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Tentative d’Assassinat de Donald Trump lors d’un Meeting de Campagne

L’ancien président américain Donald Trump a échappé de justesse à une tentative d’assassinat lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, samedi dernier. L’événement, qui marquait son dernier rassemblement avant la convention républicaine, a été interrompu par des tirs à 18h08 locales. Vêtu d’une chemise blanche et d’un blazer sombre, Trump a été touché à l’oreille par une balle alors qu’il dénonçait l’immigration illégale, selon des témoins.

La fusillade a duré dix-sept secondes, pendant lesquelles plusieurs coups de feu ont été tirés depuis une position élevée à l’extérieur du rassemblement. Les agents des services secrets ont rapidement réagi, protégeant Trump et neutralisant le tireur présumé, identifié comme Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie. Crooks a été tué sur place.

L’incident a également causé la mort d’un participant au meeting et a blessé gravement deux autres personnes. Trump, bien que légèrement blessé à l’oreille, a été prompt à rassurer ses partisans sur les réseaux sociaux après l’attaque, décrivant comment il avait senti la balle le frôler. Après un examen médical de précaution, il a confirmé son intention de se rendre à la convention républicaine à Milwaukee.

Le président Joe Biden a été informé de l’incident et a condamné l’acte de violence, affirmant qu’il n’y avait pas de place pour de telles actions aux États-Unis. Les détails sur les motivations du tireur restent flous, bien que des témoins aient rapporté avoir signalé des activités suspectes avant les tirs.

L’attentat a suscité une vive émotion à travers le pays, ravivant les débats sur la sécurité des personnalités politiques et l’accès aux armes à feu aux États-Unis.

Réforme du pouvoir exécutif en vue : Le Président Bassirou Diomaye Faye prône un renforcement du rôle du Premier Ministre

Lors d’une conférence de presse nationale tenue ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé en profondeur la question des attributions du Premier ministre au sein du gouvernement. Critiquant ouvertement le statu quo constitutionnel, le président Faye a qualifié le Premier ministre de « faible » sur le plan constitutionnel, soulignant ainsi la nécessité urgente de réformer la structure du pouvoir exécutif.

« Il faut distinguer les choses. Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, le PM est faible. J’avais dit qu’il fallait diminuer les pouvoirs du président et accorder au PM quelques pouvoirs pour équilibrer, » a déclaré le président Diomaye Faye.

Le chef de l’État a insisté sur l’importance cruciale de cette réforme, visant à rééquilibrer les prérogatives entre la présidence et le poste de Premier ministre. En envisageant de renforcer les attributions du Premier ministre, le président Faye aspire à instaurer un système de gouvernance plus dynamique et efficace. Cette mesure vise également à améliorer la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif, tout en répondant de manière plus efficace aux attentes des citoyens.

En soulignant l’urgence d’une telle réforme, le président Bassirou Diomaye Faye s’engage à remodeler le paysage politique pour mieux répondre aux défis actuels et assurer une coordination optimale des politiques publiques.

Cette déclaration marque un pas significatif vers une potentielle révision constitutionnelle, suscitant des discussions nationales sur l’avenir de la gouvernance et de l’équilibre des pouvoirs au sein de la République.

Note aux rédacteurs : L’article ci-dessus est rédigé à partir des déclarations officielles du président Bassirou Diomaye Faye lors de sa conférence de presse du samedi. Pour toute mise à jour ou évolution ultérieure de cette situation, veuillez consulter nos futures publications.

Nouveau Président du Sénégal : Bassirou Diomaye Faye pointe du doigt les irégularités et promet des réformes

Lors de sa première rencontre avec la presse ce samedi, le Président Bassirou Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots en décrivant les défis rencontrés au début de son mandat. Il a vigoureusement dénoncé les pratiques douteuses et les décisions controversées prises par l’administration précédente.

Dès son entrée en fonction, le président a exposé les problèmes critiques qu’il a découverts dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Il a souligné avoir rapidement pris des mesures pour stabiliser la situation, incluant le règlement de dettes urgentes pour éviter des interruptions de services essentiels comme l’électricité.

Une des révélations les plus frappantes de son discours a été la découverte d’un décret signé par son prédécesseur, Macky Sall, augmentant les tarifs de l’eau à quelques jours de la transition. Le Président Faye a exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiellement négatif sur les citoyens sénégalais, promettant une gestion plus transparente et prévisible des affaires publiques à l’avenir.

En plus de ces défis immédiats, Bassirou Diomaye Faye a également critiqué la gestion des contrats gouvernementaux, dénonçant des niveaux de surfacturation qu’il a jugés inacceptables. Il a fermement ordonné le blocage de ces contrats afin de protéger les intérêts économiques du Sénégal.

Le Président a conclu en rappelant son engagement à réformer et à assainir le gouvernement, promettant une gestion plus responsable et axée sur l’intérêt public. Cette première prise de parole marque un ton résolu pour son administration, alors qu’elle s’attaque aux défis complexes hérités de l’ancienne présidence.

Trump évacué d’un meeting de campagne après des détonations, du sang visible sur son oreille

L’ex-président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre, a été évacué samedi d’un meeting de campagne en Pennsylvanie après que des détonations ont été entendues. Des journalistes de l’AFP présents sur place ont constaté du sang visible sur son oreille.

Le porte-parole du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et ex-présidents, a rapidement assuré que Donald Trump « est en sécurité ». Cet incident s’est produit lors du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine, où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain pour affronter le président sortant démocrate Joe Biden.

Donald Trump venait de commencer son discours lorsqu’il a été mis au sol par les agents du Secret Service. Après quelques instants, il s’est relevé, entouré par les agents qui l’ont escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture. Il a levé le poing en l’air en signe de défi sous les acclamations de ses partisans.

« On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre », a déclaré à l’AFP John Yeykal, un sympathisant présent sur les lieux.

La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a été informé de la situation.

Les conséquences de cet événement sur la campagne électorale restent encore incalculables. Ces derniers jours, l’attention était focalisée sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans, surtout après leur débat du 27 juin, marqué par une performance jugée calamiteuse du candidat démocrate. Environ 20 parlementaires ont désormais appelé Biden à se retirer.

La vice-présidente Kamala Harris, envisagée comme une possible alternative, a réaffirmé samedi sa loyauté et sa confiance en Joe Biden lors d’un événement de campagne à Philadelphie, peu avant le meeting de Donald Trump dans le même État clé de Pennsylvanie.

« Il s’agit de l’élection la plus existentielle, la plus lourde de conséquences et la plus importante de notre vie et nous avons toujours su qu’elle serait difficile », a déclaré Kamala Harris. « Mais si nous savons une chose de notre président, Joe Biden, c’est que c’est un battant. Donc nous allons continuer à nous battre, à nous mobiliser et en novembre nous allons gagner. Nous allons gagner. »

Joe Biden, lui-même, a répété vendredi dans le Michigan qu’il restait dans la course. « Je suis candidat et nous allons gagner », a-t-il affirmé à ses partisans à Detroit. Il a également reçu le soutien de Bernie Sanders, figure de la gauche américaine.

Malgré la prestation désastreuse de Biden lors du débat, les sondages indiquent que cette performance n’a pas significativement modifié les préférences électorales. Cependant, Biden continue de montrer un retard persistant dans certains États décisifs, ce qui reste une tendance inquiétante pour les démocrates.

Avec les récents événements et les incertitudes entourant les deux principaux candidats, l’élection présidentielle de novembre s’annonce comme l’une des plus imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis.

100 jours au pouvoir : Adji Mergane Kanoute évalue le début de mandat du Président Diomay Faye

À l’occasion de ses 100 premiers jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé face à la presse, suscitant de nombreuses réactions, dont celle de la vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Adji Mergane Kanoute. Sa réaction s’est distinguée par une évaluation équilibrée, comprenant des louanges, des critiques constructives et des suggestions.

Adji Mergane Kanoute a salué la clarté et la structuration des propos du président, affirmant qu’il a montré « une sérénité et une maîtrise de certains dossiers ». Elle a noté que le président a reconnu les défis posés par « la pandémie de la Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et les tensions au Moyen-Orient », héritage du précédent gouvernement de Macky Sall.

Revenant sur les réalisations modestes de ces premiers mois, Kanoute a indiqué que le président a apporté des éclaircissements sur divers sujets tels que « la fiscalité et l’agriculture ». Cependant, elle a remarqué qu’il a évité de répondre à la question des Eurobonds, laissant un point d’interrogation sur cette question financière cruciale.

Concernant l’emploi des jeunes, Kanoute a noté que le président semble poursuivre les initiatives de son prédécesseur, notamment dans « la formation professionnelle et l’agriculture », reconnaissant ainsi « la pertinence du PSE et le travail remarquable du Président Macky Sall ». Elle a souligné l’importance de ces programmes pour le développement économique du pays.

Toutefois, la vice-présidente a exprimé plusieurs préoccupations :

Transparence sur les Contrats : Kanoute a demandé plus de transparence concernant les contrats évoqués par le président, notamment ceux « avec surfacturations ». Elle a insisté sur la nécessité de clarté pour éviter toute suspicion de mauvaise gestion.

Respect de l’Assemblée Nationale : Elle a critiqué la déclaration du président sur l’Assemblée nationale, rappelant que « les 165 députés, élus au suffrage universel, représentent le peuple souverain ». Selon elle, la suggestion du président selon laquelle le Premier ministre pourrait s’adresser à un jury populaire est « à condamner ». Elle a insisté sur le fait que « le Président de la République n’est pas élu par tous les Sénégalais mais il est le président de tous les Sénégalais », et que cette déclaration pourrait être mal interprétée, suggérant que n’importe qui pourrait « prendre les prérogatives de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye ».

Adji Mergane Kanoute a offert un retour équilibré sur les 100 premiers jours de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Tout en reconnaissant les réalisations et la clarté des propos du président, elle a souligné l’importance de la transparence et du respect des institutions démocratiques. Ces suggestions et critiques constructives visent à renforcer la gouvernance et à assurer un développement équitable pour tous les Sénégalais.

ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOUSSA KANTÉ : « Mon objectif est de représenter mon pays à la CAN et au Mondial »

En vacances actuellement, l’international sénégalais Moussa Kanté, footballeur à l’Olympique Lyonnais, a accordé une interview au Dakarois Quotidien au cours de laquelle il a abordé la question de son adaptation lors de sa première saison en France, de ses objectifs de progression vers l’équipe première de Lyon, ainsi que de ses aspirations à jouer dans des championnats renommés comme ceux d’Espagne et d’Angleterre.

Vous êtes en vacances, comment se déroulent vos journées ? 

Les vacances se passent bien, je profite de la famille et des amis, car une fois la saison commencée, je n’aurai pas beaucoup de temps pour les voir. Il faut rester en forme pour la prochaine saison.

Vous êtes aussi passionné d’élevage et d’ailleurs vous éleviez des lapins à Dakar Sacré-Cœur, votre ancien centre de formation

J’aime beaucoup les lapins, je peux dire. Quand j’étais au DSC, depuis la classe de CE1, il y avait un moment où je ne voulais plus vivre au centre. Tous mes amis étaient sortis de l’internat sauf moi. Comme j’habitais tout près, je pensais que je rentrerais chez moi et que je reviendrais au centre pour les entraînements. Quand les dirigeants m’ont demandé ce que je voulais faire, je leur ai répondu que j’élevais des lapins chez moi et que je désirais m’occuper d’eux. Ils m’ont proposé de les amener au centre. Au début, c’était juste une excuse pour sortir, mais finalement, ils ont accepté que je les ramène au centre. Je n’avais plus d’excuses et j’étais obligé de m’en occuper.

Qu’est-ce qui vous a le plus affecté dans votre carrière ?

Je dirais que c’était lorsque nous sommes allés à Linguère et que nous avons perdu 5-0. Cette défaite a été difficile à encaisser, surtout après un long trajet pour y arriver, suivi d’une panne sur la route de retour à Dakar.

Bilan de la saison 2023 / 2024 ?

C’était ma première saison en France et j’ai beaucoup appris. L’intégration s’est bien passée, Alhamdoulilah. Malgré quelques hauts et bas, la saison était satisfaisante dans l’ensemble.

Vos objectifs collectif et individuel pour la saison prochaine ?

Individuellement, mon objectif est de jouer avec l’équipe première de Lyon en Ligue 1. J’ai été titulaire indiscutable avec l’équipe réserve, mais maintenant, je vise à performer au plus haut niveau. Collectivement, Lyon vise certainement des succès après une saison avec des défis.

Comment s’est passée votre intégration dans l’équipe lyonnaise ?

L’intégration a été un peu difficile. En France, c’est différent du Sénégal où l’accueil est plus chaleureux. Il faut être patient, car les joueurs voient souvent les nouveaux comme des concurrents. Mais avec le temps, les relations s’améliorent.

Peu après la Chan, s’en est suivie la coupe d’Afrique des moins de 20 ans et vous n’étiez pas sélectionné ? Y avait-il des échanges avec Malick Daff ?

Non. Nous n’avons jamais parlé de ça. Il fait ses choix et je les respecte.

En tant que footballeur, est-ce que vous avez rencontré des difficultés depuis le début de votre carrière ? Genre des disputes avec des coéquipiers ou un entraîneur ?

Je ne crois pas que j’ai une fois eu des problèmes avec qui que ce soit. Le football, c’est ma passion. Même si j’y rencontre des difficultés, je me dis que c’est ma passion. C’est moi qui le veux et c’est moi qui veut réussir dans ce métier.

Très talentueux, mais souvent remplaçant en sélection, comment gérez-vous la concurrence dans l’équipe nationale ?

Il n’y a pas vraiment de concurrence, le coach me place souvent sur les côtés alors que je me sens plus à l’aise au milieu. C’est une question de rôle tactique.

Quelle est votre relation avec l’entraîneur de Lyon ? Avez-vous discuté d’une possible promotion en équipe première ?

Nous avons une relation professionnelle. Nous discutons souvent du travail et il me donne des conseils précieux pour m’améliorer. Nous avons évoqué la possibilité de jouer avec l’équipe première à l’avenir.

Votre contrat incluait-il spécifiquement de jouer avec l’équipe réserve ?

Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, mais j’ai joué des matchs amicaux avec l’équipe première pendant la saison. Cela m’a beaucoup aidé à gagner en confiance et à progresser.

Prévoyez-vous de rester à Lyon longtemps ou envisagez-vous de relever de nouveaux défis ?

Pour l’instant, je me concentre sur la saison prochaine. Après cela, je verrai quelles opportunités se présentent. J’aimerais relever de nouveaux défis dans des championnats comme l’Espagne ou l’Angleterre.

En tant que joueur polyvalent, quels aspects de votre jeu personnel cherchez-vous à améliorer ?

Je dois travailler sur ma patience et mes capacités de récupération de balles. Ce sont des aspects que je souhaite renforcer pour être plus efficace sur le terrain.

Quels sont vos objectifs pour le reste de votre carrière ?

Mon objectif est de jouer la Ligue des Champions, de représenter mon pays à la CAN et à la Coupe du Monde. Ce sont des défis qui me motivent et que je souhaite réaliser dans ma carrière.

Quel est votre passe-temps quand vous n’êtes pas sur le terrain ?

Quand il n’y a pas de match, mes occupations principales sont de jouer à la playstation et de passer du temps avec mes amis.

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Ndèye CAMARA

Bassirou Diomaye Faye : Une vision pour l’emploi des jeunes au Sénégal

L’emploi des jeunes reste au cœur des préoccupations du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment marqué ses 100 premiers jours au pouvoir en mettant en lumière ses ambitions lors d’une conférence de presse nationale.

Dans un discours adressé à la nation ce samedi, le chef de l’État a souligné la nécessité urgente d’identifier des secteurs économiques susceptibles d’absorber une grande partie de la main-d’œuvre disponible. « Il faut accompagner à la fois ceux qui ont été formés et ceux qui ne l’ont pas été », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la formation continue et de l’accessibilité aux opportunités économiques pour tous les jeunes sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a également mis en avant l’engagement de son gouvernement à élaborer des stratégies inclusives visant à créer des emplois durables. Cette approche inclusive cherche à garantir que tous les segments de la société, y compris ceux historiquement marginalisés, puissent bénéficier des opportunités économiques et contribuer ainsi au développement national.

En effet, le président a souligné que le développement économique durable ne peut être atteint que par la création d’emplois stables et bien rémunérés, offrant ainsi une sécurité économique aux jeunes générations. Cette vision ambitieuse comprend également des mesures visant à renforcer l’entrepreneuriat local et à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme des moteurs essentiels de croissance économique et de création d’emplois.

À cet égard, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Il a affirmé que le dialogue continu avec toutes les parties prenantes serait essentiel pour développer des politiques efficaces et adaptées aux besoins réels du marché du travail sénégalais.

En conclusion, les déclarations du président sénégalais témoignent d’une détermination ferme à transformer les défis économiques en opportunités, en particulier pour les jeunes. En plaçant l’emploi au centre de son programme politique, Bassirou Diomaye Faye cherche à construire un avenir où chaque jeune sénégalais peut non seulement survivre mais aussi prospérer dans une économie en plein essor.

Révélation de scandale foncier à Mbour 4 : Neuf individus se partagent 1104 parcelles

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dénoncé lors d’une récente allocution un scandale foncier majeur sur le site de Mbour 4, révélant que neuf personnes seulement se sont approprié un total de 1104 parcelles. Cette annonce fracassante a été faite lors d’un face-à-face avec des journalistes, où le Chef de l’État a exprimé son indignation face à cette spoliation manifeste des ressources foncières.

Le Chef de l’État a souligné que son intérêt pour ce site a été éveillé lors de l’incarcération d’une personne, le conduisant à suspecter une grave irrégularité foncière à Mbour 4. Il a reçu le rapport détaillé sur cette affaire ce samedi 14 juillet et prévoit de recevoir le rapport sur la situation du littoral la semaine prochaine.

Cette révélation met en lumière une distribution de terres controversée qui nécessite une enquête approfondie et des mesures urgentes pour remédier à cette injustice.

Bassirou Diomaye Faye intervient pour reporter la DPG de Ousmane Sonko

Le président Bassirou Diomaye Faye a révélé son intervention discrète concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, initialement prévue pour lundi. Face à la presse ce samedi, Faye a expliqué ses actions pour régler la situation tendue à l’Assemblée nationale.

« Je n’ai pas été silencieux sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Mais je ne l’ai pas fait savoir à la presse », a déclaré Faye. Il a précisé que, bien que le Premier ministre Sonko ait été prêt à faire sa DPG, il a été interpellé par le député Guy Marius Sagna. Cette interpellation a déclenché un débat sur la légalité de la démarche de Sonko.

Pour résoudre la situation, Faye a convoqué le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, au palais. « J’ai dit à Amadou Mame Diop de rectifier le règlement intérieur le plus rapidement possible pour que le Premier ministre puisse venir faire sa DPG », a-t-il expliqué. Suite à cette discussion, Diop a organisé une réunion pour mettre à jour le règlement intérieur.

Le président a également parlé directement à Ousmane Sonko, lui demandant de reporter sa déclaration prévue pour lundi. « Ousmane Sonko avait dit vouloir faire sa DPG devant une assemblée populaire lundi, je lui ai dit de sursoir puisque j’ai discuté avec les membres de l’Assemblée », a ajouté Faye. Sonko a accepté cette demande, permettant ainsi de modifier le règlement intérieur avant de procéder à la DPG.

L’intervention de Bassirou Diomaye Faye a permis de désamorcer une situation potentiellement conflictuelle à l’Assemblée nationale. En agissant en coulisses et en facilitant la mise à jour du règlement intérieur, Faye a assuré que le Premier ministre Ousmane Sonko pourra faire sa déclaration de politique générale dans un cadre légal et ordonné. Cette action démontre la volonté du président de maintenir la stabilité institutionnelle et de respecter les procédures légales.

Bassirou Diomaye Faye : «Je n’ai rien trouvé» dans les fonds spéciaux et politiques

Dans une interview marquant ses 100 premiers jours au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye a révélé des informations troublantes concernant l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence. Selon ses déclarations, les caisses sont totalement vides, soulevant des questions sur la gestion de son prédécesseur, Macky Sall.

Interrogé par cinq médias sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a été clair : « Je n’ai rien trouvé. » Ces fonds, connus pour leur caractère secret et leur gestion opaque, étaient estimés à 10 milliards de F CFA par an sous la présidence de Macky Sall. À titre de comparaison, ils étaient de 8 milliards F CFA sous Abdoulaye Wade et de 500 millions F CFA sous Abdou Diouf. Leur opacité a toujours suscité des critiques, notamment en raison de l’absence de traçabilité et de contrôle.

Lors de sa campagne, Faye avait promis de supprimer ces fonds spéciaux pour plus de transparence. Cependant, il semble maintenant réévaluer cette promesse. Le président envisage désormais de transformer ces fonds en fonds secrets, gérés par un comité restreint. Cette décision vise à maintenir une certaine flexibilité tout en assurant un contrôle plus strict.

Les révélations du président Bassirou Diomaye Faye sur l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence posent des questions importantes sur la gestion précédente et l’avenir de ces fonds. En optant pour une gestion par un comité restreint, Faye cherche à équilibrer la nécessité de transparence avec la réalité des besoins de gestion de l’État. Les Sénégalais attendent maintenant de voir comment cette nouvelle approche sera mise en œuvre et si elle apportera la transparence et la responsabilité promises.

Bassirou Diomaye Faye justifie la non-suppression du CESE et du HCCT : explications du Président

Lors de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye avait promis de supprimer certaines institutions mises en place par son prédécesseur, Macky Sall, jugées inutiles pour le pays. Pourtant, cent jours après son investiture, le Conseil économique, environnemental et social (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) sont toujours en fonction. Face aux questions des médias, le président Faye a expliqué les raisons de ce retard.

Interrogé sur le maintien du CESE et du HCCT, Bassirou Diomaye Faye a assuré qu’il n’a jamais renoncé à sa promesse. « Nous avons pris des engagements pour ces institutions. Nous n’avons jamais changé d’avis sur ces institutions. Mais pour les changer, il faudrait changer la charte fondamentale et ceci n’est possible que si nous sommes majoritaires à l’Assemblée nationale. Or, tout le monde sait que nous ne sommes pas encore majoritaires à l’Assemblée », a-t-il expliqué.

La suppression de ces institutions nécessite une modification de la charte fondamentale, un processus complexe qui dépend de la composition de l’Assemblée nationale. « Nous devons prendre tout notre temps pour faire les meilleurs choix pour le Sénégal. Pas pour moi, ni pour ceux qui m’ont accompagné, mais pour le Sénégal », a souligné le président Faye.

Le président a indiqué que la suppression du CESE et du HCCT devrait intervenir après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’installation d’une nouvelle législature. Cette étape cruciale permettra d’obtenir la majorité nécessaire pour effectuer les changements promis.

Malgré les promesses de campagne, Bassirou Diomaye Faye se heurte à des obstacles législatifs pour supprimer le CESE et le HCCT. En attendant une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le président reste déterminé à tenir ses engagements, soulignant la nécessité de prendre des décisions réfléchies et bénéfiques pour l’ensemble du pays. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de ces institutions et la réalisation des réformes annoncées.

