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Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Kamala Harris surpasse Donald Trump dans les paris après le débat présidentiel : les investisseurs réagissent

La cote de Donald Trump a chuté de manière significative mercredi parmi les parieurs, au lendemain d’un débat présidentiel télévisé qui l’a opposé à la vice-présidente Kamala Harris. De nombreux observateurs ont jugé que Harris en était sortie victorieuse, une opinion qui semble refléter la tendance sur les plateformes de paris et dans les marchés financiers.

Bien que les résultats des nouveaux sondages tardent à être publiés, les parieurs ont rapidement réagi. Selon les analystes de Brown Brothers Harriman, « la réaction initiale des parieurs suggère que la vice-présidente Harris a pris l’avantage lors du débat d’hier soir face à l’ancien président Trump. »

Jusqu’ici en retrait face à son adversaire républicain, Harris est passée en tête sur la plateforme de paris en ligne Smarkets. Mercredi, vers 14H30 GMT, sa probabilité de succès électoral atteignait 51,2%, contre 48,1% pour Donald Trump. Un renversement net, puisque mardi matin, Trump était encore crédité de 52,3% de chances de victoire contre 46,3% pour Kamala Harris.

Les autres plateformes de paris ont confirmé cette tendance, avec Harris devançant également Trump sur Bovada et Bet365. « Si cette tendance se poursuit, la candidate démocrate pourrait devenir favorite pour l’emporter lors du scrutin de novembre », a commenté Bet365.

Cette dynamique a eu des répercussions sur le marché boursier, où l’action du groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), a subi une chute spectaculaire de 12,27% à 15H50 GMT. Le titre est désormais à son plus bas niveau depuis la fusion de TMTG avec un véhicule coté en mars, ayant perdu près de 80% de sa valeur depuis son sommet de cette période.

Les investisseurs ont progressivement pris leurs distances avec TMTG, notamment après que Donald Trump a recommencé à publier sur la plateforme X (anciennement Twitter), concurrençant directement son propre réseau social Truth Social. De plus, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche au profit de Kamala Harris et la montée en puissance de la vice-présidente dans les sondages n’ont fait qu’amplifier ce mouvement.

La situation pourrait encore évoluer avec l’approche de la fin de la période de « lock-up », qui empêche actuellement les investisseurs détenant des actions de TMTG avant son introduction en Bourse de les vendre. À partir de fin septembre, Donald Trump pourra lui-même vendre tout ou partie de ses actions, dont il détient actuellement environ 57%. Avec la dégringolade du titre, la valeur de sa participation a chuté de plus de sept milliards de dollars, réduite aujourd’hui à environ 1,9 milliard.

La prochaine période de campagne s’annonce donc cruciale pour Donald Trump, non seulement sur le plan politique, mais également financier, alors que Kamala Harris semble prendre l’ascendant dans cette course vers la Maison Blanche.

Accident tragique sur l’autoroute Ila Touba : un mort et plusieurs blessés

Un accident dramatique a eu lieu ce mercredi 11 septembre 2024 sur l’autoroute Ila Touba, entraînant la mort d’une personne et plusieurs blessés. Selon les informations rapportées par Leral.net, un minicar s’est renversé pour des raisons encore inconnues, causant ce bilan humain lourd.

Cet incident survient quelques jours après l’accident tragique de Ndiama Fall, dans le département de Bambey, qui avait fait 16 morts et 36 blessés. Cette série d’accidents mortels sur les routes sénégalaises soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité routière.

Face à ces drames successifs, le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer les contrôles sur les routes. Parmi ces mesures figurent l’intensification des contrôles routiers, l’accélération des projets de vidéo-verbalisation, et la modernisation des centres de contrôle technique pour prévenir de futurs accidents.

La communauté nationale appelle à une action rapide et concrète pour améliorer la sécurité sur les routes et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. En attendant, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident sur l’autoroute Ila Touba.

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Sénégal : Des organisations de la société civile dénoncent les interdictions de sortie du territoire imposées aux anciens dignitaires

Une dizaine d’organisations de la société civile sénégalaise a exprimé son indignation face aux interdictions de sortie du territoire imposées à d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall. Lors d’une conférence tenue hier, ces associations ont fermement critiqué ces mesures, les qualifiant d’injustes et contraires aux droits des personnes concernées.

Parmi ces organisations figurent le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Afrika Jom Center, l’Ong 3D, l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le réseau Siggil Jigeen. Ces entités dénoncent l’absence de notifications administratives préalables aux personnes visées par ces interdictions, ce qui constitue, selon elles, une violation des droits fondamentaux.

Selon ces acteurs, ces restrictions minent la confiance dans les institutions et créent un climat d’injustice. Ils rappellent que la réédition des comptes, un principe essentiel de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides. Le non-respect des procédures légales en vigueur, notamment le droit à un recours approprié, renforce les suspicions d’abus de pouvoir.

Cette situation, relayée par le journal L’INFO, pose la question de l’équilibre entre la nécessité de rendre des comptes et le respect des droits humains fondamentaux. Pour ces organisations, une justice véritablement équitable ne peut se construire sur des pratiques arbitraires, et elles appellent les autorités à réexaminer ces décisions dans un cadre strictement légal.

Visite à Médina Baye:  » Baye Niass est mon modèle pour son patriotisme et son panafricanisme « , dixit Bassirou Diomaye Faye. 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’est rendue ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. En présence du Khalif et des dignitaires, il a réaffirmé son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.

 » A deux reprises, nous avons programmé de venir en visite à Médina Baye mais le calendrier chargé du Khalif ne nous avez pas permis d’effectuer ce périple. Beaucoup de personnes voulaient que nous venions ici mais nous le voulions plus que quiconque car nous connaissons la portée spirituelle et temporelle de Baye Niass. Il est notre modèle à bien des égards  » a informé le Président Bassirou Diomaye Faye. 

Prenant ses connaissances en témoin, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille.  » Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières  » a ajouté le Président de la République.

Continuant son discours, le Président de la République a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays.  » Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses  » a-t-il dit. 

Pour M. Bassirou Diomaye Faye, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion.  » Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat  » a-t-il ajouté. 

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Pape Sall, frère du maire de Mbour, impliqué dans un naufrage tragique : Un drame familial et une enquête en cours

Le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ayant entraîné la mort de nombreux migrants, a révélé un lien familial poignant entre le capitaine de l’embarcation, Pape Sall, et le maire de la ville, Cheikh Issa Sall. Le maire a confirmé que Pape Sall, surnommé « Saf », est bien son grand-frère, partageant avec lui le même père.

Dans une déclaration empreinte de tristesse, Cheikh Issa Sall a précisé que son frère, âgé de 52 ans, est pêcheur depuis 1998. Ce dernier était non seulement le capitaine de la pirogue, mais avait également embarqué ses quatre enfants ainsi que douze de leurs neveux pour ce voyage tragique. « Notre famille est décimée », a déploré le maire, soulignant l’ampleur du drame qui a touché directement leur lignée.

Pape Sall, qui s’est rendu de lui-même aux autorités le mardi 10 septembre 2024, est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Connu des services de police pour son implication dans des affaires de trafic de migrants, il a avoué aux enquêteurs avoir perçu la somme de 10,7 millions FCFA de la part des passagers. Ces aveux marquent un tournant dans l’enquête, mais la douleur des pertes humaines reste indélébile.

Ce drame met en lumière les dangers des traversées clandestines en mer, ainsi que les lourdes conséquences qui peuvent frapper non seulement les migrants, mais aussi leurs proches. La ville de Mbour est aujourd’hui en deuil, secouée par cette tragédie qui dépasse les frontières familiales et interpelle toute la nation sénégalaise.

Le Président de l’Assemblée nationale donne son accord pour la dissolution du Parlement, sous réserve du respect des délais légaux

La dissolution de l’Assemblée nationale est désormais imminente. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a répondu favorablement à la demande du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, concernant une éventuelle dissolution du Parlement. La requête, envoyée le 10 septembre, faisait suite à l’avis consultatif du Conseil constitutionnel, ouvrant la voie à cette procédure dès le 12 septembre.

Dans sa réponse, Amadou Mame Diop a déclaré n’avoir « aucune objection » à la dissolution, tant que celle-ci respecte les modalités précisées par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a tenu à rappeler au chef de l’État un point crucial : la tenue de la Déclaration de politique générale, déjà programmée pour le 13 septembre 2024, comme précisé dans le courrier officiel du Président, daté du 6 septembre.

Malgré cette possible dissolution, le président de l’Assemblée nationale a assuré que son institution reste prête à « accomplir toutes les missions inscrites à l’ordre du jour de sa session extraordinaire tant qu’elle en aura la capacité légale. » Cette position démontre l’engagement de l’Assemblée à poursuivre ses travaux, même dans l’incertitude juridique qui pourrait découler de sa dissolution.

