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Eurobonds, fiasco du duo magique (Par Mamadou Sy Tounkara)
Le Sénégal vient de lever 450 milliards FCFA sur 7 ans au taux de 7,75%. Il a fallu deux jours pour cela. Or, notre pays avait emprunté 508 milliards FCFA à 5,375% sur 16 ans en un seul jour en 2021 sur ce même marché des Eurobonds.
Emprunter au même endroit moins d’argent à un taux plus élevé et un délai de paiement plus court est une contre-performance financière. Dans la haute finance, tout est dans le taux d’intérêt et le délai de paiement.
Si vous êtes obligé d’emprunter au taux le plus élevé avec le délai le plus court, cela veut dire que votre duo magique ne fonctionne pas. Ce duo magique? Performance et confiance.
Pour ce qui est de la performance, les marchés financiers se fondent sur leurs propres critères : notation souveraine, PIB, taux de croissance projetés, endettement/PIB, capacités de remboursement, environnement des affaires, réputation ou autres. Tout cela inspire ou pas confiance aux marchés financiers dont les taux et délais dépendent essentiellement de ces performances attestées par des agrégats indiscutables. La capacité à négocier est non négligeable.
Les marchés financiers ne font de cadeau à personne et font payer le prix fort à ceux qui ne présentent pas un duo magique reluisant.
En 2012, la dette du Sénégal s’élevait à 3.000 milliards FCFA environ, alors qu’elle est de 13.000 milliards FCFA en 2024. Ainsi, le Sénégal a emprunté environ 10.000 milliards FCFA sous l’ère Macky Sall, ce qui est 833 milliards par an.
Or, hormis les 450 milliards issus des Eurobonds, le Sénégal avait déjà contracté 324 milliards FCFA au mois d’avril; il y a une nouvelle enveloppe étalée de 1.150 milliards que le FMI devrait débloquer à partir de juillet 2024, ce qui fera 1.924 milliards en trois mois ou 641 milliards par mois en moyenne. Macky Sall empruntait 833 milliards par an ou 69 milliards par mois. A cette cadence, les 10.000 milliards de Macky Sall sous 12 ans seront égalés en…15 mois. Cette frénésie d’endettement n’est guère soutenable et est contraire à toute velléité de souveraineté économique.
Nous avons déjà atteint 80% de ratio par rapport à notre PIB dépassant le seuil de 70% fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. L’endettement a, théoriquement et pratiquement, atteint ses ultimes limites.
La roue économique doit être accélérée par l’animation, l’incitation et la stimulation endogènes tous azimuts pour faire revenir le duo magique : performance et confiance.
Mamadou Sy Tounkara
Incendie au CEM de Diouloulou : Le Principal évoque un “acte volontaire”
Un incendie ravageur a éclaté tôt ce samedi au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Diouloulou, causant des dégâts considérables. Le feu a entièrement consumé tous les documents administratifs de l’établissement, y compris les livrets des élèves et les dossiers du personnel et de l’administration, a déclaré le Principal, Omar Badji.
Dans une déclaration, le Principal Badji suspecte un “acte volontaire” comme origine de cet incendie. Il explique que, chaque soir, des élèves de terminale se réunissent au CEM pour réviser. « Certains de ces élèves étaient en révision jusqu’à 04 heures du matin, dans la nuit précédant l’incendie », précise-t-il. Selon Omar Badji, c’est après le départ de ces étudiants que le feu s’est déclaré.
Immédiatement après le sinistre, le Principal Badji a alerté les autorités administratives compétentes, notamment l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Bignona 2, ainsi que la Gendarmerie. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires.
La gendarmerie a effectué un constat détaillé de l’incendie et recommandé l’ouverture d’une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet incident. Les autorités cherchent à établir si l’incendie est effectivement le fruit d’un acte criminel ou s’il y a eu une négligence ou une défaillance technique.
Outre la perte des documents administratifs essentiels, cet incendie compromet le fonctionnement normal du CEM de Diouloulou. Les élèves et le personnel de l’établissement se retrouvent dans une situation difficile, nécessitant une reconstitution rapide des documents détruits pour poursuivre le travail éducatif sans heurts.
Les parents d’élèves et la communauté éducative de Diouloulou sont sous le choc. Des appels à la solidarité et à l’assistance ont déjà été lancés pour aider à la reconstruction de ce qui a été détruit. Les autorités locales et les partenaires de l’éducation sont attendus pour apporter leur soutien en vue de rétablir les conditions normales d’études et de travail au CEM.
Cet incident dramatique au CEM de Diouloulou souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans les établissements scolaires. L’enquête en cours devrait permettre de clarifier les circonstances de l’incendie et d’éventuellement identifier les responsables. En attendant, la communauté scolaire et les autorités locales se mobilisent pour assurer la continuité de l’enseignement et la reprise rapide des activités pédagogiques.
Tabaski : Dakar Dem Dikk déploie 100 bus additionnels aux Baux – Maraichers pour contrer la hausse des prix
À l’approche de la fête de la Tabaski, Dakar Dem Dikk, la société de transport public de renom, a pris une décision cruciale pour répondre aux besoins croissants des voyageurs. À partir de ce samedi, la gare routière des Baux-Maraichers verra l’introduction de 100 bus supplémentaires, une mesure stratégique visant à contrer l’augmentation des prix des transports.
La période de la Tabaski est traditionnellement marquée par un afflux massif de voyageurs cherchant à rejoindre leurs familles à travers le pays. Malgré les directives claires du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, signalant une réglementation stricte des tarifs, plusieurs opérateurs ont tenté d’imposer des augmentations injustifiées.
« En cette période de grands départs pour les fêtes de la Tabaski, les services des ministères chargés des Transports terrestres et du Commerce ont constaté une hausse exagérée des tarifs pratiqués pour les déplacements interurbains de voyageurs », a affirmé le ministre Malick Ndiaye lors d’une récente déclaration.
Cette initiative de Dakar Dem Dikk est donc accueillie avec soulagement par les voyageurs confrontés à des défis financiers accrus pendant cette période festive. Elle vise non seulement à maintenir la stabilité des tarifs mais aussi à assurer une accessibilité continue et équitable aux transports publics, essentiels pour la mobilité nationale.
En déployant ces nouveaux bus, Dakar Dem Dikk démontre son engagement à répondre aux besoins de la population tout en respectant les directives gouvernementales. Cela devrait contribuer à atténuer les tensions observées sur le marché des transports en cette période cruciale de l’année.
Mademba Sock: Hommage à un Syndicaliste Engagé
La disparition soudaine de Mademba Sock, figure emblématique du syndicalisme sénégalais, a plongé la nation dans le deuil et la réflexion. Ce syndicaliste respecté a été honoré par de nombreux hommages, dont celui émouvant du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a rappelé leur dernière rencontre le 1er mai 2024.
Lors de la cérémonie de présentation des cahiers de doléances des centrales syndicales au Président de la République, Mademba Sock avait sollicité une audience auprès du Premier ministre, qui lui avait promis de la lui accorder. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Ousmane Sonko a exprimé ses regrets profonds, soulignant que Mademba Sock restera dans les mémoires comme un homme dévoué à la cause syndicale, mais également comme une personne humble et respectueuse.
« Nous nous sommes croisés pour la dernière fois… » a rappelé le Premier ministre avec émotion, « …le Maître des âmes en a décidé autrement. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournons. » Ces mots résonnent comme un témoignage sincère de respect et de gratitude envers Mademba Sock, rappelant sa contribution indélébile à la lutte pour les droits des travailleurs au Sénégal.
Mademba Sock, dont la mémoire restera gravée dans les annales du syndicalisme sénégalais, a été salué pour son intégrité et sa détermination. Sa disparition laisse un vide immense dans le paysage syndical, mais son héritage de courage et de dévouement continuera d’inspirer les générations futures.
En cette période de deuil, le Sénégal se souvient avec respect et affection de Mademba Sock, un homme qui a consacré sa vie à améliorer les conditions de travail et à défendre les droits des travailleurs. Qu’il repose en paix sous la miséricorde divine, son souvenir demeurera vivant dans le cœur de tous ceux qu’il a touchés et inspirés.
Premier baril de Pétrole à Sangomar : Le CN-ITIE recommande une meilleure répartition et encadrement des recettes
Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a récemment félicité l’État du Sénégal ainsi que Woodside Energy, l’opérateur principal du projet, pour la production du premier baril de pétrole provenant du champ de Sangomar. Tout en célébrant cette étape significative, le CN-ITIE insiste sur la nécessité de renforcer la répartition et l’encadrement des recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière.
Situé à 90 kilomètres au sud de Dakar, le projet Sangomar est un partenariat entre Woodside Energy et PETROSEN, la société nationale sénégalaise des hydrocarbures. Les réserves de ce projet sont estimées à environ 630 millions de barils de pétrole brut et 2,4 TCF (113 milliards de Nm³) de gaz naturel. Woodside Energy détient 82 % des parts des blocs de Rufisque, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond, tandis que PETROSEN détient les 18 % restants.
La production de pétrole est assurée par une Installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), nommée Léopold Sédar Senghor. Le FPSO a une capacité de stockage de 1 300 000 barils et peut produire jusqu’à 100 000 barils de brut par jour.
Le CN-ITIE rappelle que les parts de l’État varieront en fonction de la production journalière, selon les dispositions de l’article 22 du Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP). Les divers scénarios de recouvrement des coûts pétroliers et de partage de la production sont prédéfinis dans les CRPP disponibles sur le site de l’ITIE Sénégal.
Pour garantir la transparence et la bonne gestion des revenus issus de l’exploitation des hydrocarbures, le CN-ITIE formule plusieurs recommandations clés :
Divulgation Périodique et Exhaustive : L’État du Sénégal doit procéder à une divulgation régulière et complète des informations essentielles pour assurer la traçabilité des revenus pétroliers et gaziers dans le Budget de l’État.
Audit des Coûts Pétroliers : Il est crucial de finaliser les missions d’audit des coûts pétroliers des projets SANGOMAR et Grand Tortue Ahmeyim.
Suivi et Vérification des Données : Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, ainsi que le Groupe PETROSEN, doivent divulguer la manière dont ils suivent et vérifient l’exactitude des données de production et d’exportation.
Transparence Environnementale : L’opérateur Woodside Energy est invité à divulguer les chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) conformément aux principales normes de divulgation existantes.
La production du premier baril de pétrole à Sangomar marque une étape importante pour le Sénégal. Cependant, pour assurer que cette ressource bénéficie réellement au développement du pays, il est impératif de suivre les recommandations du CN-ITIE. Une gestion transparente et responsable des recettes pétrolières et gazières est essentielle pour garantir que ces richesses naturelles contribuent durablement au bien-être de la population sénégalaise.
Hommage à Mademba Sock : Une Vie Dédiée à la Lutte Syndicale
La nation sénégalaise pleure aujourd’hui la perte d’une icône de la lutte syndicale, Mademba Sock, dont le décès a suscité une pluie d’hommages à travers tout le pays. À la tête de ces hommages, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa profonde tristesse et rendu un vibrant hommage à celui qu’il décrit comme un défenseur infatigable des droits des travailleurs.
Mademba Sock a marqué de son empreinte la scène syndicale sénégalaise par son engagement indéfectible et sa détermination sans faille. Tout au long de sa carrière, il s’est distingué par sa voix forte et son dévouement sans bornes pour améliorer les conditions de travail des travailleurs de son pays. Son parcours exemplaire et son leadership ont inspiré des générations entières à poursuivre la lutte pour la justice sociale et la dignité au travail.
En tant que chef de l’exécutif, le président Bassirou Diomaye Faye a salué la mémoire de Mademba Sock en soulignant que son héritage perdurera à jamais dans les mémoires collectives. « Son engagement inébranlable pour les droits des travailleurs restera gravé dans nos mémoires », a-t-il déclaré, exprimant ainsi les sentiments partagés par une nation reconnaissante pour ses contributions.
Au-delà de ses réalisations professionnelles, Mademba Sock était également connu pour sa générosité et son sens aigu de la solidarité. Sa disparition laisse un vide immense non seulement dans le mouvement syndical mais aussi dans le cœur de tous ceux qu’il a touchés par sa bienveillance et son dévouement.
En cette période de deuil national, le président, au nom de toute la nation, a adressé ses sincères condoléances à la famille de Mademba Sock ainsi qu’à ses proches. Il a également prié pour le repos de son âme, reconnaissant ainsi la perte d’un pilier essentiel de la lutte pour les droits humains au Sénégal.
Mademba Sock restera à jamais un symbole de courage, de détermination et de justice sociale pour le peuple sénégalais. Son héritage continuera d’inspirer et de guider ceux qui poursuivent la quête d’un monde plus juste et équitable pour tous.
Le Hajj 2024 : Des millions de pèlerins à la station Arafat ce samedi
Le Hajj, l’un des plus grands rassemblements religieux mondiaux et l’un des cinq piliers de l’islam, a débuté le vendredi 14 juin en Arabie saoudite, attirant plus d’un million et demi de pèlerins depuis mardi dernier. La station de Mont Arafat est au cœur des rituels du pèlerinage à La Mecque.
Pour les croyants, la station à Arafat représente une opportunité de salut et de renouveau spirituel, étant le lieu où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon, appelant à l’unité et à l’égalité des musulmans. Il est recommandé de jeûner ce jour-là, ce qui permet d’expiation des péchés de l’année précédente et de l’année à venir.
Le pèlerinage à La Mecque cette année se déroule sous une chaleur intense en Arabie saoudite. La journée suivante, appelée jour d’Aïd El Kébir ou de la Fête du Sacrifice, est marquée par le rituel du sacrifice du mouton en Arabie saoudite ainsi que dans de nombreux pays à travers le monde. Au Sénégal, la fête de l’Aïd El Kébir, aussi connue sous le nom de Tabaski, coïncide cette année avec le lundi 17 juin 2024, le 9ème jour du mois.
Le Hajj continue de rassembler des musulmans du monde entier dans un acte de foi communautaire et de dévotion intense, malgré les défis logistiques et météorologiques rencontrés chaque année.
DÉCÈS DE MADEMBA SOCK : MACKY SALL S’EXPRIME SUR LA PERTE D’UNE FIGURE SYNDICALE EMBLÉMATIQUE
L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé samedi sa profonde tristesse suite au décès de Mademba Sock, Secrétaire Général de l’UNSAS et Président du Conseil d’Administration de la Caisse de Sécurité Sociale.
« Je suis peiné d’apprendre le décès de M. Mademba Sock, SG de l’UNSAS et PCA de la Caisse de Sécurité Sociale », a déclaré Macky Sall, soulignant ainsi la perte d’une figure éminente du monde syndical.
Mademba Sock était reconnu pour son engagement et sa contribution significative au mouvement syndical au Sénégal. Sa disparition laisse un vide au sein de la communauté syndicale et au-delà.
Dans ses condoléances, Macky Sall a exprimé sa profonde compassion à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble du mouvement syndical. « Paix à son âme », a-t-il conclu sobrement.
Mademba Sock restera dans les mémoires comme un défenseur infatigable des droits des travailleurs et un leader respecté dans le domaine de la sécurité sociale au Sénégal.
Hommage à Mademba Sock : Une Vie Dédiée au Syndicalisme Sénégalais
Le syndicaliste sénégalais émérite Mademba Sock a tragiquement rendu son dernier souffle dans la nuit du vendredi au samedi 15 juin 2024 à Paris. Secrétaire Général de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS), il laisse derrière lui un héritage indélébile dans l’histoire du syndicalisme et des droits de l’homme au Sénégal.
Mademba Sock s’est illustré par son engagement sans faille en faveur des droits des travailleurs et des valeurs démocratiques. Sa carrière syndicale a été marquée par plusieurs luttes majeures, parmi lesquelles la grève de 1998, un moment décisif où il fut arrêté et emprisonné pour ses convictions. À l’époque, Alioune Tine, alors Secrétaire Général de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), avait dirigé les efforts pour obtenir sa libération, témoignant ainsi de leur solidarité et de leur combat commun pour la justice sociale.
Alioune Tine, aujourd’hui à la tête de l’Afrika Jom Center, a exprimé des condoléances sincères à la famille et aux camarades de Mademba Sock, soulignant que sa mémoire restera gravée dans le marbre de l’histoire politique du Sénégal. « Mademba Sock, SG de l’UNSAS, une des figures emblématiques du syndicalisme sénégalais, vient de nous quitter sur la pointe des pieds. Il mérite notre respect et notre reconnaissance pour ses luttes acharnées en faveur des travailleurs et des opprimés », a déclaré Alioune Tine.
À travers ses actions, Mademba Sock a incarné les valeurs de courage, de détermination et de solidarité qui ont inspiré de nombreux militants syndicaux et défenseurs des droits de l’homme à travers le continent africain. Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage demeure une source d’inspiration pour les générations futures.
En cette période de deuil, nous nous inclinons avec respect devant la mémoire de Mademba Sock et nous unissons dans la reconnaissance de sa contribution inestimable à la lutte pour un Sénégal plus juste et équitable. Puissent ses actions et ses principes continuer à guider notre chemin vers un avenir où les droits de tous sont respectés et protégés.
Que Mademba Sock repose en paix, et que son engagement infatigable demeure un modèle pour tous ceux qui aspirent à un monde meilleur.
Cet article rend hommage à Mademba Sock, mettant en lumière son rôle crucial dans le syndicalisme sénégalais et ses luttes pour les droits de l’homme.
NOUVELLES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT SONKO 1 : L’avis de Momar Ndao sur la révision de la composition du COS-PETROGAZ et la lutte sur la cherté de la vie
La révision de la composition du COS-PETROGAZ et la baisse des produits de grande consommation sont deux points essentiels sur lesquels le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné directive au gouvernement de travailler. À cet effet, le Dakarois a recueilli les observations de Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).
À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 12 juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une prochaine session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), révisant sa composition pour des soucis de transparence. En effet, jusqu’ici, au sein de la structure de pilotage, de coordination et de suivi du développement des projets pétroliers et gaziers, présidée par le chef de l’État lui-même, les consommateurs ne sont pas représentés.
Interrogé par le Dakarois Quotidien sur cette absence des consuméristes, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, affirme que cette situation bafoue les règles édictées par les Nations Unies, concernant les droits des consommateurs. « Si l’État respecte les directives de l’ONU, les associations des consommateurs doivent siéger au sein du COS-PETROGAZ », explique-t-il, assurant qu’il s’agit des Principes Directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur à tous les niveaux. Ceux-ci sont la base du mouvement mondial en faveur des consommateurs, établissant leurs droits dans les domaines de l’environnement, la durabilité, de l’inclusion, du commerce électronique, de la sécurité, de l’information et des recours, entre autres.
COMPOSITION DU COS-PETROGAZ
Le COS-PETROGAZ, sous la houlette du président de la République, selon le décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016, est largement composé de membres du gouvernement. Y siègent le Premier ministre, le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.
Dans l’instance, sont également présents le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), ainsi que les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), et du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont quant à eux représentés chacun par un seul membre au sein de cet organe.
ABSENCE D’UN SUIVI CORRECT DES PRIX HOMOLOGUÉS
Parallèlement, Momar Ndao a également abordé la question sur l’annonce récente du Gouvernement, s’agissant de la baisse des prix de certaines denrées. « Je salue tout d’abord cette nobe initiative (…). Mais, aujourd’hui, le véritable problème est le manque de suivi des actions gouvernementales sur la réduction du coût de la vie. À ce propos, l’État devrait mettre en contribution la Police, la Gendarmerie et les Services d’hygiène – vu que leur rôle est de faire appliquer la Loi – pour sanctionner les récalcitrants. Du temps du président de la République, Macky Sall, une sommission de surveillance des prix, notamment celui du loyer, avait été mise en place. Nous avions commencé à travailler avec le ministère du Commerce, incluant dix mois sans salaire ni bureau. Nous avions eu à traiter trois mille huit cent trente-sept (3847) plaintes. Pour plus d’efficience, cette commission doit jouir d’un budget pour recruter de jeunes volontaires et faire des enquêtes. Elle peut aider l’État à continuer jusqu’au bout de sa démarche en faisant respecter les prix homologués », a proposé Momar Ndao.
Le consumériste appelle ainsi l’État à faire respecter les mesures déjà prises, surtout celle de la location. Il a précisément indexé le non-respect des prix du loyer, leur refus des bailleurs de louer leurs logements à des Sénégalais vu que les étrangers paient plus et la demande de trois à quatre mois de caution par les courtiers.