Les premières révélations du nouveau président : Bassirou Diomaye Faye accuse Macky Sall de surfacturations inacceptables

Cent jours après son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye a accordé sa première interview à la presse sénégalaise, dressant un tableau préoccupant de la situation économique héritée de son prédécesseur, Macky Sall. Lors de cette entrevue, Faye n’a pas mâché ses mots, révélant des contrats douteux et des surfacturations qu’il juge inacceptables.

Dès son arrivée au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye a pris la mesure des défis économiques auxquels le Sénégal fait face. « Nous avons trouvé des comptes quasiment au rouge, notamment à cause des contrats signés par mon prédécesseur », a-t-il déclaré. Le président a immédiatement ordonné un examen approfondi des secteurs sensibles et a sollicité plusieurs responsables pour faire un état des lieux.

Pour éviter une crise énergétique, Faye a rapidement pris des décisions cruciales. « Nous avons payé certaines dettes, notamment celle de la Société Africaine de Raffinage (SAR), pour qu’il n’y ait pas de coupure d’électricité », a-t-il expliqué. Il a également découvert qu’un arrêté avait été signé par Macky Sall le 29 mars pour augmenter le prix de l’eau. « Les Sénégalais allaient se lever un jour, constater la hausse et nous accuser », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité d’agir pour prévenir un mécontentement populaire.

Le président Faye a également révélé l’existence de contrats douteux avec des niveaux de surfacturations qu’il juge inacceptables. « J’ai demandé à ce que ces contrats soient bloqués parce que les intérêts du Sénégal n’étaient plus assurés », a-t-il affirmé. Cette décision vise à protéger les finances publiques et à garantir que les ressources du pays soient utilisées de manière transparente et efficace.

Les révélations de Bassirou Diomaye Faye mettent en lumière des pratiques de gestion financière douteuses sous l’administration de Macky Sall. En prenant des mesures rapides pour stabiliser l’économie et bloquer les contrats suspectés de surfacturations, Faye cherche à instaurer une gouvernance plus transparente et responsable. Ces premières actions sont cruciales pour restaurer la confiance des citoyens sénégalais dans leurs institutions et assurer un avenir économique plus stable pour le pays.

Finale coupe du Sénégal: MPC, succède à Jaaraf.

Le stade MR Abdoulaye à abriter ce samedi 13 Juillet, la 63e édition de la finale de la coupe du Sénégal entre Mbour petite Côte ( MPC) et l’Academie les férus du foot de Louga (A2F). L’équipe de la petite Côte a battu (1-0) les férus du foot et a remporté le trophée national.

Une victoire sans surprise pour l’équipe mbourois qui a été favori de cette rencontre. Malgré un début de match difficile des deux côtés, une pelouse méconnaissant pour les 22 acteurs, sous les yeux des centaines de supporters qui chantaient et donner de la force à leurs équipes. Mais l’ambiance n’a pas fait beaucoup d’effets lors de la première partie du matchs qui s’est joué avec seulement une occasions et un but de Mor Talla Mbaye à la 27e mais hélas, le but a été annulé pour faute de main.

Les deux équipes , reviennent aux vestiaires avec un nouveau visage et de nombreuses occasions. Quelques changements on était effectué du côté des férus du foot après l’occasion de Cheikh Sall, le nouveau entrant, les lougatois était à deux doigts de la victoire. Réponse des mbourois, qui ratent à leurs tours l’occasion de prendre l’avantage. Quelques minutes sont passées et les pélicans climatisent les académiciens grâce à l’ouverture du score de Serigne Fall qui trompe la vigilance du gardien Mandiaye Mbengue à la 66e minutes, sur une passe de baye Sidy Fall. Ce dernier délivre les siens, et donne l’avantage à son équipe

Malgré leurs parcours exceptionnels, les académiciens du férus du foot se sont inclinés en finale. Un soulagement pour la petite côte qui remporte sa troisième coupe du Sénégal, lors de la 63e édition

Ndeye Camara

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

Sécurité renforcée pour les Jeux Olympiques de Paris : Plus de 770,000 personnes écartées

Lors d’une déclaration samedi dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que plus de 770,000 enquêtes administratives avaient été menées en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Ces enquêtes visaient à écarter toute personne présentant une potentielle menace pour la sécurité de l’événement.

Au total, 3,512 individus ont été exclus après avoir été jugés comme risquant de compromettre la sûreté des Jeux. Parmi eux, figuraient 130 personnes fichées pour sûreté de l’État (fichées S), 16 pour radicalisation islamiste, ainsi que plusieurs autres individus affiliés à des mouvances radicales telles que l’ultra-gauche et l’ultra-droite.

Les mesures de sécurité pour les Jeux, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques, comprennent des vérifications approfondies pour près d’un million de participants potentiels. Cela inclut non seulement les athlètes et leurs entraîneurs, mais aussi les journalistes, volontaires, agents de sécurité privée, et même les riverains des sites des événements.

Ces efforts soulignent l’engagement des autorités françaises à assurer la sécurité maximale lors de cet événement mondial de premier plan, malgré les défis logistiques et les préoccupations sécuritaires croissantes à l’échelle internationale.

Suspension de l’assemblée générale de la FSF : nouvelle date à venir

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a été contrainte de reporter son Assemblée Générale Ordinaire prévue pour le 13 juillet 2024, suite à une demande du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cette décision vise à assurer que l’assemblée se déroule conformément aux normes réglementaires en vigueur.

Dans un communiqué diffusé par Dakaractu, la FSF a indiqué avoir reçu une lettre officielle de Mme Khady Diène GAYE, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, enjoignant à suspendre l’événement « afin de prendre les dispositions nécessaires pour sa tenue régulière ». En réponse, la fédération a décidé de se conformer à cette requête de l’autorité de tutelle.

Pour réorganiser l’Assemblée Générale, le Comité Exécutif de la FSF se réunira d’urgence ce samedi 13 juillet 2024 à 10h00 au siège de la fédération. L’objectif sera de fixer une nouvelle date et de reprendre toutes les formalités nécessaires pour assurer le bon déroulement de cet événement crucial pour le football sénégalais.

Les détails concernant la nouvelle date et le lieu de l’Assemblée Générale seront communiqués ultérieurement, une fois que toutes les préparations auront été finalisées. La FSF tient à informer les présidents des clubs affiliés de ces développements et espère leur coopération pour une transition en douceur vers la nouvelle date prévue.

Cette suspension intervient dans un contexte où le collectif des présidents de clubs de football amateur du Sénégal avait exprimé des préoccupations quant au respect des règles statutaires de la FSF. Le report de l’Assemblée Générale vise à répondre à ces préoccupations et à garantir un processus transparent et conforme aux exigences légales.

En attendant la mise à jour officielle sur la nouvelle programmation de l’événement, la FSF reste engagée à assurer la bonne gouvernance et la légalité de ses activités, dans l’intérêt supérieur du football sénégalais.

Premier Entretien du Président Bassirou Diomaye Faye avec les Médias Nationaux : Retour sur les Cent Premiers Jours de Son Mandat

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, prévoit d’accorder ce samedi un entretien exclusif à six médias nationaux, marquant ainsi son premier exercice de ce type depuis son investiture. Cette rencontre sera l’occasion pour le Président de discuter de divers sujets d’importance nationale avec des représentants des médias suivants : APS et RTS (médias publics), Groupe futurs médias (GFM), Walfadjri, Sud FM et la web télé Sans Limites.

Bassirou Diomaye Faye a été investi en tant que président de la République le 2 avril dernier, et cette entrevue intervient après ses cent premiers jours à la tête de l’État. Ce sera donc une opportunité cruciale pour le chef de l’État de partager sa vision, ses réalisations initiales et ses perspectives pour l’avenir du pays avec le public sénégalais à travers ces plateformes médiatiques diversifiées.

L’entretien est attendu avec intérêt, non seulement pour son contenu informatif mais aussi pour marquer une étape importante dans la communication du nouveau président avec les citoyens et les acteurs nationaux.

Affaire de tricherie au Bac : Quatre nouveaux bacheliers arrêtés au CEM de Kanel

Le centre d’examen du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Kanel est en émoi suite à un scandale de tricherie au baccalauréat. Quatre nouveaux bacheliers, parmi lesquels la première du centre avec mention bien, ont été arrêtés après la proclamation des résultats du premier tour. Selon les informations rapportées par L’Observateur, les mis en cause sont M. Dia, A. Aw, A. Touré, et M. Dièye.

Les accusations portées contre eux concernent la mise en place d’un groupe WhatsApp dans le but d’assister à distance leur camarade de classe, M. I. Ba, qui a été admis au second tour en série S2 du jury 1069. Le modus operandi aurait consisté à envoyer les épreuves de Physique-Chimie (PC) à M. Ba, qui avait secrètement introduit un téléphone portable dans la salle d’examen.

L’incident a été découvert lorsque le président du jury, l’Inspecteur Senghane Diom de l’IA de Louga, a effectué une ronde inopinée dans les salles d’examen. M. Ba a été pris en flagrant délit alors qu’il recevait les réponses déjà préparées par ses complices. Son téléphone a été confisqué et remis aux enquêteurs, révélant ainsi le fonctionnement du groupe de triche.

Les quatre bacheliers impliqués ont été déférés au Parquet de Matam, marquant un épisode troublant dans le processus d’examen au CEM de Kanel. Les autorités enquêtent actuellement sur l’étendue de la fraude et les sanctions potentielles qui pourraient être appliquées.

Scandale financier dans la prise en charge médicale des agents de l’État au Sénégal

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis à jour une gestion chaotique et opaque des dépenses liées à la prise en charge médicale des agents de l’État sénégalais entre 2014 et 2018. Les conclusions sont sans équivoque : une somme alarmante de 22 milliards de francs CFA reste hors du contrôle de la Direction de la Solde, révélant une gestion budgétaire désordonnée et peu transparente.

Selon le rapport, les inscriptions budgétaires concernant ces prises en charge se retrouvent dispersées dans plusieurs secteurs ministériels, dont la Santé, l’Éducation, les Affaires étrangères, la Justice, les Forces armées, et même la Présidence. Cette pratique fragmentée compromet sérieusement la traçabilité et la fiabilité des données, empêchant ainsi toute supervision efficace par la Direction de la Solde.

Les auditeurs ont également pointé du doigt la Clinique Rada pour des pratiques frauduleuses, incluant la facturation de soins non autorisés et des dépassements injustifiés sur la durée d’hospitalisation pour des accouchements, révélant ainsi des abus flagrants au détriment du contribuable.

En outre, la Cour des comptes a sévèrement critiqué les termes des accords liant l’État sénégalais à des institutions médicales telles que l’hôpital polyclinique de Rabat et l’hôpital Assistance publique de Paris. Ces conventions, selon le rapport, manquent cruellement de clauses de suivi et d’évaluation périodique, et aucun mécanisme efficace n’a été mis en place par le ministère de la Fonction publique pour en garantir une bonne exécution.

Cette révélation de la Cour des comptes soulève des questions cruciales sur la gouvernance financière et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques au Sénégal. Des mesures urgentes et transparentes sont nécessaires pour remédier à ces lacunes, afin d’assurer une gestion plus rigoureuse et éthique des fonds alloués à la santé des agents de l’État.

Cette affaire pourrait potentiellement avoir des implications importantes sur la confiance du public envers les institutions gouvernementales, exigeant une réponse rapide et efficace des autorités pour restaurer la crédibilité dans la gestion des finances publiques.

Kaolack : L’IIAA brille avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024

Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.

Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack

Mobilisation Communautaire à Thionck Essyl : Objectif – 30 millions pour moderniser le centre de santé

Dans une démonstration impressionnante de solidarité, les habitants de l’arrondissement de Tandouck, regroupés sous l’association « Buludji », se mobilisent pour collecter 30 millions de francs CFA. Cette somme est destinée à améliorer le plateau technique du centre de santé de Thionck Essyl, réduisant ainsi la nécessité des évacuations médicales coûteuses et pénibles vers Ziguinchor.

Le Dr Abdel Kader Sarr, médecin chef du district de Thionck Essyl, a mis en lumière les nombreuses difficultés auxquelles le centre de santé est confronté. « On a identifié quelques difficultés, en rapport avec l’absence de radio numérique, l’indisponibilité de l’eau courante et le délabrement du bâtiment du centre de santé. Pendant l’hivernage, l’eau s’infiltre partout, aggravant les conditions déjà précaires, » explique-t-il.
Face à ces défis, le Buludji, en partenariat avec le district sanitaire, a conçu un projet ciblé pour y remédier. Ce projet prévoit de hiérarchiser les besoins et de mobiliser les fonds nécessaires, espérant ainsi résoudre au moins une partie des problèmes avec un budget estimé à 30 millions de francs CFA.
Le 11 juillet 2024, l’association Buludji, en collaboration avec le médecin-chef de district, a officiellement lancé la collecte de fonds. « Nous invitons toute la population à participer financièrement pour l’acquisition du matériel dont le district sanitaire a besoin, notamment un appareil électrocardiogramme, une radiographie numérique et des travaux de réfection pour améliorer l’étanchéité et l’approvisionnement en eau, » a déclaré Bourama Diémé, président du Buludji.
L’importance du centre de santé de Thionck Essyl pour l’arrondissement de Tandouck ne peut être sous-estimée. « Nous faisons cette collecte parce que le centre de santé de Thionck Essyl est le centre de référence du Boulouf. Tous les malades des postes de santé y sont référés, mais sans les équipements nécessaires, ils doivent être envoyés à Ziguinchor, ce qui engendre des coûts et des délais supplémentaires, » ajoute Bourama Diémé.
Le Dr Abdel Kader Sarr a tenu à remercier l’État pour ses efforts en matière de ressources humaines et d’équipement. « Nous avons reçu beaucoup de personnel, mais nous avons encore des lacunes à combler, notamment au niveau des postes de santé de Diégoune 1 et de la DPC d’Élana, » précise-t-il. Le district attend également l’affectation d’un chirurgien pour démarrer les césariennes, bien que l’anesthésiste réanimateur soit déjà en place.
Le village de Thionck Essyl, situé à 71 km au nord-est de Ziguinchor, polarise 20 villages, six communes, et 15 postes de santé, en plus de son centre de santé. L’association « Buludji », créée en 1959, continue de fédérer les associations du Boulouf pour soutenir des initiatives communautaires vitales.
La mobilisation en cours pour le centre de santé de Thionck Essyl représente un exemple éclatant de la force de la communauté dans la résolution des défis locaux, montrant qu’avec une volonté collective, des progrès significatifs peuvent être réalisés.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Les défis de Joe Biden : santé, lapsus et politique de la présidence

Depuis sa performance tumultueuse lors d’un récent débat télévisé et une conférence de presse visant à rassurer le public, le président Joe Biden se retrouve au centre de préoccupations croissantes concernant sa santé et ses capacités cognitives. À 81 ans, Biden, candidat à sa propre succession, doit naviguer à travers les critiques persistantes quant à sa compétence à diriger.

Lors du débat contre Donald Trump, Biden a été critiqué pour des moments de confusion et d’incertitude, ravivant les discussions sur l’âge et les limitations physiques et mentales des dirigeants seniors. Ses lapsus notables, incluant des confusions entre des personnalités politiques clés, ont alimenté les spéculations sur son aptitude à mener efficacement un second mandat présidentiel.

La récente conférence de presse de Biden a été accueillie avec des réactions mitigées. Ses partisans louent sa détermination et son expérience, tandis que ses détracteurs soulignent ses erreurs comme des indicateurs de déclin. Dans un climat politique déjà polarisé, ces incidents renforcent les divisions et nourrissent les débats sur la direction future de la présidence américaine.

Les préoccupations concernant la santé et les capacités cognitives de Biden sont devenues une question centrale dans la campagne présidentielle à venir. Chaque apparition publique devient un test critique de crédibilité et de compétence pour le président vieillissant, alors qu’il cherche à maintenir sa position au pouvoir face à une opposition de plus en plus critique.

En conclusion, la question de savoir si le costume présidentiel est devenu trop grand pour Joe Biden reste une interrogation majeure au sein de l’opinion publique et de la classe politique américaine. À l’approche des élections, la santé et la performance de Biden continueront de façonner le débat politique national, influençant potentiellement le résultat de l’élection présidentielle à venir.

Le Ministre Birame Soulèye Diop promeut la transparence et la redistribution des ressources minières au Sénégal

À l’issue d’une récente tournée dans les mines de Ngoundiane et Darou Khoudoss, le Ministre Birame Soulèye Diop a annoncé une série de mesures visant à garantir une exploitation équitable des ressources minières sénégalaises. Soulignant l’importance de maximiser les bénéfices pour le peuple sénégalais, le ministre a exprimé des préoccupations quant à l’insuffisance des compétences locales dans les secteurs clés des opérations minières.

« Nous constatons souvent une sous-représentation des compétences sénégalaises dans les entreprises minières, malgré le fait que ces ressources appartiennent au peuple sénégalais », a déclaré le ministre lors de son allocution. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de veiller à ce que les entreprises respectent rigoureusement les lois régissant l’emploi et la formation locales.

Le Ministre Diop a également insisté sur l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance transparente. « Le Sénégal doit devenir un mur de verre où toute activité peut être observée de l’extérieur », a-t-il déclaré. Cette transparence accrue, selon lui, est essentielle pour assurer que les décisions prises dans le passé, parfois contre les intérêts de l’État, soient revues et corrigées de manière à redistribuer équitablement les richesses générées par l’exploitation minière.

« Nous devons revoir nos pratiques pour garantir que l’État du Sénégal soit au cœur de toutes les opérations, en assurant une redistribution transparente et objective des bénéfices miniers », a martelé le ministre.

En conclusion, cette série d’annonces reflète une volonté déterminée du gouvernement sénégalais sous la direction du Ministre Birame Soulèye Diop de promouvoir une gestion plus juste et transparente des ressources minières nationales, tout en renforçant les capacités locales pour un développement durable à long terme.

PERFORMANCE MACROÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL : Ces trois défis face à Diomaye, selon la CEDEAO

En 2023, les tensions politiques ont affecté l’économie sénégalaise qui s’est retrouvée en dessous des chiffres prévisionnels. Cela s’est manifesté par une croissance modérée de 4,1 %, légèrement supérieure à l’année précédente (4,0 % en 2022). Malgré ces obstacles, plusieurs indicateurs économiques ont montré des améliorations notables, promettant un avenir florissant.
Les projections économiques pour les années 2024 et 2025 sont optimistes, prévoyant une accélération de la croissance économique. En 2024, le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait croître de manière substantielle, atteignant 7,6 %, stimulé par une augmentation de l’activité dans le secteur pétrolier avec l’entrée en service de nouveaux puits de production, ainsi que par une nouvelle production d’or et de phosphate. Cette tendance positive devrait se renforcer en 2025 avec une croissance projetée à 8,7 %, s’il n’y a pas de fausse note, d’après la CEDEAO dans son rapport sur la performance macroéconomique du Sénégal.
En effet, si le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et ses collaborateurs n’arrivent pas à gérer de façon proactive certaines situations, la croissance économique de notre pays risque d’en prendre un coup. La première éventualité à éviter est tout retard dans la production pétrolière des nouveaux champs. Ceci pourrait compromettre la dynamique de croissance prévue vu que le Sénégal a déjà accusé beaucoup de lenteur dans les délais d’exécution.
De plus, une augmentation persistante des prix du pétrole brut, bien que bénéfique en termes de recettes, pourrait représenter une menace pour le secteur réel de notre économie, ajoute la CEDEAO.
Le dernier scénario qui pourrait faire tache est la sortie définitive du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’AES. Il se trouve que les exportations vers la région sahélienne pourraient être affectées ; d’autant plus que le Sénégal dirige ses exportations principalement vers l’Afrique (36,2% en 2019) et puis, le Mali est le premier client du Sénégal, occupant près de 20% du marché sénégalais pour un montant avoisinant les sept cent vingt-deux (722) milliards de francs CFA en 2022.
Dans le cas où le Sénégal arrive à gérer ces situations, l’inflation moyenne devrait suivre une trajectoire descendante, atteignant 3,6 % en 2024 et 2,1 % en 2025, soutenue par la baisse continue des prix alimentaires. Parallèlement, le solde budgétaire devrait s’améliorer, passant à -3,9 % du PIB en 2024 et à -3,1 % en 2025, bénéficiant des nouvelles rentes issues du secteur pétrolier. Le ratio dette/PIB devrait également diminuer, atteignant 72,5 % en 2024 et 67,6 % en 2025, reflétant une gestion financière plus robuste.


Le Dakarois

SOS pour Kouthia : Alioune Tine interpelle les autorités pour soutenir l’icône de la comédie sénégalaise

La célèbre figure de la comédie sénégalaise, Samba Sine, plus connu sous le nom de Kouthia, traverse actuellement une période de santé critique, suscitant une vague d’inquiétude et de soutien parmi ses nombreux admirateurs et collègues artistiques. Alioune Tine, renommé défenseur des droits humains, a récemment lancé un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles interviennent et fournissent à cet artiste national les soins médicaux nécessaires.
Kouthia, connu pour son humour incisif et sa capacité à satiriser avec finesse les réalités sociales et politiques du Sénégal, a été confronté à des problèmes de santé graves, nécessitant une assistance médicale urgente. Alioune Tine a exprimé sa préoccupation via les réseaux sociaux, appelant spécifiquement la ministre de la Culture et le ministre de la Santé à agir rapidement pour aider « notre Charlot national », comme il l’a affectueusement surnommé.
Dans un tweet poignant, Alioune Tine a déclaré : « Il faut que les autorités de l’État aident le comédien Kouthia, Samba Sine, notre Charlot national à se soigner. La ministre de la Culture et le ministre de la Santé, merci d’aider Kouthia. »
Cette initiative survient alors que le Sénégal tout entier exprime sa solidarité envers Kouthia. De nombreux collègues artistiques et fans ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux et au travers de déclarations publiques, soulignant l’impact culturel et social significatif de Kouthia dans le paysage artistique du Sénégal.
Mbaye, une figure respectée du milieu artistique, a également pris la parole, soulignant l’urgence de la situation de Kouthia : « Meneulatoul dara bopam NDLR: Il est gravement malade et a besoin d’aide pour se faire soigner ». Ce témoignage renforce l’appel d’Alioune Tine pour une réponse immédiate des autorités.
L’appel d’Alioune Tine met en lumière la nécessité de soutenir les icônes culturelles du Sénégal, non seulement pour leur contribution artistique mais aussi pour leur rôle essentiel dans le tissu social et identitaire du pays. Alors que Kouthia lutte contre sa maladie, l’espoir demeure que l’État sénégalais répondra efficacement à cet appel pour assurer que Kouthia reçoive les soins appropriés et puisse continuer à enrichir la culture sénégalaise à travers son art unique et inimitable.

Sadio Mané : Pas de retour en Europe, focus sur l’Arabie Saoudite

Le retour en Europe de Sadio Mané était au cœur des rumeurs ces derniers jours. Florian Plettenberg, journaliste allemand bien informé, avait révélé l’intérêt du club autrichien du RB Salzbourg pour l’attaquant sénégalais. Cependant, Mané a décidé de rester en Arabie Saoudite, où il semble épanoui.

