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De nouvelles installations d’équipements pour des formalités automatiques de police au profit des passagers

Dans une démarche visant à améliorer l’efficacité et la fluidité des contrôles aux frontières, le Commissariat Spécial de la Police de l’Aéroport a orchestré ce jeudi 13 juin 2024 une cérémonie marquant la mise en service de nouveaux équipements de contrôle automatique. Aux côtés du Commissariat, le Directeur général de LAS, gestionnaire de l’infrastructure aéroportuaire, a également pris part à cet événement d’importance.

Ces nouvelles installations, rendues possibles grâce à la collaboration avec Securiport, visent à rehausser la qualité du service public de la Police tout en améliorant l’expérience des passagers. Le déploiement de ces dispositifs, notamment les kiosques ABC, s’inscrit dans une volonté de réduire les délais d’attente aux postes de contrôle tout en maintenant des normes de sécurité strictes.

 » Avec ce tout nouveau dispositif ou kiosques ABC, le passager passera moins de temps à la police dans le respect des normes de sécurité. Une grande innovation de plus après l’installation des e-gates dans la même zone de l’aéroport », a-t-on lu dans le communiqué transmis à la rédaction de Dakaractu.

Cette initiative s’ajoute ainsi à la série d’innovations mises en œuvre dans la zone aéroportuaire, démontrant l’engagement continu des autorités à moderniser les processus tout en garantissant la sécurité et le confort des voyageurs.

Visite de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye chaleureusement accueilli à Freetown (Sierra Leone)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite d’amitié et de travail à Freetown, capitale de la Sierra Leone, sous les auspices d’une atmosphère empreinte de cordialité. Dès son arrivée à l’Aéroport international de Lungi, il a été accueilli avec chaleur et fraternité. La communauté sénégalaise, mobilisée à son débarquement du ferry, a également exprimé son soutien et son enthousiasme.

Au State House, lieu symbolique de la diplomatie, les deux Chefs d’État ont tenu des discussions substantielles, accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal était de révisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Parmi les sujets évoqués, l’intégration en région ouest-africaine a occupé une place de choix, démontrant la volonté commune de promouvoir le développement régional et la solidarité entre les nations de la sous-région.

Cette visite marque une étape importante dans les relations entre les deux pays, illustrant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès économique dans la région ouest-africaine.

Kalidou Koulibaly construit un nouveau centre de santé à Ngano, Matam

Le défenseur sénégalais, Kalidou Koulibaly, étend son engagement philanthropique en construisant un centre de santé dans son village natal de Ngano, dans la région de Matam. Via son association « Capitaine du Cœur », Koulibaly vise à compléter ce projet d’ici la fin de l’année civile.

Dans une interview avec l’APS, Koulibaly a exprimé sa passion pour ces initiatives, affirmant : « Ces actions me tiennent à cœur. J’adore les réaliser. » Cette nouvelle construction s’ajoute à une série d’initiatives humanitaires, telles que la distribution de matériel scolaire à Diamaguène et la création d’une aire de jeu pour les enfants à Bafoussam, en Côte d’Ivoire.

Expliquant la genèse de son association, Koulibaly a souligné que son engagement philanthropique était intrinsèque : « Je faisais des opérations où j’aidais beaucoup de gens au Sénégal, à Napoli. Ces opérations n’étaient pas connues. J’aimais bien les faire discrètement parce que je suis une personne très discrète. » La création de « Capitaine du Cœur » vise à étendre cet impact positif aux populations en Afrique et dans le monde, dans l’espoir de « leur donner un sourire et faire des actions qui vont leur permettre de changer quelque chose dans leur vie. »

Le projet du centre de santé à Ngano incarne l’engagement continu de Kalidou Koulibaly envers le bien-être de sa communauté et démontre le pouvoir du sport comme catalyseur du changement social

Groupe E-Média Invest : Pas d’avance de Tabaski pour le personnel

« La Direction Générale regrette de ne pouvoir mettre à la disposition du personnel une avance Tabaski en raison des difficultés que traverse l’entreprise en ce moment. Celles-ci tiennent à la délicatesse de la situation marquée par la rareté de la ressource, les aléas du recouvrement et l’affaiblissement de nos marges opérationnelles.

Ces facteurs obèrent nos efforts de mobilisation financière et impactent négativement notre capacité de mise à disposition de cet acompte. La Direction Générale vous remercie de votre compréhension et espère une rapide inversion des circonstances » lit-on dans une note du groupe E-Média Invest.

Cette décision intervient dans un contexte économique difficile pour de nombreuses entreprises de médias, confrontées à des défis financiers exacerbés par la conjoncture actuelle. Les salariés de E-Média Invest, comme ceux de Walfadjri, devront faire face à cette situation sans l’avance de Tabaski habituellement accordée, une aide précieuse en cette période festive.

La situation souligne une fois de plus la fragilité économique des entreprises de médias et l’impact direct sur leurs employés. La Direction Générale exprime l’espoir d’une amélioration rapide des conditions économiques, permettant ainsi de rétablir les avantages sociaux pour le personnel à l’avenir.

Subventions et baisse des prix : L’État annonce une nouvelle stratégie de ciblage

Chose promise, chose (presque) faite ! Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 13 juin 2024, une baisse des prix sur plusieurs denrées alimentaires ainsi que d’autres produits et services. L’effectivité de ces mesures sera déterminée à l’issue de la réunion du Conseil national de la consommation, prévue la semaine prochaine.

Cependant, l’État, qui fait un effort de 53,4 milliards de FCFA pour soulager les Sénégalais sans bouleverser les équilibres des finances publiques, entend « désormais » procéder par « ciblage ».

Selon le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ces mesures de subventions et de baisses de prix doivent bénéficier uniquement à ceux qui ont réellement besoin d’une assistance de l’État.

« Nous ferons désormais en sorte que les mesures de subvention et de baisse de prix soient des mesures ciblées. Je donne juste un exemple : aujourd’hui, le pétrole, l’essence et le gasoil sont subventionnés. Est-ce qu’il est normal que le ministre que je suis puisse bénéficier de cette subvention ? Est-ce qu’il est normal que les directeurs généraux de sociétés privées, de la Sonatel, les représentants du Fonds monétaire international, les diplomates accrédités à Dakar, bénéficient tous de cette subvention ? » s’interroge-t-il.

« Désormais, nous allons travailler vers un ciblage des subventions. C’est cela qui correspond à la nouvelle gouvernance d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Nous devrons faire en sorte que seules les personnes qui ont réellement besoin d’assistance en bénéficient », a déclaré Al Aminou Lo.

Toutefois, le ministre ne s’est pas prononcé sur les moyens et méthodes qui seront mis en œuvre pour procéder à un ciblage optimal.

Lutte contre la vie chère : L’État investit plus de 53 milliards de FCFA pour réduire les prix

Le Gouvernement du Sénégal a annoncé une série de mesures destinées à baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juin, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo.

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné les difficultés financières actuelles de l’État. « Les caisses de l’État sont stressées », a-t-il déclaré, en faisant référence au lourd fardeau des subventions dans les budgets. « Les subventions pour les finances publiques sont comme ce que le cancer peut représenter dans le corps humain. Si on n’y prend pas garde, cela va détruire beaucoup de choses. Il faut qu’on le règle définitivement », a-t-il ajouté.

Pour répondre à la hausse des coûts de la vie, l’État a débloqué une somme importante de 53,4 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée à réduire le coût de la vie en renonçant à des recettes douanières. « L’enveloppe qui est dégagée pour ces mesures relatives à la baisse du coût de la vie s’élève à 53,4 milliards, ce qui se traduit en termes de renonciation de recettes douanières », a révélé Cheikh Diba.

Le ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo, a précisé que les mesures annoncées ne seront pas mises en œuvre immédiatement. « Il va falloir une réunion du Conseil national de consommation le mardi 18 juin pour annoncer son entrée en vigueur », a-t-il fait savoir. Cette réunion sera cruciale pour finaliser les modalités de mise en œuvre et assurer une application efficace des mesures décidées.

Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreux Sénégalais sont confrontés à une augmentation significative des prix des biens et services de première nécessité. L’engagement du gouvernement à débloquer une telle somme montre une volonté de soulager les ménages et de stabiliser l’économie. Toutefois, la mise en garde du ministre des Finances souligne également la nécessité de gérer rigoureusement les subventions pour éviter des déséquilibres financiers à long terme.

Avec plus de 53 milliards de FCFA débloqués pour lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement du Sénégal montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des citoyens. Les prochaines étapes, notamment la réunion du Conseil national de consommation, seront déterminantes pour la mise en œuvre de ces mesures et leur impact sur le quotidien des Sénégalais.

Ziguinchor , L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières  fait l’objet d’un atelier à Cap Skiring

C’est  dans la station balnéaire du Cap Skiring dans la commune de Djembéring dans le département d’Oussouye, que les acteurs se sont réunis pour voir comment gérer au mieux nos frontières, celles sénégalaise.

Cet atelier, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières….cette dynamique marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience a expliqué le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF)

Toutefois il précise que ”La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières »

Selon lui, « C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident. »

Selon lui, “en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant  dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable”, a-t-il fait savoir.

L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue  affirme que ”Cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques.
Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers”

Il a saisi  l’occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles.

Pour lui la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais”. Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.

Visiblement des membres de la société civile, des autorités administratives, locales et des chefs de service…, ont pris part à cet atelier régional de l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières  (CNGF).
                                                AS
                           Le Dakarois Ziguinchor

Ziguinchor : La COSYDEP appelle à la fin des abris provisoires et à la réhabilitation des établissements scolaires

En tournée dans la région méridionale, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendu au lycée Peyrissac de Ziguinchor, un établissement sévèrement touché par les récentes crises sociopolitiques au Sénégal.

« Nous ne pouvions pas venir à Ziguinchor sans visiter ce lycée qui a été fortement impacté par la crise sociopolitique que nous avons traversée », a déclaré Cheikh Mbow. Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention sur l’éducation en situation d’urgence, de crise ou de post-crise, visant à évaluer et à améliorer les conditions de l’enseignement dans des contextes difficiles.

Cheikh Mbow a souligné l’importance d’élargir le réseau scolaire chaque année pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les lycées et autres lieux d’apprentissage. « Il est crucial que chaque année, nous puissions élargir notre réseau scolaire. Il faut remplacer les abris provisoires, réhabiliter les lycées et les autres lieux d’apprentissage », a-t-il insisté.

Le proviseur du lycée Peyrissac, Boubacar Foune, a également exprimé ses préoccupations et a sensibilisé les autorités ainsi que la communauté scolaire sur les défis auxquels son établissement est confronté. « Nous souhaitons vivement que le plus rapidement possible, les autorités nous aident à réhabiliter cet établissement, pour permettre de créer les meilleures conditions possibles d’enseignement-apprentissage », a plaidé M. Foune.

Pour améliorer les conditions d’enseignement, le proviseur a souligné la nécessité d’acquérir un laboratoire, une salle de conférence, une infirmerie et d’autres infrastructures essentielles. « L’acquisition de ces infrastructures est vitale pour offrir une éducation de qualité à nos élèves », a-t-il ajouté.

La visite du directeur exécutif de la COSYDEP au lycée Peyrissac met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux établissements scolaires au Sénégal, en particulier dans les régions touchées par des crises. L’appel à l’action pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les infrastructures existantes est un pas crucial vers l’amélioration de l’éducation publique dans le pays. La COSYDEP, par cette initiative, espère mobiliser les autorités et la communauté pour créer un environnement d’apprentissage sûr et adéquat pour tous les élèves.

L’Exploitation du Premier Baril de Pétrole par Woodside au Sénégal : Un Tournant Historique ! (Par Ibrahima Baba Sall)

Le 11 juin 2024 restera une date marquante dans l’histoire économique du Sénégal. 
En effet, en ce jour, la compagnie australienne Woodside a extrait le premier baril de pétrole du champ offshore de Sangomar, propulsant ainsi notre pays dans le cercle restreint des producteurs d’hydrocarbures. 
Cet événement est le fruit de décennies d’efforts et d’investissements stratégiques, notamment sous la houlette de l’ancien président Macky Sall, ingénieur géologue, dont la vision et l’engagement ont été déterminants pour cette réussite.

Les Enjeux de l’Exploitation Pétrolière pour le Sénégal
L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar ouvre une nouvelle ère pour le Sénégal, avec des perspectives économiques prometteuses, dont entre autres :
1.    Le développement Économique : L’extraction de pétrole devrait générer un revenu estimé à un milliard de dollars par an pour les trente prochaines années. Ces revenus permettront de financer des projets d’infrastructure, de santé, et d’éducation, renforçant ainsi le développement économique du pays et amorçant son entrée irrémédiable dans l’émergence bien avant même l’échéance qui était fixée l’horizon 2035.
2.    Création d’Emplois : Le secteur pétrolier est un puissant moteur de création d’emplois. De l’exploration à la production, en passant par la gestion et la maintenance, des milliers d’emplois directs et indirects seront créés, contribuant à la réduction du chômage endémique de notre pays.
3.    Renforcement de la Souveraineté Énergétique : L’exploitation des ressources pétrolières et gazières locales réduit la dépendance du Sénégal aux importations énergétiques. Cela permet d’assurer une meilleure stabilité des prix de l’énergie et de sécuriser l’approvisionnement des industries et des ménages.
4.    Attraction des Investissements Étrangers : Le succès de l’exploration pétrolière attire les investisseurs étrangers, stimulant ainsi l’économie locale et ouvrant des opportunités pour de nouvelles industries et de nouveaux partenariats.
5.    Développement Durable et Environnement : Bien que l’exploitation pétrolière présente des défis environnementaux, le Sénégal peut s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour minimiser l’impact écologique et promouvoir un développement durable.
L’aboutissement de ce projet majeur ne serait pas possible sans la vision et la détermination de l’ancien président Macky Sall. Géologue de formation, Macky Sall a su reconnaître le potentiel des ressources naturelles du Sénégal et a pris des mesures audacieuses pour leur exploitation.
•    Vision Stratégique : Dès le début de son mandat, Macky Sall a mis l’accent sur l’exploration des hydrocarbures, convaincu que ces ressources pouvaient transformer l’économie nationale. Son expertise en tant qu’ingénieur géologue a été cruciale dans la prise de décisions éclairées et stratégiques. C’est ainsi qu’il amis en place le COS PETROGAZ, une structure chargée du pilotage, de la coordination et du suivi des projets pétroliers et gaziers pour une meilleure mise en œuvre de la gestion de ces ressources énergétiques nationales. Il a aussi créé l’Institut National du Pétrole du Gaz qui pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des Sénégalais dans les secteurs pétrolier et gazier.
•    Investissements Audacieux : Sous sa présidence, le Sénégal a investi des sommes considérables dans la recherche et l’exploration pétrolière, malgré les risques inhérents au secteur.
•    Ces investissements ont porté leurs fruits, comme en témoigne la découverte et l’exploitation, depuis ce 11 juin, du champ de Sangomar.
•    Leadership et Diplomatie : Macky Sall a également joué un rôle clé dans l’établissement de partenariats internationaux solides, notamment avec Woodside, pour assurer une exploitation efficace et bénéfique des ressources pétrolières.
En définitive, l’extraction du premier baril de pétrole par Woodside marque un tournant décisif pour le Sénégal. Les bénéfices économiques attendus sont immenses et promettent de transformer le pays. Ce succès est également l’occasion de rendre un hommage appuyé à Macky Sall, dont la vision et les efforts ont été essentiels pour atteindre ce jalon historique. Grâce à son leadership, le Sénégal entre dans une nouvelle ère de prospérité et de développement durable.
Alors, chères autorités du Sénégal, il faut rendre à César ce qui est à César et au président Macky Sall ce qui lui revient de droit, c’est-à-dire des félicitations et des hommages appuyés pour avoir mis notre pays sur la rampe de l’émergence, voire du développement économique et social.
En tout cas du Président Macky sall, le peuple sénégalais se souviendra et pour toujours !

Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président à l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel

Calendrier universitaire : Les SAES-UCAD rejettent les propositions d’Abdourahmane Diouf

Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé une opposition ferme aux recommandations issues du séminaire de Saly, organisé par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Lors d’une assemblée générale, la coordination de Dakar a jugé que les propositions du ministère constituaient une violation de l’autonomie des universités et des textes régissant l’enseignement supérieur.

Le SAES-UCAD a critiqué la démarche du ministre comme étant prématurée et menée sans une réflexion inclusive et approfondie. Selon le syndicat, le réaménagement du calendrier universitaire proposé est « utopique » et ne tient pas compte des réalités du terrain. « L’assemblée préconise un rejet des recommandations ressorties du séminaire de Saly », a déclaré un porte-parole du syndicat.

Le syndicat a souligné que la prise de décision par le ministère constituait une atteinte injustifiée à l’autonomie des universités. Le SAES-UCAD insiste sur le fait que les réformes doivent être discutées dans un cadre plus inclusif et propose l’organisation de « véritables assises de l’enseignement supérieur ».

Concernant l’impact financier du chevauchement des années universitaires, le SAES-UCAD a rappelé que l’État n’a pas respecté les mesures d’accompagnement nécessaires. Le syndicat a demandé une évaluation de l’absence d’un budget adéquat et des conséquences sur la santé des enseignants.

Sur la question de l’orientation des bacheliers, le syndicat exige le respect de l’autonomie des universités et critique le ministère pour sa volonté perçue de favoriser les établissements privés au détriment des universités publiques. Le SAES-UCAD s’inquiète d’une « privatisation galopante des universités publiques » et déplore le manque de clarté sur les modalités d’orientation des nouveaux bacheliers dans le privé.

Le SAES-UCAD a rejeté en bloc les réformes proposées sur les Masters, qualifiant les propositions de non chiffrées et accusant le ministère de s’immiscer dans la pédagogie. Le syndicat parle de « prise en otage du pédagogique par le politique » et rejette totalement l’atelier de Saly.

Le ministre Abdourahmane Diouf est sommé de revoir sa copie pour espérer convaincre le jury de Dakar. Le SAES-UCAD reste ouvert au dialogue mais exige que les réformes soient menées dans le respect de l’autonomie universitaire et de manière inclusive.

En résumé, les enseignants de l’UCAD, par la voix du SAES, ont clairement exprimé leur désaccord avec les propositions du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils appellent à une réévaluation des réformes dans un cadre plus participatif et respectueux de l’autonomie des institutions universitaires.

Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal

Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.

Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.

Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.

Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.

En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.

Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.

Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.

Rufisque Ouest/FERA: Construction de 2km de route à la citée Sonatel pour une Durée de 5mois.


Convention entre la commune de Rufisque Ouest et le FERA pour la construction d’une route de 2,7km à la citée Sonatel(ZAC de Rufisque) dont les travaux finiront d’ici 5mois pour un coût global de 730millions.

Rufisque Ouest/FERA: Construction de 2km de route à la citée Sonatel pour une Durée de 5mois.

Le gouvernement annonce des baisses de prix pour soulager le coût de la vie

Hier, lors du Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé les nouvelles mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages les plus vulnérables. Ces mesures, conçues pour assurer la soutenabilité budgétaire, ont été présentées lors d’une conférence de presse animée par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne.

Les réductions de prix touchent plusieurs denrées alimentaires de première nécessité ainsi que des produits et services à forte demande. Le sucre cristallisé homologué voit son prix diminuer de 50 F CFA, passant à 600 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé bénéficie d’une réduction de 40 F CFA, tandis que le riz indien sera disponible à moins de 400 F CFA dès le mois d’août. L’huile raffinée enregistre une baisse significative de 100 F CFA.

Concernant le pain, une diminution de 15 F CFA a été retenue, en attendant la conclusion des discussions en cours. De plus, le gouvernement a pris la décision de suspendre la taxe de 2 000 F CFA sur le ciment.

Ces mesures devraient apporter un soulagement financier aux ménages les plus touchés par les hausses de prix récentes, tout en contribuant à la stabilité économique du pays.