La Dakaroise
Répartition des Revenus du Projet Pétrolier Sangomar : Comment Seront-ils Alloués ?
Le Sénégal se prépare à entrer dans la phase de production de pétrole avec le projet Sangomar, et la répartition des revenus issus de cette exploitation est un sujet crucial en cours de clarification. Selon les récents rapports de l’Observateur, voici comment ces revenus seront divisés dans la première phase d’exploitation :
Clé de Répartition Initiale
Dans le cadre du Contrat de recherche et de partage de production (Crpp) signé avec l’opérateur Woodside Energy, la répartition des revenus de Sangomar se divise principalement en deux composantes :
- Cost Oil (Coûts Pétroliers) : 75%
- Profit Oil (Profit Pétrolier) : 25%
Cela signifie que 75% des recettes sont destinés à couvrir les coûts liés à l’exploitation, y compris les dépenses opérationnelles et en capital préalables à la décision finale d’investissement. Les 25% restants représentent le profit net après déduction des coûts.
Répartition des Profits selon la Capacité de Production
La part du Sénégal dans le profit pétrolier varie en fonction de la capacité de production du champ de pétrole de Sangomar :
- Pour une production allant de 0 à 50 000 barils par jour, l’État reçoit 15% du profit.
- Entre 50 000 et 100 000 barils par jour, la part de l’État augmente à 20%.
- Pour une production de 100 000 à 150 000 barils par jour, l’État reçoit 25% du profit.
- Une capacité de production de 180 000 à 200 000 barils par jour accorde à l’État 30% du profit.
- Au-delà de 200 000 barils par jour, la part de l’État atteint jusqu’à 40% du profit pétrolier.
Mécanisme Fiscal et Autres Prélèvements
En plus de la répartition directe des revenus, le contrat inclut des dispositions fiscales importantes. Woodside Energy et Petrosen, la société pétrolière nationale, doivent payer un impôt sur le revenu des entreprises de 33%, ainsi qu’un impôt sur le revenu de succursale de 10% sur le revenu après impôt. De plus, des prélèvements mineurs sont également applicables.
Perspectives Futures
À mesure que le projet évolue et que la production de pétrole augmente, la part revenant à l’État du Sénégal dans les revenus pourrait varier considérablement. Cela dépendra de la performance opérationnelle du champ et des négociations continues au sein du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz).
En résumé, la répartition des revenus du projet pétrolier Sangomar reflète un équilibre complexe entre les besoins de couverture des coûts et les bénéfices nets, tout en intégrant des mécanismes fiscaux visant à assurer une participation équitable de l’État du Sénégal dans cette ressource stratégique.
« Solidarité et Partage Citoyens : Distribution de plus de 100 kits alimentaires à Kaffrine pour la Tabaski »
L’association « Solidarité et Partage Citoyens », dirigée par Anta Ndao, a renoué avec la tradition ce vendredi 14 juin en apportant son aide aux populations démunies de la région de Kaffrine à l’approche de la célébration de la Tabaski. Elle a organisé la première édition de l’opération « Une famille, un kit alimentaire », visant à permettre aux plus démunis de célébrer dignement cette fête. Cette initiative s’inscrit dans les valeurs fondamentales de l’association, à savoir le partage et la solidarité.
Les équipes de l’association ont distribué plus de 100 kits alimentaires, comprenant principalement des pommes de terre, des oignons, de l’huile, du vinaigre et des paquets de Maggi. « Au-delà de la commune de Kaffrine, nous avons également distribué plus de 5 sacs de pommes de terre et d’oignons au village de Mbarkouna, situé après Mbadianene, ainsi que 5 sacs supplémentaires accompagnés d’huile, de vinaigre et de paquets de Maggi à Mabo », a déclaré la présidente de l’association, Anta Ndao.
En plus de son action humanitaire, l’association « ASPC-AN » aspire à promouvoir la formation et l’autonomisation des femmes. « Nous examinons actuellement les possibilités de former des groupements à la transformation des produits locaux, à la saponification, à l’entrepreneuriat et à la gestion financière », a ajouté Anta Ndao, qui soutient financièrement l’association de ses propres fonds.
« Nous lançons un appel aux institutions étatiques telles que le Ministère de la Famille et des Solidarités, la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide (DER), ainsi qu’aux institutions territoriales comme le Conseil Départemental de Kaffrine et la Mairie, afin de pérenniser de telles actions. Au-delà des populations défavorisées, nous souhaitons également inclure la formation des jeunes et le soutien aux écoles coraniques ‘Daraas’ dans nos activités quotidiennes », a conclu la présidente Anta Ndao.
Il convient de rappeler que l’ASPC-AN, créée en janvier 2024 et légalement reconnue en avril de la même année par les autorités étatiques, est une association caritative dont la mission est d’accompagner éducativement et socialement les jeunes et les femmes. Son objectif est de favoriser leur développement personnel et leur intégration en tant que citoyens actifs, critiques, responsables et solidaires.
Teungueth FC : Cheikh Guèye démissionne de son poste d’entraîneur
Cheikh Guèye, l’entraîneur de Teungueth FC (TFC), a officiellement démissionné de son poste, mettant fin à une collaboration de 14 mois avec le club rufisquois. Le manager du club, Badou Dia, a annoncé cette décision surprenante et a confirmé que Guèye avait quitté ses fonctions pour des raisons personnelles.
Dans un communiqué publié par Teungueth FC, il est précisé : « Teungueth FC informe du départ de Cheikh Guèye. Coach principal de l’équipe première depuis 14 mois, il a décidé de mettre un terme à son contrat pour convenances personnelles. » Le contrat de Cheikh Guèye, initialement prévu jusqu’en 2025, a été interrompu de manière prématurée. Le club a également annoncé qu’une réunion serait organisée prochainement pour discuter de la succession de Cheikh Guèye et des prochaines étapes à suivre.
La décision de Cheikh Guèye intervient dans un contexte particulièrement tendu pour Teungueth FC. Le journal spécialisé Record rappelle que la tension était palpable au sein du club après l’élimination de l’équipe en quarts de finale de la Coupe du Sénégal par Mbour PC, avec un score de 0-2. Cet échec en coupe a provoqué une vive réaction des supporters, qui ont exprimé leur mécontentement par des insultes virulentes envers l’entraîneur. Selon plusieurs sources proches du club, cette atmosphère hostile aurait fortement contribué à la décision de Cheikh Guèye de quitter son poste.
La démission de Cheikh Guèye a suscité de nombreuses réactions au sein du club. Plusieurs joueurs ont exprimé leur surprise et leur regret face à cette décision. « C’est une perte énorme pour l’équipe. Coach Guèye était non seulement un excellent tacticien, mais aussi un mentor pour beaucoup d’entre nous, » a déclaré un des cadres de l’équipe, sous couvert d’anonymat. Le staff technique et les autres membres de l’encadrement partagent ce sentiment de perte et d’incertitude quant à l’avenir immédiat du club.
Durant ses 14 mois à la tête de Teungueth FC, Cheikh Guèye a apporté des changements significatifs dans le style de jeu et l’approche tactique de l’équipe. Sous sa direction, Teungueth FC a connu des moments de gloire, notamment avec une qualification en phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF. Cependant, la fin de son mandat a été marquée par des résultats décevants et des tensions croissantes avec les supporters.
Avec la démission de Cheikh Guèye, Teungueth FC se retrouve dans une phase de transition cruciale. Le club doit maintenant se concentrer sur la nomination d’un nouvel entraîneur capable de redresser la situation et de ramener la sérénité au sein de l’équipe. Plusieurs noms circulent déjà parmi les potentiels successeurs, mais aucune décision officielle n’a encore été prise.
Le management du club, dirigé par Badou Dia, se prépare à une phase de transition, espérant trouver rapidement un nouvel entraîneur pour prendre les rênes de l’équipe et répondre aux attentes des supporters et des dirigeants. Cette transition sera déterminante pour l’avenir de Teungueth FC, qui aspire à retrouver le sommet du football sénégalais et à continuer de briller sur la scène continentale.
La démission de Cheikh Guèye marque la fin d’un chapitre important pour Teungueth FC. Si son départ laisse un vide, il ouvre également une nouvelle page pour le club, qui doit maintenant se réinventer et se préparer pour les défis à venir. Le choix du prochain entraîneur sera crucial pour définir la nouvelle direction du club et pour apaiser les tensions internes et externes.
En attendant, les supporters de Teungueth FC continuent d’espérer des jours meilleurs et de voir leur équipe favorite revenir plus forte et plus unie.
Approvisionnement en Moutons pour la Tabaski à Kaolack : Toutes les mesures des autorités administratives respectées
À quelques jours de la fête de Tabaski (Aïd el-Kébir) 2024, les autorités administratives de Kaolack ont assuré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon approvisionnement en moutons. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, chef du service départemental de l’élevage, a confirmé lors d’un entretien avec la rédaction, le vendredi 14 juin 2024, que les objectifs ont été largement atteints.
« Pratiquement toutes les dispositions ont été prises pour un bon approvisionnement de moutons pour la région et le département de Kaolack. On avait un objectif départemental de 36 000 têtes, et cet objectif a été atteint largement depuis hier », a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Il a ajouté que des marchés hebdomadaires (« loumas ») comme ceux de Gandiaye et Ndiédieng sont bien approvisionnés, grâce aux mesures prises par l’autorité administrative.
Le chef du service départemental de l’élevage a détaillé les différentes mesures mises en place pour garantir un approvisionnement fluide et sécurisé. « Il s’agit de la sécurité, de l’arrêté du gouverneur de région pour les points de vente qui sont au nombre de sept au niveau du département. Les forces de l’ordre et de sécurité veillent, de même que les autres services concernés tels que le service d’hygiène, la Senelec, la SEN EAU, et les mairies », a-t-il ajouté.
Cheikh Ahmadou Bamba Bèye a souligné que les dispositifs mis en place lors du comité départemental de développement ont permis d’assurer un surplus de moutons par rapport à l’année précédente. « Actuellement, nous avons un surplus de cent mille moutons par rapport à l’an dernier, grâce aux instructions fermes du président de la République pour réglementer l’accès des moutons de la sous-région vers le Sénégal », a-t-il précisé.
Les points de vente agréés dans le département sont bien approvisionnés, avec des prix variant entre 70 000 et 400 000 francs CFA. Le prix le plus courant étant de 130 000 à 135 000 francs CFA.
Le gouvernement a également apporté un soutien significatif en subventionnant les aliments pour bétail. « Le sac d’aliment qui coûtait 10 000 à 12 000 francs est maintenant vendu à 5 200 francs grâce à l’intervention de l’État. Cela a permis aux vendeurs de moutons de proposer des prix plus bas à la population », a conclu Cheikh Ahmadou Bamba Bèye.
Toutes les mesures prises par les autorités administratives de Kaolack ont été respectées, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski 2024. Grâce à une organisation rigoureuse et aux subventions gouvernementales, les habitants de Kaolack peuvent espérer célébrer la Tabaski dans de bonnes conditions.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
Déclaration de Mansour Faye sur la baisse des prix des denrées alimentaires : « Insuffisante pour répondre aux attentes populaires »
À l’approche de la fête de Tabaski, Mansour Faye, maire de Saint-Louis, a exprimé des réserves significatives concernant les récentes annonces de baisse des prix des denrées de première nécessité par le gouvernement sénégalais. Alors qu’il supervisait la distribution de 30 millions de francs CFA à 1 500 ménages vulnérables, Faye a qualifié ces initiatives de « symboliques », soulignant les difficultés économiques que rencontrent les populations locales.
Dans une critique directe à l’égard de l’approche gouvernementale, Faye a déclaré que « les baisses de prix sont très insignifiantes » et ne répondent pas aux attentes des citoyens. Il a pointé du doigt la manière dont l’annonce a été faite par le Secrétaire Général du gouvernement, remettant en question l’autorité du Premier ministre dans cette démarche.
« La manière dont l’annonce a été faite pose problème. Il y a une manière peu orthodoxe de procéder par rapport à l’annonce faite par le secrétaire général du gouvernement, qui n’est pas membre du gouvernement. Pourquoi le Premier ministre n’a-t-il pas pris ses responsabilités pour faire cette annonce ? Ce n’est pas au Secrétaire Général du gouvernement de faire cette annonce, » a insisté Faye.
Cette déclaration intervient alors que le Sénégal se prépare pour une période critique économiquement, avec des ménages vulnérables espérant des mesures plus substantielles pour alléger leur fardeau financier pendant les festivités à venir.
Accident à Fatick : Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels enregistrés
Un grave accident de la route a secoué la région de Fatick cet après-midi, impliquant deux camions et un véhicule de marchandises. L’incident s’est produit à la sortie de Fatick en direction de Kaolack, au virage après le croisement menant à Diakhao. Bien que aucun décès n’ait été signalé, les conséquences matérielles sont considérables.
Une fourgonnette Peugeot Partner chargée de tablettes d’œufs a été violemment percutée à l’arrière par un camion roulant dans le même sens. Selon le conducteur de la fourgonnette, le moteur aurait calé subitement, précipitant la collision qui l’a projetée dans les eaux du fleuve voisin. Le camion impliqué, immatriculé TC 0683 B et transportant du fer et des poutrelles de bois blanc, a tenté en vain de manœuvrer et s’est renversé sur le rivage.
Un second camion, immatriculé AA870JQ, a également été pris dans la confusion. Son conducteur, désorienté par les événements, a perdu le contrôle du véhicule qui s’est renversé sur le côté gauche de la chaussée. Les trois véhicules accidentés ont bloqué la route dans les deux directions, provoquant un embouteillage massif qui a perduré pendant plusieurs heures.
Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone. La situation reste critique alors que les autorités tentent de rétablir la circulation et de dégager les débris éparpillés sur la chaussée. Les dégâts matériels sont considérables et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.
Les habitants et les voyageurs sont invités à éviter la zone affectée et à suivre les instructions des autorités locales pour faciliter les opérations de secours et de nettoyage.
Samuel Eto’o Sort du Silence : « Je ne suis pas Candidat à la Présidence du Cameroun »
Alors que le foot camerounais est plongé dans une profonde crise, Samuel Eto’o a publié un long message sur ses réseaux sociaux. Le patron de la Fédération camerounaise de football condamne une « focalisation malsaine sur sa personne » et assure qu’il n’est pas candidat à la présidence de la République.
Samuel Eto’o en avait visiblement gros sur le cœur. Embarqué dans une profonde crise, sur fond de désaccords entre la Fédération camerounaise de football, qu’il préside, et le ministère des Sports, l’ancien attaquant a publié sur ses réseaux sociaux un très long message intitulé « non à la manipulation ».
L’ancien buteur du Barça tient notamment à faire une mise au point sur ses supposées ambitions politiques. « Soyons clairs: la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort: moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. »
« Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre »
Avec un ton grave, Eto’o revient également sur la polémique qui secoue le foot camerounais depuis plusieurs semaines. « Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable », indique-t-il.
Fin mai, Eto’o a eu une altercation avec le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, Ce dernier a été nommé par le ministre des Sports « suite aux très hautes directives du président de la République », Paul Biya. Sa nomination avait été dénoncée et qualifiée d' »illégale » par la Fecafoot, seule habilitée, selon elle, à désigner le sélectionneur national. Eto’o s’en était alors pris violemment à Marc Brys et au représentant du ministre, une scène capturée dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
Réunis début juin pour disputer deux matchs de qualification à la Coupe du monde 2026, les joueurs camerounais ont eu la désagréable surprise de découvrir qu’ils n’avaient pas reçu… leur équipement. Les Lions Indomptables ont été accueillis par deux staffs différents: celui de la fédération et celui du ministère des Sports. Preuve d’une situation toujours aussi tendue, les forces de l’ordre auraient bloqué l’accès aux chambres des joueurs aux membres de la Fécafoot. Le point d’orgue d’une situation que beaucoup considèrent comme intenable.
FOOTBALL : Le calendrier de l’Euro-2024 de football et les chaînes pour voir les 51 matches de la compétition
Seulement la moitié des rencontres de la compétition en Allemagne seront diffusées en clair, sur deux chaînes.
Après les européennes, l’Europe continue à occuper l’espace. Le coup d’envoi de l’Euro de football est donné ce vendredi 14 juin en Allemagne, avec un match d’ouverture entre le pays hôte et l’Écosse (21h). Cette première rencontre sera à suivre en direct sur deux chaînes, TF1 et BeIN Sports 1.
À quelques jours du début de la compétition, la chaîne qatarie avait obtenu les droits TV pour les 51 matches de cet Euro (ainsi que l’intégralité de ceux de l’Euro-2028). Ceux-ci seront diffusés sur la chaîne numéro 1 du groupe, tandis que quelques rencontres seront diffusées sur BeIN Sports 2, au moment des troisièmes matches de poule qui se disputeront à la même heure pour chaque groupe.
Comme vous pouvez le voir dans notre calendrier télé ci-dessous, deux chaînes en clair diffuseront dans le même temps la moitié des 51 rencontres de la compétition. TF1 (12 matches) et M6 (13 matches) se partagent en effet tous les matches de l’équipe de France, plusieurs affiches de la phase de poules (Espagne-Italie, Serbie-Angleterre…), cinq huitièmes de finale, puis tous les quarts et demi-finales. La finale sera, elle, diffusée sur M6 le 14 juillet.
Pour ceux qui souhaitent voir l’intégralité de la compétition, il n’existe donc pas d’autre choix que de s’abonner à BeIN Sports (si ce n’est déjà fait). La chaîne est accessible sur les différentes boxs (Canal+, Free, Orange…), ou via MyCanal sous la formule BeIN Sports Connect, pour 15 euros mensuels, sans engagement.
Christophe Dugarry commentera sur M6
Pour commenter les matches ou analyser en plateau, BeIN Sports pourra s’appuyer sur plusieurs de ses consultants historiques : Marcel Desailly, Sonny Anderson, Daniel Bravo, Luis Fernandez ou Omar Da Fonseca.
Chez TF1, la majeure partie des matches sera commentée par le duo maison Grégoire Margotton-Bixente Lizarazu, accompagné en bord terrain par Saber Desfarges. Quelques rencontres seront aussi commentées par le journaliste d’Amazon Prime Video Julien Brun et le consultant Youri Djorkaeff.
Parmi les émissions autour de l’Euro sur la première chaîne, on retrouvera en marge des matches Le Mag, toujours animé comme lors du Mondial-2022 par Denis Brogniart, accompagné de Nadia Benmokthar, Adil Rami, Rio Mavuba et Marine Marck. Les cinq Téléfoot dominicaux sont eux annoncés « au plus près des Bleus » et seront animés par Thomas Mekhiche.
Chez M6, le duo à l’antenne pour commenter sera constitué de Christophe Dugarry et du journaliste Xavier Domergue, avec Carine Galli en bord terrain.
Une émission intitulée 100 % Euro, chaque jour de match, sera présentée par Smaïl Bouabdellah. Alain Boghossian sera de la partie, tout comme Christophe Galtier qui devrait intervenir à plusieurs reprises. Une pastille humoristique intitulée « arbitre vidéo » y sera aussi assurée par trois humoristes : Younes Depardieu, Julien Santini et Samuel Bambi.
Sadio Mané : Un retour en europe en vue ?
Selon les dernières rumeurs de transfert, l’avenir de Sadio Mané semble être en cours de discussion. Le joueur sénégalais, actuellement sous contrat avec Al-Nassr jusqu’en 2026, pourrait bientôt quitter l’Arabie saoudite pour rejoindre Al Qadisiya, selon des sources saoudiennes. Cependant, un retour en Europe semble également possible, avec Fenerbahçe montrant un vif intérêt pour l’attaquant.
Après un passage réussi au Bayern Munich, Mané pourrait envisager un retour sur le continent européen, avec Fenerbahçe comme destination potentielle. Le club turc, ambitieux dans ses projets de renforcement d’équipe, voit en Mané un atout précieux pour sa ligne offensive, aux côtés de joueurs tels que Rafa Silva et Robert Lewandowski.
Les discussions sont en cours entre les parties impliquées pour trouver la meilleure formule de transfert. Une réunion entre la direction de Fenerbahçe et le manager de Mané est prévue la semaine prochaine pour finaliser les détails de ce possible retour en Europe.