Papa Mahmoud Guéye, journaliste sénégalais, a confirmé que Mané n’envisageait pas de quitter l’Arabie Saoudite. « Pas du tout à l’ordre du jour. Il est très heureux en Arabie Saoudite », a-t-il répondu aux spéculations sur un éventuel retour à Salzbourg. Cette réponse ferme vient dissiper les doutes et montrer la satisfaction de Mané dans son club actuel.
Malgré cette décision, des informations provenant de médias saoudiens suggèrent qu’Al Nassr, le club actuel de Sadio Mané, souhaiterait se séparer de lui. Les dirigeants du club ne seraient pas convaincus par son association avec Cristiano Ronaldo. Toutefois, Mané a déjà entamé la préparation pour la nouvelle saison avec Al Nassr, montrant ainsi son engagement et sa détermination à réussir dans ce club.
Le champion d’Afrique 2021, qui a rejoint Al Nassr récemment, semble avoir trouvé un environnement qui lui convient en Arabie Saoudite. Sa décision de rester montre sa volonté de s’adapter et de contribuer au succès de son équipe. Les fans d’Al Nassr peuvent donc se réjouir de voir leur star sénégalaise évoluer sous leurs couleurs pour la prochaine saison.
Pour l’instant, Sadio Mané est déterminé à continuer son aventure en Arabie Saoudite. Sa décision de ne pas retourner en Europe, malgré l’intérêt du RB Salzbourg, souligne son attachement à Al Nassr et son désir de prouver sa valeur dans ce championnat. Les supporters attendent avec impatience de voir ce que la nouvelle saison réserve à leur équipe et à leur joueur vedette.

Maître Augustin Senghor restez zen et poursuivez la mission !

Ces derniers temps le président de la fédération sénégalaise de football, Maître Augustin Senghor fait l’objet d’attaques de toutes parts par des gens encagoulés, manipulateurs mus par des intérêts inavoués. Malgré tout cela il est resté zen et focus sur le programme et la mission quotidienne à accomplir pour le football de notre pays. L’assemblée générale ordinaire élective c’est dans douze mois et que ceux qui s’agitent aient e courage de se manifester. C’est mieux pour eux plutôt que de se réfugier derrière un clavier.
Connaissant l’homme pour l’avoir connu depuis les années 80/90 dans son équipe de Coumba Castel, au moment où j’évoluais à l’Asc Santhiaba et dans les couloirs des amphithéâtres de l’Université de Dakar, Me Augustin Senghor a toujours brillé et continue de le faire dans l’administration sportive de haut niveau. Aujourd’hui le poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football qu’il occupe est la preuve de ses hautes qualités. Il a su mettre ses convictions bien ancrées au service de notre pays et du Mouvement sportif.
Après plus de dix années à la présidence de la FSF, Me Augustin Senghor présente un bilan brillant du football sénégalais et son rayonnement au-delà des frontières. Sous son mandat, la FSF est devenu un partenaire efficace et respecté, non seulement pour le CAF et la FIFA, mais également pour toutes les autres composantes du mouvement sportif.
Que ce soit comme footballeur à l’Asc Coumba Castel, à l’Union sportive goréenne (USG) puis comme dirigeant, durant toute sa vie, il a fait des leurs, les valeurs fondamentales du sport, qui sont le respect, la compréhension mutuelle, la tolérance, la solidarité et l’amitié.
Le Président Senghor, est avant tout un homme du sérail, maître d’œuvre du développement du football et de sa pratique par le plus grand nombre, il n’a eu de cesse d’oeuvrer pour la promotion de cette discipline, auprès de la jeunesse de notre pays, de notre continent. Il est attaché au développement du football national, à sa modernisation et à sa pratique par la jeunesse, mais en faisant toujours très attention à défendre les valeurs éthiques du sport. Grâce à son inlassable travail et à celui de toute son équipe, le football sénégalais a connu d’excellents résultats sur la scène sportive internationale. Les titres de champions d’Afrique dans toutes les catégories en sont est les parfaites illustrations. Ces succès sont également la preuve de la bonne relation entre la fédération, et le gouvernement. Et pourtant les épreuves de la vie ne l’ont pas épargné mais n’ont jamais affecté ni ses convictions, ni ses engagements en faveur du football. Simplicité, disponibilité, fidélité et surtout légitimité sont autant de qualités qui lui ont permis de porter au plus haut le football sénégalais.
Maitre Augustin Senghor, vous êtes l’ami des bons et des mauvais jours. Il est toujours là pour un soutien sans faille même s’il vous envoie au bout du monde, il est au bout du fil pour vous conseiller, vous soutenir. Il est un pilier de toute action accomplie avec lui. C’est un chef assumant ses responsabilités, agissant vite et efficacement pour que joueurs et encadrement soient à l’abri de tous risques. Il est ferme quand les résultats sont décevants. Il pousse à la reconquête des titres et des victoires. Qui ne connaît pas Augustin Senghor ce président, juste, équitable dont la chaleur et la convivialité font que la participation aux actions qu’il initie devient vite une complicité, un objectif et un cheminement commun sans faille.
Je l’ai vu travailler avec calme et lucidité, semer la confiance en cherchant le questionnaire traditionnel, si Augustin était un livre, il serait « le Petit Prince », un chanteur, Alain Barrière ou Georges Brassens, un texte, « Tu seras et tu es un homme mon fils », une musique, une danse bretonne au pied des remparts de Saint Malo et une peinture, une aquarelle de Dago.
Augustin Senghor, un homme qui ne laisse personne indifférente. L’ami dont la présence est précieuse et dont le sourire et l’humour vous font aimer la vie et dont la présence fait partie des moments heureux. Son côté convivial et chaleureux pourrait vous faire baptiser Joséphine ange gardien par tous ceux qui ont partagés un long chemin à ses côtés. C’est une valeur sûre qui nous fait croire à la richesse humaine. Me Senghor est un président porte-bonehuer.
Qu’il soit perfectible et transformable, nul mieux que le Président Augustin Senghor ne l’a compris durant tout son magistére. Il a toujours veillé à ce que l’essentiel soit préservé et que les contraintes particulières d’un jour ne remettent pas en cause un édifice global qui a fait ses preuves. et personne ne peut nier que c’est beaucoup grâce à lui que football sénègalais a progressé vers une gouvernance réellement partagée, au point que ses acteurs sont aujourd’hui reconnus partout.
Président, restez tel que vous êtes. les gens imbus de valeurs et de vertus sont heureux et fiers de vos résultats et de votre gestion surtout dans un moment où l’on désespère de ce monde où les valeurs s’effilochent. Votre volonté de faire pour le mieux tous ensemble et dans le respect des personnes est certainement une de vos caractéristiques, de votre manière d’agir, aussi bien comme éducateur que comme dirigeant.
Avec vous il y a eu des résultats, des améliorations et il y a eu la stabilité du staff technique dans la continuité, au moment où certains s’éternisent dans les instances sportives depuis plus de 20 ans sans résultats, et personne ne trouve rien à dire.
Merci pour ce long et exemplaire parcours d’homme au service du football et de la jeunesse.

Par Mbaye Jacques DIOP,
Journaliste Sportif
Master 2 Droit et Economie du Sport
Administrateur Club des Experts Sportifs,
Enseignant chercheur au BEM

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°223 – du 13 ET 14/07/2024

🔴 RETARD SUPPLÉMENTAIRE DANS LA PRODUCTION DE PÉTROLE : UNE ENTRAVE AU BOND DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL (CEDEAO)

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOUSSA KANTÉ : « MON OBJECTIF EST DE REPRÉSENTER MON PAYS À LA CAN ET AU MONDIAL »

Appel au calme et à la justice : Birame Soulèye Diop face aux tensions aux ICS

Les récentes tensions entre les populations impactées par les activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et l’entreprise elle-même ont nécessité une intervention apaisante du ministre Birame Soulèye Diop. En réponse aux manifestations des villageois, qui ont érigé des barricades pour bloquer l’accès au site, le ministre a délivré un message appelant au calme et à la justice.

Lors de son intervention, le ministre Diop a rappelé les obligations des ICS envers les populations locales. Il a exhorté ces dernières à éviter le recours à la force pour exprimer leurs revendications. « Nul n’a le droit de se faire justice soi-même… cela crée le désordre », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de maintenir l’ordre et de privilégier les moyens légaux pour résoudre les conflits.
Les populations impactées par les activités des ICS réclament plusieurs millions de francs CFA en guise d’indemnisations suite à des opérations de sondage sur leurs terres. Ces revendications ont conduit à des manifestations, illustrant le mécontentement des villageois face à ce qu’ils perçoivent comme une absence de compensation équitable.
Le ministre Birame Soulèye Diop a insisté sur la nécessité pour les ICS de respecter leurs engagements envers les communautés locales. Il a également appelé à un dialogue constructif entre les parties prenantes pour trouver des solutions justes et équitables. « Les ICS doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les populations affectées soient justement indemnisées », a-t-il déclaré.
La situation tendue entre les populations impactées et les ICS nécessite une approche équilibrée et pacifique. Le ministre Birame Soulèye Diop a souligné l’importance de la justice et du respect de l’ordre pour éviter le chaos et assurer une résolution équitable des conflits. En appelant les parties à la retenue et au dialogue, il espère instaurer un climat de confiance et de coopération pour le bien de toutes les parties impliquées.

Face-à-face tendu entre les populations locales et les industriels : Des doléances exprimées devant le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

Lors d’une rencontre récente entre les représentants des populations locales, la direction des Industries Chimiques et Solvay (ICS), et le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, une série de préoccupations criantes ont été mises en lumière.

Chômage des jeunes et emploi local insuffisant

Les habitants des 13 villages impactés par les activités des ICS ont vivement exprimé leur frustration concernant le manque d’opportunités d’emploi. Sur place, seuls 16 employés permanents proviennent des communautés locales, exacerbant ainsi les défis du chômage des jeunes.

Pénurie d’eau et préoccupations environnementales

Un autre point de discorde crucial concerne la question de l’eau. La région fait face à une pénurie croissante, exacerbée par les activités industrielles. De plus, la pollution générée par ces opérations a été soulevée, avec des inquiétudes palpables quant à ses impacts sur la santé des habitants et sur l’écosystème local.

Retards dans les indemnisations des populations

En outre, les habitants ont déploré le retard dans la mise à disposition des indemnisations promises après les multiples opérations de sondage effectuées dans les terres agricoles des paysans locaux. Cette situation a engendré un climat de méfiance et de frustration grandissante parmi les communautés affectées.

Appel à des mesures concrètes

Face à ces défis persistants, les populations locales appellent à une action immédiate et concrète de la part des autorités. Ils réclament non seulement des garanties pour la création d’emplois locaux et durables, mais aussi des mesures urgentes pour résoudre la crise de l’eau et pour mitiguer les effets néfastes de la pollution industrielle.

En conclusion, ce face-à-face a clairement mis en lumière les tensions et les préoccupations profondes des communautés locales face aux activités des Industries Chimiques et Solvay. La résolution de ces problèmes cruciaux nécessitera une collaboration constructive et une volonté politique forte pour assurer un avenir plus sûr et plus durable pour tous.

Différend entre Awa Baba Thiam et Sala Sow : Report de l’audience au 12 septembre 2024

Hier, devant le Tribunal correctionnel, le différend opposant Awa Baba Thiam et Sala Sow a été brièvement évoqué avant d’être renvoyé au 12 septembre 2024. Ce dossier, en suspens depuis plusieurs mois selon L’Observateur, implique des accusations croisées de diffamation, d’injures publiques, et de menaces de mort par voie technologique entre les deux parties.

Chacune des protagonistes est à la fois prévenue et partie civile dans cette affaire complexe. Awa Baba Thiam reproche spécifiquement à Sala Sow d’avoir collecté illicitement des données personnelles. Lors de l’audience d’hier, un élément crucial a manqué au dossier : les enregistrements audio dans lesquels Sala Sow aurait proféré des propos diffamatoires à l’égard d’Awa Baba Thiam, peu après le mariage de la fille de cette dernière, n’ont pas été présentés devant le tribunal.

Face à cette lacune, l’avocat d’Awa Baba Thiam a plaidé pour le renvoi de l’affaire afin de garantir que tous les éléments de la plainte de sa cliente soient pleinement examinés. En réponse à cette demande, le tribunal a décidé de reporter l’audience au 12 septembre 2024, donnant ainsi le temps nécessaire pour rassembler tous les éléments nécessaires au dossier.

Cette affaire soulève des questions importantes concernant la protection des données personnelles et l’usage des technologies de communication, des sujets de plus en plus critiques dans un contexte numérique en évolution constante. Les parties impliquées devront donc attendre encore quelques mois avant que leur différend ne soit entendu et résolu par la justice.

Injustice à l’assemblée nationale : Aliou Sall défend Aminata Touré

Lors d’une récente entrevue sur RFM avec Babacar Fall, Aliou Sall, frère de l’ancien président Macky Sall, a exprimé sa conviction que l’ex-Première ministre Aminata Touré avait été victime d’une injustice à l’Assemblée nationale. Il a souligné que bien qu’il la connaisse depuis longtemps et qu’elle ait assumé des responsabilités politiques considérables dès son jeune âge, elle semblait récemment agir avec des états d’âme.

« Je ne reconnais plus Mimi Touré », a déclaré Aliou Sall, ajoutant que l’injustice qu’elle aurait subie à l’Assemblée nationale l’aurait profondément affectée, allant jusqu’à l’aveugler. Il a spécifiquement critiqué la décision de faire d’elle la tête de liste lors des élections législatives, arguant que si l’intention n’était pas de la voir devenir présidente de l’Assemblée nationale, elle n’aurait pas dû être placée en tête de liste.

Aliou Sall a également fait part de sa compréhension quant au choix porté sur Amadou Mame Diop pour le poste de président de l’Assemblée nationale, expliquant que son frère, en tant que président de la République à l’époque, souhaitait une personne avec qui il s’entendait parfaitement à ce poste clé. Il a toutefois admis que cette décision l’avait surpris.

L’interview a mis en lumière des tensions politiques internes et des divergences d’opinion au sein du cercle politique sénégalais, révélant des sentiments de frustration et de désillusion chez certains acteurs clés.

Tension entre Mansour Faye et Aliou Sall : Un Règlement de Comptes Public

La récente altercation entre Mansour Faye et Aliou Sall a atteint un nouveau sommet, exposant les tensions sous-jacentes entre les deux figures politiques sénégalaises. Lors d’une interview sur Rfm, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots, déclarant ouvertement le fossé qui le sépare de Mansour Faye, frère de la Première Dame, Marième Faye Sall.

Les accusations d’Aliou Sall sont directes et cinglantes. Il a affirmé qu’il n’entretenait pratiquement aucune relation avec Mansour Faye, précisant qu’ils n’étaient pas amis et n’avaient jamais échangé de visites personnelles. Aliou Sall a également révélé que Mansour Faye lui avait demandé des faveurs professionnelles lorsqu’il était à la Caisse des Dépôts et Consignations, accusant ce dernier d’avoir tenté d’influencer des contrats de communication à travers l’envoi de jeunes femmes, qu’Aliou Sall aurait rejetées en raison de leur habillement jugé vulgaire.

Le ton d’Aliou Sall a reflété un mélange de mépris et de retenue. Il a déploré les attaques publiques de Mansour Faye à son égard, tout en insinuant qu’il pourrait révéler davantage de détails compromettants sur son adversaire politique. En effet, Aliou Sall a souligné que les fonctions occupées par Mansour Faye sous le gouvernement de son frère, le Président Macky Sall, auraient terni sa réputation en raison de son arrogance présumée et de sa gestion contestée des responsabilités publiques.

Cette escalade verbale entre deux personnalités influentes au Sénégal illustre les divisions internes au sein du régime de Macky Sall. Aliou Sall a conclu en affirmant qu’il avait exercé de la retenue dans ses commentaires, en tenant compte de ses liens familiaux avec le président, mais a averti que les critiques pourraient s’intensifier si les attaques de Mansour Faye continuaient.

Cette querelle publique entre les deux hommes soulève des questions sur l’unité et la cohésion au sein du pouvoir sénégalais, mettant en lumière les rivalités personnelles et politiques qui pourraient potentiellement influencer le paysage politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Aliou Sall révèle les coulisses de la politique Sénégalaise : Tensions familiales et divergences stratégiques

Dans une récente interview sur RFM Matin, Aliou Sall a livré une critique cinglante à l’encontre de Mansour Faye, détaillant des années de dissensions politiques et personnelles au sein du cercle proche de son frère, l’ancien président Macky Sall.

Aliou Sall a catégoriquement nié toute implication dans le cercle restreint de son frère Macky Sall, révélant n’avoir eu que trois rencontres privées en douze ans et avoir visité sa résidence seulement deux fois. Il a accusé Mansour Faye et sa famille d’avoir poussé Macky Sall vers l’idée d’un troisième mandat présidentiel, un projet auquel il s’opposait fermement.

Les tensions ont culminé lors des élections présidentielles de mars 2024, où Aliou Sall a soutenu Amadou Ba malgré les désaccords au sein de Benno Bokk Yaakaar. Il a justifié ce choix en affirmant que Ba était le meilleur candidat pour le parti et qu’une défaite risquait de favoriser l’opposition radicale.

Aliou Sall a critiqué les décisions prises par Macky Sall lors des élections, soulignant qu’il avait parfois pris ses distances en tant que démocrate face aux mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité nationale.

Enfin, il a clarifié sa relation avec Marième Faye Sall en disant la considérer uniquement comme l’épouse de son frère, sans lien d’amitié. Il a également confirmé qu’aucun lien personnel ne le liait à Mansour Faye, malgré les rumeurs persistantes.

Aliou Sall, désormais en dehors de l’APR après avoir claqué la porte, a ainsi exposé les intrications de la politique sénégalaise, révélant des dissensions profondes au sein même de la famille présidentielle et du parti au pouvoir.

Incinération de produits impropres à la consommation à Tivaouane : Une mesure radicale pour assurer la sécurité alimentaire

Le Service Départemental du Commerce de Tivaouane a récemment orchestré une opération d’incinération d’environ 23 tonnes de produits alimentaires et cosmétiques jugés impropres à la consommation. Cette mesure drastique, estimant la valeur marchande des marchandises à près de 29 millions 605 mille Fcfa, a été entreprise pour garantir la sécurité des consommateurs de la région.

Les produits incinérés ont été saisis dans divers lieux de commerce à travers le département, incluant marchés traditionnels, grandes surfaces et quartiers résidentiels. Selon les responsables du service du commerce local, ces actions sont périodiquement menées pour prévenir la vente de produits non conformes aux normes sanitaires et réglementaires.

Lors de la cérémonie officielle, présidée par l’adjoint au préfet, Mamadou Thiam, celui-ci a salué le professionnalisme des agents impliqués dans ces opérations de contrôle. Il a souligné l’importance cruciale de telles initiatives pour maintenir la qualité des produits disponibles sur le marché et protéger la santé publique.

Cette incinération massive soulève des préoccupations sur la vigilance continue nécessaire dans la surveillance des pratiques commerciales, visant à prévenir la prolifération de produits dangereux ou périmés dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire et cosmétique de la région.

En conclusion, l’action du Service Départemental du Commerce de Tivaouane met en lumière l’engagement des autorités locales envers la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs, tout en rappelant l’importance de la conformité aux normes réglementaires pour tous les acteurs du commerce dans la région.

Aliou Sall critique sévèrement l’APR et prône une reconfiguration politique

Lors d’une récente entrevue de plus de 50 minutes sur les ondes de Rfm, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et figure politique notoire, a vivement critiqué l’état actuel de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir au Sénégal. L’interview a principalement mis en lumière ses opinions sur la gouvernance politique actuelle et ses perspectives pour l’avenir du pays.

Aliou Sall a débuté en soulignant l’importance de mener une politique intègre et axée sur le développement durable du pays. Il a exprimé son désintérêt croissant pour la politique traditionnelle, tout en insistant sur la nécessité d’une idéologie claire, d’une organisation efficace, et d’un leadership affirmé, tel que celui incarné par Macky Sall à travers la coalition Benno Bokk Yakaar.

Concernant l’ancien Premier ministre Amadou Ba, Aliou Sall a évoqué la possibilité d’une reconfiguration politique, suggérant une alliance potentielle avec la gauche pour former une coalition plus large. Il a qualifié Amadou Ba de potentiel alternative pour le Sénégal et a déclaré avoir entamé des discussions avec lui à ce sujet.

Cependant, Aliou Sall n’a pas épargné son ancien parti, l’APR, en critiquant ouvertement ce qu’il considère être un tourbillon dynastique au sein du parti. Il a accusé un cercle restreint de manipuler les manœuvres internes pour favoriser Mansour Faye comme nouveau leader du parti, dénonçant des pratiques qu’il estime contraires à l’éthique politique.

Enfin, Aliou Sall a laissé entendre qu’il envisageait de nouvelles aventures politiques, évoquant ainsi des choix à venir qui pourraient potentiellement redéfinir le paysage politique sénégalais.

Cette interview reflète non seulement les préoccupations d’Aliou Sall vis-à-vis de l’APR, mais également sa vision d’une politique renouvelée et d’une gouvernance plus transparente et inclusive pour le Sénégal. Ses propos soulignent l’importance d’une réflexion critique et d’une réorganisation politique pour répondre aux défis actuels du pays.

Tensions entre Aliou Sall et Macky Sall : révélations et implications

Les relations entre Aliou Sall et son frère aîné, l’ancien président Macky Sall, semblent traverser une période de turbulences, selon des récentes déclarations rapportées par le journaliste Babacar Fall. Lors d’une interview où il s’est montré avare en détails, Aliou Sall a révélé avoir eu seulement trois tête-à-tête avec son frère pendant les douze années de sa présidence. Une rareté qui souligne une distance palpable entre les deux hommes, malgré les liens familiaux.

Ce fossé semble également se refléter dans les relations d’Aliou Sall avec l’entourage de Macky Sall. Bien que l’un de ses enfants porte le nom de l’ex-Première Dame, Marième Faye Sall, Aliou Sall a délibérément choisi de ne pas mentionner son nom lors de l’interview. Il a précisé qu’elle est uniquement une épouse, insinuant ainsi une distance ou une désapprobation vis-à-vis de cette branche de la famille présidentielle.

Ces révélations viennent mettre en lumière des dissensions potentielles au sein d’une famille politiquement influente au Sénégal. Elles soulèvent des questions sur les dynamiques de pouvoir et les relations personnelles au sommet du pouvoir, souvent entourées de mystère et de spéculation.

Les implications de ces tensions familiales pourraient avoir des répercussions significatives dans le paysage politique sénégalais. Elles pourraient potentiellement influencer les alliances politiques et redéfinir les lignes de pouvoir à l’approche des prochaines échéances électorales.

En attendant de nouvelles clarifications ou réponses de la part des intéressés, cette révélation marque un chapitre intrigant dans l’histoire politique du Sénégal, mettant en lumière les complexités des relations familiales au sein du pouvoir.

Kylian Mbappé Présenté au Real Madrid : Un Nouveau chapitre commence

Le feuilleton estival de Kylian Mbappé a atteint son apogée avec l’annonce tant attendue : le jeune prodige français sera officiellement présenté comme joueur du Real Madrid le mardi à 10 heures (GMT). Cette nouvelle, initialement révélée par le champion d’Espagne dans un communiqué relayé par L’Équipe, marque une étape historique pour le club madrilène.

