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SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Audits de la Direction de la  SOLDE : Les précisions de Monsieur Charles Émile Abdou CISS

Dès notre prise de service à la Direction de la Solde, le 26 mars 2017, nous avons pris l’entière responsabilité d’effectuer un état des lieux en établissant une longue série d’audits :

– audit du système informatique de la Solde;

– audit des effectifs et de la paie;

– diagnostic des pratiques de corruption à la Direction de la Solde;

– audit du cadre juridique de la rémunération;

– audit organisationnel de la Direction;

– audit de la solde militaire et paramilitaire;

– audit des matricules de la Solde;

– audit des processus de gestion de la Solde;

– audit des cartes nationale d’identité;

– audit des check off des syndicats ;

– audit des mutuelles;

– audit des délais de paiement;

– audit des retenues salariales;

– audit de la fiscalité sur les salaires;

– modalités pratiques d’amélioration du système de rémunération des agents de l’Etat;

– étude de satisfaction des usagers de la Solde etc.

Au terme des premières conclusions, nous avions établi plusieurs rapports transmis au Directeur général du Budget et au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de l’époque mais il n’y a eu aucun retour.

Au contraire, le Directeur général du Budget m’avait suggéré d’arrêter les audits, pour ne pas rendre frileux le personnel, ce que j’ai catégoriquement refusé.

Après l’identification des personnes incriminées dans ces rapports, nous avons en rapport avec les services des ressources humaines procédé à leur mutation sans délai.

– Nous avons ensuite établi une vision : Renouveau de la Solde avec entre autres axes : l’assainissement et la fiabilité du fichier de la Solde, la modernisation de la Solde, l’amélioration des conditions de travail etc.

– S’agissant de la fiabilité de la Solde et sur la base d’une cartographie des risques réalisée, un plan d’audit mensuel de la masse salariale et un diagnostic avant chaque émission de salaires a été systématisé permettant d’identifier les anomalies et de les corriger;

Sur cette base, un plan de mise en œuvre des recommandations a été établi et régulièrement exécuté au regard du lourd héritage. Toutefois, des résistances ont été régulièrement notées dans la mise en œuvre. Aussi, l’arrivée de la Cour des Comptes en juin 2019, pour le contrôle a-t-elle été un gros soulagement, pour faciliter la mise en œuvre des recommandations issues de ces audits, nous avons transmis l’ensemble des rapports à la Cour des Comptes qui les a quasiment tous intégré dans son rapport 2015-2018. Je me réjouis de ce rapport conscient, en effet, qu’avec la Cour des Comptes avec qui j’ai longtemps collaboré, la mise en œuvre des recommandations serait plus facile car ayant plus de force contraignante.

Au demeurant, nous avons entrepris la modernisation de la solde parallèlement à la lutte contre la corruption en mettant en place un système de services rendu aux usagers (e-solde, safy-sen réclamations, front office etc.).

Durant ce passage à la Solde, de nombreux ennemis ont surgi me faisant savoir que j’étais l’homme à abattre à tout prix.

C’est dont sans regret que j’ai quitté cette direction le 04 mai 2022 avec le sentiment du devoir accompli.

Je suggère aux autorités actuelles du Ministère des Finances et du Budget du Sénégal, de transmettre l’intégralité de ces audits que j’ai initié durant toutes ces années au Président de la République  et au Premier Ministre.

Je suggère à ceux qui sont derrière ces articles de journaux tentant de manipuler l’opinion, de montrer leur vrai visage et de décliner leurs vraies intentions, tenter de salir le travail effectué et la modernisation de la gestion de la Solde : vraisemblablement ces gens craignent mon retour dans l’appareil budgétaire ayant peur d’un nouveau cycle d’audits. De quoi ont-ils peur ? N’êtes vous pas des hommes au point de vous cacher derrière des articles enfantins commandités avec des morceaux choisis? Je comprends que cette mafia suçant le sang du Peuple a de fortes craintes pour son avenir. 

Pour briller, vous n’avez pas besoin de tenter à tout prix d’éteindre les lumières des autres. !!!

S’ils ne font pas la transmission sous les 48 heures, je ferai une conférence de presse inédite dans ce sens : Vous êtes tous avertis.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

Reddition des Comptes : Moustapha Niass et ses Alliés Appellent à une Démarche Impartiale

Le parti de Moustapha Niass, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), s’est réuni ce jeudi pour analyser les résultats de la récente élection présidentielle et aborder diverses questions d’actualité politique. Au cœur des discussions figurait la question de la reddition des comptes, un principe fondamental dans la gestion transparente des affaires publiques.

La Reddition des Comptes : Un Principe Fondamental

Lors de cette rencontre, le secrétariat exécutif de l’AFP a réaffirmé son soutien au principe de la reddition des comptes, soulignant son importance dans le fonctionnement normal de la République. Cependant, ils ont insisté sur la nécessité de mener ce processus de manière impartiale et sans arrière-pensée. « La reddition des comptes doit être menée de manière impersonnelle, conformément aux lois et règlements de notre pays », ont-ils déclaré.

Le parti a également mis en garde contre l’utilisation de la reddition des comptes comme un moyen de détourner l’attention des promesses électorales non tenues. « Elle ne doit pas servir de palliatif pour mettre sous le boisseau les promesses liées à l’amélioration des conditions de vie des populations », a ajouté le secrétariat exécutif.

Appel à un Dialogue Inclusif

Moustapha Niass et ses alliés ont salué l’importance du dialogue, soulignant qu’il est essentiel pour la cohésion sociale et le consensus national. « C’est le lieu de saluer la vertu du dialogue, approche qui sied à la respiration consensuelle et solidaire de notre société », ont-ils affirmé. Ils estiment que des discussions inclusives et constructives peuvent renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

Renforcement de la Justice

Pour l’AFP, une justice accessible et bien équipée est cruciale pour le succès de la reddition des comptes et pour le maintien de la confiance publique. « Le pari sera gagné si la justice devient plus accessible et voit ses moyens matériels et humains considérablement renforcés », ont-ils souligné. Ils ont appelé à des investissements substantiels dans le système judiciaire pour garantir son efficacité et son indépendance.

La réunion du parti de Moustapha Niass a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’AFP envers la transparence et la bonne gouvernance. En insistant sur une reddition des comptes menée sans arrière-pensée et en appelant à un dialogue inclusif, le parti espère contribuer à une gouvernance plus juste et à une amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

La question de la justice et de son accessibilité reste un point central pour le parti, qui continue de plaider pour des réformes et des renforcements afin d’assurer que tous les citoyens bénéficient d’un traitement équitable et transparent.

La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels pour la Coupe du Sénégal et le Championnat

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récemment dévoilé les nouveaux trophées officiels pour la Coupe du Sénégal et le Championnat, inspirés du premier trophée historique de la Coupe du Sénégal. Cette annonce marque une étape importante dans la promotion et la célébration du football sénégalais, ainsi que dans la reconnaissance de l’histoire et de la tradition du sport dans le pays.

Les nouveaux trophées, conçus avec minutie et souci du détail, incarnent l’esprit de compétition, d’excellence et de fierté nationale. Inspirés du premier trophée de la Coupe du Sénégal, ils représentent un symbole puissant de l’héritage footballistique du pays, tout en étant ancrés dans la modernité et l’innovation.

Le président de la FSF, accompagné de membres clés de l’organisation, a présenté les trophées lors d’une cérémonie spéciale, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère dans le football sénégalais. L’événement a été l’occasion pour les fans, les joueurs et les responsables du football de célébrer l’importance du sport dans la culture et la société sénégalaises.

Les trophées reflètent également l’engagement de la FSF à promouvoir l’excellence et l’intégrité dans toutes les compétitions. En mettant en valeur l’histoire tout en regardant vers l’avenir, la FSF s’efforce de créer un environnement où le football peut prospérer et inspirer les générations futures.

En dévoilant ces nouveaux trophées, la FSF envoie un message clair sur son engagement envers le développement et la croissance du football au Sénégal. Ces trophées ne sont pas seulement des objets de valeur, mais aussi des symboles de l’unité, de la passion et de la détermination qui caractérisent le football sénégalais.

Dans les mois et les années à venir, ces trophées seront au centre de l’attention alors que les équipes se battront pour les remporter, créant ainsi des moments inoubliables dans l’histoire du football sénégalais.

Découverte : Sine Madamel, un Village à mille maux de la Commune de Mabo( Kaffrine)

Sine Madamel est un village à problématique situé dans la commune de Mabo (région de kaffrine). Il est distant de 10 km de son chef-lieu de la commune et 56 km de kaffrine. Malgré la réhabilitation du tronçon Nioro du Rip/Mbirkilane, Sine Madamel manque de tout. Depuis l’indépendance à nos jours ce village n’a jamais bénéficié du courant continu.  »Il est alimenté par des panneaux solaires avec lesquels les populations ont des difficultés pendant la saison des pluies » informé le porte-parole des populations, El Hadji Seth Cissé, un des responsables des jeunes.
Sine Madamel ne dispose même pas de structure sanitaire encore moins d’infrastructures adéquates qui peuvent booster le développement du village. Les fils électriques de la Senelec sont pourtant passés dans un village distant de moins de 200 mètres a t-il ajouté . Aujourd’hui, les populations de cette localité se battent pour que Sine Madamel change de visage et aille vers le développement à l’image des autres localités de la commune de Mabo. Elles ont élevé la voix ce jeudi pour dire aux autorités le besoin d’électricité. Nos autorités territoriales ont reçu nos lettres de doléances mais en vain  se désole le représentant des jeunes. A ces désagréments s’ajoutent le manque d’eau, l’absence de moulins à mil et le manque de financement qui empêche les femmes de faire des activités génératrices de revenus.  »Cependant nous appelons les nouvelles autorités du pays avec à sa tête le Président Bassirou Diomaye Faye, son premier ministre et son ministre de l’eau pour qu’une solution adéquate soit trouvée » a plaidé El Hadj Seth Cissé à l’occasion d’une visite que la rédaction a effectué ce jeudi.

Sénégal-Burkina : Renforcement des Liens à travers la Culture et le Commerce

La récente rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de la transition burkinabè, le Colonel Traoré, a mis en lumière l’importance des partenariats entre le Sénégal et le Burkina Faso. Ces relations bilatérales se déploient dans divers domaines clés tels que la sécurité, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, et surtout la culture.

La coopération culturelle entre Dakar et Ouagadougou est exemplaire, marquée notamment par des échanges riches et variés. Un exemple significatif en est l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a célébré la Téranga sénégalaise. De même, la collaboration dans le secteur de la communication, avec un accent sur la production audiovisuelle et la télévision numérique terrestre, témoigne de l’engagement mutuel à promouvoir les industries culturelles.

Parallèlement, le commerce joue un rôle central dans le partenariat entre les deux nations, toutes deux membres de la Zone économique de l’UEMOA. Les échanges commerciaux entre Dakar et Ouagadougou ont connu une croissance significative, avec des exportations sénégalaises vers le Burkina Faso atteignant 35,338 milliards FCFA en 2022, soit 104 062 tonnes en poids net. Les produits alimentaires, notamment les préparations pour soupes, potages et bouillons, occupent une place importante dans ces échanges, avec une hausse notable de +14,4%.

Cette dynamique témoigne de l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations tant sur le plan culturel que commercial. À travers ces partenariats, le Sénégal et le Burkina Faso s’affirment comme des acteurs majeurs de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’avenir de la sous-région.

Abdou Mbow Dénonce les Menaces Contre la Liberté de la Presse et d’Opinion

Le député Abdou Mbow a exprimé son inquiétude face aux récentes convocations de journalistes par la police, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de musèlement de la presse. Cette réaction fait suite à une série de convocations de journalistes notées ce jeudi 30 mai, suscitant des interrogations et des critiques au sein de la classe politique et de la société civile.

Une Interrogation sur les Libertés Fondamentales

« Est-il désormais interdit de parler du premier ministre et chef de parti Sonko ? À quoi riment ces nouvelles formes de menaces ? » a déclaré Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon lui, ces actions constituent une menace directe à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion, des piliers fondamentaux de toute démocratie.

Une Situation Alarmante

Le député a mis en lumière une série d’événements préoccupants : « Après les convocations de la police suivies d’arrestations et condamnations arbitraires de lanceurs d’alerte et de prêcheurs religieux, c’est au tour des journalistes de répondre aux convocations. » Abdou Mbow souligne que la liberté d’opinion doit être garantie à tous les citoyens, car elle est le socle de la liberté.

La Vitrine Démocratique du Sénégal en Jeu

Abdou Mbow a également averti que les changements de posture en fonction des positionnements politiques ne doivent pas compromettre la réputation démocratique du Sénégal. « Il faut veiller à laisser notre vitrine démocratique intacte. » Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une restriction croissante de la liberté d’expression, questionnant l’interdiction implicite de discuter du Premier ministre et chef de parti Ousmane Sonko. « Quelle farce de mauvais goût ! » a-t-il ajouté.

Appel à la Protection des Libertés

Le député Abdou Mbow a appelé les autorités à protéger les libertés fondamentales et à garantir un environnement où la presse et les citoyens peuvent s’exprimer librement sans craindre des représailles. Il a souligné l’importance de maintenir un débat ouvert et transparent sur les questions politiques et sociales, sans lequel la démocratie sénégalaise serait gravement menacée.

Les récents événements et les réactions comme celles d’Abdou Mbow mettent en lumière les tensions croissantes autour de la liberté de la presse et d’opinion au Sénégal. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la protection des libertés fondamentales reste un enjeu crucial pour la stabilité et la crédibilité démocratique de la nation.

Kaolack/ Journée nationale de Set Sétal : L’appel du président Bassirou Diomaye Faye ,le mouvement FONK se mobilise

Une journée nationale de Set Sétal annoncée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le samedi 1er Juin 2024 sur toute l’étendue du territoire le mouvement FONK a dit Elhadji Ibrahima Niasse Dème coordonnateur du mouvement FONK. derrière le directeur du COUD Dr Ndéné Mbodji va participer de cette mobilisation humaine sous les directives de son excellence le président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko , le mouvement FONK va rendre propre les différents quartiers, les places publiques et les lieux de culte de la commune de kaolack.  » La propreté est fondamentalement, un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle, et également économique, de haute portée pour l’image et le rayonnement international du Sénégal. C’est dire que  » Le Sénégal Propre  » doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. C’est ce qu’a compris le président Bassirou Diomaye Faye que l’Etat doit jouer pleinement   son rôle, en tant que garant de l’hygiène publique.
Mais pour arriver au Sénégal propre que nous réveillons , chacun doit balayer devant sa propre porte », a souligné Elhadji Ibrahima Niasse Dème, coordonnateur du mouvement FONK à Kaolack. Nous appelons à tous les jeunes de la commune de prendre part à cette journée importante pour la vie de l’homme. Nous devons se mobiliser et retourner sur le terrain, armés de râteau, de balais ou autres matériels pour assainir leur quartier ,curer tous les canaux et caniveaux pour préparer l’hivernage qui a déjà démarré dans certaines localités du pays, afin d’éviter les inondations. A travers cette action citoyenne  » Sétal Sunu Reew  » nous pensons que notre pays être propre a t-il soutenu.

Madiambal Diagne Prévient sur l’État de Santé de Mohamed Gueye, Convoqué à la Gendarmerie

Ce vendredi, Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, a été convoqué à la gendarmerie, une situation qui suscite des préoccupations, notamment sur son état de santé. Selon Madiambal Diagne, propriétaire de Le Quotidien, Mohamed Gueye vient de sortir d’une grave hospitalisation.

Une Convalescence Récente

Madiambal Diagne a exprimé son inquiétude via une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « Mohamed Guèye répondra ce matin devant les gendarmes. Pour que nul n’en ignore, le Dirpub du Quotidien vient de sortir d’une grave hospitalisation. Il aura son dossier médical en main, si tant que cela servirait à quelque chose contre une farouche volonté de règlements de comptes. »

Les Raisons de la Convocation

La convocation de Mohamed Gueye fait suite à la publication d’un article sur les conditions d’affectation en Inde de l’ex chef d’État-major de l’armée de terre, le Général Souleymane Kandé. Cet article semble avoir attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation à la gendarmerie.

Une Situation de Tension

La situation est perçue par certains comme une tentative de règlement de comptes, une accusation que Madiambal Diagne n’hésite pas à suggérer. Il est à noter que cette convocation intervient dans un contexte de tension entre les autorités et certains médias, ajoutant une dimension politique à l’affaire.

Implications pour la Liberté de la Presse

La convocation de Mohamed Gueye soulève des questions plus larges sur la liberté de la presse au Sénégal. La santé fragile du directeur de publication pourrait compliquer sa comparution et le déroulement de l’interrogatoire, accentuant les préoccupations quant aux motivations derrière cette convocation.

L’état de santé de Mohamed Gueye et sa récente hospitalisation ajoutent une couche de complexité à sa convocation à la gendarmerie. Tandis que les détails de l’affaire restent à clarifier, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal et soulève des questions sur les limites de la liberté de la presse dans le pays. Les développements à venir seront cruciaux pour comprendre les véritables motivations derrière cette convocation et les implications pour le paysage médiatique sénégalais.

Scandale des Visas : Le Lutte Lac De Guiers 2 Filmé en Pleine Négociation

Une vidéo compromettante montrant le lutteur Lac De Guiers 2, de son vrai nom Pape Ansou Cissé, en train de négocier des visas a fuité, créant un tollé dans l’univers de la lutte sénégalaise. La diffusion de cette vidéo intervient quelques jours après son emprisonnement pour association de malfaiteurs et escroquerie.

Des Images Accablantes

Dans la vidéo, Lac 2 est filmé en possession de plusieurs passeports et de billets de banque, en pleine discussion avec son complice, Abdou Salam Diagne. Les images, capturées par un téléphone portable, montrent le lutteur donnant des garanties à des clients désireux de voyager à l’étranger. Cette scène de négociation a été enregistrée clandestinement, ajoutant une couche supplémentaire de preuve contre lui.

Une Arrestation et des Répercussions

Lac 2 a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 17 mai dernier. Il est actuellement détenu à la prison de Rebeuss. Les accusations portées contre lui incluent l’association de malfaiteurs et l’escroquerie. Selon les autorités, 17 plaignants ont été identifiés et le préjudice financier provisoire est estimé à une cinquantaine de millions de francs CFA.

Mandat d’Arrêt pour Abdou Salam Diagne

Le procureur a également émis un mandat d’arrêt contre Abdou Salam Diagne, le complice visible dans la vidéo. Les autorités sont activement à la recherche de ce dernier pour l’interroger et éventuellement le traduire en justice.

Une Carrière Entachée

Cette affaire jette une ombre sur la carrière de Lac De Guiers 2, un lutteur autrefois respecté dans l’arène sénégalaise. Les fans et les observateurs de la lutte expriment leur déception et leur consternation face à ces révélations. Les implications de ce scandale sur sa carrière sportive et sur l’image de la lutte sénégalaise restent à déterminer.

La fuite de cette vidéo a mis en lumière des pratiques illégales impliquant une figure de proue de la lutte sénégalaise. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à démanteler ce réseau d’escroquerie et à traduire en justice tous les responsables impliqués. L’affaire Lac De Guiers 2 est un rappel brutal des conséquences que peuvent avoir les activités criminelles, même pour les personnalités publiques.

Cheikhou Oumar Sy : “Amadou Ba doit quitter l’APR pour un avenir politique viable”

Lors de l’émission « EN VÉRITÉ » diffusée sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et animée par Migui Maram Ndiaye, Cheikhou Oumar Sy, ancien député, a émis une proposition audacieuse à Amadou Ba, ex-Premier ministre et ancien candidat à la présidentielle de mars 2024. Selon Sy, pour espérer un avenir politique prospère, Amadou Ba doit impérativement quitter l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall.

