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Une avancée majeure pour la prise en charge du cancer au Sénégal

Le Sénégal franchit une étape importante dans la lutte contre le cancer avec l’acquisition prévue de sa première machine hybride (TEMP-TDM ou SPECT-CT). Cette technologie de pointe, qui combine la tomographie par émission de positrons (TEMP) ou la tomographie d’émission monophotonique (SPECT) avec la tomodensitométrie (TDM), permettra une prise en charge améliorée des patients atteints de cancer.

L’appareil sera d’abord installé à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, puis à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO). Selon le professeur Boucar Ndong, chef du service de médecine nucléaire de Dalal Jamm, cette imagerie hybride ouvrira de nouvelles perspectives en matière de diagnostic précoce du cancer, notamment pour les cancers du sein, du poumon, du colon et du rectum. De plus, elle permettra une surveillance active des lésions douteuses détectées par imagerie radiologique, ainsi qu’une optimisation des traitements.

Outre le cancer, la machine pourra également diagnostiquer d’autres pathologies telles que les démences (maladies d’Alzheimer), l’épilepsie et la maladie de Parkinson. Cette avancée technologique est également saluée pour son potentiel à réduire les évacuations sanitaires coûteuses pour les États.

L’installation de cette machine hybride au Sénégal représente donc une avancée significative dans le domaine de la santé, offrant aux patients un accès plus rapide et plus précis aux diagnostics et aux traitements, tout en contribuant à réduire la charge financière associée aux soins médicaux.

Krépin Diatta suspendu pour quatre matchs par la CAF, la FSF interjette appel

La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a prononcé une suspension de quatre matchs à l’encontre de Krépin Diatta, joueur international sénégalais, dont deux matchs sont assortis de sursis pour une période d’un an. Cette sanction fait suite aux propos tenus par Diatta, qualifiant les arbitres de corrompus lors de la huitième de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), où le Sénégal a affronté la Côte d’Ivoire.

Outre la suspension, Krépin Diatta a également écopé d’une amende de 10 000 dollars, soit environ 6 millions de francs CFA. Cette décision a été contestée par la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui a décidé d’interjeter appel auprès de la chambre d’appel de la CAF. Confirmant cette action, le secrétaire général de la FSF, Victor Ciss, a précisé que la fédération cherchait à faire annuler la décision de la commission de discipline.

La question qui se pose désormais est de savoir si Krépin Diatta pourra participer au prochain match du Sénégal, prévu le 2 juin contre la République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des qualifications pour la prochaine CAN. Si la chambre d’appel de la CAF examine et réhabilite Diatta avant cette date, il pourrait être autorisé à jouer. Cependant, il est à noter que l’appel n’est pas suspensif, ce qui signifie que Diatta devra attendre la décision de la chambre d’appel pour connaître son sort.

Lutte contre le paludisme en Afrique : Distribution massive de deux vaccins approuvés par l’OMS

Le paludisme demeure une menace mortelle en Afrique, responsable de plus de 600 000 décès en 2022, principalement parmi les enfants. Pour répondre à cette crise de santé publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé l’utilisation de deux nouveaux vaccins dès 2023.

Le vaccin RTS,S, approuvé en 2021 après des années de tests, a été déployé avec succès au Ghana, au Kenya et au Malawi, où près de 2 millions d’enfants à haut risque ont été vaccinés. Cette initiative a entraîné une baisse significative de 13% du taux de mortalité infantile, selon l’UNICEF.

En novembre 2023, le Cameroun a reçu ses premières doses de vaccin et a rapidement lancé une campagne de vaccination gratuite et systématique en janvier, visant les nourrissons dès l’âge de 5 mois dans les zones à risque. Gavi, l’alliance du vaccin, prévoit que le Burkina Faso et une vingtaine d’autres pays africains intégreront ces programmes de vaccination dans leur stratégie de lutte contre le paludisme cette année.

Ces initiatives marquent une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme en Afrique, offrant un nouvel espoir pour la réduction de la mortalité infantile et la protection des populations les plus vulnérables contre cette maladie dévastatrice.

Accès aux marchés publics : les nouvelles conditions fixées aux patrons sénégalais

Lors d’une récente rencontre entre le patronat sénégalais et le Président Diomaye Faye, des conditions claires ont été établies pour accorder la priorité aux entreprises nationales sur les marchés publics et garantir leur soutien par l’État, rapporte Source A.

Tout d’abord, les entreprises sénégalaises souhaitant soumissionner aux marchés publics devront se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le pays et être en règle avec l’administration fiscale. De plus, elles devront s’engager à respecter les délais de livraison des commandes publiques tout en garantissant la qualité des produits ou services fournis.

Mais ce n’est pas tout. Le Président de la République a également souligné l’importance de la signature d’accords d’entreprise entre employeurs et employés, visant à assurer le meilleur traitement possible pour ces derniers. Cette mesure vise à promouvoir des relations de travail équitables et à améliorer les conditions de vie des travailleurs.

En outre, le chef de l’État a appelé les entrepreneurs à faire preuve de solidarité entre eux et envers le peuple sénégalais, qui est confronté à des défis économiques, notamment une inflation croissante. Cette solidarité est vue comme essentielle pour relever les défis actuels et garantir une prospérité partagée dans le pays.

Ces nouvelles conditions reflètent la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer le secteur privé national, tout en promouvant des pratiques commerciales et des relations de travail justes et équitables.

Soupçons de connexions LGBT : Jamra reproche à Diomaye Faye d’avoir reçu Charles Michel

La récente rencontre entre le Président Diomaye Faye et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors de sa visite à Dakar, suscite des critiques de la part de l’ONG Jamra. Selon Source A, Mame Makhtar Guèye, président de l’organisation islamique, prévoit d’organiser une conférence de presse pour exprimer son mécontentement.

L’ONG Jamra exprime ses inquiétudes quant aux liens présumés entre Charles Michel et les mouvements LGBT. Elle affirme que le président du Conseil européen aurait un agenda caché visant à promouvoir des actes qualifiés d’« contre-nature ». Cette conviction découle notamment de la participation de Charles Michel en tant que président du jury à un concours de beauté créé par les LGBT, ainsi que de sa désignation en tant qu’homme de l’année par ces mêmes groupes pour ses prétendus services rendus à leur cause.

Pour Jamra, ces éléments constituent des preuves suffisantes du soutien de Charles Michel aux revendications LGBT. En conséquence, l’ONG estime que le Président Diomaye Faye aurait dû éviter de le recevoir, affirmant que cette rencontre pourrait potentiellement légitimer les actions de ces mouvements au Sénégal.

Ces accusations soulignent les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits LGBT dans le pays, ainsi que les préoccupations de certains groupes quant à une possible influence étrangère dans ce domaine.

Motion de censure : Doudou Wade et le «penalty» du porte-parole du gouvernement

Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (PDS), a exprimé son désaccord concernant les propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, au sujet de l’éventualité d’une motion de censure de l’opposition contre l’équipe dirigée par Ousmane Sonko. Dans une interview parue ce mercredi dans Source A, il a qualifié cette polémique de « gênante » et a remis en question l’intérêt du gouvernement à soulever cette question alors que la situation nécessitait un climat serein pour permettre à chaque institution de faire son travail.

Pour Doudou Wade, la déclaration du ministre de la Formation professionnelle a suscité des réactions négatives et a exposé davantage le Premier ministre à une motion de censure du groupe parlementaire Benno (opposition) lors de sa Déclaration de politique générale. Il souligne que les députés de Benno pourraient envisager une telle action, et il ne serait pas surpris si cela se produisait.

Doudou Wade insiste sur le fait que de telles erreurs ne devraient pas être commises par un gouvernement nouvellement en place, soulignant que causer un « penalty » en début de match complique les choses. Ses commentaires reflètent les préoccupations quant à l’impact des déclarations du gouvernement sur la stabilité politique et la confiance dans les institutions.

En mettant en lumière cette controverse et en exprimant son point de vue critique, Doudou Wade souligne l’importance d’une communication gouvernementale prudente et réfléchie pour maintenir la cohésion et la confiance au sein de la société sénégalaise.

Vie chère : Diomaye pour des solutions concrètes aux préoccupations majeures des Sénégalais

Le Président Bassirou Diomaye Faye adopte une approche proactive et réfléchie dans la lutte contre la vie chère et la cherté des loyers, des problématiques cruciales pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais et renforcer la cohésion sociale.

La mise en place d’un plan d’urgence opérationnel avant le 15 mai 2024 démontre la volonté du gouvernement d’agir rapidement face à ces défis. Les mesures hardies prévues pour baisser les prix des denrées de consommation courante et des services essentiels devraient être accueillies favorablement par la population.

L’implication des associations de consommateurs, des industriels et des opérateurs économiques est également essentielle pour garantir l’efficacité et la durabilité des nouvelles mesures. Cette collaboration favorisera la construction d’un consensus et assurera une mise en œuvre effective des décisions prises.

Le contrôle permanent des prix sur le terrain est une mesure clé pour prévenir toute spéculation et garantir que les avantages de la baisse des coûts se répercutent effectivement sur le consommateur.

En outre, la création d’un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements, ainsi que le suivi continu de l’évolution des coûts des loyers, sont des initiatives intelligentes pour assurer une surveillance constante et réagir rapidement aux éventuelles hausses abusives.

En adoptant ces mesures concrètes, le gouvernement sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye montre son engagement à répondre aux préoccupations majeures des Sénégalais et à œuvrer pour un mieux-être économique et social pour tous.

Assemblée nationale : les anciens ministres bloqués dans leur retour

Certains anciens ministres ayant cédé leur siège de député pour rejoindre le dernier gouvernement sous Macky Sall espéraient retrouver leur place à l’Assemblée nationale à la fin du mandat de ce dernier. Selon Les Échos, ces anciens ministres auraient même entrepris des démarches en ce sens, en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

Cependant, leurs espoirs seront déçus, car l’article 54 de la Constitution s’oppose à leur retour. Cet article stipule qu’un « député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». Mais, comme le souligne le journal, cette disposition constitutionnelle n’a pas été complétée par une loi organique définissant les modalités d’application de cette mesure.

Selon Alioune Souaré, ancien député et expert électoral, il n’y a eu aucun suivi de la part du gouvernement qui avait porté le projet de loi, ni des députés qui avaient la possibilité de proposer une loi pour son adoption.

Ainsi, les députés nommés ministres dans le dernier gouvernement sous Macky Sall ont définitivement laissé leur siège à leurs suppléants, faute de cadre légal permettant leur retour à l’Assemblée nationale.

Saer Diop lance un programme novateur pour réduire les coûts énergétiques de l’administration sénégalaise à Diourbel

Le Directeur général de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie, Saer Diop, a inauguré hier à Diourbel un programme révolutionnaire dénommé « Roof top Solar », visant à réduire considérablement la facture d’électricité de l’administration sénégalaise. Cette initiative a été marquée par la remise de matériel de climatisation à l’hôpital régional Heinrich Lukbe, avec l’objectif ambitieux de réaliser des économies de l’ordre de 30 milliards de francs CFA sur les coûts énergétiques.

Dans le cadre de ce projet pilote, dix climatiseurs ont été installés à l’hôpital Heinrich Lukbe, tandis que quatre autres ont été mis en place au centre de santé local. « Ce projet pilote sera étendu à toutes les structures sanitaires », a affirmé Saer Diop, soulignant ainsi l’ambition de ce programme à avoir un impact significatif dans le secteur de la santé, un domaine vital pour la communauté mais également très gourmand en énergie.

Concrètement, ce programme vise à équiper les structures de santé avec des équipements moins énergivores, intégrant une composante solaire pour assurer une certaine autonomie énergétique des bâtiments publics. Bocar Sow, directeur de l’hôpital Heinrich Lukbe, a exprimé son soulagement face à cette initiative, rappelant les défis énergétiques auxquels son établissement était confronté.

Cette initiative de Saer Diop s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le secteur public. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à trouver des solutions innovantes pour réduire les coûts énergétiques et à investir dans des infrastructures durables pour le bien-être de la population.

Magatte Diakhate nommé Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale : Une expertise au service de la fiscalité sénégalaise

Monsieur Magatte Diakhate, Inspecteur des Impôts et des Domaines, se voit confier de nouvelles responsabilités en tant que Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale, succédant ainsi à Mouhamadou Lamine Sy. Cette nomination représente une reconnaissance de son expertise et de son engagement en matière de fiscalité.

Fort d’une expérience solide dans le domaine des impôts et des domaines, Monsieur Magatte Diakhate apporte une connaissance approfondie des enjeux fiscaux et une compétence avérée dans la législation fiscale. Son parcours professionnel exemplaire et son engagement envers l’intégrité et la transparence font de lui un choix judicieux pour ce poste stratégique.

En tant que Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale, Monsieur Magatte Diakhate sera chargé de superviser le développement et la mise en œuvre de la législation fiscale au Sénégal. Son rôle consistera également à renforcer la coopération avec les partenaires internationaux dans le domaine fiscal, ce qui revêt une importance cruciale dans un contexte de mondialisation croissante.

Sa nomination intervient à un moment où le gouvernement sénégalais s’efforce de moderniser son système fiscal et de promouvoir un environnement propice aux investissements. Monsieur Magatte Diakhate sera appelé à jouer un rôle clé dans l’élaboration de politiques fiscales efficaces et équitables, visant à stimuler la croissance économique et à garantir une répartition équitable des charges fiscales.

Sa capacité à anticiper les évolutions du paysage fiscal national et international, ainsi que sa volonté d’œuvrer pour le bien-être économique et social du Sénégal, font de Monsieur Magatte Diakhate un atout précieux pour le gouvernement et pour le secteur fiscal dans son ensemble. Sa nomination est perçue comme un signe positif pour l’avenir de la fiscalité au Sénégal et pour la promotion d’une gouvernance fiscale responsable et transparente.

Amnesty International dénonce les violences et les atteintes aux droits de l’homme en Afrique en 2024

Dans son rapport annuel de 2024, Amnesty International a mis en lumière les nombreuses violations des droits de l’homme persistantes qui ont eu lieu en Afrique au cours de l’année écoulée. Les violences sexuelles et basées sur le genre en contexte de conflit ont été particulièrement préoccupantes, avec des cas de viols et d’enlèvements signalés dans plusieurs régions. Amnesty International souligne également le manque d’assistance médicale et psychosociale adéquate pour les victimes de ces violences, mettant en évidence une lacune importante dans la protection des droits des femmes et des filles en situation de conflit.

Outre les violences sexuelles, le rapport souligne également la répression de la dissidence et la restriction de la liberté de réunion pacifique dans de nombreux pays africains. Des manifestations ont été violemment dispersées par les forces de sécurité dans plusieurs pays, entraînant des décès et des blessures parmi les manifestants. Parmi les pays concernés figurent l’Angola, l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Sénégal et la Somalie, où les autorités ont réagi de manière excessive aux manifestations pacifiques.

La liberté d’expression est également de plus en plus menacée sur le continent, avec des cas d’arrestations et de détentions arbitraires de journalistes, de défenseurs des droits humains et de militants politiques. Des meurtres ont même été perpétrés en réponse aux critiques envers les politiques gouvernementales. Le rapport cite notamment l’assassinat de Thulani Maseko, défenseur des droits humains en Eswatini, ainsi que les morts suspectes de plusieurs journalistes en Afrique, dont John Williams Ntwali au Rwanda et Martinez Zogo au Cameroun, qui enquêtait sur la corruption.

