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Thiès : Saisie de 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains

Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.

Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.

Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.

Une rare éclipse totale plonge l’Amérique dans le noir

Une rare éclipse totale a débuté lundi sur la côte ouest du Mexique, marquant le début d’un événement céleste très attendu par des millions de personnes. Ce phénomène astral, qui devrait également traverser les États-Unis avant de se terminer au Canada, a attiré l’attention du monde entier.

La NASA a confirmé le début de l’éclipse totale, qui a été accueilli avec enthousiasme par les astronomes amateurs et les passionnés d’astronomie. Pendant quelques minutes, la Lune va recouvrir complètement le Soleil, offrant un spectacle céleste saisissant pour ceux qui sont bien situés pour l’observer.

Des rassemblements ont été organisés dans les trois pays concernés, permettant aux gens de se réunir et d’admirer ce phénomène naturel impressionnant. L’éclipse traversera l’Amérique en environ une heure et demie, offrant des moments de fascination et d’émerveillement à ceux qui auront la chance d’être sur son chemin.

Cet événement rare est l’occasion pour les astronomes professionnels et amateurs d’étudier de près les phénomènes liés aux éclipses solaires, tout en offrant au grand public l’opportunité de contempler la beauté de l’univers dans toute sa splendeur.

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 – PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 🔴 PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

L’Apix : Une Administration Efficace Favorisant les Investissements au Sénégal

Dans le cadre du Forum « Invest in Sénégal » qui s’est tenu en juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (Apix) a joué un rôle crucial dans la promotion des investissements au Sénégal.

Le Forum a été un succès retentissant, attirant plus de 3 230 participants venant de 70 nationalités différentes. Il a généré des intentions d’investissement massives totalisant 6 394,5 milliards de FCFA, avec 4 820 milliards de FCFA de promesses d’investissements directs.

Parmi les réalisations notables, il y a eu un dialogue public-privé productif, une exposition réunissant 40 exposants, et plus de 1 000 rendez-vous d’affaires enregistrés pour établir des partenariats. Des initiatives d’intermédiation avec FONGIP et BNDE ont également été mises en place pour un montant de 2 000 milliards de FCFA au profit des entreprises sénégalaises.

La confiance des investisseurs dans l’environnement économique du Sénégal reste forte, comme en témoigne le classement du pays dans le top 5 des destinations d’investissement en Afrique. Le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, renforce cette confiance en prouvant que le changement par les urnes est possible.

Le Forum a également changé la perception de l’investissement en Afrique en positionnant Dakar comme une nouvelle destination de promotion de l’investissement. Les Zones Économiques Spéciales (ZES), administrées par l’Apix, sont devenues un cadre privilégié pour les investissements, avec un accent particulier mis sur le développement de la Zone Économique Spéciale Intégrée de DIASS.

En résumé, l’Apix joue un rôle essentiel dans la promotion des investissements au Sénégal, en facilitant les processus pour les investisseurs nationaux et internationaux, et en contribuant au développement économique du pays.

Drame à Kaffrine : Un bébé de 15 mois perd la vie dans un tragique accident de la route

Une terrible tragédie a frappé la région de Kaffrine ce lundi, vers 11 heures, avec le décès d’un bébé âgé d’à peine 15 mois dans un accident de la circulation survenu au village de Ndiayenne Bagana. Les premières informations indiquent qu’un bus de transport en commun et une moto Jakarta sont impliqués dans cette collision, selon les autorités sécuritaires locales.

L’accident s’est produit alors que la moto Jakarta tentait un dépassement sur l’axe reliant Kaffrine à Birkélane. Les témoins de l’incident ont rapporté la brutalité et la soudaineté du choc, qui a également causé des blessures à trois autres personnes. Les circonstances exactes de l’accident font actuellement l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et les facteurs ayant conduit à ce drame.

Cet événement tragique a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil, alors que la famille endeuillée pleure la perte irréparable de son jeune enfant. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux proches de la victime et ont souligné l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

En attendant les résultats de l’enquête en cours, les autorités appellent à la vigilance et à la prudence sur les routes, rappelant l’impératif de respecter les règles de conduite et de priorité pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

Quinze nouveaux huissiers stagiaires prêtent serment au Palais de Justice de Dakar

Au sein du Palais de Justice de Dakar, quinze nouveaux huissiers stagiaires ont prêté serment ce lundi devant la barre de la Cour d’appel de la ville. Cette cérémonie solennelle a marqué leur engagement à respecter les principes éthiques et professionnels de leur futur métier.

Sous la présidence de Ndiep Diouf, président de chambre à la cour d’appel, les quinze stagiaires ont individuellement réitéré leur engagement à observer le secret professionnel et à exercer leur fonction avec dignité et loyauté. Cet engagement revêt une importance capitale dans le cadre de leur future pratique en tant qu’huissiers de justice.

Cette nouvelle promotion, issue de la session 2023 du concours d’aptitude au stage d’huissier, vient renforcer les rangs de la profession au Sénégal. Après leur prestation de serment, ces auditeurs entameront un stage de formation de deux mois afin de se préparer à leurs futures responsabilités. Adama Dia, président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal, s’est félicité de cette arrivée, soulignant que cette promotion contribuera à combler le déficit enregistré dans la profession ces dernières années.

L’avocat général Thieyacine Fall est intervenu lors de la cérémonie pour rappeler l’importance du serment dans la pratique juridique, soulignant qu’il représente un engagement moral envers la société et les pairs. Il a encouragé les nouveaux stagiaires à demeurer des serviteurs de la loi et à respecter scrupuleusement leurs obligations professionnelles.

Ibrahima Ndiéguène, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, a mis en garde les stagiaires sur l’importance de protéger le secret professionnel, rappelant que cette responsabilité est un gage de confiance accordé par la société. Il a souligné que l’huissier de justice a pour mission fondamentale de préserver l’intégrité des personnes et des biens, et les a exhortés à observer une conduite exemplaire dans l’exercice de leurs fonctions.

Adama Dia, président de l’Ordre national des huissiers du Sénégal, a également rappelé aux stagiaires l’importance du secret professionnel et les a encouragés à adopter une conduite irréprochable tout au long de leur stage. Il leur a rappelé qu’ils seront les dépositaires de nombreux secrets professionnels et qu’ils doivent les préserver avec diligence et intégrité.

Cette prestation de serment marque le début d’un parcours professionnel pour ces quinze nouveaux huissiers stagiaires, qui s’engagent à servir la justice avec honnêteté et dévouement.

Mali : Célébration de la Korité ce mardi

La communauté musulmane du Mali se prépare à célébrer la fête de la Korité ce mardi, après que le croissant de lune a été aperçu dans la région de Koutiala ce lundi. La Korité marque la fin du mois sacré du ramadan, un moment de réjouissance, de prières et de partage pour les fidèles musulmans à travers le monde.

La confirmation de l’apparition de la lune dans la région de Koutiala a été accueillie avec joie et soulagement par les fidèles, qui se sont préparés à célébrer cette fête importante dans la tradition musulmane. La Korité est l’occasion pour les familles de se réunir, de s’échanger des vœux de paix et de prospérité, et de partager des repas festifs.

Au Mali, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde, la Korité est marquée par des prières spéciales dans les mosquées, des visites familiales et des actes de charité envers les moins fortunés. C’est un moment de gratitude envers Dieu pour les bénédictions accordées pendant le mois du ramadan et une occasion de renouveler les liens familiaux et communautaires.

La Korité revêt une signification particulière cette année alors que le monde entier fait face à des défis sans précédent en raison de la pandémie de COVID-19. Les fidèles sont encouragés à célébrer la fête en respectant les mesures sanitaires en vigueur, notamment en évitant les rassemblements de masse et en portant des masques faciaux.

En cette journée de célébration, les musulmans du Mali et du monde entier expriment leurs vœux de paix, de bonheur et de prospérité à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble de l’humanité. Que cette fête de la Korité soit une occasion de renforcer les liens d’amour, de solidarité et de fraternité au sein de la communauté musulmane et au-delà. Eid Mubarak!

Marc Brys signe son contrat de sélectionneur du Cameroun malgré la querelle avec la fédération

Le Belge Marc Brys, nouvellement nommé sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, a officiellement signé son contrat lundi, selon les informations rapportées par la radio d’État. Cette signature intervient dans un contexte de tension entre le gouvernement et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), présidée par l’ancienne star du football Samuel Eto’o, qui conteste la légitimité de cette nomination imposée par les autorités.

La nomination de Marc Brys, âgé de 61 ans, a été faite par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, en remplacement de Rigobert Song, suite à la performance décevante de l’équipe nationale lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier en Côte d’Ivoire. Cette décision a immédiatement suscité la controverse, Samuel Eto’o la qualifiant d' »illégale », tandis que la Fecafoot rappelait que le choix du sélectionneur relève de sa compétence exclusive.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Yaoundé en présence du ministre, mais sans la participation de Samuel Eto’o, selon les informations de la Cameroon Radio Television (CRTV). Cette querelle, qui a pris une dimension nationale, a profondément marqué l’opinion publique camerounaise, où le football occupe une place centrale.

La nomination de Marc Brys a été annoncée dans un communiqué officiel, faisant suite aux directives du Président de la République, Paul Biya. Bien que les raisons de l’absence de Samuel Eto’o à la cérémonie n’aient pas été explicitement données, le ministre a observé une minute de silence en hommage au père de l’ancien attaquant, récemment décédé.

Marc Brys, dont la carrière d’entraîneur s’est principalement déroulée en Belgique, aura pour mission principale de qualifier l’équipe nationale pour la prochaine édition de la CAN en 2025 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Le Ministre Français des Affaires Étrangères sur l’Avenir du Franc CFA : « Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus »

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré lundi que la France n’avait pas à se prononcer sur l’avenir du franc CFA en Afrique de l’Ouest. Cette déclaration intervient alors que l’élection du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, un candidat prônant une rupture avec la devise actuelle, suscite des interrogations sur le devenir de cette monnaie dans la région.

« Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des États », a déclaré M. Séjourné lors d’une interview sur RFI et France 24. Il a ajouté que la France était prête à accompagner ce mouvement, que ce soit pour changer le nom du franc CFA ou pour revoir l’organisation monétaire de la région.

Le franc CFA est actuellement utilisé dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi que dans six pays d’Afrique centrale. Les critiques à son encontre, notamment en ce qui concerne sa parité fixe avec l’euro et son impression en France, ne sont pas nouvelles. Certains pays, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont récemment évoqué la possibilité de quitter le franc CFA.

Le ministre français a souligné que la France avait déjà pris des mesures en sortant de la gouvernance du CFA, et que désormais, c’était aux États africains de décider de leur propre avenir monétaire.

Par ailleurs, lors de sa visite en Côte d’Ivoire, Stéphane Séjourné a salué les bonnes relations entre la France et Abidjan, soulignant l’importance d’un partenariat équilibré et bénéfique pour les deux pays. Il a également exprimé le soutien continu de la France à la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.

La déclaration du ministre français souligne les évolutions en cours dans les relations franco-africaines, ainsi que la nécessité pour les pays africains de décider de leur propre destin économique et monétaire.

Saisie de Billets Noirs d’une Valeur de 315 Millions de Francs CFA par les Douanes : Six Personnes Arrêtées

La Brigade Spéciale et de Recherche des Douanes (BSR), relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur de la Direction Régionale des Douanes de l’Ouest, a annoncé dans un communiqué avoir réalisé une saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 314 826 036 francs CFA. Cette opération fructueuse a eu lieu le dimanche 7 avril 2024, aux environs de 10 heures, à la Cité Balabey de Thiès.

Selon le communiqué, cette saisie est le fruit de l’exploitation d’un renseignement sur des individus détenant des billets noirs et à la recherche d’un moyen de les convertir en dollars américains. Grâce à la vigilance et à l’intervention rapide des agents de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment des billets a été interrompue, et un colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Le communiqué précise que le colis contenait un total de cinq mille quatre cents (5400) billets noirs, chacun d’une valeur de cent (100) dollars américains. Cette opération de saisie a été réalisée dans le cadre d’une lutte contre le faux monnayage et le blanchiment d’argent, visant à protéger l’intégrité du système financier et à préserver l’économie nationale.

En conséquence de cette saisie, six individus impliqués dans cette affaire de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et ont été remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées. Cette action démontre l’engagement des autorités douanières à lutter contre toutes les formes de criminalité économique et financière, et à assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Nouveau gouvernement : Le Président Bassirou Diomaye Faye tient son premier conseil des ministres ce mardi

Après l’annonce officielle de la composition de son premier gouvernement, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à présider son premier conseil des ministres ce mardi 9 avril 2024. Cette réunion marque le début effectif des activités de ce nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

La liste des membres de ce gouvernement a été dévoilée vendredi 5 avril 2024, comprenant 25 ministres et 5 secrétaires d’État. Cette équipe ministérielle, soigneusement sélectionnée, représente une diversité de compétences et d’expertises, avec pour objectif principal de répondre aux défis et aux attentes du peuple sénégalais.

Le premier conseil des ministres revêt une importance particulière, car il offre l’occasion aux membres du gouvernement de se familiariser avec leurs responsabilités et de discuter des priorités nationales. C’est également un moment crucial pour définir les orientations stratégiques et les politiques à mettre en œuvre pour répondre aux besoins du pays.

Dans un contexte marqué par des enjeux socio-économiques et politiques majeurs, ce nouveau gouvernement est appelé à faire preuve de détermination, d’efficacité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Les attentes sont grandes, et la population attend des actions concrètes pour améliorer sa qualité de vie et promouvoir le développement durable.

Le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe ministérielle sont désormais prêts à relever les défis qui les attendent. Leur engagement à servir l’intérêt général et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du Sénégal sera mis à l’épreuve dès ce premier conseil des ministres, qui marque le début d’une nouvelle ère pour le pays.

Lettre ouverte au Président Bassirou Diomaye FAYE : Espoir de lendemains meilleurs

Le dimanche 24 mars 2024, le Sénégal a ouvert une nouvelle page de son histoire démocratique. Comme un seul homme et en toute responsabilité, le peuple a voté massivement en faveur du changement, sur promesse de rupture. Rien ne sera et ne devra plus être comme avant. C’est en tout cas, le sens et la portée du message transmis par les Sénégalais. Je suis sûr Monsieur le Président que vous l’avez perçu dans toute sa quintessence.

Monsieur le Président de la République, le secteur économique de notre pays souffre. C’est un truisme que de le dire. Mais force est d’ajouter que l’artisanat est à l’agonie. Ce secteur vital de notre économie est laissé en rade, subissant mille et une contraintes qui freinent son développement.

Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les Sénégalais  et depuis 2020, les choses se sont amplifiées. Les effets de la COVID 19 ont mis à genou l’économie nationale de façon générale et particulièrement ce secteur de l’artisanat, qui paradoxalement est une véritable niche, pourvoyeuse d’emplois. Malheureusement, les entreprises évoluant dans ce secteur, ont été obligées de supporter des charges salariales pendant que leur personnel était confiné et comble de malheur, elles ont été les grands oubliés de l’Etat. En effet, malgré le millier de milliards du fonds Force COVID 19, aucune d’elles n’en a bénéficié. Au moment où des secteurs comme le Tourisme, les Arts, le Sport, ont été servis à satiété ; une politique discriminatoire injustifiée, au détriment d’un secteur aussi stratégique.

Les engagements du régime précédent pour l’octroi de 15 % de la commande publique au secteur de l’artisanat, n’ont jamais été suivis d’effets. Laissées à elles-mêmes et soumises à une forte concurrence des entreprises étrangères, beaucoup d’entre elles ont été obligées de plier bagages et de mettre la clé sous le paillasson.

Le domaine industriel de la SODIDA, une initiative de la coopérative allemande, commence à devenir un domaine d’entreposage et d’emmagasinage. Face à la lourdeur des charges, beaucoup d’entreprises ont fait faillite, jetant des centaines de travailleurs dans la rue, au moment où la question de l’emploi des jeunes, est une grosse épine aux pieds des dirigeants étatiques. Ces hangars qui naguère, abritaient les entreprises, sont aujourd’hui louées à des  commerçants pour entreposer des produits importés, annihilant toute volonté de survie des entreprises transformatrices de matières premières ; un goulot de plus pour le développement économique du pays.

La préférence nationale est devenue juste un slogan. A titre d’exemple monsieur le Président,  je vous citerai un service que vous connaissez bien, la Direction générale des Impôts et Domaine (DGID). Ce fleuron de notre économie est équipé de mobiliers importés, au moment où les entreprises locales qui produisent du mobilier de qualité supérieure, sont privées de marchés et sont astreintes au paiement des impôts. Cet exemple est valable pour tous les démembrements de l’Etat. Les entreprises locales qui utilisent une main d’œuvre locale, paient leurs impôts et réinvestissent dans le pays, sont toujours des laissés pour compte.

Monsieur le Président de la République des entreprises comme la nôtre qui ont investi dans l’achat de terrains, pour promouvoir le secteur de la menuiserie par l’ouverture d’un Centre de Formation aux métiers du bois, se sont vues spolier de leurs terres par l’Etat. En effet, nous avions acquis sur fonds propres à Diamniadio, un site pour abriter ledit centre, mais l’Etat n’a rien fait d’autre que de nous déguerpir au profit d’entreprises étrangères. Depuis lors, nous courons derrière un hypothétique recasement qu’il nous avait promis, sans aucune indemnisation ni précision sur la nouvelle zone d’affectation. Nos terrains abritent aujourd’hui, la zone industrielle de Diamniadio et certaines entreprises étrangères. Un tel comportement plombe notre volonté de moderniser notre apport à la formation du capital humain.

Quelles explications à toutes  ces tracasseries dont nous sommes victimes ? Aucune, sinon que nous ne  sommes pas du même bord politique. Une position que nous avons assumée et que nous continuons d’assumer du reste. Or, il est important que les gens comprennent aujourd’hui, que pour construire ce pays, nous devons tous  nous mettre au-dessus de tous les clivages ; qu’ils soient politiques, confessionnels, confrériques… C’est tout le sens de la rupture auquel nous aspirons et que nous espérons.

Cette rupture que vous prônez et qui a fait naître cet immense espoir chez la population, devra, à notre avis, s’appuyer sur une relance du secteur de la menuiserie industrielle afin de lui permettre de mieux tenir sa place dans le développement économique, la lutte contre le chômage et les questions d’employabilité de la jeunesse sénégalaise.

Le projet du mobilier national, l’octroi de quitus fiscal permettant aux entreprises de postuler pour les appels d’offre, l’ancrage de la préférence nationale, sont des leviers essentiels qu’il faudra actionner, pour un mieux-être des entreprises sénégalaises.

