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Diomaye Faye et Serigne Mbaye parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde selon Time Magazine

Dans son édition récemment publiée, Time Magazine a désigné deux Sénégalais parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. En effet, le Président Diomaye Faye et le Chef cuisinier Serigne Mbaye figurent dans ce prestigieux classement, respectivement dans les catégories «Leader» et «Innovateur», selon un rapport relayé par Les Échos.

Diomaye Faye, âgé de 44 ans, est désormais le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Son accession au pouvoir a suscité l’enthousiasme aussi bien au niveau national qu’international. Le Time Magazine souligne que sa victoire électorale est perçue comme une victoire pour la démocratie en Afrique de l’Ouest, une région récemment marquée par plusieurs coups d’État militaires. Plus encore, elle symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders politiques dans un pays où la population est majoritairement jeune, avec une médiane d’âge de 19 ans. Ce changement générationnel ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir du Sénégal.

En plus de son impact politique, Diomaye Faye incarne un modèle de gouvernance jeune et dynamique, ce qui fait de lui une figure de proue non seulement pour son pays mais aussi pour la sous-région ouest-africaine. Sa présence dans ce classement rehausse l’image du Sénégal comme une démocratie stable et en pleine mutation.

Outre le chef de l’État, Serigne Mbaye, un talentueux Chef cuisinier sénégalais, s’est distingué dans la catégorie des «Innovateurs». Installé aux États-Unis, Mbaye a su conquérir les palais les plus exigeants en revisitant la cuisine sénégalaise avec une touche d’innovation. Son inclusion dans ce classement met en lumière l’influence croissante des talents sénégalais sur la scène internationale, notamment dans le domaine culinaire.

Ces distinctions marquent une reconnaissance importante pour le Sénégal, dont les fils et filles continuent de briller sur la scène mondiale dans des domaines variés.

Nouvelle saignée à l’APR : Awa Guèye et Abdoulaye Diouf Sarr sur le départ ?

Le parti de l’Alliance pour la République (APR), dirigé par le président Macky Sall, traverse une nouvelle zone de turbulences à l’approche des législatives du 17 novembre. Selon Les Échos, Awa Guèye, membre fondateur et figure influente de la formation beige-marron, a récemment démissionné du parti. Cette décision serait le résultat d’un désaccord profond sur la manière dont elle a été écartée des investitures pour les prochaines élections législatives.

Après avoir joué un rôle prépondérant au sein de l’APR, notamment en assurant l’intérim à la tête de l’organisation des femmes de son camp politique, Awa Guèye n’aurait pas digéré son exclusion jugée « cavalière » par certains de ses proches. Cette mise à l’écart intervient après une législature qualifiée d’« excellente » par plusieurs observateurs.

Mais Awa Guèye ne serait pas la seule figure à envisager un départ de l’APR. Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre et membre de l’APR depuis 2009, serait également en réflexion. Selon les informations relayées par Les Échos, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a traversé plusieurs gouvernements sous Macky Sall, serait mécontent de la manière dont les investitures pour les législatives ont été gérées. Cette frustration viendrait s’ajouter à d’autres désaccords accumulés au fil des années, notamment après avoir dû avaler plusieurs « couleuvres » pendant ses fonctions.

Ces défections, si elles se confirment, marqueraient une nouvelle étape dans les tensions internes de l’APR, à un moment crucial où le parti doit faire face à des défis électoraux de taille. La gestion des investitures, qui semble cristalliser de nombreux mécontentements, pourrait provoquer une véritable saignée au sein du parti, affaiblissant son unité à l’approche des élections.

La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres cadres influents suivront le mouvement initié par Awa Guèye et peut-être bientôt Abdoulaye Diouf Sarr, ou si l’APR parviendra à contenir cette fronde interne. Le parti de Macky Sall, déjà secoué par des tensions autour de la succession du président sortant, devra réagir rapidement pour éviter une crise politique majeure à quelques semaines des législatives.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°290 – du 07/10/2024

🔴 SORTIE MÉDIATIQUE DE BIRAME SOULÈYE DIOP SUR LES MOTIFS DE LIMOGEAGE : DÉMENTI DU COLLECTIF DES LICENCIÉS
🔴 ACCUSATIONS DE SONKO CONTRE L’ANCIEN RÉGIME : L’APR DÉPLORE CES « PROPOS IRRESPONSABLES »

🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL DE HANDBALL – DAMES : GOLF HBC REMPORTE LA PALME FACE À DIAMONO

Diourbel : Le mouvement « Yonou Deugu » voit le jour pour un changement politique

À quelques jours des élections législatives, le mouvement « Yonou Deugu » a fait son apparition sur la scène politique de Diourbel, promettant de donner un nouveau souffle à la commune. Lors d’une rencontre grandiose au quartier Serigne Mbaye Sarr, le mouvement a été lancé dans une ambiance festive, attirant l’attention des médias et des habitants.

Le président du mouvement, Pape Diagne, a expliqué que « Yonou Deugu » est composé essentiellement de jeunes, mais aussi de femmes, de travailleurs du secteur informel et de sages. Titulaire d’un master en droit maritime et président sortant de l’amicale de la faculté de droit, Pape Diagne a souligné la nécessité de redonner à Diourbel un nouveau visage, face à un constat alarmant : « Diourbel est laissé en rade. Rien ne marche ici et rien n’a changé. Le maire, Malick Fall, je ne le dénigre pas, mais il a montré ses limites. Diourbel mérite mieux, et nous sommes là pour relever les défis. »

Pape Diagne a précisé que, bien qu’ils ne soient pas candidats aux prochaines élections législatives, leur objectif est d’orienter les Diourbellois vers les meilleurs choix. « Nous veillerons au grain et nous appelons les jeunes à prendre conscience. Les Diourbellois sont fatigués, surtout les femmes », a-t-il affirmé.

Le mouvement « Yonou Deugu » se veut être un véritable acteur de changement, visant à inciter les citoyens à s’impliquer dans le processus politique et à revendiquer leurs droits. « Nous tenons à remercier tous les membres qui ont porté leur choix sur ma personne et appelons les Diourbellois à venir adhérer au mouvement pour redonner à Diourbel le respect et la considération mérités », a ajouté Pape Diagne.

Le lancement du mouvement « Yonou Deugu » s’inscrit dans un contexte où les citoyens de Diourbel expriment un besoin croissant de changement et d’initiatives qui répondent aux défis socio-économiques auxquels ils font face. En mobilisant les différentes couches de la population, le mouvement aspire à créer une dynamique participative pour améliorer les conditions de vie dans la commune.

Ainsi, avec des valeurs de solidarité et de responsabilité, « Yonou Deugu » se positionne comme un nouvel espoir pour les habitants de Diourbel, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur.

“Setal Souniou Rew” à Diourbel : Moussa Bala Fofana mobilise les troupes pour des ecoles propres

Dans le cadre de l’initiative « Setal Souniou Rew » lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Moussa Bala Fofana, a mobilisé les jeunes de Diourbel le 5 octobre 2024 pour une journée dédiée au nettoyage et à l’entretien des établissements scolaires de la commune.

Cette journée, placée sous le signe de l’engagement civique, a vu la participation active de nombreux patriotes, qui ont répondu présent à l’appel du ministre avec du matériel de nettoyage. Le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, le préfet Abdou Khadre Diop, ainsi que des acteurs de l’éducation, des élèves et des parents d’élèves, ont également pris part à cette initiative.

Parmi les établissements qui ont bénéficié de cette opération, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) ex-CEMT a été particulièrement mis en avant. Les jeunes du quartier Demba Welle, accompagnés des patriotes, se sont attelés au désherbage et à l’évacuation des ordures, contribuant ainsi à rendre l’établissement plus accueillant.

L’École Maternelle Fatoumata Ka, située au centre-ville, a également été nettoyée. L’ambiance était empreinte d’émotion, surtout après le passage des bénévoles qui ont amélioré considérablement le cadre de vie de l’établissement.

Le ministre a également visité l’École Serigne Bassirou, située au quartier Médinatoul, où il a félicité les enseignants et la direction pour les résultats remarquables obtenus lors des examens du CFEE et de l’entrée en sixième cette année.

D’autres établissements comme le Centre de Formation Professionnel CRETEF et le CEM Mouhamadou Moustapha Mbacké ont également reçu la visite du ministre, renforçant ainsi le soutien aux acteurs éducatifs de la région.

Un moment particulièrement touchant a eu lieu à l’École Algor Dioum, où le ministre a fait ses premiers pas dans le monde de l’éducation. S’asseyant sur une table-banc de sa classe de CM2, Moussa Bala Fofana a partagé ses souvenirs d’enfance, entouré de ses anciens camarades de classe, illustrant ainsi le lien fort qui unit les générations.

La journée s’est conclue dans le quartier Demba Welle, où le ministre a tenu une session d’investissement humain avec les jeunes et les femmes, renforçant ainsi l’esprit communautaire et le sens du devoir.

La cinquième édition du programme « Setal Souniou Rew » à Diourbel a été couronnée de succès, le ministre Moussa Bala Fofana ayant réussi à mobiliser les troupes autour d’une cause noble : le service à la nation et la promotion d’un cadre éducatif sain et propice à l’apprentissage. Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves à Diourbel, tout en renforçant les liens communautaires.

Ziguinchor : l’école Francisco Carvalho a abrité officiellement la journée de Set-Setal le samedi 05 octobre 2024

L’école Francisco Carvalho se situe dans le quartier de Santhiaba, dans la commune de Ziguinchor. Elle est localisée dans une zone où la nappe phréatique est affleurante, rendant les lieux envahis par des eaux stagnantes et des herbes, sans compter l’état de délabrement des toilettes. Cela présage une rentrée scolaire certainement difficile.

La journée de Set-Setal a vu la participation du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la déléguée générale de la DER Aïda Mbodj, des autorités administratives et locales, ainsi que de représentants d’autres secteurs professionnels, entre autres. L’objectif était de trouver une solution pour faciliter la rentrée scolaire des élèves et enseignants de cet établissement.

« Nous sommes ici à Santhiaba, dans une zone où la nappe phréatique est affleurante. Chaque année, c’est la situation que nous vivons à la rentrée des classes. Malheureusement, cette année, l’hivernage n’étant pas encore terminé, et avec la nappe affleurante, les pluies continuent de tomber. Hier encore, il a plu, et selon les prévisions météorologiques, d’autres pluies sont attendues. Malheureusement, nous continuerons peut-être à observer cette situation difficile. Cependant, nous, l’État, la communauté éducative, la mairie et le conseil départemental, allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour créer des conditions acceptables afin que, dans les plus brefs délais, les élèves de cet établissement puissent réintégrer les classes et commencer leur année scolaire, comme d’autres élèves dans le pays, et même ici à Ziguinchor », a expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye.

Il a assuré qu’un suivi adéquat serait mis en place pour faciliter la rentrée scolaire.

« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de donner un coup de râteau ou d’autres petites actions. Il s’agit aussi de rester présents à l’école pour continuer à mobiliser des ressources pour désherber, nettoyer, et les sapeurs-pompiers sont ici pour pomper l’eau. Nous ferons tout pour que les conditions soient moins difficiles que ce que nous avons observé. Tout le monde constate l’état d’envahissement par les herbes et les eaux. Nous espérons que d’ici les prochains jours, ou même les prochaines heures, avec l’aide de Dieu, nous allons au moins créer les conditions pour que la rentrée se fasse rapidement. Je ne peux pas m’engager sur une date précise, mais nous ferons tout ce qui est possible pour permettre la reprise des cours. »

Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « Il n’y a pas meilleur endroit que la devanture d’une école pour parler du sens et de l’enjeu de cette journée, tel que le président de la République l’a défini. Ce n’est pas seulement un acte symbolique de nettoiement mensuel, mais aussi un acte de gouvernance, aussi important que les grands projets. »

Il a ajouté que « les projets du gouvernement, qu’il s’agisse de construction de routes, d’autoroutes de l’eau ou de grandes infrastructures, de financement de l’économie, tout cela est important. Mais il n’y a rien de plus crucial que de former des citoyens de qualité grâce à l’éducation. Toutes les nations qui se sont développées ont commencé par éduquer leur peuple. »

De son côté, la déléguée générale de la DER, Aïda Mbodj, a souligné l’importance de réfléchir à l’implantation des écoles pour éviter les zones à problèmes. « Après ces journées de nettoiement, il ne s’agit pas simplement de quitter l’école et de la laisser à son sort. Il est nécessaire de mener une réflexion sur l’implantation des écoles, notamment dans les zones comme Ziguinchor, où il pleut beaucoup. Une meilleure collaboration entre les ministères de l’Urbanisme et de l’Éducation nationale est indispensable pour éviter ces situations. »

Elle a également insisté sur l’impact des toilettes délabrées, notamment sur la fréquentation des filles à l’école. « Nous ne pouvons pas tourner le dos à cette situation. Nous allons continuer à suivre ce dossier, et personnellement, je m’engage à contribuer à la réfection de ces toilettes. »

Enfin, pour marquer leur soutien, « la DER a offert 15 brouettes et 20 balais à Monsieur le ministre », a conclu Aïda Mbodj, en réaffirmant que la DER soutiendra les initiatives des pouvoirs publics.

« Ubi tey jang tey » : Podor Nouvelle Vision au chevet de l’école Donaye 1

Le mouvement Podor Nouvelle Vision a mis la main à la pâte ce dimanche 6 octobre en organisant une importante journée de reboisement à Wouro Madiwou, ainsi qu’une cérémonie où les meilleurs élèves de l’école Donaye 1 ont été primés.

« Cet événement marque une nouvelle étape dans notre engagement pour la protection de l’environnement et la préservation de notre patrimoine naturel. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des conséquences comme l’érosion côtière et les inondations, la mobilisation citoyenne est plus que jamais nécessaire », a expliqué M. Mamadou Seydou Sall, membre de Podor Nouvelle Vision.

En parallèle de cette action écologique, le président du mouvement, Monsieur Mamadou Seydou Sall, qui est également le parrain de l’école Donaye 1, a honoré les meilleurs élèves en leur attribuant des prix d’excellence. Ce geste souligne son engagement en faveur de l’éducation et son encouragement à la réussite scolaire.

« Ces deux initiatives montrent notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour les jeunes et pour notre département. En investissant dans l’éducation et en agissant pour l’environnement, Podor Nouvelle Vision continue de se battre pour une société plus juste et durable », a-t-il expliqué en évoquant les raisons de son action. Il a également remercié les participants pour leur engagement et leur détermination, qui ont fait de cette journée un succès.

Manipulation des chiffres des finances : L’Apr dénonce des « accusations sans preuves »

L’Alliance pour la République (Apr) s’est exprimée ce dimanche sur le rapport d’audit des finances publiques du Sénégal, récemment publié par le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Ce rapport fait état d’une manipulation supposée des chiffres économiques, en particulier sur la situation financière du pays.

Dans un communiqué, l’Apr a rejeté ces accusations, dénonçant des « jugements hâtifs » qui, selon elle, ne sont pas encore validés par la Cour des comptes. « Il est inacceptable que des accusations soient portées sans preuves tangibles, mettant ainsi en péril la confiance du public envers nos institutions », peut-on lire dans le texte.

L’Apr rappelle que seule la Cour des comptes a l’autorité nécessaire pour évaluer la régularité des finances publiques et déterminer si des irrégularités ont eu lieu. « La Cour des comptes dispose d’un délai de trois mois pour valider les conclusions d’un rapport d’audit et ne se prononcera qu’après avoir recueilli les observations des anciens ministres des Finances et des acteurs concernés, dans le cadre du principe du contradictoire », ajoute le communiqué.

Les partisans de l’ancien président Macky Sall ont également salué « la retenue des anciens ministres des Finances, injustement accusés par le Premier ministre ». Ils critiquent par ailleurs l’empressement d’Ousmane Sonko à tirer des conclusions d’un rapport qui n’est, selon eux, « que provisoire ».

Dans ce contexte, l’Apr a tenu à rappeler que « prudence, retenue et discrétion » sont des vertus essentielles dans l’exécution des missions de l’État, et a déploré ce qu’elle qualifie de « manque de respect » envers l’administration économique et financière du pays.

L’Apr appelle donc à attendre la validation définitive du rapport par les autorités compétentes avant de se prononcer sur la gestion des finances publiques.

Sensibilisation à l’économie d’énergie : l’AEME forme les journalistes sur les bonnes pratiques

Ce vendredi 3 octobre 2024, l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME) a organisé un atelier destiné aux membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et aux journalistes spécialisés dans l’environnement. L’objectif était de les sensibiliser aux bonnes pratiques et à l’importance de la maîtrise de l’économie d’énergie.

Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, a profité de cette occasion pour présenter les solutions d’efficacité énergétique disponibles, notamment dans le secteur du bâtiment et des technologies performantes. Elle a insisté sur l’importance d’adopter des systèmes de gestion intelligente des équipements et des installations solaires, ainsi que des pratiques de sobriété énergétique qui, ensemble, permettront de réduire les dépenses énergétiques à tous les niveaux.

Elle a souligné la nécessité pour les journalistes de mieux comprendre ces enjeux afin de transmettre l’information avec précision. « Nous voulons que vous ayez une meilleure connaissance des programmes de l’AEME en rapport avec la maîtrise de l’énergie. Cela inclut les bonnes pratiques d’économie d’énergie et les comportements à adopter pour réduire la consommation, » a-t-elle précisé.

Mme Ndiaye a également mis en avant le rôle clé des technologies et solutions de digitalisation dans la gestion de l’énergie dans les ménages et les administrations. Elle a insisté sur l’importance d’outiller les journalistes pour qu’ils puissent mieux informer le public sur les solutions concrètes d’économie d’énergie qui peuvent être appliquées à tous les niveaux.

Cette session marquait une première étape pour mieux faire connaître l’étendue des missions et interventions de l’AEME, visant à intégrer davantage l’efficacité énergétique dans les discours médiatiques et les pratiques quotidiennes des citoyens.

Audit des Finances Publiques : Le Président Bassirou Diomaye Faye salue la coopération avec le FMI et réaffirme l’engagement du Sénégal

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé, ce dimanche, sa gratitude envers le Fonds Monétaire International (FMI) pour l’esprit de coopération qui a prévalu après la publication des premiers résultats de l’audit des finances publiques du Sénégal. Cet audit, couvrant la période 2012-2024, fait état de la gestion des finances publiques sur plus d’une décennie.

Sur son compte X (anciennement Twitter), le Président Faye a déclaré : « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, concernant la gestion 2012-2024. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est engagé dans une série de réformes économiques visant à améliorer la gestion de ses finances publiques. L’audit a mis en lumière certaines faiblesses en termes de déficit budgétaire et d’endettement, avec des recommandations à suivre pour assainir les finances de l’État.

« Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai exprimé lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a ajouté le Chef de l’État, rappelant ainsi sa détermination à mener des réformes structurelles ambitieuses pour renforcer l’économie du pays.

Le gouvernement du Sénégal, en étroite collaboration avec le FMI, prévoit de mettre en œuvre des mesures correctives afin de redresser la situation économique. Des réformes en matière de gouvernance financière, de gestion de la dette et de réduction du déficit budgétaire sont au cœur de cette coopération.

MOODY’S corrobore et conforte l’option des nouvelles autorités pour une transparence budgétaire à toute épreuve

La note à long terme du Sénégal de Ba3 à B1, en raison d’une situation budgétaire et d’un endettement nettement plus faibles que prévu selon MOODY’S est un baisse d’un cran pas une dégradation.

 Une dégradation a lieu lorsque l’agence de notation considère que les perspectives se sont affaiblies par rapport à la recommandation originelle, généralement en raison d’un changement important et fondamental

Or pour ce qui concerne le Sénégal nous avons un cran inférieur de Ba à B1 gardant toutefois notre le banc de la stabilité c’est-à-dire B.

Il y’a trois agences principales  1er Standard et Poor’s, le 2eme Fitch et le dernier Moody’s donc si le Sénégal est revu d’un cran inférieur par Moody’s, notre pays garde exactement son ranking et notation auprès des deux premiers cad S et P et Fitch

Il est clair  notre futur taux d’endettement sera plus qu’eleve’ mais relativement – pour ne pas dire faiblement –   dans la mesure que les deux autres agences ne s’alignent pas encore sur  Moody’s .

La dette du Sénégal est constituée à 65% de concessionnel et juste moins de 20% pour la dette commerciale et privée d’où l’impact limité sur la partie variable du la dette commerciale et privée indexée .

Évidemment nous devons travailler à consolider les fondamentaux des finances publiques pour revenir à la discipline budgétaire surtout à l’endroit des investisseurs étrangers , cette catégorie d’investisseurs pourrait être séduite par l’option de transparence sur la situation budgétaire réelle du pays mise en avant par les nouvelles autorités.

Moustpaha Diakhate

Ex Conseil Special PM

Expert et Consultant finance d’infrastructure

Les 44 agents en cessation d’activité du Ministère de l’Énergie répliquent aux déclarations du ministre Birame Souleye Diop

Suite aux récentes sorties médiatiques du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, les 44 agents mis en cessation d’activité depuis le 12 août 2024 ont vivement réagi à travers un communiqué. Ces agents dénoncent ce qu’ils qualifient d’« allégations » de la part du ministre et expriment leur profond désaccord avec les propos tenus lors de son intervention le 5 octobre 2024 à Thiès.

Dans leur communiqué, les agents reprochent au ministre de persister dans sa décision de les mettre en cessation d’activité de manière qu’ils jugent « illégale ». Ils affirment que leur mise à l’écart ne respecte pas le cadre juridique établi par le code du travail. Citant l’article L.53, ils rappellent que toute rupture de contrat à durée indéterminée sans préavis ou sans indemnisation entraîne une obligation pour l’employeur de verser une « indemnité de préavis », correspondant à la rémunération et aux avantages dont auraient bénéficié les employés durant la période de préavis.