Avant de consulter l’Assemblée nationale, le chef de l’État avait déjà sollicité et obtenu l’avis favorable du Conseil constitutionnel. Ce dernier, dans un avis rendu public, a indiqué que la dissolution du Parlement pourrait être effective à partir du 12 septembre.

La situation reste donc en suspens, avec une dissolution qui pourrait survenir à tout moment, alors même que l’Assemblée nationale se prépare à une semaine cruciale dans l’agenda politique du pays.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

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Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

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Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

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Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

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Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
  • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

  • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

La nomination en conseil des ministres du Mardi 10 Septembre 2024

Le Président de la République a pris la décision suivante :

. Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Tragique accident sur la RN3 : 16 morts et 36 blessés, dont 24 dans un état grave

Un accident mortel s’est produit le lundi 9 septembre aux environs de 5h30 sur la Route Nationale 3 (RN3) au niveau du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une collision violente a eu lieu entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières informations, le bus, qui transportait à la fois des passagers et des bonbonnes de gaz, aurait tenté un dépassement à vive allure, conduisant à cette tragédie.

Le bilan humain est particulièrement lourd : 16 personnes ont perdu la vie et 36 autres sont blessées, dont 24 dans un état grave. Les blessés ont été rapidement pris en charge dans les structures sanitaires locales, notamment le district de Khombole et l’hôpital régional de Thiès.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’est rendu sur les lieux du drame, accompagné d’une délégation comprenant le directeur général des Transports terrestres, le directeur général de l’ANASER, ainsi que les autorités régionales. Ils ont exprimé leur solidarité aux victimes et leurs familles, tout en apportant un soutien moral et matériel aux blessés hospitalisés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et établir les responsabilités.

À l’approche du Gamou, le ministre a tenu à rappeler à tous les usagers de la route l’importance de respecter scrupuleusement le Code de la route. Il a insisté sur le fait que la vigilance et la prudence sont essentielles pour éviter de telles tragédies à l’avenir, et a promis que des sanctions seront prises contre les responsables.

Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sécurité routière au Sénégal, notamment en période de forte affluence sur les routes nationales.

Changement dans l’agenda présidentiel : la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres avancée

En raison de son déplacement prévu à Tivaouane ce jeudi 12 septembre pour participer aux festivités du Gamou, le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a apporté une modification dans son emploi du temps. La réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue pour le mercredi, aura lieu plus tôt cette semaine.

C’est donc ce mardi 10 septembre que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la traditionnelle rencontre avec les ministres. Cette décision vise à permettre à l’agenda présidentiel de s’adapter aux engagements religieux du Chef de l’État, qui se rendra à Tivaouane pour marquer sa présence lors du Gamou, une des plus grandes manifestations religieuses au Sénégal.

Ce déplacement à Tivaouane souligne une fois de plus l’importance que le Président accorde aux événements religieux nationaux, confirmant son attachement aux valeurs spirituelles du pays tout en veillant au bon déroulement des affaires gouvernementales.

Ainsi, le Conseil des ministres de ce mardi devrait aborder plusieurs dossiers prioritaires, en plus de préparer les éventuels ajustements nécessaires à l’organisation et à la sécurité des festivités du Gamou.

Les ministres se mobilisent donc en conséquence pour cette réunion anticipée, qui demeure un moment clé dans la coordination des actions gouvernementales. Le Chef de l’État continuera à assurer la continuité des travaux étatiques avant son déplacement à Tivaouane.

Kaolack / Maouloud de Médina Baye : Le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques renouvelle ses actions à haute portée sociale

Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.

« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.

Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.

« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »

« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.

Tragique fin pour Rebecca Cheptegei : un cas emblématique des violences faites aux femmes

Le décès de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon le 1er septembre dernier, a suscité une onde de choc internationale. Cette tragédie s’ajoute à une série de meurtres liés au genre, soulignant l’ampleur des violences sexistes, notamment en Afrique de l’Est. L’agresseur, Dickson Ndiema Marangach, a succombé lundi soir aux brûlures qu’il s’était infligées lors de l’attaque, a annoncé mardi l’hôpital Moi Teaching and Referral d’Eldoret, dans l’ouest du Kenya.

L’incident, survenu à Endebess, une ville de l’ouest du Kenya, a choqué la communauté sportive et bien au-delà. Selon les déclarations du père de Rebecca, la dispute entre l’athlète et son compagnon aurait été provoquée par un différend concernant un terrain qu’elle avait acquis pour y construire sa maison. En revenant de l’église avec ses enfants, Cheptegei a été aspergée d’essence par Marangach, qui l’a ensuite embrasée. Grièvement brûlée à plus de 80%, la jeune femme, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures le jeudi suivant.

Rebecca Cheptegei avait récemment pris part au marathon des Jeux olympiques de Paris, où elle avait terminé 44e. Sa mort a provoqué une vive émotion à travers le monde, notamment dans la communauté sportive. La ville de Paris a annoncé qu’elle rendrait hommage à l’athlète en nommant un site sportif en son honneur.

La tragédie de Cheptegei a également attiré l’attention sur le fléau des violences faites aux femmes. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné ce « meurtre violent », pointant du doigt un problème trop souvent négligé. En 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a recensé 725 femmes tuées dans des violences liées au genre au Kenya.

Cette affaire s’inscrit dans une série de meurtres ayant endeuillé le monde de l’athlétisme. En 2021, Agnes Tirop, une athlète kényane prometteuse, avait été retrouvée poignardée à mort à son domicile. Son mari est actuellement jugé pour ce crime. Un an plus tard, en 2022, la Bahreïnie d’origine kényane Damaris Mutua a également été assassinée par son compagnon. Ces actes violents, qui prennent pour cible des femmes sportives, reflètent un problème systémique qui dépasse le cadre du sport.

Rebecca Cheptegei sera inhumée samedi dans son village familial, dans l’est de l’Ouganda. Sa mort rappelle avec force l’urgence de mettre fin aux violences sexistes et de protéger les femmes contre les abus qui leur coûtent trop souvent la vie.

Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance le processus

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive vers la dissolution de la 14e Législature, en envoyant une demande d’avis au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Selon les informations obtenues par L’Observateur, cette correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, marque le début du processus légal visant à dissoudre le Parlement.

Dans sa lettre, le Président Faye rappelle les dispositions de l’article 87 de la Constitution, qui autorise le Chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale. Il mentionne également la décision n°2/C/2024 du Conseil constitutionnel, en date du 10 juillet 2024, qui stipule que cette dissolution est légalement possible à partir du 12 septembre 2024.

Le chef de l’État a ainsi sollicité l’avis du Président de l’Assemblée sur la dissolution à partir de cette date, en fixant un délai de réponse au 11 septembre 2024, soit la veille de la date limite indiquée par le Conseil constitutionnel. Le Président Faye semble vouloir respecter les délais pour initier cette démarche de manière rigoureuse.

Cette demande de dissolution de l’Assemblée place un voile d’incertitude sur la Déclaration de politique générale prévue le 13 septembre par le Premier ministre. Si la dissolution est actée, elle pourrait rendre caduc cet événement parlementaire majeur. Tout semble indiquer que la fin de la 14e Législature est désormais une question de jours, et que le Président Diomaye Faye est résolu à faire usage de ses prérogatives constitutionnelles.

Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale, avec une possible recomposition du paysage parlementaire à l’horizon.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

2eme JOURNÉE DES QUALIFICATIONS ÀLA CAN MAROC 2025BURUNDI / SÉNÉGAL : 0-1

UNE VICTOIRE ÉTRIQUÉE DES LIONS (0-1)

Les Lions du Sénégal se sont eux-mêmes enfermés dans leur propre cage. Pour ce match comptant pour la 2ème journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 contre le Burundi, une victoire était impérative pour rassurer les supporters. En tant que grandissime favori du groupe L, composé de modestes équipes comme le Burkina Faso, le Burundi et le Malawi, il était essentiel de maintenir notre statut. Finalement, nous avons vaincu les Hirondelles du Burundi par un score de 1-0, mais sans éclat, sur un penalty controversé transformé par Ismaïla Sarr. L’essentiel a été fait, mais le panache a manqué.

DÉBRIEFING DU MATCH

1ère mi-temps :

Aliou Cissé a fait des ajustements significatifs en bouleversant le onze de départ avec cinq nouvelles entrées. Dans les buts, Édouard Mendy ; en défense, Kalidou Koulibaly, Abdoulaye Niakhaté et Formose Mendy ; au milieu de terrain, Pape Gueye, Idrissa Gana Gueye, Lamine Camara, Ismaïla Jakobs, et Ismaïla Sarr ; et enfin, en attaque, Sadio Mané et Nicolas Jackson.
Malgré une bonne possession du ballon et une maîtrise notable, les Lions n’ont pas réussi à véritablement inquiéter les Burundais. La première mi-temps a été dominée par le Sénégal, mais le Burundi a opté pour un bloc bas, rendant la tâche difficile aux Lions. Aliou Cissé a maintenu une approche prudente avec trois récupérateurs, ce qui a compliqué la création d’occasions offensives
Pape Gueye a bien tenu son rôle de sentinelle au milieu de terrain, mais Lamine Camara et Idrissa Gana Gueye ont eu du mal à créer des occasions, en particulier pour alimenter Nicolas Jackson en bons ballons. Les fulgurances de Sadio Mané et Ismaïla Sarr n’ont pas suffi à débloquer la situation. Aliou Cissé s’est obstiné à utiliser son système de jeu habituel, qui ne semble pas être bien adapté à la dynamique actuelle de l’équipe.

