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Les étudiants sénégalais en France expriment leur préoccupation face aux retards de paiement des bourses

L’Association des Étudiants Sénégalais en France (AESF) tire la sonnette d’alarme quant aux retards récurrents dans le versement des bourses, affectant gravement la vie quotidienne et les études des étudiants sénégalais. Dans un communiqué adressé aux autorités compétentes, l’AESF dénonce l’absence de préavis préalable pour ces retards de paiement, entraînant des difficultés financières significatives pour les étudiants.

La situation décrite par l’AESF est alarmante. Les retards de paiement des bourses compromettent non seulement la capacité des étudiants à subvenir à leurs besoins essentiels tels que le loyer et les frais de subsistance, mais ils ont également un impact dévastateur sur leur bien-être psychologique et leurs performances académiques. Ces retards engendrent un niveau de stress accru, des frais bancaires supplémentaires et une instabilité financière qui perturbent sérieusement le parcours académique des étudiants.

Face à cette situation préoccupante, l’AESF appelle les autorités compétentes à réagir en urgence et à mettre en place un système d’alertes préventives pour les retards de paiement. Ce mécanisme permettrait aux étudiants de mieux s’organiser et de minimiser l’impact négatif sur leur vie quotidienne et leurs études. L’AESF se propose également de collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables à cette problématique et garantir que les étudiants puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.

Les témoignages poignants des étudiants boursiers soulignent l’urgence d’une action concrète. Aicha, Moussa, et Khady expriment unanimement l’impact dévastateur des retards de paiement des bourses sur leur vie quotidienne et leur avenir académique. Pour eux, il est crucial que le paiement des bourses soit honoré à temps afin de préserver leur dignité, leur stabilité financière et leur bien-être général.

Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace et transparente des aides financières destinées aux étudiants sénégalais à l’étranger. En garantissant le paiement ponctuel des bourses, les autorités pourraient contribuer significativement à soutenir la réussite académique et le bien-être des étudiants sénégalais en France.

Cheikh Oumar Diagne nommé ministre conseiller par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans un récent remaniement au sein de la présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne a été élevé au rang de ministre conseiller et nommé directeur des moyens généraux. Cette nomination, orchestrée par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière de Diagne, témoignant de sa compétence et de sa fidélité au service de l’État.

La cérémonie d’installation s’est déroulée avec sobriété au palais de la République, mettant en lumière l’importance de cette nomination pour l’administration présidentielle. Cette nouvelle responsabilité confiée à Cheikh Oumar Diagne souligne la confiance accordée par le chef de l’État envers ce dernier, ainsi que sa capacité à assumer des fonctions de haute importance au sein de l’appareil gouvernemental.

Cheikh Oumar Diagne apporte avec lui une expérience et un dévouement sans faille au service de l’État, des qualités essentielles pour relever les défis et contribuer à la réalisation des objectifs fixés par l’administration présidentielle. Sa nomination témoigne également de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer son équipe autour de personnalités compétentes et dévouées.

En assumant ses nouvelles fonctions de ministre conseiller et directeur des moyens généraux de la présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne s’engage à œuvrer avec rigueur et détermination pour servir au mieux les intérêts de la nation et soutenir la vision du président Bassirou Diomaye Faye pour un avenir prospère et harmonieux pour tous les citoyens.

Opération de sécurisation : 582 interpellations pour assurer la sécurité des citoyens

Dans le cadre des préparatifs de la fête de Tabaski, la police sénégalaise a intensifié ses actions pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Une nouvelle opération de sécurisation a ainsi été menée dans la nuit du mardi au mercredi, de 20 h à 6 h, à travers tout le pays.

Plus de 700 policiers, en uniforme et en civil, ont été déployés dans les zones sensibles afin de traquer les délinquants et de prévenir la criminalité. Cette opération coup de poing a abouti à l’interpellation de 582 individus, dont les motifs varient.

Parmi les personnes arrêtées, 378 ont été appréhendées pour vérification d’identité, 83 pour ivresse publique et manifeste, 28 pour nécessité d’enquête, un pour escroquerie, et 24 pour détention et trafic de chanvre indien. D’autres infractions ont également été constatées, telles que la destruction de biens appartenant à autrui, le défaut de permis de conduire, le tapage nocturne, le vagabondage, le vol, l’homicide involontaire par accident, les coups et blessures volontaires, et bien d’autres.

Ces actions démontrent l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité publique et à lutter contre la criminalité, surtout en période de festivités où les risques d’infractions sont souvent accrus. Les autorités continuent ainsi à veiller sur la tranquillité des citoyens et à garantir un environnement sûr pour tous.

Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

  1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
  2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
  3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
  4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
  5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
  6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
  7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
  8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
  9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
  10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
  11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
  12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
  13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
  14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
  15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

Crise dans le secteur semencier : Les opérateurs menacent de boycotter la campagne agricole hivernale

Une situation tendue règne dans le secteur semencier au Sénégal, alors que la campagne agricole hivernale approche à grands pas. Les opérateurs semenciers ont exprimé leur mécontentement lors d’un conclave tenu mardi, menaçant de boycotter les opérations si leurs dettes envers l’État ne sont pas réglées.

Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), plusieurs décisions ont été prises pour préparer la campagne agricole à venir. Cependant, malgré l’annonce d’un budget record de 120 milliards FCFA et l’implication des forces de défense et de sécurité dans la distribution des semences, les problèmes persistent.

Selon des informations rapportées par Source A, les opérateurs semenciers réclament toujours le paiement de leurs dettes par l’État, sans quoi ils menacent de ne pas fournir de semences pour la campagne agricole. Les dettes, estimées à 43 milliards de francs CFA, concernent notamment celles de l’année 2023-2024.

Un des opérateurs semenciers, ayant pris part au conclave, a déclaré à la source que « il nous sera impossible de nous engager à fournir des semences à l’État, si nous ne nous faisons pas rembourser nos dettes ». Il reproche également au gouvernement de n’avoir libéré qu’une partie des fonds promis, soit 20 milliards sur le montant total dû.

Malgré les virements effectués par le gouvernement, qui devraient être positionnés dans les comptes des opérateurs ce mercredi, les semenciers restent méfiants. De plus, ils contestent l’utilisation d’un audit comme argument pour retarder le paiement de leurs dettes, soulignant l’urgence de la situation et l’impact direct sur la préparation de la campagne agricole hivernale.

Face à cette crise potentielle, il est crucial pour les autorités de trouver rapidement une solution afin d’assurer le bon déroulement de la campagne agricole et de préserver les intérêts des opérateurs semenciers, essentiels à la sécurité alimentaire du pays.

Décès d’un conducteur de moto-Jakarta : Appel à la régularisation du secteur par le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues

Une tragédie de plus vient endeuiller les conducteurs de deux-roues au Sénégal, avec le décès d’un conducteur de moto-Jakarta survenu lundi dernier, à hauteur de l’école Mariama Niass. Ce nouvel accident ravive la colère et l’indignation du président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues, Mamadou Ndiaye, qui dénonce un secteur non régulé et des comportements dangereux.

Dans une déclaration sur iRadio, Mamadou Ndiaye a vivement critiqué le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport, pointant du doigt leurs manquements en matière de sécurité routière. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », a-t-il déploré.

Il a également mis en lumière les difficultés de cohabitation entre les conducteurs de deux-roues et les chauffeurs des autres moyens de transport, soulignant ainsi l’urgence pour les autorités d’intervenir afin de réguler ce secteur.

Mamadou Ndiaye a ainsi lancé un appel pressant au Président Bassirou Diomaye et au ministre en charge du secteur, El Malick Ndiaye, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur de la régularisation du secteur des deux-roues. « Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire », a-t-il affirmé.

En cette période où la mise en circulation du Bus à haut niveau de service (BRT) augmente le risque d’accidents impliquant des motos, Mamadou Ndiaye a également exhorté les conducteurs à faire preuve de vigilance et à respecter scrupuleusement le Code de la route pour éviter de nouveaux drames sur les routes sénégalaises.

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

 

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

 

                                             Mamadou Lamine DIA

Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

 

Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

Préparation du pèlerinage Marial de Popenguine : Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale supervise le dispositif sanitaire

En vue de la 136ème édition du pèlerinage Marial de Popenguine, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr. Ibrahima Sy, a effectué une visite du dispositif sanitaire déployé pour assurer une prise en charge adéquate de cet événement religieux majeur. Cette démarche vise à garantir la sécurité et le bien-être des fidèles lors de cette manifestation religieuse très attendue.

Les agents du service d’hygiène sont déjà mobilisés et engagés dans des activités de prévention, de surveillance et de sensibilisation afin de prévenir tout risque sanitaire et d’assurer une réponse rapide en cas de besoin. Dans le cadre de ce dispositif, quinze postes médicaux avancés seront installés, et une trentaine d’ambulances seront déployées pour assurer la mobilité des équipes médicales et le transfert éventuel des patients vers les structures de santé appropriées.

Il est également prévu que des médecins du secteur privé, ainsi que des professionnels de la santé de l’armée et de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, participent activement à ce dispositif afin de renforcer les capacités de prise en charge médicale sur le terrain.

Au-delà de son caractère religieux, le pèlerinage Marial de Popenguine représente un événement de grande envergure qui attire un grand nombre de fidèles. Le Ministre de la Santé, après avoir salué le dispositif mis en place, a souligné l’importance cruciale de la prévention dans de tels moments de grands rassemblements, insistant sur la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé de tous les participants.

Cette visite du Ministre de la Santé témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir la sécurité sanitaire de ses citoyens lors de manifestations religieuses et événements de grande ampleur, démontrant ainsi sa volonté de promouvoir le bien-être et la santé de la population.

Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko : Préparation de la Tabaski 2024

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a présidé un conseil interministériel au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, consacré à la préparation de la fête de la Tabaski 2024. Cette réunion a rassemblé une dizaine de ministres impliqués, dont le ministre en charge de l’élevage, le Dr. Mabouba Diagne.

L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur l’état de préparation de la fête de la Tabaski, ainsi que d’écouter et de prendre en compte les préoccupations des différents acteurs impliqués, notamment les éleveurs, les opérateurs, les transporteurs et les consommateurs.

À l’issue de cette réunion, le Premier ministre a pris 14 décisions importantes relatives à divers aspects de la préparation de la Tabaski. Ces décisions portent notamment sur la sécurisation et la facilitation des différentes étapes du processus, l’aménagement et le fonctionnement des points de vente, ainsi que sur les questions de financement.

Il est également mentionné que ces décisions ne sont pas les seules mesures prises, mais qu’elles s’inscrivent dans le cadre de mesures structurelles plus larges visant à garantir l’autosuffisance en moutons, à mettre en œuvre les décrets d’application du Code pastoral, et d’autres initiatives visant à améliorer la situation de l’élevage au Sénégal.

Cette réunion souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la préparation et à la réussite de la fête de la Tabaski, ainsi qu’à la prise en compte des préoccupations des différents acteurs impliqués dans cet événement majeur de la vie nationale.

Migration intense : 400 Sénégalais rejoignent l’Espagne en une journée

Une nouvelle vague de migrants sénégalais déferle sur les côtes espagnoles, mettant en lumière la gravité de la situation dans leur pays d’origine. Après l’arrivée récente de 176 Sénégalais à Las Palmas, dont malheureusement un décédé, des informations provenant de sources proches des garde-côtes espagnols révèlent que plus de 200 personnes supplémentaires ont atteint les îles de Fuerteventura et Tenerife à bord d’embarcations de fortune. Toutes ces personnes ont embarqué à Mbour, au Sénégal, selon les mêmes sources autorisées.

Cette nouvelle vague d’émigration témoigne des conditions économiques difficiles, du manque d’opportunités et des incertitudes politiques qui poussent de nombreux jeunes sénégalais à risquer leur vie en traversant l’Atlantique dans des embarcations souvent surchargées et dangereuses. Malgré les risques élevés et les tragédies humaines qui surviennent en mer, le désespoir pousse ces migrants à tenter cette dangereuse traversée dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Face à cette pression migratoire constante, les autorités espagnoles ont intensifié leurs efforts de surveillance et de sauvetage en mer. Elles déploient des ressources considérables pour patrouiller les eaux et secourir les migrants en détresse, mais les défis restent immenses. La coopération internationale et les efforts concertés pour s’attaquer aux racines profondes de l’émigration sont plus que jamais nécessaires pour répondre à cette crise humanitaire et offrir des solutions durables aux migrants qui fuient les difficultés dans leur pays d’origine.

Ousmane Sonko coanimera avec Jean-Luc Mélenchon une conférence sur l’avenir des relations Afrique-Europe

Ce jeudi 16 mai, une rencontre politique d’une grande importance se tiendra à Dakar, Sénégal. Le Président Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, uniront leurs voix lors d’une conférence pour discuter de l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe.

La conférence, prévue à 16 heures à l’Amphi Ucad II, portera sur le thème : « Échanges sur l’avenir des relations Afrique-Europe ». Cet événement suscite un vif intérêt tant au Sénégal qu’en Europe, où les deux personnalités politiques jouissent d’une forte influence.

Il est à noter que les relations entre le parti Pastef et la France Insoumise sont marquées par une cordialité et une fraternité manifestes. De nombreux militants de Pastef résidant en France sont également membres de la France Insoumise, ce qui renforce les liens entre ces deux mouvements politiques.

Par ailleurs, l’amitié entre Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon s’illustre également par la présence de Me Juan Branco, un ami commun, qui a été candidat pour la France Insoumise. Ces liens étroits entre les deux dirigeants et leurs organisations respectives témoignent de leur engagement commun en faveur d’une coopération renforcée entre l’Afrique et l’Europe.

Cette conférence promet d’être une étape importante dans le dialogue politique entre les deux continents, offrant une plateforme pour des échanges constructifs et des perspectives nouvelles sur les enjeux cruciaux qui façonnent les relations entre l’Afrique et l’Europe.

