Actualités

Incendie Dévastateur au Marché Central de Fatick : Plus de Dix Cantines Ravagées

Le marché central de Fatick a été le théâtre d’un incendie dévastateur le mardi 25 juin 2024, ravageant plus de dix cantines et causant des dégâts considérables. Cet incident tragique a laissé les commerçants et les habitants sous le choc, tandis que l’origine exacte du sinistre reste encore inconnue. Certains témoignages évoquent toutefois la possibilité d’un court-circuit.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a permis de limiter la propagation des flammes et de protéger d’autres zones du marché. Leur action rapide et efficace a été saluée par les commerçants et les habitants, qui ont exprimé leur soulagement et leur gratitude.

Malgré les efforts des pompiers, l’incendie a causé des destructions visibles, réduisant plusieurs cantines en cendres et entraînant des pertes matérielles importantes pour les commerçants affectés. Les autorités locales sont actuellement sur place pour évaluer l’étendue des dommages et apporter un soutien aux personnes touchées.

Cet incident rappelle douloureusement la vulnérabilité des marchés et des espaces commerciaux face aux risques d’incendie. Il souligne l’importance des mesures de prévention et de sécurité nécessaires pour protéger ces lieux essentiels à la vie économique et sociale des communautés locales. Les autorités et les commerçants sont désormais confrontés à la tâche ardue de reconstruire et de renforcer la résilience du marché central de Fatick afin de prévenir de futurs incidents similaires.

Tensions et espoirs à Colobane : la visite d’Ousmane Sonko suscite débat et réflexion

Le quartier de Colobane à Dakar a été le théâtre d’une mobilisation impressionnante ce dimanche 30 juin, attirant une foule considérable venue écouter Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef. Cette visite survient dans le sillage d’une opération de désencombrement controversée, récemment menée dans cette zone historique de la capitale sénégalaise.

Depuis son véhicule, Sonko s’est adressé à ses partisans, affirmant n’avoir été informé de l’opération qu’au dernier moment, malgré une circulaire ministérielle datant du 7 mai. « Le président de la République m’a contacté avant-hier pour m’informer qu’il entendait parler de déguerpissements depuis plusieurs jours. Je lui ai répondu que je l’avais appris par la presse », a-t-il déclaré, soulignant une communication lacunaire entre les autorités et les parties concernées.

Les critiques de Sonko ne se sont pas limitées à la gestion de l’information. Il a exprimé des préoccupations quant aux conditions dans lesquelles les commerçants ont été contraints de quitter leurs lieux de travail. « L’occupation désordonnée est à déplorer, mais il est tout aussi regrettable de constater l’absence de mesures d’accompagnement », a-t-il martelé, appelant à un soutien adéquat pour les personnes affectées.

Face à la frustration palpable parmi les commerçants délogés, Sonko a appelé à la patience et à la compréhension : « Vous savez que tout le monde ne peut pas obtenir une place à Sandaga ou dans un autre marché. Il faut faire preuve de compréhension le temps que des solutions soient trouvées ».

En réponse à cette situation tendue, le gouvernement a annoncé une initiative de concertation. Le Premier ministre a déclaré : « Le président de la République réunira tous les acteurs concernés, y compris vous, les marchands, les municipalités, ainsi que les riverains, pour trouver une issue qui soit avantageuse pour chacun ». Cette démarche vise à restaurer l’équilibre dans un quartier emblématique en proie à des tensions grandissantes.

Le défi qui attend le gouvernement est de parvenir à concilier les intérêts divergents des commerçants déplacés, des autorités locales et des riverains, tout en assurant une gestion urbaine responsable et inclusive. Dans cette quête d’harmonisation, l’avenir de Colobane dépendra de la capacité à trouver des solutions durables et équitables pour toutes les parties prenantes.

La visite d’Ousmane Sonko et les réactions qu’elle a suscitées illustrent non seulement les défis urbains contemporains à Dakar, mais aussi la volonté de résoudre ces problèmes de manière transparente et concertée.

La dette sénégalaise sous scrutateur : Analyse des propos de Doudou Wade

L’ancien président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade, a exprimé des inquiétudes concernant la croissance rapide de la dette du Sénégal, atteignant un record de 1.150 milliards de francs CFA prévus pour octobre. Dans une récente interview à la Rts, Wade a souligné que cette augmentation est sans précédent dans l’histoire du pays, critiquant la gestion actuelle comme difficile et exigeant une approche sérieuse des problèmes urgents. Alors que le pays se concentre sur la gestion de cette dette croissante, Wade a averti contre la complaisance et l’importance de résoudre les problèmes laissés par les précédents régimes.

Réforme en profondeur à la RTS : Pape Alé Niang dévoile des pratiques controversées

Dans le cadre d’une récente inspection à la RTS, Pape Alé Niang, le nouveau directeur général, a révélé plusieurs anomalies financières et administratives qui secouent la chaîne publique. Selon un rapport exclusif du journal Libération, chaque 30 juin, les employés se partagent une enveloppe annuelle de 200 millions de francs CFA, désignée sous le nom de « fonds communs ». Cette pratique, similaire à celle des régies financières, fait l’objet d’un examen minutieux dans le contexte de la nouvelle gouvernance post-électorale.

En plus de ces révélations, Pape Alé Niang a déjà pris des mesures drastiques, incluant le blocage d’un accord salarial controversé signé juste avant le changement de régime, qui aurait augmenté les salaires des travailleurs de près de 80 %. Cette décision a été prise en attente des directives du Président Bassirou Diomaye Faye concernant un décret signé par l’ancien président Macky Sall, portant sur un nouveau mode de financement de la RTS, mais qui n’avait pas encore été mis en œuvre légalement.

Par ailleurs, une mission de l’Inspection Générale d’État est prévue à la RTS pour examiner de près les pratiques et les finances de la chaîne. Actuellement, un audit est également en cours par un cabinet externe pour évaluer la situation financière et administrative dans son ensemble.

Enfin, Pape Alé Niang a entrepris des actions pour rectifier d’autres irrégularités notables, telles que la suspension de plus de 200 lignes téléphoniques attribuées de manière inappropriée, notamment à des retraités, ainsi que la récupération de véhicules affectés « de manière illégale ».

Cette série de réformes et d’investigations vise à restaurer la transparence et l’efficacité au sein de la RTS, alignant ainsi la chaîne publique sur les standards de bonne gouvernance promus par le nouveau régime.

DÉTERMINATION SANS FAILLE DU PRÉFET DE RUFISQUE : Abdou Khadir Diop compte mener à bout les opérations de déguerpissement

Dans une interview exclusive accordée au Dakarois Quotidien, le préfet de Rufisque, Abdou Khadir Diop, a exprimé sa détermination à mener à bien les opérations de déguerpissement. Ces actions visent à réorganiser l’espace urbain en régulant les occupations illégales pour restaurer l’ordre et la sécurité publique.

Depuis quand êtesvous préfet de Rufisque ?

J’ai été installé le 16 novembre 2023. Je suis né a Rufisque, plus précisément à Diokoul Kaw. J’ai même au football ici.

Veuillez-nous parler des opérations de désencombrement que vous avez initiés.

Nous avons fait un diagnostic après notre installation, faisant  le tour du département. Nous avons fait un nombre de constats. Le premier que nous avons fait, c’est l’encombrement qui freine la mobilité.

Or, si les voix sont occupées de façon anarchique, il n’y aura pas de mobilité. Cela peut impacter négativement sur l’économie. Ce n’est pas parce que nous voulons déguerpir que nous l’avons fait. C’est plutôt pour le bien-être de la population et pour le développement de la ville. Le cadre de vie joue un rôle très important dans la vie des populations.

Le développement durable repose sur trois (3) axes : cadre de vie, économie et social. Donc, pour régler définitivement les difficultés liés au développement durable, il faut agir sur ces trois axes là.

J’ai ainsi organisé une réunion avec tous les acteurs (les collectivités territoriales, les communautés) pour leur demander d’améliorer ensemble notre cadre de vie. Et je les ai laissés discuter entre eux pendant des mois. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu de querelles. Nous avons privilégié la communication et la sensibilisation.

J’étais tout le temps sur le terrain car moi je travaille comme ça. J’ai divisé mon emploi du temps en trois parties – le bureau, pour signer les courriers ; le terrain, pour discuter avec les acteurs,et les audiences pour recueillir l’avis des populations -. Quand j’ai fini d’avoir tous les éléments qui me font comprendre la difficulté que vivent les habitants de Rufisque j’ai pris la décision de mener des opérations de désencombrement.

Donc, si on comprend bien, c’est cette réunion avec les acteurs qui a mené au succès ces opérations ?

Oui car c’était de longues concertations. Pour la situation du « daral » (foire au bétail), je suis allé là-bas pour discuter avec eux. Et je leur ai proposé de le moderniser. Et tous les acteurs étaient d’accord pour ma proposition. On a fait construire le mur et tout le monde a participé à cette construction. Toutes les entreprises ont participé à la construction du mur. Ce sont même les maçons de Rufisque qui ont fait le travail et on l’a construit en l’espace de cinq (5) jours.

Cette réorganisation était un succès car il n’y a pas eu de vol de bétail cette année et ils ont gagné beaucoup d’argent par rapport aux années précédentes. J’ai fait pareil pour le marché central.

Cette réorganisation a touché toutes les communes du département ou c’est seulement quelques communes ?

Ce qu’on est entrain de faire concerne toutes les communes. Le département compte trois arrondissements : arrondissement de Rufisque (Rufisque Est, Rufisque Ouest et Rufisque Nord), arrondissement de Sangalkam (Sangalkam, Sébikotane et Tivaouane Peulh), arrondissement de Bambylor (Sébikotane, Yenne et Diamniadio).

J’ai ainsi parlé avec tous les sous-préfets pour harmoniser le travail.

Le sous-préfet de Sangalkam a fait une large opération pour libérer la route de Niague car si on libère cette route on agit sur le tourisme car c’est la Route qui mene vers Lac Rose. On agit aussi sur l’artisanat car il y a beaucoup d’artisans là-bas.

Le sous-préfet de Diamniadio a pris lui aussi un arrêté pour démarrer le travail. C’est comme ça qu’on a agit.

Nous avons des collectivités très engagées même si elles n’ont pas beaucoup de moyen. Parfois, il suffit juste qu’il y ait quelqu’un pour leur donner un coup de pouce pour qu’elles puissent réaliser beaucoup de choses.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées depuis le début de l’opération ?

Des problèmes de moyens logistiques. Si l’on veut avoir des pelles mécaniques, des camions ainsi que de camions-plateaux, c’est couteux. Il faut avoir le soutien de l’Etat et des collectivités territoriales. Mais, depuis qu’on a démarré, ce sont des hommes de bonnes volontés et certaines sociétés comme la Sococim, Layousse, entre autres, qui nous viennent en aide. Ces personnes nous fournissent des camions, des pelles mécaniques, etc.

Nous avons saisi des services de l’Etat mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réaction venant d’eux alors que moi je n’attends pas. Je fais ce que j’ai à faire et le reste vient après car pour moi je dois réussir ma mission.

Est-ce que l’opération de désencombrement a touché les marchants ambulants qui occupent les grandes artères et avez-vous prévu des sites de recasement ?

Nous avons pris un arrêté pour interdire les rassemblements sur les boulevards car ces rassemblements étaient la cause des embouteillages et beaucoup d’accidents.

Avant de prendre cette décision, nous avons réfléchi à une alternative.

Dans le marché, il y a un grand espace non occupé car les marchands voulaient tout le temps mettre leurs marchandises sur la route. Nous leur avons demandé d’aller dans le marché.

Aux alentours de l’école Ibra Seck, c’était pareil. Toutes les rues étaient occupées de sorte que même les élèves n’avaient plus accès à l’école.

Cela à installer une situation d’insécurité.

Même l’accès au centre commercial était bloqué.

Nous avons ainsi organisé une grande opération pour dégager la rue. D’ailleurs, il  y en a même qui sont actuellement dans le centre commercial.

Avez-vous pris des mesures pour le suivi ?

Moi, je suis là pour gérer l’ordre public. Je dois veiller à la tranquillité et à la sécurité de la population. Tant que je suis à la tête de cette préfecture, j’assumerai ma mission.

Pour le suivi, j’ai mis en place un comité départemental de suivi des opérations de désencombrement qui regroupe tous les acteurs.

Le comité doit se rénir ce mardi. Et dans ce comité, il y a des sous-comités qui regroupent les conseils de quartiers.

On a même lancé un challenge pour les fleuristes, les décorateurs et chacun a fait sa proposition. Certains proposent de faire les pavés pendant que les fleuriste s’engagent à décorer les espaces libérés.

Ça c’est un engagement citoyen et ils sont bien engagés aux côtés de la brigade dénommée Unité mobile de désencombrement constituée de policiers, gendarmes et agents des services d’hygiène, du Cadastre, des services techniques des collectivités territoriales et de l’urbanisme, etc.

Avez-vous donné des sommations aux occupants avant l’opération de désencombrement ?

Je vous avez dit que j’ai fait une large concertation de plusieurs mois avec les acteurs.

J’ai fait ensuite des sommations et le sous-préfet les a distribuées.

Au-delà de ces sommations, j’ai fait des circulaires, des communiqués.

Même les imams dans leurs sermons ont lu le communiqué pour sensibiliser la population.

Mon adjoint a même pris les lettres et la circulaire pour faire le tour du département afin de parler avec les acteurs et de les sensibiliser.

Quand nous sommes venus beaucoup parmi eux était déjà partis. Ceux qui restaient c’étaient ceux-là qui pensaient que les choses aller se passer comme d’habitude. s

Souvent, ces sommations n’étaient pas respectées. Mes prédécesseurs avaient entrepris une démarche pareille mais cela n’a pas aboutit.  Moi je suis allé jusqu’au bout. Et je n’ai jamais eu de pression venant des autorités.

Avez-vous un message à l’endroit de la population ?

Juste leur dire que ce que nous sommes entrain de faire c’est pour leur bien-être pour que Rufisque soit un département de référence. Je les remercie car tous les habitants ont adhéré à cette cause.

Nous ne sommes pas venus pour détruire mais pour construire car nous avons beaucoup de projets pour Rufisque.

J’en profite pour lancer un appel aux autorités étatiques. Il y a beaucoup de canaux à ciel ouvert dont le travail de construction est arrêté depuis longtemps. C’est bientôt l’hivernage, il faut apporter des solutions à cela.

Nous avons des entreprises ici et de la main-d’œuvre qui peuvent terminer tous ces travaux. Donc, ce n’est plus la peine d’aller chercher des entreprises pour leur confier les travaux. Ces jeunes sont qualifiés et déterminés pour changer le visage de Rufisque. Ils ont juste besoin d’accompagnement.

YouTube video player

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°212 – du 01/07/2024

🔴 LE PRÉFET DE RUFISQUE SUR LES OPÉRATIONS DE DÉGUERPISSEMENT : « TANT QUE JE SUIS À LA TÊTE DE CETTE PRÉFECTURE, J’ASSUMERAI MA MISSION »
🔴 DÉGUERPISSEMENTS – SONKO REFILE LA PATATE CHAUDE AUX COLLECTIVITÉS : LA CIRCULAIRE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉMENT LE PM

🔴 VICTOIRE D’AMA BALDÉ SUR GRIS BORDEAUX PAR DÉCISION ARBITRALE : PAS DE CHUTE !

L’ ABSENCE DE CONNEXION ENTRE LE PM ET SES MINISTRES : Ousmane Sonko toujours en campagne électorale présidentielle

Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais ont voté, ils ont élu Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Apparemment votre DPG est prête mais vous ne lisez pas les rapports d’activités de vos ministres
Votre rôle est de coordonner, d’orienter et de guider toutes les prises de décision, d’engagements des ministres dans l’accomplissement des missions de service public qui leurs sont assignés.
Mais le constat est que vous êtes en déphasage avec les actions politiques de votre gouvernement sur le terrain tellement vous êtes obnubilé par le discours populiste.
La récente annonce de visite à Colobane et à Ans Bernard montre à aisance du manque de maîtrise des dossiers actuels.

Qu’est-ce qui explique ces erreurs de communication dans la coordination des actions du gouvernement ?

Comment pouvez-vous ignorer la circulaire n°003317/MINTSP/SG:sp du 07 Mai 2024 de votre Ministre de l’intérieur qui a instruit à ses services de procéder au désencombrement de la voie publique en coordination avec les collectivités territoriales?
Peut-être que vous étiez trop occupé à préparer votre anniversaire du 15 juillet et cette circulaire vous a échappé.

En outre, pour ce qui est de votre déplacement à Ans Bernard derrière le Palais de la République, si vous comptez communiquer sur une vente d’un périmètre de 3ha, cette affaire était déjà relayée par les médias sénégalais depuis 2017 et repris par les médias en 2020. Vous étiez peut-être trop pris à engager les jeunes dans le gatsa gatsa que dans le Tabakh Tabakh.

En tant que le Premier des ministres vous feriez mieux de préparer votre communication, de vous atteler aux urgences de l’heure, de prendre vos responsabilités et votre courage sur la question de la DPG et toutes autres attentes ( déclaration de patrimoine, les réformes électorales, le processus de réconciliation nationale, l’apaisement de l’espace politique, la poursuite des solutions concrètes sur la cherté de la vie…..) que d’être là à renouer avec ses pratiques populistes et de gouvernance d’éclat, de buzz, de dagasanté sans retombée significative sur le vécu des sénégalais.

Prenez de la hauteur à l’image du Président Bassirou Diomaye Faye qui démontre de plus en plus qu’il mérite notre tapis rouge.
Neanmoins, j’invite Son Excellence Monsieur le Président de la République, à beaucoup plus de FERMETÉ et de RIGUEUR sur les agissements de son PM/ Opposant qui donne l’impression de tout mettre en œuvre pour faire de ce mandat une propriété personnelle en prenant la République pour Rue-Publique avec des déballages à tout va.

PM, noubliez pas qu’on vous attend respectueusement à l’Assemblée Nationale, avec le Tapis ROUGE, pour votre DPG afin de mieux comprendre les grandes orientations du PROJET, ce projet écrit vous nous disiez par des milliers d’intellectuels d’ici et de la Diaspora

Honorablement vôtre
Marietou DIENG
DEPUTE NON INSCRIT

Musique / Album « Yaay Kan? » : Yoro Ndiaye met sur le marché un album de 12 titres en quête d’une identité musicale

Face à la presse nationale ce vendredi 29 juin 2024, sur le Rooftop du Radisson Blu, l’artiste et chanteur sénégalais Yoro Ndiaye a présenté son nouvel album de 12 titres intitulé « Yaay Kan? » (Qui es-tu?). Cet opus est une interrogation profonde de l’artiste sur sa véritable identité, un appel au retour aux valeurs africaines, aux sources, à l’amour et à la protection de l’environnement. L’album se distingue par son originalité et nous interpelle sur le vrai sens de la vie et de la solidarité.

