Actualités

Un tournant décisif dans le procès d’Ameth Ndoye et Abdoulaye Sow : la légalité de la procédure en question

Le procès du chroniqueur de la Sen TV, Ameth Ndoye, et de l’agent de police Abdoulaye Sow a pris une tournure inattendue ce matin au tribunal des flagrants délits de Dakar, soulevant un débat important sur le respect des droits des prévenus dans le système judiciaire sénégalais. Une exception soulevée par la défense, invoquant une violation des droits d’Ameth Ndoye, pourrait bien entraîner l’annulation de la procédure en cours. La décision du tribunal à ce sujet sera rendue le 7 novembre prochain, une date cruciale pour les deux hommes.

Me Souleymane Soumaré, avocat de Ndoye, a vigoureusement plaidé pour l’annulation de la procédure, soutenant que les droits de son client ont été bafoués. Selon lui, la notification du droit de Ndoye à l’assistance d’un avocat a eu lieu après sa garde à vue, alors qu’elle aurait dû intervenir dès son interpellation. Me Amadou Sall, également avocat de la défense, a dénoncé un interrogatoire effectué sans la présence des avocats, qu’il a qualifié de « totalement nul ».

Le procureur, représentant le Parquet, a opposé une résistance ferme aux arguments de la défense, rejetant toute idée de violation des droits. Il a affirmé que toutes les formalités avaient été respectées et qu’Ameth Ndoye avait bien été informé de ses droits avant son premier interrogatoire, après son arrestation consécutive à un avis de recherche. Concernant le second interrogatoire, le Parquet a soutenu que la loi ne stipule pas l’obligation d’informer les avocats.

Face à ces affirmations, la défense a persisté, estimant que l’omission de l’assistance légale lors du second interrogatoire constitue une atteinte claire aux droits de leur client. Ameth Ndoye, accusé de défaut de permis de conduire, blessures involontaires, et usage de faux, et son complice Abdoulaye Sow, poursuivi pour complicité, contestent l’ensemble des charges qui pèsent contre eux.

La décision du tribunal sur la validité de la procédure est attendue avec attention. Ce jugement pourrait non seulement influencer l’issue du procès, mais aussi avoir des implications plus larges sur le respect des droits des prévenus dans les affaires judiciaires au Sénégal. L’issue du 7 novembre marquera donc un moment charnière pour cette affaire et pour l’examen du fonctionnement des garanties légales dans le pays.

PASTEF : une révolution démocratique pour un Sénégal nouveau

La campagne électorale de la liste PASTEF, conduite par Ousmane Sonko, marque un véritable tournant pour le Sénégal. Dans un climat de neutralité institutionnelle rarissime en Afrique, les élections législatives sénégalaises se déroulent sous l’égide d’un président impartial, garant d’une transparence exemplaire. Ce choix du président Diomaye Faye de se tenir à l’écart du processus électoral, sans intervention partisane et avec équidistance, va permettre une compétition équitable où chaque liste peut exposer ses idées sans entraves. Dans cette atmosphère apaisée et libre, la liste PASTEF incarne l’espoir d’un renouveau démocratique pour le Sénégal.

Face à une marée humaine ralliée aux idées de changement, PASTEF déploie une stratégie de proximité profondément ancrée dans les réalités sénégalaises. Sonko et son équipe ont traversé le pays, visitant les huit pôles de développement et dialoguant avec les citoyens, les acteurs locaux, les leaders communautaires. Chaque rencontre, chaque échange renforce l’ancrage de leur programme, qui répond aux besoins spécifiques des régions et pôles et se veut porteur de solutions concrètes. Cette démarche de terrain, reflet d’un pragmatisme essentiel, transforme les citoyens en participants actifs d’un projet de réforme qui ne se contente plus de promesses vides mais incarne l’action et le changement.

Pourtant, malgré la popularité grandissante de PASTEF, certains candidats, craignant leur défaite, ont vite tenté de perturber la campagne par des manœuvres incitant à la violence. Ces tentatives, loin de déstabiliser le processus, ont trouvé une réponse ferme grâce aux mesures préventives mises en place par le président Diomaye Faye. Le soutien des forces de sécurité et de la justice a efficacement endigué les velléités de trouble, permettant ainsi aux candidats de dérouler sereinement leurs campagnes. Cette gestion exemplaire des tensions fait de cette élection un cas de réussite en matière de stabilité politique au Sénégal, preuve d’une maturité démocratique qui inspire.

PASTEF, dans ce climat pacifique, continue de sensibiliser les électeurs à la nécessité de réformes institutionnelles profondes. Sonko et ses collaborateurs, par une pédagogie rigoureuse, expliquent comment la transparence des institutions et leur robustesse sont cruciales pour réduire les coûts de transaction et améliorer l’efficacité des services publics. Cet effort d’explication rapproche les citoyens des enjeux institutionnels, en leur montrant qu’une gouvernance efficace se traduit par des bénéfices concrets dans leur vie quotidienne.

La campagne de PASTEF ne se limite pas à un simple programme électoral ; elle s’appuie sur des méthodes de politique publique rigoureuses pour bâtir des institutions transparentes et responsables. PASTEF propose ainsi un cadre de gouvernance fondé sur l’efficacité, inspiré des sciences politiques modernes. En recueillant les avis des populations et en adaptant ses propositions d’investissement aux réalités locales, PASTEF montre qu’elle aspire à une gouvernance inclusive, dans laquelle chaque citoyen devient un acteur du changement et voit sa voix valorisée.

Quant au président sortant, Macky Sall, qui a perdu presque tous ses soutiens même dans les bastions qu’ils qualifiaient de « titres fonciers de son parti » – dont plusieurs tentent désormais de rejoindre la dynamique PASTEF –, il avait initialement prévu de mener sa campagne en personne. Mais face à la ferveur populaire pour PASTEF et au désir palpable de réforme, il a dû se résoudre à s’impliquer à distance, notamment par WhatsApp. Cette discrétion, surprenante, ne fait que souligner que l’appel au changement porté par PASTEF est devenu une priorité nationale. Ce renouveau politique et économique, incarné par Sonko et son équipe, ne peut plus être ignoré.

PASTEF cherche également à démontrer comment une majorité parlementaire permettrait de stabiliser les réformes indispensables au développement du Sénégal. En garantissant une assise solide au Parlement, Sonko assure la pérennité de son programme ambitieux pour 2025-2029 pour éviter les obstacles et blocages institutionnels qui freinent trop souvent les initiatives de développement. Cette majorité devient alors le pilier nécessaire pour soutenir une transformation durable du pays.

Les électeurs, ainsi invités à considérer leur vote du 17 novembre comme un acte déterminant, comprennent l’enjeu de cette élection. Le scrutin n’est plus seulement un choix politique ; il est un levier pour un changement profond du cadre institutionnel. En participant activement à ce vote, chaque citoyen s’engage pour une vision ambitieuse de l’avenir du Sénégal, dans laquelle chaque voix devient une brique pour bâtir une gouvernance nouvelle.

L’explication minutieuse des gains économiques attendus des réformes renforce la crédibilité de la campagne. En montrant comment la réduction des coûts de transaction et l’optimisation des services libéreront des ressources pour des investissements stratégiques, PASTEF expose aux électeurs des retombées tangibles. Cette approche basée sur l’analyse des coûts et bénéfices rend le projet concret et accessible et permet ainsi aux citoyens de mesurer l’impact direct de leur soutien.

PASTEF cultive également une relation de confiance en rendant les institutions plus accessibles et transparentes. Les réformes proposées visent à faire de chaque Sénégalais un acteur de la gouvernance, avec des mécanismes clairs de redevabilité. Ce modèle de gouvernance participative, fondé sur la proximité et l’intégrité, renforce le lien entre l’État et les citoyens pour favoriser à la fin une cohésion sociale essentielle pour le développement. L’inclusivité reste un fondement central de la démarche de PASTEF. En intégrant les retours des citoyens dans l’élaboration des projets d’opérationnalisation des politiques, Sonko et son équipe assurent que les réformes répondent aux attentes populaires. Cette dynamique réduit les résistances et garantit une mise en œuvre harmonieuse des politiques, où chaque action reflète la volonté collective.

Nous réitérons notre soutien entier à la liste PASTEF, et appelons les Sénégalais à soutenir un projet où les institutions serviront le bien commun, car seule une majorité parlementaire pourra sécuriser la stabilité des réformes. Ce soutien populaire est essentiel pour garantir l’aboutissement des politiques publiques, où chaque voix compte pour faire émerger un Sénégal plus juste et résilient.

Ce 17 novembre, voter pour PASTEF, c’est choisir un futur fondé sur l’intégrité et la transparence. Ce projet ambitieux appelle chaque citoyen à participer activement à une refonte politique et économique du pays. En votant PASTEF, chaque électeur propose une vision où le Sénégal peut enfin s’affirmer comme un modèle de stabilité et de prospérité, prêt à relever les défis futurs avec détermination et unité.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Consultant international
Président du mouvement ESSOR (Engagement Solidaire pour un Sénégal Organisé et Résilient)

Tension à Kolda : Ousmane Sonko accuse Amadou Bâ d’avoir monopolisé les hôtels, la coalition Jàmm ak Njarin dément

À l’approche des législatives du 17 novembre au Sénégal, l’atmosphère s’échauffe dans la région de Kolda. Samedi dernier, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a affirmé qu’il ne pouvait passer la nuit dans la ville en raison de la réquisition des hôtels par Amadou Bâ, leader de la coalition Jàmm ak Njarin et ancien Premier ministre.

La déclaration a immédiatement suscité des réactions. Les partisans d’Amadou Bâ, cités par le journal Les Échos, ont catégoriquement démenti l’affirmation de Sonko. Selon eux, leur coalition n’a réservé que 50 chambres dans la capitale du Fouladou, dont 35 à l’hôtel Relais, et il restait des chambres disponibles dans la ville pour d’autres voyageurs, y compris pour la délégation de Pastef.

Cet incident illustre la montée des tensions à l’approche du scrutin, où chaque camp multiplie les déplacements et les démonstrations de force pour mobiliser l’électorat. Kolda, ville stratégique et carrefour du sud du Sénégal, est ainsi devenue le théâtre de rivalités politiques qui reflètent l’intensité de la campagne.

Pour certains observateurs, les échanges accusatoires de ce type visent à marquer des points sur le plan médiatique et à renforcer la cohésion de leurs bases respectives. Cependant, la controverse souligne également l’importance logistique que revêt une tournée électorale de cette ampleur, surtout dans des villes où l’infrastructure hôtelière est limitée.

Reste à voir si ces tensions auront un impact sur le scrutin ou si elles resteront confinées à la bataille de l’opinion publique.

Affaire Ahmet Ndoye : Les aveux du policier accusé d’avoir délivré une fausse attestation

Ahmet Ndoye, chroniqueur de la Sen TV, sera jugé ce lundi 4 novembre après avoir été placé sous mandat de dépôt le 29 octobre pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux. Dans cette affaire, il ne sera pas seul à faire face à la justice. Un policier, nommé A. Sow, également impliqué, sera à la barre pour répondre des mêmes charges.

A. Sow, agent au commissariat de la Médina, est accusé d’avoir délivré à Ndoye une fausse attestation qui a conduit à ses déboires judiciaires. Lors d’un contrôle routier, Ndoye avait affirmé que son permis avait été saisi par un agent de police, qui lui aurait remis le document en question.

Suite à l’éclatement de l’affaire, le chef du commissariat a initié une enquête interne afin de restaurer l’image de l’institution. Cette enquête a révélé qu’A. Sow était effectivement à l’origine de la délivrance de l’attestation frauduleuse.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, lors de son audition, le policier a d’abord nié son implication avant de finalement avouer : « Je vais dire la vérité. C’est moi qui ai délivré l’attestation. » Toutefois, A. Sow a précisé qu’il n’avait pas remis le document directement à Ahmet Ndoye, mais à un ami du chroniqueur, un voisin de Rufisque qui l’avait contacté alors qu’il était chez lui.

En établissant l’attestation depuis son domicile, le policier n’avait renseigné ni le nom du bénéficiaire ni le numéro de permis de conduire. C’était à la personne finale de compléter ces informations, ce qui a été fait. Cependant, l’analyse de l’attestation a révélé des différences notables entre les écritures initiales de l’agent et celles ajoutées par le destinataire.

Après une courte détention, A. Sow a été présenté au procureur de la République, où il a été inculpé pour faux et usage de faux ainsi que pour complicité. Il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la prison de Rebeuss. Les deux hommes, Ahmet Ndoye et A. Sow, seront jugés ce lundi, dans une affaire qui soulève des questions sur l’intégrité des processus judiciaires et administratifs.

Marchés de Gré à Gré : révélations sur un vaste carnage de 5240,8 milliards FCFA

Un récent audit de l’Inspection générale des finances (IGF), sollicité par le ministère des Finances et du Budget, a mis en lumière d’importantes irrégularités dans la passation des marchés publics au Sénégal. Le rapport, qui couvre la période de 2019 jusqu’à fin mars 2024, révèle des anomalies alarmantes.

Selon les informations rapportées par le quotidien Libération, 38 des 44 contrats examinés durant cette période ont été conclus par entente directe, ce qui représente 87 % des marchés attribués. En chiffres, cela s’élève à 5240,8 milliards de FCFA sur un total de 5978,2 milliards de FCFA engagés.

Parmi ces contrats, la valeur cumulée des offres à initiative privée (comprenant les offres spontanées et les offres d’initiative privée) atteint 860,5 milliards de FCFA, soit 16 % des contrats. Cette situation soulève des préoccupations majeures concernant la transparence et l’équité dans la gestion des fonds publics.

Le rapport de l’IGF souligne également des violations significatives des normes réglementaires, notamment en ce qui concerne les avenants aux contrats de gré à gré. Deux des huit avenants examinés ont été signés en totale infraction avec le plafond réglementaire de 30 %, établissant une nouvelle fois la nécessité d’une réforme urgente dans le système de passation des marchés publics.

Ces révélations mettent en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une responsabilisation des acteurs impliqués dans la gestion des marchés publics, afin de garantir l’intégrité et l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques au Sénégal.

Scandale en Guinée Équatoriale : l’affaire Baltasar Ebang Engonga secoue le pouvoir

Un nouveau scandale d’une ampleur inédite ébranle la Guinée Équatoriale, impliquant Baltasar Ebang Engonga, le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière et fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Accusé d’avoir détourné des équipements de surveillance à des fins personnelles, Ebang Engonga se retrouve aujourd’hui au centre d’une affaire aux répercussions potentiellement explosives pour l’élite politique du pays.

Selon les rapports émergents, le directeur général aurait utilisé ces dispositifs pour enregistrer secrètement plus de 400 vidéos compromettantes de ses relations intimes. Ces enregistrements, tournés dans des lieux allant de ses bureaux aux espaces publics, sont récemment apparus sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de réactions au sein de la population et parmi les hautes sphères politiques.

Les partenaires visibles dans ces vidéos incluent des femmes mariées, des personnalités proches du cercle présidentiel et même des proches collaborateurs. Parmi celles-ci figurent la femme du Directeur de la Sécurité Présidentielle, la femme du Procureur Général, ainsi que la fille du Directeur Général de la Police. Les révélations touchent également les épouses de ministres de premier plan, comme celle du ministre Oburu, et même la femme enceinte d’un membre de la famille d’Ebang Engonga.

Le scandale, qui ébranle profondément le paysage politique équato-guinéen, a poussé le Procureur Général à ouvrir une enquête officielle. Ce dernier cherche à déterminer si des crimes tels que la transmission volontaire de maladies ont pu être commis par le protagoniste. Les implications vont au-delà de la simple atteinte à la vie privée et touchent à des enjeux de santé publique et de sécurité nationale.

La divulgation de ces enregistrements soulève des questions cruciales sur l’éthique et la moralité des élites politiques du pays. La confiance des citoyens envers les institutions pourrait se trouver encore plus affaiblie, exacerbant une crise de gouvernance déjà marquée par des tensions internes.

Pour l’heure, le gouvernement de Guinée Équatoriale n’a pas encore publié de déclaration officielle sur cette affaire. La pression est toutefois palpable, tant du côté des citoyens que des partenaires internationaux, en attente d’un éclaircissement et de mesures appropriées face à cette situation sans précédent.

L’évolution de l’enquête reste à suivre de près, car elle pourrait marquer un tournant dans la gestion de la vie publique en Guinée Équatoriale et mettre en lumière des luttes internes pour le pouvoir au sein du régime. Le sort de Baltasar Ebang Engonga est incertain, mais l’onde de choc provoquée par ces révélations est déjà bien installée.

Coalition électorale/ violence / Sondage : Magueye seck mandataire du parti Bes Du Nakk dénonce, interpelle et donne son classement….

Pastef ne sera pas la seule formation politique qui ira aux élections législatives sous ses propres bannières. Bes Du Ñakk de Mansour Sy Djamil aussi sera présent à ces joutes sous ses couleurs. La structure politique vole avec ses propres el, qu’elle a présenté à ces élections des députes en tant que liste indépendante. Une occasion pour Magueye seck de dénoncer avec la dernière énergie les violences qui reprennent surface dans le champ politique. selon lui, les sondages montre sur le parti de pastef est en tête, le parti Bes Du Nakk vient après l’inter – coalition.  » Nous observons avec inquiétude que le Sénégal traverse une période de turbulence, d’incertitude et avec des coalitions électorales. Les tensions internes et la fragilité de certaines institutions mettent à l’épreuve notre démocratie, un héritage précieux de nos luttes citoyennes. Le peuple sénégalais aspire, plus que jamais, à une gouvernance transparente, inclusive et véritablement participative… » , a constate le mandataire national Magueye seck à travers un entretien qu’il a accordé à notre organe.

Magueye seck souligne, cependant, que des dysfonctionnements actuels et la tendance à la concentration du pouvoir risquent de compromettre cet idéal. Il est impératif de rétablir un équilibre institutionnel, et les nouveaux élus puissent représente convenablement les populations enfin
de garantir un espace démocratique ouvert à toutes les voix. Dans ce contexte, le mandataire National réaffirme que Bes Du Ñakk repose sur des principes inébranlables de patriotisme, de justice sociale et de démocratie. Nous croyons fermement que chaque citoyen mérite d’être entendu, respecté et représenté de manière équitable. Notre vision du patriotisme dépasse les simples slogans. Elle se fonde sur un engagement quotidien envers l’intérêt supérieur de la nation, une gestion transparente des affaires publiques et une lutte déterminée contre la corruption. Nous sommes convaincus, estiment Magueye seck et Cie, conduit par Mansour Sy Djamila,  » qu’une Assemblée nationale plurielle et diversifiée est essentielle pour prévenir toute dérive autoritaire, favoriser des débats constructifs et garantir une représentation fidèle de tous les segments de la société sénégalaise. Dans cette optique, le mandataire de Bes Du Ñakk annonce officiellement que les Députées qui seront élus de cette législature seront indépendante et équidistant entre le pouvoir et l’actuel oppositions, pour offrir aux Sénégalais une véritable alternative politique, fondée sur la pluralité et l’intégrité… » a-t-il déclaré.

Porte à porte, visite de proximité, le parti Bes Du Nakk opte pour faire la rencontre directe aux sénégalais et sénégalaise pour plus de visibilité, courtoisie envers les militants et sympathisants du parti. Selon Magueye seck mandataire du parti par ailleurs coordonnateur national, la visite de proximité et les porte à porte est la stratégie opte par le parti parceque dit-il :  » le fait de rassembler un bon de voiture, une dizaine ou plus juste pour faire des convois, je dis pas c’est pas bon, car d’autres le font mais nous, notre parti n’a pas vu son importance et l’impact qu’elle peut avoir en terme d’electoral. Mais au contraire nous, nous avons décidé d’aller à la rencontre de la population discuter avec eux sur notre programme et notre vision sur le pays enfin de gagner leur confiance pour qu’ils puissent voter la liste Bes Du Nakk, pour l’assemblée nationale puisse avoir un autre visage… » a-t-il expliqué.

M. Seck, rassure sur la décision du parti Bes Du Nakk de faire sa participation indépendante. Il assure que le parti n’est pas dans une coalition, car dit-il, les coalitions forment aux sont des coalitions électorales, qui ont que des programmes électorale avec zéro vision concret. Contrairement à nous,  » le parti Bes Du Nakk a une vision et un programme concrete pour élire ses Députées à l’assemblée nationale, on l’a fait lors de la 13 ème législatives, je vous donne l’exemple de l’honorable Députée Hélène tine, c’est pourquoi nous décidons de participer seul dans cette élection pour élire nos Députées qui seront indépendant, de jouer correctement leur rôle une fois à l’assemblée nationale…

Le Maire Magueye seck, mandataire de la liste Bes Du Nakk, par ailleurs coordonnateur national de la liste dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, l’adjoint au maire de pikine ouest, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Seck.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée. Et le parti Bes Du Nakk dirigé par Mansour Sy Djamila, vise président du dialogue de la paix œuvre toujours pour la paix reine dans le sénégal et dans le monde entier. Il lance un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Dans la même logique, Magueye seck affirme que le parti au pouvoir, le pastef les patriotes est sortie favoris sur les sondages, en dure vérité, c’est la logique, au sénégal, le coutume, le parti au pouvoir, remporte toujours la première élection une fois à la tête du pays, suivant, Les trois coalitions, c’est à dire l’inter- coalition ( samm sa kaddu, Jamm Ak Njarign, kaddu wallu Sénégal ) et le parti Bes Du Nakk sera à la tête hors mis ses partis et coalitions, sur les 41 listes et coalitions.

En définitif, partant de l’analyse de la situation politique, Bes Du Ñakk considère que l’espace politique a besoin d’apaisement.  » J’invite tous les leaders politiques à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée… » a-t-il déclaré.

Scandale autour de l’arrestation d’Ahmet Ndoye : Un policier incriminé pour falsification

La récente arrestation d’Ahmet Ndoye, chroniqueur bien connu au Sénégal, a engendré un scandale de grande ampleur qui secoue non seulement l’opinion publique mais aussi les institutions policières. Ce qui semblait initialement n’être qu’une affaire de « défaut de permis de conduire » a pris une tournure bien plus grave, révélant une possible corruption et des falsifications impliquant des membres des forces de l’ordre. Le dernier développement en date concerne l’arrestation d’un policier, Abdoulaye Sow, accusé de faux et usage de faux.

Tout commence lorsque Ahmet Ndoye, interpellé pour un contrôle routier, affirme que son permis de conduire a été confié à un policier lors d’un contrôle précédent. Pour prouver ses dires, Ndoye présente une attestation émise par l’agent de police Abdoulaye Sow, appartenant au commissariat du 4ᵉ arrondissement de la Médina. Devant la confusion engendrée par cette attestation, le commissaire Sarr décide de lancer une enquête interne pour éclaircir la situation.

Sous pression et après une série d’interrogatoires menés par ses supérieurs, Abdoulaye Sow finit par avouer avoir délivré l’attestation en question depuis son domicile à Rufisque, et non dans le cadre officiel de ses fonctions. Il explique avoir agi ainsi à la demande d’un ami d’Ahmet Ndoye, lui-même maintenant en fuite. Ces aveux laissent entrevoir des irrégularités qui vont bien au-delà d’un simple document mal rempli. En effet, les enquêteurs découvrent des omissions dans l’attestation, renforçant les soupçons de falsification et d’abus de pouvoir.

Les aveux d’Abdoulaye Sow ont conduit à son inculpation pour faux, usage de faux, et complicité. En attendant son jugement, il a été placé en détention à la prison de Rebeuss. Cette affaire pose de sérieuses questions sur l’intégrité des procédures au sein des forces de l’ordre et met en lumière des failles dans les mécanismes de contrôle interne. L’arrestation d’un agent de police pour falsification ébranle la crédibilité de l’institution, déjà mise à mal par d’autres scandales.

L’affaire ne s’arrête pas là. Les autorités ont lancé une véritable chasse à l’homme pour retrouver l’ami d’Ahmet Ndoye, intermédiaire présumé dans cette affaire. Géo-localisé hors de Dakar, cet individu reste introuvable, ajoutant un mystère supplémentaire à ce qui s’annonce comme une longue série de révélations. L’implication de cet intermédiaire pourrait dévoiler d’autres ramifications de cette affaire, suggérant un réseau de complicités plus vaste.

Ce scandale dépasse de loin le simple fait divers. Il met en lumière des pratiques troublantes et laisse entrevoir la nécessité d’une réforme profonde au sein des institutions de police, pour restaurer la confiance de la population. Les suites judiciaires, avec des enquêtes qui pourraient encore révéler des implications inattendues, seront décisives pour redorer l’image des forces de l’ordre.

En attendant, ce feuilleton judiciaire, alimenté par de nouveaux rebondissements, continue d’attirer l’attention de l’opinion publique, avide de comprendre l’ampleur des complicités qui ont conduit à cette crise de confiance.

Le maire de Mabo blessé lors de la finale de navétane : la tension monte entre supporters

Ce dimanche, la commune de Mabo, située dans le département de Birkelane, a été le théâtre d’une scène regrettable. Aliou Cissé, maire de la localité et parrain de la finale de navétane, a été blessé par un projectile lancé au moment où il prononçait son discours de clôture.

Selon les informations rapportées par Seneweb, l’incident s’est produit à la suite de la défaite d’une équipe de football locale, dont les supporters, mécontents, ont commencé à lancer des pierres et d’autres projectiles. L’attaque a causé des blessures au visage de l’édile. Face à cette montée de violence, la gendarmerie de la Brigade territoriale de Birkelane a rapidement dispersé la foule pour rétablir l’ordre et sécuriser la zone.

Après l’incident, le maire Aliou Cissé s’est rendu au poste de santé de Mabo, où il a reçu les soins nécessaires avant de rentrer chez lui. L’incident, bien que préoccupant, n’a pas nécessité une hospitalisation prolongée.

Aliou Cissé, en plus de ses fonctions de maire, est la tête de liste départementale de la coalition Farlu, dirigée par Moustapha Diop. Cet acte de violence vient souligner les tensions qui peuvent émerger lors des compétitions sportives communautaires, notamment les navétanes, moments clés de la vie sociale et sportive au Sénégal.