Appel à dialoguer pour renforcer la presse sénégalaise : Alioune Tine met en garde contre la disparition imminente

Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, lance un appel pressant au dialogue pour renforcer la presse sénégalaise, suite aux récentes mesures de blocage des comptes de la chaîne de télévision privée Walfadjri. Tine souligne l’importance vitale de préserver la presse nationale, avertissant que son déclin pourrait ouvrir la porte à une influence étrangère. Il exhorte les autorités sénégalaises à aborder la situation avec pragmatisme plutôt que sur une vision technocratique et dogmatique. Les premières notifications de paiements des arriérés d’impôts ont exacerbé la crise, culminant avec la saisie des comptes bancaires de certains groupes en début de semaine.

Tensions et Réactions suite à l’Incident de Mboro : Ambassade de Chine au Sénégal Prône la Vigilance et l’Harmonie

L’incident survenu à Mboro, où un chauffeur sénégalais a été violemment agressé par des ressortissants chinois et un sénégalais, a suscité une réponse ferme de l’ambassade de Chine au Sénégal. Dans un communiqué, l’ambassade a exprimé sa préoccupation tout en soulignant l’importance du respect de la législation sénégalaise par les ressortissants et entreprises chinois. Cependant, elle a également dénoncé les commentaires haineux sur les réseaux sociaux à l’égard de la Chine, appelant à la préservation des bonnes relations sino-sénégalaises.

Le communiqué a souligné l’engagement du gouvernement chinois à exhorter ses citoyens à respecter les lois et règlements locaux, à vivre en harmonie avec la population locale, et à condamner fermement toute forme de violence. Il a également mis en avant l’importance d’une enquête approfondie pour établir les faits de l’incident.

Par ailleurs, l’ambassade a appelé à la vigilance face à toute tentative de manipulation de l’affaire pour attiser les tensions intercommunautaires et ternir l’image des relations sino-sénégalaises, soulignant que ces relations ont résisté à l’épreuve du temps et ont contribué au bien-être des populations des deux pays.

Cet incident a entraîné l’arrestation des suspects impliqués, qui seront jugés le 26 juin. Il met en lumière la nécessité d’un dialogue continu et d’une coopération étroite entre les autorités sénégalaises et chinoises pour prévenir de tels incidents à l’avenir et renforcer les liens d’amitié entre les deux nations

Le Fisc cible les médias : après Madiambal et Walf, la RTS de Pape Alé Niang dans le collimateur

La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a initié une série de mesures de redressement fiscal visant les médias locaux, avec pour cibles récentes les groupes Avenir Communication de Madiambal Diagne et Wal Fadjri de feu Sidy Lamine Niass. Ces entreprises ont vu leurs comptes bancaires saisis par le Fisc.

Mais la DGID ne s’arrête pas là. D’autres acteurs de la presse sont également dans le viseur des autorités fiscales, notamment le Groupe Futurs Médias de Youssou Ndour, D-Médias de Bougane Guèye Dany, et 3M Universel Communication de Maïmouna Ndour Faye, selon des sources concordantes.

Dans une tentative de dissiper toute impression de partialité, la DGID aurait également inclus la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) dans ses actions. Dirigée par Pape Alé Niang, récemment nommé par le Président Diomaye Faye et associé au Premier ministre et président de Pastef, Ousmane Sonko, la RTS aurait vu son compte bancaire faire l’objet d’un Avis à tiers détenteur (ATD), selon des informations.

Cette démarche soulève des questions quant à la légitimité des saisies bancaires effectuées par le Fisc. Toutefois, Pape Alé Niang affirme n’avoir reçu aucune notification de redressement fiscal, ni de saisie de compte de la part de l’entreprise qu’il dirige. Il reste donc à voir comment cette affaire se développera dans les jours à venir.

L’augmentation significative de la masse salariale dans la fonction publique

L’exercice du premier trimestre 2024 a mis en lumière une hausse remarquable de la masse salariale dans la fonction publique, comme le rapporte Libération. Le budget, s’élevant à 353,491 milliards Fcfa, a enregistré une augmentation de 29,388 milliards, soit une augmentation de 9% par rapport à l’exercice précédent.

Cette augmentation est principalement attribuée aux dépenses de personnel, évaluées à 34,651 milliards en valeur absolue, représentant une augmentation de 11% en valeur relative. De plus, la prise en charge des engagements découlant des accords signés entre l’État et les organisations syndicales des secteurs de l’Éducation et de la Santé en 2022 a également contribué à cette tendance.

Le secteur de l’Éducation et de la Formation professionnelle reçoit la plus grande part de cette augmentation, avec un montant de 191,355 milliards, soit 56,2% du total. Il est suivi par les Forces de défense et de sécurité, avec 84,532 milliards, représentant 24,8% du budget.

Le secteur de la santé reçoit une allocation de 19,343 milliards, soit 5,7% du budget total, tandis que les dépenses de personnel des ministères des Finances et de la Justice sont respectivement estimées à 10,632 milliards (3,1%) et 8,807 milliards (2,6%). Les institutions comptabilisent quant à elles 8,507 milliards, soit 2,5% du budget.

En outre, il est noté que l’effectif des agents de la Fonction publique a atteint 181 947 agents à la fin du premier trimestre de 2024, enregistrant ainsi une progression de 3,0% par rapport au trimestre précédent.

Cette augmentation de la masse salariale dans la fonction publique soulève des questions quant à sa soutenabilité à long terme et met en évidence la nécessité d’une gestion prudente des ressources pour garantir la viabilité financière du secteur public.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce matin une visite d’amitié et de travail de 24 heures à Freetown, en Sierra Leone. Accompagné d’une délégation officielle, le Chef de l’État s’est envolé depuis Dakar pour rencontrer son homologue, Julius Maada Wonie Bio, dans le cadre de discussions visant à renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations.

Au cours de cette rencontre diplomatique, les deux dirigeants aborderont une série de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, les échanges commerciaux, et la collaboration dans les domaines de la sécurité et du développement régional. Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, soulignant l’engagement mutuel à approfondir la coopération et à promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine.

La Présidence de la République a exprimé sa volonté de consolider les liens historiques et culturels qui unissent les deux pays, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat dans divers secteurs. Cette visite diplomatique témoigne de l’importance que les deux nations accordent à la diplomatie régionale et à la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.

La délégation présidentielle comprend également des représentants des secteurs clés tels que le commerce, l’agriculture, et la santé, témoignant de l’engagement du Sénégal à explorer des avenues de coopération dans des domaines variés. Cette visite renforce ainsi les liens historiques et culturels entre les deux nations et ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour le bénéfice mutuel de leurs citoyens.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown revêt une importance particulière dans le contexte actuel de dynamisme diplomatique en Afrique de l’Ouest, soulignant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la région.

Tabaski 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye participera à la prière à la Grande Mosquée de Dakar

Alors que le Sénégal se prépare à célébrer l’Aid El Kebir, également connu sous le nom de Tabaski, le dimanche 16 juin pour une partie de la communauté musulmane, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa participation à la prière à la Grande Mosquée de Dakar.

Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024, le chef de l’État a exprimé son engagement à prendre part à cet événement majeur de la foi musulmane. Dans un communiqué émis à cette occasion, il a chargé le gouvernement, en particulier le Ministre de l’Intérieur, de veiller à ce que les cérémonies de prières soient organisées dans les meilleures conditions à travers le pays.

Dans un geste de solidarité et de respect envers la communauté musulmane du Sénégal, le Président Bassirou Diomaye Faye a également saisi l’occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à l’Oummah Islamique, tout en appelant l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité.

Cette annonce souligne l’importance de la cohésion sociale et religieuse au sein de la nation sénégalaise, ainsi que l’engagement du président à être présent aux côtés de ses concitoyens lors des moments significatifs de leur vie spirituelle.

BAISSE PROCHAINE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES : Une réponse gouvernementale à la récente pression populaire ?

L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République a souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.

La Dakaroise

GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Gestion des Ressources Pétrolières : Sonko annonce l’utilisation de l’IA

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a annoncé une initiative révolutionnaire pour la gestion des ressources pétrolières du Sénégal, mettant en avant l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA). Cette déclaration a été faite lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays.

L’Intelligence Artificielle, technologie déjà bien implantée dans des nations comme les États-Unis et la Chine, va désormais jouer un rôle central dans l’exploitation des ressources pétrolières du Sénégal. Cette initiative coïncide avec l’extraction imminente des premiers barils de pétrole du champ de Sangomar, événement historique pour le pays.
« Le Premier Ministre a souligné l’importance cruciale de cette phase pour le Sénégal, rappelant que les ressources naturelles appartiennent au peuple conformément à la Constitution, et qu’elles doivent être exploitées pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué officiel.
Le gouvernement met en place des mesures pour assurer une transition juste et durable sur les plans socio-économique et environnemental. L’Intelligence Artificielle jouera un rôle crucial dans plusieurs domaines clés :

Surveillance Quantitative : Grâce à l’IA, le Sénégal pourra surveiller en temps réel les quantités de pétrole extraites, assurant ainsi une gestion précise et transparente des ressources.
Sécurisation de la Production : Les technologies de l’IA permettront de sécuriser les processus de production, réduisant les risques de vols, de fuites et d’autres incidents susceptibles de perturber la production.
Prévention des Risques Environnementaux : L’IA aidera à identifier et prévenir les risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, protégeant ainsi les écosystèmes locaux et les communautés avoisinantes.

Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de ces ressources. Le gouvernement examinera les perspectives offertes par cette transition technologique ainsi que les défis à relever pour garantir son succès. L’objectif est de favoriser un développement durable et inclusif, aligné avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays.
« Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence Artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux », souligne le communiqué.
L’initiative annoncée par Ousmane Sonko représente un tournant décisif dans la gestion des ressources pétrolières du Sénégal. En intégrant l’Intelligence Artificielle dans ses stratégies, le pays se positionne à l’avant-garde des technologies modernes pour maximiser les bénéfices de ses ressources naturelles tout en minimisant les risques et en assurant un développement équitable pour tous ses citoyens. Cette démarche promet de transformer positivement le paysage économique et environnemental du Sénégal, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et responsable de ses richesses naturelles.


LEDAKAROIS

RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : Vers une gouvernance transparente des ressources pétrolières ?

Pour assurer une gestion transparente des ressources, une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) sera organisée, révisant sa composition pour des soucis de transparence, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Le Sénégal connaît un tournant historique avec le début de l’exploitation de l’or noir sénégalais. L’objet du Conseil des ministres de ce mercredi, présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, était la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, marquant l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle restreint des producteurs de pétrole depuis le 11 juin 2024.

Dans un souci de transparence et de gestion responsable des ressources minières du pays, le président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Cette instance, dont la composition sera révisée, a pour mission d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Elle veillera également à garantir une répartition éqitable et une gestion encadrée des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures.

Jusqu’ici, le COS-PETROGAZ, présidé par le Président de la République lui-même, rassemble une pléiade de membres gouvernementaux, conformément au décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016. Parmi eux figurent le Premier ministre, le ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent, ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

Dans cette instance, siègent également le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), ainsi que du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne comptent qu’un seul représentant chacun dans cet organe.

D’autre part, le financement du COS-PETROGAZ est intégré au budget de la Présidence de la République. Cette situation pourrait être la raison pour laquelle Diomaye a demandé la révision de sa composition.


La Dakaroise

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique en Sierra Leone

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame une visite officielle à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, ce jeudi 13 juin 2024. Cette rencontre revêt une importance majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.

Au cœur des discussions entre le Président Faye et son homologue Julius Maada Bio, figurent la définition de nouveaux axes de coopération. Des secteurs clés tels que les mines, la souveraineté alimentaire et énergétique seront au centre des échanges, reflétant ainsi la volonté commune de dynamiser les relations économiques et politiques entre les deux pays.

Cette visite fait suite aux récentes rencontres entre les dirigeants des deux nations, dont la réception du Vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh, par le Premier ministre Ousmane Sonko en avril dernier. La consolidation des acquis et la réactivation des commissions mixtes ont été évoquées lors de cette réunion, soulignant l’engagement continu à renforcer les liens entre les deux États.

La présence du Président Faye en Sierra Leone témoigne de la volonté partagée de promouvoir la paix, la coopération et le développement régional. Cette visite marque ainsi une étape significative dans l’approfondissement des relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de progrès mutuel.

Titre: « Les Subventions sur l’Électricité et le Carburant au Sénégal : Une Décision Cruciale Sous Pression du FMI »

Dans un rapport récent, le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé au gouvernement sénégalais de mettre fin progressivement aux subventions sur l’électricité et le carburant. Cette recommandation, basée sur le principe de la vérité des prix, vise à aligner les coûts de production et de distribution avec les prix des biens et services.

Cependant, cette mesure arrive à un moment délicat, alors que les subventions représentent une part significative du budget de l’État sénégalais. La mise en œuvre de cette recommandation entraînera inévitablement une augmentation des prix de l’électricité, du carburant et des denrées de grande consommation, impactant directement les ménages.

Cette décision contraste avec les promesses antérieures des autorités de maintenir des prix stables pour les biens essentiels. Sous l’ancien président Macky Sall, le Sénégal avait alloué près de 800 milliards de francs CFA à des subventions dans le secteur de l’énergie, dans le but d’atténuer les coûts pour les consommateurs.

L’annonce de cette recommandation a été qualifiée de « pilule amère » par le journal Walf Quotidien, soulignant les défis économiques et sociaux que pourrait entraîner la suppression des subventions d’ici 2025.

Cette décision représente un dilemme pour le gouvernement sénégalais, qui doit trouver un équilibre entre les exigences du FMI et les besoins économiques et sociaux de sa population. Les prochaines étapes seront cruciales pour déterminer comment le Sénégal naviguera à travers ces défis économiques complexes.

Annonce imminente de nouvelles mesures pour contrer la vie chère

Dans un contexte de pressions économiques croissantes, le gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à annoncer de nouvelles mesures visant à soulager le fardeau financier des ménages sénégalais. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président a expressément chargé le Premier Ministre d’annoncer ces décisions dans les meilleurs délais.

En réponse à cette directive présidentielle, le Premier ministre a présenté les résultats des concertations menées avec toutes les parties prenantes, dans le but de trouver un équilibre entre le soulagement des ménages les plus vulnérables et la viabilité budgétaire.

Ces mesures, qui couvriront des denrées de première nécessité ainsi que des produits et services de grande consommation, seront dévoilées ce jeudi 13 juin 2024 par le porte-parole Ousmane Sonko. Parmi les secteurs concernés, l’accès au logement sera également facilité, dans le but de répondre aux besoins essentiels des citoyens.

Les autorités compétentes sont d’ores et déjà invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la mise en œuvre effective des prix homologués qui seront annoncés. Cette annonce est attendue avec impatience par les ménages sénégalais, qui espèrent ainsi voir un allègement significatif du coût de la vie.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024

🔴 ANNONCE DE RÉDUCTION DE CERTAINS PRIX : LA PRESSION SE FAIT-ELLE SENTIR AU SOMMET ?
🔴 PROCHAINE SESSION SUR L’EXPLOITATION DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES ET GAZIÈRES : DIOMAYE PRÉVOIT DE RÉVISER LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

🔴 Éventuel report de la CAN 2025 : La mainmise de la FIFA sur la CAF ?

Exploit historique : Férus Foot de Louga en finale de la Coupe du Sénégal

L’équipe de Férus Foot de Louga, évoluant en 5e division sénégalaise, a réalisé un exploit sans précédent en se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal. Le club lougatois a éliminé en demi-finales le tenant du titre, le Jaraaf, lors d’une séance de tirs au but dramatique.

Le Jaraaf de la Médina, largement favori, n’a pas réussi à percer la défense de Férus Foot au cours des 120 minutes de jeu, le match se terminant sur un score de 0-0. La performance héroïque de Mandiaye Mbengue, le gardien de but de Férus Foot, a été déterminante. Lors de la séance de tirs au but, Mbengue a réalisé des arrêts décisifs, permettant à son équipe de s’imposer 5-3.

C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du Sénégal qu’une équipe de division régionale accède à la finale. Ce parcours extraordinaire de Férus Foot inspire et démontre que tout est possible dans le football, peu importe la division dans laquelle une équipe évolue.

En finale, Férus Foot affrontera le vainqueur du match opposant Mbour PC à la Jeanne d’Arc (JA), qui se tiendra demain jeudi au stade Amadou Barry. Quelle que soit l’issue de cette rencontre, Férus Foot a déjà marqué les esprits et prouvé que la détermination et le travail acharné peuvent mener à des accomplissements remarquables.

Les supporters et les habitants de Louga sont en effervescence après cette victoire historique. Le président de Férus Foot a exprimé sa fierté et son enthousiasme pour l’avenir de l’équipe : « Nous avons montré que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs. Cette qualification en finale est une récompense pour le travail acharné de nos joueurs et de notre staff. Nous allons continuer à nous battre et à rêver grand. »

L’exploit de Férus Foot de Louga restera gravé dans les annales du football sénégalais. En se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal, l’équipe de la 5e division a démontré que la passion, l’engagement et la persévérance peuvent transcender les barrières et ouvrir les portes de la gloire. Tous les regards seront tournés vers la finale, où Férus Foot cherchera à couronner son parcours exceptionnel par un triomphe historique.

Champions du national 2 : Deux joueurs du Guelwar de Fatick signent au SM Caen, Ligue 2 française

L’Académie Guelwar de Fatick, bien que créée il y a seulement trois ans, se fraye déjà un chemin vers le football professionnel sénégalais et au-delà. Récemment couronné champion du National 2, le club de Fatick se prépare à évoluer en National 1 la saison prochaine, tout en attirant l’attention des clubs européens.

Deux de ses talents prometteurs, les milieux de terrain Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara, ont signé avec le Stade Malherbe de Caen, évoluant en Ligue 2 française. Baldé, âgé de 17 ans, a obtenu un contrat de stagiaire professionnel avec le club français. Son coéquipier Camara, âgé de 14 ans, signera officiellement un contrat dès qu’il atteindra la majorité.

Ces signatures marquent le début d’un partenariat significatif entre l’Académie Guelwar et le SM Caen, soulignant l’efficacité du programme de développement des talents de Guelwar. Mamadou Ngom Niang, fondateur de l’académie, aspire à faire de Guelwar une pépinière de talents pour l’équipe nationale sénégalaise, suivant les traces de références telles que Génération Foot et Diambars.

Mamadou Ngom Niang a déclaré : « Depuis trois ans, nous travaillons dans l’ombre. Nous avons décidé maintenant de sortir de l’ombre pour afficher nos ambitions. Nous voulons être un grand club. Nos références sont Diambars et Génération Foot. Nous voulons avoir de grands joueurs dans l’équipe nationale. »

L’ambition du club ne s’arrête pas là. Niang a exprimé son désir de voir Guelwar monter en Ligue 2 la saison prochaine. Sur le plan international, l’académie compte déjà deux joueurs à Amiens, et les récentes signatures avec Caen témoignent de son succès croissant. Niang a choisi Caen pour son excellence en formation de jeunes talents.

L’Académie Guelwar de Fatick se distingue par son engagement envers le développement de jeunes talents locaux, les préparant pour les scènes nationale et internationale. Inspirée par le succès de Génération Foot et Diambars, Guelwar vise à devenir un acteur majeur dans le paysage footballistique sénégalais et un contributeur clé pour l’équipe nationale.

Avec une montée rapide dans les rangs du football sénégalais et la reconnaissance croissante de ses talents par les clubs européens, l’Académie Guelwar se positionne pour un avenir prometteur. Les signatures d’Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara au Stade Malherbe de Caen marquent une étape significative dans la réalisation de cette vision ambitieuse.

L’Académie Guelwar de Fatick, avec ses récents succès et ses partenariats internationaux, démontre sa capacité à former des talents de haut niveau. En signant avec le SM Caen, elle illustre son potentiel et sa détermination à devenir une référence dans le football sénégalais et au-delà. Le futur s’annonce brillant pour cette jeune académie, avec des ambitions claires de développement et de succès sur la scène internationale.

Les nominations du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;

Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou
SENE appelé à d’autres fonctions ;

Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;

Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2023

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce
de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un
pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui
vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique.
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le
Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN,
le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
projet entamé en 2020.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du
Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources
nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations
actuelles et futures.
Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine
d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-
PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera
d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources
pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la
gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté
du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué
le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement
sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux
concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger
le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de
procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le
Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation
courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions
pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.

Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi
l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs
vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en
particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de
justice et de prospérité dans la solidarité.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au
Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation
des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil
qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de
la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre
juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de
l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et
à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet,
l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de
Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT).
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une
bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle
de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des
Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le
nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de
l’hébergement des données nationales.
Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le
Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la
digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale
avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner
davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer
l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de
créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.
Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter
le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat
public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la
souveraineté numérique du Sénégal.
Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat
a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès
cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le
développement des archives du Sénégal.
Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification
d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de
même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels
dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.

A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle
ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ
pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions
de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et
doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le
Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une
transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans
socioéconomique et environnemental.
Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre,
l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de
ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation
de la production et de prévention des risques environnementaux.
Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté
au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties
prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés
tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines
denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et
la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024.
Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation
de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité
routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils
interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et
aux infrastructures portuaires et maritimes.

Guinée : Le Premier ministre refuse de s’engager sur une date de fin du régime militaire

Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a décliné mercredi tout engagement formel quant au retour des civils au pouvoir en 2025, alors que le départ des militaires, initialement prévu d’ici la fin de l’année, a déjà été repoussé.

Bah a souligné la nécessité de mettre en place un fichier électoral « incontestable », source de litiges par le passé, et d’organiser un référendum constitutionnel d’ici fin 2024, conformément à l’engagement du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.

Cependant, il a évité de garantir catégoriquement la tenue d’élections en 2025, restant prudent sur ce point.

Amadou Oury Bah, quasi-unique porte-parole sur ces questions, a admis en mars dernier que les militaires ne respecteraient pas leur engagement de céder le pouvoir aux civils avant fin 2024, sous la pression internationale.

Il s’est également opposé à la levée de l’interdiction de six médias imposée par la junte en mai, malgré les critiques suscitées par cette mesure.

Sur les tensions entre la Cedeao et les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigés par des militaires, Bah a estimé que l’existence de l’AES et son intégration dans la Cedeao ne sont pas contradictoires et peuvent même être complémentaires.

Le chef du gouvernement, nommé par la junte au pouvoir depuis le putsch de 2021, demeure ainsi au centre des débats sur l’avenir politique de la Guinée, alors que la situation reste tendue dans le pays.

 » Le Premier Ministre Ousmane SONKO souligne l’importance de l’équité dans l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal « 

Premier Ministre Ousmane SONKO a récemment reçu un échantillon de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, soulignant ainsi un premier pas sur le chemin vers l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal. Cependant, il est clair que la satisfaction ne sera complète que lorsque toutes ces ressources seront bénéfiques de manière équitable pour le peuple sénégalais, conformément à l’article 25-1 de la Constitution qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour améliorer ses conditions de vie. Cet engagement envers le peuple sénégalais est primordial et doit être poursuivi avec détermination et transparence pour garantir le bien-être de tous les citoyens.

Titre : Enlèvement de Mousbila Sankara, oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara

Mardi dernier, Mousbila Sankara, ancien diplomate et oncle de Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè, a été enlevé à son domicile à Ouagadougou. Des individus se réclamant des services de renseignement sont responsables de cet acte, selon un proche de la victime qui a préféré rester anonyme. Âgé de 74 ans, Mousbila Sankara a été arrêté alors qu’il revenait de la prière matinale, et depuis lors, sa famille est sans nouvelles de lui, dénonçant fermement cet enlèvement.

Ce kidnapping survient dans un contexte de tensions politiques au Burkina Faso, où le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est accusé par certains d’entraver les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Mousbila Sankara lui-même avait exprimé des inquiétudes quant à la conduite du régime dans une lettre ouverte publiée mi-mai, appelant à préserver les acquis des travailleurs et à garantir l’espace public pour l’expression citoyenne.

Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs personnalités considérées comme opposantes au régime ont été victimes d’enlèvements ces derniers mois à Ouagadougou. Parmi eux, l’avocat et leader de la société civile, Guy Hervé Kam, arrêté en janvier pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a été libéré avant d’être à nouveau enlevé et incarcéré à la prison militaire. De même, l’ex-chef de corps militaire, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a été enlevé peu après sa remise en liberté provisoire.

Ces événements soulèvent de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso, et appellent à une action urgente pour garantir la sécurité et la liberté de tous les citoyens, ainsi que le respect de l’État de droit.

Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar

Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.

En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.

« Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.

Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.

Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.

La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.

En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.

Le Sénégal reçoit les premières gouttes de pétrole de Sangomar

Dans une cérémonie solennelle au palais présidentiel, le chef de l’État sénégalais a reçu l’échantillon inaugural du pétrole extrait du gisement de Sangomar. Cette étape marque l’entrée du Sénégal dans le club des nations productrices de pétrole, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

Lors du conseil des ministres, en présence de tous les membres du gouvernement, le ministre des Énergies et du Pétrole, Birame Souleye Diop, a remis symboliquement cet échantillon au président. Cette occasion a été saisie par le chef de l’État pour réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion transparente et équitable des ressources naturelles du pays.

Dans un discours empreint de vision et de responsabilité, le président a exprimé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy, partenaire dans ce projet. Il a également formulé des vœux sincères pour que cette nouvelle ressource contribue à la prospérité, à la paix et à l’unité nationale du Sénégal.

Cette étape marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, qui devra maintenant s’atteler à gérer avec prévoyance et équité les revenus tirés de cette précieuse ressource, dans l’intérêt de tous ses citoyens.

Blocage des Comptes du Groupe Walfadjri : Pas d’avance Tabaski pour le personnel

Le Groupe Walfadjri, l’un des piliers médiatiques du Sénégal, se trouve dans une situation difficile cette année. En raison d’une décision des autorités fiscales, la direction a annoncé qu’elle ne pourra pas accorder la traditionnelle avance Tabaski à ses employés pour l’année 2024.

Le blocage des comptes bancaires du groupe résulte d’un Avis à tiers détenteur (ATD) émis par la Direction générale des impôts et domaines. Cet ATD vise à recouvrer des impôts dus pour les années 2016 à 2018, période correspondant à la gestion de feu Sidy Lamine Niass, fondateur du Groupe Walfadjri, décédé en 2018. La direction actuelle souligne qu’il est regrettable que l’État attaque la gestion d’une personne qui n’est plus là pour se défendre.

La décision de bloquer les comptes a un impact direct et immédiat sur les employés, privant ceux qui le souhaitaient de l’avance Tabaski, une aide financière précieuse en cette période de l’année. La direction du groupe a exprimé ses regrets face à cette situation et a assuré le personnel de son soutien, tout en les invitant à contacter le service des ressources humaines pour toute information complémentaire.

Cette mesure a provoqué une onde de choc parmi les employés et suscite des interrogations sur les motivations et le timing de l’action fiscale. Pour de nombreux observateurs, elle semble viser à régler des comptes historiques qui auraient pu être abordés différemment.

La direction de Walfadjri, bien consciente de l’impact de cette situation sur le moral et les finances de son personnel, continue de plaider pour une solution rapide et équitable. Elle espère que les autorités fiscales comprendront la nécessité de soutenir les entreprises locales et leur personnel, particulièrement dans des périodes économiquement difficiles.
Le Groupe Walfadjri traverse une période de turbulence financière majeure en raison d’un litige fiscal datant de la gestion de Sidy Lamine Niass. La décision des autorités fiscales de bloquer les comptes du groupe prive les employés de leur avance Tabaski, créant un climat d’incertitude et de frustration. La direction reste mobilisée pour trouver une solution et soutenir ses employés en ces temps difficiles.

Affaire du chauffeur de camion étranglé au sol : Deux Chinois et un Sénégalais placés sous mandat de dépôt

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans l’enceinte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
Les faits remontent à une altercation au sein de l’entreprise Diyan Exploitation où Ibrahima Fall, chauffeur de camion, aurait été soumis à des actes de torture par ses deux patrons chinois, assistés par leur interprète sénégalais. Les détails de cette affaire ont rapidement suscité l’indignation de la communauté locale et attiré l’attention des autorités judiciaires.
Les accusés, désormais sous les verrous, attendent leur face-à-face avec le juge, fixé au 26 juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera les suites judiciaires de cette affaire qui a choqué l’opinion publique.
Cependant, les ICS tiennent à préciser que même si l’entreprise chinoise d’exploitation de silex se trouve dans son cadre, elle est complètement indépendante de sa gestion. En effet, selon les ICS, le chauffeur de camion n’est en aucun moment sous leur responsabilité étant donné que les carrières se trouvant dans le rayon des ICS sont autonomes. Par conséquent, elles gèrent elles-mêmes leurs ressources humaines et leurs matériels.
L’affaire Ibrahima Fall met en lumière les tensions latentes et les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les travailleurs locaux au sein de certaines entreprises. Les carrières sont sous le feu des projecteurs pour leur gestion des relations entre employés sénégalais et expatriés chinois.
La mise sous mandat de dépôt des accusés a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’attente par la communauté de Darou Khoudoss. Les proches d’Ibrahima Fall espèrent que justice sera rendue, tandis que les syndicats et les organisations de défense des droits des travailleurs appellent à une révision des pratiques managériales et à une meilleure protection des travailleurs locaux.
Cette affaire pourrait également avoir des répercussions diplomatiques, étant donné l’implication de ressortissants chinois. Il est probable que les autorités sénégalaises et chinoises suivront de près le déroulement du procès.
Le 26 juin, jour d’audience, sera une date clé aussi bien pour les accusés que pour la victime présumée, brahima Fall. Le juge examinera les preuves et les témoignages pour décider des suites à donner à cette affaire. En attendant, les accusés resteront en détention, et l’affaire continuera de susciter l’attention et les débats au sein de la société sénégalaise.

Les comptes du groupe Walfadjri bloqués par l’État pour non-paiement d’impôts : Pas d’avance Tabaski pour le personnel

Les tensions entre les autorités fiscales et les entreprises de presse continuent de s’intensifier, avec cette fois-ci le groupe Walfadjri dans le viseur de l’État. Les comptes bancaires du groupe ont été gelés pour défaut de paiement d’impôts, privant ainsi le personnel de l’entreprise de la traditionnelle avance Tabaski pour cette année.

Dans une note adressée au personnel, le Président Directeur Général, Cheikh Niass, a annoncé que la direction ne serait pas en mesure d’allouer l’avance Tabaski aux employés, en raison du blocage des comptes bancaires par les nouvelles autorités. Cette décision fait suite à un Avis à tiers détenteur émis pour des impôts non réglés sur la période 2016-2018.

L’avocat du groupe a souligné que cette action de l’État ciblait la gestion passée de Sidy Lamine Niass, ancien dirigeant du groupe décédé, sans fournir de détails supplémentaires sur les raisons exactes de ces impayés.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les entreprises de presse et l’État en matière fiscale, soulevant des préoccupations quant à l’impact sur la liberté de la presse et le fonctionnement des médias dans le pays.

Sénégal : Les Alarmants Chiffres des Accidents de la Circulation

Lors de sa participation à la réunion du comité régional de développement de la région de Dakar, le Commandant Diène Ndiaye, à la tête du groupement motocycliste de la Gendarmerie nationale (GMGN), a exposé des données préoccupantes concernant les accidents de la circulation au Sénégal.

« Les chiffres des accidents sont alarmants », a déclaré le Commandant Ndiaye. « Malheureusement, c’est le comportement humain qui bloque cet investissement de sensibilisation. Le facteur humain cause 92% des accidents. » En effet, les statistiques révèlent une tendance inquiétante : en 2021, 665 décès ont été enregistrés, et en 2023, ce chiffre a grimpé à 733.

Parmi les tragédies marquantes de l’année dernière, l’accident de Sikilo se démarque avec ses 39 décès. Ces données mettent en évidence la nécessité urgente de revoir nos comportements sur la route. « Nous devons avoir la culture de la sécurité routière », insiste le Commandant Ndiaye, soulignant ainsi l’importance d’une prise de conscience collective.

La campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de la circulation vise à sensibiliser les populations et à promouvoir des comportements responsables sur la route. En effet, chaque personne partage la responsabilité de garantir la sécurité de tous les usagers.

Moustapha Guirassy annonce trois mesures phares pour l’éducation sénégalaise

Dans une récente note, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures essentielles en collaboration avec les parties prenantes du secteur de l’éducation. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l’environnement éducatif et à promouvoir la sensibilisation à l’hygiène et à la propreté dans les écoles.

La première mesure concerne la réhabilitation des infrastructures scolaires ainsi que l’amélioration des équipements tels que les tables-bancs, assurant ainsi un environnement plus propice à l’apprentissage pour les élèves.

La deuxième mesure, baptisée « Setal sunu ekol », met l’accent sur l’investissement humain en encourageant la participation active de la communauté éducative à des actions de sensibilisation sur l’importance de maintenir la propreté et l’hygiène dans les écoles.

Enfin, la troisième mesure vise à créer des espaces verts et à promouvoir le reboisement dans les écoles, avec pour devise « Un élève, un arbre », et « Une école, un jardin scolaire ». Cette initiative vise à sensibiliser les élèves à l’importance de la préservation de l’environnement tout en créant des espaces verts propices à la détente et à l’apprentissage en plein air.

Le ministre Guirassy a souligné que ces actions ne devraient pas être des initiatives ponctuelles mais devraient être intégrées de manière permanente dans les évaluations des élèves, des enseignants et des établissements scolaires, afin de favoriser une culture de responsabilité environnementale et de durabilité.

Ces mesures, initiées dans le cadre de l’initiative nationale pour un Sénégal propre « Setal sunu reew » et en collaboration avec plusieurs ministères, devraient contribuer à créer des écoles plus vertes et à renforcer les liens entre le secteur éducatif et d’autres secteurs de la société.

Arrestation des employeurs chinois à Darou Khoudoss pour agression sur un employé sénégalais

Selon les dernières informations, les employeurs chinois d’une société de carrière de béton basée à Darou Khoudoss ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été arrêtés pour avoir violemment agressé un employé sénégalais nommé Ibrahima Fall, chauffeur de camion au sein de l’entreprise.

Les trois prévenus ont été capturés dans une vidéo choquante montrant l’acte de torture infligé à leur victime. La gendarmerie de Mboro est intervenue sur les lieux pour appréhender les coupables après que la vidéo ait circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une indignation généralisée dans la communauté locale.

Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de travail et le traitement des employés étrangers au Sénégal, et met en lumière l’importance de la justice et de la protection des droits des travailleurs dans toutes les entreprises, nationales ou étrangères, opérant sur le territoire sénégalais.

L’affaire est actuellement en cours d’enquête, et la justice sera chargée de faire toute la lumière sur cet incident et de garantir que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes.

Le supermarché « Lekku Fii » ouvre ses portes à Touba

Le paysage commercial de Touba vient de s’enrichir d’une nouvelle grande surface avec l’ouverture du supermarché « Lekku Fii ». Fondé par l’homme d’affaires sénégalais Khadim Kébé, ce supermarché représente un investissement de 4 milliards de FCFA, destiné à révolutionner l’expérience d’achat dans la région.

« Lekku Fii », qui se traduit par « Notre Place », est plus qu’un simple supermarché. Il se distingue par son engagement à promouvoir la consommation de produits locaux. Khadim Kébé, conscient des richesses du terroir sénégalais, a fait le choix de mettre en avant les produits du terroir dans les rayons de son établissement.

Khadim Kébé a déclaré lors de l’inauguration :

« Nous avons une richesse immense dans notre pays, que ce soit en agriculture, en artisanat ou en produits alimentaires transformés localement. ‘Lekku Fii’ est un hommage à cette richesse et un outil pour encourager les consommateurs à valoriser ce que nous produisons ici. »

L’ouverture de « Lekku Fii » s’inscrit également dans une perspective de développement économique et social pour la ville de Touba. En mettant l’accent sur les produits locaux, le supermarché contribue à soutenir les producteurs et artisans sénégalais, créant ainsi des opportunités d’emploi et stimulant l’économie locale.

La grande surface propose une large gamme de produits, allant des fruits et légumes frais aux produits laitiers, en passant par les articles d’artisanat et les produits de transformation locale. Cette diversité vise à répondre aux besoins des consommateurs tout en offrant une plateforme de visibilité et de vente pour les producteurs locaux.

« Lekku Fii » aspire à devenir un lieu de rencontre et de convivialité pour les habitants de Touba. En plus des courses quotidiennes, le supermarché prévoit d’organiser régulièrement des événements tels que des dégustations de produits locaux, des ateliers de cuisine et des rencontres avec les producteurs. Ces initiatives visent à renforcer les liens entre les consommateurs et les producteurs, tout en éduquant le public sur les bienfaits de la consommation locale.

L’ouverture de « Lekku Fii » est une étape importante dans le développement du commerce de détail à Touba. Khadim Kébé envisage déjà d’étendre ce concept à d’autres villes du Sénégal, avec l’objectif de créer un réseau de supermarchés qui met en valeur les produits locaux et soutient l’économie nationale.

En conclusion, l’ouverture du supermarché « Lekku Fii » à Touba est une initiative audacieuse et prometteuse qui marque une nouvelle ère dans le commerce de détail sénégalais. En encourageant la consommation locale et en soutenant les producteurs du terroir, Khadim Kébé et son équipe offrent une nouvelle perspective de développement économique et social pour la région et au-delà.

Révélations sur la traque de plus de 100 voitures de la Présidence : Des Ministres, Généraux, Marabouts… visés

L’enquête sur la disparition de 100 véhicules appartenant à la présidence de la République s’intensifie, révélant des implications surprenantes parmi les élites sénégalaises. Dans une tournure inattendue, Dr Nafissatou Diouf, ancienne directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS), a été convoquée par la gendarmerie dans le cadre de cette investigation.

Selon le quotidien Libération, cette affaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. La présidence de la République a alerté le haut commandement de la gendarmerie pour récupérer les véhicules disparus de son parc automobile. En réponse, le commandement a déployé la Légion ouest et la Section de recherches (SR), qui ont déjà récupéré une vingtaine de véhicules. Cependant, la traque continue, ciblant divers détenteurs présumés de ces véhicules.

Les détenteurs présumés de ces véhicules incluent des personnalités influentes, telles que des généraux, des anciens ministres, des députés, et des anciens chargés de mission et conseillers à la présidence. Fait notable, des personnes extérieures, y compris des marabouts, sont également visées par cette enquête. Cette large implication montre l’ampleur et la complexité de l’affaire, soulignant des failles potentielles dans la gestion des ressources de l’État.

Bien que prête à coopérer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire, Dr Nafissatou Diouf a précisé qu’elle n’a jamais reçu ni conduit l’un de ces véhicules. Sa convocation met en lumière l’étendue des investigations en cours et l’engagement des autorités à récupérer les biens publics.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion et la supervision des biens de l’État. L’implication de hauts responsables et de figures influentes accentue la gravité de la situation, appelant à une transparence accrue et à une responsabilisation rigoureuse.

La révélation de cette enquête a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Beaucoup voient cette traque comme une étape nécessaire pour restaurer la confiance dans les institutions publiques et assurer une gestion responsable des ressources nationales. D’autres, cependant, expriment des inquiétudes sur l’impact potentiel de cette enquête sur les relations entre le gouvernement et les figures influentes de la société sénégalaise.

Alors que l’enquête se poursuit, la récupération des véhicules manquants demeure une priorité pour la présidence et les forces de sécurité. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la gestion des biens publics et la lutte contre l’impunité au Sénégal. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer l’étendue des responsabilités et pour établir des mesures visant à prévenir de telles situations à l’avenir.

La situation reste en développement, et l’opinion publique ainsi que les observateurs politiques continueront de suivre de près les avancées de cette enquête majeure.

Enquête clôturée : Le dossier Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye entre les mains du procureur

L’affaire judiciaire impliquant Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye a atteint une nouvelle étape. La Division des investigations criminelles (DIC) a terminé son enquête et transmis le dossier au parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, selon des informations exclusives de Seneweb. Désormais, le sort du chroniqueur de Walf TV, Cheikh Bara Ndiaye, dépend du procureur de la République, Abdou Karim Diop.

Cheikh Bara Ndiaye, un chroniqueur renommé de Walf TV, avait publiquement accusé Thérèse Faye, ancienne ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, de s’être enrichie de manière illicite. Ces allégations ont porté atteinte à la réputation de l’ex-ministre, qui a décidé de porter plainte pour diffamation afin de défendre son honneur.

