Actualités

Éducation : Les meilleurs élèves de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick » primés à Ndiédieng

Le mouvement « Natal Sa Gox », en collaboration avec le personnel de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick », a organisé ce jeudi une journée de l’excellence pour récompenser les meilleurs élèves de l’établissement. Cette initiative a été marquée par une mention de satisfecit adressée à l’équipe pédagogique de l’institution scolaire.

« Nous sommes ici aujourd’hui à Kissamasse, dans la commune de Ndiédieng, département de Kaolack, pour célébrer la première édition de la journée de l’excellence de l’école Franco-Arabe Marquas Babacar Sadick. Cette rencontre éducative a été initiée par notre mouvement Natal Sa Gox, » a expliqué Thierno Kébé, président du mouvement et coordonnateur communal du parti de Rassemblement pour la Vérité And Si Deuk.

Il a souligné l’importance de cette initiative, étant donné que les écoles Franco-Arabes sont souvent négligées par les autorités étatiques et fonctionnent grâce à leurs propres moyens. « C’est pourquoi nous avons initié cette journée, afin d’identifier les problèmes et de trouver des solutions adéquates pour que ces établissements scolaires puissent mieux fonctionner, » a-t-il ajouté.

M. Kébé a rappelé que l’école est une véritable préoccupation pour les autorités et les parents d’élèves. Chaque année, des initiatives publiques et privées sont mises en place pour améliorer les résultats scolaires, indispensables pour préparer la relève des cadres de notre nation.

« Pour contribuer à l’amélioration des résultats scolaires, la motivation est un facteur important qui pourrait grandement aider à atteindre cet objectif, » a souligné M. Kébé. « Cette manifestation est également l’occasion de promouvoir le leadership à l’école, de cultiver l’esprit d’excellence et d’encourager les élèves à se classer parmi les deux premiers de leurs établissements respectifs. »

La journée de l’excellence de l’école « Marquas Babacar Sadick » a ainsi mis en lumière les efforts des élèves et des enseignants, tout en soulignant la nécessité d’un soutien accru pour les écoles Franco-Arabes afin qu’elles puissent continuer à offrir une éducation de qualité.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
.

RENVOYÉ PAR LA DIRECTRICE GÉNÉRALE De la SEMIG : L’ancien DAF réclame à Fatou Niang Ba ses droits de licenciement

L’ex-Directeur Administratif et Financier (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG), licencié par la Directrice Générale Fatou Niang Ba, réclame le versement de ses indemnités de licenciement, affirmant que son départ juste avant la présidentielle était motivé par des considérations « politiques », liées à son départ de l’Alliance Pour la République (APR) pour créer son propre mouvement politique. Des collègues ont corroboré ses dires et ont également dénoncé d’autres injustices présumées.

L’ex-Directeur de l’Administration et des Finances (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG) limogé par l’actuelle Directrice générale (DG), Fatou Niang Ba, exige le paiement de ses droits de licenciement. A.R.L. reproche à Mme Ba de l’avoir renvoyé dans la période précédent le scrution présidentiel pour des raisons « politiques », selon lui. En effet, jure-t-il, Mme Ba a eu une haine viscérale contre lui quand quelqu’un lui a révélé qu’il ne porte plus allégeance à l’Alliance Pour la République (APR) qu’il a quittée pour mettre sur pied son propre mouvement politique.
D’autres agents de la SEMIG qui ont tenu à garder l’anonymat, ont confirmé ses allégations et ont saisi l’occasion pour, d’autre part, dénoncer le licenciement des techniciens de surface pro-Pastef, l’arrêt de l’assurance-maladie (IPM) du personnel et le recrutement massif de vingt-huit (28) agents en Contrats à Durée Interminée et Déterminée – CDI et CDD – entre le 1er novembre 2023 et le 1er mars 2024.

RÉGULARISATION DES CONTRATS DES AGENTS SOUS L’ÈRE DU DG MBAYE
En juillet, au-delà de ses fonctions de DAF, la direction a également confié à A.R.L les Ressources humaines. « En faisant la revue des contrats, je me suis rendu compte que les contrats de certains agents comme le comptable n’ont pas été déposés à l’Inspection générale du travail pour les besoins de l’enregistrement. Je m’en suis donc chargé au mois de juillet 2023. À ce moment-là, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye était le Directeur général. Au courant de ce même mois, l’inspection nous a renvoyé le dossier pour des corrections dans la catégorie professionnelle. Je l’ai corrigé et renvoyé dans le même mois. », affirme-t-il, précisant que c’est donc normal que Fatou Niang Ba ne puisse pas y apposer sa signature à cette période, comme elle le réclamait, vu qu’elle n’était pas encore DG.

L’ancien DAF explique que les autres dossiers sur lesquels sa supérieure hiérarchique l’avait interpellé, sont ceux des agents I.B et N.S. – c’est le même cas que celui expliqué plus haut -. « Leurs CDI avaient été signés en août 2023 par le DG monsieur Mbaye. Leurs dossiers avaient été transmis à l’Inpection générale du travail une première fois avant d’être renvoyés pour la catégorisation professionnelle. C’est ainsi que nous avons procédé à la correction et les avons renvoyés au courant du mois d’août de la même année. Mais, l’inspecteur qui devait les signer était parti en congés pour revenir en septembre. », précise le sieur A.R.L. qui signifie qu’à ces dates, Mme Ba n’était pas encore en fonction. L’ancien DAF souligne, par ailleurs, qu’une de ses collègues, une dénommée, N. S. devaient également bénéficier d’un contrat mais son dossier souffrait de pièces manquantes. La concernée n’a amené ces documents qu’après le 22 août. C’est pourquoi son contrat n’a pas été régularisé par l’inspection.

ÉVACUATION DES AFFAIRES COURANTES PAR M. MBAYE
D’après l’ex-DAF, Fatou Niang Ba a été nommée DG de la SEMIG par un décret sorti le 30 août 2023 ; mais, elle a pris fonction le 15 août 2023. À l’en croire, durant ce temps, c’est le DG sortant qui était chargé d’ évacuer les dossiers courants jusqu’à sa prise de service. « C’est pourquoi, le 03 septembre, concernant les contrats des susnommés I.B. et N. S., que l’inspection nous avait renvoyés, nous les avions acheminés une nouvelle fois pour que l’inspection puisse procéder à leur enregistrement. Comme il s’agissait de l’évacuation des affaires courantes, j’ai également pris les autres contrats non encore enregistrés pour les joindre au dossier. Ce qui porte le nombre de contrats envoyés à l’inspection à quatre (4) », témoigne A.R.L. Selon le DAF, Mme Ba lui a donc reproché d’avoir envoyé ce courrier le 03 septembre sans sa validation. Alors, il lui a fait savoir qu’il ne s’agit pas de nouvelles corrections et que ces dossiers datent de l’ère Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, l’ex-DG. Après sa prise de fonction le 15 septembre, le DAF atteste qu’il a eu une séance de travail avec la nouvelle DG au cours de laquelle, il lui a expliqué une nouvelle fois la situation. C’est ainsi que Mme Ba, d’après lui, lui a confié qu’elle vient de comprendre la situation ; disant qu’au début, elle croyait que les contrats avaient été antidatés. Toujours selon le DAF, il a rétorqué que si c’était le cas, ces agents n’auraient jamais reçu leurs salaires au mois d’août.

Par la suite, à en croire le DAF, parmi ces quatre (4) contrats cités plus hauts, seuls deux (2) ont pu être enregistrés. Pour les deux (2) autres, les observations envoyées par l’inspection n’ont pas trouvé le DAF en poste ; c’est pourquoi elles ont été remises à Mme Ba. A.R.L. explique que c’est à cet effet que les deux contrats qui restaient avaient été envoyés à l’inspection sur demande de Mme Ba par un autre agent vu qu’il avait déjà été renvoyé.

Il souligne que, c’est pourquoi, deux jours après son dépôt de demande de congés en février 2024, juste avant la Présidentielle 2024, il a été surpris par la lettre de licenciement servie par Mme Ba.

VERSION DE FATOU NIANG BA
Contactée par la rédaction du Dakarois Quotidien, l’actuelle Directrice générale de la SEMIG assure que l’ex DAF, A.R.L. n’a pas été licencié pour les faits énoncés. Selon Fatou Niang Ba, le Directeur Administratif et Financier (DAF) a été licencié pour des fautes graves sur lesquelles elle n’a pas envie de se prononcer. Ce, avant la Présidentielle de 2024. La Directrice Générale de la SEMIG a affirmé, en outre, que le monsieur avait même reconnu les accusations portées contre lui. Madame Ba a, ensuite, menacé de déposer plainte contre le DAF vu les accusations qu’il porte sur elle.

En attendant, celui qui a enclenché une action en justice est bien A.R.L. Il déclare que, pour le moment, il ne veut pas parler de licenciement abusif ; mais, il réclame ses dix (10) millions F CFA de droits de licenciement. En outre, après l’avoir renvoyé, dit-il, Mme Ba ne lui a pas remis son attestation de travail. Selon l’ex DAF, ces dans ces entrefaites que, se sentant acculée, Fatou Niang Ba a pris l’engagement de le réintégrer au sein de la SEMIG, avançant que c’est la raison pour laquelle elle ne lui a pas encore payé ses droits. D’après A.R.L., Mme Ba en a même discuté avec le PCA (Président du conseil d’administration) et a dit attendre la tenue du conseil d’administration. Selon A.R.L., jusque-là rien n’a été fait ; c’est pourquoi il a demandé à son avocat de servir une lettre de mise en demeure en Mme Ba. Par ailleurs, il a annoncé qu’une citation directe a été remise à la concernée pour une convocation des deux parties le mardi 03 juin dernier. Cependant, Mme Ba n’a pas déféré à cette convocation. Le tribunal a, dès lors, procédé à un renvoi pour le 04 juin. Sur demande des avocats de Mme Ba, l’affaire a été de nouveau renvoyée.

La Dakaroise / Le Dakarois

Kaolack : « Un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées ».Atteste le président du conseil départemental.

‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des  terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024. 
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.

Les Lions du Sénégal et les Léopards de la RDC se neutralisent lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026

Dans un affrontement intense lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026, les Lions du Sénégal et les Léopards de la République démocratique du Congo se sont séparés sur un score de parité, 1-1. Les deux équipes ont livré une bataille féroce sur le terrain, sous les yeux attentifs des entraîneurs Aliou Cissé et Sébastien Desabre.

Malgré une ouverture rapide du score par les Lions, les Léopards ont rapidement riposté, créant ainsi un match palpitant pour les supporters des deux camps. Les joueurs ont démontré leur détermination et leur talent tout au long de la rencontre, offrant aux spectateurs un spectacle mémorable.

Le coach des Lions, Aliou Cissé, a salué l’engagement et l’effort de ses joueurs, soulignant la nécessité de rester concentré jusqu’au coup de sifflet final. Il a également exprimé sa confiance dans la capacité de son équipe à rebondir et à tirer des leçons de cette confrontation.

De son côté, Sébastien Desabre, à la tête des Léopards, a loué la résilience de ses joueurs face à une équipe aussi redoutable que celle du Sénégal. Il a souligné l’importance de ce résultat pour la confiance de son équipe dans la poursuite des éliminatoires.

Ce match nul laisse les deux équipes dans une position délicate dans le groupe, les obligeant à redoubler d’efforts dans les prochains matchs pour assurer leur qualification pour la Coupe du monde tant convoitée en 2026.

Les supporters des Lions du Sénégal et des Léopards de la RDC peuvent se préparer à d’autres rencontres passionnantes alors que la compétition pour une place au sommet du football mondial continue de s’intensifier.

Démissions en cascade au sein du PDS : le parti en ébullition après le limogeage de Woré Sarr

Depuis que Woré Sarr a été évincée de la tête de la fédération nationale des femmes du parti démocratique sénégalais (PDS), une vague de contestations secoue le parti. Les critiques fusent, et la députée Mame Diarra Fam prédit même d’autres démissions à venir, qualifiant ce limogeage de trahison et d’humiliation envers toutes les femmes du parti.

Dans une déclaration poignante, Mame Diarra Fam exprime son soutien inébranlable envers Woré Sarr, dénonçant un acte de désaveu et appelant à la solidarité des membres du parti. Sa prédiction de nouvelles démissions met le PDS en alerte, avec de nombreux responsables et militants menaçant également de quitter leurs fonctions en signe de protestation.

Cette vague de dissensions met le parti en sursis, avec des voix de plus en plus nombreuses se levant contre la décision de Wade-fils. L’effervescence au sein du PDS montre que le limogeage de Woré Sarr est loin d’être un simple fait isolé, mais plutôt le catalyseur d’une crise interne plus profonde. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir du parti, alors que la pression monte et que les tensions s’intensifient.

Financement de Secteurs Prioritaires : Soutiens Économiques pour le Sénégal

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce jeudi deux importantes institutions financières, toutes deux prêtes à soutenir le Sénégal dans des secteurs clés de son développement.

La Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) a exprimé son engagement à accompagner le Sénégal dans ses projets économiques. Le Dr Sidy Ould Tah, président de la BADEA, a souligné la volonté de sa banque de soutenir le gouvernement sénégalais dans ses politiques économiques, en mettant l’accent sur les secteurs propices à la croissance.

Également, le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Serge Ékué, a salué la vision de développement du président sénégalais et a félicité le peuple sénégalais pour sa maturité. Il a ensuite évoqué les domaines prioritaires de financement pour le Sénégal, notamment l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, l’habitat social et l’amélioration du cadre de vie.

Ces rencontres témoignent de la confiance des institutions financières régionales dans le potentiel de croissance du Sénégal et de leur volonté d’accompagner le pays dans sa quête de développement économique et social.

Stade Abdoulaye-Wade: Réponse de la Fédération de Football à Dame Mbodji

Lors de son installation officielle à la tête de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a émis une mise en garde envers les entités redevables à la structure qu’il dirige. Il a annoncé que toutes les sommes dues seraient récupérées, invoquant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena, citant notamment le coût annuel de 400 millions de francs CFA pour l’entretien de la pelouse du jardin des Lions.

