Actualités

Audit du TER : l’Inspection Générale d’État enquête sur un surcoût de 55 % du budget initial

L’Inspection Générale d’État (IGE) se prépare à auditer le chantier du Train Express Régional (TER) suite à une augmentation significative du coût initial de l’infrastructure. Bakary Séga Bathily, Directeur Général de l’Agence Nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), a annoncé cette démarche lors d’une visite des travaux ferroviaires entre Diass et Diamniadio.

Selon M. Bathily, le budget initial du TER, fixé à 568 milliards de francs CFA, a subi un surcoût de 55 %, atteignant ainsi 883 milliards de francs CFA. Ce surcoût inclut les réclamations des entreprises chargées de la construction, ce qui soulève des interrogations sur la gestion financière du projet. Initialement, M. Bathily avait mentionné un montant de 788 milliards de francs CFA avant de rectifier l’erreur, précisant que ce chiffre représentait 39 % du surcoût sans les réclamations.

Le TER, inauguré en décembre 2021, relie quotidiennement Dakar à Diamniadio, facilitant le transport de milliers de passagers. Toutefois, le projet n’a pas été exempt de controverses, notamment en raison de son coût jugé excessif par certains opposants politiques. Le contrat, signé en 2016 avec la société française Alstom, spécialisée dans les chemins de fer, a fait l’objet de vives critiques.

La deuxième phase du projet, qui étend la ligne ferroviaire de Diamniadio à l’aéroport international de Diass, est actuellement en cours et devrait coûter 253 milliards de francs CFA. M. Bathily a rassuré que les travaux avancent dans de bonnes conditions, permettant une livraison dans les délais impartis. La mise en service commerciale de cette nouvelle section est prévue pour juillet 2025.

L’audit de l’IGE devrait apporter des éclaircissements sur les raisons du surcoût et permettre une meilleure transparence sur la gestion des fonds publics engagés dans ce projet d’envergure nationale.

Double Drame au Parc Lambaye : Deux jeunes percutés par des bus Tata en course folle

Un tragique incident s’est produit au Parc Lambaye, impliquant deux bus Tata engagés dans une course effrénée. D’après les informations recueillies par Source A, l’un des véhicules a violemment percuté deux jeunes hommes, Matar Thiane et Ousmane Seck, alors qu’ils circulaient à moto. Les victimes, toutes deux employées à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas, ex-Seras), revenaient de leur lieu de travail au moment du drame.

Le comportement des chauffeurs des bus impliqués a exacerbé la gravité de l’accident. Plutôt que de porter secours aux jeunes hommes blessés, les deux conducteurs ont pris la fuite, laissant les victimes sans assistance.

L’un des chauffeurs a même abandonné son véhicule sur les lieux. Ce bus a depuis été immobilisé et se trouve actuellement à la LGI de Mbao, selon la même source. Cette fuite inhumaine suscite l’indignation, alors que les autorités s’efforcent d’identifier et de retrouver les chauffeurs en fuite.

L’incident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et du comportement irresponsable de certains conducteurs de transport en commun, mettant en danger la vie des usagers de la route et des piétons.

FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : Le Daande Maayo Nord enclavé

Le pont de Diamel, crucial pour relier Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’affaissement, laissant la région coupée du reste du pays. Cette fermeture s’ajoute à celle du pont de Ndouloumadji, entraînant une dépendance accrue aux moyens de déplacement de fortune : les pirogues.

Le dimanche 25 août dernier, le pont de Diamel, reliant le Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’effondrement. Cette décision a eu pour effet d’isoler complètement cette partie de la région du reste du pays, aggravant la situation pour les milliers de foyers qui y résident. Cette fermeture est d’autant plus problématique que le pont de Ndouloumadji, situé à proximité, est également hors service depuis la fin de la saison des pluies.L’isolement de cette région a des répercussions économiques et sociales sévères. L’absence de ponts fonctionnels a contraint les habitants à utiliser des pirogues pour toutes les activités essentielles, y compris les évacuations sanitaires et le transport de marchandises. Cette situation a conduit à un tragique accident le lundi précédent à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol. Une pirogue, transportant plusieurs personnes, a percuté un pylône non balisé au milieu du fleuve, entraînant la mort de cinq personnes.

Dans ce contexte, Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs, a dénoncé la gestion des fonds publics. « L’argent mal acquis des régimes passés aurait dû être investi à sortir les Sénégalais de ces situations nombreuses du Nord au Sud du pays », peste le leader de la République des Valeurs.

Il ajoute : « Tant qu’il restera un Sénégalais abandonné dans la souffrance, la soif ou l’obscurité, je continuerai à dénoncer ceux qui, aujourd’hui comme hier, se nourrissent des larmes et de la sueur des plus pauvres ».

EXPERTISE DU POLYTECHNICIEN MAMADOU DIAGNE

À première vue, d’après l’ingénieur polytechnicien Mamadou Diagne qui s’est rendu sur place mardi dernier, c’est le bout de l’ouvrage, à la sortie vers le village de Diamel, qui a été endommagé par la crue du fleuve.

En fait, c’est le fleuve qui est sorti de ses lits mineurs et moyens pour dépasser les limites du pont en béton. La pression de l’eau a donc emporté une partie du bout de l’ouvrage en endiguement latéritique. Pour le moment, le tablier en béton du pont n’est pas endommagé.

Le natif de Matam trouve ainsi que le pont est fermé à juste raison à la circulation, sauf pour les piétons et les engins à deux roues.

Toutefois, avec la fermeture de ce pont de Diamel après celui de Ndouloumadji, constate-t-il, il y a quelques mois, c’est tout le Daande Maayo Nord de la région de Matam, une presqu’île de plus de 70 km de long qui est redevenu enclavé.

APPUI DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE

Ce vendredi, les autorités administratives ont pris des mesures drastiques pour renforcer la sécurité des usagers du bras du fleuve Diamel, suite au tragique chavirement de la pirogue énoncé plus haut. Lors de cette visite sur le site de l’accident, le sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, Birahim Fall, a annoncé la mise en place de mesures concrètes pour éviter de nouveaux drames. La direction régionale des infrastructures a ainsi fourni 20 gilets de sauvetage pour garantir la sécurité des personnes traversant le fleuve. Un bac, récemment installé sur place, facilite désormais la traversée en toute sécurité, avec un personnel qualifié pour gérer les opérations.

Le sous-préfet a insisté sur l’obligation du port du gilet de sauvetage pour tous les usagers du fleuve. Une équipe de surveillance sera déployée sur les lieux pour s’assurer du respect strict de cette mesure.

La Dakaroise

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Les dissolvants anti-institutionnels du nouveau régime

Au nombre de sept, les institutions de la République du Sénégal sont :

  1. Le Président de la République
  2. Le Gouvernement
  3. L’Assemblée nationale
  4. Conseil constitutionnel, Cour Suprême, Cour des Comptes, Cours et Tribunaux
  5. Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE)
  6. Haut Conseil du Dialogue Social
  7. Haut Conseil des Collectivités Territoriales

Tout se passe, dans cette configuration, comme si le législateur sénégalais, parmi les meilleurs au monde, forçait – c’est d’ailleurs le cas – l’équilibre dans sa conception et sa décision informées en trouvant, à chacune des trois premières institutions, l’organe consultatif qui lui correspond vraiment pour consacrer l’équilibre intra-institutionnel (interne aux institutions) et inter-institutionnel (entre les institutions). La cinquième institution consultative pour la première, la sixième pour la deuxième et la septième pour la troisième. Sans préjudice évidemment pour le pouvoir judiciaire dont l’intervention permet de rétablir un équilibre rompu.
Pour autant, l’équilibre n’en est pas un tant qu’il n’est pas stable. Reste donc à savoir ce qui, dans la distribution des rôles à trois conseils consultatifs, fait que le législateur sénégalais, de renommée mondiale, ne s’est pas trompé dans la recherche de la stabilité dont les institutions de la République, dans les dénominations et les attributions qui leur correspondent, sont le ferment durable pour le développement économique et social du Sénégal.

La stabilité par les textes

Que vous soyez hommes ou femmes politiques, que vous soyez de l’opposition ou de la majorité, que vous soyez polis ou impolis, que vous vous preniez pour ce que vous êtes ou pour ce que vous n’êtes pas, que vous ayez pour argument la violence ou la négociation, que vous soyez idéologues ou pragmatiques, etc., vous ne comprendrez rien à la stabilité par les textes grâce auxquels les institutions de la République assurent la stabilité de leur propre équilibre tant vous n’y êtes pas formés par un spécialiste de niveau doctoral qui en a fait un sacerdoce à force de se mêler de ce qui le regarde ou ne le regarde pas.

La manière dont les textes que les institutions de la République se partagent pour assurer la stabilité de leur équilibre est empruntée à l’analyse de contenu du discours politique qui n’est ni plus ni moins qu’un texte politique. Pour l’exemple, prenons les discours officiels du Président de la République portant sur une thématique dont les variables et les invariants sont pour l’essentiel connus. Pour la crédibilité du Président dans l’opinion plutôt critique, les préposés à la conception et à la rédaction des discours présidentiels concernés doivent se convaincre de leur stabilité intratextuelle. Cela veut dire que le chef de l’État ne change pas d’avis sur la même thématique à chaque discours indépendamment de la fréquence de la prise de parole présidentielle sur la thématique. L’instabilité intratextuelle signifie un changement de vocabulaire sans changement de thématique à telle enseigne qu’à la longue tout le monde se demande à quel saint se vouer dans divers domaines (éducation, santé, agriculture, industrie, etc.). Une telle instabilité n’est permise que lorsque les rédacteurs tiennent compte des humeurs d’une ou de plusieurs institutions partenaires.
Quid de la stabilité intertextuelle ? Elle veut simplement dire qu’en dépit de la diversité des thématiques centrales abordées par le même locuteur lors de ses interventions, tout ce qui, à titre d’exemple, se rapporte à l’éducation reste inchangée jusqu’à ce qu’un organe délibératif ou consultatif en décide autrement et en informe le locuteur par l’intermédiaire de ses collaborateurs. Autrement, l’instabilité intertextuelle constatée déteint sur l’image du locuteur déconnecté de la vie des institutions et du pays.

Avis du CESE

Invité, dès mai 2017, à «mener une réflexion anticipative sur les modalités d’une gestion durable de nos ressources naturelles, en particulier le gaz et le pétrole», le Conseil économique, social et environnemental (CESE) adressa au chef de l’État l’Avis n° 2017-06 qu’il adopta lors de la séance du 20 novembre 2017.
Les «échanges larges et ouverts avec les populations et les acteurs professionnels sur toutes les problématiques liées à la découverte du pétrole et du gaz dans notre pays», la rigueur dans le travail de documentation de la Commission Ad Hoc du CESE chargée de la préparation du projet d’avis et l’Avis lui-même font écho à la stratégie du Sénégal basée sur une approche prudente. En même temps, ledit avis eut surtout l’avantage de montrer à celles et ceux qui prendront le temps de s’en imprégner qu’une approche simpliste ou rentière d’un dossier complexe comme celui des gisements de pétrole et de gaz préfigure «la malédiction du pétrole». Au lieu de cela, la Présidente du Conseil économique, social et environnemental proposa «un dispositif rigoureux de transparence et de bonne gouvernance» qui, au plan international, s’inspire des orientations de «la gouvernance du secteur des hydrocarbures» et de «l’utilisation des revenus tirés du pétrole et du gaz» par des pays producteurs reconnus pour leur réussite dans ce domaine. Au plan national, le dispositif tient compte de l’environnement (perfectible) des hydrocarbures en jetant un coup de projecteur sur la législation en vigueur, l’organisation du secteur, les contrats signés par l’Etat du Sénégal, les risques environnementaux et la formation aux métiers du pétrole et du gaz. En s’appuyant sur les simulations du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, le dispositif du Conseil insiste enfin sur les opportunités de financement des politiques publiques en cas d’utilisation efficiente des Ressources financières générées par le pétrole et le gaz (RPG). Pour la période 2022-2035, lesdites simulations donnent des indications importantes sur la croissance économique (voir tableau ci-dessous) qui dépasse le taux de 7,5 % prévu par le PSE.

Sur la même période, la pression fiscale moyenne passerait de 23,4 % à 28,6 % et 211 000 emplois seraient créés chaque année.
Le tour de la question a permis au Conseil de faire des recommandations idoines sur :

  • l’élaboration d’une loi d’orientation du secteur des hydrocarbures ;
  • l’utilisation et la répartition des RPG ;
  • l’appropriation populaire de la gestion par le truchement d’un système d’information accessible à tous ;
  • la bonne gouvernance du secteur ;
  • la garantie de retombées significatives pour les populations ;
  • la formation aux métiers du pétrole et du gaz ;
  • la sauvegarde de l’environnement au niveau et autour des sites d’exploitation ;
  • la sureté et la sécurité à tous les niveaux (sites d’exploitation, transport, stockage, etc.)

Les recommandations importantes, consignées dans l’Avis n° 2017-06 du CESE, constituèrent, avant l’heure, un encouragement de sa présidente, Madame Aminata Tall, au dialogue auquel participèrent, le 12 juin 2018, les professionnels du secteur des hydrocarbures, les élus, les partenaires sociaux, les organisations de la société civile, des responsables politiques, un grand nombre de personnalités indépendantes et de citoyens mus par l’intérêt général.

C’était le prix à payer pour une approche on ne peut plus prudente du maniement des deux accélérateurs nouveaux (le pétrole et le gaz). L’accélération ne saurait donc être une fuite en avant de rentiers d’un autre âge. C’est une rationalité socio-économique qui fait écho à notre loi fondamentale. C’est que nous avons tous l’obligation – le Président de la République le premier – de nous conformer à la Constitution qui, en son article 25-1, dispose que «(…)l’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables».

Il ressort de tout ce qui précède que le législateur sénégalais a fait et très bien fait le boulot institutionnel sur lequel il avait été attendu et les équilibres auxquels il est parvenu dans sa mission d’intérêt général font que la commission spéciale, installée le 19 août 2024 par Ousmane Sonko et chargée, entre autres, de l’examen et de la renégociation des contrats pétroliers et gaziers est en retard de sept ans déjà sur l’Avis n°2017-06 du CESE. Ladite commission, tel un dissolvant puissant, préfigura, elle, la dissolution de l’organe consultatif annoncée par le chef de l’État. Qui disait encore que le PR travaille sous la dictée du PM ?

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°260 – du 31/08 ET 01/09/2024

🔴 MATAM – FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : LE DAANDE MAAYO NORD COUPÉ DU MONDE

🔴 PUBLICATION DE LA LISTE DES JOUEURS – LA PRESSE PROVOQUE L’IRE D’ALIOU CISSÉ : « VOUS ÊTES TOUJOURS EN TRAIN DE CHERCHER LA MERDE »

Le Premier ministre Ousmane Sonko veut réduire la facture d’électricité de l’État sénégalais

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, s’est insurgé contre les chiffres exorbitants de la facture d’électricité de l’État, qui s’élève à 71 milliards de francs CFA. Lors d’un conseil interministériel tenu ce vendredi, Sonko a exprimé sa profonde préoccupation face à cette dépense colossale, soulignant l’importance de prendre des mesures pour la réduire.

« 71 milliards de facture d’électricité pour l’État, c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25 % de réduction de cette consommation. Cela représenterait une économie d’environ vingt milliards de francs CFA pour l’État », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également critiqué les habitudes des agents de l’État dans l’utilisation des ressources énergétiques au sein des édifices publics. Il a fait remarquer que les comportements au bureau diffèrent souvent de ceux adoptés à domicile, un manque de rigueur qui, selon lui, contribue à la flambée des coûts. « Pour ce qui est des édifices publics, les gens n’ont pas le même comportement que lorsqu’ils sont chez eux. Il faut beaucoup de fermeté sur ce point », a-t-il martelé.

Pour amorcer ce changement, Ousmane Sonko a annoncé la publication d’une circulaire visant à réglementer l’usage de certains équipements dans les bureaux. « Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur ; ce n’est pas possible », a-t-il insisté.

Cette initiative marque le début d’une série de mesures destinées à rationaliser la consommation d’énergie au sein de l’administration publique, dans le but de réaliser des économies substantielles pour l’État sénégalais.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

La Sécurité Publique Renforcée : La police nationale en première ligne face à la recrudescence de la criminalité

Face à l’augmentation préoccupante des actes criminels, la sécurité publique est devenue une priorité nationale. Dans cette optique, la police nationale a intensifié ses efforts pour assurer la protection des citoyens et de leurs biens. Une vaste opération de sécurisation, menée dans la nuit du jeudi au vendredi 30 août 2024, a permis l’arrestation de 402 individus à travers l’ensemble du territoire national.

Cette opération d’envergure, coordonnée par la Direction de la sécurité de la police, a conduit à des arrestations pour diverses infractions. Parmi les interpellations, 81 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, 10 pour détention et usage de drogues, sept pour coups et blessures volontaires, et huit pour vagabondage. Cette mission a également abouti à la mise en fourrière de 39 véhicules et à l’immobilisation de 91 motos pour infractions routières, illustrant la détermination des autorités à restaurer l’ordre sur les routes.

En plus de ces mesures, une quantité significative de stupéfiants a été saisie, notamment du chanvre indien et huit képas de haschisch. Cette saisie confirme l’ampleur des efforts déployés pour lutter contre le trafic de drogue, une menace croissante pour la sécurité publique. L’opération s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la délinquance et à répondre aux attentes des citoyens en matière de sécurité.

La réaction des citoyens face à cette mobilisation policière a été globalement positive, avec de nombreux témoignages saluant les efforts des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité. Cependant, certains ont exprimé leur frustration, notamment en ce qui concerne l’immobilisation des motos, une mesure jugée par certains comme trop rigoureuse.

Les réseaux sociaux ont été le lieu d’expression de ces divers sentiments, allant de l’approbation aux critiques concernant l’application des lois. Néanmoins, il semble y avoir un consensus général sur la nécessité de telles opérations pour garantir un environnement plus sûr.

La police nationale prévoit de prolonger ces actions dans les semaines à venir, avec pour objectif de créer un climat de sécurité durable. Cette stratégie continue de s’inscrire dans une démarche proactive de lutte contre la délinquance, répondant ainsi aux exigences croissantes des citoyens pour une sécurité renforcée.

En conclusion, l’intensification des opérations de sécurité par la police nationale montre une volonté claire de répondre aux défis sécuritaires actuels. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces actions sur le terrain et la perception des citoyens vis-à-vis de ces mesures.

Révision Constitutionnelle au Sénégal : Vers une Réorganisation Institutionnelle Profonde

Le lundi 2 septembre 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en plénière pour un débat crucial : l’examen d’un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce projet de loi, promesse phare du nouveau régime, vise à dissoudre deux institutions clés du pays, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes structurelles que le gouvernement a entamées après l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’année, le 28 août. Le Président de la République, Diomaye Faye, a convoqué cette session exceptionnelle, malgré la trêve parlementaire, afin d’accélérer le processus. Dès le 26 août, le décret n° 2024-1795 a été publié pour convoquer les parlementaires.

Le lundi 2 septembre marque donc une étape décisive dans la procédure de révision constitutionnelle. La Conférence des présidents, réunie dès l’ouverture de la session par Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a fixé le calendrier des travaux. La commission des lois, dirigée par Moussa Diakhaté, s’est réunie le samedi 31 août pour une première analyse du projet de loi n°11/2024, en préparation de la séance plénière.

La suppression du HCCT et du CESE représente un bouleversement majeur dans l’architecture institutionnelle sénégalaise. Ces deux organes consultatifs, bien qu’importants sur le papier, ont vu leur utilité remise en question par le nouveau gouvernement. Le HCCT, qui avait pour mission de faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et le pouvoir central, et le CESE, chargé de conseiller sur les questions économiques et sociales, sont désormais considérés comme redondants et coûteux.

Cette réforme s’inscrit dans une volonté de rationalisation des dépenses publiques et de simplification des structures institutionnelles. Le président de la Commission des Lois, Moussa Diakhaté, a ainsi convoqué tous les membres de sa commission pour débattre de l’avenir de ces deux organes lors d’une réunion cruciale.

Le débat sur cette révision constitutionnelle s’annonce intense, avec des enjeux qui pourraient redéfinir la structuration institutionnelle du Sénégal pour les années à venir. Yankhoba Diémé, ministre du Travail, ainsi que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sont attendus pour apporter leur expertise et défendre le projet de loi au sein de la plénière.

La suppression du HCCT et du CESE, si elle est actée, marquera un tournant dans la gestion des affaires publiques et la répartition des pouvoirs au Sénégal. La session parlementaire du 2 septembre est donc à suivre de près, alors que le pays s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire institutionnelle.

ANALYSE CONJONCTURELLE DU MOIS DE JUIN : Dégradation du climat des affaires au Sénégal

La Direction de la Prévision et des Études  Économiques (DPEE) a publié son analyse pour le mois de juin 2024, montrant une dégradation du climat des affaires de 0,9 point par rapport à mai 2024.

La Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE) fait à la fin de chaque mois une analyse basée sur un diagnostic conjoncturel des principaux indicateurs de l’activité économique. Au mois de juin, il a été noté une dégradation du climat des affaires.

A fin juin 2024, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 3,9%, en variation mensuelle, sous l’effet de la baisse des effectifs dans le secondaire (-6,2%) et le tertiaire (-1,0%). En détail, l’emploi a diminué dans les industries (-6,7%), les BTP (-3,1%), les services (-1,0%) et le commerce (-0,9%). 

Sur une base annuelle, les effectifs du secteur moderne ont légèrement augmenté de 0,7%, au mois de juin 2024, en raison des gains nets d’emplois dans le secondaire (+0,5%) et le tertiaire (+1,0%), particulièrement dans les industries (+1,4%) et le commerce (+7,8%). Par contre, l’emploi a baissé dans les BTP (-4,3%) et les services (-0,7%).

AVIS DU PATRONAT DES SECTEURS SECONDAIRE ET TERTIAIRE

L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a fléchi de 0,9 point par rapport à mai 2024.

Dans le sous-secteur de l’industrie, les contraintes liées à l’activité soulevées par les interrogés sont la concurrence jugée déloyale (42%), le recouvrement difficile des créances (36%), la demande (36%), l’approvisionnement difficile en matières premières (28%) et la fiscalité (14%). En variation mensuelle, le climat des affaires du sous-secteur s’est légèrement amélioré de 0,5 point en liaison avec l’orientation positive des opinions des industriels sur les stocks de produits finis et les perspectives des carnets de commandes.

S’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés relevées sont le recouvrement des créances (86%), la fiscalité (71%), la concurrence supposée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%), l’accès difficile au foncier (29%), la « corruption et fraude » (29%) et le coût des intrants (29%). Par ailleurs, l’indicateur du climat des affaires a gagné 1,1 point, en relation avec l’optimisme des entrepreneurs par rapport aux commandes attendues.

Au titre des services, les prestataires ont majoritairement cité la concurrence (50%), le recouvrement des créances (40%), la demande (40%), la fiscalité (30%), la corruption et fraude (10%) et l’accès au crédit (10%) comme principales entraves à l’activité. En rythme mensuel, l’indicateur de ce sous-secteur s’est détérioré de 2,3 points, suite au pessimisme des prestataires relativement aux tarifs appliqués, aux commandes et au chiffre d’affaires.

Concernant le commerce, les contraintes observées par les interviewés sont la demande (71%), la concurrence jugée déloyale (57%), le recouvrement des créances (57%), les difficultés d’approvisionnement de marchandises (43%), la fiscalité (29%) et l’accès aux crédit (29%). En variation mensuelle, le climat des affaires du sous-secteur s’est renforcé de 0,7 point, reflétant l’opinion favorable des commerçants sur le chiffre d’affaires (réalisé et prévu) et les commandes.

