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Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution
Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.
Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.
En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.
Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.
En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.
La RTS sous la direction de Pape Alé Niang : vers un nouveau visage du service public médiatique
Dans le paysage médiatique sénégalais, la Radio-télévision sénégalaise (RTS) occupe une place centrale en tant que média public. Ces dernières années, elle a souvent été critiquée pour son manque de pluralisme et sa supposée partialité politique. Cependant, avec l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête en tant que directeur général de l’audiovisuel public sénégalais, de nouveaux espoirs et attentes émergent quant à l’évolution de ce média d’État.
Nommé à ce poste en avril dernier, Pape Alé Niang, journaliste renommé et proche du Premier ministre Ousmane Sonko, a affirmé sa volonté de faire de la RTS un reflet fidèle de la diversité et du pluralisme qui caractérisent la société sénégalaise. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’importance de garantir aux téléspectateurs des conditions optimales en matière d’information, de transparence et d’ouverture à toutes les sensibilités politiques, culturelles et sociales du pays.
Ancien collaborateur de médias privés tels que Sud FM et 2STV, ainsi que fondateur du site d’information Dakar Matin, Pape Alé Niang apporte avec lui une expérience diversifiée et un engagement en faveur d’un journalisme indépendant et équitable. Malgré son passé marqué par des arrestations liées à ses prises de position, Niang est reconnu pour son professionnalisme et sa détermination à défendre la liberté de la presse et l’accès à l’information pour tous les citoyens.
La nomination de Niang à la tête de la RTS suscite donc des espoirs quant à une transformation profonde de ce média public. Les attentes portent notamment sur une plus grande ouverture aux voix dissidentes, une couverture plus équilibrée des événements politiques et sociaux, ainsi qu’une modernisation des pratiques journalistiques pour répondre aux défis de l’ère numérique.
Dans un contexte où la liberté d’expression et le pluralisme médiatique sont des enjeux cruciaux pour la démocratie sénégalaise, la direction de Pape Alé Niang à la RTS pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le service public médiatique au Sénégal, caractérisée par l’engagement en faveur de la transparence, de l’objectivité et du respect de la diversité des opinions.
Les FAMa neutralisent un chef terroriste recherché par les États-Unis
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont récemment annoncé la neutralisation d’un chef terroriste de renom, Abou Houzeifa, alias Hugo. Cette opération a été menée lors d’une vaste opération dans la région du Liptako, plus précisément dans le secteur d’Indelimane. Abou Houzeifa était un membre éminent de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et était recherché par les autorités américaines.
Selon les informations fournies par les FAMa, le chef terroriste était responsable de l’attaque ayant entraîné la mort de forces spéciales américaines à Tango Tango, au Niger, en octobre 2017. Les États-Unis avaient mis une prime de 5 millions de dollars, soit environ trois milliards quatre cent millions de francs CFA, sur sa tête.
La neutralisation d’Abou Houzeifa a soulevé des interrogations quant à la possible récompense que pourraient percevoir les FAMa. Cependant, lors d’une conférence de presse, le directeur de l’information et des relations publiques des armées, le Colonel-Major Souleymane Dembélé, a clarifié la situation. Il a souligné que l’objectif des FAMa était de sécuriser le pays et non de bénéficier d’une rémunération quelconque.
Le Colonel-Major Dembélé a affirmé que les FAMa n’avaient jamais envisagé de réclamer la prime promise par les États-Unis. Il a rappelé que leur mission principale était de protéger le peuple malien et de mettre fin à la menace terroriste dans la région. Il a également souligné que le débat sur la prime américaine était susceptible de détourner l’attention de l’objectif principal des FAMa et de l’État malien, à savoir la lutte contre le terrorisme dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Ainsi, la neutralisation d’Abou Houzeifa représente une étape importante dans les efforts continus des FAMa pour assurer la sécurité et la stabilité au Mali et dans la région du Sahel. Cependant, elle met également en lumière les défis et les dilemmes auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme international.
La Ligue 2 Sénégalaise : Prévisions pour la 23e Journée
Ce week-end, les amateurs de football au Sénégal seront ravis alors que la Ligue 2 entame sa 23e journée avec un programme alléchant. Les enjeux sont de taille alors que les équipes se battent pour la montée en Ligue 1 ou pour éviter la relégation.
Le leader actuel, Oslo Football Académie, aura un défi de taille en affrontant les Galactiques de Niary Tally. Avec Niary Tally toujours dans la course pour la promotion, Oslo devra rester vigilant pour maintenir sa position en tête du classement.
Pendant ce temps, Wallydaan, actuellement troisième, cherchera à se ressaisir après une série de résultats mitigés. Ils feront face à ASC HLM, une équipe redoutable à domicile avec la meilleure attaque du championnat.
Dans le haut du classement, l’AS Douanes, qui occupe la deuxième place, accueillera la RS Yoff dans l’espoir de prolonger sa série d’invincibilité. De même, Amitié FC affrontera Thiès FC dans un derby crucial pour les deux équipes, avec Amitié FC aspirant toujours à la montée et Thiès FC cherchant à éviter la relégation.
En bas du tableau, Demba Diop FC jouera contre l’AJEL de Rufisque dans un match crucial pour les deux équipes qui luttent pour sortir de la zone de relégation. Keur Madior, lanterne rouge, sera confronté au CNEPS Excellence de Thiès dans un autre match décisif pour la survie.
Enfin, le Ndiambour accueillera le DUC dans un match où les deux équipes visent à assurer leur maintien.
Cette 23e journée promet des rencontres passionnantes et des rebondissements. Les fans de football à travers le pays seront suspendus à l’action alors que les équipes luttent pour atteindre leurs objectifs dans cette compétition acharnée de la Ligue 2 sénégalaise.
Passation de service à l’Aéroport International Blaise Diagne : Abdoulaye Dièye transmet le flambeau à Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye
Après 18 mois à la tête de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD SA), Abdoulaye Dièye, le directeur général sortant, a passé le relais à Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye. Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, Abdoulaye Dièye a exprimé sa gratitude envers l’ensemble du personnel de l’AIBD SA et a souhaité plein succès à son successeur. Il a également rendu hommage à l’ancien président Macky Sall, soulignant les acquis de son mandat.
Le nouveau directeur général, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, a pris la parole pour exprimer son engagement envers sa nouvelle mission. Il a appelé ses collaborateurs à travailler avec dévouement au service du peuple sénégalais. Il a souligné l’importance de chaque citoyen dans le développement du pays et a affirmé sa conviction que, sans l’apport de ses collaborateurs, rien ne sera possible.
Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye a souligné sa détermination à rendre l’institution extrêmement performante, en mettant en œuvre la vision de gouvernance publique du président de la République. Il a appelé à corriger les injustices et à faire progresser l’AIBD SA dans une dynamique de performance et d’objectifs réalisés.
Le nouveau directeur général a également souligné l’importance de disposer d’un outil performant pour atteindre les objectifs fixés. Il s’est engagé à travailler en collaboration avec son équipe pour assurer la réussite de l’AIBD SA et a encouragé chacun à mesurer la responsabilité des actes posés. Il a conclu en affirmant que les réalisations passées étaient importantes, mais que cela ne représentait que le début d’une nouvelle phase de développement pour l’AIBD SA.
Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’Aéroport International Blaise Diagne, avec un nouveau leadership déterminé à faire progresser l’institution et à contribuer au développement du Sénégal.
Contestation du lotissement à Médina Wandifa : Les populations exigent des comptes
Les habitants de la commune de Médina Wandifa, dans le département de Bounkiling (région de Sedhiou), se sont mobilisés lors d’un rassemblement ce vendredi pour demander l’annulation du lotissement réalisé en 2009, qu’ils estiment non autorisé. Selon Bakary Faty, président du Collectif pour la défense des intérêts de la commune, aucun service compétent n’a été impliqué dans ce lotissement, et les paiements des frais de bornage ont été encaissés par le maire, en violation des règles comptables.
Les membres du collectif accusent le maire Malang Seyni Faty d’avoir loti toutes les terres de la commune, au détriment des générations futures. Une plainte a été déposée à cet effet, et le collectif demande que le maire réponde de ses actes devant le tribunal de grande instance de Sedhiou. Ils espèrent que la protection dont le maire aurait bénéficié sous l’ancien régime sera levée pour que justice soit rendue.
En outre, le collectif dénonce la gestion jugée calamiteuse du maire, affirmant qu’il a préféré dépenser 90 millions pour les festivités des 15 ans de la mairie plutôt que de régler une facture de 11 millions pour assurer l’accès à l’eau dans la commune.
Malgré nos tentatives pour contacter le maire afin de recueillir ses commentaires sur ces accusations, aucune réponse n’a été obtenue. La situation demeure tendue dans la commune de Médina Wandifa, avec des habitants déterminés à faire la lumière sur les actions de leur édile et à défendre les intérêts de leur communauté.
Pape Alé Niang prend les rênes de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) avec un engagement pour le service public
Pape Alé Niang a officiellement pris ses fonctions en tant que directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) lors d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée ce vendredi 10 mai dans les locaux de la RTS. Succédant à Racine Talla, son objectif clair est de placer haut le flambeau du service public de l’information et de refléter le pluralisme politique, culturel et social.
Dans ses premières déclarations, le nouveau directeur général s’est engagé à promouvoir le débat démocratique et à faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de la société sénégalaise. Il reconnaît également la compétence des agents de la RTS et promet de leur offrir la liberté d’exprimer leur talent, tout en permettant l’expression des sensibilités diverses.
Pape Alé Niang met l’accent sur l’innovation comme l’un des défis majeurs à relever, affirmant son intention de travailler en collaboration avec ses collaborateurs pour répondre aux besoins du public. Il prévoit également de réaliser un bilan de la situation de la RTS afin de déterminer sur quelles bases partir et quels leviers utiliser pour améliorer l’institution.
Cette prise de fonction marque le début d’un nouveau chapitre pour la RTS, avec un leadership qui s’engage à placer les intérêts du public au cœur de ses préoccupations et à faire de la chaîne publique un véritable pilier de l’information et du débat démocratique au Sénégal.
Sokhna Aida Saliou Thioune, la « mère des thiantacounes », se lance dans le monde des affaires avec une boutique de tissus de luxe
Connue comme la « mère des thiantacounes » et veuve de feu Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aida Saliou Thioune surprend en dévoilant une nouvelle facette d’elle-même en tant que femme d’affaires. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique, entièrement dédiée à la vente de tissus de luxe.
Dans une déclaration, elle exprime son désir d’inspirer les jeunes à travers son travail en montrant l’exemple et en créant des opportunités d’emploi. Cette initiative témoigne de sa volonté de contribuer au développement économique et social en offrant des possibilités d’emploi dans son domaine d’expertise.
Passionnée de mode, Sokhna Aida Saliou Thioune a déjà fait ses premiers pas dans l’industrie textile en lançant sa propre maison de couture l’année dernière. Sa ligne de vêtements, en phase avec les tendances actuelles, a rencontré un franc succès auprès d’une clientèle avide de créations élégantes et raffinées.
Cette nouvelle entreprise montre la diversité des talents et des intérêts de Sokhna Aida Saliou Thioune, démontrant qu’elle est bien plus qu’une figure religieuse éminente. Son engagement envers l’autonomisation économique et la création d’emplois illustre sa vision de contribuer positivement à la société et d’inspirer les générations futures par son exemple.
Avec cette nouvelle boutique, Sokhna Aida Saliou Thioune ouvre un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle, où elle combine sa passion pour la mode avec son désir de soutenir la jeunesse et de favoriser le développement économique local.
Opération policière d’envergure : Plus de 600 délinquants appréhendés pour assurer la sécurité publique
Dans une vaste opération de sécurité déployée par la Police nationale, plus de 600 agents en uniforme et en civil ont été mobilisés dans les zones à risque afin de traquer les délinquants et garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique, cette initiative s’est déroulée de nuit, du mercredi au jeudi, et a abouti à l’arrestation de 478 individus, selon des sources de Seneweb.
Parmi les personnes interpellées, 279 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 94 pour ivresse publique et manifeste, 43 pour nécessité d’enquête, un pour détention et trafic de chanvre indien, cinq pour détention et usage de chanvre indien, un pour vagabondage, 11 pour détention de chanvre indien, 16 pour vols, un pour homicide involontaire par accident de la circulation, deux pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour rébellion et outrage, un pour usurpation de fonction, six pour trafic de migrants, cinq pour racolage, sept pour usage de produits cellulosiques, un pour abus de confiance et quatre pour rixe sur la voie publique.
Cette opération démontre l’engagement ferme des autorités policières à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public dans les zones sensibles. Elle vise à dissuader les comportements déviants et à réaffirmer la présence de l’État dans toutes les sphères de la société pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.
Les efforts continus des forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique sont essentiels pour préserver la tranquillité des communautés et promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous. Cette opération marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité et témoigne de l’engagement indéfectible des autorités à maintenir la paix et l’ordre dans le pays.
Conflit Foncier à Thiès : Fandène Réclame la Restitution de 9 Hectares Rattachés à Mbour 4
Les conseillers municipaux de Fandène, une commune de la région de Thiès, ont lancé un appel jeudi pour la restitution d’une bande de 9 hectares qui aurait été indûment incluse dans le lotissement de la nouvelle ville de Thiès, appelée Mbour 4. Cette affaire, qui a attiré l’attention des nouvelles autorités du pays, suscite une vive préoccupation dans la région.
Selon Cheikh Diop, conseiller municipal de Fandène, les aménagements effectués dans la forêt classée pour accueillir la nouvelle ville de Thiès ont eu un « impact considérable » sur leur commune, affectant une superficie d’un peu plus de 9 hectares.
« La commune de Fandène se retrouve privée d’une superficie d’au moins 9 hectares destinée à être rattachée à la ville de Thiès », a déclaré Diop lors d’une conférence de presse des membres du conseil municipal de Fandène, tenue à Mbour 4.

Il a souligné que le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette parcelle de terre avait été « attesté et confirmé » par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
Diop a rappelé que la commune de Fandène avait obtenu, auprès de l’ancien président de la République, Macky Sall, l’exclusion de cette surface, très proche de la forêt classée, du lotissement de Mbour 4, après l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.
« Cependant, nous avons été grandement surpris lorsque le lotissement de Mbour 4 a été publié, de constater que cette partie de notre commune était incluse dans ledit lotissement », s’est-il indigné.
Les conseillers municipaux de Fandène ont d’abord introduit une réclamation auprès du gouverneur de Thiès le 24 juillet 2023, suivie d’une autre présentée par le maire de Fandène lui-même le 7 mars 2024, afin de rétablir les droits de leur collectivité territoriale et de leur population.
Ils appellent maintenant à l’arbitrage du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est rendu sur le site de Mbour 4 le 1er mai dernier pour constater la situation sur le terrain.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires
Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.
Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».
Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.
De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.
La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.
Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.
Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général de la Banque Agricole du Sénégal
Cheikh Ahmed Tidiane Ba, figure éminente du secteur financier sénégalais, a annoncé son départ de la Banque Agricole du Sénégal, qu’il a dirigée depuis 2023, via un post sur Facebook. Dans ce message empreint de reconnaissance et de gratitude, il évoque la fin d’un chapitre important de sa carrière professionnelle.
Dans ses mots, il exprime sa gratitude envers sa famille, ses proches, ainsi que ses collaborateurs dévoués et ses amis fidèles. Il n’oublie pas de remercier l’État, actionnaire majoritaire de la banque, pour la confiance placée en lui au fil des années. Son parcours professionnel impressionnant, marqué par des postes clés à la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) où il a finalement occupé le poste de directeur général en 2014, ainsi qu’à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 2019, témoigne de son dévouement envers le service public.
Bien qu’il reconnaisse que tout n’a pas été parfait, Cheikh Ahmed Tidiane Ba exprime sa confiance en la nouvelle équipe qui prendra les rênes de la Banque Agricole du Sénégal, dirigée par une personne qu’il décrit comme compétente et engagée. Il se montre optimiste quant à la capacité de cette équipe à continuer à servir le Sénégal et le secteur agricole avec excellence.
Cette annonce marque ainsi la fin d’une étape importante dans la carrière de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, tout en ouvrant la voie à de nouveaux défis et opportunités. Son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement économique du Sénégal restent incontestables, et son héritage continuera de marquer le paysage financier sénégalais.
Succession d’Ousmane Sonko : Les Habitants de Ziguinchor Aspirent à la Continuité du Développement
La démission officielle du Premier ministre, Ousmane Sonko, de son poste de maire de la commune de Ziguinchor a ouvert la voie à une nouvelle ère pour cette ville du sud du Sénégal. Alors que la bataille pour sa succession s’intensifie, les habitants expriment leurs attentes pour le futur édile, espérant qu’il poursuivra l’action entamée par son prédécesseur.
La directive présidentielle demandant à tout membre du nouveau gouvernement cumulant des mandats électifs de se démettre de ses fonctions a conduit à la démission de M. Sonko de son mandat de maire de Ziguinchor. Cette décision a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui scrutent désormais l’avenir de leur ville avec attention.
Quatre conseillers municipaux se sont déjà manifestés comme candidats potentiels pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux, Dame Bèye de la coalition Benno Book Yakaar (BBY) et trois autres membres du parti Pastef : Aïda Bodian, Djibril Sonko, Alassane Diédhiou, et Abdou Sané. En attendant l’organisation d’une élection, c’est Aïda Bodian, première adjointe au maire, qui assure l’intérim.

Dans les rues animées de Ziguinchor, les discussions vont bon train sur le profil du futur maire. Les habitants expriment le désir de voir un leader qui s’inscrira dans la lignée des ambitions et du programme de développement initié par Ousmane Sonko. Certains évoquent notamment le projet « Burok », un programme social lancé par le maire sortant, comme une référence pour le futur édile.