Bien que le directeur général de la SOGIP n’ait pas spécifié les entreprises débitrices, ses déclarations ont suscité une réaction, non officielle, de la part de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Une source au sein de la FSF a rapidement précisé que l’instance dirigeante était à l’aise dans ce dossier. Cette même source a ajouté que la FSF déboursait 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’équipe nationale.

Cette réplique de la FSF laisse entrevoir une potentielle confrontation entre les entités concernées quant aux obligations financières liées à ces infrastructures sportives majeures. La question du financement et de la gestion des stades demeure ainsi un sujet de préoccupation et de débat au sein du paysage sportif sénégalais.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Discours d’ouverture du MEN.

Ce jeudi, lors de la revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation/formation PAQUET-EF, le ministre de l’Éducation nationale a présenté des observations positives sur les tendances éducatives régionales. Il a, par ailleurs, relevé des obstacles persistants, surtout dans l’accès équitable à l’éducation. Moustapha Mamba Guirassy a, parallèlement réaffirmé l’urgence d’une éducation d’adopter la transformation systémique du secteur pour l’idéal de société attendue au Sénégal.

Collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye : Vers de nouveaux horizons pour le Sénégal

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, dans le cadre d’une visite visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Institute for Global Change fondé par Blair. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes interactions entre Tony Blair et les dirigeants sénégalais, ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans des domaines clés tels que la gouvernance, l’agriculture et la santé.

L’engagement continu de Blair envers le Sénégal, illustré par son travail bénévole dans des secteurs vitaux tels que la santé numérique et l’agriculture, témoigne de sa volonté de soutenir le développement économique du pays sur la voie de l’émergence. Son Institut pour le changement global offre une expertise précieuse en matière de gouvernance, aidant les gouvernements à transformer leur vision du développement en actions tangibles.

La visite de Blair intervient à un moment crucial pour le Sénégal, qui se positionne de manière remarquée sur le marché international avec un eurobond significatif. Ce partenariat renforcé entre le gouvernement sénégalais et Tony Blair souligne l’importance de la collaboration internationale dans la poursuite des objectifs de développement durable et de prospérité économique pour le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

Alors que le Sénégal continue de progresser sur la voie de l’émergence, la collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye ouvre de nouvelles opportunités pour catalyser la croissance économique, renforcer les institutions et améliorer le bien-être des citoyens sénégalais.

LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr Babacar DIOP annonce le prochain changement de nom de la place de France

Le maire de Thiès, Dr. Babacar Diop, a exprimé sa grande satisfaction lors du lancement des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet ambitieux vise à transformer cet espace emblématique en un jardin public moderne et convivial, répondant aux besoins des Thiessois.

« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour marquer le début des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet est le fruit d’une vision commune et d’une volonté collective de faire de notre ville un modèle de modernité et de convivialité, » a déclaré le maire.

Située au cœur de Thiès, la Place de France deviendra un espace vert magnifiquement aménagé, intégrant des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, du mobilier urbain, un monument sculpture, un monument aux morts, et un jet d’eau. Ces infrastructures feront de cet espace un lieu idéal pour la détente et les rencontres en famille ou entre amis.

Ce projet représente un investissement de 325 millions de F CFA, entièrement financé par la mairie de Thiès. Les travaux, débutant en juin, sont prévus pour s’achever en décembre. « Cet investissement symbolise l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à créer des espaces publics de haute qualité accessibles à tous, » a souligné Dr. Diop.

Le maire a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Ce jardin se veut être un espace démocratique où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès y sera gratuit, afin que tous puissent bénéficier de cet environnement revitalisé. » Il a également mis fin aux contrats de concession des espaces publics à des promoteurs privés pour assurer une utilisation non commerciale de ces lieux.
Le projet a été conçu en concertation avec les habitants de Thiès. Le maire a remercié les équipes municipales, techniques, les architectes paysagistes, les urbanistes, et tous ceux qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, cette infrastructure apportera un visage nouveau à notre ville, une ville plus belle et plus verte, » a-t-il affirmé, manifestant sa fierté et son amour pour Thiès.
Dr. Babacar Diop a annoncé un changement de nom pour la Place de France, souhaitant lui attribuer le nom d’un illustre citoyen de Thiès. « Vos idées montrent à quel point cet endroit occupe une place particulière dans le cœur des Thiessois. Ce débat est essentiel car il montre que nous voulons ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, » a-t-il ajouté, encourageant la participation des habitants à cette réflexion collective.

Par ailleurs, le maire a révélé avoir eu une séance de travail avec des investisseurs sur le projet « Cœur de ville », un vaste chantier urbain qui inclura la Place Agora et la Promenade des Thiessois. Ce projet vise à créer un pôle de vie et de rencontres, tout en étant économique pour les habitants.

Il a aussi annoncé le lancement prochain de la troisième phase de modernisation de l’éclairage public, passant au LED plus écologique et économique, pour un coût de 300 millions de F CFA. Enfin, le maire a exhorté les Volontaires de la Ville de Thiès pour la Surveillance urbaine à veiller à la préservation des infrastructures urbaines.

En conclusion, Dr. Babacar Diop a exprimé son rêve de voir Thiès briller tant au Sénégal qu’à l’international, grâce à des infrastructures modernes et une gestion inclusive et participative des espaces publics.


LEDAKAROIS

Contestation au Sénégal : La lutte contre les usines de farine de poisson s’intensifie

Les acteurs de la pêche artisanale au Sénégal sont engagés dans une lutte acharnée contre l’implantation des Usines de Farine et d’Huile de Poisson (UFHP) dans le pays. Cette opposition s’est cristallisée autour des préoccupations majeures liées à l’impact environnemental et socio-économique de ces installations.

La coalition nationale contre l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson, ainsi que le collectif « Taxawu Cayar », ont récemment adressé un mémorandum au ministre de la Pêche, exprimant leur détermination à mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une menace pour la sécurité alimentaire et les emplois dans le secteur halieutique.

Parmi les principales revendications figurent l’application des recommandations issues de précédentes concertations, notamment le gel de toute nouvelle implantation d’usine de farine et d’huile de poisson au Sénégal. De plus, ces groupes exigent la fermeture des usines déjà opérationnelles, ainsi que la protection des métiers des femmes transformatrices dans le secteur de la pêche.

Un point crucial soulevé dans le mémorandum concerne la nécessité d’évaluer l’impact des usines de FHP en activité et d’interdire leur accès au poisson frais destiné à la consommation humaine et à la transformation artisanale. Les contestataires appellent également à l’adaptation de la capacité des usines de farine et d’huile de poisson à la production de déchets, ainsi qu’à des mesures de gestion durable des ressources halieutiques régionales.

En outre, ces acteurs de la pêche artisanale sollicitent le soutien du gouvernement pour la valorisation des produits transformés sur le marché international et la modernisation des aires de transformation artisanale.

Cette contestation reflète les préoccupations croissantes quant à l’impact des activités industrielles sur les écosystèmes marins et les communautés dépendantes de la pêche. Elle met en lumière la volonté des acteurs locaux de défendre leurs moyens de subsistance et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.

3eme JOURNEE DES QUALIFICATIONS À LA COUPE DU MONDE 2026 : Sénégal 1 -Rd Congo 1″ Une analyse de Vieux Guèdel Mbodji, spécialiste en management du sport et ancien président de l’ASC Marine/kaolack « 

En l’absence de leur leader Sadio Mané, les Lions de la Téranga sans âme ni relief ont montré véritablement leurs limites en concédant un match nul (1-1) contre les léopards de la RDC au stade ABDOULAYE WADE de Diamnadio .Le Sénégal tenu en échec à domicile par la RDC Congo


UN MATCH NUL DECEVANT
DEBRIEFFING

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, c’est « un match qu’il fallait impérativement gagner ». En conséquence, il a opté pour un système de 3-4-3 qui est une configuration tactique d’attaque très flexible avec 3 défenseurs, 4 milieux de terrain et 3 attaquants. L’entame du match fut très engagée et intensive avec des duels physiques surtout la bataille du milieu de terrain. Le jeu des lions était trop statique donc ennuyeux. Aucune liaison et combinaison entre les différents compartiments du jeu . Certes , les joueurs sont restés combatifs jusqu’au bout mais la domination a été stérile . Les léopards de Sébastien Desabre, sélectionneur de la RD Congo, se sont regroupés le plus souvent en bloc bas et procédaient par des contre-attaques. Heureusement, sur un débordement de Nikolas Jakson , Ismaïla Sarr va marquer le 1er but à la 46°minute . Les poulains du coach Aliou Cissé n’ont pas tout réussi mais ils ont fait l’essentiel.
La deuxième mi-temps est attaquée avec les mêmes intentions mais ponctuée de maladresses et d’approximations dans le dernier geste. A la 81°minute, Nikolas Jakson a vendangé une nette occasion de but devant le gardien congolais Puis survient, la désillusion à la 86° minute. Sur un ballon anodin de phase offensive, les coéquipiers de Mbenba vont égaliser par une frappe sèche qui va se loger dans la cage de E.Mendy .
La fin du match est marquée par une série de remplacements qui va déstabiliser l’équipe. En réalité, notre équipe de dispose pas de caractère et de fond de jeu bien élaboré. Les Lions ont produit une prestation poussive et ennuyeuse. Le coaching de Aliou Cissé a été taillon et approximatif en fin de match.
Maintenant, le prochain match contre la Mauritanie qui est un derby de voisins risque d’être très difficile. Beaucoup de déceptions et de regrets pour ce match .
FLOPS :
Kalidou Koulibaly – Coach Aliou Cissé
TOPS :
Abdoulaye Seck – Gana Gueye

Sénégal-RD Congo : Analyse des performances individuelles des Lions lors du match nul

Dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, l’équipe nationale du Sénégal a affronté la République Démocratique du Congo. La rencontre, qui s’est soldée par un match nul 1-1, a révélé des performances variées parmi les joueurs sénégalais. Voici une analyse détaillée de chaque joueur, mettant en lumière leurs contributions et points faibles.

Edouard Mendy
Le gardien des Lions a été sollicité dès la première offensive congolaise par Kakuta (2ème minute), mais il a arrêté le tir sans difficulté. À part cette action, Edouard Mendy n’a pas été trop inquiété par les attaquants congolais. Toutefois, en seconde période, l’ancien Rennais a montré ses faiblesses dans le jeu au pied. Abandonné par sa défense, il ne pouvait rien faire sur le but congolais marqué par Mayelé.

Kalidou Koulibaly
Dans cette rencontre, Koulibaly n’a pas été trop inquiété par les attaquants congolais. Autoritaire et tranchant, il a bien protégé sa zone. Toutefois, le capitaine des Lions n’a pas été très heureux dans ses choix offensifs, ratant plusieurs transversales et relances vers l’avant.

Abdoulaye Seck
Dans ce système à trois défenseurs centraux, Abdoulaye Seck a livré un bon match. Imbattable dans les duels et correct dans ses interventions défensives, il est crédité d’une bonne performance. Sur le plan offensif, il a réussi de bonnes sorties de balle. Malheureusement pour lui, il n’a pas pu empêcher Mayelé d’égaliser à la 86ème minute.

Moussa Niakhaté
En difficulté dans ses montées de balle, il a perdu un ballon qui a exposé la défense sénégalaise. Malgré son expérience, le défenseur central de Nottingham Forest n’a pas été très à l’aise dans ce match, éprouvant beaucoup de difficultés face à la vivacité des attaquants congolais. Il a certainement été desservi par son manque de compétition en club où il n’a pas beaucoup joué cette saison.

Idrissa Gana Guèye
Redevenu titulaire pour cette rencontre face à la RD Congo, Gana Guèye a tenté d’apporter son expérience de la haute compétition. Très présent dans l’animation du jeu et dans le marquage, le joueur d’Everton n’a toutefois pas réussi à être décisif pour servir ses attaquants. Il a été remplacé par Ismail Pathé Ciss à la 76ème minute.

Pape Matar Sarr
Au milieu de terrain, Pape Matar Sarr a multiplié les courses. Le joueur de Tottenham, qui a tenté plusieurs combinaisons avec les attaquants, n’a pas eu beaucoup de réussite. Malgré ses qualités techniques et sa vision de jeu, Pape Matar Sarr n’a pas eu d’impact significatif sur le jeu des Lions. Cependant, il a décoché la première frappe cadrée avec un tir lointain capté par le gardien congolais à la 26ème minute. Il a été remplacé par Lamine Camara à la 88ème minute.

Iliman Ndiaye
Aligné en meneur de jeu derrière les deux attaquants, Iliman Ndiaye a tenté d’animer le jeu des Lions en début de match. Avec sa technique et sa vivacité balle au pied, le Marseillais a initié quelques actions offensives. Toutefois, au fil du match, il s’est un peu éteint à l’image de l’équipe du Sénégal. Il a été remplacé par Pape Guèye à la 61ème minute.

Habib Diarra
Aligné en piston droit, il a montré une bonne activité. Son raid solitaire à la 38ème minute aurait pu permettre aux Lions d’ouvrir le score. Toujours disponible, le jeune Strasbourgeois a multiplié les allers-retours sur son couloir droit. En seconde période, épuisé par ses efforts, il a été moins percutant. Sur le plan défensif, il a essayé en vain de couvrir le côté droit.

Ismaila Sarr
Après un quart d’heure difficile, Ismaila Sarr a retrouvé sa percussion grâce à sa vitesse. Dans les ultimes secondes de la première mi-temps, il a permis au Sénégal d’ouvrir le score en se jetant sur un centre de Nicholas Jackson à la 45ème minute. En seconde période, le Marseillais n’a pas été très heureux dans ses choix. Comme Habib Diarra, il avait du mal à mener les actions offensives et à être efficace dans les tâches défensives.

Nicholas Jackson
Il a obtenu la première occasion du match à la 3ème minute. Disponible et très fort avec son jeu dos au but, Jackson a livré un beau duel avec Chancel Mbemba. Incisif et percutant sur le flanc gauche, il a offert l’ouverture du score à Ismaila Sarr sur une magnifique accélération qui a laissé les défenseurs congolais sur place à la 45ème minute. Cependant, Nicholas Jackson a raté une occasion cruciale en voyant son tir s’écraser sur le montant à la 81ème minute. Il a été remplacé par Cherif Ndiaye à la 88ème minute, qui n’a pas eu assez de temps pour montrer son talent.