La Dakaroise

Aliou Cissé clarifie le départ de Régis Bogaert : « Un choix personnel, pas de conflit »

Lors de la conférence de presse tenue ce vendredi, Aliou Cissé, le sélectionneur national de l’équipe de football du Sénégal, a abordé un sujet qui a suscité de nombreuses spéculations : le départ de son adjoint de longue date, le technicien français Régis Bogaert. Ce dernier a été un pilier essentiel aux côtés de Cissé durant de nombreuses années, participant activement aux succès des Lions.

Aliou Cissé a tenu à dissiper toute ambiguïté entourant ce départ. Selon lui, il s’agit d’une décision personnelle de Bogaert, une décision qu’il respecte pleinement. « Ce poste d’adjoint en équipe nationale a toujours été pour des Sénégalais. C’est à mon arrivée que j’ai emmené Régis. Son départ est un choix personnel. C’est sa propre décision et nous ne pouvons que la respecter », a expliqué le sélectionneur.

Cissé a également rappelé l’importance de Bogaert dans sa vie professionnelle et personnelle, soulignant une relation qui remonte à ses 13 ans. « Régis et moi, c’est depuis mes 13 ans. Il a contribué là où je suis grâce à son expérience, son vécu et sa connaissance du football. Il fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. Donc, il n’y a rien qui puisse passer entre lui et moi, absolument rien. »

Face aux rumeurs de désaccord entre les deux hommes, Cissé a été catégorique : « Il n’y a personne qui puisse interférer entre nous. Nous le remercions. Il a décidé de partir et on ne peut pas le retenir. Ma relation avec lui date depuis des années. Après, il peut y avoir des visions différentes sur des choix, mais le haut niveau, c’est ça aussi. Cependant, dire qu’on s’est engueulé, c’est tout à fait faux, ce n’est pas vrai. »

Ainsi, le sélectionneur des Lions a mis fin aux spéculations, insistant sur le respect mutuel qui existe entre lui et Bogaert, tout en soulignant que ce départ n’est motivé que par des raisons personnelles, et non par un quelconque différend professionnel.

Tentative de Vol à Main Armée : Amadou Oury Diallo, recouvreur de fonds, échappe de justesse à la mort

Amadou Oury Diallo, un recouvreur-convoyeur de fonds, a vécu une scène digne d’un film d’action ce jeudi matin à Grand-Yoff, Dakar. Vers 08h, un individu non identifié a fait irruption chez lui, armé et déterminé à s’emparer de la sacoche remplie d’argent que Diallo conservait.

Selon les informations rapportées par Les Échos, l’assaillant, arrivé à bord d’une moto, a pénétré dans la chambre où se trouvaient Diallo et son épouse. Sous la menace d’un pistolet, l’homme exige que le couple lui remette la sacoche. Pris de panique, la femme de Diallo bondit du lit et implore la clémence du malfaiteur, espérant éviter le pire.

Cependant, la situation a dégénéré rapidement. Frustré par la tournure des événements, l’assaillant tire sur Diallo, le blessant grièvement au thorax. Un second tir ricoche sur le flanc du ressortissant guinéen. Le bruit des coups de feu alerte les voisins, qui tentent d’intervenir, mais l’assaillant tire un coup de sommation avant de prendre la fuite.

Diallo a été immédiatement évacué à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où les médecins ont réussi à extraire la balle. Heureusement, son pronostic vital n’est pas engagé.

Les premières investigations de la police laissent entendre que l’agresseur pourrait être un collègue ou un ami de la victime, une hypothèse renforcée par la précision avec laquelle l’individu a localisé la chambre du couple. Une caméra de surveillance a capturé des images de l’agresseur, qui portait un casque, une précaution inhabituelle qui intrigue les enquêteurs.

L’enquête se poursuit pour identifier et appréhender le malfaiteur, tandis que la communauté locale est secouée par cet acte de violence.

Sénégal : Aliou Cissé Dévoile une Liste Classique avec Quelques Nouveautés pour les Éliminatoires de la CAN 2025

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a rendu publique la liste des joueurs sélectionnés pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Fidèle à son approche, Cissé a opté pour un groupe en grande partie composé de joueurs déjà bien installés dans l’ossature de l’équipe sénégalaise, tout en apportant quelques touches de nouveauté.

Parmi les nouvelles têtes, la convocation d’El Hadj Malick Diouf, jeune latéral gauche évoluant au Slavia Prague, a particulièrement retenu l’attention. Auteur d’un début de saison prometteur, Diouf se voit offrir une première chance en équipe nationale A. Sa sélection marque une volonté de renforcement du secteur défensif sénégalais, surtout avec son profil offensif qui pourrait offrir une dimension technique supplémentaire à l’équipe.

Diouf devra néanmoins faire face à la concurrence d’Ismaël Jakobs, titulaire indiscutable au poste de latéral gauche depuis la Coupe du Monde 2022. Cette nouvelle concurrence pourrait apporter une saine émulation au sein de l’effectif.

Toutefois, la liste comporte également des absences notables. Krépin Diatta, encore blessé, ne pourra pas participer à ces rencontres. Alfred Gomis, qui avait récemment rejoint Palerme avant de se blesser gravement, manque également à l’appel après avoir subi une opération. D’autres absents incluent Cheikhou Kouyaté et Bouna Sarr, tous deux actuellement sans club, ainsi que Boulaye Dia, qui est en phase de récupération après une période difficile marquée par un transfert à la Lazio. Noah Fadiga, piston droit de La Gantoise, et Dion Lopy ne figurent pas non plus dans cette liste.

Le Sénégal se prépare à affronter le Burkina Faso le 6 septembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un déplacement au Burundi pour un match le 9 septembre à Bujumbura. Ces deux rencontres seront cruciales pour bien démarrer la campagne de qualification pour la CAN 2025.

La Liste Complète des Joueurs Sélectionnés

Gardiens :

  • Édouard Mendy (Al-Ahli)
  • Sény Dieng (Middlesbrough)
  • Mory Diaw (Clermont)

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal)
  • Abdou Diallo (Al-Arabi)
  • Moussa Niakhaté (Lyon)
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa)
  • Arouna Sangante (Havre AC)
  • Formose Mendy (FC Lorient)
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (Brest)
  • Seydou Sano (Al-Gharafa)
  • El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague)
  • Mikayil Faye (Rennes)

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens)
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano)
  • Lamine Camara (Monaco)
  • Pape Matar Sarr (Tottenham)
  • Pape Guèye (Villarreal)
  • Habib Diarra (Strasbourg)
  • Idrissa Gana Guèye (Everton)

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr)
  • Ismaïla Sarr (Crystal Palace)
  • Habib Diallo (Damac FC)
  • Iliman Ndiaye (Everton)
  • Nicolas Jackson (Chelsea)
  • Chérif Ndiaye (Étoile rouge)
  • Abdoulaye Sima (Brest)

La campagne de qualification pour la CAN 2025 est sur le point de débuter, et Aliou Cissé semble avoir réuni un groupe capable de relever le défi, avec un savant mélange de talents confirmés et de jeunes promesses.

Une Nouvelle vie derrière les barreaux pour Nabou Lèye : La danseuse de la série « Emprise » incarcérée au Camp Pénal de Liberté 6

Placée sous mandat de dépôt il y a deux jours par le Doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye, Nabou Lèye, la célèbre danseuse et actrice de la série « Emprise », a rejoint la maison d’arrêt du Camp Pénal de Liberté 6. Accusée de complicité d’assassinat et d’association de malfaiteurs dans l’affaire du double meurtre de « Aziz Dabala » et Waly, Nabou se retrouve désormais dans un environnement radicalement différent de la scène et des caméras.

Dès son arrivée, Nabou Lèye a été accueillie par les autres détenues de la chambre 5, une cellule qu’elle partage avec moins de dix femmes. Selon des sources proches, l’accueil a été marqué par une certaine curiosité de la part des autres détenues, qui voulaient découvrir de près celle qui fait tant parler d’elle au Sénégal. Toutefois, au-delà de la curiosité, les codétenues ont tenté de lui offrir un soutien moral, bien conscientes des difficultés psychologiques que représente un premier séjour en prison. Elles l’ont entourée et rassurée, l’aidant à comprendre que cette épreuve faisait désormais partie de sa vie, et qu’elle ne pouvait échapper à ce destin.

Mais malgré cet accueil relativement chaleureux, Nabou Lèye a vécu ses premières heures de détention dans un état de confusion et de profonde tristesse. Toute la nuit, elle est restée éveillée, perdue dans ses pensées, incapable de trouver le sommeil. Son arrivée en prison a marqué le début d’une nouvelle réalité à laquelle elle doit maintenant s’adapter, une réalité faite de privations et de règlements stricts.

Hier matin, lors de l’appel à 9h, Nabou a été conduite au service de l’assistance sociale où elle a été informée du règlement intérieur de la prison. On lui a également expliqué les nouvelles règles vestimentaires qu’elle devra respecter en tant que détenue. Ce fut un moment difficile pour l’actrice, visiblement désemparée. Une étape clé de cette nouvelle vie carcérale a été la séance au cours de laquelle les gardes pénitentiaires ont défait ses tresses, une procédure nécessaire pour des raisons de sécurité, afin de vérifier l’absence de tout objet dangereux dissimulé.

Vers 11h, Nabou Lèye a eu l’opportunité de passer un coup de fil à sa famille et à quelques connaissances, un moment empreint d’émotion. La voix tremblante, elle a informé ses proches de sa situation, leur précisant le numéro de sa chambre.

Désormais, une nouvelle vie commence pour Nabou Lèye, loin des projecteurs et de la scène, dans l’ombre des murs de la prison de Liberté 6. Une existence marquée par les épreuves, où elle devra trouver la force de faire face à ce nouveau chapitre de son histoire.

Contribution : qui pour arrêter Charlie hebdo ! ( Omar Diop)

Vous essayez de démontrer quoi en caricaturant la vierge Marie ?
Serait il trop vous demander de respecter la croyance des gens, la liberté d’expression ne vous donne pas le droit d’enfreindre la foi d’autrui : votre liberté s’arrête là où commence celle des autres !

Votre entreprise sera vaine, celle que vous essayez de salir à été décrite dans le saint Coran comme la meilleure des femmes. Elle est symbole de pureté, de bonté et de sagesse, Marie est un modèle de patience et de foi !

Sainte Marie, ton dévouement et ta patience ont traversé les âges, nous montrant la puissance de la volonté divine et la beauté de la foi sincère. En toi, la miséricorde d’Allah s’est manifestée, illuminant le chemin de la foi pour les générations futures.

Que ton exemple nous inspire à embrasser la piété avec autant de ferveur et de résilience. Ton nom sera à jamais honoré et respecté, comme un pilier de foi et de pureté dans la tradition islamique.
Sainte Marie, nous rendons hommage à ta vertu et à ton dévouement, célébrant ainsi ta place exaltée dans le cœur des croyants et devant Allah.

Dans les pages sacrées du Coran, Marie, lumière parmi les femmes, brille comme un symbole de pureté et de foi inébranlable. En elle, la grâce divine s’est incarnée, faisant d’elle une figure exaltée dans le grand dessein d’Allah.

Sergine Touba Cheikh Ahmadou Bamba disait à son propos : « Félicité à toi Marie, surabondance de bonnes œuvres, sainte patronne des femmes chastes et charitables,
Tu es au dessus de toutes les élues du SEIGNEUR SUBLIME et INSONDABLE.
Car, il est évident pour tout croyant que tu es la favorite des humbles obéissants [à DIEU],
Toi la mère du meilleur des généreux [Jésus], tu es affranchie de tout culte autre que celui adressé au SEIGNEUR.
Tu es l’héritière de la noble descendance prophétique et n’es point pécheresse.
Tu es le symbole de la circonspection et de la rectitude morale, sans exagération de ma part ».

Charlie ….votre entreprise est vaine, vous ne pouvez pas salir cette grande Dame !

Gros rebondissement dans l’affaire de fraude fiscale de Premier Bet : Joris Dutel sous bracelet électronique après un accord avec le fisc sénégalais

Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal, Joris Dutel, au cœur d’une affaire retentissante de fraude fiscale et de détournement de deniers publics portant sur la somme colossale de 12 milliards de francs CFA, a récemment échappé à la détention provisoire grâce à une médiation pénale. Ce développement surprenant intervient alors que Dutel, initialement arrêté alors qu’il tentait de quitter le pays avec sa famille, a reconnu les faits et a trouvé un arrangement avec l’administration fiscale sénégalaise.

L’affaire a débuté en 2021, lorsque des contrôles fiscaux de routine ont révélé plusieurs irrégularités graves dans les comptes de Premier Bet, une société contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un premier contrôle, il a été découvert que Premier Bet n’avait pas mentionné la déclaration bénéficiaire effectif, ce qui a entraîné une amende initiale de 10 millions de FCFA, rapidement payée par la société. Cependant, l’enquête ne s’est pas arrêtée là.

Les autorités fiscales ont ensuite découvert que Premier Bet n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, une omission estimée à 120 millions de FCFA. Une procédure de recouvrement a été engagée, et malgré un paiement partiel de 21 millions de FCFA, la société devait encore 99 millions de FCFA au fisc. En 2024, de nouvelles vérifications ont mis au jour des déclarations incomplètes, débouchant sur un redressement fiscal total de 12 milliards de FCFA.

Face à l’ampleur de la fraude, Joris Dutel a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass alors qu’il tentait de fuir le pays. Il a justifié cette tentative en affirmant que son épouse avait paniqué après son interrogatoire par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), et qu’il avait décidé de l’accompagner, ainsi que leurs enfants, à Lyon pour les rassurer.

Toutefois, après avoir reconnu les faits, Dutel a proposé un moratoire de paiement dont les détails restent confidentiels, menant à un accord avec les autorités sénégalaises. À la suite de cet arrangement, il a été discrètement placé sous bracelet électronique, une mesure qui lui permet d’éviter la détention provisoire tout en étant soumis à un contrôle strict.

Malgré cet accord, l’affaire est loin d’être close. Le dossier a été confié au troisième cabinet d’instruction, et il reste à voir comment cette situation évoluera. Cet épisode met en lumière les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la fraude fiscale et protéger les deniers publics, tout en offrant des alternatives de règlement des différends pour les entreprises prises en faute.

Alors que Joris Dutel échappe pour le moment à la détention, l’avenir de Premier Bet Sénégal et les conséquences de cette affaire restent incertains. L’évolution du dossier sera suivie de près par les observateurs, car elle pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des affaires fiscales au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°259 – du 30/08/2024

🔴 INVESTISSEMENTS AU SÉNÉGAL : LE CLIMAT DES AFFAIRES EN CHUTE LIBRE
🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE : RENÉ CAPAIN BASSÈNE CONDAMNÉ À PERPÈTE

🔴 ODCAV RUFISQUE ZONE 1 B : JALOORE ET GUELEWARS RATENT LEUR ENTRÉE EN LICE
🔴 MERCATO : ISMAIL JAKOBS QUITTE MONACO POUR GALATASARAY

Feu vert pour la dissolution de l’Assemblée nationale : Diomaye Faye prêt à passer à l’action

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a désormais les mains libres pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre, après avoir obtenu l’approbation tant attendue du Conseil constitutionnel. Cette décision marque un tournant décisif dans l’agenda politique du chef de l’État, qui a dû faire face à une législature dominée par une majorité parlementaire hostile, héritée de l’ère de son prédécesseur, Macky Sall.

Depuis son élection à la magistrature suprême, Bassirou Diomaye Faye n’a eu de cesse de se heurter à une Assemblée nationale composée majoritairement de députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Cette situation a rendu la gouvernance complexe, limitant considérablement la marge de manœuvre du Président pour impulser les réformes nécessaires à son programme politique.

En effet, la relation tendue entre l’exécutif et le législatif a paralysé l’adoption de certaines réformes majeures, freinant ainsi l’application des promesses électorales de Diomaye Faye. Parmi ces réformes figure la révision du code électoral, un sujet épineux qui divise profondément la classe politique sénégalaise. De plus, des initiatives en matière de politique sociale et économique, censées renforcer la justice sociale et dynamiser l’économie nationale, se sont heurtées à l’opposition farouche de cette majorité parlementaire.

La décision du Conseil constitutionnel de permettre au Président de dissoudre l’Assemblée nationale est donc perçue comme une bouffée d’air frais par ses partisans. Elle ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections législatives, qui pourraient potentiellement remodeler le paysage politique et permettre à Diomaye Faye de gouverner avec une assemblée plus favorable à ses orientations.

Toutefois, cette dissolution, si elle se concrétise, ne manquera pas de susciter des réactions vives au sein de l’opposition. Les députés de Benno Bokk Yaakaar, fidèles à l’ancien Président Macky Sall, pourraient voir cette décision comme une tentative de mainmise sur le pouvoir législatif, et non comme une volonté de créer un espace de collaboration plus harmonieux entre les deux branches du gouvernement.

En attendant, les regards sont tournés vers le 12 septembre, date à partir de laquelle le Président Bassirou Diomaye Faye pourra, s’il le souhaite, dissoudre l’Assemblée nationale. Cette étape cruciale pourrait bien redessiner les contours du pouvoir au Sénégal et offrir à Diomaye Faye la possibilité de mener à bien les réformes qu’il juge indispensables pour l’avenir du pays.

Les semaines à venir s’annoncent donc décisives pour le Sénégal, alors que le pays s’apprête peut-être à vivre une nouvelle séquence politique majeure. Le sort de l’Assemblée nationale est suspendu aux décisions du Président, qui devra peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait marquer un tournant historique dans sa présidence.

Visa Schengen pour les Sénégalais : un parcours semé d’obstacles et de corruption

L’obtention d’un visa pour se rendre dans l’espace Schengen est devenue un véritable défi pour de nombreux Sénégalais. Cette procédure, censée être une formalité administrative, est aujourd’hui gangrenée par des pratiques de corruption qui découragent les candidats au voyage. Les plaintes s’accumulent contre VFS Global, l’entreprise responsable de la gestion des demandes de visa, accusée de vendre illégalement des rendez-vous à des prix exorbitants.

Les témoignages abondent sur les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous via le site de VFS Global. De nombreux candidats se heurtent à un manque de disponibilité des créneaux. Cette pénurie apparente de rendez-vous a créé un marché parallèle, où des intermédiaires, souvent en collaboration avec des employés corrompus, proposent des rendez-vous à des tarifs pouvant aller de 100 000 à 500 000 F CFA. Cette situation a poussé le député sénégalais Guy Marius Sagna à monter au créneau.

Face à cette situation alarmante, Guy Marius Sagna, député et activiste connu pour son engagement en faveur des droits des citoyens, a dénoncé ce qu’il considère comme une « corruption flagrante ». Dans une note adressée à la presse, il souligne l’injustice que subissent les citoyens sénégalais, tout en rappelant que les députés, dotés de passeports diplomatiques, sont épargnés de ces démarches ardues. Il estime que leur rôle est de défendre les intérêts du peuple sénégalais, qui souffre aujourd’hui de cette corruption endémique.

« Les demandes de rendez-vous sont achetées jusqu’à près d’un million de francs CFA », a déclaré Sagna. Il décrit un système bien rodé où ceux qui cherchent un visa se retrouvent à payer pour obtenir un rendez-vous, souvent immédiatement après le paiement. Cette situation laisse penser que certains employés de VFS Global pourraient être complices de ce commerce illégal.

Pour mettre fin à ces pratiques, Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement par le biais d’une question écrite, exigeant des explications sur cette corruption qui gangrène le processus d’obtention de visas. Il demande des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des demandes de visa.

Par ailleurs, le député a profité de l’occasion pour soulever d’autres questions importantes concernant les conditions de travail des employés dans divers secteurs, notamment les centres d’appels et Sécuriport Sénégal, ainsi que les problèmes rencontrés par les étudiants en médecine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, sans bourse depuis plusieurs mois, et les titulaires de Master en attente de recrutement.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière une réalité préoccupante : l’accès aux visas Schengen pour les Sénégalais est devenu une source de stress et d’injustice, exacerbée par la corruption. En attendant une réponse du gouvernement, de nombreux Sénégalais espèrent voir des changements significatifs dans la gestion des demandes de visa, afin de rétablir un processus équitable et transparent.

La Coalition Benno Bokk Yaakaar Défend les 12 Ans de Gouvernance de Macky Sall avec un Livre Blanc

Ce jeudi, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a présenté un livre blanc retraçant les réalisations des 12 années de gouvernance de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette publication se veut une réponse aux critiques et aux jugements portés sur la période de son mandat, marquée par d’importantes réformes et investissements, selon les membres de la coalition.

Lors de la conférence de presse, Me Sidiki Kaba, ancien ministre de la Justice et membre éminent de la coalition, a lu la déclaration liminaire en insistant sur l’ampleur du travail accompli par BBY sous la présidence de Macky Sall. « Il s’agit du travail colossal couvrant 12 ans que la grande coalition Benno Bokk Yakkar, sous la Présidence de son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, un homme d’Etat aux qualités exceptionnelles, a réalisé sous les yeux de tous les Sénégalais et observateurs extérieurs », a-t-il déclaré.

Le livre blanc met en avant les avancées dans divers secteurs vitaux pour la nation, avec une attention particulière aux zones rurales. Ces régions, souvent marginalisées, ont été au cœur des priorités de la coalition, un engagement que Me Sidiki Kaba considère comme l’une des principales réussites du mandat de Macky Sall.

Face aux critiques souvent adressées à la gouvernance de l’ancien président, Me Kaba a affirmé que ce document constitue une réponse « limpide, lumineuse et pertinente » aux accusations qu’il juge infondées. Contrairement à une approche polémique, la coalition a choisi de baser son argumentaire sur des « chiffres et des données irréfutables » pour fournir une image claire de la situation du pays à la fin du mandat de Macky Sall, en avril 2024.

Cette initiative de BBY survient dans un contexte où le bilan de Macky Sall est de plus en plus scruté, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que le Sénégal se prépare pour une nouvelle phase politique. Le livre blanc se veut donc un outil pour défendre l’héritage de Sall et pour éclairer le débat public sur les réalisations de son administration.

Avec cette publication, la coalition entend également rappeler aux Sénégalais les progrès accomplis sous le leadership de Macky Sall, espérant ainsi peser dans les discussions politiques en cours et renforcer l’image de l’ancien président à l’aube de nouveaux défis pour le pays.

Le commissaire Cheikhouna Keïta persiste et signe : « Je n’ai fait que commenter des faits largement relayés sur les réseaux sociaux »

Ce matin, le commissaire Cheikhouna Keïta a une nouvelle fois été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après avoir été libéré la veille. À sa sortie, il a accordé quelques mots à Dakaractu, affirmant sans équivoque être l’auteur de la vidéo pour laquelle il a été interrogé.

L’ancien commissaire de police, connu pour son franc-parler, a précisé aux enquêteurs qu’il n’a fait que commenter des informations déjà largement diffusées sur les réseaux sociaux concernant les relations entre le président de la République et le Premier ministre. « Le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché », a-t-il martelé.

Cheikhouna Keïta, ex-membre de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), n’a pas manqué de réitérer son engagement envers le peuple sénégalais, déclarant qu’il restera debout pour défendre ses convictions, quelles que soient les conséquences.

Cette affaire, qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, illustre les tensions croissantes entre certaines figures publiques et les autorités, dans un contexte politique déjà particulièrement tendu.

L’avenir dira si cette déclaration de l’ancien commissaire aura des répercussions plus larges, tant sur le plan juridique que politique.

Kaolack/ Nomination de Aminata Touré: Maodo Diallo loue Mimi et remercie vivement le Président Diomaye Faye

Suite à la nomination de Madame Aminata Touré comme Haut Représentant du président de la République Son Excellence  Bassirou Diomaye Faye , Elhadji Maodo Diallo, Coordonnateur Régional du Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (M.I.M.I) de Kaolack face à la presse ce jeudi, a vivement remercié le Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko pour cette nomination méritée de leur leader.