Cet événement soulève des questions quant à la sécurité lors de tels rassemblements et à la nécessité de mesures renforcées pour prévenir les débordements qui pourraient mettre en danger la vie des officiels et des spectateurs.

Kaolack / Élections législatives anticipées : Madame Awa Guèye, ex-vice-présidente de l’Assemblée nationale, rejoint « l’ALSAR » de Racine Sy

Après avoir quitté l’Alliance pour la République (APR), l’ancienne députée Madame Awa Guèye a rejoint la liste indépendante And Liggey Sénégal ak Racine Sy (« ALSAR »). Cette décision a été officialisée ce dimanche lors d’un rassemblement politique à Gawane, dans la commune de Kaolack.

L’ancienne première vice-présidente de l’Assemblée nationale a déclaré publiquement que le programme de « ALSAR », dirigé par le Président Racine Sy, répond parfaitement à ses aspirations. Lors de sa prise de parole devant une foule acquise à la cause de Racine Sy, Madame Guèye, qui fut également Présidente par intérim des femmes de l’APR, a exprimé sa joie de collaborer avec son « frère », leader de la liste indépendante « ALSAR ».

Elle s’est engagée à contribuer à la massification du mouvement et à œuvrer pour faire pencher les résultats des prochaines élections législatives anticipées en faveur de « ALSAR ».

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°313 – du 04/11/2024

🔴 ÉCONOMIE – DÉTÉRIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE : L’URGENCE OUBLIÉE PAR LES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES
🔴 APRÈS L’OUVERTURE DU SÉNÉGAL À L’ÈRE DU SATELLITE : LA RUSSIE FINANCE L’AES POUR SCRUTER L’ESPACE AÉRIEN RÉGIONAL

🔴 POLÉMIQUES SUR L’ATTRIBUTION DU BALLON D’OR À RODRI : L’UEFA MENACE DE PORTER PLAINTE
🔴 3e JOURNÉE LIGUE 1 : TFC ET JARAAF EN TÊTE DU PELOTON

Chirurgie pédiatrique : 152 enfants bénéficient d’une prise en charge à l’hôpital pour enfants de Diamniadio

Du 16 octobre au 31 décembre 2024, 152 enfants agés de zéro à quinze ans, issus de familles défavorisées vont bénéficier d’une chirurgie ambulatoire et d’une chirurgie lourde à l’hôpital pour enfants de Diamniadio. Cet offre de services qui concerne la neurochirurgie, la chirurgie pédiatrique, l’ophtalmologie et l’Orl a été rendu possible grâce à un partenariat entre l’Ong Direct Aid Society et le Centre hospitalier pour enfants de Diamniadio.

Dr Khadim Rassoul Guéye, coordonnateur du camps graruit de chirurgie pédiatrique, est revenu sur ce partenariat avec l’ONG Koweïtienne.

« Ce partenariat est parti de loin et aujourd’hui, on est arrivés à un stade où tout le monde parle de ces camps de chirurgie. Nous allons remercier notre partenaire privilégié qui est l’ONG Direct Aid à travers le directeur général et ses collaborateurs. Si on est là aujourd’hui et hier c’est grâce à eux. Il faut savoir que le financement de ces camp est un financement global qui tient en compte l’enfant, depuis sa consultation jusqu’à sa guérison. Aujourd’hui nous avons procédé à une remise de dons de médicaments et tout est financé par l’ONG Direct Aid. Nous remercions aussi l’hôpital, à commencer par la directrice qui a totalement confiance en nous. Aussi, le comité d’organisation composé essentiellement des éléments de la chirurgie mais également de l’administration. Cela fait deux semaines, on est à pied d’oeuvre pour que le camp se déroule dans des conditions optimales », a expliqué Dr Guéye, chef du service de chirurgie.

Par rapport à l’activité de cette année, Dr Guéye dira qu’ils envisagent de terminer le programme vers le 20 décembre parce que presque la moitié est déjà programmée jusqu’en fin novembre. « L’avantage de ce genre de camps c’est qu’ils ne perturbent pas le fonctionnement de l’hôpital », a-t-il fait savoir.

Dans cette même veine, le chef du service administratif et financier de l’hôpital dira: « Nous nous retrouvons encore une fois dans le cadre des activités notamment des camps de chirurgie gratuite que l’hôpital d’enfants de Diamniadio organise en collaboration avec l’ONG Direct Aid qui appuie cette activité depuis 2019. Nous avons commencé avec une journée de consultation gratuite en 2019 mais de 2021 à 2023, beaucoup de camps de chirurgie se sont organisés au niveau de l’hôpital. Et d’après les statistiques, nous sommes à plus de 628 patients qui ont été pris en charge grâce à l’ONG Direct Aid en 13 camps pour un montant global d’à peu près 84 millions. Donc, ce n’est pas rien, c’est quelque chose d’assez important à soulever. La contribution qu’apporte l’ONG dans la prise en charge des populations est reconnue de tous parce que ce sont des populations des couches vulnérables qui, souvent, ne vont pas vers les soins, faute de moyens », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, le DG de Direct Aid, dira que cette initiative permet de soulager les familles démunies: « c’est un projet que nous avons pu concrétiser grâce à un partenariat solide avec l’hôpital de Diamniadio. Ce camp est destiné à offrir des soins chirurgicaux gratuits aux enfants de familles démunies pour lesquelles l’accès aux soins reste souvent difficile. Grâce à un financement de 30 millions Cfa pour ce camp, nous avons pu couvrir les opérations et la prise en charge de 152 enfants bénéficiaires leur offrant ainsi l’opportunité de recevoir les soins dont ils ont besoin. Ce soutien financier représente bien plus qu’un simple investissement. Il incarne notre engagement commun à garantir une santé de qualité pour chanque enfant », a fait savoir Mohamed Lemine Hahady.

« Je tiens à exprimer une reconnaissance particulière à la directrice dont l’engagement et la vision ont permis de transformer ce projet en réalité par son leadership et sa détermination. Je voudrais également remercier le Dr Khadim Rassoul Guéye, chef du service de chirurgie pédiatrique. Sa compétence, son humilité et son engagement envers les enfants font de lui un pilier de notre initiative. Grâce à ses efforts, les enfants que nous accueillons aujourd’hui recevront des soins de qualité dans un environnement rempli de bienveillance. Aujourd’hui, nous affirmons notre volonté de renforcer d’avantage notre partenariat avec l’hôpital de Diamniadio pour répondre aux besoins de nos jeunes patients de manière encore plus efficace et durable. Ensemble, nous nous engageons à travailler main dans la main pour que l’accès aux soins soit une réalité pour chaque enfant. Nous remercions également les donateurs qui rendent cette mission possible », a-t-il ajouté.

De son côté, le Directeur du centre d’accueil de Direct Aid de Diass, Abdellatif Jabrallah se dit satisfait du travail accompli et revient sur les perspectives: « nous étions au bloc opératoire et nous avons pu constater de visu comment les choses se déroulent. Nous sommes très satisfaits de la compétence de l’équipe de chirurgie de l’hôpital pour enfants de Diamniadio. Les enfants qui sont opérés seront guéris incha Allah. Leurs parents sont contents. Et cela nous encourage tous à plus nous engager davantage dans ce domaine là parce que l’ONG intervient dans beaucoup de domaines dont la santé et nous allons travailler plus pour renforcer le partenariat avec l’hôpital de Diamniadio et nous allons arriver à faire plus de choses pour les femmes avec le service gynécologique et d’autres services incha Allah », a promis M. Jabrallah.         

 A.Saleh

Kaolack/Ralliement : Baba Ndiaye, président de l’ASD, quitte l’APR et rejoint le PASTEF – Un soutien de taille pour Ousmane Sonko

Un vent de changement souffle dans la sphère politique sénégalaise, en particulier à Kaolack. Baba Ndiaye, figure influente et président de l’Alliance Solidaire pour le Développement (ASD), a annoncé ce dimanche 3 novembre son départ de l’Alliance pour la République (APR) pour rallier le PASTEF, le parti d’Ousmane Sonko. Cette décision a été officialisée lors d’une déclaration à son domicile, situé dans le quartier Abattoirs Ndangane, en présence de nombreux militants, sympathisants et autres invités.

Dans une ambiance solennelle, Baba Ndiaye a expliqué son choix comme étant motivé par la volonté de s’engager dans un projet politique en adéquation avec ses valeurs et ses ambitions pour le Sénégal. Il a souligné :

« Nous avons décidé de prendre nos responsabilités avec toutes nos structures, nos militants et sympathisants. Les défenseurs et combattants du développement territorial ont pris une décision historique dans le cheminement de notre parcours politique. Le Sénégal est un pays démocratique qui a traversé plusieurs générations, de Léopold Sédar Senghor à Abdou Diouf, puis Abdoulaye Wade, Macky Sall, et aujourd’hui, c’est l’heure de l’alternance générationnelle. Cette alternance a permis à de jeunes Sénégalais, libérés une semaine avant les élections présidentielles, de remporter largement ces élections dès le premier tour, » a déclaré Baba Ndiaye.

Il a ajouté que « le peuple souverain a choisi de porter son soutien au duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. »Dans le cadre du programme « Sénégal 2050, » qui vise à positionner le pays sur la voie d’une gouvernance exemplaire et de la lutte contre la corruption tout en promouvant le capital humain et le développement des filières locales, Baba Ndiaye voit une feuille de route capable de garantir la souveraineté alimentaire du pays.

« Depuis des années, face au contexte international, nous avons constaté une augmentation des prix due aux difficultés mondiales et à la dépendance de nos ressources achetées à l’extérieur. Par conséquent, si les prix augmentent à l’international, cela se répercute inévitablement sur notre économie. Si nous voulons combattre cette inflation, nous devons suivre un programme de promotion des filières locales pour assurer notre souveraineté alimentaire et éviter d’acheter notre nourriture à l’extérieur, » a précisé M. Ndiaye.

Il a poursuivi en affirmant : « Nous devons œuvrer chacun dans nos domaines de compétence pour que tous sachent que ce pays nous appartient. »

Après des échanges durant deux mois, M. Ndiaye et l’ASD ont décidé de soutenir le PASTEF et de faire appel à leurs militants, sympathisants, familles et amis, de Kaolack à Dakar et jusqu’au Djolof, afin de garantir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette majorité permettra au PASTEF de mettre en œuvre son programme « Sénégal 2050 »et, après cinq ans, de mesurer ses impacts sur le pays.

« Notre démocratie doit être consolidée, renforcée et développée pour atteindre la souveraineté alimentaire, » a conclu le président de l’ASD, Baba Ndiaye.

Naufrage de bateaux pneumatiques vers les Îles Canaries : Une cinquantaine de morts en 48 heures

Les tentatives d’émigration vers les Îles Canaries se sont de nouveau soldées par une tragédie ce week-end. Selon des sources espagnoles, environ 50 migrants ont perdu la vie au cours des dernières 48 heures, victimes de naufrages successifs de bateaux pneumatiques en route vers l’archipel. Ce dimanche, cinq migrants sont morts à 90 kilomètres à l’est de Lanzarote lorsque leur embarcation a sombré, tandis que 17 autres ont été sauvés grâce à un radeau de secours largué depuis un avion de sauvetage maritime.

Dans la même opération, un autre groupe de 80 personnes en détresse a été secouru d’un second canot pneumatique situé à proximité du premier, a précisé un porte-parole de l’agence de sauvetage espagnole, Rescue.

Les équipages des navires de secours basés à Lanzarote et El Hierro ont dû intervenir sans répit. C’est un vol de reconnaissance de l’avion Sasemar 103 qui a repéré les embarcations en détresse, à environ 93 kilomètres au nord-est de Lanzarote. Le premier bateau, dont l’un des flotteurs était dégonflé, avait déjà plusieurs passagers à la mer. Pour tenter de les sauver, l’avion a largué un second radeau de secours.

L’hélicoptère Helimer 204, le navire de sauvetage Salvamar Al Nair, ainsi que plusieurs navires marchands qui traversaient cette zone de l’Atlantique ont été mobilisés pour secourir les migrants. En arrivant, l’hélicoptère a secouru un survivant dans l’eau et a repéré cinq corps flottants, mais a dû se détourner vers une autre embarcation en danger.

Les cinq décès de ce dimanche s’ajoutent aux tragédies survenues plus tôt dans le week-end. Samedi soir, les autorités de sauvetage espagnoles ont porté secours à une embarcation de fortune avec seulement 10 survivants sur les 58 personnes ayant entrepris la traversée depuis l’Afrique, dans une traversée qui a duré trois semaines. En outre, une femme a été retrouvée morte dans l’épave d’un autre bateau, et au moins cinq autres personnes ont perdu la vie dans un autre naufrage.

Par ailleurs, parmi les 180 occupants d’une pirogue en provenance du Sénégal arrivée samedi à El Hierro, un homme est décédé à l’hôpital de l’île le dimanche, accentuant encore le bilan déjà alarmant de cette route migratoire.

Ces tragédies soulignent une fois de plus les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration, embarquant dans des conditions précaires dans l’espoir d’atteindre l’Europe. La route des Canaries reste l’une des plus périlleuses, souvent marquée par des naufrages en raison des conditions maritimes difficiles et de la surcharge des embarcations.

Les autorités espagnoles, tout en intensifiant leurs opérations de sauvetage, insistent sur la nécessité d’une solution plus globale impliquant les pays d’origine et les partenaires européens pour freiner ces départs risqués et offrir des alternatives aux populations locales en quête de meilleures perspectives.

Émigration irrégulière : Une pirogue de 180 Sénégalais atteint l’île d’El Hierro aux Canaries

Les flux migratoires irréguliers en provenance du Sénégal vers les îles Canaries continuent de prendre de l’ampleur. Ce samedi 2 novembre 2024, une embarcation transportant 180 personnes, dont 42 femmes et 20 mineurs, a débarqué sur l’île espagnole d’El Hierro, selon une source des autorités locales.

Les autorités espagnoles notent une recrudescence des arrivées de migrants par voie maritime sur les îles Canaries, El Hierro en particulier, une destination de plus en plus fréquentée. Ces traversées dangereuses, souvent organisées par des réseaux de passeurs, exposent les migrants à de multiples risques en mer, notamment des conditions climatiques défavorables, des pannes de moteurs, et un manque de vivres.

Le fait que cette pirogue compte un nombre important de femmes et de mineurs souligne la gravité de la situation. Beaucoup d’entre eux entreprennent ce voyage périlleux en quête d’un avenir meilleur, fuyant souvent la pauvreté, le chômage, et le manque de perspectives économiques au Sénégal.

Les autorités sénégalaises, de concert avec l’Union européenne et les ONG, multiplient les campagnes de sensibilisation et les initiatives pour proposer des alternatives économiques. Cependant, malgré ces efforts, l’émigration clandestine vers l’Europe continue d’attirer des candidats de plus en plus nombreux. Les départs de pirogues se font fréquemment depuis les côtes sénégalaises, rendant complexe la lutte contre ce phénomène.

Cette nouvelle vague d’émigration illustre les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal doit faire face. La situation nécessite une réponse politique plus accrue pour endiguer ce flux migratoire et offrir de meilleures opportunités aux jeunes sur place, afin de réduire les risques d’une migration aussi risquée.

Les autorités espagnoles ont pour leur part réaffirmé leur engagement à accueillir les migrants en situation de détresse tout en renforçant les patrouilles et la coopération avec les pays d’origine pour limiter ces départs.

Crise à E-Media Invest : Création d’un Comité Social pour Favoriser le Dialogue et Sortir de l’Impasse

Après deux semaines de grève qui paralysent ses activités, le Conseil d’administration d’E-Media Invest a annoncé la création d’un Comité social de bons offices. Ce comité comprendra des médiateurs volontaires qui rencontreront les représentants des employés et le syndicat dans l’objectif d’instaurer un dialogue social pour résoudre la crise actuelle.

La grève des employés, initiée pour réclamer le paiement des salaires et le règlement des arriérés, met à mal le fonctionnement du groupe médiatique. Dans un communiqué, le Conseil d’administration souligne que cette situation impacte négativement la position d’E-Media Invest dans le secteur, nuisant à la réputation que le groupe s’est forgée à travers son engagement éditorial et commercial. Les actionnaires regrettent également l’arrêt des activités, jugeant cette interruption préjudiciable tant pour le groupe que pour ses partenaires.

Le Conseil d’administration note l’urgence d’une reprise des activités, surtout dans le contexte actuel de campagne électorale pour les législatives du 17 novembre. La suspension prolongée des prestations pourrait fragiliser davantage la situation financière du groupe et altérer sa capacité à contribuer au débat public en cette période cruciale. Le retour à la normale est vu comme un moyen de rassurer les partenaires et de répondre aux attentes des audiences.

Dans une démarche de résolution durable, le Conseil d’administration a décidé d’établir un Comité social de bons offices, composé de médiateurs volontaires, pour engager un dialogue constructif avec les représentants du personnel. Ce comité a pour mission d’identifier les causes profondes de la crise et de poser les bases d’un climat social propice à la stabilité.

Les actionnaires se sont également engagés à tenir des réunions internes pour explorer des solutions pérennes et assurer la continuité des opérations. Cette démarche se veut une réponse aux préoccupations des employés et des partenaires, visant à restaurer la confiance et à renforcer les bases de performances économiques solides pour le groupe.

Le Conseil d’administration a tenu à rassurer les partenaires, les employés, et le public sur sa détermination à préserver les emplois et à améliorer le climat social au sein du groupe. Ce message témoigne de l’engagement d’E-Media Invest à trouver une issue favorable à la crise et à rétablir un environnement de travail stable et productif.

Avec la création de ce Comité social et l’engagement des actionnaires à trouver des solutions de long terme, E-Media Invest espère tourner la page de cette crise et relancer ses activités dans les meilleurs délais.

Poursuites judiciaires contre Macky Sall : « Le président de la République bénéficie d’un principe d’irresponsabilité » (Ismaïla Madior Fall)


Macky Sall ne peut pas être poursuivi pour les faits qui se sont passés entre mars 2021 et mars 2024. Le président de la République du Sénégal bénéficie « d’un principe d’irresponsabilité ». C’est une déclaration de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, invité de l’émission Grand Jury de ce dimanche 3 novembre. Pour l’invité de Babacar Fall,  le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye ne peut être poursuivi qu’en cas de haute trahison. « On ne peut pas le juger pour des actes qu’il aurait commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Le principe, c’est l’irresponsabilité. La responsabilité ne peut être exceptionnellement envisagée qu’en cas de haute trahison. Ça, c’est l’article 100 de la Constitution qui le dit. Ça veut dire qu’il faut des faits considérés ou constitutifs de haute trahison. Il faut qu’il y ait une instruction qui soit menée et qui confirme que ces faits sont constitutifs de haute trahison », a expliqué la tête de liste du département de Rufisque de la coalition Takku Wallu.

D’ailleurs, selon Ismaïla Madior Fall, l’exécutif de Macky Sall ne peut pas être considéré comme le seul responsable des dizaines de morts dénombrés durant cette période. « Je considère que c’est une responsabilité collective. C’est une responsabilité des protagonistes qu’ont été l’exécutif et l’opposition. Parce qu’il y a eu des appels à l’insurrection, des appels à manifester ». Dans ce cas, la seule solution pour apaiser les tensions est de trouver «  une formule de justice réconciliatrice », a dit le professeur agrégé en droit public et de science politique. 

En effet, selon Ismaïla Madior Fall, « c’est la piste qu’il faut emprunter aujourd’hui. Parce que si l’État n’avait pas fait face, il se serait effondré, la démocratie serait effondrée. Et aujourd’hui, ceux qui sont au pouvoir n’auraient pas pu le prendre. Peut-être que ce sont des aventuriers des militaires qui auraient pris le pouvoir. Il faut, je pense, constater que l’État a été géré, l’État a été sanctuarisé, l’État a été protégé, la démocratie a été sauvegardée ». 

Tragédie à Mbacké : Un jeune maçon retrouvé mort calciné dans un véhicule incendié

La ville de Mbacké a été secouée ce dimanche 3 novembre par un drame tragique survenu aux premières heures de la matinée. Un homme de 27 ans, connu sous le nom de M. Lô, a été retrouvé mort, calciné dans un véhicule incendié non loin du magasin Auchan.

Le drame s’est produit aux alentours de 4 heures du matin, lorsque les habitants du quartier ont alerté les autorités locales après avoir remarqué un véhicule en flammes. Le commissariat urbain de Mbacké a immédiatement réagi, dépêchant le commissaire Alioune Fall et son équipe sur les lieux. À leur arrivée, ils ont constaté qu’une Mercedes 190 était en proie aux flammes. Face à l’ampleur de l’incendie, le commissaire Fall a sollicité l’intervention rapide des sapeurs-pompiers de Touba pour maîtriser le feu.

Malgré les efforts des pompiers, qui ont combattu l’incendie pendant une demi-heure, le véhicule a été totalement ravagé par les flammes, réduisant son occupant en cendres. Après l’extinction du feu, une enquête de voisinage a permis aux autorités d’identifier la victime. Il s’agit de M. Lô, un maçon de la région, connu des services de police pour une récente interpellation lors d’une opération de sécurisation.

D’après les premiers éléments de l’enquête, M. Lô avait pour habitude de passer la nuit dans des véhicules et d’y allumer des produits anti-moustiques. Cette pratique serait à l’origine de l’incendie mortel. Des témoins ont rapporté que l’utilisation de ces produits en espace clos pourrait avoir déclenché l’accident tragique.

La mort de M. Lô a plongé la communauté de Mbacké dans la consternation, soulevant des questions sur les risques associés à l’usage des produits inflammables dans les véhicules fermés. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident.

La question de la responsabilité présidentielle au Sénégal : Analyse des déclarations d’Ismaïla Madior Fall

Lors de son passage à l’émission Grand Jury le dimanche 3 novembre, l’ancien ministre de la Justice du Sénégal, Ismaïla Madior Fall, a abordé des questions cruciales concernant la responsabilité juridique du président Macky Sall, notamment en lien avec les événements ayant marqué la période de mars 2021 à mars 2024. Cette intervention a permis de clarifier la portée de l’irresponsabilité présidentielle, ainsi que les conditions d’une éventuelle poursuite judiciaire.

Ismaïla Madior Fall a rappelé que, selon la Constitution sénégalaise, le président de la République bénéficie d’un « principe d’irresponsabilité » pour les actes commis dans l’exercice de ses fonctions. L’ancien ministre a cité l’article 100 de la Constitution, soulignant que la seule exception à ce principe est la haute trahison. Pour qu’un président soit poursuivi, il est nécessaire que des faits soient reconnus comme constitutifs de haute trahison, ce qui implique la tenue d’une enquête et la confirmation de ces faits par une procédure d’instruction.

Cette protection constitutionnelle vise à assurer la stabilité de la fonction présidentielle en évitant que le chef de l’État ne soit exposé à des poursuites fréquentes qui pourraient entraver sa capacité à gouverner. Toutefois, elle pose également la question de l’équilibre entre la responsabilité politique et la protection des institutions de l’État.

Au-delà de la question de l’irresponsabilité présidentielle, Ismaïla Madior Fall a abordé la question de la responsabilité des violences survenues entre 2021 et 2024, période marquée par des manifestations et des troubles politiques. Il a soutenu que l’exécutif ne pouvait être considéré comme le seul responsable des événements ayant conduit à des dizaines de morts, pointant du doigt une « responsabilité collective » impliquant tant le gouvernement que l’opposition.

Selon lui, les appels à l’insurrection et à manifester lancés par diverses parties ont contribué à créer un climat propice à l’escalade de la violence. Cette approche de responsabilité partagée ouvre la voie à la recherche d’une solution plus inclusive pour apaiser les tensions et rétablir la cohésion sociale.

Pour Ismaïla Madior Fall, l’une des pistes à privilégier pour surmonter ces événements douloureux est la mise en place d’une « justice réconciliatrice ». Cette formule, inspirée par l’idée de restaurer la paix sans nécessairement chercher à punir de manière exemplaire, permettrait de reconnaître les souffrances des victimes tout en encourageant la réconciliation nationale.

Dans sa vision, cette démarche est nécessaire pour préserver l’État et la démocratie. « Si l’État n’avait pas fait face, il se serait effondré, la démocratie serait effondrée », a-t-il souligné. Ismaïla Madior Fall a également mis en garde contre l’hypothèse d’un affaiblissement des institutions, qui aurait pu mener à une prise de pouvoir par des forces non démocratiques, voire militaires.

Les propos de l’ancien ministre mettent en lumière l’importance de l’équilibre entre la protection des dirigeants et la responsabilisation des acteurs politiques. La proposition d’une justice réconciliatrice offre une perspective prometteuse pour renforcer la cohésion nationale et préserver les acquis démocratiques du Sénégal. Cette approche pourrait être déterminante pour bâtir un futur marqué par la stabilité et la paix sociale.

Amadou Ba en campagne à Vélingara : Un appel à l’unité et des critiques envers le pouvoir en place

Le Président Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Njariñ, a fait escale à Vélingara dans le cadre de sa campagne électorale pour les élections législatives prévues le 17 novembre. Cette visite, marquée par des discours forts et des gestes d’ouverture, s’est inscrite dans une série de déplacements visant à rallier des soutiens et à partager sa vision pour un Sénégal uni et prospère.

Lors de son allocution, Amadou Ba a tendu la main au maire de la commune de Vélingara, Woury Bailo Diallo, qu’il a qualifié d’« ami de très longue date ». L’ancien Premier ministre l’a invité à rejoindre la coalition Jamm ak Njariñ pour jouer un rôle important dans le renouveau politique qu’il prône. « Un ami de très longue date que j’invite à rallier la coalition de l’avenir pour y jouer un rôle prépondérant », a-t-il déclaré, traduisant ainsi sa volonté d’élargir son cercle de soutien tout en prônant la réconciliation et le rassemblement.

Le discours d’Amadou Ba a également été l’occasion de lancer des piques envers le régime en place. Il a critiqué le concept controversé du « Tok muy dox » (gagner de l’argent sans effort), une notion populaire qui symbolise, selon ses détracteurs, la faiblesse du modèle économique actuel. Dans un ton ferme, il a rappelé que « Tok muy dox baxul » (gagner de l’argent sans travailler est contre-productif), ajoutant que « wakh muy dox, amoul fenneu » (la prospérité ne peut être atteinte par de simples discours), soulignant ainsi l’importance d’actions concrètes pour garantir le développement et la stabilité du pays.

