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Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

Pabi Guèye et l’As Douanes se préparent pour le prochain défi à Kigali

Après avoir brillamment franchi les étapes de la Conférence Sahara, Pabi Guèye, l’entraîneur de l’As Douanes, se tourne déjà vers le prochain défi qui attend son équipe à Kigali. Fort des enseignements tirés de cette première phase, le coach prévoit des ajustements spécifiques pour renforcer son équipe en vue des prochaines rencontres.

« Je remercie tout le Peuple sénégalais. Nous avons affronté des adversaires redoutables. Les erreurs passées ont été corrigées et les choix faits pour les matchs à élimination directe ont été décisifs », a déclaré Guèye. Il a notamment souligné le remplacement d’Ibrahima Thomas par Mike Fofana, saluant la contribution décisive de ce dernier.

En ce qui concerne les préparatifs pour Kigali, Guèye reste prudent quant aux progrès à réaliser, tant en attaque qu’en défense. Il reconnaît que surpasser les performances de l’année précédente constituera un défi de taille. « L’évaluation continue et la préparation sont déjà en cours en vue de Kigali, où la compétition s’annonce intense », a-t-il déclaré, se projetant ainsi vers le Final 8.

Cette déclaration souligne la détermination de Pabi Guèye à mener son équipe vers de nouveaux succès, tout en reconnaissant les défis à relever. Avec une approche pragmatique et un engagement envers l’amélioration constante, l’As Douanes se prépare à affronter les meilleures équipes de la région lors du prochain tournoi à Kigali.

Pierre-Emerick Aubameyang remporte le Prix Marc-Vivien Foé

L’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang a été désigné lauréat du Prix Marc-Vivien Foé pour l’année en cours. Cette récompense, organisée conjointement par RFI et France 24, est un hommage au regretté joueur camerounais Marc-Vivien Foé et vise à distinguer le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 française.

Aubameyang a brillé lors de cette édition avec un total de 252 points, devançant ses concurrents de manière significative. En effet, Achraf Hakimi du Paris Saint-Germain a récolté 136 points, tandis que Nabil Bentaleb de Lille a obtenu 112 points. Pour l’attaquant gabonais, cette reconnaissance marque un moment de fierté, d’autant plus qu’il avait déjà remporté ce titre en 2013 lors de son passage à l’AS Saint-Étienne.

Dans une réaction spontanée à cette victoire, Aubameyang a exprimé sa joie et sa fierté, déclarant : « Je suis très heureux et très fier de remporter ce prix. C’est la deuxième fois, forcément après tant d’années, revenir en France et gagner à nouveau ce prix c’est une fierté énorme. C’est tout aussi gratifiant. Je suis très heureux du parcours depuis. C’est l’aboutissement de cette saison et j’espère aller chercher un Ballon d’Or africain. »

Cette victoire confirme une fois de plus le talent et l’impact de Pierre-Emerick Aubameyang sur le terrain, et souligne son statut d’une des figures majeures du football africain contemporain.

Le FC Barcelone envisage de vendre Ronald Araujo pour plus de 100 millions d’euros

Le FC Barcelone, l’un des clubs de football les plus emblématiques au monde, se retrouve actuellement confronté à des difficultés économiques. Pour résoudre ces problèmes financiers, le club envisage de vendre certains de ses joueurs lors du prochain mercato estival. Parmi ceux-ci, le défenseur central Ronald Araujo est au centre des discussions.

Selon les informations rapportées par le quotidien catalan Sport, le FC Barcelone serait prêt à se séparer d’Araujo si une offre supérieure à 100 millions d’euros était présentée pour le joueur uruguayen âgé de 25 ans. Cette décision, bien que difficile sur le plan sportif, vise à générer des liquidités pour le club et à stabiliser sa situation financière.

Malgré le talent et le potentiel indéniables d’Araujo sur le terrain, les dirigeants du Barça estiment qu’ils disposent de ressources suffisantes en défense pour compenser un éventuel départ. En effet, le retour attendu d’Éric Garcia de son prêt à Gérone pourrait fournir une alternative crédible.

Les prétendants potentiels d’Araujo, parmi lesquels figurent des clubs de renom tels que le Bayern Munich et Manchester United, ont été informés de la situation. Cependant, les négociations concernant une prolongation de contrat entre le joueur et le club ont rencontré des obstacles ces dernières semaines. Le contrat actuel d’Araujo avec le FC Barcelone expire en juin 2026.

Cette décision de vendre Araujo, si elle se concrétise, représenterait un mouvement stratégique de la part du FC Barcelone pour rétablir sa stabilité financière tout en cherchant à renforcer d’autres secteurs de son équipe.

Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

Cheikh Abiboulaye Dièye prend ses fonctions à la tête de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa)

La transition à la direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa) a été marquée par l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye, succédant ainsi à Abdoulaye Dièye après 18 mois de service. Cette passation de pouvoir s’accompagne d’un engagement clair en faveur d’une gestion transparente et équitable, visant à propulser l’aéroport vers un niveau de performance exceptionnel.

Dans son discours inaugural, M. Dièye a souligné son intention de rectifier d’éventuelles injustices et d’optimiser les performances de l’Aibd Sa. Il a également mis en avant ses projets futurs, notamment l’amélioration des services et des infrastructures pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs et aux partenaires de l’aéroport. De son côté, Abdoulaye Dièye, le directeur sortant, a rappelé les réussites notables de son mandat, telles que l’homologation réussie de l’aéroport de Saint-Louis et les améliorations significatives de la certification de Cap-Skiring.

Malgré les défis inhérents à son nouveau rôle, le nouveau directeur général bénéficie de perspectives de développement prometteuses. En effet, les récentes certifications obtenues placent le Sénégal dans une position avantageuse en matière de sécurité de l’aviation civile en Afrique. De plus, les efforts de décentralisation, illustrés par les réhabilitations des pistes régionales, témoignent de la vision à long terme pour le secteur aéronautique du pays.

En somme, l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye à la tête de l’Aibd Sa marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par un leadership dynamique et axé sur l’excellence, au service du développement et de la prospérité du transport aérien au Sénégal.

Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Nouvel Accident Mortel à Guédiawaye : Un Chauffeur Tué sur le Coup

Malgré les efforts des autorités pour renforcer la sécurité routière, les accidents tragiques continuent de se produire sur les routes sénégalaises. Dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1 heure du matin, un drame s’est produit dans le département de Guédiawaye, où un véhicule privé a violemment percuté le rond-point de Gadaye. Le chauffeur du véhicule a été tué sur le coup, et son corps a été transporté à la morgue d’un établissement hospitalier local.

Après avoir effectué les constats habituels, les autorités policières de la section des accidents du commissariat central de Guédiawaye ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Cet incident tragique souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière et de sensibiliser les conducteurs à adopter une conduite responsable sur les routes du Sénégal.

Diambars en danger : Vers une relégation en Ligue 2

La situation se complique pour l’académie de football de Diambars qui semble inexorablement se diriger vers la relégation en Ligue 2. Lors de son récent déplacement à Saint-Louis, l’équipe de Diambars a subi une défaite cruciale face à la Linguère sur un score de 1-0.

Malgré une domination en termes de possession de balle, les joueurs de Diambars n’ont pas réussi à concrétiser leurs opportunités en buts. Le tournant du match est survenu avec une grossière erreur du gardien Cheikh Bamba Fall, offrant ainsi à l’attaquant saint-louisien Amadou Tidiane Kébé l’occasion de marquer dans une cage vide.

Cette défaite plonge Diambars au dernier rang du classement avec seulement 18 points, soit quatre points de retard sur le premier relégable, Jamono. Avec trois journées de championnat restantes, la situation devient de plus en plus critique pour Diambars, qui risque sérieusement de descendre en Ligue 2 à moins d’un revirement spectaculaire de situation.

De son côté, la Linguère, en remportant cette victoire, s’éloigne de la zone de relégation et consolide sa position en milieu de tableau, avec 27 points à son actif.

Cheikhou Oumar Sy critique le traitement des demandes de Visa et propose des réformes

Dans une récente déclaration, Cheikhou Oumar Sy a exprimé son avis sur le traitement des demandes de Visa, notamment par les ambassades, et a appelé à des réformes importantes dans ce domaine.

Selon Sy, le journal « 2 Minutes » sous-estime largement les montants perçus par les ambassades dans le cadre du traitement des demandes de Visa. Il estime que l’ambassade de France à elle seule aurait empoché au minimum 2 milliards 500 millions de francs CFA. Cette affirmation souligne l’ampleur des sommes en jeu et met en lumière les questions de transparence et de gouvernance dans ce secteur.

L’un des aspects les plus critiqués par Sy est le recours à des services de livraison privés, tels que DHL, pour la remise des passeports une fois que le Visa est accordé. Il trouve cela aberrant, surtout lorsque La Poste est disponible comme service public au sein du pays. Selon lui, il est injuste que les demandeurs de Visa soient contraints de payer des frais supplémentaires à une entreprise étrangère pour recevoir leurs documents, alors qu’ils devraient pouvoir bénéficier des services de La Poste.

Pour remédier à cette situation, Sy propose une restructuration rapide de La Poste afin qu’elle puisse assumer toutes les fonctions liées au traitement des demandes de Visa. Il estime que les services actuellement assurés par des entités privées comme VFS Global devraient être transférés à La Poste, permettant ainsi un meilleur contrôle des coûts et une plus grande accessibilité pour les demandeurs de Visa.

Cette prise de position de Cheikhou Oumar Sy met en lumière les défis auxquels sont confrontés les demandeurs de Visa au Sénégal et souligne la nécessité d’une réforme significative dans ce domaine. En appelant à une implication plus forte de La Poste et à une meilleure gestion des coûts et des services, Sy espère contribuer à une amélioration de l’expérience des demandeurs de Visa et à une plus grande équité dans le processus.

Ousmane Sonko reçoit les conseils des éminents guides religieux

Au cours du week-end écoulé, le leader politique sénégalais Ousmane Sonko a eu l’opportunité de rencontrer et de recevoir les précieux conseils de trois figures religieuses éminentes : Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké.

Ces rencontres ont été l’occasion pour Sonko de bénéficier de la sagesse et de l’expérience de ces guides spirituels respectés, qui occupent des positions importantes dans la communauté religieuse du Sénégal. En écoutant attentivement leurs conseils, Sonko exprime son désir de bénéficier des prières et des bénédictions de ces personnalités spirituelles influentes pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké sont des figures respectées non seulement pour leur engagement spirituel, mais aussi pour leur implication dans des initiatives visant à promouvoir le développement socio-économique et le bien-être de la population sénégalaise.

La visite de Sonko à ces guides religieux témoigne de son engagement à écouter et à prendre en compte les avis et les recommandations des différentes composantes de la société sénégalaise, y compris la sphère religieuse. En s’entourant de ces personnalités religieuses, Sonko cherche à renforcer ses liens avec la communauté et à bénéficier de leur sagesse dans sa quête de servir au mieux les intérêts du peuple sénégalais.

Cette série de rencontres souligne l’importance pour les dirigeants politiques de rester en contact avec les leaders religieux et de chercher leur guidance dans la prise de décisions qui affectent la société dans son ensemble. Ousmane Sonko semble vouloir intégrer ces conseils dans son action politique, en mettant en avant l’importance de la spiritualité et de la sagesse dans la gouvernance.

Enjeux fonciers au Sénégal : l’importance d’une réforme prudente et inclusive

Dans le paysage juridique sénégalais, la question foncière occupe une place centrale, tant elle touche à des enjeux économiques, sociaux, et culturels cruciaux. Amsatou Sow Sidibé, Professeure agrégée des Facultés de Droit et ancienne directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) à l’UCAD, souligne avec justesse dans son récent article l’importance vitale de ce sujet.