Sergueï Choïgou écarté du ministère de la Défense russe suite à l’échec du Corps africain

Le Corps africain de la Russie, censé être une alternative efficace à la société militaire privée (SMP) Wagner, s’est avéré être un projet infructueux. Conçu pour remplacer les structures de la SMP Wagner opérant en Afrique après le décès du fondateur de la SMP, Evgueni Prigojine, en août 2023, le Corps africain n’a pas réussi à atteindre ses objectifs.

Les premiers rapports sur sa création ont émergé en novembre 2023, mais jusqu’à présent, la seule activité concrète a été le déploiement d’un contingent militaire russe de 100 soldats à Ouagadougou, au Burkina Faso, en janvier dernier. Les pays alliés comme le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Niger ont été déçus par le manque de progrès réels, ce qui a entraîné une baisse de la médiatisation et même des critiques négatives envers le Corps.

Le limogeage de Timur Ivanov, vice-ministre russe de la Défense chargé des questions de soutien financier du Corps africain, fin avril, est attribué à l’inefficacité et à la négligence dans sa gestion du projet. Il aurait été plus intéressé par les questions liées à la SMP Wagner que par le développement des relations internationales avec l’Afrique.

Le départ de Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe, le 12 avril, par Vladimir Poutine semble également lié à l’échec du Corps africain. Le projet n’a pas progressé depuis son lancement l’année dernière, ce qui a conduit les dirigeants russes à remettre en question sa gestion.

En outre, Choïgou aurait régulièrement affirmé que les activités africaines de la SMP Wagner étaient sous contrôle, ce qui ne correspondait pas à la réalité. Le groupe Wagner continue de travailler avec succès en Afrique, recrutant même de nouveaux combattants récemment.

Le succès de la SMP Wagner, comparé à l’échec du Corps africain, souligne les lacunes des efforts de Choïgou et de son équipe. Cet échec a finalement conduit à sa destitution de ses fonctions de ministre de la Défense de la Fédération de Russie.

Sénégal : Le président Bassirou Diomaye Faye annule les avantages financiers des ex-ministres

La politique de réforme entreprise par le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, continue de faire parler d’elle. En effet, une décision radicale a été prise, marquant un changement significatif dans la gouvernance du pays : l’annulation de plusieurs avantages financiers accordés aux anciens ministres.

Parmi ces mesures, on compte notamment l’annulation des salaires mensuels qui étaient attribués aux ministres de l’ancien gouvernement juste avant le départ de l’ex-président Macky Sall. Selon un rapport de Seneweb, ces salaires s’élevaient entre 1,5 et 2,8 millions de francs CFA.

Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des dépenses de l’État, marque un tournant important dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance plus responsable et transparente, mettant ainsi fin à certaines pratiques qui étaient jugées excessives ou inappropriées.

Cette annonce suscite des réactions diverses au sein de la classe politique et de la population sénégalaise. Certains saluent cette mesure comme un pas vers une gestion plus saine des finances publiques, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant à ses implications à long terme.

Quoi qu’il en soit, cette décision montre la volonté du président Faye de mettre en œuvre des réformes audacieuses pour répondre aux attentes et aux besoins de la population sénégalaise, tout en assurant une gestion responsable et équitable des ressources du pays.

Autoroute Patte D’oie-Colobane : Un accident tragique entraîne la mort d’un conducteur de scooter et un énorme bouchon

Ce mercredi matin, aux alentours de 5 heures, un grave accident s’est produit sur l’autoroute Patte d’Oie-Colobane, à proximité de l’école Mariama Niass. L’accident, impliquant un camion et un bus TATA, a entraîné la mort d’un conducteur de scooter.

La collision a eu des conséquences immédiates sur la circulation, provoquant un énorme bouchon de Pikine jusqu’à la Patte d’Oie. Cette situation a rendu les voies d’accès vers le centre-ville et ses environs complètement obstruées.

Face à cette obstruction, les automobilistes se dirigeant vers le centre-ville ont dû trouver des itinéraires alternatifs. Certains ont choisi de bifurquer vers les Maristes, tandis que d’autres ont préféré prendre un détour par les axes menant à Grand-Yoff. Certains ont également emprunté la Voie de Dégagement Nord (VDN) pour contourner le bouchon.

Les services de secours ainsi que les forces de l’ordre ont rapidement réagi et sont sur place pour gérer la situation. Leur objectif est de rétablir la circulation le plus rapidement possible afin de limiter les perturbations pour les usagers de la route.

Cet accident tragique rappelle l’importance de la prudence et du respect des règles de circulation sur les routes, ainsi que la nécessité de rester vigilants en tout temps pour éviter de tels drames.

Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Louga : Deux voleurs détroussent un commerçant et se battent pour le butin

Une scène insolite s’est déroulée à Barkédji, dans le département de Linguère, où deux agresseurs ont été surpris en train de se battre pour le partage du butin qu’ils venaient de dérober à un commerçant. L’un d’eux, A. Ba, a réussi à prendre la fuite tandis que le second, S. Sow, a été rattrapé par des poursuivants.

Les faits remontent au 6 janvier 2022, lorsque le commerçant, de retour du marché hebdomadaire, a été attaqué par S. Sow et A. Ba armés de machettes. Sous la menace, le commerçant a été contraint de lâcher son sac contenant plusieurs objets de valeur. Malgré sa résistance, il a été violemment agressé, subissant des lacérations au cou et la perte de trois dents.

Après avoir pris la fuite avec le sac, les agresseurs ont décidé de partager le butin, mais une dispute a éclaté entre eux. Cette querelle les a conduit vers le forage de la localité, où le fils du commerçant, alerté par son père, les a retrouvés. Face à la menace de la foule en colère, A. Ba a réussi à s’échapper, laissant S. Sow sur place.

Arrêté par les autorités et conduit au poste de Gendarmerie de Linguère, S. Sow a avoué son implication dans l’agression. Il a cependant prétendu avoir agi sous l’influence de l’alcool et ne pas se souvenir de tous les détails.

Traduit devant la Chambre criminelle de Louga pour vol en réunion avec usage d’arme, S. Sow a été condamné à 10 ans de prison après que le Parquet ait requis la peine de perpétuité. Cette affaire met en lumière les conséquences tragiques de la criminalité et souligne l’importance de la justice dans la lutte contre de tels actes.

Guédiawaye : Le lutteur Lac De Guiers 2 arrêté par la police

Le célèbre lutteur Lac De Guiers 2, leader de l’écurie de lutte Walo, a été appréhendé par la police centrale de Guédiawaye après avoir été activement recherché pour escroquerie. Cette arrestation fait suite à plusieurs plaintes déposées par des personnes ayant versé des sommes importantes dans l’espoir de voyager en Angleterre, promesses qui n’ont jamais été tenues.

Les plaignants, ayant versé des montants allant de 2 à 5 millions de francs CFA à travers le bras droit de Lac De Guiers 2, A. S. Diagne, se sont retrouvés dans une situation difficile lorsque les départs promis ne se sont jamais matérialisés. Malgré des mois d’attente, les plaignants n’ont pas vu leurs projets de voyage se concrétiser, éveillant ainsi des soupçons d’escroquerie.

Les autorités ont ouvert une enquête préliminaire dès réception des plaintes et ont lancé une chasse à l’homme lorsque Lac De Guiers 2 et son associé sont devenus injoignables. Les efforts des forces de l’ordre, appuyés par des agents de terrain et des réseaux de renseignement, ont finalement permis de localiser le lutteur.

Selon Les Echos, après plusieurs mois de recherche, il a été découvert que Lac De Guiers 2 avait séjourné en France avant de retourner discrètement au Sénégal. Profitant de cette information, la police a organisé une opération qui a abouti à son arrestation à son domicile, situé à la cité des enseignants de Guédiawaye.

Lac De Guiers 2 a été placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la justice. Le préjudice financier subi par les plaignants est estimé à environ vingt millions de francs CFA. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance face aux promesses trop belles pour être vraies et la nécessité pour les autorités de prendre des mesures contre les activités frauduleuses.

Diourbel, Sénégal: Évaluation collaborative du processus électoral pour renforcer la démocratie

Un atelier d’évaluation collaborative a récemment eu lieu à Diourbel, au Sénégal, réunissant divers acteurs impliqués dans le processus électoral. Parmi les participants figuraient des représentants des autorités administratives, des partis politiques, de la société civile et des médias. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner de manière critique les performances des élections récentes afin d’identifier les points forts et les faiblesses, et ainsi de renforcer les futurs processus électoraux dans le pays.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme ‘Nietty élection’, une initiative conjointe entre le Sénégal et les États-Unis visant à soutenir le cycle électoral du pays. Alain Ayadokoum, représentant du National Democratic Institute, a salué la capacité de résilience du peuple sénégalais. Malgré les défis rencontrés, le Sénégal a su maintenir un climat pacifique après les élections, avec les candidats perdants reconnaissant rapidement la victoire du vainqueur. Cette réaction rapide et pacifique illustre la maturité démocratique du pays.

L’atelier a permis aux participants de discuter ouvertement des différents aspects du processus électoral, notamment la préparation des élections, le déroulement du scrutin, le dépouillement des votes et la publication des résultats. Les recommandations issues de ces discussions seront essentielles pour orienter les réformes nécessaires visant à améliorer l’intégrité et la transparence des futurs scrutins électoraux au Sénégal.

En conclusion, cet atelier d’évaluation collaborative marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal. En encourageant le dialogue et la participation de tous les acteurs concernés, le pays démontre son engagement envers des processus électoraux libres, justes et transparents, essentiels pour assurer la stabilité et le progrès démocratique à long terme.

Accident à l’AIBD : rebondissement dans l’affaire

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire concernant la sortie de piste du Boeing 737-300 de la compagnie Transair, affrété par Air Sénégal pour assurer la liaison Dakar-Bamako.

LeQuotidien rapporte que le Parquet de Mbour a pris en charge le dossier. Une enquête a été ouverte « pour mise en danger de la vie d’autrui » dans l’accident survenu le 9 mai dernier, ayant entraîné 11 blessés, dont 4 dans un état grave, informe le quotidien.

En parallèle, une équipe de l’avionneur américain Boeing est sur le point d’arriver à Dakar. « Les Américains sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire car leur réputation a été entachée après ce nouveau drame », indique le journal.

Pourtant, il convient de rappeler que les autorités aéroportuaires du Sénégal, par le biais du Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA), ont déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.

Ce rebondissement marque une nouvelle phase dans l’enquête sur cet accident aérien. Alors que les blessés se remettent encore de leurs traumatismes, l’ouverture de cette enquête judiciaire souligne l’importance de comprendre pleinement les circonstances de l’incident afin d’éviter de tels événements à l’avenir.

120 jeunes formés en entreprenariat bénéficient de kits d’insertion dans le secteur agro-sylvo-pastoral à Matam

Grâce au Projet de Renforcement de l’Auto-emploi des Jeunes (PRAEJ 2), financé par l’Agence Espagnole Coopération Internationale pour le Développement (AECID), 120 jeunes de la région de Matam ont reçu des kits d’insertion pour démarrer leurs activités dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Ces jeunes, formés en entrepreneuriat et gestion de micro-entreprises, sont désormais prêts à se lancer dans des projets agricoles, d’élevage et autres domaines connexes.

La cérémonie de distribution, qui s’est tenue en présence de Tamsir Faye, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), a également été l’occasion de remettre des subventions aux jeunes bénéficiaires. Ces fonds serviront de capital de démarrage pour les aider à lancer efficacement leurs activités professionnelles.

Cette initiative vise à encourager l’auto-emploi parmi les jeunes, notamment dans des zones où la migration irrégulière est préoccupante. Les jeunes ont été encouragés à utiliser leurs nouveaux équipements de manière efficace et à suivre les plans de suivi afin d’assurer le succès de leurs entreprises.

Le projet PRAEJ 2 démontre l’engagement en faveur du développement économique et de la création d’emplois dans les régions rurales du Sénégal. En investissant dans la jeunesse et en les dotant des compétences et des outils nécessaires, cette initiative contribue à renforcer la résilience économique des communautés locales et à promouvoir la stabilité sociale.

Mermoz : La vie après Macky Sall, témoignages de voisins de l’ancien Président

Depuis le départ de l’ancien président de la République, Macky Sall, du quartier résidentiel de Mermoz à Dakar, ses voisins ressentent un certain vide et regrettent son absence, révèle L’Observateur. Rokhaya Fall, qui vit à quelques pas de la résidence de l’ex-président, partage ses impressions sur cette transition.

« Macky Sall était un hôte vraiment encombrant car la plupart des voisins étaient obligés de revoir leurs habitudes », admet-elle. Cependant, elle souligne : « Il y avait la sécurité et l’endroit demeurait tout le temps calme ». La présence constante des forces de l’ordre garantissait une tranquillité d’esprit pour les habitants.

Avec le départ de l’ancien président après la passation du pouvoir, un changement notable est observé dans le quartier. L’Observateur constate l’absence de dispositif de sécurité renforcé : « Les fourgonnettes des forces de défense et de sécurité sont invisibles, pas de barrières de police placées tout le long de la chaussée ». Seul un gendarme reste en faction devant le domicile de l’ex-chef de l’État.

Outre les problèmes de sécurité, les voisins se plaignent également de l’insalubrité croissante. Les opérations de nettoyage ne sont plus aussi fréquentes qu’auparavant. Les feuilles mortes jonchent les rues, ce qui contraste avec la propreté observée sous le mandat de Macky Sall.

Les employés de sécurité qui travaillaient pour l’ancien président témoignent également des changements dans leurs conditions de travail. Avant, ils bénéficiaient de repas fournis par l’épouse de Macky Sall, Mariéme Faye Sall, et recevaient des sommes d’argent conséquentes. Désormais, ils doivent subvenir à leurs besoins par eux-mêmes et rester sur leurs gardes en permanence pour éviter les intrusions.

Le départ de Macky Sall laisse donc un vide dans le quartier de Mermoz, marqué par des changements perceptibles dans la sécurité et la propreté, ainsi que dans la routine quotidienne de ses habitants.