Restez à l’écoute pour les développements futurs alors que l’avenir de Sadio Mané continue de susciter l’intérêt des clubs à travers le monde.
Pétrole : Toujours l’alchimie de Senghor
L’unité flottante d’extraction, de stockage, de pré- traitement puis de transfert présente à 90 km au sud de Dakar solidement près 780 mètres en profondeur par un système d’amarrage à tourelle externe, porte le nom du premier président du Sénégal Léopold SEDAR SENGHOR..
Senghor fut presque obsédé par notre bassin sédimentaire et surtout par les traces d’huiles sur l’étendue de notre vaste zone économique exclusive que nous partageons sur presque 100 000 Km2 avec la Guinée Bissau.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, et après le passage du General De Gaulle à Dakar le député puis futur Président de la jeune république du Sénégal comprit très tôt les enjeux énergétiques pour un pays dans un monde de productivité industrielle en effet le député Senghor suivit de très près les dures négociations entres états européens pour le charbon et l’acier.
Juste avant les indépendances le Président Senghor supervisa lui- même les transferts d’archives du BRGM et de l’ORSTOM afin de permettre au jeune état sénégalais d’accentuer les recherches géologiques et minières onshore et offshore. La roche mère de la partie Nord Ouest mais surtout les résultats des sondages en offshore au Sud sur la ZEE entre le Sénégal et la Guinée Bissau sont concluants, seulement c’est des huiles fortes en souffre et leur raffinage non encore standardisé. En visionnaire le Président Senghor pressa son gouvernement de financer la première raffinerie de l’Afrique francophone en 1964 avec les paramètres et caractéristiques chimiques du brut nigérian, très léger presque sans souffre donc très facile à raffiner. Senghor sut que les réserves d’hydrocarbures du Nigeria sont importantes et que l’axe Dakar – Abuja était un chemin court et très sûr pour les tankers. Senghor fut précurseur en tout.
Il est vrai que la guerre d’indépendance en Guinée Bissau et surtout le pétrole lourd – sa forte teneur en soufre – qui y gît n’assure pas aux investisseurs un CAPEX intéressant surtout aux normes environnementales d’émission et de rejet dans l’atmosphère. Malgré tout le 1er Président fut convaincu qu’une découverte majeure dans la roche-mère atlantique attendait notre pays et il en fit un motif pour précipiter son départ à la tête de l’État . D’ailleurs dans ses tournées d’adieu aux chefs religieux en 1980 son âge et la découverte du pétrole furent les causes de sa retraite politique.
Aujourd’hui 75 ans après les efforts tant déployés par l’illustre premier président du pays pour faire du Sénégal un mecca énergétique, notre pays 21ème économie d’Afrique avec 30 milliards de PIB n’arrive pas mettre en œuvre une raffinerie capable de raffiner, de processer tout le brut issu de ses champs d’hydrocarbure que le FPSO Leopold Sédar Senghor extrait à partir de 10 puits sur les 21 puits forés et percés de Sangomar deep offshore.
La SAR ne peut même pas processer 30% du brut de Sangomar dont le potentiel approche le milliard de barils pour 20 ans d’exploitation. Nous sommes loin de la chaîne de valeur intégrée pourvoyeuse en valeur ajoutée et en emplois. Quelle impréparation des deux régimes libéraux qui se sont succédé ?
Entre temps nos huiles un peu plus soufrées sont semblables au brut russe – l’oural – et le brut d’Oman que les raffineries asiatiques processent dans le respect des normes d’émission, ce qui au temps de Senghor fut une contrainte avec les deux milliards de baril de pétrole lourd entre le Sénégal et la Guinée Bissau dans notre ZEE commune.
Petrosen doit faire mieux et plus que SENGHOR et sa raffinerie, l’urgence pour sa filiale trading n’est pas une usine d’urée mais une seconde raffinerie de grande capacité pour transformer localement nos hydrocarbures dans leur texture actuelle. Ainsi nous serons dignes du rêve de LEOPOLD.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie
DIMINUTION DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : « L’État a une marge de manœuvre limitées », selon le Forum Civil
Ce vendredi 14 juin 2024, le Bureau Exécutif du Forum Civil s’est réuni pour discuter, entre autres, des mesures récentes annoncées par le gouvernement sénégalais concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, a appris Le Dakarois, à travers une note. L’organisation de la Société civile a, par ailleurs, tenu à ce que le Gouvernement Sonko 1 respecte ses engagements pris en Conseil des ministres.
Le Forum Civil a exprimé son soutien à l’initiative du gouvernement visant à alléger le fardeau financier des populations en réduisant les prix des produits essentiels, une promesse électorale cruciale. Cependant, il a souligné avec fermeté que les marges de manœuvre du gouvernement sont extrêmement restreintes en raison des réalités économiques internationales. Le Sénégal, en tant qu’importateur net, est soumis aux fluctuations des cours mondiaux et aux coûts élevés de transport et d’assurance, qui impactent sévèrement les bénéfices des opérateurs économiques locaux.
Les membres du Forum Civil ont appelé les autorités à explorer activement des politiques alternatives pour renforcer la production locale. Cette stratégie, jugée essentielle garantit la sécurité alimentaire et réduire la dépendance excessive aux importations, d’après le communiqué exploité par Le Dakarois.
Cette réunion a également été l’occasion d’examiner le rapport de la Cellule de Monitoring des Actions du Gouvernement (CMAG), mettant en lumière les orientations et les engagements pris en Conseil des ministres.
En outre, le rapport de la CMAG a mis en évidence la nécessité pour le Chef de l’État et son gouvernement de veiller à une mise en œuvre rigoureuse des décisions prises en Conseil des ministres. Le Forum Civil a insisté sur l’importance de traduire ces engagements en actions tangibles qui répondent efficacement aux besoins pressants de la population.
De manière générale, le Forum Civil encourage le gouvernement à sensibiliser les nouveaux dirigeants des administrations publiques sur les règles de passation des marchés publics et de gestion du patrimoine de l’État, à évaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques, à rendre publique la situation des finances publiques et du patrimoine de l’État, à renforcer le Pôle Judiciaire Financier, et à divulguer des informations sur l’état du foncier à Mbour 4 et autres sites prévus pour le logement.
De manière spécifique, le Forum Civil invite le Président de la République à réviser de manière inclusive la composition du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), à publier les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), à organiser des consultations sur la réforme du système électoral et à intensifier la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Ils recommandent également des actions dans les domaines de l’élevage, de l’autonomisation économique des femmes, de la préservation de la biodiversité, et du sport.
En outre, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est appelé à concrétiser le renouveau du Service Civique par un programme national favorisant la citoyenneté inclusive et participative, à garantir un approvisionnement constant en médicaments essentiels, à publier le rapport de la Commission Ad Hoc sur le Domaine Public Maritime, et à superviser des conseils interministériels sur des questions telles que le trafic de bois et l’hydraulique, ainsi qu’à réexaminer certains contrats dans des secteurs clés.
La Dakaroise
Condamnation en Guinée : L’ex-numéro deux de la junte écope de cinq ans de prison
L’ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne, le Général Sadiba Koulibaly, a été condamné à cinq ans de prison ferme par un tribunal militaire pour « désertion à l’étranger » et « détention illégale d’armes ». Cette décision fait suite à son retour précipité de Cuba en mai dernier, où il était en poste en tant que chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée.
Le général Koulibaly, autrefois numéro deux de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya après le coup d’État de septembre 2021, avait quitté son poste pour revenir en Guinée, arguant la nécessité de réclamer les salaires des personnels de l’ambassade. Son retour non autorisé aurait été à l’origine de son arrestation début juin, accompagnée de celle de six de ses gardes du corps, sous l’accusation d’abandon de poste et de détention d’armes illégales à son domicile.
Alors que le parquet avait requis dix ans de prison, la défense a vivement contesté cette décision, dénonçant une « machination » contre leur client. Me Lancinè Diabaté, avocat de Koulibaly, a qualifié la condamnation de « scandaleuse » et a annoncé faire appel.
Cette affaire survient dans un contexte politique tendu en Guinée, marqué par le coup d’État de 2021 qui a renversé le président Alpha Condé. Malgré les pressions internationales, la junte au pouvoir avait initialement promis de céder la place à un régime civil d’ici fin 2024, mais a depuis indiqué des réticences à respecter cet engagement.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°202 – du 14 au 20/06/2024
DÉCÈS DE MADEMBA SOCK À PARIS : Un baobab du syndicalisme sénégalais tombe
C’est avec une profonde tristesse que Ledakarois Quotidien annonce le décès de Mademba Sock, survenu dans la soirée à Paris, où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines.
Mademba Sock était une figure respectée dans le monde syndical et administratif du Sénégal. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité tout au long de sa carrière, marquant profondément chaque organisation qu’il a servie. Il était notamment connu en tant que Président du Conseil d’Administration de la Caisse de Sécurité Sociale et Secrétaire Général du syndicat Unsas. Il a également joué un rôle essentiel en tant que Secrétaire Général du Sutelec, qu’il a quitté en 2018 après avoir laissé une empreinte indélébile.
Mademba Sock laisse derrière lui un héritage de dévouement, d’intégrité et de leadership exemplaire. Son engagement envers les droits des travailleurs et son travail inlassable pour améliorer les conditions de vie de ses concitoyens resteront gravés dans les mémoires de ceux qui l’ont connu et côtoyé.
En cette période de deuil, le Groupe Ledakarois présente ses plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à tous les membres des syndicats des travailleurs du Sénégal affectés par cette perte tragique. Nous partageons votre peine et nous nous inclinons respectueusement devant la mémoire de Mademba Sock, un leader exemplaire qui a consacré sa vie au service des autres.
Saisie de 108,7 kg de Cocaïne à Kalifourou : Un coup de filet de 8,7 Milliards de FCFA pour les Douanes Sénégalaises
Le 13 juin 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, récemment établie, a réalisé une importante saisie de 108,7 kg de cocaïne, d’une contrevaleur estimée à 8,7 milliards de francs CFA. Cette opération s’inscrit dans les efforts continus des autorités douanières sénégalaises pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.
La saisie a eu lieu aux environs de 14 heures, suite au ciblage d’un véhicule de marque Jeep Grand Cherokee en provenance d’un pays voisin et conduit par un individu originaire d’un pays du Sahel. Lors de la fouille approfondie du véhicule, les agents ont découvert une cachette dissimulée sous un tapis et un pneu de secours à l’arrière du véhicule. L’ouverture de cette cachette a révélé 95 paquets de cocaïne, totalisant un poids de 108,7 kg.
Selon le communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, la drogue saisie a été confirmée comme étant de la cocaïne pure par le Laboratoire national de la Police technique et scientifique. En plus de la drogue, les douaniers ont trouvé sur le conducteur des devises étrangères et une somme importante en francs CFA. Le conducteur a été arrêté et une enquête est en cours pour démanteler le réseau de trafic.
La Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, créée en mars 2024, fait partie des nouvelles unités mises en place pour renforcer le maillage du territoire douanier sénégalais. Cette érection de nouvelles unités s’inscrit dans les orientations stratégiques de la Direction générale des Douanes, visant une lutte plus efficace contre le trafic illicite et la contrebande, notamment le trafic international de drogues dures.
Cette saisie de 108,7 kg constitue la plus importante saisie de cocaïne réalisée dans la Région douanière du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Elle démontre l’efficacité et la vigilance accrue des douanes sénégalaises face aux tentatives de trafic de drogue.
Cette importante saisie de cocaïne à Kalifourou représente une victoire significative pour les forces douanières sénégalaises dans leur lutte contre le trafic de drogue. Elle souligne également l’importance des mesures stratégiques prises par les autorités pour renforcer la sécurité et la surveillance des frontières. En continuant sur cette lancée, les autorités douanières du Sénégal espèrent non seulement dissuader les trafiquants, mais aussi démanteler les réseaux de trafic de drogue, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité de la région.
ledakarois.sn
Ousmane Sonko : « J’ai reçu M. Sadio Mané venu me parler de ses projets sportifs au Sénégal, mais surtout de ses ambitions d’investir dans l’agro-industrie.
Je l’encourage dans cette voie et lance un appel à tous les Sénégalais désireux de soutenir l’effort collectif vers un Sénégal meilleur à venir investir dans la transformation structurelle de notre économie. Ils trouveront l’écoute, l’attention et l’accompagnement nécessaires de la part de l’État, conformément au programme et aux instructions de son excellence, le président de la République.
Je magnifie également la décision patriotique de Sadio d’offrir gratuitement de la publicité à notre compagnie nationale Air Sénégal à travers un affichage sur les maillots du club de Bourges Foot 18 dont il est le propriétaire. »
Ziguinchor, 20 journalistes ont été formés sur le traitement médiatique des questions migratoires
Vingt journalistes des régions de Ziguinchor et Sédhiou ont participé à une formation intensive de deux jours sur le traitement médiatique des questions migratoires. Cette initiative, menée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ), s’inscrit dans le cadre du projet « Information, formations, migration en Afrique de l’Ouest » (Informa).
L’objectif principal de cette formation est de doter les journalistes des compétences nécessaires pour couvrir les questions migratoires de manière approfondie et précise, à la fois pour l’opinion nationale et internationale. Maguette Ndong, journaliste au quotidien national Le Soleil et formateur pour le projet Informa, a souligné l’importance de fournir des informations véridiques et complètes sur les questions migratoires.
« Dans le traitement de l’information sur les questions migratoires, le journaliste doit faire un bon travail destiné à l’opinion nationale et internationale. La finalité de cet atelier, c’est de faire en sorte que le journaliste sénégalais puisse creuser sur les questions migratoires et donner la bonne information. Les journalistes ont une responsabilité de tout faire pour donner la bonne information sur les questions migratoires, » a déclaré Maguette Ndong.
La formation a couvert plusieurs aspects essentiels du journalisme, notamment la recherche de la vérité, l’indépendance, l’impartialité et la responsabilité envers le public. Maguette Ndong a insisté sur l’importance de ces principes, en particulier dans le contexte complexe et multidimensionnel des migrations, qui concernent non seulement les Africains, mais aussi les Européens et les Américains.
« Cette formation vise à doter les professionnels de l’information des outils nécessaires pour mieux informer le public sur les dangers de l’émigration irrégulière, un phénomène complexe aux enjeux multiples, tant nationaux qu’internationaux, » a ajouté Ndong.
Cette initiative de la FIJ est essentielle pour renforcer la capacité des journalistes à couvrir de manière efficace les questions migratoires, qui sont souvent mal comprises et mal rapportées. En améliorant la qualité de l’information, ces journalistes pourront mieux sensibiliser le public aux réalités et aux défis de la migration, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et à des politiques plus informées.
La formation s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer la couverture médiatique des questions migratoires en Afrique de l’Ouest, en fournissant aux journalistes les compétences et les connaissances nécessaires pour aborder ce sujet de manière professionnelle et éthique.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Accident à Fatick : Plusieurs blessés et dégâts matériels considérables
Un grave accident impliquant deux camions et une fourgonnette de marchandises s’est produit ce vendredi après-midi à la sortie de Fatick, en direction de Kaolack, au virage suivant le croisement menant à Diakhao. Bien qu’aucun décès ne soit à déplorer, l’accident a causé d’importants dégâts matériels et plusieurs blessés.
Une fourgonnette Peugeot Partner, chargée de tablettes d’œufs, a terminé sa course dans le bras du fleuve après avoir été percutée à l’arrière par un camion roulant dans la même direction. Selon le chauffeur de la fourgonnette, le moteur s’est éteint brusquement, et le camion suivant n’a pas pu éviter la collision, le projetant hors de la route. Ce camion, immatriculé TC 0683 B, transportait du fer et des poutrelles de bois blanc. Après des tentatives désespérées pour reprendre le contrôle, le camion s’est renversé sur le rivage.
Le deuxième camion impliqué, immatriculé AA870JQ, a perdu le contrôle en essayant d’éviter les mouvements erratiques du camion ayant percuté la Peugeot. Ce véhicule s’est renversé du côté gauche de la chaussée, créant un embouteillage massif dans les deux sens pendant plusieurs heures.
Les autorités locales et les services de secours ont rapidement réagi pour gérer la situation et prendre en charge les blessés. L’accident a entraîné des perturbations significatives du trafic, nécessitant une intervention prolongée pour dégager la route et rétablir la circulation normale.
Ce nouvel incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et de l’entretien régulier des véhicules pour prévenir de tels accidents. Les autorités continuent d’exhorter les conducteurs à faire preuve de prudence, surtout dans les zones à risque.
Aliou Ciss prend les rênes de l’administration pénitentiaire : Priorité à la sécurisation et à la réinsertion
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a officiellement installé l’inspecteur Aliou Ciss dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’Administration pénitentiaire, ce vendredi. Il succède au colonel Abdoulaye Diagne. La cérémonie s’est tenue au camp pénal de Liberté 6, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et administratives.
Aliou Ciss, le nouveau directeur général, a exprimé son engagement à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires et améliorer la réinsertion sociale des détenus. Il a souligné l’importance de placer l’humain au cœur de son action en se concentrant sur l’amélioration des conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale.
Premier directeur issu du personnel pénitentiaire, Aliou Ciss a mis en avant ses priorités, qui incluent le renforcement des capacités opérationnelles du personnel et la revalorisation de la fonction de pénitentiaire. Il a insisté sur la nécessité de développer des politiques qui favorisent la dignité et les droits des détenus tout en assurant une gestion sécuritaire et efficace des établissements pénitentiaires.
La nomination de M. Ciss marque un tournant significatif dans l’administration pénitentiaire, avec une approche centrée sur l’humanisation des conditions de détention et la promotion de la réinsertion sociale des détenus.
Accident tragique à Kolda : Un minicar percute mortellement un jeune motard et blesse quatre personnes
Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune homme à Saré Keïta, un village situé à une dizaine de kilomètres de Kolda, vendredi matin. La victime, qui conduisait une moto « Jakarta », a été mortellement fauchée par un minicar, selon les informations fournies par la gendarmerie.
L’accident s’est produit lorsque le minicar a dérapé en tentant d’éviter un âne qui traversait la route. Cette manœuvre a conduit le véhicule à heurter violemment le jeune homme, provoquant sa mort instantanée.
En plus de la victime décédée, quatre autres personnes ont été grièvement blessées dans cet accident. Les blessés ont été pris en charge par les services de secours et transportés d’urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.
La gendarmerie a immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à comprendre les facteurs qui ont contribué à ce dérapage fatal et à établir les responsabilités.
Cet accident souligne une fois de plus les dangers présents sur les routes et l’importance de la prudence et de la vigilance pour tous les usagers.
Transports en commun : El Malick Ndiaye prévoit des sanctions en cas de hausse illicite des tarifs
À l’approche des fêtes, une tendance inquiétante se manifeste dans le secteur des transports en commun : une augmentation illégale des tarifs. Cette situation, observée de manière récurrente, suscite l’indignation des ministères chargés des Transports terrestres et du Commerce. Ces derniers rappellent que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont rigoureusement encadrés par une réglementation spécifique.
Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, représenté par le ministre El Malick Ndiaye, a clairement indiqué qu’aucune hausse des tarifs n’a été discutée ou approuvée avec les opérateurs. Toute augmentation unilatérale des tarifs relèverait donc de la responsabilité exclusive des opérateurs ou des gestionnaires de gares routières. Une telle démarche constituerait une infraction à la réglementation en vigueur sur les tarifs de transport routier ainsi qu’à la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 relative aux prix, à la concurrence et au contentieux économique.
El Malick Ndiaye a fermement exhorté les opérateurs de transports en commun à respecter scrupuleusement la réglementation tarifaire. Le ministère se réserve le droit d’appliquer les sanctions prévues par les lois et règlements contre tout contrevenant.
Afin de faciliter les déplacements des citoyens désirant rejoindre leurs proches durant les fêtes, le ministre a donné des instructions claires aux autorités contractantes et au Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD). Il leur a demandé de surveiller attentivement les pratiques tarifaires pendant cette période critique. En outre, les forces de sécurité chargées du contrôle routier sont appelées à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
En rappelant les règles en vigueur et en prévoyant des sanctions pour les contrevenants, le ministère des Transports terrestres et aériens, sous la direction d’El Malick Ndiaye, entend garantir un transport en commun équitable et accessible à tous. Cette démarche vise à décourager toute tentative d’augmentation illégale des tarifs et à assurer la sécurité et le bien-être des usagers, surtout en période de fête où les déplacements connaissent une augmentation significative.
