Malick Ngom, nouveau président du CNG : un vent de renouveau pour la lutte sénégalaise

Le monde de la lutte sénégalaise amorce une nouvelle étape marquée par la nomination de Pierre Malick Ngom à la tête du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte. Cette décision a été officialisée par Khady Diène Gaye, ministre des Sports, et met un terme à la succession entamée il y a plus de deux décennies par Dr Alioune Sarr, suivi par Ibrahima « Bira » Sène, dont le mandat de quatre ans s’achève aujourd’hui.

Originaire de Bof, dans la région de Diakhao Sine, Malick Ngom n’est pas un inconnu dans l’arène sénégalaise. Arbitre renommé et ancien secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il a su se forger une réputation solide au sein des acteurs de la lutte. Sa nomination n’est pas le fruit du hasard : elle récompense un parcours où professionnalisme et engagement ont été au cœur de son action.

Le choix de Malick Ngom a suscité l’enthousiasme de nombreux lutteurs, notamment des figures dites « VIP » de l’arène, qui lui ont témoigné leur soutien sans réserve. L’appui des arbitres et d’anciens champions tels que Moustapha Gueye a également pesé dans la balance. Malgré une compétition âpre et des rivalités marquées par la confrontation avec le camp de Bira Sène, Ngom a su rallier à sa cause les différents acteurs du milieu pour s’imposer comme le candidat du renouveau.

Son mandat, prévu pour un an, s’accompagne d’ambitions claires et de défis majeurs. Enseignant de formation et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, Malick Ngom doit prouver que jeunesse et expertise peuvent se conjuguer pour moderniser et dynamiser la gestion de la lutte au Sénégal. Son style décrit comme dynamique et généreux par ses proches pourrait apporter un souffle nouveau dans une institution longtemps critiquée pour sa rigidité et son manque de transparence.

En prenant les rênes du CNG, Malick Ngom hérite d’une mission complexe mais exaltante : restaurer la confiance, améliorer l’organisation des compétitions et renouveler la gouvernance de l’arène sénégalaise pour répondre aux attentes d’un public passionné et exigeant. Les premiers mois de son mandat seront cruciaux pour dessiner les contours de cette nouvelle ère tant espérée par les amateurs de lutte au Sénégal.


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