Habib Diallo
Aligné au poste d’avant-centre, Habib Diallo n’a pas eu beaucoup de ballons pour inquiéter la défense congolaise. Jouant souvent dos au but, l’ancien de Génération Foot n’a pas pesé sur la charnière centrale congolaise. Sur un centre de Nicholas Jackson, il était à deux doigts de marquer le deuxième but en manquant le ballon d’un cheveu. Il a été remplacé par Abdallah Sima à la 88ème minute, qui n’a pas réussi à exploiter les rares ballons qu’il a touchés.

Le match entre le Sénégal et la RD Congo a révélé des performances contrastées parmi les joueurs sénégalais. Certains ont brillé par leur activité et leur engagement, tandis que d’autres ont montré des faiblesses ou ont été malchanceux dans leurs tentatives. Malgré une ouverture du score prometteuse, les Lions de la Teranga n’ont pas su conserver leur avantage, permettant à la RD Congo d’égaliser en fin de match.


LE DAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°195 – du 07/06/2024

🔴 RENVOYÉ PAR LA DG DE LA SEMIG POUR DES RAISONS « POLITIQUES » : L’EX DAF RÉCLAME SES 10 MILLIONS F CFA DE DROITS DE LICENCIEMENT À FATOU NIANG BA
🔴 LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr BABACAR DIOP ANNONCE LE PROCHAIN CHANGEMENT DE NOM DE LA PLACE DE FRANCE

🔴 ÉLIMINATOIRES MONDIAL 2026 DU GROUPE B : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC PAR LA RD CONGO SUR SON PROPRE SOL

Me Bamba Cissé : La présence du PR au conseil supérieur de la magistrature n’est pas Politique

Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, l’avocat Me Bamba Cissé a exprimé son point de vue sur la question de la présence du chef de l’État au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), un sujet qui a récemment suscité de vives discussions lors des assises pour la réforme et la modernisation de la justice.

Selon Me Bamba Cissé, en compagnie de son confrère du barreau de Paris, Juan Branco, il est essentiel de respecter les principes fondamentaux concernant la présence du chef de l’État au CSM. Il souligne que cette présence est établie dans l’organigramme et s’inscrit dans la normalité institutionnelle.

Pour Me Bamba Cissé, il est crucial de ne pas laisser les interprétations erronées des textes prévaloir. Il estime que la présence du chef de l’État au CSM n’a pas de caractère politique et vise également à éviter un éventuel « gouvernement des juges ».

L’avocat affirme que ce serait une grave erreur de retirer le président du conseil supérieur de la magistrature. Il exprime sa confiance en la personne du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un technocrate, loin de toute politisation du CSM.

« Connaissant le président de la République, je suis convaincu qu’il ne va pas politiser le CSM », déclare Me Bamba Cissé. « Il est dans les rails, c’est un technocrate. Et je le connais bien », ajoute-t-il.

Cette intervention de Me Bamba Cissé apporte un éclairage important sur un débat crucial concernant la gouvernance judiciaire et soulève des questions importantes sur l’indépendance de la magistrature.

DIC : Cheikh Bara Ndiaye libéré après sa confrontation avec Thérèse Faye

Ce jeudi matin, Cheikh Bara Ndiaye s’est rendu à la convocation des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Le chroniqueur de Walf Tv a été interrogé pendant des heures par les hommes du commissaire Principal Adama Sarr, chef de la DIC, suite à une plainte déposée contre lui par Thérèse Faye.

Une confrontation directe entre la plaignante et Cheikh Bara Ndiaye a eu lieu lors de l’interrogatoire. À la suite de cet échange, Cheikh Bara Ndiaye a été libéré.

La plainte déposée par Thérèse Faye contre Cheikh Bara Ndiaye semble ainsi avoir fait l’objet d’une investigation approfondie, mais aucune information n’a encore été divulguée sur les détails de cette confrontation ou sur les conclusions de l’interrogatoire.

Restez à l’écoute pour plus d’informations sur cette affaire en développement.

Cheikh Bara Ndiaye libéré après son audition à la DIC

Après plusieurs heures d’interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC), le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye est ressorti libre. Convoqué ce jeudi matin aux environs de 11 heures, suite à une plainte déposée par l’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf, Ndiaye a regagné son domicile en fin de journée. Lors d’une déclaration à la presse, il a indiqué avoir été interrogé dans un premier temps par les enquêteurs de la DIC, avant d’être confronté à la plaignante, Mme Thérèse Faye Diouf.

Cette convocation fait suite aux déclarations de Cheikh Bara Ndiaye lors d’une émission sur la chaîne Walf, où il avait accusé l’ancienne ministre et maire de Diarrere d’enrichissement illicite durant les 12 ans du régime de Macky Sall. Il avait notamment mis en avant le fait qu’elle était locataire à Yoff avant cette période.

Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la suite de cette affaire. Les autorités compétentes n’ont pas non plus fait de commentaires sur les éventuelles charges qui pourraient être retenues contre Cheikh Bara Ndiaye. La situation reste donc à suivre de près.

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Qualifications Coupe du Monde 2026 : La Mauritanie chute face au Soudan

C’est un coup dur pour la Mauritanie. Les Mourabitounes, qui doivent recevoir leurs voisins sénégalais le 9 juin prochain, ont connu une grande déception ce jeudi à Nouakchott. En effet, la Mauritanie a été battue chez elle par le Soudan (0-2). Les buts soudanais ont été inscrits par Saif Tere à la 16e minute et Aly Abeid, contre son camp, à la 29e minute. C’est la deuxième défaite de la Mauritanie en trois journées de qualification.

Grâce à ce succès à l’extérieur, le Soudan prend provisoirement la première place du groupe B avec 7 points, en attendant le match Sénégal-RD Congo. Cette performance renforce les chances du Soudan de se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, mettant ainsi une pression supplémentaire sur les autres équipes du groupe.

Autres Résultats des Qualifications

  • Groupe D : La Libye a battu l’île Maurice (2-1) et occupe provisoirement la première place avec 7 points. Cette victoire met la Libye en bonne position pour la suite des qualifications.
  • Groupe H : Le Malawi a pris le dessus sur Sao Tomé-et-Principe (3-1). Les Malawites sont désormais deuxièmes avec deux points de retard sur la Tunisie, qui compte 9 points. Cette victoire permet au Malawi de rester en course pour une qualification.
  • Groupe A : La Guinée-Bissau a été tenue en échec par l’Éthiopie (0-0). Avec ce match nul à domicile, les Bissau-Guinéens ratent l’occasion de prendre la première place, ce qui complique leur parcours de qualification.

La Mauritanie devra se ressaisir rapidement avant d’affronter le Sénégal le 9 juin prochain. Une victoire sera cruciale pour les Mourabitounes afin de garder leurs espoirs de qualification vivants. Quant aux autres équipes, les prochaines journées s’annoncent décisives pour déterminer qui prendra la tête des différents groupes et se rapprochera de la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Tragédie en mer : Plus de 50 migrants périssent en tentant de rejoindre l’Espagne

Le bilan est macabre. Plus de 50 personnes cherchant à émigrer vers l’Espagne par voie maritime ont perdu la vie en mer. L’information vient de tomber, suscitant une profonde tristesse et une grande inquiétude.

Ils étaient 120 candidats au total, partis il y a 11 jours avec l’espoir de rejoindre les côtes espagnoles. Cependant, le voyage a tourné au drame. Selon les autorités espagnoles, seules 67 personnes ont été secourues. Parmi elles, 66 sont encore en vie, tandis que 6 autres ont été hospitalisées.

Le drame met en lumière les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les migrants irréguliers en quête d’un avenir meilleur. Les conditions périlleuses de la traversée maritime, souvent dans des embarcations de fortune, ont une nouvelle fois coûté la vie à de nombreux individus.

Cette tragédie a déclenché des réactions de diverses organisations humanitaires et des gouvernements, appelant à des mesures urgentes pour prévenir de tels drames à l’avenir. Il est impératif de trouver des solutions durables pour gérer les flux migratoires, assurer la sécurité des migrants et lutter contre les réseaux de trafic humain.

Malheureusement, ce type d’incident n’est pas isolé. Les tentatives d’émigration irrégulière par la mer Méditerranée se sont multipliées ces dernières années, souvent avec des conséquences tragiques. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie dans l’espoir de trouver des conditions de vie meilleures en Europe.

Cette nouvelle tragédie rappelle l’urgente nécessité d’une coopération internationale pour traiter les causes profondes de la migration irrégulière et fournir des voies légales et sûres pour ceux qui cherchent à émigrer.

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF: le ministre engage la responsabilité des acteurs insti…

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été un prétexte poir l’État pour annoncer la généralisation de l’anglais dès l’élémentaire ainsi que de l’intégration pragmatique et continue des « daara » dans notre système éducatif.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Face aux défis la société civile fait appel au « JUBANTI « 

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été l’occasion pour la Société civile de prôner l’application du Jubanti à tous les secteurs.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Cheikh Camara (UAL) liste les Couacs du secteurs.

Ce jeudi, la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF a été tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors de cette réunion, Cheikh Camara a examiné les défis rencontrés dans le secteur éducatif, en présence des principaux acteurs tels que le ministère de l’Éducation nationale, les parents d’élèves, les syndicalistes et les représentants de la société civile.

DIRECTION DES BOURSES: LES ÉTUDIANTS RECEVRONT LEURS ALLOCATIONS D’ICI QUELQUES HEURES

La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé aujourd’hui que le paiement des bourses du mois précédent débutera prochainement. À partir de ce vendredi 07 juin 2024, les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur pourront percevoir leurs allocations d’études pour le mois de mai 2024.

Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par de nombreux étudiants, qui dépendent des bourses pour subvenir à leurs besoins financiers pendant leurs études. Le paiement ponctuel des bourses est crucial pour assurer la stabilité financière des étudiants et leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs études sans avoir à se soucier des difficultés financières.

La Direction des Bourses du MESRI rappelle également aux étudiants de vérifier régulièrement leur compte bancaire afin de s’assurer que les fonds ont été correctement versés. En cas de problème ou de retard dans le paiement, les étudiants sont invités à contacter les services compétents du MESRI pour obtenir de l’aide et résoudre toute éventuelle situation.

Ce paiement ponctuel démontre l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à assurer que les étudiants puissent poursuivre leurs études sans contraintes financières majeures.

Sénégal 1-1 RD Congo : Les Lions tenus en échec

Résumé du Match

Le Sénégal et la RD Congo se sont affrontés ce soir dans un match crucial de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les deux équipes, favorites du Groupe B, n’ont pas réussi à se départager, laissant ainsi la tête du groupe au Soudan.

Buteurs

Sénégal :

  • Ismaila Sarr (45′)

RD Congo :

  • Fiston Mayele (86′)

Déroulement du Match

Le Sénégal a pris l’avantage juste avant la mi-temps grâce à un but d’Ismaila Sarr, capitalisant sur une phase offensive bien construite. Malgré plusieurs occasions de creuser l’écart, les Lions de la Teranga n’ont pas su concrétiser leurs actions.

La RD Congo, déterminée à revenir dans le match, a montré une meilleure performance en seconde période. Leur persévérance a payé à la 86ème minute lorsque Fiston Mayele a égalisé, surprenant la défense sénégalaise.

Contexte du Groupe B

Avec ce match nul, le Sénégal et la RD Congo partagent les points, ce qui profite au Soudan. En effet, le Soudan a remporté une victoire convaincante 2-0 contre la Mauritanie, prenant ainsi la tête du groupe.

Classement du Groupe B

  1. Soudan – 6 points
  2. Sénégal – 4 points
  3. RD Congo – 4 points
  4. Mauritanie – 0 point

Prochains Défis

Le Sénégal et la RD Congo devront redoubler d’efforts lors des prochains matchs pour espérer reprendre la tête du groupe et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les performances à venir seront cruciales pour déterminer laquelle de ces nations parviendra à se qualifier directement.

Ce match nul laisse les deux équipes dans l’incertitude et promet des affrontements passionnants dans les prochaines étapes des qualifications.

Sénégal vs RD Congo : La Composition Officielle des Lions

Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, a révélé la composition officielle des Lions pour leur affrontement contre la RD Congo. Avec l’absence notable de Sadio Mané, Cissé a opté pour une formation audacieuse, mettant en avant un quatuor offensif.

Formation Tactique

Système de jeu : 3-4-3

Composition de l’équipe

Gardien de but :

  • Edouard Mendy

Défenseurs centraux :

  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdoulaye Seck

Milieux de terrain :

  • Idrissa Gana Guéye
  • Pape Matar Sarr
  • Habib Diarra

Attaquants :

  • Ismaila Sarr
  • Nicolas Jackson
  • Iliman Ndiaye
  • Habib Diallo

Analyse de la Formation

Défense : Aliou Cissé maintient une solide ligne de trois défenseurs centraux avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, et Abdoulaye Seck, garantissant ainsi une couverture défensive robuste et une capacité à jouer en bloc bas tout en facilitant les relances propres.

Milieu de Terrain : Le milieu est renforcé avec Idrissa Gana Guéye, un pivot défensif expérimenté, accompagné de Pape Matar Sarr et Habib Diarra. Cette combinaison offre un équilibre entre récupération de balle et distribution rapide pour soutenir les phases offensives.

Attaque : En l’absence de Sadio Mané, l’attaque repose sur un quatuor dynamique. Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye sur les ailes apportent de la vitesse et de la créativité, tandis que Nicolas Jackson et Habib Diallo sont positionnés pour exploiter les opportunités devant le but.

Cette composition montre une intention claire de dominer le jeu offensivement tout en maintenant une structure défensive solide. Le match contre la RD Congo s’annonce palpitant avec cette approche équilibrée et offensive des Lions du Sénégal.

Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière

Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.

Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.

La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.

En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.

Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.

Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.

Signature d’une convention pour améliorer la santé maternelle et infantile à Thiès

Aujourd’hui à Thiès, le Cadre de Concertation, de Coordination et d’Actions de Plaidoyer pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé) et l’Union des Associations d’Elus Locaux (UAEL) ont uni leurs forces en signant une convention visant à renforcer le financement de la planification familiale ainsi que la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents.