Ce projet musical a vu la participation de plusieurs artistes renommés, notamment Didier Awadi sur le titre « Feeling », Ash the Best avec la chanson « Wax », et Tapha Diaraby sur « Gëmgëm ». Une chanson est également consacrée au thème du viol, un acte criminalisé au Sénégal, mettant en lumière les préoccupations sociales de l’artiste.

Lors de cette présentation, les journalistes ont pu assister à des témoignages d’icônes de la musique sénégalaise telles qu’Ismaïla Lo, Michael Soumah, Didier Awadi, et Tapha Diaraby, ainsi que du jeune instrumentiste Yéyé Faye, fils de Lamine Faye du Lemzo Diamono. Yoro Ndiaye a su captiver l’audience avec des mélodies et des rythmes africains variés, allant de l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest, parfois modernes et très ouverts.

« Cet album est sorti il y a un an. Vous avez vu la situation du pays, nous attendions juste que les activités reprennent leur cours normal. Nous avons passé des jours et des nuits à créer cet album, nous avons fait tout notre possible pour satisfaire tout le monde, » a déclaré Yoro Ndiaye. Il a également expliqué le choix du titre de l’album « Yaay Kan? », en mettant en avant l’importance de s’interroger sur son identité dans un monde en perpétuel changement.

Concernant l’absence notable de mbalax, Yoro Ndiaye a précisé : « Nous, les Sénégalais, avons le mbalax dans nos veines dès notre naissance. Pour créer de nouvelles choses, nous voulons apporter une nouvelle touche, toucher d’autres sensibilités. C’est pourquoi le mbalax n’est pas trop présent dans cet album. Mais le mbalax est en nous, et d’ailleurs au Sénégal, d’autres le font très bien même. »

Pour Yoro Ndiaye, cet album est une restitution de l’ensemble de ses expériences musicales, une ode à l’Afrique et à ses habitants, une invitation au voyage et à la découverte de l’intégration à travers les sonorités. Il incarne la passion et l’engagement de cet artiste qui souhaite faire rayonner la culture africaine à travers le monde.

Pour terminer, Yoro Ndiaye a annoncé des activités de promotion prévues au Sénégal et à l’étranger. « Pour faire connaître l’album à la population, nous avons prévu une tournée partout dans le monde. Nous commencerons au Canada à la fin du mois de juillet, les 27 et 28 juillet, et le 3 août 2024. Nous continuerons également la promotion de l’album au Sénégal, comme chaque vendredi, ici même au Radisson Blu, » a-t-il conclu.

Yoro Ndiaye semble prêt à partager sa vision et son message avec un public global, renforçant ainsi sa quête d’identité musicale et son engagement envers la culture africaine.

M. C. Diagne

Lutte : Ama Baldé bat Gris Bordeaux par décision médicale

Ce dimanche à l’Arène nationale, Ama Baldé et Gris Bordeaux s’affrontaient dans un combat crucial pour se remettre de leurs défaites respectives lors de leurs dernières sorties. C’est finalement Ama Baldé qui a remporté le duel par décision médicale.

Le combat n’a duré que moins de cinq minutes. Après deux minutes et trente secondes de balancement de bras et quelques échanges de coups, les deux lutteurs se sont engagés dans un corps à corps intense qui les a emmenés derrière les sacs. De retour dans l’enceinte, la bagarre a continué, mais une blessure de Gris Bordeaux a nécessité une intervention médicale.

La blessure de Gris Bordeaux a été suffisamment grave pour que les médecins demandent à l’arbitre d’arrêter le combat, attribuant ainsi la victoire à Ama Baldé. Cette décision médicale a mis fin prématurément à un combat qui promettait d’être intense et déterminant pour les deux lutteurs.

Cette victoire est particulièrement significative pour Ama Baldé, qui cherchait à se racheter après son dernier échec. Pour Gris Bordeaux, cette défaite par décision médicale est un coup dur, le contraignant à une nouvelle période de récupération et de réflexion sur la suite de sa carrière.

Les réactions des fans et des analystes de la lutte sénégalaise sont mitigées. Certains saluent la performance d’Ama Baldé et son retour en force, tandis que d’autres expriment leur déception de ne pas avoir pu assister à un combat complet. La blessure de Gris Bordeaux soulève également des questions sur les mesures de sécurité et les protocoles médicaux en vigueur dans l’arène.

Avec cette victoire, Ama Baldé renforce sa position et ouvre la voie à de nouveaux défis et combats à venir. Pour Gris Bordeaux, l’heure est à la récupération et à la stratégie pour revenir plus fort dans l’arène.

Le combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux restera dans les annales comme un affrontement marqué par la détermination et les imprévus, rappelant l’importance de la préparation physique et de la gestion des blessures dans le monde impitoyable de la lutte sénégalaise.

Lutte : Ada Fass écrase Gouy Gui

Le leader de l’écurie Mor Fadam, Gouy Gui, semble loin de ses jours de gloire. Deux ans après avoir mordu la poussière face à Reug Reug, Gouy Gui avait attribué sa défaite à une blessure qui l’aurait empêché de donner le meilleur de lui-même. Mais ce dimanche, lors de son retour très attendu à l’arène nationale, il a déçu une fois de plus, laissant Ada Fass dominer le combat de manière spectaculaire.

Le combat a commencé de manière insipide avec un premier round de cinq minutes où les deux lutteurs sont restés debout, pratiquement inactifs. Malgré les injonctions et les avertissements répétés de l’arbitre, aucun des deux ne prenait l’initiative, ce qui a frustré les spectateurs venus assister à un duel de titans.

Toutefois, le second round a offert un tout autre spectacle. Ada Fass, déterminé à ne pas laisser le combat se prolonger, a attaqué avec vigueur. Il a ceinturé Gouy Gui et l’a rapidement propulsé au sol, affichant une domination totale. Gouy Gui, visiblement en manque de résistance et de dynamisme, n’a opposé que peu de résistance, permettant à Ada Fass de remporter une victoire éclatante.

Cette victoire est cruciale pour Ada Fass, qui cherchait à se relancer après sa défaite contre Zarco. En s’imposant de manière aussi nette, il a montré qu’il reste un adversaire redoutable dans l’arène nationale. Pour Gouy Gui, cette défaite soulève des questions sur sa capacité à retrouver le niveau qui était le sien autrefois.

La performance d’Ada Fass face à un Gouy Gui méconnaissable marque un tournant dans la saison de lutte. Tandis que Ada Fass célèbre son retour en force, Gouy Gui devra revoir sa préparation et sa stratégie s’il veut redevenir un concurrent sérieux dans l’arène sénégalaise. Les amateurs de lutte attendent désormais de voir comment chacun se préparera pour leurs prochains défis.

Bradage foncier à Anse Bernard : Ousmane Sonko dénonce un morcellement opéré par l’ancien régime

Comme annoncé hier, le premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Anse Bernard pour dénoncer ce qu’il qualifie de « fait grave » concernant le domaine public maritime (DPM). Sur place, il a révélé un morcellement du DPM réalisé par l’ancien régime en novembre 2023.


Le premier ministre a décrit la situation en montrant un tableau illustrant la répartition des terres : « Vous voyez ce tableau, c’est tout un domaine qui a été octroyé à travers un morcellement bien défini : certains ont bénéficié de 5000 m², d’autres 3000, 2000, etc. ». Il a insisté sur le fait que ce morcellement est particulièrement préoccupant pour le peuple sénégalais et sa jeunesse, qui a besoin de disposer d’une plage pour se détendre. Le domaine public maritime est, selon lui, intouchable.


Ousmane Sonko a également rappelé que les procédures pour déclassifier un domaine public maritime sont complexes, ce qui rend encore plus inadmissible l’octroi de ces terres à des privés, notamment des hôteliers, au détriment du peuple. Cette action, menée par l’ancien régime en novembre 2023, a eu lieu alors qu’il ne restait à Macky Sall, l’ancien président de la République, que quelques mois de mandat.


Cette nouvelle dénonciation par Ousmane Sonko s’ajoute à une liste de cas déjà enregistrés par la commission de contrôle mise en place par la primature. Cette commission a pour mission de faire la lumière sur les cas de bradage foncier. Ousmane Sonko a informé que les conclusions de la commission seront dévoilées dans les prochains jours, promettant ainsi de faire toute la lumière sur ces pratiques douteuses.


Le déplacement du premier ministre à Anse Bernard met en lumière un nouvel épisode du scandale foncier qui secoue le pays. Les révélations d’Ousmane Sonko et les futures conclusions de la commission de contrôle seront attentivement suivies par les citoyens, qui attendent des réponses et des mesures concrètes pour protéger le domaine public maritime et assurer la transparence dans la gestion des terres.

Lutte : Zoss Mis KO par Liss Ndiago (Video)

Ce dimanche, à l’Arène nationale, Zoss, le chef de file de l’écurie Door Doorat, a subi une défaite cuisante face à Liss Ndiago. Le vétéran de la lutte avec frappe, qui espérait se relancer après une longue série de défaites, n’a pas réussi à résister à la puissance de son adversaire.

Dès les premiers échanges, Liss Ndiago, du camp de Diamaguène, a montré sa supériorité physique et technique. C’est d’un coup dévastateur du gauche qu’il a envoyé Zoss au sol, mettant fin au combat de manière spectaculaire.

Zoss, touché par la puissance du coup, est resté inerte sur le sol pendant un bon moment, suscitant l’inquiétude des spectateurs et des officiels présents. Heureusement, après quelques minutes, il a pu se relever avec l’aide de son staff médical.

Cette défaite marque un coup dur pour Zoss, qui espérait se relancer après plusieurs revers. Son adversaire, Liss Ndiago, a démontré une fois de plus sa montée en puissance dans le milieu de la lutte sénégalaise, confirmant son statut de combattant redoutable.

Pour Zoss, cette défaite représente un nouveau défi à surmonter. Il devra travailler dur pour regagner la confiance de ses supporters et prouver qu’il a encore sa place parmi les grands noms de la lutte sénégalaise. De son côté, Liss Ndiago consolide sa position et pourrait bientôt viser des combats encore plus prestigieux.

La soirée à l’Arène nationale restera mémorable, non seulement pour la performance impressionnante de Liss Ndiago, mais aussi pour la détermination de Zoss à revenir malgré les obstacles.

Covid-19 : 147 cas positifs au variant Omicron parmi les pèlerins de retour de la Mecque

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a annoncé, via un communiqué, que 147 cas positifs de Covid-19 ont été détectés parmi les pèlerins de retour des Lieux Saints de l’Islam. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 21 au 27 juin 2024, lors de tests effectués à leur arrivée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Sur les 590 pèlerins testés à leur arrivée, 147 se sont révélés positifs au Covid-19. Des examens de confirmation ont identifié que ces cas sont dus à différentes souches du variant Omicron, variant déjà connu et en circulation au Sénégal depuis plusieurs mois. La majorité de ces souches sont répertoriées dans la base de données du laboratoire national de référence de la grippe et des virus respiratoires, qui assure une surveillance génomique régulière du Covid-19.

Le communiqué du MSAS souligne que les variants Omicron identifiés jusqu’à présent n’ont pas montré de sévérité clinique particulière. En effet, les infections causées par ces variants entraînent souvent des symptômes bénins.

Pour prévenir tout risque d’épidémie, le MSAS a demandé à ses services techniques de renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement pour la Covid-19, mais aussi pour toutes les infections respiratoires. Le ministère appelle également la population à faire preuve de vigilance et de sérénité.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale insiste sur l’importance de rester vigilant et serein. Les autorités sanitaires continueront de suivre de près l’évolution de la situation et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.

La détection de ces cas positifs parmi les pèlerins revient à souligner l’importance des mesures de contrôle et de prévention en vigueur pour contenir la propagation du virus, en particulier lors de grands rassemblements religieux ou sociaux.

Déguerpissements : La Circulaire du Ministère de l’Intérieur Contredit Ousmane Sonko

Le samedi 29 juin, le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé sur les réseaux sociaux avoir « constaté » avec son gouvernement « une vague subite de déguerpissements et de désencombrements entrepris par les collectivités territoriales ». Cette déclaration a laissé entendre que ces opérations n’étaient pas directement orchestrées par le gouvernement central. Cependant, une circulaire datée du 7 mai 2024, signée par le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, révèle que le gouvernement a bien demandé de telles initiatives, contredisant ainsi les propos du Premier ministre.

La circulaire en question, adressée aux autorités décentralisées, stipule clairement qu’elles doivent « initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée du fait de ces activités ». En outre, elle demande de « mettre en place un cadre de suivi des actions de désencombrement entreprises » et de « veiller à la non-réoccupation des espaces libérés ». Cette directive vise à libérer les voies publiques pour améliorer la circulation des personnes et des biens, considérée comme essentielle pour l’ordre public.

Selon la circulaire, les opérations de déguerpissement sont justifiées par le constat de « phénomènes de débordement des marchés hors de leurs limites et l’occupation des ronds-points par des marchands », situation qui rendrait difficile la circulation et poserait des problèmes de sécurité et de congestion dans plusieurs zones urbaines.

La déclaration de Ousmane Sonko suggère que les opérations de déguerpissement sont des initiatives locales non commanditées par le gouvernement central. Cependant, la circulaire du ministère de l’Intérieur montre que ces actions ont été planifiées et encouragées par le gouvernement. Cette contradiction soulève des questions sur la communication et la coordination entre les différentes branches du gouvernement et les autorités locales.

Les déguerpissements ont des conséquences significatives pour les populations locales, notamment les petits commerçants et les marchands ambulants. Les autorités locales doivent donc naviguer entre la nécessité de maintenir l’ordre public et les impératifs économiques et sociaux des communautés affectées. La clarification de la responsabilité du gouvernement dans ces opérations est essentielle pour assurer une mise en œuvre équitable et efficace des politiques publiques.

La divergence entre les déclarations publiques de Ousmane Sonko et la circulaire du ministère de l’Intérieur met en lumière les défis de la coordination gouvernementale. Cette situation appelle à une meilleure communication entre le gouvernement central et les autorités locales pour garantir des actions cohérentes et transparentes dans l’intérêt de la population.

Tandem Diomaye-Sonko : Théodore Chérif Monteil liste les risques d’une dualité

Les récentes actions du Premier ministre Ousmane Sonko continuent de faire des vagues dans la sphère politique sénégalaise. Accueil controversé de Jean-Luc Mélenchon, interventions dans les domaines militaires et diplomatiques, et une tournée prévue chez des putschistes de la sous-région, ces initiatives n’ont pas manqué de susciter des réactions critiques. Pour Théodore Chérif Monteil, leader de la plateforme Alternative citoyenne Dissoo, ces actions constituent des « erreurs de débutant ». Cependant, il voit en elles des signes avant-coureurs d’une possible dualité avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Invité de l’émission « Jury du dimanche » sur Iradio, Théodore Chérif Monteil a exprimé ses préoccupations quant aux actions de Sonko. « Accueillir Jean-Luc Mélenchon, s’impliquer dans des questions militaires et diplomatiques de manière précipitée, et annoncer une tournée chez des putschistes sont des actions inappropriées pour un chef de gouvernement », a-t-il déclaré. Pour Monteil, ces initiatives témoignent d’une certaine imprudence de la part du Premier ministre, qui pourrait compromettre la stabilité politique du pays.

Bien que Monteil ne perçoive pas encore une dualité affirmée entre le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Sonko, il n’exclut pas cette possibilité à l’avenir. « Il faut qu’il apprenne vite et qu’il comprenne que ce n’est pas lui le Président de la République, même s’il est chef du parti, a l’aura et la sympathie des Sénégalais », a-t-il averti. Monteil insiste sur l’importance d’une collaboration harmonieuse entre les deux figures politiques pour assurer la réussite de leur mission. « S’ils veulent réussir leur mission, il faut promouvoir la réussite globale et non celle d’une seule personne », a-t-il ajouté.

Selon Monteil, Ousmane Sonko est incontestablement le choix des Sénégalais, mais il doit se rappeler que Bassirou Diomaye Faye est désormais le Président de la République. « Bassirou Diomaye Faye n’aurait jamais été élu s’il n’avait pas été choisi par Ousmane Sonko. Ce qui est clair maintenant, c’est que Bassirou Diomaye Faye est le Président de la République », a-t-il souligné. Monteil appelle donc à une compréhension et à un respect mutuel des rôles et responsabilités pour éviter toute crise de leadership.

Monteil a également exhorté les Sénégalais à faire preuve de patience et de compréhension envers le Premier ministre Sonko. « C’est la première fois qu’il occupe cette fonction et il n’a jamais été dans un gouvernement. Il va apprendre. Ce qui est important, c’est le résultat de ses actions et non la forme », a-t-il déclaré. Pour lui, il est crucial de juger Sonko sur les résultats concrets de ses actions plutôt que sur ses premiers pas hésitants dans ses nouvelles fonctions.

Cette mise en garde intervient dans un contexte de surveillance accrue des dynamiques politiques au sommet de l’État. Les Sénégalais sont particulièrement attentifs aux actions et décisions de leurs dirigeants, espérant voir une gouvernance efficace et harmonieuse. La collaboration entre le Président et le Premier ministre est cruciale pour la mise en œuvre des politiques publiques et pour répondre aux attentes des citoyens.

Les observations de Théodore Chérif Monteil mettent en lumière les défis et les enjeux de la relation entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Pour éviter une crise de leadership et garantir une gouvernance stable, il est impératif que les deux dirigeants travaillent de concert, respectent leurs rôles respectifs et mettent l’accent sur la réussite collective. Le chemin vers une gouvernance harmonieuse et efficace passe par une compréhension mutuelle et une collaboration sans faille entre le Président de la République et son Premier ministre.

DPG de Sonko : Flou et polémique autour autour d’une obligation constitutionnelle(Par Aly Saleh)

La Déclaration de politique générale du Premier Ministre, Ousmane Sonko, continue d’occuper l’actualité politique au Sénégal. Plusieurs voix se sont élevées, qui pour lui demander à Sonko de ne pas déroger à la règle et à la tradition républicaine, qui pour exiger sa présence devant les députés de la 14ème législature. Mais la vérité est que l’Assemblée nationale ne pourra pas hélas, modifier son Règlement intérieur avant octobre, date de l’ouverture de la prochaine session parlementaire.
Déjà le patron du gouvernement a indiqué qu’il n’écarte pas la possibilité d’utiliser d’autres canaux pour faire sa présentation citoyenne devant le Peuple.