Les agents réfutent également les déclarations du ministre concernant la source de leur rémunération. Selon eux, les salaires ne proviennent pas d’une simple caisse d’avance mais d’un fonds spécifique, dénommé « fonds de développement minier et géologique », inscrit dans le budget de l’État depuis plus de quarante ans. Ce fonds, affirment-ils, a permis de rémunérer des générations d’employés, dont certains sont désormais à la retraite. Ils contestent également la notion de « dépassement » budgétaire avancée par le ministre, expliquant qu’un fonds de relance de 3 milliards de francs CFA avait été prévu pour couvrir les charges supplémentaires, y compris les cotisations sociales.

Par ailleurs, les agents mettent en lumière ce qu’ils considèrent comme une incohérence dans les propos du ministre au sujet des dépenses. Ils affirment que les chiffres avancés – 5.400 milliards de dépenses engagées par entente directe de 2019 à 2024 – ne correspondent pas à la réalité du budget du ministère, qui s’élève à 8 milliards par an. Ils en concluent que le ministre aurait confondu les dossiers ou mal interprété certains éléments.

Le collectif des agents exprime également son inquiétude quant à leur avenir au sein du ministère, faisant état de rumeurs concernant des recrutements liés au parti Pastef et un audit en cours. Certains d’entre eux craignent de ne pas être retenus après cet audit, malgré leurs années de service et leur rôle actif dans la collecte des recettes minières.

Pour conclure, les agents insistent sur la régularité de leurs contrats et rappellent que leurs recrutements ont été faits dans le respect des lois en vigueur. Ils réfutent toute irrégularité et affirment que la signature des contrats n’exigeait pas l’approbation du ministre, contrairement aux déclarations de ses conseillers.

Dans une déclaration empreinte de dignité, les 44 agents en cessation d’activité martèlent qu’ils ne demandent qu’à travailler et à voir leurs droits respectés. Ils considèrent comme injuste le traitement qu’ils subissent et réclament simplement de pouvoir continuer à subvenir aux besoins de leurs familles.

Le bras de fer entre les agents et le ministère semble donc loin d’être terminé, laissant planer des incertitudes sur le dénouement de cette affaire.

Audit des Finances Publiques du Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Réaffirme Son Engagement pour la Transparence

Le dimanche 6 octobre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réagi publiquement aux résultats provisoires de l’audit des finances publiques couvrant la période de gestion de 2012 à 2024. Cet audit, commandité en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI), est perçu comme un moment décisif dans l’évaluation de la gestion économique du Sénégal sous les précédents gouvernements.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État a salué le soutien et la coopération du FMI tout en soulignant l’importance de cet exercice de transparence. « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, après la gestion 2012-2024. Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai dit lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a-t-il déclaré.

Depuis son investiture, Bassirou Diomaye Faye s’est positionné comme un fervent défenseur de la bonne gouvernance et de la transparence budgétaire. La gestion efficace des ressources publiques est un élément central de son programme, et cette première étape d’audit vise à restaurer la confiance des partenaires internationaux et des citoyens. Cette action fait suite à sa promesse d’éradiquer la mauvaise gestion financière qui, selon de nombreuses critiques, a entaché les administrations précédentes.

La coopération avec le FMI, au-delà de l’audit, témoigne de la volonté du gouvernement actuel de renforcer les relations avec les institutions financières internationales. En réaffirmant cet engagement pour la transparence, le président Faye souhaite offrir une nouvelle dynamique aux relations économiques du Sénégal. L’audit provisoire, bien qu’attendant encore ses résultats définitifs, pourrait jouer un rôle crucial dans la formulation des futures politiques économiques et financières du pays.

Les défis sont nombreux pour l’administration Faye, qui a hérité d’une économie marquée par des controverses autour de la gestion des fonds publics. Le président a déjà montré sa détermination en prenant des mesures concrètes pour redresser la situation économique et pour poser les bases d’un développement durable. Cet audit s’inscrit ainsi dans une volonté plus large de renforcer la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale, notamment auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.

Les résultats définitifs de cet audit sont attendus avec impatience. Ils auront un impact significatif non seulement sur l’image du gouvernement, mais aussi sur les orientations économiques futures du Sénégal. L’audit, qui vise à mettre en lumière les zones de mauvaise gestion et à promouvoir une meilleure allocation des ressources, pourrait ouvrir la voie à des réformes profondes dans le cadre de la gestion publique.

Le peuple sénégalais, ainsi que les observateurs internationaux, surveillent de près cette évolution, espérant voir des changements concrets qui amélioreront la situation économique et la gestion des finances publiques. Pour le président Faye, il s’agit d’une étape clé pour consolider son mandat et pour démontrer que la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion est bien plus qu’une promesse électorale, mais une réalité politique en cours de réalisation.

En somme, cet audit des finances publiques représente une occasion pour le Sénégal de prouver son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, deux piliers essentiels pour attirer de nouveaux investissements et consolider la confiance des partenaires économiques internationaux. Le président Bassirou Diomaye Faye, en réitérant son attachement à ces principes, envoie un signal fort pour l’avenir économique du Sénégal.

Abdoul Mbaye sur la gestion économique du Sénégal : « Des lendemains difficiles se profilent »

Lors de son passage dans l’émission « Grand Jury » diffusée sur la Radio Futurs Médias (RFM), Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a fait part de ses inquiétudes concernant la situation économique du pays. Il a rappelé qu’il avait depuis plusieurs années averti sur des « lendemains difficiles » pour le Sénégal, anticipant des ajustements douloureux. Cependant, il critique sévèrement la manière dont le régime actuel, dirigé par Diomaye Faye, gère et communique sur cette crise.

Abdoul Mbaye a exprimé son scepticisme face aux récentes déclarations du gouvernement, qui semble accuser trop rapidement certains acteurs sur la gestion des finances publiques. Il déplore un climat de « procédure à charge anticipative », qui, selon lui, donne l’impression que le gouvernement cherche coûte que coûte à désigner des coupables pour apaiser la population. « Il faut être plus serein car la justice n’a pas besoin de publicité inutile », a-t-il insisté, appelant à une gestion plus rigoureuse et moins théâtrale des dossiers publics.

Pour l’ancien Premier ministre, il est essentiel de laisser la justice suivre son cours sans interférences ni pression médiatique, afin d’avoir une vision claire et juste de la situation réelle des finances du pays. Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter des décisions hâtives qui pourraient aggraver les difficultés.

En analysant la situation économique actuelle, Abdoul Mbaye a fait état de prévisions sombres pour l’avenir du pays. Il pointe du doigt la nécessité pour le Sénégal de faire face à des ajustements structurels inévitables, en particulier dans le secteur des subventions. « On ne peut pas fonctionner sans remettre en cause les subventions, notamment celles de l’énergie », a-t-il déclaré.

L’ancien chef de gouvernement a souligné que ces ajustements ont déjà commencé, notamment au niveau des douanes et des redressements fiscaux. Il avertit que la situation de la trésorerie de l’État ne permet plus de couvrir efficacement la dette intérieure, et que les réductions ou suppressions des subventions entraîneront inévitablement une hausse des coûts de l’énergie et du transport, affectant le quotidien des Sénégalais.

Ce qui inquiète le plus Abdoul Mbaye, c’est l’incapacité perçue du régime actuel à proposer des solutions rapides et efficaces face aux défis économiques. « Nous allons vers des heures beaucoup plus difficiles », a-t-il prévenu, insistant sur le fait qu’un changement de stratégie s’impose de toute urgence.

Dans cet appel lancé au président et à son équipe, le leader de l’ACT estime que les mesures jusqu’ici adoptées sont loin de répondre aux besoins pressants de la population. Il exhorte ainsi le gouvernement à changer de cap avant que la situation ne se détériore davantage, invitant à une révision profonde des politiques économiques et fiscales pour éviter une crise plus grave.

Les propos d’Abdoul Mbaye dressent un tableau préoccupant de l’avenir économique du Sénégal. Alors que des réformes structurelles semblent inévitables, l’ancien Premier ministre appelle à une gestion plus sereine et réfléchie des finances publiques, loin des accusations précipitées. Face à l’urgence, il plaide pour des décisions responsables et justes afin d’atténuer les effets de la crise sur la population.

Lat Diop frappé par un nouveau coup dur : Son père Codé Diop s’éteint après une crise

Le destin semble s’acharner sur Lat Diop. Après son arrestation le samedi 21 septembre 2024, suivie de son défèrement au parquet du Pool judiciaire financier le jeudi 26 septembre, et de l’émission d’un mandat de dépôt deux jours plus tard, l’ancien directeur de la Lonase et ex-ministre des Sports doit maintenant affronter une autre épreuve. Son père, Codé Diop, est décédé ce dimanche 6 octobre 2024, aux environs de midi, dans une clinique de Dakar.

Selon les informations recueillies par DakarActu, Codé Diop luttait contre la maladie depuis plusieurs jours. Son état de santé déjà précaire s’est brutalement dégradé après qu’il a appris l’arrestation de son fils, seulement quatre jours avant son décès. Incapable de supporter la nouvelle, il a fait une crise violente, plongeant encore plus la famille dans la tristesse.

Les proches, dans un souci de protection, avaient choisi de ne pas l’informer plus tôt de la situation de son fils, de crainte que cela ne précipite la tragédie. Mais le sort en a décidé autrement.

Cette perte vient alourdir une série de malheurs qui frappent Lat Diop, qui se trouve actuellement derrière les barreaux. La famille, déjà secouée par les événements judiciaires, doit à présent faire face à la douleur de cette disparition.

Lat Diop traverse ainsi une période des plus sombres, devant désormais concilier sa propre défense avec le deuil d’un être cher. Le monde politique et sportif est sous le choc, et des messages de soutien affluent vers la famille Diop en ces heures difficiles.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Moustapha Cissé Lô appelle à la préservation des acquis démocratiques et plaide pour une alternance générationnelle

Moustapha Cissé Lô, ancien député et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, sort de son silence. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, il salue les avancées démocratiques réalisées par le peuple sénégalais, qu’il qualifie de mature. Cependant, l’ancien président du Parlement de la CEDEAO exhorte tous les acteurs à préserver ces acquis. Il se déclare partisan de l’Alternance Générationnelle et encourage la jeunesse à s’investir pleinement dans la construction nationale.

Lettre adressée à son S.E M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal et son Premier Ministre Ousmane Sonko.

Après avoir observé avec attention les 6 (six) premiers mois de votre exercice du pouvoir, je voudrais exprimer toute ma solidarité avec le peuple sénégalais. Le 24 mars 2024, lors de l’élection présidentielle, les citoyens sénégalais ont souverainement choisi de vous porter avec brio à la tête du Sénégal pour un mandat de 5 ans et ce, dès le premier tour de ce scrutin.

En tant que citoyen, je voudrais inviter tous à lutter pour préserver notre acquis démocratique envié à travers l’Afrique et dans le monde. Notre cher pays reste un modèle de paix, de démocratie et de stabilité dans un océan de tumultes qu’est devenue la sous-région ouest-africaine.
Oui ! Ceux qui nous gouvernent doivent rester toujours vigilants et ne jamais verser dans la haine, la vengeance et la précipitation qui sont des poisons mortels. La justice a souvent été utilisée comme arme pour liquider des adversaires politiques depuis notre indépendance.

Est-ce-que nos dirigeants qui avaient été victimes des décisions controversées de cette même justice-là, doivent continuer les procédés en ne changeant que les hommes qui ne les arrangent et en plaçant ceux qui les obéissent au doigt et à l’œil ?

Nous pensons bien que non ! Les Sénégalais ont trop souffert des méthodes peu orthodoxes utilisées par Dame justice qui rend souvent des décisions controversées, dictées par l’Exécutif. Ses anciennes pratiques peu orthodoxes sont révolues et doivent être jetées aux musées de l’histoire ancienne, ne serait-ce que, pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la concorde nationale. Aucun pays ne s’est jamais développé sans la justice, la paix, la transparence et l’équité. Ce sont des leviers indispensables pour bâtir un Sénégal fort économiquement.

Aujourd’hui, nous voulons lancer un vibrant appel aux nouvelles autorités et à tout le peuple sénégalais. Que tout le monde reste vigilant, tolérant transparent, mais surtout, patient face aux grands défis de l’heure qui nous interpellent. Nous conseillons aussi aux autorités étatiques de ne plus nommer à des fonctions de haute responsabilité des hommes et femmes de plus de 65 ans. Nous sommes au temps de la vitesse et il urge de compter sur une jeunesse saine, bien formée, dynamique et expérimentée (entre 30 et 40 ans) pour le décollage économique de notre cher Sénégal. L’énergie jeune doit être placée au centre de notre politique pour propulser davantage le Sénégal vers l’émergence. Il est alors grand temps de nous débarrasser des papys politiques, ces gens-là qui veulent manger à tous les râteliers. Pour dire, ils ont été comptables de la gestion de presque tous les régimes politiques qui se sont succédés au Sénégal.

Les jeunes ont massivement voté en mars 2024 pour une Alternance Générationnelle qu’il faut donner forme. Nous devons, de toute évidence, respecter leur choix. La jeunesse, c’est l’avenir. Elle est le fer de lance de tout développement digne de ce nom. Mettons les bouchées doubles et œuvrons ensemble pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, j’invite toute la jeunesse à plus de vigilance. Elle est appelée à se mobiliser comme un seul homme, avec courage et abnégation, pour voter les listes où figureront plus de candidats jeunes, corrects, sérieux et dévoués à la cause de notre République. Moi, personnellement, je n’ai pas encore choisi ma liste et je communiquerai dès que les listes des candidats seront publiées et affichées.

Pour conclure, sachez dès à présent que je ne serai l’otage ou l’esclave d’aucun homme ou d’une quelconque chapelle politique. J’entends toujours être du côté de la vérité.

Macky Sall démissionne de son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris

L’ancien président sénégalais se retire pour se concentrer sur les élections législatives anticipées, où il conduit la coalition Takku Wallu Sénégal.

« Monsieur le Président,

Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024.

Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêts, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements.

Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris pour les peuples et la planète aura été pour moi une tâche exaltante. Je tiens à vous remercier vivement pour votre confiance, en vous renouvelant mon fidèle attachement à notre amitié. Soyez assuré que je reste toujours disposé à travailler avec vous sur des sujets d’intérêt commun.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute et amicale considération ».

Macky Sall

La Chute Économique du Sénégal : Un Réquisitoire contre la Gouvernance Sonko

Six mois après l’alternance de mars 2024, le Sénégal fait face à une dégradation sans précédent de sa note économique, plongeant le pays dans une crise aux conséquences lourdes pour la population.

Selon un communiqué en date du 04 octobre 2024 du ministère des Finances et du Budget, l’agence Moody’s a revu à la baisse la note économique du Sénégal. Dans la foulée de la sortie du Premier ministre, M. Ousmane Sonko himself, qui a déclaré urbi et orbi que le Sénégal est une façade qui cache une structure en ruines, notre pays est passé de Ba3 pays stable à B1 pays sous surveillance.

En français facile, cette agence internationale de notation, suivant la logique du Premier ministre, a fait chuter le Sénégal du statut de pays économiquement stable à celui de pays failli à placer sous surveillance.

Dans un article au titre évocateur (« Own goal ou but contre son camp »), Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, a exprimé en réalités palpables le jargon de l’agence de notation: « Les conséquences immédiates et non exhaustives de cette dégradation pour le Sénégal sont: l’augmentation immédiate des intérêts de la dette commerciale ; un accès de plus en plus difficile aux prêts multilatéraux et bilatéraux ; un accès extrêmement limité ou à des taux usuraires aux marchés financiers ; une pression plus contraignante pour la prise immédiate de mesures drastiques de redressement qui seront insupportables pour la masse des pauvres de notre peuple ; un climat des affaires encore plus morose. »

À tous ceux qui demandaient d’attendre avant de dresser un bilan de l’action du régime issu de l’alternance de mars 2024, on ne peut s’empêcher d’opposer ce résultat tangible: une  dégradation sans précédent de la réputation financière et économique du Sénégal au bout des six premiers mois du mandat.

Si l’objectif d’Ousmane Sonko consistait à saccager le label Sénégal, il l’a atteint avec brio. Il était, en effet, difficile de faire mieux pour abîmer l’économie de ce pays.

Les chiffres du déficit budgétaire et du ratio de la dette par rapport au PIB avancés par Ousmane Sonko – dont la contestation m’a valu deux jours de garde-à-vue – ont produit des effets plus destructeurs que la destruction.
Alors que les Sénégalais ne voient plus le diable pour lui tirer la queue, cette note dégradée vient repousser encore plus loin l’horizon d’une sortie de la crise économique.

Sur ce registre, au moins, vous avez réussi, M. le Premier ministre.
Votre retentissante conférence de presse a produit un effet plus dévastateur que la dévastation. Chapeau bas, chef ! Bravo, M. Sonko !

Cheikh Yérim Seck

Autorisation accordée à Dangote pour les tirs de mines dans la carrière : tensions avec les populations de Ngomène

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a récemment annoncé avoir délivré une autorisation à l’entreprise Dangote pour l’utilisation de tirs de mines dans une carrière située à proximité de Ngomène. Cette décision intervient alors que la multinationale rencontre des difficultés techniques liées à ses machines d’extraction, toutes actuellement hors service, mettant en péril ses engagements de production.

Selon les propos du ministre, cette autorisation a été accordée dans le cadre légal, en toute transparence, afin de permettre à Dangote de respecter ses obligations. En effet, l’entreprise utilise normalement des machines pour l’extraction des ressources, mais ces dernières étant en panne, les tirs de mines ont été jugés nécessaires pour éviter des retards supplémentaires. Le ministre a également souligné que le chef de village de Ngomène, Cheikh Ngom, a été impliqué dans les discussions menées avec Dangote afin de trouver une solution à la situation. Il l’a encouragé à communiquer ces décisions à sa communauté.

Cependant, la population de Ngomène ne partage pas cet avis et a manifesté son opposition face à l’usage des tirs de mines dans la région. Les habitants dénoncent les conséquences potentiellement néfastes sur leur environnement, leurs habitats et leur santé. Les récentes manifestations témoignent d’une inquiétude croissante quant à l’impact de ces activités minières sur la qualité de vie dans le village.

Cette situation met en lumière un conflit entre les impératifs industriels et les préoccupations locales liées à la protection de l’environnement et à la santé publique. Alors que l’État et Dangote tentent de rassurer la population sur la transparence et la légalité du processus, il semble que le dialogue devra être intensifié pour apaiser les tensions et trouver un compromis acceptable pour toutes les parties prenantes.

Goudomp : Journée nationale de Sétal Sunu Rewmi dédiée à l’école. Le ministre Olivier Boucal retourne dans son royaume d’enfance.

« Je voudrais d’abord féliciter toute la population de Goudomp qui s’est mobilisée massivement. Et au-delà de la population, nous devons également tirer un bilan de satisfaction quant au taux de participation. Nous avons vu les forces de défense et de sécurité participer massivement à cette journée d’investissement humain. Il faut rappeler que cette journée est dédiée à l’éducation et à l’enseignement professionnel », a expliqué M. Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, à l’occasion de la journée de Sétal Sunu École.

Les autorités déconcentrées ont choisi le Lycée de Goudomp. Pour moi, natif de Goudomp, revenir participer dans un lieu où j’ai étudié et enseigné est un grand plaisir. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut vraiment magnifier tout le travail et le niveau de compréhension de l’idée du Président de la République », a ajouté le ministre Olivier Boucal.

« Nous n’avons jamais rencontré ce problème à Goudomp pour la réouverture, mais je sais que les élèves sont suffisamment sensibilisés. Aujourd’hui, nous avons nettoyé les salles de classe, rangé les tables-bancs, et nous sommes en train de finir le désherbage. Nous pensons donc que le Lycée de Goudomp est fin prêt, comme les autres établissements de la ville. Nous pensons que les élèves viendront lundi pour la rentrée, car nous devons concrétiser le concept ‘Oubi Tey, Jang Tey’. J’ai fait le tour avec le proviseur et nous avons constaté que le Lycée de Goudomp, qui a ouvert ses portes il y a seulement cinq ans, est dans un état de délabrement très avancé. Je ne comprends pas l’origine de cette dégradation, mais il est surprenant qu’un lycée livré il y a seulement cinq ans soit dans un tel état », s’est interrogé M. Boucal.

« De toute façon, nous avons fait le constat et nous porterons ce que nous avons observé à l’attention du ministre de l’Éducation afin qu’il prenne les dispositions nécessaires », a conclu le ministre de la Fonction publique.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Bassirou Diomaye Faye exhorte les élèves du lycée Demba Diop à l’humilité et au travail

Ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu visite aux élèves du lycée Demba Diop de Mbour, un établissement où il a fait une partie de son parcours. À cette occasion, il a prodigué des conseils précieux aux jeunes apprenants, les invitant à adopter des valeurs fondamentales telles que l’humilité et le travail acharné pour réussir dans la vie.

« Il y a deux domaines dans lesquels j’ai appris que l’effort ne se perd jamais », a déclaré le chef de l’État. Il a illustré ses propos en évoquant d’abord le sport, un milieu où les résultats de l’effort sont rapidement perceptibles. « Le sportif qui s’entraîne le plus progresse plus que celui qui s’entraîne moins, car il fait davantage d’efforts pour acquérir des aptitudes », a expliqué Bassirou Diomaye Faye. Il a ainsi insisté sur l’importance de la persévérance dans la quête d’une amélioration continue.

Le second domaine dans lequel l’effort est toujours récompensé, selon le président, est celui de l’apprentissage. Il a encouragé les élèves à faire preuve de sérieux dans leurs études et à consacrer du temps à l’acquisition de connaissances. « Celui qui y met plus de sérieux, consacre plus de temps et est conscient des objectifs qu’il cherche à atteindre à travers ses efforts, est celui qui devient le meilleur », a-t-il ajouté.

Pour conclure, Bassirou Diomaye Faye a invité les élèves à allier humilité et travail pour se distinguer dans leur parcours académique et dans la vie. Ses propos ont laissé une impression marquante sur les élèves, qui ont accueilli ces conseils avec enthousiasme et motivation.

