pas changé et ne changera jamais », a-t-il martelé devant la presse. Pour lui, la nécessité de défendre les Sénégalais face à une supposée menace étrangère est une priorité absolue.

Il a par ailleurs renouvelé sa proposition controversée d’instaurer une carte de séjour pour les étrangers, qu’il juge essentielle pour contrôler l’immigration au Sénégal. Répondant aux accusations d’Ousmane Sonko, qui aurait critiqué cette mesure, Sarr a rétorqué : « Ceux qui prétendent que Pastef propose la carte de séjour mentent. Qu’ils montrent des preuves. Ils mentent tous, y compris Ousmane Sonko ! »

Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots, accusant le Pastef de plagiat : « Ils ont copié mon programme. C’est de la lâcheté ! », a-t-il affirmé avec véhémence. Selon lui, Ousmane Sonko et son parti tentent de s’approprier des idées qu’il a formulées bien avant. Il estime également que ces tentatives de copier son programme visent à le discréditer auprès des Sénégalais : « Ils essaient de me mettre en mal avec le peuple, mais je ne céderai pas ! »

À l’approche des élections législatives, Sarr a profité de sa prise de parole pour dénoncer des manœuvres visant à nuire à sa candidature. Il accuse Sonko d’avoir tenté de l’intimider pour l’empêcher de déposer sa liste : « Avant les élections, il m’a appelé pour exiger que je lui parle avant de déposer ma liste. Il voulait me prendre en photo pour me décrédibiliser. »

Malgré ces tensions, Tahirou Sarr affirme rester fidèle à la coalition Diomaye Président et préfère, selon ses mots, « se battre de l’intérieur ». Il se dit convaincu que le Pastef ressent une pression intense face à une probable défaite aux législatives, ce qui expliquerait ces attaques répétées.

Les déclarations de Tahirou Sarr risquent de susciter des réactions contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Alors que certains pourraient saluer sa posture nationaliste et son discours direct, d’autres pourraient y voir une escalade de la xénophobie et une rhétorique populiste destinée à attirer l’électorat le plus conservateur.

En tout état de cause, Tahirou Sarr semble déterminé à maintenir le cap et à défendre sa vision sans compromis. La campagne électorale s’annonce donc houleuse, avec des affrontements verbaux qui ne manqueront pas d’alimenter le débat public dans les semaines à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°323 – du 15/11/2024

🔴 CHANTAGE ET EXTORSION DE FONDS SUR DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES : DANS LES COULISSES DES MAÎTRES-CHANTEURS
🔴 SOLUTIONS AUX DIFFICULTÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES : BOUGANE PROPOSE LA « RECETTE SONKO » DE 2022

🔴 DIX ANS D’INVINCIBILITÉ EN QUALIF’ DE LA CAN : LA SAGA DU « ROI LION » SE POURSUIT
🔴 FACE-À-FACE MODOU LÔ VS SITEU : UN « KHARAGNE LÔ » SEREIN CONTRE UN « TARKINDA » EXCITÉ

Violences électorales : « Farlu Jotna » dénonce vivement

« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la plus grande fermeté, par la voix de son président, le Professeur Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative, « notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias contre les militants du PASTEF ».

« Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat politique dans un État démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi. Le texte ajoute : « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance de bric et de broc, dont les membres ne partagent ni valeurs, ni projet ».

Le Professeur Malick Kane et ses camarades ajoutent : « Contrairement à cette alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un projet de société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos compatriotes en général, et propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus compétitif et plus juste ».

Dans la même lancée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président de « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », invite le PASTEF ainsi que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diahar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, à ne pas se laisser détourner l’attention par des actes malveillants. Au contraire, il les exhorte à demeurer unis pour être en capacité d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. « Les Sénégalais ont hâte de voir se déployer le projet de transformation systémique du Sénégal », conclut le document.

A. Saleh

Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal s’impose face au Burkina Faso et prend la tête du groupe L

Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.

Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.

La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.

Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.

5ᵉ Journée des Qualifications pour la CAN MAROC 2025

BURKINA FASO / SÉNÉGAL : 0-1

Le Sénégal Surclasse le Burkina Faso

Ce derby ouest-africain entre le Burkina Faso et le Sénégal, qui s’est déroulé au stade du 26 Mars à Bamako, s’inscrivait dans le cadre de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, le match n’avait pas d’enjeu réel, puisque les deux équipes, considérées comme les grandes favorites du groupe L, étaient déjà qualifiées, avec 10 points chacune. Pour le Sénégal, l’objectif, clairement affiché par l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw ainsi que par les cadres de l’équipe, était de s’assurer la première place. Bien que les Lions aient entamé le match de manière convaincante, la rencontre a été difficile et engagée. C’est finalement Habib Diarra qui a marqué l’unique but de la partie sur un tir magistral à la 84ᵉ minute.

Première Mi-Temps : Dominée mais Infructueuse

Dès le début du match, les Lions ont imposé leur rythme. Ils ont contrôlé le jeu durant les 20 premières minutes, avec un Ilimane Ndiaye particulièrement brillant et créatif. Les coéquipiers de Sadio Mané ont obtenu quatre corners, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions. Malgré une nette domination, l’équipe a péché dans la finition et manqué d’intensité. Par ailleurs, la défense sénégalaise a montré des signes de faiblesse, permettant aux Étalons de se créer deux occasions nettes.

Seconde Mi-Temps : Sous Tension

La deuxième période a été marquée par de nombreuses pertes de balle, révélant un manque de coordination entre les lignes. Kalidou Koulibaly, Pape Gueye et Nicolas Jackson ont eu du mal à retrouver leur niveau habituel. Pape Thiaw a effectué des changements à la 63ᵉ minute en faisant entrer Habib Diarra et Cherif Ndiaye, ce qui a apporté un nouvel élan à l’équipe. Finalement, à la 84ᵉ minute, Habib Diarra a profité d’un espace à l’entrée de la surface pour réaliser une frappe somptueuse qui a permis au Sénégal de prendre l’avantage. Malgré la pression des Étalons en fin de match, la défense sénégalaise, soutenue par le gardien Édouard Mendy, a tenu bon et a repoussé deux occasions dangereuses.

Débriefing

  • Pour ce derby ouest-africain, il est important de noter que le Burkina Faso jouait sans plusieurs de ses cadres, dont le capitaine Bertrand Traoré, Dango Ouattara, Mohamed Konaté, Hervé Koffi, Gustavo Sangaré et Abdoul Kader Ouattara, tous absents pour cause de blessure.
  • La défense sénégalaise n’a pas été rassurante, et cela a été aggravé par l’absence d’un bloc équipe cohérent. Heureusement, Édouard Mendy a réalisé des arrêts décisifs pour sauver son équipe à deux reprises.
  • Les joueurs de Pape Thiaw et de son adjoint Teddy Pellerin n’ont pas rassuré. Le niveau de jeu des Lions a considérablement baissé. Contre des équipes plus expérimentées, le Sénégal risque de rencontrer des difficultés. L’équipe a semblé manquer de rage, de panache et de consistance. Il reste encore beaucoup de travail pour construire une équipe moderne et compétitive. Le Sénégal doit renforcer sa cohésion tactique et sa détermination avant la CAN 2025.

Tops

  • Édouard Mendy : Auteur de deux arrêts décisifs, il a sauvé l’équipe lors des moments critiques.
  • Krépin Diatta : De retour dans l’équipe, il a montré une belle combativité et a remporté de nombreux duels.

Flops

  • Nicolas Jackson et Ismaïla Sarr : Ils ont été inexistants. Ismaïla Sarr traverse une période de doute et manque de confiance.
  • El Hadji Malick Diouf : Bien qu’il ait fourni beaucoup d’efforts, il a souvent pris de mauvaises décisions.

En conclusion, l’équipe n’a pas rassuré, ni par sa créativité ni par son engagement à défendre son statut de première nation africaine de football (classement FIFA depuis 36 mois).

Réforme sociale, économique, lutte contre la migration irrégulière : Mme Dia Awa Cheikh Mbengue de Bunt-Bi et ses alliés tirent des conclusions et prônent la fin de la migration irrégulière.

Dans le cadre de la campagne électorale en vue des élections législatives du 17 novembre 2024, les candidats de la liste UNION CITOYENNE BUNT-BI ont parcouru toutes les régions du Sénégal pour recueillir les préoccupations, attentes et exigences des populations concernant la 15ᵉ législature et les politiques publiques. En tant que députés élus du peuple, leur mission principale est de représenter les citoyens à l’Assemblée nationale. Mme Awa Cheikh Mbengue et ses collègues ont présenté ci-dessous les axes fondamentaux de leur programme législatif, tirés des conclusions de l’écoute active des populations. Selon elle, les jeunes et les femmes sont une priorité pour la liste Bunt-Bi, notamment pour freiner la migration irrégulière qui tue notre jeunesse.

En entamant son discours, Mme Dia Awa Cheikh Mbengue a exprimé son engagement, ainsi que celui de la coalition, en faveur d’élections pacifiques et sereines. Elle a appelé à un climat politique apaisé, essentiel pour garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral. « Je suis allée dans d’autres pays que le Sénégal, mais ce que je vois ici, dans un pays de démocratie et de dialogue comme le Sénégal, c’est désolant de vivre certaines situations à l’approche des élections. Je le dénonce avec la dernière énergie. Je me demande s’il n’y a pas d’autre privilège que d’être un(e) représentant(e) de la population sénégalaise à l’Assemblée nationale… », a-t-elle déclaré.

Propositions :

  1. Réforme de la décentralisation :
    • L’abrogation de l’Acte III de la décentralisation et son remplacement par un Acte Unique de la décentralisation et de la déconcentration. Mme Mbengue propose une réforme profonde avec la création de cinq méga-régions autonomes (Grand Ouest, Grand Est, Grand Centre, Grand Nord, Grand Sud). Ces régions seraient dotées de ressources financières propres et d’institutions administratives autonomes pour mieux répondre aux besoins locaux. L’objectif est d’éviter que les citoyens des régions éloignées, comme Tambacounda, soient obligés de se rendre à Dakar pour des soins de santé ou d’autres services essentiels.
  2. Représentation authentique du peuple :
    • Une représentativité réelle garantissant que l’Assemblée nationale reflète la diversité des opinions et des besoins de la population, avec des députés à l’écoute des citoyens.
  3. Indépendance vis-à-vis de l’Exécutif :
    • Une législature forte, composée de députés non affiliés aux partis politiques dominants, pour éviter que les décisions soient dictées par l’exécutif, assurant ainsi un meilleur contrôle démocratique.
  4. Propositions de lois innovantes :
    • La liste Citoyenne Bunt-Bi propose des lois pour lutter contre l’émigration irrégulière, en s’appuyant sur une compréhension approfondie des enjeux. Ces mesures incluent des solutions concrètes pour répondre aux préoccupations des jeunes et des communautés vulnérables.
    • Réformer le code de la famille, jugé obsolète, pour mieux répondre aux réalités actuelles, y compris un rééquilibrage des prestations familiales.
  5. Économie et industrialisation :
    • Légiférer sur le portefeuille de l’État pour permettre à ce dernier de jouer un rôle moteur dans l’économie nationale. L’industrialisation est vue comme un levier crucial pour stimuler l’économie, notamment en attirant de grandes entreprises industrielles dans les régions, créant ainsi des emplois et des opportunités économiques.
  6. Promotion de la migration circulaire :
    • Mme Awa Cheikh Mbengue prône la mise en place d’un système de migration circulaire, permettant aux jeunes d’obtenir un contrat de travail sécurisé à l’étranger avant de quitter le Sénégal. Cette mesure vise à garantir des conditions de travail décentes et à éviter les drames liés aux migrations clandestines.
  7. Renforcement du dialogue social :
    • Une assemblée représentative favorise le dialogue avec toutes les parties prenantes, y compris les organisations de la société civile, permettant de co-construire des solutions aux défis migratoires.

En conclusion, Mme Dia Awa Cheikh Mbengue a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de l’ancien ministre des Finances, Mouhamadou Moustapha Ba : « C’était un homme d’État exceptionnel, généreux, affable, et d’une dimension unique. Que Dieu l’accueille dans son paradis éternel ! » a-t-elle conclu.

Crise dans le Secteur Médias au Sénégal : Les Acteurs de la Presse Dénoncent une Atteinte à la Liberté d’Expression

Au Sénégal, le secteur de la presse traverse une période de tension vive alors que le ministère de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique a annoncé la mise en place d’une nouvelle réglementation controversée. Cette mesure, visant à établir une liste officielle des médias « reconnus » d’ici le 30 novembre 2024, suscite une vague de protestations de la part des acteurs du secteur. Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), qualifie cette initiative de « forfaiture » et d’« atteinte grave à la liberté d’expression ».

L’arrêté ministériel du 1er octobre 2024 impose un processus d’enregistrement et de validation des entreprises de presse. Si l’enregistrement peut être perçu comme une démarche administrative légale, la validation, selon Mamadou Ibra Kane, constitue une entorse à la Constitution sénégalaise de 2000 et au Code de la presse. « Au Sénégal, la création d’un média est libre et ne nécessite aucune autorisation préalable de l’État », rappelle le président du Cdeps, dénonçant ainsi une tentative de régulation qu’il juge « illégale » et « sans fondement ».

Le droit à la liberté de la presse est en effet garanti par la Constitution sénégalaise, qui consacre le principe de libre création des entreprises de médias. Pour Mamadou Ibra Kane, cette nouvelle réglementation remet en question cette liberté fondamentale et constitue une tentative déguisée de contrôle étatique du secteur.

L’un des points les plus critiqués par le Cdeps est l’absence de concertation préalable avec les acteurs de la presse. La plateforme numérique d’enregistrement, introduite par le ministère, devait initialement faire l’objet de discussions avec les représentants du secteur. Cependant, selon M. Kane, ces consultations n’ont jamais eu lieu, et la mise en place de cette plateforme est perçue comme une décision unilatérale imposée par l’autorité publique. « Au lieu d’un outil au service de la presse, nous faisons face à une structure imposée qui se substitue au libre droit de création des médias », s’insurge le président du Cdeps.

L’arrêté ministériel impose aux entreprises de presse de nouvelles conditions, dont la possession d’un capital social, l’obtention d’un numéro d’identification national (Ninea) et une inscription au Registre du commerce. Ces exigences sont jugées inadaptées par les acteurs du secteur, qui les considèrent contraires aux dispositions en vigueur dans le Code de la presse. Pour Mamadou Ibra Kane, ces mesures risquent d’exclure de nombreuses petites structures médiatiques et de restreindre la diversité du paysage médiatique sénégalais.

Le Cdeps n’entend pas rester inactif face à cette réglementation qu’il qualifie de « liberticide ». Mamadou Ibra Kane promet une lutte acharnée sur le terrain juridique et politique pour faire annuler l’arrêté ministériel. « Nous n’allons pas nous laisser faire », affirme-t-il, soulignant que cette initiative menace non seulement la liberté de la presse, mais également la liberté d’expression, considérée comme une conquête essentielle du peuple sénégalais.

Cette crise survient dans un contexte déjà tendu pour la presse sénégalaise, marquée par des défis économiques et des pressions croissantes. Le spectre d’une mise sous tutelle du secteur inquiète les acteurs, qui redoutent une réduction de l’indépendance éditoriale et un contrôle accru des autorités sur les contenus médiatiques. L’initiative du ministère de la Communication est perçue par beaucoup comme une tentative de régulation excessive qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour la liberté d’informer et le pluralisme des opinions.

L’avenir de la presse indépendante au Sénégal apparaît donc incertain. Alors que le Cdeps prépare une riposte juridique, l’issue de ce bras de fer pourrait bien déterminer l’évolution des relations entre l’État et les médias dans les années à venir. Pour l’instant, c’est tout un secteur qui reste mobilisé, déterminé à défendre ses droits et à préserver les acquis de la liberté de la presse.

Médias reconnus par l’État : le bras de fer entre le ministère de la Communication et les patrons de presse

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) du Sénégal a récemment annoncé son intention de publier, d’ici le 30 novembre, une liste des médias reconnus officiellement par l’État. Cette décision s’inscrit dans le cadre du processus d’enregistrement des entreprises de presse, amorcé par un arrêté ministériel daté du 1er octobre dernier. Cependant, cette initiative fait l’objet de vives critiques de la part des professionnels du secteur, qui la jugent contraire à la législation en vigueur.

Selon le communiqué du MCTN, cette démarche vise à clarifier le paysage médiatique sénégalais en établissant une liste des entreprises de presse dûment enregistrées. Le ministère assure que cette mesure permettra d’assainir le secteur et de lutter contre la prolifération des médias « informels ». Toutefois, cette annonce a suscité des réactions mitigées au sein des acteurs de la presse.

Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), a exprimé son désaccord dans une interview accordée à L’Observateur. S’il reconnaît que l’arrêté ministériel s’appuie sur une base légale, il estime que cette initiative dépasse les prérogatives du ministère. « L’arrêté du ministre sur la partie concernant la validation des entreprises de presse est nul et de nul effet », a-t-il déclaré, dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.

Pour Mamadou Ibra Kane, il est illégal pour une autorité administrative de délivrer des autorisations à des entreprises de presse. « Jamais une autorité administrative ne va donner l’autorisation à une entreprise de presse d’exercer sur le territoire national. Cela ne relève pas de sa compétence », a-t-il affirmé. Selon lui, la création d’un média relève de la libre initiative des entrepreneurs, sans nécessiter de validation préalable par une structure administrative.

Le président du CDEPS rappelle que la législation sénégalaise en matière de presse ne prévoit aucune obligation d’autorisation pour créer un média. Cette liberté est considérée comme un droit fondamental, garanti par la Constitution du Sénégal, qui protège la liberté d’expression et de la presse. En ce sens, l’initiative du ministère pourrait être perçue comme une tentative de contrôle excessif de l’État sur les médias, ce qui pourrait nuire à la diversité et à l’indépendance des voix médiatiques.

Les déclarations de Mamadou Ibra Kane ouvrent la voie à un possible affrontement entre les autorités étatiques et les organisations professionnelles de la presse. D’ores et déjà, des voix s’élèvent pour contester la légitimité de cet arrêté, qui pourrait faire l’objet de recours juridiques.

Cette situation intervient dans un contexte où le Sénégal, souvent considéré comme un bastion de la liberté de la presse en Afrique de l’Ouest, a vu son classement baisser dans l’indice mondial de la liberté de la presse ces dernières années. Certains observateurs craignent que cette initiative du ministère ne marque un recul supplémentaire en matière de libertés publiques.

Le ministère, de son côté, justifie cette mesure comme une étape nécessaire pour mieux organiser le secteur des médias au Sénégal, qui connaît une prolifération de nouveaux acteurs avec l’essor du numérique. « Il est important de s’assurer que les entreprises de presse respectent les normes établies, notamment en ce qui concerne la transparence financière et le respect des lois en vigueur », a déclaré un représentant du MCTN.

Cependant, pour les professionnels du secteur, cette régulation ne doit pas se faire au détriment des libertés fondamentales. Le CDEPS, à travers la voix de son président, appelle à une concertation plus large avec l’ensemble des parties prenantes pour définir un cadre légal respectueux des libertés tout en répondant aux défis du secteur.

Alors que la date butoir du 30 novembre approche, le débat sur la reconnaissance officielle des médias au Sénégal est loin d’être clos. Le bras de fer entre le ministère de la Communication et les acteurs de la presse pourrait bien se déplacer sur le terrain juridique. Dans un contexte où la liberté de la presse est perçue comme un baromètre de la démocratie, ce différend met en lumière les tensions persistantes entre volonté de régulation et respect des libertés.

Affaire Pierre Goudiaby «Atépa» vs. Adama Gaye : Un procès sous haute tension

Le tribunal correctionnel de Dakar se prépare à examiner une affaire particulièrement suivie au Sénégal : le litige opposant l’architecte de renom Pierre Goudiaby «Atépa» au journaliste controversé Adama Gaye. Le procès est prévu pour le 27 novembre prochain, après une première audience tenue ce mercredi qui a fixé le montant de la consignation à 50 000 francs CFA, selon le quotidien Les Échos.

À l’origine de cette affaire, une plainte déposée par Pierre Goudiaby «Atépa», qui accuse Adama Gaye de diffamation. Le célèbre architecte réclame 100 millions de francs CFA en dommages et intérêts, estimant que les propos tenus par le journaliste ont porté gravement atteinte à son honneur et à sa réputation. Les accusations d’Adama Gaye ont principalement été publiées sur Facebook, où il aurait insinué que le ministère de l’Urbanisme est désormais sous le contrôle de Pierre Goudiaby. Selon lui, le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana, agirait sous les ordres de l’architecte, ce qui laisse entendre une influence indue dans la gestion des affaires publiques.

En plus de ces allégations, Adama Gaye aurait évoqué un scandale présumé impliquant la Maison du Sénégal aux États-Unis, dans lequel Pierre Goudiaby serait mêlé. Cette accusation, largement relayée sur les réseaux sociaux, aurait contribué à ternir l’image de l’architecte, d’où sa décision de porter l’affaire devant la justice.

Le procès s’annonce tendu et attire déjà l’attention du public et des médias, compte tenu du profil des deux protagonistes. D’un côté, Pierre Goudiaby «Atépa», figure emblématique de l’architecture sénégalaise, connu pour ses projets ambitieux et sa proximité avec certaines sphères politiques ; de l’autre, Adama Gaye, journaliste réputé pour ses prises de position critiques et ses révélations souvent controversées.

Cette affaire met également en lumière la question de la liberté d’expression au Sénégal, face aux accusations de diffamation qui deviennent récurrentes dans le paysage médiatique. Si le tribunal donne raison à Pierre Goudiaby, cela pourrait marquer un précédent en matière de gestion des conflits entre personnalités publiques et journalistes.

En attendant l’audience du 27 novembre, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce procès. Les avocats des deux parties se préparent pour une bataille juridique intense, avec des arguments qui devraient tourner autour de la liberté d’expression, des responsabilités des journalistes, et des limites de la diffamation.

Quel que soit le verdict, ce procès est déjà perçu comme un test pour la justice sénégalaise, appelée à trancher dans une affaire où se mêlent questions d’éthique, de pouvoir et de réputation.

Le rendez-vous est donc pris pour le 27 novembre au tribunal correctionnel de Dakar, avec une forte attente du public pour un dénouement éclairant sur les enjeux de cette affaire.

Interdiction de la circulation interrégionale au Sénégal à la veille des législatives

À quelques jours des élections législatives prévues ce dimanche, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a pris une mesure significative en annonçant l’interdiction de la circulation interrégionale sur toute l’étendue du territoire. L’arrêté, publié ce mercredi et relayé par plusieurs médias, précise que cette mesure sera en vigueur du samedi 16 novembre à minuit jusqu’au dimanche 17 novembre à minuit.

Cette décision intervient dans un contexte électoral marqué par une tension croissante et des préoccupations liées à la sécurité publique. En interdisant la circulation interrégionale, les autorités visent à limiter les déplacements de masse susceptibles de perturber le bon déroulement du scrutin. Selon des sources proches du ministère de l’Intérieur, cette mesure a pour but de prévenir d’éventuels troubles et d’assurer une meilleure coordination des forces de l’ordre dans tout le pays.

L’arrêté ministériel précise toutefois que certaines catégories de véhicules seront exemptées de cette interdiction. Les véhicules des forces de défense et de sécurité, ceux de secours ainsi que les ambulances pourront circuler librement pendant la période concernée. En outre, des dérogations spéciales pourront être accordées aux particuliers pour des raisons jugées urgentes ou indispensables. Les demandes devront être soumises au ministère de l’Intérieur, qui se chargera d’évaluer chaque cas.

Cette décision pourrait avoir des conséquences importantes sur la participation des électeurs aux législatives, notamment pour ceux qui doivent se déplacer entre les régions pour voter. Toutefois, le ministère de l’Intérieur assure que cette mesure vise avant tout à garantir la sécurité et la transparence du processus électoral.

Les partis politiques et les observateurs nationaux et internationaux surveilleront de près la mise en œuvre de cette interdiction, tout en appelant les citoyens à respecter les consignes des autorités.

Ces législatives interviennent dans un climat politique tendu, marqué par des manifestations sporadiques et des tensions entre partisans des différents camps. Les autorités ont multiplié les appels au calme et à la responsabilité citoyenne, exhortant les Sénégalais à faire preuve de civisme durant cette période cruciale pour l’avenir du pays.

Il reste à voir comment cette interdiction sera perçue par la population et si elle permettra d’assurer un déroulement pacifique des élections ce dimanche.

Affaire Keur Yeurmandé : trois accusés portés disparus, Ndella Madior Diouf en difficulté

Dans un rebondissement inattendu de l’affaire Keur Yeurmandé, trois collaborateurs de Ndella Madior Diouf ont disparu après avoir été placés sous liberté provisoire. Cette affaire, qui secoue le Sénégal depuis plusieurs mois, s’alourdit d’un nouvel élément troublant, mettant en péril la situation juridique de la femme d’affaires.

Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène, respectivement assistant personnel, gardien de la pouponnière et animateur à la radio Saphir FM, sont désormais introuvables. Accusés d’avoir enterré discrètement deux nourrissons décédés à Keur Yeurmandé, les trois hommes avaient été arrêtés en même temps que Ndella Madior Diouf. Ils avaient ensuite bénéficié d’une liberté provisoire. Mais leur fuite apparente vient changer la donne dans cette enquête complexe.

Selon des informations publiées par Les Échos dans son édition de ce jeudi, le magistrat chargé de l’affaire a constaté l’absence des trois prévenus. Un procès-verbal de carence sera rédigé par le greffier et contresigné par le juge d’instruction, marquant officiellement leur statut de fugitifs. Ce développement ajoute une couche d’incertitude et d’inquiétude à une affaire déjà sensible.

Pour Ndella Madior Diouf, toujours en détention, cette nouvelle est un coup dur. Ses demandes répétées de liberté provisoire, la dernière remontant au 30 octobre, ont toutes été rejetées par le juge. La disparition de ses trois collaborateurs pourrait compliquer davantage sa situation. Le magistrat pourrait en effet se montrer plus réticent à accorder une libération provisoire, craignant que l’ancienne présentatrice de télévision ne prenne la fuite à son tour.

La disparition de Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et El Hadji Sène soulève de nombreuses questions. Comment ces derniers ont-ils pu échapper à la vigilance des autorités ? Sont-ils partis de leur propre chef, ou ont-ils reçu des pressions extérieures ? Pour l’instant, les enquêteurs restent discrets sur les circonstances exactes de cette fuite.

En attendant, la détention de Ndella Madior Diouf se prolonge et la pression monte. Le public suit avec attention cette affaire qui mêle scandale, accusations graves et disparitions inexpliquées, dans un contexte où la confiance dans le système judiciaire est mise à l’épreuve.

L’affaire Keur Yeurmandé n’a pas fini de faire parler d’elle. La disparition des trois collaborateurs de Ndella Madior Diouf pourrait bien marquer un tournant dans l’enquête, et mettre en péril la défense de la femme d’affaires. Pour l’heure, le sort de ces disparus reste un mystère, et les spéculations vont bon train.

Kaour / Élections législatives anticipées 2024 : Le PASTEF Singhère annonce une majorité écrasante

Le chargé de communication de PASTEF à Kaour, Ismaïla Biaye, s’est exprimé devant des milliers de militants lors d’un meeting organisé ce week-end à Singhère, dans le département de Goudomp. La commune de Kaour occupe une place centrale dans les programmes de développement du nouveau régime.

Ismaïla Biaye, qui est également chargé de communication de la JPS départementale, a profité de l’occasion pour appeler tous les habitants de la commune à s’unir autour du ministre Olivier Boucal, afin de collaborer main dans la main pour propulser le département de Goudomp sur la voie du développement sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

« Nous nous engageons à remporter ces élections législatives du 17 novembre 2024 pour donner une majorité écrasante au PASTEF, afin de gouverner le pays de manière démocratique et inclusive. Nous sensibilisons les populations de la commune de Kaour à ne pas prêter attention à ceux qui disent que « le Sénégal est en difficulté, que la jeunesse est déçue, que la vie est chère, etc. » Notre stratégie est d’aller directement à la rencontre des populations, plutôt que de mobiliser les militants avec de l’argent.

Ne faites pas l’erreur de ne pas voter pour la liste de PASTEF si vous souhaitez un véritable changement », a-t-il souligné.

Le responsable politique de PASTEF Singhère, également directeur de campagne au niveau communal, a conclu en invitant la population à faire confiance au parti PASTEF pour instaurer une Assemblée nationale de rupture.

Scandale foncier à Dakar : Tahirou Sarr et des responsables publics impliqués dans une fraude de grande envergure

L’affaire fait grand bruit dans la capitale sénégalaise. Tahirou Sarr, un homme d’affaires influent, se retrouve au cœur d’une vaste affaire de fraude foncière et de détournement de fonds, révélée par la Sûreté urbaine de Dakar. Selon le journal L’Observateur, Sarr aurait orchestré un complot impliquant des membres de l’administration sénégalaise pour détourner des fonds publics via des transactions foncières frauduleuses, ciblant particulièrement des terres situées à Ngor.

Les faits remontent à 2014, lorsqu’un groupe de familles héritières de terres à Ngor a été approché pour vendre trois titres fonciers. Ces familles, prudentes, avaient sollicité les services d’un avocat de renom pour sécuriser la transaction. Cependant, cet avocat, qui aurait dû représenter leurs intérêts, aurait trahi leur confiance. D’après les informations obtenues, il se serait allié secrètement à Tahirou Sarr ainsi qu’à des figures influentes, dont Mamour Diallo, l’ancien Directeur des Domaines, et plusieurs hauts responsables administratifs.

Ensemble, ils auraient mis en place une fausse procédure d’expropriation pour utilité publique, dissimulant ainsi un vaste détournement de fonds. Un procès-verbal de conciliation falsifié a été présenté aux familles, leur promettant une compensation de 700 millions de francs CFA. Cependant, les fonds n’ont jamais été versés, et les documents remis aux familles étaient des faux.

Après avoir découvert l’escroquerie, les familles spoliées ont déposé plainte, révélant l’ampleur de la fraude. L’enquête, confiée à l’inspecteur Bara Sangharé, a mis en lumière un réseau complexe de pratiques illégales impliquant des responsables publics de haut rang. Le procureur, confronté aux nombreuses incohérences du dossier, a décidé de transférer l’affaire au juge d’instruction pour des investigations plus approfondies.

Les investigations en cours ont permis de révéler des anomalies majeures dans le processus de vente et d’expropriation des terres. Le juge d’instruction, face à l’ampleur des irrégularités, pourrait procéder à de nouvelles arrestations. Cette affaire met à nu un véritable système de corruption au sein de l’administration sénégalaise, avec des responsables publics utilisant leur position pour enrichissement personnel au détriment des citoyens.

Le scandale qui entoure Tahirou Sarr et ses complices présumés suscite une vive indignation au sein de l’opinion publique. Plusieurs organisations de la société civile ont appelé à une enquête impartiale et à des sanctions sévères contre tous les acteurs impliqués dans cette fraude. Le procès à venir sera suivi de près, tant par les médias que par les citoyens, impatients de voir justice rendue.

Pour l’heure, l’enquête se poursuit, et les sénégalais attendent des réponses claires sur ce dossier qui expose des failles profondes dans la gestion des terres et l’intégrité de l’administration publique.

Ousmane Sonko à Guédiawaye : Réfuter le Nationalisme au Profit du Patriotisme

Hier à Guédiawaye, Ousmane Sonko, le président du parti Pastef, a une nouvelle fois capté l’attention de la foule lors de son meeting. Cependant, un élément inhabituel a marqué cette apparition publique : contrairement à son habitude de s’adresser debout à ses partisans, c’est assis qu’il a choisi de s’exprimer. Cette posture a peut-être symbolisé une volonté d’apaisement, tandis qu’il abordait des sujets sensibles, notamment la question du nationalisme, largement défendue par certains candidats, dont Tahirou Sarr.

Le débat sur le nationalisme s’est intensifié à l’approche des élections, certains candidats adoptant un discours prônant la protection identitaire, voire la méfiance à l’égard des étrangers. Sonko a saisi l’occasion pour clarifier sa position. Selon lui, il est primordial de distinguer le patriotisme, qui consiste à aimer son pays et à vouloir son développement, du nationalisme, qu’il qualifie de réducteur et dangereux car souvent utilisé pour dresser une partie de la population contre une autre.

« Le patriotisme, c’est défendre les intérêts de la nation en incluant tous ses fils et filles, qu’ils soient nés ici ou ailleurs. Le nationalisme, au contraire, devient vite une arme de division », a-t-il déclaré.

Dans un effort pour contrer la désinformation, Sonko a cité les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Selon ces données, le Sénégal compte environ 207 000 étrangers, soit seulement 1,1 % de la population totale. Il a également dénoncé les rumeurs affirmant que le pays compterait 3 millions de personnes d’origine peule, une affirmation qu’il a qualifiée de fausse et manipulatrice.

Ces chiffres visent à apaiser les tensions et à déconstruire un discours de peur face à l’étranger. Pour Sonko, l’usage de données vérifiées est crucial pour rétablir la vérité et éviter la stigmatisation de certaines communautés.

Sonko a rappelé que le peuple sénégalais a toujours été un peuple de voyageurs et d’émigrés. Selon ses estimations, entre 750 000 et 900 000 Sénégalais vivent actuellement à l’étranger. Il a souligné l’incohérence de rejeter les étrangers vivant au Sénégal, alors même que de nombreux Sénégalais bénéficient de l’hospitalité d’autres nations.

« Comment pouvons-nous critiquer la présence d’étrangers sur notre sol alors que nous sommes nous-mêmes des invités dans tant de pays ? » a-t-il interrogé. Cette réflexion a été accueillie par des applaudissements nourris, marquant un soutien appuyé de la foule à cette vision d’ouverture.

Ousmane Sonko a ainsi choisi de faire passer un message d’unité nationale, rappelant que le Sénégal a toujours été une terre d’accueil et de tolérance. Il a exhorté les Sénégalais à ne pas tomber dans le piège des discours identitaires et xénophobes, qui, selon lui, ne profitent qu’à ceux qui cherchent à diviser pour mieux régner.

En fin de discours, il a conclu : « Notre force réside dans notre diversité et notre capacité à vivre ensemble, quelles que soient nos différences. Refusons le discours de haine, restons unis et construisons un Sénégal inclusif pour tous. »

Avec ce meeting à Guédiawaye, Ousmane Sonko continue de s’affirmer comme un défenseur d’un Sénégal ouvert et solidaire, se posant en contrepoids face à une montée des discours nationalistes dans le paysage politique actuel.

Amadou Bâ recadre Ousmane Sonko : « Les ministères de souveraineté obéissent au Chef de l’État avant tout »

En pleine campagne électorale, alors que la tension monte à l’approche des élections, Amadou Bâ, tête de liste de Jamm ak Njarin, n’a pas manqué l’occasion de recadrer son principal adversaire, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef.

Lors d’un récent meeting, Amadou Bâ a tenu à rappeler l’importance de la hiérarchie dans la gestion des ministères de souveraineté. Selon lui, ces ministères, qui incluent les portefeuilles clés comme la Défense, l’Intérieur, et la Justice, n’obéissent qu’aux ordres du Chef de l’État en priorité. « C’est le Président qui nomme et les ministres ont l’obligation de lui rendre compte avant d’exécuter une instruction, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle vienne », a affirmé Amadou Bâ avec fermeté.

Dans une pique subtile mais directe, Amadou Bâ a mis en garde Ousmane Sonko contre une éventuelle confusion des rôles s’il venait à occuper le poste de Premier ministre tout en restant le leader charismatique du Pastef. « Il faut qu’Ousmane Sonko, Premier ministre, ne soit pas en conflit avec Ousmane Sonko, président de Pastef », a-t-il lancé, faisant allusion aux potentiels conflits d’intérêts qui pourraient survenir si Sonko devait jongler entre ses responsabilités gouvernementales et ses engagements partisans.

Cette déclaration d’Amadou Bâ intervient dans un contexte où la campagne électorale est marquée par une polarisation accrue entre les différentes coalitions. Les propos du leader de Jamm ak Njarin témoignent de la volonté de recentrer le débat sur le respect des institutions et des processus établis, face à un Ousmane Sonko qui ne cesse de revendiquer un changement radical dans la gouvernance du pays.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour les deux camps, et il reste à voir comment Ousmane Sonko répondra à cette mise en garde de son adversaire.

Ousmane Sonko dénonce une collusion entre la classe politique, la presse et la société civile lors d’un meeting à Guédiawaye

Lors d’un meeting organisé par le parti Pastef à Guédiawaye, Ousmane Sonko a une nouvelle fois pris la parole pour critiquer vigoureusement ce qu’il appelle le « système » qu’il s’engage à combattre. Le leader des Patriotes n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à une classe politique qu’il qualifie de corrompue, mais également à une partie de la presse et de la société civile sénégalaise.

Face à une foule de partisans, Sonko a rappelé aux militants de son parti que le « système » qu’ils combattent n’est pas encore mort. « Ce que je veux rappeler aux Patriotes, c’est que nous faisons face à un système qui n’est pas encore mort », a-t-il déclaré, dénonçant ainsi l’élite politique qui, selon lui, continue de perpétuer des pratiques qu’il juge répréhensibles. Sonko estime que cette classe politique s’appuie sur une partie de la presse et de la société civile, qu’il accuse d’être corrompues et manipulatrices.

Le leader de Pastef n’a pas épargné une frange de la société civile, qu’il décrit comme étant active seulement pendant les périodes électorales. Il accuse ces acteurs de profiter de la situation pour obtenir des financements étrangers, tout en manipulant l’opinion publique. « Les partenaires de la société civile qui sont à l’étranger profitent de la période électorale pour se frotter les mains », a-t-il affirmé. Selon Sonko, certains membres de la société civile n’hésitent pas à se rendre au Palais de la République pour remplir leurs poches, une pratique qu’il promet de faire cesser.

Dans son discours, Ousmane Sonko a également dénoncé ce qu’il appelle la dilapidation des fonds publics par les élites politiques et leurs alliés dans la société civile. Il a averti que sous sa direction, de telles pratiques ne seraient plus tolérées. « Nous n’allons plus permettre que l’argent du contribuable soit gaspillé », a-t-il martelé devant ses partisans, appelant à une gestion plus transparente et responsable des ressources de l’État.

Le meeting de Guédiawaye a rassemblé une foule importante de militants de Pastef, venus écouter les déclarations du leader du parti. Ce rassemblement montre que malgré les difficultés rencontrées par Ousmane Sonko, notamment ses démêlés judiciaires et les interdictions de manifester, il conserve une base militante solide et mobilisée. Pour ses partisans, Sonko incarne l’espoir d’un changement profond dans le paysage politique sénégalais.

Ce discours s’inscrit dans une stratégie de campagne offensive, où Sonko tente de galvaniser ses militants en pointant du doigt des pratiques qu’il dénonce depuis longtemps. En s’attaquant à la classe politique traditionnelle, aux médias qu’il juge complaisants, et à une société civile qu’il accuse de connivence, Ousmane Sonko se positionne une fois de plus comme le principal opposant au pouvoir en place et au « système » qu’il promet de démanteler.

L’avenir dira si cette rhétorique suffira à maintenir l’engouement de ses partisans et à convaincre une frange plus large de l’électorat sénégalais. Pour l’heure, il semble résolu à continuer son combat contre ce qu’il considère être une oligarchie ancrée dans le paysage politique du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°322 – du 14/11/2024

🔴 UNION DE « TAKKU WALLU SÉNÉGAL», « SAMM SA KADDU » ET « JAMM AK NJARIÑ » DANS 9 DÉPARTEMENTS : ÇA FRAPPE FORT !
🔴 PLUS DE 55 MILLIARDS F CFA POUR LA CONSTRUCTION D’UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE : KOLDA SURCLASSE LE RESTE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST !

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / COURSE À LA 1ère PLACE DU GROUPE L : JOUR DE VÉRITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE BURKINA FASO
🔴 ACHÈVEMENT DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DES STADES RÉGIONAUX : ALINE SITOÉ DIATTA, ÉLY MANEL FALL ET LAMINE GUÈYE PRÊS À L’USAGE

Ousmane Sonko appelle à une meilleure gestion des marchands ambulants à Keur Massar

Lors de la campagne électorale pour les élections législatives, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a tenu un discours à Keur Massar, un quartier populaire de la banlieue de Dakar. S’adressant à une foule majoritairement composée de jeunes marchands ambulants, il a mis en avant un discours empreint de calme et d’empathie, prônant une meilleure gestion des activités informelles, souvent dominées par les jeunes en quête de revenus.

Dans son intervention, Ousmane Sonko a plaidé pour une approche plus humaine de la gestion des marchands ambulants, demandant aux autorités locales de faire preuve de tolérance. « Il faut soutenir ces jeunes qui cherchent à gagner dignement leur vie en vendant dans la rue. Il ne faut pas les chasser, mais plutôt chercher à les encadrer en attendant de trouver une solution à leur situation », a déclaré le leader de Pastef. Cette déclaration a été bien accueillie par les jeunes commerçants, souvent confrontés aux opérations de déguerpissement des autorités municipales.

Sonko a également présenté une solution concrète pour mieux encadrer le commerce informel : l’aménagement d’un centre commercial dédié. Il propose de raser une partie de la Foire de Dakar afin de construire une infrastructure capable d’accueillir un grand nombre de marchands ambulants. Ce projet vise à offrir un espace sécurisé et adapté aux jeunes vendeurs, leur permettant ainsi de mener leurs activités dans des conditions plus dignes et respectueuses des normes en vigueur.

« Nous devons penser à des solutions durables pour ces jeunes qui n’ont souvent pas d’autre choix que de vendre dans la rue pour subvenir à leurs besoins. Ce centre commercial permettra de réguler le commerce informel tout en assurant un cadre de travail sécurisé », a expliqué Sonko.

Cependant, le leader de Pastef a tenu à marquer son désaccord avec certaines pratiques liées à l’installation anarchique de points de vente, notamment aux abords des établissements scolaires et des hôpitaux. « Désormais, nous n’accepterons plus que des points de vente soient installés devant ou aux alentours des écoles et des hôpitaux. Ces pratiques vont à l’encontre des normes de sécurité et d’un cadre de vie sain », a-t-il affirmé fermement.

Cette position illustre la volonté d’Ousmane Sonko de trouver un équilibre entre le soutien aux jeunes entrepreneurs du secteur informel et la nécessité de maintenir l’ordre et la sécurité publique. Il propose ainsi une gestion plus rigoureuse, tout en évitant une répression systématique des activités informelles, souvent source de tensions sociales.

En se positionnant comme le défenseur des jeunes marchands ambulants, Sonko cherche à attirer un électorat sensible aux problématiques socio-économiques de la banlieue dakaroise. Son discours à Keur Massar s’inscrit dans une stratégie plus large visant à mobiliser les jeunes, un groupe démographique clé dans la dynamique électorale sénégalaise.

Alors que la campagne pour les législatives bat son plein, Ousmane Sonko semble miser sur une approche pragmatique et inclusive, promettant des solutions concrètes et immédiates aux préoccupations des citoyens. Les réactions à ses propositions ne se sont pas fait attendre, et il reste à voir si ces engagements sauront convaincre les électeurs le jour du scrutin.

Campagne électorale/Soutien au Pastef : Le lieutenant du ministre Alioune Sarr à Médina mobilise ses militants pour une majorité absolue à l’Assemblée nationale

À quelques jours de la fin de la campagne électorale, le responsable politique de l’Alliance pour le Sénégal, Babacar Gueye, montre sa force à Médina, apportant un soutien significatif à la tête de liste du Pastef, Ousmane Sonko. En présence de son leader de parti, le ministre Alioune Sarr, M. Gueye affirme que, pour la stabilité du pays, le président Bassirou Diomaye Faye doit obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Selon le ministre Alioune Sarr, président du parti Alliance pour le Sénégal, cette majorité doit être absolue afin que le président Bassirou Diomaye Faye puisse mettre en œuvre ses engagements, notamment les réformes agricoles et industrielles alignées sur la vision Sénégal 2050.

« Nous appelons la population à accorder une large majorité au Président de la République, car nous considérons que le Sénégal est à un tournant historique. Depuis 1960, aucun chef d’État n’a jamais eu de minorité à l’Assemblée nationale. Une majorité confortable doit donc être accordée au président Bassirou Diomaye Faye pour garantir la stabilité du pays », a déclaré Babacar Gueye.

Selon le ministre Alioune Sarr, l’Alliance pour le Sénégal est présente dans les 45 départements du Sénégal ainsi que dans la diaspora. Il est essentiel de préparer les militants pour cette élection législative ainsi que pour les élections locales à venir, dans l’objectif de conquérir le pouvoir local. Il en va de l’intérêt du pays, qui a besoin de stabilité et de cohérence, afin que le président élu le 24 mars puisse dresser un bilan positif à l’issue des cinq ans de son mandat. Une majorité confortable est indispensable pour permettre au Président de la République de mener à bien des réformes agricoles et industrielles, en accord avec la vision Sénégal 2050.

« L’Alliance pour le Sénégal est fermement convaincue que la violence n’a pas sa place dans un processus démocratique. Nous lançons un appel à la responsabilité et à la retenue. La mise en péril de la stabilité et de la paix sociale ne bénéficie à personne. Ceux qui sont à l’origine des violences doivent comprendre que cette situation pourrait également les affecter », a précisé le ministre.

« La jeunesse doit savoir que ses véritables soutiens sont ses parents, pas les réseaux sociaux. Dans le monde, les plus riches sont ceux qui innovent, créant des plateformes comme Facebook, Twitter et WhatsApp. Ici au Sénégal, certains se distinguent par des performances d’insultes en ligne. C’est pourquoi j’appelle les jeunes à respecter les valeurs et la culture de notre pays. Nos mères sont nos références. Si vous, jeunes, respectez vos mères, les chefs religieux et les dignitaires, et que vous développez vos compétences, vous deviendrez d’excellents citoyens », a ajouté le ministre.

Babacar Gueye, responsable de l’Alliance pour le Sénégal à Médina, a conclu en réaffirmant son engagement et sa détermination à servir sa localité : « Je suis un digne fils de Médina. Avec mon expérience aux côtés du président Alioune Sarr pendant des années, je me suis battu et je continuerai à me battre pour diriger la commune de Médina. Les dirigeants actuels ne sont pas plus compétents que nous, et Médina a besoin de changement », a-t-il affirmé.

Ndoffane Laguèn : Cérémonie de démarrage de la récolte d’un champ dédié à l’éducation nationale

La plupart des enfants vivant en milieu rural, issus de familles démunies, souffrent souvent de la faim, et le manque de nourriture ou l’absence de cantine scolaire reste un problème crucial. C’est pour cette raison que l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, a initié la création d’un champ dédié à l’éducation nationale dans l’inspection d’académie de Kaolack.

Ce n’est plus un secret : certains élèves doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied chaque jour pour se rendre à l’école. Les conséquences négatives sont doubles. D’un côté, la malnutrition entraîne un retard dans le développement des enfants, et de l’autre, elle réduit considérablement leur capacité de concentration pendant les cours, a souligné l’inspecteur de l’éducation, Moustapha Ndiaye, au nom de l’inspecteur d’académie de Kaolack, Samba Diakhaté.

En prenant la parole, le président régional de l’association des parents d’élèves de Kaolack, Alphonse Diégane Thiaré, a salué cette initiative des autorités éducatives, notamment de l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, qui a compris que les élèves ne doivent pas rester affamés à l’école. Toutefois, M. Thiaré a invité les parents d’élèves à investir dans l’éducation de leurs enfants, comme l’ont fait Siaka Goudiaby et son successeur, Samba Diakhaté.

« Pour concrétiser la volonté du président Bassirou Diomaye Faye, de son Premier ministre Ousmane Sonko, et du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, a jugé nécessaire de mettre en place un champ d’arachide et de maïs dans la zone de Ndoffane Laguèn », a expliqué Moustapha Ndiaye.

Selon l’inspecteur de l’éducation, ce champ représente la contribution de la communauté éducative de Kaolack à l’effort national pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire. Après la mutation de Siaka Goudiaby à l’inspection d’académie de Louga, son successeur, Samba Diakhaté, a pris le relais et fait de ce champ une priorité pour l’académie de Kaolack.

C’est lors de la cérémonie de démarrage de la récolte, ce mercredi, que Moustapha Ndiaye a souligné l’importance de ce projet pour soutenir les élèves et renforcer la sécurité alimentaire dans la région.

Nioro plongée dans la tristesse lors de l’arrivée du corps de Mamadou Moustapha Ba

L’arrivée du cortège funèbre transportant le corps de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, a plongé la ville de Nioro dans une atmosphère de profonde tristesse. Le domicile familial du défunt, où les proches et amis étaient rassemblés, a été envahi par l’émotion dès l’apparition du corbillard.

Les femmes présentes n’ont pu contenir leur chagrin, exprimant leur douleur par des pleurs et des cris déchirants. Pour certaines, le choc a été insupportable, provoquant des évanouissements. D’autres semblaient suffoquer sous le poids de leur peine, comme frappées de convulsions incontrôlables. La scène était d’une intensité émotionnelle telle que les sapeurs-pompiers de Nioro, appelés en urgence, ont dû intervenir à plusieurs reprises pour venir en aide aux personnes en crise. Leur intervention a permis de transporter celles en détresse vers des structures médicales pour des soins d’urgence.

Malgré cette atmosphère de deuil palpable, les proches et amis du défunt se sont réunis dans la dignité, attendant avec recueillement la levée du corps. Celle-ci est prévue à la grande mosquée de Nioro après la prière de 17 heures. La cérémonie religieuse, marquée par la présence de nombreux dignitaires et anonymes venus rendre un dernier hommage, témoigne de l’impact et de l’estime dont jouissait Moustapha Ba au sein de la communauté.