Selon lui, cette nomination est le signe de la confiance que le Président Diomaye Faye place en Madame Aminata Touré.  » Je tenais à féliciter Madame Aminata Touré pour cette nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Cette nomination est donc une source de fierté pour nous responsables, militants et sympathisants de Mimi. Que cette nouvelle mission soit une réussite totale. Je profite également de l’occasion pour remercier le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko pour cette nomination amplement méritée  » , a déclaré Mr Diallo.

Cette nomination marque une étape importante dans la réorganisation de l’administration présidentielle. Aminata Touré est l’une des membre  influentes de la coalition « Diomaye Président », qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, apportera son expertise et son expérience à ce nouveau rôle. Sa nomination reflète la continuité et la confiance dans son engagement politique et son savoir-faire au service de l’État a t-il conclu.

L’Appel à l’Europe de Diomaye Faye pour la Stabilisation du Sahel et les Accords Migratoires avec l’Espagne

Le président sénégalais, Diomaye Faye, a réitéré jeudi son appel pressant à une plus grande implication de l’Europe dans la lutte contre l’instabilité au Sahel. Lors d’une rencontre à Dakar avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, M. Faye a souligné l’importance d’une coopération internationale renforcée pour contrer le terrorisme dans cette région critique d’Afrique.

« La situation au Sahel face au terrorisme nécessite une mobilisation globale de la communauté internationale, et surtout de l’Europe, aux côtés des pays concernés, car il est connu que les continents africains et européens ont un destin sécuritaire lié », a déclaré M. Faye devant la presse. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal, pays frontalier du Mali, joue un rôle clé en tant que médiateur pour un retour du Mali, du Burkina Faso, et du Niger au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces trois nations sahéliennes, confrontées à une montée en puissance du jihadisme et marquées par des coups d’État militaires, se sont progressivement éloignées des alliances traditionnelles avec les puissances occidentales, au profit d’une collaboration accrue avec la Russie.

Pedro Sánchez, de son côté, a salué les efforts de médiation du président sénégalais, soulignant que « le Sahel revêt une importance stratégique pour l’Espagne, et nous souhaitons donc contribuer à sa stabilité et à sa prospérité ». Cette visite au Sénégal marque la dernière étape d’une tournée de trois jours du Premier ministre espagnol en Afrique de l’Ouest, tournée largement axée sur la gestion des flux migratoires croissants vers l’Espagne.

En effet, la question migratoire a été au centre des discussions lors de cette rencontre. M. Sánchez a annoncé la signature d’un nouvel accord avec le Sénégal visant à réguler et à structurer les flux migratoires entre les deux pays. Cet accord, qui vient compléter les dispositifs déjà existants, prévoit l’élargissement des secteurs d’activité concernés ainsi que la formation des travailleurs sénégalais se rendant en Espagne. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche plus large de l’Espagne, qui a déjà conclu des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie lors de cette même tournée.

Le Sénégal est en effet l’un des principaux points de départ pour les migrants africains tentant de rejoindre l’Europe via la périlleuse route de l’Atlantique. L’armée sénégalaise a annoncé mercredi soir avoir porté secours à 41 migrants au large des côtes marocaines, soulignant l’urgence de mettre en place des mécanismes plus sûrs et régulés pour les migrations.

Avec ces initiatives conjointes, le Sénégal et l’Espagne montrent leur volonté de renforcer leur coopération face à des défis communs, qu’ils soient sécuritaires ou migratoires, dans une région où la stabilité reste fragile.

Départ de Mesmin Koulet Vickot : Quatre défis majeurs pour l’économie Sénégalaise selon le représentant du FMI

Après quatre ans à la tête de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot s’apprête à quitter ses fonctions. À l’occasion de son départ, il a partagé son analyse des principaux défis qui attendent l’économie sénégalaise dans un entretien accordé au journal Le Soleil.

Dans cette interview bilan, Mesmin Koulet Vickot identifie quatre défis majeurs auxquels le Sénégal doit faire face pour assurer une croissance économique durable tout en consolidant ses acquis.

Le premier défi, selon Koulet Vickot, est de renforcer les finances publiques du pays sans pour autant freiner sa croissance économique. Il souligne l’importance d’accroître les recettes fiscales tout en réduisant les subventions non ciblées. Cette approche, selon lui, permettra de maintenir des finances publiques saines, un élément crucial pour la souveraineté du Sénégal.

Le deuxième défi réside dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. Pour cela, il est impératif d’augmenter la productivité, ce qui passe par des réformes visant à favoriser le développement du secteur privé. Koulet Vickot insiste sur le rôle central que doit jouer le secteur privé dans cette transformation, en tant que moteur de la croissance et de la création d’emplois.

La transparence et la reddition des comptes constituent le troisième grand défi. Selon le représentant du FMI, une gestion transparente et responsable des affaires publiques est essentielle pour instaurer la confiance des citoyens et des investisseurs, ainsi que pour garantir l’efficacité des politiques économiques.

Enfin, Koulet Vickot souligne l’importance de faire face aux défis posés par le changement climatique. Il estime que la résilience macroéconomique du Sénégal à long terme dépendra de la capacité du pays à intégrer les enjeux environnementaux dans ses stratégies de développement. Cela inclut non seulement des mesures d’adaptation, mais aussi des efforts pour promouvoir une croissance économique respectueuse de l’environnement.

Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, Mesmin Koulet Vickot laisse au Sénégal un diagnostic clair des priorités économiques à venir. Son analyse, qui met en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, servira certainement de feuille de route pour les décideurs sénégalais dans les années à venir.

Nouveau drame à Gia : Un jeune homme de 20 ans tue son ami lors d’une dispute

Alors que l’affaire « Aziz Dabala » de Pikine Technopole fait encore couler beaucoup d’encre, un autre drame secoue la région du Nord. Un meurtre sordide s’est produit à Gia, un petit village situé à environ 7 kilomètres de Podor.

D’après les informations recueillies par Seneweb, une dispute entre deux jeunes hommes a viré au drame. L’un des protagonistes, âgé de seulement 20 ans, a poignardé son ami au cours de l’altercation. Le coup de couteau, porté avec une violence inouïe, a été fatal : la victime a succombé sur le coup, laissant ses proches sous le choc et le village dans la consternation.

L’auteur présumé du meurtre n’a pas tardé à être interpellé par la Gendarmerie. Les forces de l’ordre, rapidement dépêchées sur les lieux, ont procédé à son arrestation sans incident. Il est actuellement placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.

Cet incident relance le débat sur la montée de la violence au sein de la jeunesse sénégalaise, un sujet qui inquiète de plus en plus les autorités et les observateurs de la société. La communauté de Gia, d’ordinaire paisible, est sous le choc, et les familles des deux jeunes hommes sont dévastées par ce tragique événement.

Les habitants de la région espèrent que la justice sera rendue rapidement pour apaiser les tensions et éviter que de tels actes ne se reproduisent à l’avenir. En attendant, l’émotion reste vive, et le village de Gia pleure la perte d’un de ses fils.

Accident à Gandon : Un véhicule de la Gendarmerie heurté par un minicar, 22 blessés dont 10 en état grave

Un grave accident s’est produit dans la soirée du mercredi 28 août aux environs de 23 heures dans le village de Gandon, situé à l’entrée de la région de Saint-Louis. Un véhicule de la gendarmerie, en patrouille, a été violemment percuté par un minicar, causant d’importants dégâts et un bilan humain lourd.

L’accident, survenu sur la route menant à Saint-Louis, a fait un total de 22 blessés, dont 10 sont actuellement dans un état grave. Les victimes ont immédiatement été prises en charge par les secours et évacuées vers l’hôpital régional de Saint-Louis pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les premières informations, le choc aurait été particulièrement violent, témoignant de la brutalité de la collision entre les deux véhicules. Le véhicule de la gendarmerie, en mission de patrouille, n’a pas pu éviter l’impact avec le minicar qui se dirigeait à grande vitesse vers Saint-Louis.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Les autorités locales rappellent l’importance du respect des règles de circulation, notamment sur les routes nationales souvent théâtre de tragédies.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière dans la région, où les accidents impliquant des véhicules en mission ou des transports en commun sont fréquents. Les habitants de la région espèrent que des mesures seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Verdict de la Cour d’Appel : Oumar Ampoye Bodian acquitté, René Capain Bassène condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Le tribunal s’est prononcé sur le sort des présumés auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte, un massacre qui avait choqué la nation sénégalaise en janvier 2018. Deux hommes, le journaliste René Capain Bassène et le postier Oumar Ampoye Bodian, étaient au cœur de ce procès en appel qui a suscité de vives attentes parmi leurs familles et proches.

La Cour d’appel a rendu son verdict : Oumar Ampoye Bodian a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui, offrant un soulagement palpable à sa famille et à ses soutiens. En revanche, René Capain Bassène a vu sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Ce dernier avait déjà été reconnu coupable en première instance, et malgré les efforts de sa défense, composée des avocats Me Ciré Clédor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian, la Cour a maintenu la sentence.

Les deux hommes étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation. Lors du procès, ils ont fermement nié toute implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, où 14 bûcherons avaient été froidement abattus le 6 janvier 2018 dans la forêt des Bayottes, un événement qui avait provoqué une onde de choc à travers le pays.

Malgré la condamnation de René Capain Bassène, celui-ci conserve le droit de faire appel dans un délai de 15 jours. Ses avocats, qui ont plaidé son innocence avec acharnement, pourraient donc choisir de contester ce verdict devant une juridiction supérieure.

L’acquittement d’Oumar Ampoye Bodian marque une demi-victoire pour la défense, tandis que la confirmation de la condamnation de René Capain Bassène constitue une nouvelle déception pour ceux qui espéraient son acquittement. Cette affaire, emblématique des tensions qui entourent la région de la Casamance, continue de diviser et d’alimenter les débats sur la justice et la sécurité dans cette zone.

Les regards sont maintenant tournés vers René Capain Bassène et ses avocats, qui devront décider dans les jours à venir de la suite de leur combat judiciaire. Le cas de Boffa Bayotte demeure un épisode sombre de l’histoire récente du Sénégal, et la quête de vérité et de justice pour les victimes et les accusés se poursuit.

La tragédie de Pikine Icotaf : Comment un conflit personnel a conduit à une tragédie mortelle

Dans une affaire qui secoue la communauté artistique et bouleverse les esprits, la mort tragique de l’artiste et de son protégé lors d’une altercation à Pikine Icotaf a révélé un enchevêtrement complexe de relations tendues et de rancunes personnelles. Selon le rapport de la Division des investigations criminelles (DIC), Nabou Lèye, une figure centrale dans ce drame, est pointée du doigt comme l’instigatrice des événements ayant conduit à cette tragédie.

L’enquête préliminaire dévoile que Nabou Lèye nourrissait une animosité persistante envers Waly, le jeune protégé de l’artiste Aziz. Ce dernier, malgré les pressions, avait refusé d’expulser Waly de l’appartement, exacerbant ainsi les tensions. Nabou Lèye, dont les relations avec Waly étaient notoirement froides, aurait explicitement demandé à Aziz de le mettre dehors. Ce refus aurait alimenté la rancœur, menant finalement à la nuit fatidique.

Les détails des événements de cette nuit terrible montrent une escalade de violence qui aurait pu être évitée. Nabou Lèye a déposé Aziz à Pikine Icotaf après une soirée religieuse, où il a été pris en charge par El Hadji Mamadou Diao. Ce dernier l’a conduit à la Cité Technopole, lieu du drame. Là, une bande de malfaiteurs les attendait.

L’intention initiale, selon les conclusions de l’enquête, n’était pas de tuer, mais d’intimider Aziz pour qu’il se conforme aux exigences de Nabou Lèye. Cependant, la situation a rapidement dégénéré. Waly, en tentant de défendre son ami Aziz face aux assaillants, a été violemment attaqué, recevant 11 coups de couteau mortels. Aziz, quant à lui, a survécu malgré plus de 15 coups de couteau et de multiples blessures.

Les réquisitions de la Sonatel ont révélé un autre élément troublant : Nabou Lèye aurait communiqué avec les assaillants jusqu’à 4 heures du matin, la nuit du crime. Sa présence sur les lieux lors du début de la bagarre vers 22h50 laisse peu de doute quant à son implication dans cette tragédie.

Aujourd’hui, tous les acteurs impliqués dans cette tragédie sont placés sous mandat de dépôt, en attendant leur jugement devant la Chambre criminelle. Ce drame met en lumière les dangers des conflits non résolus et des influences toxiques dans les relations personnelles, rappelant tragiquement que la violence n’apporte que la destruction.

La communauté, sous le choc, attend désormais que la justice fasse son travail, espérant que la lumière soit faite sur cette affaire et que les coupables soient punis à la hauteur de leurs actes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°258 – du 29/08/2024

🔴 EXPLOSION DES CAS DE MEURTRES : LA RÉPONSE MUSCLÉE DU GOUVERNEMENT
🔴 TUERIE DE BOFFA BAYOTTE : LES ACQUITTÉS ET RESCAPÉS EXIGENT RÉPARATION

🔴 DÉPART DE RÉGIS BOGAERT DU STAFF DES « LIONS » : DES FÉDÉRAUX CRIENT HARO SUR AUGUSTIN SENGHOR
🔴 LIBRE DE TOUT ENGAGEMENT AVEC LE BAYERN : BOUNA SARR RECHERCHE UNE DESTINATION OÙ « RETROUVER DU PLAISIR »

Recrudescence des Meurtres : Le Gouvernement Renforce les Mesures de Protection des Populations

Face à une inquiétante montée des meurtres et des actes de violence, le gouvernement intensifie ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens. Lors du Conseil des ministres du 28 août, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’urgence de renforcer les actions pour protéger les populations, évoquant une série de mesures qui seront mises en œuvre.

Le Premier ministre a rappelé les efforts continus du gouvernement dans le domaine de la sécurité, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les dispositifs existants pour contrer la montée de la délinquance observée ces dernières semaines. Les récents événements tragiques, tels que le double meurtre survenu à Pikine Technopole et les autres incidents violents à Grand-Yoff et Bargny, ont suscité une vive préoccupation au sein de l’exécutif.

Le double homicide de Pikine Technopole, où l’artiste danseur Abdoul Aziz Ba, connu sous le nom de « Dabala », et Boubacar Gano, surnommé Waly, ont été brutalement assassinés dans la nuit du 18 au 19 août, a particulièrement marqué les discussions. Cet acte odieux, suivi par la mort par balle d’un taximan à Grand-Yoff et l’assassinat d’une jeune fille à Bargny, a amplifié le sentiment d’insécurité dans le pays.

Le gouvernement, conscient de l’angoisse croissante parmi la population, a décidé d’intensifier les mesures de sécurité. Ousmane Sonko a notamment mentionné le renforcement des patrouilles policières, l’amélioration des dispositifs de surveillance, ainsi que la mise en œuvre de programmes de prévention et de sensibilisation auprès des jeunes, qui sont souvent à la fois victimes et auteurs de ces violences.

Le Premier ministre a également appelé à une collaboration plus étroite entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour garantir une meilleure vigilance et une intervention rapide en cas de danger. Les autorités locales seront également mobilisées pour travailler en synergie avec les forces de sécurité afin d’assurer une couverture maximale des zones à risque.

En somme, le gouvernement entend non seulement réagir avec fermeté aux actes de violence, mais aussi prévenir de futurs drames en s’appuyant sur une stratégie globale et intégrée de sécurisation des populations. Les mesures annoncées devraient permettre de rétablir la confiance des citoyens et de réaffirmer l’engagement de l’État à garantir leur sécurité.

Le renforcement du dispositif de sécurité marque un tournant dans la lutte contre la criminalité et montre la détermination du gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations contre la recrudescence des actes de violence

Conflit entre Serigne Modou Bousso Dieng et Cheikh Omar Diagne : Une plainte qui suscite des tensions

Un nouveau chapitre s’ouvre dans les tensions entre Serigne Modou Bousso Dieng, chef religieux et leader d’opinion, et Cheikh Omar Diagne, Directeur des moyens généraux de l’État. Ce dernier vient de déposer une plainte contre Serigne Modou Bousso Dieng, qui est désormais convoqué devant la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité à Dakar, ce lundi.

Serigne Modou Bousso Dieng, joint par téléphone par Dakaractu-Touba, se montre serein face à cette situation. Il a affirmé qu’il se présentera à la convocation sans hésitation, tout en réitérant qu’il ne compte pas reculer sur les propos qu’il a tenus récemment à l’égard de Cheikh Omar Diagne.

Le chef religieux semble même prêt à contre-attaquer. Il a annoncé son intention de poursuivre l’actuel Directeur des moyens généraux de l’État, sans toutefois dévoiler pour l’instant les chefs d’accusation qu’il entend formuler contre lui.

Cette affaire, qui mêle religion, opinion publique et justice, pourrait avoir des répercussions importantes, en particulier dans le contexte sociopolitique actuel. Pour l’instant, Serigne Modou Bousso Dieng semble déterminé à ne pas fléchir, tout en gardant un silence stratégique sur ses intentions futures.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans les relations entre ces deux personnalités influentes. Affaire à suivre…

Nomination de nouveaux responsables dans les ministères de l’Environnement et du Commerce

Dans un récent décret présidentiel, plusieurs nominations importantes ont été effectuées dans les ministères de l’Environnement et du Commerce. Ces changements visent à renforcer l’efficacité administrative et à poursuivre les objectifs stratégiques des ministères concernés.

Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, a été nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Monsieur SAGNA remplace à ce poste Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, qui a été appelé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le ministère doit relever des défis majeurs en matière de gestion des ressources naturelles et de transition écologique, nécessitant une administration robuste et bien équipée.

Par ailleurs, Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce poste clé a pour mission de superviser la gestion administrative et financière du ministère, garantissant la transparence et l’efficacité des processus économiques, au moment où le pays met l’accent sur l’industrialisation et la compétitivité commerciale.

Ces nominations soulignent l’engagement des autorités à placer des cadres expérimentés à des positions stratégiques, afin de soutenir les ambitions de développement durable et de croissance économique du pays.

Conseil des Ministres du 28 août 2024 : Le Président de la République met l’accent sur le développement des cités religieuses, la réforme de l’enseignement supérieur, et la lutte contre l’érosion côtière.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 28 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur l’organisation de la 130ème édition du Grand Magal de Touba et l’importance stratégique du développement maitrisé des cités religieuses. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à la communauté mouride.
Le Chef de l’Etat a également félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de Défense et de Sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Il a indiqué au Premier Ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable.
Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, il a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en oeuvre accélérée du PROJET.
Evoquant la question du renforcement de la place de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la dynamique du PROJET, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’accélérer, sous la supervision du Premier Ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Il a signalé la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur d’août 2013. Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a abordé les questions liées aux enjeux, défis et besoins économiques et sociaux majeurs auxquels fait face notre Nation, ainsi que l’urgence de professionnaliser les formations afin d’adapter notre système d’enseignement supérieur au monde de l’emploi. Ainsi, a-t-il demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager sans délai avec les ministères et acteurs concernés, l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en intégrant fondamentalement la montée en puissance du Numérique et de l’Intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d’actualiser la loi n° 2015- 02 du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal afin d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de réfléchir sur un modèle économique pour les universités publiques et pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général. Dans cet esprit de transformation, il a souligné l’impératif d’une optimisation des dépenses en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service. A cet égard, il a indiqué la nécessité de renforcer les missions et les moyens d’action de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup), entité qui doit mieux superviser les formations et les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur notamment privés.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’un Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ainsi que la gestion juste du cas préoccupant des vacataires en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Enfin, il a demandé au Gouvernement de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les Universités.
Revenant sur le lancement historique réussi du premier satellite du Sénégal GAINDESAT 1A le 16 août 2024, aux Etats-Unis, le Président de la République a adressé ses vives félicitations au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et à l’ensemble de l’équipe du projet pour le travail exceptionnel accompli et l’engagement collectif exemplaire qui ont permis cette innovation majeure dans la politique spatiale du Sénégal. Il a demandé au Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales (ASES) et toute
l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain.
Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités du Sénégal, le Chef de l’Etat a indiqué que malgré les actions menées, elles restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.
Abordant son agenda diplomatique, le Président de la République a informé qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Dans sa communication, le Premier Ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines.
Le Premier Ministre a ensuite invité les Ministres et Secrétaires d’Etat à assurer le suivi étroit de l’exécution des plans sectoriels du second semestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs, à l’aune des directives présidentielles, des orientations ressorties des rencontres interministérielles ainsi que des préoccupations des populations et des acteurs économiques.
Revenant sur les décisions et mesures ressorties des réunions, comités et Conseils interministériels organisés depuis la mise en place du Gouvernement, le Premier Ministre a engagé les Ministres à rendre compte de leur prise en charge satisfaisante.
Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil qu’il a procédé à l’installation, respectivement les 16 et 19 août 2024, du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs. Cette mesure, combinée à la suppression du budget 2024 de tout programme jugé non essentiel et aux initiatives en cours ou projetées généreront des économies substantielles à réorienter vers des dépenses plus stratégiques. Ces actions portent notamment sur la récupération des biens soustraits du patrimoine bâti de l’Etat et du parc automobile, le déploiement de l’énergie solaire au niveau des édifices administratifs et techniques, le polissage de la masse salariale, la rationalisation des subventions et des
missions à l’étranger des agents de l’Etat, la dissolution d’institutions non essentielles et le projet de mise en place d’un dispositif de centralisation des achats de matériels et mobiliers de l’Administration.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
– Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
– Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce.

Le Ministre de la Formation professionnelle,Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Scission au sein de Taxawu Sénégal : Made Codé Ndiaye et 25 cadres quittent la coalition et annoncent la création d’un nouveau parti politique

Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, Made Codé Ndiaye, ancien coordonnateur des cadres de Taxawu Sénégal, et 25 autres hauts cadres de la coalition ont annoncé leur démission ce mercredi 28 août. Leur départ survient dans un contexte de désaccord profond sur la direction future de la coalition, particulièrement en ce qui concerne un possible rapprochement avec Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’alliance politique au pouvoir qu’ils avaient vigoureusement combattue pendant plus d’une décennie.

Dans une déclaration publiée à cette occasion, les démissionnaires ont exprimé leur ferme opposition aux nouvelles orientations stratégiques de Taxawu Sénégal, évoquant un changement de cap qui les a poussés à prendre cette décision radicale. « Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale de notre refus d’adhérer aux nouvelles orientations de la plateforme Taxawu Sénégal, qui se matérialisent en particulier par une tendance à un rapprochement avec un ou des démembrements de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) que nous avions pourtant combattue pendant 12 ans », lit-on dans leur communiqué.

Cette scission majeure intervient à un moment critique pour Taxawu Sénégal, une coalition initialement fondée par Khalifa Sall, figure de proue de l’opposition sénégalaise. La décision de Made Codé Ndiaye et de ses camarades de quitter la coalition marque une fracture significative au sein de l’alliance, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques.

Cependant, cette démission collective n’est pas un retrait définitif de la scène politique. Les cadres dissidents ont annoncé le lancement imminent d’un nouveau parti politique, lequel, selon eux, sera ancré dans les idéaux de « travail, d’équité et de solidarité ». Ils ambitionnent ainsi de proposer une « action politique innovante et réaliste » pour relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté.

Ce nouveau parti, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, se veut une alternative pour ceux qui partagent les valeurs des démissionnaires, et pourrait potentiellement redistribuer les cartes sur l’échiquier politique sénégalais.

Le départ de Made Codé Ndiaye et de ces 25 cadres constitue un défi majeur pour la coalition Taxawu Sénégal, qui doit désormais faire face à cette perte et aux éventuelles répercussions sur sa base militante et son influence politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Après avoir été convoqué ce mercredi vers 16h à la Division des investigations criminelles (DIC), l’ancien chef de l’OCRTIS, le commissaire Cheikhouna Keïta, a été libéré. Cependant, il nous informe à sa sortie qu’il est à nouveau convoqué ce jeudi 29 août 2024. Il aurait été interpellé en raison de propos jugés outrageants envers le Premier ministre.