2ème mi-temps :

De retour des vestiaires, les Lions ont montré plus d’engagement et d’initiative. Les pistons étaient censés créer des brèches dans la défense adverse, mais le bloc bas des Burundais a continué de poser des problèmes. La défense sénégalaise, solide, n’a pas flanché, mais les difficultés à élaborer des actions offensives fluides ont persisté. Les transitions entre la défense et l’attaque se sont révélées laborieuses, et la domination du Sénégal s’est avérée stérile.
Les Lions se sont exposés à quelques contre-attaques dangereuses des Hirondelles, mais ont évité le pire. À la 66ème minute, un penalty a été accordé au Sénégal dans des circonstances très discutables. Ismaïla Sarr l’a transformé, offrant ainsi l’unique but de la rencontre. Cependant, le manque de réalisme devant le but a été flagrant, comme en témoigne l’occasion nette manquée par Iliman Ndiaye, qui aurait pu porter le score à 2-0.

EN DEFINITIVE : Le Sénégal termine ses matchs difficilement et peine à imposer son rythme. Cette victoire minimaliste laisse un goût amer, car les Lions n’ont pas montré leur niveau optimal face à une équipe du Burundi largement à leur portée.

TOPS:
-Ismaïl Jakobs a été l’une des rares satisfactions du match. Solide défensivement et actif offensivement, il a bien combiné avec Sadio Mané pour créer des dédoublements sur le flanc gauche.
-Pape Gueye est devenu indispensable dans le milieu de terrain sénégalais, assurant un rôle essentiel dans la récupération et la transition.

FLOP: un
Sadio Mané, le leader habituel des Lions, traverse une mauvaise passe. Il semble avoir perdu sa sérénité légendaire, commettant des erreurs inhabituelles et des fautes grossières.

Guédel MBODJI

Esplanade de Médina Baye : une salle de 6000 places bientôt inaugurée

L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.

« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.

Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.

« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.

Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Victoire des Lions face au Burundi : Aliou Cissé satisfait de la prestation de ses joueurs

Après un match nul contre le Burkina Faso (1-1) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal a rebondi aujourd’hui en s’imposant 1-0 face au Burundi lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cette victoire permet aux Lions de prendre la première place du groupe L avec un total de 4 points.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Ismaila Sarr sur penalty à la 71e minute, après une action provoquée par Sadio Mané. Ce penalty décisif a permis aux hommes d’Aliou Cissé de l’emporter dans un match où ils ont rencontré une forte résistance défensive de la part du Burundi.

En conférence de presse après le match, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la prestation de son équipe, tout en soulignant qu’il y avait encore du travail à faire pour améliorer certains aspects du jeu. « Ce n’était pas facile, on était face à une équipe qui a trop défendu. Nous sommes très satisfaits car cette victoire nous remet dans la course », a-t-il déclaré.

Le sélectionneur sénégalais a salué la combativité de ses joueurs, notamment face à une défense burundaise compacte, mais a insisté sur la nécessité d’améliorer l’efficacité offensive. « Sur le contenu, c’est satisfaisant, mais il nous faut plus de déplacements dans la surface de réparation pour marquer davantage de buts », a-t-il ajouté.

Cissé a également profité de cette rencontre pour donner du temps de jeu à la nouvelle recrue El Hadj Malick Diouf, qui a fait ses débuts sous les couleurs nationales. Son intégration dans l’équipe représente une nouvelle option pour le Sénégal, alors que les qualifications pour la CAN se poursuivent.

Avec cette victoire, le Sénégal prend une bonne option pour la qualification à la CAN 2025, se positionnant en tête de son groupe. Les Lions devront toutefois continuer à peaufiner leur jeu, notamment sur le plan offensif, pour rester sur cette dynamique positive dans les prochaines rencontres.

Qualifications CAN 2025 : une victoire difficile des Lions contre le Burundi

Après le match nul frustrant contre le Burkina Faso, les Lions du Sénégal étaient sous pression pour leur déplacement au Malawi, où ils ont affronté le Burundi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Très attendu après des critiques sur ses choix tactiques, Aliou Cissé, le sélectionneur, a décidé de revoir sa stratégie pour ce match crucial.

Cissé a apporté plusieurs ajustements dans son équipe de départ, en titularisant Formose Mendy au poste de latéral droit et Moussa Niakhaté en défense centrale. De plus, il a modifié son système tactique en abandonnant le 3-5-2, qui n’avait pas porté ses fruits lors du dernier match, pour revenir à un plus traditionnel 4-3-3.

Malgré ces changements, les Lions ont eu du mal à s’imposer sur le terrain lors de la première période. Sadio Mané, leader de l’attaque sénégalaise, et ses coéquipiers peinaient à créer des occasions franches face à une équipe du Burundi bien organisée. Les efforts du Sénégal pour prendre le contrôle du match semblaient vains, et le score restait vierge à la pause.

C’est en seconde période qu’Aliou Cissé a trouvé la solution en faisant entrer en jeu Iliman Ndiaye. Son entrée a immédiatement dynamisé les actions offensives du Sénégal, apportant de la vitesse et de la créativité dans le jeu. Cette vivacité supplémentaire a permis aux Lions de pousser davantage et de se créer quelques occasions.

Le tournant du match est survenu à la 71e minute, lorsque Sadio Mané a obtenu un penalty après une faute dans la surface de réparation burundaise. Ismaila Sarr, en charge du tir, n’a pas tremblé et a transformé tranquillement pour donner l’avantage au Sénégal (0-1). Ce but s’est avéré suffisant pour que les Lions remportent cette rencontre difficile.

Malgré une performance en demi-teinte, le Sénégal a réussi à empocher les trois points, ce qui leur permet de rester bien placés dans leur groupe de qualification. Cette victoire laborieuse avant les 3e et 4e journées, prévues pour le mois prochain, offre un peu de répit à Aliou Cissé et à son équipe, qui devront encore travailler pour trouver la bonne formule afin de garantir leur qualification pour la CAN 2025.

Amadou Ba appelle à l’action face aux défis socioéconomiques du Sénégal : « L’heure est venue d’agir »

Amadou Ba, ancien Premier ministre du Sénégal et ex-candidat à la présidentielle pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, a lancé un vibrant appel à l’action ce lundi 9 septembre 2024, lors du lancement officiel de son nouveau parti politique. Face aux multiples défis économiques et sociaux qui frappent le pays, Amadou Ba a insisté sur l’urgence d’une réponse à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Lors de son discours, Amadou Ba n’a pas manqué de dresser un tableau sombre des réalités actuelles. « Le Sénégal traverse une période de grandes attentes, de défis économiques et sociaux innombrables », a-t-il déclaré. Ces difficultés, qui affectent une large partie de la population, sont exacerbées par la crise économique mondiale, conséquence de la pandémie de Covid-19 et des répercussions du conflit russo-ukrainien. Le chômage, surtout parmi les jeunes, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que l’aggravation des inégalités, sont autant de problèmes que l’ancien Premier ministre a soulignés avec gravité.

Amadou Ba a mis en garde contre l’immobilisme. « L’heure est venue d’agir », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation, mais avec « discernement, méthode et détermination ».

Face à l’ampleur des défis, Amadou Ba prône des réformes profondes, capables de répondre non seulement aux urgences immédiates, mais aussi de poser les bases d’un développement durable. Pour lui, la gestion des problèmes du Sénégal ne doit pas se faire par des mesures superficielles ou temporaires, mais par des réformes de fond. « Il ne s’agit pas de panser les plaies, mais de réformer en profondeur », a-t-il ajouté, tout en appelant à « mobiliser tous les moyens nécessaires » pour apporter des solutions concrètes et durables.

Le lancement de son nouveau parti s’inscrit dans cette démarche. Amadou Ba a tenu à préciser que cette formation ne sera pas « un parti de plus » dans l’échiquier politique, mais une véritable « plateforme de dialogue et de solutions » au service des citoyens. Son objectif est clair : placer les préoccupations des Sénégalais au cœur de son projet politique.

L’ancien Premier ministre a réaffirmé son engagement à « apporter des réponses urgentes, concrètes et réalistes » aux problèmes de la population, tout en promettant de travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

Amadou Ba a également évoqué la responsabilité des autorités en place dans la gestion des crises actuelles. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames », a-t-il déclaré, en soulignant que l’action politique doit se traduire par des actes concrets et non de simples discours.