Le corps de Mamadou Moustapha Ba a été transporté par le corbillard du Centre des Œuvres des Douanes sénégalaises, un geste symbolique qui souligne son engagement et ses services rendus à l’État tout au long de sa carrière. La vue du corbillard a suscité une vive émotion parmi la foule, marquant le début des cérémonies funéraires dans une atmosphère empreinte de solennité et de recueillement.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître. Sa disparition est une perte pour le pays, qui perd un homme d’État respecté et dévoué.

Pour suivre le déroulement des funérailles et voir les images poignantes, consultez les reportages publiés par nos confrères de Le Soleil.

Noah Fadiga, victime d’une myocardite, subira l’implantation d’un défibrillateur : La Gantoise rassure sur sa santé

Dimanche dernier, la scène a glacé le sang des spectateurs : Noah Fadiga, joueur sénégalais de La Gantoise, s’est effondré en plein match face au Standard de Liège. Après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital, le diagnostic est tombé : le défenseur souffre d’une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque qui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque.

Dans un communiqué publié ce mercredi, La Gantoise a tenu à informer le public de l’évolution de l’état de santé de Fadiga et des mesures qui vont être prises pour assurer sa sécurité. Le club a annoncé que le joueur allait se faire implanter un défibrillateur cardiaque sous-cutané à titre préventif. Ce dispositif est conçu pour surveiller en permanence le rythme cardiaque et intervenir immédiatement en cas d’arythmie grave, minimisant ainsi les risques de récidive.

Le club a également clarifié la situation en précisant que cette myocardite est une affection nouvelle pour Noah Fadiga et qu’elle n’a aucun lien avec ses antécédents familiaux. « Un éventuel problème héréditaire a déjà été exclu il y a un an et demi. La myocardite peut survenir chez tout le monde, sans distinction », a déclaré La Gantoise, rappelant ainsi que ce type d’inflammation peut toucher même les athlètes en pleine santé.

Pour Noah Fadiga, ce diagnostic est un coup dur. L’international sénégalais, âgé de 24 ans, n’avait jamais rencontré de problèmes cardiaques jusque-là. L’implantation d’un défibrillateur est une décision prudente, mais elle représente un tournant dans sa carrière. Cet incident rappelle le cas d’autres footballeurs tels que Christian Eriksen, qui avait également subi l’implantation d’un dispositif similaire après un malaise cardiaque en plein match lors de l’Euro 2020.

Depuis l’incident, les messages de soutien affluent de la part des supporters, de ses coéquipiers, ainsi que de la Fédération sénégalaise de football. La Gantoise a souligné dans son communiqué l’importance du soutien moral pour Fadiga et sa famille en cette période difficile. Le club est déterminé à l’accompagner dans son rétablissement et à lui offrir les meilleures conditions possibles pour son retour.

Pour l’instant, il est évident que Noah Fadiga devra s’éloigner des terrains le temps de son rétablissement et de l’adaptation à ce nouvel équipement médical. Sa reprise sportive dépendra de l’évolution de son état de santé, et aucune date n’a été avancée quant à un potentiel retour à la compétition.

Cet épisode rappelle la fragilité de la santé, même chez les athlètes d’élite, et met en lumière l’importance des dispositifs de prévention et de suivi médical dans le sport de haut niveau. Noah Fadiga devra désormais faire face à cette nouvelle réalité, mais il peut compter sur le soutien indéfectible de son entourage, de son club, et de ses fans pour surmonter cette épreuve.

« Madiambal Diagne : Un Appel à l’Engagement Citoyen pour Sauver la République »

Chères compatriotes, chers compatriotes, 

Il existe deux manières de considérer un engagement en politique : celle qui sollicite l’ascenseur social redoutable par lequel il est possible de se réaliser à titre personnel, en s’appuyant sur les leviers du pouvoir. Et puis, l’autre, l’aboutissement d’une carrière honorable, un accomplissement personnel qui commande de payer à son pays le tribut que l’on estime lui devoir. 
J’ai le privilège d’être un enfant de la Nation auquel l’État sénégalais, en complément de l’éducation familiale, a prodigué soins et instruction. Au final, la République m’a remis les outils qui m’ont permis de surmonter tout au long de mon itinéraire, les aléas de l’existence, tout en cultivant les principes qui fondent l’honnête homme, le chef de famille digne et le citoyen intègre. 
C’est assurément au regard de tout ce que je dois à mon pays que je m’engage aujourd’hui en politique, après avoir mené une respectable carrière professionnelle comme fonctionnaire, journaliste et administrateur de sociétés. 
Comme administrateur de sociétés, fonction moins exposée, en dépit des doutes et rumeurs, il n’a jamais été prouvé par mes détracteurs que j’aie commis des malversations ou en ai été le complice. Mieux, en dépit de ma proximité avec les plus hautes autorités de notre pays, depuis plusieurs décennies, je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque privilège indu. 
En illustration, les péripéties de mon dernier voyage : je fus bloqué à l’aéroport et sommé de restituer un prétendu passeport diplomatique. Peine perdue : jamais je n’ai accepté de détenir ce genre de document de voyage, considérant que ni mon statut ni l’idée que je me fais de la République ne me l’autorisaient. 
Comme journaliste, de reporter à mes débuts, je suis devenu éditeur de presse, et fus le président de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF) durant plusieurs mandats. Le dernier, que je n’avais pas l’intention de briguer, m’ayant été imposé par mes pairs pour sauver une institution en péril, seulement une année après que j’en ai remis les clés à ma successeure. 
J’ai pu remettre l’Upf dans le sens de la bonne marche avant de démissionner, pour répondre à l’appel de notre Patrie, parce que l’heure est grave. 
Le feu gagne tous les étages de la République
J’ai décidé de m’engager en politique, en ce moment précis, non pas pour y briguer une respectabilité ainsi qu’une relative fortune que j’ai acquises à la sueur de mon front, et construites brique après brique, à force de travail acharné depuis plusieurs décennies. 
Si j’ai enlevé ma casquette d’administrateur de sociétés et de journaliste, ce n’est pas pour me revêtir de l’élégant boubou du politicien en mal de reconnaissance, mais plutôt enfiler la tenue du pompier. 
Celle qui sied à la situation, parce que le feu a gagné tous les étages de la République. 
La menace rampante du fascisme allié aux extrémismes rétrogrades que je dénonce depuis une décennie, est devenue une tragique réalité. L’ennemi est dans nos murs, en train de saper les fondements de l’État de Droit, les institutions de la République et même l’essence de notre commune volonté de vivre ensemble. 
La violence psychologique, verbale et physique a envahi la vie publique, pollué l’espace politique et tient lieu de mode de gouvernance depuis sept interminables mois. 
J’ai donc décidé de m’investir aux côtés du Président Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ, principalement pour la similitude des valeurs que nous incarnons et défendons : celles qui fondent la Nation, respectent la République, consolident l’État de Droit de même que la Démocratie et promeuvent la probité, la compétence, le travail et le mérite. 
J’ai battu campagne en essayant de faire montre de pédagogie à l’endroit des électeurs et plus généralement, de mes compatriotes. Hormis les invitations des médias auxquelles je me suis fait un devoir de répondre, je suis allé à la rencontre du Sénégal profond, pour écouter sa respiration et entendre ses doléances afin de traduire fidèlement ses aspirations en actes. 
La coalition Jamm Ak Njariñ, à l’image de son leader, est restée tout au long de cette campagne dans les limites de la bienséance bien sénégalaise. Nous regrettons qu’il n’en fût pas le cas pour toutes les listes de candidats, dont l’une fait peser de sérieuses menaces sur le processus électoral et la transparence du scrutin. 
Nous en appelons à la vigilance et la lucidité de chacun d’entre vous afin que l’ordre républicain soit restauré au terme de ces élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. 
Pour ce qui concerne la coalition Jamm Ak Njariñ, notre mission est de bannir de l’espace public la médiocrité, la vulgarité et la fourberie pour que l’excellence puisse regagner sa place dans la vie publique et surtout dans l’architecture républicaine. 
Nous n’y arriverons pas sans vous, chères compatriotes et chers compatriotes, de tous âges, tous sexes, toutes cultures, toutes confessions que nous appelons à voter massivement le 17 novembre 2024 pour que cesse enfin le cauchemar. 
Vive la Nation ! 
Vive la République ! 
Vive le Sénégal ! 
Madiambal DIAGNE

Affaire Ameth Ndoye et Abdoulaye Sow : le verdict rendu par le tribunal des flagrants délits de Dakar

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict concernant l’affaire opposant Ameth Ndoye, chroniqueur, et Abdoulaye Sow, policier. Les deux prévenus ont été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés, mais ont bénéficié de décisions différentes du magistrat.

En effet, le juge a dispensé Abdoulaye Sow de peine, une décision qui signifie que, bien qu’il soit déclaré coupable, il ne sera pas sanctionné par une peine. Par ailleurs, cette condamnation ne sera pas mentionnée sur son casier judiciaire, préservant ainsi son dossier administratif. Cette décision laisse entendre que le tribunal a tenu compte de circonstances atténuantes ou d’une volonté d’éviter des répercussions professionnelles pour le policier.

Du côté d’Ameth Ndoye, le chroniqueur a écopé d’une peine de prison ferme de 15 jours. Cependant, ayant déjà passé cette période en détention provisoire, il a été immédiatement remis en liberté. Ce verdict, quoique modéré, marque la fin d’un séjour carcéral qui avait déjà suscité l’attention du public et des médias.

Cette affaire, qui a fait couler beaucoup d’encre, met en lumière la complexité des rapports entre citoyens et forces de l’ordre, ainsi que la nécessité d’une justice impartiale. Le jugement rendu semble avoir voulu équilibrer la reconnaissance des faits tout en tenant compte de la situation particulière de chacun des prévenus.

Ce dénouement soulève toutefois des interrogations parmi l’opinion publique sur l’application des peines et l’égalité de traitement, notamment en ce qui concerne les représentants de l’État.

Contentieux fiscal entre l’État du Sénégal et Woodside : un bras de fer autour de 40 milliards de FCFA

Le conflit fiscal entre l’État sénégalais et Woodside Energy, opérateur du champ pétrolier de Sangomar, prend une nouvelle tournure. Le dossier a été à nouveau renvoyé, cette fois au 5 décembre, après une audience tenue le 7 novembre dernier. Au cœur de cette bataille judiciaire se trouvent des enjeux colossaux : une créance fiscale de 40,061 milliards de FCFA que le Fisc réclame à Woodside, sur fond de tensions croissantes entre les deux parties.

L’affaire remonte à juin 2024, lorsque la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) a adressé une notification officielle à Woodside, exigeant le paiement de cette somme importante. Face à cette demande, l’opérateur pétrolier australien a obtenu, par une ordonnance judiciaire datée du 6 septembre, un sursis de recouvrement. Cependant, cette suspension temporaire n’a pas été accordée sans contrepartie.

Selon les informations du quotidien Libération, Woodside a dû fournir des garanties financières conséquentes, équivalentes à la totalité de la créance contestée. Ces garanties, d’un montant exact de 40,061 milliards de FCFA, ont été assurées par Citibank Sénégal via un acte de garantie autonome daté du 31 juillet 2024. Ce dépôt colossal a été confirmé par une quittance de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), émise le 1er août, assurant à l’État sénégalais une couverture totale en cas de dénouement défavorable pour Woodside.

Avant l’obtention du sursis, le Trésor sénégalais avait pris des mesures coercitives pour récupérer les fonds. Dès le 21 juin 2024, un Avis à tiers détenteur (ATD) avait été émis par la DGID, déclenchant des saisies sur plusieurs comptes bancaires de Woodside. Ces opérations avaient permis de prélever des montants partiels, à savoir 962 millions de FCFAet 443 millions de FCFA, sur les comptes de la société chez Citibank Sénégal.

Ces prélèvements forcés témoignent de l’intensité du bras de fer entre le Fisc sénégalais et l’opérateur pétrolier. D’un côté, l’État cherche à défendre ses intérêts financiers et à imposer une fiscalité rigoureuse sur les ressources pétrolières, tandis que de l’autre, Woodside conteste la légitimité de cette créance et revendique le respect de ses droits contractuels et légaux.

Le report de l’audience au 5 décembre offre à Woodside une fenêtre supplémentaire pour affiner ses arguments juridiques. Ce délai est également scruté par les observateurs économiques, les acteurs du secteur énergétique, et les partenaires financiers, qui suivent de près cette affaire aux répercussions potentiellement importantes sur le climat des affaires au Sénégal.

Au-delà du litige fiscal, cette affaire soulève des questions plus larges sur la fiscalité appliquée aux opérateurs pétroliers internationaux dans le pays. Les recettes issues de l’exploitation du champ de Sangomar sont essentielles pour le Sénégal, qui espère diversifier ses sources de revenus et booster son économie grâce à l’exploitation des hydrocarbures.

L’issue de ce litige pourrait ainsi marquer un tournant, non seulement pour les relations entre l’État et les compagnies pétrolières, mais aussi pour la stratégie fiscale du Sénégal face aux multinationales. Quoi qu’il en soit, le dossier promet d’être âprement disputé devant le Tribunal, chaque partie restant fermement campée sur ses positions.

Burkina Faso – Sénégal : Duel au sommet pour la suprématie du groupe L

Ce jeudi 14 novembre, le Burkina Faso et le Sénégal s’affrontent pour un match crucial dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Bien que les deux équipes soient déjà qualifiées, cette rencontre revêt une importance capitale : la première place du groupe L est en jeu.

Les Lions de la Téranga sont attendus ce mercredi 13 novembre à Bamako, au Mali, où se déroulera la confrontation. Le vol vers la capitale malienne, qui durera moins de deux heures, permettra aux joueurs de rejoindre rapidement leur destination et de se préparer sereinement pour le match. À leur arrivée, les hommes de Pape Thiaw, sélectionneur intérimaire du Sénégal, effectueront une séance d’entraînement sur la pelouse du Stade du 26-Mars, à partir de 19 heures, soit à la même heure que le coup d’envoi prévu pour le lendemain.

Selon les informations relayées par le quotidien sportif Record, les 26 joueurs convoqués auront une dernière séance de préparation, dont seules les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse. Cette courte fenêtre permettra aux médias de capturer quelques images et de ressentir l’ambiance au sein du groupe, avant que l’équipe technique ne travaille à huis clos pour peaufiner sa stratégie.

Le sélectionneur Pape Thiaw, qui assure l’intérim depuis la mise à l’écart d’Aliou Cissé, doit s’appuyer sur l’expérience de ses cadres tout en intégrant de nouveaux talents pour tenter de remporter cette rencontre décisive.

Actuellement, les Étalons du Burkina Faso occupent la tête du groupe L avec 10 points et une différence de buts de +7. Ils devancent de justesse le Sénégal, également à 10 points, mais avec une différence de buts de +6. Ce match s’annonce donc comme un véritable duel au sommet pour la suprématie du groupe.

Le Burkina Faso, emmené par ses stars évoluant dans les championnats européens, tentera de maintenir sa position de leader. De leur côté, les Lions de la Téranga auront à cœur de confirmer leur statut de champions en titre et de démontrer leur supériorité sur la scène africaine.

La rivalité entre le Sénégal et le Burkina Faso promet un affrontement intense et disputé. Les deux équipes sont en pleine forme et disposent de joueurs talentueux capables de faire basculer la rencontre à tout moment. Les supporters, malgré la distance, suivront avec passion ce choc qui pourrait donner un avant-goût de ce qui les attend lors de la phase finale de la CAN 2025.

Rendez-vous donc ce jeudi 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako pour ce face-à-face tant attendu entre les Étalons et les Lions, où seule la victoire pourra départager ces deux géants du football africain.

Double meurtre de Pikine Technopole : Indignation autour de la mise en liberté provisoire de Nabou Lèye

Dans une affaire qui continue de secouer l’opinion publique sénégalaise, la décision de mise en liberté provisoire de Nabou Lèye, l’une des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, suscite incompréhension et colère. Rappelons que les danseurs Abdou Aziz Ba, connu sous le nom de scène « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », ont été retrouvés morts, poignardés, dans leur appartement en août dernier. Parmi les sept individus mis en cause, Nabou Lèye bénéficie désormais d’une liberté sous contrôle judiciaire, une décision rendue publique le 21 octobre.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est un véritable coup de tonnerre. Leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, a exprimé leur indignation, soulignant une décision précipitée alors que l’enquête est encore loin d’être close. Selon l’Observateur, cette liberté reste cependant conditionnée : une absence de signature dans le registre de contrôle judiciaire pourrait entraîner une révocation immédiate de l’ordonnance.

Me Babacar Niang, agrégé des Facultés de droit et expert en matière judiciaire, a émis des réserves quant à la légitimité de cette décision. Il a rappelé que « le juge intérimaire ne prend généralement pas de décisions importantes afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête ». Il a également souligné le contexte de bouleversements au sein de la magistrature, avec la récente mutation du juge du cabinet d’instruction n°1, laissant momentanément le poste vacant. « C’est une décision risquée, car le juge suppléant agit souvent sous les directives du juge titulaire », a déclaré Me Niang, ajoutant que l’absence de ce dernier pourrait engendrer une confusion procédurale.

Autre point de friction : l’audition sur le fond de Nabou Lèye n’a pas encore eu lieu. Selon Me Niang, cette étape est cruciale avant toute décision de mise en liberté provisoire. Le retard dans l’audition serait dû à un surplus de travail au niveau du tribunal de Pikine-Guédiawaye, où les cabinets d’instruction sont submergés de dossiers en attente. L’Observateur a indiqué qu’une convocation imminente est prévue pour auditionner Nabou Lèye sur le fond, suggérant que cette étape pourrait éclaircir plusieurs zones d’ombre de l’enquête.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est une nouvelle épreuve, perçue comme un manque de considération pour la gravité des faits. Elles craignent que cette décision n’entrave le processus judiciaire et qu’elle ne donne l’impression d’un relâchement dans la quête de justice. « La douleur de perdre un être cher est amplifiée par l’impression que la justice n’a pas encore pris la pleine mesure de l’atrocité du crime », a déclaré un proche des victimes.

Cette affaire met en lumière des failles potentielles dans le système judiciaire, notamment en période de transition au sein de la magistrature. La complexité du dossier, combinée aux lourdeurs administratives et au manque de ressources, pourrait retarder davantage le processus judiciaire. Pourtant, comme le rappelle un cadre du parquet : « Tout juge peut gérer tout dossier », laissant espérer une accélération prochaine de la procédure.

Pour l’heure, la libération provisoire de Nabou Lèye reste conditionnée, et l’audition sur le fond s’annonce déterminante pour la suite de l’enquête. L’opinion publique, tout comme les familles des victimes, attend avec impatience que justice soit rendue dans cette affaire douloureuse qui a bouleversé le Sénégal.

Bah Diakhaté sauvé par la loi d’amnistie face à une nouvelle plainte du Colonel Abdourahim Kébé

Ce mardi, une affaire opposant Bah Diakhaté, activiste proche de l’Alliance pour la République (APR), et le Colonel Abdourahim Kébé a été évoquée devant le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Selon les informations rapportées par Les Échos, l’activiste républicain n’a pas comparu, étant actuellement hors du pays d’après les déclarations de son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ.

Le mis en cause, Bah Diakhaté, a bénéficié des dispositions de la récente loi d’amnistie, adoptée pour effacer les condamnations liées aux événements politiques et à des faits d’expression publique. Cette loi, qui a récemment suscité de vifs débats au Sénégal, a permis d’interrompre la procédure judiciaire engagée par le Colonel Abdourahim Kébé. Selon son avocat, la loi protège son client des poursuites dans cette affaire, ce qui a conduit à la fin de l’audience sans comparution du prévenu.

Pour rappel, Bah Diakhaté a purgé une peine de trois mois de prison ferme à la suite de ses propos jugés outrageants envers le Premier ministre Ousmane Sonko. Condamné en mai dernier, il avait été placé sous mandat de dépôt et jugé en flagrant délit aux côtés de l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Cette affaire avait fait grand bruit, mettant en lumière la virulence des discours politiques et les tensions exacerbées dans le paysage sénégalais.

Cependant, l’activiste n’est pas encore tiré d’affaire. Alors qu’il purgeait sa peine, il a été extrait de sa cellule par les autorités et conduit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). Cette fois-ci, il s’agit d’une nouvelle plainte déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement « And Samm Jikko Yi », pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.

La plainte d’Ababacar Mboup souligne l’opposition virulente de certains acteurs de la société civile et politique contre Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position acerbes en faveur du régime de l’APR. L’affaire intervient dans un contexte politique tendu, où les accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles sont devenues des armes courantes dans les batailles judiciaires opposant activistes et politiciens.

La décision d’amnistie dans ce cas particulier relance le débat sur l’impact de cette loi controversée, critiquée par certains comme un outil de réconciliation politique, mais perçue par d’autres comme une protection accordée aux proches du pouvoir. La suite des événements sera scrutée avec attention, alors que le climat politique sénégalais reste sous tension à l’approche des échéances électorales.

Cette affaire illustre une fois de plus les dérives du discours politique au Sénégal et le recours fréquent à la justice pour trancher des différends opposant figures publiques et activistes. Si la loi d’amnistie a permis à Bah Diakhaté d’échapper pour l’instant à de nouvelles poursuites, elle soulève des questions sur l’équité du système judiciaire et le traitement des affaires à caractère politique.

Vision Socialiste rejette l’adhésion au Pastef : « Il s’agit d’une fausse information, une manipulation grotesque… » déclare Mme Aissatou Diagne

Vision Socialiste, structure des cadres du Parti Socialiste, dirigée par sa coordonnatrice Mme Aissatou Diagne, dément formellement cette allégation. Le Parti Socialiste est engagé dans la coalition JAMM AK NJARIGN pour les législatives. Les cadres du parti ne sauraient déroger à cette ligne, respectent la directive officielle et réaffirment leur ancrage dans le PS. Nous défendons des valeurs et des principes qui sous-tendent nos actions.

Campagne électorale / Visite de proximité : La commune d’arrondissement de Méouane dit « Oui » à Mme Dia Awa Cheikh Mbengue

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Mme Dia Awa Cheikh Mbengue, investie en deuxième position sur la liste Citoyenne Bunt-Bi, a effectué une série de visites dans 13 villages de la commune d’arrondissement de Méouane.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à sensibiliser la population sur les enjeux de l’émigration irrégulière et à proposer des solutions concrètes, telles que l’émigration circulaire.

Les échanges ont été enrichissants, permettant aux habitants d’exprimer leurs préoccupations et leurs attentes. La journée s’est conclue par un grand rassemblement à Tivaouane, quartier Kogne Diagua, qui a réuni une foule nombreuse, témoignant ainsi de l’engagement et de l’adhésion des populations locales en faveur de la liste Citoyenne Bunt-Bi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°321 – du 13/11/2024

🔴 DÉCAISSEMENT SUR UN PROGRAMME DE PLUS DE 1 173 MILLIARDS F CFA : LE FMI TIENT EN HALEINE LE SÉNÉGAL
🔴 GOUDOMP / REJET DE L’ENSEIGNEMENT DU « MANDINGUE » DANS LES ÉCOLES DE DIATTACOUNDA : LES POPULATIONS EXIGENT LE « BALANTE »

🔴 HÔTE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DE BASKET FÉMININ : L’ASC VILLE DE DAKAR EN QUÊTE DE TITRE
🔴 LDC FÉMININE CAF : LES AIGLES DE LA MÉDINA RENTRENT BREDOUILLES DU MAROC

Violences à Saint Louis la Police aux trousses des fauteurs de troubles

Plusieurs individus ont été interpellés et du matériel ainsi que des armes ont été saisis à la suite des opérations de la Police nationale, consécutives aux violences survenues lundi à Saint-Louis dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain.

En moins de 24 heures après les violences survenues à Saint-Louis dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre, la Police nationale annonce, dans un communiqué rendu public ce mardi, l’arrestation de quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.
Poursuivant les investigations, aux environs de 1h30 minutes du matin, à hauteur de Km50, un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a procédé à l’interception et à la fouille de la caravane d’une coalition de partis politiques, informe la note.

Selon cette dernière, cette opération de fouille a permis de découvrir à bord des véhicules de ladite caravane, « une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres entre autres ».

Par ailleurs, renseigne le document, 77 individus, essentiellement « des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules » ont été interpellés. Sept véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis, affirme la Police, ajoutant que les recherches se poursuivent aux fins d’appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences.
Selon la note, la Police nationale continuera à assurer, conformément à la réglementation en vigueur, sa mission de protection des personnes et des biens en général et de sécurisation du processus électoral en particulier.         

 A.Saleh

Ousmane Sonko à Touba : un message fort après l’accident tragique de Mbacké et les violences à Saint-Louis

En déplacement à Touba ce lundi, Ousmane Sonko a d’abord tenu à présenter ses condoléances à la famille de Modou Tall ainsi qu’aux militants de son parti, blessés dans l’accident survenu récemment à Mbacké. Ce geste de solidarité marque un retour chargé d’émotions pour le leader de Pastef, qui a ensuite pris la parole au rond-point de l’École Normale pour revenir sur des propos tenus la veille, en lien avec l’attaque contre ses sympathisants à Saint-Louis.