Emmanuel Macron appelle à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël dans le conflit à Gaza

Samedi, le président français Emmanuel Macron a exprimé sa position en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées dans le conflit en cours à Gaza. Lors de son intervention sur France Inter, il a souligné l’importance de privilégier une solution politique à la situation actuelle, en insistant sur la nécessité de mettre fin aux livraisons d’armes alimentant les combats.

« Je pense qu’aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a déclaré Macron. Bien que la France ne fournisse pas directement d’armes dans ce cadre, selon ses propos, le président a tenu à marquer une position ferme en faveur de la désescalade et du dialogue.

Ces déclarations interviennent alors que le conflit entre Israël et les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza continue de s’intensifier. Des frappes aériennes israéliennes ont répondu aux tirs de roquettes provenant de Gaza, entraînant de lourdes pertes civiles des deux côtés. Ce climat de violence exacerbé a provoqué des réactions internationales variées, la communauté mondiale appelant majoritairement à un cessez-le-feu immédiat.

Macron a également réaffirmé l’engagement de la France à chercher des solutions diplomatiques pour mettre fin à la crise. Selon lui, un retour au dialogue entre les parties concernées est la seule issue viable pour instaurer une paix durable dans la région.

Les propos du président français traduisent un sentiment plus large au sein de la communauté internationale, où les appels à l’arrêt des violences et à une solution politique se multiplient. Toutefois, les perspectives d’une désescalade rapide semblent encore incertaines, alors que les tensions restent vives.

Tentative de déstabilisation au Burkina Faso : Paul-Henri Damiba sous le coup d’une demande d’extradition

Le Burkina Faso est à nouveau secoué par des révélations préoccupantes concernant l’ancien leader de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement en exil à Lomé, au Togo. Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé le 5 octobre 2024, lors d’une intervention radiophonique, que Damiba serait impliqué dans un vaste complot visant à déstabiliser le régime en place à Ouagadougou. À cet effet, des négociations ont été entamées avec les autorités togolaises pour obtenir son extradition.

Paul-Henri Damiba, ancien lieutenant-colonel de l’armée burkinabè, avait pris le pouvoir en janvier 2022 à la suite d’un coup d’État contre le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré. Sa promesse d’apporter une réponse efficace à la menace terroriste au Burkina Faso, gangrené par l’insécurité depuis plusieurs années, n’avait pas suffi à calmer le mécontentement grandissant. Quelques mois plus tard, en septembre 2022, il était à son tour renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui le relégua à un exil au Togo.

Bien qu’éloigné de la scène politique nationale depuis, Paul-Henri Damiba continue d’alimenter les discussions. En effet, selon les accusations récentes du gouvernement burkinabè, l’ex-dirigeant aurait renoué avec des ambitions déstabilisatrices. Son implication présumée dans une attaque terroriste survenue à Barsalogho en août 2024 renforce ces soupçons.

Selon Ibrahim Traoré, les autorités burkinabè disposent de preuves incriminant Damiba dans des actions visant à saper la stabilité du pays. Ce dernier aurait collaboré avec des groupes armés terroristes dans le cadre d’un projet de déstabilisation qui viserait des cibles stratégiques au Burkina Faso. L’attaque de Barsalogho, un village au nord du pays, aurait fait partie de ce plan, impliquant des alliances dangereuses entre Damiba et des factions jihadistes actives dans la région.

Le président de la Transition a également révélé que le gouvernement n’avait initialement pas envisagé d’adopter une approche hostile à l’encontre de Damiba après sa chute en 2022. Cependant, ces récentes découvertes ont forcé Ouagadougou à reconsidérer sa position et à engager des discussions avec Lomé en vue de l’extrader pour qu’il réponde des accusations portées contre lui.

Selon les déclarations de Traoré, les autorités togolaises, jusqu’alors bienveillantes envers Damiba, auraient elles-mêmes été prises de court par ces révélations. Le Togo, jusqu’à présent, n’avait exprimé aucun signe d’inquiétude par rapport aux activités de l’exilé sur son territoire. Toutefois, la gravité des accusations pourrait changer la donne, ouvrant la voie à une coopération entre Lomé et Ouagadougou.

Les négociations entre les deux États sont désormais en cours. Le gouvernement burkinabè espère obtenir l’extradition de Paul-Henri Damiba pour qu’il soit jugé sur le sol burkinabè. Si cette démarche aboutit, elle marquerait une étape décisive dans la gestion des tensions internes et permettrait au régime en place de réaffirmer son contrôle sur les tentatives de déstabilisation.

Dans ce climat d’incertitude, la situation sécuritaire reste fragile au Burkina Faso, en proie à de multiples menaces. L’implication présumée d’un ancien chef d’État dans des actions terroristes met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires qui se jouent dans la région du Sahel. Le dénouement des négociations entre Ouagadougou et Lomé sera déterminant pour la suite des événements.

Le peuple burkinabè, épuisé par des années de conflits armés, attend avec impatience que la lumière soit faite sur ces accusations graves et que la stabilité puisse enfin être restaurée dans le pays.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Macky Sall quitte ses fonctions à la tête du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P) pour se consacrer aux élections législatives anticipées

Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal, a annoncé son départ de ses fonctions d’envoyé spécial et de président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une décision qui intervient à un moment clé de la politique sénégalaise, alors que des élections législatives anticipées se profilent à l’horizon. Sall occupait ce rôle depuis la fin de son mandat présidentiel, suite à sa nomination par Emmanuel Macron, président de la République française.

Selon une source proche de Macky Sall, celui-ci a fait le choix de « répondre aux sirènes nationales » en se concentrant sur la situation politique de son pays. « Il a répondu à l’appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l’international », a expliqué cette source, précisant que l’ancien chef d’État se prépare pour les élections législatives prévues pour le 17 novembre.

Désigné comme tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall a officiellement mis fin à ses fonctions au sein du 4P ce 9 octobre. Cette coalition, largement perçue comme une force de l’opposition au sein du paysage politique sénégalais, espère jouer un rôle clé dans ces élections anticipées qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays.

Le départ de Macky Sall du 4P intervient dans un contexte où la scène politique sénégalaise connaît d’importantes tensions, avec des appels à une réforme électorale et des manifestations populaires. Son retour actif dans la politique nationale est vu comme un signal fort de son engagement pour le futur du Sénégal, un pays qu’il a dirigé pendant deux mandats successifs.

Pour de nombreux observateurs, cette décision démontre que Macky Sall souhaite désormais se recentrer sur les enjeux internes du Sénégal, après avoir occupé une fonction internationale symboliquement importante au sein du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, une initiative visant à promouvoir des actions durables à l’échelle mondiale.

Les semaines à venir seront donc cruciales pour Macky Sall et la coalition Takku Wallu Sénégal, qui devra mobiliser ses forces pour espérer peser dans ces élections législatives anticipées, où les enjeux sont de taille pour la stabilité et le développement du pays.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Sénégal : Moody’s abaisse la note de crédit du pays après les annonces alarmantes du gouvernement

La situation économique du Sénégal traverse une période critique après la récente annonce de Moody’s. En effet, l’agence de notation a dégradé la note souveraine du pays, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette révision intervient dans un contexte de turbulences économiques provoquées par des révélations inquiétantes sur l’état des finances publiques héritées de l’administration de Macky Sall. Le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, avait commandé un audit financier qui a révélé un déficit budgétaire de 2023 dépassant les 10%, soit le double de ce qui avait été initialement rapporté par le précédent gouvernement.

Cette chute de la note sénégalaise a des répercussions immédiates sur les obligations en dollars émises par le pays. Dès l’annonce du nouveau président sur l’état ‘’désastreux’’ des finances publiques lors de l’allocution du ministre Ousmane Sonko, les obligations sénégalaises ont connu une chute vertigineuse. La situation est d’autant plus préoccupante que Moody’s justifie sa décision par une détérioration de la position fiscale et un endettement « nettement » aggravé.

L’agence de notation met ainsi en lumière les risques économiques accrus qui pèsent sur le pays, avec un endettement qui dépasse les projections antérieures. La baisse de la note à B1 signifie une hausse du risque pour les investisseurs internationaux, rendant l’accès aux financements externes plus coûteux pour Dakar.

Les conséquences de cette dégradation de la note ne se limitent pas aux cercles financiers. L’ancien journaliste et désormais acteur politique Mamoudou Ibra Kane (M.I.K), ex-Directeur Général d’Emedia Invest, n’a pas tardé à réagir. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a directement imputé cette situation aux récentes annonces alarmantes du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

« Baisse de la note du Sénégal décidée par l’agence de notation Moody’s. Il fallait s’y attendre après les annonces alarmantes du gouvernement. La gestion d’un État ne s’improvise pas. Bienvenue aux mesures d’austérité comme la fin des subventions », a-t-il déclaré. Cette prise de position met en exergue les divergences politiques croissantes concernant la gestion des finances publiques et les mesures à prendre pour redresser la barre.

Alors que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye tente de rassurer la population et les investisseurs, la perspective de mesures d’austérité semble de plus en plus inévitable. Les subventions, particulièrement dans les secteurs sensibles comme l’énergie, pourraient être réduites, affectant directement le quotidien des Sénégalais. Une telle démarche risque d’aggraver les tensions sociales dans un pays où le coût de la vie a déjà considérablement augmenté ces dernières années.

Pour le nouveau gouvernement, le défi est de taille. Il s’agit non seulement de restaurer la confiance des investisseurs internationaux, mais aussi de stabiliser les finances publiques tout en évitant un choc social majeur. La révision à la baisse de la note du Sénégal par Moody’s met en lumière les urgences économiques auxquelles le pays doit faire face.

Il reste à voir comment Bassirou Diomaye Faye et son équipe s’y prendront pour redresser la situation, et si la politique économique du nouveau gouvernement saura convaincre à la fois les acteurs locaux et internationaux. Une chose est sûre : les mois à venir seront déterminants pour l’avenir économique et politique du Sénégal.

Découverte macabre sous le pont de l’Émergence : Une enquête en cours

Ce vendredi, une scène troublante a eu lieu sous le pont de l’Émergence, où un corps sans vie a été découvert, plongeant les habitants de la Patte d’Oie et des environs dans l’émoi. Immédiatement alertée, la police scientifique s’est rendue sur place pour mener les premières investigations.

Selon les premiers éléments recueillis, le défunt est un homme d’une quarantaine d’années, habillé d’un jean gris et de deux tee-shirts. Le corps ne présentait aucune trace de blessures béantes ni de signes apparents de violences, rendant la cause du décès mystérieuse.

Le procureur de la République a ordonné que la dépouille, non encore identifiée, soit transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour une autopsie, dans l’espoir d’éclaircir les causes du décès. Cependant, les premiers rapports des médecins légistes ont souligné « le caractère non exploitable du corps », ce qui complique davantage l’enquête.

Le commissariat de police des Parcelles Assainies a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette découverte. La zone environnante de la Patte d’Oie est en effervescence, les spéculations allant bon train parmi les riverains, tandis que les autorités continuent leurs investigations pour lever le voile sur cette affaire troublante.

Le mystère reste entier, et les habitants, inquiets, attendent avec impatience les résultats de l’enquête et de l’autopsie pour obtenir des réponses sur ce drame.

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Législatives du 17 novembre : Les candidatures retenues seront publiées lundi prochain

La Direction générale des élections (DGE) s’apprête à dévoiler la liste provisoire des candidatures pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain. L’annonce a été faite par le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, lors d’un entretien avec Le Soleil.

D’après le commissaire Sarr, certains candidats ont vu leur dossier rejeté, leurs mandataires ayant été informés de l’irrecevabilité. « Les exclus ont été frappés d’irrecevabilité et/ou de forclusion pour défaut de certaines pièces et mentions obligatoires devant figurer dans le dossier de candidature », a-t-il précisé, sans toutefois divulguer les noms des concernés.

La publication de la liste provisoire marque une étape importante dans le processus électoral. Les candidats recalés disposeront de 24 heures après la publication pour déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel. De son côté, la haute juridiction aura 72 heures pour examiner les requêtes et trancher, avant de rendre publique la liste définitive des candidats autorisés à concourir lors du scrutin du 17 novembre.

Cette procédure, minutieusement encadrée, vise à garantir la transparence du processus électoral et à assurer le respect des critères légaux par les candidats, avant que le peuple ne fasse son choix.

Bassirou Diomaye Faye lance la 5e édition de « Setal Suñu Réew » à Mbour

Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 5e édition de la journée « Setal Suñu Réew » au lycée Demba Diop de Mbour, une initiative dédiée à la propreté et à l’embellissement des écoles. Lors de cet événement, Faye a visité l’Espace Numérique Ouvert de Mbour avant de planter un arbre symbolique. Ce retour a une valeur particulière pour lui, ayant été élève dans ce même lycée de 1997 à 2000, avant de poursuivre ses études à l’Université Cheikh Anta Diop.

Législatives : certains dossiers rejetés par la DGE avant la publication des listes provisoires

La Direction générale des élections (DGE) a rejeté certains dossiers de candidature pour les législatives prévues le 17 novembre prochain. Le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, a annoncé que plusieurs candidats ont été recalés en raison de l’absence de pièces ou de mentions obligatoires dans leurs dossiers. Bien que les noms des candidats concernés n’aient pas été divulgués, leurs mandataires ont été informés.

La liste provisoire des candidatures retenues sera publiée lundi prochain. Les candidats exclus disposeront de 24 heures pour faire appel auprès du Conseil constitutionnel, qui aura ensuite 72 heures pour examiner et trancher sur les recours avant de publier la liste définitive des candidats pour les législatives.

BILAN DES RECETTES CHAOTIQUE AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2024 : Le Sénégal face à la crise budgétaire

Le Sénégal traverse une période de turbulence économique dont il sera difficile de se remettre. Le bilan des recettes pour le deuxième trimestre de 2024 révèle une situation alarmante et un échec total à tous les niveaux.

Le Sénégal est dans un maelström duquel il lui sera difficile de sortir. Le bilan des recettes du deuxième trimestre est chaotique. C’est un fiasco à tous les niveaux. Aucune rubrique des recettes n’est en progression. En effet, aucune rubrique des recettes n’affiche de progression. Les chiffres obtenus au deuxième trimestre de l’année 2024, sont largement inférieurs à ceux enregistrés à la même période l’année précédente.
Les recettes globales, qui s’élevaient à 1 866 963 188 451 F CFA au deuxième trimestre de 2023, ont chuté à 1 092 362 767 358 F CFA en 2024. Cela représente une baisse drastique de 41 %, un signe inquiétant des difficultés financières croissantes du pays.
Cette dégringolade des recettes est observée dans tous les sous-secteurs, comme l’indique le « Rapport trimestriel d’exécution budgétaire ». La rubrique des « Recettes fiscales », par exemple, est passée de 1 668 319 725 958 F CFA à 1 053 874 990 167 F CFA, soit une diminution de 37 %. Les « Impôts sur le revenu, les bénéfices et gains en capital » ont également connu une chute significative, passant de 658 774 486 678 F CFA à 475 648 490 983 F CFA, représentant une baisse de 28 %.
Les autres catégories fiscales montrent des reculs tout aussi préoccupants. Les « Impôts sur les salaires et la main-d’œuvre » ont enregistré une régression de 46 %, passant de 21 224 385 453 F CFA à 11 369 378 680 FCFA. Les « Impôts sur le patrimoine » ont également diminué, passant de 41 942 595 977 F CFA à 32 289 235 733 FCFA, soit une baisse de 23 %.
Quant aux « Impôts sur les biens et services », estimés à 718 154 985 447 F CFA, ils se sont effondrés à 409 855 379 109 F CFA ; ce qui représente une réduction de 43 %. De plus, les « Impôts sur le commerce extérieur et les transactions » ont chuté de 45 %, passant de 206 451 760 626 F CFA à 112 962 550 335 FCFA. Les « Droits de douane et autres droits à l’importation », qui étaient également chiffrés à 206 451 760 626 F CFA, ont connu le même sort, atteignant 112 962 550 335 F CFA.
Les « Autres recettes fiscales » ne sont pas en reste, passant de 21 771 511 777 F CFA à 11 749 955 327 F CFA, soit un recul de 46 %. En ce qui concerne les « Dons », dont le montant était de 111 952 888 132 F CFA, une chute vertigineuse a été constatée, avec une baisse de 88 % pour atteindre seulement 13 350 633 332 F CFA.
Enfin, les « Autres recettes », qui s’élevaient à 86 690 574 362 F CFA l’année précédente, sont tombées cette année à 25 137 143 859 FCFA, marquant une baisse de 71 %. Les « Recettes diverses non identifiées » ont également été affectées, passant de 11 563 776 770 F CFA à 2 730 942 370 FCFA, soit un recul de 76 %.
Ces chiffres inquiétants mettent le Sénégal dans une situation difficile, exacerbée par, dernièrement, la méfiance des bailleurs étrangers démoralisés par le discours du Premier ministre sur de supposées falsifications des données par l’ancien régime.
Aujourd’hui, les enjeux sont énormes. Des lendemains sombres s’annoncent si des mesures drastiques ne sont pas mises en place rapidement.


La Dakaroise

ANNONCE DE GUIRASSY SUR UNE RÉCENTE RÉDUCTION DES FRAIS DE SCOLARITÉ : Une volonté d’appropriation d’une réalisation de l’ancien régime ?

« Les frais d’inscription des lycées sont désormais fixés à 5 000 francs CFA au lieu de 10 000 francs CFA », a affirmé Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale. Cependant, cette annonce est contredite par un arrêté pris sous l’administration de Macky Sall. En effet, cette règlementation n’est pas le fruit des nouvelles autorités ; elle date de 2023, suite aux concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, au cours desquelles des mesures de régulation des tarifs applicables à tous les niveaux de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique ont été prises, conformément aux dispositions scolaires et universitaires.
Les autorités du défunt régime avaient décidé, « conformément aux dispositions des articles premier 3 et 6.2 du décret no 2022-89 du 17 janvier 2022 relatif aux régimes de prix et aux procédures de dénouement du contentieux économique », de fixer les frais d’inscription et d’études dans les établissements d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, ainsi que dans les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle et technique. L’article 2 de cet arrêté stipule que « les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire ». De plus, le même article fixe les frais d’inscription « à 3 000 F CFA dans les établissements de l’enseignement public moyen et secondaire général », avec la possibilité d’une augmentation à 5 000 F CFA sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
Concernant les établissements de formation professionnelle et technique, l’arrêté précise les frais d’inscription comme suit : Certificat d’aptitude professionnelle : 15 000 F CFA par apprenant ; Brevet d’étude professionnelle : 20 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien : 25 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien supérieur : 35 000 F CFA par apprenant.
Quant à l’enseignement privé, les pouvoirs publics ont décidé, dans l’article 3 de cet arrêté, de réduire les frais de scolarité de tous les établissements privés d’enseignement préscolaire, élémentaire et moyen secondaire général de 10 % par rapport aux tarifs appliqués durant l’année académique 2021-2022. Cependant, cela a été fait « sous réserve de l’application d’un montant minimal déterminé ci-après : 2 500 F pour l’enseignement préscolaire, 3 000 F pour l’enseignement élémentaire, 4 000 F pour l’enseignement moyen, 5 000 F pour l’enseignement secondaire ». Par ailleurs, il avait été précisé que « nonobstant les dispositions de l’alinéa premier du présent article, les frais de scolarité sont payés mensuellement suivant un système arrimé à l’année scolaire ».
Pour ce qui est des frais de scolarité des établissements privés de l’enseignement supérieur, l’article 4 indique qu’ils « sont baissés pour les apprenants de nationalité sénégalaise ou originaires de l’Uemoa » de 10 % dans la région de Dakar, de 5 % dans les autres régions du pays et de 5 % dans les établissements privés de l’enseignement supérieur du secteur de la santé sur tout le territoire national.
Dans un souci de régulation, les pouvoirs publics ont également interdit, dans l’article 5 de l’arrêté, « à tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen, secondaire général, supérieur ou de formation professionnelle et technique de subordonner la fourniture de ses services au paiement de frais de scolarité par l’apprenant ». De plus, l’article 6 impose à « tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, supérieur ou de formation de publier les tarifs fixés par le présent arrêté de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage et l’affichage ».
Les autorités précédentes avaient également prévu des sanctions en cas de non-respect des dispositions fixées.
Ainsi, l’article 7 stipule que « les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la législation en vigueur ». Enfin, il est mentionné que le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, ceux du préscolaire, de l’élémentaire, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et technique, ainsi que le directeur du Commerce intérieur, « sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’application du présent arrêté ».


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°289 – du 05 ET 06/10/2024

🔴 TOUTES LES RUBRIQUES DE RECETTES SIGNALENT ROUGE (RAPPORT TRIMESTRIEL DE L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE DU SÉNÉGAL) : « SUÑU GAAL » DANS UN TOURBILLON MARIN
🔴 « LES FRAIS D’INSCRIPTION DES LYCÉES SONT DÉSORMAIS FIXÉS À 5 000 F AU LIEU DE 10 000 » : UN ARRÊTÉ SOUS MACKY SALL DÉSAVOUE GUIRASSY

🔴 26 JOUEURS CONVOQUÉS POUR LA DOUBLE CONFRONTATION CONTRE LE MALAWI : DERNIÈRE LISTE DE CISSÉ AVANT SON ÉVICTION

Dégradation de la note financière du Sénégal : la réaction du ministère des Finances

Le Sénégal a récemment subi une révision à la baisse de sa note de crédit, la faisant passer de Ba3 avec une perspective stable à B1, tout en étant placée sous surveillance. Cette décision, annoncée par l’agence de notation Moody’s, fait suite à une augmentation alarmante du déficit budgétaire et du niveau d’endettement entre 2019 et 2023, selon les conclusions préliminaires d’un audit des finances publiques. Les résultats de cet audit ont été révélés par le gouvernement lors d’une conférence le 26 septembre 2024.

Commandé par les plus hautes autorités et supervisé par le Ministère des Finances et du Budget, cet audit s’inscrit dans le cadre des exigences de la loi 2012-22 du 27 décembre 2012, qui instaure un Code de transparence pour la gestion des finances publiques. À la suite de cette dégradation de la note, le Ministère des Finances a tenu à réagir en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre en œuvre « des réformes ambitieuses » visant à réduire significativement le déficit dès 2025.