Avant son passage à Vélingara, Amadou Ba s’est rendu à Madina Gounass, où il a rencontré le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Ba. Cette visite, empreinte de spiritualité et de respect, a été marquée par un échange sous le signe des valeurs islamiques et des prières pour un Sénégal en paix. Le président de la coalition Jamm ak Njariñ a sollicité les bénédictions du Saint homme, espérant renforcer l’esprit de cohésion nationale et inspirer confiance au sein de la population.

Amadou Ba, qui porte les espoirs de sa coalition et d’une frange importante de la population, semble déterminé à marquer cette campagne par des valeurs de paix, de stabilité et de concorde nationale. Son passage à Vélingara et son dialogue avec les figures religieuses illustrent sa stratégie d’allier la politique et la spiritualité, un ancrage fort dans un pays où les valeurs religieuses et communautaires jouent un rôle fondamental.

Alors que le compte à rebours vers les élections s’intensifie, la coalition Jamm ak Njariñ continue de présenter son programme et d’attirer les soutiens en vue d’une victoire qui pourrait changer le paysage politique sénégalais.

Ousmane Sonko mobilise à Kolda et accuse l’opposition de malversations

Ousmane Sonko, tête de liste nationale du parti Pastef, s’est exprimé vigoureusement devant ses partisans ce samedi, lançant une série d’accusations contre l’opposition et en dévoilant ses ambitieux projets pour la région. Le leader de Pastef a qualifié l’opposition de « voleurs » qui ont, selon lui, dilapidé les ressources du pays, contribuant ainsi à appauvrir la nation. Il a exhorté les habitants de la région à voter massivement le 17 novembre pour assurer une majorité de 90 % à l’assemblée nationale au profit de son parti.

Dans son discours, Sonko a défendu fermement Jean Michel Sène, le jeune directeur général de l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale), saluant son travail de renégociation des contrats qui aurait été bénéfique pour l’économie nationale. L’homme politique a loué ses efforts en le présentant comme un modèle de bonne gouvernance et d’efficacité.

Pour séduire les électeurs, Sonko a dévoilé un programme de développement économique ambitieux axé sur l’industrialisation et l’amélioration des infrastructures. Il a promis la mise en place d’une nouvelle usine de la SONACOS et la création d’une compagnie sucrière dans le bassin de l’Anambé. Parmi ses autres engagements, il a mentionné la finalisation des travaux de l’aéroport et de l’université, signalant que ces infrastructures seraient des leviers essentiels pour le développement de la région.

L’une des priorités déclarées de Sonko est le développement du secteur agricole dans le pôle sud, particulièrement l’anacarde, un secteur vital pour Kolda avec une production annuelle estimée à 150 000 tonnes. Le chef du Pastef a souligné l’importance de développer des capacités de transformation locale pour maximiser la valeur ajoutée de cette filière.

Sonko n’a pas mâché ses mots envers ses opposants politiques, dénonçant ce qu’il appelle leur manque de vision et leur gestion laxiste des fonds publics. Il a fustigé leurs récentes visites dans la région, les accusant de ne pas offrir de solutions concrètes, se contentant de « tourner autour de l’arbre mythique Moussa Molo ». Il a invité la population à questionner l’ancien Premier ministre Amadou Ba sur ses réalisations pour Kolda au cours de ses douze années au pouvoir.

Ce discours offensif et engageant vise clairement à renforcer l’ancrage du Pastef dans le sud du Sénégal, en misant sur la promesse d’une gouvernance transparente et de projets concrets. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce message saura mobiliser les électeurs de Kolda et au-delà.

Kaolack/Campagne électorale : Appel téléphonique de Macky Sall aux responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal

« J’ai accepté d’être tête de liste pour contribuer à cette entreprise de sauver le Sénégal. »

Le président sortant et tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal a joint par téléphone les responsables de sa coalition dans la région de Kaolack, en plein meeting organisé par l’ancienne maire de Kaolack, Mariama Sarr, pour souligner l’enjeu des élections législatives anticipées de 2024. « Le pays se dirige droit vers des lendemains qui n’augurent rien de bon. Si nous ne faisons rien, le pays connaîtra des jours difficiles pour toutes les franges de la société », a déclaré Macky Sall lors de cet appel téléphonique aux deux têtes de liste de Takku Wallu Sénégal à Kaolack (Ahmed Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye).

Poursuivant son discours à l’attention de ses nombreux partisans réunis chez l’ancienne maire de Kaolack, il a ajouté : « C’est vous-mêmes qui avez dit que le pays ne va pas bien, alors agissons pour que le pays retrouve le bon chemin. » Avant d’inviter ses troupes à dépasser les clivages et les querelles internes pour le bien du peuple sénégalais, il a insisté : « C’est pour cette raison que j’ai accepté d’être tête de liste de Takku Wallu Sénégal, pour contribuer à cet effort de redressement du pays. »

Il a exhorté ses partisans à intensifier leur mobilisation dans les grands quartiers comme Sam, Abattoirs, Ndangane, Boustane, Touba Ndorong, Médina Mbaba, entre autres, et à rallier familles et proches pour assurer une victoire éclatante le 17 novembre prochain. « La mobilisation que j’ai vue aujourd’hui me rassure. Continuez dans cette dynamique et la victoire sera au rendez-vous », a plaidé l’ancien président Macky Sall.

Renégociation du contrat pour l’usine de dessalement d’eau : une offre plus avantageuse pour le Sénégal

Lors de son retour de mission en Arabie Saoudite, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les avancées obtenues dans le cadre de nouveaux partenariats avec le royaume saoudien. Reconnaissant l’importance de la coopération bilatérale, il a souligné que le Sénégal est vu comme un partenaire stratégique dans plusieurs domaines, dont l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et le numérique.

Concernant le projet de dessalement d’eau, le chef de l’État a révélé avoir discuté avec les dirigeants d’ACWA Power pour renégocier le contrat initial, conclu sous le précédent gouvernement pour la construction de l’usine. Cette démarche a porté ses fruits : les autorités saoudiennes se sont montrées ouvertes à revoir les termes et ont proposé une nouvelle offre plus avantageuse pour le Sénégal.

Le président a chargé les ministères compétents d’étudier cette proposition et d’analyser ses impacts financiers et techniques afin de garantir un accord plus équilibré pour le pays. Cette renégociation est une étape significative vers une convention qui pourrait alléger les charges de l’État sénégalais tout en assurant la viabilité de l’infrastructure essentielle à l’approvisionnement en eau.

Pour rappel, l’ancien contrat, évalué à environ 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars), avait été signé durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall. Ce projet vise à garantir un accès à l’eau potable, surtout dans les zones en pénurie.

Le président Faye reste optimiste quant aux retombées de cette renégociation et réaffirme son engagement à structurer les partenariats internationaux en fonction des intérêts et des priorités du Sénégal.

Violence électorale : le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la responsabilité et au dialogue

De retour d’une visite officielle en Arabie Saoudite et en Turquie, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé la question préoccupante des violences électorales qui secouent actuellement le Sénégal. Exprimant son regret et sa désapprobation face à ces incidents, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver la stabilité du pays, qui reste un atout précieux pour le Sénégal.

« Il est inacceptable qu’un camp s’en prenne à un autre dans un contexte électoral », a affirmé le président Faye. En s’adressant aux différents leaders politiques, il a insisté sur la nécessité d’une retenue et d’une responsabilité accrue pour éviter l’escalade des violences. Selon lui, les divergences d’opinion et les affrontements politiques devraient se traduire par des débats constructifs, dans le respect des valeurs démocratiques sénégalaises, et non par des actes violents qui fragilisent l’unité nationale.

Dans un souci de justice et d’équité, le président a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de ces troubles, tout en garantissant une approche impartiale et réfléchie. « La justice doit être impartiale pour que la confiance des citoyens en nos institutions reste intacte », a-t-il ajouté.

Par cet appel au calme, le Président Faye souhaite apaiser les tensions qui entourent les élections et rappeler l’importance de transformer ces moments de compétition en opportunités de dialogue. Il a ainsi encouragé tous les acteurs politiques à agir dans l’intérêt supérieur du Sénégal, en privilégiant l’écoute et la concertation.

Le message de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une volonté de rétablir un climat de sérénité et de respect mutuel, dans l’espoir de préserver l’harmonie sociale qui fait la fierté du pays. En plaidant pour un débat politique fondé sur des valeurs de paix et de dialogue, le président appelle tous les Sénégalais à se rallier autour de cette vision pour un avenir serein et stable.

Reprise des activités à l’usine de la SONACOS de Louga après deux ans d’arrêt

Le Directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), El Hadj Ndane Diagne, a annoncé la reprise des activités à l’usine de Louga après une interruption de deux ans. Depuis deux semaines, les opérations de décorticage des graines d’arachide ont repris, marquant une étape importante pour l’industrie locale.

Lors de la quatrième édition de la journée « Sétal sunu usine », organisée dans le cadre de la Journée nationale « Sétal sunu reew », M. Diagne a précisé que l’usine de Louga dispose principalement d’infrastructures dédiées au décorticage, facilitant ainsi la production d’arachides de bouche et de graines de haute pureté (HPS). Cette reprise représente un levier de création d’emplois pour les habitants de la région, un point essentiel pour SONACOS qui souhaite redynamiser l’économie locale.

Dans cette optique, de nouveaux recrutements ont été effectués pour répondre aux besoins de la reprise. Malgré un stock initial modeste, les équipes de Louga sont déterminées à atteindre un volume de production significatif, un objectif que M. Diagne considère comme un argument fort pour justifier des investissements dans des infrastructures additionnelles. L’ambition à long terme inclut une évolution vers des processus de trituration et de raffinage, afin de renforcer encore l’impact économique de l’usine.

L’usine de la SONACOS à Louga représente non seulement un pilier économique pour la région, mais aussi une opportunité d’améliorer les conditions de vie des habitants en créant des emplois et en développant des produits à forte valeur ajoutée. Le directeur général espère qu’avec une production accrue, l’usine attirera de nouveaux investissements pour diversifier ses activités.

Cependant, des préoccupations ont été soulevées concernant la pollution industrielle. El Hadj Ndane Diagne a tenu à rassurer la population en affirmant que SONACOS accorde une importance cruciale à la gestion de l’impact environnemental de ses opérations. Des discussions sont en cours avec les autorités locales et nationales pour évaluer les mesures à adopter afin de réduire la pollution et préserver l’environnement.

« Notre politique en matière de sécurité, d’hygiène et de respect de l’environnement est au cœur de nos opérations, et cela se reflète dans toutes les localités où SONACOS est implantée », a-t-il déclaré. Ce retour en activité de l’usine de Louga s’inscrit dans une vision globale de SONACOS : allier développement industriel et respect de l’environnement, afin de garantir un avenir durable pour les communautés locales et pour le secteur de l’oléagineux au Sénégal.

Podor – La coalition « Takku Wallu » en campagne pour une majorité et l’émergence du pays

La coalition « Takku Wallu » Sénégal, avec en tête de liste départementale Abdoulaye Daouda Diallo, mise sur une dynamique de continuité pour remporter les élections législatives du 17 novembre prochain. Forte de l’héritage électoral laissé par l’Alliance pour la République (APR) depuis 2012, la coalition espère rassembler les électeurs du nord du pays, notamment à Podor, pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.

Lors d’une caravane dans les rues de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé la longévité et le succès des victoires électorales sous Macky Sall. « Depuis le second tour de la présidentielle de 2012, Macky Sall et sa coalition ont toujours remporté les élections dans cette région avec des scores écrasants. Nous devons continuer cette dynamique pour les législatives à venir », a-t-il souligné.

Aux côtés de Diallo se trouvait l’ancienne maire de Podor, Aïssata Tall Sall, qui figure sur la liste nationale de « Takku Wallu ». Elle a exprimé sa confiance en une « victoire éclatante » pour la coalition, affirmant qu’une majorité parlementaire permettrait de « remettre le pays sur la voie de l’émergence. » Elle a insisté sur l’importance de la stabilité politique et d’une vision partagée pour garantir le développement économique et social du Sénégal.

L’ancien président de la République et chef de file de la coalition, Macky Sall, s’est également adressé aux militants via un appel téléphonique, en insistant sur les valeurs de « confiance et de connaissance » qui sont, selon lui, essentielles pour diriger le pays. « Avoir la confiance de ses concitoyens et celle des partenaires internationaux est crucial pour éviter le pilotage à vue et pour conduire le pays vers un développement durable », a-t-il affirmé. En évoquant son expérience, Macky Sall a rappelé que les atouts d’une direction éclairée sont nécessaires pour ne pas plonger le Sénégal dans l’incertitude.

La coalition « Takku Wallu » aspire donc à obtenir la majorité parlementaire pour soutenir un programme axé sur la stabilité et l’émergence. Les leaders de la coalition comptent convaincre les électeurs que leur expertise et leur vision sont les garants de la prospérité du pays et d’un futur prometteur pour les générations à venir.

Sédhiou : Ousmane Sonko présente les enjeux des pôles de développement de l’Agenda Sénégal 2050

En visite à Sédhiou, Ousmane Sonko a exposé les projets phares du gouvernement, inscrits dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050, qui visent à transformer cette région en renforçant ses infrastructures et en stimulant le développement socio-économique. Parmi les initiatives clés figurent la construction d’une université, l’élimination des abris provisoires dans les établissements scolaires, l’amélioration des services de santé, la promotion d’une agriculture moderne et l’industrialisation de la région. Sonko a également mis en avant des projets pour soutenir l’élevage, la pêche, la transformation des produits locaux, ainsi que la création d’emplois et le désenclavement de la région.

Ce programme, qui ambitionne de réduire les inégalités régionales et de rattraper le retard de Sédhiou, est une priorité pour le gouvernement. « Le développement des pôles régionaux représente un levier crucial pour l’avenir du pays », a-t-il affirmé.

En évoquant ses six mois à la tête du gouvernement, Sonko a rappelé les difficultés rencontrées, notamment l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, ce qui a limité la mise en œuvre de plusieurs réformes et lois importantes. Il a souligné que cette situation a freiné la réalisation de certains projets, créant des blocages pour l’exécution de l’Agenda Sénégal 2050.

Dans la perspective des législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko a appelé les électeurs à soutenir la liste Pastef pour garantir une majorité absolue au président Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, une telle majorité est indispensable pour faciliter la mise en œuvre du programme de développement et surmonter les blocages législatifs actuels.

Pour Ousmane Sonko, Pastef incarne un renouveau politique et économique qui répond aux aspirations des Sénégalais. « Beaucoup de citoyens se disent déçus par des décennies de gestion qui n’ont pas su représenter véritablement les intérêts de la population », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de donner au pays une nouvelle dynamique avec une majorité forte et un programme visionnaire.

L’Agenda Sénégal 2050 pour Sédhiou est une opportunité pour la région de se hisser au niveau des grandes régions du pays et d’offrir de meilleures perspectives à ses habitants. Le succès de cette initiative dépendra cependant d’un soutien fort aux prochaines élections, un moment crucial pour définir l’avenir du Sénégal et de ses régions.

Tensions autour de la Casamance : l’échange musclé entre Ousmane Sonko et Cheikh Yérim Seck

Les tensions autour de la question sensible de la Casamance continuent de diviser les figures politiques et médiatiques au Sénégal. Lors d’un récent meeting tenu à Ziguinchor, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est exprimé sur les enjeux sécuritaires de cette région et a fermement mis en garde les journalistes et opposants politiques qu’il accuse de politiser cette question pour servir leurs intérêts. Sans citer nommément le journaliste Cheikh Yérim Seck, Sonko a averti : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss », faisant allusion à la célèbre prison de Dakar.

Cette déclaration a rapidement suscité une réaction de Cheikh Yérim Seck, qui n’a pas tardé à publier une vidéo pour répondre au Premier ministre. Le journaliste, connu pour ses opinions tranchées, s’est dit prêt à retourner en prison si nécessaire, et a réitéré ses critiques vis-à-vis de la gestion gouvernementale de la situation en Casamance. Seck a souligné trois points essentiels dans sa réponse.

Tout d’abord, il a reproché au gouvernement son silence face aux dynamiques internes de la région, notamment la « rébellion » qui persiste et constitue une menace pour la stabilité nationale. Ensuite, il a exprimé son incompréhension quant au manque de réaction officielle après la publication de l’œuvre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, intitulée « L’idée de la Casamance autonome : Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal ». Selon lui, cette étude aurait dû provoquer un débat de fond au sein de l’État sénégalais.

Enfin, Yérim Seck a dénoncé la décision controversée d’affecter le général Kandé en Inde, alors que ce dernier avait, selon lui, joué un rôle crucial en Casamance par ses actions et sa compréhension de la région. Cette affectation, qui avait suscité de vives réactions dans le paysage politique, est perçue par certains comme un affaiblissement stratégique des forces sur le terrain.

Ces déclarations illustrent la complexité du débat sur la Casamance, qui oscille entre la nécessité de préserver l’unité nationale et celle de garantir la liberté d’expression et d’analyse sur des sujets de portée historique et sécuritaire. Alors que le Premier ministre insiste sur la responsabilité des leaders d’opinion de ne pas envenimer la situation, la réplique de Cheikh Yérim Seck montre que la question reste ouverte à des discussions passionnées et potentiellement conflictuelles. Cette confrontation met en lumière les défis que doit relever le Sénégal pour gérer la sensibilité autour de la Casamance tout en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté d’expression.

Affaire Generale Kandé : Réponse salée de Cheikh Yerim Seck à Sonko

L’ancien commissaire Cheikhouna Keïta raconte sa détention : entre résilience et solidarité

Libéré ce vendredi après une période de détention difficile, l’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a pris la parole pour partager son expérience. Au cœur de son témoignage, des moments marqués par la souffrance, la perte de contrôle de soi et la résilience face aux défis quotidiens de la vie carcérale.

« La victimisation ne fait pas partie de mes habitudes », a-t-il déclaré d’entrée, refusant de s’apitoyer sur son sort malgré la dure réalité de l’emprisonnement. Pour Keïta, le poids de la privation de liberté se mesure autant par l’impact sur sa personne que par les effets sur ses proches. « J’ai pensé à ma famille, à mes collègues politiciens. Ma famille a été profondément affectée par cette épreuve. »

Durant sa détention, Cheikhouna Keïta a croisé le chemin de nombreux détenus partageant des histoires tout aussi éprouvantes. Parmi eux, un cadre de haut niveau, emprisonné depuis des années et profondément marqué par cette épreuve. Cependant, ces rencontres ont apporté un certain réconfort à l’ancien commissaire. « Ils ont été très sensibles à mon égard et m’ont accompagné durant toute cette épreuve. Cela a rendu mon séjour un peu plus supportable », raconte-t-il, illustrant la solidarité qui peut exister même dans un environnement aussi difficile.

L’ancien commissaire n’a pas hésité à décrire la perte de dignité subie en prison. « C’est un lieu où tu te vois privé même de ta capacité à gérer ton comportement. […] Même le délinquant a une dignité. Malheureusement, la prison est un lieu où ta dignité est bafouée, piétinée », a-t-il souligné avec gravité. Ces propos mettent en lumière l’aspect déshumanisant des conditions de détention, même pour des personnes accusées d’infractions graves.

Au-delà des interactions humaines, c’est le quotidien carcéral lui-même que Cheikhouna Keïta a décrit comme particulièrement éprouvant. Les contraintes, la rudesse des lieux, et l’absence de confort se font ressentir à chaque instant. « Le reste, c’est l’environnement carcéral avec ses conditions très incommodes. Il y a eu trop de contraintes, mais je ne me plains pas », a-t-il ajouté avec une résilience caractéristique.

Ce témoignage poignant de Cheikhouna Keïta résonne comme un appel à la réflexion sur la condition des détenus et sur les limites imposées à la dignité humaine. C’est aussi un rappel que, malgré les épreuves, la solidarité et l’engagement envers soi et les autres peuvent offrir un peu de lumière dans l’obscurité des cellules.

La Nomination du Général Souleymane Kandé en Inde : Débat et Polémiques Politiques

En mai dernier, la nomination du général Souleymane Kandé comme « attaché de Défense et de Sécurité » à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde, a suscité un débat passionné au sein de la sphère politique sénégalaise. Cette affectation a été perçue par certains comme une sanction déguisée, une interprétation qui a conduit à des échanges tendus sur la scène publique.

Le débat s’est enflammé lorsqu’Ousmane Sonko, leader de la coalition Pastef et candidat influent, s’est exprimé lors de sa campagne dans la région de Ziguinchor. Dans un discours tenu sous la casquette de tête de liste pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, Sonko a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » manipulant la question sensible de la Casamance à des fins politiques. Selon lui, ces acteurs ont présenté le déplacement du général Kandé comme une sanction en raison de ses performances en Casamance, une région historiquement marquée par des tensions.

Ousmane Sonko, originaire de cette région, a fermement rejeté toute allusion selon laquelle cette nomination aurait pour but d’affaiblir l’armée sénégalaise ou de favoriser des mouvements séparatistes en Casamance. Il a souligné l’importance de la sécurité nationale, avertissant que ceux qui tenteraient d’instrumentaliser cette question risqueraient des répercussions sévères. « Ils n’ont qu’à répéter ce qu’ils avaient dit pour voir s’ils n’iront pas en prison », a-t-il déclaré avec détermination.

Le leader politique a également précisé que le déplacement du général Kandé découlait d’un rapport détaillant certaines actions présumées visant à déstabiliser la dernière élection présidentielle. Cependant, il a insisté sur le fait que cette décision n’avait aucun lien direct avec le conflit en Casamance.

Cette prise de position, tout en renforçant le discours de fermeté de Sonko sur la sécurité nationale, vise également à dissiper les spéculations sur le lien entre cette nomination et la gestion des affaires en Casamance. Pour Sonko, la question sécuritaire ne doit pas devenir un terrain de jeu politique, surtout dans une région où l’équilibre reste fragile.

La réaction de Sonko intervient dans un contexte de campagne législative où chaque détail est scruté et potentiellement utilisé à des fins électorales. Alors que le débat continue de polariser l’opinion, la nomination du général Kandé reste un sujet de discussion au cœur des enjeux politiques et sécuritaires du Sénégal.

Polémique autour de l’ouvrage « L’idée de la Casamance autonome » : la réaction virulente d’Ousmane Sonko

Ces derniers jours, le Sénégal a été le théâtre d’une vive polémique autour de la publication du livre de Séverine Awenengo Dalberto intitulé L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. L’œuvre, perçue par certains comme une remise en question potentielle de l’intégrité territoriale du pays, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des figures politiques, notamment Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors d’un rassemblement dans le sud du Sénégal, Ousmane Sonko a exprimé sans détour son opposition à la diffusion de cet ouvrage. Selon lui, l’initiative d’une réflexion française sur l’autonomie de la Casamance est une intrusion inacceptable dans les affaires internes du Sénégal. « Si la France veut écrire, elle n’a qu’à écrire sur la Corse ou sur la Nouvelle-Calédonie qui revendiquent leur indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko, insistant sur la volonté du peuple sénégalais de défendre sa souveraineté sans ingérence étrangère.

Le leader de Pastef a également rappelé que la France avait pris position dans les années 1990, notamment à travers le témoignage de Jacques Charpy, confirmant le partenariat historique entre la Casamance et le reste du Sénégal. Pour Sonko, cette publication semble aller à l’encontre de ce consensus. « Nous ne sommes pas anti-français, mais pro-Sénégal », a-t-il affirmé, en pointant du doigt un éventuel projet de déstabilisation déguisé sous la forme de recherches académiques.

Sonko a insisté sur le fait que la priorité pour le Sénégal est l’unité nationale : « Nous sommes un État unitaire. Du nord au sud, d’est en ouest, les mêmes réalités s’appliqueront à chaque portion du territoire national. » Il a déclaré que l’ouvrage en question ne serait pas autorisé ni commercialisé au Sénégal, le qualifiant de tentative de division.

Le politicien a conclu son discours en interpellant la France sur sa responsabilité historique, réclamant l’ouverture des archives coloniales concernant les événements sombres, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, plutôt que des spéculations sur une autonomie régionale.

Cette intervention d’Ousmane Sonko met en lumière la sensibilité de la question de la Casamance et la méfiance envers tout discours perçu comme un danger pour l’unité du Sénégal. Elle souligne également la complexité des relations postcoloniales entre le Sénégal et la France, imprégnées d’une histoire partagée, souvent douloureuse, qui continue de nourrir les débats contemporains sur la souveraineté et l’identité nationale.

Macky Sall et l’impossible troisième mandat : les révélations du président du Conseil constitutionnel

Badio Camara dévoile les coulisses de la décision qui a confirmé l’inconstitutionnalité d’une nouvelle candidature de Macky Sall, malgré la pression de ses partisans.

Le président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Badio Camara, a levé un coin de voile sur un dossier sensible qui a agité la sphère politique sénégalaise : l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Macky Sall. Lors d’une intervention publique en France dans le cadre de la « Nuit du droit », une initiative orchestrée par le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius, Badio Camara a révélé que Macky Sall avait sollicité un avis auprès du Conseil constitutionnel quant à la possibilité de briguer un troisième mandat.

Cette demande est intervenue malgré la clarté apparente de la Constitution sénégalaise, amendée en 2016, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Camara a expliqué que le cadre constitutionnel était sans équivoque : « Il y a eu un premier mandat en 2012. Un deuxième ou second mandat en 2019. A priori, c’était terminé. » Toutefois, la perspective d’un troisième mandat a été évoquée par les partisans de Macky Sall, invoquant l’argument que le président était indispensable au pays et devait rester en fonction.

Malgré ces pressions, le Conseil constitutionnel, selon Camara, a rendu rapidement un avis défavorable, concluant que l’exercice d’un troisième mandat était inconstitutionnel. Cette décision s’appuyait sur l’interprétation limpide de la loi fondamentale et sur le fait que Macky Sall avait déjà exercé deux mandats consécutifs.

La position de Macky Sall sur cette question a également évolué publiquement. Quelques mois avant l’élection présidentielle de 2024, il a tranché le débat en annonçant officiellement à la Nation qu’il ne se représenterait pas, confirmant ainsi l’impossibilité de briguer un troisième mandat.

