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Lutte contre les violences basées sur le genre : Une étude pour des données fiables au Sénégal

L’organisation civique Invictus Africa, engagée dans la promotion des droits de l’homme, a inauguré mardi les travaux de validation de la méthodologie de l’indice de féminité, en partenariat avec Budgit Sénégal. Cette initiative vise à recueillir des données fiables pour intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre dans le pays.

Bulky Shonibare, directrice de Invictus Africa, a souligné l’importance d’avoir des données précises pour mobiliser les gouvernants et exiger des réponses appropriées face à ce fléau. Le « Womanity Index », déjà déployé au Nigeria et au Ghana, fournira un rapport complet sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre au Sénégal.

La méthodologie proposée sera examinée et adoptée par les acteurs de la société civile et les organisations défendant les droits des femmes au Sénégal. Cette démarche permettra de mettre en lumière les lacunes et les défis à relever dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Les critères de l’indice comprennent les lois et les politiques, l’accès à la justice, les services de soutien, l’information et la sensibilisation, ainsi que les budgets et dépenses. Cette approche holistique vise à évaluer les efforts déployés dans tous les aspects de la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’initiative, réalisée en partenariat avec Budgit Sénégal, une organisation civique axée sur l’engagement citoyen, bénéficiera de l’expertise technologique pour assurer la collecte et l’analyse des données de manière efficace et transparente.

Les participants à l’événement ont souligné la diversité des formes de violence à l’encontre des femmes, allant du harcèlement aux violences physiques, mentales, économiques et spirituelles. Ils ont également mis en lumière les spécificités régionales, telles que les violences dans les zones minières comme Kédougou.

Yéya Ly, membre du Haut Conseil des collectivités territoriales, a souligné le besoin urgent de données fiables pour orienter les politiques et les lois visant à lutter contre ces violences.

Rokhiatou Gassama, présidente du Conseil sénégalais des femmes, a souligné le déficit actuel de données fiables sur cette question au Sénégal, faisant de cette étude une opportunité précieuse pour combler cette lacune.

Les représentants d’Invictus Africa et de Budgit Sénégal se sont engagés à prendre en compte les observations et les propositions des participants dans le processus d’élaboration de l’étude, afin de garantir sa pertinence et son efficacité dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal.

Promouvoir l’accès des jeunes aux terres agricoles : Un impératif pour le développement de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance sénégalaise, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie locale et dans la subsistance des communautés. Cependant, malgré son importance, l’accès des jeunes aux terres agricoles reste un défi majeur. C’est dans ce contexte que le Gouverneur Mor Talla Tine a lancé un appel pressant aux collectivités territoriales pour faciliter cet accès vital.

Lors d’un événement récent, Mor Talla Tine a souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes dans la région. Le foncier, ressource indispensable pour toute activité agricole, se fait rare, ce qui entrave les aspirations des jeunes à s’engager dans ce secteur porteur. Face à cette réalité, le Gouverneur a exhorté les maires et les autorités locales à simplifier les procédures d’attribution de terres agricoles aux jeunes, afin de stimuler le développement économique et social de la région.

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large intitulé « Inclusion et participation des jeunes », porté par Initiative Développement en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor et l’association Declic. Ce projet vise à promouvoir l’implication des jeunes dans les processus de décision et de dialogue au niveau local, en reconnaissant leur rôle essentiel dans la dynamique de développement.

Mor Talla Tine a souligné l’importance de cette initiative pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes. Dans une région où la jeunesse représente une force vive et dynamique, il est essentiel de créer des opportunités d’engagement et d’initiative. Le Gouverneur a également souligné l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, envers le développement économique et social du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation de la jeunesse.

L’atelier organisé dans le cadre de ce projet constituera une plateforme d’échange et de partage visant à définir une approche commune pour favoriser l’accès des jeunes aux terres agricoles. Il s’agira également de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux de la jeunesse et de leur rôle dans le développement durable de la région.

Le responsable du projet, Cheikh Tidiane Sibi, a mis en lumière le faible niveau de représentation des jeunes dans les instances de dialogue et de décision, malgré leur poids démographique. Cette sous-représentation risque de compromettre le dynamisme et la vitalité de la région, en laissant de côté une partie importante de sa population.

L’appel du Gouverneur Mor Talla Tine en faveur de l’accès des jeunes aux terres agricoles résonne comme une nécessité impérieuse pour le développement de Ziguinchor. Il met en lumière l’importance de créer un environnement propice à l’engagement des jeunes, afin de dynamiser l’agriculture locale et de stimuler l’économie régionale.

Arrestations pour Fraude Fiscale à FS Oil : Anciens et actuel DG déférés au Parquet

Dans une affaire qui secoue le secteur pétrolier sénégalais, Mamadou Bâ, l’actuel Directeur Général de FS Oil, ainsi que son prédécesseur, Daouda Gaye, ont été arrêtés et déférés au parquet suite à une enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette intervention fait suite à un soit-transmis du procureur de la République, basé sur une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID) concernant des allégations de fraude fiscale et de détournements de deniers publics.

Les accusations portent sur des montants significatifs. Il est reproché à Mamadou Bâ une dette fiscale s’élevant à 412 millions 264 mille 516 francs CFA, accumulée durant son mandat à la tête de FS Oil entre 2019 et septembre 2020. Pour Daouda Gaye, qui a occupé le poste jusqu’en mai 2021, le passif fiscal est estimé à 513 millions 427 mille 617 francs CFA, couvrant la période jusqu’à septembre 2022.

FS Oil, une entreprise active dans la distribution de produits pétroliers, achète son carburant à la Société africaine de raffinage (SAR) pour le revendre ensuite, notamment à des stations-service. Selon les informations de la presse locale, les deux hommes auraient utilisé des méthodes similaires pour éviter le paiement des taxes dues. Ils auraient reconnu les montants dus, obtenu des moratoires de paiement, mais auraient ensuite vidé les comptes de l’entreprise avant d’émettre des chèques à l’ordre de la DGID, qui se sont avérés sans provision.

Daouda Gaye a tenté de minimiser sa responsabilité devant les enquêteurs en affirmant que lorsqu’il a quitté la direction de FS Oil, juste avant sa vente à un dénommé Sékou Fofana, la dette fiscale imputable à sa gestion n’était que de 51 millions de francs CFA. Il soutient que le reste de la dette s’est accumulé sous la gestion de Fofana, qui devrait en assumer la responsabilité.

Quant à Mamadou Bâ, il a invoqué des problèmes de trésorerie pour justifier l’incapacité de régler le montant total dû. En attendant de pouvoir payer, il a proposé une avance de 5 millions de francs CFA par chèque.

Les deux hommes sont maintenant tenus de s’expliquer devant le procureur de la République. Leur garde à vue a été suivie d’un défèrement au parquet, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe. Sékou Fofana, également visé pour des accusations similaires, est actuellement en Guinée, échappant aux autorités sénégalaises.

Cette affaire met en lumière les défis de la gestion fiscale dans les entreprises sénégalaises et souligne la nécessité d’une surveillance accrue et de mécanismes de contrôle plus efficaces pour prévenir la fraude fiscale et garantir la transparence dans la gestion des finances publiques.

PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : Le Sénégal ouvre une nouvelle ère 

 

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE). Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’a fait savoir au président du Conseil européen, Charles Michel, hier, lundi, lors de leur entrevue. Les contrats sur les secteurs de la pêche, de la sécurité, de la santé, entre autres, seront revus.

 

La rencontre récente entre le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été bien plus qu’une simple réunion protocolaire, ce lundi. Elle a marqué le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE), caractérisée par une volonté commune de redéfinir leur partenariat à la lumière des défis actuels et des opportunités à saisir.

La coopération entre le Sénégal et l’UE, forgée par les liens historiques et géographiques étroits, s’est jusqu’à présent concentrée sur une multitude de domaines allant de l’hydraulique à l’énergie, en passant par l’agriculture, la santé, le transport, le numérique, la jeunesse et l’emploi. Cependant, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a précisé la nécessité d’une révision de cette collaboration afin de la rendre plus équitable et plus innovante.

Dans son discours, le chef de l’État a mis en avant une vision ambitieuse pour le Sénégal, basée sur un partenariat « gagnant-gagnant » où chaque partie contribue de manière équitable au développement économique et social. Cette vision s’appuie sur des priorités claires, en l’occurrence la promotion d’un modèle économique endogène d’industrialisation, la modernisation des infrastructures économiques et la réduction du déficit budgétaire.

Ce dernier point est une priorité absolue pour le Gouvernement du Sénégal, qui s’engage à améliorer la qualité des dépenses publiques. Dans cette optique, les investisseurs européens sont invités à contribuer aux efforts de développement, en particulier dans les secteurs prioritaires identifiés.

Les propositions du président Diomaye Faye ont été chaleureusement accueillies par le président Michel, qui a souligné l’importance du respect et de la confiance mutuelle dans un partenariat solide et durable. Les discussions ont également porté sur la nécessité de soutenir l’économie productive, les infrastructures et la formation professionnelle afin de renforcer les capacités du Sénégal à prospérer dans un environnement économique mondialisé.

Sur le front de la sécurité, les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre les menaces régionales, en particulier la situation au Sahel et le terrorisme qui y sévit. Cette collaboration étroite vise à garantir la sécurité et la stabilité de la région, qui sont des préalables essentiels au développement économique et social.

En définitive, le président Faye a exprimé sa gratitude envers le président Michel pour son engagement en faveur d’une gouvernance mondiale plus équilibrée et inclusive, mettant en évidence leur engagement commun envers le renforcement de l’amitié et de la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne. Cette volonté de travailler ensemble démontre la détermination du Sénégal à saisir les opportunités de partenariat offertes par l’UE pour promouvoir un développement durable et inclusif.

 

La Dakaroise

Dr. Laurent Bonardi propose la création d’un enseignement de citoyenneté active au Sénégal

Le Dr. Laurent Bonardi, éminent spécialiste sénégalais en éducation et politiques éducatives, avance une proposition novatrice pour renforcer l’éducation civique au Sénégal : la création d’un enseignement de citoyenneté active à tous les niveaux de l’éducation, du primaire à la terminale.

Dans un contexte où la promotion de la citoyenneté est cruciale pour le développement d’une société inclusive et participative, le Dr. Bonardi propose de remplacer l’enseignement civique traditionnel par un programme dynamique et interactif axé sur l’engagement citoyen. Ce programme viserait à sensibiliser les jeunes générations aux principes de démocratie, de justice sociale et de participation civique, tout en les encourageant à s’impliquer activement dans leur communauté.

Contrairement à l’approche traditionnelle, centrée sur la transmission passive de connaissances, l’enseignement de citoyenneté active mettrait l’accent sur l’apprentissage par l’expérience, la réflexion critique et l’action concrète. Les élèves seraient amenés à explorer des questions sociales et sociétales, à débattre de différents points de vue et à rechercher des solutions créatives.

Les thèmes abordés pourraient inclure la démocratie, la justice sociale, la participation civique, la résolution des conflits, le développement durable, l’éducation aux médias et la citoyenneté mondiale. L’évaluation des élèves se ferait à travers une variété de méthodes, y compris des projets individuels et de groupe, des présentations orales et des portfolios d’apprentissage.

L’intégration de cet enseignement dans le curriculum sénégalais offrirait une opportunité précieuse de renforcer les compétences transversales des élèves, telles que la pensée critique, la communication efficace et le travail d’équipe. De plus, en les encourageant à participer à des projets communautaires et des initiatives de service public, ces cours favoriseraient le développement d’un sens de l’engagement civique et de la responsabilité sociale.

Pour que cette initiative réussisse, il sera essentiel de fournir aux enseignants les ressources et le soutien nécessaires, ainsi que d’impliquer les communautés locales dans la conception et la mise en œuvre des programmes. En travaillant ensemble, nous pouvons former les nouvelles générations de citoyens responsables et engagés, contribuant ainsi au développement d’une société sénégalaise plus forte et plus juste.

Escroquerie à Keur Gorgui : L’arnaqueur, l’élève et le coffre-fort des parents…

Une histoire d’escroquerie particulièrement troublante secoue actuellement la Cité Keur Gorgui à Dakar, mettant en scène un ressortissant guinéen accusé d’avoir manipulé une élève dans le but de lui dérober de l’argent et des bijoux appartenant à ses parents. Les détails de cette affaire, survenue le jeudi 18 avril 2024, révèlent un scénario d’arnaquerie sournoisement orchestré.

Selon les informations fournies par Les Échos, tout a commencé lorsque la jeune élève, M.K, rentrait chez elle après les cours. C’est à ce moment-là qu’elle aurait été abordée par un individu qui aurait tenté de lui soutirer de l’argent en prétendant qu’une malédiction avait été jetée sur elle. Le père de la jeune fille, alerté par la situation, a immédiatement contacté les autorités.

Le présumé escroc aurait alors usé de techniques d’art divinatoire pour endormir la vigilance de la jeune fille, allant jusqu’à lui faire croire qu’elle devait récupérer de l’argent et des bijoux dans le coffre-fort familial pour lever le sort qui pesait sur elle. Heureusement, grâce à l’intervention prompte de la mère de la jeune fille et à l’aide des voisins, l’individu a été appréhendé avant de pouvoir mettre son plan à exécution.

Placé en détention et présenté devant le procureur de la république de Dakar, le mis en cause, identifié comme C. O. Gnabaly, a nié les accusations portées contre lui. Cependant, les éléments recueillis par les enquêteurs semblent indiquer le contraire, alimentant ainsi un climat de tension et d’inquiétude au sein de la communauté.

Cette affaire souligne une fois de plus les dangers des escroqueries utilisant des pratiques occultes pour manipuler les individus, ainsi que la nécessité d’une vigilance accrue de la part de tous. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la réactivité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et les pratiques frauduleuses.

Nicolas Jackson bénéficie du soutien de Diomansy Kamara malgré les critiques

Nicolas Jackson, l’attaquant de 22 ans évoluant à Chelsea, fait l’objet de critiques pour son manque d’efficacité devant les buts. Toutefois, il peut compter sur le soutien de Diomansy Kamara, ancien international et consultant de Canal Plus, qui prend sa défense dans une déclaration au journal Record.

Dans ses propos relayés par Record, Diomansy Kamara reconnaît que Jackson doit encore progresser dans la finition, mais il souligne également les réalisations de l’attaquant cette saison. Avec 10 buts en championnat et 14 au total, ainsi que 4 à 5 passes décisives, le bilan de Jackson pour sa première saison est jugé « pas mal » par Kamara.

L’ancien footballeur se montre indulgent envers Jackson, rappelant que certains joueurs aujourd’hui célébrés ont été sévèrement critiqués à leurs débuts dans un grand club. Kamara cite notamment le cas de Vinicius au Real Madrid, qui a su rectifier le tir avec le temps.

Pour Kamara, l’essentiel pour Jackson est de continuer à créer des occasions et de travailler pour améliorer sa précision devant le but. Il souligne également que Jackson est son protégé, qu’il a découvert au Casa Sports et propulsé au plus haut niveau.

Malgré les critiques, Nicolas Jackson peut ainsi compter sur le soutien et les conseils de Diomansy Kamara pour poursuivre sa progression et devenir un attaquant plus efficace.

Enquête sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue : la DIC intervient

La Division des investigations criminelles (DIC) est actuellement chargée de faire la lumière sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue, survenue lors d’une perquisition à son domicile. Pour élucider les circonstances de ce décès, les enquêteurs ont placé en détention un indicateur de la brigade de recherches du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies.

Selon Les Échos, qui rapporte l’information, des membres de cette brigade sont impliqués dans la perquisition qui a abouti au décès du présumé trafiquant de drogue. Ils pourraient être eux-mêmes arrêtés dans le cadre de l’enquête en cours.

L’affaire remonte à l’année 2023, indique le journal. Les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies auraient effectué une descente au domicile de la victime, soupçonnée d’être impliquée dans le trafic de drogue. Cependant, l’intervention aurait mal tourné, conduisant au décès du présumé trafiquant dans des circonstances troubles. Initialement, une enquête avait été ouverte par le commissariat des Parcelles Assainies, avant que le dossier ne soit transmis à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.

Face à l’insatisfaction de la famille de la victime concernant le suivi de l’enquête, celle-ci aurait réactivé le dossier après un changement de régime politique. Une nouvelle plainte aurait été déposée auprès du parquet de Dakar, qui a cette fois-ci confié l’affaire aux enquêteurs de la DIC, placés sous la direction du commissaire Adramé Sarr.

Restitution des véhicules de fonction : les ministres avec portefeuille déjà conformes

Selon Les Échos, les ministres avec portefeuille du dernier gouvernement de Macky Sall n’ont pas à s’inquiéter de l’affaire des véhicules de fonction à restituer. En effet, ces ministres auraient déjà rendu les voitures qui leur avaient été affectées depuis le jour de leur passation de service.

En revanche, l’obligation de restitution concerne les « autres ministres », tels que les ministres-conseillers, les ministres d’État et d’autres personnalités ayant bénéficié de véhicules de fonction. Ces derniers ont été sommés de restituer ces voitures au plus tard le mercredi 24 avril.

Concernant les maisons de fonction, Les Échos rapporte que tous les occupants devront rendre leur clé dans un délai de deux mois. Cette mesure semble s’inscrire dans une volonté de normalisation et de transparence dans l’utilisation des biens publics au sein de l’administration sénégalaise.

