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Décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne : Macky Sall déclare avoir perdu un compagnon de longue date

L’ancien président de la République, Macky Sall, a partagé sa douleur ce vendredi suite au décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne, exprimant ainsi la perte d’un compagnon de longue date et d’un cadre de grande valeur pour le Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. » Ces mots témoignent de l’impact profond que la disparition de Boun Abdallah Dionne a eu sur lui et sur le pays dans son ensemble.

Macky Sall a également tenu à saluer la mémoire de son compagnon politique et à présenter ses condoléances émues à sa veuve Caty et à toute sa famille. Cette marque de respect et d’affection illustre la relation étroite et la camaraderie qui liaient les deux hommes.

Mahammad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est éteint en France à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Sa maladie, survenue pendant la campagne électorale, avait suscité l’inquiétude et l’attention de nombreux citoyens sénégalais.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant le scrutin présidentiel, avait été un moment poignant pour le pays tout entier. Malgré tous les efforts déployés, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie, laissant derrière lui un héritage politique et un souvenir impérissable.

En ces moments de deuil, le Sénégal pleure la perte d’un homme d’État dévoué et d’un leader exemplaire. Ses contributions au développement et à la prospérité du pays seront toujours honorées et rappelées avec gratitude. Que son âme repose en paix.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Abdou Karim Gueye réclame la libération de 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, avant lundi

Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a lancé un appel urgent à la libération de 11 détenus politiques, dont Ousmane Sarr, avant le lundi 8 avril. Cette demande intervient alors que certains détenus politiques ont été libérés récemment, suscitant des interrogations sur le maintien en détention des autres.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste a exprimé son profond désarroi face à cette situation, déclarant que « ce n’est pas normal que tous les détenus politiques soient libérés, sauf eux ». Il a souligné la nécessité de leur libération immédiate pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, déplorant le fait qu’ils soient encore derrière les barreaux alors que d’autres ont été relâchés.

« Si ces 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, ne sont pas libérés avant lundi, je donne rendez-vous à tous les Sénégalais à la porte de la prison de Rebeuss », a déclaré Abdou Karim Gueye, appelant à une action collective pour faire pression sur les autorités.

L’activiste a également souligné le rôle crucial des réseaux sociaux dans la mobilisation citoyenne et dans la défense des droits de l’homme. Il a rappelé que c’est sur ces plateformes que les mouvements de contestation ont souvent pris leur essor par le passé, et il a exhorté les Sénégalais à se mobiliser pour la libération des détenus politiques.

Abdou Karim Gueye a également exprimé sa détermination à lutter pour la justice et les droits de l’homme, affirmant qu’il ne permettrait pas que ces personnes passent les festivités de la Korité derrière les barreaux.

Cet appel met en lumière les préoccupations persistantes concernant les droits de l’homme et la situation des détenus politiques au Sénégal, ainsi que la volonté de la société civile de défendre ces droits fondamentaux. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte pour la justice et la liberté.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Ligue 1 / 19ème journée : Teungueth FC / Diambars, le choc des extrêmes, Guédiawaye en quête d’une 5ème victoire consécutive

La Ligue 1 sénégalaise se prépare pour une 19ème journée palpitante ce week-end, avec des affiches promettant du suspense et de l’intensité. Parmi les rencontres attendues, le choc des extrêmes entre Teungueth FC, leader du classement, et Diambars, lanterne rouge, s’annonce particulièrement captivant.

Teungueth FC, fort de ses 34 points, accueille Diambars, qui lutte pour sortir de la zone de relégation avec seulement 14 points à son actif. Une opportunité pour Teungueth FC de consolider sa place en tête du championnat, tandis que Diambars tentera de décrocher un résultat positif pour inverser sa tendance actuelle.

Autre duel à surveiller, celui entre le Jaraaf, actuellement deuxième au classement, et Génération Foot. Les deux équipes se livreront une bataille acharnée, chacune cherchant à s’imposer pour atteindre ses objectifs respectifs.

Dans le même temps, Guédiawaye, en grande forme avec quatre victoires consécutives, se déplace chez Jamono Fatick avec l’intention de prolonger sa série de succès. Une rencontre déterminante pour Guédiawaye qui aspire à continuer à mettre la pression sur Teungueth FC.

Par ailleurs, l’AS Pikine affronte l’US Gorée dans un match qui s’annonce serré, tandis que l’US Ouakam reçoit la Linguère avec pour objectif de s’éloigner de la zone dangereuse.

Enfin, le Casa Sport tentera de se reprendre après sa défaite précédente en accueillant la Sonacos, tandis que le Stade de Mbour affronte Dakar Sacré Cœur dans un duel où chaque point sera crucial.

Cette 19ème journée de la Ligue 1 promet donc une compétition acharnée, avec des équipes prêtes à tout donner sur le terrain pour atteindre leurs objectifs respectifs. Rendez-vous ce week-end pour vivre ces moments de football passionnants et plein de suspense.

Programme de la 19ème journée de la Ligue 1 :

Samedi 6 avril 2024

  • Stade Ngalandou Diouf 16h30 : Teungueth FC vs. Diambars
  • Stade Masséne Sène 16h30 : Jamono Fatick / Guédiawaye FC
  • Stade Alassane Djigo 16h30 : AS Pikine /US Gorée

Dimanche 7 avril

  • Stade municipal de Ngor 16h30 : US Ouakam / Linguère
  • Stade Caroline Faye 16h30 : Stade de Mbour / Dakar Sacré Cœur
  • Stade Lat Dior 16h30 : Génération Foot / Jaraaf
  • Stade municipal de Kolda 16h30 : Casa Sport / Sonacos

Un séisme de magnitude 4,7 secoue la région de New York : une secousse inhabituelle

Vendredi dernier, un événement rare a frappé la région de New York, avec un séisme de magnitude 4,7 enregistré par l’Institut de géophysique américain (USGS). L’épicentre de ce tremblement de terre était situé à seulement 7 km au nord-nord-est de la station de Whitehouse, dans l’État voisin du New Jersey.

L’incident s’est produit à 14h23 GMT (10h23 locales), et bien que la magnitude puisse sembler relativement faible, la secousse a été ressentie dans divers quartiers de Manhattan et de Brooklyn. Sur les réseaux sociaux, de nombreux habitants ont partagé leurs expériences et leurs observations, tandis que des vidéos montrant des caméras tremblantes ont été largement partagées.

Fort heureusement, aucune blessure grave ni aucun dommage majeur n’ont été signalés dans l’immédiat. Les autorités locales ont rapidement rassuré la population en affirmant qu’aucun dégât important n’avait été rapporté jusqu’à présent. Néanmoins, cet événement a rappelé aux résidents de la région que même si les séismes sont rares dans cette partie du pays, ils ne sont pas impossibles.

L’annonce du séisme a également perturbé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, où la représentante de l’ONG Save the Children, Janti Soeripto, a interrompu son discours face aux secousses inattendues.

Alors que les habitants de la région reprennent leur quotidien, cet événement souligne l’importance de la préparation et de la vigilance face aux catastrophes naturelles, même dans des endroits où elles sont peu fréquentes. Il rappelle également que la nature peut parfois nous surprendre, même dans les endroits les plus urbanisés et les plus développés.

Le Sénégal observera le premier croissant lunaire le 9 avril : Un spectacle céleste à ne pas manquer

Les amateurs d’astronomie au Sénégal ont une date à marquer d’une pierre blanche : le 9 avril 2024. En effet, ce jour-là, le ciel offrira un spectacle céleste unique avec l’observation du premier croissant lunaire visible à l’œil nu.

L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) a récemment communiqué sur cette occasion exceptionnelle. Elle a annoncé que la conjonction lunaire, le moment où la Lune se positionne entre le Soleil et la Terre, se produira le lundi 8 avril 2024.

Ce phénomène coïncidera avec le périgée lunaire, le point de l’orbite lunaire le plus proche de la Terre, à une distance de 359 354 km. Malgré cette proximité, il ne sera pas possible d’observer le croissant lunaire le lendemain, car la Lune se couchera juste avant le Soleil, à 19h21.

C’est donc dans la soirée du mardi 9 avril que les conditions seront optimales pour observer le premier croissant lunaire. À ce moment-là, le croissant, âgé de 25 heures et 2 minutes et éclairé à seulement 1,6%, sera visible au Sénégal, ainsi qu’en Afrique, en Europe et en Amérique, pour ceux qui auront un ciel dégagé.

Le mercredi 10 avril sera également propice à l’observation, avec une portion éclairée de la Lune atteignant 5%. Cette fois, la Lune sera visible partout dans le monde, offrant une opportunité unique à tous les passionnés d’astronomie de contempler notre satellite naturel.

L’ASPA encourage chacun à profiter de cet événement pour se plonger dans la beauté et la fascination du cosmos. Observer le premier croissant lunaire est une expérience à ne pas manquer, qui permettra à tous de se reconnecter avec la grandeur de l’univers.

Que vous soyez un amateur d’astronomie chevronné ou simplement curieux, rendez-vous le 9 avril pour assister à ce spectacle céleste époustouflant. Et n’oubliez pas d’inviter vos amis et votre famille à partager cette expérience inoubliable sous le ciel étoilé du Sénégal.

Yenne : Un présumé voleur charcuté par un berger

Dans le village de Niayes-Khayes, situé dans la commune de Yenne, une tentative de vol a dégénéré en un acte de violence extrême. Un berger, soupçonnant un apprenti chauffeur de vouloir dérober l’un de ses bœufs, l’a violemment agressé à coups de machette, le laissant gravement blessé.

Les faits se sont déroulés le mardi 2 avril dernier vers 14 heures, dans la brousse de Niayes-Khayes, relevant du département de Rufisque. Le berger, identifié sous le nom de A. Ka, a surpris l’apprenti chauffeur C. Ka, accompagné d’un complice nommé Adama, en train de tenter de voler l’un de ses bœufs. À la vue du berger, les deux voleurs ont pris la fuite, mais A. Ka s’est lancé dans une poursuite effrénée.

Après une course-poursuite dans la brousse, A. Ka a réussi à neutraliser l’un des suspects, C. Ka. Sans hésitation, le berger lui a alors infligé plusieurs coups de machette, causant de graves blessures à la victime. Âgé de 24 ans, l’apprenti chauffeur a été admis en soins intensifs dans un établissement médical, où il a subi une intervention chirurgicale à la tête. Son état de santé nécessite une période de convalescence de deux mois, selon les informations médicales rapportées par Seneweb.

Le présumé voleur n’a pas encore été interrogé par les enquêteurs en raison de la gravité de ses blessures. En revanche, le berger A. Ka a été déféré ce vendredi matin devant le tribunal d’instance de Rufisque par la brigade de gendarmerie de Yenne. Il est accusé de tentative de meurtre et devra répondre de ses actes devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Cet incident témoigne de la violence qui peut découler des conflits liés à la propriété des troupeaux et soulève des questions sur la nécessité de trouver des solutions pacifiques pour régler de tels différends.

19e journée de la Ligue 2 : Le derby Wallydaan-Thiès FC en vedette

Ce week-end marque le déroulement de la 19e journée de la Ligue 2, avec comme point d’orgue le derby opposant Wallydaan à Thiès FC. En tête du classement, Wallydaan, avec ses 34 points, accueille son voisin Thiès FC (13e, 18 pts), qui lutte pour sortir de la zone de relégation. Une rencontre cruciale pour les deux équipes, où chacune tentera de prendre l’avantage pour atteindre ses objectifs respectifs.

Au stade Caroline Faye de Mbour, le dauphin Oslo F.A (2e, 30 pts) se mesure à Demba Diop FC (14e, 13 pts), lanterne rouge de la compétition. Oslo F.A, avec sa solide défense, espère s’imposer face à la formation en difficulté de Demba Diop FC.

Dans d’autres rencontres importantes, le CNEPS Excellence (3e, 27 pts) se rend à Louga pour affronter le Ndiambour (10e, 20 pts), tandis que RS Yoff (4e, 26 pts) accueille le DUC (11e, 20 pts) au stade municipal de Ngor. Amitié FC (7e, 25 pts) affronte Niary Tally (9e, 23 pts) au stade Maniang Soumaré, dans un duel entre deux équipes ambitieuses.

L’AS Douanes (5e, 26 pts) reçoit l’AJEL de Rufisque (8e, 25 pts) au stade Djighaly Bagayokho, avec pour objectif de maintenir ses chances de promotion. Enfin, HLM de Dakar (6e, 25 pts), meilleure attaque de la ligue, accueille Keur Madior (12e, 19 pts) au stade municipal HLM, dans l’espoir de confirmer sa dynamique offensive.

Le programme complet de la 19e journée de la Ligue 2 est le suivant :

Vendredi 5 avril 2024

Stade Maniang Soumaré : 16 h 30 : Amitié FC vs Niary Tally

Samedi 6 avril

Stade Maniang Soumaré : 16 h 30 : Wallydaan vs Thiès FC

Stade Caroline Faye : 16 h 30 : Demba Diop FC vs Oslo F.A

Stade Djighaly Bagayokho : 16 h 30 : AS Douane vs AJEL de Rufisque

Stade municipal de Ngor : 16 h 30 : RS Yoff vs DUC

Dimanche 7 avril

Stade Alboury Ndiaye : 16 h 30 : Ndiambour vs CNEPS Excellence

Stade municipal HLM : 16 h 30 : HLM de Dakar vs Keur Madior

Une journée qui s’annonce passionnante pour les amateurs de football, avec des enjeux importants pour chaque équipe engagée.

CEDEAO : Le président Tinubu soutient une réforme majeure

Lors de la prestation de serment des nouveaux membres de la 6e législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’est déroulée hier jeudi 4 avril à Abuja, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé son soutien à une réforme visant à impliquer davantage la population dans les processus de prise de décision de la communauté.

Dans son discours, le président en exercice de la CEDEAO a souligné l’importance d’impliquer les représentants élus des citoyens dans les décisions communautaires. Il a noté que ces représentants, en tant que membres des parlements nationaux, jouent un rôle crucial dans la promotion des objectifs de développement régional et dans l’harmonisation des lois et réglementations entre les États membres.

Bola Tinubu a exprimé son intérêt pour une proposition de réforme visant à renforcer le rôle des parlementaires de la CEDEAO, en particulier en soutenant les élections directes au Parlement de la CEDEAO. Il a affirmé que le Nigeria était prêt à soutenir cette initiative et à examiner de près les propositions à cet égard.

Actuellement, les parlementaires siégeant au Parlement communautaire sont désignés par les députés locaux. La réforme proposée vise à renforcer la légitimité démocratique de ces représentants en leur donnant un mandat direct de la population.

Cette annonce marque un pas significatif vers une gouvernance plus démocratique et inclusive au sein de la CEDEAO, reflétant l’engagement des dirigeants de la région envers une intégration régionale plus étroite et un développement durable.

Aida Mbodj : Une alliance bénéfique entre Diomaye et Sonko pour le Sénégal

Lors de son passage à l’émission « Quartier Général » sur la Télé Futurs Médias, Aida Mbodj, ancienne ministre de la Femme sous le régime de Wade, a partagé son opinion sur les relations entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant qu’elles seraient bénéfiques pour le Sénégal. Elle a souligné que ces deux personnalités politiques ont toujours eu à cœur l’intérêt du pays et ont conscience de ne pas être les seuls membres du Pastef.

Aida Mbodj a également rappelé que la coalition compte des membres expérimentés, ce qui garantit une approche réfléchie dans la prise de décisions. Elle a affirmé que les choix politiques ne seront jamais pris au détriment de l’intérêt national.

Par ailleurs, Aïda Mbodj a commenté la nomination de Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République, soulignant son expérience en tant qu’atout majeur pour ce poste.

Concernant la publication de la liste des membres du gouvernement, Aida Mbodj a appelé à la patience de la population, soulignant l’importance pour Sonko et Diomaye de travailler avec minutie dans leurs choix. Elle a insisté sur le fait que ces décisions ne doivent pas être prises à la légère, car ils n’ont pas droit à l’erreur.

En conclusion, Aida Mbodj a exprimé sa confiance envers les capacités des nouveaux dirigeants et a appelé à un soutien continu de la part de la population dans cette nouvelle ère politique au Sénégal.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Nouvelle Monnaie au Zimbabwe: L’Or du Zimbabwe (ZiG) pour Lutter Contre l’Hyperinflation

Le Zimbabwe, longtemps aux prises avec une crise économique sévère, a annoncé une initiative audacieuse pour stabiliser son système financier. La Banque centrale du pays a dévoilé lors d’une conférence de presse la création d’une nouvelle monnaie, l’Or du Zimbabwe (ZiG), indexée sur le cours de l’or.

Cette décision survient alors que le pays continue de lutter contre l’hyperinflation, l’un des taux les plus élevés au monde. Avec une inflation officielle de 55% en mars dernier et des chiffres bien plus alarmants sur le marché noir, la situation économique du Zimbabwe est devenue intenable pour de nombreux citoyens.

Le dollar zimbabwéen, la monnaie officielle du pays, a subi une dévaluation drastique au cours de la dernière année, perdant près de 100% de sa valeur par rapport au dollar américain. Cette instabilité monétaire a alimenté l’incertitude économique et sociale, aggravant les difficultés quotidiennes des habitants.

L’introduction de l’Or du Zimbabwe vise à restaurer la confiance dans le système financier et à atténuer les effets de l’hyperinflation. Cette nouvelle monnaie, basée sur la valeur de l’or, offre une alternative au dollar zimbabwéen et espère stabiliser les prix tout en encourageant la croissance économique.

L’histoire économique récente du Zimbabwe est marquée par une hyperinflation dévastatrice survenue en 2008, qui a conduit à l’abandon du dollar zimbabwéen au profit du dollar américain. Malgré une tentative de relance du dollar zimbabwéen en 2019, de nombreux Zimbabwéens préfèrent toujours utiliser des devises étrangères pour leurs transactions, en raison de la méfiance persistante envers la monnaie locale.