FIT Sénégal vise l’insertion professionnelle de 3000 jeunes pour les JOJ Dakar 2026

L’initiative ‘FIT Sénégal’ se lance dans une ambitieuse mission : préparer trois mille jeunes Sénégalais pour l’insertion professionnelle en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar. Amadou Kane Diongue, chef de projet, a exposé les détails de cette initiative lors d’une réunion à Tambacounda. Ce programme novateur vise à doter la jeunesse sénégalaise des compétences nécessaires pour participer activement à cet événement sportif d’envergure internationale.

Le projet FIT, acronyme signifiant ‘courage’ en wolof, bénéficie du soutien de la Team Europe ainsi que du ministère sénégalais de la Formation professionnelle. Avec un budget dépassant 1,3 million d’euros, cette initiative prévoit une collaboration étroite avec les dispositifs locaux d’insertion professionnelle ainsi que les établissements de formation à travers le pays. L’objectif est de renforcer l’employabilité des jeunes Sénégalais en leur fournissant les compétences et les outils nécessaires pour réussir sur le marché du travail.

Ce programme ambitieux comprendra des formations spécialisées, des stages en entreprise et des opportunités d’apprentissage pratique. Il s’agit d’une réponse concrète aux défis auxquels sont confrontés les jeunes dans leur transition vers le monde du travail. En outre, cette initiative contribuera à dynamiser l’économie locale en offrant des opportunités de développement professionnel et en encourageant l’entrepreneuriat chez les jeunes.

En préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026, FIT Sénégal s’engage à faire de cet événement sportif une opportunité transformative pour la jeunesse sénégalaise. En investissant dans l’éducation et la formation professionnelle, ce programme vise à créer un héritage durable qui profitera à toute la société sénégalaise.

‘’Traumatisme’’ lié à l’intervention des Gendarmes : 3 membres d’une famille perdent la vie à Nder Peulh

Les habitants de Nder Peulh, une localité dans la commune de Darou Mouhty, vivent des jours de deuil et de chagrin après une tragédie survenue dans leur village les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024.

En l’espace de deux jours, la localité a été endeuillée par la perte de trois membres d’une même famille suite à une intervention musclée des forces de gendarmerie pour arrêter un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont effectué une descente inattendue dans le village pour appréhender un jeune nommé Ousmane Sow, accusé de vol présumé de cheval.

Malheureusement, l’arrestation a viré au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a fait une crise cardiaque et est décédé quelques minutes plus tard.

Sa dépouille a été transportée au centre de santé de Mbacké Cadior, où le certificat de décès a confirmé une mort par arrêt cardiaque suite à un malaise.

Le lendemain 10 mai, après l’enterrement du vieil homme, un autre drame a frappé la famille. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow, âgé de 16 ans, a tragiquement perdu la vie en se poignardant alors qu’il était en état de transe.

Pire encore, la même journée, une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche après le décès du jeune Abdou Aziz Sow.

Selon des sources familiales, cette tragédie a été insupportable pour la jeune femme, qui a été victime d’une crise émotionnelle après les événements tragiques à Nder Peulh. Les habitants menacent désormais de porter plainte contre les membres de la brigade de gendarmerie de Darou Moukhty, qu’ils accusent d’être à l’origine de ces drames.

Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été déférés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur comparution devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

Cette série d’événements tragiques soulève des questions sur les méthodes d’intervention des forces de sécurité et suscite une profonde émotion dans la communauté de Nder Peulh, plongée dans le deuil et le traumatisme.

Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

Opération anti-braconnage à Vélingara : Mobilisation contre l’abattage clandestin d’arbres à la frontière sénégalo-gambienne

Le Service départemental des Eaux et Forêts de Vélingara a lancé une opération d’envergure visant à lutter contre le braconnage forestier le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette initiative intervient en réponse aux nombreuses plaintes des populations locales concernant les abattages nocturnes d’arbres dans la région.

L’opération cible spécifiquement la zone de Médina-Mary, située à 25 km au nord-ouest de Vélingara. Selon un communiqué officiel, des scieries opérées par des individus présumés guinéens résidant en Gambie ont été identifiées à proximité, alimentant ainsi le trafic de bois. Ces scieries se spécialisent dans le débitage d’arbres séculaires de l’espèce Dimb, préalablement abattus puis exportés vers la Gambie.

Face à cette situation préoccupante, la communauté locale apporte un soutien massif aux autorités forestières et plaide pour la mise en place d’un poste forestier permanent afin de sécuriser la région. Depuis 2012, les habitants riverains de cette frontière mènent un combat pour l’installation d’un tel poste afin de protéger efficacement leur environnement naturel.

Cette opération anti-braconnage témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à préserver la biodiversité et les ressources forestières du pays. Elle souligne également l’importance de la collaboration entre les autorités, les communautés locales et les acteurs de la société civile pour lutter contre les activités illicites menaçant l’équilibre écologique de la région.

Affaire Ismaïla Madior Fall : Des enseignants-chercheurs se désolidarisent du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique impliquant l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, une affaire d’affectation à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) Cheikh Anta Diop de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a suscité une vive réaction de la part du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES). Toutefois, des enseignants-chercheurs de diverses facultés de l’UCAD se sont récemment désolidarisés du communiqué émis par la Coordination du SAES du Campus de Dakar.

Dans un communiqué conjoint publié le 14 mai 2024, ces enseignants-chercheurs ont critiqué le contenu du communiqué émis par le SAES, remettant en question ses partis pris et son analyse des faits. Ils ont souligné des incohérences dans les déclarations des protagonistes et des lacunes dans le respect des procédures académiques et administratives.

Les enseignants-chercheurs ont exprimé leur désaccord avec le communiqué du SAES, le qualifiant d’indigne par son contenu et indigent par sa forme. Ils ont également appelé le Bureau national du SAES à enquêter sur les circonstances entourant la publication de ce communiqué et ont exigé que la Coordination du SAES du Campus de Dakar convoque une Assemblée générale pour discuter de l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Cheikh Anta Diop.

Parmi les signataires du communiqué conjoint, on retrouve des enseignants-chercheurs de différentes facultés de l’UCAD, notamment de l’IFAN, de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), de l’École supérieure polytechnique (ESP), de la Faculté des sciences et technologies (FST), et de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).

Cette désolidarisation des enseignants-chercheurs met en lumière les divergences au sein du milieu académique concernant l’affaire Ismaïla Madior Fall et souligne l’importance de garantir le respect des procédures et de la transparence dans les décisions administratives au sein de l’université.

Procès de Donald Trump à New York : l’ex-président confronté à des accusations de paiements secrets à Stormy Daniels

Le procès de l’ancien président américain Donald Trump continue de captiver l’attention à New York, alors qu’il est confronté à des accusations de paiements secrets à l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels pour acheter son silence. Les récents développements mettent en lumière le climat tendu de l’audience, avec le soutien affiché de Trump par des figures politiques notables, soulignant la politisation du procès.

Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants, s’est rendu à l’audience pour exprimer son soutien à Trump, qualifiant les procédures de « chasse aux sorcières ». Cette présence de personnalités politiques éminentes renforce l’aspect hautement médiatisé et politisé du procès. Pendant ce temps, à l’extérieur de la salle d’audience, Trump et sa famille mobilisent leurs partisans, appelant à des contributions financières pour « vaincre les démocrates fous », selon leurs termes.

Dans une tournure critique du procès, la procureure a présenté des preuves de paiements effectués par Trump à Daniels, intensifiant les enjeux. Michael Cohen, l’ex-avocat de Trump devenu témoin à charge, a joué un rôle central en révélant des chèques signés par Trump, supposément pour rembourser des paiements à Daniels. Ces révélations pourraient potentiellement influencer l’opinion publique, en particulier l’électorat féminin, avec lequel Trump avait déjà du mal lors de sa campagne de 2016.

L’issue de ce procès est attendue avec impatience, car elle pourrait avoir des répercussions importantes sur la réputation et l’avenir politique de Donald Trump, ainsi que sur le paysage politique américain dans son ensemble.

Le Premier ministre du Niger critique l’attitude des États-Unis et rompt l’accord militaire

Dans une interview accordée au Washington Post, le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a annoncé la rupture de l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, dénonçant des menaces proférées par des fonctionnaires américains lors d’une visite en mars dernier. Cette décision intervient après des tensions lors de rencontres avec des représentants américains, au cours desquelles des ultimatums auraient été formulés par Molly Phee, secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, concernant les relations commerciales du Niger, notamment la vente d’uranium à l’Iran.

Le Premier ministre Zeine a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une ingérence dans la souveraineté du Niger, soulignant que le pays avait été laissé seul face aux crises sécuritaires malgré la présence américaine. Il a également ouvert la porte à d’autres nations qui ont montré un soutien plus concret au nouveau gouvernement nigérien. Néanmoins, Zeine a réaffirmé son désir de poursuivre les relations économiques avec tous les pays, y compris les États-Unis, en mettant en avant les ressources naturelles disponibles au Niger.

Cette rupture de l’accord militaire avec les États-Unis marque un tournant dans les relations entre les deux pays et souligne les tensions croissantes entre le Niger et certaines puissances étrangères. Elle reflète également la volonté du gouvernement nigérien de défendre sa souveraineté et de rechercher des partenariats plus équilibrés et respectueux. L’avenir des relations entre le Niger et les États-Unis reste incertain, mais cette décision marque un moment important dans la politique étrangère du pays.

Suspension de Sidath, promesses de Sonko et Waly Diouf contre les opposants : Faits marquants de la matinale

Dans la matinale de Senego de ce mercredi 15 mai 2024, plusieurs sujets ont animé les discussions pendant la nuit et les premières heures de la journée. Voici un résumé des principaux faits saillants :

  1. Suspension de Sidath Thioune par El Hadj Assane Gueye : Le directeur de la RFM a pris la décision de suspendre l’animateur Sidath Thioune de son temps d’antenne pour une durée indéterminée, suite à des accusations d’insubordination et de manque de respect. Cette affaire met en lumière les tensions dans les médias et les relations parfois délicates entre les employés et les dirigeants.
  2. Promesses d’Ousmane Sonko sur la vie chère : Le Premier ministre a présidé un Conseil interministériel pour aborder la problématique de la vie chère au Sénégal. Ousmane Sonko a promis que les prix allaient bientôt baisser grâce à des stratégies de souveraineté alimentaire. Ces déclarations interviennent à un moment crucial pour le gouvernement qui cherche à stabiliser les conditions économiques du pays.
  3. Waly Diouf Bodian contre les opposants milliardaires : Le nouveau directeur du port autonome de Dakar a demandé des comptes aux opposants milliardaires. Cette position souligne les tensions entre les nouveaux dirigeants et les figures politiques établies, dans un contexte où la gestion des biens publics est un enjeu majeur.

En outre, d’autres sujets importants ont également été abordés :

  • Annonce d’une nouvelle chaîne télévisée de la Gendarmerie par le général de division Martin Faye.
  • Critiques de Moustapha Diop envers les transporteurs et appel à une régulation stricte après des accidents mortels.
  • Séries de questionnements parlementaires de Guy Marius Sagna sur divers problèmes allant du détournement de fonds à la corruption.
  • Inquiétudes des semenciers exprimées lors d’une conférence sur la campagne agricole 2024.
  • Intérêt d’un club saoudien pour l’attaquant sénégalais Sadio Mané.
  • Débat sur l’affectation du Professeur Ismaïla Madior Fall entre universités.

Nous vous remercions d’avoir suivi les débats les plus animés et les annonces importantes dans la matinale de Senego. Rejoignez-nous demain pour plus d’actualités et de discussions.

Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

« Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

Le communiqué :


« Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

  • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
  • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
  • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

Fait à Dakar le 14 mai 2024

  • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
  • Anna Marie Diagne (IFAN)
  • Ibrahima Thiaw (IFAN)
  • Doudou Diop (IFAN)
  • Maurice Ndèye (IFAN)
  • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
  • Mouhamed Badji (FASEG)|
  • Alioune Gueye (FASEG)
  • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
  • Abdoulaye Mbaye (ESP)
  • Aliou Ndiaye (FST)
  • Mamecor Faye (FST)
  • Bacary Manga (FST)
  • Yankoba Seydi (FLSH)
  • Serigne Sèye (FLSH)
  • Moussa Sagna (FLSH)
  • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
  • Lamine Bodian (FLSH)
  • Ibrahima Niang (FLSH)
  • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
  • Mamadou Thior (FLSH)

POLITIQUE ENERGETIQUE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : ANALYSE CRITIQUE ET PROPOSITIONS (Par Mbaye HADJ)

Exploration et Exploitation des hydrocarbures au Sénégal
La recherche pétrolière au Sénégal a débuté bien plus longtemps que les Sénégalais ne le l’imaginent. C’est en 1996 que le premier puits onshore de Gadiaga2 a été foré par Pétrosen à proximité du village éponyme situé dans le bloc de Thiès pour y découvrir du gaz naturel.

N’eût été l’histoire de l’incendie qui a duré plus d’un mois en 2021, beaucoup  de sénégalais ne seraient jamais informés de l’exploitation de puits de gaz à Gadiaga dont les réserves étaient estimées à 387 millions de mètres cubes  (cf Pétrole  et Gaz au Sénégal d’Ousmane Sonko).
C’est Pétrosen la société sénégalaise équivalente de la toute puissante Sonatrach d’Algérie qui a découvert le gaz naturel avant que le Sénégal ne signe avec Fortesa un contrat de partage de production et la poursuite de l’exploration par décret 2004 – 851 du 5 juillet 2004 moyennant 70% pour Fortesa et 30% pour le Sénégal.
Selon les rapports de l’ITE Fortesa a produit environ 217 millions de mètres cube  ( m3  ) entre 2009 et 2014. (ibidem)

Nous reviendrons sur le potentiel gazier du Sénégal et son utilisation en anticipant sur les enjeux géostratégiques liés à l’énergie.
La découverte du gaz au Sénégal à cette époque des années 1996 à 2000 devrait impulser sans délai la création d’un Institut Sénégalais du Gaz et du Pétrole qui nous aurait permis dans les années 2000 de former et préparer nos jeunes aux métiers du gaz et du pétrole à l’image de l’Institut Algérien du Pétrole  et l’Institut National des Hydrocarbures, lesquels instituts ont formé in situ les jeunes Algériens aux nouvelles technologies d’exploration, d’exploitation et de transformations des hydrocarbures . Cette démarche a permis à l’Algérie de  rester  maître et propriétaire de ses ressources dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.
Par contre, le Sénégal sous Macky Sall a commis l’erreur stratégique de signer dans l’euphorie des contrats de recherche et d’exploitation de nos blocs, qu’il sera difficile de renégocier.
Des blocs gaziers ont été signés sous Wade et Macky Sall et les réserves de gaz estimées pour le Sénégal s’élèvent à 1 000 Milliards de mètres cube de gaz selon le Directeur de Pétrosen Production / Exploitation Mr Thierno Seydou Ly.