Un Appel à l’Indépendance Politique

Cheikhou Oumar Sy a été clair dans son analyse : « Aujourd’hui, Amadou Ba doit quitter les rangs de l’APR de Macky Sall et créer son propre parti. C’est la meilleure démarche pour lui sinon il risque d’échouer lamentablement lors des prochaines élections. Il doit éviter de partir sous la bannière de l’Alliance pour la République », a-t-il déclaré avec conviction. Pour Sy, l’avenir politique d’Amadou Ba ne pourra se construire qu’en dehors de l’ombre de Macky Sall.

Nécessité de l’Autonomie Politique

L’ancien député a souligné l’importance pour Amadou Ba de se démarquer et de séduire l’électorat de manière autonome, loin de l’influence écrasante de Macky Sall. « Amadou Ba a besoin d’une autonomie politique pour se démarquer et séduire l’électorat », a insisté Cheikhou Oumar Sy. Cette indépendance serait essentielle pour bâtir une base solide et crédible auprès des électeurs.

Confiance en une Éventuelle Victoire

Cheikhou Oumar Sy ne cache pas sa confiance en une éventuelle victoire d’Amadou Ba, s’il se présentait avec une liste indépendante. « Je suis confiant que s’il y aura des élections et qu’Amadou Ba crée sa liste à côté de Macky Sall, Amadou Ba va triompher devant lui », a-t-il affirmé. Selon Sy, la création d’une liste indépendante permettrait à Ba de capitaliser sur son propre charisme et ses idées, sans être éclipsé par la figure de Macky Sall.

Critiques envers Macky Sall

Sy a également critiqué l’attitude de Macky Sall envers Amadou Ba, affirmant que ce dernier n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses alliés, y compris de Macky Sall lui-même. Ce manque de soutien est, selon lui, un facteur déterminant de l’échec de Ba à la dernière présidentielle. « Amadou Bâ n’a pas reçu le soutien nécessaire de la part de ses alliés, Macky Sall en tête », a-t-il déploré.

Une Nouvelle Orientation pour Amadou Ba

Cheikhou Oumar Sy a rapporté les intentions d’Amadou Ba de s’affirmer comme leader de l’opposition. « Amadou Ba promet d’assumer pleinement son statut de chef de l’opposition », a-t-il précisé. Cette déclaration marque une nouvelle orientation dans la carrière politique d’Amadou Ba, qui semble prêt à prendre les rênes de l’opposition avec détermination.

L’appel de Cheikhou Oumar Sy à Amadou Ba de quitter l’APR pour créer son propre parti marque un tournant potentiellement significatif dans la politique sénégalaise. En s’affirmant indépendamment de Macky Sall, Amadou Ba pourrait non seulement redéfinir sa propre carrière politique, mais aussi apporter une nouvelle dynamique à l’opposition sénégalaise. Reste à voir si Amadou Ba suivra ce conseil et quelles en seront les conséquences pour le paysage politique du Sénégal.

Madiambal Diagne Répond à Ousmane Sonko : « Ça c’est Gouverner par l’Arrogance »

Lors du lancement de la journée de Set Setal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait une déclaration notable qui a rapidement suscité des réactions. Le leader de Pastef a affirmé que son gouvernement, ainsi que celui de Bassirou Diomaye Faye, n’auront de compte à rendre ni aux hommes politiques ni aux journalistes, mais uniquement au peuple sénégalais. Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention et provoqué des réactions diverses, notamment celle de Madiambal Diagne, patron d’Avenir Communication.

En réponse à l’article publié par Seneweb, Madiambal Diagne a vivement critiqué la déclaration du Premier ministre. « Est-ce que vous avez des comptes à rendre à un quelconque segment de la société ? Ça c’est gouverner par l’arrogance ! », a écrit le journaliste. Diagne, connu pour ses positions tranchées, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une attitude hautaine de la part de Sonko.

Ousmane Sonko, en déclarant que son gouvernement ne répondrait qu’au peuple sénégalais, semble vouloir affirmer l’indépendance et l’intégrité de son administration. Cependant, cette déclaration a été interprétée par certains, dont Madiambal Diagne, comme un signe d’arrogance et de mépris envers d’autres acteurs importants de la société, tels que les journalistes et les hommes politiques.

Par ailleurs, Madiambal Diagne a annoncé son retour imminent au Sénégal. Cette décision intervient après la convocation de Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, suite à la publication d’un article sur le Général Souleymane Kandé et Ousmane Sonko. Diagne semble déterminé à continuer à jouer un rôle actif et critique dans le paysage médiatique sénégalais, malgré les tensions actuelles.

Cette situation illustre un débat plus large sur la responsabilité et la transparence du gouvernement envers divers segments de la société. Tandis qu’Ousmane Sonko insiste sur la redevabilité exclusive envers le peuple, des figures médiatiques comme Madiambal Diagne soulignent l’importance de rendre des comptes également aux médias et autres acteurs sociaux, pour garantir une gouvernance équilibrée et sans arrogance.

La confrontation entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne met en lumière des tensions sous-jacentes dans la politique sénégalaise concernant la transparence et la responsabilité du gouvernement. Alors que le Premier ministre cherche à affirmer son indépendance, les critiques de figures influentes comme Diagne rappellent l’importance d’un dialogue ouvert et respectueux avec tous les segments de la société.

Keur Gaye Walo : Les habitants réclament de meilleurs auspices de vie

Keur Gaye Walo, un village d’environ 100 habitants situé dans la commune de Ndramé Escale, département de Kaolack, fait face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d’électricité et l’absence de pistes de production sont des problèmes urgents qui affectent profondément la communauté.

Depuis l’indépendance, les habitants de Keur Gaye Walo vivent sans électricité, une situation qui les oblige à utiliser des lampes à pétrole dans leurs maisons. Ce manque de services de base a conduit les résidents à exprimer leur mécontentement lors d’un point de presse organisé mercredi.

« Nous manifestons notre courroux car nous avons un problème de courant. L’électrification n’est pas arrivée chez nous. Depuis l’indépendance à nos jours, nous vivons dans l’injustice. Les autres villages de la localité ont tous de l’électricité sauf nous », a déclaré Mouhamed Gaye, porte-parole des habitants de Keur Gaye Walo. Il a ajouté que malgré les nombreuses interpellations à la Senelec, la seule société de distribution d’électricité au Sénégal, aucune solution n’a été apportée.

Les résidents de Keur Gaye Walo appellent maintenant les nouvelles autorités, dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes. « Nous alertons aujourd’hui, mais la prochaine fois que nous reviendrons ici, ce ne sera pas pour une manifestation de la sorte, mais pour lever le ton plus que ce que nous avons fait aujourd’hui », a martelé Mouhamed Gaye.

Outre le manque d’électricité, le village souffre également d’un manque d’infrastructure routière. La route menant à Ndramé Escale est particulièrement impraticable, surtout en période de l’hivernage, rendant les déplacements difficiles pour les habitants.

« Il faut que les autorités étatiques prennent leurs responsabilités pour le bien-être des populations de Keur Gaye Walo. Ce n’est pas normal dans un pays dit équilibré et émergent », a dénoncé Mouhamed Gaye.

Les conditions de vie à Keur Gaye Walo soulignent une situation inacceptable dans un pays en voie de développement. Les habitants espèrent que leurs cris de détresse seront entendus et que des mesures seront rapidement prises pour améliorer leur quotidien. L’accès à l’électricité et à des routes praticables est essentiel pour le développement économique et social de la communauté. Les habitants attendent avec impatience une réponse positive des autorités pour enfin sortir de l’ombre et se déplacer sans entrave.

Kaolack : Les vidangeurs réclament un site de déversement des boues

Jeudi dernier, une délégation composée de la police de l’assainissement, des agents de la brigade du service d’hygiène de Kaolack, des agents des Eaux et Forêts, de l’adjointe au maire en charge de l’assainissement, et du président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques a visité le site de déversement des boues de fosses septiques de la commune de Kaolack. Cette visite visait à évaluer les pratiques de déversement de ces produits toxiques et leurs impacts potentiels sur l’environnement.

Sur place, les agents de la police d’assainissement ont critiqué les méthodes employées par les vidangeurs, soulignant les dangers environnementaux liés à ces pratiques. Le président du regroupement des vidangeurs, Yoro Diouf, a exprimé les difficultés rencontrées par les travailleurs. « Nous déversons de manière anormale les boues de fosses septiques à Sing-Sing, non loin du centre-ville. L’an dernier, pendant l’hivernage, nous avons eu des problèmes avec les populations qui nous interdisaient de les verser dans leur quartier, » a-t-il déclaré.

Diouf a rappelé qu’à la suite de ces problèmes, le maire de Kaolack, Sérigne Mboup, avait promis l’aménagement d’un site de déversement avec un raccordement au fleuve. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise depuis. « Nous avons toujours demandé aux autorités un site digne de ce nom, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée, » a déploré Diouf.

Face aux dangers du péril fécal, notamment avec l’approche de la saison des pluies, Diouf a exhorté le nouveau ministre de l’Assainissement à intervenir rapidement pour trouver une solution adéquate. « Nous sommes convaincus des dangers que cela représente pour la population. Si cette situation perdure, elle pourrait entraîner d’autres conséquences graves, » a-t-il averti.

La situation à Kaolack souligne l’urgence d’une action coordonnée pour garantir des pratiques de déversement sûres et respectueuses de l’environnement. Les autorités locales et nationales sont appelées à agir rapidement pour aménager un site de déversement approprié, répondant aux besoins des vidangeurs tout en protégeant la santé publique et l’environnement.

Les Ministres Satisfaits du Dispositif pour le Voyage des Pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam

Le Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, Yacine Fall, et son homologue Ministre des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction mercredi à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à l’égard du dispositif organisationnel mis en place pour le voyage des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam.

Lors d’une visite à l’AIBD, les deux Ministres ont salué les efforts déployés pour garantir un voyage sûr et confortable aux pèlerins se rendant aux Lieux Saints, une démarche cruciale pour des milliers de fidèles chaque année.

Leur satisfaction témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’organisation efficace de ce pèlerinage, qui revêt une signification profonde pour de nombreux croyants à travers le monde.

Ce dispositif témoigne également de l’engagement des autorités à faciliter les déplacements des pèlerins dans le respect des normes de sécurité et de confort, garantissant ainsi une expérience spirituelle harmonieuse et mémorable.

En conclusion, la collaboration entre les Ministères de l’Intégration Africaine, des Affaires Étrangères et des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens reflète l’engagement continu du gouvernement à assurer le bien-être des pèlerins lors de leur voyage vers les Lieux Saints de l’Islam.

Le ministre sénégalais de l’hydraulique et de l’assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, rejette toute augmentation du prix de l’eau

Dans une déclaration faite jeudi dernier, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Cheikh Tidiane Diéye, a catégoriquement exclu toute possibilité d’augmentation du prix de l’eau. Selon lui, l’État a même été contraint d’abroger un avenant visant à augmenter les tarifs de l’eau.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la question de l’accessibilité à l’eau potable demeure cruciale pour de nombreuses populations, tant au niveau national qu’international. La garantie d’un accès à l’eau à un prix abordable est un enjeu majeur pour le bien-être et la santé des citoyens, ainsi que pour le développement économique et social du pays.

Par ailleurs, le ministre a également évoqué la question du contrat d’affermage de la société nationale des eaux du Sénégal, la Sen’Eau. Il a affirmé qu’un audit sera effectué afin d’évaluer la situation et de garantir la transparence et l’efficacité de ce partenariat.

Cette prise de position du ministre Diéye témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer l’accès à l’eau potable à un prix raisonnable pour tous, tout en veillant à la gestion transparente des ressources et des contrats dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement.

Kaolack : Mobilisation pour la Journée Citoyenne de Nettoiement du 1er Juin

Le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, a présidé ce jeudi une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour préparer la Journée Citoyenne de Nettoiement prévue le 1er juin. Cette initiative, qui fait partie d’une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, vise à organiser des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales dans divers sites de la région.

« Des instructions nous ont été données au niveau des territoires pour concrétiser cette décision en menant des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales », a déclaré M. Kane, selon kaolackinfos. « L’objectif de ce CRD était de réfléchir, avec tous les acteurs concernés, sur l’identification des sites à nettoyer et sur la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la réussite de cette organisation. »

Sites Clés pour les Interventions

Département de Nioro du Rip : Le site des mareyeurs situé à l’entrée de la ville sera l’intervention phare.

Guinguinéo : Les actions seront concentrées sur le marché.

Kaolack : Les bassins de Khakhoun, de Sam et de Thioffack seront les principaux sites de nettoyage. D’autres endroits comme les établissements scolaires, les gares routières, le marché central au poisson et plusieurs quartiers bénéficieront également de ces opérations.

Le gouverneur a souligné l’importance de la participation active de la communauté pour garantir la réussite de cette journée. « Le président de la République compte beaucoup sur l’engagement de la communauté pour réussir cette opération, » a-t-il affirmé. L’approche communautaire vise à susciter un engagement participatif en reconnaissant et en s’appuyant sur les forces locales pour améliorer leur cadre de vie et leur environnement.

M. Kane a insisté sur le fait que cette journée du 1er juin ne devrait être que le début d’un effort continu. « Cette activité devrait s’inscrire dans la continuité, » a-t-il déclaré, en mettant en avant la nécessité d’un engagement citoyen et communautaire à long terme.

La participation des représentants de l’imam ratib et du clergé à la réunion du CRD a été considérée comme un signe positif. « Ce sont des porteurs de voix engagés à mener des activités de sensibilisation à travers leurs sermons et autres, » a souligné Ousmane Kane.

La Journée Citoyenne de Nettoiement s’annonce comme une initiative majeure pour améliorer l’hygiène et l’environnement de Kaolack, avec une mobilisation sans précédent des forces vives de la communauté.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.

À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«

Thierno Alassane Sall

Rencontre avec les Syndicats d’Enseignants : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy répond à une vieille doléance en remettant plus de 5000 arrêtés et décisions de nominations

Le jeudi 30 mai 2024, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a marqué un tournant décisif pour les enseignants en répondant à une vieille doléance lors d’une rencontre avec les syndicats des enseignants, le G7. Lors de cette réunion, il a procédé à la remise symbolique de 5130 arrêtés et décisions de nominations, apurant ainsi les instances administratives en souffrance depuis des années.

Cette rencontre, axée sur la régularisation des dossiers administratifs des enseignants, a permis de distribuer 23 arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP à 4030 bénéficiaires, ainsi que 30 décisions de nominations à des postes de responsabilité pour 1000 enseignants. Ces postes incluent des proviseurs, censeurs, surveillants généraux, intendants, directeurs d’écoles, maîtres d’applications, etc. En outre, 3 actes de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire ont été délivrés à 100 chargés de cours.

Ces documents administratifs, longtemps réclamés par les enseignants, sont essentiels pour la progression de leurs carrières. Ils permettent non seulement leur intégration dans la fonction publique mais aussi l’obtention des indemnités liées à leurs responsabilités. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du Conseil interministériel concernant la préparation des examens et concours pour l’année 2023/2024, et elle concrétise un engagement pris par le ministre lors de sa réunion de prise de contact avec les syndicats à Diamniadio.

La remise de ces documents a été accueillie avec enthousiasme par les secrétaires généraux des syndicats. Ils ont chaleureusement salué cette avancée significative, la qualifiant de « bouffée d’oxygène » pour les acteurs du système éducatif. « Ensemble, nous bâtissons un système éducatif plus juste et plus transparent, où les attentes de chacun sont prises en compte », a déclaré le ministre Guirassy.

Le ministre a également proposé une approche inclusive et participative en suggérant d’institutionnaliser une rencontre bimensuelle entre le ministère et les syndicats. Il a proposé l’organisation d’un séminaire pour discuter des principales revendications syndicales, telles que la question des décisionnaires, la catégorisation des lycées, la formation initiale et continue des enseignants, le recrutement d’inspecteurs, et la mise en place d’un guichet unique en attendant la digitalisation complète des procédures.

Cette rencontre marque un nouveau départ pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants au Sénégal. Les initiatives du ministre Guirassy visent à bâtir un système éducatif plus équitable et transparent, en répondant efficacement aux besoins et attentes des enseignants. Les secrétaires généraux du G7 ont exprimé leur satisfaction face à ce pragmatisme qui, selon eux, « a fait voir le bout du tunnel à des milliers d’enseignants ».

Avec cette action, Moustapha Mamba Guirassy renforce son engagement envers l’éducation et ouvre la voie à une coopération plus étroite et productive entre le ministère et les syndicats pour le bien-être des enseignants et la qualité de l’éducation au Sénégal.

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.

« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.

Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.

Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.

M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.

Convocation du Dirpub du Quotidien : Madiambal Diagne écourte son voyage et rejoint Dakar

Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi promptement suite à la convocation de Mohamed Guèye, Directeur de publication du journal Le Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a exprimé son soutien inconditionnel à Guèye et à l’ensemble de la rédaction via les réseaux sociaux.

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Guèye et à toute la rédaction du Quotidien », a-t-il écrit. Renouvelant sa confiance en son Dirpub, Diagne a annoncé son retour immédiat à Dakar. « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper Monsieur Guèye seul », a-t-il ajouté.

La convocation de Mohamed Guèye fait suite à celle de Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal La Tribune, après la parution d’articles sur la nomination du Général Souleymane Kandé comme Attaché militaire en Inde. Traoré a passé la journée d’hier à la Section de Recherches (SR) et est reconvoqué ce vendredi.

Ces convocations ont déclenché une vague de soutien et de mobilisation de la part des organisations de presse, qui perçoivent ces actions comme une menace à la liberté de la presse. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces interpellations, soulignant l’importance de préserver les droits des journalistes et de maintenir un espace médiatique libre et indépendant.

La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse, particulièrement sur des sujets sensibles tels que les nominations militaires. Les organisations de presse et les défenseurs de la liberté d’expression restent vigilants et déterminés à défendre les droits des journalistes face à ces défis.

Le retour précipité de Madiambal Diagne à Dakar symbolise la gravité de la situation et le besoin urgent de solidarité au sein de la communauté journalistique pour protéger la liberté de la presse au Sénégal.

Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye

Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.

« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.

La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.

En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.

ledakarois.sn

Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au « Partenariat pour encourager les réformes », qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.

M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X


M. COLY

Interruption temporaire des achats de crédit woyafal : La Senelec communique

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a annoncé aujourd’hui une interruption momentanée des achats de crédit woyafal, prévue ce vendredi 31 mai 2024, de 16h à 17h. Cette interruption est due à des travaux de réparation sur la fibre optique, nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des services.

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi, la Senelec a précisé que malgré cette interruption, les caisses de l’entreprise resteront ouvertes pour toutes les autres opérations d’achat de crédit woyafal. Les clients sont donc invités à planifier leurs transactions en conséquence.

Cette annonce vise à informer et à minimiser les désagréments potentiels pour les utilisateurs de woyafal, en assurant une communication transparente sur les interruptions temporaires de service.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés

Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants

Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

A mi-parcours de l’état de grâce, toujours pas de mesures rassurantes

Depuis leur accession au pouvoir, les nouveaux gouvernants peinent à impacter réellement le quotidien des sénégalais. Ces derniers assistent non seulement à des reniements successifs,mais aussi à une communication de propagande très intense et souvent orientée vers la critique de l’ancien régime. « Trop de communication tue la communication », dit l’adage, mais l’intensification de la communication gouvernementale actuelle ne tue pas la communication. En revanche, elle montre clairement des opposants au pouvoir restant ancrésdans leur posture d’opposants radicaux à l’ancien président et son équipe.