Pour apporter sa réplique, l’un de ses prédécesseurs et non moins chef de l’opposition, Amadou Ba a fait savoir que « faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré ».
Comme pour faire savoir à Sonko que la DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à la Constitution et aux traditions républicaines.

Et aujourd’hui, pour une révision des textes du règlement intérieur, l’assemblée risque d’être dissoute dès septembre. Alors que rien n’est sûr que la prochaine législature sera favorable à la coalition Benno. C’est pourquoi le bon sens et la sagesse voudraient que l’actuel bureau de l’Assemblee Nationale prenne de la hauteur, en faisant fi des déclarations des uns et des autres et en ne s’attachant uniquement qu’aux principes républicains pour modifier le Réglement Interieur. C’est seulement en ce moment que le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pourra jouer la carte de la maturité en invitant ensuite le Premier Ministre à venir faire sa DPG.

Déjà la posture de Ousmane Sonko, notamment son discours antisystème, et le slogan du nouveau régime « Jub, Jubal, Jubanti », pour ne citer que ces deux, sont incompatibles avec une Assemblée composée pour la plupart de « vaincus revanchards ».
Et le risque de créer des levées de bouclier et des contestations violentes par des motions de censure, des amendements ciblés et autres blocages, est bien réel.

Donc toute cette polémique autour de la DPG paraît plus comme une manœuvre politique pour piéger le patron de Pastef à l’hémicycle lorsque l’on sait que la Constitution prévoit la DPG mais sans contrainte spécifique. Déjà le délai de 90 jours a été supprimé par les parlementaires de BBY après la révision constitutionnelle de 2019. Et la suppression du poste de PM par l’ancien président, Macky Sall n’a pas été suivie d’une réactualisation du contenu. Mais dans tous les cas, Ousmane Sonko ne doit en aucun rater son rendez-vous avec l’histoire pour écrire une nouvelle page du Sénégal axée sur la transparence tant vantée sur tous les toits et tous les cieux.

Aly Saleh

Crise à Colobane : Ousmane Sonko critique l’absence de mesures d’accompagnement et prône une meilleure communication

Lors d’une intervention à Colobane, le Premier Ministre Ousmane Sonko a exprimé des préoccupations concernant les récentes opérations de déguerpissement. Il a souligné que l’État, les collectivités locales et les citoyens partagent la responsabilité de l’occupation anarchique des marchés. Cependant, il a critiqué l’absence de mesures d’accompagnement après les déguerpissements, appelant à davantage de soutien pour les personnes affectées.

Accompagné du ministre de l’urbanisme Moussa Balla Fofana et du préfet local, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’une communication accrue avec les commerçants, soulignant que ces derniers doivent être intégrés dans le processus de relocalisation. Il a également appelé les marchands ambulants à coopérer en acceptant les sites alternatifs proposés, en attendant des solutions durables pour leurs activités commerciales.

La situation à Colobane continue de susciter des inquiétudes, avec des appels pour une approche plus équilibrée entre régulation urbaine et soutien social aux populations touchées.

Violences basées sur le genre : J-Gen Sénégal invite l’Etat à dédier une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG

Après une année d’activités dans le cadre de la campagne « Compterpourtoutes » qui avait pour but d’amplifier la voix des jeunes féministes, afin d’influencer les pouvoirs publics nationaux pour l’obtention d’une ligne budgétaire disponible dédiée à la production de d’éléments probants sur les violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal, l’Ong J-Gen Sénégal a expliqué le déroulement de l’opération qui vient d’être bouclée.

« Cette campagne se positionne comme une mobilisation d’acteurs à tous les niveaux afin de plaider auprès de l’Etat pour que l’on puisse dédier une ligne budgétaire aux violences basées sur le genre au niveau de la loi sur le finance national. Mais je pense qu’il faut préciser que la question de la disponibilité des données sur les violences basées sur le genre est une réelle problématique au Sénégal. Puisque tous les acteurs qui travaillent dans ce processus peuvent prouver cette réalité et l’Etat même sait qu’il est important d’investir dans ce domaine là. Vous le savez, lorsque vous n’avez pas de données suffisantes par rapport à une thématique, c’est difficile de pouvoir l’aborder comme il le faut et de pouvoir prétendre aux résultats escomptés. Donc, nous savons qu’il existe effectivement quelques données de référence avec l’ANSD qui fournit des informations essentielles sur les VBG dans le cadre général et il y’a aussi des études qui sont menées par des instituts de recherche universitaires et indépendants mais au-delà de cela aussi par des Ong. Donc vous comprenez que nous ne sommes pas à un niveau où nous pouvons tout simplement avoir un guichet unique de collecte ou de recueil même de données sur les violences basées sur le genre », a indiqué face à la presse, Maimouna Astou Yade, directrice executive de J-Gen Sénégal et cocoordonnatrice de la campagne « Compterpourtoute » au Sénégal, soutenue techniquement et financièrement par Equipop.
Cette rencontre avec les journalistes a permis à Mme Yade de préciser que cette campagne qui vise à amener les décideurs à accorder une plus grande importance aux données sur les violences basées sur le genre (VBG) et les violences sexuelles et sexistes (VSS) se tient également dans 7 autres pays ouest africains.

« Je précise que c’est une campagne qui se fait de la même manière dans 8 pays d’Afrique de l’ouest dont le Sénégal. On est en train de s’activer pour que nos décideurs puissent accorder une plus grande importance aux données sur les VBG et les violences sexuelles et sexistes (VSS) pour en faire une action régionale », a-t-elle souligné, avant d’inviter l’Etat à accorder une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG: « nous voudrions que l’Etat du Sénégal puisse positionner un ministère de tutelle quelconque, peut-être particulièrement au ministère de la santé et de l’action sociale ou au ministère de la famille et de solidarité, une ligne budgétaire qui permettra de financer ces études là. Et on voudrait que cela puisse apparaître dans la loi de finance, que cela soit vraiment réglementaire et l’on sache que effectivement on peut dire que l’Etat du Sénégal a dégagé un certain budget pour l’accessibilité des données ».

Aly Saleh

Les habitants de Keur Moussa manifestent contre la spoliation de leurs terres

En dépit d’une chaleur accablante, les habitants de Keur Moussa sont descendus massivement dans les rues ce dimanche 30 juin 2024 pour exprimer leur mécontentement et leur colère contre les tentatives de spoliation de leurs terres par l’archidiocèse de Dakar et la famille Filfily. Ils ont réaffirmé leur détermination à défendre leurs droits coûte que coûte.

Foncier à keur moussa/Fili Fili;Archidiocèse: le collectif and defar keur moussa appel à l'exécution


Le conflit entre la famille Filfily et les résidents de Keur Moussa remonte à la fin des années 1980 et au début des années 1990. À cette époque, la population de Keur Moussa avait réussi à faire front commun pour empêcher toute occupation de leurs terres. Plus de trois décennies plus tard, leur mobilisation reste intacte et ils se disent aujourd’hui plus déterminés que jamais.


Le mardi 25 juin 2024, des agents du cadastre, accompagnés de moines, ont tenté de mener des opérations de lotissement. Cette intervention a été perçue comme une provocation par les habitants de Keur Moussa, qui ont immédiatement réagi en dénonçant cette initiative comme une tentative de déposséder les populations de leurs terres ancestrales.


Une question fondamentale se pose : comment peut-on immatriculer des terres sur lesquelles les populations vivent depuis des siècles ? Les habitants de Keur Moussa soulignent que leurs terres font partie intégrante de leur histoire et de leur identité, et ne peuvent être considérées comme des terrains vacants prêts à être exploités par d’autres.


En 2021, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Monsieur Aly Ngouille Ndiaye, avait ordonné la suspension de toutes les opérations foncières à Keur Moussa. Cette suspension reste en vigueur, et les habitants demandent que le gouvernement actuel respecte cette décision. Ils dénoncent les tentatives de l’archidiocèse de Dakar de contourner cette suspension pour mener à bien des opérations de lotissement.


Les citoyens de Keur Moussa, Mbiridiam, Ndoyene Rail, Ndoyane 2, Ndoyene Dior, Souloul et une partie de Sébikhotane appellent le gouvernement à prendre des mesures fermes pour protéger leurs terres. Ils dénoncent les pratiques douteuses qui visent les populations les plus vulnérables et demandent que le président Macky Sall et son gouvernement interviennent pour mettre fin à ces abus.


Les habitants de Keur Moussa et des villages environnants sont déterminés à défendre leurs terres contre toute tentative de spoliation. Ils demandent justice et équité, soulignant que la terre est non seulement une ressource économique, mais aussi un élément central de leur culture et de leur identité.

Oumar Sow critique vivement Ousmane Sonko pour son refus de présenter sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée nationale

Dans un message directement adressé au Premier ministre, Oumar Sow, ancien ministre Conseiller, a exprimé de vives critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko concernant son choix de ne pas présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. Oumar Sow a souligné l’importance fondamentale de cette obligation constitutionnelle et a mis en garde contre les possibles répercussions sur la stabilité démocratique et institutionnelle du Sénégal. Il enjoint le Premier ministre à respecter ses responsabilités et à témoigner du respect dû aux institutions de la République.

Voici l’intégralité de sa publication !

«A Monsieur le Premier Ministre, Ousmane Sonko

Il est regrettable de constater votre refus de vous soumettre à une obligation constitutionnelle aussi fondamentale que la présentation de votre Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. La Constitution du Sénégal, en tant que loi suprême, est au-dessus de tout texte régissant notre Assemblée nationale. Ignorer cette obligation, c’est bafouer les principes mêmes de notre République.

Votre posture actuelle soulève de sérieuses inquiétudes quant à votre compréhension du rôle de Premier ministre dans notre régime présidentiel. Vous n’êtes pas au-dessus des lois ni des institutions. Votre devoir est de travailler en harmonie avec elles, et non de défier l’ordre établi.

Le refus de présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est un acte grave qui pourrait précipiter une crise institutionnelle. Cette attitude, loin d’être constructive, risque de fragiliser notre démocratie et de semer le désordre. Il est impératif que vous respectiez les engagements et les devoirs de votre fonction.

Il est crucial de comprendre que le Sénégal est une démocratie respectueuse de la séparation des pouvoirs. Vos actions doivent refléter cette réalité. Présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est non seulement une obligation légale, mais aussi un acte de transparence et de respect envers les représentants du peuple sénégalais.

Arrêtez votre « gatsa gatsa » à vos combats politiques.

Monsieur le Premier Ministre, le Sénégal mérite un leadership qui honore ses institutions et qui travaille pour le bien commun. Reconsidérez votre position et montrez à nos concitoyens que vous êtes un homme d’État digne de cette grande nation.

Respectueusement.
Oumar SOW »

Tensions en Asie : La Corée du Nord met en garde contre les exercices militaires conjoints

Le dimanche 30 juin, la Corée du Nord a vivement critiqué les récents exercices militaires entre la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, les qualifiant de « version asiatique de l’OTAN » et a averti des « conséquences fatales » qui pourraient en découler.

Les exercices de trois jours, nommés « Freedom Edge », se sont concentrés sur les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense et se sont terminés le samedi 29 juin.

L’année dernière, lors d’un sommet trilatéral, les dirigeants des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon ont décidé d’organiser ces exercices annuels pour montrer leur unité face aux menaces de la Corée du Nord, qui possède des armes nucléaires, ainsi que face à l’influence croissante de la Chine dans la région.

Dans un communiqué diffusé dimanche par l’agence KCNA, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a déclaré : « Nous dénonçons fermement (…) les provocations militaires contre la Corée du Nord. » Il a également averti que les relations entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ressemblent de plus en plus à une « version asiatique de l’OTAN » et a mis en garde contre des « conséquences fatales ». Pyongyang a affirmé qu’il ne tolérerait pas les actions visant à renforcer un bloc militaire dirigé par les États-Unis et leurs alliés.

Ces exercices ont vu le déploiement du porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, du destroyer lance-missiles japonais JS Atago et de l’avion de chasse sud-coréen KF-16. Pour Pyongyang, de tels exercices combinés représentent des répétitions en vue d’une éventuelle invasion.

La situation reste tendue en Asie, avec des échanges de critiques et de mises en garde entre la Corée du Nord et ses voisins, ainsi qu’avec les États-Unis, dans un contexte où les tensions géopolitiques sont exacerbées par les ambitions nucléaires de Pyongyang et les dynamiques de puissance régionale.

Révélation Gouvernementale : Ousmane Sonko enquête sur les activités littorales à Dakar

Ce dimanche après-midi, le Premier Ministre Ousmane Sonko effectuera une série de visites stratégiques à Dakar, non pas pour une simple promenade, mais pour superviser de près les opérations du Jub Jubël Jubënti. « Depuis quelques jours, les collectivités territoriales ont lancé une série de déguerpissements et de désencombrements », a déclaré le gouvernement. À 15h30, à Colobane, Sonko transmettra un message urgent du président Bassirou Diomaye Faye. Ensuite, il se rendra à la plage Hanse Bernard pour révéler des découvertes troublantes dans le cadre des enquêtes sur le littoral.

Tensions en hausse : Crise institutionnelle imminente entre l’Assemblée nationale et Ousmane Sonko

Il semble que des tensions croissantes entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Ousmane Sonko pourraient conduire à une crise institutionnelle imminente. Le Bureau de l’Assemblée nationale a répondu fermement aux récentes déclarations du Premier ministre, qualifiées de discourtoises, en reportant le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette décision souligne une détérioration des relations et pose la question de la stabilité institutionnelle à venir.

« Dans un message largement diffusé le 28 juin 2024, le Premier Ministre du Sénégal a tenu des propos relatifs à la déclaration de politique générale en indiquant notamment que sa déclaration est déjà prête pour présentation; qu’en cas de carence de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, il pourrait la faire devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques, pour un débat libre et ouvert et, à coup sûr, de qualité supérieure.

Suite à ces propos d’une « extrême gravité » qui s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal, le Bureau a décidé de se réunir en urgence ce samedi 29 juin 2024 marquant également la fin de la Session ordinaire unique 2023-2024.
A ce titre, le Bureau a relevé avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine.
Il ressort de ladite réunion du Bureau les conclusions suivantes :
1. Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît.
2. Le Bureau décide de sursoir à la tenue du Débat d’Orientation budgétaire prévu ce jour 29 juin 2023 dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
3. Le Bureau invite le Président de l’Assemblée nationale à prendre toutes les initiatives nécessaires permettant de contribuer au fonctionnement des institutions dans les termes prévus par la Constitution et les lois.
4. Le Bureau en appelle au respect scrupuleux des institutions, de leur fonctionnement régulier et normal avec le sens élevé des responsabilités. »

Fait à Dakar, le 29 Juin 2024

Ousmane Sonko lance une initiative de transparence : Les ministres sommés de fournir les contrats signés

Dans une démarche audacieuse visant à renforcer la transparence et à rationaliser les dépenses publiques, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a émis une circulaire urgente à l’attention de tous les membres de son gouvernement. Cette directive, marquée comme URGENT, demande à chaque ministre de soumettre avant le 1er juillet 2024 un inventaire détaillé de tous les contrats signés au cours des trois dernières années.

Cette requête exhaustive couvre divers domaines stratégiques de l’administration publique, notamment :

  1. Contrats avec des cabinets d’expertise : Tous les accords conclus avec des cabinets fournissant des services juridiques, comptables et autres doivent être répertoriés.
  2. Recrutements de personnel : Un compte rendu des recrutements effectués durant les années 2022, 2023 et 2024, qu’il s’agisse de contrats à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD), est également requis.
  3. Contrats de prestation publicitaires : Toutes les conventions liées à des services publicitaires doivent être documentées et soumises.

En outre, le Premier ministre a ordonné la suspension immédiate de toute nouvelle convention jusqu’à nouvel ordre, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mesure pour assurer une gestion prudente des ressources de l’État.

Les documents requis doivent être transmis de manière numérique à l’adresse spécifiée : virginie.sarr@primature.sn. Ousmane Sonko a insisté sur l’exactitude et la diligence requises dans la compilation et la présentation de ces informations, soulignant que cette initiative fait partie d’une politique plus large visant à promouvoir la bonne gouvernance et à maximiser l’efficacité des dépenses publiques.

Cette démarche s’inscrit résolument dans l’engagement du gouvernement à renforcer la transparence et la responsabilité, essentielles pour le développement durable et l’optimisation des ressources nationales.

Accident Mortel sur l’Axe Ziguinchor-Bignona : Un Conducteur de Taxi Péri

Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.

L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.

En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.

« La Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Une Controverse Plus Politique que Juridique, selon Ndiaga Sylla »

L’expert électoral Ndiaga Sylla a récemment abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) au Sénégal, soulignant que celle-ci revêt davantage une dimension politique que juridique. La polémique, selon lui, dépasse la simple absence de règlement intérieur de l’Assemblée nationale et est plutôt alimentée par les dynamiques de « cohabitation » difficile entre le Premier ministre et l’Assemblée actuelle.

La réticence du Premier ministre à précipiter sa DPG peut être interprétée comme une stratégie face à la configuration politique de l’Assemblée. Actuellement, la décision de dissoudre l’Assemblée nationale appartient au Président de la République, qui dispose de cette possibilité avant l’ouverture de la prochaine session, mais pas avant le 13 septembre 2024, conformément à l’Article 87, alinéa 2 de la Constitution.

Ainsi, la situation actuelle révèle non seulement des enjeux constitutionnels et politiques mais également des stratégies délibérées qui influencent la gouvernance et les relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Le Député Marietou Dieng s’oppose à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire sans Déclaration de Politique Générale préalable

Le député non inscrit Marietou Dieng a exprimé sa désapprobation face à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) avant la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre. Lors d’une déclaration faite le samedi 29 juin 2024, Dieng a souligné l’importance du parallélisme des formes, faisant écho au ministre Samba Sy, et a insisté sur la nécessité de cohérence entre les orientations budgétaires et les objectifs de gouvernance.

Dieng a également remis en question la légitimité du Règlement intérieur actuel de l’Assemblée nationale, qu’elle qualifie de « faux », et qui, selon elle, est à l’origine du blocage empêchant la venue du chef de gouvernement pour faire la DPG. Elle a interrogé sur la base légale ayant permis au Premier ministre de se présenter pour le DOB en vertu de ce règlement intérieur contesté.