Cette révélation de Badio Camara éclaire davantage les coulisses de la décision politique et juridique autour de la candidature de Macky Sall, mettant en lumière la rigueur avec laquelle le Conseil constitutionnel a traité cette affaire. Ce témoignage inédit reflète non seulement l’attachement des institutions sénégalaises aux principes constitutionnels, mais aussi les enjeux politiques et les pressions qui les entourent.

Thierno Bocoum critique les transhumances politiques à Kolda et appelle à un vote pour Samm sa Kaddu

Le débat sur la transhumance politique continue de susciter de vives réactions au Sénégal, particulièrement à Kolda, où le phénomène a alimenté les discussions ces dernières semaines. Ce vendredi, Thierno Bocoum, membre éminent de Samm sa Kaddu, a pris la parole dans la capitale du Fouladou pour dénoncer l’attitude de certains leaders politiques locaux.

Lors d’une intervention en marge de la caravane organisée par la coalition, Thierno Bocoum a pointé du doigt ces responsables politiques qui, selon lui, ont délaissé les préoccupations des habitants pour rallier le parti au pouvoir, en quête d’intérêts personnels. « Certains leaders ont laissé les préoccupations de la population de Kolda pour transhumer. Mais ceux qui ont les mains propres continuent de se battre contre l’injustice. Mais ils partent seuls, aucun Koldois ne les a suivis », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs figures du gouvernement sortant, autrefois opposées au Pastef, ont décidé de rallier le parti au pouvoir. Ces ralliements, souvent perçus comme des manœuvres opportunistes, ont suscité des critiques virulentes au sein de la classe politique et des citoyens.

Thierno Bocoum a également profité de cette tribune pour rappeler les difficultés socio-économiques auxquelles est confrontée la région de Kolda, l’une des plus pauvres du Sénégal malgré son potentiel considérable. « Aujourd’hui, l’Ansd classe Kolda parmi les quatre régions les plus pauvres du Sénégal alors qu’elle possède d’énormes potentialités », a-t-il souligné.

Face à ce constat, le président du mouvement Agir a exhorté la population à se mobiliser et à voter massivement lors des élections législatives prévues le 17 novembre prochain. « Nous demandons à la population de voter massivement, le 17 novembre, pour la coalition Samm sa Kaddu pour que vos préoccupations soient défendues à l’assemblée nationale », a-t-il conclu, appelant à un changement politique capable de défendre les intérêts des citoyens de Kolda et de valoriser les ressources locales.

L’appel de Thierno Bocoum marque un tournant dans la campagne électorale, mettant en avant la nécessité d’une représentativité authentique et d’une politique au service des citoyens, loin des pratiques de transhumance qui minent la confiance du public envers ses dirigeants.

Démonstration de Force de Me Babacar Ndiaye à Dagana : Appel au Vote pour Pastef

Dagana, Sénégal – Me Babacar Ndiaye, Directeur général de la Société nationale de recouvrement (Snr) et membre influent du parti Pastef, a organisé une caravane d’envergure dans le département de Dagana, mobilisant une foule impressionnante tout au long de son parcours. Accompagné de membres et d’alliés du parti, il a transformé cet événement en un moment clé de la campagne électorale, en vue des élections du 17 novembre 2024.

Lors de cette manifestation politique, Me Ndiaye a exhorté la population, et plus particulièrement la jeunesse, à soutenir massivement la liste de Pastef. Selon lui, cette mobilisation est cruciale pour garantir une victoire écrasante qui permettra au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, de mettre en œuvre leur projet de réformes politiques et économiques.

Dans un discours empreint de critiques virulentes, Me Babacar Ndiaye a fustigé le maire de Dagana, Oumar Sarr, qu’il accuse de n’avoir rien apporté aux habitants malgré ses plus de 25 ans à la tête de la mairie. « Le 24 mars 2024, nous avions écrasé le Système. Ce qui nous reste maintenant, c’est de procéder à son enterrement. Cela doit se faire le 17 novembre 2024 », a-t-il déclaré avec détermination.

L’avocat a particulièrement insisté sur l’importance de la participation des jeunes, qu’il considère comme l’avenir du pays. « Si on parle de référentiel des politiques publiques Horizon 2050, ça concerne surtout la jeunesse », a-t-il ajouté, soulignant que ces réformes visent à leur offrir un futur meilleur.

Me Ndiaye a aussi lancé un appel pressant aux jeunes électeurs pour qu’ils récupèrent leurs cartes électorales, condition sine qua non pour participer aux élections et « enterrer définitivement le système ». Il a également reproché à Oumar Sarr d’avoir plongé la population de Dagana dans une situation de dépendance et de pauvreté, affirmant que « le maire a transformé tous les Daganois en mendiants ».

Ce rassemblement marque une étape importante dans la campagne de Pastef, qui ambitionne de changer le paysage politique du Sénégal et de redonner espoir à une population désireuse de renouveau et de prospérité.

AFFAIRE ONAS : Dr Cheikh Dieng relance ses accusations contre Cheikh Tidiane Dièye

Depuis son limogeage, Dr Cheikh Dieng, ancien DG de l’ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal), ne démord pas à l’encontre de son ancien ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Sur Facebook, il accuse ce dernier de vouloir profiter des législatives pour échapper à ses responsabilités dans le dossier ONAS, qualifiant cette attitude d’« irresponsable ».
Dans une lettre rédigée à l’époque de son départ, Dr Dieng évoquait déjà les soupçons de surfacturation concernant des opérations de curage, arguant que les coûts avancés par le ministère sous-évaluaient largement les dépenses réelles, qu’il estime à 315 millions de francs CFA. Il reproche aussi à Cheikh Tidiane Dièye d’avoir suspendu les procédures de passation de marchés au profit d’ententes directes avec certaines entreprises, perpétuant un système qu’il qualifie d’« opaque » et contraire aux principes de transparence prônés par le gouvernement.

MALGRÉ L’APPEL À LA RETENUE DU PRÉSIDENT DIOMAYE ET L’ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : Un militant de « Pastef » porte un pistolet et une arme blanche à Koungueul

La campagne électorale de 2024 au Sénégal, marquée par une intensité croissante des tensions politiques, est assombrie par des épisodes de violence qui jettent une ombre sur le processus démocratique du pays. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une campagne pacifique, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef) semble ignorer ces directives, plongeant le pays dans une spirale de conflits et d’affrontements qui remettent en question la stabilité politique.

Le contexte politique sénégalais est déjà tendu, avec des divisions profondes entre les partis, notamment entre Pastef et le pouvoir en place. À l’approche de l’élection, le président Faye a fait un appel pressant à la responsabilité, exhortant tous les acteurs politiques à éviter les excès et à s’engager dans un dialogue constructif. Il a souligné l’importance d’une campagne respectueuse des normes démocratiques, soulignant que la paix sociale était essentielle pour le bien-être du pays.
Malheureusement, ces appels n’ont pas trouvé écho dans le discours et les actions de certains membres du Pastef. Au contraire, la campagne électorale a rapidement dégénéré, se traduisant par des violences inacceptables et des provocations qui menacent de perturber le processus électoral.
Le dimanche 27 octobre, les premières scènes de violence ont éclaté à Dakar, lorsque le convoi d’Abass Fall, tête de liste départementale du Pastef, a été attaqué. Cet incident n’est pas un fait isolé, mais plutôt le reflet d’un climat de tension croissant. En réponse à cette agression, Abass Fall a fait des déclarations qui ont suscité l’indignation, promettant vengeance et incitant ses partisans à se préparer à se défendre. Son discours, rempli de colère, appelait à la mobilisation des militants avec des armes, un message qui ne pouvait qu’exacerber les tensions.
« On n’est pas des poltrons. On va se venger par la force », a-t-il déclaré, incitant ses partisans à s’armer, en dépit des règles établies par le ministère de l’Intérieur interdisant le port d’armes. Ce type de rhétorique est particulièrement dangereux dans un climat électoral déjà volatile, où chaque acte de violence peut avoir des conséquences désastreuses pour la démocratie.
Suite à cet appel à la violence, la situation s’est aggravée. Des attaques ont été perpétrées contre des sièges de partis adverses, exacerbant les tensions entre les différents camps. Les partisans de Khalifa Sall, qui ont également été pris pour cible, ont accusé le Pastef d’être à l’origine de ces violences. Des voix se sont élevées pour appeler au calme, mais ces efforts ont été rapidement noyés dans le tumulte des affrontements.
Le 30 octobre, un nouveau coup dur a frappé la campagne lorsque le cortège de Sonko a été attaqué à Koungheul, nécessitant l’intervention des forces de gendarmerie pour rétablir l’ordre. Ces incidents mettent en lumière la fragilité du climat politique et les risques que la violence pose non seulement à l’intégrité des élections, mais aussi à la paix sociale au Sénégal.
Pour un parti qui aspire à gouverner, la manière dont le Pastef réagit à ces événements est cruciale. Les appels à la violence émanant de ses membres, en particulier ceux d’Abass Fall, soulèvent des questions sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités. En tant qu’acteur politique majeur, Pastef doit comprendre que son rôle ne se limite pas à s’opposer au pouvoir en place, mais inclut également la promotion d’un discours constructif et inclusif.
L’histoire récente du Sénégal a démontré que chaque fois qu’un parti accède au pouvoir, ses militants peuvent se sentir intouchables, oubliant les règles de la vie en société. Cette dynamique a été observée sous le précédent régime de Macky Sall, où les actes de violence et d’intimidation ont été monnaie courante. Aujourd’hui, le Pastef doit veiller à ne pas tomber dans le même piège. La violence ne peut devenir une stratégie politique ; au contraire, elle doit être fermement condamnée et écartée.
Pour préserver le tissu social, il est impératif que Ousmane Sonko et ses camarades prennent conscience de la gravité de la situation. Ils doivent se distancier de tout discours incitant à la violence et promouvoir un message de paix et de réconciliation. L’avenir du Pastef dépendra de sa capacité à évoluer vers une approche plus responsable, en respectant les normes démocratiques et en s’engageant dans un dialogue constructif avec tous les acteurs politiques.
La campagne électorale de 2024 représente un moment charnière pour le Sénégal. Si les acteurs politiques, y compris le Pastef, ne parviennent pas à canaliser leurs énergies de manière constructive, le risque est grand que le pays sombre dans des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité et l’unité nationale. Le message est clair : il est temps pour tous les partis de s’engager dans un processus électoral pacifique, respectueux et constructif, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Affrontements à Koungheul : Fanta Sall de Takku Wallu dément les accusations de Pastef

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, la tension est montée d’un cran entre les militants de différentes coalitions politiques au Sénégal. Après des incidents à Baobabs et une attaque sur le siège de Taxawu Sénégal, ce sont désormais les habitants de Koungheul qui ont été témoins de violences entre partis politiques. Ces heurts auraient impliqué des membres de la coalition présidentielle APR et ceux de l’opposition, notamment de la coalition Takku Wallu.
Fanta Sall, tête de liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Koungheul, accompagnée de plusieurs maires et alliés politiques, a organisé une caravane pour mobiliser ses militants. Cependant, cette initiative a vite dégénéré lorsque la caravane s’est retrouvée face à la permanence de l’APR, où des affrontements violents ont éclaté entre les partisans des deux camps. Selon Fanta Sall, les membres de l’APR auraient déployé des « nervis » pour intimider leurs adversaires politiques.
Dans une interview accordée à Dakaractu, Fanta Sall a tenu à clarifier la situation, affirmant que ce qui s’est passé est loin de ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux. « Nous avons trouvé les militants de l’APR rassemblés devant leur permanence, et nous avons choisi de laisser passer leur cortège pour éviter les incidents. Mais leurs gros bras ont voulu perturber notre mobilisation, causant plusieurs blessés », a-t-elle expliqué, regrettant la violence des échanges. Elle a également souligné que le Pastef semble mal à l’aise avec la mobilisation des partisans de Takku Wallu à Koungheul, ce qui aurait alimenté les tensions.
Les affrontements ont laissé des traces visibles : plusieurs véhicules et motos endommagés, téléphones volés, et des blessures parmi les militants. Fanta Sall a qualifié cet incident de « regrettable », en soulignant l’absence de réactions des responsables de Pastef face aux débordements de leurs militants. Elle a exhorté les leaders politiques à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade de violence, alors que la campagne électorale débute officiellement.

Visite en Turquie : Bassirou Diomaye Faye renforce les relations économiques et rencontre la diaspora sénégalaise

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi ce vendredi sa visite officielle en Turquie, avec une journée marquée par des rencontres stratégiques et des échanges fructueux. Dès l’après-midi et jusque tard dans la soirée, il a multiplié les entretiens avec des investisseurs et des chefs d’entreprises turcs, soulignant son objectif de dynamiser les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

L’une des priorités du Président Faye lors de cette visite est de renforcer les partenariats économiques entre le Sénégal et la Turquie. Les discussions ont principalement porté sur des opportunités d’investissement dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’énergie, l’agro-industrie et les nouvelles technologies. Le Chef de l’État a mis en avant les nombreux atouts du Sénégal, notamment son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest et les politiques incitatives mises en place pour attirer les investisseurs étrangers.

Les entreprises turques, déjà actives au Sénégal à travers divers projets, se sont montrées très réceptives aux propositions du Président Faye. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de développement économique axée sur les investissements étrangers, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la croissance durable au Sénégal.

En marge des rencontres économiques, Bassirou Diomaye Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise d’Istanbul. Devant une audience composée de Sénégalais résidant en Turquie, le président a réaffirmé son engagement envers la diaspora et a souligné leur importance dans le processus de développement national. Il a rappelé les efforts entrepris pour renforcer les liens avec les Sénégalais de l’étranger et les initiatives destinées à leur apporter un soutien, notamment en matière de protection sociale et de facilitation des démarches administratives.

Cette rencontre a permis aux membres de la diaspora d’échanger directement avec le Chef de l’État, exprimant leurs préoccupations et leurs attentes. En retour, le président les a encouragés à s’impliquer davantage dans les projets de développement au Sénégal, en rappelant que leur contribution est essentielle à l’essor du pays.

Cette journée bien remplie de la visite en Turquie constitue une étape cruciale dans la consolidation des relations entre Dakar et Ankara. Les échanges avec les investisseurs turcs et les retrouvailles avec la diaspora sénégalaise témoignent de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer le partenariat stratégique avec la Turquie, tout en valorisant le rôle de la diaspora dans le développement national.

En multipliant les initiatives et les rencontres, Bassirou Diomaye Faye poursuit son engagement pour un Sénégal tourné vers l’avenir et ouvert sur le monde. Sa visite en Turquie, axée sur la coopération économique et l’inclusion de la diaspora, réaffirme la vision d’un Sénégal ambitieux et déterminé à occuper une place de choix sur la scène internationale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°312 – du 02 et 03/11/2024

🔴 BIRAHIM SECK ET Dr CHEIKH DIENG RESSUSCITENT LES DOSSIERS GTE ET ONAS : CHEIKH TIDIANE DIÈYE CERNÉ DE TOUTES PARTS
🔴 KOUNGUEUL / UN MEMBRE DU CONVOI ARMÉ : « PASTEF » DÉFIE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

🔴 TOURNOI UFOA – A U17 / EN FINALE : LE SÉNÉGAL JOUERA LA REVANCHE CONTRE LE MALI
🔴 LUTTE – NOUVEAU BUREAU DU CNG : MALICK NGOM PREND LES RÊNES

DERNIÈRE MINUTE : Fanta Sall libérée après une garde à vue expresse

Fanta Sall, tête de liste départementale de la coalition « Takku Wallu Sénégal » à Koungueul, a été placée en garde à vue dans la soirée du vendredi au samedi. Ceci serait liée aux affrontements entre le convoi de « Pastef » et ses camarades. Toutefois, peu après l’annonce de cette information, la députée de la XIVe législature a été ensuite libérée, a-t-on appris à travers l’émission « Jakaarlo » de la TFM.
Dans la même affaire, les deux commissaires de Police de Koungueul et de Kaffrine ont été mutés, ont relayé nos confrères de Seneweb.

TRIBUNE DU WEEK-END par Abdoul Aziz DIOP : Une histoire sénégalaise des violences politiques

Invité par l’antenne de Thiès du mouvement Y en a marre pour l’animation du panel sur la «préparation de 2012 à la lumière de l’Histoire», nous avons introduit, le dimanche, 18 décembre 2011, au Palais des Arts, le thème : «Tradition électorale et violences politiques… » Face à la montée des périls consécutive au contentieux constitutionnel sur la recevabilité ou non de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, l’hypothèse d’école de troubles postélectoraux se double de l’hypothèse préélectorale d’une crise politique majeure, faite de violences, bien avant même que les Sénégalais ne se rendent aux urnes pour élire leur président.

La subdivision du temps politique – qui n’est rien d’autre que le temps de la vie – en trois séquences (préélectorale, électorale et postélectorale) permet, à la lumière des faits politiques cumulés dans chacune des trois séquences, de déterminer laquelle d’entre elles doit faire l’objet d’un examen minutieux pour jeter les bases d’une régulation politique crédible, efficace et durable. Au Sénégal, l’hypothèse d’un fait politique postélectoral dominant, et que l’on pourrait qualifier de violent, si elle se vérifiait, donne une indication sur ce que devrait être une régulation politique en amont plutôt qu’en aval de la séquence politique dite électorale. Un jeune sénégalais, dont l’âge ne s’écarte pas trop de la moyenne d’âge des jeunes militants de Y en a marre, trouverait l’hypothèse intéressante dès lors qu’il scrute le passé, relativement récent, pour se faire une idée sur les formes de manifestation de la violence politique, son ampleur, ses conséquences et la manière de la juguler. Mais qu’est-ce que la violence politique ? Le journaliste Marcel Mendy, auteur d’un essai sur «La violence politique au Sénégal» (Editions Tabala, janvier 2006), suggère une définition : «La violence politique, écrit-il, est un acte ou un fait commis par un ou plusieurs individus contre un ou plusieurs individus, contre des biens meubles ou immeubles, à un moment donné et dans un espace donné, pour des raisons politiques.» Concernant les formes sous lesquelles la violence politique se manifeste, Marcel Mendy évoque «les assassinats, les agressions physiques et verbales, les incendies et/ou dégradations de biens publics ou appartenant à des hommes politiques». Partant de là, force est de reconnaître que la violence politique existe bel et bien au Sénégal, qu’elle a une histoire et que son histoire est aussi celle des assassinats politiques. C’est à Thiès même que le député et maire de Mbour, Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) de l’Assemblée nationale, est tombé. Il était 10 heures du matin quand, le 3 février 1967, Demba Diop est sauvagement poignardé dans le parking de la préfecture de Thiès par un certain Abdou Ndafakhé Faye, à la suite d’une altercation avec un autre député UPS de Mbour, Jacques D’Erneville, appartenant à la tendance du député Ibou Kébé, mauvais perdant face à Demba Diop aux élections municipales de février 1966. Diop était la victime de ce que l’on appelle aujourd’hui encore une «guerre des tendances» internes aux partis politiques sénégalais et, singulièrement, au parti dominant qui exerce le pouvoir.

Invoquant les tendances, le président Wade du PDS explique : «Les tendances étaient une idée du génie Senghor pour tenir tout le monde. (…) Dans chaque localité, il y a le représentant officiel du parti élu par les militants et il y a son adversaire ; l’un représentant la tendance A et son adversaire la tendance B. (…) Cela veut dire que si vous allez dans une autre coordination, c’est un autre monsieur qui est en cause. Entre les tendances, il n’y avait aucun dénominateur commun. C’était une sorte de parcellisation du pouvoir par Senghor qui lui permettait de tenir tout le monde.» (Mendy, 2006). Poussant, plus tard, la «trouvaille senghorienne» à son paroxysme, Abdoulaye Wade transposa la tendance locale à sa relation avec les numéros 2 de son propre parti. Facteurs de violence interne aux partis politiques sénégalais, les tendances se métamorphosent sous la forme d’un face à face entre le parti dominant au pouvoir et son opposition. Un des exemples les plus révélateurs de ce phénomène est le face à face qui opposa Abdou Diouf à son challenger Abdoulaye Wade peu de temps avant les élections générales du 28 février 1988. S’adressant à Diouf, en ordre de bataille, par presse interposée, Wade avertit : «Je ne pose pas le problème en termes d’alternative pacifique ou non pacifique. Quand il faut faire une révolution, il faut la faire. (…). Si le pays veut l’alternance, il faut que l’alternance soit faite quels que soient les prix et les moyens.» (Mendy, 2006). On connaît la suite.

Après l’assassinat en mai 1993 du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, et l’amnistie (huée) des crimes politiques depuis 1983, le temps politique entre 1998 et 2010 est plutôt fait de séquences relativement apaisées. Se refusant à accepter d’être exclu de l’élection présidentielle de l’année prochaine pour cause d’inconstitutionnalité établie de sa candidature pour un troisième mandat, le président sortant Abdoulaye Wade exhume la hache de guerre de février 1988. A cette date, il voulait une «révolution». En 2011, il annonce un passage en force, validant du coup l’hypothèse préélectorale d’une violence politique inouïe jamais observée au Sénégal.

Les pics ultra-violents et inattendus depuis 2021 montrent qu’une histoire sénégalaise des violences politiques est toujours en cours d’écriture sans que personne ne songe à la stopper.

A.A.DIOP

Saraya, enclavée, éloignée et en manque de presque tout : L’implacable diagnostic d’Amadou Ba

Tel un médecin face à son patient, Amadou a été pointilleux dans le diagnostic. Il a mis le doigt sur le mal profond, plutôt les maux devraient on dire qui gangrènent et rongent le département de Saraya.

Un endroit où le chef de file de Jamm ak Njarin a tenu à poser le pied, ce vendredi 1er Novembre pour rappeler aux populations locales qu’elles font partie intégrante du Sénégal. «Saraya est très loin de Dakar. Saraya est même loin de Kédougou, la capitale régionale. Elle est presque coupée du reste du pays», précise le leader de la coalition de l’espoir, Amadou Ba. D’où la nécessité et l’urgence de désenclaver le département.

Il manque presque de tout. Routes, pistes de production, électricité, réseau téléphonique… Ce département, d’égale dignité avec tous les autres que compte le pays, doit pouvoir bénéficier des mêmes commodités, pour que l’équité territoriale soit, enfin, une réalité visible partout à travers le pays.

Jamm ak Njarin compte, une fois, au contrôle à l’hémicycle, corriger ce déséquilibre en portant les demandes et les doléances, somme toutes, légitimes au niveau de la représentation nationale. Mieux que de les porter, Amadou Ba, ses futurs collègues et alliés parlementaires, entendent trouver des solutions aux innombrables difficultés auxquelles Saraya est confrontée depuis l’indépendance. Il faudra au préalable que Jamm ak Njarin, s’adjuge le gain de la partie au soir du scrutin législatif du 17 Novembre 2024.

Dagana : l’inter-coalition Takku Wallu – Sam sa Kaddu mise sur le travail de terrain pour les législatives

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se concentre sur le travail de terrain et la proximité avec les électeurs dans le département de Dagana. Amadou Mame Diop, candidat de l’inter-coalition, a réaffirmé cet engagement lors d’un meeting organisé à Richard-Toll.

Lors de son discours, Amadou Mame Diop a appelé tous les membres de l’inter-coalition à rester mobilisés pour reconquérir le terrain électoral. Il a insisté sur l’importance des visites de proximité, soulignant que cette méthode est essentielle pour remporter les élections. “Nous devons tous rester plus que jamais debout et nous mobiliser pour reconquérir le terrain en multipliant les visites de proximité”, a-t-il déclaré.

Le candidat a également exprimé son mécontentement vis-à-vis des nouvelles autorités, accusant le gouvernement en place de ne faire que du populisme depuis sept mois. Selon lui, cette situation a plongé le pays dans des souffrances d’une gravité extrême, trahissant ainsi les attentes des jeunes. “Les jeunes ont été tous trahis”, a-t-il affirmé, exhortant cette frange de la population à agir.

Amadou Mame Diop a lancé un appel aux jeunes électeurs pour qu’ils rectifient les erreurs commises lors de la présidentielle du 24 mars dernier en votant massivement pour l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu”. Il a promis de relancer les programmes initiés par l’ancien régime, qui selon lui, avaient été bénéfiques pour le pays.

Le chaos
L’inter-coalition a aussi mis en garde le peuple sénégalais contre le risque de renouveler leur confiance au régime actuel. Amadou Mame Diop a souligné que ne pas voter pour l’inter-coalition équivaut à plonger de nouveau le pays dans des situations chaotiques. Cet avertissement vise à mobiliser les électeurs autour d’une alternative crédible pour éviter un retour à des conditions jugées défavorables.


À quelques jours des élections législatives, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se positionne comme une force d’opposition dynamique, mise sur la proximité avec les électeurs pour contrer le gouvernement en place. La mobilisation des jeunes et un retour à des valeurs de proximité semblent être au cœur de leur stratégie, alors que le pays se prépare à un moment crucial de son histoire politique.

Ziguinchor : Aissatou Ndiaye, coordonnatrice nationale des agropoles, satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’infrastructures

En tournée à Ziguinchor pour évaluer l’état d’avancement de l’Agropole-Sud dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des Agropoles du Sénégal, Aissatou Ndiaye, la nouvelle coordonnatrice nationale du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS), a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans les travaux d’infrastructures. Cette évaluation s’est déroulée lors de sa visite dans la zone sud, couvrant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

« À Adéane, nous avons atteint un taux d’exécution de 65 %. Toutes les infrastructures sont en phase de finalisation, y compris le château d’eau, le hangar de stockage, le centre de santé, le centre d’excellence, les parkings et les chambres froides. La voirie intérieure est bien avancée, avec une bonne prise en charge de l’assainissement. À Kolda, où les travaux ont débuté en avril, le rythme est satisfaisant. Nous sommes à 40 % de taux d’exécution physique. Le hangar de stockage, l’atelier mécanique, le bâtiment administratif et l’infirmerie de la plateforme agro-industrielle sont en cours de finalisation », a-t-elle déclaré.

Ces propos ont été tenus au terme d’une tournée dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda pour évaluer l’état d’avancement des chantiers et des programmes du projet Agropole-Sud, en compagnie du coordonnateur de l’Agropole-Sud, Ousseynou Konaté.

