Actualités

Vacance de pouvoir : Le commissaire Keita reproche à Sonko d’être le « président de la République »

Selon l’ex-Commissaire de Police Cheikhna Keita, le Premier Ministre Ousmane Sonko s’arroge les pouvoirs du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Invité devant le jury du dimanche relayé par iRadio, l’ancien Commissaire et son mouvement « Sauvons le Sénégal » croient dur comme fer qu’il y a bel et bien une vacance du pouvoir, dès lors que le Premier ministre s’est emparé des pouvoirs du Président élu par les Sénégalais.

« L’empiètement du PM sur les pouvoirs du Président de la République ne fait l’objet d’aucun doute », selon l’ancien Commissaire de Police en retraite, qui ajoute que si les ambassadeurs remettent leurs lettres de créances au PM au lieu du Président de la République, cela signifie que le pouvoir s’est incliné.

Pour étayer leur position, lui et son mouvement ont déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel, une lettre de « Renseignements aux fins de constater la démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre. »

Le Sénégal et la gestion de sa dette : Vers une autonomie financière

Le Sénégal a émis plus de 3.691 milliards de francs CFA sur le marché des eurobonds entre 2009 et 2024, une stratégie visant à mobiliser des ressources financières pour le développement du pays. Les eurobonds permettent de mutualiser la dette des pays de la zone euro, offrant ainsi des conditions de remboursement avantageuses. Cependant, avec un endettement déjà proche du seuil critique des 70%, comment le Sénégal compte-t-il gérer cette dette et assurer sa stabilité financière ?

Malgré les bénéfices initiaux des eurobonds, le Sénégal se trouve confronté à un défi majeur : celui de la soutenabilité de sa dette. Pour répondre à cette urgence, le pays doit mettre en place des mesures stratégiques visant à réduire sa dépendance financière et à promouvoir son autonomie économique.

Une des priorités consiste à canaliser les fonds issus des emprunts vers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. En investissant dans ces domaines, le Sénégal peut stimuler la croissance économique, renforcer sa compétitivité et réduire la pauvreté, tout en assurant un retour sur investissement à long terme.

Parallèlement, le gouvernement sénégalais devrait explorer des mécanismes de diversification des sources de financement, notamment en encourageant les investissements étrangers, en développant le secteur privé et en promouvant l’innovation financière.

En outre, une gestion prudente de la dette implique également de renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Cela nécessite une surveillance rigoureuse des dépenses, une évaluation périodique de l’impact des investissements et une gouvernance efficace des institutions financières.

En fin de compte, pour se libérer progressivement du fardeau de la dette, le Sénégal doit adopter une approche holistique qui combine réformes économiques, investissements stratégiques et bonne gouvernance. En prenant ces mesures, le Sénégal peut espérer atteindre une plus grande autonomie financière et assurer un avenir prospère pour ses citoyens.

Les Lions du Sénégal à la croisée des chemins : Victoire impérative contre la Mauritanie pour les qualifications au Mondial 2026

Après un départ mitigé dans les qualifications au Mondial 2026, l’équipe nationale du Sénégal se retrouve face à un défi de taille : décrocher la victoire contre la Mauritanie pour maintenir ses espoirs de qualification. Malgré une position confortable dans la poule B, les Lions de la Teranga doivent impérativement renouer avec la victoire après deux matchs nuls consécutifs.

Le sélectionneur Aliou Cissé est confronté à la pression de pousser ses joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes, sachant que chaque point compte dans cette phase cruciale des qualifications. La rencontre de ce dimanche au stade Cheikha Ould Boïdiya s’annonce décisive, alors que le Sénégal se bat pour conserver sa place parmi les prétendants au Mondial.

Malgré les difficultés rencontrées, il reste encore des opportunités pour les Lions, avec six matchs à disputer et 18 points en jeu. Une victoire contre la Mauritanie revêt donc une importance capitale pour relancer la dynamique de l’équipe avant d’entamer une campagne qui s’annonce intense.

Néanmoins, les Mauritaniens ne sont pas à sous-estimer, et les Lions devront rester vigilants face à leurs adversaires. Leur détermination et leur volonté de faire bonne figure dans ce derby ne doivent pas être négligées. Les joueurs sénégalais devront faire preuve de concentration et d’efficacité pour surmonter ce défi et raviver les espoirs de tout un pays.

Dans cette période décisive, les yeux seront rivés sur l’équipe nationale du Sénégal, alors qu’elle cherche à rebondir et à poursuivre sa quête pour une qualification tant attendue au Mondial 2026.

RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AUTOUR DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Le coup de gueule d’Abass Fall

Abass Fall, membre du parti Pastef, a exprimé son opinion concernant la récente interdiction de passage à proximité du palais de la République. Il a souligné que restreindre la liberté de circulation des citoyens est une mesure excessive qui risque de provoquer l’indignation et la révolte.

« On ne peut pas interdire à des citoyens de passer de l’autre côté du palais de la République. Les gens doivent marcher librement en ville. Attention ! L’excès de zèle conduit à l’indignation et à la révolte. Ne réveillons pas le démon! », a déclaré Abass Fall.

Cette réaction fait suite aux mesures de sécurité renforcées autour du palais présidentiel, qui ont conduit à des restrictions de circulation dans certaines zones de la ville. Abass Fall et d’autres membres de Pastef estiment que ces restrictions sont disproportionnées et pourraient entraîner des tensions et des troubles civils.

La liberté de circulation est un droit fondamental des citoyens, et restreindre ce droit doit être justifié par des raisons de sécurité légitimes. Abass Fall met en garde contre les conséquences néfastes de telles mesures, soulignant qu’elles pourraient avoir l’effet inverse en alimentant le mécontentement populaire.

Il appelle donc à la prudence et à la modération dans l’application des mesures de sécurité, afin de prévenir toute escalade de tensions et de maintenir la paix sociale dans le pays.

Système de Jeu : Aliou Cissé répond aux critiques de Sadio Mané

Après le match nul contre la République démocratique du Congo (RDC) jeudi dernier, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a fait face à de nombreuses critiques concernant son système de jeu. Parmi les voix critiques se trouvait celle de l’attaquant vedette, Sadio Mané.

Lors de la conférence de presse de veille de match contre la Mauritanie, Aliou Cissé a répondu à ces critiques, notamment celles de Sadio Mané :

« Le changement de système ? Ce n’est pas le moment d’en parler. Pour le moment, nous sommes concentrés sur le match de demain. Nous sommes focus et déterminés. Le plus important, c’est de gagner le match de demain. Sadio, c’est mon jeune frère, il n’y a aucun souci », a déclaré le technicien sénégalais.

Cette déclaration intervient alors que le Sénégal se prépare à affronter la Mauritanie ce dimanche à partir de 18 heures à Nouakchott, pour le compte de la quatrième journée de la poule B des éliminatoires du mondial 2026.

Le match contre la RDC a laissé des questions sur la stratégie de l’équipe, mais Aliou Cissé a préféré reporter toute discussion sur le changement de système jusqu’après la rencontre cruciale contre la Mauritanie. Le sélectionneur semble déterminé à garder l’équipe concentrée et unie, malgré les critiques internes et externes.

Les fans des Lions de la Teranga espèrent que cette unité et cette concentration se traduiront par une performance victorieuse sur le terrain. La réaction d’Aliou Cissé montre sa volonté de maintenir un environnement positif et de se concentrer sur les objectifs à court terme, en vue de garantir la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Les prochains jours seront décisifs pour l’équipe sénégalaise, et les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions vont répondre sur le terrain.

Cité Keur Gorgui : Bougane Guéye dément la vente de son immeuble

Bougane Guèye a démenti l’information donnée par Les Echos et relative au processus de vente de son immeuble sis à la Cité Keur Gorgui. Voici le communiqué du président de Gueum sa bop.

« Mise au point du Président Bougane Guéye Dany

« La Banque Agricole a tenté de m’escroquer et le dossier est à la Cour suprême. »

Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.

Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.

La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.

Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.

J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie ».

Demain il fera jour.

Bougane Guéye Dany

Crise foncière à Ndomor : Les habitants maintiennent le blocus contre les ICS

Le samedi 8 juin 2024, les habitants du village de Ndomor, dans le département de Tivaouane, ont organisé une manifestation pour exprimer leur mécontentement face aux activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Regroupés au sein d’un collectif, ils ont dressé un blocus à hauteur du chemin de fer pour dénoncer la pollution et la spoliation de leurs terres, ainsi que les dommages sociaux et économiques subis depuis des décennies.

Le porte-parole du collectif, Modou Ndiaye, a rappelé les origines des tensions avec les ICS. « Le village de Ndomor a d’abord eu le malheur d’être une cible d’un déguerpissement et d’une expropriation effectués par les ICS entre 1972 et 1973. Ce déplacement du village a eu des conséquences dramatiques tant sociales que culturelles, en plus des dommages économiques qu’il a causés aux populations », a-t-il expliqué.

Selon Modou Ndiaye, les ICS continuent de polluer et d’empiéter sur les terres à usage d’habitation et les superficies cultivables, aggravant ainsi les conditions de vie des habitants. La pollution atmosphérique causée par les activités industrielles de la compagnie est particulièrement préoccupante.

« Nos terres de culture sont polluées et spoliées, de façon ininterrompue, par cette compagnie, de sorte qu’aucun arbre fruitier ou culture de rente ne puisse désormais s’y développer convenablement. Les exploitations des ICS ont atteint les abords du village », a dénoncé Modou Ndiaye. En conséquence, les cultures locales sont décimées, affectant gravement l’économie et la subsistance des villageois.

Depuis quelques jours, les habitants de Ndomor ont installé un blocus à hauteur du chemin de fer. Cette action vise à attirer l’attention des autorités et de l’opinion publique sur leur situation critique et à exiger des mesures correctives.

Les revendications des habitants de Ndomor sont articulées autour de plusieurs axes :

Évaluation et dédommagement des propriétaires de champs impactés : Les villageois demandent une compensation juste pour les terres polluées et spoliées par les ICS.

Clôture des anciens cimetières : Ils exigent la clôture des cimetières déplacés en 1973 pour préserver la mémoire et la dignité des ancêtres.

Amélioration des infrastructures routières : Les habitants réclament le butinage du tronçon latéritique de la route nationale pour réduire la pollution par la poussière qui affecte leur santé.

Emploi des jeunes locaux : Ils demandent que les opportunités d’emploi créées par les ICS bénéficient en priorité aux jeunes du village, contribuant ainsi à la réduction du chômage.

Les habitants de Ndomor, déterminés à se faire entendre, maintiennent leur blocus et appellent à une résolution rapide et équitable de leurs revendications. Ils espèrent que les autorités et les responsables des ICS prendront des mesures concrètes pour répondre à leurs préoccupations et mettre fin à des décennies de souffrance et de marginalisation.

Le collectif de Ndomor continue de mobiliser et de sensibiliser la population et les médias sur leur situation, espérant ainsi obtenir le soutien nécessaire pour faire avancer leur cause. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l’issue de cette crise foncière et sociale qui dure depuis trop longtemps.

Arrestations à Mbacké : Le Président du Conseil Communal de la Jeunesse et cinq autres déférés ce lundi

Un collectif de résidents de Mbacké a organisé un sit-in vendredi dernier dans le quartier Escale pour réclamer le déguerpissement d’une station-service en vue de la construction d’un rond-point. Malgré l’interdiction du préfet Khadim Hann, certains jeunes ont persisté à tenir ce rassemblement sur la voie publique.

En réponse, les forces de l’ordre du commissariat urbain de Mbacké ont procédé à l’arrestation de six personnes, dont le président du Conseil communal de la jeunesse (C.C.J.), Serigne May Seck, le conseiller municipal Ibrahima Diop, ainsi qu’Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw et Mor Cissé. Selon des sources de Seneweb, ces individus ont passé la nuit dans les locaux du commissariat urbain de Mbacké.

Les agents du commissaire Alioune Fall ont également réussi à disperser la foule qui s’était rassemblée sur la voie publique.

Interrogés ce samedi, les six mis en cause ont tous admis avoir tenté de manifester pour exiger la création d’un rond-point sur le site de la station-service située au cœur de la ville. Cependant, Ibrahima Diop, Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw, et Mor Cissé ont affirmé devant les enquêteurs qu’ils n’avaient pas été informés par Serigne May Seck de l’interdiction du sit-in.

Serigne May Seck, qui avait déposé la demande d’autorisation auprès de la préfecture, a déclaré aux policiers qu’il n’avait pas eu le temps de communiquer la décision du préfet à tous ses camarades.

À l’issue de leur interrogatoire, ces jeunes ont été placés en garde à vue sur instruction du délégué du Procureur près le Tribunal d’Instance de Mbacké. Ils sont poursuivis pour organisation et participation à une manifestation interdite, selon des sources de Seneweb.

Serigne May Seck et les autres prévenus seront déférés au Parquet lundi prochain, sauf changement de dernière minute.

Latmingué: Le mouvement KEP finance un 100 femmes en hauteur de 8,8 millions avec l’appui de PAMECAS.

Le mouvement Kaolack Emergent et Prospère (KEP) en partenariat avec le Pamecas, a octroyé vendredi 7 juin, un financement de 8,8 millions de FCFA à 100 femmes de la commune de Latmingué. Selon Andel Kitane, président dudit mouvement, que c’est pour accompagner les femmes dans leurs activités génératrices de revenus « Les femmes vivant dans des zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que le développement économique tant local que national.
L’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et atténuer les effets des changements climatiques  » a ajouté M. Amdel kitane Les études mondiales montrent que les femmes entrepreneurs contribuent largement à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté, tant dans les pays en développement que dans les pays à revenu élevé. En plus de stimuler l’emploi, l’entrepreneuriat féminin contribue à la diversification des activités et favorise l’innovation et la diversification de la gestion, de la production, des pratiques commerciales, et des produits et services  » conclu t-il. Rappelons, les femmes bénéficiaires ont salué l’accompagnement de ce donateur en partenariat avec PAMECAS et comptent rembourser dans les délais fixés afin que les autres puissent bénéficier. La cérémonie de remise de ce financement a eu lieu ce samedi.

Vivez les images du mariage de Tange Tandian et de Néné Gallé à Camberène ce 8 Juin 2024

Le 8 juin 2024, Camberène a été le théâtre d’une célébration exceptionnelle : le mariage de Tange Tandian et de Néné Gallé. Entourés de leurs proches et amis, les jeunes mariés ont échangé leurs vœux dans une ambiance festive et chaleureuse. Découvrez les images de cet événement inoubliable et partagez la joie de cette union marquée par l’amour et la convivialité.

Vivez les Images du Mariage de Tange Tandian et de Néné Gallé à Camberène ce 8 Juin 2024

COUPE DU MONDE 2026 : LA GAMBIE S’IMPOSE AVEC ÉCLAT FACE AUX SEYCHELLES

Dans un retournement de situation impressionnant, l’équipe nationale de football de la Gambie a inscrit une victoire éclatante contre les Seychelles lors de la troisième journée de la Coupe du Monde 2026. Après deux déceptions initiales contre la Côte d’Ivoire et le Burundi, la Gambie a renversé la vapeur dans un match délocalisé à Berkane, au Maroc.

Le match a été le théâtre d’une démonstration de force de la part de la Gambie, qui a dominé ses adversaires avec un score final de 5-1. Cette victoire marque un tournant crucial pour l’équipe gambienne, qui a ainsi décroché ses premiers points dans la compétition.

Menée par une performance exceptionnelle de ses joueurs, la Gambie a montré sa détermination et son potentiel sur le terrain, offrant à ses supporters une raison de célébrer. Cette victoire contre les Seychelles renforce la confiance de l’équipe alors qu’elle poursuit sa quête pour se qualifier pour les phases finales de la Coupe du Monde.

La Gambie prouve ainsi sa capacité à rebondir et à se surpasser, faisant preuve d’un esprit d’équipe et d’une détermination sans faille. Alors que la compétition se poursuit, les regards sont désormais tournés vers les prochains défis qui attendent l’équipe gambienne, avec l’espoir de continuer sur sa lancée et de réaliser des performances encore plus remarquables.

Les ferrailleurs du Sénégal interpellent les nouvelles autorités sur l’avenir du secteur métallurgique

Le patronat des ferrailleurs du Sénégal a récemment organisé un point de presse pour mettre en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans le secteur métallurgique du pays. Leur principale préoccupation réside dans la formalisation accrue de ce secteur vital pour l’économie nationale.

Le porte-parole des ferrailleurs a souligné l’importance de la démarche initiée par le gouvernement précédent pour développer le tissu industriel sénégalais. En mettant en place des dépôts agréés, ces travailleurs cherchent à réguler le secteur de la ferraille et à nationaliser les revenus qui en découlent.

« Nous avons constaté un désordre dans le secteur de la ferraille. En créant des dépôts agréés, nous souhaitons mieux encadrer ce domaine et favoriser le développement de l’industrie métallurgique nationale », a expliqué le porte-parole.

Un aspect crucial de leur demande aux nouvelles autorités est de concentrer l’octroi des licences vers les industries nationales et les dépôts agréés plutôt que de les accorder à des sociétés étrangères. Les ferrailleurs estiment que les nationaux possèdent les compétences nécessaires pour transformer ces matières premières localement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois.

De plus, les membres du patronat ont invité les autorités à visiter leurs installations pour constater l’efficacité de leurs réalisations dans les dépôts. Ils ont également souligné le rôle moteur de leur organisation dans les exportations de fonte, provenant des industries métallurgiques établies au Sénégal.

Cette interpellation des ferrailleurs met en lumière l’importance de soutenir et de développer l’industrie métallurgique nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et inclusive au Sénégal.