M. Cheikh GUEYE

Président Directeur général de la

Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

Rareté des Avocats au Sénégal : Un Défi pour la Protection des Droits des Citoyens

L’ancien juge Ibrahima Hamdiou Dème tire la sonnette d’alarme sur la rareté des avocats au Sénégal, particulièrement dans les régions éloignées. Avec seulement 11 départements sur 46 bénéficiant de la présence des avocats, soit à peine le quart, il souligne un déficit criant qui compromet l’accès à la justice pour de nombreux citoyens.

Dans ses propos relayés par Seneweb, Dème souligne le rôle crucial des avocats dans la protection des droits des citoyens, notamment en assurant leur représentation dès les premières heures de la garde à vue. Il déplore cependant que cette garantie soit souvent réservée aux personnes vivant dans les grandes villes ou disposant de moyens financiers importants, laissant ainsi les citoyens des régions reculées sans défense juridique adéquate.

L’ancien juge met en évidence le paradoxe où, malgré la présence de jeunes maîtrisards et de juristes internes dans les cabinets d’avocats, la rareté des avocats persiste dans de nombreuses régions du pays. Pour remédier à cette situation préoccupante, Dème propose un recrutement exceptionnel de 300 magistrats sur 5 ans, dans le but de garantir la présence d’avocats dans toutes les régions du Sénégal et ainsi assurer la protection des droits des citoyens à travers le pays.

Cette prise de conscience de la rareté des avocats dans de nombreuses régions du Sénégal met en lumière un défi majeur pour le système judiciaire du pays. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à la justice pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. En investissant dans le recrutement et le déploiement d’avocats dans les régions éloignées, le Sénégal peut s’assurer que les droits fondamentaux de ses citoyens sont protégés et que la justice est véritablement accessible à tous.

Impossible d’observer le croissant lunaire ce lundi dans le monde musulman, annonce le Centre International d’Astronomie

Dans une déclaration récente, le Centre International d’Astronomie a annoncé qu’aucun pays du monde musulman ne pourra observer le croissant lunaire ce lundi 08 avril 2024. Cette information impacte directement les pratiques religieuses, notamment le début du mois lunaire dans l’islam.

Selon le communiqué, la visibilité du croissant lunaire sera impossible dans toutes les régions du monde islamique en raison de la lune se couchant avant le soleil et de la conjonction se produisant après le coucher du soleil. Cette situation rendra ainsi la détection du croissant lunaire impossible, même dans des pays comme l’Arabie Saoudite et le Sénégal, où les observations sont traditionnellement effectuées pour marquer le début du mois lunaire.

En Arabie Saoudite, les tentatives d’observation du croissant lunaire ce lundi n’ont pas abouti, confirmant ainsi les prédictions du Centre International d’Astronomie. Cette situation souligne l’importance de la rigueur scientifique dans la détermination des dates religieuses, particulièrement dans le contexte de l’islam où le calendrier lunaire régit de nombreux aspects de la vie religieuse et sociale.

Au Sénégal, où l’observation du croissant lunaire est une pratique courante et respectée, les fidèles devront également se conformer aux informations fournies par le Centre International d’Astronomie. Bien que l’observation traditionnelle puisse avoir lieu ce lundi, il est peu probable que le croissant lunaire soit visible dans la région, compte tenu des conditions astronomiques mentionnées.

Cette annonce met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés religieuses lors de la détermination des dates religieuses, en particulier celles liées au calendrier lunaire. Elle souligne également l’importance d’une coordination étroite entre les autorités religieuses et scientifiques pour garantir l’exactitude et la crédibilité des décisions prises.

En attendant de nouvelles observations et confirmations, les fidèles sont invités à rester informés et à se conformer aux directives établies par les autorités religieuses compétentes. Cette situation met en évidence la complexité et la nécessité d’une approche rigoureuse dans la détermination des dates religieuses, afin de garantir leur juste observance et leur respect au sein des communautés religieuses du monde entier.

Touba : Rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Ibn Serigne Modou Yoni

La communauté mouride est plongée dans la tristesse suite au rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké, fils de Serigne Modou Mbacké Yoni Ibn Khadim Rassoul. À l’âge de 78 ans, ce fervent érudit de l’islam a rendu l’âme ce lundi, laissant derrière lui un héritage spirituel profondément ancré dans la tradition mouride. Sa famille a confirmé cette douloureuse nouvelle à Seneweb. Après la prière de Takussan, il a été inhumé au cimetière de Bakhiya, entouré de prières et de l’affection des siens.

Né en 1946, Serigne Touba Mbacké Yoni, également connu sous le nom de Baye Touba, a été confié aux soins du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké, après avoir reçu ses premières leçons coraniques de son vénéré père, Serigne Modou Yoni. Son parcours spirituel l’a conduit à approfondir ses connaissances de l’islam dans un Daara, à Bogo. La bénédiction de Serigne Fallou Mbacké l’a accompagné à la fin de sa mission, marquée notamment par la construction de la grande mosquée de Touba.

Serigne Touba Mbacké Yoni a ensuite fait son pacte d’allégeance auprès de Serigne Abdou Khadr Mbacké Ibn Khadim Rassoul, consacrant ainsi sa vie au service de Khadim Rassoul. Sa présence régulière à la grande mosquée de Touba, où il ne manquait jamais à l’appel du muezzin, témoignait de sa dévotion et de son engagement envers la spiritualité mouride.

Il était également l’un des 28 récitateurs chargés de réciter le Saint Coran à Daaray Kamil, la bibliothèque de Touba. Pour Serigne M. Mourtalla Bousso, Serigne Touba Mbacké Yoni était comparable à une colombe, apportant paix et sérénité à la grande mosquée de Touba par sa présence et son dévouement.

Le rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Yoni laisse un vide dans la communauté mouride, mais son héritage spirituel continuera d’inspirer et de guider les fidèles dans leur cheminement spirituel. Son engagement inébranlable envers la tradition mouride et sa dévotion envers Khadim Rassoul resteront gravés dans les mémoires et serviront d’exemple pour les générations futures. Que son âme repose en paix.

Dakar se Souvient : Commémoration des 30 Ans du Génocide Rwandais

L’ambassade du Rwanda à Dakar a récemment organisé une cérémonie poignante pour marquer les 30 ans du génocide rwandais, une tragédie qui a coûté la vie à plus d’un million de Tutsis entre avril et juillet 1994. Cette commémoration, empreinte de recueillement, a eu lieu un jour après que le président rwandais Paul Kagamé ait lancé les commémorations de ce sombre anniversaire sous le thème « Mémoire, Unité et Renouveau ».

L’ambassadeur rwandais Jean Pierre Karabaranga a décrit le génocide comme « un génocide de proximité », où des voisins, des amis et des collègues sont devenus des bourreaux. La commémoration vise à honorer les victimes et à offrir du réconfort aux survivants. L’ambassadeur a également appelé à l’action contre le négationnisme et à la poursuite en justice des génocidaires encore en liberté.

Des témoignages poignants de survivants ont été partagés lors de cette cérémonie, soulignant la douleur et la cruauté indélébiles de telles atrocités. Une rescapée, s’exprimant via visioconférence, a partagé ses souvenirs d’enfant à travers un paysage d’horreur. Trente ans après, la douleur reste vive, et le besoin de vivre pleinement en l’honneur des disparus est souligné.

Babacar Ndour, représentant sénégalais, a exprimé la sympathie du Sénégal envers le peuple rwandais. Il a également reconnu les progrès économiques accomplis par le Rwanda, le qualifiant de modèle pour d’autres nations africaines.

Cette cérémonie de commémoration rappelle non seulement les horreurs du passé, mais également la résilience et la volonté de reconstruction du Rwanda. Elle souligne l’importance cruciale de la mémoire collective pour prévenir de telles atrocités à l’avenir, tout en rendant hommage aux victimes et en offrant un soutien continu aux survivants.

Opération de Désencombrement à Keur Massar Sud : La Municipalité Prend les Choses en Main

Dans une démarche proactive visant à améliorer le cadre de vie des habitants, la municipalité de Keur Massar Sud, en partenariat avec la préfecture, annonce le lancement imminent d’une opération de désencombrement de l’espace public. Prévue pour débuter le 15 avril 2024, cette initiative vise à mettre un terme à l’occupation anarchique des espaces publics, un problème qui nuit à la qualité de vie des résidents et entrave la fluidité de la circulation.

Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud, met en lumière l’importance cruciale de cette action pour garantir un environnement « urbain sain et sécurisé ». Il souligne également l’invitation adressée à toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

« C’est pourquoi nous invitons toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les dispositions nécessaires pour quitter immédiatement », déclare l’édile de Keur Massar Sud.

Ce communiqué fait office de dernier rappel après plusieurs sommations déjà adressées. Bilal Diatta insiste sur la nécessité pour chacun de respecter les règles établies afin de préserver l’harmonie et la propreté de la commune.

Cette opération de désencombrement démontre l’engagement résolu de la municipalité à assurer le bien-être et la sécurité de ses citoyens. Elle représente une étape importante vers la création d’un environnement urbain plus ordonné et agréable pour tous. En encourageant la collaboration de tous les habitants, la municipalité de Keur Massar Sud affirme sa volonté de construire un avenir meilleur pour la communauté dans son ensemble.

La confession de Rodrygo : « J’ai failli signer à Liverpool »

Rodrygo Goes a accordé une interview à ‘The Guardian’ avant le match de Ligue des champions entre le Real Madrid et Manchester City. Le joueur brésilien a confessé un épisode de 2017, lorsqu’il a décidé de refuser l’offre de rejoindre Liverpool.

Rodrygo Goes a été le protagoniste de l’interview dans ‘The Guardian’ avant le match aller entre le Real Madrid et Manchester City, en quarts de finale de la Ligue des champions. Et le Brésilien a confessé son refus de rejoindre Liverpool en 2017.

« Nous n’avons pas conclu l’accord. J’ai voulu rester à Santos, même si l’offre était très bonne. Le chemin qui m’a été promis aurait également été très bon pour ma carrière. J’aurais terminé mes études en Angleterre pour me préparer au football européen », a déclaré Rodrygo.

À l’époque, Rodrygo Goes a priorisé son parcours avec Santos : « Mon rêve a toujours été de jouer en Europe. L’offre était très bonne, mais mes envies parlaient plus fort. Je voulais rester à Santos et écrire l’histoire du club. C’est ce qui s’est passé : j’ai pu réaliser mon rêve de jouer à Santos. Mais c’est vrai, j’ai failli aller à Liverpool ».

Précisément, les rumeurs de son transfert vers les ‘Reds’ se font de plus en plus pressantes à mesure que l’officialisation du transfert de Kylian Mbappé se rapproche. Le Real Madrid se retrouvera avec un problème béni en attaque alors que l’avenir du ’11’ reste incertain, avec un contrat jusqu’au 30 juin 2028.

Tuchel restera jusqu’à la fin de la saison, assure le directeur sportif du Bayern

Thomas Tuchel, qui doit quitter le Bayern l’été prochain, restera toutefois sur le banc munichois jusqu’à la fin de la saison, malgré l’accumulation de résultats négatifs, a assuré lundi le directeur sportif du club bavarois Max Eberl.

« Je ne sais pas ce qui devrait arriver aujourd’hui pour qu’il ne reste pas sur le banc jusqu’à la fin de la saison », a dit le dirigeant à des journalistes avant de s’envoler pour Londres, où le Bayern affronte Arsenal mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions.

« La vie, ce n’est pas du subjonctif », a-t-il ajouté.

Battu samedi à Heidenheim (3-2) une semaine après une débâcle à domicile contre le Borussia Dortmund (2-0), le Bayern, éliminé dès les 16e de finale de la Coupe d’Allemagne par un club de 3e division, compte 16 points de retard sur le Bayer Leverkusen qui survole la Bundesliga. Et en 28 journées de championnat, il en est à six défaites, du jamais vu depuis la saison 2011-12.

Le club a annoncé en février que le contrat de Tuchel, qui courait initialement jusqu’à l’été 2025, serait abrégé d’une saison et interrompu cet été.

Mais Eberl a affirmé que le lien entre l’entraîneur et son équipe n’était pas rompu.

« Si tout était coupé et détruit, alors on aurait dû s’en soucier. Cette impression, je ne l’ai pas eue ces cinq dernières semaines », a insisté celui qui a pris ses fonctions au 1er mars.

Démission de Serigne Guèye Diop : Un tournant dans la gouvernance locale de Sandiara

La commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest, est actuellement le théâtre d’un événement majeur dans sa gouvernance locale : la démission de son maire, Serigne Guèye Diop. Cette décision intervient suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. En fonction depuis 2014, Serigne Guèye Diop a fait le choix de se retirer de ses fonctions municipales, marquant ainsi un exemple significatif dans la lutte contre le cumul de mandats au sein de l’appareil étatique, une initiative prônée par le nouveau régime en place.

Né en juillet 1959 dans le village de Faylar à Sandiara, Serigne Guèye Diop est un ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, une prestigieuse institution universitaire. Son parcours académique et professionnel témoigne de son expertise et de son engagement en faveur du développement, tant au niveau local que national.

En effet, Serigne Guèye Diop est surtout connu pour son initiative audacieuse : le Plan Sandiara émergent 2035. Ce programme ambitieux comprend 25 projets structurants visant à dynamiser le développement économique, social et environnemental de la commune sur le long terme. Son travail acharné et sa vision stratégique ont contribué à positionner Sandiara comme un acteur majeur dans le paysage de la gouvernance locale.

Sa démission de son poste de maire reflète sa volonté de se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, tout en respectant les principes de déontologie et de bonne gouvernance. Cette décision, bien que surprenante pour certains, est perçue comme un geste de sacrifice et de dévouement envers son pays et sa communauté.

La vacance du poste de maire ouvre désormais la voie à de nouveaux défis pour la commune de Sandiara. Le choix du successeur de Serigne Guèye Diop sera crucial pour assurer la continuité des projets en cours et maintenir la dynamique de développement initiée sous son mandat. En attendant, les citoyens de Sandiara saluent le parcours remarquable de leur ancien maire et lui souhaitent succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles.

Memphis Depay forfait contre Dortmund

L’attaquant néerlandais de l’Atlético de Madrid, touché musculairement, ne sera pas disponible pour affronter le Borussia Dortmund lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions ce mercredi.

Une fois encore, Memphis Depay va manquer un match important en raison d’une blessure. Le Néerlandais, buteur décisif lors du huitième de finale retour de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan, sera absent contre Dortmund ce mercredi.

Selon le communiqué publié par l’Atlético de Madrid ce lundi, à deux jours du quart de finale aller de C1, Depay « souffre d’une lésion musculaire à la jambe gauche, comme le confirment les différents examens que l’attaquant néerlandais a subis. L’attaquant international a terminé la séance d’entraînement de samedi dernier avec une gêne et les examens ont confirmé sa blessure. »

« Memphis suivra des séances de physiothérapie et de rééducation en salle de sport. L’évolution de sa blessure déterminera la date de son retour au travail avec le groupe« , peut-on lire dans le communiqué du club espagnol.

Le défi persistant de l’émigration des jeunes au Sénégal malgré les promesses de changement politique

L’élection présidentielle récente au Sénégal a été marquée par l’ascension de Bassirou Diomaye Faye, devenant ainsi le plus jeune Chef d’État du pays. Sa victoire a été perçue comme une opportunité pour le changement et la rupture avec les politiques précédentes, notamment en ce qui concerne la création d’emplois pour contrer l’émigration massive des jeunes.

Cependant, sur le terrain, la réalité semble dépeindre une image nuancée de l’impact de ces nouvelles perspectives politiques sur les aspirations des jeunes. Malgré les discours prometteurs et les intentions louables du gouvernement, les jeunes continuent à faire la queue devant les centres de demande de visa, désireux de chercher des opportunités à l’étranger.

En cette matinée de Ramadan, le centre de réception des demandes de visa de Ouakam est bondé. Parmi la foule se trouve Aliou Dramé, un étudiant en droit de 24 ans. Malgré sa foi en un avenir meilleur promis par le nouveau président, il choisit de saisir une opportunité d’emploi à l’étranger, conscient des défis auxquels il pourrait être confronté sur le marché du travail au Sénégal.

Le constat est partagé par Djibril Guèye, un habitué des lieux. Pour lui, de nombreux jeunes ont perdu espoir après des années de lutte contre le chômage, et convaincre ces jeunes de rester et de contribuer au développement du pays sera un processus complexe et de longue haleine.

Pourtant, certains restent optimistes quant aux intentions du gouvernement. Saliou Diop, responsable des achats au ministère des Finances, salue les propositions du président visant à lutter contre l’émigration des jeunes. Cependant, il reconnaît également que ces mesures ne seront pas suffisantes pour dissuader complètement les jeunes de chercher des opportunités à l’étranger.

Dans ce contexte, il devient crucial pour le gouvernement de traduire ses promesses en actions concrètes. Alléger les procédures de demande de visa, créer un environnement favorable aux investissements et promouvoir l’entrepreneuriat pourraient être des premiers pas vers la rétention des jeunes talents au Sénégal.

En fin de compte, l’émigration des jeunes reste un défi persistant qui nécessite une approche globale et coordonnée de la part du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Tant que les jeunes ne trouveront pas des opportunités satisfaisantes dans leur propre pays, l’attrait de chercher fortune à l’étranger continuera à exercer une pression sur la société sénégalaise.

« Attaque en Mauritanie : Bilan tragique de l’incursion de l’armée malienne et de Wagner »

Une incursion menée par des soldats de l’armée malienne et des mercenaires russes du groupe Wagner sur le territoire mauritanien, le dimanche 7 avril, a laissé un lourd bilan humain, avec trois civils blessés par balles, selon des sources de RFI. L’opération, réalisée dans le cadre d’une lutte antiterroriste, s’est déroulée dans le village de Madallah, près de Fassala, dans la région du Hodh El Chargui, au sud-est de la Mauritanie.

L’objectif de cette incursion était de traquer des membres de la Katiba Macina du Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), affiliée à al-Qaïda. Selon des témoins locaux, les soldats maliens et les mercenaires russes ont franchi la frontière mauritanienne avant 10 heures du matin et ont immédiatement ouvert le feu dans le village de Madallah.

Trois jeunes civils circulant à moto ont été blessés lors de l’attaque, tandis que des habitations ont également été touchées par les tirs. Quatre individus ont été arrêtés et interrogés par les forces maliennes et Wagner avant d’être relâchés. Les autorités mauritaniennes ont ensuite dépêché des soldats sur place pour rassurer les habitants et les inciter à éviter cette zone frontalière à risque.

Une source sécuritaire malienne a confirmé que l’objectif de l’opération était de neutraliser des terroristes et qu’un nombre indéterminé de jihadistes auraient été tués au cours de l’opération. Cependant, les détails sur les pertes du côté mauritanien restent flous.