L’Or du Zimbabwe représente donc un nouveau chapitre dans la quête de stabilité économique du pays. Alors que le gouvernement travaille à mettre en œuvre cette transition monétaire, les défis restent nombreux. La pauvreté généralisée, le chômage élevé et les pénuries de produits de première nécessité continuent de peser sur la population, nécessitant une approche globale pour surmonter ces obstacles.

La réussite de cette initiative dépendra de la confiance que la population et les investisseurs accorderont à cette nouvelle monnaie, ainsi que de la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques économiques cohérentes et durables. Dans un contexte de défis économiques persistants, l’Or du Zimbabwe offre l’espoir d’un avenir plus stable et prospère pour le pays et ses habitants.

Souveraineté monétaire : Alioune Tine appelle à un consensus de la CEDEAO

Suite aux récentes discussions sur la souveraineté monétaire et l’avenir de la monnaie dans la région ouest-africaine, le fondateur du Africa Jom Center, Alioune Tine, a lancé un appel aux pays membres de la CEDEAO pour parvenir à un consensus sur une monnaie commune.

Dans une déclaration passionnée, le défenseur des droits de l’homme a exhorté les dirigeants de la CEDEAO à agir rapidement pour adopter une monnaie unique pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, que cette monnaie soit appelée « cauri » ou « éco », toutes les conditions sont réunies pour mettre en place une monnaie unique pour la région. Il estime que cette initiative serait cruciale pour renforcer la crédibilité et la légitimité de la CEDEAO aux yeux des citoyens.

Alioune Tine a souligné que l’adoption d’une monnaie unique pour la CEDEAO ne devrait pas être une question controversée, mais plutôt un objectif consensuel parmi les pays membres. Il a appelé les dirigeants tels que Tinubu, Diomaye, Ouattara, et d’autres, à reconnaître l’importance de cette décision pour l’intégration économique et le développement de la région.

En conclusion, Alioune Tine a exprimé sa conviction que l’adoption d’une monnaie commune renforcerait la solidarité et l’unité au sein de la CEDEAO, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et commerciales pour tous les pays membres.

Nouvelle ère des médias : RSF présente ses propositions au Président Bassirou Diomaye Faye

Reporters Sans Frontières (RSF) a adressé une série de propositions au nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, dans le but d’améliorer la situation des médias dans le pays. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, exprime l’espoir que le président Faye mettra en pratique ses engagements déclarés dans son livre-programme. Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à abolir la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, une recommandation centrale de RSF pour garantir la liberté d’information au Sénégal. RSF appelle désormais le président nouvellement élu à concrétiser cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias.

Dans un contexte marqué par de nombreuses atteintes à la liberté de la presse, telles que les arrestations et agressions de journalistes, les suspensions de médias et les coupures abusives d’Internet, RSF exhorte les nouvelles autorités à accorder une priorité à la sécurité des journalistes et à mettre en place une politique audacieuse pour garantir le respect de la liberté de la presse. À cet égard, RSF recommande dix mesures phares, notamment la régulation des plateformes numériques conformément aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire, ainsi que la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.

« La liberté de la presse a été sérieusement compromise ces dernières années au Sénégal. Il est temps que le pays renoue avec sa tradition d’exemplarité en la matière. Le programme électoral de Bassirou Diomaye Faye, qui inclut la suppression de la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, est un signal fort. Nous appelons le nouveau président à honorer cet engagement et à adopter une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une presse libre et d’un droit à l’information protégé », a déclaré Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Entre 2021 et 2023, le Sénégal a connu une série d’agressions contre des journalistes, notamment lors de manifestations politiques, et des arrestations arbitraires de professionnels de l’information. La situation s’est encore détériorée en 2024, en période pré-électorale, avec plusieurs journalistes agressés et détenus. RSF espère que le nouveau gouvernement accordera une attention particulière à la protection des journalistes et des médias, afin que le Sénégal puisse retrouver son rang dans le Classement mondial de la liberté de la presse.

Liaison maritime Dakar – Ziguinchor : les rotations reprennent le mardi 9 avril

Voilà une nouvelle qui fera bien des heureux !

Après une suspension de près d’un an, le navire Diambogne avait fait un test, dans la soirée du vendredi 29 mars, pour préparer la reprise. Le Consortium Sénégalais d’Activités Maritimes (COSAMA) a annoncé la reprise des rotations maritime entre Dakar et Ziguinchor pour ce mardi 09 avril. Dans un communiqué rendu public, l’entreprise sénégalaise du secteur du transport maritime a informé à sa clientèle à travers un communiqué rendu public de la disponibilité de la billetterie.  

Le départ à Dakar est prévu à 20h et l’arrivée à Ziguinchor le mercredi à 12h. Pour Ziguinchor, un départ est prévu le vendredi 12 avril à 15h et l’arrivée à Dakar, le samedi 12 avril à 6h. La société d’exploitation de la ligne de transport Dakar – Ziguinchor informe par ailleurs que « pour l’achat des billets, les usagers peuvent se rendre dans les gares maritimes de Dakar et de Ziguinchor à partir de vendredi 05 avril 2024 ».

A noter que les deux autres navires que sont Aguène et Aline Sitoé Diatta devaient également prendre les eaux. Ce qui constituera un ouf de soulagement pour les populations de la Casamance qui subissent fortement cette suspension.

Tragédie sur les routes : Un accident à Adeane fait un mort et trois blessés graves

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en un cauchemar pour la communauté d’Adeane ce vendredi 5 avril 2024. Aux abords du village de Sindone, après Agnack, un accident de la route a plongé la région de Ziguinchor dans le deuil, laissant un mort et trois personnes grièvement blessées.

Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais les premiers rapports indiquent qu’un véhicule de transport en commun en provenance de Ziguinchor a subitement perdu le contrôle de sa trajectoire. Le véhicule a dévié de la route pour finalement s’écraser violemment contre un arbre à proximité.

Malgré l’intervention rapide des secours, la violence du choc a entraîné la mort tragique d’une personne sur les lieux même de l’accident. Trois autres passagers, sérieusement blessés, ont été rapidement transportés vers le centre hospitalier régional de Ziguinchor pour y recevoir des soins médicaux urgents.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers qui guettent sur nos routes, mettant en évidence l’importance cruciale du respect des règles de sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels événements tragiques à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté d’Adeane et toute la région de Ziguinchor expriment leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de la victime, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Sécurité de proximité : les ASP exigent la démission du Dg Mamadou Salif Sow

Les agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) sont très remontés contre la direction. Face à la presse ce vendredi, ces travailleurs ont fustigé l’injustice et le népotisme qui règnent au sein de l’agence. D’après Ousmane Diouf qui était leur porte-parole du jour, le directeur général Mamadou Salif Sow a fait des recrutements abusifs. A l’en croire, quarante-huit personnes ont non seulement été enrôlés, mais ils ont obtenu un Cdi après une formation fast track de dix jours au détriment des centaines de travailleurs qui sont dans l’agence depuis 2013.

Considérant ce mépris manifeste et l’injustice dont ils sont victimes, ces agents de l’ASP réclament la démission le DG Mamadou Salif Sow.

Ousmane Sonko, Premier ministre : ce qu’en pense Serigne Mboup

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal suscite des réactions diverses, y compris celle de Serigne Mboup, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Dans une déclaration relayée par le journal Libération, Serigne Mboup exprime son appréciation de la nomination d’Ousmane Sonko, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Il souligne que Sonko est un fervent défenseur d’un secteur privé fort, considéré comme un pilier essentiel du développement économique du Sénégal.

Serigne Mboup rappelle également une récente participation d’Ousmane Sonko aux célébrations des 30 ans du groupe CCBM, ce qui témoigne de son intérêt pour le développement économique du pays.

En tant que PDG du groupe CCBM Holding et président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup soutient les engagements pris par le nouveau gouvernement, notamment la volonté de donner une place stratégique au secteur privé national dans la création de richesse et d’emploi.

Cependant, Serigne Mboup évoque également certaines attentes pour l’avenir. Il appelle à une démocratie interne plus prégnante au sein des organisations, en favorisant la participation des jeunes et des femmes. Il souhaite que cette dynamique soit également présente au niveau des institutions du pays, avec des élections transparentes et inclusives.

La prise de position de Serigne Mboup reflète ainsi l’importance accordée au rôle du secteur privé dans le développement économique du Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’une représentation démocratique et inclusive au sein des institutions et des organisations.

Audience : Diomaye Faye et ses alliés…

Depuis son accession à la présidence de la République, Bassirou Diomaye Faye est très sollicité, notamment par ses alliés politiques. Selon les informations rapportées par Les Échos, le nouveau chef de l’État prévoit de rencontrer ses alliés, dont les leaders de la Coalition Diomaye Président, dans les prochains jours.

Cette audience intervient dans un contexte où le président Faye est confronté à une forte demande de la part de divers acteurs politiques et sociaux. Depuis sa prestation de serment le 2 avril dernier, de nombreux individus et groupes politiques se manifestent pour faire valoir leur contribution à sa campagne électorale.

Selon un collaborateur proche cité par le journal, cette période post-investiture est marquée par une course aux postes, où chacun cherche à être récompensé en fonction de son engagement passé. Certains rappellent avec insistance leur participation active à la campagne électorale, tandis que d’autres mettent en avant leur expérience et leur expertise pour revendiquer des postes au sein du nouvel gouvernement.

Cette situation met en lumière les enjeux politiques et les attentes des différents acteurs vis-à-vis du nouveau président et de son gouvernement. La gestion de ces attentes et la composition du gouvernement seront donc des défis majeurs pour Bassirou Diomaye Faye dans les jours à venir.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

Nouveau gouvernement : Mimi Touré dément la « fake news » qui circule

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Aminata « Mimi » Touré a formellement démenti une information qui circule concernant sa prétendue nomination au poste de ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette rumeur faisait état du refus de sa demande de visa pour la France, ce qui aurait été interprété comme un indice de sa nomination imminente à ce poste.

Dans son post, l’ancienne Première ministre a clarifié la situation en affirmant qu’elle n’avait pas récemment déposé de demande de visa à l’Ambassade de France. Par conséquent, elle a souligné qu’il n’y avait pas eu de refus de visa, car aucune demande n’avait été faite.

Cependant, Mimi Touré n’a pas commenté les spéculations concernant sa possible nomination au sein du nouveau gouvernement. Elle a laissé entendre que la réponse à ces rumeurs serait connue dans les prochaines heures, puisque le président Ousmane Sonko était censé annoncer la composition de son gouvernement ce vendredi, selon certaines sources médiatiques.

Cette clarification de Mimi Touré intervient dans un contexte où des rumeurs et des fausses informations circulent largement sur les réseaux sociaux, amplifiées parfois par une partie de la presse. La clarification de l’ancienne Première ministre vise à dissiper toute confusion et à rétablir la vérité sur sa situation vis-à-vis de cette prétendue nomination.

Réformes de l’institution judiciaire : L’Union des travailleurs de la justice adhère à la décision du président Faye

L’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) a apporté son soutien à la décision du président Bassirou Diomaye Faye de lancer des réformes au sein de l’institution judiciaire du Sénégal. Cette prise de position intervient à la suite du discours du chef de l’État lors de son adresse à la nation le 3 avril 2024, où il a appelé à une consultation inclusive pour ces réformes.

Dans un communiqué adressé à Seneweb, l’UNTJ a salué cette initiative du président Faye, soulignant l’importance d’une approche inclusive dans l’élaboration des réformes au sein de l’institution judiciaire. Le syndicat a également reconnu la complexité des défis auxquels est confrontée la justice sénégalaise et a appelé à une réflexion approfondie pour y répondre de manière efficace.

Par ailleurs, l’UNTJ a profité de l’occasion pour soulever certaines préoccupations concernant la gestion actuelle du ministère de la Justice. Le syndicat a notamment dénoncé le refus de la tutelle d’intégrer l’UNTJ dans le comité de gestion du fonds commun des greffes, ainsi que l’absence d’audit du fichier utilisé pour le paiement de ce fonds. De plus, l’UNTJ a critiqué l’attribution irrégulière des primes, en particulier celles basées sur des attestations délivrées par la Direction des affaires générales et de l’équipement du ministère de la Justice.

Enfin, l’UNTJ a appelé à l’attention du prochain Garde des Sceaux sur la nécessité de réhabiliter les greffiers injustement affectés en raison de leurs affiliations politiques et/ou syndicales, tout en promouvant le mérite et la compétence dans la gestion du personnel judiciaire.

Cette déclaration de l’Union nationale des travailleurs de la justice témoigne de son engagement en faveur de réformes significatives au sein de l’institution judiciaire sénégalaise, dans le but de garantir une justice plus équitable et efficace pour tous les citoyens du pays.

[Entretien] Babacar Fall : “Lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas 3%, il doit être dissous”

Dans son adresse à la Nation, le 4 avril, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa volonté de réformer le système électoral avec notamment le remplacement de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il a également évoqué la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Babacar Fall, qui dirige le Groupe de Recherche et d’Appui conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC), livre à Seneweb sa pensée sur ses réformes annoncées et fait quelques propositions audacieuses. Entretien. 

Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a annoncé des réformes portant sur le système électoral notamment le remplacement de la CENA par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives. Il souhaite aussi la rationalisation du nombre de partis politiques ainsi que leur financement et puis l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. Quelle analyse faites-vous par rapport à ces réformes en vue ?

J’ai abordé ces questions dans mon ouvrage intitulé L’histoire politique et électorale du Sénégal de 1960 à 2020. Lorsque vous parcourez cet ouvrage sur la question du remplacement du CENA par une CENI, à la page 186, je posais déjà le débat sur le rapport CENA-CENI, quelle alternative pour le Sénégal. Il s’agit de deux organes qui, a bien des égards se ressemblent mais ont des différences au niveau de leur mission. Il y a plusieurs variables qui différencient ces structures.

Lesquelles ?

Dans le cas d’une CENI, on note qu’elle s’occupe de l’organisation et de la supervision de l’ensemble du processus électoral. S’agissant par contre de la CENA, elle ne s’occupe que du contrôle de la supervision du processus. Donc avec une CENI, il y a l’aspect de l’organisation. Elle intervient au départ avec l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. Elle inscrit les citoyens, produit les cartes d’identité, gère le fichier. En gros, elle s’occupe de l’organisation matérielle de l’élection et en assure la supervision.  Et ce qui est remarqué dans beaucoup de pays où la CENI existe, elle a même plusieurs variantes. Dans certains pays, elle est politisée avec une présence des partis politiques avec même voix délibératives. Ce qui a conduit parfois à des blocages dans ce pays. Dans d’autres, la CENI enregistre la présence des partis politiques, mais ils n’ont que le droit de regard sur la tenue de l’élection mais n’interviennent pas. Ils n’ont même pas le droit de vote au sein de l’organisation. Il y a aussi des cas où la CENI est dépolitisée, les partis ne sont donc pas représentés. Ce qui fait que cela mérite une profonde réflexion. Dans les pays où il y a une CENI comme Djibouti, le Togo, le Mali entre autres, il y a eu des difficultés qui ont surgit. Il est nécessaire de noter que lorsque la CENI organise, elle ne détient pas la force publique. Elle a donc nécessairement besoin du soutien et de l’appui au moins de l’administration territoriale. Ne serait-ce que les préfets, les gouverneurs, les forces de sécurité… 

“On peut renforcer les moyens humains et financiers de la CENA pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable”

Si l’administration refuse de jouer le jeu, cela peut créer des blocages. On en a eu au Mali en 2017. Au Sénégal, on a l’expérience d’une CENA qui n’organise pas. C’est le ministère de l’Intérieur qui organise à travers la Direction Générale des Elections (DGE). Et la CENA contrôle et supervise. C’est vrai qu’elle a des pouvoirs réels. Dans le code électoral, l’article L11 définit les pouvoirs dévolus à la CENA et ils sont nombreux. Le problème maintenant c’est un problème d’homme, de volonté d’appliquer les pouvoirs qui leur sont dévolus. La première fois que la CENA a essayé de les appliquer, elle a été virée. C’est lorsqu’elle a donné injonction à la DGE de remettre la fiche de parrainage au candidat Ousmane Sonko. Il y a donc de nombreuses variantes et je pense que c’est une question qui mérite d’être étudiée. C’est une bonne proposition sous la perspective de l’évolution de notre processus électoral mais comme le président l’a dit, il va convoquer des concertations entre les acteurs politiques et la société civile, et les gens pourront donc en discuter pour voir ce qui est le mieux pour notre pays. 

Est-ce qu’il faut aller carrément vers une CENI qui organise avec tout ce que cela pose comme problème et qui contrôle en même temps ? Ou est-ce qu’il faut maintenir le système actuel tout en renforçant les pouvoirs de la CENA ? Elle a déjà des pouvoirs, mais on peut toujours les élargir. On peut, par exemple, renforcer les moyens humains et financiers pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable.

“Il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall”

Par rapport à la CENA, on évoque souvent la question de son indépendance…

La CENA est une structure autonome. Elle a une autonomie financière et son budget fait l’objet d’une inscription au niveau du budget de l’Etat. Ses membres sont nommés par le président de la République. Le problème qui se pose maintenant est qu’il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall. Par exemple, la CENA avait un budget qui lui était alloué et qu’elle gérait directement. A un certain moment, ce budget a migré vers celui du ministère de l’Intérieur. Un ministère ne peut pas gérer le budget d’un organe qui est censé le contrôler. Par ailleurs, à plusieurs reprises, la CENA a avalé des couleuvres. Par moment, elle n’est pas associée à l’envoi du matériel électoral ou des documents électoraux. Quelques fois, elle n’est pas présente au moment de la distribution des cartes. Lorsque vous regardez les rapports de la CENA sur les élections législatives de 2017, il y a eu un certain nombre de griefs que la CENA reproche au ministère de l’Intérieur par rapport à certaines pratiques. La CENA elle-même fait l’objet de suspicions, de griefs. Les gens estimaient qu’elle n’accomplissait pas sa mission comme il se doit. La question du remplacement de ses membres a posé problème même si récemment le président Macky Sall avait renvoyé toute l’équipe et mis en place une nouvelle, tout le monde a déploré le procédé. On peut donc voir comment renforcer la CENA en augmentant son nombre mais aussi ses capacités financières.  