L’ASC Saloum célèbre sa montée en Ligue 2 et appelle au soutien des fils de la région

L’ASC Saloum a fêté avec éclat sa promotion en Ligue 2 ce samedi. Lors d’une cérémonie au siège du club, le président Fallou Kébé a invité tous les fils de la région à soutenir l’équipe, soulignant l’importance de l’unité pour affronter les défis à venir.

L'ASC Saloum Célèbre sa Montée en L2 : Appel au Soutien des Fils de la Région

 » Setal sunu Reew  » : le Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass montre l’exemple. 

Le personnel du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack ( CHREIN) en collaboration avec les usagers, les corps militaires, paramilitaires et la SONAGED, ont organisé ce samedi 8 juin une journée de nettoiement. L’objectif décliné est de rendre propre et plus attrayant le lieu qui accueille des patients même venant de la sous région. Ainsi, le directeur de la structure, M. Ousmane Guèye a exhorté les accompagnants à veiller à la propreté des lieux.

 » Nous avions envisagé d’organiser cette journée depuis longtemps, heureusement,  elle a coïncidé avec l’appel du Président de la République qu’il a lancé à tous les citoyens pour un investissement humain dans le domaine de l’assainissement. Le nettoiement d’aujourd’hui concerne les déchets ménagères issus des usagers qui vivent temporairement au niveau de la structure hospitalière  » a expliqué M. Ousmane Guèye, directeur général du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. 

Poursuivant ses explications, M. Guèye a rappelé qu’au niveau de la structure hospitalière, il y’a différents types de déchets qui nécessitent chacun un traitement spécifique.  » Il y’a des déchets issus des patients qui subissent des soins, ceux qui viennent des outils que nous utilisons pour certaines opérations médicales. Pour ceux là, nous avons des récipients spéciaux ou des sachets de couleurs spécifiques où nous les collectons pour les incinérer  » a-t-il détaillé.

Confronté à un manque de matériel pour l’incinération, le centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack a poussé un ouf de soulagement grâce au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui leur a dotée d’un banaliseur qui va leur permettre de procéder au traitement des déchets issus de la structure sanitaire.  » En plus de la collecte des déchets, nous allons procéder aussi à l’embellissement des toilettes, à la réparation de leur étanchéité pour améliorer les conditions hygiéniques des usagers  » a-t-il révélé. 

Pour Mamadou Lamine Ndiaye, coordonnateur de la journée, le nettoiement est un acte indispensable car il est au début et à la fin de toutes les opérations médicales.  » Même pour prodiguer ses soins, l’infirmier ou la sage-femme a besoin du nettoiement de son lieu de travail, le chirurgien avant une opération a besoin de rendre propre son bloc. Donc la propreté est même un acte de piété conseillé par toutes les religions révélées  » a-t-il argumenté dans son propos.

 » Mais il faut aussi inciter les usagers pour qu’ils ne salissent pas les lieux car nettoyer est bon mais ne pas salir est mieux. Dans cette veine, des séances de sensibilisation vont être initiées pour amener les populations qui fréquentent les lieux à plus de tenue  » a conclu M. Ndiaye. 

Révélations accablantes sur la gestion des pontes de l’APR : un responsable du parti réclame le remboursement intégral des fonds détournés

Les récentes publications des rapports des corps de contrôle ont mis en lumière des pratiques de gestion désastreuses de certains hauts responsables du régime de Macky Sall, suscitant de vives réactions au Sénégal. Confronté à ces révélations accablantes, Mor Kane, responsable de l’APR à Ngaye, sort de son silence pour exprimer son indignation. Selon lui, les responsables ont complètement failli à leur mission : « Le président Macky Sall avait tout fait pour que ces rapports ne voient pas le jour. Ils ont gravement failli à leur devoir. Les rapports sont catastrophiques. C’est inacceptable. »

Dans un geste fort, le coordonnateur du parti en Mauritanie va encore plus loin en appelant au remboursement intégral des fonds détournés : « Si c’est bien ce qu’il en est, ils doivent tous rendre des comptes car il s’agit de l’argent du contribuable. En outre, ils ne devraient plus jamais occuper de postes de responsabilité dans ce pays. Les mettre en prison ne suffit pas, ils doivent tout rembourser », déclare-t-il, visiblement en colère contre les dirigeants de son propre parti.

Ces déclarations soulignent l’ampleur du scandale et la nécessité d’une réponse ferme pour restaurer la confiance du public et assurer la reddition de comptes. La pression monte sur les pontes de l’APR pour qu’ils rendent des comptes et réparent les dommages causés par leurs actions.

« La rencontre historique entre Ousmane Sonko et Juan Branco : Un dialogue transnational sur les enjeux politiques »

Le leader politique sénégalais Ousmane Sonko et l’avocat français Juan Branco se sont rencontrés pour la première fois ce samedi, suscitant un vif intérêt médiatique. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans un contexte international tendu, a été l’occasion pour les deux hommes de discuter de divers sujets d’intérêt commun, notamment les enjeux socio-politiques en Afrique et en Europe. Les détails de leur échange et les implications de cette rencontre restent à voir, mais elle témoigne de l’importance croissante des échanges transnationaux dans le paysage politique contemporain.

Les maires s’engagent à résoudre les tensions sociales aux Industries Chimiques du Sénégal

Lors d’une récente cérémonie de remise d’équipements aux lycées de la Commune de Ngoundiane, le maire Mbaye Dione a abordé les difficultés actuelles rencontrées par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), entraînant un blocage de leurs activités. Soulignant l’importance de ces industries pour la nation, notamment pour l’arrondissement de Méouane où elles sont implantées, le maire a appelé à trouver des solutions en collaboration avec les populations et l’État.

« Je pense que nous autres maires devrons, avec les populations et avec l’État du Sénégal, réfléchir pour que les ICS reprennent leurs activités. Une industrie, quand elle est installée dans un pays, elle doit être en conformité avec les règles de fonctionnement de ce pays », a déclaré Mbaye Dione.

Évoquant l’importance de l’acquittement des obligations fiscales pour le succès des entreprises, le maire a également souligné la nécessité d’un effort collectif pour résoudre ces problèmes. Il a annoncé que les maires envisagent de plaider collectivement pour que la question minière soit prise en charge par l’Association des Maires du Sénégal, en collaboration avec l’État et les populations.

Les maires des communes abritant les carrières se sont engagés à mettre en place un cadre de concertation pour renforcer la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et trouver des solutions aux tensions sociales. Cette initiative vise à créer une synergie d’actions pour le bien-être des populations et le développement durable des régions concernées.

En conclusion, la volonté des autorités locales et leur engagement à travailler de concert avec les parties prenantes témoignent d’une approche collaborative et proactive pour résoudre les défis socio-économiques auxquels sont confrontées les industries du pays.

« Décès de Christophe Deloire, Secrétaire Général de RSF : Un Hommage à un Défenseur de la Liberté de la Presse »

Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), est décédé à l’âge de 53 ans à Paris, après avoir été hospitalisé pendant plusieurs semaines à l’hôpital Saint-Louis. Le journaliste était atteint de tumeurs au cerveau, dont la découverte a été tardive.

Deloire, qui avait été confié en juillet 2023 par le président français Emmanuel Macron la direction d’un comité de pilotage des Etats généraux de l’information (EGI), est décédé avant la conclusion de cette mission. Les EGI, visant à réformer le paysage médiatique français, devraient aboutir à la fin du mois de juin.

RSF, une organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985 et reconnue d’utilité publique en France, a pour mission la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. En 2005, RSF a été honorée par le prix Sakharov du Parlement européen pour son engagement indéfectible en faveur de la liberté d’expression.

SON MARIAGE DEVANT ÊTRE CÉLÉBRÉ AUJOURD’HUI : Fatou découvre que son mari est un homosexuel « passif »

Le jour tant attendu pour Fatou – nom d’emprunt -, un jour qui aurait dû être rempli de joie et de célébration, a pris un tournant inattendu et déchirant. Alors qu’elle se préparait à s’unir à son fiancé, Ibou – nom d’emprunt -, aujourd’hui, samedi 8 juin, elle a fait une découverte bouleversante : Ibou est homosexuel !
Cette révélation a frappé Fatou comme un coup de tonnerre. Deux jours seulement avant leur mariage, elle a appris que l’homme avec lequel elle pensait partager sa vie avait caché une vérité fondamentale sur un pan de sa vie.
La trentaine, élancée du haut de ses 1,80m, Fatou est une belle nymphe avec un teint d’un noir flamboyant et une taille de guêpe. Elle a tout pour faire tomber tout homme bien constitué. Quant à Ibou, qui s’approche dangereusement de la cinquante, il a également de nombreux atouts pour séduire : richesse, beauté, élégance et éloquence. Fatou et Ibou, ce couple féérique qui pouvait faire rêver les romantiques et rendre jaloux les aigris, a pourtant dû se séparer de manière brusque et brutal. Jeudi dernier, dans la soirée, Ibou a fait venir chez lui le concessionnaire qui devait lui vendre voiture une BMW X5 de l’année 2022 à cinquante (50) millions F CFA pour lui remettre son chèque. Le véhicule devait lui être livré le lendemain, vendredi, lors de la cérémonie de « Henné Time » de Fatou. Cette magnifique bagnole devait faire partie des nombreux cadeaux de mariage de Fatou à qui, il avait déjà remis la rondelette somme de vingt (20) millions de francs CFA en guise de dot. Malheureusement, la vente ne sera jamais conclue. En effet, après avoir présenté le vendeur à sa fiancée, présente dans l’appartement, Ibou a donné son téléphone à sa future femme pour qu’elle voit la luxueuse caisse qu’il compte lui offrir. Pendant qu’elle regardait les photos, toute émue et contente, un message est tombé. À sa plus grande surprise et horreur, c’était un homme qui s’adressait à son futur époux en ces termes : « takal kula neex waye maay yag di jutal sa ndye ». Une phrase salace qui signifie : « Épouse qui tu veux mais c’est moi qui vais continuer à te sodmiser ». À la lecture de ce message, Fatou a lancé contre le mur l’iphone 15 avec des cris de détresse, témoignant l’état de panique dans lequel elle était. « Tu me répugnes ! Je ne peux plus te voir en peinture, même dans l’au-delà ! Ndekete goór djiguen bu nangam taàn sa nd*y nga », criait-elle en frappant Ibou de toutes ses forces.
Ce dernier n’a même pas tenté de nier les faits. Il s’est contenté de réclamer son argent à Fatou vu que le projet de mariage est tombé à l’eau. « Rends-moi les 20 millions que je t’ai filé étant donné que tu ne veux plus te marier avec moi », dit-il, dans tous ses états. Ce à quoi Fatou a rétorqué qu’elle ne va absolument rien lui restituer.
Le mariage, souvent considéré comme l’un des événements les plus importants de la vie, repose sur la confiance, la compréhension et l’engagement mutuel. Pour Fatou, cette découverte remet en question tout ce en quoi elle croyait et toute l’avenir qu’elle envisageait avec Ibou. C’est pourquoi, c’est sur ces notes de trahison et de confusion que Fatou a finalement mis à terme sa relation avec Ibou.

La Dakaroise

Air Sénégal devant les tribunaux : Une série de condamnations pour la Compagnie Nationale

Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, se trouve actuellement dans une période tumultueuse, accumulant les condamnations judiciaires. En plus des divers problèmes rencontrés par les passagers lors de leurs voyages, la compagnie est au centre de plusieurs litiges judiciaires. La parution de ce samedi du journal Libération révèle que rien que le 7 juin, trois affaires impliquant Air Sénégal ont été tranchées par la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar.

Condamnations Multiples

Air Sénégal vs Sci El Ali
Dans une affaire opposant Air Sénégal à la Sci El Ali, la compagnie aérienne a été condamnée à payer 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Cette décision souligne la gravité des manquements reprochés à Air Sénégal dans cette affaire particulière.

Air Sénégal vs A&A Strategy and Investment Advisory Sas
Dans une autre affaire, Air Sénégal a de nouveau été condamnée, cette fois dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Bien que les détails spécifiques de cette affaire n’aient pas été dévoilés, la répétition des condamnations montre une tendance préoccupante pour la compagnie nationale.

Air Sénégal vs Protec Suarl
Une troisième affaire, évoquée le même jour, oppose Air Sénégal à Protec Suarl. Comme pour les autres affaires, le tribunal a tranché en défaveur de la compagnie aérienne, ajoutant une nouvelle condamnation à la série déjà longue.

Ces condamnations en série constituent un signal d’alarme pour Air Sénégal, mettant en lumière des problèmes systémiques qui nécessitent une attention urgente. La compagnie nationale doit impérativement revoir ses pratiques commerciales et juridiques pour éviter de futurs litiges et restaurer la confiance de ses partenaires et clients.

Air Sénégal traverse une période difficile marquée par des condamnations judiciaires répétées. Les affaires tranchées le 7 juin par le tribunal de Commerce de Dakar ne sont que les derniers exemples en date. Pour la compagnie nationale, ces décisions de justice devraient servir de catalyseur pour une réforme en profondeur de ses opérations et de sa gestion des litiges. La restauration de sa réputation et la satisfaction de ses clients et partenaires doivent être des priorités absolues pour l’avenir.

MBIRKILANE (KAFFRINE) : Perturbations et pratiques frauduleuses notées dans la distribution des semences

À cette période de campagne pré-hivernage, des tonnes de sacs d’arachides contenant du sable sont distribuées par les commissions du département de Kaffrine. Une descente de « Aar Sunu Momel » dans la commune de Ndiendieng, arrondissement de Mabo (Mbirkilane) et dans la commune de Katiotte, arrondissement Katakel, a permis de constater de visu cette grosse arnaque de certains opérateurs. Le coordonnateur de « Aar sunu momel », Bassirou Ba, au micro de nos confrères de Sud fm, regrette un tel acte venant de certains opérateurs qui distribuent ces sacs d’arachides contenant du sable à la place de semences certifiées comme le souhaitent les nouvelles autorités qui ont épongé une partie de la dette qu’elles devaient aux opérateurs et augmenté le budget de cette campagne arachidière.

Un certain Mouhamadou Moustapha Tambédou est accusé d’être un des auteurs de cette pratique frauduleuse. « Il devait remettre 25 tonnes dans le département de Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, situé dans la commune de Ndiognick. Arrivés au pesage, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait 10 kilogrammes de sable dans les sacs témoins de 50 kilogrammes. C’est le constat fait ce 05 juin 2024. En plus, il y avait un manquement de 13 kilogrammes dans les sacs de semences qui ne comportaient même pas de vignette », a fustigé Bassirou Ba.

C’est pourquoi le membre de « Aar Sunu Momel » conseille aux paysans de rester vigilants et de procéder minutieusement à la vérification des sacs remplis de semences remplis grandement avec du sable par des personnes malhonnêtes alors que le kilogramme de semences leur est vendu à 230 F CFA. Par ailleurs, il demande aux commissions d’arrêter de distribuer les semences sans effectuer le pesage de tous les sacs. En effet, Bassirou Ba affirme que ceux-ci se contentent de peser uniquement deux (2) à trois (3) sacs témoins sans remettre non plus de reçu aux paysans au moment de la vente.

D’après Bassirou Ba, l’armée doit assurer, comme l’avait promis l’État, le processus de suivi du début à la fin pour éviter cette situation qui risque d’impacter sur la production cette saison.

Il lance ainsi un appel au nouveau régime du président de la République, Diomaye Faye et de son premier ministre, Sonko pour que de telles fraudes ne se reproduisent plus et que des mesures soient prises pour permettre aux cultivateurs d’avoir des semences certifiées.

Mariama MASSALY,
Correspondante à Kaolack et Kaffrine

Attention, trop d’impôts sur les entreprises peut tuer l’économie

Dans un contexte mondial marqué par des récessions économiques significatives, des augmentations de déficits budgétaires sans cesse et des baisses récurrentes du pouvoir d’achat des populations, les pays cherchent à optimiser leurs recettes fiscales. La politique fiscale, notamment l’impôt sur les entreprises, est l’un des leviers souvent utilisés à cet effet. Certains pays accentuent les redressements fiscaux et diminuent les exonérations pour les entreprises. Cependant, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil important pour les finances publiques, son utilisation excessive peut avoir des effets néfastes sur l’économie.

Effets économiques positifs de l’impôt sur les entreprises

John Maynard Keynes, figure majeure du Keynésianisme dans les années 30, considérait les impôts comme un levier essentiel pour la gestion macroéconomique. Selon lui, les impôts constituent un moyen de financer les dépenses publiques, stabiliser l’économie, influencer la demande globale et promouvoir une distribution plus équitable des revenus. Ainsi, les impôts sur les entreprises, bien conçus et appliqués de manière intelligente, peuvent significativement contribuer à la croissance et au développement économique en facilitant la mise en œuvre des programmes et actions publics. Ils permettent par exemple de :

Financer des infrastructures

Les recettes fiscales provenant des entreprises peuvent être utilisées pour financer des infrastructures publiques telles que les routes, les ponts, les réseaux de communication et les services publics, etc. Des infrastructures robustes sont essentielles pour une économie prospère et peuvent améliorer la productivité des entreprises.

Investir dans le capital humain

Les impôts sur les entreprises peuvent financer des programmes sanitaires et de formation professionnelle, améliorant ainsi la qualité et la qualification de la main-d’œuvre. Une main-d’œuvre mieux formée est plus productive et peut attirer des entreprises à forte valeur ajoutée.

Réduire les inégalités

Une partie des recettes fiscales des entreprises peut être redistribuée à travers des programmes sociaux et des services publics, contribuant à réduire les inégalités de revenu et de richesse entre les populations. Cela peut stimuler la demande intérieure, car les populations à faible revenu ont tendance à dépenser une plus grande partie de leur revenu.

Soutenir l’innovation et la recherche scientifique

Les recettes fiscales peuvent être utilisées pour financer des subventions et des incitations à la recherche et au développement (R&D), encourageant l’innovation et le développement de nouvelles technologies et renforçant ainsi la compétitivité de l’économie.