Aissatou Ndiaye a expliqué que le PNDAS a œuvré pour remobiliser les entreprises après la pause liée aux pluies, dans le but de finaliser rapidement toutes les infrastructures. Elle a précisé que « les agropoles constituent une priorité pour l’État du Sénégal, comme en témoigne la place qu’elles occupent dans les pôles de développement économique ».

Elle a également souligné que le projet Agropole-Sud contribue considérablement à l’amélioration des rendements des producteurs grâce à la distribution d’environ 87 tonnes de semences certifiées, 1 340 tonnes d’engrais et plus de 504 000 plants fruitiers.

Lors de sa visite à Ziguinchor, la coordonnatrice a visité des entreprises spécialisées dans la transformation des produits agricoles et des parcelles de production de mangues et d’anacardes, ainsi que des parcelles de production situées à Goudomp, dans la région de Sédhiou. À Kolda, elle s’est rendue dans les villages de Kankiling et de Manoto Sakho pour inspecter des parcelles de manguiers et de maïs.

« Cette visite a été l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les parties prenantes du projet et, surtout, de recueillir leurs préoccupations et attentes », a-t-elle ajouté.

Elimane Dramé, directeur général d’une unité de transformation de noix de cajou, a exprimé sa gratitude envers les responsables de l’Agropole-Sud pour le soutien apporté aux producteurs de noix de cajou. Il a indiqué que son unité dispose d’une capacité de production de 2 400 tonnes de noix de cajou, mais que depuis quatre à cinq ans, elle n’a jamais dépassé 800 tonnes, soulignant ainsi les difficultés rencontrées pour approvisionner l’usine en matière première.

Amadou Ba en caravane à Kédougou

« Certes le pays est à l’arrêt, mais Jamm ak Njarin, peut remettre les pendules à l’heure si… »

Ce 1er Novembre, jour de la Toussaint, le candidat de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba a rendu visite à la difficile cité mais oh combien riche en potentialités économiques de Kedougou. Le cœur de cette capitale régionale, la plus éloignée et la plus à l’Est du Sénégal, à l’image des autres contrées sillonnées par la caravane de l’espoir bat également au rythme d’un Jamm porteur de Njarin.

Elle a ainsi mis les petits plats dans les grands, pour dire bienvenue à Amadou Ba et sa délégation. L’ancien Premier ministre a, dans ce sens, profité de sa présence sur la terre d’Amath Dansokho, un autre digne fils du pays, patriote, engagé et désintéressé, de son vivant, pour magnifier la solennité de ce jour (Toussaint) qui honore tous les saints connus et inconnus.

Il a réitéré son respect et sa considération à la communauté chrétienne qui vit en parfaite harmonie avec les autres religions. Un legs qui, selon Amadou Ba, doit être entretenu pour préserver cette paix durable qui cimente nos relations.

Pour se faire, il demeure impérial de lutter contre les démons de la division et contre toute forme de stigmatisation, renchérit le porte étendard de la Nouvelle Responsabilité. Lui qui a souhaité et prié pour une longue vie des autorités de l’église au Sénégal, n’a pas manqué de rappeler l’importance de la paix sociale, la concorde et l’unité qui constituent des conditions sine qua non, pour le développement.

Pour couper court à l’argumentaire du camp d’en face consistant à dépeindre l’opposition politique sous les traits de gens animés par la ferme volonté de bloquer l’Executif, si elle devient majoritaire au Parlement, l’ancien Premier ministre déclare «certes Rewmi doxatul (le pays est à l’arrêt », mais avec une Assemblée nationale contrôlée par Jamm ak Njarin, toutes les pendules seront remises à l’heure. Car nous sommes des personnes responsables, dont la seule volonté est de bien faire pour tirer le pays vers le haut».

La veille à Bakel, dans le Gadiaga, où lui et sa caravane ont été reçus vers les coup de 1h du matin, avec l’hospitalité légendaire qui caractérise les populations locales, Amadou Ba a dit à qui veut l’entendre qu’il ne souhaiterait jamais politiser la misère. Même s’il est quand même vrai que cette terre d’ouverture et de progrès qu’est Bakel, a été particulièrement éprouvée, il y a de cela quelques jours. La tête de pont de Jamm ak Njarin, souhaite plutôt contribuer à apporter les solutions et le réconfort aux habitants de cette partie du pays.

Octobre Rose : Plus de 800 anomalies détectées au Sein et au Col de l’Utérus, selon la LISCA

La Ligue Sénégalaise contre le Cancer (LISCA) a dressé le bilan de sa campagne de dépistage menée durant le mois d’Octobre Rose. Selon sa présidente, plus de 800 anomalies ont été détectées au niveau du sein et du col de l’utérus dans le cadre de cette initiative de sensibilisation et de prévention contre les cancers féminins. Ce chiffre a été révélé lors d’une journée de sensibilisation organisée par l’Amicale de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) sur le cancer du sein.

Au total, environ 10 000 femmes ont été consultées dans les centres de dépistage répartis dans 47 sites à Dakar et dans les régions. La présidente de la LISCA a précisé qu’au niveau du sein, environ 300 cas de suspicion de cancer ont été recensés, tandis que pour le col de l’utérus, plus de 150 cas ont été identifiés. Ces chiffres montrent l’ampleur des risques liés aux cancers féminins, pour lesquels une détection précoce est cruciale.

La LISCA rappelle que l’initiative Octobre Rose ne se limite pas seulement à la lutte contre le cancer du sein, mais inclut également le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui touche de nombreuses femmes au Sénégal. La présidente de la Ligue a également lancé un appel aux bonnes volontés pour soutenir les femmes atteintes de ces cancers, soulignant l’importance de l’accompagnement psychologique, financier, et médical pour ces patientes.

Ces efforts de sensibilisation et de dépistage visent à renforcer la prévention, une étape essentielle dans la lutte contre les cancers féminins au Sénégal.

Drame au large de la Mauritanie : 28 migrants périssent lors d’une traversée tragique depuis le Sénégal

Une nouvelle tragédie migratoire secoue la côte ouest-africaine. Une embarcation partie des côtes sénégalaises, précisément de Niodor dans le sud du pays, a été portée disparue pendant dix jours avant de réapparaître au large de Nouakchott, en Mauritanie. L’incident, survenu après le départ du bateau le 21 octobre dernier, met en lumière les risques mortels auxquels sont confrontés des milliers de migrants en quête d’un avenir meilleur.

L’arrivée de l’embarcation, rapportée par les autorités mauritaniennes, révèle un bilan accablant : au moins 28 passagers ont perdu la vie lors de la traversée. Les témoignages recueillis font état de conditions de survie extrêmement difficiles, marquées par le manque d’assistance et de ressources. Selon “Infomigrants”, deux corps ont été retrouvés dans la pirogue, tandis que 26 autres victimes ont été jetées par-dessus bord par les passagers, faute de pouvoir les maintenir à bord en raison de leur état critique.

Alarm Phone, une plateforme d’aide aux migrants en détresse en mer, rapporte que 122 survivants ont été débarqués, dont 37 dans un état critique nécessitant une hospitalisation immédiate. Cette tragédie a mis en évidence l’inaction des États riverains, soulignée avec indignation par Helena Maleno, journaliste et militante des droits des migrants. Sur ses réseaux sociaux, elle a déclaré : “La pirogue appelait à l’aide depuis samedi, mais ni l’Espagne, ni le Maroc, ni la Mauritanie ne sont intervenus pour secourir ces personnes. Ils les ont abandonnés et laissés mourir”.

Ce drame humanitaire reflète non seulement la détresse des migrants mais aussi l’insuffisance des mécanismes de sauvetage en mer. Malgré les appels à l’aide lancés, le manque de coordination entre les différents pays de la région a contribué à aggraver la situation. Des ONG et des organisations internationales dénoncent régulièrement ce type de négligence qui pourrait être évitée par une coopération renforcée et des moyens de sauvetage plus efficaces.

Les risques encourus par les migrants africains sont souvent exacerbés par des embarcations de fortune, surchargées et peu adaptées aux longs trajets en mer. Cette tragédie fait écho aux nombreuses autres traversées périlleuses ayant déjà coûté la vie à des milliers de personnes dans l’Atlantique et la Méditerranée.

Cette situation met en lumière la nécessité d’une réponse humanitaire plus proactive de la part des États côtiers et des institutions internationales pour prévenir d’autres pertes tragiques. La communauté internationale, y compris les pays d’Europe impliqués dans les routes migratoires, doit intensifier ses efforts pour garantir des secours rapides et coordonnés, afin de protéger les vies de ceux qui entreprennent ces voyages désespérés.

Face à l’urgence de cette crise, l’inaction n’est plus une option. Chaque minute qui s’écoule sans assistance représente un risque accru pour des centaines de vies humaines. Le drame récent sur les côtes mauritaniennes doit servir de rappel et de catalyseur pour une action plus déterminée et concertée en matière de sauvetage en mer.

Ousmane Sonko Mobilise une Foule Historique à Sédhiou : Un Nouveau Chapitre dans la Campagne de Pastef

La campagne électorale sénégalaise atteint un point culminant, et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, s’impose comme une figure centrale grâce à des mobilisations populaires sans précédent. Après avoir suscité l’enthousiasme à Malem Hoddar, Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Koumpentoum, Sonko et ses alliés ont été accueillis avec un soutien massif à Sédhiou, confirmant l’élan et l’ampleur de leur campagne.

La ville de Sédhiou a vibré sous les acclamations d’une foule imposante, qui s’est rassemblée pour entendre le discours de celui qui incarne pour beaucoup l’espoir d’un changement profond au Sénégal. Cet événement, marqué par une participation record, témoigne de l’engagement croissant des électeurs dans la région et de la résonance des promesses portées par Sonko et Pastef.

Lors de cette rencontre historique, Ousmane Sonko a tenu à rappeler l’enjeu crucial des élections législatives à venir. Il a souligné que la victoire de Pastef permettrait au parti de conduire des réformes significatives et de mettre en œuvre des politiques au service des aspirations des citoyens, sans subir de blocages institutionnels. « Cette élection est une occasion unique de donner une voix forte au peuple sénégalais », a-t-il déclaré, galvanisant la foule et l’incitant à voter en masse pour assurer la réussite de cette vision.

Ce rassemblement impressionnant à Sédhiou vient confirmer la dynamique ascendante de la campagne de Sonko. En multipliant les démonstrations de force et en mobilisant des milliers de citoyens, il affirme son statut de candidat capable de fédérer et de porter haut les aspirations du Sénégal. Les prochains jours seront cruciaux pour consolider cet élan et transformer l’énergie des meetings en une victoire aux urnes.

Avec ce soutien massif, Pastef semble prêt à relever le défi des législatives et à imposer un changement de cap dans la vie politique du pays. Reste à savoir si cet élan se traduira par un succès électoral historique qui redéfinirait l’échiquier politique sénégalais.

Attaque du Convoi de Sonko : Les commissaires de Koungheul et de Kaffrine relevés de leurs fonctions

Dans un contexte tendu marqué par des violences électorales, le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été démis de leurs fonctions pour “faute lourde”. Cette décision fait suite à l’attaque du convoi de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, lors de son passage à Koungheul, événement qui a suscité une vive polémique et soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des candidats durant la période électorale.

Selon des informations recueillies par Seneweb, le limogeage des deux commissaires, dont le commissaire Seydi de Koungheul et le commissaire Fall de Kaffrine, serait directement lié aux manquements dans la gestion de la sécurité lors de l’incident. Il leur est reproché de n’avoir pas pris les mesures de prévention nécessaires pour éviter les heurts qui ont marqué le passage du convoi d’Ousmane Sonko dans la ville de Koungheul. Cette incapacité à maintenir l’ordre et à garantir la sécurité du cortège a été interprétée comme une “faute lourde” par les autorités policières.

La décision prise par les responsables de la police a conduit à la réaffectation des deux commissaires. Le commissaire urbain de Koungheul, Seydi, a ainsi été transféré au commissariat central de Thiès où il occupera désormais le poste d’adjoint au chef de service. Quant au commissaire Fall, chef du commissariat central de Kaffrine, il a été muté à la Direction générale de la Police nationale, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

Le commissariat urbain de Koungheul étant sous la tutelle du commissariat central de Kaffrine, cette double sanction reflète une volonté des autorités de renforcer la discipline et de rappeler aux forces de l’ordre leurs obligations en matière de sécurité, en particulier dans les zones où des tensions électorales peuvent survenir. En ces temps de campagne, la sécurité des leaders politiques, mais aussi celle de leurs partisans et de la population, reste une priorité pour le ministère de l’Intérieur, qui cherche à éviter toute escalade de violence pouvant troubler l’ordre public.

Cet incident intervient dans un contexte où les tensions politiques sont particulièrement vives, notamment autour des candidats de l’opposition. Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, est souvent au cœur de l’actualité et a suscité des réactions contrastées au sein de la population. L’attaque de son convoi illustre les risques encourus par les figures politiques durant cette période sensible et la nécessité pour les autorités de mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats.

Face aux risques de dérapages lors des rassemblements politiques, les autorités sont appelées à renforcer les mesures de prévention et de sécurité dans les régions jugées sensibles. Le limogeage des commissaires de Koungheul et Kaffrine pourrait constituer un signal fort envoyé à l’ensemble des forces de l’ordre. Ce rappel à l’ordre a pour objectif de rappeler à chacun ses responsabilités et de démontrer l’engagement de l’État dans le maintien de la sécurité pendant la période électorale.

Le maire de la commune de Keur Socé (département de Kaolack) a fait face à la presse à l’occasion d’un meeting organisé ce jeudi en prélude aux élections législatives anticipées de 2024.

« L’activité qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre des élections législatives anticipées, dans lesquelles notre coalition Takku Wallu Sénégal est en lice, dirigée par le président Macky Sall. Notre coalition regroupe les frères libéraux, dont le PDS, le LSS de Samuel Sarr, Omar Sarr, Modou Diagne Fada, et l’APR, entre autres. Vous savez que nous étions une communauté rurale pendant 40 ans avant de devenir une commune en 2014. Notre engagement est de faire de Keur Socé une commune émergente et résiliente. La commune de Keur Socé compte 71 villages pour une population de 37 889 habitants sur une superficie de 197 km² », a souligné le maire Malick Ndiéguène.

En ce qui concerne les réalisations dans les domaines du sport, du maraîchage, de l’éducation et de la santé, le maire affirme que la commune fait partie des plus émergentes du département de Kaolack, grâce au travail de l’équipe municipale. « Nous avons trouvé seulement huit villages électrifiés, dont Keur Socé, Lamarane Badiane, Kamby, Mbouma, Ndiouffène, Fass Thiamène Taïb et Kouthié. Aujourd’hui, tous les villages sont électrifiés, à l’exception d’un seul, qui est en cours d’électrification. »

Pour le secteur de l’agriculture hors saison, notamment le maraîchage, la commune a mis en place 56 périmètres maraîchers, permettant à des femmes membres de 37 groupements formalisés et financés, grâce au soutien de partenaires, de devenir autonomes.

« Concernant la santé, nous avions trouvé seulement deux postes de santé fonctionnels; aujourd’hui, il y en a quatre, tous en activité. Le budget alloué à la santé est passé de 1 million à 4 millions de francs CFA, en plus d’une allocation pour le carburant », a précisé M. Ndiéguène.

« S’agissant de l’éducation, le budget initial de 3 millions est aujourd’hui porté à 10 millions. Les écoles, qui ne disposaient ni de robinets ni de murs de clôture, sont désormais clôturées et équipées de robinets. Nous avons construit 60 salles de classe, ainsi que des blocs sanitaires équipés, et remis à certaines écoles des photocopieuses », a détaillé le maire.

« Macky Sall a réalisé des progrès considérables que personne n’avait atteints avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf. Les infrastructures qu’il a bâties, comme les ponts, le Bus Rapid Transit et le Train Express Régional, en sont la preuve. Son bilan est plus que satisfaisant », a-t-il affirmé.

L’ancien membre du Conseil économique, social et environnemental a exhorté les habitants de sa commune à voter pour la coalition Takku Wallu Sénégal et à ne pas prêter attention aux commentaires non fondés. « Le régime en place sait bien que la population a faim, qu’elle a soif, et que le pouvoir d’achat est très limité. C’est vraiment difficile pour le Sénégal », a conclu le maire de Keur Socé.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Türkiye : une prière commune porteuse de paix

Une atmosphère solennelle s’est installée à la mosquée de Camlica, symbole emblématique d’Istanbul, ce vendredi. Le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est joint à la prière hebdomadaire aux côtés du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette rencontre spirituelle témoigne de l’amitié et de la coopération croissantes entre les deux nations.

Lors du sermon prononcé par l’imam, l’accent a été mis sur un message universel issu du Coran, appelant à l’unité, à la solidarité et à la concorde parmi les croyants. Ce rappel poignant souligne l’importance des valeurs qui transcendent les frontières et les différences culturelles : la paix, l’entraide et la cohésion. Les fidèles présents ont été invités à méditer sur la manière dont ces principes peuvent être appliqués pour bâtir un monde plus harmonieux.

Pour le Président Faye, cette participation revêt une signification particulière. En assistant à cet événement aux côtés du Président Erdoğan, il manifeste la volonté du Sénégal de renforcer ses liens avec la Türkiye, non seulement sur le plan diplomatique et économique, mais également dans le domaine spirituel et culturel. Cette démarche s’inscrit dans un contexte de coopération renforcée qui bénéficie aux deux pays et témoigne d’une vision commune de solidarité et de paix.

La mosquée de Camlica, plus grande mosquée de Türkiye, n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de modernité et de tradition, unissant l’histoire et l’avenir du pays. La présence des deux chefs d’État dans cet édifice illustre la portée universelle du message religieux, qui peut être une force de rapprochement et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Ce moment partagé inspire non seulement le Sénégal et la Türkiye, mais aussi la communauté internationale, à voir dans la foi et les rencontres interreligieuses une opportunité de dialogue et de collaboration. Les deux nations, liées par leur respect mutuel et leurs ambitions communes, montrent que la prière et la spiritualité peuvent être des instruments de paix et de cohésion dans un monde souvent divisé.

En conclusion, la participation des présidents Faye et Erdoğan à cette prière est un exemple éloquent de la manière dont la foi peut servir de pont entre les cultures et les pays, soulignant l’importance de valeurs universelles qui unissent au-delà des différences. Dans un monde en quête de stabilité, cet appel à la paix et à la fraternité est plus que jamais pertinent et porteur d’espoir.

Amadou Bâ propose des débats locaux pour un dialogue approfondi sur le développement du Sénégal

Le leader de la coalition Jamm Ak Jariñ, Amadou Bâ, a pris la parole ce jeudi lors de sa visite dans le département de Goudiry, pour évoquer l’un des sujets les plus discutés de la campagne électorale : un débat public avec Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. Dans un contexte politique tendu et marqué par de fortes attentes, Amadou Bâ s’est dit prêt à relever le défi tout en proposant d’aller plus loin dans la démarche.

« Je vois que Ousmane a hâte de faire face à moi », a déclaré Amadou Bâ avec confiance, avant d’ajouter : « Je lui propose un débat de proximité, département par département, devant les populations pour discuter des questions essentielles qui concernent le développement de notre pays. » Pour l’ancien Premier ministre, il est crucial de donner aux Sénégalais la possibilité d’assister à ces échanges de manière directe et de comprendre les propositions des différents leaders sur des thématiques précises.

Cette idée vise à engager la population de manière active et à s’assurer que les préoccupations locales soient abordées. Amadou Bâ a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour la démocratie sénégalaise : « Dans chaque domaine, je lui proposerai ce qu’il faut et comment développer la localité », a-t-il souligné, souhaitant positionner ces débats comme des moments d’échanges clairs et enrichissants pour tous.

En appelant à la sérénité, Amadou Bâ a également exhorté l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de respect mutuel dans leurs discours et actions. Selon lui, ces débats de proximité seraient non seulement un exercice de transparence, mais aussi un moyen de ramener le calme et la confiance au sein d’un électorat souvent divisé.

La proposition d’Amadou Bâ pourrait marquer un tournant dans la manière dont les campagnes électorales sont menées au Sénégal, plaçant les préoccupations des citoyens au cœur du processus et soulignant l’importance de la proximité entre les candidats et leurs électeurs.

Abdou Karim Sall Dénonce l’Attaque du Convoi de la Coalition Pastef à Koungheul

Dans un contexte politique tendu à l’approche des législatives prévues le 17 novembre prochain, l’attaque perpétrée contre le convoi de la coalition Pastef à Koungheul a suscité de vives réactions. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Abdou Karim Sall, ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a été particulièrement marquante. Dans un message publié sur Facebook, M. Sall a exprimé son indignation face à cet acte de violence qu’il qualifie de « comportement lâche » ne reflétant pas les valeurs de la démocratie sénégalaise.

« Ces comportements lâches qui n’honorent pas notre démocratie sont à éviter à tout prix », a affirmé Abdou Karim Sall, soulignant l’importance de protéger le processus électoral et de garantir la sécurité des acteurs politiques. M. Sall a également lancé un appel aux autorités compétentes, les exhortant à agir rapidement pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque. « Les auteurs et les commanditaires doivent être sévèrement sanctionnés », a-t-il ajouté.

Cet incident a eu lieu mercredi dernier lorsque le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko, qui parcourait la région dans le cadre de sa campagne électorale, a été pris pour cible par des individus non identifiés à Koungheul. Cet acte de violence a provoqué une onde de choc parmi les partisans de Sonko ainsi que dans le reste de la classe politique, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité lors de cette période cruciale.

Le climat politique actuel, marqué par des tensions et des discours clivants, renforce l’urgence d’une réponse rapide et ferme de la part des autorités pour prévenir d’autres incidents similaires et garantir un processus électoral pacifique. La condamnation de l’attaque par Abdou Karim Sall s’ajoute à d’autres appels au calme et à la retenue, visant à préserver la stabilité démocratique du pays.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections législatives, ce genre d’événements vient rappeler l’importance de maintenir un environnement de débat sain et respectueux, loin de la violence et des intimidations.

Ousmane Sonko en visite à Nioro : Un message d’espoir et de détermination adressé à la jeunesse

Ce jeudi, dans le cadre d’une caravane politique dans le département de Nioro, la tête de liste du parti Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours fort en présence d’une foule de sympathisants et de militants engagés. Accompagné de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Kamara et Maïmouna Bousso, Sonko a profité de cette occasion pour réitérer son engagement indéfectible envers les aspirations des populations locales, en dépit de la conjoncture difficile qui prévaut.

Devant une jeunesse attentive et enthousiaste, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude pour le soutien et la mobilisation exemplaire dont fait preuve la région de Saloum. « Nous avons un pacte à respecter. Nous sommes heureux de constater que vous êtes toujours restés des militants déterminés pour la bonne cause », a-t-il déclaré avec émotion. Il a aussi tenu à rassurer ses partisans : « Nous savons que les périodes sont difficiles mais moi, tout comme le président Diomaye, serons toujours avec vous. »

Ce discours, empreint de sincérité et de promesses de soutien continu, a pour objectif de renforcer la cohésion et la détermination de sa base militante, tout en rappelant les valeurs d’engagement et de solidarité qui animent le parti Pastef.

La présence de ses collaborateurs, tels que Déthié Fall et Boubacar Kamara, ainsi que l’intervention de Maïmouna Bousso, a consolidé l’image d’un front uni et résilient face aux défis actuels. Cette étape de la caravane a ainsi marqué une démonstration de force et un moment de communion politique entre Ousmane Sonko et ses partisans à Nioro.

La visite s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la proximité entre le leadership de Pastef et les communautés locales, dans un contexte politique tendu et complexe. Par ce geste, Sonko et son équipe souhaitent incarner l’espoir et l’avenir du pays, en se positionnant comme des défenseurs intransigeants des préoccupations des populations sénégalaises.

Arrestation de 65 pêcheurs sénégalais par les garde-côtes bissau-guinéens : appel à l’aide des autorités sénégalaises

Dans une situation préoccupante, 65 pêcheurs sénégalais, dont 13 membres d’équipage, ont été arrêtés par les garde-côtes de la Guinée-Bissau. L’incident s’est produit à environ 150 kilomètres des côtes bissau-guinéennes, près de l’île de Boubaque, dimanche dernier. Les autorités bissau-guinéennes ont arraisonné six pirogues lors de cette opération, laissant ces pêcheurs dans des conditions extrêmement difficiles.

Selon les témoignages recueillis, notamment celui de Lamine Fall, l’un des pêcheurs arrêtés, la situation sur place est critique. « Nous dormons sur les rochers et n’avons plus rien à manger », déclare-t-il. Les pêcheurs, privés de moyens de subsistance, sont en détresse totale et appellent désespérément à l’aide. La précarité de leur situation rend chaque jour qui passe plus difficile.

Du côté des autorités bissau-guinéennes, aucune information n’a encore été donnée sur les raisons précises de leur arrestation ni sur les mesures qui pourraient être prises à leur encontre. Face à ce silence, l’inquiétude grandit parmi les familles des pêcheurs et dans la communauté sénégalaise.

Dans ce contexte, les pêcheurs implorent les autorités sénégalaises d’intervenir rapidement pour trouver une solution à leur situation avant qu’elle ne se détériore davantage. Leur appel relayé par la Radio Futurs Médias (RFM) a pour but de mobiliser l’opinion publique et de presser les autorités sénégalaises à agir. Une action diplomatique et humanitaire est attendue pour rapatrier ces pêcheurs et garantir leur sécurité.

Remaniement au sein de la Police nationale : Nouveaux visages et réorganisation stratégique

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a procédé à une réorganisation des cadres supérieurs de la Police nationale par arrêté n° 011164 signé le 31 octobre 2024. Sous l’impulsion du Général Jean-Baptiste Tine, plusieurs commissaires reprennent des fonctions clés, un nouveau porte-parole est nommé, et la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine voit son commandement changer.