Avec ce nouveau parti et son engagement à réformer en profondeur, Amadou Ba semble se positionner comme l’une des figures de proue d’un nouveau projet politique pour le Sénégal, prêt à relever les défis socioéconomiques majeurs auxquels le pays est confronté.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Bassirou Diomaye Faye de retour à Dakar : Que va-t-il annoncer aux Sénégalais ?

Le Président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Dakar depuis hier soir après une visite officielle en Chine. Son retour était attendu par une grande partie de la population sénégalaise, notamment en raison de l’annonce faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier, lors du lancement de la journée « Sétal » à Matam, a annoncé que le chef de l’État s’adresserait à la nation dès son arrivée.

« Nous avons trouvé ce pays dans un tel état ! », a déclaré Ousmane Sonko, laissant présager un discours important du président sur la situation actuelle du pays. Il a ajouté : « Le président va s’adresser à la nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. » Ces propos ont immédiatement suscité de nombreuses spéculations sur ce que Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler au peuple.

Cette allocution sera l’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur sa récente mission en Chine, mais aussi de partager sa vision et ses orientations politiques pour le futur du Sénégal. La visite en Chine, qui s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la recherche d’investissements étrangers, pourrait avoir des répercussions positives pour l’économie nationale, un sujet qui sera certainement au cœur de son discours.

Mais au-delà des annonces économiques, les Sénégalais sont surtout impatients d’entendre ce que le président aura à dire sur la situation politique et sociale du pays. En effet, depuis son accession au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont fait face à de nombreux défis, et l’état des lieux de la gouvernance, évoqué par le Premier ministre, laisse entrevoir un bilan mitigé.

Le peuple attend donc avec impatience ce discours, qui pourrait bien marquer un tournant dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Quels sont les réformes envisagées ? Comment compte-t-il répondre aux préoccupations des Sénégalais sur les questions économiques, sociales et politiques ? Autant de questions qui devraient trouver réponse dans son allocution.

Le pays est désormais suspendu aux propos de son président, espérant des solutions concrètes face aux défis auxquels le Sénégal fait face.

Décès de Sega Sakho : Le football sénégalais en deuil

Le monde du football sénégalais est en deuil après la disparition de Sega Sakho, ancien international sénégalais, qui s’est éteint ce lundi à l’âge de 75 ans. L’ancienne gloire des Lions a succombé à une maladie cardio-vasculaire à l’hôpital Principal de Dakar.

Sega Sakho a marqué de son empreinte l’histoire du football national dans les années 70, période durant laquelle il a brillé avec l’équipe nationale du Sénégal. Attaquant redouté, il était connu pour sa technique raffinée et son sens du but, qualités qui lui ont valu l’admiration de ses pairs et des supporters.

Au niveau local, Sakho a défendu les couleurs de clubs emblématiques tels que la Jeanne d’Arc, les ASC Jaraaf et la Linguère, où il a laissé des souvenirs impérissables. Ses performances ont contribué à hisser ces clubs au sommet du football sénégalais.

Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur des amoureux du ballon rond au Sénégal. Les hommages affluent de partout pour saluer la mémoire de cet ancien Lion, véritable icône du football sénégalais.

Les obsèques de Sega Sakho seront probablement marquées par la présence de nombreuses figures du sport, venues rendre un dernier hommage à un homme qui a contribué à écrire quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais.

Que son âme repose en paix.

Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON « 3-5-2 » MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

La Banque de la Diaspora : une promesse enfin sur le point de se concrétiser

La diaspora sénégalaise, force économique considérable, injecte annuellement 2 562 millions de dollars US dans l’économie nationale, soit plus de 1 500 milliards de francs CFA. Ce montant représente 10,5 % du PIB sénégalais, surpassant de loin les apports de l’aide publique au développement. Cette manne financière, issue des envois de fonds des millions de Sénégalais vivant à l’étranger, attise l’intérêt des gouvernements successifs, désireux de mieux canaliser ces capitaux pour soutenir le développement du pays.

Le projet d’une Banque de la Diaspora, idée initialement évoquée par le président sortant Macky Sall, pourrait bientôt voir le jour sous l’impulsion de l’actuel tandem gouvernemental Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko. Lors du lancement de la quatrième édition de la journée nationale « Sétal Sunu Reew » à Matam, le Premier ministre a réitéré l’engagement du président Faye à concrétiser cette vision : « Dans le programme du Président Bassirou Diomaye Faye, on a prévu de lancer une Banque de la Diaspora. Elle transfère 1500 milliards de francs CFA par an. Cela dépasse le montant de l’aide au développement. »

L’idée d’une institution bancaire dédiée à la diaspora n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, lors d’un meeting à Diourbel, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession, avait déclaré : « Je voudrais m’adresser à la diaspora sénégalaise, cette diaspora qui est la quinzième région du Sénégal. Leur contribution à l’économie fait deux fois l’aide publique au développement. Ils font entrer plus de 1200 milliards de F Cfa par an. (…) Je m’engage à examiner les conditions de création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et pour le financement de leurs activités de retour au Sénégal. »

Toutefois, cette promesse n’a jamais été concrétisée sous son mandat. Aujourd’hui, l’équipe actuelle semble décidée à transformer cette aspiration en réalité. La création de la Banque de la Diaspora permettrait de mieux structurer et orienter les ressources financières des Sénégalais de l’extérieur, non seulement pour faciliter leurs investissements au Sénégal, mais aussi pour financer des projets de développement local.

Le potentiel est énorme. La diaspora, en plus de ses contributions financières directes, joue un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au pays, dans la création de petites et moyennes entreprises, ainsi que dans la construction d’infrastructures sociales, telles que les écoles et les centres de santé.

Le lancement de cette banque pourrait également marquer un tournant stratégique pour le Sénégal en matière de mobilisation des ressources internes, réduisant la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. Pour la diaspora, cela représenterait une opportunité unique d’investir dans leur pays d’origine tout en bénéficiant d’un cadre bancaire qui comprend leurs besoins spécifiques.

Reste à voir comment ce projet, une fois mis en place, sera accueilli par la diaspora elle-même.

Un des membres du mouvement réformateur and yessal victime d’une agression après leur point de presse.

Hier soir le mouvement réformateur and yessal avait tenu une conférence de presse pour interpeller le maire de Rufisque Nord Assane KASSE sur la nécessité de tirer un bilan a mi-mandat.
Saisissant cette occasion, le chargé de communication ameth Diouf a lister les carences autour de la gestion de ce dernier.
C’est après ce point presse que leur camarade Maguette Séne a été attaqué par des individus non encore identifiés.
affaire a suivre…

Les députés de Benno Bokk Yaakaar annoncent une plainte contre le journal « Yoor Yoor » pour injure et diffamation

Les députés de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont exprimé leur indignation ce matin après avoir découvert des propos qu’ils jugent insultants publiés par le journal « Yoor Yoor ». Ce dernier aurait qualifié les élus de termes offensants, un comportement que les parlementaires considèrent comme une atteinte grave à leur dignité et à celle du peuple sénégalais qu’ils représentent.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a déclaré que de telles accusations sont inacceptables et ne peuvent rester sans réponse. En conséquence, les députés ont décidé de porter l’affaire devant la justice en déposant une plainte pour injure publique et diffamation dès la semaine prochaine.

Cette démarche vise, selon eux, à protéger l’intégrité des institutions sénégalaises et à restaurer leur honneur face à ce qu’ils considèrent comme des attaques injustifiées et indignes d’un média.

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

La presse de Pastef et les dérives médiatiques : entre polémique et irresponsabilité

Cette semaine, la presse sénégalaise, particulièrement celle proche de Pastef, a une fois de plus fait parler d’elle. Elle s’est illustrée non seulement par son absence lors du voyage du président de la République en Chine, préférant contourner la presse traditionnelle, mais aussi en foulant au pied les règles élémentaires du journalisme et de l’éthique. Au cœur de la polémique, deux médias pro-Pastef : Yoor Yoor et Sanslimites, qui ont franchi des limites, relançant le débat sur la déontologie dans le paysage médiatique sénégalais.

Le quotidien Yoor Yoor, dirigé par Serigne Saliou Guèye et réputé proche du Pastef, a provoqué l’indignation cette semaine. Ce journal, qui se veut un support d’opinion, a qualifié les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar de « racaille parlementaire ». Bien que ce média soit clairement engagé et adopte une posture de combat politique, il semble avoir franchi une ligne rouge en ce qui concerne le respect dû aux acteurs politiques et à ses lecteurs. Le terme utilisé pour désigner les parlementaires est perçu comme une injure, ce qui remet en cause le rôle même du journaliste qui est d’informer, d’éduquer et non d’insulter.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Benno Bokk Yaakaar a annoncé une plainte la semaine prochaine contre le journal pour ce qu’elle considère comme un dépassement grave des limites. En parallèle, le silence du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) est également pointé du doigt. Le non-respect des principes éthiques dans les médias devient une question centrale, surtout lorsqu’il s’agit de contenus aussi polémiques.