“Il faut rationaliser le nombre des partis politiques”

Un autre point évoqué par le président de la République, le financement des partis politiques.

Le Sénégal est l’un des rares pays de la sous-région ou il n’y a pas de législation sur les partis politiques. Depuis plus de trois décennies, cette question revient. Le président Diouf avait, à l’époque, tracé la voie et avait même commandité une étude sur le financement public des partis politiques avec le professeur El Hadj Mbodj. Depuis lors, beaucoup de personnes ont fait des propositions. Moi-même j’en ai parlé dans mon ouvrage. Je pense qu’il faut donc le faire, il faut aller vers ça et c’est heureux que le Président de la République en parle. Mais il faudra d’abord rationaliser le nombre des partis politiques. Vous conviendrez avec moi qu’avec 366 partis politiques, il va être difficile de mettre en place un financement public.

“Il faut revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle”

Comment rationaliser justement les partis politiques ?

Il y a une loi qui régit les partis politiques. C’est la loi de 1981 qui a été modifiée en 1992. Les conditions dans lesquelles les partis politiques se créent sont vraiment très faciles.  Il n’y a pas beaucoup de contrôle de la part de l’administration. Les partis ne respectent pas la loi en déposant leurs états financiers. Il faut donc, je pense, revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle. Lors de la révision constitutionnelle de 2016, il y avait un chapitre consacré aux partis politiques visant à redéfinir leur rôle. Je pense donc qu’il faut voir aujourd’hui les moyens qui pourront aller dans le sens de rationaliser les partis en les regroupant par exemple par famille idéologique ou par affinité de manière à avoir 10 à 15 partis. C’est assez raisonnable et permet de définir des critères de financement. Il y a des partis qui n’existent que sur le papier. Ils ne tiennent pas de congrès, n’ont pas d’existence sur le terrain. Si vous parlez de financement, tout le monde viendra tendre la main. On peut dire par exemple que lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas par exemple 3%, il est dissout. On a eu lors de la présidentielle des candidats qui se sont retrouvés avec moins de 1%. A partir de là, on peut dire qu’à la prochaine élection, seuls les partis qui ont eu 2% pourront participer et s’il ne dépasse pas les 2%, il est immédiatement dissous.

“Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne”

Ce qui permettra de rationaliser en même temps le nombre de candidatures…

Ça va de pair. Il faut légiférer sur les partis, sur les candidatures même indépendantes. C’est bon que ces idées puissent revenir sur la table. Ça va faire l’objet de discussions parce que le président a parlé de concertations. Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne. Et il y a une haute autorité chargée du traitement ou du contrôle des comptes de campagne comme en France par exemple. Même les donations que vous recevez, si elles dépassent 100 euros, elles doivent faire l’objet d’un chèque bancaire ou d’un virement postal. Et ici l’origine de l’argent que les partis dépensent durant la campagne est vraiment une nébuleuse.

Le président de la République a aussi proposé l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. N’est-ce pas là une manière d’obliger des citoyens à être électeurs sans le vouloir ?

Lorsque, de façon automatique, on bascule de tous ceux qui ont 18 ans et qui détiennent la carte d’identité dans le fichier électoral, le problème que cela peut poser c’est que vous pouvez avoir un fichier électoral qui passera de 7 millions à 10 millions avec une non obligation de voter. Durant la dernière présidentielle, on a eu à peu près quatre millions de votants. Cela pourrait même fausser le jeu dans la détermination du taux de participation. Si vous avez 10 millions d’électeurs alors que c’est 5 millions qui votent, on dira que le taux de participation est faible parce que le vote n’est pas obligatoire. Cela peut aussi poser d’autres problèmes au plan technique. C’est la question relative à l’affectation de l’électeur dans une circonscription, dans un lieu et dans un bureau de vote. Si vous avez obtenu par exemple une carte d’identité à Saint-Louis ou à Diourbel et que l’on vous met dans le fichier électoral. Si vous déménagez à Dakar, cela peut poser problème. Dans le système actuel au moment de l’inscription sur les listes électorales, on vous demande votre lieu d’habitation sur la base d’un certificat de résidence et on regarde par exemple le lieu de vote qui polarise les quartiers autour. On vous domicilie dans un lieu de vote et on vous affecte dans un bureau de vote. Maintenant si la personne figure dans le fichier électoral dès qu’elle est en possession de la carte d’identité, il va falloir définir en même temps son lieu et bureau de vote. Ce sont des questions techniques qui peuvent par contre trouver solutions.

“Le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal”

Cette modification entraînera aussi une incidence financière au moment d’organiser une élection car les besoins en ressources humaines et en matériels vont aussi augmenter…

Absolument. Le nombre de bureaux va augmenter. Aujourd’hui on a 15 633 bureaux de vote. On va certainement passer à 18.000 ou 20.000. Mais l’autre problème que cela va poser, c’est la production des bulletins. Nous sommes dans le système du bulletin multiple. Et le code électoral prévoit l’impression pour chaque candidat d’un nombre de bulletins égal au nombre d’électeurs dans le fichier électoral majoré de 20%. Pour la présidentielle, on a imprimé 8 millions de bulletins pour chaque candidat. Si on se retrouve avec 10 millions, on risque de se retrouver à imprimer 10,2 millions de bulletins. 

Le débat sur le bulletin unique fera-t-elle donc son retour ?

Le bulletin unique est une recommandation très vieille. Le président n’en a certes pas parlé dans son discours, mais je pense que dans le cadre des concertations, cette question pourrait revenir. Depuis des années, on en parle. L’Etat a toujours freiné des quatre fers en estimant que le bulletin unique était plus cher que le bulletin multiple. Mais je pense que le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal. Les Sénégalais votent depuis 1848, ils savent donc voter. Il suffira juste, dans le cadre d’une campagne d’éducation civique et électorale, de montrer comment utiliser le bulletin unique pour éviter un taux de bulletins nul important.

Nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, dévoile les grands axes de son mandat

La République du Sénégal a marqué le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance avec l’investiture de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Dans les premiers jours de son mandat, le président a dirigé la cérémonie emblématique de levée des couleurs, marquant ainsi le début de sa présidence.

Dans un discours prononcé la veille de la cérémonie, le président Faye a exposé les principales priorités de son mandat. Parmi celles-ci, l’éducation figure en bonne place, avec un engagement ferme à améliorer le système éducatif pour offrir à tous les jeunes sénégalais des opportunités égales d’accès à une éducation de qualité.

L’emploi a également été souligné comme une priorité majeure, avec des mesures prévues pour stimuler la création d’emplois et réduire le chômage, en particulier parmi les jeunes.

Un autre aspect crucial abordé par le président Faye est la maîtrise du coût de la vie, une préoccupation constante pour de nombreux citoyens sénégalais. Des politiques seront mises en place pour atténuer les pressions économiques sur les ménages et assurer un niveau de vie décent pour tous.

Parallèlement, le président a promis une réforme en profondeur de la gouvernance électorale afin de garantir des élections libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales.

Enfin, la réforme de la justice a été identifiée comme une priorité cruciale pour le gouvernement du président Faye. Des mesures seront prises pour renforcer l’indépendance de la justice, améliorer l’accès à celle-ci pour tous les citoyens et garantir une administration de la justice efficace et équitable.

Avec ces grands axes de son mandat, le président Bassirou Diomaye Faye a posé les jalons d’une nouvelle ère pour le Sénégal, axée sur le progrès, la justice et le bien-être de tous ses citoyens.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

Un international sénégalais cité dans une surprenante affaire : « La police l’a arrêté puis… »

Arouna Sangante, footballeur international sénégalais évoluant en équipe U23, a été placé en garde à vue le mercredi 3 avril. Selon une source policière, le défenseur du Havre a été arrêté pour avoir été surpris en train de conduire sans son permis.

Quelques heures après son arrestation, il a été remis en liberté. La source policière a précisé que le joueur est visé par une ordonnance pénale. Toutefois, certaines sources policières ont également indiqué que le joueur était en infraction d’assurance. Cependant, France Bleu Normandie a confirmé que l’assurance du joueur était bel et bien en règle le jour du contrôle.

Pour l’instant, le Havre Athletic Club (HAC) n’a pas encore fait de commentaire sur une éventuelle sanction à l’encontre de son joueur. Arouna Sangante fait en effet partie de l’équipe havraise qui se prépare à affronter Lens ce week-end, ce qui pourrait avoir un impact sur la décision de l’équipe concernant d’éventuelles mesures disciplinaires à prendre.

Fadilou Keita : « Ousmane Sonko, c’est le meilleur profil pour occuper le poste de Premier Ministre »

Après l’annonce de la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye, Fadilou Keita, membre de la coalition Diomaye Président, exprime un sentiment de soulagement profond.

Pour Fadilou Keita, Ousmane Sonko incarne le meilleur profil pour occuper ce poste, car le projet est construit autour de sa personne. Sonko est perçu comme une figure capable de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du pays.

Fadilou Keita affirme qu’il mettra tout en œuvre pour contribuer à la réalisation de ce projet sous le leadership de Sonko en tant que Premier Ministre.

Cette nomination suscite un certain enthousiasme parmi les partisans de Sonko et de la coalition Diomaye Président, qui voient en cette décision une opportunité de mettre en œuvre le changement tant attendu et de répondre aux défis socio-économiques du pays.

Soupçons d’ « abus de biens sociaux » : une affaire de « mal gouvernance » dénoncée chez SUNU Assurances…

Des accusations d’« abus de biens sociaux » secouent le Groupe Sunu, une entreprise de banque/assurance ayant récemment acquis la BICIS Sénégal. Ces allégations, impliquant une partie de la famille et certains hauts dirigeants de la société, remettent en question les pratiques de gouvernance au sein de l’entreprise.

Selon des sources internes, des fonds provenant d’une des filiales du groupe SUNU auraient été utilisés pour rembourser une dette personnelle du fondateur défunt, Papa Pathé Dione, auprès de la banque BCI au Sénégal. Ces allégations soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité de la gestion des affaires au sein de la société.

Les autorités compétentes ont été alertées de cette affaire, et des mesures sont attendues pour faire toute la lumière sur ces allégations. En attendant des conclusions définitives, la réputation et la crédibilité de SUNU pourraient être sérieusement compromises, mettant en danger sa position sur le marché financier et son engagement en faveur de la transparence et de l’intégrité.

Opération coup de poing : 330 individus interpellés dans une vaste opération de sécurisation

Dans le cadre d’une vaste opération de sécurisation menée sur l’ensemble du territoire national, pas moins de 330 individus ont été interpellés. Cette initiative d’envergure, placée sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique de la police nationale, s’est déroulée de nuit, précisément de 21 heures à 5 heures du matin.

Les résultats de cette opération sont significatifs. Parmi les personnes interpellées, on recense 186 individus arrêtés pour vérification d’identité, 46 pour ivresse publique et manifeste, 36 pour nécessité d’enquête, et 20 pour détention et usage de chanvre indien. En outre, cinq individus ont été appréhendés pour détention de chanvre indien, tandis qu’un autre a été arrêté pour offre et cession de drogue.

Les forces de l’ordre ont également mis fin aux agissements de six individus pour racolage, un pour coups et blessures volontaires, quatre pour flagrant délit de vol, trois pour vol en réunion, un pour tentative de vol, quatre pour tapage nocturne, et six pour usage de produits cellulosiques. En parallèle, une personne a été appréhendée pour abus de confiance, une autre pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, et enfin, six individus pour vol.

Gabon: une quarantaine de partis dénoncent un dialogue non-inclusif

Au Gabon, les débats au dialogue national inclusif, ouvert mardi, n’ont pas encore démarré. Hier jeudi, les présidents des commissions et sous-commissions ont été nommés par décret présidentiel. Le même décret affecte tous les commissaires dans une commission. Un groupe d’une quarantaine de partis, réunis au sein d’un comité de veille de la coalition pour un véritable dialogue inclusif, sont montés au créneau.

Au cours d’une conférence de presse, les représentants de ces partis ont dénoncé l’accaparement de tous les rôles par le comité d’organisation et regretté l’affectation de force de leurs représentants au dialogue dans des commissions dont ils n’ont pas forcément la compétence. Les explications de Thierry d’Argendieu Kombila, président de ce comité, au micro de notre correspondant à Libreville, Yves Laurent Goma.

« Il s’agit là d’une manœuvre habile, visant à isoler les membres issus des partis politiques, dans la mesure où, lorsque vous regardez par exemple la commission politique, qui est chargée quand même de la réforme des institutions, les partis politiques se plaignent de ne pas être représentés dans cette commission et ventilés dans des commissions dont beaucoup n’ont pas la compétence. »

Vous voulez dire que vos représentants au dialogue national inclusif subissent un diktat ?

« Oui, tout est imposé. Nous n’avons jamais assisté à un dialogue où les participants sont désignés d’office par le comité d’organisation. C’est quand même assez inédit en république gabonaise. Vous savez très bien que nous sommes dans un contexte de consensus national, mais cela ne peut pas être un consensus mou. Le président de la République redoutait lui-même un dialogue politicien et politicard, eh bien, nous y sommes. »

Les militaires ont dit : « ‘régime spécial, fonctionnement spécial ».

« Mais si c’est le cas, ce n’est pas la peine d’appeler un dialogue inclusif, organisez donc un dialogue non-inclusif. »

Guerre à Gaza: les menaces américaines envers Israël commencent-elles à porter leurs fruits?

Mise en garde musclée du président américain à Israël lors d’un coup de téléphone au chef du gouvernement israélien, jeudi 4 avril. La politique américaine à l’égard de l’État hébreu serait déterminée par les « mesures concrètes » prises pour protéger les civils palestiniens, a affirmé Joe Biden. Des menaces qui commencent à porter leurs fruits.

Les médias en Israël parlent, ce vendredi 5 avril au matin, de l’ultimatum lancé par le président américain lors de sa conversation téléphonique d’hier avec Benyamin Netanyahu. Officiellement, côté israélien, on affirme que l’entretien s’est bien passé. Mais une source politique citée par la presse en Israël le souligne : l’entourage du Premier ministre a été surpris du ton adopté par Joe Biden, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

Et pour les commentateurs, les relations entre Israël et les États-Unis sont au plus bas, certainement en tout cas depuis le début des hostilités il y a tout juste six mois. C’est la première fois, souligne-t-on, que les Américains menacent de cette façon de changer leur politique traditionnelle de soutien quasi inconditionnel à leur allié israélien.

Vers une crise interne au sein du gouvernement israélien ?

Ce matin encore, des responsables du Likoud, le parti du Premier ministre israélien, réaffirment la détermination d’Israël de poursuivre son offensive à Rafah, la ville du sud de la bande de de Gaza où sont réfugiés près d’un million et demi de Palestiniens.

Mais sur un autre point, Israël lâche du lest et annonce qu’il va permettre de manière « temporaire » la livraison d’aide à Gaza via le port israélien d’Ashdod et le point de passage d’Erez. Le cabinet de sécurité israélien a approuvé des « mesures immédiates pour augmenter l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza », a déclaré le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu dans un communiqué. « Cette aide accrue permettra d’éviter une crise humanitaire et est nécessaire pour assurer la poursuite des combats et atteindre les objectifs de la guerre », a-t-il ajouté. Les autorités israéliennes vont aussi permettre « l’augmentation de l’aide jordanienne par Kerem Shalom », poste-frontière du sud d’Israël.

Un allègement contesté par l’extrême droite israélienne, notamment le ministre Itamar Ben Gvir. Et ce sera peut-être la conséquence principale de la conversation entre Biden et Netanyahu : une crise interne au sein du gouvernement israélien.

Aly Tounkara : Un regard positif sur le discours du Président Diomaye

Aly Tounkara, coordinateur national du Mouvement Convergence Citoyenne (MCC/Tabax Sa Rëw) et animateur de la Coalition « Diomaye Président » à Kaolack, a livré son analyse du discours du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar.

Selon lui, le discours du président de la République est porteur d’espoir et de vision. Il souligne que le président a une vision globale des priorités actuelles, tout en mettant en avant le panafricanisme, inspiré par le défunt Président Léopold Sédar Senghor. Diomaye promet ainsi de suivre la voie tracée par Senghor pour une Afrique unie, solidaire et prospère.

Aly Tounkara salue particulièrement les mesures annoncées par le nouveau chef de l’État, telles que les réformes institutionnelles, la rationalisation des dépenses de l’État et l’importance de la reddition des comptes. Ces initiatives témoignent, selon lui, de l’ambition du président de conduire le Sénégal vers la réussite socio-économique.

En concluant ses propos, l’ingénieur polytechnicien exprime son soutien et son engagement envers les objectifs du nouveau président, soulignant ainsi une adhésion positive à sa vision et à ses actions futures pour le développement du pays.

Kaolack innove pour booster les PME locales

Kaolack, une ville sénégalaise dynamique, lance un plan d’accompagnement novateur pour stimuler les petites et moyennes entreprises (PME) des communes de Latmingué, Kahone et Keur Socé. Ce projet, initié par le Conseil départemental en collaboration avec l’ONG Enda Graft Sahel et Aïd Communications, a été présenté lors d’une journée de restitution des études sur la gouvernance et la compétitivité.

