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Korité 2024 : L’ASPA Révèle la Date, mais avec une Note de Prudence

Cependant, le mardi 09 avril 2024, la situation évoluera. La lune se couchera à 20h21, soit 58 minutes après le coucher du soleil. À ce moment-là, elle aura une durée de visibilité de 25 heures et 2 minutes, avec une surface éclairée d’environ 1,6% et une altitude de 12,4°. Ainsi, le croissant lunaire sera observable à l’œil nu au Sénégal, ainsi que dans d’autres régions d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, à condition que le ciel soit dégagé.

Le mercredi 10 avril 2024, la lune sera facilement visible partout dans le monde, avec une surface éclairée de 5%, se couchant à 21h24 au Sénégal, soit environ 2 heures après le coucher du soleil. Cependant, l’ASPA souligne que cette observation tardive pour un premier croissant lunaire est inhabituelle et invite donc à la prudence.

Ousmane Diagne, Ministre de la Justice : Un Juge Indépendant et Compétent selon Alioune Tine

La nomination d’Ousmane Diagne au poste de ministre de la Justice a suscité des réactions positives, notamment celle d’Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center et expert indépendant sur les droits de l’homme. Dans un témoignage éloquent, Alioune Tine a loué les qualités d’indépendance et de compétence du nouvel ministre de la Justice, basant ses propos sur une anecdote personnelle significative.

Alioune Tine a révélé que lorsqu’il a été arrêté de manière arbitraire en janvier 2012 par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, c’est Ousmane Diagne, alors procureur de la République, qui a refusé de l’inculper. Cette action courageuse de la part de Ousmane Diagne, selon Alioune Tine, démontre son intégrité et son engagement envers la justice indépendante.

L’expert indépendant a également rappelé une anecdote publiée à l’époque dans le quotidien sénégalais Le Quotidien, où il était titré que les autorités devraient s’occuper de leurs propres affaires plutôt que de persécuter des individus sans fondement. Cette anecdote, selon Alioune Tine, témoigne de la position ferme de Ousmane Diagne en faveur de l’État de droit et de la protection des droits des citoyens, même dans des situations politiquement sensibles.

Alioune Tine a conclu son témoignage en exprimant son estime, son respect et son admiration pour Ousmane Diagne, affirmant qu’il lui souhaite pleinement succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles. Cette reconnaissance de la part d’un expert renommé en matière de droits de l’homme souligne l’importance de l’indépendance judiciaire et du respect des droits fondamentaux dans la gouvernance démocratique du Sénégal.

La nomination de Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice représente une étape importante dans sa carrière professionnelle, et sa réputation d’intégrité et de compétence lui confère une légitimité certaine dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités.

Birame Diop : Le Nouveau Ministre des Forces Armées

Dans le cadre du nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Birame Diop, a été nommé ministre des Forces Armées, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière militaire et politique.

Le Général de Corps Aérien Birame Diop apporte avec lui plus de 30 ans d’expérience au sein des Forces Armées Sénégalaises, ainsi qu’une expertise internationale reconnue. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé des postes de haute responsabilité tant au niveau national qu’international. En tant que Conseiller Militaire au département des Opérations de la Paix de l’ONU, il a démontré sa capacité à gérer des situations complexes et délicates sur la scène internationale.

Son parcours professionnel impressionnant comprend des fonctions telles que Chef d’État-Major Général des Forces Armées Sénégalaises, Conseiller pour la Sécurité Nationale du Président du Sénégal, et Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air. Il a également joué un rôle crucial en tant que Chef adjoint puis Chef des Opérations Aériennes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUC). Sa contribution à la promotion de la paix et de la stabilité dans des régions en conflit a été saluée à l’échelle internationale.

Le nouveau ministre des Forces Armées est également un diplômé de renom, ayant étudié à l’École Royale de l’Air du Maroc, à l’Université de l’Air des États-Unis, et à l’École de Guerre de la France. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international et sa capacité à interagir avec des partenaires multinationaux.

La nomination de Birame Diop en tant que ministre des Forces Armées témoigne de la confiance placée en lui par le président Sonko pour diriger un secteur crucial de l’appareil d’État. Son leadership éclairé, son expérience militaire et sa vision stratégique seront des atouts précieux pour relever les défis sécuritaires et défendre les intérêts nationaux du Sénégal sur la scène internationale.

Yacine Fall, Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Les Félicitations Appuyées de Oulimata Sarr

La nomination de Yacine Fall en tant que ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux acteurs politiques et sociaux, notamment Oulimata Sarr, présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) et ancienne ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan. Dans un geste de reconnaissance, elle a adressé ses félicitations à Yacine Fall, soulignant son expertise reconnue et son engagement envers le développement.

Oulimata Sarr a exprimé ses vives félicitations à Yacine Fall via un tweet, saluant sa nomination à un poste de grande importance au sein du gouvernement sénégalais. Elle a qualifié Yacine Fall de « numéro 1 du Gouvernement », mettant en lumière son engagement inébranlable et son expertise mondiale dans les domaines clés du développement, de l’économie et de l’autonomisation des femmes.

La réaction positive de Oulimata Sarr souligne l’importance de cette nomination pour le pays et témoigne de la confiance envers les compétences de Yacine Fall pour relever les défis liés à la diplomatie et à l’intégration africaine. En effet, en tant que ministre des Affaires Étrangères, Yacine Fall sera chargée de promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et de renforcer les liens avec les pays partenaires et les organisations régionales et internationales.

L’expertise reconnue de Yacine Fall dans les domaines du développement et de l’économie, ainsi que son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes, font d’elle une candidate idéale pour ce poste stratégique. Sa nomination offre également une opportunité précieuse de mettre en avant les priorités du Sénégal en matière de coopération internationale, de commerce et d’investissement, tout en renforçant sa position en tant qu’acteur clé sur la scène africaine et mondiale.

En conclusion, la réaction chaleureuse de Oulimata Sarr témoigne de l’optimisme entourant la nomination de Yacine Fall et souligne l’importance de son rôle dans la promotion des intérêts du Sénégal à l’échelle internationale. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de Yacine Fall et offre une occasion précieuse de contribuer de manière significative au rayonnement et au développement du pays sur la scène mondiale.

Cimenterie à Bargny : Marieme S. Ndiaye Plaide en Faveur de la Population Devant le Chef de l’État

Dans un plaidoyer éloquent, Marieme S. Ndiaye a récemment attiré l’attention du Chef de l’État sur les préoccupations environnementales et sociales liées au projet de construction d’une usine de fabrication de ciment dans la commune de Bargny. Son intervention, au nom de la population locale, met en lumière les défis auxquels est confrontée cette communauté déjà éprouvée par une série d’impacts environnementaux négatifs.

Bargny, une localité déjà marquée par la présence de la cimenterie de Sococim, le central à charbon, le port minéralier et Vraquier, subit selon Marieme S. Ndiaye, un « uppercut environnemental » qui affecte gravement la vie quotidienne des habitants, en particulier des femmes. Elle souligne que ces dernières, en raison de la détérioration de leur environnement, sont devenues vulnérables et voient leur qualité de vie considérablement affectée.

En tant que membre de la Coalition Diomaye Président, Marieme S. Ndiaye exprime son opposition catégorique au projet de construction de la cimenterie, craignant que Bargny ne soit tout simplement rayée de la carte si cette initiative voit le jour. Elle en appelle alors au Chef de l’État pour intervenir et protéger les intérêts et le bien-être de la population de Bargny.

La mobilisation de la communauté autour de ces préoccupations est également illustrée par l’organisation d’une audience publique, prévue pour le lundi 08 avril 2024 au Centre socio-culturel Ndiouga Dieng de Bargny. Cette initiative vise à permettre à la population locale de faire entendre sa voix et de participer activement au processus de validation du rapport d’étude d’impact environnemental et social du projet de cimenterie.

Cette démarche souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la protection de l’environnement et la défense des droits des communautés locales. À travers leurs actions, Marieme S. Ndiaye et les habitants de Bargny mettent en lumière les enjeux cruciaux liés à la préservation de l’environnement et à la sauvegarde des moyens de subsistance des populations locales, et appellent à une prise de conscience et à des mesures décisives pour garantir un avenir durable pour tous.

Donald Trump se Compare à Nelson Mandela : Une Comparaison Saisissante et Controversée

En pleine tourmente judiciaire, Donald Trump a récemment suscité l’étonnement en s’auto-proclamant le « Mandela des temps modernes ». Cette déclaration audacieuse est survenue après que le juge Juan Merchan a imposé des restrictions de parole à l’ancien président américain, que Trump a qualifiées de partialité manifeste. Dans un message diffusé sur Truth Social, Trump a vivement critiqué la décision du juge, la qualifiant de violation de la loi et de la Constitution.

La comparaison avec Nelson Mandela, icône de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, a immédiatement attiré l’attention des observateurs. Mandela, qui a passé 27 ans en prison avant de devenir le premier président noir de l’Afrique du Sud, est célèbre pour son engagement indéfectible en faveur de la justice et de l’égalité, symbolisant la réconciliation et le pardon dans un contexte de division raciale profonde.

Trump, actuellement confronté à des inculpations dans quatre affaires pénales, a établi un parallèle entre son expérience et celle de Mandela, insinuant une persécution politique similaire. Cette comparaison audacieuse a suscité des réactions variées, reflétant les divisions politiques profondes aux États-Unis. Certains observateurs ont exprimé leur scepticisme voire leur moquerie face à cette affirmation.

L’opposition démocrate a réagi avec ironie à la déclaration de Trump, soulignant son égocentrisme manifeste. Jasmine Harris, porte-parole d’un candidat démocrate, a qualifié cette comparaison de preuve supplémentaire de l’auto-centration de Trump. Cette critique met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante aux États-Unis, où les comparaisons historiques et les déclarations controversées alimentent régulièrement le débat public.

Cette rhétorique employée par Trump dans sa défense personnelle et politique soulève des questions fondamentales sur la nature de la liberté d’expression et de la justice dans le contexte actuel. Alors que l’ancien président continue de naviguer dans les eaux tumultueuses de la politique américaine, ses comparaisons audacieuses continueront sans doute de susciter des débats enflammés et des réactions vives dans l’arène politique.

Rwanda: «Si la France avait été convaincue des risques d’un génocide, elle aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière»

Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d’Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n’en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c’est le général Jean Varret. 

De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d’alerter, de s’opposer, mais il n’a pas été entendu. Il a même été mis à l’écart. C’est ce qu’il raconte à RFI, à l’occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.

RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n’en a pas eu la volonté. Vous n’étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire. 

Général Jean Varret : C’est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s’appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c’est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s’est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d’un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. 

Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ? 

Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s’appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j’ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d’un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m’en a fait part dès que j’ai pris mes fonctions, au travers d’écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l’année 1990. Et là, il m’a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m’avaient convaincu. J’ai multiplié les allers-retours. Je crois qu’en l’espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j’ai pu constater que René Galinié avait raison. 

Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?

René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m’a dit, le gouvernement français – enfin, l’équipe dirigeante française – considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m’a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu’au jour, très tôt d’ailleurs, autour du deuxième voyage que j’ai fait, où le chef d’état-major m’a demandé d’aller à une réunion qu’il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j’ai dit : « Mais la coopération militaire française n’est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l’ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s’il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d’état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d’accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c’est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l’armée rwandaise, l’armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »

Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »

Oui, c’est la phrase exacte, je l’ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »

Vous prévenez Paris de cet entretien ?

Alors, évidemment, je prenais l’avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m’avait déjà reçu pour me demander différents apports d’armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l’ambassadeur, qui s’appelle monsieur Martre à l’époque, je lui dis ce que je viens d’entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L’ambassadeur me dit : « Allez-y, je n’ai pas le temps d’y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. »  D’abord, il n’a pas été vidé. Je ne sais pas s’il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu’il trouvait que ce n’était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l’avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j’adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l’état-major particulier du président. 

Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ? 

Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j’ai tort. On ne me dit pas que c’est faux. Apparemment, on n’en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m’en a fait allusion. 

Est-ce qu’il y a d’autres situations qui vous ont alarmé ? 

Oui, parce qu’après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c’est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l’état-major particulier du président français s’accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.

Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?