Cette incursion souligne les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays de la région du Sahel, où les groupes terroristes opèrent librement à travers les frontières poreuses. La présence de mercenaires étrangers dans ces opérations soulève également des préoccupations quant à la coordination et à la transparence des efforts antiterroristes dans la région.

« Serge Aurier critique Zinchenko : ‘Arrête ton cinéma' »

Une récente déclaration d’Oleksandr Zinchenko, défenseur d’Arsenal FC, dans laquelle il exprime sa volonté de rejoindre les rangs de l’armée ukrainienne pour aider dans la guerre contre la Russie, a suscité une réponse cinglante de la part de Serge Aurier, joueur international ivoirien.

Zinchenko a déclaré à BBC Newsnight qu’il était prêt à se rendre au front en Ukraine pour participer au combat. Cette affirmation a incité Aurier à exprimer ouvertement ses sentiments à l’égard de Zinchenko sur les réseaux sociaux. « Va directement boss, arrête ton cinéma, personne n’a besoin de t’appeler », a déclaré Aurier dans un premier post sur X (anciennement Twitter).

Ne se contentant pas de cette première pique, Aurier a récidivé quelques heures plus tard avec un autre commentaire incisif : « Je le répète, un volontaire n’a pas besoin qu’on l’appelle, vas-y directement champion ». Cette réaction de la part d’Aurier souligne son désaccord avec l’approche publique de Zinchenko concernant son désir de rejoindre le front en Ukraine.

Il est important de noter que Zinchenko n’a pas sollicité l’avis d’Aurier avant de faire sa déclaration, mais les commentaires de ce dernier suggèrent qu’il pense que Zinchenko aurait pu agir de manière plus directe plutôt que de faire des annonces publiques sur ses intentions.

Les tensions émergent au sein de l’APR : Macky Sall et Amadou Bâ face à une dualité croissante

La défaite électorale du 24 mars 2024 a semé les graines de la discorde au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Alors que le président sortant, Macky Sall, et son candidat malheureux, Amadou Bâ, tentent de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique post-électorale, une dualité émergente entre les deux figures principales du parti commence à se dessiner.

Dans les jours qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Macky Sall a adressé une note aux membres de l’APR, réaffirmant son leadership et appelant à l’unité malgré la défaite. Il a souligné l’importance de rester concentré sur l’avenir et de défendre les intérêts nationaux dans un contexte politique incertain.

Cependant, la réponse d’Amadou Bâ, le candidat désigné de l’APR pour l’élection présidentielle, a jeté un éclairage différent sur la situation. Dans une lettre ouverte, Bâ a souligné son rôle en tant que chef de l’opposition démocratique et républicaine, prêt à défendre ses idéaux de paix et de prospérité partagée. Cette déclaration a laissé entrevoir une division potentielle au sein de l’APR, avec Bâ positionné comme un contrepoids à l’autorité de Sall.

Les enjeux sont élevés pour les deux hommes. Alors que Macky Sall assume un nouveau rôle en tant qu’Envoyé spécial des 4P, avec des responsabilités mondiales, Amadou Bâ se trouve face à la tâche ardue de rassembler le parti derrière lui dans son rôle de chef de l’opposition. Les tensions sont exacerbées par le projet de loi sur le statut du chef de l’opposition, qui offre des privilèges spéciaux à celui qui incarne ce rôle.

Au sein de l’APR, des divisions se font sentir. Certains membres du parti ont exprimé leur réticence à soutenir Bâ, soulignant les défis qu’il pourrait rencontrer pour unifier le parti derrière sa vision. Alors que les élections législatives anticipées se profilent à l’horizon, la bataille pour le contrôle de l’APR pourrait s’intensifier dans les semaines à venir, laissant présager une période tumultueuse pour le parti au pouvoir et la politique sénégalaise dans son ensemble.

« Laurent Gbagbo dénonce le franc CFA et prédit l’avenir de la monnaie de l’AES »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a prononcé des déclarations fracassantes lors de la 2e édition de la Fête de la Réconciliation, organisée à Agboville le weekend dernier. Devant une foule enthousiaste de partisans, Gbagbo a vivement critiqué le franc CFA, le qualifiant de mauvaise monnaie et prédisant son abandon par les pays de la zone.

« En 1984 déjà, je dénonçais le franc CFA. Mais, en ce moment, on avait peur. Mais maintenant, tout le monde sait que ce n’est pas bon », a-t-il déclaré, soulignant ainsi ses longues convictions sur la question. Gbagbo a ensuite prédit que dans une décennie, les pays utilisant le franc CFA quitteraient progressivement la zone, suscitant les acclamations de la foule.

Parmi les révélations les plus remarquables de Gbagbo, il a affirmé que le Niger, le Burkina Faso et le Mali étaient les plus avancés dans leur projet d’abandon du franc CFA et qu’ils étaient déjà prêts à lancer leur propre monnaie commune. Il a même indiqué que le lieu de fabrication de cette monnaie était en train d’être décidé, suggérant ainsi une préparation avancée dans le processus.

Ces déclarations ont étonné de nombreux observateurs, car les dirigeants de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) n’ont pas officiellement annoncé de tels projets. Cependant, Gbagbo semble confiant dans ses affirmations, révélant ainsi des informations potentiellement sensibles.

Les commentaires de Gbagbo reflètent son engagement continu dans les affaires politiques et économiques de la région, ainsi que son désir de voir un changement radical dans le système monétaire ouest-africain. Son analyse de la situation montre qu’il est profondément impliqué et bien informé des développements en cours, ce qui soulève des questions sur l’avenir du franc CFA et le projet de monnaie commune dans la région.

« FC Barcelone : Mikayil Faye promu en équipe première pour la saison prochaine »

Les performances impressionnantes de Mikayil Faye, membre de l’équipe réserve du FC Barcelone, ont attiré l’attention de plusieurs clubs européens, dont Lens en France et Arsenal en Angleterre. Cependant, selon des sources relayées par « Sport », le FC Barcelone a décidé de conserver le joueur et de le promouvoir définitivement en équipe première pour la saison à venir.

Cette décision marque une étape importante dans la carrière du jeune joueur sénégalais de 19 ans. « Sport » a confirmé que Mikayil Faye rejoindra l’équipe première du FC Barcelone de manière permanente, malgré la concurrence féroce qui existe déjà dans la défense de l’équipe catalane.

La promotion de Faye témoigne de la confiance que le club place en lui et de sa volonté de miser sur les jeunes talents. Bien qu’il devra rivaliser avec des joueurs établis tels que Ronald Araujo, Andreas Christensen, Jules Koundé et Inigo Martinez, Faye aura l’opportunité de faire ses preuves et de contribuer au succès de l’équipe blaugrana.

Cette nouvelle est également une source de fierté pour le Sénégal, qui pourra compter sur l’un de ses propres talents évoluant dans l’un des clubs les plus prestigieux d’Europe. La promotion de Mikayil Faye en équipe première du FC Barcelone ouvre de nouvelles perspectives pour sa carrière et renforce son statut en tant que joueur à suivre de près sur la scène internationale.

« Supercoupe d’Arabie saoudite : Affrontement épique entre Sadio Mané et Kalidou Koulibaly »

La scène est prête pour un duel épique alors que deux des meilleurs joueurs sénégalais, Sadio Mané et Kalidou Koulibaly, se préparent à se rencontrer en demi-finales de la Supercoupe d’Arabie saoudite. Ce lundi, les projecteurs seront braqués sur le choc entre Al-Nassr, représentant de Sadio Mané, et Al Hilal, où évolue Kalidou Koulibaly.

La domination écrasante d’Al Hilal en championnat, avec un impressionnant record de 25 victoires, 2 nuls et 0 défaite, met en évidence le défi de taille auquel sera confrontée l’équipe de Sadio Mané. Néanmoins, le talent et la détermination de Mané et de ses coéquipiers ne peuvent être sous-estimés, et ils entendent bien mettre fin à l’invincibilité de leur adversaire.

Ce face-à-face en demi-finale de la Supercoupe d’Arabie saoudite marque la quatrième rencontre de la saison entre Sadio Mané et Kalidou Koulibaly, après des affrontements en finale de la Coupe arabe, en championnat et en Season’s Cup. Chaque match a été intense et serré, ajoutant une dimension supplémentaire à cette rivalité captivante.

L’heure de vérité sonnera à 19 h 30 GMT, alors que les deux équipes se livreront une bataille sans merci pour décrocher une place en finale. Les amateurs de football du monde entier seront rivés à leurs écrans, impatients de voir qui sortira vainqueur de ce duel au sommet entre deux des plus grandes stars du football sénégalais.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Un Nouveau Chapitre pour le Sénégal : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye prennent les rênes du pouvoir

Dans une transition politique historique, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont officiellement assumé leurs fonctions à la tête du gouvernement sénégalais ce lundi 08 avril. Cette prise de pouvoir marque la fin d’une période d’opposition marquée par des défis, notamment des incarcérations, mais aussi le début d’une nouvelle ère remplie d’espoirs et de promesses.

L’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko lors de ses démêlés juridiques, a publié un message poignant, mêlant espoir et vigilance, envers cette nouvelle administration. Dans son texte, Branco souligne les défis auxquels Sonko et Faye sont confrontés, notamment la fatigue accumulée après des mois de détention et d’isolement. Malgré cela, il exprime également l’importance de l’engagement et de la détermination de ces nouveaux dirigeants à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

La transition vers ce nouveau gouvernement est observée avec une grande attention tant au niveau national qu’international. Les attentes sont élevées, avec l’espoir que Sonko et Faye puissent apporter des changements significatifs dans des domaines cruciaux tels que la lutte contre la corruption, la promotion de la souveraineté nationale et le développement économique.

Dans son message, Juan Branco souligne également la fermeté de leur engagement envers la population sénégalaise et met en garde contre toute tentative de trahison. Il affirme que la vigilance sera de mise et que ceux qui dévieraient de la voie de l’intégrité seront traités avec la plus grande sévérité.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique, marquée par l’arrivée au pouvoir de Sonko et Faye, l’espoir et l’optimisme sont de mise. Cependant, ces nouveaux dirigeants sont également confrontés à d’immenses défis. Seul le temps dira si ils seront à la hauteur des attentes placées en eux, mais pour l’instant, le peuple sénégalais regarde avec anticipation et espère un avenir meilleur sous leur gouvernance.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

162 Migrants Sénégalais Séjournant au Maroc Depuis Mars Seront Rapatriés à Partir de Mardi

Dans le cadre d’un effort concerté entre le Sénégal et le Maroc pour gérer les flux migratoires, 162 candidats sénégalais à l’émigration irrégulière, résidant dans la région de Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc depuis le début du mois de mars, seront rapatriés vers leur pays d’origine à partir de mardi. Cette décision fait suite à une coopération entre les deux nations visant à garantir le retour sécurisé des migrants vers leur foyer.

Selon des informations émanant d’une source diplomatique et relayées par l’APS, le premier convoi de ces migrants est prévu d’arriver à Saint-Louis le mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi, quant à lui, devrait quitter Dakhla jeudi pour arriver le lendemain (vendredi) également à Saint-Louis en début d’après-midi. Parmi les personnes rapatriées, six femmes, un nourrisson âgé de moins d’un an et cinq personnes en convalescence médicale seront incluses dans le deuxième groupe.

Le Consulat général du Sénégal à Dakhla a confirmé qu’après ces rapatriements, aucun ressortissant sénégalais ne restera en attente de retour. De plus, les autorités consulaires ont précisé qu’aucune arrivée de pirogues en provenance du Sénégal n’a été enregistrée depuis le début de l’année 2024. Toutes les embarcations utilisées par les 600 Sénégalais ayant bénéficié d’un retour volontaire cette année ont pris le départ de la Mauritanie, selon les informations fournies.

Cette opération de rapatriement souligne l’importance de la coopération internationale dans la gestion des mouvements migratoires et met en lumière les efforts déployés par les gouvernements pour garantir la sécurité et le bien-être des migrants tout en respectant les lois et les réglementations en vigueur.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Mort de Quatre Soldats de la SADC en RDC : Un Triste Épisode dans la Quête de la Paix

La République démocratique du Congo (RDC) est une nouvelle fois le théâtre d’une tragédie alors que quatre soldats de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont perdu la vie dans l’est du pays. Trois Tanzaniens ont été tués par un tir de mortier, tandis qu’un quatrième, de nationalité sud-africaine, a succombé à des problèmes de santé après avoir été hospitalisé. L’incident témoigne des défis persistants auxquels sont confrontées les forces de maintien de la paix dans cette région en proie à l’instabilité.

Lundi, la SADC a confirmé la mort de ces soldats dans un communiqué, soulignant le lourd tribut payé par ceux qui servent dans des missions de paix. Trois autres soldats tanzaniens ont également été blessés dans l’incident, mettant en lumière les dangers auxquels ils sont exposés dans l’exercice de leurs fonctions.

L’est de la RDC est depuis longtemps le théâtre de violences et de conflits armés, alimentés par des tensions ethniques, des rivalités politiques et des intérêts économiques. Les forces de maintien de la paix opèrent dans ce contexte difficile pour tenter d’apaiser les tensions et de protéger les civils vulnérables. Cependant, leur mission est souvent entravée par la présence de groupes armés et de milices locales, ainsi que par les conditions géographiques difficiles de la région.

La mort de ces soldats de la SADC est un rappel poignant des sacrifices consentis dans la quête de la paix et de la sécurité en RDC. Leur engagement courageux mérite d’être salué, tout comme celui de nombreux autres hommes et femmes qui risquent leur vie pour aider à construire un avenir meilleur pour les populations locales.

Les pensées et les prières vont aux familles et aux proches des soldats décédés, ainsi qu’aux blessés qui se battent pour leur rétablissement. Leur dévouement et leur sacrifice ne seront pas oubliés alors que la communauté internationale continue de soutenir les efforts visant à instaurer la stabilité et la paix en RDC et dans toute la région des Grands Lacs africains.

Clubs dirigés par des politiques : la hantise permanente du revers de la médaille

Le lien étroit entre politique et sport au Sénégal est un sujet qui suscite de vives préoccupations, surtout dans le contexte actuel marqué par la chute possible du régime de Macky Sall. Cette situation pourrait potentiellement affecter le fonctionnement des clubs comme l’AS Pikine et Guédiawaye FC, qui sont dirigés par des responsables politiques du gouvernement sortant. Les implications de cette interférence politique dans le sport sont sujettes à de légitimes interrogations, avec des craintes de contre-performance des équipes et de tensions entre politiques et supporters.

Un fervent supporter de l’AS Pikine exprime ses inquiétudes : « Les dirigeants politiques impliqués dans la gestion des clubs pourraient être tentés d’utiliser leur position pour promouvoir leurs propres agendas politiques, au détriment de l’équité. Cette manipulation politique peut fausser la course au succès sportif. La politique et le sport ne sont pas compatibles à mon avis ».

Il est indéniable que l’ingérence politique compromet les valeurs fondamentales du sport, affectant la crédibilité et l’attrait des clubs pour les supporters. Cette interférence peut également mettre en péril la stabilité financière des équipes, comme le souligne un supporter anonyme : « Notre club est dirigé par un responsable du régime sortant, maintenant la question qu’on se pose est-ce que le président parviendra à payer normalement les salaires ? Cela peut avoir un impact psychologique sur les joueurs ».

Face à ces défis, la nécessité de séparer la politique et le sport est évidente. Une gestion efficace des clubs, basée sur la promotion de la bonne gouvernance et de l’éthique, est essentielle pour assurer leur viabilité économique à long terme. Comme le souligne un supporter anonyme, « les sportives doivent veiller à ce que les décisions prises dans le domaine sportif soient dans l’intérêt général, plutôt que pour servir des intérêts politiques particuliers ».

En fin de compte, il est impératif de garantir une indépendance vis-à-vis des agendas politiques pour assurer la stabilité et la pérennité des clubs sportifs. La politisation du sport présente des risques sérieux pour l’intégrité et la crédibilité du sport en général, et seule une approche fondée sur la séparation de la politique et du sport peut préserver les valeurs essentielles de ce dernier.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

ArabieSaudite: Le Croissant lunaire n’a pas été aperçu à la Mecque qui va célébrer l’Eid mercredi 10 Avril 2024.

À la Mecque, le ciel a parlé et les fidèles musulmans se préparent à célébrer l’Eid al-Fitr le mercredi 10 avril 2024. Après une observation attentive du Croissant lunaire, symbole de la fin du mois sacré de Ramadan, la décision a été prise d’honorer cette fête religieuse.

L’Eid al-Fitr, également connue sous le nom de fête de la rupture du jeûne, marque la fin d’un mois de jeûne, de prière et de réflexion pour les musulmans du monde entier. À la Mecque, lieu saint de l’Islam, cette célébration revêt une signification particulièrement profonde et spirituelle.

La nouvelle de la date de l’Eid al-Fitr à la Mecque est toujours accueillie avec anticipation et joie par les fidèles. C’est un moment de réjouissance, de gratitude et de fraternité, où les musulmans se rassemblent pour des prières spéciales dans les mosquées et les lieux de culte, puis partagent des repas festifs avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.

Cette année, la célébration de l’Eid al-Fitr à la Mecque sera marquée par un sentiment renouvelé de foi, d’unité et d’espoir, alors que les fidèles expriment leur reconnaissance pour les bénédictions du Ramadan et leur engagement envers les valeurs de l’Islam.

En cette période de fête, que l’esprit de l’Eid al-Fitr illumine nos cœurs et nos foyers, apportant paix, bonheur et prospérité à tous ceux qui observent cette joyeuse occasion dans le monde entier. Eid Mubarak!

Des consultations médicales gratuites pour les habitants de Mbarassane à Diourbel

Les habitants du village de Mbarassane, situé dans la commune de Taïba Moutoupha dans la région de Diourbel au centre du Sénégal, ont eu l’opportunité de bénéficier de consultations médicales gratuites lors d’un événement religieux initié par Serigne Mouhamadou Mbacké.

Ces consultations médicales, organisées en marge de l’événement religieux, ont permis de mettre en lumière plusieurs problèmes de santé, notamment chez les femmes. Des maladies telles que les myomes et les adénofibromes, responsables de troubles menstruels et de douleurs abdominales, ont été diagnostiquées. De plus, des séances de dépistage du cancer du col de l’utérus ont été proposées, offrant ainsi aux femmes une opportunité précieuse de surveiller leur santé reproductive.

L’intervention des médecins a également révélé d’autres pathologies courantes telles que l’hypertension artérielle, les dermatoses, la malnutrition et les carences vitaminiques chez les enfants. Pour lutter contre la malnutrition infantile, le comité d’organisation a généreusement offert des produits alimentaires locaux aux familles présentes.

