Le défenseur des droits humains, Alioune Tine, tire la sonnette d’alarme face à la vague de licenciements qui frappe actuellement des agents de police au Sénégal. Dans une déclaration ferme, il dénonce la brutalité de ces décisions, les qualifiant d’injustes et déshumanisantes, et alerte sur leurs lourdes conséquences psychologiques et sociales.
« La multiplication et la brutalité des licenciements qui touchent aujourd’hui des agents de police est très préoccupante. Nous avons vu des travailleurs stressés, déprimés, dans un désarroi profond », a-t-il déclaré, visiblement inquiet de la situation.
Alioune Tine appelle les autorités à une réaction rapide et responsable pour éviter ce qu’il qualifie de “déconstruction de l’État social”. Il plaide pour des mesures de soutien concrètes et à la hauteur des dommages subis. « Nous invitons les autorités de l’État à œuvrer pour éviter l’effondrement de ce qui reste de l’État social, du droit au travail et des droits économiques, sociaux et culturels », a-t-il insisté.
D’après lui, l’État du Sénégal a une responsabilité directe dans la protection des travailleurs et se doit de proposer des compensations substantielles à ceux qui ont été licenciés. « Il faut des réparations à la hauteur des préjudices et des défis multiformes que traversent ces travailleurs. Il en va de la stabilité sociale et de la crédibilité des institutions », a-t-il conclu.
Alors que les voix s’élèvent contre cette série de licenciements, cet appel d’Alioune Tine vient raviver le débat sur la place des droits sociaux dans la gouvernance publique et le respect de la dignité humaine dans les décisions administratives.
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