Le procureur de la République a confié l’enquête au commissaire principal Adramé Sarr, chef de la DIC. Durant l’enquête, Cheikh Bara Ndiaye a été convoqué et interrogé sur procès-verbal. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir des preuves concrètes pour soutenir ses accusations contre Thérèse Faye. La DIC a donc conclu son enquête et remis le dossier au procureur.

Le procureur Abdou Karim Diop doit maintenant décider de la suite à donner à cette affaire. Plusieurs options s’offrent à lui : il pourrait décider de classer l’affaire sans suite, de poursuivre Cheikh Bara Ndiaye pour diffamation, ou d’ordonner des investigations supplémentaires si nécessaire. Cette décision sera déterminante pour l’avenir du chroniqueur et pour la réputation de Thérèse Faye.

L’affaire a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Les partisans de Thérèse Faye considèrent cette plainte comme une démarche légitime pour protéger son intégrité et sa réputation. De l’autre côté, les soutiens de Cheikh Bara Ndiaye dénoncent une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et chroniqueurs dans l’exercice de leur métier, en particulier lorsqu’ils abordent des sujets sensibles impliquant des personnalités politiques. Elle soulève également des questions sur la transparence et la responsabilité des dirigeants publics.

Le sort de Cheikh Bara Ndiaye repose désormais sur la décision du procureur de la République. Quelle que soit l’issue, cette affaire restera un cas emblématique des tensions entre la liberté de la presse et les droits à la réputation des personnalités publiques au Sénégal. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer les conséquences judiciaires et médiatiques de cette confrontation.

En attendant, l’opinion publique et les acteurs du secteur médiatique suivront de près les développements de ce dossier, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique et politique sénégalais.

Éducation : Moustapha Guirassy annonce trois mesures phare pour …

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures majeures destinées à transformer et améliorer le système éducatif sénégalais. Ces initiatives, développées en collaboration avec divers acteurs de l’éducation, visent à réhabiliter les infrastructures scolaires, à promouvoir un investissement humain dans la propreté des écoles, et à intégrer des pratiques environnementales durables.

Trois mesures clés pour l’Éducation

Dans une note reçue par Seneweb, le ministre a précisé les trois mesures phares :

Réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs : Le ministère de l’Éducation nationale s’engage à restaurer et améliorer les installations scolaires ainsi que le mobilier, assurant ainsi un environnement de travail adéquat pour les élèves et les enseignants.

Investissement humain « Setal Sunu Ekol » : Cette initiative vise à impliquer directement les élèves, enseignants et membres de la communauté dans des activités de nettoyage et d’entretien des établissements scolaires. Elle s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale « Setal Sunu Reew » lancée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Aménagement d’espaces verts et reboisement autour du thème « Un élève, un arbre », « Une école, un jardin scolaire » : Cette mesure encourage la création de jardins scolaires et la plantation d’arbres, avec l’objectif de sensibiliser les élèves à l’importance de l’environnement et de la durabilité.

Le communiqué du ministre Moustapha Guirassy met en lumière l’engagement du gouvernement à promouvoir une éducation environnementale de qualité. En collaboration avec les ministères des Forces armées, de la Jeunesse et de l’Environnement, le ministère de l’Éducation nationale souhaite sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène dans les écoles. Ces actions visent à créer des synergies entre l’école et les autres secteurs de la société, notamment le secteur privé, la société civile et les acteurs communautaires.

Afin de pérenniser ces actions et d’encourager les bonnes pratiques, le ministre Guirassy propose d’intégrer ces initiatives dans l’évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires. Cela vise à créer une culture de responsabilité et de respect de l’environnement parmi les jeunes générations.

Ces mesures phares annoncées par le ministre Moustapha Guirassy représentent un pas significatif vers une transformation positive du système éducatif sénégalais. En mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’engagement communautaire dans la propreté et l’hygiène, ainsi que la promotion de pratiques environnementales durables, le ministère de l’Éducation nationale s’engage à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

Ces initiatives sont également en ligne avec les efforts nationaux pour une éducation plus inclusive et durable, contribuant ainsi à la construction d’un avenir meilleur pour les générations futures au Sénégal.

Appui Tabaski : 500 kits alimentaires distribués par les femmes leaders de Baba Ndiaye

En cette veille de la fête de Tabaski, les femmes leaders affiliées au Président honoraire du conseil départemental de Kaolack, Baba Ndiaye, ont renouvelé leur engagement envers leur communauté en distribuant plus de 500 kits alimentaires. Ce geste, qui s’inscrit dans une tradition bien établie, vise à soutenir les familles démunies pendant cette période festive.

Sous la direction de Mme Sophie Ndoye, présidente des femmes leaders, l’initiative a vu la distribution de kits comprenant des pommes de terre, des oignons et des tablettes de cuisson aux groupements de femmes de 45 quartiers de la commune de Kaolack. Mme Ndoye a souligné que ce n’est pas la première fois que Baba Ndiaye, président du Conseil de surveillance de l’Agence de Construction de Bâtiments et Édifices publics (ACBEP), se montre généreux. « Depuis que nous le connaissons, non seulement il a autonomisé les femmes par des financements, mais il nous appuie lors de chaque fête, que ce soit le mois de Ramadan, la Korité ou la Tabaski, il met toujours la main à la poche mais de manière discrète », a-t-elle déclaré.
Ce qui distingue cette initiative, c’est son approche inclusive. Selon Mme Ndoye, « Nous ne faisons pas le distinguo entre militants du président Baba Ndiaye ou ceux des autres leaders, l’essentiel pour notre leader est de mettre sur la table ses moyens pour partager avec les démunis. Telle est la philosophie de cet acte qui n’a rien de politique. » Cette démarche démontre un engagement envers la communauté qui transcende les affiliations politiques et met l’accent sur l’humanité et le partage.
Les bénéficiaires de ces kits alimentaires sont des familles qui, sans cette aide, auraient eu du mal à célébrer la Tabaski de manière digne. En période de fête, où les dépenses augmentent, cette assistance est cruciale pour alléger le fardeau financier de nombreuses familles. La joie et la reconnaissance étaient palpables parmi les bénéficiaires, soulignant l’impact positif de cette initiative sur la communauté.
Depuis la fin de la présidentielle, rares sont les leaders de la mouvance Benno Bokk Yaakar qui sont restés actifs sur le terrain. Cette action de Baba Ndiaye pourrait bien inciter d’autres leaders à suivre son exemple et à redoubler d’efforts pour soutenir leurs communautés. En cette période de préparation pour la Tabaski, l’initiative de Baba Ndiaye rappelle l’importance de la solidarité et de l’entraide, valeurs fondamentales de la société sénégalaise.
L’initiative des femmes leaders de Baba Ndiaye, symbolisée par la distribution de 500 kits alimentaires, est un exemple puissant de solidarité et de soutien communautaire. En s’engageant de manière continue et discrète, Baba Ndiaye et ses collaborateurs démontrent que le leadership ne se limite pas à la politique, mais s’étend à des actions concrètes qui améliorent la vie des gens. Alors que la Tabaski approche, cette initiative renforce les liens communautaires et apporte un soulagement bienvenu à de nombreuses familles, incarnant ainsi les valeurs de partage et de compassion.


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Commune de Diourbel : Les contractuels de la mairie perçoivent cinq mois de salaire

Après une longue attente, les contractuels de la mairie de Diourbel ont enfin perçu leurs salaires ce lundi 10 juin. Les agents ont reçu quatre mois d’arriérés ainsi que le salaire du mois de mai, juste à temps pour la fête de Tabaski.

Cette situation avait plongé de nombreuses familles dans une grande précarité, créant une atmosphère de vulnérabilité parmi les employés contractuels. Un contractuel, souhaitant rester anonyme, a partagé son soulagement : « Rien n’est plus dur pour un père de famille de rester des mois sans percevoir de salaires car les responsabilités n’attendent pas. »
La régularisation des salaires a apporté une grande joie aux contractuels de la mairie, particulièrement en cette période de préparation de la Tabaski. Les agents, qui ne savaient plus à quel saint se vouer, ont exprimé leur soulagement et leur gratitude en voyant leurs salaires versés.
Le maire de la commune, Malick Fall, a exprimé ses regrets concernant les retards de paiement, soulignant que la situation était indépendante de la volonté de son équipe et de la municipalité. « Nous regrettons amèrement les arriérés de salaires. C’est une situation qui est indépendante de notre volonté. Toutefois, nous sommes à pied d’œuvre pour que ces genres de situations ne se répètent plus, » a-t-il déclaré.
Les contractuels se réjouissent de cette délivrance qui, selon eux, vient à son heure avec la Tabaski qui approche. Cependant, ils espèrent que ce genre de situation ne se reproduira plus, afin d’éviter d’être exposés à la vulnérabilité financière.
Cette initiative de la mairie de Diourbel montre une volonté de soutenir ses employés et de garantir leur bien-être, particulièrement en cette période de festivités. Le maire et son équipe s’engagent à mettre en place des mesures pour prévenir de tels retards à l’avenir, assurant ainsi la stabilité financière des contractuels de la commune.
Cette action en faveur des contractuels est également perçue comme un signe de bonne gouvernance et de respect des droits des travailleurs, ce qui est essentiel pour le développement harmonieux de la commune de Diourbel.


Ndeye Yacine MBAYE
Correspondante à Diourbel

LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PAYS PRODUCTEUR DE PÉTROLE : Woodside Energy prévoit cent mille barils par jour sur Sangomar

Le Sénégal célèbre un moment historique avec le démarrage de la production de pétrole au champ Sangomar, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays. Annoncée par la compagnie australienne Woodside Energy via un communiqué, cette réalisation est le fruit de plusieurs années de développement et d’investissement.

Situé à 100 km au sud de Dakar, le champ Sangomar renferme à la fois du pétrole et du gaz, offrant ainsi des perspectives économiques importantes pour le Sénégal. Les travaux de développement du champ ont débuté en 2020 et ont abouti à la mise en service en toute sécurité de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), avec une capacité de production estimée à cent mille (100 000) barils par jour pour cette première phase.

Meg O’Neill, PDG de Woodside, exprime l’importance de ce jalon pour le Sénégal et pour son entreprise, soulignant que le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires conformément aux termes du contrat de Recherche et de Partage de production. Cette étape marque ainsi la concrétisation de la stratégie de Woodside dans la région.

Pour Petrosen, l’entreprise d’État sénégalaise détentrice de 18% dans le projet, le démarrage de la production de pétrole à Sangomar ouvre une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays ainsi que pour son économie et ses populations.

La première phase de développement du champ comprend 23 puits et représente un investissement estimé entre 4,9 et 5,2 milliards USD. Cette phase devrait permettre une production de gaz naturel liquéfié de 10 millions de tonnes par an avec les phases 2 et 3 à venir.

Un autre projet minier majeur pour le Sénégal est le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), partagé avec la Mauritanie et développé par British Petroleum et Kosmos Energy. Il est prévu que sa production de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an démarre d’ici la fin de l’année, consolidant ainsi la position énergétique régionale du Sénégal. En somme, le début de la production de pétrole au champ Sangomar marque une progression significative pour le pays, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et attestant de son potentiel dans le domaine de l’énergie. Ce succès met en relief l’importance de la coopération internationale et de l’investissement dans la durabilité des ressources énergétiques nationales.

La Dakaroise

Éventuel report de la CAN 2025 : la mainmise de la FIFA sur la CAF ?

La Confédération africaine de football (CAF) pourrait-elle reporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2025 au début de 2026 ? Cette éventualité suscite des craintes et soulève des questions sur l’influence de la FIFA sur la CAF.

Initialement prévue pour l’été 2025 au Maroc, la CAN pourrait être décalée afin d’éviter un conflit de dates avec la prochaine Coupe du monde des clubs et la nouvelle formule de la Ligue des champions. Cette décision, si elle se concrétise, pourrait être perçue comme une soumission de la CAF aux directives de la FIFA, mettant ainsi en péril l’indépendance et l’autonomie du football africain.

Face à ces spéculations, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a maintenu un silence énigmatique, laissant planer le doute quant à la position de l’instance africaine. Bien que la CAF ait publié un démenti sur le report annoncé, la situation demeure incertaine, laissant entrevoir une possible ingérence de la FIFA dans les affaires internes de la CAF.

La proposition de Gianni Infantino, président de la FIFA, d’organiser la CAN tous les quatre ans au lieu de deux, semble avoir ravivé le débat. Cependant, cette suggestion est contestée, notamment en raison des performances remarquables de la CAN en termes d’audience et d’attractivité, telles que démontrées lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire.

Si la CAN 2025 est reportée, cela pourrait entraîner une surcharge de calendrier pour les joueurs africains, qui devraient participer à la CAN en décembre-janvier, suivie de la Coupe du monde en juin-juillet de la même année, en plus des compétitions de clubs et des nouvelles formules des Coupes d’Europe.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la priorisation des intérêts du football africain par rapport aux ambitions commerciales et politiques de la FIFA. Il est impératif que la CAF prenne des décisions souveraines et en phase avec les besoins et les aspirations du football africain, sans céder à des pressions externes.

En conclusion, le report éventuel de la CAN 2025 met en lumière les défis auxquels est confronté le football africain, notamment en ce qui concerne son autonomie et son intégrité face à l’influence grandissante de la FIFA. La préservation de la CAN en tant qu’événement emblématique du continent africain doit rester une priorité absolue pour tous les acteurs impliqués.

Tabaski 2024 : Dakar Dem Dikk se réorganise pour mieux desservir les zones reculées

Dans le cadre de sa mission de service public de transport, la société nationale Dakar Dem Dikk SA a entrepris une réorganisation majeure de ses ressources humaines et matérielles. Cette initiative vise à renforcer ses capacités opérationnelles afin d’assurer une desserte efficace, notamment dans les zones reculées, à l’approche de la fête de Tabaski.

Suite à un diagnostic approfondi de ses moyens, Dakar Dem Dikk annonce fièrement une augmentation significative de 59% des dessertes interurbaines à travers le territoire national. Cette mesure vise à garantir que chaque citoyen puisse rejoindre sa famille et ses proches en toute sécurité pour célébrer cette importante fête religieuse.

Cependant, cette intensification des services ne compromettra en rien l’exploitation des lignes urbaines et interurbaines existantes, qui continueront de desservir les localités de la capitale et des régions, telles que Kédougou et Podor. Malgré les défis liés au manque de services de maintenance adéquats, Dakar Dem Dikk reste résolu à offrir un service de qualité à ses usagers.

Le communiqué de Dakar Dem Dikk souligne également les efforts déployés pour remédier aux problèmes rencontrés, notamment la nécessité de réparer les bus en panne dans certaines régions. Dans cet esprit, la direction générale s’engage à renforcer le service de maintenance local afin de garantir la fiabilité et la sécurité de ses véhicules.

En conclusion, Dakar Dem Dikk réaffirme son engagement envers les populations et les usagers, promettant un service inclusif respectant les normes sécuritaires et l’équité territoriale. La société salue également les efforts constants de son personnel dévoué, qui œuvre sans relâche pour offrir un service de qualité à tous les citoyens.

« Sénégal : Engagement ferme pour la réunification de la CEDEAO, annonce le général Birame Diop »

Le général Birame Diop, ministre des Forces armées du Sénégal, a récemment annoncé l’engagement ferme du pays en faveur de la réunification des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 49e anniversaire de la Cedeao, où le général Diop a représenté son homologue des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.

Dans son discours, le général Diop a souligné que le Sénégal considère la réunification de la Cedeao comme une priorité, tout en mettant en avant la nécessité de garantir une paix durable dans la sous-région. Selon lui, cette stabilité est cruciale pour parachever l’intégration régionale.

Cette position s’inscrit dans la politique extérieure définie par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui accorde une importance particulière à l’intégration continentale. Le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères ainsi que les tournées effectuées par le président dans la sous-région témoignent de la volonté du Sénégal de parvenir à la réunification des pays membres de la Cedeao.

Le général Diop a également salué les réalisations de la Cedeao depuis sa création, soulignant les progrès significatifs et les réformes entreprises, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.

La commémoration du 49e anniversaire de la Cedeao sous le thème « La Cedeao à l’aube de son cinquantenaire » offre une opportunité de réfléchir aux défis sécuritaires et aux perspectives de cette institution communautaire. Le Sénégal, à travers l’annonce du général Diop, réaffirme son engagement envers l’unité et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Meurtre à Mbodiène : Prolongation de la garde à vue pour le présumé meurtrier, deux victimes l’identifient comme étant leur violeur

M. F. Sy, suspecté du meurtre du jeune Moustapha Dimé à Mbodiène, reste en garde à vue au commissariat urbain de Tivaouane alors que de nouveaux développements émergent dans l’affaire. En plus de ses aveux concernant le meurtre, Sy a également admis avoir violé deux femmes, passagères qu’il transportait en tant que chauffeur de « wargaïndé ».

Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux où Sy a prétendument vendu la moto de sa victime, et ont interpellé l’acheteur. Par ailleurs, les deux femmes violées ont identifié Sy comme leur agresseur lors de leur passage au commissariat.

L’enquête progresse rapidement, avec les inspecteurs maintenant à la recherche des complices de Sy dans le meurtre de Dimé. On s’attend à ce que l’enquête soit bouclée dans les prochains jours.

Gabrielle Kane, présidente de l’APROFEV, réagit face à un mandat d’arrêt

Gabrielle Kane, éminente féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (APROFEV), se retrouve sous le coup d’un mandat d’arrêt. Cette annonce a secoué les réseaux sociaux, mais la réaction de Kane ne s’est pas fait attendre.

Sur ses plateformes en ligne, l’ancienne protectrice d’Adji Sarr a réagi avec une déclaration forte : « Si la prison est la récompense de mes combats de femme, de mère, j’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et mille fois, je recommencerai! ». Ces mots reflètent la détermination et le courage dont Kane fait preuve face à cette situation délicate.

La jeune dame fait l’objet de plusieurs plaintes, mais son engagement envers la cause des femmes reste inébranlable. Son attitude face à cette épreuve souligne son engagement sans faille envers la lutte pour les droits des femmes, et son message résonne comme un appel à la persévérance et à la résilience dans la quête de justice et d’égalité.

La CSA dénonce la convocation du SG du SATES par le Conseil de discipline de SEN’EAU

Le secrétariat exécutif permanent de la Confédération Syndicale Africaine (CSA) a vivement réagi à la convocation de Oumar BA, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES/SEN’EAU), par le Conseil de discipline de l’entreprise SEN’EAU.

Dans un communiqué officiel, la CSA a qualifié cette convocation de tentative d’intimidation visant à restreindre le droit syndical et à museler la voix des travailleurs qui ne font que revendiquer leurs droits légitimes et de meilleures conditions de travail.

Le secrétaire général de la CSA, actuellement à Genève pour une conférence du Bureau International du Travail (BIT), a fermement condamné cette mesure arbitraire, dénonçant son objectif sous-jacent de démanteler le SATES/SEN’EAU. Il a souligné que le camarade Oumar Ba n’a fait que remplir son devoir syndical en défendant les droits et intérêts des travailleurs.

La CSA exprime sa solidarité envers les membres du SATES/SEN’EAU et son engagement à lutter à leurs côtés pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Elle exige ainsi l’annulation de toute sanction issue du Conseil de discipline et le respect du droit à l’activité syndicale.

En réponse à cette situation, la CSA appelle la Direction de SEN’EAU à entamer des négociations avec le SATES/SEN’EAU afin de trouver des solutions appropriées pour préserver un climat de travail sain et respectueux des droits des travailleurs.

Conflit salarial entre un employé sénégalais et des employeurs chinois : les dessous de l’affaire révélés

L’affaire qui a récemment éclaté, impliquant un chauffeur sénégalais et ses employeurs chinois, met en lumière les tensions autour du paiement des salaires et des conditions de travail dans certaines entreprises. Tout a commencé lorsque l’employé, Ibrahima Fall, a refusé de signer son bulletin de salaire après avoir constaté des déductions injustifiées. Cela a déclenché une série de confrontations, aboutissant à une mise à pied prolongée et finalement à un conflit ouvert.