Décès de Sokhna Waalo Mbacké : Une figure spirituelle s’éteint à Touba

Touba est en deuil suite au décès de Sokhna Waalo Mbacké, la fille aînée du cinquième khalife de la ville sainte. Connue pour sa grande piété et son profond attachement aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et de son père, Serigne Saliou Mbacké, Sokhna Waalo Mbacké a marqué de son empreinte la communauté mouride.

Sokhna Waalo Mbacké, dont la vie était un modèle de dévotion et de foi, était admirée pour son engagement spirituel et son rôle de guide au sein de sa famille et de la communauté. Elle incarnait les valeurs et les principes inculqués par son père et par Cheikh Ahmadou Bamba, dont elle portait fièrement l’héritage. Sa vie entière a été dédiée à la pratique religieuse, au service des autres et à la transmission des enseignements mourides.

Récemment, elle s’était distinguée par un geste de grande générosité envers Serigne Mountakha Mbacké, l’actuel khalife général des mourides. En effet, elle avait remis à ce dernier une somme de 16 millions de francs en guise d’aadiya, un don traditionnel, pour contribuer à la construction de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim. Ce geste, qui témoigne de son attachement profond à la cause mouride, restera gravé dans les mémoires.

Sa disparition laisse un vide immense au sein de la communauté mouride et au-delà. Elle était une figure respectée et aimée, non seulement pour sa noblesse de cœur, mais aussi pour son engagement constant à suivre et à promouvoir les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.

En ces moments de recueillement, la communauté mouride, ainsi que tous ceux qui l’ont connue, rendent hommage à une femme d’une foi inébranlable, une mère, une guide spirituelle qui a consacré sa vie à Dieu et à la cause de l’islam. Son héritage spirituel continuera d’inspirer les générations futures.

Puisse Dieu l’accueillir dans Son paradis éternel et accorder patience et réconfort à sa famille et à toute la communauté.

Convoqué à la DIC : L’ancien commissaire Cheikhouna Keïta sous enquête pour offense au Premier ministre

L’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été convoqué par la Division des investigations criminelles (DIC) et devrait se présenter dans les prochaines heures devant les autorités compétentes. Selon des informations obtenues par Seneweb, cette convocation fait suite à des déclarations qu’il aurait tenues, jugées offensantes à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Le procureur de la République, saisi de l’affaire, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces propos. Si les accusations sont avérées, Cheikhouna Keïta pourrait faire face à des poursuites judiciaires pour offense au chef du gouvernement, un délit passible de sanctions selon le code pénal sénégalais.

La procédure en cours pourrait marquer une nouvelle étape dans les tensions politiques actuelles, particulièrement sensibles compte tenu du contexte entourant la figure du Premier ministre. Le commissaire principal Adramé Sarr et son équipe de la DIC mèneront les investigations nécessaires pour déterminer la nature et la gravité des propos attribués à l’ancien commissaire.

L’interrogatoire de Cheikhouna Keïta par la DIC sera crucial pour l’avenir de cette affaire, et ses résultats détermineront les suites judiciaires possibles. Pour l’instant, l’attention est braquée sur cette convocation, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale.

Tentative de Fuite avortée : Un Vigile arrêté alors qu’il cherchait à échapper à la justice sénégalaise

Matam, Sénégal – L’intervention rapide et efficace des gendarmes de la brigade territoriale de Waoundé a permis de mettre fin à la cavale de B. G. Niang, un vigile accusé de détournement de fonds. Selon des informations recueillies par Seneweb, Niang a abusé de la confiance de son employeur pour subtiliser une somme de deux millions de francs CFA.

Après avoir accompli son méfait, Niang a quitté Dakar avec l’intention de fuir le pays. La plainte déposée contre lui à la brigade de Thionk a déclenché une chasse à l’homme, aboutissant à la diffusion d’un avis de recherche. Convaincu qu’il pouvait échapper à la justice en se réfugiant en Mauritanie, il s’est dirigé vers le nord du Sénégal, pensant pouvoir franchir la frontière sans être inquiété.

Cependant, les autorités étaient déjà sur ses traces. Sa tentative de fuite a été stoppée net dans le village de Diella, situé dans la commune d’arrondissement d’Orkadiéré, dans la région de Matam. Là, les gendarmes l’ont interpellé alors qu’il s’apprêtait à passer en Mauritanie.

Après son arrestation, B. G. Niang a été immédiatement transféré à Dakar, où il sera confronté aux conséquences de ses actes. Ce coup de filet illustre la vigilance des forces de l’ordre sénégalaises et leur détermination à maintenir l’ordre et la justice sur l’ensemble du territoire national.

Double Meurtre à Pikine : Sept suspects placés sous mandat de dépôt

Le juge du 1er cabinet du tribunal de Pikine Guédiawaye a ordonné le placement sous mandat de dépôt de sept individus, dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine. Après avoir entendu les différents suspects, à savoir Nabou Lèye, Mamadou Lamine Diaw, Serigne Sarr, Oumar Guèye, Assane Diaw, Ousseynou Diaw et Fallou Diop, le juge a pris cette décision, suite à leur retour de parquet hier.

Pour rappel, les corps sans vie de Abdoul Aziz Ba, également connu sous le nom d’Aziz Dabala, et du jeune Waly, avaient été découverts dans un appartement situé dans la cité Technopole de Pikine. Cet événement tragique avait suscité une vive émotion au sein de la communauté, déclenchant une enquête immédiate.

Le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire ainsi qu’un mandat de dépôt pour les suspects, une demande qui a été suivie par le tribunal. Les sept personnes interpellées devront donc répondre de ces accusations dans le cadre de la procédure en cours. Le développement de cette affaire est suivi de près, tant par les autorités judiciaires que par l’opinion publique, en raison de la gravité des faits reprochés.

L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes entourant ce double homicide, et d’établir les responsabilités de chacun des mis en cause dans cette affaire qui secoue Pikine.

Dissolution du HCCT et du CESE:  » l’immobilisme politique de l’opposition est la cause de ce coup de poker du pouvoir « , dixit Cheikh Ibrahima Diallo. 

Conformément à l’article 63 de la Constitution, le Président de la République a transmis au Président de l’assemblée nationale, le décret portant convocation de l’assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août, pour examen du projet de loi portant modification de la Constitution. Ainsi, le Haut conseil des collectivités territoriales ( HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental ( CESE) devraient être dissous. Leader du parti justice et développement dit ne pas être surpris car l’opposition est attentiste alors le pouvoir en place veut s’atteler au respect de ses promesses électorales. 

 » La caolition Benno Bokk Yakaar est à la croisée des chemins. Ses élus et responsables ont le couteau à la gorge car s’ils votent cette loi, des centaines de responsables vont quitter les institutions. S’ils refusent, le pouvoir en place va passer à son plan B à savoir dissoudre l’assemblée nationale, convoquer des élections législatives anticipées et avoir un argument politique de taille en agitant le blocage de l’exécutif par le législatif  » a détaillé M. Cheikh Ibrahima Diallo. 

Point de fatalisme pour le leader politique. Le secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd) martèle que ce coup de poker émane de l’immobilisme politique de l’opposition. A l’en croire, l’ancien parti au pouvoir et ses alliés ont délaissé le terrain, :  » après 12 ans de règne et une majorité à l’assemblée nationale, le Benno Bokk Yakaar pouvait mieux manœuvrer en allant sur le terrain des compromis et en se préparant en conséquence. Au lieu de celà, ils ont montré des velléités de blocage tout en délaissant complètement l’animation de la base  » a-t-il déploré. 

Pas totalement convaincu par les premiers pas du tandem constitué par le Président de la République et de son premier ministre, M. Cheikh Ibrahima Diallo appelle les partis, mouvement politique et citoyen à se liguer pour avoir voix au chapitre.  » Ces balbutiements politiques nous mènent directement vers des élections législatives et municipales anticipées. Donc, nous réitérons notre appel aux acteurs politiques du Saloum pour la constitution d’un bloc solide qui va siéger à l’assemblée nationale afin de poser sur la table les doléances des populations  » a-t-il ajouté. 

Clarification sur l’incident à l’aéroport impliquant Lat Diop : Pas d’interdiction de sortie du territoire

Un incident survenu ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass a attiré l’attention des médias, impliquant Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-Directeur général de la LONASE. Contrairement aux rumeurs qui ont circulé, Lat Diop n’a pas été arrêté, ni placé en garde à vue, ni interdit de quitter le territoire national.

Selon une source autorisée de Seneweb, Lat Diop s’était rendu à l’aéroport pour prendre un vol lorsqu’il a été constaté qu’il était en possession d’un passeport diplomatique mentionnant qu’il occupait encore le poste de ministre des Sports. Or, ce document était périmé puisqu’il n’occupe plus cette fonction. C’est cette irrégularité qui a conduit la police à confisquer le passeport diplomatique de l’ancien ministre.

Lat Diop a par la suite raté son vol, mais il a été relâché après le contrôle. La source précise que cet incident ne signifie en aucun cas qu’une interdiction de sortie du territoire national a été émise contre lui. « Lat Diop a été empêché de voyager parce que son passeport diplomatique faisait défaut. Mais il n’est pas sous le coup d’une opposition de sortie du territoire national. Il peut se déplacer partout où il veut », a précisé la source.

Cet incident, bien que mineur, a rapidement pris une ampleur médiatique, soulignant la vigilance autour des mouvements des personnalités publiques. Toutefois, il est important de noter que Lat Diop reste libre de ses mouvements et qu’aucune mesure restrictive ne pèse sur lui.

En somme, cette situation démontre l’importance pour les anciens responsables publics de régulariser leur statut administratif pour éviter ce genre d’incidents qui peuvent facilement prêter à confusion.

Interdiction de sortie du territoire : L’ancien ministre des sports Lat Diop bloqué à l’Aéroport

L’ancien ministre des Sports du Sénégal, Lat Diop, a été confronté à une situation inattendue ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol Air France prévu pour 7 heures du matin, M. Diop a été interpellé par la police des frontières, qui lui a signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire.

Lors des formalités de police, les agents ont demandé à l’ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) de les suivre pour des vérifications supplémentaires. Lat Diop, surpris par cette demande, a demandé le motif de son interpellation, affirmant qu’il n’avait jamais été informé d’une interdiction de sortie du territoire.

Les policiers ont alors indiqué que M. Diop avait quitté récemment le Sénégal et qu’il devait préciser les circonstances de son retour au pays, en particulier le point de passage par lequel il était revenu. En réponse, Lat Diop a expliqué qu’il était bien passé par l’aéroport, soulignant que son passeport avait été tamponné à cet effet.

Après vérification, les agents ont constaté la présence du cachet de retour sur son passeport. Toutefois, ils ont maintenu leur décision et lui ont signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire. Lat Diop, respectant la décision des autorités, a alors pris la route du retour, contraint de rentrer chez lui.

Cette situation soulève de nombreuses questions sur les raisons de cette interdiction soudaine, surtout en l’absence d’une notification préalable. Pour le moment, ni les autorités sénégalaises ni Lat Diop n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cet incident, laissant planer le mystère sur les motifs de cette interdiction.

Le dossier pourrait bien être l’objet de nouvelles révélations dans les jours à venir, tant l’ancien ministre est une figure publique importante du Sénégal, et toute décision à son encontre suscite généralement un vif intérêt. Affaire à suivre.

Drame à Bargny : le père de Maman Aicha réclame justice après la découverte du corps de sa fille

Un drame secoue la communauté de Bargny alors que le corps sans vie de Maman Aicha, une jeune fille prometteuse, a été retrouvé dans une mare du quartier Missirah, après 48 heures de recherches intenses. Le père de la victime, Monsieur Ndong, professeur d’anglais et également enseignant de sa fille, s’est exprimé avec douleur et indignation au micro de Bargny Toujours Visible (BTV), réclamant justice pour sa fille.

Tout a commencé par une disparition mystérieuse qui a plongé la famille Ndong dans une angoisse insoutenable. Maman Aicha, une élève studieuse et toujours parmi les meilleures de sa classe, avait quitté la maison le matin du dimanche 25 août pour une course, mais n’est jamais revenue. Son père, encore sous le choc, a raconté les circonstances tragiques de la découverte du corps de sa fille le mardi 27 août vers 13h.

« C’est après 48 heures de recherches que la police scientifique, accompagnée d’une ambulance et de la dernière personne à avoir vu ma fille, a extrait son corps sans vie d’une mare à Missirah », a déclaré Monsieur Ndong, la voix brisée par l’émotion.

L’affaire prend une tournure encore plus sombre avec l’arrestation de M.N., la « copine » de Maman Aicha, qui serait la dernière personne à l’avoir vue vivante. Selon les propos du père, M.N. aurait d’abord nié être en compagnie de la défunte avant d’admettre qu’elle était partie faire un dépôt Wave pendant que Maman Aicha achetait du lait caillé. Face aux suspicions croissantes de certains membres de la famille et à la pression de la police, M.N. a finalement accompagné les forces de l’ordre pour une reconstitution des faits qui a conduit à la découverte du corps.

« Ils l’ont tuée, à quelle fin? On ne sait pas… », a martelé le père de la jeune fille, réclamant que toute la lumière soit faite sur cette tragédie. Pour ce père meurtri, la perte de sa fille est d’autant plus difficile à supporter qu’elle était une élève brillante, qui avait un avenir prometteur.

L’affaire Maman Aicha est désormais entre les mains de la justice, mais pour la famille Ndong, le chemin vers la vérité et la paix sera long et douloureux. La communauté de Bargny est en deuil, unie dans la peine et l’espoir que justice sera rendue pour cette jeune vie fauchée trop tôt.

Suppression du Cese et du Hcct : Une Réforme Radical pour une Meilleure Efficacité des Finances Publiques

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour examiner un projet de loi majeur portant sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Cette initiative, qui fait suite à la dissolution récente de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), s’inscrit dans une démarche visant à réorganiser les dépenses publiques pour une gouvernance plus efficace.

Selon les estimations de la présidence, la suppression de ces deux institutions pourrait permettre au gouvernement d’économiser plus de 77 milliards de francs CFA durant un mandat présidentiel. Le budget annuel du Cese est actuellement fixé à environ 7,5 milliards de francs CFA, tandis que celui du Hcct s’élève à près de 7,8 milliards de francs CFA. Ces économies budgétaires significatives visent à alléger les charges de l’État et à rediriger ces fonds vers des initiatives plus directement bénéfiques pour le développement national.

Créé par l’ancien président Macky Sall, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a été institué dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, destiné à renforcer la gouvernance locale. Composé de 150 membres, dont 80 élus locaux et 70 désignés par le président de la République, le Hcct a pour mission de donner des avis sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire. Ce rôle consultatif se concrétise à travers 11 commissions techniques qui préparent des rapports et avis soumis à l’assemblée plénière pour validation.

Quant au Conseil économique, social et environnemental (Cese), son histoire remonte à la loi n°61/52 du 23 juin 1961. Réorganisé en 2012, le Cese réunit 120 conseillers issus de divers secteurs, notamment socioprofessionnels et privés, dotés d’expertises variées. Son rôle est d’évaluer les politiques publiques à caractère économique, social et environnemental, en émettant des avis sur des projets de loi ou en alertant les pouvoirs publics sur les réformes nécessaires. Le Cese s’appuie également sur 10 commissions thématiques, alignées sur les secteurs clés de l’économie nationale.

La suppression de ces institutions marque un tournant significatif dans la manière dont l’État envisage la gouvernance et la décentralisation. Si ces organes étaient initialement conçus pour renforcer la participation citoyenne et l’évaluation des politiques publiques, leur suppression soulève des questions sur l’avenir de ces missions et sur les mécanismes qui les remplaceront. L’argument financier, bien que pertinent, devra être équilibré par une réflexion approfondie sur l’impact de cette réforme sur la qualité de la gouvernance et de la décentralisation au Sénégal.

En somme, cette décision, motivée par des considérations budgétaires, représente un choix stratégique de la part du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, qui devra désormais démontrer que ces suppressions se traduiront effectivement par une gouvernance plus efficiente et par un usage plus optimal des ressources publiques.

Un Projet d’Électrification Rurale Ambitieux pour Transformer le Pays

Le Sénégal franchit une étape cruciale dans son développement rural avec la signature d’un protocole d’accord pour un projet national d’électrification. Ce projet, qui vise à apporter l’électricité à 1 740 villages à travers le pays, dépasse largement l’objectif initial de 1 500 localités. Financé à hauteur de 91,8 milliards de francs CFA (environ 140 millions d’euros) et réalisé en partenariat avec AEE Power EPC, ce projet d’envergure concerne 12 régions du Sénégal, y compris des zones reculées comme l’île de Carabane en Casamance.

L’accès à l’électricité représente une véritable révolution pour les communautés rurales sénégalaises. Au-delà de l’amélioration évidente de la qualité de vie, cette initiative transformera les infrastructures communautaires clés, telles que les écoles, les centres de santé, les mosquées et les églises. L’électrification permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie, mais aussi de créer un environnement plus propice à l’éducation, à la santé et à la cohésion sociale.

Ce projet ne se limite pas à l’installation de réseaux électriques ; il s’inscrit dans une vision plus large de réduction des disparités régionales. En garantissant un accès équitable à l’électricité pour tous les Sénégalais, même dans des régions souvent marginalisées comme Diourbel ou Ziguinchor, le projet contribue à un développement plus équilibré et à une meilleure intégration nationale.

En fournissant une source d’énergie fiable et durable, ce programme soutiendra également les activités économiques locales. L’accès à l’électricité est un facteur clé pour dynamiser l’agriculture, l’artisanat et d’autres secteurs vitaux pour les populations rurales, contribuant ainsi à la création de revenus et à la lutte contre la pauvreté.

Un autre aspect essentiel du projet est son programme de formation en alternance destiné aux jeunes Sénégalais. Ce programme vise à développer des compétences techniques et d’ingénierie spécifiques à l’électrification, préparant ainsi une nouvelle génération de professionnels sénégalais à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. Cette initiative de formation contribue non seulement à l’autosuffisance technique du Sénégal, mais aussi à la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes.

Le projet met également un accent particulier sur l’implication des entreprises sénégalaises. Avec 50 % du contenu réalisé par des acteurs locaux, cette stratégie vise à stimuler l’emploi et à soutenir l’économie nationale. En intégrant les entreprises locales dans la réalisation du projet, le Sénégal s’assure que les bénéfices économiques de l’électrification rurale profitent directement aux communautés locales.

Ce projet d’électrification rurale représente bien plus qu’une simple amélioration des infrastructures. Il s’agit d’un véritable investissement dans l’avenir du Sénégal, illustrant l’engagement du pays en faveur d’un développement inclusif et durable. En offrant aux zones rurales les moyens de prospérer, le Sénégal pose les bases d’une croissance économique plus équitable et d’un avenir plus prometteur pour l’ensemble de sa population.

Avec cette initiative, le Sénégal montre la voie vers un modèle de développement où l’accessibilité, l’inclusion et la durabilité sont au cœur des priorités nationales. Le projet d’électrification rurale témoigne de l’ambition du Sénégal de transformer ses zones rurales en pôles de développement dynamiques et intégrés, ouvrant la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Affaire Aziz Dabala : Nabou Lèye et ses coaccusés font face au juge, retour de parquet ordonné

Affaire du double meurtre de Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le pseudonyme de Aziz Dabala, et du jeune Wally a pris une nouvelle tournure. Présentée au procureur du tribunal de Guédiawaye, la danseuse Nabou Lèye, réputée proche de la victime Aziz Dabala, a été confrontée, avec cinq autres personnes, aux accusations graves qui pèsent contre eux.

Le drame s’est déroulé dans l’appartement de Pikine Technopôle où Aziz Dabala et son colocataire Wally ont été brutalement assassinés. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) avaient déjà organisé une confrontation entre les six suspects, révélant de nombreuses contradictions dans leurs déclarations. Ces incohérences concernent notamment la localisation de leurs téléphones sur les lieux du crime et les échanges téléphoniques le jour des faits, renforçant la thèse d’un complot prémédité visant principalement Aziz Dabala.

Après un long interrogatoire devant le juge du tribunal de Guédiawaye, Nabou Lèye et ses coaccusés ont été placés sous retour de parquet, prolongeant ainsi leur détention en attendant de nouvelles décisions judiciaires. Ils sont accusés de plusieurs chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, actes de barbarie, vol aggravé, assassinats, et complicité.

Cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique, continue de révéler des détails troublants, et l’implication des six suspects semble se préciser au fil des enquêtes. La justice devra désormais faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime atroce.

Un Nouvel Homicide à Grand-Yoff : Hamidou Diallo abattu en portant secours à une victime d’agression

Un nouveau drame a frappé la ville de Dakar. Hier soir, un homme a été abattu par balle dans le quartier de Grand-Yoff. La victime, Hamidou Diallo, a succombé à ses blessures après avoir été admis à l’hôpital Général Idrissa Pouye.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que Hamidou Diallo aurait été pris pour cible alors qu’il tentait de secourir une personne en pleine agression. Un témoin du quartier a rapporté : « Hamidou Diallo a reçu une balle au moment où il allait à la rescousse d’une personne victime d’une agression. » Cet acte héroïque lui a malheureusement coûté la vie.

Les policiers du commissariat de Grand-Yoff se sont immédiatement mobilisés pour élucider les circonstances exactes de ce crime. L’enquête, encore en cours, cherche à identifier les responsables de ce drame et à comprendre les motivations derrière cette violence brutale.

Ce nouvel incident soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des habitants de Dakar, alors que la criminalité semble prendre de l’ampleur dans certains quartiers. Les autorités appellent à la vigilance et renforcent les patrouilles pour tenter de contenir la situation.

Les proches de la victime, ainsi que toute la communauté de Grand-Yoff, sont sous le choc et attendent des réponses. La mort de Hamidou Diallo, un homme décrit comme bienveillant et courageux, laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu.

Les autorités locales et les forces de l’ordre sont plus que jamais interpellées pour apporter des solutions durables à ces actes de violence qui endeuillent de nombreuses familles sénégalaises.

Crise chez Eiffage Sénégal : Plus de 1300 emplois supprimés suite à des dettes impayées par l’État

La situation est alarmante chez Eiffage Sénégal. Selon des sources internes, ce sont pas moins de 1300 personnes qui se retrouvent sans emploi à cause d’une crise financière qui secoue l’entreprise. La raison en est simple : l’accumulation des dettes que l’État sénégalais doit à cette société de construction.

Depuis plusieurs mois, Eiffage Sénégal, malgré ses efforts pour maintenir son activité, a été contrainte de mettre un terme à plusieurs chantiers. Une décision lourde de conséquences pour les employés, mais également pour l’économie locale. L’entreprise, habituée à sous-traiter une grande partie de ses travaux, prenait en charge les paiements de ses prestataires avec ses propres fonds, en attendant que l’État honore ses engagements.

Cependant, ces efforts n’ont pas suffi. Les multiples rencontres entre les dirigeants d’Eiffage et certaines hautes autorités n’ont pas produit les résultats espérés. Faute de recouvrement de ces dettes, l’entreprise française a dû se résoudre à licencier massivement.

Mais Eiffage n’est pas la seule entreprise du secteur en difficulté. D’autres sociétés de construction, telles que CSE et CDE, sont confrontées à des problèmes similaires. Elles subissent elles aussi les conséquences d’un environnement économique difficile, marqué par des retards de paiement qui paralysent leur activité.

Cette situation inquiète non seulement les employés et les sous-traitants, mais également l’ensemble des acteurs économiques du pays. La cessation des activités sur plusieurs chantiers pourrait avoir des répercussions à long terme, tant sur l’emploi que sur les infrastructures essentielles au développement du Sénégal.

Il est désormais impératif que des solutions soient trouvées pour apurer ces dettes et permettre aux entreprises de reprendre leur activité. Faute de quoi, la crise pourrait s’étendre à d’autres secteurs et aggraver encore la situation économique du pays.