Fondamentalement, le droit à la terre est un droit humain essentiel. Il s’agit d’une ressource vitale qui va bien au-delà de sa simple dimension économique. La terre est le symbole de l’identité culturelle et cultuelle, et constitue souvent le seul refuge de l’humain, tant dans cette vie que dans l’au-delà.

L’article met en lumière l’évolution de la législation foncière au Sénégal, en remontant à la loi n° 64-46 de 1964, promulguée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Cette loi, qui s’inspirait à la fois de la tradition négro-africaine et des impératifs du développement économique, visait à instaurer un régime foncier équilibré et à consacrer la conception africaine de la propriété collective de la terre.

Cependant, malgré ses intentions louables, l’application de cette loi s’est avérée complexe et sujette à des défis multiples. La multiplicité des textes relatifs au foncier et leur défaut d’harmonisation ont entravé sa mise en œuvre efficace. De plus, certaines pratiques, telles que l’immigration des terres par l’État au détriment des communautés locales, ont soulevé des questions quant à l’équité et à la justice dans l’accès à la terre.

Sidibé souligne également les risques potentiels liés à une éventuelle privatisation du domaine national, mettant en garde contre les inégalités et les conflits sociaux qui pourraient en découler. Elle plaide plutôt en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de trouver des solutions adaptées aux besoins et aux aspirations de la population.

L’article souligne la nécessité d’une réforme foncière prudente et réfléchie, qui prend en compte les réalités socio-économiques et culturelles du Sénégal. Il rappelle que le foncier est une question trop importante pour être laissée entre les mains de quelques-uns, et insiste sur l’importance de légiférer avec prudence et avec le souci de l’intérêt général.

Gorgui Sy Dieng reçoit un Doctorat Honorifique pour ses contributions exceptionnelles

Le célèbre joueur de basketball sénégalais, Gorgui Sy Dieng, a été récompensé ce week-end aux États-Unis en se voyant décerner un doctorat honorifique. Cette prestigieuse reconnaissance vient saluer les contributions remarquables de Gorgui Sy Dieng dans le domaine du sport et au service des autres.

Sur sa page Facebook, Gorgui Sy Dieng s’est exprimé avec humilité et gratitude : « Je suis sincèrement honoré de recevoir ce doctorat honorifique. Je suis également reconnaissant envers les personnes remarquables qui ont fait partie de ce voyage au service des autres ».

Cette distinction témoigne de l’impact positif que Gorgui Sy Dieng a eu non seulement sur le monde du basketball, mais aussi sur les communautés auxquelles il appartient, tant au Sénégal qu’à l’étranger. Son engagement envers le service communautaire et son dévouement à soutenir les initiatives humanitaires ont fait de lui un exemple inspirant pour de nombreux jeunes.

Gorgui Sy Dieng a su allier succès sur le terrain et engagement hors du terrain, démontrant ainsi les valeurs de solidarité, de générosité et d’altruisme. Cette reconnaissance honorifique vient souligner l’importance de ses actions et l’impact positif qu’il continue d’avoir sur la société.

Au-delà du basketball, Gorgui Sy Dieng continue de laisser une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qu’il touche, et ce doctorat honorifique est une juste récompense pour son dévouement et son leadership exemplaires.

Une Gambienne arrêtée pour chantage à l’aide de photos et vidéos obscènes : Un expert comptable sénégalais témoigne

A. Fatty, une ressortissante gambienne, a été arrêtée à Karang, à la frontière sénégalo-gambienne, dans le cadre d’une affaire de chantage contre A. Thiam, un expert comptable sénégalais. Cette arrestation fait suite à des mois de recherche et met fin à une histoire qui a secoué l’opinion publique depuis l’année dernière.

L’affaire remonte à février 2021, lorsque A. Fatty et A. Thiam se sont rencontrés par l’intermédiaire d’une amie de ce dernier. À l’époque, la Gambienne était au Sénégal pour des soins médicaux. Une relation amoureuse s’est développée entre les deux, malgré la distance géographique entre le Sénégal et la Gambie. Pour pallier cette séparation, le couple avait recours à des appels vidéo, parfois intimes.

Cependant, ce que A. Thiam ignorait, c’est que sa compagne enregistrait secrètement ces séances vidéo, capturant des images compromettantes de lui dénudé. Cette manipulation a pris une tournure sombre lorsque A. Fatty a commencé à menacer A. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, utilisant ainsi le chantage pour obtenir de l’argent.

Face à ces menaces, A. Thiam a déposé plainte contre son ex-compagne pour chantage et tentative d’extorsion de fonds auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc). Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation récente à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers de l’utilisation irresponsable des nouvelles technologies et souligne l’importance de la prudence lors des interactions en ligne. Les autorités encouragent les victimes de ce type de chantage à signaler rapidement les cas aux autorités compétentes, afin de garantir la sécurité et la protection de tous les citoyens.

Exploitation du pétrole à Sangomar : Les jeunes de Fatick expriment leurs préoccupations à Woodside

À l’initiative du Forum civil, le Conseil régional de la jeunesse de Fatick et Woodside ont organisé un atelier de deux jours à Ndagane, visant à permettre aux jeunes de la région d’obtenir davantage d’informations sur les points clés de l’étude d’impact et du plan de gestion environnementale concernant l’exploitation du pétrole à Sangomar. Au cours de cet atelier, de nombreuses préoccupations ont été exprimées par le Président du conseil régional de la jeunesse de Fatick, Cheikh Faye.

« Nous avons pris connaissance du rapport sur l’étude d’impact environnemental, mais cela ne suffit pas à nous éclairer pleinement, d’où l’importance de cet atelier avec Woodside afin qu’elle puisse nous fournir des explications supplémentaires sur l’exploitation du pétrole », a souligné Cheikh Faye.

Il a également soulevé certaines inquiétudes concernant le Plan de gestion environnementale (PGE). « Le PGE implique une compensation pour les populations impactées. Contrairement aux engagements pris par Woodside, nous avons constaté qu’elle a réalisé des projets à Dakar et non à Fatick. Cela nous surprend, car comment se fait-il que le projet soit situé dans notre région et que Woodside mène des actions à Dakar, qui n’est pas impactée ? », ont interrogé les jeunes.

Cheikh Faye a déploré le fait que les jeunes locaux ne soient pas suffisamment impliqués dans le projet Sangomar. « C’est la première fois que je rencontre les responsables de Woodside. De même, les jeunes des zones impactées n’ont pas eu l’opportunité de participer. Cet atelier, organisé par le Forum civil, nous offre l’occasion de faire part de nos préoccupations », a-t-il ajouté.

Toutefois, Cheikh Faye espère que les responsables de Woodside trouveront des solutions à leurs préoccupations à la fin de cet atelier.

Prenant la parole, Birahime Seck, le coordonnateur du Forum Civil, a souligné le rôle d’intermédiation joué par leur programme Usaid Traces pour faciliter le dialogue entre l’entreprise opératrice et la jeunesse de Fatick. « À l’issue de cette rencontre, nous tirerons des conclusions et continuerons à encourager Woodside à s’engager davantage dans un échange avec les jeunes de Fatick », a-t-il conclu.

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale renforce les partenariats avec l’OMS et l’Unicef

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a poursuivi ses audiences de prise de contact avec les acteurs clés du secteur de la santé, démontrant ainsi son engagement à renforcer les partenariats pour améliorer les services de santé au Sénégal.

Lors de rencontres successives, le Ministre a accueilli le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr Jean-Marie Vianny Yameogo, accompagné de son équipe, ainsi que la représentante résidente de l’UNICEF, Silva Danailov. Ces échanges marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le ministère de la Santé et les partenaires techniques et financiers.

L’objectif de ces rencontres est de consolider la collaboration entre le gouvernement sénégalais et ces organisations internationales, afin de mettre en œuvre des programmes et des initiatives visant à améliorer la santé et le bien-être des populations. Le Ministre Sy a exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec l’OMS et l’UNICEF pour relever les défis majeurs du secteur de la santé au Sénégal.

Ces échanges ont également permis de discuter des priorités nationales en matière de santé publique, des besoins spécifiques du pays et des stratégies pour renforcer les systèmes de santé et fournir des services de qualité à tous les citoyens.

Le Ministre a souligné l’importance de ces partenariats pour atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, ainsi que pour faire face aux défis émergents tels que la pandémie de COVID-19 et d’autres menaces sanitaires.

En consolidant ces partenariats avec des organisations internationales de premier plan telles que l’OMS et l’UNICEF, le Sénégal renforce sa capacité à répondre aux besoins de santé de sa population et à progresser vers une couverture sanitaire universelle et des soins de santé de qualité pour tous.

Grève des médecins à Kaolack : Revendications pour de meilleures conditions de travail et de protection

Le Syndicat autonome des Médecins pharmaciens, chirurgiens dentistes (SAMES) a tenu son comité exécutif les 10 et 11 mai à Kaolack, Sénégal, pour réaffirmer ses demandes de meilleures conditions de travail auprès de l’État. Le secrétaire général, Dr Mamadou Demba Ndour, et ses collègues ont exprimé leur frustration quant à la lenteur des négociations avec le gouvernement, entamées en décembre 2023 à la suite d’un préavis de grève.

Les médecins exigent une augmentation de salaire, une revalorisation des pensions de retraite à hauteur d’au moins 80% du dernier salaire, et le recrutement de personnel qualifié dans les hôpitaux afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Ils réclament également une protection juridique spéciale pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. La nécessité de reprendre rapidement les discussions découle des effets négatifs des grèves sur la coordination des services d’urgence et la continuité des soins médicaux.

En plus des revendications salariales et structurelles, le SAMES exprime son soutien aux autres syndicats en conflit et demande au ministère de la Santé de prendre des mesures efficaces pour apaiser la situation. Ils préconisent une approche basée sur l’écoute et l’anticipation de la part des autorités, tout en appelant à la mise en place de mesures préventives pour répondre aux besoins des professionnels de la santé.

Cette mobilisation des médecins sénégalais à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé, ainsi que l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour assurer la qualité des soins prodigués à la population.

Le Front Polisario adresse un message aux nouvelles autorités sénégalaises sur la question du Sahara Occidental

Dans une déclaration marquante prononcée le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Birahim Ghali, président du Front Polisario, a exprimé son espoir quant à une nouvelle dynamique dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, concernant le conflit du Sahara Occidental.

Soulignant la victoire du président Bassirou Diomaye Faye et la présence du Premier ministre Ousmane Sonko, Ghali a mis en avant leurs valeurs panafricaines et leur engagement pour la défense des intérêts de l’Afrique. Cette perspective, selon lui, offre un souffle nouveau d’espoir pour le règlement de la question sahraouie.

Dans ses propos, Ghali a rappelé les tensions historiques entre le Sénégal et les intérêts impérialistes, déclarant que les nouvelles autorités sénégalaises se démarquent des compromissions passées avec les « valets de la France ». Il exprime ainsi sa confiance dans le leadership de Bassirou Diomaye Faye pour consolider cette nouvelle ère et promouvoir une alliance contre les forces hostiles à l’Afrique et au Sahara.

Le président du Front Polisario, tout en se félicitant de cette potentielle collaboration, appelle à la préservation de ces espoirs et à la concrétisation du changement tant attendu. Il conclut en exprimant sa foi en un avenir meilleur pour le Sahara Occidental, sous la bannière de cette nouvelle direction politique au Sénégal.