Amnesty International appelle les gouvernements africains à respecter les droits de l’homme et à mettre fin à toutes les formes de violence et de répression à l’égard de leur population. L’organisation exhorte également la communauté internationale à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils rendent des comptes pour les violations des droits de l’homme et à soutenir les efforts visant à promouvoir la justice et la démocratie en Afrique.

Abdou Gning nommé Directeur des Domaines : Une expertise au service de la gestion foncière au Sénégal

Monsieur Abdou Gning, Inspecteur des Impôts et des Domaines, se voit confier de nouvelles responsabilités en tant que Directeur des Domaines, succédant ainsi à Monsieur Mamadou Gueye. Cette nomination témoigne de la reconnaissance de son expérience et de son engagement en matière de gestion foncière.

Doté d’une solide expertise dans le domaine des impôts et des domaines, Monsieur Abdou Gning apporte une connaissance approfondie des enjeux liés à la gestion des biens immobiliers et fonciers. Son parcours professionnel exemplaire et son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence font de lui un choix judicieux pour ce poste stratégique.

En tant que Directeur des Domaines, Monsieur Abdou Gning sera chargé de superviser la gestion et l’administration des domaines publics et privés au Sénégal. Son rôle consistera également à garantir une gestion efficace et transparente des biens fonciers de l’État, tout en veillant au respect des lois et réglementations en vigueur.

Sa nomination intervient à un moment où le gouvernement sénégalais s’efforce de moderniser et de rationaliser la gestion foncière dans le pays. Monsieur Abdou Gning sera appelé à jouer un rôle clé dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques visant à promouvoir une utilisation judicieuse et équitable des ressources foncières.

Sa capacité à anticiper les défis liés à la gestion foncière, ainsi que son engagement envers une gouvernance transparente et responsable, font de Monsieur Abdou Gning un atout précieux pour le gouvernement et pour le secteur foncier dans son ensemble. Sa nomination est perçue comme un pas significatif vers une gestion foncière plus efficace et équitable au Sénégal.

Nomination du Docteur Cheikh Dieng à la tête de l’ONAS : Un nouvel élan pour l’assainissement au Sénégal

Le Docteur Cheikh Dieng, Expert en Environnement, prend les rênes de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), succédant ainsi à Monsieur Mamadou Mamour Diallo. Cette nomination marque un tournant significatif dans la gestion des questions d’assainissement et de gestion des déchets dans le pays.

Doté d’une expertise avérée en environnement et d’une solide expérience dans le domaine de l’assainissement, le Docteur Cheikh Dieng apporte une nouvelle dynamique à la direction de l’ONAS. Sa vision novatrice et son engagement envers des pratiques durables en matière d’assainissement sont des atouts essentiels pour relever les défis actuels et futurs liés à la gestion des déchets et à l’assainissement au Sénégal.

En tant que nouveau Directeur Général de l’ONAS, le Docteur Cheikh Dieng s’engage à intensifier les efforts en matière d’assainissement pour améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises. Son leadership éclairé sera essentiel pour développer et mettre en œuvre des stratégies efficaces visant à garantir un accès équitable à des services d’assainissement de qualité dans tout le pays.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures d’assainissement et de promouvoir une meilleure gestion des déchets au Sénégal. Le Docteur Cheikh Dieng travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et les parties prenantes pour élaborer des politiques et des programmes innovants visant à relever les défis complexes liés à l’assainissement et à l’hygiène.

Son engagement indéfectible envers l’amélioration de l’assainissement et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un choix idéal pour diriger l’ONAS. Le gouvernement exprime sa confiance en le Docteur Cheikh Dieng pour piloter avec succès les efforts visant à garantir un assainissement adéquat pour tous les citoyens sénégalais, contribuant ainsi à un environnement plus sain et à un développement durable pour le pays.

Sékouna Diatta nommé à la tête de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte : Un nouvel élan pour la préservation de l’environnement

Monsieur Sékouna Diatta, Maitre de Conférences en Écologie, se voit confier la direction de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, succédant ainsi à Monsieur Oumar Abdoulaye Ba. Cette nomination marque une étape cruciale dans la lutte contre la déforestation et la promotion de la restauration des écosystèmes au Sénégal.

Forte de son expertise en écologie et de sa passion pour la préservation de l’environnement, Monsieur Sékouna Diatta apporte une vision innovante et engagée à la direction de cette agence stratégique. Son engagement en faveur de la reforestation et de la protection des ressources naturelles sera un moteur essentiel pour atteindre les objectifs ambitieux de la Grande Muraille Verte.

En tant que nouveau Directeur Général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, Monsieur Sékouna Diatta s’engage à intensifier les efforts de reboisement à grande échelle et à promouvoir des pratiques durables de gestion des terres. Son leadership éclairé sera un atout précieux pour mobiliser les communautés locales, les acteurs gouvernementaux et les partenaires internationaux autour de cette cause cruciale.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la protection de l’environnement et de promouvoir un développement durable au Sénégal. Monsieur Sékouna Diatta travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies efficaces de conservation de la biodiversité et de restauration des écosystèmes dégradés.

Son engagement indéfectible envers la préservation de l’environnement et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un choix idéal pour diriger cette agence vitale. Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Sékouna Diatta pour piloter avec succès les efforts de reforestation et de conservation de la Grande Muraille Verte, contribuant ainsi à un avenir plus vert et plus durable pour le Sénégal et sa population.

Tidiane Sidibe nommé à la tête de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire : Une nouvelle ère pour le développement territorial

Monsieur Tidiane Sidibe, reconnu pour son expertise en gestion de projets et en développement territorial, se voit confier la direction de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), succédant ainsi à Monsieur Mamadou Djigo. Cette nomination marque un moment décisif dans la planification et la gestion stratégique du développement territorial au Sénégal.

Fort de son expérience et de ses compétences avérées dans le domaine du développement local, Monsieur Tidiane Sidibe apporte une vision dynamique et novatrice à la direction de l’ANAT. Son engagement envers la promotion d’un développement équilibré et durable des territoires sera un atout majeur pour relever les défis actuels et futurs liés à l’aménagement du territoire.

En tant que nouveau Directeur Général de l’ANAT, Monsieur Tidiane Sidibe s’engage à œuvrer pour une planification territoriale inclusive, tenant compte des besoins et des aspirations des populations locales. Sa priorité sera de mettre en œuvre des stratégies visant à promouvoir un développement harmonieux et équitable des différentes régions du pays, en mettant l’accent sur la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures et la préservation de l’environnement.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer l’efficacité de l’action publique en matière d’aménagement du territoire et de développement local. Monsieur Tidiane Sidibe travaillera en étroite collaboration avec les acteurs locaux, les institutions gouvernementales et les partenaires internationaux pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes innovants répondant aux besoins spécifiques de chaque territoire.

Son leadership inspirant et sa détermination à relever les défis complexes du développement territorial font de lui un choix judicieux pour diriger l’ANAT. Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Tidiane Sidibe pour piloter cette agence stratégique et contribuer ainsi à bâtir un avenir meilleur pour toutes les communautés du Sénégal.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24

Nomination à l’Agence Nationale de la Petite Enfance : Yaye Khadidiatou Djamila Diallo prend la barre

Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, spécialiste émérite en Droit des Affaires, se voit confier les rênes de l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-Petits, succédant ainsi à Madame Maïmouna Cissokho. Cette nomination marque un tournant important dans la promotion du bien-être et du développement des enfants au Sénégal.

Forte de son expertise dans le domaine juridique et son engagement envers la protection des droits des enfants, Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo est bien préparée pour diriger cette institution cruciale. Son parcours professionnel illustre son dévouement à la cause de la petite enfance et sa capacité à élaborer des politiques efficaces en faveur du développement précoce des enfants.

En tant que nouvelle Directrice Générale de l’Agence Nationale de la Petite Enfance, Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo s’engage à poursuivre et à renforcer les initiatives visant à garantir un environnement sûr, sain et stimulant pour les tout-petits à travers le pays. Son objectif est de promouvoir l’accès universel aux services de qualité pour la petite enfance, y compris l’éducation, la santé et la protection sociale.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer les droits et le bien-être des enfants au cœur de son agenda politique. Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo compte travailler en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux, les communautés locales et la société civile pour mettre en œuvre des programmes novateurs et inclusifs pour les enfants et leurs familles.

Son leadership éclairé et sa vision audacieuse font d’elle une alliée précieuse dans la lutte pour un avenir meilleur pour les enfants du Sénégal. Le gouvernement exprime sa confiance en Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo pour mener à bien cette mission vitale et contribuer ainsi à l’épanouissement et à la prospérité des générations futures.

Nouvelle Direction à l’ADEPME : Marie Rose Faye, Expertise en Gestion des Ressources Humaines, prend les rênes

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) accueille une nouvelle figure à sa tête avec la nomination de Madame Marie Rose Faye en tant que Directrice Générale, succédant ainsi à Monsieur Idrissa Diabira. Cette décision présidentielle marque une étape importante dans la dynamisation et le renforcement du soutien aux PME au Sénégal.

Madame Marie Rose Faye apporte avec elle une vaste expertise en gestion et en management des ressources humaines, ainsi qu’une solide expérience dans le domaine du développement économique. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer les compétences professionnelles et l’efficacité au cœur de la gestion des PME, considérées comme des moteurs essentiels de la croissance économique et de la création d’emplois.

En tant que nouvelle Directrice Générale de l’ADEPME, Madame Marie Rose Faye s’engage à promouvoir un environnement propice à l’épanouissement et à la croissance des petites et moyennes entreprises. Son objectif est de renforcer les capacités entrepreneuriales, d’encourager l’innovation et de faciliter l’accès aux financements et aux ressources nécessaires au développement des PME à travers le pays.

Son leadership visionnaire et son engagement envers le développement durable font d’elle un choix idéal pour diriger l’ADEPME dans cette nouvelle phase d’expansion et de consolidation. Madame Marie Rose Faye entend travailler en étroite collaboration avec les entrepreneurs, les institutions financières et les partenaires de développement pour créer un écosystème favorable à la croissance et à la compétitivité des PME au Sénégal.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les acteurs du secteur privé et les entrepreneurs, qui voient en elle une alliée précieuse dans leur parcours vers la réussite. Le gouvernement exprime sa confiance en Madame Marie Rose Faye pour conduire l’ADEPME vers de nouveaux sommets et contribuer ainsi au développement économique et social du Sénégal.

Nouveau Directeur Général à la SAPCO SA : Serigne Mamadou Mboup chargé de stimuler le tourisme côtier

La Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) se dote d’un nouveau leader avec la nomination de Monsieur Serigne Mamadou Mboup au poste de Directeur Général, succédant ainsi à Monsieur Souleymane Ndiaye. Cette décision présidentielle vise à insuffler une nouvelle dynamique à la promotion du tourisme côtier dans le pays.

Doté d’une expertise avérée en management et en stratégie touristique et hôtelière, Monsieur Serigne Mamadou Mboup apporte une vision innovante et une expérience solide à son nouveau rôle. Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer le secteur touristique et de valoriser le potentiel des zones côtières du Sénégal.

En tant que nouveau Directeur Général de la SAPCO SA, Monsieur Serigne Mamadou Mboup aura pour mission de développer et de promouvoir les zones touristiques côtières du pays, en mettant l’accent sur la durabilité, l’authenticité et la diversification de l’offre touristique. Il s’engage à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes du secteur pour stimuler la croissance économique et créer des opportunités d’emploi dans les communautés locales.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les acteurs du tourisme et les communautés côtières. Son leadership dynamique et son engagement envers le développement durable font de lui un choix idéal pour diriger la SAPCO SA dans cette nouvelle phase de croissance et d’innovation.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Serigne Mamadou Mboup pour piloter la SAPCO SA avec succès et contribuer à faire du Sénégal une destination touristique de premier plan en Afrique. Sa nomination illustre l’engagement continu du gouvernement à promouvoir le tourisme comme levier essentiel du développement économique et social du pays.

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24 – NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier

🔴 NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier
🔴 UNE PRIORITÉ DÉFINIE EN CONSEIL DES MINISTRES : L’indemnisation des « martyrs »
🔴 Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Nouveau Directeur Général à la SN HLM : Bassirou Kebe appelé à diriger la Société

La Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM) entre dans une nouvelle phase de leadership avec la nomination de Monsieur Bassirou Kebe au poste de Directeur Général. Cette décision présidentielle marque un chapitre prometteur dans la gestion de cette institution essentielle, succédant à Monsieur Mamadou Diagne Sy Mbengue.

Fort de son expertise en tant que Spécialiste en Management de Projets, Monsieur Bassirou Kebe apporte une expérience diversifiée et une vision novatrice à son nouveau rôle. Sa nomination souligne l’engagement du gouvernement à placer des professionnels compétents à la tête des organismes clés du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Bassirou Kebe aura pour mission de guider la SN HLM vers de nouveaux succès, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’accessibilité au logement abordable pour les citoyens sénégalais. Sa priorité sera de renforcer la gestion efficace des habitations à loyer modéré, tout en explorant des opportunités d’expansion et d’innovation dans le secteur du logement.

La nomination de Monsieur Bassirou Kebe est accueillie avec optimisme par les employés de la SN HLM et les parties prenantes du secteur du logement. Son leadership éclairé, sa capacité à mobiliser les ressources et son engagement envers la mission de l’entreprise en font un choix idéal pour diriger la SN HLM vers de nouveaux sommets.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Bassirou Kebe pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de la SN HLM. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement à promouvoir le logement abordable et à améliorer les conditions de vie des citoyens à travers le pays.

Nouveau Directeur Général à la SICAP SA : Mouhamadou Moctar Magassouba prend les rênes de l’entreprise

La Société Immobilière du Cap Vert (SICAP SA) accueille un nouveau leader avec la nomination de Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba au poste de Directeur Général, succédant ainsi à Monsieur Mamadou Kasse. Cette décision présidentielle marque le début d’une nouvelle ère pour cette institution clé du secteur immobilier.

Fort de son expertise en finances d’entreprise, Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba apporte une vaste expérience et une vision stratégique à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer des professionnels qualifiés à la tête des entreprises publiques, en vue de promouvoir une gestion efficace et transparente.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba aura pour mission de poursuivre le développement de la SICAP SA et de renforcer sa position en tant qu’acteur majeur du marché immobilier au Sénégal. Il s’engage à promouvoir l’accessibilité au logement et à améliorer la qualité de vie des citoyens en proposant des solutions innovantes et durables.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les employés de la SICAP SA et les acteurs du secteur immobilier. Son leadership éclairé et son engagement envers l’excellence opérationnelle sont des atouts majeurs pour relever les défis à venir et saisir les opportunités de croissance dans le domaine de l’immobilier.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba pour diriger la SICAP SA avec succès. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement à dynamiser le secteur immobilier et à promouvoir le développement économique et social du pays.

Changement de Direction à La Poste : Maguette Kane nommé Directeur Général

Une nouvelle ère s’ouvre à La Poste du Sénégal avec la nomination de Monsieur Maguette Kane au poste de Directeur Général. Cette décision présidentielle marque un tournant dans la direction de cette institution emblématique du pays, succédant à Monsieur Mohamadou Diaite.