L’objectif principal de ce plan est de lutter contre l’attentisme qui freine le développement des PME dans la région. Pour ce faire, des formations spécifiques dispensées par l’Office national de formation professionnelle (Onfp) et le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ont été intégrées au processus.

La réunion du mercredi 3 avril a souligné l’importance de doter les entreprises locales des équipements nécessaires à leur expansion. Cette modernisation vise à renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

Au cœur de cette stratégie, l’utilisation du numérique est privilégiée. La mise en place d’une plateforme permettant des réunions à distance ainsi que l’optimisation des processus de commandes et de livraisons sont également prévues. Ces mesures visent à accroître l’efficacité et la rentabilité des PME de la région.

Initialement déployé dans trois communes, ce programme de professionnalisation des PME sera étendu à quinze collectivités du département. L’objectif est de transformer les entreprises rurales en véritables acteurs économiques et sociaux, contribuant ainsi au développement durable de la région de Kaolack.

Réaction du MFDC au discours présidentiel : Appel à l’attention de Diomaye Faye sur la question casamançaise

Le discours récent du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Sénégal, continue de susciter des réactions. Parmi celles-ci, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) a exprimé ses préoccupations à travers son porte-parole, Hamidou Djiba de Mangoukoro, également membre de la faction proche de feu Abbé Diamacoune Senghor.

Dans un message rapporté par le journal Bés Bi (le jour), Djiba souligne le manque de référence au dossier casamançais dans les discours prononcés par Diomaye Faye lors de son investiture et de la célébration de la fête de l’indépendance. Pour lui, cette omission est préoccupante, car elle laisse penser que la question de la Casamance n’est peut-être plus une priorité pour le nouveau gouvernement.

Le porte-parole du MFDC interpelle ainsi le nouveau régime, l’exhortant à prendre ses responsabilités face à cette problématique qui attend une réponse. Il appelle à une approche différente de celle de ses prédécesseurs et espère que le gouvernement ne négligera pas la question casamançaise. Notamment, il souligne que le Premier ministre, Ousmane Sonko, étant originaire de la Casamance, pourrait jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit.

Toutefois, Djiba pose une question pertinente : « Ce fils de la Casamance prendra-t-il des armes contre ses frères ? » Cette interrogation souligne les attentes et les espoirs du MFDC quant à la façon dont le nouveau gouvernement abordera cette problématique délicate et complexe.

Alors que la Casamance reste une région marquée par des décennies de conflit armé, il est crucial pour le gouvernement de prendre des mesures significatives pour promouvoir la paix, la réconciliation et le développement dans cette partie du pays.

Un acte tragique secoue Thiaroye : Suicide d’un homme de 31 ans avec un message poignant pour sa femme

La communauté de Touba-Thiaroye est plongée dans la consternation suite au tragique suicide d’un homme de 31 ans nommé Oumar Diallo. Cet acte désespéré, survenu ce jeudi au quartier Cheikh Guèye, a bouleversé ses proches et suscité une profonde tristesse dans le quartier.

La macabre découverte a été faite par l’un de ses colocataires, trouvant le corps sans vie d’Oumar Diallo dans sa chambre. Une corde nouée autour de son cou, reliée à une poutrelle, témoignait de la méthode tragique qu’il avait choisie pour mettre fin à ses jours. Ce geste désespéré s’est produit à peine une trentaine de minutes après la rupture du jeûne, ajoutant un aspect particulièrement sombre à cette triste journée.

Dans une note d’adieu bouleversante adressée à sa femme, Oumar Diallo a laissé ces mots poignants : « Je suis désolé mon amour, j’aurais aimé que cela se termine autrement ». Ce message déchirant laisse entrevoir la détresse émotionnelle profonde dans laquelle il se trouvait avant de prendre cette décision irréversible.

Le jeune homme, marié depuis moins de trois mois, avait récemment célébré son union avec sa femme le 17 janvier dernier. Le couple avait emménagé dans cette chambre comme locataires, témoignant d’un nouveau départ plein d’espoir qui s’est tragiquement transformé en fin prématurée.

Oumar Diallo a été retrouvé portant un tee-shirt « All Star » et un jean bleu, sa barbe « légèrement fournie » soulignant la jeunesse de cet homme dont la vie a été brutalement interrompue. Suite à la constatation du décès par un infirmier du poste de santé local et aux investigations menées par la police, le corps a été transféré vers une structure de santé pour les procédures d’usage.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet acte tragique. Cette terrible nouvelle rappelle l’importance cruciale de sensibiliser sur la santé mentale et de fournir un soutien approprié à ceux qui luttent contre des pensées suicidaires, afin d’éviter d’autres tragédies similaires dans notre communauté.

Annulation des décrets de Macky Sall : la procédure suivie par Diomaye Faye

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision majeure en annulant les décrets émis par son prédécesseur, Macky Sall, le 29 mars dernier. Ces décrets, issus de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), concernaient des nominations importantes à la Cour suprême ainsi qu’au niveau du pool judiciaire et financier nouvellement créé.

Parmi les décisions annulées figuraient notamment la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti à la retraite, ainsi que les premières affectations au sein de la juridiction succédant à la Crei.

Cette annulation par Diomaye Faye intervient seulement quatre jours avant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Selon les informations du journal Source A, le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice d’informer les membres du CMS de cette décision. Cette communication a été effectuée ce jeudi, marquant ainsi la mise en œuvre de l’annulation des décrets.

Cependant, le processus de nomination pour le poste de premier président de la Cour suprême devra être réexaminé lors de la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette étape ne pourra être franchie qu’après la formation du nouveau gouvernement, souligne le quotidien Source A.

Cette décision d’annulation des décrets de Macky Sall témoigne des premiers actes posés par Bassirou Diomaye Faye en tant que président, reflétant sa volonté de prendre en main les affaires de l’État dès le début de son mandat.

Le gouvernement de Sonko : le suspense prend fin ce vendredi

L’attente touche à sa fin. Depuis sa nomination en tant que Premier ministre le 2 avril dernier, Ousmane Sonko n’a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Cependant, selon des informations relayées par Vox Populi, le mystère va enfin être levé. La liste tant attendue sera dévoilée ce vendredi, en fin de matinée.

Selon le quotidien, les retards dans la formation du gouvernement seraient dus aux enquêtes de moralité en cours et à certains désaccords au sein de l’équipe en devenir. Néanmoins, une certitude émerge : les membres de Pastef, le parti politique de Sonko, occuperont une place prépondérante dans ce gouvernement. De plus, il est prévu que la majorité des membres soit constituée de jeunes.

Cette annonce tant attendue suscite un grand intérêt et de nombreuses attentes, alors que le pays cherche à voir se dessiner les contours de la nouvelle administration. La composition du gouvernement de Sonko sera scrutée de près, car elle donnera un aperçu de la direction que prendra le pays sous son leadership.

La fin du suspense est donc imminente, et les regards sont tournés vers la fin de matinée ce vendredi, où les noms des nouveaux ministres seront enfin révélés, mettant ainsi fin à une période d’incertitude et de spéculation.

Tension entre la FECAFOOT et le gouvernement camerounais suite au choix du sélectionneur Marc Brys

La décision du gouvernement camerounais de nommer le technicien belge Marc Brys comme sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun a suscité une vive tension avec la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Cette nomination, accompagnée de ses assistants Joachim Mununga et Giannis, a été perçue comme un affront par l’instance dirigeante du football camerounais.

Dans un communiqué officiel, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, a dénoncé cette décision comme étant « dénuée de tout fondement légal ». Il a souligné que la fédération n’a pas été consultée ni impliquée dans le processus de sélection des candidats pour ces postes clés. En conséquence, la FECAFOOT refuse de reconnaître ces nominations qui vont à l’encontre des règlements nationaux et internationaux régissant le football.

Cette situation crée un véritable imbroglio, alimenté par les déclarations médiatiques de Samuel Eto’o, laissant entendre son intention de nommer un nouveau staff technique dirigé par un sélectionneur local. Cette perspective risque de compliquer davantage la situation et de créer des obstacles supplémentaires pour le football camerounais.

Cette confrontation entre la FECAFOOT et le gouvernement souligne les tensions persistantes au sein de la gouvernance du football au Cameroun. Si elle n’est pas rapidement résolue, cette crise pourrait avoir des répercussions néfastes sur le développement et la performance des équipes nationales, compromettant ainsi les aspirations sportives du pays sur la scène internationale.

Aide alimentaire à Dakar : 700 kits de vivres distribués aux familles vulnérables

Une action humanitaire d’une grande portée a eu lieu ce jeudi 4 avril à Dakar, où le Croissant Rouge et l’ONG Union pour la Solidarité ont uni leurs forces pour distribuer des vivres à 700 familles dans le besoin. Cette initiative exemplaire vise à apporter un soutien crucial aux populations vulnérables de la capitale sénégalaise, et ce, à l’approche du mois de Ramadan.

Chaque kit alimentaire, composé de riz et de sucre, représente un geste de solidarité envers les personnes en situation de précarité. Avec un montant global de 30 millions, cette action témoigne de l’engagement des organisations humanitaires à répondre aux besoins essentiels des plus démunis de la société sénégalaise.

Alex Coly, chef des opérations du Croissant Rouge, a souligné l’importance de cette initiative annuelle qui vise à soutenir les populations dans le besoin à Dakar et à travers tout le pays. En partenariat avec les autorités locales et d’autres partenaires de l’ONG, des efforts sont déployés pour identifier et sélectionner les bénéficiaires dans les zones les plus vulnérables.

Mamadou Diop, président de l’Union pour la Solidarité, a mis en lumière le caractère crucial de cette assistance, notamment en période de Ramadan. Ces kits alimentaires représentent un secours significatif pour les familles en difficulté, tout en renforçant les liens avec les organisations locales et internationales engagées dans l’aide aux plus démunis de la société sénégalaise.

Cette action humanitaire reflète l’esprit de solidarité et d’entraide qui anime la société sénégalaise, et témoigne de la volonté des acteurs humanitaires à œuvrer ensemble pour un Sénégal plus juste et plus inclusif, où chaque individu a accès à des conditions de vie décentes et à une alimentation adéquate.

Conflit entre le gouvernement et la FECAFOOT : Nomination controversée du sélectionneur des Lions Indomptables

Le gouvernement camerounais a pris la décision de désigner le technicien Marc Brys pour prendre les rênes de l’équipe nationale de football du Cameroun, les Lions Indomptables, pour les prochaines compétitions à venir. Cependant, cette décision a provoqué une profonde discorde entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et le gouvernement.

Dans un communiqué rendu public, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, a vivement critiqué cette décision, la qualifiant « dénuée de tout fondement légal ». La FECAFOOT dénonce le fait de ne pas avoir été impliquée dans le processus de sélection des candidats pour les postes techniques, administratifs et médicaux au sein de l’équipe nationale, comme le prévoient pourtant les règlements de la FIFA.

La fédération nationale rejette ainsi en bloc les nominations faites en dehors de tout cadre légal et réglementaire, affirmant qu’elle ne peut les reconnaître. Selon le communiqué, la FECAFOOT refuse de transiger avec les règles et réglementations internationales ainsi qu’avec les lois nationales en vigueur.

Selon les médias camerounais, Samuel Eto’o envisage de nommer un nouveau staff technique dirigé par un sélectionneur local, accentuant ainsi le bras de fer avec le gouvernement. Cette situation crée un imbroglio total qui risque de poser des défis supplémentaires pour le football camerounais dans les mois à venir.

Premier League : L’ancien patron de Tottenham condamné à une amende colossale, mais évite la prison

Joe Lewis, chef de la famille propriétaire des Spurs, a été condamné à une amende de cinq millions de dollars par le tribunal fédéral de Manhattan dans une affaire de délit d’initié en bourse. Cette décision a été rendue ce jeudi.

Le milliardaire britannique, âgé de 87 ans, a également écopé de trois ans de mise à l’épreuve. Il a plaidé coupable fin janvier pour trois chefs d’accusation de « fraudes boursières ». Malgré la gravité des faits, il a échappé à une peine de prison.

Dans son allocution devant le tribunal, Joe Lewis a exprimé ses regrets : « Je suis ici aujourd’hui parce que j’ai commis une erreur très grave. J’ai honte et je m’excuse ». Sa défense a également insisté sur le fait qu’il mettrait « le temps qu’il (lui) reste » à vivre pour réparer ses torts.

Les procureurs ont eux-mêmes recommandé une peine modérée, tenant compte de l’âge avancé de l’accusé et de sa santé déclinante. Joe Lewis est accusé d’avoir utilisé sa position au sein de plusieurs entreprises cotées pour obtenir des informations confidentielles et les transmettre à diverses personnes, dont des employés, des amis et même des partenaires amoureuses.

Joe Lewis, l’un des hommes les plus riches du Royaume-Uni avec une fortune estimée à plus de six milliards de dollars, est connu pour ses activités dans le domaine du cambisme depuis les années 1980. Il est le propriétaire de Tavistock Group, société basée aux Bahamas, dont la filiale ENIC est devenue actionnaire majoritaire de Tottenham en 2001.

Bien que Joe Lewis ait officiellement cédé le contrôle des Spurs à un fonds familial en 2022, cette condamnation soulève des questions sur l’impact potentiel sur le club de Premier League, dont il reste une figure emblématique malgré son retrait de la gestion quotidienne.

Israël autorise une livraison « temporaire » d’aide à Gaza via le point de passage d’Erez

Israël a annoncé qu’il permettrait une livraison « temporaire » d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, par le port d’Ashdod et le point de passage d’Erez, selon une déclaration du bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou vendredi.

Cette décision intervient alors que la pression internationale s’accroît sur le gouvernement israélien suite à la mort de sept travailleurs humanitaires tués lors de frappes israéliennes.

« Le cabinet (de guerre) a autorisé le Premier ministre, le ministre de la Défense (Yoav Gallant) et le ministre (Benny) Gantz à prendre des mesures immédiates pour augmenter l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza », a déclaré le bureau de Benyamin Netanyahou dans un communiqué. « Cette aide accrue permettra d’éviter une crise humanitaire et est nécessaire pour assurer la poursuite des combats et atteindre les objectifs de la guerre », a-t-il ajouté.

Cette annonce survient après que le président américain Joe Biden ait évoqué la possibilité de conditionner l’aide américaine à Israël à des mesures « tangibles » face à la catastrophe humanitaire à Gaza.

Israël va autoriser l’acheminement « temporaire » de l’aide humanitaire par le port israélien d’Ashdod, ainsi que par le point de passage d’Erez, et permettre « l’augmentation de l’aide jordanienne par Kerem Shalom », poste-frontière situé dans le sud d’Israël.

La mort lundi des sept travailleurs de l’ONG World Central Kitchen dans des frappes israéliennes a amplifié les critiques internationales. L’armée israélienne a admis une « grave erreur ». Les États-Unis ont exigé une « augmentation spectaculaire » et rapide de l’aide humanitaire à Gaza, appelant à des mesures concrètes dans les heures et jours à venir.

Après l’annonce de l’ouverture du passage d’Erez par le gouvernement israélien jeudi soir, la Maison-Blanche a appelé à la mise en œuvre rapide et complète de ces promesses.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Syrie : Un chef djihadiste historique tué dans un attentat

Un des chefs djihadistes historiques du dernier bastion rebelle de Syrie, Abu Maria al-Qahtani, cofondateur du Front Al-Nosra, a été tué dans un attentat suicide, ont annoncé vendredi 5 avril son organisation et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS) dont il était membre, aux commandes dans la région rebelle d’Idleb (nord-ouest), a imputé l’assassinat au groupe djihadiste concurrent Etat Islamique (EI). Al-Qahtani «a péri en martyr dans une lâche attaque menée par un membre de l’EI équipé d’une ceinture explosive», à Sarmada, au nord d’Idleb, a indiqué le site d’information de HTS, Amjad. L’OSDH, une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé cet attentat, sans toutefois se prononcer sur son origine. L’attaque n’a pas été revendiquée à ce stade. Deux personnes qui accompagnaient al-Qahtani ont été grièvement blessées dans l’explosion, selon l’OSDH.

Al-Qahtani avait été libéré le 7 mars de prison, où il avait passé sept mois pour «trahison», avant d’être blanchi par le HTS et libéré. Né en 1976 en Irak, Al-Qahtani, de son vrai nom Maysar Ali Musa Abdallah al-Juburi, figurait depuis 2012 sur la liste des personnes sanctionnées par les États-Unis pour ses liens avec le groupe Al-Qaïda, dont le Front Al-Nosra, devenu plus tard HTS, était l’émanation en Syrie.

Il figurait également depuis 2014 sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, selon qui il avait «quitté Mossoul (Irak) pour rejoindre la Syrie en 2011» afin «d’amener l’idéologie d’Al-Qaïda» dans ce pays. Il était devenu en 2012 «le principal commandant religieux et militaire du Front Al-Nosra dans l’est de la Syrie et dirigeait aussi un camp d’entraînement pour le réseau», selon cette source. Considéré comme un membre de l’aile «modérée» du Front Al-Nosra, il avait toutefois par la suite plaidé pour une rupture de celui-ci avec Al-Qaïda.

États-Unis : Un homme condamné pour meurtre exécuté en Oklahoma

Michael Smith, un Américain de 41 ans, condamné à mort pour deux meurtres commis en 2002, a été exécuté jeudi en Oklahoma, a annoncé l’administration pénitentiaire de cet État du sud des États-Unis. Smith a été exécuté par injection létale peu après 10h00 locales au pénitencier de l’État, dans la ville de McAlester.

Il s’agit de la première exécution de l’année en Oklahoma et de la quatrième aux États-Unis en 2024. Smith avait été condamné à mort en 2003 pour les meurtres de Janet Moore et de Sharath Babu Pulluru le 22 février 2002 à Oklahoma City.

