Le procès du docteur Alioune Badara Mbacké, prévu ce jeudi 31 octobre au tribunal de Matam, a été reporté au 7 novembre. En cause, l’absence de l’avocat de la partie civile, actuellement en déplacement, et la détention de la plaignante, Dieynaba Sangharé Ndiaye, incarcérée à la Maison d’arrêt des femmes (MAF) de Liberté 6, à Dakar.
Ce report a été accueilli avec une certaine frustration par les avocats de la défense, qui avaient souhaité plaider l’affaire dès aujourd’hui. « La distance entre Dakar et Matam est longue. Nous ne pouvons pas revenir de sitôt. C’est notre seul souci. De plus, la dame qui est en prison peut se faire valablement représenter par son avocat », a déclaré l’un des avocats du Dr Mbacké, manifestant ainsi l’inconvénient de ce report pour la défense.
Cependant, le juge a tranché en faveur d’un débat contradictoire avec la présence physique de toutes les parties. Il a ainsi ordonné l’extraction de Mme Sangharé de la prison de Dakar, afin qu’elle puisse comparaître devant le tribunal de Matam le 7 novembre. « Nous préférons un débat contradictoire. Sur ce, nous ordonnons l’extraction de Dieynaba Sangharé Ndiaye afin qu’elle puisse venir comparaître devant le tribunal. Son conseil aussi sera là », a prononcé le juge.
Cette affaire attire une grande attention médiatique et suscite des débats sur la gestion des audiences impliquant des parties détenues dans des juridictions éloignées. Il ne reste plus qu’à attendre le 7 novembre pour le dénouement de cette affaire judiciaire qui retient l’attention des observateurs locaux.
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