Avec son expérience en tant qu’Inspecteur des Postes et Services Financiers, Monsieur Maguette Kane apporte une expertise solide et une vision stratégique à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer des professionnels qualifiés à la tête des institutions clés du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Maguette Kane aura pour mission de diriger La Poste vers de nouveaux horizons, en modernisant ses services, en renforçant sa présence sur le marché et en répondant aux besoins changeants de sa clientèle. Son leadership sera essentiel pour stimuler l’innovation, améliorer l’efficacité opérationnelle et maintenir les normes élevées de service à la clientèle.

La nomination de Monsieur Maguette Kane est accueillie avec enthousiasme par les employés de La Poste et les acteurs du secteur postal. Sa réputation d’intégrité, de compétence et de dévouement à servir le public en fait un choix idéal pour conduire La Poste vers de nouveaux succès.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Maguette Kane pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de La Poste. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement envers l’amélioration des services postaux et la promotion du développement économique et social à travers le pays.

Nouvelle Direction à la Caisse des Dépôts et Consignations : Fadilou Keita nommé Directeur Général

Une nouvelle page se tourne à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec la nomination de Monsieur Fadilou Keita en tant que Directeur Général. Cette décision présidentielle entraîne le départ de Monsieur Cheikh Issa Sall et marque une transition vers un nouveau leadership à la tête de cette institution financière clé du Sénégal.

Fort d’une solide expérience en gestion financière, Monsieur Fadilou Keita apporte une expertise diversifiée et des compétences stratégiques à son nouveau rôle de Directeur Général de la CDC. Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de nommer des professionnels chevronnés et compétents pour piloter les institutions financières du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Fadilou Keita sera chargé de diriger et de superviser les activités de la Caisse des Dépôts et Consignations, en veillant à ce qu’elle continue à jouer un rôle clé dans le financement du développement économique et social du Sénégal. Sa mission consistera à renforcer la gestion des fonds déposés, à promouvoir l’investissement dans des projets d’infrastructure et à soutenir les initiatives visant à stimuler la croissance économique.

La nomination de Monsieur Fadilou Keita est accueillie avec optimisme par les acteurs du secteur financier et économique, qui voient en lui un leader capable de relever les défis et de saisir les opportunités pour consolider le rôle de la CDC dans le développement du pays. Sa vision stratégique et son engagement envers l’excellence sont des atouts précieux pour guider la CDC vers de nouveaux horizons.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Fadilou Keita pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations. Sa nomination témoigne de l’engagement continu du gouvernement envers la bonne gouvernance et la gestion efficace des ressources financières au service du développement durable du Sénégal.

Nomination à l’Aéroport International Blaise Diagne : Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye nommé Directeur général

Dans le cadre des récentes nominations présidentielles, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, Ingénieur en Génie et Travaux publics, a été nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA). Il succède ainsi à Monsieur Abdoulaye Dieye à la tête de cet important aéroport sénégalais.

Avec une solide formation en génie et travaux publics, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye apporte une expertise technique et une expérience précieuse à la direction de l’AIBD. Sa nomination intervient à un moment crucial pour l’aéroport, qui joue un rôle majeur dans la connectivité aérienne du Sénégal et de la région ouest-africaine.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye s’engage à poursuivre et renforcer les efforts entrepris pour assurer le bon fonctionnement et le développement de l’Aéroport International Blaise Diagne. Sa mission consistera notamment à garantir la sécurité, l’efficacité opérationnelle et la qualité des services offerts aux passagers et aux compagnies aériennes.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de nommer des professionnels compétents et expérimentés à des postes clés pour soutenir le développement des infrastructures aéroportuaires du pays. Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye aura ainsi pour objectif de consolider la position de l’AIBD en tant que hub aérien majeur en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de l’Aéroport International Blaise Diagne. Sa nomination marque un engagement fort en faveur du développement du secteur aérien au Sénégal et de la promotion du transport aérien dans la région.

Nouvelle nomination : Waly Diouf Bodiang nommé Directeur général du Port Autonome de Dakar

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Waly Diouf Bodiang, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, a été nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar (PAD). Il succède ainsi à Monsieur Mountaga Sy dans cette fonction stratégique.

Doté d’une solide expérience dans le domaine fiscal et de la gestion des domaines, Monsieur Waly Diouf Bodiang apporte une expertise précieuse à la direction du Port Autonome de Dakar. Sa nomination intervient à un moment crucial pour le port, qui joue un rôle vital dans l’économie du Sénégal en tant que principal hub maritime de la région.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Waly Diouf Bodiang s’engage à poursuivre et renforcer les efforts entrepris pour moderniser et développer les infrastructures portuaires, ainsi que pour promouvoir l’efficacité opérationnelle et la compétitivité du Port Autonome de Dakar sur la scène internationale.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de nommer des professionnels compétents et engagés à des postes clés pour dynamiser les secteurs stratégiques de l’économie nationale. Le nouveau Directeur général aura pour mission de poursuivre la mise en œuvre des réformes nécessaires pour faire du Port Autonome de Dakar un acteur incontournable du commerce maritime en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Waly Diouf Bodiang pour mener à bien sa mission à la tête du Port Autonome de Dakar et contribuer ainsi au développement économique et à la prospérité du Sénégal.

Nouvelle nomination : Pape Alé Niang nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS)

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Pape Alé Niang, éminent journaliste, a été nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS). Il succède ainsi à Monsieur Racine Talla dans cette fonction.

Fort d’une carrière remarquable dans le domaine du journalisme, Monsieur Pape Alé Niang apporte une expertise étendue et une profonde connaissance des enjeux médiatiques au Sénégal. Sa nomination intervient à un moment crucial où les médias jouent un rôle essentiel dans la diffusion de l’information et la promotion des valeurs démocratiques.

La RTS, en tant que média public de référence, a un rôle majeur à jouer dans la transmission d’une information de qualité, impartiale et équilibrée. Sous la direction de Monsieur Pape Alé Niang, la RTS s’engage à renforcer son engagement envers le service public et à promouvoir une information de qualité, accessible à tous les citoyens.

La nomination de Monsieur Pape Alé Niang reflète la volonté du gouvernement de renforcer l’indépendance et le professionnalisme des médias publics au Sénégal. Son expérience et son engagement en font un choix idéal pour diriger la RTS dans cette période de mutation et de développement des médias.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Pape Alé Niang pour mener à bien sa mission à la tête de la RTS et contribuer ainsi à promouvoir une presse libre, responsable et engagée dans la construction d’une société sénégalaise démocratique et prospère.

Nouvelle nomination : Bacary Sega Bathily nommé Directeur général de l’APIX SA

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Bacary Sega Bathily a été nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA). Il succède ainsi à Monsieur Abdoulaye Baldé dans cette fonction.

Fort de son expérience en tant que Spécialiste en Management de projets, Monsieur Bacary Sega Bathily apporte une expertise solide dans la gestion et la promotion des investissements. Sa nomination intervient dans un contexte où le développement économique et l’attraction des investissements sont des priorités nationales.

L’APIX SA joue un rôle essentiel dans la facilitation des investissements et la promotion des grands travaux au Sénégal. Sous la direction de Monsieur Bacary Sega Bathily, l’agence s’engage à renforcer son action pour attirer les investisseurs nationaux et internationaux, ainsi qu’à soutenir le développement de projets d’infrastructures majeurs.

La nomination de Monsieur Bacary Sega Bathily témoigne de la volonté du gouvernement de dynamiser le secteur des investissements et de favoriser la réalisation de grands travaux structurants pour le développement du pays.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Bacary Sega Bathily pour mener à bien sa mission à la tête de l’APIX SA et contribuer ainsi à la promotion du climat des affaires et à la mise en œuvre de projets d’infrastructures stratégiques pour le développement économique du Sénégal.

NOMINATIONS : Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

Le président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
  • Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
  • Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
  • Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
  • Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
  • Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
  • Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
  • Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
  • Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
  • Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
  • Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
  • Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
  • Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
  • Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
  • Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
  • Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
  • Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE.                                                                                                                                                                                                                                Fait à Dakar, le 24 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Nouvelle nomination : Bara Diouf nommé DGPU de Diamniadio et du Lac Rose

Dans le cadre de nouvelles nominations annoncées par le Président de la République, Monsieur Bara Diouf a été nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Il succède ainsi à Monsieur Diène Farba Sarr dans cette fonction.

Monsieur Bara Diouf apporte avec lui une expérience solide en tant que Gestionnaire administratif et financier. Sa nomination intervient dans un contexte où la promotion des pôles urbains, notamment celui de Diamniadio et du Lac Rose, revêt une importance capitale dans la vision de développement du pays.

Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de dynamiser et de promouvoir les pôles urbains en vue d’attirer les investissements, de favoriser le développement économique et social, ainsi que d’améliorer les conditions de vie des populations.

Monsieur Bara Diouf aura pour mission de mettre en œuvre les politiques et stratégies visant à renforcer le positionnement et l’attractivité des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Sa nomination s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour promouvoir le développement urbain durable et inclusif.

Le gouvernement compte sur le leadership et les compétences de Monsieur Bara Diouf pour mener à bien cette mission stratégique, en collaboration avec les différentes parties prenantes et acteurs impliqués dans le développement des pôles urbains.

Xavi Hernández prolonge son contrat d’entraîneur avec le FC Barcelone jusqu’en 2025

Dans une récente annonce qui a pris de court de nombreux observateurs du football, le journaliste Fernando Polo a révélé que Xavi Hernández, actuel entraîneur du FC Barcelone, avait décidé de remplir son contrat jusqu’au 30 juin 2025. Cette décision constitue un revirement majeur par rapport aux déclarations antérieures de Xavi, qui avait initialement prévu de quitter le club à la fin de la saison.

La nouvelle a été confirmée lors d’une réunion du conseil d’administration du FC Barcelone, qui s’est tenue au domicile du président Joan Laporta en présence du directeur sportif, Deco. Cette réunion a été l’occasion de finaliser les détails de la planification sportive du club pour les prochaines saisons.

Selon des informations relayées par ‘RAC1’, les principaux doutes concernaient la composition de l’équipe d’entraîneurs. Une condition clé pour la prolongation de Xavi aurait été l’intégration de Domenech Torrent, ancien assistant de Pep Guardiola à Barcelone, dans le staff technique.

Joan Laporta, président du FC Barcelone, prévoit de s’adresser aux médias du club ce jeudi pour fournir des explications supplémentaires sur cette décision inattendue. Il est à noter que cette intervention ne prendra pas la forme d’une conférence de presse officielle, mais plutôt d’une déclaration informelle devant les journalistes présents.

Cette prolongation de contrat marque un nouveau chapitre dans la carrière d’entraîneur de Xavi Hernández, qui s’est engagé à poursuivre son travail au sein du club qu’il a si bien représenté en tant que joueur. Les supporters du FC Barcelone attendent avec impatience de voir ce que l’avenir réserve à leur équipe sous la direction de Xavi et de son éventuel nouveau staff technique.

Le Sénégal priorise la formation professionnelle et l’emploi des jeunes : Une nouvelle orientation gouvernementale

Dans une démarche résolue pour dynamiser l’économie et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment affirmé que la formation professionnelle et l’emploi des jeunes représentaient des priorités nationales. Cette déclaration intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais cherche à renforcer ses politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi.

Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures concrètes pour optimiser les ressources et les interventions des structures publiques dédiées à la formation professionnelle, à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes. Cette démarche vise à mieux répondre aux besoins du marché du travail et à favoriser l’intégration rapide des jeunes dans l’économie.

Une des initiatives majeures annoncées est l’harmonisation des bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois. Cette mesure permettra de mieux coordonner les actions des différents acteurs impliqués dans la promotion de l’emploi et de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités professionnelles.

Par ailleurs, le président a demandé une revue complète de l’écosystème des structures et des offres de formation professionnelle et technique. L’objectif est d’améliorer l’allocation des ressources et d’adapter les programmes de formation aux besoins spécifiques du marché du travail.

Une autre priorité évoquée est la mise en place d’un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes, afin d’évaluer l’efficacité des programmes gouvernementaux et d’ajuster les interventions en conséquence. Cette mesure permettra d’assurer une meilleure coordination entre les différentes initiatives et de maximiser leur impact sur le terrain.

Enfin, le président a souligné l’importance de territorialiser les politiques de formation professionnelle et d’emploi des jeunes. Cette approche permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque région du pays, favorisant ainsi une distribution plus équitable des opportunités et des ressources.

Dans l’ensemble, ces nouvelles orientations gouvernementales reflètent l’engagement du Sénégal à investir dans l’éducation et la formation de sa jeunesse, afin de stimuler le développement économique et de construire un avenir plus prometteur pour tous.

Arne Slot en Pole Position pour Prendre les Rênes de Liverpool

D’après les informations fournies par le journaliste italien spécialisé dans les transferts, Fabrizio Romano, la piste menant à Arne Slot est très sérieuse du côté de Liverpool. L’actuel entraîneur du Feyenoord Rotterdam serait la priorité des Reds pour succéder à Jürgen Klopp. Des pourparlers sont en cours avec le club néerlandais concernant les modalités d’indemnisation, ainsi qu’avec le technicien pour la conclusion du contrat.

Arne Slot aurait exprimé un grand enthousiasme à l’idée de rejoindre le club anglais et serait prêt à embarquer avec son équipe d’encadrement.

Depuis l’été 2021, Slot est à la barre du Feyenoord Rotterdam, où il a cumulé 93 victoires, 27 matchs nuls et 24 défaites en 144 matchs. Son contrat actuel court jusqu’en juin 2026.

Si cette transaction se concrétise, ce serait un changement majeur pour Liverpool, qui chercherait à maintenir son statut de candidat au titre sous la houlette d’un nouveau manager.

Amnesty International dénonce la répression contre les LGBTI en Afrique dans son rapport 2023

Dans son rapport annuel publié ce mercredi 24 avril 2024, Amnesty International a sévèrement critiqué de nombreux États africains pour leur manquement aux obligations de préservation des droits de l’homme. Le rapport met en lumière la répression croissante à l’encontre des personnes LGBTI dans toute la région, ainsi que la persistance de la discrimination et des violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles.

Amnesty International a souligné que de nombreux gouvernements africains ont échoué dans leur devoir de protéger les personnes réfugiées ou demandeuses d’asile, laissant ainsi ces populations vulnérables aux abus et aux violations des droits de l’homme.

Le rapport met en évidence une intensification des attaques homophobes et de la répression contre les droits des personnes LGBTI dans plusieurs pays africains. Cette situation reflète un climat d’intolérance et de discrimination envers les minorités sexuelles, exacerbé par des politiques répressives et discriminatoires.

Amnesty International a également critiqué le fait que de nombreux États africains ont ignoré les appels à lutter contre l’impunité, laissant ainsi proliférer les atteintes aux droits de l’homme et le non-respect de l’état de droit. Ces États ont souvent sapé les initiatives en faveur de la justice et de la responsabilité, entravant ainsi les efforts de la communauté internationale pour examiner leurs bilans en matière de droits de l’homme.

En résumé, le rapport d’Amnesty International met en lumière la grave situation des droits de l’homme en Afrique, appelant les gouvernements de la région à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression contre les personnes LGBTI, à garantir la protection des réfugiés et demandeurs d’asile, et à mettre un terme à la discrimination et à la violence fondée sur le genre.