Stabiliser les fluctuations macroéconomiques

Des recettes fiscales stables permettent de gérer l’économie de manière plus efficace, en maintenant la stabilité macroéconomique, y compris la gestion de la dette publique, la stabilisation des prix et la mise en œuvre de politiques économiques contre-cycliques.

Toutefois, pour que ces effets positifs se produisent efficacement, il est essentiel de trouver un équilibre entre la nécessité de générer des recettes publiques et la préservation d’un environnement propice à la croissance économique, d’où l’importance d’une politique fiscale à la fois flexible, modérée et adaptée à l’architecture économique.

La pression fiscale sur les entreprises peut constituer un frein à l’économie

Comme l’a théorisé en 1980 l’économiste américain Arthur Laffer « trop d’impôt tue l’impôt » dans la mesure où, à partir d’un certain seuil d’imposition, les contribuables cherchent à réduire leurs activités économiques. Une pression fiscale trop élevée peut donc limiter les capacités d’emploi des entreprises, décourager les investissements, anéantir la dynamique entrepreneuriale, réduire la compétitivité des entreprises et entraîner des délocalisations vers des juridictions plus favorables. Autrement dit, elle menace l’économie dans son ensemble en engendrant des conséquences économiques négatives telles que :

Une productivité économique affaiblie

Les impôts élevés sur les entreprises réduisent le capital disponible pour investir et construire des structures économiques plus larges et plus productives. De récentes études soulignent l’impact négatif que l’impôt sur les entreprises peut avoir sur la productivité économique. Evaluant en 2010 l’impact de cent quatre modifications fiscales aux Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale,  Christina et David Romer montrent qu’une augmentation de 1 % de l’impôt fédéral entraîne une baisse de 3 % de la production après deux ans. Un résultat concordant avec les conclusions de l’étude réalisée par le FMI cette même année sur l’effet de 170 consolidations fiscales dans plus de trente pays. L’étude indique qu’une hausse fiscale de 1 % réduit le PIB de 1,3 % au bout de deux ans.

Un risque de délocalisation accru ou un niveau d’emplois réduit

Des impôts trop élevés peuvent pousser les entreprises à déplacer leurs opérations vers des pays où la fiscalité est plus avantageuse. Cette délocalisation peut non seulement réduire la base fiscale du pays d’origine, aggravant les déficits budgétaires, mais elle peut aussi entraîner des pertes d’emplois. De plus, les entreprises soumises à une forte pression fiscale, si elles ne peuvent pas se délocaliser, deviennent contraintes de réduire leurs charges notamment salariales, ce qui peut inclure des réductions de personnel. Moins d’emplois disponibles peut entraîner une augmentation du chômage et une baisse du pouvoir d’achat des populations.

Une attractivité pour les investissements directs étrangers réduite

Outre ces premières distorsions qu’elle peut entraîner, une pression fiscale trop élevée sur les entreprises peut également réduire leur attrait pour les investissements directs étrangers. En effet, cette pression fiscale accrue tend à diminuer les marges bénéficiaires, ce qui peut dissuader les investisseurs étrangers. Des études, telles que celles de Vartia et ses co-auteurs en 2006, soulignent que plus l’écart entre les rendements des investissements avant et après impôt est important, moins il y a d’incitation à réaliser des investissements directs étrangers dans le pays concerné.

En somme, bien que l’impôt sur les entreprises soit un outil crucial pour les finances publiques, son utilisation excessive peut nuire à l’économie. Une approche équilibrée, prenant en compte à la fois les capacités financières des entreprises et les impératifs budgétaires des Etats, est indispensable pour garantir une croissance économique saine et durable. Les effets cumulés d’une imposition excessive sur les entreprises peuvent mener à une stagnation économique, voire à une récession.

Au lieu de continuer à exercer une pression constante sur les entreprises pour qu’elles paiement leurs impôts sans ajustement, il serait plus efficace de mettre en œuvre des mécanismes permettant d’élargir l’assiette fiscale et d’alléger la charge fiscale des entreprises, notamment celles évoluant au moins dans les secteurs moins rentables tels que la presse. Par exemple, une simplification des procédures fiscales, des incitations à l’investissement et à l’innovation, ainsi que des programmes sensibilisation et d’accompagnement pour ces entreprises peuvent être bénéfiques.

Balla KHOUMA
Statisticien Economiste de la Santé
Docteur en Sciences Economiques

Ndiorol, un Village Oublié : Le cri de détresse d’une communauté en quête de justice

Au cœur des terres sénégalaises, dans la région de Kaffrine, se niche le village de Ndiorol, où les habitants vivent dans l’ombre de la négligence et de l’abandon. Loin des lumières des grandes villes, cette communauté rurale lutte quotidiennement contre les difficultés croissantes en matière d’infrastructures et de services essentiels, principalement dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Le manque criant d’infrastructures sanitaires constitue l’une des préoccupations majeures de la population de Ndiorol. Avec l’absence d’un centre de santé dans le village lui-même, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances, souvent jusqu’à 5 kilomètres, pour accéder à des soins médicaux de base. Ce voyage, déjà pénible en soi, devient encore plus difficile en cas d’urgence nécessitant une évacuation, où les habitants doivent se résigner à emprunter des charrettes ou des motos-jakarta sur des chemins accidentés et impraticables.
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère l’absence d’une école élémentaire publique dans le village. Les enfants de Ndiorol sont ainsi privés d’une éducation de base de qualité, les obligeant à faire de longs trajets pour accéder à des établissements scolaires, souvent éloignés et peu adaptés à leurs besoins.
Face à ces défis quotidiens, Kéba Mbaye, le chef du village de Ndiorol, ne cache pas sa frustration. Il dénonce l’inaction des autorités et appelle à une intervention urgente pour remédier à la situation. La réhabilitation du tronçon routier reliant Ndiorol à Touba Saloum via Makha Sacoumba est une priorité absolue, surtout pendant la saison des pluies où le chemin devient souvent impraticable. De même, l’établissement d’une structure sanitaire dans le village est indispensable pour garantir l’accès aux soins de santé de base pour tous les habitants.
Dans leur quête de justice et de dignité, les habitants de Ndiorol se tournent vers les autorités pour obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Ils interrogent également le système politique local, se demandant si la région de Kaffrine est représentée par un député à l’Assemblée Nationale, espérant ainsi une représentation efficace de leurs intérêts au plus haut niveau.Malgré les défis et les obstacles, la communauté de Ndiorol reste unie dans sa détermination à faire entendre sa voix et à lutter pour un avenir meilleur pour tous ses membres. En attendant que leurs appels soient entendus et que des mesures concrètes soient prises, ils continueront à se battre pour leurs droits fondamentaux et pour une vie meilleure dans leur village oublié.



Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pérennisation de « Setal sunu Réew » : Les propositions engagées de Cheikh Baye Mbaye Niass

Lors de la récente journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, le Coordinateur du Mouvement des Patriotes Domu Daraa (MODDAP), Cheikh Baye Mbaye Niass, a offert une perspective visionnaire pour pérenniser l’initiative « Setal sunu Réew ». Sa contribution souligne l’importance du recyclage comme alternative indispensable pour assainir efficacement notre environnement.

Dans son allocution, M. Niass a souligné que la propreté est une valeur essentielle, ancrée dans les enseignements religieux et une nécessité pour une santé optimale et un bien-être tant spirituel que matériel. Il a ainsi répondu à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye avec un engagement profond en faveur de l’assainissement.
Prenant l’exemple de la commune de Kaolack, qui produit quotidiennement plus de 200 tonnes de déchets, principalement recyclables, M. Niass a mis en avant le potentiel du recyclage comme solution durable. Il a insisté sur la nécessité de changer la perception des déchets, qui peuvent être utilisés comme matière première dans la fabrication de fertilisants et d’autres produits dérivés, une pratique courante dans de nombreux pays.
Pour étayer ses propos, M. Niass a évoqué le Centre intégré et de valorisation des déchets (CIVD) de Latmingué, dont les travaux sont en cours. Ce projet, financé par la Banque islamique de développement (BID) avec la contrepartie de l’État du Sénégal, vise à mettre en place un réseau d’infrastructures primaires, des centres de transfert et de tri, ainsi qu’un centre de valorisation des déchets. Une initiative ambitieuse qui pourrait révolutionner la gestion des déchets dans les régions de Kaolack, Tivaouane et Touba.
En parallèle de ses propositions, M. Niass et son équipe du MODDAP ont démontré leur engagement sur le terrain en participant activement à l’opération de nettoyage « Setal sunu Réew ». Leur implication, depuis les premières heures du jour, a permis de redonner vie aux espaces publics, de Médina Baye à Sam, en nettoyant méticuleusement les zones entourant la mosquée et les lieux de prière emblématiques.
Face aux défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté, les idées novatrices et l’action concrète de leaders comme Cheikh Baye Mbaye Niass offrent un espoir pour un avenir plus propre et durable. En conjuguant la sensibilisation à la pratique, ils ouvrent la voie à une transformation positive de notre rapport aux déchets et à notre environnement.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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BOUGANE « LA BANQUE AGRICOLE A TENTÉ DE M’ESCROQUER ET LE DOSSIER EST À LA COUR SUPRÊME »

Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.

Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.

La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.

Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.

J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie.

Demain il fera jour.
Bougane Guéye Dany

Scandale au CMS : Le FONGIP engage ses avocats pour faire toute la lumière sur les montants cités

Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) a pris des mesures décisives suite aux récentes révélations concernant les montants suspectés dans l’affaire du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). Face aux allégations impliquant des hauts responsables du FONGIP dans des opérations de garanties de financement, l’organisation a annoncé qu’elle adressera une lettre au Crédit Mutuel du Sénégal dans les prochaines heures pour clarifier la situation.

Selon des sources internes, le FONGIP sollicite l’expertise de ses avocats afin de comprendre pleinement les tenants et aboutissants de cette affaire ainsi que ses récents développements. Cette réaction fait suite aux inquiétudes croissantes exprimées par des syndicalistes agissant en tant que lanceurs d’alerte depuis plusieurs années, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du CMS, estimées à coûter des centaines de millions de francs CFA.

Le FONGIP, en tant qu’acteur majeur du secteur financier, affirme son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance. Il se dit prêt à coopérer pleinement avec les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité de ses opérations. Les développements ultérieurs de cette affaire sont attendus avec intérêt.

Engagement du Dr Abdourahmane Diouf pour résoudre les problèmes à l’UASZ

Après les revendications des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdourahmane Diouf, s’engage à résoudre les problèmes persistants. Suite à sa visite à l’UASZ, le ministre a pris des mesures concrètes pour accélérer l’achèvement des chantiers en cours depuis 2015, identifiant les obstacles et promettant un plan d’action d’urgence. Les étudiants, rassurés par cette démarche, attendent désormais la matérialisation de ces engagements pour améliorer leurs conditions d’étude et de vie sur le campus.

Le tribunal fixe le prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA

Dans le cadre du litige opposant la Banque agricole (LBA) à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) dirigée par Bougane Guèye Dani, une décision importante a été rendue par la chambre des saisies immobilières. L’immeuble situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, et appartenant à Bougane Guèye Dani, a été mis en vente et son prix a été fixé à 1 milliard 100 millions de francs CFA.

Ce contentieux, qui concerne le Titre foncier numéro 19.652 / GR, a été suivi de près par les observateurs. La décision du tribunal, annoncée par le quotidien Les Échos, met fin à une phase de suspense et clarifie la situation quant à la valorisation de l’immeuble en question.

Bougane Guèye Dani, patron de D Médias, a ainsi vu la valeur de son bien immobilier être déterminée par cette décision judiciaire. Cette affaire illustre les enjeux économiques et juridiques auxquels font face les entreprises et les personnalités publiques dans le contexte sénégalais.

La fixation du prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA ouvre la voie à de potentielles transactions futures et apporte une certaine stabilité dans ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.

Démantèlement d’un réseau indien impliqué dans le trafic de manganèse sénégalais, préjudice estimé à 19 milliards FCFA

Dans une affaire révélée par Libération, un réseau indien opérant au Sénégal a été démantelé pour son implication présumée dans un trafic de manganèse. L’affaire a débuté lorsque la société « Gh mining suarl » a attribué un permis d’exploitation de petite mine de manganèse et de plomb à la région de Tambacounda à la société « Falcon ressources ». Cependant, « Gh mining suarl » accuse maintenant « Falcon ressources » d’avoir exporté clandestinement des milliers de tonnes de manganèse à l’étranger, estimant le préjudice à 19 milliards de FCFA.

L’accord initial entre les deux sociétés prévoyait que « Falcon ressources » se chargerait de l’extraction des produits miniers tandis que « Gh mining suarl » s’occuperait des formalités de déclaration, de transport et d’exportation. Cependant, selon les allégations de « Gh mining suarl », « Falcon ressources » aurait outrepassé ses prérogatives en exportant illégalement le manganèse, notamment vers le Mali.

Les détails de l’accord entre les deux sociétés révèlent une cession de parts sociales et des obligations financières, avec un paiement en nature basé sur les résultats de la production. Cependant, les termes de l’accord n’ont pas empêché les tensions et les accusations entre les deux parties.

L’enquête a révélé l’existence d’un dépôt secret à Cambérène, où une importante quantité de manganèse a été trouvée. Les enquêteurs ont également mis en lumière les manœuvres visant à dissimuler les activités illicites, avec des agents maritimes et des sociétés de transport impliqués dans le processus.

Deux ressortissants indiens, Shubhasish Samanta et Surajit Chandra, ont été déférés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour leur implication présumée dans ces activités illicites, notamment pour détention illicite, transport illicite, détournement, vol et vente illicite de substances minérales.

Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion des ressources naturelles au Sénégal et souligne l’importance d’une surveillance accrue pour prévenir le trafic illicite et l’exploitation abusive des richesses minérales du pays.

Des condamnations en série pour Air Sénégal : La compagnie nationale dans la tourmente

La compagnie aérienne nationale Air Sénégal fait face à une série de condamnations devant les tribunaux, ajoutant à ses récents déboires. Trois affaires ont été jugées ce 7 juin devant la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar, révèle Libération.

Dans l’une des affaires, Air Sénégal a été sommée de verser à la Sci El Ali la somme de 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. La compagnie a également été condamnée dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Une autre affaire impliquant Protec Suarl et la compagnie aérienne nationale a également été évoquée le même jour.

Ces récentes condamnations s’ajoutent aux critiques déjà formulées à l’égard d’Air Sénégal, notamment en ce qui concerne les incidents survenus lors des voyages de ses clients. La compagnie se retrouve ainsi au cœur d’une tempête judiciaire, mettant en lumière des défis croissants pour redorer son image et assurer une gestion efficace de ses opérations.

Passation de service à l’ADL : Diamé Signaté décline ses ambitions pour le développement local

Le 7 juin 2024, l’Agence de Développement Local (ADL) a accueilli son nouveau Directeur Général, Monsieur Diamé Signaté, lors d’une cérémonie sobre marquée par la présence de nombreux parents, amis et collaborateurs du nouveau DG.

Dans son discours, le porte-parole du personnel de l’ADL a salué les réalisations du DG sortant, mettant en avant l’augmentation significative du budget, des salaires, et la mise en place de nouveaux projets de développement local tels que les boulangeries mobiles, les champs du savoir, la digitalisation des territoires, et Promovillage.

M. Abdoulaye Ndao, Directeur sortant, a exprimé sa gratitude envers le personnel et a souhaité bonne chance à M. Signaté dans ses nouvelles fonctions, tout en encourageant le principe du « Dialogue de Gestion » aux DG présents.

Pour sa part, M. Diamé Signaté, Directeur entrant, a exposé sa vision du développement local, soulignant son caractère global et multidimensionnel, basé sur des logiques culturelles, économiques et sociales visant à améliorer le bien-être des sociétés. Sa démarche stratégique à la tête de l’ADL se veut globale, territoriale, transversale et prospective, en harmonie avec la vision territoriale du « PROJET ».

Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’ADL, avec des ambitions élevées pour le développement local sous la direction de M. Diamé Signaté.

Adama Faye, le beau-frère du Président sénégalais, échappe à la prison une fois de plus

Adama Faye, le beau-frère du Président sortant du Sénégal, Macky Sall, a été libéré jeudi après que son frère Ibou Faye ait payé une caution de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie de prison. Moins de 24 heures après son placement en garde à vue dans une affaire d’escroquerie foncière, il a été convoqué à nouveau à la Section de recherches (SR) pour une autre affaire dès le lendemain.

Selon Les Échos, Adama Faye était convoqué pour répondre à des accusations concernant la vente d’un terrain dont le véritable propriétaire était remis en question par l’acheteur. Face aux enquêteurs, il aurait présenté des preuves pour défendre sa position et écarter les accusations de malversations.

Malgré sa libération, Adama Faye reste sous la menace d’éventuelles nouvelles plaintes, comme le souligne le journal. La situation soulève des questions sur la transparence et l’intégrité dans les transactions foncières impliquant des personnalités influentes.

Blessure de Jackson : un coup dur pour l’équipe nationale

Le joueur étoile de l’équipe nationale de football, Jackson, a été contraint de se retirer du prochain match contre la Mauritanie en raison d’une blessure à la cheville. Cette nouvelle a créé un véritable choc parmi les supporters et l’encadrement de l’équipe. Jackson, connu pour sa rapidité et sa précision sur le terrain, est un élément clé de l’équipe et sa présence aurait été cruciale pour affronter une équipe aussi redoutable que la Mauritanie.

La blessure de Jackson survient à un moment critique de la saison, alors que l’équipe nationale se prépare pour un match crucial. Son absence laisse un vide important dans l’effectif, et l’entraîneur devra trouver une solution rapide pour combler ce manque. Les supporters espèrent que d’autres joueurs pourront se démarquer et prendre le relais en l’absence de Jackson.