Je ne sais pas s’ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l’a dit. On l’a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l’a dit par écrit. Mais on n’est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d’Orsay qui s’appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n’a pas été écouté. Galinié et moi, nous n’avons pas été écoutés. Je pense qu’on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n’étaient pas audibles.

Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l’attitude que vous tenez et quel est l’accueil que vous recevez ? 

Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d’Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c’était moi) et puis le représentant de l’Élysée, le chef d’état-major (ou son adjoint) de l’état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l’apport, du renfort, de l’aide qu’on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n’est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».

Au bout d’un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m’enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c’est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C’est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j’apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c’est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j’ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l’écoutez pas.

Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d’apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J’appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n’ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l’Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »

Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d’être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j’ai volontairement fermé toutes les informations que j’avais, fermé [cessé] de m’intéresser au Rwanda. Si ce n’est que, quand le génocide s’est déclenché, j’ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j’ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n’avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n’ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n’en sais rien, mais pour moi, l’affaire se conclut comme cela. 

Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ? 

Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l’état-major particulier du président. 

Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n’ont-elles pas été entendues ? 

Je pense simplement que je n’étais pas audible. Parce que je m’apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C’est-à-dire le Quai d’Orsay, la Défense, l’état-major particulier. C’est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n’étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m’avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c’était permettre à la France d’avoir, à l’ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu’on appelait « les pays du champ », et d’avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l’école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l’Ouganda. 

C’était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?

Oui, et personne autre que moi, à l’époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre. 

Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c’est parce qu’il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand. 

Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu’on n’était pas d’accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n’osait pas lui dire qu’il partait sur une fausse route.

Le général Jean Varret a signé un livre d’entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes. 

Rwanda: refaire société, 30 ans après le génocide

Les commémorations des trente ans du génocide des Tutsis commencent ce 7 avril au Rwanda. Trois décennies après l’horreur, les blessures invisibles restent présentes. Certaines se sont même transmises à la génération suivante. Entre parole et justice, soin et création artistique, RFI était en édition spéciale ce dimanche pour évoquer les voies empruntées par les Rwandais afin de refaire société. Une édition spéciale à réécouter dans cet article. 

Mushubati, sur les hauteurs du lac Kivu au Rwanda. Léoncie est une rescapée de 65 ans. Elle s’interroge sur le silence. Son silence. Celui qu’elle a longtemps gardé auprès de ses enfants et petits-enfants. « Ce qui nous a poussé à ne pas raconter notre histoire à nos enfants, c’est parce qu’on était blessés par les traumatismes du génocide. Mais j’ai réalisé que nous, les plus âgés, on a échoué avec nos enfants, avec nos petits-enfants, on a échoué. » Léoncie fait partie des femmes, jeunes, rescapés ou non qui passent par la salle d’ateliers d’Émilienne Mukansoro, installée en bas de sa maison familiale. La psychothérapeute accompagne de nombreux groupes, notamment sur les questions de mémoire du génocide et de transmission entre générations.

Cette transmission reste difficile pour les générations qui ont vécu les massacres : beaucoup choisissent de se taire pour protéger les plus jeunes de la vérité. « On a choisi de se taire, raconte Émilienne Mukansoro, croyant que c’est une façon de protéger les enfants, les jeunes… mais le silence n’empêche pas la transmission. Le silence n’empêche pas que les jeunes absorbent des choses. » La vérité, selon la psychothérapeute, doit être racontée : « Les jeunes ont besoin de poser des questions à leurs aînés. Et les aînés ont le devoir de répondre, de ne pas les laisser dans quelque chose d’abstrait. Et je me dis que c’est de là que les jeunes tireront la force de continuer leur vie. »  

Ces jeunes nés après le génocide représentent désormais près de 65% de la population. Ils brisent parfois le silence et cherchent à connaître leur passé, à l’écoute des conversations derrière les portes, les fenêtres, pour récolter des bribes de vérité sur l’histoire de leur famille.

Panser les blessures invisibles

Le deuil, trente ans après, reste parfois complexe. Car les corps des proches n’ont pas toujours été retrouvés. Les tueurs n’ont pas toujours dit où ils les avaient laissés. À 84 ans, Azela Nyirangirumwami habite désormais dans le village d’Otava, dans le district de Huye, dans l’une des quatre maisons construites par le gouvernement pour accueillir des rescapés âgés qui ont perdu toute leur famille. L’ignorance du lieu où ses proches sont morts reste omniprésente. « Je n’ai pas pu enterrer les miens, confie-t-elle, D’autres ont pu enterrer leurs proches, avoir des veillées, pas moi. Des membres de ma famille ont été jetés dans les rivières, on m’a dit que mon mari avait été tué à Kibuye, mon fils à Kibungo. Toujours, j’y pense, c’est douloureux, mais tout a une fin. »

Trente ans après le génocide, les blessures de la société rwandaise ne sont pas encore refermées. À Kigali, le révérend Antoine Rutayisire, pasteur à la retraite de l’Église anglicane, en témoigne. Lui-même est rescapé. « Le Rwanda donne une apparence de rétablissement. Il y a une guérison visible. Extérieurement, le pays s’est reconstruit très rapidement, mais les cœurs prennent plus de temps. Ça prend du temps de reconstruire la confiance entre les gens qui hier étaient meurtriers, les autres étaient victimes, ça prendra du temps, peut-être deux ou trois générations. Il y a encore des blessures cachées. »

Frank Kayitare, représentant de l’ONG Interpeace au Rwanda, partage son analyse : trente ans, à l’échelle des cœurs et de la santé mentale, c’est peu. « Si vous regardez comment le génocide a été commis… des voisins qui tuaient leurs voisins, des professeurs qui ont tué leurs élèves, des médecins qui ont tué leurs patients, il y a même eu des meurtres intra-familiaux. Donc guérir de ce genre de crimes n’est pas quelque chose qui peut se faire rapidement. »

Vivre ensemble à nouveau

Quelle piste pour soigner ces blessures ? « S’il s’agit d’un génocidaire ou de sa famille, explique Frank Kayitare, il faut d’abord traiter, extérioriser la honte, la peur, la culpabilité.  Pour qu’ils puissent s’ouvrir aux rescapés. Les rescapés, eux, doivent faire face aux agresseurs, parler de ce qu’ils ressentent. Certains d’entre eux ont encore besoin de réponses parce qu’ils ne savent pas où leurs proches ont été enterrés. Ils doivent donc faire face aux bourreaux et leur poser des questions difficiles. »

Marie Claire Uwamahoro est la représentante de l’association Ibuka dans la zone de Tumba, là où exerçait le Docteur Sosthène Munyemana. Le gynécologue a été condamné à 24 ans de prison aux assises françaises pour son implication dans le génocide. La justice explique Mme Uwamahoro, est incontournable pour la reconstruction des victimes et du pays : « Nous avons suivi le procès mais de loin. Sa condamnation n’est pas à la hauteur des crimes qu’il a commis. Mais le fait qu’il ait été reconnu coupable, ça nous a rendu heureux.

« Personnellement, je crois qu’il aurait dû être condamné à la perpétuité pour ce qu’il nous a fait. Attendre aussi longtemps son arrestation, poursuit la représentante d’Ibuka, ça a été une forme de torture pour nous. Savoir qu’il a pu vivre librement toutes ces années, c’est de la torture. Mais finalement, il a été arrêté et jugé, donc je suis heureuse de cela. »

Le génocide de 1994 au Rwanda a ceci de particulier qu’il a été un génocide de proximité. De fait, il faut bien continuer à vivre dans les villages, sur les collines, les uns à côté des autres, quand les génocidaires condamnés sortent de prison et retournent dans leurs communautés. Comment vivre ensemble ? Comment aider les uns et les autres et rendre supportable cette situation ? Des ONG comme Interpeace ou comme l’association AMI (Association Modeste et Innocent) organisent par étapes des formes de sociothérapie, des groupes de parole, pour que victimes, bourreaux et familles engagent le dialogue.

Réécoutez notre édition spéciale présentée par Julien Coquelle-Roëhm, avec Assumpta Mugiraneza, co-fondatrice et directrice du centre Iriba, Eugène Rutembesa, psychologue clinicien et universitaire, Jean Hatzfeld, journaliste et écrivain, Paul Simon Handy, directeur du bureau régional Afrique de l’Est de l’Institut d’études de sécurité (ISS) et Christophe Boisbouvier, journaliste au service Afrique à RFI.

Mouhamadou « Vieux Lo » Lo : Un Philanthrope au Service de la Grande Mosquée de Dagana

Dans une démonstration éloquente de solidarité et d’engagement envers sa communauté, Mouhamadou Lo, plus familièrement appelé « Vieux Lo » et connu comme le coordonnateur du mouvement Yaakaar, a récemment marqué les esprits en tant que bienfaiteur généreux de la Grande Mosquée de Dagana. Son geste philanthropique consiste à mettre à disposition un équipement de sonorisation dernier cri d’une valeur de 2 millions de francs CFA, répondant ainsi à un besoin crucial de la communauté.

Cet équipement de sonorisation de pointe, comprenant des haut-parleurs de qualité supérieure, des microphones de haute technologie et un amplificateur professionnel, résout un problème persistant qui affligeait la communauté depuis près d’une décennie. Son don, accueilli avec gratitude par les habitants de Dagana et sous la direction de l’imam ratib de la région, répond à un besoin essentiel lors des événements religieux majeurs tels que les gamous, les ziarras, ainsi que les célébrations de la Tabaski et de la korité.

Mouhamadou Lo, par ce geste de générosité, démontre son engagement indéfectible envers le bien-être et le développement de sa communauté. Ce n’est pas la première fois qu’il apporte son soutien à Dagana, et certainement pas la dernière. En effet, ce don s’inscrit dans une série d’actions philanthropiques passées et futures visant à améliorer la qualité de vie des habitants de la région.

Au-delà de sa contribution matérielle, Mouhamadou Lo incarne des valeurs de solidarité, d’altruisme et de responsabilité envers autrui. Son dévouement envers sa communauté témoigne du pouvoir transformateur de l’action individuelle dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

À travers cet acte de générosité, Mouhamadou Lo renforce le lien social et la cohésion communautaire à Dagana, laissant ainsi un héritage durable de bienveillance et de soutien mutuel. Son exemple inspirant rappelle à chacun le potentiel qu’a chaque individu de faire une différence significative dans la vie de sa communauté, et illustre la valeur inestimable de la solidarité dans la promotion du progrès et du développement local.

Dr Cheikh Tidiane Dièye : Un Expert Technocrate au Service de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Le paysage politique sénégalais voit l’arrivée d’une nouvelle figure éminente dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec la nomination du Dr Cheikh Tidiane Dièye au poste de ministre dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination fait suite à une série de changements au sein du département ministériel, maintenant rebaptisé ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, sous la présidence du récemment élu Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Ziguinchor, le Dr Cheikh Tidiane Dièye, âgé de 52 ans, a tracé son chemin dans le monde académique et politique avec une dévotion envers le développement africain. Ayant débuté ses études à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et poursuivi avec un doctorat en études de développement en Suisse, il a accumulé une expertise précieuse dans la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Sa carrière illustre un engagement profond envers son pays, marqué par son rôle de coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales à l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il fonde le Centre Africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID), où il exerce toujours en tant que directeur exécutif.

Sur le plan politique, le Dr Dièye a lancé la plateforme ‘’Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg « , avec pour objectif de promouvoir un changement politique profond et positif. Il est également membre fondateur de plusieurs coalitions politiques influentes, telles que YAW, F24 et LACOS.

Ayant été candidat à l’élection présidentielle de 2024 et ayant soutenu le président Bassirou Diomaye Faye, choisi par Ousmane Sonko, le Dr Dièye apporte une perspective politique riche et une expérience académique solide à son nouveau poste de ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Face aux défis majeurs de l’accès à l’eau potable et de la gestion des inondations, le Dr Dièye se montre conscient des enjeux à venir. Il exprime sa gratitude pour sa nomination et s’engage à travailler avec intégrité et compassion pour le bien-être du peuple sénégalais.