L’autre média sous les feux de la rampe cette semaine est Sanslimites, également pro-Pastef, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 millions F CFA pour diffamation à l’encontre de Cheikh Issa Sall. En dépit du verdict rendu par le tribunal, Sanslimites persiste dans ses accusations et maintient fermement sa position. Le média affirme que Cheikh Issa Sall a « payé une certaine presse » pour publier le verdict, cherchant à se dédouaner des poursuites lancées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Plus surprenant encore, le média a pointé du doigt son propre avocat, accusant Me Abdinar Ndiaye de l’avoir trahi en n’ayant jamais rendu compte de l’affaire avant le procès. Selon Sanslimites, l’avocat aurait même prétendu avoir été malade pendant trois mois, échappant ainsi à tout contact. Une telle réaction laisse perplexe quant à la capacité du média à assumer ses responsabilités et à gérer ses affaires judiciaires de manière professionnelle.

Dans un autre registre, Ngoné Saliou, envoyée spéciale de Sanslimites lors du voyage présidentiel en Chine, a également fait sensation. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on la voit recevoir de l’argent de la part d’une autorité, un geste qualifié de « petit déjeuner ». Ce qui aurait pu passer pour une scène anecdotique est rapidement devenu une source de polémique, la journaliste affichant sans gêne l’argent reçu devant la caméra. Cette attitude, en pleine lumière, montre un abandon total des principes de retenue et d’impartialité attendus des professionnels de l’information.

Les dérives observées dans la presse de Pastef s’inscrivent dans une crise plus générale que connaît le journalisme sénégalais. Le même jour, des journaux dits « classiques » comme Walf Quotidien ou Les Echos se sont également distingués par leur approche particulière. Ces médias ont publié des articles sur le bilan du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le qualifiant de « élogieux », une formule qui a laissé sceptique une partie du public. Certains voient dans ces articles une forme déguisée de publicité politique, ce qui renforce la perception d’une presse soumise aux puissants.

De plus, les journaux appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla ont été condamnés pour diffamation dans le cadre d’une affaire impliquant Zakiyoulahi, accusé d’avoir escroqué Sylla de 5 milliards de francs CFA. Une nouvelle illustration des excès de certains médias, prêts à sacrifier rigueur et impartialité pour des intérêts financiers ou politiques.

Cette semaine a révélé à quel point le journalisme sénégalais traverse une crise de crédibilité et de professionnalisme. Les injures, le manque de rigueur et le parti pris semblent être devenus monnaie courante dans certains segments de la presse. Pourtant, le rôle des journalistes est crucial dans une démocratie comme celle du Sénégal. Il est donc urgent que les médias et les instances de régulation, comme le CORED, prennent les mesures nécessaires pour redresser la barre.

avec Seneweb

Sadio Mané et Aliou Cissé : la fin de la polémique ?

La polémique a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux après le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso (1-1) lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Une vidéo montrant Sadio Mané, l’attaquant vedette des Lions, visiblement frustré alors qu’Aliou Cissé, le sélectionneur, lui donnait des consignes, a fait le tour de la toile, suscitant des spéculations sur de possibles tensions au sein de l’équipe nationale.

Les images capturées sur le terrain ont immédiatement alimenté les discussions. Certains y ont vu le signe d’un désaccord profond entre Sadio Mané et Aliou Cissé, mettant en doute la cohésion du groupe dirigé par le sélectionneur depuis plusieurs années. Alors que l’équipe sénégalaise venait de concéder un but en toute fin de match, un résultat perçu comme décevant par de nombreux supporters, ce prétendu « accrochage » semblait être la goutte d’eau pour ceux qui remettent en cause les méthodes d’Aliou Cissé.

Face à l’ampleur prise par cette affaire, Sadio Mané n’a pas tardé à réagir pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de Al-Nassr a publié une photo de lui aux côtés de son sélectionneur, avec des émoticones de cœur et de mains se saluant. Par ce geste symbolique, Mané a clairement voulu montrer qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Cissé, et qu’ils sont toujours unis pour le bien de l’équipe.

Le post de Sadio Mané semble viser à désamorcer les rumeurs et les spéculations sur une supposée cassure au sein du groupe sénégalais. La photo, accompagnée de symboles forts de solidarité et d’entente, cherche à illustrer que la cohésion règne toujours dans la tanière des Lions de la Teranga. Il apparaît donc que les gestes d’humeur de Mané sur le terrain étaient simplement une manifestation de frustration après le match nul, et non un signe de désaccord avec son entraîneur.

Mais cette intervention de la star sénégalaise suffira-t-elle à apaiser les critiques croissantes contre Aliou Cissé ?

Le sélectionneur des Lions de la Teranga traverse une période délicate. Malgré son palmarès impressionnant, avec notamment une victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022, Cissé fait face à une pression grandissante. Les récents résultats de l’équipe, jugés en deçà des attentes, ont amplifié les critiques. Le nul contre le Burkina Faso a été perçu par une partie des supporters comme une contre-performance, surtout dans un contexte où le Sénégal est considéré comme l’une des meilleures équipes du continent.

La réponse de Sadio Mané sur les réseaux sociaux pourrait calmer les spéculations à court terme, mais elle ne masque pas les défis auxquels est confronté Aliou Cissé. Le manque de dynamisme, les difficultés à concrétiser les occasions, et le manque de cohésion observés lors du match contre le Burkina Faso montrent que l’équipe a besoin d’une redynamisation.

Le match à venir contre le Burundi sera crucial pour les Lions. Cissé devra prouver qu’il peut encore tirer le meilleur de cette équipe talentueuse et maintenir l’unité du groupe, malgré les attentes élevées et la pression populaire.

Pour l’instant, le message de Sadio Mané montre que l’entente entre les cadres de l’équipe et le sélectionneur reste intacte. Mais les prochaines performances de l’équipe détermineront si cette unité pourra se maintenir face aux défis à venir, tant sur le terrain que dans l’opinion publique.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

Gamou de Médina Baye : matériel de nettoiement et enveloppe financière, le geste du Président des  » 72h du Saloum » .

Le Président des  » 72h  du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens. 

 » Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le  » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina  » a expliqué El Hadji Fallou Kébé. 

Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des  » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina.  » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures  » a ajouté M. Kébé. 

Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée  » Setal Sunu Réew  » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Arrestation de Cheikhna Keita : Une Procédure Judiciaire en Cours

L’arrestation de Cheikhna Keita, président du mouvement Force dolel Askanwi, a marqué un tournant significatif dans la journée d’hier. Conformément à un ordre du parquet, Keita a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) peu avant 17 heures, avant d’être transféré à la cave du Palais de Justice.

Lors de son interrogatoire, Keita a expliqué qu’il n’avait fait que « commenter » des publications sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette justification n’a pas empêché le parquet de réagir vigoureusement. Selon le quotidien Libération, bien que le parquet ait initialement prévu de traiter le dossier comme une simple question d’analyse, il est maintenant envisagé d’ouvrir une information judiciaire. En conséquence, un mandat de dépôt pourrait être requis.

Les 28 et 29 août derniers, Keita avait déjà été entendu à deux reprises par la DIC suite à ses commentaires controversés lors d’une émission télévisée. Dans cette émission, il avait évoqué une prétendue altercation entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au Palais. Cette enquête s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques et de critiques acerbes à l’égard du régime en place. Ce lundi, Cheikhna Keita devrait être informé de l’évolution de son dossier, qui pourrait avoir des implications judiciaires importantes.

Le Déménagement du Tribunal de Pikine-Guédiawaye Retarde la Procédure dans l’Affaire du Double Meurtre de Pikine Technopole

Le procès de la danseuse Nabou Lèye et de ses coïnculpés dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole pourrait subir un retard significatif en raison du déménagement en cours du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon Les Échos, le tribunal se déplace actuellement vers de nouveaux locaux situés sur la VDN3. Ce déménagement entraîne la seule exception pour le Tribunal d’instance de Pikine, qui restera à son emplacement actuel.

Les avocats de la défense expriment des préoccupations quant à l’impact potentiel de ce déménagement sur la programmation des auditions. Aziz Dabala et Wally, les victimes, ont été retrouvés morts dans l’appartement de la danseuse à Pikine Technopole. Sept personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier. Les accusations portées contre ces individus sont lourdes et variées.

Nabou Lèye, inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie, est l’une des principales accusées dans cette affaire. Les autres suspects, dont M.L.D alias Modou Lo et cinq autres personnes, sont poursuivis pour des charges similaires ainsi que pour vol.

