” L’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass fonctionne par miracle depuis 2020. Pour cette année académique, les prévisions budgétaires s’élevaient à neuf milliards FCFA et nous nous sommes retrouvés avec deux milliards, comme l’année dernière. Ce budget ne peut pas faire fonctionner l’université “, a relevé le secrétaire général de la section USSEIN du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal ». Le syndicat demande à l’Etat de revoir à la hausse ce budget pour un bon fonctionnement du campus. Notre budget actuel est insuffisant pour assurer l’ensemble des dépenses, a poursuivi Moustapha Sène. S’exprimant à l’occasion de la journée internationale du Travail, le syndicaliste a annoncé qu’un cahier de doléances avec des pistes de solution sera remis aux autorités compétentes. M. Sène a aussi évoqué ‘’l’urgence’’ d’achever les chantiers du campus pour augmenter les capacités d’accueil de l’institution universitaire.
« Nous sommes dans des locaux pris en bail. Et la majorité du budget de fonctionnement de l’université se retrouve dans la ligne de location , notant que les bâtiments occupés par les étudiants ne sont pas faits pour des logements universitaires » a fait savoir Moustapha Séne . Le secrétaire général du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal a aussi parlé de la nécessité d’instaurer un système d’absorption du personnel d’enseignants vacataires.
Actualités
Nouvelle Nomination à la Présidence Sénégalaise : Pape Mada Ndour Devient Chef de Cabinet
Dans un récent mouvement au sein du cabinet présidentiel, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a officialisé la nomination de Monsieur Pape Mada Ndour au poste de chef de Cabinet du président de la République. Cette nomination a été effectuée par le décret 2024-992 en date du mardi 30 avril 2024.
Pape Mada Ndour, un diplomate de carrière, occupait précédemment le poste de premier secrétaire à l’ambassade du Sénégal au Maroc jusqu’en juin 2023. Sa carrière a été marquée par une interruption due à ses liens avec le parti Pastef, ce qui a entraîné son rappel. Sa proximité avec le Président élu, Bassirou Diomaye Faye, a été notable lors de plusieurs occasions publiques, notamment lors de l’audience avec l’ex-président Macky Sall au Palais, juste avant la prise de fonctions officielle de M. Faye.
Le décret précise que le ministre, directeur de cabinet du président de la République, le secrétaire général de la Présidence de la République, ainsi que le ministre des Finances et du Budget, sont chacun chargés de l’exécution de cette nomination, qui sera également publiée au Journal officiel.
Cette nomination est perçue comme un signe de la confiance renouvelée du Président Faye envers Pape Mada Ndour, et elle est interprétée comme un signal fort de la continuité de la coopération entre les anciens membres du parti Pastef et le nouveau gouvernement. Elle reflète également la volonté du président de s’entourer de professionnels expérimentés et de confiance pour mener à bien son mandat dans un contexte politique sénégalais en pleine évolution.

Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor
Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.
Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.
Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.
Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.
En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.
Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.
Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Visite présidentielle à Mbour 4 : Suspension des opérations foncières pour promouvoir l’équité
Ce matin, le Président de la République du Sénégal, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative sur le site de Mbour 4, un vaste terrain qui s’étend sur plus de 2000 hectares et se divise entre la commune de Thiès Ouest et la commune de Keur Mousseu. Cette visite intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la gestion et la distribution équitable des terres dans la région.

Au cours de sa visite, le Président Faye a rencontré divers responsables gouvernementaux, dont des directeurs centraux, régionaux et départementaux, pour discuter de la répartition des parcelles et de leur affectation. Ces discussions ont révélé des distorsions graves affectant l’égalité et l’équité parmi les citoyens dans l’attribution des terrains.
En réponse à ces constatations, le Président de la République a pris une mesure drastique en décidant de suspendre toutes les opérations sur les terrains de Mbour 4 ainsi que sur tous les terrains présentant des problématiques similaires. Cette décision vise à corriger les inégalités observées et à assurer une gestion plus juste et transparente des ressources foncières.
La présence de figures importantes, telles que le maire de Thiès, les maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, quatre ministres, plusieurs directeurs centraux, le gouverneur, ainsi que des membres de l’administration régionale et départementale, souligne l’importance de cette visite et la détermination du gouvernement à aborder ces enjeux de front.
Cette initiative du Président Faye est perçue comme un pas en avant vers la réforme des politiques foncières au Sénégal, promettant de mettre fin aux pratiques injustes et de promouvoir une distribution équitable des terres. Elle est également vue comme une affirmation de sa volonté de gouverner dans l’intérêt de tous les Sénégalais, en veillant à ce que les droits fonciers soient respectés et que la justice prévale dans toutes les sphères de l’administration publique.



Campagne de Sensibilisation aux Modes Alternatifs de Règlement des Différends à Ziguinchor, Sédhiou et Kolda
Dans une initiative visant à promouvoir des solutions plus efficaces et moins conflictuelles pour la résolution des litiges, l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) et le cabinet Grant Thornton ont lancé une campagne régionale de sensibilisation sur les modes alternatifs de règlement des différends. Cette initiative, destinée aux acteurs et opérateurs économiques et financiers de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda, vise à vulgariser les procédures moins conventionnelles mais efficaces telles que la médiation et l’arbitrage.
Cheikh Cissé, représentant de Grant Thornton Sénégal, a souligné l’importance de cette démarche lors d’une réunion publique. Il a expliqué que le gouvernement sénégalais a mis en place un cadre légal et réglementaire robuste pour encourager l’adoption de ces pratiques. Des structures telles que le Comité national de médiation et de conciliation, l’Observatoire de la qualité des services financiers, et le tribunal de commerce de Dakar sont impliquées, ainsi que des entités privées comme le Centre national d’arbitrage et de médiation de Dakar.
Cependant, Cheikh Cissé a noté une lacune majeure : « les populations ne connaissent pas l’existence de ces modes alternatifs ». Cette campagne vise donc à combler ce déficit d’information et à encourager une utilisation plus large de ces mécanismes qui peuvent alléger le fardeau des tribunaux traditionnels et offrir des solutions plus rapides et moins coûteuses pour les litiges.
L’assistance technique du projet a été confiée à Grant Thornton, avec le soutien financier de l’Union européenne. Le projet se divise en deux composantes principales : l’une axée sur l’analyse des structures existantes et l’autre sur la sensibilisation et la formation relative aux modes alternatifs de règlement des litiges.
Banda Diop, médiateur des banques et des services financiers de la poste pour l’OQSF, a ajouté que l’observatoire a traité en moyenne 150 dossiers par an, soulignant l’efficacité et la nécessité de ces méthodes alternatives. De plus, Papa Diabel Ndir, magistrat au Tribunal de commerce de Dakar, a encouragé les commerçants à adopter ces nouvelles approches, qui offrent des moyens « plus rapides et efficaces de recouvrer son dû ».
Cette campagne régionale s’inscrit dans le cadre plus large de la politique nationale visant à améliorer l’environnement des affaires et la compétitivité des entreprises au Sénégal. Elle illustre un effort significatif pour moderniser l’accès à la justice et renforcer la capacité des acteurs locaux à gérer les conflits de manière constructive et innovante.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Rencontre du Ministre de la Santé avec les Associations de Sages-femmes et Infirmières d’État du Sénégal
Dans le cadre de sa démarche visant à renforcer les liens et la collaboration avec les acteurs clés du secteur de la santé et de l’action sociale, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu une série de rencontres avec des associations professionnelles. Parmi celles-ci figuraient l’Association Nationale des Sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers d’État du Sénégal (ANIIDES).
Ces réunions ont offert une plateforme d’échange et de dialogue constructif entre le ministre et les membres des associations, permettant de discuter des défis, des opportunités et des préoccupations spécifiques aux professions de sage-femme et d’infirmière.
L’ANSFES et l’ANIIDES, en tant que représentantes des sages-femmes et infirmières d’État du Sénégal, ont eu l’occasion de partager leurs perspectives, leurs besoins et leurs suggestions pour améliorer les conditions de travail, la qualité des soins de santé et le système de santé dans son ensemble.
Le Ministre de la Santé, pour sa part, a exprimé son engagement envers le bien-être des professionnels de la santé et a souligné l’importance de leur contribution précieuse au système de santé du pays. Il a également réaffirmé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les associations professionnelles pour résoudre les problèmes et promouvoir le développement du secteur de la santé.
Ces rencontres marquent un pas important vers une collaboration renforcée entre le Ministère de la Santé et les associations de professionnels de la santé, démontrant ainsi l’importance de la consultation et de la participation des parties prenantes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de santé.







Préoccupations syndicales à Matam : Santé, éducation, mines et collectivités territoriales au cœur des revendications
À l’occasion de la journée internationale du Travail, des travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal ont exprimé leurs préoccupations lors d’une procession à Matam, remettant un cahier de doléances au préfet de la région. Les principales revendications portent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines et des collectivités territoriales.
Les travailleurs, représentant divers syndicats affiliés à la Coalition, dont la CNTS, l’UNSAS et la CSA, ont souligné les difficultés rencontrées dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé, appelant à des assises régionales pour résoudre ces problèmes. En outre, la surexploitation des agents des collectivités territoriales a été dénoncée, ainsi que le non-respect de la loi sur l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux.
La situation des populations impactées par l’exploitation minière dans le département de Kanel a également été abordée, avec des revendications concernant les indemnités jugées insuffisantes. Les syndicalistes ont également pointé du doigt les injustices subies par les enseignants récemment retraités, appelant à une révision des montants de pension pour assurer une stabilité sociale.
Le secrétaire général de la CNTS régionale, Mamadou Demba Sy, a insisté sur la nécessité pour l’État d’harmoniser les traitements salariaux et de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de divers secteurs à Matam.
Cette mobilisation syndicale reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs sénégalais dans divers domaines, et souligne l’importance d’une action concertée pour garantir le respect des droits des travailleurs et promouvoir des conditions de travail dignes et équitables.

Accident grave à Kédougou/Mako : Des professeurs victimes d’un tragique choc sur la route
Un accident tragique a frappé la communauté éducative de Mako alors que des professeurs se rendaient à Kédougou pour célébrer la Journée internationale du Travail. Le mini-car transportant les vaillants soldats de l’éducation a été impliqué dans un grave choc à la sortie de Tenkotoding (RN7), vers 9 heures ce mercredi 1er mai 2024.
Le bilan provisoire de l’accident fait état d’un décès et de plusieurs blessés parmi les occupants du véhicule. Les autorités locales, notamment les gendarmes et les sapeurs-pompiers, sont immédiatement intervenues pour sécuriser les lieux, évacuer les blessés et déterminer les circonstances exactes de l’accident.
Cet incident met en lumière une fois de plus les dangers persistants sur les routes du Sénégal, où les accidents continuent de faire des victimes. Il est impératif que des mesures efficaces soient prises pour garantir la sécurité des usagers de la route et prévenir de tels drames à l’avenir.
Au nom d’Actu Kédougou, nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille endeuillée et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés. Il est urgent d’agir pour mettre fin à cette série noire d’accidents et assurer la sécurité de tous sur nos routes.


Gestion du carburant à la commune de Louga : La Cour des comptes révèle de graves manquements
Dans le cadre de ses missions de contrôle et de supervision, la Cour des comptes a rendu public un rapport particulier sur la gestion de la commune de Louga pour la période 2015-2018. Ce rapport met en lumière des irrégularités graves concernant l’utilisation et la distribution du carburant au sein de la municipalité.
Selon les conclusions de la Cour des comptes, les vérifications effectuées ont révélé que la commune de Louga a acquis un total de 133 974 litres de carburant sur la période étudiée. Cependant, le contrôle a mis en évidence plusieurs lacunes dans la gestion de ce carburant.
Tout d’abord, il a été constaté que la garde des tickets de carburant n’était pas confiée au comptable des matières, comme le prévoit la réglementation en vigueur. De plus, la répartition mensuelle du carburant était effectuée de manière inappropriée, avec des dotations excessives accordées à certains services de la commune, notamment les adjoints au maire et le secrétaire municipal.
En effet, les adjoints au maire se voyaient attribuer une dotation mensuelle de 950 litres de carburant, tandis que le secrétaire municipal bénéficiait de 500 litres par mois, dépassant largement les normes réglementaires en la matière.
Face à ces constats, le maire de Louga, Moustapha Diop, a tenté de justifier ces pratiques en invoquant des délibérations du conseil municipal. Cependant, la Cour des comptes a souligné que ces justifications étaient contraires aux dispositions légales régissant l’attribution et l’utilisation du carburant pour les véhicules administratifs.
En réponse aux observations de la Cour des comptes, le maire a également fait état de modifications apportées aux carnets de bons de sortie de carburant. Cependant, ces pratiques ne sont pas conformes aux procédures établies et témoignent d’un manque de rigueur dans la gestion des ressources publiques.
La Cour des comptes a rappelé au maire de Louga que les dotations de carburant doivent être utilisées exclusivement pour les véhicules de service de la commune, conformément aux exigences du fonctionnement normal du service. Cette mise en garde souligne l’importance de respecter les règles et les principes de bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques au niveau local.
Koffi Olomidé se retire de la course au Sénat : Des réserves quant à l’intégrité électorale en RDC
Le célèbre chanteur congolais, Koffi Olomidé, a surpris ses fans et les observateurs politiques en annonçant son retrait de la course au Sénat dans la province du Sud-Ubangi en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook le 29 avril, l’artiste a exprimé de vives réserves concernant l’intégrité des élections dans sa région natale.
Koffi Olomidé a mis en doute la probité des élections, déclarant qu’il avait toujours cru que les sénateurs étaient des dignitaires élus de manière honnête. Cependant, il a exprimé son désenchantement face à ce qu’il considère comme un processus électoral vicié, le comparant à un scénario de western américain et le qualifiant de honte pour la nation congolaise.
Le chanteur a également critiqué vivement le comportement des députés provinciaux du Sud-Ubangi, les accusant d’être manipulés et contrôlés. Cette déclaration reflète une profonde préoccupation quant à l’indépendance et à l’intégrité des représentants élus dans la région.
Appelant à une réaction citoyenne, Koffi Olomidé a exhorté les Congolais à rejeter ce qu’il perçoit comme un simulacre de vote et à aspirer à des standards plus élevés pour la démocratie congolaise. Selon lui, le Congo mérite mieux que des élections entachées d’irrégularités et de manipulations.
Le retrait de Koffi Olomidé de la course au Sénat met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie en RDC, notamment en ce qui concerne la crédibilité et la transparence des processus électoraux. Sa prise de position courageuse suscite des questions importantes sur la nécessité d’une réforme électorale et d’un engagement accru en faveur de la démocratie et de l’intégrité électorale dans le pays.
La Cour des comptes émet des réserves sur la gestion des dépenses publiques à Saint-Louis
Dans son rapport final portant sur la période 2017-2020, la Cour des comptes a scruté de près la gestion des finances publiques de la commune de Saint-Louis, mettant en lumière plusieurs manquements préoccupants. Les conclusions de la Chambre des collectivités territoriales révèlent des irrégularités dans l’ordonnancement des dépenses d’acquisition d’effets d’habillement, pointant du doigt le maire de la ville.
Selon le rapport, le maire aurait omis de fournir les pièces justificatives requises par la réglementation en vigueur, notamment en ce qui concerne les dépenses liées à l’acquisition d’effets d’habillement pour le personnel municipal. Plus précisément, la Cour des comptes a identifié des paiements effectués sans respect des règles budgétaires et comptables des collectivités territoriales.
Parmi les dépenses concernées, on trouve un marché de 973 500 F CFA destiné à l’habillement du personnel de la perception municipale, ainsi qu’un autre marché de 5 208 225 F CFA accordé à Ndiapandal Service, sans la présentation de la facture du fournisseur. Ces manquements ont été jugés contraires aux règles d’exécution des dépenses publiques, en violation des dispositions réglementaires en vigueur.
De plus, la Cour des comptes a relevé l’absence de production de l’état nominatif des bénéficiaires des effets d’habillement, ce qui aurait dû inclure des informations telles que leur numéro de matricule de solde, leur grade, leurs fonctions, ainsi que l’indication du texte autorisant la prise en charge de la dépense par la commune.
Ces constats mettent en évidence des lacunes sérieuses dans la gestion des finances publiques de la commune de Saint-Louis et soulèvent des questions quant à la transparence et à la rigueur dans la gestion des deniers publics. Ils soulignent également la nécessité d’un renforcement des mécanismes de contrôle et de supervision des dépenses au niveau local, afin d’assurer une gestion plus responsable et plus transparente des fonds publics.
Papa Mada Ndour nommé Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a procédé à la nomination de Papa Mada Ndour au poste de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette décision a été officialisée à travers le décret n° 2024-992, daté du 30 avril 2024.
Selon les termes du décret, Monsieur Papa Mada Ndour prend ainsi les fonctions de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette nomination intervient dans un contexte où le chef de l’État cherche à renforcer son équipe de gouvernance et à mettre en place une administration efficace pour répondre aux défis du pays.