Avec des objectifs ambitieux pour atteindre l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030, le Dr Cheikh Tidiane Dièye entreprend une mission cruciale pour garantir un avenir prospère et durable pour le Sénégal dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Momath Talla Ndao : Un Expert Confirmé au Service de l’Urbanisme et du Logement

La nomination de Momath Talla Ndao en tant que Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et du Logement au sein du premier gouvernement de l’ère du président Bassirou Diomaye Faye a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux Kaffrinois, qui voient en lui « un digne fils de Kaffrine, un travailleur et un modèle » pour les jeunes générations.

Né le 13 avril 1980 à Dioly Mandah, village de la commune de Diokoul dans la région de Kaffrine, Momath Talla Ndao partage non seulement la même année de naissance que l’actuel président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, mais aussi une détermination et un engagement à servir sa communauté. Après avoir commencé son parcours scolaire dans son village natal, il a poursuivi ses études à Kaffrine, obtenant son baccalauréat à Ziguinchor.

C’est à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qu’il s’est distingué en s’inscrivant au département de géographie et en obtenant une maîtrise, se spécialisant dans des domaines tels que la décentralisation et la gouvernance territoriale, la gestion urbaine et l’aménagement du territoire.

Momath Talla Ndao est loué par ses pairs pour ses qualités humaines : modeste, travailleur, jovial et socialement engagé. Doté d’un capital expérience conséquent, il a acquis une expertise environnementale solide au fil d’une carrière diversifiée au sein de différentes organisations nationales et internationales.

Sa trajectoire professionnelle l’a conduit à occuper des postes de responsabilité au sein du Centre de suivi écologique en tant que chercheur, ainsi qu’à la Direction des collectivités territoriales et au Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) en tant qu’expert en décentralisation et gouvernance territoriale.

De plus, il a exercé en tant que consultant à l’Agence française de développement (AFD), où il était chargé de l’appui à l’opérationnalisation du système de suivi-évaluation national pour le volet adaptation au changement climatique.

Ainsi, c’est avec une expertise confirmée et un engagement sans faille envers le développement urbain durable que Momath Talla Ndao occupe désormais un poste clé dans ce nouveau gouvernement de la troisième alternance. Sa nomination promet une gestion efficace et éclairée des enjeux cruciaux de l’urbanisme et du logement au Sénégal, au service du bien-être et de l’épanouissement des citoyens sénégalais.

Lutte contre le tabagisme chez les jeunes : Le Forum civil interpelle le nouveau gouvernement

Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.

Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.

Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.

Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.

En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.

Nommé Ministre de la Fonction Publique : Les engagements d’Olivier Boucal

Dans un message empreint de gratitude et d’engagement, Olivier Boucal a réagi à sa nomination en tant que Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public. Affirmant son honneur et sa satisfaction face à cette nouvelle responsabilité, il a également souligné la portée de cette mission et son engagement à la mener à bien.

« Chers compatriotes d’ici et de la diaspora, c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public, » a-t-il exprimé dans son message.

Considérant pleinement le poids de la responsabilité qui lui incombe désormais, Olivier Boucal a affirmé rester engagé envers cette mission, la qualifiant d' »exaltante et patriotique ». Il a également appelé les Sénégalais à unir leurs prières pour la réussite collective de la nation.

Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane Sonko, pour la marque de confiance qui lui a été accordée.

Cette nomination reflète non seulement la confiance placée en Olivier Boucal par les plus hautes instances de l’État, mais également son engagement envers le service public et le bien-être de la nation sénégalaise. Il est maintenant appelé à traduire ces paroles en actions concrètes, en travaillant à l’amélioration et à la réforme de la fonction publique pour le bénéfice de tous les citoyens.

Cette nouvelle étape dans la carrière d’Olivier Boucal représente une opportunité importante pour contribuer au développement et à l’efficacité du service public au Sénégal. En tant que Ministre, il aura la responsabilité de veiller à ce que les intérêts des citoyens soient au cœur de toutes les décisions et initiatives prises dans son ministère.

Les Comparaisons Fantaisistes de Donald Trump : Un Mandela des Temps Modernes ?

L’ancien président américain Donald Trump continue de faire parler de lui, non seulement pour ses ennuis judiciaires en cours, mais aussi pour ses comparaisons extravagantes. Récemment, il s’est qualifié de « Mandela des temps modernes », une comparaison qui a suscité des critiques acerbes du camp démocrate, et à juste titre.

Dans une ère où les réseaux sociaux sont devenus son principal moyen de communication, Trump a alimenté la controverse en publiant sur son réseau Truth Social une diatribe contre un juge et en se comparant à l’icône de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela. Cette comparaison, bien que choquante pour beaucoup, semble être une tentative désespérée de Trump pour minimiser la gravité de ses ennuis judiciaires.

En effet, Trump est actuellement confronté à quatre affaires pénales, dont certaines pourraient le conduire en prison. Parmi les accusations figurent des paiements douteux à une actrice de films pour adultes et des tentatives présumées d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Ces accusations sont loin d’être anodines et nécessitent une attention sérieuse de la part des tribunaux.

Pourtant, au lieu de faire face à ces accusations avec sérieux et dignité, Trump préfère se livrer à des comparaisons fantaisistes. La publication d’un faux croquis d’audience où il est représenté assis à côté de Jésus-Christ est une autre illustration de son égocentrisme déconcertant.

L’équipe du président Joe Biden n’a pas tardé à réagir à ces comparaisons. Jasmine Harris, porte-parole de Biden, a raillé Trump pour son égocentrisme et son manque de sens des réalités. Elle a souligné l’absurdité de comparer ses propres ennuis judiciaires à ceux de Mandela, un homme qui a sacrifié sa liberté pour la lutte contre l’oppression.

Cette série de comparaisons fantaisistes ne fait que souligner le décalage entre la réalité des accusations pesant sur Trump et sa perception déformée de lui-même. Plutôt que d’accepter la responsabilité de ses actes et de faire face à la justice, Trump préfère se réfugier dans un monde d’illusion où il est le héros.

Les comparaisons de Trump avec des figures historiques telles que Mandela et Jésus-Christ sont non seulement absurdes mais aussi offensantes pour ceux qui ont réellement lutté pour la justice et la liberté. Il est grand temps que Trump abandonne ses fantasmes et fasse face aux conséquences de ses actions dans le monde réel.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

L’Espérance de Tunis accède aux demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique

L’Espérance de Tunis a validé son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique de la CAF dans un match tendu face à l’ASEC Mimosas, s’assurant ainsi une place dans le carré d’as de la compétition continentale.

Dans un affrontement marqué par une forte intensité, les Tunisiens ont fait preuve de détermination lors du match retour à Abidjan, après un premier match nul à domicile. Malgré des tentatives de part et d’autre pour ouvrir le score, le temps réglementaire s’est soldé sur une impasse, avec un score de 0-0.

C’est lors de la séance fatidique des tirs au but que l’Espérance a su se montrer la plus efficace. Avec une précision redoutable, les Tunisiens ont réussi à convertir quatre penalties, tandis que leurs adversaires ivoiriens n’en inscrivaient que deux, scellant ainsi leur qualification avec un score final de 4-2.

Cette victoire représente un moment historique pour l’Espérance de Tunis, qui rejoint désormais les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique, aux côtés de certains des plus grands noms du football continental.

Pour les supporters passionnés de l’équipe tunisienne, cette qualification est une source de fierté et de satisfaction, témoignant de la force et de la détermination de leur équipe. Alors que la compétition atteint son stade décisif, l’Espérance se prépare à affronter de nouveaux défis pour tenter de décrocher le précieux titre de champion d’Afrique.

Dans un continent où le football est bien plus qu’un simple sport, l’Espérance de Tunis incarne l’esprit de compétition, l’excellence et la passion qui animent les terrains de football africains. Les Tunisiens célèbrent cette réussite et continuent de soutenir leur équipe alors qu’elle se lance à la conquête de nouveaux sommets dans la Ligue des Champions d’Afrique.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris : La Dépouille attendue ce Mardi au Sénégal

L’ancien Premier Ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est décédé hier à Paris, plongeant le pays dans le deuil. La cérémonie de levée du corps se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille de l’ancien Premier Ministre est attendue au Sénégal le mardi prochain, à 14h25. Pour l’instant, la date de l’enterrement n’a pas été rendue publique.

Cette annonce a profondément ému le Sénégal, où Mahammed Boun Abdallah Dionne était respecté et apprécié pour son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement du pays. Son décès laisse un vide dans la sphère politique sénégalaise et dans le cœur de nombreux citoyens.

Des hommages et des témoignages de sympathie affluent déjà de toutes parts, illustrant l’impact positif qu’a eu Mahammed Boun Abdallah Dionne tout au long de sa carrière politique. Sa contribution au développement économique et social du Sénégal restera gravée dans les mémoires, et son héritage perdurera à travers les projets et les réalisations qu’il a initiés.

Médvedev Accuse Macron de l’Attaque de Krasnogorsk : Macron Réfute Catégoriquement les Allégations

Une escalade verbale a éclaté entre l’ancien président russe Dmitri Medvedev et le président français Emmanuel Macron, suite aux accusations de Medvedev selon lesquelles Macron serait impliqué dans l’attaque meurtrière de Krasnogorsk.

Dans une déclaration sur sa chaîne Telegram, Dmitri Medvedev a affirmé sans équivoque que Macron, ainsi que d’autres dirigeants occidentaux, étaient les « parrains » de l’attaque tragique qui a coûté la vie à 140 personnes le 22 février dernier. Il a remis en question le rôle présumé du groupe Etat islamique, affirmant qu’aucun symbole religieux n’avait été observé lors de l’attaque, suggérant ainsi que l’incident avait d’autres motifs cachés.

Ces accusations ont immédiatement suscité une réaction de la part d’Emmanuel Macron, qui les a qualifiées de « ridicules » et a déclaré qu’elles étaient dépourvues de sens. Macron a souligné que les allégations de Medvedev étaient une « manipulation de l’information » faisant partie des tactiques de guerre actuelles employées par la Russie.

La tension entre la Russie et la France s’intensifie à mesure que les deux pays se retrouvent impliqués dans des échanges de déclarations accusatoires. Alors que la Russie maintient ses accusations, Macron réfute catégoriquement toute implication de la France dans l’attaque de Krasnogorsk.

Cet incident souligne les tensions persistantes entre la Russie et les pays occidentaux, exacerbées par des accusations mutuelles et des confrontations verbales. Alors que les deux parties s’accusent mutuellement, la vérité sur l’attaque de Krasnogorsk reste sujette à spéculation et à controverse.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le Sénégal en Deuil

Le Sénégal pleure la perte de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre, survenue hier à Paris. L’annonce de son décès a profondément ému le pays, rappelant le souvenir d’un homme dévoué à son pays et à son peuple.

Né en 1959 à Dagana, dans le nord du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne a consacré sa vie à servir son pays. Diplômé en économie et en gestion, il a occupé plusieurs postes de responsabilité avant de devenir Premier Ministre en 2019, sous la présidence de Macky Sall.

Sa disparition laisse un vide immense dans la sphère politique sénégalaise. Durant son mandat de Premier Ministre, il a œuvré sans relâche pour le développement économique et social du pays, mettant en œuvre des réformes ambitieuses pour stimuler la croissance et améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

La nouvelle de sa mort a suscité une vague d’émotion à travers le pays. De nombreux hommages lui ont été rendus, saluant sa vision, son dévouement et son engagement envers le Sénégal. Les témoignages affluent de toutes parts, soulignant son intégrité, sa droiture et son sens du devoir.

La cérémonie de levée se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris, où il est décédé. La dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne sera rapatriée au Sénégal le mardi suivant, à 14h25. La date de l’enterrement n’a pas encore été rendue publique, mais le pays tout entier se prépare à rendre un dernier hommage à cet homme d’État exceptionnel.

En cette période de deuil national, le Sénégal se souviendra toujours de Mahammed Boun Abdallah Dionne comme d’un patriote dévoué, dont l’héritage perdurera à travers les générations. Son engagement envers son pays et son peuple restera gravé dans les mémoires, inspirant les générations futures à poursuivre sa vision d’un Sénégal prospère et uni.

La nation tout entière exprime ses condoléances les plus sincères à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Mahammed Boun Abdallah Dionne restera à jamais dans le cœur de chaque Sénégalais, symbole de courage, d’intégrité et de détermination. Que son âme repose en paix.