Le juge d’instruction, actuellement occupé par l’installation dans ses nouveaux bureaux, pourrait mettre un certain temps avant de reprendre les auditions. Cette situation pourrait considérablement ralentir le processus judiciaire et prolonger l’attente pour les parties impliquées dans cette affaire complexe.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°266 – du 07 et 08/09/2024

🔴 DPG FIXÉE AU 13 SEPTEMBRE : LE BINÔME SUPRÊME ENTRETIENT-IL UN FAUX SUSPENSE ?
🔴 PRESSION FISCALE, NON RESPECT DES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT ENVERS LES BOULANGERS : VERS DES LENDEMAINS SANS PAIN

🔴 1ÈRE JOURNÉE QUALIFICATIONS CAN 2025 : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC À DOMICILE PAR LE BURKINA FASO

FOOTBALL – 1ERE JOURNEE DES QUALIFICATIONS A LA CAN MAROC 2025 : SENEGAL /BURKINA FASO 1-1

Le Sénégal freiné par le Burkina Faso : Un Match nul au goût d’humiliation

Ce derby ouest -africain entre le Sénégal et le Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 a mis en scène deux équipes aux parcours bien différents dans les classements FIFA.
En tête du continent africain et occupant la 20e place mondiale, le Sénégal était largement favori face au Burkina Faso, classé 67e . Les Lions de la Teranga, forts de leur position dominante, se devaient de commencer cette campagne de qualification sur une note victorieuse. Hélas, les étalons ont fait preuve de plus d’abnégation et de motivation pour obtenir un match nul (1-1 ) qui est un excellent résultat pour eux.

DÉBRIEFING DU MATCH
Le Sénégal est dans le groupe L avec le Burkina , le Burundi et le Malawi. Date : 6 septembre 2024 Lieu : Stade Abdoulaye Wade de Diamnadio dans le cadre de la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations de Football MAROC 2025
1ère mi-temps :
Dès le coup d’envoi, les deux équipes ont montré une grande détermination à prendre l’ascendant, créant des occasions de part et d’autre. un pressing haut sur le porteur du ballon. Les Lions ont affiché un esprit combatif et explosif.
À la 11e minute, Jackson manque une occasion franche sur une passe décisive d’Ismaila. On constate néanmoins une possession exceptionnelle de la part des Lions. Sur un pressing réussi, Tapsoba perd le ballon au profit de Sadio Mané, qui ouvre le score à la 15e minute. Au milieu de terrain, le trio Pape Gueye, Gana et Matar Sarr domine, mais peine à se projeter vers l’avant pour apporter de la verticalité offensive.
Le côté droit, où Habib Diarra occupe le poste de piston, apparaît comme le maillon faible de l’équipe, avec une interaction limitée avec Abdoulaye Seck. En conclusion de cette première mi-temps, l’animation offensive est de bonne qualité, mais la finition fait défaut. Le Sénégal contrôle bien le jeu avec une possession fluide, mais il manque d’efficacité devant le but.
Les Étalons n’ont pas réellement mis en danger les Lions. L’apport offensif de Diarra reste inexistant et Abdou Diallo n’a réalisé aucun centre. Pour la seconde période, plus de percussion et d’explosivité seront nécessaires. Il est impératif d’apprendre à « tuer » un match. Il persiste également des problèmes de positionnement et de fébrilité dans l’axe central. Pape Gueye et Gana devront mieux s’accorder dans le repositionnement défensif.
2ème mi-temps :
En deuxième période, avec le retour en force des Étalons, les Lions ont considérablement baissé en intensité, commettant de nombreuses erreurs techniques. Le Sénégal est devenu inexistant, affichant des lacunes techniques inadmissibles à ce niveau de compétition.
Les remplacements de Matar Sarr par Lamine Camara et d’Ismaila Sarr par Jakobs à la 67e minute semblaient logiques, mais n’ont apporté aucun impact significatif. De même, les entrées de Nampalys à la place de Gana et d’Habib Diallo pour remplacer Jackson, censées insuffler une nouvelle dynamique offensive, ont au contraire désorganisé l’équipe. Dépourvus de cohésion, les Lions ont encaissé le but égalisateur à la 94e minute. Les Étalons, de leur côté, ont fait preuve de beaucoup d’abnégation et de motivation jusqu’à la fin.
Pour terminer, le mal est fait, il faudrait en tirer les enseignements et préparer le second match du 10 septembre. Il faut reconnaitre que Aliou Cissé a la chance d’avoir une génération dorée mais il n’en fait pas une bonne et efficiente utilisation.

TOPS :
-Dans une moindre mesure, le gardien Seyni Dieng s’est montré décisif dans ses interventions.

FLOPS :
-Le coaching d’Aliou Cissé a une fois de plus manqué de finesse. De son côté, Pape Thiam n’a pas réussi à s’imposer lors de sa première apparition en tant qu’adjoint. Ce duo technique peine à inspirer confiance.
-L’équipe manque de dynamisme, d’énergie et de style. Pire encore, les lacunes techniques des Lions sont inacceptables à ce niveau de compétition.

CARTON ROUGE :
Ces images des gradins vides lors de ce match sont tout simplement inacceptables, compte tenu du prestige des Lions . Paradoxalement, aucune stratégie promotionnelle n’a été mise en place pour cet événement. Ces pratiques obsolètes n’ont plus leur place à l’ère du marketing sportif et de l’événementiel.
Guédel MBODJ

Changement de Date pour la Déclaration de Politique Générale d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nouvelle date pour la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui se tiendra désormais le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, par le ministre du Travail, Yankhoba Diémé.

Initialement prévue pour le 11 septembre selon une décision antérieure des députés, la DPG de Sonko était planifiée la veille de la date pressentie pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Les partisans de Sonko ont critiqué cette programmation, soulignant qu’elle ne respecte pas le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que les députés doivent être prévenus au moins 8 jours avant la tenue de la DPG.

Le report au 13 septembre vise à répondre aux préoccupations soulevées par l’opposition et à garantir la conformité avec les procédures établies. La nouvelle date devrait permettre de clarifier les positions de chaque partie et de préparer le terrain pour une discussion plus sereine et ordonnée sur les orientations politiques du gouvernement.

Diomaye Faye fixe au 13 septembre la date de la DPG d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre, Ousmane Sonko, se tiendra le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, qui a informé l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Initialement, les députés avaient programmé la DPG d’Ousmane Sonko pour le 11 septembre, une journée avant le 12 septembre, date à laquelle le Président envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette programmation a suscité des critiques de la part des partisans de Sonko, qui ont déclaré que la date du 11 septembre ne respectait pas le règlement intérieur. En effet, ce règlement exige que les députés soient avertis 8 jours avant la tenue de la DPG.

En fixant la DPG au 13 septembre, Bassirou Diomaye Faye répond aux exigences du règlement intérieur et apaise les inquiétudes des partisans de Sonko. Ce changement permet également d’éviter toute confrontation immédiate avec la possible dissolution de l’Assemblée nationale prévue le lendemain, le 12 septembre.

La fixation de la date de la DPG intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le Président de la République et l’Assemblée nationale sont particulièrement scrutées. La DPG est un moment clé où le Premier Ministre présente son programme et ses priorités au Parlement, influençant ainsi la dynamique politique du pays.

face à la tempête médiatique : Cheikh Oumar Diagne réagit à la polémique

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des Moyens généraux à la présidence, est au centre d’une polémique après des propos jugés offensants envers les communautés religieuses. Suite à ces déclarations, une plainte a été déposée contre lui, accompagnée d’une pétition demandant sa démission.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre 2024, Cheikh Oumar Diagne a défendu le slogan du régime « jub jubal jubaanti », le qualifiant de « recommandation divine ». Il a insisté sur l’importance du courage et de l’abnégation que ce slogan impose, tout en évitant de revenir sur les accusations directes portées contre lui.

Par ailleurs, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres personnalités religieuses ont déposé une demande pour organiser une marche de protestation, prévue ce vendredi après la prière. Les tensions restent vives, et la situation continue d’évoluer.

Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

L’ancien ministre de la Jeunesse rejette les accusations de déplacements à l’étranger

L’ancien ministre de la Jeunesse, Papa Malick, a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait effectué des déplacements internationaux récents, lors de son intervention sur MNF sur la 7tv. Face aux accusations, Malick a affirmé qu’il ne possédait pas de passeport en cours de validité, le sien étant expiré depuis février 2024. « En moyenne, depuis cinq ans, je ne voyage qu’une fois par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a actuellement aucun visa en vigueur et qu’il n’a pas jugé nécessaire de renouveler son passeport.

Il a précisé qu’il ne possède ni affaires à l’étranger ni proches nécessitant son intervention et qu’il se concentre exclusivement sur ses activités au Sénégal. L’ancien coordonnateur du PRODAC a également rappelé qu’il a honoré les missions de l’État à cinq reprises dans le passé, et qu’il a restitué son passeport diplomatique. « Je suis entre Dakar et mon village. Je n’ai rien à me reprocher et aucune raison de fuir le pays », a-t-il conclu, soulignant son engagement à rester sur le sol sénégalais.

