Un incendie d’une rare intensité s’est déclaré ce matin, vers 5 heures, au marché central de Thiès, précisément dans le secteur Petersen Roukkou Disquette. Les flammes, alimentées par des conditions défavorables, ont ravagé une trentaine de cantines, causant d’énormes dégâts matériels.
Selon les premières estimations recueillies auprès des victimes, les pertes s’élèveraient à plus d’une centaine de millions de FCFA. Ces chiffres traduisent l’ampleur du désastre, laissant de nombreux commerçants dans une situation critique. « Tout est parti en fumée, nous avons perdu nos moyens de subsistance », déplore un des marchands touchés.
Les sapeurs-pompiers, rapidement mobilisés, ont rencontré des difficultés pour maîtriser les flammes en raison de la promiscuité des lieux et des branchements électriques anarchiques. Ces installations précaires, fréquentes dans les marchés urbains, ont non seulement aggravé l’incendie, mais également ralenti les opérations de secours.
Les premières informations laissent entendre qu’un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Cet incident relance le débat sur les mesures de sécurité et la gestion des infrastructures électriques dans les espaces marchands.
Face à l’ampleur de la catastrophe, des voix s’élèvent pour appeler à une mobilisation des autorités locales et nationales. Des commerçants demandent une assistance urgente pour reconstruire leurs cantines et reprendre leurs activités. En parallèle, cet événement tragique met en lumière la nécessité de réformes pour sécuriser les marchés et prévenir de tels drames à l’avenir.
Le marché central de Thiès, qui est un poumon économique pour la ville, tente désormais de panser ses blessures, alors que les commerçants espèrent des mesures rapides pour leur venir en aide.
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