Le président de 3CAP-Santé, Moundiaye Cissé, a souligné la nécessité d’une coordination accrue entre les différentes initiatives et acteurs travaillant dans le domaine de la santé. Cette collaboration entre 3CAP-Santé et l’UAEL marque un engagement fort en faveur d’une action concertée et efficace pour répondre aux besoins de santé maternelle et infantile de la région.

M. Cissé a souligné l’importance de cette initiative en tant que premier pas vers la résolution des lacunes identifiées dans le plan stratégique santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents pour la période 2024-2028. Il a également souligné l’importance d’un suivi régulier et d’un engagement continu des autorités locales pour garantir la mise en œuvre réussie de cette convention.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du projet NPI EXPAND financé par l’USAID, visant à renforcer la participation des organisations de la société civile pour améliorer l’accès aux services de santé de qualité à grande échelle.

Cette initiative promet de faire progresser significativement la santé maternelle et infantile à Thiès, en unifiant les efforts et en mobilisant les ressources nécessaires pour soutenir les femmes, les enfants et les adolescents de la région.

Collectif des victimes réclame l’extradition de l’ancien président Macky Sall

Le jeudi 6 juin 2024, le Collectif des victimes du régime de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a tenu une conférence de presse pour exiger l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien chef de l’État. Ce collectif, composé de familles de victimes et de membres de la société civile, accuse Macky Sall d’avoir orchestré des vagues de répression brutales, caractérisées par des arrestations massives, des disparitions et des morts violentes.

Boubacar Sèye, président du collectif, a dénoncé l’utilisation de milices armées, soutenues par des éléments des forces de l’ordre, pour réprimer les manifestations, une pratique qualifiée d’inédite dans l’histoire du Sénégal. Selon eux, le bilan humain des dernières années du mandat de Macky Sall est désastreux, avec environ soixante décès et la disparition inexpliquée de deux militaires.

Les membres du collectif appellent à ce que Macky Sall soit tenu responsable de ses actes, tant sur le plan des crimes économiques que des violations des droits de l’homme. Ils affirment que l’impunité ne peut plus être tolérée et insistent sur le fait que la vie de chaque individu doit être respectée.

Malgré une loi d’amnistie promulguée par Macky Sall avant son départ, le collectif exige que l’ancien président réponde de ses actes devant une justice équitable, afin de servir d’exemple pour les générations futures.

Le Collectif des victimes du régime de Macky Sall espère mobiliser les Sénégalais autour de cette cause pour obtenir justice. À cet égard, il demande au roi Mohammed VI du Maroc d’extrader l’ancien président de l’Alliance pour la République (APR) et invite le président français Emmanuel Macron à ne pas intervenir dans cette affaire qui relève, selon eux, d’un combat interne au Sénégal.

Système éducatif : Les préoccupations de Moustapha Guirassy

Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a déjà identifié plusieurs points de préoccupation dans le système éducatif sénégalais. Lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation, il a souligné ces défis et proposé des pistes pour y remédier.

Tout d’abord, Guirassy a salué l’engagement des partenaires, qu’ils soient des partenaires techniques et financiers, des syndicats d’enseignants ou des représentants de la société civile. Cependant, il a exprimé sa préoccupation quant à l’efficacité et à la rationalisation des efforts. Il estime qu’il y a trop de pertes de temps et d’énergie dans les multiples revues, concertations et assises, dont les conclusions finissent souvent par être négligées.

Pour améliorer cette situation, le ministre s’engage à instaurer des cadres de concertation plus réguliers, afin d’intégrer davantage les différents acteurs du secteur dans le processus de prise de décision et d’action.

Un autre défi majeur identifié par Guirassy est la réticence aux changements et aux réformes. Il constate que les ressources et les politiques ne parviennent pas toujours aux élèves, soit par manque d’ambition, soit en raison d’intérêts particuliers qui profitent du statu quo. Il déplore également le manque de mise à l’échelle des initiatives réussies, qui restent souvent à un stade pilote.

Le ministre souligne également l’importance de l’inclusion dans le système éducatif. Il est alarmé par le manque d’écoles publiques adaptées aux malentendants, ainsi que par d’autres lacunes dans l’accessibilité pour les élèves en situation de handicap. Il souhaite que les revues sectorielles soient élargies à d’autres ministères pour une approche plus holistique des défis, notamment en matière d’infrastructures et de services de base comme l’eau et l’état civil.

Enfin, concernant le numérique, Guirassy estime que c’est un outil précieux mais qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes à lui seul. Il insiste sur la nécessité d’une organisation efficace et d’une méthodologie solide pour tirer pleinement parti des avantages de la digitalisation dans l’éducation.

En résumé, Moustapha Guirassy met en lumière plusieurs défis importants dans le système éducatif sénégalais et propose une approche inclusive et concertée pour les surmonter.

Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

Juan Branco annonce sa conférence au CICES après une polémique avec l’UCAD

Juan Branco, avocat franco-espagnol et écrivain engagé, a suscité la controverse après l’annonce de sa conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Initialement prévue à l’UCAD, la conférence se tiendra finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICES), dans la salle du 4 Avril, ce jeudi 6 juin.

La polémique a éclaté lorsque les étudiants en droit de l’UCAD, initialement annoncés comme les organisateurs de l’événement, ainsi que l’administration de l’université, ont démenti avoir invité Juan Branco. Pourtant, selon l’avocat, une demande d’autorisation avait bien été envoyée à l’UCAD par Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, deux étudiants qui ont été identifiés comme des « martyrs » par Branco.

Dans un communiqué, Juan Branco a accusé le recteur de l’UCAD d’avoir empêché sa venue en apprenant les noms des étudiants organisateurs. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD », a-t-il déclaré. Malgré ce contretemps, Branco a affirmé sa détermination à tenir sa conférence et à s’adresser aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’honneur du Sénégal.

« Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal », a déclaré Juan Branco.

La conférence de Juan Branco au CICES promet donc d’être un rendez-vous important pour tous ceux intéressés par les questions de justice, de dignité et d’engagement citoyen.

750 millions de dollars levés sur les marchés internationaux : Le ministère des Finances détaille l’opération

L’État du Sénégal a récemment réussi une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars avec succès. Dans un communiqué diffusé par le ministère des Finances et du Budget et reçu par ledakarois, les modalités de cette opération ont été expliquées en détail. Voici le communiqué dans son intégralité :

Dans le cadre de la couverture des besoins de financement des opérations de la loi de finances de l’année 2024, l’État du Sénégal a mandaté JP Morgan Londres pour mobiliser, selon sa stratégie de gestion de la dette, des ressources d’un montant initial de 500 millions de dollars US. Le lundi 6 juin 2024, des obligations de l’État du Sénégal ont été lancées en placement privé auprès d’investisseurs sur les marchés internationaux de capitaux. Ces titres, émis en dollars US, portent un taux nominal d’intérêt de 7,75% l’an, avec une maturité de 7 ans.

Dans le but d’optimiser davantage le service de la dette, ces titres ont également été convertis en euros, à un taux moyen de 6,47%. Suite à l’engouement observé après leur lancement, une tranche additionnelle de 250 millions de dollars US a été émise le mardi 4 juin 2024. Le succès de la transaction, attesté par une forte adhésion des investisseurs ciblés, témoigne de leur soutien continu aux initiatives de financement des politiques publiques de l’État du Sénégal, ainsi que de leur confiance renouvelée en sa qualité de signature.

Ce placement privé d’obligations auprès d’investisseurs internationaux représente une première pour l’État du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre de sa politique de diversification des instruments de financement, de l’élargissement de la base des investisseurs et de la gestion active de la dette, conforme à sa stratégie de dette à moyen terme.

Le succès de cette opération innovante est démontré par son exécution rapide, le montant des ressources mobilisées, la qualité des investisseurs impliqués et les conditions financières obtenues. Cette transaction offre une alternative au marché domestique, et les résultats obtenus renforcent la position de l’État du Sénégal en tant qu’émetteur de référence, en raison de la qualité et de la crédibilité de sa politique économique.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

4o

UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

Juan Branco à l’UCAD : Yoro Dia critique la position de Pastef

Juan Branco, l’avocat de Ousmane Sonko, est annoncé pour une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ce jeudi 6 juin. Cette conférence, qui serait organisée par des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, a suscité diverses réactions.

L’UCAD a officiellement démenti la tenue d’une telle conférence dans ses locaux, mais l’annonce de la venue de Branco à Dakar continue de faire des vagues. Yoro Dia, ancien conseiller de Macky Sall, a particulièrement critiqué Pastef, le parti de Sonko, en les accusant de faire preuve d’un complexe d’infériorité envers les blancs. Il a également mis en lumière une récente intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Dakar.

« Après Mélenchon, Branco, un autre sorcier blanc en manque de crédibilité à Saint-Germain-des-Prés, vient se recycler à l’UCAD. Le souverain complexe d’infériorité du blanc a encore de beaux jours à Pastef, dont le souverainisme cache à peine le refoulement du désir de reconnaissance de la France. Sonko a eu d’excellents avocats sénégalais que Branco a transformés en supplétifs judiciaires. Il est de l’honneur de la presse d’interpeller Branco sur la suite que la CPI a réservée à sa fanfaronnade de poursuite de l’État du Sénégal, » a écrit Dia sur sa page X.

Cette déclaration reflète la tension et les divergences d’opinion autour de la présence et de l’influence des personnalités étrangères dans les affaires politiques et judiciaires sénégalaises. La critique de Dia soulève des questions sur la perception de l’influence étrangère au sein de la politique locale et sur le choix des alliés de Pastef dans leurs stratégies judiciaires et politiques.

Kylian Mbappé Rejoint le Real Madrid : Détails de son Salaire Révélés

Kylian Mbappé, l’attaquant superstar de 25 ans, a officiellement rejoint les rangs du Real Madrid après la fin de son contrat avec le Paris Saint-Germain (PSG). Le joueur a signé un contrat de 5 ans avec le club espagnol, marquant ainsi un nouveau chapitre dans sa carrière footballistique.

Selon les informations de COPE, Mbappé percevra un salaire de 575 000 euros par semaine, soit environ 377 millions FCFA. Sur une année, ce montant s’élève à environ 30 millions d’euros, équivalant à 19,6 milliards FCFA.

Bien que ce salaire soit légèrement inférieur à ce qu’il gagnait au PSG, il demeure l’un des plus élevés en Europe. Cette rémunération reflète la valeur et l’importance de Mbappé pour le Real Madrid, où il est attendu pour apporter son talent exceptionnel et son influence sur le terrain.

Avec ce transfert, Mbappé devient non seulement le joueur le mieux payé de la Liga, mais il renforce également les ambitions du Real Madrid de dominer la scène du football européen dans les années à venir. Ses fans et les supporters du club attendent avec impatience de le voir briller sous les couleurs du Real Madrid.

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall, libéré après avoir payé 105 millions F CFA

Adama Faye, le frère de la première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a été libéré moins de 24 heures après avoir été placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations de Seneweb, son frère Ibou Faye aurait payé la somme de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie.

Cette libération intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Adama Faye aurait été impliqué dans une transaction immobilière où il aurait encaissé de l’argent d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, mais aurait ensuite refusé de finaliser la transaction.

Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la transparence dans les transactions immobilières impliquant des personnalités politiques. Les circonstances entourant la libération rapide d’Adama Faye suscitent également des interrogations sur l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.

Les autorités judiciaires devraient poursuivre leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire et garantir que toutes les personnes impliquées, indépendamment de leur statut social ou politique, soient traitées équitablement devant la loi.

Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine souligne l’importance cruciale de la paix, de la sécurité et de la tranquillité publique dans le PROJET national

Dans un discours devant le nouveau directeur de la Police nationale, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a mis en lumière les défis persistants liés aux agressions, aux attaques à main armée, à l’encombrement des voies publiques et à l’insécurité routière qui menacent la quiétude des populations.

« Nous devons réfléchir ensemble aux problématiques majeures telles que les agressions, les attaques à main armée, l’encombrement des voies publiques et l’insécurité routière qui perturbent notre bon vivre ensemble », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité d’engager des discussions approfondies avec tous les acteurs concernés pour endiguer ces fléaux.

Jean Baptiste Tine a rappelé que la paix, la sécurité et la tranquillité publique sont des nécessités nationales, soulignant leur importance dans le cadre du PROJET national impulsé et exécuté par le gouvernement. Il a souligné l’engagement du président de la République à faire de ces éléments des piliers fondamentaux du projet, avec une implication accrue de la communauté dans la protection des personnes et des biens.

Face aux enjeux nationaux de développement et de sécurité, le ministre a souligné que les attentes légitimes des populations deviennent de plus en plus importantes, nécessitant une action concertée pour garantir un cadre de vie paisible et sécurisé pour tous.

Madiambal Diagne appelle à une aide de l’État pour soulager la presse sénégalaise

Dans un contexte où les comptes bancaires de son groupe de presse sont saisis, le journaliste Madiambal Diagne lance un appel pressant à l’État pour venir en aide au secteur de la presse au Sénégal. Dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines, Diagne propose des solutions concrètes pour soulager les entreprises de presse.

« La fiscalité actuelle est non seulement inapplicable mais également nuisible au fonctionnement des entreprises de presse », déclare-t-il. Il souligne l’importance de payer les dettes des travailleurs à l’Ipres pour assurer leur sécurité sociale à la retraite, tout en plaidant pour une réduction significative des taxes pesant sur le secteur.

Diagne insiste sur les différences de rentabilité entre les entreprises de presse et d’autres secteurs économiques, soulignant la nécessité d’une fiscalité adaptée à la réalité du métier journalistique. Il révèle également que la dette fiscale accumulée par les entreprises de presse est écrasante, avec la majorité des montants dus par des institutions publiques telles que la RTS, le Soleil et l’APS.

Appelant à une action concrète de la part de l’État, Diagne propose une réduction significative des taxes et une aide directe à la presse, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres secteurs économiques tels que le tourisme. Il estime que cette mesure est non seulement faisable mais également nécessaire pour assurer la viabilité du secteur de la presse au Sénégal.

