Un cas de fièvre du Nil occidental a été identifié chez une jeune fille de 18 ans à Kaffrine, selon une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage relayée par Dakaractu. La maladie, également connue sous le nom de Nile West fever, est habituellement transmise par les piqûres de moustiques du genre Culex.
La fièvre du Nil occidental est une zoonose, ce qui signifie qu’elle peut être transmise entre les animaux et les humains. Le virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques infectés. Les chevaux sont particulièrement sensibles à ce virus, et une infection peut entraîner une fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs.
La patiente a été prise en charge par le district sanitaire de Kaffrine. La circulaire ministérielle précise également que les oiseaux migrateurs jouent généralement le rôle de réservoirs du virus. En réponse à ce cas, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a recommandé un renforcement de la surveillance épidémiologique.
Le ministère a également appelé à une sensibilisation accrue des éleveurs sur les risques liés aux piqûres de moustiques et a insisté sur l’importance de la destruction des larves de moustiques pour prévenir la propagation de la maladie. Cette démarche vise à limiter l’impact de la fièvre du Nil occidental sur la population et le bétail, tout en assurant une meilleure gestion de la santé publique et animale.
En somme, ce cas de fièvre du Nil occidental à Kaffrine souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’une coopération entre les autorités sanitaires et les communautés locales pour prévenir et contrôler cette maladie transmise par les moustiques.
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