S’agissant du pétrole, les derniers contrats de production et de partage signés l’ont été en 2017 et 2018 avec Total moyennant 10% pour le Sénégal et 90 % pour Total.
La renégociation des contrats sera plus facile à dire qu’à faire. Mais on verra ce que l’avenir nous réserve.

Par ailleurs, il  est urgent pour le Sénégal de connaître et maîtriser  la capacité de ses réserves en pétrole et gaz, de faire le point  sur les blocs de gaz et pétrole distribués et ceux encore libres, mais aussi les zones d’exploration encore possibles.

Analyse Critique Politique Energétique du Président Diomaye
Dans ce contexte, quid du programme Energie du Président Diomaye ?
Le programme Energie de Diomaye dans le livre Projet est divisé en deux parties : hydrocarbures et électricité.
 Autant la partie Hydrocarbures présente une excellente vision, autant celle relative à l’Electricité présente des insuffisances et des incohérences qu’il sied de marquer.

–    Sur la partie Hydrocarbures, il convient de noter l’excellente vision de renforcer la société Pétrosen (à l’image de Sonatrach en Algérie), la création d’une deuxième raffinerie à Foundiougne aux conséquences insoupçonnées dans la création d’emplois et l’impact positif sur notre économie.
Il nous plaît de signaler par exemple qu’un des aspects extrêmement positifs de la seconde Raffinerie de Foundiougne réside dans la production suffisante et très bon marché de Kérosène pour Air Sénégal qui pourrait voir sa lourde charge d’exploitation Kérosène le placer parmi les firmes les plus compétitives au monde et profiter de sa situation géostratégique à l’image des puissantes compagnies dans les pays petro dollar ( Emirates, Etihad, Qatar Airway) qui ont le même un dénominateur commun : un coût très compétitif du Kérosène.

–    Sur la partie Electricité, par contre, grande a été ma surprise de voir dans le programme des objectifs, pour le moins très modestes, de capacité électrique de           3 000 Mégawatts ( Mw ) d’ici 2030 et 4 000 Mégawatts d’ici 2040 avec une part des énergies renouvelables de 40% à atteindre. Il faut rappeler que le Sénégal présente une capacité globale de 1 600 Mégawatts  en 2023.  Selon Charles Gave, « L’économie est de l’énergie transformée ». Autrement dit, lorsque l’énergie est utilisée efficacement, elle se transforme en valeur économique. Dès lors,  vouloir faire du Sénégal un pays agricole et industriel  requiert beaucoup d’énergie à produire. Ce sont justement les  ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie et même des transports qui devront définir leurs programmes, feuilles de route et plans d’action opérationnels pour un Sénégal agricole et majoritairement industriel; et si les besoins de ces ministères dépassent les 3 000 ou 4 000 Mégawatts cela risque à coup sûr de brider notre élan de développement avec une part d’énergie renouvelable de 40% que nous estimons  représenter  une menace sur nos terres cultivables au profit de centrales solaires au sol gourmands en surface que nous développerons dans le paragraphe « Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ? ».

S’agissant de l’usage de notre gaz, il convient de noter un point de vigilance : le Sénégal est actuellement courtisé par tous les pays occidentaux initialement dépendants du gaz russe et impactés par la nouvelle situation géopolitique du monde. Rappelons que les réserves annoncées par le DG de Pétrosen sont de 1 000 milliards de mètres cube . Qu’il nous soit permis de  procéder à des simulations chiffrées pour comprendre la meilleure stratégie pour le Sénégal en matière d’exploitation de gaz. Par exemple, les seuls besoins annuels de la France, du reste très liée au  Sénégal du fait d’un passé historique, sont de 50 milliards de mètres cube de gaz par .an. Si le Sénégal vendait la totalité de son gaz à la France, la totalité de nos  1000 milliards de mètres cube  seraient épuisés  en 20 ans !!!. Ces observations, du reste insolites, soutiennent l’hypothèse du danger que courrait le Sénégal s’il lui arrivait de vendre notre gaz en brut,  même en proportion.
Qu’il nous soit encore permis de formuler une recommandation forte sur  l’usage de notre gaz pour faire du Sénégal un pays émergent, souverain et prospère :
Il convient d’abord de noter, pour votre information, qu’un  coefficient de  conversion utilisé pour transformer le gaz en électricité est en moyenne de 1 mètre cube ( m3 ) pour 10 Kilowatts heure ( Kwh ) d’électricité. De même,  la consommation actuelle d’électricité  du Sénégal s’élève  à  4 Térawatts heure ( Twh ) selon une capacité électrique installée de 1 600 Mégawatts. Avec nos réserves actuelles, si le Sénégal se projette et décide de multiplier sa capacité par 10  c’est-à-dire de disposer de 16 000 Mégawatts, cette option le placerait à coup sûr parmi les pays industriels  ( loin des
4 000 Mégawatts annoncés pour 2040 dans le livre programme de Diomaye président).  La production annuelle serait alors mécaniquement estimée à 40 Térawatts heure.
A titre illustratif, en utilisant seulement 50% de nos réserves pour les transformer en électricité (Gaz To Power), 500 milliards de mètres cube  produisent 5 000 Térawatts heure (en utilisant le coefficient de conversion mètre cube  gaz en électricité). 5 000 Térawatts heure sur une production annuelle de 40 Térawatts heure ( avec une capacité électrique  multipliée par 10) représente 125 ans d’exploitation de 50% de notre gaz actuel !!!….. Les 50% restants pourraient servir à nos besoins domestiques et à financer nos investissements en plaçant le Sénégal dans une orbite de puissance sous régionale et hub électrique.
Ceci illustre en substance le choix stratégique à mettre en place pour anticiper sur le devenir du Sénégal, futur producteur de gaz.
Néanmoins, pour arriver à un modèle de développement « endogénéisé », il faudrait des orientations stratégiques souveraines en matière de gouvernance des hydrocarbures et s’éloigner des pratiques jusqu’ici marquées par une nette  préférence pour les contrats de service avec un recours permanent au procédé du contrat de recherche et de partage de production (CRPP). Inutile d’aller benchmarker des modèles de gestion venus de Norvège ou autre, il faut miser sur une société nationale forte en développant la formation et en mettant en place une politique de réappropriation des richesses nationales.

Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ?
S’agissant de l’objectif de 40% de part de renouvelable à atteindre, il est urgent de rappeler au nouveau régime le danger de cet objectif pour le Sénégal qui est un pays plus ensoleillé que venteux.
Mis à part le potentiel hydroélectrique des fleuves que nous partageons avec nos voisins, viser une capacité de 40 % nous placerait parmi les pays qui vont développer le solaire boulimique en surface et qui peut, à l’évidence, poser des problèmes fonciers encore plus ardus pour un pays aussi peu étendu comme le Sénégal. Pour votre information, moins de 1000 hectares ( ha ) répartis aux abords des points de production gazière sont suffisants pour produire 16 000 Mégawatts contre au moins 32 000 hectares à sacrifier pour développer des centrales électriques solaires au sol  sans compter les problèmes d’intermittence que génèrent les centrales d’énergie renouvelable sans stockage. Le solaire reste la solution idéale pour le rural complètement off Grid dont les besoins énergétiques restent relativement faibles, les résidences urbaines pour baisser les factures d’électricité, pareil pour les sièges sociaux des entreprises, ainsi que son usage dans le pompage pour l’agriculture.  Le solaire s’arrête là. Dès lors, il nous faut hic et nunc un mix énergétique à dominante fossile pour nous extirper enfin et définitivement de notre pauvreté économique conséquence de notre pauvreté énergétique. Autrement dit, notre taux de mix énergétique avec la part d’énergie renouvelable ne doit pas nous être imposé mais réfléchi et établi par des Sénégalais en fonction de notre trajectoire de développement. A titre d’exemple, les USA malgré leur potentiel solaire et éolien sont à moins de 5% d’utilisation de ces énergies renouvelables dans leur réseau. Pourquoi vouloir figurer comme bon élève sur des recommandations pour le moins captieuses des nations riches?

JETP Sénégalais : des interrogations ?
Nous ne saurions terminer  ce chapitre énergie solaire sans évoquer le fumeux JETP (Just Energy Transition Partnership*) dont le Sénégal vient de bénéficier d’un important financement. Le JETP est un partenariat établi entre le G7 et les pays pollueurs dont le dénominateur commun est la dépendance au charbon.
Contrairement aux JETP déjà convenus avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam qui dépendent principalement du charbon pour leur approvisionnement énergétique,  notre pays est le seul  qui se démarque du critère d’éligibilité par rapport aux autres. Le Sénégal nouveau producteur de gaz, éligible au JETP ? Un tel choix, insolite de surcroît, suscite beaucoup de questions.  
L’ancien régime a accepté de bénéficier de ce financement dont on est loin de connaître la forme (crédit ? subvention ? don?).  Il ne faudrait surtout pas que le G7, par des subterfuges de contournement, veuille astreindre le Sénégal à l’utilisation prédominante voire exclusive des énergies propres pour s’accaparer de notre gaz en raison du nouveau contexte géopolitique lié à la crise Russo-Ukrainienne.  

Efficacité Energétique
La dernière composante de l’énergie, et non des moindres, ne figurant pas dans le livre programme de Diomaye Président réside dans la non prise en compte de l’objectif de réduction de notre consommation d’énergie. Cette dimension occupe une place importante dans toutes les politiques énergétiques pour bien amorcer la transition.
Les pays occidentaux ont pris conscience des bonnes pratiques d’usage sobre de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1973 et 1984. Ces pays les ont toujours intégrées dans leur politique énergétique et identifiées comme puissant levier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone ( CO2 ). Lors de la dernière COP28 de Dubaï, il avait été retenu de doubler les efforts d’efficacité énergétique d’ici 2030. La France, à l’image des pays occidentaux, elle aussi prise au piège par la guerre Russo-Ukrainienne, a réalisé en 2023 sur une réduction de 10% de sa consommation d’énergie ; chiffre de 10% d’économie qui représente plus de10 fois la consommation du Sénégal.

Autrement dit, l’intégration de l’efficacité énergétique et les bonnes pratiques d’usage de l’énergie permettent de mettre à l’arrêt volontaire des unités de production générant des économies d’énergie pour les Sociétés de production d’électricité dépendantes des énergies fossiles ou de redistribuer de l’énergie dans le réseau électrique sans production d’électricité supplémentaire en plus des impacts positifs sur la préservation de l’environnement. Au demeurant, il existe beaucoup de crédits disponibles pour accompagner les pays qui s’y lancent au même titre que  ceux consacrés aux énergies propres comme le solaire.
(Just Energy Transition Partnership*) en français (Partenariat pour une Transition Energétique Juste)

Mbaye HADJ
Ingénieur en Génie Electrique, Manager en Ressources Energétiques
Ancien Etudiant en Algérie promo 1987 Setif , membre de l’AAESSA
Auteur du livre « Changement Climatique : La Lourde Menace sur l’Afrique »
Paru en 2023 aux Editions Elma <70>mbaye.ind@gmail.com

Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


 » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


M. COLY

Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

 Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

 Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

 L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

Moustapha DIAKHATE

Ex Cons. Spécial Premier Ministre

Expert Infrastructure et Pol.Energie

Kalidou Koulibaly devient le Nouveau Propriétaire du Club Français CS Sedan Ardennes

Une nouvelle passionnante secoue le monde du football français avec l’annonce selon laquelle Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français de Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant significatif dans la carrière du joueur, démontrant son engagement envers le sport et sa volonté de contribuer au développement du football.

L’annonce de cette acquisition a été précédée par une visite de Kalidou Koulibaly au club le 13 mai, où il a eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe et de s’immerger dans l’atmosphère unique du CS Sedan Ardennes. Sa décision d’investir dans le club a été influencée en partie par Teddy Pellerin, ancien entraîneur adjoint du CS Sedan Ardennes et membre du staff des Lions du Sénégal, qui a également rejoint le club.

Cette nouvelle initiative de Kalidou Koulibaly est saluée comme un exemple de l’engagement des joueurs de football envers le développement du sport à tous les niveaux. En tant que propriétaire du CS Sedan Ardennes, Koulibaly apportera sans aucun doute son expertise, sa passion et son leadership pour aider le club à atteindre de nouveaux sommets et à inspirer une nouvelle génération de joueurs.

Le CS Sedan Ardennes, riche d’une longue histoire et d’un héritage footballistique, est maintenant entre les mains d’un nouveau propriétaire déterminé à faire progresser le club vers un avenir prometteur. Les supporters et les membres du club attendent avec impatience de voir les fruits de cette collaboration passionnante entre Kalidou Koulibaly et le CS Sedan Ardennes dans les années à venir.

Manchester City reprend la tête de la premier League avant la dernière journée

Manchester City a repris la première place de la Premier League après sa victoire face à Tottenham (2-0) lors d’un match en retard disputé mardi. Cette victoire a permis à Manchester City de dépasser Arsenal au classement, à l’approche de l’ultime journée du championnat, et de se rapprocher un peu plus de son rêve d’un quatrième titre consécutif, une performance historique en Angleterre.

Menée par Erling Haaland, auteur de deux buts lors de cette rencontre (à la 51e minute et dans le temps additionnel sur penalty), Manchester City compte désormais 88 points au classement, soit deux de plus qu’Arsenal. Cette victoire cruciale place Manchester City en pole position avant la 38e et dernière journée qui se déroulera ce dimanche.