Le rôle de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République est d’une importance capitale, car il est chargé de coordonner les activités du cabinet présidentiel et de veiller à ce que les directives du président soient mises en œuvre de manière efficace et efficiente. Papa Mada Ndour aura donc la responsabilité de faciliter le fonctionnement du bureau du président et d’assurer une communication fluide entre le chef de l’État et les différentes institutions gouvernementales.
Cette nomination suscite l’attention de nombreux observateurs politiques et citoyens, qui seront attentifs aux actions et aux initiatives que le nouveau Ministre, Chef de Cabinet, entreprendra pour soutenir le président dans la réalisation de son programme et de ses priorités pour le pays.
Le décret officielisant la nomination de Papa Mada Ndour témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente pour relever les défis socio-économiques du Sénégal.
Me Moussa Diop répond aux accusations de la Cour des comptes lors d’une conférence de presse
Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de répondre aux accusations portées contre lui dans le rapport de la Cour des comptes. Selon ce rapport, Me Moussa Diop aurait enfreint plusieurs règles de gestion lorsqu’il était à la tête de la société de transport.
L’avocat a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le mercredi 1er mai 2024 à 16h00, à son domicile situé à Liberté 6 Extension, non loin de l’immeuble Ferdinand Coly. C’est lors de cette conférence de presse que Me Moussa Diop prévoit d’apporter sa réponse aux accusations formulées à son encontre.
Le rapport de la Cour des comptes indique notamment que des véhicules auraient été achetés pour un montant total de 1 104 000 000 FCFA, sans tenir compte des intérêts bancaires, des frais de dossier et de l’assurance tous risques, pour une durée de 5 ans. Ces révélations ont suscité de vives réactions et une attente quant aux explications de Me Moussa Diop.
La conférence de presse de Me Moussa Diop représente une occasion importante pour lui de clarifier les points soulevés par le rapport de la Cour des comptes et de présenter sa version des faits. Les médias et le public seront attentifs à ses déclarations et à sa défense face aux accusations qui pèsent sur sa gestion à la tête de Dakar Dem Dikk.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et la réponse de Me Moussa Diop lors de sa conférence de presse sera cruciale pour éclaircir les circonstances entourant ces allégations.
Touba assoiffée : Le cri de détresse d’une ville bénie
La cité sainte de Touba, symbole de dévotion et de spiritualité, se trouve aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent : la pénurie d’eau. Une situation alarmante qui plonge ses habitants dans la détresse et l’incertitude, remettant en question les fondements même de la vie quotidienne dans cette ville vénérée.
Dans un récent article poignant, Elhadji Moustapha Mbacké, doctorant et enseignant chercheur à l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, exprime avec éloquence la souffrance endurée par les résidents de la ville sainte. Il évoque le verset coranique rappelant l’importance vitale de l’eau et souligne la cruauté de priver les gens de cet élément essentiel à leur survie.
Pendant plusieurs jours, les habitants de Touba ont été privés d’eau, leurs robinets demeurant désespérément secs. Cette situation désastreuse a contraint les résidents à parcourir des kilomètres à la recherche d’eau, ramenant certains à un mode de vie primitif pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires.
Ce qui rend cette crise encore plus déchirante, c’est le manque de clarté sur les responsables de cette situation. Les réponses évasives et le manque d’action des autorités ont laissé les habitants démunis et désespérés. Elhadji Moustapha Mbacké souligne avec justesse que cette situation est le résultat d’une décision motivée par des intérêts matériels, au détriment du bien-être des citoyens.
Les spéculations sur les motifs de cette pénurie d’eau sont nombreuses. Certains évoquent la volonté de forcer les habitants à payer leurs factures d’eau, tandis que d’autres pointent du doigt des intérêts économiques visant à vendre de l’eau en bouteille. Quelle que soit la raison, une chose est claire : la dignité et le bien-être des habitants de Touba sont sacrifiés sur l’autel du profit et de l’indifférence.
Elhadji Moustapha Mbacké exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et à rendre des comptes sur les responsables de cette situation désastreuse. Touba, ville emblématique de la foi et de la dévotion, ne mérite pas d’être ainsi sacrifiée sur l’autel de l’indifférence et de l’avidité.
Accident tragique dans la région de Kédougou : Un mort et six blessés graves dans le renversement d’un minicar
La région de Kédougou est en deuil suite à un tragique accident survenu ce mercredi matin. Un minicar transportant des enseignants du lycée de Mako s’est renversé aux environs de 10 heures, à hauteur du village de Tenkotoding. Selon les informations fournies par la Radiotélévision sénégalaise (RTS), cet accident a entraîné la perte d’une vie et a laissé six personnes gravement blessées parmi les passagers du véhicule.
Les enseignants se rendaient à la cascade de Dindéfélo pour une sortie pédagogique organisée à l’occasion de la fête du Travail. Malheureusement, le trajet a été interrompu par ce dramatique accident, plongeant les passagers dans un état de choc et de détresse.
Les autorités locales ont immédiatement réagi pour prendre en charge les victimes. Les blessés ont été transférés à l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou afin de recevoir les soins médicaux nécessaires. Cependant, malgré les efforts déployés par les secouristes et le personnel médical, une personne a perdu la vie dans cet accident, tandis que six autres luttaient pour leur survie avec des blessures graves.
Cet événement tragique souligne une fois de plus l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance au volant, en particulier lors des déplacements sur des routes potentiellement dangereuses. Les autorités locales et nationales devront mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et prendre des mesures préventives pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
En ces moments difficiles, la communauté éducative et l’ensemble de la population de Kédougou expriment leur profonde tristesse face à cette perte tragique. Ils prient également pour le rétablissement rapide des blessés et espèrent que des mesures concrètes seront prises pour garantir la sécurité de tous sur les routes du pays.
Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M’bour 4
En déplacement inattendu ce mercredi 1er mai 2024 à M’bour 4, dans le département de Thiès, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris la mesure des défis liés à la gestion foncière au Sénégal. Sa visite suit la récente suspension des travaux de construction, soulignant l’engagement renouvelé du gouvernement envers une gestion équitable et transparente des terres.
Bombardier : À la conquête d’une victoire historique
Bombardier, le vénérable lutteur sénégalais, est sur le point de relever un défi de taille mercredi prochain lorsqu’il entrera dans l’arène pour affronter le redoutable Franc de l’Académie Jambar Wrestling. À 47 ans, Bombardier est l’un des derniers représentants de la génération légendaire de lutteurs qui ont marqué l’histoire de ce sport au Sénégal.
Depuis ses débuts impressionnants lors de la saison 1994-1995, où il a remporté sa première victoire contre Thiaw Thiengo, Bombardier a été une figure emblématique de la lutte sénégalaise. Malgré les hauts et les bas de sa carrière, il a toujours été considéré comme l’un des lutteurs les plus redoutables de sa génération.
Bien que ses dernières années aient été marquées par quelques revers, notamment face à des adversaires redoutables comme Eumeu Sène et Tapha Tine, Bombardier reste déterminé à terminer sa carrière en beauté. Sa motivation est claire : prouver qu’il n’est pas encore fini et qu’il est toujours capable de rivaliser avec les meilleurs.
Son palmarès impressionnant témoigne de sa longue et illustre carrière, comprenant des victoires contre des adversaires de renom tels que Balla Gaye 2, Modou Lô, et Tyson, entre autres. Cependant, il est également confronté à des défis de taille, avec des revers contre des poids lourds de la lutte sénégalaise comme Eumeu Sène et Yékini.
Malgré ces défis, Bombardier reste un compétiteur redoutable, prêt à relever tous les défis qui se dressent sur son chemin. Sa confrontation avec Franc représente non seulement une chance de renouer avec la victoire, mais aussi une opportunité de marquer l’histoire de la lutte sénégalaise une fois de plus.
Pour les amateurs de lutte sénégalaise, le combat entre Bombardier et Franc promet d’être un événement épique, avec des enjeux élevés pour les deux lutteurs. Que Bombardier réussisse à remporter cette bataille ou non, son héritage en tant que l’un des plus grands lutteurs du Sénégal est déjà assuré.
Réactions controversées suite aux révélations sur la gestion du Prodac
Les récentes révélations du rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) ont suscité des réactions controversées, notamment celle de l’ancien coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour, devenu ministre de la Jeunesse sous l’administration de Macky Sall.
Selon le rapport de la Cour des comptes, Pape Malick Ndour aurait perçu un salaire mensuel de 5 millions de Fcfa pendant une période de 30 mois, ainsi qu’une indemnité totale de 15 millions de Fcfa sur la même période, soit 500 000 Fcfa par mois. Ces révélations ont alimenté la polémique sur les réseaux sociaux et soulevé des questions sur la gestion des fonds publics au sein du Prodac.
Face à ces allégations, Pape Malick Ndour a choisi de réagir sur sa page Facebook, affirmant se réjouir de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il conteste toute accusation d’épinglement par la Cour des comptes et affirme avoir fourni des réponses claires à toutes les questions qui lui ont été posées. Il remet en question toute recommandation de la Cour des comptes visant à ouvrir une enquête judiciaire contre lui ou à le traduire devant la chambre de discipline financière.
Dans sa publication, Pape Malick Ndour exprime sa fierté pour sa contribution au service de son pays aux côtés du Président Macky Sall, affirmant avoir servi avec loyauté et dévouement.
Cependant, ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Pape Malick Ndour et ont remis en question les motivations derrière les révélations du rapport de la Cour des comptes.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la gouvernance et la reddition de comptes dans la gestion des programmes gouvernementaux, et met en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.
Décret présidentiel : Omission des noms, un choix stratégique ou une lacune délibérée ?
Le récent décret présidentiel émis par Bassirou Diomaye Faye, abrogeant les nominations effectuées par son prédécesseur Macky Sall, a suscité des interrogations quant à l’omission délibérée des noms des personnes concernées. Cette décision a alimenté un débat juridique et soulevé des questions sur la transparence et la légitimité des décisions présidentielles.
Sur les réseaux sociaux, le journaliste Madiambal Diagne a exprimé des doutes quant à cette omission, suggérant que cela pourrait être une stratégie pour éviter d’éventuels recours contre les décrets. Cette réflexion soulève des questions importantes sur la manière dont les décrets présidentiels sont formulés et communiqués.
D’un côté, certains pourraient interpréter cette omission comme une mesure de protection pour les personnes concernées, les préservant ainsi d’éventuelles controverses ou contestations. Cependant, d’autres pourraient voir cette démarche comme une tentative de maintenir un certain flou quant aux décisions prises et à leurs destinataires, ce qui pourrait susciter des critiques quant à la transparence et à la légalité des procédures.
Il est crucial de souligner que la clarté et la transparence dans la communication des décisions présidentielles sont essentielles pour garantir la confiance du public dans le processus décisionnel. L’omission des noms des personnes concernées dans les décrets présidentiels peut compromettre cette confiance et soulever des préoccupations quant à l’application équitable de la loi.
L’omission des noms dans les décrets présidentiels constitue un sujet de débat juridique important, mettant en lumière les enjeux de transparence et de légitimité dans le processus décisionnel. Il est impératif que les autorités compétentes clarifient les raisons derrière cette omission et veillent à ce que les décisions présidentielles soient communiquées de manière transparente et conforme aux principes de l’État de droit.
Le PSG à l’assaut du « Mur jaune » de Dortmund pour rallier la finale
« Bénie soit la pression »: le Paris SG de Luis Enrique se lance à l’assaut du « Mur jaune » mercredi pour la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (21h00), avec en ligne de mire la finale à Wembley.
Pour préparer le match, l’entraîneur espagnol s’est appliqué, comme lors des tours précédents, à désamorcer la pression et le stress qui ont tant pénalisé le club au cours des années précédentes en Ligue des champions.
« Il ne faut pas voir la pression comme une menace », « bénie soit la pression », a-t-il professé mardi en conférence de presse au Signal Iduna Park de Dortmund. Avant de demander à ses joueurs de profiter: « Nous arrivons au moment parfait de la saison. »
Ce « moment parfait », c’est la perspective d’un historique triplé championnat-Coupe de France-C1. Le premier est acquis et si la Coupe est un objectif de la saison (le PSG affrontera Lyon en finale le 25 mai), c’est surtout le titre européen, encore jamais remporté, qui focalise l’attention du club, de ses fans et de sa star Kylian Mbappé.
Le Français veut partir en beauté du club cet été et, avec cette compétition et l’Euro-2024, parfaire sa saison en vue du Ballon d’Or.
La C1 paraît d’autant plus envisageable cette année que le PSG est dans une excellente dynamique et qu’il a réussi à profiter d’un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale: la Real Sociedad puis le FC Barcelone, qui n’est plus le Barça d’il y a quelques années.
Ultime faveur du destin: cette confrontation contre le Borussia Dortmund, actuel 5e de Bundesliga, que le PSG a maîtrisé en phase de groupe au début de sa campagne européenne (2-0 en septembre au Parc des Princes; 1-1 au retour en décembre) comme il l’avait fait en huitièmes de finale en 2020 (2-0,2-1).

Luis Enrique se targue aussi d’une amélioration de son équipe « dans tous les aspects », et notamment celui de la gestion émotionnelle, capitale pour soulever la coupe aux grandes oreilles. « On a pu surmonter des infériorités numériques (comme à Marseille le 31 mars), revenir à la dernière minute (comme contre Le Havre samedi dernier)… mais la ligne de séparation entre la victoire et la défaite dans cette compétition est très fine. »
En résumé, « mon équipe est courageuse », a-t-il salué, se référant aussi à la qualification acquise à Barcelone le 16 avril (4-1 après avoir perdu 3-2 au Parc).
Autre point positif par rapport aux précédentes années: la liste de l’infirmerie est bien courte, hormis les absences longue durée de Presnel Kimpembe et de Sergio Rico.
Alors que Luis Enrique devrait aligner la même équipe que lors du quart de finale retour contre le FC Barcelone, des doutes subsistent concernant le latéral gauche Nuno Mendes, qui a été préservé ces dernières semaines.
Si celui qui sera face à la vitesse de Karim Adeyemi ou de Jadon Sancho n’est pas à 100%, le Brésilien Lucas Beraldo ou Lucas Hernandez pourraient le suppléer.
Le coach espagnol du PSG peut donc compter sur la forme de quasi l’ensemble de ses joueurs, qui disent s’entendre sur et en dehors des terrains, comme rarement auparavant dans la capitale.
Le dernier entraînement avant le match, mardi soir au stade, a été encore l’occasion d’exercices ponctués de rires et d’accolades.
« On est davantage une équipe. On a eu plus de temps pour travailler. Nous nous connaissons bien. On a ajouté beaucoup de joueurs et maintenant nous sommes une famille », a glissé mardi l’avant-centre portugais Gonçalo Ramos.
Selon lui, le PSG, qui sera soutenu par quelques 4.000 supporters, « a fait un très bon travail cette saison, nous sommes prêts ». « Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire », alors qu’ils seront confrontés au « Mur jaune » et ses 25.000 fans dans un Signal Iduna Park où 81.365 spectateurs au total sont attendus.
Si les dirigeants parisiens n’ont pas fait officiellement de la Ligue des champions leur « obsession », voir la finale à Wembley leur échapper serait forcément une déception face au BVB du vétéran défenseur Mats Hummels (35 ans), largement à la portée du PSG.

Bassirou Diomaye Faye face aux attentes des Sénégalais : Réduire la vie chère et lutter contre les inégalités salariales
Depuis son accession à la présidence il y a un peu plus d’un mois, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli comme la « solution » à la vie chère qui sévit au Sénégal. Il a promis un plan de lutte pour réduire les prix des denrées de première nécessité d’ici le 15 mai, et cette échéance est attendue avec impatience tant par les centrales syndicales que par les citoyens sénégalais.
Bien conscient des défis à relever, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mody Guiro, exprime l’espoir que les prix connaîtront une baisse significative. Il souligne que les salaires n’ont pas suivi la même trajectoire que l’inflation, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les travailleurs. Bien que reconnaissant que toutes les questions ne pourront pas être résolues du jour au lendemain, il insiste sur la nécessité d’actions concrètes pour atténuer l’impact de la vie chère.
De son côté, Amidou Diediou, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, met l’accent sur la résolution des inégalités de salaire, notamment dans le secteur de l’éducation. Il rappelle que les syndicats avaient déjà soulevé cette question en 2018, soulignant le niveau d’injustice qui persiste. Pour lui, il est impératif que les ressources de l’État, même limitées, soient redistribuées de manière équitable pour corriger ces disparités.
Que ce soit sur le front de la rémunération, le coût de la vie, la politique monétaire ou les nominations, Bassirou Diomaye Faye et son équipe sont confrontés à d’importants défis. Les attentes sont grandes, et les Sénégalais attendent des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et réduire les inégalités sociales.
Guy Marius Sagna adresse ses vœux pour la journée internationale du travail
Le député Guy Marius Sagna a pris la parole pour souhaiter une bonne fête du travail aux travailleuses et travailleurs, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail. Dans un post publié mardi, il a appelé à la mobilisation pour l’édification d’un Sénégal souverain, prospère, juste et respectueux des droits des travailleurs, dans une Afrique également souveraine, unie et prospère.
Cette journée, célébrée au Sénégal comme dans de nombreux autres pays, est l’occasion pour les centrales syndicales de remettre leurs cahiers de doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans l’après-midi.