Réforme possible de l’OFNAC : Nafi Ngom Keïta sollicitée pour reprendre les rênes

À peine quatre mois après avoir consolidé ses pouvoirs par une décision de l’Assemblée nationale, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal pourrait faire l’objet d’une nouvelle réforme. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président Diomaye Faye a exprimé le souhait de voir Nafi Ngom Keïta, première présidente de l’institution, revenir à sa tête et participer à cette démarche de réforme.

Cette proposition a été faite lors d’une audience accordée par le chef de l’État à l’ancienne Inspectrice générale d’État. Alors que la réponse de Nafi Ngom Keïta reste inconnue pour le moment, Le Quotidien spécule sur une éventuelle revanche pour elle si elle accepte ce retour. Cependant, les contours de la réforme envisagée par le Président Bassirou Diomaye Faye demeurent flous.

L’OFNAC, créée en 2012 à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, joue un rôle crucial dans la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal. Une éventuelle réforme de l’institution, associée au retour éventuel de Nafi Ngom Keïta, pourrait avoir des implications significatives dans la lutte contre ce fléau et dans la gouvernance publique du pays.

La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Un berger condamné pour coups et blessures volontaires à Louga

Gorgui Ka, un berger de la région de Louga, a été jugé devant le tribunal de grande instance de la ville pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours, ainsi que pour détention d’arme sans autorisation administrative. Sa victime, A. Sow, également berger, a témoigné contre lui lors de l’audience.

Selon le récit du plaignant, A. Sow, les faits se sont déroulés alors qu’il se reposait au pied d’un arbre après une demi-journée de travail. Gorgui Ka serait arrivé sur les lieux et aurait commencé à écouter de la musique avec son téléphone portable. A. Sow aurait exprimé son désaccord sur la qualité de la musique, ce à quoi Gorgui Ka aurait réagi en l’insultant et en le frappant avec une machette, lui fracturant le bras et le blessant gravement.

Cependant, l’accusé a contesté cette version des faits, affirmant avoir agi en légitime défense. Il aurait rencontré A. Sow en chemin alors qu’il conduisait son troupeau vers son village. Deux enfants faisaient paître leurs bêtes sur son chemin et Gorgui Ka leur aurait demandé de les regrouper pour lui permettre de passer. C’est à ce moment-là qu’A. Sow aurait surgi et l’aurait attaqué avec un bâton, le forçant à riposter avec son arme pour se défendre.

Malgré le témoignage de Gorgui Ka, le juge ne l’a pas convaincu et l’a condamné à deux ans de prison ferme. De plus, il a ordonné à l’accusé de verser deux millions de francs CFA à sa victime en guise de dédommagement pour les préjudices subis. Cette affaire soulève des questions sur la légitime défense et met en lumière les tensions potentielles entre les éleveurs dans les zones pastorales.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24
Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24

Traité bilatéraux d’investissement: 400 milliards « face » à la DGID

Les 18 traités bilatéraux d’investissement que notre pays a signés avec les pays partenaires sans en évaluer l’impact fiscal génèrent une perte considérable de revenus directs et indirects pour le Sénégal, c’est aussi une Source de déséquilibre majeur et injuste dans nos relations économiques bilatérales.

Avec les découvertes de pétrole et de gaz, c’est presque un montant annuel considérable de 250 milliards à 400 milliards qui peut légalement échapper à la DGID notamment dans les phases de production, et pire avec l’ingérence du contenu local par des sociétés étrangères à travers des filiales créées et enregistrées sur notre territoire ou dans la zone Ohada.

Les TBI sont avant tout des instruments juridiques coloniaux qui prolongent les relations de domination économique et financière entre les colonies, souvent les pays du Sud, et les investisseurs directs et indirects du Nord. Il s’agit d’accords internationaux entre pays partenaires, visant à faciliter les investissements directs des entreprises d’un pays, généralement économiquement développé, dans un autre pays en développement.

A la fin de l’indépendance, il y a plus de 60 ans, la France fut le premier pays auquel nous restions liés par un TBI, la métropole contrôlait déjà 60% de l’économie sénégalaise. Les États-Unis, le Canada et d’autres pays d’Europe occidentale ont suivi. Il s’agit d’une extension de la division internationale de la production en permettant aux multinationales de continuer à investir leurs bénéfices dans les pays d’accueil pour leur expansion et leur croissance.

Aucun gouvernement au Sénégal depuis Senghor n’a à ce jour évalué l’impact budgétaire des TBI ; au contraire pour la France, les USA, la Grande-Bretagne et le Canada, le désavantage fiscal s’est aggravé, notamment avec les clauses de prescription de résultats qui ont un effet dévastateur surtout avec l’exploitation de nos hydrocarbures par les majors européennes, américaines et australiennes. Au début des années 2000, pour accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de ses infrastructures, le régime libéral n’a pas hésité, en complément des TBI, à accorder des conventions interdisant la double imposition aux multinationales du BTP et aux fonds arabes d’infrastructures. , portugais et espagnol. Comme prix à payer pour l’attractivité des investissements directs étrangers.

Selon l’OCDE, favoriser la protection des investisseurs internationaux aurait coûté à l’Afrique 25 milliards par an, soit plus que les remboursements trimestriels de la dette du continent, une manière de comprendre les super profits des multinationales en Afrique.

A l’aube de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et de l’émergence des fonds d’infrastructures – Matiere SA et Ellipse Projects SA, Meridiam etc. – des cotraitants et joint-ventures dans le primaire, le secondaire et les infrastructures’ offshore, selon mes calculs, il y’a 400 milliards de cadeaux fiscaux aux titres des TBI qui échappent à la DGID, auxquels il faut ajouter les profits et bénéfices du ciment, des télécommunications, des mines et carrières, de la banque et des services financiers, des services de construction et d’infrastructures comme les péages, c’est une agrégation qui pourrait atteindre environ 1 200 milliards par an au nez et sous le nez de la DGIG.

Un billion de FCFA immédiatement rapatrié en France avec la facilité de la convertibilité fixe du FCFA en euro. C’est pourquoi il faut abroger le FCFA qui est une monnaie qui facilite les flux financiers illicites……… Cela représente donc deux fois plus de prêts, dons et subventions que l’aide publique bilatérale au développement


Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Primature
Expert et Consultant en Infrastructures
Specialiste en Politique Energétique

Oublié de la rencontre entre Diomaye et le secteur privé: Sérigne Mboup dénonce l’attitude de la Présidence

Le mardi 23 avril, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, tiendra une réunion très attendue avec les acteurs du secteur privé pour discuter des moyens de combattre la cherté de la vie et envisager des réductions sur les denrées de première nécessité. Cette initiative, promise durant sa campagne et réaffirmée dans ses premiers discours officiels, vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens concernant l’inflation et le coût de la vie.

Cependant, cette rencontre est déjà assombrie par une controverse notable : l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers de cette réunion stratégique. Les présidents de ces deux entités, Serigne Mboup et Idrissa Dièye, ont exprimé leur mécontentement à travers un communiqué conjoint, critiquant la décision de la Présidence de ne pas les inclure dans les discussions.
Le communiqué souligne que « Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées ». Ils ont également rappelé que, conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, leur participation est cruciale pour la mise en œuvre effective de la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques et du commerce.
L’exclusion de ces chambres consulaires soulève des questions sur l’approche de la nouvelle administration envers les partenaires traditionnels et les structures établies. Les chambres de commerce, en particulier, jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des entreprises et des artisans, et leur absence pourrait limiter la portée et l’efficacité des décisions qui seront prises.
Cette situation pourrait également signaler une potentielle redéfinition des relations entre l’État et les acteurs du secteur privé sous la présidence de Faye, qui semble privilégier une approche peut-être plus directe ou sélective dans ses interactions avec le secteur privé.
La réunion de mardi est donc cruciale non seulement pour ses résultats potentiels sur la politique économique mais aussi pour ce qu’elle révèle sur la dynamique politique interne et la stratégie du nouveau président. Comment cette exclusion affectera-t-elle la coopération future entre l’État et les chambres consulaires ? Reste à voir si cette démarche engendrera des tensions supplémentaires ou si elle ouvrira la voie à de nouvelles formes de dialogue et de collaboration..

Mariama Massaly
correspondante a kaolack.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Le Royaume-Uni approuve le projet d’expulsion de demandeurs d’asile vers le Rwanda malgré les critiques

Dans un vote nocturne, le Parlement britannique a donné son feu vert au projet de loi controversé visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Cette décision survient après de nombreux débats et amendements de la part des membres de la Chambre des Lords, mais le texte a finalement été adopté sans modification, assurant ainsi son entrée en vigueur.

Le projet, annoncé il y a plus d’un an sous le gouvernement de Boris Johnson, vise à expédier vers le Rwanda les migrants ayant franchi illégalement les frontières britanniques. Bien que cette initiative n’ait jamais été mise en œuvre jusqu’à présent, le gouvernement conservateur persiste dans son intention de concrétiser ce projet avant les prochaines élections législatives prévues cette année. Malgré les nombreuses critiques et condamnations, les conservateurs voient en cette politique une mesure clé dans leur lutte contre l’immigration clandestine.

Lors d’une visite du président rwandais Paul Kagame au Royaume-Uni, des assurances ont été données quant à la mise en œuvre imminente de ce projet. Boris Johnson et Paul Kagame ont affirmé que les premiers vols vers le Rwanda auraient lieu au printemps, marquant ainsi un jalon dans la politique migratoire du Royaume-Uni.

Cette décision suscite des préoccupations et des controverses, tant au niveau national qu’international. De nombreuses voix s’élèvent contre cette mesure, dénonçant son caractère inhumain et contraire aux principes fondamentaux des droits de l’homme. Cependant, le gouvernement britannique reste déterminé à poursuivre cette politique, affirmant qu’elle est nécessaire pour maintenir la sécurité et l’ordre aux frontières du pays.

La mise en œuvre concrète de ce projet et ses conséquences sur les migrants concernés restent sujettes à débat et soulèvent de nombreuses questions quant à la responsabilité et à l’éthique de telles pratiques dans le contexte de la protection des réfugiés et des demandeurs d’asile.

Renforcement de la lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des revenus vitaux et des ressources naturelles cruciales pour le développement du pays. Cependant, la corruption demeure un défi majeur, entrainant d’importantes pertes financières et sapant le potentiel de croissance économique.

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, l’organisation NRGI, à travers son Programme Traces en collaboration avec l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) et les ministères de tutelle, organise un atelier visant à renforcer les capacités des agents de l’État en matière de lutte contre la corruption et de contrôle budgétaire dans le secteur extractif. L’objectif est d’améliorer la transparence et la reddition de comptes dans ce domaine crucial de l’économie sénégalaise.

Selon Mamadou Seck, Manager régional de NRGI Afrique francophone, la corruption reste un problème urgent dans de nombreux pays riches en ressources. Un cas sur cinq de corruption transnationale se produit dans le secteur extractif, selon une note d’orientation de l’ITIE. Les pratiques corruptives peuvent prendre différentes formes, telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, le népotisme et le trafic d’influence.

Le secteur extractif est particulièrement vulnérable à la corruption en raison de l’ampleur de ses revenus, de la diversité des acteurs impliqués et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent se manifester à tous les niveaux de la chaîne de valeur, de l’octroi des licences aux dépenses socio-environnementales en passant par le commerce des matières premières et le recouvrement des recettes.

Moustapha Fall, responsable des affaires juridiques à l’ITIE Sénégal, souligne que les pays africains perdent des sommes considérables en raison de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Il est crucial d’analyser la vulnérabilité à la corruption sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, notamment en ce qui concerne l’octroi des contrats et la collecte des revenus.

Dans cette optique, NRGI a développé un outil de diagnostic de la corruption, testé avec succès dans d’autres pays, qui sera présenté lors de l’atelier aux agents de l’État sénégalais. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Sénégal.

Arrestation à Kolda : Un couple accusé de maltraitance sur une fillette mineure

La police de Kolda a récemment procédé à l’arrestation d’un couple originaire d’un pays voisin, résidant dans le quartier Hillèle de la commune de Kolda. Les accusations portées contre ce couple sont graves : des sévices corporels infligés à une jeune fille mineure qui leur avait été confiée depuis leur mariage.

Selon des sources proches de l’affaire, la victime, une fillette âgée de seulement quatre ans, aurait été régulièrement victime de maltraitance de la part du couple adoptif. Ces actes cruels auraient inclus des brûlures causées par une cuillère chauffée, infligeant ainsi de graves lésions sur ses fesses déjà vulnérables. C’est un voisin, alarmé par les cris de la jeune fille, qui a alerté les autorités compétentes, conduisant à l’arrestation du couple.

Actuellement en détention préventive, le couple devra comparaître devant la justice pour répondre de ses actes odieux. Les habitants du quartier Hillèle expriment leur indignation face à cette maltraitance, jugée ignoble, et réclament que la justice soit rendue. La protection des enfants, en particulier des plus vulnérables, est une priorité absolue pour les autorités et pour la société, qui ne doivent tolérer aucune forme de maltraitance envers les tout-petits.

Cette affaire souligne l’importance de la vigilance collective et de la réactivité des autorités pour protéger les enfants contre toute forme de violence et d’abus. Il est essentiel que de telles situations soient traitées avec la plus grande fermeté pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans notre société.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Visite de Charles Michel à Dakar : Renforcement des liens entre le Sénégal et l’Union Européenne

Charles Michel, président du Conseil européen, est attendu à Dakar ce lundi 22 avril pour une série de rencontres diplomatiques de haut niveau, incluant des discussions avec Yacine Fall, ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, et une audience importante avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L’entrevue entre Charles Michel et le président Faye est programmée à 19h GMT. Les discussions porteront sur plusieurs thèmes cruciaux tels que l’état de la coopération multilatérale entre le Sénégal et l’Union Européenne, avec un focus particulier sur les domaines de l’énergie, de la migration, et de l’exploitation des ressources naturelles. Ces sujets sont d’une importance capitale tant pour le Sénégal que pour l’Union Européenne, car ils touchent directement aux défis et opportunités partagés dans les contextes économique, environnemental et social.

Cette rencontre offre une plateforme idéale pour le président Faye de présenter en détail sa vision du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Europe. Depuis son accession au pouvoir, le président Faye a régulièrement souligné son engagement envers une coopération renforcée avec la communauté internationale, cherchant à positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique clé dans diverses initiatives globales.

La visite de Charles Michel marque également un moment significatif pour renforcer les liens politiques et économiques entre l’Afrique et l’Europe, dans un contexte mondial où les questions de développement durable, de gestion des flux migratoires et de sécurité énergétique sont de plus en plus interconnectées. Elle souligne l’importance du dialogue continu et de la collaboration entre les nations pour adresser ces enjeux complexes de manière efficace et mutuellement bénéfique.

Les attentes sont élevées pour que cette visite débouche sur des engagements concrets et des initiatives renouvelées, renforçant ainsi le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions importantes non seulement pour les deux parties, mais aussi pour la stabilité et le développement économique de la région ouest-africaine.

L’Inter Milan remporte son 20e titre de champion d’Italie en battant l’AC Milan dans le derby historique

L’Inter Milan a inscrit son nom dans les annales du football italien en remportant pour la vingtième fois le titre de champion d’Italie, rejoignant ainsi la Juventus Turin dans le cercle restreint des clubs ayant atteint ce nombre de titres prestigieux. Cette victoire emblématique a été scellée lors d’un derby palpitant contre leur grand rival, l’AC Milan.

Dans un match haut en intensité, l’Inter a pris l’ascendant dès la 18e minute grâce à un but du défenseur italien Francesco Acerbi. Ils ont ensuite doublé leur avance à la 49e minute, grâce à l’avant-centre français Marcus Thuram. Malgré un effort tardif de l’AC Milan avec un but de Fikayo Tomori à la 80e minute, l’Inter a tenu bon et a sécurisé la victoire qui les couronne champions d’Italie.

Cependant, cette rencontre n’a pas été sans controverse, avec des accrochages entre les joueurs des deux camps, entraînant l’exclusion de trois d’entre eux, dont deux joueurs de l’AC Milan et un de l’Inter.

Cette saison, l’Inter Milan a démontré sa suprématie incontestée en Serie A. Avec 27 victoires en 33 matchs et une seule défaite, l’équipe dirigée par Simone Inzaghi a affiché une forme exceptionnelle tout au long de la campagne. Ils possèdent également les meilleures statistiques en termes d’attaque et de défense, et sont en passe de battre plusieurs records du championnat italien.

Alors que les supporters de l’Inter se préparaient à célébrer ce titre historique avec un défilé en bus des nouveaux champions d’Italie, les festivités ont été reportées en raison de conditions météorologiques défavorables.

Pendant ce temps, du côté de l’AC Milan, la défaite dans ce derby crucial pourrait avoir des conséquences sur l’avenir de leur entraîneur Stefano Pioli. Sous pression depuis l’élimination de son équipe en quarts de finale de la Ligue Europa contre l’AS Rome, Pioli pourrait être sur le départ à la fin de la saison, avec cette nouvelle défaite dans un match clé.