La santé de Jackson est désormais la principale préoccupation de l’équipe médicale, qui travaille d’arrache-pied pour lui permettre de récupérer au plus vite. Toute la nation attend avec impatience des nouvelles de sa condition et espère le voir revenir sur le terrain dès que possible.

Malgré ce coup dur, l’équipe nationale reste déterminée à remporter la victoire contre la Mauritanie et à poursuivre sa quête pour atteindre ses objectifs. Les joueurs savent qu’ils devront redoubler d’efforts et jouer avec encore plus de détermination pour compenser l’absence de leur coéquipier vedette.

Le match contre la Mauritanie s’annonce donc plus difficile que jamais, mais l’équipe nationale est prête à relever le défi et à tout donner sur le terrain. Les supporters seront derrière eux, les encourageant à chaque instant, dans l’espoir de voir leur équipe triompher malgré l’absence de Jackson.

La Première Ministre Danoise Victime d’une Attaque à Copenhague

La Première Ministre danoise, Mette Frederiksen, a été attaquée par un homme vendredi soir alors qu’elle se trouvait sur la place Kultorvet à Copenhague. L’homme a été arrêté par la suite, selon les services de Mme Frederiksen.

L’incident a laissé la Première Ministre choquée, comme l’a déclaré un communiqué de ses services. Les détails exacts de l’attaque n’ont pas été immédiatement révélés.

Cet événement souligne la vulnérabilité des personnalités politiques face aux agressions, même dans des pays réputés pour leur sécurité comme le Danemark. Les motivations de l’agresseur restent à déterminer.

L’incident suscite des préoccupations quant à la sécurité des dirigeants politiques et à la nécessité de renforcer les mesures de protection pour eux, ainsi que pour le public en général.

Vol de bagages à bord de bus Sénégal Dem Dikk : Le journaliste Ignace Ndeye porte plainte contre la Direction générale

Ignace Ndeye, journaliste pour Sudfm, a vécu une mésaventure inoubliable lors d’un récent voyage à bord des bus Sénégal Dem Dikk. Alors qu’il se rendait à Ziguinchor, ses bagages ont mystérieusement disparu lors d’une pause à Kaolack. Un passager, ayant pris le bus depuis le point de départ à Liberté 5, s’est avéré être le voleur, emportant non seulement son propre sac mais aussi celui d’un autre passager.

Le sac de voyage d’Ignace Ndeye renfermait des documents cruciaux, ainsi qu’une somme d’argent importante, en plus d’autres effets personnels. Malgré la plainte déposée contre la Direction Générale de Dakar Dem Dikk, peu de progrès ont été réalisés pour identifier le voleur ou même retrouver les biens volés.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et la responsabilité au sein de l’entreprise de transport. L’incident met en lumière des lacunes dans les procédures de contrôle et de surveillance, suscitant des inquiétudes quant à la protection des passagers et de leurs biens lors de leurs voyages.

Le cas d’Ignace Ndeye n’est malheureusement pas isolé, et il met en évidence la nécessité pour les autorités compétentes de prendre des mesures rigoureuses pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, les voyageurs doivent rester vigilants et prendre des précautions supplémentaires pour protéger leurs biens lors de leurs déplacements en bus.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°196 – du 08 ET 09/06/2024

🔴 « JUBËDI » DANS LA DISTRIBUTION DES SEMENCES À KAFFRINE : « AAR SUNU MOMEL » SONNE L’ALERTE !
🔴 DEVANT SE MARIER AUJOURD’HUI : FATOU DÉCOUVRE QUE SON FUTUR ÉPOUX EST UN HOMO

🔴 FLOP DU SYSTÈME DE JEU CONTRE LA RD CONGO : ALIOU CISSÉ EN DÉSACCORD AVEC DES CADRES
🔴 NAVÉTANES ET COMPÉTITIONS INTERNATIONALES : L’ÉTAT ANNONCE DES RÉFORMES DRASTIQUES

Ziguinchor : Le ministre de l’enseignement et de recherche promet la résolution de problèmes de l’université Assane Seck de Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Abdourahmane Diouf, accompagné d’une délégation, a effectué une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Cette visite avait pour objectif de constater l’état d’avancement des chantiers en cours dans cette institution universitaire et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

Lors de cette visite, le Ministre a tenu à rassurer la communauté universitaire en annonçant un programme d’urgence pour résoudre les difficultés auxquelles est confrontée l’université. Il a souligné l’importance de terminer rapidement les chantiers en cours afin d’améliorer les conditions de travail des étudiants et du personnel enseignant et administratif.

Parmi les principaux problèmes identifiés, le Ministre a mentionné le manque de pavillons universitaires et de lits pour les étudiants. Pour remédier à cette situation, il a assuré que le chantier des mille lits en construction serait achevé dans les deux prochains mois. Cette mesure permettra de libérer l’espace occupé par les étudiantes dans un bâtiment vétuste en attente de réhabilitation.

Par ailleurs, des solutions provisoires seront mises en place pour pallier certains problèmes immédiats, tels que le manque de place au restaurant universitaire. Le Ministre a promis d’apporter un soutien financier pour la construction de nouveaux abris temporaires et pour l’achèvement des chantiers de salles de classe et de laboratoires.

En conclusion, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes urgents et assurer le bon fonctionnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Ces actions visent à garantir un environnement d’étude et de recherche optimal pour les étudiants et à renforcer le développement de l’enseignement supérieur au Sénégal.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

Stade Abdoulaye-Wade : La Fédé de foot répond à Dame Mbodji

Lors de son installation officielle en tant que directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a lancé un avertissement clair aux entités redevables à la structure qu’il dirige. Toutes les sommes dues seront récupérées, a-t-il déclaré, mettant en avant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena. Selon lui, l’entretien annuel de la pelouse du stade Abdoulaye-Wade s’élève à 400 millions de francs CFA.

Ces déclarations ont suscité une réponse de la Fédération sénégalaise de football (FSF), une des principales utilisatrices de ces infrastructures. Une source au sein de la FSF a réagi en soulignant que l’instance est en règle concernant ses paiements pour l’utilisation des infrastructures. En effet, la FSF affirme verser 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’Équipe nationale, assurant ainsi sa contribution financière.

Cette réponse de la FSF semble indiquer une certaine confiance dans sa gestion financière et dans le respect de ses obligations envers la SOGIP. Malgré les préoccupations exprimées par le nouveau directeur général de la SOGIP, la fédération semble assurer sa part des responsabilités financières liées à l’utilisation des infrastructures sportives du pays.

Cependant, cette situation soulève des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion des infrastructures sportives au Sénégal. Bien que la FSF affirme être à jour dans ses paiements, d’autres entités pourraient être concernées par les dettes évoquées par la SOGIP. Il est donc crucial que toutes les parties impliquées collaborent pour résoudre ces problèmes et garantir un fonctionnement optimal des infrastructures sportives dans le pays.

En outre, cette situation souligne l’importance d’une gestion financière efficace et transparente dans le domaine du sport. Les investissements dans les infrastructures sportives sont essentiels pour le développement du sport au Sénégal, mais ils nécessitent également une gestion rigoureuse pour assurer leur durabilité à long terme.

Il reste à voir comment cette situation évoluera et si des discussions plus approfondies auront lieu entre la SOGIP et les entités concernées pour régler les éventuelles dettes et assurer un fonctionnement optimal des infrastructures sportives au Sénégal. En fin de compte, l’objectif principal doit être de promouvoir le sport et de fournir aux athlètes et aux passionnés les meilleures conditions pour s’épanouir dans leur pratique.

L’Appel à la Concertation du Ministre Moussa Bala Fofana au Syndicat des Travailleurs des Collectivités Territoriales en grève récurrente depuis 2 Ans

Dans un contexte de grèves persistantes depuis deux ans, le Ministre Moussa Bala Fofana appelle à la concertation avec le Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales. Cette initiative vise à trouver une solution durable aux revendications des travailleurs et à rétablir la stabilité au sein des collectivités locales. Découvrez les détails et les enjeux de cet appel à travers notre reportage.

Coopération : Le Premier Ministre Ousmane SONKO renforce les relations diplomatiques avec plusieurs pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu en audience, ce vendredi, plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal. Il s’agit des ambassadeurs de la Russie, du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite.

Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces pays. Le Premier ministre a exprimé la volonté du Sénégal de consolider les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale.

La visite de l’ambassadeur de la Russie a été marquée par des discussions sur la coopération économique et technique. Les deux parties ont évoqué des projets communs dans divers secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et l’éducation. Le Premier ministre a souligné l’importance de la collaboration avec la Russie pour le développement technologique et industriel du Sénégal.

L’audience avec l’ambassadeur du Qatar a permis de mettre en lumière les initiatives en cours dans les domaines de l’investissement et des infrastructures. Le Sénégal et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs partenariats économiques, notamment par le biais de projets de développement durable et de coopération en matière de sécurité alimentaire.

La rencontre avec l’ambassadeur de la Palestine a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et fraternels entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le soutien mutuel dans les instances internationales et sur des projets de coopération culturelle et éducative visant à renforcer les échanges entre les peuples sénégalais et palestinien.

Enfin, l’audience avec l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite a mis l’accent sur la coopération dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont exploré des possibilités de partenariat dans les secteurs des énergies renouvelables et de la construction, en vue de soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Ces rencontres diplomatiques illustrent la volonté du Sénégal de diversifier et de renforcer ses relations internationales. Le Premier ministre Ousmane SONKO a exprimé son optimisme quant aux perspectives de coopération avec ces pays, en soulignant l’importance de ces partenariats pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Sadio Mané après le nul contre la RDC (1-1) : « On doit revoir notre système de jeu »

Le match contre la RD Congo, qui s’est soldé par un nul (1-1) frustrant pour les supporters sénégalais, a mis en lumière certaines faiblesses du système de jeu adopté par Aliou Cissé.

Malgré un début de match prometteur, le Sénégal n’a pas réussi à concrétiser ses occasions, laissant ainsi échapper des points importants dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les Léopards de la RDC ont su capitaliser sur les moments de fébrilité des Lions, notamment sur les transitions en deuxième mi-temps, ce qui a permis aux Congolais de revenir au score et de tenir en échec l’équipe sénégalaise.

Cette performance a conduit Sadio Mané, qui n’a pas participé au match en raison d’une blessure, à exprimer une critique voilée du système de jeu de Cissé.

« Pour être redoutable, on doit revoir notre système, » a déclaré le joueur d’Al Nassr.

Cette déclaration résonne comme une critique implicite du système actuel mis en place par le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé. Elle suggère une remise en question nécessaire pour atteindre les objectifs ambitieux de l’équipe nationale.

La critique de Mané, bien que voilée, souligne l’importance de reconsidérer les choix tactiques et les formations utilisées. En tant que joueur influent et respecté, son avis est écouté au sein de l’équipe et pourrait inciter Aliou Cissé à revoir sa stratégie.

Pour ce match, Cissé avait opté pour une défense à trois avec Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly et Moussa Niakhaté, et utilisé Ismaïla Sarr et Habib Diarra comme pistons. Le milieu de terrain était composé de Gana Guèye et Pape Matar Sarr, tandis que la ligne offensive comprenait Iliman Ndiaye, Habib Diallo et Nikolas Jackson. Bien que les Lions aient ouvert le score, les faiblesses sur les transitions et la gestion des temps forts ont permis à la RDC de revenir au score.

La critique de Mané peut être perçue comme un appel à l’adaptation et à l’évolution tactique de l’équipe nationale pour mieux capitaliser sur son potentiel et ses talents. Une telle remise en question est essentielle pour corriger les erreurs et renforcer l’efficacité de l’équipe dans les matchs à venir.

Le Sénégal doit maintenant aborder les prochains matchs avec une stratégie plus affinée et une cohésion renforcée pour espérer de meilleures performances et atteindre leurs objectifs de qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Système de jeu et choix des joueurs : Aliou Cissé en désaccord avec certains de ses cadres

L’absence de Krépin Diatta et d’Ismaïla Jackobs pour les 3e et 4e journées des éliminatoires du Mondial-2026 avait suscité beaucoup d’inquiétudes concernant le système qu’Aliou Cissé allait adopter pour affronter la RD Congo et la Mauritanie. Les 26 joueurs convoqués ne comprenaient pratiquement pas de latéraux de métier ou de profils capables de pallier ces absences, ce qui posait un problème pour les couloirs des Lions.

Face à la RD Congo, Aliou Cissé a opté pour une défense à trois composée d’Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly et Moussa Niakhaté. Il a placé Ismaïla Sarr et Habib Diarra comme pistons, avec Gana Guèye et Pape Matar Sarr au milieu. La ligne offensive était composée d’Iliman Ndiaye, Habib Diallo et Nikolas Jackson.

Bien que les Lions aient réussi à ouvrir la marque à la fin de la première période, l’équipe a montré des signes de fébrilité au retour des vestiaires, particulièrement lors des transitions. Cela a permis à la RDC de revenir au score et de tenir en échec le Sénégal devant son public. Cette contre-performance a provoqué des divergences de points de vue entre Aliou Cissé et certains de ses cadres.

Sadio Mané, star des Lions, forfait pour ces deux rencontres, a été le premier à critiquer publiquement les choix de son coach. Malgré les déclarations satisfaites d’Aliou Cissé en conférence de presse, Mané a exprimé ses réserves en zone mixte :

« On a fait un match correct dans l’ensemble de la partie. Malheureusement, on n’a pas marqué plus de buts que l’adversaire. Ce système, il faut le revoir. On ne m’a pas posé la question, mais je vais en parler. On a essayé de faire plusieurs combinaisons, mais ça n’a pas marché. On doit revoir notre système de jeu. »

Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions, n’a pas critiqué directement les choix du sélectionneur mais a souligné la frustration de l’équipe :

« On est frustré, parce qu’on avait le match en main jusqu’à la 85e minute. Mais il ne faut pas faire la fine bouche. On peut être content de faire match nul, parce qu’ils ont marqué deux buts qui auraient pu être valables. Sur la physionomie du match, je pense qu’il nous a manqué un peu d’expérience et de malice. »

Les propos tranchants de Sadio Mané pourraient créer un malaise entre lui et le sélectionneur Aliou Cissé. Le Sénégal doit maintenant aborder les prochains matchs avec une stratégie claire et une cohésion renforcée pour espérer de meilleures performances dans les qualifications du Mondial-2026.

Le Sénégal se prépare à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024

Selon l’annonce de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), le Sénégal s’apprête à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024. Aussi connue sous le nom de l’Aïd al-Adha, cette fête revêt une grande importance pour la communauté musulmane sénégalaise, marquant la fin du pèlerinage annuel à La Mecque et commémorant le sacrifice d’Abraham.

La Tabaski est un moment de joie, de partage et de solidarité, où les familles se réunissent pour prier ensemble et partager des repas festifs. Traditionnellement, les fidèles sacrifient un mouton, en souvenir de l’acte d’Abraham, qui a été prêt à sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu. Une partie de la viande est ensuite offerte aux nécessiteux, renforçant ainsi les liens communautaires et l’esprit de générosité.

Les préparatifs pour la fête de la Tabaski commencent plusieurs jours à l’avance, avec les marchés bondés de moutons à vendre, les rues animées par les achats de vêtements neufs et les familles qui planifient leurs repas festifs. C’est un moment de grande effervescence dans tout le pays, où l’esprit de solidarité et de partage est particulièrement palpable.

En cette occasion joyeuse, le Sénégal se prépare à accueillir la fête de la Tabaski avec enthousiasme, dans le respect des traditions et des valeurs qui lui sont chères.

Mandat d’arrêt contre Macky Sall : Abdou Mbow répond au collectif des victimes de l’ancien régime

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, a vivement réagi aux demandes du collectif des victimes de l’ancien régime qui réclament un mandat d’arrêt contre l’ancien Président Macky Sall. Pour lui, ces demandes visent simplement à détourner l’attention des Sénégalais des attentes envers le nouveau régime. Selon Mbow, le véritable défi pour le gouvernement actuel est de répondre aux aspirations du peuple sénégalais, plutôt que de s’engager dans des controverses politiques. Il a également critiqué la proposition de révoquer la loi d’amnistie, soulignant que celle-ci avait permis la réconciliation nationale et bénéficié à des personnalités actuellement au pouvoir. Mbow a appelé à plus de sérieux dans le débat politique et à se concentrer sur les défis du pays plutôt que sur des querelles politiques stériles.

Renforcement des liens diplomatiques: Le Premier ministre sénégalais reçoit plusieurs ambassadeurs

Depuis son accession au pouvoir, le nouveau régime sénégalais a entrepris une réévaluation approfondie de ses relations diplomatiques internationales. Dans cette optique, le Premier ministre, Ousmane SONKO, a accueilli en audience ce vendredi 7 juin plusieurs éminentes personnalités diplomatiques accréditées au Sénégal, selon les informations recueillies par Dakaractu.

Parmi les dignitaires présents figurait SE Dmitri Kourakov, ambassadeur de Russie, soulignant ainsi l’intention mutuelle de la Russie et du Sénégal de renforcer les échanges commerciaux entre les deux nations. Cette rencontre témoigne de l’engagement des deux pays à stimuler la croissance économique à travers des partenariats solides.

Également présents à cette série de réunions, les ambassadeurs du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite ont eu l’occasion d’échanger avec le chef du gouvernement sénégalais. Ces rencontres témoignent d’une dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces nations.

Ces entretiens illustrent la volonté du Sénégal d’approfondir ses relations diplomatiques avec une gamme variée de pays, dans le but de promouvoir la coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines, notamment économique, culturel et politique.