Accident tragique sur la route Linguère-Matam : Deux morts et dix blessés graves

Une nouvelle tragédie a frappé les usagers de la route ce samedi, avec un accident survenu sur la route reliant Linguère à Matam. Le bilan est lourd, avec deux personnes décédées et dix autres grièvement blessées.

L’accident s’est produit au niveau du village situé dans la commune de Barkédji, sur l’axe Linguère-Matam de la route nationale. Selon les premières constatations, la cause de l’accident serait une défaillance mécanique, ayant entraîné le renversement du véhicule sur le côté droit de la route.

Le véhicule impliqué était un tout-terrain de type 4×4, se dirigeant vers un marché hebdomadaire dans le département de Matam. Malheureusement, cet incident a coûté la vie à deux personnes, tandis que dix autres ont été grièvement blessées.

Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les victimes ont été évacuées en urgence vers l’hôpital Maguette Lo de Linguère afin de recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière sur nos routes, afin d’éviter de telles pertes en vies humaines.

Boubacar Séye (HSF) critique le gouvernement sur la question des migrations internationales

Boubacar Séye, président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations quant aux mesures prises par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye pour lutter contre l’émigration clandestine.

Selon lui, le dispositif mis en place par le nouveau régime présente des manquements significatifs, notamment en ce qui concerne le traitement de la question des migrations internationales. Il souligne que le gouvernement continue d’utiliser l’expression traditionnelle « Ministère des Sénégalais de l’extérieur », plutôt que d’adopter une approche plus complète en parlant des migrations internationales dans leur ensemble.

Boubacar Séye insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, prenant en compte la complexité, la diversité et la transversalité de la question migratoire. Il estime qu’un ministère ou une agence autonome dédiée aux migrations internationales serait plus adapté pour traiter efficacement ce fléau.

Il soulève également des préoccupations quant à la prise en charge des Sénégalais en situation de détresse à l’étranger, qu’ils soient perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il met en garde contre la répétition des erreurs du passé dans la gestion de ce dossier et appelle à une véritable rupture dans l’approche gouvernementale des migrations internationales.

Boubacar Séye plaide pour une refonte complète de la politique migratoire du Sénégal, notamment dans le contexte actuel de découverte de gisements d’hydrocarbures. Il espère que les autorités étatiques rectifieront le tir et adopteront des mesures plus efficaces pour répondre aux défis posés par les migrations internationales.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

Profil de Yankoba Diémé, Ministre du Travail et de l’Emploi : Une carrière professionnelle remarquable, une ascension politique fulgurante

Yankoba Diémé, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, est un homme dont la trajectoire professionnelle et politique impressionne. Doté d’une solide formation juridique et d’une expérience professionnelle diversifiée, il incarne le dynamisme et la compétence.

Né le 12 août 1979 à Massarah, un village du Fogny dans la commune de Djibidione, département de Bignona, Yankoba Diémé a fait ses premiers pas dans le monde académique en obtenant son baccalauréat au Lycée Ahoune Sané de Bignona en 1999. Par la suite, il a enrichi son bagage intellectuel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a décroché une licence en Droit des Affaires en 2003 et une maîtrise dans la même spécialité en 2004.

Sa carrière professionnelle a été marquée par des succès remarquables. Après avoir servi au cabinet de Me Jacques Baudin en tant que Juriste interne, il a rejoint la Banque BICIS du Groupe BNP-PARIBAS en 2006, où il a gravi les échelons avec détermination. Devenu Responsable du contentieux en 2010, il a dirigé une équipe dynamique tout en assumant des responsabilités stratégiques au sein de l’institution bancaire.

Parallèlement à sa carrière dans le secteur financier, Yankoba Diémé a également investi dans son développement personnel en obtenant une certification en développement personnel et en leadership. Cette expertise lui a permis d’acquérir des compétences en intelligence émotionnelle, en prise de parole en public, en leadership et en coaching pour la performance.

En 2018, Yankoba Diémé a fait son entrée sur la scène politique, rejoignant le parti Pastef/Les Patriotes en tant que coordonnateur communal de la section de Djibidione. Son engagement politique a été rapidement reconnu, et il a occupé des postes de responsabilité au sein du parti, devenant notamment délégué régional de Ziguinchor pour le parrainage du candidat Ousmane Sonko lors de l’élection présidentielle.

Son ascension politique s’est poursuivie avec sa nomination en tant que coordonnateur départemental de la grande Coalition Yewwi Askan wi, puis sa victoire aux élections municipales et territoriales de janvier 2022 en tant que président du Conseil départemental de Bignona.

Le 5 avril 2024, Yankoba Diémé a été nommé Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions dans le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye, avec Ousmane Sonko comme Premier ministre. Cette nomination représente le couronnement d’une carrière professionnelle remarquable et d’une ascension politique fulgurante pour cet homme au parcours impressionnant.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Emirats Arabes Unis apportent un soutien alimentaire aux personnes vulnérables par le biais de la Haute Autorité du Waqf

Dans un geste de solidarité et d’entraide, l’Ambassade des Emirats Arabes Unis à Dakar a remis 200 kits alimentaires à la Haute Autorité du Waqf (HAW) destinés à des personnes vulnérables. Cette donation, composée de produits de première nécessité tels que du riz, de l’huile, du sucre, du lait, des dattes, du couscous et du thé, vise à soutenir différentes catégories de la population, notamment les personnes à mobilité réduite, les non-voyants et les veuves.

La distribution des kits alimentaires a eu lieu le vendredi 5 avril 2024 au siège de la HAW, situé à la Place OMVS (Mermoz Dakar). La cérémonie de remise des dons s’est déroulée en présence de Son Excellence Monsieur Mabrook Al Mansoori, Chargé d’Affaires par Intérim de l’Ambassade des Emirats Arabes Unis à Dakar, de Monsieur El Hadji Amar Lô, Président de la Commission de supervision de la HAW, et de Monsieur Racine Ba, Directeur général de la HAW.

Cette initiative concrétise l’engagement pris par Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi, lors d’une visite à la HAW le 28 février 2024. Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des EAU à Dakar avait promis d’associer la HAW aux actions sociales de l’Ambassade, notamment en ce qui concerne les œuvres de solidarité pendant le mois de Ramadan.

Ce geste témoigne de la volonté des Emirats Arabes Unis de contribuer au bien-être des populations vulnérables au Sénégal, en partenariat avec des institutions locales telles que la Haute Autorité du Waqf. Il reflète également l’importance de la solidarité internationale et de la coopération entre les nations pour faire face aux défis sociaux et humanitaires.

Macron rendra un hommage national le 15 avril à Maryse Condé

Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’un hommage national sera rendu à l’écrivaine Maryse Condé, figure de proue de la littérature francophone et originaire de Guadeloupe, le 15 avril à la Bibliothèque nationale de France, située rue Richelieu, à Paris. Cette annonce a été confirmée par l’Elysée, suivant une information relayée par le site Outremers360.

Maryse Condé s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 90 ans, à Apt, dans le Vaucluse. Elle laisse derrière elle un héritage littéraire impressionnant, marqué par un engagement humaniste et une exploration profonde des identités antillaise et noires.

Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre, Maryse Condé a consacré près de trente ouvrages, principalement des fictions, à l’histoire de l’Afrique et de sa diaspora, ainsi qu’à l’héritage de l’esclavage et aux identités noires. Son œuvre la plus célèbre, « Ségou », parue en deux tomes en 1984 et 1985, retrace le déclin de l’empire bambara au Mali, du XVIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des colonisateurs français.

Dans un communiqué suite au décès de l’écrivaine, le président Macron a salué Maryse Condé comme une « géante des lettres », capable de capturer les chagrins et les espoirs, de la Guadeloupe à l’Afrique, en passant par la Caraïbe et la Provence, à travers une langue aussi lyrique que militante.

Le président du conseil départemental de Guadeloupe, Guy Losbar, a également appelé à un hommage national, soulignant le talent incommensurable de Maryse Condé.

Ayant vécu dans plusieurs pays d’Afrique, Maryse Condé a critiqué les limites du concept de « négritude » popularisé par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor. Entre 1995 et 2005, elle a dirigé le Centre d’études francophones de l’université de Columbia à New York, devenant ainsi une figure intellectuelle majeure aux États-Unis. Elle a ensuite choisi de passer sa retraite dans le sud de la France, à Gordes, dans le Luberon, où elle a poursuivi son engagement littéraire jusqu’à la fin.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Taxation du Tabac : Le Sénégal encore loin des 70% recommandés par l’OMS

Le Sénégal fait face à un défi majeur en matière de taxation du tabac, alors que le pays reste loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Actuellement fixée à seulement 23%, la taxe sur le prix du tabac est loin du seuil recommandé de 70% par l’OMS. Cette situation soulève des préoccupations quant aux effets nocifs du tabac sur la santé publique et appelle à une action urgente.

Lors d’un récent atelier d’échanges organisé par le projet de plaidoyer pour la taxation du tabac au Sénégal (TTAA), en collaboration avec l’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), le coordinateur régional de l’ONG Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK), Bamba Sagna, a souligné l’importance d’augmenter la taxe sur le tabac. Cette augmentation vise non seulement à dissuader les usagers, mais aussi à financer la lutte antitabac et à contribuer à la prise en charge des maladies non transmissibles associées à la consommation de tabac.

La mise en place de mesures efficaces de taxation du tabac est essentielle pour répondre aux objectifs de santé publique. En effet, la taxation du tabac est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire la consommation de tabac et ses effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, la Convention Cadre pour la Lutte Anti-tabac (CCLAT), entrée en vigueur en 2005, vise à réduire le coût de la santé et l’impact économique du tabac à travers le monde.

Le projet Plaidoyer pour la Taxation du Tabac (TTAA), piloté par le forum civil et soutenu par Tax Justice Network Africa (TJNA), s’inscrit dans cette dynamique de lutte antitabac en Afrique. Avec des pays comme le Kenya et le Ghana déjà engagés, l’initiative vise à augmenter efficacement la taxe sur le tabac pour réduire la consommation, augmenter les ressources fiscales de l’État et diminuer le coût de la santé publique.

Cependant, malgré les efforts déployés, des défis persistent au Sénégal. Outre la faible base fiscale, les lacunes de la politique fiscale actuelle, notamment en ce qui concerne la taxe de type ad valorem, sont pointées du doigt par Bamba Sagna. Celui-ci recommande l’application de directives spécifiques de la CEDEAO, une taxation spécifique basée sur la quantité et une augmentation annuelle du taux d’imposition pour suivre l’inflation et les revenus.

Bien que le Sénégal ait adopté des lois et des instruments de lutte antitabac, tels que le Programme National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) et le Comité National de Lutte contre le Tabagisme (CNLT), des lacunes subsistent en ce qui concerne l’aspect financier de la lutte. L’application d’une taxe ad valorem sur la cigarette, bien que présente, n’a pas eu l’effet dissuasif escompté en raison de son faible impact sur le prix du tabac.

L’augmentation de la taxe sur le tabac demeure une priorité pour le Sénégal dans sa lutte contre les méfaits du tabagisme. Il est impératif de renforcer les mesures de taxation du tabac pour protéger la santé publique, réduire la consommation de tabac et mobiliser des ressources pour la prise en charge des maladies associées.

Un joueur d’Arsenal prêt à rejoindre le front en Ukraine : Éthique, sécurité et implications contractuelles

La guerre en Ukraine, théâtre d’un conflit meurtrier opposant le pays à son voisin la Russie, continue de susciter des réactions mondiales. Dans ce contexte de crise, une déclaration récente du joueur d’Arsenal FC, Alexandre Zinchenko, a captivé l’attention. Affirmant sa volonté de rejoindre le front pour défendre son pays, Zinchenko soulève des questions éthiques, de sécurité et contractuelles pour lui-même et son club.

La décision de Zinchenko de se porter volontaire pour combattre l’armée de Poutine en Ukraine témoigne d’un profond sentiment de solidarité envers son pays en temps de crise. Cette démarche souligne l’engagement personnel de certains individus à défendre leurs valeurs et leur nation face à l’adversité.