Au lieu de rassurer les populations sur une « rupture systémique », cette communication à outrance met en lumière le lourd bilan positif de l’ancien président, ce que son équipe avait du mal à faire puisque leur communication était noyée par celle bien ficelée de l’opposition d’alors. L’exemple le plus tangible est la déclaration d’impuissance du PM face à la cherté des denrées de première nécessité. Publiquement, il a admis l’incapacité de son gouvernement à réduire les prix, alors qu’en tant qu’opposant, il affirmait avoir la solution. Il arguait que ce qui manquait était les compétences et la volonté politique des anciens dirigeants. Aujourd’hui, il se défend en demandant : « Qui a augmenté les prix ? » et affirme que pour une baisse durable des prix des denrées, il nous faut d’abord atteindre l’auto-suffisance alimentaire.

Le PSE, FMI et État du Sénégal

L’un des premiers actes de reniement a été la mission gouvernementale à Washington auprès du FMI qui, selon LeQuotidien, a demandé à l’Etat du Sénégal de revoir sa copie en remettant en cause le cadrage budgétaire pour l’exercice en cours. Après cela, cette institution financière, tant décriée par les nouveaux dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition, a séjourné au Sénégal pendant plusieurs jours pour faire le point sur les développements économiques et politiques récents du pays. Selon Pulse.sn, l’institution a applaudi le gouvernement sortant pour avoir tenu la croissance économique du pays au-delà des attentes (4,6%), malgré les chocs endogènes et exogènes. De surcroît, le média note également que le FMI a fait valider au nouveau président le PSE que son premier ministre avait prévu de mettre à la poubelle quand il était le principal opposant du concepteur. Ce qui constitue une excellente communication en faveur de l’ancien président puisqu’il consacre ce que son « candidat » a défendu durant toute la campagne présentielle : une continuité étatique au détriment d’une rupture systémique. 

Les infrastructures à l’honneur

En outre, les effets positifs du PSE, notamment sur la fluidité du transport dakarois, ont également été mis en avant par le nouveau régime, bien qu’ils aient été remis en cause par les mêmes acteurs lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Le TER et les infrastructures administratives à Diamniadio, notamment le CICAD, ont été plébiscités lors de la prestation de serment de l’actuel président. Le premier l’a transporté et le deuxième a permis d’accueillir plus facilement l’ensemble de sesnombreux invités. 

Le BRT a aussi été à l’honneur ces derniers jours. Selon le nouveau ministre des Transports, il constitue un moyen de transport de qualité et fait partie des projets les plus structurants de l’Etat du Sénégal (Transcription de Senego). Il avance même que « le BRT est un projet extrêmement important pour la mobilité urbaine, qui nous fait perdre pratiquement plus de 900 milliards par an », tandis que cette même personne, dans l’opposition, disait en 2019 sur un de ses réseaux sociaux que le « BRT, le TER […] ne régleraient pas le problème ». Il nous indiquait même dans cette même publication un hashtag #Solutions pour certainement faire référence au livre « Solutions pour un Sénégal nouveau » de son leader. Ce dernier, actuel PM du Sénégal, nous a vendu à plusieurs reprises un PROJET dont nous n’avons jamais connu les contours, car jusqu’à présent, il n’a jamais été rendu public. De ce fait, il nous semble encore flou et en cours d’élaboration.

Le PROJET

Sa rédaction, si elle ne vient pas d’être débutée, est encore loin d’être achevée. Le communiqué du conseil des ministres du 24 Avril 2024 nous a annoncé que « s’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le premier ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024. A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature ». Quid des jeunes sénégalais ayant courageusement répondu à l’appel de cet homme en 2021 pour défendre le PROJET ?

Malgré le  fait que le PROJET ne soit pas encore, du moins complément, élaboré pour être un véritable référentiel de politiques publiques, il revient très souvent dans la communication gouvernementale, jusqu’à avoir comme ambition de remplacer le PSE. Ce qui a valu des questions légitimes posées par Ibra Diaw, Ingénieur en Planification Economique et expert en Suivi-Evaluation, dans sa contribution publiée par le site internet Xibaaru : « Est-ce qu’un projet peut être un référentiel de politiques publiques d’un pays ? Est-ce qu’un projet peut remplacer un plan de développement ? ». En tant qu’économiste, nous répondonssans hésiter à ces deux questions par la négation en attendant la disponibilité du PROJET afin d’avoir plus d’éléments que ceux fournis récemment par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines. 

Ce dernier, répondant à ceux qui stipulent que le PROJET n’existe que de nom, nous a enseigné dans un extrait de vidéo virale sur les réseaux sociaux que le « PROJET est une volonté, une ambition avec des hommes, un agenda, un timeline et des délais ». Monsieur le ministre, votreargumentaire montre que le PROJET est flou. Il manque de précision sur les actions concrètes, les objectifs spécifiques et les ressources financières nécessaires, qui sont tous des éléments essentiels pour la mise en œuvre efficace de toute politique publique ou projet de développement. Sans ces éléments, le PROJET risque de rester une ambition sans substance, incapable de remplacer un plan de développement long-termiste bien structuré comme le PSE.

Le populisme dans la communication officielle, ça fourche

D’autres faits méritent aussi d’être soulignés, comme les errements dans la communication de certains ministres et directeurs. Le premier est le ministre de l’Education nationalequi indique que « le faible taux de réussite au BAC est dû en partie à la correction à la loterie que certains professeurs font à cause du manque de temps » (lasnews.sn). Face aux vives réactions qu’ont suscité ses propos, le ministre se justifie, selon Senenews : « l’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation de leur comportement. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté ». 

Une déclaration qui est, selon nous, autant erratique que la première. Cet enseignant devrait systématiquement être non seulement traduit devant un conseil de discipline pour être sanctionné administrativement, mais aussi devant la justice pour répondre juridiquement de ses actes. Son comportementest amoral, non professionnel et aux antipodes du « Jub », « Jubal ». Il devrait donc faire l’objet de « Jubanti »par son supérieur hiérarchique et par ricochet le ministre de l’éducation qui, à la limite, le prend comme référence pour expliquer les maux qui gangrènent notre système éducatif.

Les changements systémiques

Ce qui s’est passé au niveau du COUD de l’UCAD montre également que le changement systémique s’annonce difficile. Le directeur de cette structure a convié l’intersyndicale à une réunion pour discuter sur l’application de la recommandation du président invitant les services de l’Etat au respect des horaires de travail. L’intersyndicale, qui s’est présentée à l’heure indiquée, s’est retirée après 40 minutes d’attente et estime, dans son communiqué, que le retard peut être toléré, mais dans le respect strict du quart d’heure académique. Des proposes qui signifient que le directeur a accusé un retard de plus 40 minutes sans avertir ses collaborateurs ; une veille attitude purement sénégalaise. 

Nous terminons par la dame justice qui fera elle certainement l’objet de « Jubanti » à l’issue des assises de la Justice qui viennent d’ouvrir. Une initiative qui devait être saluée par tout républicain épris de justice, mais l’annonce des potentiels participants a suscité de nombreuses interrogations : peut-on mettre face à face des anciens détenus amnistiés de faits très graves et des magistrats sans leurs « gilets de protection » (le délit d’outrage à magistrat) pour parler de la justice et de ses problèmes ? Ne s’agira-t-il pas d’une audience où les rôles seront inversés et les échanges risquent de devenir houleux ? Quelles sont les compétences et connaissances juridiques de ces anciens détenus pour faire face à des hauts fonctionnaires de la république et proposer des solutions pour réformer la justice ? 

Les souhaits d’un jeune sénégalais apolitique et foncièrement républicain

Malgré ces couacs qui, espérons-le, conduiront à des réajustements, nous souhaitons la tenue de nouvelles assises de la presse, dans lesquelles l’Etat sera un acteur principal et non un simple invité pour mieux assainir le milieu. A notre connaissance, c’est l’une des rares corporations où le comité des pairs n’hésite pas à jeter en pâture ses membres via des communiqués condamnant sans filtre des actes ou des propos de journalistes qu’il juge contraires aux exigences éthiques et déontologiques du journalisme sans au préalable auditionner les auteurs présumés ni les prévenir. Les journalistes Aissatou Diop Fall et Cheikh Yerim Seck peuvent certainement en témoigner. 

C’est également l’un des rares milieux professionnels dans lequel des personnes sans la formation appropriée ni aucune compétence, encore moins d’expérience professionnelle peuvent prendre la parole à longueur de journée sans contradicteur légitime en face. Pire, la présentation des invités dans les « débats » est souvent tronquée : des doctorants sont présentés comme des professeurs ou comme des experts en leur domaine, des politiques comme des journalistes, des animateurs, présentateurs, des comédiens, voire des marabouts guérisseurs comme des chroniqueurs, etc.

Enfin, il est effectivement paradoxal que dans un contexte mondial marqué par la rationalisation des dépenses publiqueset la réduction des déficits budgétaires, certains dirigeants continuent d’adopter des pratiques coûteuses et peu justifiables. Le fait que le président et le PM résident toujours à l’hôtel depuis leurs prises de fonction devrait soulever des questionnements sur la gestion des ressources publiques et la symbolique de la gouvernance.

Pour un Sénégal nouveau

Il est essentiel d’élever le débat et de permettre la critique constructive. Cela implique non seulement une meilleure planification et exécution des politiques publiques, mais aussi une communication sans populisme, plus cohérente et transparente de la part du gouvernement. La confiance des citoyens se construit sur la base de résultats tangibles et d’une gouvernance exemplaire, plutôt que sur des promesses et des critiques incessantes des prédécesseurs.

En somme, une approche plus équilibrée, qui reconnaît les réalisations passées tout en proposant des innovations claires et bien définies pour l’avenir, serait bénéfique pour le Sénégal.

 

                                                                              Balla KHOUMA

Statisticien Economiste de la Santé

                                                                                                           Docteur en Sciences Economiques 

URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant

Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.

Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.

Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.

Scandale dans le secteur de la pêche au Sénégal : Licences octroyées illégalement à des navires fantômes

Le président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal, Adama Lam, a récemment soulevé une vive indignation lorsqu’il a dénoncé la distribution anarchique de licences de pêche à des navires dont l’activité demeure obscure. Membre éminent du Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES), Lam a accusé les autorités d’avoir violé les lois et le code de la pêche en octroyant ces licences sans discernement.

Lors d’un atelier consacré à la reddition de comptes dans le secteur halieutique, organisé conjointement par le Forum Civil et le GAIPES, Adama Lam a souligné que les licences ont été accordées de manière peu transparente, contournant ainsi les lois et décrets régissant le secteur. Cette pratique, selon lui, a conduit à un gaspillage inconsidéré des ressources marines, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la nation.

Le thème de cet atelier, axé sur « les enjeux de la publication de la liste des navires de pêche opérant au Sénégal », a été motivé par la récente publication par la ministre de la Pêche d’une liste des navires battant pavillon au Sénégal. Cette initiative a mis en lumière l’ampleur du problème et suscité un débat urgent sur la transparence et la légalité des pratiques dans le secteur de la pêche.

Adama Lam a souligné les conséquences désastreuses de ces pratiques illicites sur l’économie nationale, en particulier sur le secteur de la pêche industrielle, qui constitue un pilier essentiel de l’économie sénégalaise. La surpêche résultant de l’octroi irresponsable de licences a entraîné une paupérisation des pêcheurs, des mareyeurs et des métiers connexes, alimentant ainsi l’émigration clandestine.

Face à cette situation alarmante, Adama Lam appelle à une action urgente pour réguler le secteur de la pêche et préserver les ressources marines du pays. Il met en garde contre les conséquences désastreuses pour l’économie nationale si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement pour remédier à cette crise.

Dernière nouvelle : Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue après son audition.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.

Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal Tribune, a été arrêté ce matin par des éléments de la gendarmerie. Cette action fait suite à la parution de La Tribune, qui a révélé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde.

Selon les informations disponibles, les gendarmes ont effectué une descente dans les locaux de Dmedia pour appréhender le journaliste. Après son audition, Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue.

ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…

Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.

In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.

Communiqué

Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.

Audience : Le Premier ministre Ousmane Sonko retrouve son pôle d’avocats

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exprimé sa profonde joie et son émotion en retrouvant son pôle d’avocats. Cette rencontre marquante a eu lieu dans un contexte de défis juridiques et politiques importants pour le Premier ministre et son équipe.

Un Moment Émotionnel

Lors de cette audience, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver son équipe juridique. « C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que j’ai retrouvé, aujourd’hui, mon pôle d’avocats, » a-t-il déclaré. Cette réunion a été l’occasion de renforcer les liens avec son équipe, composée de femmes et d’hommes dévoués, qui jouent un rôle essentiel dans le cadre du PROJET.

Sacrifices et Dévouement

Ousmane Sonko a tenu à souligner les sacrifices considérables consentis par ses avocats. « Ces dames et ces hommes sont des acteurs Alpha du PROJET. Ils en ont payé le prix fort : procédures disciplinaires, suspensions, menaces, arrestations…, » a-t-il rappelé. Ces difficultés montrent l’engagement indéfectible de l’équipe juridique malgré les obstacles rencontrés.

Pensées pour les Absents

Le Premier ministre a également eu une pensée spéciale pour les membres de son équipe qui n’ont pas pu être présents lors de cette rencontre. « Mes pensées à ceux qui n’ont pu être présents aujourd’hui, » a-t-il ajouté, marquant ainsi l’importance de chaque contributeur au sein de son équipe.

Reconnaissance et Solidarité

En conclusion, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers son pôle d’avocats. « Merci !, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la solidarité et le soutien mutuel qui unit ce groupe face aux défis actuels. Ce message de reconnaissance reflète l’importance cruciale qu’il accorde à son équipe juridique dans la défense de ses intérêts et la poursuite de ses objectifs politiques.

Cette rencontre réaffirme la détermination et la résilience de l’équipe d’Ousmane Sonko, prête à faire face à tous les défis pour soutenir leur leader et défendre les valeurs qu’ils partagent.

Contre la concurrence « déloyale » des « clando » : Les conducteurs de taxi en sit-in demain vendredi

Le Mouvement Dolel Transport, représentant l’ensemble des chauffeurs de taxi au Sénégal, se mobilise pour protester contre ce qu’il considère comme une concurrence injuste de la part des « clandos en ligne » et du « transport déloyal et irrégulier » encouragé par les plateformes de location de voitures. Au cœur de leur revendication se trouve l’abrogation du décret 847, qui légitime le système de VTC (Variable Timing Control) dans le pays. Pour exprimer leur mécontentement, le mouvement prévoit un sit-in ce vendredi 31 mai à la Place de la Nation (anciennement Place de l’Obélisque).

Malgré l’interdiction de leur précédente manifestation la semaine dernière, le Mouvement Dolel Transport, dirigé par Malick Diop, se montre déterminé à faire entendre sa voix. Ils ont déposé une déclaration de sit-in en respectant les délais requis et espèrent obtenir l’autorisation des autorités cette fois-ci.

Les chauffeurs de taxi du Mouvement Dolel Transport dénoncent une concurrence qu’ils estiment déloyale de la part des VTC, soulignant que ces derniers ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et standards que les taxis traditionnels. Ils appellent à une révision des politiques pour garantir une concurrence équitable et une régulation stricte de tous les acteurs du secteur.

La mobilisation de vendredi s’annonce cruciale pour les membres du Mouvement Dolel Transport, qui espèrent obtenir une écoute attentive des autorités et des changements significatifs dans les régulations en faveur d’une concurrence plus juste dans le secteur des transports.

Sénégal : La Fédération Mondiale de l’Hémophilie Renforce Son Soutien aux Patients

La délégation de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (FMH), dirigée par son président M. César Garrido, a été reçue par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, M. Serigne MBAYE. Cette rencontre, qui s’inscrit dans une décennie de collaboration, vise à renforcer le soutien aux patients hémophiles au Sénégal grâce à la fourniture continue de médicaments essentiels.

Une Maladie Rare mais Dévastatrice

L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire rare qui affecte environ une personne sur 10 000. Elle est due à un dysfonctionnement du processus de coagulation sanguine, ce qui rend les individus affectés susceptibles de saignements prolongés et difficiles à contrôler. Cette pathologie exige une prise en charge rigoureuse et des traitements coûteux, souvent inaccessibles sans une aide substantielle.

Situation au Sénégal

Au Sénégal, le nombre théorique de personnes atteintes d’hémophilie est estimé à 1 800. Cependant, seuls 400 patients sont actuellement dépistés et régulièrement suivis, selon le registre de consultation du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) à Dakar en avril 2024. Le suivi régulier des patients diagnostiqués est organisé principalement au CNTS de Dakar, où ils reçoivent les soins nécessaires pour gérer leur condition.

Stratégies de Prise en Charge

L’État du Sénégal, dans sa stratégie de lutte contre l’hémophilie, a mis à disposition des facteurs anti-hémophiliques au niveau de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). Cette mesure vise à garantir que les patients puissent accéder aux traitements vitaux de manière continue et fiable.

Contribution de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie

Depuis dix ans, la FMH soutient activement les malades hémophiles au Sénégal en fournissant des médicaments essentiels. Grâce aux dons généreux de la FMH, les 400 patients enregistrés ont bénéficié de traitements gratuits, allégeant ainsi le fardeau financier souvent associé à cette maladie coûteuse. La visite de M. César Garrido réaffirme l’engagement de la FMH à poursuivre et à renforcer cette collaboration pour améliorer la qualité de vie des patients.

Déclarations et Perspectives

Lors de la rencontre, M. Serigne MBAYE a exprimé sa gratitude envers la FMH pour son soutien inébranlable. Il a également souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face aux défis posés par l’hémophilie. « Grâce à notre partenariat avec la Fédération Mondiale de l’Hémophilie, nous avons pu assurer un suivi régulier et fournir des traitements gratuits à nos patients. Cette collaboration est essentielle pour continuer à améliorer la prise en charge de cette maladie rare et complexe », a-t-il déclaré.

De son côté, M. César Garrido a réitéré l’engagement de la FMH à continuer de soutenir les patients hémophiles au Sénégal. « Nous sommes déterminés à fournir les ressources nécessaires pour que chaque patient puisse vivre une vie meilleure, malgré les défis posés par l’hémophilie », a-t-il affirmé.

Cette rencontre marque une étape importante dans la lutte contre l’hémophilie au Sénégal. Grâce à l’engagement continu de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie et aux efforts du gouvernement sénégalais, les patients peuvent espérer un avenir où leur maladie est mieux gérée et leur qualité de vie améliorée. La collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux reste cruciale pour relever les défis sanitaires et offrir des soins de qualité aux personnes atteintes d’hémophilie.

Thiès : Un incendie ravage un centre de formation en menuiserie ébéniste

Un violent incendie a ravagé une grande partie d’un centre de formation en menuiserie ébéniste à Thiès, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024. L’incident s’est produit au quartier Keur Issa, sur la route de Fandène, près du site dit Kamb-Yi, dans la commune de Thiès-Nord. Les dégâts sont considérables, avec des pertes estimées à des centaines de millions de francs CFA.

Les Dégâts

Le feu a dévasté une partie significative de la production de l’entreprise, notamment 8 000 tables-bancs destinées à un marché de sous-traitance qui visait une production totale de 13 000 pièces. En outre, toutes les machines utilisées pour la production de mobilier scolaire au profit de l’État ont été détruites.

