Actualités

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire : Proposition Clé de Bassirou Diomaye Faye à Alassane Ouattara

Une initiative majeure a été prise lors de la récente visite officielle du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue le 7 mai 2024, a été marquée par une proposition stratégique visant à renforcer davantage les liens entre les deux nations voisines.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement et des personnalités éminentes du Sénégal, le Président Faye a fait une proposition qui a suscité l’intérêt et l’approbation du Président Ouattara. Lors d’une audience avec son homologue ivoirien, il a annoncé son intention de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte, une plateforme de coopération bilatérale qui n’avait pas été réunie depuis une décennie.

« J’ai proposé au Président Ouattara de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans », a déclaré le Président sénégalais. Cette proposition vise à raviver les échanges et la coopération entre les deux pays, réaffirmant ainsi leur engagement commun en faveur du développement et de la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

Le Président Faye a souligné l’importance d’un renforcement systématique des axes de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mettant en avant les priorités africaines communes. Il s’est engagé à œuvrer en faveur d’une meilleure prise en compte de ces priorités dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Cette visite d’amitié et de travail de 24 heures en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour les deux chefs d’État de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, ainsi que de renforcer les liens personnels et institutionnels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

La proposition de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération et de promouvoir une intégration régionale plus étroite pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.

Un bébé masculin de 11 mois transformé en objet sexuel par la femme de ménage

L’affaire de Ndèye Salane Faye, accusée d’attouchement pornographique sur un bébé de 11 mois, a été examinée mardi par la Chambre criminelle du tribunal d’instance de Dakar. Âgée de 25 ans, elle risque jusqu’à 10 ans de réclusion criminelle pour ces actes répréhensibles.

Le déclenchement de cette affaire remonte au moment où le père du bébé a décidé d’installer une caméra de surveillance chez lui. À sa grande consternation, il a découvert que son bébé était victime d’attouchements pornographiques perpétrés par Ndèye Salane Faye, leur femme de ménage.

Ndèye Salane, employée chez les Ndiaye pour prendre soin du bébé en l’absence de ses parents, a avoué les faits après confrontation. Elle a expliqué qu’elle avait agi dans un moment de précipitation et de confusion, et qu’elle ne cherchait pas à procurer du plaisir au bébé.

Le procureur a souligné le caractère révoltant de ces actes, considérant l’enfant comme un objet sexuel pour l’accusée. Il a requis la peine maximale de 10 ans de réclusion criminelle.

La défense a plaidé l’acquittement, invoquant le bénéfice du doute.

La décision de la chambre est en délibéré et sera rendue le 21 mai.

Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

32ème Édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis : Une Célébration Musicale Attendue en Mai 2024

Le Festival International de Jazz de Saint-Louis, organisé par l’Association Saint-Louis Jazz, annonce avec enthousiasme sa 32ème édition prévue du 16 au 20 mai 2024. Depuis 2016, cet événement est reconnu comme l’un des plus grands festivals de jazz mondiaux, attirant des milliers de participants de diverses nationalités et contribuant significativement au dynamisme économique de la région de Saint-Louis.

Idriss Bengéloune, président du comité d’organisation, souligne l’importance de cet événement pour la ville, mettant en avant l’occupation hôtelière maximale dans toute la région de Saint-Louis. Ce festival devient ainsi un rendez-vous incontournable pour les amateurs de jazz et les passionnés de musique du monde entier.

Pour cette édition, le festival met l’accent sur la mise en valeur des talents locaux à travers sa scène Off, offrant ainsi une plateforme aux artistes émergents de la région. En parallèle, des Masterclasses, des échanges musicaux et des foires artisanales seront organisés sur le quai Masseck Ndiaye, offrant ainsi une expérience culturelle complète aux festivaliers.

De plus, des projections de films seront organisées pour sensibiliser le public sur des thématiques actuelles, enrichissant ainsi le caractère engagé et éducatif du festival. Les grandes performances se dérouleront à la place Baya Ndar, où les festivaliers auront l’occasion de découvrir des artistes internationaux de renom ainsi que des légendes de la musique sénégalaise telles que Ben Aylon et Aly Ndiaye Rose.

Le budget de cette édition est estimé à près de 200 millions FCFA, selon Fara Tall, membre du comité d’organisation, témoignant ainsi de l’ampleur et de l’importance de cet événement pour la région.

En somme, la 32ème édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis promet d’être une célébration musicale vibrante et enrichissante, mettant en lumière la diversité culturelle et le talent musical exceptionnel du Sénégal et du monde entier.

Sénégal : Lancement d’un Atlas Environnemental pour la Gestion des Risques liés à l’Exploitation Pétrolière

Baba Dramé, Directeur de la Règlementation Environnementale et du Contrôle au Sénégal, a récemment annoncé le lancement d’un Atlas de l’Environnement destiné aux zones offshore et côtières du pays. Cette initiative marque une étape importante dans la gestion des risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, visant à cartographier les zones sensibles pour réduire les impacts écologiques de cette industrie.

Cette évaluation environnementale s’inscrit dans une démarche initiée en 2021, suivant les recommandations de la Conférence nationale sur le développement durable de 2018 à Dakar. Philippe Bacoumba Faye, à la tête de l’Unité Ges-petrogaz, souligne l’importance de cet outil qui permettra à l’État de mieux contrôler les opérations pétrolières et gazières, assurant ainsi une meilleure gouvernance environnementale.

Parallèlement, Pape Samba Ba, Directeur des Hydrocarbures, met en avant l’importance de préserver les économies marines existantes tout en intégrant l’exploitation pétrolière de manière scientifique et durable. Cette approche témoigne de la volonté du Sénégal de concilier développement économique et protection de l’environnement, en adoptant des mesures préventives et des pratiques durables dans le secteur des hydrocarbures.

L’Atlas Environnemental représente donc un outil essentiel pour renforcer la surveillance et la gestion des activités pétrolières et gazières dans les zones maritimes du Sénégal. En fournissant des données précises sur les écosystèmes fragiles et les habitats marins sensibles, cet atlas permettra aux autorités de prendre des décisions éclairées pour minimiser les risques environnementaux et promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles du pays.

Cette initiative souligne l’engagement du Sénégal envers la protection de son environnement marin et la promotion d’une croissance économique durable. En renforçant les capacités de surveillance et de gestion environnementale, le pays se positionne en tant que leader régional dans la gestion responsable des ressources naturelles et la protection de la biodiversité marine.

Critiques Majeures Soulevées lors de la Validation du Rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique au Sénégal

Lors d’une récente réunion au Sénégal visant à valider le rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique, les participants ont soulevé plusieurs préoccupations majeures, mettant en lumière des lacunes significatives dans l’étude actuelle. Principalement, l’utilisation de données désuètes, ne reflétant pas la réalité actuelle, a été pointée du doigt, avec une demande pressante de mise à jour incluant les impacts sur le secteur de la pêche et la qualité de l’air.

Des inquiétudes spécifiques ont été exprimées concernant la protection de la mangrove, un écosystème crucial pour les communautés insulaires. Le capitaine Cheikh Amadou Diallo a souligné l’importance de protéger davantage les espaces marins et la faune marine menacée, mettant en évidence l’urgence d’action pour préserver cet environnement vital.

Bienvenue Séne, de l’Institut des Sciences de l’Environnement, a souligné le besoin crucial de référencer correctement les données utilisées. De plus, les critiques ont insisté sur l’importance d’intégrer de manière adéquate la gestion des risques et les aspects culturels et sociaux des communautés affectées dans l’étude.

Mamadou Lamine Diagne, d’Action Justice Environnementale, a soulevé des préoccupations légales, affirmant que le rapport enfreint certaines dispositions clés de la législation environnementale sénégalaise. Il a notamment regretté le manque de développement sur des points cruciaux tels que l’impact de l’exploitation des hydrocarbures sur la mangrove et la faune avifaune du Sénégal.

En réponse à ces critiques, les autorités ont promis de prendre en compte toutes les remarques pour améliorer la politique de gestion environnementale du secteur. Cette assurance vise à intégrer de manière efficace les recommandations des études d’impact environnemental, selon les intervenants.

Cette réunion a mis en lumière l’importance cruciale d’une évaluation environnementale rigoureuse et à jour pour guider les décisions politiques et de développement. Elle souligne également l’importance d’une collaboration étroite entre les acteurs gouvernementaux, la société civile et les experts environnementaux pour garantir une gestion durable des ressources naturelles et une protection efficace de l’environnement au Sénégal.

Évaluation de la Première Décennie de l’Agenda 2063 pour l’Afrique : Bilan et Perspectives à Dakar

À Dakar, une rencontre d’importance majeure s’est déroulée ce mardi, réunissant la Fondation pour le Renforcement des Capacités Africaines (ACBF), la Commission de l’Union Africaine et des représentants de l’État du Sénégal. Cette réunion marque une décennie depuis le lancement de l’Agenda 2063, un ambitieux plan visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale. De plus, elle annonce le lancement du deuxième plan décennal de cet Agenda, s’étalant sur plusieurs jours jusqu’à vendredi.

Selon Aboubacar Sakho, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, cette première phase a été caractérisée par des progrès significatifs, favorisant une coopération accrue entre les États membres. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par son engagement actif dans le suivi de ses engagements, en publiant régulièrement des rapports biannuels détaillés, en conformité avec les directives de l’Union Africaine.

« Le Sénégal est un bon exemple de bonnes pratiques », a souligné Edem Messa-Gavo, expert en suivi-évaluation de l’ACBF. Cependant, il a également pointé du doigt des lacunes et des faiblesses dans le domaine du suivi-évaluation chez plusieurs autres pays membres.

Cette réunion à Dakar revêt une importance cruciale dans l’évaluation de la progression de l’Agenda 2063 au cours de sa première décennie. Elle offre l’opportunité de réfléchir aux réalisations accomplies jusqu’à présent, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants et les pistes d’amélioration pour les années à venir.

En effet, l’Agenda 2063 incarne les aspirations collectives de l’Afrique pour un avenir meilleur, caractérisé par la prospérité économique, le développement durable, la paix et la stabilité. Pour concrétiser ces objectifs ambitieux, il est essentiel que tous les États membres de l’Union Africaine s’engagent pleinement dans la mise en œuvre et le suivi rigoureux des initiatives définies dans cet Agenda.

À mesure que la réunion se poursuit et que les discussions progressent, il est attendu que des stratégies et des recommandations concrètes émergent, visant à renforcer l’engagement des États membres, à améliorer les mécanismes de suivi-évaluation et à accélérer la réalisation des objectifs fixés par l’Agenda 2063.

En conclusion, cette rencontre à Dakar représente un moment charnière pour l’Afrique dans sa quête de transformation et de progression vers un avenir plus prometteur et prospère. Elle témoigne de la détermination et de l’engagement collectif des pays africains à travailler ensemble pour réaliser une vision commune de développement et de prospérité pour l’ensemble du continent.

Treize villageois tués par l’armée à Niamana, dans le centre du Mali

Selon les témoignages recueillis, ces civils ont été tués dans le cadre d’une vaste opération militaire menée actuellement dans la zone par l’armée malienne et ses supplétifs russes du groupe Wagner.

Niamana est un village de la commune de Mourdiah (cercle de Nara), dans le centre du Mali, non loin de la frontière mauritanienne. Selon les sources locales jointes par RFI, l’armée malienne y est entrée lundi aux environs de 13-14h. Certains habitants prennent peur et s’enfuient : les soldats leur tirent dessus. D’autres, restés dans le village, sont égorgés. Au total, au moins treize hommes sont tués. Leurs corps gisant au sol ont été filmés avant d’être enterrés l’après-midi même.

Un bilan confirmé par une source sécuritaire malienne à Bamako, qui précise que l’armée mène actuellement, avec le groupe Wagner, « des opérations d’envergure dans la zone ».

D’autres sources, habitants et professionnels de la veille sécuritaire, témoignent depuis deux à trois semaines de patrouilles et d’incursions dans des villages de ce secteur Nara-Mourdiah, où les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, mènent des attaques fréquentes, notamment contre des camps militaires maliens.

Ces sources évoquent plusieurs dizaines de personnes tuées dans le cadre des opérations militaires. Des soldats auraient quant à eux trouvé la mort dans l’explosion de leur véhicule sur une mine, le 1er mai. Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas donné suite.

Au début du mois – communiqué du 2 mai sur une opération menée le 1er mai –, l’état-major assurait avoir « neutralisé plusieurs terroristes » et récupéré des armes, des motos et du matériel au cours d’une « mission de reconnaissance offensive » dans le secteur de Nara.

Pour rappel, le 26 janvier dernier, l’armée malienne et le groupe Wagner avaient déjà exécuté sommairement 25 villageois sans armes à Welingara/Wuro-Ferro, à quelques kilomètres seulement de Niamana.

Revue Matinale de l’Actualité Sénégalaise : Faits Marquants et Débats en Cours

La matinale de Senego de ce mercredi 08 mai 2024 nous plonge dans un tourbillon d’événements captivants et de débats enflammés qui ont secoué la scène médiatique sénégalaise au cours des dernières heures. Voici un résumé des sujets les plus en vue qui ont retenu l’attention des lecteurs et des observateurs.

1. Affaire Pr Ismaïla Madior Fall : L’Université sous les Projecteurs

L’affaire du Pr Ismaïla Madior Fall et sa demande d’intégration à l’IFAN ont monopolisé les conversations. Alors que le Pr Fall clarifie sa requête, mettant en avant son engagement dans la recherche plutôt que dans l’enseignement traditionnel, les syndicats universitaires expriment leurs préoccupations quant aux procédures et à l’orientation académique. Cette controverse reflète les tensions persistantes entre l’administration universitaire et le corps professoral.

2. Pape Alé Niang : Nouveau Directeur Général de la RTS

L’annonce de Pape Alé Niang comme nouveau directeur général de la RTS a fait sensation. Malgré sa transition vers des responsabilités administratives, Niang assure son public de son engagement continu en tant que journaliste. Son prochain livre promet des révélations fracassantes sur l’affaire Sweet Beauty, impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko.

3. Deuil dans la Gendarmerie : Hommage au Général Mamadou Diop

La gendarmerie nationale pleure la perte du Général Mamadou Diop. Les honneurs militaires rendus en sa mémoire témoignent du respect et de la reconnaissance pour son service dévoué. Cet événement marque une transition significative au sein des forces armées sénégalaises, suscitant une vague d’émotion et de réflexion à travers le pays.

4. Autres Sujets d’Importance

Parmi les autres sujets brûlants de la nuit, on note les rencontres officielles d’Ousmane Sonko, les critiques des nouvelles politiques présidentielles, les réactions à la nomination au sein de l’ARTP, l’interception de migrants par la marine sénégalaise, le scandale foncier à Mbour 4, le soutien pour le maire de Sindia, et les incertitudes entourant les travaux sur la corniche de Dakar. Chacun de ces sujets a suscité des débats animés et des analyses approfondies.