Cependant, cette décision soulève également des préoccupations légitimes quant à la sécurité et au bien-être de Zinchenko. Le front en Ukraine est un environnement extrêmement dangereux, où des milliers de vies ont été perdues dans un conflit qui semble loin de trouver une résolution. Les risques pour la sécurité du joueur sont donc considérables, ce qui soulève la question de la responsabilité de son club envers lui.

Outre les préoccupations de sécurité, la décision de Zinchenko pourrait également avoir des implications juridiques et contractuelles. En tant que joueur professionnel sous contrat avec Arsenal FC, Zinchenko est lié par des obligations contractuelles strictes envers son club. Participer à un conflit armé pourrait être considéré comme une violation de ces obligations, ce qui pourrait entraîner des conséquences juridiques pour lui-même et potentiellement pour le club.

Pour Arsenal FC, la situation pose un dilemme délicat. D’une part, le club pourrait être tenté de soutenir Zinchenko dans sa décision en tant que geste de solidarité et de patriotisme. D’autre part, Arsenal doit également veiller à la sécurité et au bien-être de son joueur, ainsi qu’à ses propres intérêts juridiques et contractuels.

La déclaration de Zinchenko sur sa volonté de rejoindre le front en Ukraine soulève des questions complexes et délicates pour lui-même et son club. Entre solidarité nationale, préoccupations de sécurité et implications contractuelles, cette situation met en lumière les défis auxquels les individus et les institutions sont confrontés dans des moments de crise mondiale. Arsenal FC devra naviguer avec prudence et compassion dans cette situation difficile, en tenant compte des multiples considérations en jeu.

Ngaparou : 63 Migrants Interpellés par la Gendarmerie, dont 58 Maliens

La Gendarmerie nationale, en réponse aux directives du Haut Commandement, a intensifié ses efforts de surveillance pour lutter contre l’émigration clandestine. C’est dans ce contexte qu’une opération de grande envergure a été menée par la Brigade de Proximité de Ngaparou, relevant de la compagnie de Mbour, afin de contrecarrer une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne.

Au cours de cette opération nocturne menée dans la nuit du 5 avril 2024, les gendarmes ont réussi à intercepter un groupe de 63 individus se préparant à embarquer. Parmi eux, on dénombre 58 ressortissants maliens ainsi que cinq citoyens sénégalais, tous aspirant à une vie meilleure ailleurs. Il est à noter que parmi les personnes interpellées, treize femmes et trois enfants ont été identifiés.

Cette action déterminée de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large visant à démanteler les réseaux impliqués dans le trafic d’êtres humains. Les autorités restent fermement engagées à poursuivre tous les individus associés à cette forme de criminalité organisée.

Ce coup de filet crucial découle de l’exploitation efficace d’informations fournies concernant un projet de voyage clandestin dans la région de la Petite-Côte. Il témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de l’ordre à prévenir les risques pour la sécurité des personnes impliquées dans de telles activités dangereuses.

Alors que l’enquête se poursuit pour identifier tous les complices et démanteler davantage de réseaux de trafic humain, cette opération souligne l’importance de la coopération internationale et des efforts conjoints pour combattre l’émigration clandestine et assurer la sécurité et le bien-être de tous.

Rwanda : Macron évoque la non-intervention française dans le génocide de 1994

À l’approche du trentième anniversaire du génocide rwandais de 1994, les regards se tournent vers la France alors que le président Emmanuel Macron reconnaît publiquement que la France aurait pu intervenir pour arrêter les massacres, mais n’a pas agi. Cette déclaration présidentielle, annoncée par l’Élysée, ravive le débat sur la responsabilité de la France dans cette tragédie et sur la nécessité d’excuses officielles.

L’annonce de Macron intervient alors que les préparatifs pour commémorer le génocide de 1994 au Rwanda sont en cours, et que la question des réparations potentielles se fait de plus en plus pressante. En mai 2021, lors de sa visite à Kigali, Macron avait déjà admis la responsabilité de la France dans ces événements tragiques, mais sans formuler d’excuses officielles.

Cette déclaration du président français met en lumière le rôle controversé de la France pendant le génocide rwandais, où elle est accusée d’avoir soutenu le gouvernement rwandais de l’époque, dominé par les Hutus, malgré les signes évidents de préparation d’un génocide contre les Tutsis. Les critiques portent également sur l’envoi de troupes françaises dans le cadre de l’opération Turquoise, qui aurait potentiellement protégé les responsables du génocide lors de leur retraite au Zaïre.

Le débat sur les excuses officielles de la France reste vif, avec des appels croissants de la part des survivants du génocide et de leurs familles, ainsi que de la communauté internationale. La reconnaissance publique des erreurs passées et des responsabilités historiques pourrait être un premier pas vers la guérison et la réconciliation entre la France et le Rwanda, mais la question des réparations reste un sujet délicat et complexe.

À mesure que le monde se prépare à commémorer cette sombre période de l’histoire rwandaise, la position de la France et la réaction de Macron lors de cette commémoration seront scrutées de près, avec l’espoir que cela contribuera à une meilleure compréhension et à une véritable réconciliation entre les deux nations.

Ngaparou : La gendarmerie interpelle 63 migrants dont 58 Maliens

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la gendarmerie nationale du Sénégal a intensifié ses efforts de surveillance, ce qui a conduit à une opération réussie à Ngaparou. La Brigade de Proximité de cette localité, relevant de la compagnie de Mbour, a empêché une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne dans la nuit du 5 avril 2024.

Lors de cette opération, les gendarmes ont interpellé un total de 63 candidats à l’émigration, dont 58 ressortissants maliens et 5 sénégalais. Parmi les personnes arrêtées, on compte 13 femmes et trois enfants, soulignant ainsi la diversité des profils des migrants tentant cette voie périlleuse vers l’Europe.

Cette intervention des forces de sécurité a été déclenchée suite à l’exploitation d’un renseignement concernant un projet de voyage clandestin au niveau de la Petite-Côte. Grâce à la vigilance et à la promptitude des gendarmes de Ngaparou, cette tentative a été déjouée, empêchant ainsi ces migrants de risquer leur vie dans des traversées souvent dangereuses et illégales.

L’enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender toute personne impliquée dans cette tentative d’émigration clandestine. Cette action démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau et à protéger la vie des migrants tout en combattant les réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité à des fins lucratives.

Dans un contexte où les dangers de l’émigration clandestine sont de plus en plus évidents, cette opération témoigne de la détermination des forces de sécurité à prévenir les tentatives d’émigration irrégulière et à sauvegarder la sécurité et le bien-être des citoyens, quel que soit leur pays d’origine.

Mohamed Al Aminou Lô nommé Secrétaire général du gouvernement

Vendredi soir, une annonce importante a été faite par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba : Mohamed Al Aminou Lô a été nommé Secrétaire général du gouvernement. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de cet ancien Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Mohamed Al Aminou Lô apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine financier et administratif, acquise tout au long de sa carrière. Son parcours professionnel impressionnant, notamment en tant que Directeur national de la BCEAO, démontre sa capacité à relever des défis complexes et à apporter des solutions efficaces.

En tant que Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Aminou Lô sera chargé de coordonner les activités administratives et juridiques du gouvernement. Il jouera un rôle essentiel dans la gestion des affaires gouvernementales et dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette nomination témoigne de la confiance accordée par les autorités sénégalaises à Mohamed Al Aminou Lô et de leur reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. Sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais s’efforce de renforcer son administration et d’améliorer la gouvernance dans le pays.

Mohamed Al Aminou Lô prendra ses fonctions avec détermination et engagement, et il contribuera sans aucun doute de manière significative aux efforts visant à promouvoir le développement et le progrès du Sénégal.

Le Restic appelle à une restructuration urgente de l’Artp pour une meilleure gouvernance des télécoms au Sénégal

L’Association des Professionnels des TIC du Sénégal (Restic) a lancé un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, notamment au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko, pour une restructuration immédiate de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Cette initiative intervient dans un contexte où le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal est confronté à des défis majeurs nécessitant une action rapide.

Au cœur des préoccupations du Restic se trouve la question de la durée et de la légitimité des mandats des membres du Collège dirigeant de l’Artp. L’association soulève des inquiétudes concernant la validité du troisième mandat de l’actuel président, débuté en 2014, qu’ils estiment être en violation des dispositions légales régissant la fonction et qui auraient dû être non renouvelable.

Dans ce cadre, le Restic appelle à une restructuration en profondeur du Collège de l’Artp, ainsi qu’à la réalisation d’un audit fonctionnel et budgétaire pour évaluer l’efficacité et la légitimité de cette instance de régulation. Ils critiquent également la politique de transparence et de bonne gouvernance de l’Artp, qu’ils estiment incompatible avec les avantages accordés au Collège régulateur actuel.

Par ailleurs, le Restic demande instamment un remplacement rapide des membres du Collège et la mise en place d’un audit approfondi de l’attribution controversée d’une licence 5G à Free. Ils soulignent l’urgence d’agir pour instaurer une gouvernance transparente et compétente au sein de cette autorité, cruciale pour l’avenir numérique et digital du Sénégal.

Cette initiative du Restic met en lumière l’importance capitale d’une gouvernance efficace dans le secteur des télécommunications pour favoriser le développement économique et social du pays, ainsi que pour assurer un accès équitable aux services numériques pour l’ensemble de la population.

Cumul de fonctions : Un délai d’un mois aux ministres « pour se démettre de toutes responsabilités électives »

La publication du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko, vendredi dernier, a marqué le début d’une nouvelle ère politique sous le signe de la rupture. Cette rupture, tant prônée par le leader de Pastef et ses alliés, se manifeste non seulement par la réduction du nombre de ministres à 25 et de secrétaires d’État à 5, mais également par une mesure forte visant à éliminer le cumul de fonctions.

En effet, sur instruction du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que tous les membres du gouvernement nommés qui occupent simultanément d’autres fonctions, notamment des mandats électifs, disposent d’un délai d’un mois pour démissionner de ces dernières.

Cette décision vise à garantir que les ministres se consacrent exclusivement à leurs responsabilités gouvernementales, qui s’annoncent très lourdes étant donné les attentes et les enjeux du pays. Il est clair que le gouvernement nouvellement formé entend mettre fin au cumul de fonctions, conformément aux principes défendus par le président Sonko depuis le début de son engagement politique.

Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté de transparence et d’intégrité, démontre la détermination des nouvelles autorités à instaurer une gouvernance responsable et efficace. Elle traduit également leur engagement à répondre aux aspirations du peuple sénégalais et à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour un véritable changement.

Ligue 1 sénégalaise : Un week-end décisif pour les enjeux en haut et bas de tableau

La 19ème journée de la Ligue 1 sénégalaise promet des affrontements palpitants, avec des rencontres cruciales tant pour les équipes en tête que pour celles en bas de classement.

Le leader Teungueth FC, solidement installé en tête avec 34 points, se prépare à affronter la lanterne rouge, Diambars, dans un match qui s’annonce tendu. Une victoire est indispensable pour les Rufisquois afin de maintenir leur avance en tête du classement et de rester en course pour le titre.

Dans un autre match à fort enjeu, Génération Foot, actuellement en difficulté à la 11ème place, accueille le Jaraaf, son dauphin au classement. Ils espèrent tous deux profiter de cette confrontation pour s’approcher du sommet. Chaque point sera crucial dans cette lutte acharnée alors que la compétition entre dans sa phase finale.

Au milieu du tableau, la bataille pour les places d’honneur reste indécise. L’As Pikine et l’US Gorée s’affrontent dans un duel où l’ascendant au classement est en jeu, tandis que d’autres équipes visent également à grimper dans le classement.

Pour certains clubs, l’objectif principal reste le maintien. Guédiawaye FC, en bonne forme, cherche à mettre la pression sur les équipes de tête lors de son match contre Jamono Fatick. Pendant ce temps, US Ouakam et Linguère se disputent des points précieux dans leur lutte pour éviter la relégation.

En bas de tableau, Stade de Mbour tente de se sauver de la relégation en affrontant Dakar Sacré Cœur dans un match où tous les espoirs sont permis.

Dans l’ensemble, cette 19ème journée s’annonce décisive et promet des rebondissements dans la course au titre et à la lutte pour le maintien. Les équipes sont prêtes à tout donner sur le terrain pour atteindre leurs objectifs et s’assurer une place dans l’élite du football sénégalais.