Politique économique et sociale : le gouvernement va disposer d’un document de référence au troisième trimestre 2024

Dans une annonce récente lors du Conseil des ministres, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a confirmé que le gouvernement est en voie de finaliser son document de politique économique et sociale, prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cette démarche souligne l’engagement du gouvernement à renforcer l’expertise locale dans l’élaboration des politiques.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que ce document crucial sera « exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise ». Cela marque une étape importante vers l’autonomisation des compétences locales et la promotion de solutions internes pour le développement économique et social du pays.

Pour mener à bien cette tâche, un comité technique restreint a été mis en place, incluant les ministères clés tels que le Plan, les Finances, l’Industrie, la Souveraineté alimentaire, l’Emploi, la Transformation du secteur public, ainsi que le Bureau Organisation et Méthodes. Cette collaboration interministérielle est essentielle pour assurer une approche cohérente et intégrée de la planification économique et sociale.

Le document vise à encadrer la stratégie économique et sociale du Sénégal pour les années à venir, en intégrant divers aspects de développement national. Il sera présenté au chef de l’État avant la fin du troisième trimestre, affirmant ainsi l’urgence et l’importance accordées à cette initiative.

En parallèle, Ousmane Sonko a également évoqué l’existence d’un projet de référentiel du dialogue social, qui a été enrichi par des discussions avec les organisations syndicales et patronales. Ce projet souligne la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et promouvoir une répartition équitable des bénéfices économiques.

De plus, le gouvernement envisage une gamme de mesures pour réduire temporairement les prix des denrées de première nécessité. Ces actions sont cruciales pour alléger le coût de la vie pour les Sénégalais, en particulier dans un contexte économique mondial incertain.

La démarche proactive du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye via le Premier ministre Ousmane Sonko démontre une approche réfléchie et organisée face aux défis économiques et sociaux. La finalisation et l’implémentation du document de politique économique et sociale sont attendues avec impatience, car elles détermineront le cap du développement du Sénégal dans les années à venir. Ces efforts sont un signal fort de l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et participative, centrée sur l’expertise et les besoins locaux.

Le Chef de l’Etat Sénégalais salue les avancées lors de ses visites en Mauritanie et en Gambie

Le Président de la République du Sénégal, lors d’une réunion du Conseil des ministres, a fait part des résultats fructueux de ses récentes visites en Mauritanie et en Gambie. Il a exprimé sa gratitude envers les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité généreuse, ainsi qu’envers les délégations qui l’accompagnaient.

Les discussions lors de l’étape de Nouakchott en Mauritanie ont porté sur plusieurs domaines de coopération, notamment le renforcement de la défense et de la sécurité aux frontières pour faire face aux menaces telles que le terrorisme et la criminalité transnationale. La redynamisation de la coopération en matière de pêche a également été abordée, avec un accent mis sur le partage des ressources halieutiques et la nécessité d’une surveillance maritime commune renforcée pour lutter contre les activités de pêche illégale.

De plus, le retard dans les travaux d’exécution du pont de Rosso a été discuté, avec un appel à surmonter les obstacles pour accélérer le processus. La coopération dans le domaine de l’énergie a également été évoquée, notamment le retard des travaux de GTA et la nécessité d’une approche unifiée face à l’opérateur BP.

Lors de sa visite en Gambie, le Président a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, de la lutte contre le trafic illicite de bois, de la pêche et de la libre circulation des personnes et des biens. Les discussions ont également porté sur la suspension temporaire de l’augmentation de la taxe sur le ciment en provenance du Sénégal, en attendant la signature d’une circulaire pour annuler la mesure.

Enfin, le Président a évoqué sa rencontre avec Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen, au cours de laquelle des questions d’intérêt mutuel ont été discutées.

Ces visites et discussions témoignent de l’engagement continu du Sénégal à renforcer ses liens avec ses voisins et ses partenaires internationaux pour promouvoir la stabilité, le développement économique et la coopération régionale.

Violences Politiques : Création d’une Commission d’Indemnisation pour les victimes

Dans un geste marquant son engagement envers la réconciliation nationale, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a demandé la création d’une commission destinée à indemniser les victimes des violences politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024. Cette décision a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu à Dakar ce mercredi.

Les années mentionnées ont été témoins de tensions politiques significatives, entraînant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Les troubles ont culminé avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, souvent exacerbés par des arrestations massives de militants, principalement ceux affiliés au parti Pastef, désormais au pouvoir.

La commission d’indemnisation, une initiative directe du Président Faye, a pour mandat de soutenir les familles endeuillées et les personnes blessées lors de ces événements. Son rôle consistera à identifier les victimes, évaluer les préjudices subis et assurer une prise en charge effective des blessés toujours en cours de traitement.

Le président Faye a souligné l’importance de cette démarche dans le cadre plus large de la réconciliation nationale. « La réconciliation passe par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes », a-t-il précisé, affirmant sa volonté de voir la nation sénégalaise se reconstruire sur des bases de respect mutuel et de justice.

Cette annonce a été généralement bien accueillie par la communauté, voyant en cette commission une opportunité de cicatriser les plaies laissées par les années de troubles. Toutefois, certains observateurs restent prudents, attendant de voir la mise en œuvre effective de ces mesures et leur impact réel sur les victimes et leurs familles.

La création de la commission d’indemnisation par le Président Bassirou Diomaye Faye représente une étape cruciale dans les efforts de guérison d’une nation marquée par des périodes de forte instabilité politique. Cela reflète une tentative de répondre aux besoins des citoyens affectés par les violences, tout en posant les jalons pour un avenir où la justice et la paix prévalent. Les résultats de cette commission seront déterminants pour la stabilité future du Sénégal.

Le Président appelle à renforcer la réconciliation nationale

Le Président de la République du Sénégal a exprimé son engagement envers le renforcement de la réconciliation nationale lors d’une récente allocution. Il a souligné que la réconciliation nationale est une priorité pour assurer la cohésion et la stabilité du pays, et a insisté sur la nécessité d’apporter justice et réparation aux victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024.

Dans cette optique, le Chef de l’État a donné des instructions au Premier Ministre pour la mise en place d’une commission d’indemnisation des victimes de ces événements. Cette commission sera chargée d’examiner les cas des familles endeuillées et des blessés, et de proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Le Président a souligné l’importance de reconnaître et de répondre aux souffrances des victimes, ainsi que de leur accorder une réparation juste et équitable. Il a également insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les événements survenus pendant cette période et d’assurer que les responsabilités soient établies de manière transparente et impartiale.

Cette initiative du Président témoigne de son engagement à promouvoir la réconciliation nationale et à garantir que les droits et la dignité de toutes les personnes touchées par les événements passés soient respectés et protégés. En mettant en place une commission d’indemnisation, le gouvernement vise à reconnaître et à répondre aux besoins des victimes, tout en favorisant un processus de guérison et de réconciliation pour l’ensemble de la nation.

LETTRE OUVERTE: UNION RÉGIONALE DE KAOLACK – A son Excellence Bassirou Diomaye Faye Président de la République du Sénégal

Excellence,
Le 24 Mars 2024, par la volonté du peuple souverain consacré par le Pouvoir Divin, à l’issue du verdict des urnes, vous voilà aujourd’hui, portant en bandoulière l’étendard du triptyque « JUB – JUBEL – JUBANTI », en charge des attentes de tout un peuple plein d’espoir.
Dans cette noble mission que vous vous assignez pour conduire le Sénégal vers de nouveaux horizons, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack par cette présente lettre vous prie avec insistance de placer au cœur de vos légitimes préoccupations la capitale du Saloum où la Mairie, Le Cœur de Ville et La Chambre de Commerce sont, malgré un conflit d’intérêts certain, entre les mains et le bon vouloir d’une seule et même personne en l’occurrence M.
Serigne Mboup.
Excellence,
Depuis son avènement à la tête de la Mairie de Kaolack, Serigne Mboup n’a eu de cesse de gérer l’institution municipale comme sa propre propriété en foulant au pied les principes regaliens de la Bonne Gouvernance Locale.
Comme un roitelet et son chambellan, Serigne Mboup et son Secrétaire Général Mbaye Ngom à qui il a donné tous les pouvoirs, reléguant ainsi tous ses adjoints au simple role de figurants, violent impunément les droits des travailleurs et pire quand ces derniers sont affiliés a la CNTS.
En effet depuis près de deux ans, les travailleurs affiliés à la CNTS largement majoritaires dans cette institution sont victimes d’un acharnement indicible, de brimades et d’exactions inimaginables de toutes sortes pour le seul tort de respecter à la lettre les mots d’ordre de l’INTERSYNDICALE à l’instar de toutes les 600 collectivités locales du Sénégal. Et cette forfaiture s’accomplit impunément avec le mutisme ou la complicité des autorités locales

A son actif on peut noter

  1. Un recrutement abusif sur la base du copinage, du népotisme et du clientélisme politique ne répondant à aucune nécessité de service car la mairie disposant à suffisance d’un personnel qualifié pour répondre aux attentes des populations.
  2. L’affectation d’agents à des postes ne correspondant pas à leur profil.
  3. Des coupures ciblées de salaires en faisant fi de la quotité cessible.
  4. Un pillage insidieux des maigres ressources de la commune.
  5. Une gestion gabégique dans l’exécution des travaux et des marchés publics.
    6.
    Des virements injustifiés de dizaines de millions au profit de la FIKA qui est sa propriété.
    Nous ne pouvons terminer cette lettre sans évoquer Cour de Ville d’un coût de près de 18
    Milliards mis gracieusement à la disposition de M. Serigne Mboup depuis 2011 par un contrat d’exploitation dont le cahier de charges n’a jamais été porté a la connaissance des populations de Kaolack qui devaient en être les principales bénéficiaires.
    Excellence,
    Pour toutes ces raisons, entre autres, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack sollicitent
  6. Un audit de la gestion de la mairie de Kaolack.
  7. Installation d’une Délégation Spéciale à la mairie pour remplir la mission de JUBANTI au sein de cette institution.
  8. Révision du Contrat d’Exploitation de Cœur de Ville.
  9. Non renouvellement du Contrat d’Exploitation de Cour de Ville pour restituer cette infrastructure aux artisans, tailleurs, commerçants et opérateurs economiques de la capitale du Saloum afin de générer des ressources substantielles pour l’institution municipale au profit des seules populations de KAOLACK.
    Excellence,
    L’Union Régionale/CNTS de Kaolack vous assure d’avance de sa disponibilité pour vous offrir gracieusement sa collaboration pour une action énergique en vue d’assainir la gestion de la commune de KAOLACK.
    En attendant Excellence nous vous souhaitons une belle réussite dans vos nouvelles fonctions pour le mieux-être de notre cher Sénégal et vous assurons d’être à vos côtés de vaillants soldats du JUB, JUBEL, JUBANTI
    Excellence, que DIEU vous garde.

Le Président insiste sur la réforme de la concurrence et l’emploi des jeunes

Lors d’une réunion récente, le Président de la République du Sénégal a souligné l’importance des réformes visant à améliorer la concurrence dans divers secteurs d’activité, tout en veillant à la protection des droits des consommateurs. Il a donné des instructions au Premier Ministre pour intensifier ces réformes afin de promouvoir un environnement commercial équitable et dynamique.

Le Chef de l’État a également mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle et technique ainsi que sur l’emploi des jeunes, les considérant comme des priorités nationales. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures appropriées pour mutualiser et optimiser les ressources et les interventions de toutes les structures publiques impliquées dans la promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.

Ces instructions reflètent l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’emploi des jeunes et à leur offrir des opportunités de développement professionnel. En renforçant la formation professionnelle et en encourageant l’entreprenariat, le gouvernement vise à stimuler l’activité économique, à favoriser l’innovation et à réduire le chômage des jeunes.

Par ailleurs, le Président a insisté sur la nécessité de garantir la préservation des droits des consommateurs dans un contexte où la concurrence est encouragée. Cela implique la mise en place de mécanismes efficaces de surveillance et de régulation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles et garantir la qualité et la sécurité des produits et services offerts sur le marché.

En mettant l’accent sur ces domaines clés, le gouvernement cherche à promouvoir une croissance économique inclusive et durable, tout en répondant aux besoins essentiels de la population, en particulier des jeunes. Ces efforts contribueront à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise et à améliorer le bien-être des citoyens à long terme.

Le Président appelle à moderniser le commerce intérieur pour promouvoir les produits locaux

Dans une réunion récente, le Chef de l’État du Sénégal a exprimé sa volonté de moderniser le commerce intérieur afin de promouvoir les produits locaux et de dynamiser l’économie nationale. Il a souligné l’importance de la transformation du commerce de proximité, en mettant l’accent sur la modernisation des boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes pour encourager la consommation des produits issus des terroirs locaux.

Le Président a insisté sur le rôle central du Ministre de l’Industrie et du Commerce dans cette transformation. Il a appelé à la mise en œuvre de mesures visant à moderniser les boutiques de quartier et à développer des stratégies efficaces de promotion des produits locaux. Cette initiative vise à renforcer le secteur du commerce intérieur et à stimuler la demande pour les produits fabriqués localement.

En modernisant les boutiques de quartier, le gouvernement cherche à améliorer l’expérience d’achat des consommateurs et à rendre les produits locaux plus accessibles. Cela pourrait impliquer l’introduction de nouvelles technologies, l’amélioration de l’infrastructure commerciale et la mise en place de normes de qualité élevées pour les produits vendus dans ces boutiques.

Parallèlement, le développement de stratégies innovantes de promotion des produits de nos terroirs vise à sensibiliser les consommateurs sur l’importance de soutenir l’économie locale et à encourager l’achat de produits locaux. Cela pourrait passer par des campagnes de sensibilisation, des programmes de marketing ciblés et des incitations financières pour les commerçants et les consommateurs.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à promouvoir le développement économique durable du Sénégal en valorisant les ressources locales et en renforçant les capacités du secteur commercial intérieur. En investissant dans la modernisation du commerce de proximité et en encourageant la consommation des produits locaux, le gouvernement vise à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens.

Le Chef de l’État ordonne un plan d’urgence pour lutter contre la vie chère

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des mesures décisives pour faire face à la montée des prix des denrées de consommation courante et des services essentiels, un enjeu crucial pour les citoyens sénégalais. Lors d’une réunion, le Chef de l’État a donné des instructions claires au Premier Ministre et à plusieurs ministres pour élaborer un plan d’urgence opérationnel avant le 15 mai 2024.

Cette directive concerne spécifiquement le Premier Ministre ainsi que les Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget, et de l’Agriculture. Ils sont chargés de proposer un plan d’action ambitieux et efficace pour contrer la vie chère qui affecte les ménages sénégalais.

Le plan d’urgence doit comporter des mesures hardies visant à réduire les prix des denrées alimentaires de première nécessité, ainsi que certains services essentiels. Le Président a souligné l’importance de prendre des initiatives rapides et concrètes pour soulager la pression économique sur la population et améliorer son pouvoir d’achat.

La lutte contre la vie chère est devenue une priorité nationale, nécessitant une action immédiate et coordonnée de la part du gouvernement. Le Président a insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions efficaces et durables pour atténuer les effets de l’inflation sur les ménages sénégalais.

Cette décision démontre l’engagement ferme du gouvernement à répondre aux préoccupations urgentes de la population en matière de coût de la vie. Elle témoigne également de la volonté politique de prendre des mesures audacieuses pour garantir le bien-être économique et social des citoyens.