Historique : Hayoo d’Agnam accède en National 1, une première pour le football matamois

Dans les annales du football matamois, une page dorée vient de s’écrire : Hayoo d’Agnam s’est hissé en National 1. C’est une réalisation remarquable pour cette équipe, qui a validé sa promotion en remportant une victoire cruciale 1-0 contre l’Ascase de Louga lors d’un match décisif.

Avec cette victoire, les Matamois se sont assurés une place dans les trois premières positions du classement, avec une avance confortable de sept points sur leur poursuivant le plus proche, Penc de Louga. À deux journées de la fin, leur accession en National 1 est désormais incontestable.

Cette réussite sportive revêt une signification particulière pour la région de Matam, qui n’avait jamais vu l’un de ses clubs atteindre ce niveau de compétition. C’est un moment historique qui témoigne du talent et de la détermination des joueurs, ainsi que de l’engagement du staff technique et du soutien indéfectible des supporters.

L’ascension de Hayoo d’Agnam en National 1 est le fruit d’un travail acharné et d’un esprit d’équipe exceptionnel. Tout au long de la saison, l’équipe a su surmonter les défis et relever les défis avec bravoure. Leur accession ouvre de nouvelles perspectives pour le football matamois, offrant aux jeunes joueurs de la région une source d’inspiration et d’espoir pour l’avenir.

Cette réussite est également le résultat d’une gestion exemplaire et d’une vision claire de la part du club. Hayoo d’Agnam a su mettre en place les structures et les ressources nécessaires pour atteindre ses objectifs, et cela se reflète dans ses performances sur le terrain.

L’accession de Hayoo d’Agnam en National 1 restera gravée dans les mémoires comme un moment de fierté et d’accomplissement pour toute la région de Matam. C’est un exemple de ce qui peut être réalisé lorsque la passion, le travail acharné et la détermination se rejoignent. Félicitations à toute l’équipe pour cette réussite historique, et que cette promotion marque le début d’une nouvelle ère de succès pour le football matamois.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Constitution du Togo: un collectif d’associations demande la saisine de la Cour constitutionnelle

Tous les regards sont désormais tournés vers le président de la République à qui revient le droit de promulguer la nouvelle Constitution controversée, adoptée en fin de semaine passée par les députés. Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et vérifier si ses dispositions répondent aux normes.

Au Togo, le président de la République, Faure Gnassingbé, a quinze jours pour promulguer le nouveau texte constitutionnel après sa validation par les députés avec un vote sans appel de 87 voix pour et zéro contre. Le nouveau texte supprime l’élection présidentielle au suffrage direct par les citoyens et fait du Togo un régime parlementaire dans lequel le pouvoir sera détenu par le président du conseil des ministres issu du parti majoritaire. Un changement opéré à moins de deux semaines des législatives du 29 avril. Les autorités togolaises affirment que cette réforme constitutionnelle majeure répond « aux aspirations profondes du peuple ».

Mais L’opposition est vent debout contre la nouvelle Constitution togolaise.

Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et savoir si les conditions répondent aux normes. « Nous interpellons les chefs d’institutions qui ont encore cette autorité de pouvoir saisir la Cour constitutionnelle puisque la loi le permet, nous explique le président du Cacit, maître Claude Amegan, au micro de Peter Sassou Dogbé, notre correspondant à Lomé.

Il y a plusieurs institutions dont les présidents peuvent saisir la Cour constitutionnelle pour vérifier la constitutionnalité des dispositions sur lesquelles les députés se sont fondés, voire les conditions dans lesquelles ils ont pu adopter ce nouveau texte, si ces conditions sont réunies et s’ils pouvaient le faire. »

Il s’agit, avec cette démarche, de permettre à tous les citoyens togolais « de comprendre, ou de se rassurer, sur la légitimité de ce qui a été fait et également permettre au peuple d’être rassuré que tout a été fait conformément à la Constitution. C’est un changement carrément de République et il faut que le peuple soit impliqué dans ce changement. C’est seulement après cette analyse de la Cour constitutionnelle qu’on peut être sûrs de la légalité de ce qui a été fait et voir si le président de la République doit pouvoir promulguer cette loi. »

« La Cédéao doit faire plus… Les Togolais ont droit à la démocratie comme tout le monde ! »

Une mission de la Cédéao a quitté Lomé samedi matin. La Communauté ouest-africaine n’a pour l’instant fait aucune déclaration sur le changement de régime opéré vendredi au Togo. Alioune Tine fondateur du think tank AkricaJom Center, basé à Dakar et qui travaille sur les questions de démocratie et de paix en Afrique de l’Ouest, déplore l’impuissance de l’organisation régionale à faire respecter les règles démocratiques dans ses États membres. Il dresse un constat sévère du fonctionnement de la Cédéao au micro d’Amélie Tulet, de la rédaction Afrique de RFI. 

« La Cédéao doit faire plus, parce que la Cédéao sanctionne les violations commises par les militaires, mais n’arrive pas à sanctionner quand (elles sont commises) par des chefs d’État civils qui, par des tours de passe-passe constitutionnels ou juridiques, ou par le biais du Parlement, font tout pour garder le pouvoir par tous les moyens.

Le spécimen typique, c’est le Togo et l’impuissance caractérisée de la Cédéao : la Cédéao n’a pas les capacités, ni politiques ni diplomatiques, de faire plier le Togo sur cette question. [Les Togolais] ont bien droit à la démocratie comme tout le monde, et c’est pour ça que nous, nous demandons à ce que la Cédéao soit réformée. La Cédéao, il faut qu’elle se réforme ou qu’elle disparaisse. Les chefs d’État ne se sanctionnent pas entre eux. La véritable réforme viendra le jour où on aura une commission de la Cédéao qui soit assez forte, qui ne sera pas soumise à l’autorité des chefs d’État et de gouvernement. » 

Les Forces Armées Maliennes neutralisent un chef terroriste dans la région de Tombouctou

Le 19 avril dernier, les Forces Armées Maliennes ont remporté une victoire significative en mettant fin à l’activité d’un chef terroriste opérant dans la région de Tombouctou. Alkalifa Sawri, connu pour son implication dans de nombreuses attaques, a été neutralisé lors d’une opération spéciale menée entre Douetire et Acharane.

Ce criminel, responsable d’attaques répétées contre les Forces Armées Maliennes, ainsi que d’incidents violents tels que des tirs d’obus et des braquages contre des civils le long de la route Tombouctou-Goundam, était activement recherché par les autorités.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une offensive plus large lancée il y a quelques mois par les Forces de Défense et de Sécurité du Mali. L’objectif de cette offensive est d’éliminer les groupes armés et les criminels afin de reconquérir le territoire national. Jusqu’à présent, cette initiative a permis de neutraliser plusieurs chefs terroristes et bandits, démontrant ainsi la détermination des autorités maliennes à assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

L’importance de la lutte contre le changement climatique en Afrique : Vers une prise de conscience renforcée

Des chercheurs et des experts du développement se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des défis posés par le changement climatique en Afrique et de l’urgence d’agir. Lors de cette réunion préliminaire au dixième Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) pour une action climatique plus efficace sur le continent.

Les CDN, qui représentent les engagements pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, ont été au cœur des discussions. Les participants ont souligné que ces contributions doivent être plus pertinentes et inclusives pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique.

Une des principales préoccupations exprimées lors de la réunion a été l’importance de placer les politiques d’adaptation au changement climatique au centre des agendas nationaux. Les projets de développement financés doivent être évalués avec soin pour s’assurer qu’ils contribuent efficacement à la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques.

Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a souligné la nécessité d’une approche plus inclusive dans les négociations climatiques mondiales. Il a plaidé en faveur d’une participation accrue des acteurs africains dans l’élaboration et la mise en œuvre des CDN, afin de garantir qu’elles reflètent véritablement les réalités et les besoins du continent.

Les participants ont également souligné l’importance de diversifier les sources d’énergie en Afrique pour garantir un approvisionnement énergétique durable et résilient. Ils ont appelé à un investissement accru dans les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, tout en reconnaissant la nécessité de recourir également à des sources d’énergie plus traditionnelles.

Enfin, les participants ont insisté sur l’importance d’une volonté politique forte de la part des États africains pour mettre en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. Ils ont appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour élaborer des CDN plus solides et mieux adaptées aux défis climatiques auxquels le continent est confronté.

En conclusion, cette réunion a souligné l’importance cruciale de l’action climatique au niveau national en Afrique. Il est essentiel que les CDN soient renforcées et mises en œuvre de manière efficace pour garantir un avenir durable pour les générations futures sur le continent.

Les États-Unis entament des discussions avec le Niger sur le retrait des troupes américaines

Le Pentagone a confirmé lundi que des pourparlers avaient été engagés avec Niamey concernant le retrait des troupes américaines du Niger, déployées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel.

La semaine dernière, le gouvernement nigérien, issu d’un coup d’État en juillet dernier, avait dénoncé l’accord de coopération militaire en vigueur avec les États-Unis, jugeant la présence américaine désormais « illégale ». En réponse, Washington a accepté de retirer ses quelque 1 000 soldats présents dans le pays et a annoncé l’envoi d’une délégation à Niamey pour discuter des modalités de ce retrait.

« Nous pouvons confirmer le début des discussions entre les États-Unis et le Niger sur le retrait ordonné des forces américaines du pays », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, ajoutant qu’une « petite délégation du Pentagone et du commandement militaire américain pour l’Afrique » participait à ces discussions.

Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakari Yaou Sangaré, a également annoncé avoir eu des discussions avec l’ambassadrice américaine à Niamey, Kathleen Fitzgibbon, sur la question du départ des troupes américaines du Niger. L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a confirmé poursuivre sa coopération bilatérale avec le Niger et envisage de conclure un nouvel accord pour remplacer celui en cours, qui expire en septembre 2024.

La présence militaire américaine au Niger comprend notamment une importante base de drones près d’Agadez, construite pour environ 100 millions de dollars. Ce retrait des troupes américaines survient après le coup d’État qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet dernier. Le nouveau régime militaire a depuis exigé le départ des soldats français et s’est tourné vers la Russie, rejoignant ainsi le Mali et le Burkina Faso voisins, également dirigés par des régimes militaires et confrontés à la menace des groupes jihadistes.

Gaza: des «problèmes de neutralité persistent» à l’Unrwa, selon un rapport

Catherine Colonna a présenté, lundi 22 avril, à la presse à l’ONU, le rapport d’audit que son équipe a réalisé ces neuf dernières semaines. Ce texte, plutôt avantageux, qui affirme que l’Unrwa a développé une approche de la neutralité « plus avancée que d’autres entités des Nations unies ou d’autres ONG », estime l’agence onusienne irremplaçable. Après avoir passé en revue le fonctionnement et les mécanismes de neutralité qui doivent s’appliquer dans les 1 000 installations et auprès des 32 000 salariés de l’Unrwa, des recommandations ont été établies par ce comité dirigé par l’ancienne ministre française.

Le rapport d’audit a établi plusieurs recommandations, après un travail assez compréhensif, étant donné le temps imparti. Deux cents personnes ont été interrogées et 47 pays ont été contactés. L’équipe de Catherine Colonna s’est même rendue au camp de réfugiés Shuafat, à Jérusalem-est.

Globalement, l’audit retient que l’Unrwa a plus de mécanismes pour assurer sa neutralité que la plupart des autres agences de l’ONU ou même que d’autres ONG. Ce rapport reconnaît aussi que ces principes de neutralité ne sont pas toujours mis en place, à cause de problèmes de financement des formations des employés ou des défis posés par les conditions sécuritaires notamment.

L’audit réclame une structure de gouvernance plus solide, mais aussi que les managers soient peut-être plus responsables des actions des membres de leurs équipes. Le rapport demande aussi qu’il y ait plus de responsables internationaux sur le terrain, ainsi que plus de femmes à la tête des équipes.

Plusieurs autres recommandations

D’autres grands chapitres des recommandations ont été réalisés comme faire appliquer les chartes de neutralité que les salariés de l’Unrwa doivent observer dans leur position personnelle sur les réseaux sociaux, renforcer le système de lanceurs d’alerte déjà en place, mais aussi multiplier les inspections des installations pour être sûr que celles-ci ne soient pas détournées par les groupes terroristes.

Par ailleurs, même si l’objet de cet audit n’était pas de déterminer si les douze salariés de l’Unrwa ont bien été impliqués dans l’attaque du 7 octobre comme l’accuse Israël – cela est la mission de l’enquête interne – l’équipe de Catherine Colonna n’a pas non plus reçu de preuve de la part d’Israël de ces accusations.

Le patron de l’ONU a bien pris note et a déjà assuré qu’il acceptait ces recommandations et que maintenant Philippe Lazzarini, qui est à la tête de l’Unrwa, va devoir établir un plan pour les mettre en place.

Grève à l’Université Iba Der Thiam de Thiès : L’Intersyndicale Dénonce les Actions du Recteur

Depuis ce lundi, l’Université Iba Der Thiam de Thiès est le théâtre d’une grève de 48 heures initiée par l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service (PATS). Composée du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc/Section Uidt) et du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics/Section Uidt), cette mobilisation vise à dénoncer les orientations prises par le recteur de l’université, Mamadou Babacar Ndiaye, envers le personnel.

Lors d’une assemblée générale d’urgence, le coordonnateur de l’Intersyndicale, Saliou Thiam, et ses collègues ont souligné les actions arbitraires du recteur, notamment la suppression des postes de chef de bureau, entraînant une réduction des opportunités de promotion pour le personnel. De plus, le recteur a initié la mise en place d’une commission chargée d’examiner les salaires, suscitant des réserves de la part du Conseil d’administration de l’université.

Selon l’Intersyndicale, le comité de vérification des salaires, mis en place par le recteur et composé de personnels internes, a mené un audit contesté. Les membres de ce comité, selon l’Intersyndicale, manquent d’objectivité et de connaissance des avantages légalement accordés au personnel, compromettant ainsi les droits des travailleurs.

Cette approche, jugée incommode et partiale, remet en question l’objectivité de l’audit et menace les droits et les acquis du personnel. En réponse, l’Intersyndicale a décidé d’observer un débrayage ce jour, suivi d’une grève totale demain mardi, pour protester contre ces pratiques jugées inacceptables.

La mobilisation de l’Intersyndicale met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs dans le milieu universitaire.

Plaidoyer pour l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick

Depuis 2007, le centre de formation professionnelle de Fatick, sous la direction de Penda Abdoul Ba Mbodj, attend avec impatience la finalisation des travaux de construction de son nouveau bâtiment. Ce cri du cœur exprimé par la directrice met en lumière les défis auxquels l’établissement est confronté et souligne l’importance cruciale de cette infrastructure pour l’élargissement de l’offre de formation dans la région.

Situé à côté du collège Khar-Ndoffène-Diouf, le centre actuel manque cruellement de salles de classe, obligeant à l’installation de quelques abris provisoires pour répondre aux besoins des élèves. Avec seulement 347 élèves inscrits pour l’année 2023-2024, dont seulement 21 garçons, l’établissement peine à offrir un cadre d’apprentissage adéquat à ses apprenants.

Les formations dispensées couvrent un large éventail de domaines, notamment la santé communautaire, la couture, la cuisine, la coiffure, l’élevage et l’horticulture. Ces programmes visent à fournir aux élèves les compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel, avec des certificats d’aptitude professionnelle reconnus par l’État à la clé.

Malgré la forte demande, le centre organise chaque année des concours de sélection pour les candidats les plus méritants, soulignant ainsi son engagement envers l’excellence dans l’éducation professionnelle. De plus, des formations de courte durée sont proposées, telles que la pâtisserie et l’élevage, offrant aux jeunes une voie vers l’entrepreneuriat et l’emploi.

Cependant, le manque d’infrastructures adéquates entrave la capacité du centre à répondre pleinement aux besoins de formation de la communauté. L’achèvement des travaux du nouveau bâtiment est donc crucial pour permettre à l’établissement d’élargir son offre de formation et d’accueillir davantage d’élèves dans des conditions optimales.

En attendant cette réalisation, le centre continue de se battre pour fournir des programmes de qualité et des équipements adéquats à ses élèves. Des projets de formation et d’insertion sont régulièrement soumis au ministère de tutelle afin d’obtenir un soutien supplémentaire pour l’acquisition d’équipements et de ressources pédagogiques.

Ainsi, l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick est non seulement une nécessité urgente pour répondre aux besoins éducatifs de la région, mais aussi un investissement dans l’avenir de ses jeunes générations. En garantissant un accès à une éducation de qualité et à des opportunités de formation professionnelle, nous contribuons à renforcer le développement socio-économique de la communauté et à offrir à chacun la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Le Fact-Checking : Un remède contre la désinformation en Afrique

Le fact-checking, ou vérification des faits, se présente comme un antidote essentiel dans la lutte contre la désinformation qui sévit sur le continent africain. Cet outil journalistique, dont l’importance a été soulignée lors d’un séminaire à Rabat, au Maroc, par Tolida Apollinaire Agba, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), offre une opportunité précieuse pour restaurer la confiance entre les médias traditionnels et les citoyens.

Face à la propagation rapide des fausses informations sur les plateformes en ligne, le fact-checking permet aux journalistes de revenir à l’essence même de leur métier : vérifier la véracité des informations et fournir des rapports précis et fiables à leur public. Cette pratique offre ainsi un contrepoids indispensable à la diffusion de fausses nouvelles qui alimentent souvent la méfiance du public envers les médias traditionnels.