Cette revue matinale offre un aperçu dynamique des enjeux et des événements qui animent la scène médiatique sénégalaise. Restez à l’écoute pour une couverture continue de ces sujets et bien d’autres, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique, de la société et de l’économie.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal : Évaluation Annuelle et Perspectives

Sous la direction du Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, accompagné de son homologue Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal a récemment tenu sa Revue Annuelle Conjointe du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Cette réunion, qui s’est déroulée le mardi 7 Mai, marque un temps fort dans l’évaluation des performances du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) pour la période 2019-2028.

Conformément au décret instituant le cadre harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques publiques, cette instance de coordination revêt une importance cruciale dans l’agenda des différents départements ministériels. Son objectif est d’apprécier les résultats obtenus et d’identifier les ajustements nécessaires pour répondre aux défis en cours.

Dans un contexte de réforme des finances publiques, cette revue annuelle vise à adapter le secteur de la Santé et de l’Action Sociale aux impératifs de gestion efficace des ressources, d’amélioration des services aux usagers, de modernisation des infrastructures et d’une prise en charge optimale des urgences médicales.

L’année 2023 sera au cœur des discussions de cette revue, offrant ainsi l’opportunité d’un examen approfondi des réalisations, des succès et des difficultés rencontrées. Cette réunion-bilan a pour objectifs principaux :

  • Analyser les performances atteintes au cours de l’année écoulée, en mettant en lumière les réalisations significatives ainsi que les domaines nécessitant une amélioration.
  • Identifier les principaux défis et contraintes auxquels le secteur de la Santé et de l’Action Sociale est confronté, qu’ils soient d’ordre financier, organisationnel ou structurel.
  • Formuler des recommandations et des perspectives stratégiques pour renforcer l’efficacité des politiques de santé publique, promouvoir l’accès aux soins de qualité et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous les citoyens.

Cette revue annuelle constitue donc une étape essentielle dans le processus d’amélioration continue du système de santé sénégalais. En évaluant les progrès réalisés et en identifiant les défis à relever, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale affirme son engagement envers la qualité des soins et le bien-être de la population, tout en jetant les bases d’une planification stratégique et d’une mise en œuvre efficace des politiques de santé pour l’avenir.

Ligue des champions: le Paris Saint-Germain rate le coche, le Borussia Dortmund file en finale

Comme au match aller, le Paris Saint-Germain s’est une nouvelle fois incliné face au Borussia Dortmund ce mardi 7 mai  2024 au Parc des Princes pour la demi-finale retour (1-0). Mats Hummels a inscrit le but de la victoire qui envoie le club allemand en finale le 1er juin à Wembley. 

Virtuellement éliminé à la pause, le PSG n’est pas loin de filer aux vestiaires avec un deuxième but de retard. À la 35e minute, Dortmund file en contre à deux contre deux, Adeyemi accélère, échappe à Marquinhos et frappe du gauche dans la surface. Donnarumma à la parade avec sa main gauche sauve son équipe. Le ton est donné. 

Paris pas meilleur dos au mur

Battu 1-0 à l’aller, le Paris Saint-Germain n’est pas encore sorti d’affaire au bout d’une première période sans grande inspiration, avec un Mbappé timoré. La dernière grande performance du capitaine des Bleus en Ligue des champions date du match retour de huitième de finale contre la Real Sociedad en mars dernier. Son doublé à Barcelone en avril avait été éclipsé par les performances d’Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et Vitinha.

Alors que le PSG n’a jamais enchaîné deux mauvais matches en phase d’élimination directe, le club parisien ne semble pas meilleur dos au mur face à Dortmund. Si Vitinha tente sa chance de loin à la 42e minute, jamais les hommes de Luis Enrique n’arrivent à mettre le feu au Parc des Princes. Crispés, les joueurs de la capitale se devaient de lâcher le frein à main pour soulever les tribunes et prendre ce fameux ticket pour la finale à Wembley. Échouer contre Dortmund, aux portes d’une finale, et alors que tout semblait sourire aux Parisiens cette saison – jusqu’au tirage au sort de la phase finale qui leur a donné un tableau ouvert -, est une grosse déception pour le club.

Un Borussia chanceux qui ne plie pas

En début de seconde période, alors que Zaïre-Emery trouve le poteau à la 47e minute, le Borussia glace le Parc des Princes avec l’ouverture du score grâce à une tête piquée de Mats Hummels au second poteau. Son tout premier but cette saison en C1. Mats Hummels, qui avait réussi à maîtriser Kylian Mbappé mercredi dernier, enfonce le clou.

Paris insiste, mais la pièce ne tombe toujours pas du bon côté. Face au but, Ramos a l’occasion d’inscrire le premier but parisien, mais il envoie le ballon au-dessus des cages (60e). De son côté, Mendes touche le poteau (61e) et Mbappé la transversale (86e). Vitinha touche aussi la transversale un peu plus tard. La chance n’est pas du côté parisien. 

Ce soir à Paris, l’enjeu était énorme pour le club de la capitale. Et les coéquipiers de Mbappé vont certainement regretter le faux pas lors du match aller face à un adversaire largement à sa portée. Après des éliminations en huitièmes de finale lors des deux précédentes éditions, cette nouvelle sortie gâche ce qui devrait être le dernier match de Mbappé en C1 au Parc des Princes. Dortmund s’offre une troisième finale après 1996-97 et 2012-13.

Le Professeur Ismaïla Madior Fall souhaite retourner à l’IFAN : Polémique et réplique face à l’opposition du SUDES

Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ancien Garde des Sceaux, a récemment annoncé son souhait de retourner au monde universitaire en tant que chercheur, après une décennie au sein du gouvernement sénégalais. Sa demande d’affectation à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), déposée auprès du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a déclenché une polémique, notamment avec le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES).

Dans un texte adressé à Seneweb, le Professeur Fall a réagi aux critiques du SUDES, qualifiant leur opposition de « profanation des traditions universitaires ». Il a précisé que le rôle du Recteur était de transmettre sa demande d’affectation à l’IFAN et à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) pour avis, avant de prendre une décision finale.

Le Professeur Fall a motivé sa demande en exprimant son désir de se consacrer à la recherche sur les politiques publiques et la gouvernance, estimant qu’il serait plus utile dans ce domaine que dans l’enseignement des disciplines classiques déjà couvertes par d’autres professeurs. Il a suggéré que ses activités d’enseignement à la FSJP pourraient être réduites à des conférences de méthode et des cours pratiques complémentaires.

Il a également souligné l’importance de l’IFAN en tant qu’institution multidisciplinaire, critiquant le SUDES pour son opposition à sa demande et affirmant que les syndicalistes ne pouvaient s’y opposer une fois que les avis favorables de la FSJP et de l’IFAN étaient obtenus.

Le Professeur Fall a conclu en appelant au respect des usages et de la liberté académique, rejetant toute implication de règlements de comptes personnels dans ce débat et affirmant que de telles querelles n’avaient pas leur place à l’université.

Cette controverse met en lumière les tensions entre les anciens membres du gouvernement et les syndicats universitaires lors de transitions vers le monde académique, soulevant des questions sur les processus de prise de décision au sein des institutions universitaires.

Saisie à Popenguine : 3 Tonnes de produits impropres interceptées

À l’approche de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour assurer la sécurité sanitaire des participants. Sous la houlette de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, une série d’activités a été lancée pour garantir des conditions optimales pendant cet événement religieux majeur.

Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, a récemment annoncé une saisie significative de produits impropres à la consommation, d’une valeur totale de 2 700 000 F CFA, représentant trois tonnes de marchandises. Parmi ces produits, on compte des denrées alimentaires dont la date de péremption est dépassée, ainsi que des articles avec un étiquetage incompréhensible, soulignant les risques potentiels pour la santé publique.

En plus du contrôle des denrées alimentaires, un examen approfondi de la qualité de l’eau sera effectué à l’aide d’un laboratoire portatif pour évaluer sa conformité aux normes sanitaires. Des mesures de sensibilisation seront également mises en place pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène parmi les participants.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à la lutte contre les insectes rampants, tels que les serpents et les scorpions, qui sont fréquemment présents dans l’environnement de Popenguine. Des opérations de désinfection et de désinsectisation seront intensifiées pour réduire les risques d’incident.

Pour mener à bien ces activités, 80 agents ont été mobilisés pour surveiller de près les installations sanitaires et assurer la sécurité des pèlerins. Le capitaine Ndiaye a également appelé les fidèles à respecter les mesures d’hygiène de base et à coopérer avec les autorités sanitaires pour garantir le succès de l’événement.

La célébration de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 18 au 20 mai 2024, promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles du pays, de la sous-région et de la diaspora. Sous le thème « Avec Marie, notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement revêt une importance particulière et il est essentiel de veiller à ce que tous les participants puissent y participer dans un environnement sûr et sain.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 08 et Jeudi 09 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

🔴 Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau
🔴 Sénoba : Saisie de billets noirs d’une valeur de 3,447 milliards CFA

Interception en mer: 67 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés par la Marine sénégalaise

Dans un effort continu pour lutter contre l’émigration irrégulière, la Marine nationale sénégalaise a réussi une importante interception ce mardi 7 mai 2024. Près de Saint-Louis, une pirogue transportant 67 personnes désireuses de rejoindre clandestinement d’autres horizons a été arrêtée. Ces individus, provenant de divers pays de la sous-région, étaient en route vers une destination non spécifiée au moment de leur arrestation.

L’opération a été menée avec succès grâce à la vigilance des forces navales sénégalaises, qui patrouillent activement les eaux territoriales pour prévenir ce type de traversées dangereuses. Le nom de la pirogue, clairement identifié comme originaire du Sénégal, suggère une implication locale dans l’organisation de ces voyages périlleux.

Cet incident souligne non seulement les défis constants auxquels est confronté le Sénégal en matière de sécurité maritime, mais aussi la nécessité d’une collaboration régionale renforcée pour adresser les racines profondes de l’émigration irrégulière, notamment la pauvreté, le chômage, et les conflits internes qui poussent ces individus à prendre de tels risques.

La Marine nationale continue de surveiller les eaux sénégalaises pour garantir la sécurité et respecter les lois contre l’émigration irrégulière, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour trouver des solutions durables à cette problématique complexe.

Mbour 4 : Les engagements de Bassirou Faye révélés par le maire de Thiès Babacar Diop

La question de Mbour 4 a toujours été une préoccupation majeure pour le président Bassirou Faye, comme l’a révélé le maire de Thiès, Babacar Diop, en partageant une discussion qu’il a eue avec Diomaye lorsque ce dernier était en prison.

« Après mon passage dans une émission télévisée locale, un proche de Bassirou m’a contacté, répondant au nom d’Ousmane Bal, pour me dire que Diomaye voulait me parler. Nous avons donc échangé deux fois par téléphone à propos de Mbour 4. Il a salué ma position en me disant que le scandale est plus grave. En tant qu’inspecteur des domaines, il en savait mieux, il en savait plus », explique l’édile de Thiès.

« Il a insisté pour que je lui rende visite. Lorsque je suis allé au Cap Manuel pour échanger avec le prisonnier Bassirou à l’époque, j’ai trouvé un homme très informé, mais surtout très précis sur les chiffres et les sociétés. Il m’a dit : ‘Vérifie pour telle société’. Il avait pris l’engagement qu’une fois élu, de clarifier, de corriger, de faire en sorte que les populations de Thiès soient les premières bénéficiaires de Mbour 4 ».

Babacar Diop admet que ce sont des engagements que Bassirou avait pris lors de sa visite au Cap Manuel et qu’il a confirmés lors de la campagne électorale.

Cette révélation met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, ainsi que les attentes des citoyens pour une gouvernance plus équ

Déjouement d’un projet de voyage clandestin à Bargny : Deux convoyeurs de migrants arrêtés

Les policiers du poste de Bargny ont récemment déjoué un nouveau projet de voyage clandestin par la voie maritime. En effectuant une patrouille pédestre dans la nuit du 5 au 6 mai à la plage de Sendou, les hommes du lieutenant Ba ont surpris deux convoyeurs de migrants en flagrant délit. Les suspects ont été identifiés comme étant les pêcheurs A. G., âgé de 25 ans, et E. M. G., âgé de 44 ans.

Interrogés sur procès-verbal, le duo incriminé a admis qu’ils prévoyaient de convoyer 250 candidats à l’émigration clandestine, dont 12 Guinéens et deux femmes, selon des sources de Seneweb. Ils ont également révélé que ces voyageurs étaient logés à Diamniadio par un individu nommé A. D. S. De plus, les convoyeurs ont avoué avoir acheté le matériel nécessaire pour mener à bien leur projet de voyage et que les candidats avaient été déménagés à Sendou en vue de l’embarquement.

Suite à une enquête diligentée par la police de Bargny, les deux convoyeurs ont été déférés ce mardi au parquet. Cette action des autorités locales témoigne de leur engagement à lutter contre les réseaux de migration clandestine et à protéger la sécurité des personnes dans la région.

Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA

Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Renforcement des liens Côte d’Ivoire-Sénégal : Convergence de vues entre Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye

Lors de la visite d’amitié du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à Abidjan ce mardi, une parfaite harmonie de points de vue a été manifestée entre lui et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Leurs discussions ont couvert une large gamme de sujets, incluant la dynamique des relations bilatérales, la coopération régionale et la situation internationale.

Alassane Ouattara a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel des échanges entre les deux nations, tout en souhaitant une intensification des efforts pour dynamiser davantage le commerce bilatéral. « Bien que nous observions une légère augmentation, les ambitions de nos secteurs privés suggèrent que nous pouvons accomplir beaucoup plus », a déclaré Ouattara. Il reste optimiste, prévoyant des taux de croissance à deux chiffres pour les économies des deux pays suite aux récentes découvertes de ressources naturelles, ce qui devrait substantiellement améliorer la vie quotidienne des populations.

Le président Ouattara a également mis l’accent sur l’importance des initiatives sociales et jeunesse, soulignant les progrès réalisés en Côte d’Ivoire pour réduire significativement le taux de pauvreté au cours de la dernière décennie.

De son côté, le président Bassirou Diomaye Faye a loué le leadership de Ouattara et a reconnu les efforts de la Côte d’Ivoire pour renforcer la stabilité et la démocratie. Il a mis en avant l’opportunité historique pour les deux pays de collaborer encore plus étroitement, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la défense, de la sécurité, de l’éducation et de l’énergie.

« Les récentes découvertes minières dans nos deux pays représentent une occasion en or pour conjuguer nos connaissances et nos efforts afin de maximiser les bénéfices de ces ressources », a affirmé Faye. Il envisage une coopération économique et commerciale renforcée, soulignant que chaque régime doit s’efforcer d’atteindre une croissance accrue dans ces domaines.

Cette rencontre entre les deux chefs d’État non seulement confirme la solidité des relations bilatérales existantes, mais pose également les bases pour une collaboration future plus étroite et plus fructueuse entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Abidjan : Président Bassirou Diomaye Faye plaide pour la solidarité et la cohésion au sein de la CEDEAO

Lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan ce mardi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant l’importance de la solidarité et de la réalisation des réformes nécessaires au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Après un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, le chef de l’État sénégalais a souligné l’urgence de renforcer l’unité et la cohésion régionale.