Affaire Ibrahima Fall : la RADDHO condamne des « actes ignobles et inexplicables » perpétrés sur l’ouvrier sénégalais
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a fermement condamné les « traitements cruels, inhumains et dégradants » infligés à Ibrahima Fall, un ouvrier sénégalais, dans un communiqué récent. Cette condamnation intervient après la diffusion d’une vidéo virale montrant trois hommes — deux Chinois et un Sénégalais — agressant violemment un chauffeur employé par une société de vente de béton à Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane (ouest).
La vidéo en question montre les trois assaillants plaquant au sol leur victime, qui crie de douleur. L’un des agresseurs est vu posant son genou sur le cou de la victime, rappelant des images choquantes qui ont fait le tour du monde dans d’autres contextes de violence. Ces actions, perpétrées contre Ibrahima Fall, ont suscité une vague d’indignation publique.
Les suspects, accusés de coups et blessures, ont été déférés au parquet mercredi dernier et placés sous mandat de dépôt. Ils sont également poursuivis pour vol et complicité de vol. Le procès est prévu pour le 26 juin.
Dans un rapport d’enquête obtenu par l’APS, la RADDHO exprime sa « vive préoccupation » et son « indignation » face à ces actes. L’organisation de défense des droits de l’homme dénonce la « violation de l’intégrité physique » d’Ibrahima Fall et les « actes de torture » dont il a été victime. Selon la RADDHO, ces actions portent atteinte à la dignité humaine et aux droits fondamentaux.
La RADDHO félicite la gendarmerie pour sa réactivité dans la prise en charge de cette affaire et demande au procureur de la République de « veiller à l’application stricte de la loi ». L’organisation appelle également l’opinion publique et internationale, ainsi que les autorités consulaires et diplomatiques de la Chine, à prendre position contre « ces actes de violence de ressortissants chinois sur des travailleurs sénégalais et africains ».
La RADDHO recommande aux autorités sénégalaises, notamment la ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre et le président de la République, de saisir fermement les autorités consulaires et diplomatiques chinoises pour exprimer leur indignation face à ces comportements odieux. Ces actions, selon la RADDHO, ne font honneur à aucun État moderne et nécessitent une réponse ferme et coordonnée pour prévenir leur récurrence.
En conclusion, l’affaire Ibrahima Fall met en lumière des enjeux cruciaux concernant la protection des droits des travailleurs et les relations internationales. La vigilance des autorités et la mobilisation de la société civile sont essentielles pour garantir justice et dignité à toutes les victimes de tels actes.
Renforcement des capacités des actes d’assainissement : Le Groupe Walfadjri débloque ses comptes après un accord avec le Fisc
Le Groupe Walfadjri a annoncé dans un communiqué avoir effectué un paiement partiel à l’administration fiscale, accompagné d’un engagement à respecter un moratoire de paiement selon un échéancier convenu. Cette démarche a permis la levée des restrictions sur les comptes du groupe médiatique, qui étaient soumis à un Avis à Tiers Détenteur (ATD).
En réponse à cette action, les autorités fiscales ont délivré un quitus fiscal, officialisant ainsi le déblocage des comptes. Cette résolution positive a également ouvert la possibilité pour les employés du Groupe Walfadjri de solliciter une avance sur leur salaire du mois en cours, en remplacement de l’avance traditionnelle pour la fête de Tabaski.
La direction du groupe a exprimé sa gratitude envers les autorités administratives et fiscales pour leur collaboration, ainsi qu’envers les employés pour leur compréhension. Elle a également remercié la population sénégalaise, tant locale que de la diaspora, pour son soutien.
Ce dénouement témoigne de la volonté du Groupe Walfadjri de respecter ses obligations légales, sociales et fiscales, et réaffirme son engagement en ce sens pour l’avenir.
Baisse des prix des denrées alimentaires: Thierno Bocoum parle d’ « un cercle vicieux »
Ce jeudi, le nouveau gouvernement a annoncé la baisse des prix de certaines denrées de première nécessité. Leader du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (AGIR), Thierno Bocoum magnifie la réduction des prix, mais pense que sans des mesures étatiques adaptées, les prix pourraient de nouveau grimper. Voici sa publication sur Facebook, ce vendredi 14 juin.
« Réduction des prix : un cercle vicieux
Une baisse des prix minime soit-elle n’est jamais négligeable. 1f de plus vaut mieux que 1f de moins dans la poche des goorgoolous.
Nous encourageons et soutenons toute initiative visant à réduire significativement le coût de la vie.
Cependant, il est important de noter que des réductions de prix (baisse d’autorité) non compensées par des mesures étatiques ont souvent conduit à des phénomènes de spéculation et à une hausse des prix.
Par exemple, en novembre 2022, suite aux 11 décisions de baisse des prix des produits et services de consommation courante prises par le président Macky Sall lors du Conseil national spécial de la Consommation, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises avait fixé le prix homologué du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme.
Aujourd’hui, malgré la réduction de 40 FCFA prévue par les autorités actuelles sous l’égide du Président de la République Bassirou Diomaye Faye, le prix reste supérieur à celui homologué il y a un peu plus d’un an, s’élevant à 410 FCFA.
Il s’y ajoute que le maintien du prix sera tributaire de facteurs exogènes liés à l’évolution du marché des pays exportateurs.
A noter également et en attendant l’arrêté portant homologation, que le plus souvent certains prix fixés sont majorés d’un différentiel de transport dans les régions à l’intérieur du pays. Ce qui va encore réduire la petite marge chez certains compatriotes et les prix seront plus chers à l’intérieur du pays qu’à Dakar.
Les autorités sénégalaises doivent agir rapidement, comme promis, en mettant en œuvre des réformes structurelles pour augmenter l’offre de manière massive et endogène. Elles doivent donc se concentrer sur la mobilisation des ressources pour soutenir des stratégies de réformes structurelles visant l’autosuffisance alimentaire.
Pour être en conformité avec leurs promesses, que les autorités sénégalaises commencent par supprimer les nombreuses caisses noires ainsi que certaines agences et directions inutiles qui forment des doublons avec d’autres et dont le maintien a été malheureusement acté par l’actuel président de la République son excellence Bassirou Diomaye Faye dans le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.
Ces mesures auraient permis de réduire le train de vie de l’État, de créer des ressources additionnelles pour mettre en branle une politique structurelle devant conduire à une baisse conséquente et définitive de certains produits de première nécessité.
Une loi de finance rectificative s’impose pour mieux réorienter les ressources de notre pays vers la satisfaction des besoins des populations qui croulent sous le poids de la vie chère et ainsi répondre efficacement aux promesses faites aux populations.
Dans ce contexte d’une économie extravertie, l’État sénégalais doit tenir compte à la fois des importateurs et des fournisseurs qui assurent la pérennité des produits mais aussi des consommateurs en attendant de créer les conditions d’une solution endogène.
La pression fiscale et les diminutions d’autorité des prix auront pour conséquence de désintégrer le secteur formel de notre pays qui risque de se verser dans l’informel ou de mettre la clef sous le paillasson.
Nous nous félicitons, par ailleurs, de la suppression de la parafiscalité sur le ciment. Aider chaque Sénégalais à avoir un toit en réduisant les coûts de construction est une priorité majeure.
Dette fiscale : Walf paie un acompte et ses comptes sont débloqués
Dans un récent communiqué adressé à Ledakarois.sn, la direction du groupe Walfadjri a annoncé avoir procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services fiscaux. Ce paiement s’inscrit dans le cadre d’un accord visant à régler la dette fiscale du groupe médiatique.
Selon le communiqué, Walfadjri s’est engagé à respecter un moratoire de paiement selon un échéancier fixé en accord avec les services fiscaux. « La Direction du Groupe Walfadjri porte à l’attention du personnel que, conformément au souci constant et maintes fois renouvelé du Groupe de respecter la réglementation, elle a procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services du Fisc. Dans la foulée, elle s’est engagée, auprès desdits services, à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier fixé d’accord-parties, » précise le document.
Grâce à cet engagement, les services fiscaux ont levé la saisie sur les comptes bancaires de Walfadjri. « En contrepartie, les Impôts ont opéré une mainlevée sur les comptes du Groupe, objets d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Autrement dit, les comptes de Walf ont été débloqués. Et un quitus fiscal en bonne et due forme nous a été délivré, » informe le communiqué.
Cette résolution permet aux employés du groupe de bénéficier d’une avance sur salaire, en remplacement de la traditionnelle avance pour la fête de Tabaski. « En conséquence de ce dénouement heureux, les employés qui le souhaitent peuvent s’adresser à l’Administration du Groupe pour, à défaut de la traditionnelle ‘Avance Tabaski’, prétendre à une avance de tout ou partie de leur salaire du mois en cours, » annonce la direction.
Le groupe Walfadjri exprime sa gratitude envers les autorités administratives et fiscales pour leur coopération, ainsi qu’aux employés pour leur compréhension et à tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur soutien. « La Direction du Groupe Walfadjri tient à remercier les autorités administratives et fiscales pour leur ouverture d’esprit, les employés de Walf pour leur compréhension et tous les Sénégalais, d’ici et de la diaspora, pour leur compassion. Et réitère notre détermination à toujours respecter nos engagements aussi bien juridiques, sociaux que fiscaux, » conclut le communiqué.
Cette issue positive marque un nouveau départ pour Walfadjri, qui peut désormais reprendre ses activités financières dans des conditions plus sereines.
Oui, Il S’agit Bien D’une Bombe Réponse (Mesurée) Au Pr Abou KANE (Par Arona Oumar KANE)
Le Pr Abou KANE de l’Université Cheikh Anta Diop a été le seul économiste, voire même le seul Sénégalais, à publier une contribution contredisant la thèse exposée dans l’article intitulé « La Bombe Salariale : Le Legs Empoisonné De Macky A Diomaye”.
Pour rappel, cet article, publié le 5 avril 2024 sur senenews.com et repris par la quasi totalité des sites en ligne sénégalais, certains quotidiens et quelques publications étrangères, alertait sur les risques qui pèsent sur nos comptes publics en raison de hausses massives spontanées des salaires de la fonction publique à des moments spécifiques : à l’approche d’élections nationales. Le texte avait été rédigé avec beaucoup de minutie, après un travail sérieux d’analyse, de vérification et de recoupement qui a duré plusieurs mois, avec des sources vérifiables et une approche utilisant des outils avancés d’analyse et de calcul mis au point spécialement pour cette étude.
Un travail que l’enseignant de la FASEG qui, par ailleurs, mérite tout le respect que lui confère sa qualité d’agrégé d’économie et son érudition incontestable en la matière, a étonnamment tenté de discréditer. Et il l’a fait dans un papier produit à la va-vite, truffé de formules à l’emporte-pièce et “d’affirmations faciles” , teinté d’ironie et comportant une contradiction flagrante, le tout sans citer la moindre source ou référence. Tout le contraire de l’article qu’il s’est employé à démolir.
Le professeur avait notamment ironisé sur le passage suivant de notre texte, que nous maintenons : « Dans une économie qui peine à produire de la richesse sur une base endogène, et une mobilisation des ressources internes poussive et très insuffisante, le seul moyen de couvrir ces dépenses de personnel supplémentaires est de recourir à la dette. À moins que les nouvelles autorités ne trouvent une solution miracle ou décident de dire la vérité au peuple sénégalais sur cette véritable bombe qui ne demande qu’à exploser, nous sommes partis pour poursuivre cet endettement exponentiel – autre “legs aux générations futures” du Président Macky Sall – et ce, jusqu’à une éventuelle cessation de paiement, avec tous les risques de déstabilisation sociale et sécuritaire que cela comporte pour notre pays. Les ressources internes, dons budgétaires et autres “aides” au développement qu’on arrive à mobiliser, sous la gouvernance et les orientations de politique économique que nous observons jusque-là, ne suffiront pas à maintenir cette masse salariale dans la durée. »
Sur le fond, le Pr Kane affirme que le seul véritable problème c’est la dette, en précisant que ”Le service de la dette (principal+intérêts) va augmenter de 44% sur les deux ans à venir pour atteindre 2600 milliards en 2026. En l’état actuel des choses, je ne pense pas que la masse salariale puisse constituer un fardeau pour le nouveau régime. Je pense même qu’il faut l’augmenter en recrutant plus de jeunes qualifiés dans la fonction publique et en motivant davantage les agents déjà en poste…”
L’endettement effréné de notre pays, tout le monde en convient, est évidemment un très grand problème, d’ailleurs soulevé dans l’article attaqué. Mais l’existence d’un problème particulier, quelle que soit son ampleur, n’efface pas tous les autres. Nous avons une multitude de problèmes, la masse salariale en est un. Un problème causé par l’irresponsabilité et l’escroquerie politique du défunt régime et, dans une moindre mesure, de ceux qui l’ont précédé. Il faut l’adresser avec responsabilité et lucidité et ne pas le balayer d’un revers de la main en affirmant qu’il faut au contraire gonfler cette masse salariale davantage. Un gouvernement qui gonfle la masse salariale de manière artificielle, sans fondement économique valable mais guidé par des calculs électoralistes, c’est suffisamment grave ; un économiste renommé et très médiatique, enseignant de surcroît, qui justifie et encourage une telle politique, c’est encore pire.
Nous avions rédigé un droit de réponse exposant l’absence de rigueur intellectuelle notée dans l’article intitulé “Vous Avez Dit Bombe Salariale ?”, pointant la faiblesse de l’analyse, les erreurs factuelles et affirmations non fondées que les faits sont en train de battre en brèche. Notre contradicteur hâtif déclarait lui-même, quelques semaines plus tard au 13h de la RTS, rapportant le service de la dette aux exportations et aux recettes budgétaires, que “le Sénégal est dans une zone rouge [ce qui en fait] un pays qui peut ne plus pouvoir honorer ses engagements.”
Un proche nous avait convaincu de ne pas publier ce droit de réponse, écrit en première intention et beaucoup moins retenu et mesuré que le texte que vous avez sous les yeux. En grand frère bienveillant, nous avions donc décidé d’écouter ce proche, non moins bienveillant ! Mais, il serait toutefois intéressant de demander à cet économiste et à ceux qui l’ont applaudi dans la section commentaires de ses réseaux sociaux, notamment ceux d’entre eux qui, comme lui, ont un conflit d’intérêt manifeste sur le sujet, de nous expliquer comment et où va-t-on trouver de quoi payer les salaires de la fonction publique sans puiser dans les ressources de trésorerie, autrement dit les eurobonds et autres emprunts qui nous coûtent un bras.
(En Milliards de FCFA. Source : RTEB T1 2024 Direction Générale du Budget)
Le nouveau gouvernement qui, selon Bloomberg, vient de réaliser une émission de 450 milliards FCFA d’Eurobonds, n’a manifestement pas encore trouvé la solution à ce problème, si l’on en croit ce tableau récapitulatif, extrait du Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire du 1er trimestre 2024 (lire LFI et non LFR).
Ce rapport indique un taux de recouvrement des recettes (internes et externes réunies) à 17.11% et un taux d’exécution des dépenses à 24.30%. Ce qui signifie que nous dépensons beaucoup plus vite que nous faisons rentrer des sous dans les caisses. Il est d’ailleurs à noter que, comme à l’accoutumée sous le régime Sall qui a exécuté cette première tranche du budget, les dépenses de fonctionnement (27.80% de taux d’exécution, au delà du prévisionnel trimestriel) qui comprennent la masse salariale, ont encore grignoté sur les dépenses d’investissement (17.47%, largement sous le prévisionnel), ce qui explique beaucoup de nos soucis.
On le voit bien dans ce rapport d’exécution budgétaire, le danger sur lequel nous alertions dans La Bombe Salariale se précise. Cette bombe est toujours là, non encore désamorcée et prête à exploser à tout moment, si le changement radical de politique budgétaire, indispensable pour remettre de l’ordre dans nos comptes publics, n’est pas enclenché. Et cela commence par le vote d’une loi de finances rectificative de toute urgence.
Arona Oumar KANE
Ingénieur Logiciel
Bangath Systems – DakarEmail: arona.kane@bangath.com
WhatsApp: +221 77 588 64 26X: @mbangath
Sources:
– Vous avez dit Bombe Salariale ? par Pr Abou KANE, FASEG/UCAD – La Bombe Salariale : Le Legs Empoisonné De Macky A Diomaye par A.O. KANE- Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire du 1er Trimestre 2024 par la DGB – Direction Générale du Budget
Tabaski 2024 : Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre honore la tradition en offrant des présents à la famille de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine
La tradition de générosité et de fraternité qui caractérise la célébration de la Tabaski a été une fois de plus honorée cette année par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife Général des Mourides. En remettant des présents, y compris des moutons, à la famille du vénéré Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, il a témoigné de son profond respect et de son attachement aux valeurs de solidarité qui unissent la communauté religieuse.
L’événement, qui s’est déroulé en présence du Khalife Serigne Babacar Sy Al Amine et de Serigne Moustapha Sy Al Amine, fils aîné de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, a été l’occasion de renforcer les liens étroits entre les différentes branches de la famille religieuse. Serigne Moustapha Sy Al Amine a exprimé sa gratitude pour ce geste traditionnel, soulignant l’importance de perpétuer ces traditions ancestrales qui témoignent de l’unité et de la solidarité au sein de la communauté mouride.
Ce geste de générosité renforce également les relations fraternelles entre Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre et la famille de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, soulignant l’importance des liens personnels et spirituels qui unissent les leaders religieux et leurs fidèles. En perpétuant cette tradition, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre démontre une fois de plus son engagement envers les valeurs de compassion, de partage et de solidarité qui sont au cœur de l’islam mouride.
Le premier baril de pétrole : un symbole du succès de la politique de Macky Sall
L’extraction du premier baril de pétrole du champ de Sangomar marque un tournant historique pour le Sénégal, et selon l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Doudou Ka, c’est le résultat d’une politique visionnaire engagée par l’ancien président Macky Sall entre 2012 et 2024.
Cet événement symbolise le début d’une nouvelle ère économique pour le pays, soulignant la réussite d’une vision éclairée et d’un engagement soutenu. Les deux mandats de Macky Sall ont laissé une empreinte significative dans l’histoire du Sénégal, grâce à une gouvernance responsable qui a favorisé des avancées économiques majeures.
En plaçant l’ambition d’un Sénégal émergent au cœur de ses actions, Macky Sall et ses gouvernements successifs ont offert de nouvelles perspectives positives pour la jeunesse sénégalaise, posant ainsi les fondations d’un « Grand Sénégal » prometteur pour les générations futures.
L’extraction du premier baril de pétrole représente donc bien plus qu’un simple exploit industriel ; c’est le symbole tangible du succès d’une politique visionnaire et du potentiel économique prometteur du Sénégal sous le leadership de Macky Sall.
Un Nouveau Chapitre à l’Administration Pénitentiaire : Aliou Ciss Prend les Rênes
Au Camp Pénal de Liberté 6, un moment historique a marqué ce vendredi 14 juin 2024 : la cérémonie de passation de service entre le Colonel Abdoulaye Diagne, directeur général sortant de l’administration pénitentiaire, et son successeur, l’Inspecteur Aliou Ciss.
Sous la haute présidence du Ministre de la Justice, Ousmane Diagne, cet événement symbolise bien plus qu’un simple changement de leadership. Il représente une étape cruciale dans la mise en œuvre des réformes discutées lors du dialogue national du 28 mai dernier, axées sur la modernisation et la réforme de la justice, avec une attention particulière portée à l’administration pénitentiaire.
« La question pénitentiaire, notamment le respect des droits des détenus, l’amélioration des conditions carcérales et du travail du personnel sont au cœur des préoccupations de son Excellence Monsieur le Président de la République », a souligné le Ministre de la Justice, mettant ainsi en lumière l’importance accordée à cette transition.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, notamment en matière de sécurité avec l’introduction de systèmes de vidéosurveillance et le renforcement de l’équipement, ainsi que le développement des programmes de réinsertion sociale, l’Inspecteur Aliou Ciss affiche une détermination sans faille à aller plus loin.