Selon l’accusation, Smith visait initialement le fils de Janet Moore, mais ce dernier n’était pas chez lui ce jour-là. Il s’en est alors pris à Sharath Babu Pulluru, le soupçonnant à tort d’avoir parlé à des journalistes au sujet d’un braquage. Bien qu’il ait avoué les deux meurtres lors de son interrogatoire par la police, Smith a toujours proclamé son innocence et affirmé ne pas se souvenir de son arrestation en raison de l’effet des stupéfiants.

L’Oklahoma a repris les exécutions capitales en 2021 après six ans de moratoire en raison d’exécutions ratées en 2014 et 2015. En 2023, 24 exécutions ont été réalisées aux États-Unis, toutes par injection létale. Bien que la peine de mort soit abolie dans 23 États américains sur 50, six autres observent un moratoire des exécutions sur décision du gouverneur.

Un défenseur sénégalais du Havre placé en garde à vue puis relâché

Arouna Sangante, âgé de 21 ans, a été placé en garde à vue le mercredi 3 avril. Le défenseur du Havre aurait été arrêté pour circulation sans permis de conduire, selon une source policière.

Quelques heures après son arrestation, Sangante a été remis en liberté. Selon la même source, le joueur fait l’objet d’une ordonnance pénale. Bien que certaines sources policières aient affirmé que le joueur était également en défaut d’assurance, France Bleu Normandie a pu obtenir une preuve de l’assurance en règle du joueur, valable au moment du contrôle.

Pour l’instant, le Havre Athletic Club (HAC) n’a pas encore commenté sur une éventuelle sanction à l’encontre de Sangante, d’autant plus qu’il est inclus dans l’équipe qui affrontera Lens ce week-end.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les jeunes joueurs peuvent être confrontés en dehors du terrain et souligne l’importance de respecter les lois et règlements en vigueur. Il reste à voir comment le club réagira à cette situation et quelles seront les conséquences pour le joueur.

Chelsea renverse Manchester United dans un match fou grâce à un triplé de Cole Palmer

Dans un match spectaculaire en Premier League ce jeudi, Chelsea a réussi à renverser Manchester United dans un scénario palpitant, s’imposant finalement 4-3 grâce à un triplé de Cole Palmer.

Dès le début de la rencontre, Chelsea prenait l’avantage avec deux buts en 19 minutes, inscrits par Conor Gallagher et un penalty transformé par Cole Palmer. Cependant, Manchester United a rapidement réagi, renversant la tendance avec trois buts successifs, signés Alejandro Garnacho et Bruno Fernandes, et prenant ainsi l’avantage avant la pause.

Au retour des vestiaires, Manchester United a semblé tenir la victoire après un nouveau but de Garnacho, portant le score à 3-2 en leur faveur. Cependant, Cole Palmer a joué les héros pour Chelsea dans le temps additionnel. Il a d’abord égalisé sur penalty après une faute dans la surface, puis a marqué le but de la victoire d’une frappe puissante déviée malheureusement par McTominay dans son propre but.

Ce retournement de situation a permis à Chelsea de remporter un match crucial, prolongeant ainsi leur série d’invincibilité à six matchs et les plaçant désormais dixième au classement de la Premier League. Pour Manchester United, malgré cette défaite, ils restent sixièmes au classement mais voient Tottenham s’éloigner en cinquième position, une place qualificative pour l’Europe.

Ce match a été marqué par une intensité et une animation offensives exceptionnelles, avec un total de 47 tirs au but entre les deux équipes. Cette victoire épique de Chelsea et le triplé de Cole Palmer resteront gravés dans les mémoires des supporters des Blues, tandis que Manchester United devra se remobiliser après cette défaite décevante.

Transfert : Le Real Madrid fait une première concession pour Kylian Mbappé

Selon les informations de Marca, le Real Madrid aurait accordé à Kylian Mbappé le choix de la date pour annoncer sa signature dans le club madrilène lors du prochain mercato estival. Cette annonce devrait intervenir avant le début de l’Euro.

D’après Marca, la signature de Kylian Mbappé au Real Madrid lors du prochain mercato est devenue une quasi-certitude. Bien que le joueur ait informé les dirigeants du PSG ainsi que ses coéquipiers et le staff en février dernier qu’il ne prolongerait pas son contrat en juin, il n’a pas encore officialisé publiquement son départ. Cependant, pour le journal madrilène, cette officialisation est imminente. Le Real Madrid, grand favori pour sa signature, aurait accepté de laisser à Mbappé le choix de la date de l’annonce de son transfert.

Cette décision aurait été prise lors des discussions entre les dirigeants madrilènes et l’entourage de Mbappé lors des négociations autour de son futur contrat. Dans un premier temps, l’idée serait de ne pas faire d’annonce tant que le PSG et le Real Madrid sont encore en lice en Ligue des champions. Interrogé récemment sur son avenir lors du rassemblement de l’équipe de France, Mbappé a préféré ne pas se prononcer, déclarant qu’il parlerait le moment venu.

Le Real Madrid serait conscient de la situation délicate dans laquelle se trouve Mbappé après l’annonce de son départ du PSG et lui laisserait donc le contrôle de cette annonce. Cependant, celle-ci ne se fera pas tant que le PSG sera toujours en course en Ligue des champions, notamment lors de son quart de finale contre le Barça. Le parcours du Real Madrid en Ligue des champions, avec un possible affrontement contre Manchester City, joue également un rôle. Si les deux clubs venaient à se rencontrer en finale, l’annonce pourrait être retardée jusqu’après cette échéance.

Dans le cas où le PSG atteindrait la finale de la Ligue des champions, il faudrait encore attendre. Mbappé a laissé entendre récemment que la question de son avenir serait réglée avant le début de l’Euro avec l’équipe de France.

Canicule à Matam : Le thermomètre atteint les 47 degrés à l’ombre, perturbant le Ramadan

Une vague de chaleur intense s’abat sur la région de Matam, dans le nord-est du Sénégal, avec des températures atteignant un record de 47 degrés à l’ombre. Cette canicule exceptionnelle perturbe le jeûne du Ramadan et affecte considérablement les populations locales.

Selon les informations relayées par nos confrères de la Rfm, cette chaleur étouffante a entraîné des dysfonctionnements des appareils de climatisation, exacerbant ainsi les difficultés rencontrées par les habitants pour faire face à cette météo extrême.

Le correspondant de la Rfm à Matam rapporte que la recherche d’un sachet de glace pour se rafraîchir lors de la rupture du jeûne est devenue un véritable défi dans de nombreuses localités de la région. La disponibilité limitée de glace ajoute une dimension supplémentaire aux défis déjà existants pendant le mois sacré du Ramadan.

Cette situation met en lumière les effets dévastateurs du changement climatique sur les communautés vulnérables, en particulier pendant des périodes sensibles comme le Ramadan. Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures d’urgence pour atténuer les souffrances des habitants et assurer leur bien-être, notamment en fournissant un accès adéquat à des ressources telles que la glace pour aider à soulager les effets de la chaleur accablante.

En ces temps difficiles, la solidarité et l’entraide entre les membres de la communauté sont plus importantes que jamais pour faire face à cette épreuve et assurer le respect des traditions religieuses malgré les conditions climatiques adverses.

Crime passionnel à Rufisque : Un homme poignardé à mort par l’ex-mari de sa femme

Un acte de violence tragique a secoué le quartier Arafat 4 de Rufisque, où un homme identifié sous le nom de S. A. Diouf a poignardé mortellement le nouveau mari de son ex-femme. Alors que l’auteur du crime est toujours en fuite, les autorités locales, notamment le commissariat de Rufisque-Est, ont lancé une opération de recherche intensive pour le retrouver.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que cette tragédie découle d’une affaire de jalousie, exacerbée par le remariage de l’ex-femme de S. A. Diouf. Déterminé à empêcher ce nouvel engagement, Diouf aurait élaboré un plan pour éliminer son rival.

Les événements ont pris une tournure dramatique le mardi 2 avril dernier lorsque le cultivateur E. D., résidant à Kongheul, a rendu visite à sa femme dans le quartier Arafat 4 de Rufisque. En chemin de retour, il a été violemment attaqué par S. A. Diouf, qui l’a poignardé avant de prendre la fuite, laissant la victime grièvement blessée.

Transporté d’urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de Grande-Yoff, le cultivateur E. D. n’a malheureusement pas survécu à ses blessures et a succombé à ses blessures.

Face à cette tragédie, le commissariat d’arrondissement de Rufisque-Est a intensifié ses efforts pour localiser et appréhender l’auteur présumé du crime. Une enquête approfondie est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque et pour garantir que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Cette affaire poignante rappelle la nécessité de lutter contre la violence domestique et la jalousie excessive, tout en soulignant l’importance d’une intervention rapide des autorités pour assurer la sécurité et la protection des citoyens.

Lutte contre le banditisme : 330 individus arrêtés par la police lors d’une opération de sécurisation nocturne

Dans une démarche visant à renforcer la sécurité publique et à lutter contre le banditisme, la police sénégalaise a lancé une opération de sécurisation nocturne qui s’est avérée fructueuse. Supervisée par la Direction de la Sécurité publique, cette opération a mobilisé plus de 600 policiers en uniforme et en civil dans tout le pays.

Cette initiative, déployée dans la nuit du mercredi au jeudi de 21h à 5h, a conduit à l’arrestation de 330 individus, selon une source autorisée de Seneweb. Parmi les personnes appréhendées, 186 ont été interpellées pour vérification d’identité, tandis que 46 ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste.

En outre, les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation de 36 individus pour nécessité d’enquête, de 20 personnes pour détention et usage de chanvre indien, ainsi que de cinq autres pour détention de chanvre indien. Un individu a été appréhendé pour offre et cession de stupéfiants, tandis que six personnes ont été arrêtées pour racolage.

Parmi les autres délits pour lesquels des individus ont été arrêtés figurent les coups et blessures volontaires, les vols en réunion, les tentatives de vol, le tapage nocturne, l’usage de produits cellulosiques, l’abus de confiance, ainsi que la non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement ferme des autorités à lutter contre toutes les formes de criminalité et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national. Les résultats obtenus lors de cette opération démontrent l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre public et assurer la tranquillité des habitants.

Louga célèbre avec fierté le 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal

La région de Louga a vécu un moment empreint de solennité et de reconnaissance à l’occasion du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Sous la houlette de la gouverneure, Ndèye Nguenar Mbodj, la cérémonie de levée des couleurs a été l’occasion de rendre un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur contribution indéfectible à la cohésion nationale.

Au sein de la gouvernance, aux côtés des autorités administratives, des chefs de service, ainsi que des militaires et paramilitaires, Ndèye Nguenar Mbodj a exprimé la gratitude de toute la région envers les FDS. Elle a souligné l’importance vitale de leur rôle dans la préservation de la paix et de la stabilité du pays.

Dans ses mots empreints de reconnaissance, la gouverneure a affirmé que la quiétude dont bénéficie la population sénégalaise au quotidien découle en grande partie du travail remarquable accompli par les forces de sécurité. « Les forces de sécurité jouent un rôle important dans la cohésion nationale. Si nous pouvons vivre en paix, c’est en grande partie grâce à leur dévouement et à leur engagement sans faille », a-t-elle souligné avec éloquence.

Cet hommage sincère et profond rendu par la gouverneure témoigne de la gratitude de la région de Louga envers ceux qui veillent sur la sécurité du pays. En cette journée mémorable, Louga se joint au reste du pays pour célébrer l’indépendance et rendre hommage à ceux qui défendent avec courage et détermination les valeurs fondamentales de la nation sénégalaise.

Ziguinchor célèbre le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance : Le gouverneur met en lumière les défis de développement de la région

La ville de Ziguinchor a commémoré avec solennité le 64e anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal. Sous la direction du gouverneur Mor Talla Tine, la cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée en présence des forces de défense et de sécurité, des anciens combattants et des responsables des services régionaux.

Lors de cet événement emblématique, le gouverneur a exhorté la population de Ziguinchor à comprendre et à intégrer le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors de son discours à la Nation. Ce dernier a appelé les Sénégalais à redoubler d’efforts et à s’investir pleinement dans le développement du pays. Mor Talla Tine a souligné la nécessité pour chacun de contribuer à la réalisation des aspirations de développement du Sénégal.

Abordant les défis spécifiques auxquels fait face la région de Ziguinchor, le gouverneur a mis en lumière plusieurs enjeux cruciaux. En premier lieu, il a souligné l’importance de consolider le processus de paix en Casamance, qui a connu des avancées significatives avec l’accord de Mongone et la destruction des armes. Mor Talla Tine a insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes dans ce processus et a assuré que le gouvernement s’engage à cette fin.

Parallèlement, le développement des infrastructures de transport dans le nord de Bignona a été identifié comme une priorité, tout comme la lutte contre le trafic de drogue, la déforestation et la protection de la biodiversité. La préservation du littoral contre l’érosion constitue également un défi majeur pour la région.

Le gouverneur a salué les progrès réalisés dans ces domaines et a mis en avant le travail remarquable des forces de défense et de sécurité dans la région. En conclusion, il a appelé à une action concertée et déterminée de toutes les parties concernées pour surmonter ces défis et poursuivre le développement de Ziguinchor et de toute la Casamance dans cette nouvelle ère.

Amadou Ba réaffirme son engagement et sa détermination à l’issue de l’élection présidentielle

Après avoir été candidat à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba, bien que malheureux dans sa quête, reste déterminé et plus que jamais engagé dans la lutte politique. Dans un communiqué transmis à Seneweb, l’ancien Premier ministre exprime sa volonté de mener et de remporter les batailles à venir pour l’avenir du pays.

Dans un esprit de cohésion et de solidarité, Amadou Ba appelle tous les républicains et démocrates du Sénégal à renforcer leur unité. Il affirme que c’est dans cet état d’esprit qu’il est prêt à poursuivre son engagement politique pour le bien-être de la nation.

Avant cela, Amadou Ba a tenu à féliciter le président nouvellement installé, Bassirou Diomaye Faye, tout en renouvelant ses remerciements à l’ensemble des citoyens sénégalais. Il a salué la maturité et la sérénité du peuple sénégalais tout au long du processus électoral, soulignant sa fierté en tant que représentant d’un pays démocratique et pacifique.

Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le président sortant, Macky Sall, ainsi qu’à tous les acteurs impliqués dans l’organisation et la supervision de l’élection présidentielle. Il a souligné le rôle essentiel de chacun dans le maintien de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

En conclusion, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à continuer le combat politique pour un Sénégal meilleur, où la justice sociale et le progrès seront au rendez-vous. Sa vision demeure celle d’un pays uni, prospère et démocratique, où chaque citoyen a sa place et peut contribuer au développement national.

Abdoulaye Diop : Un appel à l’action collective pour faire face à la crise alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest

Le président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, a souligné jeudi la nécessité urgente de coordonner les efforts pour faire face à la crise alimentaire et nutritionnelle sévissant dans la sous-région ouest-africaine.

S’exprimant lors de la réunion restreinte du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) à Paris, Abdoulaye Diop a plaidé en faveur d’une approche concertée pour relever les défis alimentaires et nutritionnels auxquels sont confrontés les pays de l’UEMOA.

Au cours de cette réunion, le commissaire de l’UEMOA en charge de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement a présenté un état des lieux de la situation alimentaire dans l’espace communautaire. Il a noté que malgré certains progrès, près de 10 millions de personnes étaient encore en situation d’insécurité alimentaire en 2024, soulignant la nécessité de renforcer les mesures d’urgence pour répondre à cette crise.

Abdoulaye Diop a mis en avant l’importance des investissements structurants visant à augmenter la production et la productivité agricoles. Il a également insisté sur l’inclusion des femmes dans les secteurs agro-alimentaires et agricoles, soulignant leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés.

La réunion a également été l’occasion d’échanger sur les expériences réussies de la Gambie et de la Mauritanie en matière de renforcement de la résilience des populations vulnérables. Abdoulaye Diop a salué le rôle du RPCA, soulignant son importance en tant qu’outil essentiel d’aide à la décision en matière de prévision et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.

Depuis sa création il y a 40 ans, le RPCA a bénéficié d’un soutien financier permanent de l’Union européenne, de l’USAID et d’autres membres statutaires. Abdoulaye Diop a exprimé sa gratitude à tous les acteurs impliqués dans le fonctionnement du RPCA, soulignant leur contribution précieuse à la lutte contre la crise alimentaire et nutritionnelle dans la région.

En conclusion, Abdoulaye Diop a appelé à une action collective et coordonnée pour relever les défis alimentaires et nutritionnels en Afrique de l’Ouest, soulignant que la solidarité et la coopération régionale sont essentielles pour surmonter ces défis et assurer un avenir meilleur pour tous les citoyens de la région.

Podor, Sénégal : Aboubacry Diallo propose des mesures pour garantir un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski

Alors que la fête de Tabaski approche à grands pas, Aboubacry Diallo, président de la Maison des éleveurs (MDE) de Podor, a appelé jeudi à prendre des mesures urgentes pour assurer un approvisionnement adéquat en moutons dans tout le pays.

Réagissant au discours du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a abordé les enjeux agricoles et d’élevage lors de la commémoration du 64e anniversaire de la fête nationale du Sénégal, M. Diallo a salué les premières mesures annoncées pour améliorer la productivité agricole et animale. Cependant, il a souligné l’importance de se concentrer dès maintenant sur l’approvisionnement en moutons en prévision de la fête de Tabaski qui aura lieu dans un peu plus de deux mois.

La Tabaski, l’une des plus importantes fêtes religieuses au Sénégal, est prévue cette année dans un contexte marqué par la transition vers un nouveau gouvernement. Pour M. Diallo, il est essentiel que ce nouveau gouvernement réussisse le défi d’organiser cette fête dans les meilleures conditions.