Le président Faye a exprimé sa conviction que la conjonction des ressources et de la volonté politique pourrait grandement contribuer à renforcer l’efficacité de la CEDEAO, qu’il décrit comme un « outil formidable d’intégration ». « Nous gagnerons à préserver cette institution. Je sais votre engagement à aller dans ce sens, car nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a-t-il déclaré.

Abordant les défis sous-régionaux, le président Faye a évoqué la complexité des menaces actuelles, qui comprennent la déliquescence des États et les risques de désintégration de l’union. Il a fait remarquer que les crises, qu’elles soient politiques, démocratiques ou économiques, sont des sources majeures d’instabilité et peuvent favoriser l’émergence de l’extrémisme violent et du terrorisme, nuisant ainsi aux efforts de développement des pays de la région.

En conclusion, il a appelé ses pairs de la CEDEAO à mettre en synergie leurs capacités à un niveau plus élevé pour relever ces défis et assurer une stabilité régionale durable.

Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko

La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.

Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.

En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.

Kolda: Démantèlement d’une bande de cambrioleurs

Une opération réussie du commissariat central de Kolda a mené au démantèlement d’une bande de malfaiteurs impliquée dans de nombreux cambriolages dans la région. Les membres de la bande, tous de nationalité sénégalaise, étaient spécialisés dans le vol de motos, de téléphones portables, et de téléviseurs.

Après une série d’investigations minutieuses, ces criminels ont été déférés au parquet de Kolda, où ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vols en réunion avec complicité de recel. Plusieurs d’entre eux, déjà connus des services de police, sont considérés comme des récidivistes.

Selon les autorités, cette bande était particulièrement active durant les périodes de grandes mobilisations, comme les veilles de fêtes, exploitant l’affluence et l’inattention des citoyens pour commettre leurs méfaits à travers toute la région.

Tragique accident à Ziguinchor : Un conducteur de mototaxi et sa passagère tués sur le coup

Une tragédie a frappé mardi matin à Néma, quartier de la commune de Ziguinchor dans le sud du Sénégal, lorsqu’un conducteur de mototaxi et sa passagère ont perdu la vie sur le champ. L’accident est survenu vers huit heures lorsque leur véhicule a été violemment heurté par un véhicule de l’armée.

La victime, une femme âgée de 35 ans originaire du quartier Perizac, se rendait à son travail au moment du drame. Les circonstances précises de la collision restent encore sous enquête, mais cet événement tragique a provoqué une onde de choc dans la communauté locale.

Les autorités compétentes sont actuellement engagées dans l’enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la population de Ziguinchor pleure la perte de ces deux vies et exprime ses condoléances aux familles des victimes.

Cet accident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les usagers de la route au quotidien. Il souligne également l’importance de mesures de sécurité routière strictes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Deux responsables de la sécurité d’État arrêtés en Ukraine pour tentative d’assassinat de Zelensky

Le journal en ligne « Ukrainska Pravda » a récemment rapporté l’arrestation de deux hauts responsables de l’administration de la sécurité d’État en Ukraine. Les deux individus sont accusés de trahison et de complicité dans un attentat terroriste, mais selon le média, leur véritable intention était l’assassinat du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un communiqué du Service de sécurité ukrainien (SBU), ces deux colonels faisaient partie d’un réseau d’agents supervisés par les services secrets russes (FSB) depuis Moscou. L’objectif principal de ce réseau de renseignement russe était d’identifier des militaires proches de la sécurité du président susceptibles de prendre Zelensky en otage et de le tuer par la suite.

En plus de Zelensky, les autorités ukrainiennes affirment que les agents russes cherchaient également à éliminer d’autres hauts responsables ukrainiens, dont le chef du service de sécurité ukrainien Vasyl Malyuk et le chef de la Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien (GUR) Kirill Budanov.

Le chef du SBU a déclaré qu’un cercle restreint de personnes était au courant de cette opération spéciale qui a permis de démasquer les deux agents ennemis. Il a également souligné que l’élimination de Zelensky devait être un « cadeau fait à Poutine pour son investiture », faisant référence au serment présidentiel de Vladimir Poutine qui a eu lieu le même jour.

Cette tentative d’assassinat met en évidence les tensions persistantes entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que les dangers auxquels sont confrontés les responsables politiques ukrainiens. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la sécurité nationale dans un contexte de géopolitique complexe et de conflit en cours.

Le Président de la République reçoit les acteurs du BTP pour discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar

La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».

Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.

L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.

Builders FC se qualifie pour le championnat national 1 après une victoire cruciale

Builders FC, basé à la Patte d’oie, a assuré sa place dans le championnat national 1 de la prochaine saison de football après une victoire décisive contre son voisin de l’US Parcelles Assainies (1-0). Le match, qui s’est déroulé au stade Grand Yoff dans le cadre de la 21e journée de National 2 (poule D), a été un moment historique pour l’équipe.

À une journée de la fin du championnat, l’équipe dirigée par le capitaine Salif Badji compte désormais 3 points d’avance sur le troisième et 4 sur le quatrième. Cette avance confortable assure à Builders FC une place parmi les trois premières équipes de sa poule, leur permettant ainsi d’accéder à la division supérieure, le championnat national 1.

Cette réalisation est d’autant plus remarquable que Builders FC, créé en 2020, réalise sa deuxième montée en seulement trois saisons. Cette ascension rapide témoigne du talent, de la détermination et du travail acharné de l’équipe, ainsi que du soutien de ses supporters.

La qualification de Builders FC pour le championnat national 1 est un moment de fierté pour le club, ses joueurs et ses fans. Cela ouvre de nouvelles opportunités et défis passionnants pour l’équipe, qui aura l’occasion de rivaliser avec les meilleurs clubs du pays lors de la prochaine saison.

Septième Hommage Annuel aux Soldats Tirailleurs Sénégalais: Une Commémoration Emouvante à Paris

Le 8 mai 2024 marquera le septième hommage annuel aux soldats tirailleurs sénégalais, avec une attention particulière portée à Serigne Fallou Fall et Serigne Sidy Ahmed Sy. La cérémonie se déroulera à Paris, à l’Arc de Triomphe, à partir de 16 h. Présidant l’association Serigne Falilou Fall, Serigne Cheikh Fall Khady Gueye, petit-fils de Cheikh Ibra Fall, a exprimé sa gratitude envers l’ambassadeur du Sénégal à Paris, Maguette Seye, le consul Amadou Diallo, et la vice-consule Aissata Dia, pour leur soutien.

Après la cérémonie, un dîner de gala aura lieu au Cercle National des Armées, place Saint-Augustin à Paris, selon les informations fournies par l’organisation. La commémoration sera enrichie par la présence de dignitaires religieux, notamment Serigne Cheikh Bintou Fall, khalife de Serigne Ablaye Fall Ndar, et une délégation de la famille religieuse de Tivaouane.

Serigne Falilou Fall, matricule 2222, a disparu pendant la Première Guerre mondiale. Fils aîné de Cheikh Ibra Fall, compagnon dévoué de Serigne Touba Khadim Rassoul, sa mémoire sera honorée lors de cet événement.

En France, le 8 mai est également l’occasion de rendre hommage aux milliers de soldats mobilisés inconnus qui ont combattu pour la nation française. L’événement débutera à Nice pour se conclure à Menton, au cimetière du Trabuquet où se trouve le mémorial du tirailleur. Serigne Cheikh Khady Abdoulaye Fall Ndar entreprend depuis quelques années de retrouver la tombe de son défunt parent en Europe.

Les organisateurs lancent un appel à la participation de tous pour assurer le succès de cet événement. Une cagnotte a été ouverte afin de collecter la somme de 5000€, destinée à financer la location de la salle.

Les footballeurs les mieux payés : Des revenus qui s’affichent à la seconde près

Une récente légende viralise sur les réseaux sociaux, soulignant de manière frappante la richesse phénoménale accumulée par certains footballeurs de renommée mondiale. En utilisant une mesure peu conventionnelle, cette légende compare les revenus annuels de ces joueurs aux sommes gagnées chaque seconde, offrant ainsi une perspective saisissante sur l’ampleur de leur fortune.

Selon cette légende, les deux footballeurs français les mieux rémunérés, Kylian Mbappé et Karim Benzema, accumulent respectivement environ 3,2 et 3,1 euros chaque seconde. Cette comparaison met en évidence la rapidité avec laquelle ces joueurs amassent leur fortune, la rendant tangible et frappante pour le lecteur moyen.

Pourtant, Mbappé et Benzema ne sont pas seuls dans cette catégorie. La légende mentionne onze footballeurs au total, dont des noms emblématiques tels que Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar, qui gagnent tous au moins 1 euro par seconde, selon les estimations annuelles de Forbes. Ces chiffres révèlent un écart de richesse stupéfiant, même au sein du monde du football professionnel.

Cette façon de présenter les revenus des footballeurs peut choquer par sa simplicité, mais elle soulève également des questions sur l’équité et la valeur du travail dans le monde du sport. Elle met en lumière les écarts de revenus considérables qui existent dans le football moderne, alimentant ainsi un débat continu sur la répartition des richesses et le pouvoir financier des grandes stars du ballon rond.

Polémique autour des déclarations de Kristi Noem sur l’euthanasie du chien de Joe Biden

La gouverneure républicaine Kristi Noem se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir suggéré l’euthanasie du chien de Joe Biden, Commander, suite à plusieurs incidents de morsures. Ces propos ont suscité une réaction immédiate et indignée, aussi bien au sein de la sphère politique que du grand public, mettant en lumière la sensibilité et l’importance accordée au traitement des animaux de compagnie.

La déclaration de Noem intervient après son admission d’avoir abattu sa propre chienne, Cricket, qu’elle avait qualifiée d’« indomptable ». L’association de ces événements a accentué la controverse et jeté une lumière crue sur les attitudes envers les animaux au sein de la société américaine.

La Maison-Blanche a rapidement réagi, qualifiant les propos de Noem d’« absurdes » et rappelant l’attachement du pays envers les chiens et les animaux de compagnie en général. Des appels à la modération ont été lancés, certains suggérant que Noem devrait « probablement arrêter de s’enfoncer toute seule ».

Dans une interview accordée à CBS News, Noem a persisté dans ses propos, menaçant de faire subir à Commander le même sort que Cricket si elle était élue aux côtés de Donald Trump. Cette déclaration a suscité une indignation accrue et alimenté un débat passionné sur les droits des animaux et l’éthique de leur traitement.

Le cas de Commander, le berger allemand des Biden, n’est pas isolé, puisqu’il avait déjà été écarté en octobre en raison de son comportement agressif, rejoignant ainsi un autre chien de la famille, Major, dans une situation similaire.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante dans la société américaine, tout en soulignant l’importance de considérations éthiques et compassionnelles dans le traitement des animaux. Elle souligne également le pouvoir des déclarations des personnalités publiques et leur impact sur le débat public, tout en rappelant la nécessité d’une réflexion éthique approfondie dans toutes les actions et déclarations, même les plus politiquement chargées.

Vladimir Poutine investi pour un cinquième mandat présidentiel lors d’une cérémonie au Kremlin

Dans une cérémonie empreinte de solennité au Kremlin, Vladimir Poutine a prêté serment mardi pour un cinquième mandat présidentiel, consolidant ainsi son autorité sur la Russie pour les six prochaines années. Cette investiture intervient dans un contexte où le président russe jouit d’un pouvoir incontesté, tandis que l’opposition peine à faire entendre sa voix dans un paysage politique largement dominé par le Kremlin.

Lors de la cérémonie, Poutine a prononcé le serment traditionnel, promettant de respecter et de protéger les droits et libertés des citoyens russes, ainsi que la Constitution et la souveraineté nationale. Cette déclaration revêt une importance particulière alors que la Russie est confrontée à des défis internes et externes, allant des pressions économiques aux tensions géopolitiques.

La réélection de Poutine pour un nouveau mandat de six ans, bien que prévisible, n’a pas été sans controverse. Des critiques ont été formulées quant à l’intégrité du processus électoral, avec des allégations de fraude et des restrictions imposées à l’opposition. Malgré cela, Poutine maintient une base de soutien solide parmi une grande partie de la population russe.

Ce cinquième mandat présidentiel marque une période cruciale pour la Russie, alors que le pays cherche à affronter les défis internationaux, notamment les tensions avec l’Occident et les enjeux régionaux, tout en relevant les défis internes tels que la réforme économique et les demandes de réformes politiques.

La communauté internationale observera de près le leadership de Poutine au cours des prochaines années, cherchant à comprendre son impact sur la stabilité de la région euro-asiatique et sur les relations de la Russie avec les autres puissances mondiales.

Didier Drogba et des légendes sportives illuminent le passage de la flamme olympique à Marseille

Une nouvelle excitante pour les amateurs de sport et les fans des Jeux Olympiques : Didier Drogba, l’emblématique footballeur ivoirien, a été choisi pour porter la flamme olympique lors de son passage à Marseille le 9 mai 2024, dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris. Cette cérémonie promet d’être une expérience inoubliable alors que Drogba, accompagné d’autres légendes sportives, traversera des points emblématiques de la ville, tels que la basilique Notre-Dame de la Garde jusqu’au Stade Vélodrome.

Florent Manaudou, médaillé d’or olympique, aura l’honneur d’accueillir la torche en France, marquant ainsi le début d’un relais mémorable à travers le pays. Des figures sportives emblématiques telles que Jean-Pierre Papin, Basile Boli, Valentin Rongier, Tony Parker, Louisa Necib, et même le rappeur Soprano, se joindront également à ce parcours symbolique.

Ce relais de la flamme olympique célèbre l’esprit de l’Olympisme et de l’unité, réunissant des personnalités de différents horizons pour partager un moment de fierté et d’inspiration. Il marquera le début d’un périple passionnant qui culminera à Paris pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques le 26 juillet 2024.

L’inclusion de Didier Drogba et d’autres figures marquantes dans ce relais met en lumière l’impact positif du sport dans la société et rappelle l’importance de l’inclusion, de la diversité et de la collaboration pour atteindre des objectifs communs. Les Jeux Olympiques de Paris s’annoncent déjà comme un événement exceptionnel, promettant des moments de spectacle, de compétition et de camaraderie qui resteront gravés dans les mémoires.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

Extension de l’exemption de visa entre la Chine et la France : Renforcement des liens touristiques et économiques

Lors de sa récente visite en France, le président chinois Xi Jinping a fait une annonce significative concernant les voyages entre la Chine et la France. Il a déclaré l’extension de l’exemption de visa pour les ressortissants français souhaitant se rendre en Chine. Cette mesure permet désormais des séjours de moins de 15 jours sans visa et est prolongée jusqu’à la fin de l’année 2025. Cette décision renforce l’engagement bilatéral en faveur du tourisme et des échanges économiques dans le contexte post-pandémique.

L’annonce a été faite au palais de l’Élysée en présence du président français Emmanuel Macron, symbolisant ainsi l’importance de cette mesure pour les relations entre les deux pays. Xi Jinping a souligné que cette facilitation vise à encourager le tourisme et à renforcer les liens entre les peuples chinois et français. En réponse, la France s’est engagée à simplifier la délivrance des visas pour les visiteurs chinois, promettant une procédure plus souple pour les voyages d’affaires et touristiques.

