Une situation inhabituelle et troublante prévaut actuellement dans le pays, alors que 27 Directeurs Généraux (DG) de sociétés nationales et d’agences restent en poste malgré leur révocation par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, révélée par Les Échos dans son édition de ce mercredi, suscite une vague d’interrogations et d’inquiétudes quant à la gestion administrative et la stabilité institutionnelle.
Le constat est clair : les passations de service censées accompagner la transition vers les nouveaux DG n’ont tout simplement pas eu lieu. Cette lacune plonge les nouveaux promus dans un état d’incertitude, les laissant sans orientation claire sur leur statut et leurs responsabilités à venir.
Source A approfondit la situation, indiquant que parmi les 27 directeurs concernés, 17 ont été promus le 24 avril dernier, dont 2 femmes, tandis que 10 autres ont été nommés le 2 mai. Malgré ces décisions officielles, les DG sortants demeurent en place, préservant ainsi leur autorité et leur influence au sein de leurs institutions respectives.
Les réactions des personnes impliquées reflètent un mélange de confusion et d’incompréhension. Certaines personnes nouvellement nommées rapportent n’avoir reçu aucune notification officielle concernant leur prise de fonction, tandis que d’autres affirment que les passations de service ont été initiées mais reportées sans explication claire.
Dans cet état d’incertitude, les tentatives de communication avec les DG sortants et les responsables politiques se heurtent souvent à un mur de silence ou à des réponses évasives, laissant les parties prenantes sans réponses concrètes sur la marche à suivre.
Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence administrative, la gestion des ressources humaines et la stabilité institutionnelle dans le pays. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la communication efficace et de la mise en œuvre transparente des décisions gouvernementales pour garantir le bon fonctionnement des institutions et maintenir la confiance du public.
Alors que les jours passent sans résolution, il devient impératif pour les autorités de clarifier la situation et de prendre des mesures concrètes pour remédier à cette crise administrative qui met en péril le bon fonctionnement des institutions et la confiance du public.
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