La cérémonie de présentation sera bien plus qu’un simple événement sportif. Elle débutera par la signature officielle du contrat de Mbappé, suivi d’un spectacle grandiose comprenant un concert et des effets pyrotechniques. Le Real Madrid a également confirmé que Mbappé arborera le numéro 9, un numéro emblématique précédemment porté par son compatriote Karim Benzema lors de ses années de gloire à Madrid.

L’Équipe rapporte que d’autres changements de numéros ont été effectués au sein de l’équipe pour accueillir les nouveaux arrivants, notamment le numéro 6 pour Camavinga, le numéro 8 laissé vacant par Kroos pour Valverde, et le numéro 14 pour Tchouaméni.

Cette acquisition marque non seulement un renforcement significatif pour l’équipe dirigée par Carlo Ancelotti, mais elle suscite également une anticipation mondiale parmi les fans et les observateurs du football. Mbappé, déjà un nom incontournable dans le monde du football à seulement 23 ans, apportera sa vitesse, sa technique et son instinct de buteur à une équipe déjà riche en talent.

Alors que les détails de son contrat et de sa présentation se précisent, le monde du football retient son souffle en attendant de voir comment Kylian Mbappé s’intégrera dans la constellation des étoiles du Real Madrid. Restez connectés pour toutes les mises à jour sur cet événement historique qui promet de redéfinir les standards du football européen.

Tensions politiques au Sénégal : Aliou Sall accuse Mansour Faye de traîtrise et critique le régime de Macky Sall

Une escalade verbale intense secoue la scène politique sénégalaise alors qu’Aliou Sall, frère cadet du président Macky Sall, et Mansour Faye, frère de l’ancienne Première Dame Marième Faye Sall, échangent des accusations de traîtrise et de médiocrité publiquement.

Dans une récente déclaration, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots envers Mansour Faye, actuel maire de Saint-Louis, le qualifiant d’arrogant et responsable de la chute du régime de l’APR (Alliance pour la République). « Désormais, quand on me lance une pierre, je renvoie trois pierres, voire une bombe », a averti Aliou Sall, exprimant ouvertement sa colère envers les actions et les propos de son rival politique.

Lors d’un entretien exclusif avec le journaliste Babacar Fall, Aliou Sall a également critiqué le cercle restreint entourant son frère, le président Macky Sall, insinuant que ceux-ci ont contribué à la détérioration du régime, notamment à travers des décisions controversées telles que le possible report de l’élection présidentielle et la question du troisième mandat présidentiel.

« Je ne devais même pas répondre, mais c’est comme un âne qui braie. À chaque fois qu’il parle, il fait de graves bêtises devant les Sénégalais, avec des propos insensés, médiocres… », a déclaré Aliou Sall, mettant en lumière son mécontentement face à ce qu’il considère comme une gestion imprudente de Mansour Faye et du régime en général.

Les tensions entre les deux camps ont atteint un niveau critique, exposant au grand jour les divisions au sein de l’APR et le mécontentement croissant envers la direction actuelle du pays. Cette querelle entre proches de la famille présidentielle ne fait qu’accentuer les défis politiques auxquels est confronté le Sénégal, à l’approche des prochaines échéances électorales.

La situation reste tendue et continue d’évoluer rapidement, avec des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays et sur l’unité au sein du parti au pouvoir. Les prochaines actions des protagonistes et les réactions du président Macky Sall seront scrutées de près alors que le Sénégal navigue à travers cette période de turbulences politiques internes.

Le Bilan des 100 jours du Président Bassirou Diomaye Faye : Entre réalisations et critiques

Le Président Bassirou Diomaye Faye a récemment marqué ses 100 premiers jours à la tête du pays, une étape cruciale traditionnellement utilisée pour évaluer les premières réalisations et orientations d’un nouveau gouvernement. Ce moment symbolique a été largement couvert par les médias nationaux, chacun apportant son analyse et ses critiques.

Le journal Le Quotidien, dans son édition du vendredi 12 juillet, a choisi une approche critique en titrant « Projet sans rupture », soulignant que le président et son Premier ministre semblent toujours résider temporairement à l’hôtel. Ce choix éditorial n’a pas manqué de susciter des réactions vives.

Pape Alé Niang, directeur général de la RTS (Radiodiffusion télévision du Sénégal), a pris la parole pour rectifier certaines informations. « Le PM dort au petit palais depuis deux mois. Tout le monde le sait sauf celui qui a écrit ce titre », a-t-il déclaré, pointant du doigt une potentielle méconnaissance des faits par le journaliste responsable de l’article. Il a également rappelé une précédente controverse médiatique impliquant le même journal, illustrant ainsi une certaine prudence nécessaire dans l’interprétation des informations publiées.

Cette réaction soulève des questions sur la précision et la véracité des reportages, particulièrement en période de transition politique où les détails concernant la vie et les actions des dirigeants sont scrutés de près par le public et les observateurs politiques. Les médias jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, non seulement en informant mais aussi en influençant l’opinion publique et en tenant les gouvernants responsables de leurs actions.

Dans l’ensemble, alors que le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye continue de prendre forme, il est clair que les premiers 100 jours ont été marqués par un mélange de réalisations tangibles et de critiques légitimes. La gestion du logement des hauts fonctionnaires, par exemple, reste un sujet de débat qui mérite une clarification adéquate de la part des autorités compétentes.

À mesure que la nation avance dans cette nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, il sera crucial de voir comment ces premiers défis seront abordés et quelles mesures concrètes seront prises pour répondre aux attentes des citoyens sénégalais en matière de gouvernance transparente et efficace.

Renforcement des pouvoirs de l’Ofnac pour lutter contre la corruption

La récente loi accorde à l’Ofnac de nouveaux pouvoirs, dont la garde à vue et le gel d’avoirs, marquant une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au Sénégal.

Lors de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, Serigne Bassirou Guèye a souligné l’importance de ces nouvelles mesures, affirmant que « le ton a été bien donné par le gouvernement, le PM et tous les ministres ».

Il a également invité les hauts responsables, y compris les directeurs généraux, à suivre l’exemple du Premier ministre et des ministres en déclarant leur patrimoine. Cette initiative vise à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des institutions publiques.

Déjà mis en œuvre par le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement, ce geste symbolise un engagement ferme envers la lutte contre la corruption, tel que confirmé lors du récent Conseil des ministres présidé par Ousmane Sonko.

Cette nouvelle législation renforce la capacité de l’Ofnac à enquêter et à prendre des mesures concrètes contre les actes de corruption, marquant ainsi une avancée significative dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Situation de crise à la Fédération Sénégalaise de Football : Déclarations et Réactions

À quelques jours de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), prévue ce samedi, la tension monte au sein de l’organisation. Des contestations émanent du collectif des clubs amateurs, accusant la FSF de non-respect des textes réglementaires et de précipitation dans ses décisions.

Déclaration d’Abdoulaye Thiam

Abdoulaye Thiam, Président de l’Association Nationale de la Presse Sportive Sénégalaise (ANPS) et également Président de l’AIPS-Afrique, s’est exprimé sur cette situation délicate. Il a minimisé les tensions en déclarant : « Il n’y a pas de quoi fouetter un chat ». Cette déclaration suggère une volonté de calmer les esprits et de réduire l’ampleur des controverses entourant la gestion de la FSF.

Intervention de la Cour des Comptes

Par ailleurs, la Cour des Comptes aurait exigé du président de la FSF, Augustin Senghor, ainsi que de ses collaborateurs proches, la soumission rapide d’une liste exhaustive. Cette liste doit inclure toutes les données relatives aux subventions, primes et fonds gérés durant des périodes clés telles que la Coupe du Monde 2022, la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ainsi que d’autres compétitions récentes.

Abdoulaye Thiam a réagi avec pragmatisme à cette initiative de la Cour des Comptes, soulignant : « Il n’y a rien de plus normal que la Cour des Comptes fasse son travail et s’intéresse à la gestion des deniers publics. » Il a toutefois exprimé son souhait que la transparence prévale au sein de l’une des fédérations les plus prospères, en ajoutant : « Je ne souhaite pas qu’il y ait des malversations ! »

Conclusion

La situation au sein de la Fédération Sénégalaise de Football reste tendue à l’approche de son assemblée générale. Les déclarations d’Abdoulaye Thiam et l’intervention de la Cour des Comptes reflètent les préoccupations croissantes concernant la gouvernance et la transparence au sein de l’organisation. Les prochains développements pourraient influencer significativement l’avenir du football sénégalais et la confiance du public envers ses institutions sportives.

Tirage au sort de la Ligue Africaine des Champions : Le Teungueth FC affrontera le Stade d’Abidjan en préliminaires

Ce jeudi, à l’issue du tirage au sort pour le premier tour des préliminaires de la Ligue Africaine des Champions, le champion en titre de la Ligue 1 sénégalaise, le Teungueth FC, a été jumelé avec le Stade d’Abidjan, finaliste du championnat ivoirien de la saison précédente. Cette confrontation promet une double confrontation passionnante entre les deux clubs.

Le Teungueth FC, basé à Rufisque, se rendra d’abord à Abidjan pour le match aller, prévu entre le 16 et le 18 août prochain. En tant que champions en titre, les rufisquois auront l’avantage de recevoir le match retour au Sénégal, offrant ainsi une atmosphère électrique à leurs supporters.

Si le Teungueth FC parvient à se qualifier au prochain tour, ils affronteront alors le vainqueur de l’affrontement entre le Milo FC, champion de Guinée, et le FC Nouhadibou, club mauritanien. Une victoire dans ce premier tour serait une avancée significative pour le club sénégalais dans sa campagne continentale.

Les supporters et les observateurs du football africain attendent avec impatience ces rencontres, dans l’attente de voir comment le Teungueth FC se comportera face à des adversaires d’un calibre aussi relevé que le Stade d’Abidjan. Restez connectés pour plus de détails et d’analyses à mesure que la compétition avance.

Crise à la Caisse de Sécurité Sociale : Le SAT2S tire la sonnette d’alarme

Dans un point de presse poignant tenu ce jeudi 11 juillet 2024, le Syndicat Autonome des Travailleurs de la Sécurité Sociale (SAT2S), nouvellement affilié à la FGTS/B, a lancé un appel urgent à l’opinion publique concernant la crise qui secoue la Caisse de Sécurité Sociale (CSS). Dirigés par leur secrétaire général, Monsieur Omar Foutah Badiane, les membres du syndicat ont dénoncé une série de dysfonctionnements internes alarmants.

Au cœur des préoccupations figure l’inertie totale du nouveau système d’information introduit depuis 2014-2015, censé moderniser les opérations mais demeurant inexploité. Les travailleurs de la CSS ont également critiqué sévèrement la gestion des ressources humaines, déplorant l’absence de notation du personnel depuis 2008 et le défaut de mise à jour des fiches de poste, essentielles pour assurer la transparence et l’équité au sein de l’institution.

La situation du personnel de la Caisse et la gestion patrimoniale ont également été soulevées, avec mention spéciale à l’arrêt controversé du travail de sept agents, désormais en litige devant les tribunaux du travail. Plus alarmant encore, le SAT2S a mis en lumière une gestion intérimaire de la direction générale assurée conjointement par des cadres retraités, une pratique vivement critiquée comme étant une violation flagrante des normes de bonne gouvernance.

Face à cette conjoncture critique, le SAT2S a formulé un appel ferme pour que la lumière soit faite sur ces irrégularités, exigeant une gouvernance exemplaire à la CSS. Cette démarche vise à restaurer la confiance des travailleurs et à garantir la pérennité d’une institution centrale pour la sécurité sociale dans le pays.

La réaction des autorités compétentes est attendue avec impatience, alors que cette crise met en lumière les défis persistants dans la gestion des institutions publiques essentielles au bien-être social des citoyens.

Crise à l’assemblée nationale du Sénégal : Médiation en cours alors que des députés s’envolent pour le Canada

Une médiation cruciale est en cours à l’Assemblée nationale du Sénégal, exacerbée par un conflit croissant entre le bureau du Parlement et le Premier ministre Ousmane Sonko concernant la Déclaration de politique générale (DPG). Dans ce contexte tendu, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris l’initiative de partir pour le Canada en compagnie de plusieurs députés.

Selon les informations de Source A, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, était également prévu pour ce voyage, mais il a finalement dû rester à Dakar. La raison invoquée par le journal est un rendez-vous crucial avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les deux hauts responsables se sont rencontrés vendredi dernier, selon les déclarations du quotidien.

Le point central des discussions entre ces figures clés de l’État était le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un sujet sensible dans le cadre des récentes tensions institutionnelles.

La situation à l’Assemblée nationale reste donc délicate, avec des efforts en cours pour trouver une résolution à un conflit politique qui paralyse partiellement le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

La reine du Djoloff Band, Viviane Chidid, condamnée à payer 16 millions de FCFA à NSIA Assurances

Dans un jugement récent du Tribunal de grande instance de Dakar, la célèbre chanteuse sénégalaise Viviane Chidid a été déclarée responsable des dommages causés à l’immeuble Goéland situé sur le Boulevard Djily Mbaye à Dakar. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le tribunal a statué que Viviane Chidid devait indemniser NSIA Assurances à hauteur de 16 324 916 francs CFA pour réparer les préjudices causés.

L’affaire remonte à un incident ayant entraîné des dommages matériels significatifs à l’immeuble en question, pour lesquels NSIA Assurances avait couvert les coûts. Le tribunal a conclu que Viviane Chidid était responsable de ces dommages et a ordonné qu’elle indemnise la compagnie d’assurance pour compenser les pertes subies.

Bien que cette décision judiciaire représente une contrainte financière pour la chanteuse, le journal Les Échos a noté de manière sarcastique que cela ne devrait pas poser de problème majeur étant donné les ressources financières potentielles de Viviane Chidid, notamment après les récentes festivités entourant le mariage de sa fille Zeyna Ndour.

Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité civile en cas de dommages matériels et met en lumière l’importance pour les individus et les entreprises de souscrire à une assurance adéquate pour se prémunir contre de telles éventualités.

Pour Viviane Chidid, cela représente non seulement une obligation financière mais aussi une leçon sur l’importance de la vigilance et de la prudence dans ses actions pour éviter de futures réparations coûteuses.

En attendant d’éventuelles réactions de Viviane Chidid ou de ses représentants, cette affaire restera un exemple des implications juridiques qui peuvent découler d’incidents imprévus et de la nécessité pour chacun de protéger ses biens et responsabilités avec des mesures appropriées.

REFUS DE LIVRAISON DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : Des transporteurs vilipendent MECTRANS

Des transporteurs accusent la MECTRANS de retenir illégalement la propriété de dix-neuf minibus après avoir remboursé intégralement leurs prêts en 2023. Ils demandent une intervention urgente pour résoudre cette situation et un audit de MECTRANS, en proie à des « magouilles », a appris Le Dakarois Quotidien par le biais de Dame Seck, le représentant du collectif des victimes.

La Mutuelle d’Épargne et de Crédit des transporteurs (MECTRANS), une institution de microfinance spécialisée dans le domaine du transport se retrouve au cœur d’un scandale financier. Un transporteur du nom de Dame Seck, à la tête du collectif des victimes de MECTRANS, défend que l’institution financière refuse d’effectuer un transfert de propriété sur dix-neuf (19) minibus en vert et blanc qui roulent dans la commune de Rufisque. Ce, après qu’ils ont totalement procédé au paiement de leur prêt depuis 2023.

En effet, Dame Seck, qui se confie au Dakarois Quotidien, précise que les minibus ont commencé à être livrés en 2019 aux premiers inscrits du projet sur les bases d’un accord tripartite entre les investisseurs, le GIE khar Yallah et MECTRANS. Le contrat liant les parties est d’un montant de sept millions six cents mille (7 600 000) de francs CFA payable sur une durée de 38 mois. La première étape est d’amener un apport de deux (2) millions de francs CFA. Le reste du montant est payé par tranche par le GIE Khar Yallah, s’occupant de l’exploitation et de l’entretien des véhicules jusqu’à échéance du contrat. C’est par la suite, après le paiement total de leur engagement, que les minibus reviennent totalement aux transporteurs ayant investi leurs fonds grâce à la récupération de leurs titres de propriété. « Dès que la dette est épongée, la recette journalière doit être versée directement à l’investisseur. Cela ne doit plus être versée au GIE qui paie, à son tour, MECTRANS. C’est ainsi qu’utilisant une des clauses du contrat qui permet un remboursement anticipé, nous avons décidé, il y a plus d’un an, de solder tout le montant. Chose que MECTRANS a acceptée puis nous a donné un délai d’une semaine pour nous livrer nos minibus. Mais, à notre plus grande surprise, la date échue, l’institution financière a catégoriquement refusé, gardant notre argent pour nous le restituer après une très longue attente », regrette M. Seck, qui voit en cette situation « un abus ».

Une veuve ayant investi l’héritage de ses enfants parmi les victimes

L’attitude de MECTRANS ne va pourtant pas décourager Dame Seck et ses camarades. Ils ont, dès lors, engagé des négociations. « Au début, MECTRANS nous a proposé d’attendre de recouvrer la totalité des dettes d’autres investisseurs venus après nous afin de nous donner nos véhicules et cela peut prendre deux ans, voire plus. Maintenant, elle refuse même de répondre à nos sollicitations par arrogance, mépris et excès de zèle », peste Dame Seck.

En outre, M. Seck déclare qu’ils ne reçoivent pratiquement que mille (1000) francs CFA de versement journalier pour des véhicules qui, chacun, est capable d’avoir une recette journalière avoisinant les cinquante (50 000) francs CFA.

Aussi, alerte-t-il toute personne qui voudrait investir chez MECTRANS pour « éviter d’autres victimes » car il y a cent (100) autres véhicules qui n’ont pas encore de propriétaires, selon lui. 

Ayant foi au JUB, JUBAL, JUBANTI lancé par les nouvelles autorités, il les appelle à régler ce contentieux qui a trop duré. À l’en croire, dans leur collectif, beaucoup sont dans le désarroi car ont investi quasiment tous leurs avoirs dans ce projet. Parmi eux, une veuve dénommée A.R.G. qui a investi l’argent de son héritage et celui de ses enfants. « Après le décès de mon époux, je me suis retrouvée avec des orphelins dont je ne voulais pas dilapider l’héritage. Voilà pourquoi j’ai fait partie des investisseurs. Là, je suis très déçue. Parfois, on nous appelle pour nous verser une part des retombées de notre investissement. Toutefois, nous pouvons rester des mois sans qu’on ne nous donne un centime », explique-t-elle.

En définitive, Dame Seck affirme que leur collectif a loué les services d’un avocat. D’autre part, il propose qu’un audit de MECTRANS soit effectuée car il soupçonne des membres de l’institution financière de se servir de prête-noms pour jouir des mêmes droits que les transporteurs. Ce qui, selon lui, est un « conflit d’intérêts ». Il révèle également des « magouilles », avançant que des véhicules hors service depuis 2 à 3 ans continuent à payer l’assurance.

Le Dakarois

Le ministre Amadou Moustapha Ndieck Sarré plaide pour une solution durable pour les marchands ambulants déguerpis de Sandaga

Le ministre de la Formation professionnelle du Sénégal, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a exprimé sa préoccupation face à la situation des marchands ambulants récemment délogés du marché de Sandaga à Dakar. Lors d’un panel sur l’énergie, il a souligné l’importance cruciale de trouver des solutions pérennes pour cette jeunesse dynamique qui cherche à subsister dans un environnement souvent hostile.

M. Sarré a insisté sur la nécessité de respecter la dignité des jeunes travailleurs en discutant avec eux et en trouvant des solutions qui correspondent à un cadre de vie moderne. Il a fait écho aux directives claires du chef de l’État, qui a chargé le gouvernement de résoudre ce problème de manière concertée et humaine. Selon lui, cela implique non seulement des discussions approfondies avec les jeunes concernés, mais aussi la création d’emplois décents grâce à la formation et à l’industrialisation.

« Il ne s’agit pas de les déguerpir de force, il faut d’abord discuter avec les jeunes, parler avec eux, trouver ensemble des solutions », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de préserver l’image esthétique de Dakar tout en répondant aux besoins économiques des habitants.

En reconnaissant les défis liés à l’occupation anarchique des espaces publics, M. Sarré a affirmé que le gouvernement collabore activement avec les autorités locales pour identifier des solutions appropriées. Il a salué l’engagement du Premier ministre dans cette démarche, tout en clarifiant que l’application des récentes directives gouvernementales avait suscité des critiques.

« Le Premier ministre coordonne l’action du gouvernement, mais quand une circulaire sort, il y a la façon dont cette circulaire est appliquée qui est aussi importante », a expliqué le ministre, soulignant la nécessité d’une mise en œuvre respectueuse des directives présidentielles.

En conclusion, M. Sarré a appelé à une approche concertée et respectueuse pour résoudre durablement la question des marchands ambulants, tout en poursuivant l’objectif de modernisation et d’embellissement de Dakar.

Le ministre de la fonction publique :Engagements renforcés pour le CAFRAD

Le Ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a récemment pris part à la 59ème session du conseil d’administration du Centre Africain pour la Formation et la Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD), tenue à Rabat, au Maroc. Cette rencontre stratégique a été marquée par des discussions approfondies sur les réalisations du Centre pour la période 2023-2024, ainsi que par l’élection d’un nouveau Directeur général.

Les délibérations ont mis en lumière le rapport exhaustif des activités du CAFRAD, mettant en avant la mise en œuvre effective des actions programmées et l’état financier du Centre. Un moment clé de cette session a été l’élection du Dr. Coffi Dieudonné Assouvi du Bénin au poste de Directeur général pour un mandat initial de quatre ans, renouvelable une fois. Dans son discours inaugural, le Dr. Assouvi s’est engagé à revitaliser le Centre à travers une amélioration de sa gouvernance, le renforcement des capacités des fonctionnaires publics, la promotion de la recherche, ainsi que la création de valeurs ajoutées concrètes pour les Etats membres.

Ministre Boucal a souligné l’urgence d’intensifier la visibilité des activités du CAFRAD au sein des Etats membres, de diversifier ses sources de financement, et de restructurer son organisation administrative. Ces efforts incluront la création d’un service de recouvrement pour garantir le paiement régulier des cotisations des Etats membres et récupérer les créances dues au Centre. De plus, une gestion financière rigoureuse sera mise en place afin de maintenir un équilibre durable entre les charges et les ressources du CAFRAD.

Créé en 1964 sous l’égide de l’UNESCO, le CAFRAD joue un rôle crucial en soutenant les gouvernements africains dans la modernisation et la formation de leurs administrations publiques. Avec l’élection d’un nouveau leadership et l’engagement renouvelé des Etats membres, le Centre est bien positionné pour atteindre de nouveaux sommets dans sa mission de développement administratif en Afrique.