Démenti sur une Fausse Information Publiée par « 1 Million March for Senegal »

Une Rumeur Infondée

La page Facebook 1 Million March for Senegal a récemment publié une information erronée, affirmant que Pape Sidy Niang, le prétendu petit frère de Mame Mbaye Niang, aurait été arrêté par la gendarmerie en possession de 73 kg de yamba (chanvre indien). Cette information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant confusion et indignation.

Contactée par la rédaction, un membre de la famille de Mame Mbaye Niang a formellement démenti cette allégation. Selon cette source fiable, Mame Mbaye Niang n’a pas de frère répondant au nom de Pape Sidy Niang. De plus, l’homme apparaissant sur la photo accompagnant la publication ne fait pas partie de leur famille. Il est donc clair que cette information est totalement fausse et dénuée de tout fondement.

Cet incident souligne l’importance de vérifier les informations avant de les partager, en particulier sur les réseaux sociaux où les fausses nouvelles peuvent se propager rapidement. Les internautes sont invités à faire preuve de vigilance et à consulter des sources fiables pour éviter la diffusion de rumeurs infondées qui peuvent nuire à la réputation des individus et créer une désinformation générale.

La famille de Mame Mbaye Niang dément catégoriquement l’information selon laquelle un membre de leur famille aurait été arrêté pour possession de drogue. La publication de 1 Million March for Senegal est donc une rumeur infondée, et il est essentiel de rétablir la vérité en se basant sur des sources vérifiées.

Passation de service à Sénégal Numérique SA : Isidore Diouf succède à Cheikh Bakhoum

Dans une cérémonie solennelle présidée par le Professeur Diégane Sène, Président du Conseil d’Administration de Sénégal Numérique SA, M. Isidore Diouf a été officiellement installé dans ses fonctions de Directeur Général, succédant ainsi à M. Cheikh Bakhoum qui a dirigé l’entreprise pendant près de dix ans.

L’événement, qui s’est déroulé en présence de représentants du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a débuté par une série d’allocutions soulignant le travail accompli par le Directeur général sortant et exprimant des attentes pour l’avenir de la société. Le secrétaire général de Sénégal Numérique SA, Dr Mouhamadou Lô, ainsi que le Président de l’Amicale des Agents de la société, Biram Sow, ont tous deux salué le travail de M. Bakhoum et ont exprimé leur soutien à son successeur.

Dans son discours de passation, Cheikh Bakhoum a dressé un bilan de ses années à la tête de l’entreprise, mettant en avant les projets majeurs qu’il a dirigés, tels que Smart Sénégal, PAMA, GIRAFE, ainsi que des initiatives visant à renforcer l’infrastructure numérique du pays, telles que le déploiement de la fibre optique et la construction du Datacenter national de Diamniadio. Il a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli ses devoirs et a souhaité bonne chance à Isidore Diouf pour ses futures responsabilités.

En prenant la parole, Isidore Diouf a souligné les défis auxquels Sénégal Numérique SA est confronté, notamment la sous-digitalisation de l’administration et ses répercussions sur la vie quotidienne des citoyens. Il a identifié plusieurs éléments clés pour réussir, notamment la construction d’une infrastructure robuste, le rôle de coordination des programmes numériques de l’État, et une collaboration étroite avec les acteurs du secteur, y compris les startups. Il a également insisté sur l’importance de mettre en œuvre les directives présidentielles avec qualité, discipline et rigueur.

En conclusion, Isidore Diouf a affirmé que sa priorité sera d’assurer une prestation de haute qualité et de favoriser une approche inclusive et collaborative pour répondre aux défis de la transformation numérique du Sénégal.

Nomination de Sambou Biagui comme Directeur de la Maison de la Presse : L’APPEL se réjouit et exprime ses vœux de succès

Dans un communiqué officiel, l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL/Sénégal) a chaleureusement salué la nomination du journaliste Sambou Biagui au poste de Directeur de la Maison de la Presse, succédant ainsi à Babacar Touré. Cette décision, annoncée lors du dernier Conseil des ministres, a été accueillie avec satisfaction par l’APPEL qui a exprimé ses félicitations les plus sincères à Monsieur Biagui.

Membre actif et dévoué de l’APPEL, Sambou Biagui est reconnu pour son engagement en faveur de la cohésion et de l’entraide au sein de la profession journalistique. Les membres de l’association demeurent convaincus que sa nomination apportera une nouvelle dynamique à la Maison de la Presse, favorisant ainsi le renforcement des liens entre professionnels de l’information.

L’APPEL a exprimé ses attentes quant à la transformation de la Maison de la Presse en un lieu de rencontre privilégié, propice au travail collaboratif et à la réalisation de projets ambitieux bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du secteur. En collaborant étroitement avec les associations de presse membres de la Coordination des Associations de Presse, Sambou Biagui est appelé à jouer un rôle clé dans cette évolution.

En conclusion, l’APPEL réaffirme ses vœux de plein succès et de réussite à Sambou Biagui dans ses nouvelles fonctions. Les éditeurs de la presse en ligne se tiennent disponibles pour l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs, contribuant ainsi à l’épanouissement continu du secteur de l’information au Sénégal.

Mouhamadou Lamine Barra Lô prend les rênes de l’ONFP

Dans un tournant significatif pour l’Office Nationale de la Formation Professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Barra Lô a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général. Cette nomination, réalisée par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, marque le début d’une nouvelle ère pour l’organisme clé dans le paysage de la formation professionnelle au Sénégal.

Mouhamadou Lamine Barra Lô apporte avec lui une richesse d’expérience et une vision prometteuse pour l’avenir de l’ONFP. Son parcours professionnel témoigne de son engagement envers l’amélioration de l’accès à une formation de qualité, essentielle pour répondre aux besoins du marché du travail et pour promouvoir le développement socio-économique du pays.

Sa nomination fait suite au départ de Mamadou Mounirou Ly, qui a occupé le poste de Directeur Général avec distinction. Sous sa direction, l’ONFP a continué à jouer un rôle crucial dans la formation et la qualification des ressources humaines, contribuant ainsi à renforcer la compétitivité et la productivité du secteur professionnel sénégalais.

En prenant les rênes de l’ONFP, Mouhamadou Lamine Barra Lô s’engage à poursuivre et à renforcer les initiatives déjà en place, tout en explorant de nouvelles opportunités pour répondre aux défis actuels et futurs de la formation professionnelle au Sénégal. Son leadership dynamique et sa détermination à promouvoir l’excellence font de lui un choix prometteur pour diriger l’ONFP vers de nouveaux sommets de succès et d’impact positif.

« Révélations choquantes : Les Industries Chimiques du Sénégal doivent 200 milliards à l’État »

Dans un déballage sans précédent, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), a mis en lumière la gestion opaque et préjudiciable de cette entreprise sous contrôle du groupe Indorama. Depuis 2014, les ICS sont aux mains de ce groupe indien, qui détient une participation majoritaire de 78%. Cependant, malgré cette mainmise, les retombées pour le Sénégal sont quasi inexistantes.

Sur le plan financier, les révélations sont alarmantes : les ICS échappent totalement à leur devoir fiscal en ne payant ni impôts sur le revenu, ni TVA, ni droits de douane, ni redevance minière. Cette situation a conduit l’entreprise à accumuler une dette colossale de 200 milliards envers l’État sénégalais, une somme qui met en péril les finances publiques.

En outre, l’activité agricole, pour laquelle les ICS devraient pourtant être un pilier, est grandement négligée. L’usine de Mbao, avec sa capacité de production de 250 000 tonnes par an, est loin de répondre aux besoins nationaux, alors que le Sénégal nécessite annuellement 150 000 tonnes d’acide phosphorique, un produit clé pour l’agriculture.

Les révélations d’Abdoul Aziz Ndiaye mettent en lumière un dysfonctionnement majeur dans la gestion des ICS, soulignant l’urgence pour les autorités sénégalaises d’agir afin de rectifier cette situation préjudiciable à l’économie nationale et au développement agricole.

Le maire de Thiès appelle à un changement de mentalité pour construire un Sénégal prospère

Le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel vibrant à ses concitoyens sénégalais pour soutenir le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans ses efforts visant à construire un nouveau Sénégal. Dans une déclaration récente, le Dr Diop a souligné l’importance d’adopter une nouvelle mentalité et une nouvelle culture pour atteindre cet objectif ambitieux.

Selon le Dr Diop, il est crucial pour les Sénégalais de comprendre que le Sénégal ne se résume pas uniquement à une seule personne, même si cette personne est le président de la République. Il a insisté sur la nécessité de créer une nouvelle ville de Thiès, moderne, verte, intelligente, culturelle, sportive et universitaire, mais a souligné que cela ne sera possible qu’avec un changement profond de mentalité.

Pour le maire de Thiès, soutenir le président de la République signifie embrasser un nouveau paradigme et adopter un nouveau comportement envers soi-même, l’espace public et les deniers publics. Il a souligné que ce changement de mentalité est essentiel pour aider le président à impulser une nouvelle dynamique et construire un Sénégal prospère où les jeunes n’auront plus à risquer leur vie dans des embarcations de fortune.

Le Dr Diop a conclu en exhortant ses compatriotes à embrasser ce changement et à travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal. Son appel à un changement de mentalité et à un soutien accru au président de la République reflète une vision ambitieuse pour un Sénégal plus fort et plus prospère.

Les enjeux de la levée de fonds du Sénégal sur le marché des eurobonds : analyses et perspectives

L’État sénégalais a récemment réalisé une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars, soit près de 450 milliards de francs CFA, sur le marché des euro-obligations. Cette démarche, qui intervient 15 ans après la dernière émission en 2009, a suscité diverses interprétations et critiques quant à l’impact potentiel sur la dette nationale.

Les eurobonds, des obligations émises sur le marché international, offrent aux pays la possibilité de lever des fonds tout en évitant la spéculation de leur dette sur les marchés financiers. Après la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Kenya, le Sénégal devient le quatrième pays d’Afrique subsaharienne à recourir à cette stratégie en 2024, signalant ainsi un retour de confiance des marchés financiers après des années de troubles politiques.

L’évolution du taux d’intérêt des eurobonds, qui s’établit à 7,75%, suscite des analyses diverses. Certains économistes soulignent une légère hausse par rapport à l’année précédente, attribuée aux récents événements politiques ayant impacté l’économie sénégalaise. Cependant, d’autres estiment que ce taux reste favorable compte tenu du contexte régional, comparé aux taux plus élevés observés dans d’autres pays ayant récemment levé des fonds sur le marché.

Les économistes mettent en garde contre le risque d’utiliser les fonds levés pour des dépenses courantes plutôt que pour des investissements productifs. Ils soulignent la nécessité d’une gestion prudente de la dette et d’une utilisation judicieuse des ressources pour stimuler le développement économique et infrastructural. L’exploitation future des ressources pétrolières et gazières est également évoquée comme un moyen de réduire les risques liés à l’endettement.

Cependant, le choix de JP Morgan Londres en tant que structure intermédiaire soulève des préoccupations quant à la transparence et à l’éthique des pratiques financières. Des scandales passés ont mis en lumière des problèmes de conformité et ont conduit à des amendes importantes, suscitant des interrogations sur la fiabilité de cette institution.

Malgré ces défis, les spécialistes soulignent l’importance de mobiliser des ressources pour financer les secteurs prioritaires et soutenir la croissance économique. Ils appellent à une évaluation rigoureuse de la stratégie de mobilisation des ressources domestiques et expriment leur confiance dans les nouvelles autorités pour une gestion prudente et efficace de la dette nationale.

Dans ce contexte, le Sénégal doit relever le défi de transformer les fonds levés en investissements durables et productifs, tout en assurant une gestion transparente et responsable de sa dette publique.

Le Sénégal lève 750 millions de dollars, mais les préoccupations persistent :

Le Sénégal a réussi une opération majeure sur les marchés internationaux en levant 750 millions de dollars, soit plus de 451 milliards de FCFA, pour répondre à ses besoins de financement pour l’année 2024. Cette opération, menée par le ministère des Finances et du Budget, a vu une forte adhésion des investisseurs, témoignant de leur soutien continu aux politiques publiques du pays et de leur confiance en sa stabilité économique.

Cependant, malgré ce succès financier, des inquiétudes ont été soulevées par le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, concernant le choix de la banque d’investissement, JP Morgan Londres. Seck a appelé à plus de transparence dans le processus d’intermédiation, pointant du doigt les antécédents de JP Morgan, notamment son implication dans des scandales financiers passés, tels que la « London Whale » en 2012, ainsi que des amendes importantes pour des pratiques commerciales douteuses.

Ces préoccupations mettent en lumière la nécessité pour le ministère des Finances et du Budget de fournir des explications sur le choix de JP Morgan Londres, tout en soulignant l’importance de réévaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques. Alors que le Sénégal cherche à attirer davantage d’investissements étrangers pour stimuler son développement économique, il est essentiel de garantir que les partenaires financiers choisis respectent les normes éthiques et de transparence.

En fin de compte, cette levée de capitaux représente une étape importante pour le Sénégal dans sa quête de développement, mais elle soulève également des questions cruciales sur la gouvernance financière et l’importance de choisir des partenaires d’investissement responsables et fiables.

Guy Marius Sagna critique l’inaction de l’Assemblée nationale sénégalaise

Introduction: Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’Assemblée nationale du Sénégal semble être plongée dans une période de stagnation, suscitant des critiques de la part du député Guy Marius Sagna. Dans une récente interview avec Jeune Afrique, Sagna exprime son mécontentement face au manque d’activité parlementaire et appelle à une action plus proactive au service du peuple sénégalais.

Analyse de la situation: Selon Guy Marius Sagna, malgré quelques commissions qui fonctionnent, aucune séance plénière n’a eu lieu depuis un certain temps, même en pleine session parlementaire. Il déplore le fait que ses propres propositions de résolutions, visant à mettre en place des commissions d’enquête sur des sujets cruciaux, n’ont pas encore été examinées. Il souligne également plusieurs problèmes nationaux qui nécessitent une attention urgente, tels que les retards de salaires des travailleurs du Fonds d’Entretien Routier Autonome et la crise environnementale à Falémé.

Appel à l’action: Guy Marius Sagna insiste sur le rôle des députés à comprendre et à résoudre de telles situations en diligentant des commissions d’enquête parlementaire au besoin. Il cite l’exemple d’une enquête récente sur les produits Nestlé pour les nouveau-nés en Afrique, soulignant l’importance pour l’Assemblée nationale de réagir rapidement à de telles informations pour garantir la santé et le bien-être de la population.

Conclusion: Les commentaires de Guy Marius Sagna mettent en lumière la nécessité d’une action plus robuste de la part de l’Assemblée nationale sénégalaise pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple. En appelant à une approche plus proactive et à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire, Sagna souligne l’importance d’une gouvernance transparente et responsable pour le bien-être de la nation.

« Successeur d’Ousmane Sonko à Ziguinchor : Le choix final le 19 juin »

processus de succession à la Mairie de Ziguinchor se précise, suite à la démission de l’ancien maire, Ousmane Sonko, nommé Premier ministre. Le successeur sera désigné le 19 juin prochain, selon les informations rapportées par Le Soleil.

Trois candidats se disputent le fauteuil municipal : Aïda Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint, et Bassirou Coly, sixième adjoint et le plus jeune des trois candidats, en charge de la Jeunesse et des affaires estudiantines.

La décision revient aux 80 conseillers de la commune, qui auront la responsabilité de départager les candidats et de choisir celui ou celle qui dirigera la municipalité dans les prochaines étapes.

Les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye sur la cession des terrains bâtis de l’État

La question brûlante du foncier au Sénégal, récemment portée sur le devant de la scène par le tandem Diomaye-Sonko, suscite également l’intérêt et les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier soulève des préoccupations quant aux « cessions de terrains bâtis de l’État au centre de Dakar à des privés », mettant en lumière des possibles entorses à la loi.

Dans un contexte où les vérifications sur le bradage du foncier sont au cœur des préoccupations nationales, Abdoul Mbaye exhorte à examiner de près les transactions ayant conduit à la cession de terrains bâtis de l’État sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale, une procédure requise par la loi. Il questionne ainsi l’éventuel recours à des stratagèmes pour contourner la loi et s’interroge sur les motivations derrière de telles actions.

Il est à rappeler que cette remise en question intervient alors que le chef de l’État Bassirou Diomaye et son Premier Ministre Ousmane ont pris la décision d’arrêter les travaux dans certaines localités, mettant en place une commission ad hoc chargée d’examiner certains titres fonciers.

Face à ces interrogations légitimes, il est impératif de faire toute la lumière sur ces transactions foncières afin d’assurer la transparence et de préserver l’intégrité des institutions et des ressources nationales.

Scandale dans la campagne arachidière de Kaffrine : Des sacs d’arachide remplis de sable distribués aux cultivateurs

Des révélations choquantes ont secoué la campagne arachidière dans le département de Kaffrine, où des tonnes de sacs d’arachide remplis de sable ont été distribués aux cultivateurs. Une enquête menée par l’organisation « Arr sunu momel » dans les communes de Ndiédieng (arrondissement de Mabo) et de Katioth (arrondissement Katakel) a mis en lumière cette escroquerie perpétrée par certains opérateurs peu scrupuleux.

Bassirou Bâ, coordinateur de « Arr sunu momel », exprime son profond regret face à cette tromperie orchestrée par des opérateurs distribuant des sacs d’arachide remplis de sable au lieu de semences certifiées, comme le préconise pourtant le nouveau régime. Ce dernier a, en effet, réduit une partie de la dette des opérateurs et augmenté le budget alloué à la campagne arachidière.