La lutte pour le titre s’annonce intense alors que Manchester City et Arsenal se disputent la première place du championnat. Avec seulement deux points d’écart, chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même lors de la dernière journée pour décrocher le titre tant convoité.

Pour Manchester City, la perspective d’un quatrième titre consécutif représente un objectif majeur, confirmant ainsi sa domination sur le football anglais ces dernières années. Avec une équipe talentueuse et déterminée, Manchester City est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page d’histoire dans le monde du football anglais.

La dernière journée de la Premier League promet des rebondissements et des émotions fortes alors que Manchester City et Arsenal se battent pour la gloire. Les supporters des deux équipes peuvent s’attendre à une journée de football palpitante, avec le sort du championnat qui pourrait se décider dans les derniers instants du match.

Étoile Lusitana décroche la Promotion en Ligue 2 après une Victoire Cruciale en National 1

L’Étoile Lusitana a réussi un exploit majeur en obtenant sa promotion en Ligue 2 à la suite d’une victoire décisive lors de la 21e journée du National 1. Lors de ce match disputé ce mardi, le club a triomphé face à Africa Promo Foot sur un score de 3-1, assurant ainsi sa place parmi les trois premiers du classement, synonyme de montée en Ligue 2.

Grâce à cette performance remarquable, les Académiciens de Lusitana, actuellement en tête du classement avec 39 points, ont assuré leur position parmi les équipes promues. Cette accession en Ligue 2 représente un accomplissement majeur pour le club et ses supporters, témoignant de leur détermination et de leur engagement tout au long de la saison.

La dernière journée du championnat National 1 s’annonce palpitante, alors que les deux dernières places pour la Ligue 2 seront disputées entre l’AS Saloum, l’AS Bambey et l’Université Sporting Club de Saint-Louis. Avec seulement un point les séparant, la compétition promet d’être intense jusqu’au dernier coup de sifflet.

Pour l’Étoile Lusitana, cette promotion représente un moment de fierté et de célébration, mais aussi le début d’un nouveau chapitre dans leur histoire sportive. En accédant à un niveau supérieur de compétition, le club aura l’opportunité de relever de nouveaux défis et de continuer à représenter avec honneur les couleurs et les valeurs qui lui sont chères.

Alors que la saison touche à sa fin, les supporters de l’Étoile Lusitana peuvent se réjouir de cette réussite et se préparer à soutenir leur équipe avec encore plus de passion et d’enthousiasme dans les défis à venir en Ligue 2.

Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

LEDAKAROIS

Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

RFM : Sidaty Thioune suspendu pour ses commentaires sur l’administration du Président Diomaye

Une controverse secoue actuellement la Radio Futurs Médias (RFM) suite à la suspension de Sidaty Thioune, l’un de ses animateurs, par El Hadj Assane Gueye, directeur de la station. Cette suspension fait suite à des commentaires faits par Thioune concernant ses analyses depuis que le Pr Diomaye est au pouvoir.

Sidaty Thioune, connu pour ses interventions pointues et parfois critiques sur les affaires politiques, a récemment exprimé son point de vue sur l’administration du Pr Diomaye, ce qui aurait provoqué une réaction de la part de la direction de la RFM.

Selon des sources internes à la station, la suspension de Thioune a été décidée par El Hadj Assane Gueye en raison de la nature de ses commentaires, jugés inappropriés ou dérangeants par la direction. Cependant, certains membres du personnel de la RFM et des auditeurs ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la diversité des opinions dans les médias.

Cette affaire soulève des questions sur la liberté des médias au Sénégal et sur le rôle des journalistes et des animateurs dans la société. Alors que certains estiment que la suspension de Thioune constitue une tentative de museler la critique et de restreindre la liberté d’expression, d’autres soutiennent que les médias ont le devoir de maintenir des normes éthiques et professionnelles, notamment en ce qui concerne la couverture politique.

Il est important de noter que la RFM n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette affaire, et les détails précis de la suspension de Thioune restent encore flous. Cependant, cette controverse met en lumière les tensions potentielles entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale dans le contexte des médias sénégalais.

En attendant, les réactions à la suspension de Sidaty Thioune continuent d’affluer, reflétant les préoccupations croissantes quant à l’indépendance et à l’intégrité des médias dans le pays.

Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

Voici l’intégralité de son texte

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

Tribunal de Grande Instance de Mbour : Une femme arrêtée avec 400 g de chanvre indien, accusée de piège par la maîtresse de son mari

Une restauratrice, Mamy Guèye, a été interpellée par la police avec 400 g de chanvre indien, et elle a choisi de pointer du doigt la maîtresse de son mari, l’accusant d’avoir orchestré un piège contre elle. L’affaire a été portée devant le tribunal de grande instance de Mbour lors d’une audience des flagrants délits.

Lors de son passage devant le juge, Mamy Guèye a relaté une série d’événements tumultueux impliquant la maîtresse de son mari. Elle a expliqué avoir surpris son mari avec cette femme sur leur lit et s’être battue avec elle. La maîtresse aurait alors proféré des menaces à son encontre. Plus tard dans la soirée, un sachet de chanvre indien aurait été jeté dans la cour de la maison, que la fille de Mamy Guèye aurait découvert. Lorsqu’elle examinait le contenu du sachet, la police est intervenue et l’a surprise avec le sachet en main.

Cependant, Mamy Guèye nie toute implication dans le trafic de drogue, affirmant ne fumer que des cigarettes et non du chanvre indien. Malgré cela, elle a été condamnée à un mois de prison ferme après des débats d’audience.

Les circonstances de cette affaire soulèvent des questions sur la rivalité entre les deux femmes et les conséquences tragiques qui en ont découlé.

Tragédie à la gare routière de Keur Massar : Un homme s’effondre et meurt subitement

Une atmosphère de tristesse et de consternation enveloppe la gare routière des cars Ndiaga Ndiaye de Keur Massar suite au décès subit d’un homme survenu dans la nuit du samedi dernier.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la victime, un homme dont l’identité reste encore inconnue, a été retrouvée morte avec un sac à dos contenant ses effets personnels.

Les autorités ont été alertées vers 21 heures, et les gendarmes de la Brigade territoriale du 46e département du Sénégal se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder au constat.

D’après les témoignages recueillis par les forces de l’ordre, la victime marchait dans la gare routière avant de s’écrouler subitement. Âgé entre 30 et 40 ans, l’homme n’avait ni pièce d’identité ni téléphone portable sur lui.

Son corps sans vie a été transporté à la morgue du centre de santé de Keur Massar, où il reste en attente d’identification.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce décès brutal, alors que la communauté locale est plongée dans le deuil et cherche des réponses à cette tragédie inattendue.

Affaire de la « Casse du siècle » : Une magistrate retraitée réclame ses biens, estimés à près de 200 millions F CFA

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment été le théâtre d’un procès retentissant, mettant en lumière une affaire d’abus de confiance d’une ampleur considérable. F. B. Ndao comparaît devant la justice, accusée par F. Ka, magistrate à la retraite âgée de 65 ans, d’avoir abusé de sa confiance et détourné ses biens.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, F. Ka affirme avoir confié à la fille de sa défunte amie, qu’elle considérait comme sa propre fille, une somme importante en espèces, équivalant à près de 46 millions de francs CFA, ainsi que des bijoux en or et en diamant, lors de son départ pour le Canada en 2017. La valeur totale de ces biens est estimée à environ 200 millions de francs CFA.

Cependant, après six ans, en avril 2023, F. Ka décide de réclamer ses biens à la décoratrice, mais se heurte au silence de celle-ci. Face à cette situation, elle porte plainte et F. B. Ndao se retrouve devant la justice, accusée d’avoir détourné les biens qui lui avaient été confiés.

Au cours de l’audience, F. B. Ndao admet avoir reçu les biens de F. Ka, mais conteste leur contenu, affirmant ne pas avoir vérifié le contenu des sacs scotchés remis par la plaignante. De plus, elle prétend avoir perdu les biens lors de son déménagement en 2018, et avoue ne jamais les avoir déposés à la banque.

Le délibéré de cette affaire est prévu pour le 27 mai prochain, laissant en suspens la question de la restitution des biens à leur propriétaire légitime. Cette affaire, surnommée la « Casse du siècle », met en lumière les risques liés à la confiance et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la gestion des biens précieux.

Le Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique au Sénégal : Un Pas en Avant pour le Transport Public

Le Sénégal accueille avec enthousiasme le lancement du Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique, une initiative qui promet de révolutionner le paysage du transport public. Doté de caractéristiques innovantes et axé sur l’efficacité, le BRT électrique offre une multitude d’avantages pour les citoyens sénégalais.

1. Transport à faible coût : Le BRT électrique offre une alternative de transport abordable pour la population. Grâce à des tarifs accessibles, il permet aux citoyens de se déplacer facilement et à moindre coût, contribuant ainsi à réduire les dépenses de transport pour les ménages.

2. Flotte importante : Avec environ 158 BRT en circulation, le réseau offre une grande disponibilité de véhicules, assurant ainsi une fréquence élevée de passage et une meilleure accessibilité pour les usagers.

3. Capacité de transport élevée : Chaque BRT a une capacité de transport impressionnante, pouvant accueillir jusqu’à 150 passagers à la fois. Cette grande capacité permet de réduire les temps d’attente et de transporter un grand nombre de personnes simultanément, ce qui est essentiel dans une métropole dynamique comme Dakar.

4. Confort et commodités à bord : Les BRT électriques offrent un confort accru aux passagers, avec des équipements tels que la climatisation, le wifi et des prises USB à bord. Ces commodités ajoutent une valeur supplémentaire à l’expérience de voyage, garantissant un trajet agréable pour tous.

5. Autonomie étendue : Avec une autonomie impressionnante de 250 km par charge, les BRT électriques sont parfaitement adaptés aux besoins du réseau de transport sénégalais. Cette autonomie permet de couvrir de longues distances sans nécessiter de recharge fréquente, assurant ainsi une continuité de service optimale.

6. Capacité de transport journalière importante : Grâce à sa flotte nombreuse et à sa grande capacité de transport, le BRT électrique est en mesure de transporter près de 300 000 passagers par jour, facilitant ainsi les déplacements quotidiens de milliers de citoyens à travers le pays.

Le Bus Rapid Transit 100% électrique représente une avancée majeure dans le domaine du transport public au Sénégal. Avec ses caractéristiques innovantes, sa capacité élevée et son engagement en faveur de la durabilité, le BRT électrique promet d’améliorer significativement la mobilité urbaine et de contribuer au développement économique et social du pays.

Réunion du Ministre de l’Éducation Nationale avec les Syndicats : Engagement pour une Éducation Inclusive et Équitable

Ce lundi 13 mai 2024, le Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha M. Guirassy, a tenu une réunion avec les secrétaires généraux d’une quarantaine de syndicats qui n’ont pas atteint un score de 10% lors des élections de représentativité. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des discussions entreprises depuis sa prise de fonctions au sein du ministère de l’Éducation Nationale.

Au cours de cette réunion, qui s’est étendue sur quatre heures, plusieurs sujets ont été abordés, notamment ceux liés à l’équité et à l’inclusion dans la gestion du système éducatif. Le Ministre a salué l’engagement et la détermination des syndicats à accompagner le projet de transformation systémique visant à construire une école où chaque acteur contribue à façonner l’avenir de la nation.

À la fin de la rencontre, le Ministre Guirassy s’est félicité des échanges fructueux et a promis d’engager des concertations avec tous les services techniques et les ministères concernés pour trouver des solutions à court terme. Il a également affirmé son engagement à prendre des décisions collégiales et concertées sur des questions telles que la signature des arrêtés d’admission au Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et le problème des enseignants décisionnaires.

Le Ministre s’est engagé à assurer davantage de paix et de stabilité dans le secteur de l’éducation, soulignant l’importance de travailler ensemble pour relever les défis et garantir un système éducatif de qualité pour tous les citoyens du pays.

Renforcement des partenariats dans le secteur de la santé au Sénégal : le Ministre de la Santé rencontre les représentants de l’OMS et de l’UNICEF

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, poursuit ses audiences de prise de contact avec les acteurs clés du secteur de la santé au Sénégal. Dans cette dynamique, il a récemment reçu le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr Jean-Marie Vianny Yameogo, accompagné de ses collaborateurs, ainsi que la représentante résidente de l’UNICEF, Silva Danailov.

Ces rencontres marquent une étape importante dans le renforcement des partenariats entre le ministère de la santé et les partenaires techniques et financiers internationaux. Elles ont permis d’échanger sur les priorités de santé publique du Sénégal, les défis rencontrés dans le secteur et les stratégies à mettre en œuvre pour y faire face.

Le Ministre Sy a souligné l’importance de la collaboration avec des organisations telles que l’OMS et l’UNICEF pour améliorer la santé et le bien-être des populations sénégalaises. Il a exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec ces partenaires pour renforcer les capacités du système de santé, améliorer l’accès aux services de santé de qualité et répondre aux besoins sanitaires prioritaires du pays.

De leur côté, les représentants de l’OMS et de l’UNICEF ont réaffirmé leur engagement à soutenir le gouvernement sénégalais dans ses efforts pour atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, notamment en matière de lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, de promotion de la santé maternelle et infantile, et d’accès aux vaccins essentiels.

Ces rencontres témoignent de la volonté commune des autorités sénégalaises et de leurs partenaires internationaux de travailler ensemble pour garantir le droit à la santé pour tous, conformément aux engagements pris dans le cadre des initiatives mondiales de santé et de développement.

Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

Motifs du Virement de Crédits

Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

    Implications Financières

    Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

    Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

    Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

    Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

    Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


    Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
    Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


    De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
    La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

    Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

    « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

    A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

    Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

    M.COLY

    BRT : Mise en service de 14 gares entre Guédiawaye et Petersen

    La mise en service du Bus Rapid Transit (BRT) entre Guédiawaye et Petersen au Sénégal est prévue pour ce mercredi 15 mai, marquant une étape importante dans l’amélioration des transports publics dans la région.