Au-delà des festivités, la réalité socio-économique du Sénégal a été marquée cette année par des grèves récurrentes, notamment dans les collectivités territoriales, et par des difficultés croissantes dans divers secteurs tels que la presse, l’enseignement, la santé et les hydrocarbures. Les négociations sont en cours dans certains secteurs, mais les enseignants du secteur privé déplorent toujours l’absence d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.
Cette journée est donc l’occasion de mettre en lumière les revendications des travailleurs et de rappeler l’importance de leurs droits et de leurs conditions de travail dans la construction d’un Sénégal et d’une Afrique prospères et équitables.
Donald Trump condamné à une amende pour avoir enfreint l’ordonnance de silence
Donald Trump se retrouve une fois de plus sous les feux des projecteurs judiciaires, cette fois pour avoir enfreint une ordonnance de silence émise par le juge Merchan. Cette ordonnance visait à interdire à l’ancien président de faire des commentaires sur les témoins, les membres du jury et de la cour, avant et pendant le procès.
Malgré cette injonction claire, Trump a choisi de tester les limites en relayant sur les réseaux sociaux des publications impliquant les témoins clés de l’affaire, dont son ancien avocat Michael Cohen et l’ancienne actrice Stormy Daniels. Le juge a considéré que le simple fait de partager ces publications revenait à les approuver, ce qui a conduit à une amende de neuf mille dollars, soit mille dollars pour chaque infraction constatée.
Trump a réagi en retirant les neuf publications incriminées, mais a exprimé son mécontentement, affirmant que cette décision violait son droit à la liberté d’expression. Dans une publication sur ses réseaux sociaux personnels, il s’est présenté comme le seul candidat à la présidentielle à être muselé dans l’histoire, critiquant ouvertement le juge Merchan.
Malgré cette sanction, Trump a dû faire face au témoignage accablant de l’avocat d’une ancienne playmate, révélant une relation extraconjugale présumée avec l’ancien président. Cette histoire, autrefois étouffée par les alliés de Trump, est désormais devenue publique, jetant une lumière crue sur les affaires personnelles de l’ancien locataire de la Maison Blanche.
Inondations en Arabie saoudite : Fermeture des écoles suite à des pluies torrentielles
L’Arabie saoudite a été secouée par des intempéries dévastatrices, entraînant des inondations soudaines dans plusieurs régions du royaume. Les fortes pluies ont contraint les autorités à fermer les écoles dans certaines zones pour assurer la sécurité des élèves et du personnel.
La province centrale de Qassim a été particulièrement touchée, où des images impressionnantes montrent des voitures submergées par les eaux après les précipitations. Selon les témoignages recueillis sur place, les pluies ont persisté pendant près de sept heures, accompagnées de tonnerre et d’éclairs, créant un spectacle alarmant pour les résidents locaux.
Face à cette situation critique, le Centre météorologique national a émis des alertes « rouges » pour plusieurs régions, dont la Province Orientale, la capitale Ryad et la province de Médine. Ces alertes prévoient des pluies torrentielles, des vents violents, ainsi que des risques de grêle et de coups de tonnerre, mettant en garde contre les conditions météorologiques dangereuses.
Dans une mesure de précaution, les écoles de certaines régions ont décidé de fermer temporairement leurs portes, optant pour l’enseignement en ligne afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel. Des équipes ont été mobilisées dans les zones les plus touchées pour réparer les infrastructures endommagées et assurer le bon fonctionnement des établissements scolaires.
Malgré les efforts déployés, les inondations continuent de poser des défis majeurs pour les autorités et les habitants. Les précipitations record et les inondations fréquentes soulignent l’urgence d’adopter des mesures efficaces pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.
Les scientifiques du réseau World Weather Attribution ont lié ces événements météorologiques extrêmes au réchauffement climatique, soulignant ainsi la nécessité d’une action concertée pour atténuer les risques liés aux conditions météorologiques de plus en plus extrêmes.
Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits
La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.
Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.
Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.
Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.
Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.
Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.
Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence
Le paysage politique sénégalais connaît un nouveau développement avec la récente nomination d’Ousseynou Ly en tant que Ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale. Cette annonce, faite par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une étape importante dans la configuration de l’équipe présidentielle et souligne l’importance croissante des communications numériques dans le pays.
Ousseynou Ly n’est pas un inconnu sur la scène politique sénégalaise. Il est une figure bien établie au sein du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), où il milite activement dans la commune de Médina à Dakar. Son engagement politique et sa connaissance approfondie des enjeux nationaux font de lui un choix stratégique pour occuper ce poste clé au sein de la présidence.
En tant que Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly aura pour mission de représenter le gouvernement auprès des médias et du public, de communiquer les messages officiels de l’administration présidentielle et de coordonner les activités de communication numérique. Sa nomination témoigne de la volonté du Président Faye de renforcer la transparence et l’efficacité de la communication gouvernementale, notamment à l’ère du numérique.
La cellule digitale, placée sous la direction d’Ousseynou Ly, jouera un rôle crucial dans la diffusion d’informations officielles, la gestion des réseaux sociaux et l’engagement du public en ligne. Dans un monde de plus en plus connecté, où les plateformes numériques sont devenues des canaux essentiels de communication, cette initiative vise à moderniser et à dynamiser la présence en ligne de l’administration présidentielle.
En acceptant cette responsabilité, Ousseynou Ly s’engage à servir son pays avec dévouement et intégrité, en veillant à ce que la voix du gouvernement soit entendue et comprise à travers le Sénégal et au-delà. Sa nomination suscite l’espoir d’une communication gouvernementale plus transparente, accessible et réactive, capable de répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens dans un monde en constante évolution.
Un meurtre secoue la paisible commune de Nianing
La tranquillité de la communauté de Nianing a été brutalement interrompue aujourd’hui par un acte de violence choquant qui a coûté la vie à un homme dans la force de l’âge. P. Sene, un homme respecté d’environ quarante ans, a été poignardé au niveau du cou par une femme du nom de M. Joum, plongeant ainsi toute la région dans l’effroi et la consternation.
Les circonstances exactes de ce drame tragique demeurent encore floues, mais selon les premières informations recueillies, l’incident s’est produit aux alentours de 7 heures du matin. La victime, qui était mariée à deux épouses, aurait été attaquée de manière inattendue par M. Joum, entraînant des blessures mortelles au niveau du cou. Malgré les tentatives de secours, P. Sene a malheureusement succombé à ses blessures sur les lieux, avant même d’atteindre un établissement médical.
Le meurtre a plongé la population de Nianing dans un profond état de choc et d’incompréhension. P. Sene était un membre apprécié et respecté de la communauté, et sa mort tragique laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de ses concitoyens.
Suite à cet acte de violence, les autorités judiciaires de Nianing ont rapidement pris des mesures pour enquêter sur l’incident. M. Joum, la présumée auteure du meurtre, a été appréhendée et placée en garde à vue afin de faciliter les investigations en cours.
En cette période de deuil et de désolation, la communauté de Nianing exprime sa solidarité envers la famille et les proches de la victime. Ce tragique événement rappelle l’importance de la sécurité et de la cohésion sociale au sein de nos communautés, et souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits et le respect de la vie humaine.
Un acte de violence choquant secoue le village de Kawsarah
Le paisible village de Kawsarah, niché dans la commune de Koussy, est aujourd’hui plongé dans l’émoi et l’indignation après un événement tragique qui a ébranlé ses habitants. Chérif Rahim Aidara, un membre respecté de la communauté, a commis un acte d’une extrême violence en sectionnant le pied de son propre fils avec une machette, le privant ainsi de la possibilité de rejoindre sa mère en France.
Les faits se sont déroulés la semaine dernière, alors que le fils, âgé d’une vingtaine d’années, tentait à plusieurs reprises de quitter le domicile familial. Confronté à cette situation, son père, accablé par le désespoir et l’impuissance, a pris une mesure choquante en mutilant son propre enfant dans un geste de désespoir et de frustration.
Après avoir commis cet acte atroce, Chérif Rahim Aidara a rapidement transporté son fils blessé au poste de santé de Koussy. Face à la gravité de la blessure, les autorités médicales ont ordonné son transfert immédiat vers le centre hospitalier régional de Sédhiou pour une prise en charge médicale urgente.
Initialement, le père a tenté de justifier cet acte insensé en prétendant qu’il s’agissait d’un accident. Cependant, les preuves recueillies et les déclarations de la victime ont rapidement révélé la vérité, confirmant ainsi les soupçons d’un acte intentionnel et criminel.
Alertées par la gravité de la situation, les autorités locales ont immédiatement réagi. Les gendarmes ont appréhendé le suspect et l’ont placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Il est également mentionné qu’un autre gendarme aurait été impliqué dans l’arrestation de son propre fils, ce dernier ayant tenté de s’établir à Touba après sa première fugue dans le but d’apprendre le métier de maçonnerie.
Cet acte de violence intrafamiliale a profondément choqué la communauté de Kawsarah, qui réclame désormais que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue pour la victime. L’émotion et l’indignation suscitées par cet événement témoignent de la nécessité de sensibiliser davantage à la prévention de la violence domestique et à la protection des droits des enfants.
Tentative de Fraude Avortée à la Commercial Bank of Ethiopia : L’Union Africaine et la CBE préservent l’intégrité financière
Une récente tentative de fraude à la Commercial Bank of Ethiopia (CBE) a été déjouée avec succès, préservant ainsi les fonds de l’Union Africaine (UA) et maintenant l’intégrité de leurs contrôles financiers intacts. L’incident, survenu le 15 avril dans une succursale de la CBE au siège de l’UA à Addis-Abeba, a été rapidement détecté et maîtrisé grâce à l’action vigilante du personnel de la CBE et du département financier de l’UA.
Selon un communiqué officiel de l’UA, un individu non affilié à l’organisation a tenté de retirer des fonds via de faux ordres de paiement pour des projets de construction et de forage d’eau. Les autorités de sécurité éthiopiennes ont été immédiatement alertées et ont pris des mesures pour identifier et détenir les personnes impliquées conformément aux procédures d’enquête en vigueur.
Bien que l’UA ait exprimé sa gratitude envers la CBE pour son intervention rapide, cette tentative de fraude a soulevé des préoccupations quant aux vulnérabilités potentielles dans les systèmes de sécurité financière en place. En réponse, l’UA a annoncé qu’elle procéderait à une révision des mesures de sécurité pour renforcer sa protection contre de telles tentatives à l’avenir.
Cette tentative de fraude survient dans le contexte d’une autre affaire signalée en mars, où la CBE a été confrontée à des retraits frauduleux effectués par plusieurs milliers de clients, entraînant une perte financière importante pour la banque. Bien que la CBE ait déclaré une perte de 19,5 millions de dollars, certains médias ont estimé que les pertes pourraient atteindre jusqu’à 100 millions de dollars, soulignant ainsi l’ampleur des défis auxquels les institutions financières peuvent être confrontées en matière de sécurité et de prévention des fraudes.
Le président Bassirou Diomaye Faye abroge les décrets pris par son prédécesseur
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision marquante en abrogeant les décrets émis par l’ancien président Macky Sall à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 29 mars 2024. Cette annonce, relayée par la presse, témoigne d’un virage significatif dans le paysage politique et juridique du pays.
Les décrets pris par Macky Sall lors de cette réunion ont certainement suscité des débats et des interrogations au sein de la société sénégalaise. L’abrogation de ces décrets par le président Bassirou Diomaye Faye dénote une volonté de réévaluer les décisions prises précédemment et peut-être d’introduire de nouvelles orientations en matière de gouvernance et de justice.
Cette action souligne l’autorité du nouveau président et son engagement envers les principes démocratiques et l’État de droit. Elle pourrait également traduire une volonté de réformer le système judiciaire afin d’assurer son efficacité, son impartialité et sa transparence.
Il est crucial de suivre de près les développements futurs liés à cette abrogation et d’observer comment elle influencera le fonctionnement de la magistrature et l’administration de la justice au Sénégal. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des pouvoirs et la protection des droits des citoyens dans le pays.
En attendant, l’attention se tourne vers les prochaines étapes que le président Bassirou Diomaye Faye entreprendra pour consolider et améliorer le système judiciaire sénégalais dans le cadre de son mandat présidentiel.
Révélations explosives : Les dessous sulfureux du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) au Sénégal
Le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) était attendu avec impatience par les Sénégalais. Ce dossier, au centre de nombreuses controverses, a joué un rôle crucial dans l’arène politique en écartant Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et ancien chef de l’opposition, de la course présidentielle suite à une condamnation pour diffamation. Cependant, l’attente du rapport a été frustrée alors que le site de la Cour des comptes a été submergé par une affluence massive, créant ainsi un bug informatique.
Le rapport final de la Cour des comptes concerne la période de 2018 à 2021 et met en lumière une série de lacunes dans la gouvernance du Prodac. Parmi ces lacunes, on trouve un organe de pilotage inactif, des défauts de conformité dans l’organigramme, un manque de mise en application des outils de pilotage et des défaillances dans le système d’information, entre autres.
En ce qui concerne la gestion des marchés publics du Prodac, le rapport révèle des irrégularités flagrantes, telles que des insuffisances dans la coordination du programme, l’absence de validation des Programmes de Travail Budgétaires Annuels (PTBA), des activités réalisées sans planification préalable, des passations irrégulières de marchés, et des retards dans la réalisation des Domaines Agricoles Communautaires (DAC).
Malgré un budget colossal estimé à 100 milliards de francs CFA et une dérogation exceptionnelle accordée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour accélérer les procédures, le Prodac n’a toujours pas atteint ses objectifs. Parmi ces objectifs figuraient la création d’emplois, la réalisation d’unités autonomes d’exploitation, la mise en place de groupements d’entrepreneurs agricoles, et l’aménagement de terres agricoles, entre autres.
Sur le plan financier, le rapport révèle une gestion chaotique, avec des dépassements de montants de créances cédées et des incohérences dans le paiement des engagements de l’État envers la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE). Des pratiques douteuses ont également été mises en lumière, telles que des prêts accordés à des hauts responsables du programme sans justification claire et des indemnités mensuelles considérables octroyées à certains membres du personnel, jugées discriminatoires.
Ces révélations mettent en lumière les failles dans la gestion du Prodac et soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Alors que les Sénégalais attendent des réponses et des mesures correctives, ces révélations pourraient avoir des répercussions majeures sur le paysage politique et économique du Sénégal.
Les travailleurs de SEN’EAU au Sénégal demandent une révision des contrats de performance pour des conditions de travail améliorées
Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de l’Eau (SDTE) et les employés de SEN’EAU au Sénégal ont récemment exprimé la nécessité de revoir certaines clauses de leurs contrats de performance afin d’assurer des conditions de travail plus favorables. Altinet Diallo et ses associés ont souligné l’importance de cette révision malgré les améliorations déjà apportées sous la gestion actuelle, telles que des augmentations significatives de diverses primes et la planification de la Prime de Performance dès 2024.
Dans un contexte où le secteur de l’eau est scruté pour son efficacité et sa transparence, le SDTE a préféré ne pas commenter les audits en cours mais a mis en garde contre toute tentative visant à nuire à l’image de l’entreprise. Le syndicat insiste sur l’importance d’un environnement de travail équitable, soulignant son engagement continu envers la défense des intérêts des travailleurs.
Cette demande de révision des contrats de performance met en lumière les préoccupations des travailleurs de SEN’EAU quant à leurs conditions de travail et à leur reconnaissance au sein de l’entreprise. Alors que des progrès ont été réalisés, ils estiment qu’il reste encore des domaines à améliorer pour garantir des conditions de travail optimales et équitables pour tous les employés.
La transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources en eau sont des enjeux cruciaux pour le Sénégal, et il est essentiel que les travailleurs du secteur soient soutenus dans leurs efforts pour assurer la qualité et l’accessibilité de ce bien essentiel à tous les citoyens.
Treize personnes condamnées pour participation à une manifestation non autorisée au Sénégal
Treize individus ont été jugés coupables de participation à une manifestation non autorisée devant le tribunal des flagrants délits de Mbour, au Sénégal. L’affaire fait suite à des affrontements survenus entre les conducteurs de motos Jakarta et les forces de l’ordre, entraînant des troubles à l’ordre public.
Lors de l’audience, qui a eu lieu récemment, seul Alassane Sow a reconnu sa participation aux événements, tandis que les autres prévenus ont nié les accusations portées contre eux. Le tribunal a souligné l’importance du respect des lois et règlements de la société pour maintenir l’ordre et la stabilité. Il a également rappelé aux conducteurs de motos l’obligation de se conformer aux règles en se procurant tous les documents nécessaires pour exercer leur activité.
Les treize personnes condamnées ont écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende de 20 000 francs CFA chacune. Le président de séance a insisté sur le besoin de respecter les institutions et de coopérer avec les forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique.
La procureure a également exhorté à l’application stricte de la loi, tandis que l’avocat de la défense, Me Abdoulaye Tall, a plaidé en faveur de la clémence du tribunal. Il a souligné les difficultés rencontrées par certains des prévenus, notamment leur besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins, et a appelé à une seconde chance pour ces jeunes. Me Tall a également souligné l’importance du port du gilet pour faciliter l’identification des personnes et prévenir les actes de délinquance.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les conducteurs de motos Jakarta au Sénégal et soulève des questions sur la nécessité de trouver un équilibre entre l’application de la loi et la prise en compte des circonstances individuelles dans le système judiciaire.