Réaction de Déthié Fall au Nouveau Gouvernement : Priorité à la Réponse aux Attentes du Peuple

Après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi 5 avril 2024, Déthié Fall, Président du Parti de la Renaissance du Peuple (PRP), a réagi en exprimant ses vœux de réussite à toute l’équipe gouvernementale dans leurs missions à venir.

Dans sa déclaration, Déthié Fall a souligné l’importance pour le nouveau gouvernement de se concentrer exclusivement sur la satisfaction des attentes du peuple sénégalais. Il a notamment mis en avant la nécessité de réduire le coût de la vie, de créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse et de garantir l’indépendance de la justice.

Cette réaction intervient dans un contexte où les attentes des citoyens sénégalais sont particulièrement élevées, en raison des défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Le nouveau gouvernement est ainsi appelé à prendre des mesures concrètes et efficaces pour répondre aux préoccupations de la population et pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.

Déthié Fall a également souligné l’importance de l’engagement total du gouvernement envers les valeurs de transparence, d’intégrité et de responsabilité dans l’exercice de ses fonctions. Il a appelé à une gouvernance exemplaire et à une gestion rigoureuse des affaires publiques, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

Enfin, le Président du PRP a exprimé sa volonté de travailler en collaboration avec le nouveau gouvernement pour relever les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Guédiawaye : Un trafiquant de drogue notoire arrêté par la police

Selon les informations fournies par Les Échos, les autorités ont été alertées par les activités suspectes de Badiane, ce qui a conduit à la mise en place d’une surveillance étroite dans la zone de Pikine Tally Boumack, en banlieue de Dakar, où le trafiquant de drogue fournissait ses clients.

Les forces de l’ordre ont réussi à repérer le suspect alors qu’il opérait dans la zone. Cependant, Badiane a rapidement réalisé qu’il était surveillé et a tenté de s’échapper en se faufilant dans les ruelles avoisinantes. Une course-poursuite s’est alors engagée entre le suspect et les forces de l’ordre, qui ont finalement réussi à le capturer.

Lors de la fouille corporelle qui a suivi, les autorités ont découvert les 40 pilules d’ecstasy en possession de Badiane. Ces substances illicites, communément appelées « volet », ont été placées sous scellés dans le cadre de l’enquête en cours.

Suicide à Thiaroye : Un drame familial révèle les pressions financières

La communauté de Thiaroye, plus particulièrement le quartier Cheikh Guèye à Touba-Thiaroye, est secouée par un tragique événement. Oumar Diallo, un jeune homme de la région, s’est ôté la vie dans des circonstances désespérées, laissant derrière lui une lettre d’adieu poignante à son épouse.

La découverte macabre a eu lieu peu de temps après la coupure du jeûne, lorsqu’un colocataire a fait la découverte horrible du corps sans vie de Diallo dans sa chambre. Une corde nouée autour de son cou, reliée à une poutrelle, laissait peu de doute quant à la nature du geste tragique.

Laissant un message déchirant à son épouse, Diallo exprimait des regrets profonds dans sa note d’adieu. Selon les informations recueillies, le mobile de ce geste extrême serait une dette impayée envers sa cousine, s’élevant à 200 000 F CFA.

L’enquête a révélé que Diallo avait emprunté cette somme à sa cousine en janvier dernier pour financer son mariage avec sa fiancée. Malgré ses efforts pour rembourser une partie de la dette, les pressions financières et les rappels incessants de sa cousine ont apparemment mis Diallo dans une situation de détresse insurmontable.

La tension s’est intensifiée au fil du temps, avec des appels incessants et un harcèlement constant de la part de la cousine, qui aurait même humilié Diallo en public devant sa famille et son épouse. Les témoignages concordants de la veuve et d’autres membres de la famille semblent confirmer cette version des événements.

Diallo, un ancien bachelier et aspirant à une carrière prometteuse après des études réussies, a finalement cédé à la pression et à la détresse, mettant fin à ses jours de manière tragique.

Ce drame soulève des questions sur les pressions financières et les conséquences tragiques qu’elles peuvent avoir sur la santé mentale et le bien-être des individus. Il met également en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue aux problèmes de santé mentale et de soutien communautaire pour aider ceux qui sont confrontés à des difficultés similaires.

Diourbel, Sénégal : Face à la canicule, les habitudes changent pendant le ramadan

La ville de Diourbel, située au cœur du Sénégal, connaît actuellement une vague de chaleur sans précédent, qui coïncide malheureusement avec le mois de Ramadan pour les musulmans. Cette conjonction de facteurs climatiques et religieux a profondément modifié les habitudes quotidiennes des habitants, les contraignant à s’adapter à des conditions météorologiques extrêmes tout en observant les rituels religieux du jeûne.

Le centre-ville de Diourbel semble presque désert peu après 14 heures, témoignant du calme qui règne alors que la chaleur atteint des sommets. Seuls quelques courageux osent braver les rues, parmi eux les conducteurs de motos « Jakarta » et les vendeurs de fruits qui tentent de poursuivre leurs activités malgré les conditions météorologiques défavorables.

Au marché local, les commerçants font face à une baisse d’activité, contraints de se réfugier dans leurs boutiques pour échapper à la chaleur étouffante. De même, les conducteurs de motos « Jakarta » constatent une diminution du nombre de clients, ceux-ci préférant rester chez eux pour éviter les températures extérieures.

Malgré ces défis, les habitants gardent espoir et espèrent que les conditions météorologiques s’amélioreront dans les jours à venir, notamment en vue de la fête de Korité qui approche. Les festivités sont souvent une lueur d’espoir, offrant un répit bienvenu aux habitants de Diourbel qui font face à la rigueur de la canicule pendant le mois de Ramadan.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Les ministres au Sénégal exerçant un mandat électif invités à se démettre de leurs fonctions

Cette mesure reflète la volonté du gouvernement de garantir une gouvernance efficace et une gestion optimale des affaires publiques. En se libérant de leurs autres responsabilités, les ministres pourront se consacrer pleinement à la mise en œuvre des politiques et des programmes gouvernementaux, contribuant ainsi au développement et au bien-être du Sénégal et de sa population.

En somme, cette directive vise à assurer une meilleure efficacité dans le fonctionnement du gouvernement et à renforcer son engagement envers la population. Cela marque également un pas important vers une gouvernance plus transparente et axée sur les résultats, mettant ainsi en avant les intérêts et les besoins du peuple sénégalais.

Priorités du nouveau gouvernement Sénégalais : Jeunesse, vie chère, justice et développement

Le nouveau gouvernement sénégalais, dont la composition a été révélée vendredi soir, se fixe cinq priorités majeures, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces priorités reflètent les défis cruciaux auxquels le pays est confronté et les aspirations de la population à un avenir meilleur.

Le Premier ministre a souligné que l’équipe gouvernementale se concentrera en premier lieu sur la jeunesse, en abordant des questions telles que l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes. La création d’opportunités pour la jeunesse sénégalaise est un pilier essentiel de la politique gouvernementale.

Un autre axe de travail important sera la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations. Face aux défis économiques persistants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures visant à rendre les produits de première nécessité plus accessibles pour tous les citoyens.

La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la transparence sont également des priorités clés du nouveau gouvernement. Il s’agit de renforcer le système judiciaire et de garantir que les droits de tous les citoyens sont respectés, tout en veillant à une gestion transparente des affaires publiques.

Parallèlement, le gouvernement accordera une attention particulière à la souveraineté économique du Sénégal, en exploitant de manière optimale les ressources naturelles du pays pour favoriser un développement endogène et durable. Cela s’inscrit dans une vision de prospérité nationale et de création d’emplois pour les citoyens sénégalais.

Enfin, la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale, ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays, sont des priorités transversales qui guideront l’action gouvernementale dans les années à venir.

Avec un gouvernement composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’État, le Sénégal se lance dans une nouvelle ère de développement et d’engagement envers le bien-être de sa population. Ces priorités fixées par le Premier ministre illustrent la détermination du gouvernement à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Préparatifs du Magal de Serigne Mame Mor Diarra à Mbacké : Engagement Communautaire et Autorités au Rendez-vous

La communauté mouride se prépare avec ferveur à célébrer le Magal de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, un événement religieux majeur qui honorera le frère aîné de Cheikh Ahmadou Bamba. Prévu pour le 24 ou le 25 avril, ce Magal revêt une importance particulière dans un contexte de transition politique marqué par l’avènement de nouvelles autorités au Sénégal. Malgré ces changements, les organisateurs et les autorités régionales se mobilisent pour garantir le succès de cette festivité emblématique.

La coordination entre la famille de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, le Khalife et les services régionaux est exemplaire, selon Serigne Mourtalla Bousso, représentant du comité d’organisation. Tous les engagements pris ont été respectés, ce qui témoigne de l’engagement communautaire et de la détermination à maintenir les traditions religieuses vivantes malgré les défis.

Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a confirmé que toutes les responsabilités relevant de sa compétence ont été exécutées en vue de garantir le bon déroulement de l’événement. Malgré les défis de coordination liés au changement de gouvernance, les autorités sont déterminées à relever les défis pour assurer le succès du Magal.

Des mesures concrètes ont été prises pour garantir la sécurité et le bien-être des participants. Des postes de santé avancés seront installés et les stocks de médicaments du centre de santé de Mbacké seront renforcés. Des opérations de désinfection et de désinsectisation sont également prévues pour garantir des conditions hygiéniques optimales.

Cette préparation minutieuse reflète l’engagement des autorités et de la communauté à assurer le succès du Magal de Serigne Mame Mor Diarra. Les prières sont également demandées pour la prospérité du Sénégal sous ses nouvelles dirigences, soulignant ainsi l’importance de la spiritualité dans la vie nationale.

Ousseynou Ly nommé Coordinateur de la Cellule Digitale au Palais Présidentiel

L’annonce de la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais de la République témoigne des efforts déployés par les nouvelles autorités sénégalaises pour renforcer leur présence et leur communication sur les plateformes numériques.

Ainsi, la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais Présidentiel témoigne de la volonté des nouvelles autorités de renforcer leurs capacités dans le domaine de la communication numérique afin d’établir un dialogue plus direct et interactif avec les citoyens sénégalais. C’est une étape importante dans l’adaptation du gouvernement aux nouvelles réalités de la communication politique à l’ère du numérique.

Ibrahima Sy, géographe engagé, nomme ministre de la santé du Sénégal

Le Sénégal accueille un nouveau visage au sein du ministère de la Santé et de l’Action sociale, avec l’arrivée du Dr Ibrahima Sy, maître assistant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Sa nomination intervient dans le cadre d’une période de renouveau politique marquée par l’annonce d’un gouvernement de rupture par le Premier ministre Ousmane Sonko. Chargé de mener des réformes majeures, le Dr Sy est investi de la mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, tout en modernisant l’équipement médical technique du pays. Parmi les défis majeurs qui l’attendent figurent la formation du personnel soignant et l’organisation des carrières professionnelles dans le secteur de la santé.

Parallèlement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, l’expertise de Sy en matière de santé urbaine sera mise à profit. En tant que géographe et chercheur associé au Centre de Suivi Ecologique, il s’apprête à publier un ouvrage qui examine les défis liés à la salubrité urbaine, en particulier à Rufisque. Ce livre, prévu pour le 25 avril chez Harmattan, se penche sur l’impact de l’environnement sur la santé publique, en se concentrant notamment sur l’étude des maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans.

Fort de ses recherches approfondies sur la santé, notamment dans le département de Rufisque, Ibrahima Sy apporte non seulement sa rigueur scientifique et son sens de l’écoute, mais aussi une compréhension approfondie des maladies tropicales négligées. Ces maladies sont souvent étroitement liées à des facteurs tels que la pauvreté et le manque d’assainissement. Son expérience et son engagement pourraient ainsi jouer un rôle crucial dans la lutte contre diverses épidémies qui affectent le Sénégal.

La nomination du Dr Ibrahima Sy marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour renforcer le système de santé du pays et améliorer le bien-être de sa population.

Drame à Rufisque : Une veuve condamnée pour avoir abandonné son bébé

N. F. Guèye, une veuve et mère de deux enfants, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable d’avoir abandonné son nouveau-né dans un véhicule abandonné à Rufisque. Le tragique incident a été rapporté par Les Échos, qui a couvert l’audience.