Témoignages et Réactions

Lamine Diallo, ancien maire de Thiès-Nord, a exprimé sa profonde consternation face à cette tragédie. « C’est une catastrophe pour nous, les voisins du propriétaire de l’entreprise. Il s’agit d’un autodidacte qui a commencé à partir de rien pour bâtir sa fortune. Il est également un homme de développement, car il emploie des jeunes et des sourds-muets. Depuis plus de vingt ans, il est installé ici. Il a subi des pertes de centaines de millions, avec des machines et des tables-bancs détruits par le feu », a-t-il déclaré.

Impact Économique et Social

L’incendie représente une perte énorme non seulement pour le propriétaire de l’entreprise mais aussi pour la communauté locale. Le centre de formation joue un rôle crucial dans le développement économique et social de la région, en offrant des emplois à de nombreux jeunes, y compris des personnes en situation de handicap.

Enquête en Cours

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’incendie. Les premières informations suggèrent que la structure du bâtiment, majoritairement en bois, a contribué à la rapidité avec laquelle le feu s’est propagé. Les services de secours et les pompiers ont travaillé d’arrache-pied pour maîtriser les flammes, mais les dégâts étaient déjà considérables.

Solidarité et Reconstruction

Face à cette catastrophe, un élan de solidarité commence à se manifester. Les voisins et les autorités locales envisagent de lancer des initiatives pour soutenir le propriétaire et les employés affectés par cette tragédie. Des appels aux dons et des campagnes de financement pourraient être organisés pour aider à la reconstruction du centre de formation et au remplacement des équipements perdus.

Cet incendie à Thiès est une tragédie qui met en lumière la vulnérabilité des petites entreprises locales face aux sinistres. La destruction du centre de formation en menuiserie ébéniste est une perte énorme pour la communauté, tant sur le plan économique que social. Il est crucial que des mesures soient prises pour soutenir la reconstruction et prévenir de tels incidents à l’avenir.

Sénégal : Conférence sur la Coopération avec les Pays de l’Alliance des États du Sahel

Le 1er juin 2024, le Sénégal accueillera une conférence majeure sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet événement marque un tournant significatif dans les relations régionales et met en lumière la volonté du Sénégal d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec ses voisins.

Une Nouvelle Vision Politique et Économique

Depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le climat politique au Sénégal s’est ouvert à de nouvelles collaborations régionales. La conférence, intitulée « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », rassemblera des figures importantes de la société civile sénégalaise, notamment des représentants du PASTEF, du FRAPP, et de l’UMOJA, ainsi que des délégations des pays membres de l’AES.

Thèmes Clés de la Conférence

  1. Économie et Sécurité
    • Partenariats Économiques : Le Sénégal entretient des relations économiques fortes avec ses voisins, notamment avec le Mali. En 2022, les exportations sénégalaises vers le Mali ont atteint une valeur de 1,13 milliard de dollars, incluant des produits pétroliers, du ciment, et des soupes et bouillons. Ces échanges commerciaux sont cruciaux pour les deux économies, comme l’a souligné le ministre sénégalais de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne.
    • Coopération Sécuritaire : La sécurité est une priorité pour les pays de l’AES, qui collaborent activement pour lutter contre les groupes armés. La création de forces conjointes et le partage de renseignements ont conduit à des opérations de plus en plus réussies. La conférence explorera les moyens d’améliorer encore cette coopération.
  2. Rôle des Acteurs Étrangers
    • Présence Économique et Militaire Française : L’économie sénégalaise dépend fortement de la France, avec environ 80% des entreprises du marché sénégalais étant françaises. Cette dépendance économique est critiquée par les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à renégocier les accords commerciaux pour renforcer l’indépendance économique du pays. La conférence abordera également la question de la présence militaire française et son impact sur la sécurité régionale.
  3. Institutions Africaines Modernes
    • Efficacité des Institutions : Les participants discuteront de l’efficacité des institutions africaines modernes comme la CEDEAO, l’UA et l’AES dans le contexte actuel. L’objectif est de renforcer ces institutions pour mieux répondre aux défis régionaux.

Objectifs et Perspectives

L’événement vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Sénégal et les autres pays de l’AES. Il s’agit également de définir des stratégies communes pour une intégration régionale accrue, tout en explorant les moyens de promouvoir une sécurité durable et une croissance économique partagée.

Les discussions porteront sur divers sujets, y compris les avantages et les défis de l’AES, les perspectives d’avenir pour l’intégration régionale, et l’importance de l’engagement des acteurs économiques et politiques locaux et internationaux.

Conclusion

La conférence sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel est une initiative prometteuse qui pourrait transformer les relations régionales. En réunissant des leaders politiques, économiques et sociaux, le Sénégal cherche à jouer un rôle central dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement économique en Afrique de l’Ouest.

Ce rendez-vous du 1er juin 2024 s’annonce donc comme un moment clé pour l’avenir des relations entre le Sénégal et ses voisins de l’AES, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération et de progrès pour toute la région.

Horreur au Cap Skirring : Un Résident Français Tué et Enterré par son Ami Garagiste

Le Cap Skirring, habituellement connu pour ses plages paradisiaques et son ambiance paisible, a été secoué par un crime odieux. Phil, un résident français bien connu dans la région, a été tué et enterré par son ami de longue date, Y. K., un garagiste local.

Une Transaction Fatale

Tout a commencé lorsque Phil a décidé d’acheter une nouvelle voiture. Il a confié cette tâche à son ami Y. K., propriétaire d’un garage au Cap Skirring. Phil a remis une dizaine de millions de francs CFA à Y. K. pour l’achat du véhicule à Dakar. Cependant, au lieu de s’acquitter de cette mission, Y. K. a encaissé l’argent et s’est enfui dans sa ville natale, Kolda.

Un Plan Machiavélique

La situation a pris une tournure tragique lorsque Phil, impatient et de plus en plus insistant pour récupérer son argent ou son véhicule, a poussé Y. K. à mettre en œuvre un plan sinistre. Le jeudi dernier, Y. K. a décidé de mettre fin aux réclamations incessantes de son ami.

De retour au Cap Skirring, il a fixé un rendez-vous avec Phil, prétendant être rentré de Dakar avec la voiture. Phil, heureux à l’idée de récupérer enfin son véhicule, s’est rendu au lieu de rendez-vous vers 23 heures. C’est là qu’il est tombé dans un piège mortel tendu par Y. K.

Le Crime

Maîtrisé par son agresseur, Phil a été conduit hors du Cap Skirring, vers Bassiné, un site de débarquement touristique. Là, Y. K. l’a assassiné puis enterré, mettant ainsi fin de manière brutale et définitive à l’amitié qui les liait.

Enquête et Arrestation

La disparition de Phil a rapidement alerté la gendarmerie. La brigade de recherches de la Légion de gendarmerie sud de Ziguinchor a été saisie de l’affaire. Grâce à une enquête minutieuse, les gendarmes ont réussi à localiser et à arrêter Y. K. ce matin.

Confession et Découverte Macabre

Sous la pression d’un interrogatoire serré, Y. K. a avoué son crime. Il a conduit les enquêteurs sur le lieu où il avait enterré le corps de Phil. Le corps a été déterré et transporté à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor pour une autopsie.

Réactions et Conséquences

Cette tragédie a bouleversé la communauté du Cap Skirring. Les résidents, choqués par la brutalité de l’acte, expriment leur tristesse et leur indignation face à ce crime atroce. Les autorités locales ont promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité et éviter que de tels drames ne se reproduisent.

L’arrestation de Y. K. marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Phil et sa famille. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire sordide et garantir que le coupable soit jugé et condamné pour son acte odieux.

Opération de Désencombrement au Marché Central de Kaolack : La Mairie Passe à l’Acte

Ce jeudi matin, la mairie de Kaolack a lancé une vaste opération de désencombrement du marché central, visant à réorganiser et à sécuriser cet espace commercial clé de la ville. Sous la supervision du préfet Latyr Ndiaye, les autorités locales ont mobilisé différents acteurs pour mener à bien cette initiative.

Participation et Coordination

L’opération, orchestrée par la mairie de Kaolack, a vu la participation active des forces de sécurité, de volontaires et de la Société nationale de gestion et d’exploitation des déchets (SONAGED). Les équipes, équipées de bouteurs et de camions, ont investi le plus grand marché de la ville pour libérer les trottoirs et les espaces encombrés par les débordements de certaines cantines.

Babacar Diack, responsable des équipements marchands à la mairie, a souligné l’importance de cette opération pour améliorer la fluidité et la sécurité au sein du marché. « Nous sommes déterminés à libérer les trottoirs et à réduire la promiscuité qui gêne les activités commerciales et menace la sécurité des marchands et des clients », a-t-il déclaré.

Objectifs de l’Opération

L’objectif principal de cette opération est de désencombrer les espaces publics envahis par des étals et des installations non autorisées, permettant ainsi une meilleure circulation des personnes et des biens. En libérant les trottoirs et en réorganisant les cantines, les autorités visent à créer un environnement plus ordonné et sécuritaire pour tous les usagers du marché.

Réactions et Perspectives

La campagne de désencombrement a été bien accueillie par une grande partie de la population locale, qui voit en elle une opportunité de revitaliser le marché et d’améliorer les conditions de commerce. Toutefois, certains marchands ont exprimé des préoccupations quant à l’impact immédiat de ces mesures sur leurs activités.

Les autorités de Kaolack assurent qu’elles continueront à travailler en étroite collaboration avec les commerçants pour minimiser les perturbations et faciliter une transition harmonieuse vers un marché mieux organisé. « Nous sommes conscients des défis, mais notre priorité est d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les utilisateurs du marché », a ajouté Babacar Diack.

L’opération de désencombrement du marché central de Kaolack marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie et de travail dans cette zone névralgique de la ville. En s’attaquant aux problèmes de promiscuité et d’encombrement, la mairie de Kaolack, sous la direction du préfet Latyr Ndiaye, montre sa détermination à créer un environnement plus propice aux affaires et à la sécurité des citoyens.

« Le Gamou de l’Imam Fansou Bodian : Bignona Accueille le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye ce Vendredi »

Le Gamou de l’Imam Fansou Bodian à Bignona promet d’être un événement marquant, avec la participation annoncée du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de hauts responsables du gouvernement. Organisé en l’honneur du Marabout El Hadji Fa Ousmane Fansou Bodian, cet événement religieux important attire une attention particulière cette année, avec une implication notable des forces de sécurité pour assurer la sécurité et la logistique de l’événement. La collaboration étroite entre l’armée, la gendarmerie et les organisateurs témoigne de l’importance accordée à cet événement dans la région. Les détails de l’arrivée du président et de l’heure de la prière du vendredi aux côtés du marabout Fansou Bodian ajoutent à l’anticipation de cette cérémonie religieuse.

Convocation du Directeur de Publication du Quotidien dans l’Affaire de l’Affectation du Général Souleymane Kandé

Le directeur de publication du journal Le Quotidien, M. Mouhamed Guèye, est convoqué ce vendredi matin dans le cadre de l’affaire de l’affectation du Général Souleymane Kandé. Cette convocation intervient peu après celle du directeur de publication de La Tribune, Pape Moussa Traoré.

Bien que les motifs exacts de cette convocation n’aient pas été divulgués, il semble probable qu’ils soient liés à l’affaire susmentionnée. Cette dernière a suscité un vif intérêt et des interrogations au sein de la sphère médiatique et politique du pays.

Nous restons attentifs au déroulement de cette affaire et nous vous tiendrons informés des développements à venir.

Un employé de Serigne Mboup et son complice jugés pour vol et recel de téléviseurs

Hier, au tribunal de Dakar, Daouda Diouf, employé de l’entrepôt de CCBM appartenant à Serigne Mboup, a été jugé pour vol de 13 téléviseurs smart de 55 pouces. Il a avoué avoir profité des heures de descente du personnel pour commettre ses méfaits, revendant ensuite les appareils à Abdoulaye Faye, également arrêté pour recel.

Les téléviseurs, estimés à 20 millions de francs CFA, ont été vendus pour un total d’un million, permettant à Abdoulaye Faye de tirer un bénéfice de 13 millions. Daouda Diouf a admis les faits à la barre, reconnaissant avoir vendu les téléviseurs volés entre 150 et 250 mille francs.

Abdoulaye Faye, le receleur, a plaidé son innocence en affirmant qu’il ignorait l’origine illicite des appareils. Malgré les efforts de son avocat pour plaider non coupable, le procureur a requis deux ans de prison, dont six mois ferme, à son encontre pour recel. La partie civile réclame également une compensation de 20 millions pour les préjudices subis par Serigne Mboup.

L’affaire illustre les conséquences graves de la malhonnêteté et de la complicité dans le milieu professionnel, avec des peines sévères requises à l’encontre des prévenus.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Avis de Recherche : Disparition de Moustapha Diémé à Thiès

Moustapha Diémé, habitant de Thiès, a disparu depuis hier, mardi 30 mai 2024, vers 13 heures. Sa famille et ses proches sont très inquiets et sollicitent votre aide pour le retrouver.

Si vous avez des informations ou si vous l’avez aperçu, merci de contacter ses proches au +221 76 317 26 90.

Votre collaboration est précieuse. Merci de partager cet avis de recherche autant que possible.

Primes des Lions : La Ministre des Sports veut changer la règle

Le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football (FSF) se sont réunis lundi dernier pour discuter de l’organisation des deux prochains matchs des Lions. Le Sénégal affrontera la RDC le jeudi 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de jouer contre la Mauritanie le 9 juin. Ces deux rencontres comptent pour les troisième et quatrième journées des qualifications du Mondial 2026 (groupe B).

La question des primes des joueurs et du staff a été abordée au cours de cette réunion. Traditionnellement, ces primes sont prises en charge par l’État. Cependant, selon Source A, la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a proposé que désormais, la FSF assume cette responsabilité en cas de résultat positif. Le journal s’interroge sur l’acceptation de cette proposition par le président de la FSF, Me Senghor, et son équipe.

Cette proposition marque une volonté de réformer le financement des primes, en déchargeant l’État de cette obligation et en la transférant à la fédération, créant ainsi un nouveau cadre de gestion des récompenses pour les performances des Lions.

Coopération Bilatérale : Le Sénégal Attend un Financement de 100 Milliards

Avant la Fin de 2024
Dans le cadre des discussions bilatérales entre le Sénégal et l’Allemagne, le secrétaire général du ministère de l’Économie, de la Coopération et du Plan, M. Allé Nar Diop, a présidé ce jeudi 30 mai 2024, à l’hôtel Axile Avenue Faidherbe, un atelier intergouvernemental. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la coopération entre les deux pays et de discuter des futurs financements.

Bilan de la Coopération 2019-2023

Lors de cet atelier, M. Diop a rappelé que l’Allemagne a accompagné le Sénégal dans plusieurs domaines entre 2019 et 2023, avec un soutien financier s’élevant à près de 778 millions d’euros, soit environ 511 milliards de FCFA. Ce financement a été crucial pour divers projets de développement et de réforme au Sénégal.

Nouveau Financement Attendu

Le Sénégal sollicite désormais un financement supplémentaire de 100 milliards de FCFA, dont le décaissement est attendu avant la fin de l’année 2024. Ce soutien financier est destiné à renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit et le développement du secteur privé.

Engagement Allemand

M. Jochen Flasbarth, secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à soutenir le Sénégal. Il a salué les initiatives du gouvernement sénégalais dans les domaines de l’économie, de l’emploi, de la santé et de l’autonomisation des femmes.

Déclarations des Officiels

M. Diop a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’Allemagne, tout en soulignant l’importance des réformes en cours. Il a encouragé les départements ministériels et les structures étatiques à intensifier leurs efforts pour aligner les projets aux objectifs du PROJET, la nouvelle politique sociopolitique du gouvernement sénégalais sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye.

M. Flasbarth a également encouragé les efforts du Président Faye, notamment ses visites dans les pays de la sous-région pour promouvoir la stabilité et la coopération régionale. Il a mentionné l’importance de la création de vaccins au Sénégal et la visite de l’institut Pasteur comme des exemples de coopération fructueuse dans le domaine de la santé.

Prochaines Étapes

M. Diop a invité la partie sénégalaise à prendre les dispositions nécessaires pour la réalisation des indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a souligné l’importance de la flexibilité et de la résilience dans la mise en œuvre des projets face aux chocs socio-économiques.

En conclusion, cette rencontre marque un nouveau jalon dans les relations entre le Sénégal et l’Allemagne, avec des perspectives prometteuses pour le développement économique et social du Sénégal. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour atteindre leurs objectifs communs.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Renforcement du Transport Urbain à Dakar : 400 Autobus Modernes à Gaz pour 400 000 Voyageurs

Le projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a franchi une étape majeure avec le lancement de sa première phase, couvrant la période 2023-2026. Sous l’égide du CETUD, cette initiative vise à moderniser l’offre de transport urbain, offrant ainsi une solution robuste et durable aux besoins croissants de déplacement dans la capitale sénégalaise.

L’une des pierres angulaires de cette phase consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs, tous motorisés au gaz. Ces véhicules, qui s’ajouteront au parc existant, renforceront et moderniseront les moyens de transport disponibles sur 14 lignes clés de Dakar. De plus, deux ateliers-dépôts seront érigés pour assurer la maintenance et le remisage efficaces des autobus, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et leur longévité.

Mais le projet ne se limite pas aux seuls moyens de transport. Il englobe également des travaux d’aménagement urbain sur 30 km de voiries, huit carrefours, ainsi que des améliorations au niveau des arrêts de bus et terminus. Un investissement global de 267 milliards de francs CFA, provenant de diverses sources telles que l’État du Sénégal, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, la Coopération allemande et l’Union européenne, finance cette ambitieuse entreprise.

Selon Cheikh Ahmadou Bamba Sy, Secrétaire général représentant le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, ce projet revêt une importance capitale pour l’avenir de Dakar. Il souligne que ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de restructuration globale du réseau de transport urbain, englobant l’ensemble de la région dakaroise et toutes ses communes.

En outre, cette phase prévoit la création de milliers d’emplois et l’aménagement de kilomètres de routes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. Toutefois, M. Sy insiste sur l’objectif des autorités de développer des champions nationaux dans le domaine du transport, favorisant ainsi l’implication des opérateurs privés nationaux dans le projet.

Il est également souligné qu’aucune ligne de transport en commun ne sera supprimée, mais plutôt restructurée et optimisée pour s’articuler efficacement avec les réseaux de transport de masse tels que le BRT et le TER.

En somme, ce projet ambitieux marque une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport à Dakar, offrant aux citoyens une solution moderne, écologique et efficiente pour leurs déplacements quotidiens.

Convoqué par la Section de Recherches, le directeur de La Tribune répondra à l’appel

Le directeur de publication du prestigieux quotidien La Tribune, membre éminent du Groupe D-Media, a été convoqué par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cette convocation fait suite à la publication d’une information sensible concernant l’affectation du Général Kandé. Cette interpellation suscite des questions quant à la liberté de la presse et à la protection des sources journalistiques dans notre pays.

Le journalisme, en tant que quatrième pouvoir, joue un rôle fondamental dans la société en informant le public et en scrutant les actions des pouvoirs publics. La Tribune, depuis des décennies, s’est engagée à fournir une information fiable et équilibrée, dans le respect des normes éthiques et déontologiques de la profession.

Cependant, cette convocation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et à la protection des journalistes. Il est impératif que les autorités respectent et protègent le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles ou d’intimidations.

Dans l’attente de la réponse du directeur de La Tribune à cette convocation, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme restent vigilantes quant au respect des libertés fondamentales dans notre pays.

Le Journaliste Pape Moussa Traoré arrêté

Le Directeur de publication du journal Tribune vient d’être arrêter par les éléments de la gendarmerie.