Abdoulaye Wade réaffirme son engagement envers le PDS lors d’une rencontre avec son équipe de communication
Abdoulaye Wade, l’ancien président de la République du Sénégal, a récemment manifesté son profond engagement envers son parti politique, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), lors d’une rencontre avec certains membres de son équipe de communication. L’objectif de cette réunion, qui s’est déroulée ce mardi, était visiblement de motiver et d’encourager davantage ses collaborateurs en vue des prochaines échéances politiques.
Lors de cette audience, Abdoulaye Wade a accueilli le groupe des porte-paroles, quelques membres de l’équipe de communication digitale, ainsi que la secrétaire nationale en charge de la communication. Cette réunion a été officiellement annoncée par le PDS via un communiqué, soulignant que « Me Wade a longuement échangé avec les jeunes sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. »
Nafy Diallo, via ce même communiqué, a mis en avant les propos de l’ancien président, soulignant qu’il « a insisté sur l’importance du travail et a encouragé la formation des jeunes. »
Pendant deux heures, Abdoulaye Wade a partagé son savoir sur l’histoire et le parcours du PDS, ainsi que sur son propre héritage politique. La commémoration du prochain cinquantième anniversaire du PDS a été discutée, et le communiqué précise que le président Wade a également donné des directives aux porte-paroles et à leurs adjoints pour une communication plus efficace du parti, adaptée au contexte actuel.
Abdoulaye Wade a exprimé sa confiance en la relève, affirmant que « la jeune génération éduquée et porteuse de valeurs solides » assure l’avenir du parti. Il a également saisi l’occasion pour adresser des prières pour le bien-être du pays.
Cette rencontre témoigne de l’engagement continu de Abdoulaye Wade envers le PDS et de son désir de voir le parti prospérer sous la direction d’une nouvelle génération dynamique et engagée.
Mbaye Diagne brille avec un triplé lors de la victoire de son équipe
Mbaye Diagne continue d’enflammer les terrains avec ses performances remarquables. L’attaquant sénégalais a une fois de plus brillé lors du match de son équipe contre Al-Qaisumah, contribuant largement à une victoire éclatante de 3-1. Ses trois buts ont non seulement assuré les trois points pour son équipe, mais les ont également rapprochés de la promotion en Saudi Pro League.
Avec ce triplé, Mbaye Diagne porte son total à 19 buts en 29 rencontres, démontrant ainsi sa capacité à trouver le chemin des filets de manière régulière et décisive. Sa présence sur le terrain est indéniablement un atout majeur pour son équipe dans sa quête de promotion.
Avec une avance confortable de 11 points sur le troisième au classement et seulement quatre journées restantes, Al-Qadisiyah est en bonne position pour retrouver l’élite du football saoudien. Ils ont désormais besoin d’un seul point pour valider leur promotion, une tâche qui pourrait être accomplie dès le prochain match contre Ohod ce lundi.
La contribution de Mbaye Diagne tout au long de la saison a été cruciale pour l’équipe, et sa forme actuelle est un véritable motif de satisfaction pour les supporters. Avec son talent et sa détermination, il est en train de devenir une figure emblématique de son équipe et un joueur redouté par ses adversaires.
La Cour des Comptes du Sénégal publie 45 rapports suite aux directives présidentielles
Dans un élan de transparence encouragé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la Cour des Comptes du Sénégal a publié quarante-cinq rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui avait précédemment pris des mesures similaires en réponse aux instructions du président.
Ces rapports, désormais disponibles au public, visent à offrir une transparence accrue sur la gestion des affaires publiques et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Cependant, la publication a rencontré un obstacle technique, le site Internet de la Cour des Comptes étant actuellement hors service en raison d’un dysfonctionnement. Cela a temporairement empêché les citoyens et les intéressés d’accéder aux documents.
Les rapports de la Cour des Comptes sont cruciaux pour le contrôle de la gestion financière des institutions publiques et visent à identifier les éventuelles anomalies ou irrégularités. Leur publication est vue comme un pas important vers une gouvernance plus ouverte et responsable.
Les autorités travaillent activement à résoudre les problèmes techniques pour rendre le site à nouveau accessible, assurant que l’intégrité des données n’est pas compromise. La situation soulève des questions sur la capacité des infrastructures numériques du gouvernement à gérer un volume élevé de trafic ou de données, soulignant la nécessité d’investissements continus dans les technologies de l’information pour soutenir les efforts de transparence.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources publiques, en ligne avec sa vision de renforcer l’État de droit et la démocratie au Sénégal. La publication de ces rapports est un exemple concret de cette volonté de gouvernance, même si le chemin vers une transparence totale est semé d’embûches techniques et administratives.
Anomalies dans la gestion du carburant à la Commune de Louga : La Cour des Comptes pointe des irrégularités
Dans un rapport récemment publié, la Cour des Comptes a mis en lumière plusieurs anomalies dans la gestion du carburant au sein de la Commune de Louga pour les années de gestion 2015 à 2018. Ce rapport détaille les constatations faites durant la période où M. Moustapha DIOP occupait le poste de Maire, assisté par M. Madické DIENG, Secrétaire municipal.
L’examen minutieux par la Cour des Comptes a révélé que la gestion des tickets de carburant ne respectait pas les normes établies, notamment la garde des tickets qui n’était pas confiée au comptable des matières. Cette responsabilité était plutôt attribuée au Secrétaire municipal, qui, selon le rapport, redistribuait ensuite le carburant directement aux différents services de la commune.
De manière préoccupante, il est apparu que le carburant était alloué non seulement aux services de l’État et à divers organes de la commune qui possèdent des véhicules de service, mais aussi à des élus et des agents sans véhicule de service officiel. Cela inclut des adjoints au maire, des conseillers du maire, et des chefs de division, ainsi que des services administratifs et de sécurité sans véhicules attitrés, pour des missions et représentations diverses.
Le Maire de Louga, lors de l’entretien de clôture de la mission de la Cour le 3 mai 2021, a justifié ces pratiques par la nécessité de couvrir les besoins en déplacement pour les missions assignées aux différents acteurs municipaux. Il a également évoqué l’usage du carburant pour les véhicules de liaison, notamment pour le transport du courrier et des délégations vers d’autres régions, incluant Dakar, ainsi que pour les véhicules utilisés lors des événements religieux locaux tels que les gamous et ziars.
Malgré ces explications, la Cour des Comptes a conclu que la gestion du carburant à la Commune de Louga n’était pas conforme aux dispositions réglementaires. Ce constat soulève des questions sérieuses sur l’efficacité de la gestion des ressources publiques et appelle à une révision des pratiques pour aligner la commune avec les normes de gestion et de transparence requises.
La publication de ce rapport par la Cour des Comptes vise non seulement à corriger ces manquements mais aussi à instaurer une discipline financière plus rigoureuse au sein des institutions publiques locales, pour une gestion plus responsable et transparente des ressources.
Bisbilles dans les rangs de Pastef/Saint-Louis : La coordination des des femmes monte au créneau…
Qui l’aurait cru. Selon nos confrères de Seneweb, un mois après l’élection de Bassirou Diomaye en tant que 5ème président du Sénégal, le parti Pastef Saint-Louis fait face à ses premiers problèmes internes. En effet, le Mouvement des Femmes (Mojip) au sein du parti des Patriotes est en proie à des dissensions. Ce mardi, lors de leur assemblée générale, ces divergences ont éclaté au grand jour. Certains membres du mouvement ont lancé un appel à la coordinatrice nationale pour qu’elle intervienne à Saint-Louis afin de résoudre le conflit. Nancy Sow, responsable du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP), a dénoncé les injustices au sein du MOJIP et a demandé à la coordinatrice nationale, Maïmouna Dièye, d’intervenir pour mettre fin à ces problèmes.
« Nous demandons la venue de la coordinatrice à Saint-Louis. Il y a des problèmes au niveau de la coordination. Nous voulons réparer ces injustices. Nous réclamons notre droit à une reconnaissance. Nous voulons le renouvellement du bureau afin de nous préparer pour les élections législatives. Nous voulons nous réunir dans l’unité, surmonter nos divergences et travailler ensemble », a déclaré Nancy Sow.
Ndèye Coumba Sow, une autre responsable du parti, a également appelé à l’unité au sein du MOJIP pour mieux se préparer aux prochaines échéances. Maguette Mané, membre du cadre de concertation du parti Pastef, a rappelé les nombreux efforts des femmes pour la libération de leurs leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, avant de demander à la responsable nationale d’intervenir à Saint-Louis pour aplanir les divergences.
« Les femmes se sont battues depuis l’emprisonnement de nos leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Nous avons même sollicité les chefs religieux pour des prières en faveur de leur libération. Nous sommes même allées voir Said Abidine Diop, le marabout qui a enseigné le Coran à notre leader Ousmane Sonko. Nous avons fait du porte-à-porte lorsque les gens n’osaient pas sortir. Nous demandons à notre coordinatrice nationale de venir le plus rapidement possible à Saint-Louis pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que nous nous approchons des élections municipales et législatives. Nous appelons la responsable nationale à venir à Saint-Louis pour le renouvellement des instances », a-t-elle soutenu. L’autre camp qui n’était pas présent à l’assemblée générale, n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation.
Abdou Khadre… à Diomaye…Son excellence…,Attention aux conflits d’intérêts…
L’expérience…, c’est très bien mais n’oublions pas L’éthique au cœur de nos actions.
Les conflits d’intérêts et le risque d’abus d’une fonction
publique pour en tirer un avantage privé ont toujours existé à
tous les niveaux de gouvernance , du fait qu’un grand nombre
de personnes qui travaillent pour des autorités publiques ont
également divers autres rôles et responsabilités .
Le Peuple souverain Souffre…
Notre Cher Sénégal a connu des conflits d’intérêts ,sociaux et environnementaux liés à l’exploitation de nos ressources minérales. Ces conflits ont souvent des causes profondes qui sont à la fois économiques, sociales, politiques et environnementales.
Il semblerait
cependant, qu’en raison de la liberté entière accordée
aux dirigeants, d’une plus forte mobilité entre les secteurs
publics et privés et d’un certain brouillage des frontières entre
ces derniers, de même qu’entre vie publique et privée, les
autorités sénégalaises doivent faire face à l’apparition
de risques nouveaux pour l’intégrité publique.
Les évolutions
de la societé actuelle vers plus d’individualisation, de numérisation et de globalisation engendrent
également de nouveaux risques d’atteinte à l’intégrité dans le secteur public
.
Le débat actuel autour des conflits d’intérêts
est d’évaluer l’efficacité des divers instruments et politiques de nos gouvernants.
To be continued……
Ensemble, vers un devenir MEILLEUR….
Abdou khadre DIOKHANE l’Officiel…..
Sn-adjoint PDS chargé de l’industrie et des mines
Responsable PDS -Italia
Le Bayern et le Real se neutralisent dans un match haletant en demi-finale aller de la Ligue des champions
Dans un duel épique entre deux géants du football européen, le Bayern Munich et le Real Madrid ont offert un spectacle captivant lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions. Au terme d’un match riche en rebondissements et en intensité, les deux équipes se sont séparées sur un score de parité de 2-2, laissant tout à jouer lors du match retour au stade Santiago Bernabeu.
Les 75 000 spectateurs présents à l’Allianz Arena ont été emportés dans une véritable montagne russe émotionnelle alors que les deux équipes se disputaient une place en finale à Wembley, le 1er juin prochain. Avec 14 titres de champions d’Europe pour le Real Madrid et 6 pour le Bayern Munich, l’enjeu était immense pour ces deux mastodontes du football continental.
La rencontre a débuté sur les chapeaux de roue, avec une domination initiale du Bayern et des occasions franches dès les premières minutes, notamment avec Leroy Sané et Harry Kane. Cependant, c’est le Real Madrid qui a ouvert le score grâce à Vinicius, sur une passe magistrale de Toni Kroos, illustrant le réalisme habituel des Merengues dans cette compétition prestigieuse.
Le public munichois a ensuite vécu une véritable montée d’adrénaline en seconde période, avec quatre minutes de pur bonheur entre la 53e et la 57e minute. Leroy Sané a inscrit un but puissant après une belle combinaison avec Joshua Kimmich, suivi immédiatement d’un penalty obtenu par Jamal Musiala et transformé avec brio par Harry Kane, plaçant ainsi le Bayern en tête.
Cependant, à dix minutes du terme, le Real Madrid a renversé la vapeur avec un penalty converti par Vinicius, signant ainsi un doublé crucial et permettant aux Madrilènes de garder espoir avant le match retour.
Cette confrontation entre le Bayern et le Real, qui est leur huitième demi-finale en Ligue des champions, a pris une nouvelle dimension avec ces rebondissements imprévisibles. Tandis que le Bayern est sous pression pour sauver sa saison après avoir perdu le titre de champion d’Allemagne et été éliminé précocement de la Coupe d’Allemagne, le Real Madrid reste en position de force en Liga et pourrait même être sacré champion dès le prochain match.
Le suspense est à son comble alors que les deux équipes se préparent pour une bataille décisive au stade Santiago Bernabeu, où un seul objectif prévaut : une place en finale de la Ligue des champions.
Rüdiger plaisante sur une potentielle finale de Ligue des champions entre le Real Madrid et le PSG
Dans une récente interview accordée à la chaîne YouTube Le Media Carré, le défenseur central du Real Madrid, Antonio Rüdiger, a abordé avec humour l’éventualité d’une confrontation avec le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions.
Interrogé sur la manière dont il ferait face à la menace de Kylian Mbappé, l’international allemand a répondu avec une touche de taquinerie : « Si on affronte Kylian Mbappé et le PSG en finale, nous allons les battre. S’il me dribble en finale, je l’explose. »
Cette déclaration, teintée d’humour et de détermination, illustre l’attitude confiante de Rüdiger envers son équipe et sa capacité à relever les défis qui se présentent. Tout en reconnaissant le talent exceptionnel de Mbappé, il affirme sa détermination à le contrer sur le terrain.
Rüdiger a également partagé ses réflexions sur les spéculations entourant un éventuel transfert de Mbappé au Real Madrid. Bien qu’il reste prudent en soulignant que rien n’est encore officiel, il est ouvert à cette possibilité et estime que le Real Madrid serait une destination appropriée pour un joueur de la qualité de Mbappé.
« Est-ce que c’est un bon choix que Mbappé aille au Real ? Qui a dit qu’il venait ? Ce n’est pas officiel. Les meilleurs joueurs ont toujours joué au Real, donc oui, ça fonctionnerait bien », a déclaré Rüdiger.
Ces commentaires de Rüdiger offrent un aperçu de l’ambiance détendue mais compétitive qui règne au sein du Real Madrid, ainsi que de la manière dont les joueurs abordent les défis à venir, même lorsqu’ils incluent des adversaires de calibre mondial comme Mbappé et le PSG.
Incendie dans les locaux de la télévision Walfadjiri : Pas de victime mais des dégâts matériels importants
Le mardi aux alentours de 19 heures, un incendie s’est déclaré dans les locaux de la télévision Walfadjiri, située dans une localité non précisée. Selon les premières informations disponibles, le feu a ravagé le studio principal, où se déroulaient la plupart des émissions de la chaîne.
Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucune victime n’a été à déplorer. Les équipes présentes sur place ont rapidement réagi pour évacuer les lieux et assurer la sécurité du personnel.
Les premières constatations laissent penser qu’un court-circuit électrique pourrait être à l’origine de l’incendie. Les pompiers dépêchés sur les lieux ont pu maîtriser les flammes et limiter les dégâts, évitant ainsi une propagation plus importante du sinistre.
Cet incident souligne l’importance des mesures de prévention des incendies et de la formation du personnel aux procédures d’évacuation d’urgence. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et mettre en place les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise à l’avenir.
Nomination d’un nouveau délégué général au Renseignement national au Sénégal
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment nommé un nouveau délégué général au Renseignement national (DNR) par décret en date du 24 avril 2024. Il s’agit du Général de division El Hadji Daouda Niang, qui remplace le Général de corps d’armée (2s) Cheikh Sène à la tête du DNR.
Auparavant, le Général Niang occupait le poste d’ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal en République de Côte d’Ivoire. Cette nomination marque un changement majeur dans la direction de la DNR, qui est un service spécial de renseignement placé sous l’autorité directe du chef de l’État.
La Délégation générale au Renseignement national a été créée en 2014 par le décret 2014-940/PR pour regrouper tous les services de renseignement dispersés dans divers ministères et à la Présidence de la République. Elle supervise notamment la Direction générale du renseignement intérieur (DGRI) et la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE).
Les attributions de la DNR, telles que définies par le décret 2014-940/PR, comprennent la collecte, l’analyse et la diffusion de renseignements relatifs aux menaces contre la sécurité et les intérêts nationaux. Elle est également chargée de centraliser, recouper, analyser et transmettre les productions des autres services de renseignement au président de la République.
La création de la DNR a marqué la dissolution des services précédents, à savoir le Centre d’Orientation stratégique (COS), l’Agence nationale de sécurité (ANS) et la Direction de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE).
Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sous les projecteurs pour ses longues heures de travail
Dans le tourbillon de la gestion gouvernementale, les heures de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont récemment suscité l’intérêt. Selon les révélations de Moustapha Diop, directeur de Waltv et chroniqueur, Sonko quitte souvent son bureau tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1 heure du matin.
Cette observation met en lumière l’engagement sans faille du Premier ministre et de son gouvernement face aux défis majeurs qui attendent le pays. La gestion d’une nation n’est pas une tâche facile. C’est un engagement qui va bien au-delà des campagnes électorales et des réunions publiques. C’est un travail qui a un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, nécessitant une concentration constante et une prise de décision éclairée.
Cependant, cette dévotion au travail intensif soulève également des questions sur l’importance du repos et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Moustapha Diop a souligné l’importance pour Sonko et son équipe de gouvernement de prendre régulièrement du repos pour préserver leur santé mentale et physique.
Après avoir été libéré et plongé directement dans une campagne électorale intense, il est compréhensible que Sonko ait continué à travailler sans relâche. Cependant, trouver un équilibre entre le travail acharné et le repos est essentiel pour maintenir la santé et la productivité à long terme.
En fin de compte, ces révélations soulignent non seulement l’engagement du gouvernement envers sa mission, mais aussi l’importance de prendre soin de soi-même pour mieux servir le pays. Le défi pour Sonko et son équipe sera de trouver cet équilibre délicat entre le travail acharné et le repos nécessaire pour être efficace dans la gestion des affaires de l’État.
Agent de l’IPRES et Complice Condamnés pour Détention de Chanvre Indien
Au tribunal de grande instance de Fatick, un agent de l’IPRES, identifié sous les initiales P. S., et son complice, I. Nd, ont été jugés en flagrant délit pour détention de chanvre indien. Cette affaire a abouti à leur condamnation à deux ans de prison ferme.
Lors de leur comparution devant la barre, P. Sarr a affirmé qu’il n’était pas un trafiquant de drogue, mais qu’il livrait la marchandise pour le compte de I. Nd. Il a déclaré avoir été piégé lors de son arrestation alors qu’il effectuait une livraison à P. D., qu’il considérait comme un proche. Selon lui, il ignorait que c’était un stratagème monté avec les forces de l’ordre pour l’appréhender. P. Sarr a également souligné qu’il travaillait à l’IPRES de Fatick et qu’il avait simplement aidé I. Nd dans ses activités sans en tirer profit.
Son complice, I. Nd, a admis avoir vendu de la drogue par le passé, mais prétendait avoir cessé cette activité en 2009. Il a expliqué qu’ils étaient un groupe de dix personnes cotisant chacune une somme pour acheter de la drogue à Joal. À son retour, il redistribuait les parts à chaque membre du groupe, gardant la sienne (125 g) pour sa consommation personnelle. I. Nd a également affirmé avoir envoyé P. S. pour livrer la part de P. D., un individu qu’il avait rencontré pour la première fois.
Cependant, ces déclarations ont été rejetées par le juge, arguant qu’elles différaient de celles fournies lors de l’enquête préliminaire. Par conséquent, les deux accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement ferme. De plus, I. Nd a été condamné à payer une amende de 420 000 FCFA.
Cette affaire souligne les conséquences sévères de la détention et du trafic de drogue, ainsi que l’importance de respecter la loi et de coopérer pleinement avec les autorités lors des enquêtes.
Gabon : Les Résultats du Dialogue National Inclusif Présentés au Président de Transition
Le général Brice Oligui Nguema, président de transition au Gabon depuis huit mois après le renversement d’Ali Bongo, a récemment reçu les conclusions d’un Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’est tenu pendant un mois à Libreville. Cette consultation nationale, à laquelle ont participé 680 représentants de divers secteurs de la société gabonaise, avait pour objectif de préparer le retour des civils au pouvoir par des élections prévues en 2025.
Près de mille propositions ont été soumises lors de ce DNI, parmi lesquelles figurent des recommandations controversées telles que la suspension temporaire de tous les partis politiques légalement reconnus, y compris le Parti Démocratique Gabonais (PDG) d’Ali Bongo. Les participants ont également suggéré la mise en place d’un régime présidentiel de séparation rigide des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que des mesures visant à garantir l’intangibilité de certaines dispositions de la future Constitution, telles que la limitation du mandat présidentiel à deux fois sept ans.
Ces propositions, saluées par les partisans du général Oligui, visent à rompre avec les pratiques politiques du passé et à prévenir toute manipulation des institutions à des fins personnelles. Elles sont perçues comme une tentative de mettre fin à 55 ans de « dynastie Bongo » marquée par une concentration du pouvoir au sein de la famille présidentielle et une gestion critiquée des ressources du pays.
Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer la composition du DNI et la nature non contraignante de ses recommandations. Malgré cela, le général Oligui semble bénéficier d’un fort soutien populaire et politique pour mener à bien la transition vers des élections démocratiques en 2025.
Les propositions du DNI seront examinées par le pouvoir militaire et pourraient servir de base à la rédaction d’une nouvelle Constitution et à l’élaboration de lois et décrets visant à consolider la transition démocratique au Gabon.
Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération
Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.
Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.
Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.
La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.
Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.
Demande de Report de l’Audience pour la Levée de l’Immunité de Mohamed Bazoum : Les Avocats Contestent les Conditions de Procédure
Les avocats du président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, retenu captif par les militaires ayant pris le pouvoir en juillet dernier, ont soumis une requête à la plus haute juridiction du pays pour reporter l’audience concernant la levée de son immunité présidentielle. Cette demande, détaillée dans un courrier consulté par l’AFP ce mardi, soulève des préoccupations majeures quant au respect des droits de la défense et à la validité de la procédure en cours.
La cour d’Etat, nouvellement instituée par le régime militaire en novembre dernier, est chargée de se prononcer le 10 mai sur la levée de l’immunité de Mohamed Bazoum, accusé de « haute trahison » et d' »atteinte à la sûreté » du pays depuis mi-août. Cependant, les avocats affirment que leur client n’a pas été informé correctement de la procédure en cours et n’a pas eu la possibilité de communiquer librement avec eux, ce qui constitue une violation flagrante des droits de la défense.
Dans leur courrier daté du 23 avril, les avocats de Mohamed Bazoum ont insisté sur l’importance fondamentale du respect de ce principe, soulignant que le non-respect de ces droits par la cour d’Etat constituerait une grave injustice. Ils ont également exprimé leurs craintes quant aux conséquences d’une éventuelle décision de lever l’immunité présidentielle de leur client, affirmant que cela légitimerait des actes de complicité et dissimulerait les événements entourant le coup d’État de juillet 2023.
Les avocats ont également remis en question la prétendue « qualité d’ancien président » de Mohamed Bazoum, soulignant qu’il n’avait jamais formellement démissionné de ses fonctions.
Cette demande de report de l’audience intervient après une série d’actions entreprises par les avocats de M. Bazoum pour défendre ses droits et contester les conditions de sa détention. En avril, ils ont sollicité l’intervention de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour exiger sa libération.
La semaine dernière, une fille de Mohamed Bazoum a publiquement accusé son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, d’être le cerveau du coup d’État militaire.
Alors que Mohamed Bazoum et son épouse, Haziza Bazoum, restent détenus dans des conditions difficiles à la résidence présidentielle de Niamey, leur fils, Salem Bazoum, a été libéré en janvier dernier.
Un Centre d’Appareillage Orthopédique de Pointe ouvre ses portes en Casamance, un espoir pour les Victimes de Mines
Les victimes de mines du conflit en Casamance peuvent enfin voir leur quotidien allégé grâce à l’inauguration d’un centre d’appareillage orthopédique de pointe. Le coordonnateur de l’Association des victimes de mines (ISAD-ASVM), Sarany Diatta, explique que ce centre marque une nouvelle ère où les membres de l’association n’auront plus besoin de se rendre en Guinée-Bissau pour obtenir des prothèses.
Depuis 2015, l’association a facilité le déplacement de personnes handicapées vers la Guinée-Bissau pour l’acquisition d’appareils orthopédiques. Désormais, ce centre moderne répondra aux besoins des victimes de mines de la Casamance avec des équipements de dernière génération. En outre, il offrira une prise en charge à d’autres personnes vivant avec un handicap de la région et même des pays voisins.
Le centre dispose d’outils de réadaptation physique à la pointe de la technologie, notamment des appareillages de rééducation, des prothèses et des équipements sportifs. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le CRS-USAID, l’AJWS, HI, CNAMS, entre autres.
Arame Top Sène, Directrice générale de l’Action Sociale, souligne que ce centre contribuera à combler le déficit en produits et spécialistes dans le domaine de l’orthopédie et de la réadaptation fonctionnelle. Elle exprime également l’espérance que le centre pourra prendre en charge au moins 600 personnes et former au moins 10 techniciens dans le domaine de l’orthopédie et des nouvelles technologies d’assistance.
Situé à Boutoute, dans la commune de Niaguis, ce centre d’appareillage et de réadaptation physique représente un véritable espoir pour les personnes handicapées de la Casamance et au-delà. Son ouverture marque un pas en avant significatif dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes de mines et des personnes vivant avec un handicap dans la région.
Banjul se Prépare pour le 15e Sommet de l’OCI avec l’Aide du Sénégal
La Gambie se prépare à accueillir le 15e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) les 4 et 5 mai prochains, avec le soutien logistique précieux du Sénégal. La capitale gambienne, Banjul, est actuellement en pleins préparatifs pour cet événement d’importance régionale et internationale.
Selon les informations fournies par le directeur exécutif du comité d’organisation du sommet, Yankuba Dibba, le Sénégal a offert son aéroport militaire de Yoff pour aider à résoudre le problème de manque d’espace de stationnement à l’aéroport international de Banjul. Cette initiative permettra à certains avions participants de se garer à Dakar, à Yoff, facilitant ainsi la logistique de l’événement.
M. Dibba a souligné que cette collaboration avec le Sénégal n’impacte en rien les capacités d’hébergement de la Gambie pour les participants au sommet, contrairement à certaines opinions exprimées. Il a assuré que même en accueillant jusqu’à 5 000 invités, le pays peut les loger temporairement sans difficulté.
Il a également expliqué que le principal défi concernait les places de stationnement pour les avions, l’aéroport de Banjul ne pouvant accueillir qu’un nombre limité d’aéronefs en plus des vols réguliers. Dans le cadre de cette coopération avec le Sénégal, l’utilisation de l’ancien aéroport de Yoff a été autorisée pour permettre le stationnement des avions des chefs d’État qui prévoient de rester plus longtemps.
Cette collaboration entre la Gambie et le Sénégal témoigne de la solidarité et de la coopération entre les pays de la région dans la préparation et la tenue d’événements internationaux d’une telle envergure. Le 15e Sommet de l’OCI s’annonce comme un moment clé pour discuter des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les pays membres, tout en renforçant les liens entre les nations islamiques.
Le PDS envoie une délégation au Daaka de Médina Gounass : Entre politique et spiritualité
La 83e édition du Daaka de Médina Gounass a été marquée par la présence remarquée d’une délégation du Parti démocratique sénégalais (PDS), conduite par son Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, et comprenant le candidat Karim Wade. Cette rencontre emblématique entre politique et spiritualité a suscité un intérêt considérable et a été l’occasion de renforcer les liens entre les autorités politiques et religieuses du pays.
Composée de membres de la direction nationale ainsi que de responsables des fédérations de Vélingara, Kolda et Sédhiou, la délégation du PDS a été chaleureusement accueillie par le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Bâ et ses proches collaborateurs.
La visite de la délégation libérale à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, a été bien plus qu’une simple formalité politique. Cet événement a offert un moment privilégié de recueillement et de prières, où les représentants politiques ont pu partager les salutations et les vœux du Président Abdoulaye Wade et de Karim Wade avec le Khalife et son entourage.
Le Khalife de Médina Gounass a exprimé sa satisfaction quant à la présence de la délégation, soulignant ainsi l’importance des liens historiques et culturels entre les familles sénégalaises et la communauté religieuse de Médina Gounass. Il a également saisi cette opportunité pour exprimer sa gratitude envers l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, soulignant les relations d’amitié étroites qui existent depuis des générations.
Au-delà des considérations politiques, cette visite illustre la reconnaissance et le respect des autorités politiques envers les valeurs spirituelles et culturelles du Sénégal. Elle témoigne également de l’importance du dialogue et de la coopération entre les différents acteurs de la société sénégalaise, dans un esprit de solidarité et d’harmonie.
Cette rencontre entre le PDS et Médina Gounass restera gravée comme un exemple de la richesse et de la diversité de la culture sénégalaise, où la politique et la spiritualité se rencontrent dans un esprit de respect et de compréhension mutuelle.
Koungueul : Un voleur lynché par la population et grièvement blessé à la tête.
Ce lundi matin, à Missira Wandène, les éléments de l’Élément de Surveillance et d’Interventions (ESI) de Koungueul ont été appelés à agir suite à un incident grave. Un individu, gravement blessé à la tête et au bras, a été conduit au poste de Gendarmerie de Missirha pour identification.
Selon nos sources, cet individu faisait partie d’un groupe de quatre malfaiteurs qui se sont introduits dans un enclos de moutons. Alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite, il a été appréhendé par la population locale et violemment agressé.
L’ESI est intervenu pour le secourir et le conduire au poste de Gendarmerie, où il a été identifié comme étant un berger de 42 ans, résidant à Ndioundia (Birkilane), marié à deux femmes et père de neuf enfants.
Cet incident souligne la tension et les risques auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière de sécurité. Il met également en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et garantir le respect de la loi.


Forfait de Matthijs de Ligt : Un coup dur pour le Bayern Munich avant le choc contre le Real Madrid
Ce mardi, les projecteurs du football mondial se tourneront vers l’Allianz Arena où le Bayern Munich affrontera le Real Madrid dans un match au sommet. Mais alors que les fans se préparent à une confrontation épique, une nouvelle bouleversante pourrait changer la donne : le forfait de Matthijs de Ligt, défenseur central clé du Bayern.
Selon les dernières informations rapportées par Bild, de Ligt ne pourra pas participer au match en raison d’une blessure au genou. Cette absence est un véritable coup dur pour l’équipe, car de Ligt est un pilier de la défense munichoise, apportant à la fois solidité et leadership sur le terrain.
Habituellement associé à Eric Dier en défense centrale, de Ligt devra être remplacé par Kim Min-Jae pour ce match crucial. Alors que les deux équipes visent à prendre l’avantage avant le match retour en Espagne, ce changement de personnel pourrait avoir un impact significatif sur le déroulement de la partie.
Les supporters du Bayern Munich retiennent leur souffle en espérant que l’équipe saura surmonter cette épreuve et relever le défi avec détermination. Avec la pression déjà palpable de ce match de l’année, l’absence de de Ligt ne fait qu’ajouter à l’incertitude et à l’excitation qui entourent cette rencontre tant attendue.
Un drame sans précédent secoue le quartier Hlm de Saint-Louis : Mort tragique lors d’une altercation lors du jeu de Simbe
Dans une nuit de lundi déjà sombre, une tragédie a frappé le quartier Hlm de Saint-Louis, plongeant ses résidents dans un état de choc et d’incrédulité. El Hadj Oumar Ndiaye, un jeune homme âgé de seulement 20 ans et originaire du Saloum, a été brutalement tué lors d’une altercation survenue pendant le jeu de Simbe, également connu sous le nom de jeu de faux lion.
L’événement, qui aurait éclaté tard dans la nuit, a bouleversé la quiétude de ce quartier paisible, plongeant ses habitants dans un profond désarroi. Ameth Dia, président du conseil du quartier Hlm, exprime un sentiment partagé de consternation et de chagrin : « Le jeu de Simbe n’était pas autorisé », a-t-il confié, soulignant le caractère non réglementé de cette activité qui a conduit à une issue tragique.
Selon les informations recueillies, l’autorisation délivrée par les autorités locales n’était pas destinée à organiser un jeu de Simbe, mais plutôt une autre activité. Cette divergence entre les attentes et la réalité a jeté une lumière crue sur les dangers potentiels de telles pratiques non autorisées.
Le jeune El Hadj Oumar Ndiaye, victime de cette altercation mortelle, est décédé des suites de ses blessures. Son corps repose encore à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il a été transporté par les sapeurs-pompiers après le terrible incident.
L’auteur présumé de cette attaque meurtrière est actuellement en fuite, selon des sources relayées par Rts.sn visité par Senego. Cependant, les autorités locales ont lancé une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux et faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.
En ces moments sombres, la communauté du quartier Hlm pleure la perte d’un de ses jeunes membres, rappelant ainsi l’importance cruciale de la sécurité et de la prévention des violences dans nos quartiers. Ce drame doit servir de rappel poignant de la nécessité de promouvoir des activités sûres et réglementées pour nos jeunes, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.
Lutte contre l’émigration irrégulière : Interpellation de 47 candidats à la traversée clandestine
Malgré les efforts déployés par les autorités pour dissuader l’émigration irrégulière, le phénomène persiste avec vigueur. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2024, la base navale Nord a procédé à l’interpellation de 47 individus suspectés de vouloir rejoindre clandestinement les côtes européennes.
Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 37 Sénégalais, huit Gambiens et deux Guinéens. Ces candidats à l’émigration clandestine ont été appréhendés alors qu’ils se préparaient à prendre la mer à bord d’une pirogue. Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi 40 bidons de 30 litres d’essence, qui ont été remis à la gendarmerie pour les suites légales.
Cette opération, menée par la base navale Nord en collaboration avec d’autres forces de sécurité, témoigne de la détermination des autorités à lutter contre ce fléau qui met en péril la vie de nombreux jeunes désespérés en quête d’une vie meilleure. Malgré les risques encourus et les multiples obstacles dressés sur leur chemin, ces candidats à l’émigration clandestine persistent dans leur volonté de rejoindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.
Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent à la sensibilisation et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour mettre un terme à ce phénomène. La coopération internationale et la mise en œuvre de politiques de développement durable et inclusif sont également essentielles pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et les dissuader de risquer leur vie dans des traversées clandestines dangereuses.
Opération de sauvetage au large de Dakhla : 81 migrants secourus par la Marine Royale
Une opération de sauvetage menée par une unité de la Marine Royale a permis de porter assistance à une pirogue en détresse ce lundi, alors qu’elle dérivait à 280 km au sud-ouest de Dakhla. À son bord se trouvaient 81 personnes cherchant à migrer vers les îles Canaries. Selon un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales, ces individus, originaires de pays africains subsahariens, étaient confrontés à des conditions météorologiques défavorables avant leur secours.
L’intervention rapide et efficace de la Marine Royale a permis de sauver ces migrants en situation de détresse en mer. Une fois secourus, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord avant d’être transportés au Port de Dakhla en toute sécurité. Sur place, ils ont été remis aux autorités compétentes, en l’occurrence la Gendarmerie Royale, afin de suivre les procédures administratives requises.
Cette opération de sauvetage démontre une fois de plus l’engagement et la vigilance des forces maritimes marocaines en matière de secours en mer et de préservation de la vie humaine. Elle met également en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les eaux tumultueuses de l’océan Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure.
En cette période où les traversées clandestines et les risques associés sont malheureusement de plus en plus fréquents, il est crucial de saluer le dévouement des équipes de sauvetage et de rappeler l’importance de la solidarité internationale dans la protection des droits et de la dignité des migrants en situation de vulnérabilité en mer.
Révélation choquante : Enquête de l’OFNAC sur la gestion de la dialyse au Sénégal
L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a récemment publié son rapport d’enquête pour l’année 2023, mettant en lumière une affaire préoccupante de mauvaise gestion et de surfacturation dans la prise en charge de la maladie rénale chronique, plus spécifiquement dans le domaine de la dialyse au Sénégal.
Cette enquête, initiée à la suite des dénonciations du porte-parole du Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal, Hamidou Diallo, révèle des pratiques troublantes au sein des centres de dialyse du pays. Les conclusions de l’OFNAC pointent du doigt des délits de corruption passive, d’escroquerie, ainsi que des irrégularités dans la gestion des deniers publics.
Selon les déclarations de M. Diallo, relayées dans la presse dès janvier 2020, la situation des patients insuffisants rénaux au Sénégal est critique. Les ruptures de stock de kits d’hémodialyse et les difficultés d’accès aux soins sont monnaie courante. Les chiffres alarmants avancés par le plaignant mettent en lumière une crise profonde dans la gestion de cette maladie, touchant potentiellement des millions de Sénégalais.
Les révélations faites par M. Diallo mettent en cause plusieurs acteurs du secteur de la santé, notamment la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et des centres de dialyse privés. Les pratiques de surfacturation des kits de dialyse, les détournements de médicaments destinés aux patients, ainsi que la vente illicite de matériel médical, sont autant d’accusations graves qui pèsent sur ces établissements de santé.
L’enquête de l’OFNAC a permis de confirmer plusieurs des allégations avancées par M. Diallo, mettant en lumière un système complexe de fraude et de corruption au sein du secteur de la dialyse au Sénégal. Les auditions de responsables de la santé publique et du secteur privé ont permis de collecter des preuves substantielles corroborant les accusations de mauvaise gestion et d’irrégularités financières.
L’implication de plusieurs personnalités importantes du domaine médical et de la santé publique, ainsi que des révélations sur des pratiques frauduleuses de certaines structures de dialyse renforcent la gravité de cette affaire. La surfacturation des kits de dialyse, en particulier, soulève des questions sur l’accès équitable aux soins de santé pour les patients insuffisants rénaux, mettant en danger leur vie et leur bien-être.
Face à ces révélations choquantes, l’OFNAC a transmis son rapport d’enquête au procureur de la République de Dakar, appelant à des mesures urgentes pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses et assurer une prise en charge adéquate des patients insuffisants rénaux au Sénégal. Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé, afin de garantir l’accès universel à des soins de qualité pour tous les citoyens sénégalais.
Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye
Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.
Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.
En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.
Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.
Mandat d’arrêt international contre François Bozizé pour crimes contre l’humanité
Un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, dans le cadre d’une enquête sur sa responsabilité présumée dans des crimes contre l’humanité perpétrés par des militaires dans une prison entre 2009 et 2013. Cette annonce a été faite par une cour spéciale parrainée par l’ONU.
François Bozizé, âgé de 77 ans, a dirigé la République centrafricaine après un coup d’État en 2003, avant d’être renversé par des rebelles en 2013. Il est actuellement à la tête de la principale rébellion centrafricaine et vit en exil en Guinée-Bissau depuis mars 2023.
Cette décision de lancer un mandat d’arrêt international marque une nouvelle étape dans les efforts pour traduire en justice les responsables présumés de violations des droits de l’homme en République centrafricaine. Elle souligne également l’importance de lutter contre l’impunité pour garantir la justice et la réconciliation dans le pays.
Les détails précis des allégations portées contre François Bozizé n’ont pas été immédiatement divulgués, mais cette mesure témoigne de la détermination de la communauté internationale à poursuivre les auteurs présumés de crimes graves, où qu’ils se trouvent, et à rendre justice aux victimes.
Justice : Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla entame les procédures d’asile au Sénégal
Bonne nouvelle pour notre compatriote guinéen, Agi Sylla, quelques jours après sa libération.
Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, a félicité les nouveaux gouvernants d’avoir libéré Agi Sylla. « Le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla est libre et a entamé la procédure d’asile au Sénégal. Les nouvelles autorités du pays ont entendu les appels en sa faveur, dont ceux de nombreux militants et responsables de PASTEF. Le Sénégal est et reste une terre d’asile qui a accueilli tous ceux qui luttent contre l’oppression. Il a accueilli les responsables et militants de la SWAPO, de l’ANC et du PAIGC. Il a accueilli les haïtiens fuyant la dictature des Duvalier et des africains de toutes nationalités », a-t-il écrit.
Affaire Mbour 4 : Implication de membres de l’ancien régime dans un scandale d’attribution de parcelles
Le journal Les Echos révèle un scandale lié à l’attribution controversée de parcelles à Mbour 4, dans la région de Thiès, mettant en cause des membres de l’ancien régime.
Selon le quotidien, certains bénéficiaires de terrains ont même commencé des travaux de construction, malgré des irrégularités dans le processus d’attribution. Cette affaire a suscité l’intervention du gouverneur de la région, agissant sur instruction des autorités supérieures, qui a ordonné la suspension immédiate des travaux en attendant des mesures appropriées.
L’implication de membres de l’ancien régime dans ce scandale soulève des questions sur la transparence et l’équité dans le processus d’attribution des parcelles. Les autorités compétentes devront mener une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal et souligne l’importance de garantir la légalité et la transparence dans toutes les transactions immobilières. Il est essentiel que les processus d’attribution de parcelles soient conformes aux lois et réglementations en vigueur, afin de prévenir les abus et d’assurer l’égalité des chances pour tous les citoyens.
Résumé du Rapport d’Enquête n°02/2023 : Affaire Contrat SENELEC-AKILEE
Le rapport d’enquête numéro 02/2023 concerne des allégations sérieuses d’infractions financières et administratives impliquant la Société nationale d’électricité (SENELEC) et l’entreprise AKILEE. L’affaire a attiré l’attention du public et des autorités en raison de la gravité des accusations, notamment:
Escroquerie et Tentative d’Escroquerie sur les Deniers Publics: L’enquête révèle des tentatives d’escroquerie affectant directement les finances publiques. Ces actions étaient apparemment conçues pour manipuler des contrats au détriment de SENELEC et à l’avantage d’AKILEE ou d’autres entités.
Détournement de Deniers Publics et Complicité: Des fonds publics auraient été illicitement détournés dans le cadre du contrat entre SENELEC et AKILEE. Le rapport pointe du doigt non seulement les acteurs directs mais aussi ceux qui ont facilité ou couvert ces agissements.
Comptable de Fait et Complicité: Certaines personnes auraient agi en qualité de comptables de fait, gérant des fonds publics sans en avoir la charge légale, avec la complicité d’autres agents ou cadres de SENELEC et AKILEE.
Violation des Dispositions du Code des Marchés Publics: L’enquête indique que le contrat a été attribué en violation des normes légales régissant les marchés publics, ce qui soulève des questions sur la régularité des procédures de passation et d’exécution du contrat.
Fraude Fiscale: Il est également mentionné que des actes de fraude fiscale ont été commis, impliquant la sous-déclaration de revenus ou d’autres manœuvres pour échapper aux obligations fiscales légitimes.
Le rapport recommande des actions judiciaires contre les individus et les entités impliqués, ainsi que des réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion des contrats publics. Des mesures correctives sont également suggérées pour récupérer les fonds perdus et prévenir de futures occurrences de telles infractions.
Cette affaire met en lumière des défis significatifs dans la gestion des entreprises publiques et la protection des deniers publics contre les abus. Elle appelle à une vigilance accrue, à des contrôles plus stricts et à une responsabilité renforcée pour tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources publiques. La réaction des autorités à ce rapport sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et le marché des marchés publics.
Rapport d’Activité 2023 de l’OFNAC
Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage
L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.
Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.
« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.
Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.
Les 16es de finale de la Coupe du Sénégal débutent avec des confrontations de haut niveau
Les amateurs de football sénégalais seront en ébullition cette semaine avec le début des 16es de finale de la Coupe du Sénégal, prévu pour ce mardi 30 avril. Cette phase de la compétition promet des affrontements palpitants, mettant en scène certaines des équipes les plus en vue du pays.
L’un des matchs les plus attendus opposera Casa Sports à Génération Foot, deux équipes de Ligue 1 qui se sont déjà rencontrées lors de la 21e journée du championnat. Ce duel est considéré comme une finale avant l’heure, tant les deux équipes sont en forme et déterminées à avancer dans la compétition.
De leur côté, l’As Pikine et le Stade de Mbour, finaliste malheureux de l’édition précédente, se préparent à livrer une rencontre intense. Ces affiches promettent un spectacle de qualité et des émotions fortes pour les supporters.
D’autres équipes de Ligue 1, telles que Teungueth FC, leader actuel du championnat, et le Jaraaf, tenant du titre, affronteront respectivement l’As Bambey et Haayo d’Agnam. Ces matchs mettront en lumière la diversité et le talent du football sénégalais, offrant des moments de compétition acharnée et de suspense.
Les équipes de Ligue 2 ne seront pas en reste, avec des duels équilibrés et imprévisibles qui ajouteront une touche de suspense à ces 16es de finale de la Coupe du Sénégal. Les rencontres se dérouleront du 30 avril au 2 mai, offrant aux passionnés de football une semaine chargée en émotions et en adrénaline.
Nouvelle ministre des Sports du Sénégal : Khady Diène Gaye transfère son cabinet à la Cité Gorgui
À peine deux semaines après son installation, la première femme ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a déjà déménagé son cabinet de l’immeuble de la Zone B vers la Cité Gorgui. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, cette décision a été prise pour installer son Cabinet dans les locaux du Département de la Jeunesse, anciennement dirigé par l’ancien ministre Pape Malick Ndour.
Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports, succédant à Mame Mbaye Niang. Ce qui rend sa nomination particulière, c’est le cumul de ce département avec ceux de la Jeunesse et de la Culture, où le ministre sortant Aliou Sow lui a passé le témoin.
Ce déménagement semble refléter une volonté de regrouper les départements sous la tutelle de Khady Diène Gaye dans un même lieu, facilitant ainsi la coordination et la gestion des affaires liées à la jeunesse, au sport et à la culture.
Naufrage au large des îles Canaries : 9 survivants secourus après le chavirage d’un bateau
Hier matin, le Salvamento Marítimo Salvamar Adhara est intervenu à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo avait secouru neuf survivants d’un naufrage au large des îles Canaries. Selon les informations de Gaceta Del Meridiano, aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du bateau naufragé.
Les secours ont constaté qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Le pétrolier Beskidy, en provenance du Brésil et se dirigeant vers Carthagène, a repéré le bateau à environ 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) et a immédiatement alerté les services d’urgence.
Les neuf survivants, tous d’origine subsaharienne et majeurs, ont été transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd, après avoir été secourus. Ils ont ensuite été débarqués sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro, où ils ont été admis à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.
Selon les autorités sanitaires et les services d’urgence, le bateau transportait initialement 60 personnes, toutes des hommes majeurs, qui avaient quitté le port de Mbour au Sénégal il y a neuf jours. Le naufrage s’est produit au septième jour de leur traversée, il y a deux jours. Les survivants ont déclaré qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord de l’embarcation.
Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent la périlleuse traversée de l’Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.
Les producteurs de maïs de l’est du Sénégal s’engagent pour la souveraineté alimentaire
Dans un contexte où la sécurité alimentaire est une préoccupation mondiale croissante, les producteurs de maïs de la région de l’est du Sénégal font entendre leur voix et expriment leur détermination à contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Sous la direction de Pape Banda Dièye, président du collège national et maire de Tamba, ces agriculteurs s’engagent à surmonter les défis actuels pour assurer une production céréalière abondante et de qualité.
La région de l’est du Sénégal, riche en ressources en eau et en terres fertiles, offre un potentiel agricole important. Les producteurs de maïs de cette région croient en leur capacité à jouer un rôle clé dans la réalisation des objectifs nationaux de production céréalière. Avec une ambition affichée de produire à eux seuls les 350 000 tonnes de céréales projetées par les autorités, ces agriculteurs montrent leur engagement envers le développement agricole et la sécurité alimentaire du pays.
Malgré les défis rencontrés, tels que les problèmes phytosanitaires et les contraintes d’équipement, les producteurs de maïs de l’est du Sénégal ont enregistré des succès notables. Le bilan positif de l’année précédente, marqué par une production de 144 000 tonnes de maïs, témoigne de leur résilience et de leur capacité à surmonter les obstacles. Cependant, pour continuer sur cette lancée et réaliser pleinement leur potentiel, ces agriculteurs appellent à un soutien accru des autorités et des parties prenantes concernées.
Le Drdr, représenté par M. Bâ, souligne la nécessité d’investir dans les infrastructures agricoles et d’augmenter la disponibilité des intrants agricoles. Un réseau de distribution efficace des semences est essentiel pour répondre aux besoins des producteurs et garantir des récoltes abondantes. Avec un accès amélioré aux semences de qualité et aux équipements agricoles appropriés, les agriculteurs de la région pourront optimiser leur production et contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire nationale.
L’engagement des producteurs de maïs de l’est du Sénégal en faveur de la souveraineté alimentaire illustre leur engagement envers le développement durable et la prospérité de leur communauté. En collaborant étroitement avec les autorités et les parties prenantes concernées, ces agriculteurs sont déterminés à exploiter pleinement le potentiel agricole de la région pour assurer un approvisionnement alimentaire sûr et durable pour l’ensemble du pays.
Crise au Mali : Le régime militaire sous pression à l’approche du dialogue intermalien
Le régime militaire au Mali se retrouve confronté à une contestation croissante alors que le pays fait face à des défis sécuritaires et économiques majeurs. Malgré les critiques pour son refus de céder le pouvoir aux civils et le report de l’élection présidentielle, les colonels au pouvoir tentent de maintenir leur soutien tout en réprimant la contestation grandissante.
Depuis le coup d’État de 2020, les colonels qui dirigent le Mali ont manqué à leurs engagements de rendre le pouvoir aux civils par les urnes en février. Ils ont également suspendu les activités des partis politiques et dissous des associations appelant à des élections, ce qui a suscité des critiques quant au respect des droits démocratiques.
Malgré cela, une partie de l’opinion publique malienne soutient toujours le régime militaire, arguant que la classe politique traditionnelle a également failli à ses engagements et souffre d’un manque de crédibilité. Certains estiment également que les élections ne sont pas une priorité urgente dans le contexte actuel de crise sécuritaire et économique.
La junte mise sur le dialogue intermalien lancé en décembre pour renforcer sa légitimité, mais cette initiative est largement boycottée par l’opposition. Les premières recommandations de ce dialogue suggèrent une prolongation de la période de transition et la possibilité d’une candidature du leader de la junte à la future présidentielle.
Malgré les critiques et la fronde de l’opposition, le régime n’a pas encore fait face à des manifestations de grande ampleur. Une enquête d’opinion réalisée en janvier indique que la majorité des Maliens étaient satisfaits de la gestion de la transition par les militaires, bien que cela se soit déroulé dans un contexte de répression des voix discordantes.