Des commerçants, des conducteurs de motos « Jakarta » et des citoyens ordinaires expriment leur souhait de voir Ziguinchor se développer sous l’impulsion d’un maire déterminé et compétent. L’ambition, le dévouement et la capacité à travailler pour le bien-être de la ville sont des qualités unanimement recherchées.
Alors que les candidats se préparent à prendre la relève, les habitants de Ziguinchor restent mobilisés et attentifs, espérant que le futur maire saura répondre à leurs attentes et poursuivre la trajectoire de développement tracée par son prédécesseur.


Manifestation des ouvriers pour le paiement de leurs salaires : Appel à l’intervention des autorités
Ce vendredi 10 mai, à Koungheul, des dizaines d’ouvriers recrutés pour le projet de construction et de réhabilitation de la route Maka Gouye – Lour Escale – Ribot Escale ont exprimé leur mécontentement en manifestant pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.
Les travailleurs, engagés par l’entreprise AREZKI pour effectuer ces travaux, ont fait part de leur colère et de leur frustration face au non-respect des accords conclus lors de leur recrutement. En plus du retard dans le versement de leurs salaires, ils exigent des améliorations significatives de leurs conditions de travail, notamment une augmentation de leurs rémunérations, le paiement des heures supplémentaires et la formalisation de leurs contrats de travail.
Un des ouvriers présents lors de la manifestation a déclaré à la presse : « Nous, opérateurs, chauffeurs, mécaniciens et ouvriers de l’entreprise AREZKI, nous réclamons notre salaire depuis le mois de janvier. Nous n’avons rien, nous souffrons dans nos maisons avec nos femmes et nos enfants ».
Face à cette situation, les travailleurs en appellent à l’intervention des autorités compétentes pour trouver une solution urgente à leur problème. Ils espèrent que les autorités pourront engager un dialogue avec l’entreprise AREZKI afin de garantir le respect de leurs droits et de mettre fin à cette situation précaire.
Malheureusement, malgré nos tentatives, nous n’avons pas pu contacter l’entreprise AREZKI pour obtenir sa version des faits. Cependant, il est impératif que toutes les parties impliquées trouvent rapidement un terrain d’entente pour assurer le bien-être des travailleurs et la bonne marche du projet.
Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques
Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.
Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.
Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.
L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.
Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.
Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir
La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.
Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.
La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.
Kylian Mbappé annonce officiellement son départ du Paris Saint-Germain
Dans une annonce poignante diffusée sur ses réseaux sociaux ce vendredi, Kylian Mbappé a confirmé ce que beaucoup redoutaient : son départ imminent du Paris Saint-Germain.
Dans une vidéo sincère et émouvante, l’international français a déclaré : « Voilà, c’est ma dernière année au Paris Saint-Germain, je ne vais pas prolonger, et je vais terminer mon aventure dans quelques semaines. J’ai mon dernier match au Parc des Princes dimanche ». Ces mots ont marqué le début d’une nouvelle ère pour le prodige du football.
Mbappé a exprimé son immense gratitude envers le club, déclarant : « C’est beaucoup d’émotion, beaucoup d’années où j’ai eu la chance et l’immense honneur de faire partie du plus grand club de France, l’un des meilleurs du monde ». Ses sept saisons sous les couleurs parisiennes ont été marquées par des moments de génie, des titres glorieux et un attachement profond à ses coéquipiers et aux supporters.
L’annonce de son départ a suscité une vague d’émotion parmi les fans du PSG et les amateurs de football du monde entier. Mbappé a également pris le temps de remercier les joueurs et entraîneurs qui l’ont accompagné tout au long de son parcours au sein du club.
Maintenant, alors que Mbappé se prépare pour de nouveaux défis, les spéculations vont bon train quant à sa prochaine destination. Son talent indéniable et son potentiel semblent ouvrir les portes des plus grands clubs européens.
Quoi qu’il en soit, le départ de Kylian Mbappé laissera un vide au PSG et dans le cœur de ses fans. Mais c’est aussi le début d’un nouveau chapitre, où le jeune prodige continuera sans aucun doute à écrire son histoire dans les annales du football mondial.
Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a élevé la voix pour recadrer la journaliste Aïssatou Diop Fall qui témoignait dans une vidéo virale de sa démarche auprès de certaines autorités pour gagner des avantages. Une pratique jugée anti conforme à sa profession.
« Le CORED a suivi avec désolation une vidéo devenue virale, d’une émission de la chaine Youtube PublicSN TV. Dans cette vidéo Aïssatou Diop Fall, journaliste et responsable de ladite chaine avoue des pratiques aux antipodes des exigences éthiques et déontologiques de la profession. Le CORED condamne fermement les pratiques non recommandables d’Aissatou Diop Fall qui ne sont pas acceptables, ni de la part de la journaliste, encore moins de la responsable de média. Ces pratiques pas du tout honorables jettent le discrédit sur la profession, et au-delà sur les entreprises de presse et leurs acteurs de manière générale», a indiqué dans un communiqué, l’institution de veille dans le secteur des médias. A cet effet, le CORED renseigne, s’être autosaisi de l’affaire qu’il va transmettre à son Tribunal des pairs chargé d’étudier le cas de la journaliste et de prendre une décision rendue sous forme d’avis.
Le CORED a toutefois saisi l’occasion pour faire un rappel de l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion ».
Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux, la journaliste Aïssatou Diop Fall racontait des discussions qu’elle a entretenu avec des dignitaires du régime de Macky Sall et dont le but n’est motivé que par la satisfaction d’une doléance pécuniaire.

Lettre ouverte à son excellence Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal
Excellence, Monsieur le président de la République
Permettez-nous de nous présenter avant d’en venir au cœur de notre propos. Nous sommes Ngugi Wa Thiong’o du Kenya et Boubacar Boris Diop du Sénégal. Tous deux romanciers et essayistes, nos œuvres les plus connues sont respectivement Decolonizing the Mind: The Politics of Language in African Literature (1986) et Murambi, le livre des ossements (2000), consacré au génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ce qu’il importe toutefois de souligner au regard de la motivation principale de cette lettre ouverte, c’est qu’en plus de notre production littéraire en anglais et en français – les langues des anciens colonisateurs – nous avons publié des ouvrages dans nos langues maternelles, le Kikuyu et le Wolof parmi lesquels Matigari (1986) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017).
Nous vous félicitons sincèrement pour votre investiture en tant que nouveau président de la République du Sénégal. Nos félicitations vont également à votre Premier ministre et compagnon de lutte, M. Ousmane Sonko. Par cette brillante élection qui n’a été contestée par aucun de vos rivaux, le peuple sénégalais ne vous a pas choisi comme son maître mais comme l’esclave de ses rêves. Il ne fait aucun doute à nos yeux que vous saurez vous hisser à la hauteur de ses espérances.
Nous ne nous sommes certes jamais rencontrés en personne mais toute l’Afrique, en vérité le monde entier, vous connaît et nous savons que votre jeunesse même a fait souffler un vent d’optimisme sur le continent africain. C’est du reste pour cette raison que nous avons pris la liberté de nous adresser aujourd’hui à vous en tant que vos aînés, à l’africaine en quelque sorte, mais aussi en tant que deux de vos admirateurs.
Si l’Afrique va aujourd’hui encore si mal, c’est la faute de ses leaders politiques qui, à quelques exceptions près, comme Kwame Nkrumah, ont trahi les populations africaines. De mauvais dirigeants ont tout simplement normalisé les anomalies du colonialisme et du néo-colonialisme, qui n’est rien d’autre que l’africanisation du système colonial. Voilà pourquoi nos ressources naturelles continuent depuis si longtemps à enrichir l’Europe et l’Occident. Au moment où les regards de ces complexés restent obsessionnellement tournés vers l’Occident, on ne peut manquer de s’interroger : où sont donc nos inventeurs ? Nos ingénieurs ? Nos explorateurs spatiaux ? L’Afrique aspire à un leadership capable d’enflammer l’imagination de sa jeunesse. Mais cela ne pourra jamais se faire avec des présidents qui ne savent qu’imiter l’Occident, des présidents qui ne croient ni en eux-mêmes ni en leurs peuples. Vous, Excellence, vous avez la possibilité d’ouvrir pour votre peuple des sentiers nouveaux, vous pouvez lui redonner une telle confiance en lui-même qu’il traitera, tout naturellement, d’égal à égal avec toutes les autres nations de la terre. Gardez cependant à l’esprit que si vous choisissez cette voie, vous vous ferez bien des ennemis en Occident. Ce que l’Europe et l’Occident attendent de l’Afrique, c’est qu’elle n’arrête jamais de mettre ses matières premières à leur disposition sans rien recevoir en contrepartie. N’acceptez pas une telle iniquité. Et s’ils vous diabolisent pour cela, et ils ne manqueront pas de le faire, ne vous en souciez pas, car seul doit compter pour vous le jugement du peuple sénégalais.
Nous aimerions à présent partager avec vous quelques brèves réflexions sur la question linguistique qui nous est très familière en tant qu’écrivains. Nous avons choisi de nous concentrer sur ce problème particulier parce que, à notre humble avis, sa résolution est un préalable à toute révolution économique, politique, sociale et culturelle, et donc au bien-être de vos compatriotes.
Voici quelques points que nous tenons à souligner :
- Votre pouvoir tire sa force des citoyens sénégalais. Vous les défendez, ils vous défendent. Vous leur parlez, ils vous parlent. Mais vous ne pouvez pas le faire en utilisant une langue qu’ils ne comprennent pas. N’est-ce pas là une évidence, M. le président ?
- Les langues sénégalaises doivent être la pierre angulaire du nouveau Sénégal. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger le respect de sa langue maternelle. Évitez toute hiérarchisation des langues. Priorité donc à la langue maternelle, qu’elle soit le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof, le mandinka, le joolaa ou toute autre langue parlée au Sénégal. Mais si une langue sénégalaise, par exemple le wolof, devient celle qui permet la communication entre tous les Sénégalais, cela ne doit poser aucun problème. Voici notre conception de la politique linguistique : la langue maternelle d’abord. Ensuite, disons, le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. Si vous connaissez toutes les langues du monde sans connaître votre langue maternelle, vous êtes en état d’esclavage mental. En revanche si après avoir maîtrisé votre langue maternelle vous y ajoutez toutes les autres langues du monde, vous n’en serez que plus riche et plus fort.
- Encouragez les traductions entre les langues sénégalaises. C’est à nos yeux un point fondamental. Nous proposons à cet effet la mise en place d’un centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde. Votre Excellence, de nombreux Africains ont apprécié le fait que lors de votre première visite officielle en Gambie, vous et le Président Barrow avez échangé directement en wolof. Nous savons également que, contrairement à vos prédécesseurs, vous prononcez la plupart de vos discours à la fois en français et en wolof et nous pensons que c’est exactement ce qu’il faut faire. Faites votre discours dans une langue sénégalaise, puis mettez-le à disposition dans toutes les autres langues sénégalaises avant de le faire traduire en français. Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra fairel’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue. En visite en France par exemple, faites-vous accompagner d’un interprète et adressez-vous dans une langue sénégalaise à votre homologue de l’Élysée. En bref, veillez à faire respecter partout les langues sénégalaises. Et cela doit commencer par l’abrogation dès que possible de l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français.
- Organisez les paysans et les ouvriers sénégalais. Stimulez leur créativité. Ils seront vos plus ardents défenseurs. Ne vous préoccupez pas des soi-disant élites intellectuelles qui, parce qu’elles auraient tant à perdre dans le développement des langues de votre pays, multiplient les manœuvres et les arguments fallacieux pour faire dérailler le train de l’Histoire.
- Les œuvres de Sembène Ousmane, notamment Les Bouts-de-bois-de-Dieu, et celles d’autres grands noms de la littérature comme Cheikh Hamidou Kane, devraient être disponibles dans toutes les langues sénégalaises. Quant à Cheikh Anta Diop, il est temps que ses livres soient au programme de toutes les écoles de votre pays.
- Nous souhaitons aussi que les littératures progressistes d’Afrique et du reste du monde soient disponibles dans les langues sénégalaises et enseignées dans vos écoles et dans vos universités.
- Nous savons bien que le Sénégal sera votre priorité. Mais il faudra ensuite vous tourner vers l’Afrique puis vers l’Asie et l’Amérique latine avant de penser à l’Europe. Et cette option devrait se refléter dans le système éducatif.
- Faites du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs, d’artisans, d’explorateurs, une nation de créateurs, ouverte à tous les vents du monde et capable de faire respecter ses intérêts vitaux.
En espérant que ces idées et suggestions de deux compatriotes africains de bonne volonté retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Excellence, à notre profond respect.
Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop
Kaolack .Assainissement : Grogne des commerçants du marché central de Kaolack à cause des eaux usées et stagnantes qui menacent leur santé et ralentissent les activités commerciales
Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale » en allant vers le marché zinc
Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .
Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .
Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
Les autorités sont alertées.
Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène
Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Festival Frontalier « Niumi Baadiyaa » : Une Célébration de l’Intégration et de la Culture à Toubacouta
Dans la commune de Toubacouta, nichée dans le département de Foundiougne, s’animent les préparatifs pour la tenue imminente de la 8ème édition du Festival frontalier « Niumi Baadiyaa ». Prévu du 24 au 26 mai prochain, cet évènement culturel d’envergure s’annonce comme une célébration de l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie, renforçant ainsi les liens séculaires entre les deux pays voisins.
Le « Niumi Baadiyaa » incarne une tradition ancrée dans l’histoire des peuples de la Gambie et du Sénégal, symbolisant l’esprit de fraternité et d’échange qui caractérise les relations entre les deux nations. Depuis sa première édition, ce festival a su rassembler les communautés transfrontalières autour de valeurs communes de solidarité, de partage et de respect mutuel.
Au-delà de son aspect festif, le « Niumi Baadiyaa » revêt une dimension profondément culturelle et économique. Il offre une vitrine exceptionnelle pour la promotion de la richesse culturelle et artisanale de la région, mettant en lumière les talents des artistes locaux et des artisans des deux côtés de la frontière. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir la diversité et la créativité des traditions artistiques et artisanales de la région du Delta du Saloum et de la Gambie.
Thème de l’Édition 2024 : « Quel Tourisme pour un Développement Durable des Territoires de Mangroves »
La thématique choisie pour cette 8ème édition, « Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique », témoigne de l’engagement du festival en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable. À travers des panels de discussion, des ateliers et des expositions, le festival vise à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux liés à la conservation des mangroves, tout en explorant les opportunités économiques offertes par un tourisme responsable et respectueux de l’écosystème fragile du Delta du Saloum.
Les autorités locales, en collaboration avec les organisations de la société civile et les acteurs économiques, mettent tout en œuvre pour assurer le succès de cet évènement majeur. Le maire de Toubacouta, Pape Seydou Ndianko, et le sous-préfet, Amath Saiko Ly, ont exprimé leur engagement à faire de cette édition du festival une véritable réussite, tant sur le plan culturel que sur celui du développement local et de la préservation de l’environnement.
Le « Niumi Baadiyaa » est avant tout un évènement participatif, impliquant l’ensemble des communautés locales et transfrontalières. Les habitants de Toubacouta et des régions avoisinantes, ainsi que les visiteurs venus de toute la Gambie et du Sénégal, sont invités à prendre part aux festivités et à contribuer à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité.
En somme, le Festival frontalier « Niumi Baadiyaa » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’intégration régionale, de la diversité culturelle et du développement durable. Dans un contexte marqué par les défis environnementaux et socio-économiques, cet évènement revêt une importance particulière en tant que symbole d’espoir et d’unité pour les peuples de la Gambie et du Sénégal.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Suspension des titres Fonciers : Les Populations de Dougar Ouest en lutte pour la préservation de leurs terres
La décision récente du président de la République de suspendre les procédures domaniales dans certaines zones du pays, dont Mbour 4, a été accueillie avec soulagement et espoir par les collectifs de victimes de spoliation foncière. Réunis devant la presse dans la commune de Keur Mousseu, ils ont exprimé leur gratitude pour cette mesure qui pourrait enfin leur permettre de défendre leurs droits et de préserver leurs terres.
Les collectifs, représentés par leurs porte-parole, ont appelé les autorités compétentes à inclure les litiges fonciers les opposant à d’autres personnes ou entreprises sur la liste des cas à examiner. À Keur Mousseu, les habitants réclament la restitution de plus de 700 hectares à la société agroalimentaire Filfili, ainsi que 200 hectares appartenant au monastère de Keur Mousseu. Dans la commune de Mbour 4, les populations de Keur Mousseu exigent la restitution de 299 hectares.
Quant à Dougar, un village de la commune de Diamniadio, les populations sont en conflit foncier avec la société Peack up Investment. Daouda Faye, coordonnateur du Cadre d’échange, de réflexion et d’action pour le développement de Dougar (Cerad), a déclaré que des individus malintentionnés cherchent à s’approprier des titres sur des terres appartenant à la population. Il a également souligné que les quartiers de Dougar Yam ont été délestés de près de 40 hectares, tandis qu’à Dougar Potou, des personnes riches ont accaparé une grande partie de la forêt classée de Sébikotane, en attendant son déclassement.
Les populations de Dougar Ouest luttent depuis des années pour la préservation de leurs terres, confrontées à des prédateurs fonciers qui les entourent d’un « mur de feu ». Daouda Faye a donc appelé les autorités à se concentrer sur les litiges fonciers qui pourraient engendrer d’autres problèmes à Keur Mousseu, à Diamniadio et à Sébikotane.
Cette suspension des titres fonciers marque un pas en avant dans la lutte contre la spoliation foncière et donne de l’espoir aux populations qui se battent pour la préservation de leurs droits et de leurs terres ancestrales.
Accident Mortel sur l’Autoroute : Deux Victimes, Dont un Douanier
Un accident tragique a secoué les premières heures du matin sur l’autoroute, près de la bretelle de Hann Maristes, entraînant la perte de deux vies, dont celle d’un douanier.
Aux alentours de 5 heures 10, un événement d’une violence inouïe s’est produit, lorsqu’un camion, immobilisé sur la voie d’urgence en raison d’une panne, a déclenché une collision fatale. Le douanier, identifié sous le nom de T. A. D, se trouvait à bord de son véhicule en compagnie de son ami A.N, lorsqu’ils sont entrés en collision avec le camion, circulant sur l’axe Dakar-Patte-d’oie.
Le choc fut si intense que les deux hommes ont perdu la vie instantanément, laissant dans leur sillage une scène de désolation et de chagrin.
Le chauffeur du camion, B.S.S, a témoigné avoir pris les mesures de sécurité nécessaires en plaçant une balise d’avertissement sur la route. Cependant, il a affirmé que celle-ci avait été renversée par le vent, laissant planer le doute sur les circonstances exactes de l’accident.
B.S.S a été appréhendé par les autorités compétentes pour être interrogé dans le cadre de l’enquête en cours, afin de déterminer les responsabilités et de faire toute la lumière sur cette tragédie.
En ces moments de deuil, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, confrontés à une perte soudaine et déchirante. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances et les assurons de notre soutien en cette période difficile.
Réaction des ambassadeurs lors de la Journée de l’Europe face à la crise des rendez-vous pour visas en Europe
La Journée de l’Europe, célébrée le 8 mai dernier, a été l’occasion pour les ambassadeurs européens au Sénégal de réagir aux difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de rendez-vous pour des visas européens. Lors de la conférence de presse qui a suivi, plusieurs mesures ont été annoncées pour remédier à cette situation préoccupante.
L’ambassadrice de Belgique, Hélène De Bock, a mis en avant la distinction entre la gestion des dossiers de visa et la prise de rendez-vous, soulignant que cette dernière est externalisée à des opérateurs indépendants. Consciente des problèmes causés par l’utilisation de services tiers non officiels, elle a annoncé une série de mesures visant à réguler cette pratique et à simplifier l’accès aux demandes de visa régulière. De plus, elle a souligné la collaboration avec les autorités sénégalaises pour dissuader l’utilisation de ces intermédiaires non agréés.
De son côté, l’ambassadrice de France, Christine Fages, a partagé les statistiques de traitement des visas par le consulat général de France. Elle a noté une augmentation significative du nombre d’étudiants sénégalais en France et a assuré que le taux d’acceptation des visas de court séjour dépasse les 62%. De plus, elle a précisé que les délais de traitement des demandes se conforment aux normes réglementaires en vigueur.
Ces réponses des ambassadeurs européens témoignent de leur engagement à résoudre la crise des rendez-vous pour visas en Europe et à améliorer le processus de demande de visa pour les citoyens sénégalais. En mettant en place des mesures régulatrices et en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales, ils espèrent faciliter les déplacements et renforcer les liens entre le Sénégal et l’Europe.
Des hommes du foncier… aux problèmes fonciers : un appel à l’action contre la corruption
Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence, l’auteur, Abdou Khadre Diokhané, soulève des préoccupations urgentes concernant la gestion du foncier au Sénégal. Il met en lumière les pratiques discutables qui ont conduit à une situation où le titre foncier, censé être un facteur de développement, est devenu une source de pauvreté pour de nombreux compatriotes.
L’article dénonce les irrégularités domaniales persistantes qui entravent les investissements et freinent la croissance économique du pays. Les litiges fonciers, résultant souvent de la corruption et du favoritisme, sont présentés comme des obstacles majeurs au développement durable du Sénégal.
L’auteur interpelle le nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier, à prendre des mesures urgentes pour réformer et réorganiser le système foncier. Il souligne l’importance d’une politique structurelle efficace pour prévenir les abus et garantir une gestion transparente et équitable des terres.
La lettre ouverte met en lumière les conséquences néfastes de la corruption dans le domaine foncier, qui va au-delà des pertes financières et compromet également la sécurité et le bien-être des citoyens. Elle appelle à une action immédiate pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables et restaurer la confiance du peuple dans les institutions responsables de la gestion foncière.
L’article rappelle que la lutte contre la corruption dans le domaine foncier est essentielle pour assurer un développement durable et équitable du pays, et appelle à une mobilisation collective pour faire face à ce défi urgent.
Négligence dans la maintenance des avions : le témoignage accablant d’un employé de Transair
Un récent témoignage anonyme d’un employé de Transair, relayé par Seneweb, met en lumière des pratiques discutables au sein de la compagnie aérienne sénégalaise, notamment en ce qui concerne la maintenance des avions et la gestion du personnel. Ces révélations surviennent à la suite de l’incident survenu lors du vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair, qui a fait une sortie de piste à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), blessant plusieurs passagers.
L’employé, qui a choisi de garder l’anonymat, a soulevé plusieurs préoccupations, dont le manque de suivi médical et psychologique des membres du personnel navigant après l’incident. Il a également dénoncé des problèmes techniques récurrents signalés par le personnel, mais qui restent souvent sans réponse adéquate.
Selon le témoignage, des incidents similaires à celui survenu récemment ont été rapportés dans le passé, mettant en évidence un schéma alarmant de négligence dans la maintenance des avions. L’employé a également souligné la pression exercée sur les commandants de bord pour qu’ils effectuent des vols malgré des problèmes techniques persistants, ce qui met en danger la sécurité des passagers et de l’équipage.
En ce qui concerne la gestion du personnel, l’employé a critiqué des pratiques de rémunération douteuses, ainsi que l’absence de prestations sociales pour de nombreux employés. Il a également révélé que certains employés travaillent sans contrat depuis plusieurs années, ce qui soulève des questions sur la sécurité de l’emploi et les droits des travailleurs au sein de l’entreprise.
En réponse à ces allégations, le PDG de Transair, Alioune Fall, a assuré que les équipages ont été pris en charge après l’incident et que les avions étaient en conformité avec les normes de l’aviation civile. Il a également annoncé une future conférence de presse pour clarifier la situation et répondre aux préoccupations soulevées par le témoignage de l’employé.
Ces révélations soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des vols et à la conformité aux normes de l’aviation au sein de Transair. Une enquête approfondie sur les pratiques de maintenance et de gestion du personnel de la compagnie semble nécessaire pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers et des employés.
Conflit Israël-Hamas : Les tensions s’intensifient à Rafah, Gaza
Dans le cadre du conflit en cours entre Israël et le Hamas, les tensions ont atteint un niveau critique à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les forces israéliennes ont lancé une opération terrestre et aérienne dans la partie orientale de la ville, provoquant l’évacuation de nombreux Palestiniens.
L’opération militaire israélienne à grande échelle à Rafah suscite de vives inquiétudes parmi les humanitaires et les professionnels de la santé travaillant dans la région. Ils ont averti que cette action pourrait entraîner une catastrophe humanitaire, soulignant que l’évacuation massive et sûre des civils n’était pas réalisable dans ces conditions.
Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, est une zone densément peuplée où environ 1,3 million de Palestiniens sont hébergés. L’intensification des combats dans cette région soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité et le bien-être des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Les organisations humanitaires appellent à un arrêt immédiat des hostilités et à un retour au calme afin de permettre l’accès aux soins médicaux, à la nourriture et à d’autres besoins essentiels pour la population civile. Ils exhortent également la communauté internationale à intensifier ses efforts pour résoudre le conflit de manière pacifique et durable.
La situation à Rafah et dans d’autres zones de la bande de Gaza reste extrêmement volatile, avec des rapports faisant état de pertes en vies humaines, de destructions de biens et d’une détérioration rapide des conditions humanitaires. Les habitants de la région vivent dans la peur constante des bombardements et des affrontements armés, alors que les efforts diplomatiques pour trouver une solution au conflit se poursuivent sur la scène internationale.
Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent de manière constructive et respectent le droit international humanitaire afin de protéger la vie et la dignité des civils pris au piège de ce conflit.