Ces réformes comprennent une réduction progressive du taux d’endettement et la mise en place de réformes structurelles destinées à renforcer l’intégrité du cadre de gestion des finances publiques. Le ministère a souligné la nécessité de s’aligner sur « des standards internationaux élevés », tout en poursuivant la coopération avec des partenaires essentiels, tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

Pour garantir l’efficacité de ces réformes, plusieurs mesures sont envisagées, telles que l’adoption de systèmes financiers intégrés et informatisés, le renforcement des mécanismes de contrôle, ainsi que l’amélioration de la coordination institutionnelle. L’objectif est d’assurer une gestion optimisée de la dette, tout en renforçant la gouvernance financière et en garantissant une transparence accrue dans les processus budgétaires, conformément aux normes communautaires de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Le gouvernement a également exprimé son ouverture au dialogue avec ses partenaires tout au long de ce processus de réforme, afin de garantir « un avenir économique stable et prospère » pour le pays. Des mises à jour régulières seront communiquées au public à travers des communiqués de presse et des conférences, permettant ainsi aux citoyens de suivre l’évolution des réformes et des mesures correctives mises en place pour redresser la situation économique du Sénégal.

En somme, cette dégradation de la note financière du Sénégal représente un appel à l’action pour le gouvernement, qui doit maintenant se mobiliser pour restaurer la confiance des investisseurs et assurer une gestion saine des finances publiques, essentielle au développement économique du pays.

Keur Massar : Un responsable de la Sen’Eau et un charlatan arrêtés avec 1 milliard en faux billets

La Brigade de Recherches (BR) de Keur Massar a réalisé une opération spectaculaire en démantelant une importante mafia de faux-monnayeurs. Les gendarmes ont interpellé quatre individus, dont un charlatan et un chef d’équipe de la société Sen’Eau, lors de cette opération qui a eu lieu le vendredi 04 octobre 2024.

Les forces de l’ordre ont saisi des faux billets de banque d’une valeur estimée à un milliard de francs CFA, ce qui témoigne de l’ampleur de cette fraude. D’après des sources de Seneweb, les arrestations ont été effectuées alors que les suspects tentaient de « laver » les coupures de billets noirs.

Les individus appréhendés ont été placés en garde à vue, où ils seront soumis à un interrogatoire approfondi avant d’être déférés devant les juridictions compétentes. Les enquêtes se poursuivent afin de démêler les ramifications de ce réseau de faux-monnayeurs.

Fait troublant, les suspects utilisaient un véhicule de la Sen’Eau pour mener à bien leurs opérations frauduleuses, ce qui soulève des questions sur d’éventuelles complicités au sein de l’entreprise. Cette affaire met en lumière les dangers que représentent la contrefaçon et les mécanismes de blanchiment d’argent qui sévissent dans le pays.

Notation financière : Moody’s abaisse la note du Sénégal à B1

L’agence de notation financière Moody’s a annoncé, ce vendredi, une révision à la baisse de la note à long terme du Sénégal, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette décision résulte d’une évaluation qui met en lumière une position fiscale et d’endettement moins favorable que prévue pour le pays.

Cette révision de la note survient alors que le Sénégal est actuellement en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour des mesures correctives nécessaires. En effet, un audit commandé par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a révélé que le déficit budgétaire de 2023 dépasse les 10%, un chiffre significativement plus élevé que le 5% rapporté par l’administration précédente. Ce constat soulève des inquiétudes quant à la viabilité économique du pays et à sa capacité à gérer son endettement.

À la suite de cet audit, le gouvernement de Faye a pris la décision de ne pas demander le décaissement prévu du FMI en juillet, après l’examen du fonds en juin. Cette stratégie vise à mettre en place un cadre plus solide pour les finances publiques avant de solliciter des fonds extérieurs.

Dans son rapport, Moody’s souligne que, bien que le Sénégal s’attende à une forte amélioration de la croissance économique en 2025, le processus d’assainissement budgétaire sera long et complexe. L’agence a également indiqué que les notes à long terme du pays sont désormais « sous surveillance », ce qui laisse entendre qu’une nouvelle révision à la baisse pourrait être envisagée si la situation ne s’améliore pas.

L’abaissement de la note de crédit a des implications significatives pour le Sénégal, notamment en matière d’accès aux financements internationaux. Une note plus basse peut augmenter le coût des emprunts pour le gouvernement et, par conséquent, limiter les investissements publics nécessaires pour relancer l’économie.

L’annonce de Moody’s est donc un signal d’alarme pour les autorités sénégalaises, leur indiquant qu’il est crucial d’agir rapidement pour stabiliser les finances publiques et regagner la confiance des investisseurs.

En réponse à cette situation, le gouvernement doit désormais élaborer des politiques claires et efficaces pour redresser la barre. Cela pourrait inclure des réformes fiscales, une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques et des mesures pour stimuler la croissance économique. La priorité devra être de réduire le déficit budgétaire et d’améliorer la transparence financière pour éviter une nouvelle dégradation de la note par les agences de notation.

En somme, cette révision de la note par Moody’s est une invitation pressante pour le Sénégal à réévaluer ses priorités économiques et à s’engager sur la voie de la durabilité financière pour assurer un avenir prospère à ses citoyens.

Affaire Khadim Ba : Le DG de Coris Bank libéré mais reste sous surveillance judiciaire

Dans un nouveau développement de l’affaire à plusieurs milliards de francs CFA impliquant l’homme d’affaires Khadim Ba, directeur général de Locafrique, le Directeur Général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a été libéré sur décision du Pool judiciaire financier. Toutefois, cette libération s’accompagne d’une mesure stricte : le juge d’instruction chargé de l’affaire a demandé à Ibrahima Mar Fall de rester à la disposition de la justice. Cette instruction vise à faciliter la poursuite des investigations dans ce dossier complexe.

Le cœur de l’affaire concerne des infractions présumées liées au « règlement n°09/2010/CM UEMOA relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA ». Coris Bank est accusée d’avoir contrevenu à ce règlement, notamment dans l’exécution de lettres de crédit émises pour le compte de Khadim Ba. Ce dernier, figure centrale de l’affaire, est actuellement placé sous mandat de dépôt pour des irrégularités douanières présumées dans le cadre de ses opérations d’importation de pétrole.

L’enquête révèle que plusieurs établissements bancaires, dont Coris Bank, auraient participé à l’exécution de ces lettres de crédit. Ces documents financiers sont essentiels dans les transactions commerciales internationales, notamment pour les importations de pétrole effectuées par Khadim Ba. Or, des sources fiables rapportent que certaines infractions auraient été commises durant ces opérations, mettant ainsi Coris Bank dans une position délicate.

L’affaire Khadim Ba, qui touche non seulement au secteur bancaire mais aussi aux douanes et au commerce pétrolier, fait grand bruit dans les milieux économiques et juridiques. L’enquête continue de suivre son cours, et il reste à voir quelles seront les suites judiciaires pour les différents acteurs impliqués.

En attendant, Ibrahima Mar Fall, bien que libéré, reste sous l’œil vigilant des autorités judiciaires et pourrait être à nouveau entendu dans le cadre de cette enquête qui s’annonce longue et complexe.

Décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow : Le Président Faye présente ses condoléances à la famille

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce matin au domicile familial du Professeur Amadou Makhtar Mbow pour exprimer ses condoléances à sa veuve et à toute sa famille, suite à la disparition de l’éminent intellectuel sénégalais. Visiblement touché, le chef de l’État a partagé la profonde tristesse qui l’a submergé en apprenant la nouvelle du décès de M. Mbow, survenu lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Dans son hommage, le Président Faye a salué les qualités humaines hors du commun de celui qu’il a décrit comme un « défenseur de la liberté, un artisan infatigable du multilatéralisme et un fervent promoteur de l’éducation ». Le chef de l’État a tenu à rappeler l’immense contribution du Professeur Mbow non seulement au Sénégal, mais également à l’échelle mondiale, à travers ses actions pour l’éducation, la culture et la paix.

Le Président Faye a aussi annoncé qu’un hommage national sera organisé en l’honneur de cette figure emblématique, en reconnaissance de son œuvre remarquable et de son dévouement pour l’avenir de la jeunesse et de l’humanité. Le pays s’apprête ainsi à célébrer la mémoire d’un patriarche qui, à travers son engagement, a marqué de façon indélébile l’histoire du Sénégal et laissé un héritage dont le rayonnement transcende les frontières nationales.

Le décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow constitue une perte immense pour le Sénégal et le monde. Il laisse derrière lui un legs intellectuel et moral qui continuera à inspirer des générations à venir.

Affaire Khadim Bâ : Le directeur général de Locafrique placé sous mandat de dépôt pour infractions douanières

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, selon des informations relayées par Dakaractu. Cette décision a été prise par le Pool Judiciaire Financier après plusieurs retours de parquet, dans un contexte où des négociations avaient été annoncées entre l’homme d’affaires et les autorités douanières sénégalaises.

Accusé d’infractions douanières portant sur plusieurs milliards de francs CFA, Khadim Bâ fait face à une situation délicate, qui a suscité l’attention du public sénégalais. Le dirigeant de Locafrique, une société spécialisée dans le financement de projets d’infrastructures et d’énergie, est poursuivi pour des irrégularités présumées concernant des transactions avec la douane sénégalaise.

L’arrestation de Khadim Bâ intervient au même moment que celle d’Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, également présenté devant le procureur du Pool Judiciaire Financier. Ce dernier est, selon les premières informations, lié à la même affaire d’infractions douanières, bien que les charges exactes retenues contre lui ne soient pas encore rendues publiques.

Les détails précis des infractions reprochées à Khadim Bâ demeurent pour l’instant non divulgués, mais il est clair que les enjeux financiers sont considérables, avec des montants en jeu s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre certains acteurs économiques et les institutions de l’État, en particulier dans le domaine des régulations douanières et financières.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par Locafrique ou par Khadim Bâ lui-même concernant ces poursuites. Il reste à voir si les négociations, qui auraient été initiées entre l’homme d’affaires et la douane sénégalaise, pourront aboutir à une résolution amiable, ou si le processus judiciaire se poursuivra avec un procès qui s’annonce complexe et potentiellement long.

Cette situation soulève également des questions plus larges sur la régulation des secteurs bancaires et financiers au Sénégal, et pourrait avoir des répercussions sur la réputation et l’activité de Locafrique, une entreprise jusqu’ici perçue comme un acteur clé dans le financement des grands projets au Sénégal.

Khadim Bâ, figure influente dans le milieu des affaires, devra désormais faire face aux autorités judiciaires pour répondre aux accusations qui pèsent sur lui.

Saisie importante de drogue à Thiadiaye : un chauffeur en fuite après une patrouille

Le jeudi 2 octobre 2024, un événement marquant s’est produit sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua. Lors d’une patrouille matinale menée aux alentours de 5 heures, les gendarmes de la brigade de Thiadiaye ont intercepté un véhicule suspect. Cette opération, rapportée par le journal Le Soleil, s’inscrit dans les efforts continus des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région.

Les gendarmes ont aperçu un véhicule de type « sept places » qui sortait d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des forces de l’ordre, le conducteur a immédiatement accéléré et a tenté de fuir en s’enfonçant dans la brousse. Après une poursuite intense, le chauffeur a abandonné son véhicule en pleine nature et s’est volatilisé.

La fouille du véhicule a révélé une importante quantité de drogue, renforçant les soupçons des gendarmes quant à l’activité criminelle à laquelle se livrait le fugitif. Le véhicule et la marchandise illégale ont été saisis, tandis que l’enquête se poursuit pour retrouver le chauffeur en cavale.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région. Les autorités locales ont appelé à une vigilance accrue des populations et continuent de redoubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants qui sévissent dans la zone.

L’enquête, menée sous la direction des autorités compétentes, pourrait permettre d’identifier les complices potentiels et de démanteler ce réseau. En attendant, la saisie de la drogue et la fuite du chauffeur relancent le débat sur l’efficacité des mesures de lutte contre ce fléau dans le pays.

Affaire du Banquier Sénégalais en Fuite à Dubaï : Une Enquête Judiciaire en Cours

Un banquier d’affaires sénégalais, dont l’identité reste encore inconnue du grand public, est au cœur d’un scandale financier d’une ampleur considérable. Selon la revue ConfidentielDakar, cet influent homme d’affaires aurait perçu plus de 100 milliards de francs CFA de commissions dans le cadre d’une offre spontanée liée à des projets d’infrastructures routières au Sénégal. L’affaire, désormais sous la loupe du gouvernement sénégalais, pourrait aboutir à des poursuites judiciaires.

Bien que non nommé, un ministre sénégalais a récemment évoqué le rôle de ce banquier dans l’affaire, sans révéler son identité. Depuis que l’ombre des accusations plane sur lui, l’homme a trouvé refuge à Dubaï, un choix de destination qui n’est pas anodin. Dubaï est souvent perçue comme une place refuge pour les élites financières en difficulté, offrant une certaine sécurité juridique et économique. Selon les informations disponibles, il n’envisage pas de revenir à Dakar dans un avenir proche.

Malgré ce choix d’exil, des informations rapportent que le banquier aurait récemment voyagé à New York. Toutefois, aucun retour imminent dans la capitale sénégalaise n’est prévu.

Ce banquier est soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la signature d’un contrat controversé portant sur des infrastructures routières. Le gouvernement sénégalais, en pleine réévaluation du projet, pourrait bientôt déclencher des poursuites judiciaires contre les parties impliquées. L’enquête devrait également s’intéresser de près à un ancien ministre sénégalais, signataire du contrat incriminé.

Ce n’est pas la première fois que ce banquier attire l’attention. Il avait déjà marqué les esprits lors de son rôle dans l’intermédiation financière du projet de construction du Stade de Diamniadio, un autre projet phare du gouvernement sénégalais. Cette affaire renforce les interrogations autour de ses pratiques d’intermédiation dans les grands projets d’infrastructures du pays.

Face à l’ampleur des sommes en jeu et à la pression médiatique grandissante, le parquet financier sénégalais a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Les investigations pourraient non seulement concerner les montants perçus en commissions, mais aussi les conditions dans lesquelles ces projets ont été approuvés et mis en œuvre.

Le banquier, désormais installé à Dubaï, pourra-t-il échapper à la justice sénégalaise ? Cette affaire, en plus de soulever des questions sur la gestion des offres spontanées, met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence autour des grands projets d’infrastructures au Sénégal.

Découverte macabre à Patte d’Oie : le maire appelle à renforcer la sécurité

La commune de Patte d’Oie a été le théâtre d’une découverte tragique ce matin. Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé dans les eaux pluviales de la zone, plongeant la population dans la stupeur et la consternation. La nouvelle a été confirmée par le maire de la commune, qui a rapidement réagi en lançant un énième appel pour renforcer la sécurité dans cette région.

« Nous avons été informés de cette découverte macabre, mais il est encore trop tôt pour fournir des informations précises sur l’identité de la victime ou sur les circonstances de sa mort », a déclaré le maire de Patte d’Oie lors d’une conférence de presse. Malgré le flou entourant les détails de cette affaire, une chose demeure certaine : l’insécurité règne dans cette partie de la ville, où les incidents violents se multiplient depuis quelque temps.

Le maire a profité de cette tragédie pour renouveler son appel aux autorités compétentes, insistant sur l’urgence de sécuriser la zone. « Il faut agir maintenant, car la situation est devenue insoutenable. Les habitants vivent dans la peur et ne se sentent plus en sécurité dans leur propre quartier », a-t-il martelé.

En effet, la zone de Patte d’Oie a connu une recrudescence de violences ces derniers mois. Les résidents se plaignent régulièrement de la montée de la criminalité, des agressions et des vols à main armée. La découverte de ce corps sans vie vient ainsi ajouter une nouvelle couche à un sentiment d’insécurité grandissant au sein de la population locale.

Les autorités ont d’ores et déjà ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Toutefois, le maire insiste sur le fait que seule une réponse ferme et rapide permettra de restaurer la confiance des habitants et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

En attendant les résultats de l’enquête, les habitants de Patte d’Oie restent sous le choc, espérant que cet énième appel ne restera pas lettre morte, et que des mesures concrètes seront prises pour assurer leur sécurité au quotidien.

Hommage à Aliou Cissé, Héros du Football Sénégalais par Amadou Ba

Un parcours exceptionnel marqué par la gloire, la persévérance et l’engagement national

Texte intégral

Chers compatriotes,
En ma qualité d’ancien Premier ministre et ancien ministre des Sports, je souhaite rendre un hommage solennel et appuyé à Monsieur Aliou Cissé, dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire du Sénégal. Premier sélectionneur à avoir mené notre équipe nationale à la victoire tant attendue en Coupe d’Afrique des Nations, il a offert à notre pays l’un des plus beaux moments de fierté nationale.
Pendant neuf années, Aliou Cissé a su incarner la persévérance et l’excellence, guidant avec passion et détermination nos Lions vers les sommets du football africain. Ses succès éclatants, mais aussi les épreuves qu’il a affrontées, témoignent de son engagement sans faille envers notre nation. Grâce à lui, le Sénégal a retrouvé une place de choix sur la scène sportive internationale.
Aujourd’hui, alors qu’il quitte ses fonctions, je tiens à lui exprimer toute ma reconnaissance et celle du peuple sénégalais. Son travail acharné et sa volonté d’excellence ont marqué à jamais le football sénégalais. Nous lui devons cette page glorieuse de notre histoire sportive et nationale.
Je souhaite également tout le succès à son successeur, qui aura la lourde responsabilité de poursuivre l’œuvre entamée par Aliou Cissé. Le Sénégal continuera à soutenir avec ferveur son équipe nationale, uni dans l’espoir de nouvelles victoires et d’une continuité dans l’excellence.
Merci, Aliou Cissé, pour tout ce que vous avez accompli. Votre nom restera à jamais associé à l’honneur, au courage et à la gloire de notre nation.

Amadou BA

Ancien Premier Ministre

Ancien Ministre des Sports

Le préfet de Guédiawaye interdit un rassemblement contre l’arrestation de Lat Diop

Le préfet de Guédiawaye a décidé d’interdire un rassemblement prévu par les jeunes de la localité, qui comptaient protester contre l’arrestation jugée « arbitraire » de Lat Diop, une figure politique influente. Les organisateurs, qui avaient prévu une marche pacifique ce vendredi, dénoncent une atteinte à leur liberté d’expression et une interdiction qu’ils considèrent comme politique.

Selon Cheikh Tidiane Danfakha, porte-parole de ces jeunes, une demande officielle avait été soumise à la préfecture pour organiser une marche pacifique à 10 heures, mais aucune réponse positive n’a été donnée par les autorités. « L’autorité n’a pas donné suite à notre requête », a-t-il regretté lors d’une déclaration sur la radio RFM. M. Danfakha estime que cette interdiction s’inscrit dans une démarche politique visant à restreindre la liberté d’expression. « Nous vivons la même situation qu’il y a deux ans. La liberté d’expression est bafouée », a-t-il ajouté.

Les jeunes, qui soutiennent Lat Diop dans ce qu’ils qualifient de situation politique délicate, soulignent qu’ils n’ont aucune intention de recourir à la violence. « Nous ne jetons ni des pierres, ni ne brûlons des bus. Nous voulions simplement exprimer notre mécontentement de manière pacifique », a précisé Cheikh Tidiane Danfakha.

En dépit de cette interdiction, le porte-parole affirme que d’autres actions seront entreprises pour faire entendre leur voix. Il estime que la démocratie et les libertés fondamentales sont en danger. « Nous allons poursuivre nos démarches car c’est notre liberté qui est en jeu », a-t-il affirmé.

Les jeunes de Guédiawaye prévoyaient un sitting devant la préfecture pour protester pacifiquement contre la détention de leur leader, mais cette tentative a été avortée par la décision préfectorale, attisant encore plus leur mécontentement.

La situation politique à Guédiawaye semble de plus en plus tendue, et ces événements mettent en lumière les préoccupations croissantes autour des libertés publiques dans cette partie du pays.

Macky Sall : Une Première Sortie Publique Annoncée à Paris Depuis Son Départ de la Présidence

L’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ du pouvoir le 2 avril dernier. Selon les informations du quotidien Enquête, Macky Sall se rendra en France le 10 octobre pour rencontrer les militants et sympathisants de la coalition Takku Wallu Sénégal, marquant ainsi un moment clé dans son retour sur la scène politique.

La coordination de l’APR en France confirme cette information, précisant que l’ancien chef d’État s’adressera à ses partisans lors d’un rassemblement prévu à Paris. «Le Président Macky Sall m’a informé qu’il sera en France le 10 octobre. Il m’a chargé de trouver une salle pour recevoir tous les militants et sympathisants», a confié une source au quotidien Enquête.

Demba Sow, ancien député APR de la Diaspora, a également appuyé ces informations, affirmant que les préparatifs sont en cours pour accueillir Macky Sall dans une ambiance festive. «L’heure est au rappel des troupes pour réserver à l’ancien président un chaleureux accueil», a-t-il déclaré, soulignant que cette rencontre pourrait clarifier plusieurs zones d’ombre qui planent sur la situation politique au Sénégal depuis quelques mois.

En effet, la sortie de Macky Sall est attendue avec impatience par ses partisans, notamment après une période marquée par des doutes et des incertitudes au sein de l’ancienne majorité présidentielle. Selon Demba Sow, cette rencontre pourrait dissiper ces inquiétudes et renforcer la cohésion autour de l’ancien président.

Bien que les organisateurs ne l’aient pas encore officialisé, cette sortie de Macky Sall à Paris pourrait également marquer le lancement de sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain. Des sources proches de la coalition Takku Wallu Sénégal laissent entendre que Macky Sall pourrait être la tête de liste de cette coalition pour le scrutin à venir, un rôle stratégique qui pourrait jouer en sa faveur dans son retour politique.