Soulignant la confiance du peuple et la légitimité des députés, Marietou Dieng a affirmé que le Premier ministre et son gouvernement ne tenaient leur existence que de la volonté du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon elle, le Premier ministre est simplement le porte-parole du Président de la République, traduisant sa vision et les axes de sa politique gouvernementale.

Elle a également critiqué le rôle des personnalités politiques comme Mouhamed Guy Marius Sagna, Ayib Daffé, et Ousmane Sonko, qualifiant leurs actions de jeu de rôle digne d’une série télévisée.

Enfin, Dieng a exhorté ses collègues députés à ne pas permettre la tenue du DOB sans avoir reçu au préalable la déclinaison du projet gouvernemental, qui reste, selon elle, « fantôme ». En conclusion, elle a assuré que les députés étaient prêts à accueillir le Premier ministre à la date de son choix, mais a insisté sur la nécessité de suivre les procédures appropriées pour garantir la transparence et la légitimité des actions gouvernementales.

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮é 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐆𝐨𝐱 𝐘𝐮 𝐁𝐞𝐞𝐬 – 𝐀.𝐍.𝐓.𝐀 (𝐀𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐛𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞)

Le parti Gox Yu Bees – A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Nous tenons à exprimer notre position claire et inébranlable : le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable.

Nous constatons avec regret que des polémiques stériles et nuisibles continuent de miner notre débat politique. Il est impératif de rappeler que chaque nomination d’un Premier Ministre a suscité des discussions similaires, cherchant à imposer un calendrier précipité pour cette DPG. Pourtant, l’histoire a démontré que chaque Premier Ministre a pris le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales : par exemple, Macky Sall avait attendu 7 mois, Abdoul Mbaye l’avait déclaré 6 mois après l’installation d’une nouvelle législature, et dernièrement Amadou Ba a attendu 3 mois avant de faire sa DPG, avec les mêmes polémiques à l’époque alimentées par le même type de politiciens en quête de notoriété sur les réseaux sociaux à défaut d’avoir une base populaire.

Concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko, notre parti est en phase avec lui sur l’exigence de rétablir la légalité au sein de l’Assemblée nationale avant de décliner sa feuille de route qui déroulera la vision du Président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les violations actuelles du dysfonctionnement doivent être corrigées dans les délais incomprésibles respectants la loi. Ce n’est qu’une fois cette étape cruciale franchie que le Premier Ministre pourra présenter sa DPG au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du peuple souverain et nulle part ailleurs, conformément à l’article 55 de notre Constitution, dans un climat de légalité et de sérénité.

Nous sommes conscients que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées.

Depuis sa création, Gox Yu Bees – ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

Gox Yu Bees – ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l’État de droit.

Pôle communication,

Dakar, le 29 juin 2024

Contacts :
Tél : 77 106 84 65 – 77 080 38 27
Mail : goxyubeesanta@gmail.com

« Débat Controversé sur la DPG : Réaction d’Amadou BA, Ancien Premier Ministre du Sénégal »

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-6260265065416016&output=html&h=345&slotname=6621753689&adk=910779663&adf=2667082608&pi=t.ma~as.6621753689&w=414&abgtt=3&lmt=1719679026&rafmt=1&format=414×345&url=https%3A%2F%2Fwww.dakarbuzz.net%2Fnon-classe%2Fpolemique-sur-la-dpg-amadou-ba-ancien-premier-ministre-du-senegal-parle%2F%3Ffbclid%3DIwZXh0bgNhZW0CMTEAAR1uU_g5sBoqzjd-aZah5d7QetD1S18rd0fF8oZRvpSJd-0yPTNFsXZdxUU_aem_T0JNY_t9S3sdLmthKzfgew&fwr=1&rpe=1&resp_fmts=3&sfro=1&wgl=1&dt=1719679025402&bpp=3&bdt=1154&idt=696&shv=r20240625&mjsv=m202406250101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3Da31de949edd19c42%3AT%3D1717177998%3ART%3D1719520771%3AS%3DALNI_MasZY2aE33n5DKIzAbbSo8uaLep2A&gpic=UID%3D00000d7d2d2de167%3AT%3D1717177998%3ART%3D1719520771%3AS%3DALNI_MazQTQceQLw_wcX8tzm38AGtcxQVA&eo_id_str=ID%3D9d0ded621d96d68f%3AT%3D1717177998%3ART%3D1719520771%3AS%3DAA-AfjYcWlAtMQqynrK7qXqgYM7i&prev_fmts=414×345%2C414x345&correlator=3467947703743&frm=20&pv=1&ga_vid=1019209394.1717177998&ga_sid=1719679026&ga_hid=1805033670&ga_fc=1&u_tz=0&u_his=1&u_h=896&u_w=414&u_ah=896&u_aw=414&u_cd=24&u_sd=2&adx=0&ady=2439&biw=414&bih=706&scr_x=0&scr_y=0&eid=44759876%2C44759927%2C44759842%2C44795922%2C95331832%2C95334510%2C95334529%2C95334564%2C95334573%2C95335896%2C95335246%2C95335290&oid=2&pvsid=3384703983835839&tmod=1041936214&uas=1&nvt=1&ref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F&fc=896&brdim=0%2C0%2C0%2C0%2C414%2C0%2C414%2C706%2C414%2C706&vis=1&rsz=%7C%7CoeEbr%7C&abl=CS&pfx=0&fu=128&bc=31&bz=1&ifi=3&uci=a!3&btvi=3&fsb=1&dtd=698

Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

Adama Gaye appelle le peuple sénégalais à rejeter les décisions « fantaisistes » de Sonko

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment fait une déclaration incisive sur les réseaux sociaux, appelant les citoyens du Sénégal à s’opposer aux décisions jugées « fantaisistes et verticales » prises par Ousmane Sonko. Gaye a particulièrement critiqué le choix de Sonko de sélectionner son propre auditoire pour sa Déclaration de Politique Générale (DPG), ainsi que le lieu pour cet événement.

En réponse à une annonce du Premier Ministre, qui a conditionné sa DPG à la réinscription de certaines dispositions relatives à son rôle dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Sonko a soulevé que ces dispositions avaient été abrogées en 2019 après la suppression du poste de Premier Ministre, et n’avaient pas été réactualisées depuis sa restauration en 2021.

Cette polémique reflète les tensions politiques au Sénégal, où des voix divergentes s’expriment sur l’autorité et la légitimité des décisions gouvernementales. Gaye, connu pour ses prises de position tranchantes, continue d’influencer le débat public à travers ses interventions médiatiques.

Polémique sur la DPG : Pape Djibril Fall appelle à mettre fin aux querelles politiciennes

Lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, Pape Djibril Fall, président du mouvement « Les Serviteurs » et député de la 14ème législature, a vivement critiqué les querelles stériles entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre. Il a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie de débats de « borne fontaine », appelant à un respect renforcé des institutions et à une refonte nécessaire pour restaurer leur crédibilité.

Pape Djibril Fall a vertement critiqué le climat politique actuel, déplorant l’immaturité manifestée par certains acteurs politiques dans leurs échanges. Selon lui, les Sénégalais sont las de la politique politicienne et aspirent à une gouvernance plus mature et responsable.

« Il faut une refonte de toutes les institutions qui ont été rudement éprouvées », a déclaré le député. Il a insisté sur la nécessité pour l’exécutif de consolider les institutions plutôt que de les affaiblir davantage. Ses propos interviennent dans un contexte où les débats parlementaires sont souvent parasités par des controverses partisanes qui, selon lui, détournent l’attention des véritables enjeux nationaux.

Pape Djibril Fall a appelé à une prise de conscience collective pour mettre fin aux querelles de « borne fontaine » et se concentrer sur des réformes institutionnelles sérieuses et constructives. Il a souligné que la stabilité et la crédibilité des institutions sont essentielles pour le développement harmonieux du Sénégal.

En conclusion, Pape Djibril Fall a exprimé son espoir que ses collègues politiques adoptent une approche plus mature et responsable, mettant de côté les intérêts partisans au profit du bien-être commun. Sa position reflète un appel urgent à l’unité et à la réforme institutionnelle pour répondre aux attentes légitimes de la population sénégalaise.

Tensions à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé minimises l’annulation du débat d’Orientation Budgétaire

L’Assemblée nationale a clôturé sa session ordinaire unique 2023-2024 dans une atmosphère tendue. En réponse à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, le bureau de la représentation nationale a décidé d’annuler le débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir aujourd’hui. Cette décision suscite des réactions mitigées et soulève des questions sur les conséquences potentielles pour le processus budgétaire de l’année prochaine.

YouTube video player

Certains observateurs estiment que cette annulation constitue un précédent très grave. Sans un débat d’orientation budgétaire, le vote du budget 2025 pourrait être compromis, obligeant le Président de la République à exécuter le budget par ordonnance, ne permettant ainsi que l’exécution des dépenses essentielles. Cette situation pourrait restreindre de nombreux projets et initiatives.

Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé, minimise l’impact de cette annulation. « Par des caprices et des enfantillages, l’Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d’orientation budgétaire », a-t-il déclaré, déplorant la décision. Selon lui, l’opposition, avec la complicité du président de l’Assemblée nationale, n’a fait que donner « un coup d’épée dans l’eau ».

« Qu’il y ait débat d’orientation budgétaire ou non, le gouvernement travaille. Cela n’aura aucune conséquence puisque ce sont les députés qu’on a privés de 300 minutes de temps de parole. Mais l’exercice en tant que tel n’est qu’une séance d’information qui devait permettre aux députés de donner leurs avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », a-t-il ajouté

L’annulation de ce débat pourrait avoir des répercussions importantes. Sans orientation budgétaire, le processus de vote du budget 2025 est compromis, laissant le Président de la République avec la responsabilité de gérer les finances par ordonnance. Cette situation pourrait limiter les dépenses aux seuls secteurs essentiels, entravant ainsi de nombreux projets et initiatives.

En marge de cette cérémonie de clôture de la session, les nouveaux députés Samba Diouf et Amadou Ba ont été installés dans leurs nouvelles fonctions. Ils remplacent au sein de cet hémicycle Birame Souleye Diop et Aliou Sall, récemment nommés ministres dans le nouvel attelage gouvernemental.

Crise à l’Assemblée Nationale : Annulation de la Séance d’Orientation Budgétaire

Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.

La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.

La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.

Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.

Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Changement dans le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Mame Diarra Fam critique le manque de transparence

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra Fam, parlementaire de Pikine pour la 14ème législature, a vivement critiqué les récentes modifications apportées au règlement intérieur de l’institution. Elle a souligné avoir été parmi les premières à remarquer ces changements et à en alerter Ousmane Sonko, leader du groupe Liberté et Démocratie, ainsi que d’autres figures politiques telles que Doudou Wade et Mamadou Lamine Diallo.

« Je fus la première à découvrir que le règlement intérieur de l’assemblée nationale a été truqué », a déclaré Mame Diarra Fam. Selon elle, ces modifications, discutées mais ignorées par la majorité en place à l’époque, ont finalement eu des conséquences fâcheuses. Elle a également fait référence à l’obligation pour le Premier Ministre de venir présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), soulignant que cette pratique pourrait désormais être omise.

Les révisions du règlement intérieur, dont les détails précis n’ont pas été spécifiés, ont apparemment échappé à un examen minutieux par les principaux acteurs de l’opposition. Mame Diarra Fam a exprimé son regret quant à la façon dont ces modifications ont été introduites sans un débat approprié et transparent.

En réponse à ces critiques, le gouvernement pourrait être confronté à une demande accrue de transparence et de reddition de comptes concernant les procédures parlementaires et législatives. La question de la légitimité des modifications apportées au règlement intérieur pourrait susciter un débat plus large au sein de la société civile et parmi les divers partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

La révélation de Mame Diarra Fam met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de démocratie institutionnelle, soulevant des questions importantes sur la manière dont les règles internes sont établies et appliquées au sein du parlement sénégalais

Bassirou Diomaye Faye lance une série d’audits dans les structures publiques

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a ordonné une série d’audits dans plusieurs structures publiques du Sénégal, selon une annonce faite par le journal Libération. Ces missions de contrôle, qui couvrent une large gamme d’organismes, visent à assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Les Structures Ciblées

L’Inspection générale d’Etat (IGE) a déjà été déployée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Les missions d’audit se poursuivront dans les structures suivantes :

  • La Poste
  • La Société africaine de raffinage (SAR)
  • La Société d’exploitation du Train express régional (SENTER)
  • Le Fonds de soutien de l’énergie (FSE)
  • La Loterie nationale sénégalaise (Lonase)

Contrôles Sous l’Ancien Régime

En plus des audits actuels, les vérificateurs vont examiner la gestion de plusieurs institutions sous l’ancien régime. Ces institutions comprennent :

  • L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • L’Office des lacs et cours d’eau (OLAC)
  • Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD)
  • Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA)
  • L’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute)

Ces audits visent à vérifier la conformité des opérations de ces institutions avec les réglementations en vigueur, à détecter toute irrégularité et à s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière optimale. Les résultats des audits permettront également d’identifier les points faibles dans la gestion des ressources publiques et de proposer des recommandations pour améliorer l’efficacité et la transparence.

Cette initiative de contrôle rigoureux s’inscrit dans une démarche de renforcement de la gouvernance et de la transparence au sein des institutions publiques sénégalaises. En mettant en place ces audits, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye réaffirme son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir une gestion transparente des ressources publiques.

Les audits annoncés ont suscité diverses réactions. Les partisans de la transparence et de la bonne gouvernance saluent cette initiative, espérant qu’elle permettra de mettre en lumière toute mauvaise gestion et de prendre les mesures correctives nécessaires. Toutefois, certains critiques expriment des réserves quant à l’indépendance et à l’efficacité de ces contrôles, craignant qu’ils puissent être influencés par des considérations politiques.

La décision de Bassirou Diomaye Faye de lancer des audits dans plusieurs structures publiques est une étape importante vers la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de l’administration sénégalaise. Les résultats de ces audits seront attentivement suivis par le public et les observateurs, qui espèrent voir des actions concrètes pour corriger les éventuelles défaillances et améliorer la gestion des ressources publiques au Sénégal.

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Assemblée Nationale : Déclaration de Cheikh Abdou Mbacké

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a annoncé aujourd’hui l’annulation du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, suite à une décision prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée. Cette décision fait suite à une déclaration selon laquelle le Premier ministre ne reconnaît pas cette assemblée.

Selon Bara Dolly, « le Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale ne reconnaît pas cette assemblée. C’est pour cette raison que le bureau a décidé de ne pas tenir ce débat d’orientation générale que le ministre des finances doit normalement présider. »

Cette annonce marque un développement significatif dans le processus parlementaire, soulignant des tensions potentielles entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. La décision prise par le bureau de l’Assemblée aura des répercussions sur le calendrier législatif et sur les discussions budgétaires à venir.

Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire en évolution à l’Assemblée nationale.

Vaste Programme de Contrôle après l’AIBD : Diomaye Faye Ordonne des Audits à Grande Échelle

Suite à l’initiative de contrôle à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a étendu les missions d’audit à plusieurs entités publiques clés, selon une annonce parue dans Libération. Cette démarche vise à renforcer la transparence et à assurer une gestion efficace des ressources publiques à travers divers secteurs stratégiques.

Inspection Générale d’État (IGE) mobilisée

L’Inspection Générale d’État a été dépêchée pour mener des vérifications rigoureuses à :

  • La Poste
  • La Société Africaine de Raffinage (SAR)
  • La Société d’Exploitation du Train Express Régional (SENTER)
  • Le Fonds de Soutien de l’Énergie (FSE)
  • La Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase)

Ces institutions clés seront scrutées dans le cadre d’une approche proactive visant à identifier d’éventuelles irrégularités et à garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Un Focus sur la Gestion Antérieure

En parallèle, les vérificateurs basés à la Présidence enquêteront sur la gestion antérieure des entités telles que :

  • L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
  • L’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC)
  • Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD)
  • Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA)
  • L’Agence Autonome des Travaux et Gestion des Routes (Ageroute)

Cette démarche exhaustive reflète l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en assurant une reddition de comptes stricte dans la gestion des ressources publiques.

Perspectives et Objectifs

À travers cette série d’audits, le président Faye cherche non seulement à identifier d’éventuelles lacunes dans la gestion passée, mais aussi à mettre en place des mesures correctives robustes pour améliorer la performance et l’efficacité opérationnelle des institutions visées.

En conclusion, cette initiative ambitieuse marque une étape significative vers une administration publique plus responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre efficacement aux attentes des citoyens sénégalais en matière de transparence et de bonne gouvernance.

Élections présidentielles en Mauritanie : Un choix décisif entre continuité et changement

Ce samedi, les Mauritaniens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président parmi sept candidats, dont le président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Ce scrutin est perçu comme crucial, offrant aux électeurs le choix entre la continuité assurée par Ghazouani, qui promet la stabilité et le développement économique, et un changement radical défendu par ses adversaires.

Depuis son accession à la présidence en 2019, Ghazouani a axé sa campagne sur ses succès dans la lutte contre le jihadisme et la promesse d’une croissance économique accrue grâce au début imminent de la production de gaz. Malgré les critiques de ses rivaux concernant une possible « élection unilatérale », il est perçu comme le favori pour l’emporter dès le premier tour, grâce à une campagne bien financée et organisée.

En face de Ghazouani, ses principaux challengers incluent Biram Dah Abeid, un militant des droits humains, et Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, leader du parti islamiste Tewassoul. Tous deux appellent à une réforme profonde, mettant l’accent sur la lutte contre la corruption et des réformes institutionnelles significatives.

La campagne électorale, bien que marquée par des incidents isolés à Nouadhibou, a généralement été pacifique. Cependant, des préoccupations persistent quant à l’intégrité du processus électoral, avec des accusations de fraude de la part de l’opposition et un contrôle limité des observateurs internationaux.

Les résultats sont attendus dès ce samedi soir, avec la possibilité d’un second tour le 14 juillet si aucun candidat ne remporte la majorité absolue. L’enjeu pour la Mauritanie est considérable, avec l’espoir d’une transition démocratique stable et l’amélioration des conditions de vie pour une population majoritairement jeune et aspirante.

En somme, ces élections marquent un tournant potentiel pour la Mauritanie, confrontée au défi crucial de choisir entre la continuité sécuritaire et économique ou un changement radical et une réforme institutionnelle substantielle.

Pikine-Fass Derby : Ama Baldé et Gris Bordeaux en quête de réhabilitation

Ce dimanche 30 juin, l’arène nationale sera le théâtre d’un affrontement épique entre Ama Baldé et Gris Bordeaux. Ce combat s’inscrit dans un contexte de revanche et de réhabilitation pour les deux lutteurs qui cherchent à redorer leur blason après des périodes difficiles.