« Commissaire de Police Divisionnaire de Classe Exceptionnelle, Mody NDIAYE, CCAP 517.205/D, en fin de détachement, est nommé Conseiller technique au Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique ;

Commissaire de Police Divisionnaire de Classe Exceptionnelle, Ndiaga DIOP, CCAP 517.205/D, précédemment Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la Police nationale;

Le DSP Ibrahima Diop affecté dans le cabinet du Directeur Général

Commissaire de Police Divisionnaire de Classe Exceptionnelle, Ibrahima DIOP, CCAP 608.425/G, précédemment Directeur de la Sécurité publique, est nommé Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la Police nationale;

Commissaire de Police Aboubakrine Sadikh NDIAYE, CCAP 681.910/1, précédemment Chef de la Division des Services à la Direction de la Formation, est nommé Commandant de l’Ecole des Sous-Officiers de Police de Kaolack;

Commissaire de Police Makhtar MBENGUE, CCAP 600.895/B, précédemment Adjoint au Chef de la Division Formation de la Direction de la Formation, est nommé Adjoint au Commissaire spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE;

Commissaire de Police Abdoulaye KA, CCAP 608.433/J, précédemment Chef de l’Unité en charge du BRT, est nommé Commandant du Groupe Opérationnel de Diourbel (DGMI);

Commissaire de Police Moustapha NDAO, CCAP 614.660/I, précédemment Commandant du Sous-Groupe Opérationnel Inter Gamette, est nommé Commandant du Groupe Opérationnel de Saint Louis;

Précédemment Commissaire de Zac-Mbao, Binetou GUISSE cède son poste au Commissaire Alpha Oumar BA et atterrit à la DIC
Commissaire Alpha Oumar BA, 692.384/Z, précédemment Commissaire d’Arrondissement de Guinaw Rail, est nommé Commissaire d’Arrondissement de Zac Mbao;

Commissaire de Police (F) Binetou GUISSE, CCAP 706.549/C, précédemment Commissaire d’Arrondissement de Zac Mbao, est nommé Chef de la Division des Affaires judiciaires (DAJ) à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ);

Jusqu’à porte-parole de la police nationale, le commissaire Mouhamed Guèye cède son fauteuil à son Adjoint et rejoint le cabinet du DGPN
Commissaire de Police Mouhamed GUEYE, CCAP 706.548/D, précédemment chef de la Division Communication et Relations publiques, est nommé Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la Police nationale;

Commissaire de Police El Hadji KA, CCAP 706.551/L, de retour de mission d’étude, est nommé Chef de la Division des Services à la Direction de la Formation;

Commissaire de Police (F) Florence MENDY, CCAP 706.555/H, précédemment Chef de la Brigade des Mœurs au Commissariat Central de Dakar, est nommé Adjoint au Commissaire Central de Guédiawaye/Chef de la Sûreté urbaine;

Le commissaire Aly Kandé rejoint le cabinet du DGPN

Commissaire de Police Aly KANDE, CCAP 706.564/3, précédemment Chef de la Division spéciale de la Cybersécurité à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), est nommé Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la Police nationale;

Commissaire de Police Papa Yoro DIALLO, CCAP 515.650/H, précédemment Commandant de l’Ecole des Sous-Officiers de Police de Kaolack, est mis à la disposition de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF);

Commissaire de Police Bourama SONKO, CCAP 602.966/A, précédemment Commandant du Groupe Opérationnel de Diourbel, est nommé Commandant du Sous- Groupe Opérationnel Inter-Gamette;

Commissaire de Police Mouhamadou Lamine SAM?, ???? 664.797/A, précédemment en service au Cabinet du Directeur général de la Police nationale, est mis à la disposition de la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF);

La Brigade des mœurs de la SU a un nouveau patron

Commissaire de Police Mohamadou Lamine DIOP, CCAP 739.243/L, précédemment Adjoint au Commissaire central de Guédiawaye, est nommé Chef de la Brigade des mœurs au Commissariat central de Dakar;

La police nationale a un nouveau porte-parole

Commissaire de Police Mamadou DIOUF, CCAP 739.244/ K, précédemment Adjoint au Chef de la Division Communication et Relations publiques, est nommé Chef de la Division communication et Relations publiques » lit-on dans le document signé hier par le Général Jean-Baptiste Tine. 

Controverse autour du projet de Grand Transfert d’Eau : le FONSIS répond aux critiques, mais le Forum Civil maintient la pression

Le débat s’intensifie autour du projet ambitieux de Grand Transfert d’Eau (GTE) au Sénégal. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a récemment publié un communiqué précisant que le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) a supervisé le processus de sélection de l’entreprise Synohydro, en affirmant que celle-ci a été choisie après une consultation rigoureuse respectant toutes les procédures. Cette déclaration vise à répondre aux préoccupations soulevées par Birahime Seck, le coordonnateur du Forum Civil, qui avait exprimé des doutes sur la transparence des processus de passation de marché.

Le FONSIS, dans son communiqué, a souligné la rigueur de la procédure en affirmant avoir pris en compte plusieurs candidatures internationales avant de sélectionner l’entreprise chinoise Synohydro. Cependant, ces explications n’ont pas satisfait Birahime Seck. Celui-ci a publiquement interpellé le fonds souverain sur les détails de cette consultation. « FONSIS, nous avons aussi lu votre communiqué de secours où vous parlez de consultation rigoureuse parmi plusieurs candidats internationaux. Ne jouez pas sur les termes et avec les Sénégalais. S’il y’a eu un avis d’appel d’offres, publiez-le et on avance. C’est simple non ? », a-t-il déclaré avec insistance.

Cette exigence de transparence s’inscrit dans un contexte où de nombreux observateurs et acteurs de la société civile sénégalaise s’inquiètent des mécanismes de passation de marchés publics, en particulier pour des projets d’une envergure aussi importante que le GTE. Le Forum Civil, qui milite pour une meilleure gouvernance et une gestion plus transparente des ressources publiques, voit dans cette affaire une occasion de rappeler l’importance d’une stricte conformité aux standards internationaux de transparence.

Du côté du ministère et du FONSIS, la justification reste focalisée sur le respect des procédures internes et l’efficacité de la démarche. Pourtant, le refus ou l’incapacité à publier un avis d’appel d’offres public et détaillé laisse place aux spéculations et au scepticisme. Pour de nombreux analystes, cette situation pourrait avoir des répercussions sur la confiance du public et des investisseurs vis-à-vis de l’administration des projets stratégiques au Sénégal.

Alors que les citoyens et les acteurs de la société civile attendent toujours des preuves tangibles de la transparence du processus, la pression monte pour que le gouvernement et ses institutions clarifient leur position. L’affaire du projet GTE semble bien loin de trouver un dénouement, et la réponse à cette demande de transparence pourrait influencer la perception de la gestion des grands projets publics à l’avenir.

Kaolack / Campagne électorale : La coalition Takku Wallu Sénégal en caravane dans la ville – « Kaolackois, corrigez l’erreur commise lors de la présidentielle de mars 2024 »

La commune de Kaolack, l’une des plus grandes en termes d’électorat, a été le théâtre d’une caravane de la coalition Takku Wallu Sénégal. Madame Aissatou Ndiaye et Ahmeth Youssouf Benzallou, candidats investis pour le département, ainsi que Samba Sadji du LSS de Samuel Sarr et divers responsables politiques, notamment ceux de l’ancienne mairesse Mariama Sarr et du PDS, ont exhorté les Kaolackois à « rectifier le tir » après le vote du 24 mars 2024.

« Il est temps de voter pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal« , a déclaré Madame Aissatou Ndiaye. Elle, aux côtés de Benzallou et des militants venus de tous horizons, a parcouru les rues et ruelles de la ville, notamment à Mbossé Coumba Djiguen, pour délivrer ce message : « Citoyens de Kaolack, il est temps de corriger l’erreur commise au mois de mars dernier. »

Les candidats ont critiqué l’approche de l’opposant Ousmane Sonko, affirmant qu’il « passe tout son temps à parler au lieu de s’atteler aux attentes des Sénégalais » et qu’il n’est « jamais en phase avec le président Bassirou Diomaye Faye, rejetant systématiquement ses décrets. »

« Nous appelons au changement et vous invitons à voter massivement pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal le 17 novembre 2024 pour obtenir une majorité écrasante à l’Hémicycle, » ont-ils ajouté.

La mairesse de Ndiaffate a également souligné les défis auxquels le pays est confronté, tels que le chômage des jeunes et la vie chère, en insistant sur le fait que « depuis sept mois, le pays est en recul et les Sénégalais sont fatigués. Ils doivent comprendre qu’il est temps de corriger l’erreur récente. »

Ces déclarations ont été faites ce jeudi lors d’une caravane à travers les quartiers de Kaolack.

Campagne électorale au Sénégal : un débat à distance entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

À quelques mois des élections présidentielles, la campagne électorale au Sénégal s’intensifie, marquée par des échanges de propositions et de perspectives entre les candidats principaux. Dernièrement, un échange notable a eu lieu entre Ousmane Sonko, leader des Patriotes, et Amadou Ba, ancien Premier ministre sous Macky Sall et président de la coalition Jamm Ak Njariñ.

Face à l’appel au débat public lancé par Ousmane Sonko, Amadou Ba a répondu en proposant une approche novatrice et concrète : un débat de proximité. Sur sa page Facebook, il a déclaré : « En réponse à l’invitation au débat public lancée par le Premier Ministre Ousmane Sonko, je propose une approche plus concrète : des travaux pratiques de proximité dans chaque département, où nous pourrons aborder directement les défis locaux et les solutions à envisager. »

Amadou Ba a précisé que dans le département de Goudiry, par exemple, les discussions porteront sur des questions essentielles telles que l’accès à l’eau, la sécurité et le drame de l’émigration irrégulière. Ce fléau a récemment endeuillé la région, coûtant la vie à 85 jeunes. En exprimant ses condoléances aux familles des victimes, l’ancien Premier ministre a voulu témoigner de sa solidarité et de sa volonté d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui touchent la population.

En outre, Amadou Ba a insisté sur l’importance de maintenir un climat pacifique et respectueux tout au long de la campagne. « Je rappelle enfin l’importance pour tous les responsables politiques de faire preuve de tenue et de retenue. La coalition Jamm Ak Njariñ condamne toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique », a-t-il ajouté, rappelant à tous les acteurs politiques l’importance de la responsabilité et de la modération dans le discours public.

Cette proposition de débat de proximité, axée sur des préoccupations locales, se distingue de l’approche plus générale de la confrontation verbale habituelle. Elle met en avant la nécessité pour les candidats de se rapprocher des citoyens et de montrer concrètement comment leurs politiques pourraient améliorer la vie quotidienne.

L’invitation au dialogue public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba et cette nouvelle perspective soulignent un tournant dans la campagne électorale sénégalaise. Elle pourrait ouvrir la voie à une série de débats ancrés dans la réalité des citoyens et à un discours plus apaisé et axé sur les solutions.

Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Lutte sénégalaise : Pierre Malick Ngom, nouveau Président du CNG

Une nouvelle ère s’ouvre pour la lutte sénégalaise avec la nomination de Pierre Malick Ngom à la présidence du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Désigné par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, Ngom succède à Ibrahima Sène, alias « Bira », marquant ainsi un tournant dans la gestion de l’arène sénégalaise.

Pierre Malick Ngom, natif de Bof (Diakhao Sine), est bien connu des amateurs de lutte. Ancien arbitre et secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il laisse de côté son sifflet pour prendre les rênes du CNG. Cette nomination met fin à une période de spéculations, où le choix entre différents candidats s’était intensifié au sein de l’arène.

Le soutien massif des lutteurs, en particulier les « VIP », ainsi que l’appui de nombreux arbitres et managers influents, dont l’ancien champion Moustapha Gueye, ont renforcé la position de Ngom face à la gestion controversée des précédentes administrations du CNG. Sa jeunesse et son dynamisme, salués par ses proches, devraient apporter un souffle nouveau à cette institution dont la gestion suscitait de nombreuses critiques.

Ngom, enseignant et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, entame un mandat d’un an, avec des objectifs bien définis par les autorités sportives. Sa vision inclut notamment la modernisation de la lutte sénégalaise et le renforcement de la transparence au sein du CNG, visant ainsi à redorer l’image de l’arène et à répondre aux attentes des passionnés de ce sport emblématique.

Avec Pierre Malick Ngom à la barre, le CNG semble prêt à emprunter la voie du renouveau, offrant à l’arène sénégalaise un cadre de gestion plus en phase avec les aspirations actuelles des acteurs de la lutte.

Amadou Ba dénonce les violences politiques et appelle à la retenue

Le chef de l’opposition sénégalaise, Amadou Ba, a vivement réagi aux récents événements violents survenus le 30 octobre à Koungheul et à Dakar. Dans un message publié sur sa page X, l’ancien Premier ministre a exprimé sa profonde désapprobation et a exhorté les acteurs politiques à agir avec retenue et responsabilité.

« J’ai condamné fermement les récents actes de violence à Koungheul et à Dakar, et j’appelle tous les acteurs politiques à la retenue », a déclaré M. Ba, exprimant sa volonté de voir la fin de la violence dans le cadre des activités politiques au Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir un environnement pacifique, propice à l’expression des idées et des débats constructifs.

En tant que leader de la coalition Jamm Ak Njarign, Amadou Ba a réitéré son engagement envers une campagne axée sur le respect mutuel et le dialogue. « Avec la coalition Jamm Ak Njarign, nous prônons une campagne pacifique, centrée sur les idées et le respect », a-t-il ajouté. Par ces mots, il a insisté sur l’importance de prioriser la stabilité et la cohésion nationale au détriment des divisions.

Dans son message, l’ancien chef du gouvernement a aussi adressé un appel aux autres leaders politiques, les exhortant à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence. Il a plaidé pour des actions et des discours responsables, capables de garantir un climat électoral serein et respectueux. « Le Sénégal a besoin de paix et de prospérité partagée », a-t-il conclu, rappelant ainsi que la stabilité du pays passe par la coopération et l’engagement de tous à se conformer à des principes de non-violence.

Cette prise de position d’Amadou Ba s’inscrit dans un contexte tendu où la compétition politique s’intensifie, laissant parfois place à des comportements déplorables. Sa déclaration vise à encourager les discussions fondées sur des idées et non sur l’intimidation ou la force.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour savoir si l’appel d’Amadou Ba trouvera écho parmi les acteurs politiques et contribuera à ramener la sérénité dans le climat électoral sénégalais.

Malick Ngom, nouveau président du CNG : un vent de renouveau pour la lutte sénégalaise

Le monde de la lutte sénégalaise amorce une nouvelle étape marquée par la nomination de Pierre Malick Ngom à la tête du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte. Cette décision a été officialisée par Khady Diène Gaye, ministre des Sports, et met un terme à la succession entamée il y a plus de deux décennies par Dr Alioune Sarr, suivi par Ibrahima « Bira » Sène, dont le mandat de quatre ans s’achève aujourd’hui.

Originaire de Bof, dans la région de Diakhao Sine, Malick Ngom n’est pas un inconnu dans l’arène sénégalaise. Arbitre renommé et ancien secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il a su se forger une réputation solide au sein des acteurs de la lutte. Sa nomination n’est pas le fruit du hasard : elle récompense un parcours où professionnalisme et engagement ont été au cœur de son action.

Le choix de Malick Ngom a suscité l’enthousiasme de nombreux lutteurs, notamment des figures dites « VIP » de l’arène, qui lui ont témoigné leur soutien sans réserve. L’appui des arbitres et d’anciens champions tels que Moustapha Gueye a également pesé dans la balance. Malgré une compétition âpre et des rivalités marquées par la confrontation avec le camp de Bira Sène, Ngom a su rallier à sa cause les différents acteurs du milieu pour s’imposer comme le candidat du renouveau.

Son mandat, prévu pour un an, s’accompagne d’ambitions claires et de défis majeurs. Enseignant de formation et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, Malick Ngom doit prouver que jeunesse et expertise peuvent se conjuguer pour moderniser et dynamiser la gestion de la lutte au Sénégal. Son style décrit comme dynamique et généreux par ses proches pourrait apporter un souffle nouveau dans une institution longtemps critiquée pour sa rigidité et son manque de transparence.

En prenant les rênes du CNG, Malick Ngom hérite d’une mission complexe mais exaltante : restaurer la confiance, améliorer l’organisation des compétitions et renouveler la gouvernance de l’arène sénégalaise pour répondre aux attentes d’un public passionné et exigeant. Les premiers mois de son mandat seront cruciaux pour dessiner les contours de cette nouvelle ère tant espérée par les amateurs de lutte au Sénégal.

Saint-Louis : Une digue à Darou pour protéger la ville des débordements du fleuve Sénégal

Face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal qui menacent la ville de Saint-Louis, une digue de protection est actuellement en construction dans le quartier de Darou. Ce projet, supervisé par la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA), vise à prévenir les inondations qui touchent régulièrement cette zone sensible du nord du Sénégal, offrant ainsi une protection accrue aux résidents.

La DIRPA a partagé les détails de cette initiative sur le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant que cette digue servira de rempart contre les débordements du fleuve. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est rendu récemment sur le site pour inspecter les travaux. Selon lui, Darou représente un « point vulnérable et névralgique », nécessitant des mesures de protection renforcées. « Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour garantir la sécurité de la ville », a assuré le ministre, soulignant l’importance de cet ouvrage pour la préservation de Saint-Louis et de ses habitants.

Outre la construction de cette digue, d’autres initiatives sont menées pour apporter un soutien aux populations touchées par les intempéries. Le mardi 29 octobre, des consultations médicales gratuites ont été organisées dans le village de Khorkadiéré, dans le département de Podor, pour répondre aux besoins sanitaires des sinistrés des récentes inondations. Cette opération, également coordonnée par la DIRPA, vise à offrir un appui médical et moral aux communautés les plus vulnérables, en particulier dans les zones éloignées.

Ce projet de digue s’inscrit dans un ensemble de mesures proactives prises par le gouvernement sénégalais pour renforcer les capacités de résilience de Saint-Louis face aux aléas climatiques. En plus de la protection contre les crues, ces infrastructures visent à stabiliser la région économiquement en réduisant les risques d’inondations dévastatrices, permettant ainsi aux résidents et aux commerçants de la ville de se concentrer sur leurs activités sans craindre des pertes matérielles importantes.

La construction de cette digue à Darou témoigne de l’engagement du Sénégal envers la protection de ses citoyens contre les catastrophes naturelles, tout en consolidant la sécurité et la stabilité dans cette région stratégique.

Justice : l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta libéré

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de police, vient d’être remis en liberté provisoire, comme le rapporte l’une de ses filles présente lors de sa libération. Keïta avait été placé sous mandat de dépôt par le juge du 10e cabinet d’instruction de Dakar le 12 septembre, suite à une arrestation ordonnée par le procureur et exécutée par la Division des investigations criminelles (DIC).

Les poursuites contre lui faisaient suite à une déclaration controversée évoquant une prétendue altercation au sein de la présidence de la République entre le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko. Accusé de « diffusion de fausses nouvelles », l’ancien commissaire était ainsi détenu depuis plusieurs semaines avant cette libération provisoire.

Ce dénouement marque un tournant dans cette affaire très suivie, qui a suscité de vifs débats sur la liberté d’expression et la responsabilité des responsables publics dans la diffusion de l’information. La famille de Cheikhouna Keïta, qui a activement milité pour sa libération, espère désormais que cette décision du tribunal augure une résolution définitive en faveur de l’ancien commissaire.

Lutte contre l’insécurité : Ndiassane inaugure sa brigade de gendarmerie

Dans le cadre du renforcement de la sécurité et du maillage territorial, le ministre des Forces armées, le Général (2S) Birame Diop, a procédé ce jeudi 31 octobre 2024, à l’inauguration de la brigade de gendarmerie de proximité de Ndiassane. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Général de division Martin Faye, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, ainsi que de nombreuses autorités locales.

Cet événement a rassemblé un large éventail de participants, dont des représentants des autorités administratives, militaires, religieuses et coutumières de Ndiassane et des villages environnants. Cette inauguration marque une étape importante dans le processus de sécurisation des zones rurales, visant à garantir une présence de proximité de la gendarmerie pour répondre aux besoins de sécurité des populations locales.

L’opérationnalisation de cette brigade témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à protéger les citoyens « en tout temps, en tout lieu et contre toutes formes d’agression », selon le chef de la Direction des relations publiques et de la communication (DCRP) de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Avec cette nouvelle implantation, la gendarmerie de Ndiassane pourra assurer une meilleure couverture sécuritaire dans une zone souvent en proie à des défis sécuritaires, renforçant ainsi la confiance entre les populations et les forces de défense.

Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

Renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Turquie : un accord historique signé à Ankara

Lors de sa visite officielle en Turquie, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye a marqué une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Turquie. Après une visite au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, père fondateur de la République turque, le Président Faye a été accueilli avec les honneurs au Palais présidentiel d’Ankara par le Président Recep Tayyip Erdoğan. Les deux chefs d’État ont eu un entretien en tête-à-tête avant de signer un protocole d’accord majeur, visant à doubler le volume des échanges commerciaux entre les deux pays dans les prochaines années.

Au cœur de cet accord, la création d’un Conseil stratégique de haut niveau, destiné à porter le volume des échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie de 500 millions à 1 milliard de dollars. Cette ambition reflète la volonté des deux pays de renforcer leur coopération économique, tout en diversifiant les secteurs d’intervention. Parmi les domaines prioritaires, l’agriculture, l’énergie, l’enseignement supérieur et la défense sont mis en avant, illustrant une vision commune pour un partenariat gagnant-gagnant.

Au-delà de l’accord stratégique, plusieurs mémorandums d’entente ont été signés entre les ministres sénégalais et turcs. Ces accords couvrent des secteurs clés pour le développement des deux nations, tels que la mécanisation agricole, l’énergie et les hydrocarbures, l’urbanisme et l’éducation. Ces engagements réciproques témoignent d’une coopération qui va au-delà des simples échanges commerciaux, intégrant des volets structurants pour le développement socio-économique.

Cette visite d’État s’est conclue par des déclarations conjointes des deux chefs d’État, qui ont réaffirmé leur volonté de bâtir un avenir commun pour les peuples sénégalais et turc. Le dîner officiel offert par le couple présidentiel turc en l’honneur du Président Faye et de la Première Dame a été le point d’orgue de cette journée, symbolisant l’amitié et la confiance mutuelle entre les deux nations.

Avec cet accord, le Sénégal et la Turquie renforcent leur partenariat et s’engagent dans une collaboration durable. La signature de ce protocole d’accord marque un tournant dans les relations bilatérales et ouvre la voie à des projets de grande envergure dans des secteurs stratégiques. Ce rapprochement, basé sur des intérêts mutuels et une vision partagée de développement, constitue un modèle pour les relations diplomatiques en Afrique et au-delà.

Cet engagement bilatéral promet de stimuler non seulement le commerce, mais aussi les opportunités d’investissement, l’innovation et la croissance économique, propulsant ainsi les relations sénégalo-turques vers de nouveaux sommets.

Projet GTE : Birahime Seck interpelle Cheikh Tidiane Dièye sur la transparence du marché

Ce 31 octobre a marqué le lancement officiel du projet Grand transfert d’eau (GTE) reliant le lac de Guiers à Touba. Cette cérémonie est l’occasion pour le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, d’apporter des précisions sur le choix du type de marché dans ce projet d’envergure.

Sur le réseau social X, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est interrogé sur la transparence de cette démarche. « Nous espérons que le ministère de l’Hydraulique nous dira s’il a opté pour une procédure de gré à gré pour sélectionner Synohydro dans le cadre du projet GTE. Cela ressemble davantage à un camouflage de procédure, ce qui irait à l’encontre des principes de transparence », a-t-il déclaré.

M. Seck précise également avoir consulté le communiqué de la cellule de communication du ministère, qui n’a toutefois pas répondu à sa question centrale : le projet a-t-il été attribué par gré à gré ou par appel d’offres ?

Bougane Gueye condamné à un mois avec sursis mais déterminé à poursuivre son combat politique

Le candidat aux législatives du 17 novembre, Bougane Gueye, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à un mois de prison avec sursis pour « refus d’obtempérer » après avoir tenté de forcer un barrage de gendarmes pour accéder à Bakel, une zone sinistrée par les inondations. Malgré ce revers judiciaire, il réaffirme sa détermination à s’opposer au pouvoir en place.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Mesdames et Messieurs,
Heureux de pouvoir reprendre langue avec vous, après douze jours de séquestration et de privation de liberté. Cette dernière, bien qu’elle soit précieuse et vitale, ne vaut cependant pas plus que, le bonheur de chacun de nos compatriotes d’où le sens de mon combat.

Je réaffirme ici avec fermeté, mon engagement à œuvrer pour le développement de mon pays.

Ma conviction est qu’au finish, il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès d’hier à Tamba. Disons seulement que la Justice a démonté qu’elle reste le dernier rempart pour le respect de nos libertés individuelles souvent confisquées.

Notre détermination reste inoxydable et, telle une sentinelle, nous serons debout, pour combattre l’arbitraire.

Aujourd’hui, le seul COMBAT qui devrait mobiliser toutes les énergies, c’est la satisfaction des revendications du peuple sénégalais fatigué et déçu.

En sortant de la MAC de Tambacounda, dans la chaleur torride de la nuit, toutes mes pensées ont convergé vers les populations sinistrées de Bakel. Il en est de même pour tous ces détenus souvent dépourvus de tout et laissés à eux-mêmes.

Par cette occasion, j’invite l’Etat à revoir les conditions de détention des prévenus afin de préserver leur dignité humaine dans tous les lieux de détention du pays.

J’adresse toute ma reconnaissance aux militants du mouvement Gueum Sa Bopp qui ont porté le combat en dénonçant cette prise d’otage dont j’ai été victime, sans jamais baisser les bras.

Mes remerciements sont également adressés à toutes les organisations de la Société civile sénégalaise sans exception, à toute la classe politique dans sa globalité, à mes colistiers de « Samm Sa Kaddu », aux Sénégalais de la Diaspora réunis autour de ATEL et à leurs alliés, aux familles religieuses chrétiennes et musulmanes, particulièrement au Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké Bachir.

J’associe à ces remerciements toute la presse sénégalaise, les correspondants des médias étrangers, les lanceurs d’alerte, nos Forces de défenses et de sécurité et particulièrement l’Administration pénitentiaire.

Je remercie très sincèrement et j’encourage, le personnel du Groupe DMEDIA sans exception. J’ai eu écho de leur travail remarquable et inlassable pour la défense de la démocratie sénégalaise et des libertés.