L’intégration du fact-checking dans le journalisme africain n’est pas seulement une réponse à la crise de confiance actuelle, mais aussi une occasion de renforcer la crédibilité des médias traditionnels et de les positionner comme des gardiens de l’information authentique et vérifiée. En outre, cette pratique peut contribuer à responsabiliser les acteurs politiques et à décourager la propagation de discours démagogiques et exagérés.

Cependant, le fact-checking ne vient pas sans ses propres défis. La viralité rapide des fausses informations en ligne rend parfois difficile pour les fact-checkeurs de contrer leur propagation. Malgré cela, l’adoption de techniques de fact-checking peut aider à rétablir la confiance du public dans les médias traditionnels et à promouvoir une culture de transparence et de vérité dans le paysage médiatique africain.

Le séminaire, qui a rassemblé des journalistes d’agences de presse africaines venus de différents pays, a également été l’occasion de plaider en faveur de la création de plateformes spécialisées dans la vérification des informations et des contenus multimédia. De telles initiatives pourraient renforcer les capacités des journalistes africains dans le domaine du fact-checking et les doter des outils nécessaires pour lutter efficacement contre la désinformation.

En conclusion, le fact-checking émerge comme un instrument précieux pour les journalistes africains dans leur quête de vérité et d’intégrité journalistique. En renforçant leurs compétences dans ce domaine et en adoptant des pratiques de vérification rigoureuses, les médias africains peuvent jouer un rôle crucial dans la préservation de la démocratie et de la liberté d’expression sur le continent.

Tensions politiques au Sénégal : Vers une confrontation entre l’exécutif et le législatif

Après une période d’enthousiasme suite à l’élection présidentielle, le paysage politique du Sénégal semble se diriger vers une phase de confrontation entre le nouveau pouvoir incarné par le Pastef et ses alliés, et l’opposition parlementaire dirigée par Benno Bokk Yakaar. Les récentes tensions entre le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, mettent en lumière les défis auxquels le pays pourrait faire face dans les semaines à venir.

Lors de son intervention à l’émission dominicale de la RFM, Le Grand Jury, Moustapha Sarré a annoncé que le Premier ministre Ousmane Sonko présentera une déclaration de politique générale dans les délais prévus par la loi. Cependant, il a également évoqué la possibilité d’une motion de censure de l’opposition, mettant en garde contre les conséquences d’une telle action.

Sarré a averti que toute tentative visant à renverser le gouvernement serait perçue comme une opposition à la volonté du peuple sénégalais, et a suggéré que le président pourrait envisager de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de blocage. En réponse, Abdou Mbow a souligné le droit constitutionnel de l’Assemblée nationale à exercer son contrôle sur l’action gouvernementale, y compris à travers une motion de censure.

Avec seulement 23 députés à l’Assemblée nationale, le Pastef se retrouve dans une position délicate pour faire avancer son programme législatif. Pour éviter un blocage institutionnel, le président Bassirou Diomaye Faye devra soit rechercher des compromis avec ses anciens alliés, soit envisager la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, cette dernière option pourrait conduire à une période d’incertitude politique et institutionnelle dans le pays.

La perspective d’une cohabitation difficile entre l’exécutif et le législatif soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la gouvernance démocratique du Sénégal. La gestion de ces tensions politiques exigera un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées, afin de trouver des solutions qui servent l’intérêt général et préservent les principes démocratiques du pays.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Coopération Hydro-Diplomatique en Afrique : Vers une gestion renforcée des bassins transfrontaliers

Lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a souligné l’impératif pour les Etats africains de renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers. Cette rencontre, réunissant plusieurs représentants d’organismes de gouvernance des bassins transfrontaliers, a été l’occasion de débattre des enjeux liés à la gestion collaborative des ressources en eau.

Hydro-diplomatie : Une réponse face aux conflits liés à l'eau en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Mohamed Abdel Vetah a plaidé en faveur du développement de formations en hydro-diplomatie destinées aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique. Selon lui, ces programmes de formation sont essentiels pour renforcer les capacités des acteurs impliqués et favoriser une approche collaborative dans la résolution des problèmes liés à l’eau.

L’atelier a également été l’occasion de souligner l’importance de s’inspirer des expériences réussies d’autres pays, notamment les Etats-Unis et la Suisse, en matière de gestion des ressources en eau et de diplomatie bleue. La diplomatie bleue, axée sur la coopération et la gestion durable des océans et des ressources en eau, peut jouer un rôle crucial dans la prévention des conflits et la promotion de la paix entre les nations.

Malgré les progrès réalisés dans la coopération transfrontalière, Mohamed Abdel Vetah a souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la fragilité de la coopération et la rareté croissante des ressources en eau. Il a appelé les pays africains à travailler ensemble pour prévenir les conflits liés à l’eau et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Mohamed Abdel Vetah a salué le leadership du Sénégal dans le domaine de l’hydro-diplomatie et a encouragé les autres pays africains à suivre cet exemple. Il a souligné que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration fructueuse sur de nombreux projets bénéfiques pour les populations locales.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Pochettino soutient Nicolas Jackson malgré la défaite de Chelsea

La défaite de Chelsea en demi-finale de la FA Cup face à Manchester City a été un coup dur pour les supporters. Malgré leur soutien, les Blues ont été surpris en fin de match par un score de 1-0. La performance de Nicolas Jackson, qui a raté plusieurs opportunités, a été particulièrement critiquée par les fans.

Cependant, l’entraîneur de Chelsea, Pochettino, reste derrière son joueur. Il a déclaré : « Jackson se porte à merveille et il aura toujours mon soutien ». Selon le journaliste Fabrizio Romano, Pochettino a salué les performances de Jackson et est convaincu qu’il fera mieux la saison prochaine.

« Il fait un travail incroyable pour l’équipe : courir, marquer, faire des passes décisives. Ce n’est pas facile la première saison. Nicolas se bat pour le club et il sera meilleur la saison prochaine, sans aucun doute », a ajouté Pochettino.

Malgré la défaite, Jackson a été un acteur important pour Chelsea cette saison, marquant 10 buts en championnat et 13 buts toutes compétitions confondues. Son entraîneur voit en lui un potentiel immense et compte sur lui pour rebondir la saison prochaine.

Procès Trump : Son Avocat Clame son Innocence

Lundi, lors du procès pénal à New York concernant des paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star de films X avant les élections présidentielles de 2016, l’un des avocats de Donald Trump a déclaré que l’ancien président était « totalement innocent ».

Todd Blanche, l’avocat de Trump, a pris la parole devant le jury pour la première fois et a affirmé que « le président Trump n’a commis aucune infraction ». Il a également déclaré que ce dossier n’aurait jamais dû aller jusqu’au procès. « Il est présumé innocent, il est totalement innocent », a-t-il ajouté.

Ce procès fait suite à des allégations selon lesquelles Donald Trump aurait été impliqué dans des paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’ancienne star de films pour adultes juste avant les élections présidentielles de 2016. Ces paiements auraient été effectués pour étouffer des allégations d’une relation entre Trump et l’actrice.

L’intervention de l’avocat de Trump lors du procès souligne la position ferme de l’ancien président sur son innocence dans cette affaire. Alors que le procès se déroule, l’issue de cette affaire reste incertaine, mais la défense de Trump est déterminée à prouver son innocence devant le jury.

Le Barça Conteste la Défaite Contre le Réal : Laporta Enquête sur l’Arbitrage

La défaite du FC Barcelone face au Réal Madrid lors du classico de la 32e journée de la Liga a laissé un goût amer dans la bouche des dirigeants du club catalan. Le président des Blaugrana, Joan Laporta, a vivement critiqué l’arbitrage de la rencontre, remettant en question la décision controversée de l’arbitre et de la VAR d’annuler un but à Lamine Yamal.

« En tant que Président du FC Barcelone, je tiens à exprimer mon mécontentement face à l’utilisation inappropriée de la VAR lors de l’un des matchs les plus importants du monde. Hier, plusieurs actions étaient sujettes à controverse, mais celle du but refusé à Lamine Yamal aurait pu changer le cours du match », a regretté Laporta.

Le club catalan demande désormais des explications et une transparence totale sur les décisions prises lors de cette action litigieuse. Laporta a annoncé que le club réclamera la totalité des images et des enregistrements audio concernant cette situation auprès du Comité technique des arbitres et de la Fédération Espagnole de Football. Il a également averti que si une erreur flagrante est identifiée dans l’analyse de ces éléments, le club prendra toutes les mesures nécessaires pour réparer le préjudice subi, y compris la possibilité de demander à rejouer le match.

Joan Laporta a également souligné que le FC Barcelone n’était pas seulement préoccupé par cette décision spécifique, mais également par d’autres incidents litigieux où la VAR n’a pas été sollicitée. Il a rappelé des précédents en Europe où des erreurs d’arbitrage ont conduit à des décisions de rejuger des matchs, soulignant ainsi l’importance de garantir l’équité et l’intégrité dans le football professionnel.

Cette déclaration de Laporta souligne la détermination du FC Barcelone à défendre ses intérêts et à veiller à ce que justice soit rendue dans le cadre de la compétition sportive.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Malem-Hodar : 2000 enfants sans pièces d’État Civil régularisés

Au cœur du département de Malem-Hodar, situé dans la région centrale du Sénégal, une initiative remarquable a permis la régularisation de deux mille enfants dépourvus de pièces d’état civil. Fallou Ndao, point focal du comité départemental de protection de l’enfance, a partagé cette nouvelle réjouissante, soulignant les efforts déployés pour garantir les droits fondamentaux de ces enfants.

Les audiences foraines organisées au cours du mois de mars ont été le théâtre de cette action significative. Ces événements, mis en place par le comité départemental de protection de l’enfance en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Tribunal d’instance de Kaffrine, ont été essentiels pour permettre la régularisation de la situation administrative de ces enfants.

Selon M. Ndao, la majorité des enfants concernés sont des élèves et des talibés, mais également des enfants en situation de handicap. Parmi eux, 837 garçons et 1163 filles ont désormais la possibilité de jouir pleinement de leurs droits civils et sociaux grâce à l’obtention de pièces d’état civil régulières.

La déclaration des enfants à la naissance reste une problématique majeure dans le département de Malem-Hodar, comme l’a souligné M. Ndao. Il a mis en lumière l’avantage considérable que représente la déclaration à la naissance pour le bien-être futur de l’enfant, tout en notant que certains parents ont souvent recours au jugement de naissance, tardivement.

Pour sensibiliser les populations à l’importance de la déclaration des naissances, des activités de sensibilisation ont été menées en collaboration avec des partenaires locaux. Cependant, M. Ndao a reconnu que les défis restent nombreux dans le cadre de la protection de l’enfance et de l’enregistrement des naissances.

Cette réussite dans la régularisation de la situation administrative de deux mille enfants marque une avancée significative dans la protection des droits des enfants de Malem-Hodar. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour garantir que tous les enfants aient accès à leurs droits fondamentaux dès leur naissance.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

Prédictions politiques : Des démissions ministérielles à venir ?

Le fondateur et président de l’École d’art oratoire et de leadership (EAO-Afrique), le Dr Cheikh Omar Diallo, a fait des prédictions audacieuses concernant le gouvernement sénégalais. Selon lui, plusieurs ministres pourraient démissionner dans les mois à venir, incapables de s’adapter au niveau de gestion rigoureuse prôné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Le Dr Diallo, expert en communication et leadership, affirme que son observation minutieuse du Pastef et ses quatre années de suivi du tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont révélé un management d’une qualité extrême. Fort de cette expérience, il anticipe des départs au sein du gouvernement actuel.

Depuis la nomination, il y a un peu plus de deux semaines, de 25 ministres et cinq secrétaires d’État par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, les attentes sont élevées pour la réalisation de la vision gouvernementale. Cependant, le Dr Diallo semble penser que tous les membres de ce cabinet pourraient ne pas être en mesure de répondre aux standards de performance exigés.

Il est à noter que ces déclarations du Dr Diallo suscitent des réactions diverses et ouvrent un débat sur la capacité du gouvernement à maintenir sa cohésion et son efficacité à long terme.

La « Loi Mbappé » : Madrid attire les investisseurs étrangers

La Communauté de Madrid envisage de voter une loi qui pourrait révolutionner l’attrait des investisseurs étrangers pour la capitale espagnole. Surnommée la « loi Mbappé » en raison de ses implications potentielles pour le célèbre footballeur, cette initiative vise à supprimer l’impôt régional sur le revenu pour les étrangers qui choisissent d’investir dans la région.

Bien que la possible arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid ait attiré l’attention sur cette mesure, elle ne lui est pas directement liée. Cependant, le joueur du PSG serait l’un des principaux bénéficiaires de cette politique, si elle est adoptée.

Conformément aux informations de « El Nacional », si Kylian Mbappé décide d’investir dans la région de Madrid, il bénéficierait d’un taux d’imposition réduit de 24,5 % sur son revenu. Cela représenterait un avantage fiscal significatif pour le footballeur français, dont le salaire annuel au Real Madrid est estimé à 30 millions d’euros.

Cette proposition rappelle la célèbre « loi Beckham » mise en place en 2005, deux ans après l’arrivée de David Beckham au Real Madrid. Cette loi avait fixé un taux d’imposition plafonné à 24 % pour les étrangers s’installant à Madrid pour des raisons professionnelles, indépendamment de leur salaire.

La « Loi Mbappé » représente ainsi une nouvelle étape dans les efforts de Madrid pour attirer les investisseurs étrangers et renforcer son attractivité économique. Alors que Kylian Mbappé n’a pas encore annoncé officiellement son futur club, le Real Madrid reste le favori pour accueillir la star française.

Aliou Cissé : L’Homme, Le Football, Le PSG

Aliou Cissé, entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, est bien plus qu’un simple technicien du football. Son histoire avec ce sport qu’il chérit tant remonte à loin, imprégnée de passion, de détermination et de sacrifices.

Lors d’une récente activité organisée par l’Academy Paris Saint-Germain (PSG) Sénégal en collaboration avec Premium YASSIR, Aliou Cissé s’est plongé dans ses souvenirs, revenant sur son parcours marqué par son passage au sein du prestigieux club français, le Paris Saint-Germain.

« Le football nécessite beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices », souligne-t-il. Pendant ses années de formation, Aliou Cissé a dû faire des choix et des renoncements, sacrifiant sa jeunesse pour se consacrer pleinement à sa carrière de footballeur. Mais ces sacrifices n’ont pas été vains. Son passage au PSG lui a offert une expérience inestimable, forgée dans le feu de la compétition et de la pression constante.

« Le PSG est un grand club. J’ai fréquenté toutes sortes de clubs. Jouer dans les grands clubs comme le PSG m’a permis sur le plan mental, de la préparation des matches d’être prêt », partage-t-il. La pression et l’ambiance exigeante du club parisien ont contribué à forger sa détermination et son mental, des qualités qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière.

Mais pour Aliou Cissé, le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est une passion, une vocation, une voie qui demande engagement et dévouement. « Le football n’aime pas être qu’il soit allié avec autre chose. Le football est très jaloux », insiste-t-il. Il rappelle aux jeunes joueurs l’importance du sacrifice et du dévouement nécessaires pour atteindre le sommet.

Pendant l’événement, Aliou Cissé a également eu l’occasion de partager son expérience avec les jeunes pensionnaires de l’Academy PSG, prodiguant des conseils et des encouragements. En tant qu’ambassadeur de l’événement, il a symbolisé le lien entre le passé glorieux du PSG et l’avenir prometteur des jeunes talents sénégalais.

Ainsi, la longue et belle histoire d’Aliou Cissé avec le football continue d’inspirer et de motiver la nouvelle génération, rappelant à chacun que la réussite ne vient pas sans effort, mais que chaque sacrifice est un pas de plus vers la réalisation de ses rêves.

Pascaline Bongo relaxée des accusations de corruption par le tribunal correctionnel de Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Pascaline Bongo, l’aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger remontant au début des années 2010 au Gabon. Cette décision a été rendue lundi.

Pascaline Bongo était accusée aux côtés de la société d’ingénierie française Egis, de trois de ses anciens cadres, de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris au début de l’année 2024.

Ces accusations de corruption ont été portées dans le cadre d’une affaire complexe impliquant des personnalités gabonaises et françaises. La relaxe de Pascaline Bongo et des autres accusés marque une étape dans ce dossier judiciaire aux ramifications internationales.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Opération policière à Guédiawaye : Arrestations de chauffeurs de taxi clandestin

Ce matin, le commissariat de police de Guédiawaye a lancé une opération ciblée visant plusieurs chauffeurs de taxi clandestin. Cette opération coordonnée a été menée dans différents quartiers de la commune, conduisant à l’appréhension de plusieurs chauffeurs de « taxi-clando » qui ont été emmenés dans les locaux du commissariat de police où ils sont actuellement détenus.

L’action de la police a provoqué la confusion parmi les chauffeurs concernés, qui attendent des explications sur les raisons de leurs arrestations

ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Le khalife convoque la sacralité du mariage et de l’esprit d’entreprise 

La 94e Ziarra générale de Tivaouane, ce dimanche, dirigée par le Khalife Général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, a été marquée par des recommandations cruciales à la jeunesse sur le mariage et l’engagement entrepreneurial. Cet événement religieux a également été l’occasion d’organiser une foire de la jeunesse tidjane, mettant en lumière les enjeux économiques contemporains.