Lors de son discours, Ousmane Sonko a clarifié sa position face aux événements survenus à Saint-Louis. La veille, des sympathisants de Pastef ont été pris pour cible, ce qui a entraîné des réactions vives de la part du leader politique. Face aux critiques sur la teneur de ses propos, Sonko a tenu à fournir des explications, insistant sur le fait qu’il ne faisait que défendre les militants injustement attaqués.

« Je ne fais que dénoncer les violences et les injustices que subissent nos militants. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ces attaques répétées », a affirmé Ousmane Sonko devant une foule attentive. Selon lui, ces incidents font partie d’un schéma plus large de répression politique visant à intimider les membres de son parti à l’approche des élections.

Ousmane Sonko a également profité de cette tribune pour interpeller la justice sénégalaise sur les récentes arrestations qui ont eu lieu à Saint-Louis et à Thiès. Il a dénoncé ce qu’il considère comme des arrestations « arbitraires », visant à museler l’opposition et à créer un climat de peur parmi les partisans de Pastef.

« Où est la justice quand ce sont nos militants qui sont attaqués ? Pourquoi ne voit-on que des arrestations du côté de l’opposition ? », s’est-il interrogé, visiblement indigné. Le leader de Pastef a appelé à la libération immédiate des personnes arrêtées, tout en exhortant les autorités à enquêter de manière équitable sur les violences, quel qu’en soit l’auteur.

Cette prise de parole intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, marqué par des affrontements fréquents entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre. À quelques mois des élections, les tensions ne cessent de monter, et les incidents comme ceux de Mbacké et Saint-Louis viennent exacerber les divisions.

Ousmane Sonko, qui mène une campagne active malgré les nombreuses embûches, continue de dénoncer ce qu’il qualifie de « stratégie de provocation » menée par ses adversaires. Il appelle ses militants à rester mobilisés et à ne pas céder à la peur.

Pour beaucoup, cette intervention à Touba marque un tournant dans la campagne électorale de Sonko, qui entend maintenir la pression sur ses opposants tout en se posant en défenseur des droits de ses partisans.

À Touba, le discours de Sonko a été bien reçu par ses partisans, venus en nombre pour l’écouter. La foule, scandant des slogans de soutien, a applaudi ses propos et réitéré son engagement à poursuivre le combat aux côtés de leur leader.

La suite de la campagne s’annonce décisive pour Ousmane Sonko et son parti, alors que les regards se tournent désormais vers les prochains déplacements et discours de celui qui incarne l’un des principaux visages de l’opposition sénégalaise.

En attendant, la tension reste palpable dans le pays, avec une société civile inquiète face aux signes de polarisation politique. Les semaines à venir pourraient s’avérer déterminantes pour l’issue des prochaines échéances électorales et pour l’avenir de la stabilité politique au Sénégal.

Contexte politique tendu au Sénégal : Barthélémy Dias accuse Ousmane Sonko de provocations

Ce mardi après-midi, la coalition « Samm Sa Kaddu » a tenu une conférence de presse, en parallèle à une déclaration du parti Pastef. Cheikh Tidiane Youm, Pape Djibril Fall, Bougane Guèye et Barthélémy Dias, figures de la coalition, ont vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, ainsi que ses partisans, les accusant de recourir à des provocations et de semer des violences. Selon eux, ces actions se déroulent sous le regard permissif du ministre de l’Intérieur, dont l’inaction est perçue comme une complicité tacite.

Répondant aux accusations selon lesquelles il serait en possession d’un arsenal d’armes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi avec force. Il a catégoriquement démenti ces allégations, affirmant : « Aucun service de renseignement ne peut sortir des preuves qui attestent que j’ai des armes ». Dias a ainsi dénoncé ce qu’il qualifie de diffamation visant à ternir son image et à créer de la confusion dans l’opinion publique.

Barthélémy Dias n’a pas hésité à faire quelques confidences sur Ousmane Sonko, évoquant une période où ce dernier faisait face à des pressions politiques sous l’ancien régime. Dias a révélé qu’à cette époque, Sonko était venu le solliciter, « les larmes aux yeux », affirmant que sa vie et celle de sa famille étaient en danger. Barthélémy Dias a déclaré avoir accueilli Sonko chez lui, lui fournissant un soutien logistique et une protection rapprochée. Il a même affirmé lui avoir appris à manipuler une arme et avoir mis à sa disposition des gardes pour assurer sa sécurité pendant neuf jours.

Ces déclarations, qui semblent être une tentative de rappeler la fragilité passée de Sonko, jettent une lumière crue sur les tensions entre les deux figures politiques. Dias a conclu en promettant de dévoiler prochainement d’autres informations lors d’une rencontre imminente avec Sonko.

Ces nouvelles accusations surviennent dans un contexte de crispation politique et de méfiance croissante entre les principaux leaders de l’opposition sénégalaise. La rivalité entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, autrefois alliés, semble désormais s’intensifier, avec des échanges de plus en plus virulents sur la scène publique. La situation risque de polariser davantage l’opinion et d’alimenter les spéculations quant aux stratégies politiques en vue des élections à venir.

En attendant la suite de cette escalade verbale, les regards restent tournés vers le ministre de l’Intérieur, dont la réaction ou l’inaction pourrait jouer un rôle clé dans le dénouement de cette crise politique qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Sonko calme le jeu avec Barthélémy Dias : « Pas de riposte, mais un avertissement »

Après des jours de tensions et une riposte annoncée contre Barthélémy Dias et la coalition Samm Sa Kaddù, Ousmane Sonko a finalement choisi de temporiser. Revenant de Touba, où il s’était rendu pour présenter ses condoléances à la famille du défunt Modou Tall, le leader de Pastef a déclaré avoir renoncé à toute riposte, estimant que l’arrestation de plus de 80 individus impliqués dans les violences de Saint-Louis répondait à ses attentes en matière de sécurité et de justice.

« On n’a aucun intérêt dans la violence. J’avais dit que si l’État ne faisait pas ce qu’il devait faire dans les 24 heures, nous prendrions nos responsabilités. Nos attentes ayant été satisfaites, je demande à tous de retourner sereinement dans la campagne », a-t-il affirmé, invitant ses partisans à poursuivre leur mission dans la paix.

Cependant, Sonko n’a pas manqué de lancer un avertissement aux détracteurs qui tenteraient de museler ses partisans : « Il ne reste que quatre jours, et tout le monde s’est rendu compte qu’il n’y a qu’une coalition dans ce pays. Qui ne veut pas entendre un Sénégalais prononcer le nom de Sonko, devra aller, non pas en Europe, en Amérique ou en Asie, mais en Papouasie Nouvelle Guinée, peut-être… ».

En dépit de ses appels au calme, les propos de Sonko montrent sa détermination à préserver sa liberté d’expression et à mobiliser ses partisans jusqu’à la fin de cette campagne électorale tendue.

Barthélemy Dias répond aux accusations de Sonko : « Aucun service de renseignement ne peut prouver que j’ai des armes »

La coalition Samm Sa Kaddu, représentée par Cheikh Tidiane Youm, Pape Djibril Fall, Bougane Guèye et Barthélémy Dias, a tenu une conférence de presse ce mardi après-midi, à un moment où Ousmane Sonko, leader de Pastef, s’adressait également aux médias. Les leaders de Samm Sa Kaddu ont accusé Sonko et ses partisans de multiplier les provocations, alimentant ainsi les tensions et la violence, sous le regard passif du ministre de l’Intérieur.

En réponse aux allégations selon lesquelles il serait en possession d’armes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a vivement nié ces accusations : « Aucun service de renseignement ne peut sortir des preuves qui attestent que j’ai des armes », a-t-il affirmé.

Dias dévoile des anecdotes sur Sonko et leur passé commun

Lors de cette déclaration, Barthélémy Dias a également révélé certains détails de son passé avec Ousmane Sonko, rappelant une période difficile pour ce dernier. Selon Dias, Sonko s’était confié à lui dans un moment de détresse, affirmant qu’il craignait pour sa vie sous le régime précédent. « Ce monsieur est venu chez moi les larmes aux yeux pour me dire que des gens voulaient le tuer et brûler sa maison. Il a souhaité que je lui vienne en aide », a expliqué Dias.

Dias affirme avoir répondu à cet appel en offrant son soutien à Sonko, en lui fournissant une protection et en veillant à sa sécurité ainsi qu’à celle de sa famille. « Pendant neuf jours, je l’ai nourri et escorté », ajoute-t-il, soulignant qu’il lui aurait même montré des méthodes d’autodéfense.

Ces révélations ajoutent une nouvelle dimension aux relations complexes entre les deux hommes, autrefois alliés, aujourd’hui divisés. Cette confrontation publique démontre la montée des tensions au sein de l’opposition sénégalaise à l’approche des élections législatives.

Déclaration de Matam pour la Paix : Amadou Ba appelle à la fin de la violence électorale

Amadou Ba, chef de l’opposition et leader de la coalition Jamm ak Njarin, a lancé un appel pour la paix et la stabilité à travers une déclaration marquante à Matam ce mardi 12 novembre 2024. Conscient de la tension actuelle à l’approche des législatives, il s’est dit interpellé en tant qu’homme politique et citoyen soucieux du devenir du Sénégal. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de sa campagne pour un « Sénégal juste, un Sénégal de progrès, un Sénégal d’unité et de prospérité partagée. »

Amadou Ba a souligné l’importance des élections comme « temps fort de débat d’idées et de solutions pacifiques » et condamné les récents actes de violence verbale et physique, qu’il juge contraires aux valeurs d’unité et de cohésion nationales. Selon lui, « ce n’est ni la voie de l’unité ni celle du progrès, encore moins celle de la paix et de la cohésion », déclarant que ces incidents n’augurent rien de bon pour le Sénégal.

Ayant lui-même vécu les violences qui ont secoué le pays entre 2021 et 2024, Amadou Ba a rappelé les conséquences désastreuses de ces tensions pour le pays. Il a déclaré : « Notre pays a été suffisamment traumatisé… Nous ne devons en aucun cas laisser ce cycle infernal se répéter. » Pour lui, la préservation de la paix et de la stabilité est une priorité absolue, non seulement pour cette campagne, mais pour l’avenir du Sénégal. Il a exhorté les autorités, en particulier le Président de la République, à prendre des mesures pour assurer la sécurité de tous les citoyens et de leurs biens.

Amadou Ba a appelé les acteurs politiques à la responsabilité et à la retenue. Il a insisté sur le respect mutuel et la défense des idées sans violence, soulignant que les Sénégalais attendent des solutions concrètes à leurs problèmes économiques actuels plutôt que des discours belliqueux. « Les Sénégalais traversent des moments difficiles… Ils attendent plus de solutions concrètes que des discours va-t’en-guerre. »

En conclusion, le leader de Jamm ak Njarin a souhaité que la campagne se termine « dans la paix, la sérénité et le respect mutuel » afin que chaque citoyen puisse participer librement et en toute sécurité au processus démocratique. Sa Déclaration de Matam pour la Paix se veut donc un appel solennel au calme et à la retenue, dans l’espoir de voir le Sénégal traverser cette période électorale sans violence et dans un esprit de fraternité.

Bougane Guèye : « Ousmane Sonko cherche encore à verser le sang de notre jeunesse »

Dans un communiqué, Bougane Guèye Dany est revenu sur l’arrestation de ses éléments chargés de la sécurité et la sortie de la tête liste nationale du Pastef. Pour le leader de Gueum Sa Bopp, Ousmane Sonko cherche à verser le sang de la jeunesse. Il a aussi adressé un message aux forces de défense et de sécurité.

« Plus de 40 éléments de sécurité de Barth et de moi-même ont été alpagués par la police tard dans la nuit d’hier sur ordre du ministre Jean Batiste Tîne.
O. SONKO a également donné l’ordre à sa milice de s’attaquer à notre coalition Saam Sa Kaddu. Cela montre encore son degré d’irresponsabilité.

C’est l’expression publique d’une peur de perdre le scrutin de dimanche prochain. Il est en train de chercher un prétexte pour annuler l’élection qu’il a déjà perdue.
Toujours peu courageux, il fait des enfants d’autrui des boucliers humains. C’est dommage de remarquer que SONKO cherche encore à verser le sang de notre jeunesse.
Pastef veut installer le chaos à Dakar durant ces derniers jours de campagne.
Face au refus du ministre de l’Intérieur de prendre ses responsabilités suite à l’attaque du siège de SAAM Sa KADDU et à l’appel lancé par Abass Fall aux militants de Pastef à s’armer, voilà Ousmane Sonko dans un post, demander à ses militants d’attaquer les leaders de la coalition Samm Sa Kaddu.

Nous lançons un appel aux FDS à rester républicaines face aux ordres illégaux du candidat Ousmane Sonko et de son ministre de l’intérieur. Nous invitons la communauté internationale à réagir pour le respect des droits constitutionnels de tous les Sénégalais électeurs et candidats aux législatives anticipées du 17 novembre prochain ».

Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
Membre de Saam Sa Kaddu

Commande publique : Le nouveau DG de l’Arcop s’attaque aux marchés secret-défense

Moustapha Djitté, le nouveau directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), a placé sous les projecteurs les marchés publics classés secret-défense, qui échappaient jusque-là à un contrôle rigoureux. Lors de la passation de service avec son prédécesseur, Saër Niang, Djitté a dévoilé une feuille de route visant à renforcer la transparence des dépenses publiques, y compris dans le domaine sensible de la défense.

Djitté a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre la confidentialité exigée pour des questions de sécurité nationale et l’obligation de veiller à l’utilisation efficace des ressources publiques. En effet, les marchés secret-défense, bien que cruciaux pour la défense et la protection des intérêts de l’État, sont régulièrement critiqués pour leur opacité, les détracteurs y voyant un terreau favorable à la corruption et à l’enrichissement illicite. Ces marchés, souvent exclus du contrôle de l’Arcop en raison de leur caractère sensible, portent pourtant sur des montants significatifs.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment révélé que plus de 2 500 milliards de francs CFA auraient été alloués à ces marchés secrets au cours des quatre dernières années. Ce chiffre, impressionnant, illustre l’importance de garantir une gestion rigoureuse de ces fonds publics.

Face à ce défi, Moustapha Djitté semble déterminé à établir des contrôles renforcés sans compromettre les impératifs de défense nationale. Il ambitionne ainsi d’instaurer une régulation qui assure une utilisation rationnelle des ressources, tout en protégeant les informations sensibles. Ce nouveau cap reflète une volonté d’améliorer la gouvernance dans un secteur souvent opaque, dans un souci de renforcer la confiance du public et d’assurer une gestion plus transparente des finances de l’État.

Accord de pêche : L’UE suspend le renouvellement avec le Sénégal, exige des avancées dans la lutte contre la pêche illicite

L’accord de pêche de cinq ans entre le Sénégal et l’Union européenne (UE), qui autorisait des navires européens à opérer dans les eaux sénégalaises, s’achève le 17 novembre 2024 sans perspective de renouvellement immédiat. L’UE conditionne désormais tout futur partenariat à des mesures concrètes contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), domaine où elle estime que le Sénégal doit redoubler d’efforts.

Cette décision de l’UE repose sur son engagement de tolérance zéro vis-à-vis de la pêche INN. En mai 2024, elle a émis un avertissement en désignant le Sénégal comme un pays non coopérant dans ce domaine, signalant que plusieurs années de discussions avec les autorités sénégalaises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés. Dans son communiqué, l’UE rappelle que cet avertissement n’est pas symbolique : il en va de la préservation des ressources marines et du respect des normes internationales.

Le récent dialogue des 5 et 6 novembre à Bruxelles entre les deux parties marque un effort pour réviser les pratiques de gestion des ressources halieutiques du Sénégal. L’UE a réaffirmé sa volonté de collaborer avec le Sénégal pour l’aider à atteindre les standards internationaux en matière de lutte contre la pêche illicite.

Depuis 2019, l’accord de pêche a rapporté annuellement 8,5 millions d’euros (plus de 5,5 milliards de FCFA) au Sénégal, dont 900 000 euros (environ 590 millions de FCFA) dédiés à des projets de développement du secteur de la pêche. Bien que cet apport ait soutenu divers projets, il semble insuffisant face aux défis de durabilité et de contrôle des pratiques de pêche. Les captures européennes, quant à elles, se limitaient essentiellement au thon et au merlu noir, représentant moins de 1 % des prises totales dans les eaux sénégalaises, selon le rapport de l’UE.

Le précédent accord de pêche entre le Sénégal et l’UE, suspendu de 2006 à 2014, témoigne de la volonté des deux parties d’ajuster leur coopération aux réalités de la gestion des ressources. L’UE reste prête à apporter un soutien technique et financier au Sénégal pour renforcer les dispositifs de contrôle, à condition que des efforts tangibles soient entrepris.

Dans l’attente de réformes, l’avenir de la pêche sénégalaise reste incertain. Le non-renouvellement de cet accord met en lumière les défis persistants du Sénégal dans la préservation de ses ressources marines et la lutte contre la pêche INN, enjeux cruciaux pour l’économie locale et pour la pérennité de ses écosystèmes.

Programme de prêts : Le Sénégal devra attendre jusqu’en juin pour une résolution avec le FMI

Le Sénégal ne verra pas de décaissements supplémentaires du Fonds monétaire international (FMI) avant juin 2025, selon des informations de Reuters. Un programme de prêts de 1,9 milliard de dollars, approuvé en juin 2023, est suspendu depuis qu’un audit gouvernemental a révélé une dette et un déficit plus élevés que ceux annoncés précédemment. Ce constat a déclenché une hausse des rendements des obligations sénégalaises et une dégradation de sa notation de crédit.

L’audit, dont les conclusions attendent d’être validées par la Cour des comptes à la mi-décembre, doit encore être examiné par le FMI. « Le FMI n’examinerait pas de nouvelles demandes avant d’avoir analysé les conclusions de cet audit », précise une source proche du dossier. Cette exigence pourrait retarder toute décision jusqu’à l’été 2025, prolongeant ainsi l’attente pour un gouvernement déjà en difficulté budgétaire.

Dakar espère obtenir un soutien financier pour alléger la pression sur ses finances, mais ce retard complique ses perspectives. Le programme initial, qui comprenait un soutien pour des dépenses climatiques à travers des facilités de crédit, avait permis de débloquer 216 millions de dollars dès l’accord et 279 millions supplémentaires fin 2023, après la validation de la première revue par le FMI.

Alertes concernant M. Ousmane Sonko et certains de ses proches (Par Cheikh Yérim Seck)

Dakar, le 12 novembre 2024

Au Comité des droits de l’homme des Nations-Unies;
Au parquet de la Cour pénale internationale;
À la Commission de l’Union européenne;
Au Département d’Etat américain

Chers tous,
Journaliste ayant travaillé dix ans dans la presse internationale, actuellement établi au Sénégal, je dirige Citoyenneté Sénégal (C221), un mouvement citoyen œuvrant dans la protection de la démocratie, des droits de l’homme, de la bonne gouvernance…
Je viens très respectueusement vous signaler des propos tenus par l’actuel Premier ministre du Sénégal, susceptibles de faire basculer le pays dans la violence de masse, le chaos, la guerre civile… Lors d’un meeting en vue des élections législatives du 17 novembre prochain, Ousmane Sonko a appelé ses partisans à substituer une justice privée à celle de l’Etat, les invitant à appliquer le principe du « gatsa gatsa » (traduction en langue nationale de la loi du Talion).
Dans le sillage de ces propos, ses lieutenants occupant d’importantes fonctions dans l’Etat (El Malick Ndiaye, Waly Diouf Bodian, Fadilou Keita…) ont publié sur les réseaux sociaux des écrits encore plus dangereux joints au présent courrier.
M. Sonko avait été poursuivi en 2023 sous de nombreuses accusations touchant à des infractions de violences à grande échelle.
Il est donc urgent de suivre de près ses agissements que je vous aiderai à documenter au fur et à mesure.
Dans l’espoir que vous exercerez une surveillance accrue sur les propos et actes de M. Sonko et de ses proches, veuillez recevoir, chers tous, l’expression de mes sentiments distingués.

Cheikh Yérim Seck
Journaliste sénégalais
Leader de C221

Alerts Concerning Mr. Ousmane Sonko and Some of His Associates (By Cheikh Yérim Seck)

Dakar, November 12, 2024

To the U.S. Department of State 

Dear Secretary of State and Deputy Secretary of State

As a journalist with ten years of experience in international media, currently based in Senegal, I lead Citoyenneté Sénégal (C221), a citizen movement dedicated to protecting democracy, human rights, and good governance.

I am respectfully bringing to your attention statements made by the current Prime Minister of Senegal that could push the country toward mass violence, chaos, and civil war. During a campaign rally for the upcoming legislative elections on November 17, Ousmane Sonko called on his supporters to replace state justice with personal justice, urging them to apply the principle of « gatsa gatsa » (a phrase from the national language meaning « eye for an eye »).

Following these statements, his close associates, who hold significant positions in the government (El Malick Ndiaye, Waly Diouf Bodian, Fadilou Keita, among others), have posted even more dangerous messages on social media, which are attached to this letter.

Mr. Sonko was previously prosecuted in 2023 on numerous charges involving large-scale violence.

It is therefore urgent to closely monitor his actions, which I will help document over time. 
I am also ready to travel to Washington to better inform you about the situation in my country, Senegal.

Hoping that you will increase scrutiny over the statements and actions of Mr. Sonko and his associates, please accept, dear all, my distinguished regards.  

Cheikh Yérim Seck
Senegalese Journalist
Leader of C221

Affaire Ameth Ndoye : Condamné mais libre après une peine purgée en détention provisoire

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Ameth Ndoye au policier Abdoulaye Sow. Les deux hommes, accusés de violences réciproques, ont été reconnus coupables des faits reprochés. Cependant, le juge a pris une décision différenciée en ce qui concerne les peines.

Abdoulaye Sow a été dispensé de toute peine et son casier judiciaire restera vierge, conformément au jugement prononcé. Cette mesure signifie que, bien que reconnu coupable, il ne subira aucune conséquence pénale directe.

Quant à Ameth Ndoye, chroniqueur bien connu dans les médias, il a été condamné à une peine ferme de 15 jours de prison. Néanmoins, ayant déjà passé ce temps en détention provisoire avant le procès, il est désormais libre. Cette libération immédiate clôt temporairement une affaire qui a suscité un vif intérêt dans l’opinion publique.

Ce jugement marque un épisode de plus dans les tensions entre certaines personnalités publiques et les forces de l’ordre, et la dispense de peine accordée au policier, ainsi que la condamnation effective de Ndoye, risque d’attirer des réactions mitigées de la part des observateurs et des citoyens.

Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

Appel à la modération face aux tensions électorales

Alioune Tine plaide pour une rencontre des candidats afin d’apaiser le climat politique à Dakar et appelle à une campagne législative marquée par la sagesse et non par la violence.

Appel à la modération et à la sagesse

Les propos tenus à ce moment précis de la campagne électorale des législatives par Ousmane Sonko et Barthélemy Dias sont très graves et très préoccupants et dénotent d’un caractère élevé des enjeux politiques des législatives et des tensions exacerbées de la bataille de la Capitale.

Le ministère de l’intérieur  ne doit plus se contenter de faire des communiqués de presse, il doit organiser une rencontre entre les protagonistes et anticiper les mesures appropriées pour apaiser et sécuriser la fin de cette campagne. La surenchère verbale a atteint un seuil critique, car on a l’impression d’aller en guerre.

Les élections c’est la fête de la démocratie, il faut entrer à Dakar en musique pas avec des armes. Les adversaires politiques sont dans une rivalité saine, ce ne sont pas des ennemis en guerre. De la modération et de la sagesse, s’il vous plaît.

— Alioune Tine (@aliounetine16) Novembre 12, 2024

Suspension de la pêche européenne au Sénégal : un tournant pour le secteur halieutique local

L’Union européenne a annoncé que ses bateaux cesseront leurs activités de pêche dans les eaux sénégalaises dès dimanche 17 novembre à minuit, en raison de l’absence de renouvellement de l’accord de partenariat en matière de pêche avec le Sénégal, arrivé à échéance. Cette décision intervient après que Bruxelles a notifié des « défaillances » au Sénégal concernant la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

En vigueur depuis 2019, cet accord permettait à 18 navires européens, principalement espagnols et français, de pêcher des espèces comme le thon tropical et le merlu dans la zone économique exclusive (ZEE) du Sénégal. Cependant, l’Union européenne, engagée dans une politique de « tolérance zéro » contre la pêche INN, a décidé de suspendre toute activité jusqu’à ce que des mesures correctives soient apportées.

Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’UE à Dakar, a expliqué que cette décision s’inscrit dans une volonté de préserver les ressources halieutiques et d’harmoniser les politiques de lutte contre la pêche illégale : « Il ne serait pas cohérent de renouveler un accord avec un pays qui fait face à des difficultés avérées dans ce domaine », a-t-il déclaré.