Selon Bassirou Bâ, il est impératif que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) assurent un suivi rigoureux du processus, depuis le début jusqu’au niveau des commissions, afin d’éviter une telle fraude qui pourrait avoir un impact désastreux sur la production cette saison. Il en appelle au nouveau régime du Président Diomaye et de Sonko pour que de telles pratiques ne se répètent plus, et exhorte à la prise de mesures concrètes pour garantir que les cultivateurs reçoivent des semences certifiées de qualité.

Ce scandale met en lumière l’importance cruciale de la surveillance et de la transparence dans le secteur agricole, et souligne la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour protéger les intérêts des agriculteurs et assurer la prospérité de l’agriculture sénégalaise.

5ème Foire Internationale des Produits Africains (FIPA) : Mme Maimouna Dieye soutient les femmes entrepreneurs avec plus de 20 esplanades

Dans le cadre de la 5ème Foire Internationale des Produits Africains (FIPA) qui se déroule du 1er au 9 juin 2024 sur l’esplanade du Monument de la Renaissance africaine, Mme Maimouna Dieye, Ministre de la Famille et des Solidarités, a présidé la journée dédiée à son ministère ce jeudi 6 juin 2024. L’événement, placé sous le thème « Promotion économique et culturelle, levier de coopération internationale », a honoré la République de la Mauritanie et a vu la participation de plusieurs ministres ainsi que des représentants de missions diplomatiques.

Mme Dieye a salué l’initiative de Mme Sabira Dramé, organisatrice de la FIPA, et a réaffirmé son soutien aux femmes entrepreneurs. « Cet événement offre aux femmes entrepreneures une vitrine internationale pour leurs produits, ainsi qu’une plateforme de réseautage et de développement de leurs activités. La présence des représentants des corps diplomatiques accrédités à Dakar témoigne de l’importance de cette foire en tant que vecteur de coopération internationale, » a-t-elle déclaré.

La FIPA constitue un carrefour d’échanges et de partenariats, favorisant le développement de relations économiques solides entre les pays participants. Mme Dieye a particulièrement mis en avant le rôle crucial des femmes entrepreneures dans divers secteurs, tels que l’agroalimentaire, la couture, la poterie céramique, la vannerie et la mode, qui témoignent de la richesse et de la diversité du patrimoine artisanal africain.

Pour améliorer la productivité des activités de transformation et stimuler la coopération internationale, Mme Dieye a annoncé l’octroi de plus de 20 esplanades aux femmes entrepreneurs, au nom du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette initiative vise à renforcer l’autonomie économique des femmes et à promouvoir leur participation active dans l’économie nationale et internationale.

Mme Sabira Dramé, présidente de la plateforme « Baye Sa Warr », a exprimé sa gratitude envers Mme Dieye pour sa présence et son soutien indéfectible. Elle a souligné l’importance de cette journée dédiée au ministère de la Famille et des Solidarités, et a réaffirmé l’engagement de la plateforme à participer à l’autonomisation des filles et des femmes.

En conclusion, Mme Maimouna Dieye a réitéré son engagement en faveur des femmes et a assuré qu’elle continuerait à travailler pour une autonomisation durable des femmes entrepreneures. Elle a également remercié tous les participants pour leur implication dans la réussite de cette 5ème édition de la FIPA.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolac
k.

Éducation : Les meilleurs élèves de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick » primés à Ndiédieng

Le mouvement « Natal Sa Gox », en collaboration avec le personnel de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick », a organisé ce jeudi une journée de l’excellence pour récompenser les meilleurs élèves de l’établissement. Cette initiative a été marquée par une mention de satisfecit adressée à l’équipe pédagogique de l’institution scolaire.

« Nous sommes ici aujourd’hui à Kissamasse, dans la commune de Ndiédieng, département de Kaolack, pour célébrer la première édition de la journée de l’excellence de l’école Franco-Arabe Marquas Babacar Sadick. Cette rencontre éducative a été initiée par notre mouvement Natal Sa Gox, » a expliqué Thierno Kébé, président du mouvement et coordonnateur communal du parti de Rassemblement pour la Vérité And Si Deuk.

Il a souligné l’importance de cette initiative, étant donné que les écoles Franco-Arabes sont souvent négligées par les autorités étatiques et fonctionnent grâce à leurs propres moyens. « C’est pourquoi nous avons initié cette journée, afin d’identifier les problèmes et de trouver des solutions adéquates pour que ces établissements scolaires puissent mieux fonctionner, » a-t-il ajouté.

M. Kébé a rappelé que l’école est une véritable préoccupation pour les autorités et les parents d’élèves. Chaque année, des initiatives publiques et privées sont mises en place pour améliorer les résultats scolaires, indispensables pour préparer la relève des cadres de notre nation.

« Pour contribuer à l’amélioration des résultats scolaires, la motivation est un facteur important qui pourrait grandement aider à atteindre cet objectif, » a souligné M. Kébé. « Cette manifestation est également l’occasion de promouvoir le leadership à l’école, de cultiver l’esprit d’excellence et d’encourager les élèves à se classer parmi les deux premiers de leurs établissements respectifs. »

La journée de l’excellence de l’école « Marquas Babacar Sadick » a ainsi mis en lumière les efforts des élèves et des enseignants, tout en soulignant la nécessité d’un soutien accru pour les écoles Franco-Arabes afin qu’elles puissent continuer à offrir une éducation de qualité.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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RENVOYÉ PAR LA DIRECTRICE GÉNÉRALE De la SEMIG : L’ancien DAF réclame à Fatou Niang Ba ses droits de licenciement

L’ex-Directeur Administratif et Financier (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG), licencié par la Directrice Générale Fatou Niang Ba, réclame le versement de ses indemnités de licenciement, affirmant que son départ juste avant la présidentielle était motivé par des considérations « politiques », liées à son départ de l’Alliance Pour la République (APR) pour créer son propre mouvement politique. Des collègues ont corroboré ses dires et ont également dénoncé d’autres injustices présumées.

L’ex-Directeur de l’Administration et des Finances (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG) limogé par l’actuelle Directrice générale (DG), Fatou Niang Ba, exige le paiement de ses droits de licenciement. A.R.L. reproche à Mme Ba de l’avoir renvoyé dans la période précédent le scrution présidentiel pour des raisons « politiques », selon lui. En effet, jure-t-il, Mme Ba a eu une haine viscérale contre lui quand quelqu’un lui a révélé qu’il ne porte plus allégeance à l’Alliance Pour la République (APR) qu’il a quittée pour mettre sur pied son propre mouvement politique.
D’autres agents de la SEMIG qui ont tenu à garder l’anonymat, ont confirmé ses allégations et ont saisi l’occasion pour, d’autre part, dénoncer le licenciement des techniciens de surface pro-Pastef, l’arrêt de l’assurance-maladie (IPM) du personnel et le recrutement massif de vingt-huit (28) agents en Contrats à Durée Interminée et Déterminée – CDI et CDD – entre le 1er novembre 2023 et le 1er mars 2024.

RÉGULARISATION DES CONTRATS DES AGENTS SOUS L’ÈRE DU DG MBAYE
En juillet, au-delà de ses fonctions de DAF, la direction a également confié à A.R.L les Ressources humaines. « En faisant la revue des contrats, je me suis rendu compte que les contrats de certains agents comme le comptable n’ont pas été déposés à l’Inspection générale du travail pour les besoins de l’enregistrement. Je m’en suis donc chargé au mois de juillet 2023. À ce moment-là, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye était le Directeur général. Au courant de ce même mois, l’inspection nous a renvoyé le dossier pour des corrections dans la catégorie professionnelle. Je l’ai corrigé et renvoyé dans le même mois. », affirme-t-il, précisant que c’est donc normal que Fatou Niang Ba ne puisse pas y apposer sa signature à cette période, comme elle le réclamait, vu qu’elle n’était pas encore DG.

L’ancien DAF explique que les autres dossiers sur lesquels sa supérieure hiérarchique l’avait interpellé, sont ceux des agents I.B et N.S. – c’est le même cas que celui expliqué plus haut -. « Leurs CDI avaient été signés en août 2023 par le DG monsieur Mbaye. Leurs dossiers avaient été transmis à l’Inpection générale du travail une première fois avant d’être renvoyés pour la catégorisation professionnelle. C’est ainsi que nous avons procédé à la correction et les avons renvoyés au courant du mois d’août de la même année. Mais, l’inspecteur qui devait les signer était parti en congés pour revenir en septembre. », précise le sieur A.R.L. qui signifie qu’à ces dates, Mme Ba n’était pas encore en fonction. L’ancien DAF souligne, par ailleurs, qu’une de ses collègues, une dénommée, N. S. devaient également bénéficier d’un contrat mais son dossier souffrait de pièces manquantes. La concernée n’a amené ces documents qu’après le 22 août. C’est pourquoi son contrat n’a pas été régularisé par l’inspection.

ÉVACUATION DES AFFAIRES COURANTES PAR M. MBAYE
D’après l’ex-DAF, Fatou Niang Ba a été nommée DG de la SEMIG par un décret sorti le 30 août 2023 ; mais, elle a pris fonction le 15 août 2023. À l’en croire, durant ce temps, c’est le DG sortant qui était chargé d’ évacuer les dossiers courants jusqu’à sa prise de service. « C’est pourquoi, le 03 septembre, concernant les contrats des susnommés I.B. et N. S., que l’inspection nous avait renvoyés, nous les avions acheminés une nouvelle fois pour que l’inspection puisse procéder à leur enregistrement. Comme il s’agissait de l’évacuation des affaires courantes, j’ai également pris les autres contrats non encore enregistrés pour les joindre au dossier. Ce qui porte le nombre de contrats envoyés à l’inspection à quatre (4) », témoigne A.R.L. Selon le DAF, Mme Ba lui a donc reproché d’avoir envoyé ce courrier le 03 septembre sans sa validation. Alors, il lui a fait savoir qu’il ne s’agit pas de nouvelles corrections et que ces dossiers datent de l’ère Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, l’ex-DG. Après sa prise de fonction le 15 septembre, le DAF atteste qu’il a eu une séance de travail avec la nouvelle DG au cours de laquelle, il lui a expliqué une nouvelle fois la situation. C’est ainsi que Mme Ba, d’après lui, lui a confié qu’elle vient de comprendre la situation ; disant qu’au début, elle croyait que les contrats avaient été antidatés. Toujours selon le DAF, il a rétorqué que si c’était le cas, ces agents n’auraient jamais reçu leurs salaires au mois d’août.

Par la suite, à en croire le DAF, parmi ces quatre (4) contrats cités plus hauts, seuls deux (2) ont pu être enregistrés. Pour les deux (2) autres, les observations envoyées par l’inspection n’ont pas trouvé le DAF en poste ; c’est pourquoi elles ont été remises à Mme Ba. A.R.L. explique que c’est à cet effet que les deux contrats qui restaient avaient été envoyés à l’inspection sur demande de Mme Ba par un autre agent vu qu’il avait déjà été renvoyé.

Il souligne que, c’est pourquoi, deux jours après son dépôt de demande de congés en février 2024, juste avant la Présidentielle 2024, il a été surpris par la lettre de licenciement servie par Mme Ba.

VERSION DE FATOU NIANG BA
Contactée par la rédaction du Dakarois Quotidien, l’actuelle Directrice générale de la SEMIG assure que l’ex DAF, A.R.L. n’a pas été licencié pour les faits énoncés. Selon Fatou Niang Ba, le Directeur Administratif et Financier (DAF) a été licencié pour des fautes graves sur lesquelles elle n’a pas envie de se prononcer. Ce, avant la Présidentielle de 2024. La Directrice Générale de la SEMIG a affirmé, en outre, que le monsieur avait même reconnu les accusations portées contre lui. Madame Ba a, ensuite, menacé de déposer plainte contre le DAF vu les accusations qu’il porte sur elle.

En attendant, celui qui a enclenché une action en justice est bien A.R.L. Il déclare que, pour le moment, il ne veut pas parler de licenciement abusif ; mais, il réclame ses dix (10) millions F CFA de droits de licenciement. En outre, après l’avoir renvoyé, dit-il, Mme Ba ne lui a pas remis son attestation de travail. Selon l’ex DAF, ces dans ces entrefaites que, se sentant acculée, Fatou Niang Ba a pris l’engagement de le réintégrer au sein de la SEMIG, avançant que c’est la raison pour laquelle elle ne lui a pas encore payé ses droits. D’après A.R.L., Mme Ba en a même discuté avec le PCA (Président du conseil d’administration) et a dit attendre la tenue du conseil d’administration. Selon A.R.L., jusque-là rien n’a été fait ; c’est pourquoi il a demandé à son avocat de servir une lettre de mise en demeure en Mme Ba. Par ailleurs, il a annoncé qu’une citation directe a été remise à la concernée pour une convocation des deux parties le mardi 03 juin dernier. Cependant, Mme Ba n’a pas déféré à cette convocation. Le tribunal a, dès lors, procédé à un renvoi pour le 04 juin. Sur demande des avocats de Mme Ba, l’affaire a été de nouveau renvoyée.

La Dakaroise / Le Dakarois

Kaolack : « Un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées ».Atteste le président du conseil départemental.

‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des  terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024. 
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.

Les Lions du Sénégal et les Léopards de la RDC se neutralisent lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026

Dans un affrontement intense lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026, les Lions du Sénégal et les Léopards de la République démocratique du Congo se sont séparés sur un score de parité, 1-1. Les deux équipes ont livré une bataille féroce sur le terrain, sous les yeux attentifs des entraîneurs Aliou Cissé et Sébastien Desabre.

Malgré une ouverture rapide du score par les Lions, les Léopards ont rapidement riposté, créant ainsi un match palpitant pour les supporters des deux camps. Les joueurs ont démontré leur détermination et leur talent tout au long de la rencontre, offrant aux spectateurs un spectacle mémorable.

Le coach des Lions, Aliou Cissé, a salué l’engagement et l’effort de ses joueurs, soulignant la nécessité de rester concentré jusqu’au coup de sifflet final. Il a également exprimé sa confiance dans la capacité de son équipe à rebondir et à tirer des leçons de cette confrontation.

De son côté, Sébastien Desabre, à la tête des Léopards, a loué la résilience de ses joueurs face à une équipe aussi redoutable que celle du Sénégal. Il a souligné l’importance de ce résultat pour la confiance de son équipe dans la poursuite des éliminatoires.

Ce match nul laisse les deux équipes dans une position délicate dans le groupe, les obligeant à redoubler d’efforts dans les prochains matchs pour assurer leur qualification pour la Coupe du monde tant convoitée en 2026.

Les supporters des Lions du Sénégal et des Léopards de la RDC peuvent se préparer à d’autres rencontres passionnantes alors que la compétition pour une place au sommet du football mondial continue de s’intensifier.

Démissions en cascade au sein du PDS : le parti en ébullition après le limogeage de Woré Sarr

Depuis que Woré Sarr a été évincée de la tête de la fédération nationale des femmes du parti démocratique sénégalais (PDS), une vague de contestations secoue le parti. Les critiques fusent, et la députée Mame Diarra Fam prédit même d’autres démissions à venir, qualifiant ce limogeage de trahison et d’humiliation envers toutes les femmes du parti.

Dans une déclaration poignante, Mame Diarra Fam exprime son soutien inébranlable envers Woré Sarr, dénonçant un acte de désaveu et appelant à la solidarité des membres du parti. Sa prédiction de nouvelles démissions met le PDS en alerte, avec de nombreux responsables et militants menaçant également de quitter leurs fonctions en signe de protestation.

Cette vague de dissensions met le parti en sursis, avec des voix de plus en plus nombreuses se levant contre la décision de Wade-fils. L’effervescence au sein du PDS montre que le limogeage de Woré Sarr est loin d’être un simple fait isolé, mais plutôt le catalyseur d’une crise interne plus profonde. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir du parti, alors que la pression monte et que les tensions s’intensifient.

Financement de Secteurs Prioritaires : Soutiens Économiques pour le Sénégal

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce jeudi deux importantes institutions financières, toutes deux prêtes à soutenir le Sénégal dans des secteurs clés de son développement.

La Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) a exprimé son engagement à accompagner le Sénégal dans ses projets économiques. Le Dr Sidy Ould Tah, président de la BADEA, a souligné la volonté de sa banque de soutenir le gouvernement sénégalais dans ses politiques économiques, en mettant l’accent sur les secteurs propices à la croissance.

Également, le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Serge Ékué, a salué la vision de développement du président sénégalais et a félicité le peuple sénégalais pour sa maturité. Il a ensuite évoqué les domaines prioritaires de financement pour le Sénégal, notamment l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, l’habitat social et l’amélioration du cadre de vie.

Ces rencontres témoignent de la confiance des institutions financières régionales dans le potentiel de croissance du Sénégal et de leur volonté d’accompagner le pays dans sa quête de développement économique et social.

Stade Abdoulaye-Wade: Réponse de la Fédération de Football à Dame Mbodji

Lors de son installation officielle à la tête de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a émis une mise en garde envers les entités redevables à la structure qu’il dirige. Il a annoncé que toutes les sommes dues seraient récupérées, invoquant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena, citant notamment le coût annuel de 400 millions de francs CFA pour l’entretien de la pelouse du jardin des Lions.

Bien que le directeur général de la SOGIP n’ait pas spécifié les entreprises débitrices, ses déclarations ont suscité une réaction, non officielle, de la part de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Une source au sein de la FSF a rapidement précisé que l’instance dirigeante était à l’aise dans ce dossier. Cette même source a ajouté que la FSF déboursait 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’équipe nationale.

Cette réplique de la FSF laisse entrevoir une potentielle confrontation entre les entités concernées quant aux obligations financières liées à ces infrastructures sportives majeures. La question du financement et de la gestion des stades demeure ainsi un sujet de préoccupation et de débat au sein du paysage sportif sénégalais.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Discours d’ouverture du MEN.