Selon les informations, c’est ce matin que des gendarmes ont fait une descente a la Dmedia pour cueillir le journaliste Pape Moussa Traoré suite a la parution du journal La Tribune sur la révélation de l’affectation du Général Kandé en Inde.

Nous y reviendrons pour plus d’informations…

Tragédie au CEM de Bambilor : Un élève perd la vie après une bagarre

Une tragédie a frappé le CEM de Bambilor, où un élève de la classe de 4ème C a perdu la vie à la suite d’une bagarre survenue mardi dernier. Selon les informations disponibles, le jeune F. D, touché à la tête lors de l’altercation, est malheureusement décédé ce matin après avoir été plongé dans le coma depuis son évacuation à l’hôpital.

Cette terrible nouvelle a plongé l’établissement scolaire dans l’émoi et la consternation, menant à la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre par les autorités éducatives locales. Les élèves, les enseignants et les parents sont profondément bouleversés par cet événement tragique.

La gendarmerie a rapidement réagi en arrêtant l’auteur présumé de cet acte, afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de cette altercation fatale. Les autorités ont également appelé à la retenue et à la vigilance, soulignant l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté éducative.

Cette perte inimaginable rappelle l’urgence de promouvoir un climat de sécurité et de respect au sein des écoles, où les élèves devraient se sentir protégés et soutenus dans leur parcours d’apprentissage. En ces moments difficiles, la communauté éducative de Bambilor se serre les coudes pour soutenir la famille endeuillée et chercher des réponses à cette tragédie.

Travail décent au Sénégal : Une priorité nationale renforcée par des revalorisations salariales

Le Sénégal s’engage activement à promouvoir le travail décent et à améliorer les conditions de travail de ses citoyens. Lors de l’atelier de lancement du Programme pays de promotion du travail décent (PPTD) à Mbour, Karim Cissé, directeur général du travail et de la sécurité sociale, a mis en lumière les efforts significatifs déployés entre 2019 et 2023 pour revaloriser les salaires dans le secteur privé.

Des efforts importants ont été faits en termes de valorisation de salaire (Officiel)

Des Augmentations Salaires Significatives

Karim Cissé a souligné que plusieurs revalorisations salariales ont été réalisées au cours de cette période, marquant un progrès notable dans l’amélioration des conditions de travail. « Nous avons connu, du point de vue du travail décent, plusieurs revalorisations salariales dans le secteur privé, deux revalorisations du salaire minimum interprofessionnel et du salaire minimum interprofessionnel agricole, deux revalorisations en 2019 et en juillet 2023 », a-t-il précisé.

Renouvellement des Conventions Collectives

En matière de dialogue social et de négociation collective, le Sénégal a également réalisé des progrès significatifs. Un renouvellement collectif de plusieurs conventions collectives a été effectué, ainsi que la signature de nouvelles conventions sectorielles dans des domaines clés tels que la presse, le pétrole et le gaz, et la sécurité privée. Ces efforts visent à renforcer les droits des travailleurs et à assurer des conditions de travail justes et équitables.

Objectifs de l’Atelier de Réflexion

L’atelier de trois jours à Mbour réunit des spécialistes du Bureau international du travail, du ministère du Travail, des Nations unies, des partenaires sociaux et d’autres départements ministériels concernés. Dramane Haidara, directeur de l’équipe d’appui technique de l’OIT pour l’Afrique occidentale et le Bureau pays (ETD/BP-Dakar), a salué les résultats obtenus suite à la mise en œuvre des activités de promotion du travail décent au cours des dix dernières années. Il a souligné que ces résultats ont fortement influé sur la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.

Prochaines Étapes et Défis

Malgré les progrès réalisés, Karim Cissé reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de travail décent. L’atelier a pour objectif de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, afin de répondre aux besoins réels des populations, notamment des travailleurs. « L’objectif poursuivi par cet atelier est de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, pour satisfaire les besoins réels des populations, notamment des travailleurs », a déclaré Dramane Haidara.

Le Sénégal continue de faire des pas significatifs vers la promotion du travail décent, avec des initiatives concrètes telles que les revalorisations salariales et le renouvellement des conventions collectives. Les efforts conjoints des autorités, des partenaires sociaux et des organisations internationales sont essentiels pour assurer des conditions de travail justes et équitables, et pour faire du travail décent une réalité pour tous les travailleurs sénégalais.

Appel de Seydi Gassama à Bassirou Diomaye Faye pour la Libération de Me Guy Hervé Kam au Burkina Faso

Alors que le Président Bassirou Diomaye Faye effectue une visite officielle au Burkina Faso, Seydi Gassama, éminent défenseur des droits humains, a lancé un appel urgent via Twitter pour plaider la libération de Me Guy Hervé Kam, avocat et défenseur des droits humains.

Un Appel Urgent pour les Droits Humains

Seydi Gassama, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a exhorté le Président Faye à utiliser son influence auprès des autorités burkinabé pour obtenir la libération de Me Guy Hervé Kam. « Au moment où le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite au Burkina Faso, nous l’exhortons à plaider, auprès des autorités burkinabé, la libération de l’avocat et défenseur des droits humains Me Guy Hervé Kam », a-t-il écrit sur Twitter.

Contexte de la Détention de Me Guy Hervé Kam

Me Guy Hervé Kam, avocat du leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, et défenseur des droits humains, est en détention depuis le 24 janvier 2024. Sa récente libération, survenue dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024, a été de courte durée puisqu’il a été réarrêté presque immédiatement. La nature exacte des charges retenues contre lui reste floue, ce qui suscite des préoccupations quant à la légalité et la légitimité de sa détention.

L’Importance de l’État de Droit

Dans une série de tweets, Seydi Gassama a souligné l’importance de la libération de Me Kam pour la protection des droits humains et le respect de l’État de droit. « La détention de Me Kam constitue une atteinte grave aux principes fondamentaux de la justice et des droits humains. Sa libération est essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et garantir le respect des droits de l’homme au Burkina Faso », a-t-il affirmé.

Un Appel à l’Action

Seydi Gassama appelle donc le Président Bassirou Diomaye Faye à intervenir activement pendant sa visite au Burkina Faso. Il espère que le président pourra convaincre les autorités burkinabé de la nécessité de libérer Me Guy Hervé Kam. Cette intervention serait non seulement un geste de solidarité avec un avocat en difficulté, mais aussi un engagement fort en faveur des droits humains et de la justice.

Implications pour les Relations Internationales

L’issue de cet appel pourrait avoir des implications significatives pour les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso, en particulier dans le domaine des droits humains. Une intervention réussie du Président Faye pourrait renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et démontrer l’engagement du Sénégal en faveur des principes universels de justice et de droits humains.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Burkina Faso pourrait devenir un moment crucial pour le sort de Me Guy Hervé Kam. La communauté internationale observe avec attention, espérant que cet appel à la justice et aux droits humains ne restera pas sans réponse.

Sénégal : La DGPU envisage de revenir à Diamniadio

La Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) envisage de relocaliser son siège à Diamniadio, renforçant ainsi sa mission de promotion de la nouvelle ville. Actuellement basée à Dakar, la direction de la DGPU estime qu’il est essentiel de se rapprocher du site pour une gestion plus efficace et une promotion accrue du projet.

Une Relocalisation Stratégique

Lors d’une récente visite au Pôle urbain de Diamniadio, le nouveau Délégué général, Bara Diouf, a exprimé ses réserves sur l’implantation actuelle du siège à Dakar. « Nous allons visiter l’espace dédié au siège de la DGPU, et nous voulons que la DGPU revienne à Diamniadio rapidement. On ne peut pas promouvoir une ville et être en dehors de cette ville », a-t-il déclaré mercredi. Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie de la DGPU, visant à renforcer sa présence sur le terrain pour mieux coordonner les efforts de développement.

Contexte et Historique

Depuis l’apparition du Covid-19, la DGPU avait déménagé de ses bureaux à l’Iressef pour s’installer à Dakar. Cette décision était initialement motivée par des considérations sanitaires et logistiques. Cependant, avec l’évolution de la situation sanitaire et le besoin croissant de dynamiser le projet de Diamniadio, la direction de la DGPU voit la nécessité de revenir sur le site même.

Ambitions et Objectifs

Lors de cette première visite officielle depuis sa prise de poste le 16 mai, M. Diouf a annoncé son ambition d’accélérer le développement de la nouvelle ville. Il a souligné que la période 2024-2025 devrait marquer une accélération significative du projet, visant à surmonter les retards accumulés et à offrir toutes les ressources nécessaires aux développeurs. « Nous voulons que Diamniadio devienne rapidement un espace de vie accueillant une grande partie de la population », a-t-il ajouté.

M. Diouf a également insisté sur l’importance de répondre aux besoins urgents en matière de mobilité et d’accès pour les promoteurs présents sur le site. « Ça nous a permis de discuter avec les promoteurs pour prendre en compte leurs préoccupations et de nous imprégner de l’ampleur de la tâche qui nous attend », a-t-il indiqué, illustrant ainsi une approche participative et pragmatique.

Entretien et Perspectives

Le Délégué général s’est félicité du bon entretien des infrastructures existantes, saluant les équipes de la SOGIP pour leur travail. Cette reconnaissance des efforts en cours s’accompagne d’un appel à l’action pour stimuler les projets en attente et garantir un développement harmonieux et rapide de Diamniadio.

La relocalisation du siège de la DGPU à Diamniadio s’inscrit dans une vision stratégique de proximité et d’efficacité. Elle reflète une volonté de renforcer la dynamique de développement de la nouvelle ville, en collaboration étroite avec les promoteurs et les différents acteurs impliqués. Les prochaines années seront déterminantes pour concrétiser cette ambition et transformer Diamniadio en un pôle urbain exemplaire.

Fonction Publique : Des agents encaissaient deux salaires par mois

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État entre 2015 et 2018 révèle des irrégularités majeures dans le système de paiement des salaires des agents de l’Administration. Pour l’exercice de la dernière année de la période examinée, certains agents percevaient deux salaires mensuels.

Des Doubles Paiements Révélés par l’Audit

L’examen des fichiers de la masse salariale a mis en lumière que des agents disposaient de comptes bancaires dans lesquels les montants positionnés correspondaient à ceux figurant dans les états de paiement du billeteur pour les mêmes mois. Cette découverte a été mise en évidence par les auditeurs, rapportés par le journal Libération.

Un exemple frappant est celui d’un contrôleur du Trésor : « Il figure deux fois dans les fichiers de la masse salariale avec des montants différents pour les mois de mars, juin, septembre et décembre 2018. Pour ces mois, il est payé par billetage et des montants sont virés sur son compte bancaire. »

Tentatives de Justification par la Direction de la Solde

Le directeur de la Solde au moment des faits a tenté de justifier cette situation en affirmant que ces paiements concernaient des agents comptables particuliers exerçant dans les postes diplomatiques. Selon lui, ces agents seraient payés par billetage par le trésorier payeur pour l’étranger, mais leurs éléments variables de salaire seraient payés par virement local.

Réfutation des Arguments par les Auditeurs

Cependant, cette explication n’a pas convaincu les auditeurs. Ceux-ci ont contesté cette justification en soulignant que « les bénéficiaires des paiements concernés ont été payés par le billeteur de la Solde qui dépend du payeur général du Trésor et non du trésorier payeur pour l’étranger ». Cette contradiction met en évidence des dysfonctionnements dans le système de gestion des salaires de l’État.

Implications et Recommandations

Ces révélations soulèvent des questions sur l’efficacité et la transparence du système de paiement des salaires au sein de la fonction publique. Elles mettent en évidence la nécessité d’une réforme pour prévenir de telles irrégularités à l’avenir. Les recommandations des auditeurs pourraient inclure :

  1. Renforcement des contrôles internes : Améliorer les mécanismes de vérification et de validation des paiements pour éviter les doubles paiements.
  2. Mise en place de systèmes de suivi automatisés : Utiliser des technologies avancées pour suivre les paiements en temps réel et détecter rapidement les anomalies.
  3. Formation et sensibilisation des agents : Former les agents responsables de la gestion des salaires pour qu’ils comprennent mieux les procédures et l’importance de la transparence.

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État expose des irrégularités préoccupantes dans le système de paiement des salaires des agents de la fonction publique. Les doubles paiements découverts soulignent la nécessité d’une réforme structurelle pour assurer une gestion plus transparente et efficace des finances publiques. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour corriger ces dysfonctionnements et rétablir la confiance dans le système de paiement des salaires des fonctionnaires.

Le Sénégal Optimise le Départ des Pèlerins pour la Mecque

Le Sénégal a marqué un progrès significatif dans l’organisation du pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam avec des mesures optimisées pour garantir un départ sans encombre des pèlerins. Le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yacine Fall, et son collègue des Infrastructures des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction après une inspection minutieuse de l’aérogare des pèlerins à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Visite de l’Aérogare des Pèlerins

Lors de leur visite, les deux ministres ont pu observer de près les installations et les dispositifs mis en place pour faciliter le départ des pèlerins. « Nous avons passé en revue tout le processus et sommes vraiment impressionnés par ce qui a été mis en place. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu, » a déclaré Yacine Fall. Elle a salué les efforts conjoints de la Délégation générale au pèlerinage pour établir un système efficace et bien organisé.

Un Dispositif Bien Rodé

La Délégation générale au pèlerinage a mis en place une série de mesures pour assurer un voyage en toute sécurité et sans tracas pour les pèlerins. Ce dispositif comprend des services d’assistance dédiés, des contrôles de sécurité renforcés et une coordination minutieuse avec les compagnies aériennes pour gérer les départs et les retours des pèlerins de manière fluide.

Implications pour les Pèlerins

Les efforts de l’AIBD et des ministères concernés visent à offrir une expérience positive aux pèlerins sénégalais en route pour la Mecque. Grâce à ces préparations, les pèlerins peuvent s’attendre à un processus d’embarquement plus rapide et plus efficace, réduisant ainsi le stress et les désagréments potentiels liés au voyage.

Engagement des Autorités

Les ministres ont réaffirmé leur engagement à continuer de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour améliorer davantage l’organisation du pèlerinage. Malick Ndiaye a ajouté : « Nous devons veiller à ce que tout se déroule sans accroc, non seulement pour l’aller, mais aussi pour le retour des pèlerins. Leur sécurité et leur confort sont notre priorité. »

Le Sénégal montre une fois de plus son dévouement à faciliter le pèlerinage pour ses citoyens. Les mesures optimisées à l’aéroport international Blaise Diagne illustrent l’engagement des autorités à assurer un départ harmonieux et bien organisé pour les pèlerins se rendant aux lieux saints de l’Islam. Cette initiative promet de renforcer la confiance des pèlerins et de garantir une expérience de voyage positive pour tous les participants.

Remaniement Sécuritaire au Sénégal : Une Nouvelle Vision pour un Nouvel Élan

Le Sénégal a récemment opéré un remaniement majeur au sein de ses institutions sécuritaires, marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Ce remaniement a vu le départ de figures clés du régime précédent, telles que le général Kandé, le général Moussa Fall, et l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague. Ces changements traduisent la volonté des nouvelles autorités de redéfinir la sécurité nationale en fonction de leur vision et de leurs priorités.

Une Nouvelle Vision de la Sécurité

Les nouvelles autorités semblent déterminées à mettre en œuvre une stratégie de sécurité qui reflète leur propre vision. Cette vision pourrait inclure une approche plus moderne et adaptée aux réalités contemporaines, tout en prenant en compte les leçons apprises des défis sécuritaires passés. L’objectif est de créer un dispositif sécuritaire plus réactif et efficace pour faire face aux menaces actuelles.

Fidélité et Confiance

Le remplacement des hauts responsables de la sécurité par des individus en qui les nouvelles autorités ont confiance est crucial. Installer des personnes loyales à des postes clés assure que les politiques et directives de la nouvelle administration sont exécutées de manière fidèle et efficace. La confiance est un élément essentiel dans la gestion des forces de sécurité, car elle garantit une coordination harmonieuse et une exécution sans faille des stratégies mises en place.

Réformes et Modernisation

Ce remaniement pourrait également signaler une volonté de réformer et de moderniser les forces de sécurité. Face aux menaces de plus en plus sophistiquées, une mise à jour des structures et des méthodes est nécessaire. Les nouvelles autorités semblent prêtes à investir dans la formation, l’équipement et la réorganisation des forces de sécurité pour les rendre plus aptes à protéger la nation.

Les Implications de ces Changements

Les changements à la tête des institutions sécuritaires au Sénégal sont significatifs pour plusieurs raisons :

  • Adaptation aux Menaces Contemporaines : En remplaçant les anciens responsables, les nouvelles autorités montrent leur détermination à adapter les forces de sécurité aux nouvelles menaces, qu’elles soient internes ou externes.
  • Renforcement de la Sécurité Nationale : Avec des figures de confiance à des postes stratégiques, la nouvelle administration espère renforcer l’efficacité et la réactivité de ses forces de sécurité.
  • Modernisation des Structures : La volonté de réformer les forces de sécurité est également une indication de l’engagement à moderniser les structures et à intégrer des technologies avancées dans la gestion sécuritaire.

Le récent remaniement au sein des institutions sécuritaires sénégalaises reflète une volonté de changement et de modernisation. En installant de nouvelles figures à des postes clés, les autorités visent à instaurer une nouvelle vision de la sécurité, basée sur la confiance et l’efficacité. Ce tournant marque une étape importante dans l’histoire sécuritaire du Sénégal, avec l’espoir que ces changements conduiront à une meilleure protection de la nation et de ses citoyens.

Djeddah Thiaroye Kao : le peintre assume la grossesse de sa nièce de 16 ans, mais signale que…

Nelson G. a été déféré au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Ce peintre de 47 ans vivant à Djeddah Thiaroye Kao est poursuivi pour inceste et détournement de mineure suivi de grossesse.

Sa victime se nomme J. S. Mendy, 16 ans. L’adolescente est la nièce de Nelson G., la fille de son frère. Elle serait depuis des années la proie sexuelle de son oncle, d’après la plainte déposée au commissariat de Thiaroye. Les Échos, qui parle de cette affaire dans son édition de ce jeudi, souligne que les faits incriminés se déroulaient aussi bien chez lui qu’au domicile de son frère.

Le journal informe que les dernières relations sexuelles entre Nelson G. et J. S. Mendy ont eu lieu le 14 avril dernier chez le mis en cause. La victime était venue rendre visite à sa cousine (fille de son bourreau) dont elle est très proche. Pour accomplir son forfait, le peintre avait envoyé sa propre fille faire une course.

À ce moment-là, l’adolescente était déjà enceinte. Ayant remarqué qu’elle avait accusé deux mois de retard de menstrues, la grande sœur de J. S. Mendy presse la victime de questions. N’ayant rien tiré des entretiens, elle alerte ses parents.

Ces derniers ne tarderont pas à être fixés. Un tour chez le gynécologue révèle que leur fille était enceinte depuis cinq mois. Interpellée sur l’identité de l’auteur de la grossesse, la fille désigne son oncle paternel et affirme avoir été victime d’abus sexuels.

Munis d’un certificat médical, les parents de l’adolescente déposent plainte. Le mis en cause est arrêté et placé en garde à vue, dimanche dernier. Les Échos informe qu’il a reconnu avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec sa nièce et être l’auteur de sa grossesse. Mais, ajoute le journal, il a souligné que la fille n’était pas vierge au moment de leurs rapports intimes.

Le Sénégal Renforce son Registre Social pour une Meilleure Inclusion

Le Registre national unique (Rnu) se révèle être un élément crucial pour la politique sociale du Sénégal, agissant à la fois comme un outil essentiel pour l’inclusion sociale et une source précieuse pour les décisions stratégiques. Lors d’un atelier de partage des expériences des utilisateurs du Rnu et de révision de la fiche unifiée d’enquête, le Secrétaire général du ministère de la Famille et des solidarités, El Hadji Ndiogou Diouf, a souligné l’importance de cet instrument.