Néanmoins, les coupures d’électricité fréquentes et les défis économiques continuent d’éroder le soutien populaire au régime. Alors que les Maliens se réveillent progressivement face à la situation, beaucoup estiment qu’il n’y a pas d’alternative crédible pour l’instant.
Dans ce contexte, le Mali se trouve à un moment crucial où les enjeux sécuritaires, économiques et politiques sont étroitement liés. L’issue du dialogue intermalien et les prochaines actions du régime militaire seront déterminantes pour l’avenir du pays et de sa transition démocratique.
Quatre policiers tués lors d’une fusillade en Caroline du Nord
Une fusillade survenue lundi en Caroline du Nord, aux États-Unis, a coûté la vie à quatre policiers et en a blessé quatre autres, marquant une tragédie pour la communauté policière et la ville de Charlotte-Mecklenburg.
L’incident a commencé lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour arrêter un individu déjà condamné et recherché pour possession illégale d’arme à feu. Alors qu’ils s’apprêtaient à procéder à l’arrestation, les policiers ont été accueillis par des coups de feu, déclenchant un échange de tirs tendu qui a duré environ trois heures.
Selon les autorités locales, au moins un suspect a été retrouvé mort sur les lieux de l’affrontement, tandis qu’un jeune de 17 ans et une femme ont été arrêtés. La fusillade a également entraîné la mort de trois policiers, tandis que quatre autres ont été blessés.
Le président américain Joe Biden a exprimé ses condoléances et son soutien aux familles des victimes, soulignant l’importance de soutenir la communauté policière dans de telles circonstances tragiques.
Cette fusillade a secoué la ville de Charlotte-Mecklenburg et a été qualifiée de « jour absolument tragique » par le chef de la police locale. Le ministre de la Justice Merrick Garland s’est également dit « bouleversé » par cet événement.
Alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de la fusillade, cet incident tragique souligne les dangers auxquels sont confrontés les policiers dans l’exercice de leurs fonctions et rappelle l’importance de leur service et de leur dévouement pour assurer la sécurité des communautés.
Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale
Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.
L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.
L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.
Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.
Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.
Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.
Demi-finale de la Ligue des champions : Dortmund vs PSG, au-delà du football
La demi-finale tant attendue de la Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain suscite un intérêt particulier, non seulement sur le plan sportif, mais également sur le plan politique et idéologique. Pour certains fans allemands, cet affrontement dépasse les simples enjeux sportifs, reflétant des valeurs et des perceptions divergentes entre les deux clubs.
Les supporters du Borussia Dortmund expriment un fort désir de vaincre le PSG, qu’ils perçoivent comme un club aux valeurs peu respectables. Ils critiquent notamment la politique de recrutement du PSG, qu’ils estiment axée sur l’achat de stars à prix exorbitant, financé par le Qatar. Pour ces supporters, le PSG incarne l’image du « nouveau riche » du football européen, en opposition aux valeurs traditionnelles et à l’indépendance des clubs allemands.
La tension entre les deux clubs ne se limite pas au terrain, mais s’étend également aux tribunes et aux questions financières. Les supporters de Dortmund ont critiqué les tarifs élevés des billets au Parc des Princes lors du match de phase de groupes, et des médias allemands ont rapporté que le PSG aurait réduit le nombre de places disponibles pour les supporters visiteurs lors du match retour à Paris.
Cette opposition entre Dortmund et le PSG revêt donc une dimension politique, mettant en lumière les différences de valeurs et d’approches entre les deux clubs. En Allemagne, où les supporters attachent une grande importance à l’indépendance des clubs et sont souvent hostiles aux investisseurs privés, le Qatar et d’autres investisseurs étrangers sont perçus avec méfiance.
Les dirigeants du Borussia Dortmund ont également exprimé leurs préoccupations concernant le rôle croissant des États et des investisseurs privés dans le football, soulignant les défis posés par des clubs tels que le PSG et Newcastle, propriétés de gouvernements étrangers ou de grandes entreprises. Cette dimension politique ajoute un élément supplémentaire à l’affrontement entre Dortmund et le PSG, faisant de cette demi-finale un événement à la fois sportif et symbolique.
Constructions illégales au Sénégal : Examiner chaque cas individuellement
La récente mise en place d’un Comité Ad Hoc chargé d’examiner les dossiers de constructions susceptibles de bénéficier d’une dérogation aux mesures de suspension des procédures domaniales et foncières souligne la volonté des autorités de concilier la rigueur de l’application des règles avec la protection des droits légitimes des particuliers.
Cette approche marque un tournant significatif dans la gestion des constructions illégales, en permettant un examen minutieux de chaque cas, tenant compte des circonstances spécifiques, plutôt que d’appliquer une décision uniforme à toutes les situations. En adoptant cette approche individualisée, les autorités s’efforcent de garantir une justice équitable pour tous les concernés.
La transparence du processus est renforcée par le fait que tous les actes administratifs en cours d’approbation seront automatiquement soumis au Comité Ad Hoc. Cette mesure rassure les parties prenantes quant à l’équité et à l’impartialité de l’examen de leurs dossiers.
Par ailleurs, il est important de noter que les instructions concernant les dossiers domaniaux dans les autres localités et zones non couvertes par la suspension des procédures continueront d’être traitées conformément aux textes et procédures en vigueur. Cette approche vise à assurer une cohérence et une stabilité dans la gestion foncière à travers le pays.
En somme, cette nouvelle approche représente un compromis sage entre la nécessité de réglementer le secteur foncier et la protection des droits des individus. Elle témoigne de la volonté des autorités de trouver des solutions équilibrées et justes pour résoudre les défis liés aux constructions illégales tout en respectant les droits légitimes des citoyens.
Retour de Jean Baptiste Diouf : les socialistes dans tous leurs états
Le retour du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, semble avoir suscité des réactions mitigées au sein du Parti socialiste (PS), selon les informations rapportées par Les Échos. En effet, le quotidien indique que ce retour est loin de faire l’unanimité parmi les responsables du parti, certains exprimant même une colère palpable.
La source souligne que certains responsables du PS seraient particulièrement mécontents du retour de Jean Baptiste Diouf, estimant qu’il peut partir et revenir comme bon lui semble, sans subir les conséquences de ses actions.
Cette réaction peut s’expliquer par divers facteurs, notamment des divergences politiques ou des tensions internes au sein du parti. Cependant, il est également possible que ce retour soit perçu comme un ballon de sonde en vue de possibles retrouvailles avec d’autres figures politiques telles que Khalifa Sall et ses partisans.
Dans tous les cas, le retour de Jean Baptiste Diouf semble agiter les eaux au sein du PS et suscite des interrogations quant à ses motivations et à ses intentions politiques à l’avenir.
Conseil municipal de Dakar : un ancien ministre retrouve son siège
Le Conseil municipal de la Ville de Dakar s’est réuni vendredi dernier, et parmi les participants, l’ancien ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, ainsi que maire de Dakar Plateau, Alioune Ndiaye, était présent. Son retour a été remarqué après une absence prolongée lors des réunions précédentes du Conseil.
Selon les informations rapportées par Les Échos, Alioune Ndiaye avait manqué plusieurs réunions du Conseil municipal avant sa réapparition lors de la réunion de vendredi. Sa présence a été notée et soulignée par le quotidien d’information.
L’article mentionne également un moment particulier lors de la réunion, où un échange d’embrassades a eu lieu entre le député du Pastef, Abass Fall, et certains membres de l’équipe du maire de Dakar, Barthelemy Dias, qui est également membre de Taxawu Sénégal. Cette séquence d’accueil chaleureux a été qualifiée d’inattendue et a suscité l’intérêt des observateurs présents lors de la réunion du Conseil municipal.
La réunion a sans aucun doute été marquée par ces moments de retrouvailles et de convivialité, témoignant des dynamiques politiques et sociales qui animent la scène municipale à Dakar.
ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE: EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD
Le récent mouvement de grève orchestré par les travailleurs de la société nationale de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), a secoué le secteur des transports au Sénégal. Accusant leur directeur général, Ousmane Sylla, de favoritisme dans les promotions du personnel, les travailleurs ont immobilisé l’ensemble des bus de la compagnie, entraînant une perturbation significative des services.
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris la situation en main et s’est rendu au siège de DDD pour évaluer la crise. Après avoir entendu les plaintes des travailleurs, il a promis d’ouvrir une enquête approfondie pour démêler les causes profondes de la grève et déterminer les problèmes soulevés.
Le directeur général de DDD, Ousmane Sylla, a réfuté les accusations de partialité dans les promotions, invoquant les défis inhérents à la gestion des ressources humaines. Il a également annoncé qu’avant chaque nomination, des tests sont organisés au préalable ; des mesures visant à évaluer les compétences des nouveaux promus, dans un effort d’impartialité au sein de l’entreprise.
Le ministre de tutelle, de son côté, a tenté de calmer les travailleurs en soulignant que les problèmes soulevés chez DDD ne sont pas un cas isolé, mais plutôt répandus dans plusieurs secteurs publics et parapublics. Il s’est engagé à résoudre les problèmes spécifiques rencontrés par DDD et a exhorté les travailleurs à reprendre leurs activités pour éviter de perturber davantage les citoyens.
Un geste qui a, pour le moment, suffit à calmer les ardeurs qui prenaient des proportions incontrôlables la situation avec le récent acte de vandalisme. En effet, tel le relatait l’édition du Dakarois Quotidien de ce lundi, dix (10) bus de la compagnie ont été gravement endommagés au dépôt de Ouakam, dimanche dernier.
La direction de DDD a fermement condamné ces actes de sabotage dans un communiqué officiel, promettant d’ouvrir une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.
L’engagement du ministre à résoudre ces problèmes est un premier pas garantissant la continuité des services essentiels de transport pour les citoyens qui ont beaucoup souffert de ce mouvement d’humeur.
LEDAKAROIS
Le FMI en discussion à Dakar pour réévaluer les accords financiers suite aux élections
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Dakar depuis vendredi dernier pour réévaluer les accords financiers conclus en juin dernier. Ces discussions surviennent dans un contexte post-électoral où de nouvelles orientations pourraient émerger, influençant les engagements pris précédemment par le Sénégal, notamment en ce qui concerne la réduction des subventions.
Les nouvelles autorités sénégalaises se trouvent confrontées à une situation délicate, alors qu’elles doivent jongler entre les impératifs économiques actuels et les termes des accords conclus avec le FMI. En effet, ces accords, notamment le Mécanisme élargi de crédit, la Facilité élargie de crédit et la Facilité pour la résilience et la durabilité, imposent des obligations qui pourraient nécessiter une révision à la lumière des récents développements politiques.
L’objectif de ces discussions est de trouver un équilibre entre les besoins économiques urgents du pays et les termes des accords avec le FMI, tout en explorant des alternatives financières qui ne contribueraient pas à accroître davantage la dette nationale. Cette réévaluation intervient alors que le gouvernement sénégalais cherche à assurer une gestion financière responsable tout en répondant aux demandes pressantes de la population en matière de développement et de bien-être économique.
Pastef : dans les coulisses d’une réunion secrète
Samedi dernier, une réunion secrète du parti Pastef a réuni plusieurs membres influents, dont le Bureau politique, les députés, les élus locaux, les coordonnateurs départementaux, les commissariats du Mouvement national des cadres patriotes (MNCP) et la haute autorité de régulation de la formation politique. La rencontre, présidée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, était la première du genre depuis la victoire du parti à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Selon les informations rapportées par Source A, plusieurs sujets ont été abordés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a été question du financement des activités et des projets du parti, notamment la construction d’un siège. De plus, des discussions ont eu lieu concernant les nominations dans les postes de direction et la restructuration du Pastef.
Une proposition majeure émanant du Premier ministre Ousmane Sonko a retenu l’attention des responsables du parti : celle de nommer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, au poste de Président d’honneur du Pastef. Faye avait déjà démissionné de son poste de Secrétaire général conformément aux règles internes du parti après avoir prêté serment en tant que cinquième président de la République du Sénégal le 2 avril dernier.
Par ailleurs, les nominations aux postes de responsabilités ont été discutées avec attention. Ousmane Sonko a souligné l’importance de ces choix et a insisté sur le fait qu’ils se feraient avec rigueur, sans complaisance. Il a également mis l’accent sur la nécessité de former les militants, notamment en matière de communication, afin de maintenir le lien avec le peuple et les membres du parti.
Bassirou Diomaye Faye a également pris la parole pour souligner l’importance de la contribution financière des membres nommés aux postes de responsabilité. Il a insisté sur le fait qu’ils devaient participer à l’effort de guerre en mobilisant des ressources financières pour la construction du siège du parti et le financement de ses activités.
Enfin, la possibilité d’organiser un Congrès pour lancer le processus de restructuration du Pastef a été évoquée. Cependant, Ousmane Sonko a exprimé son souhait que ce Congrès se déroule sans la présence des transfuges avant et après la victoire du 24 mars 2024.
Cette réunion a ainsi permis de définir les orientations stratégiques du Pastef dans les prochains mois, dans un contexte politique marqué par la consolidation de sa position en tant que parti au pouvoir.
La Foire Internationale de l’Agriculture au Sénégal introduit des innovations et un salon international en Mai 2024
La 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) se tiendra du 4 au 26 mai 2024 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices). Cette année, l’événement sera marqué par plusieurs innovations, dont la création d’un Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Siara) du 14 au 18 mai.
Lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Fiara, Pape Abdou Fall, a dévoilé les principaux axes de cette édition, mettant en avant le thème « le défi de la Souveraineté Alimentaire face au changement climatique ». Ce choix vise à susciter des discussions constructives sur le rôle crucial des producteurs dans le développement rural, ainsi que sur les solutions à apporter pour faire face aux défis environnementaux.
L’introduction du Siara constitue une réponse à une demande croissante des participants occidentaux, qui avaient auparavant exprimé des réserves concernant la longueur de l’événement. En concentrant les activités sur une période plus courte, ce salon international permettra des échanges plus dynamiques et efficaces, favorisant notamment la conclusion rapide de contrats et partenariats.
Cette nouvelle formule de la Fiara s’inscrit dans une volonté d’adaptation aux besoins et aux attentes des acteurs du secteur agricole, tout en renforçant son attractivité à l’échelle nationale et internationale. Elle offre également une plateforme propice au partage d’expériences, à la promotion des innovations agricoles et à la recherche de solutions concrètes pour relever les défis alimentaires et environnementaux auxquels fait face le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.
24ème édition de la FIARA 2024 : Papa Abdou Fall dévoile les innovations avec plus de 1000 exposants
La 24ème édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, s’annonce comme un événement clé pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire. Organisée sous l’égide de Papa Abdou Fall, cette foire internationale vise à relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril 2024 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Avec la participation confirmée de plusieurs pays tels que la France, l’Italie, et la Belgique, la FIARA se positionne comme une plateforme d’échange et de collaboration entre producteurs, investisseurs et organisations de développement rural. « Cette année, nous attendons plus de 1000 exposants, incluant des participants de pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, » a précisé Papa Abdou Fall.
Pour cette édition, la direction de la FIARA a mis l’accent sur l’innovation avec la création du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales du Sénégal (SIARA). Ce salon, prévu du 14 au 18 mai, est conçu spécialement pour attirer des hommes d’affaires internationaux et leur permettre d’interagir efficacement avec les acteurs locaux. « Nous avons créé le SIARA pour répondre spécifiquement aux besoins des participants internationaux, leur offrant une fenêtre de 3 à 4 jours pour établir des contacts, échanger et conclure des affaires rapidement, » a expliqué Fall.
Le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne, a assuré son soutien total à la bonne organisation de la FIARA. L’engagement du ministère se manifeste par une présence significative, occupant plus de 1000 mètres carrés pour exposer ses directions, projets et structures.
La FIARA ne se limite pas seulement à une exposition agricole ; elle envisage de devenir un moment de convivialité et de partage entre les différents secteurs allant de la culture à la transformation, en passant par les industriels et les banques. « C’est une opportunité pour les paysans de commercialiser leurs produits avant la saison des pluies et de préparer le terrain pour les futurs cycles agricoles, » a souligné Papa Abdou Fall.
La 24ème édition de la FIARA s’annonce comme un carrefour incontournable pour tous les acteurs désireux de contribuer à l’avenir de l’agriculture et à la sécurité alimentaire, en intégrant les innovations nécessaires pour faire face aux défis climatiques et économiques actuels.
Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…
Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.
Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.
Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.
L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.
L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.
Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.
L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.





Play-offs NBA : LeBron James, éliminé, reste flou sur son avenir à 39 ans
La superstar du basketball, LeBron James, 39 ans, a été éliminée des play-offs NBA au premier tour avec les Los Angeles Lakers, suscitant des interrogations sur son avenir dans la ligue.
Après la défaite face aux Denver Nuggets, James a rendu hommage à ses adversaires, saluant leur performance et leur cohésion en tant qu’équipe. Cependant, en ce qui concerne son propre avenir, le joueur emblématique reste prudent et ne donne pas de réponses claires.
Alors qu’il pourrait activer une année de contrat supplémentaire avec les Lakers ou devenir agent libre, James préfère se concentrer sur sa famille pour le moment. Il évoque également son implication avec l’équipe olympique américaine en vue des Jeux de Paris, mettant en avant ses priorités à court terme.