Fall affirme avoir été injustement sanctionné pour des dommages causés au véhicule par un autre chauffeur, mais il a refusé de se plier aux demandes de son employeur chinois de signer le bulletin de salaire sans explication claire sur les déductions. Il a plutôt demandé une justification écrite pour régler le différend par le biais des autorités compétentes.

Lorsque les employeurs chinois ont tenté de confisquer son salaire, Fall a résisté, ce qui a conduit à une altercation physique, capturée dans des vidéos virales qui ont choqué l’opinion publique. L’intervention des autorités a finalement permis à Fall de récupérer son salaire et de reprendre son travail, après que l’Inspection du Travail ait tranché en sa faveur.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs, en particulier dans le contexte des entreprises internationales où les barrières linguistiques et culturelles peuvent compliquer les relations employeur-employé. Elle souligne également l’importance d’une réglementation stricte pour protéger les droits des travailleurs et résoudre les conflits de manière équitable.

Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté 

Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales. 
Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création. 
Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>. 
Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne 

Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler. 

Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités. 

Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social. 

Samba kanteye 
PDG Niomre avenir plus
Ancien conseiller municipal de la commune de Niomre.

« Le Sénégal entre dans l’ère pétrolière : les perspectives pour le peuple »

Le Sénégal, longtemps connu pour son agriculture et son tourisme, entre dans une nouvelle ère avec la découverte de ressources pétrolières prometteuses au large de ses côtes. Cette nouvelle a suscité à la fois l’enthousiasme et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise, qui se demande si elle bénéficiera réellement de cette richesse.

D’un côté, l’industrie pétrolière offre des perspectives économiques importantes, avec la création d’emplois, le développement des infrastructures et l’augmentation des revenus pour l’État. Cependant, l’expérience d’autres nations africaines riches en pétrole met en garde contre les pièges potentiels de la « malédiction des ressources ».

La gestion transparente et efficace des revenus pétroliers est essentielle pour garantir que tous les citoyens du Sénégal bénéficient de cette nouvelle richesse. Cela nécessite une bonne gouvernance, une lutte contre la corruption et des mécanismes de redistribution équitables.

De plus, il est crucial que le Sénégal investisse dans des secteurs diversifiés de son économie afin de réduire sa dépendance à long terme vis-à-vis du pétrole. Cela garantira une croissance économique durable et résiliente pour les générations futures.

En fin de compte, le succès de l’industrie pétrolière au Sénégal dépendra de la manière dont le gouvernement, les entreprises et la société civile travaillent ensemble pour assurer que cette richesse profite à tous, et non seulement à une élite restreinte.

Condamné pour violences conjugales : Un agent du GIGN écope d’une peine avec sursis

Un agent du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), M. L. Guèye, membre de la garde rapprochée de Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a été condamné pour violences conjugales par le Tribunal d’instance de Dakar.

Sa femme, C. Faye, également policière, l’a accusé de violences physiques, menaces de mort et abandon de famille, lors de leur récente altercation. Selon les déclarations de l’accusatrice, les violences étaient récurrentes depuis leur mariage en 2019, mais ont atteint un sommet lorsqu’elle l’a confronté à son infidélité présumée.

Les témoignages rapportent que M. Guèye aurait agressé sa femme violemment, utilisant même son arme de service pour la menacer de mort. Des preuves médicales, des captures de messages WhatsApp compromettants et des photos de blessures ont été présentées devant le tribunal.

En réponse, l’accusé a nié certains faits, accusant plutôt sa femme de jalousie excessive et suggérant qu’elle se serait blessée elle-même lors de la dispute.

Le juge a fermement condamné le comportement de M. Guèye, soulignant qu’en tant que représentant de l’État, il se devait d’avoir un comportement exemplaire. Finalement, après le désistement de son épouse, il a été condamné à un mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA.

Cette affaire souligne l’importance de la lutte contre les violences conjugales et rappelle que personne n’est au-dessus de la loi, même les agents des forces de l’ordre.

VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 12 Juin 2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°199 – du 12/06/2024

🔴 LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PRODUCTEUR D’OR NOIR : 100 000 BARILS PAR JOUR ATTENDUS SUR SANGOMAR
🔴 AFFAIRE DU CHAUFFEUR DE CAMION DES ICS TAÏBA : LA GENDARMERIE ARRÊTE LES TORTIONNAIRES

🔴 Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Résultats de la 4e journée en Afrique

Ziguinchor : Lancement imminent du programme de Fermes Agricoles Citoyennes

La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a annoncé le lancement imminent d’un programme ambitieux visant à instaurer des fermes agricoles citoyennes dans chaque commune du Sénégal. Ce programme s’inscrit dans une démarche de souveraineté agricole et vise à inclure les jeunes à différents niveaux de compétences et de formation.

Khady Diène Gaye a déclaré : « Nous voulons une agriculture de souveraineté », soulignant l’importance de ce programme pour l’autosuffisance alimentaire du pays. Elle a précisé que le programme débutera par une campagne de sensibilisation et mettra la digitalisation au cœur de ses actions, permettant aux jeunes de s’insérer à différentes étapes du processus agricole en fonction de leurs compétences.

Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de lancement de la première Consultation nationale sur la Résolution 2250 (2015) concernant la jeunesse, la paix et la sécurité au Sénégal. L’événement, co-organisé avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réuni le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des représentants de jeunes des quatorze régions du Sénégal et des élus locaux.

Le programme cible une large tranche de la jeunesse, y compris ceux ayant suivi une formation académique, technique et professionnelle, ainsi que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité ou qui ont bénéficié d’une éducation populaire. « Nous avons le devoir de mettre l’accent sur l’inclusion sociale. Nous voulons donner la chance à tous les jeunes du Sénégal où qu’ils puissent se trouver », a-t-elle ajouté.

Khady Diène Gaye a insisté sur le fait que le développement économique du Sénégal passe par une amélioration du secteur agricole. « Pour parler d’essor économique, il faut un processus. Au Sénégal, nous sommes au stade primaire de ce processus. Pour que nous puissions parler d’autres étapes de développement, il nous faut impérativement mettre l’accent sur le développement du secteur agricole », a-t-elle souligné.

Le programme sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui des Collectivités territoriales, facilitant ainsi la libération des terrains nécessaires pour les fermes agricoles citoyennes.

La Résolution 2250 du Conseil des Nations Unies, adoptée le 9 décembre 2015, encourage l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels pour prévenir les crises et promouvoir la paix et la sécurité. Le Sénégal vise à adopter, ratifier et intégrer cette résolution dans son cadre juridique national.

Luc Gonlonfoun, représentant du PNUD, a précisé que cette consultation nationale vise à développer un Plan d’action national provisoire pour les cinq prochaines années. Le PNUD soutient également un projet d’autonomisation des jeunes pour qu’ils contribuent pleinement au développement du Sénégal, éloignant ainsi les jeunes des vices et des conflits.

En conclusion, le programme de fermes agricoles citoyennes représente une initiative prometteuse pour l’avenir agricole et économique du Sénégal, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale et le développement des jeunes à travers des opportunités économiques durables.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Rebondissement sur l’affaire du chauffeur de l’ICS de Taïba : La Gendarmerie nationale intervient

L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, victime de tortures infligées par des ressortissants chinois et des collègues sénégalais aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) de Taïba, connaît un développement significatif. Suite à la diffusion des informations et des preuves vidéo, la Gendarmerie nationale a pris des mesures décisives en intervenant sur les lieux.

Des sources fiables sur place confirment que la Gendarmerie nationale a procédé à l’interpellation des présumés tortionnaires. Cette action marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Ibrahima Fall, dont l’agression avait soulevé une vague d’indignation au sein de la communauté locale et parmi les défenseurs des droits de l’homme.

Ibrahima Fall, chauffeur pour l’entreprise chinoise DIYAN, opérant aux ICS de Taïba, avait refusé de signer une fiche de paie comportant des déductions salariales injustifiées. En représailles, deux Chinois et deux Sénégalais l’avaient immobilisé au sol, genoux sur le cou, rappelant tristement les circonstances de la mort de George Floyd. Un collègue de Fall avait réussi à filmer la scène, ce qui a joué un rôle crucial dans l’intervention des autorités.

L’interpellation des suspects par la Gendarmerie a été largement saluée par les travailleurs, les syndicats, et les militants des droits humains. Ils espèrent que cette action rapide et décisive mènera à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires appropriées contre les responsables de cette agression.

Cette affaire met en lumière les conditions de travail difficiles et parfois abusives au sein des entreprises étrangères opérant au Sénégal. Elle souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part des autorités et d’une réforme des politiques de travail pour garantir la protection des droits des travailleurs.

L’intervention de la Gendarmerie marque le début d’un processus judiciaire qui devra être mené avec rigueur et transparence. Les autorités doivent s’assurer que justice soit rendue à Ibrahima Fall et que de tels abus ne se reproduisent plus.

L’affaire du chauffeur de Taïba est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontés les travailleurs, notamment ceux employés par des entreprises étrangères. L’intervention de la Gendarmerie nationale constitue un pas important vers la justice et la protection des droits des travailleurs au Sénégal. Les actions à venir détermineront l’impact de cette affaire sur les politiques de travail et les relations industrielles dans le pays.

Ligue 1 sénégalaise : L’équipe type de la saison

Le championnat de la Ligue 1 sénégalaise s’est terminé le samedi passé. Le Teungueth FC a été sacré champion à l’issue d’une saison passionnante marquée par les performances de plusieurs jeunes joueurs. Seneweb, qui a suivi le championnat de bout en bout, vous livre son onze préféré.

Marc Philippe Arouna Diouf, gardien de but (Teungueth FC)

Sacré champion du Sénégal, Marc Philippe Arouna Diouf a réussi une excellente saison dans les cages du club rufisquois. Auteur de 17 clean sheet et d’une passe décisive, l’imposant gardien (1m86) formé à l’AJEL de Rufisque a également arrêté deux penalties. Des performances qui ont beaucoup contribué au sacre de Teungueth FC. Cette année, il a été incontestablement le meilleur gardien du championnat.

Cheikh Sarr, latéral droit (Teungueth FC)

Meilleur latéral droit de Ligue 2 la saison dernière sous les couleurs du Jamono Fatick, Cheikh Sarr a confirmé sa montée en puissance cette saison. Pour sa première année avec Teungueth FC, il a fortement participé au sacre en distillant quatre passes décisives à ses attaquants. Aussi bon offensivement que défensivement, l’ancien capitaine du Jamono Fatick a réalisé une belle saison.

Nouha Coly, défenseur central (Sonacos)

Formé au Casa Sports, Nouha Coly a quitté la capitale du Sud pour rejoindre la Sonacos qui venait de revenir dans l’élite. Un challenge réussi par le puissant défenseur central qui a réalisé une belle saison.  Défenseur très technique doté d’une bonne relance, Nouha Coly  a été  cette saison l’un des meilleurs éléments de la formation diourbellois.

Aliou Souané, défenseur central (Jaraaf)

Avec 23 matchs disputés pour un but marqué, Aliou Souané a joué un rôle important dans les performances de l’ASC Jaraaf. Défenseur technique et très solide dans les duels, le roc (1m86) formé à l’AS Darou Salam des HLM Grand-Yoff a réalisé une bonne saison. Avec son calme, sa sobriété et sa régularité dans les performances, il a été l’homme fort de la défense du club de la Médina.

Joseph Layouss Samb, latéral gauche (Teungueth FC)

Latéral gauche très offensif, Joseph Layouss Samb a marqué la saison par de belles performances. Auteur de quatre buts et de six passes décisives, le défenseur de Teungueth FC a fait mieux que certains attaquants du championnat. Très régulier dans ses performances, le gaucher formé à Génération Foot a été l’un des hommes forts du sacre du club rufisquois.

Ahmed Ben Makha Ba, milieu de terrain (Linguère)

La Linguère a disputé une saison plutôt moyenne, mais un joueur est sorti du lot : Ahmed Ben Makha Ba. Auteur de trois buts, le milieu de terrain défensif a été incontestablement le meilleur joueur de la Linguère cette saison. Régulier dans la performance et capable de jouer à plusieurs postes, le capitaine de la Linguère, qui a disputé les 26 journées du championnat, a été l’élément incontournable de son équipe.

Mame Saër Guèye, milieu de terrain (Stade de Mbour)

Il est très rare de voir un milieu de terrain marquer plus de quatre buts dans notre championnat où même les attaquants ne marquent pas beaucoup. Pourtant, Mame Saër Guèye a réussi à planter six buts. Une belle performance pour un milieu de terrain défensif. Même si la saison a été très difficile pour le Stade de Mbour, le capitaine des piroguiers a incontestablement marqué le championnat par ses performances.

Aimé Tendeng, milieu de terrain (Jaraaf)

Meneur de jeu très technique et doté d’une bonne vision de jeu, Aimé Tendeng a incontestablement franchi un palier en rejoignant le Jaraaf. Même s’il n’a pas marqué cette saison, il a été l’inspirateur du jeu du Jaraaf avec six passes décisives. Avec ce qu’il a montré cette saison, le Jaraaf aura du mal à le garder dans son effectif, la saison prochaine.

Naby Laye Soumah, milieu de terrain (Jamono Fatick)

Capitaine et meneur de jeu du Jamono Fatick, Naby Laye Soumah, a joué un rôle déterminant dans le maintien du club du Sine. Auteur de quatre buts et d’une passe décisive, le Guinéen a livré une belle saison. Outre ses buts, ses qualités techniques, son comportement irréprochable et son charisme ont été bénéfiques au club fatickois.

Souleymane Cissé, attaquant (Jaraaf)

La saison dernière, Souleymane Cissé avait brillé avec la Linguère de Saint-Louis en marquant sept buts et en délivrant six passes décisives. Cette saison encore, le joueur natif de Tambacounda, qui a rejoint le Jaraaf, a montré qu’il reste une valeur sûre du championnat. Auteur de neuf buts, il a été le joueur du Jaraaf le plus décisif de la saison. Des performances qui lui ont valu une invitation du sélectionneur national Aliou Cissé.

Abdoulie Kassama, attaquant (Guédiawaye FC)

Meilleur buteur la saison dernière sous les couleurs du Casa Sports (12 buts), Abdoulie Kassama a rejoint cette saison le Guédiawaye FC. Mais malgré ce changement de club, l’attaquant gambien n’a rien perdu de ses qualités de buteur. Pour preuve, le jeune avant-centre a inscrit sept buts et délivré quatre passes décisives. Une grosse performance pour l’ancien du Casa Sports, qui n’a manqué que quatre matchs de championnat.

avec Seneweb

L’influenceur Saydbamba convoqué à la division de la cybercriminalité

L’influenceur Saydbamba a été convoqué ce mardi 11 juin 2024 à la division de la cybercriminalité pour un interrogatoire. Sur sa page Facebook, il a partagé qu’il était présent dans les locaux de la cybercriminalité, en attendant ses avocats pour débuter l’interrogatoire. Actuellement, il reste sur place, soumis à un interrogatoire en cours.

L’influenceur, connu pour son activité sur les réseaux sociaux, se retrouve au centre de l’attention médiatique avec cette convocation. Les raisons précises de cette démarche des autorités n’ont pas encore été divulguées. Cependant, cela soulève des interrogations et suscite l’intérêt de ses nombreux abonnés et de la communauté en ligne.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près et nous fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Al Qadisiyah : Le transfert de Sadio Mané en péril, le Sénégalais en désaccord avec le salaire proposé

Le transfert de Sadio Mané vers le club saoudien Al Qadisiyah, récemment promu en première division, semble sur le point d’échouer. Selon les informations rapportées par le journaliste sportif Falah Al-Qahtani, les négociations entre les représentants de Mané et le club n’ont pas abouti à un accord satisfaisant pour les deux parties.

Sadio Mané, qui a marqué 19 buts et délivré 11 passes décisives en 46 matchs avec Al-Nassr, est pourtant considéré comme un flop par certains observateurs. Son club actuel, Al-Nassr, souhaiterait se séparer de lui lors de ce mercato estival, malgré ses contributions significatives sur le terrain.

Al Qadisiyah, champion de la deuxième division saoudienne, a des ambitions élevées pour la saison prochaine et souhaite renforcer son effectif en recrutant des joueurs de renom comme Sadio Mané. Cependant, les négociations autour du salaire proposé n’ont pas abouti. Le club promu semble incapable de satisfaire les exigences financières de Mané et de ses agents, ce qui compromet sérieusement la conclusion du transfert.

Parallèlement, Sadio Mané suscite l’intérêt d’autres clubs, notamment Gérone en Espagne, qui jouera la Ligue des champions la saison prochaine et cherche à remplacer son meilleur joueur, Savio. Ce développement pourrait indiquer un possible retour en Europe pour la star sénégalaise, où il pourrait retrouver un environnement plus familier et compétitif.

Le désaccord sur les termes financiers est un facteur crucial dans ce transfert avorté. Al Qadisiyah, malgré ses ambitions, doit respecter ses contraintes budgétaires, tandis que Sadio Mané, ayant déjà atteint un niveau de performance élevé, cherche une rémunération à la hauteur de sa valeur sur le marché.

À moins d’un revirement de situation inattendu, le transfert de Sadio Mané à Al Qadisiyah semble voué à l’échec. L’attaquant sénégalais pourrait donc explorer d’autres options, notamment un retour en Europe, où des clubs comme Gérone pourraient lui offrir non seulement une place en Ligue des champions, mais aussi des conditions salariales plus attrayantes.

Cette situation souligne l’importance des négociations contractuelles dans les transferts de football, où les aspects financiers et les aspirations personnelles des joueurs jouent un rôle déterminant. Pour Sadio Mané, la décision finale sera cruciale pour la suite de sa carrière, tant au niveau sportif que financier.

Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Résultats de la 4e journée en Afrique

La 4e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 en Afrique a offert son lot de surprises et de confirmations. Plusieurs équipes ont su tirer leur épingle du jeu, que ce soit à domicile ou en déplacement.

Groupe I : Les Comores En Tête

Les Comores ont réalisé une belle opération en allant s’imposer 2-0 au Tchad. Cette victoire, la troisième en quatre matchs, place les Comores en tête du groupe avec 9 points, devant le Ghana qui compte également 9 points mais une différence de buts inférieure (+4 contre +2). Dans ce même groupe, Madagascar et le Mali ont fait match nul 0-0. Les Malgaches, avec ce point gagné, se positionnent à la 3e place avec 7 points, tandis que le Mali, avec 5 points, est en 4e position, déjà distancé par le Ghana et les Comores.

Groupe C : Le Rwanda Prend La Tête

Le Rwanda a créé la surprise en battant le Lesotho 1-0 à l’extérieur. Ce succès permet aux Rwandais de prendre la tête du groupe avec 7 points, devançant l’Afrique du Sud à la différence de buts. L’Afrique du Sud, quant à elle, a assuré à domicile en dominant le Zimbabwe 3-1, se maintenant ainsi à la 2e place du groupe avec également 7 points.

Groupe D : Le Cap-Vert Se Relance

Après avoir été battu par le Cameroun, le Cap-Vert a rebondi en s’imposant 1-0 contre la Libye. Cette victoire permet aux Requins Bleus de rejoindre le Cameroun en tête du groupe avec 7 points chacun. Cependant, le Cameroun reste leader à la différence de buts et doit affronter l’Angola lors de la prochaine journée. Dans ce groupe, l’île Maurice a infligé une quatrième défaite consécutive à l’Eswatini, leur permettant de grimper à la 5e place avec 4 points.

Groupe E : La Tanzanie S’impose En Zambie

La Tanzanie a réalisé une belle performance en s’imposant 1-0 en Zambie. Cette victoire cruciale permet aux Tanzaniens de prendre la 2e place du groupe avec 6 points, mettant la pression sur le Maroc, qui affronte le Congo plus tard dans la journée.

Groupe F : La Côte d’Ivoire Accrochée Par Le Kenya

Championne d’Afrique en titre, la Côte d’Ivoire a été tenue en échec par le Kenya avec un score nul de 0-0. Malgré ce résultat, les Ivoiriens restent en tête du groupe F avec 10 points, continuant à viser une qualification directe pour la Coupe du Monde 2026.

