Après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’avoir corrompu des juges dans le processus de validation des candidatures au Conseil constitutionnel, le premier ministre Amadou Ba a finalement brisé le silence. Dans une entrevue accordée à Jeune Afrique, il a qualifié ces accusations de « tout à fait infondées » et a exprimé sa confiance que « l’histoire rétablira fermement les faits ».
Malgré la controverse suscitée par ces allégations, Amadou Ba a affirmé qu’il reste « de nature plutôt lucide » et « serein », insinuant que ces événements n’ont pas affecté son état d’esprit. Il a également souligné qu’il n’était pas à l’origine du recours contre Karim Wade.
Il convient de rappeler que Karim Wade a été exclu de la course à la présidentielle à la suite d’un recours déposé par le candidat Thierno Alassane Sall auprès du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait présenté des documents prouvant que le fils de l’ancien Président Wade (2000-2012) possédait encore la nationalité française au moment du dépôt de sa candidature. Bien qu’un document officialisant sa renonciation à la double nationalité ait été publié avant la liste officielle des candidats, Karim Wade est accusé d’avoir fait une fausse déclaration sous serment.
Les réponses d’Amadou Ba laissent entrevoir un climat politique tendu au Sénégal, où les accusations de corruption et les luttes de pouvoir prévalent. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique sénégalaise et internationale.
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