Cette déclaration risque de susciter des réactions au sein du Royaume du Maroc, qui revendique la souveraineté sur le Sahara Occidental. Les observateurs attendent avec intérêt les évolutions dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, notamment sur cette question épineuse qui divise depuis des décennies la communauté internationale.

Faits Marquants de la Semaine : Honneurs, Nominations et Fraternité Sportive à Dakar

Cette semaine, l’actualité sénégalaise et africaine a été marquée par des personnalités influentes et des événements significatifs, témoignant du dynamisme et de l’engagement sur le continent.

1. Ousmane Sonko Honoré : Le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a été sélectionné pour recevoir le prestigieux Trophée Myriam Makeba, mettant en lumière son influence grandissante et son dévouement envers le développement du Sénégal. Cette reconnaissance internationale sera célébrée lors d’une cérémonie à Paris le 18 mai 2024.

2. Fatou-Kiné Diakhaté Nommée : Fatou-Kiné Diakhaté entre dans l’histoire en devenant la première femme nommée Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette nomination reflète son parcours remarquable dans les domaines des finances et de la politique, mettant en avant ses compétences et son engagement.

3. Ovation pour Diomaye Faye à Dakar Arena : Lors de la Basketball Africa League, Diomaye Faye a été ovationné à Dakar Arena aux côtés de son homologue rwandais, soulignant ainsi le pouvoir du sport en tant que catalyseur de diplomatie et de fraternité pan-africaine. Le match, qui a réuni les équipes sénégalaises et rwandaises, a symbolisé l’unité continentale à travers le sport.

Autres Points Notables de la Semaine :

  • Ayib Daffé clarifie les récentes nominations, soulignant l’importance de la mise en œuvre du projet présidentiel.
  • La gestion de la mairie de Kaffrine est critiquée suite aux révélations de la Cour des comptes ; l’ancien maire réagit.
  • Me Patrick Kabou critique l’ancien régime pour son manque de vision dans l’amélioration des conditions de vie.
  • Pastef promeut le panafricanisme avec la prochaine tournée africaine d’Ousmane Sonko, visant à renforcer l’unité continentale.
  • Une nouvelle biographie d’Omar Blondin Diop rend hommage à son militantisme contre le colonialisme.
  • Ousmane Sonko rencontre le guide Serigne Fallou pour un échange spirituel respectueux.
  • La crise foncière et l’appel au Président sont soulignés par le Khalif de Bambilor, mettant en avant les enjeux de gestion des terres.

Cette édition de la Matinale Senego vous a tenus informés des faits marquants de la semaine. Restez connectés pour plus d’actualités et bonne journée !

Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

Remaniement surprise au Kremlin : Sergueï Choïgou limogé de son poste de ministre de la Défense

Dans un mouvement inattendu, le président russe Vladimir Poutine a procédé à un remaniement majeur au sein du gouvernement, limogeant le ministre de la Défense Sergueï Choïgou dimanche soir. Cette décision intervient quelques jours seulement après l’investiture de Poutine pour un cinquième mandat présidentiel et au milieu de tensions persistantes, notamment avec l’Ukraine.

Sergueï Choïgou, qui occupait le poste de ministre de la Défense depuis 2012, a été remplacé par Andreï Belooussov. Dans le cadre de ce remaniement, Choïgou devient secrétaire du Conseil de Sécurité, prenant ainsi la place de Nikolaï Patrouchev, qui a également été démis de ses fonctions selon un décret publié par le Kremlin.

Cette décision marque un tournant significatif dans la politique russe, notamment en ce qui concerne la gestion des affaires militaires et de sécurité nationale. Elle survient dans un contexte régional et international tendu, marqué par le conflit prolongé en Ukraine et les défis sécuritaires persistants aux frontières de la Russie.

Le choix d’Andreï Belooussov pour occuper le poste de ministre de la Défense souligne probablement une volonté de Poutine de mettre en place une nouvelle direction au sein du ministère, peut-être dans le but d’apporter des changements stratégiques ou tactiques à la politique de défense du pays.

Il reste à voir quelles seront les implications de ce remaniement pour la politique intérieure et extérieure de la Russie, ainsi que pour ses relations avec les autres acteurs internationaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les prochaines étapes de cette transition au sein du gouvernement russe.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Teungueth FC en route vers le titre, Dakar Sacré-Cœur écrase Guédiawaye

La 23e journée de la Ligue 1 sénégalaise a été marquée par des résultats significatifs, confirmant les positions des équipes en tête du classement et dessinant les contours de la lutte pour le maintien.

En tête du classement, Teungueth FC a consolidé sa position de leader en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Cette victoire leur offre une avance confortable de huit points sur leur poursuivant le plus proche, le Jaraaf. Avec 46 points au compteur, Teungueth FC est plus que jamais bien parti pour décrocher le titre de champion cette saison.

De son côté, Guédiawaye FC, qui aurait pu maintenir le suspense dans la course au titre, a subi une défaite cuisante à domicile contre Dakar Sacré-Cœur, sur le score de 0-4. Cette défaite éloigne définitivement Guédiawaye de la course au titre, avec désormais 10 points de retard sur Teungueth FC.

Dans la lutte pour le maintien, l’US Ouakam et la Linguère ont réalisé de bonnes performances en remportant leurs matchs respectifs contre l’US Gorée (1-0) et Diambars (1-0). En revanche, Diambars, avec cette nouvelle défaite, voit ses chances de maintien se réduire davantage.

En bas de tableau, Jamono Fatick a pris une importante victoire face au Sonacos (1-0), se rapprochant ainsi du premier non-relégable, le Casa Sports.

Les résultats complets de la 23e journée sont les suivants :

  • Teungueth FC 1-0 Casa Sports
  • Guédiawaye FC 0-4 Dakar Sacré-Cœur
  • US Ouakam 1-0 US Gorée
  • Linguère 1-0 Diambars
  • Jamono Fatick 1-0 Sonacos

La journée se clôturera lundi avec les matchs entre le Stade de Mbour et le Jaraaf, ainsi que Génération Foot et l’AS Pikine.

Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

L’AS Douanes renverse la situation lors d’un match décisif

Dans le monde du sport sénégalais, l’AS Douanes se distingue par sa combativité et son engagement. Récemment, lors d’un match crucial, l’équipe a démontré toute sa détermination en renversant une situation délicate pour finalement l’emporter avec brio.

Avant ce match décisif, l’AS Douanes était confrontée à une pression intense. Avec des enjeux importants en jeu, chaque joueur savait qu’une performance exceptionnelle était nécessaire pour espérer une victoire. Dans cette atmosphère tendue, l’équipe a su trouver les ressources nécessaires pour relever le défi.

Dès le coup d’envoi, l’AS Douanes a affiché une détermination sans faille. Les joueurs ont pris le contrôle du jeu dès les premiers instants, imposant leur rythme et mettant une pression constante sur leurs adversaires. Avec une défense solide et des attaques percutantes, l’équipe a rapidement pris l’avantage sur le terrain.

Malgré les obstacles et les défis rencontrés, l’AS Douanes n’a jamais baissé les bras. Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, faisant preuve de courage et de résilience. Cette attitude exemplaire a galvanisé l’équipe et a permis de renverser la situation en sa faveur.

Finalement, l’AS Douanes a remporté une victoire éclatante, démontrant son talent et sa détermination sur le terrain. Cette performance remarquable témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe et de son aptitude à surmonter les obstacles.

Cette victoire revêt une importance particulière pour l’AS Douanes et ses supporters. Elle montre que l’équipe est capable de relever les défis les plus difficiles et de triompher dans les moments cruciaux. C’est un moment de fierté pour tous ceux qui soutiennent l’AS Douanes et une source d’inspiration pour les générations futures.

La victoire de l’AS Douanes lors de ce match décisif restera gravée dans les mémoires comme un exemple de détermination et de courage. C’est une victoire qui témoigne de la force et du talent de l’équipe, et qui inspire l’admiration de tous ceux qui suivent le sport sénégalais.

Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

La Division de la Communication et des Relations publiques

AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

Les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé assistent à la finale de la conférence Sahara de la BAL

Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).

La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.

Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.

La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.

L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.

Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.

Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

Arrivée de l’Unité Flottante de Production de Gaz sur le Champ Gta : Une Étape Majeure pour le Projet Gazier Sénégalo-Mauritanien

L’Unité flottante de production et de stockage de gaz (Fpso) a récemment atteint le champ Gta (Grande Tortue Ahmeyim), situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, marquant ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet gazier dans la région. Cette annonce a été faite par Petrosen Holding, soulignant l’importance de cet événement pour le développement du secteur énergétique dans la région.

Après un voyage de six jours depuis les îles Canaries de Las Palmas (Tenerife), le Fpso a accosté sur le champ Gta, confirmant ainsi son rôle essentiel dans la production de gaz pour le projet Gta. La présence de cette unité flottante est considérée comme une pièce maîtresse dans l’infrastructure nécessaire à la réalisation du projet gazier.

La construction du Fpso, entamée en 2019 en Chine, a rencontré des obstacles dus à la pandémie de Covid-19. Après avoir quitté les chantiers de Cosco en janvier 2023, le Fpso a subi des travaux supplémentaires dans les chantiers de Sembcorp à Singapour. Une escale technique au Yard d’Hidramar de Tenerife a également été nécessaire pour compléter certains travaux, assurant ainsi la sécurité et la fonctionnalité de l’unité flottante.

Actuellement achevé à 92,5 %, le Fpso finalisera le reste de ses activités dans les eaux sénégalo-mauritaniennes. Cette phase comprendra notamment l’interconnexion avec les équipements sous-marins avant le démarrage effectif de l’usine flottante pour la production de gaz.

Le Fpso jouera un rôle crucial dans le processus de production de gaz en effectuant un premier traitement pour séparer le gaz des autres éléments qui l’accompagnent, tels que l’eau et le condensat. Ce prétraitement garantira la conformité du produit aux normes et spécifications d’exportation vers le hub-terminal.

L’arrivée du Fpso sur le champ Gta représente donc une avancée significative dans le développement du projet gazier sénégalo-mauritanien, ouvrant la voie à une exploitation efficace des ressources énergétiques de la région et contribuant ainsi à la croissance économique et au développement durable.

Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Saïfond Baldé : Une Success Story Guinéenne Qui Rayonne à l’International

Saïfond Baldé, de son vrai nom Saifoulaye Baldé, incarne le talent musical guinéen à l’échelle mondiale. Avec un parcours remarquable, il s’est hissé au sommet de l’industrie musicale, devenant l’un des artistes les plus vendus et les plus sollicités sur la scène internationale.

Son dernier exploit ? Le décrochage d’un Disque d’Or en France, une reconnaissance prestigieuse pour son album « Sabou no weli », lancé avec succès le 21 novembre 2022. Cet opus, véritable bijou musical, a su conquérir les cœurs à travers l’Afrique et l’Europe, devenant ainsi la production guinéenne la plus prisée à l’international ces dernières années.

La consécration de Saïfond Baldé ne s’arrête pas là. De vendeur de cassettes à une figure emblématique de la musique, il a su tracer son chemin avec brio, notamment en développant l’afro-pastorale, un genre musical novateur mêlant l’afrobeat à la musique traditionnelle guinéenne. Ses chansons, portées par une voix unique et des textes émouvants, ont séduit un public varié et lui ont valu une place de choix parmi les grandes stars de la musique africaine.

Ce succès retentissant n’est pas passé inaperçu au Sénégal, où Saïfond Baldé est très attendu pour un concert exceptionnel au stade municipal de Tambacounda, prévu pour le 18 mai. Ce rendez-vous promet d’être un moment inoubliable, marqué par la magie de la musique et le talent incontestable de cet artiste hors pair.