Khaby Lame porte plainte contre Expresso pour utilisation frauduleuse de son image

Khaby Lame Srl a confirmé aujourd’hui avoir porté plainte contre Expresso, accusant l’opérateur de téléphonie de violer les lois sénégalaises et internationales en utilisant frauduleusement son image à des fins commerciales. Cette plainte fait suite à la révélation par le journal Libération selon laquelle Khaby Lame réclamerait 10 milliards de francs CFA à Expresso.

Le célèbre tiktokeur et Expresso étaient liés par un contrat d’un an signé le 17 janvier 2022. Cependant, même après la fin de ce contrat, l’opérateur continue d’utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui constitue une violation flagrante des termes du contrat et de la loi.

Dans un communiqué, Khaby Lame Srl a souligné que cette affaire est pendante depuis des mois devant les juridictions sénégalaises et est conduite par le cabinet de Me Bamba Cissé. L’entreprise exprime sa surprise et ses regrets quant à cette situation, et affirme que l’utilisation de son image par Expresso se fait sans aucun contrat en vigueur, ce qui est illégal.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales, et souligne l’importance du respect des droits de propriété intellectuelle et des contrats signés entre les parties concernées.

L’Arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC : Un Événement qui Captive l’Attention

L’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la Direction de l’Information et de la Communication (DIC) a suscité un vif intérêt et captivé l’attention de nombreux observateurs. Sa présence soulève des interrogations et des attentes quant à son rôle et son impact au sein de l’institution.

En tant que figure publique reconnue pour son engagement et son expertise dans divers domaines, dont la communication et les médias, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est perçue comme un signe de changement et de renouveau. Sa nomination pourrait potentiellement apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et ouvrir la voie à des initiatives novatrices.

Cependant, elle suscite également des questions quant aux défis auxquels il pourrait être confronté et aux mesures qu’il envisage de prendre pour répondre aux attentes du public et des autorités. Son expérience passée et ses compétences en matière de gestion de la communication seront certainement mises à l’épreuve dans ce nouveau rôle.

En conclusion, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est un événement qui ne manque pas d’intérêt et qui mérite une attention particulière. Son mandat promet d’être marqué par des développements significatifs dans le paysage médiatique et la communication institutionnelle.

Absence de Sadio Mané : Omar Daff confiant quant aux chances du Sénégal

L’équipe nationale du Sénégal se prépare pour les deux prochains matchs de qualification pour la Coupe du monde sans son leader technique, Sadio Mané. Alors que cette absence pourrait sembler préoccupante pour certains, le coach d’Amiens et ancien international sénégalais, Omar Daff, reste confiant quant aux chances de son équipe.

Malgré le poids indéniable que Mané apporte à l’équipe, Daff estime que les joueurs sauront s’adapter et s’en sortir sans lui sur le terrain. Cette confiance témoigne de la profondeur du talent au sein de l’équipe nationale sénégalaise, capable de relever les défis même en l’absence de ses joueurs clés.

De plus, Omar Daff a tenu à saluer la performance remarquable du sélectionneur de l’équipe, Aliou Cissé, qui atteindra bientôt la barre des 100 matchs sur le banc de l’équipe nationale. En tant qu’ancien coéquipier de Cissé, Daff exprime sa fierté et son admiration pour le travail accompli par le sélectionneur, soulignant ainsi la stabilité et la vision qu’il apporte à l’équipe.

Cette unité et cette confiance au sein de l’équipe et de son encadrement montrent que le Sénégal est prêt à affronter les défis à venir et à poursuivre sa quête pour la qualification à la Coupe du monde.

Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA

Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.

Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.

L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.

Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.

Nomination controversée de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye au poste de coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) a suscité une vive réaction parmi les défenseurs de l’orthodoxie institutionnelle. Décidée lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin, cette nomination a été pointée comme une « grosse bourde » par le journal Les Échos.

Selon Les Échos, la nomination de Ndèye Fatou Ndiaye, ingénieur en électronique et systèmes de communication, en remplacement de Modou Mamoune Ngom, aurait dû se faire par arrêté ministériel et non par décret présidentiel. Cette anomalie dans la procédure est au cœur des critiques, car elle déroge aux pratiques institutionnelles en vigueur. Le coordonnateur du FDSUT est traditionnellement nommé par arrêté ministériel, ce qui soulève des questions sur la légalité et la légitimité de cette nomination.

Autre point de friction, Modou Mamoune Ngom, l’actuel coordonnateur, n’a pas achevé son mandat de trois ans renouvelable. En poste depuis seulement deux ans, son remplacement prématuré sans respect des modalités de fin de mandat établies ajoute une dimension supplémentaire à la controverse. Cette précipitation dans le limogeage et la nomination soulève des interrogations sur le respect des procédures administratives et institutionnelles.

Le journal Les Échos suggère que malgré cette erreur de procédure, Modou Mamoune Ngom, reconnu pour son sérieux, ne s’opposera probablement pas à cette décision. Cependant, le journal insiste sur l’importance de respecter les formes et les procédures lors des changements de postes, particulièrement dans des institutions aussi cruciales que le FDSUT.

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT, bien que symbolisant un renouvellement et une reconnaissance de ses compétences, soulève des questions essentielles sur le respect des procédures et des mandats institutionnels. Cette situation met en lumière la nécessité de maintenir une rigueur administrative pour garantir la légitimité et la stabilité des institutions publiques. Les observateurs et les défenseurs de l’orthodoxie administrative attendent des éclaircissements et une correction de cette « bourde » pour préserver l’intégrité des nominations et des limogeages au sein des structures étatiques.

« Réunion Cruciale de la CONACOC : Détermination de la Date de la Tabaski 2024 »

La Commission Nationale de Concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) tiendra sa réunion ce vendredi 7 juin 2024, dans les locaux de la RTS. Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle déterminera le début du mois de DIGGI, le mois lunaire de la Tabaski (Dhul Hidja).

Tous les membres de la communauté musulmane sont conviés à participer à cette observation cruciale du croissant lunaire et sont encouragés à communiquer les résultats à la commission par téléphone.

La CONACOC joue ainsi un rôle central dans la coordination et la détermination des dates religieuses majeures, offrant une base commune pour les célébrations et les observances à travers le pays.

Ousmane Sonko propose des initiatives pour promouvoir la propreté et l’engagement citoyen au Sénégal

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment mis en avant la nécessité de revitaliser le service civique dans le pays. Dans un communiqué émanant du Conseil des ministres, il a salué la dynamique positive instaurée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew », qui a suscité une mobilisation citoyenne remarquable.

Dans cette optique, Sonko envisage d’utiliser les prochaines vacances scolaires pour renforcer cette dynamique en mobilisant des volontaires pour des activités telles que la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement. Il insiste sur l’importance d’intégrer des pratiques d’hygiène et de propreté dans les politiques ministérielles pour accorder au Sénégal le label d’un pays propre.

Parmi les secteurs ciblés figurent les hôpitaux, les centres de santé, l’éducation, le tourisme, l’industrie, le commerce, la restauration, le transport public et le secteur aéroportuaire. Sonko souligne également la nécessité de garantir un approvisionnement continu en médicaments essentiels et de régulariser la situation des élèves sans papiers d’état civil, en particulier ceux en classe d’examens.

Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué la problématique du logement dans les campus universitaires, plaidant pour une action visant à réduire la facture d’électricité des administrations publiques.

En parallèle, Sonko a informé le Conseil des ministres de ses préparatifs en vue de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale. Il a également fait état de l’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar.

Cette série d’initiatives reflète l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur d’une amélioration des conditions de vie et de l’environnement, ainsi que d’une participation citoyenne active dans la construction d’un avenir plus propre et plus durable pour le pays.

Moctar Mamadou, PDG de Cool Casting : “Nous promouvons une jeunesse pleine de talents en leur proposant un outil facile et intuitif qui les connecte à l’industrie du divertissement et de la mode”

Moctar Mamadou, pouvez-vous nous parler de Cool Casting et de sa mission ?

Moctar Mamadou: Bien sûr. Cool Casting est une plateforme innovante qui facilite et accélère les processus de création pour les secteurs de l’audiovisuel, de la mode et du divertissement au Sénégal. Notre mission est de promouvoir une jeunesse pleine de talents en leur proposant un outil facile et intuitif qui les connecte à l’industrie du divertissement et de la mode. Grâce à notre plateforme, les jeunes talents peuvent créer des profils détaillés pour mettre en avant leurs compétences, leurs passions et leur potentiel artistique.

Comment Cool Casting aide-t-elle les professionnels de l’industrie ?

Moctar Mamadou: Pour les professionnels, nous proposons une interface très lisible avec des filtres intelligents. Ils ont accès gratuitement à un annuaire de talents qui devient chaque jour un peu plus complet. Ils peuvent rechercher les profils selon leurs caractéristiques physiques, compétences, et même leur présence sur les réseaux sociaux. En simplifiant et en accélérant le processus de casting, Cool Casting modernise et optimise les recherches de talents pour les professionnels. Concrètement, ils gagnent en temps, en efficacité et ils ont plus de choix.

Qu’est-ce qui distingue Cool Casting des autres plateformes de casting ?

Moctar Mamadou: Cool Casting est bien plus qu’une simple plateforme de casting. Nous mettons à disposition un outil qui multiplie les opportunités sur le marché. Au Sénégal, les productions sont d’une qualité remarquable. Que ce soient les films, les séries TV, les clips vidéo ou même le contenu pour les réseaux sociaux, je suis toujours tellement surpris de voir la qualité de ce qui se fait et la rapidité et l’aisance avec laquelle les professionnels du secteur concrétisent leurs idées. En connectant nos utilisateurs à des maisons de production, des marques et divers professionnels, artistes et influenceurs du Sénégal et d’ailleurs, nous leur donnons la chance de concrétiser leurs rêves : participer à des productions remarquables, mettre en avant leurs profils et briller sur la scène nationale et internationale.

Parlez-nous des tarifs et des services que vous proposez.

Moctar Mamadou: L’inscription à Cool Casting est gratuite et se fait en moins d’une minute, permettant ainsi aux utilisateurs de découvrir toutes les opportunités actualisées en temps réel. Pour ceux qui veulent compléter leur profil et postuler aux castings, nous avons une souscription à 10 000 FCFA, qui permet de postuler sans limite à tous les castings pendant un an. Le paiement se fait facilement et en toute sécurité via Mobile Money. Nous investissons également de manière significative dans le développement d’une application web sécurisée et moderne, mise à jour régulièrement pour répondre aux demandes des utilisateurs et rester à la page.

Avez-vous des projets futurs pour Cool Casting ?

Moctar Mamadou: Absolument. Nous prévoyons d’accueillir un maximum de nouveaux partenaires dès juin 2024. Dans la foulée, nous avons prévu l’ouverture de la plateforme au plus grand nombre avec un tarif unique préférentiel pendant les premiers mois. À cette occasion, un jeu concours fera gagner une voiture à l’un de nos premiers utilisateurs. C’est un bon moyen de se faire connaître et un beau cadeau d’entrée de jeu pour ceux qui nous font confiance.

Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, visitez notre site web : [www.cool-casting.com](http://www.cool-casting.com).

Avec Seneweb

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Le jumelage entre le CEM Rufisque Ouest du Sénégal et le Niani Senior Secondary de Gambie illustre parfaitement la fraternité entre les deux nations de la Sénégambie. Cet événement, riche en symbolisme, renforce les liens culturels et éducatifs qui unissent ces deux pays voisins partageant une histoire et des valeurs communes.

L’initiative de ce jumelage vise à promouvoir la coopération éducative, culturelle et sociale entre les établissements. Elle permet aux élèves et aux enseignants de ces deux écoles de partager leurs expériences et leurs savoirs, tout en découvrant les richesses culturelles de leurs voisins.

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°194 – du 06/06/2024

🔴 DEUX MOIS APRÈS SON ÉLECTION : DIOMAYE ADOPTE ENFIN LE DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
🔴 NOMINATIONS DE TÊTES « INCONNUES » : LE DUO DIOMAYE-SONKO CONTINUE À PROMOUVOIR LA « FRAÎCHEUR POLITIQUE »

🔴 Aliou Cissé : « Il faut tourner la page de la CAN et battre la RDC »
🔴 Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

PROMOGEM : Yaye Fatou Diagne limogé

Yaye Fatou Diagne jusqu’ici coordonateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés ( PROMOGEM), vient être remplacer par Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion.

Pour rappeler Mme Rougui Sow est membre de pastef de la commune de Diamagueune Sicap Mbao.

AEME Saer Diop cède son fauteuil

Le Direction de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise
d’Energie (AEME)a un nouveau patron, il s’agit de Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de
l’énergie.

Elle a été nommée par le Président de la République lors du conseil des ministres de ce mercredi 5 juin 2024.

Elle remplace ainsi Monsieur Saër DIOP.

À rappeler que Mame Coumba N’diaye était la directrice des études et de la planification .

FDSUT: Ndeye Fatou NDIAYE nommée nouvelle coordonnatrice

L’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT) a désormais un nouveau coordonnateur en la personne de Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication. Elle est nommée au poste en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM. Cette décision a été rendue publique, ce mercredi 05 juin, à l’issue du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

FDSUT: Ndeye Fatou NDIAYE nommée nouvelle coordonnatrice

L’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT) a désormais un nouveau coordonnateur en la personne de Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication. Elle est nommée au poste en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM. Cette décision a été rendue publique, ce mercredi 05 juin, à l’issue du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Mali : Les banques en grève suite à l’emprisonnement d’un Syndicaliste

Au Mali, l’emprisonnement du secrétaire Général du Syndicat National des banques et établissements financiers du Mali ( SYNABEF ) n’a pas plu ses pairs.

En effet, le syndicat annonce un arret de travail dans les banques et services financiers sur toute l’étendue du territoire à partir du jeudi 6 juin jusqu’au Samedi 8 juin.

Selons les informations, M. Bah a été emprisonné après une plainte déposée par un syndicaliste contestataire de la direction actuelle du SYNABEF.

En effet, Depuis son entrée en fonction, M. Bah a été la cible de nombreuses critiques en raison des mouvements de grève et des protestations lancées par son syndicat, défendant vigoureusement le droit syndical.