Cette journée a vu des équipes comme les Comores et le Rwanda prendre des positions avantageuses dans leurs groupes respectifs. La lutte pour la qualification reste ouverte avec plusieurs équipes en position de force pour la suite des éliminatoires. Les prochains matchs seront décisifs pour confirmer ces tendances et déterminer les équipes qui continueront leur route vers le Mondial 2026.

Qualifs Mondial 2026 : Le Soudan prend la tête, la Côte d’Ivoire et le Mali déçoivent

Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 continuent de surprendre et de bousculer les pronostics. Dans le groupe B, le Soudan a pris les commandes du classement, tandis que la Côte d’Ivoire et le Mali ont déçu leurs supporters avec des performances mitigées.

Groupe B : Le Soudan Surprend le Sénégal

Dans un match crucial pour la qualification, le Soudan a brillamment battu son voisin et rival, le Soudan du Sud, sur un score sans appel de 3-0. Cette victoire permet au Soudan de totaliser 10 points, deux de plus que le Sénégal, qui se retrouve maintenant à la deuxième place du groupe. Les Soudanais ont montré une solide performance, confirmant leur ambition de se qualifier pour le mondial 2026.

Groupe I : Le Mali Patauge Contre Madagascar

Le Mali continue de décevoir dans les qualifications, ne parvenant qu’à décrocher un match nul 0-0 contre Madagascar, malgré une supériorité numérique pendant une grande partie du match. Cette contre-performance place le Mali à la 4e position du groupe avec seulement 5 points. Les supporters maliens espéraient une victoire qui aurait relancé leurs espoirs de qualification, mais l’équipe n’a pas su capitaliser sur ses opportunités.

Groupe F : La Côte d’Ivoire Freinée par le Kenya

Dans le groupe F, la Côte d’Ivoire a connu un coup d’arrêt en ne parvenant pas à battre le Kenya. Le match s’est terminé sur un score nul de 0-0. Malgré ce résultat, les Ivoiriens conservent la tête du groupe avec 10 points. Toutefois, ce match nul pourrait coûter cher si leurs poursuivants immédiats parviennent à rattraper leur retard dans les prochaines rencontres.

Les prochaines journées des éliminatoires s’annoncent décisives pour ces équipes. Le Soudan, en tête de son groupe, doit maintenir son rythme pour sécuriser sa place pour le mondial. Le Sénégal, de son côté, devra impérativement gagner ses prochains matchs pour reprendre la tête du groupe B.

Pour le Mali, les espoirs de qualification s’amenuisent, et l’équipe devra montrer un visage différent dans les prochains matchs pour espérer se hisser parmi les meilleurs. Quant à la Côte d’Ivoire, elle doit rapidement retrouver le chemin de la victoire pour éviter toute mauvaise surprise.

Ces résultats montrent à quel point les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 sont imprévisibles et pleins de rebondissements. Les équipes doivent rester concentrées et performantes pour atteindre leur objectif de qualification.

Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce le dialogue avec les leaders religieux avant la Tabaski

À la veille de la Tabaski, une période sacrée pour les musulmans, le Chef de l’État du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion importante avec les imams et oulémas du pays. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux et empreints de qualité, où les religieux ont exprimé leur appréciation pour cette initiative de dialogue.

Les représentants de la Ligue des imams, de l’Association des oulémas et du Rassemblement islamique ont exprimé leur engagement à collaborer étroitement avec le Président Faye pour promouvoir la paix, l’harmonie et la concorde au sein de la société sénégalaise.

Cette démarche souligne l’importance que le Président accorde à la coopération et au dialogue interreligieux dans la consolidation des fondements d’une nation prospère et unie. En renforçant les liens avec les leaders religieux, le gouvernement sénégalais montre sa volonté de travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société pour préserver la stabilité et le bien-être de tous ses citoyens.

En cette période de célébration religieuse, cette rencontre revêt une signification particulière, soulignant l’importance de la compréhension mutuelle et du respect entre les différentes communautés religieuses du pays. Le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux constitue un pas essentiel vers la consolidation des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique au Sénégal.

Alors que la Tabaski approche, cette réunion témoigne de l’engagement commun en faveur de la paix et de l’unité, et renforce l’espoir d’un avenir où la diversité religieuse est célébrée comme une richesse nationale.

Début d’extraction historique du pétrole au champ de Sangomar : le Sénégal remboursera 70% des investissements avant le partage de la production

Aujourd’hui marque une étape décisive pour le Sénégal avec le lancement de l’extraction pétrolière dans le champ de Sangomar, un projet pionnier avec une capacité de 100 000 barils par jour. Cette réalisation est le fruit d’une collaboration entre PETROSEN, l’État sénégalais et des acteurs internationaux majeurs.

Woodside, entreprise australienne, annonce fièrement le début de cette extraction offshore, ouvrant ainsi la voie à une production significative de barils. Cependant, la fluctuation des prix du pétrole sur le marché mondial pose des défis quant à la fixation des prix.

Moussa Oumar, chercheur dans le secteur pétrolier, souligne l’importance de maximiser la production quotidienne de barils, soulignant la difficulté de pratiquer l’économie du pétrole au niveau des gisements. La capacité de production estimée du champ de Sangomar est de 100 000 barils par jour, marquant un pas crucial dans son exploitation.

Le contrat de partage de production entre le Sénégal et la compagnie pétrolière repose sur la production quotidienne de barils, déterminant ainsi les parts de chaque partie. Avant cela, il est essentiel de rembourser les investissements des opérateurs, comme le stipule l’article 34 du code pétrolier, avec un taux de remboursement d’environ 70%.

Après près de dix ans de recherche et de développement, l’heure est venue pour le Sénégal de rembourser les coûts engagés dans ce projet ambitieux. Une fois ce remboursement effectué, le partage de la production débutera, avec 40% pour l’État et 60% pour la compagnie pétrolière. Ce remboursement se fera progressivement selon des barèmes établis.

En conclusion, cette avancée dans le domaine pétrolier ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tout en soulignant l’importance de gérer efficacement les revenus issus de cette ressource précieuse pour le développement économique du pays.

PPP ACWA – SONES … la ‘très’ haute trahison  

Ce lundi 10 Juin 2024 au Maroc,  le Prince héritier  Moulay El’Hassan prend date avec ses sujets en lançant la plus grande usine de dessalement de l’Afrique  d’une capacité annuelle de 300 millions de m3 d’eau  pour couvrir les besoins de 8 000 000 de marocains autour de la grande agglomération de CASABLANCA.

La puissance économique de l’Afrique, presque six fois le PIB du Sénégal, le royaume  anticipe ainsi  l’urbanisation exponentielle et surtout les changements climatiques qui affectent  les ressources en surface et sous surface du territoire chérifien.

La méga – station de 50 HA fonctionnant au renouvelable, a nécessité un  investissement de 650 millions d’euros en  partenariat public-privé  structuré  en deux phases. La première phase opérationnelle en 2026 avec une capacité de 548.000 m3 par jour. La seconde phase, pour mi-2028 atteindra un  pic autour de  822.000 m3 par jour, ajoutant ainsi 100 millions de m3 annuels supplémentaires, dont 50 millions seront destinés à l’agriculture. C’est inédit, un vrai signe d’émergence. L’optimisation financière et technologique du projet  permet de baisser  le coût de  du m3 à 280 F cfa…Deux sociétés marocaines et leur partenaire espagnol sélectionnés à l’issu d’un appel d’offre international transparent vont assurer la mise en œuvre de l’usine de dessalement dernier cri.

Au Sénégal  avec 50 millions d’euros – soit  40 milliards de plus que le Maroc    nous aurons 200 000 m3/jour avec l’usine de dessalement de la Grande Côte qui lie en PPP la société nationale SONES et l’opérateur -financeur saoudien ACWA Power.  Previsionellement  en  deux phases comme au maroc avec  200 000 m3/jour en 2027 et un autre 200 000 m3/jour en 2030 le tout pour 459 milliards FCFA..

Notre pays à de loin les meilleurs corpus de texte sur les PPP que le Maroc  malheureusement pour le contrat SONES –  ACWA  aucune règle , aucune diligence, même environnementale n’a été respectée.

L’unité nationale d’appui aux PPP, l’ARMP – ARCOQ et la DCMP sont absents du dossier, aucune clause et aucune obligation en conformité avec  Loi n°2021-23 du 02 mars 2021 sur les PPP n’a été respectés, le secteur prive’ national complètement mis sur la touche.

Avec 400 milliards FCFA le Maroc obtient 548 000 m3 par jour, alors que le Sénégal pour  459 milliards obtient seulement 200 000 m3 par jour  avec des conditions physiques nettement plus favorables ici au Sénégal. Même le profil de risque du Sénégal  n’explique pas les surfacturations d’Acwa Power.

C’est juste des dirigeants – ministres et DG – sans fibre patriotique pour leur pays.  C’est un fiasco honteux  pour notre système de surveillance et de régulation des  marchés – ARCOQ et DCMP –  avec des directeurs aux mandats expirés depuis…..

Probablement beaucoup de commissions et rétro- commissions ont été distribuées pour obtenir une signature in extrémis d’un contrat aussi illégal sans aucun intérêt pour le Sénégal.  L’optimisation du maastrichtien sénégalais permet même de se passer du dessalement de l’eau de mer surtout dans une zone  où l’écosystème est si  fragile  comme la petite côte.

Toutes les parties prenantes du contrat SONES – ACWA ont trahi nos intérêts et les intérêts supérieurs du Sénégal et sont passibles de haute trahison, un crime qui doit s’ajouter à notre code pénal.

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

Le Directeur Général de l’Apix Sénégal promeut un partenariat « gagnant-gagnant » lors du forum économique Sino-Sénégalais

Dans le cadre d’un forum économique Sino-Sénégalais qui s’est tenu à Dakar ce mardi matin, le nouveau Directeur Général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), Bakary Séga Bathily, a adressé un message fort aux investisseurs étrangers intéressés par des partenariats avec l’État du Sénégal.

Bathily a affirmé l’engagement de l’Apix à établir des relations économiques bénéfiques pour toutes les parties impliquées. « Nous souhaitons établir un partenariat économique gagnant-gagnant avec nos partenaires internationaux », a-t-il déclaré. Cette déclaration reflète la volonté de l’Apix de favoriser des accords où toutes les parties tirent profit et bénéficient mutuellement des opportunités d’investissement.

Dans le but de renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises, Bathily a annoncé des mesures visant à faciliter l’accès au foncier et aux financements. Cette initiative vise à soutenir les entreprises locales et à les positionner avantageusement sur le marché, tout en favorisant un environnement propice à l’investissement étranger.

Cette vision d’un partenariat équilibré et bénéfique souligne l’engagement de l’Apix à promouvoir le développement économique durable au Sénégal, en encourageant des collaborations stratégiques et mutuellement avantageuses.

Les Élèves de l’école Keur Mame Diarra de Pikine Aynoumadi 3 en visite au Palais de la République

Ce matin, les élèves de l’école Keur Mame Diarra de Pikine Aynoumadi 3 ont eu l’opportunité unique de visiter le Palais de la République. Lors de leur visite, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, bien que plongé dans ses dossiers, a pris quelques minutes pour les rencontrer et échanger avec eux sur des sujets importants.

Le Président a profité de cette rencontre pour rappeler aux jeunes l’importance de prendre soin de notre environnement. Il a insisté sur la nécessité de planter et d’entretenir des arbres, soulignant que chaque geste compte pour préserver notre planète. « Les arbres sont essentiels pour notre survie, et c’est à vous, les jeunes, de continuer à protéger et embellir notre environnement », a-t-il déclaré.

Dans un contexte marqué par l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises, le Président Faye a également abordé des questions cruciales concernant les ressources naturelles du pays. Il a exprimé son engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à assurer une gestion transparente et équitable des richesses provenant de ces ressources. « Notre avenir dépend de la manière dont nous gérons nos richesses aujourd’hui. Je m’engage à veiller à ce que ces ressources profitent à tous, maintenant et pour les générations futures », a-t-il affirmé.

Cette visite au Palais de la République a été une expérience enrichissante pour les élèves de l’école Keur Mame Diarra. Non seulement ils ont eu l’occasion de découvrir un lieu symbolique de leur pays, mais ils ont également reçu des messages inspirants de la part du Chef de l’État.

La visite des élèves de l’école Keur Mame Diarra au Palais de la République, marquée par les échanges avec le Président Bassirou Diomaye Faye, a été un moment fort. Le Président a su transmettre des valeurs essentielles concernant la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles, inspirant ainsi les jeunes à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir durable pour le Sénégal.

Hommage à Mansour Dieng, un pilier de la presse s’en est allé

C’est avec une profonde tristesse que la communauté journalistique a appris le décès de Mansour Dieng, le fondateur et directeur de « Icone Magazine ». Son départ laisse un vide immense dans le paysage médiatique, tant son engagement et sa passion pour le journalisme ont marqué des générations.

Mansour Dieng était bien plus qu’un simple journaliste. Il était un véritable pilier de la presse, un visionnaire qui a su élever le débat public à travers son magazine. Toujours à la recherche de la vérité, il a incarné l’éthique et le professionnalisme, inspirant ainsi toute une génération de journalistes.

Ses contributions ne se limitaient pas à son travail au sein de « Icone Magazine ». Mansour Dieng était également un défenseur infatigable de la liberté de la presse et des valeurs démocratiques. Il a toujours su se tenir aux côtés des opprimés, utilisant sa plume comme une arme pour combattre l’injustice et l’oppression.

Au-delà de son influence professionnelle, Mansour Dieng était également un être humain d’une grande générosité. Toujours prêt à aider ceux dans le besoin, il était respecté et aimé de tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.

Aujourd’hui, alors que nous pleurons sa perte, nous nous souvenons également de l’héritage qu’il laisse derrière lui. Son engagement envers la vérité et la justice continuera d’inspirer les générations futures de journalistes à travers le pays.

À sa famille, ses amis et ses collègues, nous adressons nos plus sincères condoléances. Mansour Dieng restera à jamais dans nos cœurs et son influence perdurera à travers les pages de l’histoire de la presse.

Remaniement au Conseil Départemental de Ziguinchor : Nouveau Vice-Président Élu

Le Conseil départemental de Ziguinchor a connu un remaniement significatif avec le départ du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de son poste de 2ème vice-président. Cette décision s’inscrit dans la volonté de lutter contre le cumul des mandats.

Alfousseyni Diédhiou, membre du parti Pastef dans le Boutoupa-Camaracounda, a été élu pour le remplacer après la démission de Cheikh Tidiane Dièye. Cette élection s’est déroulée lors d’une session ordinaire qui a débuté le lundi 10 juin et s’est achevée le mardi 11 juin 2024.

L’élection a été remportée par Alfousseyni Diédhiou avec 31 voix, face à son camarade de parti, Seydou Mandiang de Ziguinchor, qui a obtenu 27 voix.

Cette session ordinaire a également été marquée par le remplacement de Kaoussou Sané, décédé le 16 décembre 2023.

Lettre ouverte à Mr Ousmane Sonko , Premier Ministre de l’état du Sénégal.

Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté
Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales.
Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création.
Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>.
Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne

Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler.
Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités.

Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social.

Samba KANTÉ

Grève de 48 heures à l’UGB : Les travailleurs exigent des solutions concrètes à leurs revendications

Le Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires et Universitaires (STESU) Section UGB Rectorat a déclenché une grève de 48 heures renouvelables pour faire entendre leurs revendications au sein de l’Université Gaston Berger (UGB).

Cette mobilisation vise à exiger une rencontre avec le Recteur afin de poursuivre les négociations sur les 19 points revendicatifs soulevés par le syndicat. Parmi ces points, les conditions de travail précaires des techniciens de laboratoires de la ferme agricole de l’université sont particulièrement mis en avant. Malgré des débuts de solutions, les travailleurs déplorent un manque de suivi et d’engagement de la part des autorités universitaires, qui ont promis des rencontres mais n’ont pas tenu leurs engagements.

Amath Diallo, secrétaire général du syndicat, souligne le manque de respect manifesté par le Recteur envers les partenaires sociaux, et insiste sur la nécessité d’une rencontre pour résoudre les problèmes une fois pour toutes.

La grève a également entraîné des retards dans le versement des salaires des travailleurs vacataires, mettant en lumière l’impact direct de ce mouvement sur la communauté universitaire.

Malgré un récent engagement du vice-recteur à examiner les revendications, les syndicalistes maintiennent leur demande de rencontre avec le Recteur pour trouver des solutions concrètes à leurs préoccupations.

Appel à la Priorité des Vrais Problèmes : L’Énergie du Premier Ministre Ousmane Sonko devrait être consacrée à la Réduction de la Cherté de la Vie plutôt qu’à la Menace des Journalistes.

Dans un moment où les Sénégalais attendent des réponses concrètes aux défis quotidiens, il est regrettable de voir le Premier Ministre Ousmane Sonko détourner son attention des problèmes réels pour s’engager dans des conflits stériles avec la presse. Au lieu de chercher à museler la voix des journalistes, les dirigeants devraient écouter les préoccupations de leur peuple et agir en conséquence.

De plus, les attaques contre ceux qui ont soutenu le Premier Ministre dans ses moments les plus difficiles soulèvent des questions sur son engagement envers ceux qui ont cru en lui. Il est temps pour le Premier Ministre de faire preuve de calme et de raison, et de se concentrer sur les promesses faites à son peuple, notamment celle de réduire la cherté de la vie.

En tant que citoyen soucieux du bien-être de notre nation, j’appelle le Premier Ministre Ousmane Sonko à faire preuve de leadership en mettant de côté les querelles politiques et en se consacrant aux véritables défis auxquels notre pays est confronté. Les Sénégalais méritent un gouvernement qui les écoute et qui agit dans leur intérêt, et c’est à travers des actions concrètes que la confiance et le progrès peuvent être instaurés.

Classement des Puissances Militaires Africaines en 2024 : Le Sénégal en Baisse

Dans le paysage évolutif des puissances militaires en Afrique, le Sénégal se retrouve désormais à la 30e place sur 38 pays, selon le dernier classement établi par Global Fire Power (GFP), un site américain spécialisé dans l’évaluation de l’armement des nations. Cette position met le Sénégal derrière des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’alliance des États du Sahel (AES).

Le classement, basé sur le Power Index (PwrIndx) de GFP, prend en compte une multitude de critères, dont la diversité des armes, l’effectif militaire, les ressources naturelles essentielles comme le pétrole, le budget militaire et la logistique. Pour le Sénégal, cette baisse dans le classement met en lumière la nécessité d’une réévaluation stratégique de son arsenal et de ses forces armées.

L’Égypte maintient sa position de leader incontesté dans ce classement africain, avec un PwrIndx de 0.2283, suivi de près par l’Algérie et l’Afrique du Sud. La présence remarquée de pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger en tête du classement souligne l’importance croissante de la coopération régionale et de la réorganisation des forces militaires face aux menaces actuelles.

Malgré cette nouvelle donne, le Sénégal continue de jouer un rôle significatif dans la stabilité régionale et dans les opérations de maintien de la paix, notamment à travers sa participation aux missions de l’ONU et de l’Union africaine. Toutefois, cette position dans le classement soulève des questions quant à la capacité du pays à répondre efficacement à d’éventuelles menaces sécuritaires et à maintenir sa position dans un environnement géopolitique en évolution constante.

Ancienne DG de TDS Nafissatou Diouf convoquée par la brigade de recherches

L’ancienne directrice générale de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (TDS), Dr Nafissatou Diouf, est convoquée ce mercredi 12 juin par la brigade de recherches. Cette convocation intervient dans le cadre d’une enquête concernant la restitution de véhicules attribués par la présidence, une mesure ordonnée par le président Bassirou Diomaye Faye.

Selon les enquêteurs, Dr Nafissatou Diouf figurerait sur la liste des personnalités devant rendre un véhicule de la présidence. Cependant, elle nie formellement avoir jamais travaillé pour la présidence et conteste cette attribution.