Concernant la possibilité de jouer avec son fils Bronny James Jr., qui sera inscrit à la draft du mois de juin, James reste évasif, déclarant que son fils prendra ses propres décisions quant à sa carrière.
LeBron James laisse ainsi planer le doute sur son avenir avec les Lakers, refusant de confirmer ou de nier la possibilité qu’il ait disputé son dernier match avec l’équipe. Son avenir dans la NBA reste donc incertain, et les fans devront attendre pour connaître la décision finale de la superstar du basketball.
Serigne Dia Bombardier affronte Franc à l’Arène nationale le 1er mai pour un duel décisif
Un affrontement épique se prépare à l’Arène nationale de Dakar le 1er mai, alors que Serigne Dia, également connu sous le nom de Bombardier, se prépare à affronter Franc, le jeune prodige des Parcelles Assainies, dans un combat très attendu. Organisé par Jambars Production, cet événement marque une rencontre décisive entre l’ancienne génération de lutteurs représentée par Bombardier et la nouvelle vague incarnée par Franc.
Bombardier, originaire de Mbour, fait son retour sur le ring après une série de défaites qui ont semé le doute sur son avenir dans le monde de la lutte sénégalaise. Malgré les rumeurs de retraite, le lutteur expérimenté est déterminé à prouver qu’il reste un adversaire redoutable, prêt à défier la jeunesse montante.
En face de lui se dresse Franc, un jeune lutteur des Parcelles Assainies qui fait sensation depuis ses débuts dans l’arène. Avec douze victoires consécutives à son actif, Franc représente l’avenir de la lutte sénégalaise et cherche à asseoir sa domination en battant un adversaire de renom comme Bombardier. Confiant en ses capacités, Franc a même promis de mettre fin au combat en seulement 20 secondes, démontrant ainsi sa détermination à remporter la victoire.
Ce duel entre Bombardier et Franc est plus qu’un simple affrontement sportif. Il symbolise également un passage de flambeau entre l’ancienne garde et la nouvelle génération de lutteurs. Les amateurs de lutte sénégalaise attendent avec impatience de voir qui sortira victorieux de ce combat historique, qui promet d’être intense et spectaculaire.
Le Ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, participe aux négociations pour les amendements au Règlement Sanitaire International
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a activement participé à la réunion consultative ministérielle de haut niveau pour les négociations entre le Groupe de Travail sur les Amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) et l’Organe Intergouvernemental de Négociations. Cette réunion cruciale s’est tenue le 27 Avril 2024 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
L’objectif de cette réunion était d’engager des discussions stratégiques et politiques pour parvenir à des amendements significatifs au Règlement Sanitaire International, un instrument essentiel pour la gestion des pandémies et des crises sanitaires mondiales. Le Ministre Sy a représenté le Sénégal et a apporté sa contribution à ces discussions vitales pour la santé publique mondiale.
CDC Afrique, l’agence régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, a également exprimé son engagement à soutenir la coordination stratégique et politique des dirigeants de l’Union Africaine dans ces négociations cruciales. Par le biais de ses missions diplomatiques, CDC Afrique s’engage à promouvoir les intérêts collectifs de l’Afrique et à veiller à ce que les amendements au RSI reflètent les besoins et les réalités de la région africaine.
La participation active du Ministre Sy et l’engagement de CDC Afrique témoignent de la détermination du Sénégal et de la communauté internationale à renforcer les capacités de réponse aux crises sanitaires mondiales. Alors que le monde continue de faire face à des défis sans précédent en matière de santé publique, ces négociations revêtent une importance capitale pour garantir la sécurité sanitaire et le bien-être de tous les citoyens du monde.
En travaillant ensemble à travers ces forums internationaux, le Sénégal et les autres pays africains peuvent contribuer de manière significative à façonner un avenir où la santé est une priorité mondiale et où la solidarité internationale est renforcée pour faire face aux défis de santé publique.







Consultations publiques au Sénégal pour une loi sur les données de santé
Le Sénégal fait un pas significatif vers la protection des données de santé avec l’organisation de consultations publiques pour l’élaboration d’une loi régulant ces informations sensibles. L’initiative, menée conjointement par Enda Santé et Transform Health Sénégal, vise à recueillir des avis et des contributions pour renforcer le cadre juridique entourant la gestion des données personnelles de santé.
Lancées le 7 avril dernier, ces consultations marquent une étape importante dans la volonté du Sénégal de s’adapter aux défis posés par la numérisation croissante du secteur de la santé. Pape Djibril Ndoye, directeur adjoint chez Enda Santé, a souligné l’absence actuelle d’une loi nationale régissant les données sanitaires comme un obstacle à surmonter. Cependant, il a également souligné les efforts déployés pour combler cette lacune et créer un cadre réglementaire robuste.
La proposition de loi sur les données de santé vise à établir des normes claires pour la collecte, le stockage, le traitement et la protection des données de santé des citoyens sénégalais. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la confidentialité et la sécurité des informations médicales des individus, tout en facilitant leur utilisation à des fins médicales et de recherche.
Nnenna Nwakanma, assistante technique chez Transform Health pour les pays africains, a souligné l’importance de cette loi non seulement pour le Sénégal, mais aussi pour d’autres pays où la santé est une priorité. Elle a encouragé les pays intéressés à s’inspirer de cette initiative pour élaborer leurs propres lois sur la protection des données de santé.
Les consultations publiques offrent une plateforme d’échange ouverte à toutes les parties prenantes, y compris les professionnels de la santé, les experts juridiques, les représentants de la société civile et les citoyens. Cette approche inclusive permettra de garantir que la future loi reflète les besoins et les réalités du Sénégal en matière de gestion des données de santé.
En fin de compte, cette initiative témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la transparence, la protection des données personnelles et le respect des droits des individus dans le domaine de la santé numérique.
GTA : Sénégal et Mauritanie demandent un audit sur les dépenses du projet gazier
Les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont conjointement lancé un audit du projet gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) afin d’élucider un surcoût inexplicable sur les dépenses engagées pour la mise en place de la plateforme. Cette décision fait suite à la découverte de dépenses excessives de la part de la compagnie BP, chargée de la gestion du gaz.
Hamada Bacar, chargé de communication au Comité national mauritanien de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), a confirmé cette démarche lors d’une cérémonie de dissémination du rapport 2022 de l’ITIE. Selon M. Bacar, les deux pays ont identifié des anomalies financières du côté de BP, justifiant ainsi la nécessité d’un audit approfondi.
Cette initiative intervient dans le cadre des efforts visant à assurer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles, en particulier dans le secteur gazier. L’objectif de l’audit est de clarifier les dépenses engagées par la compagnie BP et d’évaluer si ces dépenses sont justifiées et conformes aux accords contractuels.
La collaboration entre le Sénégal et la Mauritanie dans ce processus démontre leur engagement commun à garantir une gestion responsable des ressources gazières partagées. Les résultats de cet audit fourniront des informations cruciales pour éclairer les décisions futures concernant le projet GTA et contribueront à renforcer la confiance des parties prenantes dans la gestion des ressources gazières de la région.
Louga : Confrontation violente lors d’une perquisition chez un dealer, les policiers séquestrés et dépouillés de la drogue saisie
Une opération de routine de la brigade régionale de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) à Louga a tourné à l’affrontement avec des villageois, mettant en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue.
L’incident a débuté avec la traque d’un trafiquant de chanvre indien suspecté d’approvisionner des clients à Louga depuis le village de Thiégne, dans la région de Thiès. Suite à l’arrestation du suspect, identifié comme C. A. A, des informations ont été obtenues sur son fournisseur, M. Thégne, également résident à Thiégne.
Dans le cadre d’une opération planifiée, C. A. A a collaboré avec les enquêteurs pour tendre un piège à M. Thégne en passant une nouvelle commande de drogue. Lors de la perquisition chez M. Thégne, les policiers ont découvert de la drogue cachée, déclenchant une réaction violente de la part des villageois qui ont encerclé les policiers.
Dans l’affrontement qui a suivi, trois policiers ont été blessés et dépouillés de la drogue saisie, tandis que leur véhicule et d’autres biens ont été endommagés ou volés par la foule. Les villageois ont également retenu trois policiers pendant deux heures sous un arbre.
Malgré les risques, les policiers ont choisi de ne pas utiliser la force pour éviter une escalade de violence, et ont été secourus par l’intervention de la gendarmerie locale. Le dealer M. Thégne a été arrêté et placé en garde à vue, ainsi que C. A. A. L’incident souligne les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue, et met en évidence la nécessité de mesures renforcées pour assurer la sécurité des agents et poursuivre les trafiquants de drogue.
Kaolack Politique / Rp de feu Sérigne Mamoune Niassa a une nouvelle patronne ,Yousra Mamoune Niass nommée première servitrice du parti
Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.
» Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance » a-t-elle soutenu.
Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre « a-t-elle expliqué.
Mariama Massaly
Correspondante a kaolack
Bassirou Diomaye Diakhar Faye intensifie la lutte contre les accidents routiers à Yamong, Sénégal
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.
L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.
Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.
L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.
En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.
Macky Sall lance l’opération de remobilisation de l’APR
Dans une démarche visant à raviver l’engagement et la détermination de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR), l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, lance une opération de remobilisation. Malgré son absence du pays, Macky Sall demeure déterminé à maintenir la vitalité de l’APR, même après la perte du pouvoir, rapporte le quotidien L’AS dans son édition de ce mardi.
Pour ce faire, une délégation de haut niveau de l’APR se rendra, dès samedi prochain, dans les régions de Kolda, Kaffrine et Tamba. L’objectif principal de cette mission sera de remobiliser les militants, de leur exprimer la reconnaissance du parti pour leur engagement passé, et de les préparer aux défis à venir.
L’AS souligne que cette initiative revêt une importance particulière, alors que l’APR traverse une période de transition et de réajustement après avoir perdu le pouvoir. Macky Sall, en envoyant ses émissaires dans ces régions clés, souhaite adresser un message clair : l’APR reste un acteur politique majeur dans le paysage sénégalais et continuera à jouer un rôle significatif dans le futur politique du pays.
La délégation de Macky Sall sera également présente au Daaka de Médina Gounass, où elle aura l’occasion de transmettre le message de l’ancien chef de l’État au khalife, renforçant ainsi les liens entre l’APR et les autorités religieuses de la région.
Cette opération de remobilisation témoigne de la détermination de Macky Sall à maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’APR, tout en préparant le terrain pour les futures batailles politiques à venir.
L’ANPS dénonce fermement l’agression d’un journaliste sportif à Dakar
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.
L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.
Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.
L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.
En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.
Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens
» Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

Tattaguine / Fatick- Autoroute A PEAGE: Une solution proposée au collectif pour la défense desintérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela- Palmarin – Djifère
Les choses bougent sur le tronçon de l’autoroute à péage Mbour – Fatick– Kaolack surtout à hauteur du village de Khondiogne où les populations dénoncent la situation qui prévale dans cette zone et qui est causée par l’ autoroute à péage . D’ailleurs, un collectif mis sur pied pour défendre leurs intérêts ( collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Palmarin- Djifère, qui semble avoir gain de cause dans leur combat réclamant un passage à niveau et un accès sur l’autoroute Mbour – Fatick– kaolack.
En effet, dans une note parvenue à la rédaction,il est mentionné qu’une réunion tripartite entre le collectif et les responsables des travaux de l’ autoroute à péage ainsi que le Sous – Préfet de l’arrondissement de Tattaguine s’ est tenue le mercredi 24 Avril 2024 sur le site , informe le document. Il ressort des discussions des pistes de solutions pour un dénouement heureux de la situation. Une bretelle allongée jouxtant l’ autoroute à péage à partir de Thiadiaye jusqu’à la route de l’ axe Ndiosmone – Palmarin – Djifère à hauteur de Médina Dokh a été proposée aux responsables du dit collectif. Le collectif a rappelé aux autorités qu’il tient toujours à ses doléances et va s’ouvrir à ses membres pour recueillir leurs avis.
Finalement le collectif a rejeté la proposition des responsables des travaux de l’ autoroute à péage en prenant quelques décisions après une analyse minutieusement de la proposition du responsable de l’Agéroute comme alternative à leur doléances. Les membres du dit collectif ne sont pas du tout satisfaits et ont décidé de maintenir leur position. Ils estiment que faire une sortie et une entrée de l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh serait plus judicieux que de faire une bretelle allongée de 6 km à partir de Thiadiaye. Toutefois, les membres du collectif ont magnifié la démarche du Sous- Préfet de l’arrondissement de Tattaguine qui a organisé cette réunion tripartite entre le collectif et le responsable des travaux de l’ autoroute à péage et lui-même , tenue le mercredi 24 Avril 2024.
Cependant, les membres du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela -Palmarin – Djifère réitèrent leur demande à savoir une entrée et une sortie sur l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh et l’élévation du canal érigé sur la piste de production que le projet considère comme un canal d’évacuation d’eau.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack
VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024
LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024


















































Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024 – AFFAIRE L’OPPOSANT À LA BIMAO ET TRANCHÉE PAR LE TRIBUNAL DU COMMERCE DE DAKAR : BOUGANE SOMMÉ DE PAYER PLUS DE 700 MILLIONS
Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté
Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.
L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.
Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.
Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.
K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.
Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.
Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.
Des rescapés d’une pirogue de migrants secourus au large d’El Hierro
Ce lundi, des rescapés d’une pirogue de migrants ont été secourus au large d’El Hierro, une des îles des Canaries, après que leur embarcation a chaviré il y a deux jours. L’opération de sauvetage a été menée par un hélicoptère du Salvamento Marítimo, et les survivants ont été pris en charge par le personnel médical et la Croix-Rouge à l’aéroport d’El Hierro.
Selon les informations recueillies, la pirogue transportait environ soixante personnes originaires d’Afrique subsaharienne lorsqu’elle a chaviré. Les rescapés ont raconté aux secouristes qu’ils avaient quitté les côtes sénégalaises il y a environ dix à douze jours dans l’espoir d’atteindre les îles Canaries. Après deux jours à la dérive, ils ont été secourus alors qu’ils étaient les seuls à avoir réussi à retourner à l’embarcation partiellement submergée.
Les autorités n’ont pas encore révélé la nationalité des rescapés, ni le nombre exact de personnes présentes à bord de la pirogue au moment du naufrage. Cependant, cette tragédie rappelle une série d’incidents similaires qui ont récemment frappé la région, notamment le cas d’un autre bateau dérivant jusqu’au Brésil avec neuf cadavres à bord, venant de la Mauritanie.
La crise migratoire continue de faire des ravages en Méditerranée et dans l’Atlantique, mettant en lumière les risques extrêmes auxquels sont confrontés les migrants en quête d’une vie meilleure. Alors que les rescapés reçoivent des soins médicaux et une assistance humanitaire, cette nouvelle tragédie souligne l’urgence de trouver des solutions durables pour prévenir de telles pertes de vies humaines en mer.
Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail
Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.
C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.
Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.
Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.
Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.
Le gardien des Bleus Mike Maignan blessé à un adducteur à quelques semaines de l’Euro
Le gardien de l’équipe de France Mike Maignan est touché à l’adducteur droit, a annoncé lundi son club l’AC Milan, une blessure qui intervient à quelques semaines de l’Euro-2024 (14 juin-14 juillet).
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) « réalisée ce jour a mis en évidence une lésion du long adducteur droit. De nouveaux examens seront réalisés la semaine prochaine en fonction de l’évolution » de la blessure, a expliqué dans un communiqué le club deuxième de Serie A, sans fournir de durée d’indisponibilité.
Mais cette nouvelle blessure du Milanais est une mauvaise nouvelle pour Didier Deschamps, qui annoncera la liste des Tricolores pour l’Euro le 16 mai prochain.
Le vice-champion du monde 2022, gardien N.1 des Bleus devant Brice Samba et Alphonse Areola depuis la retraite internationale d’Hugo Lloris, a déjà connu plusieurs pépins physiques cette saison: adducteur, cuisse, genou.
Il pourrait être forfait pour le prochain match de Série A le week-end prochain lors de la 35e journée.
Collision sur l’autoroute à Thiès : Plusieurs blessés signalés
Un accident de la circulation s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à Thiès, à hauteur de l’école Mariama Niass. Selon les premières informations disponibles, l’accident a impliqué un bus Tata de la ligne 60, immatriculé 9872 DK, et un taxi immatriculé 5445 AB qui était en panne sur la voie.
La collision a causé plusieurs blessés parmi les passagers des véhicules impliqués. Les secours sont actuellement sur place pour prendre en charge les blessés et procéder aux premiers soins. Le bilan exact de l’accident reste encore à confirmer, mais des équipes médicales sont mobilisées pour prodiguer les soins nécessaires aux personnes affectées par cet incident.
Les autorités locales ainsi que les forces de l’ordre sont également présentes sur les lieux pour sécuriser la zone et faciliter l’intervention des secours. La circulation pourrait être perturbée dans la région pendant un certain temps en raison de cet accident.
Nous continuerons à suivre de près cette situation et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.