« Pour moi, il s’agira d’inscrire en priorité l’humain au cœur de mon action », a déclaré M. Ciss. « Je m’engage à améliorer les conditions de détention, à renforcer les capacités opérationnelles du personnel, et à revaloriser la fonction pénitentiaire. »
Cette vision audacieuse annonce un nouveau chapitre prometteur pour l’administration pénitentiaire de Liberté 6, où le respect des droits humains, la réhabilitation des détenus et le soutien au personnel seront au centre des préoccupations. Avec l’arrivée d’Aliou Ciss à sa tête, l’avenir s’annonce empreint de progrès et d’engagement envers une justice plus équitable et humaine.
Thiès-Ouest : 833 Parcelles désaffectées sans traçabilité dévoilées dans un audit
Des irrégularités massives ont été découvertes dans le rapport d’audit sur le foncier de la commune de Thiès-Ouest, révélant un scandale de grande envergure. Lors de la cérémonie de présentation de ce document, le maire Dr Mamadou Djité a dénoncé ce qu’il a qualifié d’« autre scandale foncier découvert à Thiès, après l’affaire de Mbour 4 ».
Le maire de Thiès-Ouest a exprimé son indignation face à la gestion opaque des parcelles par les précédentes administrations municipales. « D’après nos informations auprès des services techniques, il n’y a eu aucune traçabilité dans ces opérations. Il n’y a pas de procès-verbaux, il n’y a aucun document officiel qui retrace la façon dont ces opérations se sont déroulées. Qui en sont les bénéficiaires ? Quelles sont les populations qui ont été désaffectées ? Qui sont les attributaires de ces parcelles réaffectées ? », a-t-il déclaré avec inquiétude.
Selon les informations fournies par le receveur, 833 parcelles ont été désaffectées à travers la commune de Thiès sans aucun enregistrement officiel. Le cabinet d’audit a identifié les quartiers les plus touchés : Mbour 1, Mbour 2, Mbour 3, route de Dakar 1 et route de Dakar 2. Ces zones ont vu leurs terrains réattribués sans aucune documentation ni transparence, ce qui soulève des questions majeures sur la gouvernance et la gestion des ressources foncières de la commune.
Cette découverte a suscité une vague d’indignation parmi les résidents de Thiès-Ouest, qui réclament désormais des explications et des mesures correctives. Le Dr Mamadou Djité a promis de prendre des mesures fermes pour assurer la transparence et la justice dans la gestion foncière de la commune. Il a également appelé à une enquête approfondie pour identifier les responsables de ces irrégularités et rendre justice aux populations affectées.
Le maire de Thiès-Ouest a affirmé son engagement à instaurer une gestion transparente et équitable des ressources foncières, mettant en place des mécanismes de traçabilité et de contrôle rigoureux pour éviter la répétition de tels scandales. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans l’administration locale et à garantir une utilisation juste et responsable des terres communales.
En conclusion, le scandale foncier à Thiès-Ouest met en lumière des pratiques de gestion douteuses qui nécessitent une intervention rapide et décisive. Les autorités locales sont appelées à rétablir l’ordre et la transparence pour protéger les intérêts des résidents et assurer une gouvernance exemplaire.
Deux personnes trouvent la mort dans un accident de moto à Tivaouane
Jeudi soir, une tragédie s’est déroulée à Tivaouane, où un accident fatal entre une moto et un camion a coûté la vie à deux personnes. Le conducteur de la moto, âgé d’une trentaine d’années, ainsi que son passager du même âge, ont été tués sur le coup lors de la collision avec un camion de vidange sur la route nationale, à proximité du centre secondaire d’incendie et de secours de Tivaouane.
L’accident s’est produit vers 18h25, alors que le camion se dirigeait vers Thiès et la moto se déplaçait en sens inverse. Malheureusement, le choc fut fatal pour les deux occupants de la moto.
Suite à l’intervention de la police sur les lieux de l’accident, les pompiers ont rapidement pris en charge la situation et ont transporté les corps des victimes à l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et soulève des questions sur la sécurité routière dans la région.
Réduction des prix des denrées alimentaires : Une baisse insuffisante selon Thierno Bocoum
Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a réagi à l’annonce du gouvernement sénégalais concernant la réduction des prix des denrées de première nécessité. Bien qu’il reconnaisse l’importance de toute baisse de prix, même minime, il souligne que des réductions non accompagnées de mesures étatiques peuvent entraîner spéculation et hausse des prix.
Bocoum a rappelé l’exemple de novembre 2022, lorsque le président Macky Sall avait annoncé 11 baisses de prix lors du Conseil national spécial de la Consommation, conduisant à une baisse du prix du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme. Malgré la réduction annoncée récemment de 40 FCFA par les autorités actuelles, le prix reste plus élevé qu’il y a un an, s’élevant à 410 FCFA. Il souligne également que les prix peuvent être majorés dans certaines régions en raison de frais de transport supplémentaires, rendant les denrées encore plus coûteuses dans ces régions.
Pour Bocoum, les autorités doivent agir rapidement en mettant en place des réformes structurelles pour augmenter l’offre alimentaire de manière significative et endogène, en se concentrant sur la mobilisation des ressources pour soutenir ces réformes.
Il insiste sur la nécessité de supprimer les caisses noires et les structures inutiles, afin de réduire le train de vie de l’État et de créer des ressources supplémentaires pour mettre en place des politiques structurelles visant une baisse durable des prix des denrées alimentaires.
Bocoum salue également la suppression de la parafiscalité sur le ciment, tout en rappelant que des actions plus audacieuses sont nécessaires pour atteindre une réelle baisse des prix des denrées de première nécessité.
Inquiétudes au Burkina Faso suite à des événements près de la présidence
Une récente explosion près de la présidence burkinabè a ravivé les craintes de déstabilisation dans le pays. Les spéculations se multiplient sur une possible tentative visant le régime d’Ibrahim Traoré, confronté à une situation déjà tendue. L’explosion, suivie de tirs à la télévision publique, a alimenté un débat sur la sécurité du président de transition, actuellement introuvable.
Dans ce contexte, le général Célestin Simporé a ordonné le renforcement des mesures de sécurité, avec un retour des soldats dans leurs casernes. Les autorités, tout en démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, assurent que le président Traoré se porte bien et a dirigé une opération anti-terroriste.
Pendant ce temps, le Premier ministre présidait un séminaire sur la cybersécurité, soulignant les multiples défis auxquels le pays est confronté. Les renforts ont été déployés dans la région du Sahel, où une base est tombée aux mains des terroristes, laissant un nombre important de soldats portés disparus.
Malgré ces incidents, les autorités tentent de rassurer la population en assurant un renforcement des mesures de sécurité. Pour l’instant, les causes précises de l’explosion et les responsables restent inconnus, mais le calme semble revenu dans la capitale, bien que sous tension.
Solidarité et Reconnaissance : Le Général Mbaye Cissé Honore les Anciens Militaires Blessés de Guerre à l’Approche de la Tabaski
À l’approche de la Tabaski, une fête sacrée célébrée par les musulmans à travers le monde, une lumière de solidarité et de reconnaissance brille sur les anciens militaires sénégalais blessés au combat. Le geste remarquable du général de corps d’armée Mbaye Cissé, chef d’état-major général des armées (Cemga) du Sénégal, réchauffe les cœurs et souligne l’engagement envers ceux qui ont sacrifié leur santé pour la nation.
En effet, le général Cissé a offert 100 moutons aux familles des anciens combattants gravement mutilés lors des conflits, ainsi qu’à l’association des anciens militaires invalides du Sénégal. Cette généreuse initiative, annoncée par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), témoigne de l’importance accordée au bien-être et à la dignité de ceux qui ont servi avec courage et dévouement.
La remise officielle des moutons est prévue ce vendredi matin à Terme Sud, dans le quartier de Ouakam. Cet événement symbolique sera marqué par la reconnaissance et le soutien envers ces héros de la patrie, offrant aux familles des anciens militaires la possibilité de célébrer la Tabaski dans la dignité et la joie, grâce à la générosité et à la solidarité de toute la nation.
Dans un monde parfois marqué par l’oubli et l’indifférence, ce geste fort rappelle que la gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur santé pour la liberté et la sécurité de tous demeure un pilier essentiel de notre société.
Sadio Mané : Un Retour en Europe en Vue ?
Selon les dernières rumeurs de transfert, l’avenir de Sadio Mané semble être en cours de discussion. Le joueur sénégalais, actuellement sous contrat avec Al-Nassr jusqu’en 2026, pourrait bientôt quitter l’Arabie saoudite pour rejoindre Al Qadisiya, selon des sources saoudiennes. Cependant, un retour en Europe semble également possible, avec Fenerbahçe montrant un vif intérêt pour l’attaquant.
Après un passage réussi au Bayern Munich, Mané pourrait envisager un retour sur le continent européen, avec Fenerbahçe comme destination potentielle. Le club turc, ambitieux dans ses projets de renforcement d’équipe, voit en Mané un atout précieux pour sa ligne offensive, aux côtés de joueurs tels que Rafa Silva et Robert Lewandowski.
Les discussions sont en cours entre les parties impliquées pour trouver la meilleure formule de transfert. Une réunion entre la direction de Fenerbahçe et le manager de Mané est prévue la semaine prochaine pour finaliser les détails de ce possible retour en Europe.
Restez à l’écoute pour les développements futurs alors que l’avenir de Sadio Mané continue de susciter l’intérêt des clubs à travers le monde.
Le Sénégal contracte des prêts de plus de 538 milliards de francs CFA auprès de compagnies pétrolières pour financer ses projets énergétiques
Dans le cadre du développement de ses ressources pétrolières et gazières, le Sénégal a contracté une série de prêts auprès de grandes compagnies énergétiques telles que Woodside, Bp et Kosmos. Ces prêts, totalisant plus de 538 milliards de francs CFA, ont été utilisés pour financer des besoins liés aux projets pétroliers et gaziers du pays.
Pour le projet pétrolier Sangomar, Petrosen, la compagnie pétrolière nationale du Sénégal, a emprunté 450 millions de dollars à l’opérateur Woodside Energy Ltd. Ce prêt, d’une durée initiale de 5 ans avec des extensions possibles, est assorti d’un taux d’intérêt de 6,5% par an. Les fonds seront remboursés à partir des revenus générés par la vente de pétrole brut, représentant la part de Petrosen dans le projet.
De même, dans le cadre du projet Gta, Petrosen a bénéficié de prêts de Bp et Kosmos pour financer sa part des coûts de développement. Bp a accordé un prêt de 290,0145 millions de dollars sur 7 ans, tandis que Kosmos a fourni une facilité de 144,9855 millions de dollars, également sur 7 ans. Les conditions de remboursement sont similaires, avec des taux d’intérêt de 6,5% par an et des remboursements planifiés sur les revenus provenant de la vente de gaz naturel.
Ces accords de prêt reflètent l’importance des partenariats entre le secteur public et privé dans le développement des ressources énergétiques d’un pays. Cependant, ils soulèvent également des questions sur la dépendance potentielle du Sénégal à l’égard des compagnies étrangères et sur la gestion des revenus futurs générés par ces projets. Il est crucial que ces fonds soient utilisés de manière transparente et efficace pour bénéficier à l’ensemble de la population sénégalaise et assurer un développement durable à long terme.
Birame Soulèye Diop nomme un ancien collaborateur de Ismaïla Madior Fall comme Directeur de cabinet
Le Ministre de l’Énergie, des Mines et du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a récemment désigné le Professeur Meïssa Diakhaté comme Directeur de cabinet. Cette nomination a suscité l’intérêt, notamment en raison du parcours impressionnant de Meïssa Diakhaté, qui est décrit comme un juriste de haute facture, originaire de Thiès, tout comme le ministre lui-même.
Selon les informations relayées par Bés Bi, Pr Diakhaté a déjà occupé ce poste de Directeur de cabinet lors du premier mandat de Ismaïla Madior Fall au ministère de la Justice. Cette expérience préalable pourrait être un atout précieux pour son nouveau rôle au sein du cabinet ministériel.
La nomination de Pr Diakhaté reflète peut-être la volonté de Birame Soulèye Diop de s’entourer de collaborateurs compétents et expérimentés, ainsi que sa volonté de maintenir une certaine continuité dans la gestion ministérielle.
Cette décision souligne également l’importance accordée à l’expertise juridique et à la connaissance des rouages administratifs dans le secteur de l’énergie, des mines et du pétrole.
À la lumière de cette nomination, les attentes sont élevées quant à la contribution de Pr Diakhaté à la mise en œuvre des politiques et des projets du ministère, ainsi qu’à sa capacité à relever les défis complexes qui attendent le secteur.
BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?
L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République 1 souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.
La Dakaroise
Sécurité Maritime : Un code de bonnes pratiques pour promouvoir l’implication des Femmes
Le 13 juin 2024, à Dakar, a marqué le lancement officiel du Code de Bonnes Pratiques pour les femmes travaillant dans le domaine de la sécurité maritime. Ce document, présenté par le général David Akrong, commandant adjoint du Centre International Koffi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC), et le procureur Aliou Cissokho, représentant le directeur général de l’HASSMAR, vise à améliorer l’intégration et le positionnement des femmes dans les activités de paix et de sécurité maritimes.
Le procureur Aliou Cissokho a souligné l’importance de cette initiative, qui cherche à créer un cadre de concertation pour les femmes évoluant dans le secteur maritime. « Nous avons constaté que la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas suffisamment impliqué les femmes dans ce secteur. Ce Code de Bonnes Pratiques a été mis en place pour remédier à cela et intégrer davantage les femmes dans la sécurité et la sûreté maritimes, » a-t-il déclaré.
La mise en œuvre de ce code, conçue dans le cadre du projet « Réponses intégrées aux menaces pour la sûreté et la sécurité dans le domaine maritime du golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale », a pour objectif de renforcer la capacité des femmes à contribuer significativement à la paix et à la sécurité maritimes. Ce projet est mis en œuvre par le KAIPTC au bénéfice des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Lors de la cérémonie de lancement, le général David Akrong a précisé que l’atelier initié par la HASSMAR et le Centre pour la Formation et la Paix vise à combler les lacunes identifiées par la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU. « Nous espérons que cet atelier conduira à une meilleure implication des femmes dans le domaine maritime, en renforçant leur présence et leur influence, » a-t-il ajouté.
Le nouveau Code de Bonnes Pratiques constitue un support de référence pour promouvoir le bien-être et l’avancement des femmes conformément aux directives internationales. « Le but de cet outil est de garantir une meilleure implication des femmes dans les activités de paix et de sécurité maritimes, de favoriser un environnement propice à la participation et à la protection des femmes, et de prévenir les violences basées sur le genre, » a conclu le procureur Aliou Cissokho.
En réunissant des femmes courageuses issues de différents corps de l’armée sénégalaise, cette initiative promet de renforcer l’autonomisation des femmes et de créer un impact durable dans le secteur maritime.
M. COLY
Kaolack : Célébration de la Journée Mondiale de l’Albinisme par l’ANAS
La section de Kaolack de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) a célébré la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme le 13 juin 2024, marquant cette journée importante avec un appel à l’action pour le renforcement des capacités et un meilleur accès aux financements pour les personnes atteintes d’albinisme.
La présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Mme Ndèye Diaw, a souligné l’importance de cette journée instaurée en 2014 pour sensibiliser sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme. « Nous sommes aujourd’hui au niveau du conseil départemental de Kaolack pour célébrer cette journée. C’est une catégorie sociale qui a des besoins spécifiques liés à l’éducation des enfants et à l’accès à des produits essentiels comme les crèmes solaires », a-t-elle déclaré.
Mme Diaw a expliqué les difficultés uniques auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme en raison d’un manque de mélanine dans leur peau et leurs yeux, entraînant une déficience visuelle permanente et une vulnérabilité accrue à la discrimination. « Les personnes atteintes d’albinisme sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées à la fois sur le handicap et la couleur de peau », a-t-elle rappelé.
La situation est aggravée par le coût élevé des crèmes solaires indispensables à leur protection. « Le Sénégal compte 98% d’albinos illettrés. Les crèmes solaires sont chères, et la subvention de cinq cent mille francs CFA par an octroyée par l’Etat ne suffit pas à acheter six crèmes pour chaque albinos », a-t-elle indiqué.
L’ANAS Kaolack appelle les autorités à s’approprier les textes internationaux pour améliorer le bien-être des albinos. Mme Ndèye Diaw a lancé un appel pour renforcer les capacités des albinos dans divers métiers et leur permettre d’accéder aux financements nécessaires pour vivre dignement sans avoir à mendier.
Cette journée de sensibilisation est une occasion de rappeler la nécessité de soutenir les personnes atteintes d’albinisme et de travailler ensemble pour éliminer les discriminations et les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
COLLECTE DE DONNÉES ENVIRONNEMENTALES ET ÉMISSION D’IMAGERIE : Le Sénégal s’apprête à lancer son premier satellite GaindéSat-1A
Le Sénégal se prépare à franchir une étape historique dans le domaine spatial avec le lancement imminent de son premier satellite, GaindéSat-1A, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX. Cette initiative marque une avancée significative pour le pays dans le domaine de la technologie spatiale et ouvre de nouvelles perspectives en matière de collecte de données environnementales et d’imagerie.
Le satellite GaindéSat-1A a été intégré avec succès dans un déployeur d’Exolaunch aux États-Unis, marquant ainsi la finalisation des préparatifs pour son lancement prévu en juillet prochain. Ce satellite de type 1U est le fruit d’un projet ambitieux initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en collaboration avec un comité technique composé d’enseignants-chercheurs d’institutions académiques sénégalaises.
Le Professeur Gayane Faye, coordonnateur du projet, explique que GaindéSat-1A aura deux missions principales : la collecte de données environnementales et la prise d’images à basse résolution du Sénégal. Cette initiative vise à automatiser la gestion des informations environnementales grâce à la connectivité du satellite avec les stations de mesure à travers le pays. Cette première application permettra une collecte plus efficace et moins coûteuse des données environnementales, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources naturelles du Sénégal.
La deuxième mission du satellite consistera à prendre des images du territoire sénégalais. Bien que ces images soient de basse résolution spatiale, elles joueront un rôle crucial dans le développement de services et d’applications spatiales pour soutenir le développement du pays. L’objectif à long terme est de développer une expertise nationale dans la collecte, l’analyse et l’exploitation des images satellites, permettant ainsi au Sénégal de renforcer sa souveraineté dans le domaine spatial.
Le nom GaindéSat, qui signifie Gestion automatisée d’informations de données environnementales par satellite, reflète l’importance de ce projet pour le pays. En plus de ses applications environnementales, GaindéSat-1A symbolise également la fierté nationale et l’engagement du Sénégal à se positionner comme un acteur émergent dans le domaine spatial en Afrique.
Le lancement de GaindéSat-1A marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal dans le domaine spatial, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de collaboration régionale dans le secteur de la technologie spatiale.
GaindéSat-1A est conçu et fabriqué par des Ingénieurs et Techniciens sénégalais du projet Sensat Sénégal en collaboration avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSU Montpellier). Le satellite a pour mission la collecte et la retransmission de données environnementales. La date officielle du lancement sera communiquée dans les prochains jours.
La Dakaroise
L’athérapie de la cire du miel : Les bienfaits insoupçonnés révélés par Mamadou Ly, apiculteur de formation
Lors d’une conférence publique captivante, Mamadou Ly, apiculteur de formation, a partagé son expertise sur l’athérapie de la cire du miel, dévoilant les multiples avantages que cette pratique offre pour la santé et le bien-être.
L’athérapie, une méthode ancestrale de guérison, exploite les vertus curatives du miel et de ses dérivés. Selon Ly, le miel est bien plus qu’une simple douceur sucrée ; ses propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes en font un allié puissant pour combattre un large éventail de maux. De plus, il a souligné que le miel favorise la rétention du calcium et du magnésium, ainsi que l’augmentation du taux d’hémoglobine dans le sang.
En ce qui concerne le pollen et la gelée royale, Ly a partagé avec passion les bienfaits de ces produits souvent sous-estimés. Le pollen, riche en protéines, renforce le système immunitaire et agit comme un tonique naturel en cas de fatigue ou d’infection. Quant à la gelée royale, elle est vantée pour ses effets revitalisants sur l’ensemble de l’organisme, et peut être utilisée en cure saisonnière pour renforcer la vitalité.
Ly a également mis en lumière l’utilisation de la cire de miel dans l’industrie cosmétique. Selon lui, cette matière versatile offre un support idéal pour les mélanges organiques, tout en revitalisant la peau et en lui redonnant éclat, souplesse et tonicité.