La pêche constitue un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des emplois directs ou indirects à environ 600 000 personnes. Le secteur, dominé par des pêcheurs artisans utilisant des pirogues traditionnelles, représente une source de subsistance pour de nombreuses communautés côtières. Pourtant, les pêcheurs locaux dénoncent régulièrement la concurrence déloyale des navires industriels, souvent accusés de surexploitation des ressources et de contribuer à la raréfaction du poisson.

L’arrêt temporaire des activités de pêche des navires européens pourrait constituer une opportunité pour les pêcheurs artisanaux de récupérer une partie des stocks halieutiques, en particulier pour des espèces fortement exploitées comme le thon et le merlu. Néanmoins, cette suspension ne met pas fin à la pression exercée sur les ressources marines, d’autant que les bateaux européens pourront continuer de pêcher dans les eaux des pays voisins, tels que la Mauritanie, la Gambie ou la Guinée-Bissau.

La suspension de cet accord soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources maritimes au Sénégal. Les experts rappellent que les pratiques de pêche non durable menacent non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire des populations locales. La lutte contre la pêche illégale reste donc un enjeu central pour le gouvernement sénégalais, qui doit renforcer la surveillance de ses eaux territoriales et améliorer la transparence dans l’attribution des licences de pêche.

Face à cette situation, les autorités sénégalaises sont appelées à repenser leur stratégie de gestion des ressources halieutiques pour trouver un équilibre entre l’exploitation économique et la préservation des écosystèmes. Les acteurs locaux demandent également une plus grande implication dans les décisions concernant l’accès aux ressources maritimes, afin de mieux protéger les intérêts des pêcheurs artisanaux.

Le non-renouvellement de l’accord marque un tournant dans les relations entre le Sénégal et l’Union européenne, partenaire commercial majeur. Cette suspension pourrait être l’occasion de redéfinir les termes de la coopération dans le secteur de la pêche, en intégrant des exigences plus strictes en matière de durabilité et de transparence.

Pour l’heure, l’impact économique à court terme reste incertain, mais la décision européenne pourrait être un signal fort en faveur d’une meilleure gestion des ressources halieutiques, au bénéfice des populations locales. Le gouvernement sénégalais devra rapidement s’adapter à ce nouveau contexte et intensifier ses efforts pour lutter contre la pêche illégale et renforcer la résilience du secteur artisanal.

En attendant, les pêcheurs sénégalais, sur leurs pirogues traditionnelles, espèrent que cette suspension permettra une amélioration des stocks et une meilleure prise en compte de leurs besoins dans les futures négociations avec l’Union européenne.

Affaire Moussa Dièye : Quand le trafic de drogue éclabousse les zones côtières du Sénégal

Le Tribunal correctionnel de Dakar a été le théâtre d’une audience particulièrement suivie. Moussa Dièye, pêcheur de profession, se retrouve au cœur d’une affaire de trafic de drogue, accusé d’avoir été interpellé en possession de 5 kilogrammes de chanvre indien, communément appelé yamba. Une saisie impressionnante qui met en lumière les réalités sombres du trafic de stupéfiants dans les zones côtières, en particulier sur la plage de Yarakh, où les transactions illicites semblent proliférer.

Les événements remontent à 2021, année où Moussa Dièye est arrêté par les agents de la Division des investigations criminelles (DIC). Alertés par des renseignements indiquant une possible transaction de drogue sur la plage de Yarakh, les forces de l’ordre organisent une planque pour observer les mouvements suspects. Selon les détails fournis par l’accusation, l’opération s’est soldée par l’interpellation de Moussa Dièye, porteur d’un sac contenant une importante quantité de yamba.

Face aux enquêteurs, Moussa Dièye n’a pas cherché à nier les faits. Il a admis avoir acheté les 5 kilogrammes pour la somme de 75.000 francs CFA, précisant que 25.000 francs restaient encore à payer à son fournisseur. Une déclaration qui semblait accréditer la thèse d’un achat destiné à la revente, au grand dam de l’accusé, qui maintient depuis son arrestation qu’il n’est pas impliqué dans le trafic de drogue.

À la barre du tribunal, Moussa Dièye change de discours. Il conteste les aveux initiaux et minimise les faits, affirmant : « Je n’avais sur moi que 5 cornets de yamba destinés à ma consommation personnelle. Je ne suis pas un dealer. Je consomme du chanvre, mais jamais je n’ai possédé 5 kilogrammes. » Une tentative de défense qui vise à écarter l’accusation de trafic au profit de celle, moins lourde, de simple possession.

Cependant, le procureur reste inflexible. Selon lui, les preuves sont claires : la quantité de chanvre indien retrouvée sur le prévenu dépasse largement ce qui pourrait être considéré comme un usage personnel. « Les 5 kilogrammes étaient destinés à la revente, c’est évident », a martelé l’accusation, soulignant que Moussa Dièye avait déjà engagé des transactions financières pour cette cargaison.

L’avocat de la défense, Me Ndiogou Ndiaye, a tenté de tempérer la sévérité des charges retenues contre son client. Il a évoqué le contexte personnel difficile de Moussa Dièye, un pêcheur confronté à des conditions de vie précaires et qui, selon lui, aurait été entraîné dans cette affaire sans intention réelle de trafic. « Nous demandons une application clémente de la loi, compte tenu des circonstances », a plaidé l’avocat.

Cette affaire illustre les défis croissants auxquels sont confrontées les autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Les zones côtières, particulièrement les plages fréquentées par les pêcheurs, semblent être devenues des points stratégiques pour les échanges de stupéfiants. Le cas de Moussa Dièye révèle une réalité inquiétante : le chanvre indien circule de plus en plus librement, mettant en péril non seulement les consommateurs, mais aussi la sécurité publique.

Le verdict de cette affaire, attendu pour le 5 décembre prochain, est suivi de près par l’opinion publique. Il pourrait bien constituer un précédent pour des cas similaires à venir, à l’heure où le Sénégal s’efforce de renforcer ses mesures de répression contre le trafic de drogue, tout en sensibilisant la population aux dangers de la consommation de substances illicites.

En attendant le délibéré, une question reste en suspens : Moussa Dièye est-il un simple consommateur pris dans la tourmente, ou bien un acteur volontaire de ce trafic lucratif ? Réponse le 5 décembre, lors du rendu du verdict.

Crise politique : Bougane Guéye Dany dénonce les attaques et appelle à une intervention internationale

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp accuse Ousmane Sonko de vouloir semer le chaos à Dakar à quelques jours des élections législatives anticipées du 17 novembre.

Plus de 40 éléments de sécurité de Barth et de moi-même ont été alpagués par la police tard dans la nuit d’hier sur ordre du ministre Jean Batiste Tîne.
O. SONKO a également donné l’ordre à sa milice de s’attaquer à notre coalition Saam Sa Kaddu. Cela montre encore son degré d’irresponsabilité.
C’est l’expression publique d’une peur de perdre le scrutin de dimanche prochain. Il est en train de chercher un prétexte pour annuler l’élection qu’il a déjà perdue.

Toujours peu courageux, il fait des enfants d’autrui des boucliers humains. C’est dommage de remarquer que SONKO cherche encore à verser le sang de notre jeunesse.

Pastef veut installer le chaos à Dakar durant ces derniers jours de campagne. Face au refus du ministre de l’intérieur de prendre ses responsabilités suite à l’attaque du siège de SAAM Sa KADDU et à l’appel lancé par Abass Fall aux militants de Pastef à s’armer, voilà Ousmane Sonko dans un post, demander à ses militants d’attaquer les leaders de la coalition Samm Sa Kaddu.

Nous lançons un appel aux FDS à rester républicaines face aux ordres illégaux du candidat Ousmane Sonko et de son ministre de l’intérieur. Nous invitons la communauté internationale à réagir pour le respect des droits constitutionnels de tous les sénégalais électeurs et candidats aux législatives anticipées du 17 Novembre prochain.

Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
Membre de Saam Sa Kaddu.

Saisie d’armes blanches dans le convoi de Barthélémy Dias : Une escalade inquiétante de la violence politique au Sénégal

Les forces de l’ordre sénégalaises ont récemment procédé à une saisie controversée d’armes blanches lors de la fouille du convoi de Barthélémy Dias, maire de Dakar. Parmi les objets saisis, figuraient des coupe-coupe, des matraques, des pompes à gaz, des couteaux et des machettes. Cette découverte a immédiatement suscité une vive réaction de la part du public et des observateurs politiques, soulevant des inquiétudes quant à une possible escalade de la violence dans un contexte politique déjà tendu.

L’intervention de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) s’est déroulée à proximité de Thiès, où un contrôle de routine a conduit à la fouille du convoi de Barthélémy Dias. Les autorités ont procédé à l’arrestation de sept agents de sécurité de l’homme politique, arguant de la présence d’armes blanches en violation d’un arrêté en vigueur interdisant la possession d’objets dangereux pouvant représenter une menace pour autrui. Cette opération intervient alors que la tension ne cesse de monter entre les partisans de différents camps politiques, notamment entre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko.

La découverte d’un tel arsenal a choqué de nombreux internautes, qui ont pris d’assaut les réseaux sociaux pour exprimer leur indignation. Sur la page Facebook de Barthélémy Dias, des voix se sont élevées pour dénoncer une situation qu’ils qualifient de « légitime défense transformée en violence armée ». Certains accusent le maire de Dakar d’encourager des méthodes d’intimidation et de créer un climat de peur parmi ses adversaires politiques.

Toutefois, certains sympathisants de Dias soutiennent que ces armes étaient destinées à la défense personnelle, dans un contexte de menace réelle pour sa sécurité et celle de ses proches collaborateurs. Pour eux, l’arrestation de ses gardes du corps relève davantage d’une manœuvre politique visant à affaiblir le camp de Barthélémy Dias à l’approche des élections.

Les tensions politiques au Sénégal se sont intensifiées ces derniers mois, en particulier entre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko. Ce dernier a accusé Dias d’actes de violences, exacerbant un climat déjà électrique. Les appels à la retenue et au respect de la loi se multiplient, mais la situation semble s’envenimer, alimentée par des discours virulents et des affrontements verbaux.

Dans un contexte où les violences politiques risquent de dégénérer en affrontements physiques, l’utilisation d’armes blanches par des agents de sécurité soulève des questions sur la ligne rouge entre protection et intimidation. Les autorités sénégalaises sont désormais confrontées à un défi de taille : rétablir l’ordre et assurer un processus électoral pacifique, tout en maintenant l’équité et le respect des lois.

Suite à ces événements, des voix s’élèvent pour appeler à l’apaisement et au respect strict des lois en vigueur. Plusieurs organisations de la société civile et des acteurs politiques exhortent le gouvernement à mener une enquête approfondie et transparente sur l’incident. La situation pourrait avoir des répercussions importantes sur l’opinion publique et la confiance des électeurs à l’approche des échéances électorales.

En attendant l’issue de l’enquête, le débat reste ouvert. Est-ce une question de légitime défense face à des menaces réelles, ou une dérive dangereuse vers la violence armée dans le champ politique sénégalais ? Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de cet incident sur le paysage politique national.

Sénégal : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de fonds publics

Mamina Daffé, ancien coordonnateur national du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), et Ibrahima Cissé, directeur général de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt après une série de déboires judiciaires marqués par deux retours de parquet. Les deux hommes ont ainsi passé leur première nuit en détention.

Les poursuites judiciaires font suite à une enquête menée par le Pool judiciaire financier, dans le cadre de la politique de reddition des comptes instaurée par les autorités sénégalaises. Selon les premiers éléments de l’enquête, les accusations visent Ibrahima Cissé pour escroquerie sur les deniers publicsfaux et usage de faux en écritures privées de banque, ainsi que blanchiment de capitaux. Quant à Mamina Daffé, il est poursuivi pour complicité d’escroquerie sur les deniers publics et blanchiment de capitaux.

Les faits reprochés aux deux mis en cause concernent une somme estimée à plus de 680 millions de francs CFA, selon les informations relayées par la presse locale. Le préjudice résulterait de pratiques financières irrégulières et de transactions douteuses orchestrées dans le cadre du programme Prodac, destiné à promouvoir le développement agricole communautaire au Sénégal.

Cette affaire suscite une vive réaction de l’opinion publique, particulièrement en raison des enjeux socio-économiques liés au Prodac. Le programme, qui avait pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes dans l’agriculture et de soutenir le développement rural, se trouve désormais entaché par des soupçons de malversations financières. Pour rappel, le Prodac avait déjà été au cœur de controverses dans le passé, avec des suspicions de mauvaise gestion et de détournement de fonds.

Les deux accusés devront désormais répondre des charges retenues contre eux devant le tribunal. En attendant le procès, ils resteront en détention provisoire. Leurs avocats n’ont pas encore réagi publiquement, mais l’affaire pourrait prendre une ampleur significative si d’autres personnes sont impliquées ou si de nouveaux éléments viennent renforcer les accusations.

L’inculpation de Mamina Daffé et d’Ibrahima Cissé s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre la corruption au Sénégal, avec une série de mesures visant à assainir la gestion des ressources publiques. Cependant, ce dossier met une fois de plus en lumière les défis persistants en matière de transparence et de gouvernance dans les programmes publics.

Cette affaire sera suivie de près dans les prochains jours, alors que la société sénégalaise attend que justice soit faite, non seulement pour sanctionner d’éventuelles fautes, mais aussi pour restaurer la confiance dans les initiatives de développement destinées aux populations vulnérables.

Amadou Bâ : « Pas de Vision 2050, mais un programme concret et immédiat pour le Sénégal »

Dans le cadre de la campagne électorale en cours, Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin, s’est exprimé vigoureusement contre la Vision 2050 proposée par le tandem Ousmane Sonko – Déthié Diomaye. Selon lui, le Sénégal n’a pas besoin d’un projet à si long terme, mais plutôt d’un programme immédiat, concret et applicable à court terme, qu’il nomme « Joni Joni ».

Lors d’un meeting, Amadou Bâ a invité les Sénégalais à soutenir sa coalition, affirmant que la coalition Jamm ak Njarindispose de l’expertise et de l’expérience nécessaires pour relever les défis actuels du pays. « Nous avons déjà commencé la mise en œuvre d’une politique efficace, mais ce processus a été interrompu par le changement de régime », a-t-il déclaré, faisant référence aux avancées qu’il estime avoir été freinées après l’alternance politique récente.

Amadou Bâ a également abordé plusieurs problématiques essentielles, notamment le chômage chronique des jeunes et les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes. Selon lui, seule une équipe expérimentée, composée d’hommes et de femmes rigoureux et vertueux, sera en mesure d’apporter des solutions durables à ces problèmes. « Nous avons une équipe de travailleurs aguerris, des professionnels qui connaissent les réalités du terrain et qui peuvent agir rapidement pour améliorer le quotidien des Sénégalais », a-t-il ajouté.

Le leader de la coalition Jamm ak Njarin a insisté sur l’urgence d’agir face à la cherté de la vie, un problème qui affecte de nombreux foyers sénégalais. Pour Amadou Bâ, il est impératif de mettre en place des mesures immédiates afin de réduire le coût des produits de première nécessité et d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.

Contrairement à la Vision 2050, qui propose une stratégie à long terme pour le développement du Sénégal, le programme « Joni Joni » se concentre sur des actions directes et palpables, visant des résultats rapides. « Le Sénégal n’a pas besoin d’une vision qui s’étend sur plusieurs décennies. Nous devons agir dès maintenant avec un programme adapté aux besoins actuels des Sénégalais », a-t-il martelé.

En s’attaquant à la proposition de Vision 2050, Amadou Bâ s’oppose directement aux ambitions de ses principaux rivaux, Ousmane Sonko et Déthié Diomaye. La Vision 2050, élaborée par le tandem, se veut un plan ambitieux pour transformer le Sénégal à long terme, en misant sur des réformes économiques, sociales et politiques profondes. Cependant, pour Amadou Bâ, ces propositions manquent de pragmatisme et n’apportent pas de solutions concrètes aux préoccupations immédiates des citoyens.

« Nous ne pouvons pas attendre 2050 pour résoudre les problèmes actuels du Sénégal. Ce dont le pays a besoin, c’est d’un programme pragmatique qui apporte des réponses claires et immédiates aux préoccupations de la population », a conclu Amadou Bâ, en exhortant les électeurs à faire le choix d’une équipe expérimentée et capable de transformer le quotidien des Sénégalais dès l’issue des élections.

En misant sur un discours de proximité et une approche directe des problématiques socio-économiques, Amadou Bâ espère ainsi convaincre les électeurs de se tourner vers la coalition Jamm ak Njarin, qu’il présente comme l’alternative la plus solide et la plus crédible pour relever les défis actuels du Sénégal.

Mort suspecte de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Bâ : Enquête sur les circonstances troublantes entourant son décès

L’enquête sur le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal sous le mandat de Macky Sall, prend une tournure inattendue. La Division des Investigations Criminelles (DIC) s’est saisie de l’affaire suite aux résultats de l’autopsie, qui ont révélé des éléments laissant présager que la mort du ministre ne serait pas naturelle.

Selon les informations recueillies par le journal L’Observateur, les enquêteurs ont longuement entendu Yassine Sall Bâ, la veuve du ministre. Celle-ci a affirmé avoir découvert son époux inconscient en France, après que ce dernier aurait été victime d’un malaise alors qu’il se rendait à la pharmacie. Transporté d’urgence à l’hôpital, Mamadou Moustapha Bâ aurait sombré dans le coma avant de décéder le 4 novembre dernier. Cette version a été corroborée par Yassine Sall Bâ, qui a déclaré aux policiers que son époux, bien qu’ayant des problèmes rénaux nécessitant un traitement régulier, était en bonne forme avant son départ de Dakar.

Pourtant, cette explication ne convainc pas totalement les autorités. Une source judiciaire, citée par L’Obs, a souligné que les propos de la veuve, bien qu’apparaissant logiques, ne sont «pas tangibles» et laissent encore des zones d’ombre à éclaircir.

Les enquêteurs ont également interrogé Babou Diédhiou, un ami proche de la famille, qui accompagnait Yassine Sall Bâ dans ses recherches à Paris. Selon nos sources, l’audition de ce dernier a permis de recouper certains détails, mais n’a pas encore dissipé tous les doutes. Les deux témoins, entendus séparément, ont par la suite été autorisés à regagner leur domicile.

Interrogée sur les raisons qui l’ont poussée à se rendre précipitamment à Paris, la veuve a expliqué que l’inquiétude liée au silence prolongé de son époux et à ses appels restés sans réponse l’a incitée à prendre l’avion. Cette justification, bien que plausible, n’a pas suffi à lever les soupçons des enquêteurs, d’autant plus que l’ancien ministre semblait être en meilleure forme au moment de son départ.

Dans ce contexte trouble, les enquêteurs continuent de rassembler les indices et d’interroger les proches de l’ancien ministre. Une source policière, gardant l’anonymat, n’a pas exclu que l’enquête puisse «à tout moment apporter des réponses surprenantes et aboutir à des conclusions inattendues».

Ce décès, qui intervient à un moment charnière du paysage politique sénégalais, suscite déjà des interrogations au sein de l’opinion publique. Si le malaise invoqué par la veuve est plausible, les circonstances entourant la mort de Mamadou Moustapha Bâ, ainsi que les résultats de l’autopsie, continuent de soulever des questions. Les autorités s’attendent à une poursuite des investigations dans les jours à venir, dans l’espoir de faire la lumière sur cette affaire troublante.

L’évolution de l’enquête sera scrutée par les observateurs, qui y voient déjà un potentiel scandale. La mort mystérieuse de Mamadou Moustapha Bâ, figure éminente du gouvernement sous Macky Sall, pourrait bien dévoiler des éléments inattendus, au-delà des simples apparences. Les conclusions des investigations, attendues avec impatience, risquent de faire éclater une vérité insoupçonnée sur cette disparition aussi soudaine que mystérieuse.

Escroquerie foncière : Confrontation houleuse entre le Colonel Cheikh Sarr et Zakiroulahi Sow

La justice sénégalaise continue d’éplucher le dossier d’escroquerie foncière impliquant le Colonel Cheikh Sarr. Le juge du 3e cabinet a organisé une première confrontation entre le colonel, actuellement en détention, et l’homme d’affaires Zakiroulahi Sow, un entretien qui a duré plus de sept heures.

Zakiroulahi Sow, dans ses déclarations, a maintenu ses accusations contre le Colonel Sarr, l’accusant d’avoir perçu une somme de 400 millions de FCFA dans le cadre d’une transaction foncière d’un montant total de 1 milliard 200 millions de FCFA. Sow affirme que cette somme représente une commission que le colonel aurait encaissée pour son rôle d’intermédiaire.

Cependant, le Colonel Cheikh Sarr rejette fermement ces allégations. Devant le juge, il a nié avoir reçu une quelconque commission, expliquant qu’il s’était contenté de mettre en relation deux hommes d’affaires sénégalais, Zakiroulahi Sow et Doro Gaye. Selon lui, il n’a joué qu’un rôle de facilitateur, ajoutant que Sow aurait également sollicité son aide pour rencontrer le Président Macky Sall. Le colonel insiste sur le fait qu’il n’a tiré aucun bénéfice financier de cette opération.

Cette affaire, qui prend de plus en plus d’ampleur, mêle des intérêts financiers colossaux et des personnalités influentes du milieu des affaires sénégalais. Les transactions foncières, souvent opaques, font régulièrement l’objet de litiges dans le pays, et ce dossier ne fait pas exception. La somme en jeu, dépassant le milliard de FCFA, attise l’intérêt et soulève des interrogations sur les pratiques des protagonistes impliqués.

Au terme de cette confrontation intense, le juge du 3e cabinet a décidé de renvoyer les parties, laissant présager une nouvelle séance pour éclaircir les zones d’ombre de cette affaire. En attendant, le Colonel Cheikh Sarr reste en détention, et l’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités et élucider les allégations d’escroquerie foncière.

L’affaire suit son cours, et les prochains développements sont attendus avec impatience, tant par les observateurs que par les acteurs du secteur immobilier, qui suivent de près cette affaire emblématique des défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de gestion foncière.

ATTAQUE À L’ARME BLANCHE D’UNE BOUTIQUE À SAINT-LOUIS : Barth’ et Sonko se renvoient la balle, le propriétaire du commerce brise le silence

Les tensions politiques au Sénégal ont franchi un nouveau seuil avec les récents incidents violents survenus au marché Sor de Saint-Louis. Des commerçants ont été violemment pris pour cible par des individus armés. Selon les images de vidéosurveillance, un gérant de boutique a été grièvement blessé.
Suite à ces attaques, le leader de « Pastef » Ousmane Sonko, a rapidement réagi en accusant la coalition « Samm Sa Kaddu », dirigée par Barthélemy Dias. Dans un message incendiaire publié sur les réseaux sociaux, Sonko a exhorté ses militants à riposter. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga, et Mbacké… Que chacune des agressions subies par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, soit proportionnellement vengée », a écrit Sonko, accompagnant son message de la photo du gérant de la boutique blessé, laissant ainsi entendre que celui-ci serait un militant de « Pastef ».
Cependant, cette interprétation n’est apparemment pas corroborée par propriétaire de la boutique attaquée. Celui-ci a affirmé que ni lui ni ses employés ne sont affiliés à aucune formation politique. « Ils ont volé toutes nos recettes. Nous ne faisons pas de politique. Ces assaillants sont manifestement des agresseurs », a-t-il expliqué en présence de Yacine Sambe, militante de « Pastef » venue apporter son soutien.

La riposte de Barthélemy Dias et de la coalition « Samm Sa Kaddu »

Face aux accusations d’Ousmane Sonko, Barthélemy Dias, maire de Dakar, et figure de la coalition « Samm Sa Kaddu », a répondu fermement. À travers des propos relayés par Ngoné Diop, 10e sur la liste nationale de la coalition, Dias a déclaré : « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur. »
La coalition « Samm Sa Kaddu » a également publié une déclaration officielle, signée par la Conférence des Présidents, accusant Ousmane Sonko de créer un climat de violence et de tension. « La coalition Samm Sa Kaddu considère Ousmane Sonko responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs », peut-on lire sur la note.
Ces échanges tendus entre Sonko et Dias viennent s’ajouter à une série d’incidents violents qui ont marqué la campagne pour les élections législatives. Avec des affrontements de plus en plus fréquents, les appels à la vengeance et les accusations mutuelles pourraient rendre la situation encore plus instable.