En conclusion, l’avenir du CAFRAD s’annonce prometteur sous la direction du Dr. Assouvi, avec le soutien déterminé de Ministre Boucal et des Etats membres pour faire du Centre un pilier essentiel de la gouvernance efficace en Afrique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°222 – du 12/07/2024

🔴 REFUS DE TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : MECTRANS AU CŒUR D’UN SCANDALE FINANCIER
🔴 « 100 JOURS DE CONFINEMENT D’UN PR PAR UN PM ENCOMBRANT » : SONKO PHAGOCYTE LA PRÉSIDENCE DE DIOMAYE, D’APRÈS L’APR

🔴 100 PREMIERS JOURS DU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE : MADAME LE MINISTRE KHADY DIÈNE GAYE TIRE UN BILAN SATISFAISANT DANS LE SECTEUR DU SPORT

Ziguinchor, 55 femmes ont bénéficié de consultation gratuite sur le cancer du col de l’utérus

« Le cancer, ça va à bas bruit donc au moment où la femme se rend compte qu’elle a quelque chose, elle commence à sentir des douleurs et d’autres anomalies. C’est à ce niveau qu’on se rend compte que c’est un cancer qui est développé, qui est pratiquement au stade de métastase donc reparti au niveau de l’organisme et il n’y aura pas grande chose à faire sinon de constater malheureusement des décès. » explique Moussa Séne directeur du centre hospitalier régional de la Paix de Ziguinchor

L’hôpital de la Paix de Ziguinchor a offert en début de semaine une journée de consultation gratuite au profit des femmes de la région et environ. Par cette activité, ladite structure sanitaire a offert l’opportunité aux femmes de connaître leur statut par le biais d’un dépistage.

« Si on parvient à faire ce dépistage, ça permet de voir les lésions précancéreuses s’il y en a très tôt de pouvoir les prendre en charge et d’avoir des chances de guérir et donc c’est une activité extrêmement importante » a précisé Moussa Séne

Pour lui, « Le cancer du col de l’utérus est une pathologie qui est là dans la population et qui est très latente donc mortel. Et nous avons aujourd’hui l’opportunité avec l’équipe du professeur Dème cancérologue qui est de l’institut Pasteur de faire une consultation et un dépistage. Le dépistage permet de faire ce qu’on appelle la prévention. »

Il ajoute « Si on voit des lésions précancéreuses, on peut les prendre en charge et également et ça permet aux femmes qui n’en ont pas d’être rassuré, c’est une activité de prévention qui est très important et là ce qu’il faut retenir, c’est une activité gratuite alors ce que type d’examen coûte très cher environ quatre cent cinquante mille francs CFA. »

Le professeur Dème et son équipe ont eu l’aval du ministre de la Santé et de l’action sociale, et ses directions technique et le gouverneur de région au niveau local.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

L’ANSD lance une enquête nationale sur le secteur informel

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) entreprend une initiative majeure en lançant une enquête nationale sur le secteur informel, prévue du 1er au 31 juillet 2024. Cette enquête, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à recueillir des données économiques essentielles pour une meilleure compréhension et évaluation de ce secteur clé.

Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a souligné l’importance de cette enquête lors d’une réunion de sensibilisation avec les acteurs du secteur informel. « Nous nous sommes réunis aujourd’hui avec les acteurs du secteur informel pour partager les objectifs de l’enquête nationale. Cette opération s’inscrit dans le cadre des activités de changement de l’année de base des coûts nationaux du Sénégal », a-t-il déclaré.

L’objectif principal de cette enquête est de recueillir des données économiques détaillées sur le secteur informel afin de mieux comprendre sa contribution à la création de richesse du pays. Ces informations permettront une planification plus efficace des programmes de développement. En établissant une situation de référence, l’ANSD espère obtenir une compréhension approfondie des acteurs du secteur informel, de leurs productions, charges, difficultés, ainsi que des caractéristiques de leur production.

Dr Diouf a souligné que ces données sont cruciales pour intégrer adéquatement le secteur informel dans le changement de l’année de base. Il a rappelé qu’en 2022, 40 % de la valeur ajoutée nationale provenait du secteur informel, démontrant son rôle central dans l’économie nationale. Environ trois millions cinq cent mille personnes étaient actives dans ce secteur en 2022, illustrant son importance dans la production économique du pays.

Khadim Sylla, président de l’association des commerçants et industriels du Sénégal, a salué cette initiative et appelé les acteurs du secteur informel à se montrer accueillants et disponibles pour faciliter le travail des enquêteurs. Selon M. Sylla, les résultats de cette enquête permettront non seulement à l’État d’identifier les acteurs du secteur informel et de comprendre leurs conditions de travail, mais également aux acteurs eux-mêmes de mesurer leur contribution exacte au PIB national.

Préparée depuis le début de l’année 2024, cette enquête sera menée par plus de 200 agents à travers tout le territoire national. Les agents de l’ANSD sont chargés de collecter des données précises et exhaustives auprès des acteurs du secteur informel, garantissant ainsi la fiabilité et l’exactitude des informations recueillies.

L’ANSD encourage tous les acteurs du secteur informel à participer activement à cette enquête, car leurs contributions sont essentielles pour obtenir une image complète et fidèle de la réalité économique du pays. La collaboration de tous est cruciale pour le succès de cette initiative, qui vise à améliorer la compréhension et la gestion du secteur informel, un pilier de l’économie sénégalaise.

En conclusion, l’enquête nationale sur le secteur informel menée par l’ANSD représente une étape cruciale dans la compréhension et l’intégration de ce secteur vital dans les politiques de développement du Sénégal. Les données recueillies permettront de mieux cerner les défis et les opportunités du secteur informel, facilitant ainsi l’élaboration de stratégies adaptées pour soutenir sa croissance et maximiser sa contribution à l’économie nationale.

Bignona : Les populations de Niamone dénoncent l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée

Les habitants de Niamone ont exprimé aujourd’hui leur mécontentement en organisant une marche pacifique pour dénoncer l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée de Bignona. Cette forêt, une ressource naturelle précieuse, est située entre les communes de Bignona, Coubalan, Tenghory, et Niamone, avec la majeure partie des terres localisée dans la commune de Niamone, comme l’a indiqué le porte-parole du jour, Cheikh Joachim Davilla Bessane.

La marche pacifique fait suite à un point de presse organisé en juin dernier au carrefour de Djirina, où les habitants avaient déjà exprimé leurs préoccupations. Malgré plusieurs tentatives pour attirer l’attention des autorités et des services concernés, notamment les eaux et forêts, ces derniers sont restés silencieux, selon les manifestants.

À l’issue de la marche, les populations ont déposé leurs doléances sous forme de mémorandum auprès des autorités administratives de Bignona. Parmi leurs revendications, les manifestants demandent :

La destruction de toutes les constructions illégales : Ils insistent sur la nécessité de démolir les bâtiments et installations qui ont été érigés sans autorisation dans la forêt classée.

La déclassification de la forêt classée : Ils souhaitent que cette forêt soit reclassée afin de permettre une meilleure gestion et protection des terres.

La restitution des terres à Niamone : Les habitants de Niamone demandent que les terres qui leur appartiennent de droit soient restituées pour éviter tout conflit futur et assurer une utilisation équitable et durable des ressources foncières.

Les manifestants ont souligné que malgré les nombreux courriers envoyés pour interpeller les autorités et les services concernés, notamment les eaux et forêts, aucune action concrète n’a été prise pour résoudre cette situation. Ils espèrent que les nouvelles autorités prêteront une oreille attentive à leurs revendications et agiront rapidement pour mettre fin à cette occupation illégale.

Cheikh Joachim Davilla Bessane, porte-parole des manifestants, a déclaré : « Nous avons tenté à plusieurs reprises d’alerter les autorités sur cette situation sans obtenir de réponse. Aujourd’hui, nous marchons pacifiquement pour montrer notre détermination et notre unité face à cette injustice. Nous espérons que cette fois-ci, nos revendications seront prises en compte et que des mesures concrètes seront prises pour protéger notre forêt. »

Les populations de Niamone comptent sur les nouvelles autorités pour mettre à nu les responsables de cette occupation illégale et anarchique de la forêt classée de Bignona. Elles exigent une enquête approfondie pour identifier les auteurs de ces actes et les tenir responsables de leurs actions. En outre, elles demandent que des mesures soient mises en place pour prévenir de telles situations à l’avenir et garantir la protection des ressources naturelles de la région.

La mobilisation des habitants de Niamone témoigne de leur engagement à protéger leur environnement et à défendre leurs droits fonciers. Cette marche pacifique est un appel à l’action pour les autorités afin qu’elles prennent des mesures immédiates pour résoudre cette situation préoccupante et assurer une gestion durable et équitable des ressources naturelles de la région.

DECLARATION DU SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL : 100 jours de confinement d’un Président de la République par un Premier ministre encombrant

Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont opéré un changement en optant pour l’élection de nouvelles autorités à la tête du pays. En réalisant ainsi la troisième alternance démocratique en 24 ans, le peuple sénégalais, en toute souveraineté, a tenu sa place, honoré son rang et ouvert une séquence nouvelle dans le cours politique, économique et social de notre pays.

En bons démocrates, nous responsables et militants de l’Alliance Pour la République (APR), restons convaincus que lorsque le peuple s’exprime par la voie des urnes, il faut s’incliner, assumer avec fierté et dignité le rôle et la mission que nous confie l’histoire à l’issue de l’élection présidentielle, celui d’être l’alternative, celle de bâtir, dans un esprit d’ouverture et de rassemblement, une opposition intelligente mais ferme, républicaine mais déterminée pour la défense des intérêts supérieurs de la nation. C’est tout le sens qu’il faut donner à notre posture depuis l’installation des nouvelles autorités, en dépit des multiples affabulations, accusations et provocations, affirmations et menaces de toutes sortes.

Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et du Sénégal au cœur de notre action, tels sont les fondamentaux structurants de notre orientation politique depuis le 1er décembre 2008 marquant la création de notre parti, dans le respect des institutions de la République, de l’État de droit et de la continuité de l’État.

Incontestablement, entre 2012 et 2024, le Sénégal a été qualitativement transformé à la faveur d’une vision et d’orientations ambitieuses ainsi que d’une méthode de travail cohérente. De même, le Sénégal, sous la période en revue a toujours fait preuve de résilience. Le régime sortant avait très tôt indiqué et mis en œuvre les impératifs à prendre en compte par les politiques publiques pour faire face aux crises, en atténuer les impacts sur l’économie afin de poursuivre la trajectoire d’émergence.

Parmi ceux-ci, la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’industrialisation durable et inclusive, l’accélération de l’atteinte des souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, la consolidation de la protection sociale et de l’équité territoriale ainsi que le renforcement du secteur privé national et de la bonne gouvernance.

Sans verser dans le triomphalisme les politiques publiques conduites par les différents gouvernements du Président Macky Sall ont mis le Sénégal en expansion économique dans tous les territoires et tous les secteurs, permis un rattrapage infrastructurel dans les villes et le monde rural, renforcé le capital humain, la mobilité collective (TER, BRT), la connexion et l’aménagement du territoire, la justice sociale et l’équité territoriale. Au surplus, il convient de consigner la mise en place d’un écosystème cohérent (l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, le COS Petrogaz, l’Institut National du Pétrole et du Gaz, la loi sur le contenu local, la loi sur la répartition des ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, la mise à jour des codes pétrolier et minier) favorable à l’épanouissement d’une véritable économie pétrolière et gazière qui nourrit aujourd’hui toutes les espérances. En témoignent les prévisions de croissance et les avis des partenaires techniques et financiers du Sénégal. A l’épreuve du pouvoir nous avons mis en œuvre une vision audacieuse avec des résultats tangibles.

Il est aujourd’hui aisé de reconnaitre que ce legs constitue un point de confort majeur et incontestable pour les nouvelles autorités que ne manquent pas de saluer nos compatriotes.

En vérité, le Sénégal à l’instar de beaucoup d’autres pays en Afrique et dans le monde est pris en tenailles, depuis des décennies par des impatiences démocratiques et des urgences sociales qui exigent de tout gouvernant, l’élaboration d’un ordre de priorités et d’un agenda de reformes pour porter le développement et faire face aux mutations de notre époque. De ce point de vue, nos compatriotes, attendent du pouvoir actuel, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion.

Paradoxalement, les actes inauguraux posés par le nouveau pouvoir ont semé le doute et l’incertitude. Les excès du Premier Ministre qui, cherchant à masquer l’insignifiance de l’actif des 100 premiers jours, saturent l’espace public par une parole qui crispe et irrite bon nombre de nos compatriotes. La dernière en date, relative à la Déclaration de Politique Générale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au mépris de son obligation de se présenter devant la représentation nationale, conformément aux dispositions de la Constitution. Son refus d’honorer son rang reste à nos yeux une attitude inacceptable mais digne de Ousmane Sonko, dans la droite ligne de son manque de respect pour les institutions de la République et dans la continuité de ses discours clivant et dangereux pour la cohésion sociale.

Les Sénégalais, qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye, restent préoccupés par l’inexistence du « Projet » dont la gestation proclamée semble avoir mis fatalement notre pays en mode pause.

Nous le savons de science certaine, l’économie se fonde sur la confiance. Mais aujourd’hui, après cent jours, la conviction d’une très large frange de l’opinion est que le Président Diomaye et son Premier ministre n’ont pas de direction. Cette perception accentue la déception et le manque de confiance.

« Il n’y a point de bons vents pour celui qui ne sait pas naviguer ». Les vents n’ont jamais été aussi favorables avec la stabilité politique, le pétrole, les ressources humaines mais le duo Diomaye-Sonko non seulement ne sait pas naviguer, mais n’a ni cap ni direction.

Notre pays aborde un tournant décisif. Les nouvelles autorités surfent sur la nécessaire reddition des comptes aux relents de chasse aux sorcières pour occulter l’absence de perspectives et le confinement du Président de la République par un Premier ministre de plus en plus encombrant et dont la compétence est sujette à caution.

A cet égard, l’Alliance Pour la République exige avec fermeté et solennité du premier ministre qu’il respecte la Constitution de République et l’Assemblée nationale, en se rendant sans délai devant la représentation nationale pour sa déclaration de politique générale afin d’édifier nos compatriotes sur les grandes lignes et les orientations des nouvelles politiques publiques ou sur ce qui en tient lieu.

Pour l’Alliance Pour la République, en vue de construire l’alternative, le temps est à l’unité et à la remobilisation des forces, à la concertation et à la consolidation de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et à l’ouverture politique, dans une dynamique de consensus, de solidarité afin de préparer dans les meilleures conditions les échéances à venir et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos vaillantes populations.

L’Alliance Pour la République (APR) appelle tous les militants et responsables à l’unité, à la mobilisation, à l’engagement et à la reprise de l’initiative politique à tous les échelons du territoire national et dans la diaspora, pour poursuivre le travail d’évaluation de notre participation aux dernières élections, conformément aux directives de son leader le Président Macky Sall.

Vive l’APR
Vive Benno Bokk Yaakaar
Vive le Sénégal

Fait à Dakar, le 11 juillet 2024
Le Secrétariat Exécutif National (SEN)

Deux nouveaux ambassadeurs accrédités à Dakar présentent leurs lettres de créance

Ce jeudi, deux diplomates fraîchement nommés ont officiellement présenté leurs lettres de créance au Président de la République du Sénégal, selon un communiqué émanant de la présidence. Les nouveaux ambassadeurs, représentant la Colombie et la République de Corée, ont été accueillis avec les honneurs lors d’un cérémonial républicain orchestré par la garde présidentielle.

L’événement, marquant une étape cruciale dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et ces nations, a mis en lumière l’importance accordée par toutes les parties à la coopération bilatérale. La cérémonie a non seulement symbolisé l’établissement officiel des ambassadeurs dans leurs fonctions, mais a également souligné l’engagement mutuel à renforcer les liens politiques, économiques et culturels entre le Sénégal, la Colombie et la République de Corée.

La tradition des lettres de créance est un protocole diplomatique ancien qui confère aux ambassadeurs la légitimité officielle pour représenter leur pays hôte et faciliter les échanges internationaux. À travers cet acte solennel, les nouveaux ambassadeurs ont exprimé leur engagement à œuvrer pour le renforcement des relations bilatérales et à promouvoir la coopération dans divers domaines d’intérêt commun.

En conclusion, cette journée a été un témoignage de l’engagement continu du Sénégal envers une diplomatie ouverte et constructive, visant à favoriser la paix, la prospérité et le développement durable à l’échelle mondiale.

Tensions diplomatiques croissantes : Le Burkina Faso accuse la côte d’ivoire et le Bénin de déstabilisation

Le capitaine Ibrahim Traoré, à la tête du régime militaire du Burkina Faso depuis septembre 2022, a intensifié les tensions diplomatiques en accusant ouvertement la Côte d’Ivoire et le Bénin de chercher à déstabiliser son pays. Lors d’un discours adressé aux « forces vives » burkinabè, Traoré a déclaré que des opérations de déstabilisation étaient orchestrées depuis Abidjan, la capitale ivoirienne, et que des bases françaises au Bénin serviraient de centres opérationnels pour des groupes terroristes frappant régulièrement le Burkina Faso.

Ces accusations ont suscité des réactions fermes de la part de Paris et de Cotonou, qui les ont catégoriquement rejetées. Le gouvernement béninois a qualifié ces affirmations de désinformation nuisible à la coopération régionale, soulignant que les bases militaires françaises dans le nord du Bénin étaient destinées à contrer les attaques terroristes provenant des frontières communes avec le Burkina Faso et le Niger.

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, tous dirigés par des régimes militaires et confrontés à des défis similaires liés au terrorisme jihadiste, ont récemment quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), accusant cette organisation régionale de partialité envers la France et d’insuffisance dans le soutien à leurs efforts antiterroristes.

Dans son discours, Traoré a également abordé des priorités nationales telles que la récupération des permis d’exploitation minière et la volonté de renforcer le patriotisme en contrôlant la communication sur le pays.

Cette escalade verbale souligne les tensions grandissantes au sein de l’Afrique de l’Ouest, alors que les pays de la région font face à des défis sécuritaires majeurs et naviguent dans des relations complexes avec les puissances étrangères, particulièrement la France, historiquement impliquée dans la sécurité et le développement de ses anciennes colonies.

Le discours de Traoré reflète une politique étrangère résolument souverainiste et une volonté de rompre avec les influences externes perçues comme néfastes pour la stabilité nationale. La suite des événements déterminera l’impact de ces tensions sur la coopération régionale et la lutte contre le terrorisme dans la région sahélienne.

Déguerpissement des ambulants à Sandaga : Le maire Alioune Ndoye reste ferme

À l’heure actuelle, la tension est palpable au marché Sandaga à Dakar. Les affrontements entre les marchands ambulants et les agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau continuent, illustrant une situation conflictuelle qui semble loin de s’apaiser.

Malgré la pression croissante, le maire Alioune Ndoye ne semble pas fléchir. Dans une conférence de presse, l’ancien ministre de la Pêche a condamné les attaques « inacceptables » dirigées contre les agents municipaux. Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les opérations de déguerpissement tant qu’il bénéficiera du soutien des autorités étatiques.

« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable. Je rappelle aussi que nous allons assumer nos responsabilités. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruit de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter », a-t-il déclaré sur la RFM. Alioune Ndoye a également ajouté : « Ma décision est prise. Nous allons continuer de déguerpir sauf si l’État nous notifie de façon officielle et pour des raisons propres d’arrêter ces opérations ».

Les affrontements actuels à Sandaga sont symptomatiques de tensions de longue date entre les autorités municipales et les marchands ambulants. Ces derniers occupent une place centrale dans l’économie informelle de Dakar, mais leur présence pose également des défis en matière de gestion de l’espace public et de sécurité.

Alioune Ndoye, connu pour sa rigueur et sa détermination, a entrepris ces opérations de déguerpissement dans le but de réorganiser l’espace public et de restaurer l’ordre dans une zone souvent perçue comme chaotique. Toutefois, ces mesures sont loin de faire l’unanimité parmi les populations locales.

Les réactions à cette initiative sont partagées. Certains habitants de Dakar soutiennent les efforts du maire, arguant que les mesures de déguerpissement sont nécessaires pour améliorer la sécurité et la propreté de la ville. D’autres, notamment les marchands ambulants et leurs soutiens, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une répression injuste qui menace leurs moyens de subsistance.

Un marchand ambulant, sous couvert d’anonymat, a exprimé son désarroi : « Nous n’avons nulle part où aller. Nos familles dépendent de ce que nous vendons ici. Nous demandons juste à être traités avec dignité et à avoir un endroit où nous pouvons travailler légalement ».

Le futur des opérations de déguerpissement reste incertain. La poursuite de ces mesures dépendra en grande partie des directives à venir de l’État. Toutefois, Alioune Ndoye a clairement indiqué qu’il n’entendait pas reculer face à la pression, insistant sur la nécessité de ces actions pour la gestion urbaine de Dakar.

En attendant, la situation à Sandaga reste tendue, et il est à prévoir que les affrontements se poursuivront tant que les revendications des marchands ambulants et des autorités municipales ne trouveront pas un terrain d’entente. La résolution de ce conflit nécessitera sans doute des négociations approfondies et une réflexion sur des solutions durables pour l’organisation du commerce ambulant dans la capitale sénégalaise.

Diplomatie Religieuse : L’ambassadeur de l’UE au Sénégal reçu par le khalife de Bambilor, Thierno Amadou Ba

Accompagné d’une délégation, l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean Marc Pisani, a effectué un déplacement à Bambilor où il a rencontré le khalife de la localité qui dit être content de l’accueillir: « Je suis en train de chercher les mots pour vous les délivrer. Je suis comblé de bonheur comme l’est la population de Bambilor d’avoir eu l’honneur de vous recevoir ici. Je me joins à eux pour vous accueillir chez vous », s’est réjoui le khalife Thierno Amadou Ba qui ajoute: « ce qui me fais le plus plaisir c’est l’initiative du maire qui vient de me dire que, durant le Conseil, il va plaider pour vous élever au au rang de citoyen d’honneur de Bambilor. Ceci est un honneur inqualifiable pour moi surtout que l’initiative vient du maire », a-t-il fait savoir.

« Vous êtes venu dans un environnement plein d’énergie et ce qui nous intéresse ici c’est l’humanisme et les valeurs qui ont été prônées par nos ancêtres, nos grands parents, nos guides spirituels qui ont mis le jalon d’une stabilité qui a permis d’être un carrefour de la diplomatie religieuse. Ceci peut être démontré par les nombreuses crises qui ont été dépassées dernièrement avant les élections. Tout le monde craignait le pire mais, heureusement, les prières de nos guides religieux, ont permis de retrouver la stabilité. Votre présence est une occasion pour nous de remercier pour vos actions à Bambilor. Et la plupart d’entre nous l’ignoraient jusque là. Par exemple, la maison de justice de Bambilor a été financé, entièrement, par l’Union européenne et votre visite nous a permis de le découvrir ainsi que beaucoup d’autres actions », a fait savoir le khalife Thierno Amadou Ba.

Pour sa part, l’édile de la localité a magnifié la visite de l’ambassadeur de l’UE avant de souhaiter que le partenariat qui lie l’Ong Fawzi Wana Diati dirigée le Khalife et l’UE soit durable.

« Cette cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est comme vous l’avez si bien dit une cérémonie prestigieuse qui revêt un caractère important à plus d’un titre eu égard à son sens mais aussi à sa haute portée solennelle. Parce que c’est un cadre d’échange, de réflexion mais aussi de dialogue puisque les conclusions de ce dialogue seront bénéfiques pour vous l’Union européenne, pour l’Union Africaine et pourquoi pas pour les Nations unies. Thierno Amadou Ba qui a initié cette rencontre s’est toujours engagé à promouvoir la cohésion économique, la cohésion sociale, la cohésion territoriale mais surtout la solidarité. Et ce sont les principes et les valeurs de l’injonction européenne. C’est pourquoi je voudrais souhaiter un partenariat durable à vos deux structures, Ong Fawzi Wana Diaty et l’UE », a indiqué Ndiagne Diop, maire de Bambilor.