Le peuple sénégalais attend avec impatience les résultats de ce plan d’urgence, espérant qu’il apportera un soulagement tangible aux défis économiques actuels. La mise en œuvre de mesures efficaces de lutte contre la vie chère constitue un pas significatif vers la réalisation de cet objectif, démontrant ainsi la détermination du gouvernement à agir pour le bien-être de tous les citoyens.

Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

Industrie et Commerce : Le ministre Serigne Guéye Diop fixe ses priorités

Serigne Guéye Diop, récemment nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entamé son mandat en effectuant une visite de prise de contact avec le personnel des directions et services relevant de son ministère, basés à la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio.

Accompagné de M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, ainsi que de ses proches collaborateurs, le ministre a débuté sa visite dans les locaux du Secrétariat général. Il a ensuite rencontré les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs chargés de coordonner les activités du département. L’objectif était de leur transmettre les nouvelles orientations dictées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre l’Industrie et le Commerce et le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Le ministre a également rencontré les agents de la Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement, de la Cellule de passation des marchés, de l’Inspection technique et de la Cellule des affaires juridiques, afin de mieux comprendre les missions et tâches des conseillers techniques et des entités relevant du Secrétariat général du ministère.

Priorités et orientations

Dans son discours devant les agents, le ministre Serigne Guéye Diop a souligné plusieurs priorités. Il a notamment évoqué la fusion de certaines directions et services, la nécessité de transparence dans le travail, ainsi que la réédition des comptes pour lutter efficacement contre la vie chère et soulager les ménages sénégalais. Ces priorités ont été réitérées lors des échanges avec la Direction du Commerce Extérieur, considérée comme l’une des plus importantes, regroupant des entités telles que le Comité National de Négociations Commerciales Internationales.

Le ministre a également visité la Direction du Commerce Intérieur avant de conclure sa visite à la Direction des Petites et Moyennes Entreprises (DPME). Il a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles et l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année pour matérialiser la fusion entre l’Industrie et le Commerce.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère pour le Ministère de l’Industrie et du Commerce, avec des orientations claires et des actions concrètes pour promouvoir le développement industriel et commercial du Sénégal.

Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : Le jugement fixé le 8 mai

Dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, de nouveaux développements ont eu lieu ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar. La date du jugement a été fixée au 8 mai prochain.

Lors de l’audience, le plaignant a réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa satisfaction que l’affaire ait été évoquée et annonçant que la décision du Tribunal sera rendue le 8 mai 2024.

Cette affaire fait suite à des accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty, qui ont été publiées dans un livre. En réponse, la partie civile a engagé des poursuites pour diffamation contre le journaliste ainsi que contre les éditions Harmattan.

L’issue de ce procès suscite l’attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes dans la diffusion d’informations sensibles. Le jugement du 8 mai déterminera si les accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré étaient diffamatoires et s’il y a lieu à réparation pour le préjudice subi.

L’Afrique doit privilégier l’approche continentale pour relancer son développement (Expert)

Isabelle Durant, présidente du Mécanisme d’experts sur le droit au développement aux Nations unies, a souligné l’importance pour les pays africains de privilégier une approche continentale afin de relancer leur développement, lors de la 10ème session du Forum régional africain sur le développement durable (10 FRADD) à Addis-Abeba.

Dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Durant a insisté sur l’importance de cette approche malgré les diverses crises que l’Afrique a traversées ces dernières années. Elle a souligné que la finance climatique, bien qu’importante, ne peut pas remplacer le développement dans son ensemble. Elle a précisé que cette finance devrait venir en complément des efforts déployés dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités, l’éducation et la santé.

Durant a noté que l’Afrique montre une volonté d’accélérer son développement, tout en adaptant les politiques nationales aux spécificités régionales. Elle a souligné l’importance pour l’Union africaine de soutenir cette voix continentale et de favoriser la coopération régionale pour faire face aux défis communs.

Le thème de cette édition, « Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples », souligne l’importance de maintenir le cap sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) malgré les difficultés rencontrées, notamment avec la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales.

Durant a rappelé que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par ces crises, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Elle a également évoqué le Sommet du futur prévu en septembre, qui sera l’occasion pour les Africains de faire entendre leurs voix communes et de mettre en avant les besoins et spécificités du continent. Ce sommet abordera des sujets tels que l’architecture financière, les dettes, la numérisation des ODD, le climat et la nouvelle génération.

En conclusion, Durant a souligné que l’Afrique possède de nombreux atouts, notamment son dividende démographique, son potentiel économique et climatique, mais qu’il reste encore des défis à relever en matière de développement et d’accès aux besoins de base.

Rosso : Des Journées d’échanges pour une meilleure gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs

La troisième édition des Journées d’échanges entre agriculteurs et éleveurs a débuté mercredi à Rosso Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, dans le but de trouver des solutions aux conflits récurrents entre ces deux groupes. Cette initiative vise à mettre en place une commission de médiation pour faciliter la gestion des différends et à élaborer des mesures concrètes pour prévenir les conflits futurs, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Sous la présidence de la sous-préfète de Ndiaye, Oumou Diamanka, et en présence du commandant de la brigade de gendarmerie de Rosso, Grégoire Ndecky, ces journées s’inscrivent dans la continuité des précédentes tenues à Ross Béthio et à Gnith.

L’accent est mis sur la nécessité de mettre en place une commission de médiation, de créer une fourrière pour le bétail, et d’établir un arrêté limitant la circulation du bétail dans les zones où les cultures n’ont pas encore été récoltées.

La sous-préfète, Oumou Diamanka, a souligné que l’objectif principal est de prévenir les conflits qui surviennent lorsque le bétail détruit les cultures des agriculteurs. Elle a également annoncé la volonté d’émettre un arrêté administratif restreignant la circulation du bétail dans les zones encore en culture, suivant l’exemple de Ross Béthio où plusieurs campagnes de contre-saison sont menacées.

Mairame Karim Sow, présidente de la commission élevage de Rosso et membre de la maison des éleveurs du département de Dagana, a souligné l’importance de l’identification des éleveurs et de la présentation des carnets de vaccination comme moyen de prévenir les tensions.

La sous-préfète a appelé les éleveurs à se déplacer vers des zones de repli en attendant la fin des récoltes, afin de permettre aux équipes techniques de travailler en toute sécurité. Elle a également encouragé la résolution des conflits à l’échelle communautaire pour éviter les violences et les affrontements armés.

Ces journées d’échanges illustrent la volonté des autorités locales et des acteurs concernés de promouvoir une coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Rosso.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé « Solution » pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement « Solution », exprime le désarroi de la population : « La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent. »

Face à cette situation préoccupante, le mouvement « Solution » en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. « Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres », affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Communiqué de la Direction Générale des Douanes : Nouvelles directives concernant la Déclaration Préalable d’Importation (DPI)

La Direction Générale des Douanes du Sénégal, sous l’égide de son Directeur Général, Mbaye Ndiaye, a émis un communiqué pour informer les acteurs économiques de l’importance de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) dans le processus d’importation de marchandises dans le pays.

Selon ce communiqué, les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la DPI dématérialisée, établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande. Ce processus est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) via le système GAINDE, après une demande préalable effectuée via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.

Une nouvelle directive entre en vigueur dès le 1er mai 2024, exigeant la production obligatoire d’une DPI pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500 000) francs CFA, ainsi que pour tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur FOB.

Les opérations exclues de cette procédure comprennent les objets et effets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations sociales telles que les dons et les aides à l’État ou à la Croix-Rouge, ainsi que les véhicules d’occasion.

Le non-respect de cette obligation de production de la DPI est passible de sanctions conformément aux dispositions du Code des Douanes.

Cette nouvelle directive vise à renforcer les contrôles et la transparence dans le processus d’importation de marchandises au Sénégal, dans le but de sécuriser les échanges commerciaux et de lutter contre les pratiques frauduleuses.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci. »

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce effectue une prise de contact au sein de son département

Le mardi 23 avril, Serigne Guéye Diop, fraîchement nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entrepris une visite de prise de contact au sein des différentes structures de son département. Cette visite, marquée par des échanges fructueux avec le personnel, a illustré les premiers pas d’une nouvelle ère pour le secteur industriel et commercial du Sénégal.

Accompagné de ses collaborateurs, dont M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, le ministre a entamé sa visite en rencontrant les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs. L’objectif était de transmettre les nouvelles orientations fixées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre les départements de l’Industrie et du Commerce ainsi que le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Au cours de ces échanges, Serigne Gueye Diop a souligné l’importance de placer le consommateur au cœur des préoccupations, en mettant l’accent sur la transparence dans le travail et la lutte contre la vie chère. Il a également évoqué la nécessité de rééquilibrer les comptes afin de soulager les ménages sénégalais.

La visite s’est poursuivie avec des rencontres au sein des différentes directions et services du ministère, permettant ainsi au ministre de mieux appréhender les missions et tâches des entités relevant du Secrétariat général.

Lors de son discours devant les agents, Serigne Guéye Diop a insisté sur la fusion de certaines directions et services pour une meilleure efficacité, tout en soulignant la volonté de son département de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur privé.

En outre, le ministre a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles ainsi que l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année. Ces initiatives visent à symboliser la fusion entre l’Industrie et le Commerce et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans ces domaines.

En somme, la visite de Serigne Guéye Diop au sein de son ministère a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, dans le but de promouvoir la croissance économique et le bien-être des citoyens sénégalais.

Crise des Méventes : Les Maraîchers de Cayar Appellent à l’Aide

Les producteurs maraîchers de Cayar, dans la région des Niayes au Sénégal, font face à une crise aiguë de surproduction, mettant en péril leurs moyens de subsistance. La surabondance de récoltes d’oignons et de pommes de terre entraîne des méventes et le risque imminent de pourrissement des produits faute d’infrastructures de stockage adéquates. Dans ce contexte préoccupant, les maraîchers lancent un appel pressant au ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne, pour qu’il intervienne rapidement afin de sauver la situation.

Mbaye Ndoye, secrétaire général de l’association des producteurs maraîchers de Cayar, a alerté sur cette crise lors d’une intervention radiophonique sur la Rfm ce mercredi. Il a souligné que le marché est saturé d’oignons et de pommes de terre, ce qui entraîne des difficultés majeures d’écoulement des produits. L’absence de chambres froides et de magasins de stockage dans la région aggrave la situation, laissant craindre des pertes considérables pour les producteurs.

Face à cette urgence, les maraîchers appellent le gouvernement à agir rapidement en dotant la zone des Niayes de chambres froides et d’installations de stockage modernes. Ils estiment que ces infrastructures sont essentielles pour préserver les récoltes et garantir la viabilité économique du secteur agricole dans la région.

Malgré cette crise, les maraîchers se veulent rassurants envers les consommateurs, affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie d’oignons et de pommes de terre avant la fête de la Tabaski. Ils assurent que la zone des Niayes dispose de suffisamment de récoltes pour répondre à la demande locale.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sénégalais, notamment en termes d’infrastructures et de gestion de la production agricole. Elle souligne également l’importance cruciale d’une action gouvernementale rapide et coordonnée pour soutenir les producteurs et préserver la sécurité alimentaire du pays.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Bulletin d’alerte précoce : Vagues de chaleur et impacts sur la santé

La période de fin avril s’accompagne souvent d’une augmentation des températures dans de nombreuses régions du monde. Au cours de cette période, il est essentiel de rester vigilant face aux vagues de chaleur, car celles-ci peuvent avoir des conséquences graves sur la santé publique.

Selon les prévisions météorologiques, plusieurs régions seront confrontées à des températures élevées au cours de la semaine du 23 au 30 avril 2024. Ces vagues de chaleur peuvent entraîner divers problèmes de santé, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques.

Les principaux impacts sur la santé associés aux vagues de chaleur comprennent :

1.Déshydratation et coup de chaleur : Les températures élevées peuvent entraîner une perte excessive de liquides corporels, ce qui peut conduire à la déshydratation et, dans les cas les plus graves, au coup de chaleur, une condition potentiellement mortelle.

2. Problèmes respiratoires : Les vagues de chaleur peuvent aggraver les problèmes respiratoires existants, tels que l’asthme et les maladies pulmonaires chroniques, en raison de la pollution de l’air et de l’augmentation des niveaux d’ozone.

3. Maladies cardiovasculaires : Les températures élevées peuvent également aggraver les maladies cardiovasculaires, augmentant le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, en particulier chez les personnes déjà atteintes de ces affections.

4. Fatigue et épuisement : La chaleur excessive peut entraîner une fatigue intense et un épuisement, ce qui peut affecter la capacité des individus à fonctionner normalement et à prendre des décisions en toute sécurité.

Pour se protéger contre les effets néfastes des vagues de chaleur, il est recommandé d’adopter les mesures suivantes :

– Rester hydraté : Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée, même en l’absence de soif, pour éviter la déshydratation.

-Éviter les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée : Limiter les efforts physiques intenses et rester à l’ombre ou à l’intérieur lorsque les températures sont les plus élevées.

– Porter des vêtements légers et respirants : Opter pour des vêtements amples et de couleur claire, qui permettent à la peau de respirer et réduisent l’absorption de chaleur.

– Utiliser des climatiseurs ou des ventilateurs : Passer du temps dans des environnements frais et bien ventilés pour se rafraîchir.

– Vérifier régulièrement les personnes vulnérables : Veiller à ce que les personnes âgées, les enfants et ceux souffrant de maladies chroniques restent hydratés et frais.

En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à réduire les risques pour la santé associés aux vagues de chaleur et à protéger sa propre santé ainsi que celle de sa communauté.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale visite trois hôpitaux à Dakar

Ce matin, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué une visite dans trois hôpitaux de la région de Dakar. L’objectif principal de cette visite était de réaliser une évaluation approfondie des structures hospitalières et d’échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans leur quotidien.

Les hôpitaux visités comprenaient l’hôpital d’enfants Albert Royer, l’hôpital de Fann et l’hôpital Abass NDAO. Accompagné de hauts responsables de son département et de représentants des autorités sanitaires locales, le Ministre Sy a parcouru les différentes unités et services offerts par ces établissements.

Au cours de sa visite, le Ministre a pu observer de près les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les équipements et les infrastructures disponibles dans les hôpitaux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Ministre et le personnel médical, permettant de mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, telles que les pénuries de matériel médical, le manque de personnel et les problèmes logistiques.

Le Dr Ibrahima Sy a exprimé son engagement ferme à améliorer les conditions de travail dans ces établissements et à renforcer le système de santé dans son ensemble. Il a souligné l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients et a promis de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes identifiés lors de cette visite.

Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale de rester proche de la réalité du terrain et de prendre des mesures appropriées pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. La visite du Ministre dans ces hôpitaux témoigne de son engagement à assurer un accès équitable aux services de santé et à améliorer la qualité des soins dispensés dans tout le pays.

Des « détenus politiques » toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

Cheikhou Oumar Sy met en garde contre la stratégie gouvernementale de baisse des prix des denrées de première nécessité

Lors de la réception du secteur privé national par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ce dernier a réaffirmé son intention de faire baisser les prix des denrées de première nécessité. Toutefois, cette approche suscite des critiques, notamment de la part de l’ancien député Cheikhou Oumar Sy, qui estime qu’il s’agit d’une fausse route.