Ce jeudi, lors de la revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation/formation PAQUET-EF, le ministre de l’Éducation nationale a présenté des observations positives sur les tendances éducatives régionales. Il a, par ailleurs, relevé des obstacles persistants, surtout dans l’accès équitable à l’éducation. Moustapha Mamba Guirassy a, parallèlement réaffirmé l’urgence d’une éducation d’adopter la transformation systémique du secteur pour l’idéal de société attendue au Sénégal.

Collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye : Vers de nouveaux horizons pour le Sénégal

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, dans le cadre d’une visite visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Institute for Global Change fondé par Blair. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes interactions entre Tony Blair et les dirigeants sénégalais, ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans des domaines clés tels que la gouvernance, l’agriculture et la santé.

L’engagement continu de Blair envers le Sénégal, illustré par son travail bénévole dans des secteurs vitaux tels que la santé numérique et l’agriculture, témoigne de sa volonté de soutenir le développement économique du pays sur la voie de l’émergence. Son Institut pour le changement global offre une expertise précieuse en matière de gouvernance, aidant les gouvernements à transformer leur vision du développement en actions tangibles.

La visite de Blair intervient à un moment crucial pour le Sénégal, qui se positionne de manière remarquée sur le marché international avec un eurobond significatif. Ce partenariat renforcé entre le gouvernement sénégalais et Tony Blair souligne l’importance de la collaboration internationale dans la poursuite des objectifs de développement durable et de prospérité économique pour le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

Alors que le Sénégal continue de progresser sur la voie de l’émergence, la collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye ouvre de nouvelles opportunités pour catalyser la croissance économique, renforcer les institutions et améliorer le bien-être des citoyens sénégalais.

LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr Babacar DIOP annonce le prochain changement de nom de la place de France

Le maire de Thiès, Dr. Babacar Diop, a exprimé sa grande satisfaction lors du lancement des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet ambitieux vise à transformer cet espace emblématique en un jardin public moderne et convivial, répondant aux besoins des Thiessois.

« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour marquer le début des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet est le fruit d’une vision commune et d’une volonté collective de faire de notre ville un modèle de modernité et de convivialité, » a déclaré le maire.

Située au cœur de Thiès, la Place de France deviendra un espace vert magnifiquement aménagé, intégrant des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, du mobilier urbain, un monument sculpture, un monument aux morts, et un jet d’eau. Ces infrastructures feront de cet espace un lieu idéal pour la détente et les rencontres en famille ou entre amis.

Ce projet représente un investissement de 325 millions de F CFA, entièrement financé par la mairie de Thiès. Les travaux, débutant en juin, sont prévus pour s’achever en décembre. « Cet investissement symbolise l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à créer des espaces publics de haute qualité accessibles à tous, » a souligné Dr. Diop.

Le maire a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Ce jardin se veut être un espace démocratique où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès y sera gratuit, afin que tous puissent bénéficier de cet environnement revitalisé. » Il a également mis fin aux contrats de concession des espaces publics à des promoteurs privés pour assurer une utilisation non commerciale de ces lieux.
Le projet a été conçu en concertation avec les habitants de Thiès. Le maire a remercié les équipes municipales, techniques, les architectes paysagistes, les urbanistes, et tous ceux qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, cette infrastructure apportera un visage nouveau à notre ville, une ville plus belle et plus verte, » a-t-il affirmé, manifestant sa fierté et son amour pour Thiès.
Dr. Babacar Diop a annoncé un changement de nom pour la Place de France, souhaitant lui attribuer le nom d’un illustre citoyen de Thiès. « Vos idées montrent à quel point cet endroit occupe une place particulière dans le cœur des Thiessois. Ce débat est essentiel car il montre que nous voulons ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, » a-t-il ajouté, encourageant la participation des habitants à cette réflexion collective.

Par ailleurs, le maire a révélé avoir eu une séance de travail avec des investisseurs sur le projet « Cœur de ville », un vaste chantier urbain qui inclura la Place Agora et la Promenade des Thiessois. Ce projet vise à créer un pôle de vie et de rencontres, tout en étant économique pour les habitants.

Il a aussi annoncé le lancement prochain de la troisième phase de modernisation de l’éclairage public, passant au LED plus écologique et économique, pour un coût de 300 millions de F CFA. Enfin, le maire a exhorté les Volontaires de la Ville de Thiès pour la Surveillance urbaine à veiller à la préservation des infrastructures urbaines.

En conclusion, Dr. Babacar Diop a exprimé son rêve de voir Thiès briller tant au Sénégal qu’à l’international, grâce à des infrastructures modernes et une gestion inclusive et participative des espaces publics.


LEDAKAROIS

Contestation au Sénégal : La lutte contre les usines de farine de poisson s’intensifie

Les acteurs de la pêche artisanale au Sénégal sont engagés dans une lutte acharnée contre l’implantation des Usines de Farine et d’Huile de Poisson (UFHP) dans le pays. Cette opposition s’est cristallisée autour des préoccupations majeures liées à l’impact environnemental et socio-économique de ces installations.

La coalition nationale contre l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson, ainsi que le collectif « Taxawu Cayar », ont récemment adressé un mémorandum au ministre de la Pêche, exprimant leur détermination à mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une menace pour la sécurité alimentaire et les emplois dans le secteur halieutique.

Parmi les principales revendications figurent l’application des recommandations issues de précédentes concertations, notamment le gel de toute nouvelle implantation d’usine de farine et d’huile de poisson au Sénégal. De plus, ces groupes exigent la fermeture des usines déjà opérationnelles, ainsi que la protection des métiers des femmes transformatrices dans le secteur de la pêche.

Un point crucial soulevé dans le mémorandum concerne la nécessité d’évaluer l’impact des usines de FHP en activité et d’interdire leur accès au poisson frais destiné à la consommation humaine et à la transformation artisanale. Les contestataires appellent également à l’adaptation de la capacité des usines de farine et d’huile de poisson à la production de déchets, ainsi qu’à des mesures de gestion durable des ressources halieutiques régionales.

En outre, ces acteurs de la pêche artisanale sollicitent le soutien du gouvernement pour la valorisation des produits transformés sur le marché international et la modernisation des aires de transformation artisanale.

Cette contestation reflète les préoccupations croissantes quant à l’impact des activités industrielles sur les écosystèmes marins et les communautés dépendantes de la pêche. Elle met en lumière la volonté des acteurs locaux de défendre leurs moyens de subsistance et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.

3eme JOURNEE DES QUALIFICATIONS À LA COUPE DU MONDE 2026 : Sénégal 1 -Rd Congo 1″ Une analyse de Vieux Guèdel Mbodji, spécialiste en management du sport et ancien président de l’ASC Marine/kaolack « 

En l’absence de leur leader Sadio Mané, les Lions de la Téranga sans âme ni relief ont montré véritablement leurs limites en concédant un match nul (1-1) contre les léopards de la RDC au stade ABDOULAYE WADE de Diamnadio .Le Sénégal tenu en échec à domicile par la RDC Congo


UN MATCH NUL DECEVANT
DEBRIEFFING

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, c’est « un match qu’il fallait impérativement gagner ». En conséquence, il a opté pour un système de 3-4-3 qui est une configuration tactique d’attaque très flexible avec 3 défenseurs, 4 milieux de terrain et 3 attaquants. L’entame du match fut très engagée et intensive avec des duels physiques surtout la bataille du milieu de terrain. Le jeu des lions était trop statique donc ennuyeux. Aucune liaison et combinaison entre les différents compartiments du jeu . Certes , les joueurs sont restés combatifs jusqu’au bout mais la domination a été stérile . Les léopards de Sébastien Desabre, sélectionneur de la RD Congo, se sont regroupés le plus souvent en bloc bas et procédaient par des contre-attaques. Heureusement, sur un débordement de Nikolas Jakson , Ismaïla Sarr va marquer le 1er but à la 46°minute . Les poulains du coach Aliou Cissé n’ont pas tout réussi mais ils ont fait l’essentiel.
La deuxième mi-temps est attaquée avec les mêmes intentions mais ponctuée de maladresses et d’approximations dans le dernier geste. A la 81°minute, Nikolas Jakson a vendangé une nette occasion de but devant le gardien congolais Puis survient, la désillusion à la 86° minute. Sur un ballon anodin de phase offensive, les coéquipiers de Mbenba vont égaliser par une frappe sèche qui va se loger dans la cage de E.Mendy .
La fin du match est marquée par une série de remplacements qui va déstabiliser l’équipe. En réalité, notre équipe de dispose pas de caractère et de fond de jeu bien élaboré. Les Lions ont produit une prestation poussive et ennuyeuse. Le coaching de Aliou Cissé a été taillon et approximatif en fin de match.
Maintenant, le prochain match contre la Mauritanie qui est un derby de voisins risque d’être très difficile. Beaucoup de déceptions et de regrets pour ce match .
FLOPS :
Kalidou Koulibaly – Coach Aliou Cissé
TOPS :
Abdoulaye Seck – Gana Gueye

Sénégal-RD Congo : Analyse des performances individuelles des Lions lors du match nul

Dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, l’équipe nationale du Sénégal a affronté la République Démocratique du Congo. La rencontre, qui s’est soldée par un match nul 1-1, a révélé des performances variées parmi les joueurs sénégalais. Voici une analyse détaillée de chaque joueur, mettant en lumière leurs contributions et points faibles.

Edouard Mendy
Le gardien des Lions a été sollicité dès la première offensive congolaise par Kakuta (2ème minute), mais il a arrêté le tir sans difficulté. À part cette action, Edouard Mendy n’a pas été trop inquiété par les attaquants congolais. Toutefois, en seconde période, l’ancien Rennais a montré ses faiblesses dans le jeu au pied. Abandonné par sa défense, il ne pouvait rien faire sur le but congolais marqué par Mayelé.

Kalidou Koulibaly
Dans cette rencontre, Koulibaly n’a pas été trop inquiété par les attaquants congolais. Autoritaire et tranchant, il a bien protégé sa zone. Toutefois, le capitaine des Lions n’a pas été très heureux dans ses choix offensifs, ratant plusieurs transversales et relances vers l’avant.

Abdoulaye Seck
Dans ce système à trois défenseurs centraux, Abdoulaye Seck a livré un bon match. Imbattable dans les duels et correct dans ses interventions défensives, il est crédité d’une bonne performance. Sur le plan offensif, il a réussi de bonnes sorties de balle. Malheureusement pour lui, il n’a pas pu empêcher Mayelé d’égaliser à la 86ème minute.

Moussa Niakhaté
En difficulté dans ses montées de balle, il a perdu un ballon qui a exposé la défense sénégalaise. Malgré son expérience, le défenseur central de Nottingham Forest n’a pas été très à l’aise dans ce match, éprouvant beaucoup de difficultés face à la vivacité des attaquants congolais. Il a certainement été desservi par son manque de compétition en club où il n’a pas beaucoup joué cette saison.

Idrissa Gana Guèye
Redevenu titulaire pour cette rencontre face à la RD Congo, Gana Guèye a tenté d’apporter son expérience de la haute compétition. Très présent dans l’animation du jeu et dans le marquage, le joueur d’Everton n’a toutefois pas réussi à être décisif pour servir ses attaquants. Il a été remplacé par Ismail Pathé Ciss à la 76ème minute.

Pape Matar Sarr
Au milieu de terrain, Pape Matar Sarr a multiplié les courses. Le joueur de Tottenham, qui a tenté plusieurs combinaisons avec les attaquants, n’a pas eu beaucoup de réussite. Malgré ses qualités techniques et sa vision de jeu, Pape Matar Sarr n’a pas eu d’impact significatif sur le jeu des Lions. Cependant, il a décoché la première frappe cadrée avec un tir lointain capté par le gardien congolais à la 26ème minute. Il a été remplacé par Lamine Camara à la 88ème minute.

Iliman Ndiaye
Aligné en meneur de jeu derrière les deux attaquants, Iliman Ndiaye a tenté d’animer le jeu des Lions en début de match. Avec sa technique et sa vivacité balle au pied, le Marseillais a initié quelques actions offensives. Toutefois, au fil du match, il s’est un peu éteint à l’image de l’équipe du Sénégal. Il a été remplacé par Pape Guèye à la 61ème minute.

Habib Diarra
Aligné en piston droit, il a montré une bonne activité. Son raid solitaire à la 38ème minute aurait pu permettre aux Lions d’ouvrir le score. Toujours disponible, le jeune Strasbourgeois a multiplié les allers-retours sur son couloir droit. En seconde période, épuisé par ses efforts, il a été moins percutant. Sur le plan défensif, il a essayé en vain de couvrir le côté droit.

Ismaila Sarr
Après un quart d’heure difficile, Ismaila Sarr a retrouvé sa percussion grâce à sa vitesse. Dans les ultimes secondes de la première mi-temps, il a permis au Sénégal d’ouvrir le score en se jetant sur un centre de Nicholas Jackson à la 45ème minute. En seconde période, le Marseillais n’a pas été très heureux dans ses choix. Comme Habib Diarra, il avait du mal à mener les actions offensives et à être efficace dans les tâches défensives.

Nicholas Jackson
Il a obtenu la première occasion du match à la 3ème minute. Disponible et très fort avec son jeu dos au but, Jackson a livré un beau duel avec Chancel Mbemba. Incisif et percutant sur le flanc gauche, il a offert l’ouverture du score à Ismaila Sarr sur une magnifique accélération qui a laissé les défenseurs congolais sur place à la 45ème minute. Cependant, Nicholas Jackson a raté une occasion cruciale en voyant son tir s’écraser sur le montant à la 81ème minute. Il a été remplacé par Cherif Ndiaye à la 88ème minute, qui n’a pas eu assez de temps pour montrer son talent.

Habib Diallo
Aligné au poste d’avant-centre, Habib Diallo n’a pas eu beaucoup de ballons pour inquiéter la défense congolaise. Jouant souvent dos au but, l’ancien de Génération Foot n’a pas pesé sur la charnière centrale congolaise. Sur un centre de Nicholas Jackson, il était à deux doigts de marquer le deuxième but en manquant le ballon d’un cheveu. Il a été remplacé par Abdallah Sima à la 88ème minute, qui n’a pas réussi à exploiter les rares ballons qu’il a touchés.

Le match entre le Sénégal et la RD Congo a révélé des performances contrastées parmi les joueurs sénégalais. Certains ont brillé par leur activité et leur engagement, tandis que d’autres ont montré des faiblesses ou ont été malchanceux dans leurs tentatives. Malgré une ouverture du score prometteuse, les Lions de la Teranga n’ont pas su conserver leur avantage, permettant à la RD Congo d’égaliser en fin de match.


LE DAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°195 – du 07/06/2024

🔴 RENVOYÉ PAR LA DG DE LA SEMIG POUR DES RAISONS « POLITIQUES » : L’EX DAF RÉCLAME SES 10 MILLIONS F CFA DE DROITS DE LICENCIEMENT À FATOU NIANG BA
🔴 LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr BABACAR DIOP ANNONCE LE PROCHAIN CHANGEMENT DE NOM DE LA PLACE DE FRANCE

🔴 ÉLIMINATOIRES MONDIAL 2026 DU GROUPE B : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC PAR LA RD CONGO SUR SON PROPRE SOL

Me Bamba Cissé : La présence du PR au conseil supérieur de la magistrature n’est pas Politique

Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, l’avocat Me Bamba Cissé a exprimé son point de vue sur la question de la présence du chef de l’État au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), un sujet qui a récemment suscité de vives discussions lors des assises pour la réforme et la modernisation de la justice.

Selon Me Bamba Cissé, en compagnie de son confrère du barreau de Paris, Juan Branco, il est essentiel de respecter les principes fondamentaux concernant la présence du chef de l’État au CSM. Il souligne que cette présence est établie dans l’organigramme et s’inscrit dans la normalité institutionnelle.

Pour Me Bamba Cissé, il est crucial de ne pas laisser les interprétations erronées des textes prévaloir. Il estime que la présence du chef de l’État au CSM n’a pas de caractère politique et vise également à éviter un éventuel « gouvernement des juges ».

L’avocat affirme que ce serait une grave erreur de retirer le président du conseil supérieur de la magistrature. Il exprime sa confiance en la personne du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un technocrate, loin de toute politisation du CSM.

« Connaissant le président de la République, je suis convaincu qu’il ne va pas politiser le CSM », déclare Me Bamba Cissé. « Il est dans les rails, c’est un technocrate. Et je le connais bien », ajoute-t-il.

Cette intervention de Me Bamba Cissé apporte un éclairage important sur un débat crucial concernant la gouvernance judiciaire et soulève des questions importantes sur l’indépendance de la magistrature.

DIC : Cheikh Bara Ndiaye libéré après sa confrontation avec Thérèse Faye

Ce jeudi matin, Cheikh Bara Ndiaye s’est rendu à la convocation des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Le chroniqueur de Walf Tv a été interrogé pendant des heures par les hommes du commissaire Principal Adama Sarr, chef de la DIC, suite à une plainte déposée contre lui par Thérèse Faye.

Une confrontation directe entre la plaignante et Cheikh Bara Ndiaye a eu lieu lors de l’interrogatoire. À la suite de cet échange, Cheikh Bara Ndiaye a été libéré.

La plainte déposée par Thérèse Faye contre Cheikh Bara Ndiaye semble ainsi avoir fait l’objet d’une investigation approfondie, mais aucune information n’a encore été divulguée sur les détails de cette confrontation ou sur les conclusions de l’interrogatoire.

Restez à l’écoute pour plus d’informations sur cette affaire en développement.

Cheikh Bara Ndiaye libéré après son audition à la DIC

Après plusieurs heures d’interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC), le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye est ressorti libre. Convoqué ce jeudi matin aux environs de 11 heures, suite à une plainte déposée par l’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf, Ndiaye a regagné son domicile en fin de journée. Lors d’une déclaration à la presse, il a indiqué avoir été interrogé dans un premier temps par les enquêteurs de la DIC, avant d’être confronté à la plaignante, Mme Thérèse Faye Diouf.