DIAMNIADIO : Le maire rejoint « Pastef » après un rapport accablant sur la gestion des marchés publics

Le cabinet d’audit « Grant Thornton » a publié un rapport accablant sur la gestion des marchés publics de la commune de Diamniadio pour l’année 2021, révélant de sérieuses irrégularités dans les procédures et le respect des règles de passation de marchés. Commandité par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), ce rapport pointe un dysfonctionnement institutionnel marqué par des défauts d’organisation, un manque de transparence et des conflits d’intérêts au sein de l’équipe municipale dirigée par le maire Mamadou Moulaye Gueye.
Les principales anomalies relevées incluent l’absence d’un organigramme précis pour la commune, un archivage inadapté des dossiers de marchés, et un cumul de fonctions susceptibles de créer des conflits d’intérêts : le maire lui-même préside la Commission des marchés tandis que la coordonnatrice de la Cellule de Passation des Marchés (CPM) est également responsable des finances et participe aux évaluations, ce qui la place en position de juge et partie.
Le rapport signale également des retards non justifiés dans la transmission des rapports de la CPM à l’ARMP et à la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP), des incohérences dans les dates de réception des offres et de convocation des membres de la Commission des marchés, ainsi qu’un défaut d’application des pénalités en cas de dépassement des délais contractuels. Ces défaillances mettent en exergue un non-respect fréquent des règles établies par le Code des Marchés Publics, compromettant la transparence et l’équité des processus de passation de marchés à Diamniadio.
La décision du maire de Diamniadio, Mamadou Moulaye Gueye, de rejoindre « Pastef » après la publication de ce rapport suscite de vives interrogations. Cette transhumance politique apparaît dans un contexte de pressions accrues et pourrait être perçue comme une tentative d’anticiper ou de contourner de probables sanctions administratives. À la lumière de ces révélations, il est légitime de se demander si ce ralliement est motivé par des convictions politiques ou par des considérations stratégiques. Ce phénomène, largement observé parmi des élus en pleine campagne électorale, interroge sur les raisons réelles de leur changement d’allégeance.

Affaire Prodac : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour détournement de fonds

Dans le cadre de l’enquête sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), deux figures clés viennent d’être mises en cause. Mamina Daffé, ancien coordinateur du Prodac, et Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt ce lundi par le juge du pool financier. Ils sont accusés de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux, des infractions portant sur un montant de 682 millions de FCFA.

L’enquête, qui fait suite à une série de contrôles et d’audits au sein du Prodac, a relevé de graves irrégularités dans la gestion des fonds publics, avec des soupçons de transactions suspectes impliquant les deux responsables. Les investigations, menées en collaboration avec des experts financiers, ont mis en lumière des mouvements de fonds et des transferts atypiques, lesquels auraient directement conduit au placement en détention des deux prévenus.

Leur face-à-face avec le juge du pool financier, tenu ce lundi, s’est soldé par leur placement en détention provisoire à la prison de Rebeuss. Cette mesure vient en réponse aux inquiétudes du parquet concernant un risque potentiel de fuite ou d’entrave à l’enquête.

Les implications de cette affaire continuent de secouer l’opinion publique et la classe politique, d’autant plus que le Prodac a été présenté comme une initiative phare en matière de développement agricole et de lutte contre le chômage rural. La question des responsabilités, notamment celle des superviseurs et autres collaborateurs du programme, reste en suspens, alors que d’autres auditions pourraient avoir lieu dans les jours à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°320 – du 12/11/2024

🔴 SAINT-LOUIS / DES COMMERÇANTS VIOLEMMENT ATTAQUÉS PAR DES INDIVIDUS : SONKO VS BARTH’ : LE « MORTAL KOMBAT »
🔴 LE MAIRE DE DIAMNIADIO VOTE « PASTEF » APRÈS UN RAPPORT ACCABLANT DE « GRANT THORNTON » : EST-CE LE CAS POUR TOUS LES MAIRES-TRANSHUMANTS ?

🔴 MMA – TOMBEUR DE MALYKHIN : REUG REUG DÉFIE NGANNOU
🔴 PRIMES DES CHAMPIONS DE LA CAN BEACH SOCCER ET DU TOURNOI UFOA/A U17 : LA FSF MET LA MAIN À LA POCHE

Violences électorales : Le convoi de Barthélémy Dias immobilisé à Thiès, plusieurs gardes du corps interpellés

La campagne électorale sénégalaise continue d’être secouée par des épisodes de violence et de répression. Suite aux accusations d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, dénonçant des attaques ciblées contre ses militants dans la région de Saint-Louis, le convoi de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddu, a été stoppé à l’entrée de Thiès, précisément dans la zone de « Alou Kagne ».

Selon les informations recueillies, la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) a procédé à l’arrestation de plusieurs agents de sécurité accompagnant la caravane de Barthélémy Dias. Ces agents ont été immobilisés et menottés au sol par les éléments de la BIP, tandis que Barthélémy Dias lui-même reste introuvable. La BIP a également effectué une fouille minutieuse des véhicules et des passagers du convoi, en conformité avec les instructions « fermes » du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine.

L’intervention de la BIP intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques intenses et une série d’attaques présumées entre les camps adverses. Les accusations d’Ousmane Sonko ont mis en lumière un climat de méfiance croissante, chaque camp dénonçant des agressions orchestrées par l’opposant.

Les incidents survenus à Thiès soulignent les tensions et risques croissants pour la sécurité autour des rassemblements de campagne. Cette escalade des actions policières contre les caravanes politiques suscite de vives inquiétudes, alors que l’on attend des réponses officielles sur les suites de l’intervention.

Barthélémy Dias répond à Sonko : « Personne ne peut arrêter ma campagne électorale »

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi fermement aux accusations portées contre lui par Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF. Ce dernier l’a accusé d’être responsable des attaques violentes contre ses partisans, notamment dans plusieurs villes comme Saint-Louis, où des incidents ont perturbé le déroulement de la campagne électorale.

Barthélémy Dias, par l’intermédiaire de Ngoné Diop, candidate de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a exprimé sa détermination à poursuivre sans relâche sa campagne. « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté », a-t-il déclaré.

Le maire de Dakar a ainsi rejeté les accusations de Sonko, qui considère que ces violences ont pour but de museler sa coalition et de perturber le déroulement normal de la campagne électorale. Dias, quant à lui, met en avant son engagement envers les valeurs de la démocratie et l’inclusivité, insistant sur le fait qu’aucune tentative d’intimidation ou d’attaque ne pourra faire obstacle à sa volonté de représenter ses électeurs.

Cette déclaration intervient dans un climat politique particulièrement tendu, où les violences et les accusations de sabotage de campagne deviennent de plus en plus fréquentes à l’approche des élections. Le face-à-face entre les différentes coalitions s’intensifie, chaque camp cherchant à affirmer sa position et à mobiliser ses partisans dans une bataille de plus en plus polarisée.

Attaques contre Sàmm Sa Kàddu : La coalition accuse Sonko d’incitation à la violence

La coalition Sàmm Sa Kàddu a vivement réagi aux multiples attaques dont son convoi a été victime lors de ses déplacements à travers le pays. Dans un communiqué publié le 11 novembre 2024, la coalition a pointé du doigt Ousmane Sonko, tête de liste du PASTEF, l’accusant d’avoir appelé ses militants à empêcher sa campagne, qualifiant ces déclarations d’un « appel au meurtre » destiné à perturber la campagne électorale en cours.

Selon Sàmm Sa Kàddu, les récentes violences sont en grande partie alimentées par les propos de Sonko, qui aurait incité à des actes violents pour stopper la coalition. Le communiqué dénonce une tentative de « museler la démocratie » et d’instaurer un climat de terreur, accusant Sonko, par sa peur de la défaite, d’encourager des actions qui compromettent la paix et la sécurité de la campagne.

La coalition a exprimé sa profonde inquiétude et a tenu Ousmane Sonko responsable de tout incident pouvant survenir à l’encontre de ses membres, militants, sympathisants ou électeurs. Sàmm Sa Kàddu a également lancé un appel au Président de la République, l’exhortant à prendre des mesures pour protéger le bon déroulement de la campagne et à faire en sorte que la violence ne devienne pas un outil politique.

Dans le communiqué, la coalition a également appelé la communauté internationale à se pencher sur cette grave déclaration de Sonko, soulignant que la stabilité du processus électoral sénégalais est en jeu. Le message se termine par un engagement ferme à poursuivre la campagne de manière pacifique et conformément à la loi.

Ce développement intervient dans un contexte électoral tendu où les rivalités politiques s’intensifient, et où la violence semble de plus en plus présente, menaçant d’affecter la confiance des citoyens dans le processus démocratique du pays.

Campagne électorale sous tension : Sonko accuse Barthélémy Diaz et annonce la fin de la campagne de la coalition « Sàmm Sa Kàddu »

À quelques jours des élections législatives, le climat politique sénégalais devient de plus en plus tendu, marqué par des violences croissantes qui ont particulièrement affecté la coalition Sàmm Sa Kàddu. Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, a vivement réagi aux attaques répétées qui ont ciblé ses militants à travers plusieurs villes, notamment à Saint-Louis. Dans une déclaration percutante, Sonko a mis en cause Barthélémy Diaz, qu’il accuse d’être l’instigateur de ces violences et de chercher à perturber la campagne de PASTEF.

Le leader de PASTEF a déploré l’inaction des autorités face à la série d’agressions contre ses partisans et a révélé qu’il avait directement interpellé le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Sonko a demandé aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité de ses militants et de mettre un terme à cette spirale de violence.

Lors de sa déclaration, Sonko a également menacé que son camp ne resterait pas inactif face aux attaques, insinuant qu’une réponse violente, symbolisée par le terme « gatsa-gatsa », pourrait être envisagée pour riposter. Ce climat de violence et de rétorsion a poussé le leader de PASTEF à annoncer que la campagne de Barthélémy Diaz et de ses partisans ne devrait plus être autorisée à se poursuivre dans le pays.

Cette escalade des tensions illustre la radicalisation du discours politique et la polarisation grandissante du débat public au Sénégal, à l’approche du jour du scrutin. Alors que la campagne prend un tournant de plus en plus conflictuel, les appels à une gestion pacifique des élections se multiplient, tout en soulignant les risques de dérive violente. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de protéger la démocratie et de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat de paix et de sécurité.

Sécurisation de la campagne électorale : Le Ministère de l’Intérieur met en garde contre les actes de violence et de sabotage

Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un communiqué diffusé le 11 novembre 2024, a exprimé son inquiétude face à des informations faisant état de projets violents visant à perturber la campagne électorale en cours. Malgré les mesures de sécurité déjà mises en place pour garantir un climat apaisé durant cette période électorale, des menaces de sabotage contre les caravanes et les activités de certaines listes concurrentes circulent. Le Ministère a donc réagi en prenant des mesures strictes pour assurer la sécurité des opérations et prévenir toute forme de violence.

Le communiqué rappelle l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024, qui interdit formellement le port d’armes de toutes catégories ainsi que de matières explosives entre le 17 octobre et le 17 décembre 2024. Cette interdiction vise à limiter tout risque de violence et à maintenir un environnement pacifique pendant les élections. Le Ministre a souligné que des instructions strictes ont été données aux forces de sécurité pour effectuer des contrôles rigoureux des cortèges et des individus considérés comme suspects. Toute personne en possession d’armes ou d’autres matériaux dangereux verra des sanctions sévères appliquées conformément à la loi.

Dans le but de mieux organiser la sécurité des cortèges électoraux et des déplacements des partis politiques et des candidats, le Ministère de l’Intérieur a exigé que tous les partis, coalitions politiques et entités de candidats indépendants transmettent aux autorités administratives les itinéraires et horaires de leurs déplacements, au plus tard la veille de chaque déplacement. Cette mesure vise à anticiper les risques et à permettre aux forces de sécurité d’assurer un suivi et une protection adéquats.

Le Ministère en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs politiques, les incitant à poursuivre la campagne électorale dans un cadre de paix et de sérénité. Il est essentiel que chaque acteur prenne la mesure de l’importance de la stabilité du processus électoral, qui doit se dérouler dans un climat de confiance et de respect mutuel.

Enquête sur la mort de Mamadou Moustapha Ba : La veuve, Yacine Sall Ba, entendue par la DIC

L’enquête sur le décès suspect de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget, prend une nouvelle tournure. Après le report de son inhumation, initialement prévue il y a quelques jours, les autorités semblent déterminées à lever les zones d’ombre entourant la mort de l’ancien ministre.

La décision de reporter l’inhumation a été prise suite aux doutes exprimés par certains membres de la famille et à des spéculations dans l’opinion publique sur les circonstances exactes de son décès. Mamadou Moustapha Ba, connu pour son parcours éloquent et sa contribution majeure à l’économie sénégalaise, a quitté ce monde dans des circonstances qui ont rapidement éveillé la curiosité des enquêteurs.

Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis de déterminer clairement la cause du décès. Face à l’incertitude, la justice a donc jugé nécessaire d’ordonner une enquête approfondie.

Ce lundi, Yacine Sall Ba, la veuve de Mamadou Moustapha Ba, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC). Elle a été entendue dans le cadre de l’enquête en cours, et son témoignage est jugé crucial pour faire avancer les investigations.

Selon des sources proches du dossier, Yacine Sall Ba a répondu à la convocation dans un esprit de collaboration totale avec les enquêteurs. Ces derniers espèrent que ses déclarations permettront de faire la lumière sur les derniers moments de l’ancien ministre et d’écarter, ou de confirmer, toute suspicion autour des circonstances de son décès.

Depuis l’annonce du décès de Mamadou Moustapha Ba, les spéculations vont bon train, alimentées par l’attente de la publication des résultats de l’autopsie. De nombreux observateurs rappellent que l’ancien ministre a occupé des postes sensibles et a géré des dossiers stratégiques pour le pays, ce qui alimente les théories les plus diverses sur une possible implication d’acteurs extérieurs.

Cependant, pour l’heure, aucune information officielle n’a été confirmée quant à la cause exacte du décès. Le mystère qui entoure cette affaire continue d’intriguer la population et suscite de vives réactions.

En attendant les conclusions des analyses médico-légales, la famille et les proches de Mamadou Moustapha Ba espèrent pouvoir organiser ses funérailles dans les prochains jours, dans la dignité et la sérénité. Pour le moment, les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour élucider les circonstances de cette mort inattendue qui secoue le pays.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, personnalité publique respectée, est suivi de près par l’ensemble des Sénégalais. Sa contribution à l’économie nationale en tant que ministre des Finances et du Budget lui avait valu une réputation d’homme d’État intègre et compétent. Les autorités semblent conscientes de l’importance de mener cette enquête avec transparence afin de préserver la mémoire de l’ancien ministre et de répondre aux interrogations légitimes de l’opinion publique.

L’enquête est en cours et de nouvelles informations sont attendues dans les prochains jours.

Promotion de l’art contemporain africain sur la scène internationale : l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar initie « Afrique Art Up » pour l’épanouissement des artistes

À l’occasion de la 15e édition de la Biennale de Dakar, l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, en collaboration avec l’Association Afrique Art Up et le cabinet Éthique Art Conseils, est fière de présenter l’initiative « Afrique Art Up ». Cette plateforme novatrice vise à promouvoir et à soutenir l’art contemporain africain sur la scène internationale. Dans ce cadre, l’exposition “Connexions Culturelles” se tiendra à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, du 9 novembre au 7 décembre 2024, en tant qu’événement OFF de la Biennale. L’exposition mettra en lumière une sélection d’artistes dont les œuvres incarnent la richesse, la diversité et la créativité de l’art africain.

Cet événement célèbre l’art en tant que moyen d’expression et de dialogue, renforçant ainsi les liens culturels entre l’Afrique et le reste du monde. L’artiste photographe Ly Lagazelle y participe avec une œuvre axée sur trois thématiques principales : la discrimination liée au genre, le lien entre l’homme et la terre, et les questions d’identité. Selon elle, le thème de cette édition, l’Éveil, est une opportunité pour aborder des problématiques sociales et culturelles cruciales.

Ly Lagazelle explique que dans son art, elle aborde la violence sous toutes ses formes, qu’elle soit physique, psychologique ou morale. Elle s’attaque notamment aux stéréotypes liés aux métiers. « Je présente des femmes qui exercent des métiers traditionnellement perçus comme étant réservés aux hommes. C’est une forme de violence psychologique, car il n’y a pas de « métier d’homme », il n’y a que des métiers », affirme-t-elle. Elle aborde également la question de la violence dans les relations de couple et les abus subis par les enfants, des réalités souvent tues dans nos sociétés.

En ce qui concerne le développement de la photographie en Afrique, l’artiste observe une évolution positive. « La photographie a toujours occupé une place importante en Afrique, mais elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. Il y a une nouvelle vague d’engouement, et c’est ce qui est encourageant », déclare Ly Lagazelle.

Le professeur Assane Thiam, représentant du ministre de la Culture de Côte d’Ivoire, souligne l’importance de la participation ivoirienne à cette 15e édition de la Biennale de Dakar. « Nous avons voulu montrer l’importance des relations culturelles qui unissent la Côte d’Ivoire et le Sénégal depuis longtemps. La culture est universelle, et cette exposition en est une preuve éclatante », explique-t-il. Il rappelle également que la Côte d’Ivoire était invitée d’honneur lors de l’édition précédente, ce qui témoigne de la continuité de l’engagement ivoirien dans le domaine artistique au Sénégal.

Le financement des artistes reste un défi majeur. M. Thiam déplore le fait que de nombreux artistes continuent de dépendre des subventions, au lieu de se structurer comme des entreprises pour accéder à des financements bancaires. Elle mentionne le fonds UMA mis en place par l’Africaine Bank, qui prévoit d’investir entre 20 et 200 milliards FCFA d’ici 3 à 4 ans. Ce type d’initiative vise à offrir aux artistes africains un soutien financier durable.

M. Thiam lance un appel aux autorités africaines pour un soutien accru aux artistes. « J’ai beaucoup apprécié le discours du président du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a su toucher des points essentiels pour nous, artistes. Il est temps que l’Afrique accompagne ses créateurs », conclut-elle.

Injures contre Amina Poté : Le Tik-Tokeur « Le juge du désert » arrêté par la Cybersécurité

La Division spéciale de cybersécurité (DSC) a récemment interpellé Ibrahima Mbodj, administrateur principal du compte Tik-Tok « Le juge du désert », pour des accusations d’injures, de diffamation et de diffusion d’images à caractère personnel. Ce lundi 11 novembre, Mbodj a été déféré au tribunal de grande instance de Dakar suite à une plainte déposée par Amina Poté, ancienne animatrice de la Tfm, par procuration.

Le dossier révèle que Ibrahima Mbodj aurait tenu, dans des vidéos publiées sur Tik-Tok, des propos jugés obscènes visant la mère et la grand-mère de l’animatrice. Des sources proches du parquet rapportent que ces diffamations répétées ont poussé Amina Poté à recourir à la justice pour faire cesser les attaques.

Depuis plusieurs semaines, la DSC était sur les traces de Mbodj. Après de multiples recherches, il a finalement été localisé aux Almadies, où il a été arrêté par des policiers en civil lors d’une soirée dansante aux alentours de 3 h du matin.

Ce cas met en lumière l’importance grandissante de la cybersécurité dans la lutte contre les contenus diffamatoires en ligne. Le tribunal devra désormais se prononcer sur cette affaire qui soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et sur la protection des individus contre les atteintes à leur dignité et à leur vie privée.

Décès de Moustapha Ba : Vers une possible troisième expertise médicale

L’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba pourrait connaître une nouvelle étape avec une potentielle troisième expertise. Le Dr Mamadou Sow, médecin légiste en charge de l’autopsie, a indiqué sur les ondes de la Rfm que la décision de poursuivre les investigations dépend du procureur, qui peut estimer qu’il est nécessaire de recueillir davantage d’informations avant d’autoriser l’inhumation.

Le Dr Sow a expliqué que, bien que les prélèvements nécessaires aient été effectués, une nouvelle expertise pourrait être envisagée en raison des zones d’ombre persistantes dans cette affaire. « Tant qu’il n’y a pas de certitude sur les circonstances du décès, il est compréhensible de conserver le corps en attendant des éléments plus précis », a-t-il déclaré.

Ce maintien du corps pourrait prolonger la période d’attente pour la famille et les proches de Moustapha Ba, qui espèrent que la lumière sera faite au plus vite. La démarche, bien que difficile pour l’entourage du défunt, vise à garantir que toutes les pistes soient minutieusement explorées. Une troisième expertise pourrait ainsi apporter des réponses définitives aux nombreux questionnements.

En attendant, les autorités judiciaires restent prudentes et pourraient décider de cette troisième expertise si elles jugent nécessaire de disposer de davantage de preuves pour élucider cette affaire.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Son épouse Yacine Sall entendue par la DIC

Le décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, continue de soulever des interrogations. Alors que son inhumation a été reportée pour permettre des investigations approfondies, une nouvelle étape dans l’enquête vient d’être franchie. Yacine Sall Ba, l’épouse du défunt, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC) où elle est actuellement entendue, selon des informations obtenues par Dakaractu.

Cette convocation intervient dans un contexte marqué par des soupçons autour des circonstances du décès de l’ancien ministre. Les enquêteurs espèrent que l’interrogatoire de Yacine Sall Ba pourrait fournir des éléments cruciaux pour déterminer les causes réelles de la mort de Mamadou Moustapha Ba, un homme respecté pour ses contributions au secteur financier sénégalais.

Les autorités judiciaires ont pris des mesures rigoureuses pour faire toute la lumière sur cette affaire. Depuis l’annonce du report de l’inhumation, la tension ne cesse de monter autour de cette disparition inattendue, suscitant des réactions diverses au sein de l’opinion publique. En effet, le défunt, qui avait occupé plusieurs postes de haut rang dans l’administration sénégalaise, jouissait d’une grande estime auprès de ses concitoyens, et les circonstances entourant son décès demeurent floues.

Cette enquête en cours témoigne de la détermination des autorités à élucider les zones d’ombre. Par ailleurs, la Division des investigations criminelles pourrait élargir ses auditions aux proches et aux collaborateurs de Mamadou Moustapha Ba dans le cadre de cette procédure.

L’issue de cette enquête est attendue avec beaucoup d’intérêt par le public, qui espère obtenir des réponses claires concernant les causes de cette perte. Les autorités judiciaires ont, de leur côté, assuré qu’aucune piste ne serait négligée, dans le but de rendre justice à l’ancien ministre et d’apporter la vérité à sa famille et à la nation entière.

Modou Lô : Un geste de solidarité envers les daaras à quelques jours de son combat royal

Le roi des arènes, Modou Lô, montre une fois de plus qu’il n’est pas seulement un champion sur le ring, mais aussi un homme de cœur engagé envers sa communauté. En pleine préparation pour son prochain combat contre Siteu, prévu dans quelques jours, le lutteur des Parcelles Assainies a pris une pause dans son entraînement pour accomplir un acte de générosité remarquable.

Ce lundi, Modou Lô a fait don de produits alimentaires aux daaras de sa localité, touchant directement plusieurs écoles coraniques où l’on sait que les conditions de vie sont souvent précaires. Les bénéficiaires de cette action, les jeunes talibés, ont reçu des produits de première nécessité, tels que du riz, du sucre, de l’huile et d’autres denrées essentielles.

Les maîtres coraniques et les habitants des Parcelles Assainies ont exprimé leur gratitude face à cette initiative, saluant le geste de Modou Lô. Ces écoles coraniques, qui jouent un rôle crucial dans l’éducation religieuse et morale des jeunes, peinent souvent à subvenir aux besoins des talibés, qui proviennent généralement de familles défavorisées. Le don du champion apparaît ainsi comme une véritable bouffée d’oxygène pour ces jeunes étudiants, qui dépendent souvent de la solidarité de la communauté pour leur subsistance.

Modou Lô, malgré l’intensité de sa préparation pour le combat qui l’attend, a tenu à mettre en avant l’importance du partage et de la solidarité. Ce geste, bien qu’effectué en dehors des projecteurs de l’arène, témoigne d’une valeur profondément enracinée chez le lutteur : l’entraide et le soutien envers les plus démunis.

Ce n’est pas la première fois que Modou Lô s’illustre par sa générosité. Au fil des années, il a su prouver qu’il reste connecté à sa communauté, et ses actions philanthropiques en sont la preuve. À quelques jours de son affrontement tant attendu avec Siteu, ce geste de solidarité pourrait bien apporter un élan de soutien supplémentaire de la part de ses nombreux fans, qui voient en lui un modèle non seulement de force, mais aussi d’humanité.

En attendant le jour J, ce geste restera dans les mémoires, rappelant que le véritable combat ne se déroule pas toujours sur le ring, mais bien dans la vie quotidienne, auprès des personnes qui en ont le plus besoin.

Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

Rencontre entre le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Président mauritanien à Riyad : Un engagement renouvelé pour la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) tenu à Riyad, en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Les deux chefs d’État ont eu un entretien qualifié de fructueux, selon une note officielle de la présidence sénégalaise.

Lors de cette rencontre, les Présidents Faye et El Ghazouani ont réaffirmé leur volonté de renforcer les relations bilatérales entre leurs deux pays, en mettant l’accent sur des priorités communes telles que la stabilité, la sécurité et le développement économique. Cet engagement renouvelé est d’autant plus important que le Sénégal et la Mauritanie partagent une longue frontière et entretiennent des relations historiques, culturelles et économiques significatives.