En résumé, l’athérapie de la cire du miel, telle que présentée par Mamadou Ly, offre une approche holistique de la santé, exploitant les trésors de la ruche pour promouvoir le bien-être physique et mental. Son expertise apporte un éclairage précieux sur les pratiques traditionnelles qui continuent de nourrir notre santé moderne.
Maodo Malick Mbaye annonce sa démission de la direction de l’ANAMO pour se consacrer à la médiation en Afrique
Maodo Malick Mbaye a annoncé sa démission de son poste de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), après douze ans de service. Dans une lettre adressée au Président de la République du Sénégal, il a exprimé son désir de se consacrer exclusivement à la médiation en Afrique, en tant que Président du Groupe d’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine (GIMA).
Dans sa note à la presse, Mbaye a souligné son engagement envers la médiation en Afrique, précisant qu’il rendrait son passeport diplomatique et se retirerait de ses fonctions dès ce vendredi. Il a également mis en avant son bilan à la tête de l’ANAMO, soulignant l’augmentation significative du nombre de maisons de l’outil et le nombre de jeunes et de femmes formés sous sa direction.
Malgré sa démission, Mbaye a assuré qu’il resterait disponible pour son pays, affirmant son engagement en faveur de la réconciliation et de la stabilité sur le continent, et se tenant prêt à contribuer au dialogue et à la concertation conformément au programme de gouvernance des nouvelles autorités.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°201 – du 14/06/2024
Visite d’amitié et de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye accueilli en héros à Freetown
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.
La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.
Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.
Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.
Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.
En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.
Mawdo Malick Mbaye démissionne de l’Anamo et rend son Passeport diplomatique
El Hadji Malick Mbaye, connu sous le nom de Mawdo, a démissionné de son poste de Directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo). Dans une lettre datée du lundi 12 juin 2024, adressée par voie hiérarchique au chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mawdo Malick Mbaye a annoncé sa décision de quitter ses fonctions.
Ce responsable de Benno Bokk Yakaar (Bby) a également restitué son passeport diplomatique. Dans une note que nous vous livrons intégralement, Mawdo Malick Mbaye a exprimé sa gratitude envers le Président sortant, Macky Sall, pour la confiance placée en lui tout au long de son mandat.
Chers amis , parents et concitoyens
– Démission du poste de DG de l’ANAMO
– Remise de mon passeport diplomatique au MAE
– Reconnaissance au Président Macky Sall
– Vœux de succès au Président BDF , le PM et son gouvernement
– Cap sur la médiation au Sénégal et en Afrique avec le GIMA – Groupe D’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine
J’ai le privilège de vous informer que je me suis volontairement déchargé de mes fonctions de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), par courrier n° 00002 /ANAMO/DG/Conf/ en date du lundi 12 juin 2024 adressée sous couvert de la voie hiérarchique à son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Senegal.
Dans la même foulée, je rendrai dés demain mon passeport diplomatique au Ministère des Affaires Étrangères.
Je rappelle que depuis le 31 mai 2012, le Président Macky Sall m’avait investi de sa confiance en me plaçant à la tête de l’ANAMO , m’offrant ainsi l’occasion de servir mon pays dans un domaine aussi prioritaire que l’insertion socioprofessionnelle de mes concitoyens . Je lui réitère ,ici , mes sincères remerciements pour sa confiance renouvelée et son soutien constant.
En cet instant précis , mes pensées de gratitude se tournent vers ma famille mais aussi mes anciens collaborateurs et collaboratrices qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour m’épauler dans l’exercice de mes responsabilités. Mon ultime remerciement s’adresse au Conseil de Surveillance de l’ANAMO et à ses successifs Présidents .
J’ai aussi le souci de magnifier la pertinence de l’ANAMO comme instrument d’encadrement, de formation et d’insertion des jeunes et des femmes . À ce propos il m’est agréable de souligner que durant mon passage à la tête de la structure les maisons de l’outil sont passées de deux(02) à quinze (15) avec plus de douze (12) milles jeunes et femmes formés dans divers corps de métiers.
Aujourd’hui mon vœu le plus ardent est de me consacrer aux tâches de méditation en Afrique qui me sont confiées par le Groupe d’initiatives pour une Médiation à l’Africaine ( GIMA) basé à Rabat et dont j’ai l’honneur d’être le Président.
Mon engagement dans la quête de la reconciliation et de la stabilité sur le continent ne pourrait m’éloigner de mon pays pour lequel ma disponibilité reste entière notamment dans le sillage du Dialogue et de la concertation qui figurent en bonne place dans le programme de gouvernance des nouvelles autorités.
J’anticipe mes remerciements et formule les vœux de succès pour le Président de la République, son Premier Ministre et l’ensemble du gouvernement suite à l’élection présidentielle 24 Mars dernier chargée d’espoirs pour le peuple sénégalais.
El hadji Malick Mbaye
Ex Directeur Général de l’Agence Nationale
de la Maison de l’Outil ( ANAMO )
Kolda : Une élève de CM1 meurt tragiquement dans un puits scolaire
Une onde de choc traverse la communauté de Kolda après le décès tragique d’une élève de CM1 de l’école élémentaire du quartier Sinthiang Idrissa. La jeune fille, âgée de dix ans, est tombée dans le puits de l’école alors qu’elle jouait avec ses camarades.
L’incident s’est produit au moment où les enfants se trouvaient près du puits pour chercher de l’eau afin d’effacer les tableaux. Selon un enseignant de l’école, l’administration avait pourtant pris des mesures de sécurité en construisant une margelle autour du puits et en le couvrant avec deux couvercles. Malheureusement, l’un des couvercles était ouvert pour permettre aux élèves de puiser de l’eau, ce qui a conduit à cet accident tragique.
Malgré la rapidité de l’intervention des sapeurs-pompiers, qui ont été alertés et se sont rendus sur les lieux pour repêcher le corps sans vie de la fillette, il était déjà trop tard. La nouvelle de sa mort a plongé la communauté scolaire et le quartier Sinthiang Idrissa dans une profonde tristesse et consternation.
Les funérailles de la jeune élève ont eu lieu ce jeudi en présence de ses parents, enseignants, et camarades de classe. La cérémonie a été marquée par des scènes de deuil intense, reflétant l’impact profond de cette perte sur la communauté.
À quelques semaines de la fin de l’année scolaire, cet événement tragique laisse un vide immense. Les élèves, en particulier ceux de sa classe, sont en état de choc et de tristesse, tandis que sa famille tente de faire face à cette épreuve insurmontable.
Cet incident rappelle douloureusement l’importance des mesures de sécurité dans les établissements scolaires et la nécessité de rester vigilants pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
Finale Historique de la Coupe du Sénégal 2024 : Mbour PC contre les Férus de Foot !
Dans une confrontation inédite et pleine de surprises, la finale de la Coupe du Sénégal 2024 verra s’opposer deux équipes de divisions inférieures : Mbour PC et l’Académie Les Férus de Foot. Ce choc des outsiders promet d’être un spectacle captivant alors que ces deux formations cherchent à décrocher le précieux trophée national.
La route vers la finale a été semée d’exploits pour ces deux clubs. Jeudi dernier, Mbour PC a résisté à la pression en éliminant la redoutable Jeanne d’Arc de Dakar aux tirs au but, après un match nul 1-1. Pendant ce temps, l’Académie Les Férus de Foot a créé la surprise en battant le tenant du titre, Jaraaf de Dakar, également aux tirs au but (0-0, 5-3 tab), lors des demi-finales mercredi.
Cette finale entre deux équipes modestes du football sénégalais marquera l’histoire de la Coupe du Sénégal. Issues des divisions inférieures, Mbour PC et les Férus de Foot auront l’opportunité de briller sous les feux des projecteurs et de créer l’exploit en soulevant le trophée national. L’excitation est à son comble alors que ces outsiders se préparent à en découdre sur le terrain et à écrire une nouvelle page dans l’histoire du football sénégalais.
De nouvelles installations d’équipements pour des formalités automatiques de police au profit des passagers
Dans une démarche visant à améliorer l’efficacité et la fluidité des contrôles aux frontières, le Commissariat Spécial de la Police de l’Aéroport a orchestré ce jeudi 13 juin 2024 une cérémonie marquant la mise en service de nouveaux équipements de contrôle automatique. Aux côtés du Commissariat, le Directeur général de LAS, gestionnaire de l’infrastructure aéroportuaire, a également pris part à cet événement d’importance.
Ces nouvelles installations, rendues possibles grâce à la collaboration avec Securiport, visent à rehausser la qualité du service public de la Police tout en améliorant l’expérience des passagers. Le déploiement de ces dispositifs, notamment les kiosques ABC, s’inscrit dans une volonté de réduire les délais d’attente aux postes de contrôle tout en maintenant des normes de sécurité strictes.
» Avec ce tout nouveau dispositif ou kiosques ABC, le passager passera moins de temps à la police dans le respect des normes de sécurité. Une grande innovation de plus après l’installation des e-gates dans la même zone de l’aéroport », a-t-on lu dans le communiqué transmis à la rédaction de Dakaractu.
Cette initiative s’ajoute ainsi à la série d’innovations mises en œuvre dans la zone aéroportuaire, démontrant l’engagement continu des autorités à moderniser les processus tout en garantissant la sécurité et le confort des voyageurs.
Visite de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye chaleureusement accueilli à Freetown (Sierra Leone)
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite d’amitié et de travail à Freetown, capitale de la Sierra Leone, sous les auspices d’une atmosphère empreinte de cordialité. Dès son arrivée à l’Aéroport international de Lungi, il a été accueilli avec chaleur et fraternité. La communauté sénégalaise, mobilisée à son débarquement du ferry, a également exprimé son soutien et son enthousiasme.
Au State House, lieu symbolique de la diplomatie, les deux Chefs d’État ont tenu des discussions substantielles, accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal était de révisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Parmi les sujets évoqués, l’intégration en région ouest-africaine a occupé une place de choix, démontrant la volonté commune de promouvoir le développement régional et la solidarité entre les nations de la sous-région.
Cette visite marque une étape importante dans les relations entre les deux pays, illustrant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès économique dans la région ouest-africaine.
Kalidou Koulibaly construit un nouveau centre de santé à Ngano, Matam
Le défenseur sénégalais, Kalidou Koulibaly, étend son engagement philanthropique en construisant un centre de santé dans son village natal de Ngano, dans la région de Matam. Via son association « Capitaine du Cœur », Koulibaly vise à compléter ce projet d’ici la fin de l’année civile.
Dans une interview avec l’APS, Koulibaly a exprimé sa passion pour ces initiatives, affirmant : « Ces actions me tiennent à cœur. J’adore les réaliser. » Cette nouvelle construction s’ajoute à une série d’initiatives humanitaires, telles que la distribution de matériel scolaire à Diamaguène et la création d’une aire de jeu pour les enfants à Bafoussam, en Côte d’Ivoire.
Expliquant la genèse de son association, Koulibaly a souligné que son engagement philanthropique était intrinsèque : « Je faisais des opérations où j’aidais beaucoup de gens au Sénégal, à Napoli. Ces opérations n’étaient pas connues. J’aimais bien les faire discrètement parce que je suis une personne très discrète. » La création de « Capitaine du Cœur » vise à étendre cet impact positif aux populations en Afrique et dans le monde, dans l’espoir de « leur donner un sourire et faire des actions qui vont leur permettre de changer quelque chose dans leur vie. »
Le projet du centre de santé à Ngano incarne l’engagement continu de Kalidou Koulibaly envers le bien-être de sa communauté et démontre le pouvoir du sport comme catalyseur du changement social
Groupe E-Média Invest : Pas d’avance de Tabaski pour le personnel
« La Direction Générale regrette de ne pouvoir mettre à la disposition du personnel une avance Tabaski en raison des difficultés que traverse l’entreprise en ce moment. Celles-ci tiennent à la délicatesse de la situation marquée par la rareté de la ressource, les aléas du recouvrement et l’affaiblissement de nos marges opérationnelles.
Ces facteurs obèrent nos efforts de mobilisation financière et impactent négativement notre capacité de mise à disposition de cet acompte. La Direction Générale vous remercie de votre compréhension et espère une rapide inversion des circonstances » lit-on dans une note du groupe E-Média Invest.
Cette décision intervient dans un contexte économique difficile pour de nombreuses entreprises de médias, confrontées à des défis financiers exacerbés par la conjoncture actuelle. Les salariés de E-Média Invest, comme ceux de Walfadjri, devront faire face à cette situation sans l’avance de Tabaski habituellement accordée, une aide précieuse en cette période festive.
La situation souligne une fois de plus la fragilité économique des entreprises de médias et l’impact direct sur leurs employés. La Direction Générale exprime l’espoir d’une amélioration rapide des conditions économiques, permettant ainsi de rétablir les avantages sociaux pour le personnel à l’avenir.
Subventions et baisse des prix : L’État annonce une nouvelle stratégie de ciblage
Chose promise, chose (presque) faite ! Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 13 juin 2024, une baisse des prix sur plusieurs denrées alimentaires ainsi que d’autres produits et services. L’effectivité de ces mesures sera déterminée à l’issue de la réunion du Conseil national de la consommation, prévue la semaine prochaine.
Cependant, l’État, qui fait un effort de 53,4 milliards de FCFA pour soulager les Sénégalais sans bouleverser les équilibres des finances publiques, entend « désormais » procéder par « ciblage ».
Selon le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ces mesures de subventions et de baisses de prix doivent bénéficier uniquement à ceux qui ont réellement besoin d’une assistance de l’État.
« Nous ferons désormais en sorte que les mesures de subvention et de baisse de prix soient des mesures ciblées. Je donne juste un exemple : aujourd’hui, le pétrole, l’essence et le gasoil sont subventionnés. Est-ce qu’il est normal que le ministre que je suis puisse bénéficier de cette subvention ? Est-ce qu’il est normal que les directeurs généraux de sociétés privées, de la Sonatel, les représentants du Fonds monétaire international, les diplomates accrédités à Dakar, bénéficient tous de cette subvention ? » s’interroge-t-il.
« Désormais, nous allons travailler vers un ciblage des subventions. C’est cela qui correspond à la nouvelle gouvernance d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Nous devrons faire en sorte que seules les personnes qui ont réellement besoin d’assistance en bénéficient », a déclaré Al Aminou Lo.
Toutefois, le ministre ne s’est pas prononcé sur les moyens et méthodes qui seront mis en œuvre pour procéder à un ciblage optimal.
Lutte contre la vie chère : L’État investit plus de 53 milliards de FCFA pour réduire les prix
Le Gouvernement du Sénégal a annoncé une série de mesures destinées à baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juin, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo.
Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné les difficultés financières actuelles de l’État. « Les caisses de l’État sont stressées », a-t-il déclaré, en faisant référence au lourd fardeau des subventions dans les budgets. « Les subventions pour les finances publiques sont comme ce que le cancer peut représenter dans le corps humain. Si on n’y prend pas garde, cela va détruire beaucoup de choses. Il faut qu’on le règle définitivement », a-t-il ajouté.
Pour répondre à la hausse des coûts de la vie, l’État a débloqué une somme importante de 53,4 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée à réduire le coût de la vie en renonçant à des recettes douanières. « L’enveloppe qui est dégagée pour ces mesures relatives à la baisse du coût de la vie s’élève à 53,4 milliards, ce qui se traduit en termes de renonciation de recettes douanières », a révélé Cheikh Diba.
Le ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo, a précisé que les mesures annoncées ne seront pas mises en œuvre immédiatement. « Il va falloir une réunion du Conseil national de consommation le mardi 18 juin pour annoncer son entrée en vigueur », a-t-il fait savoir. Cette réunion sera cruciale pour finaliser les modalités de mise en œuvre et assurer une application efficace des mesures décidées.
Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreux Sénégalais sont confrontés à une augmentation significative des prix des biens et services de première nécessité. L’engagement du gouvernement à débloquer une telle somme montre une volonté de soulager les ménages et de stabiliser l’économie. Toutefois, la mise en garde du ministre des Finances souligne également la nécessité de gérer rigoureusement les subventions pour éviter des déséquilibres financiers à long terme.
Avec plus de 53 milliards de FCFA débloqués pour lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement du Sénégal montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des citoyens. Les prochaines étapes, notamment la réunion du Conseil national de consommation, seront déterminantes pour la mise en œuvre de ces mesures et leur impact sur le quotidien des Sénégalais.
Ziguinchor , L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières fait l’objet d’un atelier à Cap Skiring
C’est dans la station balnéaire du Cap Skiring dans la commune de Djembéring dans le département d’Oussouye, que les acteurs se sont réunis pour voir comment gérer au mieux nos frontières, celles sénégalaise.
Cet atelier, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières….cette dynamique marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience a expliqué le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF)
Toutefois il précise que ”La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières »
Selon lui, « C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident. »
Selon lui, “en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable”, a-t-il fait savoir.
L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue affirme que ”Cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques.
Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers”
Il a saisi l’occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles.
Pour lui la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais”. Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.
Visiblement des membres de la société civile, des autorités administratives, locales et des chefs de service…, ont pris part à cet atelier régional de l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières (CNGF).
AS
Le Dakarois Ziguinchor
Ziguinchor : La COSYDEP appelle à la fin des abris provisoires et à la réhabilitation des établissements scolaires
En tournée dans la région méridionale, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendu au lycée Peyrissac de Ziguinchor, un établissement sévèrement touché par les récentes crises sociopolitiques au Sénégal.
« Nous ne pouvions pas venir à Ziguinchor sans visiter ce lycée qui a été fortement impacté par la crise sociopolitique que nous avons traversée », a déclaré Cheikh Mbow. Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention sur l’éducation en situation d’urgence, de crise ou de post-crise, visant à évaluer et à améliorer les conditions de l’enseignement dans des contextes difficiles.
Cheikh Mbow a souligné l’importance d’élargir le réseau scolaire chaque année pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les lycées et autres lieux d’apprentissage. « Il est crucial que chaque année, nous puissions élargir notre réseau scolaire. Il faut remplacer les abris provisoires, réhabiliter les lycées et les autres lieux d’apprentissage », a-t-il insisté.
Le proviseur du lycée Peyrissac, Boubacar Foune, a également exprimé ses préoccupations et a sensibilisé les autorités ainsi que la communauté scolaire sur les défis auxquels son établissement est confronté. « Nous souhaitons vivement que le plus rapidement possible, les autorités nous aident à réhabiliter cet établissement, pour permettre de créer les meilleures conditions possibles d’enseignement-apprentissage », a plaidé M. Foune.
Pour améliorer les conditions d’enseignement, le proviseur a souligné la nécessité d’acquérir un laboratoire, une salle de conférence, une infirmerie et d’autres infrastructures essentielles. « L’acquisition de ces infrastructures est vitale pour offrir une éducation de qualité à nos élèves », a-t-il ajouté.
La visite du directeur exécutif de la COSYDEP au lycée Peyrissac met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux établissements scolaires au Sénégal, en particulier dans les régions touchées par des crises. L’appel à l’action pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les infrastructures existantes est un pas crucial vers l’amélioration de l’éducation publique dans le pays. La COSYDEP, par cette initiative, espère mobiliser les autorités et la communauté pour créer un environnement d’apprentissage sûr et adéquat pour tous les élèves.
L’Exploitation du Premier Baril de Pétrole par Woodside au Sénégal : Un Tournant Historique ! (Par Ibrahima Baba Sall)
Le 11 juin 2024 restera une date marquante dans l’histoire économique du Sénégal.
En effet, en ce jour, la compagnie australienne Woodside a extrait le premier baril de pétrole du champ offshore de Sangomar, propulsant ainsi notre pays dans le cercle restreint des producteurs d’hydrocarbures.
Cet événement est le fruit de décennies d’efforts et d’investissements stratégiques, notamment sous la houlette de l’ancien président Macky Sall, ingénieur géologue, dont la vision et l’engagement ont été déterminants pour cette réussite.
Les Enjeux de l’Exploitation Pétrolière pour le Sénégal
L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar ouvre une nouvelle ère pour le Sénégal, avec des perspectives économiques prometteuses, dont entre autres :
1. Le développement Économique : L’extraction de pétrole devrait générer un revenu estimé à un milliard de dollars par an pour les trente prochaines années. Ces revenus permettront de financer des projets d’infrastructure, de santé, et d’éducation, renforçant ainsi le développement économique du pays et amorçant son entrée irrémédiable dans l’émergence bien avant même l’échéance qui était fixée l’horizon 2035.