Lettre ouverte à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye : Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop adressent des recommandations au nouveau président du Sénégal
Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, nouveau président de la République du Sénégal, les éminents écrivains Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop partagent leurs réflexions et recommandations sur des questions cruciales touchant à l’avenir du pays.
Les deux auteurs, connus pour leurs contributions majeures à la littérature africaine, félicitent chaleureusement le président Faye pour son élection et expriment leur admiration pour son engagement envers son peuple. Ils soulignent que le peuple sénégalais l’a choisi pour être son serviteur, non son maître, et ils expriment leur confiance dans sa capacité à répondre aux attentes de la nation.
La lettre met en lumière la responsabilité des dirigeants africains dans les difficultés que rencontre le continent, soulignant que la trahison des populations africaines par des leaders politiques inadéquats a entravé le développement et la prospérité de l’Afrique. Les écrivains exhortent le président Faye à se démarquer en adoptant une approche novatrice et authentiquement africaine dans son leadership.
Un aspect important de la lettre concerne la question linguistique. Les auteurs soulignent l’importance de valoriser et de promouvoir les langues sénégalaises, soulignant que chaque Sénégalais a le droit de voir sa langue maternelle respectée. Ils encouragent le président à mettre en place des politiques linguistiques inclusives, reconnaissant la diversité linguistique du pays et favorisant la traduction et l’interprétation entre les langues sénégalaises.
En outre, la lettre met en avant l’importance de l’éducation et de la promotion de la culture sénégalaise, en soulignant le rôle crucial des écrivains et des intellectuels dans la construction d’une nation forte et résiliente.
Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop exhortent le président Faye à faire du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs et de créateurs, ouverte sur le monde et déterminée à défendre ses intérêts vitaux.
Cette lettre ouverte reflète les aspirations d’un peuple et la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal, et elle appelle à une action audacieuse et déterminée de la part de ses dirigeants.
Accident à l’AIBD : le BEA chargé de l’enquête pour déterminer les causes
Le Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) a été chargé de mener l’enquête sur l’accident survenu à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) où un avion a raté son décollage, causant onze blessés graves, dont le copilote.
Dès les premiers instants suivant l’accident, le BEA a pris l’initiative de se saisir de l’enquête, démontrant ainsi son engagement à déterminer les causes de l’incident. Selon les informations relayées par L’Observateur, cette autorité, responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents et incidents graves impliquant des aéronefs civils, agit en toute indépendance, conformément aux textes régissant sa structure.
Le quotidien précise que le BEA ne peut recevoir ni solliciter d’instructions des autorités concernant le déroulement de l’enquête, afin de garantir son impartialité. Sous la direction de Mamadou Gningue, Directeur du BEA Sénégal, l’équipe d’experts procède à des constats et interroge toutes les personnes impliquées directement ou indirectement dans l’accident.
L’enquête menée par le BEA vise à identifier les circonstances exactes de l’accident et à déterminer les facteurs qui y ont contribué. Cette démarche vise également à formuler des recommandations visant à prévenir de tels incidents à l’avenir, assurant ainsi la sécurité des opérations aériennes à l’AIBD et au-delà.
Atelier national au Sénégal : Préparation face aux Prévisions Climatiques pour l’Agriculture et la Pêche en 2024
Le 8 mai dernier, Dakar a accueilli un atelier national réunissant des experts en météorologie, agronomie et hydrologie pour discuter des prévisions saisonnières pour l’hivernage 2024 au Sénégal. Cette réunion a mis en lumière l’importance d’une approche basée sur la prévisibilité pour améliorer la production agricole et gérer les ressources aquatiques du pays.
Le Secrétaire général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Mamina Kamra, a souligné le rôle crucial de son agence dans la production de prévisions à long terme, visant à mieux préparer le secteur agricole aux variations climatiques. Les discussions ont révélé que les pluies devraient être normales en début de saison, mais pourraient devenir excédentaires, augmentant ainsi le risque d’inondations.
Les experts ont également abordé les implications socio-économiques de ces prévisions climatiques. Ils ont conseillé aux ministères de l’Agriculture et de la Pêche d’adapter leurs stratégies pour prévenir les dommages potentiels causés par un démarrage précoce et anormal des pluies. Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), intervenant par vidéoconférence, a souligné l’importance d’anticiper ces changements pour élaborer des stratégies de survie efficaces pour les producteurs face au changement climatique.
Cet atelier national démontre l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis climatiques, en mettant l’accent sur la préparation proactive et la gestion adaptative des ressources naturelles. En adoptant une approche fondée sur la prévisibilité, le pays peut mieux se positionner pour faire face aux fluctuations climatiques et protéger ses secteurs agricole et halieutique, essentiels pour son développement économique et social.
Renégociation des Contrats Pétroliers et Gaziers : Recommandation Forte d’un Cabinet d’Experts
Un rapport récemment publié par un cabinet d’experts souligne l’importance cruciale pour l’État sénégalais de revoir les contrats relatifs au secteur du pétrole et du gaz. Cette recommandation émane d’une évaluation approfondie effectuée par les experts sur les contrats en question.
Les conclusions de ce rapport mettent en lumière une série de préoccupations environnementales, qui ont été soulevées lors des consultations menées par les experts tout au long de leur étude. En particulier, l’impact potentiel sur les zones côtières et sur l’industrie de la pêche a suscité une attention particulière.
Le rapport souligne également les conséquences environnementales des activités pétrolières et gazières sur les écosystèmes terrestres, notamment en ce qui concerne les niveaux de bruit. Baba Dramé, directeur de la Réglementation Environnementale et du Contrôle, souligne notamment l’impact sous-marin du bruit, un aspect qui nécessite une étude plus approfondie.
Pour répondre à ces préoccupations, le rapport recommande au nouveau régime de mettre en place une loi cadre pour la gestion environnementale, qui prendrait en compte la santé, la sûreté et la sécurité du secteur pétro-gazier au Sénégal. De plus, il préconise la publication d’une stratégie nationale de communication pour le secteur pétro-gazier, afin d’assurer une transparence et une communication efficaces avec le public.
Cette recommandation reflète une prise de conscience croissante de l’importance de garantir une exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, en tenant compte des impacts environnementaux et des besoins de la population. La mise en œuvre de ces mesures pourrait contribuer à assurer un développement durable et équilibré du secteur énergétique du pays.
Boubacar Djiba: Un Policier Dévoué, Victime d’une Tragique Collision
La police nationale du Sénégal pleure la perte tragique de l’un de ses membres, le policier Boubacar Djiba, décédé après avoir été heurté par un véhicule au centre-ville de Dakar. Alors qu’il se rendait à son lieu de travail, Djiba a été mortellement fauché par un automobiliste, succombant à ses blessures malgré les efforts des secours pour le sauver.
Le décès de Djiba a provoqué une onde de choc au sein de la police nationale, où il était respecté pour son enthousiasme, son professionnalisme et son dévouement envers son devoir de servir sa patrie. Affecté à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, Djiba était connu pour son engagement sans faille envers la sécurité publique et sa volonté de protéger ses concitoyens.
Originaire du contingent 2018/2, Djiba avait intégré la police nationale en 2021 après avoir réussi le concours des Agents de la Police Nationale. Son parcours remarquable et son engagement indéfectible envers ses fonctions l’avaient rapidement conduit à être affecté à des missions essentielles au sein de la police nationale.
La nouvelle de sa disparition a été accueillie avec une profonde tristesse et consternation au sein de la police nationale, ainsi que par ses camarades de promotion, ses collègues et ses proches. Les hommages affluent pour saluer sa mémoire et son service exemplaire.
Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a rendu un témoignage émouvant en l’honneur de Djiba, exprimant ses condoléances attristées à la famille du défunt et à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Djiba restera dans les mémoires comme un serviteur dévoué et un modèle d’intégrité et de bravoure au service de son pays.
En ces moments difficiles, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage à Boubacar Djiba et exprimer sa gratitude pour son sacrifice ultime dans la protection de la sécurité publique. Que son âme repose en paix.
Ousmane Sonko fait une apparition décontractée lors d’un match à Dakar, tandis que les Sages du PS se penchent sur l’avenir du parti
La matinée de ce vendredi 10 mai 2024 a été marquée par des événements variés, alimentant les discussions et les débats à travers le pays.
Tout d’abord, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a surpris en faisant une apparition inattendue et décontractée lors d’un match de football à Dakar. Dans une scène rare, Sonko a été vu en tenue de sport, interagissant librement avec les citoyens, capturant ainsi l’essence de l’accessibilité politique. Les images de cette rencontre spontanée ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’enthousiasme et l’approbation du public.
Pendant ce temps, au sein du Parti Socialiste (PS), le Conseil consultatif des Sages s’est réuni pour discuter de l’avenir du parti à la lumière des récentes élections présidentielles. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de renouer avec la jeunesse et de repenser la doctrine socialiste pour répondre aux défis démographiques actuels. Cette réunion a été l’occasion pour les membres du parti de réfléchir à la manière de revitaliser et de moderniser leur organisation pour les années à venir.
Par ailleurs, au Tchad, la proclamation de la victoire électorale par Dr Succès Masra a suscité des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral. Masra a affirmé sa victoire à travers une vidéo, mettant en avant une marge significative selon ses partisans. Cette déclaration a déclenché un débat animé sur l’avenir politique du pays, attirant l’attention sur les questions de transparence et de légitimité électorale.
Ces événements variés reflètent la diversité des défis et des enjeux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi l’engagement des citoyens à rester informés et engagés dans le processus politique et social. Restez connectés pour plus d’informations sur ces sujets et d’autres actualités importantes.
Magal de Touba 2024 : Préparatifs en cours pour une célébration sous le signe de la piété et de la sécurité
Touba se prépare activement pour la célébration du Magal 2024, un événement religieux majeur prévu pour la fin août, période coïncidant avec l’hivernage. Dans le cadre des préparatifs, un Comité Régional de Développement (CRD) est prévu le 13 mai, sous la présidence du Sous-Préfet de Ndame. Cette réunion cruciale verra la participation d’une délégation envoyée par Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides et président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba (COGMT).
L’objectif de ce CRD est de passer en revue tous les aspects essentiels à la bonne organisation de l’événement. Parmi les points à l’ordre du jour, figurent les enjeux liés à l’hydraulique, à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à la sécurité publique et routière. Ce focus sur les infrastructures et la logistique est indispensable pour accueillir les millions de pèlerins attendus, tout en garantissant leur confort et leur sécurité.
Le communiqué de la commission culture et communication du COGMT souligne l’importance de cette rencontre qui doit rassembler tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Magal. La présence d’une forte délégation dirigée par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre témoigne de l’engagement des autorités religieuses à assurer une préparation minutieuse et coordonnée de cet événement d’envergure.
Avec des préparatifs aussi avancés, Touba se prépare à vivre un Magal 2024 qui ne sera pas seulement un temps de dévotion spirituelle intense, mais aussi une manifestation de l’excellence organisationnelle au service de la communauté mouride et de ses visiteurs.
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024






















































Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
🔴 Litige Foncier à Keur Mousseu : Le Collectif des Impactés appelle à l’action de l’État
🔴 Sortie de piste à l’AIBD : 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves
Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé, Matam
Dans un développement récent, un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été confirmé dans le village de Bokidiawé, situé dans la région de Matam, au Sénégal. L’annonce a été faite par le médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Dr Alioune Mbacké, lors d’une visite au domicile du patient concerné.
L’identification de ce cas est intervenue suite à la réception d’un courriel émanant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, via la Division de la surveillance épidémiologique. Selon les informations fournies par le Dr Mbacké, la personne affectée par cette maladie est une femme résidant à Bokidiawé. L’équipe médicale dépêchée sur les lieux a immédiatement pris en charge la patiente pour lui assurer une prise en charge optimale.
La fièvre hémorragique Crimée-Congo est une maladie virale transmise par les tiques, qui peut entraîner des symptômes graves, notamment de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des saignements. Cette maladie est considérée comme une menace pour la santé publique en raison de son potentiel élevé de transmission et de sa gravité.
Le Dr Mbacké a souligné l’importance de réagir rapidement à la découverte de ce cas afin de limiter la propagation de la maladie. Des mesures de prévention, telles que des activités d’assainissement de l’environnement, seront mises en œuvre dans le village de Bokidiawé pour réduire le risque de transmission.
Cette nouvelle découverte porte à quatre le nombre total de cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo signalés au Sénégal jusqu’à présent. Outre Bokidiawé, des cas ont été enregistrés à Kaolack et à Dakar. Cette situation met en lumière l’importance de maintenir une surveillance étroite des maladies infectieuses et de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires continueront de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.
Sortie de piste à l’AIBD : L’expert Jean Serrat explique ce qui s’est passé
Dans les premières heures du matin, alors que la plupart des passagers dormaient encore, un événement dramatique s’est déroulé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Un Boeing 737-300 exploité par Transair, affrété par Air Sénégal, s’est brutalement retrouvé hors piste lors de sa tentative de décollage pour Bamako. Les conséquences ont été immédiates et dévastatrices : onze blessés, dont quatre dans un état grave, et des dégâts matériels considérables.
Cet incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité aérienne, en particulier dans un contexte où les récentes déconvenues impliquant des avions Boeing suscitent de vives préoccupations. Le consultant aéronautique Jean Serrat, intervenant sur BFMTV, a apporté son expertise pour démêler les tenants et aboutissants de cette sortie de piste.
Selon Serrat, un tel événement dramatique en plein décollage suggère une défaillance majeure, potentiellement liée à un dysfonctionnement du moteur ou à une vitesse excessive de l’appareil. Ces facteurs peuvent avoir entraîné une perte de contrôle critique, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers et de l’équipage.
Quant aux blessés graves, il est envisageable qu’ils aient subi des traumatismes lors de l’impact de l’avion avec le sol ou d’autres structures environnantes après sa sortie de piste. Ces situations d’urgence mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité à bord des avions, notamment en matière de retenue des passagers et de conception des cabines.
Toutefois, malgré cet incident regrettable, Serrat souligne que le Boeing 737-300 en question n’a pas été associé à des problèmes majeurs dans le passé. Bien qu’appartenant à une génération plus ancienne d’aéronefs, il est généralement considéré comme fiable et sûr. Cependant, l’expert n’exclut pas la possibilité qu’un problème de moteur ait joué un rôle déterminant dans cette sortie de piste.
Au-delà de cet incident isolé, il est crucial de souligner l’importance continue de la sécurité aérienne et de la surveillance des avions, en particulier dans un pays comme le Sénégal où le trafic aérien est en constante augmentation. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Cet incident rappelle que la sécurité des passagers et de l’équipage doit toujours être la priorité absolue de l’industrie aéronautique, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir des normes de sécurité élevées dans tous les aspects de l’aviation commerciale.
LEDAKAROIS
Policier tué par un véhicule : Ce que l’on sait de Boubacar Djiba
C’est avec une profonde tristesse que la communauté de la police nationale et ses proches ont appris le décès tragique du policier Boubacar Djiba, survenu dans des circonstances douloureuses au centre-ville de Dakar. Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a pris sa plume pour rendre hommage à ce vaillant fonctionnaire et exprimer sa peine face à cette perte inestimable.
Dans son témoignage émouvant, Elhadji Mody Diallo rappelle la brillante carrière de Boubacar Djiba au sein de la police nationale. En tant que membre du Contingent 2018/2, Boubacar Djiba avait rapidement fait ses preuves par son professionnalisme, son dévouement et sa joie de servir sa patrie. Après avoir été affecté au 6e Bataillon d’Infanterie à la fin de sa formation, il avait intégré la prestigieuse institution de la police nationale le 21 avril 2021, en tant qu’agent de la 46e promotion.
Son parcours exemplaire avait conduit ses supérieurs à l’affecter à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, où il avait continué à faire preuve de son engagement et de ses compétences remarquables. Sa disparition soudaine laisse un vide immense au sein de la police nationale, plongeant ses collègues, ses proches et ses camarades de promotion dans une profonde tristesse et une grande consternation.
Elhadji Mody Diallo présente alors ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Boubacar Djiba, ainsi qu’à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’incline pieusement devant la mémoire de ce « Grand serviteur », qui a été « très tôt arraché à notre affection ». Il conclut en exprimant ses prières pour le repos de son âme et en souhaitant « longue vie à nous », signifiant ainsi sa volonté de continuer à servir et à honorer la mémoire de ceux qui l’ont précédé.
Cette lettre poignante témoigne du profond respect et de l’admiration que Boubacar Djiba a suscités au sein de sa communauté professionnelle et au-delà. Elle rappelle également l’importance de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à assurer la sécurité et la protection de leur pays.
Le Dakarois
Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État
La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.
Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.
Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.
Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.
Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.
Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.
Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.
Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.
En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.
À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.
Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.
Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.
Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.
Nos Mégawatts en devises fortes
C’est une prouesse de haut vol, pour ne pas dire une performance inédite, SENELEC a conclu avec son homologue de Guinée, EDG, un contrat d’achat d’électricité qui a été signé sous l’égide de la République de Guinée et du Sénégal. Le transfert de l’électricité issue du parc Senelec se fera via les lignes haute tension de l’OMVG.
Électricité de Guinée et la société SENELEC magnifient ainsi l’interconnexion des systèmes électriques unifiés des pays de la CEDEAO dans le cadre du marché régional de l’énergie. Le Sénégal fait partie des rares pays avec un excédent de capacités à vendre aux pays déficitaires de la zone. Paradoxalement, il y a à peine 12 ans notre pays produisait à peine 400 MW avec un parc de production obsolète quasiment amorti autour de turbines à gaz consommatrices d’énergies fossiles, aujourd’hui notre pays approche bientôt les 2 000 mégawatts avec la mise en service des services de la centrale mixte fioul lourd – gaz naturel de West Africa Energie.
Même l’utilisation et la consommation optimales du SÉNÉGAL atteintes lors des pics de chaleur permettront de libérer une réserve supplémentaire de quelque 700 MW sur le marché sous-régional, EDG l’a bien compris malgré ses relations historiques avec la côte d’ivoire qui est très souvent en déficit saisonnier en raison d’une forte demande industrielle et d’une surchauffe économique du premier PIB de la zone franc.
Les mines de Simandou autour du fer et de la bauxite ont mobilisé plus de 30 milliards de dollars d’investissements, d’où l’appétit et la forte demande des chantiers en courant électrique dans un pays où le système de production d’énergie hydroélectrique est affecté par les changements climatiques et les retards d’investissement chroniques, sans oublier l’incendie des dépôts de produits pétroliers qui assèche les centrales à fioul du pays.
La Guinée a un déficit quotidien de 12 000 MWh, soit 80% de capacité de production, exposant presque 90% de la population qui n’a que 3 heures d’électricité par jour. Nos voisins vivent « deux fois pire » que ce que le Sénégal a vécu en 2011 pendant les émeutes de l’électricité.
Avec le soutien de l’État et la restructuration réussie de Senelec, le Sénégal inaugure le marché régional de l’électricité grâce à son surplus de production, pour un gain de 60 milliards à court terme dans les coffres de Senelec. Sur le long terme, c’est 350 milliards sur 4 ans avec un modèle type de contrat spot selon mes évaluations. Le Sénégal est un exemple réussi d’un bouquet énergétique diversifié avec 35% d’énergie propre solaire et éolienne notamment.
Avec ce contrat d’achat le premier chiffre d’affaires du Sénégal et premier employeur du pays s’enrichit avec des partenariats horizontaux permis par une marche’ énergétique sous – régionale
Espérons juste que le contrat d’achat d’électricité Senelec – EDG soit couvert par un contrat d’assurance car CONAKRY n’est pas toujours respectueux et ponctuel avec les délais de paiement, surtout si c’est en devises fortes.
La prochaine mise en œuvre du gas to power promet déjà avec un marché’ sous-régional en pleine expansion et l’électricien public du Sénégal semble bien préparé à cette opportunité.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial PM
Expert infrastructures et politique Énergie
Des hommes du foncier…, Aux problèmes fonciers… : Abdou khadre…à Diomaye…
Son excellence…..
À chaque régime,de nouveaux riches et de nouveaux pauvres…
La force de la signature a toujours donné certains priviléges à nos autorités administratives qui ont dirigé ce pays.
Le foncier est un des facteurs de cette conjoncture difficile avec les prêtes-noms des hommes du foncier.
La violation de leur serment pour la défense des intérêts du domaine national est flagrante.
Le titre domanial est la base du développement d’un pays.
Malheureusement,il est devenu la source de la pauvreté de nos chers compatriotes du Senegal.
Des irregularités domaniales continuent à être un freinage sur les investissements pour un bon développement de notre cher pays.
Dans un pays normal, structuré où le sens du patriotisme est encré sur chaque citoyen,des conflits d’intérêts sur le foncier ne doivent pas être des sujets à la UNE.
Les litiges fonciers sont un freinage d’investissements pour une bonne marche de la croissance économique.Un foncier fraudé,montre encore une fois comment la corruption est encrée dans le systeme administratif du Sénégal.
Comment un foncier enregistré sur le domaine national peut avoir plusieurs propriétaires?
Cela montre l’amateurisme,le manque d’une bonne politique structurelle de nos directions foncières.
Nous espérons qu’avec ce nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier connaissants les circuits administratifs, peuvent régler et réorganiser les nombreux litiges fonciers sans discrimination ni favoritisme.
La corruption dans le milieu foncier commence dans leurs bureaux administratifs avec des pôts de vins et des dessous de table.Elle diminue les possibilités de réussite aux situations d’urgence, entraînant des souffrances inutiles, et la mort de nos PROJETS dans le pire des cas.
Le Peuple souverain et légitime souffre depuis des années sur l’abus du pouvoir.
La bombe foncière est devenue un quotidien des Sénégalais .Nos chers compatriotes moyens payent le dictat,le privilége et l’autoritarisme des privilégiés sur les signatures de notre administration foncière.
Abdou khadre DIOKHANE l’Officiel… Sn-adjoint PDS, chargé de l’industrie et des mines …
Membre de la Fncl
Responsable PDS -Italia
Le RESTIC dénonce l’inélégance du DG sortant de l’ARTP qui veut imposer un projet technologiquement dépassé à son successeur
Le RESTIC regrette et condamne solennellement le manque d’élégance républicaine, le déficit de gouvernance à l’ARTP avec l’atelier de lancement du projet de Radio Numérique Terrestre.
Un projet digitalement et numériquement dépassé au regard du dividende numérique et digital avec le basculement progressif de l’analogique au numérique mis en ouvre par TDS s.a et surtout la forte pénétration de l’internet mobile et fixe au Sénégal, l’un des plus denses et des importants en Afrique de l’Ouest.
Ce 08 janvier ici à Dakar les Directeurs généraux sortants de l’ARTP et de TDS lançaient ce projet sans même inviter les directeurs généraux nommés récemment et promus pour l’ARTP et TDS, sans respect donc aux principes de la continuité des services dans un contexte ou la passation de services devrait être faite depuis longtemps pour TDS et ARTP.
C’est une attitude grave, inélégante, fractionniste et le RESTIC appelle le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a tirer toutes les conséquences de cet état de fait juridiquement condamnable.
Les DG sortants de l’ARTP doivent finaliser leurs dossiers de passation, impliquer leurs secrétaires généraux respectifs et surtout la tutelle et passer au plus vite le témoin au lieu de raser les murs d’une periode révolue…. Leur régime n’a fait que couper internet au lieu d’encourager et de généraliser son usage.
J’invite le DG sortant de l’ARTP à nous fixer sur les conditions nébuleuses de cessions à bas prix d’une licence 5G à free, sa gestion des fonds issus des licences mobiles et sa gestion aussi des ressources humaines notamment avec les embauchements politiciens.
L’etat a subi un manque à gagner de 25 milliards dans l’attribution d’une licence 5G à free c’est au moins 5 hôpitaux de niveau 2 et plus de 200 abris provisoires d’école. J’invite le nouveau Directeur Général Dahirou THIAM à un audit exhaustif de l’ARTP avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances pour les redevances et licences.
Le RESTIC implore le Premier Ministre de diligenter les prises de fonction à l’ARTP et à TDS pour la mise en œuvre de sa feuille de route ambitieuse sur le digital et le numérique avec une régulation adéquate. Aussi le RESTIC demande au Président de la République et à son Premier Ministre une compensation pour l’entreprise KOPPAR Express persécutée et mise au bord de la faillite par le régime sortant.
Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif
Tchad: Mahamat Idriss Déby donné vainqueur de l’élection présidentielle dès le premier tour
L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) au Tchad a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 6 mai, avec le président de transition Mahamat Idriss Déby en tête avec 61,03% des suffrages. Ahmed Barticheret, président de l’Agence, a communiqué ces résultats lors d’une cérémonie au ministère tchadien des Affaires étrangères. Cependant, il a souligné qu’il s’agissait de résultats provisoires, en attente de confirmation par le conseil constitutionnel après examen d’éventuelles contestations.
Les résultats placent le Premier ministre, Succès Masra, en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké avec 16,91%. Ce dernier a félicité Mahamat Idriss Déby après l’annonce des résultats. Le taux de participation a été signalé à 75,89%.
Ahmed Barticheret a appelé tous les acteurs politiques à respecter les procédures légales et à éviter toute forme de violence en cas de contestation.
Plus tôt dans la soirée, Succès Masra avait revendiqué la victoire de son camp dès le premier tour, accusant l’institution de manipulation des résultats. Dans une adresse diffusée sur Facebook, le premier ministre candidat a dénoncé des violences et des fraudes, affirmant que « la victoire du peuple dans les urnes est éclatante ». Ces déclarations ont été faites avant la proclamation officielle des résultats provisoires par l’ANGE.
À Ndjamena, un important déploiement militaire a été observé pour sécuriser la ville. Si la proclamation des résultats s’est déroulée dans le calme, des tirs d’armes automatiques et même des détonations d’armes lourdes ont été entendus dans la soirée.
Des tirs de joie ont éclaté dans le centre-ville pour célébrer la victoire de Mahamat Idriss Déby, tandis que les partisans de Succès Masra ont exprimé leur déception et leurs craintes. Deux ambiances contrastées ont ainsi marqué la capitale après l’annonce des résultats.
Ngodiba : Condamnation de cinq jeunes après une manifestation contre Flexeau
Une récente affaire à Ngodiba, localité du département de Kaffrine, a mis en lumière les tensions persistantes entre les habitants et la société Flexeau, responsable du service public d’eau dans la région. Suite à des heurts survenus en avril dernier lors d’une manifestation, cinq jeunes ont été arrêtés et récemment condamnés par la justice.
Les troubles ont éclaté lorsque Flexeau a entrepris la saisie des compteurs d’eau dans des foyers où des factures impayées avaient été constatées. Les jeunes de Ngodiba ont manifesté leur mécontentement, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre. Les cinq jeunes arrêtés lors de ces événements ont été déférés devant le parquet de Kaolack et accusés de divers délits, notamment de trouble à l’ordre public et d’agression contre des agents de la gendarmerie.
À la suite d’un procès, la justice a rendu son verdict, condamnant les cinq jeunes à six mois de prison, dont un mois ferme. Cette décision judiciaire reflète les tensions persistantes entre la population locale et Flexeau, illustrant les défis rencontrés dans la gestion du service public de l’eau dans la région.
La situation soulève également des questions plus larges sur la gouvernance de l’eau dans les zones rurales du Sénégal. Malgré les efforts déployés par l’État pour améliorer l’accès à l’eau potable à travers des initiatives telles que l’Office des forages ruraux (Ofor), les problèmes persistants dans la gestion des services par des entités délégataires comme Flexeau suscitent des préoccupations.
Cette affaire met en lumière la nécessité d’une gestion transparente et efficace des services publics, en particulier dans des domaines aussi critiques que l’accès à l’eau potable. Les autorités sont désormais confrontées au défi de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins des communautés tout en assurant une gestion responsable des ressources et des infrastructures.
Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal
La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.
Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.
Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.