La déclaration officielle indique que les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la sécurité, et les échanges commerciaux. Les discussions ont également porté sur des projets de développement conjoints, notamment dans le secteur de l’énergie, avec des initiatives visant à maximiser les retombées des ressources gazières offshore partagées par les deux pays.

« Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération fraternelle entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels », précise la note de la présidence sénégalaise. Cet engagement s’inscrit dans une volonté commune de maintenir la paix et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine, souvent confrontée à des défis sécuritaires.

La rencontre entre les deux chefs d’État s’est déroulée en marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui rassemble les dirigeants des pays membres pour discuter de questions d’intérêt commun, notamment la paix, la sécurité et le développement durable. Ce sommet a offert une occasion unique aux dirigeants de se rencontrer et d’échanger sur les défis régionaux et internationaux, ainsi que sur les initiatives visant à renforcer la coopération entre les nations musulmanes.

Les relations entre le Sénégal et la Mauritanie ont connu une évolution positive ces dernières années, marquées par des échanges fréquents et une collaboration accrue dans plusieurs domaines. Cette rencontre à Riyad pourrait ouvrir la voie à de nouveaux accords de partenariat et à une coordination renforcée sur des projets stratégiques, notamment dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles et de la gestion des défis environnementaux communs.

En conclusion, cette rencontre entre les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne de la volonté des deux pays de consolider leurs relations et de travailler ensemble pour un avenir prospère et stable. Leurs échanges à Riyad sont de bon augure pour l’avenir de la coopération sénégalo-mauritanienne, qui pourrait se traduire par des initiatives concrètes en faveur du développement et de la paix dans la région.

Diourbel se lève pour le changement : une mobilisation historique en soutien à Ousmane Sonko

Ce samedi, la ville de Diourbel a été le théâtre d’un événement inédit, marqué par une ferveur populaire et une mobilisation exceptionnelle en faveur du président du PASTEF, Ousmane Sonko. Sous l’impulsion de Moussa Bala Fofana, Ministre de l’Urbanisme et figure emblématique de la région, les habitants ont offert un accueil triomphal à celui qu’ils considèrent comme le porteur d’un projet ambitieux pour un Sénégal renouvelé.

Dès les premières heures de la journée, des milliers de citoyens se sont rassemblés dans les rues de Diourbel, arborant des banderoles et entonnant des chants de soutien. L’atmosphère était celle des grands jours : festive, animée par la foi et l’enthousiasme de voir un changement à l’horizon. Moussa Bala Fofana, enfant de Diourbel et acteur politique influent, a accueilli Sonko avec des mots forts, le qualifiant de « visionnaire » et de « chef de file du changement pour le Sénégal ».

« Diourbel est fière de se tenir aux côtés de notre Premier ministre en signe de soutien et de confiance, » a déclaré Fofana, s’adressant à la foule. « Ensemble, nous construisons le Sénégal de demain. » Ses paroles ont résonné dans toute la ville, reflétant l’espoir d’un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

L’affluence de ce rassemblement est perçue comme un tournant décisif dans la campagne électorale en cours, confirmant l’engouement populaire autour du projet politique incarné par Ousmane Sonko. La présence massive des Diourbelois témoigne de leur volonté de voir se concrétiser une vision nouvelle, axée sur l’égalité des chances, le développement inclusif et l’engagement citoyen.

Le ministre Moussa Bala Fofana a joué un rôle central dans cette mobilisation, galvanisant la population par son discours et son leadership. Pour beaucoup, cet accueil vibrant est aussi un hommage à son attachement indéfectible à sa région natale, où il est reconnu comme une figure de proue du développement local.

Le soutien affiché à Ousmane Sonko dépasse largement les frontières de Diourbel : il symbolise une dynamique nationale, une aspiration collective à un renouveau politique et social. Les discours prononcés ont mis en avant des valeurs de solidarité, de justice sociale et de progrès, des principes fondateurs du projet de Sonko pour le Sénégal.

« Le peuple est prêt pour le changement, » a affirmé Moussa Bala Fofana avec conviction. « Nous envoyons aujourd’hui un signal fort : Diourbel s’est levée, et c’est toute la nation qui suivra. »

Ce rassemblement marque une étape clé de la campagne et souligne l’élan populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. En se mobilisant ainsi, les habitants de Diourbel ont exprimé leur foi en un avenir meilleur, guidé par des leaders visionnaires et profondément enracinés dans leur terre natale. Pour eux, l’accueil réservé à Sonko est bien plus qu’une démonstration de soutien : c’est une déclaration d’engagement pour un projet de transformation nationale, axé sur le développement équitable et la souveraineté.

À l’approche des élections législatives, Diourbel s’affirme comme un bastion du changement, résolue à jouer un rôle central dans l’écriture de cette nouvelle page de l’histoire du Sénégal. Le vent de renouveau qui souffle sur la ville semble prêt à s’étendre à tout le pays, porté par une volonté populaire claire : celle de construire ensemble un avenir de progrès et de justice.

Kaolack / Élections législatives : Un guide religieux met en garde contre l’achat de conscience et la corruption

Engagé pleinement dans la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, le Mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK » entend lutter farouchement contre la transhumance, l’achat de conscience et la politique politicienne pratiquée depuis longtemps à Kaolack. Pour le guide religieux et président dudit mouvement, M. Cheikh Tidiane Niass, les valeurs qui ont conduit leur parti au pouvoir, malgré la dureté de la répression sous Macky Sall, doivent être préservées à tout prix.

« Nous avons mis sur pied ce mouvement pour contrer les velléités de division et de blocage, qui constituent aujourd’hui les seuls programmes proposés par l’opposition. Des personnes ayant bénéficié pendant 12 ans de tous les privilèges de l’État sans rien réaliser pour Kaolack osent encore demander le vote des populations pour accéder à l’Assemblée nationale. Leur seule préoccupation, disent-ils, est de bloquer le pays. Comment des gens qui se disent leaders peuvent-ils avoir une vision aussi inique de la politique ? », s’est interrogé le président du mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK ».

Pour lui, il est temps de mobiliser les forces vives, les intellectuels ainsi que la jeunesse autour des questions de développement, afin de soutenir le gouvernement dans la concrétisation de sa vision déclinée dans l’Agenda National de Transformation « Sénégal 2050 ». « Avec le pôle centre, qui va englober les régions de Kaolack, Diourbel, Fatick et Kaffrine, l’agro-industrie va renaître dans le Sine-Saloum. Ainsi, des entreprises comme la Sonacos vont renaître, au grand bonheur de la jeunesse. Le dragage du port, promis par Macky Sall, sera effectif avec le nouveau régime », a-t-il énuméré.

Pour tous ces projets futurs et cette vision, le président de « Patriote TËY AK ËLLËK » appelle les Kaolackois à accorder une majorité écrasante au Pastef le soir du 17 novembre. « Même un seul député suffit à cette opposition, car elle ne souhaite pas aller à l’Assemblée nationale pour contribuer à la réflexion et travailler pour l’épanouissement des populations. Elle veut y aller uniquement pour saboter l’espoir de tous les citoyens, et cela, aucun patriote ne doit l’accepter », a averti Cheikh Tidiane Niass.

Le guide religieux et leader politique, natif de Léona Niassène, a mis en garde les populations contre la corruption et l’achat de conscience. « Les politiques kaolackois ont utilisé ces pratiques pendant des décennies, plongeant notre ville dans un état de délabrement complet et de manque de perspectives. Nous mettons en garde tout le monde contre la corruption, car cela se fait généralement avec l’argent du contribuable. L’argent qui devrait servir à construire des hôpitaux, des écoles pour nos enfants ou des routes finit dans la poche des politiciens, qui ne vous donnent que des miettes », a conclu le président de « Patriote TËY AK ËLLËK ».

Sommet extraordinaire de l’OCI : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre son homologue mauritanien pour renforcer la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) qui se tient à Riyadh, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette rencontre a été marquée par une volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays, dans un contexte où la stabilité et le développement régional sont des priorités.

Lors de cet entretien, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie. Ils ont souligné l’importance d’une collaboration étroite pour faire face aux défis communs, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de l’énergie.

Le Président Faye et son homologue mauritanien ont exprimé leur détermination à travailler ensemble pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région du Sahel, où les deux nations jouent un rôle stratégique. En effet, la Mauritanie et le Sénégal partagent des frontières et des intérêts communs, en particulier dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions économiques, en mettant l’accent sur la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce. Ils ont convenu d’explorer de nouvelles opportunités pour dynamiser les échanges bilatéraux, notamment à travers des projets conjoints dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures de transport.

Le Président Faye a salué les efforts du gouvernement mauritanien pour renforcer la coopération régionale, tout en exprimant sa volonté de consolider davantage les relations avec la Mauritanie. De son côté, le Président Ghazouani a souligné l’importance de cette collaboration pour le développement durable des deux nations.

Cette rencontre intervient à un moment crucial où la région du Sahel fait face à de nombreux défis sécuritaires. Les deux pays ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et les autres menaces transfrontalières. Ils ont également souligné l’importance de soutenir les efforts de médiation et de dialogue pour résoudre pacifiquement les conflits régionaux.

Le sommet extraordinaire de l’OCI, dédié aux questions de paix en Palestine et au Liban, offre aux pays participants une plateforme pour discuter de la coopération et de la solidarité islamiques. La rencontre entre le Président Faye et le Président Ghazouani reflète cet esprit de collaboration et de soutien mutuel entre les nations musulmanes.

Cette rencontre bilatérale augure de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de continuer à renforcer les relations bilatérales à travers des projets concrets qui bénéficieront aux populations des deux pays.

En conclusion, la rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne d’un engagement renouvelé à promouvoir une coopération fraternelle, fondée sur le respect mutuel et l’intérêt commun. Les deux pays entendent ainsi jouer un rôle clé dans la promotion de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Barthélemy Dias charge Ousmane Sonko lors d’un meeting à la Médina : « Il ment, et nous criminaliserons le mensonge »

Dans une ambiance survoltée ce samedi à la Médina, Barthélemy Dias, leader de la coalition Samm Sa Kaddu, a galvanisé ses partisans en critiquant sévèrement son ancien allié, Ousmane Sonko. L’événement, largement relayé par la presse sénégalaise, marque une nouvelle étape dans la campagne législative qui s’intensifie à mesure que la date des élections, prévue pour le 17 novembre, approche.

Fidèle à son style provocateur, Barthélemy Dias n’a pas mâché ses mots en s’adressant aux militants venus nombreux l’écouter. Au cœur de son discours, l’accusation directe de mensonge contre Ousmane Sonko. En référence à une récente polémique concernant des pastilles évoquée par le leader du parti Pastef, Dias s’est moqué en lançant des paquets de bonbons au public : « Vous voulez vous rafraîchir ? Prenez ces pastilles », a-t-il lancé ironiquement, sous les rires et applaudissements de la foule. Il a poursuivi en qualifiant Sonko de « menteur invétéré », évoquant notamment des accusations que ce dernier aurait portées sans preuve.

« Sa facilité à dire des contrevérités m’intrigue », a déclaré Dias. « L’affaire des mille milliards qu’il prétend avoir découverts sur un compte bancaire en est la preuve. Il pourrait même un jour affirmer que je l’ai accompagné à Sweet Beauté, alors que c’est totalement faux », a-t-il ironisé, faisant référence à une affaire qui a défrayé la chronique.

Barthélemy Dias n’a pas seulement attaqué Ousmane Sonko sur sa sincérité, mais également sur ses positions politiques, qu’il accuse de changer selon les circonstances. « Il ne fera rien contre les homosexuels », a déclaré Dias, fustigeant ce qu’il considère comme un revirement opportuniste de Sonko sur la question de la criminalisation de l’homosexualité. Selon lui, ce changement de position est révélateur et devrait mettre en garde les électeurs : « Si nous obtenons la majorité le 17 novembre, nous commencerons par criminaliser le mensonge. Pourquoi confier notre avenir à des menteurs ? », a-t-il martelé.

Dans une séquence surprenante de son discours, Barthélemy Dias a reconnu ses erreurs passées en s’excusant publiquement pour son soutien antérieur à Ousmane Sonko. « Je demande pardon pour l’avoir appuyé quand nous étions ensemble. Avec le recul, je réalise qu’il n’a jamais apporté de preuves à ses accusations », a-t-il admis, exprimant ses regrets devant ses militants.

Alors que la campagne pour les législatives entre dans sa dernière ligne droite, la tension ne cesse de monter entre les principaux acteurs politiques. Ce meeting de la Médina marque un tournant dans la stratégie de Barthélemy Dias, qui semble avoir opté pour une confrontation directe avec Ousmane Sonko. Les attaques verbales et les accusations lancées lors de ce rassemblement témoignent de l’intensité des enjeux et des clivages profonds qui traversent l’électorat sénégalais.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour la coalition Samm Sa Kaddu, qui compte mobiliser ses partisans dans les derniers instants de la campagne. En attendant le verdict des urnes, il est clair que Barthélemy Dias ne compte pas baisser le ton et continuera de multiplier les sorties médiatiques pour marquer les esprits.

Tensions politiques : Anta Babacar Ngom répond aux accusations du Pastef

Le climat politique sénégalais connaît une nouvelle montée de tensions suite à des affrontements lors du passage de la caravane de Samm sa Kaddu à Diourbel la semaine dernière. Ces violences ont opposé des partisans de la coalition dirigée par Barthélémy Dias et ceux du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko. Ces altercations ont entraîné des dégâts matériels ainsi que des blessures, conduisant le Pastef à déposer une plainte contre Anta Babacar Ngom, présidente de la coalition ARC, pour destruction de biens, coups et blessures volontaires, et violences.

Ce dimanche, lors de la caravane de sa coalition dans le département de Pikine, Anta Babacar Ngom a tenu à répondre à ces accusations. « J’ai entendu qu’on m’a porté plainte. Mais je voudrais calmer tout le monde. Que les gens sachent que nous n’avons pas été éduqués dans la violence », a-t-elle déclaré, affichant une posture ferme mais pacifique.

La leader de l’ARC a par ailleurs affirmé que ces tensions découlent de la popularité croissante de sa coalition : « Le seul problème, c’est que notre coalition fait peur. Je fais savoir à tout le monde que moi, Anta Babacar Ngom, je prends toutes mes responsabilités », a-t-elle martelé, soulignant sa détermination face aux accusations portées contre elle.

Anta Babacar Ngom a conclu son discours en donnant rendez-vous aux auteurs de la plainte à l’Assemblée nationale, laissant entendre qu’elle est prête à se défendre et à clarifier cette affaire sur le terrain judiciaire. Cette déclaration marque un tournant dans les hostilités entre les différentes factions politiques, laissant présager une intensification des échanges à l’approche des échéances électorales.

Les incidents survenus à Diourbel témoignent de l’escalade des tensions entre les partis politiques, à l’heure où la compétition électorale s’intensifie. La plainte déposée contre Anta Babacar Ngom par le Pastef pourrait bien être le prélude à une série de confrontations juridiques et politiques, révélant l’atmosphère de polarisation qui caractérise actuellement la scène politique sénégalaise.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs, alors que les acteurs politiques continuent de préparer le terrain pour les prochaines élections.

Libération provisoire de Nabou Lèye : Les zones d’ombre de l’enquête sur le double meurtre d’Aziz Ba et Boubacar Gano

Après trois mois de détention, la danseuse Nabou Lèye a été remise en liberté provisoire jeudi dernier. Accusée dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre d’Aziz Ba, alias « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », sa libération soulève plusieurs questions, notamment en raison d’incohérences relevées dans les réquisitions téléphoniques du dossier.

Selon des sources proches de l’affaire, relayées par le journal Enquête, des contradictions importantes sont apparues lors des auditions de Nabou Lèye. La principale incohérence concerne la localisation de son téléphone. En effet, les réquisitions téléphoniques incluses dans le dossier suggéraient initialement que la danseuse se trouvait sur les lieux du crime jusqu’à 4 heures du matin. Cependant, il a été prouvé que son téléphone avait été localisé pour la dernière fois dans cette zone à midi, bien avant le moment supposé du crime.

Cette contradiction a mené à des spéculations sur une possible erreur dans les éléments de preuve, une hypothèse qui a été confirmée par des sources judiciaires. Il semblerait en effet que la réquisition incluse dans le dossier corresponde à celle de 4 heures du matin et non de midi, comme indiqué initialement.

Lorsque ces incohérences ont été portées à l’attention du juge en charge du dossier, l’enquête était déjà bien avancée. Le magistrat, face à ces nouvelles informations, a dû reconsidérer certains éléments de preuve, retardant ainsi le processus de décision concernant la libération provisoire de Nabou Lèye.

La remise en liberté provisoire de la danseuse soulève plusieurs questions sur le déroulement de l’enquête et sur la fiabilité des preuves présentées. Pour ses avocats, ces erreurs démontrent une précipitation dans l’établissement du dossier, qui pourrait avoir influencé le déroulement de la procédure.

Bien que Nabou Lèye ait été libérée provisoirement, l’enquête sur le double meurtre d’Aziz Ba et Boubacar Gano se poursuit. Les enquêteurs continuent d’examiner les différents témoignages et éléments de preuve afin d’éclaircir les circonstances de ces crimes sordides.

La danseuse, qui reste sous surveillance judiciaire, devra se présenter régulièrement aux convocations des autorités jusqu’à la clôture de l’affaire. Cette libération pourrait marquer un tournant dans l’enquête, obligeant les autorités à revoir certains aspects du dossier et à redoubler de prudence pour éviter d’autres erreurs similaires.

En attendant, la décision du juge de libérer provisoirement Nabou Lèye laisse entrevoir une possible révision des charges retenues contre elle, si les incohérences relevées venaient à être confirmées.

Ousmane Sonko à Mbacké : une foule en liesse et un discours ferme sur les alliances politiques

Le dimanche soir, Mbacké a été le théâtre d’un véritable bain de foule en l’honneur d’Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. L’événement, qui a duré jusque tard dans la nuit, a permis au leader politique de galvaniser ses partisans tout en rendant hommage à Modou Tall, un jeune militant décédé récemment dans un accident lors d’une caravane électorale sur la route de Darou Nahim.

Entouré de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Camara et Aïda Mbodj, Sonko a tenu à saluer la mémoire de Modou Tall, rappelant l’engagement et le sacrifice de ce dernier pour la cause du parti. Dans une atmosphère émotive, il a adressé ses condoléances à la famille du défunt, tout en exprimant sa solidarité avec les militants présents, visiblement affectés par cette perte.

Lors de son discours, Ousmane Sonko a également abordé un sujet délicat : celui de la transhumance politique, une pratique souvent décriée dans le paysage politique sénégalais. Le leader de Pastef a souhaité mettre fin aux rumeurs en précisant qu’il n’a jamais interdit la venue de nouveaux membres, y compris d’anciens adversaires politiques. Toutefois, il a posé des conditions strictes : « La première condition, c’est que ceux qui nous rejoignent doivent avoir les mains propres. Ensuite, ils ne doivent jamais avoir tenu des propos offensants ou souhaité notre échec, que ce soit par la mort ou la prison », a-t-il martelé.

Sonko a insisté sur le fait qu’il n’a jamais sollicité la venue d’anciens leaders politiques, mais il se dit ouvert à accueillir ceux qui respectent les principes du parti : « Je ne suis allé vers personne pour lui demander de nous rejoindre. Personne ! Mais je crois en un système basé sur des règles, pas sur des individus. C’est pourquoi nous pouvons accepter ceux qui le souhaitent, sans pour autant les privilégier par rapport à ceux qui sont déjà là », a-t-il expliqué.

« Nous n’avons pas besoin de transhumants »

En clôturant ce sujet, Ousmane Sonko a tenu à réaffirmer la position du parti face à la transhumance politique : « Nous n’avons pas besoin de ces transhumants pour atteindre nos objectifs », a-t-il déclaré fermement. Cependant, dans un effort pour atténuer la rudesse de ses propos, il a ajouté : « Ne considérez pas ces nouveaux arrivants comme des transhumants. Ici, chez nous, il n’y a rien à partager, car nous sommes avant tout unis par nos convictions, pas par des intérêts personnels. »

Le meeting de Mbacké s’est achevé sur une note de détermination et de cohésion. Les propos de Sonko ont été largement applaudis par la foule, démontrant une fois de plus le soutien populaire dont il bénéficie dans cette région. Alors que les échéances électorales approchent, le leader de Pastef semble vouloir consolider sa base tout en se montrant intransigeant sur les principes qui régissent son mouvement.

En conclusion, Ousmane Sonko a, une fois de plus, montré sa capacité à mobiliser et à inspirer, tout en envoyant un message clair : Pastef est ouvert aux alliances, mais jamais au détriment de ses valeurs fondamentales.

Décès mystérieux de Moustapha Bâ : l’enquête s’intensifie, la veuve convoquée à la Dic

La mort de Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, continue de susciter de vives interrogations. L’homme politique, décédé lundi dernier à Paris après avoir été plongé dans le coma pendant plusieurs jours, était en séjour dans la capitale française lorsqu’il a été victime d’un malaise soudain. Alors que le choc de sa disparition s’est répandu au Sénégal et au-delà, les autorités sénégalaises prennent la mesure de l’affaire.

Selon les informations révélées par le quotidien L’Observateur, la Division des investigations criminelles (Dic) mène activement des recherches pour faire la lumière sur cette mort qui, selon des éléments préliminaires, pourrait ne pas être naturelle. C’est dans ce cadre que la veuve de l’ex-ministre a été convoquée. « La convocation est sur la table du patron de la Dic », indique une source proche de l’enquête.

L’épouse de Moustapha Bâ figure parmi les premières personnes à avoir vu le corps de son mari en France. Les enquêteurs espèrent obtenir des éclaircissements sur plusieurs points cruciaux, notamment sur les fréquentations du défunt en France, le contenu de leurs dernières conversations, ainsi que sur son état de santé avant le malaise fatal. Le quotidien sénégalais rapporte également que les policiers cherchent à identifier la ou les personnes ayant récupéré les effets personnels du ministre à l’hôtel où il séjournait, un détail jugé important dans l’enquête.

La dépouille de Moustapha Bâ est arrivée à Dakar samedi dernier, et l’enterrement, initialement prévu pour dimanche à Nioro, a été reporté sur ordre du procureur de la République. Ce dernier a ordonné une autopsie, dont les résultats semblent avoir révélé des éléments inattendus. Dans un communiqué, le procureur a mentionné « plusieurs éléments de nature à attester que la mort de Moustapha Bâ n’est pas naturelle ». Cette déclaration a provoqué une onde de choc, renforçant les soupçons autour des circonstances de son décès.

Les autorités sénégalaises envisagent d’ouvrir une information judiciaire qui pourrait mener à une commission rogatoire en France, où le décès a eu lieu. La complexité de l’affaire et l’implication potentielle de plusieurs acteurs, aussi bien au Sénégal qu’en France, suggèrent que l’enquête prendra une dimension internationale. Un certificat de genre de mort avait initialement été délivré en France, attestant d’une mort naturelle, mais les nouvelles informations semblent contredire cette conclusion.

En parallèle, d’autres proches de l’ancien ministre devraient être auditionnés par la Dic dans les jours à venir. Ces interrogatoires permettront peut-être d’apporter des éléments supplémentaires pour éclaircir les circonstances entourant ce décès inattendu et tragique.

La disparition de Moustapha Bâ laisse un grand vide dans le paysage politique et économique sénégalais, et ses proches, tout comme l’opinion publique, attendent désormais des réponses claires sur ce qui s’est réellement passé.

ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : Jean-Baptiste Tine, artisan d’un dispositif rigoureux

Le Forum civil a publié son troisième rapport d’observation à long terme (OLT) sur la campagne des élections législatives anticipées, couvrant la période du 27 octobre au 6 novembre. Le document met en avant les efforts remarquables déployés dans la gestion des préparatifs électoraux, sous la houlette de Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Selon le rapport, ces préparatifs sont d’une intégrité incontestable, avec des actions menées de manière transparente et rigoureuse.
Les observateurs déployés sur le terrain à l’échelle départementale ont constaté une grande fluidité dans la communication et la diffusion des informations électorales. L’Organisation Générale des Élections (OGE), en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur, a veillé à une large diffusion du calendrier électoral et des informations essentielles pour chaque étape du processus. Cela a été facilité par la mise à disposition de liens utiles et l’accessibilité des informations via le site du ministère de l’Intérieur et de la Direction Générale des Élections (DGE).
Le rapport précise également que le principe fondamental de liberté de manifestation et de mobilisation des candidats a été scrupuleusement respecté.
En outre, les autorités ont assuré la sécurisation des événements électoraux, y compris les rencontres et caravanes des partis politiques, bien que le Forum civil recommande un renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir un climat plus serein et sécurisé tout au long de la campagne.
Cependant, malgré ces avancées notables, le Forum civil relève un point crucial : la sensibilisation des populations sur le retrait des cartes d’électeurs et les techniques de vote reste insuffisante. Le rapport fait état d’une faible mobilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes, un facteur clé pour garantir une participation électorale massive. Même si les Commissions de distribution des cartes électorales fonctionnent sur l’ensemble du territoire national, le Forum civil appelle à renforcer les efforts de communication pour encourager un retrait plus large et une meilleure préparation des citoyens aux modalités de vote.
Alors que les préparatifs montrent un bilan positif, avec un processus géré de manière transparente et sécurisée, des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de garantir que tous les électeurs soient bien informés et prêts à participer à ces élections décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°319 – du 11/11/2024

🔴 RAPPORT OLT DU FORUM CIVIL SUR L’ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : UNE ORGANISATION EMPREINTE DE RIGUEUR MILITAIRE
🔴 CITÉ TOBAGO : LES IMPACTÉS ENTRETIENNENT L’ESPOIR D’UNE RÉPARATION

🔴 CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS ONE CHAMPIONSHIP : REUG REUG PORTE HAUT LES COULEURS DU SÉNÉGAL
🔴 CAN FÉMININE DE RUGBY À XVII / QUART DE FINALE : LE SÉNÉGAL LOURDEMENT DÉFAIT PAR L’AFRIQUE DU SUD (0-50)

Cité Tobago : Les impactés espèrent un rétablissement après des années de souffrance

Les habitants de la Cité Tobago, déplacés suite à la destruction de leurs maisons, continuent de lutter pour obtenir des compensations et restaurer leurs droits. Ces citoyens, réattribués à de nouveaux lotissements tels que Hangar Pèlerin, Recasement 2 et BOA, attendent depuis près de dix ans pour voir leurs conditions d’habitat rétablies. Cependant, la suspension des travaux depuis le 31 juillet, en raison de problèmes administratifs liés à des attributions de parcelles supposées illégales, a exacerbé leur souffrance.

Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé un soulagement après un communiqué du Secrétariat du Gouvernement qui a apporté des clarifications sur la situation. Bien que cette annonce soit perçue comme une lueur d’espoir, le Collectif demeure préoccupé par les nombreux retards dans le processus et l’absence des compensations financières promises depuis des années.

Les familles affectées se raccrochent à la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, qu’elles espèrent comme étant le point tournant de leur combat. Cette nouvelle période pourrait enfin permettre le redémarrage de la reconstruction de leurs maisons, prévue pour la mi-décembre. Toutefois, la mise en place d’infrastructures essentielles reste au cœur de leurs revendications. En effet, les habitants demandent d’urgence l’installation de l’eau, de l’électricité, de routes, ainsi que d’équipements publics vitaux tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.

En outre, le Collectif appelle à une prise en charge des victimes qui n’ont toujours pas reçu leur terrain. Ils en appellent également à l’indulgence du président de la République, espérant que son intervention facilitera la finalisation des compensations et permettra aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.

Les familles de la Cité Tobago, après des années de souffrance, placent désormais leurs espoirs dans une résolution rapide de leurs problèmes afin de tourner la page sur une époque de difficultés et de reconstruire leur avenir.

Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Sekhoto : saisie de 37 pompes, groupes électrogènes et motos

Les forces de la Zone militaire n°4 ont mené une opération de grande envergure dans la localité de Sekhoto, située au bord de la rivière Falémé, pour démanteler un site d’orpaillage clandestin. Dans le cadre de cette opération, les militaires ont procédé à la saisie d’un matériel massif, incluant 37 pompes à eau, plusieurs groupes électrogènes, des motos, et divers autres équipements essentiels utilisés pour l’exploitation illégale de l’or. La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a confirmé cette action sur son compte X (ex-Twitter), soulignant l’importance de cette intervention dans la lutte contre l’orpaillage illicite.

Ces patrouilles régulières de l’armée sénégalaise visent à sécuriser la zone frontalière et à faire respecter le décret national interdisant toute activité minière dans cette région particulièrement vulnérable. Les autorités sont de plus en plus préoccupées par les impacts environnementaux des activités d’orpaillage clandestin, dont la pollution de la rivière Falémé, une ressource vitale pour les communautés locales. Le recours massif à des équipements tels que les pompes et les groupes électrogènes entraîne des dommages écologiques considérables, menaçant à long terme la biodiversité et la qualité des ressources en eau.

La présence de sites d’orpaillage clandestins à Sekhoto met également en lumière des problèmes de sécurité pour les populations environnantes. En effet, l’attrait de l’or encourage des activités économiques non régulées et attire de nombreux individus en quête de profits rapides. Ce phénomène, devenu un véritable défi pour l’État, compromet la stabilité de certaines zones frontalières. En réaction, les autorités ont décidé de renforcer les contrôles et d’augmenter les patrouilles pour démanteler systématiquement les installations illégales et décourager cette exploitation sauvage.

Les forces de sécurité sénégalaises réitèrent leur engagement à combattre ces activités illégales en menant des opérations soutenues sur le terrain, tout en sensibilisant les populations locales aux dangers que représente cette exploitation anarchique des ressources naturelles. Les autorités encouragent aussi les riverains à coopérer en signalant les activités suspectes et en participant aux actions de préservation de l’environnement. En collaborant avec les communautés, les responsables espèrent limiter l’expansion de l’orpaillage illégal et protéger les écosystèmes régionaux.

Les prochaines étapes incluront une surveillance accrue et de nouvelles opérations pour garantir la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’engagement des forces de l’ordre est soutenu par une volonté de promouvoir un développement durable et de préserver le patrimoine naturel du pays, particulièrement dans des zones aussi sensibles que la Falémé.

Grève des médecins spécialistes : le collectif des DES suspend toutes les activités hospitalières

À partir du 11 novembre 2024, les Docteurs en Spécialisation (DES) du Sénégal suspendent toutes leurs activités hospitalières, entamant une grève illimitée. Ce mouvement survient après plusieurs mois de négociations infructueuses avec les autorités et de promesses non tenues concernant l’amélioration de leurs conditions de travail et la reconnaissance de leurs droits.

Dans un communiqué, les DES dénoncent une situation qu’ils qualifient de « devenue intenable ». « Nous refusons de continuer à travailler dans des conditions déplorables, sans reconnaissance de notre statut et de notre engagement », ont-ils déclaré. Le Comité des Médecins en Spécialisation (COMES) ajoute que cette grève est une réponse à l’indifférence prolongée des autorités et affirme qu’aucune intimidation ne fera fléchir leur détermination.

Le collectif appelle également à l’unité de tous les acteurs de la santé et de la société civile, insistant sur l’importance de ce combat pour l’avenir du système de santé au Sénégal. « Ce combat est celui de l’avenir de notre système de santé », soulignent-ils, réclamant un respect accru de leurs droits et des améliorations concrètes de leurs conditions de travail.

Cette mobilisation, si elle perdure, pourrait engendrer de lourdes conséquences pour le système de santé sénégalais. Les autorités sont vivement exhortées à répondre aux revendications des DES pour éviter une crise de santé publique aux répercussions potentiellement durables.

Affaire Moustapha Ba : Le procureur confie l’enquête à la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba, le procureur de la République a pris des mesures décisives en confiant l’affaire à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette unité spécialisée de la Police nationale est désormais chargée de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l’ex-ministre.

D’après des informations exclusives de Seneweb, cette décision intervient suite aux premiers résultats de l’autopsie ordonnée par le parquet. Le rapport de l’autopsie a révélé des éléments laissant penser que la mort de Moustapha Ba pourrait ne pas être de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances du décès.

Les enquêteurs de la DIC sont actuellement mobilisés pour collecter toutes les informations nécessaires et analyser chaque détail lié à cette affaire, qui suscite un vif intérêt au Sénégal. Le décès de Moustapha Ba, survenu le 4 novembre dernier à Paris, a rapidement soulevé des questions, conduisant le procureur à ordonner une autopsie et à déclencher cette investigation criminelle.

Cette démarche illustre la volonté des autorités judiciaires de garantir une enquête rigoureuse et impartiale, dans le but d’établir les faits avec précision.

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

INAUGURATION DU SIÈGE DU MOUVEMENT M2BS : Baba Diouf Lambaye renouvelle son soutien à la liste Pastef pour les législatives et promet une victoire

Ce samedi 09 novembre 2024, un élan de solidarité et de mobilisation s’est fait sentir à la Cité Fadia Guentaba 1, où le mouvement Benno Bokk Sénégal Synergies Patriotiques (M2BS), dirigé par M. Baba Diouf Lambaye, a inauguré son nouveau siège. Cet événement, marqué par une forte affluence, a également été l’occasion pour les militants et sympathisants de manifester leur soutien à la liste Pastef, portée par Ousmane Sonko, tête de liste des Patriotes pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Lors de son allocution, le président du M2BS, M. Baba Diouf Lambaye, a affirmé son soutien sans réserve à la liste Pastef. Dans son discours, il a salué la vision politique et l’engagement des leaders, notamment Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il a qualifiés de travailleurs infatigables et de patriotes dévoués à l’avenir du Sénégal. Selon lui, leur projet politique est le seul capable d’apporter un changement réel et durable dans le pays.

« Nous avons un devoir de soutien envers cette liste qui incarne l’espoir et la justice pour notre peuple. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye sont les leaders du changement, et ensemble, nous allons faire triompher leurs idées pour un Sénégal plus juste, plus solidaire et plus prospère », a déclaré M. Baba Diouf Lambaye.

L’événement a également été l’occasion pour le président du M2BS de lancer un appel aux femmes et aux jeunes du pays. Il les a exhortés à se mobiliser en masse pour faire entendre leur voix et porter Pastef à la victoire. « Les femmes sont au cœur du développement de notre nation, et leur rôle dans cette élection sera déterminant. Il est temps que nous fassions entendre notre voix, celle du peuple, pour un Sénégal qui avance et qui gagne », a ajouté M. Diouf.

Dans un élan d’optimisme, M. Baba Diouf Lambaye a appelé à une mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance de la participation citoyenne, exhortant les Sénégalais à voter massivement pour assurer une victoire éclatante de la liste Pastef au soir du 17 novembre. « C’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. Ensemble, nous allons faire de ces élections une grande victoire pour le peuple sénégalais », a conclu le président du M2BS.

Tragique fin de soirée : Une jeune fille décède d’une apparente overdose à Thiès

Une soirée festive tourne au drame

Ce qui devait être une soirée de fête s’est transformé en drame vendredi dernier, lorsqu’une jeune fille, O. D., a tragiquement perdu la vie des suites d’une probable overdose. La victime aurait consommé une quantité importante de substances illicites, notamment des « volets » — une drogue populaire et dangereuse — avant de perdre connaissance en pleine soirée.

D’après des témoins, la jeune fille aurait montré des signes de malaise soudain, entraînant une crise inquiétante. Ses amis, pensant qu’il s’agissait d’une crise passagère, ont décidé de la transporter dans un appartement voisin pour l’aider à se reposer. Ce choix s’est malheureusement révélé fatal, car O. D. ne s’est pas réveillée. Face à l’aggravation de son état, ses proches ont finalement décidé de l’évacuer vers l’hôpital, mais il était déjà trop tard. La jeune fille a succombé à ce qui semble être une overdose.

Suite à cette tragédie, plusieurs personnes présentes à la soirée ont été interpellées par la police pour nécessité d’enquête. Les autorités cherchent à déterminer les circonstances exactes ayant conduit au décès de la victime, ainsi que la provenance des substances consommées. Les résultats de l’autopsie, attendus ce lundi, permettront d’éclairer davantage les circonstances de ce drame.

Ce triste incident met une nouvelle fois en lumière le fléau de la consommation de drogues chez les jeunes au Sénégal. L’usage des substances telles que les « volets » connaît une inquiétante recrudescence, avec des conséquences souvent dramatiques. Les autorités sanitaires et les associations de prévention alertent régulièrement sur les dangers liés à ces drogues de synthèse, qui circulent de plus en plus lors des événements festifs.

Face à ce drame, les appels à une sensibilisation renforcée sur les risques des drogues n’ont jamais été aussi pressants. Les parents, les éducateurs et les autorités sont invités à redoubler d’efforts pour informer les jeunes sur les dangers des substances illicites, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

En attendant, la communauté de Thiès est sous le choc, alors que la famille et les proches de la victime pleurent la perte d’une jeune fille qui, selon les témoignages, avait encore toute la vie devant elle.

Sénégal : Révélations surprenantes d’Adama Faye sur une prétendue négociation secrète entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Dans une déclaration inattendue sur la SEN TV, Adama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a jeté un pavé dans la mare en révélant l’existence de négociations secrètes entre le président sortant Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Selon Adama Faye, Macky Sall chercherait à faciliter une transition en douceur, garantissant ainsi sa sortie de scène sans risque de poursuites judiciaires.

Adama Faye a affirmé que Macky Sall aurait proposé une somme colossale de 2 milliards de FCFA pour influencer l’élection présidentielle. Selon lui, cette somme serait destinée à faciliter un accord politique avec Ousmane Sonko, en vue d’assurer une transition pacifique. De plus, il a évoqué la possibilité que Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur de Sonko, soit envisagé comme le futur président de la République dans ce scénario.

« La personne qui m’a révélé ces échanges m’a aussi informé que Macky Sall leur a offert 2 milliards de FCFA pour la présidentielle », a déclaré Adama Faye. Il a également avancé que le président sortant travaillerait en coulisses pour affaiblir son propre camp, dans une stratégie visant à favoriser indirectement Ousmane Sonko.

Ces révélations ont immédiatement suscité des réactions dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. En effet, la gestion de la succession politique au Sénégal reste un sujet délicat, exacerbé par les tensions actuelles et l’incertitude entourant l’avenir politique du pays. L’idée que Macky Sall, après avoir dirigé le pays pendant plus d’une décennie, puisse chercher à négocier sa sortie avec son principal opposant, Ousmane Sonko, soulève de nombreuses interrogations.

Pour certains observateurs, si ces révélations s’avèrent vraies, cela pourrait marquer un tournant dans la transition politique au Sénégal, signalant un rapprochement stratégique entre des camps autrefois irréconciliables.

Toutefois, il est important de noter que ces affirmations ont été fermement démenties par les autorités en place. Le camp présidentiel a qualifié ces propos de « pure invention », visant à manipuler l’opinion publique. Les partisans de Macky Sall soulignent que le président sortant n’a jamais eu l’intention de céder à des pressions ou de négocier en coulisses avec l’opposition, en particulier avec Ousmane Sonko, qui a été l’un de ses plus fervents critiques.

De son côté, l’équipe de campagne de Ousmane Sonko a également rejeté ces accusations. Ils ont rappelé que leur candidat a toujours maintenu une position claire contre toute forme de négociation secrète avec le pouvoir en place. Selon eux, ces rumeurs ne sont qu’une tentative de déstabilisation visant à discréditer leur mouvement, qui prône un changement radical et une rupture totale avec les pratiques politiques traditionnelles.

Ces révélations surviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle de février 2024. Le climat politique est déjà marqué par des affrontements et des manifestations fréquentes, en partie dues à l’incertitude autour de la participation de certains candidats clés, dont Ousmane Sonko.

La sortie d’Adama Faye, bien qu’accueillie avec scepticisme par certains, relance néanmoins les spéculations sur la dynamique actuelle des négociations politiques en coulisses. Pour de nombreux analystes, cette déclaration met en lumière les tractations informelles et les alliances stratégiques qui pourraient bien façonner l’avenir politique du Sénégal.

Le pays retient désormais son souffle, dans l’attente de nouvelles révélations ou d’un démenti officiel des parties impliquées. L’opinion publique, quant à elle, reste divisée entre scepticisme et curiosité, face à ces nouvelles accusations qui viennent encore complexifier une situation déjà délicate.

Pastef : une victoire aux législatives qui pourrait sceller le destin politique de Bassirou Diomaye Faye

Invité devant le Grand Jury de ce dimanche 10 novembre 2024, le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Secka livré une analyse éclairée sur les enjeux des législatives pour le parti Pastef, et plus spécifiquement sur l’avenir politique de Bassirou Diomaye Faye, un proche d’Ousmane Sonko. Selon Seck, une victoire de Pastef aux prochaines législatives pourrait restreindre l’espace politique de Faye, le reléguant au statut de simple figurant au sein de la sphère du pouvoir.

Cheikh Yérim Seck a été catégorique dans son analyse : « Si Pastef remporte les législatives, cela signifiera que c’est la ‘’Sonko sphère’’ qui occupe tout l’espace politique du pouvoir, et que Bassirou Diomaye ne sera qu’un pion lambda dans cette galaxie ». Pour lui, le contrôle du pouvoir par Ousmane Sonko et ses proches pourrait réduire l’influence et la marge de manœuvre de ses alliés, notamment celle de Diomaye Faye.

Cette déclaration de Seck intervient dans un contexte où les tensions internes au sein de Pastef semblent se cristalliser. Le choix de Sonko de participer aux législatives sous la bannière de Pastef, et non sous celle de « Diomaye Président », comme cela avait été le cas lors de la dernière présidentielle, est perçu par l’analyste comme un signal fort. Cela traduit, selon lui, une volonté d’affirmer la prépondérance d’Ousmane Sonko au sein du parti et de sa mouvance politique.

Cheikh Yérim Seck a également relevé l’attitude de neutralité apparente d’Ousmane Sonko dans cette campagne électorale. Pour le journaliste, cette posture peut être interprétée comme une stratégie politique destinée à ne pas s’impliquer directement tout en consolidant son emprise sur l’espace politique. « Le président de la République peut être au-dessus de la mêlée tout en soutenant son camp politique », a-t-il rappelé, avant d’ajouter que le choix de Sonko d’appeler ses alliés à rejoindre Pastef et de ne pas se présenter sous une autre bannière indique clairement une volonté de dominer tout l’espace politique au lendemain des législatives.

La question se pose donc : quel avenir politique pour Bassirou Diomaye Faye si Pastef sort victorieux de ces élections législatives ? Pour Cheikh Yérim Seck, la réponse est claire : « Bassirou Diomaye ne serait plus qu’un acteur de second plan, absorbé par la dynamique centralisatrice de Sonko ». Cette analyse semble trouver écho dans les récents choix stratégiques du parti, qui renforcent l’idée d’une concentration du pouvoir autour de la figure charismatique d’Ousmane Sonko, reléguant ainsi ses potentiels rivaux internes au second plan.

Ces législatives pourraient donc s’avérer cruciales pour la configuration future du paysage politique sénégalais. La stratégie adoptée par Ousmane Sonko et les résultats de ces élections détermineront non seulement l’équilibre des forces au sein de Pastef, mais aussi la dynamique de l’opposition dans son ensemble.

Pour Cheikh Yérim Seck, une chose est certaine : si la « Sonko sphère » parvient à dominer l’espace politique, cela scellera le sort de nombreux acteurs politiques internes au parti, dont Bassirou Diomaye Faye. Le jeu d’alliance et les rivalités internes qui se dessinent autour de cette échéance laissent entrevoir une recomposition possible du leadership au sein de Pastef, et plus largement de l’opposition sénégalaise.

En définitive, l’issue de ces législatives pourrait bien être le point de bascule pour Pastef, où s’opposeront centralisation du pouvoir autour de Sonko et aspirations de ses alliés. L’avenir politique de figures comme Bassirou Diomaye Faye reste, à ce stade, suspendu à la dynamique de cette « Sonko sphère » en pleine expansion.

Décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba – Une autopsie conclut à une mort suspecte

La mort soudaine de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, continue de soulever des interrogations. En effet, selon un communiqué officiel du procureur de la République, les résultats de l’autopsie ont révélé que le décès de l’ancien ministre n’est pas de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie.

L’annonce du procureur de la République, parvenue ce dimanche, confirme que « plusieurs éléments relevés lors de l’autopsie tendent à attester que la mort n’est pas naturelle ». Cette déclaration, bien que brève, laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’un acte criminel, sans toutefois préciser les détails des anomalies relevées lors de l’examen du corps.

Face à cette découverte, les autorités judiciaires ont pris la décision de prolonger l’enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Le procureur a indiqué que « des actes d’enquête complémentaires » sont nécessaires avant de pouvoir autoriser la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre.

La mort de Mamadou Moustapha Ba, figure éminente du gouvernement sénégalais, a été un choc pour beaucoup. Ministre des Finances et du Budget, il a été un acteur clé dans les politiques économiques du pays, contribuant à plusieurs réformes importantes. Sa disparition soudaine avait été initialement perçue comme naturelle, mais les conclusions de l’autopsie viennent chambouler cette hypothèse.

L’annonce de ces résultats va certainement accroître la pression sur les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire. L’ouverture d’une enquête approfondie laisse penser que des zones d’ombre entourent le décès de l’ancien ministre, ce qui pourrait relancer les spéculations et les rumeurs autour des causes réelles de sa mort.

En attendant les résultats des investigations complémentaires, les procédures de levée du corps et d’inhumation ont été reportées. Une décision qui témoigne de la volonté des autorités judiciaires de garantir que toutes les pistes soient explorées avant de clore le dossier.

Ce report pourrait être mal perçu par la famille et les proches du défunt, désireux de lui rendre un dernier hommage. Cependant, cette démarche vise à préserver l’intégrité de l’enquête en cours et à permettre de réunir tous les éléments nécessaires pour éclaircir les circonstances de cette mort inattendue.

Les Sénégalais, choqués par cette nouvelle, attendent désormais des réponses claires et précises de la part des autorités. De nombreuses voix s’élèvent déjà pour demander une enquête transparente et impartiale, afin de dissiper tout doute et d’éviter toute politisation de l’affaire.

Alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle période électorale, cette affaire pourrait prendre une dimension politique, notamment si des indices venaient à montrer une implication quelconque de personnalités influentes.

Les prochains jours seront décisifs pour l’enquête. Le procureur de la République a promis de tenir le public informé des avancées de l’enquête et des nouveaux éléments qui pourraient survenir. En attendant, la famille de Mamadou Moustapha Ba et l’ensemble de la nation sénégalaise restent dans l’expectative, espérant que la vérité sera rapidement établie et que justice sera rendue.

Scandale politique : Adama Faye accuse Macky Sall et Amadou Ba de corruption

Les révélations surprenantes faites par Adama Faye, beau-frère de l’ancien président de la République Macky Sall, continuent d’alimenter la controverse sur la scène politique sénégalaise. Lors d’une récente interview télévisée, Adama Faye a raconté une série d’événements impliquant un homme d’affaires étranger, une dette impayée, et une montre présidentielle remise en guise de règlement, avant de soulever des accusations graves contre l’ancien chef de l’État et son ancien Premier ministre, Amadou Ba.

Selon Adama Faye, il aurait été impliqué dans une affaire avec un homme d’affaires étranger qui avait été mandaté pour réaliser des travaux au Sénégal. Or, d’après lui, ces travaux n’ont jamais été effectués, laissant une dette impayée. Face à cette situation, Adama Faye raconte s’être rendu dans un hôtel de Dakar pour demander à cet homme d’affaires de rembourser la somme due. C’est alors que ce dernier lui aurait remis une montre appartenant à Macky Sall, affirmant qu’elle avait une grande valeur.

Dans son témoignage, Adama Faye affirme avoir ensuite informé l’ex-président Macky Sall de la situation et lui avoir restitué la montre. La réaction de Macky Sall, selon Faye, aurait été pour le moins inattendue : « Il m’a demandé de retourner voir cet homme et de lui demander combien il avait donné à Amadou Ba. Il devait me donner 10 milliards, et Amadou m’a déclaré seulement 1 milliard », aurait déclaré Macky Sall, selon les dires de Faye.

Ces déclarations, d’une gravité inédite, ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et actuelle haute représentante du chef de l’État, a pris la parole pour demander des éclaircissements immédiats sur cette affaire. « Les propos de Adama Faye rapportant publiquement des faits de corruption entre Macky Sall et son ancien Premier ministre Amadou Ba sont d’une extrême gravité ! », a-t-elle dénoncé, ajoutant que « les Sénégalais doivent être édifiés sans délai sur cette dénonciation publique jamais vue au Sénégal impliquant un ancien président et son Premier ministre ».

Les déclarations d’Adama Faye, proche de l’ancien président, ont jeté un pavé dans la mare et ravivé les soupçons de corruption qui ont souvent entaché les mandats de Macky Sall. Si ces accusations sont fondées, elles révèleraient des pratiques de corruption à très haut niveau, remettant en question l’intégrité des plus hautes sphères de l’État sénégalais.

Pour l’instant, ni Macky Sall ni Amadou Ba n’ont réagi publiquement aux allégations d’Adama Faye. Les observateurs politiques et la société civile exigent que la justice se saisisse de cette affaire pour faire toute la lumière sur ces accusations et, le cas échéant, engager des poursuites contre les responsables impliqués.

Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique, ces accusations viennent compliquer la scène politique déjà marquée par des tensions entre les différents camps. Les appels à une enquête transparente se multiplient, tandis que les citoyens attendent avec impatience des réponses claires. Il reste à voir si cette affaire marquera un tournant vers une plus grande transparence et une lutte renforcée contre la corruption, ou si elle ne fera qu’aggraver une crise politique déjà profonde.

En attendant une réaction officielle, l’affaire Adama Faye-Macky Sall-Amadou Ba ne manquera pas de susciter débats et controverses dans les jours et semaines à venir.

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