Aux jeunes reporters, à mes consœurs et mes confrères de toute la presse, j’ai su garder de bons souvenirs de votre engagement pour la sauvegarde des libertés.

J’adresse ma plus haute considération à mon pool d’avocats. Ces hommes intègres ont su trouver les mots justes pour écarter toute accusation qui visait à me qualifier de délinquant et de renégat. Qu’ils en soient remerciés. Ma proximité avec eux durant cette épreuve m’a permis de comprendre que « la Justice, ce n’est pas quand on gagne le procès ». C’est plutôt, quand le Juge, dans son intime conviction, libère le prévenu faute de faits compromettants.

C’est le lieu de saluer, de soutenir et de défendre l’indépendance de notre Justice dont nous avons l’obligation de renforcer.

Mon cœur est libéré de toute rancune et de toute haine. Ainsi, par la grâce d’Allah, je pardonne.

J’ai pardonné parce que, j’ai estimé que le combat pour mon pays, le Sénégal, vaut plus qu’une hypothétique liberté.

Par ailleurs, je présente mes excuses à ma famille, à mes proches pour ces moments qu’ils ont vécus difficilement.
Je suis reconnaissant de la compassion dont ils ont fait montre à mon égard.

Merci au Peuple sénégalais dans son unité et dans sa diversité.

Le combat continue
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique

Bougane Gueye Dany
Président de Gueum Sa Bopp Les Jambars
Candidat sur la liste Samm Sa Kaddu.

Libération provisoire de l’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta : vers un retour en campagne

L’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été libéré provisoirement aujourd’hui, après plus de six semaines de détention. Cette libération, confirmée par l’une de ses filles présente lors de sa sortie, marque un tournant dans cette affaire très médiatisée au Sénégal. Keïta pourra désormais reprendre ses activités et rejoindre la scène politique aux côtés de sa coalition Force DOLEL ASKAN WI, un mouvement citoyen dont il est l’un des membres influents.

Retour sur l’arrestation
Le 12 septembre dernier, Cheikhouna Keïta a été placé sous mandat de dépôt par le juge du 10e cabinet d’instruction de Dakar. L’arrestation, ordonnée par le procureur, a été exécutée par la Division des investigations criminelles (DIC) et a suivi une déclaration controversée de Keïta. Celui-ci avait évoqué une prétendue bagarre au sein de la présidence de la République, impliquant le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko. Ces propos, jugés fallacieux, ont mené à sa mise en examen pour « diffusion de fausses informations ».

Implications politiques
La libération provisoire de Cheikhouna Keïta arrive à un moment clé pour sa coalition Force DOLEL ASKAN WI, qui avait perdu l’une de ses figures en pleine campagne. Keïta pourra ainsi rallier ses soutiens et intensifier les efforts de mobilisation en faveur de son mouvement citoyen, connu pour son engagement envers les droits civiques et la justice sociale au Sénégal. Ce retour pourrait influencer les débats et renforcer le soutien de sa coalition.

La remise en liberté provisoire de Cheikhouna Keïta suscite des réactions diverses dans le pays. Certains estiment que cette décision pourrait encourager davantage d’ouverture dans la sphère politique, tandis que d’autres y voient une simple étape dans une affaire judiciaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Les partisans de Keïta, quant à eux, espèrent que cette liberté lui permettra de mieux défendre ses idées et de renforcer l’influence de Force DOLEL ASKAN WI.

La suite des événements déterminera l’impact de ce revirement sur la scène politique sénégalaise, en particulier dans un contexte où les mouvements citoyens et les figures politiques indépendantes prennent de plus en plus d’importance.

VIOLENCES À KOUNGHEUL : ANTA BABACAR CONDAMNE FERMEMENT L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DU PASTEF

Suite à l’attaque perpétrée contre le convoi du leader de la coalition PASTEF, Ousmane Sonko, dans la localité de Koungheul, la figure politique Anta Babacar a exprimé sa ferme condamnation de cet acte de violence, qu’elle qualifie d’inacceptable dans un climat déjà tendu à l’approche des élections.

À travers un message diffusé jeudi sur Twitter, Anta Babacar a manifesté sa solidarité envers les victimes et leurs proches, réitérant l’importance de maintenir un climat apaisé dans la sphère politique sénégalaise. Elle a exhorté « l’ensemble des acteurs politiques à la mesure et à la responsabilité », appelant chacun à privilégier le dialogue et la non-violence dans leurs activités de campagne.

Cet appel intervient dans un contexte où les tensions sont vives, notamment en raison des échéances électorales à venir, qui semblent exacerbées par des incidents violents. Quelques jours avant cette déclaration, Anta Babacar avait également dénoncé une attaque visant le siège de la coalition Taxawu Sénégal, soulignant la nécessité de respecter les lieux symboliques et de préserver la sérénité des débats.

Face à l’escalade de violence, Anta Babacar rappelle que la compétition politique ne doit pas compromettre la sécurité et l’intégrité des personnes. En condamnant toute forme de violence « d’où qu’elle vienne », elle encourage les leaders politiques à diffuser des messages de paix et de retenue, afin d’éviter que les divergences idéologiques ne se transforment en affrontements.

« Les Sénégalais méritent un processus démocratique basé sur le respect mutuel et l’inclusivité », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance d’un climat serein pour un débat constructif. Les actes de violence lors des campagnes électorales peuvent en effet déstabiliser le processus démocratique et miner la confiance des citoyens envers les institutions.

L’appel d’Anta Babacar met en lumière le besoin urgent de responsabilisation collective dans la gestion des campagnes électorales. Elle invite l’ensemble des partis et mouvements politiques à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité de leurs rassemblements et celle de leurs militants. Selon elle, « le Sénégal doit rester un modèle de stabilité et de démocratie en Afrique », un message qui résonne particulièrement dans le climat tendu actuel.

En appelant à une responsabilisation partagée des leaders politiques, Anta Babacar souligne l’importance de protéger la stabilité et la paix sociale, valeurs essentielles à la préservation d’un processus électoral serein et inclusif. Cet appel est d’autant plus crucial à l’approche des élections, où la multiplication des initiatives de paix et de modération pourrait prévenir les débordements et renforcer le processus démocratique au Sénégal.

Le Secteur de la Construction au Sénégal en Crise : Entre Baisse de la Consommation de Ciment et Arrêt des Grands Projets

Le secteur de la construction au Sénégal traverse une période difficile, marquée par une chute dramatique de la consommation de ciment, un indicateur clé de la santé du BTP (Bâtiment et Travaux Publics). Selon les chiffres rapportés par L’Observateur, la consommation de ciment a chuté de près de 25 % en un an, passant de 672 700 tonnes en août 2023 à 505 900 tonnes en août 2024. Ce déclin plonge l’industrie dans une crise profonde, affectant non seulement les cimenteries, mais aussi l’ensemble des acteurs du BTP, qui peinent à maintenir leurs activités et l’emploi.

Cette situation préoccupante serait en grande partie due aux récentes décisions du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. En effet, dans le cadre de la régularisation foncière, les autorités ont suspendu plusieurs projets de construction sur des zones sensibles, notamment le domaine public maritime et certaines portions de la corniche de Dakar. Cette décision vise à redresser l’attribution foncière et à réguler les projets immobiliers, mais l’arrêt brutal des chantiers affecte lourdement les entreprises de construction, déjà fragilisées par des retards de paiement et une réduction des commandes.

Outre la consommation intérieure, les exportations de ciment ont également connu une chute notable, avec une baisse de 17,5 % par rapport à l’année précédente. La production nationale de ciment a quant à elle diminué de 21,4 %, passant de 823 200 tonnes en août 2023 à 647 000 tonnes en août 2024, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Dans la région de Dakar, principale zone de consommation, les ventes de ciment ont enregistré une baisse de 2,3 %.

Les répercussions de cette crise vont au-delà des chiffres. Pour Diaraf Alassane Ndao, secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, l’impact social est alarmant. “Si les entreprises ne travaillent pas, comment vont-elles passer des commandes ?” s’interroge-t-il. L’arrêt des grands chantiers perturbe toute la chaîne de valeur, avec des conséquences sociales importantes. Diaraf Ndao rapporte que sur des projets tels que la boucle du Boudié, environ 800 jeunes se retrouvent sans emploi. Au total, plus de 10 000 personnes auraient perdu leur emploi dans les grandes entreprises du secteur.

Des entreprises emblématiques comme Eiffage, CDE et Soseter ont été contraintes de réduire leurs effectifs de manière significative, avec des centaines de postes supprimés. Pour le syndicaliste, cette situation est inédite et révèle les difficultés économiques qui pèsent sur le secteur. La fragilité du secteur de la construction pourrait également impacter d’autres secteurs économiques du Sénégal, aggravant une crise économique et sociale qui affecte directement les familles et les communautés.

Face à ce tableau sombre, le gouvernement tente de redresser les erreurs de gestion foncière des régimes précédents. Cependant, les cimentiers, constructeurs et leurs employés attendent un signal fort des autorités pour permettre une reprise d’activité. La crise actuelle appelle à une concertation entre les différents acteurs pour trouver des solutions durables, notamment sur la question de la régularisation foncière et la relance des grands projets suspendus.

La reprise du secteur dépendra donc de la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques de soutien et à assurer une régularisation rapide. Il est urgent d’instaurer un climat propice à la reprise, pour permettre aux entreprises de BTP de retrouver leur élan et sauver les emplois de milliers de travailleurs sénégalais, afin d’éviter des répercussions encore plus lourdes pour l’économie nationale.

Mimi Touré appelle à un débat public pour révolutionner la politique au Sénégal

Dans un contexte politique où les échanges et confrontations d’idées deviennent cruciaux pour les électeurs sénégalais, l’ancienne Première ministre et actuelle alliée du Pastef, Aminata Mimi Touré, affiche son soutien pour un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et le leader des Patriotes, Ousmane Sonko. Ce débat, selon elle, permettrait aux citoyens de mieux comprendre les enjeux économiques du pays et d’avoir un regard plus éclairé sur les propositions des candidats. Mimi Touré en appelle au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour faciliter cette initiative qui, selon elle, pourrait transformer la manière de faire de la politique au Sénégal.

Mimi Touré considère qu’un débat entre Amadou Bâ et Ousmane Sonko serait un tournant pour le Sénégal, offrant ainsi aux citoyens l’opportunité de comparer directement les visions de chaque candidat. En encourageant cette confrontation, elle espère contribuer à une démocratie où le dialogue et la transparence jouent un rôle central.

« Il faudra que le débat entre Amadou Bâ et le PM Sonko ait lieu », a-t-elle affirmé, convaincue que cette initiative permettra aux Sénégalais d’accéder à une meilleure compréhension des questions économiques et sociales qui préoccupent le pays. Cet appel à une révolution dans les pratiques politiques pourrait bien répondre aux attentes d’une population jeune et de plus en plus informée.

Mimi Touré a également profité de cette prise de parole pour critiquer l’absence de Macky Sall dans la campagne électorale sénégalaise. Elle l’a interpellé, lui reprochant de se trouver à l’étranger alors qu’il serait attendu pour défendre son bilan et ses idées auprès des Sénégalais. Elle n’a pas hésité à adresser un message aux électeurs : « Ne votez pas pour quelqu’un que vous ne voyez pas. Vous êtes au Maroc, alors il ne faut pas nous importuner. Ce que vous devez faire, c’est de vous taire. Et de toute façon, les Sénégalais ne voteront pas pour vous. » Ce commentaire résume son mécontentement quant à l’absence du président dans le débat démocratique.

Face aux tensions politiques croissantes, Mimi Touré a aussi exhorté les militants et sympathisants politiques à éviter toute violence, notamment contre les convois des candidats. Elle les a appelés à une éthique de campagne, rappelant que les actes de sabotage et de violence ne contribuent en rien à la démocratie et ne font que ternir l’image de la politique au Sénégal. « Nagniou xamni la wonn-wonnina », a-t-elle souligné, alertant contre les comportements incivils qui minent la crédibilité du processus électoral.

En appelant à ce débat, Mimi Touré s’aligne sur une vision de la politique qui privilégie la transparence et l’échange d’idées. Dans une société où l’accès à l’information est crucial pour une décision éclairée, ce type de confrontation pourrait offrir une meilleure compréhension des propositions des différents candidats. En choisissant de s’engager en faveur de ce débat, Mimi Touré fait le pari d’une politique plus ouverte et accessible aux citoyens, promouvant ainsi une démocratie où l’opinion publique est mieux informée et où les idées se confrontent ouvertement.

Si ce débat public venait à voir le jour, il représenterait un jalon important dans l’évolution des pratiques politiques au Sénégal.

Ajournement du procès du Dr Alioune Badara Mbacké au tribunal de Matam

Le procès du docteur Alioune Badara Mbacké, prévu ce jeudi 31 octobre au tribunal de Matam, a été reporté au 7 novembre. En cause, l’absence de l’avocat de la partie civile, actuellement en déplacement, et la détention de la plaignante, Dieynaba Sangharé Ndiaye, incarcérée à la Maison d’arrêt des femmes (MAF) de Liberté 6, à Dakar.

Ce report a été accueilli avec une certaine frustration par les avocats de la défense, qui avaient souhaité plaider l’affaire dès aujourd’hui. « La distance entre Dakar et Matam est longue. Nous ne pouvons pas revenir de sitôt. C’est notre seul souci. De plus, la dame qui est en prison peut se faire valablement représenter par son avocat », a déclaré l’un des avocats du Dr Mbacké, manifestant ainsi l’inconvénient de ce report pour la défense.

Cependant, le juge a tranché en faveur d’un débat contradictoire avec la présence physique de toutes les parties. Il a ainsi ordonné l’extraction de Mme Sangharé de la prison de Dakar, afin qu’elle puisse comparaître devant le tribunal de Matam le 7 novembre. « Nous préférons un débat contradictoire. Sur ce, nous ordonnons l’extraction de Dieynaba Sangharé Ndiaye afin qu’elle puisse venir comparaître devant le tribunal. Son conseil aussi sera là », a prononcé le juge.

Cette affaire attire une grande attention médiatique et suscite des débats sur la gestion des audiences impliquant des parties détenues dans des juridictions éloignées. Il ne reste plus qu’à attendre le 7 novembre pour le dénouement de cette affaire judiciaire qui retient l’attention des observateurs locaux.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie pour renforcer la coopération bilatérale

Après une visite fructueuse en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, est arrivé ce jeudi en Turquie pour une visite officielle de deux jours, à l’invitation de Son Excellence le Président Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite, qui intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, est l’occasion d’approfondir les échanges diplomatiques et commerciaux entre le Sénégal et la Turquie.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à l’aéroport international d’Ankara, où des responsables turcs de haut niveau l’ont accueilli. Cette visite s’inscrit dans la continuité des efforts de coopération que le Sénégal et la Turquie entretiennent depuis plusieurs années. En effet, la Turquie a joué un rôle important dans le développement des infrastructures sénégalaises, à travers des partenariats stratégiques dans des secteurs clés comme la construction, les technologies de l’information, l’éducation et l’énergie.

Le programme de cette visite prévoit une série de rencontres avec les représentants du gouvernement turc, ainsi que des chefs d’entreprises turques intéressés par des opportunités d’investissement au Sénégal. Un forum économique sera également organisé pour promouvoir les échanges entre les deux pays, avec un accent particulier sur les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et de l’industrie.

Durant leur rencontre officielle, les présidents Faye et Erdoğan aborderont des questions d’intérêt mutuel, notamment la coopération dans le domaine de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, et le développement durable. Le renforcement des relations éducatives et culturelles sera également discuté, avec la volonté d’encourager les échanges académiques et les partenariats culturels.

Le Président Faye a exprimé son désir de voir le partenariat entre le Sénégal et la Turquie se développer, déclarant que la Turquie représente « un partenaire stratégique pour le Sénégal, avec qui nous partageons des valeurs de coopération et de développement mutuel ». Les deux dirigeants devraient signer plusieurs accords de coopération, consolidant ainsi le cadre juridique et économique entre les deux nations.

Les liens entre le Sénégal et la Turquie se sont intensifiés ces dernières années, avec des échanges commerciaux en hausse et une coopération accrue dans divers domaines. Cette visite officielle est une preuve supplémentaire de la solidité de cette relation et de la volonté des deux pays de promouvoir un partenariat gagnant-gagnant.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie témoigne d’une volonté de bâtir des ponts entre les nations et de placer le Sénégal comme acteur stratégique en Afrique de l’Ouest. Le Président Faye quittera Ankara ce vendredi pour poursuivre son programme international, marqué par des initiatives de coopération pour un développement durable au bénéfice du peuple sénégalais.

Alioune Tine appelle au retour de Macky Sall pour affronter la situation au Sénégal

Dans un contexte de tensions croissantes au Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits de l’homme et fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, a lancé un appel marquant pour le retour de l’ancien président Macky Sall. Selon Tine, celui-ci devrait revenir afin d’assumer ses responsabilités face à la crise politique et sociale actuelle que traverse le pays.

Tine s’est exprimé en des termes clairs, affirmant que les diverses menaces de certains opposants n’ont aucun fondement juridique, insistant sur le fait que seule la justice a le pouvoir d’empêcher un éventuel retour de l’ancien président. « Toutes les personnes qui menacent n’ont pas la compétence de l’arrêter », a-t-il précisé, rappelant que ces menaces ne peuvent en aucun cas remplacer un processus judiciaire.

Ce discours reflète une attente de responsabilité de la part de l’ancien chef de l’État, Macky Sall, dont le mandat a pris fin en 2024. Pour Tine, Sall est non seulement au courant des troubles qui secouent le Sénégal, mais il est également dans l’obligation morale de revenir pour en discuter. « Il doit avoir le courage de revenir pour qu’on discute de la situation vécue dans le pays de 2021 à 2024 », a-t-il martelé, soulignant que l’ancien président ne peut ignorer les défis qui découlent de ses années au pouvoir.

La position de Tine s’inscrit dans une dynamique de responsabilisation des dirigeants et dans une demande de justice et de dialogue autour de la situation au Sénégal. Selon lui, Macky Sall a une part de responsabilité dans les événements récents qui ont secoué le pays, et son retour serait une occasion de confronter et de comprendre ces tensions pour aller vers des solutions apaisées.

Les propos d’Alioune Tine font écho à une attente plus large de la société sénégalaise, qui souhaite voir les anciens dirigeants répondre de leur mandat pour contribuer à une gouvernance plus transparente et plus juste.

Violente Attaque à Koungheul : Le Leader du Grand Parti, Malick Gackou, Gravement Blessé

Une violence choquante a éclaté hier à Koungheul lors du passage de la caravane du leader du Pastef, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs figures politiques, dont le président du Grand Parti, Malick Gackou. Ce dernier a été grièvement blessé à l’avant-bras gauche suite à une attaque qui a pris des proportions inattendues, malgré les appels au calme lancés par le ministre de l’Intérieur et d’autres autorités.

Les faits se sont déroulés dans une atmosphère tendue où des sympathisants et opposants se sont opposés lors de la caravane. Malick Gackou a été atteint par un projectile à l’avant-bras, provoquant une fracture ouverte. Cette blessure grave a nécessité une intervention médicale immédiate, et des informations suggèrent que Gackou pourrait devoir subir une intervention chirurgicale pour soigner les dommages causés.

Les autorités avaient pourtant multiplié les messages d’apaisement. Le ministre de l’Intérieur, avec d’autres hauts responsables, avait exhorté les militants et sympathisants des partis politiques à maintenir le calme dans le cadre de la tournée de campagne et à éviter toute violence. Cependant, ces appels semblent n’avoir eu que peu d’effet face à la montée des tensions.

Cette attaque soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des leaders politiques et sur l’efficacité des mesures de sécurité mises en place pour éviter de tels incidents. Des témoins sur place rapportent que des projectiles ont été lancés par des individus non identifiés, créant un chaos général et exposant les leaders politiques présents à de graves dangers.

La communauté politique, choquée par cette attaque, appelle à une enquête approfondie pour identifier les responsables et à une sécurisation plus stricte des rassemblements. Les partisans du Pastef et du Grand Parti redoutent une montée des violences à mesure que les campagnes politiques progressent, et plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une montée des hostilités et demander des sanctions pour les responsables.

Malick Gackou, après avoir reçu des soins médicaux, a réaffirmé sa détermination et son engagement politique, en dépit des risques. Quant à Ousmane Sonko, lui aussi affecté par cette attaque contre son compagnon de route, il a renouvelé son appel au calme et au respect de la paix sociale, mettant en garde contre les conséquences potentielles de la violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare à des échéances électorales cruciales, cet incident tragique souligne les défis que représentent la sécurité et la paix sociale dans un climat politique de plus en plus polarisé.

Le Suspense Prend Fin pour la Présidence du CNG : Khady Diène Gaye Annonce une Décision Imminente

La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a officiellement annoncé ce mercredi 30 octobre avoir pris une décision quant au futur président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) au Sénégal. Lors de son passage sur Walf TV, ses propos relayés par Les Échos, elle a indiqué que le choix est déjà fait mais que des formalités administratives, comme la numérotation à la Primature, sont encore nécessaires avant une annonce officielle. Elle a rassuré les acteurs de la lutte que l’attente serait de courte durée : « Un peu de patience de la part des acteurs. On verra demain [ce jeudi 31 octobre]. De toute façon, on ne dépassera pas le vendredi avant de connaître le nom du nouveau président du CNG. »

Ce choix fait suite à un processus de sélection rigoureux ayant attiré de nombreuses candidatures. Parmi tous les candidats en lice, seuls deux profils se sont distingués aux yeux des décideurs : le président sortant Bira Sène et l’arbitre expérimenté Malick Ngom. Cette annonce, attendue dans les prochaines 48 heures, permettra de clore le chapitre des spéculations et de lancer une nouvelle phase pour l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise.

La ministre des Sports a insisté sur le fait que le mandat du futur président ne dépassera pas une année, une transition visant à consolider les bases du « lamb » et favoriser la cohésion dans ce sport emblématique du Sénégal. « C’est écrit noir sur blanc dans l’arrêté. Nous voulons asseoir la cohésion et faire avancer le lamb », a-t-elle déclaré. Ce mandat transitoire souligne une volonté de restructuration et de renouvellement, un pas vers une gouvernance renouvelée, qui ne permettra pas de réélection pour le président désigné.

Cette décision marque une étape importante pour la lutte sénégalaise, qui bénéficie d’un large soutien populaire et d’une forte portée culturelle. Le suspense touche à sa fin pour les acteurs et les amateurs de ce sport : l’annonce du nouveau président du CNG est imminente et promet de donner un souffle nouveau au monde de la lutte.

Amadou Bâ en campagne dans le Ndoucoumane : Un message de paix et de développement pour le monde rural

Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarin, a fait escale dans le Ndoucoumane, région historique et riche en culture, dans le cadre de sa tournée électorale. Avant de sillonner la région, l’ancien Premier Ministre a débuté sa journée à la cité religieuse de Diamal, où il a rencontré le khalife général, El Hadji Modou Mame Cissé. Auprès du guide religieux, il a sollicité des prières pour la réussite de sa mission et pour la paix dans le pays.

Après Diamal, le convoi a pris la route pour Boulel. Là-bas, Amadou Bâ a exprimé ses aspirations pour un Sénégal fondé sur la paix et l’unité nationale. Dans un discours empreint de valeurs morales, il a souligné que la politique ne devait jamais devenir un terrain propice aux manœuvres douteuses, à la calomnie ou aux contre-vérités. « La politique ne doit pas être un terreau fertile à la tortuosité, à la calomnie et au mensonge. Notre œuvre sera bâtie sur la vérité pour qu’au moment de rendre compte, nous puissions répondre de nos engagements et de nos promesses », a déclaré Amadou Bâ, rappelant ainsi l’importance d’une éthique politique irréprochable.

Le leader de Jam Ak Njarin s’est également adressé aux jeunes et aux femmes, deux segments importants de la population, souvent confrontés à des défis socio-économiques. Il a promis de mettre en place un cadre propice à leur épanouissement et à leur développement, si sa coalition accède à la majorité. « Nous allons offrir aux jeunes et aux femmes les moyens de leur épanouissement et de leur développement », a-t-il affirmé, renforçant son engagement envers un avenir meilleur pour ces catégories.

En traversant le monde rural, entre les localités de Gnibi et Mbacké, Amadou Bâ n’a pas manqué d’aborder les préoccupations des agriculteurs et des éleveurs. La campagne actuelle se déroule dans un contexte difficile, marqué par des prévisions de récoltes en baisse, conséquence des conditions climatiques et des défis agricoles. Le leader politique s’est inquiété de la crise agricole et de l’impact de la cherté des denrées alimentaires sur les populations. Il a également évoqué le fléau du vol de bétail, un problème qui affecte particulièrement les éleveurs et fragilise l’économie rurale.

Amadou Bâ a appelé les populations rurales à exprimer massivement leur soutien à la coalition Jam Ak Njarin lors des prochaines élections. « En votant pour notre liste, nous aurons les moyens de lutter efficacement contre le vol de bétail et d’alléger le coût des produits alimentaires », a-t-il affirmé.

Ce message de paix et de progrès social, partagé dans le Ndoucoumane et au-delà, révèle la volonté d’Amadou Bâ et de son équipe de répondre aux défis sociaux et économiques du Sénégal, tout en cultivant les valeurs de vérité et d’intégrité dans le débat politique.

Ousmane Sonko : Entre engagement citoyen et dispositif sécuritaire renforcé

Dans un contexte électoral tendu au Sénégal, Ousmane Sonko, Premier ministre et chef du parti Pastef, suscite à la fois intérêt et questionnements. Son engagement affirmé de ne recourir à aucune ressource publique pour sa campagne électorale contraste avec la présence d’un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place pour sa protection, avec le concours du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Cette situation interpelle sur l’équilibre entre l’utilisation des moyens publics pour des fonctions régaliennes et la gestion exemplaire des ressources qu’il promeut.

Le GIGN, force d’élite sénégalaise habituellement affectée à des missions de sécurité nationale, accompagne Ousmane Sonko dans ses déplacements, assurant sa sécurité rapprochée durant la campagne. Cette escorte particulière marque un contraste par rapport aux autres leaders politiques sénégalais, qui bénéficient rarement d’une telle protection de l’État en période de campagne. Sonko est suivi par cette unité d’élite depuis le départ de sa caravane de Dakar, un dispositif qui témoigne de l’importance accordée à la protection du deuxième personnage de l’État, mais qui ne manque pas d’interroger sur son impact dans le débat public.