Selon les témoignages présentés lors du procès, la prévenue avait jeté son bébé dans un véhicule abandonné après l’accouchement. Alerté par ses intentions, son compagnon l’a dénoncée aux autorités policières locales. Parallèlement, une voisine a découvert le nourrisson peu de temps après, alertée par ses pleurs déchirants.

Lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue a tenté de justifier son geste en affirmant qu’elle craignait la réaction de sa famille, notamment celle de sa mère, à l’annonce de sa grossesse. Elle a expliqué qu’elle avait agi par peur et qu’elle ne voulait pas abandonner son enfant dans la rue. Elle a déclaré avoir déposé le bébé sur le capot du véhicule abandonné pour le protéger des dangers extérieurs.

Son avocat, Me Abdoul Abou Daff, a plaidé en sa faveur, soulignant les circonstances difficiles dans lesquelles elle se trouvait. Il a mis en avant le fait qu’elle était une veuve avec deux enfants, vivant au sein d’une grande famille, et qu’elle était confrontée à une grossesse non désirée pour laquelle elle n’avait pas le droit d’avorter.

L’avocat a demandé au tribunal de faire preuve de clémence envers sa cliente, arguant qu’elle avait regretté son geste et avait besoin d’une prise en charge post-natale.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, confrontées à des grossesses non désirées dans des environnements sociaux et familiaux souvent hostiles. La décision du tribunal reflétera la balance entre la nécessité de rendre justice et la compassion envers une mère confrontée à des circonstances désespérées.

Réforme du financement et de la rationalisation des partis politiques : Une voie suggérée par un candidat recalé

Dans une récente interview accordée à Enquête, Ndiack Lakh, candidat recalé lors du contrôle des parrainages pour la présidentielle, a mis en lumière un problème crucial du paysage politique sénégalais : la prolifération des partis politiques. Il a souligné que le Sénégal compte actuellement plus de 300 partis politiques pour une population d’environ 18 millions d’habitants, ce qui pose des défis en termes d’efficacité et de représentativité démocratique.

Ndiack Lakh a exprimé son soutien à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur de la rationalisation du nombre de partis politiques. Il a également souligné l’importance de l’application stricte de la loi sur les partis politiques, notant que de nombreux partis ne se conforment pas aux exigences légales.

Pour remédier à cette situation, Ndiack Lakh a proposé une série de mesures, notamment la dissolution des partis politiques « dormants », c’est-à-dire ceux qui ne participent à aucune élection sur une période donnée. Il a également plaidé en faveur de la formation de grandes coalitions politiques, afin de favoriser une représentation politique plus efficace et cohérente.

En ce qui concerne le financement des partis politiques, Ndiack Lakh a souligné la nécessité d’une législation claire et transparente, qui établirait un système de financement public direct des partis politiques. Il a également appelé à la création d’un organe indépendant chargé de réguler le financement des partis, afin d’assurer une gestion judicieuse des fonds politiques.

En outre, Ndiack Lakh a suggéré que la loi actuelle sur le financement des partis politiques soit révisée, notamment en ce qui concerne la participation des Sénégalais de l’étranger au financement des partis. Cette proposition vise à garantir l’intégrité et la transparence du processus de financement politique.

En résumé, les suggestions de Ndiack Lakh offrent une feuille de route importante pour une réforme profonde et nécessaire du système politique sénégalais. En rationalisant le nombre de partis politiques et en mettant en place un système de financement transparent et équitable, le Sénégal pourrait renforcer sa démocratie et promouvoir une représentation politique plus efficace et inclusive.

Rationalisation et financement des partis politiques au Sénégal : Vers une réforme attendue

Dans son discours à la Nation la veille du 4 avril, le Président Bassirou Diomaye Faye a abordé une série de réformes à entreprendre, parmi lesquelles figurent la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette annonce a suscité des réactions mitigées, avec des appels à une réforme effective et inclusive.

Ass Babacar Guèye, chargé des élections pour le parti Rewmi, s’est exprimé positivement à propos de cette initiative, la qualifiant de « bonne chose ». Il a souligné que le Sénégal comptait actuellement 336 partis politiques, dont la plupart ne présentent que rarement des candidats aux élections. Selon lui, beaucoup de ces partis sont en réalité des membres de coalitions cherchant principalement à obtenir des avantages politiques.

Cependant, Guèye a également reconnu les défis à relever dans la mise en œuvre de cette réforme. Il a noté que malgré les discussions récurrentes sur cette question au cours des dernières années, aucun progrès significatif n’avait été réalisé. Il espère néanmoins que cette fois-ci sera différente, en raison de l’affirmation de la volonté politique au plus haut niveau.

Pour concrétiser cette réforme, l’opposant a proposé la tenue de vastes consultations inclusives afin de donner un contenu concret à cette problématique, notamment en ce qui concerne le financement des partis politiques une fois qu’ils auront été rationalisés.

La rationalisation et le financement des partis politiques sont des questions cruciales pour consolider le paysage politique sénégalais et renforcer la démocratie. Une approche collaborative et transparente dans l’élaboration de ces réformes sera essentielle pour garantir leur succès et leur légitimité auprès de la population.

Cette annonce marque ainsi le début d’un processus complexe mais nécessaire pour moderniser et dynamiser le système politique du Sénégal, tout en garantissant une représentation politique plus authentique et efficace pour ses citoyens.

Amadou Moustapha Sarré : Le Porte-Parole du Gouvernement Sonko 1 Nomme Ministre de la Formation Professionnelle

Amadou Moustapha Njekk Sarré, figure éminente du parti Pastef, a été nommé ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par le président Ousmane Sonko, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière politique.

Sarré, reconnu pour son engagement et son leadership au sein de Pastef, a été choisi pour occuper le poste clé de porte-parole du gouvernement Sonko 1, tout en prenant en charge le portefeuille de la Formation professionnelle. Son ascension rapide au sein de l’administration atteste de sa compétence et de sa crédibilité en tant que leader politique.

Ancré dans les idéaux de Sonko, Sarré incarne la volonté de ce gouvernement de promouvoir la jeunesse et de renforcer les compétences professionnelles de la population. Sa nomination reflète également la diversité et l’inclusion prônées par le mouvement Pastef, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes et des travailleurs.

En tant que porte-parole, Sarré devra jouer un rôle crucial dans la communication gouvernementale, en transmettant les messages officiels et en défendant les politiques et les actions de l’administration Sonko 1. Sa capacité à articuler clairement les positions du gouvernement sera essentielle pour maintenir la transparence et gagner la confiance du public.

Parallèlement, en tant que ministre de la Formation professionnelle, Sarré aura pour mission de développer des programmes et des politiques visant à améliorer les compétences techniques et professionnelles des citoyens sénégalais. Cela pourrait inclure des initiatives telles que la création de centres de formation, l’adaptation des programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.

Son parcours au sein de Pastef, combiné à son expérience et à son engagement en faveur du développement socio-économique du Sénégal, positionne Sarré comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du gouvernement Sonko 1. Sa nomination suscite l’espoir et l’enthousiasme quant à la mise en œuvre de réformes progressistes et à la promotion du progrès inclusif dans le pays.

Rwanda : Macron admet que la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »

Le président français, Emmanuel Macron, reconnaît que la France aurait pu empêcher le génocide au Rwanda en 1994, mais qu’elle n’en a pas eu la volonté. Cette déclaration intervient à l’approche du 30e anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda.

Les propos de Macron seront diffusés dans une vidéo à l’occasion des commémorations qui débutent ce dimanche, selon l’Élysée. Le chef de l’État français avait déjà reconnu en 2021 la « responsabilité » de la France dans ce génocide qui a causé la mort de 800 000 à un million de personnes.

Dans cette vidéo, Macron souligne que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir dès le début des massacres, rappelant notamment les précédents génocides arménien et de la Shoah. Il critique également le retrait rapide de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) dès le début des atrocités.

Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du discours que Macron avait tenu à Kigali en mai 2021, basé sur les conclusions du rapport Duclert qui soulignait le rôle de la France dans le renforcement du pouvoir hutu et la dérive raciste au Rwanda.

Bien que Macron ne se rende pas aux commémorations au Rwanda, il sera représenté par des membres du gouvernement français. Cette annonce a été saluée par l’association Ibuka France, regroupant les rescapés du génocide, mais critiquée par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda qui estime que la France doit aller plus loin dans la reconnaissance de sa complicité.

Ce nouvel aveu de responsabilité de la France dans le génocide rwandais pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de dialogue et de réconciliation entre les deux pays, marquant ainsi une étape importante dans la reconnaissance et la réparation des souffrances causées par ce terrible événement de l’histoire moderne.

Divisions croissantes en Israël : Retour des manifestations après six mois de guerre à Gaza

Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, les tensions et les divisions au sein de la société israélienne ont atteint un point critique, ravivant les manifestations à Jérusalem et à Tel Aviv. Après six mois de conflit, les manifestants exigent la fin des hostilités, la libération des otages et même des élections anticipées dans le but de renverser un gouvernement d’extrême droite, nationaliste et religieux qu’ils estiment avoir échoué à protéger la population.

La guerre à Gaza a exacerbé les divergences au sein de la société israélienne, mettant en lumière les différents concepts de l’État d’Israël qui s’opposent. Certains prônent un État nationaliste, d’autres un État religieux, tandis que d’autres encore défendent un État démocratique. Ram Froman, figure emblématique du mouvement de contestation en Israël et leader du Forum laïc, milite en faveur de la promotion de la laïcité dans le pays.

Pour Froman, la guerre à Gaza, l’occupation et le racisme sont intrinsèquement liés. Il dénonce le pouvoir des sionistes religieux au sein du gouvernement israélien, les accusant de mener une guerre sainte et de mettre en péril les fondements démocratiques du pays. Cette situation, selon lui, place Israël entre deux extrêmes, avec d’un côté les radicaux religieux et de l’autre, les militants du Hamas.

Cependant, malgré son engagement pour la justice et l’égalité, Froman envisage sérieusement de quitter Israël si les extrémistes continuent de dominer la scène politique. Il refuse de vivre dans un pays où l’extrémisme religieux prime sur les valeurs de tolérance et de coexistence.

La situation en Israël reste tendue alors que les divisions internes s’intensifient, mettant en péril la stabilité et l’unité nationale.

Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye

Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.

Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.

Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.

Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.

Diamniadio / Ngénte : Les populations dénoncent la forfaiture de la municipalité

Les habitants de Diamniadio et de Ngénte expriment leur désarroi face à une gestion municipale jugée opaque et déconnectée de leurs besoins, alors qu’ils font face à des défis croissants en matière d’infrastructures et de services publics.

MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.

La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.

Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.

Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.

Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.

La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.

Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.

Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.

Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

Guelewaars de Fatick : Vers la Montée en National 1

Une nouvelle ère s’annonce pour le football de Fatick alors que le club de Guelewaars célèbre sa montée imminente en National 1. Lors d’un match crucial de la 18ème journée du National 2 (troisième division), Guelewaars a réalisé une performance éclatante en battant les Damels de Tivaouane sur le score impressionnant de 3-0.

Cette victoire décisive a assuré à Guelewaars une place parmi les trois premières équipes du classement, synonymes de promotion en National 1. Avec un total impressionnant de 48 points, le club de Fatick domine largement le classement, avec une avance confortable de 14 points sur son poursuivant immédiat, Toglou de Diass (34 pts), et de 16 points sur les Damels de Tivaouane (32 pts), qui occupent la troisième place.

La réussite de Guelewaars cette saison est le résultat d’une performance remarquable sur le terrain. Avec 15 victoires et 3 matchs nuls, l’équipe a démontré une cohésion et une détermination exceptionnelles. Leur attaque prolifique a marqué 44 buts tandis que leur défense solide n’a encaissé que 8 buts, ce qui témoigne de leur maîtrise dans tous les aspects du jeu.

Cette montée en National 1 est le fruit d’un travail acharné et d’un dévouement sans faille de la part des joueurs, du staff technique et des supporteurs de Guelewaars. Elle ouvre de nouvelles perspectives passionnantes pour le football de Fatick et promet une compétition féroce dans la division supérieure.