Ousmane Noël Dieng convoqué à la Gendarmerie : Une affaire en suspens

Le responsable politique Ousmane Noël Dieng, natif de Kaolack, a reçu une convocation de la part de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Il est attendu pour se présenter le lundi 9 septembre 2024 à 10h. La convocation mentionne un motif vague : « Affaire le concernant ».

Ce matin, vers 11h, contacté par Dakaractu, Ousmane Noël Dieng a déclaré ne pas être informé de cette convocation et semblait surpris par la situation. Les détails précis de l’affaire restent encore flous, et l’attente d’éclaircissements est en cours. Les développements futurs seront suivis de près pour comprendre la nature de cette enquête.

Fatoumata Barry, alias Rangou, Jugée pour Diverses Infractions le 5 Décembre

L’ancienne animatrice de la Sen Tv, Fatoumata Barry, mieux connue sous le pseudonyme Rangou, sera jugée le 5 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour une série d’accusations graves. Cette affaire, qui avait fait les gros titres de la presse en 2020, implique Rangou dans des accusations d’association de malfaiteurs, de prostitution, de proxénétisme, de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, ainsi que de défaut de carnet sanitaire et de violation de la loi de l’état d’urgence.

L’élément déclencheur de cette affaire remonte au 27 mai 2020, lorsque Rangou avait organisé un événement appelé « Yendu Party » à l’hôtel Ngor Timis. Cette rencontre avait attiré l’attention des forces de l’ordre en pleine pandémie de Covid-19, période durant laquelle les rassemblements étaient strictement interdits.

En plus de Rangou, Aïssatou Ndiaye, connue sous le nom d’Aïcha Ndiaye, sera également jugée pour des chefs d’accusation similaires. L’affaire implique également Fatou Diouf, Kiné Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy, ainsi que neuf autres individus placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs et violation de la loi de l’état d’urgence.

Les détails de l’audience, ainsi que les développements futurs, seront scrutés de près, étant donné l’ampleur et la nature des accusations portées contre les prévenus.

CAN 2025 : Sénégal vs Burkina Faso, un match clé pour les Lions de la Teranga

Ce vendredi soir à 19h00 GMT, l’Équipe Nationale du Sénégal accueille le Burkina Faso au Stade Abdoulaye-Wade, dans le cadre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Après quelques performances en demi-teinte lors du dernier rassemblement en vue des qualifications pour le Mondial 2026, les hommes d’Aliou Cissé entendent bien démarrer cette nouvelle saison sur une note de sérénité. Face au Burkina Faso, un adversaire redoutable dans le groupe L, les Lions de la Teranga auront l’opportunité de se relancer.

Un retour au 3-4-3 malgré les critiques

Aliou Cissé, qui a récemment fait l’objet de critiques pour sa stratégie, ne semble pas prêt à abandonner son système en 3-4-3. Lors du dernier rassemblement, ce schéma tactique avait été mis en cause, notamment pour sa compatibilité avec Sadio Mané, la star offensive sénégalaise. Pourtant, pour cette rencontre cruciale, le sélectionneur mise une nouvelle fois sur cette formation.

Sadio Mané, le leader offensif

Sadio Mané, meilleur buteur de l’histoire de la sélection sénégalaise et évoluant actuellement à Al-Nassr, sera de nouveau le pilier de l’attaque sénégalaise. Positionné sur l’aile gauche dans ce 3-4-3, il sera épaulé par Ismaïla Sarr et Nicolas Jackson, en pleine forme depuis son arrivée en sélection. Jackson, auteur de belles prestations avec Villarreal, devrait être préféré à Habib Diallo pour débuter la rencontre.

Des incertitudes défensives et au milieu de terrain

Si l’attaque semble fixée, quelques interrogations subsistent concernant la défense et le milieu de terrain. Abdoulaye Seck est pressenti pour accompagner Kalidou Koulibaly, le capitaine, et Moussa Niakhaté dans la défense à trois. Toutefois, il n’est pas exclu que Pape Gueye, milieu récupérateur talentueux, soit titularisé aux côtés de Pape Matar Sarr et Idrissa Gana Gueye au milieu, permettant à Cissé d’adapter son schéma en 4-3-3 selon les besoins du match.

Dans cette optique, Habib Diarra pourrait occuper le poste de latéral droit, ce qui offrirait une flexibilité tactique supplémentaire en cas de modification du système en cours de match.

La composition probable des Lions de la Teranga

Pour cette rencontre décisive face au Burkina Faso, voici la composition probable des Lions :

  • Gardien : Edouard Mendy
  • Défenseurs : Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté
  • Milieux de terrain : Habib Diarra, Pape Matar Sarr, Idrissa Gueye, Ismail Jakobs
  • Attaquants : Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson, Sadio Mané

Cette rencontre est cruciale pour le Sénégal qui doit assurer sa qualification pour la CAN 2025 et se montrer à la hauteur de son statut de champion d’Afrique en titre. Une victoire contre le Burkina Faso serait un signal fort envoyé à leurs adversaires et une façon de retrouver une dynamique positive pour le reste des qualifications.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si cette équipe parviendra à confirmer son statut et si le 3-4-3 d’Aliou Cissé pourra finalement s’imposer comme une formule gagnante.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

Marie Lô : Le procès renvoyé au 7 novembre pour escroquerie présumée de plus de 500 millions de FCFA

Marie Lô, fille du célèbre chanteur Ismaïla Lô, a été convoquée au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ce jeudi, pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 533,5 millions de FCFA. Ce procès, qui attire une grande attention médiatique, a cependant été renvoyé au 7 novembre prochain, laissant ainsi les parties concernées dans l’attente des plaidoiries.

Inculpée et placée sous mandat de dépôt par le juge du 10ème cabinet, Marie Lô est accusée d’avoir mis en place un système pyramidal frauduleux à travers sa société Balgis Holding. Ce stratagème aurait permis d’appâter plusieurs victimes en leur faisant croire qu’elle avait remporté des marchés publics fictifs, contre des sommes d’argent importantes. Ce sont neuf plaignants qui se sont initialement tournés vers la Section de recherches de la gendarmerie pour dénoncer ces pratiques.

Cependant, d’autres plaintes similaires ont été déposées depuis que Marie Lô est incarcérée, laissant entendre que le montant total du préjudice pourrait encore augmenter. Cette affaire, qui pourrait s’étendre bien au-delà des premières estimations, met en lumière la vulnérabilité de nombreuses personnes face à des systèmes frauduleux de ce type.

L’ancien ministre de la Culture, Aliou Sow, qui fut son époux, n’est pas directement impliqué dans cette affaire, mais son nom revient dans les discussions en raison de leur lien passé. Le tribunal, en reportant le procès pour plaidoiries, permet aux parties concernées de préparer leurs arguments avant la prochaine audience.

Le 7 novembre sera donc une date clé dans cette affaire qui a marqué les esprits, tant par les montants en jeu que par la personnalité publique de l’accusée.

Tensions autour des propos de Cheikh Oumar Diagne : Touba et la communauté mouride réagissent avec force

Les propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence, ont suscité une vague de colère au sein de la communauté mouride, en particulier à Touba. En effet, le collectif de défense des intérêts de cette confrérie religieuse s’est insurgé contre ce qu’il considère comme des propos désobligeants et offensants à l’encontre des écrits sacrés de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Selon les informations relayées par iRadio, le collectif demande expressément le limogeage de Cheikh Oumar Diagne, estimant que de telles paroles ne sauraient rester impunies. Ce cadre reproche à Diagne d’avoir attaqué l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba, ce qui est perçu comme une insulte grave par les fidèles mourides, profondément attachés aux enseignements de leur guide spirituel.

La tension a atteint un niveau tel que Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres membres influents de la communauté ont déposé une plainte officielle contre Cheikh Oumar Diagne auprès du procureur de Dakar. Cette action en justice montre la détermination des dignitaires mourides à ne pas laisser cet incident passer sous silence.

En plus de la plainte, une demande d’autorisation a été soumise à la préfecture de Dakar pour organiser une marche de protestation. Cette manifestation est prévue pour ce vendredi, après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de rassemblement pour la communauté mouride à Dakar.

Il est à noter que cette affaire survient dans un contexte où la religion et les questions de respect envers les figures religieuses sont prises très au sérieux au Sénégal, pays où la cohabitation pacifique des confréries religieuses joue un rôle central dans la stabilité sociale. Il reste à voir comment la situation évoluera, mais les appels à l’apaisement sont nombreux afin d’éviter tout débordement.

Discours imminent du Président Bassirou Diomaye Faye : Quelle annonce face à la crise parlementaire ?

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, successeur de Macky Sall, s’apprête à s’adresser à la nation dès son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. L’annonce de ce discours, relayée par la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et reprise par le journal Enquête, attise déjà l’attention, même si le contenu précis reste encore flou. Cependant, selon les spéculations, une chose semble certaine : le président ne pourra ignorer l’actualité brûlante qui secoue le Sénégal, notamment la crise parlementaire.