Ama Baldé, le fils de Falaye Baldé, revient sur le devant de la scène après une défaite décevante contre Modou Lô le 5 novembre 2023. Ce combat, qu’il avait espéré remporter pour devenir roi des arènes, a finalement tourné en sa défaveur, laissant ses partisans de Pikine dans le désarroi. Avec trois défaites à son actif, Ama Baldé est déterminé à se racheter en affrontant Gris Bordeaux, un adversaire redoutable bien que lui-même en quête de rédemption.
Gris Bordeaux, troisième tigre de Fass, n’a pas goûté à la victoire depuis neuf ans. Sa dernière victoire remonte à 2015, contre Tyson. Depuis, il a connu plusieurs échecs, notamment contre Balla Gaye 2 en 2021-2022. Avec un palmarès de 11 victoires et 10 défaites, Gris Bordeaux sait que ce combat contre Ama Baldé est crucial pour relancer sa carrière et l’écurie Fass.
Le combat de ce dimanche n’est pas seulement une question de victoire personnelle; il représente un enjeu majeur pour les deux camps. Ama Baldé veut continuer à prouver sa suprématie sur les lutteurs de Fass, ayant déjà battu Tapha Gueye 2, Balla Diouf et Papa Sow. De son côté, Gris Bordeaux veut stopper cette série et prouver qu’il peut encore triompher contre les meilleurs. « C’est un combat à gagner pour relancer l’écurie Fass et ma carrière. Je vais lutter avec la tête pour gagner. Il (Ama) a battu beaucoup de lutteurs de Fass, mais je vais le stopper comme je l’ai fait avec Tyson », a déclaré Gris Bordeaux.
Les deux lutteurs ont intensifié leurs préparations en vue de ce duel. Ama Baldé, lors de son open presse au stade Alassane Djigo, a exprimé sa détermination à rebondir après ses revers. Gris Bordeaux, de son côté, a communié avec ses supporters, promettant de ramener une victoire à Fass. « S’il plait à Dieu, j’obtiendrai ma quatrième victoire à Pikine. J’ai hâte d’en finir, car le combat a trop duré, presque deux ans. On l’a renvoyé à trois ou quatre reprises, car mon adversaire était à chaque fois blessé », a-t-il déclaré.
Le derby Pikine-Fass est plus qu’un simple combat de lutte; c’est un événement culturel qui attire l’attention de tout le Sénégal. Ce dimanche, l’arène nationale sera remplie de supporters passionnés, prêts à encourager leurs champions respectifs. Les deux lutteurs savent qu’ils jouent gros et que la victoire pourrait redéfinir leurs carrières et renforcer leur héritage dans le monde de la lutte sénégalaise.
Ce combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux est un tournant crucial pour les deux lutteurs. Chacun cherche à réaffirmer sa place dans l’arène et à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. La tension est palpable, et l’issue du combat est incertaine, mais une chose est sûre : ce derby Pikine-Fass promet d’être un spectacle inoubliable.

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT « SON » ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que « le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution ».
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

« Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie » : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: « En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie ».
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des « procédés dilatoires », d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de « procédés dilatoires » du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette « crise factice »», déplore-t-il.

Un « précédent dangereux », à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. « Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République », a-t-il considéré.

« Un coup d’État » pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé « un coup d’État ». Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

Contrat de Pêche : La tutelle prolonge de 15 Jours les licences des navires battant pavillon sénégal

Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes a annoncé une prolongation de la validité des licences de pêche pour les navires sénégalais. Dans un communiqué officiel, il a été précisé que la date de fin de validité des licences pour le premier semestre de l’année 2024, initialement fixée au 30 juin 2024, est désormais prorogée jusqu’au 14 juillet 2024. Cette décision vise à offrir un délai supplémentaire aux armateurs et consignataires pour régulariser leurs situations administratives et garantir la continuité de leurs activités.

Le ministère a souligné que cette mesure vise à assurer une gestion efficace et durable des ressources halieutiques du Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du pays en matière de conservation et de gestion des pêches. La prolongation de 15 jours est donc perçue comme une réponse à la nécessité de réguler les activités de pêche tout en offrant aux acteurs du secteur le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales.
À partir du 15 juillet 2024, tout navire qui ne disposera pas d’une licence en cours de validité ne pourra plus opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Cette décision stricte reflète la volonté des autorités de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche afin de prévenir la pêche illégale et non réglementée. Les armateurs et consignataires sont ainsi invités à prendre les dispositions nécessaires pour se conformer à cette nouvelle échéance.
Les réactions à cette annonce ont été variées. Certains armateurs se sont félicités de la prolongation, y voyant une preuve de la compréhension et du soutien du ministère face aux défis administratifs auxquels ils sont confrontés. « Cette décision montre que les autorités sont à l’écoute de nos réalités et de nos besoins. Nous allons utiliser ce délai supplémentaire pour finaliser toutes les démarches nécessaires, » a déclaré M. Sène, un armateur basé à Dakar.
D’autres, cependant, ont exprimé des inquiétudes quant à la capacité du ministère à traiter toutes les demandes de renouvellement de licence dans ce délai prolongé. « Nous espérons que le ministère a mis en place les ressources nécessaires pour traiter rapidement toutes les demandes. Une interruption de nos activités aurait des conséquences désastreuses pour nos entreprises et pour les communautés qui dépendent de la pêche, » a commenté Mme. Diop, directrice d’une société de pêche.
La prolongation de la validité des licences de pêche intervient dans un contexte où le secteur de la pêche est confronté à des défis majeurs. Le Sénégal, comme de nombreux autres pays côtiers, doit gérer de manière équilibrée l’exploitation de ses ressources halieutiques pour éviter la surpêche et assurer la durabilité de ces ressources pour les générations futures. La régulation stricte des licences de pêche est un outil crucial dans cette stratégie.
Les autorités sénégalaises sont engagées dans plusieurs initiatives visant à renforcer la surveillance des eaux territoriales et à lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). La coopération avec les partenaires internationaux et les organisations de pêche régionales est également renforcée pour mieux contrôler et gérer les activités de pêche.
La prorogation de la validité des licences de pêche jusqu’au 14 juillet 2024 est donc une mesure importante pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle période de régulation. Elle souligne également l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur de la pêche tout en renforçant les mécanismes de contrôle et de gestion durable des ressources marines.
Les armateurs et consignataires doivent maintenant se préparer activement à se conformer aux nouvelles échéances pour éviter toute interruption de leurs activités. Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes continuera de suivre de près la situation et d’apporter l’assistance nécessaire pour faciliter ce processus de régularisation.
Cette décision de prolongation reflète une approche équilibrée entre la nécessité de réguler efficacement les activités de pêche et la prise en compte des réalités et des besoins des acteurs du secteur. Elle est une étape supplémentaire vers la consolidation d’une pêche durable et bien gérée au Sénégal.

Kaolack / Économie : Le Service Régional du Commerce avertit les commerçants sur le respect des prix fixés par l’État

Le conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour annoncer les nouveaux prix de certains produits alimentaires. Cette réunion s’est tenue sous la présidence du gouverneur de région, Ousmane Kane.

« Nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, entre autres. Il s’agit de l’application de nouvelles mesures de baisse concernant le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain, et également le ciment, » a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.


Les travaux préparatoires ont été menés avec divers acteurs, notamment des associations de consommateurs et des associations de commerçants, pour structurer les prix en tenant compte des différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack. Les prix annoncés sont les suivants :


Huile raffinée : 19 140 FCFA pour le bidon et 1 000 FCFA par litre au détail.
Riz brisé ordinaire : 19 600 FCFA pour le sac de 50 kg et 420 FCFA par kg.
Sucre cristallisé : 29 200 FCFA pour le sac et 610 FCFA par kg.
Farine type 55 : 15 530 FCFA pour le sac.
Farine améliorée : 16 030 FCFA pour le sac.
Pain : La baguette de 180 g sera vendue à 150 FCFA (contre 190 g à 150 FCFA à Dakar).


Adama Mouhamed Mbaye a précisé que des campagnes de distribution et d’affichage de ces prix seront menées durant le week-end. « Dès lundi, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack, » a-t-il annoncé. L’administration du commerce agit sur deux leviers : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression d’autre part.

« Certains commerçants ne respectent pas les interdictions et persistent dans le non-respect des prix fixés. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’appliquer la réglementation économique en vigueur, » a-t-il souligné. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la population, seront mobilisés pour accompagner les efforts de répression et veiller au respect des prix fixés.

Le commissaire Mbaye a également invité la population à signaler toute infraction. « Nous les invitons à la dénonciation, » a-t-il conclu lors de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

CONONTENTIEUX AUTOUR DU PALAIS DES CONGRÈS DE THIÈS : Prêté à l’Uidt, la mairie exige sa restitution

À Thiès, le maire Dr Babacar Diop et l’Université Iba Der Thiam (Uidt) sont embourbés dans un différend concernant le Palais des Congrès, longtemps prêté par la mairie à l’Uidt pour ses activités académiques, faute d’infrastructures adéquates.

Le Conseil de ville a récemment autorisé le maire à récupérer le Palais des congrès lors d’une session le 27 juin 2024. Dr Babacar Diop a précisé que cette décision faisait suite à une demande initiale de prêt datant de 2010, en réponse aux besoins urgents d’étudiants confrontés au manque d’espace sur le campus.
Malgré les tentatives de médiation et les preuves de propriété municipale, telles qu’un titre foncier de juillet 2022, l’Uidt continue d’insister pour transformer le Palais en Rectorat. Le maire a rappelé le soutien passé du ministère de l’Enseignement supérieur pour résoudre le conflit conformément aux lois.
La municipalité de Thiès persiste dans sa demande de restitution, insistant sur l’importance du Palais pour la communauté.
Ce différend a perturbé les activités municipales et universitaires, limitant l’utilisation du Palais pour des événements communautaires approuvés par la Ville.
En effet, ce conflit a lourdement retardé les chantiers du Palais des Congrès où devraient être construites d’autres infrastructures municipales autorisées par le Conseil de ville, lors de sa séance du 6 août 2024.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°211 – du 29 ET 30/06/2024

🔴 DANS L’IMPOSSIBILITÉ DE FAIRE SA DPG HORS DE L’HÉMICYCLE : KOROMACK DOS AU MUR
🔴 « RÉGLER DÉFINITIVEMENT LA QUESTION DE LA SÉPARATION DES POUVOIRS » : LE « WËR NDOMBO » DU GROUPE PARLEMENTAIRE BBY

🔴 Pikine – Fass Derby : Ama Baldé et Gris Bordeaux en quête de réhabilitation
🔴 FOOTBALL : Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football

Sokhna Dieng Mbacké célèbre la vie et l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké dans son nouvel ouvrage

Dans un hommage poignant et passionné, Sokhna Dieng Mbacké, épouse du guide spirituel Mouride Cheikh Modou Kara Mbacké, présente un récit captivant de leur vie commune à travers son dernier livre. Intitulé « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », cet ouvrage est bien plus qu’une simple biographie. Il témoigne des multiples décennies partagées avec celui qu’elle considère non seulement comme un époux, mais aussi comme un guide spirituel et un leader politique.

Selon les premières informations relayées par Dakarposte, le livre de Sokhna Dieng Mbacké s’annonce comme un best-seller, captivant ses lecteurs par son originalité et sa profondeur émotionnelle. Chaque page est imprégnée d’une passion dévorante et d’un profond respect pour la vie et l’œuvre de Cheikh Modou Kara Mbacké, président du Parti de la Vérité et du Développement (PVD).

La cérémonie de lancement de cet ouvrage très attendu est prévue pour le samedi 6 Juillet prochain au Musée des Civilisations Noires, situé à proximité du Grand Théâtre national Doudou N’diaye Coumba Rose de Dakar. Cet événement promet d’être un moment solennel où Sokhna Dieng Mbacké partagera avec le public les motivations et les inspirations qui l’ont poussée à écrire ce livre poignant.

À travers « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », Sokhna Dieng Mbacké offre non seulement un témoignage personnel mais aussi un éclairage précieux sur la vie intime et publique d’un leader spirituel et politique majeur au Sénégal. Ce livre est destiné à devenir une référence incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire contemporaine et à la spiritualité mouride.

En attendant sa sortie officielle, les attentes sont grandes autour de ce livre qui promet de toucher le cœur et l’âme de ses lecteurs, captivant par son récit vibrant et son regard unique sur l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké.

Crise Politique au Sénégal : Ousmane Sonko Défie la Constitution et Provoque une Tempête Institutionnelle

Il l’a voulu. Il l’a fait! 
M. Ousmane Sonko, 1er Ministre et co- Président de la République du Sénégal, a décidé de s’affranchir des exigences de notre Constitution et de s’auto- déterminer des couloirs, en marge des Institutions de la République.  
Le Proconsul de la scène politique et ses souteneurs adeptes de la servitude volontaire, ont franchi une nouvelle ligne rouge. Il est affligeant d’entendre les Députés de Yewwi, les intellectuels organiques du pouvoir et les aras de la Presse de déférence et de connivence, tenir des discours d’une grave indignité républicaine. 
Dire que le Premier Ministre Ousmane Sonko a raison de ne pas se soumettre à l’obligation constitutionnelle de procéder à une Déclaration de Politique Générale (DPG), ou de la conditionner à un réajustement de certains Articles du Règlement Intérieur  de l’Assemblée Nationale, est plus qu’une simple fuite en avant. Il s’agit, incontestablement, d’une dangereuse forfaiture politique ! 
Prétendre que les « fraudes  » et autres « manipulations » d’Articles du Règlement Intérieur de l’Assemblée  Nationale, rendent impossible l’application de l’Article 55 de notre Constitution, est une offense à la santé mentale de nos Compatriotes,  un ersatz aussi infecte que pernicieux ! 
L’incohérence positionnelle de M. Ousmane Sonko (MOS) et de son clan, est manifeste. 
Les faquins et autres loufiats qui accompagnent MOS dans son entreprise de désacralisation de nos Institutions, soutiennent avoir averti l’ancien Premier Ministre,  Amadou BA, du caractère illégal de faire une DPG. 
Pourquoi alors, les Députés de Yewwi étaient- ils présents lors de cet exercice ? 
Pourquoi alors, avaient- ils déposé une Motion de Censure ? 
Autant de comportements propres au fonctionnement normal d’une Assemblée Nationale ! 
Convoquer le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale dans ses insuffisances pour refuser de se conformer à une obligation Constitutionnelle, n’est – ce pas soutenir que toutes les décisions,  toutes les Lois votées par L’Assemblée Nationale depuis 2022, sont frappées du sceau de l’illégalité ? Donc non – valables? 
De fait, cet argument spécieux est une dérive anti – républicaine, une violente charge contre l’Etat de Droit.  
Car, la Constitution est notre Charte Fondamentale,  notre Loi Suprême face à laquelle, aucune autre loi n’est opposable ! 
Plus qu’une simple hiérarchie des normes à respecter, c’est le rappel de notre commune acceptation de la place centrale et unique de notre Constitution dans la République et dans la validation de l’Etat de Droit.  
Récuser notre Constitution en prenant appui sur un Règlement Intérieur, fût- il celui de l’Assemblée Nationale, est un mensonge outrageant.  
A la vérité,  le refus de MOS de faire face à la Représentation Nationale, s’explique doublement : 
D’abord,  parce que MOS montrerait à nos Compatriotes,  que de  » Projet », il n’en existe point. Et que, ce faisant, il mettrait en péril l’avenir d’un pouvoir bâti sur des bases mensongères   
Ensuite, faire cette DPG serait,  dans le fond, une simple reconduction des grands Axes et Orientations du PSE du Président Macky Sall. Un désastre et, surtout, un risque fatal à ne pas courir !!! 
Ainsi,  MOS se pense au – dessus des Lois.  
Maître du pouvoir et bénéficiant de la désertion du champ de bataille par une Opposition tétanisée par sa défaite électorale, de l’affaissement d’une bonne partie de la Presse, du mutisme coupable de certaines Institutions, de la Société Civile et des Universitaires farouchement agressifs contre Macky Sall, MOS est en pleins délires. 
Le pouvoir peut rendre fou et, au fond de lui – même, MOS répète sans cesse, la célèbre phrase de Louis XIV:  » L’Etat, c’est moi »! 
Pourtant,  par ses positions et ses comportements, MOS ressemble plutôt, à l’autre Napoléon, « Le Petit « . 
Alors, autant le baptiser « Ousmane le Petit »!!! 

La CAVE  
(Cellule d’Appui à la Veille Stratégique) de L’APR.

« Bougane Gueye Dani et Mimi Touré : Deux Destins Politiques Contrasts au Sénégal »

Bougane Gueye Dani, une figure majeure du second tour, suscite des préoccupations sérieuses pour le Sénégal. Ses récentes attaques, caractéristiques de cet homme aux multiples facettes et de ses ambitions présidentielles, révèlent un politicien loin d’incarner les valeurs morales en politique.

Il est notoire que Bougane Gueye Dani est souvent critiqué pour ses mensonges, notamment lorsqu’il aborde des sujets économiques et politiques. Ses détracteurs soulignent ses propos souvent dénués de vérité et ses déclarations fallacieuses, remettant en question sa crédibilité et sa compétence.

Par ailleurs, ses relations passées avec Macky Sall, notamment les accusations de deals non démenties, ont jeté une ombre sur sa réputation. Cela soulève des interrogations sur sa capacité à diriger de manière intègre et transparente.

En comparaison, Mimi Touré se distingue comme une figure politique d’une autre envergure. Contrairement à Bougane Gueye Dani, elle est louée pour son intégrité, sa compétence et son honnêteté. Sa résilience et son engagement envers la démocratie sénégalaise sont largement reconnus et appréciés.

Les partisans de Mimi Touré appellent à ce qu’elle continue son excellent travail pour renforcer la démocratie au Sénégal. Ils critiquent fermement les tactiques de Bougane Gueye Dani et prédisent que ses méthodes politiques ne trouveront pas de succès dans le contexte d’une nouvelle gouvernance.

En conclusion, Bougane Gueye Dani semble confronté à des défis importants, tandis que Mimi Touré continue de se profiler comme une force inébranlable dans le paysage politique sénégalais, défendant l’intégrité et l’indépendance avec détermination.

Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.

Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.

Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.

Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Abdoul Mbaye Critiques Ousmane Sonko sur la Démocratie Directe

L’ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a récemment critiqué Ousmane Sonko, le nouveau Premier ministre, pour ses vues sur la démocratie directe. Alors que Sonko n’a pas encore présenté officiellement la feuille de route du gouvernement devant l’Assemblée nationale, Mbaye a exprimé son opinion lors de la déclaration de politique générale déjà en cours.

Mbaye a souligné l’importance pour le Premier ministre de respecter la démocratie représentative, arguant que le Sénégal fonctionne sur ce principe. Il a averti contre l’illusion de privilégier la démocratie directe, affirmant que cela pourrait entraîner une crise institutionnelle inutile dans le pays, malgré la troisième alternance démocratique récente.

En tant que président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Mbaye a également insisté sur le respect de la tradition républicaine et de l’obligation constitutionnelle entourant la Déclaration de Politique Générale. Il a conclu en soulignant que le gouvernement doit rendre des comptes à la représentation nationale et par extension au peuple sénégalais, qui demeure observateur et juge de ces processus démocratiques.

Cette intervention marque une réponse critique notable de la part d’un ancien Premier ministre face aux premiers pas politiques de Sonko, soulignant des différences fondamentales dans leurs visions de gouvernance et de démocratie au Sénégal.

Débat Présidentiel Américain de 2024 : Biden et Trump s’affrontent sur CNN

Ce vendredi 28 juin 2024 a marqué un moment crucial dans la course à la Maison-Blanche avec le débat très attendu entre Joe Biden et Donald Trump. Organisé exceptionnellement tôt, à quatre mois du scrutin présidentiel du 5 novembre, cet affrontement a captivé l’attention nationale.

Joe Biden, âgé de 81 ans, avait préparé minutieusement sa défense à Camp David, visant à contraster avec son prédécesseur tout en rassurant sur sa vigueur et ses capacités. Cependant, dès les premières minutes du débat, lors d’une question sur la dette publique, Biden a semblé désorienté, peinant à articuler ses réponses. Ce moment de faiblesse a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à mener un second mandat, alimentant les critiques des analystes et des observateurs.

En revanche, Donald Trump s’est montré étrangement discipliné, délivrant ses arguments avec assurance et captivant son auditoire avec son style caractéristique. Malgré des raccourcis et des inexactitudes notables, Trump a maintenu un rythme rapide qui a souvent dépassé les modérateurs. Même sur des sujets sensibles comme l’avortement, il a réussi à arrondir les angles en affirmant son soutien à certaines exceptions, promettant de ne pas entraver l’accès à la pilule abortive.

Le débat a également abordé les politiques internationales, notamment l’Ukraine et le Proche-Orient. Trump a affirmé sa volonté de résoudre les conflits sans toutefois fournir de détails concrets, tandis que Biden a été critiqué pour son prétendu manque de soutien envers Israël.

À mesure que le débat progressait, les échanges devenaient de plus en plus tendus, chaque candidat accusant l’autre d’être le « pire président » de l’histoire. Biden a attaqué Trump sur ses condamnations pénales et ses scandales personnels, tandis que Trump a riposté en évoquant les problèmes judiciaires du fils de Biden, Hunter.

À la clôture du débat, les critiques envers Biden étaient sévères. Au sein même du Parti démocrate, des voix se sont élevées pour exprimer des inquiétudes, certaines appelant même à sa retraite de la course présidentielle. Julian Castro, ancien maire de San Antonio, a souligné que Biden n’avait pas réussi à dépasser une barre fixée très bas.

Malgré les efforts de figures démocrates comme Kamala Harris et Gavin Newsom pour limiter les dégâts, les faiblesses révélées lors du débat pourraient peser lourdement dans les mois à venir, laissant les démocrates à la recherche de stratégies pour renforcer leur position face à un Trump déterminé.

En conclusion, le débat de ce jour a clairement mis en lumière les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir, avec des implications potentiellement décisives pour l’avenir politique des États-Unis.

Le service régional du commerce de Kaolack a averti les commerçants qui ne respecteraient pas les prix fixés par l’État.

Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.

« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.

« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.

Controverse autour de la DPG : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko de préparer un Coup d’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que sa déclaration de politique générale (DPG) se tiendra le 15 juillet prochain. Cette date a été communiquée dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, qui l’avait questionné sur le sujet.

Cependant, Sonko a ajouté une note controversée : en cas de persistance des « carences » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il se présentera devant « une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

Cette décision a provoqué une réaction virulente de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication. Sur la plateforme X, Diagne a exprimé son indignation, accusant Sonko de préparer un « coup d’État ».

« Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : ‘En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure’ », a publié Diagne.

Cette initiative de Sonko, perçue comme une tentative de contourner les procédures parlementaires traditionnelles, a déclenché un débat intense sur sa légitimité et sa constitutionnalité. Les critiques craignent que cette approche ne fragilise davantage les institutions démocratiques du pays.

En attendant le 15 juillet, les discussions autour de cette DPG ne cessent de s’intensifier. Les partisans de Sonko voient en cette initiative une manière innovante de promouvoir un débat plus inclusif et transparent, tandis que ses détracteurs y voient une menace pour l’ordre constitutionnel.

Le 15 juillet promet d’être une journée décisive pour la politique sénégalaise, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Zeyna Ndour Fiancée : Un Mariage Royal en Préparation à Dakar

Zeyna Ndour, la fille aînée de la célèbre Viviane Chidid, figure emblématique de la musique africaine, s’apprête à unir sa destinée avec celle d’Adama Bèye, PDG d’une agence de communication et ancien manager de Wally Balago Seck. L’annonce de leurs fiançailles lors d’une cérémonie remarquable hier soir a captivé l’attention de nombreux proches et admirateurs de la famille Chidid.

Le mariage religieux est programmé pour le 7 juillet à Dakar, un événement attendu avec impatience par ceux qui suivent de près la carrière et la vie privée de Zeyna Ndour. Ayant grandi dans l’ombre de sa mère, connue pour son flair inégalé en matière d’événements marquants, Zeyna est sur le point de célébrer son amour dans une cérémonie qui promet d’être aussi somptueuse que mémorable.

En prévision de cette union sacrée, une dot significative de 10 millions de FCFA ainsi que des parures en or ont été présentées à la future belle-mère de Zeyna Ndour, symbole traditionnel d’accueil et de respect au sein de nombreuses cultures sénégalaises.

Ce mariage ne se limite pas à l’alliance de deux individus, mais représente aussi un moment de fête et d’unité pour la communauté artistique sénégalaise. L’attente est palpable pour un événement qui s’annonce comme un point culminant de l’année sociale et culturelle à Dakar.

Restez à l’écoute pour plus de détails sur cette célébration exceptionnelle, qui promet d’être un hommage à l’amour, à la tradition et à la musique qui unit les cœurs.

Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure

Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.

Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.

Crise Politique au Sénégal : Le Groupe Parlementaire BBY Prévoit un « Blocage »

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé des mesures radicales face à ce qu’il qualifie de tentative de contournement des règles constitutionnelles par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses alliés parlementaires.

Dans une déclaration récente, Abdou Mbow a affirmé que BBY est en train de préparer une série de réformes législatives visant à supprimer les dispositions permettant au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et à bloquer la possibilité pour celle-ci de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ces réformes, selon M. Mbow, visent à protéger le principe de la séparation des pouvoirs et à renforcer la stabilité politique du pays.

« Face à ce qui semble être une volonté manifeste de contourner les mécanismes constitutionnels de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside a lancé une réflexion sérieuse », a déclaré M. Mbow lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.

La proposition de BBY intervient dans un contexte tendu où les tensions politiques sont exacerbées par des différends sur des questions clés de gouvernance et de leadership. Cette initiative législative pourrait potentiellement remodeler le paysage politique sénégalais en limitant les pouvoirs exécutifs et législatifs et en consolidant le contrôle parlementaire sur le gouvernement.

Les réformes envisagées par BBY sont susceptibles de susciter un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et parmi les citoyens, alors que le pays cherche à naviguer dans une période d’incertitude politique croissante.

Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.

Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.

https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?gdpr=0&client=ca-pub-4747476379442894&output=html&h=345&slotname=5154409593&adk=424147920&adf=568607307&pi=t.ma~as.5154409593&w=414&abgtt=3&lmt=1719598200&rafmt=1&armr=1&format=414×345&url=https%3A%2F%2Fsenegal7.com%2Fle-v0lur-qui-veut-etre-roi-par-dr-ismaila-diallo%2F%3Ffbclid%3DIwZXh0bgNhZW0CMTEAAR36LxnZGbMMKsaNuonuolrYBN9fjknBkXxl2hdmC1ME2imcXIw1IxSrTq4_aem_yvMixDHOrbgBmreB-36yHg%23google_vignette&host=ca-host-pub-2644536267352236&fwr=1&rs=1&rh=432&rw=414&rpe=1&resp_fmts=3&sfro=1&wgl=1&dt=1719602333262&bpp=2&bdt=1332&idt=2&shv=r20240625&mjsv=m202406250101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3Dfe627d7f26500eec%3AT%3D1716234681%3ART%3D1719602333%3AS%3DALNI_MaIi7dmLYS2BGPoXBKdV5j8TJnJmw&gpic=UID%3D00000d7917d9f715%3AT%3D1716234681%3ART%3D1719602333%3AS%3DALNI_Ma9Ld3ekC3LIyKRgC7gBZLg-DIimA&eo_id_str=ID%3Db0b6623c7af88ece%3AT%3D1716234681%3ART%3D1719602333%3AS%3DAA-Afja6XlBGWQNRMAdmS__fJUS_&prev_fmts=0x0%2C414x345&nras=2&correlator=2781771763740&frm=20&pv=1&ga_vid=1496201324.1716234682&ga_sid=1719602333&ga_hid=284924467&ga_fc=1&rplot=4&u_tz=0&u_his=1&u_h=896&u_w=414&u_ah=896&u_aw=414&u_cd=24&u_sd=2&adx=0&ady=1299&biw=414&bih=706&scr_x=0&scr_y=0&eid=44759842%2C31084864%2C42531706%2C44795921%2C95334510%2C95334529%2C95334571%2C95334580%2C95334828%2C95335888%2C95335897%2C31084186%2C95335292&oid=2&pvsid=1806634717311073&tmod=1528035404&uas=1&nvt=1&ref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F&fc=1920&brdim=0%2C0%2C0%2C0%2C414%2C0%2C414%2C706%2C414%2C706&vis=1&rsz=%7C%7CeEbr%7C&abl=CS&pfx=0&fu=128&bc=31&bz=1&ifi=3&uci=a!3&btvi=1&fsb=1&dtd=459

Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.

Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.

Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.

C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.

L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.

L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.

Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.

Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.

Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.

En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.

L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.

Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.

Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.

Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.

Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.

Par Honorable député Dr Ismaila Diallo

Ousmane Sonko renforce les liens diplomatiques avec la Belgique et le Koweït

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a franchi une étape significative dans les relations diplomatiques du Sénégal en recevant aujourd’hui, le 28 juin 2024, les ambassadeurs respectifs de la République de Belgique et du Koweït. Ces audiences marquent une volonté affirmée de renforcer et d’approfondir les liens bilatéraux avec ces nations partenaires.

L’objectif principal de ces rencontres était de consolider les relations historiques et amicales entre le Sénégal, la Belgique et le Koweït, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines d’intérêt commun. Les discussions stratégiques ont notamment visé à promouvoir des échanges économiques, culturels et technologiques enrichissants, dans le but de favoriser le développement socio-économique et la prospérité mutuelle des peuples concernés.

L’audience avec l’ambassadeur de la République de Belgique a mis en lumière l’importance de la coopération bilatérale dans des secteurs clés tels que le commerce, l’éducation et la santé. De son côté, la réunion avec l’ambassadeur du Koweït a exploré les opportunités de partenariat dans les domaines de l’investissement, de l’énergie et de l’infrastructure, selon les informations recueillies par Kewoulo.

Ces initiatives soulignent l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko à renforcer les relations internationales du Sénégal, tout en jetant les bases d’une coopération fructueuse et durable avec la Belgique et le Koweït.

Mission d’audit à l’AIBD : Scrutin sur la gestion financière et les recrutements

Une mission d’audit a été déclenchée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE) selon les informations rapportées par la Source A. Cette initiative intervient alors que l’AIBD traverse des difficultés financières notables.

Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission principale d’examiner minutieusement la gestion des ressources financières de l’aéroport. En particulier, ils se pencheront sur les opérations et les décisions de gestion sous les mandats des anciens directeurs généraux, Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, pendant la période de 2017 à 2024. Un aspect crucial de l’audit sera également d’analyser de près les processus de recrutement sur cette même période.

Le quotidien précise que les inspecteurs ont déjà entamé des rencontres avec la direction actuelle de la société aéroportuaire, placée sous la direction de Cheikh Bamba Dièye depuis l’arrivée du nouveau régime. Ces échanges visent à recueillir des informations clés et à mieux comprendre le fonctionnement actuel de l’AIBD.

Le rapport issu de cette mission d’audit est destiné directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance stratégique de ses conclusions potentielles pour les décisions futures concernant l’aéroport.

Cette initiative reflète une volonté claire d’assainir la gestion financière et opérationnelle de l’AIBD, tout en évaluant les pratiques passées et en s’assurant de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :

  1. Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
  2. Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
  3. Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
  4. Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.

Respect de la Séparation des Pouvoirs

Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.

Ultimatum et Déclaration Alternative

En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.

Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré

La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.

Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.

Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.

L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».

Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.

Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.

Doro Gaye placé sous contrôle judiciaire après accord avec la partie civile

L’homme d’affaires Doro Gaye, qui avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, a été placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin. Cette décision intervient après un accord signé avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, selon des informations obtenues par ledakarois.sn.

Doro Gaye était accusé par M. Sow de l’avoir escroqué lors d’une opération de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le montant de la transaction incriminée s’élève à 1,2 milliard de FCFA.

La libération de Doro Gaye est le résultat d’un accord conclu avec M. Sow, mettant fin au différend qui les opposait. Les termes de cet accord n’ont pas été divulgués, mais il a permis à Gaye de bénéficier d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Doro Gaye reste sous le contrôle des autorités judiciaires en attendant les prochaines étapes de la procédure.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire

L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.

Appel à la Dissolution

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. « Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens », a-t-elle déclaré.

Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.

Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.

Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.

Une Assemblée Nationale modernisée : Rénovation et digitalisation complètes

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale dans sa modernisation avec l’achèvement récent de son projet de rénovation. Lancée officiellement le 17 mai 2023, cette transformation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de modernisation soutenu par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

La phase opérationnelle du projet a été amorcée le 2 février 2023, suite à la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Sénégal et la KOICA. Ce partenariat a permis de réimaginer l’architecture intérieure de l’hémicycle, optimisant la distribution de l’espace et introduisant des technologies de pointe.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Les travaux, réalisés par une entreprise coréenne et deux entreprises sénégalaises, ont inclus l’installation d’équipements audio et vidéo modernes. Ces dispositifs facilitent la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage des voix. De nouvelles cabines d’interprétation et des plateformes digitales ont également été mises en place, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence des délibérations parlementaires.

Selon la direction de la communication de l’Assemblée nationale, ces améliorations répondent à la vision du Président Amadou Mame Diop. Dès son installation, il a manifesté sa volonté de moderniser le cadre de travail des députés et de rendre les travaux parlementaires plus accessibles au public.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Cette rénovation marque un tournant significatif pour l’Assemblée nationale du Sénégal, qui se dote désormais d’outils à la pointe de la technologie pour une meilleure gouvernance. Cette modernisation est une étape majeure dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence parlementaire, renforçant le lien entre l’institution et les citoyens.

« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »

L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.

Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.

Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.

Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football

La FIFA a récemment pris des mesures sévères à l’encontre de la Fédération Congolaise de Football suite à un incident majeur lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Congo a été sanctionné pour ne pas s’être présenté à son match contre le Niger, initialement prévu le 6 juin 2024. En conséquence, la FIFA a attribué une victoire par forfait 3-0 en faveur du Niger, conformément à l’article 58 du Code disciplinaire de l’organisation mondiale du football.

En plus de cette défaite administrative, la Fédération congolaise a été frappée d’une amende significative s’élevant à 6 847 900 Francs CFA. Cette décision fait suite à une série de mesures disciplinaires rigoureuses visant à maintenir l’intégrité et la discipline au sein des compétitions internationales.

Malgré cette sanction, les Diables Rouges ont continué leur campagne en affrontant le Maroc peu de temps après, se soldant par une défaite cuisante de 6-0. Néanmoins, ils ont évité une disqualification immédiate des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans le Groupe E, ce qui pourrait être considéré comme un répit temporaire dans cette période de turbulences pour le football congolais.

Ces événements soulignent l’importance cruciale de la conformité aux règlements internationaux et de l’engagement des fédérations nationales envers le respect des calendriers et des obligations compétitives établis par la FIFA.

Le Défi de Faire Appliquer la Baisse des Prix : Un Test pour Diomaye Faye et Sonko

Répondre à l’annonce du gouvernement concernant les nouveaux prix des denrées essentielles comme le riz, le sucre et l’huile n’est que la première étape d’un défi bien plus ardu pour les nouvelles autorités sénégalaises, Diomaye Faye et Sonko. Fixer les prix depuis leurs bureaux est une chose, mais s’assurer que ces prix soient effectivement respectés par les grossistes, demi-grossistes et détaillants en est une autre, bien plus complexe.

Les tentatives antérieures de réguler les prix sous le régime de Macky Sall n’ont pas été couronnées de succès. Malgré l’affichage obligatoire des prix homologués, les détaillants ont souvent ignoré ces mesures, vendant parfois bien au-dessus des tarifs fixés. Même l’existence d’un numéro vert pour signaler les abus n’a pas suffi, confrontant les consommateurs à des lignes saturées et à une efficacité limitée.

La résistance des détaillants est particulièrement redoutable. Contrairement aux industriels, moins nombreux et plus centralisés, les détaillants sont nombreux et dispersés, rendant le contrôle complexe et exigeant une surveillance minutieuse.

Le gouvernement actuel a déjà décidé que les prix doivent être affichés de manière visible dans les boutiques. Cependant, cela rappelle les échecs précédents : afficher les prix réglementés ne garantit pas leur application réelle. Les défis sont multiples, allant de l’insuffisance des contrôleurs des prix à la corruption potentielle des agents chargés de faire respecter les règles.

De plus, il ne suffit pas de contrôler uniquement les prix ; la quantité des produits doit également être surveillée. Certains commerçants pourraient respecter les prix imposés mais diminuer la quantité vendue, contournant ainsi les règles pour maximiser leurs profits.