Par la voix de Serigne Pape Makhtar Kébé, dans un discours empreint de sagesse, Serigne Babacar Sy Mansour,a traité de l’importance du mariage comme moyen de prévenir la fornication et de promouvoir la stabilité sociale. Encourageant les jeunes à envisager le mariage dès un âge précoce, entre 20 et 25 ans, le khalife général a également préconisé le jeûne comme alternative pour ceux qui ne peuvent pas se marier immédiatement.

Par ailleurs, l’occasion a été saisie par les jeunes tidjanes pour organiser une foire de la jeunesse tidjane qui est une plateforme énergique sur les enjeux économiques actuels, encourageant l’entrepreneuriat au sein de la communauté. Les jeunes, au sein des dahiras (sections religieuses), ont présenté des activités génératrices de revenus par la vente de céréales, fruits, entre autres, démontrant ainsi leur engagement envers le développement économique de leur communauté.

La Ziarra générale, placée sous un dispositif de sécurité renforcé, a été un moment de dévotion et de réaffirmation des valeurs spirituelles et culturelles de la communauté tidjane. Cet événement annuel, réunissant des fidèles de différentes régions, a été l’occasion de célébrer la foi et de renouveler l’engagement envers les enseignements du Prophète Muhammad (PSL).

Pour terminer, la Ziarra générale de Tivaouane a été un événement empreint de spiritualité et de dynamisme, mettant en avant l’importance du mariage et de l’esprit d’entreprise dans la vie des fidèles tidjanes. Sous la direction éclairée de Serigne Babacar Sy Mansour, la communauté tidjane poursuit son engagement envers ses valeurs fondamentales, tout en embrassant les défis économiques de notre époque.

Sébikotane : Les habitants de la cité Naza luttent contre l’injustice foncière

Depuis janvier 2022, les résidents de Sébikotane, en particulier ceux de la cité Naza, se mobilisent contre une injustice foncière persistante qui prive la population de ses droits élémentaires. Malgré des années de protestations sous l’ancien régime, leurs voix sont demeurées ignorées.

Avec l’avènement du nouveau régime dirigé par Diomaye Faye, les habitants nourrissent l’espoir que leurs préoccupations seront enfin prises en compte. Pour Yaye Diaw Gaye, porte-parole du collectif, le président Bassirou Diomaye Faye incarne cet espoir, notamment grâce à son engagement envers la population de Ndengueler. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière.

Depuis le début des élections, les manœuvres visant à récupérer les terrains se sont intensifiées, poussant les habitants à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Le collectif dénonce notamment les actions de plusieurs entreprises, dont la CDA, qui détient presque plus d’hectares que la surface habitée de Sébikotane. La CDA prévoit même de céder 15 hectares au détriment de familles entières. De même, les entreprises Elton, Sagam et Senbus, détenues par Abdou Rahman Ndiaye, invoquent des décrets pour s’approprier 10 hectares déjà habités par plus de 200 familles. Ces actions privent les citoyens de leurs foyers pour enrichir davantage un milliardaire.

Cette situation révèle un système foncier injuste et opaque où les intérêts économiques priment sur les droits des citoyens ordinaires. Les habitants de Sébikotane continueront leur lutte jusqu’à ce que justice soit rendue et que leurs droits fonciers soient respectés.

Il est temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous les habitants de Sébikotane, conclut Yaye Diaw Gaye.

Goudomp / Hygiène publique : Kaour se débarrasse de ses ordures en prélude de son Gamou annuel…

Les populations du village de Kaour chef lieu de la commune qui porte le même nom. Une localité située dans le département de Goudomp ont initié dimanche , une journée de Set -Sétal (opération de nettoyage) à quelques jours de la célébration du Gamou annuel prévu le 16 Mai prochain. Une journée au cours de laquelle tous les espaces publics tels que la grande mosquée ,autres lieux de culte , le poste de santé, mais également les canaux à ciel ouvert ont reçu un grand coup de balai. Cette initiative du président de la jeunesse de Kaour en l’occurrence Lamine Mané secrétaire particulier du maire de la commune de Kaour. Devant une belle mobilisation marquée par l’enthousiasme des populations et les rythmes de  » diambadong » ( la danse aux feuilles ) le président de la jeunesse de Kaour a rappelé que
 » La propreté du village de Kaour doit être l’affaire de tous afin de se débarrasser des ordures à quelques jours du Gamou annuel. Celà va nous permettre d’accueillir nos hôtes qui viendront des autres contrées du pays, de la sous – région et même de la diaspora.
C’est dans ce sens que nous invitons la population à promouvoir l’amélioration de leur cadre de vie en impliquant tous les acteurs, notamment les Associations sportives et culturelles (Asc). Une chose qui pourrait permettre au village de Kaour chef lieu de la commune de se positionner pour un village propre à travers la commune et le département.

Kaolack : La non déclaration à l’état à l’état civil : L’ASED se soucie sur la problématique .

La question de l’accès de l’état civil a été samedi au cœur des discussions entre l’ Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés( ASED) , parents d’élèves, ASC et les enseignants entre autres. Le constat fait est que la plupart des parents tardent à déclarer leurs enfants à l’état civil d’ après Ousseynou Dièye président de l’ASED, s’est prononcé à l’occasion d’une journée de sensibilisation sous le thème :  » Non inscription des enfants à l’état civil  » initiée par la dite structure ( ASED).  » La non déclaration des enfants à l’état civil , cette question reste toujours une problématique au Sénégal . Selon les études réalisées en 2019 par l’Unicef, un enfant sur cinq n’est pas enregistré à l’état civil dans notre pays. Et sans surprise, le monde rural traîne encore plus le pas. Chaque année, dans la commune de kaolack ce sont des milliers d’enfants, du primaire au secondaire, qui ratent les épreuves/tests, faute d’extrait de naissance. « Nous avons créé cette association il y a juste deux ans de celà. Pour cette rencontre d’ aujourd’hui ce que nous avons jugé nécessaire d’inviter les populations, les acteurs qui évoluent dans ce sens et les enseignants de la localité pour échanger avec eux sur un thème qui nous important ; il s’agit de  » la non inscription des enfants à l’état civil ». Celà c’est suite à des enquêtes que nous avons mené et de différentes interventions de certains parents d’élèves qui nous ont indiqué comme quoique beaucoup à l’âge d’aller à l’école ne sont pas encore inscrits à l’état civil  » a déclaré Ousseynou Dièye président de l’Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés ( ASED). Cette structure intervient également dans l’éducation et la santé en apportant son soutien annuellement aux enfants de parents démunis . Depuis des années nous contribuons à l’amélioration des conditions d’études des enfants du département de kaolack en leur dotant de fournitures scolaires et même des frais d’inscription pour certains a ajouté M. Dièye. Nous allons continuer à sensibiliser les parents d’élèves à travers nos zones d’interventions. Mais face à ce tas de problème, pour nous la solution semble être la mise en place d’une banque de données fiables par l’ État du Sénégal. C’est pourquoi nous invitons le régime en place de prendre la question de l’état civil de ses priorités a conclu Ousseynou Dièye.

Arrestation d’un dealer à Mbacké : Neuf pilules d’ecstasy dissimulées dans ses parties intimes

Le commissariat urbain de Mbacké a récemment réalisé une arrestation significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. S. S. Thioune, un individu de 26 ans, a été appréhendé alors qu’il détenait neuf pilules d’ecstasy, dissimulées tant dans ses poches que dans ses parties intimes.

L’arrestation est survenue dans le quartier Gawane de Mbacké, où S. S. Thioune a été surpris par des policiers en civil. Suite à une fouille corporelle, les agents ont découvert les neuf pilules d’ecstasy, également connues sous le nom de volets. Pour éviter toute suspicion, le trafiquant avait ingénieusement dissimulé la drogue sur sa personne.

Cette arrestation découle d’informations précieuses fournies par une source fiable, alertant les autorités sur les activités illicites de S. S. Thioune. En réponse, le commissaire Alioune Fall et son équipe ont agi rapidement et efficacement pour appréhender le suspect en flagrant délit.

Interrogé sur procès-verbal, S. S. Thioune a admis la propriété des drogues, mais a nié être un trafiquant. Il a affirmé que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, précisant qu’il l’avait acquise pour 20 000 F CFA auprès d’un ami à Mbour, lors d’une cérémonie religieuse le 17 avril.

Suite à l’enquête menée, S. S. Thioune a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel ce lundi. Cette arrestation souligne l’engagement des autorités locales dans la lutte contre le trafic de drogue et la protection de la société contre ce fléau.

Affaire Ramata Diol : un crime odieux et des questions sans réponse

Dans la petite ville de Pété, un drame effroyable a secoué la communauté en octobre 2022, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 3 ans a été découvert au fond d’un puits. Mais ce qui a rendu cet événement encore plus déchirant, ce sont les circonstances choquantes qui ont entouré ce crime, impliquant une jeune femme de 22 ans, Ramata Diol.

L’affaire a débuté lorsque les autorités locales ont reçu un appel signalant la tragédie. Rapidement, les enquêteurs ont identifié Ramata Diol, la tante de la victime, comme étant la principale suspecte. Les premiers aveux de Ramata ont été troublants : elle a admis avoir jeté son neveu dans le puits, invoquant des motifs de vengeance envers sa tante.

Cependant, au cours du procès qui a suivi, Ramata a complètement changé sa version des événements. Elle a nié toute implication dans la mort de l’enfant, affirmant qu’elle était absente de la maison au moment du crime. Des témoins, y compris son père et le père de l’enfant, ont également tenté de la disculper, mais sans succès.

Le tribunal a finalement rendu son verdict : Ramata Diol a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Cependant, malgré cette décision, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Les motivations réelles derrière cet acte cruel restent floues, et des doutes persistent quant à la santé mentale de Ramata et à la nature de ses relations familiales.

Cette affaire a profondément choqué la communauté de Pété et a mis en lumière l’importance de la justice et de la compréhension des troubles mentaux. Alors que la vie de l’enfant a été tragiquement perdue, cette affaire souligne également l’importance de mieux comprendre et de répondre aux besoins des individus souffrant de problèmes de santé mentale, afin de prévenir de tels événements à l’avenir.

Rébellion Casamançaise : Le rôle clé d’Ousmane Sonko dans le processus de paix

La question de la crise en Casamance reste un sujet brûlant au Sénégal depuis plus de quatre décennies. Lors de son intervention au Grand Jury du dimanche sur la Rfm, Moustapha Sarré, porte-parole du gouvernement, a évoqué cette problématique en mettant en avant l’importance cruciale d’Ousmane Sonko dans le processus de paix.

Selon le ministre Sarré, le Président Bassirou Diomaye Faye est fermement engagé dans la recherche d’une solution durable à la crise en Casamance. Il a déjà entrepris des actions concrètes dans ce sens, et le Sénégal est sur la voie d’une résolution définitive de ce conflit.

Moustapha Sarré souligne le potentiel de Ousmane Sonko, originaire de Ziguinchor et maire de la ville, à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix. En tant que leader politique influent et natif de la région concernée, Sonko pourrait utiliser son poids politique pour favoriser le dialogue et la réconciliation entre les différentes parties impliquées.

Le ministre Sarré reconnaît les efforts déployés par le Président Macky Sall pour améliorer la situation en Casamance, mais il souligne que la paix n’est pas encore totalement rétablie dans la région. Il insiste sur la nécessité de travailler en collaboration avec les acteurs locaux et les habitants de la Casamance pour trouver une solution pérenne à cette crise.

Moustapha Sarré rappelle également l’importance de l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté, y compris la crise en Casamance. Malgré les différences géographiques, culturelles ou ethniques, il souligne que tous les Sénégalais partagent la même culture et la même fibre nationale, et que c’est ensemble qu’ils peuvent trouver des solutions aux crises qui les affectent.

Tragédie à Yeumbeul-Sud : Un Enfant de 6 Ans Retrouvé Mort Sous les Décombres

Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril 2024, un événement tragique a secoué le quartier Médinatoul Mounawara de la commune de Yeumbeul-Sud. Le corps sans vie de Mbaye Guèye, âgé de seulement 6 ans, a été découvert sous les décombres après l’effondrement d’une dalle.

Selon les premières informations recueillies, le drame s’est déroulé dans l’une des chambres situées au rez-de-chaussée de la maison où résidait la famille Guèye. La dalle s’est écroulée subitement, prenant au dépourvu tous les membres de la famille présents à l’intérieur. Le père et la mère de l’enfant ont miraculeusement survécu, bien que grièvement blessés. Le père souffre de fractures à la tête et de blessures aux côtes, tandis que la mère a été blessée au pied droit.

Le corps de Mbaye Guèye a été transporté à la morgue de l’hôpital de Pikine pour les procédures nécessaires. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible tragédie endeuille la communauté de Yeumbeul-Sud et suscite une profonde émotion parmi les habitants. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille Guèye dans cette période de deuil et de douleur.

Conflit foncier à Rufisque : La famille Khary Diène accuse le Maire de Sangalkam de pratiques illicites

Une dispute foncière éclate à Rufisque alors que la famille Khary Diène accuse le maire de Sangalkam d’avoir mené des lotissements irréguliers sur leur propriété, titrée sous le numéro 1107 R. Cette révélation, énoncée par Mamadou Diop Thioune au nom des héritiers et des coopératives présentes sur le site, met en lumière les tensions grandissantes autour de la gestion des terres dans la région.

Selon les déclarations de Mamadou Diop Thioune, les membres de la famille Khary Diène, ainsi que les coopératives de la SEN’EAU et de la présidence, appellent les autorités étatiques à intervenir de toute urgence pour résoudre ces litiges fonciers persistants dans le département de Rufisque. Il insiste sur l’importance de parvenir à une décision juste qui protège les droits des parties impliquées, y compris la famille, les coopératives et les autorités publiques concernées.

Les accusations sont dirigées principalement contre les maires de Sangalkam, Pape Sow et Moustapha Diallo, soupçonnés d’avoir initié des lotissements illégaux sur le site en question. Mamadou Diop Thioune, lors d’une intervention sur iRadio, demande des explications aux autorités locales sur les bases légales de ces lotissements et met en garde contre les conséquences juridiques potentielles de ces actes.

Il souligne que cette dénonciation représente un ultime avertissement et appelle l’État à intervenir rapidement pour arbitrer le conflit. Pour lui, l’engagement citoyen est crucial pour obtenir la vérité et assurer la restitution des terres aux ayants droit, quelle que soit l’issue du différend.

Cette affaire met en évidence les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal, ainsi que la nécessité d’une intervention gouvernementale pour résoudre les conflits et garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Des départs ministériels anticipés : Prédiction du Dr Cheikh Oumar Diallo

Une prophétie politique secoue le paysage sénégalais alors que le Dr Cheikh Oumar Diallo, fondateur et président de l’École d’Art Oratoire et de Leadership (EAO-Afrique), annonce des départs ministériels imminents. Cette prédiction, relayée par Seneweb, est basée sur l’observation approfondie du style de leadership rigoureux incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, caractérisé par une quête incessante de qualité et d’efficacité.

Selon le Dr Diallo, qui affirme avoir étudié de près le fonctionnement du Parti Pastef et le tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au cours des quatre dernières années, plusieurs ministres pourraient bientôt démissionner. Cette prédiction est étayée par la conviction que peu de ministres sont capables de répondre aux normes de gestion et de performance extrêmement élevées imposées par Diomaye et Sonko.

L’annonce du Dr Diallo met en lumière l’importance croissante accordée à la qualité et à l’efficacité dans la sphère politique sénégalaise. Elle soulève également des questions sur la capacité des ministres actuels à répondre aux exigences rigoureuses du leadership contemporain, caractérisé par un souci accru de transparence, de responsabilité et de résultats tangibles.

Cette prophétie suscite un vif intérêt et alimente les spéculations quant aux éventuels remaniements ministériels à venir. Elle met en évidence l’importance de la vigilance et de l’analyse attentive des dynamiques politiques en évolution constante.

Il reste à voir si cette prédiction se réalisera et quelles seront ses implications pour la gouvernance et la stabilité politique du Sénégal. En attendant, elle attire l’attention sur les attentes croissantes des citoyens envers leurs dirigeants et sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans l’exercice du pouvoir.

Khadim, le Sénégalais Albinos : Un voyage de transformation et d’espoir grâce à la médecine Russe

Après plusieurs mois d’un voyage jalonné d’opérations chirurgicales et de moments de rétablissement en Russie, le jeune Khadim est finalement prêt à rentrer chez lui au Sénégal. Son périple, rythmé par la lutte contre un cancer agressif ayant défiguré son visage, s’achève sur une note positive grâce aux efforts des médecins russes et à sa propre résilience.

Le dernier chapitre de cette histoire extraordinaire a été relaté par Sputnik Afrique, mettant en lumière le parcours de Khadim, métamorphosé grâce aux soins prodigués en Russie. En mars dernier, il est retourné à Krasnodar pour la phase finale de son traitement, bénéficiant d’interventions chirurgicales complexes visant à reconstruire son visage.

Le soutien médical dont a bénéficié Khadim en Russie a été remarquable, avec des équipes médicales spécialisées dans plusieurs établissements. Les chirurgiens ont dû faire preuve de créativité, combinant différentes techniques pour restaurer la partie médiane de son visage et reconstruire sa mâchoire inférieure à l’aide d’une prothèse en titane sur mesure.