Dans une tribune publiée sur Facebook, Cheikhou Oumar Sy argumente en faveur d’une autre stratégie. Selon lui, plutôt que de se concentrer sur la baisse des prix sur le marché international, il est crucial de travailler à augmenter le pouvoir d’achat des Sénégalais. Il souligne le besoin urgent d’investir dans des infrastructures de conservation pour limiter les pertes agricoles, qui atteignent actuellement 40% de la production.

Une autre préoccupation soulevée par Cheikhou Oumar Sy concerne la situation des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), actuellement aux mains d’investisseurs étrangers. Il pointe du doigt l’importation coûteuse d’engrais, mettant en lumière la nécessité de développer une industrie nationale dans ce domaine pour réduire les coûts pour les agriculteurs locaux.

Pour résoudre ces défis, l’ancien député propose un programme décennal axé sur la formation professionnelle, la semi-industrialisation et l’industrialisation de l’agriculture, ainsi que l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises. Il insiste sur l’importance de structurer une vision à long terme, notamment en capitalisant sur les ressources nationales pour renforcer le secteur privé.

Enfin, Cheikhou Oumar Sy soulève la question cruciale de l’accès au foncier, mettant en garde contre la spéculation foncière qui influe sur le coût de la vie. Il souligne également l’indicateur de puissance économique que représente la possession d’un jet privé par certains capitaines d’industrie, soulignant ainsi l’importance de créer un environnement économique favorable à tous les acteurs, indépendamment de leur statut financier.

Dans l’ensemble, Cheikhou Oumar Sy appelle à une approche holistique et à long terme pour résoudre les défis économiques du Sénégal, mettant l’accent sur la nécessité d’investir dans l’industrie nationale et de garantir un accès équitable aux ressources pour tous les citoyens.

Simplon Africa, avec le soutien de l’Union Européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa pour renforcer les capacités des acteurs de la formation professionnelle en Afrique

Le développement du secteur numérique en Afrique représente un enjeu majeur pour l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes. Dans cette optique, Simplon Africa, bénéficiant du soutien de l’Union européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa, visant à renforcer les compétences numériques des acteurs de la formation professionnelle sur le continent africain.

La cérémonie de lancement officiel s’est tenue le lundi 22 avril 2024 au siège de Simplon Sénégal, à Dakar. Ce projet ambitieux, d’une durée de 2 ans, bénéficie du cofinancement du Programme Erasmus+ de l’Union européenne (ERASMUS-EDU-2023-CB-VET).

Capac’IT 4 Africa vise à améliorer la qualité de l’offre de formation professionnelle en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités des organismes de formation. Il aspire également à accroître l’employabilité des jeunes dans le secteur numérique, favorisant ainsi un développement durable et inclusif du continent.

Dirigé par le Dr Bouna KANE, Directeur général de Simplon Africa, le projet ambitionne de proposer des formations de haute qualité dans le domaine du numérique, contribuant ainsi à l’amélioration de l’employabilité des jeunes africains. Dans le cadre de sa mise en œuvre, Capac’IT 4 Africa implique 11 partenaires du réseau Simplon Africa, issus de 10 pays différents.

Une semaine de rencontres et d’échanges a été organisée au Sénégal du 22 au 26 avril, réunissant les équipes pédagogiques et opérationnelles des partenaires du consortium. Cette initiative vise à renforcer les synergies et partager les bonnes pratiques pour garantir le succès du projet.

Depuis plus de 10 ans, Simplon Africa s’engage dans la formation aux compétences numériques en Afrique. Fort de son expérience, l’organisation a déjà formé plus de 25 000 personnes sur le continent, favorisant ainsi leur insertion professionnelle durable.

Le Projet Capac’IT 4 Africa représente une opportunité cruciale pour promouvoir l’excellence dans la formation professionnelle en Afrique, contribuant ainsi à l’essor du secteur numérique et à l’autonomisation des jeunes. Pour en savoir plus sur les activités du projet et sur le consortium impliqué, vous pouvez consulter le site web dédié au projet.

Linguère : Des jeunes du programme « Xeyou Ndaw yi » marchent 75 km pour réclamer des arriérés de salaire

Des jeunes de la commune de Labgar, enrôlés dans le programme « Xeyou Ndaw yi » et affectés au projet de la Grande Muraille Verte, ont manifesté leur mécontentement face aux retards de paiement de leurs salaires.

« Nous avons marché de Labgar à Linguère sur une distance de 75 km pour réclamer nos salaires. Il y a des gens parmi nous qui sont restés six mois sans salaire, d’autres trois mois. Nous déplorons cette situation que nous vivons en tant que pères de famille », a dénoncé Aly Sarr, porte-parole des manifestants.

Ces jeunes lancent un appel pressant aux nouvelles autorités pour résoudre rapidement ce problème et soulager les familles affectées. Ils expriment leur profond désarroi face à cette situation préoccupante.

Il est à souligner que les jeunes travaillant dans le projet de la Grande Muraille Verte à Téssékéré, Widou Thingoli et Amali, ont également été touchés par ces retards de paiement, mettant en péril ce programme de lutte contre la désertification lancé en 2005 sous l’égide de l’Union Africaine et des organisations Ouest Africaines et Sahéliennes.

Politique énergétique : Pourquoi la position de Washington n’avantage pas beaucoup de pays? (Expert)

La politique énergétique de Washington suscite de vives critiques, en particulier pour son impact sur les pays européens et africains. Les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont principalement déséquilibré les marchés de l’énergie sans véritable incidence sur la Russie elle-même. Cette politique a exacerbé la crise énergétique mondiale en alimentant les tensions sur les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, tout en ignorant les défis auxquels sont confrontés les alliés européens et les pays africains.

En 2024, les risques de crise énergétique s’intensifient avec une augmentation prévue de la demande mondiale d’énergie, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, les efforts promus par Washington pour promouvoir les énergies renouvelables, en particulier en Afrique, sont peu susceptibles de compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette perspective peu réaliste.

Les experts européens remettent en question la viabilité de la politique énergétique américaine, soulignant les dommages qu’elle cause. Les sanctions américaines ont contribué à l’augmentation des prix de l’énergie et des carburants dans toute l’Union européenne, entraînant une augmentation de l’inflation, des taux d’intérêt et du coût de la vie. En outre, elles ont compromis les objectifs de l’Allemagne en matière de lutte contre le changement climatique, en favorisant la réouverture de centrales électriques au charbon.

À l’échelle mondiale, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur de l’énergie, refusant d’investir en raison des mesures de sanction et de régulation imposées par les autorités. Cette tendance risque de déclencher un nouveau cycle de crise énergétique dans les cinq prochaines années, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.

Exiger des pays comme le Sénégal qu’ils imposent des restrictions aux importations d’énergie dans ce contexte revient à leur demander d’agir contre leurs propres intérêts et ceux de leur population. Les sanctions occidentales n’ont pas reçu l’adhésion des organisations internationales telles que l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO, soulignant le manque de consensus sur cette approche.

En somme, la politique énergétique de Washington semble favoriser des avantages politiques à court terme pour les pays occidentaux, mais elle entraîne des conséquences néfastes pour de nombreux autres pays, notamment en Europe et en Afrique.

Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Amnesty International a dévoilé aujourd’hui son rapport annuel sur la situation des droits humains à travers le monde, mettant en lumière les défis persistants rencontrés par plusieurs pays, dont le Sénégal. Depuis 2021, le Sénégal est sous le feu des critiques dans les rapports d’Amnesty International, en raison des pratiques problématiques du régime précédent.

En plus des problèmes persistants tels que la mendicité des enfants et la situation précaire des enfants des rues, le rapport souligne les atteintes répétées aux libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de manifestation. Les défenseurs des droits humains pointent du doigt les nombreuses restrictions observées avant les élections présidentielles de mars 2024.

Le rapport met en lumière le nombre alarmant de décès enregistrés sans que les autorités sortantes ne montrent une volonté réelle d’enquêter sur leurs causes. Malgré les engagements pris par le gouvernement de l’ancien président Macky Sall de mener des enquêtes, peu de progrès ont été réalisés jusqu’à son départ du pouvoir. L’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée nationale en mars 2024 a suscité des inquiétudes, éliminant ainsi tout espoir de justice pour les victimes de ces décès, souvent dus à l’usage de balles réelles, au nom de la réconciliation nationale.

Les arrestations massives, justifiées par des troubles à l’ordre public, des menaces à la sécurité nationale ou encore du terrorisme, ont souvent abouti à des libérations sans procès, dans le cadre de la volonté affichée de pacification de l’espace public.

L’utilisation de milices privées a également été dénoncée par les associations de défense des droits humains. Amnesty International condamne fermement cette pratique devenue trop répandue et contre laquelle la section sénégalaise de l’organisation s’est toujours mobilisée. Les violences politiques ont également entraîné des restrictions sur l’utilisation d’internet et des coupures de signal de télévision, suscitant des critiques.

Le problème de la surpopulation carcérale demeure une préoccupation majeure pour Amnesty International, qui appelle régulièrement à des alternatives à la détention. Après la publication de ce rapport, il incombe désormais au nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye de garantir le respect des droits humains et des libertés des citoyens, afin de rompre avec les pratiques critiquées sous l’ancienne administration.

Me Cheikh Koureyssi Ba appelle à la dissolution de l’APR : « L’honneur national le commande »

L’avocat Me Cheikh Koureyssi Ba, connu pour être un conseiller de Ousmane Sonko et du parti Pastef, a récemment suscité l’attention en appelant à la dissolution du parti politique sénégalais Alliance pour la République (APR). Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Me Ba a souligné que le président et fondateur de l’APR, l’ancien chef de l’État Macky Sall, a choisi de vivre au Maroc et s’est même installé à Paris, au service du président français.

Pour Me Cheikh Koureyssi Ba, cette décision justifie pleinement la dissolution de l’APR. Il a affirmé de manière catégorique : « L’APR est à dissoudre sans délai ! L’honneur national le commande, nos lois, notre fierté l’exigent ». Cette déclaration résonne comme une demande de mettre fin à l’existence du parti politique dirigé par Macky Sall, en invoquant des impératifs moraux et légaux.

La décision de Macky Sall de quitter ses fonctions présidentielles et de résider principalement au Maroc, tout en assumant un rôle d’envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), a suscité des critiques et des interrogations quant à son engagement politique continu au Sénégal. Me Cheikh Koureyssi Ba semble exprimer le sentiment que la présence de Macky Sall à la tête de l’APR n’est plus légitime ni en accord avec les intérêts nationaux.

Cette prise de position de l’avocat reflète les tensions politiques persistantes au Sénégal et les divisions au sein de l’opposition vis-à-vis de l’ancien régime et de son leader. Elle met également en lumière les débats entourant le rôle des anciens dirigeants dans la vie politique du pays, soulignant ainsi les enjeux politiques et sociétaux actuels au Sénégal.

Drame à Matam : Trois victimes, dont un nourrisson, dans le naufrage d’une pirogue

Une tragédie a frappé la localité d’Anda, située dans la commune de Nabadji, région de Matam, avec le naufrage d’une pirogue qui a coûté la vie à trois personnes, dont un nourrisson âgé de seulement 8 mois.

Selon les informations rapportées par nos confrères de Rfm, les sapeurs-pompiers de Matam ont retrouvé les corps sans vie de deux femmes, tandis que celui du nourrisson, dans un état de décomposition avancée, a été découvert après plusieurs heures de recherche.

L’incident s’est produit hier, mardi, aux alentours de 8 heures du matin. Les témoignages recueillis indiquent que l’embarcation transportait deux femmes et un enfant, tous membres d’une même famille.

Les dépouilles des victimes ont été transférées au centre hospitalier régional de Ourossogui. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident.

Cette nouvelle tragédie rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont exposés les habitants des régions côtières et fluviales lorsqu’ils utilisent des moyens de transport traditionnels tels que les pirogues. Les autorités

locales et les services de secours continuent de sensibiliser sur les mesures de sécurité à respecter lors des déplacements en pirogue, notamment en termes de surcharge, d’équipement de sécurité et de conditions météorologiques.

Nos pensées accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles, et nous espérons que les enquêteurs pourront apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie afin d’éviter de nouveaux drames à l’avenir.

Arrestations de Conducteurs de Motos Jakarta à Saly : Conflit Persistant avec les Autorités

Le Quotidien rapporte que 13 conducteurs de motos Jakarta ont été appréhendés ce lundi à Saly, révélant un épisode de tension entre les autorités locales et ces travailleurs de la route. Les manifestants ont organisé un rassemblement spontané pour protester contre ce qu’ils estiment être des contrôles de police abusifs. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir la manifestation, qui a dégénéré en échauffourées avec des barricades et des pneus brûlés, perturbant ainsi sérieusement la circulation.

Les arrestations interviennent après que les manifestants ont accusé la police et les autorités locales de collusion dans les tracasseries qu’ils subissent. Ils dénoncent notamment une taxe excessive imposée par la mairie, en dépit d’une convention signée avec celle-ci qui prévoit le paiement de taxes journalières en échange d’équipements de sécurité et d’une identification visuelle.

Cet événement met en lumière le conflit continu entre les conducteurs de motos Jakarta et les autorités concernant les mesures de régulation, notamment le port obligatoire du casque et l’utilisation de plaques d’identification, perçues comme disproportionnées et répressives par les conducteurs. Les autorités, de leur côté, maintiennent que ces mesures visent à sécuriser la circulation et à réduire les vols souvent associés aux motos Jakarta.

Cette situation témoigne des tensions persistantes entre les travailleurs de la route et les autorités locales, mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions concertées pour assurer à la fois la sécurité des conducteurs et le respect de leurs droits.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

ANNULATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBIs) sont cruciaux pour protéger les investissements étrangers et favoriser la croissance économique. Le Sénégal, ayant signé des TBIs avec plusieurs pays, a promis de respecter ses engagements. Mais, les récentes allégations du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, sur une l’annulation probable de contrats miniers remettent en question les clauses signées. Ceci pourrait avoir des répercussions néfastes sur notre économie.

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) représentent un instrument juridique crucial dans la protection des investissements étrangers et la promotion de la croissance économique. Le Sénégal, ayant conclu des TBIs avec (vingt-huit) 28 pays, s’est engagé à offrir un traitement juste et équitable aux investisseurs étrangers, tout en garantissant leur sécurité et leur protection.

Cependant, les récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, concernant l’annulation potentielle de contrats pétroliers, miniers ou gaziers, soulèvent des questions sur la compatibilité de telles actions avec les engagements internationaux du pays.

Mouhamadou Madana Kane, dans son étude publiée en 2016, a examiné les implications des TBIs sur les investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal. Il précise que ces accords contiennent des clauses visant à garantir aux investisseurs étrangers un traitement équitable et une protection complète. Les obligations de traitement incluent notamment l’accord d’un traitement similaire à celui accordé aux ressortissants nationaux et aux ressortissants de pays tiers les plus favorisés.

LES RISQUES ENCOURUS

L’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des conséquences importantes à différents niveaux. Sur le plan financier, cela peut entraîner des pertes considérables pour les entreprises impliquées, notamment en raison des investissements déjà réalisés dans le projet, tels que l’exploration, le développement et la mise en production des ressources. Ces pertes peuvent également affecter les investisseurs et les actionnaires associés au projet, entraînant une baisse de la confiance et de la valorisation des entreprises concernées.