Dans le cadre de ces consultations médicales, les cas nécessitant une intervention chirurgicale ont été référés à l’hôpital de Touba, assurant ainsi un suivi approprié pour les patients nécessitant des soins spécialisés. De plus, des problèmes ophtalmologiques tels que la myopie et les infections oculaires ont été détectés, démontrant l’importance des consultations médicales régulières pour prévenir et traiter les problèmes de santé.

Au total, 238 patients ont été consultés en chirurgie dentaire, soulignant l’ampleur de l’impact positif de ces initiatives de santé communautaire dans les zones rurales du Sénégal.

Situation foncière à Mbour 4 : Les habitants réclament la régularisation de leur statut

Les habitants de Mbour 4, un quartier de la périphérie de Thiès au Sénégal, font face à une situation foncière préoccupante, les laissant dans l’incertitude quant à leur droit de propriété et leur possibilité de reconstruire leurs maisons. Cette situation, en suspens depuis plusieurs années, a récemment été portée à l’attention des nouvelles autorités gouvernementales.

En 2021, un certain nombre de maisons ont été démolies dans le quartier sous prétexte qu’elles empiétaient sur une forêt classée. Cependant, malgré le déclassement ultérieur de la zone par l’ancien président Macky Sall, les habitants se voient toujours refuser le droit de reconstruire leurs foyers. Cette situation est d’autant plus frustrante pour les résidents de longue date alors que des personnes venues d’autres villes du pays ont reçu des parcelles sur le même site et sont actuellement en train de construire leurs maisons.

Face à cette injustice, les habitants de Mbour 4 ont décidé de ne pas rester les bras croisés. Sous le plan « Dëkki Mbour 4 », ils ont entrepris de commencer à construire leurs maisons, refusant de continuer à être privés de leurs droits fonciers. De plus, ils ont l’intention de saisir l’occasion pour rencontrer le président de la République afin de lui exposer leur situation et de solliciter son intervention.

Amadou Dia, conseiller municipal et porte-parole des premières victimes de Mbour 4, insiste sur l’importance de donner la priorité aux personnes dont les maisons ont été démolies. Il appelle le président Bassirou Diomaye Faye, inspecteur des impôts de formation et candidat à la présidence, à intervenir pour que les habitants de Mbour 4 puissent enfin obtenir la régularisation de leur statut foncier et recevoir des titres de propriété légitimes.

Il est crucial, selon Dia, que les premiers occupants du site, recensés depuis 2017 et à l’origine de la décision de déclassement de la forêt par l’ancien chef de l’État, soient traités équitablement et voient leurs droits respectés dans ce processus de régularisation foncière.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

Assemblée nationale : Les futurs remplaçants des ministres Birame Soulèye Diop et Alioune Sall révélés

La composition de l’Assemblée nationale du Sénégal connaîtra bientôt des changements avec les départs des députés Birame Soulèye Diop et Alioune Sall, récemment nommés ministres dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour combler ces postes vacants, deux nouveaux députés ont été désignés, selon des informations relayées par Les Échos.

Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière élection présidentielle, prendra la place laissée par Birame Soulèye Diop. Ce dernier a été nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines dans le nouveau gouvernement. Quant au siège laissé vacant par Alioune Sall, il sera occupé par Samba Diouf, un commerçant. Alioune Sall, quant à lui, est désormais à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Ces changements au sein de l’Assemblée nationale témoignent des ajustements nécessaires pour assurer une continuité du fonctionnement de l’institution parlementaire malgré les modifications au sein du gouvernement. Les nouveaux députés prendront ainsi leurs fonctions afin de représenter leurs circonscriptions respectives au Parlement sénégalais.

Cette transition reflète également les évolutions politiques et administratives en cours au Sénégal, alors que le gouvernement travaille à mettre en place ses priorités et à former son équipe pour répondre aux défis du pays.

Absence de membres du PDS dans le gouvernement : Clarifications du porte-parole

La récente composition du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a été marquée par l’absence de membres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette situation a suscité diverses interrogations et spéculations quant aux raisons de cette exclusion. Face à ce contexte, le porte-parole du PDS, Bachir Diawara, a pris la parole pour apporter des éclaircissements.

Dans un communiqué officiel, Bachir Diawara a tenu à souligner que le PDS avait apporté un soutien sans conditions à la coalition Diomaye Président, dirigée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Le PDS a soutenu sans conditions la coalition Diomaye : pour la rupture, la justice et l’équité sociale, le Progrès Social et économique. Par conséquent, toute autre spéculation autour de la participation ou pas de notre Parti dans le Gouvernement, est hors saison », a précisé Bachir Diawara.

Cette déclaration vise à dissiper toute confusion ou interprétation erronée concernant l’absence de membres du PDS dans le gouvernement actuel. Le porte-parole a ainsi affirmé que le soutien du PDS à la coalition Diomaye Président était motivé par des considérations de rupture, de justice sociale et de progrès économique pour le Sénégal.

Cette clarification intervient dans un contexte où l’absence de représentation du PDS dans le gouvernement a été largement commentée et interprétée par l’opinion publique. En apportant ces éclaircissements, le porte-parole du PDS souhaite mettre fin aux spéculations et réaffirmer l’engagement du parti en faveur des objectifs de la coalition Diomaye Président.

Malick Ndiaye : Un profil atypique à la tête des Transports

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye a surpris bon nombre de Sénégalais en nommant Malick Ndiaye, plus connu sous le nom d’El Malick, à la tête du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens. Ce choix audacieux met en lumière un profil atypique, mais néanmoins compétent, pour gérer un secteur crucial de l’économie sénégalaise.

Malick Ndiaye, également appelé El Malick, est un personnage bien connu dans le paysage politique sénégalais. Originaire de Dahra Djolof, dans le département de Linguère, il s’est illustré par son engagement politique et son dévouement envers le parti Pastef, notamment en tant que secrétaire national à la communication. Son parcours politique tumultueux, marqué par des arrestations et des accusations controversées, témoigne de son engagement indéfectible envers ses convictions.

Cependant, ce qui surprend le plus dans sa nomination au ministère des Transports, c’est son background professionnel dans le domaine de la logistique. Diplômé en transport logistique, Malick Ndiaye a acquis une expertise solide dans ce secteur, travaillant auparavant dans une multinationale du secteur minier. Ses compétences en gestion des opérations portuaires et logistiques font de lui un choix étonnant mais pertinent pour diriger un ministère aussi crucial que celui des Transports.

Bien que son expérience politique puisse susciter des questions quant à sa capacité à diriger efficacement ce ministère, ceux qui le connaissent décrivent Malick Ndiaye comme un professionnel compétent, ouvert, courtois et discret. Son approche pragmatique et sa connaissance approfondie du secteur de la logistique pourraient s’avérer précieuses pour relever les défis auxquels est confronté le secteur des transports au Sénégal.

La nomination de Malick Ndiaye à la tête du ministère des Transports illustre la volonté du gouvernement de diversifier ses choix et d’opter pour des profils innovants pour répondre aux besoins complexes du pays. Il reste à voir comment il saura relever ce défi et mettre en œuvre des politiques efficaces pour améliorer les infrastructures et les services de transport au Sénégal.

Violence conjugale : un drame révèle les tensions d’un mariage en déroute

Le tribunal des flagrants délits a récemment été le théâtre d’une scène tragique mettant en lumière les tensions exacerbées au sein d’un mariage en crise. Serigne Kane, entrepreneur en BTP, et A. D, sa femme, ont comparu devant la justice pour des accusations graves de violences conjugales.

Le couple, qui était marié depuis 12 ans, traversait une période difficile depuis environ trois ans. Vendredi dernier, leur différend a atteint un point critique lorsque A. D a porté plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires, menaces de mort et détention illégale d’arme blanche. Le verdict du tribunal a condamné Serigne Kane à deux mois de prison ferme et à une amende de 500 000 francs CFA pour les faits avérés, mais l’a relaxé des accusations de menaces de mort.

Les tensions dans le couple ont éclaté lorsque A. D a décidé de quitter le domicile conjugal avec leurs enfants pour échapper à la violence présumée de son mari. Les tentatives de Serigne Kane pour la convaincre de revenir ont été infructueuses, et la situation s’est détériorée lorsqu’il l’a accusée d’infidélité lors d’une conversation téléphonique. L’aveu de sa femme d’avoir entretenu une relation avec un autre homme a déclenché la colère de Serigne Kane, qui s’est rendu chez elle le lendemain armé d’un couteau.

Lors de cet épisode tragique, Serigne Kane a agressé sa femme devant leurs enfants, laissant cette dernière avec une incapacité temporaire de travail de huit jours après lui avoir sectionné un doigt. Suite à sa plainte, Serigne Kane a été arrêté, jugé et condamné à la prison ferme malgré ses dénégations en cour.

Ce drame souligne la gravité des violences conjugales et la nécessité d’une action ferme pour protéger les victimes et punir les agresseurs. Il met en lumière les conséquences dévastatrices des relations toxiques et le besoin urgent d’intervenir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Reflétant la beauté de l’Afrique : Un hommage à la diversité et à la richesse culturelle du continent

Les femmes africaines, en particulier, incarnent la beauté sous toutes ses formes. Leurs visages rayonnants témoignent de l’héritage culturel et de la force intérieure transmis de génération en génération. Leurs coiffures élaborées sont un hommage à la créativité et à la diversité des traditions africaines, tandis que leurs vêtements colorés racontent des histoires riches en symbolisme et en histoire.

Enfin, la beauté de l’Afrique réside également dans sa nature sauvage et préservée. Des vastes plaines du Serengeti aux jungles luxuriantes du Congo, des majestueux pics du Kilimandjaro aux eaux turquoise de Zanzibar, l’Afrique abrite une biodiversité étonnante et des paysages à couper le souffle.

Birahim Seck appelle à une augmentation des taxes sur le tabac pour protéger la jeunesse sénégalaise

Birahim Seck, figure de la société civile au Sénégal, lance un appel pressant au nouveau gouvernement pour qu’il envisage sérieusement une augmentation des taxes sur le tabac. Cette initiative vise à protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme et à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour lutter contre ce fléau.

Lors d’un atelier de sensibilisation sur le tabagisme destiné aux journalistes couvrant les domaines de la santé, de la population et du développement, Birahim Seck a souligné l’urgence de la situation. Il a déclaré que la jeunesse sénégalaise était littéralement et métaphoriquement tuée par le tabagisme, mettant en lumière les conséquences graves de cette habitude sur la santé publique.

Selon lui, l’augmentation des taxes sur le tabac rendrait cette substance moins accessible aux jeunes, qui sont particulièrement vulnérables aux influences néfastes du tabagisme. De plus, cela fournirait des ressources financières supplémentaires pour financer des initiatives de sensibilisation et de lutte contre le tabagisme, ainsi que pour soutenir les programmes de santé publique en général.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de protéger la jeunesse et de réduire les impacts néfastes du tabagisme sur la société sénégalaise. En effet, les dépenses importantes engagées pour traiter les maladies liées au tabagisme pourraient être évitées en adoptant des politiques fiscales dissuasives vis-à-vis du tabac.

L’appel de Birahim Seck met en lumière l’importance cruciale de politiques publiques efficaces pour lutter contre le tabagisme et protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes générations. En augmentant les taxes sur le tabac, le gouvernement pourrait prendre une mesure significative pour promouvoir un mode de vie sain et réduire la prévalence du tabagisme au Sénégal.

Maguette Thiam : Thierno Alassane Sall pleure la perte d’un héros

La nouvelle du décès de Maguette Thiam, survenue hier dimanche, a profondément ému Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, qui rend hommage à cet homme qu’il considère comme l’un de ses héros.

Sur son compte X, Thierno Alassane Sall exprime son chagrin en déclarant : « C’est avec le sentiment qu’un de mes derniers héros s’en va, que j’apprends la nouvelle bouleversante de sa disparition. La Nation doit à cet homme discret, qui n’a jamais rien demandé pour lui, mais voulait le meilleur pour le Peuple pour le salut duquel il a tout donné. »

Maguette Thiam, selon Thierno Alassane Sall, occupe une place éminente parmi ses héros. Il le décrit comme « un homme brillant et humble, passionnément épris du Sénégal, désintéressé jusqu’à l’ascétisme. Mathématicien doué, intellectuel d’une rare profondeur, il a depuis l’époque de And Sopi jusqu’à ce jour, participé à susciter la vocation révolutionnaire en de nombreux cadres politiques. »

En cette période de deuil, Thierno Alassane Sall adresse ses condoléances les plus sincères à la famille, aux proches et aux camarades de Maguette Thiam. Il termine son témoignage en priant pour que son âme repose en paix.

La disparition de Maguette Thiam laisse un vide dans le cœur de Thierno Alassane Sall et de nombreux Sénégalais qui reconnaissent en lui un homme engagé et dévoué au service de son pays.

Conflit foncier à Keur Mousseu : Appel à l’État pour Préserver l’Emploi et la Sécurité Alimentaire

Dans la localité de Keur Mousseu, un conflit foncier oppose la société hollandaise Qvs (Qualité Végétale Sénégal) à la société immobilière « Nouvelle Ville ». Au cœur de cette bataille se trouvent 100 hectares de terres cultivables, réclamés par Nouvelle Ville sur la base d’un décret datant de 2022. Cette situation préoccupe vivement les habitants, qui redoutent une spoliation foncière mettant en danger l’emploi des jeunes et des femmes de la région, ainsi que la sécurité alimentaire.

Les villages de Kirène et Thiambokh, directement concernés par ce différend, lancent un appel au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il intervienne afin de préserver les acquis de Qvs. Cette entreprise a joué un rôle vital dans le recrutement local et représente une source majeure d’emplois dans la région. Les chefs de village, Malick Ciss et Bathie Séne, expriment leur désarroi face à la menace qui pèse sur les terres agricoles, indispensables à la subsistance de la communauté et à la lutte contre le chômage.

Le Directeur technique de Qvs, Mbaye Seck, souligne que le terrain en litige n’est même pas inclus dans le décret invoqué par Nouvelle Ville. Selon lui, cette querelle a déjà entraîné un déficit de 700 emplois dans la région, mettant en péril la stabilité économique et sociale de la communauté locale. Les agriculteurs, déterminés à défendre leurs droits, exhortent l’État à réexaminer la situation et à annuler le décret contesté, considéré comme une menace pour la sécurité et la stabilité du Sénégal.

Ce conflit foncier met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés locales au Sénégal en matière de propriété foncière. Les terres agricoles représentent souvent bien plus que de simples surfaces cultivables ; elles constituent le fondement même de la vie et de la subsistance des populations locales. Dans cette affaire, l’enjeu va au-delà de la simple possession de terres ; il s’agit de préserver les moyens de subsistance et la dignité des habitants de Keur Mousseu. Il est impératif que les autorités interviennent rapidement pour trouver une solution équitable et durable à ce différend foncier, afin de garantir la sécurité alimentaire et l’emploi dans la région.

FRAPP demande la libération des détenus politiques avant la fête de Korité

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a lancé un appel pressant en faveur de la libération des détenus politiques avant la fête de Korité. Dans un communiqué diffusé sur leur page Facebook, les membres du Secrétariat Exécutif National, dont Guy Marius Sagna, membre fondateur du FRAPP, ont exhorté le gouvernement actuel à agir rapidement pour garantir la liberté des détenus politiques encore retenus en prison.

Selon le communiqué, il est impératif que ces compatriotes puissent rejoindre leurs familles pour célébrer la fête de Korité dans la dignité et la liberté. Le FRAPP souligne que bien que le processus de libération initié par l’ancien régime reste incomplet, il est essentiel que ces individus puissent retrouver leur liberté, surtout après avoir été qualifiés de « martyrs de la démocratie » par le président Bassirou Diomaye Faye dans son discours d’investiture.

Les membres du Secrétariat Exécutif National rappellent au gouvernement son devoir moral et légal de garantir la liberté de tous les citoyens, y compris ceux qui ont été injustement emprisonnés pour leurs convictions politiques. Ils exhortent les autorités compétentes à agir sans délai pour mettre fin à ces détentions arbitraires et permettre à ces individus de retrouver leur liberté et leur dignité.

Le FRAPP reste vigilant et mobilisé jusqu’à ce que justice soit rendue à tous les détenus politiques. Cette demande de libération avant la fête de Korité reflète l’engagement du FRAPP envers les droits fondamentaux et la justice sociale pour tous les citoyens sénégalais.

L’exposition « Africa Today » à Dakar : un dialogue artistique entre l’Afrique et l’Europe

Sous les auspices de la Maison Hapsatou Sy-Dakar, l’exposition « Africa Today » a récemment ouvert ses portes, offrant un espace de rencontre entre l’art contemporain et des thématiques de développement et d’émancipation. L’événement, inauguré ce samedi, a également été marqué par une conférence explorant le rôle de l’art en tant que catalyseur de la liberté d’expression et comme pont entre les cultures.

Cette manifestation culturelle a donné la parole à des artistes originaires du continent africain, ainsi qu’à des Européens travaillant à l’intersection de ces deux mondes, tous engagés à mettre en lumière la dynamique identitaire de l’Afrique. À travers une diversité d’œuvres, l’exposition interroge nos perceptions communes et célèbre la richesse de l’héritage africain.

Des figures éminentes, parmi lesquelles Me Sylvain Sankale, Reine Bassène, Djibril Dramé et Pascal Konan, ont enrichi la conférence de leurs perspectives, démontrant comment l’art contribue au dialogue mondial et soutient les fondements de la paix et du développement durable. En partenariat avec des galeries internationales, cet événement s’inscrit dans le cadre des activités satellites de la Biennale de Dakar 2024.

Cette initiative réunit ainsi des acteurs clés de la scène artistique mondiale, consolidant Dakar en tant que bastion de réflexion artistique et de célébration des multiples facettes de l’Afrique contemporaine.

En offrant une plateforme d’échange et de collaboration entre les artistes et les cultures, « Africa Today » contribue à tisser des liens et à promouvoir la compréhension mutuelle à travers les frontières, faisant de Dakar un carrefour vibrant de créativité et de dialogue interculturel.

Le maire de Diass souligne l’importance de l’enseignement coranique dans la transmission des valeurs de citoyenneté

Lors de la quatrième édition du concours de récitation du Coran à Diass, le maire Mamadou Ndione a récemment mis en lumière le rôle crucial de l’enseignement coranique dans la transmission des valeurs de citoyenneté et dans l’épanouissement des enfants.

Les propos du maire de Diass mettent en évidence l’importance capitale de l’enseignement coranique dans la formation des jeunes générations et dans la construction d’une société fondée sur des principes de solidarité, de tolérance et de respect mutuel.

Alpha Ba, un défenseur de l’autonomisation du monde rural au Sénégal

Le Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan indique qu’il compte inscrire parmi les priorités qui lui sont assignées, ”l’autonomisation du monde rural” afin de permettre au secteur de bénéficier directement des fonds et du matériel qui lui sont alloués.