Mais le voyage de Khadim en Russie ne s’est pas limité à des interventions médicales. Pendant les mois de convalescence, lui et son père ont séjourné à Saint-Pétersbourg, où Khadim a découvert une nouvelle passion pour la peinture. Son talent artistique a même été reconnu par un directeur de galerie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour son avenir.

Maintenant, Khadim se prépare à retrouver sa famille au Sénégal, son visage métamorphosé par les mains expertes des médecins russes. Bien que son avenir soit encore incertain, il envisage de travailler pour soutenir sa famille et souhaite que les fonds provenant de la vente de ses tableaux servent à aider d’autres enfants et familles dans le besoin au Sénégal.

Le voyage de Khadim est un témoignage poignant de courage, de résilience et d’espoir, illustrant le pouvoir de la médecine et de la solidarité internationale à transformer des vies et à offrir un nouveau départ à ceux qui en ont le plus besoin.

Création d’une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés de l’enseignement Arabe : Une initiative saluée pour répondre au chômage des Arabisants

La décision prise par le Président Diomaye Faye d’établir une direction dédiée aux affaires religieuses et à l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe, placée sous l’égide de la Présidence, a été accueillie avec satisfaction par les acteurs du secteur. Cette initiative, saluée comme un premier pas crucial, suscite l’espoir d’une utilisation plus efficace des compétences des arabisants dans la société.

Le journaliste Mohamed Mansour Ndiaye, diplômé en master Traduction et Interprétation de conférences à l’UGB et aujourd’hui analyste politique à l’ambassade du Qatar, exprime son soutien à cette démarche dans les colonnes de L’Observateur. Il souligne le long historique de marginalisation des arabisants, malgré la diversité des compétences présentes parmi eux, telles que des banquiers, des pharmaciens, et des ingénieurs agronomes. Cette injustice systémique ne pourra être rectifiée que par des mesures concrètes du gouvernement.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon la Fédération nationale des arabisants du Sénégal (FNAAS), en 2022, pas moins de 13 492 diplômés en arabe étaient au chômage. Le secteur produit annuellement environ 5000 nouveaux diplômés depuis l’introduction du BAC arabe en 2013, souligne le coordonnateur de la FNAAS.

Cette situation met en lumière un défi de taille : comment intégrer efficacement les arabisants sur le marché du travail et valoriser leurs compétences dans une économie en évolution rapide ? La création de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe constitue une réponse à cette question pressante, offrant ainsi une lueur d’espoir pour l’avenir professionnel de milliers de jeunes diplômés.

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis socio-économiques, il est essentiel de tirer parti de toutes les ressources humaines disponibles pour promouvoir le développement inclusif et durable du pays. La reconnaissance des compétences des arabisants et leur intégration réussie sur le marché du travail contribueront à renforcer la société sénégalaise dans son ensemble.

Déminage en Casamance : Un défi humanitaire et financier requérant 13 Milliards de Francs CFA

La Casamance, région sénégalaise au sud du pays, est confrontée à un défi de taille : le déminage de ses terres, une entreprise estimée à un coût de 13 milliards de francs CFA, selon les propos du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

L’ampleur de la tâche est claire : « Nous avons un million et demi de mètres carrés de terres à déminer », précise le gouverneur Tine, soulignant la nécessité pressante d’agir pour sécuriser la région et faciliter le retour des populations qui ont fui le conflit en Casamance.

Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur l’intensification des efforts de déminage et le rapatriement des populations déplacées. Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement de la région, qui a été affectée par des décennies de conflit.

Pour réunir les fonds nécessaires, le gouverneur de Ziguinchor lance un appel aux pays amis du Sénégal, les invitant à soutenir cet effort humanitaire en mettant à disposition des ressources supplémentaires. Un appel à la solidarité internationale pour faire face à un défi qui dépasse les capacités financières du pays.

Le déminage en Casamance ne représente pas seulement un enjeu de sécurité, mais aussi un impératif humanitaire pour permettre aux populations de retourner chez elles en toute sécurité et de reconstruire leur vie après des années de conflit.

Face à cette situation, la communauté internationale est appelée à se mobiliser pour soutenir les efforts du Sénégal dans cette entreprise cruciale de déminage, contribuant ainsi à la consolidation de la paix et à la reconstruction de la Casamance.

Relaxe de Pascaline Bongo et coaccusés : Un développement majeur dans l’affaire de corruption au Gabon

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict ce lundi, apportant un tournant significatif dans l’affaire de corruption présumée impliquant Pascaline Bongo, la fille du défunt président gabonais Omar Bongo. Accusée de corruption passive aux côtés de la société française Egis et d’autres personnalités, Pascaline Bongo a été acquittée, tout comme ses coaccusés, mettant ainsi fin à un procès qui a retenu l’attention internationale.

L’affaire, qui remonte aux années 2010, a suscité un vif intérêt au Gabon et en France. Elle portait sur des allégations de corruption dans le cadre de contrats liés à des projets d’infrastructures au Gabon, avec des accusations portant sur des pratiques présumées illicites lors de transactions commerciales.

La décision de relaxe du tribunal de Paris marque un soulagement pour les accusés après des années de spéculations et d’incertitudes. Pour Pascaline Bongo en particulier, cette décision représente un aboutissement après une longue période de turbulences judiciaires.

Cependant, au-delà de l’aspect individuel de cette affaire, elle soulève des questions plus larges sur la lutte contre la corruption à l’échelle mondiale. Elle met en lumière l’importance cruciale de promouvoir la transparence et l’intégrité dans toutes les transactions commerciales, en particulier dans le domaine des projets d’infrastructures où les enjeux financiers et politiques sont souvent élevés.

Alors que cette affaire se conclut sur le plan judiciaire, elle laisse derrière elle des interrogations persistantes sur les pratiques commerciales et les relations entre les entreprises et les gouvernements dans le contexte complexe des marchés internationaux.

À présent, l’attention se tourne vers les leçons à tirer de cette affaire et les mesures à prendre pour renforcer la lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance à tous les niveaux.

Des femmes de Bargny demandent le démantèlement de la centrale à charbon de Sendou

La communauté des femmes transformatrices de Bargny se lève contre la présence néfaste de la centrale à charbon de Sendou, exprimant ainsi une inquiétude profonde quant à l’impact dévastateur de cette installation sur leurs moyens de subsistance. Avec plus de mille femmes dont les activités économiques sont menacées, ainsi que des travailleurs saisonniers, la survie économique de cette communauté de pêcheurs est en jeu.

La coexistence avec la centrale à charbon est devenue insoutenable en raison des contraintes et des multiples nuisances qu’elle engendre, exacerbées par son non-respect flagrant des normes environnementales. Au cœur de cette bataille pour la préservation de leur environnement et de leurs moyens de subsistance, se tient Fatou Samba, présidente des femmes transformatrices de Bargny.

« Avec fermeté, Bargny est en péril », déclare-t-elle. « La présence de multiples industries polluantes, dont la centrale à charbon de Sendou, compromet gravement la santé de nos concitoyens. Bargny mérite un cadre de vie sain », ajoute-t-elle.

La centrale à charbon représente non seulement une menace pour l’écosystème local, mais elle met également en péril les activités économiques des femmes transformatrices, dont les moyens de subsistance sont désormais sous la menace constante de la pollution et des expropriations foncières.

Conscient des préoccupations légitimes des habitants de Bargny, l’honorable député Guy Marius Sagna s’est engagé à porter leur voix à l’Assemblée nationale. « Il est inadmissible que les habitants de Bargny rencontrent tant d’obstacles pour exercer leurs activités », déclare-t-il. « Je vais interpeller le gouvernement sur cette situation alarmante, en mettant l’accent sur les impacts sur la santé. De plus, je déposerai une proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire pour examiner les conditions d’implantation de la centrale, ainsi que les cas d’accaparement foncier. »

La lutte courageuse menée par les femmes transformatrices de Bargny incarne une détermination et une résilience remarquables. Leur combat, forgé au fil des années, repose désormais sur l’espoir d’un nouveau régime politique qui saura les soutenir. Leur message est clair : le bien-être des populations ne doit pas être sacrifié sur l’autel du développement industriel.

Accident grave sur l’autoroute à péage près de Pikine Nord : Deux cars Ndiaga Ndiaye impliqués dans un accident spectaculaire

Une scène tragique a secoué hier l’autoroute à péage près de la gare de péage de Pikine Nord, où un accident impliquant deux cars Ndiaga Ndiaye a frôlé de peu la catastrophe. Selon les premiers rapports, cette collision aurait été déclenchée par une compétition dangereuse entre les deux conducteurs. Au cours de cette confrontation imprudente, l’un des véhicules a brusquement perdu le contrôle, dégringolant sur plusieurs mètres avant de s’écraser violemment.

Par miracle, aucun décès n’a été à déplorer, bien que plusieurs passagers aient été blessés, sept d’entre eux grièvement. Les équipes de secours ont rapidement évacué les blessés vers des établissements de soins. Le véhicule accidenté a subi d’importantes dégradations, nécessitant l’intervention d’une grue pour dégager la voie.

Les témoins oculaires présents sur les lieux indiquent que le conducteur du deuxième car n’a pas stoppé son véhicule après l’accident, soulevant ainsi des interrogations sur le respect des règles de sécurité routière. Cet incident met en lumière l’impérieuse nécessité de respecter scrupuleusement la prudence au volant, notamment sur les routes à forte circulation.

Cet événement douloureux rappelle la fragilité de la vie humaine et la nécessité absolue de conduire avec responsabilité et attention. Les autorités compétentes sont appelées à diligenter une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

En cette période où les déplacements sont fréquents sur nos routes, il est essentiel que chacun prenne conscience de sa responsabilité en matière de sécurité routière, afin de prévenir de telles tragédies et garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

Drame chez Alioune Mbaye Nder : Un incendie dévastateur ravage la maison du chanteur

Une tragédie a frappé la vie du célèbre chanteur sénégalais Alioune Mbaye Nder, alors qu’un violent incendie a réduit en cendres sa maison située à Hann Maristes. Tandis que les flammes dévoraient tout sur leur passage, le chanteur était lui-même loin de chez lui, se trouvant à Tivaouane pour la ziarra générale, un moment de recueillement et de dévotion.

Un viølent inc3ndie consume la maison de Alioune Mbaye Nder

L’incendie, survenu vendredi 19 avril, a été d’une violence inouïe, se ravivant à trois reprises malgré les interventions courageuses des Sapeurs-pompiers. À la fin, seule la chambre de son épouse défunte a été miraculeusement épargnée, préservant ainsi ses effets personnels des ravages des flammes.

Malgré le choc et le désarroi face à cette perte matérielle considérable, Alioune Mbaye Nder a choisi de puiser sa force dans sa foi inébranlable en Dieu. Actuellement à Tivaouane, il reste résolu à louer le Seigneur, même au milieu des décombres de sa demeure.

Heureusement, aucune perte humaine n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont considérables. Alors que les flammes ont consumé une grande partie de sa maison, la question de l’origine de l’incendie reste encore sans réponse. La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce tragique événement.

En ces moments difficiles, la solidarité et le soutien de la communauté artistique et du public seront essentiels pour Alioune Mbaye Nder alors qu’il cherche à surmonter cette épreuve. Ce drame souligne également l’importance cruciale des mesures de prévention des incendies et de la vigilance face aux risques qui menacent nos foyers.

Mobilisation des agents de la TSA à l’Aéroport Blaise Diagne : Un cri de colère pour des conditions de travail améliorées

Dans une démonstration de solidarité sans précédent, plus de sept cents agents de sûreté de l’aéroport Blaise Diagne (AIBD) ont exprimé leur mécontentement quant à leurs conditions de travail, réclamant des changements significatifs et immédiats. Ces travailleurs, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité et le bon fonctionnement de l’aéroport, ont décidé de faire entendre leur voix face à ce qu’ils estiment être des conditions de travail insatisfaisantes.

Réunis ce lundi 22 Avril, ces agents de la TERANGA SÛRETÉ AÉROPORTUAIRE ont pris la décision courageuse de manifester publiquement leur désarroi, revêtant des brassards rouges en signe de protestation. Leur objectif : attirer l’attention sur les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans l’exercice de leurs fonctions.

Au cœur de leurs revendications se trouve une série de demandes essentielles, visant à améliorer leur bien-être et leur sécurité au travail. Ils exigent notamment un passage de la convention commerciale à une convention aéroportuaire plus adaptée, une augmentation significative des salaires pour mieux refléter leurs responsabilités et leurs tâches, ainsi que des primes de risque justes et équitables.

Mais leurs demandes ne s’arrêtent pas là. Les agents réclament également une revalorisation des indemnités de logement, une assurance maladie à 100% pour assurer leur santé et celle de leurs proches, ainsi qu’une révision à la hausse des primes XRAY et MPSA, essentielles à la réalisation efficace de leurs missions.

Parmi les points soulevés, la suppression des shifts de 12 heures est également mise en avant, soulignant l’impact néfaste de ces horaires sur leur bien-être physique et mental. Ils demandent également une prime de responsabilité pour tous les agents, reconnaissant ainsi l’importance de leur rôle dans la sécurité aéroportuaire.

Enfin, les agents insistent sur la nécessité de revaloriser les primes de salissure et de rétablir le sursalaire, reconnaissant ainsi les défis uniques auxquels ils sont confrontés dans leur travail quotidien.

Pour l’instant, les travailleurs affirment vouloir rester dans le cadre des manifestations autorisées par la loi, attendant avec impatience les réponses de leurs autorités. Cependant, ils sont catégoriques : si leurs demandes continuent d’être ignorées, ils n’hésiteront pas à intensifier leur mouvement.

Dans un contexte où la sûreté aéroportuaire revêt une importance cruciale, il est impératif que les autorités prennent au sérieux les préoccupations légitimes des agents de la TSA. Leur détermination à obtenir des conditions de travail décentes et sûres mérite une réponse immédiate et constructive de la part des décideurs.

Serigne Mbacké Seck : La Voie Vers la Gloire du Karaté Sénégalais

Serigne Mbacké Seck, un jeune karatéka sénégalais, est en train de réaliser son rêve de devenir champion du monde de karaté dans la catégorie junior. Après avoir remporté la médaille d’argent aux championnats d’Afrique de karaté en 2023, il a décroché l’or cette année.

Lors de l’Open international qui s’est tenu à Berlin, en Allemagne, le 20 avril dernier, Serigne Mbacké Seck a confirmé sa domination dans la catégorie des plus de 76 kg chez les juniors. Cette victoire est une belle consécration pour le Sénégalais, qui a brillé face à des compétiteurs venant de 13 autres pays.

Seneweb exprime son soutien et ses encouragements au jeune champion dans sa quête de la première place lors des prochaines compétitions. Serigne Mbacké Seck vise en effet la première place aux championnats d’Afrique prévus en septembre 2024 à Tunis, et se prépare activement pour les championnats du monde cadets juniors qui auront lieu en octobre 2024 à Venise, en Italie.

Cette success story de Serigne Mbacké Seck est un exemple inspirant de détermination, de persévérance et de talent, et elle illustre le potentiel prometteur du karaté sénégalais sur la scène internationale.

Boubacar Boris Diop : Témoignage brûlant sur le génocide rwandais

Quatre ans après le génocide des Tutsi en 1994, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop publiait « Murambi, le livre des ossements », un récit poignard sur la tragédie rwandaise qui dévoile la complicité de la France et exhume les souvenirs d’une nation meurtrie.

Ce roman émergea de l’odeur persistante des corps qui, des années après le massacre, continuait à hanter le Rwanda. En 1998, lors d’une résidence d’écrivains dans ce pays, Diop, initialement réticent à évoquer le génocide, fut absorbé par le récit des survivants. La réalité de l’horreur, jusqu’alors insaisissable, le frappa de plein fouet. « Chaque jour, on a tué 10 000 personnes, pendant 100 jours », se remémore-t-il, confronté à sa propre ignorance et impuissance.

Dans « Murambi, le livre des ossements », les personnages, tant victimes que bourreaux, se croisent dans un ballet macabre avant, pendant et après le génocide. Le roman dénonce la complicité de la France, représentée par un officier français, dans ce massacre inimaginable. Pour Diop, François Mitterrand et son gouvernement ont soutenu activement les génocidaires, un choix qui aurait pu être contredit par un simple coup de téléphone de l’Élysée. En 2021, l’aveu de responsabilité de la France par Emmanuel Macron lors de sa visite à Kigali a confirmé les accusations portées par Diop depuis des années.

Né au Sénégal sous la colonisation française, Boubacar Boris Diop a grandi dans un environnement francophile, où la langue française et les idéaux humanistes faisaient partie intégrante de sa formation. Mais le génocide rwandais fut un tournant dans sa vie, le forçant à réévaluer son rapport à la France et à l’impérialisme occidental. À travers son œuvre, il dénonce les crimes commis au nom de la Françafrique et appelle à une remise en question profonde des relations entre la France et l’Afrique.

Après le Rwanda, Diop s’est tourné vers l’écriture en wolof, la langue principale du Sénégal, et a fondé une maison d’édition pour promouvoir la littérature africaine dans les langues locales. Pour lui, l’art est un moyen de guérison et de résistance, capable de redonner du sens à des tragédies indicibles. Son œuvre, saluée par la lauréate du prix Nobel de littérature Toni Morrison comme un « miracle », résonne comme un appel à la mémoire et à la justice pour les victimes du génocide rwandais, mais aussi comme un avertissement contre l’oubli et la complicité.