Selon M. Diouf, le Rnu, institué par décret en août 2021, est un instrument de ciblage des bénéficiaires des programmes sociaux du gouvernement destinés aux populations pauvres et vulnérables. Il a rappelé que sa création répond à la volonté gouvernementale de disposer d’une base de données dynamique sur les ménages pauvres et vulnérables, permettant d’harmoniser les interventions sociales qui leur sont destinées.

Un Outil Clé face à la Pandémie

La pandémie de Covid-19 a révélé l’importance cruciale du registre dans les interventions d’urgence, permettant un déploiement rapide et efficace de l’assistance aux ménages affectés. Dans ce contexte, le Rnu évolue dans un cadre juridique visant à améliorer la coordination de la protection sociale et à réduire la fragmentation des interventions.

La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale a entrepris d’élargir le champ d’action du Rnu à un million de ménages pour répondre aux besoins des projets et programmes à vocation sociale. L’objectif est d’atteindre non seulement les ménages pauvres mais également les ménages vulnérables, afin de faire du Rnu un outil fiable de coordination et de suivi pour une meilleure exécution des actions de protection sociale.

Perspectives d’Amélioration

L’atelier de partage des retours d’expérience vise à passer en revue les acquis et les insuffisances du Rnu. Les participants chercheront des pistes d’amélioration concernant la fiabilité du registre, la formation des acteurs, la sécurité et la protection des données, ainsi que l’interconnexion des systèmes d’information.

En somme, le renforcement du Registre national unique représente une étape importante dans les efforts du Sénégal pour promouvoir l’inclusion sociale et améliorer la coordination des actions de protection sociale, témoignant ainsi de son engagement envers le bien-être de ses citoyens les plus vulnérables.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Burkina Faso : Nouvelle arrestation du lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été arrêté à nouveau au Burkina Faso, à peine une semaine après avoir obtenu une liberté provisoire. Cette nouvelle arrestation, survenue mercredi 29 mai 2024 au matin, a eu lieu alors qu’il quittait sa résidence surveillée à Ouagadougou pour rejoindre son domicile familial.

Arrestation Surprenante

Son épouse, témoin de l’arrestation, a alerté les réseaux sociaux, déclarant : « Après avoir été libéré par la justice, mon époux vient d’être enlevé. » Le véhicule transportant Zoungrana et son frère a été intercepté par des hommes se présentant comme membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Malgré l’absence de résistance de Zoungrana, il a été conduit à la Sûreté nationale, rendant impossible son retour à sa maison à Pabré.

Motif de l’Arrestation Inconnu

Bien que l’avocat de Zoungrana ait indiqué qu’il cherchait à obtenir des explications des autorités, le motif de cette détention reste inconnu. Zoungrana, ancien commandant du 12e régiment de commandos d’infanterie de Ouahigouya, est retenu à la Sûreté nationale sans que les raisons de cette détention ne soient claires.

Contexte de l’Arrestation

En janvier 2022, Zoungrana avait déjà été arrêté pour « complot contre la sûreté de l’État » peu avant le coup d’État contre l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. À cette époque, il avait également bénéficié d’une liberté provisoire avant d’être réarrêté une dizaine de jours plus tard. Cette nouvelle arrestation soulève des questions quant à la stabilité politique et à la situation des droits de l’homme au Burkina Faso.

Appel à la Transparence

Cette arrestation suscite des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à l’état de droit au Burkina Faso. Les autorités sont appelées à fournir des explications claires sur les raisons de cette détention et à garantir un traitement équitable à Zoungrana conformément aux normes internationales des droits de l’homme.

Effacement de la Dette Fiscale des Entreprises de Presse : Un Défi pour la Nouvelle Administration

Le décret annonçant l’effacement des dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises, promis par l’ancien Président Macky Sall, n’a pas été signé avant la fin de son mandat. Cette situation a conduit plusieurs entreprises de presse à recevoir des sommations de paiement de la part de l’administration fiscale, exacerbant leurs difficultés économiques. Face à cette situation, Mamadou Ibra Kane, Président de la Coordination des Associations de Presse (CAP), a sollicité les nouvelles autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Faye, pour prendre des mesures en faveur de l’effacement de cette dette fiscale.

Dialogue entre la CAP et le Président Faye

Mamadou Ibra Kane a confirmé l’absence du décret promis par l’ancien Président Macky Sall, soulignant que cette promesse n’était que verbale. Il a exhorté le Président Faye à reconsidérer sa position, mettant en avant les difficultés économiques auxquelles font face les entreprises de presse. Cependant, le Président Faye a exprimé son désaccord avec l’idée d’un cadeau fiscal pour les patrons de presse, affirmant que l’aide à la presse ne résout pas les véritables problèmes.

Enjeux pour le Secteur de la Presse

Sans un soutien approprié, de nombreuses entreprises de presse risquent de fermer, ce qui pourrait compromettre la diversité et la liberté de la presse au Sénégal. Cette situation pourrait également entraîner des difficultés financières accrues pour les entreprises de presse, limitant leur capacité à fonctionner efficacement. Il est donc crucial que les nouvelles autorités engagent un dialogue avec les associations de presse pour trouver des solutions équitables et durables qui soutiennent le secteur médiatique tout en respectant les obligations fiscales.

Solutions Durables

Plutôt que de simplement effacer les dettes, des réformes structurelles pourraient être envisagées pour soutenir de manière durable le secteur de la presse. Cela pourrait inclure des mesures incitatives, des subventions conditionnelles, ou des programmes de renforcement des capacités. Un dialogue ouvert et constructif entre le gouvernement et les acteurs de la presse est essentiel pour trouver des solutions qui renforcent à la fois la viabilité économique des médias et la responsabilité fiscale.

La question de l’ardoise fiscale des entreprises de presse au Sénégal pose un défi complexe qui nécessite une approche équilibrée. Un soutien adéquat est essentiel pour garantir la vitalité et la diversité du paysage médiatique sénégalais tout en respectant les obligations fiscales. Le dialogue et la coopération entre le gouvernement et les acteurs de la presse sont essentiels pour trouver des solutions durables qui bénéficient à l’ensemble de la société.

Sénégal rend hommage à Lamine Diack avec deux journées de commémoration

Le président Lamine Diack, figure politique et sportive éminente du Sénégal, sera honoré à travers deux journées de commémoration les 7 et 8 juin prochains. Cette initiative vise à rendre hommage à sa mémoire et à son héritage, après son décès le 3 décembre 2021 à Dakar.

La cérémonie débutera le vendredi 7 juin 2024 à 17 heures à son domicile à Mermoz avec un récital du Coran suivi d’une session de « wazifa ». Le lendemain, samedi 8 juin à 16 heures, un match de Gala de Football aura lieu au stade Dakar Sacré Coeur pour célébrer la vie et les accomplissements de Lamine Diack.

Pour le comité d’organisation « Jalloré Lamine Diack », cet hommage est l’occasion de mettre en lumière la stature de cet « homme de foi et d’action », souvent comparé à Nelson Mandela, et de souligner son importance dans le panthéon des figures africaines marquantes.

Lamine Diack a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sportif du Sénégal. En tant qu’Inspecteur des Impôts et Domaines, il a occupé divers postes ministériels, démontrant sa polyvalence et son engagement envers son pays.

Sa passion pour le sport était indéniable. Il a excellé dans plusieurs disciplines sportives internationales, notamment le football et l’athlétisme, et a occupé des postes clés dans les organisations sportives nationales et internationales.

Lamine Diack a également été un acteur politique engagé, ayant occupé des postes de maire de Dakar et de député au Parlement sénégalais. Son dévouement envers son pays et son continent a été reconnu à maintes reprises tout au long de sa carrière.

Les deux journées de commémoration en l’honneur de Lamine Diack sont une occasion pour le Sénégal de se souvenir et de célébrer un homme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures. Son parcours remarquable et son dévouement envers son pays resteront à jamais gravés dans les mémoires.

Célébration de la Journée de l’enfant Africain et de l’excellence éducative à Djirnda et Dionewar

e Conseil des Animateurs pour le Développement de Djirnda (CADD), en partenariat avec ActionAid Sénégal et les CODEC de Djirnda et Dionewar, annonce la célébration de la journée de l’enfant africain sous le thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique: l’heure est venue », suivie de la journée de l’excellence. Cette double célébration sera marquée par une cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves de la commune de Djirnda et de Dionewar.

Date et Lieu

L’événement se tiendra à Rofangué le 2 juin 2024.

Importance de l’Événement

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action annuel de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Foundiougne, conformément à la nouvelle stratégie et aux orientations de l’inspection. Elle vise à mettre en lumière l’importance de l’éducation pour tous les enfants en Afrique et à reconnaître et récompenser l’excellence académique des élèves de Djirnda et de Dionewar.

Mobilisation pour le Développement Éducatif

L’événement nécessite une mobilisation de tous les acteurs de l’éducation afin de garantir le succès de cette journée dédiée à la jeunesse et à l’excellence éducative. La présence et la contribution de chacun sont essentielles pour promouvoir un développement harmonieux du secteur éducatif dans la région.

Avancée significative des travaux au Stade Demba Diop

Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), a récemment effectué une visite d’inspection sur le chantier du stade Demba Diop. Fermé en 2017 suite à une tragédie ayant coûté la vie à huit supporters, ce stade emblématique est en cours de rénovation depuis plus d’une année.

Satisfaction et Appel à l’Accélération

Lors de sa visite, Me Senghor s’est déclaré satisfait des progrès réalisés tout en soulignant l’importance d’accélérer la cadence des travaux. Les tribunes nord et sud, ainsi que les vomitoires, escaliers et coursives sur deux niveaux, sont en voie de finalisation. Les installations administratives, techniques et sportives prennent également forme.

Mise en Valeur de l’Expertise Locale

Me Senghor a profité de l’occasion pour saluer l’expertise locale sénégalaise engagée dans ce projet de rénovation. Il a souligné que ce chantier était un véritable laboratoire permettant à l’expertise locale de démontrer ses capacités et de relever les défis des grands chantiers, tant dans le domaine des travaux publics que dans celui des équipements sportifs.

Prochaines Étapes et Visite Anticipée

Le président de la FSF a annoncé une nouvelle visite dans un mois, accompagné du ministre des Sports et de représentants de la FIFA. Cette visite vise à constater l’avancement des travaux et à s’assurer que tous les engagements pris sont respectés. Me Senghor a également souligné l’importance de rouvrir le stade Demba Diop d’ici la fin de la saison prochaine.

Collaboration avec la FIFA

Me Senghor a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement global des travaux mais a également insisté sur la nécessité d’augmenter le rythme pour respecter les délais prévus. Il a annoncé que la deuxième phase des travaux bénéficiera de l’accompagnement de la FIFA.

La rénovation du stade Demba Diop constitue un projet majeur pour le sport et la société sénégalaise. La visite de Me Augustin Senghor et l’annonce des prochaines étapes témoignent de l’engagement des autorités sportives à fournir aux supporters un stade moderne et sécurisé. La collaboration avec la FIFA renforce la dimension internationale de ce projet et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du football au Sénégal.

Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale

Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.

Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.

Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.

La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.

En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.

Réunion interministérielle sur le trafic de bois et la déforestation : Une priorité pour le premier ministre

Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lors du Conseil des ministres du mercredi 29 mai, la tenue prochaine d’une réunion interministérielle visant à aborder la problématique pressante du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du Sénégal.

Une Situation Alarmante

Malgré les mesures déjà mises en place par le Gouvernement, le trafic de bois et la déforestation persistent, représentant une menace sérieuse pour l’environnement et l’écologie du pays. Face à cette situation, Ousmane Sonko a souligné l’urgence d’agir pour éviter une catastrophe environnementale.

Audit des Ressources Financières

Dans cette perspective, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’auditer les ressources financières importantes allouées par l’État pour renforcer la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS). Il a notamment évoqué la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques, soulignant l’importance de leur utilisation efficace pour lutter contre le trafic de bois et la déforestation.

Suivi de l’Activité Minière

Parallèlement, Ousmane Sonko a également mis en avant l’importance du suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Cette mesure vise à contrôler les éventuelles répercussions de l’exploitation minière sur la déforestation et l’environnement, et à garantir une gestion responsable des ressources naturelles.

Une Action Concertée pour Préserver l’Environnement

Cette réunion interministérielle s’annonce comme une étape cruciale dans la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. En rassemblant les différents acteurs et en mettant en place des stratégies coordonnées, le gouvernement démontre sa volonté de protéger l’environnement et de préserver les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

La problématique du trafic de bois et de la déforestation nécessite une action ferme et concertée. Sous la direction du Premier Ministre, le gouvernement s’engage à intensifier ses efforts pour lutter contre ce fléau et à mettre en place des mesures efficaces pour protéger l’environnement et assurer un développement durable au Sénégal.

L’Appel de Juan Branco : Accords de pêche, crise migratoire et assises de la justice

Dans un appel sans équivoque, Juan Branco met en lumière les conséquences dévastatrices des accords de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal, ainsi que les implications tragiques de la crise migratoire qui en découle. Dans cet article, nous explorons ses points de vue et les solutions qu’il propose pour remédier à cette situation critique.

Pillage des Ressources Halieutiques

Juan Branco dénonce le paiement annuel de 1,7 million d’euros par l’Union européenne pour l’accès aux ressources halieutiques sénégalaises. Ce montant, loin de bénéficier au peuple sénégalais, contribue à la misère et à l’exil de milliers de personnes qui dépendent de la pêche pour leur subsistance.

Crise Migratoire et Conséquences

Il souligne également le lien direct entre cette exploitation des ressources et la crise migratoire qui sévit dans la région, alimentant les trafics illicites et les décès tragiques en mer. Les politiques prédatrices des flottes étrangères, notamment chinoises et espagnoles, ne font qu’aggraver la situation déjà précaire.

Solutions Proposées

Pour remédier à cette situation, Juan Branco propose une approche diplomatique et sécuritaire. Il préconise la dénonciation des accords de pêche existants et l’investissement massif dans une flotte de garde côtes, ainsi que le renforcement des services de renseignement et de douanes pour protéger les eaux sénégalaises.

Assises de la Justice : Une Opportunité

En ce qui concerne les assises de la justice en cours au Sénégal, Juan Branco espère qu’elles seront l’occasion d’une réflexion profonde sur le système judiciaire et sur la nécessité de renouer avec les traditions et les valeurs ancestrales du pays. Il appelle à une révolution judiciaire qui accorde une place centrale à la justice traditionnelle et qui lutte contre la délinquance maritime.

Reconnaissance des Acteurs Engagés

Enfin, Juan Branco rend hommage aux acteurs engagés dans la lutte pour la justice et la défense des droits du peuple sénégalais. Il espère que ces hommes et femmes seront reconnus et récompensés pour leurs efforts, et que la question des sanctions et des réparations à l’égard des abus du régime précédent sera traitée avec la gravité qu’elle mérite.

L’appel de Juan Branco met en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal et appelle à des mesures concrètes pour garantir la protection des ressources, la sécurité des populations et l’intégrité du système judiciaire.

Université Alioune Diop : Atelier Crucial pour la Paix Sociale

L’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey se positionne en avant-garde de la promotion du dialogue social et de la consolidation de la paix au sein de son institution. Du mercredi 29 au vendredi 31 mai 2024, elle accueille un atelier de renforcement des capacités axé sur le dialogue social, rassemblant les dirigeants, les syndicats et les délégués du personnel.

Objectif et Contenu de l’Atelier

L’objectif principal de cet atelier est de former les participants sur la gestion, le leadership et le dialogue social, dans le but de garantir une paix sociale durable au sein de l’université. La première journée met l’accent sur la formation des dirigeants sur la gestion et le leadership, tandis que les deuxième et troisième journées se concentrent sur la formation des partenaires sociaux, notamment les syndicats, sur la négociation collective et le dialogue.

Participation et Implication des Acteurs

Seydina Ababacar Mbengue, secrétaire général de l’UAD, souligne la participation active des hauts responsables de l’université, y compris le Recteur, les Vice-Recteurs, les Directeurs centraux, les Directeurs d’UFR et les Chefs de Services administratifs. Les partenaires sociaux, représentés par tous les syndicats, sont également fortement impliqués dans cet atelier.

Objectifs de la Formation

Djibril Diallo, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, insiste sur l’importance de garantir la paix sociale au sein de l’université pour assurer les performances globales et atteindre les objectifs fixés. Il met également en avant la nécessité de renforcer les capacités des partenaires sociaux pour mieux négocier avec la direction, afin de surmonter les crises et conflits ponctuels.

Éclairage sur le Leadership

Coly Senghor, coach et formateur certifié, a apporté un éclairage sur la différence entre le management et le leadership, soulignant que le leadership repose sur l’influence alors que le management englobe les techniques d’organisation. Il met en avant le rôle crucial du leadership dans le fonctionnement efficace des organisations, soulignant que le management nécessite des compétences en leadership pour être réellement efficace.

Cet atelier à l’Université Alioune Diop constitue une initiative louable dans la promotion d’un dialogue social constructif et dans le renforcement des capacités des acteurs clés pour assurer la paix sociale et le bon fonctionnement de l’institution. Espérons que les connaissances acquises lors de cet atelier seront mises en pratique pour favoriser un environnement de travail harmonieux et productif au sein de l’université.

Affaire du Général Kandé : Nouvelles révélations de « Le Quotidien »

La récente affectation du général Souleymane Kandé en tant qu’attaché militaire de l’ambassade du Sénégal en Inde continue de susciter des remous au sein de l’opinion publique. Après avoir divulgué la volonté du ci-devant chef d’état-major de l’armée de terre de saisir la Cour suprême pour contester le décret le nommant à ce poste, le journal Le Quotidien a dévoilé de nouvelles informations sur les raisons possibles de cette décision présidentielle controversée.

Selon les dernières révélations du quotidien, une note datée du 16 mai, intitulée « Évaluation des accords de coopération militaire », émanant du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait semé le trouble au sein de l’armée sénégalaise. Cette note aurait requis du ministère des Forces armées et de l’État-major général des armées des propositions pour une éventuelle révision des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne.

D’après Le Quotidien, le général Kandé et d’autres officiers auraient exprimé leur refus de se conformer à cette demande du Premier ministre. Ils auraient notamment invoqué le fait que cette initiative ne relève pas des compétences du Premier ministre et qu’elle empiète sur le domaine réservé du chef de l’État. Le général Kandé aurait alors communiqué sa position par le biais d’une lettre motivée et argumentée.

Cette réponse du général Kandé aurait apparemment déplu au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui l’aurait perçu comme un affront personnel. Le Quotidien suggère que cette confrontation aurait potentiellement motivé la décision du président Diomaye Faye de retirer le général Kandé de son poste de chef d’état-major de l’armée de terre.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les relations entre les autorités civiles et militaires au Sénégal, ainsi que sur la portée des pouvoirs du Premier ministre en matière de politique de défense. Alors que cette affaire continue de faire débat, il reste à voir quelles seront les prochaines étapes, notamment la réaction du général Kandé et la réponse du gouvernement à ces révélations.

L’affaire du général Kandé, révélatrice des tensions entre les sphères militaire et politique, continuera certainement d’alimenter les discussions et de susciter l’intérêt du public et des observateurs politiques dans les jours à venir.

Avion de transair : Les enquêteurs Sénégalais, les boîtes noires et les experts Américains

L’enquête sur la sortie de piste de l’avion de Transair, survenue le jeudi 9 mai à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), connaît un tournant décisif. Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) du Sénégal, qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour éclaircir les circonstances de l’accident, a reçu l’appui d’experts américains, comme le rapporte L’Observateur dans son édition de ce jeudi.