Sur le plan juridique, l’annulation d’un contrat peut donner lieu à des litiges complexes et coûteux entre les parties contractantes. Les clauses de rupture et les conditions de résiliation du contrat doivent être examinées attentivement pour déterminer les responsabilités et les compensations éventuelles. Ces litiges peuvent prolonger considérablement le processus d’annulation et entraîner des coûts supplémentaires pour toutes les parties impliquées.

Sur le plan diplomatique, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des répercussions sur les relations entre les pays concernés. Si l’annulation est perçue comme injustifiée ou si elle résulte de différends politiques, elle peut entraîner des tensions diplomatiques et compromettre la coopération future dans d’autres domaines. Cela peut également avoir des implications géopolitiques plus larges, en particulier dans les régions où l’approvisionnement en énergie est un enjeu stratégique.

En outre, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des impacts socio-économiques significatifs au niveau local. Elle peut entraîner des pertes d’emplois dans les communautés qui dépendent de l’industrie pétrolière ou gazière, ainsi que des réductions des revenus gouvernementaux provenant des redevances et des taxes associées à l’exploitation des ressources naturelles. Cela peut avoir des conséquences sur le développement économique régional et sur les services publics financés par ces revenus.

LES FAILLES DU MODÈLE SÉNÉGALAIS

Il urge également de préciser que le Sénégal a fait des progrès dans la conclusion de Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), mais il existe encore des lacunes dans certains domaines. Tout d’abord, il n’existe pas de modèle sénégalais de TBI. Ce qui entraîne un manque d’uniformité dans la rédaction et le contenu des accords. De plus, il n’y a pas de lien évident entre les TBIs et les flux d’investissements. Seulement cinq (5) des vingt (20) principaux investisseurs au Sénégal bénéficiant d’un TBI en vigueur.

Une autre lacune majeure réside dans l’imprécision du contenu des obligations de traitement. Ceci élargit les fondements de l’engagement de la responsabilité de l’État. De plus, la non-généralisation des dérogations aux obligations de traitement et l’absence d’un droit explicite pour l’État de réguler les investissements sur son territoire posent des défis supplémentaires.

En ce qui concerne le règlement des différends, les TBIs sénégalais présentent une disparité dans les clauses de règlement des litiges, créant ainsi une insécurité juridique. De plus, l’absence de dispositions portant sur les obligations des investisseurs soulève des préoccupations quant à l’équilibre entre les droits et les responsabilités des parties.

Dans ce contexte, les recommandations formulées visent à renforcer la pratique sénégalaise en matière de TBIs. Élaborer un modèle sénégalais de TBI, renégocier les accords expirés, définir un cadre politique pour les futures négociations et mettre en cohérence les TBIs avec les législations nationales pertinentes sont autant de mesures nécessaires pour garantir une protection efficace des investisseurs étrangers tout en préservant les intérêts nationaux.

En définitive, la gestion des TBIs représente un défi complexe pour le Sénégal, nécessitant une approche équilibrée qui tienne compte à la fois des obligations internationales du pays et de ses priorités de développement économique durable. Seul un cadre réglementaire solide et cohérent peut assurer une protection efficace des investisseurs étrangers tout en favorisant un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.

En résumé, l’éventuelle annulation des TBIs comporte des risques financiers, juridiques, diplomatiques et socio-économiques importants pour toutes les parties impliquées, surtout pour le Sénégal. C’est pourquoi il est essentiel de négocier et de gérer ces contrats avec soin et diligence pour éviter de telles situations autant que possible.

Défis et Détermination : Le Casa Sports Vise à Éviter la Relégation

Dans la course intense pour éviter la relégation en Ligue 1 sénégalaise, le Casa Sports, actuellement onzième au classement, se trouve confronté à des défis de taille. Le club, représentatif de Ziguinchor, dispose de seulement six journées pour améliorer sa position et sauver sa saison, jusqu’ici marquée par des résultats mitigés. Malgré ces difficultés, le président Seydou Sané, soutenu par le comité des supporters, exprime un optimisme résolu quant à la capacité de l’équipe à se maintenir au plus haut niveau.

Face aux défis logistiques et sportifs, Seydou Sané met en avant la nécessité d’adaptation aux voyages en avion et en voiture, conséquence de l’éloignement entre Ziguinchor et Kolda, où le club joue ses matchs à domicile cette saison. Malgré cette situation géographique complexe, il insiste sur le fait que cela n’entame ni l’espoir ni le potentiel de l’équipe, malgré sa position actuelle en bas du tableau. La solidarité des supporters est également soulignée comme un pilier essentiel pour encourager l’équipe lors des moments cruciaux des matchs.

Dans cette bataille pour le maintien, le Casa Sports compte sur sa détermination, son engagement et le soutien indéfectible de ses supporters pour relever les défis qui se dressent sur son chemin. Avec six journées restantes, chaque match revêt une importance capitale, et le club mettra tout en œuvre pour sortir victorieux et assurer sa place dans l’élite du football sénégalais.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Découverte Macabre dans le Parc National Niokolo Koba : Un Corps sans Vie Retrouvé

Une découverte tragique a secoué la région hier, alors qu’un corps sans vie a été retrouvé dans le parc national Niokolo Koba, à environ 12 kilomètres au sud-ouest de Oubadji, dans le département de Salémata.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb auprès de sources locales à Oubadji, c’est Thiara Boubane, une résidente d’Ethinangor, qui a fait la macabre découverte. Alors qu’elle était occupée à récolter du miel dans la région, elle est tombée sur le corps en état de putréfaction avancée.

La victime a été identifiée comme étant Béssanine Bangar, âgé de 40 ans et souffrant de déficience mentale. Résidant à Edalé, il était porté disparu depuis plus de deux mois, ajoutant une dimension encore plus sombre à cette tragédie.

À ce stade, les circonstances entourant la mort de Béssanine Bangar restent floues. Les autorités ont rapidement été alertées et les membres de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata se sont rendus sur les lieux pour mener les investigations nécessaires.

Sur instruction du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kédougou, le corps sans vie a été inhumé sur place, marquant ainsi une fin prématurée et tragique à la vie de Béssanine Bangar.

Cette découverte choquante soulève des interrogations sur les mesures de sécurité dans la région et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants et les autorités locales. Une enquête approfondie devrait être menée pour élucider les circonstances exactes de cet événement tragique et rendre justice à la victime et à sa famille.

Attaques de Drones en Russie : Incendies dans la Région de Smolensk

Mercredi, des sites énergétiques dans la région russe de Smolensk, à environ 400 km des frontières ukrainiennes, ont pris feu après des attaques de drones, a rapporté le gouverneur régional, Vassili Anokhine.

Le gouverneur a déclaré sur Telegram : « Notre région est à nouveau visée par des attaques de drones ukrainiens. » Il a ajouté : « Très probablement, suite à l’attaque ennemie contre des sites civils d’infrastructure énergétique, des incendies se sont déclarés », sans fournir de détails précis sur les sites touchés.

Heureusement, aucune victime n’a été signalée, mais le ministère russe des Situations d’urgence a envoyé des secouristes sur les lieux pour contenir les incendies.

Par ailleurs, une autre attaque de drones a visé la zone économique spéciale de la ville de Lipetsk, située également à environ 400 km des frontières ukrainiennes mais plus au sud. Cette zone abrite notamment des entreprises métallurgiques et pharmaceutiques. Le gouverneur de la région, Igor Artamonov, a déclaré sur Telegram que « le régime criminel de Kiev a tenté de frapper des infrastructures dans la zone industrielle de Lipetsk. » Il a assuré qu’aucune victime n’était à déplorer et que les quartiers résidentiels n’étaient pas menacés.

Ces attaques de drones sur le territoire russe par l’armée ukrainienne se sont multipliées ces derniers mois, ciblant notamment des sites énergétiques. Ces incidents soulignent les tensions persistantes entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée.

Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif « Ngor Debout » à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : « En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres. »

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

Experts du FMI au Sénégal : Discussions Cruciales sur les Orientations Économiques

Une délégation d’experts du Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à séjourner une semaine au Sénégal à partir du vendredi prochain. Cette visite, rapportée par Le Quotidien, intervient à la suite de contacts établis à Washington, aux États-Unis, avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur homologue, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô.

L’objectif de cette mission, selon le représentant-résident du FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, est de poursuivre les discussions déjà engagées entre les parties concernant les orientations de politiques économiques et financières du nouveau régime sénégalais. Il souligne que cette visite permettra de procéder à une évaluation de la gestion économique du trimestre en cours, en vue de futures projections macroéconomiques.

Au cours de leur séjour, les experts du FMI rencontreront le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Parmi les sujets à l’ordre du jour, la revue du programme 2023-2026, initialement établi avec l’ancien régime et prévoyant un décaissement total de 1150 milliards de F CFA, sera examinée.

Cependant, une question cruciale demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? Le Quotidien évoque deux possibilités : soit le programme est maintenu et une autre mission sera envoyée à Dakar en juin pour un suivi, soit la coopération sera suspendue en attendant de nouvelles négociations.

Cette visite revêt ainsi une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations avec le FMI. L’issue des discussions entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura des répercussions significatives sur les politiques économiques et financières à venir.

Deux hommes jugés pour acte contre-nature et transmission volontaire du VIH Sida

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’un procès inhabituel ce mardi 23 avril, mettant en cause un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye. Les deux hommes étaient accusés d’acte contre-nature, avec une circonstance aggravante pour C. A. Ndiaye, qui était également accusé d’infection volontaire du VIH Sida à l’encontre d’une autre personne.

Les événements présumés se sont déroulés le 16 avril aux abords des grottes près de la porte du Millénaire. Selon les informations rapportées par L’AS, les deux accusés ont été surpris en flagrant délit d’ébats sexuels par des agents du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits au poste de police, leurs déclarations ont été divergentes.

C. A. Ndiaye a admis les faits et a informé les policiers de sa séropositivité. Il a également mentionné avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, citant un individu résidant à la Médina comme son dernier partenaire avant K. Guèye.

K. Guèye, quant à lui, a affirmé qu’ils n’étaient pas en train de commettre l’acte au moment de l’intervention de la patrouille, affirmant qu’ils étaient simplement en train de discuter et qu’il s’est enfui en croyant les policiers être des agresseurs.

Lors du procès, K. Guèye a maintenu sa déclaration initiale, tandis que C. A. Ndiaye a changé sa version en affirmant avoir avoué sous la contrainte lors de l’enquête policière. Il a nié avoir eu des rapports sexuels avec son co-accusé.

Le procureur, estimant les faits établis, a requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rendra son verdict le 30 avril, mettant ainsi fin à cette affaire qui a suscité l’attention et la controverse.

Le Sénégal accueille une délégation du FMI pour des discussions économiques cruciales

Le gouvernement sénégalais s’apprête à recevoir une délégation du Fonds monétaire international (FMI) pour une série de discussions visant à examiner les orientations économiques et financières du pays. Cette visite fait suite à des échanges préliminaires à Washington entre les ministres des Finances et du Budget, Cheikh Diba, de l’Économie et du Plan, Abdourahmane Sarr, ainsi que le Secrétaire général du gouvernement sénégalais, Ahmadou Al Aminou Lô.

La délégation du FMI, attendue à Dakar à partir du vendredi 26 avril pour une semaine, aura pour objectif d’approfondir les discussions déjà amorcées et d’évaluer la situation économique et financière du pays pour le trimestre en cours. Mesmin Koulet-Vickot, représentant-résident du FMI à Dakar, souligne l’importance de cette mission en déclarant : « Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques. »

Au cours de leur séjour, les membres de la délégation du FMI sont prévus pour rencontrer le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Parmi les sujets de discussion figureront la revue du programme 2023-2026, convenu entre l’ancien régime et le FMI, qui prévoyait un décaissement total de 1150 milliards de F CFA.

Cependant, une question clé demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? LeQuotidien, qui rapporte ces informations, se demande si le gouvernement actuel continuera sur la voie tracée par son prédécesseur en matière de coopération avec le FMI.

Si une décision positive est prise, une autre mission du FMI est prévue début juin à Dakar pour poursuivre les discussions. En revanche, si le nouveau régime décide de suspendre la coopération, de nouvelles négociations pourraient être engagées.

Ces discussions revêtent une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations entre le pays et le FMI. L’issue des rencontres entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura un impact significatif sur les politiques économiques et financières du pays dans les années à venir.

Tragique accident à Kolda : Ibrahima Diallo, alias « Andi Faki », perd la vie

L’identité de la victime du tragique accident survenu lundi soir sur l’axe Kolda-Dioulacolon a été révélée. Il s’agit de Ibrahima Diallo, un ouvrier du bâtiment plus connu sous le surnom de « Andi Faki ». Agé d’une trentaine d’années, Diallo se déplaçait à vélo au moment de l’accident.

Selon les témoins, Diallo attendait sur le bas-côté de la route que passe un camion benne pour reprendre son chemin. Malheureusement, le chauffeur du camion a effectué une fausse manœuvre et a percuté violemment le cycliste, le traînant sur plusieurs mètres dans sa course.

Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont retrouvé le corps partiellement déchiqueté de la victime. Quant au chauffeur du camion, il a été arrêté et placé en détention.

Originaire de Guinée-Bissau et célibataire sans enfant, « Andi Faki » résidait à Kolda, dans le quartier Cité Jardin Abdou Diouf, depuis plusieurs années. Sa mort tragique a plongé sa famille et ses proches dans le deuil et l’émotion.

L’émigration clandestine suscite l’inquiétude à Kafountine

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye est interpellé alors que le phénomène de l’émigration clandestine refait surface à Kafountine, selon des informations rapportées par Libération.

Des sources du quotidien alertent sur le retour des passeurs dans la région, qui continuent d’enrôler de jeunes candidats à l’émigration. Trois grandes embarcations auraient été utilisées pour acheminer des migrants en Espagne.

Le maire de Kafountine, David Diatta, confirme que deux départs ont été évités de justesse grâce à l’intervention des autorités. Tous les migrants à bord des deux pirogues ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes.

Malgré ces interventions, les passeurs ne semblent pas découragés. Ils prospectent même dans les pays frontaliers tels que la Guinée-Bissau et la Gambie pour trouver de nouveaux candidats à l’émigration clandestine.

Cette résurgence du phénomène de l’émigration clandestine soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des jeunes candidats, ainsi qu’à l’efficacité des mesures prises pour lutter contre ce fléau.

Lucas Vázquez sur le point de prolonger son contrat avec le Real Madrid

Selon les informations de Melchor Ruiz sur la chaîne « COPE », le conseil d’administration du Real Madrid envisage de proposer une prolongation d’une saison à Lucas Vázquez. Cette dynamique est habituelle pour les joueurs de plus de 30 ans au club.

Lucas Vázquez est revenu au Real Madrid à l’été 2015 après une saison à l’Espanyol et n’a pas quitté le club depuis. Son contrat actuel expire cet été, mais le conseil d’administration prévoit de lui offrir une prolongation d’une saison supplémentaire.

Lorsque Lucas Vázquez a quitté le Real Madrid il y a dix ans, le club s’était réservé une option de rachat, ce qui lui a permis de revenir à la capitale espagnole et de signer pour cinq saisons. Depuis, il n’a signé qu’une seule prolongation, le liant au club jusqu’en 2024, et la prochaine serait la deuxième.

La récente performance impressionnante de Lucas Vázquez lors du « Clasico » contre Barcelone ce week-end a renforcé l’idée de prolonger son contrat. Il est largement apprécié pour son rôle uni dans le vestiaire et sa capacité à s’adapter à différentes situations. Sa polyvalence s’est notamment manifestée lorsqu’il a joué au poste de latéral droit, même si ce n’est pas son poste naturel.

Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

🔴 ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
🔴 Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Problématique de l’emploi, pouvoir d’achat… : Les secrétaires généraux des organisations syndicales reçus au palais

Les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives ont été reçus en audience par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce matin.
Les préoccupations du monde du travail et la recherche de pistes de solution, les problématiques liées à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat et les conditions de travail ont été au cœur des échanges.
Au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat.

Arne Slot en pole position pour succéder à Klopp à Liverpool

Selon les médias britanniques, Arne Slot, l’entraîneur de Feyenoord, est devenu le principal candidat pour prendre la succession de Jürgen Klopp sur le banc de Liverpool. À 45 ans, Slot a impressionné en menant Feyenoord à son premier titre de champion en cinq ans, ainsi qu’en remportant la Coupe des Pays-Bas dimanche dernier. Il était déjà pressenti pour prendre la tête de Tottenham l’année dernière avant de se retirer de la course.

Sky Sports, la BBC et The Times ont tous rapporté que Slot est désormais en tête de la course pour succéder à Klopp. Cependant, Liverpool pourrait être confronté à la concurrence du Bayern Munich et du FC Barcelone, qui sont également à la recherche de nouveaux entraîneurs pour la saison prochaine.

Initialement, l’ancien milieu de terrain de Liverpool, Xabi Alonso, était considéré comme le favori pour succéder à Klopp. Cependant, il a décidé de rester à Bayer Leverkusen après avoir mené le club à son premier titre de Bundesliga.

Arne Slot a rejoint Feyenoord en 2021 après avoir impressionné lors de son premier poste d’entraîneur principal à l’AZ Alkmaar. Sous sa direction, Feyenoord a atteint la finale de la première Ligue Europa Conférence à la fin de sa première saison, s’inclinant (1-0) face à la Roma de José Mourinho.

Le style de jeu très dynamique de Slot, qui rappelle celui de Klopp, est ce qui attire la direction de Liverpool, selon le Times. Cette dynamique pourrait être un atout majeur dans sa candidature pour le poste d’entraîneur à Anfield.

Atterrissage d’urgence d’un drone de l’Armée au Niger

Dans la nuit du 17 avril dernier, un drone de reconnaissance de l’Armée nigérienne, en mission de surveillance dans la zone de l’opération « Shara », a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence. L’incident s’est produit à environ un kilomètre à l’Ouest de la ville de Tahoua, une métropole située au Nord-Est de Niamey. C’est le site gouvernemental « Lesahel.org » qui rapporte cette information.

L’atterrissage forcé a provoqué un incendie, mais heureusement, celui-ci a été rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers, limitant ainsi les dégâts. Fort heureusement, aucun dégât collatéral n’a été signalé.

Face à cet incident, l’armée nigérienne a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident. Il est important de souligner que le Niger est confronté à une menace terroriste constante, et que les drones sans pilote jouent un rôle crucial dans la collecte de renseignements et la surveillance des zones sensibles.

Cet incident met en lumière les défis et les risques associés à l’utilisation de drones militaires, mais souligne également l’importance de ces technologies dans la lutte contre le terrorisme et la protection de la sécurité nationale.

Thiago Silva sur le point de quitter Chelsea à la fin de la saison

D’après les informations de Fabrizio Romano, spécialiste du mercato, Thiago Silva s’apprête à faire ses adieux à Chelsea à la fin de la saison. Le défenseur brésilien de 39 ans, dont le contrat arrive à expiration dans deux mois, aurait pris la décision de quitter Stamford Bridge. Cette nouvelle devrait être officialisée prochainement.

Arrivé libre à Chelsea à l’été 2020 après avoir quitté le Paris Saint-Germain, Thiago Silva achève sa quatrième saison avec les Blues. Malgré les offres de prolongation proposées par le club londonien, le joueur aurait décliné l’opportunité de prolonger son contrat. Toutefois, même à l’approche de ses 40 ans en septembre prochain, Thiago Silva ne semble pas prêt à raccrocher les crampons.

Ancien cadre de la Seleção brésilienne avec 113 sélections et 7 buts à son actif, Thiago Silva laisse derrière lui un héritage riche en succès et en contributions au plus haut niveau du football. Son départ marquera la fin d’une époque à Chelsea, mais son influence et son professionnalisme resteront gravés dans l’histoire du club.

Kalidou Koulibaly et Al Hilal éliminés de la Ligue des champions d’Asie en demi-finale

Malgré une saison remarquable en championnat saoudien, Al Hilal et son défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly ont été éliminés de la Ligue des champions d’Asie en demi-finale. Opposés à Al Ain des Émirats arabes unis, les Saoudiens ont été défaits lors du match aller sur le score de 4-2.

Pour le match retour, Al Hilal devait renverser la vapeur avec un retard de deux buts. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à remporter la victoire nécessaire. Leur victoire 2-1 n’a pas été suffisante pour les qualifier en finale de la compétition continentale.

Cette élimination est d’autant plus décevante pour Al Hilal et Kalidou Koulibaly, étant donné leur domination incontestée dans le championnat saoudien. En effet, l’équipe n’a pas encore concédé de défaite en 27 journées de championnat.

Cependant, cette déconvenue en Ligue des champions d’Asie ne doit pas occulter les performances impressionnantes de Kalidou Koulibaly et de son équipe tout au long de la saison. Ils peuvent désormais se concentrer sur les prochains défis qui les attendent et continuer à viser l’excellence sur le plan national et international.

Rencontre au Palais : Diomaye Faye échange avec les syndicats sur les enjeux du monde du travail

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion ce mardi 23 avril 2024 avec les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’aborder diverses questions relatives au monde du travail, avec un accent particulier sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les conditions de travail.

Selon les informations fournies par la présidence, les discussions ont permis d’explorer des pistes de solutions aux défis auxquels est confronté le monde du travail au Sénégal. Parmi les sujets abordés figuraient notamment les moyens de favoriser la création d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et d’assurer des conditions de travail dignes et sécurisées.

La démarche et l’ouverture d’esprit du président Bassirou Diomaye Faye ont été saluées par les leaders syndicaux présents lors de la rencontre. Ces derniers ont exprimé leur appréciation pour l’initiative de dialogue et ont souligné l’importance de telles discussions pour trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs.

Cette rencontre entre le chef de l’État et les représentants syndicaux témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en collaboration avec les partenaires sociaux pour promouvoir le bien-être des travailleurs et favoriser un environnement propice à l’épanouissement professionnel.

Remise de livres et de matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff

La Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un procédé mardi à la remise d’un don comprenant plus de 640 livres et du matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff. Cet institut médico-éducatif est dédié aux enfants déficient les intellectuels.

Ce geste, qui est un endroit promouvoir la lecture et de soutenir l’éducation des enfants déficients intellectuels, est une démonstration de solidarité active du ministère de la Culture envers les populations les plus vulnérables.

La cérémonie officielle organisée à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la ministre Khady Diène Gaye a souligné l’importance du livre comme outil thérapeutique dans le domaine médical et psychiatrique. Elle a également lavéance du ministère de la Culture d’aide à l’étude d’une bibliothèque au centre Aminata Mbaye, d’offrir accès un accès à une documentation pertinente sur la déficience intellectuelle.

Marie-Madeleine Ami Dionne, directrice générale des centres Aminata Mbaye, une quant à elle l’engagement du ministère et de l’évolution du centre depuis sa création. Elle a souligné l’importance de l’insertion professionnelle des jeunes formés par le centre, soulignant que d’entre eux sont actuellement dans les entreprises.

Ce don de livres et de matériel représente une étape importante dans l’accompagnement des enfants déficients intellectuels et confirme l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de l’éducation et de l’inclusion sociale.

Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Quatre mois seulement après une modification législative ayant renforcé ses pouvoirs, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) au Sénégal pourrait connaître une nouvelle réforme significative sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette perspective de réforme vient avec une proposition inattendue : le retour de Nafi Ngom Keïta à la tête de l’institution.

L’OFNAC, établi en 2012 sous la présidence de Macky Sall, avait pour mission initiale de renforcer les efforts de transparence et de lutte contre la corruption au Sénégal. Nafi Ngom Keïta, une Inspectrice générale d’État respectée, avait été nommée à la tête de cette nouvelle entité, où elle avait gagné une réputation pour son intégrité et son engagement envers la lutte anti-corruption.

Le Président Diomaye Faye, semble-t-il, cherche à revigorer cette institution clé en invitant Keïta à reprendre son ancien poste. Cette proposition, faite lors d’une audience privée, souligne la volonté du président de redonner un nouvel élan à l’OFNAC, peut-être en réaction aux critiques sur son efficacité ou sa portée sous le régime précédent.

Les détails de la réforme proposée par le Président Faye ne sont pas encore publics, mais l’initiative indique une volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption. Le retour de Keïta pourrait symboliser un désir de restaurer ou de renforcer la crédibilité de l’OFNAC, compte tenu de son historique et de sa stature dans le domaine de la gouvernance et de la transparence.

La proposition a suscité diverses réactions dans l’opinion publique et les médias. Pour beaucoup, le retour potentiel de Keïta serait vu comme une « revanche » après son départ de l’OFNAC, qui avait été perçu par certains comme politiquement motivé. Cependant, l’acceptation de cette offre par Keïta reste incertaine, et les implications de sa décision sont l’objet de nombreuses spéculations.

La réforme de l’OFNAC et le potentiel retour de Nafi Ngom Keïta à sa tête sont des développements qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la lutte contre la corruption au Sénégal. Si Keïta accepte la proposition, cela pourrait marquer un tournant important pour l’OFNAC et signaler un engagement renouvelé envers des pratiques de gouvernance transparentes et efficaces sous la présidence de Diomaye Faye. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre les directions futures de la politique anti-corruption du Sénégal.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une « mafia » et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Guy Marius Sagna détourne l’attention de la motion de censure pour se concentrer sur les problèmes sociaux

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Préparation du Magal de Touba : Senelec annonce des travaux pour renforcer l’alimentation électrique

En vue de renforcer l’alimentation électrique de Touba et de préparer l’édition 2024 du Grand Magal, Senelec annonce des travaux importants qui entraîneront une interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba les 27 et 28 avril 2024, de 08h à 17h. Cette initiative vise à garantir la sécurité et la fiabilité de l’alimentation électrique pendant cette période cruciale pour la ville sainte.

Les travaux incluent la finalisation de la construction de la ligne haute tension et du poste de Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Cette nouvelle infrastructure, d’une capacité de 2x40MVA, renforcera considérablement le réseau électrique de la région.

L’interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba permettra le raccordement de la nouvelle ligne 225kV, reliant l’ancien poste Haute Tension (Touba 1) au nouveau poste haute tension (Touba 2). De plus, des travaux de maintenance seront effectués sur les ouvrages du poste actuel Touba 1 afin de garantir leur disponibilité, en particulier pendant la période du Magal. Enfin, cette intervention vise à préparer la mise en service du nouveau poste, prévue pour juin 2024.

L’interruption du service impactera plusieurs localités, notamment Darou Khoudoss, Gouye Mbinde, Taïf, Darou Minam, Mbacké et Darou Marnane. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments occasionnés par ces perturbations, qui sont indépendantes de sa volonté.

Cette annonce témoigne de l’engagement de Senelec à assurer un approvisionnement électrique fiable et sécurisé, en particulier lors d’événements d’envergure tels que le Magal de Touba. Ces travaux contribueront à renforcer l’infrastructure électrique de la région et à répondre aux besoins croissants de la population, en garantissant un service de qualité et en favorisant le développement socio-économique de la région.

Le Sénégal mise sur les achats publics durables pour un développement intégré

À Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Saer Niang, a souligné l’importance des achats publics durables (APD) dans le cadre des marchés publics au Sénégal. Cette approche, intégrant des considérations économiques, sociales et environnementales, s’inscrit dans une démarche de développement durable du pays.

Selon Niang, l’administration publique sénégalaise s’est déjà engagée dans une transition vers la commande publique durable, mettant en œuvre les APD pour garantir un développement équilibré et respectueux de l’environnement. Le nouveau Code des marchés publics place l’achat public durable comme un objectif essentiel pour toutes les autorités contractantes et les entreprises intervenant dans la passation des marchés.

Les APD offrent l’avantage d’intégrer des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la sélection des fournisseurs et la réalisation des projets. Le volet économique favorise l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que des acteurs de l’économie sociale et solidaire à la commande publique, tandis que le volet social encourage l’emploi des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap. En outre, le volet environnemental des APD est considéré comme essentiel pour assurer la durabilité des projets et la préservation de l’environnement.

La formation sur les APD, financée par la Banque mondiale et réunissant des experts de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, vise à renforcer les capacités des établissements chargés de passer des marchés publics. Elle met l’accent sur la fourniture de services publics et d’infrastructures de haute qualité, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Saer Niang a souligné l’importance de cette évolution du système de passation des marchés publics au Sénégal, qui gère chaque année près de 4 000 milliards de francs CFA en biens et services. Pour Pierre Xavier Bonneau de la Banque mondiale, les achats publics durables ne sont pas simplement un slogan à la mode, mais un principe clé de gouvernance en évolution, essentiel pour favoriser le progrès environnemental, social et économique.

Les marchés publics durables représentent une part significative de l’économie de l’Afrique de l’Ouest, avec environ 11,5 % du produit intérieur brut de la région consacrés à ces achats. Cette approche témoigne de l’engagement du Sénégal et de la région dans une gouvernance responsable et orientée vers un développement intégré et durable.

Extension du réseau d’eau potable à Médina Gounass : Une mesure cruciale avant le Daaka annuel

La cité religieuse de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal, connaît une avancée majeure dans son accès à l’eau potable. En effet, le réseau de distribution d’eau potable de la ville a récemment bénéficié d’une extension de quinze kilomètres, accompagnée de cinq cents branchements sociaux, selon les informations fournies par le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye.

Cette initiative intervient à la veille du « Daaka » annuel, une retraite spirituelle d’une grande envergure qui attire des milliers de pèlerins nationaux et internationaux. Hamade Ndiaye souligne que cette manifestation est devenue un événement d’importance tant sur le plan national qu’international, justifiant ainsi l’engagement de l’État à fournir de l’eau potable aux participants.

Dans le cadre de cette préparation, l’État a entrepris plusieurs actions, notamment l’entretien des forages existants, la réparation des châteaux d’eau et des fuites dans le réseau de distribution. Ces efforts visent à garantir un approvisionnement adéquat en eau potable pendant la période du Daaka.

En outre, des mesures spécifiques ont été annoncées pour assurer le bon déroulement de l’événement cette année. Un dispositif comprenant trente camions citernes et cinq bâches à eau sera mis en place, en plus d’un personnel qualifié prêt à intervenir rapidement en cas de problème. Une grue sera également disponible sur place pour faciliter toute opération d’urgence.

Cette extension du réseau d’eau potable et les préparatifs spécifiques pour le Daaka témoignent de l’engagement de l’État sénégalais à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens, en particulier dans le cadre d’événements d’importance religieuse et culturelle. Cela souligne également l’importance de l’eau potable dans la préservation de la santé et du bien-être des populations, ainsi que dans la réussite des grands rassemblements tels que le Daaka annuel à Médina Gounass.

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