Aboubacry Diallo a rappelé les investissements importants réalisés par l’État dans le secteur de l’élevage, notamment en matière de santé animale, d’hydraulique pastorale, de formation et de financement. Il a souligné le rôle crucial du Fonds de stabulation (FONSTAB) qui accorde des crédits aux opérateurs en élevage, tout en proposant d’augmenter la ligne de crédit de ce fonds et d’allonger la durée de remboursement.

Dans une perspective à court et moyen terme, M. Diallo a suggéré d’identifier trois éleveurs modèles par département et de leur accorder des financements pour la création de fermes pastorales, dans le but de promouvoir les bonnes pratiques en élevage et d’augmenter la production de lait et de viande.

Il a également plaidé en faveur d’une gestion transparente des fonds alloués à l’élevage, soulignant l’importance de l’institutionnalisation de la journée nationale de l’élevage pour accroître la visibilité du secteur.

Avec ces propositions, Aboubacry Diallo espère contribuer à garantir que les Sénégalais puissent célébrer la fête de Tabaski dans la joie et la sérénité, avec un approvisionnement adéquat en moutons pour cette occasion importante dans la vie religieuse et culturelle du pays.

Kaffrine, Sénégal : Le gouverneur salue le rôle crucial des forces de défense et de sécurité lors de la commémoration de l’indépendance

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a rendu hommage jeudi au rôle essentiel des forces de défense et de sécurité dans la préservation de la paix et de la sécurité des habitants de la région de Kaffrine, au Sénégal.

La célébration de l’indépendance s’est déroulée dans une ambiance sobre, conformément aux directives du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à qui le gouverneur a adressé ses félicitations. El Hadji Bouya Amar a réaffirmé son respect, sa loyauté et son engagement à travailler aux côtés du président pour mettre en œuvre les politiques publiques dans la région de Kaffrine.

Cette cérémonie de commémoration a été l’occasion de reconnaître et de célébrer le dévouement et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité de Kaffrine, ainsi que leur contribution indispensable à la préservation de la paix et de la sécurité dans la région.

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Antony Blinken réaffirme le soutien des États-Unis au Sénégal lors de la célébration de son 64e anniversaire d’indépendance

À l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a adressé un message chaleureux au peuple sénégalais, réaffirmant l’engagement continu des États-Unis envers le pays ouest-africain.

Dans un communiqué publié sur la page Facebook de l’ambassade américaine à Dakar, Antony Blinken a exprimé la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement constant en faveur des traditions démocratiques du pays. Il a souligné l’importance des liens profonds entre les deux nations, fondés sur des valeurs communes telles que la paix, la sécurité et la prospérité. Ces liens, a-t-il affirmé, sont la base d’un partenariat étroit qui continuera de se renforcer dans les années à venir.

Le secrétaire d’État américain a également annoncé la volonté des États-Unis de collaborer avec le nouveau gouvernement sénégalais dans les prochaines semaines. Cette coopération vise à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir des objectifs communs de développement et de prospérité pour les deux pays.

Cette déclaration fait suite à une récente conversation entre Antony Blinken et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au cours de laquelle le secrétaire d’État américain a félicité le président pour son élection. Les deux dirigeants ont également exprimé leur volonté de renforcer la coopération entre les États-Unis et le Sénégal dans divers domaines d’intérêt mutuel.

La cérémonie de lever des couleurs au Palais de la République, présidée pour la première fois par le président Bassirou Diomaye Faye, a marqué le début des festivités du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Cette année, la célébration est placée sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », soulignant le rôle crucial des forces armées dans la préservation de l’unité et de la stabilité du pays.

Les États-Unis et le Sénégal entretiennent des relations diplomatiques solides depuis 1960, qui ont été marquées par une coopération fructueuse dans de nombreux domaines, notamment la sécurité, le développement économique et la promotion des droits de l’homme. La réaffirmation du soutien américain lors de cette célébration historique témoigne de l’importance que les États-Unis accordent à leur partenariat avec le Sénégal et de leur engagement envers la stabilité et le développement de la région ouest-africaine.

Cherif Makhfouss Diop (Thiofel) énonce les priorités pour un Sénégal prospère : Amnistie, Clarté et Action

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Cherif Makhfouss Diop, président du parti politique THIOFEL, a tracé une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal. À la suite des élections présidentielles de mars 2024, Diop a félicité la démocratie sénégalaise pour sa résilience face aux pressions et a appelé à une action immédiate pour répondre aux défis nationaux.

La lettre de Diop a commencé par saluer la robustesse de la justice sénégalaise et l’engagement des divers acteurs du processus électoral, soulignant l’importance cruciale de leur rôle dans la tenue d’élections libres et équitables. Il a également loué la maturité démocratique du peuple sénégalais, exprimant une confiance renouvelée dans la dévotion du pays à la démocratie.

Dans un hommage émouvant à la souveraineté nationale, célébrée le 4 avril, Diop a exprimé sa reconnaissance envers les forces armées et paramilitaires, les décrivant comme un symbole de l’unité nationale et de la résilience face aux défis mondiaux.

Cependant, au-delà des festivités, Diop a souligné les défis urgents auxquels le Sénégal est confronté. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie, les lacunes du système de santé publique, les perturbations de l’éducation, ainsi que les inondations et les problèmes administratifs. Il a également mis en évidence la nécessité de lutter contre la corruption, de gérer les ressources naturelles de manière responsable et de résoudre les litiges fonciers.

Un point crucial soulevé par Diop est la question de l’amnistie et de la nécessité de clarifier cette question pour permettre des réformes justes et équitables. Il a appelé à une action immédiate de la part de l’administration pour répondre aux besoins pressants du peuple sénégalais.

La lettre de Cherif Makhfouss Diop est un appel à l’action et à la responsabilité. Il appelle à une gouvernance guidée par la clarté et le courage, tout en mettant en avant les vastes chantiers de développement qui attendent le Sénégal. Dans un contexte où les attentes sont élevées, il exhorte le gouvernement à passer de la politique à des actions concrètes pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara et Guillaume Soro renouent dans le plus grand secret

Après plus de cinq ans de silence glacial, le président ivoirien Alassane Ouattara et l’opposant Guillaume Soro ont récemment renoué le contact, révèle Africa Intelligence. Ces échanges téléphoniques, qui se sont déroulés fin mars, marquent un tournant majeur dans les relations entre les deux hommes politiques ivoiriens.

Les conversations se sont tenues dans le plus grand secret, alors que le président Ouattara venait de rentrer à Abidjan après un séjour en France. Guillaume Soro, actuellement en exil, a initié ces contacts téléphoniques, exprimant ses regrets et son désir de contribuer à la réconciliation nationale.

Alassane Ouattara s’est montré ouvert à cette démarche, affirmant sa disposition à pardonner. Les deux hommes ont convenu de poursuivre leurs échanges pour définir les modalités d’une éventuelle réconciliation. Ces discussions interviennent près d’un mois après la libération de plusieurs proches de Guillaume Soro, détenus depuis plusieurs années.

Il s’agit du premier contact entre les deux figures politiques depuis près de cinq ans. Guillaume Soro avait quitté la Côte d’Ivoire en 2019 pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle, mais avait été empêché de se présenter et avait appelé à l’action contre le régime d’Ouattara.

Après avoir vécu dans la clandestinité pendant plusieurs années, Guillaume Soro est désormais installé entre Niamey et Bamako, bénéficiant du soutien de la junte malienne. Malgré les tensions passées, les deux hommes n’ont pas exclu un éventuel retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire, même s’il reste sous le coup d’une condamnation à la prison à perpétuité.

Ces pourparlers de réconciliation marquent une étape importante dans les efforts d’Alassane Ouattara pour apaiser les tensions politiques en vue de l’élection présidentielle de 2025.

Thiamène Cadior : Trois bergers retrouvés morts ensevelis dans une mine de sable

Une tragédie a frappé la localité de Couli Peul, située dans la commune de Thiamène-Cadior, département de Louga, dans l’arrondissement de Koki. Les habitants sont plongés dans l’émoi et la consternation après la découverte des corps de trois jeunes bergers, Oumar Sow (12 ans), Abdoulaye Ba (11 ans) et Tallibouya Ba (10 ans), ensevelis dans une mine de sable près du village.

Le drame s’est déroulé le mercredi 3 avril, aux environs de 15 heures. Les enfants, qui avaient quitté le village le matin pour conduire le bétail aux pâturages, se sont retrouvés au fond de la mine de sable pour échapper à la chaleur étouffante de la journée. Vers 14 heures, alors que les animaux étaient à l’ombre des arbres, les jeunes bergers ont décidé de se réfugier dans la mine pour trouver un peu de fraîcheur.

Malheureusement, une fois à l’intérieur, ils ont utilisé leurs machettes pour agrandir la mine, espérant améliorer leur abri naturel. C’est à ce moment que le sol s’est effondré sur eux, les ensevelissant sous les décombres.

Les corps des trois victimes ont été retrouvés et extraits par les sapeurs-pompiers de Louga, puis transportés à la morgue de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. La gendarmerie de Koki a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible incident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les enfants travaillant dans les zones rurales, ainsi que l’importance de sensibiliser sur les risques liés aux activités minières et aux conditions de travail des travailleurs, même les plus jeunes.

Gabon : La chanteuse Patience Dabany traîne en justice 8 gros bonnets du PDG, le parti d’Ali Bongo

La célèbre chanteuse gabonaise, Patience Dabany, également connue sous le nom de Joséphine Nkama, a décidé de riposter après avoir été radiée du Parti démocratique gabonais (PDG) lors d’une réunion au siège du parti à Libreville le jeudi 7 mars dernier. La principale intéressée a saisi la justice gabonaise le mardi 2 avril, dans le but de contester cette décision et de faire valoir ses droits.

Dans sa requête, Patience Dabany demande la « cessation de troubles manifestement illicites » en vertu de l’article 416 du Code de procédure civile gabonais, qui stipule que les litiges internes aux partis politiques relèvent des juridictions de l’ordre judiciaire. Elle argue que sa radiation du PDG a été menée de manière irrégulière, puisque seule la Commission permanente de discipline du parti aurait le pouvoir de procéder à une telle exclusion en cas de manquement.

Cependant, au lieu de passer par la Commission permanente de discipline, un groupe de huit militants du PDG, comprenant des personnalités influentes telles que le nouveau président du parti Paul Biyoghé Mba, Alain Claude Bilie-By-Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, et d’autres membres éminents, ont pris la décision de radier Patience Dabany.

Dans sa déclaration, Patience Dabany affirme que cette radiation constitue une « voie de fait manifestement illicite » et qu’elle doit être contestée devant les tribunaux. Elle cherche à faire comparaître devant le tribunal de première instance de Libreville les huit membres du PDG responsables de cette décision. Parmi eux figurent des personnalités bien connues de la scène politique gabonaise, telles que Jeannot Kalima, ex-ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, et Angélique Ngoma, nouvelle secrétaire générale du PDG.

Cette affaire met en lumière les tensions au sein du PDG et souligne l’importance des procédures légales et de la protection des droits politiques, même pour les personnalités publiques et artistiques. La suite des événements déterminera l’avenir politique de Patience Dabany et pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique gabonais dans son ensemble.

64ème Anniversaire de l’Indépendance à Ziguinchor : L’Appel du Gouverneur à la Jeunesse pour un Esprit Citoyen

À l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a adressé un appel vibrant à la jeunesse pour cultiver un esprit citoyen et contribuer au développement harmonieux de la région et du pays dans son ensemble.

La cérémonie solennelle de levée des couleurs s’est déroulée au sein de la gouvernance sous le thème « Les forces de défense et de sécurité au cœur de la cohésion nationale ». Le gouverneur Tine a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la cohésion sociale et de la paix dans le processus de développement d’un pays.

Sous le regard sobre de la sobriété qui a marqué cette année, suite à l’investiture de Son Excellence, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouverneur a souligné l’engagement du chef de l’État à renforcer la cohésion nationale. Il a salué la vision du président Faye qui place la cohésion sociale au centre des priorités nationales.

Mor Talla Tine a appelé la population de Ziguinchor à s’approprier cette vision et à contribuer activement au processus de développement du pays. Il a souligné la nécessité de relever les défis persistants, notamment dans la consolidation de la paix, le développement des infrastructures et la valorisation du potentiel agricole de la région.

Le gouverneur a annoncé la tenue prochaine d’un comité régional de développement spécial axé sur les infrastructures structurantes. Ce comité permettra de mettre en lumière les réalisations déjà accomplies par l’État et de recueillir les attentes des populations pour les projets futurs.

Parmi les défis mentionnés, Mor Talla Tine a évoqué la valorisation du potentiel agricole de Ziguinchor, la lutte contre toutes les formes de trafic, ainsi que la protection contre l’avancée du trait de côte, qui menace certaines infrastructures économiques vitales de la région.

En conclusion, le gouverneur a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes pour relever ces défis et garantir un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Matam célèbre le patriotisme des forces de défense et de sécurité lors du 64ème anniversaire de l’indépendance

La région de Matam a célébré avec émotion et fierté le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. La levée des couleurs, qui s’est déroulée au jardin public en face de la résidence du gouverneur de la région, a été l’occasion pour Mohamed Moctar Watt, le chef de l’Exécutif régional, de saluer le nouveau président de la République et de réaffirmer son engagement envers le développement de la région.

Dans son discours, le Gouverneur a exprimé ses meilleurs vœux de réussite au Président de la République et a formulé des prières pour que celui-ci soit guidé avec force et clairvoyance dans la conduite du pays. Soulignant le symbolisme de cette célébration sobre mais solennelle, il a rappelé l’importance historique de cet anniversaire, marquant la rupture avec la dépendance et la servitude coloniales.

Le thème de cette année, « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », a été mis en avant lors de la cérémonie. Le gouverneur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont choisi de porter les armes et l’uniforme pour défendre l’intégrité et la souveraineté du pays. Il a souligné le rôle crucial de l’armée en tant qu’institution inclusive, dépourvue de toute discrimination ethnique ou religieuse.

Pour le Gouverneur, la région de Matam illustre parfaitement le thème de cette année, mettant en lumière l’unité et la diversité qui caractérisent les forces armées sénégalaises. La traditionnelle fête organisée par le 3ème bataillon au camp militaire de Ourossogui a été saluée comme un exemple de la richesse culturelle et de la clairvoyance des hommes et femmes qui servent avec dévouement leur pays.

En célébrant le patriotisme des forces de défense et de sécurité, la région de Matam témoigne de son engagement envers la cohésion nationale et la défense des valeurs républicaines, tout en honorant ceux qui sacrifient leur vie pour la sécurité et la prospérité du Sénégal.

Oustaz Hady Niasse exprime son soutien au Projet de société de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans un pays où la politique et la religion interagissent souvent, les mots d’une figure religieuse respectée peuvent avoir un impact significatif sur le paysage politique. Récemment, l’Oustaz Hady Niasse, prêcheur bien connu au Sénégal, a exprimé son soutien au Projet de société du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

Lors d’un prêche, l’Oustaz Hady Niasse a souligné l’importance de la réussite de ce projet pour l’avenir du Sénégal. Il a noté la confiance et l’espoir que de nombreux Sénégalais placent en ces nouveaux leaders, mettant en avant les discours rassurants du président Faye.

Cet appui de l’Oustaz Hady Niasse met en lumière l’importance de l’unité nationale et de la collaboration entre les sphères religieuse et politique pour le développement du pays. Il souligne également l’influence et le respect que les figures religieuses continuent d’avoir dans la société sénégalaise, en particulier lorsqu’elles adressent des questions politiques.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux, ainsi que par une demande croissante de changement et de progrès, le soutien de personnalités religieuses telles que l’Oustaz Hady Niasse renforce le sentiment d’engagement envers un avenir meilleur. Cela rappelle également l’importance de la prière et de la spiritualité dans la quête commune de progrès et de stabilité nationale.

Alors que le Sénégal se tourne vers l’avenir avec de nouveaux dirigeants et de nouveaux projets, l’unité entre les différentes composantes de la société reste essentielle pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent.

Le gardien Cheikh Sarr victime d’insultes racistes en Espagne : Un rappel de l’urgence de combattre le racisme dans le football

Une récente altercation survenue lors d’un match de football en Espagne souligne une fois de plus les défis persistants auxquels sont confrontés les joueurs africains sur le terrain. Cheikh Sarr, gardien sénégalais du Rayo Mahadajonda, en a été la dernière victime, subissant des insultes racistes de la part d’un supporter.

L’incident s’est produit lors d’une rencontre contre Sestao le week-end dernier, où Cheikh Sarr a été exclu à la 84e minute après avoir été pris pour cible par des propos racistes. Face à cette agression verbale, le joueur a réagi avec calme, cherchant simplement à comprendre les raisons de ces attaques. Pourtant, cette réponse mesurée lui a valu une suspension de deux matchs et une amende de 4 millions de Fcfa (environ 6 000 euros) pour « conduite contraire à l’esprit sportif ».

Dans ses déclarations devant la presse, Cheikh Sarr a exprimé son désarroi, soulignant que, bien que ce ne soit pas la première fois qu’il soit confronté au racisme sur le terrain, cette fois-ci était différente. « Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait mais les autres fois, cela pourrait être considéré comme quelque chose de ludique ou une blague. Mais cela n’a pas été le cas samedi », a-t-il expliqué.

Le geste de solidarité de ses coéquipiers, qui ont refusé de continuer le match après son exclusion, met en lumière l’importance du soutien aux joueurs victimes de discrimination. Cela souligne également la nécessité d’une action concertée pour lutter contre le racisme dans le sport.

Cette affaire rappelle de manière urgente la nécessité pour les instances dirigeantes du football de prendre des mesures drastiques pour éradiquer le racisme sur et en dehors du terrain. L’indulgence envers les comportements racistes ne peut être tolérée, et le soutien aux victimes doit être une priorité absolue.