”Nous attendons encore les décrets de répartition des services et des rencontres avec le Premier ministre et le Président, mais nous pouvons dire que l’autonomisation du monde rural pour lui permettre de recevoir directement les fonds et le matériel qui lui sont alloués sont nos priorités”.

Ancien doctorant de l’Unité de formation et de recherches Lettres et Sciences humaines (LSH) de l’Université Gaston Berger, Alpha Ba précise que l’objectif qui lui est assigné consiste à ‘’relancer la coopérative en milieu rural et à aller vers l’autonomisation en limitant les intermédiaires qui captent les fonds qui n’arrivent pas aux agriculteurs”.

”Depuis la dévaluation du francs Cfa et le désengagement de l’Etat, dit-il, l’encadrement rural n’existe plus” au Sénégal.

”Si on arrive à les [les paysans] organiser, ça peut leur permettre de s’autonomiser et de pouvoir gérer eux-mêmes le matériel et en terme de commerce, il y aura des effets”, explique M. Ba. Il estime que, jusqu’ici, ”le monde rural a été laissé à la merci des affairistes”.

Cette question figure d’ailleurs dans le programme présenté par la coalition ‘’Diomaye Président’’, signale-t-il, disant attendre de rencontrer le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, pour d’éventuelles orientations.

Un sociologue de formation

Docteur en sociologie, Alpha Ba a été formé à l’UGB et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), précisément au département Économie et Sociologie rurale, depuis 2015.

Il ressort d’une note transmise à l’APS que ”c’est à Kanel [Matam] que sa formation a débuté, précisément à l’école élémentaire de Séno Palèle’’, où il obtint le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au collège de la même commune.

”Entre les villages de Banadji et Aouré d’où sont originaires ses parents, il passera toute son enfance au Fouta, ce qui le marquera à jamais et renforcera son enracinement dans la culture pulaar”, informe le document.

Bien qu’ayant grandi dans le Fouta, Alpha Ba est né à Guédiawaye où il est revenu plus tard pour son cycle secondaire et obtenir le bac au lycée Limamoulaye avant de rejoindre l’université de Saint-Louis.

Il travaille avec beaucoup d’ONG et organisations de la société civile sur les questions de développement du monde rural, selon la même source.  ”Cela fait de lui un homme de terrain qui a développé un amour et une proximité agissante avec le milieu paysan qu’il connaît parfaitement bien.”

Le Secrétaire d’Etat est auteur de plusieurs publications scientifiques sur les questions rurales, dans des revues nationales comme internationales.

A quarante-quatre ans, Alpha Ba, qui est très ancré dans les réalités locales, a le couscous comme plat préféré pour le dîner, selon la même note transmise à l’APS, qui le décrit comme ”un banlieusard paysan dans l’âme”.

Réaction vive contre la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais

Dans une tribune signée par plus de 250 personnalités, le Collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes fustige la faible représentation de ces dernières dans le nouveau gouvernement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. “Outre la faible représentativité des femmes”,  les membres du collectif se disent “circonspects sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités”. “L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés”, soulignent les signataires. Seneweb vous propose l’intégralité de la tribune.

Déclaration du collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes

De la nécessité d’inclure les femmes dans les instances de prise de décision pour une gouvernance véritablement démocratique !

Nous avons accueilli avec une grande satisfaction l’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’espoir fondé en ce Président est à la hauteur de la rupture prônée.

Nous tenons aussi à rappeler le combat des femmes pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée dans le respect du calendrier républicain. C’est au nom de ce même combat, en tant qu’organisations, personnalités indépendantes, et collectif de citoyen.ne.s soucieux du respect et de la préservation des droits des femmes, que nous alertons sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques. La liste des membres du premier gouvernement, parue ce 5 avril 2024, laisse très peu de place aux femmes. Sur 25 ministres, 5 secrétaires d’État, et 4 membres du cabinet du chef d’État, soit 34 postes, seules quatre femmes sont présentes. Cette inqualifiable sous représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions que seuls le pluralisme et l’inclusion permettent de garantir. Il n’y a aucun secteur dans lequel on ne trouve des femmes qui allient compétence, expérience et dévouement de premier ordre.

Cette disproportion est d’autant plus regrettable que c’est le Sénégal qui, dès 2004, a proposé à la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, l’adoption d’une Déclaration solennelle pour l’égalité de genre en Afrique, posant ainsi les jalons vers une Commission de l’Union africaine (CUA) paritaire pour ne citer que cet exemple. De plus, l’article 7 de notre Constitution dispose : “les hommes et les femmes sont égaux en droit. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions”.

Doit-on encore rappeler qu’à chaque étape de la construction de notre Nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour

l’indépendance, l’émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? Il est important de rappeler qu’aucun pays ne s’est développé en laissant en marge les femmes.

C’est pourquoi, outre la faible représentativité des femmes, nous sommes circonspectes sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités. Cette appellation est une véritable régression. L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés. Soulignons aussi de manière définitive ceci : bien que les femmes jouent un rôle central dans la cellule familiale, elles sont des êtres à part entière qui existent en dehors de la sphère familiale. Les assimiler à cette dernière, c’est nier leur droit à exister dans leur multidimensionnalité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons que cette erreur de départ soit rectifiée par la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives. De surcroît, nous demandons le renforcement des cellules genre déjà présentes au niveau des différents ministères pour une mise en œuvre transversale de la Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEEG) en collaboration avec la Direction de l’équité et l’égalité de genre (Deeg) et le Programme d’appui à la stratégie d’équité et d’égalité de genre (pasneeg).

“Poursuivre, intensifier et accélérer les efforts pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux”, c’est ce à quoi l’État du Sénégal s’était engagé dans le cadre de la Déclaration Solennelle pour l’Egalité de Genre en Afrique (DSEGA) et c’est à quoi nous invitons le nouveau gouvernement qui définit son projet de société comme panafricain.

Dans notre volonté de veiller à ce que ce nouveau gouvernement, celui de tous les Sénégalais et Sénégalaises, remplisse ses missions de rupture pour plus de gouvernance démocratique, de justice sociale, d’équité, nous continuerons d’alerter et de faire des propositions constructives sur le besoin d’inclusion des femmes et de représentation égalitaire.

Fait à Dakar, le 07 avril 2024

PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES – CITOYEN.NE.S

1. Aboubacar Demba Cissokho, Journaliste

2. Absa Faty Kane, Consultante

3. Adja Aminata NDOUR, fe?ministe radicale et professeure de mathe?matiques 4. Agathe Alwaly Mbaye, relations internationales et e?tudes africaines, engage?e dans la lutte pour les droits des femmes

5. Ai?cha Awa Ba – Consultante

6. Ai?cha Rassoul SENE – Pre?sidente de Yeewi Association (pour les droits des femmes et des filles)

7. Ai?chatou DIOP, Experte Affaires Publiques et De?ontologie

8. Ai?chatou Fall, DGA

9. Ai?da CAMARA, Cour pe?nale internationale de la Haye

10. Ai?da Michelle Lopes, Professionnelle en communication/marketing

11. Ai?ssa Dione, Designer/chef d’entreprise

12. Aissatou Dieng DIOP Consultante en Te?le?communications

13. Aissatou DIENG KASSE? / INSPECTRICE DE L’ EDUCATION, ECRIVAINE COORDONNATRICE CELLE GENRE ET EQUITE? DU MTADIA

14. Ai?ssatou DIENG- Directrice Devopex Se?ne?gal

15. Aissatou Hountondji – Statisticienne

16. Ai?ssatou Seck, Avocate, Spe?cialiste en De?veloppement International 17. Ai?ssatou Se?ne- Fe?ministe, Consultante

18. Aita Cisse, learning Manager, auteur de l’œuvre Kaay ma xelal la sur la de?pression de soda (bande dessine?e) et fondatrice de Kaay me xelal la plateforme de sante? mentale 19. Alassane GUISSE Formateur

20. Aliou Demba Kebe, Inge?nieur de la formation, Coach et Facilitateur en De?veloppement Organisationnel

21. Alioune Tine, AfrikaJom Center Sira cissokho – fe?ministe

22. Amadou Kane, Comptable

23. Amina Ai?dara – fe?ministe

24. Amina Diagne – Coach d’affaires certifie?e en PNL, Directrice Minapro 25. Amina Seck – Romancie?re, scénariste Fondatrice Les Cultur’elles (Agence pour la promotion des Arts et Cultures au Fe?minin)

26. Aminata Badiane Thioye ANJSRPF

27. Aminata Dia, chercheuse, designer, auteure, coach

28. Aminata Dieng Dia, experte sociale, manager de projet, adjointe au maire. 29. Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, administratrice de sociétés

30. Aminata Guisse?, Manager en strate?gie des communications, coach en prise de parole en public, Fondatrice de l’agence de communication et de production audiovisuelle Mabelle Consulting

31. Anna Ndiaye Ba, entrepreneure, promoteur artistique

32. Annie Jouga – Premie?re femme Architecte du Se?ne?gal

33. Arame Gueye Se?ne – Socio-e?conomiste – Directrice exe?cutive Social Change Factory – Vice pre?sidente inclusion et justice sociale Consortium Jeunesse Se?ne?gal 34. Astou Fall, inge?nieure spe?cialiste en Hydraulique

35. Atta Badiane – Fe?ministe radicale

36. Awa NDOYE, Juriste, Responsable de de?veloppement commercial RDC, Pre?sident de?marche citoyenne

37. Awa Nguer Fall, E?conomiste Planificatrice

38. Awa P. Ndiaye Experte technique internationale en fiscalite?

39. Awa SECK, fe?ministe, association GANAI?

40. Awa TINE Communicante et charge?e de communication

41. Babacar Fall, professeur UCAD, Dakar Se?ne?gal

42. Bachir DIOP, Agronome, Saint-Louis

43. Batoura KANE NIANG Ancien Ambassadeur, Expert en Gestion des Conflits 44. Be?atrice Diop Experte en marketing/communication

45. Bineta Bocoum, charge?e de communication du Centre des Ope?rations d’Urgence Sanitaire COUS du Ministe?re de la Sante? et membre de la plate forme de lutte contre les VBG

46. Bineta Ndoye Responsable administrative et financie?re a? l’OSIDEA (observatoire de suivi des indicateurs de de?veloppement e?conomique en Afrique) Amina Faye, auditrice 47. Boubacar Boris Diop, e?crivain

48. Bowel DIOP, Fe?ministe et entrepreneure

49. Charlotte Faty Ndiaye, Professeure Sante? Publique

50. Cheikh Omar Ndiaye, Consultant

51. Cheikh Oumar Sarr, Suisse

52. Cheikh Tidiane Ba Manager Entreprise Coordinateur ge?ne?ral Convergence pour la Re?publique et la De?mocratie.

53. Codou Loume : Journaliste , Pre?sidente du Re?seau International des Femmes /Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires

54. Corka Ndiaye pre?sidente de l’association de de?fense des droits des aides me?nage?res du Se?ne?gal (ADDAD Se?ne?gal)

55. Coumba Khoule? – fe?ministe

56. Coumba Toure?, Directrice Kuumbati

57. Courani Diarra, Journaliste, formatrice Association Ma’Donne

58. Daba Ndione, sociologue spe?cialiste genre

59. Dede Didi – Pre?sidente d’associations fe?minines

de?veloppement local et charge?e de genre

60. Diabou Bessane- Experte en communication- Formatrice en genre – Fondatrice de la plateforme Jaabu TV

61. Diago Diouf Fati – consultant, coach

62. Diago Ndiaye, Pre?sidente Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?

63. Diallo Hamath

64. Diallo Nade?ge, Directrice Frimousse structure d’accueil pour enfants. Caen 65. Diary BA, inspectrice de l’enseignement e?le?mentaire a? la retraite.

66. Diatou Cisse?, journaliste

67. Dior Fall Sow, Magistrate, premie?re femme procureure du Se?ne?gal 68. Djenaba Wane Ndiaye Economiste Militante

69. Djeynabou DIALLO, Conseille?re technique communication et relations publiques 70. Djibril Drame?, artiste visuel et co-fondateur de Sabali Inc

71. Dr Absa Gassama Enseignante Chercheure en Sociologie e?conomique UNCHK 72. Dr Amayel Diop , Enseignante- Chercheure/ UCAD/FSJP Khaita Sylla, Fe?ministe 73. Dr Awa Diop sociologue

74. Dr Defa Wane, Yeewu-Yewwi PLF

75. Dr Halima Diallo – Psychologue

76. Dr Nde?ye Fatou Ngom, Me?decin de sante? publique

77. Dr Oumou Fadly Toure?, me?decin pe?diatre fe?ministe, experte Genre et Inte?gration en Sante?

78. Dr Pape Coly Faye, Chef d’entreprise – Le Vesinet (78) France

79. Dr Rokhayatou Fall, Ve?te?rinaire Environnementaliste

80. Dr Selly Ba Sociologue,

81. Dr. Fatimata Ly-Fall : Directrice Exe?cutive du CEDEM (Centre De?mocratie- Education aux Medias et aux Multilinguisme)

82. Dr. Marame Gueye, Fe?ministe, Professeur de Litte?rature Africaine et de sa Diaspora 83. Dre Korka Sall, fondatrice SamaMentor

84. Dre. Ndeye Astou Ndiaye, Enseignante-Chercheuse, UCAD/FSJP/ Secre?taire exe?cutive Nubianlane IRAP

85. El Hadj Abdoul Aziz SY, chef d’entreprises

86. El Hadji Ousmane Sow Sall, professeur de philosophie

87. Ele?na Bougaire, dermatologue, fe?ministe

88. Elhadj Amadou Samb, Directeur Pays BudgIT Senegal

89. Elimane Haby KANE, Consultant, Pre?sident LEGS-Africa

90. Ephrem Manga, acteur politique membre de la socie?te? civile

91. Evelyne Dioh, Directrice exe?cutive WIC Capital

92. Fa DIALLO, Entrepreneure sociale, spe?cialiste Petite enfance, Founder & CEO Institut Acade?mique des Be?be?s-IAB, Pre?sidente de l’association Boyam la maison des 1000 jours

93. Fama Reyane Sow, sce?nariste et re?alisatrice, directrice Khaleebi Prod 94. Fatima Ba, Magistrate

95. Fatim Niang Niox, Fondatrice Acceent, co-fondatrice Consortium Jeunesse Se?ne?gal 96. Fatima Wane, e?tudiante en Psychologie Clinique

97. Fatima Zahra Ba , fondatrice de la marque So’ Fatoo et initiatrice du mouvement Doyna contre les violences faites aux femmes

98. Fatimata Diallo Ba, professeure de lettres classiques. E?crivaine.

99. Fatimata Poulo SY Experte en Sante? Publique

100. Fatimata SY/ Juriste consultante / Comite? de lutte contre les violences faites aux femmes ( CLVF)

101. Fatou A. Diouf, citoyenne

102. Fatou Ba Niang, Financie?re

103. Fatou FAYE, Communicante

104. Fatou Kine? CAMARA, mai?tresse de confe?rence titulaire, FSJP/UCAD 105. Fatou Loum, fe?ministe

106. Fatou Maguette Ai?cha Loum, Engage?e pour la de?fense des droits des femmes 107. Fatou Matar Diop – Pre?sidente Femmes Leaders de la Diaspora, Experte en Communication

108. Fatou Warkha Sambe Journaliste Fe?ministe fondatrice de WarkhaTv 109. Fatoumata Diop Directrice des Ressources humaines Port Autonome de Dakar 110. Fatoumata Hane, Socio-anthropologue. Universite? Assane Seck de Ziguinchor 111. Fatoumata Seck, Enseignante/ Chercheuse, Stanford

112. Fatoumata Sow. Journaliste. YY PLF

113. Fatou Sow, Sociologue, CNRS

114. Fatimatou Zahra DIOP, e?conomiste, Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes 115. Fatymatou Dia Saleem, Consultante | Strategie & Education

116. Felwine Sarr, Universitaire et e?crivain

117. Gnylane Thiam, Formatrice et Coach Dakar

118. Haoua Dia Thiam,Ge?ographe ,ancienne Ministre et Depute?e,ancienne presidente du COSEF (Conseil Se?ne?galais des Femmes)

119. Hawa Ba, Sociologue

120. Hawa Racine Thiam, Professeur Bioengineering, Stanford

121. HUCHARD Nde?ye Catherine Formatrice

122. Ibou Fall, journaliste.

123. Ibrahima Kane, juriste, de?fenseur des droits humains

124. Ismahan Soukeyna Diop, psychologue, enseignante chercheuse, UCAD 125. Jaly Badiane, Activiste Fe?ministe

126. Jerry-Gwenae?l Azilinon, heforshe, membre du mouvement Doyna et SG de Yeewi Association

127. Jocelyne Tithiam Faye – Fe?ministe

128. Kalista Sy, re?alisatrice, productrice

129. Khady BEYE – responsable affaires ge?ne?rales mairie Neuilly plaisance 130. Khady C Diop

131. Khady Cisse Diop Directrice de PMI

132. Khady Ndour Juriste-Fe?ministe

133. Khaira Thiam Fe?ministe radicale, psychologue clinicienne, doctorante en droit et psychologie – UCAD/Univ. Lyon 2

134. Khar Ndiaye- Inge?nieure sociale, Expert en de?veloppement local – Directrice Oxfam au Se?ne?gal

135. Lamba KA, pre?sidente Association Impact’ellle

136. Laurence Mare?chal, spe?cialiste en e?ducation des filles a? la retraite 137. Liliane Coulibaly, manager

138. Lingue?re NDOYE – Directrice Commerciale

139. Maah Koudia Keita, Artiste

140. Mai?mouna Hanne Experte en Marche?s publics Gestion de projet Finances publiques

141. Mai?mouna Isabelle Dieng, Pre?sidente de Natural Pact Senegal, co-pre?sidente de la Plateforme des Acteurs non E?tatiques

142. Mai?mouna Ndoye, juriste, spe?cialiste en genre et de?veloppement 143. Maïmouna Yade, juriste, féministe, Directrice exécutive JGEN Sénégal 144. Makhoudia Ba, stagiaire a? la FASTEF – Doctorant en philosophie 145. Malick Diop, Directeur Exe?cutif Plateforme des Acteurs non E?tatiques, 146. Mamadou Jean Charles Tall, architecte

147. Mamani Coulibaly, urbaniste

148. Mame Arame Fall – Consultante

149. Mame Bineta Diouf Diallo, coach certifie?e EMCC

150. Mame Diarra Ndiaye Sobel, Experte en Coope?ration Internationale et en politique genre, Fondatrice de Solidarite? Active