Controverse autour de la suppression du CESE et du HCCT : Mamoudou Ibra Kane fustige la convocation de la session extraordinaire

La convocation en session extraordinaire des députés de la 14e législature pour statuer sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) suscite de vives réactions. Parmi les voix qui s’élèvent contre cette décision, celle de Mamoudou Ibra Kane, ex-directeur général d’Emedia, est particulièrement marquante. Sur les réseaux sociaux, il n’a pas hésité à exprimer son indignation face à ce qu’il perçoit comme une nouvelle atteinte à l’indépendance de l’Assemblée nationale.

Mamoudou Ibra Kane a souligné l’ironie de la situation : alors que le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de faire sa Déclaration de politique générale devant une Assemblée qu’il juge indigne de le recevoir, le président de la République trouve, quant à lui, le moyen de convoquer cette même institution pour des réformes jugées controversées. « Le chef de l’État convoque une session extraordinaire en vue de supprimer le CESE et le HCCT », a-t-il écrit sur X, marquant ainsi son opposition à cette décision.

Pour Mamoudou Ibra Kane, cette situation met en lumière la faiblesse de l’Assemblée nationale face à l’Exécutif. Selon lui, la responsabilité de cette subordination incombe en premier lieu à l’Assemblée elle-même. Il estime que cette institution n’a jamais su se faire respecter face aux décisions imposées par le pouvoir exécutif. « L’Assemblée nationale devrait s’en prendre à elle-même », a-t-il ajouté, insistant sur l’incapacité de l’institution à s’affirmer face aux décisions présidentielles.

Cette position de Mamoudou Ibra Kane rejoint celle de nombreux observateurs qui dénoncent une centralisation excessive des pouvoirs au sommet de l’État, au détriment des autres institutions. La suppression du CESE et du HCCT, qui figurent parmi les réformes proposées, est perçue par certains comme une tentative de réduire encore davantage les contre-pouvoirs dans le système politique sénégalais.

En somme, la convocation de cette session extraordinaire pour la suppression du CESE et du HCCT relance le débat sur la place et le rôle de l’Assemblée nationale dans le système institutionnel du Sénégal. Pour Mamoudou Ibra Kane, ce dernier épisode illustre une fois de plus la nécessité d’une réforme en profondeur pour garantir une véritable séparation des pouvoirs et une meilleure représentativité des institutions.

Drame à Touba : Un Agent de Maintenance de la Senelec Meurt Électrocuté lors d’une Intervention

Un incident tragique a frappé le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » à Touba, où un agent de maintenance de la Senelec a perdu la vie dans des conditions particulièrement atroces. L’accident, survenu hier peu avant le coucher du soleil, a choqué les habitants de la zone.

Le technicien, originaire de Kaolack, effectuait une intervention sur un poteau électrique lorsque l’accident fatal s’est produit. Découvert mort, suspendu à un fil électrique, le corps sans vie du prestataire a dû être détaché par les sapeurs-pompiers avec l’aide d’experts en électricité. Les circonstances exactes de l’électrocution demeurent floues, mais il semblerait qu’un contact direct avec une ligne à haute tension soit à l’origine du drame.

Les témoins de la scène ont décrit des moments bouleversants : le technicien, immobilisé en haut du poteau, est resté suspendu, sans mouvement, après l’électrocution. Cet événement tragique souligne les risques auxquels sont exposés les agents de maintenance électrique lors de leurs interventions.

Les autorités locales et la Senelec n’ont pas encore divulgué l’identité de la victime, et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident mortel. Le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » reste sous le choc après ce drame qui rappelle la dangerosité du métier de technicien en électricité, surtout lorsqu’il s’agit de manipuler des installations à haute tension.

Ce triste événement relance le débat sur les conditions de travail des agents de maintenance, en particulier sur les mesures de sécurité mises en place pour prévenir de tels accidents. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté se recueille en mémoire de cet agent qui a tragiquement perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions.

La DIC interpelle un septième suspect dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole

La Division des investigations criminelles (DIC) a procédé à une nouvelle arrestation dans le cadre de l’enquête en cours sur le double meurtre tragique survenu à Pikine Technopole. Cette arrestation marque un tournant important dans cette affaire qui a secoué la communauté locale.

Le suspect, identifié comme étant Fallou Diop, était en cavale depuis l’ouverture de l’enquête. Selon des sources proches du dossier, c’est grâce à la coopération de son père que les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur lui. Ce dernier aurait fourni des informations cruciales permettant de localiser son fils, facilitant ainsi son interpellation par la DIC.

L’arrestation de Fallou Diop porte à sept le nombre total de suspects appréhendés dans cette affaire. Les enquêteurs poursuivent leur travail méticuleux pour reconstituer les événements ayant conduit à ce double homicide, afin d’apporter toutes les réponses nécessaires à la famille des victimes et à la justice.

Le dossier, qui reste en cours d’instruction, suscite un grand intérêt au sein de l’opinion publique, et de nombreux citoyens espèrent que cette nouvelle arrestation permettra de faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame. La DIC continue d’explorer toutes les pistes pour s’assurer que toutes les personnes impliquées soient traduites devant la justice.

Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les détails de la participation présumée de Fallou Diop dans cette affaire, mais son arrestation représente une étape clé dans l’enquête. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancée de ce dossier, alors que les interrogatoires des suspects se poursuivent.

Nommer Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA : Vers une nouvelle ère pour l’artisanat sénégalais

Sophie Nzinga Sy a officiellement pris ses fonctions en tant que nouvelle directrice générale de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Sa nomination a suscité une controverse initiale, notamment en raison des accusations de népotisme, sa mère étant la ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, et son père, Jacques Habib Sy, étant un conseiller d’Ousmane Sonko. Cependant, cette polémique semble désormais se calmer, laissant place à une attention portée sur ses ambitions pour le secteur.

Dans son discours d’intronisation, Sophie Nzinga Sy a mis l’accent sur l’importance de l’artisanat dans l’économie sénégalaise. Selon elle, l’artisanat est non seulement un patrimoine précieux mais aussi un levier crucial de création d’emplois et un symbole fort de l’identité culturelle du pays. Avec 120 corps de métiers représentés, l’artisanat sénégalais se distingue par sa diversité et son potentiel économique. Elle a souligné que ce secteur contribue à hauteur de 10 à 15% du PIB national et qu’une grande partie de la population, en dehors des secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et du commerce, est impliquée dans des activités artisanales.

Néanmoins, Sophie Nzinga Sy a reconnu que le secteur artisanal fait face à des défis significatifs. Elle a déploré un manque de structuration et de professionnalisation, notant que de nombreux artisans travaillent encore dans des conditions précaires, avec des difficultés d’accès aux financements, à la formation et aux marchés. L’intégration des technologies digitales reste limitée, et la qualité ainsi que l’innovation dans les produits artisanaux sont souvent insuffisamment développées.

Pour remédier à ces lacunes, la nouvelle directrice générale a promis de concentrer ses efforts sur plusieurs axes : renforcer la structuration du secteur, améliorer l’accès aux financements, favoriser la formation et la montée en compétence des artisans, et encourager l’intégration des technologies digitales. Elle a également souligné la nécessité d’une meilleure collaboration entre les différents acteurs du secteur pour créer une synergie productive.

Avec cette feuille de route ambitieuse, Sophie Nzinga Sy aspire à dynamiser l’artisanat sénégalais et à exploiter pleinement son potentiel économique et culturel. Sa prise de fonction marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’APDA et pour l’artisanat au Sénégal.

Affaire du double meurtre au Technopole : Les suspects déférés au Tribunal

Ce matin, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a conduit au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye les suspects arrêtés dans l’affaire du double meurtre survenu dans un appartement au Technopole. Les victimes, Aziz Dabala et son neveu Boubacar Gano, ont été tuées dans des circonstances encore floues.

Parmi les suspects se trouve la danseuse Nabou Lèye, accusée d’implication dans ce drame. Les personnes arrêtées ont été amenées au tribunal vers 10h50 et ont été placées en garde à vue en attendant d’être présentées au procureur. Le parquet prévoit d’ouvrir une information judiciaire après les interrogatoires des suspects.

Cette affaire continue de susciter une grande attention et des questions demeurent quant aux motivations et aux circonstances exactes de ce double meurtre. La suite de l’enquête devrait permettre d’éclaircir ces éléments et de déterminer les responsabilités de chacun dans ce tragique événement.

Thierno Bocoum dénonce la convocation de l’Assemblée par Diomaye Faye : « C’est une stratégie politique de bas étage »

Pour Thierno Bocoum, la convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire par le président Bassirou Diomaye Faye cache un dessein peu reluisant.

Si l’objectif officiel est de discuter et de voter la suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), le leader de AGIR pense plutôt que le chef de l’Etat souhaite légitimer la dissolution de l’Assemblée nationale, si la majorité vote « non ». Voici l’intégralité de sa publication. 
« Session extraordinaire convoquée par le Président de la République : une démarche qui frise l’enfantillage
La suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE) hautement souhaité est envisagée par le Président de la République dans le contexte actuel en décidant de convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août 2024.
Chercher à introduire une réforme constitutionnelle tout en étant sûr de ne pas avoir la majorité requise si les divergences sur la question évoquée sont assumées, est une triste manière de jouer aux enfantillages avec les institutions de la République et d’exposer une stratégie politicienne de bas étage.
Le but : compter sur le rejet de la loi pour mieux se positionner dans l’optique d’une dissolution prochaine de l’Assemblee nationale.
RI DI CU LE  !
Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas alors introduire les autres réformes constitutionnelles envisagées et ainsi faire d’une pierre plusieurs coups ?
Les réformes attendues ne manquent pas et pouvaient être introduites dès leur arrivée au pouvoir, sans perdre du temps, si l’idée de tout soumettre à l’Assemblee nationale actuelle était une option sérieuse.
La République pouvait se passer de ce jeu de dupe à l’heure où de nombreuses attentes des populations demeurent sans suite.
À la place de la politique politicienne qui ne cesse d’occuper une place prépondérante dans la gestion de l’Etat, l’article 63 aurait pu servir à convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour les besoins de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.
L’urgence c’est de décliner une vision claire aux sénégalais qui se perdent face à la cacophonie d’un pilotage à vue adopté en principe de gouvernance.
Si la volonté de réduire le train de vie de l’Etat était sérieuse, cela devait commencer par la suppression des agences reconduites et qui servent aujourd’hui à caser une clientèle politique.
Le décret de répartition des services de l’Etat aurait pu rationaliser les dépenses et réduire considérablement le train de vie de l’Etat en attendant qu’une loi intervienne pour les réformes constitutionnelles, dans le cadre d’une Assemblée nationale nouvellement composée.
Nous rappelons au Président de la République, dans son envie soudaine de prendre des initiatives, que l’article 63 peut aussi permettre de convoquer une session extraordinaire afin d’introduire un projet d’abrogation de la loi d’amnistie sur les récentes émeutes au Sénégal.Plus de 80 personnes ont été tuées et leurs familles réclament encore justice.Que les responsabilités soient situées et que justice soit faite.
Thierno BocoumPrésident AGIR »

Massacre de 2005 en Gambie : Les familles des victimes réclament justice face à l’inaction des autorités Ghanéennes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment demandé aux autorités ghanéennes de fournir des informations cruciales concernant le massacre de 2005 en Gambie, où environ soixante migrants ont tragiquement perdu la vie. Ce massacre, survenu le 22 juillet 2005 sous le régime de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, a vu les forces de sécurité gambiennes appréhender et exécuter 44 Ghanéens, ainsi que des ressortissants de plusieurs autres pays ouest-africains, dont le Nigéria, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Sénégal. Ces victimes, pour la plupart des migrants en route vers l’Europe, n’ont jamais obtenu justice pour les atrocités qu’elles ont subies.

Depuis cet événement, les familles des victimes dénoncent l’inaction persistante et la « négligence » du gouvernement ghanéen. Bien que le Ghana ait rapidement envoyé une équipe sur place après les faits, les conclusions des enquêtes officielles n’ont jamais été rendues publiques, alimentant la frustration et la colère des proches des victimes. Ces derniers demandent désormais un accès complet aux résultats de ces enquêtes, après avoir affronté des obstacles bureaucratiques et politiques pendant près de deux décennies.

Marion Volkman Brandau, une ancienne chercheuse pour Human Rights Watch, a révélé que certains responsables gouvernementaux avaient reçu l’ordre de falsifier des documents. Selon elle, « de nombreux officiels nous ont expliqué qu’ils avaient été contraints de cacher la vérité. Par conséquent, toutes les enquêtes menées par le Ghana, l’ONU ou la CEDEAO ont été basées sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. » Cette déclaration renforce les soupçons de dissimulation et de manipulation qui entourent cette affaire depuis ses débuts.

Cependant, l’espoir de justice renaît grâce aux témoignages recueillis par la Commission vérité et réconciliation instaurée en Gambie en 2019. Une juriste du collectif Jammeh to Justice a précisé que « cette Commission a entendu des membres de l’escadron de la mort de Jammeh, les Janglers, qui ont décrit l’arrestation et l’exécution de ces migrants, impliquant directement Yahya Jammeh. Il est évident que ces actes ont été ordonnés, connus et approuvés par Jammeh. »

Face à ces révélations accablantes, la Commission a recommandé de poursuivre Yahya Jammeh ainsi que onze de ses complices pour leur rôle dans ce massacre. En réponse, la Gambie s’apprête à établir une cour de justice hybride composée de juges gambiens et internationaux, chargée de juger les crimes commis sous le régime de Jammeh.

Ce développement marque une étape cruciale dans la quête de justice pour les familles des victimes, qui espèrent enfin voir les responsables de ces atrocités répondre de leurs actes. Toutefois, la pression demeure sur le gouvernement ghanéen pour qu’il prenne des mesures concrètes et transparentes afin de coopérer pleinement avec les instances internationales et de mettre un terme à des années d’impunité.

Affaire «Aziz Dabala» : Les premiers éléments sur les suspects arrêtés

L’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole prend un tournant décisif avec l’arrestation de six suspects. Ces individus, Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D., et Nabou Lèye, seront déférés ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye, selon les informations révélées par le journal L’Observateur.

Les suspects sont loin d’être des inconnus pour les forces de l’ordre. La majorité d’entre eux sont des repris de justice, bien connus dans la banlieue de Dakar. Parmi eux, Oumar G. est un visage familier pour la police, ayant déjà été arrêté par le passé pour meurtre, ce qui soulève des inquiétudes quant à sa récidive.

Selon les sources, ces individus opéraient en duos, formant une bande particulièrement soudée, ce qui a rendu leur traque d’autant plus complexe. Les autorités espèrent que leur déferrement au parquet permettra d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce crime atroce qui a secoué la région de Pikine.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de cette affaire, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir la pleine responsabilité de chacun dans ce drame. La population locale, encore sous le choc, attend avec impatience que justice soit rendue.

Abdou Lahat Seck Sadaga demande la démission de Cheikh Oumar Diagne, directeur des moyens généraux de la présidence

L’ancien député Abdou Lahat Seck Sadaga a récemment exprimé une demande retentissante à l’égard du directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne. Selon lui, ce dernier se serait régulièrement attaqué à la communauté mouride, créant un climat de division entre les religieux mourides. Cette situation, jugée inacceptable par l’ex-parlementaire, l’a poussé à réclamer la démission de Cheikh Oumar Diagne.

Lors d’une déclaration relayée par la Radio Futurs Médias (RFM), Abdou Lahat Seck Sadaga a précisé que les invités dont il est question sont ceux de la ville sainte de Touba et non de Cheikhouna Mbacké. Il a également ajouté que Cheikh Oumar Diagne, par ses actions, avait maintes fois manifesté une attitude hostile envers la ville sainte de Touba.

La controverse a été ravivée suite à une lettre adressée à la Présidence par Cheikhouna Mbacké, président de la commission des relations extérieures du Comité d’organisation du Magal de Touba. Cette lettre sollicitait un hébergement au King Fahd Palace pour les hôtes de Touba venant de l’étranger. Cependant, cette demande a été refusée par Cheikh Oumar Diagne, qui a invoqué des raisons de rationalisation des finances publiques dans une réponse qualifiée de diplomatique.

Face à cette situation, Abdou Lahat Seck Sadaga appelle le Président Diomaye à prendre des mesures fermes en révoquant Cheikh Oumar Diagne de son poste, estimant que ce dernier met en péril l’unité et l’harmonie au sein de la communauté mouride.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°257 – du 27/08/2024

🔴 RÉDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ÉTAT : APRÈS LA DISSOLUTION DE LA CNDT, DIOMAYE CIBLE LE HCCT ET LE CESE
🔴 LICENCIEMENTS ABUSIFS AU KING FAHD PALACE : 76 TRAVAILLEURS EN SITUATION DE PRÉCARITÉ EXTRÊME

🔴 ATTAQUES DE JOHN OBI MIKEL : DIOMANSY KAMARA À LA RESCOUSSE DE NICOLAS JACKSON
🔴 SAUDI PRO LEAGUE : HABIB DIALLO QUITTE AL-SHABAB POUR DAMAC FC

Vers une réforme constitutionnelle : Diomaye engage la suppression du HCCT et du CESE

Le Sénégal est en passe de voir deux de ses institutions clés disparaître : le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive en convoquant l’Assemblée nationale en session extraordinaire, prévue ce jeudi 29 août. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’examen d’un projet de loi visant la dissolution de ces deux institutions, une initiative qui découle directement de l’article 63 de la Constitution.

Cette démarche n’est pas une surprise pour ceux qui ont suivi de près les promesses électorales de Bassirou Diomaye Faye. En effet, la dissolution du CESE et du HCCT était l’une des principales promesses de campagne du candidat de Pastef lors de la dernière élection présidentielle. Pour lui, ces institutions représentent un coût trop élevé pour l’État et doivent être supprimées pour rationaliser les dépenses publiques.

Cependant, la question demeure : la majorité parlementaire facilitera-t-elle cette réforme majeure ? Le débat à l’Assemblée nationale sera déterminant, et les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir institutionnel du Sénégal.

En parallèle, il est important de rappeler que le 7 août dernier, le président Faye a déjà pris une décision similaire en dissolvant la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), dirigée par Benoit Sambou. Cette série de réformes démontre la volonté du président de remanier en profondeur les institutions du pays.

Les Sénégalais attendent désormais avec impatience les résultats de cette session extraordinaire, qui pourraient bien marquer un tournant significatif dans l’organisation de l’État.

Abdou Mbow : « Ousmane Sonko a vendu un rêve devenu fumée »

Le député Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr), n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Ousmane Sonko. Dans une déclaration percutante, il accuse le Premier ministre et leader de la nouvelle opposition d’avoir trompé les Sénégalais en leur promettant un rêve devenu finalement illusoire. Mbow suggère que Sonko pourrait bien être le leader le plus éphémère de l’histoire politique sénégalaise.

MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, UN PEU DE RESPECT POUR LA RÉPUBLIQUE ET POUR LA FONCTION DE PREMIER MINISTRE…

Apparemment vous ignorez les notions de limites et de convenances républicaines en toute chose et en toute occasion. Dommage pour les hautes fonctions que vous occupez.
Vous nous revenez cette semaine en faisant ce que vous savez faire de mieux: parler, jouer à l’enfant terrible, perdre son temps à parodier, comme s’il n’y avait aucune urgence sur votre bureau. Le ton toujours prétentieux, vous nous annoncez cette semaine le retour du politicien.
Votre apparition aussi saugrenue qu’intempestive sur une chaîne de web Tv, entouré de ceux que vous appelez les « acteurs du projet », est simplement destinée à masquer le vide sidéral et bruyant qui caractérise votre conception de la gestion des affaires publiques. Les Sénégalais découvrent de jour en jour et depuis 5 mois que leur Premier ministre leur a vendu du rêve devenu futile fumée. Personne n’est plus dupe. Cette intrusion télévisée avait surtout l’utilité urgente de projeter un épais nuage sur la conférence de presse annoncée du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye qui a préféré sacrifier ses collaborateurs incapables de répondre aux questions que tout le monde se pose. Il vous fallait donc venir au secours de votre ministre empêtré depuis plus de 3 semaines dans un scandale qui renseigne sur l’imposture du mot d’ordre jubal, jubanti.
Nos concitoyens attendent du respect de votre part. Les plus âgés sont de plus en plus indisposés par vos abus de langage indignes de la fonction que vous occupez. C’est la première fois qu’un homme politique utilise des mots comme « tapettes », contre ses adversaires qui ont le mérite de refuser de verser dans les dérives connues de vous quand vous étiez dans l’opposition.
Si vous continuez à parler aux Sénégalais avec aussi peu d’égard à leur légendaire éducation et à leur dignité, vous risquez d’être le leader le plus éphémère de l’histoire du Sénégal. Votre arrogance, votre manque de culture républicaine vous perdront. Vous avez pris « le chemin le plus susceptible de vous perdre » parce que la République et l’état ne tolèrent pas les écarts de comportement et de langage. Vous l’apprendrez à vos dépens.
Vous n’avez rien à proposer d’autre aux Sénégalais que vos effets d’annonces, au lieu de travailler à remplir vos « solutions » d’un contenu concret.

Ne vous méprenez pas sur nous.

Nous continuerons à vous faire face d’homme à homme. Par contre nous avons beaucoup de respect pour les Sénégalais pour les épargner des injures, de la terreur et des propos diffamatoires. Nous nous battrons contre vous dans le respect de la République, de l’état, des lois et des règlements de notre pays.
Le Sénégal n’a pas commencé à exister avec vous, et il va continuer après vous et votre parti, qui vous croyez d’extraction quasi divine.
Dans cette Histoire politique que vous vous imaginez seul à incarner, vous devez savoir que l’APR a accédé au pouvoir après seulement 3 ans d’existence et que Macky Sall a gagné l’élection présidentielle dès sa première participation avec plus de 65%.

VOS MENACES NE FONT PEUR À PERSONNE. CEUX QUI VOUS DISENT LE CONTRAIRE VOUS TROMPENT.

Monsieur Ousmane Sonko, vous devez savoir que nous sommes bien éduqués et que nous connaissons l’état contrairement à vous qui démontrez chaque jour aux Sénégalais que vous n’êtes rien d’autre qu’un apprenti stagiaire. Soyez certains que cette peur que vous voulez instaurer dans ce pays va bientôt changer de camp. Les Sénégalais n’attendent que le moment propice pour se rappeler à vous. Et ce sera pour bientôt aux prochaines élections législatives.

Abdou MBOW
Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar

La Falémé en danger : l’exploitation minière clandestine menace l’environnement et les populations

La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est en proie à une crise environnementale d’une gravité sans précédent. En 2024, plus de 800 sites d’orpaillage clandestins ont été recensés le long de la rivière, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ce chiffre, en nette augmentation par rapport aux 600 sites identifiés en 2021, révèle l’ampleur de l’exploitation illégale de l’or, menée principalement par des groupes de Chinois et des orpailleurs traditionnels.

Ces activités minières illégales, caractérisées par l’utilisation de pelles mécaniques et de véhicules tout-terrain, se déroulent de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne. Selon Adama Ndiaye, président de l’association « Wassaton » pour la sauvegarde de la Falémé, les méthodes employées par les orpailleurs clandestins sont dévastatrices pour l’écosystème local. L’utilisation de produits chimiques toxiques, tels que le mercure et le cyanure, a gravement pollué la Falémé, rendant l’eau impropre à la consommation et menaçant la faune et la flore de la région.

Les conséquences de cette exploitation incontrôlée se font sentir bien au-delà de l’environnement. Moussa Danfakha, président du conseil départemental de Saraya, a exprimé sa profonde inquiétude quant aux répercussions sur les populations locales. La pollution de la Falémé a compromis les activités agricoles et maraîchères des communautés riveraines, privant ainsi des milliers de personnes de leurs moyens de subsistance. L’eau de la rivière, autrefois source de vie, est désormais inutilisable pour les cultures et l’élevage.