Ce rendez-vous parisien s’annonce ainsi comme un moment fort, non seulement pour les militants de la diaspora, mais aussi pour l’avenir politique de Macky Sall, qui pourrait amorcer un nouveau chapitre de sa carrière après son retrait de la présidence.

Affaire des 2750 kg d’or : Abdoulaye Sylla nie toute implication dans les versements soupçonnés, Mame Mbaye Niang dans le viseur

L’enquête sur l’affaire des 2750 kg d’or prend une nouvelle tournure avec l’audition d’Abdoulaye Sylla, patron de la société Ecotra. Après avoir été entendu par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des investigations criminelles (DIC), c’est devant les gendarmes de la Section de recherches (SR) qu’il a dû s’expliquer ce jeudi.

Selon Libération, Abdoulaye Sylla a été interrogé sur des transferts financiers douteux. Les enquêteurs l’ont notamment interrogé au sujet de versements d’un montant de 2 millions d’euros (soit 1,3 milliard de francs CFA), qu’il aurait effectués depuis Paris. Ces fonds auraient été versés à une société suspectée d’appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Ce dernier est désormais sous les projecteurs de l’enquête, les autorités cherchant à établir un lien entre ces mouvements financiers et l’ex-ministre.

Pour sa part, Abdoulaye Sylla nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Lors de son audition, il a présenté son passeport, affirmant qu’il n’était « pas en France durant la période des présumés versements ». En outre, il a déclaré ne pas connaître Mame Mbaye Niang, rejetant ainsi toute association avec cette affaire. « Je ne connais même pas Mame Mbaye Niang, » aurait-il ajouté lors de son audition.

Après avoir nié toute implication, Abdoulaye Sylla est reparti libre, mais l’enquête reste ouverte. Les autorités continuent de creuser pour éclaircir ces mouvements financiers et déterminer si des liens existent avec le vaste réseau de trafic d’or et les personnalités politiques mentionnées.

L’affaire des 2750 kg d’or continue de faire des vagues, laissant planer des questions sur de possibles complicités au plus haut niveau. La suite de l’enquête devrait permettre d’apporter plus de lumière sur cette sombre affaire qui secoue les milieux économiques et politiques.

Enquête sur Mame Mbaye Niang : Le rapport de l’IGF sur le Prodac refait surface

Une nouvelle étape semble s’ouvrir dans l’affaire du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), impliquant l’ancien ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. Ce vendredi 4 octobre, plusieurs journaux sénégalais ont rapporté l’ouverture d’une enquête, relançant les interrogations sur la gestion de ce programme sous sa tutelle. À l’origine de cette initiative, le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), un document contesté et objet de nombreuses controverses.

La Section de recherches de Colobane, en charge du dossier, a adressé une requête à la notaire Me Aïda Diawara Diagne pour inventorier toutes les entreprises que pourrait détenir Mame Mbaye Niang. Il s’agit de vérifier si des sociétés ont été créées en son nom auprès d’études notariales. Si tel est le cas, les actes de création devront être remis aux enquêteurs. D’après L’Observateur, cette enquête pourrait mener à la confiscation de toute entreprise potentiellement liée à l’ancien ministre par le Parquet financier, dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions politiques marquées par un contentieux de longue date entre Mame Mbaye Niang et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier avait, alors qu’il était opposant, accusé l’ex-ministre de malversations dans la gestion du Prodac, affirmant qu’un rapport de l’IGF épinglait ce dernier. En conséquence, Sonko avait été condamné pour diffamation, une décision qui l’avait privé de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Malgré les contestations de Mame Mbaye Niang, qui avait nié en bloc l’existence de ce rapport, Ousmane Sonko, désormais chef du gouvernement, avait déclaré que le fameux document était sur son bureau et qu’il serait transmis à la justice. Aujourd’hui, il semble que ce passage à l’acte ait bien eu lieu, ravivant les suspicions et jetant une nouvelle lumière sur la gestion du Prodac.

Les regards sont désormais tournés vers les développements à venir dans cette affaire, alors que la reddition des comptes semble devenir une priorité pour le nouveau gouvernement.

Cheikh Issa Sall Interdit de Sortir du Territoire : Un Autre Dignitaire de l’Ancien Régime Sous Surveillance

Cheikh Issa Sall, ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et actuel maire de Mbour, a récemment découvert qu’il faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Cette mesure, mise en place par les autorités sénégalaises, semble viser plusieurs figures de l’ancien régime de Macky Sall.

L’ancien dignitaire n’a appris son interdiction que ce jeudi, alors qu’il tentait de se rendre en Mauritanie, à destination de Nimzatt, un lieu de pèlerinage spirituel. C’est aux postes frontaliers de Diama que les policiers lui ont notifié l’interdiction de quitter le territoire sénégalais. Pris au dépourvu, Cheikh Issa Sall a été contraint de rebrousser chemin.

Les raisons exactes de cette mesure n’ont pas encore été officiellement communiquées, mais elle s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue à l’égard des anciens responsables politiques sous le régime de Macky Sall. Plusieurs personnalités politiques de premier plan, ayant exercé des fonctions stratégiques sous l’ancien régime, ont vu leurs déplacements à l’étranger restreints.

Cette situation soulève des interrogations sur les motivations derrière ces interdictions. Est-ce une mesure préventive liée à des enquêtes en cours ou une tentative de limiter les mouvements de certains acteurs politiques influents avant les prochaines échéances électorales ? La réponse reste floue pour le moment, mais une clarification des autorités sénégalaises est attendue.

Quant à Cheikh Issa Sall, la restriction de ses déplacements pourrait bien marquer un tournant dans son parcours politique et sa relation avec l’actuelle administration.

Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin assurent l’intérim après le départ d’Aliou Cissé

Après une ère marquée par de nombreux succès sous la houlette d’Aliou Cissé, l’équipe nationale de football du Sénégal se retrouve à un tournant. Le départ du sélectionneur a provoqué des interrogations quant à la direction que prendront les Lions de la Teranga. En attendant de connaître le futur remplaçant à la tête de la sélection, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris la décision de confier la gestion des Lions pour les prochaines rencontres de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 à un staff intérimaire.

C’est le duo formé par Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin qui aura la lourde responsabilité de mener l’équipe pour les 3e, 4e, 5e et 6e journées des éliminatoires. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette décision a été adoptée dans un esprit de continuité. En effet, Pape Bouna Thiaw, ancien international sénégalais, était déjà membre du staff technique en tant qu’adjoint d’Aliou Cissé. Quant à Teddy Pellerin, il occupait le poste de préparateur physique des Lions.

Le choix de la FSF est clair : ne pas bouleverser une équipe déjà en place, mais lui faire confiance pour la suite de la campagne de qualifications. « Nous avons pris la décision de poursuivre avec le staff qui était déjà en place pour les quatre prochains matchs. Il n’y a aucune raison de changer », confie une source proche de la Fédération au quotidien sénégalais. Cette continuité est d’autant plus renforcée par l’intégration de Mayacine Mar, le Directeur technique national (DTN), qui viendra en soutien.

La priorité immédiate de ce staff intérimaire sera de maintenir la dynamique positive enclenchée par Cissé et son équipe. Les Lions du Sénégal, champions en titre de la CAN 2022, se trouvent dans une position de favoris dans ces qualifications pour la CAN 2025. Avec une équipe solide et un cadre déjà bien rodé, l’objectif sera de poursuivre sur cette lancée, en gérant au mieux ces prochaines échéances cruciales.

Toutefois, la situation sera réévaluée après la fin de ces matchs de qualification. La Fédération prendra le temps d’analyser les résultats et le contexte global avant de se prononcer définitivement sur le futur de l’encadrement technique des Lions. Pour le moment, la transition semble se faire dans le calme et la cohésion, avec l’espoir de ne pas perturber le groupe dans cette phase décisive.

Nomination du nouveau Directeur général de l’ARCOP : une décision controversée

Lors du Conseil des Ministres du mercredi 2 octobre 2024, le Président de la République a procédé à la nomination de Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat et détenteur du matricule de solde n°602 388/E, au poste de Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP). Il remplace ainsi Monsieur Saer NIANG, dont la fin de mission était attendue.

Toutefois, cette nomination suscite une controverse, particulièrement du côté de la société civile. Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, a exprimé des réserves quant à la procédure suivie pour cette désignation. Selon lui, un appel à candidature aurait dû être lancé pour ce poste stratégique, conformément à la réglementation en vigueur. « M. le PR Bassirou Diomaye Faye, la fin de mission du Directeur général de l’ARCOP était très attendue mais, selon la réglementation le recrutement de son remplaçant doit se faire par appel à candidature, y déroger peut mettre en pièce la bonne gouvernance de la commande publique », a-t-il affirmé sur sa page X (anciennement Twitter).

Le poste de Directeur général de l’ARCOP est d’une importance cruciale dans le dispositif de régulation des marchés publics, un secteur où la transparence et la bonne gouvernance sont primordiales pour éviter tout risque de corruption ou de malversations. Selon Birahim Seck, ne pas respecter les procédures établies pourrait affaiblir la confiance dans cette institution et compromettre l’intégrité du processus de commande publique.

La nomination de M. Moustapha DJITTE intervient donc dans un contexte délicat, où les voix s’élèvent pour rappeler l’importance du respect des principes de bonne gouvernance, notamment dans le recrutement des dirigeants des institutions publiques. Reste à voir si cette nomination fera l’objet d’un débat plus large, ou si les autorités en place choisiront de justifier cette dérogation à la procédure habituelle.

La société civile, quant à elle, entend rester vigilante quant à la gestion de cette institution, veillant à ce que les normes de transparence et de mérite soient respectées dans les décisions publiques qui concernent la gestion des ressources de l’État.

Kaolack/ Éducation : « Journée de Sétal Sunu école » – La Fédération régionale des délégués de quartiers lance la mobilisation

Pour assainir nos établissements scolaires, la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack lance un appel à la mobilisation. Ce jeudi, son président, Mamadou Adama Ba, s’est adressé à la presse locale. Il a saisi cette occasion pour encourager ses collègues délégués à une forte mobilisation. « Nous, en tant que parents d’élèves, jouons un rôle extrêmement important dans le concept ‘Ubi tey, Jang tey’, auquel nous adhérons pleinement. Nous savons tous qu’il y a des difficultés pour que ce concept, initié par la Cosydep, soit une réussite dans certaines localités de la région de Kaolack. Le pays a été largement arrosé par les pluies, et certaines écoles sont inondées. Prenons le cas de la commune de Kaolack, où l’on dénombre plus de 20 établissements scolaires sous les eaux malgré l’intervention des sapeurs-pompiers », a expliqué Mamadou Adama Ba, président des délégués de quartiers de Kaolack, lors de son point de presse ce jeudi.

Ces problèmes observés dans les écoles pourraient compromettre le bon démarrage des cours. C’est pourquoi, en tant que délégués de quartiers, nous avons effectué des visites dans ces établissements pour faire un état des lieux et informer les autorités étatiques afin que des solutions soient trouvées, comme l’ont souhaité le gouverneur de la région et le préfet du département de Kaolack lors du CRD et du CDD préparatoires à la rentrée scolaire 2024-2025″, a ajouté M. Ba.

« Les parents d’élèves doivent comprendre que l’école est le pilier et le socle sur lesquels nous devons nous appuyer pour transformer notre nation et former le citoyen que nous souhaitons. Nous invitons toute la communauté à participer à cette journée dédiée à l’embellissement de nos écoles et à l’amélioration de l’environnement d’apprentissage de nos enfants », a plaidé Mamadou Adama Ba, président de la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°288 – du 04/10/2024

🔴 OPPOSITION À LA SONKO : LA NOUVELLE DONNE : BOUGANE SERT LA RECETTE « PASTEF »
🔴 CONVOCATIONS SYSTÉMATIQUES : YEN A MARRE ENTRE EN JEU

🔴 ALIOU CISSÉ QUITTE SON POSTE APRÈS 9 ANS À LA TÊTE DES LIONS : UN HÉRITAGE DE SUCCÈS

Bougane Gueye Dany : un engagement renforcé sous l’inspiration de Sonko

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Jambars, s’est adressé à la nation sénégalaise pour exprimer sa gratitude envers ses soutiens. Toutefois, dans son discours de remerciements, une mention particulière a été faite à une figure marquante de l’opposition sénégalaise : Ousmane Sonko.

Dans son allocution, Bougane Gueye Dany a reconnu l’influence déterminante de Sonko sur son propre engagement politique, affirmant que ce dernier a montré la voie à l’opposition. « Sonko moniou wane yoneuh bi… merci Grand Frère », a-t-il déclaré, en faisant clairement allusion à l’impact que le leader du parti PASTEF a eu sur la mobilisation des forces contestataires du régime actuel. Ce remerciement révèle non seulement une proximité idéologique entre les deux figures politiques, mais aussi une sorte de passage de relais dans la lutte contre les dérives qu’ils attribuent au gouvernement en place.

Libéré récemment, Bougane Gueye Dany apparaît plus déterminé que jamais à poursuivre son combat. Porté par l’élan populaire qu’il a su cultiver, et désormais galvanisé par le modèle de leadership offert par Sonko, il entend faire front commun avec l’opposition pour instaurer un changement radical au Sénégal.

Ce rapprochement symbolique entre les deux hommes marque une nouvelle phase dans la contestation politique sénégalaise. Si Ousmane Sonko a été une figure clé dans la cristallisation de la colère populaire, Bougane Gueye Dany semble prêt à reprendre le flambeau, réaffirmant ainsi sa détermination à tenir tête au régime de Macky Sall. Ce geste de reconnaissance adressé à Sonko pourrait également être interprété comme un appel à l’union des forces d’opposition, face à un régime qu’ils jugent de plus en plus répressif.

Dans ce climat politique tendu, où les voix dissidentes se heurtent souvent à des répressions, Bougane Gueye Dany se positionne désormais comme un acteur clé de la résistance, porté par une volonté de transformation et inspiré par le chemin déjà tracé par Sonko. Le combat de l’opposition sénégalaise semble donc loin d’être terminé, avec une nouvelle génération de leaders prêts à prendre le relais pour la cause nationale.

Ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga : Le gouverneur de Ziguinchor rassure sur l’organisation

Ce jeudi 3 octobre 2024, un Comité Régional de Développement (CRD) a été convoqué à Ziguinchor, présidé par le gouverneur Mor Talla Tine, pour discuter de l’organisation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga, nouvel Évêque de Ziguinchor, prévue pour le 23 novembre 2024. Cet événement majeur devrait réunir environ 6 000 personnes, avec un budget estimé à 90 millions de francs CFA.

Lors de cette réunion, le gouverneur a souligné l’importance de rassembler tous les services concernés afin de garantir le succès de l’événement. Il a précisé que l’administration, comme à son habitude, est mobilisée pour s’assurer que toutes les dispositions nécessaires soient prises en temps et en heure.

« Nous sommes rassurés que toutes les mesures nécessaires seront mises en place pour cet événement d’une dimension internationale, car des fidèles de différentes régions du pays et d’autres pays d’Afrique et du monde entier sont attendus », a-t-il déclaré. Le gouverneur a également insisté sur l’importance de la sécurité, de la logistique et de la couverture sanitaire pour accueillir dignement tous les invités.

L’abbé Fulgence Coly, administrateur diocésain de Ziguinchor, a exprimé sa satisfaction face aux efforts déployés pour l’organisation de cette cérémonie. Il a rappelé que cet événement marque un moment crucial pour le diocèse, qui a été sans évêque depuis le départ de Mgr Paul Abbel Mamba. Selon lui, l’ordination de Jean Baptiste Valter Manga représente une opportunité pour le diocèse de bénéficier d’un nouveau pasteur chargé de sa gouvernance.

L’abbé Coly a également mis en lumière la nécessité d’une mobilisation collective pour la réussite de cet événement, soulignant que le budget alloué est conséquent et que de nombreux efforts sont nécessaires pour accueillir tous les invités, notamment d’autres évêques qui viendront participer à la consécration.

Pour le diocèse, cet événement n’est pas simplement une formalité religieuse ; c’est un moment de communion et de prière pour toute la population de Ziguinchor et des environs. Le fait d’impliquer l’administration dans les préparatifs témoigne de la prise de conscience collective de l’importance de cet événement.

En conclusion, la préparation de l’ordination épiscopale de Jean Baptiste Valter Manga s’inscrit dans une dynamique de collaboration entre les autorités locales et l’Église, avec un engagement commun pour faire de cet événement une réussite totale. Le gouverneur de Ziguinchor et l’abbé Fulgence Coly ont tous deux exprimé leur confiance quant à l’aboutissement des engagements pris pour accueillir dignement le nouvel évêque et les nombreux invités.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Déclaration de Bougane Guèye Dany après sa libération : retour sur les circonstances de son arrestation

Le président du mouvement Guem Sa Bopp et leader des Jambaars, Bougane Guèye Dany, a tenu une déclaration publique à la suite de sa libération. Il a profité de cette occasion pour revenir longuement sur les circonstances de son arrestation et sur son audition devant les enquêteurs .

Bougane a dénoncé ce qu’il considère comme une arrestation injustifiée, affirmant que les autorités ont agi de manière disproportionnée en l’arrêtant. Selon ses propos, il était clair que cette arrestation visait à museler son mouvement et ses positions critiques à l’encontre du gouvernement. Cependant, il a tenu à remercier ses partisans et sympathisants qui l’ont soutenu tout au long de cette épreuve.

Lors de son audition, Bougane a affirmé avoir fourni des explications détaillées sur les déclarations qui lui sont reprochées. Il a évoqué les questions des enquêteurs concernant ses commentaires sur la situation politique et économique du pays, notamment en ce qui concerne les chiffres avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Malgré la pression des autorités, Bougane Guèye Dany a tenu à réaffirmer avec force ses propos concernant les chiffres et les déclarations faites par le Premier ministre. Il maintient que les statistiques avancées sont erronées et ne reflètent pas la réalité socio-économique du pays. Pour lui, il est de son devoir, en tant que leader politique et citoyen engagé, de dénoncer les incohérences et de continuer à porter la voix du peuple.

Le président de Guem Sa Bopp a également appelé à une mobilisation continue de ses partisans. Il affirme que son mouvement ne sera pas intimidé par les tentatives de répression et qu’il poursuivra son combat pour une justice sociale et économique au Sénégal.

Cette déclaration marque une nouvelle étape dans le bras de fer entre Bougane Guèye Dany et les autorités, alors que la situation politique du pays reste tendue. Le leader des Jambaars entend bien jouer un rôle clé dans les mois à venir, en continuant à se poser en opposant farouche des politiques actuelles.

Alors que les tensions politiques se renforcent, la position de Bougane Guèye Dany et de son mouvement semble se solidifier. Sa libération n’a fait que renforcer sa détermination, et ses critiques à l’encontre du gouvernement demeurent intactes. Il reste à voir comment cette dynamique influencera l’évolution du climat politique au Sénégal dans les prochains mois.

Mise en place d’un Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a officiellement lancé ce jeudi l’installation des comités régionaux et départementaux du Comité Interministériel de Lutte contre l’Émigration Irrégulière (CILMI). Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer la lutte contre la migration clandestine, un phénomène qui met en danger des milliers de jeunes Sénégalais.

Sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, le CILMI a pour objectif de coordonner les actions des différents services compétents en matière de lutte contre la migration irrégulière, de surveiller les frontières et d’élaborer une stratégie nationale sur ce sujet. Le comité aura également pour mission de sensibiliser la population sur les dangers de cette pratique à travers une campagne de communication d’envergure.

Lors de la cérémonie d’installation, le Général Jean-Baptiste Tine a exhorté la jeunesse sénégalaise à résister à l’appel de l’émigration clandestine, rappelant les nombreux drames humains qu’elle entraîne. « C’est un chemin mortel », a-t-il martelé, en évoquant les tragédies survenues en mer Méditerranée et dans les déserts africains. Il a également mis l’accent sur les pertes humaines et économiques que cette émigration irrégulière représente pour le Sénégal.

« Chaque jeune qui quitte le Sénégal de manière irrégulière est une richesse qui s’éloigne », a déclaré le ministre, tout en soulignant l’importance de promouvoir l’entrepreneuriat local. Il a encouragé les jeunes à croire en la possibilité de réussir au Sénégal, à travers l’initiative « Took Fii, Tekki Fii, Man Naa Nek », qui signifie « rester ici, réussir ici, je peux y arriver ».

Le ministre a profité de l’occasion pour saluer le travail des membres du comité ainsi que des services de sécurité et d’immigration qui luttent quotidiennement contre ce fléau. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de continuer à investir dans des solutions locales pour retenir les talents du pays.

Dans les prochains jours, le Général Jean-Baptiste Tine se rendra à Saint-Louis pour l’installation officielle des comités régionaux et départementaux, renforçant ainsi le dispositif national de lutte contre la migration clandestine.

Justice : Bougane Gueye, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia libérés

Le leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, Bougane Gueye, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont recouvré la liberté après leur mise en garde à vue, selon plusieurs sources médiatiques.

Ces personnalités avaient été accusées de diffusion de fausses nouvelles, de diffamation et, pour certains, de propos injurieux. Bougane Gueye, qui avait été convoqué et mis en garde à vue par la Division spéciale de la cybersécurité, faisait face à des accusations liées à des déclarations jugées diffamatoires et à la diffusion de fausses informations. En plus de ses activités médiatiques, Bougane Gueye est candidat aux élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024.

Quant à Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain, son dossier a été classé sans suite par le procureur Ibrahima Ndoye, mettant ainsi un terme à ses ennuis judiciaires. Kader Dia, chroniqueur, a également été libéré, après avoir été détenu pour des accusations similaires.

Le dénouement de cette affaire marque un soulagement pour leurs partisans, dans un contexte de tensions politiques et de débats autour de la liberté d’expression au Sénégal.

Octobre Rose : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à un engagement national pour lutter contre le cancer du sein

Le Président Bassirou Diomaye Faye a lancé un vibrant appel ce jeudi à l’occasion de la campagne annuelle Octobre Rose, dédiée à la lutte contre le cancer du sein. Il a souligné l’urgence de cette cause face aux chiffres alarmants de cette maladie au Sénégal, où près de 1 838 nouveaux cas sont recensés chaque année, causant environ 976 décès.