À travers son parcours inspirant et ses réalisations remarquables, Saïfond Baldé incarne parfaitement le potentiel illimité de la musique africaine et continue de rayonner sur la scène internationale, portant haut les couleurs de la Guinée et de tout un continent.

Alioune Badara Faty, le gardien buteur du TP Mazembe

Ce week-end, lors du Classico opposant le TP Mazembe à l’AS Vita Club, Alioune Badara Faty a une fois de plus démontré son talent hors du commun. Le gardien de but international sénégalais a été décisif en ouvrant le score sur penalty, contribuant ainsi à la large victoire de son équipe sur le score de 3-0.

Cette réalisation constitue le deuxième but en championnat pour Faty, qui continue d’impressionner par sa polyvalence et son efficacité sur le terrain. Ancien portier du Casa Sports, il a déjà remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 2021 avec les Lions du Sénégal, ce qui témoigne de son importance dans le football africain.

Son but ce week-end est une nouvelle preuve de son talent exceptionnel, et il continue de s’affirmer comme l’un des gardiens les plus redoutables du continent. Sa capacité à marquer des buts en plus d’assurer ses responsabilités de gardien de but fait de lui un joueur unique et précieux pour le TP Mazembe.

La performance de Faty souligne également l’importance des gardiens de but dans le jeu moderne, où ils ne sont plus seulement des derniers remparts, mais aussi des éléments offensifs clés. Avec des talents comme Faty dans leurs rangs, les équipes peuvent compter sur une dimension supplémentaire dans leur jeu, ce qui peut faire la différence dans les moments cruciaux des matchs.

Kylian Mbappé : Adieux sous tension au Parc des Princes

Dimanche marquera le dernier match de Kylian Mbappé sous les couleurs du Paris Saint-Germain au Parc des Princes, contre Toulouse pour la 33e journée de Ligue 1. Après sept saisons dans le club de la capitale, l’officialisation de son départ a été annoncée récemment, avec des adieux qui se déroulent dans un climat tendu entre la direction et la superstar.

Bien que le titre de Ligue 1 soit déjà acquis, l’entraîneur Luis Enrique a confirmé que Mbappé jouerait dimanche soir, malgré ses récents passages sur le banc. Cependant, aucune cérémonie spécifique n’a été annoncée en l’honneur du joueur, le club considérant l’événement comme un non-événement, ayant été informé de la décision de Mbappé dès février.

Dans une vidéo diffusée vendredi, Mbappé a annoncé son départ, sans dévoiler sa destination, bien que le Real Madrid soit largement pressenti pour l’accueillir. Cette annonce met fin à une période de suspense qui a pesé sur la saison du PSG, notamment lors de performances décevantes en Ligue des champions.

Les adieux de Mbappé interviennent également après une rencontre avec le Collectif Ultras Paris vendredi soir, où il a exprimé sa gratitude envers le club et les supporters. Cependant, tous les fans ne seront pas nécessairement unis dans leur adieu, certains étant déçus par le dénouement de cette saga et les performances mitigées de Mbappé cette saison.

Malgré les controverses entourant son départ, Mbappé laisse derrière lui un héritage indéniable au PSG, étant devenu le meilleur buteur de l’histoire du club et ayant contribué à de nombreuses victoires mémorables. Son départ marque la fin d’une ère pour le PSG, mais le club se prépare déjà pour l’avenir, espérant rester compétitif même sans sa superstar.

Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Le Massachusetts General Hospital pleure la perte de Rick Slayman, pionnier de la xénotransplantation

C’est avec une profonde tristesse que le Massachusetts General Hospital (MGH) à Boston a annoncé le décès de M. Rick Slayman, survenu de manière soudaine. M. Slayman, âgé de 62 ans, avait récemment été au cœur d’une avancée médicale révolutionnaire : une transplantation de rein de porc génétiquement modifié.

En mars dernier, les chirurgiens du MGH avaient réalisé une prouesse médicale en transplantant un rein de porc spécialement modifié à M. Slayman, qui souffrait d’une maladie rénale en phase terminale. Cette intervention, première mondiale dans le domaine de la xénotransplantation, avait suscité l’espoir pour de nombreux patients en attente de greffe d’organe.

M. Slayman, déjà confronté à des problèmes de santé tels que le diabète de type 2 et l’hypertension, avait précédemment reçu une greffe de rein humain en 2018. Cependant, après cinq ans, cet organe avait commencé à dysfonctionner, contraignant M. Slayman à recourir à la dialyse en attendant une solution.

Son cas avait alors été sélectionné pour cette tentative de transplantation de rein de porc, fruit de la collaboration entre le MGH et la société de biotechnologie eGenesis. Cette transplantation, réalisée avec succès, avait ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la médecine régénérative et de la lutte contre la pénurie d’organes.

Le décès soudain de M. Slayman, intervenu après cette avancée majeure, a plongé le MGH dans une profonde consternation. L’hôpital a tenu à exprimer sa gratitude envers M. Slayman pour sa confiance et son engagement en faveur de la science médicale. Sa transplantation restera un symbole d’espoir pour les patients en attente de greffe d’organe à travers le monde.

La communauté médicale rend hommage à Rick Slayman pour son courage et sa contribution à l’avancement de la recherche médicale. Son héritage perdurera, marquant une étape significative dans l’histoire de la xénotransplantation et de la médecine régénérative.

Deux chroniqueurs tunisiens placés en détention pour des critiques sur la situation du pays

La justice tunisienne a pris une décision controversée en plaçant en détention deux chroniqueurs pour avoir exprimé des critiques sur la situation du pays. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio, ainsi que Mourad Zeghidi, chroniqueur, ont été interpellés samedi soir et sont désormais soumis à un mandat de dépôt de 48 heures, selon les informations fournies par l’avocat Ghazi Mrabet.

Les charges retenues contre eux restent floues, mais Mourad Zeghidi est poursuivi pour une publication sur les réseaux sociaux soutenant un journaliste arrêté, ainsi que pour des déclarations faites lors d’émissions télévisées depuis février. Il est commentateur politique à la télévision et collabore avec Borhen Bssais, qui anime des programmes sur des chaînes de radio et de télévision privées.

L’arrestation de Borhen Bssais, quant à elle, serait liée à l’article 54, promulgué en septembre 2022 par le président tunisien Kais Saied pour réprimer la production et la diffusion de « fausses nouvelles ». Cet article a été critiqué par les défenseurs des droits humains pour son interprétation extensive. Plus de 60 personnes, dont des journalistes, des avocats et des opposants au président Saied, ont été poursuivies en vertu de ce texte depuis un an et demi.

Samedi soir, l’avocate Sonia Dahmani a également été arrêtée en vertu du même article, après s’être réfugiée à la Maison des avocats. Son arrestation a été filmée en direct par une équipe de la télévision publique française France 24, mais l’intervention a été interrompue par des policiers encagoulés. L’Ordre national des avocats a vivement condamné cette intrusion et a demandé la libération immédiate de Mme Dahmani, annonçant une grève régionale à partir de lundi en signe de protestation.

Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé en Guest stars à la Basketball Africa League (BAL)

Ce dimanche, un événement exceptionnel est prévu à la Basketball Africa League (BAL), alors que deux invités de marque, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, assisteront au match de clôture de la conférence Sahara.

L’AS Douanes du Sénégal affrontera l’APR du Rwanda dans un match crucial de la dernière journée de la phase de groupe de la BAL. Cette information a été confirmée lors du journal télévisé de 20 heures sur la RTS, ajoutant une dimension politique à cet événement sportif majeur.

La conférence Sahara marque la fin de la phase de groupe de la Basketball Africa League, et la prochaine étape sera la phase finale, également connue sous le nom de Final 8, qui se tiendra à Kigali.

L’arrivée du président rwandais, Paul Kagamé, à Dakar samedi pour une visite de travail de 48 heures a précédé cet événement. Pendant son séjour, les deux chefs d’État auront plusieurs entretiens, y compris un déjeuner privé, comme l’ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

Cette présence de haut niveau à la BAL témoigne de l’importance croissante du basketball en Afrique et de la capacité du sport à rassembler les nations et à renforcer les liens entre les pays du continent.

Habib Beye, élu meilleur entraîneur du National

Le Red Star poursuit sa série de succès avec une nouvelle reconnaissance pour son entraîneur emblématique, Habib Beye. Lors des Trophées du National, Beye a été honoré du titre de meilleur entraîneur, saluant ainsi son rôle crucial dans la montée du club en deuxième division française.

Cette distinction vient couronner une saison exceptionnelle pour le Red Star, qui a non seulement remporté le championnat national, mais a également assuré sa promotion en Ligue 2. Avec 62 points en 33 matchs, l’équipe parisienne a réalisé une performance remarquable, affichant un bilan de 18 victoires, 8 matchs nuls et 7 défaites à une journée de la fin de la saison.

Le leadership de Beye a été incontestablement un facteur clé de ce succès. Son expertise tactique et sa capacité à motiver les joueurs ont été saluées par ses pairs, ce qui lui a valu cette prestigieuse récompense.

Cependant, malgré ces honneurs, l’avenir de Beye avec le Red Star reste incertain. Ayant annoncé qu’il ne poursuivrait pas son aventure avec le club, les spéculations vont bon train quant à sa prochaine destination. Les supporters du Red Star attendent avec impatience de voir où l’ancien international sénégalais posera ses valises pour la saison à venir, tandis que son héritage au sein du club restera à jamais gravé dans l’histoire.

Mogadiscio demande à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie

Les autorités de Mogadiscio ont officiellement demandé à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie, connue sous le nom de Manusom (Mission d’assistance des Nations unies en Somalie), avant l’expiration de son mandat en octobre prochain. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, selon le site ‘africanews’.

Dans cette lettre, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, a indiqué que cette décision faisait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays. Il a appelé à une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat actuel de la Manusom, prévue pour le 31 octobre.

La mission politique de l’ONU en Somalie a été établie en juin 2013 par le Conseil de sécurité pour soutenir les autorités somaliennes dans la transition vers la démocratie, après plus de 20 ans de guerre civile. Elle a travaillé en collaboration avec les soldats de maintien de la paix de l’Union africaine, dont la mission de transition ATMIS, et a progressivement réduit sa présence en vue de déléguer les responsabilités en matière de sécurité aux forces somaliennes.

En novembre dernier, le Conseil de sécurité avait suspendu le retrait des troupes de l’Union africaine pendant trois mois à la demande de Mogadiscio, en raison des combats persistants avec le groupe rebelle al-Shabab. Cette nouvelle demande de retrait de la mission politique de l’ONU soulève des questions sur l’avenir de la stabilisation et de la transition politique en Somalie, ainsi que sur le rôle de la communauté internationale dans ce processus.

Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

Les tirs de joie au Tchad : entre liesse et tragédie, la liberté de la presse en question

Les réjouissances qui ont suivi l’élection de Mahamat Idriss Déby au Tchad ont été entachées par une série de tirs d’armes automatiques, provoquant la mort d’au moins une dizaine de personnes et de nombreux blessés. Dans un climat d’effervescence et de tension, ces événements ont mis en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de la presse dans le pays.

Malgré l’ampleur de la tragédie, le ministère de la Santé a émis une circulaire interdisant aux hôpitaux de divulguer des informations aux médias concernant les victimes. Cette décision a suscité l’indignation des syndicats de la presse, qui dénoncent une grave menace à la liberté d’expression et au droit du public à l’information.