2. Création d’Emplois : Le secteur pétrolier est un puissant moteur de création d’emplois. De l’exploration à la production, en passant par la gestion et la maintenance, des milliers d’emplois directs et indirects seront créés, contribuant à la réduction du chômage endémique de notre pays.
3. Renforcement de la Souveraineté Énergétique : L’exploitation des ressources pétrolières et gazières locales réduit la dépendance du Sénégal aux importations énergétiques. Cela permet d’assurer une meilleure stabilité des prix de l’énergie et de sécuriser l’approvisionnement des industries et des ménages.
4. Attraction des Investissements Étrangers : Le succès de l’exploration pétrolière attire les investisseurs étrangers, stimulant ainsi l’économie locale et ouvrant des opportunités pour de nouvelles industries et de nouveaux partenariats.
5. Développement Durable et Environnement : Bien que l’exploitation pétrolière présente des défis environnementaux, le Sénégal peut s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour minimiser l’impact écologique et promouvoir un développement durable.
L’aboutissement de ce projet majeur ne serait pas possible sans la vision et la détermination de l’ancien président Macky Sall. Géologue de formation, Macky Sall a su reconnaître le potentiel des ressources naturelles du Sénégal et a pris des mesures audacieuses pour leur exploitation.
• Vision Stratégique : Dès le début de son mandat, Macky Sall a mis l’accent sur l’exploration des hydrocarbures, convaincu que ces ressources pouvaient transformer l’économie nationale. Son expertise en tant qu’ingénieur géologue a été cruciale dans la prise de décisions éclairées et stratégiques. C’est ainsi qu’il amis en place le COS PETROGAZ, une structure chargée du pilotage, de la coordination et du suivi des projets pétroliers et gaziers pour une meilleure mise en œuvre de la gestion de ces ressources énergétiques nationales. Il a aussi créé l’Institut National du Pétrole du Gaz qui pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des Sénégalais dans les secteurs pétrolier et gazier.
• Investissements Audacieux : Sous sa présidence, le Sénégal a investi des sommes considérables dans la recherche et l’exploration pétrolière, malgré les risques inhérents au secteur.
• Ces investissements ont porté leurs fruits, comme en témoigne la découverte et l’exploitation, depuis ce 11 juin, du champ de Sangomar.
• Leadership et Diplomatie : Macky Sall a également joué un rôle clé dans l’établissement de partenariats internationaux solides, notamment avec Woodside, pour assurer une exploitation efficace et bénéfique des ressources pétrolières.
En définitive, l’extraction du premier baril de pétrole par Woodside marque un tournant décisif pour le Sénégal. Les bénéfices économiques attendus sont immenses et promettent de transformer le pays. Ce succès est également l’occasion de rendre un hommage appuyé à Macky Sall, dont la vision et les efforts ont été essentiels pour atteindre ce jalon historique. Grâce à son leadership, le Sénégal entre dans une nouvelle ère de prospérité et de développement durable.
Alors, chères autorités du Sénégal, il faut rendre à César ce qui est à César et au président Macky Sall ce qui lui revient de droit, c’est-à-dire des félicitations et des hommages appuyés pour avoir mis notre pays sur la rampe de l’émergence, voire du développement économique et social.
En tout cas du Président Macky sall, le peuple sénégalais se souviendra et pour toujours !
Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président à l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel
Calendrier universitaire : Les SAES-UCAD rejettent les propositions d’Abdourahmane Diouf
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé une opposition ferme aux recommandations issues du séminaire de Saly, organisé par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Lors d’une assemblée générale, la coordination de Dakar a jugé que les propositions du ministère constituaient une violation de l’autonomie des universités et des textes régissant l’enseignement supérieur.
Le SAES-UCAD a critiqué la démarche du ministre comme étant prématurée et menée sans une réflexion inclusive et approfondie. Selon le syndicat, le réaménagement du calendrier universitaire proposé est « utopique » et ne tient pas compte des réalités du terrain. « L’assemblée préconise un rejet des recommandations ressorties du séminaire de Saly », a déclaré un porte-parole du syndicat.
Le syndicat a souligné que la prise de décision par le ministère constituait une atteinte injustifiée à l’autonomie des universités. Le SAES-UCAD insiste sur le fait que les réformes doivent être discutées dans un cadre plus inclusif et propose l’organisation de « véritables assises de l’enseignement supérieur ».
Concernant l’impact financier du chevauchement des années universitaires, le SAES-UCAD a rappelé que l’État n’a pas respecté les mesures d’accompagnement nécessaires. Le syndicat a demandé une évaluation de l’absence d’un budget adéquat et des conséquences sur la santé des enseignants.
Sur la question de l’orientation des bacheliers, le syndicat exige le respect de l’autonomie des universités et critique le ministère pour sa volonté perçue de favoriser les établissements privés au détriment des universités publiques. Le SAES-UCAD s’inquiète d’une « privatisation galopante des universités publiques » et déplore le manque de clarté sur les modalités d’orientation des nouveaux bacheliers dans le privé.
Le SAES-UCAD a rejeté en bloc les réformes proposées sur les Masters, qualifiant les propositions de non chiffrées et accusant le ministère de s’immiscer dans la pédagogie. Le syndicat parle de « prise en otage du pédagogique par le politique » et rejette totalement l’atelier de Saly.
Le ministre Abdourahmane Diouf est sommé de revoir sa copie pour espérer convaincre le jury de Dakar. Le SAES-UCAD reste ouvert au dialogue mais exige que les réformes soient menées dans le respect de l’autonomie universitaire et de manière inclusive.
En résumé, les enseignants de l’UCAD, par la voix du SAES, ont clairement exprimé leur désaccord avec les propositions du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils appellent à une réévaluation des réformes dans un cadre plus participatif et respectueux de l’autonomie des institutions universitaires.
Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal
Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.
Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.
Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.
Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.
En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.
Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.
Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.
Rufisque Ouest/FERA: Construction de 2km de route à la citée Sonatel pour une Durée de 5mois.
Convention entre la commune de Rufisque Ouest et le FERA pour la construction d’une route de 2,7km à la citée Sonatel(ZAC de Rufisque) dont les travaux finiront d’ici 5mois pour un coût global de 730millions.
Le gouvernement annonce des baisses de prix pour soulager le coût de la vie
Hier, lors du Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé les nouvelles mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages les plus vulnérables. Ces mesures, conçues pour assurer la soutenabilité budgétaire, ont été présentées lors d’une conférence de presse animée par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne.
Les réductions de prix touchent plusieurs denrées alimentaires de première nécessité ainsi que des produits et services à forte demande. Le sucre cristallisé homologué voit son prix diminuer de 50 F CFA, passant à 600 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé bénéficie d’une réduction de 40 F CFA, tandis que le riz indien sera disponible à moins de 400 F CFA dès le mois d’août. L’huile raffinée enregistre une baisse significative de 100 F CFA.
Concernant le pain, une diminution de 15 F CFA a été retenue, en attendant la conclusion des discussions en cours. De plus, le gouvernement a pris la décision de suspendre la taxe de 2 000 F CFA sur le ciment.
Ces mesures devraient apporter un soulagement financier aux ménages les plus touchés par les hausses de prix récentes, tout en contribuant à la stabilité économique du pays.
Appel à dialoguer pour renforcer la presse sénégalaise : Alioune Tine met en garde contre la disparition imminente
Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, lance un appel pressant au dialogue pour renforcer la presse sénégalaise, suite aux récentes mesures de blocage des comptes de la chaîne de télévision privée Walfadjri. Tine souligne l’importance vitale de préserver la presse nationale, avertissant que son déclin pourrait ouvrir la porte à une influence étrangère. Il exhorte les autorités sénégalaises à aborder la situation avec pragmatisme plutôt que sur une vision technocratique et dogmatique. Les premières notifications de paiements des arriérés d’impôts ont exacerbé la crise, culminant avec la saisie des comptes bancaires de certains groupes en début de semaine.
Tensions et Réactions suite à l’Incident de Mboro : Ambassade de Chine au Sénégal Prône la Vigilance et l’Harmonie
L’incident survenu à Mboro, où un chauffeur sénégalais a été violemment agressé par des ressortissants chinois et un sénégalais, a suscité une réponse ferme de l’ambassade de Chine au Sénégal. Dans un communiqué, l’ambassade a exprimé sa préoccupation tout en soulignant l’importance du respect de la législation sénégalaise par les ressortissants et entreprises chinois. Cependant, elle a également dénoncé les commentaires haineux sur les réseaux sociaux à l’égard de la Chine, appelant à la préservation des bonnes relations sino-sénégalaises.
Le communiqué a souligné l’engagement du gouvernement chinois à exhorter ses citoyens à respecter les lois et règlements locaux, à vivre en harmonie avec la population locale, et à condamner fermement toute forme de violence. Il a également mis en avant l’importance d’une enquête approfondie pour établir les faits de l’incident.
Par ailleurs, l’ambassade a appelé à la vigilance face à toute tentative de manipulation de l’affaire pour attiser les tensions intercommunautaires et ternir l’image des relations sino-sénégalaises, soulignant que ces relations ont résisté à l’épreuve du temps et ont contribué au bien-être des populations des deux pays.
Cet incident a entraîné l’arrestation des suspects impliqués, qui seront jugés le 26 juin. Il met en lumière la nécessité d’un dialogue continu et d’une coopération étroite entre les autorités sénégalaises et chinoises pour prévenir de tels incidents à l’avenir et renforcer les liens d’amitié entre les deux nations
Le Fisc cible les médias : après Madiambal et Walf, la RTS de Pape Alé Niang dans le collimateur
La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a initié une série de mesures de redressement fiscal visant les médias locaux, avec pour cibles récentes les groupes Avenir Communication de Madiambal Diagne et Wal Fadjri de feu Sidy Lamine Niass. Ces entreprises ont vu leurs comptes bancaires saisis par le Fisc.
Mais la DGID ne s’arrête pas là. D’autres acteurs de la presse sont également dans le viseur des autorités fiscales, notamment le Groupe Futurs Médias de Youssou Ndour, D-Médias de Bougane Guèye Dany, et 3M Universel Communication de Maïmouna Ndour Faye, selon des sources concordantes.
Dans une tentative de dissiper toute impression de partialité, la DGID aurait également inclus la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) dans ses actions. Dirigée par Pape Alé Niang, récemment nommé par le Président Diomaye Faye et associé au Premier ministre et président de Pastef, Ousmane Sonko, la RTS aurait vu son compte bancaire faire l’objet d’un Avis à tiers détenteur (ATD), selon des informations.
Cette démarche soulève des questions quant à la légitimité des saisies bancaires effectuées par le Fisc. Toutefois, Pape Alé Niang affirme n’avoir reçu aucune notification de redressement fiscal, ni de saisie de compte de la part de l’entreprise qu’il dirige. Il reste donc à voir comment cette affaire se développera dans les jours à venir.
L’augmentation significative de la masse salariale dans la fonction publique
L’exercice du premier trimestre 2024 a mis en lumière une hausse remarquable de la masse salariale dans la fonction publique, comme le rapporte Libération. Le budget, s’élevant à 353,491 milliards Fcfa, a enregistré une augmentation de 29,388 milliards, soit une augmentation de 9% par rapport à l’exercice précédent.
Cette augmentation est principalement attribuée aux dépenses de personnel, évaluées à 34,651 milliards en valeur absolue, représentant une augmentation de 11% en valeur relative. De plus, la prise en charge des engagements découlant des accords signés entre l’État et les organisations syndicales des secteurs de l’Éducation et de la Santé en 2022 a également contribué à cette tendance.
Le secteur de l’Éducation et de la Formation professionnelle reçoit la plus grande part de cette augmentation, avec un montant de 191,355 milliards, soit 56,2% du total. Il est suivi par les Forces de défense et de sécurité, avec 84,532 milliards, représentant 24,8% du budget.
Le secteur de la santé reçoit une allocation de 19,343 milliards, soit 5,7% du budget total, tandis que les dépenses de personnel des ministères des Finances et de la Justice sont respectivement estimées à 10,632 milliards (3,1%) et 8,807 milliards (2,6%). Les institutions comptabilisent quant à elles 8,507 milliards, soit 2,5% du budget.
En outre, il est noté que l’effectif des agents de la Fonction publique a atteint 181 947 agents à la fin du premier trimestre de 2024, enregistrant ainsi une progression de 3,0% par rapport au trimestre précédent.
Cette augmentation de la masse salariale dans la fonction publique soulève des questions quant à sa soutenabilité à long terme et met en évidence la nécessité d’une gestion prudente des ressources pour garantir la viabilité financière du secteur public.
Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique à Freetown
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce matin une visite d’amitié et de travail de 24 heures à Freetown, en Sierra Leone. Accompagné d’une délégation officielle, le Chef de l’État s’est envolé depuis Dakar pour rencontrer son homologue, Julius Maada Wonie Bio, dans le cadre de discussions visant à renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations.
Au cours de cette rencontre diplomatique, les deux dirigeants aborderont une série de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, les échanges commerciaux, et la collaboration dans les domaines de la sécurité et du développement régional. Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, soulignant l’engagement mutuel à approfondir la coopération et à promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine.
La Présidence de la République a exprimé sa volonté de consolider les liens historiques et culturels qui unissent les deux pays, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat dans divers secteurs. Cette visite diplomatique témoigne de l’importance que les deux nations accordent à la diplomatie régionale et à la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.
La délégation présidentielle comprend également des représentants des secteurs clés tels que le commerce, l’agriculture, et la santé, témoignant de l’engagement du Sénégal à explorer des avenues de coopération dans des domaines variés. Cette visite renforce ainsi les liens historiques et culturels entre les deux nations et ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour le bénéfice mutuel de leurs citoyens.
La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown revêt une importance particulière dans le contexte actuel de dynamisme diplomatique en Afrique de l’Ouest, soulignant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la région.
Tabaski 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye participera à la prière à la Grande Mosquée de Dakar
Alors que le Sénégal se prépare à célébrer l’Aid El Kebir, également connu sous le nom de Tabaski, le dimanche 16 juin pour une partie de la communauté musulmane, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa participation à la prière à la Grande Mosquée de Dakar.
Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024, le chef de l’État a exprimé son engagement à prendre part à cet événement majeur de la foi musulmane. Dans un communiqué émis à cette occasion, il a chargé le gouvernement, en particulier le Ministre de l’Intérieur, de veiller à ce que les cérémonies de prières soient organisées dans les meilleures conditions à travers le pays.
Dans un geste de solidarité et de respect envers la communauté musulmane du Sénégal, le Président Bassirou Diomaye Faye a également saisi l’occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à l’Oummah Islamique, tout en appelant l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité.
Cette annonce souligne l’importance de la cohésion sociale et religieuse au sein de la nation sénégalaise, ainsi que l’engagement du président à être présent aux côtés de ses concitoyens lors des moments significatifs de leur vie spirituelle.
BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?
L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République a souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.
La Dakaroise
GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources
Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.
Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.
L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.
Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.
Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.
Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.
Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.
Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.
En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
Gestion des Ressources Pétrolières : Sonko annonce l’utilisation de l’IA
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a annoncé une initiative révolutionnaire pour la gestion des ressources pétrolières du Sénégal, mettant en avant l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA). Cette déclaration a été faite lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays.
L’Intelligence Artificielle, technologie déjà bien implantée dans des nations comme les États-Unis et la Chine, va désormais jouer un rôle central dans l’exploitation des ressources pétrolières du Sénégal. Cette initiative coïncide avec l’extraction imminente des premiers barils de pétrole du champ de Sangomar, événement historique pour le pays.
« Le Premier Ministre a souligné l’importance cruciale de cette phase pour le Sénégal, rappelant que les ressources naturelles appartiennent au peuple conformément à la Constitution, et qu’elles doivent être exploitées pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué officiel.
Le gouvernement met en place des mesures pour assurer une transition juste et durable sur les plans socio-économique et environnemental. L’Intelligence Artificielle jouera un rôle crucial dans plusieurs domaines clés :
Surveillance Quantitative : Grâce à l’IA, le Sénégal pourra surveiller en temps réel les quantités de pétrole extraites, assurant ainsi une gestion précise et transparente des ressources.
Sécurisation de la Production : Les technologies de l’IA permettront de sécuriser les processus de production, réduisant les risques de vols, de fuites et d’autres incidents susceptibles de perturber la production.
Prévention des Risques Environnementaux : L’IA aidera à identifier et prévenir les risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, protégeant ainsi les écosystèmes locaux et les communautés avoisinantes.
Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de ces ressources. Le gouvernement examinera les perspectives offertes par cette transition technologique ainsi que les défis à relever pour garantir son succès. L’objectif est de favoriser un développement durable et inclusif, aligné avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays.
« Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence Artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux », souligne le communiqué.
L’initiative annoncée par Ousmane Sonko représente un tournant décisif dans la gestion des ressources pétrolières du Sénégal. En intégrant l’Intelligence Artificielle dans ses stratégies, le pays se positionne à l’avant-garde des technologies modernes pour maximiser les bénéfices de ses ressources naturelles tout en minimisant les risques et en assurant un développement équitable pour tous ses citoyens. Cette démarche promet de transformer positivement le paysage économique et environnemental du Sénégal, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et responsable de ses richesses naturelles.
LEDAKAROIS
RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : Vers une gouvernance transparente des ressources pétrolières ?
Pour assurer une gestion transparente des ressources, une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) sera organisée, révisant sa composition pour des soucis de transparence, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le Sénégal connaît un tournant historique avec le début de l’exploitation de l’or noir sénégalais. L’objet du Conseil des ministres de ce mercredi, présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, était la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, marquant l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle restreint des producteurs de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Dans un souci de transparence et de gestion responsable des ressources minières du pays, le président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Cette instance, dont la composition sera révisée, a pour mission d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Elle veillera également à garantir une répartition éqitable et une gestion encadrée des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures.
Jusqu’ici, le COS-PETROGAZ, présidé par le Président de la République lui-même, rassemble une pléiade de membres gouvernementaux, conformément au décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016. Parmi eux figurent le Premier ministre, le ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent, ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.
Dans cette instance, siègent également le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), ainsi que du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne comptent qu’un seul représentant chacun dans cet organe.
D’autre part, le financement du COS-PETROGAZ est intégré au budget de la Présidence de la République. Cette situation pourrait être la raison pour laquelle Diomaye a demandé la révision de sa composition.
La Dakaroise
Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique en Sierra Leone
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame une visite officielle à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, ce jeudi 13 juin 2024. Cette rencontre revêt une importance majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.
Au cœur des discussions entre le Président Faye et son homologue Julius Maada Bio, figurent la définition de nouveaux axes de coopération. Des secteurs clés tels que les mines, la souveraineté alimentaire et énergétique seront au centre des échanges, reflétant ainsi la volonté commune de dynamiser les relations économiques et politiques entre les deux pays.
Cette visite fait suite aux récentes rencontres entre les dirigeants des deux nations, dont la réception du Vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh, par le Premier ministre Ousmane Sonko en avril dernier. La consolidation des acquis et la réactivation des commissions mixtes ont été évoquées lors de cette réunion, soulignant l’engagement continu à renforcer les liens entre les deux États.
La présence du Président Faye en Sierra Leone témoigne de la volonté partagée de promouvoir la paix, la coopération et le développement régional. Cette visite marque ainsi une étape significative dans l’approfondissement des relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de progrès mutuel.
Titre: « Les Subventions sur l’Électricité et le Carburant au Sénégal : Une Décision Cruciale Sous Pression du FMI »
Dans un rapport récent, le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé au gouvernement sénégalais de mettre fin progressivement aux subventions sur l’électricité et le carburant. Cette recommandation, basée sur le principe de la vérité des prix, vise à aligner les coûts de production et de distribution avec les prix des biens et services.
Cependant, cette mesure arrive à un moment délicat, alors que les subventions représentent une part significative du budget de l’État sénégalais. La mise en œuvre de cette recommandation entraînera inévitablement une augmentation des prix de l’électricité, du carburant et des denrées de grande consommation, impactant directement les ménages.
Cette décision contraste avec les promesses antérieures des autorités de maintenir des prix stables pour les biens essentiels. Sous l’ancien président Macky Sall, le Sénégal avait alloué près de 800 milliards de francs CFA à des subventions dans le secteur de l’énergie, dans le but d’atténuer les coûts pour les consommateurs.