Dans une déclaration poignante, le Président Faye a rappelé que derrière ces chiffres se trouvent des « mères, des sœurs, des épouses et des filles », et a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif dans cette lutte. Selon lui, « chaque femme peut être touchée par la maladie, ou un membre de sa famille », faisant du cancer du sein une priorité nationale.

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Le Président a mis un accent particulier sur l’importance de la prévention et du dépistage précoce, qui peuvent considérablement augmenter les chances de guérison. Il a encouragé chaque citoyen à sensibiliser son entourage, notamment les femmes, pour qu’elles effectuent régulièrement des dépistages. La détection à un stade précoce est cruciale pour améliorer les chances de survie face au cancer du sein.

Il a également salué l’initiative du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui a réduit le coût de la mammographie de 30 000 FCFA à 15 000 FCFA pendant tout le mois d’octobre. Cette mesure vise à rendre les dépistages accessibles à un plus grand nombre de femmes, notamment celles issues des couches sociales les plus défavorisées.

Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que le gouvernement du Sénégal s’engage pleinement dans la lutte contre le cancer du sein en encourageant la sensibilisation et l’éducation autour de cette maladie. Il a souligné l’importance de briser les tabous et de parler ouvertement du cancer avec ses proches. De plus, il a insisté sur l’importance de soutenir les femmes déjà affectées par la maladie, en leur apportant l’aide et les ressources nécessaires.

Le Président a conclu par un message d’espoir, exhortant chaque citoyen à contribuer à la bataille contre cette maladie. « Notre engagement commun fera reculer le cancer du sein dans notre pays », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la solidarité nationale dans cette lutte.

La campagne Octobre Rose vise à réduire la mortalité liée au cancer du sein par des actions concrètes telles que la sensibilisation accrue, la prévention, et la facilitation de l’accès aux soins de santé. En s’attaquant aux obstacles financiers et en promouvant le dépistage précoce, le gouvernement sénégalais espère diminuer l’impact de cette maladie sur la population.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a invité les citoyens à se mobiliser, à éduquer leurs proches, et à participer activement à cette campagne, qui s’inscrit dans un effort national pour sauver des vies et protéger les femmes sénégalaises contre ce fléau.

L’État réserve une part des marchés publics aux petites entreprises et aux entreprises dirigées par des femmes

Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans le soutien aux petites entreprises et à l’entrepreneuriat féminin avec des mesures favorisant leur accès aux marchés publics. Depuis le 3 octobre 2024, des dispositions spécifiques sont mises en place par l’État pour garantir à ces structures économiques un accès prioritaire aux contrats publics.

Cette décision découle d’un arrêté signé par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, qui réserve aux petites entreprises locales les contrats de moins de 80 millions de francs CFA pour les services et de moins de 100 millions de francs CFA pour les travaux. Cette initiative vise à encourager et dynamiser l’économie locale en facilitant la participation des petites entreprises aux grands projets nationaux.

Une autre mesure novatrice concerne les entreprises dirigées par des femmes. Désormais, 5 % des budgets consacrés aux contrats publics seront réservés à des petites entreprises. Plus précisément, 3 % de ces contrats seront attribués à des petites entreprises sénégalaises, tandis que 2 % seront dédiés aux entreprises dirigées par des femmes. Cette mesure vise à promouvoir l’entrepreneuriat féminin et à soutenir les femmes qui contribuent activement au développement économique du Sénégal.

L’arrêté prévoit également l’intégration des entreprises du secteur social, telles que les associations et les coopératives. En offrant une place à ces structures dans le processus d’attribution des marchés publics, l’État montre sa volonté de renforcer l’économie sociale et solidaire, tout en favorisant une participation plus équitable des acteurs locaux aux grands projets nationaux.

Cette nouvelle politique s’inscrit dans une vision plus large de redressement des finances publiques et d’inclusion économique. En facilitant l’accès aux marchés publics pour les petites entreprises et les femmes entrepreneures, l’État espère encourager la création d’emplois et soutenir les initiatives locales. L’objectif est de diversifier les bénéficiaires des marchés publics en offrant des opportunités à des acteurs qui étaient jusqu’ici marginalisés dans ce domaine.

La mise en œuvre de ces mesures est une réponse aux difficultés rencontrées par les petites entreprises pour accéder aux marchés publics, souvent dominés par de grandes structures. En accordant une priorité aux petites entreprises et aux entreprises dirigées par des femmes, l’État s’efforce de créer un environnement économique plus inclusif, où les petites structures peuvent se développer et prospérer.

L’initiative devrait contribuer à la réduction des inégalités économiques et à la promotion de la diversité dans le tissu entrepreneurial sénégalais. En soutenant ces secteurs, l’État donne un coup de pouce à l’économie locale, tout en stimulant la croissance et l’innovation dans les différentes régions du pays.

Finances : la banque UBA Sénégal condamnée à verser 1,5 milliard à son ancien DG pour excès de générosité

Le Tribunal de commerce de Dakar a rendu son verdict en faveur de Bode Abiola Aregbesola, ancien directeur général de UBA Sénégal, dans une affaire qui opposait ce dernier à la banque. Le tribunal a condamné UBA Sénégal à verser 1,5 milliard de francs CFA à son ancien DG, après que celui-ci ait contesté son limogeage survenu en mai 2022. Une exécution provisoire de 100 millions de francs CFA a été ordonnée par le juge, selon le quotidien Libération.

Bode Abiola Aregbesola avait été limogé pour des raisons jugées « exagérées » par la banque, notamment pour avoir commandé 80 coffrets cadeaux de fin d’année, dont 20 pour des VIP et 60 pour d’autres clients. Ce geste, jugé comme un excès de générosité, avait été l’élément déclencheur de son licenciement.

Pourtant, Aregbesola avait réalisé des performances notables à la tête de UBA Sénégal. Nommé en juillet 2020, il a permis à la banque de voir son bénéfice net passer de 3,7 à 10,6 milliards de francs CFA en seulement un an. De plus, sous sa direction, UBA Sénégal avait fait un bond significatif dans le classement des banques au Sénégal, passant de la 19e à la 6e place. Ces résultats lui avaient valu des félicitations de son Conseil d’administration en avril 2022, un mois avant son limogeage inattendu.

Cette décision du tribunal fait écho aux débats sur la gestion des ressources humaines et la reconnaissance des résultats dans le secteur bancaire. L’affaire soulève également des questions sur l’équilibre entre les attentes de performance et les pratiques managériales au sein des institutions financières.

Madiambal Diagne sur son voyage : « La police doit savoir que je ne dispose pas de passeport diplomatique »

Madiambal Diagne, patron du groupe de presse Avenir Communication, a révélé ce jeudi qu’il devait voyager dans la soirée et qu’une mesure avait été prise par les autorités pour lui retirer un passeport diplomatique qu’il n’a jamais possédé. Cette information, partagée par le journaliste sur son compte X (anciennement Twitter), suscite des interrogations quant à la procédure engagée par les nouvelles autorités du pays.

« Je voyage ce soir. Des instructions ont été données à la police de l’aéroport pour me retirer le passeport diplomatique. Je n’ai jamais possédé un tel document, pour bizarre que cela puisse paraître aux nouvelles autorités du pays », a-t-il déclaré.

Madiambal Diagne a également ajouté qu’il est surprenant que la police des frontières puisse chercher à lui retirer un document qu’il n’a jamais eu. « La police doit quand même pouvoir voir dans ses machines que je n’ai jamais voyagé avec un passeport diplomatique. Franchement, cela doit être élémentaire », a-t-il souligné, mettant en avant l’absurdité de la situation.

Cette déclaration intervient dans un contexte de surveillance accrue et de tensions politiques, où les mouvements et déplacements de certaines figures publiques sont davantage scrutés.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : le Dandé Mayo coupé du reste du pays et des conséquences désastreuses pour les populations

Les populations riveraines du fleuve Sénégal font face à une situation alarmante avec la montée des eaux qui touche de nombreux villages du Dandé Mayo. Depuis plusieurs jours, les inondations provoquent d’importants désagréments, affectant à la fois les habitations, les terres agricoles, les infrastructures et le bétail. Cette montée des eaux a causé des déplacements massifs, forçant des centaines de familles à fuir leurs maisons pour se réfugier dans des zones plus sûres.

Dans cette région fortement dépendante de l’agriculture et de l’élevage, la crue du fleuve Sénégal a dévasté environ 200 hectares de champs rizicoles. Les pâturages étant inondés, les éleveurs n’ont eu d’autre choix que de migrer avec leurs troupeaux vers les terres plus sèches du Diéri, aggravant ainsi la situation déjà précaire de cette zone.

Les villages tels que Diamel, Sinthiou Diamdior, Woudourou, Nguidjilone, Sylla Diongto, Lobaly, Padalal, Balel, Gouriki Koliabé, Thiempeng, Gourel Dara et Waoundé sont durement touchés, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile. Les routes, déjà peu praticables en temps normal, ont été submergées par l’eau, rendant les déplacements presque impossibles. À Oréfondé, la route ainsi que le pont qui servaient de passage vers les villages environnants sont maintenant sous les eaux, transformant la bretelle en un lac impraticable sur près de 6 kilomètres.

Les infrastructures scolaires n’ont pas été épargnées par la crue. Dans des localités comme Nguidjilone, le maire et les habitants tentent désespérément de contenir les eaux avec des sacs de sable, mais l’accès à l’école et au lycée reste compromis. Les élèves se retrouvent dans l’impossibilité de commencer l’année scolaire à cause des mares d’eau qui rendent dangereux tout trajet vers les établissements.

Cette situation critique remet en lumière la question de l’enclavement de la zone du Dandé Mayo. Depuis plusieurs années, les populations n’ont cessé de réclamer la construction de routes et d’infrastructures adaptées pour faire face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal. Mais avec les retards accumulés dans les travaux de construction, les inondations actuelles révèlent une fois de plus la vulnérabilité des habitants.

La montée des eaux du fleuve Sénégal, tout en exacerbant les difficultés d’accès aux routes et aux services essentiels, met également en péril la sécurité alimentaire et l’avenir des activités agricoles dans la région. Les autorités locales et administratives se mobilisent, mais la situation appelle à une intervention rapide et coordonnée pour venir en aide aux populations sinistrées.

Migration irrégulière : Le Khalif de Bambilor prône la valorisation de l’Afrique pour freiner les flux migratoires vers l’Europe

Au moment où le gouvernement du Sénégal réfléchie sur de nouvelles stratégies à mettre en oeuvre au lendemain de l’installation du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière (CILMI), le Réseau International pour l’élimination progressive de la pauvreté (RIEP) a réuni d’éminentes personnalités sénégalaises et italiennes, ce mercredi 2 octobre, le temps d’un panel consacré à la lutte contre la migration irrégulière en partenariat l’ONG Fawzi Wana Diaty (FWD) dirigée par le Khalife général de Bambilor.

Autour du thème: « Promouvoir le développement de l’Afrique pour limiter la migration »,
les conférenciers composés du chef religieux, Thierno Amadou Ba du chercheur et écrivain italien, Dr Marco Baratto et de l’Abbé Nicolas Diéne de la communauté catholique sénégalaise, membre de la RIEPP, ont tour à tour, donné des perspectives sur des solutions durables afin de répondre à ce phénomène complexe qui gagne de plus en plus du terrain. L’occasion a aussi été pour les panélistes de mettre en lumière un enjeu crucial : celui du « droit à ne pas émigrer », un sujet au cœur du discours du Khalife de Bambilor qui a fait un plaidoyer fort pour une réconciliation des jeunes africains avec leur terre natale.
Dans son intervention, Thierno Amadou Ba a insisté sur une problématique souvent négligée : le devoir de rester dans son pays pour y bâtir une vie stable et prospère. Selon lui, « la migration en soi n’est pas le problème mais, c’est la migration forcée, née du désespoir et du manque de perspectives, qui pousse tant de jeunes africains à risquer leurs vies en quête d’un avenir meilleur ailleurs ».

Au cours de la rencontre, le Khalife a souligné que l’Afrique regorge de richesses, tant naturelles qu’humaines. Toutefois, le manque d’accès aux ressources nécessaires pour exploiter ces richesses contraint les jeunes à chercher des opportunités ailleurs. « Nous devons transformer cette dynamique », a-t-il martelé, appelant à un renouveau économique et social du continent.

Pour inverser cette tendance, Thierno Amadou Ba propose une solution qui repose sur trois piliers fondamentaux :
D’abord, l’éducation: « il est impératif que les systèmes éducatifs africains soient adaptés aux réalités locales. Les jeunes doivent être formés dans des domaines qui favorisent leur insertion dans des secteurs porteurs sur le continent », fait-il savoir.

Ensuite, il y a l’entrepreneuriat et l’innovation. Ce qu’il faudrait selon lui, « c’est encourager les jeunes à investir dans des secteurs clés tels que l’agriculture, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Ce qui est essentiel pour générer des opportunités économiques locales ».
Et enfin, comme dernier point, le khalife a évoqué la paix et la stabilité. D’après lui, sans la sécurité et la stabilité, aucun développement durable n’est possible.

Thierno Amadou Ba a appelé à des gouvernements responsables et à une coexistence pacifique pour créer un environnement propice à l’épanouissement des jeunes.

Le Khalife de Bambilor a également mis l’accent sur le rôle primordial des leaders religieux dans cette transformation. Ces derniers doivent « prêcher la paix, la responsabilité, et encourager les jeunes à croire en l’avenir de leur continent plutôt que de se laisser séduire par les illusions d’une vie meilleure à l’étranger ».

Les tragédies humaines liées aux migrations irrégulières, en particulier en Méditerranée, sont devenues une réalité insupportable pour Thierno Amadou Ba qui a appelé à une prise de conscience collective et à une coopération entre les gouvernements, les communautés et les organisations internationales pour mettre fin à ce fléau.

Il a clôturé sa conférence en invitant les africains « à se voir comme des bâtisseurs de leur propre avenir, à cultiver leurs racines culturelles et à valoriser leur identité ». Il a appelé à « une coopération économique avec les autres continents, tout en insistant sur la nécessité de créer des sociétés africaines où les jeunes choisissent de rester, non par obligation, mais parce que leur avenir s’y trouve ».

Aly Saleh

Y’en a Marre dénonce les interdictions de manifestations et les arrestations arbitraires sous le nouveau régime

Ce jeudi 3 octobre 2024, le mouvement Y’en a Marre a exprimé sa profonde inquiétude face aux récentes dérives du gouvernement, lors d’un point de presse animé par ses leaders, Aliou Sané, Malal Talla (Fou Malade), Thiat et d’autres membres influents du groupe. Leur discours était principalement centré sur les interdictions de manifestations et les arrestations arbitraires, qu’ils qualifient de violations flagrantes des principes démocratiques.

Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a été la première cible de leurs critiques, en raison de ses récentes décisions interdisant des manifestations. Selon Y’en a Marre, ces interdictions vont à l’encontre des droits fondamentaux des citoyens à exprimer leurs opinions et à se rassembler pacifiquement. Thiat a particulièrement dénoncé l’utilisation persistante de l’Arrêté Ousmane Ngom, une loi restrictive utilisée pour empêcher les rassemblements publics, rappelant que ce même arrêté avait été contesté par les mouvements sociaux sous l’ancien régime.

« Nous avons toujours défié cet arrêté sous Macky Sall, et nous le défions encore aujourd’hui. Peu importe le régime, notre lutte pour la liberté d’expression ne faiblira pas. Le gouvernement actuel, dirigé par Ousmane Sonko, doit comprendre que la démocratie repose sur le respect des droits des citoyens », a martelé Thiat.

Le mouvement a également fustigé les récentes arrestations jugées arbitraires de politiciens et de journalistes, mettant en lumière le cas du commissaire Keita, qui, selon eux, est maintenu en détention de manière injustifiée. Y’en a Marre estime que des allégations d’animosité entre Ousmane Sonko et certaines personnalités ne devraient en aucun cas justifier des détentions prolongées.

« Il faut que les lois soient appliquées de manière équitable, sans distinction, et que les enquêtes soient menées en toute transparence », a ajouté Aliou Sané, soulignant la nécessité d’un système de justice qui protège les citoyens contre toute forme d’abus de pouvoir.

Le mouvement a conclu en appelant à un véritable dialogue et à une réforme en profondeur du système judiciaire, tout en mettant en garde contre une dérive autoritaire du gouvernement. Pour eux, la priorité doit être de répondre aux véritables défis socio-économiques du pays plutôt que de persécuter les opposants politiques.

Le point de presse de Y’en a Marre résonne ainsi comme un appel à la vigilance et à la mobilisation citoyenne, en faveur du respect des droits humains et de la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Sommet de la Francophonie : Bassirou Diomaye Faye ne se rendra pas à Paris, il se fera représenter

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne participera finalement pas au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris. Initialement attendu pour cet important rendez-vous international, il a décidé de se faire représenter.

Les raisons de ce changement de programme n’ont pas été officiellement détaillées, mais plusieurs sources proches du chef de l’État indiquent que cette décision découle d’ajustements liés à son emploi du temps, après sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il semble que le Président Faye ait préféré se concentrer sur des questions nationales et internationales prioritaires dans les jours à venir, ce qui l’a contraint à modifier son agenda.

Le Sommet de la Francophonie est une rencontre majeure pour les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), visant à promouvoir la coopération linguistique et culturelle entre les nations francophones. L’absence du Président sénégalais pourrait être remarquée, mais l’État du Sénégal y sera représenté à travers une délégation dont les membres seront probablement annoncés dans les jours qui viennent.

Ce sommet réunit régulièrement des chefs d’État et de gouvernement pour discuter de divers enjeux, notamment la langue française, la démocratie, la paix, et le développement. La représentation sénégalaise à cet événement demeure essentielle, étant donné le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans l’espace francophone.

Kaolack / Sport : Un citoyen rend hommage à Aliou Cissé et lui souhaite plein succès

Quelques heures après le limogeage d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale de football, un citoyen de Kaolack a rendu hommage à l’enfant de Ziguinchor pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a dirigées depuis son arrivée en 2011. Il lui a également souhaité plein succès pour l’avenir. « L’histoire d’Aliou Cissé avec les Lions est marquée par des succès impressionnants, bien que son parcours ait souvent été critiqué pour ses choix tactiques. Son contrat en tant que sélectionneur n’a pas été renouvelé, mettant ainsi fin à son aventure à la tête de la sélection nationale sous la décision des nouvelles autorités du pays », a souligné Abdou Kafour Biaye.

Selon lui, avec neuf ans passés à la tête des Lions, Cissé a dirigé 93 matchs, pour un bilan de 60 victoires, 22 matchs nuls et seulement 12 défaites. « Sous sa direction, le Sénégal a atteint deux finales de la CAN : la première en 2019 en Égypte, perdue face à l’Algérie, et la deuxième en 2022 au Cameroun, remportée face à l’Égypte. Cette victoire historique a offert au Sénégal son premier titre continental, gravant ainsi le nom d’Aliou Cissé dans les annales du football africain. Sur le plan continental, Aliou Cissé a su maintenir une régularité impressionnante. Il a qualifié le Sénégal pour quatre éditions consécutives de la CAN, et ce à chaque fois deux journées avant la fin des qualifications. Sous sa houlette, le Sénégal a occupé la première place du classement FIFA des nations africaines pendant trois années consécutives, une performance rare qui témoigne de la constance de l’équipe », a-t-il déclaré.

Sur la scène internationale, ajoute-t-il, le natif de Ziguinchor a également brillé en qualifiant le Sénégal pour deux éditions consécutives de la Coupe du monde, en 2018 et 2022. « Lors de cette dernière édition, les Lions ont atteint les huitièmes de finale, une réalisation qui renforce le palmarès du technicien sénégalais », a conclu, admiratif, M. Biaye.

Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »

Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.

Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.

« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.

Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.

Le Grand Théâtre de Dakar dévoile son programme culturel trimestriel : Une fin d’année sous le signe de l’art et de la culture

Le Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar a présenté, ce mercredi 2 octobre 2024, son programme culturel pour le dernier trimestre de l’année. Une série d’événements artistiques et culturels, s’étalant d’octobre à décembre, viendra marquer cette période, selon les précisions apportées par le Directeur Général Serigne Fall Guèye et son équipe. Ce programme éclectique promet d’enrichir la scène artistique sénégalaise avec des spectacles de théâtre, des concerts de renom, ainsi que des événements phares comme le Carnaval de Dakar et la Biennale de Dakar, qui se tiendra de novembre à décembre.

Le Grand Théâtre accueillera des artistes de premier plan comme Viviane Chidid, Sidy Diop, et Coumba Gawlo, qui viendront offrir des prestations musicales très attendues par le public. Ce calendrier promet de faire vibrer les passionnés de culture et de musique tout au long des trois prochains mois.

Samba Diaité, Directeur Artistique de l’institution, a souligné l’importance de cette démarche régulière de communication : « Il est important pour nous et le grand public qu’on puisse communiquer pour que les gens sachent ce que nous sommes en train de faire dans cette infrastructure qui est le Grand Théâtre, l’un des bijoux les plus prestigieux en Afrique de l’Ouest. Nous sommes persuadés qu’à travers la culture, nous pouvons aujourd’hui changer les mentalités, changer les comportements, impacter notre société et participer de façon très pointue au développement de notre pays. »

Le Directeur Artistique a également rappelé que cette présentation du programme trimestriel est une pratique habituelle, permettant au public de mieux anticiper et s’impliquer dans les événements à venir. « Cet exercice que nous avons fait aujourd’hui n’est pas une première pour nous. À chaque trimestre, nous présentons au grand public le programme attendu afin qu’ils puissent s’y préparer et participer activement aux événements », a-t-il ajouté.

Le programme culturel du Grand Théâtre de Dakar pour les derniers mois de 2024 promet des moments de grande intensité artistique, consolidant sa position en tant que haut lieu de la culture en Afrique de l’Ouest.