L’arrêt de travail survient dans un contexte économique difficile pour le Mali, aggravé par l’approche de la grande fête de Tabaski, période de dépenses importantes pour de nombreuses familles.

De plus, plusieurs salariés n’ont pas encore perçu leur salaire mensuel, car les banques, sous pression, connaissent des pénuries de liquidités, notamment aux guichets automatiques.

Les partisans de M. Bah sont fermement décidés à maintenir la grève jusqu’à la « libération immédiate de leur leader et l’abandon des poursuites à son encontre ». Certains membres du syndicat ont même exprimé des positions plus radicales, réclamant la « radiation du juge » ayant ordonné l’incarcération de M. Bah.

Avec APA NEWS

 

Comité sénégalais des Droits de l’homme : Amsatou Sow Sidibé, la nouvelle patronne

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 05 juin 2024 en présence du gouvernement et du Chef du gouvernement. Ainsi, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a nommé Madame Amsatou Sow Sidibé, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle comme la présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme. Elle remplace à ce poste Maître Papa Sène. 

Nomination: Pape Toby Gaye succède à Papa Mademba BITEYE à la Senelec

Jusqu’ici Secrétaire Générale de la Société Nationale d’Electricité, Pape Toby Gaye va  prendre la place de Papa Demba Biteye, informe le communiqué du Conseil des ministres  de ce mercredi 5 juin.
Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire
général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE. 

Nomination : Le journaliste Sambou Biagui, nouveau Dg de la Maison de la Presse « Babacar Touré »

La maison de la presse a un nouveau Directeur Général, en la personne de Sambou Biagui. Il remplace à ce poste l’ancien maire de Méouane, Bara Ndiaye. En  effet renseigne le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 5 Juin 2024, Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures
spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est
nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en
remplacement de Monsieur Bara NDIAYE. 

Les nominations en Conseil des Ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Président de la République a procédé aux nominations suivantes :

Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW.

Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE.

Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE.

Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO.

Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL.

Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO.

Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directrice générale de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP.

Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA.

Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnatrice du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO.

Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA.

Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommée Coordonnatrice nationale du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE.

Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Études supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE.

Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Électronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnatrice de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM.

Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF.

Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Monsieur Al Hassane DIOP, Économiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Ces nominations reflètent les efforts continus du gouvernement pour optimiser la gestion des ressources humaines et renforcer les institutions nationales en plaçant des personnes qualifiées à des postes stratégiques.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Qualifications Mondial-2026 : Le Togo accroché par le Soudan du Sud, la Sierra Leone et la RCA se relancent

La 3e journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026 a démarré ce mercredi avec plusieurs rencontres importantes. Dans le groupe du Sénégal, le Togo a reçu le Soudan du Sud. Les Éperviers, qui avaient obtenu un nul prometteur contre les Lions du Sénégal (0-0) lors de leur précédente sortie, n’ont pu faire mieux qu’un autre match nul à domicile (1-1) face à la modeste équipe du Soudan du Sud.

Le Togo avait pourtant ouvert le score grâce à Khaled Narey à la 61e minute, mais seulement sept minutes plus tard, un malheureux but contre son camp de Roger Aholou a permis aux Sud-Soudanais d’égaliser. Ce résultat permet au Soudan du Sud de récolter son deuxième point dans ces qualifications.

Dans le même groupe, deux autres matchs se joueront ce jeudi : Sénégal-RDC et Mauritanie-Soudan. Ces rencontres sont cruciales pour les équipes en lice, car elles détermineront les positions avant la pause internationale.

Dans le groupe A, la Sierra Leone a réussi à battre Djibouti sur le score de 2-1. Cette victoire permet à la Sierra Leone de se relancer dans un groupe dominé par l’Égypte, qui est en tête avec 6 points après avoir remporté ses deux premiers matchs. La performance de la Sierra Leone leur donne un nouvel espoir dans la course aux qualifications.

Dans le groupe I, la République centrafricaine a assuré une victoire précieuse à domicile en battant le Tchad 1-0. Cette première victoire de la campagne donne un nouvel élan aux partenaires de Geoffrey Kondogbia, leur permettant de garder espoir dans la course aux qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Ces résultats montrent que les qualifications pour la Coupe du monde 2026 sont encore ouvertes, avec de nombreuses équipes cherchant à se positionner favorablement pour les prochains tours. Les matchs à venir promettent d’être passionnants et décisifs pour la suite des qualifications.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la journée nationale d’invexstissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew ».

Le Président de la République a félicité le Gouvernement, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée.

Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ».

Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation. Abordant la question de l’éducation nationale, le Président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société.

Le Chef de l’Etat a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale.

A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants.

Le Président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.

Le Chef de l’Etat a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «Daaras» dans le système éducatif.

Dans la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accorder une attention particulière :

– au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif ;

– à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés ;

– à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des Ministres concernés et de toute la communauté éducative.

Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public.

Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.

Evoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée.

Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

Dans la même foulée, le Président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal.

A ce titre, il a invité le Ministre en charge des Sports à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier Ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal.

Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive.

Il a aussi demandé au Ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».

Enfin, le Président de la République a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 ».

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew » en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique.

À cet égard, il compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement.

Le Premier Ministre a, ensuite, mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre.

Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels.

Il a aussi appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil.

Le Premier Ministre a également évoqué la nécessité de résoudre la problématique de l’accès au logement dans les campus universitaires, au regard du nombre important d’étudiants recourant à la location auprès de privés.

Il a aussi relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques Le Premier Ministre a ensuite fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines.

Il a, enfin, rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les perturbations notées dans le convoyage, par la compagnie nationale, des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam ;

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » tenue le 1er juin 2024 ;

 Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a fait le bilan de la saison touristique 2023- 2024 et des perspectives de relance du secteur du tourisme.

Message du Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Aujourd’hui, j’ai eu le privilège de planter un arbre, un geste symbolique chargé d’espoir pour notre avenir commun.

En cette Journée Mondiale de l’Environnement, il est essentiel de rappeler l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. La protection de notre terre est une responsabilité collective, un héritage que nous devons préserver pour nos enfants et pour les générations futures.

Chacun de nous, en tant que citoyen, a un rôle à jouer dans cette mission cruciale. Que ce soit par de petits gestes au quotidien ou par des actions plus ambitieuses, nous pouvons tous contribuer à la préservation de notre environnement.

Ensemble, engageons-nous à protéger notre planète, à préserver sa biodiversité et à promouvoir un mode de vie durable. C’est en unissant nos forces et en agissant de manière concertée que nous pourrons construire un avenir meilleur, plus respectueux de notre terre et de ses habitants.

En ce jour spécial, je vous encourage à réfléchir à l’impact de nos actions sur l’environnement et à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la durabilité. Ensemble, faisons de chaque jour une journée pour l’environnement, car c’est seulement en travaillant ensemble que nous pourrons relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Protégeons notre terre, notre maison commune, pour les générations à venir.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » : Un engagement pour la préservation de l’environnement

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Moussa Bala Fofona, a pris part ce mardi au lancement de « Plastic Odyssey Factories », une unité de production de matériaux plastiques recyclés initiée par le projet « Sunu Plastic Odyssey » de l’association Plastic Odyssey.

Cette nouvelle initiative, « PLASTIC ODYSSEY FACTORIES », s’inscrit dans la lignée des efforts déployés au Sénégal pour lutter efficacement contre la pollution plastique. Avec pour ambition la création de 200 emplois, la formation de 1000 jeunes et la valorisation de 3000 tonnes de déchets plastiques d’ici 2026, ce projet se positionne comme un acteur majeur dans la préservation de notre environnement.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Madame Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, soulignant ainsi l’importance et la pertinence de cette initiative dans la coopération franco-sénégalaise pour la protection de l’environnement.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » incarne un engagement fort en faveur du développement durable et de la lutte contre la pollution plastique, et témoigne de la volonté commune de construire un avenir plus propre et plus respectueux de notre planète.

Khaby Lame vs Expresso Sénégal : Le bras de fer judiciaire

La bataille légale entre Khaby Lame et Expresso Sénégal s’intensifie, avec l’engagement de l’avocat Me Bamba Cissé par la société Khaby Lame srl, détenteur exclusif des droits d’image de l’influenceur. La controverse découle de l’utilisation présumée « illégale et frauduleuse » de l’image de Khaby Lame par Expresso Sénégal, une violation alléguée des lois sénégalaises et internationales.

L’affaire remonte à janvier 2022, lorsque Khaby Lame a signé un contrat d’un an avec le Groupe Expresso Télécom. Cependant, à l’expiration de ce contrat, aucune prolongation n’a été convenue entre les parties. Malgré cela, Expresso Sénégal aurait continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui a conduit Khaby Lame srl à engager une action en justice contre l’entreprise de télécommunications.

Le cabinet de l’avocat Me Bamba Cissé a été mandaté pour représenter les intérêts de Khaby Lame dans cette affaire, qui est en cours devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois. Khaby Lame srl affirme que cette utilisation non autorisée de l’image de l’influenceur compromet plusieurs de ses contrats et espère que la justice sénégalaise agira pour faire respecter les droits de Khaby Lame et protéger sa carrière.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes entourant les droits d’image et la responsabilité des entreprises dans l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales. Elle illustre également la montée en puissance des influenceurs sur les réseaux sociaux et leur volonté de protéger leurs intérêts légaux face aux grandes entreprises.

Crise alimentaire au Mali : l’ONU tire la sonnette d’alarme

L’insécurité alimentaire au Mali atteint des niveaux « alarmants », selon un rapport récent de l’ONU. La situation est critique, avec plus d’un million de personnes prévues en situation d’insécurité alimentaire d’ici août. Cette crise sévit principalement dans les régions du nord et du centre du pays, où les besoins humanitaires sont criants.

Selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 7,1 millions de personnes, dont une grande partie sont des enfants, auront besoin d’une assistance humanitaire en 2024. Cependant, le financement pour répondre à ces besoins est dramatiquement insuffisant. En mai, seulement 10% du financement requis pour le secteur de la sécurité alimentaire avait été reçu, le taux le plus bas depuis le début de la crise en 2012.

Le Mali, déjà confronté à la pauvreté et aux effets du changement climatique, est plongé dans une crise complexe depuis près d’une décennie. Les violences issues d’insurrections séparatistes et jihadistes ont ravagé le nord du pays, et cette instabilité s’est étendue au centre ainsi qu’aux pays voisins du Burkina Faso et du Niger.

Les conséquences sont dévastatrices : des milliers de vies ont été perdues, des populations ont été déplacées en masse et des communautés entières ont été déstabilisées. Malgré ces défis, des réfugiés et des demandeurs d’asile continuent d’affluer vers les régions centrales du Mali, principalement en provenance du Burkina Faso.

La situation est d’autant plus critique que les moyens de subsistance des civils sont gravement affectés par une combinaison de facteurs, notamment les violences, les conditions climatiques défavorables, les déplacements internes et le sous-financement des efforts humanitaires. Face à cette crise qui perdure, l’ONU appelle à une mobilisation urgente de la communauté internationale pour répondre aux besoins humanitaires au Mali et éviter une catastrophe humanitaire majeure.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Suspense autour de la CAN 2025 : La CAF dément les rumeurs de report

La Confédération africaine de football (CAF) a semé le doute dans les esprits des fans de football en démentant fermement les récentes spéculations sur le report de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Cette annonce inattendue a suscité un certain suspense quant à l’avenir de la compétition phare du football africain.

Les rumeurs de report ont commencé à circuler après des informations publiées par le journal français L’Équipe, qui citaient le secrétaire général de la CAF, Mosengo-Omba. Celui-ci aurait laissé entendre que la CAN 2025 pourrait être déplacée au mois de janvier 2026. Cependant, la CAF a rapidement réagi en publiant un communiqué sur les réseaux sociaux pour démentir ces allégations.

Dans ce communiqué, la CAF a affirmé que les annonces de report de la CAN 2025 étaient « fausses », ajoutant que la décision finale dépendrait d’une réunion à venir du Comité Exécutif de la CAF. Cette volte-face a jeté un voile de suspense sur le destin de la compétition, laissant les fans dans l’expectative quant à sa date exacte.

Le timing potentiel du tournoi a également été remis en question, notamment en ce qui concerne son impact sur les joueurs. Mosengo-Omba avait soulevé des préoccupations concernant la possibilité que les joueurs, après avoir disputé une saison complète, soient envoyés en Amérique pour ensuite participer immédiatement à la CAN. Cependant, la CAF n’a pas encore clarifié si ces considérations influenceraient sa décision finale.

Cette situation a créé un climat de suspense et d’incertitude parmi les acteurs du football africain et les passionnés du sport. Alors que les délibérations se poursuivent au sein de la CAF, le sort de la CAN 2025 reste en suspens, laissant place à toutes les spéculations et conjectures. Les prochaines semaines seront déterminantes pour éclaircir ce mystère et définir le futur de l’événement sportif le plus attendu du continent africain.

Président Bassirou Diomaye Faye : Son appel pour la journée mondiale de l’environnement

En ce jour dédié à la préservation de notre planète, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué l’événement en plantant un arbre, symbole de notre engagement envers un avenir durable et prospère.

Sur les réseaux sociaux, le Chef de l’État a partagé un message mettant en lumière l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. « Protégeons notre terre pour nos enfants et les générations futures », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mission pour préserver notre héritage environnemental.

En outre, le Président a appelé chaque citoyen à se joindre à cette noble cause en contribuant à la protection de l’environnement. Par cet appel, il rappelle que la préservation de notre planète est une responsabilité collective qui nécessite l’engagement de chacun d’entre nous.

En cette Journée mondiale de l’Environnement, suivons l’exemple du Président Bassirou Diomaye Faye et unissons nos efforts pour assurer un avenir vert et durable pour tous.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment démenti les informations selon lesquelles la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 serait reportée au mois de janvier 2026. Cette annonce fait suite à des critiques massives suite aux rapports initiaux évoquant un tel report.

Selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la CAF a clarifié que toute décision concernant le report de la CAN 2025 est encore en délibération. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira prochainement pour discuter et décider des dates de la compétition. « Les annonces concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025. La CAF publiera ensuite une déclaration officielle sur le sujet », précise le communiqué de l’organisation.