Malgré ce dispositif, Sonko se veut garant de la transparence et de la gestion stricte des ressources publiques. Lors d’un direct sur sa page Facebook, il a d’ailleurs lancé un appel à ses sympathisants pour financer la campagne de Pastef par des contributions citoyennes, déclarant fermement : « Pas un seul franc de l’État dans notre campagne électorale ! ». Ce positionnement a pour objectif de montrer l’exemple, selon lui, pour améliorer la gestion des fonds publics par les acteurs politiques sénégalais. Cet appel est également un moyen pour Sonko de rester en phase avec sa base, qui le soutient pour son discours d’intégrité.

La question de la sécurité d’Ousmane Sonko n’est pas nouvelle. Lorsqu’il était dans l’opposition, il s’entourait d’une équipe de sécurité personnelle, qui, bien que souvent critiquée pour son interventionnisme, le protégeait lors de ses déplacements. Cet entourage a fait face à des épreuves judiciaires, notamment avec l’affaire de Tchicky en 2022, lorsque des membres de sa sécurité avaient été jugés pour des violences présumées. Depuis, même après l’accession de Pastef au pouvoir, ces anciens membres n’ont pas été laissés pour compte, ce qui souligne la loyauté de Sonko envers ses équipes. Cependant, aujourd’hui, c’est le GIGN qui assure la protection de l’homme politique dans le cadre de sa campagne, illustrant une adaptation de sa sécurité à son nouveau statut de Premier ministre.

Pour des figures de l’opposition, tel le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, cette situation pose question. Il n’a pas hésité à commenter la position apparemment privilégiée de Sonko, déclarant que ce dernier « obtient tout ce qu’il demande. Comme un prophète. Il a même changé sa démarche ». Ces propos traduisent une pointe de jalousie, mais aussi une critique implicite du dispositif de sécurité mis en place autour de Sonko, perçu par certains comme un privilège.

Le cas d’Ousmane Sonko soulève des interrogations sur les ressources déployées pour assurer la sécurité des personnalités publiques en campagne, mais aussi sur la manière dont celles-ci peuvent respecter leurs engagements de transparence et de gestion rigoureuse des finances publiques. Alors que la campagne pour les Législatives de novembre avance, Sonko se positionne comme un leader politique prônant l’intégrité et l’exemplarité. Il reste cependant à voir si ce message sera pleinement compatible avec les moyens de protection mis à sa disposition par l’État, ou s’il ouvrira un débat sur les ressources publiques allouées aux leaders politiques, entre prérogatives de sécurité et exemplarité de gouvernance.

Ousmane Sonko promet des mesures fortes pour soutenir le bassin arachidier et les producteurs de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours mobilisateur à Kaolack, abordant plusieurs points essentiels liés au secteur agricole, notamment le bassin arachidier. Ce dernier est au cœur de l’économie régionale, et les cultivateurs expriment depuis longtemps leurs inquiétudes face aux difficultés économiques, qui se sont accentuées ces dernières années.

Dans un premier temps, Ousmane Sonko a présenté le bilan des six derniers mois du nouveau régime dans le domaine agricole. Il a mis en avant l’épurement de l’entièreté de la dette des opérateurs économiques, une mesure qui vise à relancer le secteur en allégeant les charges des acteurs du domaine. Cette action est d’autant plus importante pour le bassin arachidier, où la majorité des familles vivent directement ou indirectement de la culture de l’arachide.

Face aux revendications récurrentes des paysans, Sonko a annoncé une augmentation du prix du kilogramme d’arachide. Cette mesure pourrait alléger les tensions pour de nombreux producteurs qui, chaque année, dénoncent la faiblesse des prix d’achat et l’impact de cette situation sur leurs revenus. L’augmentation du prix de l’arachide représente un espoir pour les cultivateurs et pourrait contribuer à redonner vie à une filière en difficulté.

Dans la continuité de ses annonces, Sonko a fait savoir que la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) serait bientôt relancée. Cette société est un acteur historique du secteur arachidier, mais elle a été affectée par des difficultés de gestion ces dernières années, limitant sa capacité à acheter les récoltes locales. En redémarrant ses activités, la Sonacos pourrait devenir un acteur central de la campagne de commercialisation, assurant aux producteurs un débouché sûr et stable.

Sonko a également révélé un projet de levée de fonds estimé à 120 milliards de francs CFA pour soutenir la campagne de commercialisation de cette année. Cette initiative, suggérée par le directeur général de la Sonacos, vise à permettre à l’État d’acheter la totalité des récoltes d’arachide. Une telle démarche, si elle se concrétise, pourrait sécuriser les revenus des agriculteurs et stabiliser le marché de l’arachide au Sénégal, atténuant ainsi les fluctuations de prix.

Outre les mesures économiques, Sonko n’a pas manqué de critiquer ses adversaires politiques, en particulier ceux du régime actuel. Les accusations de corruption et de mauvaise gouvernance, déjà au centre du discours de Pastef, ont été réitérées. Le leader de Pastef a ainsi lancé un avertissement : les jours à venir seront décisifs pour la confrontation politique, et il affirme que ses adversaires pourraient bientôt être contraints de rendre des comptes au peuple sénégalais.

Les annonces faites par Ousmane Sonko à Kaolack mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur arachidier et les solutions envisagées pour redynamiser cette filière clé. Cependant, le climat politique tendu autour des législatives et les confrontations entre les camps politiques laissent présager des débats houleux dans les mois à venir.

Boucane Gueye Dany, leader de Geum Sa Bopp : « Prêt à rester en prison pour la victoire de l’opposition »

Boucane Gueye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a livré ses premières impressions à sa sortie de prison, affirmant avoir été victime d’une injustice. Interrogé par la Radio Futurs Médias (RFM), il a exprimé sa détermination à continuer son combat pour le Sénégal et sa volonté de soutenir l’opposition dans les jours à venir.

L’opposant a précisé que s’il devait rester dix jours de plus en prison pour garantir la victoire de l’opposition lors de l’échéance du 17 novembre, il le ferait sans hésitation. « Ce qui est important aujourd’hui, c’est la victoire. Si je devais rester encore en prison les dix prochains jours afin que l’opposition obtienne une victoire le 17 novembre, je le ferai. Je me bats pour le Sénégal », a-t-il déclaré.

Boucane Gueye Dany a également souligné le soutien massif qu’il a reçu de la population sénégalaise, indignés par son arrestation, qu’il qualifie d’injuste. « Tout le Sénégal s’est offusqué de mon arrestation. Ils m’ont soutenu car c’est injuste. J’ai subi une injustice », a-t-il insisté.

Enfin, revenant sur les moments passés au tribunal, Boucane Gueye Dany a mentionné que les gendarmes l’ont disculpé, au grand désarroi du procureur. « C’est parce que nous sommes convaincus d’être sur le droit chemin et nous sommes prêts à tout pour le Sénégal », a-t-il conclu, réaffirmant sa détermination à se battre pour la justice et le bien-être du pays.

Ce discours marque un tournant dans l’engagement de Boucane Gueye Dany, qui continue de gagner le soutien populaire en tant que figure de l’opposition, décidée à défendre ses convictions.

Kaolack : Le nouvel Inspecteur d’Académie, Samba Diakhaté, présente son plan d’action après son installation

« Nous sommes très heureux d’être accueillis à Kaolack, une Académie centrale qui occupe une place importante sur la carte éducative du pays. C’est l’occasion de remercier d’abord les autorités, en commençant par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de l’Éducation nationale, ainsi que l’ensemble du gouvernement pour la confiance renouvelée. Nous avons constaté qu’il y a déjà beaucoup de bonnes initiatives en place. Avant de définir nos priorités, nous procéderons à un diagnostic complet et engagerons le dialogue avec les différents acteurs », a expliqué Samba Diakhaté, nouvel inspecteur d’académie de Kaolack. Il s’est exprimé ce mercredi lors de la cérémonie de passation de service.

Il a également indiqué qu’il comptait s’appuyer sur le cadre offert par la nouvelle vision du ministre de l’Éducation nationale pour concrétiser cette vision avec tous les acteurs concernés, afin de définir les priorités qui guideront ses actions au sein de l’Académie de Kaolack. « Nous allons consolider toutes les actions entreprises en partenariat avec les acteurs dans une démarche inclusive, pour renforcer cette Académie et mieux assurer la réussite des enfants de Kaolack », a conclu l’inspecteur d’académie entrant, Samba Diakhaté.

CÉRÉMONIE DE GRADUATION DES ÉTUDIANTS DU MBA INTERNATIONAL : BEM Dakar célèbre ses diplômés à la Sorbonne

Dans le prestigieux amphithéâtre de La Sorbonne, Madické Diop, Président Directeur Général de BEM (Business and Economics Management), a pris part à la cérémonie de graduation des étudiants du MBA International de son institution. Cette occasion solennelle, marquée par la présence des présidents des universités de Paris-Dauphine et de Paris-Sorbonne, a clôturé l’achèvement d’un parcours exigeant pour les diplômés, appelés à devenir des leaders dans le monde des affaires.


Dans son allocution, M. Diop a salué la résilience et la détermination des étudiants, précisant le rôle clé de BEM dans la formation de cadres compétents et socialement responsables. Il a également mis en avant l’importance de la coopération entre BEM et ces institutions prestigieuses, qui contribue à renforcer la qualité des programmes et à enrichir l’expérience internationale des étudiants.


La présence de figures éminentes de l’enseignement supérieur français à cette cérémonie témoigne de la reconnaissance de BEM sur la scène académique internationale. Ce moment symbolique marque un pas supplémentaire vers l’intégration de BEM dans un réseau mondial d’institutions de premier plan, avec un objectif clair : préparer ses étudiants aux défis de demain et leur donner les outils pour impacter positivement leurs communautés et le monde des affaires.


Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°311 – du 31/10/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY LIBRE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE !
🔴 « PAYS EN RUINE », SELON LE PM : ET…LE SÉNÉGAL EMPRUNTE 181 MILLIARDS F CFA

🔴 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE / PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À DÉCROCHER L’ARGENT : AWA CHEIKH MBAYE ENTRE DANS L’HISTOIRE
🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – NON ASSISTANCE AUX PERSONNES ARRÊTÉES : IBRAHIMA CISS RÉFUTE LES ACCUSATIONS

La réplique salée de Me Abdy Nar Ndiaye à Barthélémy Dias : « Je ne réponds pas à un cadavre politique… »

Droit dans ses bottes,la tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu,Barthélémy Dias s’est prononcé sur l’affaire dite Abass Fall. Rappelant ainsi que ce dernier aurait appelé à la violence et refusé par deux fois de déferrer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche.


Interpellé sur la plainte de Me Abdy Nar Ndiaye à son encontre, Barthélémy Dias a prestement éclipsé ce nom et ajouté qu’il n’a point besoin de connaitre quelqu’un qui ne signifie rien dans ce pays.


Mais il n’en fallait pas plus pour que Me Abdy Nar Ndiaye sonne la riposte. Il défie à son tour Barthélémy Dias de lui sortir un seul diplôme qu’il aurait eu ou d’avoir réussi à un concours digne de ce nom.


Pire encore,il fait savoir à Barthélémy Dias qu’il n’est pas un criminel de la République à son image. Qu’il ne répond point à un cadavre politique et à un criminel de la République. Et pour boucler la boucle, il le fait savoir que toute promotion dont il se targue d’avoir aujourd’hui relève tout simplement de la politique.

Réaction de Barthélémy Dias après la relaxe de Bougane Gueye : « On ne pouvait entendre un autre verdict ! »

Devant les journalistes, devant le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Samm Sa Kaddù », a exprimé sa satisfaction suite à la relaxe de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp ».

« On ne pouvait entendre un autre verdict ! Imaginez un dossier qui n’avait même pas besoin d’être plaidé au niveau du tribunal. Les gendarmes ont tous plaidé à décharge alors que c’est eux qui ont arrêté Bougane Gueye Dany. Vous comprendrez aisément que la plaidoirie du procureur ne relevait que d’une dictée qui lui avait été transmise pour amuser la galerie », a-t-il déclaré. Barthélémy Dias a ainsi souligné l’absence de fondement solide dans les accusations portées contre son camarade de coalition.

Il a également souligné que l’arrestation de Bougane avait retardé le lancement de la campagne de leur coalition. « La campagne de la coalition ‘Samm Sa Kaddù’ a été retardée par l’arrestation de Bougane, mais aussi par l’incendie de notre siège. Cependant, dès demain, nous serons sur le terrain, car nous allons passer la nuit à Tamba », a-t-il affirmé, réaffirmant l’engagement de la coalition à intensifier ses activités électorales malgré les obstacles rencontrés.

La déclaration de Barthélémy Dias met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et souligne le soutien indéfectible des membres de la coalition à l’égard de Bougane Gueye, tout en appelant à une mobilisation rapide pour compenser le temps perdu dans leur campagne.

4 ème jour de campagne/ A Touba : la population dit Oui à la liste Bunt bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow

La liste Bunt-Bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow, tête de liste nationale de BUNT-BI, accompagnée de Mme Dia Awa Cheikh Mbengue, ainsi que de Serigne Bara Mbacké, petit-fils de Sérigne Modou Bousso Dieng et tête de liste départementale de Mbacké, s’est rendue à Touba et Mbacké avec une forte délégation.

La caravane a débuté par une halte chez Serigne Abo Mbacké, où les membres de la délégation ont sollicité des prières auprès de ce saint homme. Par la suite, ils se sont rendus au domicile de Sérigne Mourtada Sérigne Fallou Mbacké, qui a formulé des prières en faveur de la victoire de la liste citoyenne Bunt-Bi et pour une campagne sereine.

La journée s’est conclue par une rencontre avec la population de Mbacké. Lors de cet échange, Serigne Bara Mbacké et Mme Dia Awa Cheikh Mbengue ont abordé les préoccupations locales, notamment la problématique de l’émigration clandestine.

Le professeur El Hadji Ibrahima Mbow a exprimé sa gratitude envers tous les militants et responsables pour leur mobilisation exceptionnelle, assurant que cette campagne se déroulera dans un esprit de paix et de fraternité.

En définitif, Les prières et le soutien manifestés tout au long de cette journée témoignent de l’engagement fort des habitants envers la liste Bunt-Bi, dans l’espoir d’une victoire citoyenne éclatante le 17 novembre 2024.

Kaolack / Éducation : Cérémonie de passation de service. L’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, passe le témoin à Samba Diakhaté et évoque ses réalisations

L’Inspection d’Académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la cérémonie de passation de service entre l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, nouvellement affecté à Louga, et le nouvel inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté.

« Dieu merci, grâce au décret signé par le président de la République et contresigné par le Premier ministre, j’ai pu bénéficier de la confiance renouvelée de Son Excellence le président de la République, qui m’a affecté, par décret daté du 9 octobre 2024, à l’Académie de Louga. Ce matin, j’ai passé le témoin à mon frère Samba Diakhaté, ancien inspecteur d’académie de Kolda, qui est désormais le nouvel IA de Kaolack. Je lui souhaite plein succès dans ses fonctions, » a déclaré l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

En ce qui concerne nos réalisations, il s’agit d’abord de la consolidation de nos acquis. Kaolack a toujours été une académie pionnière en matière de consolidation et de réalisation des objectifs phares. Nous avons également initié le projet des pépinières de talents, en collaboration avec les maires de la région, les partenaires et les chefs d’établissements, pour promouvoir l’enseignement des mathématiques et des sciences. Ce projet vise à accroître le nombre d’élèves inscrits dans les filières scientifique et mathématique. Nous avons aussi renforcé le dispositif du sport scolaire avec la création de la Ligue Académique du Sport Scolaire, et nous organisons chaque année des événements dans le cadre de cette initiative, » a rappelé M. Goudiaby.

« À Kaolack, nous avons toujours été au rendez-vous pour l’organisation du sport scolaire. La santé scolaire a également été considérablement renforcée et améliorée. Nous avons implanté des antennes déconcentrées de l’inspection médicale des écoles pour rapprocher les services de santé des élèves. En plus, nous avons introduit l’arboriculture dans presque toutes les écoles et établissements de Kaolack. Enfin, les résultats scolaires se sont améliorés, que ce soit au CFEE, au Baccalauréat ou au BFEM, grâce à un pilotage rénové et performant, » a conclu l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

Agenda national pour 2050 : « L’énergie et la protection sociale sont les conditions de succès du projet présidentiel », selon la coalition Farlu Jotna

En ce début de campagne, « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » réitère son appel à soutenir le parti Pastef « pour donner les moyens au président de réaliser les réformes urgentes et nécessaires requises, en particulier dans les domaines de l’énergie et de la protection sociale ».

« La campagne électorale en vue des élections législatives partielles étant désormais officiellement ouverte, le mouvement « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », membre de la coalition « Diomaye Président 2024″ et fondé par le Professeur Elhadj Malick Kane, appelle vigoureusement à donner une très large majorité au parti Pastef », indique un communiqué qui rappelle « qu’il est urgent de donner les moyens au président Diomaye d’atteindre les objectifs fixés dans l’agenda national de transformation pour 2050 pour qu’ils ne restent pas lettre morte ».

Pour « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », des réformes dans le domaine énergétique aussi bien que dans la protection sociale doivent être urgemment engagées. « Le Sénégal doit impérativement acquérir son autonomie énergétique et s’engager avec détermination dans la réduction des coûts de production. Il s’agit d’une condition essentielle à l’augmentation du pouvoir d’achat de nos concitoyennes et concitoyens et de la compétitivité de notre économie », explique le document .
Le Professeur Elhadj Malick Kane et ses camarades estiment que la protection sociale « est dans notre pays un champ de ruines sinistré ». « Nous devons construire un vrai filet social pour sortir les Sénégalaises et Sénégalais de la précarité », fait-il savoir.

A en croire le président de Farlu Jotna, dans une démocratie comme la nôtre, la période de la campagne électorale est un temps fort très important au cours duquel les projets politiques en concurrence doivent pouvoir être présentés et critiqués. « Pour « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », il est de la responsabilité de l’Etat de garantir à chaque citoyenne et citoyen de notre pays de pouvoir mener une existence digne », indique le document.              

A.S

À Kaolack, rassuré par la forte mobilisation, Badou Ndour promet une large victoire aux candidats de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Dans la commune de Kaolack, les populations semblent avoir compris que la coalition Takku Wallu Sénégal est la meilleure liste pour laquelle voter le 17 novembre prochain, notamment grâce à la mobilisation du secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, Badou Ndour. « La vérité finit toujours par triompher. Les Sénégalais ont compris que la liste Takku Wallu Sénégal est la meilleure, et ils voteront massivement pour elle afin de poursuivre ce que nous avons commencé depuis longtemps », a souligné M. Ndour.

Par ailleurs, Badou Ndour se félicite du choix porté sur Ahmeth Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye. « C’est l’occasion de féliciter le Président de la République, Macky Sall, et Karim Meissa Wade, qui ont choisi une tête de liste unique, différente de toutes les autres. Une tête de liste qui sait parler aux gens, notamment aux chefs religieux », s’est réjoui le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack.

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Descente policière à Yoff et aux Maristes : sept trafiquants arrêtés avec 454 millions de F CFA en faux billets et 50 kg de chanvre indien

La Division des investigations criminelles (DIC), via son Groupe de recherches et d’interpellation (GRI), a frappé un grand coup en procédant à l’arrestation de sept individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de faux billets et de drogue à Yoff et aux Maristes. L’opération, menée sous la supervision du commissaire Mouhamed Guèye, chef de la DCRP, a permis de saisir 454 millions de F CFA en faux billets ainsi que 50 kg de chanvre indien.

Tout a commencé par un renseignement signalant la présence d’un réseau de trafic de chanvre indien opérant à Yoff. Une surveillance discrète a alors été mise en place, conduisant à une descente nocturne les 22 et 23 octobre 2024. Les agents de la DIC ont ainsi intercepté quatre individus, E. Fall, F. Sané, I. Ndiaye et A. Diop, en possession de 50 kg de chanvre indien. Les trafiquants ont avoué, lors de leur interrogatoire, avoir réceptionné la drogue par voie maritime le 19 octobre.

Dans la même nuit, une seconde opération a été menée dans le quartier des Maristes. Cette fois, les agents ont arrêté trois autres individus : L. Wade, S. Diop et M. Traoré. L. Wade a été pris avec 750 000 dollars en faux billets, équivalant à 454 millions de F CFA. Wade a expliqué que cette somme appartenait à S. Diop, qui a confirmé les faits. M. Traoré, quant à lui, détenait un flacon de chanvre indien.

Les sept individus ont été placés en garde à vue et sont poursuivis pour trafic de drogue et falsification de signes monétaires. Cette opération marque un coup de filet important dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité financière, renforçant ainsi les efforts des autorités pour sécuriser les quartiers de Dakar.

Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale et promet un avenir prospère à Mbirkilane

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, continue son périple à travers le Sénégal, rencontrant ses partisans et recueillant les attentes des populations. Sa récente visite à Mbirkilane, ce mercredi, a rassemblé de nombreux militants et sympathisants, venus manifester leur soutien enthousiaste.

Dès son arrivée vers 14 heures, Sonko a été accueilli par une foule chaleureuse, prête à partager avec lui les défis auxquels elle fait face. Au cœur de la discussion, les doléances relayées par l’honorable député Samba Dang, qui a exposé les problématiques spécifiques de la commune. Sensible aux préoccupations de Mbirkilane, Sonko a promis de prendre en compte ces questions cruciales dans ses priorités.

Lors de son intervention, le leader de Pastef a détaillé un programme qu’il qualifie de « riche et centré sur des pôles de développement », affirmant que le progrès ne pourrait advenir en isolant chaque commune. Il a plaidé pour un regroupement des communes partageant des réalités communes, qu’elles soient sociologiques, géographiques ou culturelles, pour créer une dynamique collective propice au développement.

« On ne peut pas construire un département à partir de petites communes. L’union fait la force », a déclaré Sonko, s’appuyant sur l’histoire de la région du Sine Saloum pour illustrer son propos. Il a partagé sa vision à long terme pour 2050, axée sur des infrastructures robustes, la modernisation des écoles et des hôpitaux, et une politique proactive de création d’emplois.

Sonko a également appelé les électeurs à soutenir son parti pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, estimant qu’une base parlementaire solide est nécessaire pour donner vie à son projet. Il a promis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de Mbirkilane et d’œuvrer pour un futur meilleur dans la région.

Portée par une vision ambitieuse et une écoute des besoins locaux, la campagne de Sonko en direction de Mbirkilane illustre son engagement à faire progresser le Sénégal en valorisant la force des collectivités unies.

Attaque contre le convoi d’Ousmane Sonko près de Koungheul : une escalade de la tension à l’approche des législatives de 2024

Le convoi du Premier ministre sénégalais et candidat Ousmane Sonko a été attaqué ce matin près de la localité de Koungheul, alors qu’il poursuivait sa campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cet incident, survenu dans un climat politique déjà tendu, vient rappeler la fragilité sécuritaire et l’intensité des enjeux entourant ces élections.

Selon les premières informations disponibles, le convoi de Sonko a été pris pour cible aux abords de Koungheul par un groupe d’individus armés, circulant à bord d’un pickup. Ces derniers ont attaqué le véhicule principal du convoi, lançant des projectiles et endommageant les pneus du véhicule. Grâce à l’intervention rapide des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), la situation a pu être maîtrisée, évitant des conséquences plus graves.

Les assaillants ont pris la fuite après leur attaque. Des témoins affirment avoir vu le pickup quitter les lieux à grande vitesse, alors que les membres de la sécurité tentaient de stabiliser la situation et de sécuriser le convoi du Premier ministre.

Cette attaque survient alors que le pays est en pleine effervescence politique à l’approche des législatives de novembre 2024. Le Premier ministre Ousmane Sonko, leader charismatique et souvent controversé, est connu pour ses prises de position fermes et son opposition aux politiques en place. Sa campagne, marquée par des déplacements à travers le pays pour mobiliser ses partisans, s’inscrit dans un contexte de tensions accrues où chaque incident, comme celui-ci, peut exacerber les divisions et alimenter la méfiance entre les camps politiques.

À la suite de cet incident, le ministère de l’Intérieur a annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité autour des personnalités politiques en campagne. Des patrouilles supplémentaires devraient être déployées dans les zones jugées à risque pour prévenir de nouveaux incidents. La Gendarmerie nationale a également lancé une enquête pour identifier et appréhender les assaillants.

Dans une déclaration faite à la presse peu après l’incident, Ousmane Sonko a fermement condamné cette attaque, y voyant une tentative d’intimidation à l’encontre de sa campagne. « Nous ne céderons pas à la peur, et nous poursuivrons notre engagement auprès des Sénégalais pour construire un avenir plus juste et sécurisé », a-t-il affirmé.

Cet incident pourrait marquer un tournant dans la campagne pour les législatives de 2024, poussant les autorités à redoubler de vigilance. Le Sénégal, généralement considéré comme une nation stable en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis sécuritaires grandissants à mesure que les tensions politiques s’intensifient. La communauté internationale et les observateurs locaux craignent une escalade des violences à l’approche du scrutin, et cet événement met en exergue la nécessité d’un processus électoral pacifique et sécurisé.

Découverte macabre sur la plage de Malika : un corps retrouvé sans vie

Un corps sans vie a été retrouvé sur la plage de Malika, ce mercredi 30 octobre 2024. D’après les premières informations rapportées par People 221, le corps aurait été rejeté par les vagues sur cette plage connue pour ses risques de noyade, malgré l’interdiction officielle de baignade.

Les forces de police et les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour procéder aux premières constatations et à l’évacuation de la dépouille. Si les circonstances de ce décès restent à déterminer, les autorités enquêtent activement pour identifier la victime et comprendre les causes exactes de ce drame.

Les incidents de noyade sont malheureusement fréquents à Malika, malgré les mesures d’interdiction, et les autorités appellent régulièrement à la prudence. Plus de détails sur cette affaire seront communiqués dans les prochaines heures.

Quitter la version mobile