Alors que le club se prépare à relever de nouveaux défis dans le National 1, toute la communauté de Fatick célèbre cette réalisation remarquable et attend avec impatience une saison pleine de succès et de réalisations.

Ligue des Champions d’Afrique : Al Ahly et Mamelodi Sundowns en Demi-Finales

Les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique se profilent avec la qualification des géants du football africain, Al Ahly d’Égypte et Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud, à l’issue des quarts de finale retours.

Al Ahly, tenant du titre, a confirmé sa suprématie en éliminant Simba SC, le club tanzanien. Après avoir remporté le match aller à Dar Es Salam (0-1), les Égyptiens ont consolidé leur avance à domicile en s’imposant (2-0). Une performance convaincante qui les propulse en demi-finale.

De leur côté, Mamelodi Sundowns, vainqueur du trophée en 2016, a également assuré sa place dans le dernier carré en éliminant un autre club tanzanien, Youngs Africain. Malgré des matchs nuls vierges (0-0), Mamelodi Sundowns a triomphé aux tirs au but (3-2), démontrant leur détermination et leur capacité à performer sous pression.

Le Tout-Puissant Mazembé de la RDC, mené par le gardien international sénégalais Alioune Badara Faty, affrontera Petro de Luanda de l’Angola dans l’un des deux derniers quarts de finale, tandis qu’Espérance de Tunis de la Tunisie accueillera l’ASEC Mimosas de Côte d’Ivoire dans l’autre confrontation.

Les fans de football attendent avec impatience ces matchs décisifs qui détermineront les derniers prétendants au titre tant convoité de la Ligue des Champions d’Afrique. Avec des équipes de calibre mondial en compétition, le spectacle promet d’être captivant et palpitant pour les amateurs de football africain et du monde entier.

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Touba sous le Choc : Un Menuisier Poignardé Mortellement, le Meurtrier en Fuite

Une atmosphère de chagrin et de consternation enveloppe le quartier Paléne de Touba suite à un acte de violence tragique qui a coûté la vie à un jeune menuisier ce vendredi. L’incident a laissé la communauté en état de choc alors que l’auteur du crime demeure en fuite, laissant derrière lui un tableau de désolation.

Les événements se sont déroulés à Penthioum Paléne, où une altercation a tourné au drame. Un individu du nom de Fallou, dont les détails demeurent encore flous, a violemment attaqué Thierno Marone, un menuisier de seulement 22 ans, le poignardant dans le dos. Malgré les efforts pour le sauver, Marone a succombé à ses blessures, laissant la communauté sous le choc et le deuil.

Le meurtrier, armé d’un couteau, a également blessé un carreleur qui tentait de venir en aide à Marone. Ce dernier, identifié par les initiales S.M.D, a heureusement survécu à l’attaque avec des blessures légères, mais l’horreur de la situation reste palpable.

Le commissariat spécial de Touba a été alerté de la tragédie vers 19 heures et a rapidement dépêché des agents sur les lieux du crime. Malgré leurs efforts, le meurtrier était déjà en fuite, laissant derrière lui une scène de chaos et de deuil.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence de l’attaque, soulignant la brutalité de l’acte et la rapidité avec laquelle le meurtrier a réussi à s’échapper. Les autorités locales, sous la direction du commissaire Diégane Sène, ont intensifié leurs efforts pour retrouver le suspect et garantir que justice soit rendue pour cette tragédie impensable.

En attendant, la communauté de Touba pleure la perte de Thierno Marone, un jeune talent prometteur dont la vie a été tragiquement interrompue. Son décès laisse un vide douloureux dans le quartier Paléne, rappelant à tous la fragilité de la vie et l’importance de la sécurité communautaire.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

Le Général Birame Diop prend les Rênes en tant que Ministre des Forces Armées

Dans une décision qui marque un tournant significatif pour la politique de défense du pays, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le général Birame Diop au poste de Ministre des Forces Armées. Ancien chef d’État-major général des armées, le général Diop apporte une expertise militaire approfondie et une connaissance intime des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Fort de son expérience en tant que chef d’État-major général des armées, le général Diop est bien placé pour comprendre les dynamiques complexes qui façonnent les opérations militaires et la sécurité nationale. Sa nomination intervient à un moment critique où la nation est confrontée à des menaces internes et externes qui exigent une gestion prudente et une stratégie de défense efficace.

La nomination du général Diop est susceptible d’être saluée par les forces armées et les observateurs de la sécurité nationale, qui reconnaissent son leadership et son dévouement envers la protection de la souveraineté du pays. Son expérience opérationnelle et sa compréhension des enjeux stratégiques seront des atouts précieux pour renforcer les capacités de défense du pays et faire face aux défis sécuritaires émergents.

Cependant, la nomination du général Diop soulève également des questions et des préoccupations. Certains pourraient craindre une militarisation excessive de la politique nationale ou s’inquiéter du potentiel de conflits d’intérêts entre le militaire et le civil. Il sera essentiel pour le général Diop de travailler en étroite collaboration avec les civils et de maintenir une approche équilibrée et inclusive dans la gestion des affaires militaires.

En tant que Ministre des Forces Armées, le général Diop sera chargé de superviser la modernisation et la professionnalisation des forces armées, tout en veillant à ce qu’elles restent fidèles aux principes démocratiques et à l’état de droit. Sa réussite dépendra de sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et à garantir une coordination efficace entre les différentes branches de l’armée et les institutions civiles.

En définitive, la nomination du général Birame Diop en tant que Ministre des Forces Armées souligne l’importance accordée à la sécurité nationale sous l’administration du président Faye. Son leadership sera crucial pour façonner l’avenir de la défense du pays et assurer sa sécurité à long terme.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Conflit social à l’hôpital régional de Ziguinchor : la sous-section SINTRAS dénonce le non-respect des accords

La tension monte à l’hôpital régional de Ziguinchor alors que la sous-section Syndicat des infirmiers et infirmières du Sénégal (SINTRAS) dénonce vigoureusement le non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement. Lors d’un sit-in organisé ce vendredi 05 avril 2024 dans les locaux de l’hôpital, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement et ont menacé de paralyser le système sanitaire par un plan d’action syndicale si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Selon Siméon Faye, secrétaire général de la sous-section SINTRAS de l’hôpital régional de Ziguinchor, malgré les discussions et les accords précédemment conclus, la direction n’a respecté que 20 % des points convenus. Ces points, qui ne concernent que des questions de management interne, ne répondent pas aux préoccupations majeures des travailleurs de la santé.

Les principales revendications portent sur les traitements salariaux et les charges sociales des travailleurs, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de l’avancement pour les contractuels et le paiement des émoluments dus. Selon Siméon Faye, certains employés n’ont toujours pas reçu leurs allocations familiales depuis décembre 2023, et le directeur de l’hôpital n’a pas débloqué les fonds nécessaires pour payer les charges sociales.

Face à cette situation, la sous-section SINTRAS demande simplement le respect de la réglementation en vigueur et le paiement des émoluments dus aux travailleurs. Si aucune action n’est entreprise pour résoudre ces problèmes, le système de santé à Ziguinchor pourrait être gravement perturbé par un mouvement de grève.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Hommages à Mahammed Boun Abdallah Dionne : Anta Babacar Ngom et Aly Ngouille Ndiaye saluent un homme d’État dévoué

Suite au décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, survenu aujourd’hui à Paris (France), plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage à l’ancien Premier ministre du Sénégal.

Anta Babacar Ngom Diack, ancienne candidate à la Présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé ses condoléances et ses hommages à l’égard de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Dans un témoignage émouvant, elle a décrit celui-ci comme un « homme d’État dévoué et un leader visionnaire ». Elle a souligné sa passion, son intégrité et sa contribution significative au développement du Sénégal, affirmant que son engagement et sa sagesse resteront gravés dans l’histoire.

De son côté, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre et maire de Linguère, a également exprimé sa profonde tristesse à l’annonce du décès de l’ancien Premier ministre. Ayant travaillé sous sa direction de 2014 à 2019, il a témoigné de son dévouement, de sa personnalité remarquable et de sa rigueur exemplaire. Il a également évoqué la piété de Mahammed Boun Abdallah Dionne en tant que Musulman et fervent disciple de Cheikhoul Khadim. Aly Ngouille Ndiaye a souligné que le leadership de l’ancien Premier ministre restera gravé dans l’histoire du Sénégal et qu’il manquera énormément à la nation.

Aly Ngouille Ndiaye a présenté ses sincères condoléances à la famille de Mahammed Boun Abdallah Dionne ainsi qu’à l’ensemble de la classe politique, saluant une figure marquante de la scène politique sénégalaise.

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi adresse ses vœux à Bassirou Diomaye Faye

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi a exprimé ses chaleureuses félicitations au nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de son élection le 24 mars dernier.

Dans un message empreint de cordialité, le président égyptien a souhaité à Bassirou Diomaye Faye tout le succès dans ses nouvelles fonctions présidentielles. Il a également formulé ses vœux de progrès et de prospérité pour le peuple frère du Sénégal.

Abdel-Fattah El-Sissi a réaffirmé son engagement à maintenir une coopération fructueuse et constructive avec le président Faye. Cette coopération vise à répondre aux aspirations des deux peuples frères ainsi qu’à celles du continent africain, dans le but de promouvoir la stabilité et la prospérité.

Ce message de soutien et d’amitié témoigne de l’importance des relations entre l’Égypte et le Sénégal, ainsi que de l’engagement mutuel à renforcer les liens bilatéraux pour le bénéfice des deux nations et de l’Afrique dans son ensemble.

Aminata Touré rend hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, un homme d’État accompli

Dans un récent témoignage, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal et superviseure générale de la coalition Diomaye-président lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé ses sincères condoléances suite au décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre sous le régime de Macky Sall.

Aminata Touré a tenu à saluer la mémoire de Mahammed Boun Abdallah Dionne en le qualifiant d’homme d’État accompli et de gentleman de grande valeur. Ces mots éloquents reflètent la profonde reconnaissance de l’ancienne Première ministre envers la contribution exceptionnelle de Dionne à la politique sénégalaise.

Originaire de Gossas, Mahammed Boun Abdallah Dionne était le leader de la coalition Dionne 2024. Son décès, survenu le vendredi 5 avril à l’âge de 64 ans, a plongé tout le pays dans la tristesse, marquant la perte d’une figure politique influente et respectée.

En rendant hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aminata Touré a exprimé ses prières pour que Dieu accueille l’ancien Premier ministre au Paradis parmi les Valeureux. Ces mots traduisent le respect et l’admiration profonds que l’ancienne Première ministre porte à la mémoire de Dionne.

Le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne laisse un vide dans la politique sénégalaise, mais son héritage en tant qu’homme d’État dévoué et respecté restera gravé dans l’histoire du pays.

Cette réaction d’Aminata Touré témoigne de l’importance de l’héritage politique de Mahammed Boun Abdallah Dionne et de son impact sur la scène nationale du Sénégal.

Nécrologie: Décès de l’ancien Premier Ministre et Candidat Présidentiel Boun Abdallah Dionne à Paris

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle, survenu ce vendredi 5 avril 2024 à Paris. Sa disparition laisse un vide immense dans la scène politique sénégalaise et attriste de nombreux citoyens à travers le pays.

Boun Abdallah Dionne, connu pour son engagement et son dévouement au service de son pays, a été un acteur majeur de la politique sénégalaise pendant de nombreuses années. En tant que Premier Ministre sous le régime de Macky Sall, il a contribué de manière significative au développement et à la croissance économique du pays.

Sa maladie, qui avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, avait suscité l’inquiétude et la préoccupation de nombreux citoyens. Malgré les rumeurs et les fausses nouvelles concernant son état de santé, Boun Abdallah Dionne avait continué à faire preuve de courage et de résilience.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant l’élection présidentielle du 24 mars 2024, avait été confirmée par la cellule de communication de sa coalition. Cependant, malgré les efforts des médecins et le soutien de ses proches, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie.

La disparition de Boun Abdallah Dionne laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais. Il restera dans les mémoires comme un homme d’État dévoué, un leader visionnaire et un défenseur infatigable des intérêts de son pays.

En ces moments difficiles, nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et de travailler avec lui. Que son âme repose en paix.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

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