Les experts américains sont arrivés à Dakar la semaine dernière. Après une rencontre avec leurs homologues sénégalais, ils ont procédé à la collecte de plusieurs éléments de l’avion sur le site de l’incident. Cette collaboration témoigne de l’importance de l’enquête et de la volonté des autorités sénégalaises d’assurer une transparence totale dans le processus d’investigation.

Parmi les éléments cruciaux récupérés, les boîtes noires de l’appareil ont été remises aux experts américains par le BEA sénégalais. Ces dispositifs, qui enregistrent les données de vol et les conversations dans le cockpit, sont essentiels pour comprendre les circonstances précises de l’accident. Selon L’Observateur, ces « pièces maîtresses » seront examinées à l’étranger dans les prochains mois, permettant ainsi de déterminer les causes exactes de la sortie de piste.

L’appareil de Transair, affrété par Air Sénégal, transportait 79 passagers à destination de Bamako lors de l’incident. La sortie de piste a malheureusement causé quatre blessés, dont le co-pilote. Les premières analyses sur place ont permis de rassembler des indices, mais l’expertise des boîtes noires sera déterminante pour fournir une explication complète de l’accident.

Cette enquête est suivie de près non seulement par les autorités sénégalaises mais aussi par la communauté internationale, en raison des implications en matière de sécurité aérienne. La collaboration avec des experts étrangers montre la détermination du Sénégal à tirer des leçons de cet incident pour améliorer ses protocoles de sécurité.

En somme, l’implication des experts américains et l’analyse des boîtes noires à l’étranger constituent des étapes clés dans l’enquête sur l’accident de l’avion de Transair. Les conclusions attendues devraient non seulement éclaircir les causes de l’incident mais aussi contribuer à renforcer la sécurité aérienne au Sénégal et au-delà.

Cette démarche proactive et ouverte est essentielle pour rétablir la confiance des passagers et des compagnies aériennes, tout en garantissant que des mesures appropriées soient prises pour éviter de futurs incidents similaires.

Sénégal : Un programme ambitieux pour booster l’élevage

Le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de l’Élevage du Sénégal a récemment lancé un vaste programme national dédié au développement de l’élevage. Financé à hauteur de 51 milliards de FCFA, ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), et l’État du Sénégal. Ce programme vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois dans les chaînes de valeur animales et fourragères d’ici 2028.

Objectifs et Déploiement du Programme

Le programme, qui sera déployé dans les 14 régions du pays, prévoit de bénéficier à 32 000 acteurs des chaînes de valeur animales, dont 16 000 femmes. Les objectifs principaux incluent :

  • Augmentation Durable de la Productivité : La première phase du projet mettra l’accent sur une augmentation durable de la productivité et des productions animales. Cela inclut l’amélioration des techniques d’élevage, de la gestion des pâturages et de l’alimentation animale.
  • Transformation et Commercialisation : Une partie importante du programme sera dédiée à l’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits animaux. Cela permettra non seulement d’augmenter la valeur ajoutée des produits, mais aussi de créer des emplois dans les secteurs de la transformation et de la distribution.
  • Professionnalisation des Acteurs : Le projet vise à professionnaliser les acteurs des chaînes de valeur de l’élevage. Cela se fera par le biais de formations, d’ateliers et de soutien technique, permettant ainsi aux éleveurs de mieux gérer leurs entreprises et d’améliorer leur productivité.

Soutien à la Souveraineté Alimentaire

Ce programme s’inscrit dans la stratégie du Sénégal visant à atteindre la souveraineté alimentaire. Le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage est essentiel pour réduire la dépendance aux importations alimentaires et assurer une alimentation suffisante pour la population.

Mesures d’Accompagnement

En complément de ce programme ambitieux, le gouvernement sénégalais a également pris plusieurs mesures pour soutenir les éleveurs et les agriculteurs :

  • Subvention des Aliments pour Bétail : Pour la Tabaski, le prix de l’aliment pour bétail subventionné a été fixé à 5 000 FCFA. Cette mesure vise à rendre les moutons plus accessibles aux Sénégalais, facilitant ainsi les préparatifs de cette fête religieuse importante.
  • Soutien à la Campagne Agricole 2024-2025 : Pour la campagne agricole en cours, l’État a alloué 120 milliards de FCFA. Cette somme inclut une subvention des engrais à hauteur de 22% et une distribution gratuite de phosphate, ce qui permettra d’améliorer les rendements agricoles et de soutenir les agriculteurs.

Ce programme ambitieux pour le développement de l’élevage montre l’engagement du Sénégal à renforcer son secteur agricole et à atteindre la souveraineté alimentaire. En créant des emplois, en soutenant les éleveurs et en améliorant la productivité, le Sénégal se positionne pour un avenir plus prospère et autosuffisant.

Ce projet est une étape importante vers un développement durable et inclusif, bénéficiant à des milliers de Sénégalais et contribuant à l’essor économique du pays. Les partenariats avec la BAD et la BID renforcent également la coopération internationale, ouvrant des perspectives de développement et de progrès pour le secteur de l’élevage sénégalais.

Maroc : Un Sénégalais trouve la mort suite à une embuscade

Cheikhouna Sarr, un citoyen sénégalais originaire de Kaolack, a tragiquement perdu la vie à Rabat, dans le quartier J5, après une violente altercation avec un groupe de Marocains. Cet incident survenu le lundi 27 mai a été rapporté par nos confrères de Senego.

Les Circonstances de l’Incident

Cheikhouna Sarr, commerçant de profession, a été victime d’une embuscade fatale. Les détails exacts de l’altercation restent encore flous, mais il est établi que le groupe de Marocains impliqué a infligé des blessures graves à Sarr, lesquelles ont malheureusement conduit à son décès. La nature et les motifs de cette altercation sont encore sous enquête, les autorités locales cherchant à clarifier les circonstances de ce drame.

Réactions et Enquête

La communauté sénégalaise au Maroc, ainsi que les proches de la victime, sont profondément choqués et attristés par cette tragédie. Des appels à la justice et à la sécurité pour les ressortissants étrangers au Maroc se sont multipliés. Les autorités marocaines ont ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités et apporter toute la lumière sur cet incident. Les suspects impliqués dans cette altercation sont activement recherchés par la police.

Appels à la Solidarité

La mort de Cheikhouna Sarr a suscité une vague de solidarité et de soutien parmi les Sénégalais vivant au Maroc et ceux restés au pays. Des messages de condoléances et de soutien à la famille de la victime ont afflué, témoignant de la douleur partagée par toute la communauté sénégalaise. Les autorités sénégalaises à Rabat ont également été saisies pour assurer que les démarches nécessaires soient entreprises afin d’obtenir justice pour Cheikhouna Sarr.

La Sécurité des Étrangers

Cet incident tragique met en lumière la question de la sécurité des étrangers résidant au Maroc. Les associations de défense des droits des immigrés appellent à une meilleure protection et à des mesures plus strictes pour prévenir de tels actes de violence. Ils insistent sur l’importance de garantir un environnement sûr pour tous les résidents, quel que soit leur pays d’origine.

La perte de Cheikhouna Sarr est une tragédie qui rappelle les dangers auxquels peuvent être confrontés les étrangers à l’étranger. Alors que l’enquête suit son cours, il est crucial que justice soit rendue et que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité de tous les résidents au Maroc. La communauté sénégalaise, unie dans le deuil, espère des actions concrètes pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Décès de Mansour Seck : Le Sénégal et Baba Maal en Deuil

Le Sénégal et le monde de la musique sont en deuil suite au décès de Mansour Seck, légendaire musicien du groupe Daande Lenol et ami intime de Baba Maal. La triste nouvelle de son décès, survenu dans la soirée du mercredi 29 mai, a provoqué une onde de choc et une immense vague de tristesse à travers le pays et au-delà.

Un Duo Inoubliable

Mansour Seck était souvent considéré comme le « jumeau » musical de Baba Maal. Leur collaboration étroite a marqué la scène musicale sénégalaise et a contribué à la renommée internationale de la musique traditionnelle du pays. Ensemble, ils ont créé des mélodies qui ont transcendé les frontières, faisant connaître la richesse de la culture sénégalaise à un public mondial.

Une Vague d’Hommages

À l’annonce de son décès, de nombreux fans, musiciens et personnalités du monde entier ont exprimé leur tristesse et leurs hommages. Baba Maal, profondément affecté par la perte de son ami et collaborateur de longue date, a souligné l’impact incommensurable de Mansour Seck sur sa vie et sa carrière musicale. « Mansour était plus qu’un partenaire musical, il était un frère », a déclaré Baba Maal. « Son talent, sa générosité et son esprit vivront à jamais dans notre musique. »

Un Héritage Durable

Mansour Seck a non seulement travaillé avec de nombreux artistes de renom, mais il a également participé à des tournées internationales, apportant la musique sénégalaise à un public global. À travers ses compositions et performances, il a joué un rôle crucial dans la promotion de la culture et des traditions musicales sénégalaises.

Son influence a été particulièrement marquante parmi les jeunes musiciens, qu’il a inspirés par son dévouement et son talent. Il a contribué à former la prochaine génération d’artistes sénégalais, assurant ainsi la pérennité de la riche tradition musicale du pays.

Un Adieu Ému

Le décès de Mansour Seck laisse un vide immense dans le monde de la musique. Cependant, son héritage musical perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et les innombrables artistes qu’il a inspirés. Sa mémoire continuera de vivre dans les cœurs de ceux qui ont été touchés par sa musique et son esprit généreux.

La rédaction de Senego présente ses condoléances les plus sincères à sa famille, à Baba Maal, et à tous ceux qui ont eu la chance de connaître et d’aimer Mansour Seck. Que son âme repose en paix.

Afrique du Sud : Défis et Incertitudes lors des Élections Générales de 2024

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes ce mercredi pour élire leurs députés, qui désigneront ensuite le président de la République. Trente ans après les premières élections démocratiques de 1994, qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir, le paysage politique sud-africain est marqué par une évolution significative et des défis persistants.

Un Contexte Social Difficile

Le contexte social de ces élections est particulièrement tendu, avec des niveaux élevés de chômage, de corruption, de pauvreté et de criminalité. Selon les derniers rapports de la Banque mondiale, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde malgré son statut de première puissance industrielle du continent. Les électeurs sont confrontés à une crise économique et sociale qui pèse lourdement sur leurs choix politiques.

La Défiance envers les Partis Politiques

Jan Hofmeyr, responsable de recherches à l’Institut pour la justice et la réconciliation, souligne un déclin notable de la loyauté des électeurs envers les partis politiques traditionnels. Les sondages montrent une volatilité accrue dans les intentions de vote, reflétant un désenchantement général face à la classe politique actuelle.

Un Paysage Politique Fragmenté

Lors de ces élections, 52 partis se disputent les 400 sièges de députés, avec quatre principaux candidats en tête de liste :

  1. Le Congrès National Africain (ANC), mené par le président sortant Cyril Ramaphosa, espère obtenir entre 40 et 45 % des suffrages, selon Afrobarometer. Malgré les scandales de corruption et une gestion critiquée de l’économie, l’ANC reste un acteur clé du paysage politique.
  2. L’Alliance Démocratique (DA), principale opposition, vise à détrôner l’ANC en dénonçant la corruption, le manque de développement économique et le chômage. Les sondages prévoient qu’elle pourrait recueillir entre 20 et 22 % des voix.
  3. Les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), dirigés par Julius Malema, mettent l’accent sur des réformes radicales telles que la redistribution des terres et la nationalisation de secteurs clés pour réduire les inégalités. Le parti pourrait obtenir entre 10 et 12 % des suffrages.
  4. Le parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ancien président Jacob Zuma, suit de près avec une estimation de 8 à 9 % des voix.

Des Enjeux Économiques et de Sécurité

L’économie sud-africaine peine à se stabiliser après trois décennies post-apartheid. La crise électrique sévère, avec des coupures pouvant durer jusqu’à douze heures par jour, aggrave les difficultés économiques. La criminalité atteint des niveaux alarmants, avec un meurtre enregistré toutes les 18 minutes et un viol toutes les 11 minutes, selon les statistiques de la police.

Ces élections générales se déroulent dans un climat d’incertitude et de défis multiples. La fragmentation du paysage politique et la défiance croissante envers les partis traditionnels rendent les résultats difficiles à prévoir. Les électeurs, confrontés à des problèmes économiques et sociaux pressants, cherchent des solutions tangibles pour améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devra faire face à des attentes élevées et à la nécessité de mettre en œuvre des réformes profondes pour stabiliser le pays et réduire les inégalités.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Lance l’Opération « Setal Sunu Réew » le 1er Juin

Fidèle à sa promesse électorale de nettoyer le pays de ses ordures, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, annonce le lancement de la journée nationale « Set-Setal » ce samedi 1er juin. Sous le slogan « Setal Sunu Réew » (Nettoyons notre pays), cette initiative vise à mobiliser les citoyens sénégalais pour une opération de nettoyage à l’échelle nationale.

Un Engagement pour un Environnement Sain

Porté par son engagement pour l’environnement et la qualité de vie, le Président Faye avait promis, lors de sa campagne électorale, d’initier des actions concrètes pour débarrasser le pays de ses déchets. La journée « Set-Setal », qui se déroulera à partir de 9 heures sur tout le territoire national, est la matérialisation de cette promesse.

« Ensemble, faisons de « Setal Sunu Réew » un symbole de notre engagement collectif pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie », a déclaré la présidence de la République sur son compte X (anciennement Twitter).

Mobilisation Nationale

L’opération « Setal Sunu Réew » invite tous les Sénégalais à participer activement à cette journée de nettoyage. Armés de balais traditionnels et d’autres outils de nettoyage, les citoyens, les autorités locales, les organisations non gouvernementales, les associations sportives et culturelles, ainsi que les militants des partis politiques, sont tous appelés à se joindre à cet effort collectif.

La présidence a également annoncé que l’armée, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et d’autres institutions joueront un rôle crucial dans cette initiative. Des sites spécifiques, tels que les marchés, les berges du fleuve, les abords des cimetières et les rues principales, ont été identifiés pour des actions de curage des caniveaux, de nettoiement des dépotoirs d’ordures et de drainage des eaux pluviales.

Une Initiative pour l’Unité et la Propreté

La journée « Setal Sunu Réew » est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle symbolise un effort collectif pour améliorer les conditions de vie dans le pays et promouvoir une culture de propreté et de responsabilité environnementale. En incitant les citoyens à participer activement, le Président Faye souhaite renforcer l’unité nationale et la solidarité autour d’une cause commune.

Appel à l’Action

Le Président Faye a personnellement invité tous les Sénégalais à participer à cette initiative, soulignant l’importance de l’engagement citoyen dans la construction d’un pays plus propre et plus sain. « À vos balais ! » a-t-il exhorté, encourageant chacun à contribuer à cette journée historique.

L’opération « Setal Sunu Réew » marque une étape significative dans l’engagement du gouvernement sénégalais pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie. Le 1er juin, tous les regards seront tournés vers cette mobilisation nationale, unis dans l’effort de nettoyer et de protéger le Sénégal.

Président Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle au Mali et au Burkina Faso : Renforcer l’Intégration Régionale et la Coopération Bilatérale

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectue ce jeudi une visite officielle au Mali et au Burkina Faso. Cette tournée, inscrite dans une série de déplacements en Afrique de l’Ouest, vise à renforcer les relations de bon voisinage, d’amitié, de solidarité et de coopération entre les pays de la région.

Objectifs de la Visite

Le principal objectif de cette visite est de réaffirmer l’importance de l’intégration régionale et d’encourager le Mali et le Burkina Faso à rester au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Président Faye souhaite consolider les relations bilatérales avec ces deux pays, en abordant diverses opportunités de coopération dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la culture.

Questions Clés

1. Intégration Régionale et CEDEAO

Le Président Faye mettra en avant l’importance de l’intégration régionale pour le développement économique et la stabilité de la région. Il encouragera ses homologues malien et burkinabé à maintenir leur engagement envers la CEDEAO, soulignant les avantages de cette organisation en termes de commerce, de sécurité et de coopération transfrontalière.

2. Sécurité du Corridor Dakar-Bamako

Lors de sa rencontre avec son homologue malien, le Président Faye abordera les défis rencontrés sur le corridor Dakar-Bamako. Les discussions porteront sur les tracasseries policières et douanières, ainsi que sur les attaques de bandits, avec pour objectif de trouver des solutions pour sécuriser et faciliter le commerce et le transport sur ce corridor vital pour les deux pays.

Domaines de Coopération

Économie

Le développement de partenariats économiques sera un sujet central des discussions. Les dirigeants exploreront des avenues pour stimuler la croissance économique et le développement régional, notamment à travers des projets d’infrastructure, des initiatives commerciales et des investissements communs.

Sécurité

La coopération en matière de sécurité sera également à l’ordre du jour. Les discussions porteront sur les moyens de renforcer la lutte contre les menaces transnationales telles que le terrorisme et la criminalité organisée, afin de garantir la stabilité et la sécurité dans la région.

Culture

Le Président Faye mettra l’accent sur la promotion des échanges culturels entre les pays, visant à renforcer les liens entre les peuples et à encourager une meilleure compréhension mutuelle. Des initiatives culturelles communes pourront être envisagées pour célébrer la diversité et les richesses culturelles de la région.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso représente une étape importante dans la consolidation des relations entre ces pays et la promotion de l’intégration régionale. En réaffirmant l’importance de la CEDEAO et en explorant des opportunités de coopération économique, sécuritaire et culturelle, cette tournée marque un engagement fort envers la stabilité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
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Matam-Ourossogui : Mobilisation citoyenne pour les opérations Pré-Hivernage

Une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux sera organisée le samedi 1er juin à Matam et Ourossogui. Cette initiative vise à préparer la région pour la saison des pluies et à lutter contre les inondations. Le préfet Souleymane Ndiaye a annoncé que cette mobilisation massive impliquera au moins 500 personnes.

Une Mobilisation de Grande Envergure

Lors d’une réunion de préparation, le préfet Souleymane Ndiaye a souligné l’importance de cette journée d’investissement humain. Il a invité tous les acteurs territoriaux, capables de mobiliser des ressources humaines et matérielles, à participer à cette opération. Outre les collectivités territoriales, diverses associations sportives et culturelles (ASC) seront impliquées. La participation active de l’armée, de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), de l’Agence d’assistance pour la sécurité de proximité (ASP), des ONG, des projets et programmes, ainsi que des entreprises locales est également attendue. Les militants des partis politiques et les éclaireurs se joindront à cette mobilisation collective.

Objectifs et Actions Prévus

Six sites ont été identifiés dans les communes de Matam et de Ourossogui pour mener à bien les opérations de nettoiement. Les activités prévues comprennent :

  1. Curage des Réseaux de Drainage des Eaux Pluviales : Les efforts seront concentrés sur le nettoyage et le dégagement des caniveaux pour assurer un écoulement efficace des eaux pluviales, réduisant ainsi les risques d’inondation.
  2. Nettoiement des Dépotoirs d’Ordures : Les berges du fleuve, les marchés et les abords des cimetières seront nettoyés pour éliminer les déchets accumulés et prévenir les obstructions des voies d’eau.
  3. Nettoiement des Rues : Les rues des communes seront également nettoyées pour améliorer l’hygiène publique et préparer la région pour la saison des pluies.

Importance de l’Engagement Communautaire

Cette journée de nettoiement est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle représente un effort collectif pour protéger la région de Matam et Ourossogui des impacts des intempéries. Le préfet Souleymane Ndiaye a insisté sur l’importance de la collaboration entre les différentes entités locales pour le succès de cette initiative.