Sos Consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la situation des usagers à Kaffrine
La branche locale de Sos Consommateurs a récemment organisé un point de presse à Kaffrine pour attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les consommateurs dans la région.
La principale préoccupation soulevée lors de cette rencontre concerne l’accès à l’eau potable. Les représentants de Sos Consommateurs ont dénoncé la surfacturation et les pannes techniques récurrentes qui persistent depuis plusieurs années. « L’eau est un problème majeur pour les populations locales. Cette situation doit être résolue rapidement car elle cause des souffrances », a déclaré Dame Seck, représentant de Sos Consommateurs à Kaffrine.
Un autre sujet de préoccupation est le manque d’infrastructures éducatives adéquates, en particulier dans le département de Malem Hodar. Sos Consommateurs demande que chaque Collège d’Enseignement Moyen (CEM) dispose d’une salle informatique et souligne l’importance de fournir suffisamment de salles de classe pour répondre aux besoins des étudiants.
En prévision de la prochaine campagne agricole, Sos Consommateurs demande à être intégré dans le comité de pilotage supervisant la distribution des engrais afin de garantir une surveillance adéquate. Le président de Sos Consommateurs à Kaffrine a souligné que les opérateurs agréés font souvent des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir, mettant ainsi en péril les intérêts des consommateurs. Ils appellent donc à une surveillance renforcée lors des opérations de cession.
Concernant le transport, l’organisation a déploré la pratique de la surcharge dans les véhicules intracommunaux, ce qui nuit au confort des consommateurs. Ils demandent une révision des normes de transport pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers.
En ce qui concerne l’électricité, les consommateurs de Kaffrine demandent une meilleure alimentation électrique dans les zones reculées pour répondre aux besoins énergétiques de la population locale.
En somme, Sos Consommateurs appelle à une action urgente des autorités pour résoudre ces problèmes et améliorer la qualité de vie des habitants de Kaffrine.
Tabaski 2024 : Prévisions pour la région de Kaffrine
À l’approche de la fête de Tabaski, la région de Kaffrine se prépare à accueillir environ 80 000 têtes de moutons pour répondre aux besoins des fidèles.
Selon Moustapha Dione, chef de service de l’élevage et des productions animales de la région, cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où le nombre de moutons nécessaires était de 73 700.
Cette prévision témoigne de l’importance de la fête de Tabaski dans la région, où les fidèles s’apprêtent à célébrer cet événement religieux avec des sacrifices rituels de moutons.
Pour assurer le bon déroulement de la célébration, un Comité régional de développement (CRD) a été mis en place, présidé par El Hadji Bouya Amar, gouverneur de la région. Cette initiative vise à coordonner les efforts et à garantir que les besoins en moutons sont satisfaits dans toute la région.
La fête de Tabaski est une période de grande importance pour la communauté musulmane, marquée par des prières, des rassemblements familiaux et des actes de charité. Les préparatifs dans la région de Kaffrine reflètent l’engagement des fidèles à célébrer cette occasion religieuse dans la dignité et la tradition.

Matam : Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé
Un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifié au village de Bokidiawé, dans le district sanitaire de Matam, a annoncé le médecin-chef du district, le Docteur Alioune Mbacké.
Selon le médecin, cette découverte a été faite suite à la réception d’un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale, signalant un cas positif de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam.

Une équipe comprenant le chef du Service régional de l’Élevage, le Commandant de la Brigade d’hygiène et le point focal de l’Agence régionale de la santé s’est rapidement rendue au domicile du malade à Bokidiawé pour évaluer la situation.
L’objectif de cette visite était de prendre en charge le cas et d’entreprendre des mesures pour circonscrire la maladie et éviter sa propagation. Le médecin a souligné l’importance de la prise en charge rapide du cas pour limiter la transmission de la maladie, car un seul cas peut suffire à déclencher une épidémie.
Il a également annoncé que des activités seraient menées pour assainir l’environnement, dans le cadre de l’approche « One Health », qui vise à aborder les problèmes de santé humaine, animale et environnementale de manière intégrée.
Le médecin-chef a précisé qu’à ce jour, seuls quatre cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo ont été signalés au Sénégal, dont deux à Kaolack et un à Dakar.
Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi : Appel à l’amélioration des conditions de travail
L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a annoncé une grève jeudi et vendredi, avec un « respect des urgences primaires », afin de réclamer une amélioration de leurs conditions de travail par les autorités.
Lors d’un point de presse, le Secrétaire général de la section Sames a expliqué que les sections Sames et Sutsas entendent attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions de travail « indescriptibles » au SAMU.
Les travailleurs prévoient un arrêt de travail de 48 heures avec le « respect des urgences primaires », selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.
Depuis le 26 février 2024, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Parmi les revendications des travailleurs figurent le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelées Nepad pour l’ensemble des contractuels. Ils réclament également le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner et de payer leurs frais de déplacement, entre autres.
Les syndicats ont invité les autorités à entamer des négociations pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais et ont affirmé leur détermination à utiliser tous les moyens légaux de lutte pour faire avancer leurs revendications.

Le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite une Joyeuse Fête de l’Ascension à la communauté Chrétienne
Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.
« En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.
L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.
Un agent de la Police nationale décède dans un tragique accident de circulation
La Police nationale du Sénégal est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, l’agent B. Djiba, dans un accident de circulation survenu ce jeudi matin. Selon des sources rapportées par Seneweb, l’agent Djiba a été heurté par un véhicule alors qu’il se rendait à son lieu de travail, au Centre-ville non loin du Rond-point Dupont et Demba.
L’accident a entraîné chez l’agent Djiba une forte hémorragie sur le lieu même de la collision. Malgré son évacuation rapide à l’hôpital Principal, les blessures subies se sont avérées fatales pour ce policier issu de la 46e promotion.
Les autorités compétentes ont rapidement pris des mesures, avec l’arrestation du chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Selon les informations fournies par Seneweb, le chauffeur se trouve actuellement en garde à vue, faisant face à des accusations d’homicide involontaire.
Cet incident tragique rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de la Police nationale dans l’exercice de leurs fonctions, notamment sur les routes. La perte de l’agent Djiba est profondément ressentie au sein de la communauté policière et au-delà, et souligne l’importance de la sécurité routière pour tous les citoyens.
En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de l’agent B. Djiba, ainsi qu’à ses collègues de la Police nationale, alors qu’ils traversent cette épreuve douloureuse.
Sortie de piste à l’aéroport Blaise Diagne : Un vol Air Sénégal affrété par Transair impacté
Ce jeudi 09 mai, l’Aéroport International Blaise Diagne a été le théâtre d’un incident troublant, mettant en alerte les autorités aéroportuaires et les équipes de secours. Un avion de Transair, affrété pour un vol Air Sénégal à destination de Bamako, a connu une sortie de piste, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport.
L’incident a nécessité une intervention immédiate des équipes dirigées par le Directeur général de l’aéroport, qui ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour venir en aide aux passagers du vol. Selon les premiers rapports de la cellule de communication de l’aéroport, des mesures d’urgence ont été mises en place pour assister les blessés. Ces derniers ont été pris en charge et transportés vers des structures sanitaires locales pour recevoir les soins appropriés.
Par ailleurs, les passagers qui sont sortis indemnes de cet accident ont été dirigés vers des hôtels locaux où ils ont été accueillis et pris en charge par les autorités aéroportuaires. Cette action rapide vise à garantir leur confort et leur sécurité pendant que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’incident.
La cellule de communication a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises en coordination avec le ministère de tutelle, afin d’assurer une assistance efficace aux passagers impactés par cet incident malheureux.
À l’heure actuelle, les autorités aéroportuaires travaillent en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour établir les causes précises de la sortie de piste et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.
Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et de la préparation des équipes de secours pour faire face à de telles situations imprévues. Alors que l’aéroport Blaise Diagne reprend progressivement ses activités après cette interruption, les voyageurs sont invités à suivre les instructions des autorités et à faire preuve de patience pendant que la situation se résout.
Nous adressons nos pensées aux passagers blessés dans cet incident et exprimons notre reconnaissance envers les équipes de secours et les autorités aéroportuaires pour leur réponse rapide et leur dévouement à assurer la sécurité de tous les passagers.
Soutien sans faille pour le ministre Serigne Gueye Diop : Les agents municipaux de Sandiara défendent leur ancien maire
Dans un geste d’unité et de solidarité, les agents municipaux de Sandiara, dans la région de Mbour, ont pris la défense du ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye Diop, face aux critiques et aux attaques dirigées contre sa gestion antérieure en tant qu’ancien maire. Alors que le ministre fait face à des remous politiques, ses anciens collaborateurs se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible.
« Il faut que les gens sachent raison garder. On ne joue pas avec les autorités. On ne doit pas parler d’une autorité en disant de mauvaises choses. Nous les invitons à cesser leurs attaques contre Dr Serigne Gueye Diop. Si on ne le remercie pas, il faut le laisser tranquille et le laisser travailler. On acceptera plus qu’on attaque Dr Serigne Gueye Diop, ni le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui habite à quelques encablures de Sandiara. On sera les sentinelles de son régime », a déclaré avec détermination l’adjoint au maire, Mouhamed Faye.
Cette déclaration souligne l’engagement fort des agents municipaux envers leur ancien maire, désormais occupant un poste ministériel, et exprime leur détermination à protéger son intégrité et son droit à exercer ses fonctions sans entraves.
En outre, l’équipe municipale a également apporté des clarifications concernant les terres octroyées au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
« Nous sommes des agriculteurs. Le pêcheur a le droit d’avoir une pirogue pour pêcher, comme le cultivateur a le droit d’avoir des terres pour cultiver. Sandiara et Ndiaganiao, c’est la même chose. Le Chef de l’État a des parents à Sandiara, c’est un agriculteur qui a le droit d’avoir des terres pour cultiver », a souligné Mouhamed Faye.
Ces propos mettent en lumière les liens historiques entre le Chef de l’État et la région de Sandiara, ainsi que son droit légitime à la propriété de terres agricoles, conformément à son héritage familial.
Dans un contexte politique tendu, le soutien massif des agents municipaux de Sandiara envers le ministre Serigne Gueye Diop représente un message fort de solidarité et de loyauté, soulignant l’importance des relations personnelles et communautaires dans le paysage politique sénégalais.
Borussia Dortmund en Finale de la Ligue des Champions : Prêts pour l’Exploit à Wembley
Le Borussia Dortmund a créé la surprise mardi soir en remportant une victoire spectaculaire au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (PSG) sur un score de 1-0, décrochant ainsi son billet pour la grande finale de la Ligue des Champions à Wembley. Alors que beaucoup les sous-estimaient, les coéquipiers de Sébastien Haller ont montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration.
Après avoir tranquillement assisté à la deuxième demi-finale entre le Real Madrid et le Bayern Munich, le Borussia Dortmund se prépare maintenant à retrouver les Madrilènes le 1er juin prochain pour une confrontation épique. Bien que le Real Madrid soit une équipe ayant remporté la C1 à 14 reprises et soit logiquement considéré comme favori, le directeur sportif du BVB, Sebastian Kehl, croit fermement en les chances de son équipe.
« Le Real Madrid est une machine à finaliser, c’est pourquoi il aborde la finale en tant que favori. Mais pourquoi ne pourrions-nous pas réaliser le miracle ? Je pense que nous avons suffisamment d’armes », a déclaré Kehl lors d’une interview avec la ZDF, cité par Onze Mondial.
Ce n’est pas la première fois que le Borussia Dortmund se retrouve en finale de la Ligue des Champions. En 2013, le club avait déjà atteint ce stade de la compétition, mais s’était incliné 2-1 contre le Bayern Munich, avec un but en fin de match d’Arjen Robben. Cette fois-ci, le Borussia Dortmund espère renverser la vapeur et décrocher le titre tant convoité.
Alors que les regards du monde entier seront tournés vers Wembley pour cette finale tant attendue, le Borussia Dortmund est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page de son histoire. Avec une équipe déterminée et talentueuse, rien n’est impossible pour les Jaune et Noir, qui chercheront à créer un nouvel exploit sur la scène européenne.
Reprise des Opérations à l’Aéroport de Dakar après l’incidentu d’un Boeing faisant 11 blessés
L’aéroport international Blaise Diagne de Dakar a rouvert ses portes après plusieurs heures de fermeture due à un accident survenu hier. Un avion Boeing de la compagnie Air Sénégal, qui s’apprêtait à décoller, est sorti de la piste, entraînant des blessures pour onze passagers, dont quatre grièvement.
L’incident a causé une interruption immédiate des opérations aéroportuaires, nécessitant l’intervention des équipes de secours et des enquêteurs de sécurité aérienne. Selon les premiers rapports, l’accident aurait été provoqué par une défaillance technique au moment du décollage, mais les détails précis restent sous enquête.
Les passagers blessés ont été rapidement pris en charge par les services d’urgence et transportés vers les hôpitaux les plus proches. Les autorités ont confirmé que les quatre passagers gravement blessés sont désormais stables, mais restent sous surveillance médicale étroite.
Après une inspection approfondie de la piste et des installations aéroportuaires, ainsi qu’une série de contrôles de sécurité supplémentaires, l’aéroport a été déclaré sûr pour la reprise du trafic aérien. Les vols ont repris dans l’après-midi, minimisant les perturbations du programme des vols prévus.
La compagnie Air Sénégal a exprimé ses regrets concernant cet incident et a mis en place un bureau d’aide pour les passagers affectés, offrant assistance et indemnisations nécessaires. Le directeur général de l’aéroport, lors d’une conférence de presse, a affirmé que des mesures sont en cours pour renforcer encore plus la sécurité afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.
Cet accident rappelle l’importance de la maintenance et des contrôles de sécurité rigoureux dans l’industrie aéronautique, essentiels pour garantir la sécurité des passagers et du personnel de bord. Les résultats de l’enquête, une fois disponibles, fourniront des informations cruciales pour prévenir la récurrence de tels événements.
Ndella Madior Diouf va demander une liberté provisoire : Les développements judiciaires en cours
La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf et des autres prévenus continue d’évoluer, suscitant un intérêt croissant. Actuellement détenue à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, Ndella Madior aspire à retrouver sa liberté.
Le mercredi 8 mai, Ndella Madior Diouf et 15 autres prévenus ont comparu devant le juge d’instruction pour discuter du fond du dossier les concernant. Me Aboubacry Barro, avocat de Ndella Madior Diouf, a annoncé son intention de déposer une demande de mise en liberté provisoire pour sa cliente ce vendredi 10 mai.
Rappelons que Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière de Keur Yermandé, a été placée sous mandat de dépôt le jeudi 28 décembre dernier. Elle est accusée de plusieurs chefs d’accusation, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à personne en danger et d’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.
Cette affaire a suscité une grande attention médiatique et publique en raison de sa complexité et de ses implications graves. La demande de liberté provisoire de Ndella Madior Diouf marque une étape importante dans ce processus judiciaire en cours, alors que la vérité et la justice sont recherchées dans cette affaire délicate.
Lancement du Projet « Dooleel Ndaw Ñi » : Un Pas Crucial vers l’Autonomisation des Jeunes au Sénégal
Le lancement officiel du projet « Dooleel Ndaw Ñi » par l’ONG Partenariat pour le Développement de l’Enfant et de la Famille (PDEF) à Kaolack, en présence du Gouverneur de Région et de la Directrice de l’USAID. Financé à hauteur de 3 000 000 $ par l’USAID, ce projet s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’autonomisation économique des jeunes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.
Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » se veut être un levier pour le développement positif des jeunes, en mettant l’accent sur des aspects essentiels tels que le leadership, la citoyenneté et l’engagement communautaire. Sur une durée de 5 ans, il ambitionne d’impacter 113 000 jeunes, dont 40% sont des femmes, dans ces régions.
Cette initiative est d’une importance capitale dans un contexte où l’autonomisation des jeunes est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Sénégal. En offrant des opportunités de formation et de développement personnel, le projet « Dooleel Ndaw Ñi » vise à renforcer les capacités des jeunes et à favoriser leur participation active dans la société.
En marge du lancement officiel, la Directrice de l’USAID a visité les locaux du projet « Dooleel Ndaw Ñi » situés dans le quartier Kasnack, où elle a pu échanger avec les partenaires de mise en œuvre du projet. Cette collaboration entre acteurs locaux et internationaux témoigne de l’engagement commun pour soutenir la jeunesse sénégalaise dans son parcours vers l’autonomie et le succès.
Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » représente ainsi un pas significatif vers un avenir prometteur pour les jeunes du Sénégal, en leur offrant les outils et les ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer positivement au développement de leur communauté et de leur pays.







Formation des agents du ministère de l’Environnement sur les innovations du code des marchés publics : un pas vers une meilleure gestion des ressources publiques
Une session de formation des agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique sur les innovations du code des marchés publics s’est tenue récemment, avec la participation de Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, et du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la gestion des finances publiques financé par l’USAID.
L’objectif principal de cette formation est de permettre aux agents du ministère de mieux comprendre les nouvelles dispositions du code des marchés publics du Sénégal. Une compréhension approfondie de ces dispositions est cruciale pour garantir une mise en œuvre efficace et transparente des procédures d’achat public, ce qui contribue à une meilleure gestion des ressources publiques.
Dans son allocution, Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre de la vision partagée entre le gouvernement du Sénégal et l’USAID. Cette vision vise à assurer que tous les Sénégalais bénéficient de services de meilleure qualité, soutenus par des systèmes gouvernementaux modernes, efficaces et transparents.
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom, a également exprimé son soutien à cette initiative, soulignant son alignement avec la volonté du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de promouvoir une gestion axée sur les résultats, l’efficacité des services et le respect de l’éthique et de la déontologie.
Cette formation marque un pas important vers le renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle contribue également à l’atteinte des objectifs de développement durable du pays en favorisant une utilisation plus efficace et transparente des ressources publiques.