Cette convocation s’inscrit dans le contexte des instructions fermes émises par la Présidence de la République pour la restitution des véhicules et des maisons de fonction. Il s’agit probablement d’une étape dans l’état des lieux demandé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Mame Seydou Ndour lance une offensive contre la criminalité à Thiaroye

Dans le cadre de sa nouvelle mission en tant que directeur général de la police nationale (DGPN), le contrôleur général Mame Seydou Ndour a initié une série d’actions visant à renforcer la sécurité dans la banlieue. Dès ses premiers jours en poste, il a dirigé une opération d’interpellation à Thiaroye, où il a précédemment servi.

Au cours du week-end dernier, 51 individus ont été appréhendés pour divers délits. Parmi eux, trois ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bétail et recel, tandis que deux autres ont été pris en flagrant délit de vol en réunion avec l’utilisation de moyens de transport, notamment des motos. D’autres arrestations ont eu lieu pour des crimes tels que le trafic de drogue et les vols avec violence, démontrant ainsi l’engagement ferme de Mame Seydou Ndour à lutter contre toutes les formes de criminalité.

Lors de son installation la semaine précédente, le DGPN avait clairement exprimé sa détermination à éradiquer la criminalité, les agressions et le trafic de drogue. Ces récentes interpellations marquent le début d’une série d’actions prévues pour garantir la sécurité et la tranquillité dans la région de Thiaroye, et témoignent de la volonté résolue des autorités de faire respecter l’ordre et la loi.

Moundiaye Cissé rappelle à Ousmane Sonko l’inévitabilité des critiques de la presse

Dans une déclaration récente, Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, a adressé un message de rappel au Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, concernant les critiques de la presse. Soulignant que Sonko ne devrait pas s’attendre à un traitement de faveur, Cissé a rappelé que les dirigeants précédents, tels que Diouf, Wade et Macky Sall, n’ont pas été épargnés par les médias.

Lors d’une conférence récente devant les jeunes du Pastef, Sonko a ouvertement attaqué la presse, une attitude qui a suscité des réactions négatives de la part de divers acteurs de la société civile, dont Moundiaye Cissé. Selon lui, la critique médiatique est une constante dans la vie politique sénégalaise, et Sonko doit apprendre à composer avec elle.

Cissé a souligné l’importance pour Sonko de se concentrer sur les solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les Sénégalais, au lieu de chercher à intimider la presse. Il a également encouragé Sonko à faire preuve de retenue et de sérénité dans ses interactions avec les médias, soulignant que les menaces ne sont pas une méthode efficace pour changer la posture de la presse.

En fin de compte, Cissé a exhorté Sonko à adopter une approche de dépassement et à se concentrer sur les besoins réels de la population sénégalaise, soulignant que c’est là que réside sa véritable chance de faire une différence en tant que leader politique.

Woodside Energy démarre l’extraction de pétrole au large des côtes du Sénégal

La compagnie australienne Woodside Energy a annoncé aujourd’hui avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé au large des côtes du Sénégal. Cette étape marque un jalon significatif dans le développement du premier projet pétrolier offshore du pays.

Woodside Energy, en partenariat avec la Société des pétroles du Sénégal, a achevé avec succès la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, confirmant ainsi le potentiel de cette région en matière de production énergétique.

Situé à environ 100 km au sud de Dakar, le champ de Sangomar est riche en pétrole et en gaz, et le projet vise à atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le Sénégal et renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur énergétique régional.

Le lancement de l’extraction de pétrole au Sénégal représente un progrès significatif dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière du pays, tout en soulignant l’engagement de Woodside Energy à contribuer à la croissance économique et au développement durable de la nation sénégalaise.

Prise en charge de l’AVC au Sénégal : Les défis persistants selon le Dr. Mbagnick Bakhoum

Dans le cadre d’une récente activité visant à sensibiliser les patients aux maladies cardio-vasculaires, le Dr. Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Fann, a mis en lumière les défis persistants de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) au Sénégal.

Lors de cette initiative axée sur les conseils hygiéno-diététiques, le Dr. Bakhoum a souligné les différents types d’AVC, notamment les hémorragies cérébrales et les accidents ischémiques, tout en mettant en avant l’hypertension artérielle comme principal facteur de risque, atteignant une prévalence alarmante de 30 % dans le pays.

Malgré ces constats, le Dr. Bakhoum a exprimé ses préoccupations quant à l’absence de données précises sur l’incidence des AVC au Sénégal, soulignant l’importance cruciale de telles informations pour évaluer et orienter les politiques de santé.

De plus, il a mis en évidence une pénurie de neurologues dans le pays, ce qui entrave la prise en charge adéquate des patients victimes d’AVC. Souvent, ces patients se retrouvent sous la supervision de cardiologues ou de médecins généralistes, faute de spécialistes en neurologie disponibles.

Face à ces défis, le Dr. Bakhoum a appelé à une sensibilisation accrue sur la prévention de l’hypertension artérielle et sur l’adoption d’une alimentation saine, notamment en réduisant la consommation de sel.

Cette mise en lumière des obstacles rencontrés dans la prise en charge des AVC au Sénégal souligne l’urgence d’une action concertée pour renforcer les ressources médicales et améliorer l’accès aux soins spécialisés pour les patients touchés par cette pathologie dévastatrice.

ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : Un chauffeur de camion des ICS échappe à une mort certaine

I. Fall a sans doute était plus chanceux que George Floyd. Le chauffeur de camion, victime d’étranglement par ses supérieurs chinois à l’entreprise minière Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, a frôlé la mort.

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Si ce n’était l’intervention d’un de ses collègues, I. Fall aurait pu mourir de l’étranglement sanguin dont il a été victime, ce lundi, en début d’après-midi midi, aux abords de 14 heures. Le collègue de ce chauffeur de camion qui a entendu des cris atroces, a eu le réflexe de sortir son téléphone et de filmer la scène horrible jusqu’à ce qu’il arrive à hauteur de la violente altercation. Sur les images, apparaît I. Fall, officiant à l’entreprise minière de silex, Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, suffocant et haletant. En effet, il a été maîtrisé au sol par strangulation, un genou à son cou, par trois hommes – eux Chinois et un Sénégalais – pendant qu’un autre Chinois, insensible à la scène, regardait sans intervenir. Quand les agresseurs présumés du chauffeur de camion se sont rendus compte qu’il y avait un témoin, ils se sont dépêchés d’arrêter leur supplice.

Après cet incident, I. Fall s’est immédiatement rendu au cabinet médical de Darou Khoudouss où il a été soigné. Muni d’un certificat d’Incapacité Totale de Travail (ITT) de sept (7) jours, le trentenaire a porté plainte contre ses patrons chinois à la Brigade de gendarmerie de Mboro. Après s’être acquitté de cette procédure légale, la victime présumée a fait un audio WhatsApp transmis à la rédaction du Dakarois pour expliquer la maltraitance subie.

MISE À PIED

I. Fall explique que suite à l’éraflure du pare-brise du camion qu’il conduit, sa hiérarchie a décidé de lui imputer l’accident avec une mise à pied de deux (2) jours. Il a alors rétorqué que c’est injuste. Ceci a déplu, selon lui, à ses patrons chinois qui lui ont indiqué qu’il n’a point son mot à dire. C’est ainsi qu’il lui rajoute sept (7) jours de mise à pied. Le père de famille, en désarroi, surtout avec l’approche de la Tabaski, leur a demandé de lui remettre une pièce justificative d’une telle décision afin qu’il se rende à l’Inspection du travail de Thiès. Ce que ses patrons ont refusé d’entendre. Toutefois, cela n’empêche pas à I. Fall de s’y rendre. D’après lui, les inspecteurs lui ont dit qu’il peut se rendre à son lieu de travail car cette mise à pied est « irrégulière ». « Donc, je suis retourné travailler. Chaque jour, ils procédé au pointage. À la fin du mois, je leur demande mon salaire, ils ont refusé. Aujourd’hui, 10 juin 2024, ils m’ont remis un papier avec une somme d’argent, et m’ont demandé d’émarger avant de compter l’argent. Ce que j’ai refusé. C’est ainsi qu’il m’ont attrapé et torturé », regrette-t-il.

Endormi à cause des médicaments prescrits par le corps médical, le Dakarois Quotidien n’a pas pu parler de vive voix avec I. Fall mais la rédaction s’est entretenu au téléphone avec son grand frère, S. Fall. Contacté par les collègues d’I. Fall alors qu’il réglait les derniers détails des funérailles de leur grand frère décédé dimanche dernier, ce dernier a confirmé les allégations de son cadet. Il a précisé que si les Chinois ont refusé que son petit frère compte l’argent remis, c’est parce que son salaire total ne lui a pas été payé. Ils ont défalqué un montant. Il a avancé, en outre, qu’I. Fall n’est pas à l’origine des dégâts sur le pare-brise du camion puisqu’il y a un autre chauffeur qui le relève et utilise le même véhicule. S. Fall demande ainsi que justice soit faite car c’est un « acte de barbarie ».


La Dakaroise

LA PRÉCARITÉ DANS LE FOOTBALL SÉNÉGALAIS » : Les joueurs ne perçoivent plus de salaire dès la fin de saison » : Tidiane Ndiaye du Guédiawaye FC

Mohamed Tidiane Ndiaye, un joueur de football sénégalais, a débuté sa carrière professionnelle en 2015 avec Teungueth FC. Sa passion pour le football et ses compétences exceptionnelles l’ont rapidement propulsé à travers différents clubs et niveaux de compétition au Sénégal.

En 2015, Mohamed a commencé à jouer pour Teungueth FC, où il a immédiatement montré son potentiel. Sa performance remarquable lui a permis de se faire un nom dans le milieu du football sénégalais. Après Teungueth FC, il a rejoint l’AS Port, puis Jamono de Kaolack. C’est à cette période, marquée par l’épidémie de COVID-19 en 2022, qu’il a été sacré meilleur buteur en National 1 ; un exploit exceptionnel pour un latéral gauche.Mohamed a ensuite continué son parcours en rejoignant Port FC, où il a passé une période significative avant de signer avec l’Ajel de Rufisque l’année dernière. Sa carrière a pris un nouveau tournant lorsqu’il a signé avec Guédiawaye FC, son club actuel. À son arrivée, le club évoluait en Ligue 2, mais grâce à son dévouement et à son travail acharné, il a contribué à la montée du Guédiawaye FC en Ligue 1.

Tout au long de sa carrière, Mohamed Tidiane Ndiaye a accumulé des réalisations impressionnantes. À Jamono de Fatick, il a été nommé meilleur joueur du championnat, et avec Tegueh FC, il a atteint la demi-finale de la Coupe du Sénégal contre le Casa Sports. Dans son quartier, avec l’ASC Téranga, il a remporté de nombreux trophées, étant souvent nommé meilleur joueur et meilleur buteur en catégories cadet et sénior.
D’après Mohamed, le niveau en Ligue 1 sénégalaise est désormais très élevé. La compétition est féroce, et il faut être prêt physiquement et moralement pour y évoluer. Les coachs et préparateurs physiques sont bien formés, ce qui contribue à l’augmentation du professionnalisme dans la ligue.

Cependant, Mohamed tient à souligner les défis financiers auxquels les joueurs sont confrontés. Les salaires sont souvent insuffisants pour couvrir leurs besoins. En outre, les joueurs restent trois mois sans salaire quand la saison est clôturée. « Les joueurs ne perçoivent plus de salaire dès la fin de saison. Les clubs ne paient plus les mois de juin, juillet et août. C’est une situation très difficile. Parfois, j’ai même des problèmes de budget pour le transport. Quand je dois aller à l’entraînement, rien que pour le TER, je paie deux mille (2000) F CFA la journée. Il faut également compter la somme que je dois débourser pour la voiture que je dois prendre quand je descends du train pour rallier Guédiawaye », explique le joueur. Ceci, dit-il, oblige de nombreux joueurs à chercher des revenus supplémentaires à travers d’autres activités. Malgré sa passion pour le football, Mohamed n’hésiterait pas à saisir une opportunité à l’étranger où les conditions financières seraient meilleures.

Par ailleurs, cette année, le jeune athlète n’était initialement pas prévu pour jouer avec Guédiawaye FC, mais il a été rappelé par le club et a répondu présent. En dépit des difficultés qui ont laissé l’équipe en bas du tableau, il reste déterminé. C’est pourquoi, il insiste sur la nécessité de revoir son contrat pour continuer avec son équipe, sinon il envisagera de nouvelles opportunités.

Mohamed Tidiane Ndiaye est un exemple de dévouement et de résilience dans le football sénégalais. Sa carrière atteste de son talent et de sa détermination, et il continue d’inspirer de nombreux jeunes joueurs à poursuivre leurs rêves dans ce sport passionnant.


ledakarois

Ngathie Nawdé / Daga Diakhaté : L’association Jokko Sénégal – Deutschland offre deux salles de classe au CEM

L’Association Jokko Sénégal-Deutschland a récemment fait un geste significatif en offrant deux nouvelles salles de classe au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Daga Diakhaté, une localité de la commune de Ngathie Nawdé, dans le département de Guinguinéo. La cérémonie de réception s’est tenue le samedi 8 juin 2024, en présence de Vieux Guédel Mbodji, président de l’association, ainsi que des autorités académiques locales, du facilitateur Dialigué Faye et de nombreux dignitaires de la région.

Lors de la cérémonie, Vieux Guédel Mbodji a souligné l’importance de l’investissement dans l’éducation. « Jokko Sénégal-Deutschland intervient dans ce domaine depuis plusieurs années. Nous nous sommes dit que lorsque vous voulez aider un environnement, une commune, etc., il faut investir dans la santé et l’éducation, particulièrement l’éducation, car c’est la base d’une société. C’est pourquoi, par l’entremise de Dialigué et malgré la forte demande, nous avons fait une discrimination positive pour offrir ces deux salles de classe au CEM de Daga, » a-t-il déclaré.

Mbodji a également encouragé les élèves à se concentrer sur leurs études, les qualifiant d’avenir du pays. Il a profité de l’occasion pour rendre hommage au défunt président de l’association, M. Helmut Buschmeyer, qui a investi près de 400 millions de francs CFA au Sénégal.

Mamadou Kane, principal du CEM de Daga Diakhaté, a profité de l’occasion pour évoquer les besoins urgents de l’école. « Qui dit nouvelles salles de classe dit l’affectation de nouveaux enseignants. Ici au CEM de Daga Diakhaté, nous avons un manque criard de professeurs. Malgré tout, nous continuons à enregistrer de bons résultats aux examens. Nous demandons l’accompagnement des autorités éducatives et territoriales afin d’instaurer l’excellence et la performance, » a-t-il déclaré.

Kane a également mentionné le besoin de tables-bancs, de photocopieuses, d’imprimantes, et de solutions pour les vols répétitifs de matériels didactiques. Il a plaidé pour l’affectation d’un vigile et a demandé que Daga Diakhaté soit reconnu comme centre secondaire pour les épreuves du BFEM, qui coïncident souvent avec la saison des pluies.

Dialigné Faye, facilitateur du projet de construction, a souligné l’engagement continu de Jokko Sénégal-Deutschland dans la réduction des abris provisoires à travers le pays. « L’association accompagne le gouvernement du Sénégal dans le domaine de la santé, du sport et surtout de l’assistance aux personnes handicapées en leur offrant des bourses d’études, des kits scolaires et même des frais d’inscription, » a-t-il précisé.

Faye a exprimé l’espoir que ces nouvelles salles de classe amélioreraient les conditions de travail des élèves du CEM de Daga Diakhaté. Il a également rendu hommage à la Fondation Caritas Osnabrück Allemagne et au président national de l’association, Guédel Mbodji, pour leur soutien.

La donation de Jokko Sénégal-Deutschland vient comme une bouffée d’air frais pour le CEM de Daga Diakhaté, apportant non seulement des infrastructures cruciales mais aussi une lueur d’espoir pour un avenir meilleur. Les élèves, les enseignants et toute la communauté de Daga Diakhaté peuvent maintenant envisager des conditions d’apprentissage et d’enseignement améliorées, grâce à cet acte de générosité et de solidarité internationale.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Final 8 – N1 Masculin : L’AS Douanes s’approche du Final 4 avec une victoire écrasante sur l’UGB (63-34)

L’AS Douanes continue de dominer le tournoi du Final 8 du National 1 Masculin de basket. Lors de la troisième et dernière journée de la phase aller des play-offs, les Gabelous ont confirmé leur supériorité en battant l’UGB avec un score impressionnant de 63-34 au stadium Marius Ndiaye ce lundi 10 juin.

L’AS Douanes, sous la direction de Mamadou Gueye Pabi, a une fois de plus démontré pourquoi elle est considérée comme l’une des meilleures équipes de la compétition. Dès le début du match, les Douaniers ont imposé leur rythme et leur stratégie, ne laissant que peu de chances à l’UGB de prendre l’avantage. À la mi-temps, l’AS Douanes menait déjà avec un score de 24-16, établissant une base solide pour la seconde moitié du match.

À la reprise, l’équipe a continué à exercer une pression constante sur l’UGB. Grâce à une défense solide et une attaque efficace, les Douaniers ont nettement dominé la seconde mi-temps, ajoutant 39 points supplémentaires contre seulement 18 pour leurs adversaires. Ce niveau de jeu a permis à l’AS Douanes de sécuriser une victoire confortable et de se rapprocher encore plus de la qualification pour le Final 4.
Cette victoire marque la troisième consécutive pour l’AS Douanes dans cette phase aller des play-offs, renforçant leur position en tête du classement. L’équipe est désormais bien placée pour se qualifier pour le Final 4, confirmant ainsi les attentes élevées placées en elle depuis le début de la saison. Les performances constantes et les stratégies bien exécutées de Mamadou Gueye Pabi et de ses joueurs ont été déterminantes dans leur parcours jusqu’à présent.

Pour l’UGB, cette défaite complique leur parcours vers la qualification pour le prochain tour. Avec deux défaites en trois matchs, l’équipe doit maintenant faire face à des défis importants pour maintenir ses espoirs de progression. Le match contre l’AS Douanes a révélé des faiblesses que l’UGB devra corriger rapidement pour rester compétitive dans les phases retour.

Le Final 8 du N1 Masculin de basket continue de montrer un niveau de compétition élevé avec des équipes déterminées à se qualifier pour le Final 4. L’AS Douanes, avec ses performances impressionnantes, se distingue comme un prétendant sérieux au titre. Cependant, les prochains matchs seront cruciaux pour toutes les équipes, car chaque victoire compte dans cette compétition serrée.

Pour l’AS Douanes, l’objectif est clair : maintenir cette dynamique victorieuse et se préparer pour les phases finales avec la même détermination et la même efficacité. Pour l’UGB, il est temps de revenir à la planche à dessin, d’analyser les erreurs et de renforcer leurs stratégies pour les matchs à venir. La capacité à s’adapter et à surmonter les défis sera essentielle pour toutes les équipes dans cette compétition intense.

En conclusion, la victoire écrasante de l’AS Douanes contre l’UGB est un témoignage de leur force et de leur préparation. Tandis que l’AS Douanes se rapproche de la qualification pour le Final 4, l’UGB devra redoubler d’efforts pour rester dans la course. Les prochains matchs promettent d’être passionnants alors que les équipes se battent pour une place dans le Final 4.

Final 8 – N1 Masculin : La Jeanne d’Arc remporte sa deuxième victoire consécutive contre l’US Rail (65-54)

La Jeanne d’Arc (JA) continue de briller dans le Final 8 du National 1 Masculin de basket. Ce lundi, lors de la troisième journée de la phase aller, la JA a battu l’US Rail avec un score de 65-54 au stadium Marius Ndiaye, signant ainsi sa deuxième victoire consécutive après une première défaite face à l’AS Douanes.

La Jeanne d’Arc, finaliste malheureuse de la saison précédente, a connu un début de match difficile. Les Cheminots de Rail, adversaires redoutables, ont pris le contrôle dès les premières minutes. Leur performance solide en première mi-temps leur a permis de mener avec un avantage de 39-30. Les joueurs de Rail ont démontré une défense efficace et une attaque bien coordonnée, mettant ainsi la JA en difficulté.
Cependant, la seconde mi-temps a été marquée par une transformation spectaculaire de la Jeanne d’Arc. Les ajustements stratégiques effectués par l’entraîneur ont porté leurs fruits. Les joueurs de la JA sont revenus sur le terrain avec une nouvelle détermination et une énergie renouvelée. Leur jeu est devenu plus entreprenant, leur défense plus rigoureuse et leur attaque plus incisive. Cette évolution a permis à la JA de dominer la seconde période avec un score de 35-15, renversant ainsi l’avantage initial de 9 points des Cheminots.