151. Mame Mare?me Fall- Chef d’entreprise

152. Mame Penda Ba, Professeur de science politique. UGB

153. Mame-Fatou Niang, Professeure, Carnegie Mellon University.

154. Mame Toni Fall ( me?decin – accompagnante pe?rinatale – co-fondatrice Centre Kiraay) 155. Mamyto Nakamura fe?ministe / re?alisatrice

156. Mande? Mory Bah, Entrepreneur

157. Marame Diop, gestionnaire de programme

158. Mare?me DIATTA, Responsable qualite?

159. Mareme Ndour, feministe climatique

160. Mariama DIALLO, Enseignante chercheure Universite? Nume?rique Cheikh Hamidou Kane (Ex UVS)

161. Mariama FAYE, Cadre en Ressources humaines, Experte en genre et Directrice de Philanthropique

162. Marianne Ba, Agent de voyages

163. Marie-Ange?lique Savane?, Sociologue, fe?ministe

164. Marie Bama Sylla Diop, retraite?e, Mohamadou Saliou Seck, juriste 165. Marie Victoire Corre?a, cadre commerciale

166. Marie-Pierre Rokhayatou Sarr Mai?tre de Confe?rences titulaire a? la Faculte? des Sciences juridiques et politiques a? la retraite

167. Marielle Dieng, fondatrice ge?rante de Marimika Suarl

168. Marie?me Pouye, Data engineer

169. Marina Gning, entrepreneur, re?alisatrice

170. Maty Ndiaye Sy, coach senior, critique d’art, membre de Sursaut Citoyen 171. Mbengue Tina, Entrepreneure

172. Mbisin Diagne, Head of Customer Success Management

173. Mbow Degeen Elisabetha, Inge?nieure hydraulicienne

174. Mohamadou Moustapha Dina Diatta, inge?nieur informatique

175. Mohamed Sakhir Diagne, consultant, Associe?

176. Momar Dit Ahmed Youssoupha Sall, Credit risk manager

177. Mouhamadou Moustapha SY, e?tudiant

178. Mouhamed Moriba Cissokho: Activiste – initiateur des WAXTAAN DIGGANTE NDAW N?I / DIALOGUE ENTRE JEUNES.

179. Mouhamed Moustapha SENE, Inge?nieur en Ge?nie E?lectrique

180. Moustapha Diop, Informaticien

181. Myriam THIAM – Designer en bijoux Yeewu Yewwi/pour la libe?ration des femmes 182. Nafissatou Dia Diouf, E?crivain

183. Nafissatou Fall expert en transport ae?rien et en relations internationales, conseiller technique au Ministe?re en charge des transports ae?riens Nafissatou Sy, Responsable commerciale

184. Nafissatou Wade Pre?sidente Nationale de la Coalition DE?GGU JE?F 185. Naye? Anna Bathily, Experte, De?veloppement International, Fondatrice, ShinetoLead, Jiggen Jang Tekki

186. Ndeye Amy Kebe , chef d’entreprise

187. Nde?ye Aram DIME, Lobbyiste et Conseille?re en affaires politiques 188. Ndeye Bouba Seck Coordinatrice de Altercom/Manoore

189. Ndeye D. TALL – fe?ministe

190. Ndeye Debo Seck, Enseignante

191. Ndeye Fatou Thiam, communicatrice, femme leader

192. Ndeye Khady Babou – Fe?ministe

193. Ndeye Khady Sall consultante business strate?gie

194. Ndeye Magatte Mbaye, juriste spe?cialiste droit des femmes et des enfants 195. Ndeye Maty Diop, Manager, Fe?ministe, Initiatrice talk show digital ‘Taboo 196. Ndeye Ndoumbe? Diop – Fe?ministe

197. Ndeye Soukeyna NDAO DIALLO, juriste

198. Ndioro He?le?ne Ndiaye, Spe?cialiste communication digitale

199. Ne?ne? Koïta, coordinatrice nationale du Mouvement Populaire pour la Paix Nationale du Se?ne?gal; charge?e des relations internationales du syndicat des travailleurs de Sonatel

200. Ngone Seye Diop, Entrepreneuse

201. Nina Penda Faye Journaliste Communication – Journaliste – CEO ABC GROUP 202. Omar Diack, Galeriste, Commissaire d’exposition

203. Oumou Ismai?la Wane chef d’escale

204. Ousmane Dia, Artiste plasticien, gestionnaire et me?diateur culturel, professeur d’arts visuels a? Gene?ve

205. Ousmane Ndoye, Consultant en de?veloppement de projets et fundraising. 206. Oussama Monique Sagna, Journaliste

207. Paap Seen, journaliste

208. Pascal Nampemanla Traore?. Artiste Plasticien

209. Pr Amadou Tidiane Guiro, Professeur d’universite? nutritionniste UCAD 210. Pr Ndioro Ndiaye, universitaire, ancienne Ministre de la femme, de l’enfant et de la famille (1988-1994)

211. Pr Penda Mbow, historienne, ancienne ministre de la culture

212. Rabia Diallo, e?crivain, poe?te, Slameuse, Journaliste, pre?sentatrice TV, Consultante en Communication et Fondatrice de la marque de maroquinerie Kundi. 213. Raby Seydou Diallo, Sociologue, Communicante et Manager de projet; Directrice fondatrice de Debbo leadership fe?minin, Auteure

214. Rama Chiova – Féministe

215. Ramatoulaye Toure? Enseignante – Charge?e de Genre et Inclusion 216. Rayanna Tall, Consultante Education

217. Rene? Lake, journaliste, Washington

218. Rokhaya Fall Sokhna, historienne

219. Rokhaya Gaye juriste spe?cialiste en Genre

220. Rokhaya Ndiaye, fondatrice Ro&Partners

221. Rokhaya Seck, Directrice financie?re

222. Rokhaya Solange Mbengue Ndir, Presidente, Association des Femmes dans le nume?rique

223. Rose Gaye Ndao, Auditeur – Directeur de socie?te?

224. Sabe Wane collectif des fe?ministes du Se?ne?gal

225. Samba Fall, Inge?nieur

226. Sawdatou Ndongo, directrice d’agence de voyages.

227. Selbe? Faye Lo, spe?cialiste en de?veloppement local et charge?e de genre 228. Selly Raby Kane / Cre?atrice – re?alisatrice

229. Seydi Aboubacar Sy, web developer

230. Seynabou Carine Gueye, ge?rante de socie?te?

231. Seynabou Gueye: Inge?nieur Informatique, Chef de projet

232. Seynabou Kassé , Consultante

233. Seynabou Mbaye, Pre?sidente COSEF

234. Seynabou Sy Ndiaye, Sociologue, fe?ministe

235. Seynabou Thiam, consultante fondatrice Smart Ecosystem for women 236. Sidiki Abdoul Daff, Professeur, Pre?sident du Centre de Recherches Populaires pour l’Action Citoyenne-Cerpac

237. Sobel Aziz Ngom Dirigeant d’association

238. Sokhna Maguette Sidibe?, fe?ministe radicale

239. Sophie Ly Sow, Journaliste , Directrice de NEXUS Groupe

240. Soukeyna Kane, Expert Comptable

241. Souleymane NGOM, Conseiller Culturel

242. Thiaba CAMARA SY, Administratrice de socie?te?s

243. Thiedel Ba – Ge?rante de socie?te?

244. Thierno SECK, Manager spe?cialise?e en gestion d’entreprises 245. Thierno Souleymane Diop Niang juriste, chercheur en relations internationales, auteur

246. Victorine Sarr , Directrice Ge?ne?rale Lyvv Cosmetics .

247. Vieux Savane?, journaliste

248. Wasso Tounkara Formatrice en Activisme Creative – Fe?ministe Malado Agne, Enseignante-Chercheure, UCAD/FSJP

249. Woppa Diallo – Juriste, Directrice Exe?cutive de AMFE (association pour le maintien des filles l’e?cole)

250. Yaye Fatou Sarr, citoyenne engage?e pour les Droits des humains particulie?rement les femmes et les enfants

251. Yaye He?le?ne Ndiaye, Entrepreneure sociale, Feministe, Directrice Exe?cutive Kitambaa

252. Zei?nab Ba, fe?ministe

253. Zipporah NDIONE – Re?seau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders Se?ne?gal (ROAJELF/SENEGAL)

254. Zoubida Berrada – Journaliste, consultante en me?dia et gestion de projet 255. Zoubida Fall, auteure – fondatrice de DUKOKALAM

ORGANISATIONS

Afrique Enjeux-AFEX

Alliance pour la Migration, le leadership et le De?veloppement (AMLD) 
Association « Mon Se?ne?gal a? moi »

Association des Juristes Se?ne?galaises (AJS)

Association YEEWI (pour les droits des femmes et des filles)

Collectif des féministes du Sénégal

Conseil Se?ne?galais des Femmes

DUKOKALAM

JGEN SENEGAL

JIGEENREK (Re?seau des femmes de Louga)

KIMPAVITA plateforme culturelle, fe?ministe et e?co responsable 
Kitambaa

LEGS-Africa

Plateforme des Acteurs non E?tatiques du Se?ne?gal

Polaris Asso

Re?seau des Fe?ministes du Se?ne?gal – RFS

Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?  
Re?seau Francophone pour l’E?galite? Femme/ Homme (RF-EFH) 
Social Change Factory

Sénégal Actions Féministes

Solidarite? Active

WarkhaTv

Women First Media Com

Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes

Scandale à Joal : Un pêcheur accusé d’abus sexuels sur des femmes mariées

Une affaire choquante secoue la ville de Joal, où un pêcheur du nom d’O. Pouye est accusé d’avoir réduit plusieurs femmes mariées en esclavage sexuel, les filmant lors d’actes intimes et les menaçant de divulguer les vidéos compromettantes s’ils ne satisfaisaient pas ses désirs.

Le scandale a éclaté après que deux maris, El H. M. Fougne et S. Ndiaye, accompagnés de leurs épouses, ont déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Joal. D’autres couples ont également suivi, dénonçant le même modus operandi de Pouye.

Selon les plaignants, le pêcheur attirait ses victimes chez lui sous des prétextes divers, les menaçait avec un couteau et abusait d’elles tout en filmant la scène. Il les faisait ensuite chanter en leur promettant de ne pas divulguer les vidéos compromettantes en échange de leur silence et de leur coopération continue.

L’affaire a été révélée lorsque El H. M. Fougne a découvert l’infidélité de sa femme, S. Diop, après des absences répétées de celle-ci du domicile conjugal. Suite à un interrogatoire, S. Diop a révélé avoir été victime des agissements de Pouye pendant cinq mois.

Les enquêteurs ont rapidement convoqué Pouye après la plainte initiale, mais d’autres couples sont venus témoigner, affirmant avoir subi le même traitement humiliant de la part du pêcheur. Le journal L’Observateur rapporte que plusieurs femmes mariées, préférant l’anonymat, ont également contacté la gendarmerie pour partager leur expérience avec Pouye.

Le suspect nie les accusations de viol et de menace de mort, affirmant que les relations étaient consenties. Malgré cela, il a été déféré au parquet de Mbour après la fin de sa garde à vue.

Cette affaire a suscité l’indignation dans la communauté de Joal et au-delà, mettant en lumière l’importance de la lutte contre les abus sexuels et la nécessité de protéger les femmes contre toutes formes de violence et d’exploitation. Les autorités judiciaires devront désormais faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que justice soit rendue aux victimes.

Affaire Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés pour meurtre

Une sombre affaire secoue le commissariat de Pikine, alors que six de ses membres sont accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop, survenu dans la nuit du 24 au 25 mars dernier au cours d’une opération policière. Cette triste nouvelle est un coup dur pour l’ensemble de l’institution policière et soulève des questions sur les pratiques et les procédures en vigueur.

Selon les informations rapportées par Libération dans son édition de ce lundi, les six policiers impliqués ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de meurtre. Arrêtés par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) puis déférés au parquet de Pikine-Guédiawaye, ils ont été envoyés en détention préventive à la suite de l’ouverture d’une information demandée par le ministère public.

Drame à Touba : Un apprenti-plâtrier tué lors d’une dispute pour une somme de 10 000 F CFA

La ville de Touba, connue pour sa piété et sa sérénité, a été le théâtre d’un événement tragique ce dimanche, lorsqu’une altercation entre deux apprentis-plâtriers a pris une tournure mortelle. Fallou Ndiaye, un jeune homme de 18 ans, a été poignardé à mort lors d’une dispute survenue au quartier Mbal, suscitant émoi et consternation au sein de la communauté.

Le différend entre les deux jeunes hommes aurait été déclenché par une somme de 10 000 F CFA, que Ndiaye aurait accusé son collègue d’avoir volée sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur patron, la tension persistait entre les deux apprentis-plâtriers, témoignant de la gravité de la situation.

L’incident a atteint son paroxysme lorsque les deux hommes ont décidé de régler leurs comptes en fin de journée. Malheureusement, cela a abouti à un acte de violence impensable : Ndiaye a été mortellement poignardé à la poitrine par son collègue. La fuite du meurtrier a laissé Ndiaye gisant sur la voie publique, victime d’un différend apparemment insignifiant.

Les autorités ont été alertées de la découverte macabre vers 19 heures, et le commissariat spécial de Touba a immédiatement lancé une enquête pour retrouver le meurtrier en fuite. Le corps sans vie de Ndiaye a été transporté à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy après les constatations effectuées par les forces de l’ordre, plongeant sa famille et ses proches dans une douleur incommensurable.

Ce tragique événement soulève des questions sur la résolution pacifique des conflits et met en lumière les conséquences dévastatrices de la violence aveugle. Il rappelle également l’importance de promouvoir des valeurs de tolérance et de dialogue pour prévenir de tels incidents à l’avenir et pour préserver la paix et la sécurité dans nos communautés.

Mort de Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés

La communauté de Pikine est secouée par la nouvelle de l’incarcération de six policiers du commissariat local, accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop. Ce décès tragique survenu lors d’une opération policière dans la nuit du 24 au 25 mars dernier a plongé la région dans l’émoi et suscité des questions persistantes sur la conduite des forces de l’ordre.

Selon les informations divulguées dans l’édition de ce lundi de Libération, les six policiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt pour répondre de l’accusation de meurtre. Leur arrestation par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) et leur comparution devant le parquet de Pikine-Guédiawaye ont conduit à cette décision de détention préventive, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.

Bien que les circonstances exactes de la mort de Seydina Mouhamed Diop restent entourées de mystère, des témoignages ont évoqué le fait que la victime aurait succombé à ses blessures après avoir été emmenée au Technopole et violemment maltraitée par les policiers. Un ami de la victime, également interpellé lors de l’incident, aurait livré des détails sur les événements qui ont conduit au drame.

Cette affaire a déclenché une onde de choc au sein de la communauté, mettant en lumière les inquiétudes persistantes concernant les pratiques policières et les abus potentiels de pouvoir. Les appels à la transparence et à la responsabilité dans l’enquête sur la mort de Seydina Mouhamed Diop se multiplient, alors que la justice cherche à faire la lumière sur cet événement tragique.

Pour de nombreux observateurs, cette affaire souligne la nécessité impérieuse d’une surveillance accrue des forces de l’ordre et d’une enquête minutieuse pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions chargées de l’application de la loi. La poursuite des responsables présumés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop représente un premier pas vers la reddition de comptes et la quête de vérité pour sa famille et la société dans son ensemble.

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Rencontre inattendue à La Mecque : Macky Sall croise Yaya Jammeh

Une rencontre inattendue entre deux anciens chefs d’État a eu lieu à La Mecque, suscitant l’attention et la curiosité. Selon les informations rapportées par L’Observateur ce lundi, l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, actuellement en petit pèlerinage, a croisé son homologue gambien, Yaya Jammeh. Cette rencontre revêt une certaine symbolique, étant donné le rôle majeur joué par Macky Sall dans la chute puis l’exil de Yaya Jammeh en janvier 2017.

La Gambie avait été le théâtre d’une crise politique majeure lorsque Yaya Jammeh avait refusé de céder le pouvoir à son successeur élu, Adama Barrow, après avoir perdu l’élection présidentielle de décembre 2016. Une intervention militaire de la CEDEAO, avec les troupes sénégalaises en première ligne, avait finalement contraint Jammeh à quitter le pays.

Le transfert pacifique du pouvoir à Adama Barrow, qui avait prêté serment à l’ambassade de son pays à Dakar, avait marqué un tournant dans l’histoire de la Gambie. Cependant, cette période avait laissé des tensions entre Yaya Jammeh et Macky Sall, ce dernier ayant joué un rôle crucial dans la résolution de la crise politique gambienne.

La rencontre entre les deux anciens Présidents en Arabie saoudite semble indiquer une volonté de tourner la page sur cette période sombre de l’histoire politique des deux pays. Bien que les détails de leur échange ne soient pas encore connus, cette rencontre laisse entrevoir la possibilité d’un apaisement des relations entre les deux hommes et leurs nations respectives.

Cette rencontre inattendue à La Mecque souligne également l’importance des occasions de réconciliation et de dialogue, même entre des personnalités politiques ayant eu des différends dans le passé. Elle témoigne de la capacité des individus à surmonter les divergences et à avancer vers un avenir de paix et de compréhension mutuelle.

Remplacements à l’Assemblée nationale : De nouveaux visages prennent place

L’Assemblée nationale du Sénégal voit l’arrivée de nouveaux députés suite à la nomination de certains parlementaires à des postes ministériels. Dans son édition de ce lundi, le journal Les Échos met en lumière deux de ces changements : ceux de Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Birame Soulèye Diop, désormais ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, laisse vacant son siège de député. En tant que vice-président de Pastef et vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW), il cède sa place à l’Assemblée nationale à Amadou Bâ, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle. Ce passage de témoin symbolise un renouvellement dans la représentation politique à l’Assemblée, avec l’intégration d’un nouveau député aux débats parlementaires.

De son côté, Alioune Sall, désormais ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, abandonne son siège de député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France. Ingénieur en informatique, il est remplacé à l’Assemblée nationale par Samba Diouf, un commerçant, d’après les informations relayées par Les Échos. Ce changement marque également un nouvel élan dans la composition de l’hémicycle, avec l’arrivée d’une nouvelle figure qui participera activement aux travaux parlementaires.

Ces mouvements illustrent la dynamique politique en cours au Sénégal, où les ajustements au sein du gouvernement se répercutent directement sur la composition de l’Assemblée nationale. Avec l’arrivée de ces nouveaux députés, le paysage politique sénégalais se renouvelle, reflétant ainsi les aspirations et les choix de la population.

Cette transition offre également l’opportunité à de nouveaux acteurs de s’impliquer dans les processus décisionnels du pays, renforçant ainsi la diversité des voix et des perspectives représentées à l’Assemblée nationale.