Le succès de Diomaye Faye et Sonko dans cette entreprise délicate déterminera en grande partie leur crédibilité et leur popularité. Les attentes des Sénégalais en matière de pouvoir d’achat reposent largement sur cette baisse des prix des produits essentiels. Un échec pourrait sérieusement compromettre leur image et leur capacité à gouverner efficacement jusqu’à la fin de leur mandat.

En conclusion, l’application effective de la régulation des prix des denrées essentielles représente un défi crucial pour les nouvelles autorités. La tâche nécessite non seulement de la fermeté et de la rigueur, mais aussi une approche stratégique pour surmonter les obstacles pratiques et institutionnels rencontrés dans le passé.

Keur Massar : Le Ministre Cheikh Tidiane Dieye et l’ONAS au chevet des populations

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à une mobilisation massive des citoyens pour la deuxième journée nationale d’investissement humain, prévue le 6 juillet 2024. Cet appel a été relayé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, lors d’une visite à Keur Massar avec les services de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Cette initiative souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la transformation durable du pays.

Le ministre a rappelé la forte participation observée lors de la première journée d’investissement et a exprimé le souhait du Président Faye de voir une mobilisation encore plus significative pour cette deuxième édition. Il a encouragé les citoyens, des plus jeunes aux plus âgés, à se munir de pelles, de râteaux et de brouettes pour participer activement au curage et au nettoyage des caniveaux. Cette initiative, soutenue par les nouvelles autorités étatiques, vise à impliquer durablement les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.

Pour cette deuxième journée, le président Faye insiste sur une meilleure organisation et une efficacité accrue dans la collecte des déchets et le curage des caniveaux, selon le ministre. Il appelle à une mobilisation communautaire dans toutes les communes du Sénégal. M. Dièye a précisé que cette initiative inclut la participation de tous les ministères, de l’administration territoriale, des structures de lutte contre les inondations et des collectivités territoriales, assurant ainsi une coordination optimale.

La tenue de la déclaration de presse à Jaxaay n’est pas un hasard. Cette zone, fortement touchée par des problèmes d’assainissement, a été choisie pour attirer l’attention sur les défis spécifiques de cette région. Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que la présence de la nappe phréatique affleurante justifie une attention particulière à Jaxaay. Il a annoncé la réalisation de canalisations pour traverser l’hivernage, promettant des ouvrages structurants après cette période pour améliorer l’assainissement local.

Avant cette journée nationale, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a visité Jaxaay pour évaluer la situation. Ce fut également l’occasion de relayer l’appel du président Faye aux Sénégalais à participer massivement à cette journée citoyenne. Les autorités réitèrent leur engagement à améliorer les conditions de vie des populations et appellent à une participation active de tous.

En somme, cette deuxième journée d’investissement humain est un appel à l’action pour renforcer la mobilisation citoyenne en faveur du nettoyage et de l’assainissement des espaces publics. Cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste de transformation durable du Sénégal, impliquant directement les citoyens dans l’amélioration de leur environnement quotidien.

Accusation de collusion avec le MFDC : Trois soldats devant le Tribunal Militaire

Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.

Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».

Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.

Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.

Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef

La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».

Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.

Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »

Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »

Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.

TDS SA : Licenciements en série sous la nouvelle Direction

Depuis la prise de fonction de la docteure Aminata Sarr à la direction générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS) le 21 mai dernier, le personnel dénonce une vague de licenciements qui suscite de vives tensions au sein de l’entreprise.

Aminata Sarr, membre du parti Pastef, a remplacé la journaliste Nafissatou Diouf à la tête de TDS. Selon le quotidien Bes Bi, la nouvelle directrice a procédé à plusieurs licenciements, une action que le personnel interprète comme une tentative de caser ses proches. « Elle dit que TDS ne peut pas supporter des gens que Nafissatou Diouf avait recrutés alors qu’elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours. Ce sont des actes d’acharnement », a déclaré un membre du personnel, repris par la source.

L’interlocuteur du journal a également exprimé son indignation face au licenciement de plusieurs agents sous Contrat à Durée Déterminée (CDD), accusant la directrice de vouloir placer ses compagnons à leur place.

Contactée par Bes Bi, Aminata Sarr a rejeté ces accusations, évoquant des « raisons économiques » pour justifier les licenciements. Elle a expliqué : « Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration, et d’autres qui n’ont pas non plus respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins inactifs. C’est pourquoi nous sommes en train de prendre des mesures de compression face à l’importante masse salariale ».

Les mesures de compression et les explications de la nouvelle directrice n’ont pas apaisé la colère du personnel, qui continue de dénoncer ce qu’il perçoit comme des décisions injustes et arbitraires.

Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre

Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.

L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.

Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.

Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.

Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.

En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.

AIBD : Mission d’audit lancée pour examiner la gestion

Une mission d’audit a été lancée pour examiner la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, actuellement confronté à des problèmes financiers. Cette initiative a été confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE), selon des informations rapportées par le quotidien Source A.

Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission de « fouiller » la gestion des ressources financières de l’AIBD et de « scruter de près les recrutements durant la période 2017-2024 ». Cette enquête se concentre sur les mandats des anciens directeurs généraux Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, sous l’ancien régime.

Dans le cadre de cette mission, les inspecteurs du corps de contrôle ont déjà rencontré le top management de la société aéroportuaire, actuellement dirigée par Cheikh Bamba Dièye depuis l’avènement du nouveau régime.

Le rapport de cette mission d’audit sera remis directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce document vise à apporter une transparence accrue sur la gestion de l’AIBD et à identifier les éventuelles irrégularités ou inefficacités dans l’administration de l’aéroport.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la gouvernance et de l’efficacité des institutions publiques sénégalaises.

Mor Talla Gaye Quitte TFM : Youssou Ndour Perd un Pilier de la Rédaction

Aujourd’hui, la Télévision Futurs Médias (TFM) de Youssou Ndour est confrontée au départ d’un de ses journalistes éminents. Mor Talla Gaye, coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », a décidé de quitter le Groupe Futurs Médias (GFM) pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, dont les détails restent encore à préciser.

L’annonce de son départ a été faite ce matin sur les ondes de la TFM par l’équipe de la matinale. Les journalistes présents sur le plateau ont unanimement salué son expérience et son professionnalisme, soulignant l’impact significatif de Mor Talla Gaye au sein de la chaîne.

Mor Talla Gaye a occupé un rôle central en tant que coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », apportant son expertise et sa rigueur journalistique à la programmation quotidienne de la TFM. Son départ marque la fin d’une époque pour l’équipe de Youssou Ndour, qui perd non seulement un professionnel aguerri mais également un pilier de la rédaction.

À ce jour, aucune information n’a été divulguée quant aux raisons précises de son départ ni sur ses projets futurs. Cependant, son influence durable sur la chaîne et son héritage journalistique resteront gravés dans les mémoires des collègues et des téléspectateurs.

La communauté journalistique et les amateurs de médias souhaitent à Mor Talla Gaye tout le succès dans ses futures entreprises, tout en espérant que son départ ne marquera qu’un chapitre parmi de nombreux autres à venir dans sa carrière remarquable.

Ngoné Ndour annonce sa candidature pour un second mandat à la présidence de la SODAV

Lors de l’assemblée générale ordinaire de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) qui s’est tenue aujourd’hui à la Sorano, Ngoné Ndour a confirmé son intention de se représenter comme candidate au poste de Présidente du Conseil d’Administration. Après trois ans à la tête de la SODAV, elle a exprimé sa détermination à poursuivre sa mission au service de la communauté culturelle, malgré les appels pour limiter les mandats présidentiels.

Ngoné Ndour a souligné que la question des mandats ne relève pas des statuts actuels de la SODAV, indiquant que toute modification serait du ressort d’une assemblée générale extraordinaire. Elle a également rendu hommage à ses collègues pour leur soutien au cours de son mandat, affirmant sa confiance dans la capacité du conseil d’administration renouvelé à accomplir les objectifs de la société.

L’annonce de sa candidature à sa propre succession marque un nouveau chapitre potentiellement décisif pour la SODAV, alors que l’organisation continue de jouer un rôle crucial dans la protection et la promotion des droits d’auteur au Sénégal.

Lutte de la plage : Le Sénégal sur le toit de l’Afrique

La deuxième édition du championnat d’Afrique de Beach Wrestling, surnommé la lutte de la plage, s’est déroulée à Dakar du 22 au 23 juin 2024, marquant un triomphe éclatant pour le Sénégal. Les athlètes sénégalais ont brillé avec un total de 10 médailles, dont 6 en or, dans cette compétition qui a réuni des participants de 33 pays différents.

Comparé à la première édition qui s’était tenue en Tunisie, où l’équipe sénégalaise était rentrée avec huit médailles, dont 4 en or, les Lionnes et Lions de la lutte de plage ont montré une nette amélioration. Ils ont dominé toutes les catégories grâce à des performances individuelles exceptionnelles, tant chez les hommes que chez les femmes, sur le sable dakarois.
Le ministre des Sports, Mme Khady Diène Gaye, a exprimé sa fierté, ainsi que celle du président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, envers l’équipe nationale de Beach Wrestling. Elle a souligné que ces succès renforcent la réputation du Sénégal dans le domaine sportif et témoignent des progrès constants de l’écosystème sportif national.
« L’équipe nationale de Beach Wrestling a hissé notre pays sur le toit du continent à l’issue de la 2ème édition des Championnats d’Afrique de cette discipline, organisée du 22 au 23 juin 2024 à Dakar. Nos Lionnes et Lions se sont illustrés dans presque toutes les catégories avec un total de dix médailles, dont six en or, trois en argent et une en bronze. Ces succès sont d’autant plus remarquables que les médailles d’or ont été remportées à égalité entre athlètes femmes et hommes, parmi plus d’une centaine de concurrents venus de 33 pays d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb, d’Afrique du Sud, etc. De plus, nos combattants ont surpassé leurs performances de la première édition tenue en 2023 en Tunisie, où ils étaient revenus avec huit médailles, dont 4 en or.
Ces distinctions sont une source de fierté supplémentaire dans la nouvelle dynamique de modernisation de notre écosystème sportif, toutes disciplines confondues, avec pour objectif une professionnalisation accrue bénéfique à tous les acteurs. C’est pourquoi, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhare FAYE, du gouvernement et de l’ensemble du peuple, j’adresse mes vives félicitations à notre équipe de Beach Wrestling, à son encadrement technique ainsi qu’aux dirigeants du Comité national de gestion de la Lutte (CNG). »
Cette victoire marque un moment historique pour le Beach Wrestling sénégalais, affirmant sa position dominante sur le continent et promettant un avenir brillant pour les sports de plage au Sénégal.


Ndeye Camara

MARCHÉ DES OBLIGATIONS DE L’UEMOA : Le Sénégal lance avec succès trois nouvelles obligations sur la BRVM

Ce mercredi 26 juin 2024, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a accueilli trois nouveaux titres de l’État du Sénégal sur son marché des obligations, marquant un retour significatif de l’État sénégalais dans le paysage financier régional.

Les emprunts « État du Sénégal 6,25 % 2024-2029 », « État du Sénégal 6,45 % 2024-2031 » et « État du Sénégal 6,65 % 2024-2034 » ont été introduits lors d’une cérémonie de première cotation organisée au siège de la BRVM à Abidjan. Cette initiative a été saluée par le Directeur Général de la BRVM, qui a souligné le retour remarqué de l’État du Sénégal et son récent titre de « Metteur obligataire de l’Année », décerné lors des BRVM Awards.

Ces obligations ont rencontré un franc succès sur le Marché Financier Régional de l’UEMOA, mobilisant plus de 265 milliards de FCFA à travers trois tranches avec des taux variant de 6,25 % à 6,65 % et des maturités s’échelonnant de 5 à 10 ans. Les fonds ainsi levés sont destinés à financer les investissements prévus dans le budget 2024, démontrant la capacité de l’État du Sénégal à mobiliser des ressources locales pour soutenir l’économie nationale.

L’opération a été orchestrée par la Société de Gestion et d’Intermédiation Invictus Capital & Finance SA, en tant que Chef de file, avec le soutien des SGI, CGF Bourse et ABCO BOURSE en qualité de co-chefs de file. Cette démarche témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux et régionaux dans la solidité et les perspectives de croissance économique de la sous-région.

Cette nouvelle émission d’obligations marque une étape importante pour l’État du Sénégal, renforçant sa position sur le marché financier régional.

Le Dakarois

PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE NATIONALE : Le madd de la Casamance fait la fierté du Sénégal à l’international

Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.

LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.

L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.

Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.

Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.

Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.

L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.

La Dakaroise

Communiqué de presse : Autoroute Mbour Fatick Kaolack : La sortie à Médina Dokh, Khondiogne tant clamé par les populations connait un début de Solutions…

Le collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a, depuis près de deux mois, été au coeur de ces revendications. C’est-à-dire obtenir une sortie et une entrée de l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne dans la commune de Tattaguine.Vu le poids démographique (6 Communes en terres fermes et 3 communes en haute mer, les îles du Saloum);Vu le tourisme dans la zone avec les complexes hôteliers,Vu le poids économique avec l’exploitation des produits de mer, les fruits et légumes et l’horticulture,Vu l’exploitation du gaz et du pétrole de Sangomar, sans tenir compte du désencombrement sur tous les plans de cette partie, poumon économique de la région de Fatick, il serait impensable de ne pas avoir accès sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne,Tattaguine. C’est pourquoi, les fils de la zone, à travers ce collectif, ont engagé la lutte pour une rectification des erreurs commises par le régime sortant par rapport aux travaux de ces infrastructures d’envergures.

Sur ce, après avoir tenu un point de presse, une visite de terrain avec les responsables de l’ageroute et le sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, un sit in et une correspondance adressée au ministre. Les responsables du collectif viennent de voir le bout du tunnel.

En effet, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens El Malick Ndiaye a effectué une descente dans la zone, le mardi 25 Juin 2024 à Khondiogne pour s’enquérir de la situation et comment y remédier.

Face aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére et après écouter avec intérêts les explications de Birama NDIAYE, président du dit collectif, le ministre des infrastructures les a proposé un début de solutions à leurs préoccupations.

Il s’agit de maintenir la bretelle allongée qui quitte Thiadiaye jusqu’à Médina Dokh. En ce qui concerne l’accès à l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh, Khondiogne, le ministre El Malick Ndiaye annonce que les doléances du collectif sont prises en compte mais la réalisation sera à long terme. Selon lui, à l’étape actuelle des travaux, la priorité c’est d’amener l’autoroute à péage jusqu’à Tambacounda et après ils se pencheront sur ce qu’il y a lieu à parfaire.

Sur la réalisation de la sortie et l’entrée sur l’autoroute, les techniciens de l’ageroute ont déjà fait l’évaluation du coup du rond-point demandé par le collectif. Il est estimé à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. De son côté, le ministre a dit que c’est faisable mais pas à l’immédiat. Par contre, il va accorder une audience aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére pour rentrer sur les détails.

A la fin de cette discussion avec les responsables président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a hauteur de Médina Dokh, Khondiogne dans la commune de Tattaguine, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens a continué son périple à Fatick, point de chute de sa visite sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack.

Signé Birama NDIAYE, initiateur et président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére.

Lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes : Lancement de la Phase 2 du Programme Conjoint Sénégal-UE

Le Sénégal et l’Union européenne ont récemment inauguré la Phase 2 du Programme Opérationnel Conjoint (POC2), marquant une étape cruciale dans leur partenariat visant à renforcer la sécurité nationale et à combattre les crimes transnationaux.

Doté d’un financement substantiel de 3,5 milliards de francs CFA, le POC2 concentre ses efforts sur la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes. Ce programme s’attache particulièrement au renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense sénégalaises pour la surveillance efficace des frontières. Une formation approfondie sera dispensée aux forces de sécurité et de défense, visant à améliorer leurs compétences en matière d’investigation policière et judiciaire.

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a souligné l’importance stratégique du POC2 dans la réponse aux défis complexes de sécurité auxquels le Sénégal est confronté. Ce programme ne se limite pas au trafic de migrants, mais s’étend également à la lutte contre le trafic de drogue, au blanchiment d’argent et à d’autres formes de criminalité transnationale organisée.

Pour consolider les succès de la première phase du programme, cette nouvelle étape représente une réorientation stratégique majeure. Le gouvernement sénégalais affiche un engagement ferme envers le POC2, promettant un soutien total aux forces de défense et de sécurité qui en bénéficieront directement.

De son côté, l’Union européenne considère ce programme comme un pilier essentiel de sa politique migratoire globale. Jean-Marc Pussani, ambassadeur de l’UE, met en avant une approche intégrée impliquant les ministères clés de l’Intérieur, des Forces armées, de la Justice et des Finances.

Avec une enveloppe financière conséquente garantissant sa mise en œuvre sur une période de deux ans, cette initiative conjointe promet de renforcer durablement la sécurité et la stabilité régionales, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union européenne dans la lutte contre la criminalité transnationale et la protection des droits humains.

LE MINISTRE DE LA SANTÉ : Un Chèque de près de 3 Milliards de FCFA remis pour éponger la dette de la PNA

Saly, le [Date] – La ministre de la Famille et des Solidarités, Madame Maimouna Dièye, a remis, jeudi à Saly, un chèque de près de trois milliards de FCFA à son homologue de la Santé et de l’Action sociale, Monsieur Ibrahima Sy. Cette somme est destinée à réduire la dette de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (SEN-CSU) envers la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), dans le cadre de la prise en charge des personnes sous dialyse.

Le chèque, d’un montant exact de 2.946.546.005 francs CFA, a été remis lors d’une rencontre consacrée aux conditions d’accès à la dialyse, dans le cadre du programme de Couverture sanitaire universelle.

Cette initiative, a souligné Madame Dièye, démontre leur “engagement collectif à améliorer le système de protection sociale en santé et plus particulièrement, à répondre efficacement aux besoins des patients souffrant d’insuffisance rénale”.

Le professeur Abdou Niang, responsable de la chaire de néphrologie de la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop, a révélé que “850 mille Sénégalais souffrent d’une maladie rénale, mais la grande majorité ignore leur situation rénale”. Il a également noté que “le nombre de malades actuellement en dialyse est d’environ deux mille”, et que chaque année, plus de mille Sénégalais atteignent le stade final de la maladie nécessitant une dialyse. Malheureusement, ils ne peuvent pas toujours y accéder pour diverses raisons.

Madame Dièye a insisté sur la nécessité d’optimiser les coûts et de trouver des solutions pour que les importantes ressources investies par l’État puissent bénéficier à un plus grand nombre de patients de manière durable et pérenne. Elle a également souligné l’importance de la synergie entre la Pharmacie nationale d’approvisionnement, l’Agence de la couverture sanitaire universelle et les prestataires de dialyse, qu’ils soient publics ou privés, pour garantir l’efficacité et assurer une amélioration durable de l’accès aux soins de dialyse.

Monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a assuré que son département collabore avec les plus hautes autorités du pays et l’ensemble des acteurs pour trouver des solutions durables aptes à soulager les malades. Il a affirmé que le nouveau gouvernement en fait une “priorité absolue” et qu’un ensemble de propositions sont à l’étude au sein de son département.

DRAFT NBA 2024 : Babacar Sané et Baye Ndongo absents.

L’édition 2024 de la Draft NBA a démarré la nuit dernière à Barclays de Brooklyn et s’est poursuivi cette nuit à Manhattan. Les deux sénégalais qui étaient en lice n’ont pas été retenue

Babacar Sané et Baye Ndongo ne joueront finalement pas l’élite du basketball la saison prochaine. Malgré la belle saison réalisé par Baye Ndongo a Géorgie Tech, le jeune basketteur s’attendait à être choisi par l’une des clubs de la NBA, une déception majeur pour le natif de Darou khoudoss qui voit son rêve de jouer dans les plus grands parquets mais aussi de défier des cadors se faire ralentir.

Même coup a aussi frapper l’ancien de la NBA academy qui évolue actuellement à IGNITE en Gleague. Babacar Sané a également fait une saison exceptionnelle avec les siens. Mais cela n’a pas suffit à l’ancien de la DUC d’être Parmis les 58 jeunes choisis pour concrétiser son objectif.

Un coup dur pour les jeunes sénégalais qui devront fournir plus d’efforts et de patience avant la prochaine DRAFT pour intégrer la National Basketball Association.

Ndeye Camara

[VIDEO] Présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump commencent à débattre

Joe Biden et Donald Trump remettent ça : ils s’affrontent ce jeudi lors d’un premier débat présidentiel aux enjeux colossaux.

YouTube video player

Depuis des mois, ils s’attaquent et s’invectivent à distance, cette fois, ils se font face physiquement : Joe Biden et Donald Trump ont commencé à débattre jeudi 27 juin pour la première fois dans une campagne présidentielle aussi incertaine que tendue.
Le démocrate de 81 ans est arrivé le premier à Atlanta (Géorgie, sud-est), et s’est offert un bain de foule avec ses partisans. Le républicain de 78 ans, peu après, est sorti de l’avion en brandissant le poing.
Les deux hommes, au coude-à-coude dans les sondages, se retrouveront à 21 h locales pour cette confrontation organisée par CNN, et qui sera animée par deux journalistes de la chaîne, Jake Tapper et Dana Bash.
À eux de faire respecter les règles très strictes d’un débat qui se tiendra sans public, avec des échanges minutés et surtout, un micro systématiquement coupé pour le candidat dont ce n’est pas le tour de s’exprimer.

Antipathie
Le premier débat entre le président démocrate et son prédécesseur républicain en 2020 avait tourné au pugilat, et l’antipathie qu’ils se portent n’a fait que croître depuis la victoire de Joe Biden, que Donald Trump n’a jamais concédée.
Le républicain, qui se présente en homme fort seul capable d’enrayer le « déclin » de l’Amérique, a diffusé jeudi une vidéo assassine sur son adversaire, montrant des chutes et des moments de confusion, pour demander s’il était réellement capable de « passer quatre ans de plus » à la Maison Blanche. 
Joe Biden a indéniablement perdu en aisance physique et orale ces dernières années, et son âge inquiète beaucoup plus les électeurs que celui de Donald Trump, de trois ans son cadet. Mais le milliardaire n’a pas pour autant partie gagnée : son agressivité verbale et ses diatribes décousues, si elles séduisent ses partisans lors des meetings, pourraient dans le cadre du débat rebuter les électeurs indépendants.
Or c’est bien eux qu’il s’agit de séduire jeudi pour Joe Biden comme pour Donald Trump, à quatre mois d’une élection qui pourrait, comme il y à quatre ans, se jouer sur le fil dans quelques États-clés.

Spectacle
Pour l’emporter, les experts estiment que chacun des deux candidats devra en quelque sorte aller contre sa nature. Le président démocrate, peu charismatique et qui aime évoquer son bilan avec force chiffres et détails, « doit donner autre chose que des arguments purement rationnels. Aucune élection ne se décide que sur la raison, donc il devra offrir quelques phrases choc », en clair faire le spectacle, analyse Jane Hall, professeure de communication à la American University.
« Ce débat pourrait nous surprendre. Je pense que Donald Trump a été entraîné et tâchera de ne pas être la même personne que dans les récents débats », pour se donner davantage une stature d’homme d’État, prédit-elle. 

Joe Biden se présente en garant de la démocratie et en allié des classes moyennes, face à un adversaire accusé d’attiser la violence politique et de servir les plus riches.
Les démocrates ont installé à Atlanta d’énormes panneaux publicitaires souhaitant la « bienvenue » à un « repris de justice » : Donald Trump est le premier président jamais jugé coupable au pénal, dans une affaire de paiements occultes à une ancienne star de films X.
Parmi les thèmes incontournables de la campagne et donc certainement du débat : le coût de la vie, le droit à l’avortement, l’aide à l’Ukraine et à Israël, les nombreuses inculpations de Donald Trump et la défense de la démocratie.
Un second débat est prévu sur ABC en septembre, à deux mois d’un scrutin suivi avec inquiétude dans le monde entier.
Avec AFP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°210 – du 28/06/2024

🔴 MOBILISATION DE 265 MILLIARDS DE FRANCS CFA EN TROIS TRANCHES : LE SÉNÉGAL RÉUSSIT SON COME-BACK À LA BRVM
🔴 PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE DU SÉNÉGAL : LE MADD DE LA CASAMANCE VANTE SA SAVEUR EXOTIQUE À L’INTERNATIONAL

🔴 LUTTE DE LA PLAGE : LE SENEGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
🔴 GRIS BORDEAUX PRET POUR LE DUEL CONTRE AMA BALDE :  » JE VAIS GAGNER POUR MES SUPPORTERS « 

Lamb : Zoss prêt à tout pour renouer avec la victoire contre Liss Ndiago

Le chef de file de l’écurie Door Doorat, Zoss, a tenu son open press ce jeudi aux Parcelles Assainies. Abordant son combat contre Liss Ndiago prévu ce dimanche, Zoss a assuré qu’il fera tout pour gagner et renouer avec la victoire pour la première fois depuis dix ans.

Zoss est bien conscient qu’il n’a d’autre choix que de gagner ce dimanche s’il ne veut pas voir sa carrière sombrer. Sur une série de six défaites consécutives (Gouy Gui, Tapha Tine, Ama Baldé, Siteu, Ada Fass, Alioune Sèye 2), celui qui se faisait appeler le showman n’a plus goûté au succès depuis 2014. Il doit impérativement renouer avec la victoire pour ne pas tomber aux oubliettes.

À trois jours de sa confrontation avec le teigneux Liss Ndiago, Zoss s’est montré confiant tout en reconnaissant la dureté de son adversaire. Liss Ndiago, lutteur de Diamageune, reste sur une défaite (par avertissement) contre Pokola, mais avait émerveillé les amateurs de lutte par son courage et sa ténacité. Zoss, au crépuscule de sa carrière, veut s’offrir un dernier baroud d’honneur et est déterminé à y parvenir.

« Je dois gagner pour renouer avec le succès. Mais je dois aussi gagner ce combat pour ouvrir la voie aux jeunes lutteurs des Parcelles comme Talfa, Niang Ballo, Tapha Mbeur, Guiro Séras, qui sont de grands champions. Aujourd’hui, je suis très fier d’accorder une chance aux jeunes lutteurs mais sachez que c’est un combat que je respecte. Je demande à Liss de ne pas fuir. S’il le fait, le combat ne va pas durer. Je me suis entraîné sérieusement pour ce combat et j’espère que le travail va payer le jour J. J’ai plus travaillé la boxe qu’autre chose car je dois démontrer mes qualités. Liss est mon jeune frère et il le restera. Mais il m’a défié et je n’aime pas qu’on me défie. Je vais donc tout donner dans ce combat et pourquoi pas le mettre KO, » a déclaré Zoss.

À Moins de trois jours du combat contre Ama Baldé, Gris Bordeaux rassure ses fans

À quelques jours de son duel très attendu contre Ama Baldé, Gris Bordeaux a tenu un point de presse ce jeudi pour rassurer ses supporters.

Après l’Open press d’Ama Baldé ce mercredi au stade Alassane Djigo, Gris Bordeaux a à son tour communié avec son public en vue du derby Pikine – Fass. Le troisième tigre de Fass a partagé son avis sur le soutien des lutteurs de Pikine à son adversaire et a promis la victoire à ses supporters.

« C’est normal que les lutteurs Pikinois apportent leur soutien à mon adversaire car ils habitent tous la même localité. Mais je tiens à rappeler que j’ai battu des rois des arènes à Pikine. J’ai terrassé feu Tyson Jr qui était invaincu à l’époque, Tyson et Eumeu Séne qui était champion d’Afrique. Pour vous dire la qualité des lutteurs que j’ai battu à Pikine. Par contre, à Fass, mon adversaire n’a battu que des lutteurs plus faibles que lui. S’il plaît à Dieu, j’obtiendrai ma quatrième victoire à Pikine. J’ai hâte d’en finir car le combat a trop duré, presque deux ans. On l’a renvoyé à trois ou quatre reprises car mon adversaire était à chaque fois blessé. J’appelle mes supporters à être fair-play et je ferai le nécessaire pour obtenir la victoire », a déclaré Gris Bordeaux.

Les fans de Gris Bordeaux attendent avec impatience de voir leur champion monter sur l’arène et affronter Ama Baldé pour un combat qui s’annonce palpitant.

Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs

Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.

Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.

En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.

Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).

L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.

En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.

DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi

La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.

Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.

De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.

Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.

La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Farine de blé :   entre archaïsme et cupidité

Le Sénégal importe 800 000 tonnes de blé en moyenne chaque année répartis entre une dizaine  de minoteries dont les plus significatives par leur capacités de transformation du blé – 50%  importé de l’ex URSS –  en farine sont  les Grands Moulins de Dakar, GMS, FKS, NMA, OLAM, Sedima, MDS. Presque 60% de capitaux et de l’actionnariat du secteur  sont étrangers avec le carre’ d’or autour de GMS, GMD, FKS et OLAM qui ont fini d’imposer une entente assimilable à un oligopole imposant leur prix et quotas aux quelques  3 500 boulangers du pays. Ils osent engager le bras de fer avec l’État régulateur.

Portée par une démographie croissante  et une urbanisation rapide, la consommation de blé, et en particulier de pain, est en progression constante au Sénégal comme un peu partout en Afrique ce qui accentue les risques et vulnérabilité de la sécurité alimentaire des populations  face aux fluctuations des prix de cette denrée sensible.

 Depuis la covid 19 et surtout la guerre russo  – ukrainienne les cours mondiaux ont drastiquement baissé.  En  2022 la tonne de blé, qui était de 280 euros avant le conflit, a atteint un pic en juin, à plus de 500 euros, mais aujourd’hui le cours du blé tendre est coté à 217 Euro / T –  référence CEREALIS – . Pour le blé russe c’est même beaucoup moins tant les stocks russes sont excédentaires et à la recherche de clients avec l’embargo.  

Les cours et les stocks mondiaux ont retrouvé leurs niveaux d’avant Covid -19 et mieux les récoltes records des USA exercent une pression sur les cours mondiaux et l’offre des négociants  de blé .

Malheureusement  faute de centrale d’achat des minoteries locales, de cotation centralisée  des cours de blé en Afrique de l’Ouest pour cette denrée essentielle pour nos populations ;  de terminaux céréaliers adéquats sur nos ports et corridors   et d’une régulation inexistante du secteur comme au Sénégal  , les pays d’Afrique au Sud du Sahara avec le Sénégal en tête paie toujours un prix très onéreux pour le sac de farine que rien ne peut justifier si ce n’est les archaïsmes dans nos circuits de commerce avec des législations obsolètes et une cupidité du patronat de la farine qui veut maximiser les profits en investissant toujours un peu dans le process et la distribution.

Et pourtant les bénéfices  explosent avec les tendances baissières observées sur le marché mondial du blé depuis 2022. Le Sénégal importe pour 200  milliards de blé pour la farine de pain  et l’aliment de bétail avec un chiffre d’affaires des meuniers qui approchent  800 milliards ce qui leur assure un niveau de profitabilité record de 35 % ; un retour sur capitaux propres exceptionnel que seul nos économies    trop peu régulées peuvent permettre. Il faut augmenter la pression fiscale sur le secteur au profit des céréales locales comme le mil.

Il est donc urgent comme le préconise le gouvernement de baisser au moins le sac de farine de 20 % permise par la   forte baisse sur les cours internationaux et  de mettre en place un mécanisme de péréquation pour les fluctuations des cours mondiaux. En attendant le prix de la baguette et même de l’aliment de bétail doivent beaucoup baisser au moins de 30 %. Il faut faire jouer le déflateur de l’indice des cours mondiaux du ble’.

Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Premier Ministre
Expert en Infrastructure et Énergie

Renforcement des Liens entre le Sénégal et l’Espagne : Engagement Renouvelé

Ce jeudi, dans un geste significatif de coopération internationale, le Président de la République du Sénégal a accueilli José Manuel Albares Bueno, Ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du Royaume d’Espagne. Cette rencontre a souligné l’importance des liens d’amitié et du partenariat stratégique entre Dakar et Madrid, tout en réaffirmant l’engagement continu de l’Espagne à soutenir les priorités nationales du Sénégal.

Au cours de cette réunion diplomatique, José Manuel Albares Bueno a exprimé un soutien ferme aux projets prioritaires du gouvernement sénégalais, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines clés. Cette initiative reflète une vision commune visant à promouvoir le développement économique et social, ainsi qu’à consolider les échanges culturels et éducatifs entre les deux nations.

Le dialogue constructif entre les hauts représentants des deux gouvernements a également mis en lumière l’importance de la solidarité internationale dans un contexte mondial en évolution rapide. En témoignant de leur engagement envers la stabilité régionale et la prospérité mutuelle, le Sénégal et l’Espagne ont réaffirmé leur partenariat stratégique, marquant ainsi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales.

À l’avenir, cette rencontre promet de catalyser des initiatives conjointes visant à répondre aux défis mondiaux communs, tout en renforçant les fondements d’une coopération mutuellement bénéfique. Le Sénégal et l’Espagne continuent de tracer la voie vers un avenir de partenariat dynamique et de collaboration fructueuse, fondée sur des valeurs partagées et une vision commune pour un monde plus juste et durable.

DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…

Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.

Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.

Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:

1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.

2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.

3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.

4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.

5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.

6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET

    En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
    Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
    Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.

    Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
    Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
    Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.

    Mme MARIETOU DIENG
    DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE

    Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

    Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

    En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

    Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

    En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

    Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

    Avis de recherche : Disparition de Diounéydy Dia à Rufisque

    Diounéydy Dia, résident de la cité Razél à Rufisque Est, a disparu le mercredi 13 juin vers 2h30 du matin. Inquiète, sa famille lance un appel à témoins pour le retrouver. Il réside à la villa numéro 07 de la cité Razél.

    Toute personne ayant des informations est priée de contacter ses proches au numéro suivant : 77 669 65 65.

    La solidarité de tous est précieuse pour retrouver Diounéydy Dia sain et sauf.

    Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement

    Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.

    Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.

    « Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.

    En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.

    Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.

    Le ministre Serigne Gueye Diop appelle à la multiplication des entreprises hors de Dakar pour renforcer l’industrialisation

    Les récents développements lors des assises des entreprises ont été marqués par l’engagement du ministre du commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop, en faveur d’une expansion industrielle significative à travers le Sénégal. Lors de la 20e édition de ces assises, centrée sur l’économie numérique et la digitalisation, le ministre a souligné l’importance de diversifier la présence des entreprises au-delà de Dakar.

    Le ministre Diop a exprimé sa satisfaction quant à la pérennisation de cet événement clé pour le secteur entrepreneurial sénégalais, le qualifiant de moment exceptionnel. Il a affirmé que le soutien aux entrepreneurs dans leur diversité est une priorité pour le gouvernement actuel, soulignant que la souveraineté nationale, qu’elle soit agricole, industrielle ou politique, est un objectif soutenu par les politiques en place.

    Dans son discours, le ministre a insisté sur l’importance cruciale du développement industriel pour renforcer cette souveraineté économique. À cet effet, il a annoncé un ambitieux plan visant à établir de nouvelles zones industrielles à travers le pays, encourageant ainsi les entreprises à s’implanter dans les régions.

    De plus, Dr Serigne Gueye Diop a révélé que le gouvernement envisage sérieusement la création d’une industrie pharmaceutique et la modernisation du commerce. Il a évoqué la nécessité de mettre en place une structure dédiée à la recherche et à l’innovation, avec un accent particulier sur le renforcement des moyens alloués à l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME).

    En conclusion, le ministre a annoncé la création prochaine d’un fonds de soutien aux entreprises et à l’industrie, soulignant que les recommandations issues de ces assises seront attentivement prises en compte par le gouvernement. Ces initiatives marquent une étape cruciale vers la diversification économique du Sénégal et le renforcement de son secteur industriel à l’échelle nationale.

    Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko

    Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.

    La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.

    La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.

    La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.

    En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.

    Étudiant condamné après un accident sur la voie réservée du Brt à Dakar

    Ahmat Mahhamat, un étudiant en troisième année à Dakar, a été condamné à trois mois de prison, dont un ferme, après avoir provoqué un accident sur la voie du Bus Rapide Transit (Brt). L’incident s’est déroulé près de l’arrêt Sacré-Cœur, quand Mahhamat, apparemment pressé, a contourné un embouteillage en empruntant la voie réservée au Brt. Malheureusement, il a été violemment heurté par un bus Brt arrivant au même moment, causant des blessures à deux passagers du bus.

    Les autorités ont découvert que Mahhamat conduisait sans permis, sans assurance et sans carte grise lors de son arrestation le 19 juin. Présenté devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, il a exprimé des regrets, mais le procureur a jugé sa défense insuffisante. Malgré la requête de trois mois d’emprisonnement ferme, il a finalement été condamné à un mois de prison ferme.

    Cet incident souligne les dangers de la conduite sans respect des règles et des exigences légales. Mahhamat devra purger sa peine tout en réfléchissant aux conséquences de ses actes sur la sécurité publique.

    Quitter la version mobile