Cette extension de l’exemption de visa n’est pas seulement bénéfique pour les touristes français, mais s’inscrit également dans une stratégie plus large de relance du secteur touristique chinois, durement touché par la pandémie de Covid-19. La Chine étend cette politique à 12 pays au total, dans le but de stimuler le tourisme international et de favoriser les échanges culturels et économiques.

En parallèle, les autorités françaises ont exprimé leur volonté de dynamiser les partenariats économiques avec la Chine, en mettant notamment l’accent sur les échanges culturels et professionnels. Cette démarche s’inscrit dans une vision de coopération et de développement mutuel entre les deux nations, renforçant ainsi les liens historiques et diplomatiques qui les unissent.

Changement à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants pour succéder à Ousmane Sonko

Le paysage politique de Ziguinchor connaît un remaniement majeur avec la démission du Premier ministre Ousmane Sonko de son poste de maire. Cette décision a été officiellement entérinée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a confirmé avoir reçu la lettre de démission du chef du gouvernement.

Cependant, à peine la décision prise, le poste de maire suscite déjà l’intérêt de plusieurs prétendants. Pas moins de quatre candidats ont déjà manifesté leurs ambitions pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux figurent Aida Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint au maire, Alassane Diédhiou, quatrième adjoint au maire, ainsi que Abdou Sané, conseiller municipal et coordinateur provisoire de la section communale de Pastef, selon les informations rapportées par « Libération ».

En attendant la nomination officielle du successeur d’Ousmane Sonko, l’intérim sera assuré par l’un des adjoints du maire démissionnaire. Les sources du journal indiquent également que la prochaine session ordinaire du conseil municipal officialisera le remplacement de Sonko au sein de l’institution.

Ce changement de leadership à la mairie de Ziguinchor promet d’animer la scène politique locale, avec plusieurs candidats en lice pour prendre les rênes de la municipalité. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour observer l’évolution de cette transition et ses implications pour la gouvernance locale dans la région.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Une agression présumée dans la brousse secoue la communauté de Linguère

Dans l’après-midi du vendredi 3 mai dernier, un incident choquant s’est déroulé dans la tranquille commune de Linguère, située dans la région sénégalaise. Une femme, alors à la recherche de bois mort dans la brousse, aurait été victime d’une agression brutale, jetant ainsi une ombre de terreur sur la région.

Selon les informations recueillies, la victime aurait croisé la route de deux bergers, en transhumance dans la zone. Ce qui aurait dû être une simple rencontre dans les vastes étendues de la nature s’est rapidement transformé en cauchemar. La femme aurait été attaquée et subi des sévices de la part des deux individus.

De retour chez elle, la victime, bouleversée et traumatisée, a immédiatement partagé son calvaire avec sa mère. Face à la gravité des faits rapportés, la mère n’a pas hésité à alerter toute la famille, semant ainsi l’inquiétude et l’indignation dans la communauté.

Face à cette situation alarmante, les forces de l’ordre n’ont pas tardé à réagir. Des éléments de la brigade de gendarmerie de Linguère se sont rapidement mobilisés pour enquêter sur l’affaire. Leurs efforts ont abouti à l’arrestation des deux suspects présumés, tous deux âgés de seulement 16 ans.

Cette affaire a profondément choqué les habitants de Linguère, qui expriment leur solidarité envers la victime et exigent que justice soit rendue. Dans l’attente des développements de l’enquête, la communauté reste en proie à l’inquiétude et à l’indignation, espérant que de tels actes odieux ne resteront pas impunis.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d’Ivoire

Le président sénégalais, SEM Bassirou Diomaye Faye, a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, où il a été chaleureusement accueilli par des officiels tant civils que militaires. La présence notable de membres de la communauté sénégalaise, venus en nombre, a ajouté à l’ambiance festive et chaleureuse de l’accueil.

Cette visite marque un moment important de diplomatie et de renforcement des liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, soulignant les bonnes relations entre les deux nations. Le président Faye, accompagné de son délégué, devrait participer à plusieurs réunions bilatérales visant à discuter de collaborations futures et à consolider les partenariats existants.

La communauté sénégalaise sur place a exprimé son enthousiasme et son soutien au président, reflétant l’importance de cette visite pour les deux pays. Les détails des discussions et des accords éventuels seront probablement divulgués au cours de sa visite.

Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d'Ivoire

Une révolution sportive au Sénégal : Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud

Dans une démarche visant à encourager l’épanouissement des jeunes et à promouvoir une culture sportive dynamique, le Sénégal a récemment connu une expansion significative de ses infrastructures sportives. Parmi les nouvelles réalisations impressionnantes, le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud se démarque comme un emblème de cette révolution sportive en cours.

Situé au cœur de la communauté de Yeumbeul Sud, ce stade représente bien plus qu’un simple terrain de jeu. C’est un symbole de progrès, d’engagement envers la jeunesse et de passion pour le sport. Baptisé en l’honneur de Pathé Waré Diop, une figure emblématique du sport sénégalais, le stade incarne l’héritage riche et la vision futuriste du pays en matière de développement sportif.

Ce complexe sportif moderne offre des installations de classe mondiale pour une variété de disciplines, allant du football au basket-ball, en passant par l’athlétisme. Les équipements de pointe et les espaces polyvalents permettent aux jeunes athlètes de s’entraîner et de compétitionner dans des conditions optimales, tout en stimulant leur passion et leur détermination.

L’impact social du Stade Pathé Waré Diop va bien au-delà du sport lui-même. En offrant un lieu de rassemblement communautaire, le stade favorise la cohésion sociale et renforce les liens entre les habitants de Yeumbeul Sud et des environs. Les événements sportifs et les programmes de développement organisés au stade contribuent à promouvoir des valeurs telles que le travail d’équipe, le fair-play et le dépassement de soi.

De plus, le stade représente une source d’inspiration pour la jeunesse sénégalaise, en leur offrant des modèles positifs et des opportunités tangibles de réaliser leurs rêves sportifs. En encourageant la participation des jeunes dans le sport, le Sénégal investit dans son capital humain et renforce sa position en tant que foyer émergent de talents sportifs.

Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud incarne l’esprit de progression et d’optimisme qui anime le pays. En offrant des installations de classe mondiale, en promouvant la pratique sportive et en renforçant les liens communautaires, ce stade symbolise le potentiel illimité du sport pour transformer des vies et enrichir des sociétés. Le Sénégal s’engage ainsi sur la voie d’un avenir plus dynamique et inclusif, où chaque jeune peut s’épanouir pleinement et vivre au rythme quotidien du sport.

Touba : décès de Serigne Amdy Bousso, muezzin à la grande mosquée

Serigne Amdy Bousso, un des muezzins de la grande mosquée de Touba, est décédé lundi à l’âge de 86 ans, des suites d’une maladie, a appris l’APS. 

Le défunt prononçait habituellement le deuxième appel à la prière à la grande mosquée de Touba depuis plusieurs années. 

Serigne Amdy Bousso est devenu muezzin à la grande mosquée de Touba, sur autorisation de Serigne Abdoul Ahad Mbacké (1914-1989), troisième khalife général des mourides .  

Il était également chargé de veiller sur le mausolée du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Mbacké (Serigne Touba). Une mission que lui avait confiée le septième khalife général de la confrérie, Serigne Sidy Mactar Mbacké (1924-2018).

Né en 1938 à Guédé Bousso, à Touba, il a été initié à la lecture et à la mémorisation du Saint Coran par Serigne Aliou Bousso.

Nguéniène : La gendarmerie déjoue le projet d’émigration clandestine de 54 migrants, dont 18 mineurs

Dans une tentative désespérée de trouver un avenir meilleur, 54 individus ont tenté de rejoindre l’Espagne par voie maritime, mettant ainsi leur vie en danger. Cependant, leur projet a été contrecarré par la Brigade territoriale de Joal, qui a réussi à intercepter les migrants à Nguéniène, un village situé dans la région de Joal-Fadiouth au Sénégal.

Les autorités ont été alertées de la présence de plusieurs jeunes à la gare routière de Nguéniène, soupçonnés de vouloir entreprendre un voyage clandestin vers l’Espagne. Grâce à un dispositif de surveillance mis en place au village de Ndoffane, la gendarmerie a pu arrêter les 54 candidats à l’émigration clandestine, parmi lesquels se trouvaient 18 mineurs, selon des sources de Seneweb. Il est à noter que la majorité des migrants sont originaires de la région de Tambacounda.

Une enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender les organisateurs de ce périple clandestin. Parallèlement, la gendarmerie de Mbour a renforcé son dispositif de surveillance afin de lutter efficacement contre l’émigration irrégulière et de prévenir de telles tentatives à l’avenir.

Cette intervention de la gendarmerie témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre les réseaux de trafic humain et à protéger la vie et la sécurité des migrants, en particulier des mineurs, qui sont souvent les plus vulnérables dans de telles situations.

Yousra Niass désignée nouvelle secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP)

Dans une décision officielle, Yousra Niass a été nommée secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP), succédant ainsi à son père, feu Serigne Mamoune Niass, qui est décédé en 2021. Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire du parti, alors que Yousra Niass prend les rênes de cette formation politique.

Selon les informations rapportées par WalfQuotidien, la passation de pouvoir a eu lieu lors de la dernière réunion du bureau politique du parti, qui a été élargie aux représentants des 46 départements. Cette réunion a été transformée en un Congrès d’investiture, symbolisant ainsi le redémarrage des activités du Rassemblement pour le peuple.

La nomination de Yousra Niass comme secrétaire générale du RP est un événement marquant, reflétant la volonté du parti de maintenir sa dynamique et de poursuivre ses actions dans le paysage politique sénégalais. La nouvelle dirigeante est appelée à diriger le parti avec détermination et à poursuivre l’héritage de son père, en s’engageant à représenter les intérêts du peuple et à contribuer au développement du pays.

Cette transition de leadership souligne également la continuité des valeurs et des objectifs du Rassemblement pour le peuple, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Yousra Niass.

Affaire de violence et voie de fait : Condamnation des agresseurs et du plaignant

Dans une affaire qui a secoué la communauté locale, D. Diagne et cinq de ses voisins ont été condamnés pour violence et voie de fait suite à une altercation avec le commerçant I. Ngom. La sentence, prononcée par la justice, comprend deux mois de sursis et une amende de 200 000 F CFA à payer à la victime. En revanche, I. Ngom a lui-même écopé de trois mois de prison ferme pour outrage public à la pudeur, rapporte L’Observateur.

Les versions des deux camps diffèrent grandement. Selon I. Ngom, l’incident a commencé lorsque D. Diagne l’a invité chez lui sous prétexte de lui montrer ses œuvres d’art. Mais une fois sur place, il aurait été attaqué par les cinq voisins de D. Diagne, qui lui ont volé sa moto, son téléphone portable et ses AirPods, en plus de le tabasser.

D. Diagne, quant à lui, prétend avoir été harcelé par I. Ngom, qui aurait continué à lui envoyer des messages et à le solliciter pour des rapports sexuels. L’infographe affirme que l’altercation a éclaté lorsque I. Ngom a tenté de l’agresser sexuellement chez lui.

Dans cette affaire complexe, un sixième voisin a été relaxé de toutes les accusations pour avoir tenté de protéger I. Ngom d’un potentiel lynchage.

Cette affaire met en lumière les tensions et les désaccords qui peuvent survenir entre voisins et souligne l’importance d’une médiation efficace pour résoudre de tels conflits. Elle soulève également des questions sur la protection des droits des personnes LGBTQ+ au Sénégal et la nécessité de lutter contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle.

Départ d’une soldate de l’armée sénégalaise : Les enjeux et défis des femmes militaires enceintes

Une soldate sénégalaise a récemment pris la décision de quitter l’armée pour échapper à une possible sanction, voire une radiation, après avoir été découverte enceinte. Cette affaire, rapportée par le journal Le Témoin, met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires enceintes au Sénégal, ainsi que les politiques et les mesures de soutien mises en place pour les accompagner.

Selon les informations divulguées, la soldate aurait déserté les rangs de l’armée pour éviter de comparaître devant un Conseil de discipline, où elle risquait des sanctions sévères en raison de sa grossesse. Cette décision soulève des interrogations sur les politiques internes de l’armée en ce qui concerne la prise en charge des femmes enceintes et des mères militaires.

Il est essentiel de reconnaître que les femmes enceintes qui servent dans l’armée peuvent être confrontées à des défis uniques, notamment en ce qui concerne leur capacité à exercer pleinement leurs fonctions militaires tout en prenant soin de leur santé et de celle de leur enfant à naître. Les questions relatives à la protection de la maternité, aux congés de maternité et aux aménagements du travail pour les femmes militaires enceintes sont des sujets cruciaux à prendre en considération.

Cette affaire met également en lumière la pression sociale et institutionnelle qui pèse sur les femmes au sein des forces armées. La décision de la soldate de fuir le pays pour trouver refuge en France illustre les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires lorsqu’elles se retrouvent enceintes et les conséquences potentielles sur leur carrière et leur statut au sein de l’armée.

Le départ de cette soldate de l’armée sénégalaise soulève des questions importantes sur les politiques et les pratiques de l’armée en matière de soutien aux femmes enceintes et aux mères militaires. Il met en évidence la nécessité d’examiner de près les politiques internes et de prendre des mesures pour garantir l’équité et le respect des droits des femmes au sein des forces armées.

Souveraineté alimentaire, baisse des prix : Le duo Serigne Gueye Diop-Ibrahima Thiam expose ses ambitions aux opérateurs économiques

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a tenu une réunion avec les opérateurs économiques et commerçants du Sénégal, le lundi 6 mai 2024. Cette rencontre a permis de recueillir les préoccupations des acteurs économiques et de présenter la vision et les nouvelles orientations du département. Le Dr Serigne Gueye Diop et le Ministre Secrétaire d’État en charge du développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont mis en avant la politique envisagée et les leviers sur lesquels l’État compte s’appuyer pour la modernisation du Commerce et le développement de l’Industrie.

Le Ministre Diop a souligné l’importance de favoriser une économie endogène pour assurer une croissance économique soutenue et durable, en protégeant les commerçants et industriels sénégalais. Il a également mis en avant la nécessité de répondre aux attentes des ménages sénégalais en matière de baisse des prix des denrées de première nécessité telles que le riz, l’huile et le sucre.

Les représentants des associations commerciales et industrielles, tels que le Président de l’UNACOIS JAPPO, Idy Thiam, le représentant de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Fattah Ndiaye, et le Président de l’UNACOIS YESSAL, Cheikhou Cissé, ont salué la démarche inclusive adoptée par le gouvernement. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en compte des contraintes et des difficultés rencontrées par le secteur.

Parmi les recommandations fortes issues de la réunion, la mise en place d’une Commission regroupant les principaux importateurs de riz, de sucre et d’huile a été évoquée pour trouver des solutions afin de réduire les prix des denrées de consommation courante. D’autres leviers, tels que la création d’une structure de financement solide et la promotion du concept « Baay Doundé » à travers les pôles de développement économique et les agro pôles, ont également été mis en avant.