Le patronat de la presse tchadienne a exprimé sa consternation face à cette mesure, soulignant l’importance cruciale de la transparence et de l’accès à l’information dans un contexte aussi critique. De même, l’Union des journalistes tchadiens a dénoncé cette action comme une entrave flagrante à la liberté de la presse, mettant en garde contre les conséquences d’une telle restriction sur le pluralisme médiatique et la démocratie.

Face à ces critiques, le ministre Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a justifié cette décision en invoquant le secret médical et le respect de la dignité humaine. Toutefois, il a reconnu que les « tirs de joie » étaient excessifs et a exprimé des regrets, promettant la publication d’un bilan complet dans les prochaines 24 heures.

Cette réponse du gouvernement n’a cependant pas dissipé les inquiétudes quant à la transparence et à la liberté d’information dans le pays. Alors que la situation reste tendue, il est impératif que les autorités tchadiennes prennent des mesures pour garantir la sécurité des citoyens et la liberté des médias dans cette période critique.

Défaite de l’As Douanes face à l’Us Monastir en Basketball Africa League

L’équipe de l’As Douanes, en lice pour la saison 4 de la Basketball Africa League (Bal), espérait une victoire cruciale pour s’installer à la deuxième place de la conférence Sahara à l’issue de la cinquième journée. Cependant, leurs espoirs ont été douchés ce samedi lorsqu’ils ont été vaincus par l’équipe tunisienne de l’Us Monastir, dans un match intense qui s’est déroulé au Dakar Arena.

Dès le début de la rencontre, il était clair que les Douaniers seraient mis à l’épreuve. Malgré leurs efforts pour rester compétitifs, l’Us Monastir a rapidement pris l’avantage, menant au premier quart-temps avec une avance de 17-15. Au deuxième quart, les Tunisiens ont accentué leur avance, portant le score à 48-35 à la mi-temps.

Bien que l’As Douanes ait tenté de réduire l’écart dans les deux derniers quarts-temps, les efforts n’ont pas suffi à inverser la tendance. Finalement, l’équipe sénégalaise a été défaite sur un score de 75-69, enregistrant ainsi sa troisième défaite de la conférence.

Cette contre-performance place l’As Douanes dans une position délicate dans la course aux Playoffs. Avec le même nombre de points que l’Us Monastir et l’Armée patriotique rwandaise (Apr), l’équipe sénégalaise devra désormais remporter son prochain match contre l’Apr pour espérer une qualification au Final 8.

Malgré cette défaite, l’As Douanes reste déterminée à rebondir et à poursuivre sa quête pour une place parmi les meilleures équipes de la Basketball Africa League. Les supporters restent confiants dans les capacités de leur équipe à surmonter les obstacles et à retrouver le chemin de la victoire dans les matches à venir.

Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

« Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

Keylor Navas fait ses adieux au Paris Saint-Germain

L’emblématique gardien de but Keylor Navas a probablement disputé son dernier match sous les couleurs du Paris Saint-Germain lors de la rencontre contre le Havre AC en Ligue 1 (1-1) samedi dernier. Titularisé pour cette occasion spéciale, le gardien costaricien de 37 ans a saisi l’opportunité pour dire au revoir au PSG et à ses supporters.

Sur les réseaux sociaux, Navas a partagé un message empreint de gratitude, exprimant sa reconnaissance pour chaque instant passé au Parc des Princes. Il a qualifié son expérience au PSG de « merveilleuse » et a souligné l’honneur de défendre les couleurs du club dans ce stade emblématique.

Arrivé en 2019 en provenance du Real Madrid, Navas a été le gardien numéro un du PSG pendant plusieurs saisons, contribuant à remporter trois fois la Ligue des Champions avec son ancien club. Cependant, l’arrivée de Gianluigi Donnarumma en 2021 l’a relégué au rôle de doublure, une situation difficile pour un joueur de son calibre.

Dans son message d’adieu, Navas a laissé entendre qu’il avait encore des objectifs à atteindre ailleurs qu’à Paris. Il semble donc probable qu’il quitte le club cet été après quatre saisons riches en succès, dont deux titres de champion de France.

Le PSG devrait accepter ce départ afin de permettre au vétéran de 37 ans de relever un nouveau défi et de poursuivre sa carrière à un haut niveau. Les supporters parisiens garderont à jamais le souvenir de son professionnalisme et de ses performances exceptionnelles dans les cages du Parc des Princes.

L’ASC Damels de Tivaouane décroche son billet pour le National 1

L’ASC Damels de Tivaouane a brillamment validé son accession au National 1 en remportant une victoire convaincante contre Mama Guedj de Joal avec un score de 2-0. Cette performance a été réalisée lors d’un match crucial qui s’est tenu au stade El Hadji Moustapha Niang, devant une foule en délire venue soutenir son équipe.

Dès le coup d’envoi, les Damels ont montré leur détermination en prenant rapidement l’avantage. C’est Souleymane Ndiaye qui a ouvert le score pour son équipe à la 18ème minute de jeu, déclenchant une explosion de joie parmi les supporters présents dans les tribunes.

La première mi-temps s’est conclue sur un avantage de deux buts pour les Damels, suite à un malheureux but contre son camp d’un défenseur de l’équipe adverse. Avec ce score de 2-0 à la pause, l’ASC Damels était en bonne voie pour assurer sa promotion tant attendue au National 1.

Malgré les tentatives de Mama Guedj pour revenir dans le match en seconde période, les Damels ont tenu bon et ont maintenu leur avantage jusqu’au coup de sifflet final. Malgré les nombreuses occasions de part et d’autre, le tableau d’affichage est resté inchangé, confirmant la victoire des Damels.

Cette victoire a permis à l’ASC Damels de terminer à la troisième place du classement, avec un total de 43 points, et de valider ainsi son accession directe au National 1. C’est un moment historique pour le club et pour la ville de Tivaouane, qui pourra désormais vibrer au rythme des matchs de son équipe au niveau national.

Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

Accident tragique impliquant Tijani Babangida, légende du football nigérian

Une nouvelle bouleversante a frappé le monde du football nigérian avec l’accident tragique impliquant Tijani Babangida, une véritable légende des Super Eagles. L’ancien footballeur international, accompagné de son frère Ibrahim, a été victime d’un grave accident de la route sur l’axe reliant Kaduna à Zaria, dans l’État de Kaduna, au nord du Nigeria.

L’accident a eu des conséquences dévastatrices, notamment avec le décès tragique d’Ibrahim, le frère de Tijani. Âgé de 47 ans, Ibrahim était lui aussi un sportif émérite, ayant remporté la Coupe du Monde U17 avec les Golden Eaglets en 1993. Sa disparition laisse un vide immense dans le monde du sport, laissant derrière lui un héritage sportif exceptionnel.

Quant à Tijani Babangida, âgé de 50 ans, lui et sa femme Rabah ont été gravement blessés dans l’accident et ont été transférés en soins intensifs pour recevoir les traitements nécessaires. La communauté sportive, tant au Nigeria qu’à l’étranger, est en état de choc et envoie ses pensées et ses prières à Tijani, sa famille et à tous ceux affectés par cette tragédie.

Tijani Babangida a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du football nigérian, ayant représenté son pays au plus haut niveau et ayant contribué à de nombreux succès sportifs. Sa présence sur les terrains de football et son influence en dehors ont inspiré des générations de footballeurs et de fans, faisant de lui une véritable icône du sport.

En cette période de deuil et de tristesse, le football nigérian perd non seulement un grand athlète, mais aussi un homme dont l’héritage continuera de briller à travers les souvenirs inoubliables qu’il a créés sur le terrain et en dehors.

Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

Rivers Hoopers se qualifie pour les playoffs de la Basketball Africa League (BAL)

Le club nigérian Rivers Hoopers a décroché son billet pour les playoffs de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) avec une victoire convaincante contre l’Armée Patriotique du Rwanda (APR). La rencontre, qui s’est déroulée ce samedi au Dakar Arena, a vu Rivers Hoopers s’imposer sur le score de 78 à 71, remportant ainsi sa quatrième victoire de la conférence Sahara.

Ce match intense s’est caractérisé par des rebondissements et des moments de tension, se prolongeant jusqu’à deux fois avant de trouver un vainqueur. Malgré un premier quart difficile, Rivers Hoopers a su renverser la situation et prendre l’avantage à la pause, avec un score de 31 à 30. Bien que mené de neuf points lors du troisième quart, l’équipe nigériane a réussi à revenir dans la partie, égalisant à 58 partout dans les derniers instants du temps réglementaire.

Après une première prolongation qui n’a pas permis de départager les deux équipes (65-65), Rivers Hoopers a finalement pris l’ascendant lors de la seconde prolongation, scellant ainsi sa victoire sur un score final de 78 à 71.

Cette qualification pour les playoffs témoigne du talent et de la détermination de Rivers Hoopers, ainsi que de sa capacité à relever les défis même dans les moments les plus difficiles. Les supporters peuvent désormais attendre avec impatience les prochains matchs de leur équipe alors qu’elle se prépare à affronter les meilleures équipes de la BAL dans la phase éliminatoire.

Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Kalidou Koulibaly remporte le championnat d’Arabie saoudite avec Al Hilal

La première saison de Kalidou Koulibaly en Arabie saoudite s’avère être un succès retentissant. Le capitaine des Lions a été sacré champion d’Arabie saoudite ce samedi avec son équipe, Al Hilal. Cette consécration intervient après une victoire convaincante contre Al Hazem (4-2) lors de la 31ème journée du championnat.

Ce titre de champion vient s’ajouter à la Supercoupe remportée précédemment par Kalidou Koulibaly et son équipe. Cette saison, Al Hilal a démontré sa supériorité sur le terrain, se plaçant désormais avec une avance de 12 points sur Al Nassr, l’équipe de Sadio Mané, à seulement trois journées de la fin du championnat. Cette avance confortable garantit à Al Hilal le titre de champion, car il est désormais impossible pour Al Nassr de les rattraper au classement.

Avec ce nouveau trophée à son palmarès, Kalidou Koulibaly peut se targuer d’avoir réalisé une saison exceptionnelle en Arabie saoudite. De plus, il a l’opportunité de viser un triplé, car son équipe disputera bientôt la finale de la Coupe nationale contre Al Nassr.

Cette victoire confirme une fois de plus le talent et le leadership de Kalidou Koulibaly sur le terrain. Sa présence au sein d’Al Hilal a été un véritable atout pour l’équipe, et il a su démontrer sa capacité à remporter des trophées même dans un nouveau championnat. Les supporters d’Al Hilal peuvent se réjouir de cette saison mémorable et espérer de nouveaux succès avec Kalidou Koulibaly à leurs côtés.

Communiqué du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais suite à l’accident du Boeing 737 à l’Aéroport international Blaise Diagne

Le Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais (SPLS) adresse ses pensées aux victimes de l’accident impliquant un Boeing 737 immatriculé 6V-AJE survenu ce jeudi 09 Mai 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (DSS). Nos prières vont également vers les blessés, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement.

Le SPLS suit de près l’évolution de la situation et reste en contact étroit avec les autorités compétentes pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les circonstances de cet événement tragique.

Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance envers les services de secours, les membres d’équipage technique et de cabine qui ont agi avec professionnalisme et détermination pour évacuer tous les passagers et maîtriser la situation dans des circonstances difficiles.

À ce stade, le SPLS recommande à tous de s’abstenir de spéculations et d’attendre les résultats de l’enquête officielle, qui sera menée conformément aux normes de l’Annexe 13 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette enquête permettra de fournir des éclaircissements sur les causes de l’accident au fur et à mesure de son avancement.