Alioune Mbaye Nder confronté à un incendie dévastateur : sa foi reste inébranlable

Un drame a frappé le chanteur sénégalais Alioune Mbaye Nder alors qu’il était en déplacement à Tivaouane pour la ziarra générale. Sa maison a été la proie des flammes dans un incendie dévastateur survenu le vendredi 19 avril. Malgré les pertes matérielles importantes, le chanteur puise sa force dans sa foi.

L’incendie a détruit la plupart des pièces de la maison, à l’exception de celle de son défunt épouse, dont les affaires ont miraculeusement été épargnées. Les sapeurs-pompiers sont intervenus à trois reprises pour éteindre les flammes, mais celles-ci ont persisté avec une intensité alarmante.

Alioune Mbaye Nder, toujours à Tivaouane au moment des faits, reste résilient face à cette épreuve. Malgré le choc et les dégâts matériels considérables, il exprime sa gratitude envers Dieu pour la préservation de sa vie et celle de ses proches.

Heureusement, aucune perte humaine n’a été enregistrée. Cependant, l’origine de l’incendie demeure encore inconnue. Les autorités compétentes, notamment la gendarmerie, ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique.

En ces moments difficiles, la communauté musicale et les fans d’Alioune Mbaye Nder lui apportent leur soutien et leurs prières. Sa résilience face à cette épreuve témoigne de sa force intérieure et de sa confiance en Dieu pour surmonter les défis de la vie.

Recep Tayyip Erdogan en Irak : Une Visite d’État Cruciale dans un Contexte Explosif

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a entamé une visite d’État en Irak, marquant son premier déplacement dans le pays en plus d’une décennie. Cette visite revêt une importance particulière alors que plusieurs dossiers clés, tels que les ressources hydriques, les exportations pétrolières et la coopération économique, seront abordés.

La visite intervient dans un contexte régional tendu, exacerbé par les récents événements tels que la guerre à Gaza et les tensions entre Israël et l’Iran. Erdogan est arrivé à Bagdad où il rencontrera le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani et le président Abdel Latif Rachid, avant de se rendre à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome.

Parmi les principaux sujets de discussion figurent les investissements, le commerce, la sécurité et la gestion des ressources en eau. Les autorités irakiennes ont évoqué la signature d’un accord-cadre stratégique couvrant les domaines de la sécurité, de l’économie et du développement.

La question des ressources hydriques est particulièrement sensible, Bagdad exprimant des préoccupations concernant la réduction du débit des fleuves Tigre et Euphrate en raison des barrages construits par la Turquie en amont. De plus, les exportations pétrolières de l’Irak, qui transitent traditionnellement par la Turquie, sont à l’arrêt depuis plus d’un an en raison de litiges et de problèmes techniques.

Un autre sujet clé est le projet de la « Route du développement », une voie de communication de 1 200 km visant à relier le Golfe à la Turquie en passant par l’Irak. Ce projet renforcerait les liens économiques entre les deux pays, l’Irak étant actuellement le cinquième importateur de produits turcs.

Enfin, la question du PKK, groupe considéré comme terroriste par la Turquie, sera également abordée. La Turquie a installé des bases militaires au Kurdistan irakien pour lutter contre le PKK, mais les opérations conjointes avec l’Irak contre ce groupe restent incertaines.

Cette visite revêt donc une importance stratégique majeure pour les relations entre la Turquie et l’Irak, dans un contexte régional complexe et instable. Les résultats de cette rencontre pourraient avoir des répercussions significatives sur la stabilité et la coopération dans la région.

Démission du chef du renseignement militaire israélien suite à l’attaque du Hamas

Le général Aharon Haliva, chef du renseignement militaire israélien, a présenté sa démission en assumant « sa responsabilité » dans l’échec à prévenir l’attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, a annoncé l’armée israélienne.

Cette démission marque un tournant significatif, étant donné qu’il s’agit du premier responsable – politique ou militaire – israélien à démissionner depuis l’incursion sanglante des combattants du Hamas. Cette attaque, survenue le 7 octobre, a pris Israël par surprise et s’est avérée être le jour le plus meurtrier de son histoire depuis sa création en 1948.

Dans sa lettre de démission, le général Haliva a déclaré : « Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque-surprise meurtrière contre l’Etat d’Israël (…) le service du renseignement placé sous mon commandement n’a pas rempli la mission qui nous avait été confiée ». Cette attaque a entraîné la mort de 1.170 personnes, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

En conséquence, le général Haliva a pris la décision, en coordination avec le chef d’état-major, de demander la fin de ses fonctions. Il quittera ses fonctions et prendra sa retraite de l’armée une fois que son successeur sera nommé. Il a également exprimé dans sa lettre une profonde douleur et un sentiment de responsabilité pour cette tragédie.

En réaction à cette attaque, Israël a déclenché une opération militaire dans la bande de Gaza, dirigée par le Hamas. Les opérations israéliennes à Gaza ont été fortement critiquées pour leur bilan humain élevé, avec plus de 34.000 morts, principalement des femmes et des enfants selon le ministère de la Santé du Hamas.

La démission du général Haliva souligne les conséquences graves des événements du 7 octobre et met en lumière les défis auxquels est confronté le renseignement militaire israélien dans un contexte de tensions persistantes avec les groupes militants palestiniens.

La nomination de son successeur sera attendue avec attention, alors qu’Israël cherche à renforcer ses capacités de renseignement et à prévenir de futures attaques contre son territoire.

Birame Souleye Diop : Portrait d’un Ministre Franc-Parleur

Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.

Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.

Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».

Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.

Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.

Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.

Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.

Le président iranien Ebrahim Raïssi en visite au Pakistan pour renforcer les liens bilatéraux

Le président iranien Ebrahim Raïssi a entamé ce lundi sa première visite officielle au Pakistan, dans le but de renforcer les liens entre les deux voisins après une brève flambée de tensions en janvier 2024. Accompagné par plusieurs ministres et des hommes d’affaires, Raïssi prévoit des rencontres avec le président et le Premier ministre pakistanais, ainsi que des visites à Lahore et Karachi.

Les relations entre Téhéran et Islamabad avaient été tendues en janvier, lorsque l’Iran avait mené une attaque contre un groupe « terroriste » sur le sol pakistanais, suivi par une riposte du Pakistan ciblant des « caches terroristes » en Iran. Après quelques jours de tensions, les deux pays avaient finalement annoncé le retour à la normale de leurs relations.

Cette visite survient dans un contexte où une vingtaine de membres des forces de l’ordre iraniennes ont été récemment tués dans le sud-est, près de la frontière avec le Pakistan et l’Afghanistan, par un groupe djihadiste basé au Pakistan, selon les autorités iraniennes.

Malgré ces défis sécuritaires, le Pakistan a réaffirmé son engagement envers la coopération avec l’Iran, notamment en annonçant la reprise d’un important projet de construction d’un gazoduc pour la fourniture de gaz iranien au Pakistan, en dépit de l’opposition des États-Unis.

La visite de Raïssi revêt une importance particulière pour consolider les liens économiques et stratégiques entre les deux pays, tout en renforçant la coopération dans la lutte contre le terrorisme et en promouvant la stabilité régionale dans la région.

Kendji Girac grièvement blessé par balle : un accident tragique secoue la communauté musicale

Kendji Girac, vainqueur de la saison 3 de The Voice et figure emblématique de la musique française, a été victime d’un tragique accident dans la nuit de dimanche à lundi à Biscarrosse (Landes). Le chanteur de 27 ans a été grièvement blessé par balle au niveau de la poitrine, nécessitant une prise en charge d’urgence par les secours sur une aire d’accueil de la communauté des gens du voyage.

Selon les médias français, Kendji Girac a été hospitalisé, mais son pronostic vital n’est plus engagé, ce qui apporte un certain soulagement à ses fans et à ses proches.

Cet accident semble résulter d’une mauvaise manipulation d’une arme par le chanteur lui-même. Entendu par les enquêteurs, Kendji aurait expliqué avoir acheté cette arme la veille sur une brocante, auprès d’une personne encore inconnue à ce stade. Il a été retrouvé inconscient en dehors de sa caravane.

Cette nouvelle a secoué la communauté musicale, qui exprime son soutien et ses vœux de rétablissement rapide à Kendji Girac, dont la carrière musicale a connu un succès remarquable avec cinq albums déjà publiés.

L’incident met en lumière l’importance de la sécurité et de la prévention dans la manipulation des armes à feu, et rappelle à tous les dangers associés à leur utilisation imprudente.

Mikayil Faye : Récit d’une ascension semée d’embûches vers le sommet du football

Le parcours de Mikayil Faye, jeune talent sénégalais évoluant au FC Barcelone, est une véritable leçon de persévérance et de détermination. Pourtant, derrière son succès actuel, se cache une histoire marquée par des obstacles et des défis inattendus.

C’est son oncle et conseiller, Lamine Ba, qui dévoile les coulisses de ce parcours tumultueux. Selon lui, les premières tensions ont émergé lors de son passage à Diambars, son club formateur, en raison de problèmes liés à sa scolarité. Malgré des compromis trouvés avec le club, les relations se sont détériorées, et il est devenu évident qu’une séparation était inévitable pour préserver l’avenir de Mikayil.

L’opportunité s’est présentée lorsque le Dinamo Zagreb s’est intéressé à Mikayil, offrant une chance de rejoindre immédiatement l’équipe professionnelle. Cependant, Diambars a saisi la FIFA pour bloquer le transfert, plongeant Mikayil dans une période difficile où il s’est retrouvé sans jouer pendant un an et demi.

Malgré ces défis, Mikayil et sa famille ont fait preuve d’une résilience remarquable. Après avoir remporté un procès devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir sa liberté, ils ont fait face à des menaces et à des obstacles administratifs. Mais rien n’a entamé la détermination de Mikayil à réaliser son rêve de devenir footballeur professionnel.

Aujourd’hui, alors qu’il brille sur les terrains avec le FC Barcelone, Mikayil Faye est un exemple de force mentale et de détermination. Son histoire nous rappelle que le chemin vers le succès est rarement facile, mais avec courage et persévérance, il est possible de surmonter tous les obstacles pour atteindre les sommets du football mondial

94e Ziarra Générale de Tivaouane : Harmonie et Organisation Exemplaire

Une affluence remarquable a marqué la 94e édition de la Ziarra Générale à Tivaouane, où les fidèles se sont rassemblés autour de la grande mosquée. Alignés avec méthode, ils attendaient patiemment leur tour pour visiter les lieux saints, notamment la résidence du khalife et les demeures des guides religieux. Cette organisation efficace a été chaleureusement saluée par les participants et les organisateurs, témoignant de l’importance de cet événement dans la vie spirituelle et sociale du Sénégal.

La cérémonie officielle a bénéficié de la présence du ministre des Infrastructures, El Hadj Malick Ndiaye, qui a souligné l’harmonie entre les sphères spirituelle et temporelle, essentielle pour la stabilité et le développement du pays. Il a également mis en avant le soutien accru de l’État aux communautés religieuses à travers la nouvelle Direction des cultes et des affaires religieuses, démontrant l’engagement gouvernemental envers la préservation et la promotion des valeurs religieuses au Sénégal.

Cette édition de la Ziarra Générale de Tivaouane a ainsi représenté bien plus qu’un simple rassemblement religieux : elle a incarné l’esprit de solidarité, d’organisation exemplaire et de soutien mutuel qui caractérise la société sénégalaise dans son ensemble.

Un couac protocolaire lors de la première visite présidentielle à Touba et Tivaouane

Lors de son premier déplacement à Touba et Tivaouane en tant que chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye aurait commis une importante faute protocolaire, selon Les Échos dans leur édition de ce lundi. En effet, aucun membre de l’administration déconcentrée n’aurait été informé de cette visite présidentielle dans ces cités religieuses.

Le journal souligne que ni les gouverneurs des deux régions, ni les préfets des six départements, encore moins les sous-préfets des localités concernées n’auraient été informés de la visite du Président Faye. Cette omission aurait été remarquée alors que la visite comprenait une délégation officielle, des interventions prévues à la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), des discours, et d’autres protocoles habituels lors des déplacements présidentiels.

Si une visite privée ne nécessiterait pas nécessairement une telle communication aux chefs des exécutifs territoriaux, souligne le journal, une visite officielle aurait dû être préalablement notifiée pour des raisons de protocole et de coordination. Cette absence de communication aurait mis en lumière un manque de préparation dans l’organisation de la visite présidentielle, soulevant des questions sur la gestion des affaires protocolaires par le nouveau gouvernement.

Un homme de 85 ans arrêté avec 10 kg de chanvre indien dans le département de Bounkiling

Le samedi 20 avril 2024, un homme âgé de 85 ans a été interpellé puis arrêté dans le département de Bounkiling en possession de 10 kg de chanvre indien de la variété dite verte. L’arrestation a été effectuée par la brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Sédhiou, qui intensifie ses efforts de surveillance dans la région, en particulier sur les axes routiers menant à Kolda et aux frontières avec les deux Guinée.

L’individu, qui circulait à bord d’une moto, a été appréhendé par les forces de l’ordre, soulignant ainsi l’importance des opérations de contrôle pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Les policiers ont indiqué que le suspect sera présenté au parquet dans la matinée de ce lundi, et il pourrait faire l’objet de poursuites pour trafic intérieur de drogue.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités pour combattre le trafic de drogue et assurer la sécurité des citoyens. La lutte contre le trafic de drogue reste une priorité pour les forces de l’ordre, et chaque arrestation contribue à la préservation de l’ordre public et à la protection de la santé publique.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Controverse autour de l’augmentation des indemnités des Conseils départementaux : Macky Sall sous le feu des critiques

Dans les derniers jours de sa présidence, Macky Sall a pris une série de décisions controversées, dont l’augmentation des indemnités des membres des Conseils départementaux. Cette décision, révélée par Source A, a suscité de vives réactions et alimenté les critiques à l’égard de l’ancien chef de l’État.

Selon le journal, les indemnités de session des membres des Conseils départementaux ont été augmentées de 10 000 francs CFA, passant ainsi à 60 000 francs CFA. De plus, les indemnités de transport des conseillers départementaux ont doublé, tandis que les montants alloués au carburant dans les cabinets des présidents des Conseils départementaux ont atteint des sommes considérables, s’élevant à plusieurs millions.

Une mesure qui a particulièrement attiré l’attention est l’attribution pour la première fois d’indemnités aux receveurs des collectivités territoriales, une initiative décriée par de nombreux observateurs.

Cette décision d’augmenter les indemnités des membres des Conseils départementaux, en période de transition politique, a été perçue comme un geste désavantageux pour les finances publiques et a suscité des interrogations sur les motivations de l’ancien président. Alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux majeurs, cette augmentation des indemnités a été critiquée comme étant déconnectée des réalités du pays et de ses besoins prioritaires.

Cette polémique soulève des questions sur la gouvernance financière et la responsabilité sociale des dirigeants politiques, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un examen approfondi des décisions prises par les autorités.

Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24 -ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour

🔴 ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour
🔴 SARRÉ PRÉVIENT DES RETOMBÉES SUR UNE PROBABLE MOTION DE CENSURE : Abdou Mbow tire l’épée du fourreau

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Réunions de Printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale: Participation remarquable du Sénégal

Du 15 au 21 avril 2024, une délégation sénégalaise de haut niveau, conduite par le Ministre des Finances et du Budget et composée du Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ainsi que du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a marqué sa présence aux réunions statutaires de printemps organisées par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale à Washington.

Ces réunions cruciales, qui rassemblent investisseurs privés et organisations dédiées au développement et à la coopération économique et financière internationale, ont été l’occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer des interlocuteurs clés. Parmi eux, les autorités de la Banque Mondiale, du FMI, de la Société Financière Internationale (SFI), et de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).

Les échanges fructueux ne se sont pas limités aux institutions financières internationales. La délégation sénégalaise a également rencontré des partenaires stratégiques tels que le Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les Ministres des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.

Au-delà des rencontres bilatérales, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’État américain, ainsi que par des institutions influentes telles que le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, des représentants du gouvernement britannique, le Trésor français, et l’Agence japonaise de coopération internationale. Des discussions ont également eu lieu avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Au cœur des discussions, la délégation sénégalaise a souligné l’engagement du gouvernement du Sénégal à adopter une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice, et la transparence dans la gestion publique. Ces valeurs fondamentales ont été présentées comme des prérequis essentiels pour toute action de développement durable.

La détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté économique, sans pour autant s’isoler des partenariats internationaux, a été clairement exprimée. L’accent a été mis sur le développement d’une économie résiliente capable de répondre aux aspirations de la population sénégalaise, tout en préservant les intérêts stratégiques du pays et de l’Afrique dans son ensemble.

Les réponses des partenaires internationaux ont été extrêmement positives, saluant la volonté des autorités sénégalaises de maintenir le cap sur la démocratie et le respect des principes de l’État de droit, tout en renforçant les relations bilatérales et multilatérales dans le cadre des objectifs de développement global.