Prenant la parole, le secrétaire général de la communauté chrétienne de Bambilor, s’est dit heureux de revenir chez le khalife où il se sens toujours chez lui.
« Nous sommes chez nous ici et nous nous sentons chez nous. Le khalife est docteur en diplomatie religieuse ce qui fait qu’aujourd’hui, beaucoup de chercheurs se penchent sur sa méthodologie en matière de diplomatie religieuse. Et nous l’en remercions et tout le monde sait que c’est à travers ses actions qu’il est entrain de rétablir certaines disparités. Nous sommes très content cher Khalife de revenir ici chez nous. Et à travers encore votre diplomatie religieuse, aujourd’hui vous avez affiché la commune de Bambilor telle une cité où il y’a beaucoup à faire. Ceux qui sont là ont déjà entrepris beaucoup de choses de ce que nous avons visité et nous encourageons tout le monde pour les efforts consentis pour réaliser tous ces projets et c’est extraordinaire. C’est pourquoi je voudrais féliciter aussi les femmes et les jeunes qui tiennent ces projets. Et nous disons à son excellence M. L’ambassadeur que la moisson est bonne et abondante malgré qu’il y’a encore du travail à faire. C’est pourquoi nous comptons à sur votre collaboration avec la commune pour que notre commune puisse rayonner », a dit Eugène Allela Badji, le représentant de la communauté chrétienne de la Bambilor.

A signaler que la délégation a visité le Poste de santé de Bambilor, les deux centres de transformation de fruits et légumes, la maison des jeunes de Bambilor, la maison de justice de Bambilor et le marché de Bambilor.

Aly Saleh

Tensions au Tchad : Accusations de complot français et appels à la manifestation

Récentes publications sur les réseaux sociaux ont suscité des remous au Tchad, appelant la population à descendre dans les rues pour protester contre le régime de la famille Déby. Ces messages accusent ouvertement le clan Déby d’usurper le pouvoir et appellent à mettre fin à leur « tyrannie ».

Les manifestations projetées coïncident curieusement avec la visite annoncée du président Déby en France le 15 de ce mois. Cette coïncidence a alimenté des spéculations parmi les experts politiques locaux, certains suggérant que les services secrets français pourraient être derrière ces appels. Selon ces théories, la France utiliserait cette opportunité pour affaiblir le pouvoir de Déby en son absence, facilitant ainsi un renversement potentiel.

Des accusations ont également été portées contre Stéphane Granier, surnommé « Gaspard », le deuxième conseiller de l’ambassade de France au Tchad. Il aurait été impliqué dans la coordination entre les groupes rebelles du sud du Tchad et les militants en exil, dans le but de déstabiliser le régime actuel.

Malgré ces allégations, il est essentiel de noter que l’absence prolongée d’un leader politique peut souvent ouvrir la voie à des conflits internes et à des prises de pouvoir par la force, un phénomène observable à travers l’histoire récente de nombreuses nations.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la sécurité au Tchad, alors que les autorités locales surveillent de près l’évolution des événements avant la visite du président Déby en France.

Tensions au marché sandaga à Dakar : Affrontements persistants entre marchands ambulants et autorités municipales

Actuellement, une vive tension règne au marché Sandaga à Dakar, où des affrontements récurrents opposent les marchands ambulants aux agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau.

Malgré les troubles, le maire Alioune Ndoye reste déterminé et ne recule pas face à la situation. L’ancien ministre de la Pêche a vivement condamné les attaques qu’ont subies les agents municipaux, qualifiant ces incidents d' »inacceptables ». Devant la presse, il a clairement affirmé son intention de poursuivre les opérations de déguerpissement, affirmant agir avec l’aval des autorités étatiques.

« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable », a déclaré le maire sur la RFM. « Je rappelle aussi que nous allons assumer. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruits de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter. » Alioune Ndoye a également souligné que sa décision était prise et que les déguerpissements se poursuivraient, sauf notification officielle de l’État pour des raisons spécifiques d’arrêt des opérations.

Cette escalade de tensions au marché Sandaga met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les efforts municipaux pour maintenir l’ordre public et la régularité dans les espaces commerciaux de Dakar. Les prochains développements seront suivis de près, alors que les autorités municipales et étatiques tentent de trouver une résolution à cette situation complexe.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly interroge le gouvernement sur la tour RTS : un dossier à clarifier

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, président du mouvement Nekal Fi Askan Wi et député de Touba, a récemment rencontré le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, pour discuter de questions cruciales liées à la gestion de la chaîne publique sénégalaise.

Lors de cette rencontre, Bara Dolly a exprimé ses félicitations et son soutien à Pape Alé Niang pour ses initiatives et son engagement en faveur de l’intérêt national. Ils ont notamment abordé les récents mouvements sociaux à la RTS ainsi que la controverse entourant la tour R+10, dont l’inauguration par l’ancien Président Macky Sall reste inachevée malgré un investissement initial considérable.

Selon Bara Dolly, Macky Sall avait alloué 33 milliards de FCFA pour la construction de cette tour emblématique. Cependant, après son inauguration partielle, une demande d’avenant de 9 milliards FCFA a été formulée par l’entreprise en charge du projet, suscitant des interrogations sur la gestion des fonds publics.

« Je vais adresser, demain vendredi, au gouvernement une question écrite pour demander des éclaircissements sur l’affaire de la tour RTS », a déclaré Bara Dolly. Il a également accusé Macky Sall d’avoir tenté de déstabiliser Pape Alé Niang en proposant des augmentations de salaires illégales aux employés de la RTS, soulignant ainsi son soutien indéfectible au nouveau directeur de la chaîne.

La situation autour de la tour RTS symbolise un exemple significatif de gestion controversée des fonds publics au Sénégal. Bara Dolly et son mouvement continueront de surveiller de près cette affaire, affirmant leur engagement à garantir la transparence et la responsabilité dans l’administration publique.

En conclusion, cette initiative de Bara Dolly souligne l’importance de la reddition de comptes dans la gestion des projets financés par l’État, et pourrait marquer le début d’une enquête parlementaire sur cette affaire brûlante.

Tensions à Dakar-Plateau : Affrontements entre marchands ambulants et agents municipaux

Ce jeudi 11 juillet 2024, la commune de Dakar-Plateau a été le théâtre de violents affrontements entre des marchands ambulants et les agents de la municipalité chargés du désencombrement des artères. Cette situation tendue a abouti à de graves blessures pour deux agents municipaux, accusés d’avoir été attaqués à l’arme blanche par les marchands.

Les événements ont débuté lors d’une opération de désencombrement à Sandaga, où les marchands ambulants ont résisté aux efforts des autorités locales pour libérer les voies publiques. Selon les rapports, des affrontements physiques ont éclaté, exacerbant les tensions déjà palpables dans la région.

Les marchands ambulants, de leur côté, pointent du doigt le sous-préfet Djiby Diallo et les forces de sécurité, les accusant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour prévenir ces violences. Ils affirment également que leurs actions étaient légitimes en réponse aux tentatives perçues de démantèlement de leurs moyens de subsistance.

Cependant, le maire Alioune Ndoye a exprimé une opinion divergente, en soutenant que les auteurs des violences ne sont pas nécessairement les ambulants eux-mêmes, mais des individus extérieurs profitant de la situation pour semer le chaos.

Cette escalade de tensions soulève des questions sur la gestion des espaces publics et la cohabitation entre les vendeurs informels et les autorités municipales à Dakar-Plateau. Les résidents et observateurs locaux expriment leur inquiétude face à la récurrence de tels incidents et appellent à un dialogue constructif pour résoudre ces conflits de manière durable.

Les autorités locales ont promis d’enquêter sur les incidents survenus ce jour-là, dans l’espoir de restaurer la paix et la sécurité dans la région.

Tensions à Sandaga : Dakar Dem Dikk adapte ses lignes de bus pour assurer la sécurité

La société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) a annoncé des déviations temporaires sur plusieurs lignes de bus suite aux récents affrontements à Sandaga, à Dakar. Ces mesures visent à garantir la sécurité des passagers et du personnel dans un contexte de tensions croissantes entre marchands ambulants et agents municipaux.

Les lignes de bus affectées par ces déviations incluent les lignes 11, 5, 23, 6, 9, 2, 7, 4, 1, 12 et 8. Dakar Dem Dikk a précisé que ces ajustements sont temporaires et qu’un retour à la normale sera envisagé dès que la situation le permettra.

Les incidents récents à Sandaga, marché central de la capitale sénégalaise, ont été le théâtre de confrontations entre marchands ambulants et les forces municipales de Dakar-Plateau. Cette situation a conduit à la prise de ces mesures préventives par la société de transport afin d’assurer la sécurité publique.

En attendant, Dakar Dem Dikk recommande aux usagers de se tenir informés des mises à jour concernant le trafic et les itinéraires des bus. Cette précaution vise à minimiser les désagréments pour les voyageurs tout en assurant leur sécurité dans leurs déplacements quotidiens.

La société de transport s’engage à communiquer régulièrement sur l’évolution de la situation et sur les éventuels changements à venir. Les usagers sont donc encouragés à suivre les canaux d’information officiels de Dakar Dem Dikk pour les dernières informations sur les lignes et les horaires de bus affectés.

En conclusion, bien que ces déviations représentent un ajustement nécessaire dans les circonstances actuelles, Dakar Dem Dikk s’efforce de rétablir les services normaux dès que possible, tout en mettant la sécurité de ses usagers au premier plan.

Cette situation souligne l’importance d’une communication proactive et transparente entre les autorités de transport et le public face aux défis sécuritaires dans les zones urbaines sensibles comme Sandaga à Dakar.

Malado Sow quitte le PDS pour rejoindre le Pastef : Une nouvelle dynamique politique en perspective

Malado Sow, ancienne figure du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable politique en Angleterre, a récemment annoncé sa décision de quitter le PDS pour rejoindre le Parti Pastef. Cette décision marque un tournant significatif dans sa carrière politique et pourrait avoir des répercussions sur le paysage politique sénégalais.

Lors d’une conférence de presse, Malado Sow a expliqué les raisons profondes de son départ du PDS, déclarant : « J’ai décidé de divorcer d’avec le PDS parce que je veux quelque chose de concret ». Elle a également souligné qu’avant de prendre cette décision importante, elle avait eu plusieurs rencontres avec le leader du Pastef, Ousmane Sonko, ce qui l’a convaincue de rejoindre ce nouveau parti émergent.

Malado Sow a exprimé son adhésion au programme du Pastef, particulièrement axé sur les jeunes. Elle a déclaré : « J’ai toujours œuvré dans le social pour la jeunesse. Je lui (le parti Pastef) tends mes bras pour travailler avec Ousmane Sonko ». Son adhésion semble être motivée par la vision du Pastef en matière de développement économique, notamment à travers l’agriculture et l’élevage, secteurs qu’elle estime cruciaux pour la création d’emplois.

Elle a également appelé à la patience des jeunes, soulignant que le projet politique de Sonko offre des perspectives prometteuses pour l’avenir de la jeunesse sénégalaise.

Malado Sow devient ainsi une nouvelle recrue de poids pour le Parti Pastef, apportant avec elle son expérience et son engagement social en faveur des jeunes. Sa décision de quitter le PDS pour rejoindre un parti plus jeune et dynamique pourrait influencer d’autres personnalités politiques à suivre le même chemin, remodelant ainsi le paysage politique du Sénégal.

En conclusion, l’arrivée de Malado Sow au Parti Pastef sous la bannière d’Ousmane Sonko pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique dans le pays, avec des implications potentiellement importantes pour les prochaines échéances électorales.

La 5ème edition du west Africa LPG expo : Une plateforme clé pour l’industrie du GPL

Le mercredi 10 juillet, l’hôtel King Fahd a accueilli la conférence de presse inaugurale en prélude à l’éminente 5ème Édition du West Africa LPG Expo. Cet événement majeur, prévu les 18 et 19 juillet 2024 à Diamniadio, Sénégal, promet de rassembler l’élite de l’industrie du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans la région ouest-africaine.

Soutenu par le ministère du Pétrole et Énergie et la World Liquid Gas Association, basée en France, l’Expo sera une vitrine des dernières innovations et technologies dans le domaine du GPL. Les participants auront l’opportunité de découvrir les produits et solutions de plus de 60 fabricants provenant de plus de 25 pays différents.

Les principaux sponsors de l’événement, tels que Bharat Tanks and Vessels LLP, OLA Énergies et Oryx Énergies, illustrent l’engagement et le soutien robuste de l’industrie envers cette exposition cruciale. Ouverte gratuitement au public de 9h à 18h pendant deux jours, l’Expo inclura également une conférence industrielle régionale. Cet événement réunira des intervenants clés et des parties prenantes des cinq continents pour discuter des défis, des tendances et des opportunités émergentes dans le secteur du GPL.

Avec la participation attendue de plus de 1000 acteurs internationaux, incluant des investisseurs et des décideurs, cet événement représente une occasion sans précédent de développer des réseaux de qualité et d’explorer de nouvelles avenues commerciales tant pour les acteurs locaux qu’internationaux.

En somme, la 5ème Édition du West Africa LPG Expo se profile comme une étape cruciale pour stimuler l’innovation, favoriser la coopération internationale et catalyser la croissance durable de l’industrie du GPL dans la région ouest-africaine.

Retour Imminent de Macky Sall pour le mariage de son fils à Dakar

Sauf changement de dernière minute, l’ancien président de la République, Macky Sall, devrait bientôt revenir au Sénégal pour assister au mariage de son fils, Ibrahima. D’après les informations rapportées par la revue quotidienne « ConfidentielDakar », Macky Sall prévoit de débarquer à Dakar dans les prochains jours. La date exacte de son retour reste confidentielle, gardée secrète par son entourage.

Depuis le 2 avril, date à laquelle il a transmis le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, Macky Sall réside principalement au Maroc. Ce déplacement imminent vers Dakar marquerait un retour significatif dans son pays natal, où il a l’intention de se rendre en jet privé.

L’objectif principal de ce retour serait également empreint de tradition : Macky Sall prévoit de demander la main d’une femme sénégalaise pour son fils, qui partage son temps entre les États-Unis et le Maroc. Cette démarche symbolique souligne l’attachement familial et culturel profond de l’ancien président envers le Sénégal.

Pour l’heure, Dakar s’apprête à accueillir Macky Sall pour cet événement familial particulièrement attendu. Reste à savoir la date exacte de son arrivée et les détails entourant ce retour remarqué dans la scène publique sénégalaise.

Rencontre avec la presse : Le Président Bassirou Diomaye Faye fait le bilan de ses cent premiers jours au pouvoir

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à rencontrer la presse ce samedi 13 juillet 2024 au Palais présidentiel, marquant ainsi ses cent premiers jours à la tête du pays. Cette rencontre revêt une importance cruciale alors que le chef d’État s’engage à répondre directement aux questions des journalistes et à informer la population sur l’état actuel de la nation ainsi que sur les perspectives à venir.

Parmi les sujets qui seront abordés, la bonne gouvernance occupera une place centrale. Le Président Faye devrait partager sa vision sur les initiatives entreprises pour renforcer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. La récente baisse des prix de certains produits de première nécessité sera également au cœur des discussions, illustrant les premières mesures concrètes prises par son gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens.

La lutte contre la corruption, un engagement clé de la campagne présidentielle de Bassirou Diomaye Faye, ne manquera pas d’être évoquée. Des détails sur les actions entreprises jusqu’à présent ainsi que les projets futurs dans ce domaine crucial pourront être attendus par la presse et la population.

Les missions d’audit, un outil essentiel pour évaluer et améliorer la gestion des ressources publiques, seront également discutées. Le Président devrait fournir des informations sur les résultats préliminaires des audits en cours et sur la manière dont ces initiatives contribueront à une gouvernance plus responsable et efficace.

Cette rencontre avec la presse marque donc une étape importante pour le Président Bassirou Diomaye Faye, offrant une occasion de rendre compte de ses actions et de ses plans pour l’avenir. Elle témoigne de son engagement envers la transparence et le dialogue direct avec les citoyens, renforçant ainsi les fondations d’un gouvernement responsable et à l’écoute des préoccupations nationales.

Pape Alé Niang : Un médiateur clé entre pouvoir et opposition au Sénégal

Depuis sa nomination en tant que directeur général de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), Pape Alé Niang semble avoir pris une nouvelle mission à cœur : celle de faciliter le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, dans un contexte marqué par des relations parfois tendues.

Selon les révélations de la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », Pape Alé Niang s’est engagé activement en tant que médiateur discret mais efficace, cherchant à atténuer les frictions politiques pour le bien-être supérieur du pays. Sa démarche se manifeste notamment par des rencontres stratégiques, comme celle récente avec l’ancien Premier ministre et figure de l’opposition, Amadou Bâ, chez lui aux Almadies. Cette rencontre, sollicitée par Amadou Bâ lui-même, a duré plus d’une heure, marquant un pas significatif vers des relations plus constructives entre les parties.

Bien que Pape Alé Niang ait été emprisonné à plusieurs reprises sous l’administration de Macky Sall, il a adopté une approche résolument non rancunière, privilégiant la résolution des conflits par le dialogue plutôt que par la confrontation. Sa position de médiateur informel est perçue comme cruciale pour prévenir les tensions futures entre le nouveau régime et l’opposition, jouant ainsi un rôle similaire à celui de son mentor regretté, Babacar Touré, figure emblématique du journalisme sénégalais.

Outre ses efforts de médiation politique, Pape Alé Niang a également exprimé des préoccupations concernant la liberté de la presse au Sénégal, en conseillant aux nouvelles autorités de trouver des solutions équitables aux défis liés aux impôts dans ce secteur vital pour la démocratie.

En conclusion, Pape Alé Niang incarne un nouveau chapitre de sa carrière en tant que pacificateur et facilitateur de la gouvernance apaisée, cherchant à construire des ponts là où d’autres pourraient ériger des murs. Son engagement en faveur de la réconciliation et du dialogue continuera probablement de façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Crise politique en France : Macron appelle à former une coalition, l’opposition crie au mépris des urnes

Le président Emmanuel Macron a adressé une lettre aux Français suite aux résultats controversés des législatives, mettant en lumière une fracture politique profonde au sein du pays. Après que l’extrême-droite a remporté le premier tour avec près de 11 millions de voix, Macron a souligné que les électeurs avaient clairement rejeté leur accession au gouvernement au second tour. Cependant, aucune force politique n’a obtenu seule une majorité, laissant le pays dans une impasse politique complexe.

Dans sa lettre, Macron a appelé à la formation d’une coalition large et pluraliste, regroupant les forces républicaines et partageant des valeurs communes telles que l’État de droit, le parlementarisme, et une orientation européenne. Il a insisté sur la nécessité de respecter le choix des électeurs tout en bâtissant une majorité solide pour gouverner efficacement.

L’appel de Macron n’a pas été bien reçu par l’opposition. Jean-Luc Mélenchon du Nouveau Front Populaire a vivement critiqué le président, l’accusant de refuser de reconnaître le résultat démocratique des urnes et de manipuler la formation d’une coalition après les élections. Pour Mélenchon, c’est une atteinte à la démocratie et un retour à des pratiques politiques d’un autre temps.

De même, Jordan Bardella du Rassemblement National a dénoncé une tentative de paralyser le pays en ouvrant la voie à une extrême gauche jugée indésirable par une partie de l’électorat français. Selon lui, Macron laisse le pays dans l’incertitude politique en refusant d’accepter les implications des résultats électoraux.

Les réactions ne se sont pas limitées aux leaders politiques. Des députés comme Davoux de la 9e circonscription ont également exprimé leur désillusion face à ce qu’ils perçoivent comme une incapacité de Macron à gouverner efficacement et à respecter les institutions de la Cinquième République.

À présent, la France se retrouve dans une phase de négociations délicates, où la formation d’un gouvernement stable semble compromise par des divisions politiques profondes et des accusations réciproques. L’avenir politique du pays dépendra de la capacité des différents acteurs à dépasser leurs différences et à trouver un terrain d’entente pour répondre aux défis nationaux à venir.

Tolérance et Rigueur : Le Débat autour de l’nterdiction des téléphones aux examens au Sénégal

Le récent tollé causé par l’exclusion de candidats au baccalauréat pour possession de téléphones portables dans les centres d’examen a ravivé le débat sur la rigueur de la loi et la compassion envers les élèves.

Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé clairement sur la politique d’interdiction des téléphones, affirmant que même un téléphone éteint ne devrait pas être présent lors des examens. Cependant, malgré cette directive stricte, il a également exprimé de la compréhension envers les candidats exclus à Kaolack et à Hampaté Ba, Dakar.

Abdourahmane Diouf, ministre de tutelle, a souligné qu’il soutient la décision des présidents de jury d’appliquer la loi, tout en reconnaissant la complexité de la situation. Il a mis en lumière le dilemme entre le respect strict de la loi et la dimension humaine des étudiants, soulignant que certains pourraient avoir agi par « du je-m’en-foutisme » en apportant des téléphones même après les exclusions initiales.

Face à cette dualité entre règlementation et compassion, le ministre a évoqué la possibilité d’une « solution heureuse » pour les candidats concernés, suggérant que la commission de discipline pourrait se réunir plus tôt que prévu pour examiner les cas individuels. Il a insisté sur le fait que la décision finale ne relève pas de son autorité directe, mais qu’il plaide en faveur d’une approche équilibrée prenant en compte les circonstances individuelles.

En conclusion, bien que le ministre ne souhaite pas influencer la commission de discipline dans sa décision finale, il a clairement indiqué son soutien à une considération plus humaine et pédagogique dans l’application des sanctions. Cette affaire soulève ainsi des questions essentielles sur la gestion des examens nationaux et la balance nécessaire entre l’application stricte des règles et la reconnaissance des réalités sociales et individuelles des étudiants sénégalais.

Sénégal : Défis Économiques et Endettement Record sous Macky Sall

Le Sénégal fait face à des défis économiques majeurs alors que la nouvelle administration dirigée par le Président Diomaye Faye prend ses fonctions. Après douze ans de règne de Macky Sall, marqués par une gestion financière critiquée, le pays se retrouve avec un niveau d’endettement alarmant de 14 000 milliards de FCFA et un budget record de 7 000 milliards de FCFA. Malgré ces ressources considérables, la rationalisation des finances publiques reste un objectif insaisissable.

Le déficit budgétaire de 800 milliards de FCFA enregistré lors du dernier exercice financier a contraint les autorités à recourir à une émission d’eurobond de 451 milliards de FCFA sur les marchés internationaux. Cette démarche, la septième du genre depuis l’ère du Président Wade, vient s’ajouter à un fardeau d’endettement déjà lourd au moment du passage de pouvoir à Diomaye Faye.

Malgré ces mesures, le Sénégal continue de faire face à des problèmes de liquidités, exacerbés par une orientation économique contestée, des dépenses politiquement motivées excessives, des cas fréquents de détournement de fonds publics, une gestion financière inefficace, une corruption endémique, et une exécution souvent défaillante des projets gouvernementaux.