    À ce jour, sur les 23 gares prévues, 14 sont fonctionnelles, marquant le début d’une phase de lancement progressif du service. Ces gares sont réparties le long du trajet entre Guédiawaye et Petersen et sont prêtes à accueillir les voyageurs.

    Voici la liste des 14 gares fonctionnelles :

    1. Papa Gueye Fall
    2. Place de la Nation
    3. Grand Dakar
    4. Sacré Cœur
    5. Liberté 6
    6. Khar Yàlla
    7. Cardinal Hyacinthe Thiandoum
    8. Grand Médine
    9. Croisement 22
    10. Parcelles
    11. Ndingala
    12. Dalal Jàmm
    13. Golf Nord
    14. Préfecture Guédiawaye

    Les autres stations seront mises en service une fois leur conformité en matière de sécurité confirmée. Une commission spéciale dirigée par le gouverneur, le Directeur du CETUD et d’autres membres concernés, donnera alors le feu vert pour l’exploitation de ces gares.

    Pour assurer la sécurité des usagers et du service BRT, un commissaire dédié à la sécurité a été nommé par le ministre de l’Intérieur, garantissant ainsi une surveillance accrue.

    En ce qui concerne les tarifs, ils varient entre 400 et 500 F CFA, avec un tarif social disponible pour 16% des usagers, offrant des tickets à des prix réduits entre 200 et 250 F CFA. De plus, le projet BRT prévoit de générer 1000 emplois directs, dont 700 ont déjà été pourvus, contribuant ainsi à l’économie locale et à la création d’emplois dans le secteur des transports.

    Sédhiou : Le Khalife de Sibicouroto Chérifcounda Appelle aux Autorités pour le Développement

    Le Gamou annuel du foyer chérifien de Darou Salam, plus connu sous le nom de Sibicouroto Chérifcounda, a été célébré le 10 mai dernier. À cette occasion, le Khalife, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara, a adressé un appel pressant aux autorités pour la réalisation d’infrastructures sociales de base et le désenclavement de la zone.

    Dans son discours, Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des autres foyers religieux de la Casamance. L’absence de services sociaux de base, tels que l’eau potable et l’électricité, ainsi que le mauvais état des routes, sont des préoccupations majeures pour ces communautés.

    « Dans notre village de Darou Salam (Sibicouroto Chérifcounda), nous manquons de tout. C’est une injustice totale envers les cités religieuses de la Casamance. Nous lançons un appel urgent aux nouvelles autorités du pays pour qu’elles accordent davantage d’attention à ces régions négligées », a déclaré Chérif Bachir Aïdara. Il a particulièrement souligné les difficultés rencontrées pendant le Gamou annuel, où l’accès à l’eau potable est un défi majeur.

    Le manque d’eau potable est un problème urgent qui nécessite une solution immédiate. « Le forage dont nous disposons actuellement est insuffisant et souvent en panne. Nous appelons à la construction d’un nouveau forage pour résoudre définitivement ce problème », a-t-il ajouté.

    Chérif Bachir Aïdara a également évoqué le besoin urgent en électricité et l’état précaire des routes dans la région. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des localités environnantes.

    En conclusion, le Khalife de Darou Salam Sibicouroto Chérifcounda a formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité, tout en espérant que les autorités répondront favorablement à leurs appels pour le développement de leur communauté.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Sénégal : Dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole confirmées

    Le Directeur Général de Petrosen T&S, Manar Sall, a confirmé que les dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal sont maintenues. Selon ses déclarations, le premier mètre cube de gaz est prévu pour la fin de l’année 2024, tandis que la production de pétrole est attendue au cours du premier semestre de cette année.

    Manar Sall a mis en avant l’importance de la valorisation qui accompagne l’exploitation de ces ressources. Il a souligné que le projet permettra de valoriser le gaz au niveau local, ce qui est crucial pour l’industrialisation et la création de contenu local. Cette valorisation comprend notamment la construction d’une usine qui devrait générer des milliers d’emplois, offrant ainsi un avantage significatif pour le développement économique du Sénégal.

    Selon le DG Sall, l’entrée dans l’ère pétrolière et gazière est vue comme une opportunité majeure pour le pays. Cette transition ouvre des perspectives non seulement pour les revenus potentiels tirés de la vente de ces ressources naturelles, mais aussi pour les avantages économiques plus larges qu’elle apportera au Sénégal dans son ensemble.

    Avec ces échéances confirmées et les efforts déployés pour garantir une exploitation efficace et responsable des ressources, le Sénégal s’engage sur la voie d’une nouvelle ère de développement économique et industriel, avec le gaz et le pétrole comme moteurs de croissance et de prospérité pour les années à venir.

    Qualification de l’AS Douanes aux Finals 8 : Me Babacar Ndiaye exprime son optimisme

    La qualification de l’AS Douanes pour les Finals 8 a suscité une grande satisfaction chez Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basket-ball. Cette réussite témoigne du sérieux du travail des dirigeants et du staff, ainsi que de l’engagement des joueurs. «Je félicite l’équipe pour cette belle réussite qui reflète aussi la force du basket sénégalais. Nous avons là une équipe solide», a-t-il déclaré.

    La présence remarquée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, lors de cette rencontre, ajoute encore à ce succès. «C’était un honneur d’accueillir notre président pour sa première sortie sportive. Cela montre aussi l’importance du basket dans notre pays», a ajouté Me Ndiaye.

    L’objectif est désormais clair : préparer minutieusement les Finals 8 à Kigali, avec l’ambition de décrocher le titre, après avoir frôlé la victoire la saison précédente. Avec la motivation et la détermination de l’équipe, ainsi que le soutien indéfectible des supporters et des autorités, l’AS Douanes est prête à relever ce défi et à porter haut les couleurs du basket sénégalais lors de cette compétition internationale.

    Arrestation de « Nostradamus » et « Paco » : Coup de Grâce contre le Trafic de Cocaïne entre Dakar et Marseille

    La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a frappé un coup décisif contre le trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Selon les informations révélées par Libération, les limiers ont déjoué une tentative d’implantation d’une filière de trafic de drogue sur cet axe stratégique.

    Tout a commencé par l’exploitation d’une information faisant état de la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par deux Franco-sénégalais surnommés « Nostradamus » et « Paco ». Ces individus avaient l’intention de rémunérer les mules jusqu’à 20 millions de francs CFA.

    L’enquête ouverte a permis d’identifier « Nostradamus » et « Paco » comme étant les frères O. et A. Watte, des ressortissants sénégalais nés à Marseille. Un agent de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer parmi eux en faisant croire qu’il disposait d’agents pouvant effectuer le trafic.

    Il est apparu que les suspects, âgés de 35 et 39 ans, cherchaient à mettre en place une filière de trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Pour tester la fiabilité du réseau, une première expédition de 4 kg de cocaïne était prévue, mais elle a été réduite à 2 kg en raison de la grève des bagagistes en France.

    Le 2 mai, lors du vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille, prévu pour transporter la drogue, les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient en embuscade à Keur Massar, lieu de la livraison. Mais les trafiquants ont tenté de prendre la fuite, conduisant à un affrontement avec la population locale et à leur arrestation.

    Les frères Watte ont été appréhendés en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des vêtements pour enfants, ainsi que de l’argent destiné au passeur. Lors d’une perquisition à leur domicile à Tivaouane Peulh, une somme de 2 mille euros a été retrouvée, en plus d’autres éléments saisis.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête se poursuit pour démanteler toute la filière de trafic de cocaïne entre le Sénégal et la France.

    Un Engagement Renforcé pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal

    Dans le cadre du programme USAID TRACES, plusieurs acteurs clés se sont engagés à renforcer leurs efforts pour accroître la transparence et la redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier au Sénégal. Le Conseil National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE), le Natural Resource Governance Institute (NRGI) et l’ONG 3D ont uni leurs forces pour atteindre cet objectif crucial.

    Lors d’une récente rencontre, Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a rendu visite à la Présidente du CN-ITIE afin d’échanger sur le programme de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif. Ce programme, exécuté par NRGI en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, s’étend sur une durée de quatre ans.

    L’objectif principal de cette initiative est de mettre en place des mécanismes solides de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier du Sénégal. En travaillant ensemble, ces organisations visent à améliorer la gestion et la distribution des revenus tirés des ressources extractives, dans le but de bénéficier à l’ensemble des citoyens sénégalais.

    Cet engagement renouvelé en faveur de la transparence et de la redevabilité est essentiel pour assurer une exploitation responsable des ressources naturelles du pays. En favorisant une meilleure gouvernance dans le secteur extractif, ces efforts contribueront à promouvoir le développement durable et à garantir que les bénéfices des ressources extractives profitent à tous les niveaux de la société sénégalaise.

    Récit de l’Enquête : Comment les Enquêteurs ont Retrouvé les Cinq Adolescents Impliqués dans l’Incident Fatal

    Les détails émergent sur les circonstances entourant l’arrestation des cinq adolescents impliqués dans l’incident tragique sur l’autoroute E42, où une plaque d’égout jetée depuis un pont a causé la mort d’un camionneur roumain. Cette affaire, qui a choqué la nation, a mobilisé les autorités et les communautés locales dans une quête de justice et de réponses.

    Selon les derniers développements de l’enquête, les cinq adolescents, tous originaires d’Andenne, avaient passé une soirée sur le pont en question, comme l’ont révélé les images de vidéosurveillance d’un riverain. Ces images ont montré les jeunes tirant des feux d’artifice dans les environs avant de se rendre sur le pont en voiture, où ils ont commis l’acte fatal.

    Les enquêteurs ont été en mesure de suivre la piste des suspects grâce à la coopération des riverains, dont l’un a partagé les images de sa caméra avec la police. Ces images ont été cruciales pour identifier le véhicule des adolescents et les localiser. Un témoignage précieux d’un résident de la rue a également contribué à cette identification, fournissant des détails sur l’activité des jeunes la nuit de l’incident.

    L’enquête a révélé que les adolescents étaient sous l’emprise du protoxyde d’azote, également connu sous le nom de gaz hilarant, au moment des faits. Cette substance, souvent perçue comme inoffensive par les jeunes, peut avoir des effets néfastes sur les fonctions cérébrales et entraîner une perte de contrôle des actions.

    Le psychiatre judiciaire, Hans Hellebuyck, a souligné que les jeunes étaient conscients du danger de leurs actes et ont agi par pur plaisir, rejetant l’idée que leurs actions étaient simplement des gamineries. Il a souligné que ce genre de mise en danger est souvent caractéristique de comportements antisociaux et peu empathiques, remettant en question la moralité des suspects.

    L’arrestation des cinq adolescents, qui sont maintenant confrontés à des accusations graves, soulève des questions sur les mesures de prévention et d’éducation nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir. Alors que la nation pleure la perte tragique du camionneur roumain, elle cherche également à comprendre comment de tels actes peuvent être évités et punis dans le futur.

    Retour Attendu d’Amadou BA au Sénégal : Le Nouveau Visage de l’Opposition

    Après un séjour à Paris, l’ex-Premier Ministre, Amadou BA, s’apprête à regagner le sol sénégalais ce soir. Son retour est attendu avec impatience par ses partisans, qui le voient comme un leader incontesté de l’opposition face à ce qu’ils décrivent comme un régime de novices et d’amateurs.

    Amadou BA, connu pour son brillant parcours politique et son expertise en matière de gestion économique, revient requinqué et prêt à assumer pleinement son nouveau rôle. Son séjour à Paris lui a permis de prendre du recul et de se ressourcer, mais aussi de rencontrer des membres de la diaspora sénégalaise et des partenaires politiques internationaux.

    Son retour sur la scène politique sénégalaise marque un tournant majeur dans le paysage de l’opposition. En tant que figure de proue de l’opposition numéro 1, Amadou BA est attendu pour apporter une nouvelle dynamique et une vision claire pour l’avenir du Sénégal. Ses partisans espèrent qu’il saura rassembler les forces de l’opposition et proposer des alternatives crédibles au gouvernement en place.

    Cependant, son retour ne sera pas sans défis. Il devra faire face à une opposition fragmentée et à des critiques de la part du gouvernement en place. Mais avec son expérience et son charisme politique, Amadou BA semble prêt à relever ces défis et à mener l’opposition vers de nouveaux horizons.

    Ce retour est donc attendu avec beaucoup d’enthousiasme et de suspense, alors que les regards sont tournés vers Amadou BA pour voir comment il influencera le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

    Grève Annoncée au SAMU National du Sénégal pour Améliorer les Conditions de Travail

    Le personnel soignant du SAMU National du Sénégal, représenté par le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES) et le Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), prévoit de débuter une grève de 48 heures chaque semaine à partir du 15 mai 2024. Cette action, programmée les mercredis et jeudis de chaque semaine, affectera plusieurs villes du pays, y compris Dakar et Saint-Louis, tout en garantissant la continuité de la prise en charge des urgences primaires.

    Les revendications soulevées par le personnel du SAMU National sont diverses et touchent à plusieurs aspects de leurs conditions de travail. Parmi celles-ci figurent le non-paiement des heures supplémentaires et les retards de salaire. Face à des conditions de travail éprouvantes, le personnel exprime un profond désarroi et appelle à une intervention urgente du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour résoudre leurs problèmes.

    Malgré une précédente grève et des discussions avancées avec les autorités, le personnel déplore le manque de réponse favorable à leurs légitimes demandes. Le représentant du SAMU National a déclaré : « Malgré nos multiples tentatives pour dialoguer, le directeur persiste dans une intransigeance qui nous pousse à cette grève. » Les professionnels de la santé insistent sur la nécessité d’une résolution rapide de ces conflits afin de pouvoir reprendre un service normal et assurer la continuité des soins d’urgence pour la population.

    Cette grève souligne les défis auxquels est confronté le secteur de la santé au Sénégal et met en lumière les difficultés rencontrées par le personnel soignant dans l’exercice de leurs fonctions. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes du personnel du SAMU National afin de garantir des conditions de travail décentes et un service de santé efficace pour tous les citoyens.