Sortie de piste à l’AIBD: 11 blesses ont été enregistrés dont 04 grave
Communiqué de presse
Sortie de piste à l’aéroport International Blaise Diagne
Le vol HC 301 de la compagnie Air Sénégal à destination de BAMAKO a fait une sortie de piste lors de sa phase de décollage ce jeudi 09 mai 2024 vers 01H du matin.
En effet, l’aéronef de type B737/300, affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie TRANSAIR s’est immobilisé en dehors SEUIL 19 de la piste.
78 passagers étaient à bord et 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves. 6 autres blessés légers ont été admis en observation au niveau des services médicaux de l’aéroport.
Le plan d’urgence a été déclenché par les autorités aéroportuaires dès que l’information leur a été communiquée. Ainsi, tous les services d’urgence de l’aéroport ont été mobilisés pour l’évacuation des passagers et leur prise en charge tel que prévu.
Les circonstances exactes de l’incident restent à être déterminées, mais une enquête est déjà en cours pour établir les causes de la sortie de piste.
Des spécialistes de l’aviation, ainsi que des représentants de la compagnie aérienne concernée, sont sur place pour examiner de près les données de vol et interroger les membres d’équipage.
Pour le moment, l’aéroport est fermé en attendant que les dispositions prévues soient prises. La réouverture de l’aéroport est annoncée dans les prochaines heures !
Cellule de Communication de LAS Aéroport International Blaise
Des rencontres ministérielles sur le pèlerinage à La Mecque et la Tabaski, à partir de vendredi
Le gouvernement sénégalais se prépare activement pour deux événements majeurs : le pèlerinage aux lieux saints de l’islam à La Mecque en Arabie Saoudite et la célébration de la fête de Tabaski. Dans cette optique, le Premier ministre Ousmane Sonko dirigera une série de réunions ministérielles pour coordonner les préparatifs, comme l’a annoncé un communiqué officiel du Conseil des ministres.
La première réunion, prévue pour vendredi, sera dédiée aux discussions sur les préparatifs du pèlerinage à La Mecque. Les ministres impliqués examineront les différents aspects de l’organisation, notamment la logistique, la sécurité et le soutien aux pèlerins. L’objectif est de garantir que les fidèles puissent accomplir leur pèlerinage dans les meilleures conditions possibles.
La seconde réunion, programmée pour mardi prochain, sera consacrée à la préparation de la fête de Tabaski, l’une des célébrations les plus importantes du calendrier musulman. Les ministres discuteront des mesures à prendre pour assurer le bon déroulement des festivités à travers le pays, en veillant à ce que les citoyens puissent célébrer dans la paix et la sérénité.
Bien que les détails concernant les heures et les lieux des réunions n’aient pas été précisés dans le communiqué, il est attendu que les ministres concernés se réunissent pour élaborer des stratégies concrètes pour chaque événement. Ces rencontres revêtent une grande importance car elles permettent au gouvernement de coordonner efficacement ses efforts et de prendre en compte les défis potentiels.
En garantissant une planification minutieuse et une coordination adéquate, le gouvernement sénégalais s’efforce de garantir que le pèlerinage à La Mecque et la célébration de la Tabaski se déroulent dans les meilleures conditions possibles pour tous les participants.
Nikola Jokic, des Denver Nuggets, remporte son troisième titre de MVP de la NBA
Mercredi, la NBA a annoncé que le pivot serbe Nikola Jokic, des Denver Nuggets, avait été désigné meilleur joueur (MVP, « Most Valuable Player ») pour la troisième fois de sa carrière. À 29 ans, Jokic devient ainsi le neuvième joueur à remporter le titre de MVP trois fois ou plus dans l’histoire de la NBA, rejoignant des légendes telles que Kareem Abdul-Jabbar, Bill Russell, Michael Jordan et LeBron James.
Jokic avait déjà remporté cette prestigieuse récompense en 2021 et 2022. Malgré une deuxième place en 2023 derrière Joel Embiid, des Sixers, il avait mené les Nuggets à leur premier titre NBA cette année-là. Cette saison, avec des moyennes de 26,4 points, 12,4 rebonds et 9 passes décisives par match, Jokic a continué d’impressionner sur le terrain.
Le Serbe devient également le deuxième joueur de l’histoire de la NBA, après Oscar Robertson dans les années 1960, à enregistrer 2 000 points, 900 rebonds et 600 passes décisives au cours d’une saison. Cette performance illustre sa polyvalence et son influence sur le jeu des Nuggets.
Pour la troisième année consécutive, aucun joueur américain n’était en lice parmi les finalistes pour le titre de MVP, un témoignage de la diversité et de l’internationalisation croissante de la NBA. Jokic était en compétition avec les meneurs canadien Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder) et slovène Luka Doncic (Dallas Mavericks) pour le titre cette année.
Dans son discours d’acceptation, Jokic a tenu à rendre hommage à ses coéquipiers, soulignant l’importance de leur soutien dans sa réussite individuelle. Cependant, malgré cette reconnaissance individuelle, Jokic reste concentré sur les objectifs d’équipe, alors que les Nuggets cherchent à remonter au classement après avoir perdu les deux premiers matches de la demi-finale de la Conférence Ouest face aux Minnesota Timberwolves.
Le titre de MVP vient clore une saison exceptionnelle pour Jokic, qui rejoint ainsi les rangs des légendes de la NBA. Avec son talent indéniable et son impact sur le jeu, il continuera à être une force dominante dans la ligue pour les années à venir.
Idrissa Gana Guèye : Un Avenir Incertain à Everton
À un peu plus d’un mois de la fin de son contrat avec Everton, le milieu de terrain sénégalais Idrissa Gana Guèye se retrouve dans une situation de flou quant à son avenir au sein du club anglais. Malgré ses performances impressionnantes et le désir exprimé par l’entraîneur des Toffees, Sean Dyche, de le garder au Goodison Park, Guèye n’a pas encore été invité à entamer des négociations contractuelles, selon les informations rapportées par WalfQuotidien.
La principale pierre d’achoppement semble être le salaire élevé de Guèye, qui avoisine les 60 millions de francs CFA par semaine, comme indiqué par le Liverpool Écho. Avec Everton traversant des difficultés financières, ce salaire représente un défi majeur pour le club.
Bien que Everton ait la possibilité de prolonger le contrat de Guèye de 12 mois supplémentaires, le club hésite en raison de considérations financières. En l’absence d’un accord sur de nouvelles conditions contractuelles, Guèye pourrait envisager un départ, laissant Everton à la recherche d’un remplaçant potentiel.
Dans cette optique, la cellule de recrutement des Toffees aurait porté son regard sur Wilfred Ndidi, milieu de terrain nigérian de Leicester City, comme alternative possible. Si Guèye venait à quitter Everton, Ndidi pourrait être appelé à occuper son poste au milieu de terrain.
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs de football dans un contexte économique incertain. Les considérations financières doivent désormais être prises en compte de manière aussi importante que les performances sportives lors des négociations contractuelles des joueurs.
Pour Idrissa Gana Guèye, l’avenir reste incertain alors que la date limite de son contrat approche. Il est évident que les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer s’il poursuivra son aventure à Everton ou s’il cherchera un nouveau défi ailleurs.
« Le Crédit Mutuel dans la tourmente » : Guy Marius Sagna interpelle le Gouvernement
Le député Guy Marius Sagna a récemment soulevé des préoccupations concernant la situation actuelle du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), appelant ainsi l’attention du Ministre de tutelle sur les défis auxquels la banque est confrontée.
Depuis plusieurs années, le CMS fait face à des difficultés, comme l’ont signalé des lanceurs d’alerte et des syndicats. Ces problèmes comprennent notamment des questions relatives à la nomination du directeur général actuel, des modifications des statuts de la banque, ainsi que plusieurs scandales présumés.
La situation est devenue si alarmante que la commission bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été amenée à intervenir en juillet 2022 pour examiner de près les activités du CMS. Toutefois, le rapport de cette commission n’a pas été rendu public, suscitant ainsi des interrogations quant à son contenu et à ses recommandations.
Guy Marius Sagna soulève plusieurs questions importantes, notamment sur la conformité des statuts actuels du CMS, la légitimité de la nomination du directeur général et les éventuelles infractions aux lois régissant les systèmes financiers décentralisés.
Le CMS, qui compte plus d’1,3 million de sociétaires-clients et plus de 1200 salariés, est une institution financière d’une importance cruciale pour le pays. Par conséquent, il est impératif que le Ministère, en tant qu’autorité de tutelle des systèmes financiers décentralisés, examine attentivement la situation et prenne les mesures nécessaires pour assurer la stabilité et la transparence au sein de la banque.
L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les défis critiques auxquels le CMS est confronté et souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une action réglementaire appropriée pour garantir son bon fonctionnement et sa pérennité.
Controverses autour de la visite de Maksim Shugaley au Tchad : Craintes d’une ingérence russe en Afrique
La récente visite de Maksim Shugaley au Tchad a ravivé les inquiétudes concernant l’ingérence russe en Afrique, alors que ce dernier est sous le coup de sanctions émanant des États-Unis et de l’Union Européenne. Directeur de la Fondation pour la protection des valeurs nationales, Shugaley a été associé par le passé au groupe Wagner et à Evgueni Prigojine, des liens qui soulèvent des questions quant à ses véritables intentions sur le continent africain.
L’objectif déclaré de sa visite à Ndjamena était de mener une étude sur l’opinion publique tchadienne. Cependant, ses antécédents dans d’autres pays africains ont suscité des inquiétudes quant à l’agenda réel derrière ses activités. La durée de son séjour, cinq jours, a été marquée par des rencontres avec divers acteurs politiques et civils, une initiative qui soulève des interrogations sur la nature exacte de ses recherches scientifiques.
Dans une déclaration au quotidien Le Monde, Shugaley a exprimé sa vision des relations russo-tchadiennes, estimant que le partenariat entre les deux pays n’avait pas encore atteint son plein potentiel. Cette déclaration alimente les spéculations selon lesquelles sa présence au Tchad pourrait être le prélude à une influence accrue de la Russie en Afrique centrale, suivant ainsi le modèle de ses actions observées dans d’autres nations du continent telles que la Centrafrique et le Mali.
La visite de Shugaley au Tchad intervient dans un contexte géopolitique tendu où les puissances étrangères rivalisent pour étendre leur influence en Afrique. Les craintes d’une ingérence russe dans les affaires intérieures des nations africaines soulignent l’importance de surveiller de près les activités de personnages tels que Shugaley et de prendre des mesures pour préserver la souveraineté des États africains.
Alors que la communauté internationale continue de scruter les actions de Shugaley et de ses homologues, il est impératif de rester vigilant face aux tentatives d’ingérence étrangère et de protéger les intérêts des nations africaines contre toute manipulation extérieure.
L’Hivernage s’installe précocement dans la région de Kédougou : Les pluies soulèvent l’espoir des agriculteurs
La saison des pluies semble avoir débuté de manière précoce dans la région de Kédougou, marquant ainsi le début de l’hivernage tant attendu. Les précipitations abondantes enregistrées récemment à Bandafassi, à trois reprises en une seule journée (à 19 heures, 23 heures et minuit), indiquent un changement significatif dans le climat local.
Comparé à l’année précédente où les premières pluies étaient enregistrées en mai dans le département de Salémata, cette année semble présenter un schéma pluviométrique différent, avec un début anticipé de l’hivernage. Cette observation suscite à la fois l’enthousiasme et l’espoir chez les agriculteurs et les habitants de la région, car les pluies précoces peuvent être un présage de bonnes récoltes à venir.
L’impact de ces précipitations anticipées sur l’agriculture pourrait être significatif. Elles offrent la possibilité aux agriculteurs de commencer leurs plantations plus tôt que d’habitude, ce qui pourrait potentiellement augmenter les rendements et améliorer la sécurité alimentaire dans la région. Cependant, cela nécessitera également une planification et une gestion efficaces des ressources agricoles pour maximiser les avantages de cette période propice.
En outre, l’arrivée précoce de l’hivernage souligne l’importance de la préparation et de l’adaptation aux changements climatiques. Les autorités locales et les agriculteurs doivent être attentifs à l’évolution des conditions météorologiques et prendre des mesures pour atténuer les risques liés aux inondations et aux autres défis potentiels associés à la saison des pluies.
Alors que la région de Kédougou accueille l’hivernage avec enthousiasme, il est essentiel de rester vigilant et de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour tirer le meilleur parti de cette période cruciale. Avec une planification judicieuse et une gestion efficace, l’hivernage pourrait offrir des opportunités de développement économique et social, renforçant ainsi la résilience des communautés locales face aux défis climatiques à venir.
Débris toxiques dispersés suite à un tir de mine : Urgence sanitaire à Bandia
La tranquillité des communautés environnantes de la carrière de Bandia, dans les localités rurales de Diass et de Sindia, est brutalement interrompue par une situation alarmante : la dispersion de débris toxiques consécutifs à un tir de mine. Un incident qui menace sérieusement la santé des habitants et l’intégrité environnementale de la région.
L’origine du problème remonte à un tir de mine dans la carrière de Bandia. Nitrate d’ammoniac, dynamite avec cordeau, ces substances potentiellement dangereuses se sont répandues dans les airs, transportant avec elles des particules toxiques vers les villages de Thièo et Ngolfaning, situés à moins d’un kilomètre de la carrière.
La gravité de la situation ne peut être sous-estimée. Les risques sanitaires pour les populations locales sont réels, exposant les habitants à des dangers pour leur santé. Il est crucial que les autorités prennent des mesures immédiates pour évaluer l’impact de cette dispersion toxique et pour atténuer les risques sanitaires qui en découlent.
Des interventions d’urgence sont nécessaires : évaluation approfondie des risques, mise en place de zones de sécurité, fourniture de soins médicaux aux personnes affectées et mise en œuvre de mesures de nettoyage pour limiter la propagation des débris toxiques. La protection des populations impactées doit être une priorité absolue.
Au-delà des actions immédiates, des mesures de prévention doivent être envisagées pour éviter de tels incidents à l’avenir. Cela exige une révision sérieuse des normes de sécurité dans les opérations minières, un renforcement des protocoles de manipulation des explosifs et une surveillance accrue des carrières pour détecter les signes précurseurs de dangers potentiels.
Dans cette période d’urgence, la collaboration entre les autorités locales, les acteurs de l’industrie minière et les organisations de la société civile est essentielle. Ensemble, ils doivent travailler main dans la main pour résoudre cette crise, protéger la santé des communautés affectées et préserver l’environnement local.
L’incident de Bandia est un rappel brutal de la fragilité de notre environnement et de la nécessité de prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité et le bien-être de tous. En agissant rapidement et de manière décisive, nous pouvons prévenir de futures catastrophes et assurer un avenir sûr pour les générations à venir.
Bulletin d’alerte précoce aux vagues de chaleur et impacts sur la santé – Période du 08 au 14 mai 2024
Une vague de chaleur est prévue pour la période du 08 au 14 mai 2024, avec des températures élevées attendues dans plusieurs régions du pays. Cette alerte précoce vise à informer la population des risques potentiels pour la santé associés à ces conditions météorologiques extrêmes.
Les températures élevées peuvent entraîner divers problèmes de santé, notamment des coups de chaleur, des déshydratations, des malaises, voire des complications graves pour les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées, les enfants en bas âge, les personnes atteintes de maladies chroniques et les travailleurs exposés à la chaleur.
Il est important de prendre des mesures préventives pour se protéger et protéger sa santé pendant les périodes de chaleur intense. Voici quelques conseils à suivre :
- Hydratation: Buvez beaucoup d’eau tout au long de la journée, même si vous n’avez pas soif. Évitez les boissons alcoolisées et les boissons contenant de la caféine, car elles peuvent entraîner une déshydratation.
- Repos et rafraîchissement: Restez dans des endroits frais autant que possible, comme à l’intérieur avec la climatisation ou dans des endroits ombragés à l’extérieur. Utilisez des ventilateurs ou des climatiseurs pour aider à maintenir une température corporelle normale.
- Vêtements appropriés: Portez des vêtements légers, amples et de couleur claire pour aider à réduire l’absorption de chaleur par le corps. Utilisez un chapeau à larges bords pour protéger votre visage et votre cou du soleil.
- Éviter les activités extérieures intenses: Limitez les activités extérieures intenses pendant les heures les plus chaudes de la journée, généralement entre 10 heures et 16 heures. Si vous devez sortir, essayez de planifier vos activités tôt le matin ou tard le soir lorsque les températures sont plus fraîches.
- Surveillance des symptômes: Soyez attentif aux signes de coup de chaleur, tels que des maux de tête, des étourdissements, des nausées, une peau rouge et chaude, des crampes musculaires et une confusion mentale. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez présentez ces symptômes, cherchez une aide médicale immédiate.
En suivant ces recommandations, vous pouvez réduire les risques pour votre santé et rester en sécurité pendant les périodes de chaleur intense. Restez informé des mises à jour météorologiques et suivez les conseils des autorités locales pour vous protéger contre les effets néfastes des vagues de chaleur.