Plus tôt ce mercredi, le journal français L’Équipe avait rapporté des déclarations attribuées au secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba. Celui-ci avait laissé entendre que la CAN pourrait se jouer après la Coupe du monde des clubs, soulevant des préoccupations quant à l’intérêt des joueurs. « Nous pourrions jouer la CAN après la Coupe du monde des clubs, mais est-ce que ce serait dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison, d’aller en Amérique pour revenir participer immédiatement à la CAN ensuite ? », avait déclaré Mosengo-Omba.

L’annonce initiale du report de la CAN avait suscité une vague de critiques de la part des fans, des joueurs et des fédérations nationales. Le report de la CAN aurait des implications majeures, non seulement pour les équipes participantes, mais aussi pour les calendriers des compétitions internationales et les plans de préparation des équipes.

La réunion du Comité Exécutif de la CAF sera déterminante pour fixer les dates définitives de la CAN 2025. La CAF a insisté sur le fait que toute décision serait prise en tenant compte des intérêts des joueurs et des équipes, ainsi que des conditions logistiques et climatiques.

Le revirement de la CAF concernant le report de la CAN 2025 montre l’importance de la communication transparente et de la prise de décision concertée dans le football international. Les prochains jours seront cruciaux pour clarifier les dates et rassurer toutes les parties prenantes de cette compétition phare du football africain. En attendant la déclaration officielle, le suspense reste entier pour les fans de football à travers le continent.

Inédit et rassurant … la CITY valide le PROJET

Ce 04 Juin restera un millésime presque divin pour le nouveau régime – pour nous tous – d’abord les conclusions des assises de la justice à Diamniadio  mettant notre pays de plein  pied dans les réformes institutionnelles pour la gouvernance d’un secteur essentiel pour notre vivre ensemble et l’environnement des affaires.  

Ensuite, de la City de Londres, l’opérateur BP en charge des champs gaziers  de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal  nous apprend l’arrivée de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO  à son emplacement définitif et son amarrage  à 40 km des côtes , à une profondeur d’eau de 120.. marquant l’étape finale des réglages et essais pour le first gaz.  C’est un communiqué  presque euphorique de BP qui veut certainement doper  la City de Londres sur ce champ d’hydrocarbures  de dernière génération d’une rare complexité technologique – causes des retards –   partie d’une durée d’exploitation de vingt ans.

Enfin  la bourse et les marchés financiers donnent un premier quitus de validation au PROJET plébiscité le 24 Mars 2024 avec un premier  eurobond de 455 milliards de F cfa sous l’ère BDF  selon Bloomberg la première  chaîne d’information financière.  

Le timing de l’emprunt souverain en euro  est plus que significatif, à moins de 24 heures de l’arrivée à Dakar  des équipes du FMI et de la  Banque Mondiale pour la revue trimestrielle du  programme- pays avec le Sénégal.

L’obligation internationale pilotée par la Première Banque d’investissement du monde J.P Morgan Chase  de la CITY de Londres, est  aussi la première du tout nouveau régime, trois ans après l’emprunt de même catégorie qui avait mobilise’ 500 milliards par l’ex régime, ce qui  montre que la notation B+/B et surtout notre qualité de signature restent intacts. PEYTAVIN avec le nouvel argentier  obtiennent  ainsi un premier  quitus pour le nouveau référentiel de nos politiques publiques : le PROJET..  Bien entendu notre pays pouvait même faire mieux et aller à moins de 5,5% de taux nominal effectif.  Malheureusement nous payons pour presque deux cents points de base le surendettement hérité des deux régimes libéraux qui se sont succédé.  

Le Sénégal peut ainsi résister à Bretton Woods  et à Paris pour faire prévaloir ses orientations de souveraineté économique légitimes  autour d’une économie moins extravertie et plus autocentrée.

C’est un aussi un exercice de fierté nationale fort bien réussie, en 2012 le président d’alors- tout nouvellement élu –   s’était plié devant l’Elysée et Bercy pour payer les salaires d’un état  en crise de liquidité ; heureusement pour notre pays cette fois- ci  le nouveau Président  et son Premier Ministre ont misé  sur la résilience des finances publiques et la perspective des hydrocarbures  en mettant à l’épreuve le duo DIBA- SARR parti en roadshow à la City sur les pas de la Côte d’Ivoire qui a levé 1 600 milliards, du Bénin 400 milliards, puis du  Kenya pour 1000 milliards de FCFA..Pour un régime de moins de deux mois c’est inédit et très rassurant  de faire carton plein des investisseurs internationaux en seulement deux jours. Le Sénégal l’a bien réussi avec un nouveau  Président qui n’a visité à ce jour  aucune capitale européenne et nord – américaine.   

Cet eurobond est une trésorerie immédiatement  disponible qui permettra de payer une bonne partie de la dette intérieure et d’engager les investissements essentiels du PROJET pour un début de mandat porteur de rupture.  C’est aussi  une vraie douche froide à Gemayel .

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

Les activités minières des ICS à l’arrêt : Une crise sans précédent

Les activités minières des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024, en raison d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique. Ce produit crucial, utilisé dans la fabrication des engrais, représente une part importante des exportations sénégalaises. Selon le service de communication de l’entreprise, ce blocage est imputable à un certain nombre de personnes, dont l’identité n’a pas été précisée.

Depuis le samedi 1er juin 2024, la situation s’est aggravée avec le blocage de la ligne de chemin de fer reliant les sites d’extraction aux installations de traitement. Ce blocage a empêché l’évacuation de l’acide phosphorique, entraînant un arrêt progressif de sa production.

« Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social », a déclaré le service de communication des ICS.

L’arrêt des activités minières et de la production d’acide phosphorique menace gravement l’économie locale. En tant que l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal, l’acide phosphorique est largement utilisé dans la production d’engrais. Son absence sur le marché pourrait avoir des répercussions sur l’agriculture nationale et internationale.

Le blocage en cours résulte de nouvelles revendications des personnes impactées par les activités des ICS. Ces demandes ont été présentées malgré des indemnisations antérieures, accordées pour compenser les dommages causés aux terres agricoles.

Les dirigeants des ICS ont engagé plusieurs discussions avec les parties concernées, sous l’égide des autorités administratives. À la suite d’un premier blocage survenu à la mi-mai, les ICS avaient accepté de dédommager les parties affectées, en couvrant deux saisons agricoles et un forfait par hectare pour les aider à niveler les sillons. Cela s’ajoutait aux compensations habituelles pour les trous de sondage et les dégâts aux cultures.

La situation reste préoccupante, avec une dégradation progressive des activités de l’entreprise. Les ICS appellent à une résolution rapide de ce conflit pour éviter une crise économique et sociale majeure. Le service de communication de l’entreprise a souligné la nécessité d’un dialogue constructif et d’un engagement commun pour trouver une solution durable à cette impasse.

La crise actuelle aux ICS met en lumière les défis persistants liés aux relations entre les entreprises industrielles et les communautés locales. Il est crucial que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, en équilibrant les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Seule une approche collaborative et inclusive pourra garantir la stabilité et le développement durable des activités minières au Sénégal.

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France (Par Wack Ndiaye)

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France
Une nouvelle page dans le grand livre de la santé et de l’avenir démographique africain

Dans ce contexte où les enjeux de santé publique sont d’une importance capitale, la visite en France, prévue pour le 20 juin 2024, de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, marque un événement historique.

Ce déplacement revêt un caractère symbolique, puisque ce sera sa première visite officielle dans ce pays lié au Sénégal depuis plusieurs siècles. Au cœur de son séjour, il y a un objectif majeur : participer activement à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique.

Les dirigeants africains veulent saisir cette opportunité pour mobiliser les ressources nécessaires et renforcer la coopération internationale, en vue de relever ce défi pour la santé publique sur leur continent.

La rencontre prévue avec le président français Emmanuel Macron offre une plateforme propice à l’échange et à la collaboration diplomatique, mais aussi pour promouvoir des initiatives visant à améliorer l’accès aux vaccins et à renforcer les capacités de production en Afrique.

Par conséquent, cette visite témoigne de l’engagement résolu du Sénégal à contribuer activement à la lutte contre les maladies infectieuses et à promouvoir la santé publique en Afrique. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale et de l’innovation scientifique dans la recherche de solutions durables aux défis sanitaires mondiaux.

Vaccins à ARN : Progrès scientifiques ou défis éthiques pour l’humanité ?

Cependant, à l’heure où les vaccins à ARN messager sont au cœur des débats, il est essentiel de comprendre pleinement leur fonctionnement et leurs implications. Ces vaccins représentent une avancée significative dans la prévention des maladies, offrant une réponse plus rapide et efficace aux menaces sanitaires émergentes. Toutefois, les préoccupations légitimes concernant leur sécurité et leur impact à long terme nécessitent une analyse approfondie et une réglementation adéquate.

La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies et de l’informatique et des sciences cognitives (NBIC) ouvre de nouvelles perspectives passionnantes mais soulève également des questions éthiques et sociales importantes. Elle suscite également des interrogations quant à ses possibles conséquences sur la société et sur l’individu.

Certains s’inquiètent des potentielles dérives éthiques liées à l’utilisation de ces avancées, craignant qu’elles ne modifient profondément notre compréhension de l’humain et ne compromettent nos libertés individuelles.
Ils expriment des préoccupations quant à la manipulation génétique, à la surveillance accrue et à d’autres formes de contrôle qui pourraient découler de ces progrès scientifiques.

Pour mieux appréhender le fonctionnement des vaccins à ARN messager, il est essentiel de comprendre le rôle fondamental de nos cellules.

Ces unités microscopiques composant notre corps possèdent un noyau abritant notre ADN, qui agit comme une bibliothèque renfermant les instructions nécessaires au fonctionnement de notre organisme. Plutôt que de transmettre directement ces instructions, notre corps utilise des copies appelées ARN messager pour guider la production de protéines.

Cependant, les vaccins traditionnels diffèrent de cette approche en utilisant des virus atténués pour stimuler notre système immunitaire. Quant aux vaccins à ARN messager, ils fournissent des instructions génétiques directement à nos cellules pour produire des antigènes, comme ceux utilisés dans les vaccins contre la COVID-19, incitant ainsi notre système immunitaire à réagir.

Malgré leur efficacité, des inquiétudes subsistent quant à la possibilité que ces ARN messagers interfèrent avec notre ADN. Bien que les biologistes assurent leur désintégration rapide, certains redoutent qu’ils puissent altérer nos gènes, ouvrant potentiellement la voie à des affections telles que le cancer.

Par ailleurs, les technologies de pointe utilisées dans ces vaccins suscitent également des préoccupations quant à leur innocuité et à leur utilisation potentielle pour le suivi des individus via la technologie 5G. Certains craignent que ces nanoparticules lipidiques, servant de vecteurs dans la livraison des vaccins, puissent être activées à distance pour une surveillance intrusive.

Bill Gates au Sénégal : un honneur et…moult interrogations

Dans ce monde de la technologie, Bill Gates est une figure controversée, célèbre pour son rôle chez Microsoft et ses efforts philanthropiques via la Fondation Bill et Melinda Gates. Ses positions sur le changement climatique et la croissance démographique sont au cœur de débats passionnés.

D’un côté, Gates se positionne comme un fervent défenseur de la lutte contre le changement climatique. Il a investi massivement dans des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir les énergies propres. Cependant, certains doutent de ses motivations, soupçonnant qu’il cherche à influencer les politiques mondiales pour ses propres intérêts.

D’un autre côté, Bill estime que la croissance démographique aggrave le changement climatique. Il soutient donc des initiatives éducatives et sanitaires visant à freiner cette croissance. Néanmoins, ses propositions sont critiquées, car elles pourraient empiéter sur les droits individuels et nationaux.

Certains vont même jusqu’à remettre en question les intentions de Gates, lui prêtant même des intentions néfastes, comme l’utilisation de programmes de vaccination pour des motifs obscurs, tels que la stérilisation secrète ou l’introduction de substances nocives.

Le Sénégal, pour la première fois en Afrique de l’Ouest, a accueilli du 9 au 11 octobre la réunion annuelle 2023 des Grand Challenges, organisée sous la co-présidence de Macky Sall, alors Président du Sénégal, et de Bill Gates. Ce dernier a exprimé son engagement à collaborer avec le Sénégal pour favoriser la production de vaccins à ARN messager en Afrique.

La Fondation Bill et Melinda Gates investira ainsi 40 millions de dollars dans la société belge Quantoom Biosciences, spécialisée dans la production automatisée de vaccins à ARNm, pour promouvoir cette technologie et développer des vaccins en Afrique. Gates a justifié son choix sur le Sénégal en qualifiant notre pays de « leader dans la recherche et le développement en santé », soulignant les indicateurs remarquables du pays dans des domaines tels que la mortalité infantile et la nutrition.

Quoi qu’il en soit, le patron de Microsoft est accusé, à tort ou raison, de manipulation, en voulant développer les vaccins pour faire baisser le nombres d’humains sur la planète.

C’est pourquoi, ces interrogations subversives où révolutionnaires m’obligent à rédiger cet article, afin de mettre en évidence ce qui est méconnu sur les réalités technologiques et biologiques autour de la dangerosité ou non des vaccins ARN messager en Afrique.

En toute causalité, il est important de souligner que des expérimentations sont actuellement en cours au Kenya et au Malawi, menées par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces chercheurs ont mis au point des nanoparticules injectables sous la peau, capables d’émettre une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais détectable par un smartphone.

Cette technologie pourrait éventuellement être utilisée pour vérifier si une personne a bien reçu le vaccin. Financé par la Fondation Gates, ce projet soulève des interrogations quant à son acceptabilité par les populations locales, d’où des enquêtes d’opinion lancées au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour évaluer leur disposition à adopter cette innovation ou à conserver les méthodes traditionnelles de suivi de la vaccination.

Afrique : Croissance Démographique sous menace étrangère…

Aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à un défi démographique unique au monde. Avec un taux de fécondité élevé et une population jeune, le continent se distingue des autres régions du globe, où la population vieillit rapidement et où les taux de natalité sont en baisse. Cette dynamique démographique particulière suscite des interrogations sur les intentions des puissances étrangères à l’égard de l’Afrique.