En tant que syndicat représentant les pilotes de ligne sénégalais, le SPLS reste disponible pour fournir toute assistance et expertise nécessaires à toutes les parties prenantes dans le cadre de cette enquête. Notre priorité absolue demeure la sécurité et le bien-être des passagers et de l’ensemble des acteurs de l’aviation civile.

Nous réaffirmons notre engagement à travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes et les acteurs de l’aviation pour garantir que de telles situations puissent être évitées à l’avenir et que les normes les plus strictes de sécurité soient respectées en tout temps.

Fait à Dakar, le 10 Mai 2024

Le Bureau du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais

Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

Embuscade meurtrière au Cameroun : six gendarmes tués par des séparatistes dans les régions anglophones

Le 10 mai dernier, la localité d’Eyumodjock, située près de la frontière avec le Nigeria, a été le théâtre d’un drame indicible au Cameroun. Une embuscade tendue par des séparatistes, communément appelés ambazoniens, a coûté la vie à six gendarmes, dont un commandant de brigade. Les assaillants ont non seulement pris des vies, mais ont également incendié leurs victimes, plongeant ainsi la région dans une profonde consternation.

L’incident a débuté lorsque le commandant de brigade, alerté de la présence de groupes armés ambazoniens dans la région, a mobilisé ses hommes pour une opération visant à neutraliser les militants. Malheureusement, leur informateur s’est avéré être un traître infiltré par les séparatistes, mettant ainsi en danger la vie des gendarmes. Sur les sept membres de l’équipe, six ont été abattus sur le coup, tandis que leur véhicule a été réduit en cendres. Seul le chauffeur a réussi à échapper à cette embuscade meurtrière.

Depuis 2017, les régions anglophones du Cameroun sont le théâtre d’affrontements sanglants entre l’armée camerounaise et les groupes séparatistes, les ambazoniens. Ces violences ont causé d’innombrables pertes humaines, aussi bien parmi les militaires que parmi les civils, et ont contraint plus d’un million de personnes à fuir leur foyer, selon les estimations des organisations de défense des droits humains.

Cet épisode tragique souligne l’urgence d’une résolution pacifique et durable du conflit qui déchire les régions anglophones du Cameroun. Il appelle à un dialogue inclusif entre les autorités camerounaises et les groupes séparatistes afin de mettre fin à la violence et de parvenir à une solution politique respectueuse des droits de l’homme et des aspirations légitimes de toutes les parties prenantes.

En ces moments sombres, le Cameroun pleure la perte de ses braves gendarmes et appelle à l’unité nationale pour surmonter cette épreuve et avancer vers un avenir de paix et de prospérité pour tous ses citoyens.

Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

La Journée mondiale du football : Célébration d’un Langage Universel

L’Assemblée générale des Nations unies a marqué le 25 mai comme la Journée mondiale du football, reconnaissant ainsi le rôle vital de ce sport en tant que ‘langue universelle’ qui transcende les frontières culturelles et socio-économiques. Cette décision intervient à un moment où le monde se prépare à célébrer le centenaire du premier tournoi international de football aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, en 2024.

Le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est un phénomène mondial, joué par des millions de personnes de tous âges, dans tous les coins du globe : dans les rues, les écoles, les villes et les villages. L’ambassadeur libyen Taher El-Sonni, qui a présenté la résolution, met en lumière les nombreux avantages que le football apporte, notamment pour la paix, le développement et la diplomatie. En outre, la résolution vise à promouvoir le football comme un outil d’autonomisation des femmes et des jeunes filles, ainsi qu’un vecteur de coopération internationale.

Cette Journée mondiale du football offre une opportunité de célébrer la passion partagée pour ce sport et de reconnaître son pouvoir unificateur. Au-delà des compétitions sur le terrain, le football crée des liens entre les individus et les communautés, encourageant le respect, la collaboration et l’inclusion. C’est un langage universel qui transcende les différences et rassemble les gens autour de valeurs communes telles que le fair-play, l’esprit d’équipe et la persévérance.

Alors que nous nous préparons à célébrer cette première Journée mondiale du football, rappelons-nous l’impact positif et durable de ce sport sur nos vies et nos sociétés. En tant que passion partagée par des millions à travers le monde, le football continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion du dialogue interculturel, de la solidarité et de la paix mondiale.

Le Drapeau du Chef de l’État : La Lutte Traditionnelle à l’Honneur à Mbour

L’effervescence est à son comble à Mbour, Thiès, où s’est ouverte la 24ème édition du Drapeau du Chef de l’État, une compétition annuelle de lutte traditionnelle. Cette année, 154 lutteurs représentant les 14 régions du Sénégal se disputent les honneurs sous le parrainage de Bassirou Diomaye Faye, le nouveau chef de l’État.

La compétition a débuté avec des matchs par équipe, où les lutteurs sont répartis en petites catégories et en seniors, avec onze participants par région. Le samedi est réservé aux compétitions individuelles, où les athlètes se mesurent dans différentes catégories de poids, allant de 66 kilos à plus de 100 kilos.

Bira Séne, président du Comité national de gestion de la lutte, a souligné l’aspect festif de l’événement, mettant en avant l’animation spéciale assurée par Ndèye Adama Dialy Ngom et Mbayang Loum, deux chanteuses célèbres dont les performances captivent le public.

Cette édition revêt également une importance particulière avec la participation de la ‘Génération JOJ’, des jeunes âgés de 11 à 15 ans, qui se préparent pour les Jeux olympiques de la jeunesse 2026 au Sénégal. Leur présence apporte un dynamisme supplémentaire à la compétition et témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la lutte traditionnelle à tous les niveaux.

Le Drapeau du Chef de l’État demeure ainsi un rendez-vous incontournable dans le calendrier sportif sénégalais, célébrant la richesse de la culture et de la tradition à travers le sport de la lutte.

Témoignages poignants des survivants après l’accident de l’avion affrété par Air Sénégal

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un vol affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a vécu un moment de terreur lorsque l’appareil a effectué une sortie de piste à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Dakar. L’accident a été suivi d’un incendie au niveau d’un des réacteurs. Parmi les plus de 70 passagers à bord, onze personnes ont été blessées. Voici les témoignages de cinq survivants qui ont vécu cette mésaventure tragique.

Mounirou Konaré, 68 ans, retraité malien : Mounirou Konaré décrit l’accident comme un crash, expliquant que les pneus ont éclaté au moment où l’avion a tenté de décoller. Il raconte l’atmosphère de panique et de peur dans l’obscurité, soulignant la rapidité avec laquelle les sapeurs-pompiers sont intervenus pour circonscrire le feu.

Daouda Cissokho, 69 ans, chef d’entreprise malien : Pour Daouda Cissokho, l’accident aurait pu être évité si le pilote avait agi avec prudence après le premier essai de décollage. Il exprime sa gratitude d’avoir échappé à la mort, mais critique le choix du pilote de forcer un deuxième décollage malgré les signes précurseurs d’un problème technique.

Aïssata Wane, 50 ans, femme d’affaires sénégalaise : Aïssata Wane exprime son choc après avoir été informée par Air Sénégal qu’elle serait transférée sur un vol Transair sans préavis. Elle décrit la scène d’horreur lorsque l’avion a pris feu et s’est écrasé dans la brousse. Elle souligne également l’acte héroïque d’un passager qui a ouvert une issue de secours pour permettre aux autres de s’échapper.

A. N. D, 36 ans, agent commercial sénégalais : A.N.D relate le moment de tension à bord de l’avion, depuis le premier essai de décollage jusqu’à l’atterrissage d’urgence. Il décrit la panique générale et le sentiment de soulagement lorsqu’il a pu évacuer l’avion par une issue de secours.

Ibrahima Diallo, 19 ans, footballeur malien : Ibrahima Diallo blâme le pilote pour l’accident, affirmant que celui-ci aurait dû signaler les problèmes techniques dès le premier essai de décollage. Il exprime sa reconnaissance envers le destin pour lui avoir épargné la mort dans cette tragédie.

Ces témoignages poignants illustrent la gravité de l’accident et la chance qu’ont eue les survivants d’échapper à une issue plus dramatique. Ils soulignent également la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et garantir la sécurité des passagers à l’avenir.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Demba Kandji, Médiateur de la République : Un Regard Acéré sur la Politique et la Justice

Dans une déclaration relayée par Bés Bi, Demba Kandji, le Médiateur de la République, n’a pas mâché ses mots à l’égard des hommes politiques sénégalais, pointant du doigt leur attitude vis-à-vis de la justice et de la loi. Ses propos ont été prononcés dans le contexte des nombreux dossiers politico-judiciaires qui ont marqué l’histoire récente du pays.

Pour Demba Kandji, l’importance de la justice ne peut être sous-estimée, car lorsque celle-ci dysfonctionne, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Il a souligné que les hommes politiques, en particulier ceux d’Afrique et du Sénégal, ont souvent tendance à se considérer comme les seuls détenteurs du pouvoir et de l’autorité. Cette attitude, selon lui, peut aller à l’encontre de la loi et de l’équité.

L’ancien président de la Cour d’appel, qui a notamment dirigé l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar impliquant Khalifa Sall, a poursuivi en affirmant que les politiques doivent prendre conscience que la loi s’applique à tous de manière égale. Il a critiqué le fait que certains politiciens pensent être au-dessus de la loi et tentent d’influencer le cours de la justice en leur faveur.

Ces propos de Demba Kandji reflètent une préoccupation profonde quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire. Ils mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties africaines, où la séparation des pouvoirs et le respect de l’État de droit sont parfois mis à rude épreuve par des intérêts politiques et personnels.

En conclusion, les remarques incisives de Demba Kandji soulignent l’importance cruciale de préserver l’indépendance de la justice et de garantir que la loi s’applique de manière équitable à tous les citoyens, y compris les politiciens. Elles rappellent également aux acteurs politiques l’obligation de respecter les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.

Wave : Réactivité et Service Client au Cœur de l’Expérience Utilisateur

Jacqueline Fatima Bocoum, une ancienne journaliste, a récemment partagé une expérience remarquable avec les services de Wave, une plateforme de transfert d’argent en ligne. Son témoignage met en lumière l’importance de la réactivité et du service client dans l’industrie des services financiers.

L’histoire commence avec une erreur de transfert d’argent commise par Jacqueline Fatima Bocoum. Confrontée à cette situation délicate, elle s’est tournée vers les services de Wave pour rectifier son erreur. Ce qu’elle n’aurait pas pu prévoir, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles son problème a été résolu.

Dans un post sur sa page X, suivie par de nombreux internautes, elle a exprimé sa gratitude envers les agents de Wave pour leur intervention prompte. Elle a salué leur capacité à rétablir l’erreur et à restituer les fonds en un temps record, soulignant que cette réactivité était la marque d’un service client exceptionnel.

Cette expérience met en lumière l’importance cruciale d’un service client de qualité dans le secteur des services financiers. En effet, dans un domaine où la confiance et la fiabilité sont essentielles, la capacité d’une entreprise à répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de ses clients peut faire toute la différence.

La réactivité démontrée par les agents de Wave dans ce cas particulier reflète leur engagement envers la satisfaction client et leur volonté de fournir une assistance rapide et efficace en cas de problème. Cette approche centrée sur le client contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans la plateforme et à fidéliser la clientèle.

Pour les utilisateurs de services financiers comme Wave, savoir qu’ils peuvent compter sur un service client réactif et courtois en cas de besoin constitue un élément essentiel de leur expérience utilisateur. Cela leur donne l’assurance que leurs préoccupations seront traitées avec sérieux et résolues de manière efficace, ce qui renforce la relation de confiance avec la plateforme.