Le Real Madrid rejoint la finale de la Ligue des Champions en renversant le Bayern Munich
Dans une soirée riche en émotions au stade Santiago-Bernabéu, le Real Madrid a écrit une nouvelle page de son histoire européenne en renversant le Bayern Munich 2-1 lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions. Avec un score nul 2-2 à l’aller, les Madrilènes avaient la pression pour faire pencher la balance en leur faveur devant leur public bouillant.
Le match a débuté avec une intensité palpable, les deux équipes se livrant un duel tactique intense. Le Bayern Munich a montré sa solidité défensive, faisant preuve d’une organisation impressionnante pour repousser les attaques incessantes du Real Madrid.
Cependant, malgré les efforts des Bavarois, c’est le Real Madrid qui a fini par ouvrir le score grâce à un but magistral de Davies à la 68e minute. Le stade a retenu son souffle alors que le Bayern semblait se diriger vers une qualification tant convoitée.
Mais le Real Madrid n’avait pas dit son dernier mot. Dans les dernières minutes du match, une erreur fatale de Neuer a permis à Joselu d’égaliser à la 88e minute, déclenchant l’euphorie parmi les supporters madrilènes. Et juste au moment où l’on pensait que le match se dirigeait vers les prolongations, Joselu a inscrit un but salvateur à la 90e+1 minute, propulsant le Real Madrid en finale.
La scène est désormais prête pour une finale épique à Wembley le 1er juin, où le Real Madrid affrontera le Borussia Dortmund. Cette confrontation promet d’être un véritable choc entre deux géants du football européen, avec le titre de champion de la Ligue des Champions en jeu.
Pour les Madrilènes, cette victoire est un témoignage de leur détermination et de leur esprit de combat. Ils ont surmonté les obstacles et ont montré qu’ils étaient prêts à tout pour poursuivre leur quête de gloire européenne. Reste à voir s’ils pourront conserver cet élan et décrocher le prestigieux trophée de la Ligue des Champions.
Explosion à Bandia : Une forte poussière toxique affecte les villages environnants
Une explosion survenue dans une carrière à Bandia, appartenant aux communautés rurales de Diass et Sindia, a déclenché une dispersion de débris toxiques, mettant en danger les villages environnants, dont Thièo et Ngolfaning, situés à moins d’un kilomètre de la carrière.
L’explosion, causée par un tir de mine, a projeté des débris contenant des substances potentiellement nocives, telles que le nitrate d’ammoniac et la dynamite avec cordeau, dans l’air, provoquant une forte poussière toxique. Cette situation est extrêmement préoccupante, car elle expose les populations locales à des risques sanitaires graves.
Il est impératif que les autorités réagissent rapidement pour évaluer l’ampleur des risques sanitaires et mettre en œuvre des mesures d’atténuation pour protéger les habitants des villages affectés. Des actions immédiates sont nécessaires pour limiter l’exposition à la poussière toxique et fournir un soutien médical aux personnes potentiellement affectées.
De plus, des mesures de prévention doivent être instaurées pour éviter de tels incidents à l’avenir. Cela inclut une surveillance accrue des activités minières et des normes de sécurité plus strictes pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des populations environnantes.
Cette situation souligne l’importance de la gestion responsable des activités minières et de l’application rigoureuse des réglementations environnementales pour prévenir les catastrophes et protéger la santé publique.
Oumar Sow interpelle le nouveau gouvernement sur plusieurs points de préoccupation
Dans ses questions adressées au nouveau gouvernement, Oumar Sow soulève des interrogations cruciales concernant les récentes rencontres annoncées par le Premier Ministre Ousmane Sonko, ainsi que les changements apparents dans la politique du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Oumar Sow met en lumière les récentes rencontres du Premier Ministre avec des personnalités telles que l’opposant français Jean Luc Mélenchon, ainsi qu’avec des défenseurs de la cause LGBT. Ces rencontres suscitent des interrogations quant à une éventuelle évolution dans la position du gouvernement sur des questions telles que la criminalisation de l’homosexualité, qui avait été discutée précédemment.
De plus, Ousmane Sonko, en tant que Premier Ministre, est appelé à revoir sa communication, notamment en ce qui concerne son affiliation politique et son engagement avec des groupes de jeunes qui prônent la violence.
Une autre préoccupation soulevée par Oumar Sow concerne les accords et licences de pêche, suite à la publication d’une liste par la Ministre des Pêches. Il demande des clarifications sur les bénéficiaires de ces licences et les éventuels changements dans la politique gouvernementale à cet égard.
Enfin, Oumar Sow critique le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’accusant de populisme et appelant à des actions concrètes qui auront un réel impact sur la vie quotidienne des Sénégalais, au-delà des discours théoriques.
Ces questions soulignent les préoccupations croissantes au sein de la population quant à l’orientation politique et aux actions du nouveau gouvernement, et mettent en évidence la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité accrues dans la prise de décision et la communication gouvernementale.
Urgent – Accident à l’AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé
Un grave incident s’est produit ce matin à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, impliquant un avion de la compagnie Transair qui a fait une sortie de piste lors de l’atterrissage, entraînant des dégâts matériels et un blessé parmi l’équipage, selon les premières informations disponibles.
Le Boeing 737 de la compagnie Transair était en partance pour le Mali lorsque l’incident s’est produit, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mai. Des problèmes techniques liés au système de gaz hydraulique ont contraint l’avion à rebrousser chemin peu après son décollage. Le journaliste Madiambal Diagne a rapporté sur son compte X que l’avion a décollé une deuxième fois avant que l’aile gauche ne prenne feu à environ 35 mètres d’altitude. Suite à cet incident, l’appareil s’est écrasé à proximité du pavillon présidentiel.
Malgré la gravité de la situation, les 73 passagers à bord ont survécu à l’accident sans dommages majeurs. Cependant, un pilote a été légèrement blessé dans l’incident. Des images de l’accident ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant les secours intervenant rapidement pour sécuriser les lieux et prendre en charge les personnes impliquées.
Les autorités aéroportuaires et les équipes de secours sont actuellement sur place pour évaluer la situation et prendre les mesures nécessaires. Une enquête sera probablement ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident et prévenir de tels événements à l’avenir.
Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et souligne les risques auxquels sont confrontées les compagnies aériennes et leurs passagers, même lors de vols de routine.
Nomination du nouveau Directeur Général de AIBD SA : Un engagement envers la nouvelle gouvernance publique
Le Conseil d’Administration de AIBD SA a annoncé hier, le 7 mai 2024, la nomination d’un nouveau Directeur Général pour l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Cette nomination, conforme au décret présidentiel, marque une étape importante dans la gestion de cette infrastructure aéroportuaire stratégique.
Monsieur le nouveau Directeur Général exprime sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il réaffirme son engagement à mettre en œuvre avec rigueur et détermination l’esprit et la lettre de la nouvelle gouvernance publique.
Cette nomination intervient dans un contexte où l’aéroport international Blaise Diagne joue un rôle crucial dans le développement économique et la connectivité du Sénégal avec le reste du monde. Le nouveau Directeur Général se dit conscient des défis et des opportunités qui l’attendent, et s’engage à œuvrer pour le développement et l’amélioration continue des services offerts par AIBD.
En attendant la passation de service prévue dans le courant de la semaine, le nouveau Directeur Général se prépare à assumer ses nouvelles responsabilités avec professionnalisme et dévouement. Cette nomination est perçue comme une nouvelle étape dans la transformation et la modernisation de l’aéroport international Blaise Diagne, au service du développement économique et de la prospérité du Sénégal.


Un aperçu des actualités du jour au Sénégal
Dans cette revue matinale, nous mettons en lumière plusieurs sujets d’actualité qui ont animé les discussions au Sénégal ces dernières heures.
1. Critiques envers Diomaye et Sonko pour la gestion des licences de pêche
La gestion des licences de pêche par Diomaye et Sonko suscite des critiques, certaines alléguant des possibles violations des recommandations de l’OFNAC. Ces débats soulignent l’importance de l’équité et de la transparence dans ce secteur vital.
2. Le silence de Pape Niang face aux critiques
Pape Alé Niang, récemment nommé Directeur général de la RTS, a choisi de répondre aux critiques avec calme et dignité. Son attitude stoïque pourrait être une stratégie efficace pour gérer les défis de sa nouvelle fonction.
3. Annonce de la date de la Tabaski par la CONACOC
La CONACOC a fixé officiellement la date de la célébration de la Tabaski 2024 après avoir scruté le croissant lunaire. Cette décision revêt une importance particulière pour la communauté musulmane.
4. Appel à plus de transparence dans les affectations universitaires
Le SUDES/ESR UCAD demande davantage de transparence dans les processus d’affectation universitaire, soulignant l’importance de garantir l’équité et l’objectivité dans la répartition des ressources éducatives.
5. Mécontentement des transporteurs face à la concurrence des VTC
Des transporteurs expriment leur frustration face à la concurrence déloyale des VTC et appellent à des changements réglementaires pour protéger leur secteur d’activité.
6. Introduction de Chowopa, une application de livraison de repas au Nigeria
Chowopa, une nouvelle application de livraison de repas, fait son entrée sur le marché nigérian, témoignant de l’émergence de solutions numériques innovantes dans le secteur de la restauration.
Ces sujets variés reflètent la diversité des défis et des opportunités auxquels le Sénégal est confronté. En les examinant de près, nous pouvons espérer une meilleure compréhension des enjeux actuels et une réponse plus efficace aux besoins de la société.
Photos inattendues de Gabriel Kane en maillot de bain : une nouvelle facette révélée
La publication de photos de Gabriel Kane en maillot de bain surprend les internautes, dévoilant une facette inattendue de la dame. Connu pour son rôle de défenseur de Adji Sarr, cette nouvelle image suscite des réactions variées et offre un nouvel éclairage sur la personnalité publique de Gabriel Kane.






Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations
À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.
Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.
En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.
Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.
Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.
Déclarations du Pr. Ismaïla Madior Fall : La réponse du SUDES/ESR-Section UCAD
Suite aux récentes déclarations du Professeur Ismaïla Madior Fall concernant son affectation présumée à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), le Syndicat unique des enseignants du Sénégal – Section Université Cheikh Anta Diop (UCAD) apporte des éclaircissements sur cette affaire.
Le SUDES/ESR souligne que les démarches effectuées par le Recteur de l’UCAD et le Professeur Fall en vue de son affectation à l’IFAN constituent une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant cet institut. Les consultations effectuées n’ont pas suivi les procédures établies par ce décret, notamment en contournant le Comité scientifique compétent pour statuer sur de telles questions.
Le syndicat dénonce les manœuvres présumées visant à faciliter l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, qualifiant ces actions d’illégales. Il affirme avoir mis en lumière ces tentatives et refuse de permettre le placement d’un enseignant-chercheur, même ancien ministre, en violation des règles établies.
Le SUDES/ESR conteste l’interprétation approximative du décret par le Professeur Fall, affirmant que son affectation à l’IFAN nécessite un arrêté ministériel sur proposition du Comité scientifique, et non seulement des avis favorables de sa faculté d’origine et de l’IFAN.
Le syndicat critique la vision égocentrique de M. Fall quant à son rôle au sein de la communauté universitaire, soulignant que son expertise pourrait être mise à profit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), qui souffre d’un déficit criant d’encadrement.
Le SUDES/ESR dénonce l’arrogance affichée par le Professeur Fall envers les préoccupations légitimes des syndicalistes, considérant ses accusations d’ignorance ou de mauvaise foi comme inacceptables.
Le syndicat exprime son inquiétude face au non-respect des règles institutionnelles par M. Fall et le Recteur de l’UCAD. Il en appelle à une analyse approfondie du dossier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de garantir le respect strict des textes régissant les institutions universitaires.
Cette réponse du SUDES/ESR-Section UCAD met en lumière les divergences et les préoccupations entourant l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, soulignant l’importance du respect des procédures institutionnelles et des droits des enseignants-chercheurs.
Célébration de la Tabaski : Les Musulmans ont 1 mois pour se préparer
Réunie ce mercredi 8 mai 2024 à la RTS, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) a examiné attentivement les observations de ses représentants dans différentes localités du pays concernant l’apparition du croissant lunaire.
Après avoir recueilli toutes les informations disponibles, il est apparu que le croissant lunaire n’a été observé dans aucune localité du pays. En conséquence, la CONACOC annonce que le vendredi 10 mai 2024 marquera le premier jour du mois lunaire DIGGI (Dhul Qad’a). Cela signifie que nous sommes à 40 jours de la Tabaski, soit 1 mois et 10 jours, selon l’annonce de la CONACOC.


Plan Marshall de redynamisation de la Pêche : Initiatives majeures du Président Diomaye Faye pour revitaliser le secteur au Sénégal
Le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un ambitieux plan de redynamisation de la pêche sénégalaise lors du Conseil des ministres du mercredi. Ce programme vise à revitaliser un secteur crucial pour l’économie et le tissu social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui constitue une source majeure de revenus pour de nombreuses familles.
Le chef de l’État a salué la publication récente par le ministre des Pêches de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sénégalaises, soulignant son engagement pour la transparence dans la gestion du secteur. Actuellement, 132 navires industriels sénégalais, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales bénéficient de cette autorisation.
En outre, le président Faye a demandé un audit du pavillon sénégalais et une évaluation des accords et licences de pêche, visant à optimiser les pratiques et les accords existants. Il a également insisté sur la nécessité de recenser et d’évaluer les interventions de l’État dans le secteur, incluant les infrastructures et le soutien aux acteurs de la pêche.
Face aux défis de la surpêche et de la pêche illicite, le président a appelé à une révision du Code de la pêche maritime et à l’application rigoureuse des nouvelles mesures. Cette révision devrait renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques de pêche illicite et protéger les ressources halieutiques.
Le président Faye a également exprimé l’urgence de définir une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques. Il envisage un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et le développement de la pêche industrielle, impliquant une collaboration étroite avec les chercheurs et les partenaires stratégiques.
Parallèlement, le développement de l’aquaculture a été souligné comme un vecteur essentiel de création d’emplois. Le président a mis en avant la nécessité de développer un réseau national de centres et de stations aquacoles pour soutenir ce secteur en expansion.
Ces initiatives démontrent la détermination du gouvernement à faire de la pêche un pilier central de l’économie sénégalaise, tout en préservant ses ressources pour les générations futures. Le Plan Marshall de redynamisation est un pas audacieux vers la transformation du secteur de la pêche, visant à renforcer son impact économique et social tout en assurant sa durabilité.
Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale
Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.
Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.
Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.
Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.
« En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.
Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs
Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.
Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.
En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.
Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.
En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.
Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.
Kaolack : Les exportateurs de ferail fonte du Sénégal liste les maux auxquels ils sont confrontés
En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal. » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna. » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse. » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.


Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko
D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.
Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 08 Mai 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.
Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite.
Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés. Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche.
A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche.
Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.
Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle.
Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.
Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents.
En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.
Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.
La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital. Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations.
Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement pré- hivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.
Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024.
Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés. Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024.
Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits. Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.
Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.
Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.
Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.
Au titre de la communication des ministres :
– le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;
– le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;
– le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.
KAOLACK EN QUETE DE « RENOUVEAU »
Papa Ibrahima Senghor et le mouvement « Kaolack Bi Geune » prennent les devants
En réponse à des décennies de stagnation et de déception politique, Papa Ibrahima Senghor, banquier de profession, dans un entretien qu’il nous accordé, assure prendre les rênes du changement en lançant le mouvement civique « Kaolack Bi Geune » Formé il y a environ deux mois, le mouvement vise à revitaliser Kaolack, une ville sénégalaise historiquement négligée depuis l’indépendance du pays.
Le mouvement, selon Senghor, ne cherche pas à critiquer ou remplacer les actuels dirigeants municipaux directement, mais à mobiliser les citoyens pour une réforme concrète. « Notre objectif n’est pas de faire le procès du maire actuel, mais plutôt d’offrir des solutions constructives pour la ville ». explique Monsieur Senghor.
Le plan d’action de « Kaolack Bi Geune » comprend l’établissement de points focaux dans chacun des 46 quartiers de la ville. Ces points serviront de relais entre les citoyens et le mouvement, collectant des données sur les problématiques locales spécifiques, allant de l’assainissement à l’aménagement d’espaces verts et sportifs, problèmes pressants dans une ville majoritairement bétonnée.
« Nous voulons engager les citoyens directement. Ils sont les mieux placés pour identifier les problèmes et proposer des solutions viables. Cela se fera à travers des discussions directes et des consultations communautaires ». déclare Monsieur Senghor. Une fois ces informations collectées, elles seront formulées en propositions stratégiques à présenter à l’équipe municipale en place.
Revenant sur le rapport 2015 de l’IGE « Kaolack bi guene » souhaiterait d’une part que toute la lumière soit faite sur le préjudice de 9 208 058 149 causé au trésor public dans le cadre du contrat liant l’état du Sénégal à l’entreprise chargée du projet Cœur de Ville de Kaolack et d’autre part sur le contrat CET (Construction Exploitation Transfert) signé sans appel à concurrence avec la Société SDI de Serigne Mboup.
Si les autorités actuelles ne parviennent pas à traiter ces problèmes, Senghor et son mouvement se réservent le droit de se présenter aux élections locales sous leur propre bannière. Leur but ultime est de repositionner Kaolack comme un centre vital de l’économie sénégalaise, exploitant son potentiel historique et géographique au sein du Bassin Archigie.
Le mouvement a déjà attiré l’attention de nombreux Kaolackois résidant à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, y compris ceux vivant en France, aux États-Unis, en Italie et en Belgique, qui se sont joints à l’initiative.
En parallèle à ses efforts locaux, Senghor salue les récentes évolutions politiques nationales, notamment l’élection de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye à la présidence, qu’il considère comme un vent de changement soufflant sur le Sénégal, introduisant une ère de responsabilité accrue dans la gestion des ressources foncières et une chance pour la jeunesse du pays de prendre enfin part au processus politique de manière significative.
L’appel final de Senghor est un message de patience et de soutien pour le nouveau régime, soulignant que des changements significatifs demandent du temps pour être mis en place et exécutés efficacement.
Avec « Kaolack Bi Geune », Papa Ibrahima Senghor espère non seulement améliorer la qualité de vie à Kaolack, mais aussi inspirer une nouvelle génération de leadership politique au Sénégal, fondé sur l’inclusion, la participation et l’équité.
Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar
Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.
Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.
Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».
L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.
Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.
Mbaye Niang Impliqué dans un Accident de la Circulation pour la Troisième Fois
Mbaye Niang, le footballeur international sénégalais, a de nouveau été impliqué dans un accident de la circulation, selon les informations rapportées par Prima Firenze. L’incident s’est produit alors qu’il se trouvait à bord d’un SUV qui a percuté quatre voitures avant de s’encastrer dans un mur d’un bâtiment paroissial, le soir du lundi 6 mai. Le média n’a pas précisé si Niang était au volant ou seulement passager. Heureusement, Niang et les autres personnes impliquées n’ont pas été blessés.
C’est la troisième fois que Mbaye Niang est impliqué dans un accident de la circulation. Par le passé, il avait été victime d’un accident avec sa Ferrari alors qu’il évoluait à Montpellier.
Cet incident suscite des inquiétudes quant à la sécurité routière et souligne l’importance pour les personnalités publiques, telles que les athlètes professionnels, de faire preuve de prudence et de responsabilité sur la route. Espérons que Niang et les autres personnes impliquées dans cet accident puissent en tirer des leçons et prendre des mesures pour éviter de tels incidents à l’avenir.
Hommage à Jules-François Bertrand Bocandé : Un Souvenir Inoubliable pour une Légende du Football Sénégalais
Le mardi 7 mai 2024 a marqué le 12e anniversaire de la disparition de la légende du football national, Jules-François Bertrand Bocandé. En cette occasion spéciale, un hommage vibrant a été rendu à l’ancien capitaine des Lions, dont l’héritage continue de marquer profondément le paysage du football sénégalais et international.
À travers une série d’événements, comprenant une table ronde, une exposition photo et la projection du film « Essamaye la panthère », la vie et le parcours de Bocandé ont été revisités, offrant ainsi une rétrospective émouvante de son impact inestimable sur le football.
Pour Mama Hann, coproductrice du film « Essamaye la panthère », cet hommage était une nécessité afin de préserver la mémoire de Bocandé, une figure emblématique du football sénégalais et un véritable patrimoine national. Son influence transcende les frontières, a-t-elle souligné, insistant sur l’importance de maintenir vivante sa mémoire et son héritage.
L’événement a également attiré plusieurs personnalités de renom, parmi lesquelles le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé. Ce dernier a salué l’initiative et a insisté sur l’importance de perpétuer la légende de Bocandé. « Jules a été une idole pour moi, une référence pour toute une génération », a-t-il déclaré, soulignant le rôle prépondérant que Bocandé a joué en tant que conseiller et modèle pour de nombreux joueurs au sein de l’équipe nationale.
Aliou Cissé a également mis en lumière le patriotisme de Bocandé et son engagement indéfectible envers l’équipe nationale, que ce soit sur le continent africain ou en Europe. Il a souligné l’importance de transmettre son histoire aux générations futures, afin que son héritage perdure.
Pour honorer la mémoire de Bocandé et diffuser son histoire à travers le pays, un programme de diffusion du film-hommage est prévu dans différentes localités du Sud, notamment à Bignona et Sédhiou, tout au long de la semaine.
Ensemble, ces initiatives témoignent de l’immense respect et de l’admiration que le peuple sénégalais voue à Jules-François Bertrand Bocandé, un véritable monument du football national dont le souvenir restera gravé dans les cœurs et les esprits pour les générations à venir.
L’Émotion de Daniele Orsato : Un Adieu Chargé d’Émotions à la Ligue des Champions
Daniele Orsato, l’arbitre italien de 48 ans, a vécu un moment poignant lors de la demi-finale retour de la Ligue des champions entre le PSG et Dortmund au Parc des Princes. Après avoir sifflé la fin du match, marquant ainsi la conclusion de sa dernière rencontre en Ligue des champions, Orsato a été submergé par l’émotion et a fondu en larmes au milieu de la pelouse.
Ses assistants se sont rapidement rassemblés autour de lui pour lui apporter leur soutien et lui offrir une étreinte réconfortante. Cette scène a touché de nombreux spectateurs, témoignant de la profonde implication émotionnelle de l’arbitre dans son dernier match de cette compétition prestigieuse.
Daniele Orsato, qui prendra sa retraite à la fin de la saison, a eu une carrière riche et variée. Après avoir débuté en 1993, il a dirigé plus de 600 matchs professionnels, dont 288 en Serie A. Le match entre le PSG et Dortmund était son 55e match en Ligue des champions. Il a également eu l’honneur d’arbitrer la finale à huis clos entre le PSG et le Bayern Munich en 2020.
Bien qu’il tire sa révérence de la Ligue des champions, Orsato a encore un dernier défi à relever : officier pour la première fois lors d’un Euro cet été en Allemagne. Son expérience et son professionnalisme ont été reconnus à l’échelle internationale, comme en témoigne sa participation à la Coupe du monde 2022 au Qatar, où il a arbitré des matchs de haut niveau, dont les rencontres de l’équipe nationale argentine dirigée par Lionel Messi.
Cette scène d’émotion sur le terrain du Parc des Princes restera gravée dans les mémoires comme un hommage sincère à la carrière exemplaire de Daniele Orsato dans le monde du football.
Accusations Explosives de Cheikh Bara Ndiaye : Macky Sall Accusé de Brader des Terres pour une Maison au Maroc
L’émission « Entretien Spécial » sur Seneweb a été le théâtre de révélations fracassantes ce mardi, alors que le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye a accusé ouvertement l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, d’avoir bradé des terres nationales pour acquérir une maison au Maroc, où il réside depuis la fin de son mandat.
Dans des déclarations incendiaires, Cheikh Bara Ndiaye a déclaré que le camp de Macky Sall était le « plus grand voleur du pays », alléguant que l’ancien président avait obtenu sa résidence au Maroc dans des conditions douteuses. Selon lui, cette résidence n’a pas été octroyée par le roi du Maroc, mais aurait été le fruit d’un accord suspect impliquant la cession de terres sénégalaises.
L’accusation principale de Cheikh Bara Ndiaye concerne l’octroi de terres aux Marocains à des prix dérisoires, soit 60 000 F CFA par parcelle, alors que leur valeur réelle serait dix fois supérieure. En échange, une société marocaine aurait été chargée de construire une maison à Marrakech pour Macky Sall.
« J’ai des preuves très claires de ce que j’avance », a affirmé Cheikh Bara Ndiaye, appelant à une enquête approfondie sur ces allégations. Il a même précisé qu’il connaissait l’emplacement exact de la résidence de Macky Sall au Maroc et les détails de son acquisition.
L’appel à une enquête a été directement adressé au président Bassirou Diomaye Faye, dans l’espoir que la lumière soit faite sur ces allégations troublantes. Si ces accusations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir un impact majeur sur la perception du mandat de Macky Sall et susciter de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.
Guy Marius Sagna Défend les Droits des Femmes Face aux Licenciements liés à la Grossesse
Guy Marius Sagna, bien connu pour son engagement en faveur des droits humains, se positionne désormais comme un défenseur ardent des droits des femmes au Sénégal. Face à une série de licenciements de femmes en état de grossesse, le député n’a pas hésité à prendre la parole, exhortant vivement le gouvernement à agir contre cette pratique qu’il qualifie de « déplorable ».
Dans une note adressée aux autorités, Guy Marius Sagna a mis en lumière les récents licenciements de femmes enceintes, notamment au sein de la Mutuelle de santé des agents de l’État (MSAE). Il a exigé des explications de la part de la MSAE et a dénoncé ce qu’il considère comme un « acharnement » contre ces travailleuses. « On ne licencie pas des travailleuses en état de grossesse », a-t-il souligné avec fermeté.
Cette préoccupation ne se limite pas à la MSAE. L’activiste a également attiré l’attention sur d’autres cas de licenciements de femmes en congés de maternité, notamment chez Total, ainsi que sur des cas de fausses couches signalés chez UNO et à l’autoroute à péage Ila Touba.
Conscient de l’urgence de la situation, Guy Marius Sagna a annoncé son intention d’interroger le gouvernement sur ces questions à travers une question écrite dans les prochaines heures. De plus, il a déclaré que la prochaine étape de sa lutte serait une manifestation contre les employeurs qui licencient des femmes en état de grossesse.
Pour l’activiste, « l’État doit vite réagir » afin de protéger les droits fondamentaux des femmes et de mettre fin à cette discrimination flagrante sur le lieu de travail. Sa détermination à défendre ces travailleuses enceintes témoigne d’un engagement continu pour l’égalité des sexes et la justice sociale au Sénégal.
Mali : Seydou Keïta inaugure un complexe industriel à Sanankoroba, un pas vers le développement économique
Seydou Keïta, ancien footballeur international malien, franchit une nouvelle étape dans sa carrière en tant qu’entrepreneur avec le lancement réussi d’un complexe industriel à Sanankoroba. Ce projet, initié en 2021, symbolise la transition de Keïta du monde du sport à celui de l’entrepreneuriat. L’achèvement du complexe, annoncé lors d’une réunion avec le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, le mardi 7 mai 2024, est un jalon important pour le développement économique du pays.
Le complexe industriel de Sanankoroba ne se contente pas d’être un accomplissement personnel pour M. Keïta ; il représente également un moteur essentiel pour stimuler l’économie locale. En créant des emplois et en renforçant les infrastructures industrielles, ce projet contribuera à la croissance économique de la région. De plus, il témoigne du soutien du gouvernement malien aux initiatives entrepreneuriales qui favorisent le développement économique national.
La rencontre entre Seydou Keïta et le Président Goïta met en lumière l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour l’avenir économique du Mali. Ce projet est considéré comme une avancée significative vers une croissance économique durable et inclusive, illustrant l’engagement des entrepreneurs maliens dans la transformation économique du pays.
En conclusion, le complexe industriel de Sanankoroba, lancé par Seydou Keïta, représente une opportunité prometteuse pour le développement économique du Mali et reflète la vision et la détermination des acteurs locaux à contribuer à un avenir prospère pour leur pays.



Trafic de « Kush » à Dakar : Deux Arrestations Mettent en Lumière la Propagation de cette Nouvelle Drogue
Le « kush » fait son apparition à Dakar, suscitant l’inquiétude des autorités face à la montée du trafic de cette nouvelle drogue qui sévit déjà en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Deux individus ont récemment été interpellés pour leur implication présumée dans ce trafic, jetant ainsi la lumière sur cette problématique croissante.
Le premier individu, identifié comme I. Diallo, un ressortissant guinéen, a été appréhendé le 19 avril dernier par le commissariat d’arrondissement des HLM. En sa possession, les forces de l’ordre ont découvert 24 sachets de « kush », témoignant de son implication dans le trafic de cette drogue. Son arrestation est survenue à la suite de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de drogue dans la zone. Malgré la fuite de trois complices, Diallo a été capturé alors qu’il tentait d’arrêter un taxi près du rond-point de Colobane.
Conduit devant les autorités judiciaires, Diallo a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et usage de drogue, malgré ses dénégations initiales.
Le deuxième trafiquant, identifié comme I. Bangoura, un esthéticien originaire de Sierra Leone âgé de 28 ans et résidant à la Médina, a été arrêté lors d’une patrouille de police dimanche dernier. Il avait en sa possession quatre sachets de « kush » au moment de son arrestation.
Ces arrestations mettent en évidence la montée du trafic de « kush » à Dakar et soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer leur lutte contre ce fléau. Les forces de l’ordre restent vigilantes face à cette nouvelle menace pour la sécurité publique, et des mesures sont prises pour contrer la propagation de cette drogue dans la région.
Amadou Ba face à un dilemme politique : Quel avenir pour l’ancien premier ministre ?
Depuis la défaite électorale du 24 mars dernier et l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Amadou Ba a choisi de prendre du recul en se reposant à l’étranger. Cependant, son retour au Sénégal ne sera pas sans défis, car il devra faire face à un dilemme politique complexe qui pourrait façonner son avenir.
L’un des principaux défis auxquels Amadou Ba sera confronté à son retour est l’épineux dossier de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. Alors que le président Macky Sall travaille à réorganiser le parti depuis l’étranger, Amadou Ba semble en retrait et son rôle dans les perspectives de réorganisation de l’APR reste flou.
En tant qu’ancien Premier ministre de Macky Sall et arrivé deuxième lors de l’élection, Amadou Ba est désormais perçu comme le principal opposant aux nouvelles autorités. Cependant, son leadership au sein de l’APR semble remis en question, et il est confronté à un choix crucial : se rallier à Macky Sall et soutenir ses initiatives de réorganisation ou tracer sa propre voie politique en dehors du parti au pouvoir.
Ce dilemme préoccupe sans aucun doute Amadou Ba, qui a déclaré depuis l’étranger son désir de continuer à servir son pays. Ses partisans, quant à eux, attendent avec impatience son retour au Sénégal, espérant qu’il apportera des réponses claires à ces questions politiques cruciales.
La décision qu’Amadou Ba prendra à son retour sera d’une importance capitale, non seulement pour son propre avenir politique, mais également pour l’évolution de la scène politique au Sénégal. Son choix pourrait façonner le paysage politique dans les mois et les années à venir, et il est probable que toutes les parties intéressées surveilleront de près ses prochaines actions et déclarations.
Affaire Cheikh Yérim et l’ex-capitaine Touré : Verdict du Tribunal de Dakar
Le rideau est tombé sur l’affaire qui a secoué les milieux médiatiques et juridiques, opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré. Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce mercredi 8 mai, mettant ainsi fin à un chapitre tumultueux de cette saga judiciaire.
Le juge, après avoir délibéré publiquement et contradictoirement à l’égard de la partie civile, a reconnu Xavier Pryen coupable de diffamation et Cheikh Yérim Seck complice de ce chef. Les deux prévenus ont été condamnés à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. De plus, Seydina Oumar Touré, en tant que partie civile, s’est vu accorder une compensation de 5.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudices.
La responsabilité civile des Éditions Harmattan, éditeur du livre contenant les propos diffamatoires, a également été reconnue par le tribunal. Elles devront garantir le paiement de la somme due à Seydina Oumar Touré. En outre, le tribunal a ordonné la publication de sa décision dans trois quotidiens nationaux, aux frais des prévenus, ainsi que la condamnation aux dépens.
Cette décision marque une victoire pour l’ancien capitaine de la gendarmerie, assisté de son avocat Me Moussa Sarr, qui a su défendre son honneur face aux accusations portées à son encontre dans le livre « Macky Sall face à l’histoire » de Cheikh Yérim Seck. Ce dernier avait notamment mentionné des éléments pouvant incriminer Seydina Oumar Touré, l’accusant d’avoir joué un rôle dans l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko.
Cette affaire met en lumière l’importance du respect de la présomption d’innocence et de la responsabilité dans la diffusion d’informations, en particulier dans le contexte sensible des affaires judiciaires et politiques. Elle souligne également la nécessité pour les médias et les auteurs de travailler avec rigueur et responsabilité dans le traitement des sujets sensibles, afin d’éviter les conséquences dommageables de la diffamation et de la calomnie.
Interception de 119 Migrants, dont 20 Femmes, par la Marine Sénégalaise : Une Lutte Acharnée contre l’Émigration Irrégulière
Malgré les dangers mortels et les conséquences dévastatrices de l’émigration clandestine, ce fléau continue de sévir, avec des jeunes déterminés à risquer leur vie pour rejoindre l’Espagne par voie maritime. Dans ce contexte, les autorités sénégalaises redoublent d’efforts pour contrer ce phénomène et sauver des vies en mer.
Hier, mardi, la Marine nationale sénégalaise, à travers le Patrouilleur Hauturier de la Marine (PHM) FOULADOU, a intercepté une pirogue transportant 119 candidats à l’émigration irrégulière. La pirogue avait quitté la Gambie et naviguait en direction de l’Espagne lorsque les forces de sécurité sont intervenues, à environ 100 km au nord de Dakar, pour arrêter cette tentative dangereuse.
Parmi les 119 migrants secourus, 20 étaient des femmes et 21 des enfants, soulignant la vulnérabilité de nombreux migrants qui entreprennent ce voyage périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. Après leur interception, les migrants ont été remis aux autorités compétentes pour enquête et traitement approprié de leur situation.
Cette interception démontre l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie des migrants, tout en s’attaquant aux réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête d’une vie meilleure.
Cette nouvelle intervention de la Marine sénégalaise souligne l’importance cruciale de la surveillance maritime et de la coopération régionale pour contrer les flux migratoires clandestins et assurer la sécurité en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’actions concertées au niveau national, régional et international pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et offrir des perspectives d’avenir viables aux populations vulnérables dans leur pays d’origine.
27 Directeurs Généraux Toujours en Poste Malgré leur Révocation : Un État d’incertitude en Afrique
Une situation inhabituelle et troublante prévaut actuellement dans le pays, alors que 27 Directeurs Généraux (DG) de sociétés nationales et d’agences restent en poste malgré leur révocation par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, révélée par Les Échos dans son édition de ce mercredi, suscite une vague d’interrogations et d’inquiétudes quant à la gestion administrative et la stabilité institutionnelle.
Le constat est clair : les passations de service censées accompagner la transition vers les nouveaux DG n’ont tout simplement pas eu lieu. Cette lacune plonge les nouveaux promus dans un état d’incertitude, les laissant sans orientation claire sur leur statut et leurs responsabilités à venir.
Source A approfondit la situation, indiquant que parmi les 27 directeurs concernés, 17 ont été promus le 24 avril dernier, dont 2 femmes, tandis que 10 autres ont été nommés le 2 mai. Malgré ces décisions officielles, les DG sortants demeurent en place, préservant ainsi leur autorité et leur influence au sein de leurs institutions respectives.
Les réactions des personnes impliquées reflètent un mélange de confusion et d’incompréhension. Certaines personnes nouvellement nommées rapportent n’avoir reçu aucune notification officielle concernant leur prise de fonction, tandis que d’autres affirment que les passations de service ont été initiées mais reportées sans explication claire.
Dans cet état d’incertitude, les tentatives de communication avec les DG sortants et les responsables politiques se heurtent souvent à un mur de silence ou à des réponses évasives, laissant les parties prenantes sans réponses concrètes sur la marche à suivre.
Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence administrative, la gestion des ressources humaines et la stabilité institutionnelle dans le pays. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la communication efficace et de la mise en œuvre transparente des décisions gouvernementales pour garantir le bon fonctionnement des institutions et maintenir la confiance du public.
Alors que les jours passent sans résolution, il devient impératif pour les autorités de clarifier la situation et de prendre des mesures concrètes pour remédier à cette crise administrative qui met en péril le bon fonctionnement des institutions et la confiance du public.