L’annonce de cette recommandation a été qualifiée de « pilule amère » par le journal Walf Quotidien, soulignant les défis économiques et sociaux que pourrait entraîner la suppression des subventions d’ici 2025.
Cette décision représente un dilemme pour le gouvernement sénégalais, qui doit trouver un équilibre entre les exigences du FMI et les besoins économiques et sociaux de sa population. Les prochaines étapes seront cruciales pour déterminer comment le Sénégal naviguera à travers ces défis économiques complexes.
Annonce imminente de nouvelles mesures pour contrer la vie chère
Dans un contexte de pressions économiques croissantes, le gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à annoncer de nouvelles mesures visant à soulager le fardeau financier des ménages sénégalais. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président a expressément chargé le Premier Ministre d’annoncer ces décisions dans les meilleurs délais.
En réponse à cette directive présidentielle, le Premier ministre a présenté les résultats des concertations menées avec toutes les parties prenantes, dans le but de trouver un équilibre entre le soulagement des ménages les plus vulnérables et la viabilité budgétaire.
Ces mesures, qui couvriront des denrées de première nécessité ainsi que des produits et services de grande consommation, seront dévoilées ce jeudi 13 juin 2024 par le porte-parole Ousmane Sonko. Parmi les secteurs concernés, l’accès au logement sera également facilité, dans le but de répondre aux besoins essentiels des citoyens.
Les autorités compétentes sont d’ores et déjà invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la mise en œuvre effective des prix homologués qui seront annoncés. Cette annonce est attendue avec impatience par les ménages sénégalais, qui espèrent ainsi voir un allègement significatif du coût de la vie.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024
Exploit historique : Férus Foot de Louga en finale de la Coupe du Sénégal
L’équipe de Férus Foot de Louga, évoluant en 5e division sénégalaise, a réalisé un exploit sans précédent en se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal. Le club lougatois a éliminé en demi-finales le tenant du titre, le Jaraaf, lors d’une séance de tirs au but dramatique.
Le Jaraaf de la Médina, largement favori, n’a pas réussi à percer la défense de Férus Foot au cours des 120 minutes de jeu, le match se terminant sur un score de 0-0. La performance héroïque de Mandiaye Mbengue, le gardien de but de Férus Foot, a été déterminante. Lors de la séance de tirs au but, Mbengue a réalisé des arrêts décisifs, permettant à son équipe de s’imposer 5-3.
C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du Sénégal qu’une équipe de division régionale accède à la finale. Ce parcours extraordinaire de Férus Foot inspire et démontre que tout est possible dans le football, peu importe la division dans laquelle une équipe évolue.
En finale, Férus Foot affrontera le vainqueur du match opposant Mbour PC à la Jeanne d’Arc (JA), qui se tiendra demain jeudi au stade Amadou Barry. Quelle que soit l’issue de cette rencontre, Férus Foot a déjà marqué les esprits et prouvé que la détermination et le travail acharné peuvent mener à des accomplissements remarquables.
Les supporters et les habitants de Louga sont en effervescence après cette victoire historique. Le président de Férus Foot a exprimé sa fierté et son enthousiasme pour l’avenir de l’équipe : « Nous avons montré que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs. Cette qualification en finale est une récompense pour le travail acharné de nos joueurs et de notre staff. Nous allons continuer à nous battre et à rêver grand. »
L’exploit de Férus Foot de Louga restera gravé dans les annales du football sénégalais. En se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal, l’équipe de la 5e division a démontré que la passion, l’engagement et la persévérance peuvent transcender les barrières et ouvrir les portes de la gloire. Tous les regards seront tournés vers la finale, où Férus Foot cherchera à couronner son parcours exceptionnel par un triomphe historique.
Champions du national 2 : Deux joueurs du Guelwar de Fatick signent au SM Caen, Ligue 2 française
L’Académie Guelwar de Fatick, bien que créée il y a seulement trois ans, se fraye déjà un chemin vers le football professionnel sénégalais et au-delà. Récemment couronné champion du National 2, le club de Fatick se prépare à évoluer en National 1 la saison prochaine, tout en attirant l’attention des clubs européens.
Deux de ses talents prometteurs, les milieux de terrain Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara, ont signé avec le Stade Malherbe de Caen, évoluant en Ligue 2 française. Baldé, âgé de 17 ans, a obtenu un contrat de stagiaire professionnel avec le club français. Son coéquipier Camara, âgé de 14 ans, signera officiellement un contrat dès qu’il atteindra la majorité.
Ces signatures marquent le début d’un partenariat significatif entre l’Académie Guelwar et le SM Caen, soulignant l’efficacité du programme de développement des talents de Guelwar. Mamadou Ngom Niang, fondateur de l’académie, aspire à faire de Guelwar une pépinière de talents pour l’équipe nationale sénégalaise, suivant les traces de références telles que Génération Foot et Diambars.
Mamadou Ngom Niang a déclaré : « Depuis trois ans, nous travaillons dans l’ombre. Nous avons décidé maintenant de sortir de l’ombre pour afficher nos ambitions. Nous voulons être un grand club. Nos références sont Diambars et Génération Foot. Nous voulons avoir de grands joueurs dans l’équipe nationale. »
L’ambition du club ne s’arrête pas là. Niang a exprimé son désir de voir Guelwar monter en Ligue 2 la saison prochaine. Sur le plan international, l’académie compte déjà deux joueurs à Amiens, et les récentes signatures avec Caen témoignent de son succès croissant. Niang a choisi Caen pour son excellence en formation de jeunes talents.
L’Académie Guelwar de Fatick se distingue par son engagement envers le développement de jeunes talents locaux, les préparant pour les scènes nationale et internationale. Inspirée par le succès de Génération Foot et Diambars, Guelwar vise à devenir un acteur majeur dans le paysage footballistique sénégalais et un contributeur clé pour l’équipe nationale.
Avec une montée rapide dans les rangs du football sénégalais et la reconnaissance croissante de ses talents par les clubs européens, l’Académie Guelwar se positionne pour un avenir prometteur. Les signatures d’Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara au Stade Malherbe de Caen marquent une étape significative dans la réalisation de cette vision ambitieuse.
L’Académie Guelwar de Fatick, avec ses récents succès et ses partenariats internationaux, démontre sa capacité à former des talents de haut niveau. En signant avec le SM Caen, elle illustre son potentiel et sa détermination à devenir une référence dans le football sénégalais et au-delà. Le futur s’annonce brillant pour cette jeune académie, avec des ambitions claires de développement et de succès sur la scène internationale.
Les nominations du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;
Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou
SENE appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;
Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;
Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;
Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
Communiqué du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2023
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce
de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un
pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui
vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique.
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le
Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN,
le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
projet entamé en 2020.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du
Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources
nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations
actuelles et futures.
Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine
d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-
PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera
d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources
pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la
gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté
du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué
le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement
sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux
concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger
le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de
procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le
Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation
courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions
pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.
Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi
l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs
vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en
particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de
justice et de prospérité dans la solidarité.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au
Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation
des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil
qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de
la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre
juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de
l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et
à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet,
l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de
Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT).
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une
bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle
de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des
Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le
nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de
l’hébergement des données nationales.
Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le
Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la
digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale
avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner
davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer
l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de
créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.
Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter
le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat
public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la
souveraineté numérique du Sénégal.
Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat
a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès
cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le
développement des archives du Sénégal.
Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification
d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de
même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels
dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle
ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ
pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions
de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et
doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le
Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une
transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans
socioéconomique et environnemental.
Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre,
l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de
ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation
de la production et de prévention des risques environnementaux.
Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté
au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties
prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés
tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines
denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et
la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024.
Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation
de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité
routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils
interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et
aux infrastructures portuaires et maritimes.
Guinée : Le Premier ministre refuse de s’engager sur une date de fin du régime militaire
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a décliné mercredi tout engagement formel quant au retour des civils au pouvoir en 2025, alors que le départ des militaires, initialement prévu d’ici la fin de l’année, a déjà été repoussé.
Bah a souligné la nécessité de mettre en place un fichier électoral « incontestable », source de litiges par le passé, et d’organiser un référendum constitutionnel d’ici fin 2024, conformément à l’engagement du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.
Cependant, il a évité de garantir catégoriquement la tenue d’élections en 2025, restant prudent sur ce point.
Amadou Oury Bah, quasi-unique porte-parole sur ces questions, a admis en mars dernier que les militaires ne respecteraient pas leur engagement de céder le pouvoir aux civils avant fin 2024, sous la pression internationale.
Il s’est également opposé à la levée de l’interdiction de six médias imposée par la junte en mai, malgré les critiques suscitées par cette mesure.
Sur les tensions entre la Cedeao et les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigés par des militaires, Bah a estimé que l’existence de l’AES et son intégration dans la Cedeao ne sont pas contradictoires et peuvent même être complémentaires.
Le chef du gouvernement, nommé par la junte au pouvoir depuis le putsch de 2021, demeure ainsi au centre des débats sur l’avenir politique de la Guinée, alors que la situation reste tendue dans le pays.
» Le Premier Ministre Ousmane SONKO souligne l’importance de l’équité dans l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal «
Premier Ministre Ousmane SONKO a récemment reçu un échantillon de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, soulignant ainsi un premier pas sur le chemin vers l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal. Cependant, il est clair que la satisfaction ne sera complète que lorsque toutes ces ressources seront bénéfiques de manière équitable pour le peuple sénégalais, conformément à l’article 25-1 de la Constitution qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour améliorer ses conditions de vie. Cet engagement envers le peuple sénégalais est primordial et doit être poursuivi avec détermination et transparence pour garantir le bien-être de tous les citoyens.
Titre : Enlèvement de Mousbila Sankara, oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara
Mardi dernier, Mousbila Sankara, ancien diplomate et oncle de Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè, a été enlevé à son domicile à Ouagadougou. Des individus se réclamant des services de renseignement sont responsables de cet acte, selon un proche de la victime qui a préféré rester anonyme. Âgé de 74 ans, Mousbila Sankara a été arrêté alors qu’il revenait de la prière matinale, et depuis lors, sa famille est sans nouvelles de lui, dénonçant fermement cet enlèvement.
Ce kidnapping survient dans un contexte de tensions politiques au Burkina Faso, où le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est accusé par certains d’entraver les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Mousbila Sankara lui-même avait exprimé des inquiétudes quant à la conduite du régime dans une lettre ouverte publiée mi-mai, appelant à préserver les acquis des travailleurs et à garantir l’espace public pour l’expression citoyenne.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs personnalités considérées comme opposantes au régime ont été victimes d’enlèvements ces derniers mois à Ouagadougou. Parmi eux, l’avocat et leader de la société civile, Guy Hervé Kam, arrêté en janvier pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a été libéré avant d’être à nouveau enlevé et incarcéré à la prison militaire. De même, l’ex-chef de corps militaire, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a été enlevé peu après sa remise en liberté provisoire.
Ces événements soulèvent de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso, et appellent à une action urgente pour garantir la sécurité et la liberté de tous les citoyens, ainsi que le respect de l’État de droit.
Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar
Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.
En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.
« Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.
Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.
Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.
La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.
En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.
Le Sénégal reçoit les premières gouttes de pétrole de Sangomar
Dans une cérémonie solennelle au palais présidentiel, le chef de l’État sénégalais a reçu l’échantillon inaugural du pétrole extrait du gisement de Sangomar. Cette étape marque l’entrée du Sénégal dans le club des nations productrices de pétrole, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.
Lors du conseil des ministres, en présence de tous les membres du gouvernement, le ministre des Énergies et du Pétrole, Birame Souleye Diop, a remis symboliquement cet échantillon au président. Cette occasion a été saisie par le chef de l’État pour réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion transparente et équitable des ressources naturelles du pays.
Dans un discours empreint de vision et de responsabilité, le président a exprimé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy, partenaire dans ce projet. Il a également formulé des vœux sincères pour que cette nouvelle ressource contribue à la prospérité, à la paix et à l’unité nationale du Sénégal.
Cette étape marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, qui devra maintenant s’atteler à gérer avec prévoyance et équité les revenus tirés de cette précieuse ressource, dans l’intérêt de tous ses citoyens.
Blocage des Comptes du Groupe Walfadjri : Pas d’avance Tabaski pour le personnel
Le Groupe Walfadjri, l’un des piliers médiatiques du Sénégal, se trouve dans une situation difficile cette année. En raison d’une décision des autorités fiscales, la direction a annoncé qu’elle ne pourra pas accorder la traditionnelle avance Tabaski à ses employés pour l’année 2024.
Le blocage des comptes bancaires du groupe résulte d’un Avis à tiers détenteur (ATD) émis par la Direction générale des impôts et domaines. Cet ATD vise à recouvrer des impôts dus pour les années 2016 à 2018, période correspondant à la gestion de feu Sidy Lamine Niass, fondateur du Groupe Walfadjri, décédé en 2018. La direction actuelle souligne qu’il est regrettable que l’État attaque la gestion d’une personne qui n’est plus là pour se défendre.
La décision de bloquer les comptes a un impact direct et immédiat sur les employés, privant ceux qui le souhaitaient de l’avance Tabaski, une aide financière précieuse en cette période de l’année. La direction du groupe a exprimé ses regrets face à cette situation et a assuré le personnel de son soutien, tout en les invitant à contacter le service des ressources humaines pour toute information complémentaire.
Cette mesure a provoqué une onde de choc parmi les employés et suscite des interrogations sur les motivations et le timing de l’action fiscale. Pour de nombreux observateurs, elle semble viser à régler des comptes historiques qui auraient pu être abordés différemment.
La direction de Walfadjri, bien consciente de l’impact de cette situation sur le moral et les finances de son personnel, continue de plaider pour une solution rapide et équitable. Elle espère que les autorités fiscales comprendront la nécessité de soutenir les entreprises locales et leur personnel, particulièrement dans des périodes économiquement difficiles.
Le Groupe Walfadjri traverse une période de turbulence financière majeure en raison d’un litige fiscal datant de la gestion de Sidy Lamine Niass. La décision des autorités fiscales de bloquer les comptes du groupe prive les employés de leur avance Tabaski, créant un climat d’incertitude et de frustration. La direction reste mobilisée pour trouver une solution et soutenir ses employés en ces temps difficiles.
Affaire du chauffeur de camion étranglé au sol : Deux Chinois et un Sénégalais placés sous mandat de dépôt
L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans l’enceinte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
Les faits remontent à une altercation au sein de l’entreprise Diyan Exploitation où Ibrahima Fall, chauffeur de camion, aurait été soumis à des actes de torture par ses deux patrons chinois, assistés par leur interprète sénégalais. Les détails de cette affaire ont rapidement suscité l’indignation de la communauté locale et attiré l’attention des autorités judiciaires.
Les accusés, désormais sous les verrous, attendent leur face-à-face avec le juge, fixé au 26 juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera les suites judiciaires de cette affaire qui a choqué l’opinion publique.
Cependant, les ICS tiennent à préciser que même si l’entreprise chinoise d’exploitation de silex se trouve dans son cadre, elle est complètement indépendante de sa gestion. En effet, selon les ICS, le chauffeur de camion n’est en aucun moment sous leur responsabilité étant donné que les carrières se trouvant dans le rayon des ICS sont autonomes. Par conséquent, elles gèrent elles-mêmes leurs ressources humaines et leurs matériels.
L’affaire Ibrahima Fall met en lumière les tensions latentes et les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les travailleurs locaux au sein de certaines entreprises. Les carrières sont sous le feu des projecteurs pour leur gestion des relations entre employés sénégalais et expatriés chinois.
La mise sous mandat de dépôt des accusés a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’attente par la communauté de Darou Khoudoss. Les proches d’Ibrahima Fall espèrent que justice sera rendue, tandis que les syndicats et les organisations de défense des droits des travailleurs appellent à une révision des pratiques managériales et à une meilleure protection des travailleurs locaux.
Cette affaire pourrait également avoir des répercussions diplomatiques, étant donné l’implication de ressortissants chinois. Il est probable que les autorités sénégalaises et chinoises suivront de près le déroulement du procès.
Le 26 juin, jour d’audience, sera une date clé aussi bien pour les accusés que pour la victime présumée, brahima Fall. Le juge examinera les preuves et les témoignages pour décider des suites à donner à cette affaire. En attendant, les accusés resteront en détention, et l’affaire continuera de susciter l’attention et les débats au sein de la société sénégalaise.
Les comptes du groupe Walfadjri bloqués par l’État pour non-paiement d’impôts : Pas d’avance Tabaski pour le personnel
Les tensions entre les autorités fiscales et les entreprises de presse continuent de s’intensifier, avec cette fois-ci le groupe Walfadjri dans le viseur de l’État. Les comptes bancaires du groupe ont été gelés pour défaut de paiement d’impôts, privant ainsi le personnel de l’entreprise de la traditionnelle avance Tabaski pour cette année.
Dans une note adressée au personnel, le Président Directeur Général, Cheikh Niass, a annoncé que la direction ne serait pas en mesure d’allouer l’avance Tabaski aux employés, en raison du blocage des comptes bancaires par les nouvelles autorités. Cette décision fait suite à un Avis à tiers détenteur émis pour des impôts non réglés sur la période 2016-2018.
L’avocat du groupe a souligné que cette action de l’État ciblait la gestion passée de Sidy Lamine Niass, ancien dirigeant du groupe décédé, sans fournir de détails supplémentaires sur les raisons exactes de ces impayés.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les entreprises de presse et l’État en matière fiscale, soulevant des préoccupations quant à l’impact sur la liberté de la presse et le fonctionnement des médias dans le pays.
Sénégal : Les Alarmants Chiffres des Accidents de la Circulation
Lors de sa participation à la réunion du comité régional de développement de la région de Dakar, le Commandant Diène Ndiaye, à la tête du groupement motocycliste de la Gendarmerie nationale (GMGN), a exposé des données préoccupantes concernant les accidents de la circulation au Sénégal.
« Les chiffres des accidents sont alarmants », a déclaré le Commandant Ndiaye. « Malheureusement, c’est le comportement humain qui bloque cet investissement de sensibilisation. Le facteur humain cause 92% des accidents. » En effet, les statistiques révèlent une tendance inquiétante : en 2021, 665 décès ont été enregistrés, et en 2023, ce chiffre a grimpé à 733.
Parmi les tragédies marquantes de l’année dernière, l’accident de Sikilo se démarque avec ses 39 décès. Ces données mettent en évidence la nécessité urgente de revoir nos comportements sur la route. « Nous devons avoir la culture de la sécurité routière », insiste le Commandant Ndiaye, soulignant ainsi l’importance d’une prise de conscience collective.
La campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de la circulation vise à sensibiliser les populations et à promouvoir des comportements responsables sur la route. En effet, chaque personne partage la responsabilité de garantir la sécurité de tous les usagers.
Moustapha Guirassy annonce trois mesures phares pour l’éducation sénégalaise
Dans une récente note, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures essentielles en collaboration avec les parties prenantes du secteur de l’éducation. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l’environnement éducatif et à promouvoir la sensibilisation à l’hygiène et à la propreté dans les écoles.
La première mesure concerne la réhabilitation des infrastructures scolaires ainsi que l’amélioration des équipements tels que les tables-bancs, assurant ainsi un environnement plus propice à l’apprentissage pour les élèves.
La deuxième mesure, baptisée « Setal sunu ekol », met l’accent sur l’investissement humain en encourageant la participation active de la communauté éducative à des actions de sensibilisation sur l’importance de maintenir la propreté et l’hygiène dans les écoles.
Enfin, la troisième mesure vise à créer des espaces verts et à promouvoir le reboisement dans les écoles, avec pour devise « Un élève, un arbre », et « Une école, un jardin scolaire ». Cette initiative vise à sensibiliser les élèves à l’importance de la préservation de l’environnement tout en créant des espaces verts propices à la détente et à l’apprentissage en plein air.
Le ministre Guirassy a souligné que ces actions ne devraient pas être des initiatives ponctuelles mais devraient être intégrées de manière permanente dans les évaluations des élèves, des enseignants et des établissements scolaires, afin de favoriser une culture de responsabilité environnementale et de durabilité.
Ces mesures, initiées dans le cadre de l’initiative nationale pour un Sénégal propre « Setal sunu reew » et en collaboration avec plusieurs ministères, devraient contribuer à créer des écoles plus vertes et à renforcer les liens entre le secteur éducatif et d’autres secteurs de la société.