En effet, certains observateurs soulèvent la question de savoir si les puissances étrangères ne cherchent pas à freiner la croissance démographique africaine par crainte que les Africains ne deviennent une force dominante à l’avenir.

Avec une population jeune et dynamique, l’Afrique pourrait jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tant sur le plan économique que politique.

Cependant, une réflexion plus approfondie révèle que la croissance démographique de l’Afrique présente à la fois des défis et des opportunités. Si elle est correctement gérée, cette jeunesse peut être un moteur de développement économique et social pour le continent. Cependant, des politiques inadaptées ou des interventions étrangères malveillantes pourraient compromettre ce potentiel.

Afrique : Urgence de réglementer la production des Vaccins à ARN Messager

Il est donc impératif que les autorités africaines restent vigilantes et examinent attentivement les politiques et les initiatives proposées par les acteurs étrangers. Il est essentiel de préserver la souveraineté et les intérêts de l’Afrique dans la gestion de sa propre croissance démographique, tout en recherchant et établissant des partenariats constructifs et équitables avec la communauté internationale.

En somme, l’Afrique doit être sur ses gardes face aux tentatives éventuelles visant à limiter sa croissance démographique. En tirant parti de sa jeunesse et en investissant dans son capital humain, le continent peut tirer au maximum profit de son plein potentiel et contribuer de manière significative à l’avenir du monde.

Face à ces interrogations très sérieuses, il devient impératif pour la communauté scientifique africaine de jouer un rôle clé dans la mise en place et la réglementation des laboratoires de production de vaccins à ARN messager sur le continent.

Cette implication permettra de garantir le respect des normes de sécurité et d’éthique, tout en veillant à ce que ces avancées bénéficient réellement à la santé publique africaine.

En travaillant en étroite collaboration avec les acteurs locaux et internationaux, la communauté scientifique africaine peut contribuer à bâtir, et non le contraire, un avenir où l’innovation technologique est mise au service du bien-être de tous.

Wack NDIAYE
Expert en Technologies Numériques émergentes et disruptives

COUD : La masse salariale dépasse le milliard

Après les révélations concernant les dépenses à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), c’est au tour du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de faire l’objet d’un examen minutieux. Le quotidien « Source A » a récemment mis en lumière des préoccupations sérieuses concernant la gestion financière du COUD, en particulier sous l’angle de sa masse salariale.

Selon les informations recueillies, le Trésor public a effectué un virement impressionnant de 1 milliard 076 millions 999 mille 268 F CFA au COUD en avril dernier. Cette augmentation considérable de la masse salariale est attribuée à plusieurs facteurs.

L’un des principaux facteurs identifiés est une augmentation significative des recrutements. Le COUD a vu une prolifération de départements, chacun dirigé par un chef de département avec un rang de directeur. Cette structure a conduit à une multiplication des chefs de service et des contrôleurs.

En comparaison avec les années précédentes, où les restaurants universitaires comptaient quatre contrôleurs (deux pour le contrôle d’accès et deux pour la qualité, l’hygiène et l’environnement), la situation actuelle montre une inflation notable. Les restaurants de taille moyenne comme ceux de l’ESP, l’ENSETP et la FASTEF disposent désormais de dix contrôleurs chacun. Dans les grands restaurants tels que le Central, l’Argentin et le Self, ce nombre dépasse les vingt.

« Source A » met également en lumière des contrats particulièrement avantageux pour certains employés. Par exemple, un expert en sécurité nommé O. Diop bénéficie d’un contrat lui assurant un salaire de 800 000 F CFA par mois. En outre, plusieurs responsables syndicaux ont été nommés conseillers du Directeur du COUD, augmentant ainsi la charge salariale.

Le nouveau Directeur général, Pr Ndéné Mbodj, a la tâche ardue de redresser la situation. Il a initié un audit pour examiner de près les finances et la gestion du COUD. Cet audit, encore en cours, promet de révéler davantage de détails sur la gestion passée et les dépenses somptuaires du centre.

La situation au COUD est révélatrice des défis auxquels sont confrontées certaines institutions publiques en matière de gestion des ressources humaines et financières. L’audit en cours par la nouvelle équipe de direction sera crucial pour identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions viables pour une gestion plus efficiente et transparente.

Gendarmerie : Le ministre des Forces armées passe en revue le dispositif

Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre des Forces armées, le général 2S Birame Diop, a effectué une visite de prise de contact à la gendarmerie nationale. La visite, qui s’est déroulée hier, a été marquée par une série d’activités et de présentations destinées à familiariser le ministre avec les opérations et les capacités de la gendarmerie.

La visite a débuté à 9h avec un piquet d’honneur en l’honneur du ministre. Le général Birame Diop a ensuite été accueilli par le général de division Martin Faye, haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire. Une présentation détaillée de l’institution a été faite, permettant au ministre de mieux comprendre les différentes composantes et missions de la gendarmerie nationale.

Une partie importante de la visite a consisté en la projection d’un film sur l’état du patrimoine bâti de la gendarmerie, suivi d’une visite des chantiers en cours. Cette visite a permis au ministre d’évaluer les infrastructures et de se rendre compte des besoins et des projets de développement de la gendarmerie.

Le ministre a également assisté à des démonstrations dynamiques du savoir-faire de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), de la Section cynophile, et du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ces démonstrations ont mis en avant les compétences et la préparation des unités spécialisées de la gendarmerie pour répondre à diverses situations d’urgence et de sécurité.

La visite de travail du ministre des Forces armées s’est achevée à 13h30 avec la signature du livre d’or, un geste symbolique de reconnaissance et de respect pour le travail accompli par la gendarmerie. Une photo de souvenir a également été prise pour immortaliser cet événement.

Cette visite de prise de contact marque un début prometteur pour la collaboration entre le ministère des Forces armées et la gendarmerie nationale, avec des perspectives d’amélioration continue des capacités opérationnelles et des infrastructures de l’institution.

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

SYNATRACS et AIBD SA : Dialogue Constructif pour l’Amélioration du Cadre de Travail

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Aéronautique Civile du Sénégal (SYNATRACS) a récemment eu l’occasion de rencontrer le Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE. Cette rencontre, précédée par une longue discussion téléphonique entr le Secrétaire Général du SYNATRACS, Monsieur Mamadou DIOP, et le Directeur Général, s’est déroulée dans une ambiance de cordialité et de messages de bienvenue pour le nouvel arrivant à la tête de l’AIBD.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire Général du SYNATRACS, M. Mamadou DIOP, a exprimé le souhait que les acquis des travailleurs soient préservés par le nouveau Directeur Général, dans le but d’améliorer leur cadre de travail et de contribuer au bien-être des employés.

En réponse, le Directeur Général Cheikh Bamba DIEYE a exprimé sa confiance dans le soutien et l’engagement des travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de l’AIBD et le succès de l’entreprise. Cependant, il a également souligné les défis financiers auxquels l’aéroport est confronté, notamment un budget de fonctionnement dépassant largement les capacités financières de l’entreprise. En conséquence, des mesures ont été prises pour restreindre certains privilèges et réduire les dépenses inutiles dans le but de redresser la situation financière de l’entreprise.

Malgré ces défis, le Directeur Général s’est engagé à trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail de tous les employés. Il a également exprimé son intention de poursuivre le dialogue avec le SYNATRACS et les autres parties prenantes, une fois son agenda moins chargé.

En conclusion, cette réunion entre le SYNATRACS et le Directeur Général de AIBD SA témoigne d’un dialogue constructif visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confrontée l’entreprise, tout en préservant les intérêts des travailleurs.

ledakarois.sn

APPEL A CANDIDATURES POUR LE POSTE DE RECTEUR DE L’UCAD: Le SUDES interpelle l’État 

Le SUDES-ESR section UCAD se dit très préoccupé concernant le retard dans l’appel à candidature du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakardont le mandat termine le 20 juillet 2024.

Dans un communiqué, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal estime que ce retard est une violation flagrante du decret n 2021-846 du 24 juin 2021. « En effet, ledit décret en son article 2 stipule que : « Quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du Recteur en fonction, ou, au plus tard, trente (30) jours après la fin de son mandat pour une raison autre que la fin légale de son mandat, un comité de validation et de sélection des candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur est mis en place. Ce comité examine les candidatures reçues à l’issue de l’appel à candidatures rédigé par le conseil d’administration, selon l’article 3 du même décret. », peut-on lire dans le communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

D’après le syndicat, l’appel à candidatures devait être lancé il y a déjà 45 jours, étant entendu qu’en l’espèce aucune « […] raison autre que la fin légale de son mandat, […] ne saurait justifier ce retard qui apparait comme calculé et programmé. ».

À ce propos, le SUDES- ESR section UCAD interpelle l’Etat sur la stabilité de l’administration de l’UCAD. « Devant cette inaction incompréhensible, injustifiée et injustifiable, le SUDES-ESR section UCAD manifeste son indignation et avertit que le non-respect des délais légaux pour la nomination d’un nouveau recteur pourrait compromettre gravement la continuité et la stabilité administrative de l’UCAD en installant un vide à la tête de notre institution, au soir du 22 juillet 2024. Cette incertitude affecterait les prises de décisions et la gestion quotidienne de l’université, déjà délicate, ne serait-ce que par le paiement tardif des salaires. », martèlent les enseignants.

Enfin, le Syndicat exige :

o Du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la mise en place immédiate du comité de validation et de sélection des candidatures tel que stipulé dans les articles 2 et 6 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 ;

o Du Conseil d’Administration de l’UCAD, le lancement sans délai de l’appel à candidatures pour le poste de recteur, avec une communication claire et transparente sur le calendrier de recrutement ; et

o L’engagement du Conseil d’Administration et du Ministère à respecter les procédures de gouvernance des universités publiques et à garantir une gestion transparente et équitable de ce processus de sélection.

Le Dakarois

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°193 – du 05/06/2024

🔴 PRODUCTION DE GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ DE GTA / PHASE 1 SUR 20 ANS : LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE ATTENDENT PLUS DE 2 MILLIONS DE TONNES
🔴 RÉFORMES DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE : VERS SON INTÉGRATION AUX SERVICES DE RENSEIGNEMENT ?

🔴 Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante
🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel

Horreur à Tivaouane : Un homme tué puis calciné

Le village de Mbodiène, niché dans la commune de Chérif Lô, a été le théâtre d’une tragédie effroyable ce mardi. Un homme, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert mort, presque entièrement calciné, dans cette localité du département de Tivaouane. La macabre découverte a été faite vers 11 heures par deux femmes qui cherchaient du bois de chauffage dans les environs, rapportent des sources de seneweb.

Alertés par cette scène horrifiante, les éléments du commissariat urbain de Tivaouane, les sapeurs-pompiers et les membres du service d’hygiène se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener des investigations.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé des traces de sang, la présence de vêtements, d’une brique et d’une visière de casque de moto sur les lieux du crime, indiquent des sources de Lekarois.sn.

Selon les informations disponibles, la victime, toujours non identifiée, aurait été assassinée avant d’être traînée sur plusieurs mètres puis brûlée. Les restes osseux de la victime ont été enterrés dans le cimetière du village de Mbodiène, sous la supervision du Procureur de la République.

Une enquête a été ouverte par le commissariat urbain de Tivaouane pour faire toute la lumière sur ce crime odieux. Les autorités locales et les forces de l’ordre s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de cet acte abominable et de traduire les responsables en justice.

Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante

Le Jaraaf de Dakar a franchi avec succès les quarts de finale de la Coupe du Sénégal en battant le Casa Sport sur le score de 2-0 lors d’un match disputé au stade municipal de Ngor.

Dans une rencontre où le Casa Sport semblait en difficulté, le Jaraaf a su saisir l’opportunité et décrocher sa qualification pour les demi-finales de l’édition 2024 de la Coupe du Sénégal. L’attaquant vedette de l’équipe, Souleymane Cissé, a été le grand artisan de cette victoire en inscrivant les deux buts de son équipe.

Cette performance exceptionnelle de Cissé n’est pas passée inaperçue, puisqu’il a récemment été appelé à rejoindre l’équipe nationale A pour participer à ses séances d’entraînement. Cette reconnaissance souligne la qualité du jeu produit par le joueur tout au long de la saison.

En tant que tenant du titre, le Jaraaf se prépare désormais à affronter le vainqueur du match entre l’Académie Les Férus de Foot et Dial Diop SC en demi-finale. Malgré leur statut de favori, les joueurs du Jaraaf savent qu’ils devront rester concentrés et déterminés pour atteindre la finale et défendre leur titre avec succès.

Cette victoire marque une étape importante dans le parcours du Jaraaf dans la compétition et suscite l’enthousiasme des supporters qui espèrent voir leur équipe remporter à nouveau la Coupe du Sénégal cette année.

Arouna Sanganté menacé d’un forfait : Un coup dur pour l’équipe nationale du Sénégal

L’équipe nationale de football du Sénégal fait face à une nouvelle épreuve avec la possible absence du défenseur Arouna Sanganté lors des prochains matchs. Après le forfait de la star Sadio Mané, Sanganté, un jeune espoir évoluant au Havre, est confronté à des douleurs aux mollets, le mettant sous la menace d’un forfait pour les prochaines rencontres de l’équipe nationale.

La Fédération Sénégalaise de Football a confirmé que Sanganté fait l’objet d’un suivi médical attentif en raison de ces douleurs persistantes. Cette situation incertaine compromet sa participation aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, une opportunité majeure pour le joueur de faire ses preuves sur la scène internationale.

Sanganté, convoqué pour la première fois en 2022, avait déjà dû déclarer forfait lors d’un précédent regroupement de l’équipe nationale en raison d’une blessure au tibia contractée lors d’un match amical. Cette nouvelle blessure vient ajouter à ses frustrations et met en péril son rêve de représenter son pays au plus haut niveau.

Le sélectionneur de l’équipe nationale, Aliou Cissé, voit ainsi son effectif fragilisé par cette série de pépins physiques, alors que l’équipe se prépare pour affronter la République Démocratique du Congo et la Mauritanie dans le cadre des éliminatoires. Le staff médical suit de près l’évolution de la situation de Sanganté, espérant pouvoir compter sur sa récupération rapide pour renforcer l’équipe lors de ces importantes rencontres.

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

Quitter la version mobile