Conscientes de l’urgence de la situation, les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner la destruction de la Falémé. Le 18 juillet 2024, le Conseil des ministres a adopté un décret interdisant toutes les activités minières dans la zone de la Falémé pour une durée de trois ans. Cette interdiction vise à permettre une évaluation complète des dégâts environnementaux et à mettre en place des dispositifs de protection.

En complément, un cadre de concertation et de dialogue pour la dépollution de la Falémé a été créé à Kidira, dans la région de Tambacounda, le 7 août 2024. Ce cadre réunit les autorités locales, des représentants des communautés riveraines, et des membres du collectif « Sauvons la Falémé », tous engagés dans la protection de ce cours d’eau vital pour des milliers de personnes.

Cependant, la réussite de ces initiatives dépend fortement d’une collaboration étroite entre le Sénégal et le Mali. Le député-maire de Bembou, Mady Danfakha, a souligné l’importance d’une action concertée entre les deux pays pour lutter efficacement contre la pollution de la Falémé. Sans une coopération transfrontalière, la situation pourrait continuer de se détériorer, mettant en péril l’ensemble du bassin du fleuve Sénégal.

Drame à Thioubalel Nabadji : cinq disparus après le chavirement d’une pirogue

Un drame s’est produit lundi à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol, dans la région de Matam. Cinq personnes sont portées disparues après le chavirement d’une pirogue sur un bras du fleuve Sénégal, selon les informations rapportées par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

L’accident a eu lieu alors que la pirogue transportait plusieurs personnes sur le fleuve Sénégal. Parmi les passagers, deux ont réussi à rejoindre la rive après le chavirement, échappant ainsi à une issue fatale. Cependant, les autres passagers, tous originaires de la commune de Nabadji Civol, n’ont pas eu la même chance. Le choc de l’embarcation contre une poutre d’un pont en construction serait à l’origine de cet incident tragique.

Suite à l’accident, un détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, assisté par des pêcheurs locaux, s’est immédiatement mobilisé pour lancer des opérations de recherche. Ces efforts visent à retrouver les cinq jeunes portés disparus, dans l’espoir de les secourir ou de récupérer leurs corps. Les autorités locales et les proches des victimes suivent de près les opérations, tandis que la communauté reste sous le choc de cette tragédie.

Selon les témoignages des survivants, la pirogue aurait heurté une poutre du pont en construction, un ouvrage crucial pour relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji. Ce projet d’infrastructure, bien que vital pour la région, est désormais au cœur de questions concernant la sécurité des voies navigables locales et la prévention des accidents de ce type.

Cet accident met en lumière les risques associés à la navigation sur les fleuves, notamment lorsque des travaux d’infrastructure sont en cours. Les autorités locales pourraient être amenées à prendre des mesures pour assurer une meilleure sécurité autour des zones de construction, afin d’éviter de tels drames à l’avenir.

En attendant, les habitants de Nabadji Civol et des environs prient pour le retour des disparus et espèrent que les opérations de recherche aboutiront rapidement. Le chavirement de cette pirogue est un rappel tragique de la fragilité de la vie et de l’importance de la vigilance sur les cours d’eau, particulièrement dans des contextes où les infrastructures locales sont en développement.

Une nouvelle drogue synthétique envahit les plages : « pète ton crâne » et « buddha blue » inquiètent les autorités

Alors que les grandes vacances battent leur plein, les plages et les lieux de loisirs deviennent des espaces de prédilection pour les jeunes. Mais cette période estivale s’accompagne d’une préoccupation croissante : la consommation alarmante de drogues, en particulier de nouvelles substances synthétiques dangereuses, dont « Pète ton crâne » (PTC) et « Buddha Blue ». La Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) tire la sonnette d’alarme et appelle à une intervention rapide des autorités pour contrer cette menace.

Selon un communiqué de la Listab, ces drogues sont de plus en plus présentes sur les plages et dans les restaurants, lieux où les jeunes se rassemblent pour se détendre et profiter de leurs vacances. Les produits du tabac, tels que la chicha et les cigarettes électroniques, servent de véhicules pour la consommation de ces substances nocives. Ces dispositifs, initialement conçus pour inhaler de la nicotine, sont désormais utilisés pour consommer des drogues plus puissantes, comme le chanvre indien en format liquide, la cocaïne, et des drogues de synthèse telles que « Pète ton crâne » et « Buddha Blue ».

Le « Buddha Blue » ou PTC, surnommé « Pète ton crâne », est une drogue de synthèse qui connaît une popularité inquiétante parmi les jeunes. Vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques, cette substance provoque des effets rapides et souvent violents, qui varient d’une personne à l’autre. Le risque d’overdose est bien réel, et les conséquences peuvent être fatales. La Listab souligne que cette drogue est responsable d’une augmentation significative de la violence chez les jeunes de moins de 30 ans, entraînant des agressions et même des meurtres presque quotidiens.

La situation est d’autant plus préoccupante que l’industrie du tabac et des drogues cible délibérément les jeunes, cherchant à créer une nouvelle génération de personnes dépendantes. Cette stratégie de marché, combinée à l’accessibilité croissante de ces substances, pose un grave danger pour la santé publique.

La Listab exprime également son inquiétude face à la lenteur de la mise en œuvre du nouveau projet de loi visant à interdire la consommation de ces produits nocifs. Bien que ce projet de loi ait été adopté en décembre dernier par le Secrétariat général du gouvernement, il n’a toujours pas été présenté en Conseil des ministres. Ce retard risque d’aggraver la situation et de compliquer les efforts pour freiner la consommation croissante de ces substances dangereuses.

L’organisation appelle les nouvelles autorités à faire de la lutte contre le tabagisme et la consommation de drogues une priorité absolue. Une action rapide et décisive est nécessaire pour protéger la jeunesse et endiguer la propagation de ces substances toxiques. Alors que les plages continuent d’attirer des foules de jeunes en quête de détente, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir leur sécurité et leur bien-être.

Falsification de la signature de Sonko : Trois individus arrêtés par la DIC

Trois individus sont actuellement détenus au tribunal de Dakar, suite à leur arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC) pour “faux et usage de faux sur un document administratif“, “usurpation de fonction“, et “escroquerie“. Les suspects, Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo, et Aly Bamanka, auraient fabriqué un cachet de la Primature et imité la signature de l’opposant politique Ousmane Sonko pour obtenir des audiences auprès d’autorités étrangères.

Selon les sources, ces individus ont réussi à obtenir une audience avec le Premier ministre de Libye en utilisant ces faux documents. Alertés par le Premier ministre libyen, les services sénégalais ont rapidement agi, ce qui a conduit à l’arrestation des suspects alors qu’ils se préparaient à se rendre dans un autre pays africain.

Après avoir été entendus par les services du commissaire Adramé Sarr, les suspects ont été déférés au parquet ce lundi et attendent leur passage devant le procureur de la République.

ATTENTION ! TROP D’OPPOSITION TUE L’OPPOSITION Par Mohamed GASSAMA (Paris, le 26 août 2024)


Qu’il nous soit permis, d’emblée, de donner, comme références, les sénégalaises et sénégalais qui, il y a quasi soixante six ans (66 ans), jour pour jour, avaient jeté les bases de l’indépendance de notre cher pays. En effet, leur courage et leur abnégation, adossés à leur intelligence politique, furent capitaux dans leur légendaire opposition au Général De GAULLE, le 26 août 1958, à la mythique place Protêt, devenue la fabuleuse place de l’Indépendance, à Dakar. Connus sous le vocable de « Porteurs de pancartes », ces dignes filles et fils du Sénégal, dont feu Maître Mbaye Jacques DIOP, ancien Député-Maire de la ville de Rufisque, avaient été les porte-étendards de la démocratie et de la citoyenneté. À ce titre, force est de reconnaître qu’ils méritent bien d’être élevés au rang de modèles pour les générations présentes et futures. Avouons-le, sans ambages, la politique se fait avec lucidité, humilité et pragmatisme. En politique, rien n’est figé, tout est mobile et les réalités changent d’un moment à l’autre. Osons le dire, en politique, la vérité est en perpétuel mouvement. Cela pose d’ailleurs la problématique de la « VAR » dont l’utilisation semble parfois abusive et inappropriée. Nous y reviendrons prochainement, In Shaa ALLAHOU. En attendant, il faut retenir que l’art de gérer les affaires de la Cité requiert un minimum d’originalité dans l’approche, la conception et la démarche.
De ce fait, à vouloir, coûte que coûte, exister politiquement, on finit, généralement, par altérer sa propre existence ou par perdre son équilibre avant même d’atteindre l’essence de la vie politique. Malheureusement, certaines sorties, désagréables et dommageables, semblent étayer cette assertion. C’est dire qu’un acteur politique est appelé à se réinventer en permanence et surtout, à tenir compte du cadre spatio-temporel, à savoir, la situation d’énonciation et le contexte d’exécution d’un acte. En d’autres termes, il est important de savoir quand et où s’exprimer. C’est un truisme que de dire qu’on ne parle pas pour parler, on parle pour être écouté et entendu. De même, on n’écrit pas pour écrire, on écrit pour être lu et compris. Concrètement, on communique quand l’opportunité s’impose. Un discours, quel qu’il soit, doit être construit, structuré autour d’objectifs bien définis en ayant en ligne de mire un public bien identifié. À ce sujet, une question se pose: Le public sénégalais, composé de citoyennes et de citoyens attachés aux valeurs républicaines et aux traditions de bienséance, a-t-il besoin de discours irrévérencieux, blessants voire outrageants ? Non assurément, pour la simple raison que nous appartenons à une société qui bannit l’arrogance, la vanité et l’offense. Sous ce rapport, l’on ne gagnerait rien à verser dans le nihilisme ou à se lancer dans de sempiternelles diatribes contre le Gouvernement, précisément, contre le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO. Il n’y a point de place pour des débats de bas étage ou de borne fontaine au moment où les priorités commandent de faire bloc autour de l’essentiel, c’est-à-dire, la satisfaction des besoins vitaux des sénégalais ainsi que la transformation systémique du pays. Pour rappel, un politique demeure un citoyen qui, de façon responsable et bénévole, participe à l’essor de la Nation. Dans l’antiquité gréco-romaine, tout citoyen était ipso facto un politique et l’ensemble des politiques se retrouvaient dans l’« Agora » ou le Forum ( la place publique) pour échanger librement et sans filtre. C’était le charme de la Démocratie directe !
Tout citoyen avait des Droits mais aussi des Devoirs dont la défense de la République, l’acceptation d’être recensé pour évaluer ses Biens et la contribution aux finances publiques à travers ce que l’on appelait le « TRIBUTUM », l’équivalent aujourd’hui de l’impôt ou de la taxe. Refusons donc de croire que la politique rime avec duplicité, hypocrisie, jalousie ou tromperie. Au commencement, elle fut un art très noble et bien réputé, toutes choses qui nous interpellent, individuellement et collectivement. En tous cas, à force de vouloir tirer sur tout ce qui bouge, on finira par s’en prendre à soi-même. À l’instar de tous les pays démocratiques du monde, le Sénégal compte un Pouvoir, qui gouverne grâce à la confiance de la majorité de la population, mais aussi des Oppositions. Cette précision permet de prévenir que nous ne nous amuserons jamais à mettre tous nos œufs dans le même panier. L’écosystème politique englobe toutes sortes de variétés, de spécimens ou d’échantillons. Nous distinguons ainsi un groupe de tête qui, en raison de la valeur du quotient intellectuel et du « curriculum vitae » de ses membres, reste doté d’une capacité de compréhension et d’adaptation à toutes les situations socio-politiques. Ces acteurs ont en commun l’attachement à l’intérêt général et l’acquisition d’un sens élevé du civisme. En marge des cadors de la scène politique, se dresse une équipe de « barragistes », jamais sortis de la zone de relégation, qui, par tous les moyens, veulent se faire une place au soleil et jouer les premiers rôles alors qu’ils ne doivent leur durée sur le terrain qu’au « buzz » médiatique dont ils jouissent à longueur de journée. Ainsi, générés par la force des choses, ils éprouvent toutes les peines du monde à produire un récit captivant et à trouver un écho favorable. Visiblement, plus d’un sénégalais se sent abasourdi par les limites objectives, en termes de vision et de programme d’une part, et de l’autre, par le manque de compétences cognitives de ces disciples de la « politique politicienne ». Du matin au soir, ils ne déversent que des malédictions ou des insanités que nul ne s’aventurerait à reprendre tant les mots sont d’une grossièreté inqualifiable. Nous aimerions bien leur signifier que le lien intelligent entre les segments d’une société sera toujours fondé sur la sagesse du discours, la rationalité des intentions et le respect des Lois et Règlements qui assurent un vivre ensemble paisible et propice au développement. Ont-ils besoin de cours de rattrapage pour mettre à jour leurs pratiques, désormais, obsolètes ? Si oui, précisons que l’arène politique est le lieu, par excellence, du débat d’idées, de l’échange cordial, de la bienveillance et de l’humour. Tous ceux qui sont épris de paix et de démocratie s’attendent à des palabres contradictoires mais civilisés et policés. Certes, on ne peut pas ne pas communiquer mais, comme a-t-on coutume de dire, « Trop de communication tue la communication » et nous y ajouterions : TROP D’OPPOSITION TUE L’OPPOSITION.

Affaire King Fahd Palace : Bougane Guéye Dany critique la gestion de la présidence lors du Magal de Touba

Dans une récente publication sur le réseau social X, Bougane Guéye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la présidence de la République. Il reproche au Président Diomaye Faye et à son Premier ministre d’avoir refusé l’hébergement des invités du Magal à l’hôtel King Fahd Palace, une décision qu’il qualifie de partiale et injuste.

Le post de Bougane Guéye Dany fait référence à la visite récente de Jean-Luc Mélenchon, homme politique français et leader de La France Insoumise, en soulignant que ce dernier aurait bénéficié d’un traitement de faveur lors de son séjour au Sénégal. Selon Bougane, ce que le gouvernement a accordé à Mélenchon, il l’aurait refusé à la communauté mouride lors du Magal, une grande célébration religieuse annuelle à Touba. « Le Grand Théâtre de Sonko et Diomaye à Touba. Lorsque le duo se rendait à Touba, ils savaient déjà que la présidence avait refusé d’accueillir les invités du khalife. Ce que vous refusez à Touba, vous l’avez pourtant accordé à Mélenchon, défenseur du mariage gay », a-t-il écrit.

Cependant, cette critique a été rapidement démentie par Serigne Bass Abdou Khadr, porte-parole du Khalife général des Mourides. Dans une déclaration, ce dernier a affirmé qu’aucune demande n’a été faite par la communauté mouride au gouvernement pour héberger les invités du Magal au King Fahd Palace. Ce démenti jette un éclairage différent sur les accusations portées par Bougane Guéye Dany.

L’affaire soulève des questions sur la gestion des relations entre l’État et les communautés religieuses au Sénégal, en particulier dans un contexte où les célébrations religieuses jouent un rôle central dans la vie du pays. Les déclarations de Bougane Guéye Dany risquent de raviver les débats sur l’équité et la transparence dans le traitement des différentes communautés et des invités internationaux.

Le Chanteur Sidy Diop condamné pour conduite sans Permis et Assurance

Le chanteur sénégalais Sidy Diop a récemment comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar suite à une affaire de conduite sans permis et sans assurance. L’artiste, très populaire dans la scène musicale sénégalaise, a été relaxé pour les accusations de « faux et usage de faux », mais a été reconnu coupable des délits de « défaut d’assurance et de permis ».

Selon les informations rapportées par Le Soleil, le tribunal a infligé une amende de 150 000 FCFA à Sidy Diop. Cette condamnation vient clore une affaire qui a suscité beaucoup d’attention, aussi bien dans les médias que parmi les fans du chanteur.

Au cours du procès, Sidy Diop a exprimé ses regrets, déclarant qu’il ignorait que son assurance était falsifiée. Bien que cette défense ait convaincu le tribunal de l’innocenter des faits de faux et usage de faux, le chanteur n’a pas échappé aux sanctions pour défaut de permis et d’assurance.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines personnalités publiques dans leur gestion des documents administratifs. La décision du tribunal rappelle également l’importance du respect des règles de conduite sur les routes sénégalaises, même pour les célébrités.

Sidy Diop, qui continue de jouir d’une immense popularité grâce à ses succès musicaux, devra désormais s’acquitter de cette amende, tournant ainsi une page sur cet épisode judiciaire. Ses fans, tout en restant solidaires, espèrent que cette affaire servira de leçon et renforceront leur soutien à l’artiste dans la poursuite de sa carrière.

Bilan de la sécurisation du grand magal de Touba : 428 Individus interpellés par la police nationale

À l’issue de la mission de sécurisation menée durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a dressé un bilan complet de ses interventions. En tout, 428 personnes ont été interpellées pour diverses infractions, parmi lesquelles 111 ont été présentées au parquet. Les infractions les plus courantes incluent le vol et le vol aggravé, pour lesquels 32 personnes ont été déférées. Les forces de l’ordre ont également arrêté un individu pour meurtre, un autre pour tentative de viol, ainsi qu’une personne pour coups et blessures volontaires, détention, et trafic de chanvre indien.

Parmi les autres infractions enregistrées, 37 personnes ont été appréhendées pour détention et usage de chanvre indien, tandis que six individus ont été arrêtés pour offre et cession de ce produit illicite. L’opération a également permis de mettre la main sur deux personnes impliquées dans des cas d’abus de confiance et d’association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billets de banque.

Les saisies réalisées par la police comprennent 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de la même substance, 19 pilules d’ecstasy, un sachet de skunk, une pierre et un joint de haschich. Parmi les individus interpellés, certains ont également été trouvés en possession d’armes blanches ou d’armes à feu artisanales.

Ces résultats mettent en lumière l’efficacité des forces de l’ordre dans le maintien de la sécurité publique durant cet événement majeur. Toutefois, ils révèlent également la persistance de divers trafics et infractions graves dans la région, malgré les mesures de sécurisation renforcées.

Sidath Thioune Suspendu d’Antenne : Une nouvelle polémique secoue la RFM

Sidath Thioune, l’animateur emblématique de l’émission « Temps Boy » sur la Radio Futurs Médias (RFM), se retrouve une fois de plus au cœur de la tourmente. À compter de ce lundi 26 août 2024, il est officiellement suspendu d’antenne jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été annoncée par le directeur intérimaire de la radio, Babacar Fall, dans une note interne, qui évoque les raisons de cette sanction disciplinaire.

La suspension de Sidath Thioune intervient après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux où l’animateur aurait tenu des propos discréditant la RFM. Cette vidéo, largement partagée et commentée, a suscité une vive polémique au sein de l’opinion publique, notamment parmi les auditeurs fidèles de la radio. Selon des sources proches de la direction, Thioune y aurait exprimé des critiques virulentes à l’encontre de sa propre station, ce qui a été jugé inacceptable par la hiérarchie.

Ce n’est pas la première fois que Sidath Thioune se retrouve au cœur d’une controverse. Récemment, il avait déjà provoqué un tollé en s’attaquant aux journalistes de la chaîne sœur de la RFM, la Télévision Futurs Médias (TFM). Cette sortie faisait suite à une bourde lors de la couverture médiatique de la visite du Premier ministre Ousmane Sonko à Touba le 21 août 2024. La TFM avait, en effet, diffusé par erreur une vidéo datant de six ans, présentée comme étant celle de la visite du Premier ministre chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

La réaction de Thioune avait été immédiate et acerbe, critiquant ouvertement ses collègues de la TFM pour ce qu’il considérait comme un manquement professionnel grave. Ses propos avaient déjà attiré l’attention de la direction, mais aucune sanction n’avait alors été prise.

Cette nouvelle suspension laisse planer le doute sur l’avenir de Sidath Thioune au sein de la RFM. Très populaire auprès du public, l’animateur est aussi connu pour son franc-parler, qui lui a valu autant d’admirateurs que de détracteurs. Si la durée de sa suspension n’a pas été précisée, il est clair que cette décision aura des répercussions sur sa carrière et sur l’image de la RFM.

Les auditeurs de « Temps Boy » devront donc patienter pour retrouver leur animateur préféré, tandis que la direction de la radio semble déterminée à rétablir l’ordre et à préserver son image de marque. La question qui reste en suspens est de savoir si Sidath Thioune pourra un jour regagner la confiance de ses employeurs et reprendre son micro.

Affaire ONAS : Mobilisation citoyenne et appel à la transparence

L’affaire concernant l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, continue de susciter un vif débat au sein de la société sénégalaise. Ce dossier, qui prend de plus en plus les allures d’un scandale, soulève des questions cruciales sur la gouvernance et la gestion des deniers publics. Alors que les Sénégalais attendent des éclaircissements, les initiatives citoyennes se multiplient pour exiger la transparence et la justice.

Parmi les voix qui se sont élevées, celles des parlementaires Thierno Alassane Sall et Moussa Diakhaté se distinguent. Ils ont entrepris des démarches pour que lumière soit faite sur cette affaire. Cependant, face à l’opacité persistante et au manque de réponses claires, la pression populaire ne cesse de croître. C’est dans ce contexte qu’est née une pétition lancée par le comité d’initiative de la coalition Na Lér.

Lancée le 21 août 2024, cette pétition avait pour objectif initial de recueillir 50 000 signatures. En seulement trois jours, cet objectif a été largement dépassé avec 73 780 signatures enregistrées, témoignant de l’ampleur du soutien populaire. La pétition, qui s’est clôturée le 24 août, incarne la volonté des citoyens de voir la lumière être faite sur cette affaire, et de s’assurer que la gestion des ressources naturelles du Sénégal se fasse dans le respect des principes de bonne gouvernance.

Babacar Mbaye Ngaraf, coordonnateur de la Synergie des acteurs pour l’assainissement de la banlieue (Saaba), a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation massive autour de cette pétition. « Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population », a-t-il déclaré. Selon lui, cette mobilisation reflète la maturité du peuple sénégalais et sa détermination à protéger les ressources publiques.

M. Ngaraf a également souligné que la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire est désormais indispensable pour faire la lumière sur les allégations de mauvaise gestion qui pèsent sur les responsables concernés. Il a également appelé à la démission du ministre Cheikh Tidiane Dièye, estimant que son départ faciliterait le travail de l’Assemblée nationale et éviterait d’entraver les enquêtes nécessaires.

En conclusion, cette affaire met en lumière un éveil citoyen sans précédent, marqué par une exigence de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Le Sénégal, à l’aube de l’exploitation de nouvelles ressources naturelles, se trouve à un tournant décisif. Les citoyens semblent plus que jamais déterminés à s’assurer que cette richesse soit gérée de manière à garantir le développement et la prospérité du pays, tout en protégeant les générations futures des dérives passées. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront répondre à cette demande pressante de transparence et de justice.

Sidy Diop devant le tribunal pour défaut de permis et d’assurance : vers une relaxe partielle ?

Le chanteur Sidy Diop a comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre aux accusations de défaut de permis de conduire et de détention de faux documents d’assurance. Arrêté lors d’un contrôle de routine par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann, l’artiste avait été placé sous mandat de dépôt le jour même de son arrestation.

Devant le juge, Sidy Diop a reconnu avoir conduit sans permis de conduire, plaidant l’erreur involontaire. « Je n’ai pas fait exprès et ceci ne se reproduira pas », a-t-il déclaré, exprimant son regret. Quant à l’accusation de possession de faux documents d’assurance, l’artiste s’est défendu en affirmant son ignorance : « Je ne savais pas que l’assurance était fausse. C’est celui qui m’a vendu la voiture qui me l’a donnée. »

Son avocat, Me Aboubacry Barro, a souligné la bonne foi de son client et sa coopération avec les autorités. Il a expliqué que Sidy Diop avait fourni tous les documents nécessaires à la circulation de son véhicule, mais que l’assurance s’était avérée fausse, sans que l’artiste en soit conscient. « L’enquête qui va se poursuivre déterminera la personne responsable de cette fausse police d’assurance », a ajouté Me Barro, espérant une issue favorable pour son client.