Le Sénégal traverse actuellement une période délicate, marquée par des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, des affrontements politiques et des désaccords au sujet de réformes institutionnelles alimentent les débats. Plusieurs sessions parlementaires ont été perturbées par des altercations entre députés, témoignant de la gravité de la situation. De plus, l’opinion publique s’inquiète de l’incapacité apparente de l’Assemblée à mener à bien ses travaux législatifs dans un climat apaisé.

Cette crise parlementaire a pris de l’ampleur, au point de susciter des craintes quant à la stabilité des institutions démocratiques du pays. Il est donc fort probable que l’allocution de Bassirou Diomaye Faye vise à rassurer les citoyens tout en proposant une feuille de route pour sortir de cette impasse.

Les attentes de la population sont élevées, tant sur le plan économique que politique. Le récent sommet Chine-Afrique a permis à Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations entre Dakar et Pékin, ouvrant des perspectives de coopération économique pour les prochaines années. Le discours du président pourrait donc également aborder les retombées de ce sommet, notamment en matière d’investissements, de développement des infrastructures et de partenariats stratégiques.

Toutefois, c’est la crise parlementaire qui retient surtout l’attention. Les Sénégalais s’interrogent sur les mesures que le chef de l’État compte prendre pour restaurer l’ordre au sein de l’hémicycle et garantir le bon fonctionnement des institutions. Des réformes constitutionnelles, la réorganisation du travail parlementaire ou encore des appels au dialogue entre les différents groupes politiques pourraient figurer parmi les sujets abordés.

Dans une période marquée par des incertitudes politiques et sociales, Bassirou Diomaye Faye pourrait se poser en rassembleur, prônant l’unité nationale. Si l’histoire récente du Sénégal a montré que le pays a souvent su surmonter des crises politiques, il incombe désormais à son président de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et permettre à la démocratie sénégalaise de continuer à prospérer.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye sera scruté de près, non seulement par la classe politique, mais aussi par la population sénégalaise dans son ensemble. Face à la crise parlementaire et aux nombreux défis qui se posent au Sénégal, il sera attendu sur des mesures concrètes pour apaiser les tensions et tracer une voie vers une stabilité institutionnelle renouvelée. L’annonce prochaine de son allocution est donc perçue comme un moment crucial pour l’avenir politique du pays.

ÉPILOGUE SUR LA DPG : Sonko craint-il de faire face aux députés de l’opposition ?

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, jiue au chat et à la souris avec les députés de l’opposition depuis sa nomination, il y a bientôt quatre mois, sur la Déclaration de politique générale (DPG). Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fixé la date de cet exercice obligatoire pour le chef du Gouvernement au 11 septembre. Depuis lors, c’est une controvers sans fin entre le pouvoir et l’opposition.

Les récentes évolutions politiques au Sénégal ont suscité une série de controverses entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif, mettant en lumière les tensions croissantes entre le Premier ministre Ousmane Sonko et les députés de l’opposition. Le débat s’est intensifié avec la fixation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) au 11 septembre, une décision qui a déclenché des critiques acerbes et des accusations de manœuvres politiques.

La polémique a éclaté lorsque le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé que la majorité parlementaire envisageait de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Sonko. En réponse, Sonko a tenté de calmer les esprits en affirmant : « Les Sénégalais peuvent être rassurés, il n’y aura pas de motion de censure. » Toutefois, la situation s’est compliquée lorsque l’Assemblée nationale a convoqué une réunion pour le 11 septembre afin de débattre de la DPG ainsi que de trois autres projets de loi. Selon le décret soumis, la DPG figure en quatrième position sur l’agenda. Cette décision a immédiatement été critiquée par l’opposition.

ACCUSATIONS DE VIOLATION DU DROIT

Dès l’annonce de la date, Ayip Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), a dénoncé ce qu’il considère comme une violation de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cet article stipule que « la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. L’Assemblée doit être informée huit jours au moins avant la date retenue. » Or, la convocation de la DPG le 11 septembre a été annoncée le 5 septembre, ne laissant pas un délai de huit jours complet. Ayib Daffé a relevé que la décision de fixer la DPG à cette date constitue une violation flagrante du règlement intérieur. Abass Fall, également député, a appuyé cette critique en affirmant sur la RTS1 : « Ce n’est pas à l’Assemblée nationale de dire au Premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. C’est le Gouvernement qui fixe la date, tout en informant l’Assemblée huit jours à l’avance. » Il a ajouté que Sonko ne se présenterait pas le 11 septembre en raison de cette violation. Son collègue Amadou Ba a renforcé cette position, qualifiant la situation d’« illégalité » et accusant Benno Bok Yaakaar de défier la constitution avec cette convocation tardive.

« UNE FUITE EN AVANT », SELON L’OPPOSITION

En réponse, Abdou Mbow, président du groupe BBY, a critiqué ce qu’il perçoit comme une tentative d’évitement de la part de Sonko. Selon Mbow, le Premier ministre utilise l’article 97 comme un prétexte pour éviter la DPG. Il a déclaré : « Le constat est clair : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa DPG. Il s’abrite derrière l’article 97 du règlement intérieur pour justifier son refus. » Mbow a également précisé que l’article 97 concerne les situations où l’exécutif fixe la date de la DPG, mais dans le cas présent, la session est convoquée en session extraordinaire par le Président de la République. Il a rappelé les dispositions de l’article 19, qui confèrent à la conférence des présidents la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée. Mouhamadou Lamine Massaly a également dénoncé ce qu’il considère comme une « fuite en avant » de Sonko, qui, selon lui, craint une motion de censure susceptible de provoquer la démission de son gouvernement. Massaly a suggéré que cette lenteur à présenter la feuille de route du gouvernement reflète une peur politique de faire face à la majorité parlementaire.

APPEL À L’URGENCE

En parallèle, Théodore Monteil a exprimé un point de vue pragmatique. Il a précisé que l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur l’urgence de la situation. Dans un post sur Facebook, l’ancien parlementaire a noté : « L’Assemblée nationale ne peut recevoir aucune injonction de l’exécutif, et seule la conférence des présidents peut déterminer son agenda. » Il a invité à examiner les articles 19, 43, 60 et 73 du règlement intérieur pour clarifier les règles concernant la DPG. M. Monteil a insisté sur le fait que si l’on accepte d’examiner des textes urgents, on devrait également permettre la tenue de la DPG afin de passer aux questions de plus grande importance.

En définitive, la date fixée pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko, le 11 septembre, continue de susciter des débats intenses. Les arguments juridiques et politiques s’opposent. Les prochaines semaines seront déterminantes pour résoudre ces controverses et définir l’avenir politique de Sonko et de son gouvernement, de surcroît avec les prochaines élections législatives qui s’annoncent.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°265 – du 06/09/2024

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DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Tensions politiques autour de la reddition des comptes : Abdoul Mbaye interpelle Ousmane Sonko

Dans un climat politique marqué par des appels à la reddition des comptes, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi aux récentes annonces de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’ouverture de cette procédure. S’exprimant via une publication sur Facebook, Abdoul Mbaye a lancé un message fort, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des attentes vis-à-vis de la justice.

Mbaye, qui a lui-même fait l’expérience d’une justice qu’il qualifie de « justice aux ordres », a averti Ousmane Sonko de ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. « Quand on considère avoir été victime d’une justice aux ordres, il faut éviter de donner l’impression de lui donner des ordres. Le Premier ministre Ousmane Sonko doit s’en soucier », a-t-il écrit.

Cette remarque intervient alors que Sonko a exprimé son engagement à renforcer les processus de reddition des comptes dans un contexte politique tendu, où la demande de transparence s’accompagne souvent d’accusations de manipulation des institutions. Selon Mbaye, la justice doit rester indépendante et ne pas être utilisée comme un outil de menace ou de pression politique. « La justice n’est pas un instrument de menaces. La justice applique le droit », a-t-il affirmé.

L’ancien chef du gouvernement et actuel président du parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a également rappelé l’importance de ne pas brouiller le message clé des récentes Assises de la justice. Ces assises, organisées pour repenser le rôle et le fonctionnement de la justice au Sénégal, ont mis en avant l’impératif d’une réforme pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires.

La sortie d’Abdoul Mbaye illustre la complexité de la situation politique actuelle, où les acteurs doivent naviguer entre la nécessité d’une transparence accrue et la préservation de l’intégrité des institutions. Tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko semble déterminé à engager un processus de reddition des comptes, ces avertissements soulignent l’importance de garantir que ce processus se déroule dans le respect total des principes de justice et d’indépendance.

Le débat autour de la reddition des comptes et de l’indépendance judiciaire reste central dans la vie politique sénégalaise, alors que les citoyens et les observateurs attendent de voir comment ces engagements se traduiront en actions concrètes dans les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

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