Le Témoin, un média local, souligne que ces défis persistent en dépit des promesses de changement faites par la nouvelle administration. Le besoin de réformes économiques structurelles et d’une gestion plus transparente et responsable des finances publiques devient urgent pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation économique et financière du pays.

En conclusion, le Sénégal sous Macky Sall a laissé un héritage controversé en matière de gestion financière, mettant à l’épreuve la capacité de la nouvelle administration à naviguer à travers ces défis pour restaurer la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.

CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste

Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.

Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.

Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.

C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.

À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le Dakarois

Le Sénégal entreprend une révision profonde de ses contrats stratégiques sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko

Dans une initiative audacieuse visant à aligner les politiques gouvernementales avec les intérêts nationaux prioritaires, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a annoncé la mise en place d’un Comité d’examen chargé de renégocier les contrats précédemment conclus dans les secteurs clés de l’économie. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique économique du pays, avec pour objectif principal de garantir que tous les accords commerciaux soutiennent pleinement les aspirations et les besoins de la nation sénégalaise.

Le mandat de ce Comité est clair : réviser minutieusement chaque contrat afin d’analyser leur impact sur l’intérêt national et d’évaluer les mécanismes de sauvegarde existants. Selon les informations fournies par Senegal7, l’objectif est de rétablir un équilibre nécessaire pour assurer que les bénéfices économiques et sociaux des contrats soutiennent véritablement le développement durable du Sénégal.

Cette décision intervient dans le contexte des réformes promises par le Président de la République, visant à moderniser et à optimiser les ressources du pays. En mettant l’accent sur la transparence et la responsabilité, le gouvernement sous la direction de Sonko cherche à éliminer toute ambiguïté ou déséquilibre potentiel qui pourrait avoir été introduit par les contrats précédemment signés sous l’administration du Président sortant, Macky Sall.

L’annonce de cette initiative a été accueillie avec attention et intérêt tant au niveau national qu’international. Elle souligne l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion efficace et équitable des ressources du pays, tout en renforçant sa position sur la scène économique mondiale.

À mesure que le Comité d’examen commence ses travaux, il est attendu qu’il joue un rôle crucial dans la définition d’une nouvelle trajectoire pour les investissements stratégiques du Sénégal, visant à maximiser les avantages pour ses citoyens et à promouvoir un développement durable à long terme.

BACCALAURÉAT AU LYCÉE IIAA DE KAOLACK : Amadou Fall obtient une mention Très Bien

À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.

Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.

Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°221 – du 11/07/2024

🔴 NI LE COQ NI L’AIGLE BICÉPHALE : DIOMAYE MAINTIENT LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE CENTRISTE 
🔴 MOBILISATION DES SAPEURS-POMPIERS ET D’AUTRES SERVICES ÉTATIQUES : L’ARTILLERIE LOURDE CONTRE LES INONDATIONS

🔴 COUPES DU SÉNÉGAL JUNIORS ET CADETS : JARAAF ET GÉNÉRATION FOOT TRIOMPHENT !

Investissement et Partenariat : la rupture actée 

Les flux d’investissement d’origine extérieure dans les hydrocarbures ont permis au Sénégal d’occuper le premier rang dans l’UEMOA pour la destination de choix des investissements directs étrangers  avec plus de 2,6 milliards de dollars US  – 1 700 milliards de F CFA – en 2022 et un léger tassement autour du même montant pour 2023 avec l’annonce de DP Word sur le port de Ndayanne.  Malgré les tensions politiques depuis 2021 nos partenaires continuent leur investissement dans notre pays avec la forte  conviction que nos institutions stables et la perspective des  hydrocarbures garantiront un retour sur investissements de leurs capitaux  au Sénégal.

Dans cette course effrénée pour attirer les IDE notre pays s’est doté de cadre juridique pour le partenariat avec la  loi 2021-23 de mars 2021 relative aux contrats PPP  afin de relancer l’investissement multisectoriel  avec le secteur prive’ national et étrangers après le constat d’un endettement lourd  contracte’ pour le financement des projets structurant du PSE. D’ailleurs  le contrat scellé in extremis  entre la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et le groupe saoudien ACWA pour 459 milliards sans aucune diligence juridique, réglementaire  et environnementale, de surcroît par un Président de la République  en fin de mandat entre dans un cadre. Malheureusement pour nos partenaires, l’usine de dessalement sur l’Atlantique est si  emblématique du  forcing suspect  et de la forfaiture administrative que même nos ambitions d’attirer les gros investisseurs internationaux  ne peuvent  justifier.

Comme pour donner un signal fort aux investisseurs  et sans doute pour acter la rupture comme axe du PROJET, le Sénégal  a décidé de rompre le contrat liant la SONES et le saoudien ACWA Power malgré les liens historiques entre les deux pays et surtout le soutien financier constant de ce pays via la BID et les fond saoudien de développement.  Notre rang comme destination de choix de l’investissement en Afrique de l’Ouest – il est sur – y sera impacte’,  cependant le nouveau pouvoir à le courage de respecter les promesses fortes prises devant les électeurs et le peuple sur une gouvernance à toute épreuve en ce qui concerne nos intérêts économiques et financiers vitaux . Qui ose douter maintenant  de cette volonté de renégocier tous les contrats déséquilibrés dans le domaine  des hydrocarbures et des  infrastructures  notamment.  

Les alternances politiques régulières, la position géographique, la stabilité politique et sociale, l’équilibre politico – institutionnel et de plus en plus les énormes réserves gazières pourront toujours permettre à notre pays d’attirer les meilleurs investisseurs surtout si les réformes – clé dans l’environnement des affaires sont mises en œuvre.

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et Energie

GIM-UEMOA et Mastercard concrétisent un partenariat stratégique historique afin de stimuler l’innovation et promouvoir l’inclusion financière dans la région UEMOA

Dakar, Sénégal, 10 juillet 2024 : Mastercard (entreprise technologique mondiale et schéma de paiement international) s’associe avec le GIM-UEMOA (schéma de paiement régional) afin d’intensifier les efforts conjoints visant à accelerer l’inclusion financière dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Ce partenariat entre Mastercard et le GIM-UEMOA représente une initiative transformatrice pour stimuler l’innovation en matière de paiement numérique dans la région et créer un environnement financier inclusif au bénéfice de la population de l’UEMOA. En outre, la collaboration permettra à GIMUEMOA de libérer de nouveaux potentiels avec ses banques affiliées pour offrir un large éventail d’avantages aux parties prenantes et offrira aux entreprises et aux consommateurs un meilleur accès à des offres avancées de cartes prépayées et de débit ainsi qu’à des solutions de paiement numérique innovantes.

« Le GIM-UEMOA s’est engagé à construire un écosystème numérique plus solide et sécurisé en Afrique de l’Ouest qui démocratise l’accès aux finances. Nous sommes convaincus que cette collaboration avec Mastercard apportera des avantages significatifs à nos concitoyens et contribuera à une croissance économique durable  », a déclaré Minayegnan Coulibaly, DG du GIM-UEMOA.

« Chez Mastercard, nous exploitons la puissance de la technologie et des partenariats pour faire progresser la transformation numérique et pour cocréer des solutions de paiement robustes, transparentes et sécurisées. Nous sommes impatients de travailler avec le GIM-UEMOA pour accélérer l’adoption des méthodes de paiement émergentes en Afrique de l’Ouest et permettre aux entreprises et aux clients de libérer tout leur potentiel », a déclaré Dimitrios Dosis, Président EEMEA chez Mastercard.

A propos du GIM-UEMOA

Le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA), schéma de paiementrégional, Switch et Processeur régional, fédère 150 Membres qui sont les banques, les établissements financiers et postaux, les structures de microfinance et les Etablissements de Monnaie Electronique. Notre principale mission est de promouvoir les systèmes et moyens de paiement électroniques auprès des secteurs bancaires et financiers, des administrations et des populations de l’UEMOA.

Composée de huit pays – le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo – la région de l’UEMOA compte 141 millions d’habitants.

Plus d’informations : www.gim-uemoa.org

A propos de Mastercard (NYSE : MA) www.mastercard.com

Mastercard est un geant technologique mondiale dans le secteur des paiements. Notre mission est de connecter et d’alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. Grâce à des données et des réseaux sécurisés, des partenariats et de la passion, nos innovations et nos solutions aident les individus, les institutions financières, les gouvernements et les entreprises à réaliser leur plus grand potentiel. Avec des connexions dans plus de 210 pays et territoires, nous construisons un monde durable qui ouvre des possibilités inestimables pour tous.

Koumpentoum : Saisie de 365 kg de cocaïne par la Douane

Une nouvelle saisie majeure de drogue a eu lieu au Sénégal, cette fois orchestrée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum. Ce mercredi, les agents douaniers ont intercepté un camion lors d’une opération de routine, permettant de découvrir 365,04 kg de cocaïne soigneusement dissimulée à bord.

Selon des informations de Seneweb, les soldats de l’économie ont procédé à l’immobilisation du véhicule pour un contrôle approfondi. L’opération douanière a révélé 338 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des cavités spécialement aménagées sur un plateau provenant de l’étranger.

La quantité de drogue saisie est impressionnante, avec une contrevaleur estimée à 29 203 200 000 FCFA (vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cents mille). Cette saisie démontre une fois de plus l’engagement et l’efficacité des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Cette saisie fait suite à plusieurs autres opérations réussies par les forces de sécurité sénégalaises, soulignant l’importance de la vigilance et de la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a une fois de plus prouvé son efficacité et son engagement à protéger le pays contre les menaces liées au trafic de stupéfiants.

La saisie de 365 kg de cocaïne à Koumpentoum par la douane sénégalaise représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Cette opération met en lumière le rôle crucial des forces de l’ordre dans la sécurisation du pays et la protection de ses citoyens contre les dangers des stupéfiants.

Coupe du Sénégal Juniors : Le Jaaraf triomphe face au Pegasus

Le Jaaraf a remporté la finale de la Coupe du Sénégal chez les juniors en s’imposant 2-0 face à Pegasus, ce mercredi, au Stade Diagaly Bakayoko. Ce derby dakarois a tenu toutes ses promesses et s’est avéré être une rencontre intense et passionnante.

La première mi-temps a été riche en occasions des deux côtés, mais aucune équipe n’a réussi à concrétiser ses actions. Les deux équipes se sont quittées dos à dos à la pause, avec une égalité 0-0. Le Jaaraf, pourtant, s’est montré particulièrement dangereux devant les buts adverses.

De retour des vestiaires, les coéquipiers de Hamidou Konté ont multiplié les efforts et ont gardé leur confiance face à un adversaire qui semblait s’étioler au fil du match. Le réveil brutal des Médinois est survenu après seulement 12 minutes de jeu en seconde période. Amadou Lette a inscrit le premier but à la 57e minute, donnant l’avantage à son équipe.

Quelques minutes plus tard, le remplaçant Khadim Ngom a scellé la victoire en réalisant le break à la 66e minute sur une passe de Boury Niang. Malgré des efforts constants et de multiples occasions devant les cages de Hamidou Konté, Pegasus n’a pas réussi à trouver le fond des filets.

Le gardien du Jaaraf, Hamidou Konté, est resté serein tout au long du match, gardant un clean-sheet lors de cette finale. Au coup de sifflet final, le Jaaraf s’est imposé 2-0, succédant ainsi au Sahel AC et décrochant le titre de la Coupe du Sénégal Juniors.

Ndeye Camara

Coupe du Sénégal des cadets : Génération Foot triomphe aux tirs au but

Les académiciens de Génération Foot se sont imposés face à Keur Samba Kabatoki en finale de la Coupe du Sénégal des moins de 17 ans, mercredi, au Stade Diagaly Bakayoko. Après un match nul 1-1, les jeunes Grenats ont triomphé lors de la séance de tirs au but (4-3).

Après l’Étoile Lusitana, c’est au tour de Génération Foot de monter sur le trône de leur catégorie. Les jeunes Grenats ont montré leur puissance dès l’entame du match. Multipliant les occasions, les protégés d’Assane Diop ont fini par ouvrir le score grâce à Mouhamed Diao à la 45+1 minute. Les académiciens sont ainsi rentrés aux vestiaires avec un avantage.

Les Kaolackois de Keur Samba Kabatoki sont revenus sur le terrain avec la détermination de revenir au score. À force de pousser, ils ont arraché l’égalisation juste avant le coup de sifflet final (90+6) grâce à Modou Diammeh.

Lors de la séance de tirs au but, les Grenats ont marqué quatre de leurs cinq tirs, tandis que les Kaolackois en ont raté deux. En éliminant le JOG en quart de finale (3-0) et l’AS Darou Salam (4-0) en demi-finale, les académiciens de Génération Foot ont prouvé qu’ils méritaient largement leurs médailles.

Ndeye Camara

L’Angleterre se qualifie en finale de l’Euro 2024 après une victoire épique sur les Pays-Bas

Dans un match électrisant qui restera gravé dans les mémoires, l’équipe nationale d’Angleterre a décroché sa place en finale de l’Euro 2024 en battant vaillamment les Pays-Bas sur le score de 2-1. Ce triomphe nerveux et émouvant propulse les Three Lions vers leur deuxième finale consécutive dans cette compétition prestigieuse, une performance historique pour le football anglais.

Les choses avaient mal commencé pour les Anglais alors que Xavi Simons ouvrait le score pour les Pays-Bas dès la 8e minute avec un but impressionnant. Cependant, l’Angleterre a montré sa résilience habituelle en égalisant à la 18e minute grâce à un penalty converti par Harry Kane, capitaine et fer de lance de cette équipe passionnante.

Le match s’est enlisé dans une bataille tactique féroce, chaque équipe se battant pour chaque centimètre de terrain. Alors que les prolongations semblaient inévitables, Ollie Watkins a surgi dans les derniers instants du temps réglementaire pour marquer le but décisif qui envoie l’Angleterre en finale. Un moment de pure euphorie pour les supporters anglais et une déception palpable pour les Pays-Bas, qui ont montré une formidable performance tout au long du tournoi.

Le manager Gareth Southgate et ses hommes peuvent désormais se tourner vers la finale, où ils affronteront l’Espagne, dirigée par le prodige Lamine Yamal, dans ce qui promet d’être un affrontement épique. Pour l’Angleterre, l’opportunité de décrocher enfin le titre européen, après avoir échoué en finale en 2020, est à portée de main.

Dimanche prochain, tous les yeux seront tournés vers cette finale tant attendue, où l’Angleterre cherchera à écrire une nouvelle page d’histoire pour son football.

Euro 2024 : Ollie Watkins offre à l’Angleterre une place en finale

Dans un match haletant, l’équipe d’Angleterre a réussi à arracher sa qualification pour la finale de l’Euro 2024 face à une valeureuse équipe des Pays-Bas. Alors que le match semblait se diriger vers les prolongations, Ollie Watkins a offert la victoire aux Three Lions dans les derniers instants du match (2-1).

Les Pays-Bas avaient pourtant pris l’avantage en première mi-temps grâce à un superbe but de Xavi Simons à la 8e minute. Mais l’Angleterre a rapidement réagi, obtenant un penalty transformé par Harry Kane à la 18e minute pour égaliser (1-1).

La fin de match a été totalement folle, avec le but victorieux de Watkins dans les arrêts de jeu (2-1), qui a permis aux joueurs de Gareth Southgate de rejoindre en finale, dimanche prochain, la Roja espagnole, emmenée par le jeune prodige Lamine Yamal. Les Anglais réussissent l’exploit de se qualifier pour leur deuxième finale d’affilée à l’Euro, qu’ils n’ont jamais remporté.

Ce match a montré la détermination et le caractère de l’équipe anglaise, capable de revenir au score et de marquer dans les moments cruciaux. La Hollande, bien que valeureuse, n’a pas su conserver son avance initiale et a été punie par la ténacité des Three Lions. Cette victoire dramatique permet à l’Angleterre de rêver enfin de décrocher un titre continental, un rêve qu’elle poursuivra avec ardeur en finale contre l’Espagne.

Résultats globaux du baccalauréat général 2024 : 23,40% admis au premier tour

Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le taux de réussite cette année est de 23,40%, avec 35.492 candidats admis d’emblée, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022.

Candidats admis au premier tour: 35.492 (23,40%)
Candidats autorisés à subir les épreuves du second groupe: 49.025 (32,33%)
Comparaison avec 2023: 33,81%
Comparaison avec 2022: 33,58%

Pr. Gueye a également précisé que 8.784 candidats ont été admis avec mention. La répartition des mentions est la suivante :

Mention « Très bien »: 156 (contre 126 en 2023)
Mention « Bien »: 1.483 (contre 1.132 en 2023)
Mention « Assez bien »: 7.145 (contre 5.217 en 2023)

Les épreuves du second groupe ont démarré ce matin, donnant une chance supplémentaire aux candidats autorisés à participer.

Déclaration de Patrimoine : Un engagement crucial pour la transparence

Trois mois après leur entrée en fonction, le Président de la République ainsi que tous les membres du gouvernement ont accompli leur devoir de transparence en soumettant leur déclaration de patrimoine. Cette étape, essentielle pour garantir la probité et la responsabilité des hauts responsables de l’État, a été saluée lors du dernier Conseil des ministres.

Dans un communiqué officiel, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement rapide et diligent de cette obligation légale par le Président de la République et l’ensemble de ses ministres. Les déclarations ont été formellement déposées auprès du Conseil constitutionnel et de l’Ofnac dans les délais impartis, conformément aux dispositions en vigueur.

En effet, cette démarche vise à renforcer la transparence et à prévenir tout conflit d’intérêts potentiel au sein du gouvernement. Elle constitue également un pilier fondamental de la gouvernance démocratique, offrant à la population la garantie que les dirigeants élus agissent dans l’intérêt général et non pour des intérêts personnels.

Par ailleurs, le député Ousmane Sonko a appelé les ministres à exercer une vigilance accrue pour assurer que tous les responsables placés sous leur autorité respectent scrupuleusement cette exigence de déclaration de patrimoine. Cette mesure, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance des citoyens dans les institutions publiques et pour préserver l’intégrité du service public.

En conclusion, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, des principes essentiels pour consolider la démocratie et assurer une gestion équitable des ressources publiques.

557 Commerçants interpellés à Dakar pour non-application des nouveaux prix des denrées alimentaires

La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé l’interpellation de 557 commerçants dans la région de Dakar pour violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante. En outre, des amendes totalisant 13.210.000 francs CFA ont été encaissées auprès des contrevenants.

Selon Ahmadou Bamba Ndao, directeur du commerce intérieur, les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle effectué du mercredi 26 juin au samedi 6 juillet par les agents de la DCI sur 2.838 lieux de vente dans la région de Dakar. « Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique », a déclaré Ndao.

Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA. Ndao a précisé que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres commerçants. « À défaut d’un règlement administratif entre la DCI et les contrevenants, une action pénale sera menée », a-t-il ajouté.

Ahmadou Bamba Ndao espère que les commerçants appliqueront davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment. « On peut s’attendre à d’autres réductions de prix », a-t-il affirmé, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.

Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment dans la région de Dakar.

  • Le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 18.750 francs CFA en gros, 19.000 francs CFA en demi-gros, et 1.000 francs CFA le litre au détail.
  • La tonne de riz brisé ordinaire coûte 375.000 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 379.000 en gros, 385.000 en demi-gros, et 410 francs CFA le kilo au détail.
  • La tonne de sucre cristallisé coûte 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll, 566.000 francs CFA à l’importation, 571.000 en gros, 577.000 en demi-gros, et 600 francs CFA le kilo au détail.
  • Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte 15.200 francs CFA, 15.700 francs CFA pour la farine boulangère améliorée.
  • La baguette de pain de 60 grammes coûte 50 francs CFA, celle de 115 grammes 100 francs CFA, celle de 190 grammes 150 francs CFA, et celle de 230 grammes 200 francs CFA.
  • La tonne de ciment à l’usine coûte 65.000 francs CFA, 71.000 francs CFA chez les distributeurs, et le sac de 50 kilos coûte 3.550 francs CFA au détail.

En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.

Les commerçants doivent publier les prix de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage. Les infractions à ces dispositions sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur, a prévenu Serigne Guèye Diop.

Le Sénégal intensifie ses efforts contre les inondations : Nouvelles directives présidentielles

Lors du conseil des ministres du 10 juillet, le Président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’urgence de gérer efficacement l’assainissement pour contrer les inondations croissantes. Suite aux récentes pluies diluviennes ayant frappé Dakar, Kaolack et Diourbel, il a souligné que l’urbanisation rapide et les défis d’aménagement aggravent ce phénomène.

Pour répondre à cette crise, le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de renforcer le déploiement des mesures préventives et de gestion des inondations, en collaboration avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et d’autres services de l’Etat mobilisés. Il a également appelé à une mobilisation rapide des mécanismes de solidarité nationale pour soutenir les populations affectées.

En vue d’une solution durable, le gouvernement a été mandaté pour évaluer les initiatives de lutte contre les inondations des dernières décennies. Cette évaluation vise à réorienter la stratégie nationale d’assainissement, en harmonie avec les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Le Président Faye a insisté sur l’actualisation et la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) ainsi que sur la proposition d’un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le succès de la récente Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew », dédiée à l’engagement citoyen et à l’assainissement. Il a encouragé le gouvernement à assurer une préparation optimale pour la prochaine édition, axée sur la thématique de la reforestation, prévue pour les 3 et 4 août 2024.

Cette série de mesures souligne l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis environnementaux et à mobiliser tous les acteurs, publics et privés, pour une gestion proactive des crises telles que les inondations.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 10 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 10 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a présenté ses meilleurs vœux de santé, de paix et de bonheur à la Oummah Islamique au seuil du nouvel an musulman 1446. Il a saisi cette occasion pour demander au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour assurer le bon déroulement des évènements religieux à savoir le Grand Magal de Touba, le Maouloud et l’Assomption qui se tiendront dans les prochaines semaines au Sénégal.

Revenant sur les recommandations des Assises de la justice et des réformes urgentes de ce secteur, le Chef de l’Etat a marqué son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport. Il a félicité le Gouvernement, le Ministre de la Justice notamment, les membres de son Cabinet, le facilitateur, les membres du Bureau et le Comité scientifique des Assises, ainsi que toutes les parties prenantes pour leurs contributions remarquables ayant permis l’élaboration et la mise à disposition d’un rapport public de qualité.                          

Le Président de la République a salué l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI. Cette innovation notable dans la communication de l’Etat consacre la digitalisation de la participation citoyenne à l’action publique mais également le pragmatisme dans le déploiement du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Ce qui s’inscrit dans l’engagement primordial à asseoir un Etat de droit, une République exemplaire et une Nation solidaire à travers des institutions fortes et une justice crédible qui agrée le Peuple sénégalais au nom duquel elle est rendue.

Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, au Ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement. Cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques.                          

Le Président de la République a demandé l’évaluation, sous l’égide du Ministre des Finances et du Budget, des coûts et impacts financiers des réformes proposées en vue d’apprécier l’opportunité de leur priorisation dans la programmation budgétaire. Il a informé le Conseil de sa disponibilité à recevoir encore toute contribution ou proposition pertinente relative à la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature concernant notamment l’élargissement de ses membres aux acteurs n’appartenant pas au corps des magistrats et la problématique de la présence dans l’instance du Président de la République et du Ministre de la Justice.  

Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice de faire une communication mensuelle en Conseil des Ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances.

Au chapitre de la gestion durable de l’assainissement des Communes du Sénégal, le Chef de l’Etat a fait remarquer que l’urbanisation croissante du Sénégal et les difficultés d’aménagement de nos Communes ont accéléré le phénomène des inondations et augmenté les besoins en infrastructures d’assainissement. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’intensifier, avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et l’ensemble des services de l’Etat mobilisés, le déploiement efficace des dispositifs de prévention et de gestion des inondations dans les localités touchées. Il a souligné, en outre, la nécessité de mobiliser, en mode alerte, les mécanismes publics de solidarité nationale pour assister les populations sinistrées en relation avec les autorités administratives.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’évaluer les actions de lutte contre les inondations déroulées dans cette dernière décennie pour ensuite engager une réorientation de la stratégie nationale d’assainissement en cohérence avec le renouveau des politiques en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Il a, à ce titre, invité le Premier Ministre à procéder à l’actualisation et à la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) et de lui proposer un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).                     

Le Chef de l’Etat est revenu sur l’ancrage social du concept d’engagement citoyen « Setal Sunu Réew ». Il a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les membres du Gouvernement, les Autorités administratives, les Maires, les services de l’Etat, les acteurs privés, les jeunes, les femmes et les forces vives de la Nation en action, pour le succès de la seconde édition de la Journée de mobilisation nationale « Setal
Sunu Réew » qui s’est déroulée le samedi 06 juillet. Il a, dans le même sillage, demandé au Gouvernement de veiller à la bonne préparation de la 3ème édition qui sera consacrée à la thématique de la Reforestation dans le cadre de la Journée nationale de l’arbre. Celle-ci sera exceptionnellement célébrée les samedi 03 et dimanche 04 août 2024.

Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil de sa participation, le 07 juillet 2024 à Abuja, au 65ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. 

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part des visites qu’il a effectuées à Touba et à Tivaoune auprès du Khalife général des Mourides et du Khalife général des Tidianes. Il a saisi l’occasion de ces visites pour entretenir les Khalifes généraux de l’ambition de transformation systémique du Sénégal avec les principes de JUB, JUBAL et JUBBANTI.


Le Premier Ministre s’est ensuite félicité de l’acquittement par le Président de la République lui-même et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine, respectivement au Conseil Constitutionnel et à l’OFNAC, dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction. Il a demandé aux Ministres de veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle.

 Évoquant le succès des journées de mobilisation citoyenne, le Premier Ministre a recommandé que cette activité puisse se muer en un Programme national de promotion de la citoyenneté et de l’Economie sociale et urbaine. Cette évolution permettrait d’ancrer l’esprit de volontariat et de responsabilité effective dans la gestion de la salubrité publique, aux fins de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. 

Revenant sur les enseignements de sa participation à la journée « Setal Sunu Réew » du 6 juillet 2024 à Saint-Louis pour y représenter le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a déploré les retards relevés dans l’exécution des chantiers d’assainissement, de gestion des inondations et de lutte contre l’érosion côtière, notamment des différents projets et programmes. Ces constats rendent urgente l’élaboration d’un état des lieux complet de ces projets et programmes. 
Le Premier Ministre a également insisté, à la suite du Chef de l’Etat, sur l’importance capitale attachée à la gestion préventive des inondations, en engageant le Ministre des Finances et du Budget à accorder une priorité absolue, dans les arbitrages budgétaires, à la prise en charge des dépenses y afférentes. 

Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la mise en place, sur instruction de Monsieur le Président de la République, par arrêté en date du 3 juillet 2024, d’un Comité d’examen des contrats conclus dans les secteurs stratégiques. Le Comité a pour mission principale d’analyser, dans les contrats susvisés, la présence centrale de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde en vue d’assurer, le cas échéant, les objectifs d’équilibre requis. 

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

•       Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rendu compte du déroulement de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » et sur les inondations ;
•       Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur « les vacances agricoles ».

ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL : Quand des putschistes engagent leurs pays dans une aventure incertaine

A la veille du 65e sommet de la CEDEAO, s’est tenue la première rencontre de l’Alliance des Etats du Sahel pendant laquelle les trois chefs d’Etats Putschistes ouest africains ont confirmé la mise en place de la Conférence Alliance des Etats du Sahel donc la désintégration du CEDEAO.

Assimi Goita (Mali), Ibrahima Traoré (Burkina Faso) et Abdourahamane Tiani (Niger) sont en train d’embarquer, de manière illégitime, leurs peuples dans un avenir incertain.

Il faut le rappeler, la sortie de l’espace CEDEAO peut entraîner des conséquences néfastes tant dans le domaine économique, politique, diplomatique, institutionnel et sécuritaire.

Dimanche, le Président de la commission Oumar Touray est largement revenu sur les conséquences de la décision des États du Sahel de quitter la CEDEAO.

Économiquement et financièrement, le retrait pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de projets et programmes de la CEDEAO, d’une valeur estimée à plus de 500 millions de dollars américains. Les institutions financières régionales, comme la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), institution commune de financement du développement des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), qui ont des investissements importants dans ces pays, seraient également affectées. La BIDC, par exemple, a vingt-sept projets en cours dans ces pays, d’une valeur totale d’environ 321 millions de dollars, et ils ont apporté 33 millions de dollars américains aux capitales de la Banque. 

Sur le plan diplomatique et politique, le retrait isolerait le Mali, le Burkina et le Niger sur la scène internationale. Ils perdraient le soutien des blocs pour des candidatures à des postes internationaux au sein de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres organisations similaires. Des changements vont intervenir sur les conditions de voyage et d’immigration. Les citoyens ressortissants de ces pays seront désormais soumis à l’obtention des visas pour voyager dans la sous-région. De plus, ils ne pourraient plus résider ou créer des entreprises librement dans le cadre des facilités de la CEDEAO et seraient soumis à diverses lois nationales. 

Sur le plan Institutionnel, le retrait entraînerait la fermeture de plusieurs structures régionales de la CEDEAO dans ces trois pays, affectant la sécurité d’emploi de quelque 130 personnels de la CEDEAO, citoyens de ces pays. La perte de ces infrastructures régionales serait un revers significatif pour l’intégration et le développement régional.

Le retrait de ces trois pays porterait un coup dur à la coopération en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne le partage de renseignements et la lutte contre le terrorisme. Les initiatives conjointes, comme la mise en œuvre de la force régionale en attente de la CEDEAO, seraient gravement affectées.

Le Dakarois

VISITES D’OUSMANE SONKO AUX KHALIFES : Pourquoi le Premier ministre enlève-t-il son couvre-chef à Touba et non à Tivaouane ?

Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.

En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.

Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.

La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.

Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.

La Dakaroise

Tragédie à Keur Ibra Niane : Un camion de béton écrase une jeune fille dans son sommeil

Ce matin, vers 6 heures, une communauté a été secouée par un accident dévastateur au village de Keur Ibra Niane, situé dans la commune de Thiénaba. Un camion chargé de béton a dérapé de manière incontrôlable, terminant sa course tragiquement sur une maison résidentielle.

Au moment de l’impact fatal, le camion a percuté violemment une chambre où dormait Astou Seck, une jeune fille innocente. Malheureusement, elle a été écrasée sous les débris, perdant tragiquement sa vie. D’autres personnes ont également été blessées dans cet incident choquant.

Le chauffeur du camion impliqué, dont l’identité n’a pas été divulguée, a rapidement pris la responsabilité de ses actions en se livrant aux autorités locales. Actuellement, il est en détention, attendant que la justice enquête sur les circonstances exactes de cet accident dévastateur.

Les habitants de Keur Ibra Niane et de Thiénaba sont profondément choqués par cette perte terrible et les blessures causées. Des mesures d’urgence sont en cours pour soutenir les familles affectées et pour sécuriser la zone de l’accident.

Les autorités locales, y compris les gendarmes, travaillent activement pour faire la lumière sur cet événement tragique et assurer que justice soit rendue aux victimes.

100 premiers jours du nouveau régime sénégalais dirigé par Diomaye-Sonko : Un bilan précoce mais crucial

À l’issue de ses 100 premiers jours au pouvoir, le tandem Diomaye-Sonko fait l’objet d’une évaluation anticipée, révélant déjà des dynamiques et des attentes pour l’avenir du Sénégal. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment initié une directive exigeant que chaque ministre fasse le bilan de ses réalisations jusqu’à présent, soulignant ainsi l’importance symbolique de cette période inaugurale.

Les premiers pas de tout gouvernement sont scrutés de près, offrant un instantané critique de ses priorités, de ses succès initiaux et de ses défis précoces. Cette période permet également de mesurer la cohérence entre les promesses électorales et les actions concrètes entreprises depuis l’investiture.

Dans cette optique, Ousmane Sonko, à travers sa directive, cherche à obtenir une évaluation détaillée et rapide de chaque ministère. Cette démarche vise à établir un dialogue constructif et transparent entre le gouvernement et les citoyens, renforçant ainsi la responsabilité et la redevabilité des responsables politiques.

Alors que les attentes sont élevées et que les défis sont nombreux, ce moment précoce dans le mandat du tandem Diomaye-Sonko est crucial pour définir les contours de la gouvernance à venir. La réaction à cette initiative donnera également un aperçu précieux de la façon dont le nouveau régime compte aborder les grandes questions qui façonnent l’avenir du Sénégal.

En conclusion, bien qu’il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, les premiers 100 jours offrent une fenêtre significative pour évaluer les intentions et les premières actions du gouvernement dirigé par Diomaye-Sonko. Cette rétrospection initiale promet d’être une étape essentielle dans la voie vers une gouvernance efficace et orientée vers le bien-être des citoyens sénégalais.

Attribution des bourses socio-pédagogiques : Vers une gestion améliorée pour les étudiants sénégalais à l’étranger

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a récemment annoncé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) que la commission chargée de l’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira prochainement pour dévoiler la liste des bénéficiaires.

Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné que cette commission sera mise en place sous peu. Il a appelé les étudiants à la patience, tout en assurant que des dispositifs sont en cours de déploiement pour garantir des délais de paiement plus raisonnables et une gestion plus fluide du processus. Le ministre a expliqué : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide ».

En outre, Dr Diouf a indiqué que la Commission avait l’habitude de se réunir au plus tard au mois de mai, mais qu’un déficit budgétaire d’un milliard en avril a impacté le calendrier cette année.

Cette annonce intervient dans un contexte où les étudiants sénégalais à l’étranger attendent avec impatience la confirmation de l’attribution des bourses socio-pédagogiques, essentielles pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

En conclusion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se mobilise pour améliorer la gestion des bourses et s’engage à fournir des informations détaillées dans les plus brefs délais, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels quant à la stabilité et à la continuité du soutien financier crucial pour leur parcours académique à l’étranger.

Conflit à l’Assemblée nationale du Sénégal : BBY propose d’abolir la dissolution par le président

La tension monte à l’Assemblée nationale du Sénégal alors que le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) riposte au refus d’Ousmane Sonko de se présenter pour sa déclaration de politique générale. En réponse, BBY envisage de présenter une loi visant à abolir la possibilité pour le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale.

Avec 83 députés sous leur bannière, BBY cherche à obtenir le soutien de 16 autres parlementaires pour atteindre la majorité absolue nécessaire à l’adoption de cette loi constitutionnelle. Cependant, ils ne peuvent compter sur le soutien des parlementaires de Taxawu Sénégal, dirigés par Khalifa Sall, qui privilégient l’apaisement au sein de l’Assemblée.

Sanou Dione, député de Taxawu Sénégal, exprime leur position : « Nous préférons en discuter calmement, une fois que la polémique relative à la mise à jour du règlement intérieur et au discours de politique générale du Premier ministre sera close. Présenter une telle proposition de loi constitutionnelle […] constituerait une nouvelle source de conflit, à nos yeux superflue. »

Malgré cette opposition, les membres de BBY restent optimistes quant à la possibilité de rallier d’autres députés à leur initiative. Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire, déclare : « Nous sommes déjà 83 députés de Benno Bokk Yakaar et nous sommes optimistes sur le fait que nous pourrions être rejoints par d’autres. »

La voie vers l’abolition de la dissolution présidentielle de l’Assemblée nationale semble semée d’embûches politiques et de divergences d’opinions au sein du parlement sénégalais. Le débat promet d’animer les couloirs du pouvoir à Dakar dans les semaines à venir.

Arrestation d’un présumé serial violeur à Kafountine : soulagement dans la communauté

Dans la localité de Kafountine, un profond soulagement a envahi la population suite à l’arrestation récente de D. Diallo, un individu de nationalité guinéenne accusé du meurtre brutal de la dame Awa Cissé, enceinte au moment des faits. L’homme, également suspecté de multiples agressions sexuelles, a été appréhendé par les éléments de la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Ziguinchor.

Selon les informations rapportées par l’Observateur, D. Diallo a été localisé grâce à son téléphone portable, ce qui a permis de remonter jusqu’à lui. Lors de la reconstitution des événements sur le lieu du crime, l’accusé a confessé sa culpabilité, avouant être l’auteur des actes abominables qui lui sont reprochés.

« Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je suis l’auteur de tous ces actes barbares et plus particulièrement la dame Awa Cissé que j’ai tuée sous les yeux de ses enfants à coups de machette », a-t-il déclaré face aux enquêteurs de la gendarmerie.

Les victimes, telles que F. B. Diallo, L. Azoura, une prostituée sierra-léonaise, ainsi que D. Sambou, A. Badji, A. Cissé, A. Mané, F. Demba, S. et D. Mané, ont également signalé avoir été victimes d’agressions et de violences sexuelles lors de l’enquête en cours.

L’arrestation de D. Diallo a été accueillie avec un grand soulagement par la communauté locale, qui espère que justice sera rendue pour les victimes et que de telles atrocités ne se reproduiront plus.

Inspection Générale d’Etat (IGE) au Sénégal : Une chasse aux fraudes et aux malversations

L’Inspection Générale d’Etat (IGE) du Sénégal se trouve actuellement engagée dans une série d’audits d’envergure visant plusieurs entités nationales clés. Parmi celles-ci, on compte la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Énergie (Fse), et la Commission d’attribution des licences de pêche, entre autres. Cette campagne exhaustive a pour objectif de déceler d’éventuelles irrégularités financières telles que les erreurs, fraudes, vols, surfacturations, détournements et autres malversations de fonds publics.

Sous la direction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, plus de 30 inspecteurs généraux d’État ont été mobilisés, appuyés par des experts financiers, bancaires et fiscalistes expérimentés. Ces équipes, comparables à des cabinets d’instruction, travaillent méticuleusement pour examiner chaque structure mentionnée, avec pour but ultime d’identifier les responsables de potentiels abus financiers.

Dans les couloirs de ces audits, d’anciens ministres, directeurs généraux et autres fonctionnaires de haut rang sont soumis à une vigilance accrue, invités à coopérer pleinement avec l’IGE. Cette initiative marque un effort significatif pour restaurer la transparence et la responsabilité au sein des institutions gouvernementales sénégalaises, essentielles pour promouvoir une gestion publique efficace et éthique.

Cette campagne d’inspection s’annonce comme un tournant dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des finances publiques au Sénégal, illustrant l’engagement ferme du gouvernement à assurer une administration publique responsable et au service du bien-être de ses citoyens.

Visite de Jean Baptiste Tine à Touba pour le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké

Touba, Sénégal – A quelques heures d’intervalle après la visite du Premier Ministre au Khalife Général des Mourides, le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a également foulé le sol sacré de Touba. Sa venue était motivée par sa participation au Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké, un événement d’une importance capitale pour la communauté mouride.

La délégation de Jean Baptiste Tine a atterri à Guédé, où il a prononcé un discours empreint de solennité et de respect pour l’occasion. Il a conclu ses paroles par des prières ferventes pour un hivernage fructueux, exprimant ainsi sa compassion et son soutien aux habitants de la région.

Après l’allocution de l’hôte de marque, Serigne Mouhamadan Mbacké a pris la parole, exprimant sa reconnaissance pour les premières actions entreprises par le nouveau gouvernement. Il a également partagé son espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Sénégalais, laissant entrevoir de potentielles bonnes surprises dans le futur.

Cheikh Bass Abdou Khadre, suivant les pas du fils de Baye Lahad, a réitéré ces sentiments d’optimisme et d’engagement envers l’avenir de la nation sénégalaise.

La présence de Jean Baptiste Tine à Touba pour célébrer le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké a donc marqué une nouvelle étape dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité dans l’avancement du pays.

Cette visite historique restera gravée dans les mémoires comme un symbole d’unité et de respect mutuel entre les institutions gouvernementales et religieuses, renforçant ainsi les liens sacrés qui unissent Touba au reste du Sénégal.

Sérigne Bass Abdou Khadre: Perspective sur la situation politique lors du Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké

Lors de la cérémonie officielle du Magal dédié à son père, Serigne Abdou Khadre Mbacké, à Touba ce mardi, Sérigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides, a pris la parole pour aborder la situation politique du pays. Dans ses propos, il a clairement dédouané les nouvelles autorités de la République, en exprimant que trois mois ne suffisent pas pour entreprendre des actions significatives.

Serigne Bass Abdou Khadre, héritier spirituel de Khadim Rassoul et de Sokhna Aminata Bousso, a consacré sa vie au service religieux, suivant l’exemple de son père. Son discours lors du Magal a souligné l’importance de la patience et de la compréhension dans l’exercice du pouvoir. Il a également rappelé le parcours de Serigne Abdou Khadre Mbacké, qui fut imam ratib de la grande mosquée de Touba pendant 22 ans, jusqu’à son décès en 1990 après un court califat de 11 mois.

Cette intervention de Sérigne Bass Abdou Khadre reflète non seulement son engagement envers la spiritualité et l’unité mais aussi sa capacité à apporter un éclairage sage sur les questions politiques actuelles, mettant en avant la nécessité d’une approche patiente et réfléchie dans la gestion des affaires publiques.

Un drame secoue Kaffrine : Suicide d’un agent de police

Ce mardi, la ville de Kaffrine a été le théâtre d’une tragédie avec le décès de Paul Alphonse Tine, brigadier-chef au commissariat central, qui s’est ôté la vie en utilisant son arme de service. Son corps a été découvert dans sa salle de bain, selon les informations obtenues.

Paul Alphonse Tine, un membre respecté de la communauté policière, était issu de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de Police. Connu pour son professionnalisme et sa modestie, il laisse derrière lui un héritage marqué par le respect et l’admiration de ses pairs.

Les circonstances exactes de ce geste tragique demeurent pour l’instant indéterminées. Les proches de Paul Alphonse Tine ont décrit un homme dévoué à son travail, mais les raisons qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours demeurent floues.

Cette perte a profondément choqué la communauté locale, ainsi que ses collègues au commissariat central de Kaffrine. Une enquête est en cours pour comprendre les raisons ayant conduit à cette issue tragique.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et à tous ceux touchés par cette perte immense.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°220 – du 10/07/2024

🔴 VISITES DE COURTOISIE AUX KHALIFES : POURQUOI SONKO ENLÈVE-T-IL SON BONNET À TOUBA ET NON À TIVAOUANE 
🔴 L’OFFENSIVE DE BBY SUR LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LE PLAN MACKYAVÉLIQUE CONTRE BDF

🔴 LA FRANCE ÉCONDUITE DE L’EURO PAR L’ESPAGNE : LAMINE YAMAL ÉCLIPSE MBAPPÉ

ALLIANCE DES ETATS DU SAHEL, UNE CATASTROPHE POUR LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE

Les trois présidents, Assimi Goïta du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina Faso et Abdourahamane Tiani du Niger ont officiellement annoncé que les peuples du Sahel avaient décidé de tourner une nouvelle page en scellant leur divorce avec la CEDEAO.

Mais de quels peuples parlent-ils ?

En effet, aucun des trois dirigeants n’a été élu. Donc ils n’ont pas la légitimité populaire pour engager leur pays dans une organisation internationale.

L’image d‘une photo officielle avec un capitaine, un colonel et un général, tous les trois en treillis militaires, est catastrophique pour le combat que nous menons pour la démocratie en Afrique.

Nous avons en face de nous non pas des leaders soucieux du développement et du progrès social, mais des putschistes qui violent les droits de l’homme dans leur pays, étouffent les libertés et plongent leurs citoyens dans une misère sociale absolue.

 

Au Burkina, Me Guy Hervé Kam, Président du Balai Citoyen et avocat de Ousmane Sonko a été kidnappé et détenu dans un lieu secret. Malgré les dénonciations quotidiennes des avocats et des rares militants des droits de l’homme qui osent  encore s’exprimer dans le pays, le régime de Traoré n’en démords pas et tient à le réduire au silence sans aucune procédure judiciaire. Dans le pays, les djihadistes ont, il y a deux semaines, attaqué un camp militaire et tué 107 soldats ; le capitaine Traoré a qualifié la tragédie de fake news diffusée par la presse française. Il en a profité pour suspendre le média TV5Monde pour six mois.

 

Au Niger, le général Tiani détient l’ancien président Bazoum en otage depuis un an sans procès, réclamant sa démission, ce que l’intéressé refuse. Pendant ce temps, les bandes armées avancent à l’intérieur du pays.

 

Au Mali, les opposants sont en prison, les partis politiques interdits, l’armée massacre des populations civiles en compagnie des milices de Wagner. Assimi Goïta, qui avait promis transition de six mois en est à presque quatre années de mandat usurpé.

 

Ces trois putschistes, derrière leurs gesticulations et leur discours anti-impérialistes, n’ont qu’un seul agenda : se maintenir au pouvoir par l’instrumentalisation de l’anti France et en même temps être dans les bonnes grâces de la Russie.

 

Ces aventuriers et dictateurs prétendent lutter contre l’impérialisme en payant des mercenaires russes pour garantir leur sécurité. Ces mêmes miliciens sont auteurs de massacres documentés par les Nations Unies. Ce fut le cas au Mali en mars 2022, quand Wagner et ses alliés ont tué dans le village de Moura, environ 500 civils, selon une enquête de l’Onu.

De surcroît se réclamer du panafricanisme et déléguer sa souveraineté sécuritaire à une puissance étrangère, la Russie, sont antinomiques. Mais ce n’est guère la cohérence qui étouffe les trois aventuriers du Sahel.

Tiani, Traoré et Goïta doivent arrêter les frais, organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils

 

Il reste désormais à la Cedeao de tirer les conséquences du choix des pays de l’AES. S’ils veulent partir, qu’ils partent et que l’institution demeure selon ses principes et ses règles.

 

Par contre, le Sénégal n’a pas à suivre des aventuriers. Des putschistes ne doivent pas nous imposer notre agenda diplomatique.

Il faut rappeler que le Sénégal est la 4ème économie de la Cedeao, mais la plus grande démocratie de la zone.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son homologue Faure Gnassingbé, désignés médiateurs leurs homologues de la CEDEAO, ont un rôle à jouer pour recréer un lien de confiance et ramener le Mali, le Burkina et le Niger dans la communauté. Si ces pays ne veulent pas revenir, nous devons rester dans la cedeao et la rendre plus démocratique et plus efficace.

 

                       Mamadou Cissé

 

 

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