    Ousmane Abarchi conclut sa tournée des mines au Niger pour renforcer la souveraineté nationale

    Ousmane Abarchi, le ministre nigérien des Mines, a récemment terminé une visite étendue des sites miniers aurifères et d’uranium dans la région d’Agadez. Cette tournée, entamée fin avril, s’est achevée ce mardi 14 mai, symbolisant un pas significatif vers l’affirmation de la souveraineté du Niger sur ses ressources naturelles. Dans un contexte où le pouvoir est centralisé sur la gestion autonome des richesses minérales, cette initiative revêt une importance stratégique pour le pays.

    Le ministre s’est rendu de Dasa à Tchibarkaten, en passant par Arlit, pour inspecter les progrès des opérations minières et dialoguer avec les acteurs locaux, y compris des entreprises internationales telles qu’Orano (France) et CNUC (Chine). Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de Niamey d’optimiser l’exploitation minière tout en préservant les intérêts nationaux et locaux.

    La présence de nombreuses ONG lors de cette visite a également souligné l’importance de l’intégration des communautés locales et de la protection de l’environnement dans les projets miniers. Le Niger, quatrième plus grand producteur d’uranium mais l’un des pays les plus pauvres du monde, cherche à redéfinir sa politique minière sous la nouvelle autorité militaire en place depuis juillet 2023.

    Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement nigérien à garantir que l’exploitation des ressources minérales profite à la nation dans son ensemble, tout en tenant compte des préoccupations environnementales et sociales. En renforçant sa présence sur les sites miniers et en dialoguant avec les parties prenantes, le Niger aspire à une gestion plus transparente et efficace de ses ressources, contribuant ainsi au développement durable et à la prospérité de ses citoyens.

    Adji Sarr en Exil, Sidath Thioune Critique El Hadj, Amadou Ba de Retour : Les Faits Marquants de la Nuit

    La nuit dernière, plusieurs événements ont retenu l’attention des Sénégalais, notamment les développements autour d’Adji Sarr, Sidath Thioune et le retour d’Amadou Ba.

    Adji Sarr, figure controversée suite à ses accusations contre Ousmane Sonko, Premier ministre actuel du Sénégal, a tenté de trouver refuge en Europe. Cependant, sa demande d’asile en Suisse a été rejetée, laissant son avenir incertain. Elle se tourne désormais vers la France, confrontée à des implications politiques lourdes. Pour plus de détails sur cette affaire, vous pouvez consulter Senego.

    Sur les ondes de la Rfm, une vive altercation a opposé Sidath Thioune à El Hadj Assane Gueye. Sidath Thioune a accusé ce dernier de ne pas retenir ses critiques sous le régime précédent. L’intégralité de leur échange est disponible sur Senego, reflétant une tension palpable entre les deux parties.

    De son côté, Amadou Ba, ex-Premier ministre et candidat malheureux aux dernières élections, est revenu à Dakar. Accueilli par ses partisans, il semble déterminé à renforcer sa position dans l’opposition sénégalaise. Vous pouvez voir leur accueil chaleureux sur Senego.

    Outre ces événements, d’autres faits marquants ont également eu lieu :

    • Un conflit à l’UCAD sur la nomination controversée d’Ismaïla Madior Fall, mal perçue par le syndicat SUDES-ESR.
    • Pape Alé Niang cherche à apaiser les tensions à la RTS, en pleine crise interne précédente.
    • Le président Diomaye Faye s’inspire d’Oumar Ibn Abdoul Aziz pour prôner une gouvernance vertueuse.
    • Le drame du jeune Mamadou Seck, tué lors d’une lutte entre Liss Ndiaga et Pokola Baldé, interpelle sur la sécurité.
    • Un rapprochement commercial entre la Gambie et le Sénégal à la suite d’une rencontre entre ministres.
    • Un séisme en Guinée qui a semé la confusion et la peur, sans faire de victimes.
    • Le sauvetage de 252 personnes en mer par la Marine nationale sénégalaise, évitant une tragédie.

    Cette revue des événements de la nuit permet de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels le Sénégal est confronté. Restez à l’écoute pour de nouvelles mises à jour dès demain dans notre matinale.

    Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

    🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
    🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

    Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

    Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

    Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

    Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

    Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

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    Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

    Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

    L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

    Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

    Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

    Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack
    .

    Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

    Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

    Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

    Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

    Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

    Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

    Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

    Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

    En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

    Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

    Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

    L’AS Kaffrine décroche son billet pour la Ligue 2 : une victoire historique pour le football régional

    Hier dimanche, l’AS Kaffrine a écrit une nouvelle page d’histoire pour le football de la région de Kaffrine en obtenant son billet pour la Ligue 2. Lors de l’avant-dernière journée de National 1, le club a remporté une victoire cruciale contre l’AS Kolda sur le score de 1-0.

    Cette victoire décisive a propulsé l’AS Kaffrine à la deuxième place du classement, avec 38 points au compteur. Ce résultat garantit au club une place parmi les trois premiers, assurant ainsi sa montée en Ligue 2 pour la prochaine saison.

    Cet exploit est d’une importance capitale pour le football kaffrinois, marquant ainsi une étape historique dans l’histoire du club et de la région. Jamais auparavant l’AS Kaffrine n’avait atteint un tel niveau de compétition, ce qui rend cette réalisation d’autant plus remarquable.

    Cette accession en Ligue 2 ouvre de nouvelles perspectives pour le football local, offrant aux jeunes talents de la région l’opportunité de briller sur une scène nationale plus importante. C’est également une source de fierté et de motivation pour tous les supporters et passionnés de football de la région, qui ont soutenu l’équipe tout au long de cette saison.

    La qualification de l’AS Kaffrine pour la Ligue 2 est bien plus qu’une simple victoire sportive ; c’est un symbole de la détermination, du talent et du potentiel du football régional, et une promesse de belles perspectives pour l’avenir de ce sport dans la région de Kaffrine.

    Kylian Mbappé remporte son cinquième titre de meilleur joueur de la Ligue 1 lors des Trophées UNFP 2024

    Lors de la cérémonie des Trophées UNFP 2024, qui s’est déroulée au Pavillon d’Armenonville ce lundi soir, Kylian Mbappé a une fois de plus été consacré meilleur joueur de la saison de Ligue 1. Cette victoire marque la cinquième fois consécutive que l’attaquant parisien remporte ce prestigieux titre, démontrant ainsi son indéniable domination dans le championnat français.

    À l’âge de 25 ans, Mbappé quitte le Paris Saint-Germain à la fin de cette saison, après avoir contribué de manière significative à la conquête du septième titre de champion de France pour le club parisien. Avec 26 buts à son actif, il s’est également assuré le titre de meilleur buteur du championnat, confirmant ainsi son influence indiscutable sur le terrain.

    Cette récompense vient couronner une saison exceptionnelle pour Mbappé, qui a su une fois de plus impressionner par ses performances remarquables. Son talent, sa vitesse et sa capacité à faire la différence sur le terrain ont été salués par ses pairs et par les observateurs du football.

    Cette consécration est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte où Mbappé s’apprête à relever de nouveaux défis, quittant le PSG pour poursuivre sa carrière dans un autre club. Son départ laisse derrière lui un héritage impressionnant au sein du championnat français, et son nom restera gravé dans l’histoire de la Ligue 1.

    Avec ce cinquième titre de meilleur joueur de la Ligue 1, Kylian Mbappé confirme une fois de plus sa place parmi les grands du football mondial, et laisse présager un avenir encore plus brillant pour ce prodige du ballon rond.

    Un hommage aux efforts du Directeur Général sortant de l’ONAS : Ibrahima Agne salue l’engagement de Mamadou Mamour Diallo

    Lors de la cérémonie de passation de service à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Monsieur Ibrahima Agne, Président du Conseil d’administration de l’organisme, a tenu à rendre hommage aux réalisations et aux avancées réalisées sous la direction de Mamadou Mamour Diallo, le Directeur Général sortant.

    Agne a souligné les efforts remarquables déployés par Diallo pour améliorer les conditions de travail des employés de l’ONAS. Il a particulièrement salué le rôle de Diallo dans la négociation et la signature de l’accord d’établissement, un acte crucial qui a permis d’instaurer des avantages sociaux significatifs pour les travailleurs. Grâce à ces efforts, le versement systématique du 13ème mois est devenu une réalité pour les employés de l’ONAS.

    En outre, Agne a appelé à une attention particulière sur l’importance de respecter les contrats de performance signés avec l’État. Tout en reconnaissant cette nécessité, il a souligné que l’augmentation de la redevance versée à l’ONAS devrait figurer parmi les priorités du nouveau Directeur Général, Dr Cheikh Dieng. Cette augmentation de la redevance pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement des ressources de l’ONAS et dans le soutien continu de ses initiatives en matière d’assainissement à travers le pays.

    Cette déclaration met en lumière l’engagement indéfectible de l’ONAS envers ses employés et sa mission de fournir des services d’assainissement de qualité à l’échelle nationale. Elle témoigne également de la reconnaissance des efforts exceptionnels déployés par Mamadou Mamour Diallo pour faire avancer la cause de l’assainissement au Sénégal.

    Ziguinchor : Une Randonnée Pédestre pour une Paix Durable en Casamance

    Le comité restreint de gestion du projet de désarmement de la faction Diakaye, dirigé par le gouverneur Mor Talla Tine, a organisé une randonnée pédestre à Ziguinchor, dédiée à la paix définitive en Casamance. Cette initiative, réalisée en partenariat avec l’USAID à travers ses projets ALIWILI 2 et le Catholic Relief Services, célèbre l’anniversaire de l’acte symbolique de dépôt des armes par environ 250 combattants de la faction Diakaye le 13 mai 2023 à Mongone, dans le département de Bignona.

    Les participants, vêtus de blanc et portant des banderoles, ont parcouru les artères de la ville, marquant ainsi leur engagement en faveur de la paix durable en Casamance. La randonnée, intitulée « Diakhaye, un cas d’école », a été saluée par la population locale, y compris des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des ex-combattants de Diakaye.

    Le gouverneur Mor Talla Tine a souligné l’importance de cet événement dans la consolidation de la paix régionale. Il a appelé à l’unité et à la solidarité, exhortant les autres factions du MFDC à suivre l’exemple de Diakaye pour le bien-être collectif du Sénégal.

    Les participants à la marche ont remis un mémorandum au gouverneur Mor Talla Tine, exprimant leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Casamance. Ils ont également plaidé en faveur de la poursuite des initiatives de développement économique et social dans la région.

    La représentante de la société civile, Élie Sophie Sagna, a appelé les autorités à consolider les acquis du processus de paix en poursuivant la mise en œuvre des accords signés en mai 2023. Elle a souligné l’importance du désenclavement, de la construction d’infrastructures de base, de l’accès à l’eau et à l’électricité, et du soutien aux populations déplacées.

    La jeunesse de Ziguinchor a exprimé sa joie et sa satisfaction face à cette marche pour la paix, témoignant de son désir ardent de mettre fin à des décennies de conflit et de construire un avenir meilleur pour la région.

    La Casamance, marquée par des années de conflit, aspire désormais à une paix durable et à un développement économique et social. La remise des armes par la faction Diakaye en 2023 a été un pas significatif vers cet objectif, symbolisant l’espoir d’un avenir de paix et de prospérité pour la région.

    Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

    Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

    L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

    Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

    Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

    Réaction vive des supporters du Stade de Mbour après leur défaite face au Jaraaf de Dakar

    La rencontre opposant le Stade de Mbour au Jaraaf de Dakar a pris une tournure tumultueuse lorsque les supporters du club mbourois ont exprimé leur mécontentement après la défaite de leur équipe. Alors que le Jaraaf s’imposait 2-0 sur le terrain du stade Caroline, les supporters ont manifesté leur frustration de manière violente, jetant des pierres et lançant des insultes envers le corps arbitral.

    Cette réaction agressive a conduit à des scènes de confusion et a mis en lumière les tensions qui règnent dans le monde du football sénégalais, où les résultats des matchs ont souvent des répercussions émotionnelles profondes sur les supporters.

    Face à cette situation, Saliou Samb, ancien président du Stade de Mbour, a pris la parole pour appeler à l’unité et au soutien envers le club. Malgré sa démission de ses fonctions, Samb a exprimé son soutien au président actuel, Ass Wade, et à son équipe dirigeante, saluant leur engagement envers le club malgré les défis rencontrés.

    Samb a souligné l’importance du soutien des supporters dans les moments difficiles et a exhorté les fans à se rallier derrière leur équipe pour surmonter les obstacles. Il a également promis d’examiner attentivement les préoccupations des supporters et de travailler avec les parties concernées pour aider le Stade de Mbour à retrouver son succès passé.

    Cette réaction souligne la passion intense qui entoure le football au Sénégal et met en lumière l’importance du soutien des supporters pour le succès à long terme des clubs. Dans un geste de réconciliation et de solidarité, Saliou Samb a offert un message d’unité et d’engagement envers le Stade de Mbour, appelant à un retour à l’harmonie et à la coopération au sein du club.

    Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

    Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

    Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

    Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

    Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

    Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

    Atelier de Formation sur la Gestion du Climat Social : Vers un Progrès Socio-Économique

    Des organisations syndicales du secteur des transports et diverses parties prenantes ont entamé lundi un atelier de formation axé sur la gestion du climat social dans une optique de progrès socio-économique.

    Pendant deux jours, les participants se pencheront sur des sujets tels que les droits fondamentaux au travail, les mécanismes internes de gestion des différends, la promotion de l’égalité et de l’équité de genre, et bien d’autres encore.

    Le coordonnateur du projet « Ensemble vers la réforme du travail » à l’agence de coopération allemande au Sénégal (GIZ), Demba Diop, a souligné l’importance de ces thématiques, affirmant qu’elles permettront aux acteurs du marché du travail de s’armer pour progresser socio-économiquement. Il a également noté que les conflits en milieu professionnel ne devraient pas être perçus comme des forces destructrices, mais plutôt comme des opportunités d’amélioration des droits sociaux et économiques des travailleurs.

