Dans le cadre d’une récente activité visant à sensibiliser les patients aux maladies cardio-vasculaires, le Dr. Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Fann, a mis en lumière les défis persistants de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) au Sénégal.
Lors de cette initiative axée sur les conseils hygiéno-diététiques, le Dr. Bakhoum a souligné les différents types d’AVC, notamment les hémorragies cérébrales et les accidents ischémiques, tout en mettant en avant l’hypertension artérielle comme principal facteur de risque, atteignant une prévalence alarmante de 30 % dans le pays.
Malgré ces constats, le Dr. Bakhoum a exprimé ses préoccupations quant à l’absence de données précises sur l’incidence des AVC au Sénégal, soulignant l’importance cruciale de telles informations pour évaluer et orienter les politiques de santé.
De plus, il a mis en évidence une pénurie de neurologues dans le pays, ce qui entrave la prise en charge adéquate des patients victimes d’AVC. Souvent, ces patients se retrouvent sous la supervision de cardiologues ou de médecins généralistes, faute de spécialistes en neurologie disponibles.
Face à ces défis, le Dr. Bakhoum a appelé à une sensibilisation accrue sur la prévention de l’hypertension artérielle et sur l’adoption d’une alimentation saine, notamment en réduisant la consommation de sel.
Cette mise en lumière des obstacles rencontrés dans la prise en charge des AVC au Sénégal souligne l’urgence d’une action concertée pour renforcer les ressources médicales et améliorer l’accès aux soins spécialisés pour les patients touchés par cette pathologie dévastatrice.
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