L’histoire de Jacqueline Fatima Bocoum met en lumière l’importance critique du service client dans l’industrie des services financiers. La réactivité et le sens du service dont ont fait preuve les agents de Wave ont non seulement permis de résoudre un problème, mais ont également renforcé la confiance des utilisateurs dans la plateforme. Cela souligne l’importance pour les entreprises de placer le service client au cœur de leur stratégie pour offrir une expérience utilisateur exceptionnelle.

Une Initiative Cruciale : Le Sénégal en Marche pour Protéger les Lanceurs d’Alerte

Une association de défense des lanceurs d’alerte en Afrique a exprimé vendredi son désir d’être associée à un projet de loi en cours d’élaboration au Sénégal pour la protection de ceux qui dénoncent des faits condamnables. Cette initiative intervient alors que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a exigé du ministère de la Justice la finalisation d’un tel texte avant le 15 mai, plaçant ainsi la protection des lanceurs d’alerte au cœur de son projet de lutte contre la corruption.

Jimmy Kande, directeur pour l’Afrique de l’ouest francophone de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), a souligné lors d’une conférence de presse à Dakar que l’adoption possible d’une telle loi constituerait « un signal très fort ». Il a également noté que seulement 11 des 54 pays africains, aucun francophone inclus, disposent de lois protégeant les lanceurs d’alerte.

La PPLAAF, fournissant aux lanceurs d’alerte un portail sécurisé de transmission d’information et une assistance juridique, mène un plaidoyer en faveur de la protection de ces acteurs par les autorités.

Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte congolais, a souligné l’importance d’une telle loi en déclarant que la protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour ceux « qui travaillent à dénoncer des faits qui détruisent des sociétés ».

La loi en cours d’élaboration doit répondre à des critères stricts, selon M. Kande, en étant « effective, complète et conforme aux standards internationaux ». La PPLAAF a d’ailleurs soumis une série de recommandations écrites au président Faye et au ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la définition du statut de lanceur d’alerte, la mise en place de canaux de signalement sécurisés et la création d’une autorité indépendante pour recevoir les signalements.

Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

Le Sénat Nigérian Propose la Peine de Mort pour le Trafic de Drogue : Réactions et Débats

Le Sénat nigérian a récemment proposé un amendement visant à rétablir la peine de mort pour les condamnations liées au trafic de drogue, remplaçant ainsi l’emprisonnement à vie. Cette décision intervient dans un contexte où le Nigeria est confronté depuis des années à une recrudescence alarmante du trafic de substances illicites telles que le Tramadol, l’héroïne et la cocaïne.

Les partisans de cette mesure arguent qu’elle servirait de dissuasion contre le trafic de drogue. Cependant, Isa Sanusi, représentant d’Amnesty International au Nigeria, conteste cette approche. Selon lui, le Sénat devrait explorer des solutions alternatives et considérer les facteurs sociaux et économiques qui poussent les individus à devenir des trafiquants de drogue, plutôt que d’opter pour des mesures punitives extrêmes telles que la peine de mort.

Il souligne également que le Nigeria applique déjà la peine de mort dans certains cas, notamment pour des infractions liées au terrorisme ou à l’homosexualité. Cependant, aucun condamné n’a été exécuté depuis 2016. Sanusi estime que même si les exécutions ne sont pas fréquentes, le Nigeria enregistre un nombre élevé de condamnations à mort, ce qui soulève des préoccupations quant au respect des droits humains dans le pays.

Le débat autour de cette proposition législative est vif, avec des opinions divergentes au sein du gouvernement nigérian. Alors que le Sénat a approuvé le texte incluant la peine de mort pour le trafic de drogue, la chambre des représentants l’a voté sans cette disposition. Les deux chambres devront maintenant harmoniser le texte avant de le soumettre au président pour approbation.

Cette controverse met en lumière les questions complexes et éthiques entourant l’utilisation de la peine de mort comme moyen de dissuasion contre le crime, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les législateurs pour trouver un équilibre entre répression et respect des droits fondamentaux.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Condamnation pour Corruption : L’ancienne Directrice de Cabinet du Président Malgache écope de trois ans et demi de prison

Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet du président malgache Andry Rajoelina, a été condamnée à trois ans et demi de prison par la justice britannique pour corruption. Cette condamnation fait suite à son implication dans une affaire de demande de pots-de-vin à une compagnie minière, qui l’a piégée à Londres lors d’une opération menée par l’agence britannique de lutte contre la criminalité.

Andrianarisoa, âgée de 47 ans, a été reconnue coupable en février par un tribunal britannique pour avoir sollicité des pots-de-vin en échange d’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields. Des enregistrements rendus publics par la National Crime Agency (NCA) montrent Andrianarisoa négociant des pots-de-vin et vantant son influence sur le président Rajoelina.

Après son arrestation en août à Londres, Andrianarisoa a été relevée de ses fonctions par la présidence malgache, bien que cette dernière n’ait pas commenté publiquement l’affaire après le jugement.

Cette affaire, qui a éclaté à quelques mois de l’élection présidentielle à Madagascar, a mis en lumière les défis persistants de la corruption dans le pays. Madagascar est classé à la 142e position sur 180 dans le classement de la perception de la corruption de Transparency International.

La justice britannique a également condamné Philippe Tabuteau, associé d’Andrianarisoa, à 27 mois de prison pour son rôle dans l’affaire. Les deux accusés avaient tenté d’obtenir un pot-de-vin du groupe Gemfields, propriétaire de la société Oriental Mining à Madagascar depuis 2008.

Cette condamnation souligne l’engagement des autorités britanniques à lutter contre la corruption transnationale et met en évidence les défis auxquels sont confrontés les pays comme Madagascar dans la lutte contre ce fléau.

Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Tensions entre le Bénin et le Niger : Patrice Talon Répond aux Accusations

Une nouvelle escalade dans les tensions entre le Bénin et le Niger émerge alors que le président béninois, Patrice Talon, a récemment annoncé l’interdiction pour les bateaux d’accéder aux eaux territoriales béninoises pour charger le pétrole nigérien à la station terminale du pipeline à Sèmè. Cette décision intervient suite à une série de désaccords sur les échanges commerciaux entre les deux pays voisins.

Dans une interview récente, Patrice Talon a expliqué les raisons sous-jacentes de cette mesure controversée. Il a exprimé son désarroi face au fait que le Niger ait fermé ses frontières avec le Bénin, entravant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays. Le président béninois a souligné que cette action rendait difficile, voire impossible, pour les bateaux d’accoster dans les eaux béninoises pour charger du pétrole nigérien.

Talon a critiqué le manque de communication officielle de la part des autorités nigériennes sur cette question, notant que les informations sur leurs intentions sont parvenues au Bénin par le biais d’entreprises chinoises, une méthode qu’il a qualifiée d’inacceptable dans les relations interétatiques. Il a insisté sur la nécessité de formaliser les échanges commerciaux entre les deux pays pour garantir la transparence et la légalité des transactions.

Le président béninois a souligné que le Bénin était ouvert à la collaboration avec le Niger, mais que cela devait se faire dans le respect des accords officiels et des procédures établies. Il a réaffirmé la volonté du Bénin de faciliter les échanges commerciaux avec le Niger dès lors que ceux-ci sont régis par des accords formels.

Patrice Talon a également tenu à clarifier que le Bénin ne considère pas le Niger comme un ennemi, mais comme un pays ami avec lequel il souhaite maintenir des relations constructives et respectueuses. Il a souligné que toute collaboration future entre les deux pays devrait se faire sur des bases formelles et légales, rejetant fermement tout trafic illicite ou échanges informels.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux nations voisines, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans la gestion des relations économiques et commerciales dans un cadre régional.

Un Député Bissau-Guinéen Interpellé à Lisbonne avec 13 Kilos de Cocaïne

Le scandale secoue la scène politique de la Guinée-Bissau alors qu’un député de haut rang, Manuel Irénio Nascimento Lopes, a été arrêté à l’aéroport de Lisbonne en possession de 13 kilos de cocaïne. Cette arrestation intervient à peine deux semaines après celle du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha pour des accusations similaires de trafic de drogue présumé.

Selon les rapports de l’agence de presse portugaise « Lusa », la drogue a été découverte dans les bagages de M. Lopes dès son arrivée à l’aéroport de Lisbonne, en provenance de Bissau. Cette saisie a conduit à son arrestation immédiate et à sa présentation devant le procureur du tribunal pénal de Lisbonne, qui a décidé de le placer en détention préventive.

Manuel Irénio Nascimento Lopes, âgé de 57 ans, est une figure influente dans la politique bissau-guinéenne. En plus de son mandat parlementaire, il est également connu pour ses activités commerciales, notamment dans le secteur des carrières. Il a occupé des postes de responsabilité au sein de la Fédération bissau-guinéenne de football pendant huit ans, ce qui lui a valu une reconnaissance dans le domaine sportif.

Sa connexion au Mouvement pour l’Alternance Démocratique (MADEM-G15), la deuxième force politique du pays, ajoute un élément politique à cette affaire déjà choquante. Cette arrestation soulève des questions sur l’intégrité des institutions politiques de la Guinée-Bissau et met en lumière les défis persistants auxquels le pays est confronté en matière de lutte contre le trafic de drogue et la corruption.

Alors que les autorités portugaises et bissau-guinéennes travaillent sur cette affaire, l’arrestation de M. Lopes met en évidence la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre le trafic de drogue transnational et garantir l’application de la loi sans distinction de statut ou de position sociale.

Scandale à la SICAP : La Cour des Comptes Dévoile une Gestion Douteuse sous l’Ère d’Ibrahima Sall

Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.

Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.

De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.

Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.

En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.

Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.

Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.

Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

ATPC au Sénégal : Des Progrès Notables vers l’Élimination de la Défécation à l’Air Libre

Le Sénégal se dirige résolument vers un avenir où la défécation à l’air libre (DAL) sera reléguée au passé, grâce aux efforts déployés dans le cadre du programme ‘Assainissement total piloté par les communautés’ (ATPC). Avec une série de réalisations remarquables récemment annoncées, l’initiative montre des signes tangibles de succès dans sa mission visant à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques du pays.

Depuis son lancement, l’ATPC a touché 7884 villages à travers le pays, un chiffre qui témoigne de la portée étendue de cette initiative. Plus impressionnant encore, 5981 de ces villages ont complètement abandonné la pratique de la DAL, ce qui marque un tournant significatif dans la lutte contre ce problème de santé publique.

L’UNICEF, partenaire clé de ce programme, a apporté un soutien crucial, permettant un recentrage des efforts dans des zones sensibles telles que Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Ces régions, caractérisées par un faible accès à l’assainissement rural, bénéficient désormais d’une attention particulière pour renforcer les mesures d’hygiène et de santé publique.

L’approche communautaire adoptée par l’ATPC est l’un de ses aspects les plus louables. Elle permet aux villages de prendre en main leurs propres problèmes, de diagnostiquer les lacunes en matière d’hygiène et de santé publique, et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. Cette autonomisation des communautés renforce leur engagement et leur responsabilisation, créant ainsi des changements durables.

La récente distribution de véhicules par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque une étape importante dans l’accélération des efforts de l’ATPC. Ces nouveaux équipements logistiques permettront de renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain, facilitant ainsi la mise en œuvre des initiatives visant à éliminer la DAL.