Libération de Bougane Guèye Dany après sa garde à vue : Retour sur les accusations

Le leader du mouvement Gueum Sa Bop, Bougane Guèye Dany, a été libéré ce mardi après avoir passé plusieurs heures en garde à vue. Convoqué par la Division de la lutte contre la cybercriminalité, l’entrepreneur et homme politique avait été interrogé dans le cadre d’une enquête portant sur des accusations d’injures publiques et de diffamation.

Ces accusations sont liées à des déclarations récentes qu’il a faites lors de ses apparitions médiatiques, où il aurait tenu des propos jugés offensants à l’égard de certaines personnalités. Connu pour son franc-parler et son engagement politique, Bougane Guèye Dany a souvent critiqué la gestion des affaires publiques et n’a jamais hésité à pointer du doigt les dysfonctionnements qu’il perçoit dans la gouvernance du pays.

La convocation de Bougane par la Division de la lutte contre la cybercriminalité fait suite à plusieurs plaintes pour diffamation déposées contre lui, principalement par des personnalités politiques et médiatiques qu’il a visées dans ses discours. Ces dernières estiment que les propos de l’opposant violent les règles de la décence publique et portent atteinte à leur honneur.

Lors de son audition, il a été questionné sur la nature et les intentions de ses déclarations, ainsi que sur les preuves qui étayent ses propos. Selon les premières informations, Bougane aurait défendu son droit à la liberté d’expression tout en démentant avoir enfreint les lois en vigueur.

La libération de Bougane Guèye Dany a été accueillie avec soulagement par ses partisans. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #LibérezBougané a rapidement circulé, mobilisant de nombreux sympathisants qui dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’intimidation à l’encontre d’un opposant politique influent.

Pour rappel, Bougane Guèye Dany est à la tête de Gueum Sa Bop, un mouvement politique qu’il a fondé pour prôner un changement radical de la gouvernance sénégalaise. Entrepreneur à succès dans les médias, il a également une influence non négligeable dans le paysage médiatique du pays, ce qui renforce son impact politique.

Ce récent épisode ne devrait pas freiner les ambitions politiques de Bougane Guèye Dany. Son arrestation et sa libération risquent même de galvaniser sa base et d’accroître son soutien populaire. Cependant, cet incident rappelle les tensions croissantes entre le pouvoir en place et certains opposants, dans un contexte où les limites de la liberté d’expression sont régulièrement questionnées.

Cheikh Yérim Seck libéré : un épilogue à la controverse autour des accusations de diffamation et de fausses nouvelles

Le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck vient d’être libéré après avoir été au centre d’une vive controverse médiatique et judiciaire. Ce dénouement intervient après que le dossier, qui avait suscité de nombreuses réactions, a été définitivement classé par la justice sénégalaise. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation à son encontre ont été écartées, marquant ainsi la fin d’une affaire qui avait mis en lumière les défis auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Les accusations contre Cheikh Yérim Seck avaient fait suite à ses déclarations controversées lors d’une émission télévisée, où il avait remis en question les chiffres économiques présentés par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces propos, jugés offensants par certains, avaient rapidement conduit à son interpellation, avant qu’il ne soit présenté au procureur pour répondre des charges de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Le journaliste avait alors fait face à des critiques virulentes, mais aussi à un vaste soutien, tant au niveau national qu’international. La Coordination des Associations de Presse (CAP) et l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) s’étaient mobilisées pour demander sa libération. Ces organisations ont fermement plaidé pour que les journalistes ne soient pas emprisonnés simplement pour avoir exprimé des opinions ou enquêté sur des sujets sensibles, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Dans leurs déclarations, la CAP et RSF ont rappelé que la liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, et que les journalistes doivent être protégés contre les intimidations ou les mesures punitives lorsqu’ils exercent leur rôle de veille. « Le journalisme n’est pas un crime », a affirmé la CAP, insistant sur le fait que les opinions divergentes et les débats publics sont essentiels pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire a également relancé les discussions sur les conditions de travail des journalistes au Sénégal et sur la nécessité de renforcer les protections légales dont ils bénéficient pour exercer leur profession sans crainte de représailles.

Le classement sans suite du dossier marque une victoire pour Cheikh Yérim Seck et, plus largement, pour la liberté d’expression. Si cette affaire a permis de souligner les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, elle a aussi montré la force de la mobilisation en faveur des droits des journalistes. Le journaliste, de retour en liberté, a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et réitéré son engagement à poursuivre son travail d’investigation, en dépit des difficultés rencontrées.

L’épisode soulève toutefois des questions persistantes sur l’avenir de la liberté de la presse dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger les journalistes, dans un contexte où l’espace pour les voix critiques semble de plus en plus restreint.

Affaire des 3,5 milliards : Ahmed Khalifa Niass contre-attaque et revendique 3,7 milliards à l’État

Dimanche dernier, lors de son passage au Grand Jury de la RFM, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a évoqué un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE), affirmant qu’Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr doivent 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal. Cette déclaration a immédiatement suscité une réaction du marabout et homme d’affaires Ahmed Khalifa Niass, qui conteste fermement cette accusation.

Selon lui, c’est plutôt l’État qui lui doit de l’argent, à hauteur de 3,7 milliards de francs CFA. Ce montant correspondrait à une livraison de 40 voitures de luxe à la présidence de la République en 2008, à la veille du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) organisé à Dakar sous le régime du président Abdoulaye Wade. Niass précise que ces véhicules ont été acquis via sa société Africa Invest et qu’il les a débarqués à ses frais au port de Dakar avant de les mettre à la disposition de la présidence.

Le marabout se dit lésé par les propos de Fadilou Keïta, affirmant que cette déclaration lui a causé un préjudice grave. Il a ainsi annoncé son intention de porter plainte contre ce dernier, mais aussi contre sa mère, Nafi Ngom, ancienne directrice de l’IGE. « Mes avocats sont en train de préparer le dossier », a-t-il affirmé lors d’une déclaration rapportée par Walf Quotidien.

Ahmed Khalifa Niass soutient que les transactions effectuées pour l’achat des véhicules sont entièrement traçables. « Tous les virements provenant de mes fonds pour l’acquisition des véhicules sont vérifiables à partir du système Switch, les données sont disponibles », a-t-il déclaré, en appuyant ses propos de relevés bancaires qui attesteraient de ces opérations.

L’homme d’affaires affirme avoir sollicité à plusieurs reprises l’État pour obtenir le paiement, sous les présidences d’Abdoulaye Wade d’abord, puis de Macky Sall, mais en vain. « Jusqu’à présent, je continue à réclamer mon argent à l’État du Sénégal », a-t-il conclu, résolu à mener cette bataille judiciaire pour obtenir gain de cause.

L’affaire, qui oppose l’État à ces deux figures controversées, risque de connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir.

Le Conseil des ministres met l’accent sur la situation des finances publiques

Lors de la session hebdomadaire du Conseil des ministres, qui s’est tenue ce mercredi 2 octobre 2024, la gestion des finances publiques a été au cœur des discussions. Le Président de la République a salué le Premier ministre et l’ensemble du Gouvernement pour leur présentation d’un « état des lieux exhaustif des finances publiques ». Cet exercice vise à évaluer la situation économique du pays et à répondre aux défis pressants hérités du régime précédent.

Dans son discours, le Chef de l’État a insisté sur « le lourd héritage du régime précédent » et les « écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques », qui compliquent la gouvernance actuelle. Ces divergences, selon lui, ont des conséquences directes sur les engagements de l’État, à la fois présents et futurs. Pour y remédier, le Président a exhorté le Premier ministre à mettre en œuvre sans délai des mesures de redressement rigoureuses, afin de rétablir « l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable », conformément aux normes constitutionnelles et aux textes législatifs en vigueur.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a réaffirmé la priorité accordée à ce redressement, en s’appuyant sur les points soulevés lors de son point de presse du 26 septembre 2024. Il a souligné l’importance d’une « saine gestion des finances publiques », tout en dénonçant les « dérives » observées sous l’administration précédente. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence, une valeur clé pour le Président de la République, et vise à rassurer les citoyens quant à la gestion des affaires publiques.

Pour concrétiser cette ambition, le Premier ministre a donné des instructions claires au Ministre des Finances et du Budget ainsi qu’au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Ces derniers sont chargés de prendre, en concertation avec le Fonds monétaire international (FMI), les mesures nécessaires pour restaurer l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.

La situation des finances publiques demeure donc une priorité pour le gouvernement, qui s’engage à instaurer une gestion plus rigoureuse et à relever les défis économiques du pays.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall convoqué pour audition

Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs (RV), a annoncé sur la plateforme X (anciennement Twitter) qu’il a été convoqué par la section de recherches de la gendarmerie de la caserne Samba Diery Diallo. Cette convocation, prévue pour demain à 11 heures, s’inscrit dans le cadre de sa plainte déposée le 21 août dernier concernant l’affaire ONAS.

L’ancien ministre de l’Énergie avait porté plainte contre X suite à des soupçons de gestion frauduleuse au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Selon lui, cette plainte vise à faire la lumière sur certaines irrégularités présumées dans la gestion des fonds publics de cet organisme crucial pour l’assainissement du pays.

L’affaire ONAS suscite depuis plusieurs semaines un vif intérêt, notamment en raison des enjeux économiques et environnementaux liés aux missions de l’organisme. La convocation de Thierno Alassane Sall marque une nouvelle étape dans cette enquête, où la question de la transparence dans la gestion publique demeure au centre des débats.

Le leader du RV, connu pour son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, reste déterminé à poursuivre ce combat. Il a d’ailleurs souligné à plusieurs reprises l’importance d’une justice impartiale et d’une gestion transparente des ressources publiques pour le développement du pays.

Cette audition pourrait permettre d’avancer dans les investigations et d’éventuellement identifier les responsables des dysfonctionnements présumés au sein de l’ONAS. Le public reste donc attentif à l’évolution de cette affaire, dont les répercussions pourraient être significatives pour la gestion des infrastructures publiques au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°287 – du 03/10/2024

🔴 CONTESTATION DES CHIFFRES ÉVOQUÉS PAR LE PREMIER MINISTRE SUR L’ÉTAT DES FINANCES : BOUGANE GUEYE DANY ET CHEIKH YÉRIM SECK DROITS DANS LEURS BOTTES DEVANT LES ENQUÊTEURS
🔴 NOMINATIONS EN CONSEIL DES MINISTRES : DEUX JOURNALISTES AU PINACLE

🔴 NON RENOUVELLEMENT DE SON CONTRAT PAR L’ÉTAT : ALIOU CISSÉ LE PREND AVEC « PHILOSOPHIE »

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 02 Octobre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre de la Présidence de la République : 
 
•        Monsieur Mamadou Oumar NDIAYE, Journaliste, est nommé Président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, Poste Vacant ;
 
•        Monsieur Mamadou Lamine DIANTE, est nommé Président du Haut Conseil du Dialogue social en remplacement de Madame Innocence NTAP NDIAYE ; 
 
•        Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat, matricule de solde n°602 388/E est nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP), en remplacement de Monsieur Saer NIANG. 
 
 
Au titre de la Primature : 
 
•        Monsieur Hatab SANE est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) 
 
Au titre du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens : 
 
•        Monsieur Souleymane GUEYE, Expert en Transport aérien est nommé Directeur des Transports aériens en remplacement de Monsieur Oumar Xassimou Dia ;
 
•        Monsieur Badara DIOP, Ingénieur d’exploitation de l’aviation civile est nommé Directeur des Infrastructures aéroportuaires en remplacement de Monsieur Cheikh DIOUF ;  
 
 
•        Monsieur Mandiaye FAYE, Ingénieur des transports est nommé Directeur de la circulation routière et de la mobilité en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha NIANG ;  
 
•        Monsieur Abdoul Siléye Fatah BA, Ingénieur des transports, matricule n°627472/L précédemment Chef de la Division du Centre de Contrôle Technique au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens, est nommé Directeur des transports Routiers en remplacement de Monsieur Yaya Samba NIANG ; 
 
•        Monsieur Yancoba Ben Alfousseyni SONKO, Master QHSE est nommé Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports terrestres.
 
Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :
•        Monsieur Babacar SEMBENE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansoumana SANE ;
•        Madame Françoise FAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise pour la Propriété industrielle et l’Innovation technologique au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar DIA.
 
•        Monsieur Ahmed Tidiane DIA, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur du Commerce extérieur au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansou BADJI.
 
 
•        Monsieur Henri Fall CARVALHO, Ingénieur en Industries agricoles et alimentaires, matricule de solde n° 618 880/M, est nommé Directeur des Petites et Moyennes Entreprises au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE.
 
•        Monsieur Issa WADE, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Driss Junior DIALLO.
 
 
•        Ali Fourou BA est nommé PCA du CICES
Au titre du Ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions :
•        Monsieur Babacar SY, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de l’Emploi au Ministère du Travail, en remplacement de Modou Fall, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public :
•        Monsieur Salif COLY, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 551.277/Z, est nommé Directeur du Centre national de Formation et d’Action, en remplacement de Monsieur Kalidou SOKOMA, appelé à d’autres fonctions ;
 
•        Monsieur Ibrahima DIENG, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde n° 515.700/B, précédemment Directeur des Ressources humaines au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, est nommé Directeur général de la Fonction publique, en remplacement de Monsieur Amadou Matar CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
  Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat : 
•        Monsieur Gora GAYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes approfondies en Géographie, est nommé Secrétaire général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Youssoupha BA, appelé à d’autres fonctions.
•        ANSOUMANA SANE, Promoteur touristique est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique
  Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :
•        Monsieur Momar Diongue, Journaliste, titulaire d’une maitrise en Lettres Modernes est nommé Directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise, en remplacement de Monsieur Thierno Amadou SY ;
 
•        Cheikhouna BEYE, Enseignant-chercheur, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, est nommé Président du Conseil d’Administration de la RTS.
  Au titre du Ministère de la Santé :
•        Monsieur SEGA GUEYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Couverture Maladie universelle en remplacement de Monsieur Cheikh Tacko DIOP.
Au titre du Ministère de la Justice : 
•        Monsieur Mbossé SOW, Greffier, est nommé PCA de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC). 
 
    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique : 
•        Monsieur Abdou Salam KANTE, Conducteur de travaux, retraité des armées, est nommé PCS de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) en remplacement de Monsieur Hamidou Mbow ;
 
•        Monsieur Cheikh NIANG, Magistrat matricule de solde 600 667/A est nommé
Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique en remplacement de Monsieur Alioune Aïdara NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. 
 
    Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique : 
•        Monsieur Sadibou DJIBA, Professeur d’Enseignement secondaire en Sciences naturelles est nommé PCA de l’Agence nationale de la Reforestation et de la Grande muraille verte.
    Au titre du Ministère de la Pêche et des Infrastructures maritimes et portuaires :
•        Madame Sokhna Benga, Administrateur des Affaires maritimes, matricule de solde n° 618 080/U, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ibrahima CAMARA ;
 
•        Monsieur Bécaye Diop, titulaire d’un MBA en Management, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Massamba Achille Edouard GUEYE ; 
 
 
•        Madame Mbeugué GAYE, Biologiste, est nommée Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Massamba Achille Edouard GUEYE ;
 
•        Monsieur Aliou Ba, Economiste des Ressources naturelles, Expert en Pêche et
Aquaculture, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aquaculture au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Killé SAKHO.
 
    Au titre du Ministère des Finances et du Budget : 
•        Monsieur Idrissa SAMB, Inspecteur principal des Impôts est nommé Administrateur du Fonds de Garantie Automobile.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 02 Octobre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 02 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est tout d’abord incliné devant la mémoire de Monsieur Amadou Mahtar MBOW, Enseignant hors pair, ancien Ministre de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse, ancien Député et ancien Directeur général de l’UNESCO. Il a salué le parcours exceptionnel de ce grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal. 
 
Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture de préparer un hommage national à cet illustre compatriote dont les écrits et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.
 
A l’occasion de la célébration « d’octobre rose », le Président de la République a exprimé sa compassion à l’endroit des femmes atteintes de cancer. Il a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’apporter son soutien aux différentes organisations et de participer activement à la réussite des actions entreprises durant ce mois. 
 
En cette veille de rentrée scolaire et universitaire, le Président de la République a adressé un message d’encouragement et ses meilleurs vœux de succès à toute la communauté éducative, en particulier au corps enseignant et aux apprenants. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, en relation avec les parties prenantes, pour, d’une part, accélérer la transformation consensuelle du système éducatif national et, d’autre part, garantir le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire 2024-2025. Il a souligné la nécessité de veiller au renforcement du dialogue social dans le système éducatif mais également à l’amélioration du cadre de vie dans les écoles. 
 
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires. Il a, en outre, indiqué l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’Education et de la Formation en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation. Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle.
 
Au regard de la jeunesse de notre population, le Président de la République a insisté sur l’urgence de rebâtir notre modèle d’école publique autour du civisme, de la citoyenneté, de nos langues nationales et de l’ouverture aux langues étrangères universelles mais également à la préparation aux aptitudes scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles de nos élèves face aux évolutions du monde contemporain.
 
 Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et les Ministres concernés pour les efforts significatifs consentis pour redresser et réorienter le système éducatif national par la méthode, dans le consensus, la culture du résultat et la confiance des partenaires sociaux. 
Afin d’assurer un meilleur pilotage et une coordination optimale des activités scolaires et universitaires, le Président de la République a décidé de la création d’un Conseil supérieur de l’Education et de la Formation, organe de supervision logé à la Primature qui va assurer, avec la participation des acteurs impliqués, le suivi et l’évaluation systématique du Programme national de l’Education et de la Formation. 
Revenant sur la situation des finances publiques, le Chef de l’Etat a félicité le Premier
Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation de l’état des lieux exhaustif des finances publiques.
Parlant du lourd héritage du régime précédent, des constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et de leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat, le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre, sans délai, les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière. 
          Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le pilotage abouti de la finalisation du nouveau référentiel de politique économique et sociale basé sur le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Il s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité. Ce document national de présentation et de planification des axes de notre politique économique et sociale va révéler et refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal. Il a, dans ce sens, informé le Conseil qu’il présidera, le lundi 14 octobre 2024 au CICAD, la cérémonie de présentation et de vulgarisation du Document de Politique nationale de Développement, en présence du Gouvernement, du monde socio-économique et de l’ensemble des partenaires du Sénégal. 
          Evoquant le regain de pluviométrie constaté ces dernières semaines qui a provoqué des sinistres dans plusieurs localités du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, au Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et au Ministre de l’Hydraulique, de faire le point sur les impacts de la pluviométrie et des crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance sur les zones de cultures et d’habitation. Il a exhorté le Gouvernement à mobiliser les moyens logistiques adéquats en vue de faciliter le désenclavement rapide des localités isolées par l’effondrement d’ouvrages de franchissement causé par les fortes pluies et encouragé la solidarité nationale à l’endroit des populations sinistrées. 
         Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de réviser et de vulgariser le mécanisme d’assurance agricole. Il a, en outre, invité le Ministre de l’Agriculture à rendre compte du dispositif de préparation de la campagne de commercialisation agricole.   
        Le Président de la République est enfin revenu sur sa visite aux Etats Unis d’Amérique, du 21 au 28 septembre 2024, où il a participé au Sommet de l’avenir et au débat de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette mission a été l’occasion d’exprimer à la communauté internationale la volonté du Sénégal d’œuvrer à la promotion de la paix et de la sécurité mondiale et d’impulser une nouvelle dynamique dans ses relations avec ses partenaires. C’est ainsi que les Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur disponibilité à aider le Sénégal pour la réalisation du « New Deal Technologique » faisant ainsi de notre pays un hub technologique et numérique en Afrique.
          Le Premier Ministre a, d’emblée, adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour la pertinence de son message délivré lors de l’Assemblée générale de l’ONU et les retombées positives attendues des audiences accordées à diverses personnalités et des visites effectuées dans certaines structures lors de son séjour aux États-Unis d’Amérique. 
          Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la situation de référence des finances publiques dévoilée lors du point de presse qu’il a tenu le jeudi 26 septembre 2024. Cet exercice illustre la détermination de Monsieur le Président de la République pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.
          Le Premier Ministre s’est appesanti sur la priorité que représente, pour le Gouvernement, le rétablissement, dans des délais raisonnables, d’une saine gestion des finances publiques, au regard de l’étendue des dérives ressorties de l’état des lieux de la gestion du régime sortant. A cet égard, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de prendre les dispositions appropriées à cet effet, en relation notamment avec le Fonds monétaire international (FMI). 
         Le Premier Ministre a ensuite informé le Conseil des dispositions prises pour la bonne tenue, le 14 juillet 2024, de la cérémonie présidée par le Chef de l’Etat, consacrée à la publication du nouveau Référentiel des politiques économiques et sociales du Sénégal sur la période 2025-2050. Il a relevé la nécessité, pour les Ministres, chacun en ce qui le concerne, d’assurer le relais par la communication avec les parties intéressées au titre des politiques sectorielles. 
         Enfin, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres et Secrétaires d’Etat l’attention toute particulière à accorder au suivi rapproché de l’exécution des diligences relatives notamment à la rentrée des classes 2024-2025, à l’orientation des nouveaux bacheliers, à la lutte contre la migration irrégulière, à la gestion de l’impact sur les populations et les cultures des inondations d’origine pluviométrique ou fluviale, aux mesures préventives contre les accidents de la route ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement dus aux opérateurs intervenant dans le secteur agricole.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
       Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur les principales conclusions du rapport de l’audit des finances publiques sur la période 2019-mars 2024, réalisé par l’Inspection générale des Finances, leur implication sur le cadrage macro-budgétaire et les axes de réforme nécessaires pour prendre en charge les déviations relevées. Cet audit a été effectué à la suite d’un ordre de mission qu’il a signé, adossé à des termes de référence basés sur les orientations qu’il a données à ses services. Les résultats de cet audit ont fait l’objet du point de presse tenu par Monsieur le Premier Ministre le 26 septembre 2024.
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté : 
 
•        le projet de décret portant organisation du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

Section de recherches : Thierno Alassane Sall convoqué ce jeudi

Le leader du parti « La République des Valeurs », Thierno Alassane Sall, a annoncé sur son compte X qu’il est convoqué ce jeudi à 11 heures par la Section de Recherches de la Caserne Samba Diery Diallo. Cette convocation s’inscrit dans le cadre de sa plainte déposée concernant l’affaire de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Thierno Alassane Sall a déjà exprimé son engagement à lutter contre ce qu’il considère comme des irrégularités dans les affaires publiques, et cette audition semble être une étape importante dans ce processus. Il est à noter que cette convocation intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques sénégalaises ont récemment été auditionnées par les forces de sécurité.