Le parquet a, de son côté, requis la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux, tout en demandant que Sidy Diop soit déclaré coupable des délits de défaut de permis de conduire et d’assurance. La représentante du ministère public a cependant laissé le soin au juge de déterminer la peine appropriée.

Le délibéré de cette affaire est attendu dans les prochaines heures. L’issue du procès déterminera si Sidy Diop pourra repartir libre ou s’il devra encore répondre de ses actes devant la justice. Une affaire qui rappelle à tous les citoyens l’importance de la conformité aux lois sur la circulation routière.

Double Homicide de Pikine Technopole : Les Premières Conclusions de l’Enquête Révèlent un Acte Prémédité

L’enquête autour du double homicide d’Aziz Dabala, danseur et acteur bien connu, et du jeune Waly, âgé de 17 ans, survenu à Pikine Technopole, prend un tournant décisif. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a rapidement réuni les premiers éléments de cette affaire, laissant peu de doute sur le caractère prémédité du crime.

Les enquêteurs de la DIC ont été alertés par des retraits suspects effectués via le service de transfert d’argent Wave sur le compte d’Aziz Dabala, bien après l’heure présumée de son décès. Ces retraits ont mené à l’interpellation de Serigne Sarr, Oumar Guèye, et Assane Diaw, tous soupçonnés d’avoir été impliqués dans les faits. Si les trois hommes se sont accusés mutuellement lorsqu’il s’est agi d’expliquer comment ils avaient obtenu le code d’accès au compte d’Aziz, les investigations techniques ont révélé leur présence simultanée dans l’appartement au moment du drame.

En plus de ces suspects, deux autres personnes, Mamadou Lamine Diaw et un parent d’Ousseynou Diaw, ont été arrêtées à Touba. Les preuves techniques montrent également leur présence sur les lieux au moment du crime.

Mamadou Lamine Diaw, connu sous le nom de Modou Lô, a changé de version à plusieurs reprises. D’abord, il a prétendu avoir agi seul, justifiant son acte par une altercation avec Aziz Dabala au sujet d’une demande d’argent. Il a ensuite avoué la préméditation du crime, déclarant être venu dans l’appartement armé d’un couteau, remis par Ousseynou Diaw. Il a également accusé les deux victimes d’être un couple homosexuel, ce qui aurait déclenché son acte de violence.

L’arrestation de la danseuse Nabou Lèye, amie proche d’Aziz Dabala, a suscité l’étonnement. Initialement interrogée en tant que témoin, elle a prétendu avoir déposé Aziz chez lui avant de rentrer directement chez elle. Cependant, l’analyse des données de son téléphone portable a révélé que celui-ci bornait à l’intérieur de l’appartement d’Aziz au moment des faits, contredisant ainsi sa version. Les enquêteurs estiment que Nabou Lèye se trouvait sur les lieux pendant ou après le double meurtre.

Les éléments recueillis par la DIC tendent à démontrer qu’Aziz Dabala était la cible principale de ce qui semble être une exécution planifiée, tandis que le jeune Waly pourrait être une victime collatérale. Tous les suspects arrêtés ont été en contact régulier le jour des faits, et ils ont été localisés sur les lieux du crime pendant ou après l’homicide.

L’enquête se poursuit, et la lumière commence à se faire sur les zones d’ombre qui entourent ce drame macabre. Les révélations à venir permettront, espérons-le, de comprendre les motivations précises derrière cet acte de violence extrême.

Mort de Boubacar Gano alias «Waly», neveu d’Aziz Dabala : Le rapport d’autopsie révèle une scène de carnage

La tragédie qui a frappé la famille de Boubacar Gano, plus connu sous le pseudonyme de « Waly », et son oncle, le danseur Aziz Dabala, a laissé une communauté sous le choc. Le rapport d’autopsie, consulté par le journal L’Observateur, révèle des détails macabres sur les circonstances de leur mort, décrivant une véritable boucherie.

Selon les conclusions du médecin légiste, Boubacar Gano a subi une attaque d’une extrême brutalité. Le rapport d’autopsie mentionne une trentaine de plaies infligées par une arme blanche, tranchante et pointue, sur la partie supérieure de son corps, tant à l’avant qu’à l’arrière. La violence des coups a laissé des traces profondes et mortelles, en particulier une blessure qui s’est enfoncée jusqu’à 7 cm, tranchant le tronc vasculaire et la partie initiale de la trachée.

En plus de cette blessure fatale, le corps de Waly portait les marques de onze autres plaies graves, s’étendant de la nuque à la partie haute du dos. Le rapport fait également état d’une éventration abdominale, avec des viscères sortis du corps, ainsi que d’autres blessures profondes sur les épaules et les membres supérieurs. Ces détails terrifiants laissent entrevoir l’horreur vécue par la victime avant de succomber à ses blessures.

Alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances exactes de ce double meurtre, la communauté reste bouleversée par l’ampleur de la violence décrite dans le rapport d’autopsie. Les autorités sont sous pression pour trouver les responsables de cette tragédie qui a plongé les proches des victimes dans une douleur indicible.

La mort de Boubacar Gano alias « Waly » et d’Aziz Dabala est un rappel cruel des actes de violence qui continuent de secouer certaines parties de la société. Les familles endeuillées et les habitants attendent des réponses et, surtout, que justice soit rendue.

Un Nouveau Départ avec un Nouveau Manager

Après sa défaite face à Eumeu Sène le 5 mars dernier, Sa Thiès, le frère cadet de Balla Gaye 2, avait exprimé la nécessité de réévaluer son équipe et de renforcer son entourage pour mieux préparer les combats à venir. Il semble que le lutteur a rapidement mis en œuvre sa résolution en prenant une décision drastique concernant la gestion de sa carrière.

Selon les informations rapportées par le quotidien sportif Record, Sa Thiès s’est séparé de son manager de longue date, Bassirou Babou. Ce dernier, qui l’a accompagné durant une partie cruciale de sa carrière, s’est vu retirer sa licence par le lutteur. Un nouveau manager a déjà été choisi par Sa Thiès pour prendre en main la suite de sa carrière, bien que les démarches administratives pour ce changement ne soient pas encore finalisées.

Cette décision marque un tournant important pour Sa Thiès, qui semble déterminé à s’entourer des compétences nécessaires pour revenir plus fort sur l’arène. Avec ce changement stratégique, le lutteur espère certainement redorer son blason et se préparer à de nouveaux défis, armé d’une équipe renouvelée et d’une ambition ravivée.

Le parcours de Sa Thiès sera désormais suivi de près par les amateurs de lutte, curieux de voir si ce nouveau management portera ses fruits dans les prochains combats.

Tragédie à Thiaroye Kao : Un jeune talibé meurt écrasé par un camion à ordures

Un accident tragique révèle la précarité des conditions de vie des enfants talibés au Sénégal

La nuit du vendredi dernier a été marquée par un drame insoutenable à Thiaroye Kao, où un jeune talibé de 10 ans a tragiquement perdu la vie dans des circonstances bouleversantes. Selon le journal Les Échos, l’enfant, qui cherchait refuge sous un camion à ordures en stationnement, a été écrasé par le véhicule lorsque le conducteur a démarré sans se rendre compte de la présence du garçon.

Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures. Le jeune garçon, épuisé, s’était installé pour dormir sous le camion, probablement pour se protéger du froid et des dangers de la rue. Ignorant sa présence, le chauffeur a mis le véhicule en marche. Quelques instants plus tard, le poids lourd a écrabouillé l’enfant sous ses pneus, causant sa mort instantanée. Ce n’est qu’après avoir parcouru plusieurs mètres que le conducteur a été alerté par des témoins de la scène qui ont assisté impuissants à cette scène d’horreur.

Conduit immédiatement à la police de Thiaroye, le chauffeur a été placé en garde à vue. Il est désormais poursuivi pour « homicide involontaire par accident de la circulation routière » et sera présenté devant le parquet.

Cet événement tragique met en lumière la situation alarmante des talibés, ces enfants souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, contraints de mendier et de survivre dans des conditions d’extrême précarité. Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la protection de ces enfants vulnérables, pour qui la rue devient souvent un piège mortel.

Les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’enfant sont de plus en plus interpellées par ces drames récurrents, qui témoignent de l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité et le bien-être des talibés. La mort de ce jeune garçon doit servir d’électrochoc pour renforcer les initiatives visant à protéger ces enfants des dangers quotidiens auxquels ils sont exposés.

MISE EN SERVICE DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : Samuel Sarr et ses partenaires réalisent une prouesse !

La centrale à gaz du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), va commencer ses opérations en septembre 2024. À ce propos, un test d’allumage a été réalisé le 22 août dernier. Ce projet, d’une capacité totale de 366 MW et d’un coût de 283 milliards de FCFA, vise à satisfaire la demande croissante en électricité du Sénégal en utilisant des technologies avancées.

La mise en service du cycle simple de la centrale électrique du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), est programmée pour septembre 2024. Cette étape marque le début d’un important processus impliquant la synchronisation avec le réseau de Senelec et le démarrage effectif de la production d’électricité. Le jeudi 22 août, Samuel Sarr et ses partenaires ont effectué un premier test d’allumage de la centrale, symbolisant le démarrage de la première turbine à gaz de 120 MW.

La centrale du Cap des Biches, située à Rufisque, possède une capacité totale de 366 MW pour un coût de 283 milliards de FCFA. Ce projet ambitieux vise à répondre à la demande croissante en électricité du Sénégal en augmentant l’offre énergétique. Équipée de technologies de pointe, la centrale se distingue par une consommation de combustibles réduite et une faible émission de gaz à effet de serre, la positionnant comme la plus performante de la région.

Le chantier a été achevé en 3 ans et 6 mois, un exploit remarquable pour Samuel Ameth Sarr, Directeur général de West African Energy. En marge de la visite du Directeur général de Senelec, Papa Toby Gaye, Samuel Sarr a souligné cette réalisation exceptionnelle. Selon lui, une telle centrale aurait normalement nécessité 6 ans de construction en Afrique. Mais, le projet a été réalisé plus rapidement grâce à l’engagement de l’équipe et à la collaboration avec Senelec.

UNE COLLABORATION AVEC LA SENELEC, ÇALIK ENERJI, GE ET DES PROMOTEURS SÉNÉGALAIS

Le projet est le fruit d’une collaboration entre West African Energy et la SENELEC, soutenues par divers investisseurs sénégalais tels qu’Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia et Khadim Ba. Ces actionnaires ont investi de manière significative, permettant la mobilisation des 283 milliards de FCFA nécessaires. Samuel Sarr a exprimé sa gratitude envers ses partenaires, précisant que sans leur soutien, le projet n’aurait pas pu se concrétiser.

La centrale du Cap des Biches représente 25 % de la puissance installée du Sénégal et pourrait fournir de l’électricité à environ 500 000 foyers sénégalais. À long terme, elle pourrait également alimenter d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Réalisée en mode « fast track » par Calik Enerji en partenariat avec General Electric (GE) et d’autres associés, la centrale s’inscrit dans la stratégie « Gas to Power » du gouvernement sénégalais, visant à utiliser le gaz naturel comme source d’énergie primaire. Ce projet contribue également à la réduction des coûts de production pour Senelec et à l’abaissement du coût de l’électricité pour les consommateurs.

La construction de la plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest marque un tournant dans le secteur énergétique de la région. Réalisée par des promoteurs sénégalais et en collaboration avec Senelec, cette infrastructure illustre la mise en application de la loi sur le contenu local et renforce l’expertise nationale en matière de nouvelles technologies énergétiques. À l’horizon 2025, le Sénégal aspire à un accès universel à l’électricité à des coûts réduits, tout en consolidant ses capacités locales dans le secteur de l’énergie.

La Dakaroise

FIBA WWC 2026 : Le Sénégal échoue en finale face à la Hongrie

Le Sénégal a vu ses espoirs de qualification pour la Coupe du Monde de Basketball Féminin 2026 s’évanouir ce samedi à Kigali, où les Lionnes se sont inclinées en finale contre la Hongrie avec un score de 47-63. Ce match marquait la fin d’un parcours remarquable pour les joueuses sénégalaises, qui avaient pourtant commencé le tournoi de pré-qualification de manière impressionnante.

Lors de leurs débuts dans la compétition, les Lionnes avaient réussi à s’imposer contre les Hongroises, un exploit qui avait été un indicateur de leur potentiel. Cependant, en finale, le scénario a été différent. Malgré un début de match relativement serré, les Hongroises ont su prendre le contrôle au cours de la seconde période. La montée en puissance de l’équipe adverse a été marquée par une efficacité redoutable, notamment avec un taux de réussite de 85 % aux lancers francs et 27 % sur les tirs à trois points.
Les Sénégalaises, dirigées par l’entraîneur Otis Hughley, ont connu des difficultés dans les moments cruciaux du match. Leur performance a été entachée par des erreurs en fin de troisième quart-temps : un manque de précision dans les tirs à trois points, des lancers francs manqués, ainsi qu’une gestion des rebonds et une défense insuffisante ont permis aux Hongroises de creuser l’écart.
Le chemin vers la finale avait pourtant été pavé de belles prestations, notamment lors de la demi-finale où les Lionnes ont éliminé le pays hôte, le Rwanda. Malgré cette défaite amère, l’équipe sénégalaise garde espoir pour l’avenir. Pour se qualifier directement à la Coupe du Monde de 2026 en Allemagne, les Lionnes devront se classer parmi les quatre meilleures équipes lors de la prochaine édition de l’Afrobasket Féminin.
Le match contre les Hongroises a mis en lumière les défis que les équipes doivent surmonter dans les phases finales d’une compétition internationale. Les leçons tirées de cette finale seront cruciales pour les futures confrontations et pour les ambitions de qualification du Sénégal. Les supporters sénégalais, tout comme les joueuses, se tourneront désormais vers les prochaines étapes avec détermination et espoir.


Ndeye Camara

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°256 – du 26/08/2024

🔴 PHASE TEST DE LA MISE EN SERVICE DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : WAE RÉUSSIT HAUT LA MAIN !
🔴 AUDITIONS À LA DIC SUR L’AFFAIRE AZIZ DABALA : LE PRÉSUMÉ MEURTRIER, SANS REMORDS

🔴 BASKET DAMES – TOURNOI DE PRÉ-QUALIFICATION AU MONDIAL : Le Sénégal s’incline en finale contre la Hongrie (47-63)

Calomnie et dérapage : La descente de Thierno Alassane Sall dans l’imposture politique (Mouhamadou Lamine Massaly)

Un TAS d’immondices !

La sortie méchante de Thierno Alassane Sall sur le Président Macky Sall n’a été aussi basse et écervelée. Lorsqu’en débat politique, un favorisé du hasard se retrouve exsangue d’accuser sans preuve tangible et d’user de mots abjects qui frise l’outrage, seul le langage impudent s’impose à lui.

Sans génie politique, dépourvu de bon sens, exsangues de civilité et sans mesure, TAS verse dans une abominable spirale de calomnie et d’imposture pour salir un homme qui a tout donné au Sénégal.

Ses accusations viles et répugnantes attribuant au Président Macky Sall (il utilise le conditionnel) « qu’il aurait effectué un déplacement de 3 jours à Abidjan à bord d’un jet privé », illustre que le jeu politique plonge dans l’abîme de l’imposture juste par haine contre un adversaire.

Mais quand on ne croit en rien, on est prêt à tout faire, même à couvrir d’une bave immonde le réseau télématique pour atteindre un Président qui mérite respect et considération.

Cette accusation de Thierno Alassane Sall est une insulte inadmissible à l’esprit public sénégalais, à un esprit lucide et bien averti pour distinguer les fatras d’ordures qui égarent les imposteurs dans des gouffres empestés.

La tragédie du Sénégal est l’immixtion de la calomnie, du complot, de la conspiration et de la haine dans le jeu politique, un jeu perverti par des favorisés du hasard dont la carence atavique est leur incapacité de hausser leur petitesse.

Au lieu de cogiter sur les responsabilités qui sont les leurs, ce politicien et député élu au plus fort reste, donne une image abjecte au jeu politique, rivalisant d’exorcisme, de pratiques occultes, de mensonges, de calomnie et de diabolisation sur fond d’inimitié et de haine devant lesquelles reculerait même un malade mental.

Cette accusation erronée n’est que le signe d’une veulerie, d’un manque de courage et d’une triste inintelligence politique : se cacher derrière le réseau télématique pour salir méchamment un adversaire n’est pas, en politique, un acte courageux.

Le jeu démocratique est totalement perverti. La politique est dépravée. Les acteurs politiques n’excellent que dans l’imposture.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR)
Membre du Bloc des Libéraux et des Démocrates Bld / Takku (se mobiliser, en wolof)

Affaire Aziz Dabala : les aveux glaçants de Mamadou Lamine Diao, le présumé meurtrier de Pikine technopole

L’enquête sur le double meurtre qui a secoué le quartier de Pikine Technopole continue de révéler des détails troublants. Mamadou Lamine Diao, alias « Modou Lo », arrêté lors du Grand Magal à Touba, a avoué être l’auteur des meurtres d’Aziz Dabala, un danseur bien connu, et de son neveu, Boubacar Gano, surnommé « Waly ». Ses confessions, faites devant les enquêteurs, sont à glacer le sang.

Selon ses propres aveux, Mamadou Lamine Diao, un maçon résidant à Guinaw Rails, aurait été invité à plusieurs reprises par Aziz Dabala pour des « séances d’intimité ». Bien qu’il ait refusé à plusieurs reprises, il a finalement cédé à cause de difficultés financières. « Ma mère avait une ordonnance de 50 000 F CFA à payer. Aziz m’a proposé de l’argent en échange de relations, et je me suis rendu chez lui pour ça, mais sans l’intention de le tuer, » a déclaré Mamadou Lamine Diao lors de son interrogatoire.

Cependant, une fois dans l’appartement d’Aziz, les événements ont pris une tournure macabre. Mamadou Lamine Diao aurait menacé Aziz avec un couteau, exigeant de l’argent sous la menace de révéler son orientation sexuelle. Finalement, il l’a tué avant de se diriger vers la chambre de Boubacar Gano. « J’ai surpris Boubacar avec un casque sur les oreilles. Je lui ai dit qu’il était un homosexuel avant de le tuer, » a-t-il ajouté.

Ce qui choque davantage, c’est l’absence totale de remords de la part du présumé meurtrier. Devant les gendarmes, Mamadou Lamine Diao a affirmé qu’il n’éprouve aucun regret pour avoir tué deux homosexuels. Il a également déclaré avoir jeté le téléphone d’Aziz dans un canal et vendu celui de Boubacar pour 75 000 F CFA au marché « Ocass » de Pikine.

Les policiers, alertés par le drame, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour effectuer un constat. Ils ont trouvé le corps d’Aziz Dabala recouvert d’un drap, et les portes des chambres ainsi que de la cuisine fermées à clé, orientant rapidement l’enquête vers les proches du danseur. D’autres indices, tels que des lubrifiants et des résidus de chanvre indien, ont également été découverts dans l’appartement.

Les réquisitions téléphoniques ont permis de confirmer que Mamadou Lamine Diao était en contact régulier avec Aziz Dabala. Cependant, l’erreur fatale du meurtrier a été d’insérer sa puce dans le téléphone de Boubacar, permettant ainsi aux autorités de le localiser et de l’appréhender.

Accompagné de son oncle paternel, Ousseynou Diao, Mamadou Lamine Diao s’est rendu au Grand Magal de Touba. Selon une source proche de l’enquête, il aurait confié son secret à son oncle, qui, craignant pour sa propre sécurité, a finalement décidé de dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba.

Les deux hommes ont été arrêtés et transférés à Dakar. Mamadou Lamine Diao, déjà connu des services de police pour des faits antérieurs, a été déféré par la police de Guinaw Rails.

Les détails de cette affaire ont profondément choqué l’opinion publique. Les aveux de Mamadou Lamine Diao soulèvent des questions sur les motivations profondes derrière ces actes violents, tandis que la communauté reste sous le choc de ces révélations. L’enquête se poursuit, et la justice devra maintenant déterminer la suite à donner à ce dossier pour faire toute la lumière sur ces crimes atroces.

Défaite du Sénégal en Finale des Pré-Qualifications pour la Coupe du Monde de Basket 2026

L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal a vu ses espoirs de qualification pour la Coupe du monde de basket 2026 s’évanouir ce dimanche, après une défaite en finale du tournoi de pré-qualification face à la Hongrie. Au terme d’un match disputé au Kigali Arena, au Rwanda, les Lionnes se sont inclinées sur le score de 47 à 63, mettant ainsi fin à leur parcours dans cette phase cruciale de la compétition .

Les Lionnes, dirigées par l’entraîneur Otis Hughley Jr, avaient pourtant démarré cette compétition avec une série impressionnante de trois victoires consécutives. Parmi ces succès, on retient notamment leur victoire contre la Hongrie lors de la première journée, un exploit qui laissait entrevoir de belles perspectives pour la suite. Malheureusement, la finale a raconté une tout autre histoire.

Dès l’entame du match, les Sénégalaises ont éprouvé des difficultés à reproduire la même intensité et précision qui avaient caractérisé leurs précédentes rencontres. Les Lionnes ont manqué de justesse dans leurs tirs, notamment aux lancers-francs, un secteur où elles ont accusé un net déficit. Les joueuses de Hughley Jr n’ont également pas su imposer leur physique face à une équipe hongroise bien en place et efficace des deux côtés du terrain.

Cette défaite met en lumière certaines des limites actuelles de l’équipe sénégalaise, notamment sur le plan physique. Face à une opposition plus robuste, les Lionnes n’ont pas réussi à maintenir la même intensité défensive qui leur avait permis de briller en début de tournoi. La différence s’est aussi faite sentir dans la gestion des moments cruciaux, où la précision et la concentration leur ont fait défaut.

Ce revers signifie que le Sénégal ne participera pas au second tour qualificatif pour le Mondial de basket 2026 en Allemagne. Pour les Lionnes, c’est une fin d’aventure prématurée, mais qui pourrait aussi marquer le début d’une réflexion nécessaire pour bâtir une équipe encore plus compétitive à l’avenir.

Alors que le rêve de la Coupe du monde s’éloigne pour l’instant, les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances pour le basket féminin sénégalais. L’apprentissage tiré de cette expérience sera sans doute précieux pour les futures compétitions, où les Lionnes auront à cœur de montrer qu’elles peuvent rivaliser avec les meilleures équipes du monde.

FRANCE – Attaque contre une synagogue: le suspect, un Algérien interpellé par la police

Le suspect de l’attaque samedi matin contre une synagogue dans le sud de la France, interpellé dans la soirée à Nîmes, est un Algérien de 33 ans en situation régulière, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.

L’homme a été interpellé par les policiers d’élite du Raid dans la ville de Nîmes (sud) après une fusillade au cours de laquelle il a été blessé. Son pronostic vital n’est pas engagé, a-t-on ajouté de source proche du dossier.

Le suspect, qui a agi à visage découvert et dont les actes avaient été captés par des caméras de vidéosurveillance, a attaqué peu après 8h samedi matin la synagogue de La Grande-Motte, une station balnéaire proche de la ville de Montpellier dans le sud de la France, déclenchant plusieurs départs de feu, mais sans faire de victimes. Seul un policier municipal intervenant pour ces départs d’incendie a été légèrement blessé par le souffle de l’explosion d’une bonbonne de gaz présente dans une voiture incendiée.

L’assaillant portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d’une arme de poing, selon une image tirée de la vidéosurveillance et authentifiée par l’AFP. Il avait un keffieh rouge sur la tête et tenait dans chaque main une bouteille d’eau en plastique remplie d’un liquide jaunâtre. Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue dans ce dossier, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Valeurs actuelles.

L’attaque a suscité de nombreuses réactions, dans un pays en pleine ébullition politique. Depuis six semaines, un gouvernement démissionnaire gère les affaires courantes et Emmanuel Macron est pressé de toutes parts de nommer un nouveau Premier ministre.