En fin de compte, cet incident doit servir de catalyseur pour des actions plus vigoureuses dans la lutte contre le racisme dans le football. Ensemble, il est impératif de créer un environnement où tous les joueurs se sentent respectés et inclus, et où le football reste un vecteur de diversité, de solidarité et de fair-play.

Tragédie au Kaizer Chiefs : Luke Fleurs, défenseur prometteur, tué par balle

Le monde du football sud-africain est en deuil après le décès tragique de Luke Fleurs, jeune défenseur central du Kaizer Chiefs. Le joueur de 24 ans a été mortellement touché par balle lors d’une fusillade survenue mercredi soir dans une station-service de Johannesburg, plongeant le club et toute la communauté footballistique dans une profonde tristesse.

Les détails de l’incident restent encore flous, mais selon les informations fournies par le porte-parole de la police, Luke Fleurs aurait été agressé par deux individus armés alors qu’il attendait d’être servi à la station-service. Malgré les tentatives de secours, il a été touché à la poitrine et n’a pas survécu à ses blessures.

Luke Fleurs, un talent prometteur, avait récemment été convoqué chez les Bafana Bafana, l’équipe nationale sud-africaine, pour les qualifications de la Coupe du monde contre l’Éthiopie. Arrivé au Kaizer Chiefs en octobre dernier en provenance de SuperSport United, il avait rapidement gagné en reconnaissance grâce à ses performances sur le terrain et à son potentiel indéniable.

Le Kaizer Chiefs, club le plus titré et le plus populaire d’Afrique du Sud, est désormais confronté à une immense perte. La disparition tragique de Luke Fleurs laisse un vide dans le cœur de ses coéquipiers, des supporters et de toute la famille du football sud-africain.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cet événement choquant et traduire les responsables en justice. En attendant, le monde du football pleure la perte d’un jeune talent prometteur, dont la vie a été brutalement interrompue. Nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Luke Fleurs restera à jamais dans nos mémoires comme un joueur brillant parti trop tôt.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

Serigne Assane Mbacké (Ex-Pastef) : « L’intérêt général prime toujours sur l’intérêt personnel »

Dans un communiqué adressé à la nation sénégalaise, Serigne Assane Mbacké, président du mouvement Appel 221 affilié à l’ex-Pastef, exprime sa satisfaction quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Il appelle ainsi à l’unité autour du nouveau président pour veiller sur le projet commun, soulignant que l’intérêt général doit toujours prévaloir sur les intérêts personnels.

Le communiqué commence par saluer l’organisation et le déroulement du scrutin présidentiel, soulignant la démocratie qui a prévalu lors de cette élection. Mbacké félicite ensuite le peuple sénégalais pour son choix démocratique en faveur de l’alternance, comme l’histoire politique du pays l’a souvent démontré.

Le président du mouvement Appel 221 adresse également ses félicitations au Président élu, Bassirou Diomaye Faye, soulignant qu’il a été le choix non seulement du mouvement Pastef en général, mais aussi de son leader, Ousmane Sonko, en particulier.

Mbacké appelle ensuite à l’union de tous les Sénégalais autour du nouveau président, les exhortant à travailler ensemble pour soutenir, accompagner et encadrer le nouveau dirigeant, dans l’intérêt du projet commun pour un avenir meilleur.

Il affirme son propre engagement envers le pays, soulignant que son action est motivée par l’intérêt général et non par des aspirations personnelles. Il cite également le discours du président Diomaye Faye lors du 64e anniversaire de l’indépendance, soulignant l’importance de la volonté collective des Sénégalais pour le développement du pays.

Serigne Assane Mbacké appelle à l’unité, à la justice et à l’équité pour le bien-être du Sénégal, réaffirmant ainsi son engagement envers son pays et ses concitoyens.

Ensemble, travaillons pour l’intérêt du Sénégal! Vive le Sénégal ! Vive l’équité ! Vive la justice !

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Tensions entre le Niger et l’Algérie : Les Opérations de Refoulement de Migrants Subsahariens Suscitent la Controverse

L’Algérie se retrouve au cœur d’une polémique suite à l’intensification de ses opérations de rapatriement et de refoulement de migrants subsahariens en situation irrégulière sur son territoire. Des rapports font état de rafles policières fréquentes dans certains quartiers de Tamanrasset, une ville où réside une importante communauté de ressortissants subsahariens, en particulier des Nigériens. Face à cette situation, les autorités nigériennes ont exprimé leur vive préoccupation concernant le recours à des méthodes jugées violentes lors de ces opérations de refoulement.

Lors d’une récente rencontre entre le Secrétaire général adjoint du ministère nigérien des Affaires étrangères, Oumar Ibrahim Sidi, et l’ambassadeur d’Algérie au Niger, M. Bekhedda Mehdi, les préoccupations du gouvernement nigérien ont été clairement exposées. M. Sidi a souligné le caractère violent des opérations menées par les services de sécurité algériens et a appelé à ce que les rapatriements se déroulent dans le respect absolu de la dignité et de l’intégrité des migrants nigériens, ainsi que de leurs biens.

Cette démarche du Niger témoigne de l’importance accordée à la protection des droits fondamentaux des migrants, ainsi qu’à la préservation des relations de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays. En effet, le Niger et l’Algérie partagent une frontière commune et collaborent dans plusieurs domaines, ce qui rend d’autant plus cruciale la nécessité d’assurer le respect mutuel et la dignité des individus.

Cette controverse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les migrants subsahariens en Algérie et souligne l’urgence d’adopter des mesures respectueuses des droits humains lors des opérations de refoulement. Il est impératif que les autorités algériennes répondent de manière appropriée aux préoccupations exprimées par le Niger et prennent des mesures concrètes pour garantir que les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés.

Dans ce contexte, il est crucial que toutes les parties impliquées travaillent ensemble pour trouver des solutions qui favorisent la sécurité et le bien-être des migrants, tout en préservant les relations de coopération entre les deux pays voisins.

Lutte contre l’Insécurité au Menu du 4 Avril à Thiès : Un Appel à la Collaboration de Tous

La célébration de la fête de l’indépendance à Thiès a revêtu une tonalité particulière cette année, avec un fort accent mis sur la question de la sécurité. Le gouverneur de la région, Oumar Mamadou Baldé, a profité de cette occasion pour souligner l’urgence de la situation sécuritaire et appeler à une action collective pour y remédier.

Dans un discours empreint de sérieux, le gouverneur Baldé a mis en lumière les défis auxquels fait face la ville et la région, en raison notamment de leur rapide développement. Avec cette croissance, a-t-il expliqué, viennent inévitablement des problèmes d’insécurité qui nécessitent une réponse robuste et concertée.

L’élément central de son discours a été l’appel à une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes de la société thiessoise. Le gouverneur a souligné que les forces de sécurité seules ne peuvent garantir la sécurité totale de la population. C’est pourquoi il a fait appel aux maires, aux délégués de quartier, aux responsables de la jeunesse, aux femmes, ainsi qu’aux médias, les invitant à s’impliquer activement dans la lutte contre l’insécurité.

Cette mobilisation collective, selon le gouverneur, est essentielle pour répondre efficacement aux défis sécuritaires auxquels la région est confrontée. Il a également souligné que la sécurité n’est plus seulement une responsabilité des forces de l’ordre, mais de toute la population. Chacun doit jouer un rôle actif dans la préservation de la paix et de la sécurité dans sa communauté.

Un appel particulier a été adressé à la jeunesse de Thiès, reconnaissant son rôle historique dans la préservation de la paix. Le gouverneur a exhorté les jeunes à s’engager dans des actions citoyennes visant à améliorer leur environnement, tout en les encourageant à dénoncer les actes d’agression et de violence qui menacent la sécurité de leurs quartiers et de leurs communes.

Le discours du gouverneur de Thiès reflète l’importance cruciale de l’unité et de la collaboration dans la lutte contre l’insécurité. C’est en travaillant ensemble que la région pourra surmonter ses défis sécuritaires et assurer un avenir sûr et prospère pour tous ses habitants.

Accusations de Corruption : Le Président de la CAF, Patrice Motsepe, dans la Tourmente

Une controverse secoue actuellement le monde du football sud-africain, avec des supporters du club Orlando Pirates criant au scandale et accusant le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, de corruption. Ces accusations font suite à des incidents lors de matches du championnat local (PSL), où l’arbitrage a été vivement critiqué pour sa partialité présumée.

Les supporters des Orlando Pirates, connus sous le nom de « Bucaneers », se sont montrés particulièrement indignés, accusant ouvertement Patrice Motsepe d’avoir influencé les arbitres en faveur de son ancien club, les Mamelodi Sundowns, au détriment des Pirates. Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, certains fans ont déclaré : « Motsepe a payé les arbitres pour voler les Orlando Pirates. But clair et penalty refusé. Motsepe et son argent ont ruiné le football sud-africain. »

Cette situation met en lumière la tension croissante entre les clubs rivaux et la suspicion entourant l’intégrité du processus d’arbitrage. Patrice Motsepe, en tant qu’ancien président des Mamelodi Sundowns et actuel président de la CAF, est au cœur de ces accusations, ajoutant une dimension supplémentaire à la polémique.

Il convient de souligner que de telles allégations de corruption doivent être examinées avec sérieux et impartialité afin de déterminer leur véracité. Cependant, elles soulignent également l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans le monde du football. La confiance des supporters dans l’équité des compétitions est essentielle pour préserver l’intégrité du sport et assurer son avenir prospère.

À l’heure actuelle, il reste à voir comment ces accusations seront traitées et si des mesures seront prises pour restaurer la confiance des supporters dans l’intégrité du football sud-africain. En attendant, cette affaire met en évidence les défis persistants auxquels est confronté le football en matière de lutte contre la corruption et de préservation de sa réputation.

La Cour Constitutionnelle de l’Angola Annule la Condamnation de Jose Filomeno dos Santos

La Cour constitutionnelle de l’Angola a rendu une décision historique en annulant la condamnation à cinq ans de prison pour fraude prononcée en 2020 contre Jose Filomeno dos Santos, fils de l’ancien président José Eduardo dos Santos. Cette décision, annoncée jeudi dernier, a suscité des réactions dans tout le pays et au-delà.

Dans une déclaration publiée par la Cour constitutionnelle, il a été déterminé que la condamnation précédente violait plusieurs principes fondamentaux du système judiciaire angolais, y compris ceux de la légalité, du contradictoire, du jugement équitable et cohérent, ainsi que les droits de la défense. Cette décision marque un tournant majeur dans l’affaire de Jose Filomeno dos Santos, également connu sous le nom de « Zenu ».

La condamnation de Zenu dos Santos en 2020 avait été largement médiatisée et avait suscité des débats quant à son équité et sa légitimité. Maintenant, avec son annulation par la plus haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle, de nombreuses questions se posent quant aux implications de cette décision pour l’avenir judiciaire de Zenu et pour le système judiciaire angolais dans son ensemble.

Cette affaire a captivé l’attention en raison de l’importance politique de la famille dos Santos dans l’histoire récente de l’Angola. L’annulation de la condamnation de Zenu dos Santos soulève des questions sur la nature de l’indépendance judiciaire dans le pays, ainsi que sur la capacité du système judiciaire à garantir un traitement équitable pour tous les citoyens, quel que soit leur statut politique ou social.

Il reste à voir quelles seront les répercussions de cette décision sur le paysage politique et judiciaire de l’Angola, ainsi que sur la perception du public à l’égard de l’État de droit dans le pays. Dans tous les cas, cette décision souligne l’importance cruciale du respect des principes constitutionnels et des droits fondamentaux pour garantir une société juste et équitable pour tous les citoyens angolais.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

Thérèse Edmond Mendy : Une figure marquante du journalisme de Ziguinchor s’éteint

La presse régionale de Ziguinchor pleure aujourd’hui la perte d’une de ses figures les plus éminentes, Thérèse Edmond Mendy, journaliste reporter à la radio Zig Fm Ziguinchor. Son décès survenu ce jeudi, à la suite d’une brève maladie, laisse un vide immense dans le paysage médiatique local et plonge toute la communauté journalistique dans le deuil.

Thérèse Edmond Mendy n’était pas seulement une collègue de travail pour ses pairs, mais aussi une amie et une sœur. Sa personnalité joviale, son dévouement sans faille et sa serviabilité ont laissé une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler à ses côtés.

Pour Léa Suzanne Thiaw, ancienne collègue et désormais chargée de communication à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Thérèse était bien plus qu’une journaliste talentueuse ; elle était un rayon de soleil, une présence bienveillante qui illuminait chaque pièce qu’elle traversait. Sa générosité, sa simplicité et son rire contagieux resteront gravés dans les souvenirs de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de tristesse parmi ses collègues journalistes. Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sentv à Ziguinchor, décrit Thérèse comme une sœur pour tous, une présence rassurante et réconfortante dans un milieu souvent exigeant et difficile.

Ignace Ndèye de Sudfm exprime également sa peine face à la disparition de Thérèse, saluant son professionnalisme et son dévouement envers le métier du journalisme. Sa voix chaleureuse et son engagement indéfectible manqueront à toute la communauté médiatique de Ziguinchor.

En cette période de deuil, ledakarois.sn présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Thérèse Edmond Mendy, ainsi qu’à ses collègues de Zig Fm Ziguinchor. Son héritage journalistique perdurera à travers les nombreuses vies qu’elle a touchées et inspirées, et son souvenir continuera à illuminer les couloirs de la presse régionale de Ziguinchor pour les années à venir.

Mansour Faye : Déclaration de patrimoine à l’OFNAC et Perspectives après la Fin du Mandat de Macky Sall

Mansour Faye, ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, s’est récemment rendu dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) pour effectuer sa déclaration de patrimoine.

Cette démarche intervient suite à la fin de ses fonctions étatiques, conformément aux exigences de transparence et d’intégrité. Interrogé par la TFM, Mansour Faye a clarifié sa présence à l’OFNAC en expliquant que la déclaration de patrimoine était requise après la nomination à certains postes, ainsi qu’à la fin de ces fonctions. Il a souligné qu’il avait reçu les documents nécessaires et les avait remplis, ajoutant qu’il avait décidé de se conformer à cette exigence sans délai particulier.

« Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C’est pourquoi (j’étais à l’OFNAC). J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il déclaré.

En plus de cette formalité administrative, Mansour Faye a également abordé ses perspectives après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Après avoir occupé divers postes gouvernementaux pendant 12 ans, il a exprimé sa volonté d’explorer d’autres horizons, soulignant qu’il avait une vie et des engagements en dehors de ses fonctions étatiques.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il affirmé lors de son entretien.

Cette déclaration de Mansour Faye intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent les mesures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, démontrant ainsi un engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Le respect de l’obligation de déclaration de patrimoine, même après la fin des fonctions publiques, illustre l’importance accordée à la reddition des comptes et à la préservation de l’intégrité dans la vie publique. Avec la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’engage à explorer de nouveaux domaines d’activité, mettant ainsi en lumière une transition vers de nouveaux horizons professionnels et personnels.

Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.

Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.

« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.

Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Mary Teuw Niane : Un Génie des Mathématiques Perdu en Politique, selon Ibou Fall

La nomination du professeur Mary Teuw Niane au poste de directeur de cabinet du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a suscité des réactions mitigées. Pour Ibou Fall, journaliste chroniqueur sur iTV, cette décision représente un gâchis pour un homme de la stature intellectuelle de Mary Teuw Niane.

Selon Ibou Fall, Mary Teuw Niane est l’un des plus grands mathématiciens de la planète, avec une renommée mondiale dans son domaine. Il estime que la politique est un terrain inapproprié pour quelqu’un de son calibre, soulignant que le Sénégal aurait bénéficié davantage de ses compétences dans d’autres domaines, comme la formation académique en mathématiques.

« Il est dans la sphère mondiale. Nous, justement, on a besoin d’une académie de Maths pour former des scientifiques, etc. Pour moi, Mary Teuw Niane, en politique, c’est du gâchis », a déclaré Ibou Fall sur iTV.

L’analyste politique regrette que le gouvernement n’ait pas exploité le potentiel de Mary Teuw Niane pour contribuer au développement académique du pays. Selon lui, le Sénégal aurait pu bénéficier de son expertise en établissant une académie de mathématiques pour former les jeunes scientifiques sénégalais.

« Quand tu as ce talent-là, tu peux apporter beaucoup à ton pays, en formant énormément de personnes. On pouvait l’aider à monter une académie, à former les jeunes Sénégalais dans les matières scientifiques. On a besoin de ça, c’est un besoin viscéral », a-t-il ajouté.

Malgré ses réserves quant à sa transition vers la politique, Ibou Fall estime que Mary Teuw Niane, en tant qu’ancien recteur d’université et ministre, sera bien qualifié pour occuper le poste de directeur de cabinet. Cependant, il reste convaincu que le potentiel de Mary Teuw Niane aurait pu être mieux exploité dans d’autres secteurs.

Rejet du recours contre la loi anti-homosexualité en Ouganda : Indignation mondiale

La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté un recours visant à contester la légalité de la loi anti-homosexualité de 2023, malgré les protestations de défenseurs des droits humains, d’universitaires et de membres du parti au pouvoir. Cette législation controversée, promulguée en mai dernier, prévoit des sanctions sévères contre les actes homosexuels et la promotion de l’homosexualité, y compris la peine de mort pour ce qu’elle qualifie d’homosexualité aggravée.

L’adoption de cette loi a déclenché un tollé international, avec des critiques émanant de l’Organisation des Nations Unies et de nombreuses organisations de défense des droits humains. Les opposants à la loi ont vivement exigé son annulation, mais leurs efforts ont été vains face à la décision de la Cour constitutionnelle.

En plus des répercussions sur les droits humains, cette législation a également eu un impact économique significatif sur l’Ouganda. Le pays s’est retiré de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), entraînant la perte d’aide étrangère et d’investissements. Cette situation souligne les tensions entre les considérations juridiques, les droits humains et les impératifs économiques auxquels est confrontée l’Ouganda.