    Pour Mor Diop, secrétaire général du syndicat national des auxiliaires de transport du Sénégal (SNATS), cette formation offre l’opportunité d’analyser en profondeur les causes des conflits au travail afin de formuler des recommandations pour leur prévention et leur résolution. Il a également souligné l’importance de trouver des solutions pour lutter contre la violence et le harcèlement en milieu professionnel.

    Le secrétaire général de la Confédération du syndicat autonome du Sénégal (CSA), Elimane Diouf, a quant à lui souligné l’importance de renforcer les capacités des travailleurs. Il a mis en avant le rôle crucial de la gestion du climat social dans l’engagement des salariés, soulignant que des conditions de travail favorables encouragent la motivation des employés et les incitent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

    Cet atelier reflète l’engagement des parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement de travail harmonieux et productif, où les droits des travailleurs sont respectés et où les conflits sont résolus de manière constructive, contribuant ainsi au progrès socio-économique global.

    Grève dans les collectivités territoriales : Aminata Mbengue Ndiaye appelle à “donner la chance au dialogue”

    Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), a appelé l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève, afin de favoriser le dialogue et de trouver une solution constructive à la crise actuelle.

    Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de l’institution, Aminata Mbengue Ndiaye a lancé un appel solennel à l’Intersyndicale, soulignant l’importance de donner une chance au dialogue pour résoudre les problèmes rencontrés. Elle a également proposé le HCCT comme médiateur social pour faciliter les négociations et parvenir à une résolution satisfaisante.

    Cette déclaration survient alors que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient un mouvement d’humeur depuis plusieurs mois, revendiquant notamment de meilleures conditions de travail.

    La deuxième session ordinaire de l’année du HCCT était axée sur le thème “Fonction publique locale : enjeux et perspectives pour une meilleure gouvernance des territoires”, mettant en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion des collectivités territoriales.

    Ce geste d’Aminata Mbengue Ndiaye reflète une volonté de recherche de solutions consensuelles et de préservation du dialogue social, dans le but d’aboutir à un compromis bénéfique pour toutes les parties impliquées.

    En attendant une éventuelle réponse de l’Intersyndicale, l’appel au dialogue lancé par la présidente du HCCT ouvre la voie à des discussions constructives et à la recherche de solutions durables pour résoudre les tensions au sein des collectivités territoriales.

    Accident mortel sur la VDN : 3 victimes dénombrés…

    La route fait encore des victimes. Le drame s’est produit dans la capitale sénégalaise, sur la voie de dégagement Nord (Vdn).

    Une collision entre deux bus Tata 44 a fait trois morts d’après des témoins qui ont contacté Seneweb.

    Nous y reviendrons avec plus de détails…

    Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

    Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

    « Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

    Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

    Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

    « Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
    Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

    L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

    Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
    Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                     AS
                               Le Dakarois Ziguinchor

    Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

    La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

    Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

    Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

    Incubateur UGB : Opportunités Entrepreneuriales en Projets Cleantech

    Dans le cadre de ses efforts visant à encourager l’innovation au service du développement durable et de l’économie verte, le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, avec le soutien du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), lance le projet de promotion de l’Innovation en matière de Technologies Propres pour l’Action climatique au Sénégal.

    Ce projet vise à promouvoir l’entrepreneuriat vert en organisant des compétitions annuelles destinées aux porteurs de projets dans plusieurs domaines clés, notamment la Valorisation des déchets, l’Utilisation rationnelle de l’Eau, l’Efficacité énergétique, les Énergies renouvelables, la Construction écologique, le Transport durable et les Matériaux et produits chimiques.

    Destiné aux auto-entrepreneurs, start-ups, PMEs-PMIs et TPEs, ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme mondial « Global Cleantech Innovation Program (GCIP) », déployé par l’ONUDI dans seize autres pays.

    Vous êtes chaleureusement invités à une session d’informations qui se tiendra à l’incubateur de l’Université Gaston Berger le mardi 14 mai à 09h30. Cette session fournira des informations détaillées sur la procédure de candidature à cet appel et offrira l’occasion de poser des questions pour mieux comprendre les opportunités offertes.

    Pour vous inscrire à cette session d’information, veuillez suivre le lien : Inscription à la session.

    Ne manquez pas cette opportunité de contribuer à la lutte contre le changement climatique tout en développant votre activité entrepreneuriale dans le domaine des technologies propres. Rejoignez-nous pour découvrir comment votre projet pourrait bénéficier de ce programme d’accompagnement et de financement.

    Pour plus d’informations sur la procédure de candidature, veuillez consulter : Procédure de candidature.

    Grande opportunité pour les titulaires de baccalauréat et de certifications en éducation physique et sportive

    Si vous êtes titulaire d’un baccalauréat ou d’un certificat d’aptitude en éducation physique et sportive (CAMEPS), ou encore d’un certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en éducation physique et sportive, une opportunité unique s’offre à vous ! L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (UFR SEFS) lance un appel à candidatures pour le recrutement d’étudiants en licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.

    Cette annonce représente une véritable chance pour les passionnés de sport et d’éducation physique de poursuivre leurs études dans un domaine qui les passionne. Que vous soyez fraîchement diplômé du baccalauréat ou déjà détenteur d’un certificat dans le domaine de l’éducation physique et sportive, cette opportunité vous ouvre les portes d’une formation enrichissante et valorisante.

    La licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives offre un cursus complet et diversifié, permettant aux étudiants d’acquérir des compétences théoriques et pratiques dans différents domaines liés au sport et à l’exercice physique. Des enseignements variés, allant de la physiologie du sport à la psychologie en passant par la gestion et l’organisation des événements sportifs, sont dispensés par une équipe pédagogique qualifiée et passionnée.

    En plus de bénéficier d’une formation de qualité, les étudiants en licence STAPS ont également la possibilité de participer à des activités extra-scolaires et à des projets de recherche dans le domaine du sport et de la santé. Ces opportunités permettent non seulement de développer des compétences supplémentaires, mais aussi de tisser des liens avec d’autres étudiants et des professionnels du secteur.

    Ne manquez pas cette occasion de transformer votre passion pour le sport en une carrière enrichissante et stimulante ! Pour postuler, rendez-vous sur le site web de l’UFR SEFS où vous trouverez toutes les informations nécessaires sur les modalités d’inscription et les pièces à fournir. La date limite de dépôt des candidatures approche, alors n’hésitez pas à saisir cette opportunité dès maintenant et à prendre votre avenir en main !

    Un concours de joutes oratoires sur l’accès aux données du secteur extractif lancé à l’UGB

    Le club OHADA de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a inauguré samedi dernier une compétition de joutes oratoires centrée sur l’accès aux données du secteur extractif, en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Sous le thème évocateur « Exploitation des hydrocarbures et développement socio-économique du Sénégal : un fardeau déguisé ? », cet événement s’est déroulé dans l’amphithéâtre de l’Unité de formation et de recherche Civilisations, religions, arts et communication (UFR CRAC).

    L’objectif de cette compétition est d’impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des ressources naturelles du pays. Selon Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID/TRACES ‘´Seytou Momel’’, l’accès à l’information dans le secteur extractif revêt une importance capitale pour permettre aux populations, notamment aux étudiants, de suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises et de participer à la gouvernance transparente des ressources minières, pétrolières et gazières du Sénégal.

    Le vice-recteur de l’UGB, le professeur Saliou Diouf, a salué cette initiative, soulignant l’accompagnement de l’USAID à l’université depuis plusieurs années. Cette cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’UGB et le projet USAID/TRACES.

    Des personnalités éminentes telles que Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, et Papa Fara Diallo, président de la section sénégalaise de la coalition ‘´Publiez ce que vous payez’’, ont pris part à cette cérémonie.

    Organisée dans le cadre du programme TRACES (Transparence et Redevabilité dans le Secteur extractif au Sénégal), cette compétition de joutes oratoires se déroulera jusqu’au mois de juillet. Elle a débuté avec un match inaugural opposant l’Unité de formation et de recherche Lettres et sciences humaines (UFR LSH) à l’équipe de l’UFR CRAC.

    Cet événement constitue une initiative majeure visant à promouvoir la transparence et la redevabilité dans les industries extractives sénégalaises, contribuant ainsi à une gestion plus éclairée et responsable des ressources naturelles du pays.

    Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

    Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

    Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

    Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

    M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

    Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

    Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

    Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

    Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

    Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

    Tirage au Sort des 8es de Finale de la Coupe du Sénégal : Affiches Principales Révélées

    La Fédération sénégalaise de football (FSF) a révélé ce lundi les affiches des 8es de finale de la Coupe du Sénégal, suscitant l’enthousiasme des supporters à travers le pays. Parmi les duels les plus attendus, on retrouve Casa Sports contre l’AS Pikine et Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf.

    Parmi les autres rencontres prévues, le petit poucet de la compétition, Férus de Foot de Louga, qui évolue en Division régionale, se mesurera à l’AS Douanes. Le leader de la Ligue 1, Teungueth FC, devra affronter le CNEPS Excellence de Thiès.

    Dans d’autres duels intéressants, le dernier de la Ligue 1, Jamono Fatick, croisera le fer avec HLM de Dakar, tandis que l’AS Kaffrine se mesurera à Mbour PC pour un duel de National 1. Le Wallydaan, premier de la Ligue 2, sera opposé au Dial Diop Sporting Club de Dakar. Enfin, la Jeanne d’Arc, plusieurs fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, affrontera Keur Madior.

    Le programme des 8es de finale est le suivant :

    • Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf
    • Teungueth FC contre CNEPS Excellence
    • Férus de Foot de Louga contre AS Douanes
    • Mbour PC contre AS Kaffrine
    • Casa Sports contre AS Pikine
    • Dial Diop SC contre Wallydaan
    • Keur Madior contre Jeanne d’Arc
    • Jamono Fatick contre HLM Dakar

    Ces affiches promettent des rencontres passionnantes et des moments de football palpitants pour les supporters sénégalais. Les équipes se préparent à livrer des performances remarquables dans l’espoir de franchir cette étape cruciale de la compétition et de se rapprocher un peu plus du prestigieux trophée de la Coupe du Sénégal.

    La Senelec Exporte Son Excédent d’Électricité vers la Guinée et d’Autres Voisins

    Depuis deux semaines, la Senelec, société nationale sénégalaise d’électricité, contribue à l’alimentation en électricité de la Guinée en cédant 120 mégawatts (MW) à son homologue guinéenne. Cette coopération énergétique entre le Sénégal et ses voisins vise à pallier les difficultés d’alimentation électrique rencontrées par la Guinée, limitant ainsi les délestages auxquels sa population est confrontée depuis plusieurs mois.

    Selon les informations rapportées par Wal Fadjri, ce partenariat permet à la Senelec de générer un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de francs CFA. Il souligne également que cette initiative n’est pas nouvelle pour la Senelec, qui avait déjà conclu des accords similaires avec d’autres pays voisins. En 2023, la Gambie a ainsi bénéficié de 60 mégawatts d’électricité pour un montant de 31 milliards de francs CFA, dont une partie a été allouée à un contrat de gestion pour l’exploitation et la maintenance de son réseau électrique.

    De plus, des négociations étaient en cours pour la vente de 60 mégawatts au Mali et de 40 mégawatts à la Mauritanie. Ces accords témoignent de l’excédent d’électricité produit par la Senelec au cours des dernières années, passant de 500 à 1890 MW entre 2012 et 2024.

    Cette exportation d’électricité bénéficie non seulement aux pays voisins en améliorant leur accès à l’électricité, mais elle constitue également une source de revenus supplémentaires pour la Senelec. Cependant, elle soulève également des questions sur la capacité de la Senelec à répondre à la demande croissante en électricité sur le marché intérieur, et sur la durabilité de cette stratégie à long terme.

    En fin de compte, cette coopération régionale dans le domaine de l’énergie illustre les opportunités de collaboration entre les pays africains pour répondre aux défis énergétiques communs et favoriser le développement économique et social de la région.

    Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

    Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

    Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

    En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

    Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

    Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

    Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

    Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

    Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

    Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

    La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

    L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

    La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

    Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

    Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

    La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

    Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

    Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

    Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

    Mikayil Ngor Faye : Le Jeune Talent S’Élève en Flèche Vers les Sommets Nationaux et Internationaux

    Le monde du football s’illumine souvent de jeunes étoiles prometteuses, et en ce moment, tous les regards se tournent vers Mikayil Ngor Faye. À seulement 19 ans, ce défenseur du FC Barcelone Athletic, issu de l’académie de Diambars, est en train de marquer les esprits sur la scène nationale et internationale.

    Son ascension fulgurante a été récemment mise en lumière lors d’un match amical contre le Gabon, où il a fait ses débuts avec l’équipe nationale sénégalaise. Mais ce n’était pas tout : non content de sa première sélection, Mikayil a également inscrit un but remarquable qui a captivé l’attention des observateurs du football mondial.

    Désormais, selon les informations rapportées par Stades, relayant les dires du journaliste espagnol Alberto Torello, Mikayil Ngor Faye se retrouve sur le point de faire un retour en force en équipe nationale. Une pré-convocation pour les prochains matchs des Lions est en effet sur la table, avec des rencontres cruciales contre la RDC et la Mauritanie, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026.

    Cette opportunité représente un moment décisif dans la jeune carrière du joueur. Être retenu dans la liste finale par Aliou Cissé, le sélectionneur national, signifierait une nouvelle étape vers la consécration pour ce talentueux défenseur. Cependant, cette reconnaissance internationale pourrait aussi avoir des implications sur son parcours au sein du FC Barcelone Athletic.

    En effet, le jeune prodige pourrait être amené à manquer les playoffs de son équipe, qui lutte actuellement pour accéder à la Secunda B. C’est là un dilemme que beaucoup de jeunes joueurs aimeraient affronter : jongler entre les exigences de leur club et les opportunités offertes par leur sélection nationale.

    Pour Mikayil Ngor Faye, ce n’est que le début d’une carrière qui s’annonce prometteuse. Son talent brut et sa détermination sont les atouts qui le propulsent vers les sommets du football, et il est fort probable que nous entendions encore beaucoup parler de lui dans les années à venir.

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