Cette rencontre marque une convergence de vues entre le gouvernement et les opérateurs économiques pour le développement de l’Industrie et du Commerce au Sénégal.

Manifestation à Diourbel : Les résidents de Hodjil Nanakade exigent la régularisation foncière

Les habitants de Hodjil Nanakade, à Diourbel, ont organisé une manifestation pour exiger la régularisation immédiate de leurs terres. Arborant des brassards rouges, les résidents ont exprimé leur frustration face à l’absence de lotissement qui entrave l’obtention de titres de propriété ainsi que l’accès à des services de base tels que l’eau et l’électricité.

Abdoulaye Faye, représentant local, a souligné la détermination des citoyens à lutter pour la régularisation de leurs parcelles, héritages de leurs ancêtres. Il a également accusé certaines autorités de chercher à s’approprier illégalement ces terres en vue de les revendre.

Moustapha Faye, porte-parole des manifestants, a critiqué la proximité de la station de traitement des boues de vidange, source de nuisances olfactives et de pollution des champs environnants. Il a appelé les autorités à prendre des mesures urgentes pour restituer les terres à leurs propriétaires légitimes et a mis en garde contre les conséquences désastreuses de cette situation sur l’agriculture locale.

Cette mobilisation témoigne de la volonté des résidents de Hodjil Nanakade de faire valoir leurs droits fonciers et de mettre fin à une situation qui compromet leur qualité de vie et leur subsistance.

Vol au Port de Dakar : Un électricien écroué pour vol de sangles et de pneus

Un électricien de 27 ans, résidant à Keur Massar, a été écroué pour son implication présumée dans un vol de sangles et de pneus au port autonome de Dakar. L’individu, identifié comme A. Gueye, a été appréhendé par les autorités après avoir été surpris en train de démonter un pneu de camion, accompagné de deux autres jeunes, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai.

Les faits ont été découverts par un vigile du port, alerté par le comportement suspect du trio. Les policiers du commissariat d’arrondissement de Bel-Air sont rapidement intervenus et ont trouvé A. Gueye en flagrant délit sur les lieux. Ses deux complices ont réussi à prendre la fuite. Lors de l’interpellation, les forces de l’ordre ont retrouvé des sangles en sa possession, qu’il a admis avoir volées sur des camions.

Au cours de son interrogatoire, A. Gueye a affirmé que c’était la première fois qu’il se livrait à un acte criminel de ce genre, soutenant avoir été entraîné par ses camarades. Il a également révélé que leur intention était de revendre les pneus à un prix dérisoire. Sur la base de ses aveux, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs et vol commis la nuit.

Conduit devant le procureur de la république, A. Gueye a été écroué et placé sous mandat de dépôt. L’enquête se poursuit pour appréhender les autres suspects toujours en fuite et pour élucider les circonstances exactes de ce vol au port de Dakar.

Rencontre entre le Président Diomaye Faye et Oulimata Sarr : Vers une continuité à la Présidence de l’ITIE

Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération sous le régime de Macky Sall et actuelle présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), a été reçue en audience par le Président Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel. Cette rencontre, qui s’est déroulée hier, a été l’occasion pour Oulimata Sarr de recueillir les orientations du nouveau Chef de l’État.

L’ITIE, en tant qu’institution, dépend directement de la Présidence de la République et a pour mission de renforcer la bonne gouvernance des ressources naturelles du Sénégal. Elle s’engage à rendre publiques toutes les informations relatives aux versements effectués par les sociétés minières, pétrolières et gazières, contribuant ainsi à la transparence et à la redevabilité dans le secteur extractif.

Lors de cette audience, Oulimata Sarr a souligné sur son compte X que le Président Diomaye Faye lui a prodigué des orientations importantes pour l’avenir de l’ITIE. Cette rencontre intervient dans un contexte où des changements sont en cours dans diverses directions et institutions du pays.

La question qui se pose désormais est de savoir si Oulimata Sarr sera conservée à la tête de l’ITIE au vu des changements en cours. Cette audience laisse entrevoir la possibilité d’une continuité à la présidence de l’ITIE, avec une volonté affirmée du Président Diomaye Faye de maintenir le cap en matière de transparence et de gestion responsable des ressources naturelles du Sénégal.

Rencontre entre le ministre de l’éducation et les inspecteurs de l’éducation : Un engagement renforcé pour l’éducation Sénégalaise

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a présidé une réunion fructueuse avec les Inspecteurs de l’Éducation pour discuter des défis et des opportunités dans le secteur éducatif. L’événement, qui s’est déroulé sur une période de plus de trois heures, a été l’occasion pour les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Enseignement fondamental (IEF) de partager leurs préoccupations et leurs suggestions pour améliorer le système éducatif du pays.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis logistiques et infrastructurels auxquels sont confrontés les établissements scolaires, en particulier dans les zones frontalières telles que Kolda, Kédougou et Kaffrine. Les Inspecteurs ont souligné la nécessité de rendre les écoles sénégalaises plus attrayantes pour les parents d’élèves, afin de dissuader ces derniers d’inscrire leurs enfants dans des écoles étrangères. Ils ont également exprimé le besoin de davantage de ressources humaines et logistiques pour gérer efficacement les écoles situées dans des zones sensibles, telles que la région de Kédougou.

Le Ministre Guirassy a salué l’engagement et le courage des Inspecteurs, malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, pour assurer le bon fonctionnement des écoles et des établissements scolaires. Il a souligné l’importance de leur mission dans la formation des jeunes citoyens sénégalais et s’est engagé à soutenir leurs efforts pour relever les défis éducatifs du pays.

De plus, le Ministre a partagé la vision du Président de la République pour la transformation du système éducatif sénégalais. Il a souligné une série d’axes stratégiques visant à améliorer la qualité de l’éducation, notamment la valorisation de la profession enseignante, l’amélioration de l’environnement d’apprentissage, la promotion de l’équité et de l’inclusion sociale, ainsi que l’accélération des réformes curriculaires et la modernisation de la gouvernance du système éducatif.

En conclusion, le Ministre Guirassy a exprimé sa détermination à relever les défis éducatifs du Sénégal et à former une nouvelle génération de citoyens bien préparés pour l’avenir. Cette réunion a marqué un engagement renforcé entre le Ministère de l’Éducation et les acteurs de terrain pour promouvoir une éducation de qualité et contribuer au développement durable du pays.

Rencontre entre le ministère de l’urbanisme et la banque mondiale : Engagement pour le développement territorial

Le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a récemment tenu une réunion fructueuse avec le Bureau régional de la Banque mondiale à Dakar. Cette rencontre, présidée par Monsieur Moussa Bala FOFANA, Ministre de l’Urbanisme, en présence de Monsieur Momar Talla Ndao, Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, ainsi que des représentants des services techniques impliqués, a marqué un engagement fort en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

La délégation de la Banque mondiale, dirigée par Madame KEIKO MIWA, Directrice des Opérations pour le Sénégal, Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, a exprimé ses félicitations aux nouvelles autorités du pays et a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de l’urbanisme, de la gouvernance territoriale, de l’aménagement des territoires, de l’habitat et de la gestion des déchets.

Dans son intervention, le Ministre Moussa Bala FOFANA a exprimé sa gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien continu et a assuré de la volonté du gouvernement sénégalais de poursuivre et de renforcer ce partenariat stratégique. Il a souligné l’alignement des projets financés par la Banque mondiale avec les objectifs du PROJET, visant à promouvoir un développement à la base en mettant l’accent sur les pôles territoriaux comme moteurs de la mise en œuvre des politiques publiques.

Les discussions ont porté sur les projets actuellement en cours, notamment ceux mis en œuvre par l’Agence de Développement municipal (SEERP et PACASEN) et le PROMOGED, ainsi que sur les domaines de l’urbanisme et de l’habitat. Le Ministre a également abordé la question cruciale du logement, soulignant l’importance de ce secteur et les directives du Président de la République et du Premier Ministre pour accélérer la production de logements à grande échelle.

Cette rencontre témoigne de l’engagement commun en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises. Elle marque également une étape importante dans le renforcement du partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale pour la réalisation d’objectifs communs en matière d’urbanisme, d’habitat et de développement durable.

Visite des services de la Fonction publique par le Ministre Olivier Boucal

Le vendredi 3 mai 2024, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Monsieur Olivier Boucal, a effectué une série de visites dans divers services de la Fonction publique, accompagné du Secrétaire Général du Ministère, du Directeur Général de la Fonction publique et des conseillers de cabinet.

La première étape de cette visite a été le Service du Fichier Central de la Fonction publique, où le Ministre a effectué un état des lieux des archives de la Fonction publique. Il a souligné l’importance de poursuivre le processus de numérisation des archives et l’urgence de trouver un site répondant aux normes de conservation pour une meilleure gestion des archives.

Ensuite, le Ministre s’est rendu à l’annexe du Centre médico-social de la Fonction publique située à la Médina. Le Dr Théophile Patrice Sarr, médecin chef, a guidé le Ministre à travers les différentes unités de consultation, notamment en chirurgie dentaire, en soins dentaires, en consultation mère-enfant et en ophtalmologie.

La visite s’est poursuivie à la maison mère du Centre médico-social de la Fonction publique à la rue Moussé Diop. Le Ministre a pu visiter l’unité de médecine générale, les services de consultation spécialisée en cardiologie et le laboratoire d’analyse biomédicale. Il a exprimé son engagement à accompagner le Centre médico-social pour améliorer la prise en charge de la santé des agents de l’État et de leur famille en renforçant le plateau technique et en mettant à disposition des infrastructures modernes.

Enfin, la dernière étape de la visite a été le siège du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) sur la VDN. Le Ministre a été présenté au Programme par le coordonnateur et a demandé la préparation d’un projet de communication sur la modernisation de l’Administration, en collaboration avec le Directeur de la Transformation du Secteur public, afin de plaider en faveur de cette modernisation auprès des autorités compétentes.

Cette série de visites démontre l’engagement du Ministre Boucal en faveur de l’amélioration des services de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, dans le but de mieux servir les agents de l’État et les citoyens.

Gouvernement : La ministre de la Femme et de la Solidarité tarde à lâcher son poste de maire

Selon les informations rapportées par Libération, le ministre du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a finalement démissionné de ses fonctions de maire de la commune de Thiès Nord ce lundi. Cette décision intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko ait rappelé, dès sa nomination le 2 avril par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.

Ce délai expirait le 5 mai, soit un mois après la formation du gouvernement. Cependant, selon les informations du quotidien, une ministre n’a toujours pas respecté cette directive : il s’agit de la mairesse de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, récemment nommée ministre de la Femme et de la Solidarité.

Le maintien de Maïmouna Dièye à la fois en tant que ministre et maire soulève des interrogations quant à la conformité avec les règles édictées par le Premier ministre. Cette situation pourrait également susciter des critiques quant au respect des principes de bonne gouvernance et de séparation des pouvoirs, ainsi que des inquiétudes quant à la gestion efficace des responsabilités publiques.

Il est attendu que Maïmouna Dièye prenne rapidement une décision concernant son maintien ou sa démission de ses fonctions de maire, conformément aux directives du gouvernement et aux normes éthiques en vigueur dans l’exercice des fonctions publiques.

Festival de Cannes : « Camp de Thiaroye » projeté 36 ans après son interdiction en France

Camp de Thiaroye, un film réalisé par les cinéastes sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow, sera projeté au Festival de Cannes cette année, 36 ans après avoir été interdit en France lors de sa sortie en 1988. Le film sera diffusé dans la catégorie Cannes Classics, une sélection créée pour rendre hommage à d’anciens films marquants de l’industrie cinématographique.

Camp de Thiaroye raconte le massacre de tirailleurs sénégalais en 1944, de retour de la Deuxième Guerre mondiale, qui ont été tués sur ordre d’officiers français après avoir réclamé des indemnités. Produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988, le film a été restauré par « The Film Foundation » et plusieurs partenaires.

Cette sélection de Camp de Thiaroye au Festival de Cannes cette année est significative, car elle vient combler un vide apparent dans la représentation du cinéma africain à cet événement. En effet, aucun film du continent n’a été inclus dans la sélection officielle, à l’exception de deux films africains dans la section « Un certain regard ». Cette section met en avant des cinéastes émergents ayant réalisé des films audacieux. Cette année, on y retrouve la zambienne Rungano Nyoni avec « On Becoming a Guinea Fowl » et le réalisateur somalien Mo Harawe avec « The Village Next Paradise ».

La sélection de Camp de Thiaroye dans la catégorie Cannes Classics témoigne de la reconnaissance de son importance historique et culturelle dans le paysage cinématographique africain. Cela offre également une opportunité unique de redécouvrir ce film et de réfléchir sur les thèmes qu’il aborde, tout en honorant la mémoire des soldats sénégalais dont l’histoire est racontée à travers ce film.

Arrêt des chantiers sur la Corniche : la reculade de « Diomaye Faye »

Une récente réunion entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a suscité des remous suite à la décision d’arrêter les chantiers sur plusieurs sites du pays, dont la corniche de Dakar.

Selon les informations divulguées par Le Quotidien, lors de cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, les représentants des cimentiers et des entrepreneurs en bâtiment ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette mesure. Ils ont plaidé pour la levée de l’arrêt des travaux, mettant en avant les préjudices subis par ceux qui ont investi des sommes considérables dans leurs projets de construction.

L’arrêt des chantiers soulève plusieurs problématiques, notamment sur le plan économique et social. En effet, cette décision risque de mettre un grand nombre d’ouvriers et de journaliers au chômage technique, alors que leur subsistance dépend des travaux effectués quotidiennement sur les chantiers. Certains entrepreneurs ont même évoqué le risque d’encombrement au Port autonome de Dakar, où des cargaisons de matériaux de construction pourraient rester bloquées faute de dédouanement.

Cependant, une lueur d’espoir est apparue lorsque les autorités de l’État ont informé les entrepreneurs qu’ils pourraient reprendre leurs activités dès jeudi. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les acteurs du secteur, qui espèrent ainsi limiter les effets néfastes de l’arrêt temporaire des travaux.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs du BTP au Sénégal, ainsi que l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de préserver l’environnement et la promotion du développement économique.

Les détails sur les prochaines étapes de cette affaire restent à déterminer, mais il est clair que cette réunion entre les acteurs du secteur et les autorités a permis d’ouvrir un dialogue crucial pour l’avenir des chantiers dans la région.

Dakar Dem Dikk : Mansour Faye, Oumar Khatab Sylla et le véhicule affecté

Une récente révélation a mis en lumière un épisode concernant un véhicule de type pick-up, qui aurait été affecté à l’ancien ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, par l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla.

Selon les informations relayées par Les Échos, le ministre sortant aurait dépêché son chauffeur à la Direction de la société de transport public ce lundi afin de restituer un véhicule de marque Toyota, immatriculé AA097DG.

Le quotidien précise avoir tenté de joindre Mansour Faye pour obtenir des clarifications sur les circonstances et les conditions dans lesquelles le véhicule lui a été attribué. Cependant, la réponse de l’ancien ministre, par SMS, se serait limitée à confirmer la restitution du véhicule sans fournir de détails supplémentaires.