Cette victoire est cruciale pour la Jeanne d’Arc. Avec deux victoires consécutives, la JA se positionne désormais en deuxième place du groupe B, renforçant ainsi ses chances de se qualifier pour le Final 4. Ce succès n’est pas seulement une victoire sur le terrain, mais aussi un témoignage de la résilience et de la capacité d’adaptation de l’équipe. La capacité à rebondir après un début de match difficile est un signe prometteur pour les défis à venir.

De son côté, l’US Rail fait face à une situation délicate. Avec trois défaites en autant de matchs, les Cheminots devront réaliser un véritable exploit lors des phases retour pour espérer se qualifier pour le Final 4. Leur performance en première mi-temps contre la JA montre qu’ils ont le potentiel, mais il faudra plus de constance et de stratégie pour surmonter les défis à venir.

Pour la Jeanne d’Arc, l’objectif est clair : maintenir le cap et continuer sur cette lancée positive. La performance de l’équipe en seconde période contre l’US Rail est un modèle à suivre. L’entraîneur et les joueurs devront analyser ce qui a bien fonctionné et le reproduire dans les matchs à venir. La cohésion d’équipe, la discipline et la capacité à s’adapter aux situations changeantes seront des facteurs clés de leur succès.

Pour l’US Rail, le chemin vers la qualification est semé d’embûches, mais pas impossible. Les Cheminots devront revoir leurs stratégies et se préparer à des matchs intenses. Leur performance en première mi-temps montre qu’ils ont les compétences nécessaires, mais il faudra plus pour assurer une place dans le Final 4. La résilience, la concentration et la préparation seront cruciales pour les phases retour.

La Jeanne d’Arc et l’US Rail ont montré des aspects différents de leurs capacités lors de ce match. La JA a démontré une capacité impressionnante à rebondir après un début difficile, tandis que l’US Rail a montré qu’elle pouvait être un adversaire redoutable malgré les défis. La suite de la compétition promet d’être passionnante avec des équipes prêtes à tout pour atteindre le Final 4. Les prochains matchs seront déterminants, et chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même pour espérer remporter le titre tant convoité.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son soutien à l’artisanat sénégalais à Soumbédioune

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a récemment effectué une visite remarquée au village artisanal de Soumbédioune, aux côtés du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Cette visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de réaffirmer son engagement indéfectible envers l’artisanat sénégalais et sa volonté de promouvoir le « Made in Sénégal ».

Face aux acteurs locaux de ce secteur crucial de l’économie nationale, le Président a exprimé sa détermination à soutenir les artisans et à valoriser leur savoir-faire ancestral. Soucieux de préserver et de promouvoir l’authenticité des produits artisanaux sénégalais, le Chef de l’État a souligné l’importance de leur contribution à la diversification de l’économie et à la création d’emplois durables.

Le village artisanal de Soumbédioune, haut lieu de la créativité et de la tradition artisanale sénégalaise, a ainsi été le théâtre d’un engagement fort en faveur du développement de ce secteur vital. Cette visite présidentielle marque un pas significatif vers la consolidation de l’artisanat sénégalais comme un pilier essentiel de l’économie nationale, tout en préservant son héritage culturel et en favorisant son rayonnement à l’international.

À travers cette démarche, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye confirme sa vision d’un Sénégal prospère, où l’artisanat occupe une place centrale dans la construction d’une économie résiliente et inclusive, au service de tous les citoyens.

VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 11 Juin 2024

Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024
Le Dakarois Quotidien N°198 – du 11/06/2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°198 – du 11/06/2024

🔴 ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : UN SALARIÉ DES ICS ÉCHAPPE DE PEU AU SORT RÉSERVÉ À GEORGE FLOYD
🔴 MOMO WADE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG RÉALISE UN VRAI COUP DE MAÎTRE

🔴 MOHAMED TIDIANE NDIAYE : LE PARCOURS REMARQUABLE DU LATÉRAL GAUCHE DU GUÉDIAWAYE FC

Mbagnick N’diaye, le judoka sénégalais, triomphe à l’Open d’Abidjan en remportant l’or

Ce dimanche, lors de l’Abidjan African Open 2024, le judoka sénégalais Mbagnick N’diaye a écrit une nouvelle page de sa carrière en décrochant la médaille d’or dans la catégorie +100kg. Cette victoire couronne les talents et la détermination d’un athlète déjà double champion d’Afrique, qui s’apprête à participer pour la deuxième fois aux Jeux Olympiques, à Paris en 2024.

Mbagnick N’diaye s’était déjà distingué lors des précédents Jeux Olympiques en atteignant les huitièmes de finale. Son succès à l’Abidjan African Open 2024 atteste de son engagement à se dépasser et à porter haut les couleurs de son pays sur la scène internationale.

Alors que les Jeux Olympiques de Paris se profilent, Mbagnick N’diaye se prépare à réaliser son rêve ultime : décrocher une médaille olympique dans la catégorie reine du judo. Le monde entier aura les yeux rivés sur cet athlète talentueux, prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire du sport sénégalais.

Visite Symbolique à Soumbédioune et la Bergerie GALOYA : Le Chef de l’État Réitère son Engagement à Soutenir l’Artisanat et le « Made in Sénégal »

Le Chef de l’État, accompagné du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a effectué une visite significative au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA. Cette visite, riche en symboles, a permis de réaffirmer son engagement en faveur de l’artisanat sénégalais et de la promotion du « Made in Sénégal ».

Lors de cette visite, le Chef de l’État a rencontré des artisans locaux et observé de près leurs techniques de travail et leurs créations. Il a souligné l’importance de l’artisanat comme vecteur de développement économique et de préservation des traditions culturelles du Sénégal. En dialoguant avec les artisans, il a promis de renforcer les mesures de soutien pour favoriser leur croissance et leur visibilité sur les marchés nationaux et internationaux.

Promotion du « Made in Sénégal »

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de promouvoir les produits fabriqués au Sénégal. Il a mis en avant le label « Made in Sénégal » comme un gage de qualité et d’authenticité qui doit être valorisé et soutenu par tous les acteurs économiques. « Nous devons encourager la consommation locale et montrer au monde entier la richesse de notre artisanat », a-t-il déclaré.

Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, présent lors de cette visite, a rappelé les initiatives déjà en place pour soutenir les artisans, notamment les programmes de formation, les subventions et les projets d’infrastructure. Il a également évoqué de nouvelles mesures en préparation pour renforcer encore davantage ce secteur crucial pour l’économie nationale.

Cette visite s’inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et culturel. Le Chef de l’État a réitéré sa vision d’un Sénégal où l’artisanat joue un rôle central dans le développement durable, en créant des emplois et en préservant le patrimoine culturel du pays. Il a appelé à une collaboration accrue entre les secteurs public et privé pour atteindre ces objectifs.

La visite du Chef de l’État au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA témoigne de son engagement à soutenir et promouvoir l’artisanat sénégalais. En mettant l’accent sur le « Made in Sénégal », il encourage une plus grande appréciation et consommation des produits locaux, tout en renforçant l’économie nationale. Cette initiative souligne l’importance de l’artisanat comme pilier de développement économique et culturel pour le Sénégal.

Ziguinchor : 35 moulins à mil et 02 ambulances offerts aux femmes par le Ministre de la Famille

Ce lundi 10 juin 2024, au Cedeps de Ziguinchor, une cérémonie marquante a eu lieu en présence de nombreuses femmes, du gouverneur de région Mor Talla Tine, et du coordonnateur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow. Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, a officiellement remis 35 moulins à mil et deux ambulances médicalisées aux femmes de la région de Ziguinchor.

« Ces équipements, offerts aux femmes de la région de Ziguinchor, vont sans doute alléger leurs conditions d’existence en favorisant leur autonomisation et l’accès des ménages à des activités génératrices de revenus, » a souligné Maimouna Dièye lors de la cérémonie. Les moulins à mil sont destinés à faciliter les travaux domestiques des femmes, leur permettant ainsi de consacrer plus de temps à des activités économiques et sociales.

Les deux ambulances médicalisées viennent compléter le dispositif de santé existant dans la région. Elles s’ajoutent à un bateau ambulance et à dix autres ambulances déjà livrées à Elinkine par le PUMA. « Ces ambulances faciliteront les évacuations sanitaires en améliorant le plateau médical, » a précisé la ministre.

Selon Maimouna Dièye, cette dotation témoigne de l’importance particulière que les autorités étatiques accordent à la région de Ziguinchor. « Le chef de l’État, dans sa volonté d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations sénégalaises, a mis en place un projet de transformation systémique visant à corriger les disparités et à promouvoir le développement économique et social du Sénégal, » a-t-elle déclaré. Une place importante est réservée à l’épanouissement des femmes dans la famille et au renforcement de la solidarité pour un Sénégal prospère, juste et souverain.

La ministre a rassuré les femmes de Ziguinchor de l’engagement des autorités à développer les infrastructures socioéconomiques de base et de sécurité. « Les nombreux investissements du PUMA dans la région de Ziguinchor portent sur plusieurs secteurs : éducation, santé, électrification, jeunesse, promotion d’activités économiques, désenclavement, sécurité terrestre et appui à l’installation des populations déplacées, » a-t-elle énuméré.

Maimouna Dièye a ajouté que ces investissements seront renforcés conformément aux instructions du chef de l’État et de son Premier ministre, visant à promouvoir le développement économique intégré de la région naturelle de la Casamance. Cette initiative s’inscrit dans un cadre global de soutien et de développement pour les zones frontalières et enclavées, répondant ainsi concrètement aux aspirations des populations locales.

La cérémonie s’est clôturée avec des applaudissements nourris, symbolisant l’espoir et la reconnaissance des bénéficiaires envers les efforts continus du gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir leur autonomisation économique.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Babacar Fall (RFM) critique la prise de parole d’Ousmane Sonko : « C’est l’arrogant qui parlait »

La conférence politique tenue par le Premier ministre et leader de Pastef, Ousmane Sonko, ce dimanche au Grand Théâtre, a suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Parmi les critiques les plus marquées, celle de Babacar Fall, journaliste à la Radio Futurs Médias (RFM), se distingue. Lors de son émission « RFM Matin » ce lundi 10 juin, où il recevait Adama Gaye, Babacar Fall n’a pas mâché ses mots.

Selon Babacar Fall, Ousmane Sonko a démontré une arrogance palpable lors de sa prise de parole. « C’est Ousmane Sonko l’arrogant qui parlait là, il y a de l’arrogance dans ce qu’il a fait hier », a-t-il affirmé, soulignant le ton et le contenu de l’intervention du Premier ministre.

Adama Gaye, invité de l’émission et journaliste de renom, a partagé cet avis. De retour au Sénégal après cinq ans d’exil en Égypte, Gaye a analysé la symbolique de l’action de Sonko. « On semble voir dans la symbolique de son action qu’il veut occuper l’espace du leadership politique », a-t-il déclaré. Il a également fait un parallèle troublant avec les mouvements de foules qui ont conduit aux dictatures en Europe et en Amérique latine, suggérant que les méthodes de Sonko pourraient être perçues comme inquiétantes.

Ces critiques interviennent dans un contexte où Ousmane Sonko, depuis son élection, tente de consolider son pouvoir et d’imposer sa vision pour le Sénégal. Cependant, ses discours et actions semblent diviser profondément la classe politique et l’opinion publique, provoquant des débats intenses sur la direction que prend le pays.

La conférence du Grand Théâtre, qui visait à exposer les grandes lignes du projet politique de Sonko, a donc plutôt exacerbé les tensions. La communauté politique et les citoyens sénégalais restent attentifs aux prochaines actions et déclarations du Premier ministre, alors que les critiques se multiplient et que le débat politique s’enflamme.

Diourbel : Violent accident de circulation impliquant un 4×4 et une moto Jakarta

Un grave accident de la circulation s’est produit aujourd’hui, lundi 10 juin, aux environs de 16h, en plein centre-ville de Diourbel, à proximité de la mairie. L’accident a impliqué un véhicule 4×4 et une moto Jakarta, mettant en lumière une nouvelle fois les dangers auxquels sont confrontés les conducteurs de motos dans la région.

Le conducteur de la moto, un jeune homme d’environ 20 ans, roulait à vive allure lorsqu’il est entré en collision avec le 4×4. La violence de l’impact a causé des blessures graves au jeune homme, qui a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et évacué en urgence à l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel.

Les forces de police sont arrivées sur les lieux quelques minutes après l’accident pour effectuer les constats d’usage. Selon les premiers témoignages, la vitesse excessive du conducteur de la moto aurait joué un rôle majeur dans la survenue de cet accident.

Cet incident souligne une tendance inquiétante à Diourbel : la recrudescence des accidents de la route, particulièrement impliquant les conducteurs de motos Jakarta. Ces motos, très populaires dans la région pour leur accessibilité et leur facilité de déplacement, sont souvent conduites de manière imprudente, sans respect des règles de sécurité routière.

Les autorités locales ont maintes fois insisté sur l’importance du port du casque pour les conducteurs de motos. Malgré ces appels, beaucoup de jeunes continuent de négliger cette mesure de sécurité essentielle, augmentant ainsi leur vulnérabilité en cas d’accident.

Face à cette situation préoccupante, les autorités de Diourbel intensifient leurs efforts pour sensibiliser les conducteurs aux dangers de la route et à l’importance des mesures de sécurité. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées pour encourager le port du casque et le respect des limites de vitesse.

Le maire de Diourbel, ainsi que les responsables des forces de l’ordre, ont exprimé leur préoccupation et leur détermination à réduire le nombre d’accidents dans la commune. Ils appellent à une coopération accrue de la part des citoyens pour adopter des comportements de conduite plus responsables.

L’accident de ce lundi rappelle tragiquement les risques associés à la conduite imprudente et à la négligence des mesures de sécurité routière. Il est impératif que les conducteurs de motos Jakarta, en particulier les jeunes, prennent conscience de ces dangers et respectent les règles de sécurité pour protéger leur vie et celle des autres usagers de la route. Les efforts combinés des autorités et des citoyens sont essentiels pour améliorer la sécurité routière à Diourbel et éviter de telles tragédies à l’avenir.

Sécurisation avant la Tabaski à Thiaroye : La Police arrête 51 suspects

En préparation de la fête de la Tabaski, le commissariat de Thiaroye a mené des opérations intensives ce week-end pour renforcer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Ces efforts ont permis l’interpellation de 51 individus pour divers délits.

Selon les sources de Seneweb, cette initiative de la police visait principalement à lutter contre les vols qualifiés. Au cours de ces opérations, trois individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bélier et recel. De plus, deux personnes ont été appréhendées en flagrant délit de vol en réunion, commis avec des motos.

Les forces de l’ordre ont également capturé deux suspects pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence, perpétré de nuit. Un autre individu a été arrêté pour trafic de drogue, portant sur 53 cornets de Kush et du vrac. Un suspect a été pris en flagrant délit de vol, tandis que deux autres ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de drogue, incluant 9 comprimés de Valium. Ils étaient également en possession d’une machette. Enfin, neuf personnes ont été interpellées pour ivresse publique manifeste.

Ces opérations illustrent la détermination des forces de l’ordre à maintenir la sécurité à Thiaroye, particulièrement à l’approche de la Tabaski, période souvent marquée par une augmentation des activités criminelles. Les autorités locales espèrent dissuader les délinquants et rassurer la population quant à leur sécurité.

La police de Thiaroye réaffirme son engagement à protéger les citoyens et à maintenir l’ordre public. Elle appelle la population à rester vigilante et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir une Tabaski paisible et sécurisée.

Vélingara : Suspicion de torture mortelle dans le Camp Militaire de Dialadiang

Un drame suscite une vive émotion dans la commune de Paroumba, située dans le département de Vélingara. Gnaly Gnabaly, un jeune homme, aurait été tabassé et torturé à mort dans le camp militaire de Dialadiang. L’incident, rapporté par la société civile de Vélingara, soulève des questions graves sur les pratiques au sein de cette installation militaire.

Le corps sans vie de Gnaly Gnabaly a été transporté au centre de santé de Vélingara, où des signes de blessures et de torture ont été constatés. Une autopsie doit être réalisée à Kolda pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

La société civile de Vélingara, dans un communiqué publié ce lundi 10 juin 2024, détaille les mesures prises suite à cet incident. Informés de la situation, ses membres se sont rendus au centre de santé de Vélingara pour vérifier les faits. Ils ont ensuite rencontré le préfet de Vélingara, avant que le dossier ne soit transféré au sous-préfet de Pakour.

Face à cette situation, la société civile de Vélingara exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce drame. « Compte tenu de tout ce qui a été raconté par la famille de la victime, les tortures et blessures notées, nous exigeons que justice soit faite, » déclare le communiqué. Ils appellent également tous les mouvements de la société civile du département de Vélingara et toutes les populations locales éprises de justice à se mobiliser.

Cet incident soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques au sein du camp militaire de Dialadiang et appelle à une transparence totale dans l’enquête. Les habitants de la région et les défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité de justice pour Gnaly Gnabaly et de garanties que de tels actes ne se reproduiront plus.

L’appel à l’action lancé par la société civile de Vélingara est un signal fort pour les autorités, indiquant que la population ne tolérera pas l’impunité dans de tels cas de violence et de violations des droits humains. La communauté attend désormais avec impatience les résultats de l’enquête judiciaire et les mesures qui seront prises pour prévenir de futures atrocités.

avec seneweb

Maroc : Sadio Mané présent dans un sujet du Baccalauréat

La réputation de Sadio Mané, star internationale du football et originaire de Bambali, dépasse désormais largement les frontières du Sénégal. Connu non seulement pour ses prouesses sur le terrain, mais aussi pour ses actions philanthropiques, Mané continue d’inspirer des milliers de personnes à travers le monde. En 2022, il a été honoré du prix Socrates pour ses nombreuses réalisations sociales.

Récemment, au Maroc, la reconnaissance de Sadio Mané a pris une tournure éducative. Lors des épreuves du baccalauréat, un sujet d’anglais a mis en lumière le parcours impressionnant du double Ballon d’Or africain ainsi que ses gestes bénévoles. Ce sujet a été partagé sur le compte X du média « Taggat », soulignant l’influence positive de Mané sur la jeunesse et l’éducation.

Cette inclusion dans un examen national illustre non seulement la portée mondiale de l’impact de Mané mais aussi l’importance accordée à ses contributions sociales et humanitaires. Il est clair que les actions de Mané, allant de la construction d’écoles et d’hôpitaux dans son village natal à ses divers dons pour des causes humanitaires, résonnent fortement avec les valeurs éducatives et sociales que les systèmes scolaires cherchent à inculquer.

Sadio Mané n’est pas seulement un athlète d’élite, il est également un modèle de générosité et d’engagement communautaire. Parmi ses réalisations notables, on compte :

  • La construction d’une école dans son village natal de Bambali, permettant à de nombreux enfants d’accéder à une éducation de qualité.
  • La construction d’un hôpital pour améliorer les soins de santé dans une région sous-desservie.
  • Des dons réguliers à des œuvres caritatives et des initiatives locales visant à améliorer la vie des habitants de sa communauté.

L’inclusion de Sadio Mané dans un sujet d’examen au Maroc est une reconnaissance méritée de son impact global. Cela montre comment les figures sportives peuvent transcender leurs disciplines et devenir des symboles d’espoir et de changement positif. Pour les étudiants marocains, et pour les jeunes du monde entier, Mané représente la concrétisation du potentiel humain lorsque talent et altruisme se combinent.

En mettant en avant Sadio Mané dans un sujet du baccalauréat, le Maroc souligne l’importance des valeurs de solidarité, d’engagement communautaire et d’inspiration. Mané continue de montrer qu’au-delà des succès sportifs, ce sont les actions humanitaires et sociales qui laissent une empreinte durable sur le monde. Son exemple illustre parfaitement le pouvoir du sport pour influencer positivement les sociétés et inspirer les jeunes générations à suivre ses pas, non seulement sur le terrain, mais aussi dans la vie.

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