La réaction de Thierno Alassane Sall sur les réseaux sociaux laisse entendre qu’il reste déterminé à poursuivre son combat pour plus de transparence dans la gestion publique. Ses partisans attendent de voir l’issue de cette audition, qui pourrait relancer le débat sur les pratiques de gouvernance dans les secteurs publics au Sénégal.

« Accusations de Diffamation : Bougane Guèye Dany Placé en Garde à Vue par la Cybercriminalité »

Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de médias D-Media, a été placé en garde à vue le 2 octobre 2024. Cette arrestation est survenue après sa convocation par la Division de la cybercriminalité. Il est accusé de diffamation et d’injures publiques à la suite de propos tenus lors de récentes interventions médiatiques. Ces déclarations, jugées offensantes par les autorités, ont déclenché une enquête à son encontre.

Le contexte de cette arrestation s’inscrit dans une période de tensions politiques au Sénégal, où Bougane Guèye Dany, un opposant actif, a fréquemment critiqué les actions du gouvernement, notamment celles du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko

Kader Dia : Un deuxième retour de parquet, décision attendue demain

Le chroniqueur Kader Dia, figure médiatique du groupe D-média, est au cœur d’une procédure judiciaire qui suscite de vives réactions. Après un deuxième retour de parquet, il sera fixé sur son sort demain, jeudi. Selon les informations relayées par Sen TV, le procureur de la République envisage de requérir un mandat de dépôt à son encontre. Ainsi, la décision finale reposera sur le juge d’instruction désigné pour l’affaire.

Pour rappel, Kader Dia a été interpellé et déféré mardi par la Division spéciale de cybersécurité. Le chroniqueur est accusé de diffusion de fausses nouvelles, un acte qui tombe sous le coup de la loi, en particulier dans le contexte de la régulation stricte des informations diffusées par les médias et les réseaux sociaux au Sénégal.

Le cas de Kader Dia met en lumière la tension persistante entre les autorités et les acteurs des médias, surtout dans le cadre des nouvelles lois visant à lutter contre la désinformation. Tandis que ses soutiens plaident pour la liberté d’expression, d’autres estiment que la diffusion de fausses informations représente un danger pour la stabilité et la paix sociale.

Il convient de noter que ce dossier est étroitement suivi par l’opinion publique, et la décision attendue demain pourrait bien relancer le débat sur les limites de la liberté de la presse et l’usage des réseaux sociaux au Sénégal.

La CAP dénonce la garde à vue de Yérim Seck et appelle à sa libération

La Coordination des associations de presse (CAP) a vivement réagi à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, interpellé mardi pour « diffusion de fausses nouvelles et diffamation ». Le journaliste est accusé d’avoir remis en question les chiffres avancés par le gouvernement sur la situation économique du Sénégal lors de son passage à l’émission diffusée sur 7 TV.

Cheikh Yérim Seck avait notamment émis des doutes sur les données officielles concernant le respect des critères de convergence dans le cadre des levées de fonds sur le marché de l’UEMOA. Il avait basé ses déclarations sur des informations provenant du site du ministère des Finances, tout en affirmant ne pas accorder de crédit aux chiffres du gouvernement.

Face à cette situation, la CAP a dénoncé une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression. Elle a rappelé que ces libertés sont garanties par la Constitution du Sénégal et a demandé la « libération immédiate » de Cheikh Yérim Seck. Pour l’organisation, le journaliste n’a fait qu’exercer son droit à la libre expression, soulignant qu’« en l’absence d’une certification des chiffres annoncés par la Cour des comptes, tout citoyen est en droit de commenter ces données ».

La CAP a exhorté les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels tout en appelant à une gestion responsable de cette affaire, qui pourrait affecter la liberté des médias dans le pays. Elle a également exprimé son regret concernant le non-respect des engagements pris lors de la rencontre entre les patrons de presse et le ministre des Finances le 13 septembre dernier. Ces engagements devaient notamment améliorer les relations entre les autorités et les médias.

En conclusion, la CAP a plaidé pour un débat public contradictoire et argumenté, tout en assurant aux entreprises de presse un environnement propice à leur développement.

Guy Marius Sagna à Lomé : légitimité d’un engagement ou ingérence politique ?

L’honorable Guy Marius Sagna, député de la CEDEAO, s’est récemment retrouvé au centre d’une polémique lors de sa conférence de presse à Lomé. Alors que sa présence au Togo soulève des interrogations, notamment face aux tensions politiques qui secouent son propre pays, le Sénégal, il a tenu à justifier son déplacement en s’appuyant sur les prérogatives accordées aux députés de la CEDEAO.

Pour légitimer sa présence à Lomé, Guy Marius Sagna a invoqué l’acte additionnel de la CEDEAO sur le renforcement des prérogatives du Parlement. Selon lui, cet acte stipule que les députés de la CEDEAO ne sont pas seulement les représentants de leur pays d’origine, mais aussi ceux de l’ensemble des peuples de la Communauté. Ce principe lui donnerait, d’après ses explications, le droit de s’exprimer et de s’impliquer dans les affaires d’autres États membres.

En mentionnant également l’article 18 de cet acte, qui précise qu’un député de la CEDEAO demeure en fonction même après la dissolution de son Assemblée nationale, il renforce sa légitimité légale. Bien que cet argument soit fondé sur des bases juridiques solides, le timing et le contexte de son intervention sont loin de dissiper les critiques.

Si Guy Marius Sagna tente de se positionner en défenseur des droits humains et de la bonne gouvernance, certains observateurs se demandent si son engagement à Lomé ne s’apparente pas à une forme d’ingérence. En effet, alors que le Sénégal traverse une période de troubles politiques, sa présence dans un autre pays de la région en crise est perçue par ses détracteurs comme malvenue, voire opportuniste. La question se pose donc : un député de la CEDEAO doit-il intervenir dans les affaires internes d’un État membre lorsque son propre pays fait face à des défis majeurs ?

Les critiques pointent notamment un manque de sensibilité aux réalités locales. Intervenir dans une situation politique complexe sans avoir une connaissance approfondie des dynamiques en jeu pourrait être contre-productif, voire exacerber les tensions. Ainsi, bien que la CEDEAO prône l’intégration régionale et la coopération entre les États membres, les observateurs soulignent que ces interventions doivent être mesurées et respectueuses des souverainetés nationales.

Dans son discours, Guy Marius Sagna a rappelé que les objectifs fondamentaux de la CEDEAO incluent la promotion des droits humains, de la démocratie et de la bonne gouvernance. En tant que député, il estime avoir le devoir de veiller au respect de ces principes, où qu’il se trouve dans la région. Cependant, la perception d’une intervention extérieure dans des crises internes, surtout lorsque le pays d’origine du député est lui-même en proie à des tensions, complique la lecture de son engagement.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les représentants régionaux de la CEDEAO. Comment équilibrer l’exercice de leurs prérogatives avec la nécessité de respecter les réalités politiques nationales ? Le risque d’être perçu comme un acteur externe tentant de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre État est bien réel.

Si l’argument juridique de Guy Marius Sagna est recevable, la légitimité de son action est, elle, sujette à débat. Dans un contexte où la région ouest-africaine traverse des crises politiques récurrentes, l’engagement des députés de la CEDEAO doit faire preuve d’une grande prudence. Les tensions au Sénégal, couplées à la situation à Lomé, posent la question de l’opportunité de son intervention.

En définitive, bien que Guy Marius Sagna ait tenté de justifier sa présence à Lomé en se référant aux textes de la CEDEAO, cette démarche mérite une réflexion plus profonde. L’Afrique de l’Ouest fait face à des défis complexes qui nécessitent une approche diplomatique, réfléchie et respectueuse des dynamiques locales. Ce n’est qu’à ce prix que les députés de la CEDEAO pourront réellement servir les intérêts des peuples qu’ils représentent.

La Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck et réclame sa libération

Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, la Coordination des Associations de Presse (CAP) a exprimé son indignation suite à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, tout en réclamant sa libération immédiate au nom de la liberté de presse et d’expression. Le journaliste est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, suite à ses déclarations lors d’une émission diffusée sur la chaîne 7 TV.

Les propos de Cheikh Yérim Seck, ayant conduit à son audition, concernaient des critiques envers les chiffres économiques communiqués par le gouvernement sénégalais, qu’il a remis en question. Seck a soutenu ses affirmations en s’appuyant sur des données publiées par le ministère des Finances, affirmant que le Sénégal avait pu lever des fonds sur le marché de l’UEMOA en respectant les critères de convergence liés à la dette et au déficit budgétaire. Cependant, ses propos ont été jugés diffamatoires par les autorités.

Face à cette situation, la CAP a rapidement réagi en rappelant que le Sénégal est un État de droit où les libertés de presse et d’expression sont protégées par la Constitution. L’organisation a également souligné que, tant que les chiffres gouvernementaux n’ont pas été certifiés par la Cour des comptes, tout citoyen, y compris un journaliste, est en droit de les commenter librement, dans le respect de la loi.

Dans son communiqué, la CAP a fermement demandé la libération de Cheikh Yérim Seck, tout en appelant les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression. Selon elle, la détention du journaliste constitue une atteinte grave à ces libertés, fondamentales dans toute démocratie.

L’affaire met en lumière une nouvelle fois les tensions récurrentes entre la presse et les autorités sénégalaises, dans un contexte où la liberté d’expression, bien que garantie par la loi, fait face à des défis croissants.

Incendie à l’Agence de la Senelec de Ouakam : Une intervention rapide des pompiers évite le pire

Un incendie s’est déclaré ce mercredi matin dans un bureau de l’Agence de la Senelec, situé dans le quartier de Ouakam. Alertés à 11h53, les sapeurs-pompiers ont rapidement pris les mesures nécessaires pour circonscrire le sinistre.

Le Commandant Sada Dia, en charge du Groupement d’Incendie et de Secours n° 1 de Dakar, a fait une déclaration détaillant l’intervention. « Dès réception de l’alerte, nous avons immédiatement dépêché les premiers moyens d’intervention, et à 12h18, le premier engin était déjà sur les lieux », a-t-il précisé. Compte tenu de la complexité de l’incendie et de la sensibilité des locaux touchés, des renforts ont été envoyés. Au total, 31 sapeurs, dont 4 officiers, ont été mobilisés sur place, accompagnés de quatre engins d’intervention légère.

Après 42 minutes d’efforts intenses, les équipes ont réussi à éteindre l’incendie. « Bien que les dégâts matériels soient considérables, je tiens à rassurer qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée », a ajouté le Commandant Dia.

L’origine de l’incendie demeure inconnue pour l’instant. Une enquête menée par la gendarmerie permettra d’éclaircir les circonstances de ce sinistre dans les jours à venir. En parallèle, la Senelec a annoncé qu’elle procéderait à une évaluation des dégâts et publierait un communiqué officiel pour informer le public sur l’ampleur des pertes et les éventuelles conséquences pour ses services.

Cet incident rappelle une nouvelle fois l’importance de la vigilance en matière de sécurité incendie, particulièrement dans des installations aussi critiques que celles de la Senelec, un acteur clé de la fourniture d’électricité au Sénégal.

Passation de service à la Police centrale de Dakar : Mamadou Tendeng succède à Elhadji Cheikh Dramé

Ce mercredi matin, la Police centrale de Dakar a été le théâtre d’une cérémonie de passation de service marquant un tournant dans son leadership. Le Commissaire central sortant, Elhadji Cheikh Dramé, récemment promu Directeur général adjoint (DGA) de la Direction de la Police de l’air et des frontières (DPAF), a officiellement passé le flambeau à son successeur, le Commissaire de Police Divisionnaire, Mamadou Tendeng.

Mamadou Tendeng, précédemment en mission onusienne, a été installé dans ses nouvelles fonctions lors d’une cérémonie solennelle présidée par le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle et Directeur de la Sécurité Publique (DSP), Ndiarra Sène. Ce dernier a souligné l’importance de ce changement dans la continuité des efforts de sécurisation à Dakar et dans l’ensemble du pays.

Les éloges n’ont pas manqué à l’endroit du Commissaire sortant, Elhadji Cheikh Dramé, qui a reçu les félicitations de ses pairs pour le travail « remarquable » qu’il a accompli à la tête de la Police centrale de Dakar. Son passage a été marqué par un renforcement notable des stratégies de maintien de l’ordre, ainsi que par une amélioration des conditions de travail des forces de police.

Désormais, Elhadji Cheikh Dramé se tourne vers de nouveaux défis au sein de la Direction de la Police de l’air et des frontières, où il poursuivra sa mission en tant que Directeur général adjoint.

Le Commissaire Mamadou Tendeng, fort de son expérience internationale, notamment avec l’ONU, prend les rênes de la Police centrale avec la promesse de maintenir et d’intensifier les efforts de sécurisation de la capitale sénégalaise. Sa nomination intervient dans un contexte où les enjeux sécuritaires sont particulièrement sensibles, et où une coordination efficace entre les différentes branches de la police demeure essentielle.

La cérémonie s’est clôturée dans une atmosphère empreinte de reconnaissance et de détermination, laissant entrevoir une continuité dans les efforts pour renforcer la sécurité publique à Dakar.

RSF demande la libération de Cheikh Yerim Seck après son placement en garde à vue

Reporters Sans Frontières (RSF) a lancé un appel en faveur de la libération de Cheikh Yerim Seck, journaliste sénégalais, placé en garde à vue après avoir contesté des chiffres économiques fournis par le Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une émission télévisée. Dans un post publié sur X (anciennement Twitter), l’organisation a dénoncé cette détention, affirmant qu’« aucun journaliste ne doit être privé de liberté pour avoir exercé son métier ».

RSF insiste sur la nécessité de protéger la liberté de la presse et le droit des journalistes à exprimer des opinions divergentes, sans crainte de représailles. Cette intervention souligne une fois de plus les tensions entre le gouvernement et certains médias au Sénégal, sur fond de débats politiques et économiques animés.

Aliou Cissé réagit à son limogeage : « Je le prends avec philosophie »

Aliou Cissé, l’entraîneur des Lions de la Teranga depuis 2015, n’est plus à la tête de l’équipe nationale sénégalaise. Suite à l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN), le ministre des Sports a décidé de ne pas renouveler son contrat. Cette décision a été communiquée par le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, qui a informé Cissé par téléphone après son retour d’Arabie saoudite.

Aliou Cissé a réagi avec dignité à la nouvelle, déclarant qu’il accepte cette décision « avec philosophie, hauteur et grandeur ». Il a également souligné que « l’intérêt du Sénégal est au-dessus de tout » et que les autorités ont leurs raisons pour ce choix.

Ce limogeage marque la fin d’une ère pour Cissé, qui a mené le Sénégal à plusieurs succès, notamment la victoire historique à la CAN 2021.

ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL : ALIOU CISSÉ SUR LE DÉPART

Le vent du changement souffle sur l’équipe nationale du Sénégal. Le sélectionneur Aliou Cissé, à la tête des Lions de la Teranga depuis 2015, semble désormais sur le départ. Selon plusieurs sources, son contrat n’a pas été renouvelé par le ministère des Sports, en dépit de la demande insistante de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), qui souhaitait prolonger son bail. Cette situation soulève de nombreuses interrogations à un moment décisif pour l’équipe nationale, qui doit affronter le Malawi les 11 et 15 octobre prochains dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.

Aliou Cissé restera dans les mémoires comme l’entraîneur qui a mené le Sénégal à son premier sacre en Coupe d’Afrique des Nations en 2022. Sous sa direction, l’équipe a également participé à la Coupe du Monde 2018 et s’est imposée comme l’une des meilleures sélections africaines. Toutefois, son bilan a été entaché par certaines critiques récurrentes, notamment sur son approche tactique jugée trop défensive et son incapacité à maintenir une dynamique constante de résultats après les grands succès.

Le départ de Cissé, accompagné de celui du directeur technique Mayacine Mar, était devenu une revendication forte des supporters sénégalais, déçus par les performances en demi-teinte de l’équipe ces derniers mois. Les spéculations vont bon train concernant son éventuel successeur. Parmi les favoris figurent Pape Thiaw, actuel adjoint de Cissé, ainsi que Habib Bèye et Oumar Daf, tous deux anciens internationaux sénégalais et reconnus pour leurs compétences dans la gestion d’équipe.

Cette décision intervient à un moment délicat pour les Lions de la Teranga, qui doivent rapidement se préparer pour les échéances à venir. Avec les éliminatoires de la CAN 2025 à l’horizon, la fédération se retrouve sous pression pour nommer un nouvel entraîneur capable de reprendre les rênes et d’assurer la qualification de l’équipe. Il est donc essentiel que cette transition se fasse dans les meilleures conditions, afin de ne pas perturber la préparation des joueurs.

À ce jour, la FSF n’a pas encore communiqué officiellement sur la situation d’Aliou Cissé ni sur la future direction technique de l’équipe. Les prochains jours seront donc cruciaux pour l’avenir du football sénégalais.

Bougane Gueye Dany, prêt à affronter la prison après sa convocation à la DSC

Bougane Gueye Dany, président du mouvement Guem Sa Bopp, a répondu à la convocation de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). Un moment attendu avec beaucoup d’anticipation, tant par ses partisans que par ses adversaires.

À sa sortie de son domicile, l’homme d’affaires et leader politique, sac en main, a déclaré être prêt à affronter la prison si cela devait en être l’issue. « Je suis prêt », a-t-il affirmé d’un ton serein, entouré de ses militants fidèles qui l’ont accompagné dans un cortège jusqu’à la DSC.

Cette convocation intervient dans un contexte tendu où Bougane Gueye Dany s’est montré de plus en plus critique envers les autorités, notamment en matière de liberté d’expression et de cybersécurité. En effet, ses récents propos sur les réseaux sociaux auraient attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation.

Malgré l’incertitude qui plane sur la suite des événements, Bougane Gueye Dany semble déterminé à faire face à cette épreuve. Ses partisans, eux, continuent de lui témoigner un soutien sans faille, scandant des slogans en faveur de leur leader tout au long de son parcours vers la DSC.

L’affaire est suivie de près par l’opinion publique, et beaucoup attendent désormais de voir quelle sera l’issue de cette convocation.

Bougane Gueye Dany convoqué à la DSC : Thierno Bocoum dénonce une tentative d’intimidation

Ce matin du 2 octobre 2024, une atmosphère tendue règne à la Cité Gorgui, où le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a été convoqué par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC). Pourtant, malgré l’heure fixée à 9 h, Bougane est toujours chez lui, sous l’œil attentif des journalistes qui campent devant sa résidence. Tous attendent sa sortie pour l’accompagner aux locaux de la cybercriminalité, une étape cruciale dans une affaire qui suscite de vives réactions.

Parmi les soutiens de taille présents ce matin, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, s’est rendu chez Bougane pour lui témoigner sa solidarité. À sa sortie, Bocoum a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une manœuvre d’intimidation, pointant du doigt une série de convocations qui vise, selon lui, des figures influentes de la société sénégalaise. « Je pense que ce qu’ils veulent faire, c’est une intimidation », a-t-il déclaré face à la presse, dénonçant ce qu’il perçoit comme une atteinte à la démocratie. « Ce n’est pas seulement Bougane Gueye qui est convoqué, vous avez vu Cheikh Yérim Seck, Kader Dia et tant d’autres », a ajouté Bocoum.

Pour lui, ces convocations successives constituent une « provocation » à la démocratie sénégalaise. Cependant, il tient à souligner que ni Bougane Gueye Dany ni ses partisans ne se laisseront intimider. « On est venu accompagner le président Bougane Gueye Dany. On respecte la justice, on respecte les forces de l’ordre, on va répondre à la convocation », a-t-il martelé, affirmant la sérénité de Gueye face à la situation.

Ce climat de tensions intervient dans un contexte où plusieurs personnalités médiatiques et politiques du pays sont visées par des enquêtes liées à leurs activités publiques et en ligne. Pour l’instant, Bougane Gueye Dany reste calme et serein, prêt à se conformer aux exigences de la justice, tandis que ses soutiens continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des tentatives de musellement.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation

Le journaliste et analyste Cheikh Yérim Seck a été placé en garde à vue hier par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), après son audition sur des propos tenus lors d’une émission télévisée sur la chaîne 7tv. Cette mesure fait suite à des accusations de « diffusion de fausses nouvelles » et de diffamation, en lien avec des déclarations faites après une conférence de presse du gouvernement sur l’état des finances publiques.

Lors de cette émission, Cheikh Yérim Seck avait contesté les chiffres avancés par le Premier ministre, affirmant qu’ils étaient inexacts. Selon lui, ses propos étaient fondés sur des données provenant d’organismes spécialisés dans le domaine financier. « Je n’ai diffamé personne, j’ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait qu’il ne cherchait qu’à accomplir son devoir journalistique, en respectant l’authenticité des faits.

Malgré ses explications, cette intervention a été perçue comme une remise en cause directe des déclarations officielles du gouvernement, entraînant ainsi son audition puis sa mise en garde à vue. Cheikh Yérim Seck a défendu sa position, se qualifiant de simple relais d’informations, dans le cadre de son rôle de journaliste, sans intention malveillante.

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la complexité des rapports entre le gouvernement et les médias au Sénégal, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et la diffusion d’informations sur les finances publiques.

Le déroulement de cette enquête pourrait raviver le débat sur les limites de l’expression journalistique dans un contexte de tension politique et de gestion des informations publiques.

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