L’engagement de la communauté et la participation active de diverses organisations démontrent un fort esprit de solidarité et de responsabilité citoyenne. Cette action collective vise à créer un environnement plus sûr et plus sain pour tous les habitants de la région.

La mobilisation prévue pour le 1er juin à Matam et Ourossogui est un exemple concret d’initiative communautaire pour faire face aux défis environnementaux. En réunissant des forces diverses et en engageant activement la population locale, cette opération aspire non seulement à prévenir les inondations mais aussi à renforcer la résilience communautaire face aux futures intempéries.

Ziguinchor : Le gouvernement invité à consolider l’accalmie en Casamance

L’association régionale des femmes pour la recherche de la paix en Casamance, connue sous le nom de « Kabonketoor » (qui signifie « se pardonner mutuellement » en français), a lancé un appel pressant au gouvernement pour renforcer l’accalmie observée dans la région Sud du pays à travers des initiatives économiques et sociales.

Appel à des Actions Concrètes pour la Paix

Lors d’un point de presse tenu mercredi, la coordonnatrice de « Kabonketoor », Ndèye Marie Sagna, a souligné l’importance de soutenir l’embryon de paix actuel par des actions concrètes. « Aujourd’hui, par rapport à la paix en Casamance, nous avons vu qu’il y a des avancées. Cet embryon de paix que nous vivons aujourd’hui doit être consolidé par des actes économiques, sociaux et de réconciliation, » a-t-elle déclaré.

Elle a également évoqué le retour des populations déplacées dans leurs villages d’origine, une situation qui nécessite une attention particulière. « Ces populations vivent parfois des situations difficiles. Kabonketoor, qui a l’habitude de travailler pour la paix et la sécurité, appelle les nouveaux gouvernants à assister ces populations de retour et améliorer leurs conditions de vie pour qu’ensemble nous puissions arriver à rétablir la paix de façon définitive en Casamance, » a insisté Mme Sagna.

Historique et Objectifs de Kabonketoor

Créée en 1999, « Kabonketoor » a pour mission principale de rechercher la paix et de proposer des solutions à la crise en Casamance. L’association vise également à favoriser le dialogue entre les populations et l’État du Sénégal pour parvenir à des négociations pacifiques. « Notre rôle c’est d’apaiser. Nous devons arriver à ce que nous puissions apaiser le climat social, » a ajouté Mme Sagna.

Initiatives et Perspectives Futures

Le nouveau bureau de l’association prévoit d’intervenir dans plusieurs domaines clés :

  • Paix et Sécurité : Continuer à promouvoir la réconciliation et la réinsertion des populations affectées par le conflit.
  • Lutte contre les Inégalités de Genre : Combattre les violences faites aux filles et aux femmes et promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes.
  • Leadership Féminin et Développement Durable : Encourager le leadership féminin et une gestion durable des ressources naturelles, tout en facilitant l’accès des femmes au foncier.

Mme Sagna a également souligné l’importance de moderniser l’agriculture et d’améliorer l’accès aux équipements agricoles. « Nous voulons que tout le monde se retrouve dans ce renouveau. Les jeunes se sont battus pour un changement. Il faut qu’ils se retrouvent dans ce changement, » a-t-elle ajouté.

Contexte du Conflit en Casamance

La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, initié par des indépendantistes après la répression d’une marche en décembre 1982. Le conflit, qui a causé des milliers de victimes et dévasté l’économie locale, a progressivement perdu en intensité.

Il y a environ deux ans, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie et facilitant le retour des déplacés. En mai dernier, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes lors d’une cérémonie à Mongone, marquant un pas important vers la paix.

L’appel de « Kabonketoor » à renforcer la paix en Casamance à travers des initiatives économiques et sociales est une étape cruciale pour garantir un avenir stable et prospère dans la région. La consolidation de la paix passera par un engagement continu du gouvernement et de la société civile à soutenir les populations locales dans leur quête de stabilité et de développement.

La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?

Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.

Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.

1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation

La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?

La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.

2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice

Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.

Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.

La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.

3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national

Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.

Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.

Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.

Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.


Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

Le choix énigmatique de Sonko : Son absence aux Assises de la justice intrigue

L’absence remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko à l’inauguration des Assises de la justice, qui s’est tenue mardi au CICAD, a suscité un flot d’interrogations. Selon des sources rapportées par L’AS, le leader du Pastef aurait délibérément choisi de ne pas être présent afin de ne pas éclipser le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le journal avance que Sonko prévoit de faire son entrée mercredi pour présider les travaux des commissions. Ce choix stratégique soulève des questions sur son intention et son rôle potentiel dans cet événement majeur pour le secteur de la justice.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

Trois militaires sénégalais honorés à titre posthume lors de la Journée internationale des Casques bleus

Dans le cadre de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée chaque année le 30 mai par l’Organisation des Nations Unies (ONU), trois militaires sénégalais vont être honorés à titre posthume pour leur contribution et leur sacrifice au maintien de la paix. Le Sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, le Caporal Ousseynou Diallo et le Soldat de l’ère classe Pierre Tama Boubane, tous membres de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minu-sma), seront récompensés lors d’une cérémonie spéciale.

Ces braves hommes, qui ont perdu la vie lors des opérations de maintien de la paix sous la bannière de l’ONU, recevront la prestigieuse médaille Dag Hammarskjöld. Cette distinction est décernée aux militaires ayant fait le sacrifice ultime dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU.

Le Sénégal, en tant que 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, témoigne de son engagement envers la paix et la sécurité internationales. Actuellement, plus de 1 200 soldats et policiers sénégalais sont déployés dans les missions de l’ONU en République Centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, témoignant ainsi de la détermination du pays à contribuer à la résolution des conflits mondiaux.

Selon les informations divulguées par le journal Le Soleil, l’ONU a déployé 76 000 hommes et femmes dans 11 zones de conflit à travers le monde, soulignant l’importance et la nécessité du travail des Casques bleus pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.

Cette journée est également l’occasion de réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers la résolution des conflits et la construction d’un avenir pacifique et prospère pour tous. Le thème de cette année, « Prêts pour l’avenir, mieux construire ensemble », reflète cet engagement collectif à travailler ensemble pour prévenir les conflits, protéger les populations vulnérables et promouvoir la paix durable dans le monde entier.

Cadeau fiscal : Les patrons de presse bernés par Macky Sall ?

Les espoirs des patrons d’entreprises de presse ont été brusquement douchés suite à une révélation fracassante de Maimouna Ndour Faye, lors de son émission « l’invité de MNF » ce mardi 28 mai. La patronne de la télévision 7Tv a révélé avoir reçu une lettre de la direction des impôts remettant en cause l’effacement des dettes fiscales annoncé par Macky Sall en mars 2024.

En effet, le 18 mars 2024, alors encore en fonction, Macky Sall avait annoncé la remise des impôts et taxes dus par les entreprises de presse jusqu’en décembre 2023, représentant un montant conséquent de plus de 40 milliards de francs CFA. Cependant, cette déclaration semble aujourd’hui remise en question, laissant planer le doute sur l’existence même du décret censé acter cette mesure.

Cette révélation soulève des interrogations quant à la sincérité des intentions gouvernementales. Pour certains, comme le candidat Bassirou Diomaye Faye, cette initiative ne constitue qu’une « fausse solution à un vrai problème », accusant les autorités de favoriser la fraude fiscale plutôt que d’adresser les véritables enjeux du secteur de la presse.

Face à cette situation, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa volonté de rencontrer le président actuel afin de clarifier la situation et de garantir la mise en œuvre effective de la promesse faite par Macky Sall. Reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles seront les réponses du gouvernement face à ces accusations de tromperie.

Le Groupe Dmedia dénonce un harcèlement de la part des autorités

Le Groupe Dmedia, dirigé par Bougane Guèye Dany, a publié une note interne dénonçant ce qu’il qualifie de harcèlement de la part des nouvelles autorités. Dans cette note, rendue publique de manière involontaire, le groupe de presse affirme être la cible d’une série de mesures coercitives, notamment un réexamen de son dossier fiscal et une inspection du travail.

Selon le communiqué, le groupe se voit contraint de faire face à une demande de paiement de plus de 2 milliards de francs CFA par les services fiscaux, sur la base d’une taxation d’office contestée devant la justice. Cette démarche intervient alors que le dossier fiscal est déjà en cours de traitement judiciaire.

De plus, une équipe de l’inspection du travail a récemment effectué une descente dans les locaux de l’entreprise, suscitant la frustration de la direction qui assure pourtant être en conformité avec les lois sociales en vigueur.

Le Groupe Dmedia affirme sa volonté de défendre ses droits par tous les moyens légaux disponibles et insiste sur sa contribution positive à l’économie et à la société sénégalaise. Cette situation soulève des questions quant à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression dans le pays.

Risque de dix ans de réclusion pour un récidiviste de vol avec arme à Diourbel

Modou Awa Balla Seck, déjà condamné à cinq ans de prison ferme pour des actes de vol avec violence et usage d’arme à Touba, pourrait voir sa peine s’alourdir. Accusé cette fois-ci de vol avec usage d’arme et association de malfaiteurs, il risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle. Face au juge de la Chambre criminelle de Diourbel ce mardi 28 mai, Seck et son gang ont nié les faits qui leur sont reprochés, notamment le cambriolage d’une station-service « MKA Excellence » à Touba en octobre 2019. Lors de cette opération, une importante somme d’argent ainsi qu’un véhicule 4×4 ont été dérobés au gérant de la station. Le verdict sera rendu le 24 juin prochain, mettant fin à l’incertitude pesant sur le sort de ces accusés.

Sédhiou : Taslima lance un projet de promotion et de valorisation de la littérature traditionnelle

La cité religieuse de Taslima, située dans la région de Sédhiou (sud), a récemment lancé un projet ambitieux visant à promouvoir la littérature en langues locales. Sous l’égide de son khalife général, l’ancien ministre El Hadj Makhily Diaby Gassama, cette initiative vise à valoriser la créativité intellectuelle traditionnelle et à préserver la richesse culturelle des langues maternelles.

Objectifs et Actions du Projet

Intitulé “Génétique des textes, des productions du Mandé et d’ailleurs”, ce projet se déroulera en trois phases :

  1. Recensement des productions littéraires en langue mandingue : La première étape consistera à identifier et à recenser toutes les œuvres littéraires produites dans cette langue.
  2. Collecte et rassemblement des écrits : Une fois recensés, ces écrits seront collectés et regroupés en vue de leur valorisation ultérieure.
  3. Édition des œuvres sélectionnées : La dernière phase du projet consistera à éditer ces œuvres littéraires, qu’elles soient poétiques, satiriques, épistolaires ou morales, afin de les rendre accessibles au public et de préserver leur importance culturelle.

Importance de la Valorisation des Langues Locales

Makhily Diaby Gassama, fervent défenseur de la promotion des langues locales dans l’éducation, souligne l’importance de réformer les programmes éducatifs pour refléter les intérêts des populations. Il met en lumière l’extraordinaire production littéraire de poètes wolofs tels qu’Alioune Thioune, Mor Tâla Fall et Serigne Mbaye Diakhaté, soulignant ainsi la richesse culturelle des langues maternelles.

Ambition et Portée du Projet

Au-delà des frontières du Sénégal, ce projet ambitieux s’étendra en Gambie, en Guinée-Bissau et en Guinée-Conakry, s’inscrivant dans une idéologie panafricaine. Son objectif est de transcender les limites imposées par les Occidentaux et de préserver les valeurs culturelles et sociales de la région.

Appel à l’Engagement

Makhily Diaby Gassama invite le gouvernement et les passionnés de littérature locale à se joindre à cette initiative pour le bien-être de la nouvelle génération. Cette démarche représente un pas important vers la préservation et la célébration de la diversité linguistique et culturelle dans la sous-région, offrant ainsi une plateforme pour mettre en valeur le patrimoine littéraire traditionnel et promouvoir les langues locales.

Sinna Amadou Gaye, Nouvelle Directrice de l’ANPEJ : Une Enseignante et Militante Dévouée au Service de l’Emploi des Jeunes

Sinna Amadou Gaye, une enseignante et militante active du Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a été nommée directrice de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ). Cette décision souligne l’engagement du gouvernement sénégalais envers la jeunesse et l’emploi.

Parcours et Engagement

Originaire de Kaffrine, Sinna Amadou Gaye a fait ses études primaires, secondaires et universitaires dans sa ville natale. Après avoir obtenu un baccalauréat en 2008, elle a poursuivi des études de droit à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, avant de réussir le concours de recrutement d’instituteurs et de commencer sa carrière d’enseignante.

En parallèle, elle a poursuivi sa formation et a obtenu un certificat d’aptitude professionnelle à l’enseignement ainsi qu’un master en gestion de projet à l’université privée Nelson-Mandela de Dakar. Son dévouement à l’éducation et son désir de servir sa communauté l’ont amenée à s’impliquer activement dans la politique, notamment en rejoignant le Pastef.

Militantisme Actif et Réussite Professionnelle

Au sein du Pastef, Sinna Amadou Gaye s’est rapidement démarquée par son dynamisme, sa discrétion et sa disponibilité. Elle a occupé plusieurs postes au sein du parti et a dirigé la liste départementale à Kaffrine lors des élections législatives de 2022. Son engagement politique et son leadership ont été salués par ses pairs et ses proches.

Nouvelle Mission à l’ANPEJ

En tant que première femme à diriger l’ANPEJ, Sinna Amadou Gaye voit cette nomination comme un privilège et une opportunité de servir son pays, en particulier la jeunesse. Elle s’engage à mettre en œuvre des programmes visant à favoriser l’emploi des jeunes et à offrir des formations pour renforcer leurs compétences professionnelles.

Elle prévoit également d’établir des partenariats avec des entreprises nationales et étrangères pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail. Son objectif est de créer des opportunités pour les jeunes et de les encourager à développer une mentalité d’apprentissage continu et d’adaptation aux évolutions du monde du travail.

La nomination de Sinna Amadou Gaye à la tête de l’ANPEJ témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de faire face aux défis de l’emploi des jeunes. Son engagement, sa détermination et son expérience font d’elle une candidate idéale pour mener à bien cette mission cruciale et contribuer à l’épanouissement économique et social du Sénégal.

OMS : Les États Africains Réclament une Allocation Équitable des Ressources

Les 47 États membres de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait entendre leur voix lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève. Ils ont exigé une répartition équitable des ressources financières de l’OMS, mettant l’accent sur la nécessité de prioriser les plus vulnérables et de fournir les ressources nécessaires en temps opportun pour la mise en œuvre du 14e programme général de travail de l’organisation pour la période 2025-2028.

Un Appel pour l’Équité et la Rapidité

Babacar Guèye, directeur de la planification, de la recherche et des statistiques au ministère sénégalais de la Santé, s’est exprimé au nom des États de la région africaine. Il a souligné l’importance d’une allocation équitable des ressources de l’OMS, insistant sur le fait que celles-ci doivent prioritairement bénéficier aux populations les plus vulnérables.

« Nous recommandons à l’OMS de veiller à une allocation équitable des ressources qui doivent aller en priorité aux plus vulnérables et une mobilisation à temps de ces ressources », a déclaré M. Guèye.

Il a également insisté sur l’engagement du secrétariat de l’OMS à financer les hautes priorités identifiées par les États membres pour le budget-programme 2024-2025 et les futurs budgets-programmes, afin de garantir l’atteinte des objectifs de chaque pays membre.

Renforcement des Systèmes de Santé

M. Guèye a mis en avant la nécessité d’investir davantage dans la promotion de la santé et le renforcement des soins de santé primaires pour assurer des systèmes de santé équitables. Cet appel est particulièrement pertinent dans un contexte où les ressources sont de plus en plus rares.

« Il faudra investir davantage dans la promotion de la santé […] et le renforcement des soins de santé primaires, pour des systèmes de santé équitables. »

Félicitations et Recommandations

Les États africains ont salué les efforts du secrétariat de l’OMS pour l’élaboration du 14e programme général de travail, en reconnaissant la démarche participative et inclusive de l’organisation. Ils ont apprécié la qualité du document proposé, qui inclut six objectifs stratégiques visant à renforcer la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et le bien-être des citoyens.

« La région Afrique encourage par ailleurs le secrétariat et invite l’assemblée mondiale de la santé à approuver le 14e programme général de travail », a ajouté M. Guèye.

Adoption du Programme Général de Travail

Enfin, M. Guèye a exhorté les États membres de l’OMS à adopter le projet de résolution relatif au 14e programme général de travail. Ce programme, qui sera mis en œuvre pour la période 2025-2028, est crucial pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique et au-delà.

L’appel des États africains à l’OMS pour une allocation équitable et rapide des ressources met en lumière les défis critiques auxquels la région est confrontée. L’engagement de l’OMS à répondre à ces besoins est essentiel pour garantir la santé et le bien-être des populations les plus vulnérables. Les décisions prises lors de cette Assemblée mondiale de la santé auront des répercussions significatives sur les systèmes de santé de la région africaine pour les années à venir.

Pénurie d’Eau à Mako : La Colère Gronde dans le Village Aurifère

Le village aurifère de Mako, situé dans la région de Kédougou, est en proie à une sévère pénurie d’eau depuis quatre jours, suite à une panne du moteur du groupe électrogène alimentant le seul forage de la localité. Cette installation, cruciale pour l’approvisionnement en eau de Mako et des villages environnants tels que Niéméniké et Badian 2, produit habituellement 300 mètres cubes d’eau par jour.

Une Situation Difficile pour les Habitants

Privés de leur principale source d’eau potable, les habitants de Mako sont contraints de puiser de l’eau dans le fleuve et les puits, souvent sans se soucier de la potabilité de cette eau. Cette situation est particulièrement préoccupante en raison des risques sanitaires liés à la consommation d’eau non traitée, surtout en période de forte chaleur.

La Réaction des Élèves et des Habitants

Face à cette crise, les élèves du lycée de Mako ont organisé une marche pacifique jusqu’au domicile du maire pour demander des explications et des solutions. Escortés par des éléments de la gendarmerie, les élèves ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude pour l’avenir. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre sans eau. Nos familles et nous-mêmes souffrons de cette situation. Il faut trouver une solution rapidement », a déclaré un des manifestants.

Les Espoirs d’un Retour à la Normale

Les autorités locales, bien conscientes de la gravité de la situation, travaillent activement à la réparation du moteur du groupe électrogène. Cependant, l’angoisse des habitants grandit à mesure que les jours passent sans amélioration tangible. « Nous espérons que l’eau reviendra bientôt. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi », a confié un habitant de Mako.

Menaces de Durcissement des Protestations

Si aucune solution rapide n’est trouvée, les habitants de Mako menacent de durcir leur mouvement de protestation. Des actions plus radicales pourraient être envisagées pour attirer l’attention des autorités régionales et nationales sur leur détresse. « Nous sommes prêts à aller plus loin si nécessaire. Il en va de notre survie et de celle de nos enfants », a averti un leader communautaire.

Appel à l’Action

Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour réparer le forage et rétablir l’approvisionnement en eau potable à Mako et ses environs. Les autorités locales et régionales doivent coordonner leurs efforts pour résoudre cette crise et éviter une détérioration de la situation. La santé et le bien-être des habitants de Mako en dépendent.

La pénurie d’eau à Mako met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière d’infrastructure et de services essentiels. Une réponse rapide et efficace est nécessaire pour restaurer la confiance des habitants et garantir leur accès à l’eau potable, un droit fondamental pour tous. Pour plus d’actualités sur la situation à Mako, restez connectés sur notre site et nos réseaux sociaux.

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