Cette convocation fait suite aux déclarations de Cheikh Bara Ndiaye lors d’une émission sur la chaîne Walf, où il avait accusé l’ancienne ministre et maire de Diarrere d’enrichissement illicite durant les 12 ans du régime de Macky Sall. Il avait notamment mis en avant le fait qu’elle était locataire à Yoff avant cette période.

Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la suite de cette affaire. Les autorités compétentes n’ont pas non plus fait de commentaires sur les éventuelles charges qui pourraient être retenues contre Cheikh Bara Ndiaye. La situation reste donc à suivre de près.

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Qualifications Coupe du Monde 2026 : La Mauritanie chute face au Soudan

C’est un coup dur pour la Mauritanie. Les Mourabitounes, qui doivent recevoir leurs voisins sénégalais le 9 juin prochain, ont connu une grande déception ce jeudi à Nouakchott. En effet, la Mauritanie a été battue chez elle par le Soudan (0-2). Les buts soudanais ont été inscrits par Saif Tere à la 16e minute et Aly Abeid, contre son camp, à la 29e minute. C’est la deuxième défaite de la Mauritanie en trois journées de qualification.

Grâce à ce succès à l’extérieur, le Soudan prend provisoirement la première place du groupe B avec 7 points, en attendant le match Sénégal-RD Congo. Cette performance renforce les chances du Soudan de se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, mettant ainsi une pression supplémentaire sur les autres équipes du groupe.

Autres Résultats des Qualifications

  • Groupe D : La Libye a battu l’île Maurice (2-1) et occupe provisoirement la première place avec 7 points. Cette victoire met la Libye en bonne position pour la suite des qualifications.
  • Groupe H : Le Malawi a pris le dessus sur Sao Tomé-et-Principe (3-1). Les Malawites sont désormais deuxièmes avec deux points de retard sur la Tunisie, qui compte 9 points. Cette victoire permet au Malawi de rester en course pour une qualification.
  • Groupe A : La Guinée-Bissau a été tenue en échec par l’Éthiopie (0-0). Avec ce match nul à domicile, les Bissau-Guinéens ratent l’occasion de prendre la première place, ce qui complique leur parcours de qualification.

La Mauritanie devra se ressaisir rapidement avant d’affronter le Sénégal le 9 juin prochain. Une victoire sera cruciale pour les Mourabitounes afin de garder leurs espoirs de qualification vivants. Quant aux autres équipes, les prochaines journées s’annoncent décisives pour déterminer qui prendra la tête des différents groupes et se rapprochera de la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Tragédie en mer : Plus de 50 migrants périssent en tentant de rejoindre l’Espagne

Le bilan est macabre. Plus de 50 personnes cherchant à émigrer vers l’Espagne par voie maritime ont perdu la vie en mer. L’information vient de tomber, suscitant une profonde tristesse et une grande inquiétude.

Ils étaient 120 candidats au total, partis il y a 11 jours avec l’espoir de rejoindre les côtes espagnoles. Cependant, le voyage a tourné au drame. Selon les autorités espagnoles, seules 67 personnes ont été secourues. Parmi elles, 66 sont encore en vie, tandis que 6 autres ont été hospitalisées.

Le drame met en lumière les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les migrants irréguliers en quête d’un avenir meilleur. Les conditions périlleuses de la traversée maritime, souvent dans des embarcations de fortune, ont une nouvelle fois coûté la vie à de nombreux individus.

Cette tragédie a déclenché des réactions de diverses organisations humanitaires et des gouvernements, appelant à des mesures urgentes pour prévenir de tels drames à l’avenir. Il est impératif de trouver des solutions durables pour gérer les flux migratoires, assurer la sécurité des migrants et lutter contre les réseaux de trafic humain.

Malheureusement, ce type d’incident n’est pas isolé. Les tentatives d’émigration irrégulière par la mer Méditerranée se sont multipliées ces dernières années, souvent avec des conséquences tragiques. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie dans l’espoir de trouver des conditions de vie meilleures en Europe.

Cette nouvelle tragédie rappelle l’urgente nécessité d’une coopération internationale pour traiter les causes profondes de la migration irrégulière et fournir des voies légales et sûres pour ceux qui cherchent à émigrer.

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF: le ministre engage la responsabilité des acteurs insti…

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été un prétexte poir l’État pour annoncer la généralisation de l’anglais dès l’élémentaire ainsi que de l’intégration pragmatique et continue des « daara » dans notre système éducatif.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Face aux défis la société civile fait appel au « JUBANTI « 

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été l’occasion pour la Société civile de prôner l’application du Jubanti à tous les secteurs.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Cheikh Camara (UAL) liste les Couacs du secteurs.

Ce jeudi, la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF a été tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors de cette réunion, Cheikh Camara a examiné les défis rencontrés dans le secteur éducatif, en présence des principaux acteurs tels que le ministère de l’Éducation nationale, les parents d’élèves, les syndicalistes et les représentants de la société civile.

DIRECTION DES BOURSES: LES ÉTUDIANTS RECEVRONT LEURS ALLOCATIONS D’ICI QUELQUES HEURES

La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé aujourd’hui que le paiement des bourses du mois précédent débutera prochainement. À partir de ce vendredi 07 juin 2024, les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur pourront percevoir leurs allocations d’études pour le mois de mai 2024.

Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par de nombreux étudiants, qui dépendent des bourses pour subvenir à leurs besoins financiers pendant leurs études. Le paiement ponctuel des bourses est crucial pour assurer la stabilité financière des étudiants et leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs études sans avoir à se soucier des difficultés financières.

La Direction des Bourses du MESRI rappelle également aux étudiants de vérifier régulièrement leur compte bancaire afin de s’assurer que les fonds ont été correctement versés. En cas de problème ou de retard dans le paiement, les étudiants sont invités à contacter les services compétents du MESRI pour obtenir de l’aide et résoudre toute éventuelle situation.

Ce paiement ponctuel démontre l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à assurer que les étudiants puissent poursuivre leurs études sans contraintes financières majeures.

Sénégal 1-1 RD Congo : Les Lions tenus en échec

Résumé du Match

Le Sénégal et la RD Congo se sont affrontés ce soir dans un match crucial de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les deux équipes, favorites du Groupe B, n’ont pas réussi à se départager, laissant ainsi la tête du groupe au Soudan.

Buteurs

Sénégal :

  • Ismaila Sarr (45′)

RD Congo :

  • Fiston Mayele (86′)

Déroulement du Match

Le Sénégal a pris l’avantage juste avant la mi-temps grâce à un but d’Ismaila Sarr, capitalisant sur une phase offensive bien construite. Malgré plusieurs occasions de creuser l’écart, les Lions de la Teranga n’ont pas su concrétiser leurs actions.

La RD Congo, déterminée à revenir dans le match, a montré une meilleure performance en seconde période. Leur persévérance a payé à la 86ème minute lorsque Fiston Mayele a égalisé, surprenant la défense sénégalaise.

Contexte du Groupe B

Avec ce match nul, le Sénégal et la RD Congo partagent les points, ce qui profite au Soudan. En effet, le Soudan a remporté une victoire convaincante 2-0 contre la Mauritanie, prenant ainsi la tête du groupe.

Classement du Groupe B

  1. Soudan – 6 points
  2. Sénégal – 4 points
  3. RD Congo – 4 points
  4. Mauritanie – 0 point

Prochains Défis

Le Sénégal et la RD Congo devront redoubler d’efforts lors des prochains matchs pour espérer reprendre la tête du groupe et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les performances à venir seront cruciales pour déterminer laquelle de ces nations parviendra à se qualifier directement.

Ce match nul laisse les deux équipes dans l’incertitude et promet des affrontements passionnants dans les prochaines étapes des qualifications.

Sénégal vs RD Congo : La Composition Officielle des Lions

Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, a révélé la composition officielle des Lions pour leur affrontement contre la RD Congo. Avec l’absence notable de Sadio Mané, Cissé a opté pour une formation audacieuse, mettant en avant un quatuor offensif.

Formation Tactique

Système de jeu : 3-4-3

Composition de l’équipe

Gardien de but :

  • Edouard Mendy

Défenseurs centraux :

  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdoulaye Seck

Milieux de terrain :

  • Idrissa Gana Guéye
  • Pape Matar Sarr
  • Habib Diarra

Attaquants :

  • Ismaila Sarr
  • Nicolas Jackson
  • Iliman Ndiaye
  • Habib Diallo

Analyse de la Formation

Défense : Aliou Cissé maintient une solide ligne de trois défenseurs centraux avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, et Abdoulaye Seck, garantissant ainsi une couverture défensive robuste et une capacité à jouer en bloc bas tout en facilitant les relances propres.

Milieu de Terrain : Le milieu est renforcé avec Idrissa Gana Guéye, un pivot défensif expérimenté, accompagné de Pape Matar Sarr et Habib Diarra. Cette combinaison offre un équilibre entre récupération de balle et distribution rapide pour soutenir les phases offensives.

Attaque : En l’absence de Sadio Mané, l’attaque repose sur un quatuor dynamique. Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye sur les ailes apportent de la vitesse et de la créativité, tandis que Nicolas Jackson et Habib Diallo sont positionnés pour exploiter les opportunités devant le but.

Cette composition montre une intention claire de dominer le jeu offensivement tout en maintenant une structure défensive solide. Le match contre la RD Congo s’annonce palpitant avec cette approche équilibrée et offensive des Lions du Sénégal.

Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière

Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.

Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.

La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.

En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.

Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.

Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.

Signature d’une convention pour améliorer la santé maternelle et infantile à Thiès

Aujourd’hui à Thiès, le Cadre de Concertation, de Coordination et d’Actions de Plaidoyer pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé) et l’Union des Associations d’Elus Locaux (UAEL) ont uni leurs forces en signant une convention visant à renforcer le financement de la planification familiale ainsi que la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents.

Le président de 3CAP-Santé, Moundiaye Cissé, a souligné la nécessité d’une coordination accrue entre les différentes initiatives et acteurs travaillant dans le domaine de la santé. Cette collaboration entre 3CAP-Santé et l’UAEL marque un engagement fort en faveur d’une action concertée et efficace pour répondre aux besoins de santé maternelle et infantile de la région.

M. Cissé a souligné l’importance de cette initiative en tant que premier pas vers la résolution des lacunes identifiées dans le plan stratégique santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents pour la période 2024-2028. Il a également souligné l’importance d’un suivi régulier et d’un engagement continu des autorités locales pour garantir la mise en œuvre réussie de cette convention.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du projet NPI EXPAND financé par l’USAID, visant à renforcer la participation des organisations de la société civile pour améliorer l’accès aux services de santé de qualité à grande échelle.

Cette initiative promet de faire progresser significativement la santé maternelle et infantile à Thiès, en unifiant les efforts et en mobilisant les ressources nécessaires pour soutenir les femmes, les enfants et les adolescents de la région.

Collectif des victimes réclame l’extradition de l’ancien président Macky Sall

Le jeudi 6 juin 2024, le Collectif des victimes du régime de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a tenu une conférence de presse pour exiger l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien chef de l’État. Ce collectif, composé de familles de victimes et de membres de la société civile, accuse Macky Sall d’avoir orchestré des vagues de répression brutales, caractérisées par des arrestations massives, des disparitions et des morts violentes.

Boubacar Sèye, président du collectif, a dénoncé l’utilisation de milices armées, soutenues par des éléments des forces de l’ordre, pour réprimer les manifestations, une pratique qualifiée d’inédite dans l’histoire du Sénégal. Selon eux, le bilan humain des dernières années du mandat de Macky Sall est désastreux, avec environ soixante décès et la disparition inexpliquée de deux militaires.

Les membres du collectif appellent à ce que Macky Sall soit tenu responsable de ses actes, tant sur le plan des crimes économiques que des violations des droits de l’homme. Ils affirment que l’impunité ne peut plus être tolérée et insistent sur le fait que la vie de chaque individu doit être respectée.

Malgré une loi d’amnistie promulguée par Macky Sall avant son départ, le collectif exige que l’ancien président réponde de ses actes devant une justice équitable, afin de servir d’exemple pour les générations futures.

Le Collectif des victimes du régime de Macky Sall espère mobiliser les Sénégalais autour de cette cause pour obtenir justice. À cet égard, il demande au roi Mohammed VI du Maroc d’extrader l’ancien président de l’Alliance pour la République (APR) et invite le président français Emmanuel Macron à ne pas intervenir dans cette affaire qui relève, selon eux, d’un combat interne au Sénégal.

Système éducatif : Les préoccupations de Moustapha Guirassy

Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a déjà identifié plusieurs points de préoccupation dans le système éducatif sénégalais. Lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation, il a souligné ces défis et proposé des pistes pour y remédier.

Tout d’abord, Guirassy a salué l’engagement des partenaires, qu’ils soient des partenaires techniques et financiers, des syndicats d’enseignants ou des représentants de la société civile. Cependant, il a exprimé sa préoccupation quant à l’efficacité et à la rationalisation des efforts. Il estime qu’il y a trop de pertes de temps et d’énergie dans les multiples revues, concertations et assises, dont les conclusions finissent souvent par être négligées.

Pour améliorer cette situation, le ministre s’engage à instaurer des cadres de concertation plus réguliers, afin d’intégrer davantage les différents acteurs du secteur dans le processus de prise de décision et d’action.

Un autre défi majeur identifié par Guirassy est la réticence aux changements et aux réformes. Il constate que les ressources et les politiques ne parviennent pas toujours aux élèves, soit par manque d’ambition, soit en raison d’intérêts particuliers qui profitent du statu quo. Il déplore également le manque de mise à l’échelle des initiatives réussies, qui restent souvent à un stade pilote.

Le ministre souligne également l’importance de l’inclusion dans le système éducatif. Il est alarmé par le manque d’écoles publiques adaptées aux malentendants, ainsi que par d’autres lacunes dans l’accessibilité pour les élèves en situation de handicap. Il souhaite que les revues sectorielles soient élargies à d’autres ministères pour une approche plus holistique des défis, notamment en matière d’infrastructures et de services de base comme l’eau et l’état civil.

Enfin, concernant le numérique, Guirassy estime que c’est un outil précieux mais qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes à lui seul. Il insiste sur la nécessité d’une organisation efficace et d’une méthodologie solide pour tirer pleinement parti des avantages de la digitalisation dans l’éducation.

En résumé, Moustapha Guirassy met en lumière plusieurs défis importants dans le système éducatif sénégalais et propose une approche inclusive et concertée pour les surmonter.

Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

Juan Branco annonce sa conférence au CICES après une polémique avec l’UCAD

Juan Branco, avocat franco-espagnol et écrivain engagé, a suscité la controverse après l’annonce de sa conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Initialement prévue à l’UCAD, la conférence se tiendra finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICES), dans la salle du 4 Avril, ce jeudi 6 juin.

La polémique a éclaté lorsque les étudiants en droit de l’UCAD, initialement annoncés comme les organisateurs de l’événement, ainsi que l’administration de l’université, ont démenti avoir invité Juan Branco. Pourtant, selon l’avocat, une demande d’autorisation avait bien été envoyée à l’UCAD par Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, deux étudiants qui ont été identifiés comme des « martyrs » par Branco.

Dans un communiqué, Juan Branco a accusé le recteur de l’UCAD d’avoir empêché sa venue en apprenant les noms des étudiants organisateurs. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD », a-t-il déclaré. Malgré ce contretemps, Branco a affirmé sa détermination à tenir sa conférence et à s’adresser aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’honneur du Sénégal.

« Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal », a déclaré Juan Branco.

La conférence de Juan Branco au CICES promet donc d’être un rendez-vous important pour tous ceux intéressés par les questions de justice, de dignité et d’engagement citoyen.

750 millions de dollars levés sur les marchés internationaux : Le ministère des Finances détaille l’opération

L’État du Sénégal a récemment réussi une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars avec succès. Dans un communiqué diffusé par le ministère des Finances et du Budget et reçu par ledakarois, les modalités de cette opération ont été expliquées en détail. Voici le communiqué dans son intégralité :

Dans le cadre de la couverture des besoins de financement des opérations de la loi de finances de l’année 2024, l’État du Sénégal a mandaté JP Morgan Londres pour mobiliser, selon sa stratégie de gestion de la dette, des ressources d’un montant initial de 500 millions de dollars US. Le lundi 6 juin 2024, des obligations de l’État du Sénégal ont été lancées en placement privé auprès d’investisseurs sur les marchés internationaux de capitaux. Ces titres, émis en dollars US, portent un taux nominal d’intérêt de 7,75% l’an, avec une maturité de 7 ans.

Dans le but d’optimiser davantage le service de la dette, ces titres ont également été convertis en euros, à un taux moyen de 6,47%. Suite à l’engouement observé après leur lancement, une tranche additionnelle de 250 millions de dollars US a été émise le mardi 4 juin 2024. Le succès de la transaction, attesté par une forte adhésion des investisseurs ciblés, témoigne de leur soutien continu aux initiatives de financement des politiques publiques de l’État du Sénégal, ainsi que de leur confiance renouvelée en sa qualité de signature.

Ce placement privé d’obligations auprès d’investisseurs internationaux représente une première pour l’État du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre de sa politique de diversification des instruments de financement, de l’élargissement de la base des investisseurs et de la gestion active de la dette, conforme à sa stratégie de dette à moyen terme.

Le succès de cette opération innovante est démontré par son exécution rapide, le montant des ressources mobilisées, la qualité des investisseurs impliqués et les conditions financières obtenues. Cette transaction offre une alternative au marché domestique, et les résultats obtenus renforcent la position de l’État du Sénégal en tant qu’émetteur de référence, en raison de la qualité et de la crédibilité de sa politique économique.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

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