Loi d’amnistie : une étape historique vers la réconciliation nationale au Sénégal

Le Sénégal a récemment franchi une étape décisive vers la réconciliation nationale avec l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie. Adoptée par l’Assemblée nationale, promulguée par le Président Macky Sall et publiée au journal officiel le 14 mars dernier, cette loi marque un tournant majeur dans l’histoire politique et sociale du pays.

La loi d’amnistie vise principalement à rétablir dans leurs droits civiques et politiques les individus qui en avaient été privés, ou encore ceux qui étaient confrontés à des poursuites judiciaires. Cet acte de clémence a permis à plusieurs personnalités, parmi lesquelles Diomaye Faye, désormais président de la République, et Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre, de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie politique sénégalaise.

Cette mesure de réconciliation intervient dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider sa stabilité politique et sociale. En effet, en rétablissant les droits des personnes concernées, le gouvernement cherche à promouvoir l’unité nationale et à apaiser les tensions politiques qui ont pu diviser la société.

La portée de cette loi d’amnistie est significative, couvrant une période précise allant du 1er février 2021 au 25 février 2024. Elle concerne toutes les infractions criminelles ou correctionnelles liées à des manifestations politiques, même celles commises à l’étranger, et ce, que les auteurs aient été jugés ou non.

Cette démarche de réconciliation s’inscrit dans la vision du Président Macky Sall de promouvoir un Sénégal uni, résilient et prospère, où la solidarité, l’équité et l’épanouissement de tous les citoyens sont des valeurs fondamentales.

L’entrée en vigueur de la loi d’amnistie constitue ainsi un pas historique vers la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. En offrant une seconde chance à ceux qui ont été marginalisés ou exclus, le pays ouvre la voie à une société plus inclusive et harmonieuse, prête à relever les défis et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la plus grande sobriété

La transition démocratique au sein du gouvernement sénégalais atteint un moment crucial avec la passation de service prévue ce lundi à la Primature. Ousmane Sonko, le nouveau chef du gouvernement, s’apprête à prendre les rênes de son nouveau poste, succédant ainsi à Sidiki Kaba. Selon une source institutionnelle citée par la RTS, cet événement symbolique est programmé pour le 8 avril 2024 à 10 heures.

La passation de service, selon la même source, sera marquée par une atmosphère de sérieux et de retenue, reflétant ainsi le respect des procédures et des responsabilités inhérentes à cette transition. Elle sera caractérisée par sa nature essentiellement technique, mettant l’accent sur la continuité administrative et la transmission efficace des dossiers et des informations clés.

Cette passation de service à la Primature marque le début d’une nouvelle ère sous la direction d’Ousmane Sonko, qui s’engage à poursuivre les missions de gouvernance avec détermination et responsabilité. Sonko, figure politique émergente, est appelé à relever les défis et à saisir les opportunités pour répondre aux attentes de la population et promouvoir le développement socio-économique du pays.

Par ailleurs, cette transition à la Primature n’est que le début d’une série de passations de pouvoir au sein du gouvernement sénégalais. En effet, d’autres ministères, dont celui de l’Intérieur, seront également concernés par des changements similaires. La passation du ministère de l’Intérieur est prévue le même jour à 16 heures, soulignant ainsi la coordination et l’organisation rigoureuse de ce processus de transition à grande échelle.

En somme, la passation de service à la Primature marque un moment crucial dans la vie politique du Sénégal, symbolisant la continuité démocratique et la stabilité institutionnelle du pays. Elle témoigne également de la volonté des autorités de garantir une transition en toute transparence et dans le respect des normes démocratiques, tout en assurant la pérennité des politiques gouvernementales pour le bien-être et le progrès de la nation sénégalaise.

Adama Dieng nommé par l’UA pour prévenir génocide et atrocités en Afrique

La Commission de l’Union africaine (UA) marque un pas significatif dans la prévention des crimes de masse en Afrique avec la nomination de l’éminent Sénégalais Adama Dieng en tant que premier envoyé spécial pour la prévention du crime de génocide et d’autres atrocités de masse. Cette décision, annoncée par le président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, reflète une volonté résolue de lutter activement contre l’idéologie de la haine et de prévenir les atrocités sur le continent.

Fort d’une expérience préalable en tant que conseiller spécial pour les Nations Unies, Adama Dieng se voit confier la tâche cruciale de diriger les efforts de l’UA dans ce domaine sensible. Sa nomination intervient à un moment où l’Afrique commémore un événement tragique de son histoire : le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

Chaque 7 avril, l’UA rend hommage aux victimes de cette terrible tragédie, marquant ainsi son engagement ferme à ne pas oublier et à rester vigilant face à de telles atrocités. Cette nomination revêt donc une importance symbolique et stratégique, renforçant l’engagement de l’Union africaine à empêcher la répétition de tels actes abominables sur son territoire.

En assumant ce rôle crucial, Adama Dieng apportera une expertise précieuse et un leadership éclairé pour guider les initiatives de prévention de la Commission de l’UA. Sa mission consistera à travailler en étroite collaboration avec les États membres, les organisations régionales et internationales, ainsi que les acteurs de la société civile pour renforcer les capacités de prévention, identifier les signes précurseurs de violence et mettre en place des mécanismes efficaces pour prévenir les conflits et les atrocités.

La nomination d’Adama Dieng souligne l’engagement résolu de l’UA à faire de la prévention des génocides et des atrocités une priorité absolue. En unissant leurs efforts et en agissant de manière préventive, les pays africains peuvent contribuer à bâtir un avenir où la paix, la sécurité et la dignité humaine prévalent sur la violence et la haine.

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24
🔴 ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Une nouvelle ère astronomique : l’éclipse solaire du 8 avril 2024

L’année 2024 s’annonce riche en événements célestes, avec en tête d’affiche la première éclipse solaire de l’année prévue pour le 8 avril. Cet événement astronomique captivant captivera les observateurs chanceux à travers le monde, offrant un spectacle spectaculaire dans le ciel.

Le 8 avril, la lune se placera devant le soleil, créant ainsi une éclipse solaire totale. Cependant, seuls quelques endroits privilégiés auront le privilège de contempler ce spectacle céleste en direct. Parmi ces chanceux se trouvent le Canada, le Mexique et les États-Unis, tandis que certaines régions du Sud-est de la Grande-Bretagne et l’Islande auront également une vue dégagée sur l’éclipse.

Pour ceux qui ne pourront pas être sur place pour assister à l’éclipse en direct, il existe une alternative fascinante. La NASA diffusera l’événement en direct sur sa chaîne YouTube à partir de 19 heures, heure française. Cette retransmission permettra à toute personne intéressée, peu importe où elle se trouve dans le monde, de vivre cette expérience cosmique remarquable depuis le confort de son foyer.

Que vous soyez un passionné d’astronomie ou simplement curieux de découvrir un phénomène naturel rare, l’éclipse solaire du 8 avril promet d’être un spectacle inoubliable. Assurez-vous de ne pas manquer cette diffusion en direct pour vivre pleinement cette expérience astronomique extraordinaire. Que la magie du cosmos vous émerveille et vous inspire lors de cette journée mémorable !

Touba : Un nouveau drame endeuille la ville sainte

Une nouvelle tragédie a frappé la ville de Touba ce dimanche, ajoutant à la sombre série d’incidents récents qui ont secoué la communauté. Cette fois, c’est une altercation entre deux apprentis-plâtriers qui a viré au drame, laissant un jeune homme mort.

Fallou Ndiaye, âgé de seulement 18 ans, a été poignardé mortellement lors d’une dispute avec son collègue au quartier Mbal. Le conflit entre les deux jeunes hommes aurait débuté après que Ndiaye ait accusé son collègue de lui avoir dérobé une somme modeste de 10 000 francs CFA sur leur lieu de travail.

Malgré l’intervention du patron pour apaiser la situation, la tension est restée vive entre les deux apprentis. À la fin de leur journée de travail, ils ont décidé de régler leurs différends avant la rupture du jeûne. Cependant, la confrontation s’est rapidement envenimée, dégénérant en un affrontement physique.

Dans le feu de la dispute, Ndiaye a été mortellement poignardé à la poitrine par son collègue. Après cet acte irréparable, le meurtrier a pris la fuite, laissant derrière lui un jeune homme sans vie.

La découverte du corps de Ndiaye sur la voie publique a alerté les autorités locales, qui ont rapidement lancé une enquête pour retrouver le meurtrier présumé. Pendant ce temps, le corps sans vie de Ndiaye a été transporté à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ce nouveau drame vient s’ajouter à une série d’incidents violents récents à Touba, suscitant l’inquiétude et l’émoi au sein de la communauté. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, sont mobilisées pour mettre fin à cette spirale de violence et assurer la sécurité des habitants de la ville sainte.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

Touba : Mahammed Boun Abdallah sera inhumé ce mercredi dans l’après-midi

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris vendredi dernier, le Sénégal se prépare à lui rendre un dernier hommage.

La cérémonie de levée du corps se tiendra ce lundi à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris. Sa dépouille arrivera à Dakar à l’aéroport le mardi 09/04/2024 à 15H. Une cérémonie d’hommages et de témoignages des autorités est prévue pour le mercredi 10/04/2024 à l’hôpital principal de Dakar après la prière éventuelle de la Korité de 10 heures. L’enterrement aura lieu dans l’après-midi à Touba.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, homme d’État sénégalais, a occupé plusieurs postes importants dans le gouvernement sénégalais, dont celui de Premier ministre de 2014 à 2019. Son engagement en faveur du développement économique et social du pays a été salué à de nombreuses reprises.

Sa disparition laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais, et de nombreux hommages lui sont rendus depuis l’annonce de son décès.

Les condoléances et les funérailles seront reçues et organisées à Dakar à la maison familiale à Fann Hock, le vendredi 12/04/2024.

Cette journée sera marquée par une profonde tristesse, mais aussi par la reconnaissance envers un homme qui a dédié sa vie au service de son pays.

Ligue 2 – 19e journée : Wallydaan maintient sa position de leader, l’AS Douanes sur le podium

La 19e journée de la Ligue 2 s’est déroulée ce week-end, offrant son lot de matchs passionnants. Malgré son match nul contre Thiès FC (0-0), Wallydaan de Thiès reste solidement en tête du classement. Cependant, son avance sur Oslo F.A n’est plus que de deux points, Oslo F.A ayant remporté une victoire cruciale contre Demba Diop FC (3-2).

Dans le haut du tableau, l’AS Douanes a réalisé une performance convaincante en battant AJEL de Rufisque (3-1). Cette victoire propulse les Gabelous à la troisième place du classement avec 29 points.

Dans la course à la montée en Ligue 1, les HLM de Dakar ont obtenu une victoire importante contre Keur Madior (1-0), ce qui les place à la quatrième position avec 28 points.

Dans la seconde moitié du classement, Ndiambour a enregistré une victoire cruciale contre le CNEPS Excellence (1-0), s’éloignant ainsi de la zone de relégation. Le Duc a également remporté une victoire précieuse contre la RS Yoff (2-1), tandis que les Yoffois ont enregistré leur deuxième défaite consécutive.

Amitié FC a également maintenu ses chances de promotion en Ligue 1 en battant Niary Tally (1-0).

Au total, 15 buts ont été marqués lors des sept matchs disputés. Amadou Erasme Badiane (HLM de Dakar) domine le classement des buteurs avec 9 réalisations.

Résultats de la 19e journée de la Ligue 2 :

  • Wallydaan / Thiès FC : 0-0
  • Demba Diop FC / Oslo F.A : 2-3
  • Amitié FC / Niary Tally : 1-0
  • AS Douanes / AJEL de Rufisque : 3-1
  • Ndiambour / CNEPS Excellence : 1-0
  • RS Yoff / DUC : 1-2
  • HLM de Dakar / Keur Madior : 1-0

Naufrage meurtrier au large du Mozambique : Plus de 90 personnes trouvent la mort

Au large du Mozambique, une tragédie maritime a endeuillé le pays avec le naufrage d’un bateau de pêche converti en ferry, transportant 130 passagers, dont plus de 90 ont péri, ont annoncé les autorités locales.

Le secrétaire d’État de la province septentrionale de Nampula, Jaime Neto, a déclaré que le naufrage était attribué à la surcharge du navire et à son inadéquation pour le transport de passagers. « 91 personnes ont perdu la vie », a-t-il affirmé, soulignant que plusieurs enfants figuraient parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver cinq survivants, mais les recherches se poursuivent malgré les défis posés par les conditions difficiles en mer.

Selon les autorités, la majorité des passagers étaient en fuite en raison de fausses informations circulant sur une épidémie de choléra, provoquant la panique. Le Mozambique, l’un des pays les plus pauvres du monde, lutte contre une épidémie de choléra ayant déjà touché près de 15 000 personnes et causé 32 décès depuis octobre.

La province de Nampula est particulièrement touchée, avec un tiers des cas enregistrés.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes du naufrage, ont indiqué les autorités, alors que le pays pleure la perte de nombreuses vies dans cette tragédie maritime dévastatrice.

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

Le Sytrapas appelle à un dialogue franc et permanent pour le secteur de la pêche

Le Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas) adresse ses félicitations et ses vœux de bienvenue à la nouvelle ministre de la Pêche, Fatou Diouf. Forte de son expérience passée dans le département, notamment dans les affaires juridiques et à la Direction de la Protection et de la Surveillance des pêches (DPSP), le Sytrapas souligne son implication et sa connaissance des enjeux majeurs du secteur.

Le secteur de la pêche maritime est aujourd’hui confronté à une série de défis complexes, allant de la raréfaction des ressources halieutiques aux problèmes de changement climatique, en passant par la pêche INN, la surpêche et la présence croissante de bateaux étrangers dans les eaux sénégalaises. Face à ces enjeux, le Sytrapas est convaincu que la ministre Diouf aura la lourde responsabilité de trouver des solutions pour assurer la survie et le développement durable du secteur.

Dans cette optique, le Sytrapas se tient prêt à collaborer étroitement avec la nouvelle ministre pour éradiquer les maux qui entravent le secteur de la pêche. Il appelle ainsi à l’instauration d’un dialogue permanent et sincère, afin de travailler ensemble à l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs, à la sécurisation des primes internes, à la mise en place du fonds commun du secteur primaire, à la modernisation des services déconcentrés et à la régularisation des contractuels dans la Fonction publique.

Le syndicat souligne également l’importance de recruter les diplômés des écoles et instituts des pêches pour renforcer les effectifs et dynamiser le secteur. En mettant l’accent sur la nécessité d’une coopération étroite et d’une volonté commune de relever les défis, le Sytrapas exprime sa confiance dans la capacité de la ministre Fatou Diouf à faire avancer le secteur de la pêche dans l’intérêt de tous ses acteurs.

Célébration du Laylatoul Khadr à Médina Baye : Prières pour la paix et la stabilité du Sénégal

La cité religieuse de Médina Baye à Kaolack a vécu une nuit empreinte de spiritualité et de prières intenses à l’occasion du Laylatoul Khadr. Sous la houlette de Cheikh Baye Hady Niass, un récital massif du Coran a été organisé, avec une impressionnante récitation de 5 740 fois du livre saint, dédiée à la paix et à la stabilité du Sénégal.

La présence de nombreuses personnalités de Médina Baye, notamment l’imam Cheikh Tidiane Cissé, a ajouté à la solennité de l’événement. Cheikh Baye Hadi Niass a souligné l’importance de cet héritage laissé par Mouhamadoul Hady Niass, assurant que cette tradition serait perpétuée. Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec le récital massif du Coran, témoignant de la profondeur de la tradition spirituelle de la cité.

« Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans le pays », a déclaré Cheikh Baye Hadi Niass, soulignant que le développement du Sénégal dépendait étroitement de ces deux éléments fondamentaux. En effet, selon lui, sans paix ni stabilité, il serait difficile de progresser et de prospérer en tant que nation.

En plus de l’aspect spirituel de la cérémonie, cet événement a été l’occasion pour Mouhamadoul Bachir Niass de rendre hommage à Mouhamadoul Hady Niass, fondateur de cette tradition, ainsi qu’à plusieurs compagnons et moukhadams de Cheikh Ibrahima Niass. Cet hommage témoigne de la richesse historique et culturelle de Médina Baye, ainsi que de son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.

La nuit du Laylatoul Khadr à Médina Baye demeure donc un moment de rassemblement et de prière, mais aussi un symbole de l’unité et de la solidarité en faveur d’un Sénégal pacifique et prospère.

Fin de la cavale : Le présumé meurtrier arrêté à l’hôpital de Touba

Le commissariat spécial de Touba a mis fin à la cavale du présumé meurtrier du menuisier tué vendredi dernier au quartier Palène. Selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche du dossier, F. Diop, le charretier accusé du meurtre, a été appréhendé à l’hôpital où il avait cherché des soins pour ses propres blessures.

La capture de F. Diop est intervenue dans la nuit du vendredi au samedi, suite à l’exploitation d’un renseignement par les forces de l’ordre placées sous le commandement du commissaire Diégane Sène. Trouvé à l’hôpital Matlaboul Fawzainy, le suspect blessé a été appréhendé sans incident majeur.

Après son arrestation, F. Diop a été transféré aux locaux du commissariat spécial de Touba, où il est actuellement en garde à vue pour meurtre et coups et blessures volontaires. Il devrait être présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel en début de semaine.

L’incident tragique s’est déroulé à Penthioum Palène, où F. Diop aurait poignardé Thierno Marone, un menuisier âgé de 22 ans, dans le dos. Malgré l’intervention d’un carreleur nommé S. M. D. venu en aide à la victime, Marone a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.

S. M. D., le carreleur blessé lors de l’altercation, a déclaré avoir été alerté par les cris des riverains et avoir tenté de secourir Thierno Marone. Il a lui-même été blessé à l’épaule par F. Diop avant que ce dernier ne prenne la fuite, évitant ainsi l’arrestation immédiate.

La capture du présumé meurtrier marque une avancée dans l’enquête sur cet incident tragique, apportant peut-être un début de réponse aux familles des victimes en quête de justice.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

L’Amicale des cadres musulmans encourage Bassirou Diomaye Faye à « mettre en œuvre les changements systémiques promis »

Suite à la récente nomination de Bassirou Diomaye Faye à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines, l’Amicale des cadres musulmans a exprimé son soutien envers le nouveau ministre tout en l’encourageant à concrétiser les changements systémiques qu’il a promis.

Dans un communiqué publié hier, l’Amicale a salué la nomination de Bassirou Diomaye Faye et a exprimé sa confiance en ses capacités à assumer ses nouvelles responsabilités avec intégrité et dévouement. Soulignant l’importance cruciale du secteur du pétrole et de l’énergie pour le développement économique et social du pays, l’association a rappelé l’urgence d’apporter des réformes significatives pour optimiser la gestion de ces ressources et en faire bénéficier l’ensemble de la population.