Cette participation active et stratégique à ces réunions de printemps symbolise l’engagement du Sénégal à jouer un rôle clé sur la scène internationale, en promouvant des initiatives qui favorisent la stabilité, la paix, et la prospérité, non seulement au niveau national mais aussi pour l’Afrique toute entière.

COMMUNIQUE

PARTICIPATION DE LA DELEGATION SENEGALAISE AUX REUNIONS DE PRINTEMPS 2024 DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE

  1. Une délégation conduite par le Ministre des Finances et du Budget composée du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre l’Energie du Pétrole et des Mines et du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a représenté le Sénégal aux réunions statutaires de Printemps organisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024.
  2. Ces réunions regroupent les investisseurs privés et l’ensemble des organisations agissant dans le domaine du développement et de la coopération économique et financière. La délégation sénégalaise a rencontré les autorités de la Banque mondiale, du FMI, de la Société financière internationale (SFI) et de l’Agence multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
  3. La délégation a également eu des échanges avec le Ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, Président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ainsi que les Ministres chargés des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.
  4. Par ailleurs, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’Etat américain, le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, le Ministre britannique chargé du Développement international, le Trésor français et l’Agence japonaise de coopération internationale. Elle a également eu une prise de contact avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.
  5. Au cours de ces différentes rencontres, la délégation a souligné l’engagement du Gouvernement sénégalais d’asseoir une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice et la transparence dans la gestion publique ; ces valeurs fondamentales constituant des prérequis pour toute action de développement.
  6. La délégation a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre des politiques publiques fondées sur la souveraineté économique qui ne devrait pas s’entendre comme une entrave aux partenariats, mais comme un choix de préserver les intérêts économiques du peuple, dans le respect des engagements internationaux du Sénégal.
  7. Elle a souligné la volonté des autorités d’agir et de matérialiser les espoirs du peuple afin que le Sénégal demeure le porte étendard de la stabilité et de la paix en Afrique, un pays attractif pour les investissements privés porteurs de richesse partagée et d’emplois pour les jeunes à la faveur du dividende démocratique.
  8. La délégation a également rappelé la volonté du Gouvernement de compter d’abord sur ses propres moyens, à travers la mobilisation des recettes budgétaires couplée à la réduction du train de vie de l’Etat pour mettre en œuvre son programme de développement. Le recours au financement se fera de manière responsable et optimale.
  9. La délégation a réaffirmé la ferme intention des nouvelles autorités de promouvoir l’intégration africaine et de défendre les intérêts du Sénégal et de l’Afrique au sein des institutions internationales. Elle a marqué la disponibilité de l’Etat du Sénégal à jouer un rôle important dans la réalisation des aspirations de l’Afrique, maitresse de sa souveraineté alimentaire et industrielle, avec un accès aux services sociaux de base pour ses populations.
  10. Les partenaires rencontrés ont accueilli avec satisfaction les messages transmis par la délégation. Ils se sont félicités de la détermination du peuple et des institutions sénégalais pour préserver l’ancrage du pays à la démocratie et à l’Etat de droit. Ils ont affirmé leur engagement à renforcer leurs relations avec le Sénégal, dans le cadre des orientations pertinentes de bonne gouvernance des affaires publiques définies par les nouvelles autorités.
    Washington D.C., le 21 avril 2024.

Bernardo Silva à nouveau dans le viseur du Barça

À en croire la presse espagnole, le nom de Bernardo Silva revient à nouveau du côté du FC Barcelone. Le Portugais est sous contrat jusqu’en 2026 avec City.

À l’approche de ses 30 ans, Bernardo Silva reste un élément essentiel du onze de Pep Guardiola, mais son aventure à City, où il est depuis 2017, pourrait toucher à sa fin. Catalunya Ràdio affirme que l’international portugais souhaite rejoindre le FC Barcelone la saison prochaine.

Sous contrat avec le club anglais jusqu’en 2026, sa clause libératoire s’élève à environ 58 millions d’euros, un montant élevé, mais pas exorbitant pour un club qui cherche à rester compétitif en Liga et en Ligue des champions (dont il a été éliminé cette saison en quarts de finale contre le PSG).

Selon cette même source, pour que le transfert se concrétise, les Blaugrana devront réaliser une vente importante pour ne pas dépasser le plafond salarial autorisé par la Liga. 

Catalunya Ràdio ajoute que le PSG est également intéressé par la signature le milieu de terrain. Toutefois, le joueur préfère rejoindre la Catalogne où son nom revient avec insistance ces dernières années.

AFP 

Le FC Barcelone surveille Luis Diaz

Le FC Barcelone souhaite renforcer son secteur offensif pour la saison prochaine et, selon Sport, Luis Diaz est très apprécié par le club catalan.

Selon les dernières informations de Sport, Luis Diaz est très apprécié par le FC Barcelone qui souhaite renforcer son secteur offensif en vue de la saison prochaine. 

Cette même source rajoute que le Colombien serait séduit par l’idée de quitter Liverpool pour s’engager en faveur du club catalan. Le problème, c’est que les Reds ne comptent pas brader leur joueur. 

Arrivé il y a deux ans à Anfield pour plus de 43 millions d’euros, l’ailier gauche est sous contrat jusqu’en 2025 et, s’il ne prolonge pas dans les mois à venir, Liverpool serait prêt à écouter les offres.

Cette saison, Luis Diaz a inscrit 13 buts en 45 matches avec Liverpool toutes compétitions confondues. 

afp

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite à l’Université Cheikh Anta Diop

Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.

Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.

La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.

Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).

Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.

Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.

Roi du temps additionnel, Leverkusen arrache le nul à Dormtund et reste invaincu

Le Bayer Leverkusen a étrenné son premier titre de champion d’Allemagne dimanche sur la pelouse du Borussia Dortmund avec un 45e match consécutif cette saison sans défaite, un match nul (1-1) arraché sur un nouveau but dans le temps additionnel.

Assuré depuis sept jours de remporter son premier titre de champion d’Allemagne en 120 ans d’existence, le Bayer Leverkusen a été mené 1 à 0 sur une superbe reprise de volée de Niclas Füllkrug à la 81e minute, mais a égalisé dans la septième minute du temps additionnel par Josip Stanisic.

Les hommes de Xabi Alonso sont décidément les rois des arrêts de jeu cette saison, puisqu’ils ont inscrit dimanche au Westfalenstadion leur quatorzième but (toutes compétitions confondues) au-delà du temps réglementaire (et le 28e après la 80e minute).

Toutes compétitions confondues, Leverkusen en est donc à 45 matches consécutifs sans défaite, série record en cours pour le top 5 européen.

« Dans la tête, ce n’est jamais facile quand on est déjà champion. Mais on a nos propres défis, l’un de ces challenges est de rester invaincu pendant toute la saison », a expliqué le milieu de terrain suisse Granit Xhaka au micro du diffuseur DAZN.

Cela permettrait au club en périphérie de Cologne de rejoindre Pérouse (30 matches en 1978/79, 2e à la fin de la saison), l’AC Milan (34 en 1991/92), la Juventus Turin (38 en 2011/12) et Arsenal (38 en 2003/04), seuls club des cinq grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne, France et Italie) depuis 1945 a avoir fini une saison invaincu en championnat.

Parmi ces défis figure aussi la possibilité de finir la saison 2023/24 avec trois trophées. Après avoir assuré le premier, la Bundesliga, Leverkusen jouera la finale de la Coupe d’Allemagne le 25 mai contre Kaiserslautern (2e division) et est encore en lice en Ligue Europa, avec une demi-finale contre l’AS Rome début mai, et une éventuelle finale à Dublin le 22 mai.

Avec 80 points au compteur avant les quatre dernières journées de la saison, les coéquipiers de Lukas Hradecky peuvent encore battre le record de points sur une saison pour le championnat d’Allemagne, établi par le Bayern Munich de Jupp Heynckes lors de la 2012/13 avec 91 points.

Pour cela, ils devront s’imposer la semaine prochaine à domicile contre Stuttgart, le troisième battu dimanche à Brême (2-1), puis à Francfort et Bochum, enfin à domicile contre Augsbourg.

Pour le Borussia Dortmund, le match nul contre le nouveau champion permet de limiter l’écart sur le RB Leipzig à deux points (57 contre 59) dans la lutte pour la quatrième place, en théorie la dernière qualificative pour la prochaine Ligue des champions.

Mais avec les qualifications du Bayern Munich et du Borussia Dortmund pour les demi-finales de la C1 et celle de Leverkusen pour les demies en Ligue Europa, l’Allemagne est en position idéale pour décrocher l’un des deux tickets supplémentaires accordés aux deux meilleures nations lors de la saison 2023/24 dans les coupes européennes, le premier revenant à l’Italie.

La lutte entre Dortmund, adversaire du Paris SG en demi-finale de la Ligue des champions, et Leipzig a ainsi perdu en intensité, avec un duel programmé la semaine prochaine.

Le PSG écrase Lyon et se rapproche du titre

Sur la lancée de son exploit à Barcelone, et sans Kylian Mbappé laissé sur le banc, le Paris SG a écrasé Lyon (4-1) dimanche pour clôturer la 30e journée de Ligue 1, se rapprochant du titre qu’il pourrait décrocher dès mercredi après son match à Lorient.

Avec 66 points, les Parisiens trônent au-dessus de leurs dauphins monégasques (55) et de Brest (53). Ils seront champions s’ils gagnent à Lorient mercredi en match en retard de la 29e journée (19h00) et si Monaco ne les imite pas deux heures plus tard contre Lille. Lyon (41 points) doit pour sa part céder la 7e place à Rennes, vainqueur de Nantes samedi.

Dimanche soir, pour l’une des affiches emblématiques du championnat, le PSG n’a laissé s’installer aucun suspense face à une équipe qui, pourtant, fait une excellente seconde partie de saison et venait d’enchaîner 10 victoires sur ses 13 derniers matches toutes compétitions confondues.

Et ce, sans Kylian Mbappé, dont le temps de jeu est raboté par Luis Enrique en Ligue 1 depuis qu’il a annoncé son départ cet été aux dirigeants du club. La superstar a été placée sur le banc, une situation impensable avant cette saison mais désormais banale.

Paris a frappé fort d’entrée, obligeant l’expérimenté milieu lyonnais Nemanja Matic à tromper son propre gardien en coupant un centre de Marco Asensio (3e).

Trois minutes plus tard seulement, le défenseur brésilien Lucas Beraldo doublait la mise sur corner.

Après les dangereux raids de Warren Zaïre-Emery (15) et Bradley Barcola (18), Paris prit le grand large avec une tête rageuse de Gonçalo Ramos reprenant un centre au cordeau d’Achraf Hakimi (32).

Les Lyonnais ont eu le mérite de ne pas abdiquer et Gianluigi Donnarumma a dû s’employer pour détourner une frappe de Rayan Cherki (8) puis d’Alexandre Lacazette (24). Et les Rhodaniens sont parvenus à réduire le score par Ernest Nuamah qui a contourné le mur parisien pour décocher une belle frappe à ras de terre de l’extérieur de la surface (37).

Deux minutes plus tard, la recrue de l’été dernier a touché le poteau sur une frappe dans une position similaire.

Mais cinq jours après sa victoire marquante à Barcelone pour se qualifier en demi-finales de Ligue des champions, le PSG a dégagé une impression de grande confiance – à défaut d’étanchéité derrière.

Et il a continué de dérouler sa domination, concrétisée par un nouveau but de Gonçalo Ramos avant la mi-temps, sur un contre initié par un exploit individuel de Vitinha (42).

Après la pause, le rythme du match est retombé. Maxence Caqueret aurait pu exposer à nouveau les failles de la défense parisienne mais, à bout portant, tira sur Donnarumma (63).

Et Danilo s’est interposé avec autorité sur une nouvelle frappe lointaine (76).

Peu soucieux de voir les Lyonnais revenir, Luis Enrique a largement fait tourner, dans l’optique de ménager un groupe qui va enchaîner deux autres matches de Ligue 1 (Lorient et Le Havre) avant la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund, le 1er mai.

L’un des autres objectifs de la saison du PSG, la Coupe de France, sera l’occasion d’une revanche pour les Lyonnais, lors de la finale le 25 mai.

afp

Le Real Madrid remporte un Clasico palpitant grâce à Jude Bellingham

L’Anglais Jude Bellingham a été le héros du match aller du Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, permettant aux Merengues de remporter une victoire cruciale (3-2) dans le temps additionnel. Ce résultat rapproche le Real Madrid d’un 36e titre de champion d’Espagne.

Dans un match intense et plein de rebondissements, Jude Bellingham a surgi à la 91e minute pour offrir la victoire aux Merengues. Son but a permis à l’équipe de Zinédine Zidane de prendre une avance de 11 points sur leur rival barcelonais, une avance qui pourrait se révéler décisive dans la course au titre de la Liga.

Ce Clasico a été marqué par un scénario fou, avec le Real Madrid revenant deux fois au score pour finalement s’imposer dans les ultimes instants du match. Jude Bellingham, avec sa détermination et son sang-froid, a été l’artisan de cette victoire cruciale pour les Merengues.

Maintenant, avec cette avance confortable en tête du classement, le Real Madrid se rapproche un peu plus du titre de champion d’Espagne, tandis que le FC Barcelone devra redoubler d’efforts s’il veut encore espérer contester la première place.

Tragédie au Marché Sahm Notaire : Une jeune fille perd la vie dans un accident de circulation

Dans un triste événement survenu au marché Sahm Notaire, une jeune fillette de moins de dix ans a été tragiquement tuée après avoir été heurtée par un véhicule. L’accident a eu lieu dans une ruelle adjacente à la partie sud du marché, non loin de la mairie de Sahm Notaire.

La conductrice du véhicule, une Ford, revenait d’un salon de coiffure et se dirigeait vers une cérémonie au moment de l’incident. Témoins de la scène, les passants ont décrit la séquence rapide et tragique des événements. Un jeune témoin oculaire, qui a souhaité garder l’anonymat, a partagé son récit : « Tout s’est passé sous mes yeux. L’enfant est sortie du marché en courant. L’action est tellement rapide que la dame a compris ce qu’elle avait fait après le choc. »

La conductrice, sous le choc, aurait exprimé son incompréhension immédiate en demandant « Lane la def? » (Qu’est-ce qui s’est passé?), à quoi le témoin a répondu qu’elle avait percuté une fillette. Suite à l’accident, elle a été conduite au commissariat de Guédiawaye pour les procédures nécessaires.

Sur les lieux, les sapeurs-pompiers, en collaboration avec les forces de l’ordre, ont procédé aux constatations d’usage. Le père de la fillette, présent sur les lieux, était inconsolable et avait du mal à répondre aux questions des autorités, submergé par le chagrin.

Cet accident souligne les dangers potentiels des zones urbaines densément peuplées où véhicules et piétons coexistent souvent dans des espaces restreints. Les autorités locales pourraient envisager de revoir les mesures de sécurité routière dans les zones de marché pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La communauté est en deuil après cette perte dévastatrice, et une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et les responsabilités y afférentes.

Demi-finale de la Coupe de la CAF : Le Zamalek et Dreams FC se neutralisent

La première demi-finale de la Coupe de la CAF s’est déroulée ce dimanche au Caire, opposant le Zamalek au Dreams FC du Ghana. Malgré une performance solide de l’international sénégalais Ibrahima Ndiaye, le Zamalek n’a pas réussi à prendre l’avantage dans cette manche aller, se contentant d’un match nul 0-0.

Le Zamalek, qui a remporté le trophée en 2019, espérait certainement prendre une avance significative à domicile. Cependant, malgré les efforts de joueurs comme Ibrahima Ndiaye, qui a occupé le poste de latéral gauche lors de ce match, l’équipe n’a pas réussi à trouver le chemin des filets adverses.

Maintenant, le Zamalek et ses joueurs, y compris l’attaquant sénégalais, devront élever leur niveau de jeu lors du match retour s’ils veulent se qualifier pour la finale. La confrontation s’annonce donc décisive pour les deux équipes, qui visent toutes deux une place tant convoitée dans la finale de la Coupe de la CAF.

Dans l’autre demi-finale, le tenant du titre, l’USM Alger, sera opposé ce soir à la RSB Berkane, une rencontre à suivre de près pour les amateurs de football africain.

Découverte macabre à Diamaguène Ndiobène : un fœtus retrouvé dans une poubelle

Une découverte choquante a été faite ce dimanche matin dans le quartier Diamaguène Ndiobène de Kaffrine. Un fœtus, enveloppé dans un sachet plastique, a été retrouvé abandonné dans une poubelle, selon les informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche de l’affaire.

Les autorités locales ont été alertées, et les agents du commissariat central de Kaffrine se sont rapidement rendus sur les lieux pour enquêter. Sur place, ils ont constaté que le fœtus semblait avoir tous ses membres corporels, laissant supposer qu’il s’agissait d’un avortement volontaire récent.

Face à cette découverte macabre, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour récupérer le corps, qui a ensuite été transporté à la morgue de l’hôpital régional du Kaffrine. Pendant ce temps, les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Balla Fall, ont commencé à rechercher activement la personne responsable de cet acte présumé d’interruption volontaire de grossesse.

Cette affaire suscite une profonde consternation dans la communauté locale, et les autorités locales ont fermement condamné cet acte de cruauté envers un être sans défense. Une enquête approfondie est en cours pour identifier l’auteur de cet acte répréhensible et garantir que justice soit rendue.

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