De son côté, Oumar Khatab Sylla, prédécesseur de El Malick Ndiaye à la tête de DDD, aurait refusé de commenter l’affaire, déclarant simplement : « Je ne parle pas de détails. Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez. »

Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de gestion des ressources et des biens publics au sein de Dakar Dem Dikk, ainsi que sur les liens entre les responsables politiques et les entités gouvernementales. Les réponses fournies par les principaux intéressés laissent place à des spéculations et à des interrogations quant à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.

Sénégal : Publication de la liste des navires de pêche autorisés par le ministère des pêches au 6 Mai 2024

Le ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, sous la direction de Dr. Fatou Diouf, a récemment rendu publique la liste des navires autorisés à opérer dans les zones de pêche sous la juridiction sénégalaise. Cette annonce, faite le lundi 6 mai 2024, révèle la présence de 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sur la liste. Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de gestion responsable des ressources maritimes du pays.

Selon le communiqué ministériel, il est important de noter que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste. Jusqu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues ont été recensées, avec la délivrance de 7 493 permis à la fin de l’année 2023, dont 18 ont été attribués à des navires étrangers, représentant ainsi 43% des permis délivrés. Entre le 1er janvier et le 30 avril de l’année en cours, 4 754 permis supplémentaires ont été accordés, ce qui correspond à un taux d’approbation de 27,25%.

Cette publication de la liste des navires autorisés s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement sénégalais pour assurer une exploitation durable et équitable des ressources marines. En rendant ces informations accessibles au public, le ministère des Pêches démontre son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.

Fatick se prépare à accueillir 80 000 moutons pour la Tabaski, annonce le gouverneur Seynabou Guèye

À l’approche de la fête de la Tabaski, le 16 juin, la région de Fatick, au centre du Sénégal, se prépare à recevoir un quota impressionnant de 80 000 moutons. Cette annonce a été mis par le gouverneur Seynabou Guèye d’une réunion dédiée aux préparatifs de cet événement.

Dans le cadre de ces préparatifs, l’État a mis en place des mesures à l’aide l’eumilateur aux moutons, notamment en allègue les taxes, comme l’a souligné Mme Guèye. Cette initiative vise les moutons plus abordables vers tous, ainsi que lavée à une véritable Agence de l’aide à l’aide les ménages, selon la proposition du Gouverneur.

En outre, des initiatives locales sont également en cours, avec la création d’un feuillerail à Diouroup par les maires de la commune et de Fatick. Ces espaces pour les destinés à faciliter les ventes et les ventes à aux éleveurs pour bu leur bétail de façon efficace. Mme Guèye a également mentionné que des initiatives similaires répliquées dans d’autres départements pour augmenter les points de vente.

Ces préparatifs témoignent de l’engagement des autorités locales de l’éternité de la fête de la Tabaski et à garantir l’accessibilité des moutons citoyens aux citoyens. Les pays pour les mesures que les droits des taxes et la création de feuillerails, la région de Fatick se prépare à la fête dans la tradition et la convivialité, tout en les soutenant locaux.

Louga : Création d’un comité régional de pêche pour soutenir les professionnels du secteur

Ce lundi, à Louga, un nouveau comité régional de pêche continentale a été officiellement lancé, marquant ainsi une étape importante pour le soutien des pêcheurs locaux. Sous la direction de Chérif Samb, chef du service régional des pêches de Louga, cette initiative vise à répondre aux besoins spécifiques des acteurs de la pêche dans la région.

L’objectif principal de ce comité est de faciliter l’accès aux financements et à l’équipement nécessaires pour les artisans de la pêche. En concentrant ses activités dans les zones de Keur Momar Sarr et de Guidick, où les ressources en infrastructures de pêche sont souvent limitées, le comité cherche à combler les lacunes existantes et à soutenir le développement durable du secteur.

Chérif Samb a souligné l’importance cruciale de cette initiative, en particulier dans des zones souvent négligées. En offrant un soutien financier et technique aux pêcheurs locaux, le comité vise à renforcer leur capacité à conserver et transformer les produits de la mer, tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement économique de la région.

Ce nouveau comité régional de pêche représente un engagement concret envers le développement du secteur de la pêche à Louga. En travaillant en étroite collaboration avec les professionnels du secteur, il contribuera à créer des opportunités économiques durables et à améliorer les conditions de vie des communautés dépendantes de la pêche dans la région.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Ligue des champions: l’heure de vérité pour le PSG face au Borussia Dortmund

Pour rejoindre Wembley et la finale de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain va devoir renverser la situation mardi 7 mai face à Dortmund au Parc des Princes, après la défaite du match aller (1-0).

« On est sûr qu’on va remonter ce score et qu’on va se qualifier pour la finale », assure Kylian Mbappé, l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de pression, c’est normal parce qu’il y a une place en finale de Ligue des champions, ce qui n’est pas négligeable. D’autant plus quand on connaît le passif du club dans la compétition. »

Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, le PSG a retrouvé en demi-finale aller un club qu’il a maîtrisé en phase de poule (2-0; 1-1). Mais contre les Parisiens, les joueurs de Dortmund ont eu plus de détermination pour forcer leur destin.

Trouver des solutions en défense

Avec Lucas Hernandez forfait après une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et qui sera éloigné des terrains de longs mois, Nuno Mendes en dedans physiquement, l’entraîneur du PSG Luis Enrique va devoir trouver des solutions en défense pour espérer de nouveau retourner la situation. Après s’être blessé sur le but de Dortmund à l’aller, Hernandez a été remplacé mercredi par le Brésilien Lucas Beraldo, apprécié par son entraîneur pour ses passes qui cassent les lignes. Mais, à 20 ans, il découvre les matches de ces hauteurs vertigineuses. Or, pour se qualifier en finale de Ligue des champions à Wembley, la défense parisienne devra obligatoirement être solide.

Pour contrôler le jeu en profondeur de Dortmund, mal maîtrisé à l’aller à l’image du but de Niclas Füllkrug, Luis Enrique devra choisir entre le jeune Brésilien ou le Portugais Danilo Pereira, 32 ans.

Lors du match aller, les Parisiens n’ont pas mis assez d’intensité. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter. Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ont trop peu pesé.

« Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d’intensité face à une atmosphère contre nous. On n’a pas été incisifs. Je n’ai rien à reprocher à l’état d’esprit de mes joueurs en seconde période. Cela n’a rien à voir avec la tactique, on a manqué de chance pour marquer », avait indiqué Luis Enrique à l’issue de la première manche.

Marquinhos est confiant

Le capitaine parisien Marquinhos a assuré que le PSG était « confiant », « prêt émotionnellement » et qu’il pouvait « faire mieux ». « Après le match, on s’est dit qu’on pouvait faire mieux et le coach a cadré cela et nous a montré la stratégie », a déclaré le défenseur brésilien, qui sera aligné en charnière aux côtés de Danilo ou de Lucas Beraldo en raison du forfait de Lucas Hernandez. Selon le capitaine de 29 ans, qui jouera sa 3e demi-finale de C1 avec Paris, Dortmund « est un grand adversaire » et mardi « le match va être très dur », mais « ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer ».

Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l’emporter, d’au moins un but pour jouer la prolongation et plus s’ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l’époque du Covid-19. 

RDC: condamnations en chaîne après le bombardement d’un camp de déplacés près de Goma

En République démocratique du Congo (RDC), quatre jours après le bombardement d’un camp de déplacés près de la ville de Goma, qui ont fait plus d’une quinzaine de morts, dont des enfants, les condamnations continuent. États-Unis, Union européenne, Union africaine, SADC et gouvernement congolais ont réagi. Selon Kinshasa, cinq obus ont été tirés à partir des collines de Kiroche – sous contrôle de l’armée rwandaise – sur ce camp de déplacés. 

Dans un communiqué publié ce lundi 6 mai, le gouvernement congolais condamne le bombardement du camp de déplacés de Mugunga, et appelle à des sanctions contre le Rwanda. Pour Kinshasa, ces bombardements, non seulement, violent le droit international humanitaire, mais traduisent le refus du Rwanda d’obtempérer aux injonctions de la communauté internationale de cessez-le-feu et de retirer ses troupes de la RDC.

Et surtout, ajoute le communiqué, ils montrent une volonté de poursuivre la guerre, rejetant ainsi toute initiative de règlement de conflit par la voie pacifique. Aussi, Kinshasa indique se réserver le droit de tirer toutes les conséquences sur le processus de dialogue de Luanda. L’Union européenne (UE) et la SADC ont toutes deux condamné ces bombardements, l’UE dénonçant l’avancée sur le terrain du M23 et ses « alliés ». 

L’Union africaine (UA) a pour sa part condamné ces attaques sans nommer leurs auteurs. Rappelons que les États-Unis, anciens alliés du Rwanda, ont été les plus virulents, condamnant dès vendredi des bombardements provenant des positions des Forces de défense Rwandaise et du M23. 

Après sept mois de guerre, Gaza est un champ de ruines et une décharge à ciel ouvert

La population gazaouie est plongée dans une grave crise humanitaire. 34 700 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Assiégés, les civils meurent sous les bombes, et ils perdent la vie également à cause des conséquences de la guerre : malnutrition, manque d’eau, absence de soins.

Al Maghazi, centre de la bande de Gaza. Un énorme cratère. Une balafre de plus dans un paysage désolé, broyé par les bombardements. Des canalisations éventrées. « L’air est irrespirable », raconte Jumana, jeune déplacée. « L’odeur est nauséabonde. Regardez ce cratère, et cette eau qui s’y déverse, c’est répugnant. On souffre d’allergies, on est dévoré par les moustiques. On n’arrive même plus à dormir. »

Catastrophe humanitaire, sanitaire et environnementale. « Gaza n’est plus propice à la vie », regrette Khaled, un autre habitant du quartier : « Les enfants ont attrapé la gale. L’été approche, et on ne peut pas vivre enfermé. Mais quand on ouvre les fenêtres, ça sent la décharge. Et on n’a même pas d’électricité pour faire tourner un ventilateur, et aérer. »

Des cratères d’eaux usées, des montagnes de poubelles. Gaza en ruines, est ensevelie sous les immondices. Mohamed Al-Berr est responsable de la Santé publique de l’Autorité palestinienne. Il travaille à la mairie d’Al Maghazi, qui a mis en place une décharge improvisée, non loin des quartiers d’habitation : « Tous les jours, vingt tonnes de déchets sont collectées à Al Maghazi et déversées ici dans cette décharge, où s’accumulent désormais 3500 tonnes de déchets. On espère que la guerre s’arrêtera bientôt, afin qu’on puisse réutiliser les décharges traditionnelles. » Elles sont situées en périphérie de Gaza. « Zone militaire interdite d’accès », explique-t-il.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°170 – du 07/05/2024

🔴 POLITIQUE ÉTRANGÈRE : DIOMAYE ET SONKO EN DÉPHASAGE
🔴 ATTRIBUTION DES LICENCES DE PÊCHE : LE GOUVERNEMENT STOPPE LA « RAZZIA » SUR NOS CÔTES

Renforcement de l’Enseignement Supérieur : La Visite du Ministre Dr El Hadji Abdourahmane Diouf à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio

Le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal a récemment reçu une attention particulière de la part du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, lors de sa visite à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche de renforcement et d’amélioration de l’enseignement supérieur, a permis au Ministre et à sa délégation de rencontrer les responsables de l’université, le personnel administratif ainsi que les étudiants.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Diouf a tenu à saluer le travail accompli jusqu’à présent par l’université tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis à relever. Parmi les points abordés figurent le besoin de renforcer les infrastructures, notamment en ce qui concerne le transport du personnel et le logement social pour les étudiants.

« Nous saluons le travail qui a été fait jusqu’ici, mais tout n’est pas parfait. Nous comptons renforcer le transport du personnel, combler le déficit budgétaire et résoudre le problème des logements sociaux. Nous allons transmettre ces besoins au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko », a déclaré le Ministre Diouf lors de la visite.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais envers l’amélioration continue de l’enseignement supérieur et de la recherche. En mettant en lumière les besoins spécifiques de l’université, le Ministre Diouf montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur.

La visite du Ministre de l’Enseignement Supérieur à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio marque une étape importante dans le processus de développement de l’enseignement supérieur au Sénégal. Elle démontre la détermination du gouvernement à investir dans l’éducation et la recherche pour assurer un avenir prometteur aux générations futures.

MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

Ousmane Sonko Rend Hommage à la Jeunesse Sénégalaise lors d’une Rencontre avec Mactar Mané

Au cours des années 2021 à 2023, Dakar et ses environs ont été le théâtre de plusieurs manifestations politiques, dont certaines ont vu la participation de fervents partisans d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui Premier ministre, le leader de Pastef a récemment rencontré l’un de ces manifestants devenu célèbre sur les réseaux sociaux après la publication de ses photos : Mactar Mané.

Lors de ces manifestations, Mactar Mané s’est illustré en affrontant les forces de l’ordre et les grenades lacrymogènes, armé de cailloux et accompagné de milliers d’autres jeunes sénégalais. Pour Ousmane Sonko, il incarne la ferveur populaire qui a courageusement affronté gendarmes et policiers pour défendre le projet de Pastef.

Lors d’une réunion de son bureau politique, Sonko a exprimé son émotion en rencontrant Mactar Mané, qu’il considère comme le symbole parfait des militants anonymes qui ont cru en son projet et se sont battus sans relâche pour son succès. Dans un message chargé de reconnaissance, Sonko a rendu hommage à tous ces jeunes militants, représentés par Mactar Mané, et leur a assuré que leurs rêves et sacrifices continueront de guider l’action quotidienne de Pastef.

« À vous tous, milliers de Mactar Mané, je vous adresse mes hommages et vous garantis que vos rêves et sacrifices guideront notre action de tous les jours. Votre satisfecit sera notre seul baromètre et votre soutien notre plus sûre ressource. Hommage à la jeunesse sénégalaise ! », a écrit Ousmane Sonko, témoignant ainsi de sa gratitude envers ceux qui ont été au cœur du mouvement pour le changement au Sénégal.

Décès de Serigne Amdi Bousso, Muezzin de la Grande Mosquée de Touba

Une nouvelle empreinte de tristesse a frappé la communauté mouride ce lundi 6 mai 2024, avec le décès de Serigne Amdi Bousso, l’un des muezzins distingués de la grande mosquée de Touba, ville sainte du Sénégal. L’annonce poignante émane du Dahira Moukhaddamatoul Khidma, l’entité responsable de la gestion de ce lieu sacré.

La disparition de Serigne Amdi Bousso représente une perte inestimable pour la communauté mouride, qui reconnaissait en lui un serviteur dévoué de l’islam et un érudit respecté.

En cette période de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté mouride, affectée par cette triste nouvelle. Nos prières accompagnent Serigne Amdi Bousso dans son voyage vers l’au-delà, en espérant que son âme repose en paix pour l’éternité.

Que son dévouement et son exemple inspirent la communauté à perpétuer son héritage de piété et de service envers la religion et la communauté.

Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)

En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec sa tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes  (Guinée et  l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger),  fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il  y a un fossé  politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique  d’un souverainisme désuet et anachronique. 
Heureusement qu’au Sénégal, nous avons un Etat solide et des forces de défense et de sécurité qui ont été à la hauteur pour vaincre l’insurrection avant que nos frères égarés n’en reviennent à l’opposition légale pour prendre le pouvoir par les urnes. Si le General Moussa Fall et ses hommes n’avaient pas été à la hauteur pour mater l’insurrection, aujourd’hui le Sénégal aurait perdu son statut d’exception et serait membre de l’alliance des Etats putschistes où nul ne sait quand est-ce qu’auront lieu les élections.
L’avant-garde est souvent une illusion de l’arrière garde. C’est valable pour Ousmane Sonko s’il croit que l’avant-garde ce sont l’alliance des Etats putschistes et son gourou Mélenchon, un dinosaure idéologiquement fossilisé. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Si Sonko suit son gourou Mélenchon, le Sénégal pétrolier sera un futur Venezuela, la référence de Mélenchon et non pas un futur Dubaï comme nous en rêvons. Le souverainisme est aujourd’hui dans l’économie comme l’ont compris l’Inde et la Malaisie qui se glorifient d’avoir un PNB qui a dépassé celui de l’ancien colonisateur et la Chine qui est passée du péril jaune à empire du milieu sur le plan économique en cherchant à le devenir sur le plan politique. Le souverainisme est dans l’économie et la croissance et non pas dans le fait de passer de supplétif français à supplétif russe comme l’alliance des Etats du Sahel ou être un supplétif idéologique de Monsieur Mélenchon. Quand Branco n’avait plus aucune crédibilité en France, il était venu se recycler en Afrique (au fait où en est-on avec sa fanfaronnade de poursuite à la CPI ? La presse s’honorerait en s’intéressant à la suite donnée à cette farce). Mélenchon aussi vient se recycler chez Sonko son supplétif idéologique car probablement durant toute sa  carrière politique ce sera la première fois qu’il est annoncé à l’étranger comme un chef d’Etat et sera reçu probablement comme tel.

Le complexe d’infériorité a encore de beaux jours devant lui. La rupture ce n’est pas simplement de changer de maître blanc. Les Sénégalais ont opéré la rupture et réglé la question du souverainisme  depuis 2000 et comme dans leur habitude de façon démocratique en élisant Wade alors que tout le monde savait que Diouf était le choix de la France. L’élection de Diomaye le confirme. Le débat sur le souverainisme est, soit de la manipulation pour légitimer la forfaiture politique des coups d’Etat, soit du Don Quichotisme politique au Sénégal. Le souverainisme est la bataille économique pour l’émergence, le seul combat qui vaille au Sénégal. Tout le reste est perte de temps et le « temps ne chôme pas ». Nous sommes tous des panafricanistes mais nous préférons le panafricanisme démocratique à celui putschiste de nos voisins qui instrumentalisent le panafricanisme comme arme de diversion politique pour masquer leur forfaiture politique. Ce n’est pas un hasard si les élites et les peuples de l’alliance des états putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais alors que notre Premier Ministre prend leurs dirigeants pour modèles. Quelle négation du Sénégal, de ses valeurs et surtout de son rang. Chez Sonko, l’avant-garde est toujours une illusion de l’arrière-garde !

Dr Yoro Dia, politologue

Audiences foraines pour les naissances à Pikine

Le Tribunal d’Instance de Pikine lance des audiences foraines spécialement dédiées aux naissances pour permettre l’enregistrement des enfants non encore inscrits à l’État civil. Cette initiative vise à garantir que tous les enfants, en particulier les élèves et les tout-petits, bénéficient d’une identification officielle.

Les audiences foraines débutent dès le lundi 6 mai 2024 et se dérouleront dans les Centres d’État Civil de la région. Les parents sont invités à profiter de cette occasion pour enregistrer leurs enfants et leur assurer ainsi l’accès à leurs droits fondamentaux.

L’objectif de ces audiences est de faciliter le processus d’enregistrement des naissances, garantissant ainsi que chaque enfant ait une existence légale et puisse bénéficier des services publics essentiels tels que l’éducation et les soins de santé.

Il est crucial pour les parents de se présenter avec tous les documents nécessaires, y compris les certificats de naissance et d’autres pièces d’identité, afin de faciliter le processus d’enregistrement.

Cette initiative du Tribunal d’Instance de Pikine démontre l’engagement des autorités locales à garantir le respect des droits des enfants et à promouvoir leur bien-être dès le plus jeune âge. Enregistrer les naissances est un premier pas essentiel vers la protection et l’autonomisation des enfants, et ces audiences foraines offrent une occasion précieuse de le réaliser.

Le Real Betis à la recherche de jeunes talents en Afrique

Le Real Betis, club de renom de la Liga espagnole, a récemment organisé un camp d

‘entraînement au stade Caroline Faye de Mbour, au Sénégal, dans le cadre de ses efforts pour découvrir de nouveaux talents africains. Pendant trois jours, 200 jeunes footballeurs venus de différentes régions du Sénégal ont eu l’opportunité de démontrer leurs compétences devant les recruteurs du club.

L’objectif de cet événement était clair : offrir aux jeunes talents la possibilité d’intégrer les catégories inférieures du Real Betis et éventuellement de suivre une formation en Espagne. Mouhamed Ndiaye, ancien arbitre de troisième division en Espagne et désormais représentant de footballeurs, a souligné l’importance de la formation précoce dans le développement des joueurs. Il a également noté que de nombreux participants plus âgés ont participé au camp, mettant en lumière le besoin d’une formation de qualité dès le plus jeune âge.

Le Real Betis ne s’est pas limité au Sénégal. Après cette initiative réussie, le club prévoit de se rendre en Côte d’Ivoire pour poursuivre ses efforts de détection de talents. Cette démarche témoigne de l’engagement du club envers le développement du football en Afrique et de sa volonté de rechercher les futurs talents du continent.

En offrant cette opportunité aux jeunes footballeurs africains, le Real Betis démontre son engagement envers l’essor du football sur le continent et sa volonté de contribuer au développement des jeunes joueurs. Cette démarche illustre également l’importance croissante du football africain sur la scène internationale et la reconnaissance du potentiel immense que recèle le continent en termes de talents footballistiques.

Historique : L’AS Camberène accède à la Ligue 2

L’AS Camberène a marqué l’histoire du football sénégalais en décrochant sa promotion en Ligue 2. Cette réalisation remarquable a été rendue possible grâce à leur victoire impressionnante contre l’EJ Fatick lors de la 20e journée du National 1, avec un score final de 0-4.

Cette victoire a consolidé la première place de l’AS Camberène dans la poule A du championnat, avec un total de 40 points. Avec huit points d’avance sur le quatrième, Gazelles de Bignona, le club lébou est désormais assuré de terminer dans les trois premières places qualificatives pour la montée en Ligue 2.

C’est un moment historique pour l’AS Camberène, qui n’avait jamais atteint ce niveau dans le football sénégalais. Cette réussite témoigne du travail acharné et de la détermination de l’équipe, ainsi que de l’engagement de ses joueurs, de son staff et de ses supporters.

Cette accession en Ligue 2 représente une nouvelle étape dans le développement du football à Camberène et dans la région. Elle ouvre également de nouvelles opportunités pour le club, tant sur le plan sportif que sur le plan de la visibilité et de la reconnaissance.

Félicitations à l’AS Camberène pour cette réalisation historique, et bonne chance pour la saison à venir en Ligue 2 !

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

Ci-après les documents rendus public par le ministère .

Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a formellement démissionné de son mandat de maire de la commune de Ziguinchor. Cette décision a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, officialisant la démission de M. Sonko de son poste de maire.

Cette démission fait suite à une directive du président de la République, demandant à tous les membres du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, qui cumulent des mandats électifs au niveau des collectivités territoriales ou des Assemblées nationales, de se démettre de leurs fonctions dans un délai d’un mois.

Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona.

Ces démissions illustrent l’engagement du gouvernement en place à respecter les directives présidentielles et à garantir une séparation claire entre les fonctions gouvernementales et les mandats électifs locaux.

Les États-Unis s’opposent à la fermeture du bureau d’Al-Jazeera par Israël

Lundi, les États-Unis ont exprimé leur opposition à la décision d’Israël de fermer le bureau local de la chaîne qatarie Al-Jazeera. Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis estimaient qu’Al-Jazeera devrait pouvoir exercer ses activités en Israël et dans d’autres pays de la région. Il a ajouté que les États-Unis étaient « très préoccupés » par cette décision israélienne.

La fermeture du bureau d’Al-Jazeera en Israël a été décidée par le gouvernement israélien dimanche. Cette décision a rapidement conduit à la coupure du signal télévisé de la chaîne et à la saisie d’une partie de son matériel.

Cette action d’Israël a suscité des préoccupations au niveau international, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et le droit à l’information. Les États-Unis, par le biais de leur porte-parole du département d’État, ont clairement exprimé leur désaccord avec cette mesure et ont appelé à ce qu’Al-Jazeera puisse continuer à exercer ses activités en Israël et dans la région.

Match nul entre l’AS Kaffrine et Mbour Petite Côte : Un point précieux dans la course à la montée en Ligue 2

Dans un affrontement crucial pour la course à la montée en Ligue 2, l’AS Kaffrine a arraché un point important en tenant en échec Mbour Petite Côte sur le score de 1-1. Cette rencontre, disputée au stade Caroline Faye de Mbour, s’est soldée par un match nul qui n’a favorisé aucune des deux équipes.

Malgré cette performance, l’AS Kaffrine voit l’AS Cambérène, actuellement en tête du classement, s’échapper après une victoire convaincante sur l’EJ Fatick sur le score sans appel de 4-0. Ce résultat laisse l’AS Kaffrine à la traîne, mais le point gagné contre Mbour Petite Côte maintient leurs espoirs de promotion vivants dans cette compétition serrée.

La bataille pour la montée en Ligue 2 promet d’être intense jusqu’au bout, avec chaque point gagné ou perdu pouvant faire la différence dans la course au titre. Les prochaines rencontres seront déterminantes pour l’AS Kaffrine et les autres prétendants, alors qu’ils cherchent à sécuriser leur place parmi l’élite du football sénégalais.

La junte burkinabè suspend les travaux à la résidence de l’ambassadeur de France

La junte au pouvoir au Burkina Faso a pris la décision de suspendre les travaux de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Selon les autorités, l’ambassade française n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour entreprendre ces chantiers.

À ce jour, trois blocs de bâtiments comprenant 28 logements ont déjà été construits, et la soute a déjà été approvisionnée en carburant par Total Burkina.

Le gouvernement qualifie ces travaux de « travaux clandestins », soulignant que l’ambassade de France n’a pas obtenu de permis de démolition, de permis de construire, ni de permis pour fournir du carburant. Aucun privilège diplomatique ne peut justifier cette situation, a-t-il affirmé.

Selon le site d’informations « Burkina 24 », les entreprises impliquées dans les travaux et Total Burkina ont été interrogées à la fin du mois d’avril. Elles auraient toutes reconnu ne pas avoir vérifié les autorisations nécessaires avant de commencer les travaux.

Une source diplomatique citée par RFI explique que l’ambassade prévoyait initialement de rénover les bâtiments existants à la résidence de l’ambassadeur. Cependant, en raison de l’ampleur des travaux, elle aurait décidé de démolir les anciens bâtiments et de reconstruire des logements plus modernes pour le personnel diplomatique et les délégations en mission au Burkina Faso.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des autorisations de construction et des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France. Les prochaines étapes de cette affaire pourraient avoir un impact sur les liens entre les deux pays.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

Le Sénégal bouleverse la tradition diplomatique en accueillant Jean-Luc Mélenchon

La politique étrangère du Sénégal sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye prend une tournure inattendue alors que le pays s’apprête à accueillir Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI) et figure de l’opposition française, du 14 au 18 mai 2024. Cette décision rompt avec la tradition qui voulait que le premier voyage à l’étranger des présidents sénégalais soit destiné à la France, ancien colonisateur et partenaire historique.

L’annonce de cette visite a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, démontrant ainsi la volonté du nouveau gouvernement de s’ouvrir à des acteurs politiques européens partageant des visions similaires sur des questions de souveraineté et de coopération régionale. Pour le parti Pastef, cette rencontre représente une opportunité de renforcer les liens avec des alliés et de projeter une image de coopération internationale.

Cependant, cette décision pourrait également être interprétée comme un message politique adressé à Emmanuel Macron, président français, dont l’attente d’un renforcement de la coopération franco-sénégalaise pourrait être contrecarrée par ce rapprochement avec son principal opposant. En recevant Mélenchon avant Macron, le Sénégal envoie un signal fort à la France, soulignant sa volonté de dialoguer avec divers acteurs politiques, pas seulement avec les dirigeants en place.

Les conséquences de cette rencontre sur les relations franco-sénégalaises restent à voir. La visite de Mélenchon pourrait potentiellement créer des tensions entre les deux pays, mais elle pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives de dialogue et de coopération. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer l’impact de ce rapprochement sur la scène diplomatique internationale.

Bielsa surprend en convoquant un joueur semi-professionnel en équipe nationale

Marcelo Bielsa, célèbre pour son caractère excentrique et son flair singulier, continue de surprendre dans le monde du football. Alors que l’équipe nationale de l’Uruguay se prépare pour un match amical contre le Costa Rica le 31 mai, le sélectionneur de la Céleste a pris une décision audacieuse en convoquant un joueur semi-professionnel, Walter Dominguez.

Âgé de 24 ans, Dominguez évolue au sein de la Juventud de Soriano, un club semi-professionnel qui évolue dans les divisions départementales du pays. Malgré le statut modeste de son club, Dominguez a impressionné cette saison en marquant 57 buts en 38 matchs toutes compétitions confondues.

Privé des joueurs des clubs prestigieux tels que Nacional ou Peñarol, qui seront occupés avec des matches de Copa Libertadores et de Copa Sudamericana, Bielsa a décidé de miser sur les talents locaux pour composer sa liste. Cette décision a permis à Dominguez de faire partie de l’équipe nationale, une opportunité inattendue pour le joueur.

« Ce fut une surprise pour moi lorsque j’ai reçu l’appel, et je suis très heureux de cette opportunité », a déclaré Dominguez dans une interview avec Multimedios Rincon.

La décision de Bielsa de donner sa chance à un joueur semi-professionnel témoigne de son approche innovante et de sa volonté de chercher des talents peu conventionnels. Cette nomination montre également que dans le monde du football, les opportunités peuvent surgir de n’importe où, même des ligues moins médiatisées.

Un homme tué lors des élections présidentielles au Tchad : la violence entache le processus électoral

La journée des élections présidentielles au Tchad a été assombrie par un acte de violence tragique, avec le meurtre par balle d’un homme lors d’un incident survenu dans le sud du pays. Selon les rapports de la commission électorale, l’incident s’est produit lorsque des individus, incapables de présenter leur carte d’électeur, ont déclenché une altercation dans un bureau de vote à Moundou.

Ousmane Houzibé, chef de mission de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) dans le sud, a expliqué que l’agresseur, faisant partie d’un groupe mécontent, a ouvert le feu de manière indiscriminée. Malheureusement, sa balle a mortellement touché un homme de 65 ans qui venait de voter et sortait du bureau de vote. Les circonstances de cet événement tragique ont été confirmées par le maire de Moundou, Bienvenu Guelmbaye.