Par ailleurs, l’Amicale des cadres musulmans a exhorté le nouveau ministre à placer les intérêts du peuple sénégalais au cœur de ses priorités et à veiller à ce que les politiques énergétiques et minières du pays soient guidées par la transparence, la responsabilité et l’équité. Elle a également encouragé Bassirou Diomaye Faye à collaborer étroitement avec les parties prenantes du secteur, y compris les experts, les organisations de la société civile et les représentants des communautés locales, afin de garantir une gestion durable et équitable des ressources naturelles du pays.

L’Amicale des cadres musulmans a exprimé sa disponibilité à soutenir et à accompagner le ministre dans la mise en œuvre de ses projets et réformes, tout en appelant à la vigilance et à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans la gouvernance des ressources énergétiques et minières du Sénégal.

Découverte de 70 kg de cannabis chez la maire d’Avallon : Une affaire secoue la commune

La commune d’Avallon, située dans le centre-est de la France, est secouée par une affaire troublante après la découverte d’au moins 70 kg de résine de cannabis au domicile de sa maire, Jamilah Habsaoui. Cette saisie importante a eu lieu dans le cadre d’une opération menée par la gendarmerie locale, qui enquêtait depuis plusieurs semaines sur un trafic de stupéfiants.

Lors des perquisitions, les autorités ont également mis la main sur 983 grammes de cocaïne, 7.000 euros en espèces et une vingtaine de lingots d’or. En plus de la maire, sept personnes, dont deux de ses frères, ont été placées en garde à vue, faisant éclater au grand jour une affaire qui suscite l’émoi au sein de la communauté locale.

Jamilah Habsaoui, âgée de 46 ans, a été élue maire d’Avallon en mars 2021, après avoir occupé plusieurs postes politiques locaux depuis 2014. Elle a également été conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la région Bourgogne-Franche-Comté. Son implication présumée dans un trafic de drogue constitue un choc pour les habitants de la commune, qui ne s’attendaient pas à un tel scandale.

Cette affaire intervient dans le contexte d’une campagne nationale antidrogue baptisée « Place nette XXL », lancée par le président Emmanuel Macron en mars dernier. Cette opération vise à combattre le trafic de drogue à grande échelle à travers le pays. Les récentes arrestations à Avallon font partie des milliers d’interpellations effectuées dans le cadre de cette campagne, bien que le ministère de la Justice n’ait pas encore fourni de détails sur les suites judiciaires de ces affaires.

Malgré ces efforts pour lutter contre le trafic de drogue, certaines voix s’élèvent pour souligner que des opérations ponctuelles ne suffisent pas à endiguer ce fléau. L’Association française des magistrats instructeurs, par exemple, estime que des mesures plus efficaces et durables sont nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur les communautés locales.

Dans l’attente des développements judiciaires de cette affaire, la commune d’Avallon reste sous le choc de cette découverte qui remet en question la moralité et l’intégrité de ses dirigeants locaux.

Israël annonce une « nouvelle phase » de préparation à la guerre au Liban

L’armée israélienne a récemment déclaré avoir conclu une « nouvelle phase » de préparation à la guerre à sa frontière avec le Liban, alors que les tensions et les échanges de tirs meurtriers avec le Hezbollah persistent.

Dans un communiqué intitulé « Préparation à la transition de la défense à l’attaque », publié sur son site internet, l’armée israélienne a détaillé les mesures prises pour renforcer sa position et sa capacité de réponse en cas de conflit avec le Hezbollah.

Selon le communiqué, cette nouvelle phase de préparation a été menée dans le cadre du commandement nord de l’armée israélienne. Des mesures logistiques ont été mises en place pour permettre la mobilisation rapide des forces de réserve en cas d’urgence, avec l’arrivée rapide sur la ligne de front de tout l’équipement nécessaire pour le combat.

Le commandement nord de l’armée israélienne affirme être capable de convoquer et d’équiper tous les soldats nécessaires en quelques heures, prêts à être déployés pour des missions défensives et offensives.

Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais se sont intensifiés. Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a pris pour cible des positions militaires israéliennes près de la frontière, tandis qu’Israël a riposté par des raids aériens et des frappes ciblées contre des responsables du Hezbollah.

La tension entre Israël et le Hezbollah a atteint un nouveau sommet ces derniers mois, avec des frappes israéliennes contre des cibles au Liban et des réponses du Hezbollah. Ces violences ont causé la mort de centaines de personnes, principalement des combattants du Hezbollah, ainsi que des civils.

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé que l’armée israélienne était prête à faire face à n’importe quel scénario potentiel impliquant l’Iran, tandis que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti que l’Iran riposterait à une frappe attribuée à Israël contre un consulat iranien à Damas.

Cette escalade des tensions soulève de sérieuses préoccupations quant à la possibilité d’un conflit plus large dans la région, mettant en danger la stabilité et la sécurité de toute la région du Moyen-Orient.

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Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

TOUBA : Conflit entre disciples « Baye Guèye » et Petit-Fils du Khalife Général

Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.

Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.

Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.

L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.

Bambey : Une nouvelle ambulance pour le Poste de Santé de Palène

Le poste de santé de Palène, une structure de référence du district sanitaire de Bambey, a été le récipiendaire d’une généreuse donation ce dimanche : une ambulance offerte par l’ONG allemande Hilfe Für Afrika. Cette contribution, estimée à vingt millions de francs CFA, vient renforcer les capacités médicales du département, offrant ainsi une meilleure prise en charge aux habitants de ce village situé dans la commune de Ngogom, département de Bambey.

Cette ambulance constitue une addition précieuse au plateau médical existant, permettant d’améliorer les services de santé et les évacuations sanitaires dans la région. L’ONG allemande, engagée depuis plusieurs années aux côtés du poste de santé de Palène, avait déjà apporté son soutien en contribuant à la construction du bloc infirmerie et à la réhabilitation de la maternité.

Le président du comité de développement sanitaire (CDS) de Palène, Lamine Ndiaye, s’est exprimé avec satisfaction concernant cette donation, soulignant son importance pour la communauté locale. Il a mis en avant le fait que, jusqu’à présent, les évacuations sanitaires du poste de Palène se faisaient par des moyens rudimentaires, soulignant que l’ambulance fournira une solution essentielle à cette problématique, notamment pour les femmes enceintes nécessitant des transferts d’urgence.

Par ailleurs, Lamine Ndiaye a appelé les autorités municipales à prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les infrastructures de santé, notamment en réhabilitant la pharmacie et en construisant un logement pour la sage-femme, dont la prise de fonction est retardée en raison de ce manque d’installation.

Le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom, a exprimé sa gratitude envers les partenaires pour ce don précieux, soulignant son impact positif sur les évacuations sanitaires des cas complexes vers les structures de référence. Il s’est également engagé à intensifier les efforts de la politique communale pour améliorer la prise en charge sanitaire de l’ensemble de la population.

Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

Laurent Gbagbo Annonce sa Candidature Présidentielle en Côte d’Ivoire Malgré son Inéligibilité Actuelle

Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement massif à Agboville, à quelques kilomètres d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette annonce intervient malgré son inéligibilité actuelle, étant donné sa condamnation à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la crise post-électorale.

M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a été acquitté des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette crise par la Cour pénale internationale en 2021. Cependant, il n’a pas encore bénéficié d’une amnistie, ce qui le rend toujours inéligible pour les élections à venir.

Dans son discours, il a dénoncé la vie chère en Côte d’Ivoire et a exprimé son intention de se présenter sous les couleurs du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour l’élection présidentielle de 2025. Il a également affirmé qu’il publierait des documents pour « dire la vérité » sur son affaire dans les prochains jours.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses partisans, qui ont défilé dans les rues d’Agboville en sa faveur. Ils ont exprimé leur soutien indéfectible à leur « président » et ont affirmé leur détermination à le voir remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, comme l’ont montré les résultats modestes du PPA-CI lors des élections locales de 2023. Malgré cela, ses partisans demeurent convaincus de sa capacité à l’emporter.

Cette annonce de candidature intervient dans un contexte politique incertain en Côte d’Ivoire, où aucun poids lourd politique ne s’est encore officiellement déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Tidjane Thiam, leader de l’opposition, devrait être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président actuel, Alassane Ouattara, n’a pas encore confirmé s’il se présenterait pour un quatrième mandat.

Tensions Diplomatiques entre l’Algérie et le Niger : Convoquement d’Ambassadeurs après des Mesures de Rapatriement

Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé samedi avoir convoqué l’ambassadeur du Niger à Alger concernant le « rapatriement des ressortissants nigériens séjournant de manière irrégulière » en Algérie, suite à une mesure similaire prise par Niamey, où l’ambassadeur algérien a été convoqué.

L’Algérie est devenue ces dernières années une destination de transit majeure pour les migrants en situation irrégulière originaires d’Afrique de l’Ouest et centrale, cherchant souvent à rejoindre l’Europe. Depuis 2014, des dizaines de milliers d’entre eux ont été expulsés d’Algérie, selon l’Organisation internationale pour les migrations, suscitant des préoccupations sur les traitements et les conditions de ces expulsions.

Mercredi, le gouvernement nigérien a convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre ce qu’il décrit comme « le caractère violent » des opérations de rapatriement et de refoulement de milliers de migrants ouest-africains par l’Algérie vers le Niger.

En réponse, l’Algérie a rappelé l’existence d’un cadre bilatéral dédié à cette problématique et a réaffirmé son attachement aux règles de bon voisinage, tout en exprimant sa volonté de poursuivre la coordination avec le Niger.

Cependant, des organisations non gouvernementales telles que Médecins Sans Frontières ont dénoncé les traitements inhumains infligés aux migrants, notant que des milliers d’entre eux étaient refoulés chaque mois de l’Algérie et de la Libye vers le Niger voisin. Alger a systématiquement nié ces accusations, les qualifiant de campagnes « malveillantes ».

Ces tensions diplomatiques entre l’Algérie et le Niger soulignent les défis persistants liés à la gestion des flux migratoires dans la région et mettent en lumière la nécessité d’une coopération régionale accrue et d’une approche humanitaire dans le traitement des migrants en situation irrégulière.

Communication en Temps de Guerre et de Crise au Burkina : Le Capitaine Traoré Prend une Décision Majeure

Dans un contexte de tensions persistantes et de défis sécuritaires au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 4 avril dernier a pris une décision significative en attribuant un marché de 500 millions de Francs CFA à l’entreprise IM PRINT pour assurer la communication du pays en période de guerre et de crise.

Selon le communiqué officiel publié à l’issue de la réunion gouvernementale, ce marché se divise en deux lots distincts. Le premier lot, d’un montant de cent millions de FCFA, est dédié à la mise en œuvre d’une communication en temps de crise. Le second lot, d’un montant de quatre cent millions de FCFA, est destiné à la mise en œuvre de la stratégie de communication de guerre.

Cette décision souligne l’importance accordée par les autorités burkinabè à la gestion de la communication dans des périodes délicates et instables. En effet, une communication efficace peut jouer un rôle crucial dans la gestion des crises, en fournissant des informations précises et en maintenant la confiance du public face aux défis sécuritaires et aux incertitudes.

Le choix de l’entreprise IM PRINT pour ce marché démontre la volonté du gouvernement de s’entourer de partenaires expérimentés et fiables pour mener à bien cette mission vitale. La société sélectionnée devra élaborer et mettre en œuvre des stratégies de communication adaptées aux réalités du terrain, tout en tenant compte des besoins spécifiques de la population burkinabè.

Il semble que le capitaine Traoré, en charge de cette initiative, ait été influencé par une citation souvent attribuée à Alain Foka, qui affirme que : « L’histoire de la chasse doit cesser d’être racontée du seul point de vue du chasseur ». Cette citation suggère l’importance de prendre en compte les perspectives et les besoins de toutes les parties prenantes dans la gestion des crises et des conflits.

Cette décision du gouvernement burkinabè marque une étape importante dans la préparation et la gestion des crises, mettant en lumière l’importance cruciale de la communication dans la promotion de la stabilité et de la sécurité nationale.

Agression à Dakar : Un Commerçant Attaqué, une Réponse Citoyenne enflammée

Hier soir, un acte violent a secoué Dakar lorsque des bandits ont attaqué un commerçant sur son scooter, à proximité du pont de Colobane, sur l’autoroute. L’incident, survenu vers 20 heures, a entraîné une réaction citoyenne spectaculaire, avec des passants qui ont bravement intervenu pour secourir la victime et mettre en fuite les agresseurs.

Selon les témoins, le commerçant, se rendant chez lui à Yeumbeul, a été poursuivi par six individus armés, montés sur des motos. Les assaillants ont tenté de dépouiller le commerçant de ses biens, mais ce dernier s’est défendu avec courage. Malheureusement, il a été blessé lors de la confrontation, mais fort heureusement, il n’a pas été dépossédé de la somme de 800 000 F CFA qu’il transportait.

La situation a pris un tournant lorsque des passants à moto sont arrivés sur les lieux et ont immédiatement réagi en défense du commerçant. Face à cette intervention citoyenne, les agresseurs ont pris la fuite, abandonnant l’une de leurs motos sur les lieux de l’incident. En signe de protestation et de dénonciation de cette agression, des citoyens en colère ont incendié la moto des bandits.

Les autorités ont été alertées et une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cette agression. Pendant ce temps, le commerçant blessé, M. Ndiaye, a été emmené à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Heureusement, ses blessures ne sont pas graves et il a pu rentrer chez lui après avoir reçu les premiers soins.

Cet incident a mis en lumière à la fois la bravoure des citoyens sénégalais face à la criminalité, mais aussi les défis persistants en matière de sécurité dans la capitale. Les autorités sont désormais sous pression pour intensifier les efforts visant à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre le crime dans les rues de Dakar.

Brésil : Des Images Choc d’un Homme Ouvrant le Feu en Plein Procès

Des images troublantes ont été rendues publiques cette semaine par le tribunal de São José do Belmonte, dans l’est du Brésil, révélant un homme ouvrant le feu en plein procès sur le meurtrier présumé de son père.

La vidéo de l’incident survenu le 29 novembre dernier montre un homme se levant dans la salle d’audience, armé, et se dirigeant vers l’accusé, assis à gauche. Il tire plusieurs coups de feu et poignarde la victime à la tête avant d’être maîtrisé par les autorités judiciaires.

Selon les rapports, l’homme armé a été identifié comme Cristiano Alves Terto. La victime des coups de feu, Francisco Cleidivaldo Mariano de Moura, était jugée pour le meurtre du père de Cristiano, survenu en 2012.

L’incident aurait été déclenché par un désaccord concernant un âne qui s’était échappé de la propriété de l’accusé. Malgré la violence de l’attaque, aucun autre individu n’aurait été blessé, et la victime a survécu à ses blessures.

Les autorités judiciaires ont placé le tireur en détention provisoire, et aucune date n’a encore été fixée pour une nouvelle audience ou un éventuel procès. Cette escalade de violence au sein même d’une salle d’audience soulève des préoccupations quant à la sécurité des tribunaux et à la nécessité de mesures supplémentaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Israël retire ses troupes du sud de la bande de Gaza, marquant une étape dans les tensions avec le Hamas

Israël a annoncé dimanche le retrait de ses troupes du sud de la bande de Gaza, mettant ainsi fin à des mois de confrontations avec le Hamas, le mouvement islamiste palestinien. Cette décision survient après des périodes de violences et de tensions persistantes entre les deux parties, marquées par des affrontements sporadiques et des échanges de tirs.

La 98e division de commandos de l’armée israélienne a achevé sa mission à Khan Younès, une ville stratégique située dans le sud de la bande de Gaza. Dans un communiqué officiel, l’armée israélienne a précisé que ce retrait visait à se préparer à d’éventuelles opérations futures, sans fournir de détails supplémentaires sur les motifs spécifiques de ce mouvement.

Un responsable militaire israélien a confirmé que toutes les troupes israéliennes avaient quitté le sud de la bande de Gaza, marquant ainsi la fin de cette présence militaire dans la région. Cependant, cette décision intervient dans un contexte complexe où les tensions restent palpables et où de nouveaux développements ne sont pas à exclure.

Les affrontements entre Israël et le Hamas ont été particulièrement intenses dans la région de Khan Younès au cours des derniers mois. Les deux parties ont été impliquées dans des échanges de tirs et des opérations militaires, ce qui a entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels considérables des deux côtés.

Le retrait des troupes israéliennes du sud de la bande de Gaza pourrait être perçu comme un geste visant à désamorcer les tensions et à ouvrir la voie à des efforts de désescalade. Cependant, la situation demeure volatile et le risque de nouveaux affrontements persiste, en raison des divergences fondamentales non résolues entre Israël et les groupes armés palestiniens.

Cette évolution souligne l’urgence d’une solution politique durable au conflit israélo-palestinien, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif et de compromis mutuels pour parvenir à une paix durable dans la région. Alors que les regards se tournent vers l’avenir, la communauté internationale reste engagée dans la recherche de solutions pacifiques pour mettre fin aux décennies de conflit au Moyen-Orient.

Cameroun : Conflit Ouvert entre la Fécafoot et le Ministère des Sports concernant la Nomination du Sélectionneur National

Un bras de fer s’est engagé entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et le ministre des Sports camerounais, Narcisse Mouelle Kombi, suite à la nomination contradictoire de sélectionneurs pour l’équipe nationale.

Le ministre des Sports avait annoncé la nomination du Belge Marc Brys en tant que sélectionneur des Lions indomptables, succédant ainsi à Rigobert Song. Cependant, cette décision a été contestée par la Fécafoot, présidée par Samuel Eto’o, qui a qualifié la nomination de « illégale ».

Dans une réaction rapide, le comité d’urgence de la Fécafoot a autorisé Samuel Eto’o à nommer son propre sélectionneur dans un délai de 72 heures. Cette décision, basée sur des textes officiels de la Fécafoot, entre en conflit direct avec la nomination du ministère des Sports.

Le Belge Marc Brys avait été choisi pour prendre en charge l’équipe nationale de football, mais la Fécafoot conteste cette nomination, affirmant que la gestion sportive des sélections relève de sa compétence exclusive, selon un décret présidentiel.

Ce différend met en lumière les tensions persistantes entre la Fécafoot et le ministère des Sports, exacerbées par des rivalités politiques et institutionnelles. Alors que le ministère des Sports semble avoir exercé son autorité en nommant un sélectionneur, la Fécafoot, dirigée par Samuel Eto’o, défend farouchement ses prérogatives dans la gestion du football national.

Dans cette atmosphère de conflit ouvert, l’avenir du poste de sélectionneur national reste incertain. Les observateurs du football camerounais surveillent de près l’évolution de cette situation, alors que les enjeux sportifs et politiques se mêlent dans ce différend entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

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