Lors d’un événement à Diamniadio, Cheikh Tidiane Dièye, accompagné de représentants de l’UNICEF, a souligné l’impact positif de ces développements logistiques sur la progression du programme. La feuille de route est claire : un Sénégal sans DAL d’ici 2030. Avec plus de 11 000 villages ciblés pour abandonner cette pratique d’ici la date butoir, les progrès réalisés jusqu’à présent suscitent un optimisme bien fondé quant à la réalisation de cet objectif ambitieux.

L’ATPC au Sénégal témoigne de ce qui peut être accompli lorsque les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales unissent leurs forces pour résoudre les défis de santé publique. Avec des progrès notables déjà réalisés et une détermination continue à éliminer la DAL, le Sénégal est sur la voie d’un avenir plus sain et plus hygiénique pour tous ses citoyens.

Ousmane Sonko fait une Apparition Surprise au Match de Football : Un Exemple de Sobriété et d’Économie

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment surpris tout le monde en assistant à un match de football opposant les gardes du corps aux chauffeurs du Pastef, au stade municipal des Parcelles Assainies. Cependant, ce qui a le plus retenu l’attention, c’est la manière dont il a choisi de s’y rendre.

Selon les informations fournies par Source A, le leader des Patriotes s’est rendu au match sans les moyens de l’État. Il a été signalé qu’il s’était débarrassé des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), qui assure normalement sa sécurité. De plus, il aurait utilisé son propre carburant et son véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de l’événement.

Ce geste symbolique de Sonko est perçu comme un exemple de sobriété et d’économie, montrant ainsi qu’il est prêt à épargner l’argent du contribuable pour ses activités personnelles. En optant pour des moyens privés plutôt que de recourir aux ressources de l’État, il envoie un message fort sur sa vision de la responsabilité financière et de l’utilisation efficace des fonds publics.

Cependant, malgré cette initiative louable, Source A mentionne une légère perturbation causée par l’euphorie des supporters après l’apparition de Sonko. Cette excitation aurait précipité la fin du match, car chacun voulait prendre des photos avec l’ex-maire de Ziguinchor.

Dans l’ensemble, l’apparition de Sonko au match de football, accompagnée de sa décision d’utiliser ses propres ressources plutôt que celles de l’État, témoigne de son engagement envers la transparence et la responsabilité financière. Cela renforce également son image en tant que leader politique qui cherche à être proche du peuple et à montrer l’exemple par ses actions.

Laurent Gbagbo Investi Candidat à la Présidentielle de 2025 Malgré son Inéligibilité

Dans un geste politique audacieux, l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lors d’une cérémonie poignante à Abidjan.

Malgré sa radiation des listes électorales et son inéligibilité actuelle, Gbagbo a accepté l’investiture avec détermination, déclarant devant un millier de partisans rassemblés à l’hôtel Ivoire d’Abidjan qu’il était prêt à se porter candidat pour la présidentielle prévue en octobre 2025. À 78 ans, il s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, mais un mandat qui, selon lui, sera décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a profité de cette occasion pour esquisser un début de programme politique, promettant des réformes majeures pour lutter contre la corruption, renforcer l’indépendance judiciaire, réduire la dette nationale et améliorer le système de santé. Il a également souligné l’importance de la réconciliation nationale et de la recherche de la vérité sur les conflits passés.

Cependant, malgré son retour sur la scène politique après son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Gbagbo reste confronté à des obstacles juridiques. Condamné à 20 ans de prison en 2018 pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, il n’a pas été amnistié et reste donc inéligible pour l’instant.

La décision de Gbagbo de se présenter à la présidentielle de 2025 ouvre la voie à une compétition politique féroce en Côte d’Ivoire. Il pourrait être confronté à des adversaires de taille, notamment le banquier international Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et d’anciens alliés politiques comme Pascal Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé, qui pourraient également briguer la présidence.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour une élection présidentielle hautement contestée, l’investiture de Laurent Gbagbo marque un tournant significatif dans le paysage politique ivoirien. Son retour sur la scène politique suscite à la fois l’enthousiasme et l’incertitude quant à l’avenir politique du pays, alors que les électeurs se préparent à choisir leur prochain leader.

Enquête sur l’Incident de l’Avion de Transair à l’AIBD : Implication Internationale pour la Vérité

Le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a été chargé de mener une enquête approfondie sur la sortie de piste de l’avion de Transair à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit de mercredi à jeudi. Cet incident, survenu au moment du décollage de l’appareil affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a fait 11 blessés, dont 4 graves.

Dans un développement récent rapporté par L’Observateur dans son édition de ce samedi, il est indiqué que le BEA ne sera pas seul dans sa mission d’éclaircir les circonstances de cet accident. Les pays d’origine des victimes non sénégalaises seront également impliqués dans l’enquête. Ces pays comprennent la France, l’Arabie saoudite, l’Australie et le Mali.

Cette décision témoigne de la volonté de garantir une enquête transparente et exhaustive, impliquant les autorités des pays concernés pour établir la vérité sur les causes de l’incident. En intégrant les pays d’origine des victimes dans le processus d’enquête, on garantit une approche collaborative et internationale pour identifier les facteurs contributifs et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de futurs incidents.

L’implication de plusieurs nations dans cette enquête souligne l’importance de la coopération internationale en matière de sécurité aérienne. Alors que l’aviation civile est un domaine mondialisé, il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour assurer la sécurité des passagers et des équipages, où qu’ils voyagent à travers le monde.

En attendant les résultats de l’enquête, les autorités et les experts continueront à travailler de manière diligente pour comprendre les circonstances exactes de l’incident de l’avion de Transair à l’AIBD, afin d’apporter des réponses aux familles des victimes et de renforcer la sécurité de l’aviation civile dans la région et au-delà.

Création du Tribunal Arbitral du Football Sénégalais : Une Avancée Majeure pour le Cadre Juridique du Football National

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce une innovation majeure dans le paysage du football national avec la création prochaine d’un Tribunal arbitral du football sénégalais. Selon Seydou Sané, vice-président de la FSF, cette initiative représente une avancée significative dans l’évolution du cadre juridique du football sénégalais.

Dans une déclaration rapportée par Les Échos, Seydou Sané souligne l’importance de cet organe qui aura pour mission de régler les différends entre les acteurs du football local. Il explique que le Tribunal arbitral permettra de traiter les litiges localement, après épuisement de tous les recours internes, avant d’éventuellement les porter devant le Tribunal arbitral du sport au niveau international.

La décision de créer le Tribunal arbitral du football sénégalais a été entérinée lors du récent Comité exécutif de la FSF. Les membres du comité ont donné mandat au président de la fédération, Me Senghor, pour proposer des solutions efficaces pour le règlement des litiges dans le football local.

En plus de la création du Tribunal arbitral, Me Senghor a également réussi à faire adopter l’idée de la mise en place de trois commissions supplémentaires : la Commission de Discipline et Recours, la Commission d’Éthique et la Commission de Contrôle des clubs. Ces commissions joueront un rôle crucial dans le maintien de l’intégrité et de la transparence dans le football sénégalais.

Cette initiative est saluée comme une étape importante vers la professionnalisation et la modernisation du football sénégalais. En offrant un cadre juridique clair et efficace pour résoudre les litiges, la création du Tribunal arbitral du football sénégalais renforcera la gouvernance du sport et contribuera à promouvoir un environnement juste et équitable pour tous les acteurs du football dans le pays.

La Fédération Sénégalaise de Football soutient les clubs nationaux : Remboursement des frais de transport

Les clubs de football sénégalais ont reçu une bouffée d’air frais alors que la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé le décaissement de fonds substantiels pour rembourser les frais de transport des clubs de Nationale 1 et de Nationale 2 pour la phase retour des championnats respectifs.

Selon les rapports de L’AS, la FSF a débloqué une somme totale de 44 millions 953 mille francs CFA pour soutenir les clubs dans leurs déplacements. Cette initiative vise à alléger le fardeau financier des clubs et à faciliter leur participation active dans les compétitions nationales.

Une enveloppe de 16 millions 82 mille F CFA a été allouée aux clubs de Nationale 1, tandis que les clubs de Nationale 2 ont bénéficié d’une dotation plus conséquente, s’élevant à 28 millions 871 mille F CFA. Ces fonds permettront aux clubs de couvrir les coûts liés aux déplacements pour les matches de la phase retour, offrant ainsi un soutien financier crucial pour leur participation aux championnats nationaux.

Cette démarche de la FSF reflète son engagement envers le développement et le soutien du football local. En fournissant un soutien financier pour les frais de transport, la fédération démontre sa volonté de soutenir les clubs et de renforcer la compétitivité du football sénégalais dans son ensemble.

Il convient de noter que cette allocation financière intervient après un précédent versement de 45 millions 287 mille CFA pour la phase aller des compétitions, soulignant ainsi l’engagement continu de la FSF envers les clubs nationaux.

Cette initiative est accueillie favorablement par la communauté sportive, offrant aux clubs sénégalais une aide précieuse dans leur parcours sportif. Elle témoigne également de l’importance du soutien financier des fédérations pour garantir le succès et la pérennité du football au niveau local.

Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

L’As Douanes à la recherche de la qualification : Un weekend décisif à Dakar Arena

L’équipe de basketball de l’As Douanes est sur le point de vivre un weekend crucial à Dakar Arena, alors qu’elle vise à se qualifier pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Classée troisième de la Conférence Sahara, l’équipe sénégalaise se prépare à affronter deux adversaires de taille ce samedi et dimanche, dans une quête ardue pour assurer sa place dans l’événement de Kigali prévu du 23 mai au 1er juin 2024.

Avec quatre matches disputés jusqu’à présent, dont deux victoires, l’équipe dirigée par l’entraîneur Pabi Guèye est consciente des ajustements nécessaires pour atteindre son objectif. L’une des principales préoccupations de l’équipe est de rectifier les erreurs notables, notamment les pertes de balle excessives qui ont entravé leur performance précédente.

« Il va falloir corriger énormément de choses », a déclaré coach Pabi, soulignant ainsi la détermination de l’équipe à s’améliorer et à performer à son meilleur niveau. Pour y parvenir, l’As Douanes vise à retrouver le rythme offensif qui les a caractérisés l’année précédente, avec un objectif ambitieux de marquer au moins 80 points par match.

Mais la route vers la qualification est semée d’embûches, notamment avec des confrontations directes contre l’Us Monastirienne, dynamisée par sa récente victoire, et l’équipe rwandaise de l’Apr. Ces deux matchs seront des défis de taille pour l’As Douanes, mais l’équipe compte sur la détermination de ses joueurs, dont Jean-Jacques Boissy et ses coéquipiers, pour relever le défi avec courage et détermination.

Outre la préparation sur le terrain, l’équipe compte également sur le soutien inconditionnel du public local. L’énergie et l’enthousiasme des fans peuvent jouer un rôle déterminant dans la performance de l’équipe et les pousser vers la victoire. Dans cet esprit, l’As Douanes espère que Dakar Arena sera rempli de supporters passionnés prêts à les encourager tout au long de ce weekend crucial.

En fin de compte, pour l’As Douanes, ce weekend représente bien plus que deux simples matchs. C’est une opportunité de prouver leur valeur sur la scène africaine, de représenter dignement le Sénégal et de réaliser un rêve collectif en se qualifiant pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Et avec leur détermination inébranlable et le soutien de leurs fans, l’équipe est prête à tout donner pour atteindre cet objectif ambitieux.

Rénovations à l’Assemblée nationale : Déclaration de politique générale du Premier ministre dans l’incertitude

L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.

Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.

Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.

CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

« Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

« Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

Le Dakarois

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pèlerinage : Ousmane Sonko vise des conditions optimales pour les fidèles

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.

Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage.
La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour.
En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage.
Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols.
Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur.
ledakarois.sn

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