Joe Lewis, chef de la famille propriétaire des Spurs, a été condamné à une amende de cinq millions de dollars par le tribunal fédéral de Manhattan dans une affaire de délit d’initié en bourse. Cette décision a été rendue ce jeudi.
Le milliardaire britannique, âgé de 87 ans, a également écopé de trois ans de mise à l’épreuve. Il a plaidé coupable fin janvier pour trois chefs d’accusation de « fraudes boursières ». Malgré la gravité des faits, il a échappé à une peine de prison.
Dans son allocution devant le tribunal, Joe Lewis a exprimé ses regrets : « Je suis ici aujourd’hui parce que j’ai commis une erreur très grave. J’ai honte et je m’excuse ». Sa défense a également insisté sur le fait qu’il mettrait « le temps qu’il (lui) reste » à vivre pour réparer ses torts.
Les procureurs ont eux-mêmes recommandé une peine modérée, tenant compte de l’âge avancé de l’accusé et de sa santé déclinante. Joe Lewis est accusé d’avoir utilisé sa position au sein de plusieurs entreprises cotées pour obtenir des informations confidentielles et les transmettre à diverses personnes, dont des employés, des amis et même des partenaires amoureuses.
Joe Lewis, l’un des hommes les plus riches du Royaume-Uni avec une fortune estimée à plus de six milliards de dollars, est connu pour ses activités dans le domaine du cambisme depuis les années 1980. Il est le propriétaire de Tavistock Group, société basée aux Bahamas, dont la filiale ENIC est devenue actionnaire majoritaire de Tottenham en 2001.
Bien que Joe Lewis ait officiellement cédé le contrôle des Spurs à un fonds familial en 2022, cette condamnation soulève des questions sur l’impact potentiel sur le club de Premier League, dont il reste une figure emblématique malgré son retrait de la gestion quotidienne.
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