Disparition inquiétante de deux enfants à Guinaw Rail : Appel à la mobilisation pour les retrouver

Une vague d’inquiétude secoue la localité de Guinaw Rail, plus précisément dans le quartier Nord, suite à la disparition de deux frères, Bamba Dramé âgé de 3 ans et son aîné Moussa Keita âgé de 11 ans. Les deux enfants, originaires de la même famille, ont été portés disparus depuis le mardi 2 avril 2024, plongeant leur famille et la communauté locale dans une profonde détresse.

Face à cette situation alarmante, la famille des enfants disparus lance un appel urgent à la collaboration du public pour les retrouver. La mobilisation est intense dans la zone, avec des recherches actives menées par les autorités locales, les habitants et les proches des disparus. Chacun se mobilise dans l’espoir de retrouver rapidement Bamba et Moussa sains et saufs.

Toute personne détenant des informations pouvant aider à la localisation des deux enfants est instamment priée de contacter les autorités locales ou la famille des disparus sans délai. Chaque indice, même le plus infime, pourrait s’avérer crucial pour retrouver ces enfants et les ramener chez eux en toute sécurité.

En ces moments difficiles, la solidarité et la mobilisation de la communauté sont essentielles pour soutenir les efforts de recherche et apporter du réconfort à la famille éprouvée par cette disparition tragique.

Départ de MTN : Télécoms en Guinée secouées par le départ du géant sud-africain

MTN, le mastodonte sud-africain des télécommunications, tourne la page en Guinée. La multinationale a récemment cédé sa filiale dans le pays à Telecel Group pour la somme symbolique d’un dollar, selon des informations rapportées par « Jeune Afrique ». Cette décision marque un tournant dans le paysage des télécommunications guinéennes.

La nouvelle a été rendue publique par Nicolas Bourg, le PDG de MTN, le 28 mars dernier. Telecel Group, qui a récemment acquis Vodafone au Ghana, devient ainsi le nouveau propriétaire de MTN Guinée. Cette acquisition inclut non seulement les actifs de l’entreprise, mais également ses passifs, notamment ses dettes et capitaux propres.

Ce départ survient dans un contexte où MTN Guinée a fait face à des difficultés financières importantes. En effet, en décembre 2023, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de Guinée a pris la décision de fermer le siège de MTN Guinée en raison de son non-paiement d’impôts, de taxes et de redevances de licence.

Selon des sources proches du dossier, MTN Guinée avait accumulé d’importantes dettes envers l’ARPT, ce qui a conduit à cette fermeture administrative. La filiale de MTN était pourtant l’un des acteurs majeurs du secteur des télécommunications en Guinée, détenant 24 % des parts de marché prépayé au troisième trimestre 2023, selon les statistiques de l’ARPT.

Ce départ de MTN laisse présager des changements significatifs dans le paysage des télécommunications en Guinée. Avec l’arrivée de Telecel Group, les attentes sont grandes quant à l’avenir de l’entreprise et de ses services dans le pays.

Touba en deuil : Décès du père de feu Papito Kara

La ville sainte de Touba est en deuil suite au décès d’El Hadj Moussa Guèye, le père de feu Pape Ibrahima Guèye, plus connu sous le nom de « Papito Kara ». Âgé de 81 ans, El Hadj Moussa Guèye a rendu l’âme ce jeudi, laissant derrière lui une famille éplorée et une communauté attristée.

Selon les informations recueillies auprès d’un membre de la famille, El Hadj Moussa Guèye était affaibli par son âge avancé, né en 1943, et avait également été profondément affecté par la tragique disparition de son fils, Papito Kara, en haute mer. La douleur de perdre son fils dans des circonstances aussi tragiques avait certainement pesé lourd sur lui.

Les funérailles d’El Hadj Moussa Guèye sont prévues ce jeudi après la prière de takussan, soit vers 17 heures, au cimetière de Bakhiya à Touba. Une cérémonie religieuse aura également lieu demain vendredi au domicile familial du défunt, situé au quartier Sékhaw Ga de Touba, où proches, amis et membres de la communauté pourront lui rendre un dernier hommage.

Il est à rappeler que Papito Kara avait tragiquement péri alors qu’il tentait de rejoindre clandestinement l’Espagne par voie maritime. Son corps avait été jeté dans la mer, et sa famille à Touba avait appris la triste nouvelle le 1er novembre 2023.

La disparition d’El Hadj Moussa Guèye représente une perte non seulement pour sa famille, mais aussi pour la ville de Touba, où il était respecté et aimé. En cette période de deuil, la communauté toute entière adresse ses sincères condoléances à la famille Guèye et prie pour le repos de son âme.

Levée des couleurs au palais : Un symbole d’unité sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye

La célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été marquée par une scène remarquable au Palais de la République, où le Premier ministre nouvellement nommé, Ousmane Sonko, s’est joint à la levée des couleurs, accompagné des proches collaborateurs de l’ancien président Macky Sall.

Cette présence significative témoigne de la continuité institutionnelle et de la stabilité de la République, illustrant parfaitement l’adage selon lequel « les hommes passent, mais les institutions demeurent ». Accueilli avec les honneurs, le Premier ministre Sonko, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné l’importance de cette transition pacifique du pouvoir.

Cette cérémonie a également réuni d’autres personnalités de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, aux côtés du secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, et du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane. Les hauts gradés militaires étaient également présents, tels que le Général de Corps d’Armée Moussa Fall, Haut-Commandant de la Gendarmerie, et le Général de Corps d’Armée Mbaye Ciss, Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), qui ont réservé un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.

Sous le thème « Le rôle des Forces Armées dans la cohésion nationale », cette commémoration a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité dans la société sénégalaise. La présence collective de ces personnalités, malgré les divergences politiques, témoigne de leur engagement commun envers la nation et ses institutions, symbolisant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Célébration de l’Indépendance à Kaffrine : Fierté et Patriotisme au rendez-vous

Ce jeudi 4 avril 2024, le Sénégal a célébré avec éclat le 64e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Parmi les nombreuses villes du pays à avoir marqué cette journée mémorable, Kaffrine s’est distinguée par une célébration empreinte de fierté et de patriotisme.

Sous le thème évocateur « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », la ville de Kaffrine s’est habillée aux couleurs de la nation pour honorer cet événement historique. Les festivités ont débuté par une imposante cérémonie de levée des couleurs sur l’esplanade de la sphère administrative de la région, rassemblant des dignitaires, des représentants de la société civile et des citoyens de tous horizons.

Le gouverneur El Hadj Bouya Amar, qui préside pour la première fois la célébration de l’indépendance depuis sa nomination en novembre dernier, a exprimé sa gratitude envers la population de Kaffrine pour sa participation active à cet événement symbolique. Dans son allocution, il a saisi l’opportunité pour féliciter le nouveau président de la République et réaffirmer son engagement à collaborer avec lui pour le développement de la région.

La journée s’est déroulée dans une atmosphère solennelle et empreinte de sobriété, mettant en avant l’importance des forces armées dans la cohésion nationale. Le commandement militaire, aux côtés des autorités civiles et religieuses, a participé activement à la célébration, soulignant ainsi l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

En cette journée spéciale, Kaffrine a une fois de plus démontré son attachement indéfectible aux valeurs de liberté, de démocratie et de fraternité, affirmant ainsi son rôle de pilier de l’unité nationale.

Emmanuel Macron reconnaît le rôle de la France dans le génocide rwandais : « Une responsabilité que nous n’avons pas assumée »

Le président français Emmanuel Macron a renouvelé ses excuses pour le rôle de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda, affirmant que la France « aurait pu arrêter le génocide » avec ses alliés occidentaux et africains, mais « n’en a pas eu la volonté ». Ces déclarations ont été faites en amont du 30e anniversaire du début des massacres au Rwanda, lors desquels environ un million de Tutsi ont été tués.

Dans un communiqué de l’Elysée, Emmanuel Macron a réaffirmé la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, basée sur les conclusions de la commission d’historiens dirigée par le professeur Vincent Duclert. Il a également souligné que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir lorsque la phase d’extermination contre les Tutsi a commencé, mais n’a pas suffisamment réagi.

Le président français a ajouté que la France aurait pu intervenir pour stopper le génocide, mais qu’elle a manqué de volonté politique pour le faire. Ces propos font suite à la reconnaissance par Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kigali en mai 2021, des « responsabilités » de la France dans le génocide des Tutsi.

Bien que convié par le président rwandais Paul Kagame aux commémorations du 30e anniversaire du génocide, Emmanuel Macron ne s’y rendra pas personnellement. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda.

Dans son message, le chef de l’État français a réaffirmé l’engagement de la France aux côtés du Rwanda et du peuple rwandais, en mémoire des victimes du génocide. Il a également souligné l’importance du devoir de mémoire et de l’éducation des jeunes générations en France sur cette tragédie.

Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

« J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

Sénégal : Le président Faye promet la lutte contre la cherté de la vie et des réformes judiciaires

À l’approche du 64ᵉ anniversaire de son indépendance, le Sénégal a accueilli avec attention le discours inaugural de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Fraîchement investi, il a pris l’engagement ferme de s’attaquer aux défis majeurs du pays, en particulier la cherté de la vie et la nécessité urgente de réformer le système judiciaire. « Les Sénégalais sont courageux, mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions à la vie chère », a-t-il souligné, mettant également en avant l’importance de l’éducation et de l’emploi pour les jeunes et les femmes.

La réforme de la justice a été annoncée comme l’une des mesures phares par le président Faye, dans le but de « réconcilier » le pouvoir judiciaire avec les citoyens. En outre, s’engageant à une gouvernance économique intègre, cet ancien inspecteur des impôts a exprimé sa volonté de garantir une gestion transparente des ressources pétrolières et gazières du pays.

Tous les regards se tournent désormais vers la formation du nouveau gouvernement, dirigé par Ousmane Sonko, dont l’annonce est imminente. Cette équipe aura pour mission de mettre en œuvre les engagements pris par le président en faveur de la nation sénégalaise. Un programme ambitieux attend la nouvelle administration, dans un contexte où les attentes des citoyens sont élevées.

Les Sénégalais ont accueilli avec optimisme les premières déclarations du président Faye, espérant des actions concrètes pour améliorer leur quotidien et renforcer la justice dans le pays. L’annonce prochaine de la composition du gouvernement sera scrutée avec attention, car elle marquera le début d’une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye. En cette période de transition, l’espoir et la détermination guident les aspirations d’un peuple qui aspire à un avenir meilleur et plus juste pour tous.

ANACIM du Sénégal distinguée meilleure agence météo d’Afrique aux APSOA 2024

Lors de la prestigieuse cérémonie des African Public Service Optimum Awards (APSOA) 2024, l’Agence Nationale de l’Aviation et de la Météorologie (ANACIM) du Sénégal s’est vue attribuer le titre envié de « meilleure agence nationale de la météorologie en Afrique ». Cette reconnaissance illustre l’engagement et l’excellence de l’ANACIM dans la fourniture de services météorologiques de qualité, essentiels pour de nombreux secteurs de l’économie sénégalaise.

La direction générale de l’ANACIM a exprimé une grande fierté à l’égard de cette distinction, considérant cette récompense comme une validation des efforts soutenus déployés pour améliorer les services météorologiques et climatiques. Ces services jouent un rôle crucial dans le soutien à des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage et le tourisme.

Plus significativement encore, ce prix vient renforcer la crédibilité et la pertinence des travaux de l’ANACIM, en particulier en ce qui concerne la précision des prévisions des précipitations et leur contribution à la gestion des inondations au Sénégal. De même, l’ANACIM a été saluée pour sa diligence dans la publication d’informations cruciales sur les vagues de chaleur et leurs répercussions sur la santé publique.

L’initiative des African Public Service Optimum Awards, lancée par le Business Executive Media Group au Ghana, vise à honorer et à récompenser l’excellence dans le service public à travers le continent africain. Cette année, l’événement de remise des prix, prévu pour juin 2024 à Accra, au Ghana, promet de rassembler les acteurs majeurs du secteur lors d’une conférence sur le leadership dans le service public africain.

Cette distinction prestigieuse témoigne de l’engagement de l’ANACIM envers l’amélioration continue de ses services, ainsi que de sa contribution essentielle à la sécurité et au bien-être des citoyens sénégalais. En recevant ce prix, l’ANACIM se voit confortée dans sa mission vitale de fournir des informations météorologiques fiables et précises, contribuant ainsi à la résilience et au développement durable du Sénégal.

64ème fête du 4 avril : le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a présidé la traditionnelle levée des couleurs

Le président de la république Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé ce jeudi au Palais de la république la levée des couleurs à l’occasion de la fête d’indépendance du Sénégal. Pour la soixante quatrième édition dont le thème tourne autour de l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale, le Chef Suprême des armées a opté pour une célébration sobre de notre accession à la souveraineté.

La traditionnelle cérémonie de levée des couleurs a aussi vu la présence des hauts gradés de l’armée, des présidents d’institutions dont la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye et du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que du premier ministre Ousmane Sonko, du ministre de  l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, du ministre directeur de Cabinet du président de la République Pr Mary Teuw Niane et du secrétaire général de la présidence de la République Oumar Samba Ba.

Célébration du 4 avril à Sédhiou : La levée des couleurs sous le signe du souvenir et de l’Hommage

Ce 4 avril, marquant le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale et internationale, a été célébré à Sédhiou dans un contexte empreint de sobriété mais chargé de significations. Malgré l’absence de défilé civil et militaire ainsi que de retraite aux flambeaux, le chef de l’exécutif régional, Serigne Bassirou Kane, a présidé la cérémonie de levée des couleurs, marquant ainsi l’importance de cet événement historique.

Ensuite, le gouverneur a mis en lumière le rôle crucial des forces de défense et de sécurité, qui travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire, souvent au péril de leur propre vie. Cette célébration est donc également l’occasion de rendre hommage à leur dévouement et à leur sacrifice au service de la nation.

Malgré les défis et les contraintes du moment, cette célébration a permis de renouveler l’engagement de tous les citoyens envers les idéaux de liberté, de solidarité et de progrès pour tous. Elle rappelle également l’importance de préserver l’héritage des générations passées et de continuer à construire un avenir meilleur pour les générations futures, dans l’unité et la fraternité.

Gabon : Ouverture d’un dialogue National crucial après le Coup d’État

Le Gabon entame un nouveau chapitre de son histoire politique avec l’ouverture du dialogue national ce mardi, marquant un tournant majeur après le récent coup d’État qui a renversé le régime d’Omar Bongo Ondimba. Sous la direction du chef de la Transition gabonaise, Clotaire Oligui Nguema, et avec la participation remarquée du président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, cet événement rassemble des milliers de participants issus de divers horizons.

Ce dialogue revêt une importance particulière en tant que moyen de réconciliation nationale et de construction d’un consensus pour l’avenir du Gabon. Il témoigne également de la coopération régionale, avec la présence de représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). De plus, la levée des sanctions contre le Gabon souligne un premier pas vers la normalisation des relations internationales du pays.

Dès le 6 avril, les participants se réuniront au sein de multiples commissions pour entamer les travaux préliminaires, avant de passer aux délibérations plénières. Les échanges se poursuivront jusqu’au 18 avril, date à laquelle les conclusions seront formulées. Le rapport final sera ensuite adopté le 27 avril, marquant ainsi la clôture du dialogue le 30 avril.

Le général Oligui Nguema a mis en avant l’importance cruciale de ce dialogue pour l’avenir du Gabon, soulignant l’objectif de parvenir à une nouvelle Constitution qui sera ensuite soumise à référendum. Mgr Jean Patrick Iba-Ba supervisera l’ensemble des discussions jusqu’à leur conclusion, dans le but de garantir un processus inclusif et transparent.

Ce dialogue national représente une étape essentielle dans la transition politique du Gabon, offrant une opportunité unique de réunir toutes les parties prenantes autour de la table pour définir ensemble les orientations futures du pays.

64ème Anniversaire de l’indépendance du Sénégal : Une célébration emblématique sous l’égide de la sobriété

Le 4 avril 2024, le Sénégal commémore son 64ème anniversaire d’accession à la souveraineté internationale. Cette date emblématique, traditionnellement marquée par des célébrations festives à travers le pays, revêt cette année un caractère de sobriété particulier, reflétant les circonstances actuelles.

Au Palais de la République, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé une cérémonie de levée des couleurs, symbolisant le début des festivités. Cette manifestation solennelle a été réduite à son essence, en raison du contexte lié à la récente élection présidentielle, organisée dans un délai remarquablement court.

Habituellement, cette journée mémorable est ponctuée par un défilé civilo-militaire vibrant sur le boulevard Général de Gaulle, en plein cœur de Dakar. Toutefois, cette année, la priorité a été accordée à une célébration plus intime, avec des cérémonies similaires organisées dans les différentes régions et départements du pays.

Pour le président Faye, cette célébration revêt une signification particulière, marquant ses premiers pas en tant que chef d’État, suite à son investiture et à la passation de pouvoir avec son prédécesseur. Sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », le président souligne l’importance de l’unité et de la solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Dans son allocution, le président Faye rend hommage aux forces de défense et de sécurité, saluant leur engagement et leur dévouement envers la patrie. Il exprime sa gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la nation, et assure le soutien continu aux blessés et à leurs familles.

Cette journée historique est également l’occasion pour le président Faye d’annoncer des mesures importantes, notamment des initiatives visant à lutter contre la vie chère et à promouvoir une gouvernance transparente et inclusive. Ces annonces témoignent de sa détermination à répondre aux préoccupations de la population et à poursuivre le développement du pays.

L’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans un contexte politique complexe, représente un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal. Cette célébration de l’indépendance, bien que marquée par la sobriété, demeure un moment de réflexion sur les valeurs fondamentales de liberté, d’unité et de progrès qui guident la nation sénégalaise vers l’avenir.

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