A.S

Alioune Tine s’inquiète de la confusion des rôles entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko

Les Sénégalais ont élu Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Cependant, depuis son accession au pouvoir, des voix s’élèvent pour dénoncer une confusion des rôles au sommet de l’État. Selon Alioune Tine, figure de la société civile et leader d’Afrikajom Center, c’est en réalité le Premier ministre Ousmane Sonko qui serait aux commandes du pays.

Lors de son passage à l’émission « Grand Jury » de la RFM, Alioune Tine n’a pas mâché ses mots. Il estime que, bien que Bassirou Diomaye Faye soit officiellement président, c’est Ousmane Sonko qui mène véritablement la barque. « Qu’on le veuille ou non, c’est Sonko qui gouverne. Moi, je le voyais bien à la présidence comme directeur de cabinet du président de la République ou secrétaire général de la présidence, comme l’ont été Jean Collin ou Ousmane Tanor Dieng. Si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette espèce de confusion des rôles. La meilleure place pour Sonko, c’était à la présidence », a-t-il déclaré.

Alioune Tine a également critiqué l’isolement apparent du président Faye, qu’il juge « inaccessible » et « confiné » au palais de la République. Il regrette que les acteurs de la société civile, de la presse, des syndicats et d’autres organisations ne puissent accéder au président pour échanger sur les affaires du pays. Pour lui, un gouvernement aussi chargé et ambitieux doit engager activement la société, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.

Selon Alioune Tine, la situation actuelle marque l’émergence d’un « État Pastef », en référence au parti politique d’Ousmane Sonko, avec des dérives qui inquiètent. Il déplore notamment une réaction systématique du pouvoir face à toute critique, ce qui, selon lui, conduit progressivement vers un régime autoritaire. « Rejeter systématiquement les critiques fait peur aux gens. Vous allez petit à petit vers un système autoritaire. Or, les Sénégalais sont rebelles à toute forme d’autoritarisme », a-t-il averti.

Ce discours d’Alioune Tine souligne les tensions et les incertitudes qui entourent la gouvernance au Sénégal, quelques mois seulement après l’élection de Bassirou Diomaye Faye. Reste à voir comment ces préoccupations seront adressées dans les mois à venir et si des ajustements seront faits pour clarifier les rôles au sein de l’exécutif.

Tragédie à Ndioum : Un professeur perd la vie dans un accident en allant récupérer le corps de sa fille

La commune de Ndioum, située dans le département de Podor, est en proie à une profonde tristesse depuis ce samedi, suite à un drame bouleversant. Aly Barry, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Guédé Village, a perdu la vie dans un accident tragique alors qu’il se rendait à la morgue pour récupérer le corps de sa fille décédée le même jour.

Les événements tragiques ont commencé lorsqu’Aly Barry, accablé par la douleur de la perte de sa fille, a pris la route pour l’hôpital de Ndioum afin de récupérer sa dépouille. Accompagné d’un autre passager, il circulait à bord d’une moto-Jakarta. Selon des témoins, la moto a violemment percuté un bus de la compagnie de transport Dakar Dem Dikk.

Le choc a été d’une telle violence que les deux passagers de la moto ont été grièvement blessés. Rapidement pris en charge, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital, situé non loin du lieu de l’accident. Malgré les efforts des médecins pour le sauver, M. Barry a succombé à ses blessures dans la soirée, laissant sa famille et la communauté locale dans une douleur immense.

Ce double deuil frappe durement la commune de Ndioum, où la famille Barry est bien connue et respectée. Les circonstances de cet accident tragique ajoutent à la douleur déjà incommensurable de la perte d’un enfant, plongeant la communauté dans une grande consternation.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes, où la vie peut basculer en un instant. Les autorités locales et les proches du défunt s’organisent actuellement pour les obsèques, alors que toute la commune se mobilise pour soutenir la famille Barry dans cette épreuve.

La disparition d’Aly Barry, enseignant dévoué, est une perte immense pour ses élèves, ses collègues, et pour toute la communauté de Ndioum, qui se souviendra longtemps de son engagement et de son dévouement au service de l’éducation.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : Bakel et Matam sous haute surveillance, baisse observée à Kidira

Les dernières mesures des niveaux du fleuve Sénégal et de la Falémé révèlent une montée continue des eaux à Bakel et Matam, tandis qu’une baisse est enregistrée à Kidira, selon une note de la situation hydraulique rendue publique aujourd’hui.

À Bakel, sur le fleuve Sénégal, la situation est particulièrement préoccupante. Le niveau des eaux a atteint 1018 cm, dépassant ainsi la cote d’alerte fixée à 1000 cm. L’écart par rapport à cette cote critique est désormais de 18 cm, signalant un risque d’inondation accru dans la région.

À Matam, la situation est également surveillée de près. La cote actuelle du fleuve se situe à 790 cm, à seulement 10 cm de la cote d’alerte fixée à 800 cm. Cette proximité avec la cote critique laisse craindre une possible atteinte de la limite d’alerte dans la journée, ce qui pourrait entraîner des débordements et des inondations dans les zones riveraines.

En revanche, à Kidira, une tendance à la baisse est observée, avec un niveau d’eau actuel de 958 cm. Ce chiffre reste en deçà de la cote d’alerte fixée à 1000 cm, avec un écart de 42 cm. Bien que la situation soit moins critique à Kidira, la vigilance reste de mise.

Les autorités locales et les populations riveraines sont invitées à suivre de près l’évolution de la situation et à se préparer à d’éventuelles mesures d’évacuation si les niveaux d’eau continuent d’augmenter. La montée des eaux à Bakel et Matam, combinée à des conditions météorologiques imprévisibles, pourrait provoquer des inondations dans ces régions, menaçant les habitations et les infrastructures.

Le fleuve Sénégal, qui traverse plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle crucial dans l’économie et la vie quotidienne des populations riveraines. Les fluctuations de son niveau d’eau sont donc suivies avec une attention particulière, surtout en cette saison des pluies.

Les autorités continuent de surveiller de près la situation, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que les relevés hydrauliques évolueront.

Mercato: Mikayil Faye au Stade Rennais, C’est Fait.

Mikayil Faye portera finalement le maillot du Stade Rennais, malgré l’offre de beaucoup de club. Le Défenseur sénégalais s’engage officiellement avec le Club Breton pour 10,3 millions d’euros.

Stade rennais est venu à bout pour s’attacher les services du jeune défenseur Sénégalais. Beaucoup de club étaient intéressés par les services du défenseur, le sénégalais a choisi de rejoindre le club français, où il s’engage jusqu’en 2028. Le Barcelone a inclus dans son contrat un clause de rachat de 25 millions d’euros, et une clause de 30% de commission de revente. Mika est donc la neuvième recrue du Mercato estival.

Lors de son interview après sa signature, Mika Faye n’a pas caché sa joie de rejoindre le club français. « Le Stade Rennais est un grand club français. Il est réputé pour savoir mettre en valeur les jeunes joueurs comme moi. Je suis très fier de rejoindre Rennes » à t-il déclaré

Ndeye Camara

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

La commune de Kidira, située dans l’est du Sénégal, est confrontée à une situation critique après le débordement de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal. Ce samedi, les eaux ont envahi plusieurs quartiers et champs, causant des dégâts considérables et perturbant la vie des habitants.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

Selon Mamadou Fadé, secrétaire municipal de Kidira, les quartiers de Pont, Allahina et Diboli sont particulièrement touchés, avec des maisons complètement submergées par les eaux. La circulation des véhicules a été bloquée sur une partie de la route nationale reliant Tambacounda à Kidira, aggravant les difficultés pour les résidents.

Les champs situés le long des berges de la Falémé n’ont pas été épargnés. Les cultures de maïs et de piment ont été détruites, emportées par les flots. Les commerçants des quartiers impactés ont rapidement entrepris des opérations de pompage pour sauver leurs marchandises stockées dans des magasins.

Le plan d’eau du fleuve Sénégal a atteint, ce samedi à 11 h 30, la cote d’alerte de 10 mètres à la station hydrologique de Bakel, entraînant des risques élevés d’inondation dans cette partie de la vallée du fleuve. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis un avertissement, appelant les populations riveraines à la vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se protéger des éventuels dégâts.

En parallèle, le ministère assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées pour surveiller les niveaux d’eau et prévenir les inondations.

La situation reste préoccupante à Kidira, où les habitants attendent des mesures d’urgence pour faire face à cette catastrophe naturelle et protéger leurs biens et leurs vies.

Grand Magal : 16 décès, dont 13 causés par des accidents de la route

Au lendemain du Grand Magal de Touba, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a dressé un bilan tragique des événements. Selon les chiffres officiels, 16 personnes ont perdu la vie, dont 13 dans des accidents de la circulation.

Les sapeurs-pompiers ont été fortement sollicités tout au long de cette période. Au total, le détachement de la BNSP a effectué 465 interventions de toute nature, touchant 840 victimes, dont 16 n’ont pas survécu. Parmi ces interventions, 225 étaient liées à des accidents de la route, responsables de 600 victimes et 13 décès.

Ces chiffres soulignent une fois de plus les défis liés à la gestion des déplacements massifs lors de cet événement religieux majeur. La sécurité routière reste un enjeu crucial, notamment pendant les périodes de forte affluence comme celle du Magal. Les autorités appellent à une vigilance accrue pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Nouvelle arrestation dans l’affaire du double meurtre à Pikine : Nabou Léye placée en garde à vue par la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu dans la nuit de dimanche à Pikine Technopole, la Division des investigations criminelles (DIC) continue de déployer des efforts pour élucider ce crime. Ce lundi, les agents de cette unité d’élite ont procédé à l’arrestation de la danseuse Nabou Léye, désormais placée en garde à vue.

Selon des sources proches de l’enquête relayées par Seneweb, cette nouvelle arrestation s’ajoute à celle de l’oncle paternel du principal suspect, Mamadou Lamine Diao. Ce dernier, maçon de profession, est accusé d’avoir commis le double meurtre avant de se confier à son oncle. Ensemble, ils auraient quitté la scène du crime pour se rendre à Touba en vue d’assister au Grand Magal.

Sentant la pression des enquêteurs se resserrer, l’oncle de Mamadou Lamine Diao a fini par dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba. Cette confession a permis aux autorités de faire avancer l’enquête.

À ce jour, un total de cinq personnes sont en détention dans le cadre de cette affaire. L’enquête, menée par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, se poursuit avec détermination pour faire toute la lumière sur ce drame qui a secoué la communauté de Pikine.

La garde à vue de Nabou Léye, en particulier, suscite une grande attention, étant donné son statut de figure publique en tant que danseuse. Les enquêteurs cherchent à établir les liens entre les différentes personnes interpellées et à comprendre les circonstances exactes de ce double meurtre.

Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancement de l’enquête, alors que la DIC continue de travailler pour démêler les fils de cette affaire complexe.

Meurtre d’Aziz Davala : Trois personnes placées en garde à vue à la DIC

L’enquête sur le double meurtre d’Aziz Davala et de son neveu Waly progresse rapidement. Depuis que la Division des Investigations Criminelles (DIC) a pris en charge le dossier, plusieurs individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Selon des sources proches du dossier, trois personnes sont actuellement détenues par la DIC, tandis que les auditions se poursuivent.

Malgré l’arrestation du principal suspect, Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, les enquêteurs continuent de creuser pour identifier et appréhender tous les complices potentiels. Des arrestations supplémentaires pourraient intervenir prochainement.

L’affaire reste en cours, et les autorités semblent déterminées à faire toute la lumière sur ce crime odieux qui a choqué la communauté. Nous continuerons de suivre de près les développements de cette enquête.

Contours d’une polémique : La lettre de Serigne Cheikhouna, le refus de Cheikh Omar Diagne, et la frustration des Mourides

Le Grand Magal de Touba 2024, événement phare du calendrier religieux sénégalais, a été marqué cette année par une controverse inattendue. La polémique est née du refus de Cheikh Omar Diagne, Directeur des Moyens Généraux de l’État, de prendre en charge l’hébergement des délégations étrangères en partance pour Touba au King Fahd Palace. Ce refus, largement médiatisé après la publication de la lettre de réponse de Cheikh Omar Diagne, a suscité une vague de frustration au sein de la communauté mouride.

Tout commence par la publication en ligne d’une lettre-réponse de Cheikh Omar Diagne, dans laquelle il refuse d’accorder la prise en charge des délégations étrangères au King Fahd Palace. Ce document, qui aurait été partagé en premier par le journaliste Baba Aïdara avec son confrère Madiambal Diagne, a été adressé le 31 juillet 2024, soit 24 jours avant le Magal célébré ce 23 août 2024. Suite à ce refus, la commission chargée des relations extérieures a dû trouver des alternatives pour accueillir ses hôtes, évitant ainsi une escalade de la situation.

La publication de cette lettre a suscité une vive réaction parmi les disciples mourides, beaucoup se sentant frustrés par le refus, mais surtout par le motif évoqué. Cheikh Omar Diagne a invoqué la rationalisation des dépenses et la mise en œuvre d’une nouvelle doctrine de gestion des réceptifs hôteliers. Cette justification a été mal accueillie, certains soulignant que le Magal génère des bénéfices importants pour le Sénégal.

Face à l’indignation grandissante, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, a jugé nécessaire de clarifier la situation. Dans une déclaration publique, il a affirmé que la lettre à laquelle Cheikh Omar Diagne avait répondu n’émanait ni de lui, ni du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Serigne Bass a insisté sur le fait que toute demande provenant de lui ou du Khalife aurait probablement été traitée différemment par les autorités.

Se sentant désavoué par la sortie de Serigne Bass, Serigne Cheikhouna Mbacké Bara Falilou a revendiqué la paternité de la lettre-demande. Il a affirmé que cette pratique n’était ni nouvelle ni inhabituelle, étant en vigueur depuis 2009, et que la demande avait été faite dans le cadre de ses fonctions de président de la commission chargée des relations extérieures.

Cheikhouna Bara Falilou a également exprimé son regret que Cheikh Omar Diagne ait adressé sa réponse à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, alors que la demande émanait de lui en tant que président de la commission. Il a suggéré que cette erreur pourrait avoir été intentionnelle, ajoutant une dimension supplémentaire à la controverse.

La frustration à Touba face à ce refus est palpable. Un leader politique, souhaitant rester anonyme pour le moment, a même proposé de lancer une initiative pour construire un hôtel aussi prestigieux que le King Fahd Palace à Touba, offrant gratuitement le terrain pour sa construction. Cette initiative pourrait être annoncée lors de la cérémonie officielle du Grand Magal, prévue ce samedi, dans l’espoir de tempérer les esprits et apaiser la communauté.

La situation reste néanmoins tendue, et de nouvelles déclarations sont attendues pour clarifier davantage les circonstances de cette polémique et offrir une solution qui satisfasse toutes les parties impliquées. Affaire à suivre !

Magal de Touba 2024 : Serigne Bassirou Abdou Khadre loue les efforts du gouvernement pour une organisation réussie

La 130e édition du Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal, a été marquée par un discours significatif de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de la cérémonie officielle, Serigne Bassirou Abdou Khadre a salué les efforts du gouvernement pour assurer une organisation efficace et harmonieuse de ce grand rassemblement.

Dans son allocution, Serigne Bassirou a rappelé l’importance historique et spirituelle du Magal, qu’il a qualifié de « symbole de victoire » pour l’homme noir et pour le Sénégal. Il a souligné que cette commémoration annuelle est non seulement un hommage à la résilience et à la foi inébranlable de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme, mais aussi une occasion de renforcer l’unité, la solidarité, et la spiritualité au sein de la communauté mouride.

Le porte-parole a également rappelé les bienfaits et les bénédictions accordés à Cheikh Ahmadou Bamba après ses sept années d’exil au Gabon, un épisode clé dans l’histoire du Mouridisme. Il a exhorté les disciples à s’inspirer des enseignements et de l’exemple de Cheikh Ahmadou Bamba dans leur vie quotidienne, soulignant l’importance de la piété, de la persévérance, et du service à la communauté.

Serigne Bassirou Abdou Khadre n’a pas manqué de mentionner les efforts considérables déployés par le gouvernement sénégalais pour garantir la réussite de cette 130e édition du Magal. Il a exprimé la reconnaissance du Khalife général des Mourides envers les autorités pour les mesures prises, notamment en matière de sécurité, de transport, et de santé, qui ont contribué à un déroulement serein de l’événement.

Ce Magal, célébré sous le signe de la dévotion et du recueillement, a une nouvelle fois réuni des millions de fidèles venus de toutes les régions du Sénégal et de la diaspora pour honorer la mémoire de Cheikh Ahmadou Bamba et renouveler leur engagement spirituel. L’organisation sans faille de cette édition renforce ainsi la portée de cet événement, qui demeure un pilier de la foi et de la culture sénégalaises.

Sécurisation du parc national Niokolo Koba : l’armée en première ligne

Depuis le 18 août, l’armée, la gendarmerie et les services des parcs nationaux ont lancé une opération de sécurisation au parc national Niokolo Koba, une des plus importantes réserves naturelles du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre le braconnage, la déforestation et l’orpaillage clandestin, qui menacent la biodiversité et l’intégrité de ce patrimoine naturel.

Les patrouilles mixtes mobilisées sur le terrain sont une réponse aux activités illégales qui prolifèrent dans la région, mettant en danger des espèces protégées et dégradant l’environnement. En collaborant étroitement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les agents des parcs nationaux entendent dissuader les contrevenants et assurer une protection efficace de la faune et de la flore du parc.

L’opération, qui s’inscrit dans une stratégie de long terme, témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parc national Niokolo Koba, couvrant une superficie de plus de 900 000 hectares, abrite une diversité exceptionnelle d’espèces animales et végétales, dont certaines sont en voie d’extinction.

Les efforts conjoints des forces armées et des gardes forestiers devraient permettre de réduire considérablement les activités illicites dans la région, tout en sensibilisant les populations locales à l’importance de la préservation de cet écosystème unique.

Opération « Djoko » : 453 migrants interpellés dans la lutte contre l’émigration clandestine

L’opération « Djoko », lancée par l’armée et la gendarmerie sénégalaises depuis le 15 août, se poursuit avec succès sur plusieurs sites du territoire national. Cette initiative vise à contrer l’émigration clandestine en menant des patrouilles mixtes sur les côtes du pays, connues pour être des points de départ pour de nombreux migrants.

À ce jour, l’opération a permis d’interpeller 453 individus, parmi lesquels des candidats à l’émigration clandestine et des membres de réseaux de passeurs. Parmi eux, 239 sont des citoyens sénégalais, tandis que les autres proviennent de divers pays de la sous-région, dont 145 Guinéens, 32 Gambiens, 17 Maliens, 7 Bissau-Guinéens, 6 Ivoiriens, 3 Nigériens, 2 Comoriens, 1 Mauritanien, et 1 Congolais.

Cette opération est un signe fort de l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre ce phénomène qui coûte chaque année la vie à de nombreux jeunes Africains tentant de rejoindre l’Europe par des voies illégales. Les forces de sécurité restent mobilisées pour prévenir les départs clandestins et démanteler les réseaux de passeurs qui mettent en danger la vie de ces migrants.

En parallèle, des actions de sensibilisation et d’information sont également menées pour dissuader les jeunes de s’engager dans ces voyages périlleux. Les autorités rappellent l’importance de la coopération régionale pour endiguer ce fléau et soulignent leur détermination à protéger les vies humaines tout en sécurisant les frontières du pays.

Tournoi préqualificatif au Mondial 2026 : Les lionnes du basket sénégalais en route pour la finale

Dans une demi-finale intense, l’équipe féminine de basket du Sénégal, surnommée les Lionnes, a décroché une victoire cruciale en battant le Rwanda 68 à 65 ce samedi, se qualifiant ainsi pour la finale du tournoi préqualificatif pour la Coupe du Monde 2026.

La rencontre a débuté difficilement pour les Sénégalaises, qui ont concédé le premier quart-temps avec un score de 15 à 23 face à une équipe rwandaise énergique et portée par son public. Ineza Sifa, leader de l’équipe rwandaise, a particulièrement brillé, mettant les Lionnes en difficulté.

Les principales joueuses sénégalaises, telles que Yacine Diop, Ndioma Kane et Cierra Dillard, ont eu du mal à entrer dans le match, laissant l’équipe à la traîne. Cependant, Néné Awa Ndiaye et Fatou Pouye ont pris les choses en main, marquant des points décisifs pour garder le Sénégal dans la course. Malgré une faible performance aux lancers francs, les Lionnes ont progressivement pris le contrôle du match, perturbant les Rwandaises par leur détermination et leur jeu physique.

Avec cette victoire, le Sénégal affrontera la Hongrie en finale, une équipe qu’elles ont déjà vaincue lors de la phase de groupes. Le match décisif est prévu pour ce dimanche à 15h00 GMT.

Les supporters sénégalais espèrent voir leur équipe féminine poursuivre sur cette dynamique et décrocher la qualification pour la Coupe du Monde 2026. La finale s’annonce palpitante, avec les Lionnes prêtes à tout donner pour assurer leur place sur la scène mondiale.

CONTRE LE SCANDALE A L’ONAS : La coalition « Na Lér » remercie les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition

Le comité d’initiative de la coalition Na Lér a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la pétition lancée le 21 août 2024. Cette pétition, qui visait initialement 50 000 signatures, a largement dépassé cet objectif en enregistrant 73 780 signatures en seulement trois jours, se clôturant le 24 août.

Cette mobilisation est un signe fort de la maturité et de la détermination du peuple sénégalais à protéger les ressources limitées du pays en exigeant une gestion transparente. Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population.

La coalition Na Lér appelle à maintenir la vigilance et la mobilisation pour atteindre les objectifs fixés, à savoir :

  1. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les allégations de mauvaise gestion.
  2. La démission du ministre accusé, M. Cheikh Tidiane Dieye, afin qu’il ne gêne pas le Président de la République et facilite le travail de l’Assemblée nationale.

La coalition reste déterminée à poursuivre ses actions pour garantir la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal.

Signer la pétition : https://chng.it/THZZNnkqwH

[EXCLUSIF] Arrestation de l’assassin d’Aziz Dabala lors du Magal de Touba

La cavale de Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, présumé auteur du double meurtre survenu à Pikine Technopole, a pris fin lors du Magal de Touba. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, le suspect a été interpellé par la Brigade spéciale de Touba dans le quartier de Dianatou Mahwa dans la nuit du Magal.

Les forces de l’ordre avaient reçu un renseignement indiquant la présence du meurtrier à Touba. Après une descente surprise dans le quartier de Dianatou Mahwa, les gendarmes ont réussi à arrêter Mamadou Lamine Diao, qui a rapidement avoué son crime lors de son interrogatoire.

Selon les détails révélés par le suspect, il fréquentait souvent le défunt danseur Aziz Dabala. Ce jour fatidique, Mamadou Lamine Diao s’était rendu chez Aziz pour lui réclamer de l’argent. Devant le refus de ce dernier, Diao a sorti un couteau pour le menacer, avant de finalement le tuer. Après avoir commis son crime, il a également tué Boubacar Gano, alias Waly, le neveu d’Aziz, qui l’avait aperçu en train de pénétrer dans l’appartement. Le meurtrier a ensuite emporté les téléphones des deux victimes.

Bien que les comptes Wave des victimes aient été vidés peu après le crime, Mamadou Lamine Diao a nié toute implication dans cette opération, affirmant qu’il n’avait pris que les téléphones des victimes.

Après son crime, Diao avait confié son secret à un ami et tous deux s’étaient rendus à Touba pour assister au Magal. Cependant, leur présence n’est pas passée inaperçue, et les gendarmes de la Brigade spéciale de Touba ont finalement mis fin à sa cavale. Mamadou Lamine Diao est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Touba, en attendant une éventuelle décision de transfert à Dakar pour la suite de l’enquête.

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