Bien que l’incident soit considéré comme isolé par les autorités et que le calme soit revenu dans la région, les agresseurs responsables sont toujours en fuite. Néanmoins, plusieurs individus suspects ont été appréhendés et sont actuellement interrogés par les autorités judiciaires locales.

Cet acte violent survient dans le contexte des élections visant à mettre fin à trois ans de pouvoir militaire au Tchad. Cette présidentielle historique voit s’affronter le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié au régime.

L’incident met en lumière les préoccupations concernant la stabilité et la sécurité pendant le processus électoral au Tchad. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour garantir la sécurité des électeurs et assurer le bon déroulement du scrutin. Les autorités compétentes sont appelées à traduire en justice les responsables de cet acte violent, tout en prenant des mesures pour éviter de tels incidents à

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Les athlètes sénégalais qualifiés pour les JO Paris et paralympiques reçoivent une bourse du CNOSS

En marge de son Assemblée générale, qui s’est tenue samedi dernier, le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a pris une initiative louable en remettant à chacun des athlètes déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques (JO) de Paris, ainsi que pour les JO paralympiques de la même année, une bourse trimestrielle CAP 2024 d’une valeur de 3000 euros, soit environ 2 millions de francs CFA.

L’information, relayée par Vox Populi, précise que cette démarche concerne sept athlètes sénégalais. Parmi eux figurent Combé Seck et Yves Bourhis pour le canoë, Mbagnick Ndiaye pour le judo, Bocar Diop pour le teakwondo, Louis-François Mendy pour l’athlétisme, Ndèye Bineta Ndiongue pour l’escrime et Idrissa Keïta, le seul Sénégalais jusqu’à présent qualifié pour les JO paralympiques 2024 dans la discipline du para taekwondo.

Cette bourse trimestrielle vise à soutenir financièrement les sportifs dans leur préparation en vue des Jeux Olympiques, offrant ainsi un soutien précieux pour les aider à se concentrer pleinement sur leur entraînement et leur participation à cette compétition de renommée mondiale.

Il est à noter que les JO de Paris 2024 se tiendront du 26 juillet au 11 août, tandis que les paralympiques se dérouleront du 28 août au 8 septembre. Cette initiative du CNOSS démontre l’engagement du Sénégal à soutenir ses athlètes et à promouvoir le sport dans le pays, tout en leur offrant une opportunité de briller sur la scène internationale.

Habib Beye : son avenir au Red Star en question après la promotion en Ligue 2

La promotion du Red Star en Ligue 2 soulève des interrogations quant à l’avenir de son entraîneur, Habib Beye. En fin de contrat en juin prochain, le jeune technicien semble avoir pris une décision cruciale pour son futur.

Lors d’une récente intervention au Canal Football Club, l’ancien défenseur international a laissé entendre que sa décision était prise : « La décision est prise, on a besoin de se voir avec mes dirigeants. »

Ces propos laissent entrevoir des discussions à venir entre Habib Beye et la direction du club, ouvrant ainsi la porte à différentes possibilités quant à son avenir au sein du Red Star. Alors que le club francilien savoure sa promotion, la question de la continuité de Beye à la tête de l’équipe se pose naturellement.

Pourtant, cette incertitude est alimentée par les récentes déclarations de l’entraîneur lui-même. En effet, il avait précédemment évoqué la possibilité de ne pas pouvoir refuser une offre de l’Olympique de Marseille, club auquel il est étroitement lié de par son passé de joueur.

Cette situation met en lumière les choix délicats auxquels Habib Beye est confronté. D’un côté, la perspective de poursuivre l’aventure avec le Red Star et de continuer à bâtir quelque chose de solide dans un club qui lui est cher. De l’autre, la tentation d’évoluer dans un environnement plus prestigieux et de relever de nouveaux défis avec un club de renommée nationale comme l’OM.

L’avenir de Habib Beye au Red Star demeure donc incertain, mais les discussions prévues avec les dirigeants du club devraient éclaircir la situation dans les prochains jours. En attendant, les supporters restent en suspens, attendant de connaître la décision de celui qui a joué un rôle clé dans le récent succès du club.

Incendie au ministère de la Culture en Guinée : Maîtrisé par les sapeurs-pompiers, les dégâts matériels importants

Un incendie s’est déclaré au ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat en Guinée ce lundi 6 mai 2024, touchant cinq bureaux, dont celui du ministre Moussa Moïse Sylla et du directeur administratif et financier (DAF), selon plusieurs médias du pays.

Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux et ont réussi à maîtriser le feu, ce qui a suscité un sentiment de soulagement chez les autorités du ministère.

La cause de l’incendie reste inconnue pour le moment. Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, a déclaré à Guinéematin : « J’avais un responsable de mon département qui travaillait dans mon bureau qui m’a alerté. Tout de suite, j’ai appelé le ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui a diligenté l’équipe des sapeurs-pompiers sur place. Je profite pour saluer la promptitude avec laquelle l’équipe s’est rendue sur les lieux et le professionnalisme qui a caractérisé le travail qu’ils ont abattu ici. »

Malgré les dégâts matériels importants causés par l’incendie, le ministre reste convaincu que cela n’entravera pas le travail en cours dans son ministère.

À l’heure actuelle, les autorités compétentes poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la cause exacte de cet incident.

Premiers éléments de l’enquête sur les actes de vandalisme contre les bus de Dakar Dem Dikk : la Brigade de recherches de la gendarmerie intervient

Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.

Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.

L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.

Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».

Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.

Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Une canicule sans précédent s’abat sur le Sénégal : des températures record jusqu’à 48°C

Le Sénégal fait face à une vague de chaleur intense et sans précédent, avec des températures qui atteignent des niveaux records dans plusieurs régions du pays, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim).

Selon les dernières prévisions de l’Anacim, les prochaines 24 heures seront marquées par un ciel dégagé sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de quelques voiles nuageux dans la zone extrême sud-est. Cependant, cette clarté du ciel ne fera qu’accentuer la chaleur étouffante qui sévit sur le pays.

Les régions de Matam et Kaffrine seront les plus durement touchées par cette canicule, avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à des sommets vertigineux de 48 degrés Celsius. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la vague de chaleur qui sévit actuellement, mettant à rude épreuve la résilience des habitants et des infrastructures.

À Fatick, dans le centre du pays, les thermomètres ne descendront pas en dessous de 41°C, témoignant de l’étendue de la fournaise qui enveloppe le territoire. Cette situation météorologique exceptionnelle suscite des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé et le bien-être des populations, notamment en ce qui concerne les risques de déshydratation et de coups de chaleur.

Malgré cette chaleur accablante, la région de Dakar semble épargnée par la canicule, avec des températures plus clémentes atteignant environ 28°C. Cependant, les autorités mettent en garde contre un relâchement des précautions, car même des températures relativement plus basses peuvent encore représenter un risque pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables.

Face à cette situation météorologique critique, il est impératif que les citoyens prennent des mesures préventives pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur excessive. Il est recommandé de rester hydraté en buvant suffisamment d’eau, de limiter les activités en plein air pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés pour se rafraîchir.

Les autorités locales et nationales sont mobilisées pour faire face à cette canicule exceptionnelle et mettent en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. Il est essentiel que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour traverser cette période de chaleur intense en toute sécurité.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

Bernard Pivot, figure emblématique de la littérature française, s’éteint à l’âge de 89 ans

Le monde de la littérature et de la culture française est en deuil suite au décès de Bernard Pivot, survenu ce lundi 6 mai à l’âge de 89 ans. Journaliste, écrivain et animateur de télévision, Bernard Pivot a marqué des générations de lecteurs et de téléspectateurs par sa passion pour les livres et sa contribution exceptionnelle à la promotion de la lecture et de la langue française.

Né le 5 mai 1935 à Lyon, Bernard Pivot a consacré sa vie à la littérature sous toutes ses formes. Sa carrière prolifique l’a mené à animer des émissions littéraires et culturelles parmi les plus célèbres de la télévision française, notamment Apostrophes et Bouillon de culture. À travers ces émissions, il a offert une tribune aux écrivains et aux intellectuels, favorisant ainsi le débat et la diffusion des idées.

Mais l’empreinte de Bernard Pivot va bien au-delà de la télévision. Président de l’académie Goncourt de 2014 à 2019, il a joué un rôle majeur dans la reconnaissance et la promotion des auteurs contemporains. Sa création des Championnats de France d’orthographe, devenus plus tard les Championnats du monde d’orthographe, reflète son engagement en faveur de la langue française et de son excellence.

Cependant, c’est peut-être sa décision de refuser la Légion d’honneur en 1992 qui témoigne le mieux de sa modestie et de son intégrité. Pour Bernard Pivot, cette distinction était avant tout une « prime à la notoriété », une reconnaissance qu’il estimait ne pas mériter plus que d’autres. Sa volonté de rester « libre » dans son travail journalistique était une valeur à laquelle il ne voulait pas déroger.

Avec la disparition de Bernard Pivot, la France perd un de ses plus fervents défenseurs de la langue française et de la littérature. Son héritage perdurera à travers ses écrits, ses émissions et l’inspiration qu’il a insufflée à des générations de lecteurs et d’écrivains. Puissent ses mots continuer à résonner et à guider ceux qui, comme lui, croient en la puissance des livres et de la langue.

Madina Gounass : Annonce de la Date de la Prochaine Édition du « Daakaa »

Le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Bâ, a récemment dévoilé la date officielle de la prochaine édition du « Daakaa », la retraite spirituelle annuelle tant attendue. Prévue pour se tenir le 26 avril 2025, cette 84ème édition promet d’être un événement majeur pour la communauté religieuse.

L’annonce de la date officielle a été faite lors du lancement officiel de l’édition précédente, qui s’est déroulée du 27 avril au 6 mai. Cette édition a été marquée par la visite de courtoisie du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Khalife de Madina Gounass. Elle a rassemblé des milliers de fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région, démontrant ainsi son importance et son rayonnement dans le monde religieux.

Le « Daakaa » se déroule traditionnellement sur un site situé à 10 km de la commune de Madina Gounass, dans le département de Vélingara, dans le sud du Sénégal. Cet événement revêt une grande importance spirituelle pour les fidèles, qui y participent pour renforcer leur foi, recevoir des enseignements religieux et se connecter avec la communauté.

En annonçant la date de la prochaine édition du « Daakaa », le khalife général de Madina Gounass offre à tous les fidèles une perspective excitante pour l’avenir et souligne l’importance continue de cet événement dans la vie spirituelle de la région. La communauté religieuse attend avec impatience ce moment de communion et de dévotion.

Anta Babacar Ngom : Persévérance et Détermination pour un Avenir Politique

Malgré sa position à la 13e place lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, la dirigeante du groupe avicole Sedima, reste déterminée à atteindre son objectif ultime : accéder à la magistrature suprême. Avec seulement 0,34% des suffrages exprimés en sa faveur, soit 15 457 voix sur 19 candidats, elle reconnaît que son chemin vers la présidence a rencontré des obstacles, mais elle affirme que ce n’est que partie remise.

Lors d’une récente rencontre, Anta Babacar Ngom a exprimé sa conviction profonde selon laquelle elle aurait dû être la présidente de la République. Malgré la défaite électorale, elle reste résolument engagée dans la politique et affirme son identité en tant que femme politique assumée et affirmée. Elle insiste sur le fait que son combat va au-delà de ses ambitions personnelles et qu’elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique.

« Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée », a-t-elle déclaré.

Anta Babacar Ngom affirme qu’elle croit en son for intérieur et reste convaincue que son moment viendra. Malgré les défis et les revers, elle reste optimiste quant à ses chances de réaliser son ambition politique. « j’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai », a-t-elle ajouté.

Sa détermination à poursuivre son engagement politique et son refus de se laisser décourager par les obstacles témoignent de sa résilience et de son dévouement envers ses convictions. Alors que son avenir politique reste incertain, Anta Babacar Ngom continue de faire entendre sa voix et de défendre ses idéaux avec passion et persévérance.

Consommation de drogues en milieu carcéral : un détenu sur quatre fume quotidiennement du cannabis

Selon une récente étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de cannabis en prison est largement répandue, avec un détenu sur quatre affirmant en fumer quotidiennement. Cette enquête, appelée ESSPRI (Enquête sur la santé et les substances en prison), a été menée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et ayant passé plus de trois mois en détention. Elle constitue la première enquête représentative à l’échelle de la France sur ce sujet spécifique.

Les résultats de l’étude révèlent que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées : tabac, alcool, cannabis, cocaïne, crack, MDMA et héroïne. En ce qui concerne le cannabis, la moitié des détenus (49%) déclarent en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention, et la prévalence d’usage quotidien est estimée à 26%.

Outre le cannabis, l’étude met en évidence la consommation d’autres substances telles que le tabac et l’alcool, qui sont également largement répandues en prison. En effet, 73% des détenus ont déclaré fumer du tabac en 2023, avec 63% d’entre eux en fumant quotidiennement, soit 2,5 fois plus qu’en population générale.

Selon les experts, la prison ne semble pas être un lieu d’initiation à la consommation de drogues, mais plutôt un endroit où les consommations sont plus élevées qu’en population générale. Ils soulignent également que la représentation de l’accessibilité du cannabis et de l’alcool en détention diffère de la réalité, le cannabis étant considéré comme plus facilement accessible que l’alcool.

Pour lutter contre ce phénomène, les experts recommandent une densification des consultations en addictologie en prison, ainsi que des mesures visant à limiter l’introduction de substances illicites. Une seconde enquête est prévue en 2025, cette fois-ci en incluant les femmes incarcérées et en se concentrant sur les détenus en Outre-mer.

Le Sénégal réaffirme son soutien indéfectible à la Palestine lors du 15e Sommet de l’OCI

Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a prononcé une déclaration forte, réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes du peuple palestinien. Cette déclaration a été saluée par Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, qui souligne qu’elle reflète la position historique du pays sur la question palestinienne.

SOMMET OCI BANJUL | Le Sénégal réaffirme son engagement indéfectible en faveur du peuple palestinien

Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal a maintenu une position ferme en faveur de la Palestine, en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et en condamnant les violations des droits humains et du droit international commises à leur encontre. Cette position est ancrée dans les valeurs de justice, de dignité humaine et de respect du droit international, et elle a été exprimée à maintes reprises à travers des déclarations officielles et des actions diplomatiques.

La déclaration du Président Diomaye Faye lors du sommet de l’OCI revêt une importance particulière dans un contexte mondial marqué par les défis et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. En réaffirmant le soutien du Sénégal à la Palestine, le Président a souligné l’importance de maintenir la solidarité et l’unité au sein de la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne.

Cette position est également en accord avec les aspirations et les attentes du peuple sénégalais, qui a toujours exprimé une profonde solidarité envers le peuple palestinien. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une communauté internationale fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect mutuel.

La déclaration du Président Diomaye Faye témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la justice et la paix au Moyen-Orient. Elle réaffirme la position historique du pays en faveur de la Palestine et souligne l’importance de maintenir cette solidarité dans la lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

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